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Juillet 2012

1. Avec quel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Nos modes de fonctionnement d organisation sont ils adapt s Par quoi commencer Les mots cl s clatement urbain coh rence transport urbanisme incantations orientations actions pragmatiques m tropole multipolarit 10 Grenelle des mobilit s Grenelle des mobilit s Les points forts et les points faibles de la d marche La vision d Ausone Conseil l expertise de Sciences Po Bordeaux Analyse par le positionnement des acteurs Le positionnement des acteurs est d pendant de variables individuelles et collectives qui constituent un frein leur capacit d battre et construire un consensus La d fense d int r ts sectoriels et personnels par les grenellistes ainsi que l asym trie des d bats sont des points cruciaux La construction du consensus par accumulation d id es refl te les difficult s et les rapports de forces l uvre dans ce Grenelle des Mobilit s Le nombre lev de participants l h t rog n it et l attitude des acteurs ont t transform s en atouts par les grenellistes qui ont su faire voluer leur positionnement Malgr le maintien de leurs positions en g n ral ils se sont progressivement impliqu s dans le Grenelle et se sont de plus en plus attach s trouver un accord Analyse par la m thode Alliant ouverture changes et d bats la m thode
2. Grenelle des mobilit s Pour une mobilit fluide raisonn e et r gul e Une synth se 20 principes d action Apr s 6 mois de travail intense Le Grenelle des mobilit s remet aujourd hui sa premi re copie une note de synth se pr sentant 20 principes d action et 18 mesures pour une mobilit fluide raisonn e et r gul e Le Grenelle des mobilit s a t lanc officiellement lors de la Coop rative m tropolitaine des 2 et 3 d cembre 2011 Vincent Feltesse pour la Cub Alain Jupp pour la Ville de Bordeaux le Pr fet Patrick Stefanini pour l tat Alain Rousset pour la R gion Aquitaine Gilles Savary repr sentant Philippe Madrelle pour le Conseil G n ral de la Gironde avaient alors soulign leur int r t pour une d marche originale de co production de r ponses innovantes aux probl mes de transport dans l agglom ration et la r gion bordelaise Plus de 120 grenellistes plus de 30 r unions plus de 3000 prises de parole deux pl ni res la mobilisation d une vingtaine d experts autant de comptes rendus crits La m thode Grenelle a de l avis des participants et des observateurs Ausone conseil t un succ s m me si les difficult s n ont pas manqu Venant d horizons tr s divers les grenellistes ont su parfois d passer leurs positionnements institutionnels plus souvent oublier leurs a priori toujours surmonter les contradictions rechercher les convergences Les Pr
3. galitarisme spatial qui d grade l accessibilit de tous les territoires Une nouvelle th orie des tuyaux s est galement labor e lors du Grenelle avant de construire de nouvelles infrastructures il faut d abord optimiser l existant optimisation r gulation de la rocade et du r seau routier principal il faut ensuite que des strat gies urbaines conomiques logistiques d o l id e d un sch ma directeur d accessibilit logistique s laborent pr alablement aux projets d infrastructure il faut enfin que toute nouvelle infrastructure soit accompagn e de l installation de dispositifs de r gulation Une derni re rupture consiste faire voluer les comportements de d placements mono maniaques structur s par l usage exclusif d un moyen de transport le plus souvent la voiture vers des comportements multi modaux qui jouent au quotidien avec toute la palette des services de mobilit Cette mobilit raisonn e pourra s appuyer outre le futur r seau de transport collectif m tropolitain sur les mesures concernant la mobilit pi tonne universelle l cole sans voiture et les syst mes de mobilit mutualis s dans les nouveaux quartiers Le Grenelle des mobilit s fournit ainsi les mat riaux pour que Bordeaux et sa r gion inventent les premiers peut tre un mod le de mobilit in dit une mobilit fluide raisonn e et r gul e apte r pondre aux d fis conomiques sociaux et
4. sidents et les rapporteurs des groupes ont en la mati re jou un r le cl Responsables associatifs syndicalistes chefs d entreprise agents de l tat et des collectivit s territoriales universitaires la diversit de leurs pr occupations a t fructueuse L a urba cheville ouvri re du Grenelle des mobilit s a pour sa part fait office de rapporteur g n ral afin de mettre progressivement de la coh rence dans les orientations et les propositions des grenellistes pour aboutir l nonc d une strat gie pr cise et lisible Le document Pour une mobilit fluide raisonn e et r gul e Une synth se 20 principes d action repr sente la substantifique moelle du projet Il doit permettre d bats et appropriation de la part des pouvoirs publics comme de l ensemble des acteurs locaux Le rapport final pr par pour octobre 2012 rendra compte de l ensemble de la d marche accompagnant ainsi la note de synth se d argumentaires et d illustrations qui devraient s av rer importants dans la diffusion des principes et des mesures pr conis s par le Grenelle Il pr cisera galement la teneur des actions envisag es et en formalisera les conditions de mise en uvre rep rage des parties prenantes potentielles sc narios de pilotage et de partage des responsabilit s sera remis officiellement par les grenellistes repr sent s par leurs Pr sidents et rapporteurs d ateliers ses commanditaires lors de la Coo
5. 8 Grenelle des mobilit s Atelier n 5 Le partage des futurs Pr sident Marc Besnault secr taire de l Union R gionale de la CFDT Rapporteur Jean Louis Bergey directeur r gional Aquitaine de l Ademe Les faits En 10 ans la mise en place du tramway a permis aux transports collectifs de gagner 1 point de part modale 11 Exprim en nombre de d placements r alis s journali rement en transports collectifs ce gain est lev Exprim en part absolue il para t d cevant Au m me moment la compilation des projets et des objectifs des uns et des autres en mati re de mobilit interpelle la fois sur la faisabilit des actions engager en mati re de nouvelles offres d velopper sur l volution n cessaire de l organisation territoriale et sur la part des changements comportementaux dans l atteinte des objectifs fix s Les diff rents documents strat giques et op rationnels produits par les acteurs locaux Plan climat PDU Livre blanc des mobilit s SCoT SDODM etc se basent sur des pr visions des projections ou des sc narios prospectifs qui d crivent les situations urbaines atteindre et les niveaux d attractivit et de d veloppement de chaque mode de d placement Une question simple se pose les objectifs nonc s sont ils atteignables localement Au prix de quelles ruptures de tendance La question Comment g rer penser utiliser la croissance d mographique attendue Quel est le p
