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Formation par la Recherche n°5, décembre 1983

1. des collectivit s admi nistrations et organisations professionnelles suite page 3 1 Evolution des candidatures publi es dans les catalogues 2 9 hors Sciences de l Homme et de la Soci t Candidats sans dipl me d ing nieur Candidats avec dipl me d ing nieur 3 Docteur piy Total l ing nieur 3 ce Docteur Dr Etat otay Totar cycle Etat ds gt mg nieur Ing nieur Ing nieur Ing nieur Candidats inscrits au 1 10 82 391 48 3 442 17 52 4 78 520 Candidats inscrits entre le 1 10 82 et le 30 09 83 pi a F ia a i iii Total des dossiers trait s entre z le 1 10 82 et le 30 09 83 A B 71 75 n sig ui n 3 Candidats sortants entre le 1 10 82 et le 30 09 83 E 2 3 3 BA i b i Candidats inscrits au 30 09 83 a B c 4 a 3 2 2 R partition des candidats sortants par employeurs et par dipl mes Candidats sans dipl me d ing nieur Candidats avec dipl me d ing nieur Total Employeurs F 5 sa I par jocteur 5 eycle Docteur Dr Etat employeurs erde Et Divers Total Ing nieur Fng nieur Ing nieur Ing nieur Total PP Universit s coles 17 5 1 3 1 4 1 6 29 CNRS INSERM ORSTOM 17 1 18 2 4 6 24 Grands organismes CEA ONERA CNET Institut Pasteur 16 3 9 a t n 2 4 3 Industrie et Centres techniques 103 7 3 113 2 1 34 2 39 152 Divers administration h pitaux association enseignement 60
2. CUIO tombe pic la r cession conomique am ne tr s vite les bacheliers exiger de l Universit une formation en vue de l entr e sur le march de l emploi ou d une promotion sociale Conclusion l Universit doit se pr occuper activement de l avenir de ses dipl m s I biologie biochimie chimie physique et chimie des mat riaux m tallurgie m canique m canique des fluides thermique physique math matiques informatique lectronique instrumentation sciences de la terre 1 Respectivement ma trise d informatique appliqu e la gestion ma trise de sciences et techniques ma trise des sciences de gestion langues tran eres appliqu es administration conomique et sociale dipl me d tudes sup rieures sp cialis es Formation par la Recherene n 5 d cembre 1983 Les CUIO un relais entre les tudiants et les enseignants Et les enseignants dans tout cela Ils subissent le choc de cette mutation et doi vent eux aussi s adapter Car leur mission d enseignement vient s ajouter celle de conseil et d orientation des tudiants En effet les CUIO n ont pas t cr es pour assumer seules la mission de direction de conseil et d orientation des tudiants qui incombe normalement toute fonction uni versitaire d enseignement et de recherche Autrement dit comme aime le rappeler Mme Denise Auvergne chef du Bureau d In formation et d Or
3. el de cher cheurs qualifi s dans la r gion Rh ne Alpes et notamment de la part de l industrie pr cise le Pr Christian Collombel co responsable de la formation et pr sident du p le Rh ne Alpes de GBM Cette formation doit pr parer aux fonctions de cadres de recherche et de production GBM des secteurs publics et pri v s de cadres technico commerciaux de haut niveau d ing nieurs biom dicaux hospitaliers et de m decins chirurgiens et biologistes des h pitaux exer ant dans les services et d parte ments technologie de pointe Les journ es nationales de PANVAR Pour tous renseignements Mme Corine Plantard ANVAR 43 rue Caumartin 75436 Paris Cedex 09 T l 1 266 93 10 Profession chef d entreprise tel sera le th me des Journ es nationales de ANVAR Association Nationale de Valorisation de la Recherche qui se tiendront Lille les 15 et 16 mars 1984 dans les locaux tout neufs du palais des congr s Le nouveau si cle Les amateurs de tables rondes et de tra vaux en commissions risquent d tre d us en effet pour promouvoir les moyens de la modernisation industrielle et notamment le Fonds industriel de modernisation PANVAR a d cid d agir plut t que de parler Ces journ es auront un caract re de s mi naire de formation l innovation destin aux chefs d entreprises et particuli rement de PMI PME Il s agira donc de v ritables stages a
4. giques pourraient avoir plus d impact que les 5 ditions actuelles Pour toute cette charge de travail enfin le mot b n vole devrait tre banni du vocabulaire de l Association Bernard Gregory nul Pr sident de bourse nul Correspondant ne peut s estimer b n vole quand il s agit d aider l insertion professionnelle de ses candidats Cela fait partie des fonctions multiformes et essentielles des enseignants et des chercheurs responsables de leurs tudiants D autant que s agissant de jeunes form s par la recherche le b n fice imm diat mais aussi moyen terme de leur insertion professionnelle ira galement au laboratoire l cole ou l universit qui les a form s Jean Charles Vi not suivi que pour la prospection des Pr sident de la Bourse de entreprises l Emploi de Besan on Sommaire Enqu te Les r sultats chiffr s de l Association pour l ann e 1983 2 Bourses de l Emploi L orientation un mider d enseignant 3 Mode d emploi Les charg s de mission au relations industrielles du CNRS 5 Actualit s Un nouveau DEA en G nie biologique et m dical Les journ es nationales de L ANVAR Publications 6 Entreprises portes ouvertes La recherche L Or al Nouvelles Le bilan d une ann e de Formation par la Recherche Adh sions 8 ENQUETE suite de la page 1 La pr cision et la pertinence de nos statisti ques d pendent de la
