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Les fessées, les claques et les tapes

1. 23 La Commission thique 25 La revue Signes des temps 27 DEUXIEME CHAPITRE 31 PRESENTATION DE LA RECHERCHE ET METHODOLOGIE 31 PROBLEMATIQUES 31 Rappel de l objet de la recherche 31 Questions de recherche 31 D finition des termes cl s 32 D limitation de l tude 35 METHODOLOGIE 36 Population consult e 36 M thode de r colte des donn es lieux et moyens 38 Construction explication et pr sentation de l instrument de recherche 38 La saisie des donn es
2. Tableau crois Sentiment de culpabilit Age Oui parent Oui parent Age Total 1 Sentiment de culpabilit Coupable et soulag Plut t coupable Plut t soulag Ni l un ni l autre Ne se prononce pas Total 79 dernier 20 5 De l autre c t parmi les parents qui se sentent ni coupable ni soulag ni l un ni l autre ce sont ceux qui sont g s de 50 ans et plus qui arrivent en premier 46 2 suivis des 26 40 ans 30 2 et enfin des 41 50 ans 23 6 Quel que soit le groupe d ge auquel ils appartiennent c est la r ponse ni l un ni l autre qui ressort le plus 32 personnes pour les 26 40 ans 25 personnes pour les 41 50 ans et 49 personnes pour les plus g s d entre eux Soit au total 106 personnes qui repr sentent 55 5 de la population verticale totale On peut donc dire si on ne tient pas compte des 46 personnes d crites dans le premier paragraphe et qui ont t exclues pour insuffisance de repr sentativit num rique que la majorit des personnes se sentent plut t l aise dans l acte de punir quel que soit leur groupe d ge Nous pouvons donc constater que l ge n est pas vraiment un facteur d terminant sur le sentiment de culpabilit Effet de la culture Une analyse crois e repr sent e par le tableau de la page suivante fait ressortir des groupes que nous n analyserons pas parce que le nombre repr sentant
3. compris dans Sentiment de culpabilit 47 1 35 3 11 8 5 9 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 17 4 6 1 7 4 4 8 8 9 du total 4 2 3 1 1 0 5 8 9 Effectif 11 22 4 2 39 compris dans Sentiment de culpabilit 28 2 56 4 10 3 5 1 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 23 9 22 4 14 8 9 5 20 3 du total 5 7 11 5 2 1 1 0 20 3 Effectif 4 5 2 1 12 compris dans Sentiment de culpabilit 33 3 41 7 16 7 8 3 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 8 7 5 1 7 4 4 8 6 3 du total 2 1 2 6 1 0 5 6 3 Effectif 18 57 15 16 106 compris dans Sentiment de culpabilit 17 0 53 8 14 2 15 1 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 39 1 58 2 55 6 76 2 55 2 du total 9 4 29 7 7 8 8 3 55 2 Effectif 5 8 4 1 18 compris dans Sentiment de culpabilit 27 8 44 4 22 2 5 6 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 10 9 8 2 14 8 4 8 9 4 du total 2 6 4 2 2 1 5 9 4 Effectif 46 98 27 21 192 compris dans Sentiment de culpabilit 24 0 51 0 14 1 10 9 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 24 0 51 0 14 1 10 9 100 0 Tableau crois Sentiment de culpabilit Sensibilit culturelle Oui parent Oui parent Sensibilit cul
4. pour l ensemble des autres choix se r partissent in galement mais avec un nombre de personne trop faible pour chacun des choix pour tre utilisable et pr senter une tendance particuli re Par comparaison avec ce que les personnes pensent nous constatons une grande coh rence avec ce qu ils pratiquent r ellement En effet 210 personnes sur 251 soit 83 6 se situent sur l chelle en 8 points dans les trois derni res cases de la grille c est dire qu elles trouvent cette punition inacceptable Au lit sans manger A premi re vue on pourrait presque superposer le graphique ci dessous avec le graphique pr c dent Nous pouvons donc tirer les m mes conclusions La punition qui consiste envoyer au lit un enfant sans manger est rejet e par une majorit importante 87 ne la pratiquent jamais A noter quand m me une petite diff rence avec les r sultats pr c dents personne n a choisi de r pondre souvent Les autres pourcentages ne repr sentent qu un nombre minime de personnes Nous ne les analyserons donc pas Dans la partie A de notre questionnaire 168 personnes sur 251 soit 84 9 se situent dans les trois derni res grilles de l chelle et consid rent cette punition totalement inacceptable Nous constatons donc ici aussi une parfaite coh rence entre ce qu ils pensent de cette punition et leur pratique r elle 93 A
5. 95 Br ler les mains x 96 Une tape au niveau de la t te x 116 Raisonner l enfant x 117 Aller dans sa chambre 5 minutes x 118 Isoler l enfant dans une pi ce pas dans le noir x 135 Raisonner x 136 Tirer les oreilles x 154 Crier et hurler x 155 Secouer x 158 Gronder et expliquer x 165 Envoyer dans sa chambre x 172 Lui interdire de parler pendant le repas x 173 L envoyer dans sa chambre x 197 Le mettre dans sa chambre pas obscure x 235 Frapper avec les chaussures x 240 Une punition logique avec la faute commise C est l id al x REPONSES AUTRES Partie D La pratique dans la r alit 119 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 63 18 6 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 22 6 5 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 112 33 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 20 5 9 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 67 19 8 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 137 40 4 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 38 11 2 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pou
6. Tr s acceptable 16 4 7 40 0 40 0 2 5 1 5 12 5 52 5 3 2 6 5 0 57 5 4 2 6 5 0 62 5 5 1 3 2 5 65 0 7 1 3 2 5 67 5 Totalement inacceptable 13 3 8 32 5 100 0 Total 40 11 8 100 0 Acceptation autre punition Valide 53 question D autres punitions par contre comme les insultes les menaces de ch timent crier hurler priver d activit JA ignorer l enfant br ler les mains se mettre genoux tirer les oreilles ou les cheveux mettre dans un placard secouer priver de c lin sont totalement inacceptables En effet 13 personnes sur 40 c est dire 32 5 de ceux qui ont r pondu cette question se sont prononc s dans ce sens Il faut remarquer que l ensemble de ceux qui ont r pondu cette question et qui ont donc ajout des punitions non indiqu es par le questionnaire ne repr sentent que 11 8 de l ensemble total des participants Nos chantillons nous ont fait part de leurs avis sur la punition corporelle Voyons maintenant ce qui les motive dans l application de ce moyen d ducation Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition Dans la Partie B218 de notre questionnaire nous avons demand aux participants leurs motivations personnelles219 sur la punition corporelle Le tableau ci dessous montre des proportions in gales en ce qui concerne les diff rentes cat g
7. attester l existence de cette pratique au sein de certaines familles de l glise Le Manuel d glise98 Le Manuel d Eglise est un ouvrage de r f rence pour conna tre l organisation les rites et les croyances de l Eglise adventiste Par rapport au Manuel d glise qui date de 198799 l dition r vis e de 2006100 comporte un ajout significatif dont un 96 Jeunesse Adventiste en lien troit avec l Eglise Adventiste du 7e jour est un mouvement de jeunesse proche du scoutisme dans son organisation et ses m thodes La JA fait partie de la F d ration du Scoutisme Evang lique Fran ais Ce mouvement a une progression des brevets et des branches qui portent les noms de Bourgeons 4 6 ans Tisons 7 11 ans Explorateurs 12 15 ans Compagnons 16 18 ans et A n s 19 ans et Depuis sa cr ation la mission de la Jeunesse Adventiste est de r pandre l Evangile dans le monde Jeunesse Adventiste disponible sur lt fr scoutwiki org Jeunesse_adventiste gt consult le 09 septembre 2012 97 Signes des Temps N 1605 136e ann e Janvier f vrier 2012 Ce num ro contient cinq articles dont Pas de libert sans limites L autorit b ton ou tuteur L usage de la force tre en conflit en opposition Faciliter la discipline 98 Un changement dans le manuel d glise est toujours quelque chose de significatif Il est possible d tudier l volution de l glise travers les diff rentes d
8. important de 2 141 la tendance va plut t vers l acceptable Pour preuve 105 personnes sur 249 soit 42 trouvent que la privation de sortie ou de loisir est tr s acceptable et que 92 personnes 36 6 ont choisi une r ponse entre 2 et 4 ce qui indique que pour eux c est une punition plut t acceptable 1 tr s acceptable 210 Psychologies com Faut il punir ses enfants Enqu tes r alis es pour Psychologies Magazine Janvier2002 disponible sur lt www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Articles et Dossiers Parents aimer et punir Faut il punir ses enfants Enquete realiseepour Psycholo gies Magazine gt consult le 02 d cembre 2012 Graphique 11 49 Privation jeu lectronique A propos de la privation du jeu lectronique nous constatons que la courbe de distribution du graphique ci contre pourrait presque se superposer avec celle de la privation de t l vision pr c dente Avec une moyenne de 2 05 sur 8 et un cart type de 1 811 les 158 sond s sur 251 c est dire 62 9 sont unanimes pour dire que ce genre de sanction privation est aussi tr s acceptable de leur part Seulement 28 personnes 11 ont choisi de se positionner au del de la moyenne 8 totalement inacceptable Ce r sultat est corrobor par des tudes qui indiquent que l enfant qui passe trop de temps devant un cran t l vision ou jeux vid o d laisse ses devoirs
9. perception c est l Activit processus par lequel une personne acquiert de l information de son environnement170 Pour qu un tre soit capable de cette activit il faut qu il soit pourvu d organes de sens qu il prouve par eux certaines sensations qu il soit capable d interpr ter ces sensations comme manifestations actuelles d un objet et qu il se repr sente cet objet comme tant galement susceptible de l affecter d autres sensations soit par contact imm diat soit une distance plus ou moins grande et cela sous la condition de certains mouvements soit de son corps propre soit de cet objet 171 Motivation Le mot Motivation vient du latin motivus qui signifie mobile qui met en mouvement172 tre motiv c est vouloir quelque chose intens ment et volontairement pour arr ter de fumer ou r ussir un examen par exemple D une part c est l Ensemble des forces qui poussent l individu agir173 Parmi ces forces il y a des forces internes D autre part c est l Ensemble de d sir et de volont qui pousse une personne accomplir une t che ou viser un objectif correspondant un besoin174 Volontairement ou non qu il s agisse d instincts de pulsions ou de d sirs cette nergie qu est la motivation nous invite passer l action et rend vivant et efficace ce que nous faisons175 Pratique Plus
10. tre applaudi d une part par rapport au lectorat en g n ral qui s affaiblit de nos jours car Les gens ne jugent plus opportun de lire et de s duquer par la lecture251 D autre part il est vrai que Les publications tudiant l utilisation des ch timents corporels titre ducatif dans les syst mes familiaux sont tr s peu nombreuses par rapport la masse norme des crits concernant la famille sur le sida toxicomanie 252 C t parents le professeur Jacques BICHOT observe que beaucoup ont encore du mal trouver ce moyen un peu trop intellectuel253 et sugg re de mettre plut t leur disposition des cours et des outils de type multim dia Ce professeur souligne malgr tout que ces parents peuvent avoir directement recours des livres pour apprendre les rudiments de psychologie ou de caract rologie qui leur sont utiles254 4 Les crits d Ellen WHITE Concernant les crits d Ellen G White 96 sond s soit 28 3 se sont inform s et form s propos de la pratique de la punition corporelle dans l ducation Le m me probl me que nous avons voqu pr c demment sur l utilisation assez litt rale des textes bibliques se pose galement ici Bien de parents adventistes en France utilisent cette pratique comme moyen d ducation parce que c est selon eux pr conis par Madame White255 Pour r soudre le probl me d interpr tation des crits de
11. vis vis de certains parents qui se culpabilisent apr s avoir administr une sanction D apr s lui ces derniers n ont pas compris que l interdit est s curisant pour l enfant M me s il r le il se sent prot g et peut d velopper son autonomie Lorsque l on ne leur donne pas de cadre lorsqu on ne met pas de barri res nous les mettons en danger psychologiquement et parfois physiquement Il faut donc construire le plus t t possible une relation avec son enfant non pas dans la contrainte et l ins curit mais dans l coute et le respect298 A notre avis c est le cas ici de ceux qui se sentent plut t coupables Il se trouve cependant qu cause de cette incompr hension ceux qui se sentent coupables et soulag s ainsi que ceux qui sont plut t soulag s h sitent Punir ou ne pas punir Sanctionner ou ne pas sanctionner Parfois il y en a m me ceux qui risquent de ne plus vouloir punir ou sanctionner Or toujours d apr s Bruno HOURST Ne pas sanctionner l enfant l emp che de se structurer et peut m me le mettre en danger Le laxisme est d conseill Si le parent ne sanctionne pas s il satisfait tous les d sirs de l enfant en ne lui imposant pas le respect des r gles fix es il va agir finalement au d triment de l enfant299 Avant de r pondre notre derni re question de recherche savoir quels types de punition les parents prati
12. Dans sa th se Madame BARROS fait part d une enqu te qu elle avait effectu e aupr s de quatre congr gations protestantes conservatrices deux glises vang liques une glise pentec tiste et une glise baptiste au Qu bec D apr s elle ces groupes protestants qui font une interpr tation assez litt rale de la Bible privil gient l usage des ch timents corporels plus pr cis ment l utilisation d objets pour administrer les punitions afin de contrer chez l enfant ce qu ils consid rent comme un penchant inn au mal qui serait associ l influence de Satan72 Cette pratique a donn lieu depuis quelques ann es de nombreuses mises en accusations criminelles ou encore des proc dures juridiques en vertu de lois de protection de l enfant au Canada Ce qui est reproch essentiellement ces groupes c est 69 Ibidem 70 Idem p 191 Les non sauf si tiennent comptent non seulement de l incomp tence des parents incapables de ma triser les nouvelles m thodes d ducation que nous venons de citer mais galement du fait que selon eux l enfant est un petit animal ou sous l aspect d un petit primitif encore non touch par la raison Avec cet tre de nature la relation passe par le dressage et ne peut s tablir que par les sens Les parents justifient donc par l la n cessit du contact physique que sont les punitions corporelles lorsqu ils doivent im
13. La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels Montpellier La Plage 2001 MILLER A La connaissance interdite Paris Aubier 1990 MILLER A La souffrance muette de l enfant L expression du refoulement dans l art et la politique Paris Aubier 1990 MORICE H L Art de commander aux enfants Avignon Maison Aubanel 3e dition 1923 RAKOTONANAHARY L N Le ch timent corporel dans l ducation des enfants Approche contemporaine et biblique Collonges sous Sal ve Facult adventiste de th ologie 1996 STEVENY G La non violence de Dieu et des hommes Dammarie les Lys Vie et Sant 2001 STRAUS M A Beating the Devil Out of Them Corporal Punishment in American Families New York Lexington Books 1994 TIECHE M L ducation portera ses fruits S D T Dammarie l s Lys France 1966 TIECHE M Probl mes de couple S D T Dammarie l s Lys France 1956 125 VERRECCHIA J C La Bible mode d emploi Villiers le Bel Soci t Biblique 1995 WHITE E G Counsels to parents teachers and students California Pacific press publishing association 1943 WHITE E G Education Dammarie les Lys Vie et Sant 1986 WHITE E G The upward look Washington Review and herald publishing association 1982 WHITE E G Child guidance Tennessee USA Southern publishing association 1954 WHITE E G T moignages pour l glise Vol 1 Dammarie les Lys SDT 1955 WOOLSEY R H Pour
14. et ses tudes en passant plus de temps sur sa console mais surtout du risque qu il devienne accro aux jeux211 Privation argent de poche Pour ce qui est de la privation d argent de poche nous observons que sur les 250 r ponses cette question 37 6 c est dire seulement 94 personnes consid rent cette punition comme tr s acceptable Cela se traduit sur le graphique ci contre par une moyenne de 3 02 sur 8 La courbe de distribution est large par rapport au pr c dente cart type de 2 18 ce qui veut dire qu part les 94 personnes qui pensent que cette punition est tr s acceptable les avis des 156 autres sont partag s m me s ils se penchent plut t vers l acceptable Les avis sont partag s d une part parce que pour certains parents donner de l argent de poche son enfant peut tre 211 Jeuxvid o com Forum Mon p re m a retir les manettes 1er mai 2012 disponible sur lt http www jeuxvideo com forums 1 61 6009815 1 0 1 0 hs mon pere m a retire les manettes htm gt consult le 23 janvier 2013 Graphique 12 Graphique 13 50 p dagogique cela l aide grandir lui apprend g rer ses ressources identifier ses besoins et le responsabilise L argent de poche favorise son autonomie l encourage prendre seul ses d cisions conomiser ou se faire plaisir et enfin donner de l argent de poche lui permet une initiatio
15. ge ne sont pas repr sent es d une fa on gale Le groupe des 26 40 ans et celui des plus de 50 ans sont en nombre quivalent respectivement 33 8 et 36 2 Les moins repr sent s sont les plus jeunes 9 5 soit 24 personnes Ceci est d au fait que nous avons d lib r ment sollicit davantage de participation de la part de celles et ceux qui ont des enfants donc qui sont plus g s La sensibilit culturelle Le graphique de la page suivante indique que la repr sentation de ceux qui se d clarent de sensibilit europ enne occidentale est les plus nombreux 52 3 Viennent ensuite les Malgaches 23 les Antilles fran aises 13 8 et les autres 10 7 Pourquoi Tout simplement parce que notre enqu te se d roule en France Graphique 1 Graphique 2 43 ne l oublions pas malgr le fait que ce pays soit cosmopolite et que la majorit des r pondants appartiennent l Eglise du Campus que fr quente une forte population malgache et que beaucoup d Antillais sont int gr s depuis longtemps en France et s identifient davantage la culture occidentale qu antillaise A noter que la cat gorie Autre tait en majorit africaine Le niveau d ducation Par rapport au niveau d ducation le graphique 4 ci contre montre aussi des proportions in gales entre les diff rentes cat gories Nous constatons que 173 personnes sur 251 s
16. interdiction des ch timents corporels dans l ducation familiale en France Paris Mars 2009 p 8 A la question Les parents ont ils le droit de corriger leur enfant de lui donner des claques et des fess es la r ponse juridique de Pierre Brice LEBRUN professeur de droit sp cialis dans l autorit parentale et le droit de la famille a attir notre attention Pour lui la loi a priori dit non elle condamne les violences surtout si elles sont commises sur un enfant ce qui est une circonstance aggravante mais elle ne dit pas vraiment non parce qu elle ne cite pas les parents En clair frapper un enfant est interdit mais la loi ne dit pas que c est interdit m me ses parents alors que la plupart des parents croient franchement qu ils en ont le droit Du coup face cette ambig it la justice dit oui En fait elle ne dit pas vraiment oui mais plut t oui mais Elle n accepte pas elle tol re sous conditions Magicmaman com Fess e faut il lever la main Septembre 2008 disponible sur http forum magicmaman com salon debats actualite fra ce officiellement discretement sujet 3661975 1 htm consult le 06 juillet 2012 32 Voir respectivement dans Comit des droits de l enfant Observation g n rale no 1 concernant les buts de l ducation 17 avril 2001 CRC GC 2001 1 31 Comit europ en des droits sociaux Charte sociale europ enne Conclusions de 2003 Tome 1 France pp 184 189
17. partir au lit sans manger disponible sur lt http fr answers yahoo com question index qid 20070926113636A A0fxiZ gt consult le 5 d cembre 2012 Yahoo France Questions r ponses Avez vous des remords apr s avoir puni votre enfant disponible sur lt http fr answers yahoo com question index qid 200 81021011950AADbWFg gt consult le 19 avril 2013 Yahoo questions r ponses Quelle punition pour un b b de neuf mois disponible sur http fr answers yahoo com question index qid 20101028025215AAxkOLP gt consult le 24 janvier 2013
18. que pour les extirper il faut le battre35 La deuxi me sans connotation religieuse affirme que l enfant est un petit animal qui doit tre dress et domestiqu Les coups sont donc indispensables mais il faut viter d en abuser36 La derni re raison qui est plus r cente reconna t que les coups ne sont pas une solution mais qu on ne peut pas faire autrement que d en donner ou du moins que certains vivent dans de telles conditions qu ils ne peuvent pas s en passer37 Mais en d pit de toutes ces raisons l auteur que nous venons de citer et bien d autres consid rent qu il faut absolument renoncer aux punitions corporelles Pourquoi A cause de ses nombreuses cons quences n fastes pour l enfant Tout d abord les ch timents corporels m me l ger perturbent le d veloppement du cerveau de l enfant38 Ils peuvent causer aussi des l sions imm diates L enfant secou peut par exemple non seulement perdre la vue et tre atteint d une l sion irr versible au cerveau mais en mourir galement39 Une claque peut endommager le tympan d un petit enfant En ce qui concerne la fess e elle peut atteindre le nerf 34 Non la violence ducative Mars 2007 disponible sur lt http www ldh toulon net spip php article 1588 consult le 26 janvier 2011 35 O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels p 27 36 Ibidem 37 Ibidem 38 Id
19. sont d un c t les 26 40 ans qui se d clarent le plus plut t coupable 38 5 Ensuite arrivent les 50 ans et plus 35 9 Finalement ce sont les 41 50 ans qui viennent en 18 25 ans 26 40 ans 41 50 ans 50 ans et plus Effectif 0 3 4 10 17 compris dans Sentiment de culpabilit 0 17 6 23 5 58 8 100 0 compris dans Age 0 5 3 8 9 11 6 8 9 du total 0 1 6 2 1 5 2 8 9 Effectif 2 15 8 14 39 compris dans Sentiment de culpabilit 5 1 38 5 20 5 35 9 100 0 compris dans Age 66 7 26 3 17 8 16 3 20 4 du total 1 0 7 9 4 2 7 3 20 4 Effectif 1 1 2 7 11 compris dans Sentiment de culpabilit 9 1 9 1 18 2 63 6 100 0 compris dans Age 33 3 1 8 4 4 8 1 5 8 du total 5 5 1 0 3 7 5 8 Effectif 0 32 25 49 106 compris dans Sentiment de culpabilit 0 30 2 23 6 46 2 100 0 compris dans Age 0 56 1 55 6 57 0 55 5 du total 0 16 8 13 1 25 7 55 5 Effectif 0 6 6 6 18 compris dans Sentiment de culpabilit 0 33 3 33 3 33 3 100 0 compris dans Age 0 10 5 13 3 7 0 9 4 du total 0 3 1 3 1 3 1 9 4 Effectif 3 57 45 86 191 compris dans Sentiment de culpabilit 1 6 29 8 23 6 45 0 100 0 compris dans Age 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 1 6 29 8 23 6 45 0 100 0
20. 41 TROISIEME CHAPITRE 42 RESULTATS ET INTERPRETATION DES RESULTATS 42 PROFIL DE LA POPULATION SONDEE 42 Le sexe 42 L ge 42 La sensibilit culturelle 42 Le niveau d ducation 43 La parentalit 43 REPONSES DES SONDES AUX QUESTIONS DE RECHERCHES POSEES 44 Que pensent les membres de l glise adventiste en France de la punition en g n ral 44 Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition 53 2 A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils 59 Quels types de punition les parents pratiq
21. Comit europ en des droits sociaux Charte sociale europ enne Conclusions de 2005 Tome 1 France pp 257 262 33 Les associations fran aises initiatrices de l appel sont Ni claques ni fess es l Observatoire de la Violence ducative Ordinaire et Stop Violence Stop Maltraitance Le texte de l appel est disponible sur http www stopviolence fr et http www oveo org Coordination fran aise pour la D cennie Idem p 18 Pour que des lois contre la maltraitance plus particuli rement contre les ch timents corporels les plus courants comme les tapes la fess e et la gifle soient vot s Olivier MOREL souligne que la pression de ces associations sera indispensable O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels p 23 11 l mancipation de l enfant pour le prot ger dans sa s curit sa sant et sa moralit pour assurer son ducation et permettre son d veloppement dans le respect d sa personne soit compl t par qui exclut tout traitement cruel d gradant ou humiliant y compris tout recours aux punitions corporelles34 Olivier MOREL a tout de m me essay de comprendre le pourquoi de l usage des punitions corporelles dans l ducation Il y a d apr s lui trois raisons principales La premi re dit il vient de chez certains juifs certains chr tiens et certains musulmans qui pensent que l enfant porte en lui le mal le p ch voire le diable et
22. D claration conjointe sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents Centre hospitalier pour enfants de l est de l Ontario CHEO Ottawa 2003 p 1 6 La punition corporelle est l utilisation de la force physique dans l intention de faire vivre un enfant une exp rience de douleur mais sans le blesser dans le but de corriger ou contr ler le comportement de l enfant4 De son c t le Comit des droits de l enfant des Nations Unies utilise le terme ch timent corporel comme synonyme de punition corporelle terme que nous utiliserons dans la pr sente recherche Ce Comit charg de contr ler le respect de la Convention des Nations unies sur les droits de l enfant d finit les ch timents corporels ou physiques comme tous ch timents impliquant l usage de la force physique et visant infliger un certain degr de douleur ou de d sagr ment aussi l ger soit il La plupart de ces ch timents donnent lieu l administration d un coup tape gifle fess e un enfant avec la main ou l aide d un instrument fouet baguette ceinture chaussure cuill re de bois etc Ce type de ch timent peut aussi consister par exemple donner un coup de pied secouer ou projeter un enfant le griffer le pincer le mordre lui tirer les cheveux lui tirer les oreilles ou bien encore forcer un enfant demeurer dans une position inconfo
23. Gifle A travers le graphique ci contre nous relevons 6 personnes sur 194 soit 3 1 qui ne se prononcent pas et personne qui n a choisi de r pondre souvent Ce qui est vraiment remarquable c est que dans ces r sultats seulement 25 3 soit 49 personnes sur 194 le font exceptionnellement 10 personnes sur 194 soit 5 2 utilisent parfois cette pratique 66 5 soit 129 personnes sur 194 ne le font jamais soit une majorit D un c t le fait que personne n a voulu r pondre la fr quence souvent et que d autres ne se sont pas prononc s peut tout simplement signifier qu ils n utilisent pas ce genre de punition De l autre c t les r sultats montrent que la majorit des sond s 66 5 n utilisent jamais la gifle pour punir Dans la partie A de notre questionnaire 131 personnes de notre chantillon soit 52 2 consid re cette pratique comme totalement inacceptable304 Nous remarquons donc qu il y a une grande coh rence entre ce qu ils pensent et ce qu ils font Priver de t l vision Au sujet de la privation de t l vision nous constatons en tudiant le graphique de la page suivante que 3 1 soit 6 personnes sur 195 ne se prononcent pas 15 4 soit 30 personnes sur 195 ne le font jamais 27 7 soit 54 personnes sur 195 le font exceptionnellement 304 1 tr s acceptable et 8 compl tement inacceptable Voir
24. chaque groupe de culture n est pas suffisant Ce sont respectivement les 17 parents qui se d clarent coupable et soulag les 12 parents qui sont plut t soulag s les 18 parents qui ne se prononcent pas et enfin les 21 parents qui se d clarent Autre Pour ce qui est des autres groupes de sensibilit s diff rentes les r ponses donn es se portent in galement surtout sur deux r ponses plut t coupable et ni l un ni l autre Dans les deux s ries de r ponses on retrouve aussi une hi rarchie syst matique de grandeur Dans la premi re s rie de r ponse les parents de sensibilit culturelle europ enne occidentale se sentent le plus plut t coupable 56 4 Viennent ensuite les parents de sensibilit culturelle malgache 28 2 et enfin ce sont les parents de sensibilit culturelle des Antilles fran aises qui viennent en dernier 10 3 Dans la deuxi me s rie de r ponse ce sont toujours les parents de sensibilit cultu relle europ enne occidentale qui se sentent le plus ni coupable ni soulag ni l un ni l autre 53 8 Ensuite arrivent les parents de sensibilit culturelle malgache 17 Finalement les parents de sensibilit culturelle des Antilles fran aises viennent en dernier 14 2 80 Cet cart lev d environ 29 47 entre les diff rents pourcentages que ces groupes repr sentent peut tout d abord s expliquer par le fait que notre
25. compris dans Fr quence utilisation punition 66 7 33 3 100 0 compris dans Sexe 4 0 2 1 3 1 du total 2 1 1 0 3 1 Effectif 101 94 195 compris dans Fr quence utilisation punition 51 8 48 2 100 0 compris dans Sexe 100 0 100 0 100 0 du total 51 8 48 2 100 0 1 Souvent Parfois Exceptionnel lement Jamais Ne se prononce pas Total Tableau crois Fr quence utilisation punition Sexe Oui parent Oui parent Sexe Total 76 souvent au quotidien Mais le nombre de personnes qui manifestent ce comportement reste faible par rapport ceux qui ne l exercent que parfois Les chiffres indiquent que 45 personnes sont concern es par une punition fr quente souvent contre 95 pour ceux qui ne la pratiquent que parfois soit un rapport num rique du simple au double En fin de compte m me si ce sont les m res de familles qui utilisent apparemment la punition plus fr quemment que les p res d une fa on g n rale les deux sexes le font mod r ment D apr s ces r sultats il est donc simplement probable que l effet du genre ait une influence sur la fr quence des punitions En guise de conclusion propos de la fr quence dans l administration des punitions nous faisons les constatations suivantes l ge n a pas d incidence sur la fr quence des punitions il y a une certaine influence de la sensibilit cu
26. consult le 05 mars 2013 ROBERT OUVRAY S MAUREL O LACROIX D L Education sans violence Draguignan Anth a 2001 40 mn disponible sur lt http irts066 metz irts lorraine fr Document htm amp numrec 031999846917160 gt consult le 11 mars 2013 RUFO M L Ab c daire Psychologies Magazine d cembre 2012 disponible sur lt http www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Livres L Abecedaire gt consult le 07 mars 2013 SAMAM A J M dias pour s informer les fran ais pr f rent la t l vision la radio GRAZZIA fr 22 janvier 2013 disponible sur lt http www grazia fr societe news medias pour s informer les francais preferent la television a la rad 528178 gt consult le 06 mars 2013 Synonymes Perception disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot perception amp x 50 amp y 40 gt consult le 10 octobre 2012 THERIZOL A C Interdire la fess e pour ou contre C t famille 14 avril 2009 disponible sur lt http www cote momes com cote parents education des enfants pour ou contre la fessee c681 html gt consult le 07 mars 2013 TREMINTIN J La punition corporelle est elle maltraitante ou p dagogique Lien Social 1e juillet 1999 disponible sur lt http www lien social com spip php article2766 amp id_groupe 1 gt consult le 12 f vrier 201 Une pluralit des formes d ducation La t l vision et le cin
27. dire que la distribution est assez serr e Ce qui implique que beaucoup moins de personnes seuls 33 ont choisi la fourchette des 1 4 acceptent la gifle comme une punition possible Ces avis confirment les pens es de cette m re de famille qui est la fois contre la fess e et la gifle Elle trouve qu on n duque pas l enfant en le frappant Lui faire mal physiquement ne lui fait pas comprendre pourquoi il s est mal comport Et ensuite vous irez dit elle lui expliquer qu il ne doit pas taper sa petite s ur son chien ou son petit copain 208 Le fouet et le coup de pied Au sujet de l usage du fouet et des coups de pied nous constatons qu une majorit crasante des sond s sont unanimes pour les condamner Nous relevons sur le graphique ci contre comme une sorte de pic au sommet de la courbe de distribution qui est d autant plus serr es cart type gal 1 175 et avec une moyenne de 7 64 La position de la population est tr s claire ici car 221 personnes sur les 250 soit 88 4 consid rent l usage du fouet et des coups de pied comme compl tement inacceptable Un p re de famille qui a subi un coup de pied aux fesses donn par son p re 13 ans confirme ce r sultat que nous avons obtenu en d clarant que cette pratique selon lui est plus humiliant que la fess e ou la gifle209 Privation de t l vision Nous relevons que les
