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Télécharger l`avis - Commission de la sécurité des

1. Quelques cas d inhalation ou d ingestion accidentelle de jouets contenus dans l uf Kinder surprise ont t port s la connaissance de la Commission en 1989 la Commission europ enne tait inform e par une notification adress e dans le cadre du syst me d change rapide d informations qu une petite fille de plus de 3 ans tait morte au Royaume Uni asphyxi e par suite d une obstruction du larynx provoqu e par l ingestion d un morceau de jouet un pied de panth re rose La CSC saisie de cet accident a mis un avis le 6 mars 1991 pr conisant notamment d lever l ge minimum en de duquel la manipulation par l enfant des jouets surprise peut conduire accidentellement leur ingestion mhalation de 3 5 ans recommandation suivie pendant un temps par la soci t FERRERO puis abandonn e en raison selon elle des r ticences de la DGCCRF qui se r f re aux dispositions de la norme europ enne sur la s curit des jouets qui ne conna t quant elle qu une seule limite d ge 3 ans trois autres cas d inhalation ingestion sont cit s dans le rapport commandit par la Commission europ enne pr c demment voqu dont deux concernent des enfants de moins de 3 ans 28 06 97 dur e d hospitalisation 1 journ e Victime g e de 2 ans A aval un morceau de plastique type fragment de Kinder Surprise 10 03 98 Pas d hospitalisation V
2. Un seul d c s aux urgences a t observ sur les 3 ann es consid r es fausse route avec une pomme chez un gar on de 15 mois c dur e d hospitalisation pour 61 hospitalisations inf rieure 1 jours 3 jour 62 2 jours 26 3 6 jours 8 d produits ayant caus l accident On trouve globalement le m me classement accidentog ne que dans la cat gorie des moins de 15 ans i r r 15 avec un nombre plus important de l sions cons cutives la manipulation des jouets au total 18 le tandem argent pi ces de monnaie se situant en deuxi me position 15 Une extraction de la base EPAC effectu e la demande de la CSC sur les accidents de jouets ayant donn lieu hospitalisation dans les services d urgence a d nombr 1484 cas enregistr s de 1999 2001 Les contacts corps trangers constituent le m canisme le plus fr quent l origine des accidents de la vie courante caus s par un jouet chez les enfants de 0 4 ans 131 accidents ont t occasionn s par des billes 90 des accidents provoqu s par des billes concernent des situations d ingestion ou d inhalation Ces situations sont galement fr quentes hauteur de 30 40 pour d autres types de jouets malheureusement non sp cifi s CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation
3. chez l adulte les aliments repr sentent la majorit des corps imhal s Il s agit avant tout de viande mais aussi de l gumes haricots voire de fruits banane Les proth ses et fragments dentaires demeurent galement en bonne place L inhalation de CE li e la chirurgie orale ou maxillo faciale a t d crite de m me que la position intrabronchique de sonde sogastrique 3 Localisation du CE Plus de la moiti se localisent dans la bronche souche droite ou le tronc interm diaire 40 environ se logent dans la bronche souche gauche et dans environ 5 des cas ils s arr tent dans la sous glotte ou la trach e Quand les circonstances cliniques indiquent clairement le diagnostic l enfant est directement adress l endoscopiste qui en fera le diagnostic et le traitement Cependant bien souvent le syndrome de p n tration est pass inaper u et c est l examen radiologique pratiqu pour des signes respiratoires vari s qui va orienter le diagnostic GLOTTE I 0 9 TRACHEE LL 0 13 AXE E MER DRINI AXE GAUCHE 47 87 0 40 0 7 6 bilat raux Localisation des corps trangers des voies a riennes Un CE ac r ou piquant morceau de verre aiguille pingle peut tre quel que soit son volume l origine d une d tresse respiratoire tous les tages de l arbre bronchique Un CE arrondi passe plus facilement l tage glottique mais il est souvent responsable d une obstruction plus
