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La lutte antivectorielle dans le cadre de l`épidémie de

1. Deltamethrine Intelligent Insect Control Pr vention du paludisme France Deltamethrine Hiking Group Shandongtex Pr vention du paludisme Genfont China Deltamethrine Netto Group Thailande Pr vention du paludisme Deltamethrine Tana Netting Thailande Pr vention du paludisme Deltamethrine Tianjin Yorkool China Pr vention du paludisme Lambda cyhalothrine Syngenta Suisse Pr vention du paludisme Juillet 2007 page 35 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 7 2 Evaluation des moustiquaires impr gn es de deltamethrine 7 2 1 Rappel des donn es de toxicologie La deltam thrine est une substance qui a t valu e par de nombreuses structures La commission europ enne a r valu la substance en 2002 dans le cadre de la directive relative aux produits agropharmaceutiques 91 414 CEE Le r sum de la r valuation est repris ici avec quelques commentaires et pr cisions sur certains point CE 2002 La deltam thrine est une substance lipophile et tr s peu hydrosoluble Po w 5 43 Barlow et al 2001 ou 4 6 CE 2002 Sa solubilit dans l eau est 2 ug L La substance est non ionisable Le passage membranaire se fait par diffusion passive Or pour qu il y ait un passage membranaire important la substance doit tre liposoluble et hydrosoluble La deltamethrine n tant pratiquement pas
2. La lutte antivectorielle dans le cadre de l pid mie de chikungunya sur l le de la R union Evaluation des risques li s a l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements Avis de l Afsset Synth se bibliographique de l Institut de recherche pour le d veloppement Rapport du groupe de travail afsset agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail a fss et amp agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail La Directrice g n rale Maisons Alfort le AVIS de l Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Relatif l valuation des risques li s a l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires dans le contexte de l pid mie de Chikungunya Saisine Afsset n 2006 007 L Agence fran aise de s curit Sanitaire de l environnement et du travail AFSSET t saisie le 22 ao t 2006 par le minist re de la Sant et des Solidarit s et le minist re de l Ecologie et du d veloppement durable d une demande d avis portant sur l valuation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements dans le contexte pid mique de l le de la R union par le virus du Chikungunya M thode d expertise et questions instruites
3. Le groupe de travail GT cr par d cision de la Directrice g n rale de l Afsset en concertation avec le Comit d Experts sp cialis Evaluation des risques li s aux substances et produits chimiques a t charg de mener cette expertise Le secr tariat scientifique a t assur par Afsset Cette saisine a t instruite conform ment aux r gles qualit en expertise de la norme NFX 50 110 Outre les experts du GT et la participation de deux membres du CES ont t associ s des comp tences d entomologistes et acteurs de terrain l Institut de recherche pour le d veloppement IRD Organisation mondiale de la sant OMS le Service de sant des arm es SSA un entomologiste m dical en charge de la surveillance d Aedes albopictus dans la r gion PACA Le GT s est r uni a trois reprises 30 octobre 2006 18 d cembre 2006 et 31 janvier 2007 1 4 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 291930 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr AVIS de l Afsset Saisine n 2006 007 Ont t auditionn es L InVS qui a pr sent les donn es pid miologiques relatives l pid mie a la R union et Mayotte La DGS minist re de la Sant qui a pr sent l inventaire des recommandations de protection individuelle mises par les pouvoirs publics Le CE
4. 8 h ont t d crits Strollin Benedetti amp Baltes 2003 La substance reste plus longtemps dans l estomac et se trouve en pr sence de lait et de sels biliaires qui peuvent en solubiliser une grande partie et ainsi augmenter son absorption Le transit intestinal est moins long la substance reste moins longtemps dans la lumi re du tube digestif ce qui est moins favorable une bonne absorption L exposition cutan e est galement diff rente Le ratio surface corporelle poids est plus lev chez le b b et nourrisson que chez l adulte d o une exposition relative plus grande Strollin Benedetti amp Baltes 2003 De plus le stratum corneum est fin L piderme est galement plus hydrat chez les nouveau n s caract ristique qui le rend plus perm able WHO xxxx Par contre des auteurs n ont pas observ de diff rence dans l absorption cutan e de la permethrine chez le rat adulte de 82 jet le jeune rat de 33 j Shah er al 1987 Juillet 2007 page 38 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 3 concentration plus lev e a exposition quivalente Distribution diff rente Les b b s ont tr s peu de graisse 80 a 90 d eau 10 a 15 de graisse Strollin Benedetti amp Baltes 2003 or la deltam thrine est distribu e dans les graisses chez l adulte Anand et al 2006 De plus la composition d
5. Enfant 10 kg 0 023 mg j Nouveau n 3 kg 0 009 mg j Exposition orale directe li e la possibilit de m cher et sucer la moustiquaire Dans le sc nario propos par l organisation mondiale de la sant l enfant prend un carr de 50 cm soit un carr d un peu plus 7 cm de c t dans la bouche pendant toute la nuit Ce sc nario peut tre retenu pour un enfant de 1 2 ans 10 kg mais n est pas du tout r aliste pour un nouveau n de 3 kg On peut retenir un morceau de 10 cm soit un carr d environ 3 2 cm de c t comme tant plus r aliste et malgr tout compatible avec un sc nario pire cas L valuation de l exposition orale directe B potentielle est r alis e en utilisant la relation suivante 3 B TxSxT T dose d insecticide dans la moustiquaire mg m S surface m au contact avec la bouche S 0 005 pour enfant de 10 kg S 0 001 pour les nouveau n s de 3 kg T taux de transfert moustiquaire bouche Le guide publi par l OMS 3 pr conise de prendre comme transfert moustiquaire bouche un taux de 30 taux provenant d une tude lavage Mais les conditions exp rimentales d un lavage volume d eau important utilisation de tensio actifs ne peuvent pas s appliquer un m chonnement volume d eau bien plus faible et absence de tensio actif De plus la perm thrine est pratiquement insoluble dans l eau le transfert fibres de la moustiquaire
6. Juillet 2007 page 23 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Une moustiquaire impr gn e de pyr thrinoide prot ge donc des piq res de moustiques en loignant les insectes des mat riaux trait s moustiquaires de par ses effets irritants mais en plus elle tue bien souvent le moustique par ses propri t s insecticides avant qu il n ait pu prendre son repas de sang 5 3 Efficacit des moustiquaires impr gn es de pyr thrino des sur les moustiques r sistants Kdr Des tudes men es en laboratoire et sur le terrain dans des cases pi ges ont montr que les populations d An gambiae Kdr taient moins irrit es par les pyr thrino des que les populations sensibles Kdr et de ce fait restaient plus longtemps en contact avec les supports trait s Cette augmentation du temps de contact avec les moustiquaires trait es expliquerait que la mortalit soit souvent plus importante sur les moustiques r sistants que sur les moustiques sensibles Bien que les femelles d An gambiae r sistantes aux pyr thrino des soient capables de tol rer des quantit s plus grandes d insecticide il n en demeure pas moins qu elles absorbent plus de toxique par prolongation du contact tarsal 5 4 Conclusion Dans le cas des anoph les et de la transmission du paludisme la perm thrine a un effet dissuassif r pulsif donc assure une grande efficacit
7. bouche ne sera pas favoris 3 est un coefficient plus r aliste R sultats partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition suivantes sont calcul es Enfant de 10 kg 0 15 mg j Nouveau n 3 kg 0 03 mg j Juillet 2007 page 50 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 7 3 2 4 Bilan exposition globale Tableau X Bilan des expositions la perm thrine lors de l utilisation d une moustiquaire impr gn e Cat gorie Inhalation Cutan e Orale mg jour mg jour mg jour Main bouche M chonnement etc Adulte 60kg 0 00352 9 45 Enfant 10 kg 0 00330 3 33 0 023 0 15 Nouveau n 3 0 00264 1 24 0 009 0 030 kg 7 3 3 Evaluation du risque li l utilisation de moustiquaires impr gn es de perm thrine Le calcul des doses absorb es syst miques est effectu en prenant en compte les param tres d absorption suivants voies orale et inhalation 100 voie cutan e 2 donn es humaines L valuation du risque est faite par comparaison des donn es d exposition syst mique et de la DJA de la permethrine 0 05 mg kg j Tableau XI Evaluation des risques li s l utilisation d une moustiquaire impr gn e de perm thrine Cat gorie Dose totale Dose MOS DJA mg j syst mique mg kg j Adulte 60kg 0 193 0 0032 15 6 6
8. viter que les moustiques venant se nourrir de leur sang ne se contaminent et infestent d autres personnes Les moustiquaires permettent par ailleurs de prot ger les populations vuln rables comme les jeunes enfants qui ne marchent pas encore les personnes alit es ou bien encore les femmes enceintes Les experts ont recommand d utiliser pr f rentiellement les moustiquaires pr impr gn es industriellement longue dur e d action dont l valuation n a pas mis en vidence de risque particulier Enfin les experts ont montr que l utilisation de v tements impr gn s pouvait galement apporter une protection suppl mentaire notamment pour les populations dont l activit ne leur permettait pas de s journer sous une moustiquaire Cette expertise scientifique a t accompagn e de recommandations d usage afin de garantir la s curit des utilisateurs Enfin les experts ont soulign que ces recommandations pouvaient tre applicables d autres contextes pid miques que celui de l Ile de la R union lorsque le comportement du moustique vecteur tait comparable celui d Aedes SOMMAIRE Avis de PAIS SOC aisicie nieces eects eee einen eden Introduction g n rale sssnnananannansannansnnnannnancnanannnannennannennnnunanannannanannannannnn Contexte objet et modalit s de traitement de la saisine mmmmmmmemnmnnnnunn Contexte de la Saisie sssaaa aaa a latin i etre mins cesser Objet
9. Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Annexe 4 Avis du CHSPF 2006 MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES DIRECTION GENERALE DE LA SANTE AVIS DU CONSEIL SUPERIEUR D HYGIENE PUBLIQUE DE FRANCE SECTION MALADIES TRANSMISSIBLES Relatif l isolement des enfants scolaris s ou des personnes ayant contract un Chikungunya S ance du 22 septembre 2006 Consid rant d une part que Le virus Chikungunya est un arbovirus Alphavirus de la famille des Togaviridae dont la transmission peut se faire d homme homme par l interm diaire de moustiques du genre Aedes notamment Aedes aegypti albopictus polynesiensis Une importante pid mie de Chikungunya a s vi en 2005 2006 dans l Oc an Indien o les moustiques du genre Aedes albopictus ou aegypti sont implant s depuis de nombreuses ann es La maladie survient apr s une incubation de 4 7 jours en moyenne parfois comprise entre 1 et 12 jours avec une fi vre lev e d apparition brutale accompagn e d arthralgies des extr mit s et parfois de myalgies de c phal es d ruption maculo papuleuse ou d h morragies b nignes L volution de la maladie est le plus souvent favorable sans s quelle mais qu elle peut aussi voluer vers une phase chronique marqu e par des arthralgies persistantes provoquant une incapacit pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois et que pendant la convalescence q
10. au niveau proteciton personnelle et familiale la deltam thrine quant elle a un effet KD qui assome tue les moustiques anoph les dans le cas pr sent donc peut avoir un effet sur la population anoph lienne et la mise en place d une grand nombre de moustiquaires impr gn es de deltam thrine a un effet masse se traduisant par une r duction de la transmission du paludisme dans la zone village pourvu de telles moustiquaires De fa on g n rale toutes les tudes r alis es avec les moustiquaires impr gn es ont confirm leur efficacit dans le cas du paludisme en r duisant la transmision de quelques 90 voire plus la morbidit palustre de quelques 50 et la mortalit infanto juv nile g n rale de quelques 20 Un des probl mes op rationnels majeurs des moustiquaires impr gn es est leur dur e d efficacit de l ordre de 6 8 mois n cessitant une r impr gnation Il en est de m me avec une relative faible r sistance aux lavages en effet apr s 3 lavages maximum il faut r impr gner la moustiquaire C est pourquoi des moustiquaires industrielles ont t mises au point avec des techniques d impr gnation permettant d obtenir des efficacit s de 3 4 ans et une r sistance de 20 lavages Actuellement il existe sur le march 2 mod les de telles moustiquaires dites longue dur e d efficacit la Olyset o la perm thrine est l int rieur des fibres en poly thylene et il y a un relarguage prog
11. et le crit re est le temps de protection totale d lai entre le traitement et la premi re piq re confirm e par une seconde dans les 30 suivantes Le tissu trait est test selon la m me m thode de base mais l exposition dure 15 et le KD est not apr s ces 15 puis 45 le taux de piq res travers tissus non trait et trait et lav une ou plusieurs fois est ainsi compar Les dur es de protection conf r es par les r pulsifs sont regroup s dans le tableau I Tableau I Dur e de protection conf r e par les r pusilfs sur la peau r pulsifs Aedes albopictus Aedes aegypti DMP 32h 0 7h EHD 43h 14h CYM 71h 5 7h CYP 64h 3 9 h DEET 25 standard 7 9 8 7 h 6 9a5h DEET 35 vaporation gt 10h ralentie DEET 12 5 6 3 h Ainsi il appara t qu Ae albopictus est plus sensible qu Ae aegypti aux r pulsifs test s et m me a 12 5 le Deet a conf r une protection compl te pendant 6 heures La nouvelle formulation de Deet test e vaporation r duite conf re une protection compl te pendant pratiquement toute la journ e Les tissus impr gn s de perm thrine conf rent une protection compl te contre les piq res d Aedes albopictus m me apr s 5 lavages l eau chaude Par contre les lavages ont r duit l effet KD passant de 60 avant les lavages 26 apr s 5 lavages Les auteurs pr conisent l association du DEET sur la peau
12. industrie du ministre de l agriculture du ministre du tourisme donnera des instructions au pr fet de la R union pour mettre en uvre en liaison avec le TPG les mesures adapt es aux cons quences financi res de l pid mie de chikungunya pour les activit s touristiques notamment du fait des annulations de s jour pour les entreprises du secteur de l industrie du commerce de l artisanat et de l agriculture en raison des arr ts de travail Elles concerneront notamment les suspensions et prorogations des plans d apurement les d lais de paiement des dettes fiscales et sociales Le pr fet mettra en place en liaison avec les organisations professionnelles les compagnies consulaires un observatoire de la situation conomique afin de mesurer l incidence de l pid mie sur l activit conomique La DDCRF effectuera des relev s de prix des mat riels et produits n cessaires la protection contre les moustiques Enfin une campagne de promotion de l le sera engag e des la fin de l pid mie Juillet 2007 page 81 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 6 La coop ration r gionale Ces pid mies d arbovirus touchent simultan ment plusieurs pays de la zone La coop ration r gionale actuelle en mati re de sant sera largie a ces maladies mergentes Elle concernera la surveillance et l aler
13. 1993 Structure activity relationships of nicotinoids and imidacloprid analogs Journal of Pesticide Science 18 91 98 Tomizawa M amp Casida J E 2005 Neonicotinoid insecticide toxicology mechanisms of selective action Annu Rev Pharmacol Toxicol 45 247 68 Tomlin C 2000 The pesticide manual 12th ed British Crop Protection Council London United Kingdom Weill M Berthomieu A Berticat C Lutfalla G Negre V Pasteur N Philips A Leonetti J P Fort P amp Raymond M 2004 Insecticide resistance a silent base prediction Curr Biology 14 552 553 WHO World Health Organization 1985 S curit d emploi des pesticides Neuvi me rapport du comit OMS d experts de la biologie des vecteurs et de la lutte antivectorielle S rie de rapports techniques N 720 Geneva Switzerland WHO World Health Organization 2001 Report of the fourth WHOPES working group meeting Review of IR3535 KBR3023 RS methoprene 20 EC pyriproxyfen 0 5 GR and lambda cyhalothrin 2 5 CS Document WHO CDS WHOPES 2001 2 Geneva Switzerland WHO World Health Organization 2004a Report of the seventh WHOPES working group meeting Review of Vectobac WG Permanet Gokilaht S 5EC Document WHO CDS WHOPES 2004 8 Geneva Switzerland WHO World Health Organization 2004b Pyriproxyfen in drinking water Background document for development of WHO Guidelines for Drinking water Quality Document WHO SDE WSH 03 04 1 13 Ge
14. Aedes aegypti control programs Journal of American Mosquito Control Association 16 324 330 Romi R Proietti S Di Luca M amp Cristofaro M 2006 Laboratory evaluation of the bio insecticide Spinosad for mosquito control Journal of American Mosquito Control Association 22 93 96 39 Rosine J 1999 R sistance d Aedes aegypti et de Culex quinquefasciatus aux insecticides organophosphor s biologiques et aux pyr thrinoides en Martinique et en Guadeloupe M moire DEA Sant publique et e pays en voie de d veloppement Paris 6 Institut Sant et Developpement 76 p Rozendaal J A 1999 La lutte antivectorielle M thodes a usage individuel et communautaire WHO World Health Organization Geneva Switzerland Salgado V L 1998 Studies on the mode of action of spinosad insect symptoms and physiological correlates Pesticide Biochemistry amp Physiology 60 91 102 Sattelle D B and Yamamoto D 1988 Molecular targets of pyrethroid insecticides Aavance in Insect Physiology 20 147 213 Seng C M Setha T Chanta N Socheat D Guillet P amp Nathan M B 2006 Inhibition of adult emergence of Aedes aegypti in simulated domestic waterstorage containers by using a controlled release formulation of pyriproxyfen Journal of American Mosquito Control Association 22 152 154 Shen J L amp Plapp F W 1990 Cyromazine resistance in the house fly Diptera Muscidae genetics and cross resistanc
15. and Kdr malaria vector Anopheles gambiae Parasite 10 359 362 33 Darriet F S Duchon amp J M Hougard 2005a Spinosad a new larvicide against insecticide resistant mosquito larvae Journal of the American Mosquito Control Association 21 495 496 Darriet F Hougard J M amp Corbel V 2005b Comportement d Anopheles gambiae Kdr face des moustiquaires bi impr gn es d insecticides pyr thrinoides et organophosphor s Bulletin de la Soci t de Pathologie Exotique 98 201 204 Darriet F amp Corbel V 2006 Laboratory evaluation of pyriproxyfen and spinosad alone and in combination against Aedes aegypti mosquito larvae Journal of Medical Entomology 43 1190 1194 DowElanco 1994 Spinosad technical guide DowElanco Indianapolis IN Elbert A Nauen R amp Leicht W 1998 midacloprid a novel chloronicotiny insecticide biological activity and agricultural importance pp 50 73 In Ishaaya and D Degheele eds Insecticides with novel modes of action mechanism and application Springer Berlin Germany Estrada J G amp Mulla M S 1986 Evaluation of two new new insect growth regulators against mosquitoes in laboratory Journal of the American Mosquito Control Association 2 57 60 Fanello C Carneiro l Ilboudo Sanogo E Cuzin ouattara N Badolo A amp Curtis C F 2003 Comparative evaluation of carbosulfan and permethrin impregnated curtains for preventing house entry
16. e SC et de granules dispersibles dans l eau WG WHO 2004a Quelles que soient les formulations employ es un taux de mati re organique important dans les eaux traiter combin un ensoleillement direct des g tes limite fortement l activit r siduelle du Bti WHO 2006b Le Bti a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Il peut donc continuer tre utilis en attendant l valuation de son dossier d homologation par la Commission europ enne 3 Description des mol cules alternatives pour la sant publique 3 1 Les larvicides 3 1 1 Le spinosad Classe U Formule _chimique 50 95 de 2A 3aS 5aR 5bS 9S 13S 14A 16aS 16bA 2 6 d oxy 2 8 4 tri O m thyl a L mannopyranosyloxy 13 4 dim thylamino 2 3 4 6 t trad oxy B D rythropyranosyloxy 9 thyl 2 8 3a 5a 5b 6 7 9 10 11 12 13 14 15 16a 16b h xad cahydro 14 m thyl 1 H 8 oxacyclodod ca bl as indac ne 7 15 dione et de 50 5 2S 3aR 5aS 5bS 9S 13S 14R 16aS 16bR 2 6 d oxy 2 3 4 tri O m thyl a L mannopyranosyloxy 13 4 dim thylamino 2 3 4 6 t trad oxy B D rythropyranosyloxy 9 thyl 2 3 3a 5a 5b 6 7 9 10 11 12 13 14 15 16a 16b h xad cahydro 4 1 4 dim thyl 1H 8 oxacyclodod ca b as indac ne 7 15 dione Le spinosad est un insecticide d origine biologique famille chimique des naturalites compos d un m lange de d
17. in Lombok Indonesia J Vector Ecol 2005 30 2 181 185 Kawada H Yen NT Hoa NT Sang TM VAN Dan N Takagi M Field evaluation of spatial repellency of metofluthrin impregnated plastic strips against mosquitoes in Hai Phong City Vietnam Am J Trop Med Hyg 2005 73 2 350 353 Kambhampati S amp Rai K S 1991 Mitochondrial DNA variation within and among populations of the mosquito Aedes albopictus Genome 34 288 292 Konishi amp Yamanishi 1986 Titer distribution analysis of chikungunya virus in Aedes albopictus Diptera Culicidae J Med Entomol 23 92 98 Lambrecht F L 1971 Notes on the ecology of Seychelles mosquitoes Bull Entomol Res 60 513 532 Laras K ef al 2005 Tracking the re emergence of epidemic chikungunya virus in Indonesia Trans R Soc Trop Med Hyg 99 2 128 141 Mangiafico J A 1971 Chikungunya virus infection and transmission in five species of mosquitoes Am J Trop Med Hyg 20 642 645 Mendez Luz P et al 2003 Uncertainties regarding dengue modeling in Rio de Janeiro Brazil Mem Inst Oswaldo Cruz 98 7 871 878 Miller RJ Wing J Cope SE Klavons JA amp Kline DL 2004 Repellency of permethrin treated battle dress unifroms during Operation Tandem Thrust 2001 J Am Mosq Control Assoc 20 462 464 Mondet B 1993 Application de la m thode de Polovodova la d termination de l ge physiologique des Aedes Diptera Culicidae vecteurs de fi vre
18. l valuation du risque est favorable pour les nouveau n s et les adultes Dans le cas de l enfant l valuation du risque n est pas favorable L exposition cutan e est la principale exposition de l enfant de 10 kg Or il faut rappeler que les hypoth ses concernant l exposition cutan e surestiment la part de cette exposition et donc influencent fortement le r sultat Etant donn les valeurs obtenues et l utilisation d hypoth ses d expositions maximalisantes on peut raisonnablement consid rer que le risque est acceptable pour l enfant de 10 kg Juillet 2007 page 61 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 10 Recommandations du groupe de travail Consid rant e la saisine en date du 22 aout 2006 adress e a l AFSSET par les Directeurs de la DGS et de la DPPR pour l valuation des risques li s l utilisation des produits d impr gnation des moustiquaires et des v tements dans le contexte pid mique de Ile de La R union e les recommandations actuelles de l OMS concernant o l utilisation des moustiquaires pr impr gn es longue dur e d efficacit Olyset impr gn e de perm thrine la dose de 1000 mg m et Permanet impr gn e de deltam thrine la dose de 55 mg m pour la lutte contre les vecteurs du paludisme o l utilisation de la perm thrine pour l impr gnation des v
19. ont t rapport s Le fait que le pyr thre soit constitu de plusieurs isom res pourrait tre un atout en terme de s lection de la r sistance Ce compos naturel tr s volatile et fort effet KD appara t donc comme prometteur pour le contr le des moustiques adultes d Ae aegypti en p riode pid mique Enfin nous avons montr que l tofenprox tait un insecticide poss dant une toxicit exceptionnellement faible sur les mammif res l un des rares pyr thrino des de classe U et qu il pourrait tre utilis de mani re plus polyvalente en pulv risation l int rieur des habitations en impr gnation de moustiquaires et en traitement spatial En termes de protection individuelle et ou communautaire la moustiquaire impr gn e d insecticide repr sente le moyen de lutte contre les vecteurs le plus simple tout en tant dot d une grande efficacit A titre d exemple l utilisation des moustiquaires impr gn es de pyr thrino des a permis de r duire d environ 60 la mortalit infantile due au paludisme en Gambie Pour les vecteurs de dengue et de Chikungunya m me si les esp ces Ae aegypti et Ae albopictus pr sentent un pic d agressivit maximum en d but et en fin de journ e les moustiquaires impr gn es d insecticides prot gent les nourrissons et les jeunes enfants qui dorment ce moment de la journ e et pour lesquels les produits r pulsifs ne sont pas conseill s pas de r pulsif avant 30 moi
20. s Saisine n 2006 007 Par contre il peut y avoir une contamination cutan e par exemple quand on traite les manches qui doivent tre horizontales donc tenues par une main non prot g e Il n y a pas de donn es sur la contamination cutan e de l individu pendant le traitement on la consid re par d faut 1 La p n tration cutan e est de 2 On peut consid rer que l utilisateur ne met pas ses mains dans la bouche pendant le traitement et qu il se lavera les mains apr s le traitement L exposition orale est nulle Bilan de l exposition pendant le traitement Quantit de mati re active dans le spray 100 mL 4g Contamination peau 1 40 mg Absorption cutan e 2 0 8 mg Dose exposition syst mique j pour un adulte de 60 kg 0 013 mg kg j 8 2 2 2 Evaluation des risques Tableau XVIII Evaluation des risques pour op rateur lors de l impr gnation des v tements par spray pr t l emploi Cat gorie Exposition totale MOS DJA mg kg j Adulte 60 kg 0 013 3 85 26 8 2 2 3 Conclusion L valuation du risque montre que celle ci est favorable Mais en cas de traitement important des v tements par exemple en d but d pid mie il faudra traiter tous les v tements du foyer Vexposition du manipulateur pourrait tre importante et d passer l ARfD De plus cette technique de traitement ne permet pas de garantir une r partition homog ne du produit sur le
21. s et non lav s contre les piq res d Anopheles gambiae Doc n 48 IMTSSA DESP UE 2006 Pastorino B et al 2004 Epidemic resurgence of Chikungunya virus in democratic Republic of the Congo identification of a new central African strain J Med Virol 74 277 282 Paupy C et al 2001 Population structure of Aedes albopictus from La R union island Indian Ocean in relation with susceptibility to a dengue virus Heredity 87 273 283 Ponlawat A amp Harrington L 2005 Blood feeding patterns of Aedes aegypti and Aedes albopictus in Thailand J Med Entomol 42 5 844 849 Juillet 2007 page 69 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Pope C N Karanth S Liu J Yan B 2005 Comparative carboxylesterase activities in infant and adult liver and their in vitro sensitivity to chlorpyrifos oxon Regul Toxicol Pharmacol 42 64 9 Raffy M amp Tran A 2005 On the dynamics of flying insects populations controlled by large scale information Theor Popul Biol 68 2 91 104 Reiter P et al 1995 Short report dispersal of Aedes aegypti in an urban area after blood feeding as demonstrated by rubidium marked eggs Am J Trop Med Hyg 52 2 177 9 Reiter P 1998 Aedes albopictus and the world trade in used tires 1988 1995 the shape of things to come J Am Mosq Control Assoc 14 83 94 Richards RJ 1996 The effect
22. s l tales et Knock down KD importantes du pyr thre Comme les pyr thrino des ce compos agit en perturbant la cin tique d inactivation du canal sodium entra nant ainsi la paralysie puis la mort de l insecte Lund amp Narahashi 1983 Tout en ayant une activit insecticide sur un grand nombre d insectes Silcox amp Roth 1994 le pyr thre ne pr sente qu une faible toxicit pour les mammif res Satelle amp Yamamoto 1988 et se d grade rapidement dans l environnement Katsuda 1999 L OMS recommande l utilisation du pyr thre sur les puces directement dans les chambres coucher et la literie la dose de 2 g L En shampoing le pyr thre associ un synergiste PBO peut tre galement appliqu sur les animaux la dose de 20 g L WHO 2006a Des tests de sensibilit au pyrethre sont actuellement en cours de r alisation sur des moustiques d An gambiae sensibles et r sistants aux pyr thrinoides dans le cadre des activit s insecticides du Centre Collaborateur de l OMS au laboratoire de Lutte contre les Insectes Nuisibles LIN IRD de Montpellier Sur Ae aegypti des tudes de sensibilit seront prochainement entreprises dans le cadre d un projet de recherche sur les nouveaux compos s insecticides d pos l Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Afsset De m me sur le terrain des valuations du pyrethre sont en cours de r alisation sous l gide de l OMS
23. sistants aux insecticides pr sence simultan e de m canismes de r sistance mol culaire et m tabolique 4 Autres mol cules test es r cemment en sant publique Les mol cules d crites ci dessous poss dent des caract ristiques int ressantes notamment dans leur capacit ne pas induire de r sistance crois e avec les pyr thrino des et les organophosphor s Toutefois leur efficacit intrins que parfois limit e et ou leur relative toxicit sur l homme en font des compos s difficiles utiliser dans des programmes de LAV en particulier contre les Aedes 4 1 Le carbosulfan classe Il Formule chimique 2 3 dihydro 2 2 dim thyl 7 benzofuranyl dibutylamino thio m thylcarbamate Ce compos appartient au groupe chimique des carbamates qui inhibent l ac thylcholinest rase une enzyme intervenant dans la r gulation de l influx nerveux Cet insecticide est consid r par l OMS comme mod r ment dangereux sur les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion de 250 mg kg pour le m le et de 185 mg kg pour les femelles Tomlin 2000 La particularit du carbosulfan vient du fait qu il se d grade avec le temps en carbofuran un m tabolite de la famille des carbamates beaucoup plus toxique pour les mammif res et l environnement La DLs5o du carbofuran sur le rat par ingestion est de 8 mg kg soit une toxicit 31 fois plus lev e sur les m les et 23 fois sup rieure sur les femelles De nombreus
24. un spray Cette derni re technique ne permet toutefois pas de garantir une r partition homog ne du produit sur le v tement a la dose pr conis e la quantit de substance active serait si on consid re un traitement parfaitement homog ne alors plus faible soit 780 mg m 8 2 1 Evaluation des risques li s aux op rations de r impr gnation par trempage Deux sc narii sont utilis s par l OMS WHO 2004 pour valuer les expositions des op rateurs Sc nario A l op rateur quelque soit le volume de la solution pr par e est expos par contact cutan a l quivalent de 4 mL de la solution d impr gnation la valeur est donn e pour l impr gnation d une moustiquaire Sc nario B l op rateur quelque soit le volume de la solution pr par e est expos par contact cutan l quivalent de 7 2 min de la concentration de la solution d impr gnation exprim e en Juillet 2007 page 56 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 mg ml la dur e d exposition est estim e 10 min la valeur est donn e pour l impr gnation d une moustiquaire 8 2 1 1 Evaluation des expositions L valuation est r alis e dans le cas de l utilisation du produit Insect Ecran solution de perm thrine 8 selon les recommandations du fabricant donn es jointes dans le tableau ci dessous Tableau XV Sc narios d exposi
25. 2006 Dans les deux cas l action du biolarvicide centr e sur les larves de moustiques combin e avec celle du pyriproxyf ne dont l action est plus sp cifiquement dirig e sur les nymphes et les adultes a montr des r sultats prometteurs pour le contr le d Ae aegypti Une compl mentarit des actions qui a fait que le m lange a agi en synergie sur l ensemble des stades pr imaginaux des moustiques Darriet amp Corbel 2006 L action rapide des biolarvicides sur les larves pourrait donc faire dispara tre les inconv nients li s l utilisation des inhibiteurs de croissance savoir la persistance des larves dans les milieux plusieurs jours apr s le traitement Les formulations de pyriproxyf ne disponibles sur le march se pr sentent sous la forme de granules 0 5 ainsi que sous la forme de briquettes qui lib rent progressivement le produit actif dans les milieux trait s Ce larvicide extr mement actif sur les populations pr imaginales des moustiques combin un conditionnement qui utilise la pointe de la technologie en mati re de formulation fait de celui ci un compos incontournable pour beaucoup de professionnels de la sant Comme le spinosad le pyriproxyf ne a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Il peut donc continuer a tre utilis en attendant l valuation de son dossier
26. 3 1 Rappel des donn es de toxicologie 7 3 1 1 Pharmaco cin tique et m tabolisme Absorption Voie orale Administr e par voie orale la perm thrine radiomarqu e est rapidement et presque totalement absorb e Elle est fortement m tabolis e et limin e relativement rapidement gt 95 en 12 jours La principale voie de m tabolisation pour les isom res cis et trans est la coupure de la fonction ester suivie d une oxydation en position 4 du noyau aromatique terminal Voie cutan e Chez l homme 2 environ de la perm thrine radiomarqu e sont absorb s Inhalation Il n y a aucune donn e sur l absorption par inhalation de la perm thrine Par d faut elle est consid r e de 100 Distribution Les r sidus tissulaires essentiellement tissus adipeux sont plus importants avec la cis perm thrine qu avec la trans perm thrine Excr tion L limination de la trans perm thrine est essentiellement urinaire celle de la cis perm thrine est de mani re quasi identique r partie entre les urines et les f ces 7 1 1 2 Toxicologie Toxicit aigu De nombreuses donn es sont disponibles et sont assez variables DLs voie orale rat de la perm thrine administr e par dans une huile de ma s de 480 1623 mg kg La DLs5o cutan e est gt 2 000 mg kg chez le lapin La perm thrine est peu irritante pour l oeil et pour la peau et non sensibilisante M amp K Toxicit court terme
27. 41 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 I CxRVxH 1 I quantit d insecticide inhal e ug j C concentration en insecticide dans la zone o la personne respire ug m RV volume respir m h H temps moyen pass sous la moustiquaire chaque jour h j Valeur de RV adulte 0 4 m h Enfant de 10 kg r f rence moins de 18 ans 0 3 m h moins de 3 ans 0 2 m h Temps pass sous la moustiquaire temps de sommeil Adulte 8 heures Enfant de 10 kg r f rence moins de 18 ans 10 heures moins de 3 ans 12 heures La deltam thrine est une substance peu volatile 2 10 Pa 20 25 C Des donn es exp rimentales montrent que l exposition par inhalation est n gligeable WHO 2004 sans plus de renseignement sur cette tude Une autre tude a t r alis e avec un autre pyr thrino de la cyfluthrine Barlow et al 2001 Des teneurs comprises entre 0 02 et 0 055 ug m ont t mesur es La dose de cyfluthrine dans la moustiquaire tait de 50 mg m et la pression de vapeur de l isom re le plus volatil est 2 x 10 Pa Sachant que la deltam thrine est environ 2 fois plus volatile il est possible d utiliser le double de la plus forte valeur 0 055 g m pour calculer l exposition par inhalation On obtient alors partir de l quation 1 Adulte 60 kg 0 000352 mg j Enfant de 10 kg 0 00033 mg j N
28. Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 moustiques de rentrer dans la maison prot geant ainsi tous ceux qui sont l int rieur mais avec un risque d augmenter la pression d infestation l ext rieur de la maison Enfin les experts ont souhait insister sur les points suivants le principal moyen de protection ayant un impact r el en termes de sant publique est la destruction des moustiques adultes ou larves avec des produits insecticides et des gites larvaires par des am nagements de l environnement et ce dans le cadre des op rations de d moustication l emploi de moustiquaires et textiles impr gn s peut pr senter un int r t en termes de protection des populations et notamment des personnes risques Il s agit notamment des enfants des femmes enceintes m me si ces populations ne sont pas sp cialement a risques vis vis des Aedes des tudes ont m me montr pour les anoph les en tout cas que les moustiques piqueraient moins les b b s enfants que les adultes elles peuvent pr senter une plus grande sensibilit vis a vis d une infection virale il y aurait un int r t cette fois en terme non plus de protection individuelle mais de sant publique 4 maintenir sous moustiquaire les malades suspect s d tre atteints du CHIK de mani re a viter que les moustiques venant se nourrir de leur sang se contaminent et aillent infester d autres perso
29. Am Mosq Control Assoc 5 247 250 Schreck CE amp Kline DL 1989 Personal protection afforded by controlled release topical repellents and permethrin treated clothing against natural population of Aedes taeniorhynchus J Am Mosq Control Assoc 5 77 80 Schuffenecker I et al 2006 Genome microevolution of Chikungunya viruses causing the Indian Ocean outbreak Plos medicine In Press Shaffner F 2005 Rapport technique sur la pr sence du moustique Aedes albopictus dans les Alpes Maritimes Bilan au 28 septembre 2005 pp1 3 Shah P V Fisher H L Sumler M R Monroe R J Chernoff N Hall L L 1987 Comparison of the penetration of 14 pesticides through the skin of young and adult rats J Toxicol Environ Health 21 353 66 Sheets L P Doherty J D Law M W Reiter L W Crofton K M 1994 Age dependent differences in the susceptibility of rats to deltamethrin Toxicol Appl Pharmacol 126 186 90 Sholdt LL Schreck CE Qureshi A Mammino S Aziz A amp Iqbal M 1988 Field bioassays of permethrin treated uniforms and a new extended duration repellent against mosquitoes in Pakistan J Am Mosq Control Assoc 4 233 236 Shoult LL Rogers EL Gerberg EJ amp Schreck CE 1989 Effectivness of permethrin treated military uniform fabric against human body lice Mil Med 154 90 3 Smith C E G 1956 The history of dengue in tropical Asia and its probable relationship to the mosquito Aedes aegypti J Trop M
30. DPPR sur l valuation compar e des dangers et des risques li s l usage des produits larvicides utilisables en lutte anti vectorielle 1 3 Traitement de la saisine A l issue de la pr sentation de la saisine 2006 007 au Comit d Experts Sp cialis s CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides le 21 septembre 2006 il est apparu compte tenu de la sp cificit de la demande et de la charge de travail d ja tr s importante de ce CES que cette valuation devait tre confi e un groupe de travail d di La cr ation d un GT sous l gide de ce CES et dont le secr tariat scientifique serait confi l afsset a donc t propos e La composition de groupe de travail a t r alis e de la mani re suivante les missions du GT ont t pr sent es au CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides le 05 octobre 2006 et un appel candidature a t lanc aupr s de ses membres 2 experts du CES Mr HUBERT et Mr JAEG se sont propos s pour participer a ce GT les minist res ayant demand dans la saisine de se rapprocher des organismes comp tents une consultation des contacts dont dispose l Afsset aupr s de l Institut de Recherche pour le D veloppement IRD de I Organisation Mondiale de la Sant OMS et aupr s des services de sant des arm es a t faite afin d associer les comp tences d entomologistes et d acteurs du terra
31. Fabrice LEGROS parasitologue IRD mis disposiition du CNR PALUDISME Universit Paris 6 Fr d ric PAGES pid miologiste et entomologiste m dical Service de Sant des Arm es Vincent ROBERT entomologiste m dical Directeur de recherche IRD Coordination scientifique Olivier BRIAND AFSSET chef de projets scientifiques Christophe ROUSSELLE AFSSET chef d unit substances chimiques Secr tariat administratif Romy COLLET AFSSET Assistante AUDITION DE PERSONNALITES EXTERIEURES Isabelle QUATRESOUS InVS pid miologiste r union du 18 12 06 Evelyne FALIP DGS en charge du dossier Chikungunya DeSUS r union du 31 01 07 ADOPTION DU RAPPORT Ce rapport a t soumis pour commentaires au CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides Apr s prise en compte des commentaires le rapport a t approuv par les membres du CES le 3 mai 2007 et la validation de l avis correspondant s est faite par voie lectronique entre le 4 mai et le 28 mai 2007 Juillet 2007 page 2 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 MOTS CLES Chikungunya le de la R union insecticide produit d impr gnation moustiquaire v tements perm thrine deltam thrine Juillet 2007 page 3 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaire
