CARTE DE VULNÉRABILITÉ CARTE DE - Infoterre
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1. Enfin il n existe pas de captage exploit moins de 5 km en aval hydraulique du site La zone int ress e se pr te donc pour l implantation d activit s O SO polluantes eg E 5 3 Cas N 3 Val de La Haye cf fig N 2 Dynamique de la nappe p La profondeur de l eau se situe entre 10 et 20 m tres Son sens d coulement s effectue globalement vers le Sud c est dire en direction des sources de la RANCON Formations superficielles e K em me pn ee one pt ms ee eue mue mue ent ne eu ue mue mu E E ee Em mu ue gn La zone se situe proximit du trajet th orique de deux colorations inject es YVETOT et CROIX MARE et au point de convergence de deux vall es s ches La perm abilit de fissure de la craie appara t donc lev e au droit de la zone int ress e Cette perm abilit peut de plus tre en relation avec la pr sence d accidents tectoni ques voisins faille au Sud L ensemble des facteurs cartographies mettent en vidence la forte vuln rabilit la pollution de la zone int ress e Tout am nagement polluant sur ce site serait de plus susceptible de porter atteinte la qualit des sources de la RANCON distan tes de 1 5 km en aval hydraulique 5 4 Cas N 4 BAROMESNIL LE TOST cf fig 3 Dynamique de la nappe P La profondeur de l eau atteint 70 m tres environ l coulement de la nappe se r alise soit en direction du Nord soit en direction du Sud Ouest Il exis2. la source de BEC DE MORTAGNE 2 e Ces caract res mettent en vidence l existence d une nappe tr s vuln rable la pollution en particulier dans les f nds de vall es s ches o des circulations rapides ont t enregistr es partir d s colorations Ce r sultat confirme pleinement ceux obtenus par l tude isotopique SE DE NOTRE DAME DE GRAVENCHON cf planche 3 75 7 la superficie du bassin d alimentation atteint 10 H Une grande partie de celui ci est constitu e par une vall e s che tr s ouverte provoquant une d nivellation importante 38 m 130 m proximit des sources la profondeur de l eau volue de O 60 m pour l ensemble du bassin Elle est g n ralement comprise entre O et 40 m sous la vall e s che les plateaux sont enti rement recouverts par des limons En conclusion le degr de vuln rabilit de la nappe est difficile pr ciser en raison du manque d information 11 semble cependant qu il puisse tre lev en raison de l impor tance de la vall e vis vis de l ensemble du bassin versant Ce qui confirmerait les r sultats isotopiques aS S a 1 Rapport B R G M 73 SGN 081 PNO 2 Rapport B R G M 72 SGN 276 PNO 40 SOURCES DE LA SCIE Elles se situent 1 0uest de SAINT VICTOR L ABBAYE la superficie du bassin versant atteint 18 He la majeure partie de ce bassin est recouvert par des forma tions r siduelles silex et des collu
3. pages D NYNA OA Mi E kd M oOo 00 11 13 15 15 18 Gre 19 20 20 21 pages 4 SYNTHESE DES INFORMATIONS UTILISATION DES CARTES 22 5 EXEMPLES D UTILISATION DES CARTES 27 5 1 Valleuse des GRANDES DALLES 27 5 2 ERNEVILLE 28 5 3 VAL DE LA HAYE 29 5 4 BAROMESNIL LE TOST 29 5 5 Ronde Epine MARQUES 30 6 ZONES SENSIBLES DE SEINE MARITIME 31 6 1 Bassin d Yport 31 6 2 Bassin d Yvet t 31 6 3 Vall es de la L zarde de Rouelles et de Saint Laurent de Br vedent 32 7 METHODES COMPLEMENTAIRES POUR UNE MEILLEURE CONNAIS SANCE DE LA VULNERABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE EN SEINE MARITIME i 32 7 1 Etude locale 32 7 2 Etude r gionale l 33 Exemples d utilisation des cartes Fig 1 4 Fig Fig Fig Fig Fig Fig Fig VALLEUSE DES GRANDES DALLES et ERNEVILLE ERNEVILLE VAL DE LA HAYE BAROMESNIL LE TOST Ronde Epine MARQUES Exemple localde nappe peu vuln rable la pollution Exemple local de nappe tr s vuln rable la pollution DAT E 1 INTRODUCTION L ex cution de l atlas de vuln rabilit la pollu tion des nappes d eau souterraine et de sa notice a t r alis e gr ce au financement conjoint du D partement de la Seine Maritime de la Direction D partementale de l Agriculture de la Direction D partementale de l Equipement de l Agence Financi re de Bassin Seine Normandie et du Minist re de l Env
4. tres Peu d ouvrages ont reconnu leur paisseur La perm abilit de ces terrains n a pas t test e On peut n anmoins supposer que toutes les perm abilit s y sont repr sent es elles sont fonction de la nature lithologique rencontr e i o e La craie les colluvions et les alluvions Les trois types de formations ont t regroup s puisqu elle ne pr sentent pas la garantie d une faible perm abilit i Dans la premi re partie ces terrains ont t symbolis s par une trame en pointill s noirs Dans la seconde aucune figu re n a t report e dans un souci de clart du document en parti culier du fond topographique Ils se distinguent n anmoins faci lement des limons de plateaux par la notation LP 16 AR La craie Cretac sup rieur Trois tages la composent de bas en haut Le Cenomanien Le Turonien Le Senonien eher Santonien Campanien La perm abilit de ces terrains a p tre estim e dans de nombreux cas partir de pompages d essais d essais EES en puits les valeurs obtenues voluent de dus 1 Nos L h t rog n it des circulations souterraines dans la craie est particuli rement bien mise en vidence partir des 70 exp riences de tra age positives fluoresce ne qui ont t r alis es dans le Pays de Caux la Vall e de la Seine et le Vexin Normand SE Le Pays de Caux a t le plus tudi Vingt deux colorations positives y o
5. Il ne remplace pas toutefois une re connaissance pr cise des conditions locales ou r gionales de la vuln rabilit des eaux souterraines i Ce rapport met en vidence le r le pr pond rant des conditions de stockage ou de rejet d un polluant vis vis des eaux souterraines Les m thodes de reconnaissance pr cise de la vuln ra bilit des nappes d eau souterraine sont mentionn es Enfin l utilisation de ce document est illustr par l t de de cing cas particuliers pris titre d exemple 79 SGN 274 HNO fl 3 correspon slant a cette no vee est a La corfhof que Orfeans TABLE DES MATIERES 1 INTRODUCTION 2 PRESENTATION DES CARTES DE VULNERABILITE 2 1 Principe d tablissement des documents 2 1 1 Crit res de vuln rabilit 2 1 2 Points de pollution potentiels et r els 2 1 3 Points d eau Origine des informations 2 2 1 Crit res de vuln rabilit 2 2 2 Points de pollution potentiels et r els 2 2 3 Points d eau 3 ACQUISITION DES INFORMATIONS Es e 3 2 3 3 Crit res de vuln rabilit 3 1 1 Esquisse g otogique a G n ralit s b Les limons de plateaux c Les argiles silex d Les terrains tertiaires indiff renci s e La craie les colluvions et les alluvions f Tectonique 3 1 2 Hydrog ologie a Profondeur des nappes b Dynamique des nappes Points sensibles points d eau Points de pollution potentiels et r els
6. en approchant du Pays de Bray cette d formation a favoris l rosion L examen des sondages des coupes falaises carri res des lev s g ologiques conduit aux observations suivantes l paisseur reconnue des limons volu de quelques d cim tres 10 m tres pour le d partement La majorit des valeurs 80 A volue de 1 5 m tres les recouvrements sont maximaux sur les plateaux et certains versants expos s au Nord et l Est pente douce des vall es ass ym triques e a ka ei La perm abilit de ces limons est en g n ral tr s faible en raison de la nature de ces formations Plusieurs essais d infiltration ont t r alis s sur ces terrains l occasion d tudes ponctuelles ex assainisse ment Les valeurs du coefficient de perm abilit de DARCY H voluent de 10 7 m s 10 Jen moyenne Des tests plus nombreux l avenir devraient permettre d affiner ce r sultat c les argiles silex Description Les assises sont appel es de fa on plus g n rale for mations r siduelles silex ou formations argilo sableuses silex Elles sont issues d une tr s longue volution continen tale et elles pr sentent une h t rog n it qui r sulte aussi bien des facteurs de mise en place de ph nom nes de dissolution et de karstification de la craie sous jacente que de remaniements 14 particuliers au Quaterraire Cryoturbation 1 et solifluxion L
7. est faible puisqu elle est g n ralement drain e par le cours d eau les formations de surface sont tr s peu importantes surtout terre v g tale la perm abilit des alluvions et de la craie y est tr s d velopp e L introduction d un polluant dans ces nappes est tr s ais e Le ph nom ne se r alise ponctuellement de fa on fr quente 26 puisque ces vall es sont les principaux si ges de l industriali sation et de l urbanisation globalement lorsque le cours d eau alimente la nappe l occasion de mont es rapides des eaux ou T inondat ToN Les val es s ches 1 la profondeur de l eau y est g n ralement peu impor tante 0 30 in S les recouvrements de surface colluvions d paisseur variable ne pr sentent pas ES garanties FURL IS antes quant leur perm abilit les circulations d eau souterraine s effectuent dans des fissures la perm abilit globale y est donc d velopp e Les zones de vall es s ches sont vuln rables la pol lution surtout en fond de vallon Les risques de contamination diminuent sur les versants d Un bassin tr s d coup par des vall es s ches doit tre consid r comme contenant une nappe relativement vuln rable la pollution Les plateaux l eau s y rencontre g n ralement grande profondeur Bien que d paisseur variable c est l que les limons sont le plus d velopp s la perm abilit de