6. d marche un temps de pr sentation au public une assistance logistique assur e par l a urba invitations information mobilisation d expertise ou d experts ssistance aux pr sidents et rapporteurs dans l animation des groupes de travail mise en forme et envoi des comptes rendus et rapport 3 Grenelle des mobilit s Le calendrier 2 3 d cembre 2011 lancement de la d marche dans le eadre de la coop rative m tropolitaine 26 janvier 2012 pleni re d ouverture des travaux pr sentation de la d marche composition des ateliers th matiques et fonctionm ment calendrier premiers d bats pr sentation des pr sidents et des rapporteurs confirmation de la localisation de chaque participant dans les ateliers De janvier mai 2012 ateliers th matiques 4 5 avec une pl ni re mi parcours f vrier premi re r union de chaque atelier 8 9 10 ou 15 16 17 f vrier mi mars deuxi me r union de ch que atelier 14 15 16 ou 21 22 23 mars d but avril pleini re mi parco rs mi avril troisi me r union de chaque atelier mi mai quatri me r union de chaque atelier fin mai cinqui me r uniontde chaque atelier juin 2012 pleini re finale juin juillet 2012 rendu du rapport final juillet 2012 possibilit de d bats d orientation dans les diff rentes collectivit s locales et chez les autres acteurs institutionnels techniques sociaux 4 Grenelle des mo
7. de transports collectifs ce qui s est traduit par une forte augmentation de la fr quentation des transports en commun la perception d une d gradation des conditions de d placements dans et vers l agglom ration bordelaise perdure comme en t moigne le probl me central de la congestion actuelle de la rocade Il est donc n cessaire de trouver des solutions innovantes court et moyen termes pour r pondre ce ph nom ne de congestion alors que la croissance d mographique girondine implique un accroissement des d placements Actuellement le mod le de mobilit ne r pond ni aux exigences de environnementales la mobilit tant le principal metteur de Gaz Effet de Serre ni aux ambitions sociales et conomiques Les difficult s de circulation p nalisent le bon fonctionnement du bassin d emploi m tropolitain Parall lement le transport de fret Nord Sud europ en continue se d velopper sans modification majeure des parts modales Enfin on assiste une rar faction de l argent public qui impose de nouvelles contraintes Le mod le global de mobilit est donc repenser I ne pourra pas reposer sur le seul d veloppement des offres en transports collectifs diff rentes phases du tramway bus et cars haut niveau de service cadencement ferroviaire etc La pr gnance de la question de la congestion automobile oblige envisager une rupture du point de vue de la longueur des d placements pratiqu s des usages
8. environnementaux des mutations contemporaines Grenelle des mobilit s POUR UNE MOBILIT FLUIDE RAISONN E ET R GUL E Une synth se 20 principes d action 1 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 LOL CNRS Pt D nn aa Avant propos Bordeaux le 10 juillet 2012 Apr s six mois de travaux intenses de janvier jui 2012 le Grenelle des mobilit s rend sa copie La commande pass e par les responsables publics re oit sa r pohse Porte parole des quelques 150 producteurs du Grenelle des mobilit s nous proposons des principeset des mesures Six ateliers th matiques trente r unions des groupes de travail deux s ances pl ni res une vingtaine d experts auditionn s plus de 3 000 prises de parole la r flexion a mobilis un mat riau d une qualit et d une diversit rares Fid les la m thode Grenelle nous avo s t les garants d un cheminement commun au del des positionnements institutionnels et des pr jug s Notre h t rog n it professionnelle et intellectuelle reflet de la propre diversit des participants n a pas t la moindre d s contributions au succ s de cette d marche Dans des milieux trop facilement enclins l introversion l hybridation culturelle est un vrai gage d intelligence collective L expression para t sans doute d j galvaud e mais elle prend acte d une double d marche mieux clairer les d cideurs en valorisant la pluralit d
9. individuels de la voiture de la promotion des modes actifs du maillage de transports collectifs urbains etc e Un compl ment aux sch mas des collectivit s Les diff rents acteurs institutionnels que sont la R gion Aquitaine le D partement de la Gironde et la communaut urbaine de Bordeaux disposent tous les trois de proc dures et de documents de r f rence portant sur l organisation territoriale ou et sur celle de la mobilit Ces documents peuvent tres r cents comme le Sch ma R gional des Infrastructures et des Transports de la R gion Aquitaine le Plan Climat et le Sch ma Directeur Op rationnel des D placements M tropolitains de la communaut urbaine de Bordeaux ou en cours le Sch ma de coh rence territoriale le Plan Local d Urbanisme et le Plan de D placements de la Cub Pa il S ils font preuve d ambition ces documents pr sentent un atta h nient des chelles spatiales et temporelles sp cifiques de ces collectivit s et si la dimension partenariale et compl mentaire des actions est clairement affirm e les documents actuels laissent entrevoir des marges de progr s pour promouvoir la co d finition de projets ou et de modalit s partenariales avec toutes les parties prenant 8 en particulier celles qui impliquent des partenariats pouss s avec des acteurs non institutionnels au del des Ci apports de l association Mouvable en mati re d articulation des r seaux de transports a col
10. marche et le deux roues e une diminution des distances moyennes e un transfert de la majorit des d placements longs en voiture solo vers les transports collectifs et le covoiturage e une l g re augmentation des budgets temps transport rendue acceptable par la valorisation positive de certains temps de transport et un nouveau compromis entre dur e et r gularit du d placement 12 Une indispensable coh rence d action de n cessaires ruptures La concr tisation de ces logiques r gulatrices suppose un contr le vigilant de la coh rence des actions mises en uvre encourageant les effets de synergie entre types d intervention et les changements de braquet masses critiques Trois cat gories de mesures sont propos es des programmes partenariaux strat giques constitutifs du noyau dur de la politique de mobilit des innovations de rupture aptes d clencher des changements de comportements forts par effets d entra nement tout en cr ant une visibilit des actions engag es des plans coordonn s des autorit s publiques charg s de la compl mentarit entre les orientations sectorielles des diff rentes collectivit s I ne s agit ni de solutions miracles ni de catalogues mais d actions faisant syst me car se renfor ant mutuellement dans leur mise en uvre et leurs effets 13 Une nouvelle th orie des tuyaux pour un r seau de voirie optimis L analogie de la dynamique des fluides est tradition
11. quartiers Dispositif de financement du transport collectif Six plans coordonn s des autorit s publiques charg s de la compl mentarit entre les orientations sectorielles des diff rentes collectivit s Plan covoiturage Plan stationnement Plan v los Livraisons urbaines Promotion renouvel e des transports collectifs 7 Contractualisation urbanisme d placements Ces mesures se d clinent en actions imm diates de court terme de moyen terme et de long terme Les modalit s de leur pilotage devront faire l objet d engagements partenariaux 8 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 Mode d emploi Le Grenelle des mobilit s repr sente une d marche originale sortant du quotidien de la planification et de l organisation des transports par les collectivit s locales Il s agit en effet de mener ensemble repr sentants de l tat et des collectivit s terri toriales employeurs salari s experts et associations d usagers une d marche de co production qui pr cisera les conditions et les projets partenariaux n cessaires une rupture soci tale dans les mani res de pratiquer d organiser et de financer la Q mobilit au sein de l agglom ration bordelaise Ce processus aboutira la produc tion d un rapport d orientations et d actions Pourquoi e Un mod le de mobilit repenser Malgr tout ce que les diff rents acteurs institutionnels ont r alis en mati re de d veloppement de l offre
