Journées professionnelles > les 30/11/2010 et 01/12 - Le LMAC-MP
Contents
1. art contemporain il manque de liens avec le m diateur Certains textes sont incompr hensibles pour le grand public mais certains directeurs refusent que leur texte soit retouch Cependant on assiste aujourd hui une volution des m tiers il y a 15 ou 20 ans on ne se posait pas la question de la m diation C est aussi une question de g n rations Il fut une poque o parler de m diation tait obsc ne Aujourd hui le programmateur pense aux publics d s le d part C cile Poblon Le contexte et l quipe sont d terminants dans la fa on de travailler Les artistes aussi sont de plus en plus enclins rencontrer des m diateurs On assiste aujourd hui une reconnaissance du statut de m diateur Quelles missions peut on assigner la m diation demande Fran ois Saint Pierre Comment se retrouver dans le dialogue au sein des quipes demande C cile Poblon pour qui la m diation ne doit pas entrer trop vite dans le projet d exposition il faut laisser toute sa place l uvre Pour Arnaud Fourrier le m diateur est justement l interface entre la programmation et son passage au public D autant plus que les artistes aujourd hui sont de plus en plus motiv s pour donner du temps la m diation L cueil de la m diation crite c est qu il y a des mots et expressions propres au milieu de l art contemporain qui reviennent tout le temps comme le rapport au monde etc Val rie Mazouin intervi2. de salle et autres textes des projets interactifs transformant le spectateur en homme agissant L auteur oppose ces strat gies une hypoth se aussi simple que d rangeante le spectateur a le droit de r agir l mancipation du spectateur c est l affirmation de sa capacit de voir ce qu il voit et de savoir quoi en penser et quoi en faire En conclusion on peut dire de cet atelier qu il a t plus un moment d changes verbaux d id es et de questionnements autour de la notion de m diation crite qu un v ritable atelier avec production d un travail collectif partir des donn es de l exposition de Dora Garcia au BBB D ailleurs il a t beaucoup plus question des sp cificit s de la m diation crite au sens large que de la question centrale proprement parl interrogeant les relations programmation m diation crite Les objectifs que nous nous tions fix s au d part n ont pas t atteints soit parce que C cile Poblon n a pas compris ce qu on attendait d elle soit parc que la demande n tait pas suffisamment claire Les membres du LMAC organisateurs de ces journ es professionnelles sont tellement habitu s cette forme de travail en groupe qu ils ont peut tre omis d tre suffisamment explicite dans leur commande Il y avait pourtant de la mati re exploiter avec le cas concret de l exposition de Dora Garcia au BBB La pr sence dans l atelier de trois directeurs artistiques de Midi Pyr n e
3. mur sur une table en documentation etc En amont de l exposition les m diatrices ont eu peur Elles ont choisi de ne rien dire l entr e du public posture habituelle au BBB dans une volont de coller l exposition La posture du BBB n tait pas de rajouter de commentaire sur les textes de l exposition le parti pris de laisser le public libre de toute m diation crite ou orale vient du fait que la sc nographie de Dora Garcia est d j en soi une forme de discours C cile Poblon pense que la m diation m me et surtout dans une exposition aussi difficile que celle de Dora Garcia doit venir apr s Sinon cela va l encontre du travail de metteur en sc ne de Dora Garcia A eArnaud Fourrier r agit il pense au contraire que pour ces expositions s ches il faut activer une m diation d s l entr e du public Pour C cile Poblon ce fut la premi re fois que ces questions de la m diation se sont pos es aussi fortement Elle a d s impliquer davantage dans sa relation aux m diatrices pour leur expliquer tr s clairement qu il ne fallait pas intervenir de suite d s l entr e du spectateur mais apr s qu il ait fait son parcours plut t avant sa sortie du lieu Malgr le vide apparent le spectateur a du r fl chir seul se confronter l espace aux cartels aux textes pr sent s sur les diff rents supports aux vid os etc D ailleurs il tait galement compliqu de faire une m diatio