28. en particulier celles de femmes laiss es seules pendant la guerre plut t qu une nature originellement pervertie pour expliquer la faute et justifier le ch timent 66 Idem p 180 67 Ibidem 68 P QUINCY LEFEBVRE Faut il frapper les enfants p 186 17 de sanction qui peut d apr s elle devenir un danger lorsqu ils sont dispens s des enfants rendus nerveux par la vitesse des temps modernes Il ne s agit pas pour celle ci de condamner les critures mais d adapter les m thodes l poque par des connaissances nouvelles sur l enfance la soci t la conviction que l autorit peut s appuyer sur d autres sentiments et moyens pour s imposer69 Enfin le dernier avis est celui des non sauf si70 qui autorisent diff rentes pratiques ducatives y compris les punitions corporelles et les m thodes nouvelles pourvu que le r sultat soit atteint Apr s cet article venons en maintenant la th se de doctorat soutenue par Adriana Pacheco ESPINO BARROS en 2010 l Universit de Montr al71 Pr cisons d avance que le contenu de ce travail de recherche n a rien voir avec l glise chr tienne en France Mais nous avons tenu malgr tout l int grer dans ce travail de recherche non seulement cause de sa pertinence mais galement pour sa particularit car c est rare de trouver des tudes de ce genre faites dans les milieux chr tiens francophones
29. et la deuxi me en contactant les participants l issue du culte le samedi Par contre nous avons eu recours l aide des pasteurs des glises de Saint Julien en Genevois et de Lyon Vend me pour distribuer r colter et nous renvoyer les questionnaires remplis Nous avons remis les questionnaires en main propre au pasteur de Saint Julien tandis que pour Lyon Vend me nous les avons envoy s par la poste avec une enveloppe pr pay e pour le retour des r ponses L anonymat des participants tait garanti car nous avons mis dans chaque questionnaire distribu une enveloppe blanche Ensuite il a t bien pr cis la deuxi me page de ce questionnaire que les r ponses sont strictement anonymes et que les r pondants ne doivent pas marquer leurs noms ni mettre des commentaires manuscrits sur les feuilles et qu ils doivent fermer l enveloppe blanche apr s y avoir mis leurs r ponses Construction explication et pr sentation de l instrument de recherche Ceux qui ont particip ont re u plusieurs documents a Une lettre de recommandation remise par la Facult de th ologie187 pour garantir la d ontologie de cette recherche b Une explication sur la fa on de r pondre au questionnaire188 c Les questions elles m mes qui se subdivisent en quatre parties A B C D Celles ci sont toutes de type objectif et se pr sentent sous diff rentes formes La partie A189 qui r pond la p
30. et ne doit pas faire l objet d un chantage ou de punition215 Ensuite comme nous venons de dire auparavant pour la chambre de l enfant qui ne peut pas tre consid r e comme un lieu d sagr able le lit c est pour dormir pas pour une punition216 Autres punitions Le tableau ci dessous concernant les autres punitions217 montre que les avis exprim s par l chantillon de recherche sont partag s Il y a toute une s rie de r ponses tr s diverses sur la question priver d internet rester assis sur une chaise accomplir un service utile la maison ou chez autrui priver de vacances isoler l enfant dans une pi ce la porte ouverte et pas dans le noir rester dans sa chambre faire des devoirs en plus obliger l enfant demander pardon la personne l s e frapper avec une r gle pincer les oreilles Ces punitions sont consid r es comme tr s acceptables par 16 personnes sur 40 soit 40 de ceux qui ont r pondu cette 215 Au f minin com Si vous deviez sanctionner votre enfant le priveriez vous de dessert Op cit Ibidem 216Yahoo France Questions R ponses Que pensez vous de la punition partir au lit sans manger disponible sur lt http fr answers yahoo com question index qid 20070926113636A A0fxiZ gt consult le 5 d cembre 2012 217 Voir le d tail du tableau l Annexe p 115 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul
31. f rent la t l vision la radio GRAZZIA fr 22 janvier 2013 disponible sur lt http www grazia fr societe news medias pour s informer les francais preferent la television a la rad 528178 gt consult le 06 mars 2013 67 moins utilis es sans doute parce que non seulement c est rare notre avis de trouver des articles de ce genre dans les journaux mais en plus avec la mont e en force du num rique ce type de m dia conna t depuis quelques temps une mauvaise situation conomique275 Malgr cette raret des articles sur les punitions corporelles dans l ducation nous avons pu recenser malgr tout dans les journaux de nos r gions les titres suivants Enfance maltrait Les signalements sont en hausse276 Fesser n est pas rien277 dans le Dauphin lib r L ducation donne de la force278 dans la Tribune de Gen ve et enfin Charles Poncet veut cr er le parti de la fess e279 dans le journal 20mn de Gen ve Dans ce dernier article l avocat genevois Charles PONCET a plaid pour la r introduction des ch timents corporels dans le droit suisse dans le cadre d un d bat la Radio Suisse romande RSR sur la progression des actes d incivilit 4 Les DVD CD Pour les 10 sond s soit 2 9 leurs sources d information sur l acte de punir un enfant sont des DVD ou des CD Dans nos recherches nous n avons pas trouv de CD qui parle du sujet qui
32. f vrier 2013 56 De son c t Adolph ADAM rapporte que l homme a en lui un instinct id aliste qui le porte cr er incessamment et faire vivre par le d sir et par le r ve des types sup rieurs la r alit 226 Pour nous donc la pr sence de personnes id aliste dans l Eglise n est pas mauvaise en soi pourvu qu on soit nourri d un id al r aliste227 c est dire d un id al r alisable Il faut aller l id al en passant par le r el228 d clare J JAURES Mais Adolph ADAM va encore susciter notre int r t lorsqu il va mettre en relation l ducation de l enfant et cet id al r aliste car pour celui ci Non seulement il faut faire clore chez l enfant un id al sup rieur il faut encore y r ussir en respectant son ind pendance morale avec un scrupule absolu229 L ducateur doit selon lui s abstenir non seulement de toute pression tyrannique mais encore de toute action trop directe et trop sensible C est ce que fait dit il le jardinier qui sans torturer ni g ner la nature amende et arrose le sol m nage habilement la chaleur et la lumi re et assure ainsi l panouissement plein et entier de la plante Un ducateur clair veille l me de son l ve et l chauffe Cela fait il s attache mettre sa port e toutes les sources d motions saines lui offrir sans cesse le spectacle du beau et du bien lui m nager
33. ou encore des proc dures judiciaires en vertu de lois de protection de l enfant au Canada Quant l Eglise adventiste en France nous avons pu trouver et consulter quelques ouvrages notamment ceux d Ellen WHITE qui recommande l usage du b ton de correction en dernier recours Il y a ensuite l Union franco belge qui d un c t soutient les droits des enfants droit une famille aimante droit un statut de personne humaine au respect selon la charte des nations Unies De l autre c t elle condamne les maltraitances physiques des enfants la violence domestique 96 dont ces derniers sont aussi les victimes tout en affirmant que cette violence domestique notamment la punition corporelle ne devrait plus avoir sa place dans les familles adventistes en France Le deuxi me chapitre a t consacr la pr sentation de la recherche et de la m thodologie Au moyen d un questionnaire nous avons men une enqu te aupr s de 253 membres de l Eglise adventiste de Collonges sous Sal ve de Saint Julien en Genevois et de Lyon Vend me afin d tudier ce qu un chantillon de population adventiste fran aise pense de l usage des punitions corporelles dans l ducation Mais bien que notre sujet et int r t portait sur cette pratique nous avons jug plus souple et moins agressif d largir notre approche un ensemble de punitions plus tendues afin d viter de choquer certain
34. s vaste et vari e C est la raison pour laquelle le choix des variables de recherche a t 176 Dictionnaire actuel de l ducation Op cit Idem p 1007 177 Wilkip dia Affect psychanalyse disponible sur http fr wikipedia org wiki Affect_ psychanalyse consult le 10 octobre 2012 178 R LAFON Vocabulaire de psychop dagogie et de psychiatrie de l enfant p 33 179 La nouveau Petit Robert de la langue fran aise Paris Le Robert 2007 p 1991 180 Le petit Larousse illustr Paris Larousse 2009 p 517 181 Le nouveau Petit Robert de la langue fran aise p 1271 182 Le petit Larousse illustr p 582 36 volontairement s lectionn pour en limiter le champ et viter de s tendre dans des domaines qui rel vent d autres questions de recherche Par exemple Pourquoi les parents utilisent telle punition au lieu de telle autre Qu en est il dans des cultures diff rentes La religion joue t elle un r le A part les punitions corporelles y a t il d autres moyens qu on peut utiliser Nous ne faisons pas ici une tude sur les moyens d ducation ni sur les m thodes dans leur ensemble mais nous nous attachons un aspect sp cifique notamment la punition en soi Mais m me dans ce cr neau le champ est tendu183 Il est notre avis plus sage et r aliste de se limiter certaines variables de recherche pour diff rentes raisons qui rel vent de la faisabilit du temps disponib
35. une variable dont la valeur est influenc e ou d termin e par les valeurs d une ou d autres variables appel es variables ind pendantes156 Elle est presque toujours quantitative c est dire que ses valeurs peuvent tre mesur es et elles repr sentent une quantit salaire temp rature poids etc 157 Par exemple Poids en fonction de l ge Poids est ici une variable d pendante quantitative Variable ind pendante Par rapport la variable d pendante une variable ind pendante est d une part un param tre ou une caract ristique pouvant prendre au moins deux ou plusieurs autres variables savoir les variables d pendantes158 On l appelle variable ind pendante parce que non seulement elle ne d pend pas du sujet 155 Variable disponible sur http superieur deboeck com resource extra 9782804153847 DANCEY_ _Extr_ch1 pdf consult le 10 octobre 2012 156 C3 Donn es variables et param tres disponible sur http benhur teluq uqam ca mcouture sci 1013 textes C3 htm consult le 24 octobre 2012 157 Variable quantitative disponible sur lt http tecfa unige ch etu maltt nestor schneib0 anova index php page but_variables gt consult le 24 octobre 2012 158 Wilkip dia Variable ind pendante disponible sur lt http fr wikipedia org wiki Variable_ ind pendante gt consult le 10 octobre 2012 33 observ 159 mais qu elle exerce une influence sur une autre
36. www lexpress fr actualite societe famille faut il interdire la fessee 491939 html consult le 30 janvier 2011 15 A MILLER psychologue Suisse est la pr sidente d honneur de cette association et Jacqueline CORNET m decin la fondatrice Eduquer sans frapper Quelques jalons d histoire sur les punitions corporelles s d disponible sur lt http www naturalchild org alice_miller eduquer_sans_frapper html gt consult le 26 janvier 2011 16 M HURET B MILCENT Faut il interdire la fess e Ibidem 17 Ibidem L association Union des familles de son c t ajoute Que l Europe se m le de ce qui la regarde et respecte les choix ducatif des parents Jo l PLANTET Une ducation sans gifle ni fess e Lien Social N 890 du 26 juin 2008 disponible sur http www lien social com spip php article2510 consult le 8 juillet 2012 8 Pour les partisans de la m thode traditionnelle la fess e a sa place dans l ducation Il ne s agit pas d apr s eux de recourir tout moment la violence Il y a selon eux des situations o ne pas avoir recours la fess e appara t comme de la n gligence parentale Citons entre autres la remarque de cette m re de famille de deux gar ons qui a retenu toute notre attention Selon elle dire je t aime dans l intimit familiale ne suffit pas toujours pour exprimer de la tendresse ses enfants18 Pour cela elle leur prodigue des caresses
37. 124 194 compris dans Fr quence utilisation punition 4 1 11 3 20 6 63 9 100 0 compris dans Niveau education 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 4 1 11 3 20 6 63 9 100 0 Ne se prononce pas Total Tableau crois Fr quence utilisation punition Niveau education Oui parent Oui parent Niveau education Total 1 Souvent Parfois Exceptionnel lement Jamais 75 secondaire qui punissent le plus Sans doute parce que ces derniers ont conscience que Punir un enfant appara t comme une obligation quand les r gles ne sont pas respect es ou qu une transgression a t commise295 L aussi une tude plus pr cise et corrig e par un coefficient de pond ration permettrait de v rifier si ces r sultats se confirment ou non Effet du genre L analyse crois e repr sent par le tableau ci contre entre les hommes et les femmes que nous avons effectu e au sujet de la fr quence dans l usage des punitions fait appara tre deux groupes qui ne sont pas suffisamment repr sent s pour d duire une tendance notamment ceux qui ne punissent jamais 9 personnes et ceux qui ne se prononcent pas 6 personnes Les autres r sultats indiquent que les femmes punissent plus souvent que les hommes 60 contre 40 soit un cart de 20 Par contre un quilibre s tablit entre les hommes et les femmes qui punissent parfo
38. 23 1 Effectif 23 49 13 9 94 compris dans Fr quence utilisation punition 24 5 52 1 13 8 9 6 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 51 1 48 5 46 4 42 9 48 2 du total 11 8 25 1 6 7 4 6 48 2 Effectif 5 29 4 3 41 compris dans Fr quence utilisation punition 12 2 70 7 9 8 7 3 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 11 1 28 7 14 3 14 3 21 0 du total 2 6 14 9 2 1 1 5 21 0 Effectif 2 3 3 1 9 compris dans Fr quence utilisation punition 22 2 33 3 33 3 11 1 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 4 4 3 0 10 7 4 8 4 6 du total 1 0 1 5 1 5 5 4 6 Effectif 0 3 1 2 6 compris dans Fr quence utilisation punition 0 50 0 16 7 33 3 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 0 3 0 3 6 9 5 3 1 du total 0 1 5 5 1 0 3 1 Effectif 45 101 28 21 195 compris dans Fr quence utilisation punition 23 1 51 8 14 4 10 8 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 23 1 51 8 14 4 10 8 100 0 1 Souvent Parfois Exceptionnel lement Jamais Ne se prononce pas Total Tableau crois Fr quence utilisation punition Sensibilit culturelle Oui parent Oui parent Sensibilit culturelle Total 74 Effet du niveau d ducation En rais
39. 26 40 ans 3 41 50 ans 4 50 ans et plus 3 Pr f rence et sensibilit culturelles personnelles 1 Malgache 2 Europ en occidentale 3 Antilles fran aises 4 Autres 4 Qu est ce qui correspond le mieux votre situation scolaire 1 Niveau primaire 2 Niveau secondaire 1 re cycles 3 Niveau secondaire 2 me cycle 4 Niveau universitaire ou post secondaire Merci d avance pour votre participation cette enqu te 1 La partie D de ce questionnaire est extraite d un sondage Louis Harris utilis pour Psychologies Magazine en septembre 2008 aupr s d un chantillonnage de 1007 personnes g es de plus de 18 ans repr sentatif de la population fran aise La partie A est une adaptation de ce questionnaire pour les besoins de cette enqu te 102 PARTIE A Parmi les punitions suivantes situez en cochant une case sur l chelle de 1 8 le degr d acceptabilit d une punition 1 tr s acceptable 8 totalement inacceptable 1 Donner une tape sur la main Tr s Totalement la fesse acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 2 Donner une fess e Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 3 Donner une gifle Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 5 Priver de t l vision Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 6 Priver d
40. 27 f vrier 2013 C3 Donn es variables et param tres disponible sur http benhur teluq uqam ca mcouture sci 1013 textes C3 htm consult le 24 octobre 2012 Caf Philo de l Hay les Roses Etre id aliste est ce d pass 11 avril 2007 disponible sur lt http cafes philo org 2011 03 etre idealiste est cedepass gt consult le 14 f vrier 2013 CHAMPAGNAT J C Espagne Un p re inculp pour punition corporelle 25 septembre 2011 disponible sur http actu droitsenfants over blog com article espagne un pere inculpe pour punition corporelle 85113553 html consult le 06 juillet 2012 127 CHEO D claration conjointe sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents disponible sur lt http www cheo on ca fr punitioncorporelle gt consult le 07 mars 2013 Comit des droits de l enfant Convention des Nations unies sur les droits de l enfant Observation g n rale n 8 le 2 juin 2006 disponible sur lt www ohchr org english bodies crc docs co CRC C GC 8pdf gt consult le 08 juillet 2012 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Pour une thique adventiste disponible sur lt http www adventiste org upload document 1317889398_01 pdf gt consult le 09 septembre 2012 Conseil de l Europe Commissaire aux droits de l homme Les enfants et les ch timents corporels Le droit l int grit physique aussi un droit de l enfant J
41. 6 ao t 2009 disponible sur lt http bebe doctissimo fr blog 6235 Vers une legalisation des punitions corporelles html gt consult le 12 f vrier 2013 235 Voir p 17 18 58 l usage des ch timents corporel et ne se cachent pas de transgresser la loi civile de leur pays Selon eux il y a pr s ance de l enseignement biblique ou ce qu ils comprennent de cet enseignement par rapport cette loi civile C est ce risque de devenir ill gal que pourraient courir les pragmatistes ou les id alistes bibliques que nous avons d crits s ils mesurent mal ou font une interpr tation erron e ou abusive du texte biblique En conclusion ce qui est le plus encourageant dans cette partie de notre recherche c est qu il n y ait que tr s peu de personnes qui ont un penchant pour des motivations l galistes 2 4 La classification que nous avons tent e ici a eu le souci de s rier les r ponses et de les analyser sur la base d une motivation que nous avons essay de cerner de plus pr s selon une classification tr s classique que l on retrouve dans de nombreuses recherches M me si les cat gories retenues236 ne repr sentent pas une certitude absolue quant leur validit elles m ritaient cependant d tre tent es pour les besoins de la recherche Elles doivent tre affin es Il se trouve qu au vu des r sultats de cette tude sur la motivation le fait qu il y ait dans l Eglise adventiste fran ais
42. D une item Autre tait propos aux participants en suppl ment des items propos s afin qu ils puissent mettre une r ponse personnelle La saisie des donn es Avant la saisie des donn es chaque questionnaire re u a t num rot de 1 253 Cette saisie s est faite en deux tapes Dans un premier temps les r ponses ont t saisies par nous m mes sur un fichier Excel197 Ensuite la deuxi me tape c est le transfert du fichier Excel par une personne comp tente sur un logiciel professionnel d analyses statistiques le programme SPSS198 Ce dernier est un outil qui permet de faire rapidement les analyses et de produire facilement des tableaux et des graphiques n cessaires l interpr tation des r sultats 197 Voir Annexe p 107 114 198 Statistical Program for Social Studies 42 TROISIEME CHAPITRE RESULTATS ET INTERPRETATION DES RESULTATS PROFIL DE LA POPULATION SONDEE Le sexe 253 personnes ont particip cette enqu te 132 soit 52 4 sont de sexe masculin et 47 6 soit 120 sont de sexe f minin A travers le graphique ci contre nous remarquons que l cart num rique entre les hommes et les femmes est faible car il n y a qu une diff rence de 4 8 entre les deux ce qui sera plus quilibr pour l analyse crois e que nous voulons effectuer par la suite L ge Dans le graphique 2 ci contre nous voyons que les diff rentes cat gories d
43. Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils Nous remarquons ici d embl e que dans le questionnaire nous n avons pas demand de pr cisions aux sond s quant au moment o ils se sont inform s c est dire avant ou pendant leur parentalit Mais pour savoir quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent nous leur avons propos dans la Partie C de notre questionnaire238 une liste non exhaustive mais qui r cence les moyens les plus courants la disposition des parents ou non parents pour approfondir leurs connaissances sur le sujet de la punition administr e un enfant A noter que dans leurs r ponses nous avons constat que les participants aux questionnaires se sont plus ou moins inform s et form s par rapport au sujet qui nous pr occupe Avoir ce r flexe est important car sans parler de mission impossible tre parent aujourd hui n est pas une t che facile et toujours plus complexe dans une soci t en pleine mutation Dans son livre qui s intitule Probl me de couple Maurice TIECHE sugg re m me qu il ne faut pas attendre d tre mari pour songer aux enfants qui viendront au monde et la mani re dont on les l vera Selon lui la pr paration de la t che ducative dont on sera charg un jour devrait pouvoir se faire en m me temps que sa propre ducation239 Pour faciliter la compr hension d
44. Fess e Concernant la fess e le graphique ci contre indique que les r ponses des sond s sont aussi in galement r parties Nous constatons que la r ponse de ceux qui d clarent fesser souvent 4 personnes et ceux qui ne se prononcent pas 3 personnes sont insuffisantes num riquement pour en d duire une tendance significative Ce qui est frappant par contre dans ce graphique et dans ces r sultats c est que la fess e est pratiqu e des degr s divers 54 personnes sur 195 soit 27 7 l administrent parfois 49 2 soit 96 personnes le font exceptionnellement 19 5 soit 38 personnes qui ne la pratiquent jamais La comparaison entre les parents qui privil gient cette pratique c est dire ceux qui punissent parfois et exceptionnellement 150 personnes soit 76 9 et les 38 personnes soit 19 5 qui n utilisent jamais ce genre de punition signifie que r ellement la fess e est un des moyens d ducation utilis par les sond s Cependant tr s peu de personnes l utilisent souvent Ce moyen bien qu utilis reste donc mod r et contr l Ici aussi il semble qu il n y a pas de grande diff rence entre ce que nos chantillons pensent et ce qu ils font r ellement En effet dans la premi re partie de notre enqu te 67 pensaient que cette pratique tait plut t acceptable et 33 plut t tout fait inacceptable303 303 Voir p 46 87
45. Ibidem 289 Noni l ducatrice Les parents savent m me pas duquer leurs gosses 25 ao t 2012 disponible sur lt http pupucenoni over blog fr article 22189206 html gt consult le 03 mars 2013 290 R H WOOLSEY Pour une famille harmonieuse S D T Dammarie l s Lys France 1980 p 7 70 communaut Par exemple beaucoup de parents ont commenc leur apprentissage pendant leur enfance ou leur adolescence alors qu ils prenaient soin de fr res et s urs cousins ni ces et neveux plus jeunes puis ont demand conseil leur famille lorsqu ils ont eu des enfants leur tour Mais d autre part il y a un danger si on se fie uniquement cela Nous avons dit auparavant qu un parent d aujourd hui qui a t jadis un enfant lev l aide des punitions corporelles risque plus tard de perp tuer cette pratique vis vis de son enfant Ce qui va devenir un cercle vicieux Or il s agit pour Alice MILLER d arr ter de produire selon ses termes des armes tr s clairement destin e d truire la prochaine g n ration291 Pour nous il faut casser ce cercle vicieux Et pour y arriver il faudrait dit Ren GIRARD priver les hommes de tous les mod les de violence qui ne cessent de se multiplier et d engendrer de nouvelles imitations292 D o la n cessit de la part des parents de s informer et de se former continuellement par toutes les moyens sur cette pratique Quels types
46. Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils Et enfin quels types de punition les parents pratiquent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants Avant de voir cependant les r ponses ces questions nous devons d finir un terme qui reviendra souvent dans cette partie de notre travail savoir l cart type L cart type qui est un terme statistique est une mesure de variabilit d une distribution Il indique l cart moyen entre les diff rents scores individuels dans une distribution donn e Il correspond la racine carr e de la variance d une distribution Ainsi un cart type a toujours une valeur positive Plus l cart type est grand plus les scores sont diff rents les uns des autres et plus l cart type est petit plus les scores sont proches les uns des autres Ainsi lorsqu une distribution de scores est repr sent e sous la forme graphique d une courbe normale courbe dite de Gauss cela se traduit par une courbe diff rente courbe resserr e la base pour une faible variance et largie la base pour une variance plus importante199 Que pensent les membres de l glise adventiste en France de la punition en g n ral Afin de nous donner les moyens d esquisser des r ponses la Partie A de notre q
47. cette derni re nous avons retenu les conseils suivants de George R KNIGHT Vis vis des crits d Ellen White ses lecteurs dit il doivent faire beaucoup plus que d appliquer ses citations sans r fl chir Ils ne doivent pas seulement lire mais le faire de fa on intelligente et responsable Ils ne doivent pas se contenter d appliquer les conseils mais le faire avec bon sens256 251 Richard de Gloucester Et la libert d expression disponible sur lt http www richard3 com 2012 11 et_la_liberte_ dexpression html gt consult le 05 mars 2013 252 J CORNET Faut il battre les enfants Relation entre les accidents et la violence ducative p 116 253 J BICHOT Le r le ducatif d un parent La famille en Europe disponible sur http www uniondesfamilles org role_educatif_des_parents htm consult le 27 f vrier 2013 254 Ibidem 255 Voir Chapitre 1 page 20 21 256 G R KNIGHT Lire Ellen White Dammarie l s Lys Editions Vie et Sant 1999 p 15 63 Pour cela il est fondamental de saisir ses intentions et ses objectifs257 Il faut aussi tenir compte de l poque des lieux et des circonstances car derri re chaque conseil prodigu il y a une situation sp cifique Parfois la situation peut tre ou ne pas tre identique la n tre Ainsi le conseil peut ou ne peut pas tre applicable dans une circonstance donn e258 Ces conseils peuvent notre avis compl ter ce
48. consult le 24 janvier 2013 Mus e virtuel du protestantisme fran ais L Eglise adventiste du septi me jour disponible sur lt http www museeprotestant org Pages Notices php scatid 64 amp noti ceid 858 amp lev 1 amp Lget FR gt consult le 15 avril 2012 Non la violence ducative Mars 2007 disponible sur lt http www ldh toulon net spip php article 1588 consult le 26 janvier 2011 Noni l ducatrice Les parents savent m me pas duquer leurs gosses 25 ao t 2012 disponible sur lt http pupucenoni over blog fr article 22189206 html gt consult le 03 mars 2013 Oserchanger com Les alternatives la punition disponible sur lt http www oserchanger com a_ articles alternatives_punition php gt consult le 25 janvier 2013 OVEO J ai t lev sans punition mars 2012 disponible sur lt http www oveo org index php option com_content amp task view amp id 317 amp Itemid 49 consult le 23 janvier 2012 Paranormal Fr Network De la punition corporelle dans l ducation 27 janvier 2011 disponible sur lt http www paranormal fr net forum viewtopic php f 23 amp t 241 24 amp start 0 amp sid 7172c00ca71a02f5dc 2d3ef3096ca3d0 gt consult le 12 f vrier 2013 PELKA O La fess e a sa place 03 f vrier 2011 disponible sur lt http www cyberpresse ca opinions 201102 01 01 4365884 la fessee a sa place php gt consult le 11 04 2011 PINHEIRO P S expert pour le secr taire
49. d chantillon h site 97 Par contre la moiti des sond s juge inacceptable la gifle Presque la majorit condamne galement le fait d enfermer un enfant dans une chambre ou de l envoyer au lit sans manger Enfin la majorit crasante de notre chantillon d sapprouve nergiquement l usage du fouet et du coup de pied A la deuxi me question Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition nous r pondons que tr s peu de nos sond s ont un penchant pour des motivations l galistes c est dire qu ils sont attach s aux r gles morales ou religieuses et soucieux du respect de la loi fran aise Vis vis de l usage de la punition qu elle soit corporelle ou non pour presque la majorit des membres de l Eglise adventiste fran aise la question pr dominante reste celle de la finalit dans l action ducative Elle est orient e et motiv e par le bien et le bonheur de l enfant ou par un id al sup rieur A la troisi me question A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils nous r pondons que Les sources utilis es les plus fr quemment cit es sont l exp rience de leur propre ducation la Bible la lecture d ouvrages ou de revues sp cialis es les crits d Ellen White les conf rences d bats les tables rondes les missions de t l vision
50. de punition les parents pratiquent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants Apr s avoir analys les r ponses de ce que pensent les membres de l Eglise adventiste en France sur la punition en g n ral apr s avoir eu un aper u de leurs motivations ainsi que des sources o ils s informent nous allons maintenant analyser leurs r ponses sur la pratique r elle des punitions qu ils exercent ou ont exerc sur leurs enfants R serv e uniquement ceux qui ont ou qui ont eu des enfants le nombre N de personnes participantes sera diff rent car de 253 ils ne seront plus que 197 Il sera donc question ici des r ponses donn es par des parents la Partie D de notre questionnaire Pour commencer l analyse des r ponses de cette derni re partie de notre questionnaire nous ferons l analyse des r ponses aux deux questions suivantes qui taient pos es au d but et la fin de cette partie du questionnaire Vous est il d j arriv de punir votre ou vos enfant s m me de fa on tr s l g re Et la deuxi me quels sentiments avez vous ressenti en g n ral apr s avoir exerc ces punitions 291 A MILLER La souffrance muette de l enfant L expression du refoulement dans l art et la politique Paris Aubier 1990 p 146 292 R GIRARD La violence et le sacr Paris Grasset 1978 p 120 71 Fr quence dans l administration des punitions Nous relevons dan
51. des ouvertures sur les horizons les plus nobles et les plus vastes et il laisse agir la nature230 Seules 6 personnes sur 251 soit 2 4 qui font partie de la quatri me cat gorie semblent plut t pouss es par une motivation de type L galiste Elles sont contre la punition corporelle et ne l utiliseront pas cause du risque d tre sanctionn par la loi Pour eux c est cette derni re qui prime avant tout quelle que soit l importance qu ils accordent cette pratique ducative Contrairement aux quatre cat gories pr c dentes Ils n agissent pas dans un but ducatif o l enfant est au c ur de l action mais dans une perspective li e aux cons quences personnelles plus qu l objectif ducatif Celles ci sont davantage pr occup es par les cons quences et les inconv nients ext rieurs ce qui pourrait leur arriver par leur propre s curit que par la finalit ducative de leur action punitive Malgr leur motivation L galiste nous constatons que cette cat gorie de personnes n est pas une menace pour l Eglise car ils sont tr s peu nombreux 2 4 226 A ADAM Sensibilit sentiments Institut fran ais de l ducation if disponible sur http www inrp fr edition electronique lodel dictionnaire ferdinand buisson document php id 3622 consult le 14 f vrier 2013 227 Caf Philo de l Hay les Roses Op cit Ibidem 228 Ibidem 229 Adolph ADAM Sensibilit