8. ez Nau A Er e a z x le Bout de ta Route KW la Ville i E x e da ee CI 1 KN 77 x ea ny A Mi D Hd E Y 9 eet S JEA a ere ES K e e des Hayes dar AA Gw PQ 42 KE SLRouilerie l inay Lp JL 7 reg Ki pe ie Mes cs Vario Y ce LAON ECHELLE 1 50 000 127 424 SITE N 1 Profondeur de la nappe ier Profondeur v la nappe Ve EOM WW E gt Morineau A T AE TR Vinfrainville S K TER oi 1 e Bardevillo e 3 5 2 sX gt EE T 25 6 Limerville e G T S e AE lo e 16 t0 A Reech e IL Be QE at DR E Br ne Ree e iprevile ES Ps EA Y St ee S i e O daa PP SS ECHELLE 1150 000 LL ent j 3 Bertreville RSC Le gt 9 D se f 9 YAA 2 O A E e LE e eeng Co e ei Li ef Ac X Ah e 212 6 zs Gi Lpa y DS e ei be a Morienne e L 02 he y x AE Zwee v L y be Las Pa Coupigny e APS se Haudricourt ees me d Deg eg GR n se 7 sus gt H gt d a Pilandi re 2 ol AE S L AS y 4 s 230 Q g Se d a Ea AE Y A Es al x de gt de Ka S a Y le AS D Merge k A
9. origine de ces formations r siduelles est en plus multiple puisqu elles d rivent de l alt ration de la craie sur laquelle elles reposent et qu elles sont aliment es par les formations tertiaires sup rieures Ces formations r siduelles silex sont presque tou jours situ es sous les limons elles couvrent donc la totalit de la surface des plateaux sur la craie Leur contact avec cette derni re s effecirte suivant une forme ondul e mais leur p n tration dans le substratum peut tre important la faveur de poches de dissolution ou de chemin es profondes 50m Les l ments constitutifs de ces assises sont principalement repr sent s par des argiles smectite et parfois illite et kaolinite des silex des galets de silex et des sables quartzeux Les argiles silex ont t not es sur les cartes par le symbole RS Lorsque cette forration n a pas t cistin gu e des limons de plateaux les deux symboles LP RS ont t transcrits ensemble Dans ce cas encore lorsque RS est sou lign c est que la formation a t enti rement travers e Epaisseur et perm abilit La puissance des formations r siduelles silex varie dans la majorit des cas de 2 15 m tres il n est cependant pas rare qu elle atteigne 20 m tres Quelques forages ont recon nu ces argiles sur une paisseur comprise entre 30 m et 50 m Il semble que les ouvrages de reconnaissance aient t implant s au droit de chemin es en do
10. 2 3 Points d eau La cartographie des points d eau a t r alis e partir des inventaires effectu s ces dix derni res ann es dans le cadre de l valuation des ressources hydrauliques rapports ERH Les travaux ont donn lieu 1 tablissement des cartes pi zom triques y 1 50 000 de la nappe de la craie en Seine Maritime Les points d eau inventori s ont t int gr s dans la Banque des donn es du Sous So1 1 ce n est pas toujours le cas pour les hydrocarbures qui peuvent tr s localement migrer d aval en amont dans des conditions hydrodynamiques particuli res 8 Les l ments d informations pr c demment num r s crit res de vuln rabilit points de pollutions potentiels et r els points d eau ont t collect s en 1974 pour la partie ouest zone hachur e cf atlas d coupage des plan ches et en 1977 pour la partie est zone en croisillon Le Pays de Bray cercle gras O n a pas fait l objet du pr sent travail 3 ACQUISITION DES INFORMATIONS En raison du d calage dans le temps des inventaires et du type d informations recueillies aupr s des administrations l g rement variable entre les deux parties est et ouest nous avons t amen tablir deux l gendes sensiblement distinctes Les principales diff rences portent sur le mode de classement des activit s polluantes potentielles ou r elles 3 1 Crit res de vuln rabilit Les crit res d pen
11. 47 Les fortes concentrations en triti m indiquent qu il y a pr pond rance des pr cipitations r centes et donc que les risques de pollutions sont lev s Les observations des auteurs sont limit es dans le temps Il nous a sembl int ressant l occasion de ce tra vail de confronter les r sultats obtenus partir des deux approches La confrontation r alis e ci dessous n aboutit pas une comparaison de m thodes mais plut t une comparaison de crit res t moins de la vuln rabilit En fait les enseignements d duits par les deux m thodes se r v lent compl mentaires Les exemples choisis sont les suivants SOURCES DU CHATEAU DE MIRVILLE cf planche 3 75 2 Caract ristiques de la nappe et du bassin d alimentation la superficie du bassin est peu d velopp e 1 5 Le environ il est en rapport avec le faible d bit de la source quelques litres secondes au maximum Les limons de plateaux recourent une grande partie de l aire d alimentation 2 3 seules les vall es et les versants sont d pourvus de ces formations superficielles la profondeur de la nappe est peu importante puisqu elle volue de O m 35 m La source prend naissance la confluence de deux vall es s ches 36 Une nappe est peu vuln rable dans la partie haute du bassin repr sent e par le plateau Sa profondeur atteint 30 35 m tres elle est prot g e par les limons de plateaux enfin ies ph
12. 9 Ces sources ont leur EES au Sud Est de BEC DE MORTAGNE planche 3 i 2 Le bassin d alimentation est tr s tendu 80 km sa repr sentation sur les cartes figure sur les planches 3 et 4 La profondeur de l eau est tr s peu importante pour l ensemble du bassin puisqu elle n exc de pas 20 m en fond de vall e et 4O m sous les plateaux la majeure partie du bassin est recouverte par les limons de plateaux et les argiles silex dont l paisseur n est pas n gligeable P 4 m BIELLEVILLE LP 10m RS 20 m GUILLERVILLE l existence de transits rapides a t mise en vidence par tir de trois colorations i Lors de la premi re exp rience le colorant a t inject dans la marni re de la porcherie du HAUT LIMARD ANGERVILLE BAILLEUL Le colorant s est manifest la source et au forage E EE EE e o 39 rar de BEC DE MORTAGNE apr s 90 heures ce qui correspond une vitesse apparente de 40 m n 1 Le traceur a t inject l ocassion de la seconde exp rience dans la b toire de la ferme BENARD AUGERVILLE BAILLEUL La vitesse apparente du colorant a atteint 80 m h Il a t d cel dans la source et dans le forage de BEC DE MORTAGNE 1 et dans le forage d ANGERVILLE BATLLEUL 1 L injection a t pratiqu e dans un effondrement l aval du lieu dit les Vaux de Limard A GERVILLE BATLLEUL Le colorant a t mis en vidence
13. DEPARTEMENT DE LA MINISTERE DE L AGRICULTURE SEINE MARITIME i i RE Direction D partementale de la Seine Maritime _ AGENCE FINANCIERE DE BASSIN O E SEINE NORMANDIE MINISTERE DE L EQUIPEMENT MINISTERE DE L ENVIRONNEMENT Direction D partementale ET DU CADRE DE VIE de la Seine Maritime CARTE DE VULN RABILIT DE LA NAPPE DE LA CRAIE DE SEINE MARITIME Notice Par P EBERENTZ R PANEL avec la collaboration de J L TREHIN BUREAU DE RECHERCHES G OLOGIQUES ET MINI RES SERVICE G OLOGIQUE NATIONAL Service G ologique R gional NORMANDIE 18 rue Mazurier 76130 Mont Saint Aignan T l 35 70 38 64 T lex 770 517 F 79 SGN 274 HNO Mont Saint Aignan Mai 1979 Attas de pos en ear de be gue CARTE DE VULNERABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE DE SEINE MARITIME a L atlas de vuln rabilit la pollution des nappes d eau souterraine a t financ de fa on concomitante par le D partement de la Seine Maritime 1a Direction D partementale de l Agriculture la Direction D partementale de l Equipement l Agence Financi re de Bassin Seine Normandie et le Minist re de l Environnement et du Cadre de Vie La pr sente notice constitue la fois l explication et le mode d emploi de l atlas de vuln rabilit pour mieux en faciliter l utilisation Ce document g n ral repr sente un guide partir duquel il est possible d valuer priori les probl mes pos s par un am nagement
