CYCLE D`ORIENTATiON DE L`ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Il
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1. DIP 1988 3 Nous pensons notamment aux volumes de la s rie S quences dirig e par Pierre Yerl s institut de didactique de l universit de Louvain publi s par Didier Hatier Citons galement certains travaux de la revue Recherches nos 9 et 14 sur l argumentation dit s par l AFEF de Lille De m me le service du fran ais cole primaire Gen ve a d j produit plus de 30 cahiers proposant de travailler selon le m me sch ma 4 Citation tir e du Rapport final 1 Synth se du colloque par U Jotterand p 33 Il En effet la notion d activit cadre fer de lance de Ma trise du Fran ais n a pas remport les succ s escompt s dans les domaines de l expression POURQUOI DES S QUENCES DIDACTIQUES Les parcours que constituent ces s quences didactiques ont au moins l int r t de rendre pertinents aux yeux des l ves l apprentissage de notions particuli res la ma trise de sujets pr cis le maniement d outils d termin s l acquisition de savoirs techniques sp cifiques dans le cadre d un projet explicite En effet c est le projet qui donne du sens la fois une direction et une signification aux activit s propos es De plus ces unit s d enseignement apprentissage pr sentent diverses mani res d envisager les rapports lecture criture d un c t l analyse de textes permet de partir de l observation de se donner des crit res pour l criture et par la m me occasion pour l valu2. CYCLE D ORIENTATION DE L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE GROUPE DE FRAN AIS Il Il IV Vi S rie 1 Raconter et expliquer le fait divers Jouer avec la langue Prendre des notes Argumenter 1 sensibilisation l argumentation Argumenter 2 l orientation argumentative Argumenter 3 l utilisation des faits Cette brochure ne peut tre reproduite m me partiellement sans l autorisation crite de l diteur 1994 D I P Gen ve direction g n rale du cycle d orientation service de l enseignement 11 036 85 02 270 PREAMBULE La pr sidence du groupe de fran ais est heureuse de pr senter une premi re s rie de s quences didactiques qui ont t con ues par des enseignants au sein d une commission en 1990 1991 Une deuxi me s rie de s quences r alis es en 1991 1992 para tra l an prochain En r alit elles s inscrivent dans la continuit d op rations d j men es dans le groupe de fran ais En effet il appara t aujourd hui plus utile et plus judicieux sur ce sujet Pierre Bach avait certainement une longueur d avance sur son temps de mettre disposition des enseignants de fran ais au moins en ce qui concerne l essentiel de leur travail savoir la lecture et l criture des moyens d enseignement souples et modulables ORIGINE DES BESOINS Il est devenu n cessaire de proposer des pistes des mani res concr tes de travailler en classe des cheminements dans le but de r pondre d
3. ENTATION DU CONTENU DES S QUENCES S quence no 1 S quence no 2 S quence no 3 S quence no 4 S quence no 5 S quence no 6 Bon travail narrer et expliquer le fait divers O l on d couvre comment travailler le fait divers en classe ses rapports la lecture de la presse et des r cits jouer avec la langue O l on red couvre des aspects ludiques li s l apprentissage de la langue oubli s parfois depuis l enfance o l on d couvre que le jeu est la fois source de plaisir et observation stricte de r gles prendre des notes pour apprendre un cours pour pr parer un expos pour animer un d bat pour r diger un compte rendu O l on d couvre que la prise de notes n existe pas pour elle m me qu elle s inscrit toujours dans un projet qu elle peut servir des buts divers et donc correspondre des strat gies diff rentes o l on voit comment on peut travailler en collaboration avec les enseignants d autres branches argumenter I sensibilisation l argumentation O l on d couvre diff rentes mani res d aborder l argumentation notamment avec des l ves moins scolaires par l observation de diff rents moyens de pression par une tude du vocabulaire de l argumentation argumenter Il l orientation argumentative O l on d couvre comment diverses opinions s orientent vers une conclusion o l on voit comment le v cu peut tre le point