52. dictionnaire Babylon c est un article un l ment dans une liste un objet167 Le site du minist re 159 Ibidem 160Variable ind pendante disponible sur http biblio alloprof qc ca ImagesDesFiches 2500 2999 Maths au secondaire 2549 faq2549d1 pdf consult le 10 octobre 2012 161 Les variables ind pendantes disponible sur http tecfa unige ch tecfa teaching UVLibre 0001 bin 44 bplanrec evariab htm consult le 10 octobre 2012 162 Les variables qualitatives sont des mesures qui ne repr sentent pas de quantit elles ne sont pas num riques sexe profession nationalit etc Variable qualitative disponible sur lt http tecfa unige ch etu maltt nestor schneib0 anova index php page but_variables gt consult le 24 octobre 2012 163Echantillon disponible sur lt http fr wikipedia org wiki C3 89chantillon_ statistiques gt consult le 7 novembre 2012 164 Ibidem 165 Echantillonnage stratifi disponible sur http statcan gc ca pub 81 004 x def 4068736 fra htm consult le 8 novembre 2012 166 Mediadico Item disponible sur lt http www mediadico com dictionnaire definition item gt consult le 12 novembre 2012 167 Item disponible sur http dictionnaire babylon com item consult le 12 novembre 2012 34 de l ducation nationale168 le d finit comme le plus petit l ment d un questionnaire formant un tout Perception Synonyme de connaissance discernement ou compr hension169 la
53. enqu te s tant d roul e en France les parents de sensibilit s europ ennes occidentales ont le plus r pondu au sondage 57 personnes contre 18 et 15 pour les deux autres Mais ce r sultat serait d aussi la situation privil gi e de ces parents qui vivent dans un continent tr s d velopp et avanc au niveau des connaissances et o les informations s obtiennent facilement Ce qui pourrait pr senter deux facettes L une n gative puisqu ils ont leur port e des panoplies de pratiques ducatives et punitives Ce qui risquerait finalement de les embarrasser et m me de les culpabiliser car ils vont souvent se demander lesquelles de celles ci seraient bonnes pour leurs enfants L autre positive sans doute parce que ces panoplies de pratiques vont leur permettre par contre de faire des exp riences afin de faire le bon choix par la suite notamment sur la fa on de punir C est pour cette raison que ces parents vont tre en paix avec eux m mes et seront sans tat d me lorsqu ils vont punir car ils savent ce qu ils font L effet de la culture semble donc avoir ici une incidence sur les r ponses donn es par les parents membres de l glise adventiste en France plus particuli rement chez ceux qui se d clarent de sensibilit culturelle europ enne occidentale Malgache Europ enne occidentale Antilles fran aises Autre Effectif 8 6 2 1 17
54. essayer pour s en approcher et pour cela il est n cessaire de commencer par apprendre ce que les individus connaissent et ce qu ils font pour pouvoir ensuite leur donner les moyens et surtout le d sir d essayer d autres pratiques ducatives 184 A c t des membres qui habitent la r gion l glise de Collonges sous Sal ve qui est aussi l glise du Campus est surtout compos e d tudiants de familles d tudiants ainsi que de familles du personnel du Campus instituteurs institutrices professeurs administrateurs salari s 37 suivante qui pr sente la composition de notre chantillon libre et non stratifi 185 montre que 80 6 des participants notre sondage sont originaires de cette glise Nous avons tenu malgr tout faire passer des questionnaires d autres membres de l glise adventiste notamment celles de Saint Julien en Genevois et de Lyon Vend me afin de recueillir un maximum d chantillon Totalit Collonges sous Sal ve St Julien en Genevois Lyon Vend me Membres inscrits au registre 1037 510 77 450 Questionnaires distribu s 400 290 60 50 Questionnaires re us en retour 253 63 2 204 70 3 29 48 3 20 40 Pourcentage du total des questionnaires re us 100 80 60 11 15 7 90 Tableau 1 Eglises consult es Le sondage r alis pour ce m moire s est chelonn sur cinq mois de mai septembre 2012 Afin de val
55. et les cours Les sources les moins utilis s sont internet la radio les journaux et les DVD CD Enfin la question Quels types de punition notre chantillon de parents pratiquent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants nous r pondons que En r alit pour punir les parents utilisent la tape Beaucoup punissent aussi en privant leur enfant de t l vision Ils utilisent galement la fess e mais sous contr le et avec mod ration Une majorit utilise aussi la privation de sortie et de loisir mais mod r ment Leurs positions divergent et ils h sitent quant au fait de priver leur enfant de jeu lectronique En revanche la majorit ne gifle jamais prive peu leur enfant d argent de poche et encore moins de dessert 98 Enfin ils refusent cat goriquement d enfermer leur enfant dans une chambre mais aussi de l envoyer au lit sans manger A c t des punitions privations nous constatons que pour punir notre chantillon utilise malgr tout la tape et la fess Le Centre hospitalier pour enfants de l est de l Ontario CHEO affirme pourtant que les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents ne jouent aucun r le utile dans leur ducation et de plus pr sentent des risques pour leur d veloppement La conclusion est tout aussi vidente les parents devraient tre fortement encourag s employer des approches di
56. ma dans l ducation disponible sur lt http audrey eloise marie e monsite com pages iv la television et le cinema dans l education html gt consult le 04 mars 2013 Union Franco belge disponible sur lt http www adventiste org union franco belge gt consult le 10 ao t 2012 Variable ind pendante disponible sur http biblio alloprof qc ca Images DesFiches 2500 2999 Maths au secondaire 2549 faq2549d1 pdf consult le 10 octobre 2012 Variable qualitative disponible sur lt http tecfa unige ch etu maltt nestor schneib0 anova index php page but_variables gt consult le 24 octobre 2012 132 Variable quantitative disponible sur lt http tecfa unige ch etu maltt nestor schneib0 anova index php page but_variables gt consult le 24 octobre 2012 Variable disponible sur http superieur deboeck com resource extra 9782804 153847 DANCEY_ _Extr_ch1 pdf consult le 10 octobre 2012 Ville de Guyancourt Ecole des parents disponible sur lt http www ville guyancourt fr site haut menu_principal famille ecole_des_parents gt consult le 06 janvier 2012 Wilkip dia Affect psychanalyse disponible sur http fr wikipedia org wiki Affect_ psychanalyse consult le 10 octobre 2012 Wilkip dia Variable ind pendante disponible sur lt http fr wikipedia org wiki Variable_ind pendante gt consult le 10 octobre 2012 Yahoo France Questions R ponses Que pensez vous de la punition
57. nous int resse Pour ce qui est des DVD nous avons eu des difficult s dans nos recherches mais force de t nacit nous avons pu malgr tout en trouver quatre Le premier est un DVD de 40 minutes qui s intitule L ducation sans violence de Suzanne ROBERT OUVRAY Olivier MAUREL et Daniel LACROIX280 Le deuxi me est un support utilis par l Association Faire signe s qui a cr un programme de pr vention des maltraitances vis vis des 275METRO Les Fran ais pr f rent la t l mais font plus confiance la radio 22 janvier 2013 disponible sur lt http www metrofrance com culture les francais preferent la tele mais font plus confi ance a la radio mmav 0lGDs94IxbG5I gt consult le 07 mars 2013 276 C LANIER Enfance maltrait Les signalements sont en hausse Le Dauphin Lib r Veurey Jeudi 18 mars 1999 p 11 277 L TOLLIAC Fesser n est pas rien Le Dauphin Lib r Veurey Dimanche 29 avril 2001 p 40 41 278 S WIDMER JOLY L ducation donne de la force Tribune de Gen ve Gen ve Mercredi 14 juin 2006 p 30 279 J COMBET Charles Poncet veut cr er le parti de la fess e 20 minutes Gen ve 26 novembre 2010 p 8 280 S ROBERT OUVRAY O MAUREL D LACROIX L Education sans violence Draguignan Anth a 2001 40 mn disponible sur lt http irts066 metz irts lorraine fr Document htm amp numrec 031999846917160 gt consult le 11 mars 2013
58. on ou d une autre s investir dans la vie de leur prog niture D apr s celle ci le probl me r side en r alit dans leur mani re de s y prendre289 Et pour nous cette mani re de s y prendre c est la prise de conscience pour ces parents que non seulement ils ont besoin d aide mais qu ils doivent aussi demander de l aide Ils doivent s informer et se former sur le Comment duquer son enfant et plus encore Comment punir ou sanctionner son enfant Sinon ce conseiller conjugal qualifie de durement de fou290 tout homme qui se lance dans une t che difficile notamment les gens qui construisent leur vie familiale sans r flexion sans formation sans connaissances sans pr paration et sans plan d action Au d but de cette partie nous avons relev le fait que les participants aux questionnaires se sont plus ou moins inform s et form s par rapport au sujet qui nous pr occupe Pour tre efficace et bien r ussir dans ses responsabilit s de parents nous trouvons que cela n est pas suffisant Sans parler des 5 6 qui ne savent pas n oublions pas que dans notre tableau de pourcentages 47 50 s en sont tenus l exp rience de leur propre ducation D une part il faut reconna tre que celles ci ont eu des exp riences ducatives d coulant non seulement de leur propre exp rience mais de celle des membres de leur famille des amis et de leur 287 Ibidem 288
59. pp 46 47 88 44 1 soit 86 personnes sur 195 le font parfois et 9 7 soit 19 personnes sur 195 le font souvent La majorit 44 1 et 9 7 soit 53 8 utilisent ce moyen pour punir Un peu plus d un quart l utilisent exceptionnellement 27 7 soit 54 personnes Dans la partie A du questionnaire 152 sond s soit 60 6 ont choisi la r ponse 1 de l chelle propos e La diff rence entre ce que les personnes pensent et font ne joue donc ici aussi que sur des nuances et il y a une bonne coh rence entre opinion et pratique r elle Priver de sortie et de loisir En observant le graphique ci dessous nous relevons 10 personnes sur 195 soit 5 1 qui ne se prononcent pas et 6 personnes soit 3 1 qui privent souvent de sortie leurs enfants Mais ce qui est ensuite frappant c est que les pratiques sont tr s partag es D une part deux cat gories oppos es se profilent 29 7 soit 58 personnes sur 195 utilisent parfois cette punition 27 2 soit 53 personnes sur 195 ne l utilisent jamais D autre part un groupe important au milieu h site 34 9 soit 68 personnes sur 195 car ils n utilisent cette punition qu exceptionnellement Dans la partie A du questionnaire les sond s ont donn une opinion plut t favorable cette punition 79 9 ont r pondu qu ils pensaient que cette punition tait plut t acceptable addition des r ponses 1 4 su
60. quelles cons C3 A9 quences sur l E2 80 99enfant html gt consult le 28 f vrier 201113 284 Voir Annexe p 116 285 Voir Annexe p 121 286 A L GANNAC Comment bien punir ses enfants Psychologies Magazine disponible sur lt http www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Articles et Dossiers Com ment bien punir ses enfants gt consult le 03 mars 2013 69 le seul mot de punition sonne mal avec ses relents d autoritarisme il nous ram ne des d cennies en arri re quand fess es claques voire coups de martinets volaient pour presque rien C tait l ducation la dure h ritage d une tradition s culaire n accordant l enfant aucun droit seulement des devoirs d ob issances aveugle287 Mais de l autre c t il y a d apr s ce p dopsychiatre un assouplissement dans les relations parents enfants la fin des ann es 1960 avec son interdit d interdire o l amour a remplac les principes de droit et de devoir C est ainsi dit il que les enfants rois et leurs parents d sarm s ont envahi les cabinets de psys288 Face cette situation plus ou moins inqui tante une ducatrice dans une Maison d Enfants affiche plut t son optimisme Dans son blog intitul Les parents savent m me pas duquer leurs gosses elle affirme n avoir jamais rencontr un seul parent qui n aime pas son enfant ni des parents qui ne cherchent pas d une fa
61. s fondamentales de l Evangile Elle est pour le chr tien un d fi Celui ci est d autant plus important que la violence concerne de mani re tr s concr te pratiquement tous les aspects de la vie quotidienne individuelle ou collective couple famille monde de travail ou des loisirs sph res sociales juridique conomique politique religieuse etc Dans une humanit marqu e par la mondialisation et une banalisation de la violence sous ses multiples aspects r els ou virtuels l Eglise se doit donc en paroles et en actes de t moigner de l invitation du Christ tre des artisans de paix Mathieu 5 9 129 La revue Signes des temps L Ufb a frapp un grand coup cette ann e en consacrant presque toutes les pages de sa revue Signe des temps du mois de janvier f vrier130 sur le sujet qui nous pr occupe Nous avons essay de r sumer le contenu des cinq articles qui s y trouvent en r pondant aux questions suivantes que nous nous sommes pos es Le recours la punition corporelle est il conseill dans l ducation Que faire sinon Le p diatre Aldo NAOURI interview par Claire BERNOLE se d clare d embl e contre toutes formes de ch timent corporels y compris la tape sur la main131 Cette pratique d apr s lui attente la dignit de l enfant132 Si un 127 Proverbe 22 15 128 O MAUREL Essais sur le mim tisme sept uvres litt raires et un film revisit s la
62. sentiments Ibidem 230 Ibidem 57 Enfin nous avons relev dans la cinqui me cat gorie les 59 personnes sur 251 soit 23 5 qui trouvent que rien ne justifie une punition corporelle Cette cat gorie peut aussi se qualifier d un certain id alisme mais ils ne se r f rent pas un crit re pr cis comme la Bible Ce sont des id alistes dans l absolu qui sont dans l ordre de la conviction totale Leur r ponse repose sur des convictions fermes et apparemment non n gociables A c t de certains parents et ducateurs qui sont de nos jours convaincus de l inefficacit des punitions corporelles mais qui le pr conisent malgr tout en dernier recours231 cette cat gorie de personne s oppose cette pratique Punir oui mais frapper non 232 affirme par exemple ce p re de famille D apr s ce dernier les deux c est dire punir et frapper n ont rien voir On peut punir un enfant sans lui coller des gifles et c est justement comme a dit il qu on peut l duquer sans violence Cette m re de famille confirme ce point de vue par le t moignage suivant Je suis convaincue et c est ce que je mets en pratique depuis plus de trente ans d ailleurs avec mes enfants qu on peut exercer son autorit sans avoir recours la violence verbale ou physique Quand je bossais avec des ados il m est arriv plusieurs reprises de me faire rappeler l ordre par le directeur du coll ge parce q
63. trois langues diff rentes correspondant des mentalit s diff rentes Ils proviennent de r gions diff rentes247 Et l crivain biblique m me s il fut inspir par Dieu s exprime en fonction de son milieu d origine et en tenant compte de ceux qui il destine son crit248 Ainsi il sugg re de ne pas se contenter de lire la Bible pour lire sans se poser de questions et sans r fl chir pour qu en surgisse du sens249 et de lire galement le texte de la Bible en respectant l histoire de sa composition250 243 A MILLER La connaissance interdite Paris Aubier 1990 p 9 244 M TIECHE L ducation portera ses fruits S D T Dammarie l s Lys France 1966 p 198 245 Le probl me des quatre congr gations protestantes conservatrices au Qu bec que nous avons voqu au Chapitre 1 la page 15 est significatif par rapport celui des membres des autres glises chr tiennes y compris l Eglise adventiste concernant l interpr tation des textes bibliques 246 J C VERRECCHIA La Bible mode d emploi Villiers le Bel Soci t Biblique 1995 p 105 247 Idem p 71 248 Idem p 82 249 Idem p 114 250 Idem p 116 62 3 La lecture d ouvrages ou de revues sp cialis s En plus de ceux qui ont utilis s la Bible comme source d information 112 sond s soit 33 se sont inform s ou form s gr ce la lecture d ouvrages ou de revues sp cialis s Cet effectif m rite d
64. une famille harmonieuse S D T Dammarie l s Lys France 1980 P riodiques Coalition sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents D claration conjointe sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents Centre hospitalier pour enfants de l est de l Ontario CHEO Ottawa 2003 Comit des droits de l enfant Observation g n rale no 1 concernant les buts de l ducation 17 avril 2001 CRC GC 2001 1 Comit europ en des droits sociaux Charte sociale europ enne Conclusions de 2003 Tome 1 France Comit europ en des droits sociaux Charte sociale europ enne Conclusions de 2005 Tome 1 France Ellen G White The use of the rod Pacific Union Recorder December 5 1801 dans CD ROM version 1 12 The Published E G WHITE Writings Maryland EGW Estate Inc 1990 QUINCY LEFEBRE P Faut il frapper les enfants Revue d histoire de l enfance irr guli re Num ro 2 1999 Signes des Temps N 1605 136e ann e Janvier f vrier 2012 WHITE E G The use of the rod Pacific union recorder December 5 1801 dans CD rom version 1 12 The published E G WHITE writings Maryland E G W Estate inc 1990 WHITE E G Notes of travel N 5 Visit to San Pasqual and Escondito Advent Review and Sabbath Herald August 29 1907 126 Articles COMBET J Charles Poncet veut cr er le parti de la fess e 20 minutes Gen ve 26 novembre 2010
65. y a selon elle ceux qui duquent leurs enfants avec une verge de fer c est dire des parents qui sont pleins de dignit froids indiff rents Le rire enfantin l impatience les activit s agit es d une vie jeune n ont pas d excuse leurs yeux Des carts de 83 E G WHITE Child guidance Tennessee USA Southern publishing association 1954 p 256 84 Exode 20 12 85 E G WHITE Education p 295 86 E G WHITE Counsels to parents teachers and students California Pacific press publishing association 1943 p 116 87 E G White The use of the rod Pacific Union Recorder December 5 1801 dans CD ROM version 1 12 The Published E G WHITE Writings Maryland EGW Estate Inc 1990 88 E G WHITE The upward look Washington Review and herald publishing association 1982 89 Ces deux cat gories de parents d apr s celle ci font un travail effrayant car ni l un ni l autre ne suivent les instructions de la Bible E G WHITE Child guidance Tennessee Southern publishing association 1954 p 175 21 conduite insignifiants sont trait s comme des p ch s graves Les enfants sont alors duqu s dans la peur des parents90 D autre part il y a ceux qui sont laxistes et qui au jour du jugement dit elle Beaucoup d enfants se l veront condamneront leurs parents parce qu ils ne les ont pas corrig s et les rendront responsables de leur perte91 Enfin elle adresse une
66. 1 TABLE DES MATIERES INTRODUCTION GENERALE 3 PREMIER CHAPITRE 5 ETAT DE LA QUESTION 5 EN FRANCE 5 D finitions 5 Les punitions corporelles en France 7 LE DISCOURS CHRETIEN 13 Les versets bibliques sur le ch timent corporel 14 Les Eglises chr tiennes fran aises et la punition corporelle 15 L EGLISE ADVENTISTE FRANCAISE 19 Les crits d Ellen WHITE 19 L Union franco belge Ufb 22 Le Manuel d glise 22 Le site web de l Ufb
67. 175 une courbe de distribution qui est plut t largie et 191 251 personnes 75 qui situent le degr d acceptabilit entre 1 et 4 1 tr s acceptable et 8 totalement inacceptable on peut dire que la majorit consid re la tape comme acceptable 200 Rappelons aussi que notre questionnaire a t extrait d un sondage Louis Harris utilis pour Psychologie Magazine en septembre 2008 et qui contient justement une liste de punitions notamment des punitions corporelles et des punitions dites privations 201 Yahoo questions r ponses Quelle punition pour un b b de neuf mois disponible sur http fr answers yahoo com question index qid 20101028025215AAxkOLP gt consult le 24 janvier 2013 202 Ibidem 46 Fess e A propos de la fess e nous constatons que les 251 r ponses se r partissent assez largement sur les huit positions de l chelle du graphique ci contre Plus pr cis ment cela se traduit par une moyenne de 3 85 sur 8 une courbe de distribution qui est tal e ainsi qu un cart type lev 2 238 Ce qui indique une prise de position moins acceptable que pour la tape de la part des sond s Ainsi 67 sont plut t favorables et 33 plut t contre Cela ne concorde t il pas avec les dires de certains parents et ducateurs qui affirment que la fess e ne constitue en rien un ch timent corporel203 D apr s eux non seulement cela n a jamais rendu d enfant
68. 251 r ponses propos de la privation de t l vision ne sont pas galement r parties sur les 8 positions de l chelle Cela se traduit plus pr cis ment par une moyenne de 2 16 sur 8 Par rapport au graphique pr c dent la prise de position sur le graphique ci contre va dans le sens contraire du pr c dent 208 Jo l PLANTET Une ducation sans gifle ni fess e Ibidem 209 Aufeminin com Le coup de pied aux fesses Forum disponible sur lt http forum aufeminin com forum matern2 __f167068_matern2 Le coup de pied aux fesses html gt consult le 23 janvier 2013 Graphique 10 48 Les r ponses sont proches de l acceptable avec un cart type serr de 1 801 En somme parmi les 251 personnes qui ont particip notre enqu te 152 soit 60 6 trouvent que la privation de t l vision comme punition est tr s acceptable et 68 autres 27 penchent plut t du c t de l acceptable En effet priver de t l ne fait pas de mal au contraire car la t l vision est justement une source de surexcitation dont un enfant doit pouvoir se passer210 Privation de sortie et de loisir En comparaison avec la courbe de distribution pr c dente celle du graphique ci contre qui concerne la privation de sortie et de loisir d note des avis un peu plus nuanc s de la part des participants Malgr tout avec une moyenne de 2 77 sur 8 et un cart type
69. 4 Deux passages bibliques dans les crits de Paul mettent l accent sur le devoir d ob issance aux lois s culi res Le premier dans Romains 13 1 2 dit Que toute personne soit soumise aux autorit s sup rieures car il n y a point d autorit qui ne vienne de Dieu et les autorit s qui existent ont t institu es de Dieu C est pourquoi celui qui s oppose l autorit r siste l ordre que Dieu a tabli et ceux qui r sistent attireront une condamnation sur eux m mes tandis que le deuxi me dans 1Pierre 2 13 14 dit Soyez soumis cause du Seigneur toute autorit tablie parmi les hommes soit au roi comme souverain soit aux gouverneurs comme envoy s par lui pour punir les malfaiteurs et pour approuver les gens de bien 75 A P ESPINO BARROS Etude sur le ch timent corporel des enfants chez les protestants conservateurs du Qu bec Conflit entre loi s culi re et loi divine p 254 76 Actes 5 29 77 A P ESPINO BARROS Etude sur le ch timent corporel des enfants chez les protestants conservateurs du Qu bec Conflit entre loi s culi re et loi divine p 255 19 d sob issance passive de la loi et enfin une attitude contestataire face aux autorit s o la d sob issance aux lois est vue comme une forme de militantisme78 L EGLISE ADVENTISTE FRANCAISE Au niveau administratif l glise adventiste fran aise comme nous l avons d j mentionn dans notre introduction f
70. 76 Selon ces chr tiens l Etat a l gif r contre les principes bibliques Leur d sob issance la loi est par cons quent justifi e car il s agit l de la pr s ance de la loi divine sur la loi s culaire77 Pour r soudre ces incompatibilit s entre les lois s culaires qui encadrent le ch timent corporel et la Bible Adriana rel ve la fin de sa th se trois attitudes des ces groupe de protestants conservateurs une attitude de conciliation qui favorise l accommodement de leurs pr ceptes religieux la loi une attitude d omission face cette loi s culi re o l individu choisit pour une 73 A P ESPINO BARROS Etude sur le ch timent corporel des enfants chez les protestants conservateurs du Qu bec Conflit entre loi s culi re et loi divine p 2 Il arrive m me d apr s l auteur que certains groupes protestants conservateurs prescrivent formellement leurs membres d administrer les ch timents corporels en se servant des objets et les incitent d fier les lois qui limitent le recours au ch timent corporel comme ce fut le cas au Qu bec au cours des ann es 1980 de l glise baptiste de Windsor congr gation o tous les enfants taient battus avec des b tons y compris les nourrissons ou plus r cemment en 2001 en Aylmer Ontario o des enfants taient battus avec des b tons et des cha nes sous les recommandations du pasteur d une glise protestante conservatrice 7
71. LANIER C Enfance maltrait Les signalements sont en hausse Le Dauphin Lib r Veurey Jeudi 18 mars 1999 TOLLIAC L Fesser n est pas rien Le Dauphin Lib r Veurey Dimanche 29 avril 2001 WIDMER JOLY S L ducation donne de la force Tribune de Gen ve Gen ve Mercredi 14 juin 2006 Sources Internet ADAM A Sensibilit sentiments Institut fran ais de l ducation if disponible sur lt http www inrp fr edition electronique lodel dictionnaire ferdinand buisson docu ment php id 3622 gt consult le 14 f vrier 2013 Archives historiques de l adventisme en Europe section Collonges sous Sal ve France Manuel d glise disponible sur lt http www archivesad ventistes org blog manuel d glise gt consult le 15 avril 2012 Au f minin com Si vous deviez sanctionner votre enfant le priveriez vous de dessert disponible sur lt http forum aufeminin com forum adoption1 __f15568 _adoption1 Si vous deviez sanctionner votre enfant le priveriez vous de dessert html gt consult le 5 d cembre 2012 Aufeminin com Le coup de pied aux fesses Forum disponible sur lt http forum aufeminin com forum matern2 __f167068_matern2 Le coup de pied aux fesses html gt consult le 23 janvier 2013 BICHOT J Le r le ducatif d un parent La famille en Europe disponible sur http www uniondesfamilles org role_educatif_des_parents htm consult le
72. Par contre les phrases C D F G et I n ont pas t retenus compte tenu des choix suivants des sond s Faible validation des phrases C F G et I m me si la phrase I ressort comme Aucune des trois propositions avec un degr de certitude de 2 7 sur 4 La phrase D ressort comme Pragmatiste mais avec un degr de certitude de 2 5 sur 4 C est pour cette raison que nous avons pr f r retenir la phrase A La partie C195 qui r pond la troisi me question de recherche contient une liste non exhaustive mais qui r cence les moyens les plus courants la disposition des parents ou non parents pour approfondir leurs connaissances sur le sujet de la punition administr e un enfant Dans cette partie le r pondant a la possibilit de cocher plusieurs r ponses Enfin la partie D196 comporte onze questions choix multiple selon une chelle de 1 Souvent 2 Parfois 3 Exceptionnellement 4 Jamais et 5 Ne se prononce pas Cette partie s adresse aux parents uniquement Elle concerne la pratique d utilisation d une vari t de punitions appliqu es au cours de leur parentalit Dans cette partie D il y a en plus un item qui concerne la fr quence de la punition en g n ral item 1D et un item concernant le ressenti au moment de l administration de la punition item 13D et relatif aux affects de la personne 195 Voir Annexe p 103 196 Idem p 104 41 A noter que dans les parties A C et
73. Pour r sumer le contenu l ducation des enfants a longtemps t bas e sur une id e fausse l enfant doit tre dress et redress par les coups pour devenir un tre sociable et ob issant Le r sultat de cette forme d ducation est une r p tition de g n ration en g n ration de violences ducatives partir desquelles aucune solution ne peut tre trouv e Revisiter les besoins de l enfant sa position de partenaire de l interaction familiale et de citoyen peut devenir l enjeu d une ducation respectueuse et fructueuse 68 enfants sourds malentendants et entendants281 Le troisi me est compos de deux DVD intitul s L Ab c daire de Marcel RUFO sous forme de consultation th matique D apr s son concepteur ce support vient la rescousse lorsque l ducation se complique282 Enfin le quatri me est un DVD sur le ch timent corporel et les m thodes alternatives appliquer Il fut lanc par le gouvernement Mauricien suite des plaintes d l ves et de parents d l ves283 Cette carence explique certainement en partie le manque d int r t des sond s pour ce type de formation Autres sources 13 de nos participants soit 3 8 ont aussi propos sept autres sources d information et de formation284 tels que les conseils d amis ou d autres parents l change avec d autres parents l observation de ce que font les parents tout autour de soi la formation prof
74. ait partie de l Union des f d rations adventistes de France de Belgique et du Luxembourg connue sous le nom d Union franco belge ou Ufb Avant d en venir l objet de notre tude qui est la punition corporelle dans l glise adventiste fran aise nous ne pouvons pas ne pas mentionner les crits d Ellen White Les crits d Ellen WHITE Les crits d Ellen White ont une place pr pond rante dans l Eglise adventiste Tout d abord parce qu elle fut parmi ceux qui ont uvr pour la fondation et le d veloppement de cette glise Puis la seconde raison c est que jusqu ce jour ses crits continuent d exercer une forte influence spirituelle et pratique sur l glise et sur ses activit s79 Nous essayerons de voir ce qu elle pense respectivement de l ducation de l enfant et de l usage de la punition corporelle dans l ducation80 Pour ce qui est de l ducation de l enfant elle rappelle d embl e que la nature humaine a une propension au mal la laquelle l homme abandonn lui m me ne peut r sister81 C est selon elle la cons quence du premier p ch qui se manifeste dans la vie de tous les hommes y compris dans celle de l enfant Notons ici la similitude entre le point de vue d Ellen White et les protestants conservateurs du Qu bec que nous avons tudi s auparavant Pour rem dier cela celle ci pr conise une mission de collabora
75. ans l ducation des enfants En effet le sujet des punitions en France comme ailleurs reste encore tr s controvers lorsqu on le situe dans le cadre familial C est pour mieux comprendre ce qui en est dans les familles et dans l Eglise et pour viter les appr ciations de valeur erron es que cette enqu te est conduite Ce sondage entre dans le cadre du travail de m moire exig pour un Master Il est plac sous le contr le et la d ontologie d un professeur form aux m thodes de recherche et sous l gide de la section pratique de la Facult de Th ologie du Campus adventiste de Collonges Nous vous invitons y participer en toute sinc rit et v rit Notez bien que les r ponses sont strictement anonymes Ne marquez donc nulle part votre nom ne faites pas de commentaires manuscrits sur les feuilles et fermez l enveloppe apr s y avoir mis vos r ponses Vous devez uniquement cocher X des cases Pour y participer il faut avoir plus de 18 ans Pour r pondre suivez les instructions suivantes Lisez attentivement chaque question et les instructions simples qui les accompagnent R pondez en cochant X les cases suivant ce qu on vous demande 1 R pondez toutes les questions dans l ordre o elles se pr sentent 2 La partie D est uniquement destin e ceux qui ont ou ont eu des enfants Informations g n rales 1 Sexe 1 Homme 2 Femme 2 Age 1 18 25 ans 2
76. anvier 2008 disponible sur lt https wcd coe int ViewDoc jsp id 1237671 gt consult le 17 juillet 2012 CORNET J La fess e bient t hors la loi disponible sur lt http www magicmaman com la fessee bientot hors la loi 324 501 asp gt consult le 26 janvier 2011 Dictionnaire des synonymes et des antonymes fran ais disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot taloche amp x 44 amp y 51 gt consult le 08 juillet 2010 Dimension ducative Les cons quences et les punitions 14 11 2011 disponible sur lt http www dimensioneducative com 2011 11 les consequences et les punitions gt consult le 24 janvier 2013 Doctissimo Vers une l galisation des punitions corporelles 6 ao t 2009 disponible sur lt http bebe doctissimo fr blog 6235 Vers une legalisation des puni tions corporelles html gt consult le 12 f vrier 2013 DUNBAR M C Aim et R habilit Programme Journ e de pr vention des abus 2011 disponible sur lt http adventiste org upload document 1317890334_journee prevention abus 2011 pdf gt consult le 08 novembre 2011 Echantillon disponible sur lt http fr wikipedia org wiki C3 89echantillon sta tistiques gt consult le 7 novembre 2012 Echantillonnage stratifi disponible sur http statcan gc ca pub 81 004 x def 4068 736 fra htm consult le 8 novembre 2012 Eduquer sans frapper Quelques jalons d histoire sur les punitions corporelles s d
