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Télécharger - Espaces naturels

1. i t Reate Je me pr sente je m appelle Henri Je suis tudiant en Gestion int gr e du littoral et des cosyst mes la fac de Corti enfin plus pour longtemps j esp re c est ma derni re ann e et je cherche du travail Ah oui du boulot C est de cela dont je voudrais vous parler Je ne regrette pas la voie que j ai choisie mais il faut quand m me avouer qu une fois sur le terrain quand on veut entrer sur ce sacr march du travail a ne court pas les rues le boulot Et puis dire vrai il y a un sacr hiatus entre l image que je me faisais de ce m tier quand je suis rentr dans la fili re et l a pr sent j ai quand m me r ussi trouver un stage s rieux et int ressant Il faut le dire a non Dire a vos lecteurs de ne pas trop r ver sur les m tiers de l environnement EW HENRI COLONNA une politique pour les espaces naturels sensibles Les 18 el 19 octobre 2006 d cemy Chateau de Wlers Assises Nationales des Espaces Naturels Sensibles Biodiversit amp transparence DE ranas Do Informations Caroline Guesnon Tel 01 45 15 13 26 A Q wa naturels sensibles a loi du 18 juillet 1985 permet aux Conseils g n raux de se saisir d une comp tence en faveur des espaces naturels sensibles lls peuvent alors laborer et mettre en ceuvre une politique en faveur de la pr servation et la valorisation des espaces a fort int r t
2. U 5 U Qa Q D YU U gt LLJ aa lt Z U ouveaux m tiers emplois jeunes ou emplois aid s de nombreux gestionnaires associatifs d espaces naturels se sont engag s parfois tr s en avant dans l utilisation des dispositifs de d veloppement de l emploi et d insertion par l conomique Or pass e la phase plus ou moins longue du financement aid se pose n cessairement la question de la p rennisation des emplois Une question bien entendu sociale mais ga lement un enjeu vital pour la coh rence Structures accompagn es Accompagnement Dispositif local d accompagnement DLA Coordination r gionale Centre r gional de ressources et d animation C2RA Animation nationale Agence de valorisation des initiatives socio conomiques Avise Dispositif d accompagnement des activit s d int r t g n ral cr atrices d emplois 26 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 du projet associatif S ouvre alors une p riode de r flexion et de repositionne ment strat gique qui convoque de nom breuses interrogations Elle n cessite souvent de recourir des comp tences externes et engendre de ce fait des co ts importants C est dans cette optique qu a t mis en place un r seau national d ac compagnement des organismes d utilit sociale confront s des situations de consolidation ou de d veloppement de leurs activit s Financ par l tat
3. ST PHANE BARELLE COMMUNAUT DE COMMUNES DU BRIANCONNAIS 1 En collaboration avec la commune de N vache et la Communaut de communes du Brianconnais En 2003 vous avez choisi de fermer l acc s de la Haute Vall e de la Clar e a la circulation automobile Cela a d provoquer quelques lev es de boucliers Des r ticences Effectivement Dans la Haute Vall e une centaine de chalets d alpage sont transform s en r si dences d t II y a galement des com merces un camping Les gens crai gnaient que la r glementation g n re des retomb es conomiques n gatives C tait sans compter aussi quelques adversaires politiques qui se sont manifest s sur le th me comment vont faire les agriculteurs Nous avons pris des risques et il fallait un certain courage politique pour aller ainsi contre courant Les navettes taient d j pr vues dans le cahier des charges de l op ration Grand site de France en 1999 mais elles n avaient jamais t mises en uvre parce que c tait politiquement suicidaire Vous avez commenc doucement Nous avons surtout fait preuve d ima gination pour ne pas l ser les r si dents Les agriculteurs pour leur tracteur disposent d un laissez passer De m me les entreprises et les habitants de la Haute Vall e les per sonnes handicap es peuvent circuler librement N anmoins cela ne va pas sans contr le car les gens ont tendance vouloir contourne
4. le pass jour nalier sur la route des Cr tes La tarification ne couvre quasiment jamais la totalit du co t d exploi tation plus ou moins largement pris en charge par la collectivit Le Puy de D me pr sente un cas assez exceptionnel d autofinancement du service 100 par l usager avec un tarif par passager de 4 aller retour par adulte 1 par enfant le service global payant le visiteur ne paie pas la navette mais finance au travers du paiement du parking par exemple un ensemble de services incluant la navette la pointe du Raz le stationnement l entr e du site est payant 5 par voiture Ces recettes permettent d autofinancer l entretien du site par le syndicat mixte gestionnaire et en sus de mettre une navette disposition du public La encore l information du public est essentielle Information sur le co t des services am nagements et am nit s dont il b n ficie directement mais aussi au del sur le co t de la pr servation et l entretien des espaces naturels et patrimoniaux Le public doit comprendre que disposer d espaces naturels de qua lit riches du point de vue de la biodiversit g r s organis s pour y accueillir du public signifie de faire appel du personnel et d y affecter des moyens Autant de choses qui ont un co t Alors qui doit payer Le contribuable L usager direct Un peu les deux sans doute Le public est parfaitement a m me de comprendre et d accepter de
5. un autre mode de transport pour acc der au som met du site le plus prestigieux d Auvergne M FLORENCE TASTET CHARG E DE MISSION AU CONSEIL G N RAL DU PUY DE D ME ss Nombre de personnes Nombre de acc dant au sommet personnes acc dant au p age avec leur v hicule 6 E Nombre de personnes acc dant en navettes 25 300 000 250 000 200 000 150 000 E Nombre de personnes acc dant a pied 48 100 000 50 000 0 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 Source Conseil g n ral du Puyde D me P le Projets 14 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 CI LE POSTE DE CONTR LE DE LA VALL E DE LA CLAR E HAUTES ALPES C EST AUSSI LE LIEU O LES VISITEURS PEUVENT RECEVOIR DES R PONSES LEURS QUESTIONS Jean Marie Petit l faut le dire d embl e l instauration d un service delhavettes est co teux I en est ainsi m me lOfSque l on use de v hicules existants tels des cars d mamassage scolaire inutilis s l t En effet en comparaison du co t d amortissement des v hicules ou encore de celui des carburants le salaire du des chauffeur s constitue le poste budg taire principal Des lors le gestionnaire est confront la question du mode de financement du service Sera t il support par la collectivit ou par les usagers S agissant des espaces naturels le d bat est souvent plac sur le plan des grands principes celui de la gratuit ou n
6. 2 Martelli res Trappes qu on peut lever ou baisser pour r guler l eau des canaux dans le but d ass cher ou d inonder une zone voir photo ci contre 3 Manadiers Gardiens de taureaux 4 Malaigue ou mauvaise eau Ce manque d oxyg ne est provoqu par un apport excessif de nutriments ou de mati re organique biod gradable TOUS LES JOURS IL FAUT FAIRE LE TOUR DES CINQUANTE MARTELLI RES DU SITE POUR LES LEVER OU LES ABAISSER EN FONCTION DES CHOIX DE GESTION ASSEC OU INONDATION DES ZONES Espaces naturels n 16 e octobre 2006 25 Le dispositif local d accompagnement finance des diagnostics aux ns a onsolidation des emplois les associations aid es Diagnostics et expertises gratuits c est possible avec le dispositif local d accompagnement DLA Le DLA a pour mission d appuyer les associations entreprises d insertion d veloppant des activit s d utilit sociale cr atrices d emplois Dans chaque d partement ce dispositif soutient et finance leur d marche de consolidation conomique et de d veloppement Mode d emploi Cren NPdC E XPORTATION DE FOIN SUR LE SITE NATUREL DES PRAIRIES DE L ESCAUT LE DISPOSITIF LOCAL D ACCOMPAGNEMENT ENTEND AGIR SUR LA QUALIT DES PROJETS ET LA PERFORMANCE DES ACTEURS DE L CONOMIE SOCIALE Associations Coop ratives Entreprises d insertion Expertise N U Su 5 C 9 N D 0 Lu c o u 2 O C
7. DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Yves V rilhac COMIT DITORIAL Coordination Michelle Sabatier Secr tariat Gw na lle Arons Rubriques Actualit s Pascal Danneels Laurence Boussand Etudes Recherches Emmanuel Michau Gestion patrimoniale Val rie Fiers H l ne Michaud Accueil Fr quentation Lydiane Est ve Jean Marie Petit Anne Vourc h P dagogie Animation Nicolas G rardin Management M tiers Monique Fabbro Florence Lespine Droit Police de la nature Fabienne Martin Therriaud M thodes Techniques Bernard Commandr V ronique Petit Uzac Initiatives Partenaires C cile Birard Bruno Mounier Am nagement D veloppement Territoire Jean Claude Bonnaf Arnaud Callec Jacques Plan Ailleurs Marc Lutz R DACTION Directrice de la r daction Michelle Sabatier R dactrice en chef Moune Poli R dactrice graphiste Camille Prosperi Assistante graphiste Vanina Bellini R daction Moune Poli Jo l Demasson Correctrice Magali Flori Mediaterra Route Royale 20600 Bastia M l espaces naturels mediaterra fr T l 0495311221 ADMINISTRATION ABONNEM ENTS Mediaterra Laetizia Giampietri Route Royale 20600 Bastia T l 0495311221 DITEUR Aten Atelier technique des espaces naturels Ensam 2 place Viala 34060 Montpellier cedex 2 T l 0467043030 IMPRESSION Imprimerie Chirat 744 rue de Sainte Colombe 42540 Saint ustla Pendue editoria beatrice
8. autres considerent comme des probl mes tout fait r els exigeant une r ponse Mais quelle que soit leur coloration ces travaux ont en commun de privil gier les perspectives strat giques et de consid rer avec Pierre Bourdieu que la sociologie est un sport de combat II s agit pour le sociologue de s impliquer dans des rap ports de force entre des protagonistes aux int r ts divergents et de prendre parti pour les populations locales contre l Etat savant ou pour les loups et les ours contre leurs opposants Le travail du sociologue vise d crire des collectifs Buts dans la nature moyens dans la soci t Mermet et al 2005 il suffit d inverser cette devise de L Analyse stra t gique de la gestion environnementale pour d crire la sociologie rouge Dans les deux cas la fracture est nette entre nature et soci t consid r es tant t comme une fin tant t comme un moyen La pertinence d un tel clivage est cependant de plus en plus contest e par certains issus notamment de la nouvelle sociologie des sciences Ceux l regardent la dichotomie entre nature et culture comme une invention de la modernit responsable des crises qui lui sont asso ci es Au face a face entre deux entit s radicalement diff rentes ils proposent de substituer des ensembles appel s collectifs compos s d humains et de non humains a savoir des objets plantes animaux Combien de ces collectifs existe t
9. t lanc cet t Les Caf s de Pays s engagent a valoriser le patrimoine gastronomique culturel et b ti qui fait la richesse de nos campagnes Ces bars proposent un casse cro te de pays des produits du terroir de l information touristique et de la bonne humeur aiment ajouter leurs d fenseurs Ils sont vingt trois en Aquitaine avoir recu le label Ce sont d abord des lieux conviviaux anim s par des femmes et des hommes qui veulent faire de leur tablissement une vitrine de l ambiance de leur territoire Amoureux des produits du terroir passionn s d histoire et de traditions locales ils connaissent leur environnement et aiment le partager Les vins propos s sont choisis parmi les AOC locales et le cafetier est capable d en parler Enfin les cafetiers savent toujours orienter le client vers un spectacle organis proximit ou par les autres Caf s de Pays quand ils n en produisent pas eux m mes E gt gt gt WWW assiettecafedepays com PierreMarie Luciani ONF Corsica changer sur les volutions et les incertitudes du contexte forestier d battre des adaptations que l on pourrait mettre en uvre c est d sormais possible sur le site web d cofor Le dialogue s articule autour de trois forums de discussion 1 Comment adapter l action foresti re Quelles devraient tre les composantes d une gestion foresti re adaptative pousant au mieux les volutions du c
10. tique plusieurs enqu tes de satisfaction ont permis d affiner le syst me Ainsi concernant la tarification le public dispose de deux for mules un Pass journ e deux euros o un Pass saison cinq euros Les mineurs quant eux b n ficient de la gratuit du service La navette circule les jours o la grande cr te connait les plus fortes fr quentations savoir les dimanches et jours f ri s en p riode estivale Elle dessert dix neuf sites touris tiques tout au long de soixante cinq kilo m tres Les arr ts sont assur s toutes les demi heures temps au del duquel l attente n est plus spontan ment supportable par les publics Chacun des arr ts est mat rialis par une balise comprenant des informations pratiques nom de l arr t horaires itin raire et tarification Plusieurs vall es permettant d acc der la cr te neuf liaisons ont alors t mises en place Pres d une trentaine de communes sont ainsi desservies ce qui repr sente pr s de cinquante cinq arr ts sur les liaisons cr tes vall es Afin d largir le nombre d usagers poten tiels la question de la multimodalit des transports en commun s est elle aussi pos e Des partenariats avec la SNCF les R gions et les D partements ont alors t d velopp s et les navettes sont en corres pondance avec les trains TER dans chacune des vall es concern es Le Parc voulait que des v hicules propul sion alternatifs gaz lectric
11. Bernard Cadiou Jean Marc Pons potentiel de reproduction diff rentes informations sont not es sur des bordereaux standardis s nombre d adultes pr sents posi tion d incubation ou non pr sence d un uf ou d un poussin etc Une session d observation d bute par un balayage rapide de l ensemble des sites r alis avec des jumelles Puis dans un deuxi me temps chacun des sites est exa min minutieusement la longue vue pour essayer d en conna tre le contenu exact La pr sence effective d un uf sous un couveur potentiel est assez difficile v rifier et demande parfois de nom breuses heures d attente Le bilan de chaque journ e d observation permet d obtenir le nombre total d ol seaux fr quentant les falaises le nombre de sites apparemment occup s ponctuels SAOp ainsi que le nombre de sites avec reproduction identifiables SARI c est 7 e Pierre Y sou Biotope 2004 218 p M thode de suivi es Etudes scientifques en espaces naturels cadre Le suivi s effectue de mars ao t les dif m thodologique pour le recueil et le traitement de f rentes falaises occup es par les fulmars donn es naturalistes Cahier technique n 72 Aten font l objet de visites quasi quotidiennes Val rie Fiers RNE 2003 96 p dire les sites pour lesquels une preuve de reproduction est visible observation d un ceuf ou d un poussin d un bout de coquille Le bilan d un tel suivi quasi quot
12. PARC NATUREL R GIONAL DES CAPS ET MARAIS D OPALE WWW PARC OPALE FR Le LC ir A O Vo 5 r ATE T EN O Naturalisme O Arbres et arbustes de montagne Apr s Fleurs de montagne voici la version arbres arbustes et arbrisseaux d une collection de guides de d couverte cr e par le Parc national des Ecrins L ouvrage est d coup par grands paysages eux m mes subdivis s en milieux 230 esp ces sont pr sent es dans ce guide de terrain qui a mis contribution plus de 35 r dacteurs PARC NATIONAL DES CRINS 336 PAGES LIBRIS 23 EUROS pa 000000000000 00000000600000600000 600000000000 000000000000 000000000 000006000000 0000000 000000000000 600000000000 000000000000 000000000000 000600000000 000000000000 000000000000 0 000600000600 00060000000000000 O Education Animature tome 2 Ce document reprend les Malles natures r alis es voil vingt ans sous l gide du minist re de la Jeunesse et des Sports Enti rement reconstruit il propose une cologie au quotidien au cours de nos balades dont l ambition est d organiser le regard Les fiches p dagogiques sont organis es en trois parties les conditions de vie l cologie en quelques mots l Homme et la nature COLOGISTES DE L EUZI RE e WWW EUZIERE ORG 96 PAGES 15 EUROS Agenda nature 2007 La pr sence famili re sur nos tables et dans nos plats de nombreux fruits et l g
13. RALES HABITATS ET ESP CES DOCOB GESTION CHAQUE ONGLET PERMET D ACC DER DES SOUS ONGLETS CI C EST L ONGLET DOCOB GESTION QUI EST D VELOPP 1 La maitrise d uvre a t r alis e par l Atelier technique des espaces naturels johanne lievin espaces naturels fr 2 Association d partemen tale d am nagement des structures des exploitations agricoles reprenne les termes exacts du logiciel Nous avons d nous replonger sans s y noyer dans la lecture de notre Docob afin de retrouver dans l architecture de celui ci ce qui pouvait coller avec l arborescence type du logiciel coup s r m me celles et ceux qui connaissent leur Docob sur le bout des doigts devront faire de m me Sans doute les documents d objectifs a venir tiendront ils compte de la terminologie du logiciel Cela facilitera grandement le travail des gestionnaires D autres difficult s ont surgi quand nous nous sommes aper us qu il tait n cessaire de ne pas multiplier les lignes il fallait all ger la saisie Aussi apr s r flexion nous avons opt pour le regroupement des objectifs ayant la m me finalit m me s ils concernaient des esp ces ou des milieux diff rents Ce fut parfois un vrai casse t te mais notre Docob le permettait Par exemple l objectif strat gique Maintenir et d velopper les milieux ouverts et prairies tait com mun diff rentes esp ces la cistude code C1 dans le tab
14. de vacances de lgesa nous partions chaque jour l aventure sans sc nario sans plan de tournage pr t raconter avec des images et des sons nos milles et unes rencontres Travail d enregistrement improvis de visionnage collectif et de retour sur le terrain travail de montage et de lente laboration de petites formes dans le temps m me du s jour Pendant dix ans ces ateliers pr caires ont produit de tr s nombreux petits films Vous parlerais je du Poulpe o l on voit l apprivoisement d un poulpe sur la plage de Notre Dame du Crocodile ou comment un petit bout de bois devient crocodile des Gabians qui sont film s au plus pr s Ces films nous les avons souvent mon tr s pour parler de notre recherche p da gogique Nous avons alors pu mesurer la force de ces tr s courts r cits au del de leur qualit de t moin d un moment pri vil gi d ducation artistique cin mato graphique Tous nous disent quelque chose des enfants qui les ont faits mais aussi du territoire o ils ont t labor s Car au del de sa richesse scientifique l importance d un territoire se mesure sa capacit provoquer une motion esth tique Un grand territoire a la force d une uvre d art Sa rencontre d plie en nous une multitude de pens es qui nous interpellent sur nous m me et hors de nous m me L important dans ces petits r cits impro vis s par ces jeunes enfants c est ce qu ils r v
15. e SNS q k le s d Opa set maral PNR cap Dans un tissu minemment rural comme celui du Parc naturel r gional des caps et marais d Opale le caf quand il existe encore est souvent le dernier commerce du village 1500 km de sentiers de randonn e ccessibles aux promeneurs cava Tistes ce long maillage a t ace au fil des ann es par le Parc natu rel r gional des caps et marais d Opale Mais est ce suffisant pour r pondre la mission d animation du territoire En 1998 le Parc imagine alors de labelliser des estaminets de randonn e Tous implant s dans une commune de moins de 2000 habitants ils seront situ s proximit d un sentier Pour passer la phase active le Parc s associe aux trois Chambres de commerce et d industrie du territoire au comit du tourisme du Pas de Calais aux comit s d partementaux d usagers de la randonn e La commission charg e de la mise en uvre du projet d termine alors avec pr cision ses objectifs mais galement ses modes de fonctionnement Elle travaille sur le cahier des charges de la labellisation L esprit tout d abord Relais multiservices les tablissements labellis s doivent tre une vitrine du Pays et de ses traditions La relation humaine l accueil l architecture et l am na gement int rieur sont privil gi s L estaminet randonn e constitue galement un point d information qui met la disposi tion de sa client le de la document
16. interroger l mergence d un parti poli tique Chasse p che nature tradition par exemple ou le changement de nom d un tablissement public l Office natio nal de la chasse est depuis peu devenu l Office national de la chasse et de la faune sauvage Comme pour la plupart des exemples pr c demment cit s ces faits sociaux imposent de prendre en consid ra tion la dimension historique Le d codage des id es re ues nous en dit long sur les id ologies en pr sence Changement de climax Le chercheur en sciences sociales peut galement analyser les notions fonda trices des sciences de la conservation Dans cette perspective il interrogera par exemple la conception de l espace en lien avec la gestion du vivant II cherchera d coder des notions telles que capacit d accueil cosyst me biotope Que l on songe ici aux travaux de Rapha l Larr re sur la notion de climax En colo gie le climax correspond un tat d qui libre d un milieu Celui ci est d termin par les conditions moyennes des fac teurs cologiques d un biotope consid r Le sociologue a montr comment cette notion est essentielle la compr hension de l id ologie des forestiers 11 a interrog la notion de climax sous l angle du rapport des couples d opposition quilibre d s quilibre dynamique statique Car les mots ne sont pas vides de sens social Ainsi Andr Micoud proposait de sub
17. le groupement agricole foncier Letoublon propri taire de l tang de Grospire signait un contrat Natura 2000 Rencontre avec les propri taires tr s motiv s mais perplexes sur les actions mener assist a des r unions d information pen dant l laboration du document d objec tifs Nous avons alors d cid de candidater Ce sont les services de la Direction d par tementale de l agriculture et de la for t DDAF qui ont hi rarchis les demandes sur l avis d experts de l Office national de la chasse et de la faune sauvage Ils ont retenu l tang de Grospire pour son int r t ornithologique et pour la qualit du milieu II y avait des crit res de surface en eau sup rieure trois hectares de pente inf rieure 20 sur au moins un tiers du p rim tre de l tang Trente pro pri taires ont ainsi t contact s Mon fr re et moi nous avons r agi les pre miers II n y a pas eu de contrats pour tout le monde Au d part le syndicat des propri taires et des exploitants des tangs de la Dombes n tait pas favorable au projet Natura 2000 Mais il n a pas donn de consignes aux propri taires D ailleurs sa position a volu positivement Le contrat nous engage respecter le code de bonne conduite de l tang dombiste concerne la gestion des assecs de l volage de la pisciculture et la lutte contre des esp ces ind sirables En gros nous sommes sens s agir comme par le pass Rien n aurai
18. participer l entretien et la protection des sites qu il visite condition cependant d tre inform du sens et de la destination de sa contribution financi re condition aussi qu il ait des garanties quant son utilisation M ANNE VOURC H R SEAU DES GRANDS SITES DE FRANCE M l annevourch grandsitedefrance com Espaces naturels n 16 e octobre 2006 15 LE DROIT FRAN AIS CONSACRE LA LIBRE CIRCULATION DES PERSONNES ET DES BIENS o ean Mare petit etudesrecherches Concevoir un planning op rationne pour optimiser un SUIVI ormitnologioue Comment optimiser un suivi biologique court ou long terme Cette question se pose fr quemment pour les gestionnaires d espaces naturels confront s au probl me de l ad quation entre les objectifs fix s et les moyens financiers et humains disponibles Ga lle Vives gt gt gt R serve biologique de Goulien quarante neuf jours et la p riode d levage environ cinquante trois jours les jeunes quittent leur falaise natale fin ao t ou d but septembre Le fait que le fulmar ne construise pas de nid et que de nombreux individus ou couples non reproducteurs occupent r guli rement des sites de reproduction complique le recensement des couples nicheurs L unit de d nom brement consid rer est donc le site apparemment occup SAO d fini selon quelques crit res pr cis comportement de l oiseau et caract ristiques du site