5. a t confi e l tude approfondie de la peau humaine et de ses m canismes en particulier par l observa tion des ph nom nes pathologiques qui Paf fectent Cette observation doit permettre de parvenir des connaissances beaucoup plus Formation par la Recherche n 5 d cembre 1983 vastes de la peau saine et orienter en d fini tive toute la recherche de L Or al dans le domaine du soin de la peau Recherche appliqu e et d veloppement L Or al comprend deux centres de recherche appliqu e et de d veloppement les centres de Clichy et de Chevilly Larue Le centre de Clichy 300 personnes se consacre la formulation et au d veloppe ment des produits capillaires et d hygi ne corporelle coloration capillaire shampooings et traitements capillaires laques produits pour bain et douche produits de protection solaire d odorants produits de rasage produits pour b b s Le centre de Chevilly Larue 200 person nes se consacre quant lui la formulation et au d veloppement des produits de soin de la peau de maquillage et de parfumerie cr mes laits d maquillants et corporels lotions fonds de teint produits de maquillage par fums eaux de toilette A ce centre est rattach un laboratoire de bact riologie tr s important charg de l tude de la protection des formules ainsi qu un laboratoire d instrumentation pour l tude des propri t s des produits par des m
6. adress la presse 9 des abonn s et des personnalit s diverses Analyse des r ponses re ues Le palmar s des rubriques 98 des abonn s lisent r guli rement Formation par la Recherche et 2 le lisent occasionnellement En consultant le tableau ci dessous on constate que la rubrique Actualit s remporte le plus de succ s aupr s des lecteurs suivie par les rubriques Du c t des laboratoires Nouvelles et Enqu tes Cependant la seconde et la troisi me lignes du tableau apportent quelques pr ci sions int ressantes Ainsi alors que seulement 72 des abonn s lisent les Modes d Emploi 88 d entre eux y trouvent des informations utiles alors que par exemple si 85 des abonn s lisent la rubrique Du c t des laboratoires 14 d entre eux avouent ne pas y trouver d informations utiles Cela tendrait signifier que la rubrique Mode d Emploi remplit hono rablement son objectif premier qui est d infor mer alors que la rubrique Du c t des labora toires est lue plus facilement pour le plaisir en quelque sorte Ceci tant dit il y a des abonn s 40 pour tre pr cis qui lisent absolument tout et on en trouve m me un nombre non n gligeable 30 qui non seulement lisent Formation par la Recherche de la premi re la derni re ligne mais avouent galement trouver des informations utiles dans chaque rubrique Enfin 64 des abonn s trouvent la pr sen tation
7. d tudier ensemble ce qui ne va pas et de trouver des solutions L aide l insertion professionnelle Laide l insertion professionnelle est l autre volet de la mission d orientation des CUIO et des enseignants Les CUIO lui ont consacr plus de 40 de leur subvention en 1981 1982 Cette aide l insertion profession nelle des tudiants s articule autour de deux actions principales une action d ordre p dago gique assur e par des enseignants et des repr sentants du monde du travail et des actions d aide individuelle l tudiant Dans la premi re cat gorie on peut citer les modules de pr paration l insertion pro fessionnelle sous forme d unit s de valeur facultatives ou obligatoires 20 universit s concern es et les s minaires de pr paration la recherche d un premier emploi 32 universit s concern es La seconde cat gorie rassemble notam ment la mise disposition des tudiants par la CUIO des offres d emploi de l APEC la qua si totalit des CUIO ont un abonnement ce fichier l aide la recherche et la gestion de stages en entreprises plus de 12 000 stages ont t g r s en 1982 par les CUIO les rencontres avec les professionnels sous forme de conf rences d bats visites en entreprises et entretiens individuels 25 universit s con cern es et enfin la gestion des Bourses de l Emploi pour les dipl m s du troisi me cycle en collaboration avec l Associatio
8. de formations semblent ina dapt s ou insuffisamment d velopp s La collaboration Bourse de l Emploi CUIO est lorsqu elle existe tr s fructueuse et four nit un bon exemple des avantages que peu vent avoir les enseignants collaborer avec les cellules De la m me mani re accueillir et pauler une Bourse de l Emploi peut avoir comme Toulouse un effet tr s motivant pour tout ce qui concerne l insertion profes sionnelle des tudiants en g n ral voire m me apporter une bouff e d oxyg ne la CUIO Car le principal probl me auquel se heurtent les CUIO demeure l tablissement de contacts entre l universit et les milieux professionnels MODE DEVPILOI Les Charg s de mission aux relations industrielles du CNRS Entretien avec James Hieblot Conseiller l Action scientifique et r gionale du CNRS Association Bernard Gregory Qu est ce qu un Charg de mission aux relations industrielles James Hieblot Les Charg s de mission aux relations industrielles CMI sont les repr sen tants r gionaux du Directeur de la Valorisation des Applications de la Recherche DVAR Actuellement il y a 14 CMI et avant la fin de l ann e trois autres seront nomm s pour combler certains vides r gionaux Ouest Centre et Pays de Loire Ile de France Est Qui sont ces CMI et quelles sont leurs comp tences Ce sont le plus fr quemment des charg s de recherche du CNRS mais il y a aussi des