32. J M 2006 Efficacy of bifenthrin impregnated bednets against Anopheles funestus and pyrethroid resistant Anopheles gambiae in North Cameroon Malaria Journal 5 77 Chung Y K S G Lam Phua Y T Chua amp R Yatiman 2001 Evaluation of biological and chemical insecticide mixture against Aedes aegypti larvae and adults by thermal fogging in Singapore Medical and Veterinary Entomology 15 321 327 Cochran D G 1995 nsect resistance to pyrethrins and pyrethroids In Pyrethrum flowers production chemistry toxicology and uses ed J E Casida and G B Quistad New York NY Oxford University Press 234 248 32 Corbel V Darriet F Chandre F amp Hougard J M 2002 Insecticides mixtures for mosquito net impregnation against malaria vector Parasite 9 255 259 Corbel V Chandre F Brengues C Akogbeto M Lardeux F Hougard J M and Guillet P 2004a Dosage dependent effects of permethrin treated nets on the behaviour of Anopheles gambiae and the selection of pyrethroid resistance Malaria Journal 3 22 Corbel V Duchon S Zaim M amp Hougard J M 2004b Dinotefuran A Potential Neonicotinoid Insecticide Against Resistant Mosquitoes Journal of medical entomology 41 712 717 Cornel A J Stanich A M McAbee R D amp Mulligan Ill F S 2002 Hight level m thopr ne resistance in the mosquito Ochlerotatus nigromaculis Ludlow in Central California Pesticides Management Science 58 791 7
33. K L amp Chan Y C 1972 The biology and bionomics of Aedes albopicatus Skuse pp 125 143 In Chan Y C Chan K L amp Ho B C eds vector control in southern Asia Honorio N A et al 2003 Dispersal of Aedes aegypti and Aedes albopictus Diptera Culicidae in an urban endemic dengue area in the State of Rio de Janeiro Brazil Mem Inst Oswaldo Cruz 98 2 191 8 Hopp M amp Foley J 2001 Global scale relationships between climate and the dengue fever vector Aedes aegypti Climatic Change 48 441 63 IPCS INCHEM Report 1989 International Programme On Chemical Safety Environmental Health Criteria 87 Allethrins Jetten T amp Focks D 1997 Potential changes in the distribution of dengue transmission under climate warming Am J Trop Med Hyg 57 3 285 97 Johnston R E amp Peters C J 1996 Alphaviruses associated primarily with fever and polyarthritis In Fields BN Knipe DM Howley PM editors Fields Virology pp Jupp P G amp McIntosh B M 1988 Chikungunya disease In editors MTP editor The Arboviruses epidemiology and ecology Boca Raton Florida CRC Press pp 137 157 Juillet 2007 page 68 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Kawada H Maekawa Y Takagi M Field trial on the spatial repellency of metofluthrin impregnated plastic strips for mosquitoes in shelters without walls beruga
34. Organes cible surr nales et r duction du poids corporel Le chien est l esp ce la plus sensible Juillet 2007 page 46 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 NOAEL voie orale 5 mg kg j d termin partir d une tude 1 an chien NOAEL voie cutan e pas de donn e NOAEL inhalation pas de donn e G notoxicit Non g notoxique in vitro et in vivo Canc rogen se Cible foie hypertrophie syst me nerveux tremblements hypersensibilit aux bruits NOAEL m lange 25 75 10 mg kg j M lange 40 60 50 mg kg j tudes rats 2 ans Non canc rog ne classification IARC groupe 3 Fonctions de la reproduction Pas d effet sur les fonctions de la reproduction rat ni effets t ratog ne ou foetotoxique rat et lapin NOAEL reproduction 2 g n ration 2 180 mg kg j NOAEL d veloppement t ratogen se rat gt 200 mg kg j T ratogen se lapin 400 mg kg j Neurotoxicit retard e NOEL 25 mg m tude par inhalation conduite chez le rat raison de 6 3 heures d exposition par jour pendant 7 jours cons cutifs La perm thrine ne pr sente pas de neurotoxicit retard e comme certains organophospor s par exemple Cependant elle est neurotoxique ainsi que cela est montr chez le chien a hautes doses Cette neurotoxicit est bien connue IPCS Inchem 1989 S
35. V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Liste des tableaux Tableau I Dur e de protection conf r e par les r pusilfs sur la peau 30 Tableau II Efficacit des associations v tements impr gn s et r pulsifs 31 Tableau III Efficacit des uniformes trait s 32 Tableau IV Liste des moustiquaires impr gn es longue dur e d efficacit en cours d valuation par OMS 34 Tableau V Evolution de la clairance chez le rat en fonction de l ge 38 Tableau VI Evolution de la DLso chez le rat en fonction de l ge 38 Tableau VII Surfaces du corps en contact avec la moustiquaire 42 Tableau VIII Bilan des expositions la deltam thrine lors de l utilisation d une moustiquaire impr gn e 43 Tableau IX Evaluation des risques li s l utilisation d une moustiquaire impr gn e de deltam thrine 44 Tableau X Bilan des expositions la perm thrine lors de l utilisation d une moustiquaire impr gn e 50 Tableau XI Evaluation des risques li s l utilisation d une moustiquaire impr gn e de perm thrine 50 Tableau XII Surfaces du coprs en contact avec les v tements 52 Tableau XIII Bilan des expositions la perm thrine lors du port de v tements impr gn s 54 Tableau XIV Evaluation des risques li s au port de v tements impr gn s de perm thrine 54 Tableau XV Sc narii d expositions de l op rateur lors de l impr gnation des
36. a d ores et d j organis 20 brigades de 15 hommes pour lutter contre le moustique Il s agit d sormais de d ployer des moyens humains et mat riels exceptionnels compl mentaires e Les moyens en place seront consid rablement renforc s dans les prochains jours d ici le 20 f vrier plus de 3600 hommes seront ainsi engag s sur le terrain 300 militaires et 77 cadres de la s curit civile seront envoy s de m tropole en renfort des quipes locales Ils formeront des quipes associant les personnels de l Etat des personnels en contrats aid s des collectivit s territoriales les forces arm es et la s curit civile sous l enti re conduite de l Etat Juillet 2007 page 77 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Effectifs en place au 20 f vrier an san M diation PC Total Forces arm es de la zone sud de 252 f 42 294 I Oc an indien Militaires M tropole 282 20 302 4 R giment du service militaire 218 7 8 226 adapt S curit civile 77 77 Service d partemental d incendie et 108 25 133 de secours Conseil G n ral contrats d avenir 500 500 Conseil r gional emplois verts 840 54 894 DRASS 57 57 Communes emplois aid s 480 700 1180 TOTAL 2 680 700 283 3 663 e Un nouveau protocole de lutte contre les moustiques a t labor par un expert de la lu
37. biocides et un appel candidature a t lanc aupr s de ses membres deux experts du CES M HUBERT et M JAEG se sont propos s pour participer ce GT les minist res ayant demand dans la saisine de se rapprocher des organismes comp tents une consultation des contacts dont dispose l Afsset aupr s de l Institut de recherche pour le d veloppement IRD de l Organisation mondiale de la sant OMS et aupr s des services de sant des arm es a t faite afin d associer les comp tences d entomologistes et d acteurs du terrain Apr s r ception des curriculum vitae et des d clarations publiques d int r ts DPI des experts candidats un examen de l ensemble des l ments disponibles en date du 4 octobre 2006 a t r alis lors d une r union r unissant les services de l Agence concern s afin de s assurer de l ad quation des comp tences avec les missions du GT et de l absence de conflit d int r t La composition du groupe l issue de cette r union tait donc la suivante Pierre CARNEVALE entomologiste m dical expert OMS Directeur de recherche m rite IRD Xavier DEPARIS Pr d pid miologie et de sant publique pid miologiste Service de Sant des Arm es Francois HUBERT toxicologue membre du CES biocides Jean Philippe JAEG toxicologue membre du CES biocides Fr d ric PAGES pid miologiste et entomologiste m dical Service de sa
38. ce soit les organophosphor s ou les pyr thrino des Y bakima 1991 Rosine 1999 Brengues et al 2003 Pour faire face l in vitable probleme de la r sistance tous les techniciens s accordent sur la n cessit de disposer d un panel assez large de mol cules pour la LAV A ce probl me de r sistance s ajoutent depuis quelques ann es des contraintes li es l utilisation homologation des biocides Ainsi les mol cules n ayant pas t notifi es par les industriels dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE ou pour lesquelles aucun dossier d homologation n a t d pos ne peuvent plus tre utilis es par les services de d moustication c est le cas du malathion Le t m phos a lui obtenu une prolongation de son autorisation d utilisation jusqu en 2009 grace au soutien de la France pour une demande d usage essentiel L ADEGE en collaboration avec l Organisation Mondiale de la Sant OMS et l Institut de Recherche pour le D veloppement IRD UR016 milite en faveur de la disponibilit d un panel plus large de produits larvicides et adulticides pour la d moustication D claration de l ADEGE et de l EDEN Fort de France 2000 Montpellier 2002 Par cons quent la perspective de valoriser des compos s alternatifs d origine biologique ou chimique r pond une 1 L ADEGE est l Agence Nationale pour la D moustication et la Gestion des Espaces Naturels D moustiqu s Elle regroupe les tablissements
39. curatif sp cifique ne sont aujourd hui disponibles Des cas de complication m dicale et quelques formes graves notamment neuro m ning es ont t rapport s chez des personnes fragiles personnes g es personnes atteintes de maladies chroniques et des nouveau n s suite des transmissions materno f tales Un plan de lutte mis en place sous l autorit du pr fet de la R union a t r guli rement renforc et augment de moyens suppl mentaires d l gu s par le minist re de la sant partir d octobre 2005 Le 9 d cembre les ministres charg s de la sant et de l outre mer ont lanc une mission d expertise coordonn e par l Inspection g n rale des affaires sociales avec l appui d agences d expertise nationales AFSSET InVS et IRD Cette mission a rendu le 26 janvier ses recommandations pour guider l action de l Etat en mati re de surveillance pid miologique de lutte antivectorielle d information et de communication Face l explosion r cente de l pid mie un renforcement de l action s est av r n cessaire Suite au d placement sur place du Directeur G n ral de la Sant et du Directeur de l Institut de Veille Sanitaire puis du ministre de la sant et des solidarit s fin janvier le gouvernement a adopt un plan de lutte contre le chikungunya qui comprend six axes LES SIX AXES DU PLAN GLOBAL DE LUTTE La lutte contre le moustique La pr fecture de la R union
40. d crites Pendant la p riode janvier d cembre 2006 la R union 246 personnes ont t hospitalis es en r animation Une quarantaine de cas de transmission materno n onatale avec confirmation biologique a t retrouv e 254 certificats de d c s mentionnant le Chikungunya ont t recens s En l absence de vaccin et de traitement tiologique la principale voie de contr le de l pid mie est la lutte antivectorielle permettant de r duire le moustique transmetteur du virus Aedes albopictus Ces op rations doivent tre compl t es par des mesures de protection individuelle La circulation du virus notablement diminu d s juillet 2006 et les cas sont sporadiques mais Aedes albopictus est toujours pr sent et pr s du 2 3 de la population n est pas immunis e 2 4 afsset 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 29 19 30 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr AVIS de l Afsset Saisine n 2006 007 Bien que le principal moyen de protection contre les risques li s a la transmission du virus par les piq res de moustiques ayant un impact av r en termes de sant publique soit la destruction des moustiques adultes larves et des g tes larvaires les travaux d valuation des risques li s aux produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des tissus conservent donc toute le
41. de For Fo an nest tenant en tarder nn een ee eee Traitement de la SaiSiNe sssssisissssssonssccssnsenisentanesereencrennnnanassstescenatandisenens ernniuedenninsnteus Rapports en support de Pavis ss mmmmmmnmenenmennanennnenmnnennnnnnnnnenenmnnnnnnnenennnnnnnnnnnnnnnn Le rapport de l Institut de recherche pour le d veloppement Le rapport du groupe de TPaVailssss nana eenrsn nanas eee nat ani sidensastasic anal 1 Introduction g n rale Apr s un premier pisode entre mars et juin 2005 1 pid mie de chikungunya a repris sur l le de la R union en octobre 2005 avant d atteindre son pic en f vrier 2006 Au total et pour l ensemble de la p riode pid mique l Institut de veille sanitaire InVS estime qu environ 266 000 personnes ont pr sent un moment ou un autre une forme clinique de la maladie Outre l ampleur sans pr c dent de cette pid mie des formes cliniques s v res m ningo enc phalites enc phalopathies ou h patites fulminantes ont pour la premi re fois t d crites pour cette maladie Jusqu alors elle n tait connue que pour causer un syndrome similaire la dengue d volution g n ralement b nigne se manifestant par une fi vre un rush cutan et des arthralgies persistantes 246 personnes ont t hospitalis es en r animation et une quarantaine de cas de transmissions materno n onatales avec confirmation biologique a t retrouv e 254 certificats de d c
42. de son dossier d homologation par la Commission europ enne 4 4 Le dinot furan pas de classification OMS Formule chimique N m thyl N nitro N t trahydro 3 furanyl m thyl guanidine Le dinot furan d couvert en 1998 est un insecticide de la famille des n onicotino des qui agit par contact et par ingestion Kodaka et al 1998 C est un agoniste de l ac tylcholine qui perturbe les r cepteurs nicotiniques synaptiques au niveau du syst me nerveux central Tomizawa amp Yamamoto 1993 Tomizawa amp Casida 2005 La DlLs du dinot furan sur les rats par ingestion est de 2 804 mg kg Tomlin 2000 26 Les n onicotino des sont utilis s pour lutter contre plusieurs esp ces d insectes nuisibles et notamment les blattes Kiriyama amp Nishimura 2002 Elbert et al 1998 Tomlin 2000 En laboratoire les CLs59 du dinot furan sur les larves d An gambiae d Ae aegypti et de Cx quinquefasciatus ont t estim es respectivement a 0 17 mg L 0 21mg L et 0 34 mg L En applications topiques sur des femelles d An gambiae d Ae aegypti et de Cx quinquefasciatus les DLso du dinot furan sont de 0 18 ng s a mg 7 14 ng s a mg et 13 75 s a mg de moustique Corbel et al 2004b Bien que le dinot furan pr sente une efficacit 30 a 100 fois plus faible que les organophosphor s et les pyr thrinoides sur les moustiques sensibles il ne montre cependant pas de r sistance crois e avec les insecticides couramment
43. dengue Chikungunya il ny a actuellement ni m dicament sp cifique ni vaccin le seul moyen est le recours la lutte contre le 2 moustique vecteur destruction des gites larvaires utilisation d insecticides larvicides en p riode inter pid mique pulv risation d insecticides adulticides en p riode d pid mie Les insecticides utilis s par les services de la LAV dans les d partements fran ais d Outre Mer concernent essentiellement les biopesticides tels que le Bacillus thuringiensis var israelensis Bt et le Bacillus sphaericus BSP Le Bti constitue le produit de r f rence dans la lutte contre les Aedes bien qu il ne soit efficace que pendant 1 a 2 semaines apres son application s dimentation rapide au fond des g tes larvaires En ce qui concerne Bacillus sphaericus des r sistances sont apparues rapidement en Martinique notamment D autres insecticides a activit larvicide ou adulticide compl tent la gamme des insecticides utilis s il s agit du diflubenzuron inhibiteur de croissance de type ecdyso de et de certains organophosphor s tels que le f nitrothion et le malathion qui posent certains probl mes d efficacit et d acceptabilit par les collectivit s ou certains pyr thrinoides telle que la deltam thrine Malheureusement le principal vecteur de dengue Aedes aegypti a d velopp une r sistance vis vis des insecticides les plus couramment utilis s dans les diff rents programmes que
44. effectu s avec la susbtance technique la plus grande efficacit larvicide du spinosad sous sa formulation EC pourrait s expliquer par la nature huileuse de la formulation qui emp cherait les larves de moustiques de respirer la surface de l eau A ce jour il n a pas t rapport de m canisme de r sistance crois e avec les insecticides couramment utilis s en sant publique pyr thrino des organophosphor s et carbamates Toutefois nous ne disposons actuellement pas de donn es permettant de pr voir le spectre de r sistance crois e avec d autres familles d insecticide Les valuations r alis es sur le terrain sont encore peu nombreuses Sur Ae aegypti une tude a montr qu la concentration de 10 mg L l efficacit de ce larvicide tait totale sur une dur e de cinq mois Bond et al 2004 L Organisation Mondiale de la Sant pr conise d ailleurs son utilisation dans la confection de pi ges insecticides vis vis des mouches domestiques WHO 2006a Pour lutter contre les larves de moustiques les doses recommand es sont de l ordre de 0 1 a 0 5 mg L avec une r manence estim e 10 12 semaines WHO 2007 Les formulations disponibles sur le march se pr sentent sous la forme de suspension concentr e SC et de concentr mulsifiable EC Le statut de bio insecticide du spinosad est un atout aussi important que pr cieux pour son utilisation dans des situations cologiques fragiles D
45. en laboratoire et sur le terrain des m langes compos s de pyr thrino des bifenthrine lambda cyhalothrine et d organophosphor s chlorpyriphos m thyl ou de carbamates carbosulfan Guillet et al 2000 Corbel et al 2002 Darriet et al 2003b Hougard et al 2003 Asidi et al 2005 Bien que ces m langes aient montr de relativement bonnes performances contre les moustiques r sistants les r sultats ont montr que les propri t s excitor pulsives des m langes se renfor aient effet additif et g n raient une diminution encore plus importante du temps de contact entre les moustiques et les moustiquaires trait es Cette 22 relation directe de cause effet a pour cons quence de ne pas induire d effet de synergie mais seulement un effet additif au niveau de la mortalit Darriet et al 2005 Le comportement du moustique s av re donc capital dans l efficacit des insecticides utiliser seuls ou en association sur les moustiquaires A ce jour les tudes men es sur le terrain sur An gambiae ont montr que les moustiquaires impr gn es taient toujours efficaces en zones de r sistance aux pyr thrino des et ce en terme de protection personnelle Darriet et al 2000 Corbel et al 2004a et collective Henry et al 2005 Toutefois il est actuellement tr s difficile de pr sager de l efficacit des moustiquaires impr gn es de pyr thrino des dans les zones o les moustiques seront devenus multir
46. entraine durant 3 a 5 semaines des r ductions d mergences imaginales d Ae aegypti de 98 a 100 Ala m me dose mais commercialis sous sa forme concentr mulsifiable EC le m thopr ne entra ne sur cette m me esp ce des r ductions d mergence de 85 a 91 pendant 1 mois WHO 2001 L OMS estime que ce produit peut tre utilis sans danger pour traiter les eaux de boissons WHO 1985 A la dose de 0 1 mg L les formulations en briquettes et en granules sont efficaces sur Ae albopictus A la dose de traitement la plus lev e 10 mg L ces deux derni res formulations entra nent 100 d inhibition des mergences pendant cing semaines WHO 2001 En Malaisie galement Sulaiman et al 1994 rapportent une inhibition compl te de l mergence d Ae albopictus pendant 2 mois la dose de 14 mg L Enfin sur Cx quinquefasciatus les formulations SC et EC induisent aux doses de 0 2 et de 0 4 mg L des r ductions d mergence de 72 et 94 pendant 3 a 5 semaines WHO 2001 Le m thopr ne est un inhibiteur de la croissance des insectes qui convient particuli rement aux programmes de lutte int gr e Aux doses recommand es ce larvicide agit efficacement sur les larves de moustiques tout en n tant pas toxique pour les hommes et les autres vert br s Les formulations en briquettes et en microcapsules lib rent lentement le produit actif ce qui conf re une activit r siduelle plus grande du larvicide nota
47. gnation permanente pour les moustiquaires WHOPES 2003 6 1 Le cas de v tements impr gn s de perm thrine La perm thrine mol cule insecticide synth tique de la famille des pyr thrino des a une faible toxicit pour les mammif res comme la plupart des pyr thrino des utilis s en sant publique Elle pr sente l avantage par rapport aux autres pyr thrino des d avoir par ailleurs une plus grande photostabilit et de poss der un effet r pulsif plus marqu De ce fait la perm thrine est utilis e par de nombreuses arm es pour l impr gnation des treillis depuis plus de 20 ans impr gnation par trempage ou par aspersion des treillis d j confectionn s Arm e britannique Arm e australienne Arm e am ricaine etc 6 1 1 Evaluation de l efficacit Depuis les ann es 1980 de nombreuses tudes ont t r alis es en laboratoire populations d insectes d levages ou sur le terrain insectes sauvages pour valuer l efficacit de Vimpr gnation par la perm thrine Ces tudes ont concern diff rentes familles d arthropodes vecteurs thrombiculid s poux de corps tiques moustiques phl botomes et parmi ces familles de nombreuses esp ces diff rentes Frost et al xxxx Breeden et al 1982 Shoult et al 1989 Evans ef al 1990 Solo et al 1995 Diff rentes m thodes ont t utilis es et les crit res d valuation ont vari suivant les tudes ce qui rend la comparabilit des r s
48. hydrosoluble la diffusion passive n est pas favoris e En fait des facteurs extrins ques comme la nature du solvant la pr sence de tensio actifs donc la nature de la formulation influencent consid rablement absorption de cette substance 7 2 1 1 M tabolisme Voie orale La biodisponibilit de la deltam thrine formul e dans de l huile de s same et administr e des rats par gavage est 14 43 Anadon ef al 1996 Malgr l utilisation d une formulation favorable l absorption solution huileuse le r sultat obtenu est faible L hydrolyse de la substance dans la lumi re du TD explique peut tre cette valeur Il n y a pas d tude de biodisponibilit r alis e avec une suspension aqueuse Une tude a t r alis e sur des jeunes hommes volontaires avec une mol cule radio marqu e m lang e 1g de glucose 10 ml de PEG 300 et 150 ml d eau WHO 1990 L limination urinaire totale correspond 51 de la dose administr e On peut donc consid rer que la biodisponibilit de la deltam thrine par voie orale chez l homme est sup rieure 51 La monographie europ enne retient le taux de 75 d apr s les r sultats obtenus partir d une tude rat mais les conditions de l tude ne sont pas fournies CE 2002 Voie cutan e La biodisponibilit par voie cutan e de la deltam thrine chez le rat est 3 6 WHO 1990 Dans le rapport europ en d valuation de la deltam t
49. main la manche r p ter le traitement sur le dos le reste de solution est utilis pour traiter les chaussettes Un spray de 100 mL permet de traiter 3 chemises 28 pulv risations chemise 1 pantalon 20 pulv risations pantalon 3 paires de chaussette La surface estim e des diff rents v tements est chemise manches longues 1 2 m pantalon long 1 26 m chaussette 0 04 m Un spray de 100 mL contenant 4 g de perm thrine permet de traiter 5 1 m de v tement Si le traitement est homog ne et parfait c est dire sans perte il y a 0 78 g de permethrine m de v tement Le traitement est r alis par un adulte Les adultes sont donc expos s pendant la phase de traitement Pour chaque op rateur l exposition potentielle est respiratoire cutan e et orale 8 2 2 1 Evaluation des expositions pendant le traitement des v tements Les v tements subissent un seul traitement mais plusieurs v tements doivent tre trait s Si la m me personne traite les v tements du foyer on peut envisager qu elle utilise un spray de 100 mL par jour pire cas Les gouttelettes lib r es par le spray sont trop grosses pour tre inhal es La perm thrine est peu volatil elle se trouve dans un solvant et la dur e du traitement est faible On peut n gliger l exposition respiratoire Juillet 2007 page 59 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn
50. mis en place pour valuer les effets de cette utilisation Juillet 2007 page 65 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 11 Bibliographie Adelman Z N et al Blair CD Carlson JO Beaty BJ Olson KE 2001 Sindbis virus induced silencing of dengue viruses in mosquitoes Insect Mol Biol 10 265 273 Ali M et al 2003 Use of a geographic information system for defining spatial risk for dengue transmission in Bangladesh role for Aedes albopictus in an urban outbreak Am J Trop Med Hyg 69 6 634 40 Amerasinghe F P amp Alagoda T S B 1984 Mosquito oviposition in bamboo traps with special reference to Aedes albopictus Aedes novalbopictus and Armigeres subalbatus Insect Science Application 5 493 500 Anadon A Martinez Larranaga M R Fernandez Cruz M L Diaz M J Fernandez M C Martinez M A 1996 Toxicokinetics of deltamethrin and its 4 HO metabolite in the rat Toxicol Appl Pharmacol 141 8 16 Anand S S Bruckner J V Haines W T Muralidhara S Fisher J W Padilla S 2006 Characterization of deltamethrin metabolism by rat plasma and liver microsomes Toxicology and Applied Pharmacology 212 156 166 Anand S S Kim K B Padilla S Muralidhara S Kim H J Fisher J W Bruckner J V 2006 Ontogeny of hepatic and plasma metabolism of deltamethrin in vitro role in age dependent acute neurotox
51. moustiques a des concentrations comprises entre 0 02 et 0 05 mg L 5 a 10 g ha avec un temps d activit de 6 semaines WHO 2001 2006a Le pyriproxyf ne peut tre utilis dans le traitement des eaux de boisson WHO 2004b En principe le traitement des eaux de boisson avec des substances larvicides n est pas recommand si ces eaux servent a une utilisation domestique Toutefois a des doses inf rieures ou gales a 0 01 mg L de substance active le pyriproxyf ne ne pose pas de probl me de toxicit ni sur l homme ni sur les animaux Najera amp Zaim 2002 Si le pyriproxyf ne est efficace sur les moustiques tout en ne poss dant aucune toxicit sur les mammif res il conserve n anmoins les caract ristiques inh rentes aux inhibiteurs de la croissance des insectes savoir une action l tale qui ne se fait sentir que plusieurs jours apr s le traitement En effet les larves ne sont que faiblement affect es par le pyriproxyf ne ce qui peut poser certains probl mes op rationnels si les populations ne per oivent pas imm diatement son action Pour pallier cet effet les recherches se sont orient es ces derni res ann es vers des m langes d insecticides poss dant des modes d action diff rents Sur Ae aegypti une combinaison compos e de pyriproxyf ne et de Bti a t valu e en Malaisie Lee et al 2005 alors qu en laboratoire le pyriproxyf ne a t tudi en m lange avec le spinosad Darriet amp Corbel
52. ont alors montr qu apr s impr gnation industrielle de Peripel la dose de 1 g m la dose de perm thrine r siduelle tait de 60 apr s 1 lavage chaud de 40 jusqu 5 lavages et de 20 apr s 10 lavages Des tests men s sur animal cobaye en laboratoire avec des tissus lav s 10 fois et comprenant une dose r siduelle de 250 300 mg de perm thrine par m ont montr un effet r pulsif Juillet 2007 page 27 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 de 95 sur An arabiensis Desfontaine et al 1995 En 1998 des treillis confectionn s a partir de tissus pr impr gn s la dose de 1 g m ont t mis en dotation dans les unit s stationn es en zones d end mie palustre Selon les sp cifications des tissus le proc d d impr gnation devait permettre de conserver une dose efficace de perm thrine jusqu 30 lavages Norme AFNOR lavage 60 C en machine L efficacit de ces treillis a t tudi e en laboratoire test in vivo type tests en c nes OMS et sur le terrain tude en case pi ge Les tests in vivo ont montr une inefficacit en termes de l talit et d effet Knock down Cette inefficacit sur la mortalit a t confirm e par l tude en case pi ge r alis e en 2001 Deparis amp Baudon 2002 Les dosages r alis s sur des chantillons de tissus avant lavage apr s 10 20 et 30 lavage
53. par inhalation est n gligeable sans plus de renseignement sur cette tude Une autre tude a t r alis e avec un autre pyr thrinoide la cyfluthrine Barlow et al 2001 Des Juillet 2007 page 48 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 teneurs comprises entre 0 02 et 0 055 ug m ont t mesur es La dose de cyfluthrine dans la moustiquaire tait 50 mg m et la pression de vapeur de l isom re le plus volatil est 2 x 10 Pa Sachant que la perm thrine a la m me volatilit que la cyfluthrine mais que sa dose d emploi est 20 fois plus forte il est possible en absence de donn e d utiliser une valeur 10 fois sup rieure la plus forte valeur soit 1 1 pg m pour calculer l exposition par inhalation A partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition par inhalation suivantes sont calcul es Adulte 60 kg 0 00352 mg j Enfant de 10 kg 0 00330 mg j Nouveau n de 3 kg 0 00264 mg j 7 3 2 2 Exposition par contact cutan On consid re que le tronc les bras les mains les jambes et les pieds ne sont pas couverts par un v tement et 30 de leur surface peuvent tre au contact avec la moustiquaire les surfaces sont celles renseign es dans le tableau VII page 42 L valuation de l exposition cutan e quotidienne D en mg jour potentielle est r alis e en utilisant la relation suivante 3 D
54. pour les impr gnations de moustiquaires Les doses de 0 05 et 0 25 g m ont t valu es en laboratoire et sur le terrain en cases exp rimentales dans le cadre de programmes de recherche doses prochainement test es en condition naturelle par l IRD 46 a fs S et amp agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Evaluation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements dans le cadre de l pid mie de Chikungunya sur l le de La R union Saisine n 2006 007 RAPPORT du groupe de travail Afsset Produits d impr gnation des moustiquaires et des tissus Avril 2007 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 MAISONS ALFORT CEDEX 01 56 29 19 30 B01 43 96 37 67 http www afsset fr Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 GROUPE DE TRAVAIL Membres Pierre CARNEVALE entomologiste m dical expert OMS Directeur de recherche m rite IRD Fr d ric DARRIET entomologiste m dical IRD Francois HUBERT toxicologue membre du CES biocides Pascal DELAUNAY entomologiste m dical CHU de Nice Xavier DEPARIS Pr d pid miologie et de sant publique pid miologiste Service de Sant des Arm es Jean Philippe JAEG toxicologue membre du CES biocides
55. que la dispersion an mochore si elle existe est exceptionnelle dans cette esp ce Des tudes de marquage Hawa ont montr une tr s faible dispersion inf rieure 91 m du point de rel cher atteignant exceptionnellement 183 m avec un maximum de 434 m L autog nie est tr s faible mais bien r elle pour toutes les populations examin es avec une production de 2 ou 3 ufs par femelle n ayant jamais eu acc s du sang Au laboratoire le temps entre l mergence et le premier repas de sang est de 2 3 jours et le temps moyen entre deux pontes est de 4 6 jours 26 C Ordinairement dans 90 des cas un repas de sang est pris le jour suivant la ponte Au laboratoire seulement 12 des femelles de la souche Calcutta n cessitent un second de repas de sang pour maturer la premi re ponte ce pourcentage n exc de jamais 22 quel que soit le cycle trophogonique Dans un village Tha 19 des 2341 femelles collect es sur homme taient gravides stade IV ou V Gould et al 1970 mais d autres tudes montrent des valeurs plus faibles voire n gligeables Dispersion an mochore dispersion par le vent 2 L autog nie aptitude d une femelle de moustique pondre en l absence compl te de repas de sang 3 La dur e du cycle gonotrophique p riode entre deux repas de sang successifs Juillet 2007 page 18 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine
56. r sistance aux organophosphor s et carbamates d environ 40 N guessan et al 2003 Cette tude a montr que le chlorpyriphos m thyl restait efficace sur les anoph les vecteurs de paludisme et ceci malgr la pr sence d une proportion relativement lev e de moustiques r sistants Il existe sur le march de nombreuses formulations en concentr mulsifiable EC et des sp cialit s commerciales adapt es pour les pulv risations ultra bas volume ULV Le chlorpyriphos m thyl est valid par l OMS pour le traitement spatial contre les mouches WHO 2006a Ses sp cificit s la fois excitor pulsives et l tales l encontre des moustiques adultes en font un insecticide de choix utiliser dans le domaine de la sant publique Le chlorpyriphos m thyl a t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE mais aucun dossier d homologation n a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Suite cela aucune intention de d p t de dossier en dernier recours n a t adress e dans les d lais fix s 14 09 2006 Ainsi depuis cette derni re date cette mol cule n est plus autoris e 3 2 2 Le pyrimiphos m thyl Classe III Formule chimique O 2 di thylamino 6 m thyl 4 pyrimidinyl O O dim thy phosphorothioate Comme le chlorpyriphos m thyl ce compos appartient au groupe chimique des organophosphor s qui inhibent l ac thylcholinest rase une enzyme intervenant dans la r gulati
57. s contre les moustiques vecteurs de maladies humaines Nous avons montr par exemple que le chlorpyriphos m thyl tait un insecticide class U et qu il tait valid par l OMS pour le traitement spatial contre les mouches Ses sp cificit s la fois excito r pulsives et l tales l encontre des moustiques adultes et 28 son activit insecticide puissante sur les moustiques r sistants aux organophosphor s pourraient en faire un insecticide de choix dans la lutte contre les vecteurs de dengue et de Chikungunya A signaler galement que le pyrimiphos m thyl s est montr efficace dans de nombreux pays d Asie du Sud est en pulv risations spatiales froid ou chaud contre les vecteurs d arboviroses Enfin le naled est efficace sur de nombreux insectes mouches moustiques simulies blattes puces tiques etc Aux Etats Unis ce compos est recommand par l Agence de protection de l environnement US EPA pour la lutte contre les ravageurs des cultures et pour le contr le des moustiques Le naled est galement l un des rares organophosphor s notifi s et pour lesquels un dossier d homologation a t d pos dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE Parmi les autres candidats le pyr thre montre galement d int ressantes potentialit s pour la LAV Premi rement en d pit du nombre toujours croissant d insectes r sistants aux pyr thrino des mutation Kdr peu de cas de r sistance ce compos
58. s mentionnant le chikungunya ont t recens s sur l le de La R union pendant la p riode allant du mois de janvier 2006 au mois de d cembre 2006 Le caract re explosif de l pid mie r unionnaise d s le d but de la saison des pluies 2005 2006 ainsi que la morbidit et la mortalit associ es ont plong le d partement dans une crise sanitaire aux r percussions socio conomiques majeures En absence de vaccin et de traitement tiologique la principale voie de contr le de l pid mie du chikungunya la R union est la lutte antivectorielle dont les mesures visent r duire la densit du vecteur Aedes albopictus ces op rations de d moustication doivent galement tre accompagn es de mesures de protection individuelle visant pr venir la population g n rale des piq res de moustiques L InVS a annonc l entr e en phase inter pid mique de chikungunya la R union et Mayotte en avril 2007 La circulation du virus avait diminu notablement d s juillet 2006 Elle n est plus aujourd hui dans les les de l oc an Indien que tr s sporadique Par ailleurs l arriv e de l hiver austral a encore r duit la densit des moustiques vecteurs de la maladie Le risque dans les les de l oc an Indien semble donc cart pour le moment tout au moins En effet selon une annonce du minist re de la sant et des solidarit s de mai 2007 une reprise pid mique du chikungunya n est pl
59. tements et autres tissus e avis du CHSPF du 22 septembre 2006 relatif l isolement des enfants scolaris s ou des personnes ayant contract le Chikungunya e les donn es de la bibliographie sur les propri t s des pyr thrino des seules substances insecticides actuellement recommand es par POMS pour l impr gnation des moustiquaires et des tissus pour la lutte contre les vecteurs du paludisme e la mise en place par l Agence en octobre 2006 du groupe de travail Produits d impr gnation des moustiquaires et des tissus rattach au CES Biocides e la version finale du rapport de ce GT intitul Evaluation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements dat de mars 2007 et pr sent au CES Biocides le 03 mai 2007 e les discussions ayant eu lieu sur la base de ce rapport lors de la s ance du CES Biocides du 03 mai 2007 e sans pr juger des valuations des substances actives de la famille des pyr thrinoides en cours au titre de la directive 98 8 CE et sur le fond consid rant e les donn es relatives la la bio cologie du moustique Aedes Albopictus vecteur du Chikungunya e Jes incertitudes li es la description et la mod lisation du risque d infection virale pendant l pid mie e les donn es partielles relatives aux moustiquaires distribu es sur l le de La R union produits popul
60. utilis s en sant publique A ce jour aucune tude de terrain n a t r alis e sur l efficacit de ce compos sur les moustiques Les formulations disponibles sont des microcapsules en suspension CS des mulsions dans l eau EW des gels et des sprays directement utilisables Ce compos n a pas t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et ne peut donc plus tre utilis depuis le 01 09 2006 5 Conclusion Dans cette tude nous avons dress une synth se bibliographique des mol cules insecticides d j utilis es en sant publique deltam thrine malathion f nitrothion et Bti ainsi que de celles ayant fait l objet d tudes r centes dans la lutte contre les moustiques Pour lutter contre les larves de moustiques quatre compos s montrent des potentialit s int ressantes le spinosad le pyriproxyf ne le m thopr ne et la cyromazine Pour les adulticides cinq autres compos s ont retenu notre attention le chlorpyriphos m thyl le pyrimiphos m thyl le naled le pyr thre et l tofenprox Les larvicides s lectionn s poss dent de nombreux avantages savoir peu ou pas de toxicit pour l homme et l environnement des doses efficaces faibles pas ou peu de r sistance crois e avec les autres insecticides et des temps d activit efficacit souvent sup rieurs aux compos s habituellement utilis s en sant publique Mis part la cyromazine et le m thopr ne tous les la
61. v tements ou des moustiquaires par trempage 56 Tableau XVI Bilan des expositions de l op rateur lors de l impr gnation des v tements ou des moustiquaires par trempage 56 Tableau XVII Evaluation des risques pour I op rateur lors de l impr gnation des v tements ou des moustiquaires par trempage 57 Tableau XVIII Evaluation des risques pour l op rateur lors de l impr gnation des v tements par spray pr t l emploi 59 Tableau XIX Evaluation des risques li s l utilisation de plusieurs dispositifs de protection base de perm thrine 60 Liste des figures Figure 1 M tabolisme de la delatam thrine li l intervention des P 450 et des est rases 39 Juillet 2007 page 8 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 1 Objet contexte et modalites de traitement de la saisine 1 1 Objet de la saisine Dans le cadre de la gestion de la crise due l pid mie de Chikungunya sur l le de La R union le Directeur G n ral de la Sant DGS Minist re de la Sant et le Directeur de la Pr vention des Pollutions et des Risques DPPR Minist re de l Ecologie et du D veloppement Durable ont confi le 22 ao t 2006 l Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Afsset une saisine relative a l valuation des risques li s a l utilisation des produits insecticide