77. ar la loi 5 Non car aucune de ces options ne justifie une punition corporelle PARTIE C Dans la liste suivante cochez le ou les moyens que vous avez pr f r s pour vous informer d une fa on plus approfondie sur l acte de punir un enfant Plusieurs r ponses possibles 1 Une mission particuli re la t l vision 2 Une mission radio 3 La lecture d ouvrages ou de revues sp cialis s 4 La presse en g n ral 5 Des conf rences d bats tables rondes etc 6 La Bible 7 Un cours sp cialis une formation 8 Les crits d E G White 9 Utilisation de DVD CD chez moi domicile 10 L Internet 11 Je me base sur l exp rience de ma propre education 12 Autre moyen pr cisez 13 Je n ai jamais vraiment approfondi le sujet 104 105 106 107 108 109 110 111 112 113 114 115 TABLEAUX COMPLEMENTAIRES A LA RECHERCHE 116 1 2 3 4 5 6 7 8 Tirer les oreilles x Priver d internet x Assis sur une chaise x Insultes menaces de ch timents x Dialoguer avec l enfant pour trouver une punition ducatrice x Discuter avec l enfant x Lui faire la morale x Dire sa d sapprobation x Priver d activit JA x Ignorer l enfant x Aller au coin x Accomplir un service utile la maison ou chez autrui x Br ler les mains x Se mettre genoux x Insultes x Tirer les oreilles x Pr
78. au S nat en 2004 Pour cette association Il ne s agit pas de mettre les parents en prison pour une gifle mais de lancer une vaste campagne d information sur les dangers de la fess e16 En France le juge n intervient que lorsque des coups port s par des parents sur leurs enfants n occasionnent que des blessures graves Les associations fran aises qui se battent pour l interdiction absolue des ch timents corporels y voient un vide juridique combler La plupart des fran ais consid rent cependant que l ducation des enfants est une affaire priv e Le choix d une punition mod r e leur appartient et que l Etat ne devrait pas s en m ler17 D o le d bat entre deux th ories de l ducation sur l usage ou non des peines corporelles dans l Hexagone notamment la tape la fess e et la gifle qui fait encore rage jusqu ce jours et que nous essayerons de voir de plus pr s 10 Comit des droits de l enfant Ibidem 11 Site de la LHD de Toulon La fess e un ch timent d un autre ge 9 mai 2007 disponible sur lt http www ldh toulon net spip php article2032 gt consult le 8 juillet 2012 12 P S PINHEIRO expert pour le secr taire g n ral de l ONU sur la violence contre les enfants Ne giflez plus les enfants Journal Lib ration 13 septembre 2006 p 16 13 Ibidem 14 M HURET B MILCENT Faut il interdire la fess e D cembre 2003 disponible sur http
79. au travers de cinq niveaux de regroupements l glise locale la f d ration l union la division regroupant 13 grandes r gions du monde et la Conf rence g n rale Mus e virtuel du protestantisme fran ais L Eglise adventiste du septi me jour disponible sur lt http www museeprotestant org Pages Notices php scatid 64 amp noticeid 858 amp lev 1 amp Lget FR gt consult le 15 avril 2012 2 L Union franco belge regroupe la f d ration France Nord la f d ration France Sud et la f d ration Belgo Luxembourgeoise Dans ce travail nous utiliserons l abr viation Ufb chaque fois que nous aurons parler de l Union franco belge 4 violence Et si c est le cas quel degr se con oit elle comme acceptable Est elle alors per ue comme une violence ou en d autres termes sur la base de quelles motivations se donne t elle Comment s duquent ou sont duqu s ceux qui l exercent ou pr tendent l exercer Enfin quelle est la r alit de la punition lorsqu elle est appliqu e au sein des familles qui ont des enfants A notre connaissance ce sujet n a jamais t abord C est ce que nous nous proposons de faire dans cette tude Nous aborderons le sujet au moyen d un questionnaire labor pour r pondre aux quatre questions de recherche suivantes Que pensent les membres de l glise adventiste de la punition en g n ral Quelles motivations se dessinent chez ceux qui a
80. cent pas Le nombre de personnes qu ils repr sentent est trop faible pour en d gager une tendance Pour les trois autres r ponses il est vident que la tendance majoritaire n utilise jamais 67 7 cette punition Seuls quelques personnes 27 l utilisent parfois ou exceptionnellement Par comparaison avec les r ponses donn es sur ce qu ils pensent de cette punition deux p les se dessinent Il y a ceux qui jugent cette punition plut t acceptable c est dire qui se situent sur les trois premiers points de la grille d acceptabilit 88 personnes sur 249 soit 35 et ceux qui la trouvent au contraire totalement inacceptable et qui se situent dans les trois derniers points de l chelle 111 personnes sur 249 soit 44 Les autres 50 personnes soit 20 se r partissent dans la partie centrale de la grille c est dire entre 4 et 5 sur la grille en 8 points ce qui indiquent une h sitation Ces diff rences dans les r partitions des r ponses montrent l cart qui existe entre la th orie et la pratique Il y a un manque de coh rence dans les r ponses Dans la pratique les parents se montrent nettement plus tol rants car une majorit 67 7 ne prive jamais leur enfant de dessert 92 Enfermer dans une chambre Ce graphique montre d une fa on convaincante que 84 1 des parents n enferment jamais leur enfant dans leur chambre Les autres r ponses soit 18 9
81. contenu de tous ces articles de la revue Signes des Temps confortent notre id e selon laquelle la violence domestique notamment la punition corporelle ne devrait plus avoir sa place dans les familles adventistes en France 31 DEUXIEME CHAPITRE PRESENTATION DE LA RECHERCHE ET METHODOLOGIE PROBLEMATIQUES Rappel de l objet de la recherche Comme nous l avons expliqu dans l introduction du premier chapitre nous nous proposons d tudier au moyen d un questionnaire appropri ce qu un chantillon de population adventiste fran aise pense de l usage des punitions corporelles dans l ducation des enfants Questions de recherche Parmi les nombreuses questions qui peuvent se poser sur le th me des punitions corporelles quatre orientations de recherche ont t retenues qui r pondent aux quatre questions principales suivantes Techniquement ce seront les questions de recherche dites d pendantes de cette recherche 1 Que pensent les membres de l glise adventiste en France de la punition en g n ral 2 Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition 3 A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils 4 Quels types de punition les parents pratiquent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants Plusieurs autres questions de recherche comparatives peu
82. corporels inflig s certains enfants maltrait s et qui constituent une d viance qu il faut r primer et sanctionner avec la plus grande fermet 24 Par contre pour les tenants de la philosophie onusienne et europ enne du droit de l enfant l imp ratif est d viter tout traumatisme25 aux enfants En effet l article 19 de la Convention des droits de l enfant des Nations Unies ordonne que les Etats prennent toutes les mesures l gislatives administratives sociales et ducatives appropri es pour prot ger l enfant contre toutes formes de violence d atteinte ou de brutalit s physiques ou mentales d abandon ou de n gligence de mauvais traitements ou d exploitation y compris la violence sexuelle pendant qu il est sous la garde de ses parents ou de l un d eux de son ou ses repr sentants l gaux ou de toute autre personne qui il est confi 26 L Assembl e parlementaire du Conseil de l Europe va dans le m me sens en consid rant dans sa Recommandation 1666 2004 que tous les ch timents corporels inflig s aux enfants violent leur droit fondamental au respect de leur dignit humaine et de leur int grit physique Le maintien de la l galit des ch timents corporels dans certains tats membres est une violation du droit tout aussi fondamental des enfants une protection devant la loi galit avec les adultes Il faut casser l acceptation sociale et juridique du ch timent cor
83. critique s v re l gard des parents qui punissent leurs enfants lorsqu ils sont en col re car dit elle Les enfants ne peuvent pas tre instruits de cette mani re Les parents en col re ont besoin d tre ch ti s par le b ton eux m mes au lieu de ch tier leurs enfants92 Par contre si le b ton du ch timent est utilis non avec passion mais avec amour et pri re93 dit elle cela fait du foyer un endroit en ordre et agr able A propos d amour elle indique que dans leur situation de parents les p res et les m res devraient tudier les relations entre Dieu et ses petits enfants D apr s Ellen White le gouvernement divin est fond sur l amour qui n exclut pas cependant le ch timent94 Dans son livre Education elle va encore insister aupr s des ducateurs de son temps sur le r le de cet amour lorsqu on punit un enfant Leurs ducateurs paroles seront pleines d amour et de tendresse de patience et de ma trise de soi Ils joindront au sens de la justice la mis ricorde et la compassion Lorsqu il sera n cessaire de r primander ils le feront sans exc s et avec humilit Avec douceur ils montreront l enfant ses erreurs et l aideront se reprendre Chaque ducateur digne de ce nom sentira qu il vaut mieux se tromper par exc s de mis ricorde que de s v rit 95 Apr s cet aper u du point de vue d Ellen WHITE sur la place des punitions corporell
84. daire Ils sont l aise et fermes lorsqu ils punissent leurs enfants Cependant ce sont les universitaires qui pr sentent le moins de conflit ce sujet Effet du genre L analyse crois e repr sent e par le tableau de la page suivante entre les hommes et les femmes fait appara tre en premier lieu trois choix horizontaux que nous mettrons de c t en raison d une insuffisance repr sentative du nombre N de r ponse dans chaque groupe individuel Respectivement ce sont les parents qui se disent coupable et soulag 17 personnes ceux qui sont plut t soulag 12 personnes et enfin les parents qui ne se prononcent pas 18 personnes En deuxi me lieu les r sultats concernant les choix restants nous montrent qu il n y a finalement pas de grande diff rence de sentiment de culpabilit entre les deux sexes apr s l administration d une punition 52 8 d hommes et 47 2 de femmes se disent ni coupable ni soulag ni l un ni l autre Pour ce qui est de se sentir plut t coupable 59 de femmes et 41 d hommes se sentent plut t coupable Sur ce dernier r sultat nous constatons que les femmes se culpabilisent nettement plus que les hommes Soit un cart de 18 83 Le fait que les femmes se culpabi lisent nettement plus que les hommes peut s expliquer probablement par la fibre maternelle qui s meut facilement la vue des pleurs et des larme
85. de l enfant est encline au mal et que c est travers le ch timent corporel qu elle peut tre redress e Ce verset servirait aussi justifier l utilisation d objets pour administrer les punitions tout comme un autre verset dans Proverbe 23 13 N carte pas des jeunes le ch timent Si tu les frappes du b ton ils n en mourront pas 56 Par ailleurs un autre verset du livre des Proverbes qui dit Qui pargne le b ton n aime pas son fils mais qui l aime se h te de la ch tier57 per oit le ch timent corporel comme une preuve d amour de la part des parents Il procure aussi la sagesse58 D autres versets seraient ensuite cit s toujours par ces parents chr tiens pour conforter l utilisation du ch timent en particulier ceux qui mettent l accent sur l ob issance de l enfant l autorit parentale dont Exode 20 12 Honore ton p re et ta m re afin que tes jours se prolongent sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donne ph siens 6 2 Honore ton p re et ta m re c est le premier commandement accompagn d une promesse Colossiens 3 20 Enfants ob issez en tout vos parents voil ce que le Seigneur attend de vous et Timoth e 3 4 5 concernant une des recommandations de l ap tre Paul sur les qualit s que doivent avoir les dirigeants d une glise Qu il sache bien gouverner sa propre maison et tenir ses enfants dans la
86. de t l vision fran aise notamment Super Nany sur M6 en 2004 et Le grand fr re sur TF1 en 2006260 Mais ce qui est surtout en lien direct avec notre 257 G R KNIGHT Lire Ellen White p 17 258 Idem p 90 259 ENVISCOPE Animations de tables rondes conf rences d bats disponible sur lt http www enviscope com News Services Enviscope animation table ronde r257 html gt consult le 08 mars 2013 260 Une pluralit des formes d ducation La t l vision et le cin ma dans l ducation disponible sur lt http audrey eloise marie e monsite com pages iv la television et le cinema dans l education html gt consult le 04 mars 2013 Dans la premi re mission des parents font appel Super Nany une ducatrice dipl m e en pu riculture qui intervient pour apprendre aux parents duquer leurs 64 sujet c est le lancement par la Fondation pour l enfance le 30 avril 2011 de la premi re campagne t l vis e de pr vention des violences ducatives par l interm diaire d un spot de 30 secondes l occasion de la Journ e internationale contre les violences ducatives Dans ce spot Une maman gifle sa fille apr s qu elle a renvers un verre de jus de fruit sous les yeux de sa grand m re abasourdie Cette derni re tandis que sa petite fille pleure demande pardon sa fille261 Avec comme slogan Des parents qui battent ont souvent t des enfants battus Eduquons sans violence l
87. depuis mathusalem n ayant jamais tu personne23 et les ch timents corporels De m me 18 O PELKA La fess e a sa place 03 f vrier 2011 disponible sur lt http www cyberpresse ca opinions 201102 01 01 4365884 la fessee a sa place php gt consult le 11 04 2011 19 Ibidem 20 R action d un parent suite un article de Jacqueline CORNET J CORNET La fess e bient t hors la loi disponible sur lt http www magicmaman com la fessee bientot hors la loi 324 501 asp gt consult le 26 janvier 2011 21 Ibidem 22 Journal Jeunes pour la France Normandie Une campagne de sensibilisation m lange fess e et ch timent corporel 29 04 2011 disponible sur lt http jpf normandie hautetfort com archive 2011 04 29 une campagne de sensibilisation melange fessee et chatiment html gt consult le 13 mai 2011 23 Ibidem Compte tenu de leurs exp riences pr c dentes en tant qu enfants certains parents cit par Olivier MOREL affirment qu une bonne fess e n a jamais fait de mal personne Elle tait b n fique pour l enfant Il n en souffre pas et c est un geste salutaire de la part des parents Pour le bien de l enfant ce moyen pourrait tre utilis lorsqu il y a des moments o on ne peut pas faire autrement O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels 9 il nous faut dit il distinguer la simple gifle ou la vulgaire fess e des ch timents
88. des baisers et des c lins car dit elle Notre corps leur exprime notre tendresse parfois bien plus que les mots Durant toute leur enfance ils se d tachent graduellement du monde des sens pour entrer dans celui de l intellect Si nous ne communiquons pas avec leurs sens notre communication est incompl te Les enfants sont des personnes part enti re mais ils ne sont pas des adultes et n ont ni les m mes capacit s ni les m mes besoins19 Ainsi en attendant ce d tachement graduel de l enfant du monde des sens cette m re croit que la punition corporelle peut avoir des vertus encore plus valables que la morale des mots Puisque les enfants ne sont pas des adultes il ne faut donc pas d apr s cette maman attendre d eux qu ils comprennent le sens de la morale D o l usage de la fess e qui n a jamais t une pratique courante pour elle mais que parfois elle a utilis lorsque son jugement parental lui disait que c tait la chose faire Une autre personne insiste sur le fait que la fess e n est pas la premi re des choses20 qu elle fait Elle l utilise quand tout dialogue avec l enfant est rompu quand les punitions n ont aucun effet21 Un autre parent va encore plus loin lorsqu il d clare que la fess e ou la gifle ne constitue en rien un ch timent corporel22 Pour ce dernier il y a une diff rence entre la fess e m thode d ducation utilis e
89. disponible sur lt http www naturalchild org alice_miller eduquer_sans_frapper html gt consult le 26 janvier 2011 128 ENVISCOPE Animations de tables rondes conf rences d bats disponible sur lt http www enviscope com News Services Enviscope animation table ronde r257 html gt consult le 08 mars 2013 Faire signe s Programme de pr vention des maltraitances pour les enfants sourds malentendants et entendants Saint Etienne disponible sur lt http www fairesignes org programme gt consult le 11 mars 2013 GANNAC A L Comment bien punir ses enfants Psychologies Magazine disponible sur lt http www psychologies com Famille Education Autorite Transmis sion Articles et Dossiers Com ment bien punir ses enfants gt consult le 03 mars 2013 HAMON C La fess e de retour dans le d bat national disponible sur lt http www famillechr tienne fr education enfants la fessee de retour dans le debat nationalt6s 23d54667 html gt consult le 27 octobre 2011 HURET M MILCENT B Faut il interdire la fess e D cembre 2003 disponible sur http www lexpress fr actualite societe famille faut il interdire la fessee 491939 html consult le 30 janvier 2011 Ifop Sondage Ifop pour l observatoire netexplo Internet dans la vie des Fran ais Recueil online du 19 au 26 janvier 2012 disponible sur http www ifop com media poll 1767 1 study_file pdf consult le 07 mars 2013 Item disponibl
90. diverses questions du Que faire Que penser Que peut on faire ou ne pas faire 114 afin d aider les membres de la communaut adventiste mieux faire face dans la soci t contemporaine aux situations concr tes souvent complexes et difficiles de l existence115 Depuis sa mise en place en 1994 divers sujets ont t tudi s suivi par des propositions et des d clarations dont trois concernant la violence domestique Nous remarquons d embl e qu au lieu des termes ch timent corporel et punition corporelle cette Commission utilise plut t les termes violence et violence domestique En 2002 elle a recommand au comit de l Ufb d approuver sa premi re d claration sur la violence au sein de la famille D apr s celle ci la violence116 n a pas sa place parmi les disciples de J sus Si cela existe l Eglise doit se pencher sur les personnes impliqu es dans la violence au sein de la famille117 en coutant ceux qui souffrent en d non ant cette violence comme une injustice en prenant la d fense des victimes et en soutenant les familles affect es 112 Ibidem 113 Idem p 16 114 Eglise adventiste du 7e jour D clarations thique amp faits de soci t III Dammarie les Lys Vie et Sant 2008 p 7 115 En outre la plupart des chr tiens adventistes sont souvent partag s entre le d sir de s adapter au monde changeant et la crainte de la perte d identit de l E
91. e Ceux qui pratiquent parfois ou exceptionnellement cette punition sont relativement peu nombreux 58 personnes ou 29 9 Peut tre parce qu ils ont pris conscience de l importance p dagogique de l argent de poche dans l ducation comme nous l avons soulign auparavant305 Nous nous trouvons ici encore devant une contradiction vidente entre ce que les sond s pensent et ce qu ils font r ellement Dans la partie A de notre questionnaire leurs avis m me s ils sont partag s penchent vers l acceptabilit de cette punition306 Ainsi le pourcentage cumul des trois premiers choix de l chelle addition de 1 3 indique que 63 2 des personnes sont favorables ce type de punition alors que sur le graphique des pratiques r elles la majorit 52 ne pratique jamais cette punition 305 Voir p 49 306 Ibidem 91 Priver de dessert En consultant le graphique ci contre les r sultats indiquent que 2 personnes sur 195 soit 1 privent souvent de dessert leurs enfants 8 personnes sur 195 soit 4 1 ne se prononcent pas 15 parents sur 195 soit 7 7 utilisent parfois ce genre de punition 38 parents sur 195 soit 19 5 le font exceptionnellement 132 parents sur 195 soit 67 7 ne le font jamais Deux groupes de r ponses ne sont pas significatives Ce sont ceux qui privent souvent de dessert leurs enfants ainsi que ceux qui ne se pronon
92. e dans le Code civil fran ais Dans cet appel ces associations demandent que l article 371 1 du Code Civil du 5 mars 2002 o il est crit L autorit parentale appartient aux p re et m re jusqu la majorit ou 29 En effet la fess e reste l gale dans ces pays tant qu elle ne provoque pas de marque visible Comme le mentionne un article de Jean Charles CHAMPAGNAT la l gislation fran aise mentionne plus particuli rement le droit l int grit physique mais les ch timents corporels n y sont pas explicitement interdits J C CHAMPAGNAT Espagne Un p re inculp pour punition corporelle 25 septembre 2011 disponible sur http actu droitsenfants over blog com article espagne un pere inculpe pour punition corporelle 85113553 html consult le 06 juillet 2012 30 A cela nous ajoutons pourtant la remarque suivante concernant l histoire de l ducation en France o Marie HURET pr cise un peu plus loin dans son article cit auparavant que malgr les vigoureuses protestations de Montaigne ou de Rabelais contre la fess e il faut attendre 1830 pour que la flagellation ducative soit abolie En 1889 on vote une loi mena ant de d ch ance paternelle les p res jug s indignes En 1898 les mauvais traitements inflig s aux enfants sont bannis M HURET B MILCENT Faut il interdire la fess e Ibidem 31 Coordination fran aise pour la D cennie L Education sans violence Vers l
93. e des id alistes au sens biblique ou absolu respectivement 19 5 et 23 5 des pragmatistes 19 5 et 23 5 reste tr s positif Ces personnes repr sentent 97 6 de notre chantillonnage Peu importe qu on les classe dans l une ou l autre de ces cat gories Chez eux la question pr dominante reste celle de la finalit dans l action ducative elles sont toutes orient es et motiv es par le bien et le bonheur de l enfant ou par un id al sup rieur Maintenant pour aller plus loin au del de la question des motivations le pourquoi conscient ou inconscient des personnes 237 il est galement int ressant de savoir le comment des choses En effet comment les personnes s informent ou se forment la punition nous a paru r pondre cette pr occupation Tr s souvent les motivations se forgent la lumi re de connaissances objectives plus pr cises et plus ad quates que nous acquerront au fil de la vie C est ce que nous avons voulu explorer dans la question de recherche qui suit 236 Voir le chapitre pr c dant pages 36 38 sur l laboration de ces cat gories 237 A noter que notre tentative de mesurer ce type de motivation est peut tre biais e par le fait que l instrument mis en place n est peut tre pas tout fait probant Conscient de la difficult de la d marche nous avons trouv utile malgr tout de le faire pour essayer d y voir plus clair 59 A quelles sources ceux qui dans l
94. e et leur m re84 elle souligne que l enfant doit ob ir ses parents comme ceux ci leur tour doivent ob ir Dieu85 S appuyant sur les paroles du livre des Proverbes Ellen WHITE est d avis que le ch timent corporel peut tre n cessaire quand les autres recours ont chou afin de ramener l enfant la raison86 Nous trouvons ici que m me si sa pens e d note une similitude par rapport aux congr gations protestantes conservatrices du Qu bec dont nous avons parl auparavant elle se d marque de celles ci en adoptant trois attitudes particuli res Premi rement elle ne pr conise l usage de cette pratique qu en dernier recours Voici ce qu elle dit propos de l exercice de la discipline l cole Nous souhaiterions que dans une salle de classe on n aura jamais l occasion d utiliser le b ton Mais si dans une cole il y a ceux qui obstin ment r sistent tous les conseils les supplications et toutes les pri res alors il est n cessaire de leur faire comprendre qu ils doivent ob ir87 A l intention des parents de son poque elle a donn galement le conseil suivant Quand votre c ur est adouci par la sympathie parlez avec le fautif Si l affaire peut tre r gl sans l usage du b ton alors tant mieux88 Deuxi mement elle adopte une position particuli re lorsqu elle d nonce les deux extr mes viter89 D une part il
95. e les d noncer La France n chappe pas cette situation En effet le probl me de la violence dans les soci t s occidentales est d nonc par tous les m dias et dans tous les domaines relevant de la violence violences dans la rue violences des hommes faites aux femmes ou l inverse violences dans les familles la liste est longue Toutes les tudes entreprises montrent que les glises n chappent pas la tendance sociale de la population en g n ral Le probl me de la violence existe aussi dans les glises Qu en est il dans l glise adventiste en France Ainsi dans la soci t la violence faite aux femmes s exerce en g n ral au sein de la famille En 2005 l Union des f d rations adventistes de France de Belgique et du Luxembourg1 connue aussi sous le nom d Union franco belge2 ou Ufb s est m me inqui t e de la violence exerc e l encontre des femmes au sein des familles de l glise Elle a demand la Commission thique de l Ufb de se pencher sur ce sujet Mais qu en est il de la violence qui pourrait s exercer envers les enfants En r gle g n rale on admet que les enfants soient punis Mais de quelle fa on se comprend cette punition Se pourrait il qu elle s apparente un acte de 1 L glise adventiste est une organisation mondiale La Conf rence g n rale est l organisme qui r unit l ensemble des glises qui se gouvernent sur un mode presbyt rien
96. e notre d marche nous r sumerons en trois parties le Tableau des fr quences des sources240 savoir les sources les plus utilis es les moins utilis es et enfin ceux qui ne savent pas Avec un r sum du tableau de pourcentages de la page suivante voyons par ordre d croissant ces diverses sources 238 Voir Annexe p 103 239 M TIECHE Probl mes de couple S D T Dammarie l s Lys France 1956 p 67 240 Voir Annexe p 118 60 Les sources les plus utilis es Ce Tableau de fr quences que nous venons de citer indique tout d abord que pour s informer et se former sur l usage des punitions corporelle dans l ducation les sources les plus utilis s par les sond s sont l exp rience de leur propre ducation la Bible la lecture d ouvrages ou de revues sp cialis s les crits d Ellen WHITE les conf rences d bats table rondes etc les missions de t l vision et les cours 1 L exp rience de leur propre ducation D apr s ce Tableau 161 sond s soit 47 5 se sont bas s sur l exp rience de leur propre ducation Est ce parce qu un bon nombre d entre eux a assum le fait d tre parent l occasion d une naissance sans autre mode d emploi que le souvenir de sa propre ducation d j lointaine241 Ceci peut repr senter deux situations r p ter le syst me dans lequel ces parents ont t lev s ou au contraire par r acti
97. e sortie d un loisir Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 7 Confisquer un jeu Tr s Totalement lectronique acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 8 Priver d argent de poche Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 9 Priver d un dessert Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 10 Enfermer dans une chambre Tr s Totalement obscure acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 11 Envoyer au lit sans manger Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 4 Fouetter ceinture Tr s Totalement fouet coup de pied etc acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 12 Autre pr cisez _________________________ Tr s Totalement acceptable 1 2 3 4 5 6 7 8 inacceptable 103 PARTIE B Si une punition corporelle devait tre administr e un enfant choisissez en cochant dans le liste suivante une seule options qui s accorderait le mieux avec vos convictions personnelles et spontan es 1 Oui condition que la punition corporelle soit mesur e pour ne pas nuire la sant ou l int grit physique de l enfant 2 Oui si la punition corporelle est administr e bon escient dans le but d duquer l enfant 3 Oui si la punition reste dans l esprit pr conis par la Bible 4 Non car une punition corporelle est un acte qui risque d tre sanctionn p
98. e sur lt http www education gouv fr cid23200 definition des termes indicateurs statistiques education nationale htmlItem disponible sur http diction naire babylon com item consult le 12 novembre 2012 Jacques TREMINTIN J Le sens de la sanction dans l action ducative Lien Social 26 f vrier 2009 disponible sur lt http www lien social com spip php article2762 amp id_ groupe 1 gt consult le 12 f vrier 2013 Jeunesse Adventiste disponible sur lt fr scoutwiki org Jeunesse_adventiste gt con sult le 09 septembre 2012 Jeuxvid o com Forum Mon p re m a retir les manettes 1er mai 2012 disponible sur lt http www jeuxvideo com forums 1 61 6009815 1 0 1 0 hs mon pere m a retire les manettes htm gt consult le 23 janvier 2013 JORET P Les leaders d Eglise Est ce que a existe disponible sur lt http topchretien jesus net topmessages view 2527 les leaders deglises estce que ca existe html gt consult le 14 f vrier 2013 Journal Jeunes pour la France Normandie Une campagne de sensibilisation m lange fess e et ch timent corporel 29 04 2011 disponible sur lt http jpf normandie hautetfort com archive 2011 04 29 une campagne de sensibilisation melange fessee et chatiment html gt consult le 13 mai 2011 129 KREMER P Des associations demandent l interdiction des ch timents corporels sur les enfants disponible sur www ac strasbourg fr La famil
99. ectu e en 1995 sur 300 jeunes accident s le Dr CORNET a pu constater de fa on certaine que les accident s qui avaient subi le plus d accident et les plus graves accidents taient aussi ceux qui avaient t battu le plus fort le plus fr quemment et le plus longuement au cours de leur enfance et de leur jeunesse 50 O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels p 45 51 P KREMER Des associations demandent l interdiction des ch timents corporels sur les enfants Ibidem 52 Citons entre autres le d put UDF Andr SANTINI le 22 mai 2000 P KREMER Ibidem et le d put UMP Edwige ANTIER en 2009 C HAMON La fess e de retour dans le d bat national Ibidem 14 Les versets bibliques sur le ch timent corporel Au lieu d num rer et d analyser tous les versets bibliques qui parlent de punition corporelle53 nous avons choisi dans cette partie de laisser parler la Bible et de l entendre sur ce qu elle dit de positif et de n gatif dans l utilisation de ce moyen d ducation Pour les auteurs bibliques la punition corporelle est positive n cessaire et utile pour plusieurs raisons Tout d abord pour duquer54 Parmi ces versets nous relevons Proverbes 22 15 La folie est li e au c ur des jeunes le b ton qui ch tie les en loignera55 qui servirait tr s souvent de fondement la conviction de certains parents chr tiens pour dire que la nature
100. em p 33 Il est int ressant de relever ici un article paru r cemment sur le site web de France Infos qui rapporte que le fait d avoir re u des fess es pendant son enfance augmente de 2 7 le risque de souffrir de probl mes psychologiques ou comportementaux L tude a t men e aupr s de 653 adultes et elle porte sur des ch timents corporels l gers qui ne laissent ni bleus ni blessures G LECALOT La fess e augmente le risque de probl mes mentaux France Info http www franceinfo fr education jeunesse la fessee augmente le risque de problemes mentaux selon une etude 663569 2012 07 02 consult le 3 juillet 2012 A ce sujet Olivier MOREL cite Jean Jacques ROUSSEAU qui dans sa Confession raconte comment une fess e re ue l ge de huit ans l a rendu masochiste et malheureux en amour pour la vie O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels p 44 39 Idem p 35 Un peu plus loin la page 40 Olivier MOREL cite le sociologue Emmanuel TODD qui a tabli un rapport entre la fr quence des d c s d enfants de moins d un an en Allemagne en 1850 et 1900 tr s sup rieure ce qu elle tait en France et l extr misme autoritaire des techniques ducatives allemandes au XIXe si cle 12 sciatique le coccyx les organes sexuels40 De m me frapper sur les mains peut causer des fractures des dislocations et d velopper pr matur ment l ost oarthrite41 A
101. ement acquis et l ducation joue un r le primordial123 Elle se d finit comme une contrainte de nature physique ou psychique susceptible d entra ner la souffrance le malheur la terreur ou la mort d un tre aim Elle est comme le viol une n gation de l humanit en l autre et en soi m me124 La commission thique a attir notre attention dans cette troisi me d claration sur la pr sence de cette violence dans la Bible plus particuli rement dans l Ancien Testament Elle met en vidence d une part La p dagogie divine qui prend les hommes tels qu ils sont et l o ils sont125 avec ses d fauts ses erreurs et m me ses crimes D autre part il y a le fait que Dieu se r v le l homme progressivement et que cette r v lation va arriver son apog e dans la personne de J sus Christ126 118 Idem p 50 119 Idem p 51 120 Ibidem 121 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Le bien tre et la valeur des enfants D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2003 p 55 122 Ibidem 123 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Violence et non violence D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2008 p 93 124 Idem p 94 125 Idem p 100 A ce propos Georges STEVENY a fait une remarque pertinente en d clarant que finalement avec une infinie patience Die