14. EN PORT La nappe int ress e au droit du site N 1 appara t apr s examen des facteurs de vuln rabilit cartographi s en position tr s vuln rable la pollution en ce qui concerne la p n tration d un polluant dans l aquif re La qualit de l eau souterraine risque de se trouver alt r en raison de la pr sence de b toires de quelques industries et de la commune de SASSETOT situ s sur le trajet th orique des circulations rapides L impact court terme de la pr sence d une nappe vuln rable et d un point de pollution potentielle pourrait se traduire par une d gradation de la qualit des eaux de la source littorale et de celles du captages abandonn des GRANDES DALLES 5 2 Cas N 2 Erneville cf fig 1 EE La profondeur de l eau est sup rieure 60 m tres son _ coulemmt se r alise en direction de la vall e s che l Est du site l Elles sont repr sent es par les limons de plateaux qui reposent sur les formations r siduelles silex dont l paisseur totale est de l ordre de 15 m tres d apr s un sondage voisin La zone int ress e se TERA en plateau il est donc tr s peu probable en absence de t moins de surface que la craie soft fissur e b L ensemble des caract res nonc s mettent en vidence une faible vuln rabilit la pollution de la nappe Les points de pollutions sont peu nombreux on note cependant la proximit de la commune de OUAINVILLE 1 km au Sud
15. a nappe est directa et imm diate d pollution plus ou moins localis e induite par des captages d eau souterraine provoquant une r alimentation partir d un cours d eau de surface pollu Dans ce cas la pollution de la nappe est directe et elle se propage dans la direction du captage r e pollution plus r gionale et indirecte Cons quences de la pollution de cours d eau de surface alimentant naturellement une nappe souterraine f pollution g n r le partir de pr cipitations momentan ment contamin es Le trajet jusqu la nappe s effectue comme dans le cas a dde Points a Trois types de points d eau dont nous rappelons les d finitions dictionnaire q ayarcesologis peuvent tre distingu s a Les _puits toute excavation creus e partir de la surface du sol et p n trant un aquif re utilis e pour puiser de l eau ou pour agir localement sur la charge hydraulique dans Ge injection ou pompage Ce terme D divers qualificatifs pr cisant o son mode de construction puits ordinaire puits for re instantan D son ode GH puits filtrant puits tub puits drains rayonnants le proc d de son exploitation puits art sien puits de pompage puits absorbant puits d infiltra tion puits d injection son usage puits d essai puits de surveillance puits d exploitation puits d Ee ES de recharge puits de rejet L usage du mot puits est courant depuis la fin
16. colluvions de t te de vallon sec sont tr s limo neuses sur le plateau dans les amorces l g rement encaiss es des vallons L paisseur de ces colluvions n est pas connue avec pr cision faible en t te elle peut atteindre 10 20 m dans la partie moyenne des vallons o des solifluxions r p t es ont g n ralement contribu au comblement du fond La perm abilit de ces colluvions peu tre faible lorsque la fraction limoneuse est tr s d velopp e Les alluvions Elles sont repr sent es par l ensemble des mat riaux annonc s ci dessus On y trouve surtout des galets graviers sables limons sableux silts argileux tourbe sables coquilliers Les terrasses form es par les alluvions s emboitent les unes dans les autres elles peuvent tre dat es partir de leur altitude La perm abilit des alluvions est g n ralement tr s o lev e f Tectonique Les couches g ologiques pr sentent un aspect monotone Cependant les failles mises en vidence partir de lev s g o logiques ou des photographies a riennes ont t retranscrites sur l atlas Ces accidents peuvent tre soit bien localis s trait plein soit masqu s trait pointill La proximit d une faille expression superficielle d un ensemble d accidents est un caract re de vuln rabilit important puisque le drainage des eaux souterraines y est souvent tr s d velopp La recherche de structures faill es da
17. cuiisr ment ambigu il illustre une des limites du document cartographique puisque les facteurs de vul n rabilit except la profondeur de la nappe sont mal connus Cependant cette zone se situe l int rieur du p rim tre d ali mentation du forage AEP de MARQUES implant 2 km en aval hydraulique et capable de fournir un d bit de 56 m3 h En l absence de connaissances tr s pr cises des condi tions de gisement de la nappe ceci limitera tout am nagement susceptible d en alt rer la qualit proximit du forage 23i 6 ZONES SENSIBLES EN SEINE MARITIME De fa on g n rale ces zones sont r parties en vall es humides et en vall es s ches comme nous l avons rappel au Cependant en raison de conditions locales particuli res plusieurs zones apparaissent tr s vuln rables la pollution Ces zones sont les suivantes 6 1 Bassin d Yport planches 1 2 et 3 Une tude sp cifique 1 a t r alis e sur l ensemble du bassin afin de d terminer la vuln rabilit globale de cette entit mais aussi de localiser les zones particuli rement sen sibles Le travail a mis en vidence les caract ristiques des facteurs de vuln rabilit de la nappe tels que les accidents tectoniques failles les zones de craie peu profonde les circulations souterraines rapides coloration la profondeur de la nappe Dans ce cas un caract re de vuln rabilit est tr s d velopp il
18. d coulement de l eau souterraine est figur sur les cartes par une fl che Celle ci correspond galement au sens de propagation d une pollution D une fa on g n rale les eaux s coulent des plateaux en direction des vall es s ches qui drainent localement les nappes et en direction des vall es humides qui drainent globalement les eaux souterraines de la craie Les fl ches divergent partir de la ligne de partage des eaux souterraines ou lignes de cr tes symbolis es par un trait en tiret s gras 3 2 Points sensibles Les points sensibles sont repr sent s par les points d eau qu ils soient exploit s ou non Un captage est d autant plus vuln rable localement que la profondeur de l eau est faible C est pour cela et contraire ment aux id es g n ralement admises que les sources qui sont le r sultat de l affleurement des nappes sont les plus vuln rables et donc les plus souvent pollu es 21 b Les eaux des captages destin es l alimentation humaine sont r guli rement analys es ce sont les seuls points sur lesquels un contr le efficace de la qualit des eaux peut tre effectu La d termination des p rim tres de protection imm diat rapproch et loign est en cours de r alisation pour le d partement de la Seine Maritime La localisation des points d eau permettra l am na geur d valuer l impact court terme que son projet fait encourir Les p rim tres d aii
19. dant comme nous l avons vu ci dessus des facteurs g ologiques hydrog ologiques et hydrologiques La connaissance de ces facteurs peut tre estim e sui vant deux approches compl mentaires partir d informations ponctuelles reconnues Par exemple gr ce la proximit d un sondage d un forage ou d un point de r apparition d un colorant Ce sont ces donn es qui sont cartographi es partir d informations statistiques Ce sont celles que l on peut supposer en l absence d informations pr cises en s appuyant sur des connaissances g n rales acquises par ailleurs dans des conditions analogues On r alise alors une anatomie compar e La description de ce type d information fait partie de la pr sente notice 3 1 1 Esquisse g ologique Ce paragraphe est destin donner au lecteur une vue globale et tr s synth tique de la g ologie de la Seine Maritime pour une meilleure compr hension du document a G n ralit s A l Albien re secondaire sommet du Cretac inf rieur la mer d pose des sables glauconieux sables verts puis des argiles sombres faci s du Gault Cette s dimentation argileuse se poursuit jusque vers la fin de 1 Albien marqu par des d p ts argilo siliceux biochimiques faci s gaize D s Le d but du Cretac sup rieur la mer nordique stindividualise et en liaison avec un rafraichissement du climat la s dimentation crayeuse s installe et persiste jusque ve
20. du XIIe si cle b les forages puits creus s par un proc d m canique moteur foreuse en terrain consolid ou non consolid pour tout usage sauf pour les reconnaissances c les sources lieux et ph nom nes d apparition et d coulement naturel d eau souterraine la surface du sol assez bien individualis s et l origine er g n ral d un cours d eau de surface De nombreux types de sources en fonction du ph no N A D D 2 m ne qui provoque leur apparition peuvent tre distingu s 2 2 Origine des informations 2 2 1 Crit res de vuln rabilit a g ologie ai Les donn es de base ont t obtenues partir des cartes g ologiques 1 50 000 des coupes g ologiques des forages d clar s Banque des donn es du sous sol des coupes g ologiques des sondages de reconnaissance d clar s Banque des donn es du sous so1 des cartes de formations superficielles de la r gion comprise entre la vall e du Commerce et la L zarde b hydrog ologie les informations ont pour origine les lements collect s lors des inventaires des ressources hydrauliques cartes pi zom triques 1 50 000 si tuation des captages publics et priv s documents conserv s au B R G M documents CNRS Caen JP LAUTRIDOU les rapports de g ologues agr s relatifs la d termination de p rim tres de protection des captages A E P les tudes sp cifiq