62. 4 Enfant 10 kg 0 243 0 0243 2 1 48 6 vee 0 022 ja 44 0 Compte tenu de l absence d tude r alis e chez l animal jeune il est difficile d extrapoler une DJA chez l enfant ou le nouveau n Et la discussion faite pour la deltam thrine est ce propos fort int ressante et pourrait tre reprise pour la perm thrine en presque totalit Le Conseil Sup rieur d Hygi ne de France proposait il y a d j tr s longtemps en particulier pour les valuations des risques li s aux r sidus dans l alimentation pesticides qu en l absence de donn e chez le jeune animal ou chez l enfant une DJAenfant gale 75 de la DJA calcul e Juillet 2007 page 51 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 selon les m thodes classiques soit utilis e pour tenir compte des diff rences m taboliques et de sensibilit entre le jeune enfant et l adulte 7 3 4 Conclusion Actuellement l OMS classe la bifenthrine la deltam thrine la cyfluthrine l alpha cyperm thrine la lambda cyhalothrine et la perm thrine comme substances mod r ment dangereuses classe II 4 Dans les conditions de r alisation de cette valuation qui reste cependant approch e compte tenu de l absence d un certain nombre de donn es ou de param tres il semble que l utilisation de perm thrine en impr gnation des m
63. 4 2006 Il peut donc continuer tre utilis en attendant l valuation de son dossier d homologation par la Commission europ enne 3 3 Les moustiquaires impr gn es d insecticides Depuis plus de vingt ans les moustiquaires impr gn es d insecticides sont recommand es pour lutter contre les vecteurs du paludisme Les pyr thrino des sont les seuls insecticides recommand s par l OMS pour les impr gnations compte tenu de leur rapidit d action de leur fort pouvoir r pulsif et irritant vis a vis des moustiques et de leur faible toxicit pour l homme Zaim et al 2000 Une moustiquaire impr gn e d un pyr thrino de tue le moustique d autant plus vite que l effet KD de l insecticide est puissant De surcro t l effet irritant de l insecticide repousse les moustiques vers l ext rieur des habitations ce qui diminue grandement le contact entre l homme et le vecteur Darriet et al 1984 La moustiquaire impr gn e d insecticide repr sente donc un moyen de protection personnel et ou communautaire extr mement simple tout en tant dot d une grande efficacit Carnevale et al 1988 A titre d exemple l utilisation de moustiquaires impr gn es de pyr thrino des a permis de r duire d environ 60 la mortalit infantile en Gambie Alonso et al 1993 La diminution semble toutefois moins 21 importante dans les zones a forte transmission que celles a transmission plus faible mais de fa on g n rale on e
64. 9 P450 h patique 4 99 0 32 16 99 1 85 38 45 7 03 35 5 2 9 le m tabolisme inactivation augmente avec l ge pour une m me dose administr e par gavage 10 mg kg l AUC diminue et est corr l e l importance de intoxication chez les plus jeunes 10 et 21 j 100 de mortalit en moins de 8 et 16 heures respectivement De plus toujours chez le rat il a t montr dans une autre tude que la toxicit aigu est plus importante chez les jeunes Sheets et al 1994 tableau VI Tableau VI Evolution de la DLs9 chez le rat en fonction de l ge DLso VO rat ge mg kg 5 11 j 11 21 j 81 72 j Juillet 2007 page 39 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Tr s peu d tudes ont t r alis es in vitro sur des b b s ou des enfants D apr s Pope et al 2005 qui ont tudi des fractions S9 humaines il n y a pas de diff rence entre celles provenant d enfants 2 3 4 8 et 24 mois et d adultes 20 21 34 35 et 36 ans Mais pour chaque tude il n y a qu une seule fraction S9 par ge et donc les r sultats ne tiennent pas compte de la variabilit individuelle et de plus il n est pas possible de savoir quels produits les individus taient expos s avant le pr l vement h patique Le m tabolisme de la deltam thrine fait inter
65. 98 Corriveau R Philippon B amp Y bakima A 2003 La dengue dans les d partements fran ais d Am rique IRD ditions collection expertise coll giale Institut de Recherche pour le D veloppement Paris Darriet F Robert V Tho Vien N amp Carnevale P 1984 Evaluation de l efficacit sur les vecteurs du paludisme de la perm thrine en impr gnation de moustiquaires intactes et trou es Document mim ographi OMS WHO VBC 84 899 et WHO MAL 84 1008 20 pages Darriet F 1991 Evaluation sur le terrain de l efficacit de trois pyr thrino des dans le cadre de la lutte contre les vecteurs du paludisme Parassitologia 33 111 119 Darriet F 1998 La lutte contre les moustiques nuisants et vecteurs de maladies Collection conomie et d veloppement Co dition Karthala ORSTOM 114 pages Darriet F N guessan R Koffi A A Konan L Doannio J M C Chandre F amp Carnevale P 2000 Impact de la r sistance aux pyr thrinoides sur l efficacite des moustiquaires impr gn es dans la pr vention du paludisme r sultats des essais en cases exp rimentales avec la deltam thrine SC Bulletin de la Soci t de Pathologie Exotique 93 131 134 Darriet F amp Hougard J M 2003a Resistance profile of chlorpyrifos methyl to vector mosquitoes DOC LIN 07 03 6 pages Darriet F Corbel V amp Hougard J M 2003b Efficacy of mosquito nets treated with a pyrethroid organophosphorous mixture against Kdr
66. 983 Kinetics of Sodium Channel Modification as the Basis for the Variation in the Nerve Membrane Effects of Pyrethroids and DDT Analogs Pesticide Biochemistry amp Physiology 20 203 216 Macoris Mde L Andrighetti M T Takaku L Glasse C M Garbeloto V C amp Brocco J E 2003 Resistance of Aedes aegypti from the state of Sao Paulo Brazil to organophosphates insecticides M moires de l Institut Oswaldo Cruz 98 703 708 Mebrahtu Y B Norem J amp Taylor M 1997 Inheritance of larval resistance to permethrin in Aedes aegypti and association with sex ratio distortion and life history variation American Journal of the Tropical Medicine and Hygiene 56 456 465 Mekuria Y Gwinn T A Williams D C Tidwell M A 1991 Insecticide susceptibility of Aedes aegypti from Santo Domingo Dominican Republic Journal of American Mosquito Control Association 7 69 72 Miles M amp Dutton R 2000 Spinosad a naturally derived insect control agent with potential for use in glasshouse integrated pest management systems Mededelingen Faculteit Landbouwkundige en Toegepaste Biologische Wetenschappen Universiteit Gent 65 2a 393 400 Miller J E Lindsay S W amp Armstrong J R M 1991 Experimental hut trials of bednets impregnated with synthetic pyrethroid or organophosphate insecticide for mosquito control in the Gambia Medical and Veterinary Entomology 5 465 476 Mount A G Biery L T amp Haile D G 1996 A rev
67. Alpes C te d Azur Apr s examen de ses comp tences et de sa DPI et en absence de conflit d int r t Pascal DELAUNAY entomologiste m dical CHU de Nice a rejoint le groupe lors de la seconde r union du 18 d cembre 2006 Le groupe s est r uni a 3 reprises 30 10 06 18 12 06 31 01 07 Au d but de la premi re r union un fond documentaire constitu par l Afsset a t remis aux membres du GT la liste des documents est jointe en annexe xxx de ce rapport Lors de la r union du 18 12 06 Madame Isabelle Quatresous pid miologiste l InVS a t auditionn e et lors de la r union du 31 01 07 Madame Evelyne FALIP de la DGS Juillet 2007 page 11 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 2 Analyse de la saisine par les experts du GT Les membres du groupe ont imm diatement souhait insister sur le contexte particulier que constitue l Epid mie de Chikungunya sur I Ile de La R union et pr cis que les recommandations mises par le GT ne devront pas tre sorties de ce contexte ni tre extrapol es a la protection en dehors d une situation pid mique al inverse ces recommandations pourront ventuellement tre applicables d autres zones pid miques que l le de La R union notamment les d partements fran ais des Am riques condition de s assurer que le comportement du moustique vecteur soi
68. Biocides de l Afsset ROBERT Vincent 26 09 2006 Pas d int r t d clar Juillet 2007 page 91 91 Afsset SAI FORM 04 V01 afssete agence frangaise de s curit sanitaire de l environnement et du travail 253 avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex T l 33 1 56 29 19 30 r afsset afsset fr A www afsset fr REPUBLIQUE FRAN AISE ISBN 978 2 11 097041 1 Afsset d partement communication information d bat public Octobre 2007 Cr ation www yin fr Cr dit photos Getty Images
69. Ces tudes concernent l efficacit de ce compos en impr gnation de moustiquaires en aspersions intradomiciliaires et en traitement spatial En d pit de la longue histoire des pyr thrines naturelles et du nombre toujours croissant d insectes r sistants aux pyr thrino des mutation Kdr peu de cas de r sistance au pyrethre ont t rapport s Cochran 1995 Le fait que le pyr thre soit 19 constitu de plusieurs isom res pourrait tre un atout en termes de s lection de la resistance Ce compos se pr sente donc comme un alternatif prometteur pour le contr le des moustiques adultes d Ae aegypti devenus r sistants aux pyr thrino des Le pyrethre a t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et aucun dossier d homologation n a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Suite a cela une intention de d p t de dossier en dernier recours a t adress e dans les d lais fix s 14 09 2006 Ainsi cette mol cule peut continuer tre utilis e en attendant le d p t effectif d un dossier d homologation dont la date limite a t fix e au 30 04 2008 3 2 5 L tofenprox Classe U Formule chimique 1 2 4 thoxyph nyl 2 m thylpropoxy m thyl 3 ph noxybenze ne Ce compos qui appartient a la famille chimique des pseudopyr thrinoides absence de liaison ester agit en perturbant la cin tique d inactivation du canal sodium entra nant la paralysie puis la mort de l in
70. Deparis X 2001 Compte rendu de la r union du 29 11 01 sur l avancement du projet d valuation de l efficacit des tenues de combat impr gn es de perm thrine Lettre n 4598 THIAL MEDCO 2001 Depinay J et al 2004 A simulation model of African Anopheles ecology and population dynamics for the analysis of malaria transmission Malaria Journal 3 29 on line Desfontaine M Soares JL Souplet P Taillefer B Hugon M Leroux amp Baudon D 1995 Etude de la tol rance et de l acceptabilit de tenues de combat outre mer impr gn es de perm thrine la dose de 1000 mg m essai de 30 tenues impr gn es en Guyane f vrier juin 1995 Doc n 351 IMTSSA MEDCO du 3 ao t 1995 Derouich M amp Boutayeb A In Press Dengue fever Mathematical modelling and computer simulation Applied Mathematics and Computation Diallo M et al 1999 Vectors of Chikungunya virus in Senegal current data and transmission cycles Am J Trop Med Hyg 60 281 6 Diekmann O et al 1990 On the definition and the computation of the basic reproduction rate Ro for infectious diseases in heterogeneous populations J Math Biol 28 365 382 Diekmann O amp Heesterbeek J 2000 Mathematical epidemiology of infectious diseases model building analysis and interpretation Book Eamsila C Frances SP amp Strickman D 1994 Evaluation of permethrin treated military uniforms for personal protection against malaria in northeaster
71. HO 2005 fait r f rence dans le paragraphe 5 6 a une tude r alis e sur des ratons sevr s expos s a des doses assez faibles 1 2 et 4 mg kg D apr s cette tude les jeunes sevr s ne semblent pas plus sensibles que les adultes aux doses relativement faibles La sensibilit plus grande semble n tre rencontr e qu avec Juillet 2007 page 40 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 des doses lev es en toxicologie aigu et semble absente en toxicologie chronique quand des doses plus faibles sont utilis es Bilan toxicit Les diff rences relat es ci dessus entre l enfant et l adulte ne sont pas suffisantes pour justifier de l application d un facteur de s curit suppl mentaire pour enfant e Exposition aigue ARfD pas de donn es par d faut 0 01 mg kg j e Exposition chronique DJAS 0 01 mg kg j facteur de s curit 100 tude rat 90 j et chien 1 an l exposition attendue dans ce contexte pid mique se rapproche plus d une exposition subchronique ce qui est compatible avec la dur e des tudes exp riementales et ne justifie donc pas l application d un facteur suppl mentaire de s curit 7 2 2 Caract risation de l exposition d une personne plac e sous une moustiquaire impr gn e de deltamethrine Les voies potentielles d exposition sont l inhalation le passage des r sidus d
72. S a valid les travaux et recommandations du GT lors de sa s ance du 3 mai 2007 Un rapport scientifique compl te le pr sent avis et figure en annexe Champ de l expertise L instruction de cette saisine est centr e sur les dispositifs de protection individuelle contre le moustique Aedes albopictus sur lIle de la R union en contexte pid mique Ces recommandations pourront tre ventuellement applicables d autres zones pid miques condition de s assurer que le comportement du moustique vecteur est le m me Elles s int grent dans une strat gie globale d expertise contre l pid mie de Chikungunya pour laquelle l Afsset a galement t saisie saisine adulticide du 10 f vrier 2006 relative l valuation compar s des risques et l efficacit des produits de lutte antivectorielle adulticide saisine 2006 002 saisine larvicide du 24 ao t 2006 relative l valuation compar e des risques et de l efficacit des produits de lutte antivectorielle larvicide saisine 2006 008 Probl matique g n rale de la saisine Apr s un premier pisode entre mars et juin 2005 l pid mie de Chikungunya a repris sur l le de la R union en octobre 2005 Elle a atteint un pic en f vrier 2006 L Institut de veille sanitaire In VS estime qu environ 266 000 personnes ont pr sent une forme clinique de la maladie Des formes s v res de cette maladie ont pour la premi re fois t
73. Txt xA 2 Ou T dose utilis e pour trait e la moustiquaire mg m 1000 mg m t coefficient de transfert caract risant la lib ration de l insecticide de la moustiquaire A surface cutan e expos e m Nous ne disposons pas de donn e de transfert pour la perm thrine aussi nous utiliserons par d faut celui tabli pour la deltam thrine partir de tapis trait s soit 2 5 A d faut de donn es provenant d tudes r alis es avec des moustiquaires ce coefficient peut tre utilis A partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition par voie cutan e suivantes sont calcul es Adulte 9 45 mg j Enfant 10 kg 3 33 mg j Nouveau n 3 kg 1 24 mg j 7 3 2 3 Exposition par voie orale Cette voie concerne essentiellement les enfants et correspond un transfert main souill e bouche et galement la possibilit de m cher et sucer la moustiquaire Exposition orale indirecte passage main bouche Juillet 2007 page 49 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 La surface de la main se trouve dans le tableau pr c dent et la contamination de la main est calcul e avec l quation pr c dente A d faut de mesure on consid re que 10 de insecticide se trouvant sur la main passe dans la bouche R sultats partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition suivantes sont calcul es
74. a t adress e dans les d lais fix s 14 09 2006 Ainsi cette mol cule peut continuer tre utilis e en attendant le d p t effectif d un dossier d homologation dont le d lai a t fix au 30 04 2008 2 4 Le Bacillus thuringiensis vari t israelensis s rotype H14 Bti Le Bacillus thuringiensis var israelensis Bt a t d couvert en 1976 par Goldberg et Margalit dans le d sert du N guev en Isra l Goldberg amp Margalit 1977 partir de larves mortes de Culex pipiens Cette vari t nomm e jisraelensis a t identifi e l Institut Pasteur de Paris comme appartenant au 14 s rotype de B thuringiensis et a montr une importante activit entomopathog ne sur les larves de moustiques de Barjac 1978 Les spores de Bti sont terminales et non d formantes Ces spores renferment des protoxines sous forme de cristaux qui sont ing r es par les larves de moustiques Une fois dans l intestin o r gne un pH alcalin favorable la solubilisation des cristaux l action d enzymes prot olytiques permet l hydrolyse de ces protoxines en toxines actives Hofte amp Whiteley 1989 Une fois activ es les toxines de Bti entra nent une lyse compl te des cellules de l intestin moyen puis la mort de la larve Charles amp de Barjac 1983 Le Bti pr sente une toxicit faible sur les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion sup rieure 2 670 mg kg 1 x 10 spores kg Tomlin 2000 Le Bti
75. aaya l amp A R Horowitz 1992 Novel phenoxy hormone analog pyriproxyfen suppresses embryogenesis and adult emergence of sweet potato whitefly Journal of Economic Entomology 85 2113 2117 35 Kamimura K and R Arakawa 1991 Field evaluation of an insect growth regulator pyriproxyfen against Culex pipiens pallens and Culex tritaeniorhychus Japan Journal Sanitary Zoology 42 249 254 Katsuda Y 1999 Development of and future prospects for pyrethroid chemistry Pesticide Science 55 775 782 Kiriyama K amp Nishimura K 2002 Structural effects of dinotefuran and analogues in insecticidal and neural activities Pesticides Management Science 58 669 676 Kodaka K Kinoshita K Wakita T Yamada E Kawahara N amp Yasui N 1998 MTI 446 a novel systemic insect control compound pp 616 632 In Proceedings of the Brighton Crop Protect Conference Pests and Diseases BCPC Farham Surrey United Kingdom Kolaczinsky J H Fanello C Herv J P Conway D J Carnevale P amp Curtis C F 2000 Experimental and molecular genetic analysis of the impact of pyrethroid and non pyrethroid insecticide impregnated bednets for mosquito control in an area of pyrethroid resistance Bulletin of Entomological Research 90 125 132 Kristensen M amp Jespersen J B 2003 Larvicide resistance in Musca domestica Diptera Muscidae populations in Denmark and establishment of laboratory strains Journal of Ec
76. act avec la bouche S 0 005 pour enfant de 10 k S 0 001 pour les nouveau n s de 3 kg T taux de transfert moustiquaire bouche Le guide publi par TOMS WHO 2004 pr conise de prendre comme taux de transfert moustiquaire bouche 30 taux provenant d une tude lavage Mais les conditions exp rimentales d un lavage volume d eau important utilisation de tensio actifs ne peuvent pas s appliquer un machonnement volume d eau bien plus faible et absence de tensio actif De plus la deltam thrine est pratiquement insoluble dans l eau le transfert fibres de la moustiquaire bouche ne sera pas favoris 3 est un coefficient plus r aliste On obtient alors Enfant de 10 kg 0 0075 mg j Nouveau n 3 kg 0 0015 mg j 7 2 2 4 Bilan exposition globale Tableau VIII Bilan des expositions la deltam thrine lors de l utilisation d une moustiquaire impr gn e cat gorie Inhalation Cutan e orale main bouche m chonnement Adulte 60kg 0 000352 10 472 0 0 mg kg Enfant 10 kg 0 00033 0 166 0 00112 0 0075 mg kg Nouveau n 3 0 000264 0 062 0 00044 0 0015 kg mg kg Juillet 2007 page 44 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 7 2 3 Evaluation du risque li l utilisation de moustiquaires impr gn es de deltam thrine On consid re qu
77. aise cecsceceeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeseeeeeesaeeeeeeteaes 27 6 2 Tissus impr gn s hors v tements enennes 29 6 3 Comparaison de l efficacit protectrice de la combinaison r pulsifs et tissus impr gn s 31 Juillet 2007 page 4 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 6 4 e gie U a g a ARE N A E EA E O A N EE AE E E E AE E A E E E 33 7 Evaluation des risques li s aux produits insecticides dans le cadre de l utilisation de moustiquaires pr IMpr gn es mmmmmemmmmmenenmennnnnnnnennnnnnnnnnnnnn OD 7 1 Inventaire des moustiquaires pr impr gn es recommand es par POMS s sasssssssnsnsuns 35 7 2 Evaluation des moustiquaires impr gn es de deltamethrine c ccsseeeseeeeeeeeeeees 36 7 2 1 Rappel des donn es de toxicologie su 36 7 2 1 1 M tabolisme ileesstiensnmntites E ele per en nt ass enn terne sonne De E E 36 DEA A KO ei RER Le 37 7 2 1 3 Pharmacocin tique et cas particulier des nouveaux n s et des DEbDES 1 2 eeeeeeeeeneeeeeeeteneeeeeeereaeeeeeeerea 38 7 2 2 Caract risation de l exposition d une personne plac e sous une moustiquaire impr gn e de CS TAI MSCS da ete a Release eee as et el ie 41 7 2 2 1 Exposition par inhalation 2 shsicn in mn ini Ai eel eed RA 41 7 2 2 2 Exposition par contact cutan iii 42 7 2 2 3 Exposition par voie orale siennes 43 7 2 2 4 Bilan exposi
78. alth Criteria 97 Deltamethrin Geneve WHO 2003 Report of the seventh WHOPES working group meeting geneve december 2003 review of permanet WHO 2004 A generic risk assessment model for insecticide treatment and subsequent use of mosquito nets Geneve WHO 2005 Safety of Pyrethroids for Public Safety Geneve Young DG amp Evans SR 1998 Safecty and efficacy of Deet and Permethrin in the prevention of arthropod attack Mil Med 163 324 330 Juillet 2007 page 71 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Normes NF X 50 110 mai 2003 Qualit en expertise Prescriptions g n rales de comp tence pour une expertise AFNOR indice de classement X 50 110 Juillet 2007 page 72 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 ANNEXES Juillet 2007 page 73 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Annexe 1 Lettre de saisine MINISTERE DE LA SANTE ET DES SOLIDARITES COURRIER REU LE En r duress gotie rain Barra ce FRANCA TE MINISTERE DE L ECOLOGIE ET DU DEVELOPPEMENT DURABLE Direction de la pr vention des pollutions et des Direction g n rale de la sant risques Paris le 2 2 AQUI 2006 060802 E i Le Directeur g n ral de la sant Le Di
79. anc une op ration de r sorption d ici fin f vrier des 200 d charges sauvages recens es sur lIle avec un financement de l Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie 2 L information de la population et des professionnels Un nouveau plan de communication a t labor par un expert de l Institut de pr vention et d ducation pour la sant INPES envoy La R union du 17 au 20 janvier Le plan pr voit une premi re phase sur les mois de janvier mars et une deuxi me pendant l hiver austral Une s rie de spots t l vis s radios d encarts presse et d affichages informent depuis janvier et jusqu au 31 mars les R unionnais et les Mahorais sur la maladie voies de contamination effets de la maladie et prise en charge m dicale sur les moyens individuels de protection moustiquaires r pulsifs et sur la mani re d liminer les lieux de ponte domicile Les publics sensibles personnes g es femmes enceintes et jeunes enfants sont invit s encore plus sp cifiquement se prot ger Une distribution sp ciale de flyers a t faite dans les coles la rentr e le 6 f vrier Les habitants peuvent poser leurs questions au num ro vert chikungunya 0800 110 000 qui fonctionne 7j 7 avec des horaires largis 7h30 19h partir du 8 f vrier Des m decins seront associ s ce service Des publications professionnelles informent les professionnels de sa
80. anvier 2007 au B nin Les r sultats de cette tude seront disponibles fin mars 2007 A l issue de cette tude une valuation compl te du confort propos au combattant protection contre les moustiques nuisants et de la protection conf r e par le treillis pr impr gn aux combattants contre l ensemble des maladies transmises par les moustiques arboviroses et paludisme sera disponible 6 2 Tissus impr gn s hors v tements Tentes impr gn es La perm thrine en impr gnation de tissu de tentes offre aussi une protection contre les piq res des moustiques du genre Aedes En 1991 Schrek a montr que les tentes trait es la perm thrine conf raient en condition normales d utilisation une protection de plusieurs mois contre les piq res de moustiques Le pourcentage de protection contre les piq res d Aedes aegypti a t pour l ann e de 88 Une autre tude men e en 1995 a montr que l impr gnation des tentes diminuait de 89 94 les piq res sous la tente et de 43 82 l ext rieur de la tente Heal et al 1995 Une nouvelle tude en 2005 a confirm la protection conf r e contre les piq res de moustiques dans une zone par l impr gnation des tentes Boulware amp Beisang 2005 Rideaux impr gn s Les voilages rideaux ou autres structures impr gn es de pyr thrino des perm thrine deltam thrine alpha cyperm thrine etc sont couramment utilis s dans la lutte contre les vecteu
81. apital d une entreprise SR Autres liens sans r mun ration ponctuelle Parents salari s dans des entreprises vis es pr c demment SR A Autres liens sans r mun ration ponctuelle Participation conseils d administration scientifiques d une firme soci t ou organisme professionnel VB Activit s donnant lieu 4 un versement au budget d un organisme DECLARATIONS PUBLIQUES D INTERETS DES MEMBRES DU CES NOM Pr nom Date de d claration des int r ts Rubrique de la DPI Description de l int r t CALMELS R gis 01 12 2004 23 10 2005 27 08 2006 16 06 2007 Aucun lien d clar CHIRON Jean Paul 27 09 2004 03 12 2004 21 11 2005 10 12 2005 08 06 2006 Juillet 2007 page 87 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Aucun lien d clar COLLOT Val rie 03 01 2005 01 07 2006 Aucun lien d clar CREMIEUX Andr e 27 09 2004 04 12 2004 21 01 2006 16 05 2006 18 06 2006 Aucun lien d clar DELAFORGE Marcel 01 12 2004 29 06 2006 Aucun lien d clar DEROUBAIX G rard 19 06 2003 27 09 2004 11 10 2006 Aucun lien d clar DEVILLERS James 15 12 2004 06 06 2006 Aucun lien d clar FORSTER Roy 08 12 2004 07 06 2006 LD Directeur scientifique du Centre International de Toxicologie CIT Analyse Afsset M Forster n a pas d clar de lien en
82. arch 16 9 15 Breeden GC Schreck CE amp Sorensen AL 1982 Permethrin as a clothing treatment for personal protection against chigger mites Acarina trombiculidae Am J Trop Med Hyg 31 589 592 Cauchemez S et al 2004 A Bayesian MCMC approach to study transmission of influenza application to household longitudinal data Stat Med 23 22 3469 87 Chan K L 1971 Life table studies of Aedes albopictus Skuse pp 131 144 In Sterility principles for insect control or eradication Int Atom Ener Agency Vienna Choi Y et al 2002 Modelling the transmission dynamics of Ross River virus in Southwestern Australia IMA J Math Appl Med Biol 19 1 61 74 Juillet 2007 page 66 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Colton YM et al 2003 Natural skip oviposition of the mosquito Aedes aegypti indicated by codominant genetic markers Med Vet Entomol 17 2 195 204 COMMISSION EUROPEENNE Deltamethrin Bruxelles 2002 18 october 2002 De Moor P P amp Steffens F E 1970 A computer simulated model of an arthropod borne virus transmission cycle with special reference to Chikungunya virus Trans R Soc Trop Med Hyg 64 6 927 34 Deparis X amp Baudon D Etude sur l efficacit des tenues impr gn es de perm thrine associ es l utilisation de r pulsif cutan rapport final Doc n 105 IMTSS A MEDCO 2002
83. art des femelles deviennent r ceptives l accouplement 48 72 heures apr s l mergence La copulation s effectue en vol pendant 5 10 secondes dans la nature et pendant un temps plus long en insectarium Dans la nature une femelle pare est quasi syst matiquement ins min e comme 86 des nullipares 4 5 Dynamique des populations L abondance des adultes tout comme le taux de ponte est troitement corr l e aux pluies Ceci a t observ pendant une tude de 3 ans Singapour Ho et al 1971 Une telle relation entre le taux de piq re et les pluies a t observ e sur 8 mois en Tha lande Gould et al 1970 Le temps n cessaire une g n ration dans la nature reste tr s imparfaitement estim m me s il semble que 3 semaines soit une valeur vraisemblable En insectarium a 26 C une souche chinoise a montr un temps de g n ration de 33 jours Il est souligner qu Ae albopictus est faiblement attir par les sources lumineuses en cons quence les pi ges lumineux sont inop rants pour documenter l volution temporelle de la taille d une population En zones temp r es la mauvaise saison se passe au stade de l uf Mais il a t d couvert que pour une femelle le fait d laborer des ufs qui rentrent en diapausef ou non est sous la gouvernance de la photop riode Quand une femelle est soumise un jour long aucun de ses ufs ne rentre en diapause Au contraire une exposition des jours courts ent
84. artie des substances biocides actuellement en cours de r valuation au plan europ en RMS Ireland Les donn es r sum es ci dessous proviennent du draft evaluation report for permethrin r alis par l Irlande plus quelques donn es issues de l organisation mondiale de la sant WHO 2004 2005 lorsqu elles manquaient dans l valuation de l Etat Membre Rapporteur RMS La perm thrine est un liquide visqueux tr s peu soluble dans l eau lt 4 95 ug L 25 C Nous ne disposons pas de son Log Pow qui cependant doit tre lev tr s sup rieur 3 Juillet 2007 page 45 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Il s agit d un m lange de 4 st r oisom res IR trans IR cis IS trans IS cis Le ratio cis trans est d environ 1 3 25 75 mais d autres m langes sont aussi mis sur le march avec un ratio cis trans d environ 2 3 40 60 Le passage membranaire se fait par diffusion passive Or pour qu il y ait un passage membranaire important la substance doit tre liposoluble et hydrosoluble La perm thrine n tant pratiquement pas hydrosoluble la diffusion passive n est pas favoris e En fait des facteurs extrins ques comme la nature du solvant la pr sence de tensio actifs donc la nature de la formulation influencent consid rablement absorption de cette substance 7
85. ations cibles et usages r els Juillet 2007 page 62 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 e efficacit des mol cules consid r es o les produits insecticides a base de pyr thrinoides sont efficaces vis a vis des moustiques du genre Aedes o le peu de donn es disponibles sur l efficacit des moustiquaires et des moustiquaires impr gn es vis a vis des moustiques du genre Aedes dont le comportement diurne contrairement celui des anoph les peut rendre toute relative l efficacit des moustiquaires o les donn es disponibles sur l efficacit des v tements impr gn s de perm thrine notamment sur la base du retour d exp rience de l arm e fran aise e les propri t s physico chimiques des mol cules consid r es o la faible volatilit de la perm thrine et de la deltam thrine o un coefficient de transfert de la perm thrine et de la deltam thrine du tissu moustiquaire ou v tement vers la peau de 2 5 o la r sistance au lavage des tissus et des moustiquaires impr gn es de perm thrine et de deltam thrine e ja toxicit des mol cules consid r es o les donn es de toxicit de la deltam thrine prises en compte par les experts et notamment pour la toxicit aigue une dose de r f rence ou ARfD par d faut de 0 01 mg kg j et pour la toxicit chronique une Dose Journali re Admissible o
86. ations estim es pour les enfants de moins de 30 mois les femmes enceintes et les adultes en fonction notamment des dur es de contact et en prenant en compte dans la d termination des sc narios d exposition les plus appropri s la possibilit d un usage combin de ces deux types de protection au long d une journ e l est pr cis qu il existe des r f rences m thodologiques internationales sur le sujet notamment celles de l OMS Juillet 2007 Saisine n 2006 007 page 74 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Synth se bibliographique des donn es sur l efficacit de ces modes de protection selon la population utilisatrice enfants de moins de 30 mois femmes enceintes et adultes Synth se globale des valuations relatives aux risques et aux b n fices de ce type de traitements assortie de recommandations portant notamment sur les conditions d usage optimum des moustiquaires et v tements impr gn s en contexte pid mique Nous vous remercions de nous faire parvenir dans les 15 jours une note sur l organisation de vos travaux et sous quatre mois le rapport d finitif Le Directeur g n ral de la sant Le Directeur de la pr vention des pollutions et des risques page 75 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Juillet 2007 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 A
87. by the malaria vector Anopheles gambiae in Burkina Faso Medical and Veterinary Entomology 17 333 338 Georghiou G P Wirth M Tran H Saume F Knudsen A B 1987 Potential for organophosphate resistance in Aedes aegypti in the Caribbean area and neighboring countries Journal of Medical Entomology 24 290 294 Goldberg L H amp Margalit J 1977 A bacterial spore demonstrating rapid larvicidal activity against Anopheles sergentii Uranotaenia unguiculata Culex univitatus Aedes aegypti and Culex pipens Mosquito News 37 355 358 Guglielmone A A Volpogni M M Scherling N Cobenas M M Mangold A J Anziani O S loppolo M amp Doscher M 2000 Chlorfenapyr ear tags to control Haematobia irritans L Diptera Muscidae on cattle Veterinary Parasitology 93 77 82 34 Guillet P N guessan R Darriet F Traor Lamizana M Chandre F amp Carnevale P 2001 Combined pyrethroid and carbamate two in one treated mosquito nets field efficacy against pyrethroid resistant Anopheles gambiae and Culex quinquefasciatus Medical and Veterinary Entomology 15 105 112 Gubler D J 1998 Dengue and dengue hemorrhagic fever Clinical amp Microbiology Revue 11 480 496 Gubler D J 2004 Cities spawn epidemic dengue viruses Nature Medicine 10 129 130 Harder HH Riley SL McCann SF amp Irving S N 1996 DPX MP062 a novel broad spectrum environmentally soft insect control compound P
88. cette occasion que l action de la moustiquaire est complexe et que son efficacit ne se r duit pas la protection de la personne qui est install e dessous Les moustiques pourront tre tu s par les produits d impr gnation ce qui va donc r duire la pression d infestation A l inverse les moustiques chass s par les produits d impr gnation de la moustiquaire iront piquer plus loin et donc une autre fraction de la population pourra tre expos e au virus C est pourquoi selon les experts il est important de bien diff rencier le b n fice de l utilisation des moustiquaires pour les personnes qui s abritent dessous mais aussi dans le cas des moustiquaires impr gn es et condition que le produit d impr gnation exerce un r el effet insecticide pour les personnes pr sentes proximit mais l ext rieur de la moustiquaire pourront qui galement recevoir une certaine protection Il est n cessaire de pr ciser que l effet insecticide peut s exercer avec certains produits plusieurs heures apr s le contact ce qui dans ce cas limite la protection des personnes proximit de la moustiquaire De m me si le produit exerce uniquement un effet insectifuge les personnes proximit de la moustiquaire risquent d tre piqu es davantage Il conviendra galement d valuer les moustiquaires de portes et de fen tres qui emp chent les Juillet 2007 page 12 91 Afsset SAI FORM 04 V01
89. comme un vecteur secondaire du CHIKV apr s Ae aegypti notamment en Asie Cependant les tudes exp rimentales montrent qu Ae albopictus est plus r ceptif au virus CHIK qu Ae aegypti Tesh et al 1976 Turell ef al 1992 Konishi amp Yamanishi 1986 et ceci est d autant plus prononc vis a vis du virus circulant en Asie Tesh ef al 1976 Des tudes ont montr l existence d importantes variations de comp tence vectorielle en fonction de l origine g ographique chez Ae aegypti Banerjee et al 1988 et Ae albopictus Tesh et al 1976 Turell et al 1992 Mangiafico 1971 Il existe galement pour une m me souche de moustiques des variations d efficacit en fonction de l origine des souches virales Mourya et al 1987 Bien que la comp tence vectorielle pour les virus CHIK n ait jamais t valu e pour des populations d Ae albopictus originaire du SOOI des donn es sont disponibles pour les virus de la dengue les populations de La R union Paupy et al 2001 et de Madagascar Vazeille et al 2001 pr sentent une r ceptivit orale vis a vis de la dengue sup rieure a celle des populations en provenance d Asie du Sud Est Vazeille et al 2003 Cette caract ristique questionne la sp cificit des populations d Ae albopictus du SOOT et en particulier celles de l le de La R union vis vis du Chikungunya De la m me fa on il sera utile de quantifier les possibilit s de transmission v
90. ctus et sur ses g tes de repos l Ile de la R union Cette tude est en cours financement ANR SEST Deux nets pics d agressivit sont observ s en d but et surtout en fin de journ e mais on note aussi des piq res toute la journ e et galement la nuit L activit de piq re est essentiellement exophage et les lieux pr f rentiels de repos essentiellement exophiles mais cette tendance n est pas absolue et en particulier dans les localit s forte densit de vecteurs on est r guli rement piqu dans les maisons et il n est pas exceptionnel de trouver des moustiques au repos dans les maisons D Fontenille et collaborateurs com pers C est Hawa que les pr f rences trophiques ont t le mieux tudi es proximit d habitations largement ouvertes 56 des femelles gorg es avaient ing r du sang humain les autres du sang de divers mammif res domestiques Tempelis et al 1970 Dans un environnement plus forestier les h tes taient plus vari s chien 20 vache 19 homme 12 chat 11 mangouste 10 cochon 10 cheval 6 autres mammif res 5 divers oiseaux 7 total 100 Mais la prise de repas sanguin sur oiseaux peut atteindre 73 en cas de faible abondance ou accessibilit des mammif res Hess et al 1968 Le repas sanguin moyen est de 2 6 mg extr mes 1 5 4 2 pour une souche de Malaisie il est logiquement plus faible sur les souches plus petites comme celles du Vietnam extr me 0 2 2 5 m
91. d homologation par la Commission europ enne 3 1 3 Le m thopr ne Classe U Formule chimique E 1 m thyl thy111 m thoxy 3 7 11 trim thyl 2 4 dod cadi noate Le m thopr ne est un inhibiteur de la croissance des insectes qui appartient la famille chimique des mim tiques d hormone juv nile type juv no de Ce compos se caract rise par une action qui provoque un d s quilibre profond du syst me hormonal de l insecte se traduisant par une inhibition du d veloppement des nymphes de nombreux insectes et en particulier des moustiques Ce compos pr sente une tr s faible toxicit sur les mammif res avec une dose l tale 50 pour le rat par ingestion sup rieure 5 000 mg kg Tomlin 2000 Des tests de sensibilit effectu s en laboratoire avec des larves de stade 3 de trois esp ces de moustiques ont montr des CL de 0 004 1 mg L pour An dirus de 0 003 4 mg L pour Ae aegypti et de 0 0008 mg L pour Cx quinquefasciatus Phonchevin et al 1985 En laboratoire toujours les CLg et les CLos ont t de respectivement 0 0032 et de 0 034 mg L pour An quadrimaculatus de 0 01 et 0 099 mg L pour Ae aegypti et de 0 027 et 0 096 mg L pour Cx quinquefasciatus WHO 2001 Depuis plus de vingt ans le m thopr ne est utilis dans de nombreux pays pour lutter contre les vecteurs de dengue Aux doses de 0 05 et de 0 1 mg L le m thopr ne sous sa forme microcapsules CS et suspension concentr e SC
92. des risques li s aux op rations de lutte anti vectorielle comme ceux relatifs aux dispositifs de protection individuelle conservent toute leur pertinence 2 Contexte objet et modalites de traitement de la saisine 1 1 Contexte de la saisine Dans le cadre de la gestion de la crise due l pid mie de chikungunya sur l le de La R union le Directeur g n ral de la Sant DGS Minist re de la sant et des solidarit s et le Directeur de la pr vention des pollutions et des risques DPPR Minist re de l cologie et du d veloppement durable ont confi le 22 ao t 2006 l Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail Afsset une saisine relative l valuation des risques li s a l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements Cette saisine s inscrit dans le cadre des travaux d j conduits par l Afsset ou en cours d instruction sur les valuations des produits de lutte anti vectorielle dans le cadre de la gestion de la crise de chikungunya sur l Ile de la R union saisine du 26 janvier 2006 de la DGS et de la DPPR sur l valuation des dangers et des risques li s l usage de la substance active biocide t m phos en vue d une demande d usage essentiel saisine du 10 f vrier 2006 de la DGS de la Direction des Relations du Travail DRT et de la DPPR sur l valuation compar e des dangers et des risques li
93. e u un total de 3497 piq res 2806 travers les pantalons 80 et 691 20 travers les tricots Par contre le port de treillis impr gn a conf r une protection importante indiqu e par le nombre moyen de piq res effectu es travers ces tissus qui sont de 42 piq res homme heure travers un treillis non impr gn les moyennes quotidiennes de piq res enregistr s au cours des 4 jours de tests ont t de 701 travers les pantalons et 173 travers les tricots soit pr s de 900 piq res homme jour 0 02 piq res homme heure travers un treillis impr gn la perm thrine en tout il n a t enregistr que 2 piq res pendant les 4 jours du test soit une protection de 99 9 6 4 Conclusions Les v tements impr gn s de perm thrine constituent une protection particuli rement efficace contre les piq res d Aedes et autres insectes et arthropodes h matophages durant la journ e Le tissu peut conserver son efficacit plusieurs semaines malgr les conditions climatiques tropicales et malgr Juillet 2007 page 33 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 les lavages grace a la persistance d un effet r pulsif aux faibles concentrations Associ s a l utilisation de r pulsifs cutan s ils peuvent conf rer une protection de 99 contre les piq res Les tissus impr gn s de pyr thrinoides pe