102. ent Finalement ce sont ceux qui se d clarent de sensibilit culturelle des Antilles fran aises qui vient en dernier 3 1 4 6 et 1 5 Bien que le nombre N de personnes repr sent es dans chaque groupe soit in gal et parfois faible ils se pr sentent toujours dans cet ordre ceux de sensibilit culturelle europ enne puis malgache et en dernier antillaise Nous pouvons donc constater des diff rences entre les sensibilit s culturelles diff rentes par rapport la fr quence des punitions Ce sont les parents de sensibilit culturelle europ enne occidentale qui punissent le plus suivis des parents malgaches et enfin des parents des Antilles fran aises Nous ne pouvons pas tirer de conclusion sur le pourquoi de ce que nous avons observ Cela n cessiterait une tude plus cibl e et approfondie pour confirmer ces r sultats et mieux les expliquer Par contre nous verrons plus loin quel type de punition l ensemble de ces parents pratique r ellement 293 Dans la formulation du questionnaire nous aurions d peut tre demander des pr cisions sur ce groupe Autre qui est probablement en majorit africaine Malgache Europ enne occidentale Antilles fran aises Autre Effectif 15 17 7 6 45 compris dans Fr quence utilisation punition 33 3 37 8 15 6 13 3 100 0 compris dans Sensibilit culturelle 33 3 16 8 25 0 28 6 23 1 du total 7 7 8 7 3 6 3 1
103. ent aussi en privant leur enfant de t l vision Ils utilisent galement la fess e mais sous contr le et avec mod ration Une majorit utilise aussi la privation de sortie et de loisir mais mod r ment Leurs positions divergent et ils h sitent quant au fait de priver leur enfant de jeu lectronique En revanche la majorit ne gifle jamais prive peu leur enfant d argent de poche et encore moins de dessert 307 Liste d taill e en Annexe p 117 94 Enfin ils refusent cat goriquement d enfermer leur enfant dans une chambre mais aussi de l envoyer au lit sans manger Entre ce qu ils pensent et leur pratique r elle nous avons trouv des contradictions propos des sanctions privations suivantes priver de sortie de loisir de jeu lectronique d argent de poche et de dessert Nous avons d couvert par contre qu il n y a pas de divergence entre la th orie et la pratique en ce qui concerne la tape la fess e la gifle et certaines sanctions privations notamment priver de t l vision enfermer dans une chambre et envoyer l enfant au lit sans manger Enfin une remarque sur certains parents qui h sitent utiliser les sanctions privations Bien des parents et d ducateurs conseillent d utiliser la place des punitions corporelles des punitions humiliantes ou d mesur es plut t des sanctions privations telles qu tre priv de dessert t l jeu
104. ents chr tiens comment expliquer alors le verset dans le livre des Proverbes qui dit Celui qui m nage son b ton d teste son fils celui qui l aime n h site pas le corriger134 Dans son article intitul L usage de la force135 Michel DUFOURNET pointe du doigt dans ce texte le mot b ton qui est shebet en h breu et qui se traduit de diff rentes mani res verge b ton de berger d Aaron ou de chef houlette tribu tr s souvent sceptre136 Pour lui le b ton ici c est la notion d autorit 137 Mais ce terme shebet dit il d signe aussi la Parole de Dieu qui est l expression de son autorit et de sa volont Il en d duit que le b ton le shebet c est l autorit par la parole138 Vis vis de ses enfants Dieu n a pas besoin de lever la main la parole suffit faire entrer les choses dans l ordre139 Sur le plan ducatif l auteur veut donc encourager les parents nouer un dialogue capable de d noncer le mal tout en aimant l enfant140 Pour cela les parents doivent guider l enfant par la parole et par l exemple sans m nager leurs efforts pour leur montrer la bonne voie et les inciter l adopter Bref Michel DUFOURNET paraphrase le verset qu il a cit au d but de son article en disant Celui qui m nage son autorit d teste son fils celui qui l aime le d tourne de ses mauvaises voies141 Pour sa part Chr
105. er les enfants et le deuxi me une th se de doctorat soutenue en 2010 et qui traite du ch timent corporel des enfants chez les protestants francophones du Qu bec Enfin avant d tudier ce que dit l Eglise adventiste fran aise ce sujet nous ne manquerons pas de jeter un aper u sur l usage de ce moyen d ducation dans les crits d une personne qui fut parmi celles qui ont uvr pour la fondation et le d veloppement de l Eglise adventiste Ellen WHITE EN FRANCE Qu en est il en France le pays des droits de l homme au sujet de l usage de la punition corporelle dans les familles Avant de r pondre cette question il nous faut tout d abord pr ciser le mot de punition corporelle D finitions Selon la Coalition sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents les punitions corporelles se d finissent de la mani re suivante Punitions corporelles englobe tout geste pos dans le but d entra ner un malaise ou une douleur physique chez un enfant afin de corriger son comportement de lui donner une le on ou de le d courager de recommencer le comportement L objectif vis est de modifier le comportement de l enfant3 Pour STRAUS un auteur am ricain que nous traduisons et qui int gre dans sa d finition l l ment de blessure inflig e l enfant 3 Coalition sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents
106. ernet 48 1 48 1 du total 48 1 48 1 Effectif 7 7 compris dans Age 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 25 9 25 9 du total 25 9 25 9 Effectif 4 4 compris dans Age 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 14 8 14 8 du total 14 8 14 8 Effectif 27 27 compris dans Age 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 100 0 100 0 du total 100 0 100 0 26 40 ans 41 50 ans 50 ans et plus Total Tableau crois Age Formation information Internet Total Age 18 25 ans 121 Formation informatio n Internet 1 Effectif 1 1 compris dans Niveau education 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 3 7 3 7 du total 3 7 3 7 Effectif 2 2 compris dans Niveau education 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 7 4 7 4 du total 7 4 7 4 Effectif 24 24 compris dans Niveau education 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 88 9 88 9 du total 88 9 88 9 Effectif 27 27 compris dans Niveau education 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 100 0 100 0 du total 100 0 100 0 Secondaire 2 me cycle Universitaire ou post secondaire Total Tableau crois Niveau education Formation info
107. es dans l ducation que dit l glise adventiste fran aise ce propos Nous essayerons de r pondre cette question en consultant quatre documents dont un de 90 E G WHITE Counsels to parents teachers and students p 113 91 E G WHITE T moignages pour l glise Vol 1 Dammarie les Lys SDT 1955 p 152 Citant l exemple des enfants d prav s du proph te Elie dans 1Samuel 1 13 14 elle avait fait dans le m me ouvrage la d claration suivante l intention des pasteurs et des responsables de l glise son poque Les serviteurs de Dieu tout particuli rement devraient se faire ob ir de leurs enfants J ai vu qu ils n taient pas en mesure de juger ou de d cider des affaires de l Eglise s ils ne pouvaient gouverner leur propre maison Qu ils mettent de l ordre chez eux ainsi leurs avis auront du poids dans l Eglise et leur autorit s affirmera 92 E G WHITE The use of the rod Pacific union recorder December 5 1801 dans CD rom version 1 12 The published E G WHITE writings Maryland E G W Estate inc 1990 93 E G WHITE Child guidance p 276 94 E G WHITE Notes of travel N 5 Visit to San Pasqual and Escondito Advent Review and Sabbath Herald August 29 1907 p 7 Concernant cette association amour ch timent elle va s appuyer sur un texte dans Deut ronome 8 5 qui dit Reconnais en ton c ur que l ternel ton Dieu te ch tie comme un homme ch tie son en
108. es sensibilit s et cr er ainsi une r action de rejet de l tude Parmi les nombreuses questions qui peuvent se poser sur ce th me nous en avons retenu quatre que nous avons voqu tout au d but de cette conclusion Avec ces quatre questions de recherche nous avons proc d des analyses crois es en utilisant cinq variables ind pendantes dont le sexe l ge la sensibilit culturelle le niveau d ducation et le statut parental Dans le troisi me et dernier chapitre nous avons tudi les r ponses des sond s aux quatre questions de recherche pos es auparavant A la premi re question Que pensent les membres de l glise adventiste de la punition en g n ral nous r pondons que Les sond s pensent clairement que la privation de jeu lectronique est tr s acceptable Ils sont presque unanimes aussi en faveur de la privation de t l vision de sortie et de loisir Quant la tape la majorit la consid re comme acceptable Au sujet de la privation d argent de poche les avis des sond s sont partag s m me s ils penchent plut t vers l acceptable de m me pour la fess e m me si cette derni re est consid r e comme moins acceptable que la tape Les avis des sond s sont cependant tr s mitig s quant la privation de dessert D un c t certains la jugent comme acceptable De l autre c t beaucoup la consid re comme inacceptable Au milieu un bon nombre
109. essionnelle la pri re l exp rience de son pouse et la discussion avec l enfant Ceux qui n ont jamais vraiment approfondi le sujet Enfin toujours d apr s ce Tableau des fr quences 19 sond s soit 5 6 ne savent pas Cette cat gorie de personnes a attir notre attention car en fait ils n ont jamais vraiment approfondi le sujet qui nous pr occupe En faisant une analyse crois e entre la parentalit et ceux qui ne savent pas nous avons d couvert 11 parents qui ne savent pas parmi les 19 sond s285 Cela voudrait il dire qu il y a des parents qui ne savent pas punir leurs enfants Le p dopsychiatre et psychanalyste Patrick DELAROCHE reconna t qu aujourd hui trop de parents ne savent plus punir leurs enfants286 La raison selon lui c est que d un c t 281 Faire signe s Programme de pr vention des maltraitances pour les enfants sourds malentendants et entendants Saint Etienne disponible sur lt http www fairesignes org programme gt consult le 11 mars 2013 282 Marcel RUFO L Ab c daire Psychologies Magazine d cembre 2012 disponible sur lt http www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Livres L Abecedaire gt consult le 07 mars 2013 283 Le DEFIMEDIAGROUP Punition corporelle Quelles cons quences sur l enfant 14 octobre 2012 disponible sur lt http www defimedia info defi plus dp societe item 20301 punition corporelle
110. fant 95 E G WHITE Education p 325 326 22 l glise adventiste mondiale et trois de l Union franco belge notamment le Manuel de l glise le site web des ouvrages contenant des r flexions et propositions de la commission thique ainsi que la revue Signes des Temps L Union franco belge Ufb A notre connaissance il n y a pas ce jour d l ments ni de faits concrets qui nous permettent d tablir qu en France les parents adventistes punissent en ch tiant corporellement leurs enfants Des rumeurs circulent cependant tel cet animateur JA96 qui a re u la confidence suivante d une fille dans la branche des Compagnons de son glise Je n attends que l ge de ma majorit pour quitter le domicile familial et l glise adventiste Pourquoi A cause de la violence de mes parents Par exemple j ai t punie un jour De quelle mani re Lire des versets bibliques puis frapp e avec une r gle apr s Pour moi Parents Eglise Dieu et la Bible Violence Pr occup e sans doute par le probl me de la violence ducative qui est pr sente au sein de sa communaut l Eglise adventiste du 7e jour en France a jug important de faire face cette menace Quatre documents de l Ufb que nous avons consult s notamment le Manuel d glise le site web des d clarations de la Commission thique ainsi qu un num ro du journal Signes des temps97 semblent
111. fants de 6 8 ans d crire une page sur le sujet suivant Comment l glise et la communaut peuvent travailler de concert afin d aider les victimes et leurs enfants109 Enfin dans son sermon Mable C DUNBAR souligne notamment que les actes de violence ont cours dans les foyers y compris les foyers chr tiens et qu il ne faut pas se leurrer dit il en pensant que de tels actes n ont pas cours dans les foyers adventistes110 Et le vrai d bat d apr s lui c est que La violence domestique et les mauvais traitements sous leurs diff rentes facettes sont des vidences que Satan est l uvre tentant d tablir son royaume en d truisant l ordre l amour et la joie dans les relations humaine111 2012 pr vention des abus Journ e du 9 juin 2012 Programme pr vention des abus 2012 Programme de la journ e de juin 2012 et Montage juin 2012 106 Nous n avons trouv sur le site du D partement du minist re de la famille que des informations propos du Camp meeting t du 20 au 25 ao t 2012 qui s intitule Une glise une Mission un mouvement de r veil tandis que dans le site du D partement des minist res des enfants il n est question que du Cahier de charge de ce D partement de la Formation pr sentation KID et du Minist re des enfants dans l glise Le D partement du minist re de la famille disponible sur lt http adventiste org ministere de la famille html gt consu
112. ff rentes et positives la discipline310 Parmi les approches diff rentes et positives la discipline Jacques TREMINTIN nous propose les quatre r gles d or de la sanction ducative311 suivantes La sanction doit tout d abord donner penser et non voir et donc renoncer tant au spectaculaire qu la mise en sc ne ou l dification du groupe Seconde r gle la sanction porte sur des actes on sanctionne un manquement un contrat social pas celui qui s en est rendu coupable l indignit de ce qui a t commis et non l indignit de son auteur le vol et non le voleur Le sujet doit b n ficier d une bienveillance inconditionnelle Troisi me r gle la sanction doit appara tre comme privative d un avantage d une joie ou d un droit partag comme tre avec ses pairs S il y a l une in vitable source de frustration il ne peut y avoir d humiliation Aristote expliquait qu il y a une bonne honte c est celle qui freine les attitudes sans alt rer la personnalit Derni re r gle d une sanction qui se veut ducative un geste l intention de la victime Ce qu il est de coutume d appeler la r paration permet non seulement de compenser le tort commis mais aussi par un acte positif de r int grer le lien social 310 CHEO D claration conjointe sur les punitions corporelles donn es aux enfants et aux adolescents disponible sur lt http
113. g n ral de l ONU sur la violence contre les enfants Ne giflez plus les enfants Journal Lib ration 13 septembre 2006 PLANTET J Une ducation sans gifle ni fess e Lien Social N 890 du 26 juin 2008 disponible sur lt http www lien social com spip php article2510 gt consult le 30 novembre 2012 PLANTET J Une ducation sans gifle ni fess e Lien Social N 890 du 26 juin 2008 disponible sur http www lien social com spip php article2510 consult le 8 juillet 2012 Psychologies Com Commentaires Comment bien punir ses enfants disponible sur http www psychologies com Famille Education Autorite Transmis sion Articles et Dossiers Comment bien punir les enfants consult le 30 novembre 2012 131 Psychologies com Faut il punir ses enfants Janvier 2002 disponible sur lt www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Articles et Dossi ers Parents aimer et punir Faut il punir ses enfants Enquete realisee pour Psycholo gies Magazine gt consult le 13 f vrier 2012 RENAUD P Observation de l usage de l internet par les tudiants Enqu te l Universit d Ouagadougou Burkina Faso 2007 Diapo n 16 disponible sur lt http www tic ird fr IMG pdf presentationOUIE3 pdf gt consult le 24 mars 2013 Richard de Gloucester Et la libert d expression disponible sur lt http www richard3 com 2012 11 et_la_liberte_ dexpression html gt
114. ge tr s lev contraste encore avec les r sultats de notre enqu te o 6 5 de notre chantillon soit 22 personnes ont obtenu des informations concernant l usage de la punition corporelle dans l ducation en coutant la radio Comme dans l usage de l internet que nous avons vu auparavant ce contraste peut tre attribu galement au fait que les r sultats de notre enqu te concerne un sujet pr cis qu on n entend et ne traite pas souvent la radio tandis que le sondage communiqu par TNS Sofres La Croix ne parle que de la confiance des fran ais la radio en g n rale C est aussi ce qui explique peut tre le d sint r t de notre chantillon pour ce moyen de formation 3 Les journaux En ce qui concerne les journaux nous avons constat dans le tableau de pourcentages que 20 sond s soit 5 9 se sont inform s et form s sur les punitions corporelles par ces moyens de communication Ils font partie aussi des sources les 271 Voir Tableau crois Age et Formation information Internet p 119 272 Voir Tableau crois Niveau ducation et Formation information Internet p 120 273 P RENAUD Observation de l usage de l internet par les tudiants Enqu te l Universit d Ouagadougou Burkina Faso 2007 Diapo n 16 disponible sur lt http www tic ird fr IMG pdf presentationOUIE3 pdf gt consult le 24 mars 2013 274 J SAMAM M dias pour s informer les fran ais pr
115. glise Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Pour une thique adventiste disponible sur lt http www adventiste org upload document 1317889398_01 pdf gt consult le 09 septembre 2012 116 La domination tyrannique l abus de pouvoir ou d autorit peuvent tre l origine de cette violence 117 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Violence dans la famille D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2002 p 49 26 fortifier la vie familiale par l ducation familiale118 et la pr vention119 tre attentif envers les mauvais traitements dans les familles et affirmer clairement que ce comportement est une violation des principes de vie adventistes120 L ann e suivante la commission va rapporter une d claration de la Conf rence g n rale des glises adventistes du 7e jour Toronto Canada qui soutiennent les droits des enfants121 selon la charte des Nations Unies notamment le droit une famille aimante et stable o ils peuvent vivre en s curit et l abri des mauvais traitements le droit un statut de personne humain au respect et l acquisition d une estime de soi positive122 Enfin en 2008 cette commission s est pench e sur l origine de cette violence ainsi que ses multiples visages D apr s celle ci il n y a pas de g ne de violence C est un comport
116. gnes des Temps p 7 134 Proverbes 13 24 135 M DUFOURNET L usage de la force Signes des Temps p 8 136 Ibidem 137 Ibidem 138 M DUFOURNET L usage de la force Ibidem 139 Ibidem 140 Ibidem 141 Ibidem 29 relations de domination et de soumission ne sont pas une perspective r jouissante C est pourquoi elle sugg re aux parents et aux ducateurs de r soudre des conflits par une approche centr e sur les besoins142 Elle s explique par l invitation suivante faite par la CNV143 claircir ce qui se passe en moi pour pouvoir dire ou agir de mani re satisfaire mes besoins et en m me temps claircir ce qui se passe en l autre quels sont ses besoins lui de mani re laborer des solutions satisfaisantes pour les deux parties 144 Dans cette approche il y a d apr s elle une v ritable collaboration entre les personnes pouss es par un lan de sympathie et de bienveillance Mais en plus de cette approche centr e sur les besoins Isabel GOURMAUD propose aux parents divers l ments afin de faciliter la discipline145 en am nageant l environnement de l enfant par la coh rence146 le temps147 l autonomie148 la possibilit d tre au contact de la nature tre acteur au sein de sa famille le mouvement149 les activit s artistiques150 l observation151 la mod lisation les activit s de groupe152 la responsabilit d un animal153 en cul
117. gt consult le 19 avril 2013 297 Ibid Homme Femme Effectif 11 6 17 compris dans Sentiment de culpabilit 64 7 35 3 100 0 compris dans Sexe 11 2 6 4 8 9 du total 5 7 3 1 8 9 Effectif 16 23 39 compris dans Sentiment de culpabilit 41 0 59 0 100 0 compris dans Sexe 16 3 24 5 20 3 du total 8 3 12 0 20 3 Effectif 6 6 12 compris dans Sentiment de culpabilit 50 0 50 0 100 0 compris dans Sexe 6 1 6 4 6 3 du total 3 1 3 1 6 3 Effectif 56 50 106 compris dans Sentiment de culpabilit 52 8 47 2 100 0 compris dans Sexe 57 1 53 2 55 2 du total 29 2 26 0 55 2 Effectif 9 9 18 compris dans Sentiment de culpabilit 50 0 50 0 100 0 compris dans Sexe 9 2 9 6 9 4 du total 4 7 4 7 9 4 Effectif 98 94 192 compris dans Sentiment de culpabilit 51 0 49 0 100 0 compris dans Sexe 100 0 100 0 100 0 du total 51 0 49 0 100 0 Tableau crois Sentiment de culpabilit Sexe Oui parent Oui parent Sexe Total 1 Sentiment de culpabilit Coupable et soulag Plut t coupable Plut t soulag Ni l un ni l autre Ne se prononce pas Total 84 Mais avant de clore cette partie sur le sentiment de culpabilit nous voulons rapporter cette mise en garde du chercheur en p dagogie nouvelle Bruno HOURST
118. ider ce travail de recherche nous nous tions fix l objectif de recueillir au minimum 200 r ponses Nous en avons re u 253 Nous nous sommes rendus compte que plus les glises taient proches de nous comme le cas de Collonges sous Sal ve le suivi tait moins difficiles dans le recueil des questionnaires distribu s Pour cette derni re par exemple sur 290 questionnaires distribu s nous en avons r colt 204 Notre objectif 200 questionnaires minimum tait d j atteint rien que dans l glise de Collonges sous Sal ve D une fa on g n rale nous pouvons donc dire qu en ce qui concerne le retour des questionnaires nous avons obtenu de bons r sultats186 185 Par rapport la d finition que nous avons propos e auparavant l Echantillon est ici non stratifi car il n y a pas de subdivision de la population en groupe homog ne En distribuant les questionnaires nous n avons pas sp cifiquement contr l nos variables ind pendantes 186 Tr s souvent dans ce genre d enqu te les retours de questionnaires sont de 10 20 En ce qui nous concerne sur les 400 questionnaires distribu s nous en avons recueillis 253 c est dire 63 2 38 M thode de r colte des donn es lieux et moyens Pour distribuer et recueillir les questionnaires nous avons sollicit s personnellement les membres d glise de Collonges sous Sal ve de deux mani res La premi re en faisant du porte porte
119. ieurs d finitions peuvent tre attribu es ce terme D un c t dans son sens g n ral la Pratique c est la Mise en application des mani res de proc der relatives un secteur de l activit humaine une Mani re concr te de s acquitter d une t che sp cifique une Exp rience qui s acquiert par l exercice De l autre c t la Pratique c est une Mani re d appliquer une approche une m thode une 168 Item disponible sur lt http www education gouv fr cid23200 definition des termes indicateurs statistiques education nationale html 169 Synonymes Perception disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot perception amp x 50 amp y 40 gt consult le 10 octobre 2012 170 Dictionnaire actuel de l ducation 2e d Paris Eska 1993 Perception p 975 171 R LAFON Vocabulaire de psychop dagogie et de psychiatrie de l enfant Paris PUF 1973 Perception p 639 172 Dictionnaire actuel de l ducation p 882 173 Idem p 881 174 Ibidem 175 Le dictionnaire des sciences humaines Auxerre Sciences Humaines 2004 p 572 Motivation 35 technique un proc d Fa on d agir habituelle et empirique propre un individu ou une collectivit 176 C est pour cette raison que parfois la pratique est inn e issue d une tradition d une religion ou d un m tier D habitude on oppose la pratique la th orie Pourtant les deux se comp
120. ins utilis es Puis toujours d apr s ce Tableau de pourcentages les sources les moins utilis es sont internet la radio les journaux les DVD CD ainsi que divers autres sources 1 Internet D apr s un sondage Ifop huit fran ais sur dix utilisent aujourd hui internet268 Consid r par certains comme indispensable il pourrait pour d autres isoler beaucoup de personnes Il est vrai qu internet est devenu aujourd hui un m dia quasiment incontournable tant au niveau personnel que professionnel269 Nous nous demandons cependant s il n y a pas l un contraste flagrant entre ce que dit ce sondage Ifop par rapport au sondage que nous avons effectu o 27 personnes soit 8 se sont inform s et form s sur les punitions corporelles gr ce internet270 En ce qui nous concerne ce contraste s explique par le fait que les r sultats fournis par le sondage Ifop concernent l usage d internet par les fran ais en g n ral Quant notre sondage il est question d un sujet pr cis savoir l usage de la punition corporelle dans les familles adventistes fran aises En faisant une analyse crois e entre l information par internet et l ge des sond s nous avons d couvert que les diff rentes cat gories d ge ne sont pas repr sent es d une fa on gale Les 26 40 ans 48 1 l utilisent le plus Ils sont suivis des 41 50 ans 25 9 puis des 50 ans et plus 14 8 qui on
121. ion et l loignement de l enfant vis vis de ses parents Apr s ce bref r sum sur les aper us biblique positif et n gatif du ch timent corporel essayons maintenant de r pondre la question Quel est le discours chr tien en France sur l usage du ch timent corporel dans l ducation des enfants Les Eglises chr tiennes fran aises et la punition corporelle La documentation disponible pour r aliser cette partie concernant les Eglises chr tiennes fran aises et la punition corporelle s est r v l e limit e La r flexion sur ce sujet semble en grande partie vacu e du moins en ce qui concerne la pratique effective de la punition corporelle dans les familles chr tiennes actuelles Au cours de nos recherches nous n avons trouv qu un seul article crit par Pascale QUINCY LEFEBRE En largissant notre recherche vers les auteurs francophones nous sommes tomb s sur une th se de doctorat soutenue r cemment au Qu bec l Ecole de criminologie de l Universit de Montr al qui a retenu toute notre attention Dans son article qui s intitule Faut il frapper les enfants Pascale QUINCY LEFEBRE a tudi les violences que l on a l habitude de dire ordinaires en 59 Eph siens 6 4 Vous parents ne r voltez pas vos enfants mais levez les en leur donnant une ducation et des avertissements inspir s par le Seigneur Colossiens 3 21 P res n irr
122. is 52 1 pour les hommes et 47 9 pour les femmes soit un cart de seulement 4 2 Enfin concernant ceux qui punissent exceptionnellement leurs enfants nous trouvons 56 1 d hommes contre 43 9 de femmes soit un cart de 12 2 Pourquoi Probablement parce que le p re est souvent absent pour des raisons professionnelles et c est la m re qui est en contact direct et continuel avec l enfant la maison Ce qui fait que c est surtout elle qu il revient de l duquer 295 J TREMINTIN La punition corporelle est elle maltraitante ou p dagogique Lien Social 1e juillet 1999 disponible sur lt http www lien social com spip php article2766 amp id_groupe 1 gt consult le 12 f vrier 201 Homme Femme Effectif 18 27 45 compris dans Fr quence utilisation punition 40 0 60 0 100 0 compris dans Sexe 17 8 28 7 23 1 du total 9 2 13 8 23 1 Effectif 49 45 94 compris dans Fr quence utilisation punition 52 1 47 9 100 0 compris dans Sexe 48 5 47 9 48 2 du total 25 1 23 1 48 2 Effectif 23 18 41 compris dans Fr quence utilisation punition 56 1 43 9 100 0 compris dans Sexe 22 8 19 1 21 0 du total 11 8 9 2 21 0 Effectif 7 2 9 compris dans Fr quence utilisation punition 77 8 22 2 100 0 compris dans Sexe 6 9 2 1 4 6 du total 3 6 1 0 4 6 Effectif 4 2 6
123. is dans Age 0 12 3 0 2 3 4 6 du total 0 3 6 0 1 0 4 6 Effectif 0 4 1 1 6 compris dans Fr quence utilisation punition 0 66 7 16 7 16 7 100 0 compris dans Age 0 7 0 2 2 1 1 3 1 du total 0 2 1 5 5 3 1 Effectif 3 57 46 88 194 compris dans Fr quence utilisation punition 1 5 29 4 23 7 45 4 100 0 compris dans Age 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 1 5 29 4 23 7 45 4 100 0 Ne se prononce pas Total Tableau crois Fr quence utilisation punition Age Oui parent Oui parent Age Total 1 Souvent Parfois Exceptionnel lement Jamais 73 10 8 de la totalit Mais il ne nous est pas possible de tirer des conclusions sur ce groupe car nous ne savons pas de quelle autre sensibilit ils se d clarent293 Par contre pour les trois autres choix souvent parfois exceptionnel on rel ve quel que soit le nombre de r ponses et dans les pourcentages qu il y a un ordre syst matique d importance Ce sont les personnes de sensibilit culturelle europ enne occidentale qui punissent le plus leurs enfants 8 7 le font souvent 25 1 le font parfois et 14 9 le font exceptionnellement Ensuite arrivent les personnes qui se d clarent de sensibilit culturelle malgache 7 7 le font souvent 11 8 le font parfois et 2 6 le font exceptionnellem
124. istine MALGOUYRES pense qu il existe une alternative la violence Selon celle ci les les tentatives de proposition de loi par certains d put s fran ais l Assembl e nationale que nous avons d j soulign es auparavant il est possible selon elle que la loi interdisant le ch timent corporel n entre jamais en vigueur en France Pourquoi Parce qu chaque fin de l gislature toutes les propositions de loi qui n ont pas t examin es sont caduques C est le cas en ce moment de cette proposition de loi qui demande l interdiction absolue du ch timent corporel dans l ducation Dans son interview Aldo NAOURI pense qu au lieu de voter une loi interdisant cette pratique il vaut mieux dit il avoir une d marche explicative Selon lui d une part ce n est pas parce que la loi interdit que les gens vont cesser de frapper leur enfant D autre part m me si cette loi est vot e ce serait difficile selon lui car l Etat ne pourra pas tre derri re chaque parent afin de suivre son application Dans sa d claration le p diatre affirme que pour avancer dans la vie l enfant a besoin de limite comme un pont qui a un parapet et qui emp che de tomber dans le vide En ce qui nous concerne nous nous demandons si le vote de cette loi l Assembl e nationale ne serait pas n cessaire en tant que rappel et un garde fou pour les parents et les ducateurs 133 L PA TA L autorit b ton ou tuteur Si
125. it il a t rendu grand par son r ve de foi et d esp rance Il va m me souligner que Dieu utilise la personne qui a un r ve La foi commence toujours par un r ve un but une vision Quand vous avez re u une perception de ce r ve vous tissez votre vie autour225 222 Par d finition le mot r alit du latin res la chose d signe le caract re de ce qui existe effectivement qui est concret par opposition l imaginaire l illusoire l id al Andr AKOUN R alit Dictionnaire de Sociologie Paris Seuil 1999 p 441 A partir de ce mot il y a le terme r alisme une attitude qui tient compte de la r alit telle qu elle est Larousse R alisme disponible sur lt http www larousse fr dictionnaires francais r C3 A9alisme 66833 gt consult le 21 f vrier 2013 223 J TREMINTIN La punition corporelle est elle maltraitante ou p dagogique Lien Social 1e juillet 1999 disponible sur lt http www lien social com spip php article2766 amp id_groupe 1 gt consult le 12 f vrier 201 224 Caf Philo de l Hay les Roses Etre id aliste est ce d pass 11 avril 2007 disponible sur lt http cafes philo org 2011 03 etre idealiste est cedepass gt consult le 14 f vrier 2013 225 P JORET Les leaders d Eglise Est ce que a existe disponible sur lt http topchretien jesus net topmessages view 2527 les leaders deglises estce que ca existe html gt consult le 14