4. Journ es professionnelles gt les 30 11 2010 et 01 12 2010 les Abattoirs Toulouse La m diation crite en art contemporain Un espace partag De la fiche de salle au cartel d velopp le devenir des paroles sur l art dans la m diation Compte rendu de l atelier 2 Programmation M diation Intervenante C cile Poblon M diatrice r f rente Karine Mathieu Secr taires V ronique Lamonerie et Catherine Fontaine 13 participants 3 directeurs programmateurs de structures art contemporain en Midi Pyr n es tudiants ou fin d tudes Paris VIII et Bordeaux m diateurs Midi Pyr n es et Marseille responsable Culture mairie Villeneuve Tolosane responsable biblioth que de Toulouse Introduction Tour de table pr sentation des participants et leur motivation pour le choix de cet atelier en particulier C cile Poblon C Poblon nous livre son point de vue sur les relations entre la programmation et la m diation Selon elle les ponts entre ces deux p les se font de force car tr s souvent les quipes sont r duites Donc les fronti res sont poreuses et cette porosit g n re une dynamique de travail int ressante qui est tout de m me marqu e par des fonctionnements tout fait personnels inh rents aux individualit s Pour autant les vidences ne sont pas toujours simples mettre en place L exp rience professionnelle et les parcours personnels structurent aussi les fa ons de tr
5. availler lorsqu on d marre dans ce domaine on est souvent confront la polyvalence il faut g rer la fois la communication la m diation la programmation D autre part les liens entre la m diation et la communication sont tangibles lorsqu on doit r diger un dossier de presse on se doit de se poser les questions suivantes Qu est ce qu on crit Pour qui Pourquoi Comment Autrement dit la nature des textes qu on produit est rejou e chaque projet d exposition Atelier C Poblon choisit de d marrer avec un texte plut t qu avec des images Il s agit d un document de travail am lior du BBB crit pour l exposition de Dora Garcia l occasion du Printemps de Septembre 2010 qui n a pas t distribu sous cette forme au public mais qui a t donn voir sous une autre version car certaine personne l ont r clam changes et commentaires entre les participants apr s lecture du document Le texte est tr s descriptif de l exposition et des actions pour des personnes qui n ont pas vu les performances C est un texte particulier Il est tr s long il ne donne pas envie de le lire en entier C est un texte h t roclite crit en partie par l artiste il est la fois informatif explicatif mode d emploi redondant avec l image mais finalement suffit il pour une personne qui n a pas vu la performance Pr sentation de l exposition Dora Garcia au BBB par C Poblon P
6. e Paroles libres Quel type de m diation crite selon les lieux La responsable des biblioth ques de Toulouse prend la parole elle questionne le groupe comment int grer d s le d part la m diation dans une programmation dans une biblioth que Elle est responsable d un service transversal qui g re 22 lieux avec 1 r f rent dans chaque lieu Elle rappelle quelques points concernant la pratique des expositions en m diath ques culture de la m diation beaucoup moins d velopp e les biblioth caires se retrouvent plus dans des situations d animation avec des missions g n ralistes aujourd hui se pose la question de l action culturelle la biblioth que est un lieu de circulation lieu d changes entre biblioth caires et m diateurs Lors d une exposition programm e sur les diff rentes biblioth ques de Toulouse la mission de la responsable est de transmettre l esprit g n ral de la programmation aux m diateurs pour qu il soit ensuite transmis au public C est pour cela que le rapprochement programmateur m diateurs est important Une exposition n est pas une anecdote mais un programme plus global qui prend en compte des tas de facteurs diff rents sociaux politiques inscription territoriale etc Fran ois Saint Pierre directeur du centre photographique de Lectoure Le directeur de structure est parfois seul dans sa tour d ivoire produire des textes pour les politiques ou des professionnels de l
7. ent pour dire qu la Chapelle Saint Jacques de Saint Gaudens l quipe de m diation r alise des fiches de salle avec d autres mots descriptifs ou po tiques et qui fonctionnent comme une bo te outils Car il n y a pas qu une seule voix dans l exposition Il ny a pas que les critiques d art qui peuvent crire sur l art Par exemple le Mac Val fait partie de ces grosses institutions qui travaillent de mani re troite avec ses m diateurs La collection Fiction par exemple regroupant des textes litt raires que le Mac Val a command des crivains l occasion de chacune de ses expositions temporaires entre 2006 et 2010 montre bien l int r t des programmateurs d velopper des projets permettant au visiteurs d aller encore plus loin dans la d couverte des uvres Ce constat nous rapproche d une certaine mani re des pratiques de diffusion et de communication du monde scientifique qui se montre peut tre beaucoup moins frileux que le monde de l art pour ouvrir croiser vulgariser les pratiques et les intervenants Pour finir l atelier le spectateur mancip de Jacques Ranci re est voqu par Fran ois Saint Pierre pour synth tiser ce qui a t dit voqu questionn lors des changes entre les diff rents participants Celui qui voit ne sait pas voir telle est la pr supposition qui traverse notre histoire et pour gu rir l aveuglement de celui qui voit on cr e cartels notices feuilles