94. e 3 anset nouveau n s l inhalation 100 d absorption le contact cutan 10 d absorption pour la deltam thrine et 2 pour la perm thrine la voie orale lors d un contact main souill e bouche 10 de la surface de la main est consid r e contamin e et absorption orale de 100 et de la mise en bouche de la moustiquaire impr gn e un taux de transfert tissu bouche de 3 est retenu e les marges de s curit calcul es pour les expositions aux pyr thrinoides d crites e la difficult d tablir une valuation b n fice risque de l utilisation de ces dispositifs de protection en termes de sant publique Le GT souhaite dans un premier rappeler que e le principal moyen de protection ayant un impact av r en termes de sant publique est la destruction des moustiques adultes ou larves avec des produits insecticides et des gites larvaires par des am nagements de l environnement et ce dans le cadre des op rations de d moustication e la protection individuelle n intervient qu en seconde approche pour prot ger les populations notamment les plus sensibles Le GT recommande o l utilisation des moustiquaires impr gn es de perm thrine ou de deltam thrine l intention des malades suspects ou atteints du CHIK d s les tous premiers signes cliniques de mani re viter que les moustiques venant se nourrir de leur sang se contaminent et aillent infester d autres person
95. e diagnostique dose qui correspond 2 fois la DL100 observ e sur la souche sensible de r f rence 15 ce compos s est av r aussi efficace sur les moustiques sensibles d An gambiae que sur ceux r sistants aux pyr thrinoides Kar Une l g re baisse d efficacit du chlorpyriphos m thyl a toutefois t observ e sur des souches de Cx quinquefasciatus r sistants aux carbamates et aux organophosphor s mutation Ace 1 Darriet amp Hougard 2003a Sur Ae aegypti cette mutation n a jamais t mise en vidence et la probabilit de voir appara tre cette r sistance est pratiquement nulle car cela n cessiterait un double v nement mutationnel Weill et a 2004 Les m canismes de r sistance connus aux organophosphor s chez Ae aegypti sont dus une surproduction ou une am lioration des propri t s catalytiques des enzymes est rases et ou glutathion S transf rases intervenant dans la d gradation de ces mol cules Hemingway amp Ranson 2000 Des tudes men es en cases exp rimentales en C te d ivoire ont montr un taux de mortalit de 70 sur An gambiae avec l utilisation de moustiquaires impr gn es de chlorpyriphos m thyl 250 mg m Asidi et al 2004 La station exp rimentale o s est d roul e cette tude se situait dans une zone rizicole proche de la ville de Bouak dans le centre de la C te d lvoire o An gambiae se caract risait par une pr valence de la mutation Ace1
96. e l absorption est 100 par voie orale 100 par inhalation 10 par voie cutan e DJA deltam thrine voie orale 0 01 mg kg Tableau IX Evaluation des risques li s l utilisation d une moustiquaire impr gn e de deltam thrine cat gorie Dose totale Dose syst mique MOS DJA mg j mg kg Adulte 60kg 0 0476 7 9 10 12 7 7 9 Enfant 10 kg 0 0257 2 56 10 39 25 7 Nouveau n 3 0 0084 2 8 10 3 6 28 0 kg Conclusion Actuellement l OMS classe la bifenthrine la deltam thrine la cyfluthrine l alpha cyperm thrine la lambda cyhalothrine et la perm thrine comme substances mod r ment dangereuses classe II Dans les conditions de r alisation de cette valuation qui reste cependant approch e compte tenu de l absence d un certain nombre de donn es ou de param tres il semble que l utilisation de deltam thrine en impr gnation des moustiquaires ne pr sente pas de risque inacceptable pour l homme adulte l enfant ou le nouveau n les niveaux d exposition restant inf rieurs la DJA de cet insecticide 10 et moins de 30 de la DJA respectivement pour l homme adulte l enfant de moins de 10 kg et le nouveau n 7 3 Evaluation des moustiquaires impr gn es de permethrine La perm thrine est une substance connue largement utilis e et qui a t valu e par diverses instances europ ennes et mondiales depuis de nombreuses ann es Elle fait p
97. e la moustiquaire la peau qui est en contact avec elle et pour les enfants et b b s la voie orale mains contamin es dans la bouche moustiquaire m ch e et ou suc e Le sc nario propos par l organisation mondiale de la sant prend en compte en plus de l adulte un nouveau n de 3 kg et un enfant d un an de 10 kg La dose de deltam thrine se trouvant dans les moustiquaires impr gn es disponibles sur le march varie de 15 50 mg m La valeur la plus importante sera retenue pour d terminer l exposition des personnes qui dorment sous ces moustiquaires 7 2 2 1 Exposition par inhalation L exposition par cette voie peut tre calcul e avec l quation 1 suivante 7 ARfD ou Dose de R f rence Aigue pour les mol cules dont l effet toxique se manifeste rapidement d s la premi re ingestion exprim e en mg kg de poids corporel jour Elle repr sente en pratique la quantit de r sidus de pesticide qu un individu ne doit pas d passer au cours d un repas ou d une journ e 8 DJA Dose Journali re Acceptable est la r f rence de toxicit long terme chronique pour l homme C est l estimation de la quantit de substance active qui ing r e quotidiennement par un individu tout au long de sa vie semble ne pr senter aucun risque appr ciable compte tenu de toutes les donn es disponibles au moment o elle est tablie Elle est exprim e en mg kg de poids corporel jour Juillet 2007 page
98. e protection de 97 6 et le r pulsif peau de 95 7 la pr sence de DEET sur la peau n emp che pas les moustiques de piquer travers les v tements pratiquement aucune piq re n est enregistr e travers le treillis trait alors que pr s de 400 piq res sont not es travers le tissu non trait Les m mes v tements trait s ont t utilis s pendant toute l exp rimentation et ont conserv s leur efficacit pendant les 40 heures d essais Deux autres points sont relever malgr la pr sence de Deet sur la peau des piq res d Aedes taeniorhynchus sont toujours enregistr es toute la journ e par contre la pr sence de treillis impr gn s r duit le nombre de moustiques dans les environs et le risque d tre effectivement piqu ce qui constitue la fois une protection personnelle et une certaine forme de protection collective Schreck et Kline 1989 ont tudi la protection personnelle procur e par un r pulsif DEET 75 3M 35 de DEET Biotek 44 de DEET et de v tements treillis militaires 100 coton trait s la perm thrine 0 125 mg m a cm contre les piq res d Aedes taeniorhynchus dans le Parc des Everglades en Floride L tude a galement port sur le lieu des piq res figure mains etc et les sujets taient expos s de 09h 19h pour valuer la dur e de protection compl te d finie comme la dur e entre l application du r pulsif et la premi re piq re c
99. e rapport de l Institut de recherche pour le d veloppement 3 2 Le rapport du groupe de travail IRD Institut de recherche pour le d veloppement Insecticides larvicides et adulticides disponibles pour les op rations de lutte contre les moustiques Synth se bibliographique Fr d ric Darriet S bastien Marcombe et Vincent Corbel Juillet 2007 EURO QUALITY SYSTEM ED ISO 9001 1 Introduction Ces 30 derni res ann es ont vu la r surgence dramatique de maladies infectieuses de toutes sortes particuli rement celles transmission vectorielle Gubler 2004 Tandis que de nouvelles pathologies apparaissaient fi vre de la vall e du Rift West Nile un probl me majeur est venu de la r mergence de parasites et de virus qui avaient t efficacement contr l s dans certaines r gions du monde tels que le paludisme la leishmaniose l enc phalite japonaise la fi vre jaune ou la dengue En effet l aire de r partition des arthropodes impliqu s dans la transmission de ces maladies n a cess de s tendre pla ant ainsi de nouvelles populations humaines dans des zones risque d infection La dengue est actuellement l arbovirose la plus r pandue dans le monde Kuno 1995 Le nombre annuel de cas d infection y est estim 20 millions dont environ 24 000 d c s Gubler 1998 L extension et l incidence de la dengue formes classique et h morragique sont en constante augmentation ces 30 d
100. e surcro t sa bonne efficacit aux faibles concentrations de l ordre de 10 et 10 mg L sur les larves de moustiques sensibles et 10 r sistantes aux insecticides en fait un alternatif de choix pour la lutte antivectorielle A noter que le spinosad a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et qu un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Il peut donc continuer a tre utilis en attendant l valuation de son dossier d homologation par la Commission europ enne 3 1 2 Le pyriproxyfene Classe U Formule chimique 4 ph noxyph nyl RS 2 2 pyridyloxy propyl ther Le pyriproxyf ne est un analogue d hormone juv nile qui se caract rise par une action quasi s lective sur les nymphes type juv no de Son action provoque un d s quilibre profond du syst me hormonal de l insecte qui se traduit par une inhibition du d veloppement des troubles de comportement et des baisses importantes de la fertilit des adultes Ishaaya amp Horowitz 1992 Ce compos pr sente une tr s faible toxicit sur les mammif res avec une DLso pour le rat par ingestion sup rieure a 5 000 mg kg Tomlin 2000 Des tudes de laboratoire ont permis d tablir la sensibilit de diff rentes esp ces de moustiques ce compos La concentration l tale 95 CL qui totalise la mortalit des larves des nymphes et des adultes l mergence s est chiffr e a 0 017
101. e to diflubenzuron Journal of Economic Entomology 83 1689 1697 Sheppard D C amp Joyce J A 1998 Increased susceptibility of pyrethroid resistant horn flies Diptera Muscidae to chlorfenapyr Journal of economic entomology 91 398 400 Sihuincha M E Zamora Perea W Orellana Rios J D Stancil V Lopez Sifuentes C Vidal Ore amp G J Devine 2005 Potential use of pyriproxyfen for control of Aedes aegypti Diptera Culicidae in Iquitos Peru Journal of Medical Entomology 42 620 630 Silcox C A amp Roth E S 1994 Pyrethrum for pest control In Casida J E Quistad G B Eds Pyrethrum flowers Oxford University Press Oxford 285 301 Sugiyama S Tsurubuchi Y Karasawa A Nagata K Kono Y amp Shono T 2001 Insecticidal activity and cuticular penetration of indoxacarb and its N decarbomethoxylated metabolite in organophosphorous insecticide resistant and susceptible strains of the housefly Musca domestica L Journal of Pesticide Science 26 117 120 40 Sulaiman S Jeffery J amp Sohadi A R 1994 Residual efficacy of triflumuron and methoprene against the dengue vector Aedes albopictus Skuse Bulletin of the Society of Vector ecology 19 111 114 Tang J D Caprio M A Sheppard D C amp Gaydon D M 2002 Genetics and fitness costs of cyromazine resistance in the house fly Diptera Muscidae Journal of Economic Entomology 95 1251 1260 Tomizawa M amp Yamamoto
102. ec les insecticides usuels carbamates organophosphor s et pyr thrino des A noter que ce compos ne synergise pas l action des pyr thrino des N guessan et al 2007a Aucune donn e d efficacit sur le terrain n est actuellement disponible pour ce compos Son effet retard associ a des doses d insecticides lev es est un crit re ne favorisant pas son utilisation prochaine pour la lutte contre les Aedes L indoxacarb est principalement commercialis sous les formes de poudre mouillable WP et de suspension concentr e SC Ce produit n a pas t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et ne peut donc plus tre utilis depuis le 01 09 2006 4 3 Le chlorf napyr classe II Formule chimique 4 bromo 2 4 chloph nyl 1 thoxymethyl 5 trifluorom thyl 1 H pyrolle 3 carbonitrile Le chlorf napyr est un insecticide de la famille des pyrolles Il agit par contact et par ingestion Tomlin 2000 en emp chant la synth se de l ATP au niveau 25 des mitochondries Anon 1995 Ce compos n cessite toutefois une activation in vivo par des enzymes de d toxification pour agir sur sa cible Black et al 1994 La DLso orale du chlorf napyr sur les rats m les est de 441 mg kg et de 1 152 mg kg sur les rats femelles Tomlin 2000 Cet insecticide est utilis pour lutter contre plusieurs esp ces d insectes et d acariens nuisibles notamment contre la mouche des cornes Lov
103. ed Hyg 59 243 251 Juillet 2007 page 70 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Snodgrass HL 1992 Permethrin transfer from treated cloth to the skin surface potential for exposure in humans J Toxicol Environ Health 35 2 91 105 Solo J Medina F Dember N amp Berman J 1995 Efficacy of permethrin imregnated uniforms in prevention of malaria and leishmaniasis in Colombian soldiers Clin Infect Dis 21 599 602 Sonnier M Cresteil T 1998 Delayed ontogenesis of CYP1A2 in the human liver Eur J Biochem 251 893 898 Strolin Benedetti M Baltes E L 2003 Drug metabolism and disposition in children Fundamental amp Clinical Pharmacology 17 281 299 Surtees G 1966 Aedes Stegomyia albopictus a summary of present knowledge with particular reference to competition with Aedes aegypti WHO VBC 66 195 Takahashi L et al 2005 Mathematical models for the Aedes aegypti dispersal dynamics travelling waves by wing and wind Bull Math Biol 67 3 509 528 Tempelis C H Hayes R Q Hess A D Reeves W C 1970 Blood feeding habits of four species of mosquito found in Hawaii A J Trop Med Hyg 19 335 341 Tesh ef al 1976 Variation of geographic strains of Aedes albopictus in susceptibility in infection with chikungunya virus Am J Trop Med Hyg 25 326 335 Thammapalo S et al 2005 The climatic fact
104. eeceeseeeeseeeees 56 82 11 Evaluation des 6xpositions 215 555 teen teen ee eh nian ea diene nie can tel 57 82 12 Evaluation des riSques sti iii nitinnpenneerennnnhes sacsdienwendedinesgacdiinesocsuinoncasitenwoessbensstauvecseneaueeenanle 57 8 2 1 83 Eole a ea E teen drs lens aan terpinsne mens elen des eer sons et ten nes anne ce sJaxiasauseenwediseasgaeaesdupissoraveadeslarescedeaeeets einen eee 58 8 2 2 Evaluation des risques li s aux op rations de r impr gnation par spray pr t l emploi 58 8 2 2 1 Evaluation des expositions pendant le traitement des v tements 59 8 2 2 2 Evaluation des TISQUGS west RL NS he id SR tn ner nee sen nee ane ne rene 60 8 2 2 3 CCOMG USI OR 4555 E E E feds sec eeeseie dash soeceeudek desi oeexeaee gen need ni ane en nie retenir energie 60 9 Evaluation des risques li s aux expositions la perm thrine 2 2 2 61 Juillet 2007 page 5 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 10 Recommandations du groupe de travail mmmsnemenmnmnmennnnnennnnnennnnnnnnnnnnnnn 62 11 Bibliographie smnanmannennannnnnnannenaannancananannnnnannnnnnanennanananananannannnaneunnne 66 Annexe 1 Lettre de saisine sensation 74 Annexe 2 Descriptif des op rations LAV la R union see 76 Annexe 3 Avis de POMS sur les MID secccsesseeeeeeseeeeeenseeeeeeeseseeeeessneeneeeeseeneeeeesseeeeeense
105. eesduetane seine A sun tan N E dne stade tate eut 18 4 4 4 L6S AdUt8S 2 A nes nai nes srsente E A sans ttes A tata tane ent en 18 4 5 Dynamique des populations s cn ssetcsasnsendiedeseanaatentatieuaesisssnarincasenesssiseeaaienaneinsrnaes 20 4 6 Conclusion sur la bio cologie d Aedes albopictus 20 5 Efficacit des moustiquaires impr gn es mmmmemmmenmemmnnnnenmennnnnenennnnnne 22 5 1 Modes d action des moustiquaires msn 22 5 2 Efficacit des moustiquaires impr gn es de pyr thrino des sur les moustiques sensibles KOM cccccccecessccsaccctececdewsccecccanceactsncteanscenscceceusdvcnscaaccadeadesecuceensecaecadecauscasscedscdetsccesaascastes 23 5 3 Efficacit des moustiquaires impr gn es de pyr thrinoides sur les moustiques r sistants IN fe cis tarsi eat nain dan anti ennui ouate 24 5 4 COMM NUS OUD te sssasesnscacn sn des eme inst cars nsee esse san senseee desc n scans manon eee nem s 24 6 Efficacit des v tements et des tissus impr gn s mmmmemmmmmmmmmenennnnnn 25 6 1 Le cas de v tements impr gn s de perm thrine nne 25 6 1 1 Evaluation de l efficacit cccccccccccsecctcnsecccccascecedceasccatcassececdeneccedcnseededcesaccecessceacdchasscetesaseccdeauendd ceaveceds 25 6 1 2 Efficacit des Tissus impr gn s de perm thrine vis vis des moustiques du genre Aedes 27 6 1 3 Impr gnation industrielle exp rience de l Arm e Fran
106. efficacit d une moustiquaire pour se pr munir des attaques d un moustique activit diurne comme Aedes peut surprendre les experts ont montr que l int r t en termes de transmission de la maladie tait important L isolement des malades suspect s de Chik sous moustiquaire permet d viter que les moustiques venant se nourrir de leur sang ne se contaminent et infestent d autres personnes Les moustiquaires permettent par ailleurs de prot ger les populations vuln rables comme les jeunes enfants qui ne marchent pas encore les personnes alit es ou bien encore les femmes enceintes Les experts ont recommand d utiliser pr f rentiellement les moustiquaires pr impr gn es industriellement longue dur e d action dont l valuation n a pas mis en vidence de risque particulier Enfin les experts ont montr que l utilisation de v tements impr gn s pouvait galement apporter une protection suppl mentaire notamment pour les populations dont l activit ne leur permettait pas de s journer sous une moustiquaire Ce travail a t accompagn de recommandations d usage afin de garantir la s curit des utilisateurs Enfin les experts ont soulign que ces recommandations pouvaient tre applicables d autres contextes pid miques que celui de l le de la R union dans la mesure o le comportement du moustique vecteur tait comparable celui d Aedes Juillet 2007 page 7 91 Afsset SAI FORM 04
107. ell ef al 1990 Pimprale et al 1997 Sheppard amp Joyce 1998 Guglielmone et al 2000 En laboratoire la CLso du chlorf napyr a t estim e 0 001 6 mg L sur les larves d Ae aegypti Paul et al 2006 Une tude men e sur des adultes d An gambiae a montr que des moustiquaires impr gn es de chlorf napyr a des doses de 100 et 250 mg m induisaient une mortalit quivalente ou sup rieure a celle de la perm thrine N guessan et al 2007b Toutefois ce compos n a pas montr de propri t s excitor pulsives sur les moustiques et la mortalit enregistr e n est apparue qu entre 48h et 72h apres l exposition mortalit retard e Le chlorf napyr ne montre pas de r sistance crois e avec les insecticides conventionnels tels que les pyr thrino des les carbamates et les organophosphor s N guessan et al 2007b L absence d effet irritant et la mortalit diff r e du chlorf napyr type indoxacarb font de cet insecticide un candidat peu prometteur pour la lutte contre les vecteurs d arboviroses Le chlorf napyr est principalement commercialis sous les formes concentr es mulsifiables et suspensions concentr es Tomlin 2000 Contrairement aux autres mol cules ce compos a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Il peut donc continuer tre utilis en attendant l valuation
108. elles d exposition sont l inhalation la transmission de r sidus d insecticide la peau par contact direct et la voie orale mains contamin es mises la bouche et pour les enfants et les b b s le masticage de la moustiquaire Le sc nario propos par l organisation mondiale de la sant prend en compte en plus de l adulte un nouveau n de 3 kg et un enfant d un an de 10 kg La quantit de perm thrine impr gnant les moustiquaires du march est de l ordre de 200 1000 mg m 3 Cette derni re valeur sera retenue pour d terminer l exposition des personnes dormant sous ces moustiquaires 7 3 2 1 Exposition par inhalation L valuation de l exposition par inhalation quotidienne I en ug jour potentielle est r alis e en utilisant la relation suivante 3 I CxRVxH O I quantit d insecticide inhal e ug j C concentration en insecticide dans la zone o la personne respire ug m RV volume d air respir m h H temps moyen pass sous la moustiquaire chaque jour h j Valeur de RV Adulte 0 4 m h Enfant de moins de 10 kg r f rence moins de 18 ans 0 3 m h moins de 3 ans 0 2 m h Temps pass sous la moustiquaire temps de sommeil Adulte 8 heures Enfant de moins de 10 kg r f rence moins de 18 ans 10 heures moins de 3 ans 12 heures La perm thrine est peu volatile 2 5 10 Pa 25 C WHO 2003 Des donn es exp rimentales montrent que l exposition
109. eltam thrine lib r e par la moustiquaire est elle solide quivalent une suspension aqueuse ou solubilis e dans un solvant organique Les DLso cutan es sont bien plus grandes gt 2 000 mg kg chez le lapin chez le rat elle est gt 800 mg kg solvant xyl ne dans une tude et gt 2940 mg kg syst me aqueux avec 1 de m thylcellulose dans une autre tude Toxicit court terme Cible syst me nerveux NOAEL voie orale 1 mg kg j d termin partir d une tude 90 j chez le rat et 1 an chez le chien NOAEL voie cutan e 1 000 mg kg j d termin partir d une tude 21 j chez le rat NOAEL inhalation lt 3 mg L d termin partir d une tude de 14 j r alis e sur des rats G notoxicit Aucun effet g notoxique d crit ce jour Toxicit long terme et canc rog nicit Cible syst me nerveux NOAEL 25 ppm 1 mg kg j tude rats de 2 ans Non canc rog ne classification IARC groupe 3 Toxicit de la reproduction Effet critique reproduction augmentation de la mortalit des petits et augmentation des poids des petits a des doses toxiques pour les parents Juillet 2007 page 37 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 NOEL 80 ppm 4 2 mg kg j a partir d une tude rat adulte et port e Effet critique toxicit du d veloppement rats souris et lapi
110. ement tiologique sp cifique n tait disponible D importantes mesures dirig es contre les moustiques assurant la transmission ont t mises en place sur l le de La R union annexe afin d endiguer pid mie Cette crise et le succ s mod r de la lutte anti vectorielle ont mis en exergue le manque de connaissances approfondies concernant certaines modalit s de la transmission vectorielle du virus du Chikungunya et de la biologie des vecteurs qui sont des l ments indispensables pour la compr hension de l pid miologie de la maladie de la pr vention des pid mies et de la lutte anti vectorielle La DGS a recens les moustiquaires distribu es sur l le de La R union en 2006 500 moustiquaires adultes impr gn es de deltam thrine ont t distribu es gratuitement par la soci t Bayer 10000 moustiquaires 7500 pour les femmes enceintes et 2500 pour les tablissements accueillant des handicap s ou des personnes ag es ont t distribu es par la Croix Rouge La DRASS pr voyait l achat de 17 000 moustiquaires b b s en d cembre 2006 Juillet 2007 page 14 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 4 Bio cologie du vecteur Aedes albopictus 4 1 Le virus Chikungunya et ses vecteurs Le virus Chikungunya CHIKV un Alphavirus appartenant la famille des Togaviridae a t isol p
111. emiers r sultats Urbanelli al 2000 Plus r cemment une tude bas e sur l emploi de marqueurs mitochondriaux remet en cause l origine commune des populations pr sentes en Am rique du Nord et en Am rique du Sud Birungi amp Munstermann 2002 En utilisant des marqueurs similaires les travaux de Mousson ef al 2005 sugg rent que les populations du Br sil sont en fait plus proches de populations originaires d Asie du Sud Est L existence d une diapause hivernale au niveau des ufs des populations des USA et l absence de ce ph nom ne pour celles du Br sil sugg re bien une origine temp r e pour les premi res et une origine tropicale pour les secondes Hawley 1987 Il est admis que l installation d Ae albopictus dans les les de l Oc an Indien remonterait plusieurs si cles Il aurait profit des pisodes migratoires de populations humaines en provenance d Asie du Sud Est De mani re surprenante des sp cimens de Madagascar et de l le de La R union se sont av r s g n tiquement indiff renciables de sp cimens originaires des Etats Unis et de France Mousson et al 2005 Ces r sultats soulignent bien les incertitudes quant l origine g ographique des populations d Ae albopictus actuellement pr sentes dans les les du Sud Ouest de l Oc an Indien SOOI et deux hypoth ses peuvent tre avanc es 1 le peuplement du SOOI est contemporain des pisodes d expansion vers l Europe et de
112. emistry and physiology 50 115 128 Boike A H Rathburn J R Hallmon C F amp Cotterman S G 1979 Insecticide susceptibility levels of some Florida mosquitoes Proceedings of the Florida Anti Mosquito Association 62 67 Bond J G Marina C F amp Williams T 2004 The naturally derived insecticide spinosad is highly toxic to Aedes and Anopheles mosquito larvae Medical and Veterinary Entomology 18 50 56 Brengues C Hawkes N J Chandre F Mc Carrolls L Duchon S Guillet P Manguin S Morgan J C amp Hemingway J 2003 Pyrethroid and DDT cross resistance in Aedes aegypti is correlated with novel mutations in the voltage gated sodium channel gene Medical and Veterinary Entomology 17 87 94 Bret B L Larson L L Schoonover J R Parks T C amp Thompson G D 1997 Biological properties of spinosad Dow to Earth 52 6 13 Carnevale P Robert V Boudin C Halna J M Pazart L Gazin P Richard A amp Mouchet J 1988 La lutte contre le paludisme par des moustiquaires impr gn es de pyr thrinoides au Burkina Faso Bulletin de la Soci t de Pathologie Exotique 81 832 846 Charles J F amp de Barjac H 1983 Action des cristaux de Bacillus thuringiensis var israelensis sur lintestin moyen des larves d Aedes aegypti L en microscopie lectronique Ann Microbiol Institut Pasteur 134A 197 218 Chouaibou M Simard F Chandre F Etang J Darriet F amp Hougard
113. enes 83 Annexe 4 Avis d CHSPF 2O0G sijisjcscesissssstcinrctenstncsencewpieaceneeseuiaceutedeuicocmacssouceaninanneisoousetectaatebes 84 Annexe 5 Synthese des d clarations publiques d int r t c cccseseeeseeeeeeseeeeseeeeeeeeeeenees 87 Juillet 2007 page 6 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 R sum Dans le cadre de l pid mie de Chikungunya qui a s vit sur l le de la R union l utilisation de moustiquaires et ou de v tements impr gn s d insecticides ont t recommand s Il s agissait notamment de prot ger les femmes enceintes et les enfants de moins de 30 moins pour lesquels il n existait pas de recommandations quant l usage des produits r pulsifs Dans la perspective d une reprise de l pid mie il convenait d valuer la toxicit court moyen et long termes d un usage r p t de ces moyens de protection et de leur efficacit vis vis du vecteur Aedes albopictus Les experts sur la base de la litt rature et des recommandations internationales notamment celles de l OMS ont identifi s les produits disponibles sur le march et les dangers associ s Des scenarii d utilisation ont ensuite t propos s et les expositions correspondantes valu es La perm thrine et la deltam thrine sont les deux substances actives couramment utilis es en impr gnation des tissus Si dans un premier temps l
114. enues de m tropole Une rotation est organis e pour que 30 infirmi res et 20 m decins soient pr sents en permanence en soutien des quipes locales Un renfort se met en place pour Mayotte sur la base de 10 infirmi res et 6 m decins envoi depuis le 30 janvier de mat riel d appoint notamment p diatrique pour anticiper toute situation de p nurie de mat riel m dical des r unions des professionnels de sant organis es dans chaque sous pr fecture partir du 6 f vrier pour les informer le plus compl tement possible sur la maladie et pour leur faire partager les exp riences acquise dans la prise en charge des malades et sp cialement au sujet des femmes enceintes l approche du terme e Des actions sp cifiques pour aider les personnes fragiles personnes g es isol es en situations pr caires nouveau n s Le Conseil g n ral et l Etat organisent un soutien pour venir en aide aux personnes g es isol es aux personnes en situations pr caires ouvertures de centres d accueil et aux femmes enceintes Des kits anti moustiques leur sont distribu es Des moustiquaires de berceau seront mis disposition des parents de nouveaux n s la sortie des maternit s 4 Le renforcement de la surveillance et le d veloppement de recherches sur les maladies mergentes 4 1 La surveillance La surveillance pid miologique b n ficie des renforts suivants le r seau de m decins sent
115. erni res ann es et on estime plus de deux milliards le nombre de personnes vivant dans la centaine de pays o existe un risque potentiel de transmission de la maladie La forme h morragique a fait son apparition dans la r gion des Am riques en 1981 pid mie de Cuba 158 morts Depuis de nombreux pays des Cara bes ont t touch s et la dengue est devenue un r el probl me de sant publique dans cette partie du globe En 2005 le s rotype 4 est nouveau r apparu apr s un pisode silencieux de pr s de 10 ans Cette r apparition a t l origine d une grande pid mie qui a touch plus de 12 000 personnes estimation de la DSDS de juillet d cembre 2005 principalement la Martinique Depuis d but 2006 la Guyane est galement confront e une pid mie s v re de dengue de s rotype DEN 2 Depuis le d but de l pid mie 1 951 cas de dengue ont t enregistr s dont 4 d c s directement imput s au virus InVS 2006 Depuis avril 2005 le d partement de la R union est confront une pid mie de Chikungunya de grande ampleur plus de 250 000 cas recens s IGAS 2006 BEH 2006 La persistance de foyers actifs malgr la fin de l hiver austral 2005 indique que les efforts d ploy s par le service de lutte antivectorielle LAV de la DRASS et les mesures de pr vention n ont pas permis d radiquer le virus lors de ce premier pisode pid mique Pour faire face ce type de maladie
116. erticale passage du virus d une femelle infect e sa descendance L existence d un tel ph nom ne capable de moduler la transmission et le maintien du virus n a jusqu pr sent pas t d montr e chez Ae aegypti ou Ae albopictus Mourya 1987 Dans le cadre de l pid mie La R union la pr sence de virus CHIK a t mise en vidence chez des moustiques venant d merger Thiria et Grandadam communication personnelle soulignant encore une fois la notion de sp cificit locale 4 4 cologie des diff rents stades De nombreux facteurs relatifs l cologie distribution dynamique des populations la biologie comportements trophiques cycle trophogonique long vit dispersion et l environnement du vecteur interviennent pour d terminer l efficacit de la transmission en conditions naturelles toutes ces caract ristiques sont des composantes de la capacit vectorielle La biologie d Ae albopictus a fait l objet de nombreuses observations sur le terrain et au laboratoire voir les trois revues et leurs bibliographies dans Surtees 1966 Ho et al 1972 et surtout Hawley 1988 Les r sultats de ces tudes montrent que ce moustique est dou d une tr s grande plasticit cologique et d une importante capacit d adaptation Il est par cons quent extr mement difficile de g n raliser des donn es de la biologie d Ae albopictus obtenues localement l ensemble des popula
117. es tudes ont t r alis es avec ce compos en sant publique En aspersions intradomiciliaires le carbosulfan utilis la dose de 1 g m a entra n une 23 mortalit de 94 d An gambiae entrant dans les maisons Darriet 1998 La mortalit observ e tait rapide 90 de moustiques morts au moment de la capture et seulement 4 des moustiques sont morts apr s 24 heures d observation Globalement une r duction de 75 du nombre d anoph les entrant dans les maisons a t observ e par rapport aux habitations qui n avaient pas re u de traitement insecticide t moin En impr gnation de moustiquaires le carbosulfan utilis la dose de 300 mg m a induit une mortalit d An gambiae de 90 ainsi qu une r duction des taux de gorgement de 76 Concernant Cx quinquefasciatus 99 des moustiques ont t retrouv s morts au moment de la capture et les taux de gorgement ont t r duits de 80 Guillet et al 2001 Une autre tude r alis e en C te d ivoire a montr que le carbosulfan en impr gnation de moustiquaires poss dait des propri t s insecticides remarquables sur des moustiques d An gambiae et de Cx quinquefasciatus r sistants aux insecticides Kolaczinski et al 2000 De m me les impr gnations de rideaux a la dose de 200 mg m de carbosulfan ont permis de r duire les taux d entr e d An gambiae dans les habitations de 84 Dans des maisons diff rentes ou les rideaux taient
118. es 1 20 Asidi A N N Guessan R Koffi A A Curtis C F Hougard J M Chandre F Corbel V Darriet F Zaim M amp Rowland M W 2005 Experimental hut evaluation of bed nets treated an organophosphate chlorpyrifos methyl or a pyrethroid lambdacyhalothrin alone and in combination against insecticide resistant Anopheles gambiae and Culex quinquefasciatus mosquitoes Malaria Journal 4 25 Barjac de 1978 Une nouvelle vari t de Bacillus thuringiensis tres toxique pour les moustiques B thuringiensis var israelensis s rotype H14 Comptes Rendus de l Acad mie des Sciences de Paris s rie D 286 797 800 BEH 2006 Anonyme Direction G n rale de la Sant Comment se prot ger des piq res de moustiques vecteurs de Chikungunya N Hors s rie Janvier 2006 http www invs sante fr beh 2006 Bel Y Wiesner P amp Kayser H 2000 Candidate target mechanisms of the growth inhibitor cyromazine studies of phenilalanine hydrolase puparial amino acids and dihydrofolate reductase in dipterians insects Arch Insect Biochemistry Physiology 45 69 78 Binnington K C amp Retnakaran A 1991 Physiology of the insect epidermis Eds Binnington K C amp Retnakaran A CSIRO Australia Melbourne 31 Black B C Hollingsworth R M Ahammadsahib K I Kukel C D amp Donovan S 1994 Insecticidal action and mitochondrial uncoupling activity of AC 303 630 and related halogenated pyrroles Pesticide bioch
119. es aegypti un moustique hautement anthropophile et parfaitement adapt a l environnement urbain Ce dernier est mieux connu pour son r le dans la transmission de deux autres arboviroses majeures la dengue et la fi vre jaune dont les virus appartiennent la famille des Flaviviridae Des donn es issues du terrain et du laboratoire font cependant tat du r le potentiel d un autre moustique Aedes albopictus dans la transmission du virus Chikungunya Gratz 2004 Laras et al 2005 Mangiafico 1971 Son implication est aujourd hui confirm e au travers de l pisode pid mique s vissant La R union Parmi les 12 esp ces de Culicidae pr sentes sur l le Ae albopictus constitue l esp ce dominante alors qu Ae aegypti ne persiste que sous formes de populations r siduelles Salvan amp Mouchet 1994 dont l abondance est trop restreinte pour jouer un r le significatif comme vecteur Les r sultats de recherche du virus partir de lots de moustiques collect s sur le terrain confirment par ailleurs le r le d Ae albopictus Thiria amp Grandadam communications personnelles 4 2 Une r partition g ographique en expansion Aedes albopictus Skuse 1894 est un moustique originaire des for ts d Asie du Sud Est Smith 1956 Sans qu on puisse dater le ph nom ne ce moustique s est progressivement adapt l environnement humain qui pouvait lui prodiguer de nouvelles sources de sang homme et animaux d
120. es produits identifi s valuer les risques court moyen et long termes de ces produits aux concentrations estim es pour les enfants de moins de 30 mois les femmes enceintes et les adultes en fonction notamment des dur es de contact et en prenant en compte dans la d termination des sc narios d exposition les plus appropri s la possibilit d un usage combin de ces deux types de protection au cours d une m me journ e synth tiser les donn es bibliographiques sur l efficacit de ces modes de protection selon la population utilisatrice synth tiser les valuations relatives aux risques et aux b n fices de ce type de traitement les assortir de recommandations quant aux conditions optimales utilisation en contexte pid mique 1 3 Traitement de la saisine A Vissue de la pr sentation de la saisine 2006 007 au Comit d experts sp cialis s CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides le 21 septembre 2006 il est apparu compte tenu de la sp cificit de la demande que cette valuation devait tre confi e a un groupe de travail GT d di La cr ation d un GT sous l gide de ce CES et dont le secr tariat scientifique serait confi l Afsset a ainsi t propos e La composition de groupe de travail a t r alis e de la mani re suivante les missions du GT ont t pr sent es le 5 octobre 2006 au CES Evaluation des risques li s aux substances et produits
121. est consid r comme le larvicide de r f rence pour les op rations de lutte contre les moustiques Aux doses normalement l tales sur ces derniers les toxines demeurent inoffensives pour les autres insectes les poissons et les animaux sup rieurs dont l homme Rozendaal 1999 A noter qu ce jour aucun m canisme de r sistance n a t d tect chez les moustiques les toxines constitutives du cristal agissant en synergie Xue et al 2005 Le Bti est couramment utilis dans le traitement des eaux de boisson des doses comprises entre 1 et 5 mg L ce qui grande chelle repr sente des 8 doses de traitement de l ordre de 125 a 750 g ha WHO 2006a L inconv nient du Bti dans la lutte contre les larves de moustiques est la s dimentation rapide des principes actifs au fond des g tes ce qui r duit sa remanence et oblige de retraiter r guli rement les g tes Il est important de pr ciser aussi que le temps d activit du Bti est diff rent selon la nature des g tes g tes ouverts ou ferm s l ombre ou ensoleill s la nature des eaux trait es eaux claires ou pollu es et la formulation utilis e La forme tablette dispersible formulation DT Dispersible Tablet est utilis e dans les lieux de stockage des eaux de boisson a raison d une tablette pour 100 L d eau avec une activit r siduelle de l ordre de 3 8 semaines WHO 2006b Le Bti est aussi commercialis sous la forme de suspension concentr
122. et des v tements impr gn s de perm thrine 0 125 mg ma cm pour obtenir la meilleure protection Evaluation de l efficacit protectrice de l association Deet peau v tements trait s la perm thrine Schreck et al 1984 ont tudi sur le terrain en Floride l efficacit protectrice contre Aedes taeniorhynchus procur e par le DEET 75 et les v tements uniformes militaires 50 nylon 50 Juillet 2007 page 31 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 coton impr gn s de perm thrine 0 125 mg m a cm chaque m thode tant utilis e isol ment ou associ s L exposition est de 9 heures de 7h30 16h30 et les moustiques sont captur s sur la peau et sur les v tements trait s ou non Les principaux r sultats sont regroup s dans le tableau II Tableau II Efficacit des associations v tements impr gn s et r pulsifs Traitement Nb moyen de piq res sujets jour total Sur la peau A travers les v tements Deet sur la peau 98 5 12 1 86 4 Perm thrine sur les 53 5 53 3 0 3 v tements Deet perm thrine 1 5 1 5 0 0 T moin 2287 3 1891 0 396 3 Il est clair que la protection maximale est procur e par l association Deet sur la peau treillis trait la perm thrine avec 99 9 moins de piq res re ues que le sujet t moin les v tements impr gn s conf rent un
123. eux m tabolites spinosynes A et D synth tis s par la bact rie Saccharopolyspora spinosa du groupe des actinomyc tes Le mode d action du spinosad est unique car il agit la fois sur les 9 r cepteurs GABA et nicotiniques Salgado 1998 Le spinosad poss de une tr s faible toxicit pour les mammif res DLs5o pour le rat par ingestion de 3 783 a 5 000 mg kg Tomlin 2000 l environnement et la faune non cible DowElenco 1994 Miles amp Dutton 2000 Williams et al 2003 Il est par exemple 100 1 000 fois moins toxique pour la faune aquatique et en particulier les poissons que les insecticides de la famille des pyr thrino des Bret et al 1997 Les tudes en laboratoire r alis es avec la substance active ont montr une bonne activit larvicide du spinosad aussi bien sur les souches sensibles aux insecticides d Aedes aegypti d Anopheles gambiae et de Culex quinquefasciatus que celles r sistantes aux organophosphor s aux carbamates et aux pyr thrinoides Darriet et al 2005a Sur les souches sensibles de ces trois moustiques d int r t m dical les concentrations l tales 50 CL5o ont t respectivement de 0 35 0 01 et 0 093 mg L Une autre tude r alis e avec un concentr mulsifiable EC de spinosad titrant 4 8 de substance active a donn des CLs de 0 009 6 mg L sur Ae aegypti 0 006 4 mg L sur Cx pipiens et de 0 039 mg L sur An stephensis Romi et al 2006 Par rapport aux essais