9. la biologie et de la m decine le G nie biologique et m dical a pour objectif la recherche la con ception la mise au point l valuation et la fabrication de r actifs et d instruments nou veaux ou de nouvelles m thodes d analyse de diagnostic ou de th rapeutique biom di cale Il s agit donc d un domaine interface fond sur la coop ration entre sp cialistes de formations initiales diff rentes ing nieurs scientifiques m decins pharmaciens odonto logistes v t rinaires L enseignement th orique de ce nouveau DEA comprend deux parties un tronc commun d initiation la biologie par une approche GBM utilisant des syst mes et mod les un enseignement th orique orient dans Pune des quatre options suivantes limit es volontairement aux comp tences pr sentes en Rh ne Alpes traitement de l information et automatisation rayonnement imagerie interactions biologiques biomat riaux biorh ologie biom canique bior actifs et ins trumentation utilis s dans l analyse en biolo gie clinique et dans l analyse des aliments Les tudiants doivent effectuer galement un stage plein temps de formation aux tech niques de la recherche dans un laboratoire d accueil qui peut tre universitaire hospi talier ou industriel Ce nouveau DEA et les formations par la recherche qui s y rattachent doctorat de troisi me cycle et doctorat d ing nieur correspondent un besoin r
10. n 5 d cembre 1983 Lorraine M Bernard Maudinas Maison de l Innovation 93 rue de Metz 54042 Nancy T l 83 37 45 58 Midi Pyr n es M G rard Jugie CNRS Av Edouard Belin 31054 Toulouse T l 61 52 18 11 Nord Pas de Calais M Francis Wallart Cit scientifique B t C5 59655 Villeneuve d Ascq Cedex T l 20 47 00 62 Poitou Charentes M Robert Longeon CNRS B t de Physique 40 av du Recteur Pineau 86022 Poitiers Cedex T l 49 46 26 30 Provence Alpes C te d Azur Corse M Elio Flesia CNRS 31 chemin Joseph Aiguier 13402 Marseille Cedex 9 T l 91 71 90 42 poste 504 Rh ne Alpes Est M Jean Paul Boisson CNRS 25 av des Martyrs BP 166 X 38042 Grenoble Cedex T l 76 96 98 37 Rh ne Alpes Ouest M Pierre Vergnon CNRS 2 av Einstein BP 1335 69621 Villeurbanne T l 78 89 30 52 lon ACTUALITES Un nouveau DEA en g nie biologique et m dical Pour tous renseignements Secr tariat de coordination Laboratoire de Thermor gulation et M tabolisme nerg tique Domaine Rockfeller 8 av Rockfeller 69373 Lyon Cedex 2 T l 7 801 33 31 Un nouveau dipl me d tudes approndies DEA de G nie biologique et m dical GBM a t cr associant 4 universit s Lyon I Grenoble Saint Etienne et Besan on et une cole d ing nieurs l INSA de Lyon D fini comme tant l application des scien ces de l ing nieur au domaine de
11. profes seurs d universit et des ing nieurs du CNRS Leur vocation qui est d assurer l interface entre les formations du CNRS et l industrie locale fait qu ils doivent bien conna tre les cher cheurs et les ing nieurs de recherche de leur r gion afin de les inciter entrer dans le proces sus de valorisation Il faut qu ils soient capables par exemple de donner aux chercheurs un d but de formation en innovation ou leur apprendre comment conjuguer la n cessit de publier avec les imp ratifs du secret industriel ou m me avec les simples exigences du d p t d un brevet Ils doivent galement conna tre les industriels de leur r gion et leurs besoins et leur expliquer les possibilit s mais aussi les contraintes du CNRS Par exemple en ce qui concerne la mise disposition de chercheurs du CNRS dans l industrie En effet si un industriel souhaite acqu rir une nouvelle technologie utilis e dans un laboratoire ou bien enrichir les connaissances scientifiques et techniques et le savoir faire de son entreprise il peut demander au CMI qu un chercheur du CNRS soit mis sa disposition pour une dur e d termin e En 1982 104 chercheurs ont ainsi t mis disposition dont plus de la moiti dans l industrie Mais les CMI peuvent proposer de nombreux autres services aux entreprises Les missions des CMI Le r le des CMI est d appliquer locale ment la politique de valorisation d finie par la D
12. qualit de suivi des can didats par chaque Bourse de l Emploi nous nous permettons de rappeler l importance que nous y attachons Ce bilan statistique 1983 n englobe pas lac tivit de placement en Sciences de l Homme et de la Soci t catalogue 1 en effet les exp riences que nous avons entreprises cette ann e ne s int grent pas dans le d roulement traditionnel de nos ditions de catalogues Le tableau n 1 indique l volution des candidatures parues sur les catalogues 2 9 On peut ainsi noter une forte augmentation des inscriptions l actif de cette ann e Candidats Candidats entrant sortant 1981 377 337 89 1982 336 283 85 1983 449 374 83 Cette augmentation des inscriptions entra ne premi re vue un d ficit aggrav de la balance entr es sorties une analyse plus fine montre qu en r alit le bilan est relative ment positif Ce d ficit apparent concerne en effet les catalogues 4 8 physique m canique lec tronique informatique qui b n ficient d un afflux tr s net de candidats inscrits ces derniers mois ainsi dans ces domaines porteurs d emplois notre audience aupr s des jeunes dipl m s s est largie et nous pr sen tons actuellement un nombre accru de candidats Les catalogues 2 et 3 biologie chimie dont le d s quilibre chronique entr es sorties cr e notre d ficit traditionnel restent tr s sta bles Les inscriptions y o
13. sciences et techniques les laboratoires de L Or al rassemblent des sp cialistes de toutes discipli nes dont une proportion importante est recru t e au niveau doctoral chimie physique bio logie bact riologie biochimie pharmacolo gie et aussi un fort courant d changes per manents avec les milieux scientifiques natio naux et internationaux qui peuvent se con cr tiser par des contrats et des th ses L effort permanent de recherche et d tude que poursuit L Or al se traduit notamment par le d p t annuel d environ 80 brevets qui sont ensuite le plus souvent tendus au niveau international L entreprise se situe ainsi dans les tout premiers rangs de la profession l chelon mondial Selon des chiffres publi s aux Etats Unis il a t d livr en 1980 L Or al dans ce pays 48 des brevets de coloration capillaire 29 des brevets de l ensemble des produits capillaires et 23 des brevets de l ensemble des produits cosm tiques et capillaires L Or al dispose de quatre centres consa cr s la recherche avanc e et appliqu e en cosm tologie et d un centre de recherche technologique La recherche avanc e Le Centre d Aulnay sous Bois qui comprend 350 personnes regroupe des chercheurs de toutes les disciplines impli qu es au stade de la recherche avanc e r par tis en cinq unit s L unit Chimie de synth se se consacre la recherche de nouvelles mol cules sp cif
