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L`innovation technologique au service du développement durable

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1. L ISSeP a deux implantations en Wallonie l une Li ge si ge sociale et l autre Colfontaine De plus il est membre ou partenaire d une vingtaine d associations ou de r seaux relatifs l environnement la recherche ou au secteur industriel 2 4 2 Les moyens financiers et humains Le budget annuel de l ISSeP est d environ 600 millions BEF an La r partition est la suivante Recettes 50 dotation de base 15 contrats ext rieurs de R amp D le budget total de la R amp D est de plus de 30 20 missions RW 15 prestations diverses D penses 70 frais de personnel 12 frais fixes 18 frais variables L ISSeP compte 220 collaborateurs dont la qualification est la suivante 70 scientifiques 80 techniciens 45 administratifs 25 ouvriers sp cialis s 2 4 3 Les activit s Les trois domaines d intervention de l ISSeP sont les suivants 23 Les autres partenaires du projet Marco sont la DGRNE la Conf d ration de la Construction Wallonne le Centre Interdisciplinaire de Formation de Formateurs de l Universit de Li ge le Fonds de Formation professionnelle de la Construction le FOREM l Institut de Formation permanente pour les Classes moyennes et les petites et moyennes Entreprises Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 23 e les ressources du sous sol et les ressources min rales e les combustibles et processus nerg tiques y compris les nergies
2. R sultat d une initiative prise par la R gion wallonne le programme PROM THEE s int gre dans le programme europ en RIS Regional Innovation Strategy destin aider les r gions formuler leur strat gie en mati re d innovation Il poursuit trois objectifs e mieux conna tre le potentiel d innovation de la Wallonie favoriser les partenariats et les synergies dans la mise en uvre de grappes d innovation e organiser un r seau d offre de comp tences adapt aux besoins des entreprises et un cadre porteur d innovation Le premier objectif vise faire merger les forces et faiblesses du tissu industriel et de la recherche de la Wallonie en fonction des enjeux technologiques futurs et am liorer ainsi la visibilit interne et externe du potentiel d innovation de la r gion Ceci doit d boucher sur l identification des principaux domaines de comp tence de la r gion Le deuxi me objectif est centr sur le d veloppement de partenariats volontaires Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 69 motiv s par la recherche d une dynamique accrue Il vise davantage exploiter les synergies et les compl mentarit s entre entreprises et centres de comp tences et intensifier les interactions l o des cloisonnements subsistent Cet objectif doit d boucher sur la formation volontaire de grappes d innovation et sur le d veloppement de projets mobilisateurs communs Le troisi me object
3. 2 6 LE LABORATOIRE SECTORIEL PRIV ess ssessssneessneessnnesssnncennneesnne esse esnesns 25 2 61 Le contextes te M nn nr tn el 25 2 6 2 Les moyens financiers et humains ss 26 26 3 LES Activit S rpm ra aia E A EE Aa rene distante ie ns einen t rene een 26 2 6 4 La place du d veloppement durable ss 26 2 7 EN CONCLUSION LE R LE DES CENTRES TECHNOLOGIQUES EN FAVEUR DU D VELOPPEMENT DURABLE ssseeseesseesseesseesseesseesstesstessecssttssttssttssttssttsstessessesseesseeesee 27 3 PR SENTATION DE PROGRAMMES DE STIMULATION DE L INNOVATION TECHNOLOGIQUE CONTRIBUANT AU DEVELOPPEMENT DURABLE 28 3 1 CONSID RATIONS M THODOLOGIQUES uueeeernrnenenenrnenrnrneneneneneneneneeeeennnennnee 28 3 2 VINGT FICHES SUR DES PROGRAMMES DE STIMULATION OU D ACCOMPAGNEMENT 30 F1 Education formation sensibilisation RRR 30 F2 N gociation EJON ON a e REE E a Ea eA r E E REE A 32 F3 Pr vision technologiques ainin aee e entre MR AE E EEES 36 F4 Prospective r gionale seinnse eier AEE A EEEE EE t 38 F5 Technology assessment sise 41 F6 Information pour professionnels ss 43 F7 Clustering states E benne tn tee Mr en nee en rl ten 45 F8 Appui aux collectivit s locales ss 48 F9 Coop ration internationale ses 51 F10 M INANC MENTEE AT NI E e ET DE RE ee PR Eee see 54 FI TaOxAOhas sentinelle nt tnt lt E ste Ni med tele line sta ut 56 FI2 Commandes publiques ss 58 FIS Contrat de gestio
4. FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable 3 2 Vingt fiches sur des programmes de stimulation ou d accompagnement F1 Education formation sensibilisation Informations g n rales 1 Environmental Education for a Sustainable Future National Action Plan 2 Australie 3 Le plan d action national fournit une ligne de conduite et une coordination tous les secteurs impliqu s dans l ducation relative l environnement de mani re rencontrer l ensemble des besoins en ducation dans ce domaine Ce plan a t labor sur base d une identification des besoins en ducation l environnement r alis e par l Association Australienne pour l Education l Environnement 4 The Commonwealth Government 5 En janvier 97 le Gouvernement a adopt le Natural Heritage Trust qui est une approche int gr e et long terme de l environnement en Australie Ce programme est dot de moyens financiers les plus importants que l Australie ait jamais consacr s l environnement Le Natural Heritage Trust vise faire de l Australie l un des pays les plus avanc s en mati re de protection de l environnement et cr er des emplois sp cialement dans les zones rurales Le Plan d action national Environmental Education for a Sustainable Future est une concr tisation du Natural Heritage Trust l ducation l environnement ayant t identifi e comme u
5. e un besoin de soutenir la demande par des commandes publiques ou par le biais d une r glementation ferme sans tre impraticable Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 81 4 Evaluation finale L valuation porte sur le fonctionnement des centres de recherche coop rative et sur les initiatives de stimulation de l innovation technologique favorable au d veloppement durable 4 1 Constat global De fa on globale on constate que la palette d interventions destin es encadrer et stimuler l innovation sur une base collective est extr mement large faisant intervenir les trois grandes familles d instruments pr sent s ant rieurement propos du Tableau de Bord europ en de l innovation Ces instruments doivent tre envisag s non pas de fa on isol e mais combinatoire L enchev trement de responsabilit s est remarquable ex Ademe et son appui aux collectivit s appelant la concertation et la coop ration entre diff rents niveaux de pouvoirs Le d veloppement durable ne se d veloppe pas dans un terrain vierge on se trouve face un arsenal d initiatives qui tant t sont du ressort de la politique technologique tant t la frange de la politique environnementale de la politique industrielle de la politique d am nagement du territoire de l enseignement et de la formation La politique d innovation elle m me remplit un r le dont le caract re horizontal est de plus en plus
6. C est la dimension collective de l innovation qui est ainsi reconnue Le profil des adoptants est aussi un l ment d cisif aussi dans le m canisme de diffusion des innovations Ainsi Rogers distingue les innovateurs les adoptants pr coces la majorit pr coce la majorit retardataire l arri re garde La taille des entreprises le taux de croissance de l industrie concern e la qualit du management ainsi que les caract ristiques per ues avantage relatif et co ts d installation sont autant d l ments qui d termineront le profil innovant de l entreprise l appartenance l une ou l autre de ces cat gories Les barri res franchir peuvent tre d ordre tr s divers barri res conceptuelles barri res organisationnelles barri res de connaissances barri res technologiques et barri res financi res L aptitude des entreprises surmonter ces barri res est assur ment in gale 14 Akrich M Callon M Latour B L art de l int ressement in Vinck D coord Gestion de la recherche nouveaux probl mes nouveaux outils De Boeck Bruxelles 1991 10 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable 1 3 Les instruments de stimulation de l innovation Tout comme une politique de produits avec l analyse du cycle de vie la tra abilit des produits les normes de produits les labels l tiquetage etc une politique environnementale et son chapelet d instrument
7. Le CSTC s implique dans une s rie d organisations connexes r gionales nationales et europ ennes dans le monde de la construction Cinq concernent directement le d veloppement durable e Recymat vise valoriser les r sultats de la recherche du CSTC pour le recyclage des mat riaux e Recywall voir page xxx e Tradecowall r sulte d un accord de branche entre le Gouvernement wallon et le secteur de la conclusion C est une soci t coop rative charg e de g rer les d chets de construction pour le compte de ses membres travers toute la Wallonie par le biais de centres d enfouissement technique et d installations de collectes de tri et de traitement des fins de recyclage e Wastenet va mettre en place une bourse lectronique relative aux mati res secondaires et aux d chets Il fournira galement des informations standardis es et informatis es sur ces mati res ainsi que des informations g n rales sur les d chets r glementation etc 20 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable e Le Centre pour la Construction Durable fournira des informations sur la durabilit des produits et services de la construction 2 3 3 Les activit s Les activit s de recherche sont regroup es par th mes structures mat riaux physique du b timent et climat int rieur g otechnique et proc d s d ex cution l ments de toiture et de fa ade quipement techniques et au
8. l aide de divers partenaires envoi d une demande officielle de participation au programme de v rification aux diff rents fournisseurs des technologies identifi es r ponses des fournisseurs r union avec les diff rents fournisseurs s lectionn s pr paration de la batterie de tests effectuer tests e r daction et discussion du rapport d valuation Le strict respect de ce protocole est une particularit de ce programme par rapport d autres programmes d valuation qui se contentent de donn es h t rog nes Le programme comprend galement un important volet de communication sur ses objectifs et ses r sultats un site internet et un mensuel d information Ce volet s adresse aux acheteurs potentiels et aux utilisateurs pour augmenter la prise de conscience du march des performances de chaque technologie test e Le budget annuel de ce programme est de 10 millions de dollars pendant sa phase de projet pilote Ensuite il sera de 2 millions de dollars car les entreprises devraient prendre en charge une partie du co t des tests R sultats Au d but de l ann e 2001 110 technologies environnementales ont fait l objet d une valuation par le programme et 42 sont en cours de v rification Une partie importante de ces v rifications concernent des technologies end of pipe ou des syst mes de monitoring mais la pr vention de la pollution concerne galement 4 axes d investigation Le site inter
9. l investissement et aides fiscales compl mentaires amortissements acc l r s exon ration du pr compte immobilier exon ration des droits proportionnels sur les apports en soci t immunisation fiscale de la prime l investissement garantie r gionale 2 Wallonie 3 Il s agit de l octroi d une prime l investissement ou d aides fiscales compl mentaires des PME qui s engagent effectuer une ou plusieurs op rations concourant la mise en place d un d veloppement durable ou la cr ation d emplois et ce quelle que soit la forme de financement envisag e emprunt fonds propres leasing 4 Direction g n rale de l Economie et de l Emploi Minist re de la R gion wallonne 5 Loi de r orientation conomique du 04 08 1978 Les lois nationales d expansion conomique qui datent des ann es septante ont t adapt es en 1992 suite la r gionalisation des mati res conomiques Mati re d sormais r gie par le d cret wallon du 25 06 1992 Mon B 28 08 92 et par les arr t s d application du Gouvernenement wallon 6 Depuis entr e en vigueur de la loi de r orientation conomique 7 En remaniement 8 Banque de donn es sur les aides publiques en R gion wallonne MIDAS Direction de l information sur les aides DGEE MRW Public cible PME ayant au moins un si ge d exploitation ou une division situ e en R gion wallonne ou associations de fait r alisant un programme d investissement en R
10. lioration de la connaissance des d chets et leur comportement optimisation des choix techniques et des fili res de valorisation collecte s lective traitement thermique des d chets dont l valuation de proc d s nouveaux ou mergents e stockage des d chets m nagers et assimil s Les fili res de valorisation mati re L Agence vise largir les d bouch s des mati res issues des collectes s lectives ce qui implique la lev e de difficult s techniques conomiques et de plus en plus sanitaires et sociologiques L ADEME vise donc travers des tudes et recherches am liorer la comp titivit des fili res de recyclage et soutenir financi rement l adaptation des outils et pratiques de production l utilisation de mati res r cup r es L Agence soutient la recherche et les op rations de d monstration dans les secteurs traditionnels du recyclage 50 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable papiers cartons verre m taux plastiques et encourage le d veloppement de fili res mergentes huiles usag es pneumatiques piles et accumulateurs Sites et sols pollu s L ADEME est ma tre d ouvrage des tudes et des travaux concernant des sites orphelins et son action porte galement sur la promotion des tudes et des recherches pour am liorer la connaissance des polluants et de leur comportement et pour d velopper les outils d investigation et de
11. mettre en uvre L absence de recherche financ e par les entreprises n est pas compens e par un financement public pour les recherches long terme 2 3 Le CSTC Centre de recherche scientifique et technique de la construction 2 3 1 Le contexte Cr depuis pr s de 40 ans le CSTC a conserv une structure f d rale avec plusieurs antennes r gionales un centre administratif Bruxelles et le centre de recherche Limelette II compte 64 000 affili s Des Comit s Techniques compos s de professionnels du secteur orientent les axes de recherche du centre 2 3 2 Les moyens financiers et humains Pr s de 60 des recettes du centre proviennent des redevances des affili s Le solde r sulte d activit s de recherche et d veloppement ainsi que de services divers Le CSTC compte 180 collaborateurs dont environ la moiti s occupent de recherche Sur ces 90 personnes la moiti sont des ing nieurs les autres des gradu s Le niveau de comp tence doit tre assez lev car les entrepreneurs attendent que le centre soit comp tent en tout les travaux de routine tant effectu s ailleurs L autre moiti du personnel se charge de diffuser l information par des cr neaux r guliers revues journ es d tude etc ou en r pondant des demandes ponctuelles 20 25 000 par an La recherche est essentiellement appliqu e pour des projets plus fondamentaux le CSTC fait appel la collaboration avec les universit s
12. quie a t r alis e et d autres sont l tude dans divers pays de l Est En deux ans d existence Ecotech fonctionne globalement bien Seul un tiers de son capital est investi La recherche de partenaires se poursuit G n ralement on constate un effet boule de neige une entreprise partenaire souhaite racheter un concurrent et sollicite une prise de participation d Ecotech Les difficult s identifi es ne sont pas li es Ecotech mais rel vent du contexte conomique et environnemental global Des entreprises disposent de technologies int ressantes pour un certain nombre de probl mes environnementaux traitement des boues de dragage recyclage des plastiques etc mais les mesures publiques ne suivent pas faute de source de financement dans certains cas ou de solutions alternatives moins co teuses dans d autres mise en d charge des plastique par exemple Les entreprises doivent alors ronger leur frein et esp rer des jours meilleurs Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 79 3 3 Observations et conclusions Ces initiatives collectives de stimulation de l innovation technologique jouent sur quatre dimensions le renforcement des capacit s strat giques le renforcement des capacit s technologiques le renforcement des capacit s relationnelles le renforcement des capacit s commerciales 3 3 1 Renforcement des capacit s strat giques Il s agit du renforcement
13. res de reprise de produits usag s des fins de recyclage ou de r novation e laboration d un guide m thodologique usage de collectivit s dans la d finition des plans d partementaux des d chets m nagers D chets et territoire Ce programme de l Agence vise la mise en place des r seaux d quipements n cessaires une gestion de l ensemble des d chets respectueuse de l environnement et conomiquement acceptable Il s int resse aux divers types de d chets mais nous ne nous attarderons que sur les d chets m nagers e soutien financier technique et m thodologique aux collectivit s regroup es en intercommunalit pour l adoption d une politique globale de gestion des d chets en concertation avec les acteurs conomiques sociaux et les citoyens e soutien financier aux quipements les m canismes d aide financi re ont d tre r vis s suite la mont e en puissance des projets introduits par les municipalit s Le syst me actuel est bas sur un taux d aides diff renci suivant les fili res Les taux de r f rence peuvent tre rehauss s jusqu un taux plafond en fonction de crit res tels que le degr d innovation ou d exemplarit ou encore dans le cas de contextes difficiles milieu rural dispers ou conomiquement d favoris En 1999 le montant des aides s levait 1 017 millions de FF e expertise appui pr r glementaire et normatif pour les points suivants F am
14. s des entreprises de recyclage et tente de diffuser les innovations vers les entreprises par divers cr neaux participation r daction des cahiers Technologies propres initiatives aupr s des entreprises s minaires revues etc Le CRIF r pond aussi des demandes ponctuelles d entreprises et observe l mergence d une nouvelle tendance savoir la demande pour la conception de produits facilement recyclables en fin de vie Les r alisations concr tes Indirectement plusieurs r alisations concourent au d veloppement durable soit en conomisant les ressources soit en allongeant la dur e de vie des produits ou quipements Plus particuli rement le site de Seraing travaille sur la valorisation mati re des d chets plastiques Les difficult s rencontr es Un des gros probl mes actuellement identifi par le CRIF est l insuffisance de contraintes l gales pour les entreprises en mati re de recyclage ou de pr vention des d chets Bien s r les entreprises prennent conscience du probl me mais elles restent peu nombreuses agir ou m me simplement discuter de leurs difficult s et ce pour diverses raisons peur Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 19 d tre tax que cela se sache etc De plus les entreprises veulent des solutions dont le temps de retour est tr s court ce qui ne facilite pas la recherche de solutions originales ou pr ventives souvent plus lourdes
15. soulign Dans les initiatives collectives examin es on s aper oit qu un certain nombre d outils classiques ex aide expansion conomique sont revus en ce qui concerne leurs conditions d octroi afin que les aides accord es l innovation et aux investissements immat riels puissent favoriser le d veloppement durable Un enjeu important consiste faire admettre que le crit re de durabilit s ins re parmi les autres crit res couramment invoqu s rentabilit conomique performance technique cr ation d emplois dans les diff rents modes d intervention des pouvoirs publics De nouveaux instruments sont mis au point galement pour relever le d fi de l innovation durable ex m thodologie du backcasting dans un programme de prospective technologique hollandais Le travail en r seau dans le cadre de consortiums de recherche de clusters strat giques le d veloppement de nouveaux partenariats public priv les n gociations volontaires les actions de communication constituent les accents dominants des actions collectives men es pour stimuler l innovation la faveur du d veloppement durable En ce qui concerne les partenariats on rel vera en particulier l int r t que pr sente dans une perspective de d veloppement durable la cr ation de centres de recherche coop rative multisectoriels ex CERTECH et la mise en contact selon des proc dures in dites de chercheurs avec le march ex programme STWW e
16. veloppement durable 1 2 Les m canismes de diffusion de l innovation La diffusion d une innovation technologique peut se d finir comme l adoption d un dispositif technique grande chelle o par une large population d acteurs c est le m canisme par lequel l innovation ph nom ne micro conomique acquiert une dimension m so voire macro conomique Guellec 5 1 2 1 Le march et au del On sait que si l innovation engendre une rente pour la firme innovante momentan e car il s op re assez vite des ph nom nes d imitation et m me s il y a protection par un brevet la dur e du monopole est limit e dans le temps l innovation engendre aussi des d penses dont le co t est fixe ind pendant de la quantit de biens produite On estime que le taux de rendement moyen de l investissement en recherche se situe dans une fourchette oscillant entre 15 et 30 La coordination par le seul march en mati re d innovation est depuis longtemps reconnue comme inefficace par les conomistes car il se produit des effets externes Les effets externes d signent de mani re g n rale les relations entre agents qui ne passent pas par le m canisme des prix Bach et Lhuillery 6 Deux types d effets externes nous int ressent particuli rement les externalit s de R amp D li es la diffusion des connaissances par divers canaux tels que copie espionnage mobilit du personnel publications scientifiques ou techniques rever
17. a connu en Belgique ce centre a t incorpor dans le groupe dont fait partie le plus gros producteur d lectricit du pays La centre est organis selon une double strat gie e des lignes de produits Acoustics Power System Fault Analysis Energy Audits Power System Protection Cables Combustion for power generation Non destructive testing in nuclear plants Chemistry of water Electromagnetic compatibility Electrotechnology Failure analysis and material assessment in plants Light and customer safety HV equipment Chemistry of insulating material Electrical metrology MV and LV equipment Materials technology Protection of materials Power quality Process control Telecontrol and teletransmission Vibrations e des projets multidisciplinaires Environnement and biomass Internal control system for power plants Power transmission Combined cycle power plants amp combined heat and power Rational energy use 26 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable 2 6 2 Les moyens financiers et humains Le chiffre d affaires du centre tait de 1 278 MBEF en 1999 Il emploie 233 personnes dont 99 ing nieurs civils et industriels ainsi que 134 techniciens Une grande attention est port e la qualification du personnel et de nombreuses formations sont assur es Cette politique s inscrit dans un environnement de plus en plus concurrentiel au sein duquel il est important de s assurer la collabo
18. amorcer le march par une s rie d exp riences pilotes concluantes communicables et embl matiques La s lection des sites se fera par un jury sur une base de crit res objectifs diversification g ographique et technologique Un syst me de mesure des consommations et du rendement nerg tique sera mis en place pour ces sites pilotes Une communication des r sultats de ces sites pilotes dans des documents de promotion est pr vue Des primes provinciales et communales peuvent ventuellement compl ter le soutien de la r gion la fili re des CES Certaines communes d veloppent galement des campagnes de promotions locales en vue de faciliter au maximum l achat de CES notamment par une offre claire et une d marche commerciale transparente Selon les objectifs du plan les d penses de subvention s chelonnent comme suit Plan d action 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 solaire Objectifs annuels 150 850 2000 3000 4000 5000 6000 7000 7000 7000 8000 en nombre d installations moyennes 4 m Subventions en 0 375 21 25 50 75 100 125 150 175 175 175 200 millions de BEF Quant aux divers op rateurs ils b n ficient d une enveloppe globale de 35 millions jusqu en 2002 56 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F11 Taxation Informations g n rales 1 Prime
19. ces innovations se heurtent parfois la r sistance des op rateurs De mani re g n rale ces derniers n adopteront pas une innovation si l ancien proc d leur para t suffisant Le centre entend donc am liorer sa strat gie de communication envers les utilisateurs potentiels de ses recherches car l autonomie de gestion laiss e aux diff rentes zones g ographiques ne permet pas d imposer des technologies Notons toutefois qu en mati re d environnement les innovations sont plus facilement adopt es 2 7 En conclusion le r le des centres technologiques en faveur du d veloppement durable Il ressort de ces entretiens que les centres de recherche publics con oivent leur r le comme crucial pour orienter l innovation technologique en faveur du d veloppement durable Leur sensibilit cette probl matique est g n ralement tr s lev et leur niveau de comp tence les autorise imaginer des solutions originales Malheureusement ils d plorent ne pas pouvoir les d velopper suffisamment Les restrictions voqu es sont de nature diverse e Les moyens publics mis leur disposition sont insuffisants pour mener toutes les activit s de recherche long terme qui b n ficierait leur secteur d activit s Ces recherches g n riques doivent viser des solutions pr ventives en amont dans les processus de production Ce financement public est imp ratif car les entreprises ne financent que les recherches court terme qu