12. s 10 juillet 2012 POUR UNE MOBILIT FLUIDE RAISONN E ET R GUL E Une synth se 20 principes d action Cette note pr sente de mani re concise la cha ne argumentaire de la r flexion collective qui am ne les participants du Grenelle des mobilit s promouvoir l id e d une mobilit fluide raisonn e et r gul e Ces 20 principes d action se concr tisent dans 18 mesures principales regroup es dans un sch ma conclusif 1 Changer de mod le de mobilit une ambition consensuelle Le syst me de d placement de l agglom ration bordelaise et de ses alentours trouve aujourd hui ses limites la congestion ponctuelle mais r currente des principaux axes routiers g ne la vie quotidienne d une partie des habitants et p nalise l activit conomique un emploi abusif de la voiture solo accentue l empreinte cologique locale tout en produisant des nuisances peu compatibles avec les enjeux de sant publique et de qualit de vie des co ts de d placements en hausse aggravent les in galit s de mobilit un usage trop modeste des moyens de d placement peu consommateurs en espaces viaires met mal l intensification urbaine r clam e par la croissance d mographique et la ma trise de l talement urbain La mise en uvre d un nouveau mod le de mobilit d clin selon les sp cificit s territoriales s av re donc n cessaire Sans nier les actions accomplies ces derni res ann es par les collectivit s locales parti
13. Cougrand Michel Duvette Sylvia Lab que Michel Favory Fran ois Xavier Leuret Pierre Langrand Guillaume Pouyanne Nicole Pizzamiglia Julien Ruiz D 1 Ce document constitue une premi re copie il comprend une note de synth se de 20 propositions et une liste de 18 mesures Diffus ainsi quelques jours seulement apr s la fin du Grenelle l atelier de synth se final s tant tenu le 26 juin ce document repr sente la substantifique moelle du projet Il permet d bats et appropriation de la part des pouvoirs publics Le rapport final pr par pour octobre 2012 rendra compte de l ensemble de la d marche accompagnant ainsi la note de synth se d argumentaires et d illustrations qui devraient s av rer importants dans la diffusion des principes et des mesures pr conis s par le Grenelle Il pr cisera galement la teneur des actions propos es et en formalisera les conditions de mise en uvre rep rage des parties prenantes potentielles sc narios de pilotage et de partage des responsabilit s 2 Le Grenelle des mobilit s a pour initiateurs la Communaut urbaine de Bordeaux la ville de Bordeaux le Conseil g n ral de Gironde le Conseil r gional d Aquitaine et l tat courrier de Vincent Feltesse Pr sident de la Cub et Pr sident de l a urba le 17 janvier 2012 Le lancement politique du Grenelle des mobilit s s est effectu dans le cadre de la Coop rative m tropolitaine les 2 et 3 d cembre 2011 2 Grenelle des mobilit
14. Les espaces publics de qualit hauts lieux de l urbanit ne doivent plus tre l apanage des seuls centres villes Autour des tablissements d enseignement l cole sans voiture dans les zones r sidentielles dans les centres bourgs dans les nouveaux quartiers des espaces collectifs haute qualit environnementale zones 30 zones de rencontre sont concevoir m lant sociabilit absence de nuisances et facilit s de d placement y compris pour les personnes fragiles enfants personnes g es handicap s Les territoires en phase d urbanisation ou de densification doivent s quiper d espaces viaires et d espaces publics la mesure de leur d veloppement Les questions cruciales du stationnement et des livraisons trouvent leur place dans cette approche int gr e de l espace public qui suppose en pr alable le respect des r glementations Cette pr occupation de transversalit des d marches s accorde aujourd hui mal avec les organisations administratives au sein des services techniques 19 Des instances de gouvernance in dites L laboration d une offre volutive et n goci e avec les repr sentants de la demande de transport exige la cr ation d instances ad hoc l instar de l agence des temps autorit organisatrice d exploitation de la voirie ayant la responsabilit de l observation des trafics de la coordination des syst mes d information de la r gulation des vitesses organes de validation d
15. avail peine s effectuer dans une soci t de mobilit professionnelle et familiale forte mais de mobilit r sidentielle faible Une mobilisation ad quate du 1 employeurs la promotion de la mixit fonctionnelle contribueraient n anmoins r duire la diss mination des lieux d habitat et d emplois 9 P ri urbain pour de nouvelles urbanit s et de nouvelles pratiques automobiles Les n cessaires op rations de densification mener dans les d cennies venir doivent s accompagner de d marches d organisation des territoires p riph riques et p riurbains qui resteront en partie soumis la d pendance automobile La mobilit raisonn e p riurbaine se traduit de mani re sp cifique fonction de hubs multimodaux conf rer aux grands p les p riph riques zones d activit conomique centres commerciaux campus gares rabattements vers les stations de transport collectif concevoir de fa on diversifi e et volutive voirie rurbaine adapter aux modes doux liaisons de p riph ries p riph ries en transport public programmer centres bourgs densifier t l travail et usages collectifs de l automobile encourager 4 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 10 Partager les temps L organisation des rythmes urbains en dialogue avec les producteurs de temporalit s facilite l cr tement des pointes de trafic ou l harmonisation des horaires Les contrats employeurs salari s
16. bilit s annexe le cahier des charges des ateliers Atelier n 1 Les grands d placements Pr sident Nicole Pizzamiglia pr sidente de la Cellule conomique R gionale des Transports d Aquitaine Rapporteur Guillaume Pouyanne ma tre de conf rence en Sciences Economiques Gretha Les faits En raison de sa position g ographique europ enne la Gironde est travers e par des flux de transit de marchandise et de personnes qui sont motiv s la fois par des raisons conomiques flux de transit nord sud ou et relations d changes avec les zones d activit s de la m tropole bordelaise mais aussi par des raisons touristiques l acc s au littoral et la p ninsule Ib rique La r alisation de ces d placements de transit notamment de fret se heurte la difficult de traverser l agglom ration bordelaise les p riodes de congestion de la rocade tant fr quentes Dans ces conditions comment les infrastructures notamment routi res peuvent elles conserver un bon niveau de service en termes de fluidit et de lisibilit alors qu elles accueillent des flux r pondant des fonctions diff rentes transit change flux locaux Les questions Comment les flux conomiques de transit peuvent ils retrouver une capacit traverser ais ment l agglom ration en vitant les conflits d usages avec les flux locaux de d placements Comment diminuer l incidence des poids lourds sur la rocade en congestion en