14. 6 1 67 5 5 n secondaire coop ration Emplois non connus 45 6 4 55 6 1 9 64 Total par dipl me 258 28 9 295 2 7 6 6 79 z 2 Formation par la Recherche n 5 d cembre 1983 BOURSES DE L EMPLOI Le secteur industriel repr sentait d j en 1981 la moiti de notre march d emploi qui reste ainsi assez stable On ne rel ve pas de diff rence significative entre universitaires docteurs de troisi me cycle et docteurs ing nieurs 46 des universitaires et 56 des docteurs ing nieurs sont recrut s dans l industrie Quelles entreprises recrutent nos candidats En 1981 et 1982 sur 150 entreprises 37 ont recrut environ la moiti de ces candidats parmi elles seulement 25 ont effectu des embauches la fois en 1982 et en 1983 Le march de l emploi industriel g r par lAssociation Bernard Gregory s organise ainsi autour de deux p les d une part des groupes industriels dont les embauches de jeunes docteurs sont relativement nombreu ses et r guli res d autre part de nombreuses entreprises dont les besoins en personnel scientifique de niveau doctoral sont tr s ponc tuels et non extensibles Si l on recense toutes les entreprises qui ont recrut des candidats inscrits aux Bourses de l Emploi de 1978 1981 on remarque que 70 de ces 220 entre prises n ont recrut qu un jeune docteur pendant la p riode de 4 ans et n ont op r aucun recrutement sur
15. FORMATION PAR LA RECHERCHE ISSN 0754 8893 N 5 Lettre de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris Les r sultats chiffr s de l Association Bernard Gregory pour l ann e 1983 Nous vous pr sentons le bilan statistique de l activit de placement de l Association Bernard Gregory pour l exercice du 1 octobre 1982 au 30 septembre 1983 Traditionnellement ces bilans accompa gnent le Rapport moral de l Association pr sent devant l Assembl e G n rale Nous pensons que ces chiffres int ressent un public plus large suite page 2 ee Editorial Tout organisme dont la vocation est l aide l insertion professionnelle des jeunes dipl m s prend en compte au del des actions directes de placement l id e de former les candidats la recherche d une carri re Cela implique une pr occupation la fois du choix des d bouch s et des employeurs de l adaptation des profils aux besoins socio conomiques sans pour autant se limiter faire de l orientation court terme des relations avec les entreprises et enfin de l apprentissage de la vie active aux candide Dans le domaine qui est le sien lPAssociation Bernard Gregory n chappe pas cette r gle mais elle a choisi la d centralisation de ses activit s d aide et de conseil aux jeunes form s par la recherche Elle s appuie sur les correspondants des Bourses de l Emploi locales dont les rel
16. Les dossiers d aides l innovation pour les laboratoires ou entreprises qui sont soumis la D l gation r gionale de l ANVAR Les contrats de collaboration de recherche entre le CNRS et les industriels qui sont sou mis au Service des relations industrielles ou sign s par l administrateur d l gu si le contrat entre dans le cadre de la d centrali sation Les dossiers de demandes de brevets qui sont trait s par la Direction des applications de la recherche de ANVAR Les dossiers de regroupements groupe ments scientifiques ou groupements d int r t public qui sont soumis au Service Groupe ments et Filiales de la DVAR et qui peuvent tre n goci s localement par les CMI 3 Coordination avec les autres repr sentants r gionaux Les CMI travaillent en troite collaboration avec les autres repr sentants de la recherche publique et notamment avec Les administrateurs d l gu s du CNRS qui sont charg s de la gestion d centralis e en particulier celle des dossiers de contrats de collaboration industrielle Les agents comptables de l Universit qui peuvent assumer la m me fonction pour les formations associ es au CNRS Les d l gu s r gionaux du CNRS qui sont charg s de coordonner les actions scientifi ques entre les unit s du CNRS les autres organismes de recherche et les autorit s r gionales Les repr sentants des services de valorisa tion d autr
17. VAR et approuv e par la Direction G n rale du CNRS Cette politique de valorisation a pour but de faire profiter la communaut nationale et en particulier l industrie du potentiel de connaissances et de cr ativit de la recherche A ce titre la mission des CMI comporte trois aspects 1 Motivation et prospection Motiver les personnels chercheurs et ITA des laboratoires pour la valorisation par des actions de formation sur la propri t indus trielle la mobilit les m thodes de financement Motiver les industriels locaux adresser leurs demandes de valorisation au CNRS par des actions de contacts de relations publiques et d information notamment par l interm diaire des Chambres r gionales de commerce et d industrie ou d autres organismes locaux Prospecter les laboratoires pour d tecter les possibilit s de contrats de collaboration avec des entreprises locales de conseils aux entre prises de stages d ing nieurs et de techniciens de l industrie dans les laboratoires de prises de brevets etc Prospecter les industriels locaux pour conna tre la demande de valorisation et ta blir la liaison avec les laboratoires concern s les CMI s appuient pour cela sur les d l ga tions r gionales de PANVAR 2 L aide aux laboratoires Les CMI apportent leur soutien aux labora toires dans la mise en uvre d op rations de valorisation Cette aide porte notamment sur