21. e sont pas souhaitables et devraient tre prohib s ge 11 semble important de rappeler que pour estimer l impact d un am nagement sur la qualit de l eau souterraine il convient non seulement d valuer les facteurs de vuln rabilit partir du document propos puis par reconnaissance in situ mais aussi de tenir compte des param tres suivants Du fait polluant Sainature son valume son comportement lors de son introduction dans Le sous sol savoir ses propri t s de migration de fixation de transformation d gradations production d effets secondaires pe Des conditions de gisement ex lessivage par eaux de ruissellement absence d am nagement Recouvrement de mat riaux inertes et drainage des eaux de pluie am nagements appropri s Du mode de stockage ou de rejet mise en d p t de surface stockage sur fond de fouille carri re infiltration en zone non satur e infiltration en zone satur e Des facteurs naturels de la vuln rabilit de la nappe la pollution Les facteurs correspondants ont t explicit s ci dessus des risques court terme Sens d coulement de la nappe proximit de captages ou de sources En conclusion la vuln rabilit la pollution des nappes d eau en Seine Maritime peut se r sumer sch matiquement trois cas de figures Les vall es humides La profondeur de la nappe y
22. ent naissance au fond de ces vall es main tiennent la nappe tr s faible profondeur dans un aquitans y constitu par les alluvions de faible paisseur qu ils ont s diment s La forte vuln rabilit de ces nappes et la proximit de points de pollution provoquent dans certains cas une alt ra tion de la qualit des eaux souterraines ex Fontaine La Mallet Rouelles o 7 METHODES COMPLEMENTATRES POUR UNE MEILLEURE CONNAISSANCE DE LA VULNERABILITE DE LA NAPPE DE LA CRAIE EN SEINE MARITIME 7 1 Etude locale Profondeur de la nappe Celle ci ne peut tre d termin e de fa on pr cise qu partir d un pi zom tre petit forage Formations superficielles Leur paisseur et leur nature sont g n ralement reconnues lors de l ex cution de sondages de reconnaissance forage car ri re Cependant une tr s bonne observation de ces formations A 2 2 NM LA peut tre r alis e a partir de fouilles pratiqu es la pelle m canique sur une profondeur n exc dant pas 5 m tres D sg 333 La perm abilit des horizons superficiels se d termine sur le terrain partir d essais d infiltrations effectu s soit en tranch es m thodes Matsuo et Muskat soit partir de trous de tari re ex m thode Porchet soit directement en surface m thode Bower Des essais de laboratoires sont galement r alis s lorsque la mise en oeuvre des essais est difficile sur le ter
23. es eaux souterraines qui participe l coulement de la source SOURCE DE SAINTE GERTRUDE Caract ristiques de la nappe et du bassin d alimentation superficie 70 lan environ i DH gt la profondeur de la nappe volue de O 40 m en fond de 37 vall e Elle augmente sous le plateau jusqu 60 m tres On remarque cependant que cette profondeur diminue vers les parties de l amont du bassin L eau se situe 30 m vers ALVIMARE 75 4 et dans la r gion de BOLLEVILLE 75 3 Les limons de plateaux occupent les 2 3 de la superficie du bassin versant Plusieurs mesures laissent supposer qu ils sont en g n ral d paisseur non n gligeable ex AUQUETIERVILLE 19 m BOLLEVILLE 5 m FOUCART 4 5 m et 4 m On observe la pr sence de plusieurs effondrements localis s proximit des limites du bassin versant 75 7 au Sud de BOLLEVILLE et de GRAND CAMP et au Nord Est d ALVIMARE 75 4 Les vall es s ches occupent une grande superficie du bassin versant dans sa partie basse Elles provoquent des d nivellations de tr s fortes amplitudes ex de 18 m 112 m sur une dis tance de 500 m proximit de la source L ouverture de ces vall es est tr s importante ex For t de Maul vrier Tous ces caract res sont mettre en relation avec l existence d un r seau de circulation des eaux souterraines tr s d velopp pro ximit des sources L ensemble des facteurs annonc
24. fissure y est peu lev e Les zones de plateaux sont celles qui pr sentent le maximum de s curit quant aux risques de migration de produits polluants dans les nappes sauf dans le cas de rejets profonds pe 5 EXEMPLES D UTILISATION DES CARTES La vuln rabilit la pollution des eaux souterraines a t tudi e dans 5 cas partir des cartes pi Cas N 1 Valleuse des Grandes Dalles cf fig 1 Dynamique de _1a_nappe P La profondeur atteint SE en fond de vall e elle s coule soit en direction de la source soit en direction du forage abandonn des Grandes Dalles Ces recouvrements de surface ne pr sentent pas les garan ties de faible perm abilit en raison de la position topographi que du site vall e s che et de l absence de limons de plateaux La perm abilit de fissure de la craie est importante dans cette zone en effet Les fonds de vall es s ches sont g n ralement le si ge des circulations pr f rentielles des eaux souterraines Le ph nom ne est accentu au point de rencontre de plusieurs vall es comme dans le cas pr sent Deux colorations ont mis en vidence l existence de transits rapides depuis CRIQUETOT LE MAUCONDUIT jusqu aux sour ces littorales de SAINT PIERRE EN PORT L existence de ph nom nes de dissolutions dans les r seaux de drainages souterrains de cette zone est corrobor e par la pr sence d effondrement de surface au nord de SAINT PIERRE
25. iennes exploitations de sables et graviers ballasti res les rejets industriels effectu s par puits 4 SYNTHESE DES INFORMATIONS UTILISATION DES CARTES Nous avons reproduit dans le tableau ci dessous les cas de figures les plus fr quemment rencontr s concernant la vuln rabilit la pollution des eaux souterraines de la nappe de la craie Ces cas se subdivisent en trois groupes en fonction dumode de gisement du flux polluant Les quatre param tres tudi s sont E ou e l paisseur des formations superficielles P ou p la profondeur de la nappe K ouk la perm abilit des formations superficielles K ou kt la perm abilit de la craie CAS N 1 La nappe est bien prot g e par les formations superficielles forte paisseur faible coefficient de perm abilit et par la zone non satur e profondeur importante de la nappe faible per m abilit Ce cas id al se situe g n ralement sur le plateau il se pr te de fa on tr s favorable pour l implantation d activit s potentiellement polluantes sous r serve que ne soient pas modifi es artificiellement les conditions naturelles CAS N 2 Compar au cas pr c dent seule la profondeur de la nappe est modifi e puisqu elle apparait quelques m tres sous les horizons sup rieurs En raison des autres param tres la nappe peut tre encore consid r e comme peu vuln rable la p n tration d un polluant Ce cas est re
26. igt de gants en mation avec des poches de dissolution Dans le d tail elles sont surtout d velopp es sur les plateaux et ont souvent gliss sur les versants forte pente colluvions de versant Leur perm abilit est tr s h t rog ne elle varie essentiellement avec la quantit et La forme des silex emball s dans les argiles Peu d essais d infiltration ont t r alis s ce jour il est probable que le coefficient de perm abilit de DARCY volue de 10 7 m s 10 4 m s 1 Cryoturbation d placement des particules du sol sous l effet de l alternance du gel et du d gel s SE X d les terrains tertiaires indiff renci s Description Ils apparaissent surtout sur les planches 4 6 9 11 et 13 Les formations tertiaires sont peu tendues et tr s diss min es Les principales formations rencontr es appartiennent soit la base du Tertiaire Eoc ne inf rieur soit au sommet de cette re g ologique Piioc ne On distingue de bas en haut 1 Eoc ne le Than tien repr sent par des sables fins souvent gr sifi s leur sommet l Ypr sien faci s sparnacien constitu de galets avellanaires poudingue et sables ge Sparnacien sup rieur l Ypr sien pr sum sables argileux lits d argiles g le Plioc ne constitu par les sables de Loz re et par des argiles Epaisseur et perm abilit La puissance des terrains tertiaires n exc de pas 20 m