126. itez pas vos enfants de peur qu ils ne se d couragent 60 C tait une parole du roi Roboam adress e aux enfants d Isra l lorsque ceux ci sont venus lui demander de ne pas faire comme son p re le roi Salomon qui leur avait impos un joug dur et une rude servitude auparavant Au lieu d couter le conseil des vieillards il a pr f r celui des jeunes gens qui avaient grandi avec lui et qui l entouraient D o cette parole tr s dure qui va provoquer la division du royaume d Isra l A la place des fouets utilis s par son p re Roboam promet aux enfants d Isra l des scorpions c est dire des fouets garnis de pointe qui sont ici utilis s m taphoriquement pour dire que la punition la douleur l infirmit et le fl au que le roi va infliger son peuple seront beaucoup plus intenses par rapport ce qu ils ont endur s auparavant W CORSWANT Dictionnaire d arch ologie biblique Neuch tel Delachaux et Niestl 1956 scorpion p 158 16 rapport au droit de correction des p res de famille vis vis des lois o il voque l implication de quelques familles catholiques fran aises autour du th me des ch timents corporels dans l ducation familiale pendant l entre deux guerres61 Des d bats furent lanc s sur ce sujet cette poque dans l AMC62 une revue de l association63 fond e par l Abb VIOLLET Suite la publication d un livre de l Abb Henri MORICE i
127. itions du manuel Le blog documentaire des Archives historiques de l adventisme en Europe section Collonges sous Sal ve France Manuel d glise disponible sur lt http www archivesadventistes org blog manuel d glise gt consult le 15 avril 2012 99 Eglise adventiste du 7e jour Manuel d Eglise Dammarie les Lys Vie et Sant 1987 23 nouveau chapitre consacr divers d partements des Minist res dans l glise Parmi ces d partements nous en avons relev trois notamment le d partement des Minist res de la famille le d partement du Minist re des femmes et celui qui nous int resse le d partement des Minist res en faveur des enfants101 D apr s cet ouvrage le d partement des minist res en faveur des enfants a pour but de d velopper la foi des enfants de la naissance l ge de quatorze ans en les amenant s unir l glise102 Parmi ses ordres de mission le d partement s efforce de d velopper des minist res en faveur de la protection des enfants o L Eglise adoptera des mesures pour pr server les enfants des maltraitances physiques motionnelles sexuelles et spirituelles ainsi que pour se prot ger elle m me103 A la lecture de ce manuel nous avons remarqu qu il n tait question pour l Eglise que d efforts et d adoption de mesures Nous nous sommes alors demand s quels sont les efforts faits et quelles sont les mesures adopt es jusq
128. iver de vacances x 5 minutes dans une chambre la porte ouverte x Isoler l enfant dans une pi ce pas dans le noir x Une bonne fess e x La marche r fl chir x Mettre dans un placard x Raisonner x Tirer les oreilles ou les cheveux x Travail manuel x Gueuler x Punitions ducatives faire des devoirs en plus x Crier et hurler x Secouer x Parler avec l enfant x L envoyer dans sa chambre x L obliger demander pardon la personne l s e x Rester dans sa chambre x Frapper avec une r gle x Pincer les oreilles x Priver de c lins x REPONSES AUTRES Partie A Degr d acceptabilit d une punition 117 27 47 67 78 87 117 133 134 137 165 246 Observer l exemple des parents tout autour de moi Conseils d amis ou d autres parents Je le fais avec amour et explication REPONSES AUTRES Partie C Les moyens pour s informer et se former L exp rience de ma femme Mon exp rience de parent R flexion Discuter avec l enfant Echange avec d autres parents Echange avec la famille avec des parents Ma formation professionnelle La pri re 118 N Souvent Parfois Exception nellement Jamais Ne se prononce pas 14 Tirer les oreilles x 17 Priver d internet x 44 Assis sur une chaise x 47 Aller au coin x 69 Expliquer ma d sapprobation x 81 Aller au coin x 84 Rendre service x
129. l tent car la pratique contient un savoir propre savoir d action ou savoir en action tandis que la th orie tient plus du savoir Ressenti ou Affect Dans le domaine de la psychanalyse Sigmund FREUD d finit le Ressenti ou l Affect comme une impression un sentiment une qualit motionnelle177 Pour certains psychologues ce sont des Ph nom nes nerg tiques de plaisir ou de d plaisir prouv s quand un organisme humain est atteint par un stimulus externe ou interne178 Ils peuvent tre ressentis sous forme de joie de col re de peur de douleur etc Pragmatiste Pragmatiste c est quelque chose de pratique r aliste relatif la Doctrine qui donne la valeur pratique comme crit re de la v rit d une id e 179 Id aliste Le dictionnaire des synonymes d finit le terme Id aliste comme irr aliste r veur D apr s le Petit Larousse illustr c est celui ou celle Qui a une conception id ale mais souvent utopique des valeurs sociales180 En accordant une large place l id al et aux id es l id aliste a une tendance n gliger le r el181 L galiste Tr s attach aux formes aux formalit s et manifestant un attachement rigoureux aux r gles morales ou religieuses le L galiste c est quelqu un qui se soucie du respect minutieux de la loi182 D limitation de l tude Une recherche sur les th mes de l ducation peut tre tr
130. l nous dit aussi qu un domaine dans lequel les formations peuvent tre particuli rement enfants tandis dans la deuxi me Le grand fr re un ducateur et animateur socioculturel aide les familles r tablir l coute et le climat de confiance entre les parents et les adolescents en conflits 261 LADEPECHE fr Vers une loi anti claque 28 avril 2011 disponible sur lt http www ladepeche fr article 2011 04 28 1069935 vers une loi anti claque html gt consult le 06 mars 2013 262 Une pluralit des formes d ducation op cit Ibidem 263 A C THERIZOL Interdire la fess e pour ou contre C t famille 14 avril 2009 disponible sur lt http www cote momes com cote parents education des enfants pour ou contre la fessee c681 html gt consult le 07 mars 2013 264 J BICHOT Le r le ducatif d un parent Ibidem 265 Ibidem 65 utiles est l coute D apr s cet auteur beaucoup de probl mes apparaissent au sein des familles par manque de v ritable attention l autre D o la grande utilit des stages d coute active pour l ducation notamment Faire s exprimer un enfant lui faciliter la t che lorsqu il a quelque chose dire266 Jacques BICHOT affirme que des drames auraient pu tre d tect s de bonne heure par exemple lorsqu un enfant est victime d abus sexuels ou de racket si les parents savaient se mettre l coute267 Les sources les mo
131. le d hier a aujourd hui juin 2008 doc pp 25 26 consult le 26 janvier 2011 LADEPECHE fr Vers une loi anti claque 28 avril 2011 disponible sur lt http www ladepeche fr article 2011 04 28 1069935 vers une loi anti claque html gt con sult le 06 mars 2013 Larousse R alisme disponible sur lt http www larousse fr dictionnaires fran cais r C3 A9alisme 66833 gt consult le 21 f vrier 2013 LCL Faut il donner de l argent de poche et combien 20 09 2011 disponible sur lt http www lcl com fr info argent banque services enfants enfant argent initiation ar gent poche consult le 24 janvier 2013 Le DEFIMEDIAGROUP Punition corporelle Quelles cons quences sur l enfant 14 octobre 2012 disponible sur lt http www defimedia info defi plus dp societe item 20301 punition corporelle quelles cons C3 A9quences sur l E2 80 99enfant html gt consult le 28 f vrier 201113 Le D partement du minist re de la famille disponible sur lt http adventiste org ministere de la famille html gt consult le 06 septembre 2012 Le D partement des minist res des enfants disponible sur lt http www adventiste org ministeere des enfants html consult le 12 septembre 2012 Le D partement du minist re des femmes disponible sur lt http adventiste org ministeere des femmes html gt consult le 12 septembre 2012 LECALOT G La fess e augmente le risque de probl mes mentaux France Info http ww
132. le et des ressources mat rielles et financi res Une autre d limitation porte sur le choix des variables de la recherche Il y a de nombreux facteurs qui peuvent intervenir dans le domaine ducatif Nous avons volontairement retenu cinq param tres qui apparaissent dans le choix des variables ind pendantes METHODOLOGIE Population consult e Notre travail de recherche s intitule L usage des punitions corporelles dans les familles adventistes en France Or dans notre enqu te nous n avons sollicit que les membres des glises de Collonges sous Sal ve de Saint Julien en Genevois et de Lyon Vend me La question qui se pose videmment est la suivante ces trois glises sont elles repr sentatives de l Eglise adventiste en France Nous reconnaissons que cela n est pas un chantillonnage de toute la France En prenant n anmoins l exemple de l glise adventiste de Collonges sous Sal ve nous trouvons que comme la France elle est un milieu cosmopolite un lieu de passage o les membres de l glise viennent de partout184 A notre avis l chantillonnage est assez repr sentatif ne serait ce que dans cette glise D ailleurs le tableau de la page 183 En effet l ducation est un vaste sujet Aujourd hui d actualit ce n est pas une science exacte et la perfection ne sera pas probablement jamais atteinte dans ce domaine Il nous para t cependant extr mement important de tout
133. lles que nous avons propos es auparavant propos de l interpr tation des crits bibliques 5 Les conf rences d bats table rondes etc En r pondant notre questionnaire 67 sond s soit 19 8 ont assist des conf rences d bats table rondes etc pour s informer sur la fa on de punir dans l ducation Pour certains sp cialistes en communication l organisation d une table ronde d une conf rence d un d bat est un moment privil gi pour diffuser des informations cr er une communication faire merger des probl matiques cerner des attentes ou faire avancer des situations259 Ces moyens sont tr s utilis s dans l glise adventiste pour divers sujets En ce qui concerne l usage de la punition corporelle nous trouvons qu il y a un silence relatif autour de ce sujet et que la r flexion sur cette pratique semble en grande partie vacu e du moins en ce qui concerne la pratique effective de la punition dans les familles adventistes en France l heure actuelle 6 Les missions de t l vision Pour les 63 sond s soit 18 6 leur source d information sur l acte de punir un enfant est une mission de t l vision Nous n avons pas demand nos chantillons des pr cisions sur les cha nes qu ils ont regard es ni le titre de l mission Il est int ressant par contre de mentionner deux missions ducatives qui ont t diffus es sur les cha nes
134. lt le 06 septembre 2012 Le D partement des minist res des enfants disponible sur lt http www adventiste org ministeere des enfants html consult le 12 septembre 2012 107 M C DUNBAR Aim et R habilit Programme Journ e de pr vention des abus 2011 disponible sur lt http adventiste org upload document 1317890334_journee prevention abus 2011 pdf gt consult le 08 novembre 2011 108 M C DUNBAR Quand ton fardeau est pesant Histoire pour les enfants op cit p 6 109 Idem Activit pour les enfants p 7 110 Idem p 12 111 Idem p 13 25 Et le pr dicateur poursuit en affirmant que Satan d sire que les hommes et les femmes continuent se craindre se bl mer et s humilier mutuellement afin de les emp cher de s unir pour le combattre lui le v ritable ennemi de nos mes Nous n avons pas lutter les unes contre les autres hommes contre femmes membres contre dirigeants parents contre enfants Nous devons lutter contre l ennemi des mes112 Mable C DUNBAR conclut dans son sermon que Dieu voudrait que tous ses enfants se mettent l uvre afin de mettre fin la violence domestique sous toutes ses formes et au cycle de violence qui se transmet de g n ration en g n ration113 La Commission thique Pourquoi une Commission thique La mise en place de la Commission thique a pour but d ouvrir une r flexion globale et de proposer des r ponses aux
135. lturelle sur la fr quence des punitions et ce sont les parents de sensibilit culturelle europ enne occidentale qui punissent le plus suivis des parents malgaches et enfin des parents des Antilles fran aises le niveau d ducation a probablement une influence sur la fr quence des punitions et ce sont ces parents de niveau universitaire ou post secondaire qui punissent le plus l effet du genre semble avoir aussi une influence sur la fr quence des punitions et ce sont les m res de familles qui utilisent r ellement la punition plus fr quemment que les p res Sentiment de culpabilit affectif Apr s avoir vu la fr quence des punitions r ellement exerc es par les parents nous leur avons pos une question sur leurs sentiments de culpabilit apr s avoir administr une punition Mais avant d entrer dans le vif du sujet il est n cessaire de souligner la sp cificit de chaque choix propos aux sond s les parents qui se sentent coupables et soulag s apr s avoir puni leurs enfants sont des personnes qui manifestent un certain doute d o le sentiment de culpabilit Mais ils sont aussi soulag s car ils sentaient bien 77 qu ils devaient agir Ils l ont fait mais en restant sur des r serves On peut donc dire que cette position r v le un certain malaise et qu ils sont en conflits avec eux m mes ceux qui se sentent plut t coupables se posent des questi
136. lumi re de la th orie de Ren Girard Paris L Harmattan 2002 p 211 Dans sa d claration l auteur se r f re Matthieu 18 1 5 lorsque J sus r pond la question de ses disciples Qui donc est le plus grand dans le royaume des cieux Il leur r pondit Amen je vous le dis si vous ne faites pas demi tour pour devenir comme les enfants vous n entrerez jamais dans les royaumes des cieux C est pourquoi quiconque se rendra humble comme cet enfant sera le plus grand dans le royaume des cieux Et quiconque accueille en mon nom un enfant comme celui ci m accueille moi m me 129 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Violence et non violence D clarations thique amp faits de soci t op cit Idem p 109 130 Signes des Temps N 1605 136e ann e Janvier f vrier 2012 131 A NAOURI Pas de libert sans limites Signes des Temps p 5 132 Ibidem Dans cet article Claire BERNOLE souligne le retard de la France par rapport aux 22 pays europ ens qui ont d j adopt l abolition totale des ch timents corporels envers les enfants Malgr 28 parent veut tre respect par son enfant il faut avant dit il qu il le respecte lui m me Louis PA TA conforte cette id e du p diatre en affirmant de son c t que l autorit s affaiblit et ne remplit plus sa fonction lorsque sont mode d expression est celui de la force et la violence133 Mais pour les par
137. mbre que l enfant est puni ce qui est le plus souvent le cas car sa propre chambre ne peut pas tre consid r e comme un lieu d sagr able Cela ne doit pas en effet nous surprendre si un enfant ne veut pas faire ses devoirs dans cette situation par exemple car on l a fait faire une punition du fait d tre seul dans sa chambre Au lit sans manger A premi re vue la courbe du graphique ci contre ne pr sente pas de diff rences par rapport aux r sultats pr c dents Avec une moyenne de 7 sur 8 et un cart type de 1 644 contre une moyenne de 6 94 sur 8 et un cart type de 1 921 pour le graphique pr c dent nous d couvrons galement une position claire de la part de notre population 168 sur 251 personnes 67 trouvent qu envoyer au lit un enfant sans manger est totalement inacceptable L encore les r ponses des 33 autres se r partissent faiblement entre l chelle 1 et 7 Ce qui signifie que leurs avis 214 OVEO J ai t lev sans punition mars 2012 disponible sur http www oveo org index php option com_content amp task view amp id 317 amp Itemid 49 consult le 23 janvier 2012 52 sont aussi partag s mais tendent malgr tout vers l inacceptable Ces r sultats sont coh rents avec les commentaires suivants Tout d abord pour quelque raison que ce soit on ne prive jamais un enfant de nourriture par punition la nourriture fait partie d une n cessit
138. n la valeur de l argent et aux notions de budget et d pargne212 D autre part cette punition comme d autres sanctions privations est plut t acceptable tout simplement parce qu un enfant n en meurt pas en tant priv d argent de poche Privation dessert Priver de dessert un enfant en guise de punition divise les participants D une part nous observons que sur les 249 r ponses 48 soit 19 3 consid rent cette punition comme totalement acceptable Cependant 68 soit 27 3 la consid rent comme totalement inacceptable D autre part la fourchette des 133 r ponses restantes se r partissent quitablement entre les deux extr mes A travers le graphique ci contre les avis partag s de l ensemble de la population se traduisent par une courbe de distribution tr s large et aplatie avec une moyenne de 4 8 sur 8 et un cart type de 2 653 En effet pour certains parents le dessert fait partie de la nourriture comme pour cette maman qui ne trouve pas bon du tout de priver un enfant de dessert car la nourriture est quelque chose de vitale et on ne prive pas un enfant d une chose vitale213 212 LCL Faut il donner de l argent de poche et combien 20 09 2011 disponible sur http www lcl com fr info argent banque services enfants enfant argent initiation argent poche consult le 24 janvier 2013 213 Au f minin com Si vous deviez sanctionner vot
139. n rationnel environ 4 8 est faible Ce qui permet de dire que les parents punissent leurs enfants quel que soit le groupe d ge auquel ils appartiennent avec cependant des nuances dans la fr quence Effet de la culture Le tableau crois de la page suivante indique que sur les 195 personnes ayant r pondu cet item tr s peu se sont positionn es dans les deux groupes jamais ou ne se prononce pas 4 6 et 3 1 pour un total de 15 personnes Ces r ponses ne sont donc pas repr sentatives d une tendance g n rale Quant aux 21 personnes qui se d clarent de sensibilit culturelle Autre ils repr sentent certes 18 25 ans 26 40 ans 41 50 ans 50 ans et plus Effectif 2 15 15 13 45 compris dans Fr quence utilisation punition 4 4 33 3 33 3 28 9 100 0 compris dans Age 66 7 26 3 32 6 14 8 23 2 du total 1 0 7 7 7 7 6 7 23 2 Effectif 1 23 19 50 93 compris dans Fr quence utilisation punition 1 1 24 7 20 4 53 8 100 0 compris dans Age 33 3 40 4 41 3 56 8 47 9 du total 5 11 9 9 8 25 8 47 9 Effectif 0 8 11 22 41 compris dans Fr quence utilisation punition 0 19 5 26 8 53 7 100 0 compris dans Age 0 14 0 23 9 25 0 21 1 du total 0 4 1 5 7 11 3 21 1 Effectif 0 7 0 2 9 compris dans Fr quence utilisation punition 0 77 8 0 22 2 100 0 compr
140. n et le sexe ont des incidences sur la fr quence de cette pratique Effet de l ge A travers le tableau de la page suivante nous constatons tout d abord que parmi les 41 50 ans 73 9 32 6 et 41 3 d clarent punir ou avoir puni souvent ou parfois leurs enfants Viennent ensuite les 50 ans et plus 71 6 14 8 et 56 8 et enfin les 26 40 ans 66 7 26 3 et 40 4 Ce sont donc ceux qui punissent Parmi les 50 ans et plus 27 3 25 et 2 3 d clarent punir ou avoir puni exceptionnellement ou jamais leurs enfants suivis des 41 50 ans 23 9 23 9 et 72 0 et enfin des 26 40 ans 26 3 14 et 12 3 Ce sont ceux qui ne punissent pas ou tr s peu Les r ponses recueil lies aupr s du groupe d ge le plus jeune seulement 3 personnes ainsi que le groupe de ceux qui ne se prononcent pas 6 personnes ne sont pas significatifs Cela peut facilement s expliquer par le fait qu ils sont peu repr sent s dans notre chantillonnage et qu il n est donc pas possible d en faire une interpr tation Ce sont ceux dont le nombre N est trop faible pour tre analysable Les deux premiers paragraphes que nous avons bien distingu s en les s parant nous indiquent que les pourcentages et le nombre N de ceux qui punissent leurs enfants est bien plus lev que celui de ceux qui ne les punissent qu exceptionnellement ou jamais De plus l cart interg
141. niversitaires des professeurs et des tudiants en th ologie Le r sultat de notre sondage montre pourtant que ce sont ces parents de niveau universitaire ou post 294 Voir Population consult e p 36 37 Niveau primaire Secondaire 1er cycle Secondaire 2 me cycle Universitaire ou post secondaire Effectif 1 3 10 31 45 compris dans Fr quence utilisation punition 2 2 6 7 22 2 68 9 100 0 compris dans Niveau education 12 5 13 6 25 0 25 0 23 2 du total 5 1 5 5 2 16 0 23 2 Effectif 3 14 20 56 93 compris dans Fr quence utilisation punition 3 2 15 1 21 5 60 2 100 0 compris dans Niveau education 37 5 63 6 50 0 45 2 47 9 du total 1 5 7 2 10 3 28 9 47 9 Effectif 3 3 8 27 41 compris dans Fr quence utilisation punition 7 3 7 3 19 5 65 9 100 0 compris dans Niveau education 37 5 13 6 20 0 21 8 21 1 du total 1 5 1 5 4 1 13 9 21 1 Effectif 0 2 0 7 9 compris dans Fr quence utilisation punition 0 22 2 0 77 8 100 0 compris dans Niveau education 0 9 1 0 5 6 4 6 du total 0 1 0 0 3 6 4 6 Effectif 1 0 2 3 6 compris dans Fr quence utilisation punition 16 7 0 33 3 50 0 100 0 compris dans Niveau education 12 5 0 5 0 2 4 3 1 du total 5 0 1 0 1 5 3 1 Effectif 8 22 40
142. nne risque d avoir une tendance n gliger lui aussi la r alit 222 Sans pour autant nier que la Bible est la r v lation de Dieu et le fondement de la foi cette r alit est que la Bible n est pas un manuel p dagogique au sens moderne des recherches actuelles sur la p dagogie A l heure o nous sommes les solutions ducatives qu elle pr sente notamment l usage du b ton pour corriger l enfant sont obsol tes car Il existe une multitude de privations que l on peut imposer l enfant ou de g nes qu on peut lui occasionner en r action un comportement que l on souhaite r primer sans coups ni brutalit 223 Le fait qu il y ait des id alistes dans l Eglise adventiste fran aise les deux items id alistes totalisent 108 personnes sur 251 soit 31 9 est ce bien inqui tant ou est ce une menace pour celle ci Qualifi souvent d irr aliste de r veur de na f d utopiste l id aliste qui est toujours la poursuite d un id al a tendance n gliger le r el Cependant l id alisme avec tous ces risques qu il comporte reste selon l auteur am ricain Ralph W EMERSON un moteur de l histoire Les grands hommes les g nies les g ants n ont fait de grandes choses que parce qu ils taient inspir s par un grand id al224 Philippe JORET ajoute en affirmant que tout accomplissement a commenc par une id e tel Martin Luther KING qui d
143. ns proc d une revue de la litt rature afin de faire le point sur les connaissances relatives aux punitions corporelles en France dans les glises chr tiennes ainsi que dans l Eglise adventiste fran aise Nous avons pu d couvrir qu en d pit des directives et des commandements du Comit des droits de l enfant aux Nations Unies et du Conseil de l Europe malgr que depuis des ann es des associations fran aises demandent le vote d une loi interdisant les punitions corporelles en d pit des interpellations de certains d put s l assembl e nationale le gouvernement fran ais n a pas encore jusqu ce jour pris position claire et nette en faveur de l interdiction absolue de cette forme de punition Au niveau des glises chr tiennes nous nous sommes rendu compte du peu d tudes faites en France sur le sujet qui nous pr occupe Peu car nous n avons pu en recenser que deux dont une tude datant de 1875 voquant l implication de quelques familles catholiques fran aises autour du th me des ch timents corporels dans l ducation familiale pendant l entre deux guerres Le deuxi me est une enqu te faite sur quatre glises protestante conservatrices au Qu bec qui font une interpr tation assez litt rale de la Bible et privil gient l usage des ch timents corporels dans l ducation de leurs enfants Ce qui a donn lieu de nombreuses mises en accusation criminelle
144. nt 60 sur 251 soit 23 9 Vient ensuite la deuxi me qui privil gie cette punition si elle est administr e dans un but ducatif 77 sur 22 7 soit 30 7 Ce sont les plus nombreux Il y a ensuite la troisi me cat gorie de personnes qui sont d accords d utiliser ce moyen d ducation s il reste dans l esprit pr conis par la Bible et les crits d Ellen WHITE 49 sur 251 soit 19 5 Puis vient la quatri me cat gorie qui dit non cette pratique cause du risque de sanction l gale 6 sur 251 soit 2 4 Puis vient enfin la cinqui me cat gorie qui trouve qu aucune de ces options ne justifie une punition corporelle 59 sur 251 soit 23 5 En ce qui concerne la premi re cat gorie la classification que nous avons tent e d tablir au Chapitre 2220 fait ressortir que c est le mode de pens e Pragmatiste qui motive ici les 60 personnes sur 251 soit 23 9 Le pragmatisme ici c est l administration de la punition corporelle bon escient dans le but d duquer l enfant Mais ce pragmatisme notre avis risque malheureusement d ignorer les r alit s p dagogiques d couvertes par les sciences ducatives modernes savoir non seulement le c t n gatif de cette pratique mais aussi comme nous l avons d j pr cis auparavant l volution de l poque o il existe d autres moyens qu on peut utiliser pour duquer l enfant Ensuite c est aussi le mode de pen
145. ntitul l Art de commander aux enfants64 les lecteurs du Bulletin de l AMC sont consult s afin de faire conna tre leur avis et leur exp rience sur le th me de l usage des punitions corporelles dans l ducation Trois avis ont t relev s par l auteur dans son article Il y a tout d abord ceux qui d fendent activement et publiquement cette pratique notamment les organes catholiques qui font g n ralement r f rence la nature d chue de l enfant cause du p ch originel65 certains lecteurs de l AMC qui s appuient non seulement sur le contenu de la Bible appr hend de fa on litt rale66 mais aussi sur le succ s de leur ducation et leur r ussite sociale et certains p res de famille qui justifient le recours aux ch timents corporels pas seulement au nom des int r ts de l enfant mais aussi par le r cit de l chec ducatif de ses parents qu ils expliquent par la faiblesse et le d sint r t que ceux ci leur manifestaient67 Mais il y a ensuite les opposants aux ch timents corporels qui voient que la famille ne peut selon eux ignorer l av nement d une soci t nouvelle galitaire et lib rale68 Tout en tenant compte des nouveaux rythmes de la vie dans une soci t industrielle qui fragilisent l individu cette cat gorie de lecteurs de l AMC en majorit du sexe f minin condamne cette forme 61 P QUINCY LEFEBRE Faut il frapper les enfant
146. nymes fran ais Taloche disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot taloche amp x 44 amp y 51 gt consult le 08 juillet 2010 7 Idem Calotte disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot calotte amp x 0 amp y 0 gt consult le 08 juillet 2012 8 Idem Rouste disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot rouste amp x 0 amp y 0 gt consult le 12 f vrier 2013 9 Idem Racl e disponible sur lt http www synonymes com synonyme php mot racl E9e amp x 0 amp y 0 gt consult le 08 juillet 2012 Notons par la m me occasion l usage courant des termes comme baffe et tarte qui sont galement des synonymes de gifle claque et soufflet 7 pour bouc missaire menacer effrayer ou ridiculiser l enfant10 Sans oublier entre autres les coups de martinet le poivre vert ou le piment dans les yeux11 ainsi que l exposition aux intemp ries12 nous relevons galement d autres punitions non corporelles utilis es par certains parents comme l enfermement dans un espace confin les insultes et les vexations13 Les punitions corporelles en France D apr s un sondage r alis par la Sofres en janvier 1999 54 5 des fran ais disent donner souvent des fess es leurs enfants14 C est beaucoup d apr s l association Eduquer sans frapper15 qui avait r agit en exigeant la cr ation d une loi de d lit de punition corporelle
147. objectif de cette campagne est de permettre le d bat pour que les parents se posent des questions sur les risques les dangers et l utilit de frapper un enfant Il est clair que ces missions sont diffus es la t l vision tant donn que c est le m dia le plus utilis En effet 40 des fran ais utilisent la t l vision pour s informer ou se divertir262 De plus la plupart des foyers en poss de au moins une aujourd hui 7 Les cours Mais revenons au Tableau de pourcentages Nous avons galement constat que pour s informer propos de l usage des punitions corporelles dans l ducation 38 sond s soit 11 2 ont suivi des cours ou des formations Anne Marie THERIZOL trouve que prendre des cours pour tre un parent toujours zen qui l ve ses enfants parfaitement para t utopique263 Jacques BICHOT que nous avons cit auparavant ne partage pourtant pas cet avis en affirmant que Chacun peut devenir un ducateur convenable pour ses propres enfants mais chacun risque aussi d tre un mauvais guide s il prend sa fonction la l g re R fl chir se documenter changer se former n est pas un luxe264 Ainsi parmi les cours ou formations qu il sugg re nous avons relev notamment des formations dans le domaine de la sant des enfants car selon lui la culture m dicale dont disposent les parents est en g n ral tr s insuffisante265 A c t de cela i
148. oit 68 9 sont de niveau universitaire ou post secondaire suivi de 44 individus sur 251 soit 17 5 qui sont de niveau secondaire 2e cycle et que seulement 3 6 sont de niveau primaire Cela ne nous surprend pas vu que 80 6 des populations sond es viennent de l glise du Campus de Collonges sous Sal ve La population de l Eglise du Campus fr quent e par des tudiants universitaires des professeurs et des tudiants de la facult de th ologie a sans doute jou un r le important dans notre r sultat La parentalit Dans cette autre variable ind pendante qu est la parentalit 197 personnes parmi les 253 participants notre questionnaire soit 77 9 sont des parents contre 56 soit 22 1 qui ne les sont pas Nous remarquons 44 sur le graphique de la page pr c dente une distribution d s quilibr e entre les deux cat gories o nous relevons 55 7 d carts entre les deux groupes Comme pour l analyse que nous avons faite concernant l ge des sond s ce r sultat est d notre s lection qui a port davantage sur ceux qui ont ou ont eu des enfants REPONSES DES SONDES AUX QUESTIONS DE RECHERCHES POSEES Apr s les variables ind pendantes analysons celles qui sont au c ur de notre enqu te savoir les r ponses aux questions de recherches d pendantes suivantes Que pensent les membres de l glise adventiste en France de la punition en g n ral
149. ompris dans Niveau education 0 4 8 15 0 8 1 8 9 du total 0 5 3 1 5 2 8 9 Effectif 7 21 40 123 191 compris dans Sentiment de culpabilit 3 7 11 0 20 9 64 4 100 0 compris dans Niveau education 100 0 100 0 100 0 100 0 100 0 du total 3 7 11 0 20 9 64 4 100 0 Tableau crois Sentiment de culpabilit Niveau education Oui parent Oui parent Niveau education Total 1 Sentiment de culpabilit Coupable et soulag Plut t coupable Plut t soulag Ni l un ni l autre Ne se prononce pas Total 82 et des tudiants en th ologie sont en majorit Leurs r ponses sont donc en surnombre car ils ont le plus particip au sondage vis vis des autres groupes Malgr tout les parents de niveau secondaire se sentent aussi concern car 32 personnes sur 106 c est dire peu pr s la moiti de l effectif des parents de niveau universitaire 70 personnes sur 106 se disent aussi ni coupable ni soulag ni l un ni l autre quand ils punissent Globalement les r ponses donn es par les sond s sont assez quilibr es par rapport au sentiment de culpabilit Le r sultat est probant plus particuli rement au niveau de ceux qui se d clarent ni coupable ni soulag ni l un ni l autre 106 personnes sur 191 soit 55 2 n prouvent aucun remord qu ils soient de niveau secondaire ou universitaire post secon
150. on du faible taux de repr sentativit des participants de niveau primaire 8 au total de ceux qui ne se prononcent pas 6 au total et de ceux qui d clarent ne pas punir du tout jamais leurs enfants 9 au total nous ne pouvons pas faire une analyse du tableau crois ci dessous partir de ces faibles effectifs qui ne sont pas repr sentatifs pour en d duire une tendance du groupe Pour ce qui est des autres groupes nous avons regroup les 1er et 2nd cycles afin de r quilibrer leur nombre par rapport ceux qui ont un niveau post secondaire et universitaire Nous remarquons que pour chacun des choix propos s ce sont toujours les universitaires ou post secondaires qui utilisent le plus la punition 16 le font souvent 28 9 parfois et 13 9 exceptionnellement Chez les secondaires ils ne sont que 6 7 qui punissent souvent 17 5 parfois et 5 6 exceptionnellement chez les secondaires Ces carts d environ 9 12 sont en partie dus au fait que les diff rents niveaux d ducation ne sont pas quitablement repr sent s En effet les parents de niveau universitaires ou post secondaires sont en surnombres 124 personnes sur 194 par rapport ceux de niveau secondaire 62 personnes sur 194 Ce r sultat ne nous surprend pas vu que 80 6 des populations sond es viennent de l glise du Campus de Collonges sous Sal ve294 fr quent e par des tudiants u