8. n orale en pr sence du performeur personne ou et objet artistique C cile Poblon explique que selon elle donner trop de cl s au spectateur l avance peut perturber la lecture de l uvre car il y a autant de cl s qu il y a de m diateurs Les cinq premi res minutes seront sans doute difficiles mais a ne dure pas longtemps Apr s ce passage d licat une m diatrice intervient ou pas selon les besoins de chaque personne car dans cette situation d exposition les textes ne suffisent pas Au BBB les formes de m diation crite varient en fonction des expositions forme neutre feuille A4 photocopi e ou au contraire plus sc naris e comme avec Dora Garcia qui a propos ce texte au mur Cette configuration est plut t exceptionnelle mais chaque fois la m diation crite se discute avec l artiste notamment sur les questions de titre cartels si non quoi la place fiche de salle pour le public emporter consulter sur place Pour cette exposition les participants de l atelier soul vent la question de la fronti re entre exposition sc nographie et information m diation En g n ral au BBB il y a un texte qui pr sente l artiste et situe les uvres et leur contexte mis disposition mais non affich sur un format papier que l on emporte ou pas au choix Et il y a d autres textes critiques texte sur l uvre etc r unis dans un dossier consulter sur place uniquement Cet es
9. pace de m diation crite peut tre install part de l exposition ou au contraire faire partie de l espace d exposition Se posent galement plusieurs autres questions propos des crits 1 Qui crit quoi le premier texte pour le public est crit par C cile Poblon les textes pour la documentation les cartels les plans sont crits par H l ne Merlet m diatrice il y a des textes qui arrivent apr s coup aliment s par les divers projets d action culturels men s en parall le de l exposition ou par des retours du public 2 la signature des textes tout d pend du type des textes textes de communication non sign s textes critiques sign s par C cile Poblon textes de m diation non sign s pour Fran ois Saint Pierre la question de la signature ne se pose que lorsqu il a r ellement un travail d criture N entrent pas dans cette cat gorie les textes r alis s par l quipe 3 Le temps pass crire ils sont souvent crits en dehors du temps de travail s il y a du temps avant l exposition il y aura un texte critique S il n y a pas de temps avant l exposition il y aura une note d intention parfois apr s l exposition il peut y avoir un texte critique ou une reprise du premier texte critique Tour de table avant la pause repas volont des participants de s exprimer davantage de d battre sur des questions communes aux diff rentes structures repr sent es Repris
10. rojection de visuels de l exposition qui fut construite en commun entre l artiste Eric Mangion et C cile Poblon Comme l espace du BBB paraissait vide 300 m environ d di s la performance le choix des commissaires s est port sur la qualit de l accueil du public II fallait penser lavant et l apr s exposition Une documentation a t mise disposition du public documents compl mentaires dans un espace r serv cet effet pour une consultation libre bibliographie livres d artiste archives de travail de l artiste blog et site de l artiste La question de la place de l ordinateur s est pos e dans l espace d expo ou dans l espace de documentation Idem pour cet espace de documentation O l installer A l accueil Cach A la sortie L espace d exposition pr sentait des objets morts ou un performeur en retrait et endormi ce qui n avait rien de spectaculaire Mais malgr tout il y avait des performances en permanence Le mur du fond tait plus attractif par le texte crit sur le mur mais peu s duisant car trop long C tait un texte physique la fois attirant plus facile lire au mur que sur un papier et tr s pr sent et repoussant la fois plut t une sorte de repoussoir vers les uvres D ailleurs ce texte au mur a pu tre per u comme uvre par les professionnels de l art contemporain En somme cette exposition tait remplie d crits par l artiste parle BBB au
11. s de cinq tudiants de 4 m diateurs et de divers professionnels culturels aurait pu donner lieu la formation de bin mes ou de trio travaillant partir des donn es de l exposition de Dora Garcia
Download Pdf Manuals
Related Search