27. ires indiff renci s de la craie affleurante de la craie sous formation silex des colluvions et des alluvions EE e D Ce d coupage a t adopt en fonction des connais sances acquises par le Service G ologique R gional sur les perm abilit s des terrains Les limons de plateaux presque toujours en contact sur les argiles silex sont r put s avoir une faible perm abilit dans la plupart des cas Les rares t moins de terrains tertiaires pr sentent une perm abilit tr s variable La craie les colluvions et les alluvions ne pr sen tent pas de garanties de faible perm abilit en raison de l h t rog n it soit de leur structure craie soit de leur composition et de leur paisseur argiles silex colluvions Les alluvions sont en g n ral tr s perm ables b les limons de plateaux Description On appelle traditionnellement limons de plateaux des terrains compos s de particules tr s fines d origine olienne m diane 50 microns c est dire des loess plus ou moins modifi s par une longue volution p dologique qui recouvrent de fa on presque continue la surface des plateaux Ils sont repr sent s g n ralement par un s diment brun ou jaune meuble mais coh rent ni collant ni plastique l tat humide et se r duisant en poussi re l tat sec cas des limons r cents I1s sont essentiellement repr sent s par de fines particules de quartz 20 60 A et en m
28. ironnement et Cadre de Vie Le travail confi au Service G ologique R gional Normandie a t tablien premier lieu pour le pays de Caux 1974 1975 puis pour la partie est du d partement de la Seine Maritime 1977 1978 L atlas couvre une superficie de 6 250 Wa Seine Maritime il regroupe 17 cartes IGN l chelle de 1 50 000 r parties sur 14 planches en noir et blanc La cartographie de la vuln rabilit des nappes d eau souterraine la pollution a pour objectif de d finir en tout lieu les possibilit s de p n tration de propagation et de per sistance des polluants dans les nappes d eau souterraine 1 Sur ce document sont galement report s les points de pollutions potentiels et r els l origine de la d gradation de la qualit des eaux souterraines mais aussi les captages d eau et les sources seuls r v lateurs de la propagation d un polluant dans les aquif res La synth se de l ensemble de l information disponible sur deux cartes superposables stabiphane transparent et fond topographique a permis de constituer un document qui en absence de toute information pr cise ex reconnaissance in situ par forage sur un site tudier peut tre utilis comme un guide pour l am nageur partir duquel il est possible d valuer les risques de pollution engendr s par des projets d am nagement vis vis des eaux souter raines et en cons quence d estimer les dangers auxque
29. l par des mouvements tectoniques r cents et la faveur de variations climatiques importantes les vall es se creusent par tapes successives et les plateaux se recouvrent de d p ts oliens fins loess lors de chaque p riode glaciaire Les formations r siduelles silex se d veloppent essentiellement au d but du quaternaire dans cette r gion Ainsi la Seine Maritime appara t comme un plateau crayeux d passant parfois 200 m d altitude d coup par une vingtaine de vall es humides dont les cours d eau doivent leur exutoire dans la mer au Nord et dans la Seine au Sud Ce d cou page s observe de fa on moins prononc e partir des multiples vall es s ches Les limons forment une couverture la surface des plateaux et sur certains versants ils surmontent g n rale ment les argiles silex produits par l alt ration des forma tions crayeuses e Quelques accidents compliquent la structure g ologique monotone des plateaux Nous citerons pour exemple la faille de la Seine et l accident du Pays de Bray Ce dernier se pr sente comme un anticlinal faill sur lequel une rosion en forme de boutonni re d couvre des terrains plus anciens allant du Kimm ridgien Jurassique sup rieur ou Malm au centre de la structure l A lbien sommet du Cretac inf rieur sur sa p riph rie Trois types de terrains ont t distingu s sur les cartes il s agit des limons de plateaux des terrains tertia
30. ls il expose les captages d eau et les sources 1 Vuln rabilit des nappes d eau souterraine la pollution Bases de sa cartographie par J MARGAT Rapport BRGM 68 SE HYD Novembre 1968 de Zeg de localiser les zones pr server pour satisfaire les besoins futurs d alimentation en eau potable des collectivit s d estimer l opportunit de la cr ation d un point d eau en fonction des risques d alt ration de la qualit des eaux d un captage en projet De fa on g n rale ces cartes apparaissent comme un document directeur gr ce auquel il est possible d tablir des bases de r flexion pour l am nagement du d partement en fonction des contraintes impos es pour la pr servation de la qualit des eaux souterraines de la nappe de la craie et des alluvions En outre elles fournissent les premiers l ments des tudes d impact qui depuis la loi du 10 juillet 1976 sur la protection de l environnement sont n cessaires pour tout projet d am na gement Nous avons volontairement exclu le syst me de repr sentation de la vuln rabilit par classes fond es sur la combi naison de plusieurs param tres En effet il nous est apparu plus judicieux de fournir l utilisateur tous les l ments de r flexion lui permettant d effectuer lui m me la synth se des informations cartographi es La pr sente notice est d stin e pr senter les cartes et guider le lecteur dans leur utilisatio
31. ment la consommation humaine pouvant tre acquis et concentr par l eau au cours de son volution normale dans un aquif re 1 On peut ramener 6 cas les principaux types ou proc dures de pollution consid rer H a pollution localis e partir d un d p t d un d versement ou d un pandage sur la surface du sol Le foyer peut tre fixe et d limit permanent ou temporaire ou acciden tel et de localisation al atoire Dans ce cas le polluant doit transiter jusqu la nappe par infiltration travers la zone non satur e plus ou moins facilit e et entrain e par l infiltration des eaux m t oriques notamment lorsque les produits nocifs sont l tat solide suspensions Exemples d p ts de d chets mal isol s fuite de r ser voir accident de transporteur pandage superficiel ayi Dictionnaire francais d hydrog ologie B R G M G CASTANY J MARGAT 1977 b pollution localis e partir d injection de subsur face notamment par des ouvrages absorbants ne p n trant pas jusqu la nappe Dans ce cas encore un transit s op re dans la zone non satur e mais suivant un trajet plus court _ Exemples rejet d effluents en puisards puits perdus fuites de canalisations enterr es c pollution localis e partir d injection dans des ouvrages absorbants p n trant dans la nappe et utilis s pour le rejet d effluents ou d eau r siduaires Dans ce cas la pollution de l
32. mentation des captages ont t figur s en traits mixtes gras Un p rim tre correspond la limite l int rieur de laquelle une pollution peut influencer un point d eau il correspond en fait une ligne de partage locale des eaux souterraines Les p rim tres de protection ont t report s pour tous les eaptages qui en sont dot s 3 3 Points de pollution potentiels et r ls Le caract re nuisible d un point de pollution est en relation avec la nature du flux polluant Le comportement du polluant lors de son infiltration fixation d gradation migration le volume du s tockage les conditions de d p t surface subsurface souter rain SC les conditions de gi ement influence des agents m t oriques Nous retiendrons comme particuli rement nuisibles les b toires puits absorbants ou puits perdus par lesquels transitent les eaux us es souvent directement dans la nappe Ces ouvrages sont nombreux mais difficiles r pertorier en raison de leur caract re discret Ils sont localis s en g n ral dans les secteurs d pourvus d assainissement collectif Les d p ts d ordures etd huiles ou r sidus d hydro carbures tr s souvent entrepos s sur le fond de carri res d pour vues de protections superficielles parce que d cap es lors de l exploitation Ces stockages sont particuli rement nocifs lorsqu ils 22 sont implant s sans am nagement dans les anc
33. n Elle constitue un mode d emploi qui est compl t par quelques exemples d ap plications et une d termination des zones les plus vuln rables de Seine Maritime 2 PRESENTATION DES CARTES DE VULNERABILITE 2 1 Principe d tablissement des documents Trois types d informations sont en fait repr sent s sur ces cartes Il s agit des crit res de vuln rabilit des points de pollution potentiels et r els des points d eau captages sources points sen sibles Sur le stabiphane ont t report s un crit re de vuln rabilit 1es courbes de profondeur de l eau souterraine ou isobathes et une source de pollution potentielle les b toires et marni res Toutes les autres informations ont t superpos es directement sur le fond topographique de 1 IGN noir et blanc l chelle du 1 50 000 2 1 1 Crit res de vuln rabilit D une fa on g n rale les facteurs ou crit res de vuln rabilit s d pendent a des conditions g ologiques au toit de la couche aquif re Une nappe libre recevant tout ou partie de son ali mentation travers les terrains qui dominent sa surface libre est priori plus expos e qu une nappe captive D b de la profondeur de la surface libre de la nappe par rapport au sol zone non satur e Toutes choses gales par ailleurs on admet qu une nappe sera d autant plus facilement et rapidement atteinte par la pollution que sa surface sera moins