19. ricain reuil gris est un animal d origine nord ricaine qui poursuit depuis plus d un e une expansion spectaculaire dans les lles britanniques Des propri taires forestiers y ont constitu une association l European squirrel initiative ESI qui s est donn pour mission de mettre en garde contre lui Ils lui reprochent d corcer des troncs d arbres de consommer des semences foresti res des ufs et des oisillons et d avoir compl tement remplac sur de vastes surfaces l cureuil roux d Europe Ces reproches ont conduit les autorit s fran aises donner pour instruction de d truire imm diatement tout cureuil gris si l observation de cette esp ce venait tre confirm e dans notre pays En avril dernier l ESI a re u plusieurs observateurs fran ais du Mus um national d histoire naturelle de l ONF et du minist re de l cologie qu elle avait invit s au Royaume Uni Les cartes pr sent es par l ESI montrent que les derniers grands secteurs des les britanniques tre encore fr quent es par l cureuil roux europ en ne se situent plus d sormais qu en Irlande en cosse et au nord de l Angleterre En Italie une population d cureuils gris est en expansion entre Turin et la fronti re fran aise L ESI estime que si sa progression se poursuit au rythme actuel l cureuil gris devrait atteindre la fronti re francaise vers 2050 Cette ch ance pourrait tre retard e du fait que selon l E
20. s 27 octobre Pont du Gard 30 Ce colloque traitera de l histoire des paysages de garrigues Organis par l association les Ecologistes de l Euzi re en partenariat avec l tablissement public du Pont du Gard sur inscription B M l mc euziere org 7 au 9 novembre 2006 Clermont Ferrand voir page 38 Espaces naturels n 16 e octobre 2006 43 FN LAA T L ol tre L i Ta AR M AT A y RS LD EE E M UE SOA i 4 dh A A O la MR E p a DA PA j 17 503 1h DES AL Fr ha i o ispao Tw Bodan aonmbaa o i 1 e a a T J ia TAR br Bir aia ET a gd AT ee ara E BA AEA CON F T a ets A L re 2 i in A Let D er ar mA DE T E i SU gd PT j T j i ri N M Ai Mr Le Ur et t p pit aie ga Te Li 14 e ut N La 1 fr E Kje Du a 4 ELS 4 CRETE Los i me E Yi A LA a A m e aa Fa ara a Cia A ET in T de ter a A E a yo a y Po ita ed eta Lo a E a ASUS je a PE LV I ia A dE dre ed jF PTAS A g E l HET a 18 AA Le Le Mio LL AUS Bi pes a i Paii TEAR aae AO in TE TET A Ha rE ai A AS r r TE apur ui UE 1 Un a A j ea i HSE A PA A TS CRE a ra E y ig ER 4 Az sele Fe J Y La Li r A il Eee EU LE ii in ria s b aai F 4 A pii q AL i ea so 1 f r4 j rL Y UP I A ll ga y i Aa j h i ia HOT a j 4 iz s HAT mi L J Liar Li J T CUT PA pu p da r L LCR r in D mer M i p un T 5 I n a Me Hat M ARTA Y
21. s agit surtout de pinedes a pins d Alep Les enjeux sont essentiellement d ordre sanitaire car l esp ce provoque des allergies av r es chez l Homme et les animaux Cependant sur le plan naturaliste et au stade de nos connaissances les modalit s de la lutte a rienne restent tr s discutables En effet le produit utilis n est pas s lectif et donc susceptible de d truire d autres chenilles que la chenille cible Comment alors r pondre des habitants inquiets sachant que les foyers refuges de ces chenilles se situent en grande partie sur la propri t du Parc Existetil des alternatives r alistes ces traitements Pour apporter r ponse ces questions le comit scientifique du Parc propose deux angles d tude un aspect thique cologique et un aspect connaissance scientifique Ce second point touche la nature exacte des produits et des traitements utilis s ainsi que leur volution en s appuyant ventuellement sur des exemples tudi s ailleurs L valuation des impacts collat raux sur d autres esp ces de chenilles voire d autres insectes doit aussi tre prise en compte Dans l attente de r sultats les services du Parc suspendront les traitements ou du moins n en prendront plus l initiative Mi Pierre Boesch Chef de secteur Parc national de Port Cros 1 Un insecticide biologique base de bacillus thurigensis O Paru Le Guide m thodologique des plans de gestion de R serves naturelles Depuis 1
22. Corel Le cin ma fait l cole sur l ile de Porquerolles 1 L Institution de gestion sociale des arm es artir en voyage pendant cinq jours avec une classe s loigner de la ville et s immerger dans un territoire regroupant sur un petit p rim tre une nature flamboyante et des espaces natu rels d une grande diversit provoquant par leurs beaut s l imaginaire des jeunes l ves Un territoire o se construit une relation complexe entre la nature les animaux et les Hommes Partir avec dans nos bagages quelques outils l gers de prise de vues et de sons pour faire du cin ma Tel tait notre projet Il s agit pour moi non d enseigner le cin ma mais de faire d couvrir et exp ri menter le rapport de chacun au cin ma con u non comme un fait culturel mais comme un outil de lecture du monde contemporain disait Jean Louis Comolli cin aste et critique de cin ma Eh bien ce territoire nous l avons trouv sur l le de Porquerolles Nous avons fait ce voyage plus d une ving taine de fois en dix ans Au printemps 22 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 FA ADE DU CIN MA ALHAMBRA MARSEILLE CENTRE CULTUREL CIN MATOGRAPHIQUE CI DESSOUS EXTRAITS DES FILMS TOURN S AVEC LES ENFANTS ET ADOLESCENTS 1 ET 4 POULPE 2 CROCODILE 3 GABIAN Alhambra l automne sous le soleil la pluie et dans le vent parfois fou quand le mistral se l ve H berg s confortablement dans le village
23. On le comprend il faut faire des choix d ar chitecture qui figeront les saisies venir Lourde responsabilit La difficult prin cipale r side dans le fait de s approprier l arborescence du logiciel et de s accorder sur le sens des mots objectif strat gique objectif op rationnel mesure I1 est rare en effet que la r daction du Docob 34 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 mai f aintenir les aulnais saussaie preserver les lieux d sua Maintenir les tangs en bon Donn as G n rales am liorer la qualit de l eau Fsn ces Maintenir et d velo a el0pper les mili x abords des tangs et dec eo S er les m tat de conservation ares et les foss s e nidification et de ref es Insectes forestiers uge des verts et prairies site doit entrer ses donn es en ligne via une interface extranet Pour chaque site Natura 2000 les animateurs doivent construire leur grille de travail saisie initiale des objectifs puis annuellement saisir les actions r alis es et les montants mobilis s Aujourd hui le logiciel est achev il est entr dans sa phase de test L Adasea du Gers animateur local de sites Natura 2000 milieux humides et pelouses s ches a particip cette expertise en testant le logiciel une ann e durant Retour d exp rience et impressions comment es L ARBORESCENCE DE LA SAISIE INITIALE SE D CLINE EN TROIS ONGLETS DONN ES G N
24. Y o 5 ey Q Auteur F d ration des conservatoires EM Zone d intervention Loire nature Secteur naturel R gion administrative M Bassin versant de la Loire ENS M Moyenne vall e 2 de la Loire Saint Etienne ALT N Gorges et tourbi res des hauts bassins Loire Allier Source Op rateurs Loire Nature d espaces naturels avril 2003 e programme Loire nature est l un des plus importants programmes de pr servation des milieux fluviaux l chelle nationale Il est mis en uvre sous l gide de la f d ration des Conservatoires des espaces naturels avec la Ligue pour la protection des oiseaux et le Wild life world found WWF en partenariat avec les institutions de bassin l Agence de l eau Loire Bretagne la Diren de bassin l tablissement public Loire Loire nature constitue le volet de restauration des milieux naturels du plan Loire grandeur nature Un plan national sur dix ans lanc en 1994 par Michel Barnier alors ministre de l Environnement ll marque une nouvelle approche en mati re de gestion de fleuve puisqu il prend en compte l ensemble du bassin et int gre des probl matiques crois es s curit des populations face aux risques d inondation am lioration de la gestion de la ressource en eau restauration des espaces naturels et ruraux mise en valeur du patrimoine naturel paysager et culturel Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 37 S
25. articles L 362 1 et suivants du code de l Environnement i IN E E LL Espaces naturels n 16 e octobre 2006 13 A Ss sges Stephan Zimmermann PNR ballons des CET Ste moins de voitures PUY DE D ME PLUS DE 48 DE GENS Y ACC DENT PIED CETTE VOLUTION MARQUE UN CHANGEMENT DE PRATIQUES Navettes en bus pour le Puy de D me uinze ans d experience En 1992 le Conseil g n ral instaure un syst me de navettes pour acc der au Puy de D me du 1 juillet au 31 ao t de 11h 18h Ce transport collectif vise diminuer le nombre de voitures au sommet Le nouveau parking am nag ne contient volontairement que 150 places En 1999 le service est tendu aux week ends et jours f ri s des mois de mai juin et septembre de 12h30 18h Quinze ans plus tard la fr quentation est en baisse et le mod le conomique semble avoir trouv ses hs limites Le Conseil g n ral r fl chit a un autre mode de transport Carlos Da Costa Conseil g n ral du Puy de D me l extension du service aux week ends de mai juin et ontage juridique et financier de mise en septembre la client le des navettes a diminu de 25 re de navettes jusqu au sommet du Puy de Malgr ceci le concessionnaire est r ticent proposer e repose sur une d l gation de service une modularit des tarifs En effet l augmentation affermage Le contrat d exploitation de cinq du prix de
26. atteindre Par exemple l Etat dans ses modes d intervention devrait devenir moins r galien d cision annonce justification voire minimaliste coordonner acteurs et march s et ainsi s appuyer sur la coop ration entre r seaux et arbitrer apr s concertation Elle oriente donc vers une forme de gouvernement par objectifs supposant la participation le compte rendu et l valuation L valuation repose sur des normes techniques ex comptables iso et utilise des indicateurs de performance efficacit r sultats compar s aux objectifs et efficience r sultats compar s aux ressources dispens es Le postulat de la participation des citoyens la r publique des admi nistr s aux administrations des salari s et actionnaires l entreprise suppose qu un choix rationnel mergera si le mode de gouvernance associe libre circulation de l information et collaboration Cependant en pr conisant une forte participation la gouvernance affronte la d mo cratie lective qui elle proc de par d l gation et affirme que la volont g n rale est une construction d lib r e et non pas seulement le reflet d une opinion collective S agit il d un principe de l gitimit diff rent d un contre pouvoir vis vis du pouvoir issu des urnes ou de l largis sement de la d mocratie Le d bat est ouvert Ainsi nous d finirons la gouvernance comme la mani re dont les d cisions sont prises et dont s exerce l autorit
27. de 545 esp ces d oiseaux ont t inventori es en France m tropolitaine Parmi elles pr s de 400 y sont obser v es de fa on r guli re 306 s y repro duisent et une centaine ne sont pr sentes qu en p riode de migration et ou d hivernage Dans cet tat des lieux on apprend ainsi que l aigle royal le faucon p lerin la cigogne blanche ont failli dis para tre dans les ann es 70 avant de reconqu rir les territoires abandonn s e que quarante deux esp ces d oiseaux d eau hivernants se portent nettement mieux cygnes oies et qu a l inverse d autres voient une rosion de leurs effectifs sans que le statut de protec tion de la loi de 1976 n ait chang les choses aigle de Bonelli r le des gen ts outarde canepeti re sterne de Dougall macareux moine mais aussi ei oiseaux de France des esp ces communes bouvreuil pivoine bruant jaune moineau friquet perdrix grise que des esp ces ont profit de la constitution du r seau d espaces prot g s et notamment les oiseaux marins Sterne caugek fou de Bassan mouette m la noc phale les h rons cendr s gardeb uf et l aigrette garzette Le Mus um et la LPO publieront dor navant tous les deux ans l tat des connaissances sur l avi faune fran aise Ils posent ainsi les bases d un observatoire de la nature en France gr ce au suivi des oiseaux les meilleurs indicateurs biolo giques des changements li s la d gradation de no
28. des politiques conventionnelles d quipement ne s embarrassent pas de difficult s s mantiques pour fragmenter les espaces naturels supports de la diversit biologique I BERNARD GLASS INSPECTEUR G N RAL HONORAIRE DE L ENVIRONNEMENT 1 Annexe publi e au JO n 96 du 24 04 02 documents administratifs n 6 ditions JO A0 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 Le mx o u supermarch de la biodiversit plan taire les codes barres se g n ralisent Dis moi la tortue combien tu co tes Et toi l l phant c est quoi ton juste prix Accorder une valeur quelque chose lui donner un prix c est lui donner sa place dans une chelle qui tablit sa valeur mat rielle mais aussi immat rielle une chelle qui marque l int r t qu on lui manifeste qui signifie l importance que chacun lui accorde Or s agissant de l environnement les tiquettes auraient plut t tendance flamber ces derni res ann es Cela devrait nous rassurer Le pragmatisme trouve l une mani re de quantifier les enjeux de la protection Et l id e que la gestion de la nature suppose d investir et qu elle est susceptible de rapporter est ainsi confort e Finalement ce n est pas si choquant Certes on peut n y voir que les prix et des profits financiers Mais on peut consid rer les co ts et les b n fices moraux les plus values en agr ment de vie ou encore les mises de fond thiques et les retours sur investissements en grande
29. des voitures a recul d un kilom tre et c est une navette au gaz naturel qui permet aux moins valides d approcher le confin L acc s aux sites majeurs est ainsi am nag afin que la d couverte des monuments naturels les plus specta culaires ou des t moignages les plus forts de la culture humaine soit pr c d e d une approche pr parant le visiteur Un rapport dit en 2003 la demande du minist re de l cologie et du D veloppement durable voir enca dr fait tat de plus de cinquante initiatives dont cer taines de mobilit douce sans moteur On y apprend que la gestion des flux touristiques est le principal pro bleme en montagne avec la gestion des flux de mar chandises Ces flux touristiques en perp tuelle crois sance repr sentent 20 de la mobilit journali re de l arc alpin Ils engendrent l quipement des bassins touristiques parkings routes d acc s remont es tres co teux et souvent victimes de leur propre succ s Le trafic automobile devient la nuisance principale pollution bruit pour le d veloppement touristique des Alpes Au del de politiques volontaristes et d aides financi res europ ennes en mati re de mobilit durable la France marque un retard certain vis vis de ses voi sins alpins Bien que g n ralement favorables de telles initiatives les touristes et les responsables locaux y opposent encore le temps les navettes seraient moins rapides et le confo
30. diff rentes chelles Il convient aussi de souligner l importance de la continuit cologique dans la politique fran aise et dans l opinion publique Pour ce faire il est indispensable d afficher une finalit compr hensible et irr futable ainsi qu une terminologie claire et stable En ce qui concerne le premier point trois d marches mondiales confortant notamment les r seaux cologiques sont signaler le classement en R serve de la biosph re au titre du programme MAB de l Unesco initi en 1976 la convention sur la diversit biologique et le d veloppement durable de 1992 sous l gide de l Onu le suivi en continu par l UICN des six gradients de pr servation des aires prot g es Bien entendu la strat gie paneurop enne port e par le Conseil de l Europe depuis 1995 s inscrit dans ce dispositif Il en est de m me du r seau Natura 2000 promu par l Union europ enne Par ailleurs la France s est dot e par d cret du 18 avril 2002 d un sch ma de services collectifs des espaces naturels et ruraux dans le cadre de la loi de 1999 pour l am nagement et le d veloppement durable du territoire En particulier le principe et la mise en place du r seau cologique national s y trouvent officialis s Malgr l absence de base juridique prescriptive pour un tel r seau l int r t de ce sch ma annex au d cret est de pr ciser entre autres les services li s la diversit biologique et la
31. en faire le soir ou la saison creuse Le haras national d Uz s vient porter main forte au projet II loue quinze chevaux de M rens figures embl matiques des Pyr n es Le Syndicat mixte est d ailleurs aujourd hui en train de faire leur acquisi tion Dor navant l hiver les quid s travailleront sur des op rations de d bardage ou d entretien de sen tiers Le grand site s tend sur 75000 ha aussi tout compte fait l op ration sera rentable Pour conduire l exp rience jusqu au bout de sa LE PRIX D UN ALLER RETOUR CINQ EUROS POUR LES ADULTES DEUX POUR LES ENFANTS coh rence cologique les animaux sont parqu s chaque nuit sur des zones diff rentes afin que leurs pi tinements soient profitables la r ouverture des milieux Et commeils pi tinent notamment du rho dodendron et du gen t les leveurs du massif ont eux aussi soutenu ce projet Voici comment on engrange les partenaires Un moteur hydrog ne pour r cup rer l nergie de la descente Le calcul des rotations suppose de bien conna tre la r sistance des chevaux Ainsi l implantation du sta tionnement des v hicules moteur 1900 m d alti tude a t d cid en fonction de la possibilit de r cup ration des animaux cinq rotations par jour pas davantage Descendre 1700 m la barre de fr quentation automobile supposerait de disposer d un cheptel plus important Difficile sans pr voir une curie plus grande mais aussi une
32. est dirig e l en contre de ses aspirations d aventure Alors se l ve le vent de la r volte contre celui l qui par ses pouvoirs de police incarne les entraves inacceptables aux aspirations de libert Les personnels asserment s de l Office national des for ts d positaires es qualit de l autorit publique art 22 du code de proc dure p nale sont ainsi victimes d agressions allant de l outrage la menace voire la violence 1 R glementation dont l une des plus symboliques est pr cis ment celle qui limite la libert de circuler sur des engins moteur 2 Avec 19 de l ensemble du territoire m tropole et d partement d outre mer la r gion m diterran enne arrive en t te en mati re d agents ONF agress s 65 des agressions sont des outrages agent 24 sont des violences les 11 restants tant constitu s de d nonciations calomnieuses dommages aux biens diffamation menaces divers 27 des agressions ont un auteur inconnu 3 L ONF est organis en directions territoriales elles m mes subdivis es en agences 4 PV communiqu s par Louis G rard d Escrienne 32 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 Dans le cadre de l article 11 du statut de la fonction publique l ONF doit assurer la protection p nale de ses personnels fonc tionnaires Cette protection s organise de mani re progressive et compl mentaire En amont une note de service diffus e tous les
33. et confi en gestion des op rateurs de l conomie sociale ce r seau est connu au niveau local sous l intitul de disposi tif local d accompagnement DLA pour les initi s Dans la pratique il existe au niveau national cent quatorze structures por tant le dispositif local d ac compagnement chacune confi e une association de proximit dans l esprit d un guichet unique sem blable ce qui existe pour le soutien la cr ation d entreprise Ces structures peuvent tre des orga nismes d accompagnement de l emploi tels les pro grammes locaux pour l in sertion et l emploi Plie ou encore des structures de d veloppement local tels les comit s d expansion conomique Le plus g n ralement le DLA intervient en appui d une demande des orga nismes d utilit sociale ou associations qui le solli citent ll a aussi pour vocation d aller au devant du monde associatif et de l inviter recourir ses services Ni structure d audit ni organisme de contr le le DLA n a en aucun cas pour fonction de se sub stituer aux associations dans la conduite des actions elles m mes Il intervient en soutien et expertise pour aider les struc tures volontaires dans leurs projets consolider des activit s existantes en d velopper de nouvelles optimiser leur fonctionnement interne mettre en place une strat gie de communication ou encore rechercher de nouveaux partenaires et financements Toutes les d mar
34. et aux int r ts parfois contradictoires La f d ration des Conservatoires des espaces naturels organisation coordinatrice du projet posi tionne donc son r le sur le d veloppement d ing nierie de projet et la coh rence des actions La gageure explique Bruno Mounier c est de parvenir inscrire des C et B Desjeux actions dans une dimension multiple ne s agit pas seulement d changer des exp riences mais de faire en sorte que les acteurs acceptent de consid rer les multifacettes d un probl me Un exemple Celui de la gestion d une tourbi re en t te de bassin Rh ne Alpes naturels qui assure la coordination g n rale du programme L action a t mise en relation avec la ges tion de la rive de Loire moyenne Cette relation est rendue effective par des moyens partag s de suivi scientifique de communication Les m mes partenaires de bassin interviennent et soutiennent Le syndicat des eaux par exemple car la MAJESTUEUSE QUELQUES BARRAGES PR S LA RESTE LE DERNIER FLEUVE SAUVAGE D EUROPE LES HUMEURS FORGENT UN PAYSAGE ET FONT CRAINDRE D BORDEMENTS UN FLEUVE DONT LES RESSOURCES FORTEMENT UTILES ET SOLLICIT 36 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 2001 2006 DU PROGRAMME LOIRE NATURE BUDGET TOTAL 10 MILLIONS D EUROS Conseils g n raux 8 6 Europe 3 6 Communaut s de communes 0 8 Agence de l eau Loire Bretagne 26 6 tabli
35. et de loisir Rien de r volutionnaire sans doute mais voil grav es dans le marbre des lignes de force qui enracinent les Agences de l eau dans leurs territoires et consolident de nombreuses actions jusqu pr sent engag es en apesanteur l gislative Remarquons au passage que cet tat de fait a t rendu possible par une forte demande sociale et la complicit active des gestionnaires responsables des espaces naturels Il est maintenant bien clair que pour atteindre le bon tat cologique des eaux il faut obtenir des r sultats d cisifs sur nos bassins versants cibler les interventions et parvenir une vision collective des objectifs dans chaque territoire Certes la loi rend opposables aux tiers les Sdage et Sage mais nous savons tous par exp rience que la r gle est efficace condition que la concertation pr alable entraine l adh sion Notre travail commun d animation va donc s av rer essentiel Animation ne veut pas dire agitation ll faut donc beaucoup de professionnalisme Nous savons qu en agissant ainsi des gains cologiques importants peuvent tre obtenus par de simples modifications des pratiques et des comportements Les Agences de l eau pr voient des moyens pour que nous puissions remplir pleinement nos r les respectifs Elles ont besoin de vous Soyez au rendez vous W Espaces naturels n 16 e octobre 2006 3 echodes pros ES Les Caf s de Pays Le label Caf de Pays a officiellement