17. cement domicile travail travail travail transport et livraison de marchandises 6 Grenelle des mobilit s Atelier 3 Les rythmes urbains Pr sident Christian Broucaret pr sident de l Association des Usagers Transports de la R gion Aquitaine AUTRA FNAUT Aquitaine Rapporteur Sylvia Lab que directrice du Sysdau Les faits Les pratiques de d placements varient au sein d une m me journ e comme tout au long de la semaine en fonction des motifs de d placements Mais ces variations d pendent beaucoup des usagers et de leurs diff rentes caract ristiques en termes de niveau d activit actif ch meur de possession d une voiture de sexe et plus secondairement de niveau d tudes Enfin les comportements sont li s aux valeurs sociales que chacun attribue la mobilit Tout en respectant un droit g n ral la mobilit il convient de prendre en compte les diff rents types d usagers de la diversit de leurs attentes pour retrouver des marges de man uvre la fois en termes d offre de service mais surtout en mati re de nouvelles pratiques de modifications comportementales Les questions Comment prendre en compte la diversit des pratiques et des publics M me en heure de pointe Quels sont les leviers d actions des acteurs publics et des acteurs priv s entreprises administrations collectivit s individus en tant que tels permettant de modifier les pratiques de favoriser une plus grand
18. collectivit s g n ralisation et approfondissement des plans de d placement d entreprise et d administration auront se saisir de ces questions dans le cadre d un dialogue social territorial impulser Le chrono am nagement vise tendre les marges de man uvre des tactiques individuelles et collectives de d placement tout en favorisant la mutualisation des services et des quipements Les nouveaux quartiers repr sentent des terrains d exp rimentation judicieux pour d velopper des syst mes de mobilit mutualis s livraisons auto partage Une Agence des temps instaurer devra prendre en consid ration la diversit des attentes li es la gestion des temporalit s plus grande efficacit du syst me de transport mais aussi qualit des temps familiaux des services collectifs de la vie nocturne festive et laborieuse 11 Les mutations quantitatives du syst me de mobilit moyen terme l conomie g n rale du syst me de mobilit doit trouver un nouvel quilibre global fond sur e un niveau de mobilit nombre de d placements quotidiens par personne constant e la poursuite de l intensification des programmes d activit s mobilit usage du temps de d placement t l services e une r duction du nombre de v hicules x kilom tres indicateur essentiel du volume des missions de GES et des consommations nerg tiques e un passage massif des petits d placements motoris s vers la
19. culi rement en mati re de d veloppement de l offre de transport collectif ce mod le veut rompre avec les principes explicites ou implicites qui r glent aujourd hui l volution du syst me de mobilit 2 Des fonctionnements plus m tropolitains au profit de la performance sociale et conomique Alors que les dynamiques m tropolitaines encouragent une interd pendance accrue entre les territoires et une meilleure connexion l conomie globalis e des efforts importants sont consentir pour mieux relier entre eux les principaux p les conomiques de l aire m tropolitaine zones d activit grands quipements collectifs centres de congr s h pitaux tablissements universitaires ainsi que pour valoriser r gionalement et internationalement les entr es de Bordeaux gare TGV port a roport autoroutes Afin de profiter pleinement d un vaste march du travail il convient aussi d am liorer par la mobilit le fonctionnement du bassin d emploi girondin tant en mati re d conomie r sidentielle que d conomie productive 3 Une mobilisation partenariale pour un avantage comparatif majeur Attractivit conomique confort urbain vertu environnementale et quit sociale doivent donc se concilier dans un nouveau mod le de mobilit Cette ambition men e bien constituera un avantage comparatif d terminant pour l agglom ration le d partement et la r gion Elle m rite une mobilisation solennelle et p renn
20. du Grenelle est profond ment novatrice L organisation de d bats fond s sur la transversalit la d lib ration et la recherche de solutions la fois originales et innovantes a permis de produire de l intelligence collective et du d bat L asym trie et la dispersion des d bats a r v l les limites de la m thode du Grenelle En proposant un suivi adapt et volutif de chaque atelier et en orientant les d bats l a urba a su surmonter en partie certaines de ces difficult s z D 3 A D i 6 4 NA NS AR O Le OC LS IOP Y d o wani i a a ns
21. e tant de la part des institutions publiques responsables de l offre de transport que des parties prenantes de la demande de transport employeurs et salari s tout particuli rement 4 Plus de fluidit par plus de r gulation Seule la mise en place de dispositifs in dits de r gulation de la mobilit appara t en mesure de garantir la fluidit des circulations Ce new deal strat gique prend acte d un accord faire partager par l ensemble d la soci t locale sur l int r t d assurer tous r gularit des allures et fiabilit des temps de parcours tant poumles personnes que pour les transporteurs de fret Le syst me de d placement actuel est g r de facto par la congestion r gulation peu efficace aveugle dans ses effets socio conomiques et n faste du point de vue environnemental Des instruments de r gulation n goci s et valu s cr eront de nouveaux quilibres au sein du syst me des d placements 3 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 5 Priorit s aux activit s conomiques La ma trise des vitesses comme les quilibres entre moyens de transport supposent une hi rarchisation de l utilit socio conomique des diff rents d placements Le Grenelle a consid r que les mobilit s li es au travail et aux activit s conomiques d placements domicile travail domicile t des mobilit des travailleurs pr caires trajets professionnels livraisons urbaines devaient tre prioritair
22. e durabilit des d placements r alis s d offrir des alternatives aux situations de blocage en somme de favoriser de nouveaux arbitrages individuels Peut on prendre en compte les diff rentes temporalit s dans les pratiques pour organiser les infrastructures les offres de mobilit s les offres de service en cons quence Que peuvent apporter les Technologies d Information et de la Communication Le Web Quelles actions ont fait leurs preuves Quelles valeurs associer la mobilit Par quelles actions concr tes r pondre ces valeurs par quels services comportements organisations Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme Avec quel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Par quoi commencer Les mots cl s valeurs sociales comobilit d pendance automobile publics contraints publics fragiles hyper mobiles immobiles temporalit s TIC 7 Grenelle des mobilit s Atelier n 4 La voiture autrement Pr sident Pierre Langrand pr sident de l association Mouvable Rapporteur Julien Ruiz CGT Les faits Le d veloppement r ussi des diff rents tragSports collectifs ne sera pas en mesure lui seul de r duire le volume pr dominant de d placements individuels pour les d placements de personnes et les d placements de marchandises La souplesse d utilisation de l automobile fav