20. cette strat gie consiste int grer autant que possible le d veloppement du march l int rieur des m canismes commerciaux existants de mani re permettre assez rapidement un retrait des pouvoirs publics sans perturber la dynamique lanc e L approche se veut incitative et commerciale Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 55 promotion primes soutien politique etc plus que normative imposition d nergie solaire dans les nouvelles habitations par exemple La technologie a effet suffisamment d attrait pour constituer naturellement l objet d une acquisition par les particuliers Les acteurs du projet sont e les fournisseurs et les installateurs de CES avec lesquels des contrats d engagement volontaires pour la fourniture ou l installation de CES de Qualit seront conclus e divers acteurs priv s pour la coordination la formation la sensibilisation r alisation d enqu te etc Institut Wallon APERe Bureau d tude etc e les guichets de l nergie e certaines communes voir point suivant Le Plan d Action Soltherm vise pour l essentiel subventionner l eau chaude sanitaire du secteur domestique La subvention prend la forme d une prime forfaitaire de e 25 000 BEF jusqu 4m e 3 000 BEF par m additionnel Parall lement 100 sites seront s lectionn s en tant que sites pilotes r pondant des crit res sp cifiques caract ristiques en vue d
21. de l Education l Environnement et de la Fondation Australienne pour l ducation l environnement Cette Fondation sera un centre national de recherche en ducation l environnement Elle devra diffuser tous les niveaux scolaires et professionnels des outils performants et des techniques ad quates d ducation l environnement Elle tablira des collaborations avec les diff rents r seaux d enseignement et veillera au d veloppement d une culture des meilleures pratiques environnementales dans les institutions australiennes et dans le monde professionnel Autrement dit elle doit favoriser l mergence d une culture du d veloppement durable profond ment ancr e chez tous les Australiens ce qui notamment guidera leurs choix en mati re de d orientations technologiques et d innovations 32 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F2 N gociation m diation Informations g n rales 1 Projet europ en de recherche intitul Strategies towards the Sustainable Household SusHouse 2 Le projet est r alis dans 5 pays europ ens Allemagne Hongrie Italie Pays Bas et Royaume Uni Mais les donn es notre disposition concernent uniquement les Pays Bas Le budget global de la recherche est de 1 2 million d euros dont 75 proviennent de financements europ ens 3 Le projet de recherche explore les voies possibles pour r pondre aux besoins sociaux couverts par l hab
22. de probl mes La conception est assez complexe de mani re tre une vitrine de plusieurs produits similaires toiture tr s compliqu e avec des mat riaux diff rents pour chaque pente par exemple 22 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable m tiers de la construction Ce programme est r alis avec plusieurs partenaires 23 Cette formation tant r alis e avec des centres de formation le CSTC esp re pouvoir toucher la future g n ration d entrepreneurs car jusqu pr sent il n y a aucun volet environnement dans les programmes d tude du secteur de la construction ni des architectes 2 4 L ISSeP Institut scientifique de service public 2 4 1 Le contexte ISSeP est le r sultat de la fusion de l INM cr au d but du si cle laboratoire de l administration des mines et l Inichar 1947 centre collectif de recherche des charbons Avec le d clin des mines les deux institutions ont fusionn pour cr er l Iniex charg de toute l industrie extractive et devenu l ISSeP apr s la r gionalisation L ISSeP est un parar gional de type A ce qui implique que la direction agit par d l gation des pouvoirs des ministres comp tents ou du Gouvernement lorsque plusieurs ministres sont comp tents ce qui est le cas de l ISSeP Environ 10 des activit s de l ISSeP concernent des mati res f d rales pour lesquelles des contacts sont maintenus avec les autorit s f d rales
23. des comp tences des entreprises bien s r mais galement de tous les acteurs du d veloppement technologique Ce renforcement est li e une d tection avanc e des projets caract re durable d tection qui n cessite une valuation et une caution scientifiques e une d tection avanc e des risques li s aux d veloppements technologiques e une identification des technologies cl s pour le d veloppement durable et pas seulement dans le domaine des technologies environnementales e une compr hension des combinaisons possibles entre technologies et organisation sociale e une attention port e des techniques isol es mais galement des syst mes technologiques e une prise en compte des cycles de vie des produits et proc d s nouveaux ou techniquement am lior s et une exploration des possibilit s non seulement de recyclage mais aussi de r utilisation e une analyse des flux de mati re dans les secteurs industriels et de services e le d veloppement de m thodologies de prospective ad hoc ex m thode du backcasting 3 3 2 Renforcement des capacit s technologiques Ce renforcement concerne autant les offreurs de technologie que les utilisateurs de technologie entreprises collectivit m nages Ce renforcement passe par e un appui la recherche long terme et int grant d s l amont les questions de commercialisation de strat gie de diffusion de capacit d absorption par le tissu industrie
24. du programme IAC ont des programmes de formation pour ing nieurs certifi s par l Accreditation Board for Engineering and Technology et ont t soumises comp tition Ce programme IAC fait partie de la strat gie nationale en mati re nerg tique II constitue une des principales initiatives en mati re de conservation de l nergie et de diminution des d chets aupr s du d partement f d ral de l nergie Auparavant ce programme tait connu sous la d nomination Energy analysis and diagnostic center program EADC Le changement d appellation traduit un largissement du champ d action initialement focalis sur les audits d efficacit environnementale il inclut d sormais l am lioration de la productivit et les efforts de r duction des d chets 1976 site web http oit doe gov iac Public cible PME industrielles de moins de 500 travailleurs Organisation et mise en uvre L valuation d marre avec un survey r dig par l quipe IAC de l universit impliqu e dans le programme et situ e proximit du site d implantation examin Ce rapport est suivi par un ou deux jours de visite sur site afin de r aliser les mesures n cessaires pour laborer valablement les recommandations L quipe r alise alors une analyse d taill e avec des estimations de co t de performance et de temps de retour sur investissement End ans les 60 jours un rapport confidentiel comportant une analyse du site d impla
25. du programme qui est constitu des repr sentants des organismes finan ant le programme ainsi que du Minist re du transport et des communications et de l industrie Sur 500 propositions introduites une soixantaine ont t retenue Le budget total pour la premi re tape du programme de mise en grappe 1997 1999 tait de 80 millions FIM 25 millions FIM taient allou s par le Minist re de l environnement 10 15 millions par le TEKES 6 millions par l Acad mie de Finlande et de 1 3 millions par le Minist re du commerce et de l industrie Les unit s de recherche et d autres institutions financi res contribuaient hauteur de 50 du budget total R sultats La premi re tape du programme de grappage se cl turant l t 2000 une premi re valuation s est tenue en automne 2000 Les objectifs fix s par les organismes finan ant le programme ont t globalement atteints la coop ration a t souple e e nombre de projets en collaboration a augment e chaque projet a rassembl en moyenne 3 partenaires ce qui d passe la moyenne habituelle Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 47 e 70 entreprises ont particip mais peu de projets ont t plac s sous la coordination d une entreprise e certaines r ticences ont t manifest es par le priv et provenaient de ce que les r sultats de recherche taient publics et donc accessibles gratuitement aux uti
26. gestion avec op rateurs technologiques Liaison recherche march 14 soutien la recherche 15 soutien la conception 16 soutien au d veloppement technologique 17 soutien la d monstration commercialisation 18 soutien au recyclage 19 guidance technico financi re 20 financement du capital risque Tableau 2 canevas de pr sentation des fiches Information g n rale 1 D nomination de la mesure Couverture g ographique Nature et principaux objectifs de la mesure Op rateur Contexte d adoption de la mesure Date de d marrage Date de cl ture si pr vue 8 Source d information NDUBSN Public cible Organisation et mise en uvre Structure du programme organisation moyens humains consacr s r les respectifs Conditions d acc s crit res d ligibilit mode de d livrance contenu du support Difficult s rencontr es dans la s lection des b n ficiaires de l aide Financement co t total d penses remboursables ou non sources budg taires R sultats Ya til un instrument ad hoc d valuation des r sultats de la mesure S il y a un m canisme d valuation des r sultats quels en sont les r sultats Quels sont les m canismes qui semblent avoir bien fonctionn Quels sont les m canismes qui semblent avoir mal fonctionn Y a til des changements envisag s objectifs public cible moyens humains ou financiers 30
27. la voie classique des publications tant t par la constitution d une banque de donn es par exemple pour le transfert et l appropriation des connaissances dans le domaine des plantes m dicinales ou par la reconnaissance de liens n cessaires entre centres de recherche et entreprises ainsi un m dicament traditionnel standardis et v rifi est commercialis aupr s de la population locale avec l appui du r seau ou encore on instaure l chelle r gionale un noyau d interface recherche entreprise avec la caution du r seau Le r seau favorise aussi la formation via l organisation de s minaires Enfin le r seau appuie les chercheurs du Sud dans leurs recherches de financement Il s agit d une d marche partenariale o le sch ma classique Nord Sud qui a longtemps domin la coop ration scientifique et technique internationale est remis en cause car les changes d exp riences au sein du r seau se d veloppent le long d axes divers Nord Sud Sud Nord Sud Sud Nord Nord Le partenariat est ouvert puisqu on met en pr sence tous les acteurs concern s par le cod veloppement inventeurs concepteurs producteurs h ritiers de multiples traditions usagers La m thodologie de PRELUDE est fond e sur l exp rience La majeure partie du travail r alis par le r seau consiste en l tude de cas Cette d marche heuristique vise un double objectif accro tre les connaissances et permettre un changement travers l accroisse
28. pays la cr ation de r seaux le lobby aupr s des pouvoirs publics etc e pour le CRIF le choix des technologies leur impl mentation et leur utilisation optimale etc Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 17 La structure du CRIF est f d rale bien que chaque r gion soit dot e d une direction Au total le CRIF compte 9 implantations Seul le site de Seraing a fait l objet d un entretien 2 2 2 Les moyens financiers et humains Pour les diff rents sites du CRIF le budget de 1999 s levait 615 millions BEF ventil comme suit e Ressources subsides projets r gionaux f d raux et europ ens 49 facturations 27 redevances 24 e Types de projets transfert de connaissance 60 recherche 40 Au total le CRIF compte 140 ing nieurs et techniciens tandis que le site de Seraing est compos d une quipe pluridisciplinaire de quelques 40 sp cialistes Le CRIF est membre de Recywall 21 et il participe de tr s nombreuses actions nationales et internationales de recherche ou de transfert de technologie e Les projets BRITE depuis 1986 le CRIF joue un r le de partenaire ou de leader dans de nombreux projets de d veloppement de pointe cofinanc s par l Union Europ enne Ces projets de grande envergure ont permis d tablir outre de solides collaboration scientifiques un r seau de relations avec des partenaires comme EOS BMW FIAT Rover Mercedes Benz I
29. qualit scientifique de la proposition innovation de rupture et caract re strat gique originalit et cr ativit comp tence au sein du consortium synergie et qualit de la coop ration La valeur conomique du projet est aussi soumise leur valuation e prise en compte du long terme e possibilit de valorisation industrielle e capacit d absorption des entreprise flamandes Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 65 e qualit du plan de diffusion e repr sentativit et pertinence de la commission d usagers e contribution du projet au d veloppement durable Ce dernier crit re est formellement inscrit dans les crit res de s lection du projet refl tant ainsi l optique g n rale du programme en conformit avec l accord gouvernemental flamand datant du 13 juillet 1999 Celui ci pr voyait que le d veloppement durable soit rendu op rationnel via les instruments de politique d innovation Budget de 1100 MBEF consacr 28 projets finalit conomique et 11 projets finalit sociale Chaque projet b n ficie d un soutien financier variant de 5 10 millions par an La dur e maximale des projets est de 4 ans Exceptionnellement au titre de pool de d veloppement technologique un gros projet peut b n ficier d une enveloppe de 12 millions par an R sultats Il s agit d un programme qui se d fait nettement de l approche lin aire de l innovation en favorisant la const
30. rents acteurs impliqu s dans le d veloppement ou la diffusion d une technologie de proc der des ajustements mutuels 1 4 6 Encourager la participation citoyenne La participation du public peut tre encourag e sur divers plans lors de la construction de sc narios prospectifs pour la d tection avanc e de risques pour l valuation socio conomique des choix technologiques et enfin pour la conception et l exp rimentation de produits ou proc d s composante technologique 20 Rip A Introduction of new technology making use of recent insights from sociology and economics of technology Technology Analysis and Management vol 7 n 4 1995 16 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable 2 L exp rience de centres de recherche vocation collective en Belgique 2 1 Pr sentation des centres de recherche Les structures d appui qui ont t analys es sont de nature diff rente deux centres collectifs de recherche un centre public un centre cr dans le cadre de l Objectif 1 un centre priv Pour m moire les centres collectifs de recherche b n ficient d un double financement manant des pouvoirs publics et des cotisations des entreprises du secteur Leurs activit s portent essentiellement sur les mati res suivantes e la recherche dont les r sultats int ressent un secteur d activit ou un ensemble d entreprises e la guidance technologique c
31. traitement biologique le traitement des d chets nouveaux enzymes catalyses bioproc d s proc d s industriels propres et microfabrication nergies renouvelables et nouvelles technologies nerg tiques photovolta que En d pit du consensus autour des technologies contribuant aux objectifs du d veloppement durable beaucoup d incertitude entoure les pr visions sur la commercialisation large chelle de ces technologies Le recours ces technologies d pend troitement du syst me socio conomique dans lequel elles se d ploient On s accorde reconna tre que le goulot d tranglement pour les innovations technologiques contribuant au d veloppement durable ne se situe pas au niveau de l offre mais de la demande Le soutien la demande doit donc tre une priorit pour les politiques d innovation Lors du s minaire on a soulign que le m rite des exercices de prospective ne consiste pas tant dans l identification de technologies cl s mais plut t dans l instauration d un dialogue entre chercheurs et industriels afin d envisager les opportunit s et les d fis autour d innovations commercialisables 38 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F4 Prospective r gionale Informations g n rales 1 2 3 Plan r gional de d veloppement durable Land du Baden W rttemberg RFA Les objectifs de ce projet de recherche sont les suivants e pr ciser le
32. CI LEGO etc e Les projets CRAFT suivant le m me principe mais une chelle plus r duite le CRIF joue le r le de centre de R amp D pour des regroupementss internationaux de PME dans le cadre de d veloppements technologiques pr cis Ces projets ont permis de cr er des liens avec des PME r parties partout en Europe e R seaux les p les participent divers r seaux europ ens d change et de collaboration technique et scientifique Cette action cofinanc e par l Union Europ enne permet le maintien du niveau de connaissance le suivi de l actualit technique internationale et l laboration de projets d envergure au plus haut niveau d efficacit e Transfert de technologies ESA Cette action d information et de transfert des diverses technologies avanc es d velopp es par des entreprises europ ennes dans le cadre de projets ESA Agence Spatiale Europ enne a pour but de trouver des applications plus vastes ces techniques de pointe 2 2 3 Les activit s Le CRIF est structur en 12 technologies choisies afin de r pondre aux besoins de l industrie e _informatisation et rationalisation du d veloppement de produit e organisation industrielle et gestion de la production e engineering des mat riaux 21 Recywall fait l objet d une fiche d taill e la page 73 18 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable innovation de produits m caniques et lectroniq
33. Instruments et strat gies de reconversion analyse et valuation des strat gies politiques et des instruments qui devraient faciliter et permettre le processus de reconversion de l conomie actuelle vers une conomie soutenable instruments r glementaires des incitants conomiques des accords des n gociations volontaires et des actions de communication R sultats L effort majeur de l Acad mie de Stuttgart pour promouvoir la soutenabilit au niveau r gional a consist explorer et mettre en uvre des processus de m diation entre et parmi les diff rents acteurs Pour palier les probl mes de conflits d int r ts l Acad mie de Stuttgart a organis des tables rondes en tablissant certaines r gles e D marrer avec un consensus sur la proc dure que les participants d sirent utiliser pour atteindre une d cision finale ou un compromis vote la majorit participation m diation e Se r f rer l tat actuel des connaissances scientifiques et d autres formes de connaissances reconnues pour traiter les demandes factuelles e Dans le cas o les avis des scientifiques divergent toutes les interpr tations devraient tre repr sent es e Interpr ter les vidences factuelles en accord avec les lois logiques et les raisonnements analytiques e D voiler les valeurs et les int r ts de chaque groupe et viter les agendas cach s et les jeux tactiques e Essayer de trouver une solution quilibr e ch
34. ME dont les moyens humains et financiers sont plus limit s les orientant davantage vers le court ou moyen terme Des mesures destin es accro tre leur capacit d innovation devraient leur permettre soit de d velopper en interne des technologies prometteuses soit d acqu rir des technologies en sachant les adapter leurs besoins propres soit de formuler des questions pertinentes lors de coop rations technologiques 1 4 5 Mettre en coh rence les acteurs La promotion du d veloppement durable n cessite certainement d int grer le crit re de durabilit dans les d cisions d interventions publiques de soutien l innovation programmes mobilisateurs centres coop ratifs de recherche industrielle clusters p les d excellence aides aux entreprises d appui l import export de technologies ex semences g n tiquement modifi es et lors de l adoption de r glementation en mati re d innovation technologique ex installation d antennes GSM Mais il y a plus si l on veut mettre l accent sur l absorption et l appropriation des technologies par les utilisateurs et par la soci t de nouvelles formes de m diation doivent tre soutenues Il faut pr voir des modalit s de mise en coh rence des acteurs 20 des exp rimentations qui sont en quelque sorte des innovations sur place sur site avant que tout ne fonctionne correctement au niveau technique et organisationnel Cette mise en coh rence permettrait aux diff
35. PRELUDE sont des secteurs cruciaux pour l avenir de la plan te et des g n rations futures sant hygi ne transports collectifs habitat production animale nutrition environnement t l communications Le r seau qui rassemble environ 1500 chercheurs dans 70 pays est organis en cellules locales nationales et sous r seaux th matiques savoir sant production animale et environnement pharmacop e humaine t l communications d veloppement urbain viable d veloppement durable des milieux insulaires et c tiers ducation et cod veloppement durable femmes sciences savoirs et cod veloppement durable Le r seau associatif international PRELUDE est issu d une demande manant de la VIII Assembl e g n rale de l AUPELF association des universit s partiellement et enti rement de langue fran aise qui se r unissait en 1984 sur le th me L universit face son environnement L utilit sociale de l enseignement sup rieur 1985 P riodiques Bulletin Pr lude trimestriel et Liaison Prelude feuilles bimestrielles Site web http www fundp ac be prelude Public cible Chercheurs et autres acteurs sociaux du co d veloppement 52 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Organisation et mise en uvre L action du r seau PRELUDE se d ploie selon trois modes d intervention la d tection la confrontation et la valorisation d exp riences de recherche d
36. R sultats Le programme IAC a d j touch 19 sous secteurs de l conomie am ricaine et a impliqu des entreprises comptant en moyenne 160 travailleurs Cela a permis ces entreprises de r aliser des conomies estim es en moyenne 55000 dollars Dans l ensemble 50 des entreprises ont accept de mettre en place les suggestions mises dans le cadre de ces audits Le programme IAC b n ficie galement aux tudiants en charge des audits et qui ont ainsi un contact privil gi avec le terrain Ils sont souvent incit s faire par la suite carri re dans le domaine de la gestion nerg tique Les facult s de sciences appliqu es elles m mes puisent des id es de recherche dans les tudes men es sur les sites industriels audit s et leur enseignement tire parti de leur exp rience de consultance Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 77 F20 Financement capital risque Informations g n rales 1 Ecotech Finance SA 2 R gion wallonne 3 Ecotech a pour objet de promouvoir le secteur de l environnement en Wallonie en prenant des participations dans les entreprises relevant de ce secteur et en leur rendant le cas ch ant des services dans les domaines technique commercial financier et de gestion Le capital sert assurer le d veloppement conomique du secteur wallon de l environnement y cr er de l emploi inciter les entreprises acqu rir un savoir fai
37. Super Rant Ce sc nario combine des l ments de la structure actuelle des supermarch s et des restaurants en des centres alimentaires de proximit dans des villes compactes Ces centres fournissent des denr es alimentaires pr parer rapidement la maison des plats pr par s et des repas consommer sur place diff rents prix Beaucoup de maisons n ont conserv qu un four micro ondes un cuiseur la vapeur et un petit frigo Les d chets sont collect s pour alimenter la production locale d nergie et les aliments sont produits de fa on durable Sc nario 3 Local green diet through green consumer demand Dans ce sc nario les m nages ne consomment que des produits locaux et de saison La cha ne de production commercialisation et pr paration est aussi courte que possible les potagers individuels fournissent un part non n gligeable des aliments Les aliments import s sont toujours disponibles mais un prix tr s lev en raison de l int gration des co ts environnementaux Chaque sc nario a galement fait l objet d valuation environnementale sur base d une s rie d indicateurs qui v rifient si l objectif de r duction de l impact environnemental par un facteur 20 a t atteint L valuation conomique est r alis e l aide d un questionnaire qui teste la cr dibilit conomique de chaque sc nario en termes de comp titivit emplois etc L analyse de l acceptation sociale des sc nario
38. WW car ce programme illustre bien la fa on dont le soutien la recherche peut contribuer au d veloppement durable 64 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable valides et les seniors les technologies pour la conservation et la restauration du patrimoine artistique la recherche clinique pour de nouvelles th rapies la recherche destin e l identification et la pr vention des risques pour la sant des pollutions environnementales Une ligne de recherches est consacr e des domaines correspondant des besoins de diverses administrations r gionales Ainsi l appel d offres 1998 visait deux domaines sp cifiques technologie et agriculture et technologie et logistique Les projets ressortissant au sous programme Technologie et Economie sont des recherches multidisciplinaires et strat giques dont on attend des retomb es conomiques long terme Les propositions doivent d embl e envisager les possibilit s de valorisation industrielle et la capacit d absorption des entreprises flamandes par rapport aux technologies promues Si l on se base sur l appel d offres 1999 relatif au sous programme Technologie et Economie qui concerne tous les domaines et tous les secteurs un projet STWW doit comporter deux groupes d acteurs 1 un consortium de recherche qui ex cute la recherche 2 les utilisateurs potentiels des r sultats de recherche qui sont rassembl s dans la commission d usagers d