36. et un texte comportant une br ve description et des indications sur l cologie de l esp ce ses habitats sa r partition son statut les menaces sur ses populations et les mesures de sauvegarde existantes ou propos es Les textes sont le fruit d un travail collectif et font le point de la connaissance de la richesse patrimoniale floristique des Hautes Alpes SOCI T ALPINE DE PROTECTION DE LA NATURE 312 PAGES NATURALIA 48 EUROS LA COMMUNE cts Chemins Furaux O uridique La commune et ses chemins ruraux De l identification au contentieux en passant par la gestion et la police ce dossier fait le point sur une mati re complexe et laquelle sont confront es toutes les communes ll comprend les l ments de droit la jurisprudence ainsi que des mod les de documents l usage des acteurs SOPHIE PICARDO EAN MICHEL MAYENC 86 PAGES e TERRITORIAL EDITIONS R F DE 466 49 EUROS 0 Gestion E m 3 guides pratiques pour les habitants et les usagers Les zones humides des caps et marais d Opale sont des territoires exceptionnels mais fragiles Leur pr servation suppose le respect par tous des r gles d usage de pr servation d urbanisme et autres travaux Encore faut il les expliquer aux habitants Ces trois guides un pour chacun des marais sont dit s en collaboration avec trois communaut s de communes Un bel exemple de politique de sensibilisation
37. expliqu s mais de chiffres pr cis document s point Quelles dimensions quelles largeurs minimales maximales doivent avoir ces corridors Dans tel milieu et pour telles esp ces Lors d une grande coupe rase foresti re quel est le corridor type biologiquement parlant efficace qu il faut laisser en place ou recr er selon les taxons pr sents Parmi les engagements du propri taire forestier adh rant la d marche de certification PEFC en Poitou Charentes figure celui ci Consid rant que cet espace peut constituer un obstacle insurmontable pour des esp ces animales et v g tales il conviendra en cas de coupe rase gale ou sup rieure 10 ha d un seul tenant et ind pendamment des obligations de replantation de conserver ou reconstituer des bosquets ou corridors bois s totalisant 10 de la superficie C est en mati re de gestion foresti re une disposition innovante H las elle n a su tre plus pr cise en raison de ce manque de donn es Il serait donc relativement urgent que la recherche les scientifiques en lien avec les gestionnaires se penchent sur cet aspect des choses pour que le concept m me de corridor puisse d boucher notamment en foresterie sur des solutions la fois faciles comprendre pour le propri taire applicables sur le terrain et chiffrables Mi ALAIN PERSUY TECHNICIEN FORESTIER GESTION ET PROTECTION DE LA NATURE gt gt gt M l alain persuy crpf fr
38. i A pl eii dd HN j d el Aa ce l IE Job liin re T Dimai i gt khl PRE LUF denr am beso l a ecolog F a de ee LW LE 4 az faet baii i ak S212496 S ue s p ne a11eneunuo nb 6o 02F aqel 94199 9 9 0314 1eided INS 3122189 euauuuduu UOISS21duuI SJUeyINSUOD Japuualy PAeyory Uon i r br ariel i f i NE i PLAM i
39. lien entre l Homme et la nature et mettre en mouvement les publics il est devenu indispensable de d passer la stricte approche scientifique et technique Nos territoires sont en effet porteurs des multiples dimensions des patrimoines des lieux o l motion l veil la conscience peuvent d clencher la participation publique et de nouvelles mobilisations Le patrimoine naturel devient alors un th tre populaire g n rateur de questionnements et de lien social Le travail artistique g n re un nouveau regard sur le territoire et sur les valeurs naturelles culturelles et sociales qu il cultive Pour les gestionnaires de territoire que nous sommes cette exploration d brid e par des artistes professionnels de nouveaux champs d investigation branle nos derni res certitudes Mais la venue de nouveaux publics toujours plus nombreux illustre s il en tait besoin la diversit des aspirations sociales la nature M Muriel Cervilla Parc naturel r gional de Camargue 1 L association des Amis des marais du Vigueirat le Syndicat mixte du domaine de la Palissade le Domaine d partemental du ch teau d Avignon le Centre permanent d initiative pour l environnement CPIE Rh ne Pays d Arles le CNRS D partement d cologie sociale en milieu deltaique le Parc naturel r gional de Camargue l association La cuisine Espaces naturels n 16 e octobre 2006 29 nitatvespartenalres us pour animer le territoire du Pate
40. mode d acces quentation annuelle du site qui augmente en moyenne de 1 par an depuis plus de vingt ans Les navettes permettent cependant d absorber cette volution sans cr er de nouveaux parkings au sommet Politique tarifaire Selon une enqu te r alis e en 2005 40 des utilisateurs trouvent le service trop cher Ces d clarations s expliquent par l absence de tarification adapt e pas de tarif famille ni client le locale pas d abonnement A ceci il convient d ajouter le faible prix d acc s au site en v hicule individuel 4 5 par voiture inchang depuis 1999 et l absence d informations l int rieur des bus On note ainsi que la client le locale ne s est pas appro pri e le service et attend 18h pour acc der au sommet en voiture individuelle Depuis 1999 et malgr Question de s curit Avec un d part toutes les cinq minutes les jours de pointe cinq six bus v hiculent jusqu 1200 personnes heure Ceci peut repr senter jusqu cent allers et retours par jour hors autres op rateurs sur une route troite ne permettant pas le croisement de bus sur le dernier kilom tre Avec du recul il faut admettre que le syst me des navettes atteint aujourd hui ses limites techniques et financi res La redevance vers e la collectivit dimi nue le contexte nerg tique et la baisse de fr quen tation ne permettent pas d envisager un renversement de tendance C est pourquoi le Conseil g n ral r fl chit
41. moyen d un cheval entra n pr par et adulte est de l ordre de 3200 Une voiture hippo mobile revient 6000 II faut aussi compter la nourriture les frais v t rinaires les investissements lourds pour la construction de l curie le personnel Ce budget c est d abord un choix politique du Syndicat mixte en faveur de l environnement choix relay par la Diren qui a inscrit l op ration dans la convention Op ration Grand site de France Il sign e en septembre 2006 Mais il faut voir les choses autre ment claircit le chef de projet l entretien des pistes d altitude nous co tait cher et l insatisfaction tait g n rale les automobilistes auraient souhait que l on goudronne tandis que des randonneurs VTTistes et cavaliers se sentaient d poss d s du site Aujourd hui cela nous co te un peu d argent mais le public est satisfait et il revient chez nous avec un tat d esprit favorable aux espaces naturels Les com munes ne s y trompent pas elles connaissent un retour d investissement sur leur d veloppement conomique et sur l emploi Allez une indication simplement depuis trente ans que cette piste est ouverte pour la premi re fois en 2005 la circulation tait filtr e Eh bien cette m me ann e le refuge des Cortalets a augment sa fr quentation de plus de cinq pour cent W Moune PoLi gt gt gt En savoir plus canigougrandsite w anadoo fr L ESTH TIQUE DE L ATTELAGE A AUSS
42. profiter d un bon feu de bois et d une bi re de pays Comment s est pass e la cr ation des estaminets dans votre commune J ai largement diffus l information I1 y avait un seul tablisse ment qui r pondait d embl e aux conditions requises y a d autres h tels sur la commune mais ils se sont orient s vers Kaddour ean Derrar MAIRE DE CONDETTE 62 3 000 HABITANTS PR SIDENT DE LA COMMISSION ANIMATION DU TERRITOIRE DU PARC NATUREL R GIONAL ll reste encore beaucoup faire Rencontre avec d autres formes de client le Un seul a donc choisi de s affilier C est sans doute pour cette raison que la promotion faite par le Parc aux estaminets randonn e n est pas v cue comme une concurrence par les autres tablissements IIs n ont pas la m me client le Quel est le retour pour la population Pour animer ce r seau le Parc a d velopp des spectacles en patois avec des artistes locaux Une population tr s locale y assiste et c est souvent pris d assaut Cette d marche qui consiste ani mer ces estaminets toute l ann e par des spectacles des anima tions des jeux cela correspond a une volont de d fendre le patrimoine qu il soit linguistique historique ou architectural Il reste beaucoup faire Oui II faut notamment donner l impression au touriste d tre constamment en pleine nature et lui permettre de d couvrir une auberge un estaminet au d tour d un chemin ll faut mainte
43. quant aux modes de participation qu elle requiert qualifiant ainsi un art de gouverner qui implique information claire et compl te formation du public et concer tation effective avec lui jusque dans l valuation des r sultats W O TD O 5 O o o O LO C9 C9 aa YN ml cC O O cC cC O Q qu gt gt gt M l eric binet tiscali fr ric Binet est haut fonctionnaire charg de la terminologie et de la n ologie au minist re de l Ecologie et du D veloppement durable R glement par ch que l ordre de M l agent comptable de l Aten L R glement par mandat administratif joindre un bon de commande administratif l ordre du GIP Aten Espaces naturels service abonnements M diaterra Route Royale 20600 Bastia Renseignements 0495 31 1221 espaces natures mediaterra fr Adresse de facturation Je SOUSCIIS Destinataire s retourner Espaces naturels n 16 e octobre 2006 39 lecteuroenseur O M diaterra On a oubli les infrastructures du vivant out en soulignant l int r t et la qualit du dossier Corridors cologiques Espaces naturels n 14 avril 2006 je voudrais d velopper les deux aspects suivants Tout d abord quelques donn es sur le contexte international et national doivent utilement tre rappel es car elles permettent de consolider les fondements des r seaux cologiques aux
44. que l auteur de l infraction soit connu ou du moins identifiable I faut enfin que le procureur de la R publique d cide de renvoyer l affaire devant la juridiction de jugement Sur ce dernier point 52 des affaires d agressions r pertori es l ONF entre 1991 et 2004 ont donn lieu des poursuites devant le tribunal Seules 10 d entre elles ont fait l objet d un classement sans suite Quand l action se traduit en justice le juriste conseil territorial propose l agent un avocat qui assure sa d fense et effectue l interface Par souci d efficacit et dans le cas pr cis de la Direction terri toriale M diterran e un avocat r f rent a t choisi pour chaque r gion adminis trative un Montpellier un Aix en Provence L enjeu tant pour l ONF d avoir l assurance d un conseil bien au fait de son mode de fonctionnement de ses m tiers et du contexte dans lequel il s exerce Ensuite et afin de r clamer la r paration de leurs pr judices respectifs l avocat constitue l agent et l ONF partie civile En effet l ONF est aussi une victime de l agression Tout d abord parce qu tra vers son agent c est aussi l Office que l on a entendu injurier mais aussi parce que l tablissement prend en charge les salaires pendant l arr t de travail ven tuel cons cutif l agression La question se pose alors de savoir com ment se d compose le pr judice de l agent et de l ONF Pour l agent il s a
45. r alit Par ailleurs il nous semblait important de conna tre notre positionnement par rapport au prix du march Aujourd hui nous savons que notre prix de journ e se situe autour de 360 euros Quand nous facturons des prestations nous ne sommes vraiment pas chers Votre association comprend des salari s mais aussi des b n voles et des lus l audit a t il investi le terrain du projet d entreprise Le plan d action qui a d coul de l tude nous a permis de travailler sur les liens entre adminis trateurs et salari s Nous avons notamment mis en place des s minaires afin de partager une vision commune de la strat gie de notre structure Financi rement nous avons d gag des pistes pour trouver des sponsors Comment avez vous travaill avec le Comit de bassin de l emploi Nous avons choisi notre cabinet d expertise en concertation Outre le crit re p cuniaire nous avons opt pour la comp tence au vu des exp riences ant rieures Apr s ce choix nous avons pass une convention financi re avec le Comit de bassin de l emploi Quel regard portez vous sur cette structure S agit il d un guichet financier ou bien vous a t elle v ritablement accompagn s Le Comit de bassin de l emploi a t v ritable ment performant sur la r daction du cahier des charges tait comp tent et poss dait une exp rience que nous n avions pas En revanche et c est peut tre une limite le Comit de ba
46. r unit les gens d estaminet On se pr sente on se parle on se raconte comment cela se passe avec les clients C est assez sympathique O PNR caps et marais d Opale AU LION D OR HARDINGHEN 62 Espaces naturels n 16 e octobre 2006 31 Outrage paroles gestes ou menaces crits ou images de toute nature non rendus publics ou envoi d objets quelconques adress s une personne charg e d une mission de service public dans l exercice ou l occasion de l exercice de sa mission et de nature porter atteinte sa dignit ou au respect d la fonction dont elle est investie article 433 5 du code p nal ONF de l H rault l outrage agen Comment il est g r l Office national des for ts En cas d outrage faut il porter plainte Demander des dommages et int r ts Avertir sa hi rarchie Se porter partie civile Seul ou avec son tablissement Voici comment r agit l ONF forestiers dernier refuge de Urbains ou n oruraux ent fuir les contraintes es et r glementaires inh rentes aux modes de vie contemporains L espace naturel appara t alors comme une terre vierge o tout serait permis puisque la nature est tout le monde leur grande surprise ces populations d couvrent que loin d tre inappropri s ces espaces font l objet d une propri t priv e jalouse de ses droits et d une r glementation protectrice d autant plus inacceptable qu elle
47. ressource en eau adapt e Dans deux ans sans doute Une curie en bois a t sp cialement construite par l Office national des for ts en montagne et trois voi tures hippomobiles ont t achet es Une quatri me en pr paration sera dot e d un moteur hydrog ne aliment par un syst me solaire afin d viter que les chevaux ne se fatiguent trop Et toc c est l occasion d un autre partenariat avec une cole d ing nieurs de Catalogne Ripolle qui doit imaginer comment r cup rer de l nergie la descente L alliance de la tradition et de la haute technologie pour d couvrir un espace naturel fragile le concept est s duisant Mais puisqu il faut penser tout il n aurait pas fallu omettre le volet formation Celle des quid s bien s r qui ont suivi un entra nement sp cial leur permettant de r sister au travail d endurance que r clame un tel d nivel Mais aussi celle des hommes Certains personnels ont pass un dipl me L auto SiO Est ce nel pour le public questre d autres avec le syndicat des accompa gnateurs en montagne ont suivi une formation sp cifique afin d obtenir le certificat de qualification handisport Les personnes handicap es aussi doivent pouvoir parvenir au refuge gr ce au fauteuil tout terrain voir photo Retour d investissement sur l emploi Parlons chiffres Quelle rentabilit conduit l en semble des partenaires financer un tel projet Le prix d achat
48. sciences de la conservation une alliance de bon aloi P DAGOGIE ANIMATION 22 Un dessein anim Le cin ma fait l cole sur l le de Porquerolles Tarif des abonnements 1 an 4 num ros 33 50 ISSN N 1637 9896 Commission paritaire 0510 G 83179 Gilles Martin Raget Atlas photo des paysages de N mes M tropole paysage Nimes octobre 2006 n 16 GESTION PATRIMONIALE Seuls dans la Dombes lls ont sign un contrat Natura 2000 Et apr s MANAGEMENT M TIERS Un homme une flamme G rard Zapata garde du littoral Consolidation des emplois Les associations aid es Vincent Santune Nous avons mis en place un plan d action sur dix ans INITIATIVES PARTENAIRES Les Envies Rh nements La pratique artistique pour veiller la conscience environnementale PNR des caps et marais d Opale Estaminets randonn e labellis s KaddourJean Derrar ll reste encore beaucoup a faire DROIT POLICE DE LA NATURE L outrage a agent M THODES TECHNIQUES Banc d essai dans le Gers J ai test le logiciel d valuation des Docobs AM NAGEMENT D VELOPPEMENT TERRITOIRE Nimes M tropole Photographier les paysages pour souder le territoire Programme Loire nature La Loire fraye avec la biodiversit Loire nature en pratique DES MOTS POUR LE DIRE Gouvernance LECTEUR PENSEUR VIENT DE PARA TRE L AGENDA L ATELIER technique des espaces naturels
49. sports de nature pour inciter des comportements adapt s f d ration de kayak Dans le d partement de l Allier Exp rimentation de gestion en faveur du maintien de la dynamique fluviale bilan de dix ans de ma trise fonci re et d usage pour pr server la dynamique fluviale sur l Allier mod lisation des flux solides r le des carri res alluvionnaires restauration des annexes hydrauliques 38 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 amp APR S LE PLAN LOIRE AUJOURD HUI D AUTRES PLANS FLEUVE SONT EN PR PARATION L EXP RIENCE MEN E SUR LE BASSIN DE LA LOIRE DEPUIS 1992 CERTAINEMENT CONTRIBU CETTE PERCEPTION DU TERRITOIRE AUTOUR D UN BASSIN FLUVIAL BRUNO MOUNIER CI CONTRE VUE A RIENNE DU LARGE M ANDRE CH TEL DE NEUVRE 000 suite dela page 37 r elle dynamique institutionnelle et op rationnelle Mais il a fallu se mettre en ordre de marche Dans ce but et d s 2000 plus de cinquante zones sont d finies R parties des t tes de bassins l amont imm diat de l estuaire elles sont le lieu d actions concert es initi es par des partenariats locaux publics priv s associatifs tr s divers Ainsi mais ce n est qu un exemple l tablissement public Loire s est associ avec la Ligue pour la protec tion des oiseaux afin de d velopper des produits p dagogiques en partenariat avec une acad mie Chaque action s ins crit dans une approche de bassin et b n ficie d approches transvers
50. trosseille picturefrom com par Projet de lo Les Agences de l eau sortent de l apesanteur l gislative VINCENT FREY EST DIRECTEUR DE L AGENCE DE L EAU ADOUR GARONNE gt gt gt M l vincent frey eau adour garonne fr VINCENT FREY ot en avril 2005 au S nat puis en premi re lecture l Assembl e nationale en mai 2006 le projet de loi sur l eau et les milieux aquatiques Lema poursuit son examen en deuxi me lecture des le d but de la session d automne Conjugu avec d autres textes de loi r cents il offre des ouvertures nouvelles et marque une inflexion nette dans les missions des Agences de l eau L article 36 de la Lema d finit les orientations prioritaires pour le 9 programme d intervention 2007 2012 des agences notamment la contribution la r alisation des objectifs des sch mas directeurs d am nagement et de gestion des eaux Sdage Sage la s curit et qualit de l eau distribu e par la pr vention en amont des captages la s curit par la r gulation des crues la solidarit financi re avec les communes rurales pour l eau et l assainissement la solidarit entre amont et aval des bassins la promotion d un d veloppement durable dans les activit s conomiques utilisatrices d eau fuites conomies recyclage quilibre ressources consommations l am lioration de la gestion des cosyst mes aquatiques et des zones humides conciliant leurs usages professionnels sportifs
51. 991 les gestionnaires de R serves naturelles utilisent un guide m thodologique pour laborer le plan de gestion de l espace dont ils ont la responsabilit Actualis une premi re fois en 1998 il l est de nouveau en 2006 Pour cette nouvelle dition R serves naturelles de France propose une m thode pas pas permettant une meilleure d finition des objectifs de gestion et des op rations qui en d coulent fond e sur un diagnostic le plus complet possible du patrimoine naturel et des enjeux clairement identifi s Pour se faire l valuation de la valeur patrimoniale a t pr cis e une plus grande place est donn e la g ologie le diagnostic socio conomique et la concertation prennent galement plus d importance Cette nouvelle m thodologie pr pare ainsi davantage l valuation annuelle et quinquennale du plan de gestion Un s minaire d information a eu lieu le 20 juin dernier au minist re de l cologie auquel participaient quatre vingts personnes repr sentant principalement les organismes gestionnaires de R serves mais aussi plusieurs Conseils r gionaux en qu te d information pour la gestion de R serves naturelles r gionales W dition Aten Cahier technique n 79 20 euros centrededoc espaces naturels fr Espaces naturels n 16 e octobre 2006 5 echodespos AAA AAA AREA AAA RARE AAA AAA AEREA AER AAA AE AAA AEREA AAA AAA AAA AREA RARE Eradiquer l cureuil gris am
52. I T TUDI E 4 Q T Ko 1e g LL LEVER DE SOLEIL AU REFUGE DES CORTALETS PYR N ES DIFI EN 1899 CLUB ALPIN FRAN AIS pr t que ne le croient les d cideurs techniques ou lus renoncer la voiture L exp rience des sites qui ont fait reculer les voitures le montre assez s rement En 1989 quand parmi les solutions envisag es l hypoth se de faire reculer le stationnement de la pointe du Raz a t mise que n a t on pas entendu Jamais les gens n accepteront de marcher Vous voulez faire fuir e public est pr t Sans doute plus nos touristes Vous avez pens aux personnes ag es et aux familles Encore ne s agissait il que d un recul de un kilo m tre sur un site en cul de sac Mais il a fallu aux lus locaux un courage certain pour faire ce choix d o la d cision de l accompagner par la mise en place d une navette au gaz naturel offrant ceux qui le souhaitent la liaison entre les lieux de stationnement et l extr mit de la pointe Contrairement toutes les craintes ce nouveau fonctionnement a t tr s vite pl biscit par les visiteurs tr s grand public qui y d couvraient un site natu rel r habilit des am nagements de qua lit des services des cheminements repens s dans leur parcours de fa on diversifier les approches et les points de suite page 12 O O Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 11 000 suitedela
53. Le th me cette ann e L eau D www parcsnaturels regionaux tm fr fr approfondir evenements asp op _ evenements_details id 456 Insectes et biodiversit 6 au 8 octobre St L ons en L v zou 12 Insectes et changement global quelles esp ces pour demain Paysages espaces prot g s et agriculture quels espaces Insectes et hommes un destin partag Trois th mes pour ce colloque organis par le Conseil g n ral et la Cit des insectes pedagogie micropolis biz Le d veloppement durable sous le regard des sciences et de l histoire 12 et 13 octobre Arras Pourquoi et comment duquer au d veloppement durable Ce colloque propose de croiser les regards de ceux qui ont quelque chose faire du d veloppement durable dans leurs pratiques de chercheurs de formateurs d ducateurs d entrepreneurs bp dominique tissoires lille iufm fr nergie agriculture biodiversit 18 octobre Paris La Ligue pour la protection des oiseaux organise un colloque sur le th me biomasse biocarburants sontils compatibles avec la biodiversit Au minist re de l Ecologie bp michel metais lpo fr Espaces naturels sensibles 18 et 19 octobre Cerny 91 Ces assises veulent pr ciser les enjeux des politiques des espaces naturels sensibles ENS et mobiliser les lus autour de la charte des ENS Co organis es par le Conseil g n ral de l Essonne et le r seau Id al D c guesnon rese
54. Les falaises sont cartographi es et un num ro est attribu aux sites occup s par les fulmars A chaque visite pour chaque site Damien Vedrenne S ANCE D OBSERVATION DES FALAISES POUR LE SUIVI DE LA REPRODUCTION DU cap Sizun Finist re sud un suivi FULMAR BOR AL DE la R serve biologique de Goulien naturaliste de routine permet de recueillir un minimum d informations sur la faune et la flore Les donn es recueillies depuis les ann es 1980 ont mis en vidence un changement r cent de situation pour le fulmar bor al En 2004 vingt deux pontes sont r pertori es mais seulement deux jeunes survivent jusqu l envol Les causes exactes de cet chec de la reproduction ne sont pas identifi es mais des probl mes de dispo nibilit des ressources alimentaires sont probablement responsables Dans ce con texte la poursuite des suivis apparaissait donc primordiale Durant la saison de reproduction 2005 une tude sp cifique est alors r alis e Elle vise bien s r mieux connaitre la biologie du fulmar mais galement optimiser la collecte de donn es en limitant les suivis quelques p riodes cl s UN FULMAR BOR AL INSTALL SUR SA CORNICHE Le fulmar bor al commence fr quenter les falaises bretonnes durant l hiver Les couples s tablissent sur des corniches o l uf unique est pondu m me le sol La ponte a lieu durant la seconde quin zaine de mai l incubation dure environ