4. vie courante Les chiffres ci apr s reproduits sont ceux fournis par l InVS ils ne sont que partiels A noter que parfois le total de certaines sous cat gories n atteint pas les 100 1 Suffocations chez les moins de 15 ans Durant cette p riode 1243 cas d accidents de suffocation chez les enfants de moins de 15 ans ont t identifi s sur 140 310 cas soit en moyenne 89 pour 10 000 En voici la d composition et une typologie des produits a r partition par classe d ge 0 4 ans 66 3 5 9 ans 25 9 10 14 ans 7 8 Il n est pas surprenant d observer la pr dominance de l accident de suffocation dans la cat gorie des moins de 5 ans ce qui justifie une analyse plus fine des caract ristiques accidentologiques de cette tranche d ge plus vuln rable ce type de risque analyse qui sera pr sent e plus loin b r partition par genre Masculin 50 4 F minin 49 6 c traitement et dur e d hospitalisation Les soins pratiqu s consistent en l extraction du corps tranger Aussi l hospitalisation est elle rare ou en cas d hospitalisation la dur e de celle ci est elle tr s courte Traitement Examin trait 74 8 Suivi ult rieur 16 6 Hospitalis 0 1 Non pr cis 0 4 Dur e d hospitalisation pour 101 hospitalisations inf rieure 1 jour 92 jour 5 2 2 jours 2 1 3 jours 0 2 d produits ayant caus
5. T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 23 Dans d autres cas occlusion respiratoire cons cutive l ingestion accidentelle d une bille ou fausse route cons cutive la mauvaise mastication d un chewing gum il y aura imputation la personne la victime ou son entourage Sauf dans l hypoth se o la conception du produit est manifestement acci dentog ne cas par exemple de la confiserie pousse pousse malabar celui ci ne sera pas impliqu dans l accident autrement que par sa pr sence passive La responsabilit sera alors recherch e dans l activit de mal mastiquer chewing gum ou de mal manger soit dans un d faut de surveillance cas de la bille On verra plus loin qu il est possible de d passer le constat d impuissance en fixant des r gles li s la conception ou la pr sentation des produits Les produits de cat gories Non A posent immanquablement la question des limites d une politique possible de pr vention des risques Certes une pi ce de monnaie une pingle cheveux ing r s inopin ment par un enfant peuvent entra ner une fausse route mais on peut se demander si leur remplacement ventuel par un autre objet aurait modifi de mani re appr ciable la nature de l accident Il n y a pas en l esp ce de lien de causalit entre la nature du produit et l accident mais plut t un lien de
6. au gr des interdictions pour mieux r appara tre sous d autres formes mais dans une conception inchang e il serait souhaitable dans un but de pr vention que les pouvoirs publics fixent par d cret l instar de produits comme les jouets qui pr sentent galement un caract re h t rog ne des exigences essentielles de s curit applicables aux confiseries chocolateries En ce qui concerne la d finition des exigences de s curit applicables aux confiseries chocolateries vendues avec des objets non comestibles le guide labor par la Chambre syndicale nationale de la confiserie et la Chambre syndicale des Chocolatiers pourrait contribuer utilement ces travaux En ce qui concerne les confiseries de grand gabarit ou pr sum es fortement acides il devrait tre de mand aux op rateurs de soumettre leurs produits aux tests des gabarits d essais pr vus par la norme sur la s curit des jouets un examen pr alable par l AFSSA en cas de suspicion de forte acidit ou d association de denr es comestibles incompatibles dans certaines conditions de conservation par exemple glace et chewing gum D En ce qui concerne des corps v g taux tels que cacahu tes pistaches noix noisettes amandes ou d autres produits tels que petites saucisses ap ritives petits saucissons garder hors de port e des jeunes enfants La Commission ne peut que renouveler les recommandations formul es dans son avis du 3 ju
7. cet gard exemplaire Selon les informations fournies par le fabricant le produit n a fait l objet que d une commercialisation limit e dans le temps et n est plus import depuis le 27 mai 2003 La forme ovo de de l uf et sa taille 45 mm de long 30 mm de large justifierait de pratiquer le test du gabarit E pour pr venir les risques de suffocation par les jouets petites Balles que nous avons examin plus haut L uf entre dans ce gabarit de 44 5 mm et pr sente un danger de blocage des voies respiratoires par un enfant de moins de 36 mois Dans une lettre en date du 28 janvier 2004 le professionnel a pr cis la Commission qu il avait pris la pr caution de v rifier par analogie avec la norme europ enne de s curit des jouets EN 71 partie n 1 que le produit n entre pas compl tement dans le cylindre des petits l ments diam tre sup rieur 31 7 mm pour en conclure qu en l tat ce produit ne pr sente donc pas de danger d ingestion pour les enfants de moins de 36 mois Si ce fabricant avait t inform de l existence et de la pertinence d utilisation du gabarit E sa conclusion au cas d esp ce aurait sans doute t diff rente La taille et la forme d une confiserie ne sont pas les seuls faits g n rateurs de la fausse route alimen taire La consistance de la confiserie peut aussi constituer un facteur incriminant chez les moins de 5 ans qui ne savent pas e