39. adoption d une d marche de type croissance soutenable telle qu elle peut tre appliqu e en mati re d environnement peut tre utile pour traiter des probl mes d allocation des ressources auxquelles la puissance publique est ainsi confront e Elle peut contribuer viter la tentation d opportunisme dans les d cisions puisque les g n rations anciennes ne peuvent plus revenir sur leur legs et les g n rations futures ne peuvent pas protester contre notre refus ventuel de contribuer leur bien tre Le principe des analyses en termes de co ts et b n fices est de donner des valeurs pr sentes des b n fices lointains Or celles ci sont extr mement d pendantes du taux d actualisation et seront toujours faibles m me pour un taux d actualisation tr s peu lev Cohendet Foray Guellec et Mairesse 13 1 2 3 Adopter une innovation c est l adapter Si l argumentation de Rogers pr sente beaucoup d int r t car elle souligne le r le cl des porte parole dans la diffusion des innovations elle table sur le fait qu un produit lanc sur le march finit en vertu de ses qualit s propres par se r pandre travers la soci t par effet de d monstration Or ce mod le pid mique est contest 12 Rogers E Diffusion of innovations 4th edition Free Press New York 1995 13 Cohendet P Foray D Guellec D Mairesse J La gestion publique des externalit s positives de recherche
40. aque fois qu il y a un conflit de valeurs ou d int r ts en incluant la compensation ou une autre forme d change b n fique Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 41 F5 Technology assessment Informations g n rales 1 2 3 Long Range Research Initiative LRI Industrie chimique en Europe aux USA et au Japon Initiative manant du secteur de la chimie destin e e comprendre comment les substances chimiques interagissent avec le corps humain les animaux et l environnement e examiner des questions li es la sant ou la d gradation de l environnement qu il s agisse de questions d j pr occupantes ou de questions mergentes e accro tre la compr hension des ph nom nes scientifiques de fa on ce que les prises de d cision soient plus rationnelles Initiative consistant financer des recherches men es par des experts ind pendants en collaboration avec les administrations publiques au niveau national et international et en lien troit avec les universit s et instituts de recherche Initiative conjointe du Conseil europ en de l industrie chimique CEFIC du US American Chemistry Council et de la Japan Chemical Industry Association Le programme LRI a t lanc par les diff rentes f d rations sectorielles en vue d accro tre la confiance du public et de d fendre la r putation de ses entreprises Selon ces f d rations la res
41. ation Travai hiversit ASBL entre de recherche Travail amp Technologies Rue de l Arsenal 5 B 5000 Namur 32 81 725122 fax 32 81 725128 Programme Leviers du d veloppement durable Contrat de recherche n HL DD 020 L innovation technologique au service du d veloppement durable Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique en faveur du d veloppement durable C cile Patris Fran oise Warrant F vrier 2001 2 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Ce document fait partie du rapport final de la recherche L innovation technologique au service du d veloppement durable HL DD 020 remis le 28 f vrier 2001aux Services f d raux des affaires scientifiques techniques et culturelles SSTOC dans le cadre du programme Leviers du d veloppement durable Fondation Travail Universit asbl Centre de recherche Travail amp Technologies Rue de l Arsenal 5 B 5000 Namur T l 0 81 725122 fax 0 81 725128 E mail gvalenduc compuserve com http www ftu namur org Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 3 La stimulation de l innovation technologique favorable au d veloppement durable Ce document examine diff rentes politiques de stimulation et d accompagnement de l innovation technologique favorable au d veloppement durable Apr s une premi re partie qui est consacr e au cadrage g n ra
42. au niveau des entreprises La promotion d une culture de l innovation comprend des mesures stimulant la cr ativit l initiative et l entreprise la prise de risques calcul s l acceptation de la mobilit sociale g ographique et professionnelle La promotion de la culture d innovation a trait aussi au d veloppement des comp tences dont celles en rapport avec la collecte et le traitement d informations Elle vise galement le d veloppement de la capacit anticiper les besoins et am liorer les comp tences organisationnelles Elle concerne en outre la sensibilisation de l opinion et le renforcement de la coop ration pour le transfert des comp tences et des exp riences Pour l essentiel il s agit de mesures touchant l ducation et la formation la mobilit des tudiants l information et l veil du public les pratiques manag riales innovantes la recherche coop rative et la mise en grappes clustering 16 la coop ration internationale et l assistance technique 15 Sur ce point on peut consulter le site web du Tableau de bord www trendchart org qui contient toutes les informations relatives aux politiques d innovation men es dans les Etats membres Ces informations font l objet d une mise jour permanente On lira aussi utilement le document suivant Commission europ enne Tableau de bord de l innovation Politique de l innovation 2000 Luxembourg Office des publications officielles des communaut s
43. biais d une r glementation stricte surtout dans les domaines de l air de l eau du sol des normes de qualit et de l nergie e politique de soutien de la demande par la mise en point de sch mas de financement novateurs encourageant le recours des technologies favorables au d veloppement durable e politique de subsidiation de la recherche fondamentale et de la recherche technologique de base via des cr dits d imp t subventions soutiens des projets de recherche coop rative afin d impulser le d veloppement de technologies propres et sobres 14 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable e politique de concurrence pour viter les goulots d tranglement au niveau de la recherche appliqu e et pr commerciale e politique de partenariat permettant d internaliser les externalit s selon l expression de Foray op cit la cr ation d entit s collectives accord de R amp D centre technique consortium de technologie permet d largir le p rim tre au sein duquel la connaissance est volontairement partag e et de r duire le probl me pos par l appropriation imparfaite des retomb es de la R amp D 1 4 2 Appuyer la diffusion de technologies propres et sobres Soutenir la diffusion de technologies propres et sobres signifie favoriser leur diffusion physique mais aussi la diffusion des informations et connaissances les concernant Ce soutien peut rev tir diff rent
44. cern les tablissements secondaires par la suite son b n fice a t tendu aux tablissements primaires ainsi qu aux tablissements autonomes de promotion sociale qui organisent des cours de niveau secondaire Le programme vise aussi la maintenance des quipements durant trois ans leur assurance contre le vol et le vandalisme Les Communaut s fran aise et germanophone sont charg es quant elles d organiser la bonne int gration de ces ressources dans un contexte ducatif En compl ment du programme d quipement la DGTRE et le MET ont financ un projet de Services ducatifs en ligne consistant en l accompagnement de vingt coles pilotes autour de l laboration d un serveur p dagogique 62 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable En ce qui concerne le programme Administration tendue l objectif de d part tait d am liorer le service aux citoyens en renfor ant tout d abord l efficacit interne des services administratifs notamment par le recours des logiciels de travail en groupe en favorisant ensuite l efficacit entre les diff rents services administratifs Ce programme devait galement permettre de mieux exploiter les gisements d informations d tenues par les pouvoirs publics en distinguant les informations grand public mettre disposition gratuitement les informations mettre disposition leur prix de revient et les informations plus grande val
45. collective ne doit pas se limiter des mesures techniques des mesures non techniques peuvent galement tre d ploy es ex mise en place d une bourse pour les d chets sch ma de financement innovant pour des quipements technologiques Le d fi du stade aval consiste principalement dans l amor age d un march de fa on permettre la diffusion large chelle de produits ou proc d s nouveaux et durables il faut assez vite qu terme les pouvoirs publics puissent se retirer de fa on ne pas fausser les r gles du jeu 4 2 Les cha nons manquants et les maillons faibles Dans la palette d instruments pr sent s ne figurent pas certains aspects qui nous paraissent devoir tre initi s ou renforc s La mobilit du personnel scientifique et technique sous forme de d tachement de personnel de centres de recherche vers des entreprises du secteur environnemental sous forme d changes de personnel entre centres de recherche de secteurs diff rents doit tre Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 83 encourag e car le d veloppement durable r sulte du croisement entre les disciplines et entre les milieux professionnels ex Pr lude L embauche de personnel b n ficiant d une double formation en mati re scientifique et technique et en mati re environnementale doit elle aussi tre encourag e aupr s des PME de fa on concr tiser des projets g n rateurs d co efficaci
46. ct Pour les analystes de l innovation le sch ma lin aire de l innovation est en effet devenu d finitivement obsol te Il y a d sormais une plus grande prise en consid ration de la pluralit des acteurs et de leurs interactions on s accorde reconna tre qu il n y a pas de diffusion sans transformation y compris de la part de l usager Certains outils permettent de rendre compte de la mobilisation des diff rents acteurs de l innovation et de leur impact respectif tant sur la configuration du produit ou du service que sur le march L insistance actuellement mise sur les sciences appliqu es ex sciences de l ing nieur v ritables passerelles entre les sciences pures et le secteur productif est significative de l importance accord e cette interactivit Giget 2 a baptis diamant de l innovation totale la mise en vidence de tous les axes le long desquels une innovation peut se d ployer dans une entreprise En ne retenant que cinq fonctions fondamentales savoir les deux fonctions ressources humaines et financi res et ses trois fonctions de comp tences scientifique et technique de production et de marketing vente apparaissent les axes majeurs d innovation qui m ritent d tre syst matiquement pris en compte dans toute tentative de stimulation de l innovation On s aper oit qu au sein m me de l entreprise le dialogue entre les d partements d di s la recherche et au d veloppement technologique
47. cteurs industriels et aux infrastructures Elles se pr sentent moins comme des technologies isol es que comme des syst mes technologiques Le s minaire a mis en avant l importance d innovations organisationnelles ex remplacement de biens par des services m canismes de financement ayant une incidence sur les investissements dans les technologies environnementales c t des innovations technologiques Cela plaide pour une approche int gr e des politiques d innovation et des politiques environnementale fiscale et conomique Le s minaire a permis de constater une vidente convergence dans l identification des technologies cl s pour le d veloppement durable et de leurs domaines d application malgr la grande diversit des m thodologies suivies au cours de ces exercices de pr vision ou prospective tudes fond es sur une enqu te Delphi tude des technologies critiques tudes fond es sur une large consultation d acteurs Les technologies cl s qu on retrouve dans la plupart de ces tudes prospectives sont e les senseurs avanc s e les biotechnologies bioproc d s microorganismes mat riaux biod grables agrog n tique e les technologies li es la voiture propre batteries engins combustion directe piles combustible mat riaux l gers e le recyclage de produits y compris les nouvelles techniques de gestion de la production de type LCA le traitement de l eau technologie des membranes et
48. ctorate for Science Technology and industry Committee for scientific policy Working group on innovation and technology policy Technology foresight and sustainable development Proceedings of the Budapest workshop 11 December 1998 OECD DSTI STP TIP 99 8 final Paris 18 May 1999 Public cible D cideurs en mati re de politique d innovation Organisation et mise en oeuvre Non pertinent dans le cadre de ce s minaire L organisation et la mise en uvre des exercices de prospective ont t du ressort de chaque pays R sultats La pr sentation et la confrontation des exercices men s l chelle nationale a mis en vidence que la nature des technologies contribuant am liorer les performances Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 37 environnementales a volu au cours des derni res d cennies D une conception troite centr e sur les technologies end of pipe on est pass une d finition plus large incluant les produits proc d s et technologies propres et sobres Ce n est plus uniquement la performance environnementale qui est soulign e mais aussi la performance conomique au travers des conomies de co t et l am lioration de la productivit La cr ation d emplois est aussi prise en consid ration Les technologies qui contribuent au d veloppement durable sont fond es sur des recherches dans l ensemble de disciplines scientifiques et sont appliqu es tous les se
49. des adaptations culturelles aussi bien court qu long terme Pour atteindre de tels objectifs de changement l Acad mie de Stuttgart a choisi de travailler partir des conceptions contemporaines de l conomie et de l environnement afin d identifier des possibilit s r alistes de changement vers une croissance soutenable D autre part comme il n est pas ais de d terminer les besoins des g n rations futures car il ne suffit pas d extrapoler les besoins actuels les responsables du projet ont donc pr f r retenir le concept de qualit de vie Ils consid rent qu il est n cessaire de reconna tre le m canisme de croissance comme une composante d un syst me conomique soutenable Cette notion de croissance doit cependant int grer celle de d veloppement durable c est pourquoi le terme de croissance qualitative sera utilis pour d crire ce type de d veloppement conomique La croissance qualitative est d finie comme le processus par lequel la productivit par unit de ressource augmente continuellement avec le bien tre conomique Cette d finition fait r f rence d une part une croissance future ou du moins une stabilit des performances de l conomie et du bien tre et d autre part une diminution de l utilisation des ressources non renouvelables et une diminution des dommages sur l environnement Cette d finition de la croissance qualitative n est pas utopique l histoire des technologi
50. e et Arundel est le caract re singulier de chaque innovation qui r sulte toujours de la conjonction particuli re de facteurs temporels g ographiques industriels et autres En cons quence peu d instruments de promotion de l innovation peuvent convenir en toutes circonstances il est raisonnable de mener de front des politiques g n riques convenant pour un large ventail de technologies et des politiques plus cibl es sur certains domaines technologiques particuliers et pouvant faire l objet d adaptations rapides en fonction des circonstances Le dernier l ment concerne le caract re syst mique et interd pendant du changement technologique Il se produit des interactions entre les connaissances publiques et les technologies priv es ainsi que des transferts de connaissances entre op rateurs de la science et de la technologie appartenant des activit s ou des organisations entreprises ou centres de recherche diff rentes Amable Barr Boyer 4 Les mesures d accompagnement doivent donc favoriser les rapprochements entre connaissances h t rog nes les fertilisations crois es entre secteurs les transferts de personnel du monde de la recherche acad mique vers les entreprises 3 Foray D L conomie de la connaissance Ed La D couverte Paris 2000 4 Amable B Barr R Boyer R Les syst mes d innovation l re de la globalisation Economica Paris 1997 6 FTU L innovation technologique au service du d
51. e et organise galement des journ es de formation technologique la carte et des colloques th mes 2 5 4 La place du d veloppement durable Les th mes d velopp s Un tiers des activit s du Certech concernent le suivi de la qualit de lair Il n existe qu une dizaine de centres sur ce th me en Europe et le Certech est le seul en R gion wallonne Le Certech a particip l laboration d une proc dure reconnue au niveau europ en de mesure des odeurs Cette proc dure est compl t e par une analyse de l air afin d identifier la ou les substances l origine de l odeur Le Certech conseille galement les entreprises sur les techniques d abattement des odeurs Mais les technologies propos es sont essentiellement des technologies end of pipe Le Certech tente de d velopper des projets plus en amont de la production mais cela co te cher et il n est pas facile de d gager la masse critique pour y arriver Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 25 Le recyclage des plastiques a t tr s en vogue il y a 5 ou 6 ans Ce th me est moins travaill maintenant Le traitement des plastiques tant toujours thermique il en r sulte une perte de qualit Le recyclage vise soit restaurer partiellement cette qualit via l adjonction d additifs soit de trouver des d bouch s pour lesquels la qualit d grad e du plastique convient Les r alisations concr tes Le Certech a notamm
52. e formation et de service la collectivit dans l optique d un cod veloppement durable En ce qui concerne la d tection des savoirs et savoir faire locaux les meneurs de projets caract re scientifique et technologique prennent part aux activit s scientifiques et pr sentent leurs travaux Sur base de la fiche technique que les meneurs de projets tablissent et dans l esprit de la charte de PRELUDE la coordination scientifique du r seau se prononce sur l opportunit de soutenir le projet S ensuit un dialogue entre la coordination de PRELUDE les referees auxquels elle s adresse et le meneur de projet A la suite de quoi il y a un engagement clair de la part du meneur de projet collaborer avec le r seau En ce qui concerne la confrontation d exp riences elle prend des formes diverses confrontation m thodologique ex on compare et on valide des m thodes de contr le en ce qui concerne l efficacit l innocuit et le dosage des m dicaments traditionnels confrontation institutionnelle ex on examine les barri res administratives et r glementaires pour permettre le d veloppement autonome de syst mes nerg tiques int gr s confrontation autour de la faisabilit d un cursus universitaire mixte technologie et soci t par rapport aux fili res de formation habituelles En ce qui concerne la valorisation d exp riences de cod veloppement dans la recherche et l enseignement elle se fait tant t par
53. e nt une base pour la mise jour des conditions relatives l octroi 44 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable des permis environnementaux dans les diff rents secteurs des activit s productives Ces tudes servent aussi de point de r f rence pour l octroi de subsides verts Ce centre d information prend part aux groupes de travail techniques qui se r unissent dans le cadre de l IPPC et relaie l information de ces groupes de travail aupr s des autorit s flamandes et des entreprises Ce centre est aussi la courroie de transmission d informations entre la Flandre et la Commission europ enne en ce qui concerne les meilleures technologies disponibles En lien avec ANRE Afdeling Natuurlijke Rijkdommen en Energie au sein de l administration de l Economie avec l administration AMINAL Administratie voor Milieu Natuur Land en Waterbeheer et le VITO le centre d information a lanc en 1995 le projet BBT EMIS EMIS est l acronyme de Energie en Milieu Informatie systeem Il s agit d un syst me d informations de nature non commerciale relatif la Flandre et couvrant un large spectre d informations sur l nergie et l environnement dans leurs aspects techniques et r glementaires Le projet BBT EMIS est suivi par un comit d accompagnement compos de repr sentants du gouvernement flamand et d institutions flamandes Pour la distribution de l information le centre d information adre
54. e rapide vient s ins rer dans une nouvelle organisation de la conception industrielle comprenant notamment la CAO le maquettage virtuel Il fait partie des techniques facilitant la prise en compte du d montage des l ments d un quipement en fin de vie d s sa phase d tude A propos de ce domaine technologique prometteur pour la Wallonie l horizon 2010 l tude prospective a examin l engagement actuel des acteurs wallons en tant qu offreurs de technologie et en tant qu utilisateurs de technologie L tude a galement valu l autonomie de d cision dans la r gion au niveau de la recherche et des applications L tude a r pertori aussi les principaux concern s par ces d veloppements technologiques entreprises laboratoires universitaires centres de recherche Sur base des technologies cl s r pertori es il y a eu constitution volontaire de grappes d innovation exp rimentales faisant suite un appel propositions lanc par la DGTRE en mai 2000 Cet appel propositions tait destin s lectionner 5 clusters Un cluster a t s lectionn dans le domaine du prototypage rapide En effet FN Herstal a constitu une grappe dans le domaine du prototypage rapide il s agit d une grappe qui regroupe 12 entreprises un laboratoire universitaire un centre de recherche et une association d entreprises Direction g n rale de la recherche des technologies et de l nergie Minist re de la R gion wallonne
55. el et par le monde associatif Signalons qu il peut s agir d initiatives ressortissant franchement la politique d innovation ou d initiatives se situant la frange des politiques environnementale et industrielle Parmi les initiatives en mati re de soutien l innovation technologique nous avons retenu celles qui pr sentent un lien plus ou moins direct avec la mise en place de conditions favorables au d veloppement durable et nous avons cart celles qui contribuent de fa on beaucoup plus g n rale la stimulation de l innovation technologique am lioration du cadre l gal et r glementaire adaptation des droits de la propri t intellectuelle simplification administrative Vingt fiches sont constitu es autour des objectifs mentionn s dans le tableau 1 Le tableau 2 pr sente le canevas de chacune de ces fiches Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 29 Tableau 1 objectifs pr sent s dans les 20 fiches de programmes D veloppement d une culture d innovation ducation formation sensibilisation du grand public n gociation m diation pr vision technologique prospective r gionale technology assessment information destination des professionnels mise en grappes clustering appui aux collectivit s coop ration internationale Orr RD in eu Renforcement du cadre incitatif 10 financement 11 taxation 12 commandes publiques 13 contrat de
56. em diation pour s orienter vers des technologies int gr es et durables 84 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Quant au renforcement des capacit s d innovation les principaux enjeux soulev s sont l int gration des mati res environnementales dans le syst me d innovation national ex cluster environnemental finlandais et la promotion de l co efficacit au stade initial de la conception des produits et proc d s Celle ci n cessite de raisonner en termes d analyse du cycle de vie de calcul des flux de mati res Le renforcement des capacit s d innovation est particuli rement crucial dans les PME et de fa on g n rale dans les secteurs applicatifs qui ne produisent pas eux m mes leurs technologies mais l acqui rent aupr s de leurs fournisseurs La mise en coh rence des acteurs a t signal e pr c demment comme un des d fis lanc s par le d veloppement durable l innovation technologique La constitution de commissions d usagers pr vue dans le programme STWW constitue une r ponse int ressante cette exigence cette commission permet de renforcer le dialogue entre chercheurs et march autour d innovations commercialisables et rend possibles les ajustements n cessaires Quant la participation citoyenne elle est efficace comme moyen de pression pour influencer les pratiques des grandes entreprises elle peut assez facilement tre encourag e lors de la constituti