23. e et organisationnelle de chaque atelier th matique qui s organise autour d un pr sident et des rapporteurs aux fonctions distinctes le pr sident d finit l ordre du jour anime et distribue la parole d finit les modalit s de validation des propositions mises et peut faire appel des experts ou acteurs ext rieurs portant t moignage ou analyse le rapporteur est le garant de la synth se des avis des remarques des suggestions et du relev des d cisions prises sous la direction du pr sident La production de chaque atelier th matique notes avis r flexions orientations partag es actions propos es un relev des expressions une recherche de consensus mais un respect des avis divergents la possibilit de collecter des avis de personnes ext rieurs aux coll ges L ordre du jour des ateliers premi re s ance les constats enjeux d bats synth se des accords identification des besoins d intervention d experts deuxi me s ance les orientations les axes strat giques troisi me s ance les pistes d actions quatri me s ance les moyens les modes de r alisation Le dispositif d information un espace d di au grand public sur le site web www participation lacub fr pour communiquer les comptes rendus des r unions d poser des contributions internes ou externes une information progressive au public de certaines avanc es de la d marche en fin de
24. es Les r gles de hi rarchisation sont pond rer par la souplesse relative des d placements concern s 6 Un double tempoy rbaim fluigit lente fluidit rapide L objectif de fluidit implique de relativiser lescrit re de la vitesse de circulation en le compl tant par celui de la pr dictibilit du temps de transport cette certitude des horaires contribue d ailleurs au succ s du tramway Certaines activit s et certains acteurs ont certes besoin d aller vite de gagner du temps D autres peuvent s accommoder d un rythme moins soutenu le moment du d placement devient alors une ressource Le compromis entre vitesse et lenteur passe par une coexistence dans le temps ou dans l espace entre allures lentes et rapides compromis acceptable et accept d s lors que la fluidit est pr serv e dans toutes les situations l obtention de cette fluidit implique une optimisation collective de l usage des moyens de d placement transports individuels et transports collectifs 7 2Pr6mduvoir une mobilit raisonn e R fl chie responsable et adapt e la mobilit raisonn e formalise ce principe d affectation aux diff rents moyens de transport mar he v lo deux roues motoris transport collectif automobile d univers de pertinence selon les temps les territoires et les motifs du d placement La mobilit raisonn e propose une vision multimodale du d placement qui joue avec l ensemble de la panoplie des transp
25. es expertises Durant le Grenelle des mobilit s des diagnostics se sont pr cis s d autres restent affiner Des compromis ont t labor s des oppositions demeurent Mais ce texte prend acte d un consensus sur l essentiel des orientations strat giques et des programmes d actions labor s C est pourquoi nous le signons toutes et tous pr sidents et rapporteurs des six groupes de travail C tte signature n engage certes pas nos organismes d affiliation mais elle t moigne de la l gitimit des messages du Grenelle des mobilit s L affaire est d importance Organiser la mobilit ce n est pas ajouter une politique sectorielle de plus aux comp tences des institutions publiques Parler de transport et de d placement c est penser qualit de vie progr s social performance conomique dfessources naturelles mutations spatiales Pas de lieux sans liens pas d espace sans flux Les d fis que Bordeaux etsa r gion s assignent doivent aujourd hui se compl ter d une nouvelle ambition majeure inventer les premiers peut tre un mod le de mobilit in dit une mobilit fluide raisonn e et r gul e Pour ce faire le Grenelle avance et justifie ses propositions l coute et l engagement des d cideurs doivent tre la mesure des enjeux sociaux conomiques et environnementaux de nos vies et de nos territoires en mouvement Les Pr sidents Les Rapporteurs Marc Besnault Jean Louis Bergey Christian Broucaret Alain
26. es contrats employeurs salari s collectivit s etc Leurs modes de faire devront privil gier les d marches contractuelles qui formalisent les engagements autour d objectifs chiffr s Le Grenelle des mobilit s est d ailleurs pr t participer au suivi de ses propositions L inventivit organisationnelle doit tre galement mise au service de r flexions sur les financements acc l ration de la mise en service de la 3 voie de la rocade budget d investissement et d exploitation des transports collectifs r orientation des budgets de voirie Enfin bon nombre des propositions formul es n cessitent un recours l exp rimentation qui peut impliquer r versibilit tant juridique que technique impliquant acteurs publics partenaires priv s et monde de la recherche Le pragmatisme commande de ne pas multiplier les nouvelles entit s Des organismes existants peuvent largir ou renforcer leurs comp tences Des dispositifs l gers savent tre efficaces Mais les ruptures passent aussi parfois par des cadres institutionnels originaux 20 Une vision plurielle du monde Les propositions ici formul es par le Grenelle des mobilit s ne sont pas partisanes Elles permettent la cohabitation de valeurs soci tales parfois pr sent es comme concurrentes mais plus souvent intrins ques des identit s d sormais plurielles Entre individualisme et d marches collectives les fronti res se brouillent U transport p blie peut t
27. g ne Comment r duire la dangerosit les accidents Qu attendre des NTIC Quels modes de r gulation et d optimisation des infrastructures Quels sont les points durs Les obstacles lever Les opportunit s saisir Les exemples locaux ou externes reproduire Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme Avec quel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Par quoi commencer Les mots cl s transit change flux locaux autoroute ferroviaire impacts des poids lourds sur la rocade 5 Grenelle des mobilit s Atelier n 2 La mobilit ef emploi Pr sident Michel Favory enseignant chercheur Scien es Po Bordeaux Rapporteur Alain Cougrand chef d entreprise lu CCI Les faits Les difficult s globales de circulation surl ens mble des r seaux et notamment sur la rocade posent probl me pour le bon fonctionnement conomique et social du bassin d emploi m tropolitain En heure de pointe les d placements contraints de type domicile travail chargent fortement ces r seaux Les usagers sont ils responsables ou victimes de cette situation Les difficult s s expriment galement en termes de coupure entre les deux rives du fleuve Les d placements de salari s entre zones d emploi ou ans le cadre de leurs activit s professionnelles sont impact s par ces difficult s quo
28. i de mieux hi rarchiser le r seau de voirie existant par transformation des fonctionnalit s des voiries existantes et par construction de nouvelles voiries afin de combler les lacunes du maillage Entre les rues et les routes il manque l agglom ration bordelaise et sa p riph rie un r seau interm diaire de grandes all es m tropolitaines La conception de ces all es devra favoriser la cohabit tion des modes de locomotion et des vitesses 14 Des r seaux chell de l aire m tropolitaine Les grandes all es m tropolitaines r pondent la n cessit d un saut d chelle qui est aussi effectuer en mati re de transport collectif La r partition des Eomp tences des autorit s organisatrices de transport par niveau g ographique rend difficile l mergence d unr seau destransport collectif pour l aire m tropolitaine Or les interd pendances croissantes entre les territoires girondins ainsibqu entre la Cub et ses p riph ries commandent la prise en consid ration de cette chelle Le r seau de tramway service de cabotage n a pas vocation jouer ce r le Les travaux du Sysdau de Mouvable de l Interscot et du Livre blanc des mobilit s girondines permettent de pr figurer ce r seau de transport collectif supra local d un point de vue fonctionnel Ce sera un syst me hybride TER cars et bus haut niveau de service tram trains Non tranch e ce jour la duestion des capacit s ferroviaires est n anmoins u