8. effet secondaire d une blessure de l enfant caus par les orifices est voqu dans la norme Certains trous de ventilation ont provoqu des blessures aux doigts Il convient d viter les trous non circulaires angles vifs en V ou les angles dont le sommet est orient vers l int rieur et qui ne sont pas bien arrondis car les enfants pourraient s y coincer les doigts et se blesser c L ingestion de la t terelle La perforation et la d chirure de la t terelle fr quente quand le jeune enfant fait ses dents font que celle ci peut se d solidariser de la collerette tre aval e par l enfant et l touffer Le paragraphe 5 3 de la norme europ enne prescrit un essai de r sistance de la t terelle selon une trac tion de 90 N force d arrachement d un petit objet par un enfant de moins de 36 mois apr s une perfo ration de la t terelle en son centre l aide d un poin on en forme de dent d enfant l indenteur Dans son avis de 2003 la CSC avait galement souhait que le protocole de tests soit modifi pour que l indenteur troue non seulement le centre mais les c t s des sucettes en silicone En effet sur les sucettes en silicone un essai manuel sommaire fait appara tre que lorsque la t terelle n est trou e que d un c t il suffit d effectuer une l g re traction manuelle pour que la t terelle se d chire alors que si elle est perc e au centre comme pr vu
9. l accident Parmi les produits identifi s 14 9 des produits n ont pu tre identifi s le non alimentaire l emporte largement sur l alimentaire Produits alimentaires Le poisson comment ne pas songer aux ar tes arrive nettement en t te 7 2 devant les confiseries 2 2 les fruits 1 5 les os 1 et d autres aliments non pr cis s 3 5 soit au total 15 4 14 Sans doute y figurent des cacahu tes et autres corps v g taux CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 20 Produits non alimentaires 48 5 des produits incrimin s sont d ordre non alimentaire Argent et pi ce de monnaie 14 Billes 7 9 Jeu 5 Jouets non pr cis s 4 5 Bijoux 3 6 Clous punaises 2 6 Rocailles 2 4 Epingles chevaux 1 9 Particules 1 4 Bouton 1 1 Crayon 1 1 Produit d emballage 1 Plastique 1 Papier 1 2 Suffocations chez les moins de 5 ans 824 cas d accidents ont t enregistr s durant la p riode consid r e a r partition par genre Gar ons 49 Filles 51 b traitement Examin trait 77 Suivi ult rieur 15 Hospitalis 7 nconnu ou transfert 3
10. la norme NF EN 71 parties n 1 2 3 tabli par le laboratoire SGS tout en faisant observer que ce jouet n a pas vocation tre utilis par un enfant de 30 mois pr cis ment en raison des risques d ingestion de petits l ments par de tr s jeunes enfants L interdiction de l utilisation du jouet par un enfant de moins de 3 ans ainsi que le risque sp cifi petites pi ces pouvant tre ing r es figurent sur l emballage du produit Par ailleurs la soci t SMOBY s est engag e am liorer la qualit d adh rence des fausses pierres sur la couronne CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org B LES CONFISERIES Requ te n 97 032 Par lettre en date du 6 mars 1997 Mme M s est inqui t e aupr s de la CSC du danger li aux condi tions d ouverture des coques d ufs surprise J ach te ou plut t mes parents ou beaux parents ach tent souvent des ufs surprise KINDER mes enfants leur plus grande joie d ailleurs Je m interroge sur la dangerosit de la coque plastique jaune se trouvant l int rieur de l uf en cho colat et contenant la surprise En effet pour en s parer les deux parties les enfants et les adultes recourent souvent leurs dents e
11. le Centre m dical Soroka Isra l et le Konsumerverket l association de consommateurs su doise Cette tude compl t e depuis d compte Pour la Gr ce 1996 3 accidents 2 ufs en chocolat un jouet en papier 1998 2 accidents ufs en chocolat 1999 3 accidents avec des ufs en chocolat 2001 2 accidents 1 avec un uf en chocolat un disque en plastique tapa Pour l tude Humbolt Institut Robert Koch en Allemagne men e en 1998 sur une p riode non d finie aupr s de 8 h pitaux pour enfants et de 15 p diatres 35 accidents dont 34 ont t caus s par un corps tranger contenu dans un uf en chocolat Le Centre m dical Soroka Isra l a recens 2 accidents graves non mortels de petits objets dans un uf en chocolat Depuis 1997 la Su de a recens 7 accidents dont 3 dus des confiseries jouets 4 des ufs en choco lat y compris l accident r cent septembre 2002 du jeune fils d 1 an 1 2 d un chirurgien su dois Pour la Turquie en 2003 un accident mortel a t relat dans la presse turque et confirm par la presse de l ambassade turque en Grande Bretagne Les d c s ne concernent pas uniquement les produits non comestibles dans les aliments mais 7 cas clairement identifi s peuvent tre r sum es ainsi une fillette de 5 ans 1 2 en Gr ce morte en 1977 par suffocation et asphyxie apr s avoir aval le chapeau d une poup e dans un sac de chips un gar