55. SI les populations d altitude seraient plus dynamiques chez l cureuil roux que chez l cureuil gris Quoi qu il en soit les acquis de l exp rience italienne seront pr cieux les efforts d ploy s en Italie sont donc suivis de pr s par les autorit s fran aises MM Vincent Bentata Minist re de l cologie M l Vincent bentata ecologie gouv fr voir aussi europeansquirrelinitiative org 6 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 SE C RRK x NATURA 2000 Biodiversit au menu des abeilles conso ceseseeseeeeeseseeeeeseeeeseseeeeseseeeseseeeeseeeeeeseeeceseseeeeeseeeeseeeeeeseseceseseeseseeeoeseeeeseeeeecesesesses Jach res apicoles dans 26 d partements e R seau biodiversit pour les abeilles vient de mettre en place quarante quatre jach res apicoles dans vingt six d partements Chaque jach re s tend sur des surfaces allant de 3 99 ha suivant les r gions La jach re apicole est un outil qui permet dans le respect de la r glementation de la Politique agricole commune d apporter les compl ments alimentaires n cessaires aux abeilles et autres insectes pollinisateurs dans les situations de d ficits constat s et qui pourraient expliquer l affaiblissement des abeilles en France depuis dix ans Les sp cialistes ont notamment observ que le pollen et le nectar ne sont pas pr sents de fa on suffisante tout au long de l ann e les conditions climatiques pouvant influer de mani re forte sur le ni
56. a phase ll Autofinancement 1 Conseils r gionaux 16 8 Autra e 0 2 auua Basse vall e tat 34 8 ZONES D LOIR SECTEUR appropriation de l ensemble du bassin un autre sch ma mental o le territoire modifie ses fronti res pour suivre le cours de l eau Il en est ainsi galement quand nous pro c dons des points de comptage de mammif res avec l Office national de la chasse de la faune sauvage Nous rassem blons les informations de l ensemble du bassin de Loire Mais surtout nous utili sons le m me protocole scientifique les m mes financements Une coh rence de bassin qui a pris corps L mergence de nouveaux porteurs de projets est un indicateur important de cette dynamique Ce sont eux qui frap pent la porte avec la volont d entrer dans le dispositif En Poitou Charentes par exemple les syndicats de rivi res se sont r cemment manifest s Ils nous ont affirm par exemple un int r t pour les protocoles scientifiques ou les exp riences de gestion Que font alors concr tement les orga nismes qui coordonnent le programme et lui donnent sa coh rence Ils ont test un mode de gouvernance r pond Bruno Mounier Certes le projet est n sous une bonne toile puisqu il tait l inter face des probl matiques de ressource en eau de biodiversit de gestion durable des zones humides I a b n fici d une suite page 38 O O G
57. aillard Cepa entre autres rations Loire nature S EA ay erim des exp En r gion Centre Cr ation d une structure consacr e au pastoralisme et r unissant le Conservatoire des espaces naturels Centre et la Chambre d agriculture L objet vis est le maintien ou le retour au p turage en bord de Loire Les effets sont lisibles par exemple dans la boucle de Guilly o cent soixante dix hectares sont p tur s depuis pres de huit ans Un inventaire de l ensemble des leveurs est galement en cours de r alisation II permettra de d velopper la d marche sur tout le lin aire Loire en r gion Centre b Dans le Puy de D me D veloppement des produits p dagogiques par l tablissement public Loire en association avec la Ligue pour la protection des oiseaux et l Acad mie de r gion Les publics scolaires vis s s inscrivent sur l ensemble des communes riveraines D En Bourgogne Partenariat avec un syndicat des eaux pour la gestion adapt e des zones sensibles en p rim tre de protection bp En Auvergne Partenariat avec des soci t s de p che et le Conseil sup rieur de la p che pour r tablir le fonctionnement de fray res En Ard che Partenariat avec des communes sur des tourbi res de t te de bassin alliant les enjeux hydrauliques et la biodiversit D Dans le Limousin Gestion exp rimentale concernant les plantes envahissantes bp Dans la Loire moyenne Collaboration avec les
58. ais l j avoue nous sommes dans le flou En fait nous manquons un peu de lisibilit Par exemple il est dit dans le contrat que 5 des tangs engag s dans la proc dure Natura 2000 seront contr l s chaque ann e Mais pour le moment c est tout ce que nous savons Nous ignorons aussi s il est pr vu un suivi cologique de certaines esp ces En th orie tout propri taire qui souscrit au Code des bonnes pratiques de l tang dombiste doit faire tablir un dia gnostic de l tat des lieux des habitats pr sents et du mode de gestion de l tang doit galement suivre des recommandations visant am liorer la qualit environnementale ou les r sultats conomiques de l tang dans le respect des bonnes pratiques Ce diagnostic obligatoire est gratuit pour les propri taires n a pas t encore r alis Par exemple nous avons constat que la phragmite est en r gression nous ignorons pourquoi Mais vous savez continue t il plus bas il n y a plus d animateur de site Notre seul interlo cuteur est d sormais la DDAF II nous faudrait des groupes techniques travaillant sur les mesures prendre en faveur de la faune Le triage reprend avec les fruits du deuxi me filet perches soleils et gardons s amoncellent Attention ne pas ab mer les cailles Pas de poissons chats Tant mieux car le code de bonne pratique de l tang dombiste pr voit la destruction la chaux vive de cette esp ce Pe
59. ales dont les th matiques peuvent tre du domaine scientifique de la communication de la p dagogie du tourisme voir encart Cependant pour que ces actions soient lisibles le suivi et l valuation doivent eux aussi tre partag s par tous les acteurs du bassin Nous avons travaill sur l valuation et mis en place un monitoring Nous publions un rapport chiffr qui montre l ensemble des acteurs publics et priv s l volution du programme II d montre que les objectifs vis s ne sont pas des v ux pieux mais qu ils se traduisent en termes d actions de budget et qu ils sont valu s Nous avons galement travaill sur des outils partag s j ai voqu tout l heure les outils de communication pour l action Cr puscule Loire mais nous avons aussi d velopp un certain nombre de protocoles scientifiques de suivi sur les amphibiens les oiseaux La plupart des informations sont partageables et t l chargeables depuis notre site Internet voir En savoir plus Nous avons galement travaill la mise en r seau et constitu un centre de res sources rassemblant concr tement des gens et des donn es O trouver de l infor mation Qui contacter Supposons que vous connaissiez une probl matique de gestion d une zone humide sur le bassin de la Loire ou sur une tourbi re en t te de bassin ou sur une rivi re en milieu de bassin ou sur l Allier Nous avons iden tifi des exp rience
60. ands pr dateurs et pour leurs protecteurs Cette approche peut tre qualifi e de sociologie verte L Analyse strat gique de la gestion envi ronnementale Asge dont les principes et les tapes ont t rappel s dans un article r cent de G rard Mermet 2005 offre sans doute l un des exemples les plus manifestes et les plus aboutis de cette sociologie verte Le sociologue commence par identifier un probl me environnemental par exemple la raret des grands pr dateurs I1 cherche alors valuer l efficacit de la gestion et tra quer ses sources d inefficacit il veut faire pencher la balance du c t des bons acteurs ceux qui dans notre exemple favorisent la progression des effectifs des grands pr dateurs au d tri ment de ceux qui la freinent On le suppose clairvoyant il sait rep rer les probl mes environnementaux et d m ler le jeu complexe et puissant des acteurs son intervention est m me de modifier les poids respectifs des protagonistes Rouge et verte les deux approches sont a priori radicalement oppos es puisque les uns regardent comme de pures constructions sociales ce que les cologieconservation a a Eoi L A eun h P a POUR ANALYSER LES RAPPORTS DE POUVOIR QUI S INSTAURENT AUTOUR DES PROBL MATIQUES DE LA NATURE LES SOCIOLOGUES ADOPTENT DES GRILLES D ANALYSE DIFF RENTES CI RASSEMBLEMENT EN FAVEUR DU SENTIER LITTORAL EN BALAGNE CORSE
61. ant elle similaire Mise en place d un planning op rationnel Sur la base de ces projections un plan ning op rationnel d taill des sorties sur le terrain a donc t labor II est bas sur l identification des p riodes cl s du cycle de reproduction Cet outil dyna mique d aide la d cision permet une adaptation permanente en cours de sai son pour intensifier ou au contraire all ger la fr quence des suivis sans risque de perdre des informations biologiques essentielles Cet outil permet d envisager un meilleur am nagement du temps de travail du personnel selon les objectifs fix s voir planning ci contre Un suivi minimum n cessite trois passages r partis sur une quinzaine de jours en juin pour identifier les SAO un passage facul tatif durant la derni re semaine de juillet pour estimer le taux d closion et un passage obligatoire au d but de la deuxi me quinzaine d ao t pour estimer la production en jeunes Pour un suivi plus r gulier un passage hebdomadaire au minimum est recom mand partir de la premi re semaine de mal Enfin pour un suivi approfondi il faut augmenter la fr quence des visites cer taines p riodes cl s apr s la mi avril de la mi mai la mi juin en d but juillet et fin ao t d but septembre Durant les p riodes interm diaires un suivi de rou tine hebdomadaire est assur et intensifi d s l observation des premi res pontes ou des premi re
62. ation four nie par le Parc sur la randonn e les richesses patrimoniales et les ressources locales En pratique l estaminet randonn e doit tre accessible aux personnes handicap es et outre les services habituels li s son activit pre mi re il doit proposer une bonne bi re ou une autre boisson un service de restauration f t elle l g re base de produits de terroir et offrir un lieu de convivialit apr s l effort 30 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 En change de ces obligations faites aux pres tataires le Parc se charge de la promotion et de l animation du r seau Promotion qui est d ailleurs un point n vral gique du dispositif et demande une mobilisa tion constante y eut bien s r la mise en place d une enseigne commune mais au quo tidien les techniciens du Parc et leurs parte naires sont galement pr sents sur les foires salons la presse est accueillie Toute occa sion est bonne pour se faire conna tre L dition de guides r guli rement mis jour s av re donc une t che importante Quant l animation du r seau elle vise garantir l tat d esprit qui a pr sid la cr ation du label Deux exemples particuli rement appr ci s du public peuvent illustrer ce travail il s agit de la mise disposition gratuite de jeux traditionnels aux prestataires charge pour eux d en assurer la gestion Des billards Nicolas toupie grenouille peuvent ainsi tr
63. au ideal asso fr ET AUSSI Pour une gestion durable d un fleuve et de ses affluents Biodiversit et politiques territoriales 19 au 22 octobre Salinsles Bains 39 Le 14 congr s des Conservatoires d espaces naturels r unira sur ce th me les conservatoires leurs partenaires scientifiques et techniques les acteurs territoriaux bp crenfc wanadoo fr ou enf enf lt onservatories org R chauffement climatique 25 et 26 octobre Orl ans L assembl e g n rale d Eurosite r seau de gestionnaires d espaces naturels en Europe traitera du changement climatique et de ses cons quences sur le financement et la gestion des milieux naturels terrestres Ateliers et visites seront aussi l occasion de mutualiser les exp riences europ ennes bp marc maury enf conservatoires org Forum national des rivages 23 et 24 octobre Baie de Somme 80 Les questions de la gouvernance constitueront le th me central de cet v nement organis par Rivages de France D www rivagesdefrance org Pdfforumfrancaisnew pdf Institut fran ais de la biodiversit jeunes scientifiques 26 et 27 octobre Paris Ces journ es s int ressent au pr sent et futur des scientifiques concern s par la biodiversit Elles sont d di es aux jeunes r cemment recrut s Elles leur permettront de saisir les volutions et les enjeux de leur domaine de recherche D http www gisfb org Garrigues regards crois
64. biologique ou paysager fragiles et menac s La loi pr voit l ouverture au public de ces sites a condition qu elle soit compatible avec les objectifs de protection La politique Espaces naturels sensibles ENS s appuie sur une ma trise fonci re Elle s effectue g n ralement a l amiable mais peut r sulter d une mise en place de zones de pr emption Dans les ann es 80 les premi res actions ont port sur l acquisition de zones littorales d autres depuis concernent des zones humides des habitats forestiers Pour mettre en ceuvre cette politique les Conseils g n raux disposent d une recette propre Ainsi la TDENS ou taxe d partementale sur les espaces naturels sensibles est pr lev e sur chaque permis de construire Aujourd hui 82 Conseils g n raux ont vot la TDENS un taux moyen de 1 71 des d partements s impliquent ainsi dans la protection du patrimoine naturel en relation troite avec l ensemble des acteurs locaux en particulier lors de l laboration des plans de pr servation et d orientation ainsi que des comit s de suivi Ces sites ainsi prot g s et mis en valeur constituent un r seau national d espaces remarquables ll compl te les actions men es par les autres r seaux de gestionnaires assurant un quilibre cologique Cherchant valoriser leurs actions au travers d inventaires d valuations de bilans Les Conseils g n raux organisent galement des assises annuell
65. c gourmandise En 2005 nous avons organis le festival de la nature Les chasseurs les p cheurs les mana diers les sportifs les cologistes tout le monde a fait la d monstration de ses pra tiques On recommencera Un court silence suit C est alors son regard qu il faut prendre au mot connalt les gens Car G rard Zapata est un enfant de Lattes Petit il a fr quent le M jean cela lui donne du r pondant D ailleurs son p re tait chasseur a l a bien aid au d part quand les chasseurs sont entr s en conflit avec le plan de gestion du site pour chercher maintenir partout dans le marais le niveau d eau au dessus d un m tre ou quand le Conservatoire du lit toral voulait ouvrir la chasse la pass e apr s cinq heures le soir Comme il savait d exp rience qu cette heure la il y a longtemps que les canards sont pass s sur le M jean il a su convaincre L homme s appuie de courts instants sur les panneaux d accueil qu il a con us pour expliquer au public les enjeux de cette zone humide s appuie mais il continue de parler Son style c est la retenue salt ce qu il veut mais il n envahit pas l es pace Les gestes sont larges mais lents veut convaincre avec empathie I n exclut pas la sanction mais il a l autorit tranquille II lui est arriv de troquer un proc s verbal contre quelques jours au service du site prot g Education contre sanction avec l accord du j
66. ches sont recevables d s lors qu il s agit de consoli dation ou de d veloppement visant cr er ou pr server des emplois La m thode d accompagnement se traduit d abord par un diagnostic conduit en par tenariat entre la structure DLA et l orga nisme volontaire Cette premi re tape permet de qualifier les projets et de d ga ger les forces et faiblesses de la d marche Ensuite apr s validation par le deman deur le diagnostic sert de point d appui la r daction d un cahier des charges d une mission d accompagnement Celle ci qu il s agisse d une tude de faisabilit comme de la conduite d un projet est financ e par le DLA et confi e un expert choisi conjointement avec le demandeur Enfin derni re tape l issue de la mission d ex pertise la structure DLA reprend la main pour une valuation et un suivi qui eux m mes peuvent d boucher sur de nou veaux projets d action Pour r aliser leur travail d accompagne ment local les structures DLA ne sont pas seules Elles s appuient sur des centres r gionaux de ressources et d ani mation C2RA qui capitalisent les exp managementm tiers associations pour soutenir des activit s d utilit sociale riences et favorisent une coh rence r gionale des m thodes Elles peuvent galement faire appel une expertise professionnelle organis e par fili re Ces experts sont r unis au sein de Centres nationaux d appui et de ressources Cnar con
67. constitution du r seau cologique national en tant qu enjeu strat gique national concernant l ensemble du territoire Or quatre ann es apr s la publication de ce texte il est curieux pour ne pas dire pr occupant de constater l abandon de ce sch ma qui a mobilis pendant trois ans les services de l tat suite l impulsion parlementaire de 1999 Ce constat am ne faire ressortir au titre du second point de ce propos l importance de la continuit de l action publique dans le domaine de la diversit biologique domaine qui n est pas encore entr dans le champ des pr occupations de la majorit des lus fran ais Si les quipements structurants du territoire comme les infrastructures de transport et d nergie ont toujours eu le vent en poupe les infrastructures du vivant n ont toujours pas cours elles ne correspondent pas des enjeux politiquement payants court terme et de surcro t elles font tat d un vocabulaire nouveau peu compr hensible et peu mobilisateur D o la n cessit d un langage pr cis accessible et stable car rien n est pire qu une terminologie variable pour d signer les donn es les objectifs et les actions de la politique de conservation de la diversit biologique tous les niveaux territoriaux Ainsi il faut se garder d une pl thore de synonymes et ancrer dans l opinion les mots cl s continuit r seau et corridor cologiques Et ce d autant plus que les promoteurs
68. d bat sur l avenir des garrigues accompagne l exposition dans les communes qui l accueillent C est encore la photographie qui est utili s e pour suivre l volution des paysages Un observatoire photographique a t mis en place il vise mettre en vidence les mutations en cours et identifier les causes Quatre vingts prises de vues le composent elles ont t choisies partir de propositions des maires Tous les quatre ans les m mes prises de vue seront refaites et compar es volution des territoires agricoles et des espaces naturels croissance urbaine insertion des infrastructures et mutation des abords mutation des centres urbains entr es de ville cette mission doit per mettre de t moigner des enjeux commu naux et intercommunaux L observatoire est en effet destin a devenir une r f rence et une source d enseignement pour les actions des pouvoirs publics en mati re d am nagement du territoire M V RONIQUE MURE RESPONSABLE DU SERVICE ENVIRONNEMENT DE N MES M TROPOLE M l veronique mure nimes metropole fr De garrigues en Costi res J Maigne a Hacin Raget Editions Actes Sud 39 euros 150 pages Octubre 2006 35 am nagementd veloppementtemitoire La Loire fraye avec la biodiversite Le programme Loire nature entre dans sa troisi me phase Le programme Loire nature vise la gestion durable d un fleuve et de ses affluents Apr s quinze ans de travail 2007 sonne le pa
69. des Pyr n es sont compt s tout comme les loups dans le Mercantour les artistes proposent alors de r introduire l Homme dans le paysage de le reposi tionner dans l cosyst me de mani re ludique et d cal e Le corps humain est consid r comme architecture de base architecture en mouvement Par le mou vement le corps habite l espace et lui donne du sens Et puis afin d allier convivialit r flexion change et interpellation les guinguettes de paroles ouvrent et ferment le festival Elles sont le lieu o les regards et les pro pos de sp cialistes de n ophytes de scien tifiques de toutes disciplines artistes et habitants se croisent et s entrechoquent Elles sont le lieu de mariage de divorce d enfantement entre culture nature et soci t facilit es par un ap ritif familial aux saveurs de terroirs Cet t du 18 au 28 juillet s est d roul e la 8 dition de ce festival nomade et atypique sur le th me de la s duction W D APR S LES PROPOS DE F RAN OISE L GER COMPAGNIE ILOTOPIE gt gt gt M l francoise leger ilotopie com wWww ilotopie com Sandrine Brunet Cie Le Guetteur Abdoul Aziz Soumaila Cie llotopie Questionnement sur le territoire es espaces naturels prot g s sont longtemps demeur s l apanage des gestionnaires et des scientifiques ll est vrai que face l rosion de la biodiversit la t che est immense et la responsabilit majeure Pour recr er le
70. e Les sons se perdent dans la brise et touffent le site d une ambiance de coton propice aux compli cit s de l intelligence sensible Dans l apr s midi G rard Zapata allait d voiler ses convictions Sur le chemin qui m ne l observatoire au c ur de la zone au c ur du silence sa parole devenait plus profonde Dans quelques ann es il envisage la retraite Est ce pour cela qu il parle du temps Du temps qu il faut pour construire Ses jeunes coll gues sont parfois trop press s IIs veulent mettre en uvre imm diate ment et la lettre le plan de gestion Mais si l on veut que les choses durent il faut jouer la souplesse il faut prendre le temps de l adh sion de l autre I faut gt gt gt M l nature ville lattes fr apprendre le conna tre contre courant de la civilisation des loisirs cette philoso phie n cessite de travailler soixante dix quatre vingts heures par semaine On n attrape pas les sangliers trois heures de l apr s midi pas plus que l on ne ren contre les lus ou les responsables d asso ciations Mais quelle satisfaction Franchement rieur l artiste de la relation humaine explique qu il faut prioritaire ment tre sur le terrain Voir toucher sentir C est a qu il faut dire aux jeunes qui pr parent ce m tier Levez vos yeux des ordinateurs et apprenez conna tre ce qu il y a autour de vous Lorsque dans les marais l eau manque d oxyg ne la malaigue s
71. e Il est galement condamn verser 1 euro de dom mages et int r ts l ONF M droltoolice dela nature A D gagez de l vous n avez rien foutre ici OITRS QUSSI extraits de proc s verbaux dress s par l ONCFS j D O O gt Les D Chasse interdite pr s avoir re u moult dol ances concernant l organisateur d une chasse priv e qui aurait la f cheuse tendance placer ses invit s sur des terrains qui ne lui sont pas lou s un garde de l Office national de la chasse et de la faune sauvage se rend sur les lieux Alors qu il arrive sur place monsieur X organisateur de la chasse arrive en voiture vive allure ll fond sur nous en gesticulant et vocif rant Il crie si fort que ses amis qui longent la route se retournent et demandent ce qui se passe Tout en gueulant il pose ses deux mains sur notre poitrine et nous pousse vers le centre de la chauss e D gagez de la vous n avez rien foutre ci Nous l invitons se calmer Rien n y fait Je suis chez moi ces bois sont moi Alors vous d gagez et vite Nous tentons de lui expliquer que nos comp tences s exercent sans ambiguit sur les lieux Il s nerve encore plus ll nous met le poing ferm dix centim tres du visage ll continue nous traiter de bon a rien connard Ne venez plus ou la prochaine fois c est la cartouche Le garde n a d autre issue que de quitter le