151. on et ou insatisfaction essayer de combler les lacunes dont ils ont souffert242 Le c t n gatif de la premi re situation c est que par exemple un parent d aujourd hui qui a t jadis un enfant lev l aide des punitions corporelles risque plus tard de perp tuer cette pratique vis vis de son enfant Cette m re de famille 241 Ville de Guyancourt Ecole des parents disponible sur lt http www ville guyancourt fr site haut menu_principal famille ecole_des_parents gt consult le 06 janvier 2012 242 oserchanger com Les alternatives la punition disponible sur lt http www oserchanger com a_ articles alternatives_punition php gt consult le 25 janvier 2013 Sources les plus utilis s Pourcentages Effectif N L exp rience de leur propore ducation 47 50 161 La Bible 40 137 Lecture d ouvrages ou de revues sp cialis es 33 112 Les crits d Ellen White 28 30 96 Les conf rences d bats table rondes etc 19 80 67 Les missions de t l vision 18 60 63 Les cours 11 20 38 Sources les moins utilis s Internet 8 27 La radio 6 50 22 Les journaux 5 90 20 Les DVD CD 2 90 10 Autres sources 3 80 13 R sum Tableau de pourcetages 61 cit e par Alice MILLER dans son livre intitul La connaissance interdite raconte son v cu qui nous a interpell J ai compris que j avais t maltrait e dans mon enfance parce que mes
152. onible sur lt http adventiste org ministeere des femmes html gt consult le 12 septembre 2012 Cinq liens sont propos s notamment un Montage 24 du minist re de la famille et celui des minist res des enfants nous n avons pas trouv de document sp cifique sur la violence vis vis des enfants106 cette ann e Comme le 9 juin a t programm e journ e de pr vention des abus contre les femmes nous nous sommes demand s il tait galement pr vu cette ann e une journ e de pr vention des maltraitances contre les enfants Notons malgr tout que l ann e derni re le site du D partement du minist re des femmes pr sentait un programme qui nous a int ress Il s agit d une journ e de pr vention des abus qui s intitule Aim et R habilit 107 Il est vrai que le contenu du programme parlait surtout de violence physique et de mauvais traitement contre les femmes Nous y avons cependant relev des animations et des activit s qui a notre avis sensibilisaient par la m me occasion l glise la violence vis vis des enfants Dans l histoire pour les enfants par exemple nous avons trouv judicieux le fait de proposer deux choses que les enfants peuvent faire face une grosse difficult Premi rement adresser une pri re J sus et placer sa confiance en Lui Deuxi mement demander de l aide un adulte108 Dans une autre activit il tait question de demander aux en
153. ons sur l action qu ils ont faite mais sans ressentir de soulagement La culpabilit est ici un facteur dominant C est aussi un signe de malaise les parents plut t soulag s ne se posent plus de question sur leur culpabilit car ils sont soulag s d avoir agi Le soulagement domine ici comme une issue apr s une longue h sitation Le conflit s est d roul avant de passer l action Il y a donc eut ici aussi un malaise mais d cal dans le temps Enfin ceux qui se sentent ni coupable ni soulag ni l un ni l autre sont s rs d eux quand ils punissent Ils sont sans tat d me et en paix avec eux m mes Nous relevons dans le tableau ci dessous que les 193 r ponses ne sont pas galement r parties sur les cinq choix de r ponse des parents D une part la repr sentation de ceux qui ne se sentent ni coupables ni soulag s apr s avoir puni sont les plus nombreux 107 personnes sur 193 soit 55 4 Viennent ensuite ceux qui se sentent plut t coupables 39 personnes sur 193 soit 20 2 puis ceux qui se sentent coupables et soulag s 17 personnes sur 193 soit 8 8 et enfin les parents qui se sentent plut t soulag s 12 personnes sur 193 soit 6 2 Notons que 18 personnes sur 193 soit 9 3 ne se sont pas prononc es A travers ce r sultat nous pouvons dire que le pourcentage lev des parents qui ne se sentent ni coupables ni soulag s 55 4 apr s avoi
154. ories de r ponses 218 Rappelons que pour garantir une meilleure validit de cette partie B du questionnaire nous avons propos s la page 37 du Chapitre 2 huit participants neutres ext rieurs cette enqu te de classer et d valuer sur une chelle de 1 4 Pragmatiste Id aliste l galiste ou Aucune des trois propositions quelle id ologie ou motivation les 10 items que nous leur avons propos s se rapportaient Les r ponses de ces huit participants nous ont permis d en retenir cinq dans notre questionnaire 219 Dans la d finition que nous avons donn au chapitre 2 la motivation c est l ensemble des forces l ensemble de d sir et de volont qui poussent l individu agir et accomplir une t che ou viser un objectif correspondant un besoin Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Oui si ne nuit pas sant et int grit 60 17 7 23 9 23 9 oui si dans un but educatif 77 22 7 30 7 54 6 Oui si dans un esprit pr conis par la Bible 49 14 5 19 5 74 1 Non car risque de sanction l gale 6 1 8 2 4 76 5 Non rien ne justifie une punition corporelle 59 17 4 23 5 100 0 Total 251 74 0 100 0 Position personnelle sur punition corporelle Valide 54 La premi re cat gorie sont les personnes favorables la punition corporelle si elle est administr e bon escient et qu elle ne nuit pas la sant de physique de l enfa
155. parents avaient v cu quelque chose d analogue dans leur enfance et qu ils avaient en m me temps appris qualifier l abus perp tr sur eux d ducation pour leur bien243 Cette situation met en vidence ici la n cessit de se pr parer quel que soit les moyens car Avec les probl mes de communication au sein du couple les d fauts des parents l instruction et l ducation des enfants la vie de famille est terriblement compliqu e244 2 La Bible A c t de ceux qui se sont bas s sur l exp rience de leur propre ducation 137 sond s soit 40 se sont inform s et form s par la Bible Il est vrai que d un c t pour le chr tien adventiste la Bible est porteuse de la Parole de Dieu l autorit derni re pour la foi comme pour la vie Mais de l autre c t l usage assez litt ral de celle ci par certains de ses lecteurs245 pose souvent probl me Certains parents membres de l Eglise adventiste en France utilisent en effet les punitions corporelles comme moyens d ducation parce que selon eux c est crit dans la Bible notamment dans l Ancien Testament o le ch timent corporel tait une pratique pris e cette poque A ce propos Jean Claude VERRECCHIA met en garde les lecteurs des crits bibliques contre tout acc s magique et automatique la v rit par l interm diaire de l crit246 Selon lui les livres de la Bible ont t r dig s dans
156. porel des enfants27 La d couverte du lien chez l enfant entre violence exerc e et violence subie a d j pouss un bon nombre de pays europ ens interdire les ch timents corporels28 Or la France comme bien d autres pays notamment le Royaume Uni Montpellier La Plage 2001 p 11 9 et 13 A noter qu Olivier MOREL agr g de lettres est professeur respectivement au lyc e de Marseille et de Toulon et crivain A travers ses crits et aussi par des conf rences il fait partie de ceux qui militent en faveur de l interdiction absolue des punitions corporelles dans l ducation des enfants 24 Journal Jeunes pour la France Ibidem 25 C HAMON La fess e de retour dans le d bat national disponible sur lt http www famillechr tienne fr education enfants la fessee de retour dans le debat national t6 s23 d54667 html gt consult le 27 octobre 2011 26 Conseil de l Europe Commissaire aux droits de l homme Les enfants et les ch timents corporels Le droit l int grit physique aussi un droit de l enfant Janvier 2008 disponible sur lt https wcd coe int ViewDoc jsp id 1237671 gt consult le 17 juillet 2012 27 Ibidem 28 La Pologne fut le premier pays interdire les ch timents corporels l cole En ce qui concerne les familles c est la Su de qui va interdire le recours aux ch timents corporels en 1979 Olivier MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch
157. poser leur autorit 71 A P ESPINO BARROS Etude sur le ch timent corporel des enfants chez les protestants conservateurs du Qu bec Conflit entre loi s culi re et loi divine Qu bec Universit de Montr al 2012 72 Idem p 1 18 d abuser du recours au ch timent corporel au point o les punitions puissent s apparenter des s vices physiques qui compromettent la s curit ou le d veloppement de leurs enfants73 Dans sa th se elle rel ve cependant un paradoxe car d un c t il y a cette interpr tation assez litt rale de la Bible propos de cette pratique de la part de ces protestants conservateurs et de l autre c t elle se demande pourquoi ces groupes transgressent le pr cepte biblique qui les enjoigne ob ir aux lois et respecter les autorit s gouvernementales74 En r ponse cette question ces chr tiens protestants invoquent deux arguments Premi rement ils ne se cachent pas de transgresser la loi car selon eux l Etat du Qu bec de par son agissement tente de restreindre les droits s culaires des parents et les droits religieux de ceux qui parmi eux qui sont croyants les parents en d sob issant la loi ne feraient qu exercer leur droit l gitime de discipliner leurs enfants75 Deuxi mement ils empruntent les paroles de Pierre et des ap tres qui r pondaient au Sanh drin et au Grand Pr tre qu il faut ob ir Dieu plut t qu aux hommes
158. quent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants nous pouvons conclure que d un c t l ge n influe pas sur le sentiment de culpabilit des parents apr s avoir administr une punition De 298 magicmaman com Punir son enfant ce qui marche et ce qui ne marche pas op cit Ibidem A noter qu il s agit dans cet article d une interview de Bruno HOURST chercheur en p dagogies nouvelles et auteur de J aide mon enfant bien vivre l autorit aux ditions Eyrolles Nous avons remarqu dans cette interview sa pr f rence pour la sanction par rapport la punition Pour lui la sanction se r f re une r gle fix e Si l enfant ne suit pas la r gle il est sanctionn et il doit savoir que la sanction sera appliqu e en cas de non respect de cette r gle La punition d apr s ce chercheur a plus un but de dressage que d ducation Elle joue souvent sur la peur et l humiliation voire sur la d valorisation de l enfant et peut avoir des r percussions sur le d veloppement de sa personnalit 299 magicmaman com Punir son enfant ce qui marche et ce qui ne marche pas op cit Ibidem 85 l autre c t l effet de la culture le niveau d ducation et le sexe semblent avoir des influences sur ce sentiment Types de punitions pratiqu es r ellement par les parents Tape300 Le graphique ci contre indique que sur les 196 personnes ayant r pondu cet i
159. qui ressort nettement comme Pragmatiste 6 personnes sur 8 l ont class e comme telle avec un degr de certitude de 3 5 sur une chelle de 4 B option 4 Proposition qui ressort nettement comme L galiste 5 personnes sur 8 l ont class e comme telle avec un degr de certitude de 3 sur une chelle de 4 E option 3 Aucune des trois dimensions propos es ne domine au classement Personne n a class cet item comme Pragmatiste Mais nous l avons retenue 192 Voir Annexe p 103 193 Idem p 105 194 Idem p 106 40 comme Id aliste car le contenu de la question fait r f rence la Bible comme crit re d action livre particulier qui reste g n ralement reconnu comme un id al de vie dans l Eglise adventiste H option 4 50 des sond s l ont class Pragmatiste avec un degr de certitude qui d passe la moyenne 2 7 sur 4 Mais il y en a aussi un nombre presque gal qui l ont class et not comme Id aliste 3 8 avec une moyenne de 2 3 4 Nous retenons donc dans cette phrase H item 2 Pragmatiste J option 5 La r ponse des participants notre valuation sont partag es entre les quatre propositions Nous l avons cependant retenu car c est le seul item par rapport aux quatre autres qui permet la libert de ne pas choisir une r ponse En d autre terme il permet aux participants d exclure toutes les propositions alors que les autres les obligent justifier une punition
160. quoi nous ajouterons d autres cons quences telles que le stress permanent qui d r gle le syst me immunitaire et fragilise l enfant42 la tendance la d pression et ses suites suicides alcoolisme toxicomanie car les ch timents corporels sont humiliants et d gradent l image de l enfant43 Nous avons mentionn auparavant le lien chez l enfant entre violence exerc e et violence subie A ce propos Olivier MOREL fait remarquer aussi que frapper un enfant est un comportement dangereux car au lieu de communiquer l enfant la civilisation on lui communique le contraire la violence44 Ainsi l enfant ne garde pas ce que les parents veulent lui enseigner mais l exemple donn par leur comportement violent45 Devenu violent par la suite cette situation peut rendre l enfant insensible et incapable d exprimer et de ressentir des motions46 Olivier MOREL d note m me que chez beaucoup d enfants les gifles et fess es r p t es produisent un effet d endurcissement et provoquent des r actions d ent tements et de d fi47 Ce qui peut m me aller tr s loin car cela risque d en faire des meurtriers48 De son c t le docteur Jacqueline CORNET a d couvert au cours de sa recherche qu il y a un rapport troit entre le fait d avoir t victime dans son enfance et ou son adolescence de punitions corporelles importantes et celui d tre aussi victime de nombreu
161. r l chelle de 1 8 Or la pratique exprim e ci dessus indique que plus de la moiti de notre chantillon soit 62 1 34 9 et 27 2 ne la pratiquent jamais ou exceptionnellement Nous sommes donc ici en pr sence d une contradiction entre ce que les parents membres de l glise adventiste en France pensent et ce qu ils pratiquent Peut tre que dans la r alit les parents n ont pas voulu finalement administrer ce genre de punition qui priverait leurs enfants de relations sociales 89 Priver de jeu lectronique Le r sultat montre que 15 personnes sur 193 soit 7 8 punissent souvent leurs enfants en les privant de jeu lectronique 63 personnes sur 193 soit 32 6 le font parfois 35 personnes sur 193 soit 18 1 le font exceptionnellement 49 personnes sur 193 soit 25 4 ne punissent jamais leurs enfants de cette fa on Enfin 39 personnes sur 193 soit 16 1 ne se prononcent pas Ce qui ressort de ces r sultats c est que les r ponses se r partissent assez largement entre les diff rents choix possibles sans qu il y ait de pr dominance marquante Il n y a donc pas de tendance particuli re qui se dessine ici Pour nous ce r sultat signifie que non seulement les pratiques des participants divergent mais que ceux ci h sitent Ainsi le pourcentage des personnes qui ne se prononcent pas est nettement plus lev 16 que pour les aut
162. r puni est un signe d quilibre et de bon sens de leur part C est une indication qu ils sont plut t s rs de Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Coupable et soulag 17 5 0 8 8 8 8 Plut t coupable 39 11 5 20 2 29 0 Plut t soulag 12 3 5 6 2 35 2 Ni l un ni l autre 107 31 6 55 4 90 7 Ne se prononce pas 18 5 3 9 3 100 0 Total 193 56 9 100 0 Sentiment de culpabilit Valide 78 ce qu ils font quand ils punissent Les autres r ponses indiquent certainement des degr s de sensibilit diff rentes mais pas n cessairement inqui tante Nous voulons maintenant approfondir un peu plus cette partie de notre recherche pour savoir si l ge le sexe l ducation et la culture peuvent avoir aussi une incidence sur ce sentiment de culpabilit Effet de l ge Dans l ensemble des personnes repr sent es par le tableau ci dessous tr s peu se sont positionn es dans le groupe coupable et soulag 17 personnes sur 10 ont plus de 50 ans plut t soulag 11 au total dont 7 ont plus de 50 ans et ne se prononce pas 18 r partis galit entre les trois groupes d ge les plus repr sent s Il n est pas possible d utiliser et d interpr ter les r ponses des 18 25 ans 1 6 qui ne sont que 3 et ne sont donc pas repr sentatifs Cependant pour deux autres choix plut t coupable et ni l un ni l autre ce
163. rcentage valide Pourcentage cumul Valide 96 28 3 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 10 2 9 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 27 8 0 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 161 47 5 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 13 3 8 100 0 100 0 Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Valide 19 5 6 100 0 100 0 Formation information Autre Formation information Ne savent pas Formation information DVD CD maison Formation information Internet Formation information Exp rience personnelle Formation information Bible Formation information Cours suivis Formation information EG White Formation information Lectures sp cialis es Formation information Presse g n rale Formation information Conf rences d bats Formation information TV Formation information Radio Tableau des fr quences des sources 120 Formation information Internet 1 Effectif 3 3 compris dans Age 100 0 100 0 compris dans Formation information Internet 11 1 11 1 du total 11 1 11 1 Effectif 13 13 compris dans Age 100 0 100 0 compris dans Formation information Int
164. re enfant le priveriez vous de dessert disponible sur lt http forum aufeminin com forum adoption1 __f15568_adoption1 Si vous deviez sanctionner votre enfant le prive riez vous de dessert html gt consult le 5 d cembre 2012 Graphique 14 51 Enfermer dans une chambre Avec une moyenne de 6 94 sur 8 et un cart type tr s faible de 1 921 la majorit des participants notre sondage c est dire 167 personnes sur 251 66 5 jugent totalement inacceptable le fait de punir un enfant en l enfermant dans une chambre Les r ponses des 33 5 autres par contre se r partissent faiblement entre l chelle 1 et 7 Leurs avis sont mitig s mais tendent malgr tout vers l inacceptable Le graphique de la page pr c dente nous indique donc une position claire des sond s contre cette pratique L Observatoire de la violence ducative ordinaire OVEO confirme ces r ponses en qualifiant le fait d enfermer un enfant dans une chambre pour le punir de stupide D apr s cette association fran aise s isoler pour se calmer prendre du recul si on estime n cessaire devrait tre une attitude mature et quelque chose qu on a le droit de faire avec dignit En faire une punition prive donc l enfant d utiliser cette possibilit d cider lui m me de se retirer car a voudrait dire je me punis moi m me 214 Et c est encore plus stupide quand c est dans sa cha
165. remi re question de recherche est une adaptation de la partie D190 qui est elle m me extraite d un sondage Louis Harris utilis pour Psychologie Magazine en septembre 2008 aupr s d un chantillonnage de 1007 personnes g es de plus de 18 ans repr sentatif de la population fran aise191 Dans cette partie A nous avons transform les questions de cette partie D en questions pr sentant non pas la r alit d une pratique mais l acceptabilit 187 Voir Annexe p 100 188 Idem p 101 189 Idem p 102 190 Idem p 104 191 Psychologies com Faut il punir ses enfants Janvier 2002 disponible sur lt www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Articles et Dossiers Parents aimer et punir Faut il punir ses enfants Enquete realisee pour Psychologies Magazine gt consult le 13 f vrier 2012 39 d une punition Ce proc d est moins direct et il est plus facile d y r pondre car sous cette forme les questions font appel des intentions et non la r alit d une pratique r elle D o le choix des variables de recherche qui a pour objectif d essayer de d terminer chez les personnes sond es quelle est la limite entre les punitions corporelles tol r es et celles qui ne le sont pas Nous pr cisons que cette partie est une chelle d appr ciation sur diff rents types de punitions talonn e de 1 8 1 Tr s acceptable et 8 Totalement inacceptable ouverte tout par
166. res analyses ce qui indique leur embarras Dans la partie A de notre questionnaire ce que pensent les participants tait tr s orient sur le tr s acceptable 89 9 ont r pondu en choisissant les trois premi res r ponses de l chelle c est dire montrent qu ils consid rent cette punition comme nettement acceptable Or dans la pratique les r sultats sont beaucoup plus nuanc s Il y a donc ici aussi une incoh rence La position des parents n est donc pas claire en ce qui concerne la privation de jeu lectronique 90 Priver d argent de poche Sur ce graphique nous remarquons de nouveau un talement assez large de la distribution En l tudiant nous remarquons que une seule personne sur 194 soit 0 5 le pratique souvent 23 personnes sur 194 soit 11 9 utilisent parfois ce genre de punition 35 personnes soit 18 le font exceptionnellement 101 personnes soit 52 1 ne punissent jamais de cette fa on 34 personnes soit 17 5 ne se prononcent pas Ici aussi comme dans la punition pr c dente un nombre important de personnes 34 sur 194 ne se prononcent pas Ce qui indique une h sitation sur l application de ce type de punition Par contre un nombre majoritaire de personnes 101 sur 194 est contre puisqu ils ne l utilisent jamais Peut tre parce que leurs enfants sont encore petits et qu ils ne leur donnent pas encore d argent de poch
167. rmation Internet Total Niveau education Secondaire 1er cycle 122 123 BIBLIOGRAPHIE Sources Alliance biblique universelle d La Bible Ancien et Nouveau Testament Parole de vie Paris Soci t biblique fran aise d La Nouvelle Bible Segond Edition d tude Villiers le Bel Alliance biblique universelle 2002 Soci t biblique internationale d La Bible version Semeur Cl on d Andran Excelsis 2003 Traduction cum nique de la Bible La Bible Edition int grale Paris Cerf 1998 Instrument de travail CORSWANT W Dictionnaire d arch ologie biblique Neuch tel Delachaux et Niestl 1956 Dictionnaire actuel de l ducation 2e d Paris Eska 1993 La nouveau Petit Robert de la langue fran aise Paris Le Robert 2007 LAFON R Vocabulaire de psychop dagogie et de psychiatrie de l enfant Paris PUF 1973 Le dictionnaire des sciences humaines Auxerre Sciences Humaines 2004 Le petit Larousse illustr Paris Larousse 2009 Statistical Program for Social Studies Ouvrages Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Le bien tre et la valeur des enfants D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2003 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Violence dans la famille D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2002 Commission d thiq
168. rtable lui infliger une br lure l bouillanter ou le forcer ing rer quelque chose par exemple laver la bouche d un enfant avec du savon ou l obliger avaler des pices piquantes 5 A part les mots tape gifle et fess e qui viennent d tre mentionn s nous avons jug utile de citer aussi leurs synonymes qui sont d ailleurs bien utilis s dans le langage courant en ce qui concerne les punitions corporelles en France comme taloche calotte rouste et racl e Le premier signifie chiquenaude claque fess e gifle soufflet tape6 Le deuxi me b ret bonnet mais galement claque gifle soufflet taloche tape7 Le troisi me bastonnade d culott e d rouill e frott e nasarde pil e racl e ross e vol e8 Et le quatri me veut dire branl e frott e gifle9 Comme le mentionne toujours ce Comit des droits de l enfant des Nations Unies il y a aussi les ch timents tendant rabaisser humilier d nigrer prendre 4 M A STRAUS Beating the Devil Out of Them Corporal Punishment in American Families New York Lexington Books 1994 p 4 5 Comit des droits de l enfant Convention des Nations unies sur les droits de l enfant Observation g n rale n 8 le 2 juin 2006 disponible sur lt www ohchr org english bodies crc docs co CRC C GC 8pdf gt consult le 08 juillet 2012 6 Dictionnaire des synonymes et des anto
169. s Revue d histoire de l enfance irr guli re Num ro 2 1999 p 175 192 62 Association du Mariage Chr tien 63 La revue et l association portent le m me nom AMC Elles furent cr es durant la Premi re Guerre mondiale par l Abb VIOLLET 1875 1956 pr tre et aum nier dans le 14e arrondissement de Paris afin d duquer les parent pour promouvoir le respect des lois du mariage source de la f condit et de d fendre l institution matrimoniale catholique en lui rendant toute son efficacit morale sociale et religieuse P QUINCY LEFEBVRE Faut il frapper les enfants p 176 64 Dans son livre l auteur condamne une ducation qui selon ses propres termes est une ducation dans le coton qui ne pr pare pas l enfant affronter les difficult s de la vie et assumer la d fense de la patrie Pour Henri MORICE la souffrance est un mal n cessaire la pr paration du futur adulte Cette affirmation le conduit consacrer un chapitre de son ouvrage l apologie du fouet apr s avoir d nonc dans un passage pr c dent la peur de faire souffrir d une soci t la sensibilit qu il d crit comme excessive H MORICE L Art de commander aux enfants Avignon Maison Aubanel 3e dition 1923 65 P QUINCY LEFEBVRE Faut il frapper les enfants p 182 Notons ci que certains lecteurs de l AMC ont r agit cet argument en mettant plut t en cause des erreurs ducatives
170. s e Pragmatiste qui motive les 77 personnes sur 251 soit 30 7 Pragmatiste car la motivation fondamentale de la deuxi me cat gorie des sond s lors de l administration de cette punition est construite ici sur quelque chose de pratique et de r aliste savoir la pr servation de la sant et de l int grit physique de l enfant Or ce r alisme pragmatiste est lui aussi contrecarr par plusieurs associations fran aises qui demandent l Assembl e nationale l interdiction absolue de cette pratique221 non seulement cause de la violence physique mais galement cause de la violence psychologique qui est invisible car elle ne laisse pas de traces sur le corps des enfants mais qui peut en laisser d autrement plus graves sur leur psychisme et leur personnalit Apr s nous avons remarqu dans la troisi me cat gorie un mode de pens e qui peut tre qualifi d Id aliste car il se rattache un id al cautionn par la Bible et non pas un id al cautionn par une pr occupation physique ou sanitaire comme 220 Voir p 39 40 221 Voir Chapitre 1 p 10 55 dans la premi re cat gorie Id aliste car dans l ducation de leurs enfants ils font r f rence la Bible comme crit re d action livre particulier qui reste g n ralement reconnu comme un id al de vie dans l Eglise adventiste En accordant cependant une large place cet id al nous pensons que ce groupe de perso
171. s de son enfant apr s lui avoir administr une punition en comparaison avec celle du p re Le fait que ce dernier prouve moins de sentiment de culpabilit vis vis de la punition semble provenir de l assurance que celui ci a lorsqu il punit Il n emp che que malgr l cart de 18 que nous avons relev 50 femmes sur 106 n ont aucun remord quand elles punissent probablement pour deux raisons De un d apr s cette m re de famille elle n a aucun remord si elle punit son enfant car il le m rite296 De deux cette autre m re de quatre enfant raconte de son c t que tous les soirs elle s endort en ayant des remords apr s avoir puni ses enfants Mais selon ses propres termes Je me dis que ce que je fais c est pour eux Un enfant qui n a pas de limite qui n accepte pas le NON pourra avoir des difficult s plus tard l cole ou m me professionnellement297 En somme d apr s le r sultat l effet du genre semble tre un facteur qui intervient sur le sentiment de culpabilit des parents apr s avoir puni leurs enfants Les femmes se culpabilisent plus que les hommes tandis que ces derniers sont plus s rs d eux m mes et n ont pas de remord vis vis de cette pratique 296Yahoo France Questions r ponses Avez vous des remords apr s avoir puni votre enfant disponible sur lt http fr answers yahoo com question index qid 20081021011950AADbWFg
172. s le tableau ci dessous que les 196 r ponses concernant la fr quence dans l administration des punitions ne sont pas galement r parties sur les cinq choix de r ponse des parents Effectifs Pourcentage Pourcentage valide Pourcentage cumul Souvent 45 13 3 23 0 23 0 Parfois 95 28 0 48 5 71 4 Exceptionnellement 41 12 1 20 9 92 3 Jamais 9 2 7 4 6 96 9 Ne se prononce pas 6 1 8 3 1 100 0 Total 196 57 8 100 0 Fr quence utilisation punition Valide Ceux qui punissent parfois par ce moyen d ducation sont les plus nombreux 95 personnes sur 196 soit 48 5 Viennent ensuite ceux qui punissent souvent 45 sur 196 soit 23 3 ceux qui punissent exceptionnellement 41 sur 196 soit 20 9 puis il y a ceux qui n utilisent jamais ce moyen d ducation 9 sur 196 soit 4 6 et enfin ceux qui ne se prononcent pas 6 sur 196 soit 3 1 L effectif N de ceux qui ne se prononcent pas n est pas significatif Nous d duisons par l que les sond s n ont pas de g ne pour r pondre cette question Au total 71 5 utilisent souvent ou parfois la punition 48 5 et 23 et 25 5 ne l utilisent qu exceptionnellement ou jamais 20 9 et 4 6 Nous concluons donc que beaucoup de parents membres de l glise adventiste en France utilisent des punitions mais mod r ment De l autre c t nous nous demandons si l ge la culture le niveau d ducatio
173. s malheureux204 mais c est plut t un ch timent raisonnable205 qui n a jamais tu personne206 et qu on n en meurt pas207 Gifle En ce qui concerne l acceptation de la gifle nous observons sur les 251 r ponses que 131 personne soit 52 2 c est dire plus de la moiti de notre chantillon consid re cette pratique comme totalement inacceptable que 87 soit 34 ont choisi un degr d acceptabilit un peu moindre mais au dessus de la moyenne Cela se traduit sur le graphique de la page pr c dente par une 203 Chapitre 1 p 8 204 Journal Jeunes pour la France Normandie Une campagne de sensibilisation m lange fess e et ch timent corporel 29 04 2011 disponible sur lt http jpf normandie hautetfort com archive 2011 04 29 une campagne de sensibilisation melange fessee et chatiment html gt consult le 30 novembre 2012 205 J PLANTET Une ducation sans gifle ni fess e Lien Social N 890 du 26 juin 2008 disponible sur lt http www lien social com spip php article2510 gt consult le 30 novembre 2012 206 Chapitre 1 p 8 207 Psychologies Com Commentaires Comment bien punir ses enfants disponible sur http www psychologies com Famille Education Autorite Transmission Articles et Dossiers Comment bien punir les enfants consult le 30 novembre 2012 Graphique 7 47 moyenne tr s lev e de 6 75 sur 8 un cart type de 1 813 c est
174. s plus lev s se disent ni coupable ni soulag contre 30 2 de ceux du niveau secondaire1 et 2 N oublions pas que cette diff rence d environ 35 36 entre les deux niveaux d ducation est d au fait que 80 6 des populations sond es viennent de l glise du Campus de Collonges sous Sal ve o les tudiants universitaires des professeurs Niveau primaire Secondaire 1er cycle Secondaire 2 me cycle Universitaire ou post secondaire Effectif 1 3 4 9 17 compris dans Sentiment de culpabilit 5 9 17 6 23 5 52 9 100 0 compris dans Niveau education 14 3 14 3 10 0 7 3 8 9 du total 5 1 6 2 1 4 7 8 9 Effectif 2 0 12 25 39 compris dans Sentiment de culpabilit 5 1 0 30 8 64 1 100 0 compris dans Niveau education 28 6 0 30 0 20 3 20 4 du total 1 0 0 6 3 13 1 20 4 Effectif 0 2 1 9 12 compris dans Sentiment de culpabilit 0 16 7 8 3 75 0 100 0 compris dans Niveau education 0 9 5 2 5 7 3 6 3 du total 0 1 0 5 4 7 6 3 Effectif 4 15 17 70 106 compris dans Sentiment de culpabilit 3 8 14 2 16 0 66 0 100 0 compris dans Niveau education 57 1 71 4 42 5 56 9 55 5 du total 2 1 7 9 8 9 36 6 55 5 Effectif 0 1 6 10 17 compris dans Sentiment de culpabilit 0 5 9 35 3 58 8 100 0 c
175. soumission en toute dignit quelqu un en effet qui ne saurait gouverner sa propre maison comment prendrait il soin d une Eglise de Dieu 53 Pour une tude plus d taill e voir L N RAKOTONANAHARY Le ch timent corporel dans l ducation des enfants Approche contemporaine et biblique Collonges sous Sal ve Facult adventiste de th ologie 1996 54 Traduction cum nique de la Bible La Bible Edition int grale Paris Cerf 1998 2Samuel 7 14 Proverbes 19 18 22 15 23 13 14 29 15 ainsi que dans H breux 12 5 11 55 Idem Proverbes 22 15 56 Idem Proverbes 23 13 57 Idem Proverbes 13 24 58 Idem Proverbes 29 15 15 Cependant des crits bibliques mettent galement des mises en gardes en ce qui concerne la dangerosit de ce moyen d ducation plus particuli rement parce qu il y a des risque d abus Proverbe 23 13 que nous venons de citer parle non seulement de la justification dans l usage du b ton pour punir mais sous entend aussi la possibilit que l enfant meure suite une correction L ap tre Paul de son c t souligne dans ses p tres aux Eph siens et aux Colossiens59 qu au lieu de faire du bien certaines punitions peuvent r volter et irriter les enfants Dans 1Roi 12 13 1460 par exemple le comportement du roi Roboam l encontre de son peuple met en vidence le fait que l usage abusif de la punition corporelle peut m me conduire la r bell