34. n dans l aquif re ne sont pas nulles Les vitesses de transit du sol la nappe peuvent tre tr s varia bles Ce site est peu propice pour un am nagement susceptible de porter atteinte la nappe sans une imperm abilisation de surface Cette situation se retrouve en vall e s che CAS N 7 Ce cas est plus favorable que le pr c dent la nappe est peu vuln rable Ce cas se retrouve en amorce de vall e seche CAS N 8 C est le cas typique des vall es s ches La nappe est en position tr s vuln rable Tout am nagement ne semble pes souhaitable sans pr cautions si 2h amp CAS N 9 La nappe est en position vuln rable puisque les formations super ficielles sont d cap es ex carri res on se retrouve alors dans la position N 6 CAS N 10 La nappe est tr s vuln rable on se retrouve dans le cas N 3 CAS N 11 et N 12 Cette position est comparable celles des cas N 10 et N 3 CAS N 13 Cette situation rappelle celle du N 5 CAS N 14 et N 15 Ces cas sont mettre en relation avec le N 6 CAS No 16 16 La nappe se trouve en position vuln rable puisque l injection se r alise en milieu non satur Ce type d infiltration est pos sible dans certains cas en prenant des pr cautions quant la nature du rejet ex eaux pluviales apr s d canteur d shuileur CAS N 17 et N 18 A La nappe est tr s vuln rable la pollution ces types de rejets n
35. ncontr en plateaux i PRINCIPAUX CAS DE FIGURES REPRESENTATIFS DES CONDITIONS DE GISEMENT DES NAPPES D EAU SOUTERRAINE EN SEINE MARITIME nappe de la craie et des alluvions Tableau synoptique L gende Ze alluvions SC formations superficielles e niveau pi zom trique surface libre WK e srrrr substratum de la nappe k k lt 10 7 m s N AR i S stockage ou effluent oorr 77 TT SF III K K gt 5 10 5 m s 23 CAS N 3 La nappe est en position vuln rable Une reconnaissance tr s pr cise de l paisseur et de la perm abilit devra tre effectu e Une activit potentiellement polluante apparait comme ind sirable sans contr le et am nagements pr alables Cette situation se rencontre parfois en plateaux CAS N 4 Les conditions de gisement de la nappe sont tr s m diocres vis vis des risques de contamination Ces sites sont tr s d favora bles pour les am nagements susceptibles de porter atteinte la qualit de l eau souterraine Des am nagements rigoureux ex tanch ification du fond du site doivent tre r alis s 11 s agit i i de conditions rencontr es en vall e humide CAS N 5 Ce cas rappelle le pr c dent Cependant les possibilit s de migra tion et de dilution du polluant dans l aquif re sont plus impor tantes en raison de la plus forte perm abilit des formations g ologiques S CAS N 6 Les possibilit s de p n tratio
36. nom nes de karstification y sont certainement peu d velopp s Par contre la vuln rabilit est plus importante dans les zones basses repr sent es par deux vall es s ches non recouvertes par des limons en place La nappe correspondant ce bassin versant apparait donc peu vuln rable la pollution en raison de ses conditions de gisement La min ralisation tr s faible 5 7001 cm et les teneurs fortes du tritiun 62 5 UT r v lent cependant l existence d une eau tr s r cente au moment du pr l vement L ensemble de ces deut r sultats nous Conduit aux conclusions suivantes La nappe est globalement peu vuln rable la pollution Cependant il existe dans le d tail une ou plusieurs zones o s effectuent des transits tr s rapides donc repr sentatifs de milieu tr s vuln rable mais non soumis un flux polluant d celable ex point d absorption d un ruisseau Ces arriv es d eau transit rapides sont peut tre localis es dans le temps Un nombre plus lev de pr l vements sur la source devrait permettre de pr ciser l origine de ces eaux transit rapide poque d mergence volume Cet exemple met en vidence l existence d une nappe globalement peu vuln rable la pollution qui peut tout de m me donner naissance une source en liaison directe avec des apports de surface Les teneurs en tritium seront variables la source en fonction du volume des apports superficiels et de celui d
37. ns la craie peut s effectuer partir de plusieurs m thodes compl mentaires entre elles savoir e HE ns La t l d tection 1 par une cartographie exhaustive du r seau hydrographique et des vall es s ches sur photographies a riennes on met en vidence des alignements contr l s par des failles Les images satellites permettent La cartographie de discontinuit s majeures les lin aments qui correspondent fr quemment des faisceaux de failles la g ophysique 2 la mise en oeuvre de tels proc d s appa rait tout fait compl mentaire l tude des photographies a riennes Deux techniques sont souvent employ es la m thode lectrique et la m thode VLF very low frequency d une utilisation plus ais e Les deux types d investigation permettent ne localisation plus pr cise des accidents que la photographie a rienne le lev g ologique les observations de terrains conduisent le g ologue de terrain sp cialiste de la r gion d limiter les accidents r gionaux nr les sondages ils confirment les tudes pr liminaires expos es ci dessus R E ER H 3 1 2 Hydrog ologie Sur les cartes sont report es les principales caract ristiques de la nappe de la craie et des alluvions La position de la nappe et sa configuration sont repr sent es par les courbes d gale profondeur de la nappe de la craie stabiphane par les lignes de partage des eaux souterraines et pa
38. nt t ex cut es Deux examens des r sultats montrent que les vitesses extr mes sont comprises entre 7 m h et 540 m h la valeur m diane tant de 120 m h Cinquante pour cent des vitesses sont situ es ertre 50 et 250 m h La circulation la plus rapide observ e sur longue dis _ tance 10 5 km atteint 206 m h A l isswde ces exp riences il n a pas t possible de mettre en vidence une relation entre la vitesse observ e et le niveau g ologique ou la distance 1 Cependant l existence d essais positifs dans une r gion est mettre en relation avec la pr sence de zones fissu r es ou karstifi es dans lesquelles les circulations y sont importantes La vuln rabilit la pollution y est donc d velop p e mais la persistance y sera limit e En revanche les risques de contemination des sources qui sont les points d mergence des circulations souterraines sont consid rables Ainsi on consid re comme tr s vuln rable toute nappe situ e entre le point d injection d un traceur et son point de r apparition 1 les coulements de type karstique dans la craie de Normandie J C ROUX Colloque de ROUEN Mai 1978 Hydrog ologie de la craie du Bassin de Paris D y ES D La pr sence en surface de formes de dissolution dolines ou de t moins d effondrement et de points d absorption des eaux superficielles est galement mettre en relation avec l existence de circulations souterraines par fissure
39. oindre quantit par des micas muscovite l Th oriquement dans une s quence loessique compl te il est Possible de distinguer la base un limon olien d pos au cours d une p riode froide ES au sommet un limon pouvant incorporer des l ments grossiers ex silex fragment s sous l action du gel mis en place par solifluxion 1 ou ruissellement lors d une p riode climatique de l ger r chauffement La fin du cycle correspondant la p riode de r chauf fement maximal est marqu e par une absence de d p t et une p dog n se 2 1 Solifluxion de sol et du latin fluere rouler d place ment en masse du sol superficiel gorg d eau sous l action du gel et du d gel 2 P dog n se du grec pedon soi et g n se mode de forma tion et d volution des sols 12 Dans la r alit la succession tr s diversifi e des variations climatiques au cours du Quaternaire de m me que l influence des facteurs g ographiques particuliers en vo lution constante creusement des vall es onfeu pour cons quence de tronquer de condenser ou de d velopper certains de ces d p ts A la base de ces limons r cents se situent souvent des horizons limoneux plus anciens d pos s ayant la derni re glaciation il y a 80 000 ans Ces formations sont beaucoup plus argileuses 20 40 d argiles elles pr sentent des teintes vari es jaunes brun jaune rouge Leur perm abili