72. e sauvage de Maine et Loire apercoivent un 4x4 gar pr s de plusieurs tangs Ils d cident de se cacher pour surveiller le v hicule le propri taire est en train de pi ger les ragondins Il les remarque et leur demande violemment ce qu ils font sur ses propri t s Les deux agents lui expliquent calmement la r glementation Celle ci nous permet d acc der aux propri t s priv es non closes et qui ne sont pas des domiciles Nous pouvons acc der aux endroits o le gibier poils peut passer Mais il ne nous coute pas et r it re que nous n avons pas le droit d tre l Que c est chez lui Puis il s nerve de plus en plus Les agents lui demandent alors de d cliner son identit Pour toute r ponse Je suis chez moi tu n as rien dire Nous sommes insult s plusieurs reprises l individu dit ta gueule tu me fais chier Soudain il empoigne violemment le col d un agent et le bouscule en direction de l eau Toi tais toi Chez moi la loi ne s applique pas Nous lui rappelons que nous sommes asserment s et ces faits constituent un outrage agent Il r pond rien foutre Les agents dressent proc s verbal En partant il nous menace de nouveau en faisant un geste significatif montrant qu il veut nous gorger le pouce qui tranche la gorge M ors d une tourn e de surveillance deux agents de l Office national de la Espaces naturels n 16 e octobre 2006 33 methodest
73. e utilis s par les randonneurs Dans une optique plus v nementielle un festival de spectacles patoi sants a lieu en novembre p riode de basse acti vit pour les estaminets randonn e Les Patoisadesjouent guichets ferm s chacune de ses ditions Une autre facette du projet concerne le contr le du respect des normes qui si elles ne sont pas appliqu es pourraient remettre en cause la cr dibilit du r seau Depuis 2001 donc et chaque t des repr sentants des Chambres de commerce et d industrie du comit du tourisme des comit s d parte mentaux d usagers et du Parc effectuent une visite dans chacun des tablissements dont certains se sont vu retirer le label Le maintenir c est participer la conservation d une activit conomique et sociale Aujourd hui vingt trois estaminets randonn e maillent le territoire I GUY LEVIFVE PNR CAPS ET MARAIS D OPALE gt gt gt M l glevifve parc opale fr L avis de la Danielle Nacry Aubergiste l auberge du Lion d or cela fait vingt trois ans que l esprit maison s inspire de l authenticit du terroir Dans cet tablissement rural implant dans un village de mille habitants le cadre fait partie de l accueil au m me titre que l coute des visiteurs Danielle Nacry n a d ailleurs jamais eu de grande difficult pour fid liser sa clientele Une labellisation cependant cela ne se refuse pas Quand les agents du Parc s
74. echniques ON ACCEDE AU LOGICIEL SUR L EXTRANET APR S S TRE IDENTIFI SEULS LES OP RATEURS DU SITE ET LE MINIST RE ONT ACCES AUX DONN ES LA PAGE D ACCUEIL PERMET 1 D ACC DER LA GRILLE DE TRAVAIL SAISIE INITIALE 2 D ACC DER AUX DONN ES SAISIE ANNUELLE 3 DE VISUALISER LES TATS TANG DU Pouy EN VIDANGE a E LS Pa 8 Banc d essai dans le Gers a Sophie Hurtes Adasea du Gers a France doit valuer sa politique de mise en uvre de Natura 2000 Le minist re de l cologie et du D veloppement durable s est donc attel construire un logiciel permettant d valuer si les mesures pr vues ont t suivies de r alisation effective Le cahier des charges pr voit que chaque gestionnaire de is MALT Gestion Baza Docob Maintenir et favoris chauves souris etd Arborescence me pas mal Bien s r il a d abord t n cessaire de se faire la main et de se familiariser la fois avec le fonctionnement du logiciel et avec les termes employ s Cependant pour les personnes habitu es aux bases de donn es l ergonomie de l outil est assez intuitive et la premi re approche se r v le plut t simple La difficult vient ensuite au fur et mesure que l on progresse dans la saisie initiale et notamment celle des onglets relatifs la gestion du document d objec tif Docob Ce passage se r v le le plus pineux r barbatif disent certains
75. en biologie cologie En cas de conflits d usage Le gestionnaire d espace de nature ordi naire ou remarquable se portera t il mieux apr s une tude en sciences sociales Que peut lui apporter ce type de recherche quand il est confront l obli gation d appliquer une mesure r glemen taire dans un contexte conflictuel 1 Les Produits de terroir entre culture et r glements P Marchenay L B rard CNRS 2004 2 Pol mique autour du projet de zonage appliqu la gestion des loups dans l arc alpin fran ais S Bobb J F Staszak Espaces et Soci t s n 110 111 2002 3 Sur les positionnements du chercheur en sciences sociales se r f rer l article d Isabelle Mauz pages 18 et 19 de ce num ro 4 ce sujet lire Espaces naturels n 8 article de Jacques Blondel 5 Andr Micoud est directeur de recherche au CNRS 20 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 Car de telles situations il en connait beaucoup Le gestionnaire d un territoire naturel peut se trouver aux prises avec des conflits d usage impliquant des acteurs locaux I peut s agir d activit s touristiques cyn g tiques piscicoles agro pastorales technico scientifiques Ce professionnel peut aussi tre en devoir d appr cier la faisabilit d un projet la cr ation d une aire prot g e la mise en uvre de contrats territoriaux d exploita tion CTE lar introduction d esp ces Alors oui l tude en sciences s
76. es au profit de la biologie de la conservation 2000 sur les cons quences de sa mise en uvre et ses sp cificit s r gionales cf en savoir plus note 1 Cependant le chercheur peut galement resserrer son approche et questionner les enjeux d un d bat portant sur des mesures de gestion Dans ce cas il traitera par exemple du pro jet de zonage du loup du d classement d une esp ce prot g e ou de pratiques sociales controvers es telles les chasses traditionnelles dont les officiants convo quent la tradition pour l gitimer et reven diquer le maintien de leurs activit s De la m me mani re les fa ons de faire d am nager de produire de culti ver et les fa ons de dire la nature peu vent aussi tre appr hend es sous un angle sp cifique politique scientifique administratif technique religieux et symbolique ou dans leur globalit Recherche finalis e ou recherche action les deux sont possibles certains cher cheurs pr f rent le terme de recherche intervention qui correspond mieux la posture qu ils d fendent II va sans dire que l ch ancier et le budget orientent la construction de l objet mais aussi l ap proche retenue les choix m thodolo giques et les r sultats attendus surtout s il s agit d apporter des solutions des arguments au commanditaire Seront donc ainsi d finies la dur e des missions la nature des entretiens l identification des interlocuteurs Le
77. es nationales des ENS Ces rencontres sont accessibles aux collectivit s ainsi qu leurs partenaires gestionnaires chercheurs et journalistes La quatri me dition qui se d roulera les 18 et 19 octobre prochains sera d di e au r le des espaces naturels sensibles dans la protection de la biodiversit la compl mentarit et les partenariats entre les diff rentes politiques de protection et les enjeux de l ouverture au public E MARINE DOIN ASSEMBL E DES D PARTEMENTS DE FRANCE CAROLINE GUESNON R SEAU ID AL ASSOCIATION DE COLLECTIVIT S gt gt gt WWW reseau ideal asso fr Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 41 O Bonnes pratiques Agriculture amp biodiversit R alis et dit par la F d ration de la r gion Auvergne pour la nature et l environnement cet ouvrage propose une vision des enjeux et int r ts r ciproques qui r gissent les relations entre agriculture et biodiversit Il s ouvre par un rapide historique de l agriculture puis se d veloppe en un guide des m thodes qui concilient production agricole et biodiversit Accessible tous il renvoie une bibliographie d approfondissement FRANE 0473614749 e 56 PAGES 6 EUROS ERE Le chemin vers l cotourisme Est il possible de pratiquer un tourisme intelligent qui ne nuise pas la nature et au contraire encourage la d fendre Directeur du p le M diation et ing nierie touristique
78. et culturelle l universit Sorbonne Nouvelle l auteur prend acte de la croissance d vastatrice d un tourisme multipli par trente en un demi si cle Il d nonce le tourisme Attila son cort ge de r seaux routiers de CHAHGER b O Savoir faire O Biologie et gestion des habitats du butor toil Le programme Life Restauration et gestion des habitats du butor toil vient de s achever La synth se des connaissances acquises ainsi que des op rations de gestion et de concertation locales les plus marquantes est consign dans ce recueil On y trouve des informations in dites sur l cologie et la biologie de l esp ce et plus particuli rement sur sa reproduction son habitat et alimentation Les principaux documents issus de ce projet sont consultables www lpo fr etudes life_nature life_ butor index shtml RECUEIL D EXP RIENCES ET CD 98 PAGES LIGUE POUR LA PROTECTION DES OISEAUX 05 4682 12 34 Le chemin os P votumrisuc ler op Een de mean oem si le 0 Tourisme durable programmes immobiliers lourds et de d penses inconsid r es en eau ou en carburant ll explore les voies d un tourisme durable l chelle plan taire et les confronte aux volutions les plus r centes des flux et pratiques Son propos est tay de donn es globales et d exp riences puis es en tout point de la plan te Un ouvrage qui ouvre quelques pistes et donne mati re
79. eu dit Laval dix kilom tres trente minutes Cette exp ri mentation s accompagne d une r glementation de l acc s au site pour les v hicules moteur Agir vite C est bien ainsi qu il faut qualifier cette volont politique En effet les lus ont souhait intervenir sans tarder et viter les tudes pr alables longues et co teuses Le dispositif de navettes mis en place des l t 2003 r pond au souhait d une y NAVETTES ENTRE N VACHE ET LAVAL AJUSTEMENT DES HORAIRES P RIODES DE Va Nb de tickets Nombre de jours P riode Horaire 8 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 FONCTIONNEMENT ET R SULTATS CHIFFR S TTC Fonctionnement Recettes gt gt gt M l s barelle cchrianconnais fr Recettes par jour SO L 2706 2003 43000 17108 140 000 18864 509 Sao L 2706 2004 54 000 au 29 08 ZO 2053 DU 700 IO 80 9h du 14 06 2005 60000 2u 21 08 275603 32964 867 Source Service transport du CG 05 d marche pragmatique les d cideurs pr conisant d affiner le syst me en fonction des effets produits D importants moyens sont alors d gag s syst mes de comptage recrutement de quatre personnes installa tion d un panneau lectronique messages variables La tarification elle est voulue tr s attractive un euro la premi re ann e Premi re saison le succ s est au rendez vous On note notamment le d sengorgement du site et l am lioration de l accueil ce
80. eune en infrac tion et de ses parents Depuis d ailleurs leur complicit est au plus haut II n h site pas non plus encadrer des jeunes condamn s des travaux d int r t g n ral Le risque a toujours pay On est peine surpris d apprendre que Moune Poli On l imagine passionn de nature ma trisant le nom managementm ers des esp ces et f ru de suivis scientifiques On d couvre un ancien peintre t lier Un chef d entreprise port par une flamme int rieure G rard Zapata a bourlingu avant d arri ver la Il a v cu dix ans au Canada a t t lier peintre puis lectrom canicien Comp tences sacr ment utiles pour un garde du littoral Car ici il faut savoir tout faire la soudure le b ton la menui serie Les moyens sont limit s et les manuels sont bienvenus Face la maison de la nature un abri vient d tre rig Beau travail Construction maison lance t il en avancant l int rieur Avec application son jeune coll gue est en train de peindre une cage sanglier qui devrait rapide ment tre plac e sur site Dans un coin une rang e de cages pi ges ragondin Elles seront install es plus tard La vie la mort Nous sommes tr s loin tout coup des dossiers des r flexions des financements de l ing nierie des ordina teurs ll y a quelque chose de rare dans cette profession pile et face Au loin quelques taureaux p turent Image muett
81. firme Tous les agri culteurs sont des pollueurs Tous les gestionnaires parisiens sont des techno crates qui ignorent tout de la r alit de 1 La Construction du r seau Natura 2000 en France Une politique publique l preuve des sc nes locales P Alphand ry A Fortier C Deverre J P Billaud G Geniaux F Pinton Rapport du minist re de l cologie La Documentation fran aise 2005 2 R le des rapaces n crophages dans la gestion de l quarrissage Fran ois Sarrazin Sophie Bobb Thierry Buronfosse Rapport Medd appel d offres Diva 2006 D Les nouvelles figures du sauvage Sophie Bobb Communications n 76 2004 L Utopie de la nature Sergio Dalla Bernardina Imago 1996 Du bon usage de la nature Pour une philosophie de l environnement Catherine et Rapha l Larr re Aubier 1997 Des B tes et des Hommes Le rapport l animal un jeu sur la distance Bernadette Lizet et Georges Ravis Giordani CTHS 1995 ecologieconservation derri re les mots des Sch mas mentaux J LU A 5 4 A A eiT gt A A 7 s B k L 3 LE S y sl x Le loup est un support symbolique tr s efficace ll mange les enfants d sob issants Le Petit Chaperon rouge Il est aussi le symbole du courage La Mort du loup Alfred de Vigny terrain ou encore Tous les cologistes sont des religieux en puissance Ainsi le scientifique peut tre appel
82. git de r parer le pr judice physique et moral et c est l tout l int r t d un avo cat qui saura lui viter de faire une demande trop faible ou trop lev e Pour l ONF il s agit de r parer un ven tuel pr judice financier remboursement des salaires vers s pendant l arr t de tra vail frais m dicaux para m dicaux phar maceutiques et un pr judice moral De fa on syst matique l ONF r clame la condamnation de l agresseur l euro symbolique et l insertion de l extrait du jugement dans la presse locale IM JULIE GASTON JURISTE CONSEIL D PARTEMENT JURIDIQUE PARIS JEAN CLAUDE Mas RESPONSABLE DE LA MISSION JURIDIQUE FONCIER ET CONCESSIONS POUR LA DIRECTION TERRITORIALE M DITERRAN E gt gt gt M l jean claude mas onf fr HH Justice D Le 2 mars 2006 un technicien fores tier est agress lors d une patrouille D fense des for ts contre les incen dies DFCI L auteur de l agression est condamn par le tribunal correctionnel de Mende a une peine de trois mois d emprisonnement avec sursis et 7 333 euros de dommages et int r ts verser sa victime 3111 euros verser l ONF M Le 30 juin 2005 l auteur d un outrage contre un chef de district forestier lors d une tourn e de surveillance de places feu est condamn par le tri bunal de police de Gap 1000 euros d amende dont 600 euros avec sursis et 900 euros de dommages et int r ts verser sa victim
83. i res d am nagement et de gestion permettra de mieux se prot ger contre les inondations et l rosion de lutter contre les pollutions et d optimiser les ressources en eau disponibles pour les partager entre les diff rents usagers d amont comme d aval Maintenant il faut passer a l acte et mettre en place les actions concr tes Le congr s international de Meg ve L eau en montagne gestion int gr e des hauts bassins versants du 20 au 23 septembre 2006 a pr sent des exp riences de terrain qui peuvent tre g n ralis es ou dont on peut s inspirer pour progresser W gt gt gt Office international de l eau www oieau org a directive cadre europ enne sur l eau de 2000 vise d ici 2015 la protection des 1 Des espaces aquatiques homog nes rivi re de plaine torrent de montagne estuaire lac nappe alluviale syst me karstique c te sableuse TORRENT DE MONTAGNE EN ROUMANIE Office international de l eau O Suspendu Le traitement contre la chenille processionnaire du pin ar mesure de pr caution le Parc national de Port Cros suspend le traitement contre D la chenille processionnaire du pin Traditionnellement c est le Parc national de Port Cros qui joue le r le d agent de vigilance par rapport au niveau d infestation de la chenille processionnaire En fonction des observations recueillies le Parc coordonne une demande de traitement a rien sur les zones proches des habitations concern es
84. id re tant t inclus dans l cosyst me d une nature protectrice tant t exclu d une nature alors instrumentalis e exploit e avec les d g ts que l on connait La troupe d llotopie nous convie donc chaque t aiguiser notre sensibilit et veiller nos consciences Leur d marche cr atrice les artistes l ont initi e il y a trente ans quand ils se sont install s au bord du Rh ne presque la grande bouche Artistes de la pluridisci plinarit ils ont voulu inventer un nou veau mode de vie avec des habitats nova teurs entre espaces sauvages Industrie lourde et mer M diterran e Au quoti dien ils travaillent dans ce paysage para doxal marqu par la force des l ments naturels et par les am nagements humains IIs inventent alors le th tre de paysage La pratique artistique pour veiller la conscience environnementale Dans le delta du Rh ne les Envies Rh nements offrent au public un th tre de paysage L ambition est de contribuer construire l identit du territoire et d veiller les consciences Une d marche pluriartistique et scientifique qui r unit le temps d un festival les amoureux des espaces naturels le public fr quentant les salles de spectacles les habitants des territoires environnants les festivaliers Pour eux la d vastation de nos paysages marque une perte de sens de m me que la crise cologique de notre plan te Toutes deux viennent de ce que la moder
85. idien est videmment tr s pr cis 16 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 Fr quence des suivis et qualit de l information La question est alors de savoir s il est pos sible de diminuer la fr quence des suivis sans perdre de qualit d information partir des donn es collect es d autres fr quences de suivis sont alors simul es Que se passe t il si l on limine une partie de l information pour ne conserver que trois puis un seul passages hebdomadaires Sur la base du suivi tri hebdomadaire l volution temporelle du nombre de SAOp et de SARI reste tr s proche de celle obtenue dans le cadre du suivi quasi quotidien Les grands v nements du cycle de reproduction sont bien mis en vidence comme le maximum de fr quentation la fin avril et la chute des effectifs durant la deuxi me semaine de mal Sur la base d un seul suivi hebdomadaire les grands v nements du cycle de repro duction demeurent bien mis en vidence et le sch ma g n ral des courbes d vo lution des SAOp et SARI reste inchang L aspect tr s fluctuant de la fr quen tation des falaises mis en lumi re par un sulvi quasi quotidien est par contre compl tement occult Chez cette esp ce ce sont surtout les informations concernant les preuves de reproduction qui deviennent moins pr cises avec la r duction de la fr quence des visites La moyenne des SARI est r duite d un tiers environ La moyenne des SAOp reste qu
86. iens Les HOMMES seuls ne suffise nt pas faire une Soci t humaine qui se nouent et se d nouent Notons qu il est parfois accus de masquer ses choix id ologiques sous des descriptions hyperr alistes son absence d engage ment est alors suspect e d tre un leurre Les fronti res ne sont pas tanches Ainsi il n existe pas une mais des sociolo gies de la nature qui diff rent tant par leur but que par leur m thode et donc par leurs r sultats Les fronti res entre ces diff rents courants sont cependant loin d tre tanches Des auteurs sont ainsi progressivement pass s du rouge au vert Quant la sociologie du collectif elle se rapproche certains gards des deux autres Comme la sociologie verte elle pr te une tr s grande atten tion aux non humains qu elle refuse de saisir par le biais des repr sentations sociales de la nature mais sans leur conf rer un statut sup rieur d objets de protection Comme la sociologie rouge la sociologie du collectif s int resse la construction et la contestation des positions de pouvoir et des sources de l gitimit Cependant elle postule que les positions ne sont jamais donn es d embl e ni d finitivement acquises Si certains auteurs s inscrivent clairement dans une seule de ces approches beau coup d autres empruntent des l ments deux ou trois d entre elles y compris par fois dans le cadre d un m me trava
87. il faut donc voir ces trois courants sociolo giques comme des p les entre lesquels s tend tout un continuum Mi ISABELLE MAUZ CEMAGREF gt gt gt M l isabelle mauz grenoble cemagref fr Je num ro en num ro Espaces naturels abordera les ff rentes facettes de l cologie de la conservation contre courant ce premier chapitre aborde le sujet sous un angle qui surprendra peut tre qu apportent les sciences sociales et humaines au gestionnaire Espaces naturels n 16 e octobre 2006 19 tudes LOI de la conservat logie Y eco demia cologie Sciences sociales et sciences de la conservation es chasseurs sont des vian dards les hommes poli tiques ne s int ressent qu on les d fenseurs de la sont des int gristes Voil c est dit On a tout compris ou du moins le croit on Mais comme rien n est simple on peut aussi interroger les vidences et se per suader que derri re les affirmations l emporte pi ce il y a des choses d cou vrir des fa ons de faire de vivre de pen ser la nature Le quotidien du chercheur en sciences sociales est fait de ce pain Le sociologue l ethnologue l anthropologue quelle que soit la discipline peut apporter un pr cieux regard aux profes sionnels charg s de la mise en uvre des politiques publiques et travailler de concert avec ses coll gues chercheurs en sciences de la conservation
88. il Certainement plus d un Mais combien Impossible de le dire Tout juste peut on affirmer qu ils varient par le nombre et la nature des tres qu ils assemblent et par la mani re dont ils parviennent a les faire cohabiter avec plus ou moins de bonheur et plus ou moins durablement Le travail du sociologue vise alors moins d voiler d noncer et conclure des alliances strat giques qu enqu ter sur la composition des collectifs et sur la capacit de leurs membres vivre ensemble Par exemple l arriv e de grands pr dateurs devient un v nement dont le sociologue va chercher rendre compte peut on s entendre avec ces nouveaux venus qui r clament de faire partie du collectif et le cas ch ant qu est ce que cela change En affirmant que les hommes seuls ne suffisent pas faire une soci t humaine en consid rant les loups les ours les chiens de protection les brebis et m me les parcs de nuit comme des acteurs part enti re la d marche entend bien r volutionner notre conception de la soci t et la pratique de la sociologie Latour 2006 Si elle peut sembler ambi tieuse cette approche peut aussi appa raltre extr mement modeste En effet le sociologue ne pr tend pas conna tre la r ponse la question Pouvons nous vivre ensemble ni r v ler aux autres ce qui leur resterait cach Le scienti fique affirme se borner suivre les acteurs eux m mes et d crire les l
89. installe Les ordinateurs le r v lent mais l homme d exp rience sent touche voit et d c le le ph nom ne bien avant l appareil Il y a de la joie dans cet homme l En philosophe de la relation humaine G rard Zapata pose la question du rapport au travail A quoi sert de tra vailler si ce n est pour se r aliser pour mener des projets bien pour prendre des responsabilit s Est ce que je serais la s il n y avait rien construire et apprendre Petit coup d il sur le r f rentiel m tier II n est nulle part crit que le garde du littoral gestionnaire doit acqu rir recon naissance autonomie cr dibilit G rard Zapata a invent son profil de poste de toutes pi ces I s est saisi des probl ma tiques qui lui semblaient importantes et est all seul acqu rir la comp tence n cessaire Aujourd hui il s interroge sur l ind pendance du site toute pression ext rieure sur son avenir et cherche mettre en uvre des solutions Hier il a acquis la comp tence hydraulique n ces saire pour g rer le site I1 est m me devenu une r f rence en la mati re pour l en semble du bassin versant De m me la direction des ressources humaines de la ville lui a d l gu la gestion de son personnel Puisque cela marche bien Demain Oh demain il aimerait bien devenir chef d entreprise Mais fina lement n est ce pas ce qu il fait d j M Moune POLI 1 Roubines Nom donn aux canaux