124. ffichaient des sensibilit au malathion de 16 208 fois RR5o inf rieures celle de la souche de r f rence sensible Rodriguez Coto et al 2000 De m me dans de nombreuses r gions des Cara bes o le malathion a t utilis pendant plus de 15 ans il n a t d couvert que des niveaux de r sistance faibles mod r s d Ae aegypti cet insecticide Georghiou et al 1987 Mekuria et al 1991 Rawlins amp Ou Hing Wang 1995 Le malathion a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE mais aucun dossier d homologation n a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Suite a cela aucune intention de d p t de dossier en dernier recours n a t adress e dans les d lais fix s 14 09 2006 Ainsi depuis cette derni re date cette mol cule n est plus autoris e 2 3 Le f nitrothion Classe ll Formule chimique O O dim thyl O 3 m thyl 4 nitroph nyl phosphorothioate Comme le malathion ce compos appartient au groupe chimique des organophosphor s qui inhibent l ac thylcholinest rase une enzyme intervenant dans la r gulation de l influx nerveux Aldridge 1950 Cet insecticide pr sente une toxicit mod r e sur les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion de 1 700 1 720 mg kg Tomlin 2000 Ainsi class comme mod r ment dangereux le f nitrothion est consid r par l OMS comme plus toxique pour l homme et la faune non cible que le malathi
125. ficacit remanence applicabilit co t toxicit r sistance etc La premi re partie du m moire se consacre plus sp cifiquement au mode d action des mol cules d j utilis es en sant publique La deuxi me partie recense les substituts larvicides et adulticides potentiels pour la lutte contre les moustiques en d crivant leur toxicit leur efficacit laboratoire terrain et leur perspective de r sistance crois e avec les insecticides conventionnels La troisi me partie concerne les insecticides disponibles pour les impr gnations de mat riaux tels que les v tements les moustiquaires et les rideaux La derni re partie dresse une liste des biocides r cemment valu s en sant publique mais pour lesquels certaines limitations op rationnelles sont apparues lors des diff rentes tudes liste fournie titre de compl ment d informations 2 Description des mol cules d j utilis es en sant publique Les insecticides d velopp s dans ce chapitre et dans les chapitres suivants r pondent une classification OMS concernant leur toxicit sur les mammif res WHO 2005 dont les d finitions sont les suivantes Classe A insecticides extr mement dangereux pour l homme Classe B insecticides tr s dangereux pour l homme Classe Il insecticides mod r ment dangereux pour l homme dans les conditions normales d utilisation Classe Ill insecticides peu dangereux pour l homme dans les conditio
126. field J Am Mosq Control Assoc 3 556 560 Gupta RK Rutledge LC Reifenrath WG Gutierrez GA amp Korte DW 1989 Effects of weathering on fabrics treated with permethrin for protection against mosquitoes J Am Mosq Control Assoc 5 176 179 Halcrow J G 1955 Notes on a laboratory colony of Aedes Stegomyia albopictus Skuse and its distribution in Mauritius Proc R Entomol Soc Lond 30 40 42 Harbach RE Tang DB Wirtz RA amp Gingrich JB 1990 Relative reppellency of two formulations of N N diethyl 3 methylbenzamide deet and permethrin treated clothing against Culex sitiens and Aedes vigilax in Thailand J Am Mosq Control Assoc 6 641 644 Hawley W A 1988 The Biology of Aedes albopictus J Mosq Control Ass 4 suppl 1 2 39 Hawley W A Reiter P Copeland R S Pumpini C B Craig Jr C B 1987 Aedes albopicatus in North America Probable introduction in used tires from Northern Asia Science 236 1114 1116 Heal JD Surgeoner GA amp lindsai LR 1995 Permethrin as a tent treatment for protection against field populations of Aedes mosquitoes J Am Mosq Control Assoc 11 99 102 Hess A D Hayes R O Tempelis C H 1968 The use of the forage ratio techniques in mosquito host preference studies Moq News 28 386 389 Ho B C Chan K L amp Chan Y C 1971 Aedes aegypti L and Aedes albopictus Skuse in Singapoure city 3 Population fluctuations BULL W H O 44 635 641 Ho B C Chan
127. g ou du Japon moyenne 2 11 uL Comme chez la plupart des moustiques le sang ing r p n tre dans l estomac alors que les jus sucr s entrent dans les diverticules cesophagiens Au laboratoire une seule femelle pond ordinairement au cours de sa vie 300 345 ufs maximum 950 Apr s un unique repas sanguin ce nombre varie de 42 88 pour le premier cycle gonotrophique diminuant quand le nombre de cycles r alis s augmente jusqu une r duction de 50 au 6 cycle Hawa 50 des pondoirs pi ges mis en place pendant 24 heures contenaient moins de 25 ufs et 22 moins de 10 ufs d montrant qu une femelle gravide ne d pose pas l int gralit de sa ponte dans un seul pondoir Roseboom ef al 1973 Au laboratoire les femelles gravides pr f rent d poser leurs ufs au dessus de l eau sur des substrats verticaux sombres et rugueux Au Sri Lanka 52 des ufs ont t d nombr s au niveau du sol 32 3 5 m et 16 7 m Amerasinghe amp Alagoda 1984 Des pr f rences similaires ont t confirm es en for t au Japon avec 63 des ufs observ s au niveau du sol 4 Moustique exophage moustique qui prend son repas de sang l ext rieur des maisons 5 Moustique endophage moustique qui prend son repas de sang l int rieur des maisons Juillet 2007 page 19 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 A 27 C la plup
128. g vit des moustiques donc une r duction de la transmission du parasite La deltam thrine quant elle un effet KD accentu de sorte que les moustiques sensibles sont rapidement assomm s donc limin s en termes pid miologiques Ainsi la famille poss dant des moustiquaires impr gn es de deltam thrine MID est effectivement et efficacement prot g e contre les moustiques entrant piquer dans la maison De plus sous r serve d une importante couverture de la zone consid r e de l ordre de 80 l effet insecticide du produit a galement un impact sur la densit et la long vit des vecteurs donc une r duction de la transmission dans la zone cibl e et m me les personnes n ayant pas encore de moustiquaires impr gn e peuvent alors b n ficier d une certaine protection gr ce cet effet masse de telles moustiquaires dans la zone trait e Le probl me r cemment rencontr et en extension dans de nombreuses populations d Anopheles gambiae et Anopheles funestus vecteurs majeurs de paludisme en Afrique sub saharienne est la pr sence d une r sistance a cet effet KD mutation Kdr ou d autres m canismes de r sistance dite m tabolique Il semble que la pr sence de cette r sistance soit li e l usage d insecticides en milieu agricole et une r sistance dite crois e avec le DDT Des techniques ont t d velopp es pour mettre en vidence les mutations en cause et il i
129. giste m dical CHU de Nice Xavier DEPARIS Pr d pid miologie et de sant publique pid miologiste Service de Sant des Arm es Jean Philippe JAEG toxicologue membre du CES biocides Fabrice LEGROS parasitologue IRD mis a disposiition du CNR PALUDISME Universit Paris 6 Fr d ric PAGES pid miologiste et entomologiste m dical Service de Sant des Arm es Vincent ROBERT entomologiste m dical Directeur de recherche IRD Coordination scientifique Olivier BRIAND Afsset chef de projets scientifiques Christophe ROUSSELLE Afsset chef d unit substances chimiques Secr tariat administratif Romy COLLET Afsset Assistante AUDITION DE PERSONNALITES EXTERIEURES Isabelle QUATRESOUS InVS pid miologiste r union du 18 12 06 Evelyne FALIP DGS en charge du dossier chikungunya DeSUS r union du 31 01 07 ADOPTION DU RAPPORT Ce rapport a t soumis pour commentaires au CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides le 3 mai 2007 Les commentaires du CES ont t pris en compte par les membres du groupe de travail Le rapport et les recommandations du GT ont t d finitivement adopt s par le CES Evaluation des risques li s aux substances et produits biocides le 7 juin2007 MOTS CLES Chikungunya le de la R union insecticide produit d impr gnation moustiquaire v tements perm thrine deltam thrine chik moust
130. hrine CE 2002 le taux retenu 10 est th orique Inhalation Il n y a aucune donn e sur l absorption par inhalation de la deltam thrine Par d faut elle est consid r e de 100 Distribution Elle est large 1l y a un tropisme pour le tissu adipeux Juillet 2007 page 36 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Excr tion Rapide 75 en 24 h Les excr tions urinaires et f cales sont quivalentes 7 2 1 2 Toxicit Toxicit aigu De nombreuses donn es sont disponibles et sont assez variables WHO 1990 Les DLso voie orale varient chez le rat de 31 139 mg kg quand la deltam thrine est en solution huileuse de 67 4 87 mg kg quand elle est dans un systeme PEG200 et elle est gt a 5000 mg kg en suspension aqueuse Chez le chien la DLso est gt 300 mg kg quand la deltam thrine est sous forme de poudre conditionn e dans des cachets ou 2 mg kg dans un systeme PEG200 Chez la souris la DLs varie de 19 mg kg syst me PEG200 34 mg kg solution huileuse La toxicit varie fortement en fonction de la formulation globalement les formulations avec du PEG 200 sont plus toxiques que les formulations en solution huileuse et beaucoup plus toxiques que les suspensions aqueuses ou formes solides Comme la formulation de la substance joue donc un role important il est n cessaire de connaitre la forme physique de la d
131. ic life table model for Aedes aegypti Diptera Culicidae analysis of the literature and model development J Med Entomol 30 6 1003 1017 Juillet 2007 page 67 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Focks D et al 1995 A simulation model of the epidemiology of urban dengue fever literature analysis model development preliminary validation and samples of simulation results Am J Trop Med Hyg 53 5 489 506 Frances SP Watson K amp Constable BG 2003 Comparative toxicity of permetrhin and bifenthrin trated cloth fabric for Anopheles farauti and Aedes aegypti J Am Mosq Control Assoc 19 275 278 Gould D J et al 1970 Ecology and control of dengue vectors on an island in the gulf of Thailand J Med Entomol 7 499 508 Frost J M Southwell G amp Spaans L B A field assesment of a permetrhin based insect repellent for army clothing Material research laboratory DSTO pp 6 Gratz NG 2004 Critical review of the vector status of Aedes albopicatus Med Vet Entomol 18 215 227 Gubler D J 1970 Comparison of reproductive potentials of Aedes Stegoamyia albopictus Skuse and Aedes Stegomyia polynesiensis Marks Mosq News 30 201 209 Gupta RK Sweeney AW Rutledge LC Cooper RD Frances SP amp Westrom DR 1987 Effectivness of controlled release personal use arthropod repellents permetrhin impregnated clothing in the
132. icity Drug Metab Dispos 34 389 97 Anderson R et al 1991 Infectious diseases of humans dynamics and control Asilian A Sadeghinia A Shariati F Imam Jome M amp Ghodussi A 2003 Efficacy of permethrin impregnated uniforms in the prevention of cutaneous leishmaniasis in Iranian soldiers J Clin Pharm Ther 28 175 178 Banerjee K et al 1988 Susecptibility and transmissibility of different geographical strains of Aedes albopictus mosquitoes to Chikungunya virus Indian J Med Res 87 134 138 BARLOW S M SULLIVAN F M LINES J 2001 Risk assessment of the use of deltamethrin on bednets for the prevention of malaria Food Chem Toxicol 39 407 22 Bartley L et al 2002 The seasonal pattern of dengue in endemic areas mathematical models of mechanisms Trans R Soc Trop Med Hyg 96 4 387 97 Birungi J amp Munstermann L E 2002 Genetic structure of Aedes albopictus Diptera Culicidae populations based on mitochondrial ND5 sequences Evidence for an independent invasion into Brazil and United States Genetics 95 125 132 Boelle P et al 2003 Modelling the epidemic of variant Creutzfeldt Jakob disease in the UK based on age characteristics updated detailed analysis Stat Methods Med Res 12 3 221 33 Boulware DR amp Beisang AA 2005 Passive prophylaxis with permethrin treated tents reduces mosquito bites among north American summer campers Wilderness and environmental rese
133. iew of Ultra Low volume aerial sprays of insecticide for mosquito control Journal of American Mosquito Control Association 12 601 618 Najera J A amp Zaim M 2002 Lutte contre les vecteurs du paludisme Crit res et proc dures de prises de d cisions pour une utilisation raisonn e des insecticides Document WHO CDS WHOPES 2002 5 Rev 1 Geneva Switzerland 129 pages 37 N guessan R Darriet F Guillet P Carnevale P Traor Lamizana M Corbel V Koffi A A amp Chandre F 2003 Resistance to carbosulfan in Anopheles gambiae from Ivory Coast based on reduced sensitivity of acetylcholynesterase Medical and Veterinary Entomology 17 1 7 N guessan R Corbel V Bonnet J Yates A Asidi A Akogbeto M amp Rowland M 2007a Evaluation of indoxacarb an oxadiazine insecticide for the control of insecticide resistant Anopheles gambiae s s Diptera Culicidae Journal of medical entomology 44 2 270 276 N guessan R Boko P Odjo A Yates A amp Rowland M 2007b Chlorfenapyr a pyrrole insecticide for the control of pyrethroid or DDT resistant Anopheles gambiae Diptera Culicidae malaria vectors Acta Tropica 102 1 69 78 Narahashi T 2002 Nerve membrane ion channels as the target site of insecticides Mini Rev Med Chem 2 419 32 Okazawa T B Bakote e H Suzuki H Kawada and N Kere 1991 Field evaluation of an insect growth regulator pyriproxyfen against Anopheles pu
134. importante du contact entre l homme et le moustique et en particulier pour Anopheles gambiae le vecteur majeur du paludisme en Afrique De surcro t son efficacit insecticide puissante effet knock down tue rapidement les moustiques qui entrent en contact avec les mat riaux trait s Ces deux actions diminuent le taux de gorgement des moustiques ce qui provoque une baisse de la transmission de la maladie De nos jours la deltam thrine est l insecticide le plus utilis pour les impr gnations de moustiquaires car c est un compos extr mement efficace sur les moustiques des doses tr s faibles 25 mg m Cette efficacit n est d ailleurs pas r duite dans les r gions o r sident des populations d An gambiae r sistantes aux pyr thrino des par l interm diaire du g ne Kadr Darriet et al 2000 Corbel et al 2004a 5 En aspersion intradomiciliaire l Organisation Mondiale de la Sant OMS recommande l usage de la deltam thrine aux doses de 20 25 mg m avec une persistance d action de 3 6 mois WHO 2006a Ainsi limit un espace domestique l usage de la deltam thrine en impr gnation de moustiquaires ou bien en aspersions intradomiciliaires donne de bons r sultats Si la deltam thrine s av re l un des meilleurs insecticides utilisables l int rieur des habitations elle peut en revanche montrer certaines limitations quand les traitements sont effectu s l ext rieur des habitations Les d
135. impr gn s de perm thrine a la dose de 1 g m ces r ductions d entr es taient seulement de 64 Fanello et al 2003 Comme pour les aspersions intradomiciliaires le carbosulfan utilis en impr gnation de rideaux poss de un effet dissuasif qui limite consid rablement le nombre de moustiques qui entrent dans les habitations trait es Malgr l efficacit remarquable du carbosulfan sur les moustiques vecteurs sa toxicit intrins que et surtout sa transformation en carbofuran le rendent tr s peu utilisable pour une lutte larvaire ou spatiale contre les vecteurs d arboviroses Il men reste pas moins un insecticide efficace a manier avec beaucoup de pr cautions Les formulations utilis es en sant publique sont principalement les poudres mouillables WP pour les pulv risations intradomiciliaires et les suspensions concentr es SC pour le traitement des tissus et des moustiquaires Ce compos ne figure pas dans la liste des insecticides notifies dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et ne peut donc plus tre utilis depuis le 01 09 2006 4 2 L indoxacarb pas de classification OMS Formule chimique Methyl S 7 chloro 2 5 dihydro 2 m thoxycarbonyl 4 trifluoro m toxy ph nyl amino carbonyl ind nol1 2 el 1 3 4Joxadiazine 4a 3H 24 carboxylate Ce compos est un insecticide de la famille des oxadiazines agissant par contact et par ingestion Son mode d action se situe au niveau des canaux sodi
136. in Apr s r ception des CV et DPI des experts candidats un examen de l ensemble des l ments disponibles en date du 04 octobre 2006 a t r alis lors d une r union r unissant les services de l Agence concern s afin de s assurer de l ad quation des comp tences avec les missions du GT et Vabsence de conflit d int r t La composition du groupe l issue de cette r union tait donc la suivante Pierre CARNEVALE entomologiste m dical expert OMS Directeur de recherche m rite IRD Xavier DEPARIS Pr d pid miologie et de sant publique pid miologiste Service de Sant des Arm es Francois HUBERT toxicologue membre du CES biocides Jean Philippe JAEG toxicologue membre du CES biocides Fr d ric PAGES pid miologiste et entomologiste m dical Service de Sant des Arm es Fabrice LEGROS parasitologue IRD mis a disposition du CNR Paludisme Universit Paris 6 Vincent ROBERT entomologiste m dical Directeur de recherche IRD Fr d ric DARRIET entomologiste m dical ing nieur IRD Lors de la premi re r union du GT le groupe d experts a tenu a associer les comp tences d un entomologiste m dical en charge de la surveillance des populations d Aedes albopictus dans la Juillet 2007 page 10 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 r gion Provences
137. inelles a t largi d s le ler f vrier 45 m decins r partis dans toute l le et charg s de signaler les cas de chikungunya la cellule interr gionale d pid miologie a t renforc e par un m decin pid miologiste les capacit s d analyses biologiques install es la R union tant pour les s rologies du chikungunya que pour la surveillance biologique des personnels de d sinsectisation sont r valu es r guli rement Un expert entomologiste sp cialiste de la surveillance et de la lutte contre les moustiques est missionn a La R union ces jours ci Outre son assistance pour la mise en place des actions de lutte antivectorielle il labore un programme de surveillance des moustiques et notamment de leurs r sistances aux insecticides La DIREN de la R union met en place un programme de surveillance environnementale de la faune et de la qualit des eaux afin d identifier les ventuels impacts ind sirables des insecticides et de les corriger L INERIS lui fournit un appui technique La surveillance de la qualit des produits alimentaires est exerc e par la DDCCRF Juillet 2007 page 80 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 4 2 La recherche Les minist res de la recherche et de la sant ont mobilis les capacit s nationales de recherche sur le chikungunya dans le but de travailler en particulier s
138. ion du risque n est pas tr s favorable Il faut toutefois relativiser le r sultat en rappelant que l hypoth se que la quantit de perm thrine dans le v tement est constante et gale a la quantit d pos e si le traitement est parfait est fausse et surestim e L valuation de Vexposition cutan e voie pr pond rante d exposition est directement concern e par cette hypoth se et influence donc fortement le r sultat Il est donc raisonnablement possible de consid rer que dans les conditions r elles le risque est acceptable pour l enfant de moins de 10 ans En effet il est peu r aliste de consid rer que les enfants garderont toute la journ e le tissu dans la bouche Par contre on peut envisager que le tissu pourrait tre machonn pendant une heure soit 1 12 de la dur e de la journ e pour un enfant de 10 kg ce qui correspond un pire cas plus r aliste Dans ces conditions les expositions sont fortement r duites et l valuation de risques est acceptable m me pour les enfants de moins de 3 ans 8 2 Evaluation des risques li s aux op rations de re impregnation des v tements ou des moustiquaires Deux techniques peuvent tre mises en uvre une technique de trempage consistant tremper le tissu impr gner dans une solution insecticide base de perm thrine et dont la concentration doit permettre de distribuer une dose maximum de 1250 mg m cas des v tements impr gn s soit par utilisation d
139. ion est l un des insecticides effet r manent les plus utilis s dans la lutte contre les moustiques Il est fr quemment employ Tahiti en Guyane et en Guadeloupe pour lutter contre Ae aegypti vecteur de la dengue Le malathion est le moins cher de tous les organophosphor s et ne pr sente que peu de danger pour l homme s il est appliqu suivant les recommandations de l OMS En aspersions intradomiciliaires les doses recommand es sont de 2 g m avec une persistance d action de 2 3 mois WHO 2006a L OMS pr conise aussi son utilisation en aspersion spatiale ULV aux doses de 112 a 600 g ha si la n bulisation est faite a froid et de 500 a 600 g ha si celle ci est 6 r alis e a chaud WHO 2006a Le malathion poss de l avantage de se d grader rapidement dans l environnement ce qui limite dans le temps son impact sur l environnement De plus le malathion est peu toxique sur les oiseaux et les mammif res en revanche son action biocide est lev e pour les poissons et les abeilles Tomlin 2000 Pour ce qui est de la surveillance de la sensibilit d Ae aegypti au malathion une tude men e sur des populations sauvages d Am rique latine a t r alis e l Institut de M decine Tropicale de la Havane Cuba Les auteurs ont rapport que les populations sauvages d Ae aegypti taient rest es sensibles ce compos mais qu en revanche les populations de Cx quinquefasciatus r colt es dans les m mes zones a
140. ions optimales de nourriture le d veloppement prend entre 5 et 10 jours et est plus rapide pour les m les que pour les femelles Cette dur e s allonge quand la temp rature baisse 3 semaines 14 18 C ou quand la nourriture est trop peu abondante 58 jours pour les femelles et 24 jours pour les m les Une forte densit larvaire et une privation de nourriture entra nent une forte mortalit larvaire et une faible taille de l adulte La r sistance la dessiccation des larves est faible mais elle n est pas nulle les larves survivent un jour mais pas deux sur papier filtre sec avec une HR de 87 Dans la nature la mortalit est variable elle a t en moyenne de 70 80 au cours d une tude de trois ans Nagasaki Mori amp Wada 1978 Des stades pr imaginaux d Ae abopictus sont trouv s partout La R union en saison des pluies jusqu 800 m d altitude ventuellement jusqu 1 200 m Ses g tes larvaires pr f rentiels sont les petites collections d eau pr f rentiellement d origine naturelle eau claire moyennement profonde et riche en mati re organique D Fontenille et collaborateurs com pers 4 4 4 Les adultes Au laboratoire 25 C et avec une HR gt 30 les femelles vivent plus longtemps que les m les les femelles vivent de 4 8 semaines mais peuvent atteindre 3 6 mois Dans la nature ces moustiques volent pr s du sol mais ils ne volent pas en cas de grands vents ce qui laisse supposer
141. ique Aedes Albopictus RESUME Dans le cadre de l pid mie de chikungunya chik qui a s vi sur l le de la R union l utilisation de moustiquaires et ou de v tements impr gn s d insecticides ont t recommand s Il s agissait notamment de prot ger les femmes enceintes et les enfants de moins de 30 mois pour lesquels il n existait pas de recommandations adapt es l usage des produits r pulsifs Dans la perspective d une reprise de l pid mie en p riode d t austral il convenait d valuer la toxicit court moyen et long termes d un usage r p t de ces moyens de protection et de leur efficacit vis vis du vecteur Aedes albopictus Les experts r unis par l Afsset sur la base de la litt rature et des recommandations internationales notamment celles de POMS ont identifi s les produits disponibles sur le march et les dangers associ s Des sc narios d utilisation ont ensuite t propos s et les expositions correspondantes valu es La perm thrine et la deltam thrine sont les deux substances actives couramment utilis es en impr gnation des tissus Si dans un premier temps l efficacit d une moustiquaire pour se pr munir des attaques d un moustique a activit diurne comme Aedes peut surprendre les experts ont montr que l int r t en termes de transmission de la maladie tait important L isolement des malades suspect s de chik sous moustiquaire permet d
142. ire en la fixant distance suffisante L OMS recommande Olyset et Permanet 3 4 afsset 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 29 19 30 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr AVIS de l Afsset Saisine n 2006 007 o viter les sources de combustion proximit bougies lampes pouvant entra ner accidents et br lures Constitution d un stock de moustiquaires pr impr gn es avec un circuit de distribution adapt et r actif et des conditions de stockage et de conservation contr l s Assurer un circuit de r cup ration des moustiquaires usag es ou inutilis es Mise en place d indicateurs de suivi Fr quence d utilisation des moustiquaires Evaluation de la r duction de la transmission 3 La protection individuelle par impr gnation des v tements est la strat gie de seconde intention en compl ment des autres mesures de protection individuelle R serv e l adulte et l enfant de 10 kg et plus Impr gnation par la perm thrine Dose effective de 1 250 mg m de substance active Impr gnation industrielle de pr f rence A d faut impr gnation par trempage par du personnel d di et prot g Les r sidus de trempage devront tre limin s avec attention Ce type d impr gnation est d efficacit limit e quelques lavages ou quelques m
143. issus impr gn s Saisine n 2006 007 D quiper les collectivit s d enfants et les centres et tablissements de soins de grillages moustiquaires aux fen tres D insister aupr s de tous sur le fait que la meilleure strat gie pr ventive repose sur les mesures de lutte anti vectorielle notamment l limination m canique des g tes larvaires qui doit tre r alis e par tous et les mesures de protection individuelle ANNEXE Chronologie lors d une infection due au virus Chikungunya in Rep res pour votre pratique Epid mie de Chikungunya point sur les connaissances et la conduite a tenir DRASS R union F vrier 2006 10 voir Bulletin Epid miologique Hebdomadaire n 23 24 2006 Juillet 2007 page 86 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Annexe 5 Synthese des d clarations publiques d int r t RAPPEL DES RUBRIQUES DE LA DECLARATION PUBLIQUE D INTERETS IP A Interventions ponctuelles autres IP AC Interventions ponctuelles activit s de conseil IP CC Interventions ponctuelles conf rences colloques actions de formation IP RE Interventions ponctuelles rapports d expertise IP SC Interventions ponctuelles travaux scientifiques essais etc LD Liens durables ou permanents Contrat de travail r mun ration r guli re PF Participation financi re dans le c
144. ition par voie orale siennes 49 7 3 2 4 Bilan exposition globale srren enoni ae a eaan E EN EAA EA E a Eae E aS epea Eein 51 7 3 3 Evaluation du risque li l utilisation de moustiquaires impr gn es de perm thrine s 51 134 CONCUSSION sence a r E EE E AE te IE RE S 52 8 Evaluation des risques li s aux produits insecticides d impr gnation des VGECM CNS inn ceniccccececes cece es eecneeseseescneneeteseseeensesmenenesnscenceeesunaneeneencnesucenescenesesenscemnensn D 8 1 Evaluation des risques li s au port de v tements iMpr gn s s 53 8 1 1 Evaluation des expositions li es au port de v tements impr gn s 53 8 1 1 1 Evaluation de l exposition cutan e sienne 53 8 1 1 2 Evaluation de l exposition par inhalation sise 54 8 1 1 3 Evaluation de l exposition orale 2525 enienuine a i inne inden 54 8 1 1 4 Bilan de l exposition globale sise 55 8 1 2 Evaluation des risques li s au port de v tements impr gn s cceececeeeeeceeeeeeeaeeeeeeeeeeeeseaeeeeaeeteaes 55 8153 CONGIUSION sccvadeceessvasadccdsdacscstachaceastsurestvavacecedvaccasedeihbdesshauesdevatacdeadauuvesasd vba dated amine sea dsnet tane destin etant 56 8 2 Evaluation des risques li s aux op rations de r impr gnation des v tements ou des MOUSTIQUAIT S rien acariens anis iris nue 56 8 2 1 Evaluation des risques li s aux op rations de r impr gnation par trempage cce
145. jaune Ann Soc Entomol Fr N S 29 1 61 76 Mori A 1979 Effects of larval density and nutrition on some attribute of immature and adult Ades albopictus Trop Med 21 85 103 Mori A amp Wada Y 1978 The seasonnal abundance of Aedes albopicatus in Nagasaki Trop Med 20 29 39 Mourya D T ef al 1994 Inheritance of oral susceptibility of Aedes albopictus to Chikungunya virus Am J Trop Med Hyg 51 3 295 300 Mourya D T ef al 2001 Isolation of Chikungunya virus from Aedes aegypti mosquitoes collected in the town of Yawat Pune district Maharashtra state India Acta Virologica 45 305 309 Mourya D T 1987 Absence of transovarial transmission of Chikungunya virus in Aedes aegypti and Aedes albopictus mosquitoes Indian J Med Res 85 593 595 Mousson L et al 2005 Phylogeography of Aedes Stegomyia aegypti L and Aedes Stegomyia albopictus Skuse Diptera Culicidae based on mitochondrial DNA variations Gen Res 86 1 1 11 Muller G et al 2004 An agent based model of sleeping sickness simulation trials of a forest focus in southern Cameroon C R Biologies 327 1 1 11 Pag s F 2003 Efficacit biologique des tenues de combat impr gn es industriellement de perm thrine analyse en laboratoire et propositions Doc n 784 IMTSSA DESP UE 2003 Pag s F 2006 Evaluation en cases exp rimentales de l effet protecteur de treillis impr gn s d insecticides lav
146. l Am rique 2 les populations actuelles pr sentes dans le SOOI sont issues d au moins deux pisodes de colonisation l un remontant plusieurs si cles le second remontant aux derni res d cennies La d couverte en Afrique du Sud de sp cimens dans des pneus en provenance du Japon illustre bien les opportunit s d introduction dans la sous r gion Savage et al 1992 La R union il a t montr que les populations d Ae albopictus taient fortement structur es notamment en fonction de facteurs environnementaux ie pluviom trie qui conditionnent les flux de g nes Paupy et al 2001 Le comportement l adaptation l environnement la comp tence vectorielle mais aussi des facteurs relatifs la bio cologie peuvent tre diff rents notamment en fonction de l origine g ographique des populations de vecteurs Juillet 2007 page 16 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 4 3 La comp tence vectorielle La comp tence vectorielle c est dire l aptitude intrins que d un arthropode h matophage assurer le d veloppement d un virus et sa transmission est sous tendue par des facteurs g n tiques Il a t d montr que la r ceptivit d Ae aegypti au virus CHIK tait un trait dominant sous le contr le d un g ne majeur situ sur le chromosome III Mourya et al 1994 Ae albopictus est consid r
147. les dormeurs les treillis impr gn s ne diminuent pas de mani re significative le contact homme vecteur avec la souche r sistante d An gambiae le treillis impr gn non lav n assure pas une protection 100 des dormeurs La seconde tape_a consist tudier en cases exp rimentales sur des populations naturelles d An gambiae sensibles aux pyr thrino des l efficacit de treillis impr gn s de perm thrine D une mani re g n rale la protection personnelle conf r e par les treillis impr gn s lav s ou non lav s contre An gambiae est tr s faible d une part en raison de l absence d effet d terrent et d autre part en raison des faibles inhibitions des taux de piq res diminution de 20 de 0 a 20 lavages Il en est de m me pour la mortalit qui n exc de jamais 10 m me avec des treillis non lav s Juillet 2007 page 28 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Toutefois bien que l efficacit globale soit faible il est int ressant de noter qu elle se maintient pendant 20 lavages sans perte notable d activit Ces r sultats confirment ceux de l tude pr liminaire conduite en case pi ge dans la r gion de Cotonou avec des l chers de moustiques d levage Durant ces deux tudes nous avons valu en parall le l effet protecteur des treillis sur d autres genres de moustiques
148. lieu en p riode inter pid mique avec la mise en uvre d une lutte antilarvaire intensifi e La mod lisation permet galement d valuer l impact de la strat gie de lutte ou de pr vention sur l pid mie en mesurant le nombre de cas vit s du fait de la strat gie de lutte connaissant l incidence calcul e par le mod le sans intervention Juillet 2007 page 21 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 5 Efficacit des moustiquaires impr gn es Depuis plus de vingt ans les moustiquaires impr gn es sont utilis es dans la lutte contre les vecteurs du paludisme Anopheles sp Anopheles gambiae est utilis comme exemple pour les moustiquaires impr gn es En effet peu de donn es existent sur Aedes Le traitement des moustiquaires avec un insecticide r manent prot ge l utilisateur au moyen d une barri re chimique qui renforce la barri re physique souvent alt r e par des trous et des d chirures De nos jours seuls les pyr thrino des sont utilis s compte tenu de leur rapidit d action de leur pouvoir dissuasif et irritant vis vis des moustiques et de leur faible toxicit sur l homme Les moustiquaires impr gn es de pyr thrino des sont utilis es dans la lutte contre les vecteurs du paludisme En Afrique Sud Saharienne par exemple le parasite est principalement transmis par Anopheles gambiae et Anopheles funest
149. mg L pour An quadrimaculatus 0 002 6 mg L pour Ae aegypti et de 0 000 32 mg L pour Cx tarsalis Estrada amp Mulla 1986 Sur Ae aegypti cet inhibiteur de croissance a montr qu il agissait galement a des concentrations tr s faibles CLs 9 0 000 11 mg L et CLos 0 000 32 mg L Darriet amp Corbel 2006 Les tests de sensibilit r alis s sur diff rentes souches de moustiques n ont pour l instant pas r v l de r sistance crois e avec les insecticides pyr thrino des organophosphor s et carbamates Pour les autres familles d insecticide la d couverte d une r sistance crois e n a jamais t d crite sur les moustiques Les tudes men es sur le terrain ont montr que le pyriproxyf ne contr lait sur plusieurs mois les mergences imaginales des moustiques de Culex Anopheles et Aedes Kamimura amp Arakawa 1991 Okazawa et al 1991 Yapabandara amp Curtis 2004 Sihuincha et al 2005 Il a par ailleurs t montr qu une nouvelle formulation de pyriproxyf ne dite a relargage progressif slow release formulation la dose de 0 036 mg L engendrait une inhibition des mergences imaginales d Ae aegypti pendant six mois Seng et al 2006 Cette formulation se caract rise par la dilution progressive de la substance active dans l eau ce qui induit des persistances d action particuli rement longues Par ailleurs le pyriproxyf ne est recommand par l OMS pour lutter contre les larves de
150. mment dans les milieux riches en mati re organique latrines puisards caniveaux et dans les marais salants Quelques cas de r sistance tol rance des moustiques au m thopr ne ont t signal s notamment chez Ochlerotatus nigromaculis aux Etats Unis Cornel et al 2002 et Culex quinquefasciatus en Afrique de l Est Amin amp White 1984 Le m thopr ne n a pas t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et ne peut donc plus tre utilis depuis le 01 09 2006 3 1 4 La cyromazine classe U Formule chimique N cyclopropyl 1 3 5 triazine 2 4 6 triamine La cyromazine est un inhibiteur de la croissance des insectes de la famille chimique des aminotriazines qui affecte le d veloppement des larves et des nymphes d insectes dont les dipt res Le mode d action de la cyromazine est encore mal connu toutefois son principal effet se traduit par une perturbation de la synth se de la chitine entre les mues larvaires inhibiteur de la croissance des insectes de type ecdysoide Bel et al 2000 Cette mol cule interfere aussi avec la synth se de l ADN en emp chant dans la cellule l int gration de la cytosine et de l ad nosine Binnington amp Retnakaran 1991 Ce compos pr sente une faible toxicit sur les mammif res avec une dose l tale 50 pour le rat par ingestion de 3 387 mg kg Tomlin 2000 Les tudes r alis es sur les moustiques sont actuellement peu nombreuses en laboratoire e
151. mporte de bien conna tre les niveaux de r sistance avant l emploi des insecticides et au cours des campagnes de lutte pour choisir et changer ventuellement de produits voire de m thode lorsque c est n cessaire Une campagne de lutte ne peut s laborer et se d rouler sans un suivi r gulier monitorage de cette r sistance des moustiques vis s aux insecticides utilis s et envisag s 5 2 Efficacit des moustiquaires impr gn es de pyr thrino des sur les moustiques sensibles Kdr Les diff rents pyr thrino des utilis s pour les impr gnations de moustiquaires induisent une dynamique nouvelle des populations de moustiques au pourtour et l int rieur des maisons Les effets secondaires de la dissuasion r duction des taux d entr e dans les maisons et d expulsion exophilie provoqu e par l action des insecticides peuvent induire des modifications du comportement des moustiques A cause de l effet dissuasif des pyr thrino des beaucoup de moustiques ne franchissent pas le seuil des habitations ce qui diminue le contact entre l homme et le vecteur Le facteur expulsion courte quant a lui le temps de contact entre le moustique et le substrat trait ce qui r duit la mortalit du vecteur La diminution des taux de gorgement et la mortalit rapide effet Kown down KD des anoph les r duit le taux de survie des vecteurs ce qui se traduit par une diminution de la transmission du parasite
152. n 2006 007 En g n ral les femelles piquent le jour rarement pendant la nuit Le pic d activit varie avec l habitat Les populations exophages pr sentent deux pics t t le matin et en fin d apr s midi l ext rieur des habitations mais les populations endophages et galement celles de for t ne montrent qu une seule p riode d activit pendant tout l apr s midi soit pendant une dur e difficilement assimilable un pic Dans les lieux de repos diurnes humides et sombres bosquets sous bois bananeraies plantations etc les piq res peuvent avoir lieu tout au long de la journ e La dur e de la prise d un repas de sang au laboratoire sur cochon d Inde est de 1 2 minutes tant plus longue chez les jeunes femelles et curieusement chez les femelles affam es Dans la nature l activit de piq re est surtout observ e au niveau du sol et surtout l ext rieur Mais ce n est pas vrai partout Il a t not en particulier l Ile Maurice que les femelles piquent indiff remment l ext rieur ou l int rieur des maisons Halcrow 1955 aux Seychelles que 22 des 722 femelles en qu te d un repas de sang ont t observ l int rieur Lambrecht 1971 et Singapour que le taux horaire de piq re Nb de femelles Homme heure tait de 0 40 l int rieur et 0 27 l ext rieur Chan 1971 l heure actuelle on ne dispose pas d informations pr cises sur le cycle nyct m ral d agressivit d Ae albopi
153. n Thailand J Am Mosq Control Assoc 10 515 521 Edwards F W 1941 Mosquitoes of the Ethiopian Region III Cilicinae adults and pupae British Museum 353 pp Esteva L amp C Vargas 1999 A model for dengue disease with variable human population J Math Biol 38 3 220 40 Evans SR Korch GW amp Lawson MA 1990 Comparative field evaluation of Permethrin and Deet treated military uniform for personal protection against ticks Acari J Med Entomol 27 829 834 Faulde MK Uedelhoven WM amp Robbins RG 2003 Contact toxicity and residual activity of different permethrin based fabric imprgnation methods for Aedes aegypti Diptera Culicidae Ixodes ricinus Acari Ixodidae and Lepisma saccharina Thysanura Lepismatidae J Med Entomol 40 935 941 Faulde MK Uedelhoven WM Malerius M amp Robbins RG 2006 Factory based permethrin impregnation of uniforms residual activity against Aedes aegypti and ixodes ricinus in Battle dress uniforms worn under field conditions and cross contamination during the laundering and storage process Mil Med 171 472 477 Favier C et al 2005 Influence of spatial heterogeneity on an emerging infectious disease the case of dengue epidemics Proc Biol Sci 272 1568 1171 1177 Favier C et al 2006 Early determination of the reproductive number for vector borne diseases the case of dengue in Brazil Trop Med Int Health 11 3 332 340 Focks D et al 1993 Dynam
154. n de l adulte et de l enfant de plus de 3 ans l utilisation de v tements impr gn s de perm thrine la dose de 0 125 mg cm en compl ment des autres mesures en mati re de protection personnelle telles que l application de r pulsifs cutan s Le GT pr conise par ailleurs pr f rentiellement l utilisation de tissus impr gn s industriellement ou d faut que l impr gnation par trempage ne soit pas r alis e par les particuliers mais par du personnel d di quip de moyens de protection adapt s le traitement des v tements par spray peut tre envisag sous certaines conditions Au vu de l ensemble des l ments pr c dents et sur la base des informations disponibles le GT Produits d impr gnation des moustiquaires et des tissus consid re par ailleurs que e Les recommandations qui seront mises par le GT ne devront pas tre sorties de leur contexte ni tre extrapol es la protection hors contexte pid mique l inverse ces recommandations pourront ventuellement tre applicables d autres zones pid miques que l le de La R union condition de s assurer que le comportement du moustique vecteur soit le m me e un stock de moustiquaires pr impr gn es industriellement longue dur e d action 4 ans et plus avec de la deltamethrine ou de la perm thrine doit tre constitu et le circuit de distribution doit tre revu e un indicateur de suivi doit tre