40. profonde c de la perm abilit verticale de La zone non satur e Cette zone comprend le sol propiement dit les for mations superficielles de recouvrement et le substratum s ologique L ensemble constitue donc un milieu anisotrope et les perm abilit s y sont tr s variables d de la perm abilit de la couche aquif re Ce facteur r git principalement les possibilit s de migration ou de conservation au polluant dans la nappe e de La proximit d un cours d eau en liaison bydraulique avec la nappe de la nature et de ia continuit de ces relations Nous retiendrons au regard des conditions g ologiques et hydrog ologiques de la Seine Maritime quatre facteurs de vuln rabilit savoir l paisseur des formations superficielles de recouvrement la perm abilit des horizons sus cit s la profondeur de l eau la perm abilit de la craie 2 1 2 Points de pollution potentiels et r els On entend par pollution Toute action toute intro duction volontaire ou accidentelle de corps alt rant la qualit chimique ou physique naturelle de l eau souterraine Les polluants naturels ne sont pas connus en Seine Maritime except proximit des c tes zones de salure de la nappe et dans les alluvions des cours d eau de m diocre qualit Ce type de polluant est repr sent par un corps pr sent naturellement dans une eau selon une teneur la rendant inapte certains usages notam
41. r report des direc tions d coulement de eg nappe ou d une pollution ventuelle a Profondeur de la nappe Les cartes d gale profondeur de la nappe ont t obtenues par diff rence entre les cartes topographiques altitude du sol et les cartes pi zom triques altitude du toit de la nappe 1 Application de la t l d tection Aa recherche d eau en milieu crayeux J Y SCANVIC G WEECKSTEEN B R G M Colloque ROUEN mai 78 Hydrog ologie de la craie du Bassin de Paris 2 Utilisation de la m thode VLF en r sistivit pour la localisa tion des zones faill es G BRESSON B R G M Technique de l Eau et de l assainissement n 384 Novembre 78 20 On consid re que dans les cas les plus d favorables l incertitude absolue des c tes est de 5 m tres Cependant il se peut que localement de fortes variations saisonni res du niveau de l eausouterraine augmente sensiblement 1a fourchette de cette estimation L quidistance des isobathes est de 20 m tres Cet cart a t r duit ou augment dans plusieurs cas fond de vall e peu accident falaises en vue ne Lu le document une meilleure lisibilit La Dr rondeur de l aquif re est faible en vall e humide de Om 10 m il augmente en vall e s che de 5 m 60 m et en plateaux 25 m 80m Les profondeurs maximales calcul es en plateaux atteignent 100 m tres dans plusieurs cas b Dynamique des nappes Le sens
42. rable peut ne pas r agir en absence de faits p l luants En fait une approche plus pr cise de la vuln rabilit des nappes peut tre obtenue partir de l tude de param tres chimiques naturels et des isotopes de l eau c est dire de l oxyg ne 18 de LAS 2 ou deut rium et de l hydrog ne 3 tritium 34 Ce type d tude a t r alis e par le laboratoire de g ologie de l Universit de ROUEN Le principe d utilisation du triti m est que toute eau contenant cet isotope en faible quantit est consid r e comme une r serve ancienne pluie pr cipit e avant 1952 date des premiers essais nucl aires g n rateurs du tritium dans les pr cipitations En revanche une eau tr s riche entritium est repr sentative d une pr cipitation ayant rapidement tran sit e de la surface du sol au captage donc en rapport avec une nappe tr s vuln rable la p n tration Dans la r alit les ph nom nes de transit sont plus compliqu s puisqu 1 mer gence d une m me source peuvent se retrouver des eaux anciennes ou r centes suivant des m langes de proportion tr s variable Les auteurs proposent une m thodologie fond e sur l observation aux exutoires des caract res t moins des circu lations des eaux tra age la fluoresce ne isotopes mais aussi caract res chimiques et bact riologiques Ce mode d approche est donc fond sur l tude des cri t res relatifs aux effets de la v
43. rain Perm abilit de la craie Elle se reconnait lors de l ex cution d un forage ex travers e de fissures de zones tr s alt r es mais sa valeur est surtout d termin e l issue de pompages d essais dont les r sultats int grent une zone approximativement circu laire ayant pour centre le forage plus ou moins importante en fonction du facteur test La perm abilit peut galement tre test e partir d essais d infiltration en puits ou en forage m thode Nasber Terletskata Ces essais sont coupl s avec une injection de colorant lorsqu un point de r apparition possible de celui ci est contr lable Enfin l existence de points d infiltration et d effon drement peut tre d termin e partir de l tude des photogra phies a riennes 7 2 Etude r gionale Deux types d approches compl mentaires sont possibles La premi re consiste valuer les facteurs de vuln rabilit classiques sur l tendue du territoire tudi et d en tablir une cartographie suivant les principes propos s dans cette notice La seconde est plus pragmatique puisqu elle est bas e sur l observation de l volution de la qualit chimique et bact riologique des eaux souterraines de ces derni res ann es Tout point d eau pollu de fa on r guli re ou pisodique peut tre consid r comme captant une nappe vuln rable la pollution Le contraire n est pas toujours vrai un point d eau situ en milieu vuln
44. rs Ta fin du Cretac Les subdividions qui peuvent tre reconnues au Cretac sup rieur dont la distinction e peut tre obtenue tr s g n ra lement que par l tude de la microfaune est la SEN de haut en bas Campanien sup rieur E Campanien inf rieur Senonien o o Santonien ai Coniacien sup rieur Turonien moyen inf rieur KE C nomanien Ces formations crayeuses constituant le substratum g o logique du d partement de la Seine Maritime sont tr s souvent mas qu es par les terrains Supert EE limons formation r si duelle silex CR Au cours du Cretac sup rieur des mouvements tectoniques epirogeniques se manifestent par l instabilit des fonds marins du grec epeiros continent et gennan produire qui signifie soul vement ou affaissement d ensemble d un compartiment de l corce terrestre 10 Le climat est plus chaud au Cretac terminal et au d but du tertiaire les reliefs d origine tectonique s estom pent sous l action conjointe de l rosion continentale et peut tre marine pure de l alt ration Au cours du tertiaire le climat chaud et parfois humide facilite encore l alt ration des reliefs crayeux Peu de terrains t moignent encore des diff rentes phases de s di mentation de cette poque terrains oc nes principalement auxquels s ajoutent quelques vestiges de Ce et des sables d ge plioc ne Au quaternaire sur un relief mode
45. s agit de la karstification si ge d coulements pr f rentiels sans doute en liaison avec la fracturation Le ph nom ne existe sous les vall es s ches mais galement au droit des plateaux 6 2 Bassin d Yvetot planche 5 Le caract re tr s vuln rable de ce bassin est mis en vidence par l existence de sources fort d bit la pr sence de circulations rapides d duites apr s les exp riences de coloration effectu es dans la r gion d YVETOT et CROIX MARE le d veloppement tr s important de grandes vall es s ches tr s souvent recoup es par de petites vall es la faible profondeur de la nappe sur une grande par tie du bassin 1 R f rapport B R G M 78 SGR 132 PNO 32 L ensemble de ces caract ristiques sont mettre en relation avec l existence d une nappe globalement tr s vul n rable la pollution 6 3 Vall es de la L zarde de Rouelles et de Saint Laurent de Br vedent planche 1 Dans ce cas commun aux trois vall es deux facteurs de vuln rabilit pr dominent Ces deux facteurs sont rapprocher de conditions g ologiques locales particuli res En effet le fond des vall es est constitu par la glauconie de base du C nomanien et les argiles du Gault Albien Ces deux assises tr s peu perm ables sont l origine de l mergence de nombreuses sources Fontaine La Mallet Notre Dame du Bec Rolleville Saint Laurent de Br vedent S Les ruisseaux qui prenn
46. s ci dessus met en vidence l existence d une zone tr s vuln rable dans les vall es s ches particuli rement d velopp es En revanche la vuln rabi lit de la nappe est peu importante dans la partie amont du bassin Ce r sultat est comparable celui obtenu partir de l tude isotopique qui devrait r v ler sur une chronique plus longue l existence de transits rapides et de transits lents SOURCE DE LA RANDOURIE 7147 25 Cette source est situ e imm diatement au Nord Ouest de FONTENAY la superficie du bassin atteint 8 6 km La profondeur de l eau n exc de pas 79 m tres sous la vall e s che et 40 m sous le plateau 38 Une grande superficie du bassin est recouverte par des limons de plateaux les vall es s ches sont peu d velopp es elles ne provoquent que de faibles d pressions 45 m au maximum A la suite de l examen de ces facteurs ii semble que la nappe qui alimente la source est dans son enserible peu vuln rable la pollution Les eaux issues de cette source poss dent une teneur lev e en tritium 42 UT mettre en relation dans ce cas encore avec l existence d une eau r cente circulation rapide En conclusion le bassin apparait peu vuln rable dans son ensemble Cependant il est fort probable que la vall e repr sente une zone sensible qui serait l origine des transits rapides SOURCES DU RUISSEAU DE GANZEVILLE 57 6 68 57 6 6