90. it hydrog ne soient utilis s Apr s tude il s est av r que PAS PLUS D UNE DEMI HEURE AU DEL LE PUBLIC N ACCEPTE PLUS D ATTENDRE LA NAVETTE SEULES LES VACHES Complexe fallait pourtan Sur soixante cinq kilom tres la navette des cr tes les surco ts entrain s par ce type d nergie taient trop cons quents pour tre suppor tables Par ailleurs leur manque de puissance en milieu montagneux et leur autonomie insuffisante n eussent pas permis leur utilisa tion Le choix s est donc port sur les cars les moins polluants possible Ceux ci respectent les normes europ ennes anti pollutions les plus strictes Euro 3 et d s 2007 Euro 4 Mm 4 ms i Welcome Byzance pour le PNR ballons des Vosges dans la nature ermer f ermettent de ON j Des raisons pr cises perie T va circ ne voie publiauE esimple Les navettes les vies le dro eut on s appuyer sur le droit pour r guler la circulation Le principe de la loi est simple pas de hors piste Un v hicule moteur ne peut rouler que sur des voies publiques ou priv es ouvertes la circulation des v hicules moteur condition cependant que ce v hicule ait des caract ristiques conformes au code de la route et qu il soit re u comme tel par le service des Mines Drire Par ailleurs et afin d assurer un service qua litatif les chauffeurs ont suivi une forma tion leur permettant de r pond
91. it ou d ordre public peuvent justifier leur fermeture Les chemins ruraux font partie du domaine priv de la commune mais par des tination ils sont ouverts au public Seul un arr t du maire article L 2213 4 du code g n ral des collectivit s territoriales CGCT ou du pr fet article L 2215 3 du CGCT peut pour des raisons d environnement interdire totalement ou par tiellement la circulation de v hicules sur ce type de voies Dans ce cas un pan neau doit tre appos aux abords du chemin ferm la circulation des v hicules Les voies priv es appartiennent soit des particuliers soit des collectivit s cas fr quent en for t Ces voies ne sont pas par destination ouvertes au public Elles peuvent cependant tre ouvertes la circulation publique des v hicules moteur soit selon un usage local accord tacite du propri taire soit suivant une convention accord explicite du propri taire La d cision de fermeture de ce type de voie rel ve de la d cision du propri taire qui n est pas oblig d en faire mention m me si le signalement par panneau de la fermeture de la voie se r v le plus commode pour un conducteur tranger la r gion 1 L op ration navette est financ e par les Conseils r gionaux d Alsace et de Lorraine l tat les Communaut s de communes le Conseil g n ral les villes aux portes du Parc et la recette de la vente des billets Qui a le droit de fermer ces voies et
92. lace du dispositif francais pour mobiliser ces diff rents fonds Un Manuel d orientation pr sentant le dispositif financier mis en place par la Commission europ enne pour Natura 2000 durant la p riode 2007 2013 leur a t remis Une lecture de ce document au regard du dispositif francais permettra de pr ciser utilement les informations contenues L Aten mettra en place dans les prochains mois un dispositif d accompagnement des acteurs engag s y dans la mise en uvre de Natura 2000 notamment au travers d une formation inscrite son catalogue 2007 2008 E a zZ 1 4 O ET ISE 410 11O P COLE RE LE P DIBUS EMM NE LES ENFANTS LE la LORS DU PREMIER T WWW pedibus gieres fr aee DU P DIBUS ln ET e an L r mE NEE NA N CAN a a e IU gt U I SOUCI faire reculer la voit ur re Int o iduelle Or aujourd hui les espaces naturels empruntent le pas Le mouvement est amorc la Victorine petite navette permet d acc der Sainte Victoire pour ran donner De Sainte Maxime Saint Tropez en p riode estivale il est plus rapide d adopter le bateau collectif Cassis un vaste r seau de parkings au dessus de la ville est relay par une navette permettant d acc der aux Calanques Dans les Pyr n es depuis le parking de la R serve naturelle de N ouvielle la navette vous porte 2100 m d altitude la pointe du Raz le stationnement
93. le femmes et hommes se r chauffent autour d un brasero avant de trier les tonnes de poissons attendues Epreuve suppl mentaire il faut casser la glace D abord faire glisser les grosses plaques vers le fond de l tang puis briser les autres en menus morceaux La vision est belle quasi ethnographique les hommes pilent l eau glac e avec des bouts de bois les vacuent ensuite et constituent un land art ph m re au milieu des jonchaies Les p cheurs d roulent les filets puis les resserrent progressivement vers la berge Quelques poissons fr tillent Ca y est C est la lev e du filet Un p cheur remplit une pui sette qu il d verse sur la gruy re Vite nous nous installons autour de cette table pour trier scrupuleuse ment Le premier filet a s lectionn les gros les carnivores que l acidit de l tang favoriserait Par ici les brochets par l les carpes A la pose j en profite pour interroger M Letoublon un des propri taires du site et signataire d un contrat Natura 2000 Je veux savoir comment il en est arriv a cet engagement Nous avons P CHE ANNUELLE SUR L TANG DE DOMBES ENTRE LA R GION RH NE ALPES ET LA BOURGOGNE 1 LE TRI SUR LA GRUY RE TABLE 2 POSE DES FILETS AU PETIT MATIN GIVR 3 RELEV S DES FILETS 4 RAMASSAGE DES POISSONS L PUISETTE H l ne Dubaele GIP Aten dans la phase op rationnelle d animation du Docob En 2004
94. leau les chauves souris code CV1 et la lamproie de Planer code LPP3 Mais plus loin encore une autre difficult comment faire en sorte qu une mesure soit affect e un seul objectif En effet de m me qu un objectif peut tre commun plusieurs esp ces ou habitats naturels une mesure peut r pondre diff rents objectifs II nous a fallu d terminer l objectif pour lequel la mesure semblait la plus strat gique faut l avouer quelquefois ce choix fut purement arbitraire Voil nous avons pass le plus dur Le reste n est que saisie annuelle Presque la routine W AUR LIE BELVEZE P LE ENVIRONNEMENT DASEA DU GERS M l daire lemouzy cnasea fr gt gt gt Nimes M tropole pour souder le territoire Cr es pour tre des outils d am nagement quilibr du territoire les communaut s urbaines communaut s d agglom rations communaut s de communes doivent laborer un r f rentiel commun notamment en 0 L to des paysages de N mes Metro mati re de paysage Sur cette base elles mettront en place leur projet de territoire La photographie est un outil leur service d art sans connaissance pr alable du ter ritoire D s le d but de la mission il fut demand Gilles Martin Raget photo graphe marseillais de porter un regard esth tique sur le paysage fallait en effet provoquer de la curiosit et renou veler la vision qu ont les lus et la popu la
95. lent la complexit des motions res senties au cours de leurs marches dans l le IIs ne s arr tent pas la simple des cription des paysages ils ne font pas des inventaires syst matiques ils ne plaquent pas sur l ile toutes les narrations qui sur gissent au quotidien de leurs crans de t l vision ils racontent la peur l angoisse le lointain l amour IIs interrogent les rapports de l Homme et de l animal Is participent la construction de leur rap port symbolique au monde Quand le cin ma fait cole il participe au jeu de la nature et de la rencontre avec soi m me W JEAN PIERRE DANIEL R ALISATEUR DIRECTEUR DE L ALHAMBRA M l jpdaniel wanadoo fr gestonpatimoniale z Seuls dans la Dombes P cheurs ils ont sign un contrat Natura 2000 Et apr s Sur les tr s grands sites Natura 2000 Sologne Dombes il est parfois difficile de trouver un op rateur l gitime pour laborer le document d objectifs Docob Plusieurs coop rateurs repr sentant les diff rents usages du site assist s par des bureaux d tudes se lancent alors dans l aventure Mais que se passe t il apr s la signature du contrat lorsque l on entre o ce matin sur _ l tang de Grospire Le site Natura 2000 se donne des airs bor als Dans la Dombes fig e par le givre les p cheurs installent les filets dans un bras de l tang vid au deux tiers quelques semaines auparavant Comme chaque p che annuel
96. leveurs agriculteurs forestiers pour lesquels des mesures d rogatoires sont faciles mettre en place et justifier il est plus difficile de convaincre les r gionaux habi tu s des lieux ou de g rer les contraintes particuli res de ceux qui partent au petit matin pour les courses en montagne par exemple Le pragmatisme doit pr valoir mais l aussi attention l information de ceux qui ont fait l effort de laisser leur voiture la porte et d couvrent des poches de parkings combles en pleine nature M ANNE VOURC H DIRECTRICE DU R SEAU DES GRANDS SITES DE FRANCE gt gt gt M l annevourch grandsitedefrance com 12 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 rois millions de per sonnes habitant qua torze bassins de vie peuvent rejoindre les som mets de la grande cr te des Vosges en moins de deux heures I n existe aucune sorte de limitation ou interdiction d acc s pour les v hicules Le Parc naturel r gional des ballons des Vosges s est donc lanc un d fi convaincre le public de ne pas se d pla cer en voiture mais d utiliser les transports en commun Une navette a t mise en place Dix cars sont mis la disposition du public La tarification se veut incitative et son fonc tionnement a t tudi au plus proche de l attente des usagers Afin de trouver un juste quilibre entre la protection des milieux et des paysages l int r t cologique long terme et l usage touris
97. nant relier tous les h bergements qui existent par des chemins de nature Mais cela commence se faire La randonn e c est l me du Parc Les commissions sur ce th me r unissent tou jours beaucoup de monde Des conventions sont sign es des cir cuits sont cr s et balis s et certains vont tre repris par les ta blissements publics de coop ration intercommunale Preuve que le relais est en route M RECUEILLI PAR Moune POLI J ai augment et diversifi ma client le le fonctionnement de mon tablissement mais ce n tait pas le cas Le Parc flipper sans lectricit Quant au billard c est un plateau rond et creux a L estampille Estaminet de randonn e a donn un vrai coup de pouce l auberge Naturellement on voudrait savoir ce qu il faudrait am liorer Rien r pond cherchait constituer un r seau de caf s au d part des sentiers de randonn e Pour ma part j avais remarqu que les randonneurs se plaignaient souvent de l absence de documentation sur la r gion le concept d une charte de l accueil m a plu Donner manger aux gens tre l coute les renseigner En fait on allait m aider faire ce que je faisais d j Et effectivement le Parc nous a permis de b n ficier d une r putation de qualit et d authenticit Il nous a galement propos de mettre des jeux traditionnels la disposition de nos clients Ce qu ils appr cient beaucoup J ai choi
98. nement En une semaine il a fallu imaginer l itin raire pour acc der au refuge et tester sa faisabilit avant l arri v e de la neige Nous avions ensuite quelques mois pour convaincre trouver des financements se pro curer des chevaux construire des attelages former les personnels b tir des curies trouver des Le syndicat mixte de Canig Grand site instaure des navettes en attelage Pari faire d un mode de transport un outil d initiation l cologie montagnarde et un moyen de d couverte de l histoire locale des traginers muletiers catalans Ma triser d finitivement la circulation automobile en zone d altitude Assurer des retomb es conomiques significatives partenaires Quelques mois pour que tout soit pr t Le projet est alors arr t en ces termes l t 2005 la route sera coup e la circulation 1900 m d altitude sera possible pied v lo en attelage en fauteuil roulant de se rendre au refuge but ultime du voyage 2150 m d altitude Et entorse la r gle la voiture sera tol r e avant neuf heures et apr s dix sept heures Le cheval de M rens figure embl matique des Pyr n es Coup de c ur des conseillers g n raux et des maires locaux qui testent le voyage en avant premi re ce projet authentique les s duit d embl e IIs finan ceront a roule Mais le montage d un tel projet est infiniment technique D abord o trouver quinze chevaux et qu
99. nit a d connect les trois mondes de la science de la morale et de l art dont l in tercommunication est indispensable afin que nos pratiques aient un sens En 1999 le premier festival Envies Rh nements voit donc le jour La troupe veut user de son art pour contribuer la construction de l identit du territoire camarguais et m ler troitement culture et nature La question est alors de savoir comment prendre en compte les probl matiques socioenvironnementales dans la cr ation d uvres artistiques Comment un artiste peut s impr gner d un environnement particulier et le restituer par un acte artistique Comment il peut tre un m diateur privil gi sur un territoire o les conflits d usages sont r currents Comment il peut offrir des perspectives dynamiques et proposer de nouveaux usages en entrem lant regard artistique pratiques traditionnelles projet de d ve loppement questions environnementales Certes en f d rant un tr s grand nombre de partenaires En effet l originalit du projet est d associer dans une dynamique de confrontations et d actions diff rents acteurs de milieux jusque l segment s ceux de la culture de l environnement de la recherche de l ducation D ailleurs afin de cr er plus de complicit d change et de proximit des couples artiste scientifique sont constitu s Au cours de leur travail de recherche les duos imaginent une mise en sc ne et faco
100. njeux que sont la ressources en eau la biodiversit la dynamique fluviable Il insistera sur les partenariats et la gouvernance comme facteurs de r ussit d un d veloppement durable et quilibr du territoire Des visites de sites sont galement au programme Ces journ es concernent les gestionnaires des cours d eau et zones humides Tux associ es lus techniciens des collectivit s et il syndicats associations usagers des mots pourle direchronique ric Binet ouvernance ts se glissent dans notre et s y r pandent sans d finition 4 num ros ne 33 30 GceATURELS _ a se r f raient 2 Qui je m abonne E a l action de piloter au moyen du gouvernail d un navire En 1475 Sir John Fortescue publie The governance of England L auteur y vantait la monarchie anglaise o le roi obtient le consentement du peuple sur les lois ce qui l oppose la monarchie fran aise proche ses yeux de la tyrannie Ainsi d crivant le pouvoir il ne s agissait pas seulement de d signer le titulaire du gouvernement mais le processus de consentement la loi La gouvernance s int resse donc la mani re dont les d cisions sont prises la trame des acteurs la fa on dont les pouvoirs sont exerc s La gouvernance fait partie de ces mots nouveaux en ance ou en ing qui mettent en exergue non seulement des objectifs et des r sultats mais les processus mis en uvre pour les
101. nnent pour l occasion l crin id al qui permettra d exposer un message scientifique de mani re agr able d cal e et sensible Un suivi vid o est le t moin de ce processus original de cr ation Mais il convient aussi de s impliquer sur les sites Des quipes artistiques pluridis ciplinaires demeurent donc en r sidence La cr ation ne vient qu apr s une p riode d impr gnation et de rencontre avec le milieu avec les quipes des lieux et les habitants proches Cette recherche artis tique prend en compte l histoire du terri toire autant que celle des liens sociaux pass s ou pr sents Dans une double approche artistique et scientifique les Envies Rh nements pro posent alors des uvres mettant en sc ne la relation Homme nature des spectacles r v lant l esprit des lieux Du cin ma sur gissent des crans d eau des concertos pour coucher de soleil des lits de pleins LA CONFIDENCE DES OISEAUX JOU LE 26 JUILLET 2005 AUX MARAIS DU VIGUEIRAT UN SPECTACLE DE DANSE ENTRE TERRE ET EAU SUPERMARCH JOU LE 29 JUILLET 2004 AUX MARAIS DU VIGUEIRAT S DUCTION DU PRODUIT INCITATION L ACQUISITION FAIM DU CORPS LE SPECTACLE TENTE DE D JOUER LA LOGIQUE DE LA CULTURE DE CONSOMMATION ET DE LA CONSOMMATION DE LA CULTURE Pen MR E Pon HE i E 0 me sl RE re e lia En mn a s champs pour s allonger et regarder les toiles Dans un monde o tout s artificialise o les ours
102. ns recueillir Elle est exprim e en nombre de jours Les parenth ses indiquent les p riodes facultatives Le lecteur se reportera utilement au paragraphe ci contre gauche mise en place d un planning op rationnel pour comprendre comment ce suivi peut tre plus au moins approfondi etudesrecherches des outils incontournables pour lesquels des moyens sp cifiques doivent pouvoir tre r guli rement d bloqu s M BERNARD CADIOU BRETAGNE VIVANTE SEPNB BREST CHARG DE MISSION OISEAUX MARINS GA LLE VIVES MASTER EEGB SCIENCES DE L ENVIRONNEMENT TERRESTRE UNIVERSIT MARSEILLE gt gt gt M l conservation bretagne vivante asso fr plo de pr serce accouplments exode pr posital SO E O O L 40 Z uu O Ies des colon IVI Planning de su Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 17 aulvi minimum suivi r gulier Suivi approterdi tudes La sociolog La position de neutralit du chercheur en sciences sociales est souvent mise en cause faut dire que la sociologie a ceci de particulier que le scientifique est aussi un acteur social ce titre il joue un certain r le Ainsi certains travaux entendent d voiler et modifier les rapports de force d autres explorent de nouveaux cadres de pens e Rep res Ion de la conservat logie eco Y 1 La Sociologie est un sport de combat est un film de Pierre Carles Sorti en 2001 il dresse
103. ociales per met au gestionnaire d espace de nature d identifier les enjeux les logiques de dis cours et le positionnement des parties en pr sence Elle l autorise garder de la distance trouver l argument juste laborer la strat gie ad quate Soit dit en passant tout cela est galement vrai pour d autres types de projets moins conflictuels mais tout aussi d licats On voquera les d marches pour aboutir la labellisation de produits de terroir la mise en uvre de nouveaux outils de ges tion des milieux ou encore la mise en valeur de marqueurs identitaires dans des manifestations culturelles ou li s au d ve loppement d un savoir faire Cadrer l tude Pour aller dans le sens de collaborations scientifiques pluridisciplinaires en mati re de gestion environnementale il convient de savoir comment travaille le chercheur en sciences sociales I faut bien com prendre en effet qu il a plusieurs mani res d aborder son sujet Sa th ma tique de recherche peut le conduire soit centrer son tude sur l une des compo santes de la soci t cat gorie sociopro fessionnelle communaut villageoise unit r gionale soit l tendre la soci t tout enti re C est ce qu a fait par exemple une quipe de sociologues en travaillant sur les applications de Natura Une alllance de bon dlo Apprendre comment travaille le chercheur en sciences sociales c est utiliser les sciences humain
104. octobre 2006 Face FsbaceslA URE Ssommalr e Photo de couverture Parking de l cot hameau du village class de Bonneval sur Arc Christophe Gotti Parc national de la Vanoise 3 DITO 23 Les Agences de l eau sortent de l apesanteur l gislative 4 L CHO DES PROS Actualit s 24 26 21 28 30 31 Stephan Zimmermann PNR ballons des Vosges DOSSIER Dossier Moins de voitures dans la nature 32 7 Moins de voitures dans la nature 8 Minibus dans la Vall e de la Clar e la p rennit du transport collectif 34 d pend des cr dits publics 9 Jean Louis Chevalier Il faut un certain courage politique 10 L authentique c est tr s technique Le Syndicat mixte de Canig Grand site Les propositions de 39 instaure des navettes en attelage sujets d articles 11 L auto stop Est ce acceptable traiter dans la revue 36 pour le public sont adresser Eaa comite editorial 12 La navette des cr tes complexe espaces naturels fr 38 Il fallait pourtant faire simple 13 Les navettes les voies le droit Adresse du forum 14 Navettes en bus pour le Puy de D me pue 39 quinze ans d exp rience Le LL 15 En d bat qui va payer 40 42 43 TUDES RECHERCHES 3 0 16 R serve biologique de Goulien concevoir un planning organisationnel Un altas du pour optimiser un suivi ornithologique 18 Le sociologue peut il tre neutre La sociologie de la nature est une jungle 20 Sciences sociales et
105. oduction de l attelage voir notamment la revue L Accent catalan de la R publique francaise d cembre 2004 3 L int gralit du projet est financ e par le Conseil g n ral des Pyr n es Orientales le Conseil r gional du Languedoc Roussillon le Pays des terres romanes programme Leader Fr d ric Revel iE p Sjea lt DETIRI alchimie op re naturellement Au coude coude les trois grands gaillards de chevaux de M rens tirent leur attelage lourdement charg de huit personnes Le cocher g re avec calme la croi s e d un cycliste qui descend le massif tandis que les touristes install s dans la nacelle abondent en joyeux commentaires Mais ils reprennent vite leur silence attentifs nouveau l esprit du paysage C est ce que nous souhaitions explique Aldo Rizzi avec la passion qui anime ce chef de projet couper la route la circulation automobile et se rappeler qu il n y a pas si longtemps on ne croisait ici que des ani maux de b t pour des op rations de d bardage de transport de fer ou de charbon Faire sentir faire aimer nos montagnes catalanes et les prot ger L id e de la traction animale a germ il y a deux ans en fin de saison Elle a cl t joyeusement presque violemment avec l nergie de ceux qui risquent de se perdre s ils ne retrouvent pas rapidement leur me Le Syndicat mixte du Canigo voulait maitriser l im pact de la fr quentation sur l environ
106. on de l acc s la nature Pour r pondre on peut alors se r f rer au droit Dans son article page 13 de ce num ro Claudine Zysberg explique clairement les obligations juridiques li es la libert d aller et venir L acc s un espace naturel ne peut tre payant En revanche l usager peut tre amen payer un service rendu celui du parking de son v hicule de son d placement en navette En cons quence un randonneur pied en v lo cheval sans voiture stationner et d laissant la navette acc de sans payer la haute montagne ou la plage En pratique trois politiques diff rentes de tarifi cation des navettes se d gagent la gratuit une option incitative prise par des sites en phase test les deux premi res ann es sur la route des Cr tes ou afin de ne pas ajouter la contrainte l id e qu en plus il faudrait payer pour aller dans la nature La navette est un service offert au visiteur un peu en guise de compensation celle de devoir abandonner sa voiture Dans ce cas c est la collectivit qui finance le co t du service Un service de navettes peut l tre gratuit D bat thique mais aussi juridique et plus prosalquement financier 1 Voir la publication Sites naturels Contribution du tourisme leur gestion et leur entretien Anne Vourc h et Jean Marc Natali Urbanis Odit France la Documentation fran aise 2003 la navette payante 1 en Clar e et 2
107. ont venus me voir explique l aubergiste j ai tout de suite adh r Il n aurait pas t concevable d avoir des contraintes financi res ou de rendre des comptes sur DANS LE BOCAGE BOULONNAIS TERRITOIRE DU PARC NATUREL R GIONAL DES CAPS ET MARAIS D OPALE Vous d fendez la politique des estaminets randonn e Qu esp rez vous en termes de retomb es conomiques pour la commune La protection des espaces naturels est susceptible d apporter du d veloppement conomique la commune Pas n importe quel d veloppement Les estaminets randonn e ne sont pas des com merces comme les autres ils n ont pas t cr s pour la circons tance ils existaient avant la labellisation et cela fait toute la diff rence D velopper en pr servant les ambiances les paysages et le caract re rural c est important pour les g n rations futures et c est ce que nous faisons au travers des documents d urbanisme Mais nous n en sommes qu au d but Ce que nous faisons c est de cr er les conditions pour d velopper le potentiel Aujourd hui le r seau des estaminets fonctionne une bonne par tie de l ann e mais il y a des moments creux L objectif serait de faire en sorte qu il accueille des randonneurs toute l ann e y a encore beaucoup faire pour faire conna tre ce r seau Vous savez certaines gens appr cient de se promener m me sous la pluie puis de revenir le visage rougi par le froid pour