57. ement les d chets industriels via des entreprises qui y apportent de la valeur ajout e a travers un processus industriel original e le traitement des sols dont les assainissements mais aussi la probl matique des boues de dragage e le secteur des nergies vertes et de la cog n ration 78 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Organisation et mise en uvre Ecotech est une petite quipe de cinq six personnes certaines sont d tach es de la SRIW Les entreprises candidates doivent tre wallonnes ou tablies en Wallonie avec des retomb es conomiques dans la r gion Ecotech vite d investir dans deux entreprises qui se positionnent sur le m me cr neau et qui sont donc concurrentes mais recherche plut t la compl mentarit entre ses partenaires L aide se fait uniquement sous forme d apport en capital Aucun pr t n est consenti Les principales difficult s rencontr es dans la s lection de candidats tiennent la nature des informations communiqu es ou disponibles qui ne sont pas toujours enti rement satisfaisantes plan d entreprise etc Le capital total d Ecotech est d environ 3 milliards de BEF et le budget de fonctionnement annuel est de l ordre de 30 millions R sultats La principale valuation est d ordre financier Globalement les entreprises ont montr des r sultats encourageants avec une rentabilit la hausse Une implantation en Tch
58. en es pour am liorer la comp titivit des fili res de recyclage Organisation et mise en uvre L ADEME est une structure d centralis e qui dispose de 26 d l gations r gionales et 3 repr sentations territoriales et une d l gation Bruxelles L ADEME compte 700 collaborateurs dont 400 ing nieurs En 1999 le budget r alis de l Agence s levait 385 millions de FF dont 53 sont affect s la politique des d chets L aide la gestion des d chets municipaux rev t diverses formes directes et indirectes du berceau la tombe des produits d chets Les principales actions men es par l Agence sont pass es en revue ci dessous avec une attention particuli re pour la recherche de solutions innovantes en mati re de choix technologiques Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 49 Pr vention de la production de d chets e sensibilisation des industriels l coconception int gration de crit res d une bonne gestion de fin de vie des produits d s leur phase de conception et soutien de travaux de R amp D destin s modifier la conception des produits exemples substitution du plomb dans les cartes lectroniques conception de produits d impr gnation du bois moins toxiques pour faciliter sa valorisation nerg tique etc e partenariat avec les distributeurs pour orienter les achats des clients vers les produits g n rant moins de d chets et pour la mise sur pied de fili
59. end par exemple d une industrie en d clin ou si l on est aux prises avec une technologie mineure D s lors les mesures d accompagnement de l innovation doivent permettre de maintenir la diversit technologique et seulement lorsqu une technologie arrive au stade de la maturit privil gier la standardisation Troisi me l ment mis en lumi re par Soete et Arundel c est le r le central de la connaissance et des apprentissages L accent est aujourd hui mis par de nombreux auteurs dont Foray 3 sur le r le des savoirs codifiables codifi s et mais aussi celui des savoirs tacites accumul s avec l exp rience Au del de l information v hicul e par les artefacts les documents les individus il y a la connaissance qui provient la fois des sources codifi es d information mais aussi de l exp rience directe learning by doing et de l exp rience des autres learning by interacting L enjeu consiste pour l entreprise assimiler et absorber ces connaissances pour les appliquer ses propres usages productifs La capacit individuelle et collective d accumuler des connaissances des savoir faire est indispensable pour g n rer de l innovation pour cr er une valeur ajout e durablement d fendable Elle n cessite de renouveler de former les forces de travail d encourager les transferts de connaissance de favoriser les projets interfonctionnels interdisciplinaires Le quatri me l ment sur lequel insistent Soet
60. ent r alis un projet de recherche pour le traitement des boues industrielles dans la m tallurgie avec la SRIW pour ma tre d uvre Ce proc d pourrait tre vendu d autres entreprises Les facteurs influents De mani re g n rale le Certech observe que les entreprises se conforment aux contraintes de rentabilit ou aux contraintes r glementaires Autrement dit exception faite des grosses firmes pour qui l image verte est importante et qui d veloppent des strat gies long terme les entreprises n investissent pas spontan ment dans la protection de l environnement Les pouvoirs publics ont un r le important jouer tant en mati re de r glementation que d accompagnement pour les plus petites entreprises qui n ont pas les moyens de s adapter Pour passer d une technologie end of pipe une technologie int gr e il faut avoir les moyens financiers qui permettent une strat gie long terme ce qui fait g n ralement d faut aux petites entreprises Le Certech pourrait jouer un r le important aupr s de ces entreprises mais il lui faudrait des moyens de financement p rennes 2 6 Le laboratoire sectoriel priv 2 6 1 Le contexte Le dernier centre de recherche examin est une soci t coop rative cr e en 1962 A l poque c tait le centre de recherche en lectricit pour les nombreux producteurs que comptait la Belgique Mais suite aux divers mouvements de concentration que le secteur lectrique
61. es des exp riences ou des bons exemples e susciter des initiatives de formations et organiser des s minaires pour les responsables des march s publics et les entreprises e s informer des d veloppements de politiques de march s publics durables dans les autres pays Le Comit est organis en groupes de travail dont les membres sont issus du Comit mais aussi de diverses administrations organisations et entreprises Ces groupes sont intitul s comme suit Eco labels produits environnementaux et syst mes de gestion environnementale Proc d s manufacturiers Importance strat gique des biens et services Energie Formations et s minaires Manuels et lignes de conduite R seaux Marketing Construction Denr es alimentaires Travaux et services dans la construction amp l administration R sultats Certains objectifs interm diaires assign s au Comit sont d j atteints tels que la proposition de lignes de conduites ou la d finition des biens et services d importance strat gique Il est sans doute encore trop t t pour valuer l objectif principal savoir la g n ralisation des pratiques de march s publics durables Une enqu te pr liminaire a d montr que ces pratiques taient d j diffus es dans un certain nombre d institutions publiques mais des degr s divers Les autorit s municipales sont g n ralement plus impliqu es dans ce processus parfois depuis la fin des ann es 80 a
62. es acheteurs potentiels des technologies environnementales et les agents charg s de la d livrance des autorisations mais galement les fournisseurs de ces technologies car cela leur facilite l acc s au march Organisation et mise en uvre Le programme a d fini 12 axes d investigation savoir les technologies relatives au contr le de la pollution atmosph rique aux gaz effet de serre aux syst mes d approvisionnement en eau potable la protection des ressources en eau aux inondations aux syst mes avanc s de monitoring la caract risation et au monitoring de sites pollu s 72 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable aux produits relatifs la qualit de l air int rieur aux quipements innovants pour les technologies des couches minces aux techniques de finition des m taux aux syst mes de traitement et de recyclage des d chets diverses cat gories non d finies Les valuations r alis es au sein de ces 12 axes poursuivent toutes les m mes tapes m thodologiques Elles ont t men es en collaboration avec des centres de recherche et des laboratoires publics et priv s ainsi que quelques 900 partenaires au total r partis dans 18 groupes de travail et d horizons tr s vari s acheteurs vendeurs consultants financiers exportateurs environnementalistes etc Ces tapes sont les suivantes e identification des besoins en technologie
63. es au d veloppement de nouveaux produits plus respectueux de l environnement Quant l Union Europ enne elle a labor une communication sur ce sujet au printemps 1998 COM 98 143 et un document de travail a t distribu tous les tats membres en novembre de la m me ann e 6 1998 7 2001 8 Site internet www hallbarasverige gov se Public cible Le Comit s adresse toutes les autorit s publiques du pays centrales r gionales et municipales mais aussi aux entreprises publiques Organisation et mise en uvre Les membres et les experts du Comit s sont des repr sentants des minist res des autorit s publiques centrales r gionales et municipales du commerce et de l industrie ainsi que de la soci t civile Les objectifs assign s au Comit sont les suivants e promouvoir une politique de march s publics durables aupr s des autorit s publiques du pays centrales r gionales et municipales du pays e concentrer les efforts sur les march s des biens et services d une importance strat gique c est dire l o les plus grands b n fices peuvent tre obtenus en termes de d veloppement durable Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 59 e analyser et contr ler la l gislation nationale et les accords internationaux traitant des march s publics e initier et faire circuler des instructions et une m thodologie e diss miner les informations relativ
64. es comp tences d un ing nieur isol Ce caract re essentiellement tacite des connaissances techniques provient de ce que celles ci sont fortement sp cifi es par le lieu et les conditions de mise en uvre et qu elles se d veloppent en interaction avec la R amp D ainsi qu avec d autres fonctions dans le cadre d une firme d termin e Mowery 1983 cit par Foray et Mowery op cit On voit donc que la diffusion de l innovation d passe le cadre du march mais que cette diffusion repr sente un co t ne pas n gliger Il faut une capacit d apprentissage dans le chef des entreprises qui veulent b n ficier des retomb es de ces effets externes 1 2 2 L avantage relatif d une innovation T Kjgrboe 11 soutient l id e que les technologies propres seraient plus lentes se diffuser que d autres technologies A partir des travaux de Rogers elle a tent d expliquer les raisons de ce rythme plus lent de diffusion 10 Dasgupta P and Stiglitz J Industrial structure and the nature of innovation activity The Economic Journal 1980 90 11 Kj rboe T Preventing prevention Why are cleaner technologies difficult to diffuse ESST Master Thesis Roskilde University and FUNDP 1997 8 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Pour Rogers 12 dans un processus de diffusion deux aspects sont fondamentaux l intervention d agents de changement et les caract rist
65. es est remplie d exemples dans lesquels l innovation a permis de trouver Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 39 des substituts des l ments peu abondants L innovation peut donc via de nouveaux produits ou de nouveaux modes de gestion des activit s conomiques remplacer des connaissances des mat riaux et l nergie Selon l Acad mie de Stuttgart les pr requis n cessaires au d veloppement durable peuvent uniquement tre mis en place au niveau r gional m me si le d veloppement durable a une dimension mondiale Pour les auteurs du projet il est en effet n cessaire d observer les particularit s et les besoins des r gions concern es lorsque l on met en uvre le principe de d veloppement durable et qu on le traduit en lois et en accords De plus les approches du d veloppement durable doivent tre bas es sur des facteurs tels que la densit de population les conditions environnementales le niveau d ducation le niveau de d veloppement la structure conomique et l identit culturelle 6 1994 8 site web http afta bw de et s minaire FTU sur le th me innovation et d veloppement durable qui s est tenu Namur le 9 d cembre 1998 Public cible Ensemble des acteurs contribuant au d veloppement r gional en ce compris les universit s les centres de recherche coop rative les acteurs industriels et politiques Organisation et mise en oeuvre Le projet e
66. es formes qui ne sont pas exclusives l une de l autre e lancement de programmes de d monstration e lancement de programmes de certification quand la technologie arrive un certain stade de maturit e recours des dispositifs de v rification e appui au transfert technologique notamment par le biais de guidance technologique e appui la mobilit professionnelle du personnel scientifique mais aussi technique Les PME peu innovantes et ou peu sensibles aux questions environnementales doivent tre la cible privil gi e des actions de soutien l innovation men es au niveau collectif car elles constituent la majeure partie du tissu conomique belge et ont besoin d appui sur les plans technique et manag rial Dans des secteurs tr s morcel s comme celui de la construction toute action publique visant la diffusion de technologies favorables au d veloppement durable devra tre assortie d une r glementation assez vigoureuse et d une action de sensibilisation aupr s des consommateurs afin qu ils fassent pression sur le march professionnel 1 4 3 Promouvoir la diversit technologique Le soutien public la recherche fondamentale peut tre justifi comme un investissement permettant la reconfiguration et le renouvellement de r seaux technico conomiques 19 en vue de promouvoir la diversit dans la gamme des options scientifiques et techniques disponibles pour les entreprises Le maintien de la divers
67. et les autres d partements est incontournable si l on veut favoriser l innovation Figure 1 le prisme de l innovation totale Innovations dans la gestion du Ressources personnel de humaines recherche Participation int ressement Recherche amp deve loppement i Innovations sociales et organisationnels Innovations de proc d Innovations dans la distribution Innovation dans le financement N de la R amp D Innovations dans les forces devente Ressources financi res Marketing amp ventes Innovations dans le financement des enie 2 Giget M L innovation dans l entreprise Techniques de l ing nieur trait G n ralit s A 4 010 vol AG 2 05 1994 1994 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 5 Le deuxi me l ment mis en lumi re par Soete et Arundel id met en vidence les processus cumulatifs et d autorenforcement qui se mettent en place lorsque se produit un changement technologique Dans l analyse du processus d innovation il y a aujourd hui une plus grande prise en consid ration du temps On observe des ph nom nes de s lection ex trajectoires technologiques mais aussi de cr ation d irr versibilit s ex effets de verrouillage li s aux rendements croissants d adoption Ce m canisme d accumulation et d autorenforcement pr sente des avantages mais aussi des inconv nients si l on d p
68. eur ajout e vendre prix plus lev aux entreprises Dans la d claration de politique r gionale compl mentaire pr sent e en novembre 1997 le programme WIN a t renforc notamment par la cr ation d une Agence wallonne des t l communications Cette Agence wallonne des t l communications a t cr e sous la forme d un tablissement public par un d cret du Parlement wallon du 25 f vrier 1999 Cette Agence est charg e de veiller au respect des imp ratifs d int r t g n ral en mati re de t l coms et d assurer le suivi de la r alisation du programme WIN au regard des exigences soci tales conomiques et industrielles qui sont les siennes Dot e d une grande ind pendance et d un haut niveau d expertise l Agence wallonne des t l communications n est pas un organe de contr le ou de r gulation Elle a un r le d observation et d incitation qu elle est cens e exercer via des recommandations Ces recommandations sont destin es favoriser l volution des comportements des organisations publiques et priv es et des entreprises productrices de ces technologies Elle remplit galement une fonction de promotion et d organisation d une vitrine des NTIC par le biais d actions de d monstration Enfin elle exerce une fonction de veille par l observation permanente de l volution technique socio conomique et juridique en la mati re R sultats En ce qui concerne la r alisation du programme WIN de n
69. europ ennes 2000 16 Il s agit de d velopper des partenariats volontaires motiv s par la recherche d une dynamique qui exploite les compl mentarit s entre entreprises et centres de comp tences et qui vise intensifier les interactions l o des cloisonnements subsistent Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 11 1 3 2 Le cadre incitatif La mise en place d un cadre propice l innovation est destin e encourager le d veloppement des innovations il s agit de stimuler la concurrence et de veiller ce que la coop ration soit men e correctement la propri t intellectuelle et industrielle doit tre prot g e plus efficacement Ce cadre propice requiert aussi une r duction des charges pour les entreprises un acc s facilit au financement et un all gement des contraintes financi res impos es l innovation Les politiques d innovation qui rel vent de la mise au point d un cadre incitatif concernent principalement e la r glementation en mati re de concurrence ex lib ralisation du march de l lectricit les droits de la propri t intellectuelle ex le d bat sur la brevetabilit du vivant la simplification administrative ex guichet unique l am lioration de l environnement l gal et r glementaire le financement ex avances r cup rables subventions la taxation ex d ductions fiscales en cas d embauche de personnel pour la R amp D les com
70. fficience Enfin ces experts ont propos et comment les diff rents outils politiques qui devraient faciliter et permettre la reconversion n cessaire vers un d veloppement r gional durable 40 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable e Estimation et analyse des ressources estimation du potentiel en ressources naturelles renouvelables en ressources naturelles non renouvelables en besoins nerg tiques et en ressources humaines dans la r gion du Baden W rttemberg e Evaluation de la capacit de sustentation de la r gion identification et quantification des flux mat riels de et vers la r gion et estimation de leurs impacts sur la soutenabilit dans et en dehors de la r gion e Evaluation de la qualit environnementale r alisation d un catalogue d indicateurs comprenant des mesures continues de l am lioration ou de la d t rioration de la qualit de l environnement par rapport une situation soutenable e Etudes de cas concernant la production la consommation les produits ainsi que les services dans les secteurs suivants l agriculture la gestion des forets la gestion des d chets la biotechnologie l artisanat les petites et moyennes entreprises la construction les services banque et assurance le commerce et l industrie manufacturi re ces secteurs tant choisis car ils poss dent suffisamment de potentiel pour s engager dans un processus de reconversion e
71. gion wallonne Organisation et mise en uvre La r gion wallonne examine les demandes de primes ou d aides fiscales compl mentaires qui lui sont adress es Un minimum de 25 du financement du programme d investissement doit tre assur par le demandeur sans intervention des pouvoirs publics sous forme d aide Les aspects qualitatifs du programme d investissement sont appr ci s notamment sous les angles suivants e le secteur dont rel ve l activit de l entreprise secteur de pointe ou activit consid r e comme essentielle pour la r gion le caract re innovant du projet l effort de l entreprise dans le domaine de la recherche d veloppement l effort d adaptation technologique de l entreprise l utilisation de technologies propres Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 57 Peuvent b n ficier d une prime les investissements en terrains et b timents les investissements mat riels acquis ou constitu s l tat neuf et les investissements immat riels destin s l acquisition de licences de concessions et de brevets au d p t et au maintien de ceux ci Le niveau de la prime est fonction de l appr ciation du dossier sur base des crit res suivants taille de l entreprise localisation au sein ou en dehors de zones de d veloppement cr ation d emploi int r t de l activit R sultats Les r gimes actuels d aides l expansion conomique font
72. i d bouchent sur des technologies dont le temps de retour sur investissement est tr s court e Cette remarque vaut essentiellement pour les PME Les grandes entreprises d veloppent des strat gies de long terme D une part elles ont les moyens financiers et humains pour le faire d autre part elles sont plus expos es la critique et sont quasiment oblig es de montrer patte blanche pour poursuivre leurs activit s La strat gie suivie par le centre de recherche priv illustre bien ce propos e Pour les PME la strat gie environnementale est rarement un l ment de marketing C est plut t une contrainte qu elles souhaitent satisfaire moindre co t Pourtant il existe de nombreuses success stories d montrant l avantage financier du traitement la source des nuisances environnementales conomies d eau d nergie etc Mais la majorit des entreprises ne disposent ni des moyens financiers ni des moyens humains pour mettre en route ces strat gies e C est donc aux autorit s publiques mettre en uvre en cadre incitant pour ces entreprises par le biais de la r glementation d aides l investissement etc Les centres de recherche estiment que sans climat propice cr par les autorit s les entreprises s en tiendront leurs habituelles contraintes de rentabilit 28 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable 3 Pr sentation de programmes de stimulation de l innovation techn
73. if est plus transversal et institutionnel Il vise mener une r flexion en profondeur sur l organisation de la recherche et des structures qui ont pour mission de soutenir l innovation dans la r gion centres de recherche collectifs et assimil s p les d excellence interfaces avec les universit s etc Sont pris en compte l ad quation des structures d appui destin es aux entreprises les politiques de valorisation de la recherche ainsi que les circuits de financement de projets innovants La participation des acteurs et tout particuli rement celle des acteurs directs chefs d entreprise PME chercheurs financiers est fondamentale dans la poursuite de ces trois objectifs c est la raison pour laquelle le travail s est organis en chantiers autour desquels pouvaient s associer les partenaires int ress s 6 1998 7 2000 fin de l exercice strat gique octobre 2001 pour le financement des grappes exp rimentales 8 ECCE Lentic Les 40 technologies cl s pour la Wallonie Les domaines technologiques du futur pour la Wallonie l horizon 2010 MRW DGTRE janvier 2001 Public cible Tous les op rateurs de la R amp D wallonne entreprises industrielles et de services organismes de recherche universit s et centres de formation tudiants d cideurs conomiques et politiques Organisation et mise en uvre L tude prospective a t r alis e par les consultants ECCE Fr associ s au LENTIC Ulg Au del de se
74. ilisateur de technologies et de traducteur des besoins du march en domaines de recherche ad quats 17 Elles sont d crites dans ce document Commission europ enne Bulletin du Tableau de bord de l innovation n 1 mai 2000 p 2 12 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable C est ainsi que deux types de politiques bas es sur la structuration en grappes et en r seaux sont apparus les r seaux de comp tence nationaux et les vall es technologiques r gionales L acc s au capital risque a t largement facilit D autres mesures pour encourager les entreprises mergentes facilitation d octroi de licences facilitation du transfert de technologies cr ation d incubateurs ont pris de l ampleur Dans la constitution des clusters le secteur public intervient comme un courtier offrant des informations strat giques et r unissant les parties prenantes autour de diverses plate formes l appui public tant ainsi apport non une seule entreprise mais un consortium L volution des politiques d innovation se caract rise aussi par des r formes touchant au cadre l gal et administratif notamment sous forme de simplification administrative et par des strat gies de communication destin es encourager la culture d innovation nationale La valeur conomique de la connaissance fait l objet d une prise de conscience croissante les mesures ayant trait la protection efficace de la prop
75. in Foray D et Mairesse J sous la dir Innovations et performances approches interdisciplinaires Ed EHESS Paris 1999 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 9 Face une innovation comme la coul e continue le premier r flexe est de recenser ses avantages et ses inconv nients conomie de mati re premi re augmentation de la productivit am lioration de la qualit des produits Ce sont les qualit s intrins ques qui servent ensuite expliquer la plus ou moins grande vitesse de diffusion de l innovation Celle ci comme dans un ph nom ne pid mique convainc de plus en plus d utilisateurs potentiels D o ces courbes logistiques bien connues qui illustrent la propagation des innovations En d pit de leur popularit de tels mod les n ont qu un lointain rapport avec la r alit Akrich Callon Latour 14 Pour comprendre le succ s ou l chec c est dire la diffusion et ses p rip ties il faut accepter de reconna tre qu un objet n est repris que s il parvient int resser des acteurs de plus en plus nombreux Des d cisions qui creusent l cart entre les propri t s de l objet dot d une coh rence qui lui est propre et les propri t s de l environnement social utilisateurs distributeurs r parateurs multiplient les obstacles sur le chemin que suit l innovation Faire comme si le contexte socio conomique tait connu une fois pour toutes