47. t est tr s faible L paisseur de ces limons est tr s variable d un point un autre en raison du mode de s dimentation olien agis sant en remplissage sur les anciens reliefs et des rosions anciennes que ces d p ts ont p subir Les affleurements des limons de plateaux sont not s LP sur les cartes Dans plusieurs cas les limons du Wurm plus argileux ont t individualis s ils ont alors t rep r s par les symboles suivants LP 2 limon brun jaune lit ou grumeleux parfois homog ne et limon brun marron argileux structure feuillet e LP limon jaune lit LP ces formations ont t distingu es dans la seconde partie du document cartographique Ce sont des limons silex argileux Ces silex sont souvent fragment s Epaisseur et perm abilit Les paisseurs des formations reconnues par puits ou sondages ont t report es sur les cartes l int rieur des rectangles Le symbole LP n a t soulign que lorsque l assise a t travers e sur son paisseur totale x 192 De fa on globale les limons de plateaux sont plus d velopp s dans la partie ouest du EE que dans la partie est Deux ph nom nes sont l origine l apport olien des limons s est effectu en rela tion avec des vents venus de l ouest et du sud ouest les ph nom nes d rosion m canique ont t plus importants dans la zone est de la Seine Maritime surface d form e des plateaux
48. te en effet une ind ter mination puisque la zone int ress e se situe au droit d un d me pi zom trique ligne tiret s Formations superficielles E k La zone d finie est situ e sur des limons de plateaux surmontant des argiles silex L paisseur de ces formations est inconnue mais peut tre consid r e comme paisse en raison de la position centrale du site par rapport au plateau 30 La fissuration de la craie est g n ralement peu d velopp e en plateau et plus particuli rement proximit d un d me pi zom trique puisque ies circulations d eau y sont rarement intenses l examen de l ensemble de ces factors la nappe appara t tr s peu vuln rable la pollution Les risques court terme sont tr s faibles quelle que soit l hypoth se retenue quant au sens d coulement de la nappe en raison de l absence de points sensibles sources captages 5 5 Cas N 5 Ronde Epine Marques cf fig 4 Fuss de_1e Sie Ji La profondeur de l eau souterraine est voisine de 4O m tres elle s coule en direction de la vall e s che c est dire vers le Nord l Formations EE S e La zone est situ e en t te de vall e s che les limons de plateaux n y sont pee pr sents Perm abilit de la craie ei moyen En raison de la position Bee du site amorce de vall e s che il est probable qu une faible circulation d eau par fissures existe au droit du site Ce cas est sarti
49. tr s d velop p e La nappe doit tre encore consid r e comme tr s vuln rable dans son ensemble De fa on g n rale l exp rience acquise en Seine Maritime partir des pompages d essais des exp riences de colorations et des lev s g ologiques nous conduisent aux remar ques suivantes la perm abilit de fissure de la craie est la plus d velopp e sous les vall es humides puis sous les vall es s ches et enfin en plateaux la craie du Senonien est plus fissur e dans son ensemble que celle du Turonien La craie du Cenomanien plus profonde a peu t test e la fissuration de la craie semble diminuer avec la profondeur il existe des r seaux karstiques tr s d velopp s dans la craie en amont des sources importantes L existence des r seaux a t mise en vidence partir des colorations et des p n trations humaines Les colluvions a da Deux types de colluvions peuvent tre distingu s a colluvions de versants Les colluvions sont constitu es de mat riaux remani s par le ruissellement et la solifluxion accumul s sur les versants ou dans le fond des vallons au Quaternaire i La nature lithologique des colluvions est tr s vari e on y trouve des limons du sable des silex fragment s et des d bris de craie L paisseur des colluvions de versant est de quelques m tres elle atteint parfois plus de 10 m tres 18 b Colluvions de vallons secs Les
50. ues d int r t local ou r gional pompages d essai exp rience de colorations tude des bassins d Yport et du Commerce document directeur pour EE du d cret loi de 1935 A partir de ces donn es de base des compl ments d information ont t report s l occasion de cette cartogra phie pour une meilleure compr hension de la dynamique des nappes Ces compl ments sont les lignes de partage des eaux souterraines les directions de propagation d une pollution ven tuelle qui correspondent en fait au sens d coulement de la nappe 1 et les p rim tres d alimentation des captages A E P lorsqu ils ont t d finis 2 2 2 Points de pollutions r els ou potentiels Les renseignements concernant les activit s polluantes de fagon r elle ou potentielle ont t obtenus par enqu tes aupr s de divers services administratifs Pr fecture sous Pr fectures Direction D partementale de l Equipement GEP et subdivisions Direction D partementale de l Agriculture de l Industrie et des Mines Direction de l Action Sanitaire et Sociale et la Chambre de Commerce Les informations ont t compl t es par les donn es de la Banque du Sous Sol ex puisards d une profondeur sup rieure 10 m par les rapports de g ologue agr relatifs l tablis sement de d charges et de puisards et les connaissances de terrain acquises par l ensemble des techniciens et ing nieurs du Service G ologique R gional NORMANDIE 2
51. uln rabilit de l eau souter raine alors que la m thode propos e dans le cadre de l atlas se rapporte la connaissance des facteurs relatifs aux causes de la vuln rabilit des nappes Une telle tude a t r alis e en laboratoire de g ologie de l Universit de ROUEN sur 26 sources du Pays de Caux en automne 1974 en 1975 et en t 1976 Les auteurs mettent en liaison les teneurs en tritium des eaux de source avec la vuln rabilit globale des nappes L tude cit e en r f rence s pare en deux cat gories les sources tudi es en fonction des concentrations en tritium observ es sur les sources savoir EE Pipes e E Source de LA RANCON 76 5 20 76 5 25 Sources duCAILLY 77 6 28 Sources du VAURAIN 57 2 36 Source de VEULES LES ROSES 42 5 1 Source d YPORT 56 8 6 Ces sources sont aliment es au moment du pr l vement par des r serves anciennes ce qui n exclut pas la possibilit 1 i 5 35 de circulations rapides de type karstique qui peuvent tre prouv es par coloration ex YPORT VAURAIN ou par l appa rition de teneurs en tritium lev es des p riodes plus fa vorables Teneurs fortes Indice B R G M Sources du CHATEAU DE MIRVILLE 75 2 34 Sources de SAINTE GERTRUDE 75 8 20 Source de la BANDOURIE 74 7 25 Sources du RUISSEAU DE GANZEVILLE 57 6 68 57 6 69 Source de NOTRE DAME DE GRAVENCHON 75 7 25 Sources de la SCIE 77 1 1
52. vions de vallon En effet les vall es s ches y sont tr s d velopp es La vall e principale est tr s ouverte et occupe la presque totalit du bassin la profondeur de l eau ne d passe jamais 10 m elle n exc de pas 20 m pour l ensemble du bassin versant L paisseur des formations superficielles semble d importance moyenne sur le plateau Lp 0 60 m RS 6 40 m FRESNAY LE LONG et Lp 4 m LA FOLIE En cons quence la nappe est en position tr s vuln rable Ge qui confirme les r sultats de l tude isotopique Conclusion Ainsi donc il apparait que les tudes conjointes des conditions de gisement des nappes et de la g ochimie des eaux se r v lent tr s compl mentaires pour appr cier la vuln rabilit des nappes l Les r sultats obtenus partir du tritium apparaissent en particulier tr s int ressants puisque l existence d une seule teneur lev e de cet isotope une source indique clairement qu il peut exister des transits rapides et donc une vuln rabilit importante qui peut tre localis e dans le temps et certaine ment dans l espace 0 E H rise Ze Le Le IS el x e gt NN e A 38 x E Ss e el roi bof Y eg e ECH H pega di de Geer A Y de y NADA i 7 LEE y ha a A e S a A iz pe H Sr W 5A o k AZA ECHEL 5 w Y ras NA No Am a le M niltate Si g ie i vA K e E A gt A 2 Se Carreau L Kg d CN tp
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