12. GLEMENTATION OU LA NORME IMPOSENT DES EXIGENCES DE CONSTRUCTION EN VUE DE PR VENIR LES RISQUES D INGESTION OU D INHALATION ACCIDENTELLE DE PETITS CORPS TRANGERS 1 La r glementation relative la s curit des jouets 20 Estimation effectu e avant la mise en place de l euro CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 26 Cette r glementation n a sans doute pas d quivalent pour pr venir les risques d ingestion ou d inhalation accidentelles de petits l ments Elle sert m me de r f rence d autres produits Le d cret n 89 662 du 12 septembre 1989 modifi relatif la pr vention des risques r sultant de l usage des jouets pr voit dans son article 2 que ne peuvent tre fabriqu s import s d tenus en vue de la vente ou distribu s titre gratuit que les jouets qui respectent les exigences essentielles de s curit d finies l annexe II du pr sent d cret Cette annexe II d finit des principes g n raux et pr voit notamment que les utilisateurs de jouets ainsi que les tiers doivent tre prot g s contre les risques pour la sant et les risques de blessure lorsque les jouets sont utilis s conform ment leur destination ou qu il en es
13. Leurs parois ne renferment ni cils ni cellules s cr trices de mucus des macrophages sont charg s de d truire les poussi res ou les d bris Les caract ristiques dimensionnelles des organes des voies respiratoires sont r sum es dans le tableau ci dessous Adulte Nourrisson Diam tre mm Longueur cm Diam tre mm Longueur cm Pharynx 13 Larynx 5 Sous glotte 12 19 6 Trach e 25 10 14 7 3 4 Bronches souches 16 3 4 2 5 2 Les organes de l alimentation Ils captent les aliments les appr cient les rassemblent et les propulsent vers les organes de la digestion ingestion Les voies digestives sont constitu es tout d abord par la bouche s par es de l ext rieur par les l vres d limit es sur les c t s par les joues en bas par les muscles du plancher tendus entre les mandibules et en haut par le palais osseux qui se prolonge vers l arri re par le voile du palais ensemble de muscles auxquels est appendue la luette Les dents sont implant es sur les m choires mues par les muscles masticateurs La langue qui occupe une grande partie de la bouche est un organe musculaire et muqueux par ses muscles la langue en contient dix sept elle est dou e d une grande mobilit qu elle manifeste non seulement pour l alimentation mais aussi pour la phonation Par sa muqueuse elle intervient dans l exploration des aliments leur go t bien s r et aussi leur texture leur temp rature CSC Ci
14. T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 21 Argent pi ces de monnaie 12 Billes 6 Jeu 6 Jouets non pr cis s 6 Poisson 5 Aliments non pr cis s 4 Rocaille 3 nconnu 14 On notera l absence de produits dont la vocation est d tre mis en bouche comme les sucettes de pu ri culture ou encore l absence des capuchons de stylo C ANALYSE DE RISQUES Le produit ou l objet de petite taille est attrayant pour les jeunes enfants Comme le souligne le guide ISO 50 sur la s curit des enfants Ces derniers portent des objets leur bouche et go tent ou m chonnent quasiment tout objet qu ils rencontrent Ils sont galement capables de d tacher avec leurs doigts ou leurs dents de petites pi ces et de petits l ments d objets leur port e D autres facteurs de risque incluent l incapacit des enfants contr ler leur d glutition et leur respiration leur dentition immature l activit physique et les anomalies cong nitales qui augmentent la probabilit d obstruction de la trach e et de l sophage Ces comportements tr s pr visibles exposent les jeunes enfants plusieurs types de situations dange reuses le produit la pi ce peut tre inhal e ou aspir e se logeant ainsi dans la trach e ou plus profond ment dans les voies a riennes le produit la pi ce peut t