18. ations quotidiennes avec les candidats et le tissu industriel de leur r gion sont pr cieuses et efficaces La croissance rapide des activit s de l Association et du nombre de candidats inscrits aux Bourses de l Emploi cf p 2 n cessite cependant une r partition bien d finie des t ches si le si ge parisien assure la coordination des actions men es par les Bourses de l Emploi ces derni res doivent organiser des contacts et des relations beaucoup plus fuides entre les candidats les employeurs potentiels et elles m mes Une telle responsabilit ne saurait tre anonyme c est au parrain de l assumer tant pour le conseil aux candidats et leur La responsabilit des correspondants dans les Bourses de l Emploi c est aussi de contribuer am liorer l efficacit des actions de l Association Bernard Gregory et pas seulement au niveau local op rer une premi re s lection des candidats afin de pr senter des profils adapt s aux postes pourvoir par exemple Ne pourrait on aussi attendre d eux une participation l am lioration des outils de lAssociation comme les catalogues de candidatures Comment envisager la mise en place d une structure l g re de consultants qui coordonneraient la r partition des candidats dans les catalogues de sp cialit s Comment adapter la parution de c talogues aux disponibilit s universitaires et industrielles 4 catalogues par an diffus s des dates strat
19. es organismes universit s grandes coles autres organismes de recherchi Les repr sentants des services de valorisa tion du Minist re de l Industrie et de la Recherche d l gu s r gionaux la recherche et la technologie conseillers technologi ques et de l administration r gionale centres de transfert maisons de l innovation etc D cf Formation par la Recherche n 3 a _ _ _ _ _ _ Qui joindre dans votre r gion Alsace M Jean Pierre Bouley Maison de l Innovation 2 rue Br l e 67000 Strasbourg T l 88 22 23 96 Aquitaine M Fran ois Joly D l gation r gionale de l ANVAR 11 rue Boudet 33000 Bordeaux T l 56 81 82 82 Franche Comt M Claude Paulin Laboratoire de Physique et de M trologie des Oscillateurs 32 av de l Observatoire 25000 Besan on T l 81 50 39 67 Haute et Basse Normandie M Jean Claude Fenyo Coria Facult des Sciences Place Emile Blondel BP 67 76130 Mont St Aignan T l 35 89 43 40 Ile de France Ouest Mme Kira Sipek 1 place Aristide Briand 92190 Meudon Bellevue T l 1 534 75 50 Ile de France Sud Mme Anne Litman Domaine du CNRS 91190 Gif sur Yvette T l 6 907 78 28 poste 095 ou 1 359 53 70 Anvar Languedoc Roussillon M Ren Foglizzo CNRS Route de Mende BP 5051 34033 Montpellier T l 67 63 91 30 poste 361 Formation par la Recherche
20. fin de faire voluer Formation par la Recherche en fonction de vos besoins d information dans ce domaine pr cis Adh sions L Annuaire de l Association Bernard Gre gory n est plus jour Il faut en effet y ajouter au chapitre des organismes adh rents le Centre Technique des Industries M talliques CETIM et l Institut National de la Sant et de la Recherche M dicale INSERM Si vous souhaitez recevoir r guli rement Formation par la Recherche crivez l Association Bernard Gregory en indiquant le nombre d exemplaires souhait s Toute reproduction d article ou d informations contenus dans ce journal est autoris e avec mention de leur origine Formation par la Recherche Lettre trimestrielle de l Association Bernard Gregory 53 rue de Turbigo 75003 Paris T l 1 274 27 40 Directeur de la publication Jos Ezratty R dacteur en chef Ren Luc B nichou Production Atelier Paul Bertrand 1 bis passage des Patriarches 75005 Paris T l 1 535 28 60 Siret 712010859 00023 D p t l gal 4 trimestre 1983
21. g n rale de Formation par la Recherche agr able 7 la jugent aust re et 19 n ont pas d opinion sur la question L audience La diffusion seule ne peut pas permettre de conna tre le nombre r el de lecteurs En effet d apr s les r sultats de notre enqu te 80 des abonn s diffusent Formation par la Recherche dans leur entourage profession nel Cette diffusion peut aller de la circulation du journal dans un ou deux services jusqu au d p t dans une biblioth que l affichage et m me la photocopie des num ros En moyenne il appara t que chaque exem plaire est lu par cinq lecteurs Rubriques Laborato res Actualit s Entreprises RS Enqu tes Nouvelles Lecteurs 85 90 74 72 80 82 Trouvent des informations 75 89 85 88 71 86 utiles Ne trouvent pas d informations 14 4 9 s 17 6 utiles Sans r ponses 11 7 6 T 12 8 Formation par la Recherche n 5 d cembre 1983 De nombreuses suggestions et remarques nous ont t faites parmi lesquelles la publi cation des r sultats des placements de l Association Bernard Gregory revient le plus souvent C est maintenant chose faite voir page 2 Un comit d orientation de Formation par la Recherche sera prochainement constitu et une de ses premi res t ches sera d tudier toutes les propositions les critiques et les attentes dont vous nous avez fait part a