155. nature les moustiques tomb s sur le sol sont d vor s par les fourmis entre autres si bien que tout moustique KD est comptabilis dans l effet l tal Tous les pyr thrino des ont le gros avantage par rapport aux autres familles d insecticides d avoir un effet KD important d o leur choix entomologique pour les impr gnations des moustiquaires La perm thrine a un effet dissuasif accentu de sorte que les moustiques tendent a viter la maison ainsi prot g e par des moustiquaires impr gn es de perm thrine MIP il y a donc une protection personnelle et familiale effective Mais les moustiques la recherche de leur repas de Juillet 2007 page 22 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 sang peuvent poursuivre leur vol et selon leurs pr f rences alimentaires et les conditions d accessibilit des h tes se diriger vers des maisons non prot g es puis piquer leurs habitants ou piquer des animaux ph nom ne dit de d viation trophique Malgr un certain effet KD de la perm thrine la population de moustiques peut n tre gu re alt r e par l effet insecticide lui m me du produit et elle se maintient dans la zone assurant la transmission du Plasmodium Sauf si le taux de couverture en MII est tr s lev et permet alors d obtenir un effet masse avec une action sur la densit et la lon
156. nctulatus on north Guadalcanal Solomon Islands Journal of American Mosquito Control Association 7 604 607 Pant C P Mount G Jatanasen S amp Mathis H L 1971 Ultra low volume ground aerosol of technical malathion for the control of Aedes aegypti Bulletin of the World Health Organization 45 805 817 Pant C P Mathis H L Nelson M J amp Phanthumachinda B 1974 A large scale field trial of ultra low volume f nitrothion applied by a portable mist blower for the control of Aedes aegypti Bulletin of the World Health Organization 51 409 415 Paul A Harrington L C amp Scott J C 2006 Evaluation of novel insecticides for control of dengue vector Aedes aegypti Diptera Culicidae Journal of Medical Entomology 43 55 60 Phonchevin T Upatham E S Phantumanchinda B Prasittisuk C amp Sukhapanth N 1985 Effects of cyromazin and methoprene on the developmental stages of Anopheles dirus Aedes aegypti and Culex quinquefasciatus Diptera Culicidae Southeast Asian of the Journal Tropical Medicine Public Health 16 240 247 38 Pimprale S S Besco C L Bryson P K amp Brown T M 1997 Increased susceptibility of pyrethroid resistant tobacco budworm Lepidoptera Noctuidae to chlorfenapyr Journal of economic entomology 90 49 54 Ping L T Yatiman R amp Gek L P 2001 Susceptibility of adult field strains of Aedes aegypti and Aedes albopictus in Singapore to pirimiphos methyl and perm th
157. nente ont t tudi es par de nombreux industriels Ces techniques ont deux avantages viter toute manipulation d insecticide et limiter ainsi les expositions et supprimer toutes les contraintes logistiques de r impr gnation Les v tements impr gn s industriellement sont l heure actuelle une sp cificit militaire Faulde et al 2006 Evaluation de la r sistance aux conditions climatiques L effet de l exposition aux conditions climatiques tropicales illumination chaleur humidit relative etc a t valu en laboratoire Gupka ef al 1989 Apr s exposition de plusieurs semaines il ne reste que peu de perm thrine sur le tissu mais suffisamment pour procurer un effet protecteur bien que l effet KD ait disparu La faible dose de perm thrine qui persiste procure une protection de 85 contre les piq res d Aedes aegypti Gupka et al 1990 Juillet 2007 page 26 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 6 1 2 Efficacit des Tissus impr gn s de perm thrine vis a vis des moustiques du genre Aedes Aedes aegypti La plupart des tudes d valuation de l efficacit en laboratoire effet toxique et effet r pulsif sont men es sur des souches d levage d Aedes aegypti et attestent de la r alit de la protection conf r e par l impr gnation de perm thrine contre les moustiques de cette esp ce vec
158. nes des populations vuln rables e Jes tr s jeunes enfants qui ne marchent pas encore e les malades hospitalis s e les personnes alit es e les femmes enceintes en particulier lors du dernier mois de grossesse en raison du risque de contamination du f tus lors de VPaccouchement o de pr f rer les moustiquaires pr impr gn es industriellement a longue dur e d action 4 ans et plus avec de la deltamethrine ou de la perm thrine type Olyset ou Permanet Dose effective maximum en perm thrine 1000 g de M A m Dose effective maximum en deltam thrine 50 g de M A m o la n cessit d accompagner la distribution de ces moustiquaires de campagnes d information visant faciliter leur acceptation et leur bon usage Juillet 2007 page 64 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 o la n cessit d accompagner la distribution de ces moustiquaires de recommandations d usages visant viter que l enfant ne puisse entrer en contact direct par la bouche avec la moustiquaire en la fixant distance suffisante du nourrisson yjter les risques de br lures et d incendie en insistant sur la n cessit d tre extr mement attentif aux sources de combustion proximit de la moustiquaire bougie pour l clairage par exemple En seconde intention le GT recommande o pour la protectio
159. nes perturbation de la cin tique notifi et intention de es us Pytetare naturelles d inactivation du canal sodium dossier ll plus ner TE nGderee pseudo perturbation de la cin tique notifi et dossier P PORS tofenprox pyr thrinoides d inactivation du canal sodium d pos U tr s bon march mod r e a forte 45 Tableau comparatif des adulticides suite aspersion intradomiciliaire impr gnation de moustiquaires aspersion spatiale avec n bulisation a froid aspersion spatiale avec n bulisation a chaud pyr thrino des dose 4 dose dose dose substance active famille chimique d utilisation nus d utilisation TRE d utilisation je as d utilisation es g m g m g ha g ha f nitrothion organophosphor s 2 3 6 mois 250 300 250 300 malathion organophosphor s 2 2 3 mois 112 600 500 600 deltam thrine pyr thrino des 0 02 0 025 3 6 mois 0 02 0 025 4 6 mois 05 1 05 1 chlorpyriphos h gphor 0 05 0 25 m thyl organophosphor s 05 a0 jus organophosphor s 1 2 1 3 mois 230 330 180 200 naled organophosphor s 22 4 57 114 pyr thrines ee ee pyretre naturelles g g F j i tofenprox peeuge 0 1 0 3 0 2 2 10 20 10 20 3 doses recommand es par l OMS le chlorpyriphos m thyl n est pas recommand par l OMS
160. neva Switzerland WHO World Health Organization 2005 The WHO recommended classification of pesticides hazard and guidelines to classification 2004 Document WHO IPCS WA240 2005 Geneva Switzerland 41 WHO World Health Organization 2006a Pesticides and their application for the control of vectors ans pests of public health importance Document WHO CDS WHOPES GCDPP 2006 1 Geneva Switzerland WHO World Health Organization 2006b Report of the ninth WHOPES working group meeting Review of Dimilin GR and DT Vectobac DT Aqua K othrine Aqua Reslin Super Document WHO CDS NTD WHOPES 2006 2 Geneva Switzerland WHO World Health Organization 2007 Report of tenth WHOPES working group meeting Geneva Switzerland en pr paration Williams T Valle J amp Vi uela E 2003 Is the naturally derived insecticide spinosad compatible with insect natural enemies Biocontrol Science and Technology 13 459 475 Wing K D Schnee M E Sacher M amp Connair M 1998 A novel oxadiazine insecticide is bio activated in lepidopteran larvae Arch Insect Biochem Physiol 37 91 103 Wing K D Sacher M Kagaya Y Tsurubuchi Y Mulderig M Connair M amp Schnee M E 2000 Bioactivation and mode of action of the oxadiazine indoxacarb in insects Crop Protection 19 537 545 Xue J L Cai Q X Zheng D S amp Yuan Z M 2005 The synergistic activity between Cry1 Aa and Cry ic from Bacillus thuri
161. ngiensis against Spodoptera exigua and Helicoverpa armigera Letters in Applied Microbiology 40 460 465 Yapabandara A M and C F Curtis 2004 Control of vector and incidence of malaria in an irrigated settlement scheme in Sri Lanka by using the insect growth regulator pyriproxyfen Journal of American Mosquito Control Association 20 395 400 Y bakima A 1991 Recherches sur Aedes aegypti et Culex quinquefasciatus en Martinique cologie larvaire r sistance aux insecticides application la lutte Th se de l Etat Universit de Montpellier II 210 pages Zaim M Aitio A Nakashima N 2000 Safety of pyrethroid treated nets Medical and Veterinary Entomology 14 1 5 Zhao X Nagata K Marszalec W YEH J Z amp Narahashi T 1999 Effects of the oxadiazine insecticide indoxacarb DPX MP062 on neuronal nicotinic acetylcholine receptors in mammalian neurons Neurotoxicology 20 561 70 42 ANNEXE Tableau comparatif des larvicides Classement dose d utilisation substance active famille chimique Mode d action Statut 98 8 OMS prix r sistance mg L persistance d action toxines notne el moyennement Bti biolarvicides ntomopathoa e dossier y cher aucune 1a5 3 a 8 semaines P g d pos biolarvicides cible les r cepteurs notifi et spinosad naturalytes GABA et dossier cher aucune 0 1 0 5 10 12 semaines y nicotiniques d pos analogue juv
162. nnes Juillet 2007 page 13 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 3 Contexte pid miologique de l pid mie de Chikungunya sur Pile de La R union En juillet 2004 le virus Chikungunya CHIKV a merg dans le Sud Ouest de l Oc an Indien SOOD aux Comores puis en 2005 2006 La R union premier cas le 22 f vrier 2005 Mayotte Maurice Les Seychelles Madagascar ainsi qu en Inde http www promedmail org Pour l heure Vile de La R union 770 000 habitants est la zone frangaise la plus affect e puisqu au 7 octobre 2006 les estimations faisaient tat de 266000 cas dont 203 d c s directs ou indirects http www chikungunya reunion com Outre l ampleur sans pr c dent de cette pid mie des formes cliniques s v res m ningo enc phalites enc phalopathies ou h patites fulminantes ont pour la premi re fois t d crites pour cette maladie qui n tait jusqu alors connue que pour causer un syndrome dengue like d volution g n ralement b nigne se manifestant par une fi vre un rash cutan et des arthralgies persistantes Le caract re explosif de l pid mie r unionnaise d s le d but de la saison des pluies 2005 06 ainsi que la morbidit et la mortalit associ es ont plong le d partement dans une crise sanitaire aux r percussions socio conomiques majeures d autant qu aucun vaccin ou trait
163. nnexe 2 Descriptif des operations LAV a la R union Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE Minist re de la Sant et des Solidarit s Minist re de l Outre Mer Minist re D l gu au Tourisme Plan de lutte contre le Chikungunya source www chikungunya gouv fr Juillet 2007 page 76 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 EPID MIE Une importante pid mie de chikungunya s vit actuellement dans l Oc an indien Elle a d but aux Comores en f vrier 2005 pour atteindre la R union fin mars 2005 Apr s un premier pic en mai 2005 l pid mie a repris nettement en novembre dernier et conna t une recrudescence exponentielle depuis la mi d cembre plusieurs dizaines de milliers de R unionnais de l ordre de 10 de la population ont contract la maladie depuis le d but de l pid mie et elle progresserait actuellement raison de 20 000 nouveaux cas hebdomadaires environ Apparue a Mayotte en mars 2005 elle s y est r install e depuis janvier 2006 et progresse rapidement Cette maladie proche de la dengue est transmise par les moustiques aedes qui se multiplient particuli rement pendant l t austral et se concentrent dans les zones urbanis es Elle se r v le p nible et souvent tr s invalidante elle provoque des douleurs articulaires pouvant durer de longs mois Aucun vaccin ni traitement
164. no de notifi et moyennement pyriproxyf ne PET inhibiteur de la dossier U aucune 0 02 0 05 6 semaines d hormone juv nile nymphose d pos cher analogue juv no de m thopr ne d hermone iuv nile inhibiteur de la non notifi U bon march faible 0 05 0 1 3 5 semaines J nymphose ecdysoide cyromazine aminotriazines Inhibiteur des mues non notifi U aucune larvaires doses recommand es par l OMS 44 Tableau comparatif des adulticides substance active famille chimique mode d action statut 98 8 Classement OMS prix r sistance Le gt inhibition de notifi et intention de PEER ik f nitrothion organophosphor s l ac tylcholinest rase dossier Il faible mod r e inhibition de notifi mais pas de AT pe malathion organophosphor s l ac tylcholinest rase dossier d pos ll le moins cher faible a mod r e ph Be Pe Na ig perturbation de la cin tique notifi et dossier g EPER deltam thrine pyr thrino des d inaetivatioirdu canal sodium d pos Il mod r e forte chlorpyriphos inhibition de notifi mais pas de i m thyl organophosphiores l ac tylcholinest rase dossier d pos Y taile a Z f inhibition de notifi mais pas de pyrimiphos m thyl organophosphor s l ac tylcholinest rase dossier d pos Il faible inhibition de notifi et dossier es Fad naled organophosphor s l ac tylcholinest rase d pos Il faible a mod r e A pyr thri
165. ns pas de toxicit du d veloppement a des doses toxiques pour la m re NOAEL rats NOAEL m res 2 5 mg kg j NOEL tox developpement gt 5 mg kg j dans une autre tude NOAEL 10 mg kg j Neurotoxicit retard NOEL 50 ppm 4 mg kg j tude rats de 13 semaines exposition alimentation 7 2 1 3 Pharmacocin tique et cas particulier des nouveaux n s et des b b s Qu est ce qui diff rencie ces diff rentes cat gories d un point de vue toxicologique 1 pr sence de la cible de la deltam thrine 2 absorption peut tre diff rente 3 le produit est pr sent en plus grande quantit au niveau de la cible car la distribution est diff rente limination est r duite 1 pr sence de la cible de la deltam thrine Ce point ne semble pas intervenir la cible est pr sente chez tous les individus quel que soit l ge 2 absorption diff rente Pour les pr matur s les pith liums ne sont pas totalement finis donc il y a un risque important de perm abilit plus grande Les nouveau n s et b b s Le pH de l estomac est diff rent pratiquement neutre la naissance il diminue progressivement jusqu 3 ans pour atteindre une valeur quivalente celle des adultes Strollin Benedetti amp Baltes 2003 La deltam thrine tant une substance non ionisable cette particularit physiologique n a pas de cons quence La vidange gastrique est retard e des temps de 6
166. ns normales d utilisation Classe U insecticides peu susceptibles de pr senter un danger pour l homme dans les conditions normales d utilisation Les campagnes de lutte contre les moustiques peuvent s exercer sur les larves et les nymphes aussi bien que sur les moustiques adultes Il va de soi que les deux m thodes radicalement diff rentes l une de l autre font appel a des insecticides diff rents tant au niveau de leur mode d action que de la fa on dont ils sont appliqu s sur les surfaces traiter 2 1 La deltam thrine Classe Il Formule chimique 1R 10 S 3 a cyano 3 ph noxyph nyl m thyl 3 2 2 dibromo thenyl 2 2 dim thylcyclopropanecarboxylate Cet insecticide qui appartient la famille chimique des pyr thrino des agit en perturbant la cin tique d inactivation du canal sodium entra nant la paralysie puis la mort de l insecte Lund amp Narahashi 1983 Cet insecticide est pratiquement sans danger pour les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion de 135 plus de 5 000 mg kg Tomlin 2000 Depuis plus de 20 ans la deltam thrine est recommand e pour lutter contre les stades adultes des moustiques Comme pour la perm thrine Darriet et al 1984 la deltam thrine a t l un des premiers pyr thrino des valu s en impr gnation de moustiquaires Ranque et al 1984 Carnevale et al 1988 Robert et al 1991 L effet excitor pulsif de ce compos entra ne une limitation
167. nsecticide le seul effet r pulsif devant suffire prot ger le combattant Une deuxi me valuation de l effet r pulsif des treillis a t r alis e en laboratoire et a montr une inhibition du gorgement chez Aedes aegypti Pag s 2003 Cette inhibition du gorgement persistait jusqu 20 lavages chaud en machine normes AFNOR Pour s assurer de l effet protecteur des treillis contre les piq res d anoph les vecteurs du paludisme deux tudes en conditions exp rimentales sur des populations d anoph les d levage puis en conditions naturelles sur des populations sauvages ont t r alis es en 2005 et en 2006 en partenariat avec le Centre de recherche entomologique de Cotonou CREC dans le cadre de l accord cadre de collaboration scientifique pass entre l IRD et le Service de sant des arm es SSA La premi re tape a consist valuer l efficacit des treillis en conditions semi naturelles par des l chers de moustiques An gambiae d levage sensibles et r sistants aux pyr thrino des dans des cases exp rimentales abritant un volontaire en tenue Pag s 2006 Cette tude a permis de mettre en vidence les points suivants les treillis impr gn s diminuent le contact homme vecteur avec la souche sensible d An gambiae essentiellement grace a l action inhibitrice des treillis sur le taux de gorgement et dans une moindre mesure a la mortalit des moustiques avant qu ils ne piquent
168. nt des arm es Fabrice LEGROS parasitologue IRD mis disposition du CNR Paludisme Universit Paris 6 Vincent ROBERT entomologiste m dical Directeur de recherche IRD Fr d ric DARRIET entomologiste m dical ing nieur IRD Lors de la premi re r union du GT le groupe d experts a tenu a associer les comp tences d un entomologiste m dical en charge de la surveillance des populations d Aedes albopictus dans la r gion Provence Alpes C te d Azur Apr s examen de ses comp tences et de sa DPI et en l absence de conflit d int r t Pascal DELAUNAY entomologiste m dical CHU de Nice a rejoint le groupe lors de la seconde r union du 18 d cembre 2006 Le groupe s est r uni a 3 reprises 30 octobre 2006 18 d cembre 2006 et 31 janvier 2007 Au d but de la premi re r union un fond documentaire constitu par l Afsset a t remis aux membres du GT la liste des documents est jointe en annexe de ce rapport Lors de la r union du 18 d cembre 2006 Isabelle QUATRESOUS pid miologiste a 1 InVS a pr sent au GT les donn es pid miologiques relatives l pid mie de chikungunya sur l le de la R union et A Mayotte lors de la r union du 31 janvier 2007 Evelyne Falip de la DGS est intervenue pour faire un inventaire des recommandations mises en mati re de protection individuelle des populations vis vis des piq res de moustiques 3 Rapports en support de l avis 3 1 L
169. nt sur la prise en charge m dicale une dition sp ciale du bulletin pid miologique sp cial de l Institut de veille sanitaire a t publi e le 31 janvier et un document de synth se rep res pour votre pratique sera diffus prochainement par l INPES aux m decins Les voyageurs sont inform s sur la maladie et les moyens de protection par les voyagistes les centres de conseils aux voyageurs le site Internet des minist res de la sant et du tourisme et celui de l Institut de veille sanitaire Le ministre d l gu au tourisme r unira les professionnels du tourisme ce mercredi 8 f vrier pour voquer ce sujet 3 La prise en charge sanitaire et m dicosociale e Le renforcement des capacit s de prise en charge m dicale Les professionnels de sant fournissent actuellement un effort tr s important pour prendre en charge les malades L intensification de l activit hospitali re a conduit fin janvier certains h pitaux s organiser sp cialement pour accueillir les malades du chikungunya 65 lits suppl mentaires ont t ouverts et 100 peuvent encore l tre en fonction des besoins Juillet 2007 page 79 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 L Etat soutient les professionnels de sant et souhaite pr venir toute difficult s dans l organisation des soins par appel des quipes de renforts v
170. nt tre faites sur la base des r sultats obtenus au laboratoire et chelle r duite sur le terrain cases exp rimentales Cela compte tenu des besoins urgents des programmes de lutte en mati re de MID Ces recommandations provisoires seront revues et des recommandations finales faites sur la base d tudes de terrain grande chelle entreprendre dans diff rentes conditions op rationnelles Recommandations e Compte tenu de la s curit d emploi de l efficacit et de la r sistance au lavage de la moustiquaire PermaNet 2 0 une recommandation provisoire est d livr e pour son utilisation dans la pr vention et la lutte contre le paludisme e L OMS devra prendre en charge et faciliter des tudes de terrain grande chelle pour confirmer dans diff rentes conditions op rationnelles l efficacit durable des moustiquaires PermaNet 2 0 dans la pr vention du paludisme et d autres maladies transmission vectorielle Note Olyse et PermaNet 2 0 sont actuellement les seules MIDs recommand es par l OMS pour la pr vention du paludisme Il n y a pour le moment aucune autre MID en cours d valuation par le WHOPES Le rapport final sur la moustiquaire PermaNet 2 0 et sur les autre produits revus pendant la 7 me session du groupe de travail du WHOPES sera bient t disponible sur le site Internet http www who int ctd whopes relevant_docs htm Juillet 2007 page 83 91 Afsset SAI FORM 04 V01
171. of n n diethyl m toluamide on the migration of permethrin from the military battle dress uniform A thesis purdue university 75p Robert V Lhuillier M Meunier D Sarthou JL Monteny N Digoutte JP Cornet M Germain M amp Cordellier R 1993 Virus amaril dengue 2 et autres arbovirus isol s de moustiques au Burkina Faso de 1983 1986 Consid rations entomologiques et pid miologiques Bull Soc Path Ex 86 90 100 Roseboom L E 1971 Relative densities of freely breeding populations of Aedes S albopictus Skuse A large cage experiment Am J Trop Med Hyg 20 356 362 Rosen L et al 1976 A field trial of competitive displacement of Aedes polynesiensis by Aedes albopictus on a Pacific atoll Am J Trop Med Hyg 25 906 913 Ross R W 1956 The Newala epidemic III The virus isolation pathogenic properties and relationship to the epidemic J Hyg 54 177 191 Roy MJ 2006 Initial evaluation of N N diethyl m toluamide and permethrin absorption in human volunteers under stress conditions Mil Med 171 2 122 7 Salvan M amp Mouchet J 1994 Aedes albopictus et Aedes aegypti lIle de La R union Ann Soc Belge M d Trop 74 323 326 Savage H M ef al 1992 First record of breeding populations of Aedes albopictus in continental Africa J Am Mosq Cont Ass 8 101 103 Schreck CE amp MCGovern TP 1989 Repellents and other personal protection strategies against Aedes albopictus J
172. ois Ou impr gnation par spray en l absence d autres alternatives pour des situations d exposition de courte dur e Ce type d impr gnation est d efficacit tr s limit e quelques heures beled NN A Ve A ra ae Dr Mich le FROMENT VEDRINE 4 4 afsset 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Cedex n siren 180092348 01 56 29 19 30 amp 01 43 96 37 67 site http www afsset fr m l afsset afsset fr a fss et 2 agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail La lutte antivectorielle dans le cadre de l pid mie de chikungunya sur lIle de la R union valuation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements Saisine n 2006 007 RAPPORT e Avis de l Afsset e Synth se bibliographique de l Institut de recherche pour le d veloppement IRD sur les produits insecticides de lutte anti vectorielle e Rapport du groupe de travail sur l valuation des risques li s a l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements Juillet 2007 GROUPE DE TRAVAIL Membres Pierre CARNEVALE entomologiste m dical expert OMS Directeur de recherche m rite IRD Fr d ric DARRIET entomologiste m dical IRD Francois HUBERT toxicologue membre du CES biocides Pascal DELAUNAY entomolo
173. ois les larves et les adultes de moustiques Seul ou en association avec un biolarvicide le pyrimiphos m thyl pourrait montrer d int ressantes potentialit s dans la lutte contre Ae aegypti et Ae albopictus Le pyrimiphos m thyl a t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE mais aucun dossier d homologation n a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Suite a cela aucune intention de d p t de dossier en dernier recours n a t adress e dans les d lais fix s 11 07 2006 Ainsi depuis cette derni re date cette mol cule n est plus autoris e 3 2 3 Le naled Classe Il Formule chimique 1 2 dibromo 2 2 dichlorovinyl dim thyl phosphate Comme le chlorpyriphos m thyl ce compos appartient au groupe chimique des organophosphor s qui inhibent l ac tylcholinest rase une enzyme intervenant dans la d gradation de l ac tylcholine au niveau synaptique Aldridge 1950 Ce compos agit principalement par contact et par ingestion Le naled est consid r comme mod r ment dangereux pour les mammif res avec une DLso pour le rat par ingestion de 430 mg kg Tomlin 2000 Le naled est efficace sur de nombreux insectes mouches moustiques simulies blattes puces tiques etc Aux Etats Unis ce compos est recommand par l Agence de Protection de l Environnement US EPA pour la lutte contre les ravageurs des cultures et pour le contr le des moustiques Ce compos est pr conis pa
174. omestiques ainsi que les collections d eau n cessaire au d veloppement de ses larves De nos jours en Asie Ae albopictus est le plus commun ment rencontr dans des aires suburbaines et rurales mais aussi dans les villes o persiste une v g tation arbustive comme Kuala Lumpur Singapour ou Tokyo Ce rapprochement de l homme a permis Ae albopictus de coloniser de nouveaux territoires au gr des d placements humains Son expansion g ographique dont les pr mices remontent probablement aux pisodes de colonisation humaine vers le sous continent Juillet 2007 page 15 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Indien les les de l Oc an Indien et Madagascar s est r ellement amplifi e au 20 si cle en lien avec la modernisation et l intensification des changes commerciaux Ae albopictus est mentionn a Saint Denis de La R union d s 1913 Surcouf in Edwards 1941 Le meilleur exemple de cette expansion g ographique de l aire de distribution utilisant l homme ou ses activit s est le transport intercontinental de pneus usag s qui constituent d excellents gites larvaires dans lesquels les ceufs peuvent subsister pendant plusieurs semaines l tat quiescent Hawley et al 1987 Reiter 1998 Ae albopictus est pr sent dans de nombreuses les du Pacifique Hawai les Salomon Fidji et en Australie Ae albopictus est p
175. on Son action insecticide s exerce non seulement par contact mais aussi par inhalation ce qui fait que ce compos reste souvent plus actif sur les insectes r sistants au malathion Rozendaal 1999 En aspersions intradomiciliaires l OMS pr conise l utilisation du f nitrothion la dose de 2 g m pour une dur e d efficacit de 3 6 mois Pour les aspersions spatiales ULV il est recommand de l utiliser aux doses de 250 300 g ha pour les n bulisations froid et chaud WHO 2006a Le f nitrothion a t pendant un temps utilis l le de la R union pour lutter contre Ae albopictus le vecteur du 7 Chikungunya Toutefois son manque de s lectivit vis vis de la faune non cible combin un risque probable de toxicit sur l homme n a pas permis son utilisation sur une plus grande chelle Des cas de r sistance mod r e ont t d couverts au Br sil chez certaines populations sauvages d Ae aegypti Macoris et al 2003 De m me dans de nombreuses les des Cara bes Jama que Sainte Lucie Porto Rico Trinit des r sistances ont t trouv es sur Ae aegypti l encontre des organophosphor s dont le f nitrothion Rauwlins amp Ragoonansingh 1990 Le f nitrothion a t notifi dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et aucun dossier n a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Suite cela une intention de d p t de dossier en dernier recours
176. on de l influx nerveux Aldridge 1950 Cet insecticide est consid r comme peu dangereux pour les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion de 1 414 mg kg Tomlin 2000 Le pyrimiphos m thyl est un insecticide commun ment utilis dans la lutte contre les moustiques adultes Au laboratoire la sensibilit au pyrimiphos m thyl de populations sauvages d Ae aegypti et d Ae albopictus de Singapour a t compar e a des souches de r f rence sensibles appartenant a ces deux esp ces Les r sultats ont montr que Ae aegypti et Ae albopictus n avaient pas d velopp de m canisme de r sistance ce compos et ce malgr son utilisation pendant plus de neuf ans dans des programmes de LAV Ping et al 2001 A la dose de 1 g m cet adulticide utilis en impr gnation de moustiquaires a entrain des mortalit s de 100 sur An gambiae et Cx quinquefasciatus Kolaczinski et al 2000 Toutefois sept mois apr s l impr gnation les mortalit s n taient plus que de 5 sur ces deux m mes esp ces de moustiques La faible remanence du pyrimiphos m thyl est due sa tension de vapeur lev e qui le diffuse rapidement dans l atmosph re ambiante En Gambie des moustiquaires impr gn es de pyrimiphos m thyl 1 g m ont entra n des mortalit s proches de 100 sur An gambiae mais seulement sur une p riode de trois mois Miller et al 1991 Ces exp riences ont montr que les doses lev es d organopho
177. onfirm e par une seconde piq re au cours des 30 suivantes Juillet 2007 page 32 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Les dur es moyennes de protection compl te selon les m thodes de protection utilis es sont regroup s dans le tableau III Tableau III Efficacit des uniformes trait s produit Dur e de protection totale r pulsif peau Uniforme Trait Uniforme Non trait DEET bras t te bras t te Standard 75 12 5 h 6 5h 11 3h 8 7h 3M 35 11 7h 9 3h 12 0h 6 7h Biotek 44 12 3 h 92h 11 9h 10 1h De fa on g n rale la protection conf r e par les 3 produits r pulsifs est comparable quelle que soit la concentration en Deet donc augmenter de 35 75 n a pas apport un gain particulier en terme d efficacit et que l uniforme soit trait ou non sur les peaux trait es avec un r pulsif 12 30 des piq res d Aedes taeniorhynchus ont t observ es sur les bras et 70 80 sur la t te qui n a visiblement pas t aussi bien prot g e bien que du produit ait t mis sur la figure les oreilles et le cou Dans cette zone de forte densit il faut donc renouveler plus fr quemment le r pulsif sur la t te que sur les bras pour conserver une bonne protection contre les piq res d Aedes Les volontaires portant un uniforme non trait ont r
178. onomic Entomology 96 1300 1306 Kuno G 1995 Review of the factors modulating dengue transmission Epidemiological Revue 17 321 335 Lapied B Grolleau D B amp Sattelle B 2001 Indoxacarb an oxadiazine insecticide blocks insect neuronal sodium channels Br J Pharmacol 132 587 595 Lee Y W J Zairi H H Yap amp C R Adanan 2005 Integration of Bacillus thuringiensis H 14 formulations and pyriproxyfen for the control of larvae of Aedes aegypti and Aedes albopictus Journal of American Mosquito Control Association 21 84 89 Lemasson J J amp Lochouarn L 1993 Evaluation en phase 2 de l efficacit de quatre insecticides en impr gnation de moustiquaires contre les culicides la station exp rimentale de Soumousso Burkina Faso Document Technique OCCGE n 10050 93 15 pages Lengeler C 1998 nsecticide treated bednets and curtains for malaria control The Cochrane Library Edition Issue 3 Oxford 36 Linley J R amp Jordan S 1992 Effects of Ultra Low Volume and thermal fog malathion scourge and Naled applications against cage adult Culicoides furens and Culex quinquefasiatus in open and vegetated terrain Journal of American Mosquito Control Association 8 69 76 Lovell J B Wright D P Gard I E Miller T P Treacy M F Addor R W amp Kamhi V M 1990 An insecticide acaricide from a novel class of chemistry Brighton Crop Conf 2 3 37 42 Lund A E amp Narahashi T 1
179. ors influencing the occurrence of dengue hemorrhagic fever in Thailand Southeast Asian J Trop Med Public Health 36 1 191 196 Townsend Petersona A et al 2005 Time specific ecological niche modeling predicts spatial dynamics of vector insects and human dengue cases Trans R Soc Trop Med Hyg 99 9 647 655 Tran A amp Raffy M 2006 On the dynamics of dengue epidemics from large scale information Theor Popul Biol 69 3 12 Turell et al 1992 Susceptibility of selected strains of Aedes aegypti and Aedes albopictus Diptera Culicidae to chikungunya virus J Med Entomol 29 49 53 Urbanelli S et al 2000 Population structure of Aedes albopictus Skuse the mosquito which is colonizing Mediterranean countries Heredity 84 331 337 Vazeille M et al 2001 Population genetic structure and vector competence towards dengue 2 virus of Aedes aegypti and Aedes albopictus from Madagascar Am J Trop Med Hyg 65 5 491 497 Vazeille M et al 2003 Low oral receptivity for dengue type 2 viruses of Aedes albopictus from southeast Asia compared to that of Aedes aegypti Am J Trop Med Hyg 68 2 203 208 Wang W 2002 Global behavior of an SEIRS epidemic model with time delays Applied Mathematics Letters 15 423 28 Ward M 2005 Epidemic West Nile virus encephalomyelitis a temperature dependent spatial model of disease dynamics Prev Vet Med 71 3 4 253 254 WHO 1990 Environmental He
180. oses de deltam thrine recommand es par l OMS en aspersions spatiales chaud et froid sont comprises entre 0 5 1 g ha WHO 2006a Toutefois des essais r alis s en Martinique ont montr que la deltam thrine tuait moins de 50 des moustiques adultes issus de la population locale Corriveau et al 2003 Ces faibles taux de mortalit s expliquent par des r sistances fortes de populations sauvages d Ae aegypti aux pyr thrino des Mebrahtu et al 1997 Brengues et al 2003 Il existe donc un besoin urgent de rechercher des produits de remplacement de la deltam thrine afin de disposer d un panel d insecticides toujours plus efficaces sur les populations de moustiques nuisibles et vecteurs de maladies La deltam thrine a t notifi e dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation d pos dans les d lais fix s Elle peut donc continuer tre utilis e en attendant l valuation de son dossier d homologation par la Commission europ enne 2 2 Le malathion classe III Formule chimique di thyl dim thoxyphosphinothioyl thio outanedioate Ce compos appartient au groupe chimique des organophosphor s qui inhibent l ac thylcholinest rase une enzyme intervenant dans la r gulation de l influx nerveux Aldridge 1950 Cet insecticide pr sente une faible toxicit sur les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion de 1 375 2 800 mg kg Tomlin 2000 Le malath
181. otections individuels efficaces port de gants au moins 8 2 2 Evaluation des risques li s aux op rations de r impr gnation par spray pr t l emploi La mati re active est la perm thrine mais la concentration est plus faible 4 que dans le cas des produits commerciaux pour impr gnation par trempage Le produit est pr t l emploi il n y a donc ni dilution de l mulsion m re ni malaxage des tissus page 58 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Juillet 2007 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Les experts recommandent de r server son utilisation l impr gnation des v tements Les produits disponibles sont assez similaires par exemple Insect Ecran v tement ou Repel Insect Spray v tements composition Aqua Permethrine 4 PPG 26 Buteth 26 PEG 40 Hydrageneted castor oil quaternium 15 Les sprays sont sans gaz propulseur G n ralement ces syst mes lib rent des gouttelettes dont le diam tre est assez important environ 50 um Le mode d emploi d Insect Ecran v tement est le suivant mettre les v tements sur un cintre et se placer 20 cm sur le devant des v tements 5 pulv risations jambe en remontant jusqu la ceinture 8 pulv risations par corps de chemise 3 pulv risations par manche tendue l horizontale sans explication plus pr cise on peut consid rer que la personne qui traite tient d une
182. our la premi re fois en Tanzanie en 1952 Ross 1956 Cet arbovirus originaire d Afrique se maintient au sein d un cycle forestier faisant intervenir des primates et des moustiques sauvages du genre Aedes et des sous genres Stegomyia et Diceromyia Robert et al 1993 Diallo et al 1999 Entre 1960 et 1980 le virus s est manifest au cours d pid mies survenues en diff rents points d Afrique tropicale Afrique de l Est Tanzanie Ouganda en Afrique Australe Zimbabwe Afrique du Sud en Afrique de l Ouest S n gal Nigeria C te d Ivoire et en Afrique Centrale R publique de Centre Afrique et R publique D mocratique du Congo o il semble circuler selon un mode enzootique Plus r cemment une pid mie touchant pr s de 50 000 personnes est survenue en R publique D mocratique du Congo Kinshasa en 1999 2000 Pastorino et al 2004 En dehors de la zone Afro Tropicale CHIKV a galement t signal en Asie d s 1958 en Tha lande De nouvelles pid mies ont par la suite t d crites en Tha lande mais aussi au Cambodge Vietnam Laos Myanmar Philippines et Indon sie Jupp amp McIntosh 1988 Johnston amp Peters 1996 L pid mie la plus r cente en Asie remonte a 2001 2003 a Java en Indon sie ot le virus est r apparu apr s 20 ans d absence Laras ef al 2005 En Asie la transmission semble adopter un mode de transmission exclusivement inter humaine faisant intervenir principalement Aed
183. oustiquaires ne pr sente pas de risque inacceptable pour l homme adulte l enfant ou le nouveau n les niveaux d exposition restant inf rieurs la DJA de cet insecticide 6 et moins de 50 de la DJA respectivement pour l homme adulte et l enfant et le nouveau n Juillet 2007 page 52 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 8 Evaluation des risques li s aux produits insecticides d impr gnation des v tements En raison de son efficacit et de sa faible toxicit la perm thrine est la mol cule insecticide de la famille des pyr thrinoides recommand e pour l impr gnation des v tements L valuation sera donc conduite pour des v tements pr impr gn s industriellement de perm thrine a la dose de 1250 mg m L valuation des risques pour les nouveaux n s ne sera pas prise en compte dans la mesure ot l utilisation de moustiquaires impr gn es d insecticides apparait comme un moyen de protection plus efficace et permettant de limiter l exposition de cette population aux insecticides 8 1 Evaluation des risques li s au port de v tements impr gn s 8 1 1 Evaluation des expositions li es au port de v tements impr gn s 8 1 1 1 Evaluation de l exposition cutan e Les surfaces du corps potentiellement en contact avec les v tements impr gn s de perm thrine sont gales 100 de la surface du corps p
184. ouveau n de 3 kg 0 000264 mg j 7 2 2 2 Exposition par contact cutan On consid re que le tronc les bras les mains les jambes et les pieds ne sont pas couverts par un v tement et 30 de leur surface peuvent tre au contact avec la moustiquaire tableau VII Juillet 2007 page 42 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Tableau VII Surfaces du corps en contact avec la moustiquaire R gion Surface pouvant tre en contact avec la moustiquaire m Adulte Enfant 10 kg Nouveau n 3 kg Tronc 0 167 0 069 0 0248 Mains 0 027 0 009 0 0035 Bras 0 076 0 022 0 0097 Jambes 0 070 0 020 0 0069 Pieds 0 038 0 013 0 0045 Total 0 378 0 133 0 0494 Le calcul de l exposition cutan e quotidienne D en mg jour potentielle se fait avec l quation 2 D TxtxA 2 Avec T dose utilis e pour trait e la moustiquaire mg m 50 mg m t coefficient de transfert caract risant la lib ration de l insecticide de la moustiquaire A surface cutan e expos e m Une tude a t r alis e pour mesurer le transfert de deltam thrine partir de tapis trait s Le coefficient de transfert s est stabilis 2 5 A d faut de donn es provenant d tudes r alis es avec des moustiquaires ce coefficient peut tre utilis On obtient donc partir de l quation 2 Adulte 0 472 mg j Enfant 10 kg 0 166 mg j Nouvea