29. it lente c t de la fluidit rapide une r gulation qui oriente les comportements de d placements Aujourd hui c est la Congestion qui r gule de facto la mobilit de mani re aveugle etnocive Demain la r gulation sera n goci e avec les parties prenantes dans une responsabilit partag e entre les offreurs les pouvoirs publics et les demandeurs repr sentants des activit s conomiques et sociales Une Agence du temps une Autorit organisatrice d exploitation de la voirie des Contrats employeurs salari s collectivit s constitueront ces lieux d n gociation Loin du consensus mou le Grenelle des mobilit s met en avant des principes d action en tupture avec les formatages actuels des politiques de transport et de mobilit Les fonctionnements m tropolitains liaisons entre grands p les bassin d emplois doivent tre mieux assur s alors que les fonctionnements locaux sont aujourd hui privil gi s Ce changement d chelle se traduit par un R seau de transport collectif pour l aire m tropolitaine par un maillage de Grandes all es m tropolitaines par la promotion du v lo lectrique Il convient aussi de rompre avec un traitement homog ne des flux Les grenellistes ont consid r que la mobilit li e aux activit s conomiques et l emploi devait tre prioritaire Quant l efficacit des transports elle passe par une hi rarchisation des r seaux et des p les au d triment d un
30. it d sormais se penser avec efficience des co ts d investissement et d exploitation moindres pour des performances accrues Cela passe par une hi rarchisation assum e du r seau au d triment d un principe d galitarisme territorial volution acceptable d s lors que le service s am liorera pour tous Cela implique aussi d augmenter la vitesse commerciale des transports collectifs sans recourir des am nagements de voirie co teux L importance des d tails est souligner dans la promotion de l intermodalit qualit des lieux d change confort des espaces etc La promotion d un temps ressource ou d un temps plaisir dans les TC m rite galement int r t Enfin oubli le dossier du financement des transports collectifs doit tre ouvert sans tabou 18 Des espaces publics de qualit pour tous et pour tous les territoires La fluidit rapide sera la qualit premi re du r seau de transport collectif de l aire m tropolitaine La double fluidit rapide et lente concerne quant elle la rocade et ses acc s les grandes all es m tropolitaines le deux roues lectrique La fluidit lente appartient au tramway au v lo et la marche pied Le pi ton doit tre consid r comme la cellule souche de la mobilit urbaine mobilit pi tonne universelle La marche facilite la perm abilit entre les territoires permet l apprentissage de l urbanit et contribue plusieurs objectifs de sant publique
31. ition dans la mise en place d une offre structurante en transports collectifs urbains p riurbains et interurbains Pour autant les effets sur l urbanisation l organisation territoriale et la g n ration de nouveaux d placements ne sont pas toujours bien pris en compte Aujourd hui rien ne garantit que le d veloppement des r seaux de transports collectifs performants ne continue pas favoriser la dynamique actuelle favorable l clatement talement urbain Ne faut il pas d passer aujourd hui la seule inscription d orientations dans les diff rents documents cadres car la r alit des processus d urbanisation et ded veloppement conomique est souvent d connect e des projets d organisation de la mobilit des personnes et des marchandises Les questions Vers quel type de r seaux de transports collectifs aller au regard des projets d urbanisation des territoires Comment organisedlle rabattement et les parcs relais Les potentialit s d urbanisation autour des r seaux de transports collectifs proximit des gares des points de rabattement des points d intermodalit font ils l objet de projets et de contractualisation au niveau d ambition adapt et suffisant Le niveau etla qualit des offres intermodales est il la hauteur des enjeux La multimodalit est elle un objectif atteindre chez chaque usager Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme
32. lectifs de la communaut urbaine de Bordeaux du D partemg dela Gironde et dela R gion Aquitaine G 1 Grenelle des mobilit s nn Quels apports esp rer pour q els ontepus e Une d marche d exception Un mode de production original une gouvernance Six coll ges Le principe m me de cette gouvernance est de mettre autour de la table tout au long du processus de r flexion et de production tous les acteurs concern s par la probl matique abord e Ces derniers sont regroup s autours de 6 coll ges repr sentatifs les collectivit s territoriales l tat les employeurs les acteurs de la demande de d placements repr sent s la fois par des syndicats et par des associations charg es d une mani re g n rale de la vie sociale les associations d usagers de la mobilit et les associations environnementales un sixi me coll ge d experts compos la fois d universitaires d acteurs techniques reconnus et d institutions Un temps limit six mois de travail de janvier juin 2012 La co production d un rapport par six ateliers th matiques pr sid s chacun par un membre de chaque coll ge les grands d placem nis trafic fret nord sud logistique transit touristique mobilit etremploi acc s aux zones d emplois organisation conomique congestion de la rocade les rythmes urbains emploi cole loisirs diversit des pratiques droit au transport temp
33. n pr alable tude sur l toile ferroviaire de Bordeaux GPSO sud Du point de vue de la gouvernance l int r t technique et financier d un syndicat mixte type loi SRU reste valuer La promotion du v lo lectrique contribuera galement au changement de m trique du syst me de d placements tout en renfor ant le succ s actuel du deux roues Outre sa capacit largir la client le du deux roues l ger le v lo lectrique permet une extension cons quente des zones d attraction des stations du futur transport collectif de l aire m tropolitaine Un R seau Express V lo REV est envisager Le d veloppement du v lo lectrique pourra s int grer une plat forme collaborative de promotion de l lectro mobilit 15 rand contournement routier et transit international un pr alable prospectif Le projet de grand contournement routier n a pas vocation r gler les probl mes de d placement dans l aire urbaine bordelaise compte tenu de la faible part des trafics de transit sur la rocade en heure de pointe et des possibilit s de contr le de ces trafics La priorit accorder au trafic local appara t compatible avec la n cessaire continuit des trafics nationaux Il convient n anmoins de pr server l avenir au regard de la probable croissance moyen terme du trafic routier de marchandise entre le nord et le sud de l Europe Cela implique d imaginer des solutions intermodales innovantes Au d bat co