22. ientation de la Direction des Enseignements Sup rieurs au Minist re de Education Nationale il est bien vident que la comp tence du personnel non enseignant ne peut en aucun cas suppl er la comp tence de l enseignant en ce domaine qui conna t le mieux es capacit s les aptitudes et les qualit s requises pour pr parer telle ou telle fili re et les possibilit s de reconversion qu elles permettent en fonction la fois des individus du champ de connaissances et des carri res envisager Les CUIO sont donc avant tout un support logis tique destin jouer un r le d interface entre l enseignant et l tudiant et fournir Pun et l autre une documentation actualis e Si l on s en tient aux chiffres 74 ensei gnants titulaires sont charg s de mission aupr s des 71 CUIO existantes Mais ces don n es officielles sont en fait tr s loin de la r a lit et les enseignants qui collaborent avec les CUIO sont beaucoup plus nombreux A la cellule d information de documenta tion et d orientation CIDO de l universit Paul Sabatier de Toulouse on estime plus d une centaine le nombre d enseignants coo p rant avec la cellule Selon M Michel Denizart charg de mis sion la CIDO cela tient en partie au fait que le recrutement de jeunes enseignants cher cheurs qui ont t eux aussi confront s aux m mes probl mes que les tudiants a favo ris cette sensibilisatio
23. ier CEA D partement des Relations publiques et de la communication DRPC 31 33 rue de la F d ration 75752 Paris Cedex 15 T l 1 273 60 00 Le bulletin de l ADEMAST M Michel Villette ou Mme Chantal Mollet 5 rue Descartes 75005 Paris T l 1 634 35 35 poste 605 ENTREPRISES PORTES OUVERTES La recherche L Or al Entreprise dont la vocation est de cr er fabriquer et commercialiser des produits cosm tiques L Or al a depuis sa cr ation accord un r le fondamental et pr pond rant la recherche La n cessit de r pondre aux d sirs de plus en plus diversifi s d utilisateurs de plus en plus nombreux du fait d une volont d internationa lisation de ses activit s explique limportance de l effort d innovation qu il lui faut d ployer en permanence Les produits cosm tiques bien que tr s divers ont cependant un point commun fondamental ils sont tous destin s au contact direct avec le corps humain terrain vivant et vuln rable Cela implique pour L Or al d une part une connaissance approfondie des deux domaines d application des produits que sont la peau et les cheveux d autre part une extr me rigueur de contr le de l innocuit des formules et enfin une recherche constante d am lioration de l efficacit et de m thodes adapt es pour v rifier cette efficacit Ce vaste programme implique la mise en uvre d un ensemble composite de
24. ique de la CIDO vont dans les amphis et essaient de sensibiliser les tudiants de premi re ann e leur propre orientation ou r orientation en leur posant par exemple la question Et si vous chouez A l heure actuelle cela se fait surtout en pharmacie et en m decine o la r ussite est conditionn e par un concours en fin de premi re ann e Mais cette action est progressivement tendue aux tudiants des premiers cycles scientifiques afin qu ils mat tendent pas l obtention du DEUG pour se poser la question du choix de la licence ou de la ma trise A l universit de Lille I on va encore plus loin En mars 1983 l Unit d Enseignement et de Recherche UER de Biologie et le Service Universitaire d Accueil d Information et d Orientation SUAIO publient une enqu te sur ce que pensent les tudiants et dipl m s de l UER de Biologie de leur formation et de leurs formateurs Les r sultats sont s v res le manque de projet p dagogique pour UER revient comme un leitmotiv tout au long de l en qu te crit le professeur Maurice Porchet Directeur de PUER dans l avant propos de l enqu te Mais insistet il la pire des attitu des serait pourtant de rejeter globalement les r sultats de l enqu te et de s enfermer dans un confortable corporatisme enseignant Les enseignants biologistes ont suivi cet avis et ont cr des points d accueil pour recevoir les tudiants et dialoguer avec eux afin
25. iques adapt es aux besoins de la formulation des produits cosm tiques colorants polym res tensio actifs protection solair L unit Chimie analytique s occupe de l la boration de m thodes et de normes de la mise au point de sp cifications concernant les mati res premi res et les produits finis et de l tude analytique du cheveu et de la peau Dans l unit Biologie sont men es des recherches sur les mati res premi res et les produits finis et sur leur efficacit et sont mises au point des m thodes de contr le bio logique et de v rification de cette efficacit travaux r alis s sur l animal sur des micro organismes et des cultures de cellules L unit Physique met au point des appareils et des m thodes de calcul des propri t s des produits ccertains appareils con us par cette quipe ont t brevet s Enfin au sein de l unit M trologie et Calculs les chercheurs mettent au point des syst mes de calcul pour l valuation des quali t s des produits et pour la gestion par ordina teur de l ensemble des donn es scientifiques obtenues par les diff rentes unit s Le Centre International de Recherches Dermatologiques CIRD de Sophia Antipolis cr en 1979 compte aujourd hui 100 person nes plac es sous la direction de scientifiques de tr s haut niveau biologistes pharmacolo gues dermatologues Une recherche tr s en amont de la recherche cosm tologique leur
26. n Bernard Gregory 32 CUIO assurent cette collabora tion avec comp tence A Lille les s minaires d initiation aux tech niques de la recherche d emploi sont assur s et par des permanents du SUAIO et par des enseignants pr alablement form s l anima tion de tels stages En 1981 1982 130 tu diants ont particip ces s minaires 80 en 1980 1981 y compris des tudiants de fili res finalit professionnelle comme les MST et des l ves ing nieurs de l EUDIL Ecole Uni versitaire d Ing nieurs de Lille Ces stages ont aussi entra n la constitution d un r seau d informateurs enseignants au moins un par UER r fl chissant au devenir professionnel des tudiants et d veloppant des relations avec les milieux professionnels Certes ce tableau pourrait para tre idylli que La situation est loin d tre la m me dans toutes les universit s et il arrive encore trop souvent que les enseignants per oivent mal la relit tudiante parce qu ils entretiennent des rapports trop p dagogiques avec leurs tudiants Mais dans l ensemble la prise de conscience des probl mes que rencontrent les tudiants pour trouver un emploi incite les enseignants agir 4 Formation par la Recherche n 5 d cembre 1983 L exemple des Bourses de l Emploi Les directeurs de th se ont t amen s porter une casquette suppl mentaire et Taide l insertion professionnelle des jeunes scientifiq