185. publics fran ais s occupant de la d moustication D moustication M diterran e D moustication Atlantique D moustication Rh ne Alpes Conseil G n ral de la Guyane Conseil G n ral de la Martinique EDEN est l Association Europ enne des Op rateurs Publics de D moustication Elle regroupe actuellement plus de 40 organismes et collectivit s d Espagne de Gr ce d Italie et de France 3 demande forte tant de la part des op rateurs de d moustication que des industriels II est entendu que l utilisation de nouvelles mol cules ne pourrait se faire que dans un concept de lutte int gr e et de protection de l environnement L objectif principal de cette tude est de dresser une synth se bibliographique claire et concise sur les substituts disponibles pour les op rations de d moustication en France larvicides et adulticides Ce m moire concerne des mol cules qui offrent d int ressantes potentialit s pour la LAV et qui ont fait l objet d valuations r centes en sant publique par des instituts de recherche des universit s ou des organisations internationales Les substituts potentiels retenus sont les suivants Larvicide spinosad pyriproxyf ne m thopr ne cyromazine Il Adulticide chlorpyriphos m thyl pyrimiphos m thyl naled pyr thre tofenprox De notre point de vue ces mol cules r pondent aux crit res d exigences pour la lutte contre les vecteurs en terme d op rationnalit ef
186. ques Harder et al 1996 Wing et al 1998 Wing et al 2000 Lapied et al 2001 et de certains r cepteurs nicotiniques Zhao et al 1999 Narahashi 2002 Au niveau de l insecte l indoxacarb est d carbom thoxyl en DCJW qui constitue la forme active de l insecticide Wing et al 1998 La DLso orale de l indoxacarb sur les rats m les est de 1 732 mg kg et de 268 mg kg sur les rats femelles Tomlin 2000 Cet insecticide poss de un large spectre d action Harder et al 1996 et montre une bonne efficacit sur plusieurs esp ces d insectes nuisibles notamment les mouches domestiques Sugiyama et al 2001 Concernant les moustiques la CLso de l indoxacarb est de 0 007 9 mg L sur les larves d Ae aegypti et de 0 054 mg L sur les larves d An gambiae Paul et al 2006 En applications topiques sur des femelles d An gambiae les DL5o et DLgs sont respectivement de 7 89 et 102 75 ng mg par femelle L indoxacarb ne semble pas poss der de propri t s excitor pulsives et son action insecticide est retard e d lai de 24 heures et plus pour voir appara tre de la mortalit Les tests en c nes OMS et les tests tunnels r alis s sur des moustiquaires impr gn es ont montr que l indoxacarb tuait 60 a 70 des adultes pour des doses de 250 500 mg m N guessan et al 2007a Seule une dose de 1 000 mg m permettait d obtenir 100 de mortalit L indoxacarb ne montre cependant pas de r sistance crois e av
187. r sent sur le continent Am ricain depuis 1985 ot il colonise d sormais de nombreux pays allant des Etats Unis jusqu en Argentine en passant par le Mexique le Guatemala Cuba et Trinidad et le Br sil En Afrique sa pr sence est d tect e d s 1989 en Afrique du Sud dans des pneus en provenance du Japon Son installation a par ailleurs t document e au Nigeria au Cameroun et en Guin e quatoriale et r cemment au Gabon c t de Port Gentil dans des pneus usag s abandonn s et a Libreville communication personnelle Pag s L Europe n est pas pargn e puisque Ae albopictus est install en Albanie depuis 1979 en Italie depuis 1990 en Espagne depuis 2004 ainsi qu en France m tropolitaine dans la r gion de Nice et Menton Shaffner 2005 et en Corse sur la c te Nord Est et r cemment dans de nombreux autres pays Cette r cente expansion g ographique d Ae albopictus de l Asie vers les autres continents a suscit plusieurs tudes de phylog ographie en vue de d terminer l origine des diff rents pisodes de colonisation Une tude bas e sur des marqueurs iso enzymatiques sugg re que les populations issues des Etats Unis et du Br sil seraient originaires du Japon Kambhampati ef al 1991 Une tude similaire montrant que des populations issues de zones temp r es Italie Japon et USA formaient un groupe nettement distinct des populations issues d Asie tropicale Indon sie a confort en partie ces pr
188. r l OMS en pulv risations spatiales 224 g ha et intradomiciliaires 400 mg m pour le contr le des mouches WHO 2006a Le naled semble tre aussi efficace sur Ae albopitus que sur Ae aegypti Robert amp Olson 1989 Aux Etats Unis son efficacit a t d montr e sur de nombreuses especes de moustiques Culex sp Aedes sp et Anopheles sp en pulv risations spatiales ultra bas volume ULV la dose de 22 4 g ha Mount et al 1996 Linley amp Jordan 1992 A noter toutefois que quelques cas de r sistance sp cifique au naled ont t observ s chez Culex quinquefasciatus en Am rique du Nord Boike et al 1979 Il existe des formulations sp cialement adapt es pour la lutte contre les moustiques notamment pour les pulv risations spatiales ULV DIBROM TRUMPET Le naled a t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 04 2006 Il peut donc continuer tre utilis en attendant l valuation de son dossier d homologation par la Commission europ enne 3 2 4 Le pyr thre classe Il Pas de formule chimique propre Le pyr thre est un m lange compos de 6 esters organiques pyr thrine pyr thrine Il cin rine cin rine Il jasmolin jasmolin Il d riv s des fleurs de Chrysanthemum cinerariaefolium qui appartient la famille des Compos es La combinaison de ces six composants explique les propri t
189. ra ne la ponte d ufs qui rentrent en diapause Pour une souche de Shanghai cette p riode critique est de 13 14 heures Les souches tropicales ou sub tropicales restent insensibles aux variations de photop riode 4 6 Conclusion sur la bio cologie d Aedes albopictus Pour Hawley 1988 c est un moustique activit diurne mais il a t captur agressif pendant la nuit au niveau du sol mais il a t trouv en for t dans la canop e et qui prend ses repas principalement sur mammif res mais aussi sur oiseaux si l opportunit se pr sente Ses larves sont surtout fr quentes dans les r cipients mais elles ont pu tre trouv es dans tous les types de g tes principalement l ext rieur mais occasionnellement l int rieur La seule g n ralisation fiable c est d affirmer sa variabilit L cologie d Ae albopictus est celle d un g n raliste capable d volutions rapides et avec l aide de l homme de coloniser de nouveaux habitats Aedes albopictus comme vecteur de chikungunya et de dengue La R union Les mergences de la dengue 2 en 1977 78 de la dengue 1 en 2004 du virus Chikungunya en 2005 2006 soulignent bien la vuln rabilit de l Ile de la R union en mati re d arboviroses et le risque associ la pr sence d Ae albopictus L introduction du virus de la dengue 2 avait entra n en 1977 78 une pid mie majeure touchant pr s d un tiers de la population alors qu en 2004 l introd
190. rapport avec la th matique trait e pas de risque de conflit d int r ts par rapport la saisine GAMELIN Laurence 02 12 2004 02 06 2006 Aucun lien d clar GOMEZ Elena 09 09 2004 28 02 2005 10 07 2006 Aucun lien d clar HUBERT Fran ois 15 02 2003 02 12 2004 Juillet 2007 page 88 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 26 06 2006 IP RE Evaluation des risques pour l homme et l environnement pour des phytopharmaceutiques pour CERTIS IP AC Conseils en toxicologie pour BASF Agro Analyse Afsset M Hubert n a pas d clar de lien en rapport avec la th matique trait e pas de risque de conflit d int r ts par rapport la saisine JAEG Jean Philippe 27 09 2004 08 06 2006 13 02 2007 Aucun lien d clar LEMAZURIER Emmanuel 06 12 2004 Aucun lien d clar MARIS Pierre 28 01 2003 24 09 2004 21 11 2005 Aucun lien d clar PARIS Jacques 07 12 2004 10 10 2005 09 06 2006 Aucun lien d clar PERICHAUD Alain 07 09 2004 10 06 2005 19 06 2006 Aucun lien d clar PONTAL Pierre G rard 03 12 2004 20 07 2006 LD G rant de CEHTRA Commentaire Afsset M Pontal n a pas particip aux d lib rations finales QUINIOU Fran oise 20 09 2004 05 06 2006 Aucun lien d clar RAMBOURG Marie Odile 22 04 2004 Juillet 2007 page 89 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Af
191. ration de deltam thrine plus lev e les effets secondaires passagers observ s avec la premi re g n ration n taient pas plus fr quents qu avec les moustiquaires conventionnelles trait es avec le m me insecticide la concentration de 25 mg nr e Des r sultats variables en termes de concentration initiale et de r sistance au lavage ont t obtenus avec la premi re g n ration de PermaNet Quelques lots pr sentaient au laboratoire une r sistance de 20 lavages m thode OMS standardis e tandis que d autres n taient pas plus r sistantes au lavage que des moustiquaires conventionnellement trait es avec la deltam thrine Les moustiquaires PermaNet dont l insecticide a t puis par les lavages peuvent tre efficacement retrait es par simple trempage PermaNet 2 0 a donn des r sultats consistants en termes de concentration initiale et de r sistance au lavage Non lav e cette MID est aussi efficace que les moustiquaires conventionnelles trait es la deltam thrine la fois contre les moustiques sensibles aux pyr thrinoides et contre les r sistants Les tests de lavage au laboratoire avec PermaNet 2 0 et la comparaison en cases exp rimentales de ces moustiquaires lav es et non lav es ont confirm le maintien de l activit insecticide jusqu 20 lavages e Quand une MID est trait e avec l un des insecticides recommand s par l OMS pour le traitement des moustiquaires des recommandations provisoires peuve
192. ravail Un responsable sanitaire et environnemental est plac aupr s de la DRASS et du pr fet e Un suivi est effectu en continu par la DRASS par des relev s entomologiques afin de v rifier l efficacit des actions et d ajuster ventuellement les traitements Une surveillance sanitaire de la population et environnementale est organis e par l Etat DIREN DRASS DDCCRF et CIRE L Institut de veille sanitaire labore un protocole de suivi des cons quences de l emploi des insecticides La m decine du travail exerce un suivi m dical des quipes civiles intervenant sur le terrain notamment en effectuant des analyses de cholinest rase chez les personnes ayant manipuler des produits organophosphor s Juillet 2007 page 78 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Par ailleurs le pr fet a engag en lien avec les collectivit s une op ration de salubrit de l le Il s agit de supprimer les d p ts de d chets qui constituent des g tes artificiels de moustiques e Des campagnes de sensibilisation des habitants ont commenc leur implication personnelle est essentielle pour supprimer tous les r ceptacles artificiels d eau de pluie proximit des maisons e Le pr fet a lanc un plan de ramassage et d limination des d chets notamment des d chets verts verreries emballages et encombrants e Le pr fet a l
193. recteur de la pr vention des poliutions et des risques Madame la Directrice g n rale de l Agence Fran aise de S curit Sanitaire de l Environnement et du Travail 253 Avenue du G n ral Leclerc 94701 Maisons Alfort Objet Evaluation des risques li s l utilisation des produits insecticides d impr gnation des moustiquaires et des v tements Dans le cadre de la gestion de la crise de Chikungunya sur l le de la R union a t recommand e notamment pour la protection des enfants de moins de 30 mois et des femmes enceintes l utilisation de moustiquaires ou de v tements impr gn s Dans la perspective d une reprise de l pid mie il convient d valuer la toxicit court moyen et long terme d un usage r p t de ces moyens de protection Nous vous demandons donc de conduire en lien avec les organismes comp tents une expertise de ce risque suivant les axes suivants Identification des produits insecticides recommand s et utilis s pour l impr gnation des moustiquaires et des v tements Collecte et analyse des informations disponibles sur la toxicit court moyen et long terme de ces produits et identification le cas ch ant des principales lacunes Estimation des concentrations en produits insecticides dans les tissus impr gn s en fonction des recommandations d emploi des produits identifi s Evaluation des risques court moyen et long terme li s l utilisation de ces produits aux concentr
194. ressif du produit et la Permanet o la deltam thrine est coll e sur la fibre en polyester par une r sine particuli re Par ailleurs les essais de moustiquaires impr gn es ont d montr un effet dit collat ral tr s appr ci des habitants avec cet impact sur les autres nuisances de la maison mouches puces poux punaises etc ainsi que sur d autres maladies vecteurs comme la leishmaniose Juillet 2007 page 24 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 6 Efficacit des v tements et des tissus impr gn s Depuis de nombreuses ann es d j de nombreux industriels ont d velopp des techniques d impr gnation permanente Ces techniques ont deux avantages viter toute manipulation par l utilisateur ou un service sp cialis d insecticide et limiter ainsi un risque bien que faible d intoxication supprimer toutes les contraintes logistiques de r impr gnation achat de perm thrine transport service sp cialis d impr gnation cr ation de kits de r impr gnation pour l utilisateur tra abilit de la r alit des r impr gnations etc Ces techniques font l objet d tudes de laboratoire par plusieurs forces arm es Faulde et al 2006 Les techniques d incorporation d insecticide dans les tissus sont actuellement en pleine volution comme en t moigne l volution du concept d impr
195. rine Journal of American Mosquito Control Association 17 144 146 Pinto M C amp Prado A P 2001 Resistance of Musca domestica L populations to cyromazine insect growth regulator in Brasil M moire de l Institut Oswaldo Cruz 96 729 732 Ranque P Toure Y T Soula G Du L Diallo Y Traore O Duflo B amp Balique H 1984 Etude exp rimentale sur l utilisation de moustiquaires impr gn es de deltam thrine dans la lutte contre le paludisme Parassitologia 26 261 168 Rawlins S C amp Ragoonansingh R 1990 Comparative organophosphorous insecticide susceptibility in Caribbean population Aedes aegypti and Toxorynchites moctezuma Journal of American Mosquito Control Association 6 315 317 Rawlins S C amp Ou Hing Wan J 1995 Resistance in some Carrabean populations of Aedes aegypti to several insecticides Journal of American Mosquito Control Association 11 59 65 Robert L L amp Olson J K 1989 Susceptibility of female of Aedes albopictus from texas to commonly used adulticides Journal of American Mosquito Control Association 5 251 253 Robert V amp Carnevale P Influence of deltamethrin treatment of bed nets on malaria transmission in the Kou Valley Burkina Faso Bulletin of the World Health Organization 69 735 740 Rodriguez Coto M M Bisset Lascano J A Molina de Fernandez D amp Soca A 2000 Malathion resistance in Aedes aegypti and Culex quinquefasciatus after its use in
196. rm thrine ou autre peuvent constituer un moyen de protection efficace l chelon d une famille ou d une petite collectivit Il serait utile de proc der leur valuation dans la lutte contre Aedes albopictus sur l le de La R union Juillet 2007 page 34 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 7 Evaluation des risques li s aux produits insecticides dans le cadre de l utilisation de moustiquaires pr impr gn es 7 1 Inventaire des moustiquaires pr impr gn es recommand es par POMS Dans le cade de la lutte contre le paludisme actuellement seules 2 moustiquaires pr impr gn es sont recommand es par l OMS annexe 3 Permanet impr gn e de deltam thrine elle est commercialis e par la soci t Vestergaard Frandsen Olyset impr gn e de perm thrine commercialis e par la soci t Sumitomo Il existe huit moustiquaires impr gn es longue dur e d efficacit qui sont actuellement en cours d essais sur le terrain ou au laboratoire ou en cours d valuation par l OMS tableau IV Tableau IV Liste des moustiquaires impr gn es longue dur e d efficacit en cours d valuation par OMS Substance active utilis e Fabricant Application Alpha cypermethrine BASF Allemagne Pr vention du paludisme Alpha cypermethrine Clarke Moskito control Pr vention du Paludisme Products USA
197. roc Brighton Crop Prot Conf 449 Hemingway J amp Ranson H 2000 Insecticide resistance in insect vectors of human disease Annual Review Entomology 45 371 391 Henry M C Assy S Rogier C Dossou Yovo J Chandre F Guillet P amp Carnevale P 2005 Protective efficacy of lambda cyhalothrin treated nets in Anopheles gambiae pyrethroid resistance areas of C te d Ivoire American Journal of Tropical Medicine and Hygiene 73 859 864 Hofte H amp Witeley H R 1989 Insecticidal crystal proteins of Bacillus thuringiensis Microbiology review 53 242 255 Hougard J M Duchon S Zaim M amp Guillet P 2002 Bifenthrin A useful pyrethroid insecticide for treatment of mosquito nets Journal of Medical Entomology 39 526 533 Hougard J M Corbel V N guessan R Darriet F Chandre F Akogb to M Baldet T Guillet P Carnevale P amp Traor Lamizana P 2003 Efficacy of mosquito nets with insecticide mixtures or mosaics against insecticide resistant Anopheles gambiae and Culex quinquefasciatus Diptera Culicidae in C te d lvoire Bulletin of Entomological Research 93 491 498 IGASS 2006 Mission d appui la lutte contre le Chikungunya la R union Rapport Janvier 2006 012 http www chikungunya net Communique rapportmission htm InVS 2006 Surveillance de la dengue Point pid miologique hebdomadaire situation la semaine 2006 20 du 15 au 21 mai 2006 N Ish
198. ropri s la possibilit d un usage combin de ces deux types de protection au cours d une m me journ e Synth tiser les donn es bibliographiques sur l efficacit de ces modes de protection selon la population utilisatrice Synth tiser les valuations relatives aux risques et aux b n fices de ce type de traitement les assortir de recommandations quant aux conditions optimales d utilisation en contexte pid mique 1 2 Contexte de la saisine Cette saisine s inscrit dans le cadre des travaux d j conduits par l Afsset ou en cours d instruction sur les valuations des produits de lutte anti vectorielle dans le cadre de la gestion de la crise de Chikungunya sur Ile de La R union Saisine du 26 janvier 2006 de la DGS et de la DPPR sur l valuation des dangers et des risques li s l usage de la substance active biocide t m phos en vue d une demande d usage essentiel Juillet 2007 page 9 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Saisine du 10 f vrier 2006 de la DGS de la Direction des Relations du Travail DRT et de la DPPR sur l valuation compar e des dangers et des risques li s l usage des produits de lutte anti vectorielle adulticides et demande compl mentaire du 24 ao t 2006 pour valuer Vefficacit des substituts potentiels Saisine du 24 ao t 2006 de la DGS la DRT et la
199. rot g s par le v tement cf tableau ci dessous en m2 Cela correspond au port d un T shirt manches longues un pantalon et des chaussettes Tableau XII Surfaces du coprs en contact avec les v tements Adulte Enfant Tronc 0 5567 0 230 Bras 0 2533 0 073 Jambes 0 2333 0 0667 Pieds 0 127 0 043 total 1 170 0 413 La dur e d exposition est fix e 12 h jour En absence de donn es sur la perm thrine le taux de transfert de la perm thrine du v tement vers la peau est fix 2 5 sur la base d une tude r alis e sur le transfert de deltamethrine partir d un tapis pr impr gn L valuation de l exposition cutan e quotidienne D en mg jour potentielle est r alis e en utilisant la relation suivante D Txt xA 2 O T dose utilis e pour traiter le v tement mg m 1250 mg m t coefficient de transfert caract risant la lib ration de l insecticide depuis le v tement Juillet 2007 page 53 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 A surface cutan e expos e m Adulte 60 kg 36 57 mg jour Enfant 10 kg 12 91 mg jour 8 1 1 2 Evaluation de l exposition par inhalation La perm thrine est tr s peu volatile et les personnes qui portent les v tements pr impr gn s ne seront pas immobiles dans un espace clos comme c est le cas pour les personnes qui dorment sou
200. rs d arboviroses en Asie Kawada ef al 2005 et du paludisme en Afrique et en Inde Ils ont aussi montr leur efficacit dans la protection contre les phl botomes vecteurs de leishmaniose cutan e en Am rique du sud R cemment des rideaux impr gn s de pyr thrino des ont t test s isol ment ou combin s une lutte anti larvaire pour le contr le d Aedes aegypti Kroeger et al 2006 Ils ont fait preuve d une r elle efficacit pour diminuer la densit des vecteurs de dengue dans les zones Juillet 2007 page 29 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 trait es mais aussi dans les zones adjacentes Ce mode de lutte m riterait d tre valu dans la protection des personnes contre Aedes albopictus Juillet 2007 page 30 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 6 3 Comparaison de l efficacit protectrice de la combinaison r pulsifs et tissus impr gn s Schreck et McGovern 1989 ont compar l efficacit protectrice contre Aedes albopictus et Ae aegypti de 5 r pulsifs DMP EHP CYM CYP et Deet standard 25 et de tissus impr gn de perm thrine Permanone 0 125 mg ma cm lav s 1 5 fois avec de l eau chaude et du d tergent Les r pulsifs sont test s en exposant pendant 3 min toutes les 30 min un avant bras trait
201. rt v tement bouche Le guide publi par POMS WHO 2004 pr conise de prendre comme transfert moustiquaire bouche un taux de 30 taux provenant d une tude lavage Mais les conditions Juillet 2007 page 54 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 exp rimentales d un lavage volume d eau important utilisation de tensio actifs ne peuvent pas s appliquer un machonnement volume d eau bien plus faible et absence de tensio actif De plus la perm thrine est pratiquement insoluble dans l eau le transfert fibres de la moustiquaire bouche ne sera pas favoris 3 est un coefficient plus r aliste R sultats partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition suivantes sont calcul es Enfant de 10 kg 0 1875 mg j 8 1 1 4 Bilan de l exposition globale Tableau XIII Bilan des expositions a la perm thrine lors du port de v tements impr gn s Cat gorie Inhalation Cutan e Orale mg jour mg jour mg jour Main bouche M chonnement etc Adulte 60kg n gligeable 36 57 Enfant 10 kg n gligeable 12 91 0 028 0 1875 8 1 2 Evaluation des risques li s au port de v tements impr gn s Le calcul des doses absorb es syst miques est effectu en prenant en compte les param tres d absorption suivants voies orale et inhalation 100 voie c
202. rvicides pr sent s ont t notifi s dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation ou une intention de d p t d un dossier d homologation a t d pos Ils pourront donc continuer tre utilis s en France pour lutter contre les vecteurs d arboviroses sous r serve que 27 la Commission europ enne se prononce pour une autorisation de chacune des mol cules apres examen de leur dossier d homologation Concernant le spinosad son statut de bio insecticide est un atout aussi important que pr cieux pour son utilisation dans les situations cologiques fragiles De surcro t sa bonne efficacit sur les larves de moustiques a la fois sensibles et r sistantes aux insecticides en fait un insecticide de choix pour la LAV A signaler toutefois qu en absence de donn es ce compos n est pas recommand par l OMS pour le traitement des eaux de boisson Nous avons galement montr que le m thopr ne et le pyriproxyf ne poss daient une tr s faible toxicit pour les mammif res et une efficacit remarquable sur les populations pr imaginales de moustiques Ces compos s sont d ailleurs recommand s par l OMS pour le traitement des eaux de boisson De surcro t le pyriproxyf ne est conditionn sous la forme de sp cialit s commerciales qui utilisent la pointe de la technologie en mati re de formulation en permettant une lib ration progressive de la substance active jusqu si
203. s l usage des produits de lutte anti vectorielle adulticides et demande compl mentaire du 24 ao t 2006 pour valuer l efficacit des substituts potentiels saisine du 24 ao t 2006 de la DGS la DRT et la DPPR sur l valuation compar e des dangers et des risques li s l usage des produits larvicides utilisables en lutte anti vectorielle 1 2 Objet de la saisine Des recommandations encourageant l utilisation de moustiquaires ou de v tements impr gn s ont t mises par plusieurs organismes Afssaps Conseil sup rieur d hygi ne publique de France notamment pour la protection des enfants de moins de 30 mois et des femmes enceintes Dans la perspective d une reprise de l pid mie il convenait de pr ciser les conditions d utilisation de ces moyens de protection et d valuer la toxicit court moyen et long termes de leur usage r p t C est pourquoi l Afsset s est vu confier en lien avec les organismes comp tents une valuation de ce risque selon les axes suivants identifier les produits insecticides recommand s et utilis s pour l impr gnation des moustiquaires et des v tements collecter et analyser les informations disponibles sur la toxicit court moyen et long termes de ces produits et identifier le cas ch ant les principales lacunes estimer les concentrations en produits insecticides dans les tissus impr gn s en fonction des recommandations d emploi d
204. s BEH 2006 Dans cette synth se bibliographique nous avons galement rapport les avantages et les inconv nients de quatre mol cules insecticides recemment valu es en 29 sant publique a savoir le carbosulfan l indoxacarb le chlorf napyr et le dinot furan Ces quatre compos s ont montr des potentialit s int ressantes notamment dans leur capacit ne pas montrer de r sistance crois e avec les pyr thrino des les organophosphor s et les carbamates Toutefois leurs propri t s intrins ques toxicit sur l homme doses efficaces fortes absence d effet KD en font des compos s difficiles utiliser dans des programmes de LAV en particulier contre les Aedes Pour conclure les larvicides et des adulticides d velopp s dans cette synth se bibliographique peuvent tres consid r s comme des alternatifs prometteurs pour les op rations de d moustication Toutefois l efficacit de certains de ces compos s est encore mal connue dans des conditions normales d utilisation terrain et c est pour cette raison qu un projet intitul Evaluation de nouveaux candidats insecticides et de nouvelles strat gies de lutte contre les moustiques vecteurs d arboviroses a t d pos aupr s de l Afsset par le laboratoire de Lutte contre les Insectes Nuisibles de Montpellier LIN IRD en collaboration avec le conseil g n ral de la Martinique A l issue de ce projet des donn es d efficacit en laboratoire et s
205. s d impr gnation des moustiquaires et des v tements Des recommandations encourageant l utilisation de moustiquaires ou de v tements impr gn s ont t mises par plusieurs organismes Afssaps Conseil sup rieur d hygi ne publique de France notamment pour la protection des enfants de moins de 30 mois et des femmes enceintes Dans la perspective d une reprise de l pid mie il convenait de pr ciser les conditions d utilisation de ces moyens de protection et d valuer la toxicit court moyen et long termes de leur usage r p t C est pourquoi l Afsset s est vu confier en lien avec les organismes comp tents une valuation de ce risque selon les axes suivants Identifier les produits insecticides recommand s et utilis s pour l impr gnation des moustiquaires et des v tements Collecter et analyser les informations disponibles sur la toxicit court moyen et long termes de ces produits et identifier le cas ch ant les principales lacunes Estimer les concentrations en produits insecticides dans les tissus impr gn s en fonction des recommandations d emploi des produits identifi s Evaluer les risques court moyen et long termes de ces produits aux concentrations estim es pour les enfants de moins de 30 mois les femmes enceintes et les adultes en fonction notamment des dur es de contact et en prenant en compte dans la d termination des sc narii d exposition les plus app
206. s ont montr que les quantit s de perm thrine taient pourtant suffisantes L hypoth se d une absence de biodisponibilit de la perm thrine a t voqu e Deparis 2001 Le cahier des charges pour l impr gnation industrielle a t modifi et la biodisponibilit de la perm thrine est maintenant av r e Une nouvelle s rie de tests in vivo r alis e en novembre 2003 comparait tissu non impr gn tissu impr gn manuellement tissu pr impr gn non lav et tissu pr impr gn apr s 10 20 et 30 lavages Les performances aux tests en c nes des tissus impr gn s industriellement n taient pas bonnes mais elles n taient pas inf rieures celles de l impr gnation manuelle Pag s 2003 Des tests r alis s au Laboratoire de lutte contre les insectes nuisibles LIN Montpellier de l Institut de recherche et de d veloppement IRD ont montr que avec une impr gnation par trempage de tissu de treillis m me 3 g m de perm thrine les taux de l talit ou de KD obtenus taient tr s inf rieurs ceux attendus si le contact des moustiques avec le tissu avait t forc L absence de KD et de mortalit sont sans doute li s l effet r pulsif de la perm thrine qui entra ne chez les moustiques un vitement du contact avec le tissu Le treillis impr gn vise assurer la protection d un individu afin d viter qu il ne soit piqu Il n est donc pas n cessaire d avoir un effet i
207. s une moustiquaire impr gn e L eposition par inhalation est par cons quent n gligeable 8 1 1 3 Evaluation de l exposition orale Cette voie concerne essentiellement les enfants et correspond a un transfert main souill e bouche et galement a la possibilit de macher et sucer le v tement impr gn Exposition orale indirecte passage main bouche La surface de la main en contact avec la bouche est valu e 0 009 en m cela repr sente 30 de la surface totale de la main et la contamination de la main est calcul e avec l quation pr c dente A d faut de mesure on consid re que 10 de l insecticide se trouvant sur la main passe dans la bouche R sultats partir de l quation pr c dente les valeurs d exposition suivantes sont calcul es Enfant 10 kg 0 028 mg j Exposition orale directe li e la possibilit de m cher et sucer une partie du v tement impr gn Dans le sc nario propos par l organisation mondiale de la sant l enfant prend un carr de 50 cm soit un carr d un peu plus 7 cm de c t dans la bouche pendant toute la nuit Ce sc nario peut tre retenu pour un enfant de 1 2 ans 10 kg L valuation de l exposition orale directe B potentielle est r alis e en utilisant la relation suivante B TxSxT T dose d insecticide sur le v tement mg m S surface m au contact avec la bouche S 0 005 pour enfant de 10 kg Tv taux de transfe
208. s et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 SOMMAIRE RSR eee Ea eia aE aeaa EER 7 List d s TaD lO AUX siiis Aaaa a rennes Aaa Aaina saaa aaa Aaa TAa Aaa Ran Aaaa 8 Liste des figU eS sn nnnsnn at naaa annarai amkana aranana kaanan anan anaa u eenia ei sanaa 8 1 Objet contexte et modalit s de traitement de la saisine mens 9 1 41 Objetde la Saisie 2 2 5 20 9 1 2 cniexte de la SAISIN sissien aaa aRar ine ca aniadnnedtsaudstaaaeioeeaceateiaaiaemniane 9 1 3 Traitement de la SAalSING i iccesccccisiccsiicceiieseieicctinceriaecetonccetsceetzccssetedeisecetoerssescoutiecntnerssaresotaccets 10 2 Analyse de la saisine par les experts du GfT s 12 3 Contexte pid miologique de l pid mie de Chikungunya sur Vile de La REUNION 22 22 00 cece eens seen sees eee eee eee eee ee 14 4 Bio cologie du vecteur Aedes albopictus mmmmmmmmmnmemnmenenenenenennnnennnennnnnnn 15 4 1 Le virus Chikungunya et ses vecteurs ss 15 4 2 Une r partition g ographique en EXPaNSiON ccsecccseeceeeseeeeseeeeeeeeeeeseeeeeseaeeeseeeseeeeeeeees 15 4 3 La comp tence vecioriell 08 0 400 nn 17 4 4 cologie des diff rents stades 17 APA MAGFONADITAt arte isa dstssnesnteessssntenees TTE na mceses eines entame c teste Mmes nan 17 4 4 2 L8S UIS E E abus sautant dans la same sd aan Ehdane tante dan tasse dust sand ane tu A tuant da ans dada aie anse 18 FAB LOS JAWS iiss sat A E snsen
209. s o les r sistances aux pyr thrino des et aux organophosphor s demeurent un obstacle la LAV Toutefois la cyromazine n a pas t notifi e dans le cadre de la Directive europ enne Biocides 98 8 et elle ne peut donc plus tre utilis e depuis le 01 09 2006 3 2 Les adulticides 3 2 1 Le chlorpyriphos m thyl Classe U Formule _ chimique 0 0 dim thyl 0 3 5 6 trichloro 2 pyridyl phosphorothioate Ce compos appartient au groupe chimique des organophosphor s qui inhibent l ac thylcholinest rase une enzyme intervenant dans la r gulation de l influx nerveux Aldridge 1950 Cet insecticide pr sente une faible toxicit sur les mammif res avec une DL pour le rat par ingestion sup rieure 3 000 mg kg Tomlin 2000 D termin es en laboratoires sur diff rentes esp ces de moustiques sensibles aux insecticides les doses diagnostiques du chlorpyriphos m thyl ont t de 0 2 ou 72 8 mg m sur Cx quinquefasciatus 0 4 ou 145 5 mg m sur An gambiae et 0 8 ou 291 2 mg m sur Ae aegypti Ces doses diagnostiques largement inf rieures la dose diagnostique du malathion 5 montrent les fortes propri t s insecticides de ce compos Darriet amp Hougard 2003a Toujours en laboratoire l impr gnation de moustiquaires la dose de 50 mg m de chlorpyriphos m thyl a r v l l existence d un fort effet excitor pulsif de ce compos sur An gambiae Darriet et al 2005b De plus Dos
210. s traitant de la mod lisation de la dynamique du vecteur Ae albopictus Ali et al 2003 et du Chikungunya sont rares Pour tudier ce mod le il faut donc rechercher des mod les proches dans la litt rature dont l un des plus int ressant est Ae aegypti Dengue Sur le sujet de nombreuses approches math matiques ont t d velopp es Focks ef al 1995 Derouich and Boutayeb In Press Jetten and Focks 1997 Hopp and Foley 2001 Bartley et al 2002 Takahashi et al 2005 Thammapalo et al 2005 Choi et al 2002 Townsend Petersona et al 2005 Esteva and Vargas 1999 Diekmann et al 1990 Diekmann amp Heesterbeek 2000 Mendez Luz et al 2003 L utilisation des SIG permet de mieux comprendre la dynamique temporospatiale de la transmission d une arbovirose comme l a montr tude r alis e en Guyane fran aise en collaboration entre des quipes de IRD et de l Institut Pasteur de la Guyane Tran ef al 2003 La compr hension de la dynamique de l arbovirose permet de mod liser l incidence de la maladie l int rieur de son r servoir humain mais aussi d valuer les risques pid miques en fonction de la densit vectorielle observ e sur le terrain L objectif est d anticiper lors des pid mies en ayant pu rep rer par avance les zones g ographiques d habitation o l incidence de l arbovirose sera lev e C est dans ces zones qu un effort particulier de lutte doit tre men en tout premier
211. s vigilax et augmentait la protection conf r e par les diff rents r pulsifs Harbach ef al 1990 Ce r sultat n tait pas retrouv pour Aedes taeniorhynchus pour qui l impr gnation emp chait seulement les piq res travers le tissu Schreck amp Kline 1989 6 1 3 Impr gnation industrielle exp rience de I Arm e Fran aise Depuis de nombreuses ann es d j de nombreux industriels ont d velopp des techniques d impr gnation permanente Ces techniques ont deux avantages viter toute manipulation par l utilisateur ou un service sp cialis d insecticide et limiter ainsi un risque bien que faible d intoxication supprimer toutes les contraintes logistiques de r impr gnation achat de perm thrine transport service sp cialis d impr gnation cr ation de kits de r impr gnation pour l utilisateur tra abilit de la r alit des r impr gnations etc Ces techniques font l objet d tudes de laboratoire par plusieurs forces arm es Faulde et al 2006 Les techniques d incorporation d insecticide dans les tissus sont actuellement en pleine volution comme en t moigne l volution du concept d impr gnation permanente pour les moustiquaires WHO 2003 En 1995 l arm e fran aise a tudi l acceptabilit et la tol rance de treillis confectionn s partir de tissus pr impr gn s industriellement de perm thrine a la dose 1 g m Les tudes r alis es au Scercat
212. sauvages les uns potentiellement vecteurs de maladies les autres constituant une nuisance importante pour les personnes Sur Culex quinquefasciatus esp ce tr s agressive polyr sistante a la plupart des familles d insecticide le port du treillis impr gn seul diminue les piq res de 70 sur les zones de peau d couvertes Le niveau de protection obtenue contre Mansonia sp est lui aussi lev d environ 70 Au total la protection conf r e par le treillis pr impr gn contre les vecteurs du paludisme est faible N anmoins la transmission s effectuant de nuit la plupart des hommes sont prot g s par les moustiquaires impr gn es qui constituent a l heure actuelle l outil majeur pour la protection contre le paludisme En situations d urgence ou lors des gardes de nuit l association de r pulsifs cutan s devrait pallier le manque de protection Le maintien d une efficacit inalt r e jusqu a 20 lavages est un l ment tr s positif de m me que l excellente protection contre des moustiques d autres genres Pour confirmer ces r sultats une valuation de l efficacit des treillis pr impr gn s contre les moustiques du genre Aedes qui sont des vecteurs diurnes d arboviroses Dengue Chikungunya etc maladies contre lesquelles il n existe aucune protection vaccinale ou m dicamenteuse et pouvant frapper de mani re pid mique et fortement ob rer la capacit op rationnelle des unit s d butera en j
213. secte Lund amp Narahashi 1983 Cet insecticide est sans danger pour les mammif res avec une DLs pour le rat par ingestion sup rieure a 42 880 mg kg Tomlin 2000 C est d ailleurs l un des rares insecticides pyr thrino des class U par l OMS L tofenprox est un insecticide recommand dans la lutte contre les moustiques depuis plus de 15 ans Au Burkina Faso le traitement des maisons la dose de 1 g m avait entra n par rapport au t moin une diminution des taux d entr es des anopheles dans les maisons de 70 De m me la pr sence de l insecticide dans les habitations provoquait une exophilie induite de 94 Les effets la fois dissuasif et irritant de l tofenprox provoquent une forte diminution du nombre de moustiques qui entrent dans les maisons tout en repoussant vers l ext rieur ceux qui subissent l action de insecticide Au cours de cette tude la mortalit d An gambiae et d An funestus avait t de 48 Darriet 1991 L OMS pr conise d sormais l utilisation de l tofenprox en aspersions intradomiciliaires des doses comprises entre 100 et 300 mg m WHO 2006 A la dose de 25 mg m en impr gnation de moustiquaires l tofenprox ne poss de qu un faible effet l tal avec 30 seulement de moustiques morts Lemasson amp Lechouarn 1992 Par contre l effet dissuasif est toujours aussi important avec une limitation du nombre de moustiques qui entrent dans les maisons de 83 Cette t
214. sonnelle Cet effet r pulsif a l int r t de persister des concentrations plus faible de perm thrine et permettre par cons quent un maintien de l efficacit malgr les lavages Effet du lavage Si les rin ages l eau froide jusqu 50 ne diminuent pas l efficacit des tissus impr gn s les lavages l eau chaude diminuent s rieusement l efficacit tandis qu un seul lavage sec Ote toute protection Le premier lavage d un tissu impr gn par aspersion ou par trempage entra ne une perte d au moins 50 du produit initial 60 Frances ef al 2003 Miller et al 2004 50 Faulde ef al 2003 Eamsila retrouve une perte de 40 70 au bout de 3 lavages Eamsila et al 1994 Selon Miller et al 2004 la quantit r siduelle reste stable jusqu 20 lavages mais ce r sultat n est pas retrouv par Faulde ef al 2003 Gupka et al 1989 consid re que la perte de perm thrine entra ne une perte rapide de l effet KD mais qu il persiste un effet r pulsif suffisant pour la protection du combattant La plupart des auteurs et des fournisseurs consid rent que la protection conf r e ne d passe pas 6 8 lavages Les techniques d incorporation d insecticide dans les tissus sont actuellement en pleine volution comme en t moigne l volution du concept d impr gnation permanente pour les moustiquaires WHOPES 2003 Pour pallier les pertes au lavage des techniques d impr gnation perma
215. sphor s en font des insecticides peu adapt s pour le traitement des moustiquaires dans la mesure ou ils pourraient entrainer des effets ind sirables a ces concentrations En aspersions intradomiciliaires traitement des murs et plafonds d habitations l OMS recommande son utilisation aux doses de 1 2 g m WHO 2006a Ce compos est galement pr conis par l OMS pour les pulv risations spatiales dans les zones urbaines et rurales Les doses recommand es sont de 230 a 330 g ha de substance active lorsque les n bulisations sont faites a froid Les n bulisations a chaud demandent moins d insecticide puisque les concentrations pr conis es sont de 180 a 200 g ha de substance active WHO 2006a R cemment le pyrimiphos m thyl utilis en association avec le Bti a fait l objet d une tude Singapour sur Ae aegypti Chung et al 2001 La formulation concentr mulsifiable EC du pyrimiphos m thyl m lang e a la suspension concentr e SC du 17 Bti a t pulv ris e l aide d un thermon bulisateur aux doses de 100 g ha de pyrimiphos m thyl et de 150 L ha de Bti Les r sultats de l tude ont montr que le pyrimiphos m thyl seul ne poss de que peu d efficacit sur les larves d Ae aegypti alors que son efficacit sur les adultes est particuli rement bonne Avec le Bti les larves seules taient limin es des g tes Le m lange du pyrimiphos m thyl et du Bti a permis de d truire efficacement la f