4. ation vision devenue entre temps traditionnelle d autre part la mise en demeure de r aliser une t che d criture sans y tre pr par a comme buts pour l l ve de le d stabiliser et ainsi de le motiver pour l apprentissage de linstrumentation qui se rapporte la t che pour l enseignant de disposer gr ce au pr test d un diagnostic des acquis de sa classe MODE D EMPLOI Ce serait pr sumer des conditions particuli res une classe que de proposer des exercices du type de ceux qu on trouve dans les manuels C est pourquoi nos yeux la d marche est apparue comme plus int ressante 6 que les modalit s de pr sentations ou les d tails d application Cependant il peut tre indiqu de recourir des activit s d croch es chaque fois que l enseignant en sentira le besoin l essentiel tant de garder l esprit le projet On ne saurait trop insister sur le fait que ces s quences sont davantage consid rer comme des propositions d activit s que comme des recettes appliquer telles quelles L esprit 5 On doit Vygotsky l id e de cr er une tension entre ce que les l ves savent d j et la difficult de la t che effectuer 6 en ce qu elle contient d exemplaire et de transposable III compte plus que la lettre Pour cette raison il est vivement conseill de lire la s quence en entier avant de l utiliser afin de s impr gner de l approche propos e et d tre m me de l ada
5. de d part du r ve et de l utopie argumenter III l utilisation des faits O l on d couvre d abord que la pr sentation de faits dans la presse rec le le plus souvent une vis e argumentative ensuite que les faits n ont pas tous le m me degr de v racit enfin comment on peut y recourir pour convaincre
6. iverses n cessit s pour tenir compte des besoins exprim s lors des enqu tes men es par la pr sidence du groupe de fran ais en 1988 1989 et 1990 sur l utilisation du plan d tudes en ce qui concerne la difficult d articuler les activit s de la langue outil avec celles de la langue communication d une part pour encadrer ce qui est disposition pour l enseignement du fran ais technique d autre part pour embrayer sur une tendance didactique de plus en plus r pandue dans la francophonie enfin Par ailleurs comme l indiquent clairement les conclusions du colloque Fran ais 91 de Fribourg propos des moyens d enseignement les objectifs prioritaires de CIRCE III les activit s de lecture et d criture les plus difficiles concevoir enseigner et valuer ont trop souvent t mis l arri re plan des pr occupations sous le pr texte bien commode en l occurrence qu ils rel vent de la libert du ma tre Il ne s agit pas bien entendu de brider le ma tre mais au contraire de lui apporter des outils de travail efficients qui pourraient lui faciliter la t che il en a grand besoin dans des domaines tels que l apprentissage continu et structur de comp tences aussi fondamentales que lire et crire 1 Pierre BACH L criture buissonni re Delachaux et Niestl 1987 2 Signalons une tentative du groupe de fran ais du CO avec l dition du classeur de Fiches m thodologiques
7. pter sa classe Mais plus que des s quences vous aurez transcrire l esprit de notre enseignement car chaque s quence est construite dans un m me style et suit une m me voie Mais si vous tes un enseignant averti nous vous conseillons de ne pas suivre ces s quences la lettre mais de les relire tout d abord plusieurs fois pour bien en comprendre le sens puis ensuite de les interpr ter en vous en cartant l g rement selon votre propre appr ciation du moment De m me il semble vident aujourd hui que l valuation doit tre int gr e l enseignement Elle n a en effet de sens que si elle intervient divers moments de l apprentissage au d but comme pr test pour d cider des activit s privil gier en cours de travail sous la forme d valuations interm diaires pour r guler l enseignement et contr ler les acquis en fin de s quence comme certification pour attester ou non de la ma trise des savoirs vis s Gen ve d cembre 1993 La pr sidence du groupe de fran ais 7 Contre toute attente cette citation ne provient nullement d un des auteurs des s quences propos es Elle est tir e de l introduction du livre de Michel et Jean Michel LORAIN La cuisine une passion de p re en fils Robert Laffont 1987 pp 20 21 dans laquelle les mots recette cuisine cuisinier inspiration ont t remplac s par s quence enseignement enseignant appr ciation IV PR S
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