27. n du corps enseignant Il faut ajouter aussi expliquent MM Michel Denizart et Gabriel Soum Bourse de l Em ploi de Toulouse que cette prise de conscience du probl me de l orientation par le corps ensei gnant est souvent provoqu e par les tudiants eux m mes Ainsi compte tenu des difficul t s d insertion professionnelle beaucoup d tudiants se sont rabattus sur les concours des grandes coles et des administrations Ils ont donc t amen s venir chercher des suite page 4 2 Article 2 du D cret du 9 ao t 1979 BOURSES DE L EMPLOI suite suite de la page 3 informations la CIDO avant d aller trouver leurs enseignants pour leur demander si leurs cours taient bien adapt s la pr paration de ce type de concours Cette d marche a fini par produire une sorte de d clic chez les enseignants et une formation adapt e la pr paration des concours aux ENSI a ainsi pu tre mise en place il y a cinq ans De bouche d tudiant oreille d enseignant et vice versa Les enseignants de Toulouse n ont pas seulement un r le d coute des tudiants ils vont aussi voir les tudiants pour les faire par ler pour provoquer en quelque sorte leurs r actions face au probl me de l orientation L objectif vis est que l tudiant parvienne formuler son projet universitaire en fonction de son projet professionnel Pour cela les enseignants et le personnel techn
28. nim s par des formateurs agr s et donc pris en compte au titre de la formation profes sionnelle continue au cours desquels les chefs d entreprises apprendront toutes les ficelles de l innovation les modes de finan cement les moyens de p n trer les march s trangers les contrats de collaboration avec les laboratoires publics de recherche etc Le public ne sera pas oubli puisqu il aura libre acc s ces journ es partir du vendredi 16 mars dans l apr s midi 1 Voir Formation par la Recherche n 4 Publications Deux publications viennent de r server la formation par la recherche une place de choix dans leurs colonnes Les chos du CEA n 2 1983 pr sentent l effort de formation au Commissariat l Energie Atomique et la Bourse de l Emploi du CEA donnent la parole aux th sards et fournissent de nombreuses informations pratiques sur les diff rents contrats et alloca tions de recherche Le bulletin de PADEMAST Association pour le D veloppement et la Ma trise des Sciences et Techniques se demande pour sa part si l on forme assez de jeunes par et pour la recherche en France et illustre son dossier Formation par la Recherche n 5 d cembre 1983 par des exemples emprunt s aux Math matiques et la Biologie et par l analyse de la situation en R publique F d rale d Allemagne Pour en savoir plus Les chos du CEA M Alain Mon
29. nos catalogues sur la p riode suivante 1982 1983 Globalement depuis la cr ation des Bour ses de l Emploi environ 1978 1983 270 entreprises ont recrut un de nos candidats et 90 environ en ont embauch plusieurs Cette discontinuit du recrutement de jeunes cher cheurs avait d j t constat e dans les tudes que l Association a effectu es sur l insertion professionnelle des chimistes et des biolo gistes 166 entreprises avaient recrut 339 chimistes de notre chantillon de 1975 1980 124 entreprises n ont recrut qu 1 jeune docteur en 6 ans 27 en ont recrut de 2 4 14 entre 5 et 10 1 entreprise a embauch 34 chimistes Il y a aussi une certaine discontinuit au sein des 90 entreprises mentionn es plus haut leurs recrutements concernent de 3 40 jeunes chercheurs sur ces 6 derni res ann es soit group s sur quelques ann es soit tal s r guli rement sur cette p riode Notons enfin que les entreprises dont les recrutements sont les plus r guliers se trou vent parmi nos soci t s adh rentes L orientation un m tier d enseignant Les universit s scientifiques et litt raires fran aises se pr occupent depuis peu de professionnalisation La tradition voulait en effet que ces universit s s attachent assurer ann e apr s ann e la rel ve du corps enseignant laissant les coles d ing nieurs subvenir aux besoins du march de l emploi industriel Ai
30. nsi lorsque la professionnalisation de l Universit a t voqu e dans les alin as de la Loi d Orientation des Enseignements Sup rieurs de novembre 1968 cela a profond ment boulevers une vieille routine universi taire et a mis fin au doux ron ron des cours magistraux TI ne s agissait plus seulement d inculquer le savoir les connaissances acquises devaient d sormais correspondre aux exigences de l emploi et des d bouch s professionnels de la nation C est ainsi qu entre 1970 et 1974 une foule de sigles nouveaux font leur apparition dans le syst me universitaire fran ais On peut citer entre autres les MIAGE MST MSG LEA AES DESS d signant des fili res de formation finalis e devant favoriser l insertion professionnelle des tudiants En 1973 est galement cr le DEUG Dipl me d Etudes Universitaires G n rales d fini comme tant un cycle de formation g n rale et d orienta tion Simultan ment les premi res Cellules universitaires d information et d orientation CUIO sont mises en place en octobre 1973 avec pour mission de conseiller les tudiants et les lyc ens sur le choix d tudes et de pro fessions de d velopper les liaisons avec les milieux professionnels et de fournir aux enseignants toutes les informations n cessai res l adaptation de leurs formations la r a lit tudiante et l volution du march de l emploi On peut dire que la mise en place des