76. industriel et de la d mat rialisation de l conomie tapes indispensables vers le d veloppement durable La premi re approche privil gie la notion de cycle et de pr servation de la mati re alors que la deuxi me remet en cause le r le du produit pour s attarder davantage au service rendu par ce dernier Le passage d une production de biens mat riels une offre de services diminue le co t environnemental global Tous les exemples pr sent s par la brochure ont un contenu en innovation technologique plus ou moins lev qu il s agisse de l utilisation de mat riaux recycl s ou de la conception de produits limitant la consommation d nergie l am lioration des performances environnementales n est jamais le fruit du hasard mais le r sultat d une d marche volontariste et de recherches appliqu es 68 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F16 Soutien au d veloppement technologique Informations g n rales 1 Programme Prom th e Direction g n rale des technologies de la recherche et de l nergie Minist re de la R gion wallonne Wallonie Nous avons retenu dans ce programme l identification du prototypage rapide parmi une liste de 40 technologies cl s retenues pour la Wallonie Il s agit d un ensemble de technologies permettant d obtenir directement un prototype ou une petite s rie partir de la d finition num rique d un objet Le prototypag
77. ion de Recywall et entretien t l phonique 22 01 2001 avec Monsieur Lagneau Administrateur d l gu de Recywall Public cible Recywall s adresse a toutes les entreprises belges et trang res qui cherchent des solutions adapt es leurs probl mes de d chets et qu un centre de recherche sectoriel ne peut r soudre seul Organisation et mise en uvre Recywall est un GIE et fonctionne comme une entreprise classique avec un Conseil d Administration et une Assembl e G n rale Le profit r alis est redistribu aux centres de recherche membres Un permanent engag sur fonds de la R gion wallonne assure une guidance technologique 74 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Au sein de chaque centre de recherche un responsable est d sign pour participer aux r unions mensuelles de Recywall et pour r partir au sein de son propre centre les diff rents t ches r sultant de sa participation Recywall Au total Recywall permet d acc der un r seau de centres de recherche regroupant 600 chercheurs et techniciens ainsi que des infrastructures et quipements d investigation et d essais d une valeur de pr s de 25 millions d Euros Toutes les entreprises belges et trang res peuvent s adresser Recywall pourvu que leur probl me de d chet implique une approche multisectorielle Chaque membre apporte une part en capital Les travaux de recherche sont financ s par les entrepri
78. iques que pr sente l innovation aux yeux de l adoptant Le r le de l agent de changement est multiple aupr s des adoptants potentiels prendre contact convaincre accompagner percevoir leurs besoins manifester de l empathie Quant aux caract ristiques que l innovation doit pr senter pour ces adoptants Rogers souligne l importance de celles ci avantage relatif compatibilit niveau de complexit recours des d monstrations essais possibles La question de l avantage relatif est manifestement centrale en ce qui concerne les technologies propres qui sont des technologies pr ventives destin es viter des futurs probl mes et dont le co t est g n ralement plus lev que celui des technologies de rem diation Leur avantage est difficile percevoir aujourd hui Cela pose tout le probl me de l cart entre le rendement priv et le rendement social non plus seulement propos d investissements en R amp D mais de fa on plus g n rale en mati re d investissements immat riels li s l innovation Cet cart est aggrav lorsque l horizon temporel s loigne Les agents int ress s leur b n fice priv contribuent certes la production d externalit s de longue port e mais leur apport ne peut tre qu accessoire Il revient pour l essentiel la puissance publique de poursuivre cet objectif et d assurer ainsi une redistribution interg n rationnelle des ressources en mati re de recherche L
79. it permet d viter les verrouillages autour de technologies pr sentant des risques pour les cosyst mes ou pour les g n rations futures 1 4 4 Renforcer les capacit s d innovation Les savoirs et savoir faire sont indissociablement m l s aux capacit s d innover d une entreprise Il est donc fondamental de comprendre comment les comp tences se codifient au sein des entreprises comment elles se renouvellent et enfin comment elles peuvent 19 Caracostas P et Muldur U La science ultime fronti re Une vision europ enne des politiques de recherche et d innovation pour le XXI si cle EUR 17655 Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Luxembourg 1997 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 15 tre g r es pour faire face au long terme cela n cessite le financement et la conduite d tudes et d enqu tes sur les organisations apprenantes Dans une optique de long terme il convient aussi de proc der des exercices de prospective strat gique en s interrogeant sur les enjeux conomiques du d veloppement de telle ou telle technologie sur les risques de d pendance industrielle que l on court si l on ne d veloppe pas une technologie sur la position concurrentielle qu elle permet d obtenir sur l acceptabilit sociale et culturelle de celle ci sur la capacit de diffusion locale d une technologie Une vigilance particuli re doit tre apport e aux P
80. itat en 2050 avec un impact environnemental 20 fois moindre qu actuellement 4 Aux Pays Bas la recherche a t men e par une quipe de la Delft University of Technology et plusieurs minist res se sont impliqu s dans la recherche 5 Parall lement les Pays Bas ont men une recherche similaire Sustainable Technological Development portant sur d autres th mes l eau l alimentation la mobilit Ces deux recherches partagent le m me objectif division par 20 de l impact environnemental mais aussi la m me approche participative ainsi que la technique de back casting Cette technique part de la description d une situation souhait e en 2050 et identifie ensuite les tapes et changements n cessaires pour y arriver 6 L tude s est d roul e de 1998 mi 2000 7 Jaco N Quist amp Philip J Vergragt System Innovations towards Sustainability Using Stakehoder Workshops and scenarios POSTI Conf rence Policy Agendas for Sustainable Technological Innovation London UK Decembre 1 3 2000 Public cible Le projet part du principe que l objectif environnemental ne peut tre atteint que par la participation de tous les groupes soci taux tels que le Gouvernement les entreprises les institutions de recherche le public etc La participation de repr sentants de ces diff rents groupes a donc t primordiale pour le bon d roulement de la recherche Les repr sentants s lectionn s s
81. itu e la s a WIN Son actionnariat est compos de Belgacom de la SRIW du Cr dit Communal et de la SMAP rejoints par la suite par la CNP et la SOFINDEV Le cahier des charges relatif au choix de l op rateur du r seau met en avant la n cessit d offrir des services de grande qualit des co ts d usage avantageux en priorit pour cinq secteurs qui constituent la base de la soci t wallonne les administrations les PME le secteur r sidentiel les coles et le secteur des soins de sant En vertu de ses obligations contractuelles envers la R gion l op rateur est donc tenu de d velopper des services s adressant en priorit aux cinq cibles choisies par le Gouvernement wallon 6 1998 7 contrat de gestion tabli pour une dur e de trois ans 8 http www win be et http www awt be Public cible Secteur enseignement administration particuliers entreprises secteur soins de sant Organisation et mise en uvre La s a WIN remplit ses obligations contractuelles envers la R gion en d veloppant ses activit s l attention des cinq cibles privil gi es Le Gouvernement wallon assure lui m me la promotion du d veloppement d applications par le biais de deux programmes mobilisateurs appel s Cyber coles et Administration tendue Ainsi le programme mobilisateur Cyber coles a d j permis l quipement de 341 Centres cyber m dia en date du 15 mars 2000 le plan d quipement a tout d abord con
82. itution de consortiums de recherche et en organisant des liaisons en boucle avec les usagers L optique de long terme et de d veloppement durable est clairement affich e dans les appels projets STWW Une partie du programme STWW est ouverte tous les domaines technologiques et tous les secteurs 66 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F15 Soutien la conception Informations g n rales 1 Conception de produits et environnement 90 exemples d co conception conna tre pour agir 2 Tous pays ouvrage bilingue fran ais anglais 3 A travers la pr sentation d exemples l ouvrage ambitionne de favoriser aupr s des entreprises la diffusion de d marches d co conception de produits et de services 4 ADEME France 5 La prise en compte de l environnement d s la phase de conception des produits est un axe de d veloppement prometteur pour pr venir ou diminuer les impacts environnementaux li s nos modes de consommation de biens et de services Regroupant 90 exemples de r alisations concr tes cet ouvrage pr sente diff rentes d clinaisons de l co conception sous forme de cas pratique issue d un large ventail de secteurs d activit s partout dans le monde 6 Publication de la brochure en 1999 7 Pas pr vue 8 La brochure Public cible La brochure s adresse toutes les entreprises de la multinationale la structure artisanale O
83. l objet de r formes en profondeur en Wallonie afin de simplifier les m canismes d octroi Des modifications ont d j eu lieu en ce qui concerne les taux et les crit res d intervention On remarquera que dans les milieux industriels on s oppose ce que le crit re de la cr ation d emplois soit maintenu comme crit re de s lectivit pour juger de la qualit d un investissement 58 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F12 Commandes publiques Informations g n rales 1 Le Comit pour des march s publics cologiques et durables 2 Su de 3 Le Comit a t charg de promouvoir activement une politique de march s publics cologiques et durables comme moyen de concr tiser les objectifs du d veloppement durable 4 Le Gouvernement su dois 5 Diverses initiatives locales ou nationales de promotion des march s publics cologiques ont vu le jour et l en Europe L International Council for Local Environmental Initiatives ICLEI a amorc le mouvement au niveau europ en en 1996 Les municipalit s membres de l ICLEI se sont notamment r unies Lyon en octobre 2000 et ont r dig la D claration de Lyon qui nonce les grands principes d un verdissement de l action publique Cette D claration met entre autres l accent sur l utilisation des technologies conomes en nergies et en mati res premi res et sur la mise en place de conditions de march favorabl
84. l du changement technologique et l identification des d fis lanc s aux politiques d innovation le document pr sente les r sultats structur s d une d marche de collecte de donn es empiriques concernant des centres de recherche collective en Belgique deuxi me partie ainsi que des programmes de stimulation et d accompagnement de l innovation technologique en Belgique et l tranger troisi me partie 1 Cadre et d fis 1 1 Le changement technologique Le changement technologique consiste en deux processus distincts Il comprend les investissements destin s au d veloppement de nouveaux proc d s et de nouveaux produits Il inclut aussi la diffusion de nouveaux produits et proc d s aupr s des usagers Ce changement technologique peut tre analys au niveau des entreprises mais galement au niveau m so conomique et macro conomique L intervention des centres de recherche coop rative les initiatives sectorielles ou intersectorielles les diff rentes mesures prises par les pouvoirs publics constituent la fois des l ments de support aux capacit s innovatrices des entreprises et des outils pour accompagner le changement technologique un niveau plus agr g Dans une perspective de long terme qui constitue l horizon de r f rence pour les politiques en faveur du d veloppement durable les politiques technologiques et les politiques d innovation men es par les pouvoirs publics ou par des acteurs qui acco
85. l local e une aide la conception fondamentale pour encourager l co efficacit e une aide au d veloppement technologique notamment pour raccourcir le temps n cessaire la mise sur le march et diminuer le temps de retour sur investissement e la guidance technico conomique pour les PME et surtout les TPE qui n ont pas toujours les moyens humains et financiers de d velopper une expertise pointue en mati re technologique ou en mati re environnementale 80 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable e des m canismes d information et d valuation caract re ind pendant pour orienter les choix technologiques des utilisateurs dans un souci de d veloppement durable 3 3 3 Renforcement des capacit s relationnelles Cette dimension est fondamentale et se d veloppe par e la mise au point de nouvelles formes de m diation avec la soci t donnant lieu l tablissement de proc dures in dites ex exercice de prospective r gionale au Baden W rttemberg e l appui des consortiumss de recherche plut t qu des entreprises isol es e am lioration de la communication entre entreprises et grand public 3 3 4 Renforcement des capacit s commerciales Ce renforcement des capacit s r pond x e un besoin de caution caract re ind pendant via par exemple des programmes de v rification technologique ou de certification pour faciliter l acc s au march
86. le produit pouvant tre d fini une fois pour toutes en dehors de toute interaction avec lui est contraire tout ce que nous savons de l innovation Celle ci est perp tuellement en qu te d alli s Elle doit s int grer dans un r seau d acteurs qui la reprennent la soutiennent la d placent id p 49 Cette citation met en lumi re un ph nom ne d j analys par de nombreux auteurs savoir l ajustement progressif de l innovation qui volue tout au cours de son adoption Reprenant une tude men e sur la diffusion du proc d de coul e continue en sid rurgie Gold 1981 Akrich Callon et Latour signalent que la diffusion de la coul e continue s est av r e particuli rement lente aux USA parce que ses avantages suppos s conomies d investissement d espace de main d uvre meilleur rendement de la mati re valorisation des laminoirs ne valent pas uniform ment et dans certains cas se retournent contre elle Chaque site industriel constitue un cas particulier et l int r t de la coul e continue varie de l un l autre La coul e continue n existe pas en g n ral Elle doit tre modifi e en fonction du site o elle est mise en uvre Sans cette adaptation c est son adoption qui est tout simplement compromise a fallu le travail des chercheurs dans les labos mais aussi d ing nieurs de contrema tres et d ouvriers qui usine apr s usine l adaptent aux conditions particuli res des sites concern s
87. lisateurs potentiels Le programme a aussi permis de constituer un forum de sensibilisation utile pour les nouveaux chercheurs dans le domaine et son financement a servi d velopper des domaines o les connaissances taient n cessaires et o de nouveaux emplois pouvaient tre cr s Le programme de mise en grappe a t poursuivi en 2000 Cela a permis de mener des tudes pilotes pour l laboration d un deuxi me programme de mise en grappe environnemental Dans ce dernier l accent sera mis sur la soci t de l information et son impact sur le d veloppement durable le principal impact concernant les d chets lectroniques qu il convient de recycler et de r utiliser On y investiguera galement la question des infrastructures et de leur impact sur le d veloppement durable et le probl me des effets sur l environnement de substances assimilables aux hormones L accent sera galement plac sur la d mat rialisation de l industrie et des modes de consommation 48 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F8 Appui aux collectivit s locales Informations g n rales 1 l ADEME Agence pour l Environnement et la Ma trise de l Energie tablissement public caract re industriel et commercial plac sous la tutelle des Minist res de l Environnement de l Industrie et de la Recherche 2 France 3 L ADEME joue un r le de conseiller de l Etat dans la d finition de ce
88. lors que les autorit s centrales n en sont qu leurs d buts mais enregistrent dans certains cas des progr s rapides 60 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F13 Contrat de gestion avec un op rateur technologique Informations g n rales 1 2 Contrat de gestion pass entre le gouvernement et la s a WIN Wallonie En vertu de ses obligations contractuelles envers la R gion la s a WIN offre aux particuliers la possibilit de disposer d une connexion individuelle permettant de naviguer sur l Internet sur l Intranet de communiquer par courrier lectronique ou par l IRC acronyme de Internet Relay Chat syst me permettant la discussion par l change de textes en temps r el ou par l entremise de groupes de discussion th matiques newsgroups de transf rer des fichiers de disposer d une carte de visite Aux entreprises la s a WIN offre la possibilit de se connecter d h berger un site Internet de cr er des r seaux privil gi s d utilisateurs de cr er des r seaux de messagerie en r seau ouvert ou ferm d interconnecter leurs r seaux de b n ficier d outils logiciels de travail en groupe groupware pour le t l travail de travailler dans un environnement s curis gr ce l encryptage des donn es aux certificats d identification la signature lectronique et aux dispositifs de protection firewall pour les serveurs Gr ce WIN les Cent
89. ltats de R amp D consid r s comme des biens publics est quasi nul Cette hypoth se de base est de plus en plus battue en br che car il ne faudrait pas confondre ce qui a trait la duplication des r sultats de la R amp D qui s op re un co t tr s faible avec celle qui a trait leur exploitation dont la mise en uvre suppose des co ts d apprentissage Les co ts d assimilation sont relativement faibles lorsque ces firmes ont investi dans le d veloppement de capacit s d apprentissage durant la p riode pr c dente et dans le domaine concern Cohen et Levinthal 1980 cit s par Foray et Mowery op cit Faire l hypoth se d une quasi nullit des co ts de diffusion revient confondre les co ts de duplication et les co ts d exploitation des r sultats de la R amp D ce qui quivaut admettre que toute connaissance disponible est une connaissance imm diatement utilisable par la firme Or de nombreux travaux permettent d affirmer que cette vision est erron e et qu elle r v le une repr sentation non pertinente des processus de cr ation technologique Foray et Mowery op cit Une grande part de la connaissance mobilis e pour la mise en uvre et l am lioration des technologies de produit et de proc d est tacite notion avanc e par Hayek d j en 1945 c est dire qu elle n est pas ais ment transmissible par l interm diaire d une publication d un mode d emploi ou m me via l
90. mandes publiques ex march public en mati re de gestion lectronique du trafic e l tablissement de contrats de gestion avec des op rateurs technologiques ex WIN et R gion wallonne 1 3 3 Le renforcement de la liaison recherche innovation Pour am liorer la transformation des fruits de la recherche en produits et services diff rentes mesures peuvent tre adopt es exercices de planification strat gique en vue de d velopper des visions long terme soutien au processus de RTD essaimage de nouvelles entreprises cr ation d entreprises innovantes stimulation de la coop ration entre secteur public secteur priv et enseignement Les politiques d innovation visant renforcer le lien recherche innovation se concentrent essentiellement sur les axes suivants le soutien la recherche publique semi publique et priv e le financement de start up et de spin off la collaboration universit s entreprises le soutien essentiellement destin aux PME pour absorber les technologies et le know how ex guidance technologique 1 3 4 Rep rage des tendances Traditionnellement la politique d innovation reposait sur la notion de stimulation en amont de la recherche publique et l absorption technologique en aval Ce concept est toutefois rejet au profit de politiques d innovation dites syst miques 17 Ces politiques syst miques mettent l accent sur le double r le rempli par le secteur priv savoir celui d ut
91. ment des capacit s locales mettre en uvre un d veloppement durable Le financement du r seau se limite un financement de contrats de recherche par des organisations internationales UNESCO CEE FPH Des cotisations des dons priv s et du b n volat viennent compl ter les ressources financi res fort limit es du r seau Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 53 R sultats La dynamique d valuation est continue au sein du r seau elle co ncide avec les phases de d tection de confrontation et de valorisation d exp riences et vient les r guler Cette dynamique d valuation permet de s interroger constamment et de fa on d centralis e sur la pertinence scientifique technique conomique et sociale des dispositifs d innovation des projets de d veloppement soutenus par PRELUDE 54 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable F10 Financement Informations g n rales 1 Programme Soltherm un plan d action pour la promotion des chauffe eau solaires 2 R gion wallonne 3 L objectif premier de ce plan d action est de lancer de d velopper et de rendre autoporteuse en Wallonie la fili re commerciale du Chauffe Eau Solaire CES pour la pr paration d eau chaude sanitaire et ce en moins de 10 ans Le lancement d un tel march aura des r percussions tr s positives en termes d activit s conomiques en termes environnementaux e
92. mes d velopp s De par sa taille et son cr neau d activit s la maison m re se doit d tre proactive en mati re d environnement Les pressions r glementaires d une part et citoyennes d autre part rendent presque obligatoire une prise en compte tr s pouss e de l environnement dans le groupe Il en r sulte que deux th mes de travail sur les quatre que compte le centre sont en relation avec le d veloppement durable puisqu ils concernent le souci de l environnement et l URE y compris les nergies renouvelables Il n existe pas de transferts directs de technologie Nord Sud Toutefois lors de rachat ou de l exploitation d une unit dans le Sud essentiellement en Am rique Latine les technologies connues en Belgique sont appliqu es avec une diff rence notoire les pressions r glementaires et citoyennes sont nettement moins fortes et donc les performances environnementales seront moindres Il existe cependant des programmes en partenariat avec les pays de l Est portant notamment sur la s curit des installations nucl aires 24 Voir Working Paper n 3 11 3 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 27 Les r alisations concr tes Parmi diverses r alisations notons que le centre a jou une r le pionnier dans la d finition des BAT pour les syst mes de refroidissement Les difficult s rencontr es Le centre joue un r le moteur en mati re d innovation au sein du groupe Mais
93. mpagnent les entreprises intervenants technologiques ou non technologiques ont un r le essentiel jouer il s agit de r soudre par l innovation technologique des probl mes soulev s par les modes de production et de consommation et de stimuler le d veloppement et la diffusion de produits et proc d s nouveaux ou techniquement am lior s favorables au d veloppement durable Avant d envisager les d fis pos s par le long terme t chons de comprendre comment s op re le changement technologique Soete et Arundel 1 sugg rent de caract riser le changement technologique l aide de cinq l ments e l importance de liens multidirectionnels e l existence de processus cumulatifs et d auto renforcement 1 Soete L and Arundel A Eds An integrated approach to European innovation and technology diffusion policy A Maastricht Memorandum EUR 15090 Commission of the European Communities Luxemburg 1993 4 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable le r le central de l apprentissage et de la connaissance le sch ma de d veloppement singulier pour chaque innovation le caract re syst mique et interd pendant du changement technologique Le premier l ment souligne le besoin d infrastructures de communication et de canaux de circulation de l information et la connaissance de fa on favoriser les liaisons en boucle au sein d une entreprise d un secteur ou entre secteurs en conta
94. n l ment strat gique de toute politique environnementale 6 2000 7 8 Site web www environment gov au education Public cible De par sa nature et son importance l ducation l environnement ne peut tre r serv e certains publics cibles La responsabilit de tous les Australiens doit tre engag e le gouvernement l industrie les m dias les institutions ducatives les divers groupes sociaux mais aussi chaque individu Organisation et mise en uvre Le plan d action est constitu de sept lignes directrices e le d veloppement d un r seau national d activit s pour l ducation l environnement e l am lioration du profil de l ducation l environnement en Australie e l am lioration de la coordination des activit s d ducation l environnement Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 31 e l am lioration de la qualit des outils p dagogiques de l ducation l environnement e l augmentation des opportunit s de formation l ducation l environnement pour les enseignants e l augmentation de l int gration des activit s d ducation l environnement tout au long de la formation scolaire y compris dans les formations sup rieures et professionnelles e l augmentation des moyens affect s l ducation l environnement Le deuxi me point de ce programme sera r alis notamment par la mise sur pied du Conseil National