108. ontexte et de la connaissance Rompant avec la tradition foresti re ne faut il pas dans le contexte volutif actuel donner plus d importance au moyen terme qu au long terme 2 Comment faire progresser les connaissances et notamment comment instaurer une meilleure compr hension entre chercheurs et gestionnaires La traduction des probl mes de gestion en questions de recherche et des r sultats de recherche en applications de terrain est elle suffisante Faut l repenser la formation des forestiers 3 Comment volue le contexte forestier Appelle t l une plus grande contribution des parties prenantes la d cision Comment imaginer cette participation de mani re instaurer une meilleure adh sion aux choix et une responsabilit partag e face l incertitude du futur E Pour s inscrire http marengo dsi cnrs fr forum login php site ecoforum 1 cofor est un groupement d int r t public cr en 1993 Il permet d animer des programmes de recherche sur les cosyst mes forestiers et leur gestion ll regroupe neuf organismes scientifiques ou techniques Cemagref Cirad CNRS CNPPF Engref IFN Inra IRD et ONF Bilan de sant l occasion du 30 anniversaire de la loi sur la protection de la nature 10 juillet 1976 le Mus um national d histoire naturelle et la Ligue pour la protection des oiseaux publient le premier bilan de sant des diff rentes populations d oiseaux ce jour plus
109. page 11 vue sur un site comme largi du fait du recul de sa porte d entr e La perception de la voiture est sans doute en train de changer dans l opinion Non pas que les valeurs de confort et d auto nomie qui y sont attach es soient remises en cause mais les aspects n gatifs pollu tion nuisance accident sont plus pr sents dans les esprits Un sondage TNS Sofres de 2003 montre que l utilisation de la voiture est essentiellement un usage contraint car si 85 des Fran ais sont utilisateurs de la voiture ils ne sont que 45 la citer comme mode de transport pr f r Et si proposer d abandonner nos vaches sacr es aux abords des sites naturels n tait plus v cu comme une contrainte insupportable Et si acc der des sites naturels d barrass s des voitures tait effectivement ressenti par un public de plus en plus large au del des con vaincus d avance comme un plus en termes d environnement de qualit de visite et de balade A condition que le changement ne soit pas mis en place comme une punition mais pr sent positivement par le gestionnaire et accompagn d un v ritable message sur le sens de la mesure et d informations pratiques associ es facilitant la vie du visiteur temps difficult s services sur le site horaires de navettes lorsqu elles existent Les plus r calcitrants sont souvent ceux qui ont des habitudes ancr es au site au del des professionnels locaux
110. personnels de terrain de l tablis sement leur rappelle les principes de la protection p nale qui leur est assur e et leur donne des conseils quant la conduite tenir en cas d incidents La formation n est pas omise Ainsi la Direction territoriale M diterran e orga nise un stage la psychologie de l inter pellation cf Espaces naturels n 8 octobre 2004 destin aux correspondants du r seau territorial Armement charge ensuite pour ses membres de r percuter cette formation dans leurs agences En cas d outrage de menace ou de vio lence ci apr s regroup s sous le terme g n rique agression l agent avertit sa hi rarchie Concomitamment il peut et c est souvent le cas d poser plainte contre l auteur de l agression ou contre X La d cision de porter plainte appar tient l agent seul quand bien m me l ONF peut le lui sugg rer Si l agent agress choisit de d poser plainte l ta blissement est ses c t s pendant toute la proc dure judiciaire L Office national des for ts met un avocat sa disposition et prend en charge les honoraires ainsi que les frais annexes de proc dure Par ailleurs si les faits constitutifs de l agression sont connexes une autre infraction l agent devra dresser des proc s verbaux distincts Un d p t de plainte d bouche t il auto matiquement sur une action en justice Pour cela il faut bien s r que l agent d cide de porter plainte mais aussi
111. pourquoi Sur le territoire de sa commune le maire a une comp tence de police g n rale il doit assurer le bon ordre la s ret la s curit et la salubrit publiques et une comp tence de police de la circulation et du stationnement ce titre le maire a la possibilit de fermer des voies ou des chemins pour assurer la tranquillit publique pr server la qualit de l air prot ger les esp ces les espaces naturels les paysages et les sites ou permettre leur mise en valeur L arr t doit tre motiv mais la liste des motifs est large et peut s appliquer toutes les communes Sur tout le d partement le pr fet a une comp tence de police g n rale ainsi que de police de la circulation et du stationnement I peut se sub stituer au maire en cas de d faillance av r e de ce dernier pour fermer une ou plusieurs voies la circulation de v hicules pour des motifs d environnement Navettes gratuites navettes payantes Les navettes routi res ou ferroviaires peuvent venir compenser la fermeture temporaire d une voie et r guler ainsi la fr quentation des espaces naturels Les navettes routi res ne peuvent qu emprunter des voies ouvertes la circulation publique des v hicules moteur S il y a paiement on ne paye pas l acc s mais le service rendu CLAUDINE ZYSBERG MINIST RE DE L COLOGIE ET DU D VELOPPEMENT DURABLE gt gt gt M l daudine zysberg ecologie gouv fr 1 Codifi e aux
112. r Cie La Zouze n Camargue au d tour d un sentier du domaine de la Palissade ou sur les tranquilles marais du Vigueirat on ne s tonne plus de trouver des dan seurs acteurs plasticiens musiciens qui laissent leur imaginaire s inspirer du paysage Ils prennent le public t moin quand ils ne le convient pas au d bat Chaque t fin juillet il en est ainsi les artistes d Ilotopie nous invitent aux Envies Rh nements Il est vrai que les cr ateurs ont toujours entretenu une relation privil gi e avec la nature Ils la voient comme un lien entre l ternit et soi m me entre transcen dance et immanence hors temps hors espace social Ne doit on pas aux peintres l invention du paysage Cependant le monde de l art et le n tre d H omme ordi naire n est pas sans osmose Notre quoti dien est certes plus terre terre il n en est pas moins construit par la conception artistique Qu on pense aux paysages de Van Gogh la nacioun gardiano de Baroncelli revisi tant les traditions Crin Blanc qui a fait r ver des g n rations d enfants 28 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 JeanPierre Estournet Cie llotopie Succ dant la peinture religieuse la repr sentation picturale de la nature a radicalement chang notre regard sur le monde et plac l Homme hors champ en position d observateur Depuis la relation entre l Homme et la nature oscille entre symbolisme et rationalit L Homme se cons
113. r flexion JEAN PIERRE LOZATO GIOTART e 192 PAGES DELACHAUX NIESTL 19 EUROS 42 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 0 Conservation Contribution a la conduite des peuplements de pin laricio et habitats associ s Inventaire essences gestion foresti re sylviculture de production incendies biodiversit Ce recueil technique et tr s document est le fruit d un programme Life a l initiative de l Office national des for ts de Corse Il s adresse tant aux propri taires forestiers qu aux divers acteurs de la gestion foresti re ONF CORSE SERVICE COMMUNICATION 0495 4601 30 2 TOMES 540 PAGES 0 Gestion durable Guide de la gestion raisonnable des espaces communaux Par leur action au quotidien les communes sont au front de la gestion durable Encore leur faut il avoir conscience de ce r le et adopter de bonnes pratiques Les vingt rois fiches de cette pochette p dagogique sont tr s concr tes et au plus pr s des pr occupations communales Elles sont accompagn es d une pr sentation interactive pour la sensibilisation et l animation des r unions CONSEIL G N RAL DE L IS RE 23 FICHES amp UN CD Rom WWW GESTIONRAISONNABLE FR O Monographies Atlas des plantes rares ou prot g es des Hautes Alpes Cet atlas pr sente les monographies de 228 esp ces avec pour chacune d elles une photographie un dessin une carte de r partition
114. r la r gle Sur quelle base avez vous tabli votre politique tarifaire Nous voulions un tarif attractif Cependant une chose est s re nous ne voulions pas que cela soit gratuit Nous n aurions pas pu revenir en arri re Sans compter qu on ne peut pas tout subven tionner La premi re ann e nous avons con u un produit d appel un euro le trajet et nous avions pr vu de modifier les choses en fonction des enseigne ments de cette premi re exp rience Questions Jea n Louis Chevalier maire de N vache Comment vous y tes vous pris pour convaincre II y avait une volont politique forte de la part du conseil municipal et l appui du pr sident du Conseil g n ral Et puis malgr tout les habitants taient conscients que quelque chose n allait pas faut dire qu il y avait vraiment des voitures partout Aujourd hui depuis quatre ans les avis sur le sujet commencent changer C est m me devenu un argument Fin juillet une voiture pouvait mettre 1h 30 pour descendre jusqu N vache Il y a douze kilom tres Maintenant on peut se promener on a retrouv le plaisir de fl ner tes vous satisfait du r sultat ou comptez vous aller plus loin Les ann es pr c dentes nous fer mions la route quand la Haute Vall e tait satur e Cette ann e la route a t ferm e a 11h tous les matins Ce qui est possible aujourd hul ne l auralt pas t en 2003 Mais nous n avons pa
115. r les urbains et comme une tentative d im poser aux populations locales des valeurs 18 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 et des pratiques qui leur sont trang res Pour cette sociologie que l on propose de qualifier pour faire bref de rouge la pr sentation de la protection de la nature comme un imp ratif sert des int r ts et profite certains La mission du socio logue consiste alors d voiler les rap ports de force masqu s et d monter les m canismes du pouvoir qui s exerce sur les plus faibles sous couvert de prot ger la nature Dans le cas des espaces pro t g s on s appliquera montrer qu ils reposent sur un pouvoir scientifique et technico administratif qui tend exclure les habitants ou encore que l mergence d une expertise environnementale s ac compagne de nouveaux march s dont b n ficie une petite minorit Lorsqu il e de la nature est une Jungle de l observation l engagement militant en est question les animaux les plantes et les milieux naturels sont trait s comme des moyens de d fendre ou de conqu rir des positions il s agit toujours d observer et d tudier les Hommes entre eux D o le reproche d obsession de l au tonomie Kalaora 1993 et de sociocen trisme Larr re 1999 parfois adress la sociologie rouge Faire pencher la balance du bon c t D autres sociologues prennent parti pour des tres de nature comme les gr
116. re aux ven tuelles questions des usagers sur le Parc naturel r gional des ballons des Vosges Le volet communication est d ailleurs une des cl s essentielles du d veloppement de l op ration Marquage des bus pose de kak monos site Internet 21837 connexions pour les six mois de mise en ligne du site en 2005 plaquettes de pr sentation de la navette avec les horaires 135 000 exem plaires en fran ais et 15000 exemplaires en allemand affiches conf rences de presse et donc articles de presse missions de radio locales encarts dans les bulletins des diff rentes collectivit s locales autant d outils mis en uvre auxquels on ajoutera encore les clubs de marche Le Parc a t il rempli sa mission Pour va luer l impact de la navette on peut retenir que la moyenne journali re de 3000 v hi cules l gers les dimanches a connu une diminution de 7 Ce n est pas rien M STEPHAN ZIMMERMANN PARC NATUREL R GIONAL DES BALLONS DES VOSGES gt gt gt M l s zimmermann parc ballons vosges fr Quelles sont ces voies Tout est indiqu dans la loi celle du 3 janvier 19911 II s agit des routes nationales d partementales et communales des chemins ruraux et des voies priv es ouvertes a la circulation des v hicules moteur Les trois premi res font partie du domaine public de l Etat du d partement ou de la commune leur statut d ouverture au public est inali nable Seules des questions de s cur
117. rt s curit commodit La Semaine europ enne de la mobilit s est d roul e du 16 au 22 septembre 2006 elle traitait du change ment climatique et son slogan national s est d clin en Bougez autrement La meilleure nergie c est la v tre faut alors reconna tre que la r duction de la consommation d nergie et de la pollution dues aux transports concernent aussi la nature Pour s associer a ces d marches Espaces naturels fait le point sur quelques op rations Navettes qui ont fait l objet d enqu tes plus approfondies W JEAN MARIE PETIT CHEF DE LA MISSION INTER PARCS NATIONAUX gt gt gt M l jean marie petit espaces naturels fr Espaces naturels n 16 e octobre 2006 7 Communaut de communes du Brian onnais Minibus dans la Vall e de la Clar e Hautes Alpes i y d pend des cr dits publics Sans tude pr alable il a t possible d agir vite et d instituer sans attendre un syst me de navettes jusqu au c ur du massif Quid de sa p rennit v hicules par jour en moyenne et des pointes jusqu cinq mille Comme la Vall e Etroite la Vall e de la Clar e fait l objet d une forte attractivit Aussi fin 2002 constatant les importantes difficult s de circulation le parcage illicite la saturation et la d gradation globale du site le Conseil g n ral des Hautes Alpes offre aux visiteurs la possibilit d em prunter des navettes entre N vache et le li
118. s closions Seul ce suivi peut fournir des informations tr s pr cises sur le nombre exact de pontes le taux d closion la nature et les p riodes des checs au stade de l uf ou du poussin et l envol des jeunes La m me d marche peut tre adapt e Le cas pr sent est simple En effet le fulmar est une esp ce dont le d roule ment du cycle de reproduction ne montre pas de variabilit interannuelle Pour adapter cette m thode des esp ces dont les cycles de reproduction sont plus variables il est n cessaire de commencer par quelques ann es de suivis approfondis IIs permettent d identifier les p riodes cl s et d laborer un planning op rationnel standard Ensuite des visites en d but de saison permettent d estimer le futur d roulement des pontes et d ajuster le planning en le d calant dans un sens ou dans l autre Cette approche peut aussi tre envisag e en consid rant plusieurs esp ces tudier au m me endroit avec la visualisation simultan e des p riodes cl s pour chacune d entre elles Il ne faut pas oublier cependant que les suivis scientifiques tr s pr cis restent e planification du suivi des colonies ulmar bor al est con ue en fonction des v nements cl s du cycle de reproduction Les p riodes principales P ou secondaires s sont identifi es Chaque ligne correspond une p riode de cinq jours La fr quence des suivis pr conis e est fonction des informatio
119. s carburants a consid rablement diminu ans pr voit une gestion aux risques et p rils du d l sa marge L augmentation de client le que suscite gataire sachant qu en juillet et ao t le Puy de D me raient de nouveaux tarifs ne saurait compenser le re oit en moyenne 200000 visiteurs soit presque la manque gagner d autant plus que le chiffre d affaires moiti de sa fr quentation annuelle Le d l gataire est tr s d pendant des conditions climatiques s engage sur plusieurs obligations telles que l attente limit e douze minutes le confort des bus les normes ISO 9002 II lui appartient aussi de proposer les tarifs Une redevance la collectivit est pr vue au del de 50000 billets vendus 0 16 entre 50001 et 110000 billets 0 30 au del de 110000 billets Un exploitant priv s est organis en pool d exploita tion en s associant avec l ensemble des transporteurs locaux il b n ficie des bus les plus performants sans investissement suppl mentaire Les tarifs du service ont volu ainsi tarif adulte 2 74 en 1992 4 en 2006 tarif enfant 1 83 en 1992 1 en 2006 Le succ s de ce service est attest par le doublement gt gt gt M l Florence en sept ans du nombre de personnes transport es en Tastet cg63 fr juillet ao t soit 159000 personnes en 1999 contre 80 000 en 1992 Le service n a pas d impact sur l volution de la fr Evolution de la fr quentation selon le
120. s effets constat s il faut ajouter que 98 des personnes interrog es trouvent l initiative bonne ou excellente Cependant ce pl biscite ne doit pas dissimuler les difficult s et notamment les pr occupations financi res mettant en question la p rennisation du dispositif En effet le co t de fonctionnement s av re important et les recettes sont faibles L ann e suivante les gestionnaires se voient donc oblig s de corriger le dispositif de revoir sa dur e sa tarification ses rota tions D essais en ajustements la p riode de mise en fonctionnement des navettes par exemple a t suc cessivement de trente sept jours en 2003 cinquante et un en 2004 trente huit en 2005 voir tableau ON POURRAIT S TONNER DU MONTANT LEV DES FRAIS DE FONCTIONNEMENT POUR L ANN E 2004 CETTE PREMI RE ANN E A T L OCCASION DE METTRE DES INVESTISSEMENTS LOURDS EN PLACE DISPOSITIFS DE COMPTAGE DE DEUX PANNEAUX MESSAGES VARIABLES 50 000 CE QUI A FAIT CONSID RABLEMENT AUGMENTER LE BUDGET A y D dans la natur s E j 3 y LA VALL E DE LA CLAR E ET LA VALL E TROITE CE TERRITOIRE A T CLASS EN 1992 Au TITRE DE LA LOI DU 2 mal 1930 RELATIVE LA PROTECTION DES MONUMENTS NATURELS ET DES SITES CARACT RE ARTISTIQUE HISTORIQUE SCIENTIFIQUE L GENDAIRE OU PITTORESQUE NAYEITE ALLEF DE IA 1 LL PF i F m i y A LI by pi F x r m ce jour les navettes sont
121. s fini de r gler le probl me d autant que la question du stationnement des voitures a t report e en bas de la vall e D apr s vous que faut il pour qu un tel syst me de navettes fonctionne Prendre en compte les aspirations des habitants permanents Mais il faut aussi que les transporteurs connaissent parfaitement le pays Qu ils puissent presque jouer les guides touristiques dans le bus Dans les petits bus il y a d ailleurs beaucoup de convivialit les gens discutent entre eux demandent des renseignements Du reste nous avions pr vu cette clause au cahier des charges de l appel d offres Et puis il faut peut tre savoir qu il n y a pas de sch ma appliquer faut s adapter chaque ann e et essayer de trouver les bonnes solutions M Dans les Hautes Alpes 300 habitants permanents 3 000 r sidents l t et un flux de 4 000 voitures jour 1 500 l hiver Espaces naturels n 16 e octobre 2006 9 Des navettes LES PERSONNES HANDICAP ES PEUVENT GALEMENT ACC DER AU REFUGE TRACT ES PAR UN NE B T 10 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 F ne Fr d ric Revel as z Ar 1 Le Syndicat mixte du Canigou r unit trente cinq communes Cet tablissement public administratif se compose du Conseil g n ral du Syndicat intercommunal pour l am nagement rationnel du Canig en catalan de l Office national des for ts 2 Sur le projet de r intr
122. s lieux M Je vais chercher mon fusil et je te flingue Pollution des eaux e vais te prendre par les couilles et te foutre dehors branleur Telles sont les paroles prononc es l encontre d un agent de l Office national de la chasse et de la faune sauvage alors qu il corftr le un agriculteur Nous nous trouvons en p riode d interdiction d pandage pour ce type de culture Nous nous dirigeons vers l agriculteur et nous nous arr tons sa hauteur Nous lui demandons s il dispose d une d rogation administrative Pour toute r ponse l agriculteur ferme la porte de son tracteur remet sa tonne en route et reprend son pandage Nous sommes oblig s de sauter rapidement la cl ture pour ne pas tre asperg s de lisier Nous nous dirigeons alors vers la ferme pour conna tre l identit de l exploitant L agriculteur nous suit il descend de son engin et se rue vers nous en hurlant et en levant les poings Nous le dissuadons fortement de nous frapper il r pond d un ton mena ant Tu as bien compris fous le camp d ici ou je vais chercher mon fusil et je te flingue Devant ce comportement mena ant et dangereux l agent quitte les lieux et porte plainte Double condamnation un mois d emprisonnement avec sursis et 300 euros d amende pour l infraction 750 euros de dommages et int r ts pour l agression W A Chez moi la loi ne s applique pas Respect de la loi sur l eau chasse et de la faun
123. s m thodes en Sciences sociales Le scientifique peut privil gier une approche compr hensive ou une approche explicative Dans le premier cas il se met la place de l informateur pour retracer son propos dans le second cas il vise a d gager les structures sous jacentes de l organisation sociale qui sont v hicul es l insu des acteurs sociaux Les conditions et les objectifs d finis reste alors r unir la mati re de l tude Pour ce faire et outre la recherche bibliographique le scienti fique proc de des enqu tes de terrain au cours desquelles il m ne des entre tiens g n ralement semi directifs Le questionnaire peut galement permettre le recueil de donn es Celui ci peut tre compos de questions ferm es imposant une r ponse oui non ou ouvertes appe lant un commentaire Si le chercheur souhaite mettre en vi dence des logiques de discours ou des positionnements il choisira plut t une m thode d enqu te qualitative entretiens individuels par exemple contrario il usera d une m thode quantitative si elle vise un recensement plus exhaustif Ces deux m thodes ne sont pas exclusives S tonner de tout interroger les st r otypes et les id es re ues questionner leurs conditions d mergence les strat gies et jeux d al lance de ceux qui les v hiculent Tel est un des r les que le scientifique s assigne II cherchera ce qui motive tel ou tel acteur lorsqu il af
124. s valorisables et des personnes ressources des laboratoires de recherches des organismes publics des porteurs de projet Ce centre de ressources vise galement cr er des relations entre la recherche et la gestion Nous mettons les gens en r seau afin qu ils b n ficient de leurs exp riences r ciproques Un moteur de recherche permet l acc s facile et le t l chargement libre de plus de mille r f rences Je ne sais pas si c est beaucoup mais cela a le m rite d exister L enjeu r side main tenant dans le fait de poursuivre l action partir de ces douze ann es d exp rience il va nous falloir d multiplier les actions continuer a travailler afin que tout cela soit connu Le colloque pr vu en novembre devrait nous y aider et faire transition avec la troisi me phase du programme qui sera lanc e en 2007 M RECUEILLI PAR MOUNE POLI Pour une gestion durable d un fleuve et de ses affluents 7 au 9 novembre 2006 a Clermont Ferrand d exp rimenter des actions de gestion des zones humides sur D dix ans le programme Loire nature permet l ensemble du bassin versant de Loire et ses affluents Aujourd hui plus de cinquante sites sont concern s Ce colloque organis par les Conservatoires d espaces naturels la LPO la Frapna Loire et le WWF sera l occasion d un bilan au regard d autres exp riences en France et a l tranger Il mettra en valeur les exp riences les plus embl matiques et originales autour des e