34. nellement utilis e pour d battre des questions de transport L exemple des t l communications est d sormais plus pertinent un usage plus intense des r seaux existants avant le d ploiement de nouveaux tuyaux Il convient d abord de mieux faire fonctionner les infrastructures en place singuli rement latrocade et ses acc s en liminant les points noirs Il faut aussi mieux rentabiliser les axes routiers en optimisant leurs Cap cit s r gulation dynamique des vitesses sens de circulation taux d occupation des v hicules usage de la bande d arr t d rgence Il convient galement de r guler certains volumes de trafic marginaux mais d terminants dans le passage de l tat de fluidit l tat de congestion Dans cette logique d intensification de l usage des r seaux de transport la construction de nouvelles infrastructures programm e ou propos e ne doit tre envisag e que sous condition de mise en place de modalit s de r gulation 5 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 in dites I est en effet imp ratif de contr ler l appel d air provoqu par un accroissement de capacit afin de tenir l objectif de fluidit Pour ce faire l exp rimentation d un syst me de r gulation d acc s pass lectronique p age la rocade et ses liaisons autorouti res associ es permettra d tablir ce r gime de double fluidit lente et rapide optimisation r gulation de la rocade Il convient auss
35. nflictuel sur une solution potentielle le grand contournement des probl mes insuffisamment pr cis s il semble pr f rable de substituer un travail prospectif partenarial sur les ambitions conomiques locales et leurs incidences en termes de transport 16 Accessibilit s logistiques une strat gie conomique construire La n cessaire r flexion sur l am lioration des dessertes routi res et ferroviaires r gionales doit pouvoir s appuyer sur des orientations fortes de d veloppement conomique La formalisation de strat gies communautaires d partementales et r gionales en mati re industrielle et logistique logistique endog ne ou exog ne repr sente un pr alable indispensable l valuation de projets de transport Les acteurs conomiques et politiques ont en particulier pr ciser leur int r t et leur capacit capter localement une plus value du trafic de transit plate formes intermodales L laboration d un sch ma directeur d accessibilit logistique incluant un sch ma d approvisionnement r le possible du fleuve permettra cet exercice 6 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 17 Des transports publics plus performants Les efforts cons quents des autorit s organisatrices de transport et des exploitants ont certes notablement accru la client le des transports collectifs mais n ont fait que peu progresser leur part modale compte tenu de la croissance d mographique Le d veloppement des TC do
36. oids de chaque variable nouvelle offre volution comportementale organisation territoriale dans les objectifs atteindre Les visions cumul es du futur entre les diff rentes acteurs sont elles coh rentes En quoi nous engagent elles Quelles sont les volutions les hybridations apporter aux modes actuels de d placements Quelles sont les nouvelles valeurs soci tales promouvoir quels sont les champs d innovation locale notamment en termes de technologie et de num rique qui peuvent tre d velopp s profit Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme Avec quel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Nos modes de fonctionnement d organisation sont ils adapt s Par quoi commencer Les mots cl s coh rence des politiques publiques capacit atteindre les objectifs fix s rapport entre les co ts et l efficacit des actions mod les de mobilit 9 Grenelle des mobilit s Atelier n 6 Les transports coll Gtifs t l organisation territoriale Pr sident Michel Duvette directeur de la Direction D partementale des Territoires et de la Mer de Gironde Rapporteur Fran ois Xavier Leuret pr sident de l Uni n D partementale des Associations Familiales de la Gironde Les faits Qu il s agisse du fer des cars des bus ou d S tramways tous les acteurs institutionnels font preuve d amb
37. oralit s la voiture autreme t souplesse d utilisation d pendance congestion distance nouveaux usages le partage des futurs visions du futur de chaque acteur cumul des projets des uns et des autres obstacles d passer les transport collectifs et l organisation territoriale coh rence transport urbanisme choix de d veloppement urbain optimisation des diff rents r seaux de transports collectifs parcs de rabattement parcs relais c f Annexe cahier des charges des ateliers Des analyses et des propositions int grant les proc dures en cours aliment es par les apports des participants et des auditions Des r gles du jeu favorisant la cr ativit et l intelligence collective e Quels apports esp rer du Grenelle des mobilit s des probl mes pos s sans formatage pr con u un largissement de l ventail des solutions des diagnostics fondamentaux partag s afin d vacuer les faux probl mes des propositions la fois pour le court terme et le long terme en pensant les modalit s de transition l expression de la demande de mobilit gr ce la participation des salari s des employeurs des usagers en consid rant les acteurs de la vie conomique et sociale comme des partenaires des politiques de d placement pour faciliter ainsi l laboration de solutions autres que la seule transformation de l offre de transport e Quels produits du Grenelle des mobilit
38. orise un spectre tr s large d utilisation des courtes distances aux longues distances La d pendance ce mode semble perdurer en fonction du territoire d appartenance la situation est diff rente entre le centre d agglom ration et lefp ri urbain mais aussi du profil des usagers m me lorsqu ils sont dans certaines situations de contrainte Comment prendre en compte la pratique automobile dominante pour modifier l usage de la voiture vers plus de durabilit des pratiques moins individuelles moins de consommation d espace circulant Les questions Quels sont localement les param tres permettant de modifier les pratiques le co t la dur e du d placement Parmi les diff rents l viers d actions mobiliser quelle place donner aux actions portant sur le stationnement Comment d passer le stade des exp rimentations et multiplier des pratiques durables mais minoritaires Comment favoriser le d veloppement de la capacit d auto organisation des citoyens et des entreprises en dehors des cadres institutionnels Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme Avec uel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Par quoi commencer Les mots cl s d pendance autonomie libert accessibilit stationnement individuel collectifs valeurs sociales de la mobilit missions de gaz effet de serre vitesse
39. orts disponibles au quotidien Les bouquets de services de mobilit r pondent galement mieux la diversit des besoins Le d veloppement des se vices num riques d information favorise la fois cette adaptation aux demandes et cette adaptabilit des comportements favorables une mobilit plus choisie Ce faisant la d pendance automobile est r duite La mobilit raisonn e privil gie trois objets de r gulation les vitesses les choix des moyens de transport les distances 8 R duire les distances La r gulation des distances entre proximit et loignement est prise en charge par les documents de planification Scot PLU et par la programmation des quipements de proximit Elle vise distinguer une double chelle d organisation territoriale en am liorant les fonctionnements de voisinage proximit du logement mais aussi du travail et des lieux d changes sans p naliser pour autant les fonctionnements de niveau m tropolitain bassin d emplois p les conomiques principaux grands quipements collectifs La r duction des distances passe par la promotion de la proximit affaire des pouvoirs publics mais aussi des employeurs et des gestionnaires de services collectifs La mise en place de tiers lieux t l centres peut galement contribuer cet objectif de diminution des longueurs de d placements Par ailleurs parfois pr sent comme une panac e le rapprochement entre le domicile et le tr