95. n avec un op rateur technologique 60 F14 Soutien la recherche sise 63 FISS SOutien dla concephon nn arte Meee rm rhin en Ar 66 F16 Soutien au d veloppement technologique ss 68 FI7 Soutien la d monstation technologique ss 71 EIS Soutien au recyclage esse 73 F19 Guidance technico conomique sise 75 F20 Financement capital risque sise 77 3 3 OBSERVATIONS ET CONCLUSIONS se eeseeeeeeseensne serres EIRKAU RAKEAN CAERE 79 3 3 1 Renforcement des capacit s strat giques 79 3 3 2 Renforcement des capacit s technologiques 79 3 3 3 Renforcement des capacit s relationnelles Vs 80 3 3 4 Renforcement des capacit s commerciales 80 4 EVALUATION FINALE ensssseenensesenenenenenenennnennsensenennssenensesse 81 4 1 CONSTAT GLOBAL rte tee dr dre en cdd idea tnt ee des 81 4 2 LES CHA NONS MANQUANTS ET LES MAILLONS FAIBLES serre 82 4 3 LES D FIS DU D VELOPPEMENT DURABLE SONT ILS RENCONTR S 83
96. net du programme enregistre 12 000 consultations par mois Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 73 F18 Soutien au recyclage Informations g n rales 1 Recywall Groupement d Int r t Economique 2 Recywall a un ancrage wallon mais est ouvert toute demande manant de n importe quel r gion ou pays 3 L objectif de Recywall est de pr venir la production de d chets industriels et de promouvoir la valorisation et le recyclage 4 Recywall a t cr l initiative de 8 Centres de Recherche Collectifs de divers secteurs industriels directement int ress s dans le recyclage et la r cup ration de mati res mat riaux et nergies sous toutes leurs formes Ces centres sont e Le CRIF e Le Centre Scientifique et Technique de la Construction e Le Centre Technique de l Industrie du Bois e Coatings Research Institute e L Institut Scientifique du Verre e Le Centre de Recherches de l Industrie Belge de la C ramique e Le Centre Scientifique et Technique de l Industrie Textile Belge e Le Centre de Recherches Routi res 5 L initiative est n e du constat que les centres de recherche ne pouvaient r soudre seuls certaines demandes de recyclage qui leur taient adress es alors qu une collaboration permettrait de d velopper une approche multisectorielle mieux adapt e pour r soudre certains probl mes de d chets 6 Recywall a t cr en 1991 7 8 Dossier de pr sentat
97. novation technologique au service du d veloppement durable producteurs et des secteurs utilisateurs et de mener la fois des activit s de recherche et de d veloppement industriel L intervention de la R gion consiste dans le financement d une mission d expertise devant permettre la grappe de se constituer de fonctionner comme r seau d tablir une cartographie des acteurs d analyser les enjeux techniques et commerciaux du ou des domaines couverts d identifier ses besoins et de formuler des projets concrets Le consultant appel remplir cette mission est propos par les membres de la grappe Le financement de la R gion s l ve un million FB par grappe R sultats Bien qu officiellement cl tur depuis le 15 janvier 2001 il est trop t t pour valuer l impact du programme Prom th e car les grappes technologiques continuent sur leur lanc e Le financement de leur secr tariat est assur durant un an partir de la constitution du cluster jusqu en octobre 2001 Le m rite de cet exercice strat gique a t de favoriser la mise en r seau et de renforcer le dialogue wallon propos des d veloppements technologiques strat giques pour la R gion Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 71 F17 Soutien la d monstration technologique Informations g n rales 1 Environmental Technology Verification Program 2 Etats Unis 3 L objectif de ce programme est de
98. ntation des r sultats relatifs aux mesures et des recommandations de l quipe est 76 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable adress l entreprise Au cours des six 9 mois qui suivent des rappels t l phoniques sont adress s au directeur du site qui a t soumis valuation afin de v rifier si les dispositions ont t prises pour impl menter les recommandations Pour tre ligible pour un audit IAC un site d entreprise doit r pondre aux crit res suivants tre repris dans les codes sectoriels SIC 20 39 se trouver dans un rayon de 150 miles du campus universitaire concern avoir un chiffre d affaires annuel brut inf rieur 75 millions de dollars compter moins de 500 employ s par site pr senter une note nerg tique annuelle sup rieure 75000dollars et inf rieur 1 75 Million de dollars e ne pas avoir les ressources en interne pour mener une telle valuation Si les entreprises ne peuvent b n ficier d une intervention sous forme d audit elles peuvent n anmoins acc der la banque de donn es IAC et ainsi prendre connaissance des r sultats anonymis s des 6900 audits r alis s depuis 1980 D autre part elles peuvent recourir des outils permettant de mener des auto audits ex Toolbook Le financement provient du d partement f d ral de l nergie Aucune intervention de la part des PME b n ficiaires de l audit n est r clam e
99. ologique Le commun d nominateur de ces probl mes est l incertitude qui les entoure on conna t insuffisamment les interactions qui surgissent entre le d veloppement et la diffusion d innovations technologiques et les milieux naturels et humains Les d fis que pose le d veloppement durable aux m canismes collectifs d encadrement de l innovation sont multiples puisqu il convient de pallier la d faillance des march s appuyer la diffusion de technologies propres et sobres promouvoir la diversit technologique renforcer les capacit s d innovation mettre en coh rence les acteurs encourager la participation citoyenne Les mesures mettre en uvre rel vent la fois de politiques cibl es centr es sur des technologies particuli res et de politiques g n rales d encouragement de l innovation 1 4 1 Pallier la d faillance des march s Pour pallier la d faillance des march s en ce qui concerne les technologies favorables au d veloppement durable il faut recourir divers m canismes permettant de combler l cart entre leur rendement priv et leur rendement social aupr s des g n rations actuelles et futures Les m canismes suivants peuvent tre utilement d ploy s e politique de soutien de la demande via des commandes publiques pour subsidier le d veloppement ou l usage de technologies ou d infrastructures favorables aux g n rations futures e politique de soutien de la demande par le
100. ologique contribuant au d veloppement durable 3 1 Consid rations m thodologiques Quelques principes nous ont guid s dans le choix des programmes de stimulation de l innovation technologique en faveur du d veloppement durable Le choix s est port sur e Des initiatives structur es pour lesquelles des moyens humains et financiers ont t mobilis s sur plusieurs ann es e Des actions g n ratrices d innovations favorables au d veloppement durable tout en admettant que les crit res de durabilit soient explicites ou implicites e Un seul programme par type d objectif ce qui veut dire qu on a proc d une s lection parmi un tr s grand foisonnement d interventions collectives e Un seul objectif par programme sauf exception pour certains grands programmes ce qui signifie que dans la plupart des cas nous avons d termin nous m me le centre de gravit des programmes de stimulation de l innovation quand bien les programmes poursuivent une pluralit d objectifs e Des initiatives manant de diff rents niveaux de pouvoir allant du niveau supranational au niveau local montrant par l qu il y a enchev trement de responsabilit s en mati re de d veloppement durable et donc place pour la cr ativit tous les chelons de pouvoir et qu il y a n cessit de pr voir des m canismes de concertation et de coop ration e Des initiatives prises par les pouvoirs publics par le priv dans un cadre sectori
101. ombreux observateurs et utilisateurs ont pu stigmatiser la pauvret de la palette des services offerts Au sein de AWT on reconna t que le d veloppement des services destination du secteur de la sant s est r v l particuli rement d licat compte tenu des r sistances des acteurs en pr sence L AWT tablit des rapports d valuation l attention du Gouvernement wallon Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 63 F14 Soutien la recherche Informations g n rales 1 Programme de recherche Technologies strat giques pour le bien tre et la prosp rit STWW strategische technologieen voor welzijn en welvaart 25 2 Flandre 3 Le programme STWW au sein du gouvernement flamand est un canal d appui permanent et compl mentaire la recherche scientifique et technologique Ce programme a une forte connotation conomique et sociale et prend en compte les int r ts strat giques de la Flandre L objectif est de jeter les ponts entre le monde de la recherche et la soci t l conomie Ce programme est destin stimuler la recherche technologique caract re strat gique l orientation est celle du long terme et l accent est plac sur des technologies caract re g n rique Il est con u pour favoriser les interactions entre les chercheurs et les utilisateurs qui sont repr sent s dans des commissions d usagers La communication des r sultats est destin e touche
102. on de sc narios prospectifs sur les futurs modes de consommation La participation citoyenne requiert aussi des actions d information ex programme Soltherm ou des actions caract re d monstratif ex maison t moin en mat riaux recycl s r alis e par le CSTC Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 85 Table des mati res CADRE ET DEFIS nn nan naar ni 3 1 1 LE CHANGEMENT TECHNOLOGIQUE ssssssorsnnosnsonensnnesoeonenessnnnesesonseeneneonones 3 1 2 LES M CANISMES DE DIFFUSION DE L INNOVATION ses eneee cesse eeerneeeeneeennee 6 12 1 e march r au deldi s 8 it nn Re a A nr er ete 6 1 2 2 L avantage relatif d une innovation ss 7 1 2 3 Adopter une innovation c est l adapter ss 8 1 3 LES INSTRUMENTS DE STIMULATION DE L INNOVATION ses 10 137 Ea Cuure d INNOVANON arniarna i eE E LAE EA AE REEE 10 T 3 2 Le cadre Increase R Eo 11 1 3 3 Le renforcement de la liaison recherche innovation 11 153 4 R p rage des tendant eS sise tinnis EEE EAEE EEE 11 1 4 LES D FIS LANC S AUX POLITIQUES D INNOVATION PAR LE D VELOPPEMENT DURAB E Se en non ri nn sn est se een Doom nan Gi con eo en ttes see Et eue sens EE oo 12 1 4 1 Pallier la d faillance des march s ss 13 1 4 2 Appuyer la diffusion de technologies propres et sobres 14 1 4 3 Promouvoir la diversit technologique ss 14 1 4 4 Renforcer les capacit s d innovation ss 14 1 4 5 Mettre en coh rence les acteu
103. onsistant dans une aide l analyse et la solution de probl mes techniques rencontr s par les entreprises e la recherche contractuelle e analyse essais contr les de qualit veille technologique etc 2 2 Le CRIF Centre de recherche industrielle de Agoria 2 2 1 Le contexte Cr en 1949 le CRIF est le centre de recherche collectif du secteur de la construction m tallique m canique lectrique lectronique et de la transformation des plastiques Il a t cr pour renforcer la comp titivit des entreprises en privil giant le progr s technique au sein du secteur II compte aujourd hui plus de 2000 membres Le CRIF est pilot par le Conseil g n ral du CRIF qui s appuie en mati re de technologies sur l avis des Comit s de programme Chacun d entre eux est constitu de quelques experts et d une dizaine d industriels issus des diff rentes secteurs d Agoria anciennement Fabrim tal qu ils repr sentent Les Comit s de programme sont amen s prendre une part de plus en plus active dans la d finition et la s lection des orientations technologiques ainsi que des programmes de recherche collective du CRIF Une collaboration rapproch e avec Agoria a t mise en place afin de coordonner leurs diff rents niveaux d expertises pour les secteurs concern s savoir e pour Agoria les options strat giques le choix de nouvelles orientations la comparaison avec les best practices des autres
104. ont toutes les personnes ou organisations qui sont affect es par les fonctions des m nages ou qui peuvent affecter ces fonctions public groupes de consommateurs quipes de recherche etc Ces repr sentants ont t s lectionn s sur base de la litt rature et d une s ries d entretiens pr paratoires L interactivit pr n e par la d marche favorise l change de savoir d opinions de valeurs etc entre les diff rents repr sentants C est une tape importante dans la construction de solutions cr atives pour les probl mes du futur tels que le d veloppement durable alors que les diff rents groupes ont leur propre perception du d veloppement durable et leurs propres propositions de solutions Les participants ont t associ s une ou plusieurs tapes du processus de concertation qui sera d taill dans le point suivant Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 33 Entretiens Participation au Participation au pr paratoires premier workshop second workshop Entreprises 11 5 7 ONG 9 3 2 Autorit s publiques 4 3 5 Institutions de recherche 7 6 8 Total 31 17 22 Organisation et mise en uvre Cette tude place l innovation dans un contexte tr s large elle parle de syst mes d innovation qui comprennent des composantes techniques et sociales par exemple dans nos soci t s la mobilit est bas e sur la voiture individuelle Au cour
105. ope le CEFIC m ne son propre programme de recherche ax sur quatre domaines prioritaires volution de l environnement et effets des substances chimiques valuation de l exposition aux risques pour l homme et l environnement m thodologies d valuation des risques troubles endocriniens Une attention est aussi accord e aux questions de neurotoxicit d immunotoxicit et d allergies de toxicit respiratoire et de canc rog n se d origine chimique Le CEFIC est assist de ECOTOC European Centre for Ecotoxicology and Toxicology of Chemicals pour la gestion du programme de recherche Les recherches sont men es par des experts ind pendants Un panel de 11 experts scientifiques nomm s pour des mandats de trois ans supervise l ensemble du programme Les entreprises affili es au CEFIC sont impliqu es double titre pour d terminer les orientations de la LRI et pour prendre acte des r sultats de recherche La plupart des projets ont une dur e de 3 5 ans La publication des r sultats est pr vue via des revues avec referees s minaires et Internet La proc dure de s lection des projets men e par ECOTOC est la suivante publication de l appel proposition dans Nature New Scientist Setac newsletter et sur le site web du CEFIC LRI et examen et s lection des projets Trois appels proposition ont d j eu lieu une vingtaine de projets a d j d marr Le budget du programme de recherche LRI Europe pou
106. or ts et dans les secteurs de l alimentation et du bien tre Un programme de liaison pour PME a t galement lanc 1997 Initialement 1999 prolong en 2000 La planification d une deuxi me tape d pend d un refinancement public pour les exercices budg taires 2000 2001 Honkasalo A Eco efficiency entrepreneurship and co operation the finnish environmental cluster research programme in OECD Innovation and the Environment sustainable development proceedings of the OECD workshop on 19 June 2000 Paris 2000 Public cible La majeure partie des instituts de recherche actifs dans le domaine environnemental en Finlande En r alit 170 unit s de recherche et 70 entreprises ont t impliqu es dans ce cluster environnemental Organisation et mise en uvre Les domaines couverts par les projets de recherche du cluster environnemental sont 46 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable les flux de mati res et l analyse du cycle de vie l co efficacit des proc d s et des produits l infrastructure favorable l environnement la gestion des informations et des connaissances li es l environnement la promotion du secteur vert des exportations et du marketing cologique La gestion des flux de mati re et le raisonnement en termes de cycle de vie sont des instruments sp cifiquement utilis s pour promouvoir l co efficacit Les projets de recherche su
107. oyen terme qui alimentent la recherche court terme financ e par les entreprises Les difficult s rencontr es La structure de l ISSeP est peu adapt e aux missions qui lui sont d volues Ses missions lui sont confi es par le Gouvernement qui est un niveau de d cision beaucoup trop loign pour permettre l ISSeP d agir souplement De m me ses moyens financiers limit s l emp chent de d poser des brevets internationaux et son statut ne lui permet pas de cr er des spin off pour valoriser ses r sultats de R amp D Il en r sulte que la ma trise de ses recherches lui chappe 2 5 Le Certech 2 5 1 Le contexte L asbl Certech est un centre d expertise chimique et de recherche appliqu e Il a t cr en 1996 l initiative de l UCL avec le support financier de la R gion wallonne et de l Union europ enne dans le cadre de l Objectif 1 II poursuit un double objectif soutenir les entreprises du secteur de la Chimie et des Mat riaux particuli rement dans la province 24 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable de Hainaut valoriser les travaux de recherche de l UCL dans ses domaines technologiques Il offre aux entreprises une assistance technique et des formations qui leur permettent d am liorer la qualit de leurs produits ou de leurs proc d s ainsi que leur capacit d innover 2 5 2 Les moyens financiers et humains Le centre compte 25 chercheurs dont un tiers son
108. pr requis pour l obtention d un tel permis Les dispositifs du Vlarem II couvrent la protection de l eau de l air de la pollution du sol et d autres aspects environnementaux On consid re que les conditions d octroi doivent tre bas es sur les meilleures techniques disponibles Best Available Techniques Ce concept est d fini en Flandre d apr s la directive europ enne 96 61 EC il s agit de technologies ou de mesures organisationnelles elles sont meilleures par rapport l environnement consid r dans son ensemble elles sont disponibles c est dire non plus exp rimentales mais commercialis es 6 01 01 95 8 site internet http www emis vito be bbt Public cible Autorit s flamandes autorit s r gionales et locales et entreprises Organisation et mise en uvre Sept ETP l t 2001 travaillent dans ce centre d information il s agit de personnel VITO affect au BBT kenniscentrum Ce centre d information travaille en toute ind pendance par rapport aux autorit s flamandes et aux entreprises Il offre aux administrations r gionales l information n cessaire pour laborer les politiques en ce qui concerne les autorisations environnementales les aides l investissement crit res cologiques Le centre est en effet charg de r diger les documents sur les meilleures technologies disponibles La les technologie s retenue s sur base de sa leur soutenabilit technico conomique constitu
109. r des publics plus larges que les canaux acad miques classiques 4 IWT 5 Le programme STWW s est inspir d exemples l tranger tels celui de la Stichting voor Technische Wetenschappen http www stw nl et des Innovatieve Onderzoeksprogramma s van Senter http www iop nl 6 1998 7 2000 8 site web http www iwt be stww Public cible Instrument accessible tous les acteurs de la R amp D en particulier la recherche acad mique en Flandre dont les activit s peuvent rencontrer les objectifs du programme Organisation et mise en uvre Le programme STWW consiste en trois sous programmes Le sous programme Technologie et Soci t soutient des projets composante technologique qui peuvent apporter des solutions des probl mes de soci t Dans l appel d offres datant de 1998 4 th mes sont propos s les technologies pour les moins 25 Les donn es ont t recueillies en 2000 Nous n ignorons pas que le programme STWW a t modifi par d cision de l Ex cutif flamand en date du 1 d cembre 2000 Il est rebaptis Programma tot ondersteuning van het generisch basisonderzoek aan de universiteiten GBOU Une enveloppe de 818 millions est pr vue pour le premier appel d offres lanc cet hiver 2000 2001 Les accents mis sur la valorisation des r sultats et sur la repr sentation des utilisateurs des r sultats restent tr s marqu s Nous maintenons la fiche de pr sentation de l ancien programme ST
110. r la d construction mais cette approche n en est qu ses d buts Il faut pour cela modifier la conception m me de la construction Ainsi les parures en pierre actuellement utilis es sont coll es sur des supports en PVC ce qui ne facilitera pas le tri des d chets quand ces maisons seront d molies Les difficult s rencontr es Le secteur de la construction est tr s conservateur De mani re g n rale il existe peu d innovations spectaculaires dans ce secteur et le d veloppement durable en fait l environnement est loin d tre une de ses pr occupations Bien que le CSTC ait d j entrepris des actions en faveur de l environnement depuis plusieurs ann es le discours d veloppement durable est seulement en train d merger Certains secteurs sont plus sensibles peintures ardoisiers parce que les producteurs se sont vus imposer des r glementations s v res Le secteur comprend 65 000 entrepreneurs de toutes tailles et r partis sur l ensemble du territoire Il est donc difficile de sensibiliser l environnement et de proposer des solutions un secteur aussi clat De plus le CSTC est financ par les entrepreneurs et ces derniers ont une perception troite de leur r le dans la construction ils mettent en uvre selon des proc dures tablies des mat riaux mis au point par d autres C est uniquement sur la mise en uvre qu ils souhaiteraient que le CSTC travaille De mani re g n rale les en
111. r le CEFIC est de 5 millions d euros par an sur cinq ans R sultats Une valuation en continu des projets de recherche est pr vue une des fonctions du panel d experts est pr cis ment de s assurer que les projets remplissent bien leurs objectifs Une valuation du programme est pr vue au terme de trois ans de fonctionnement Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 43 F6 Information pour professionnels Informations g n rales 1 Cr ation d un centre d information sur les meilleures technologies disponibles Kenniscentrum voor Beste Beschikbare Technieken 2 Flandre 3 L objectif poursuivi par ce centre consiste e dresser un inventaire de l information relative aux technologies respectueuses de l environnement e valuer secteur par secteur les meilleures technologies disponibles transmettre ces informations aux autorit s locales flamandes et aux entreprises 4 Vlaamse Instituut voor Technologische Onderzoek VITO 5 En Belgique la r glementation relative au permis d environnement est du ressort des r gions En Flandre cette r glementation a t adopt e dans le cadre de Vlarem I et Il Vlarem tablit la liste des activit s requ rant un permis d environnement et pr voit les proc dures pour l laboration d un tel permis Vlarem Il contient la liste des conditions g n rales des conditions sectorielles et des valeurs limites d mission qui constituent un
112. r le cycle de vie sont men s aussi bien dans le secteur agricole que dans les industries foresti res m tallurgiques de la construction dans la production de l eau dans l industrie de la pierre Il s agit de g n rer des connaissances sur les cycles de vie sur les meilleures technologies disponibles et d analyser l ensemble de l conomie finlandaise en termes de flux de mati res Ainsi on peut valuer les perspectives d co efficacit pour les diff rents secteurs de l conomie et identifier les segments de la cha ne de production o l co efficacit peut tre accrue avec le meilleur ratio co t effectivit Le but de ce programme de mise en grappe n est cependant pas limit la collecte d informations n cessaires la conduite de la politique environnementale Le but du programme est aussi de renforcer le syst me national d innovation et de d velopper le secteur vert Le programme inclut des projets qui encouragent la coop ration entre entrepreneurs qui utilisent l environnement naturel pour mener leur activit le programme inclut galement des projets qui recherchent les strat gies de d veloppement les plus adapt es pour les entreprises sp cialis es dans les technologies environnementales Certains projets ont pour but de cr er une plate forme commerciale pour distribuer les produits verts sur Internet Les propositions de financement de projets individuels sont faites par le comit d accompagnement
113. ration efficace et performante de tous les travailleurs La s curit et le confort sur les lieux de travail sont galement importants 2 6 3 Les activit s Les th mes de recherche du centre s inscrivent dans le prolongement de la strat gie du groupe dont il fait partie 24 L ouverture la concurrence a notamment impliqu une recherche beaucoup plus syst matique des co ts comprimer Parall lement les relations avec la client le se sont renforc es Cela se traduit par des audits nerg tiques des conseils pour le choix d quipements etc Ce glissement en amont permet au client de diminuer le co t de sa facture nerg tique et la maison m re de fid liser sa client le Les projets de recherche proviennent soit de l identification de th mes qui mergent de la veille technologique soit de la demande pr cise de la maison m re pour r pondre des probl mes concrets ou pour am liorer les performances environnementales La recherche participe galement l am lioration de la s curit et de l am lioration des conditions de travail Dans ce secteur d activit l innovation est imp rative surtout depuis l ouverture des march s de l lectricit Les sujets des recherches actuelles sont organis s autours de quatre grands th mes contr le et maintenance souci de l environnement qualit de la fourniture utilisation rationnelle de l nergie 2 6 4 La place du d veloppement durable Les th