125. si que les communes et les partenaires de la communaut d agglom ration Mais l ob jectif n aurait pas t atteint si le public n avait pas t touch lui aussi Un beau livre a donc t dit Paru en novembre 2005 sous le titre De garrigues en Costi res pay sages de Nimes M tropole voir encart l ouvrage pr sente une s lection des deux cent cinquante plus belles photographies de Moras unit paysag re Y L id e ditoriale est d bau D Cher travers le texte qui les ES accompagne l analyse de l vo Maire de StCs Me ne FAURE 4 2 PAYSAGE DES COSTI RES G N RAC 3 VIGNOBLE DES COSTI RES ST GILLES les M E PR a Det G O LCK lution du territoire et l identifica Y tion des enjeux Ainsi Jacques hi Maigne dresse une carte d identit de ce pays Au fil des pages iii Nimes M tropole prend corps et E i i 1 CONF RENCE ST C ME ET MARUEJOLS LA CALMETTE revendique l appellation de nouveau territoire Il apporte aussi un t moigna ge local aux d bats actuels sur le paysage en France Ouvrage itin rant une exposition com pos e de cinquante sept photos circule galement dans les vingt trois com munes Comme l ouvrage elle a pour vocation de sensibiliser la population la richesse des paysages et de lui permettre de s approprier ce nouveau territoire D ailleurs elle s en donne les moyens puisqu une conf rence
126. si une toupie et un billard Nicolas Danielle Nacry d crit la toupie comme une sorte de l int rieur duquel il y a quatre trous Avec des poires il faut souffler sur une petite bille en li ge et la placer dans le trou des autres Preuve que l accord est qualitatif et non formel madame Nacrynese souvient plus si elle a sign un quelconque engagement crit Cela fait cinq ans lance t elle vasivement Il y a bien une commission qui vient tous les ans pour v rifier les conditions d accueil mais ce n est pas tres contraignant D ailleurs les gens du Parc nous pr viennent g n ralement de leur visite Mais vous savez continuet lle r aliste le Parc n a pas vraiment besoin de se d placer pour tre au courant Les randonneurs quand ils ne sont pas contents ils le font savoir elle les clients sont contents nous aussi M Si elle se fait discr te sur la progression de son chiffre d affaires Danielle Nacry ne cache pas que sa client le s est diversifi e et largie Inform s par les guides les revues et la communication dit e par le Parc les gens viennent de plus loin C est un super d bouch d clare la commercante Nous recevons r guli rement des clubs de randonn es R cemment un organisateur de rallye de vieilles voitures nous a demand faire halte chez nous Outre le r f rencement Danielle Nacry appr cie la mise en r seau Une ou deux fois par an le Parc
127. ssage vers une troisi me phase L occasion d un coup d il dans le r troviseur avec Bruno Mounier directeur de la f d ration des Conservatoires d espaces y a une vie apr s les Life se K pla t r v ler Bruno Mounier directeur de la f d ration des Conservatoires des espaces naturels Ambitieux programme Loire nature est effectivement l enfant d un programme Life II n tait pas envisageable de s arr ter l Loire nature voit donc le jour en 1993 voir encart II constitue l un des plus gros programmes de restauration d un fleuve en France Son objectif prin cipal est d assurer sur des sites pilotes la pr servation et la gestion durable des cosyst mes de tourbi res de gorges de for ts aluviales plairies humides innon dables afin de maintenir leurs diff rentes fonctions cologiques D embl e Loire nature relie les enjeux de la sauve garde de la biodiversit et celle de la res source en eau et des zones d expansion des crues Tout cela sur fond de d velop pement conomique dans une p riode de tension opposant les partisans d un fleuve totalement sauvage ceux d un fleuve dompt et maitris Facile dire Car ce qui impressionne tout d abord c est la taille du territoire Le bassin de la Loire couvre 1 5 du territoire national neuf r gions trente d partements et 5600 communes I accueille quelque dix millions d habitants de tr s nombreux acteurs aux origines diverses
128. ssement public Loire 7 6 question de la qualit des eaux est sous jacente mais galement les agriculteurs car il est impensable de ne pas red finir le p turage en bord de Loire Notre r le est alors d aider construire une ing nierie de programme et une approche strat gique avec les partenaires publics et priv s impliqu s Certes dans une telle op ration les gens sont loi gn s g ographiquement mais ils finissent par parler le m me langage celui de la coh rence de bassin Car il ne faut pas se leurrer c est l une difficult importante Chacun a tendance se sentir d un territoire et plaider en sa faveur contre courant pourrait on dire le programme Loire nature a contribu modifier cette perception et cr er une identit partag e celle du bassin de la Loire L op ration Cr puscule de Loire par exemple s inscrit compl tement dans cet objectif Un soir en juin tous les ans depuis trois ans les riverains de Loire et de certains de ses affluents sont invit s venir aux bords de leur rivi re pour d couvrir sentir observer et participer aux diverses animations organis es par des dizaines de structures Le m me soir au m me moment L id e peut paraitre simple Clermont Ferrand Limoges Tours les m mes mots partag s une image commune tous Mais ce n est qu un exemple bien d autres op rations visent cr er une identit commune une inancement de l
129. ssin de l emploi accompagne des structures tr s dif f rentes et tr s sp cialis es L entretien d une ou deux heures ne suffit donc pas identifier les besoins Si l on souhaite que ce dispositif soit efficace chaque association doit tre capable d identifier elle m me ses besoins et de cibler une ou deux probl matiques maximum En effet ce dispositif n est pas fait pour r soudre les probl mes II s agit juste d identifier des pistes On peut regretter galement la lenteur de la mise en uvre de l audit I a fallu un an avant de d buter la phase op rationnelle Nous avons mis ce temps profit et nous avons travaill nous m mes sur les diff rents sujets Du coup l audit nous a t doublement profitable a confirm notre travail et nous a rassur s sur nos qualit s Par ailleurs ce regard externe nous a permis d aller un peu plus vite Nous aurions certainement fait tout cela mais il nous aurait fallu deux ou trois ans de plus M RECUEILLI PAR MOUNE POLI gt gt gt M l vsantune csn5962 yahoo fr Espaces naturels n 16 e octobre 2006 27 R SIDENCE SECONDAIRE SPECTACLE DE DANSE JOU LE VENDREDI 22 JUILLET 2005 au DOMAINE DE LA PALISSADE UN TRAVAIL SUR L IMAGINAIRE COLLECTIF partenaires LIBRE CONSOMMATION JOU LE 27 JUILLET 2003 AU DOMAINE DE LA PALISSADE PERDUS CACH S OU SURGISSANTS LES CORPS S ABSORBENT DANS LA CONSOMMATION DU PAYSAGE Francoise L ge
130. stitu s pour chacun des grands sec teurs d activit s environnement culture sport m dico social Le Cnar environne ment est anim par l Union nationale des centres permanents d initiatives pour l environnement UNCPIE et r unit des r seaux nationaux savoir l Aten Rivages de France France nature envi ronnement r seau Ecole et nature r seau Territoire environnement emploi et Comit de liaison nergies renouve lables Enfin l Etat a confi la coordina tion nationale de l ensemble du dispositif l Agence de valorisation des initiatives socio conomiques Avise W XAVIER ROBERT ANIMATEUR DU CNAR ENVIRONNEMENT 1 En 2003 on d nombrait 365 000 emplois dans le secteur de l environnement et du d veloppement durable dont 126 000 dans les services publics ou non marchands Vincent Santune UN D DIRECTEUR DU CONSERVATOIRE DES SITES NATURELS DU NORD PAS DE CALAIS Nous avons mis en pl an d action sur dix ans ace Quinze salari s permanents Le Conservatoire des sites naturels du Nord Pas de Calais est une association qui vise la pr servation du patrimoine naturel remarquable de la r gion Le dispositif local d accompagnement lui a donn l occasion de financer un audit sur son fonctionnement t avez vous appris l existence sitif local d accompagnement a f d ration des Conservatoires d espaces natu rels nous a alert s il y a deux ans cette poque nous tions par
131. stituer l expression momentan ment et localement prolif rant au terme de nuisible appos e certaines esp ces De m me on peut donc interroger l rec tion de la biodiversit comme norme sociale les conditions d mergence d une nouvelle profession telle l cozootechni cien ou encore l volution du m tier de garde moniteur dans les Parcs nationaux Des collaborations bien men es avec des scientifiques d autres disciplines colo gie thologie biologie permettent d tudier les pratiques sociales leur vo lution leur transformation leur sp cifi cit et leurs incidences sur la nature Pour exemple celle r alis e dans les C vennes La recherche cf en savoir plus note 2 men e sur les diff rentes pratiques d quarrissage des leveurs caussenards vivant dans des zones rapaces n crophages a permis ces le veurs de prendre conscience du b n fice qu ils pouvaient tirer de la pr sence des vautours fauves Loin de lutter contre leur pr sence ils ont su en tirer profit et participer la p rennisation de cette esp ce prot g e Concr tement ils ont troqu leurs pratiques pour un quarris sage cologique Bel exemple qui a permis un rapprochement entre agriculteurs et cologistes deux cat gories d acteurs que l on a trop souvent tendance opposer M SOPHIE BOBB ANTRHOPOLOGUE gt gt gt M l sbobbe dub internet fr Espaces naturels n 16 e octobre 2006 21 MT
132. t il vraiment chang Je cherche savoir si mon interlocuteur est vraiment au fait des contraintes du contrat Je l interroge aussi sur d ventuelles modifications des pratiques de chasse Il m assure qu il n y a pas de modifications majeures l excep tion du l cher de canards qui doivent provenir d un levage sp cialis en col vert un peu plus adapt la vie naturelle que ceux d aujourd hui II m explique aussi que le plomb vient d tre remplac par la grenaille mais ce n est pas une cons quence de Natura 2000 suite page 24 Y O O Espaces naturels n 16 e octobre 2006 23 Seuls dans la Dombes 000 suite de page 23 1 Table de triage du poisson 2 Evolage P riode pendant laquelle les tangs sont pleins d eau et donnent du poisson elle est suivie de lassec Ancien adjectif eveux ou evol qui signifie aqueux Je me rapproche du brasero il fait froid Les autres engloutissent rillettes et saucissons qui n ont rien de superflus Je fais de m me tan dis que M Letoublon poursuit Le grand changement concerne les travaux d entretien Nous allons refaire le foss de ceinture de l tang et am nager les rives et berges de mani re ce qu elles soient plus attractives pour la flore et la faune I devrait y avoir une expertise pr liminaire II faudra aussi revoir le syst me de vannes et de grilles II devrait y avoir aussi d autres am liorations plus sp ci fiques la faune m
133. ticuli rement pr occup s par la p rennisation des six emplois jeunes nous tions donc r ceptifs En parall le nous avions t contact s par le Comit de bassin de l emploi charg de la mise en uvre du dispo sitif Nous avons donc pris rendez vous sans savoir tr s bien ce que nous pouvions attendre Que vous proposait on De financer une tude Le budget n tait pas norme puisque nous disposions de 13000 euros cependant la participation des Conseils g n ral et r gional permettait de financer l int gralit de l tude Avec ces petits moyens il nous fallait cibler tr s pr cis ment les contours de la mission Nous avons donc labor le cahier des charges avec le charg de mission du Comit de bassin de l emploi Quels ont t vos objectifs Prioritairement tourn s direction des res sources humaines ils voulaient savoir quelles taient nos comp tences la nature des liens salari s administrateurs le co t r el des ser vices rendus Nous avons galement cherch recueillir la vision de nos partenaires financiers et techniques sur notre association L objet tait directement op rationnel nous visions l labo ration d un plan d action sur dix ans Le co t r el des services Est ce dire qu avant vous ne connaissiez pas votre prix de journ e Nous avions une m thode de calcul de notre co t horaire Cependant nous n tions pas s rs qu elle correspondait la
134. tion de leur territoire s agissait aussi d veiller chez eux une sensibilit la qualit de ce territoire et prendre contre pied la vision souvent n gative qu offrent les paysages pour les popula tions qui voluent au quotidien paysages banalis s si ce n est d figur s par les infrastructures l urbanisme commercial des zones pavillonnaires ou encore de la d prise agricole V ritable outil de travail eune communaut d agglom ration N mes M tropole regroupe vingt trois communes et une palette de pay ages tr s contrast s massif aride des garrigues zones humides de la Camargue gardoise plateau cultiv de la Costi re Aussi pour conf rer une identit son ter ritoire le faire conna tre et permettre un regard partag sur ses caract ristiques pay sag res et ses enjeux la collectivit a t elle choisi de s appuyer sur la photographie La mission photographique a dur un an Une ann e durant les paysages ont t appr hend s dans leur dimension humaine culturelle autant que g ogra phique physique et mat rielle Un travail 1 Loi M Er quatre mille images sont aujourd hui Chev nement qui a permis l dition d un atlas photo r pertori es dans une banque de don T graphique des paysages n es Chaque image est identifi e avec Sciemment le comit de pilotage a fait a une double entr e communes et unit s appel a un photographe de paysage Les services y ont acc s ain
135. tite d ception sur le visage de Mireille la propri taire L ann e derni re nous avions deux tonnes Beno t le neveu n tait pas venu depuis vingt ans attendait une p che quasi miraculeuse Id alisation d enfant ou baisse de la ressource De l avis du patron p cheur la quantit varie selon les ann es et les tangs on ne peut pas tirer de conclusions h tives Sous ses ordres bon enfant nos mains plongent dans une montagne grouillante qui se d robe Je cherche le pois son d or qui fait exaucer des v ux Par exemple l arriv e de nouveaux animateurs sur ces sites orphelins M H L NE DUBAELE GIP ATEN gt gt gt M l helene dubaele espaces naturels fr 24 Espaces naturels n 16 eoctobre 2006 Moune Poli Un homme une G rard Zapata garde al littoral Zapata eut le sourire g n la poign e de main large puis Je vous emm ne sur mon e avait les yeux tout flamme et d j le verbe prodigue II s excusa d embl e de parler en termes de possession Non ce n est pas mon site enfin un peu Chemise rayure colier col ouvert bronz il portait le cheveu libre et malgr quelques efforts pour rendre la coiffure conforme elle refusait obstin ment la discipline et pr f rait friser le vent Homme racine il avait d embl e l vidence du terrain Parvenu sur l tang du M jean il conti nua s offrir II parlait le regard fervent de la commune de La
136. toujours en place les impacts sur l environnement sont consid rablement r duits la pollution atmosph rique et visuelle est diminu e les infrastructures routi res sont moins d grad es cependant la p rennisation du syst me n est toujours pas acquise Apr s trois ann es d ajustements techniques le syst me n est toujours pas consolid et l inqui tude des gestionnaires r side dans la recherche de l qui libre financier En effet malgr l augmentation des recettes li e notamment l augmentation du prix du billet et la diminution des co ts de fonctionnement rotations moins fr quentes et p riode de fonctionne ment plus courte moins d investissements en qui pement le financement la charge de la collectivit a pu tre valu 40 000 euros en 2005 En 2006 l instauration d un nouveau tarif 2 le tic ket par trajet mont e ou descente r pond la pr oc cupation de voir peser la charge du service sur le consommateur et non sur le contribuable Elle confor te l int r t d une fermeture syst matique de l acc s la Haute Vall e en fin de matin e sens montant Si cette d marche pragmatique a eu l int r t de d marrer vite l exp rience en montre aussi les limites Certes un retour la situation ant rieure est peu probable mais le param tre conomique reste probl matique aurait pu tre mieux appr ci s il avait t int gr dans une tude de faisabilit pr alable W
137. tre envi ronnement ou du change ment climatique en cours Mi Pour obtenir le livret Statut des oiseaux en France 1 dition contacter la Ligue pour la protection des oiseaux 05 46 82 12 34 NHN MILAN ROYAL ILLUSTRATION ISSUE DU LIVRET STATUT DES OISEAUX EN FRANCE echodes pros O Adopte Le dispositif sur le bon tat cologique de l eau ressources en eau et des cosyst mes aquatiques voire leur restauration dans leur tat naturel Elle a demand en premier lieu d identifier des masses d eau Des indicateurs de qualit et des valeurs de r f rence du bon tat sont en passe d tre d finis pour chaque type rendant alors possible par exemple la comparaison de la qualit des eaux des cours d eau de montagne des Alpes entre la France l Autriche l Allemagne la Slov nie ou Italie En tout vingt neuf pays se sont engag s mettre en place un dispositif visant au bon tat cologique Ont t identifi es pour l instant 7193 masses d eau en Allemagne 4789 en France 5 709 en Pologne En France sur 3 522 masses d eau de rivi res 900 sont en bon tat 863 pr sentent un doute ou un manque de donn es 847 sont risques et 912 sont class es artificielles ou fortement modifi es non concern es par la directive La gestion int gr e des ressources en eau organis e par bassins versants est d sormais une priorit Conduire des actions particul
138. ttes dont il tait le salari des lus locaux avec lesquels il travaillait synchro depuis maintenant vingt ans du plan de gestion du site qu il appliquait et peaufinait de ses cinq col l gues qu il poussait partir en stage de la cage sanglier qu il tait en train de souder des dossiers de financements qu il montait pour l expo la maison de la nature des sponsors qu il fallait convaincre des cigognes pour lesquelles il avait construit des nids de l animation pour enfants qu il avait mise en place des tortues de Floride qu il ne savait pas comment radiquer des roubines des martelli res de sa formation person nelle la gestion hydraulique du site Artiste multi instrumentaliste ou garde gestionnaire du littoral Pas le temps de poser la question le t l phone sonna Il s excusa Tu viens demain bon fit il parfait Le pr si dent de l association des chasseurs expli qua t il en raccrochant Les relations c est important Ma finalit premi re est de prot ger le patrimoine naturel mais l espace doit galement tre partag Ici depuis toujours il y a eu des chasseurs des p cheurs des manadiers aujourd hui il y a des promeneurs et nous avons une forte pression urbanistique car nous sommes tr s pr s de Montpellier et le site est per u par certains comme un parc p ri urbain Il faut g rer tout cela concerter discuter expliquer J aime a glisse t il alors ave
139. umes nous fait souvent oublier leurs multiples origines et comment ils sont arriv s jusqu nous Au moment o tant de vari t s sont menac es l Agenda nature 2007 voque cette longue histoire Les aquarelles sensibles donnent envie de d couvrir et de go ter certains fruits et l gumes encore cultiv s par des jardiniers passionn s gt gt gt DOMINIQUE MANSION EDITIONS OUEST FRANCE 144 paces 12 EUROS g ANIMATURE Fu LS L entretien d valuation M thode et DVD entretien d valuation est un temps fort de la relation entre un cadre et son colla borateur Parfois instant de v rit tou jours moment de parole il constitue un enjeu et n autorise en aucun cas l improvisation Pour s en convaincre le lecteur commencera par visionner le DVD qui accompagne l ouvrage Si cette mise en scene d un entretien catas trophe pr te d abord sourire elle fait r agir et permet de s imaginer en situation Elle consti tue un point d appui p dagogique efficace pour aborder la lecture Quant au livre complet et facile d acc s il n omet aucun des aspects pratiques et conceptuels qui font un entretien r ussi pr paration d finition des objectifs traitement des conflits gt gt gt Jacques Teboul 152 pages Dunod 24 euros Journ es des Parcs 4 au 7 octobre Camargue Les journ es nationales des Parcs naturels r gionaux se d rouleront en Camargue
140. un portrait de Pierre Bourdieu 21126 Editions du Montparnasse de La cologie Le sociologue peut il tre neutre tier des sociologues est d tu vec des outils qui leur sont s la soci t dont ils sont res Leur conception de ce qu est une soci t de son fonctionnement et du r le qu y joue le sociologue introduit bien s r des diff rences dans leurs travaux La sociologie de la nature qui s est beaucoup d velopp e ces vingt derni res ann es n chappe pas la r gle Identifier quelques grands courants permet de s y retrouver un peu plus facilement En prot geant la nature les dominants d fendent leurs int r ts Ainsi un premier type de recherches rassemble des sociologues qui entendent peser dans les rapports de force et mettre leur analyse au service de certains acteurs et des causes qu ils d fendent Ce groupe est lui m me h t rog ne et une distinction de deuxi me ordre peut tre introduite selon la nature des acteurs que les chercheurs s attachent soutenir Certains sociologues s efforcent d apporter leur appui des groupes qu ils estiment domin s IIs voient dans la protection de la nature une nouvelle facon pour les dominants d asseoir leur supr matie et de d fendre leurs int r ts Par exemple et en for ant le trait pour le rendre plus visible les espaces prot g s peuvent tre interpr t s comme une forme de coloni sation des territoires ruraux pa
141. ur d me Le prix n a qu un sens relatif il ne se dessine que par comparaison La valeur des choses est un savant m lange de ce que nous sommes et de ce que nous aspirons tre Accorder une valeur la nature donner du cr dit la vie qui nous entoure c est d j manifester la conscience pr alable l engagement qui d cidera de son devenir Malheureusement la valeur des choses n est pas universelle elle est fluctuante et versatile comme le sont les hommes eux m mes qui en d cident Il y a flamb e sur les cours de la vie le papillon et l orchid e guyanaise ont d pass tous les cours connus deux agents charg s de la gestion et de la surveillance du Parc ont t tu s et ce prix est exorbitant insupportable I LUCR CE En pratique e n 14 d Espaces naturels a mis l accent sur une probl matique qui s av re essentielle en raison de la continuelle et progressive fragmentation des territoires celle des corridors cologiques Toutefois la lecture attentive de ce num ro laisse un peu le gestionnaire sur sa faim Raison d tre des corridors conception philosophie exemples autoroutiers et actions r gionales le panorama est assez complet mais d autres aspects beaucoup plus pratiques n y figurent pas Si tant est d ailleurs que l on retrouve dans quelque revue tude site Internet les donn es manquantes Dans de nombreux ouvrages les principes sont en effet annonc s et
142. veau de r colte possible Ainsi toute s cheresse prolong e peut fragiliser la colonie d abeilles Les jach res permettent donc l abeille de trouver une diversit de fleurs qui leur apportent du pollen de bonne qualit ainsi que du nectar Ces jach res sont r alis es en partenariat entre les diff rents acteurs de la fili re agriculteurs apiculteurs organisations agricoles et apicoles entreprises partenaires Le r seau biodiversit pour les abeilles compte multiplier ce type d initiatives en 2006 2007 E gt gt gt WWW jacheres apicoles fr NX lt SOHO Trouver des moyens pour financer des actions es 13 et 14 juin derniers un s minaire Contribution financi re de l Union europ enne pour la p riode 2007 2013 chances et enjeux pour la mise en uvre de Natura 2000 en France a t organis par Aten en troite concertation avec les quipes du minist re de l cologie et du minist re de l Agriculture et de la P che Les documents remis et les communications r alis es durant ce s minaire sont accessibles sur http finatura2000 espaces naturels fr Plus de quatre vingts personnes repr sentant l ensemble des r seaux d acteurs impliqu s dans la mise en ceuvre de Natura 2000 ont suivi ces journ es durant lesquelles le dispositif d int gration de la Commission europ enne pour financer Natura 2000 a t pr sent Parall lement les participants ont recu une information sur la mise en p

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