40. p rative m tropolitaine d octobre 2012 Il pourra alors se transformer l initiative des d cideurs publics en Charte de la mobilit et en Programme d actions Le Grenelle des mobilit s propose 20 principes d action Trop souvet eau les rem des sont prescrits sans vision strat gique globale au risqua aS pliquer des mesures inefficaces fragmentaires voire antagonistes l nonc de pri itipes constitue donc un pr alable indispensable afin que les actions propos es trofibent da fois leur efficience leur l gitimit et leur compl mentarit Ni solutions miracleSpi catalogue les 18 mesures qui donnent chair aux principes doivent donc tre comprises comme un tout elles sont au service d une m me strat gie et elles se renforcent dans leurs mises en uvre comme dans leurs effets Ces mesures se d clinent tous les horizon tempor ls d s actions imm diatement op rationnelles jusqu au long terme iA Le 4 Le 6 Le IOF en or me es D n m A rd Le Grenelle propose de changer de mod le de mobilit Il n est plus possible de croire au tapis volant aller partouth tout moment toute allure A la qu te des gains de temps par l acc l ration de vitesses le Grenelle des mobilit s substitue l ambition de fluidit des d placements fiables sans discontinuit avec une pr dictibilit du temps de transport En change de c tte garantie de fluidit deux conditions sont accepter une fluid
41. r les causes de congestion de la rocade sur la situation des transports collectifs avant de passer la phase de proposition Une mallette du grenelliste sera remise d s la pleini re d ouverture Elle contiendra les grands l ments synth tiques d information les constats les analyses et les questions ouvertes qui en d coulent e Le r le de chacun La charte thique du participant La promotion d une intelligence collective chaque personne d sign e s engage d passer la simple d fense des int r ts et des visions de la structure qu il repr sente Une participation active chaque personne d sign e ne pouvant tre remplac e au cours des diff rentes r unions Le Grenelle ne repr sente en aucune mani re un processus de concertation sur un projet ou un document pr tabli Il est plut t l occasion de construire collectivement des actions innovantes ou et n cessitant des partenariats Il s agit de d crire comme de partager les chemins permettant d atteindre des objectifs ambitieux Une participation quilibr e de chaque coll ge un nombre quivalent de repr sentants de chaque coll ge dans chaque atelier th matique soit 2 5 personnes pour un total d environ 20 30 personnes par atelier th matique chaque coll ge disposera de la pr sidence d un des ateliers th matiques chaque coll ge disposera d un rapporteur dans l un des ateliers th matiques Une autonomie propositionnell
42. re individuel un v hicule individuel peut tre mutualis Le marcheur participe de la foule solitaire C est aussi pour cela que cette mobilit fluide raisonn e et r gul e conduit passer d une politique d offre de transportindistincte amp bo te noire r publicaine des politiques d interaction offre demande diff renci es A la diversit des besoins et des attentes r pond une diversit des r ponses technique sociale et territoriale 7 Grenelle des mobilit s 10 juillet 2012 18 MESURES pour une mobilit fluide raisonn e et r gul e Les 20 principes d action se concr tisent par un programme de 18 mesures Trois cat gories de mesures sont propos es Six programmes partenagiaux strat giques constitutifs du noyau dur de la politique de mobilit Contrats employeurs salari s collectivit s Optimisation r gulation de la rocade et du r seau routier rapide R seau de transport collectif de l aire m tropolitaine Grandes all es m tropolitaines Mobilit pi tonn universelle Sch ma directeur d accessibilit logistique Six nnov tions de rupture aptes d clencher des changements de comportements forts par effets d entra nement tout enicr ant une visibilit des actions engag es Agence des temps amp Autorit organisatrice d exploitation de la voirie l cole sans voiture nr V los lectriques Syst mes de mobilit mutualis s dans les nouveaux
43. s Un rapport final expression des travaux et des conclusions des groupes de travail susceptible d int grer plusieurs formalismes une charte des mobilit s doctrine collective fond e sur une analyse consensuelle de la situation et des principes structurants d un mod le de mobilit 20 ans cet horizon partag facilite la convergence des actions des divers partenaires des orientations ou des chantiers transf rer dans les documents de planification ou proc dures de chaque institution des engagements multilat raux des programmes d action partenariaux Du fait des objectifs de cette d marche et de l tendue des questions pos es il sera n cessaire pour les participants du Grenelle de veiller l aspect pragmatique op rationnel et r aliste des propositions faites Le caract re exceptionnel de ce Grenelle doit permettre d enclencher des actions qui permettent un changement fort et concret des mobilit s m tropolitaines 2 Grenelle des mobilit s Quelques pr cisions sur la d marche e La n cessit d un constat partag la mallette du grenelliste La collecte des l ments de diagnostic existants s appuiera sur les donn es actualis es en mati re de mobilit Ces l ments constitueront la base commune des participants et doivent permettre une mise plat d entr e de jeu des constats et des raisons des difficult s actuelles Il est en effet n cessaire de partager les diagnostics su
44. tidiennes L approvisonnement et la livraisonsdes marchandises en ville sont deux activit s concern es quotidiennement par ces difficult s C est pourquoi il est n cessaire d associer employeurs et salari s l ensemble de ces questions afin d identifier de nouveaux leviers d actions permettant de r pondre aux difficult s de d placements dans le cadre des diff rentes activit s conomiques Les questions Comment am liorer l accessibilit des salari s aux sites d emplois aux entreprises Quelles org misations promouvoir dans les d placements quotidiens des salari s Quelles organisations promouvoir dans les d placements quotidiens entre entreprises Comment am liorer le transport la livraison et la gestion des marchandises en ville Quels modes de r gulation et d optimisation des infrastructures Comment mieux coordonner l entretien l exploitation des infrastructures routi res entre les diff rents acteurs responsables Qu attendre du t l travail Quel niveau et type de congestion peut on collectivement supporter Tous les types d activit s et d emplois sont ils bien localis s Quels sont les points durs Les leviers d actions imm diats tr s court terme pour quelles perspectives long terme Avec quel niveau de co participation co laboration des diff rents acteurs Par quoi commencer Les mots cl s march de l emploi zones d emplois d pla

Juillet 2012

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