114. rative 5 Guellec D Economie de l innovation La D couverte Rep res Paris 1999 6 Bach L et Lhuillery S Recherche et externalit s Tradition conomique et renouveau in Foray D et Mairesse J sous la dir Innovations et performances approches interdisciplinaires Ed EHESS Paris 1999 7 Nelson The economics of invention a survey of literature 1959 8 Arrow K Economic welfare and the allocations of resources for invention in Nelson ed The rate and direction of inventive activity Princeton Princeton University Press 1962 9 Foray D et Mowery D L int gration de la R amp D industrielle nouvelles perspectives d analyse Revue conomique n 3 mai 1990 pp 501 530 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 7 Dasgupta et Stiglitz 10 ont par contre soutenu qu il n est pas vrai que dans tous les cas concurrence ou monopole on encourt le risque de sous investissement en R amp D Le risque inverse existe galement car il faut consacrer l analyse non pas une firme unique mais un ensemble de firmes en interaction Selon ces auteurs il y aurait un risque d exc s de R amp D par rapport l optimum social lorsque le degr d in lasticit de la demande est lev Cette argumentation joue en d faveur du soutien public la R amp D mais ne remet pas en cause l hypoth se de base de Arrow et Nelson savoir que le co t de diffusion des r su
115. rch mergent En ce qui concerne la diffusion des innovations les initiatives les plus urgentes mener sont la fourniture d une information ind pendante destination des autorit s publiques charg es de l gif rer dans un domaine technologique ou de le subventionner la fourniture d valuation ind pendante quant aux performances environnementales de nouveaux produits ou proc d s la constitution de vitrine pour faciliter l acc s au march int rieur ou li l exportation l assistance technique diagnostic des besoins et r solution de probl mes de nature technologique Pour favoriser la diversit technologique il faut parvenir une masse critique de recherche fondamentale et industrielle de base et de ce fait l appui des consortiums de recherche para t la voie la plus appropri e Les centres de recherche coop rative ne doivent certainement pas limiter leurs activit s du transfert technologique et des essais et mesures la recherche g n rique en leur sein doit tre encourag e mais elle a besoin de moyens La structuration de la veille technologique au niveau sectoriel rencontre bien les besoins des PME du secteur concern En ce qui concerne la diversit technologique il faut pr voir en concertation avec tous les acteurs du d veloppement technologique les transitions technologiques afin de se d gager de syst mes technologiques polluants sur lesquels on ne ferait que greffer des technologies de r
116. re original et l exporter dans les march s mondiaux en pleine expansion Ecotech joue galement un r le d animateur industriel et accompagne les entreprises dans leur efforts l exportation mais galement dans la cr ation de synergies avec d autres partenaires tels que les universit s pour le d veloppement de nouveaux projets 4 La Soci t R gionale d Investissement de Wallonie 82 du capital la SOCOFE 15 et Dexia 3 5 soutien aux entreprises wallonnes actives dans le secteur de l environnement 6 1999 7 dur e illimit e 8 brochure de pr sentation r alis e par Ecotech Finance article dans Ecomanager n62 entretien t l phonique avec Monsieur Savonet Directeur Site web http wwWw sriw be Public cible La priorit est donn e aux entreprises qui investissent dans la mise en place de processus industriels avec cr ation de valeur ajout e le secteur de la pure prestation de service tant r serv tout particuli rement aux intercommunales et aux op rateurs priv s sp cialis s Ecotech a pour politique de choisir un partenaire privil gi dans les diff rents m tiers de l environnement Ces m tiers englobent e dans le secteur de l eau l essentiel des activit s li es au captage la potabilisation l puration le traitement des r sidus d puration e a plupart des activit s de traitement de l air en ce compris les odeurs e dans le domaine du d chet essentiell
117. renouvelables et non polluantes e l environnement eau air sol d chets vibrations radiations non ionisantes et d pollution physico chimique Trois d partements d veloppent ces th mes auxquels il faut ajouter deux unit s transversales la station d essais et le laboratoire De nombreuses missions lui sont confi es par le gouvernement wallon mais un certain nombre d activit s de R amp D sont r alis es la demande du secteur priv 2 4 4 La place du d veloppement durable Les th mes d velopp s Les missions historiques de l ISSeP l ont amen consid rer les d chets comme un mat riau composite au m me titre que le charbon qui est compos de mati res min rales et organiques et leur appliquer des traitements thermiques thermolyse gaz ification et combustion Le d fi consiste prolonger le cycle de vie de ces d chets et trouver des applications pour les diff rentes fractions solide liquide et gazeuse Toutes les recherches effectu es sur base de financement public sont effectu es dans une optique de d veloppement durable Les facteurs influents Un contexte politico citoyen exigeant est imp ratif pour inciter les firmes tres propres En Belgique pareilles contraintes sont nettement insuffisantes De plus une entreprise ne r alise un investissement que si le temps de retour est inf rieur 3 ou 4 ans Un soutien public est essentiel pour assurer la recherche long et m
118. res cyberm dia ont une bonne connectivit l Intranet les coles peuvent d velopper leur propre site l h berger et le r f rencer sur l Intranet Les professeurs l ves et tudiants peuvent b n ficier de connexions Internet des tarifs pr f rentiels et de connexions Intranet gratuitement Aux acteurs des soins de sant WIN offre des services semblables ceux offerts aux entreprises Aux administrations la s a WIN offre la possibilit d am liorer leurs services aux citoyens via des solutions flexibles en mati re d acc s l Internet et l Intranet d h berger leurs sites sur les infrastructures des serveurs du r seau WIN et m me de cr er et g rer leur ville virtuelle gr ce au produit Admicom s a WIN Avec l adoption du projet WIN Wallonie Intra NET le 24 juin 1996 et l accord portant sur sa mise en uvre datant 3 juillet 1997 le Gouvernement wallon a abord un tournant d cisif dans l laboration d une politique de t l communications dont WIN constitue la pierre angulaire Ce projet s est d velopp l initiative du Ministre de l Am nagement du territoire de l Equipement et des Transports tout en s affirmant comme un r el projet de gouvernement c est ainsi que tous les cabinets minist riels ont t associ s ce moment l dans une cellule op rationnelle charg e de la mise en uvre des d cisions gouvernementales L objectif est de mettre disposition de tous citoyens entreprise
119. rganisation et mise en uvre La brochure d bute par une br ve introduction sur le concept de l co conception Tr s rapidement elle aborde les diff rents aspects prendre en compte lors de la conception ou re conception d un produit en illustrant chaque point de plusieurs exemples concrets La premi re partie traite des aspects li s au cycle de vie d un produit Elle aborde les aspects li s la mati re utilisation de mat riaux recyclables recycl s r duction des mati res utilis es r utilisation des objets etc et l nergie produits conomes en nergie ou utilisant des nergies renouvelables tant pour les produits que pour les proc d s utilis s La deuxi me partie insiste sur le r le de l information communiquer au consommateur final pour une utilisation ad quate des co produits Une bonne strat gie de communication est galement utile pour s duire les consommateurs potentiels et g n raliser le concept d co produit La troisi me partie souligne l importance des r seaux d change d information et de coop ration dans la conception d co produits Ces r seaux sont utiles en interne motivation renforc e moteur de management environnemental et en externe nouvelles relations entre clients et fournisseurs partages d exp rience Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 67 Enfin la derni re partie esquisse les grandes lignes d un co syst me
120. ri t intellectuelle se multiplient Tr s sch matiquement on peut dire qu au cours de la derni re d cennie la tendance dans les politiques publiques d innovation a t de pratiquer un soutien indirect davantage ax sur la culture d innovation et sur l tablissement de r seaux volontaires de partenariat et de ne pas miser sur la seule exploitation des ressources internes aux entreprises mais de permettre l acc s des ressources technologiques externes ex exercices r gionaux ou nationaux de prospective technologique incitation la veille technologique Enfin dans plusieurs pays de l Union europ enne la politique de l innovation s est vue depuis peu investie d un r le horizontal elle devient le point de rencontre entre diff rents secteurs traditionnels tels que l conomie la recherche l industrie Des liens s tablissent aussi entre la politique d innovation et les probl mes soci taux s curit sant thique exclusion Il y aurait lieu de voir quelles sont les mesures les plus susceptibles de favoriser les innovations contribuant une croissance soutenable 1 4 Les d fis lanc s aux politiques d innovation par le d veloppement durable Le concept de d veloppement durable est un concept cadre une matrice qui cristallise trois questions Valenduc Vendramin et al 18 la question cologique la question de la solidarit entre les g n rations actuelles et futures et entre le Nord et le S
121. rs sise 15 1 4 6 Encourager la participation citoyenne 15 2 L EXP RIENCE DE CENTRES DE RECHERCHE A VOCATION COLLECTIVE EN BELGIQUE enenssseeneneeseeneneseeees 16 2 1 PR SENTATION DES CENTRES DE RECHERCHE scene seen cenceeeneeeeneeeeee encens 16 2 2 LE CRIF CENTRE DE RECHERCHE INDUSTRIELLE DE AGORIA ses 16 2 21 Le Contexte rss rennes nn nt nn nn mr rte 16 2 2 2 Les moyens financiers et humains 17 2213 LOS ACV ES 25e at RAR Lee AE ee de Te an a E a A RS RE ER 17 2 2 4 La place du d veloppement durable 18 2 3 LE CSTC CENTRE DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE DE LA CONSTRUCTION SA A a NN TRE CT Te A TE 19 2 3 1 ALE CONNER EEE EE its net rte hiiltes Set 19 2 3 2 Les moyens financiers et humains 19 2 334 LeSACHVUHES ne eE na nl M M nt Re EE 20 2 3 4 La place du d veloppement durable 20 2 4 L ISSEP INSTITUT SCIENTIFIQUE DE SERVICE PUBLIC 22 2 41 Le CONE O sn Re nt ml ie ORN nl een rt en nn 22 2 4 2 Les moyens financiers et humains 22 PAS ALES ACHVUH S ES henri mn nn ne ntm EEEE ares het este 22 2 4 4 La place du d veloppement durable ss 23 29 1 P E CERTECH fe nn adenito erena on ee a e tan ae iles items lei eieiei 23 2 91 Le CONTENE rrn E Re tre E R E R AE ATE A TOEA E 23 2 5 2 Les moyens financiers et humains 24 21935 LOS ACV ES oi EERE E A E S E EE ES OEA E AE 24 2 5 4 La place du d veloppement durable 24 86 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable
122. rtaines politiques environnementales et assure ensuite la mise en uvre Ses champs d intervention couvre la qualit de l air le traitement des d chets la ma trise de la consommation nerg tique et le d veloppement des nergies renouvelables le d veloppement du management environnemental la r habilitation des sites pollu s et la lutte contre le bruit 4 ADEME 5 L ADEME regroupe en un seul tablissement les missions jusqu alors exerc es par l Agence Fran aise pour la Ma trise de l Energie l Agence nationale pour la r cup ration et l limination des d chets et enfin l Agence pour la qualit de l air 6 D cembre 1990 8 Site web http www ademe fr rapport d activit 1999 Public cible Le champ d action de l ADEME est tr s vaste aussi l Agence d veloppe t elle de nombreux partenariats pour l accomplissement de ses missions avec les entreprises les agriculteurs le secteur du transport les m nages etc Dans cette fiche de pr sentation nous nous centrons sur l aide apport e aux collectivit s locales pour la gestion des d chets municipaux Cette d limitation apparemment claire est plus complexe qu il n y para t puisqu en mati re de pr vention par exemple l aide est accord e aux industries pour modifier la conception des produits et donc diminuer le flux des d chets et ou leur toxicit De m me pour p renniser les pratiques de tris s lectifs des tudes et des recherches sont m
123. s coles administrations une infrastructure performante de t l communications afin de contribuer au d veloppement conomique social et culturel de la R gion en favorisant les changes l int rieur de la Wallonie ainsi que les changes avec le reste du monde et particuli rement les r gions limitrophes Le projet WIN comprend deux axes la r alisation d un volet infrastructures dont l pine dorsale est constitu e de c bles en fibres optiques plac es le long des autoroutes et le d ploiement d un volet services en vue de cr er une dynamique d entra nement en mati re d usages des t l communications Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 61 L objectif vis est d assurer une couverture maximale de l espace r gional et une articulation avec les r gions voisines et d offrir des services efficaces et s curis s messagerie lectronique transfert de fichiers acc s des bases de donn es vid oconf rence change de documents mise disposition de capacit s de transmission g r es et s curis es et des services attractifs au plan conomique et accessibles d mocratiquement La mise en place d un op rateur pour assurer le d veloppement la promotion et la commercialisation des services du r seau WIN ont fait l objet d une proc dure de march public La d signation de l op rateur par le Gouvernement wallon a lieu le19 mai 1998 et le 14 septembre 1998 est const
124. s conomico juridiques autorisations permis normes d missions et de rejets subsides et taxes ou une politique d am nagement du territoire avec des mesures de restructuration des zones d favoris es par exemple peuvent contribuer rendre op rationnel le d veloppement durable les politiques de soutien l innovation sont constitu es de tout un arsenal de moyens que les pouvoirs publics peuvent activer pour permettre une croissance soutenable Au sein de l Union europ enne des centaines de mesures politiques et de programmes de soutien l innovation ont t mis en uvre ces derni res ann es ou sont en pr paration Au del du foisonnement et de la diversit des mesures adopt es l chelle nationale et r gionale la convergence des grandes tendances est frappante En 1999 un projet intitul Tableau de bord de l innovation 15 a t lanc dans le cadre du programme Innovation de la Commission europ enne Ce projet fournit aux d cideurs politiques et aux responsables de programmes de soutien des informations synth tiques et statistiques sur les politiques les performances et les tendances des politiques d innovation au sein de l Union europ enne Ce projet est aussi devenu le point de rep re de l analyse comparative et de l change de bonnes pratiques 1 3 1 La culture d innovation L innovation ne se commande pas elle merge dans un terrain favorable elle se pr pare au niveau des personnes et
125. s comp tences sectorielles le r le du consultant a t de d velopper et de proposer une m thode de travail de catalyser des r flexions Parmi les principes directeurs de la mission de consultant il s agissait de confronter la demande sociale les attentes du march avec l offre technologique et scientifique La consultance devait aboutir la mise disposition d un outil op rationnel servant notamment d information pour le lancement de grappes d innovation exp rimentales Plus qu une simple d marche analytique la mission a repos sur un processus participatif Ainsi cinq groupes de travail th matiques ont t constitu s d une quinzaine d experts wallons couvrant les domaines suivants mat riaux chimie biens d quipement technologies d information technologies du vivant et agroalimentaires environnement nergie transport villes Ces groupes de travail ont t invit s se prononcer sur le caract re strat gique des technologies r pertori es En ce qui concerne les clusters le r le des pouvoirs publics est limit celui d un accompagnateur destin encourager la formation de grappes et soutenir leur succ s tandis que les acteurs eux m mes sur une base volontaire d finissent leurs besoins et le type d organisation qu ils souhaitent adopter La logique d une grappe consiste rassembler autour d un noyau dur constitu de une ou plusieurs technologies des secteurs 70 FTU L in
126. s concepts de d veloppement soutenable et de croissance qualitative et envisager leur mise en uvre dans une strat gie de reconversion r gionale e concevoir une strat gie r gionale portant principalement sur la reconversion de la structure conomique actuelle vers une structure conomique plus durable pour la r gion du Baden W rttemberg e d velopper des outils politiques permettant d initier de promouvoir et de faciliter ce processus de reconversion industrielle e r aliser des tudes de cas dans les secteurs de l industrie la construction le commerce l agriculture les assurances le syst me d ducation la gestion des for ts pour valuer la faisabilit du processus de reconversion L objectif central du projet est d identifier des secteurs conomiques cibles pour mener la reconversion et de sugg rer des politiques appropri es pour la r gion de Baden W rttemberg Akademie f r Technikfolgenabsch tzung du Baden W rttemberg Stuttgart Le terme d veloppement durable comprend selon l Acad mie de Stuttgart de deux notions distinctes et en opposition savoir le progr s conomique et la qualit environnementale Le mod le actuel de d veloppement conomique ne r pond pas du tout ce principe pour y parvenir il faut d abord abandonner la conception actuelle des activit s conomiques et r aliser d importants changements au niveau des modes de vie et des organisations sociales Ceci n cessite
127. s de diff rentes rencontres des sc narios sont labor s Un sc nario doit tre une construction de plusieurs acteurs qui para t cr dible aux diff rents repr sentants en incorporant non seulement les id es mais aussi leurs opinions et leurs valeurs Lorsque la vision du futur est d finie la technique du back casting permet d identifier les changements radicaux n cessaires dans les mentalit s et la technologie pour atteindre cette vision Plusieurs fonctions sont attribu es l habitat mais le champ de cette tude ne couvre que les aspects li s l alimentation courses pr paration et prise des repas Toutefois cette approche fait intervenir des l ments aussi vari s que l agriculture et son impact environnemental les habitudes alimentaires pour lesquels les facteurs culturels motionnels et fonctionnels sont tr s importants repas pris la maison ou l ext rieur temps consacr s la pr paration des repas plats pr ts consommer ou non organisation des courses l gumes provenant de potagers individuels Tous ces choix impliquent galement des cons quences pour le secteur de la distribution restauration commerce de d tail et en gros produits surgel s etc Orientation du probl me Analyse de l implication des acteurs concern s Atelier de cr ativit avec les acteurs concern s Construction du sc nario Evaluation du sc nario Atelier de r tro prospecti
128. s entreprises au d veloppement de nouvelles solutions Recywall envisage d largir sa base de comp tence L Issep est d j un nouveau membre associ et Recywall cherche de nouvelles collaborations pour couvrir les domaines o le GIE est absent jusqu pr sent Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 75 F19 Guidance technico conomique Informations g n rales 1 2 3 Industrial assessment centers program IAC U S A Le programme IAC financ par l Office of Industrial Technologies du d partement am ricain de l nergie permet aux PME industrielles de moins de 500 travailleurs de disposer gratuitement d un audit industriel complet d un site d implantation Ce sont des tudiants de facult s de sciences appliqu es dirig s par les d partements des universit s partenaires du programme qui conduisent les audits nerg tiques ou les bilans industriels Ils mettent des recommandations aux chefs d entreprises et les aident identifier des moyens d conomiser l nergie de pr venir les pollutions de r duire les d chets et d ainsi augmenter leur productivit Trente universit s am ricaines r parties sur 42 tats sont impliqu es dans le programme IAC au d part 4 universit s taient associ es au projet Ce programme est g r par l Office of Industrial Technology du d partement f d ral de l nergie Ces facult s de sciences appliqu es partenaires
129. s entreprises en mati re de produits facilement recyclables s accro t mais les r glementations peu contraignantes ne sont pas toujours un incitant innover d apr s les centres de recherche coop rative sond s Les principales difficult s rencontr es pour soutenir l innovation durable ont trait des secteurs fort monopolistiques ou encore fort morcel s Le d fi majeur relever r side du c t des PME et des TPE et ce non pas seulement en termes d appui financier mais sous forme de guidance technico conomique de mise disposition d information et d valuation ind pendante d aide la commercialisation et l exportation de nouveaux produits ou proc d s durables Les modalit s collectives d encadrement de l innovation varient bien entendu consid rablement selon le degr de maturit de la technologie en question Au stade mergent l intervention collective se concentrera sur le soutien la recherche fondamentale la tenue d exercices de prospective et de veille technologique l valuation des risques long terme Au stade amont du d veloppement technologique l intervention collective visera r partir la charge des investissements mat riels et immat riels n cessaires l innovation et susciter la prise en compte des besoins du march inciter penser tr s t t la valorisation conomique au plan de diffusion l absorption des technologies par les entreprises Au stade aval l intervention
130. s est r alis e aupr s de groupes de consommateurs elle identifie par ailleurs le profil des adoptants de chaque sc nario L valuation environnementale r v le que les sc narios 1 et 3 r duiraient consid rablement l impact environnemental m me si le potentiel de r duction n est pas totalement atteint Par contre le sc nario 2 ne diminue pas la consommation nerg tique Cependant de meilleures donn es semblent n cessaires pour valuer exactement l impact environnemental de ce sc nario Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 35 L valuation conomique d taille les opportunit s menaces et effets pour les diff rents secteurs de la cha ne alimentaire Enfin l analyse de l acceptation sociale a fait appara tre les pr f rences et les aversions des consommateurs mais galement des l ments int ressants d am lioration des sc narios Le deuxi me workshop n a pas enti rement atteint son objectif Toutefois les l ments recueillis sont suffisants pour constituer la mati re premi re des recommandations politiques Des entretiens ult rieurs avec les autorit s publiques Minist re de l Environnement ont d bouch sur des propositions concr tes de recherche relatives l introduction de nouvelles prot ines alors que les aspects li s l alimentation sont d velopp s dans le nouveau plan de l environnement en pr paration 36 FTU L innovation technologique au service d
131. se engineering et les externalit s de r seau concernant souvent des technologies faisant l objet de standards et normes technologiques et donnant lieu des rendements croissants d adoption l int r t du GSM augmente au fur et mesure que le nombre de d tenteurs de GSM est lev Nelson 7 et Arrow 8 ont mis les premiers en vidence que les m canismes de march ne peuvent inciter les entreprises investir de mani re optimale dans la R amp D car le rendement social de l investissement en R amp D d passe son rendement priv de sorte que chaque firme est encline sous investir du point de vue de la soci t dans ce domaine Ce d calage entre rendement social et rendement priv s explique selon Arrow par la disparit entre les co ts lev s de production de connaissances et les co ts quasi nuls de diffusion de ces m mes connaissances voir l expos de la question fait par Foray et Mowery 9 Il y a un risque de d ficience de l initiative priv e en mati re de R amp D li un pur probl me d appropriation Cette th orie permet de justifier th oriquement les politiques publiques de soutien la R amp D en mettant en lumi re l incapacit du march jouer pleinement son r le d incitation Plus r cemment Bozeman Link et Zardkoohi 1986 cit s par Foray et Mowery id ont utilis ce type d argumentation pour souligner l int r t d une intervention des pouvoirs publics en mati re de recherche coop