15. apport es au document la suite d observations formul es par l administration sans que celle ci ait donn une caution formelle l ensemble Bien que ce guide soit sans force contraignante tout professionnel qui enfreindrait ses r gles peut se voir signifier un rappel de manquement par L ALLIANCE 7 Si l on tient compte du fait que les objets non comestibles associ s des confiseries sont fr quemment des jouets ou des produits fronti res c est la norme NF EN 71 relative la s curit des jouets que le guide a choisi comme r f rentiel de base Il est ainsi pos comme principe que tout objet non comestible associ une denr e comestible doit tre consid r comme un jouet avec toutes les exigences de s curit qui s y attachent L objet comestible s entend de fout objet promotionnel ludique ou fonction de support ou de contenant l exclusion des emballages On entend par produit fronti re tout objet qui peut pr senter une valeur secondaire de jouet pour les enfants En ce qui concerne les risques d ingestion ou d inhalation accidentelles des petits objets c est le test du cylindre tronqu qu il est recommand de pratiquer pour respecter cette norme Le document diffus en 2002 se r f re au projet d amendement n 8 la norme sur la s curit des jouets intitul e small balls pour les objets sph riques cylindriques ellipso daux ou de forme similaire sans autre pr ci
16. demander la mise en place de syst mes de recueils de donn es sur les accidents plus fiables en particulier dans le domaine des obstructions respiratoires et indiquant notamment la nature pr cise des corps trangers en cause B En ce qui concerne la formation et l information CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 39 Des initiatives devraient tre prises pour inciter les professionnels en contact permanent avec le public et les enfants assurer un apprentissage des gestes de premiers secours et notamment la man uvre de Heimlich L enseignement de ces gestes pourrait tre dispens dans les tablissements scolaires dans les entreprises les maisons de retraite les cr ches les tablissements de restauration Des affiches rappelant ces gestes pourraient ensuite tre appos es dans les m mes lieux C En ce qui concerne les confiseries chocolateries associ es ou non avec un produit non alimentaire En raison des accidents g n r s par des produits aussi divers que les confiseries tr s acides les confiseries de gros volume les confiseries lumineuses munies de piles ing rables par un enfant les confiseries associant glaces et chewing gums produits qui sont retir s du march
17. l artisanat aux professions lib rales et la consommation a incit les professionnels utiliser les prescriptions de la norme NF EN 71 1 sur la s curit des jouets dont le test du cylindre tronqu pour pr venir tout risque d touffement susceptible de survenir la suite de l ingestion d un petit l ment d tachable de son v tement par un b b ou un tr s jeune enfant CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 29 ventouses de pare soleil confiseries associ es une source d nergie barri res de piscines norme NF P 90 306 2 La r glementation relative aux sucettes de pu riculture Les sucettes de pu riculture rel vent du d cret n 92 631 du 8 juillet 1992 relatif aux mat riaux et objets destin s entrer en contact avec les denr es produits et boissons pour l alimentation de l homme ou des animaux Le risque majeur est le risque d touffement qui peut avoir deux origines la collerette reste bloqu e au fond de la gorge de l enfant la t terelle rompue est inhal e par l enfant La norme europ enne qui s applique aux sucettes est la norme NF EN 1400 Articles de pu riculture Sucettes pour nourrissons et jeunes enfants de mai 2003 qui co
18. s simplement aspir s apr s un vomissement Heimlich fait par les pompiers 7 8 minutes apr s l appel Etat co mateux inf rieur 1 h surveillance 24 heures en milieu hospitalier gu rison sans s quel les Paris Enfant de 3 ans asphyxi avec des Marshmallows s quelles neurologiques Paris Enfant de 18 mois asphyxi e avec une balle en caoutchouc appartenant un jeu de son grand fr re d c d e sur place Issy Les Moulineaux 92 B LES INFORMATIONS DIFFUS ES PAR L INSTITUT DE VEILLE SANITAIRE L Institut de veille sanitaire InVS a publi le 11 mai 2004 un Bulletin pid miologique hebdomadaire n 19 20 BEH consacr aux accidents de la vie courante Concernant les suffocations survenues en 1999 toutes cat gories d ge confondues les derni res statistiques connues ce jour ont t tablies notamment sur la base des travaux du Centre d pid miologie sur les causes m dicales de d c s de l Institut national de la sant et de la recherche m dicale INSERM Les suffocations ont t la deuxi me cause de d c s par accidents de la vie courante avec 3 543 d c s en 1999 soit rapport la population fran aise un taux de 6 1 10 000 elles ont repr sent 18 des d c s par AcVC Plus de trois quart des d c s par suffocation accidentelle sont survenus chez des personnes g es de plus de 65 ans Chez les enfants de moins de 1 an les suffocations ont t la p