31. nt consid rablement augment cette ann e et parall lement le taux de renouvellement est proportionnelle ment correspondant Catalogne 2 Entr es Sorties Biologie 1982 101 72 71 1983 170 126 74 Catalogue 3 Che Entr es Sorties 1982 105 94 88 1983 106 89 84 L important afflux d inscriptions r centes et le taux relativement satisfaisant de recru tement entra nent conjointement un rajeunis sement moyen des candidats que nous pr sen tons la fin de cette ann e 1983 Actuellement 60 environ des candidats se sont inscrits en 1983 18 en 1982 et 22 de 1978 1981 Le renouvellement des candidats s effectue de fa on satisfaisante 3 4 des candidats ins crits en 1982 ont t recrut s La remise en question au sein de certaines Bourses des inscriptions des candidats stationnaires depuis 3 4 ans permettra d aborder l ann e 1984 avec des catalogues plus incitatifs Les secteurs d emploi Le tableau n 2 indique la r partition des candidats recrut s par type d employeur et dipl me Le secteur industriel repr sente la moiti des recrutements de nos candidats 152 sur 310 recrutements connus nous avons perdu la trace de 64 candidats En outre la rubrique Divers regroupe de nombreuses situations professionnelles non acad miques h pitaux administration centrale et r gionale agriculture am nagement industrie asso ciations souvent li es
32. sans compter l angoisse du journaliste devant la page blanche Et puis par dessus tout il y a le souci de livrer au lecteur les informations dont il a r ellement besoin sous la forme la plus agr able possible C est ce souci qui nous a conduit deman der aux lecteurs de Formation par la Recherche leur avis sur la formule actuelle de la publication Au moment du bouclage de ce num ro une centaine d abonn s nous avaient retourn le questionnaire nous les en remercions vivement Qui lit Formation par la Recherche Formation par la Recherche est tir 3000 exemplaires qui sont diffus s aupr s de 1600 abonn s Les correspondants des Bourses de PEm ploi 22 des abonn s repr sentent eux seuls 40 de la diffusion totale Si Pon y ajoute les autres abonn s du secteur public de la recherche et de l enseignement on arrive un total de 42 d abonn s 55 de la diffu sion totale qui exercent une activit de recherche d enseignement ou d information dans les organismes publics d enseignement et de recherche universit s CNRS INSERM INRA Les chercheurs et les responsables du personnel du secteur industriel repr sentent pour leur part 31 des abonn s 18 de la diffusion totale Enfin Formation par la Recherche est lu dans les administrations 6 des abonn s dans les associations et les organismes d infor mation scientifique et technique 6 des abonn s et est
33. thodes phy siques en liaison troite avec l unit de Physi que d Aulnay sous Bois qui met au point les appareils et les m thodes Recherche et d veloppement technologique Le centre de Recherche et de d veloppe ment technologique est localis en majeure partie Aulnay sous Bois et comprend 60 personnes Il tudie de nouveaux modes d emballages et proc d s de conditionnement la compati bilit des mat riaux et des produits mis en contact la conservation des produits dans les diff rentes conditions d emballage Il comprend galement une unit impor tante sp cialis e dans la technologie des a ro sols appliqu e aux produits cosm tiques Un studio de recherche esth tique sur les emballages lui est associ L Or al Chiffre d affaires H T 1982 10 882 millions de francs dont plus de 50 r alis s l tranger B n fice net 1982 provisions pour investissements hors plus ou moins values 550 millions de francs Effectif total 24 104 Effectif Recherche d veloppement 950 Rappelons enfin que M Fran ois Dalle P D G de L Or al a t lu Manager de l ann e par les lecteurs du Nouvel Economiste NOUVELLES Le bilan d une ann e de Formation par la Recherche Faire un journal si modeste soit il n est pas de tout repos Il y a les d lais de parution respecter co te que co te les articles promis qui n arrivent jamais temps
34. ues form s par la recherche est aujourd hui une pr occupation constante des quelque 350 chercheurs et enseignants chercheurs qui composent les Bourses de l Emploi A Besan on le professeur Jean Charles Vi not explique que le labora toire de Physique G n rale et d Optique a encadr 64 th ses en 15 ans 1966 1981 14 doctorats d Etat 11 doctorats d ing nieur et 39 doctorats de troisi me cycle Sur les 50 docteurs ing nieurs et docteurs de troi si me cycle 13 ont obtenu ensuite le doctorat d Etat Que sont devenus ces th sards La r ponse de M Vi not est imm diate 4 sont dans l enseignement secondaire 14 dans l enseignement sup rieur 36 travaillent dans des entreprises priv es ou semi publiques 24 sont entr s dans des organismes publics CNRS CEA T l com 18 sont retourn s dans leur pays d origine et 4 exercent des professions diverses La pens e Je forme donc je place d no minateur commun de tous les correspondants de l Association Bernard Gregory entra ne galement une r flexion de la part de ces for mateurs en vue de mieux adapter le syst me de la formation par a recherche aux besoins du pays En effet les Bourses de l Emploi g rent environ le quart du march de l emploi des jeunes form s par la recherche et cela leur permet notamment de voir comment tels ou tels sp cialistes sont demand s pour telles ou telles missions industrielles et comment tels ou tels types

Formation par la Recherche n°5, décembre 1983

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