132. ses Pour les recherches plus importantes un dossier de co financement est g n ralement introduit aupr s des autorit s publiques Le budget annuel varie en fonction des projets trait s mais il se situe dans une fourchette de 6 12 millions R sultats Recywall est dot des instruments classiques de contr le des entreprises Le suivi des dossiers trait s est g n ralement assur par le centre de recherche auquel s est adress l entreprise en premier lieu Environ 300 dossiers ont t introduits de la simple demande d analyse en laboratoire la mise en uvre de structures de traitement des d chets de construction La collaboration entre les diff rents centres de recherche a t tr s fructueuse La mise en commun des connaissances et le climat de confiance qui en r sulte ont permis de d passer des probl mes de concurrence entre centres pour certains sujets D autres formes de collaboration ont vu le jour mat riel compl mentaire pour la recherche etc dans la foul e de Recywall L effet de grappe technologique est tr s b n fique pour tous les centres de recherche et pour les entreprises qui y font appel Recywall n a pas rencontr le succ s esp r lors de sa cr ation La faiblesse des incitants conomiques et ou r glementaires n a pas encourag les entreprises rechercher des solutions pour les probl mes de d chets Mais actuellement le renforcement des mesures environnementales pousse le
133. sse ses rapports aux ministres de l conomie et de l environnement qui d cident de l opportunit de le distribuer ou non La distribution se fait sous forme crite ensuite via le syst me EMIS sur Internet et par le biais de pr sentations orales Le budget du centre d information fait partie du budget VITO R sultats L existence d un tel centre est avantageuse pour les pouvoirs publics qui y trouvent de l information sur les possibilit s techniques auxquelles les entreprises peuvent recourir afin de contribuer au respect de l environnement Les entreprises sont gr ce cette information dont s inspirent les administrations r gionales confront es des exigences environnementales qui ne sont pas exorbitantes compte tenu de l tat de l art Enfin l offre sur le march des technologies environnementales gagne en visibilit Trois fois par an une valuation du fonctionnement du BBT kenniscentrum est men e dans le cadre d un comit des repr sentants des administrations et des organisations parar gionales flamandes dans le domaine environnemental Aminal ANRE VNM OVAM VLM IWT Ces valuations sont consign es dans des comptes rendus De plus le projet a donn lieu en 1997 un audit externe Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 45 F7 Clustering Informations g n rales 1 2 Environmental Cluster Research Programme Finlande L objectif de ce clu
134. st coordonn et suivi par un conseil qui se compose de repr sentants du monde acad mique politique et industriel Le conseil a pour t che d valuer et d encadrer le travail d exprimer des suggestions sur les investigations venir de recommander des experts pour les groupes de travail et d apporter des commentaires sur la collecte et l interpr tation des donn es Sept tapes sont pr vues pour la mise en uvre de ce projet r gional e Un panorama de la structure conomique existante dans la r gion sur base d indicateurs significatifs valuation de la situation actuelle des performances conomiques de la r gion et estimation de son potentiel d adaptation dans un processus de reconversion vers une conomie plus soutenable e Conceptualisation et mise en uvre de la soutenabilit dans cette tape des experts internationaux conomistes cologistes et scientifiques et des repr sentants du secteur social sont regroup s en atelier interdisciplinaire Ce groupe de travail a pour objectif d aider les auteurs du projet comprendre et mettre en uvre les concepts de soutenabilit r gionale et de croissance qualitative Ce groupe a d termin la fois les objectifs indispensables pour atteindre un d veloppement soutenable dans la r gion les mesures qui paraissent n cessaires pour assurer la reconversion les moyens mettre en uvre tout en tenant compte des r alit s politiques et des crit res co t e
135. ster environnemental est de renforcer l co efficacit et par voie de cons quence d am liorer l tat de l environnement et la cr ation de nouveaux emplois Les moyens utilis s consistent promouvoir la coop ration entre le monde de la recherche acad mique l industrie les autorit s publiques et les organismes de financement et d int grer davantage les mati res environnementales dans le syst me d innovation finlandais Minist re finlandais de l environnement Certains aspects de la gestion et du financement du cluster environnemental sont pris en charge par les Minist res du Commerce et de l Industrie de l Agriculture et des For ts du Travail ainsi que par le TEKES centre de d veloppement technologique et l Acad mie de Finlande Au cours des ann es 90 un travail syst matique a t entrepris en Finlande en vue de b tir un syst me national d innovation fond sur la coop ration entre producteurs et utilisateurs de connaissances Dans les activit s productives l accent s est en effet d plac d activit s intensives en capital et en mat riel vers des activit s intensives en connaissance La formation de clusters permet la cr ation et le renforcement de r seaux alliant entreprises et communaut s de recherche universit s et autres partageant les m mes centres d int r t Des programmes de grappage ont t lanc s dans le secteur environnemental mais aussi en mati re de trafic de gestion des f
136. sur les param tres physiques du climat int rieur et quelques probl mes ponctuels radon amiante l gionellose Le CSTC travaille galement depuis plusieurs ann es sur les questions nerg tiques mais rencontre peu de succ s dans la diffusion Les r alisations concr tes Pour favoriser le changement des mentalit s le CSTC construit une maison t moin partir de mat riaux recycl s b tons briques tuiles tuyaux etc D marrer ce projet fut un parcours du combattant Con u d s 94 il n a t financ qu en 96 Il a ensuite fallu attendre deux ans pour obtenir le permis de b tir Entre 94 et 98 le march des mat riaux recycl s avait fortement volu Il a fallu adapter les plans rechercher d autres d bouch s Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 21 pour certains produits ou d autres produits pour certaines fonctions 22 Enfin ces mat riaux sont plus ou moins bien connus pour leurs qualit s intrins ques r sistance etc mais tr s mal connus pour leur impact sur la sant Le CSTC regrette de n avoir pu investiguer davantage cet aspect en collaboration avec des quipes m dicales Mais le projet a le m rite d amorcer la r flexion de susciter les questions Le CSTC esp re pouvoir aller plus loin dans la d marche et arriver proposer une maison durable c est dire une maison qui ne laisse pas d impact en fin de vie Dans cette optique le CSTC tente de promouvoi
137. t Le recours au crit re de d veloppement durable dans les conditions d octroi d aides publiques gagnerait tre amplifi mais galement tre pr cis de fa on tre rendu plus op rationnel et rendre le contr le de son application possible Enfin pour cet outil de gestion publique que constitue le contrat de gestion il nous semble que les pouvoirs publics pourraient int grer de fa on syst matique des exigences en termes d innovations favorables au d veloppement durable 4 3 Les d fis du d veloppement durable sont ils rencontr s Pour pallier la d faillance des march s le financement public de la recherche fondamentale et la prospective technologique et socio conomique sont fondamentaux Le partage des infrastructures des quipements d essais et de contr les la mutualisation des risques li s aux investissements de recherche sont tout aussi indispensables Les commandes publiques apparaissent aussi comme une mesure utile pour soutenir les march s de produits et proc d s nouveaux et durables Cette mesure requiert une conscientisation des autorit s aux diff rents niveaux de pouvoirs y compris communes et intercommunales et des organismes et entreprises r alisant des missions de service public Cette mesure n cessite aussi une adaptation des cahiers de charge des march s publics Le financement d quipements permet aussi de pallier la d faillance des march s en stimulant l amor age d un ma
138. t docteurs en sciences ou en sciences appliqu es Sa relation avec l UCL lui donne acc s un vaste r seau national et international d universit s et de centres de recherche Le centre participe galement des projets europ ens rassemblant des entreprises et des centres de recherche trangers Son r le pivot lui permet d offrir une expertise alliant la recherche fondamentale au monde de l industrie 2 5 3 Les activit s Le Certech d veloppe trois p les d activit e les polym res caract risation fine d formulation composition de surface morphologie etc d veloppement d additifs formulation sur mesure valuation de propri t s finales e a catalyse synth se caract risation et screening e la qualit de l air mesure d odeur composition chimique fine tude de dispersion atmosph rique recommandation de m thodes de traitement et de rem diation protection de l environnement Depuis sa cr ation le centre a servi 300 clients diff rents et il r alise annuellement pr s de 1000 prestations La plupart de ses interventions sont localis es dans le Hainaut N tant pas un centre sectoriel le Certech d veloppe un champ d action tr s vaste la chimie touchant aussi bien les secteurs pharmaceutique ou p trolier que l industrie du papier La pluridisciplinarit de l quipe lui permet d avoir une vision globale des probl matiques abord es Le CERTECH assure une veille technologiqu
139. t en termes de changement culturel de la soci t 4 Minist re de la R gion Wallonne DGTRE cofinancement de la brochure de sensibilisation par le programme ALTENER pour la promotion des nergies renouvelables de la Direction G n rale de l Energie et du Transport DG TREN de la Commission europ enne 5 R duction des missions de GES pour rencontrer les objectifs de Kyoto 6 2000 7 Ech ance pr vue 2010 8 Brochures de sensibilisation site internet Soltherm documents internes du cabinet Public cible Les particuliers les entreprises et le secteur tertiaire piscines h pitaux etc Organisation et mise en uvre La phase de d marrage 2000 2002 vise trois objectifs l obtention de 1000 commandes pour les ann es 2000 2001 en vue d amorcer le march par une s rie d exp riences pilotes concluantes communicables et embl matiques la mise en place de m canismes essentiels de la fili re commerciale de mani re la rendre le plus t t possible op rationnelle en vue du d collage du march rentrer le plus rapidement possible dans l action pour identifier des l ments permettant de mieux orienter les actions prendre en vue d un d collage massif du secteur Pour dynamiser en Wallonie l ensemble des acteurs une strat gie globale a t labor e int grant tout la fois des aspects commerciaux techniques et de communication dans les court moyen et long termes Le fil conducteur de
140. t ses commissions d usagers L examen de quelques centres de recherche coop rative et de programmes de stimulation de l innovation permet de souligner aussi que le soutien l innovation technologique 82 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable durable ne se limite pas aux secteurs industriels mais incluent aussi les secteurs des services Qui plus est on voit se profiler des programmes tendant acc l rer le mouvement vers la d mat rialisation de l conomie visant par l la diminution de mati res et des nergies incorpor es dans les produits et la substitution d un service un bien partant du principe que le consommateur interm diaire ou final est davantage int ress par l usage que par la possession d un bien De ce point de vue pr cis ment certaines initiatives workshop OCDE sur la prospective technologique et le d veloppement durable soulignent qu il ne faut pas soutenir exclusivement des innovations technologiques il faut galement pr ter attention des innovations organisationnelles permettant la transition vers une d mat rialisation de l conomie voire vers une conomie en boucle Les travaux men s dans le Land du Baden W rttemberg pr sentent beaucoup d int r t cet gard car ils comportent un examen assez fin des secteurs dans lesquels il existe un potentiel de reconversion important et un bon ratio co t effectivit des mesures lancer La demande de
141. tauration de l image du secteur n cessitait la conduite de recherches ind pendantes sur le long terme l valuation de ces recherches par les pairs la divulgation de l information aupr s d un large public sur les risques li s au traitement l usage et au recyclage des substances chimiques et enfin la participation aux d bats publics contribuant une meilleure compr hension des donn es scientifiques 1999 2004 avec prolongement possible Site web http www cefic org lri LRI newsletter Issues 01 02 03 04 1999 2000 et Prospectus LRI Public cible Entreprises du secteur qui sont pri es de tenir compte des r sultats des recherches par le LR I conform ment aux principes du Responsible Care il s agit de l engagement du secteur am liorer ses performances sur tous les aspects concernant la sant la s curit et l environnement Opinion publique dans la mesure o la communication des r sultats de recherche est un des objectifs la base de LRI 42 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Organisation et mise en uvre Le Conseil international des associations chimiques ICCA coordonne les activit s de la LRI Sous les auspices de ICCA les f d rations europ enne am ricaine et japonaise ont d velopp leurs strat gies de recherche respectives ICCA a labor des principes r gulateurs et un code de conduite applicables aux trois r gions En Eur
142. tomatisation chimie de la construction informatique appliqu e recherche 2 3 4 La place du d veloppement durable Les th mes d velopp s Le premier aspect environnemental sur lequel le CSTE a travaill concerne les d chets d chets du secteur mais galement d chets d autres industries recycler en construction puisque le Centre est membre de Recywall Pourtant de nombreux entrepreneurs ne per oivent pas le probl me des d chets parce qu ils trouvent des solutions alternatives en fait ill gales ou les stockent chez eux en attendant une solution tout aussi ill gal sur des sites non reconnus Le CSTC travaille essentiellement sur les granulats mise en uvre qualit qui peut tre inf rieure des produits non recycl s et conditions d application pas toujours tr s contraignantes Malheureusement les incitants financiers sont pratiquement nuls et les d bouch s ne sont pas l gion Le produit recycl jouit d une mauvaise r putation dans la construction le MET le refusait dans ses cahiers des charges par exemple Les entreprises qui recyclent des d chets dans leurs produits sont g n ralement tr s discr tes sur la composition de leurs produits ce qui dans certains cas peut poser des probl mes de sant poussi res etc L absence de r glementation en mati re de recyclage permet aux meilleurs produits de c toyer les pires en toute l galit En mati re de sant le CSTC travaille surtout
143. traitement R sultats Dans le secteur des d chets municipaux ces aides ont permis d atteindre les r sultats figurant dans le tableau ci dessous Types Nombre Tonnage orient Tep r cup r es Nombre d op rations d op rations vers le recyclage d emplois induits Collectes 570 672 000 1610 s lectives secs Centres de tri 43 387 000 1240 D chetteries 276 360 000 250 Gestion 188 1181 000 300 biologique Incin ration 12 164 000 60 Autres dont 642 326 000 330 tudes Total 1731 2 926 000 164 000 3790 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 51 F9 Coop ration internationale Informations g n rales 1 Programme de recherche et de liaison universitaires pour le d veloppement PRELUDE R seau associatif mondial Ce r seau international de chercheurs volontaires soutenus par leur institution uvre des pratiques de cod veloppement durable Son objectif est de concevoir et de mettre en uvre par des recherches actions des pratiques de cod veloppement en r ponse au mal d veloppement au Nord et au Sud Caract ris par une large interdisciplinarit des sciences exactes naturelles et techniques aux sciences humaines et sociales ce r seau permet l hybridation des savoirs par le m tissage des cultures Il valide la combinaison de savoir faire locaux et traditionnels avec des technologies nouvelles Les secteurs d activit de
144. trepreneurs ne per oivent pas la n cessit de l existence du CSTC sauf en cas de probl me Les entrepreneurs refusent galement l ouverture aux architectes ou auteurs de projets soutenus en cela par la conf d ration de la construction Cette approche restrictive ne facilite pas la diffusion par le CSTC d innovations favorables au d veloppement durable qui n cessite une strat gie globale Mais les freins ne proviennent pas uniquement du secteur de la construction l administration tra ne parfois les pieds galement Une proposition de contr le des d chets via des bons de transport a t refus e par l administration car cela repr sentait une surcharge de travail Un autre exemple de blocage est fourni dans la province du Luxembourg o Recywall voudrait installer un centre des d chets de construction comme dans les autres provinces Actuellement ces d chets vont en d charge de classe 2 g r e par Id lux ce qui rapporte l intercommunale 20 30 millions par an dont elle n entend pas se passer On se retrouve donc dans la situation o une intercommunale publique bloque l application du Plan Wallon des D chets Les projets pour l avenir Pour sensibiliser les entrepreneurs le CSTC a mis au point un programme de sensibilisation appel MARCO Management des risques environnementaux dans les 22 La maison est enti rement r alis e avec des murs autoportants afin de pouvoir les d monter et les remplacer en cas
145. u d veloppement durable F3 Pr vision technologique Informations g n rales 1 OECD OMFB Hungarian national committee for technological development workshop on technology foresight for sustainable development 2 Pays membres de l OCDE 3 Le s minaire tait destin e traiter des m thodologies de pr vision et de prospective pertinentes pour la soutenabilit environnementale e pr senter les r sultats des principaux exercices de pr vision o de prospective men s dans les tats membres de l OCDE et particuli rement au Japon en RFA en France au Royaume Uni e examiner la pertinence politique d appliquer les r sultats de ces exercices 4 OECD Horizontal programme on sustainable development 5 La pr vision technologique tente d identifier les technologies mergentes pr sentant de l importance et de pr voir les grandes tendances socio conomiques du futur de fa on faire co ncider l offre technologique avec les besoins soci taux moyen et long terme La mise en place d un syst me socio conomique durable est un besoin crucial pour les ann es venir identifi par les gouvernements et les pays membres de l OCDE Dans les exercices de pr vision technologique les questions environnementales occupent une place consid rable les technologies qui contribuent au d veloppement durable y figurent en point de mire 6 Le s minaire s est tenu Budapest le 11 d cembre 1998 8 Dire
146. u projet en question On vise soutenir des cellules critiques ayant une taille suffisante pour r pondre ad quatement aux imp ratifs de l ex cution Si les quipes universitaires sont concern es en premi re ligne par le programme STWW elles ne sont pas les seules concern es les instituts de recherche publique les autres institutions de recherche les hautes coles peuvent aussi tre parties prenantes ainsi qu certaines conditions les entreprises et des quipes de recherche trang res La constitution de commissions d usagers est un aspect fondamental des projets STWW Le premier public est celui des entreprises et particuli rement les PME Cette commission consid re principalement les questions de valorisation des recherches Elle fonctionne comme une caisse de r sonance des possibilit s d application industrielle et soci tale des r sultats et peut conseiller les auteurs de la recherche afin d optimiser les chances de valorisation Au minimum trois entreprises qui d ploient les activit s de recherche en Flandre doivent tre impliqu es dans chaque commission d usagers En ce qui concerne le sous programme Technologie et Economie la recevabilit des projets est examin e dans un premier temps par le conseil d administration de l IWT La s lection des propositions est faite par un coll ge d experts ind pendants et compos pour partie d trangers Les projets sont valu s sur base de leur valeur technique
147. ud et la question des modes de production de consommation et de r gulation Par rapport ces trois questions l innovation technologique n est pas neutre puisqu elle peut soit aggraver les probl mes o au contraire contribuer les r soudre En effet l innovation technologique peut engendrer ou solutionner e des probl mes de ponction des mati res premi res de ressources naturelles peu ou non renouvelables 18 Valenduc G Vendramin P Marion J Y Berloznik R Vancolen D Van Rensbergen J D veloppement durable et recherche scientifique rapport final aux SSTC et au CNDD mars 1996 Working Paper n 4 Stimulation de l innovation technologique 13 e des probl mes d impact sur le milieu naturel eau air sol paysage cosyst mes et humain e des probl mes de survenance de risques naturels et technologiques majeurs li s l interd pendance et la cumulativit des ph nom nes physiques chimiques m caniques ou organisationnels l origine d accidents majeurs e des probl mes de respect de la diversit qui ne se posent pas uniquement propos de la biodiversit mais aussi propos de la diversit technologique ex des rendements croissants d adoption li s des externalit s de r seaux peuvent tre l origine de verrouillages technologiques pr judiciables pour les g n rations actuelles et futures autre ex comment est pr serv le droit l auto d termination techn
148. ues technologie de l information et de la communication techniques d assemblage techniques de production par enl vement de mati re techniques de production par addition de mati re techniques de production par d formation de mati re traitements de surface techniques de mesure dimensionnelles techniques de fonderie Le CRIF de Seraing est orient vers la m canique des mat riaux et sp cialis dans la conception et le d veloppement des produits Le CRIF a mis au point des solutions de r alisations de prototypes et pr s ries partir du dessin de la pi ce en trois dimensions Ces proc d s permettent de r aliser une pi ce unique ou des s ries de quelques dizaines ou centaines de pi ces dans des d lais courts et co ts r duits Le CRIF a toujours fait de la veille technologique dans le but de pouvoir r pondre aux besoins des entreprises Depuis janvier 1999 il a structur cette veille technologique de mani re pouvoir faire profiter directement les entreprises du r sultat de cette veille C est ainsi qu une information de veille technologique est pr sent publi e dans chaque dition de la revue du CRIF De nombreuses informations sont galement diffus es au travers de nombreux s minaires d articles techniques de publications propres et de rapports de visite divers v nements 2 2 4 La place du d veloppement durable Les th mes d velopp s Le CRIF soutient depuis longtemps les activit
149. v rifier les performances de technologies environnementales en phase de pr commercialisation et de produire des donn es objectives et fiables obtenues au cours de tests de v rification r alis s par des tiers De la sorte les acheteurs potentiels de ces technologies et les agents charg s de la d livrance des autorisations b n ficient d une valuation cr dible et ind pendante pour les technologies qu ils ach tent ou autorisent Cette expertise ind pendante permet galement aux fournisseurs de technologies innovantes meilleures moins ch res ou plus rapides de p n trer dans un march conservateur et hostile au risque 4 U S Environmental Protection Agency EPA 5 Au d but des ann es 90 de nombreux interlocuteurs priv s et publics ont mis en vidence le besoin de donn es ind pendantes et fiables sur les performances des technologies environnementales en vue d acc l rer leur acceptation et leur utilisation par les acheteurs potentiels Autrement dit l industrie des technologies environnementales m ritait un petit coup de pouce Lors de son d marrage le programme a t con u comme un projet pilote visant d velopper et valuer des proc dures des structures d organisation et de gestion afin d tre pleinement op rationnel partir de 2001 6 1995 7 pas pr vue 8 site internet www epa gov etv George Heaton Verifying New Environmental Technologies STI Review n 25 OCDE 1999 Public cible L
150. ve et consultation des acteurs R alisation et mise en oeuvre 34 FTU L innovation technologique au service du d veloppement durable Le but du premier workshop tait la confrontation des points de vue d experts et de repr sentants d horizons diff rents en vue d esquisser les grandes lignes des sc narios L objectif du second workshop tait d affiner les sc narios et de formuler des recommandations int grant les r sultats dans un agenda politique R sultats Les premiers r sultats observables de cette recherche sont la construction de trois sc narii Sc nario 1 Intelligent cooking amp storing Ce sc nario est caract ris par une forte composante technologique La cuisine et la gestion des denr es alimentaires sont optimis es par une gestion lectronique des achats r aliser et des repas pr parer en fonction du stock alimentaire du m nage L eau et l nergie sont utilis es parcimonieusement Les repas sont base de composants d j labor s pr parations v g tariennes ou nouvelles prot ines en remplacement de la viande ou d j enti rement pr par s et munis d une puce lectronique contenant les instructions de cuisson pour le four micro ondes Les emballages sont biod gradables et contiennent galement une puce lectronique fournissant les renseignements sur l origine du repas sa composition et la pr paration requise Sc nario 2 supermarket restaurant

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