216. sset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 11 07 2007 Aucun lien d clar ROQUES Christine 05 01 2005 18 05 2006 20 06 2007 Aucun lien d clar RYFFEL Bernhard 09 12 2004 08 01 2007 Aucun lien d clar SANDOUK Pierre 24 09 2004 D mission le 9 novembre 2006 Aucun lien d clar TRUCHOT Eric 15 10 2004 25 10 2005 Aucun lien d clar DECLARATIONS PUBLIQUES D INTERETS DES MEMBRES DU GT NOM Pr nom Date de d claration Rubrique de la DPI DES Description de l int r t CARNEVALE Pierre 02 10 2006 IP RE groupe produits r pulsif pour la peau de l Afssaps DARRIET Fr d ric 27 09 2006 Pas d int r t d clar DELAUNAY Pascal 08 11 2006 31 01 2007 Pas d int r t d clar DEPARIS Xavier 05 10 2006 Pas d int r t d clar HUBERT Fran ois membre du groupe de travail 15 02 2003 02 12 2004 26 06 2006 Cf DPI des experts du CES JAEG Jean Philippe membre du groupe de travail 27 09 2004 08 06 2006 Juillet 2007 page 90 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 13 02 2007 Cf DPI des experts du CES LEGROS Fabrice 26 09 06 IP RE groupe Biocides de l Afssaps IP RE surveillance et pharmaco vigilance Malaria GSK IP AC groupe recommandations aux voyageurs DGS PAGES Fr d ric 13 10 2006 VB expert aupr s du CES
217. stime que les moustiquaires impr gn es pourraient sauver annuellement 6 vies pour 1 000 habitants Lengeler 1998 Les principaux insecticides pyr thrino des recommand s par l OMS WHO 2006a pour les impr gnations de moustiquaires sont regroup s dans le tableau suivant Insecticides Formulations Dosage mg m alpha cyperm thrine Suspension concentr e 10 20 40 cyfluthrine Emulsion huile dans l eau 5 50 Suspension concentr e 1 deltam thrine 15 25 Tablette soluble dans l eau 25 tofenprox Emulsion huile dans l eau 10 200 lambda cyhalothrine Microcapsules en suspension 2 5 10 20 perm thrine Concentr mulsifiable 10 500 La bifenthrine n est pas incluse dans ce tableau mais les nombreuses valuations conduites en laboratoire et sur le terrain ont montr que cet adulticide poss dait une grande efficacit sur la plupart des moustiques nuisants et vecteurs de maladies Hougard et al 2002 Hougard et al 2003 Chouaibou et al 2006 Une validation par l OMS devrait tre effectu e prochainement Depuis une quinzaine d ann es environ la r sistance des moustiques aux pyr thrino des s tend presque toutes les r gions du monde et repr sente par cons quent une menace pour l efficacit des programmes de LAV La recherche d insecticides de remplacement et de strat gies alternatives pour les moustiquaires est devenue une priorit et c est dans cette optique que furent valu s
218. t al 1995 Richards 1996 Young amp Evans 1998 Frances ef al 2003 mais cette protection n est pas toujours retrouv e Eamsila et al 1994 Asilian et al 2003 Selon plusieurs tudes l utilisation sur les parties d couvertes d un r pulsif cutan optimise la protection conf r e par les treillis impr gn s Young amp Evans 1998 Gupta et al 1987 Dose efficace une concentration de 1 gramme 1 25 gramme par m de tissu est consid r e comme suffisante pour assurer la protection des porteurs de v tements impr gn s M canisme d action la perm thrine utilis e en impr gnation des v tements prot ge des piq res de moustiques par un double effet r pulsif Shemanchuk 1981 Lane amp Anderson 1984 et insecticide avec un effet Knock Down KD Lillie et al 1988 Schreck amp self 1985 C est un produit insecticide et insectifuge selon la concentration Aux plus fortes concentrations la perm thrine a un effet KD qui non seulement prot ge le porteur mais peut r duire de 90 le taux de piq res aux environs des personnes portant des v tements trait s Schreck et al 1984 Il y a alors une protection collective Aux faibles concentrations l effet KD ne se fait plus sentir mais l effet r pulsif demeure le moustique peut se poser sur le v tement trait mais il absorbe alors une quantit de produit suffisante pour l emp cher de piquer Il persiste pour le porteur une protection per
219. t inexistantes sur le terrain Les tests de sensibilit en laboratoire ont montr des CLso de 0 0042 mg L pour An dirus de 0 23 mg L pour Ae aegypti et de 0 006 2 mg L pour Cx quinquefasciatus Phonchevin et al 1985 Des tests de sensibilit similaires sont en cours de r alisation sur Ae aegypti Cx quinquefasciatus et An gambiae sensibles et r sistants aux insecticides dans le cadre du programme WHOPES au laboratoire de Lutte contre les Insectes Nuisibles LIN IRD a Montpellier Outre son application sur les cultures pour lutter contre certains ravageurs mouche mineuse et moucheron la cyromazine est utilis e pour le traitement des structures d levage L OMS pr conise son utilisation pour lutter contre les larves de mouches aux doses de 0 5 1 g s a m WHO 2006a Toutefois des cas de r sistance la cyromazine ont t d crits sur des populations de mouches domestiques Musca domestica r colt es au Br sil Pinto amp Prado 2001 dans l tat du Mississipi USA Tang et al 2002 et au Danemark Kristensen amp Japersen 2003 Cette r sistance la cyromazine semblerait se croiser avec le diflubenzuron un inhibiteur de la croissance des insectes de type ecdyso de appartenant la famille chimique des benzoylph nylur es Shen amp Plapp 1990 A ce jour aucune population de moustique n a t identifi e r sistante la cyromazine ce qui en fait un larvicide alternatif int ressant dans les zone
220. t le m me Les experts ont d cid de traiter la saisine en deux temps le premier destin l valuation dans ce contexte des moustiquaires pr impr gn es faisant d j l objet de recommandations par l OMS dans le cadre de la lutte contre le paludisme le second destin l valuation des produits d impr gnation des moustiquaires et autres textiles rideaux v tements ne faisant actuellement pas l objet de recommandations pr cises par TOMS A l issue de la premi re tape une note a t adress e la DGS la DPPR et la DGT en date du 15 d cembre 2006 Par ailleurs les experts ont indiqu d embl e que les donn es actuellement disponibles leur connaissance permettant d valuer quantitativement l efficacit de ces moyens de lutte contre la transmission du virus risquaient de ne pas tre suffisantes pour r pondre de mani re pr cise la question de la saisine relative aux b n fices de ce mode de protection Cette question implique en effet de conna tre parmi la population qui utilise des moustiquaires impr gn es quelle est la proportion de personnes prot g es de la contamination comparativement la population qui n utilise pas ces moyens De telles donn es n existent pas Les experts s accordent donc dire que seule l efficacit de la moustiquaire vis vis du vecteur c est dire vis vis de la protection contre les piqures pourra tre valu e Il est rappel
221. te sur ces maladies la protection des pays indemnes et le partage d exp rience entre les pays Le minist re des affaires trang res prendra l attache en lien avec le minist re de la sant des pays de la R gion pour lancer ces coop rations Le minist re de la sant a saisi l organisation mondiale de la sant le 28 janvier sur le chikungunya afin de mobiliser le niveau international cette question majeure de sant publique Juillet 2007 page 82 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Annexe 3 Recomandations de l OMS sur les MID 4 ie WW N V NS Moustiquaires Impr gn es Efficacit Durable MID Cinqui me note d information OMS Gen ve 05 01 2004 PermaNet 2 0 une nouvelle MID recommand e par l OMS Durant la 7 me session du groupe de travail du WHOPES Gen ve 2 4 D cembre 2003 les r sultats obtenus avec la moustiquaire PermaNet ont t revus les conclusions et recommandations suivantes ont t faites e PermaNet 2 0 est une moustiquaire impr gn e efficacit durable MID dans laquelle l insecticide deltam thrine 55 mg m a n est m lang une r sine qui enrobe les fibres Il est progressivement re largu par la r sine de telle sorte que la moustiquaire conserve son efficacit apr s des lavages r p t s Bien que la moustiquaire PermaNet soit trait e une concent
222. tion globale Messi di nest nn eaiaedcsupeshacha haga et t a etre ne nt oe a teens tnt te ide gran 44 7 2 3 Evaluation du risque li l utilisation de moustiquaires impr gn es de deltam thrine 45 CONCOS aoina E E E E ATT T ee trs nn cest danlees sales tes Rte eee lneeceiatee 45 7 3 Evaluation des moustiquaires impr gn es de permethrine nnne 45 7 1 1 Rappel des donn es de toxicologie ssesseessreesieesr nsr netnssrnsstnssinsstnnstnnstnnsrnnsrnnsrnnnrnnnnnnnnnnt 46 7 1 1 1 Pharmaco cin tique et m tabolisme ecccceeeeeeeceeeeeee cece eeeeaeceeeeeceaeeesaaeeeeaaeseeeeeeeaeeesaeeseneeee 46 POS ONO ONS spe cee EE EE EE situa dee epadeg ce sssuetees vies a a A a a a a a aai 46 EX CHOON occa tte eco as ER RE RE es 46 7 1 1 2 TOXICOIOGIC ass iiss Re een ete EE eet lee ee Ne leet ete 46 Toxicit AIG UG ES ras nues siennes luda aa sienne sue trad a ere ape tite ete a s atenselcu s apabayeutelsGbccesiih sauce e aa aia 46 TOXICE COUN terme oncas restent a ne sans nann eme zen ss ten niet EOT eee teens e se rates ais Matt ane lotte idea tte eines sectes t rate 46 7 118 GCOMCIUSION SR als T Dhs A A tent een n dene Le Le dia pense de les A EET 48 7 3 2 Caract risation de l exposition d une personne plac e sous une moustiquaire impr gn e de permethrine 48 7 3 2 1 Exposition par Inhalation escs c0si cassie etienne tel vaste ethene egies 48 7 3 2 2 Exposition par contact cutan sisi 49 7 3 2 3 Expos
223. tions de l op rateur lors de l impr gnation des v tements ou des moustiquaires par trempage Volume de produit Volume d eau Concentration en Insect Ecran L utiliser L perm thrine dans la solution de trempage mg mL Pour 2 kg de 0 1 1 3 5 7 v tements Pour une moustiquaire 0 1 0 5 13 3 de 12 m Les expositions d un manipulateur sont calcul es pour chacun des scenarii A et B les quantit s d pos es sur la peau du manipulateur sont pr sent s dans le tableau ci dessous Tableau XVI Bilan des expositions de l op rateur lors de l impr gnation des v tements ou des moustiquaires par trempage Scenario A Scenario B Pour 2 kg de v tements 22 8 mg 4 1 mg Pour une moustiquaire de 12 53 2 mg 9 6 mg m2 8 2 1 2 Evaluation des risques Le calcul des doses absorb es syst miques est alors effectu en prenant en compte les param tres d absorption suivants voie cutan e 2 donn es humaines L valuation du risque est faite par comparaison des donn es d exposition syst mique et de la DJA de la permethrine 0 05 mg kg j Juillet 2007 page 57 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Tableau XVII Evaluation des risques pour I op rateur lors de l impr gnation des v tements ou des moustiquaires par trempage Saisine n 2006 007 Cat gorie Dose
224. tions pr sentes dans l aire de r partition g ographique de l esp ce 4 4 1 Macrohabitat Ae albopictus est commun en Asie dans les contextes urbains suburbains ruraux et forestiers Ses deux g tes larvaires typiques sont les r cipients construits par l homme et les trous d arbres les bambous coup s conviennent galement bien viennent ensuite les creux de rochers l inverse le d part des feuilles des plantes engainantes ne convient pas En Asie les pneus usag s ne sont pas identifi s comme des g tes majeurs contrairement ce qui est observ en Am rique du Nord Afrique du Sud et Europe Juillet 2007 page 17 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 4 4 2 Les ufs Apr s 3 mois 25 C et une humidit relative HR de 70 75 la survie des ufs est de 50 la m me temp rature d autres auteurs une HR de 60 70 observent une survie de 90 apr s 2 mois versus 24 apr s 4 mois La long vit maximale observ e est de 243 jours Gubler 1970 De 78 99 des ufs issus de zones temp r es d Asie ou d Am rique du Nord survivent 24 heures 10 C La quantit d oxyg ne doit tre faible pour autoriser l closion des ufs embryon s et secs Plusieurs mises en eau peuvent tre n cessaires pour que l closion s effectue 4 4 3 Les larves Entre l closion et l mergence 25 C et sous des condit
225. totale Dose syst mique MOS DJA mg j mg kg j Sc nario A Adulte 60 kg V tements 2 kg 0 456 0 0076 6 6 15 2 Moustiquaire 1 unit 1 062 0 0177 2 8 35 6 Sc nario B Adulte 60 kg V tements 2 kg 0 84 0 014 35 7 2 8 Moustiquaire 1 0 192 0 0032 15 6 6 4 unit 8 2 1 3 Conclusion Bien que les r sultats de l valuation des risques li s aux op rations de r impr gnation par trempage soient favorables d un point de vue protection du manipulateur les experts pr conisent que les op rations d impr gnation et ou de r impr gnation des v tements et des moustiquaires ne soient pas recommand es aux particuliers En effet ces op rations conduisent a des expositions des mulsions concentr es d insecticides des manipulateurs et l utilisation de r cipients alimentaires ayant t utilis s pour r aliser l impr gnation et qui ont pu tre ensuite mal rinc s risquent de conduire les populations des expositions suppl mentaires Enfin l limination des r sidus de la bouillie d impr gnation des tissus et des emballages plus ou moins vides entrainerait un risque pour l environnement dans la mesure o en p riode pid mique le nombre de ce type de traitement pourrait tre tr s important Dans ces conditions les experts recommandent que les op rations d impr gnation et ou de r impr gnation soient conduites par des op rateurs form s et utilisant les moyens de pr
226. trice naturelle des virus de la dengue et de la fi vre jaune Aedes albopictus Peu d tude ont t men es sp cifiquement sur Aedes albopictus En laboratoire Schreck ef al xxxx ont montr sur une souche sauvage nord am ricaine lev e pour l occasion que le traitement par la perm thrine emp chait les piq res travers les treillis jusqu 5 lavages Schreck amp McGovern 1989 Sur le terrain Sholdt ef al xxxx ont montr en conditions d utilisation que le port du treillis impr gn r duisait de 50 les piq res d Aedes albopictus sur les zones de peau d couvertes alors que l utilisation d un r pulsif cutan seul DEET les diminuait de 90 et que l association treillis DEET offrait une protection de 100 Sholdt et al 1988 Autres moustiques du genre Aedes Le port de v tements impr gn s de perm thrine conf re une protection r elle contre les moustiques du genre Aedes mais le niveau de cette protection varie selon les esp ces Dans une tude men e en Australie le port du treillis impr gn de perm thrine augmentait de 40 la protection conf r e par les r pulsifs seuls contre les piq res de l ensemble des moustiques et seul le treillis impr gn poss dait une efficacit contre toutes les esp ces pr sentes du genre Aedes Gupta ef al 1987 Lors d une tude de terrain en Tha lande le port du treillis impr gn r duisait lui seul de 43 les piq res d Aede
227. tte anti vectorielle du Conseil g n ral de la Martinique sp cialement d p ch sur place depuis le 31 janvier Il pr voit des actions prioritaires d limination des gites artificiels de ponte tout r ceptacle d eau de pluie de traitement des larves et enfin de d moustication e Ce plan permettra d intervenir syst matiquement dans l int gralit des 240 000 foyers concern s de l le sur un mois et demi en plusieurs passages Ensuite chaque nouveau signalement de cas d clenchera un traitement cibl Un passage hebdomadaire syst matique est pr vu dans les coles le samedi en l absence des l ves e La lutte contre les moustiques est r alis e dans des conditions de protection sanitaire de la population et des intervenants Les solutions de destruction m canique des g tes de larves seront privil gi es Le choix des insecticides a t r valu afin de minimiser les cons quences possibles sur la sant et l environnement 1l emploie notamment des larvicides biologiques tout en gardant un usage des diff rents produits habituels afin d viter le d veloppement de r sistances Le protocole d emploi des insecticides int gre les recommandations de protection des personnes tablies d but f vrier par le r seau de toxicovigilance coordonn par l Institut de veille sanitaire et int grant les centres anti poison et l agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du t
228. u DJA de 0 01 mg kg j o les donn es de toxicit de la perm thrine prises en compte par les experts et notamment pour la toxicit aigue une dose de r f rence ou ARfD par d faut de 0 05 mg kg j et pour la toxicit chronique une Dose Journali re Admissible ou DJA de 0 05 mg kg j e exposition et notamment les incertitudes li es la description et la mod lisation des expositions des individus aux insecticides o la prise en compte des sc narios d exposition suivants pour les adultes r sidence sous une moustiquaire impr gn e de deltam thrine ou de perm thrine port de v tements impr gn s de perm thrine impr gnation a domicile de textiles par trempage ou par utilisation d une formulation en spray pr t l emploi de perm thrine pour les enfants de plus de 3 ans r sidence sous une moustiquaire impr gn e de deltam thrine ou de perm thrine port de v tements impr gn s de perm thrine pour les nouveaux n s r sidence sous une moustiquaire impr gn e de deltam thrine ou de perm thrine o la prise en compte des voies d exposition cumul es suivante Juillet 2007 page 63 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 pour les adultes inhalation 100 d absorption le contact cutan 10 d absorption pour la deltam thrine et 2 pour la perm thrine pour les enfants de plus d
229. u n 3 kg 0 062 mg j 7 2 2 3 Exposition par voie orale Cette voie concerne les enfants et correspond un transfert main souill bouche et galement la possibilit de m cher et sucer la moustiquaire Exposition orale indirecte passage main bouche La surface de la main se trouve dans le tableau pr c dent et la contamination de la main est calcul e avec l quation 2 A d faut de mesure on consid re que 10 de l insecticide se trouvant sur la main passe dans la bouche On obtient alors Enfant 10 kg 0 00112 mg j Nouveau n 3 kg 0 00044 mg j Juillet 2007 page 43 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Exposition orale direct moustiquaire dans la bouche Dans le sc nario propos par l organisation mondiale de la sant l enfant prend un carr de 50 cm soit un carr d un peu plus 7 cm de c t dans la bouche pendant toute la nuit Ce sc nario peut tre retenu pour un enfant de 1 2 ans 10 kg mais n est pas du tout r aliste pour un nouveau n de 3 kg On peut retenir un morceau de 10 cm soit un carr d environ 3 2 cm de c t comme tant plus r aliste et malgr tout compatible avec un sc nario pire cas L exposition orale directe B peut tre calcul e avec l quation 3 B TxSxT T dose d insecticide dans la moustiquaire mg m S surface m au cont
230. u tissu adipeux est diff rente il contient environ 55 d eau et 35 de lipides alors que chez l adulte la composition est 25 d eau et 70 de lipides S il y a tr s peu de graisses chez les b b s on peut supposer que la fraction de deltam thrine qui devrait tre dans les graisses soit redistribu e dans un compartiment dont les propri t s physico chimiques sont proches c est dire le syst me nerveux central Or le SNC est une des cibles de la deltam thrine L atteinte du SNC est d autant plus facile que la barri re h minto m ning e est encore immature et que la my linisation se poursuit apr s la naissance Strollin Benedetti amp Baltes 2003 Elimination plus faible le foie et les reins ne sont pas matures chez les tr s jeunes enfants L limination m tabolique et l excr tion peuvent donc tre diminu es et par cons quent la quantit de deltam thrine qui demeure dans l organisme est plus importante et sa persistance plus grande Une tude r alis e par Anand et al 2006 montre chez le rat que les biotransformations sont moins importantes chez les jeunes et qu il y a un effet ge la clairance augmente avec ge tableau V Tableau V Evolution de la clairance chez le rat en fonction de l ge clearance intrins que 10 j 21j 40 j 90 h CaE plasmatique 0 39 0 06 0 8 0 09 2 28 0 56 2 4 0 4 CaE h patique 0 34 0 05 1 77 0 38 2 53 0 19 12 5
231. uction du virus de dengue 1 n a caus que quelques centaines de cas dans un contexte entomologique permettant l mergence du virus Chikungunya On peut s interroger sur les raisons de la non pid misation de la dengue 1 Une des causes probables serait une modification diff rentielle de capacit comp tence vectorielle d Ae albopictus vis a vis des diff rents virus au 6 Diapause uf qui n clot pas imm diatement mais apr s une p riode de dormance Juillet 2007 page 20 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 cours du temps notamment en relation avec l volution de l environnement urbain au cours des trente derni res ann es La compr hension des m canismes entomologiques intervenant dans les processus d pid misation de virus tel que le CHIKV ainsi que la mise en uvre d outils d aide l intervention passe par le d veloppement de mod les math matiques int grant diff rentes variables susceptibles de moduler la transmission des virus Un syst me d information g ographique SIG entomologique coupl des mod les de type syst me multi agent SMA et utilisant les r sultats des mod les math matiques devrait permettre d identifier les espaces risque pour des arboviroses comme le Chikungunya mais aussi la dengue travers le d veloppement de syst mes de surveillance et d alerte Les r f rence
232. ude montre une fois encore la forte action insectifuge de l tofenprox action d vitement qui 20 se traduit par un contact limit du moustique avec les substrats trait s et donc des taux de mortalit relativement faibles Cet effet insecticide faible doubl d une action insectifuge forte n est pas sans rappeler le mode d action de la perm thrine L OMS recommande l impr gnation des moustiquaires la dose de 200 mg m WHO 2006a En traitement spatial galement l OMS pr conise son utilisation en ULV froid ou chaud aux doses de 10 20 g ha de substance active L absence de liaison ester de l tofenprox pourrait tre un avantage en terme de gestion de la r sistance dans la mesure o il serait moins facilement d grad par les enzymes de d toxification de type est rases L tofenprox tant un insecticide poss dant une toxicit remarquablement faible sur les mammif res bien inf rieure celle de la perm thrine son usage est polyvalent et s tend de la pulv risation l int rieur des habitations a limpr gnation des moustiquaires en passant par les pulv risations spatiales L tofenprox se trouve dans le commerce principalement sous les formes d mulsion dans l eau EW de poudre mouillable WP et de concentr mulsifiable EC L tofenprox a t notifi dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE et un dossier d homologation a t d pos dans les d lais fix s 30 0
233. ui peut durer plusieurs semaines le malade est en proie une asth nie importante Des formes graves type d enc phalite ou de m ningo enc phalites ont t d crites chez l enfant et chez l adulte La R union Consid rant d autre part Qu il n existe pas de traitement pr ventif ni de vaccin actuellement commercialis Juillet 2007 page 84 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Et que la seule pr vention consiste appliquer des mesures de lutte anti vectorielle adapt es et proportionn es afin de contrdler le risque de diss mination du virus d moustication limination m canique des gites larvaires protection individuelle des cas afin d viter qu ils ne se fassent piquer pendant la p riode de vir mie moustiquaire emploi de r pulsifs corporels Consid rant enfin Qu un isolement total de la personne atteinte consid r e ici comme un r servoir de virus ne serait pleinement efficace que si La personne ne pouvait pas transmettre la maladie au moustique lors de la p riode d incubation Il n existait pas de formes asymptomatiques potentiellement elles aussi r servoir de virus Les domiciles taient effectivement quip s de moustiquaires Le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France section des maladies transmissibles recommande devant un cas de Chikungunya identifi che
234. ultats difficile tant pour les tudes de laboratoire que pour les tudes de terrain Pour les tudes de laboratoire les crit res d valuation le plus souvent utilis s ont t l effet Knock down KD la l talit imm diate la l talit 24 heures et rarement l inhibition du gorgement Les m thodes de mesure varient selon les tudes test en c nes OMS standards avec dur e d exposition limit e test en cylindres OMS avec dur e d exposition limit e contact forc avec la pi ce de tissu impr gn e durant un temps limit mais aussi contact prolong jusqu 100 d effet KD avec mesure du temps n cessaire etc Des tudes de r pulsivit ont rarement t r alis es Pour les tudes de terrain les crit res ont t soit des mesures entomologiques nombre de piq res vit es piq res travers les treillis nombre de moustiques chass s nombre de moustiques se posant soit des mesures cliniques de morbidit nombre de cas nombre de s roconversions avec ou sans treillis impr gn s Juillet 2007 page 25 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 La plupart des tudes indiquent une protection sup rieure conf r e par l impr gnation Frost et al xxxx Breeden et al 1982 Gupta ef al 1987 Sholdt et al 1988 Gupta et al 1989 Shoult et al 1989 Evans et al 1990 Harbach et al 1990 Solo e
235. ur la virologie Ils ont fait appel a ce sujet au centre national de r f rence sur les arbovirus de Lyon et au laboratoire associ de l Institut militaire de m decine tropicale du service de sant des arm es Marseille le traitement de la douleur la prise en charge des femmes enceintes et la connaissance des ventuelles formes atypiques de la maladie En mati re de recherche clinique et th rapeutique les projets que d veloppent les quipes hospitali res locales seront soutenues dans le cadre de l axe maladies infectieuses mergentes du Programme hospitalier de recherche clinique du minist re de la sant Des m decins de La R union pr parent activement des propositions de recherche dans ce sens le moustique vecteur de maladie avec l Institut de recherche et de d veloppement IRD les maladies mergentes de mani re g n rale le minist re de la Recherche mobilise les organismes de recherche INSERM IRD CIRAD Institut Pasteur et d enseignement sup rieur sur les maladies mergentes en s appuyant notamment sur le tissu scientifique r gional Dans quelques jours une mission de trois chercheurs en sant publique virologie et entomologie se rendra a la R union Ils rendront compte aux ministres de la recherche et de la sant des possibilit s compl mentaires de recherche 5 _ Aspects conomiques Une circulaire commune du ministre de l conomie des finances et de l
236. ur le terrain seront obtenues pour les diff rents substituts sur des moustiques d Aedes aegypti sensibles et r sistants aux insecticides Notes Effet knock down c est l effet de paralysie des muscles et du syst me nerveux des insectes entra nant leur mort suite au contact avec des insecticides de la famille des pyr thrino des imaginal vient de imago qui est la forme adulte d un insecte L mergence imaginale est donc l apparition d insectes adultes l issue des mues imaginales derni re mue qui fait passer l insecte de l tat de nymphe celui d adulte 30 Bibliographie Aldridge W N 1950 Some properties of specific cholinesterase with particular reference to the mechanism of inhibition by diethyl p nitrophenyl thiophosphate E605 and analogues Biochemistry Journal 46 451 460 Alonso P L Lindsay S W Armstrong Schellenberg J R M Konteh M Keita K Marshall C Phillips A Cham K amp Greenwood B M 1993 A malaria control trial using insecticide treated bed nets and targeted chemoprophylaxis in a rural area of The Gambia West Africa 5 Design and implementation of the trial Trans Roy Soc Trop Med Hyg 87 31 36 Amin A M and White G B 1984 Resistance potential of Culex quinquefasciatus against the insect growth regulators m thopr ne and _ diflubenzuron Entomologia Experimentalis et applicata 36 69 76 Anon 1995 insecticide miticide American Cyanamid Company Pag
237. ur pertinence et s inscrivent dans le contexte de la protection permanente des personnes les plus fragiles Recommandations 1 La protection individuelle par moustiquaires ou v tements impr gn s d insecticides n intervient donc qu en seconde approche les op rations de d monstrations r gionales tant r alis es par des professionnels 2 La protection individuelle par moustiquaire impr gn e est la strat gie la plus adapt e Distribution recommand e o aux malades suspect s ou atteints du Chikungunya pour viter la transmission des tiers par des moustiques o aux populations vuln rables les nouveau n s et les jeunes enfants jusqu ce qu ils marchent Jes malades hospitalis s pour d autres causes Jes personnes alit es les femmes enceintes notamment lors du dernier mois de grossesse pour viter la contamination materno n onatale Impr gnation par perm thrine ou deltam thrine Pr f rentiellement des moustiquaires pr impr gn es industriellement longue dur e 5 1 d action recommand es par POMS o dose effective maximale en perm thrine 1 000 mg m de substance active o dose effective maximale en deltam thrine 55 mg m de substance active Accompagn e de consignes d information et de d monstration visant faciliter leur acceptation Et de recommandations de bon usage visant o viter que l enfant ne puisse sucer la moustiqua
238. us craindre dans l imm diat la R union et Mayotte Toutefois ces territoires situ s en zone tropicale restent expos s au risque li aux maladies transmises par des moustiques En particulier le paludisme est pr sent Mayotte et en Guyane la dengue dans les d partements fran ais d Am rique ajoutent les minist res concern s Ainsi selon l InVS 792 et 756 cas de paludisme ont t notifi s Mayotte en 2003 et en 2004 respectivement ce qui repr sente une incidence annuelle d environ 5 0 o En 2004 en Guyane 3 281 cas de paludisme incidence annuelle 18 c ont t comptabilis s 4 415 en 2005 incidence annuelle 24 0 et 2 750 jusqu en octobre 2006 Chaque ann e au moins 5 d c s sont enregistr s Enfin la Guadeloupe a connu en 2005 une pid mie de dengue au cours de laquelle plus de 1 400 confirmations s rologiques ont t transmises par les laboratoires d analyse biologique de l archipel Plus de 120 personnes ont t hospitalis es dont 7 touch es par la forme h morragique Le nombre total de personnes ayant contract la maladie au cours de cette pid mie est estim plus de 7 000 Il faut galement rappel qu une part importante de la population n est pas immunis e pr s des deux tiers selon les travaux conduits par l InVS ce qui fait qu une r surgence du virus du chikungunya dans ces les reste possible Les travaux d valuation de l efficacit et
239. us Ces deux esp ces d anoph les ont un comportement anthropophile endophile c est dire qu elles piquent pr f rentiellement les hommes l int rieur des habitations 5 1 Modes d action des moustiquaires Les moustiquaires impr gn es d insecticide MIT sont utilis es depuis plus de 20 ans dans la lutte contre les anoph les vecteurs de paludisme dans diff rentes situations entomologiques et pid miologiques d Afrique sud saharienne d Asie du Sud Est et d Am rique du Sud L exp rience ainsi acquise montre que les MII peuvent avoir des effets diff rents et plus ou moins marqu s selon les insecticides utilis s et les moustiques consid r s De fa on g n rale on reconna t 4 modes d actions principaux lorsque des MII sont install es dans une maison effet dissuasif qui fait que les moustiques ne rentrent pas ou moins dans la maison effet excito r pulsif qui fait que les moustiques sortent plus et plus rapidement de la maison effet inhibiteur de gorgement qui perturbe le comportement du moustique qui pique pas ou moins les habitants effet l tal c est dire mortel qui int gre un effet Knock Down assommer rapide ou un effet mortel avec une mortalit imm diate ou retard dans les 24 heures Au laboratoire les moustiques simplement assomm s KD peuvent s en remettre c est pourquoi on mesure la mortalit apr s 24 heures mais dans la
240. utan e 2 donn es humaines L valuation du risque est faite par comparaison des donn es d exposition syst mique et de la DJA de la permethrine 0 05 mg kg j Tableau XIV Evaluation des risques li s au port de v tements impr gn s de perm thrine Cat gorie Dose total Dose MOS DJA syst mique mg j mg kg j Adulte 60 kg 0 73 0 012 4 2 24 Enfant 10 kg 0 47 0 047 1 1 94 Juillet 2007 page 55 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 Compte tenu de l absence d tude r alis e chez l animal jeune il est difficile d extrapoler une DJA chez l enfant ou le nouveau n Et la discussion faite pour la deltam thrine est ce propos fort int ressante et pourrait tre reprise pour la perm thrine en presque totalit 8 1 3 Conclusion Actuellement l OMS classe la bifenthrine la deltam thrine la cyfluthrine l alpha cyperm thrine la lambda cyhalothrine et la perm thrine comme substances mod r ment dangereuses classe II WHO 2005 Dans les conditions de r alisation de cette valuation qui reste cependant approch e compte tenu de l absence d un certain nombre de donn es ou de param tres il semble que l utilisation de perm thrine en impr gnation des v tements ne pr sente pas de risque inacceptable pour l homme adulte Dans le cas de l enfant l valuat
241. v tement Malgr ces r serves cette proc dure peut tre envisager si des tissus ou v tements pr impr gn s ne sont pas disponibles sur le march Des pr cautions d utilisation et de fr quence de traitement devront tre donn es comme par exemple limiter les traitements des v tements 1 spray par jour et par manipulateur Juillet 2007 page 60 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 9 Evaluation des risques li s aux expositions a la perm thrine Il est n cessaire galement de v rifier que l utulisation simultan e d une moustiquaire et le port de v tement impr gn s de perm thrine par l adulte et l enfant de moins de 3 ans ne constitue pas un risque Ainsi partir des l ments d crits ci dessus il est possible de dresser le bilan suivant Tableau XIX Evaluation des risques li s l utilisation de plusieurs dispositifs de protection base de perm thrine Nouveau n 3 kg Enfant 10 kg Adulte 60 kg Impr gnation d une 1 06 mg j moustiquaire par trempage pire cas Contamination par les 0 243 mg j 0 73 mg j v tements impr gn s Moustiquaire pr 0 066 mg j 0 47 mg j 0 193 mg j impr gn e total 0 066 mg j 0 713 mg j 1 983 mg j Expostion par kg de 0 022 mg kg j 0 0713 mg kg j 0 0331 mg kg j poids vif MOS 2 3 lt 1 1 5 DJA 44 142 6 66 2 Au bilan
242. venir des P 450 et des est rases Les isoenzymes qui interviennent chez le rat sont CYP 1A2 CYP 1A1 et dans une moindre mesure CYP 2C11 Les biotransformations catalys es par les P450 sont 3 15 fois plus importante que celles catalys es par les carboxylest rases De plus les carboxylest rases h patiques sont plus efficaces que les carboxylest rases plasmatiques Anand ef al 2006 Oh HNX H OH Br a gt s Y x Br ONC H OH Autres m taholites x CYP 1A2 1A1 et 2C11 r H if a 0 Br Carboxylest rases 5 H H 2 Br o KI y Autres m tabolites STE LOH e I o Br O Figure 1 M tabolisme de la delatam thrine li l intervention des P 450 et des est rases M tabolisme de la deltam thrine Les m mes P 450 semblent intervenir chez l tre humain Anand ef al 2006 Mais les informations disponibles sur la pr sence de ces P450 chez le nouveau n et l enfant sont limit es L information la plus compl te concerne CYP 1A2 II est peine d tectable chez le nouveau n devient plus important partir de 1 3 mois tout en restant un niveau inf rieur 30 de celui de l adulte A 1 an il atteint 50 du niveau adulte ce seuil n est atteint qu partir de 3 ans Sonnier amp Cresteil 1998 Ces diff rents l ments vont dans le sens d une sensibilit plus grande des nouveau n s et nourrissons Mais un rapport r cent de POMS sur les pyrethrinoides W
243. x mois Ceci en fait donc un compos privil gier pour lutter contre les Aedes en particulier dans les citernes d eau de stockage A noter toutefois le peu d activit du pyriproxyf ne et du m thopr ne sur les stades larvaires de moustiques ce qui peut repr senter un obstacle sur le plan op rationnel les communaut s pouvant douter de l efficacit du produit si les larves persistent dans les g tes apr s le traitement Enfin nous avons vu que la cyromazine se caract risait par un mode d action aussi complexe qu original en agissant la fois sur la synth se de la cuticule de la larve de moustique et sur la synth se de l ADN Comme pour les larvicides num r s ci dessus les adulticides s lectionn s dans ce m moire pr sentent des avantages en termes de toxicit et d efficacit sur les moustiques Si tous les adulticides pr sent s dans cette synth se bibliographique ont t notifi s dans la Directive europ enne Biocides 98 8 CE en revanche les dossiers du malathion du chlorpyriphos m thyl et du pyrimiphos m thyl n ont pas t d pos s dans les d lais fix s 30 04 2006 et aucune intention de d p t d un dossier d homologation en dernier recours n a t adress e dans les d lais fix s 14 09 2006 pour le malathion et le chlorpyriphos m thyl et 11 07 2006 pour le pyrimiphos m thyl Cela repr sente un obstacle en mati re de LAV dans la mesure o ces insecticides pr sentent de r elles potentialit
244. ynthetic pyrethroids are neuropoisons acting on the axons in the peripheral and central nervous systems by interacting with sodium channels in mammals and or insects Permethrin and cismethrin like allethrin primarily affect the sodium channels in the nerve membrane and cause a prolongation of the transient increase in sodium permeability of the membrane during excitation A single dose produces toxic signs in mammals such as tremors hyperexcitability salivation choreoathetosis and paralysis The signs disappear fairly rapidly and the animals recover generally within a week At near lethal dose levels synthetic pyrethroids cause transient changes in the nervous system such as axonal swelling and or breaks and myelin degeneration in sciatic nerves They are not considered to cause delayed neurotoxicity of the kind induced by some organophosphorus compounds Ces effets des pyr thrino des sont aussi connus chez l homme T syndrome o des irritations cutan es et respiratoires et une paresth sie sont souvent observ es Juillet 2007 page 47 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et tissus impr gn s Saisine n 2006 007 7 1 1 3 Conclusion DJA 0 05 mg kg j facteur de s curit 100 tude chien 1an ARfD pas de donn e par d faut 0 05 mg kg j 7 3 2 Caract risation de l exposition d une personne plac e sous une moustiquaire impr gn e de permethrine Les voies potenti
245. z un enfant Que l enfant ne fasse pas l objet d une viction de la collectivit mais que Le m decin traitant informe les parents de l enfant et l enfant lui m me si son ge le permet sur le risque de transmission d homme homme par interm diaire de moustiques et sur la n cessit d utiliser des r pulsifs corporels et dans la mesure du possible se reposer aussi bien le jour que la nuit sous une moustiquaire impr gn e pendant les 5 jours qui suivent l apparition de la fi vre Le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France section des maladies transmissibles recommande devant un cas de Chikungunya identifi chez un adulte Que la personne ne fasse pas l objet d un isolement strict ni d un arr t de travail syst matique mais que Le m decin traitant informe la personne sur le risque de transmission d homme homme par l interm diaire de moustiques et sur la n cessit d utiliser des r pulsifs corporels et dans la mesure du possible se reposer aussi bien le jour que la nuit sous une moustiquaire impr gn e pendant les 5 jours qui suivent l apparition de la fi vre Dans tous les cas le Conseil sup rieur d hygi ne publique de France section des maladies transmissibles rappelle l importance 9 voir Bulletin Epid miologique Hebdomadaire n 23 24 2006 Juillet 2007 page 85 91 Afsset SAI FORM 04 V01 Afsset e RAPPORT Moustiquaires et t

La lutte antivectorielle dans le cadre de l`épidémie de

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