19. sentants des entreprises du m dicament ne disposent pas d informations pr cises En revanche le risque de fausse route semble vident pour les personnes g es Elles ne boivent pas suffisamment en prenant leurs comprim s En effet parmi les conseils de bon usage il y a celui de boire syst matiquement en prenant un com prim Cette recommandation figure sur toutes les notices des m dicaments La publicit pour les m dicaments destin e au public est autoris e par l AFFSAPS Il a t d cid de mettre en avant dans le visuel un verre d eau d s qu il s agit d un comprim Pour ce qui est des trous de ventilation les repr sentants du LEEM estiment que cela accro trait la taille les comprim s et les rendrait plus difficile avaler ily aurait un risque de d t rioration de la stabilit des comprim s ce ne serait pas possible pour les comprim s s cables La mise disposition de pr sentations p diatriques adapt es a d j fait l objet de certaines mesures publication par l APSSAPS d une liste des besoins p diatriques prioritaires augmentation de l am lioration du service m dical rendu des m dicaments r pondant ces besoins lors de la fixation du prix par le comit conomique des produits de sant D autres mesures devraient tre adopt es dans le cadre du r glement communautaire sur les m dicaments p diatriques comme la prolongation de 6 mois des brevets sur ces m dicaments La C
20. tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org La trach e prend son origine dans la r gion cervicale puis elle descend dans le thorax verticalement o elle va donner naissance deux bronches souches droite et gauche l angle sternal au niveau de la 5 vert bre dorsale L arbre bronchique Les bronches sont form es par la division de la trach e Chacune des deux bronches droite et gauche s enfonce dans leur poumon respectif au niveau du hile Une fois entr es dans les poumons les deux bronches principales se subdivisent en bronches secondaires ou lobaires trois droite et deux gau che une pour chaque lobe pulmonaire Les bronches secondaires se subdivisent leur tour en bronches tertiaires segmentaires et ainsi de suite 23 niveaux de division les ramifications tant de plus en plus petites On appelle bronchioles les conduits mesurant moins de 1 mm de diam tre Les bronchioles se subdivisent finalement en bronchioles terminales mesurant moins de 0 5 mm de diam tre Toutes ces subdivisions portent le nom d arbre bronchique Les parois des bronches et des bronchioles renferment des fibres lastiques leur proportion s accro t mesure que les conduits rapetissent les bronchioles sont donc capables d offrir une grande r sistance l air dans certaines conditions
21. P diatrique NECKER ENFANTS MALADES dans le courrier du 25 f vrier 1999 susmentionn La m connaissance encore trop fr quente des diff rentes tapes du d velop pement psycho moteur du jeune enfant par les parents et les adultes en g n ral est encore un l ment verser au dossier Ce n est pas parce que le nourrisson a des dents qu il sait croquer correctement bien m cher puis avaler Jusqu 4 5 ans l enfant ne sait pas m cher correctement par absence de molaires broyeuses 2 dentition ef ses petites dents ne sont pas assez puissantes pour croquer des friandises ou des aliments durs Comme le disent les parents ils avalent tout rond CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 22 2 Les objets ou produits qui entrent dans l environnement de l enfant mais qui ne lui sont pas sp cifiquement destin s de part leur nature objet ou produit ou en tant qu l ments de son environnement Dans le domaine alimentaire A il s agit des poissons fruits aliments non pr cis s os Tous ces produits alimentaires ne sont pas sp cifiquement destin s aux enfants et peuvent tre galement consomm s par des adultes Dans le domaine non alimentaire Non A la liste des produit