176. st peu probable que l enfant qui se r signe tre battu le lundi dise non un violeur le mardi Les adultes qui ont t abus s ou exploit s sexuellement le savent Les agresseurs cherchent parmi les enfants qui on a enseign si tu n ob is pas tu vas voir ce qui va t arriver parce qu ils sont les cibles les plus faciles50 A ce jour malgr les recommandations et les injonctions du Comit des droits de l enfant aux Nations Unies et du Conseil de l Europe malgr que depuis plusieurs ann es deux associations Eduquer sans frapper et Enfance au quotidien demandent le vote d une loi interdisant les ch timents corporels afin de susciter une prise de conscience de leur nocivit sur les enfants51 malgr les interpellations de certains d put s l assembl e nationale52 le gouvernement fran ais n a pas encore pris une position claire et nette en faveur de l interdiction absolue de cette forme de punition LE DISCOURS CHRETIEN Apr s avoir vu l tat de la question des punitions corporelles en France nous allons nous int resser maintenant au discours chr tien fran ais Mais avant cela il nous faut r sumer bri vement ce que dit la Bible qui est le fondement de la foi chr tienne 49 J CORNET Faut il battre les enfants Relation entre les accidents et la violence ducative Revigny Hommes et Perspectives 1997 p 62 Au cours d une tude qu elle a eff
177. t utilis internet 266 Ibidem 267 Ibidem 268 Ifop Sondage Ifop pour l observatoire netexplo Internet dans la vie des Fran ais Recueil online du 19 au 26 janvier 2012 disponible sur http www ifop com media poll 1767 1 study_file pdf consult le 07 mars 2013 269 Ibidem 270 Voir Annexe Tableau des fr quences des sources p 118 66 comme source d information271 Pour nous ce r sultat s explique par le fait que les trois cat gories d ge correspondent l ge de la parentalit Par analyse crois e galement entre l information par internet et le niveau d ducation des sond s nous avons constat que ce sont les gens de niveau universitaire 88 9 soit 24 sond s sur 27 qui sont les plus nombreux utiliser internet comme source d information et de formation272 par comparaison avec ceux qui n ont qu un niveau 1e cycle 3 7 et du secondaire 2e cycle 7 4 Une enqu te r alis e l Universit d Ouagadougou au Burkina Faso sur l observation de l usage de l internet par les tudiants confirme cette diff rence que nous avons constat e dans notre sondage En effet plus les tudiants avancent dans les tudes plus ils utilisent le Net273 2 La radio D apr s le 26e barom tre TNS Sofres La Croix sur la confiance que les fran ais portent vers les m dia 54 font confiance la radio m me si la t l vision demeure leur m dia principal274 Ce pourcenta
178. tem tr s peu se sont positionn es dans le groupes de ceux qui ne se prononce pas 2 6 pour un total de 5 personnes Nous laisserons donc de c t ce r sultat qui n est pas repr sentatif d une tendance g n rale Quant aux autres groupes nous relevons que les 191 r ponses ne sont pas galement r parties sur les cinq choix de r ponse des sond s 100 personnes sur 196 soit 51 ont choisi parfois et souvent 81 personnes ou 41 9 et 19 personnes ou 9 7 91 personnes sur 196 soit 26 8 tapent exceptionnellement et jamais 76 personnes ou 22 4 et 15 personnes ou 4 4 L cart de 24 2 entre ceux qui tapent parfois et souvent et ceux qui ne le font qu exceptionnellement ou jamais indique que dans la pratique les sond s utilisent effectivement la tape Dans la partie A de notre questionnaire301 la majorit des sond s consid re cette pratique comme acceptable 191 personnes sur 251 situent le degr d acceptabilit entre 1 et 4 sur une chelle de 1 8302 Nous disons donc qu il n y a probablement pas de diff rence entre ce que nos chantillons pensent et ce qu ils font propos de l usage de la tape dans l ducation des enfants 300 Rappelons que ce genre de punition notamment la petite tape sur la main est souvent utilis e pour les tout petits 301 Voir p 45 302 1 tant le degr d acceptabilit le plus lev et 8 le moins acceptable 86
179. ticipant Pour r pondre la deuxi me question de recherche nous avons tent de cerner dans la partie B192 les motivations des personnes par rapport au principe id ologique sous jacent la punition Une seule r ponse tait possible entre les cinq items propos s Pour garantir une meilleure validit de cette partie B de notre questionnaire nous avons proc d une s lection et v rification de ces cinq items de la fa on suivante Nous avons demand huit personnes dont 4 professeurs de coll ge 1 tudiant en th ologie 1 biblioth caire 1 institutrice et 1 professeur de la Facult de th ologie de participer une valuation des dix items193 Chacun de ces dix items repr sentait un positionnement une conviction personnelle des r pondants quant au bienfond de l administration d une punition corporelle Les huit participants devaient classer et valuer sur une chelle de 1 4 quelle id ologie ou motivation ces items se rapportaient position Pragmatiste Id aliste L galiste ou Aucune des trois propositions Nous voulions ainsi faire ressortir si la motivation fondamentale lors de l administration d une punition corporelle tait construite sur l une ou l autre de ces id ologies ou si elle n appartenait aucune des trois Les r ponses de ces huit participants nous ont permis de retenir cinq194 de ces items sur les dix propos s au d part A option 1 Proposition
180. timents corporels Montpellier La Plage 2001 p 21 A propos de la Su de Pascale KREMER pr cise qu au d but 70 des citoyens taient oppos s cette interdiction Mais vingt ans plus tard ils ne sont plus que 10 Par la suite l Allemagne le Danemark la Norv ge la Finlande l Autriche l Italie ont suivi le mouvement P KREMER Des associations demandent l interdiction des ch timents corporels sur les enfants disponible sur www ac strasbourg fr La famille d hier a aujourd hui juin 2008 doc pp 25 26 consult le 26 janvier 2011 10 restent encore r fractaire cela29 La coordination fran aise pour la D cennie rel ve ce fait en pr cisant que le gouvernement fran ais a aboli les ch timents corporels dans les tablissements scolaires et syst mes de justice p nale30 mais elle n a pas encore aboli les ch timents corporels au sein de la famille31 Face cette situation l Etat fran ais est non seulement condamn plusieurs reprises par les organes de convention des droits de l Homme32 mais somm galement par ceux ci de se mettre en conformit avec la Convention relative aux droits de l enfant En outre 116 associations fran aises33 ont lanc un Appel le 21 f vrier 2007 pour la protection des enfants contre toute forme de violence et demandent la France d introduire officiellement l interdiction des ch timents corporels sur les enfants au sein de la famill
181. tion des parents et des ducateurs avec le Christ afin de Restaurer en l homme l image de son Cr ateur le ramener la perfection originelle favoriser le d veloppement du corps de l esprit et de l me82 78 Idem p 251 79 Cela en d pit du fait que son minist re proph tique n a jamais fait l unanimit dans l Eglise adventiste R LEHMANN Les adventistes du septi me jour Brepols Belgique 1987 p 21 A part l ducation elle traitait aussi dans ses nombreux crits divers sujets d ordre eccl siastique doctrinal dans le domaine de la sant la temp rance la publication etc Mari e au pr dicateur James WHITE elle fut m re de quatre enfants 80 A noter que c est nous qui avons traduit en fran ais les citations tir es des livres ou des ouvrages d Ellen WHITE en anglais que nous avons consult s 81 E G WHITE Education Dammarie les Lys Vie et Sant 1986 p 25 82 E G WHITE Education p 10 20 Comment En duquant l enfant selon les directives de celui qui fut l origine de l tre duquer c est dire Dieu ce Cr ateur La Bible va jouer ici un r le important car d clare Ellen White La Bible sa parole est un guide si les parents le d sirent ils y trouveront une direction claire sur l ducation et l instruction de leurs enfants83 Commentant le cinqui me commandement du d calogue o les enfants sont tenus d honorer leur p r
182. tivant l humour154 l alimentation et enfin 142 C MALGOUYRES Signes des Temps p 9 143 Communication non violente D apr s l auteur la CNV part du constat que l individu essaie tous et en permanence de faire en sorte que leurs besoins soient satisfaits mais pas toujours de mani re adroite pas toujours de mani re respectueuse de soi et ou de l autre Il est vrai que la fa on d exprimer ses besoins peut rev tir des formes vari es et parfois violentes exigences accompagn es de menaces et de punitions par exemple 144 C MALGOUYRES tre en conflit en opposition et prendre soin de la relation Ibidem 145 La d finition de l auteur du mot discipline a suscit notre int r t D apr s Isabel ce mot appartient la famille du mot disciple Et tre disciple dit elle c est suivre le ma tre admir et respect et aller dans le sens qu il nous propose I GOURMAUD Faciliter la discipline en am nageant l environnement de l enfant Signes des Temps p 10 146 La coh rence entre ce que les parents demandent l enfant et ce qu ils esp rent de lui ainsi que l environnement qu ils lui proposent 147 Passer du temps jouer travailler parler avec lui et l couter 148 L autonomie fait partie des buts atteindre dans la discipline 149 Le mouvement joue un r le capital dans le d veloppement harmonieux de l enfant 150 Qui permettent d apr s l auteur de d
183. turelle Total 1 Sentiment de culpabilit Coupable et soulag Plut t coupable Plut t soulag Ni l un ni l autre Ne se prononce pas Total 81 Effet du niveau d ducation En examinant le tableau ci contre nous avons remarqu galement que le nombre de r ponses de certains groupes tait insuffisant pour d duire une tendance du groupe notamment pour le niveau d ducation primaire 7 personnes verticalement repr sent es pour ce groupe travers toutes les r ponses Puis il y a aussi les parents qui se disent coupable et soulag 17 personnes en tout r parties en nombre restreint travers les diff rents niveaux d ducation Puis aussi un autre cas ceux qui sont plut t soulag 12 personnes pour les quatre groupes Enfin ceux qui ne se prononcent pas 17 personnes qui sont repr sent es en nombre insuffisant dans chaque groupe Nous avons trouv s n cessaire galement de regrou per comme dans la partie sur la fr quence des punitions les deux niveaux secondaires 1er et 2nd cycles pour faciliter l analyse des r ponses plut t cou pable et ni l un ni l autre Pour chacun des choix si nous comparons les ni veaux secondaires et universitaires ou post secondaires ce sont les parents de niveau le plus lev qui se disent le plus plut t coupable 64 1 contre 30 8 De m me 66 des niveaux d ducations le
184. u ce jour par l Eglise adventiste en France pour prot ger les enfants de la communaut de cette maltraitance voqu e auparavant En r ponse cette question nous relevons trois actions de l Ufb tout d abord l information et l ducation par son site web puis la mise en place d une Commission thique et enfin la publication d articles en rapport avec le sujet qui nous int resse dans la revue Signes des temps Le site web de l Ufb Par l interm diaire de son site web104 l Union franco belge a mis la disposition des membres de l glise des documents qu ils peuvent consulter et t l charger dont des documents sur le D partement du minist re de la famille le D partement du minist re des femmes et le D partement des minist res des enfants Quand nous avons consult ce site nous avons constat que le D partement du minist re des femmes est bien fourni en documents concernant la violence vis vis des femmes D une part nous avons relev en effet qu en cette ann e 2012 la date du 9 juin est une journ e consacr e la pr vention des abus105 Par contre dans le D partement 100 Eglise adventiste du 7e jour Manuel d Eglise Dammarie les Lys Vie et Sant 2006 101 Idem p 126 102 Ibidem 103 Idem p 127 104 Disponible sur lt http www adventiste org union franco belge gt consult le 10 ao t 2012 105 Le D partement du minist re des femmes disp
185. u conc de Isra l la libert d tre quand m me une nation comme les autres G STEVENY La non violence de Dieu et des hommes Dammarie les Lys Vie et Sant 2001 p 138 126 Commission d thique de l Eglise adventiste du 7e jour Violence et non violence D clarations thique amp faits de soci t Idem p 100 Sur cette m me page la Commission thique affirme qu Entre les guerres de l Ancien Testament entre les condamnations mort et nous se place comme un phare dans la nuit la r v lation de J sus Christ 27 Olivier MOREL que nous avons cit au d but de ce travail a justement remarqu une diff rence nette entre l Ancien Testament qui recommande l usage du b ton dans l ducation pour loigner la folie du c ur des jeunes127 et le Nouveau Testament plus particuli rement dans les Evangiles o J sus adopte une attitude nouvelle l gard des enfants Vis vis de ses disciples J sus d apr s Olivier MOREL pr sente l enfant non pas comme un tre imparfait et corrompu qui doit tre corrig mais de fa on radicalement contraire comme un mod le suivre128 Ainsi la Commission thique conclut sa troisi me d claration sur cette violence en soulignant que l Eglise adventiste du 7e jour a des positions tr s claires sur les violences domestiques et les relations entre les hommes D apr s celle ci La non violence est une des v rit
186. u sein de l Eglise approuvent l application d une punition A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils Quels types de punition les parents exercent ils r ellement aupr s de leurs enfants Ces questions seront crois es avec quatre variables ind pendantes qui sont le sexe l ge la pr f rence d appartenance culturelle ainsi que le niveau scolaire d clar par les participants Notre travail est divis en trois chapitres Dans le premier nous proc derons une revue de la litt rature afin de faire le point sur les connaissances relatives aux punitions corporelles en France et dans l Eglise Nous pr senterons dans le deuxi me chapitre l enqu te par questionnaire que nous avons conduite aupr s d un chantillonnage de 253 personnes membres de l Eglise adventiste Enfin le troisi me chapitre sera consacr l analyse et l interpr tation des r sultats 5 PREMIER CHAPITRE ETAT DE LA QUESTION Dans ce premier chapitre consacr notre recensement d crits nous essayerons tout d abord de voir ce qu il en est en France au sujet de l usage de la punition corporel dans les familles Nous voulons ensuite entendre ce que disent les Ecritures Puis nous tudierons deux ouvrages le premier un article sur des enqu tes de l Association du mariage chr tien AMC durant l entre deux guerres qui s intitule Faut il frapp
187. ue de l Eglise adventiste du 7e jour Violence et non violence D clarations thique amp faits de soci t Dammarie les Lys Vie et Sant 2008 Coordination fran aise pour la D cennie L Education sans violence Vers l interdiction des ch timents corporels dans l ducation familiale en France Paris Mars 2009 124 CORNET J Faut il battre les enfants Relation entre les accidents et la violence ducative Revigny Hommes et Perspectives 1997 Eglise adventiste du 7e jour D clarations thique amp faits de soci t III Dammarie les Lys Vie et Sant 2008 Eglise adventiste du 7e jour Manuel d Eglise Dammarie les Lys Vie et Sant 1987 Eglise adventiste du 7e jour Manuel d Eglise Dammarie les Lys Vie et Sant 2006 ESPINO BARROS A P Etude sur le ch timent corporel des enfants chez les protestants conservateurs du Qu bec Conflit entre loi s culi re et loi divine Qu bec Universit de Montr al 2012 GIRARD R La violence et le sacr Paris Grasset 1978 KNIGHT G R Lire Ellen White Dammarie l s Lys Editions Vie et Sant 1999 LEHMANN R Les adventistes du septi me jour Brepols Belgique 1987 MARCHELLI D Il est permis d ob ir L ob issance n est pas la soumission Paris Albin Michel 2009 MAUREL O Essais sur le mim tisme sept uvres litt raires et un film revisit s la lumi re de la th orie de Ren Girard Paris L Harmattan 2002 MAUREL O
188. ue je ne punissais personne et refusais de le faire Franchement je n ai jamais eu de gros probl me En trois ans j ai mis deux mots sur deux carnets de correspondance et encore dans la partie correspondance pour ne pas plomber leur note de vie scolaire Et part en avoir mis deux ou trois un peu chauds rafra chir dans le couloir je n ai jamais puni ni eu le faire d ailleurs On avait une excellente relation de confiance et tout se passait bien233 Cette autre m re de famille qui a pris des fess es tant gamine dit cat goriquement non la fess e et la gifle pour ses enfants On peut tr s bien s en sortir sans m me si d s fois c est clair que a d mange234 dit elle Par rapport aux quatre congr gations protestantes du Qu bec que nous avons vu au Chapitre 1235 la cat gorie id aliste et pragmatique que nous venons d analyser place l int r t de l enfant au centre de leur motivation Ceux du Qu bec qui ont une interpr tation assez litt rale et troite de la Bible privil gient plut t 231 R CAMPBEL Comment vraiment aimer nos enfants Orion 1979 p 131 232 Paranormal Fr Network De la punition corporelle dans l ducation 27 janvier 2011 disponible sur lt http www paranormal fr net forum viewtopic php f 23 amp t 24124 amp start 0 amp sid 7172c00ca71a02f5dc 2d3ef3096ca3d0 gt consult le 12 f vrier 2013 233 Ibidem 234Doctissimo Vers une l galisation des punitions corporelles
189. uent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants 70 Fr quence dans l administration des punitions 71 Sentiment de culpabilit affectif 76 Types de punitions pratiqu es r ellement par les parents 85 CONCLUSION GENERALE 95 ANNEXES 99 BIBLIOGRAPHIE 123 3 INTRODUCTION GENERALE Cette tude a pour objectif de chercher savoir si les punitions corporelles en termes de fess es tapes claques ou autres sur le corps en d autre terme la violence ducative joue encore un r le dans les familles adventistes en France et cela malgr le fait que divers travaux et recherches aient fait tat de cons quences nuisibles possibles pour le d veloppement des enfants Le ph nom ne de la violence ducative existe dans toutes les cultures du monde et m me dans le monde occidental Non pas parce qu elle soit absente dans d autres soci t s africaines ou autres mais en occident la libert de la presse est ouverte et est libre d
190. uestionnaire nous nous proposons d tudier ce qu un chantillon des membres de l Eglise adventiste en France pense de la punition corporelle en g n ral Mais bien que notre sujet et int r t portait sur la punition corporelle nous 199 Ces explications ont t fournies par le directeur de m moire pour faciliter la lecture des graphiques et l analyse des r sultats de cette recherche 45 avons jug plus souple et moins agressif d tendre notre approche un ensemble de punitions plus largies afin d viter de choquer certaines sensibilit s et cr er ainsi une r action de rejet de l tude200 Tape Ce genre de punition notamment la petite tape sur la main est souvent utilis e pour les tout petits Cette m re de famille201 par exemple rapportait qu douze mois quand sa fille faisait une b tise elle lui donnait une petite tape sur la main La petite fille riait prenant cela comme un jeu Pour cette maman cette pratique est inefficace car cet ge les b b s dit elle ne comprennent pas encore la punition Un p re de famille a de son c t pris le parti de taper le moins possible en se rendant compte avec son pouse que leur fils de 5 ans les imite beaucoup202 et a un peu la main leste avec sa petite s ur Le graphique ci dessus nous montre cependant l avis de nos chantillons face cette pratique Avec une moyenne de 3 13 sur 8 un cart type de 2
191. utres punitions Ceux qui ont r pondu cette question et qui ont donc ajout des punitions non indiqu es par le questionnaire307 repr sentent 18 8 de l ensemble total des sond s soit 37 personnes sur 196 parents En voici la liste et leur r partition par r ponses 7 personnes sur 37 soit 18 9 punissent souvent de la fa on suivante asseoir sur une chaise aller au coin et aller dans la chambre 8 personnes sur 37 soit 21 6 punissent parfois leurs enfants de cette fa on priver d internet envoyer au coin accomplir un service utile la maison ou chez autrui isoler l enfant dans une pi ce Puis 5 parents sur 37 soit 13 5 punissent exceptionnellement par les moyens suivants tirer les oreilles donner une tape au niveau de la t te interdire de parler pendant le repas et frapper avec une chaussure Il y a enfin 4 parents sur 37 soit 10 8 qui disent qu ils ne puniront jamais leurs enfants en leurs br lant les mains leurs tirant oreilles ou cheveux en criant hurlant secouant ou les frappant avec une r gle Nous pensons qu on peut rapprocher ce comportement avec ceux qui sont contre toute violence physique En conclusion la question Quels types de punition notre chantillon de parents pratiquent ils ou ont pratiqu r ellement aupr s de leurs enfants nous r pondons que En r alit pour punir les parents utilisent la tape Beaucoup puniss
192. variable160 dont les variables d pendantes que nous venons de citer D autre part les variables ind pendantes sont les caract ristiques relativement stable d un organisme tant sur le plan psychologique ou sur le plan culturel sexe couleur des yeux taille poids intelligence niveau d instruction culture religion etc 161 Elles peuvent tre quantitatives ou qualitatives162 Echantillon En statistique pr lever un chantillon consiste extraire un ou plusieurs individus d une population163 Les renseignements obtenus sur un chantillon permettent de mieux conna tre la population Il est n cessaire en g n ral d utiliser un chantillon pour des probl mes de temps de place ou parfois de co t trop lev dans l tude compl te d une population L acte de s lection s appelle l chantillonnage164 Il y a plusieurs sortes d chantillon Par exemple l Echantillon est libre lorsque les participants aux enqu tes ont r pondu librement sans tre dirig ni contr l Mais l Echantillon peut tre galement stratifi lorsque dans une enqu te la population se r partit en sous groupes homog ne ou en strates et o le tirage d chantillon est ind pendant dans chaque strate165 Item Dans le Mediadico un item c est un l ment une unit une partie d un test une question laquelle on peut donner plusieurs r ponses166 D apr s le
193. velopper bien des qualit s telles que la gestion du stress l habilet manuelle ainsi que la gestion des motions Dans cette activit dit elle la discipline est accompagn e d une haute dose de plaisir et de joie 151 L observation de la nature des animaux par exemple mais aussi des activit s de l adulte afin de pouvoir les reproduire D o la mod lisation un autre l ment qui facilite la discipline car pour Isabel GOURMAUD Rien n est plus motivant pour un jeune que de suivre les traces d un mod le admir I GOURMAUD Faciliter la discipline en am nageant l environnement de l enfant p 11 152 A l cole dans les camps de vacances les sports d quipe l glise le scoutisme l orchestre etc A partir de sept ou huit ans cet l ment sera socialisant dit l auteur et l enfant va d couvrir que partout il y a des r gles observer 153 Cette responsabilit peut tre pour l enfant de neuf ou dix ans une prise de conscience int ressante du r le jouer dans les besoins d autrui Mais en plus de s occuper des animaux l enfant peut aussi arroser des plantes ou s occuper d un bout de jardin 154 Rire ensemble selon l auteur permet une vraie d tente et une complicit appr ciable 30 l ducation spirituelle Pour l auteur ce dernier l ment propose une r ponse aux questions existentielles D o je viens Qui je suis et O je vais En bref le
194. vent d couler de ces questions de base Nous proc derons des analyses crois es en utilisant les cinq variables dites ind pendantes suivantes 1 Sexe 2 Age 3 Pr f rence sensibilit culturelle 4 Niveau d ducation 5 Statut parental parents ou non parents 32 Le choix de ces variables nous permettra de faire quelques analyses crois es comparatives entre les diff rents groupes et de constater ou non si les cinq facteurs ind pendants retenus ont une influence sur les questions de recherche que nous avons pos es D finition des termes cl s Puisque nous avons opt pour une approche descriptive nous aurons utiliser des termes techniques qui n cessitent d tre pr alablement d finis variable de recherche ou variable d pendante variable ind pendante chantillon item perception motivation pratique et ressenti ou affect Pragmatiste Id aliste et L galiste Variable de recherche dite d pendante Dans le domaine de la recherche scientifique ce que nous pouvons mesurer s appelle une variable155 Par exemple la vitesse maximum d une voiture la temp rature le nombre de but marqu s dans un match de foot toutes ces choses sont autant de variables car ce sont en effet des l ments que l on peut mesurer relever et qui varient d une situation ou d une personne l autre En statistique une variable de recherche dite d pendante est
195. vid o sortie d histoire avant le coucher v lo argent de poche activit familiale etc 308 Chez les grands c est la privation de ce qui leur fait plaisir PlayStation sortie Mac Do ou plateau t l devant Disney309 Bref Il existe une multitude de privations que l on peut imposer l enfant ou de g nes qu on peut lui occasionner en r action un comportement que l on souhaite r primer sans coups ni brutalit 308 Dimension ducative Les cons quences et les punitions 14 11 2011 disponible sur lt http www dimensioneducative com 2011 11 les consequences et les punitions gt consult le 24 janvier 2013 309 Mon blog de maman Premi re punition disponible sur http www monblogdemaman com 2011 04 06 premiere punition html consult le 24 janvier 2013 95 CONCLUSION GENERALE Que pensent les membres de l glise adventiste de la punition en g n ral Quelles motivations se dessinent chez ceux qui au sein de l Eglise approuvent l application d une punition A quelles sources ceux qui dans l Eglise approuvent l exercice de la punition s informent ils Quels types de punition les parents exercent ils r ellement aupr s de leurs enfants Ce sont l les questions qui ont t moteur de notre recherche et qui nous ont aid es comprendre l usage des punitions corporelles dans les familles adventistes en France Dans le premier chapitre nous avo
196. w franceinfo fr education jeunesse la fessee augmente le risque de proble mes mentaux selon une etude 663569 2012 07 02 consult le 3 juillet 2012 Les variables ind pendantes disponible sur http tecfa unige ch tecfa teaching UVLibre 0001 bin44 bplanrec evariab htm consult le 10 octobre 2012 LHD de Toulon La fess e un ch timent d un autre ge 9 mai 2007 disponible sur lt http www ldh toulon net spip php article2032 gt consult le 8 juillet 2012 Magicmaman com Fess e faut il lever la main Septembre 2008 disponible sur http forum magicmaman com salon debats actualite fra ce officiellement discrete ment sujet 3661975 1 htm consult le 06 juillet 2012 Magicmaman com Punir son enfant ce qui marche et ce qui ne marche pas disponible sur lt http www magicmaman com punir son enfant ce qui marche et ce qui ne marchepas 338 1766246 asp articles gt consult le 07 f vrier 2013 Mediadico Item disponible sur lt http www mediadico com dictionnaire definition item gt consult le 12 novembre 2012 130 METRO Les Fran ais pr f rent la t l mais font plus confiance la radio 22 janvier 2013 disponible sur lt http www metrofrance com culture les francais preferent la tele mais font plus confi ance a la radio mmav 0lGDs94IxbG5I gt consult le 07 mars 2013 Mon blog de maman Premi re punition disponible sur http www monblogde maman com 2011 04 06 premiere punition html
197. www cheo on ca fr punitioncorporelle gt consult le 07 mars 2013 311 Jacques TREMINTIN Le sens de la sanction dans l action ducative Lien Social 26 f vrier 2009 disponible sur lt http www lien social com spip php article2762 amp id_ groupe 1 gt consult le 12 f vrier 2013 99 ANNEXES 100 FACULT ADVENTISTE DE TH OLOGIE 33 chemin du P rouzet B P 74 74165 Collonges sous Sal ve Cedex France T l phone 33 0 4 50 87 68 12 T l copie 33 0 4 50 43 65 80 Web www campusadventiste edu Courriel secretariat fat campusadventiste edu ATTESTATION Je soussign Roland Meyer doyen de la Facult adventiste de th ologie atteste que Monsieur Louis Norbert Rakotonanahary proc de actuellement une enqu te en vue d obtenir des donn es qui lui serviront de base l laboration de son m moire de Master en th ologie intitul Les punitions corporelles dans la famille adventiste en France Approche descriptive Ce sujet a t vot le 26 mars 2012 par le conseil de la Facult qui a nomm le Dr Claude Villeneuve comme directeur de recherche Pour servir ce que de droit Roland Meyer Doyen Collonges sous Sal ve le 4 juin 2012 101 L USAGE DES PUNITIONS CORPORELLES DANS LES FAMILLES ADVENTISTES EN FRANCE Approche descriptive Le questionnaire qui suit est destin mieux comprendre les probl mes qui se posent aux familles et l Eglise d
198. x 40 O MAUREL La Fess e 100 questions r ponses sur les ch timents corporels p 35 41 Idem p 38 42 Idem p 40 43 Ibidem L enfant battu et trait de vaurien par exemple pense effectivement qu il ne vaut rien 44 Idem p 35 45 A la page 42 de son livre Olivier MOREL souligne que tr s souvent le d linquant le plus agressif est celui qui a t le plus battu Le probl me des banlieues vient de l aussi car selon lui Les familles qui habitent les banlieues sont souvent de milieux populaires o les ch timents corporels sont traditionnellement utilis s Elles sont souvent originaires d Afrique continent o s vit la bastonnade Idem p 53 A la page 50 l auteur cite Alice MILLER qui a constat de son c t que Hitler Staline Ceausescu Mao et plus r cemment Saddam Hussein et Milosevic sont devenus ce que l on sait cause d une enfance maltrait et ou v cu dans une atmosph re de froideur affective sans rien ni personne pour compenser brutalit des coups et manque de tendresse 46 Idem p 43 Un des traits caract ristiques de l enfant insensible est pour Daniel MARCHELLI le manque d empathie c est dire la capacit de se mettre la place des autres qui est une qualit relationnelle fondamentale pour pouvoir vivre de fa on satisfaisante parmi les autres D MARCHELLI Il est permis d ob ir L ob issance n est pas la soumission Paris 2009 p 87 47 Idem p 55 D o l e
199. xpression que nous entendons souvent de la part des enfants Ca me fait m me pas mal 48 Idem p 44 L auteur affirme que les individus auteurs de meurtres viennent en g n ral de familles dont les parents sont ou bien indiff rents et n gligents ou bien trop coercitifs et adeptes de punitions physiques violentes Mais bien avant d en arriver au meurtre Olivier MOREL a d couvert galement que les jeux des enfants les plus battus sont les jeux comportant des armes D o le rapport qu il a tabli entre violences subies dans l enfance et go t de la violence dans l adolescence et l ge adulte Idem p 41 13 accidents49 Autrement dit plus un individu a re u de coups dans son enfance plus sa propension aux accidents augmente Mais pour clore cette num ration des cons quences n fastes de la punition corporelle nous voulons citer une derni re fois Olivier MOREL qui rapporte que ce moyen d ducation pr dispose aussi l enfant subir des abus sexuels En s appuyant sur une tude de l am ricain Jordan RIAK sur les ch timents corporels il d clare que Les enfants qui ont t frapp s ne consid rent pas que leur corps leur appartient Les coups les habituent accepter l id e que les adultes ont un pouvoir absolu sur leurs corps y compris le droit de leur faire mal Les fess es les convainquent d autre part que leurs zones sexuelles sont soumises la volont des adultes Il e

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