22. dans le projet de norme europ enne la m me traction ne suffit pas d chirer la t terelle C est pourquoi la Commission ne peut que s interroger sur la pertinence des essais de d chirure et de perforation du projet de norme europ enne en particulier sur le fait que le protocole pr voit que l indenteur perce la t terelle au centre et de part en part A la suite de l avis de la CSC la DGCCRE a demand AFNOR de solliciter le Comit Europ en de normalisation sur ce sujet en lui demandant d engager une r flexion sur la proposition de la CSC Cette demande a t renouvel e en 2005 3 La norme sur les capuchons d instruments pour l criture et le marquage 32 s Les sucettes en latex offrent sur ce point une bonne r sistance CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 31 La norme ISO 11540 de 1993 Capuchons d instruments pour l criture et le marquage destin s tre utilis s par des enfants jusqu 14 ans inclus offre la possibilit de la pr sence d un orifice de ventilation sur tout capuchon d tachable de stylos ou marqueurs qui sont tr s souvent port s en bouche par l utilisateur comme peut l tre un support de gomme l extr mit d un crayon cf requ
23. de plusieurs parties chacune tant d di e un sujet sp cifique cat gories de risques parties 1 3 de jouets sp cifiques parties 4 et 5 ou autre partie 6 21 Ce d cret transpose la directive 88 378 CEE sur la s curit des jouets 22 La version actuelle de la directive du 3 mai 1988 modifi e relative la s curit des jouets ne pr voit pas contrairement la r glementation fran aise d avertissement d exclusion d ge relatif au danger sp cifique de suffocation A l occasion des travaux de r vision portant sur le 4 me projet de r vision de cette directive les autorit s fran aises devraient proposer aux autorit s europ ennes une modification de la directive en ce sens CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 27 La partie n 1 de la norme EN 71 a t adopt e en 1988 et r vis e en 1998 Elle traite des exigences de s curit li es aux propri t s m caniques et physiques des jouets Les risques mis en vidence par les saisines mentionn es plus haut rel vent de ce texte A ce jour car la normalisation des jouets est en constante volution il existe plusieurs m thodes de tests permettant d radiquer les risques d ingestion ou d inhalation de petits obj
24. de son utilisation avertissement crit et mention indiquant que les sarbacanes ne doivent pas tre confi es aux enfants Un amendement la norme NF EN 71 1 sur la s curit des jouets devrait prochainement imposer aux sarbacanes d avoir un embout buccal qui ne permettent pas de laisser passer les projectiles par aspiration CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org boule de la bouche de l enfant Il serait fastidieux d entrer dans le d tail des d marches effectu es par la CSC pour obtenir de la soci t MOULIN ROTY les documents attestant que la peluche respectait les exigences de s curit fix es par la r glementation sur les jouets Les d marches se sont finalement sold es par l affirmation du fabricant selon laquelle il s agissait d un accident tr s rare et par l envoi le 13 juillet 1999 d un rapport de conformit l ancienne norme sur la s curit des jouets NF EN 71 1 parties n 1 2 et 3 de 1988 tabli en 1995 par les labora toires POURQUERY o ne figuraient que la premi re et derni re page La nature des tests effective ment r alis s au regard de la norme EN 71 1 n a pas t communiqu e la Commission Dans ce m me courrier la soci t a avanc qu il s
25. et l air reste emprisonn dans les alv oles A l inspiration suivante une nouvelle bouff e d air p n tre s immisce derri re le corps tranger et se trouve galement bloqu e Ce ph nom ne de soupape provoque un emphys me pulmonaire Tous ces ph nom nes s accentuent avec le temps du fait de l inflammation des tissus avoisinants A terme cela aboutit une infection chronique Une autre cons quence peut tre un d me pulmonaire aboutissant un arr t cardiaque 5 Man uvres d urgence Que peut faire une personne non m decin en attendant l arriv e des secours Deux cas peuvent se pr senter urgence vitale Dans l affolement des man uvres r flexes sont souvent r alis es par l entourage t moin de la sc ne essais d extraction du CE au doigt tapes dans le dos mise t te en bas nourrisson voire bouche bouche Ces gestes peuvent tre efficaces Les man uvres de secourisme effectu es par le grand public pr sentent des avantages et des inconv nients certaines r gles doivent toujours tre rappel es La toux doit tre respect e son efficacit est CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org toujours sup rieure celle d une man uvre externe en effet
26. l article R 224 4 du code de la consommation CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 41
27. la mastication Le Diabolin uf renferme moins de 1 d acide citrique E330 C est une quantit faible Les analyses effectu es dans un laboratoire ind pendant le confirment en montrant un pH compris entre 2 4 et 6 8 D cret n 92 985 du 9 septembre 1992 relatif la pr vention des risques r sultant de l usage de certains produits imitant des denr es alimentaires directives 85 572 CEE et 90 128 CEE fixant les r gles observer pour que les mat riaux soient compatibles avec les aliments CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 33 La chambre syndicale nationale de la confiserie et la chambre syndicale des chocolatiers ont labor un guide destin leurs adh rents intitul Rappel des pratiques professionnelles relatives aux produits de confiserie et de chocolaterie associ s des objets non comestibles ci joint en annexe n 1 qui a pour objet de fournir une m thodologie visant r duire les risques pour les consommateurs pr sent s par des confiseries de sucre ou de chocolat associ es des objets non comestibles M K a pr cis lors de son audition que la DGCCREF avait t consult e plusieurs reprises en 2001 sur la pertinence de ce guide Diverses modifications ont t
28. longueur d environ 5 cm permet l air de passer du pharynx la trach e Il se situe en avant de l sophage au m me niveau que les vert bres cervicales 4 5 et 6 C est une structure cartilagineuse dont une partie situ e dans le cou y est pro minente et forme la pomme d Adam plus d velopp e chez l homme que chez la femme cause des hormones sexuelles L os hyo de est un os situ l union du cou et de la t te et peut tre facilement palp juste en dessous des muscles du plancher de la bouche Il n est articul avec aucun autre os mais il est solidaire en haut de la langue en avant des muscles du plancher de la bouche en bas des cartilages du larynx Larynx Epiglotte Os hyo de Cartilage thyro de Pomme d Adam Cartilage crico de Cartilage trach e L piglotte est un cartilage qui suivant les d placements de l os hyo de s abaisse pour fermer la glotte qui se trouve au dessus de la trach e et ainsi brancher le pharynx sur les voies digestives ou s l ve pour ouvrir la glotte et ainsi le brancher sur les voies a riennes cf infra Physiologie On trouve aussi dans le larynx une paire de replis de 2 cm de longueur appel s cordes vocales l une sup rieure l autre inf rieure responsables de la phonation L ouverture qu emprunte l air entre les cordes vocales est appel e glotte qui s ouvre plus ou moins pour la production des sons graves ou a
29. ou http www cscnet org exemple un morceau de confiserie chez un enfant Des l ments coll s sur les parois de larynx ou sur la base de la langue glissent et s introduisent dans les voies a riennes II CONS QUENCES DE L INHALATION OU DE L INGESTION DE CORPS TRANGERS Il convient de distinguer entre les corps trangers ayant fait fausse route et se retrouvant dans les voies respiratoires et ceux ayant suivi la voie normale mais posant des probl mes li s leur caract re non alimentaire A CORPS ETRANGERS DANS LES VOIES RESPIRATOIRES 1 A raulique de la respiration Il n est pas inutile au pr alable de rappeler les caract ristiques physiques de la circulation de l air dans les voies respiratoires La trach e et les bronches peuvent tre consid r es comme des tubes dans lequel l air passe de fa on essentiellement laminaire i e avec peu ou pas de turbulence En physique la perte de charge Ap d un flot laminaire dans un tube est exprim e par la loi de Poiseuille 8nL Ap F Q Tr o n est la viscosit dynamique du fluide L la longueur du tube r le rayon du tube et Q le d bit La r sistance a raulique ou r sistance au passage de lair dans le cas qui nous occupe est gale Ap Q Cette quation met imm diatement en vidence le fait qu une diminution m me l g re du rayon de la trach e ou du larynx causera une augmentation marqu e de la r sistance au passage d
30. sucettes commercialis es depuis 2002 sur le march fran ais sont dot es de trous de ventilation En l absence de r f rentiel permettant de d terminer le nombre et la taille ad quate des trous de ventilation c est la norme NF EN 71 qui sert de r f rence au professionnel norme dont on sait par un des ses amendements qu elle exclut les trous de ventilation des voies et moyens permettant de pr venir les risques de blocage des voies respiratoires Dans le cas d un autre produit un pendentif lumineux en forme de sucette de pu riculture destination d adultes ou pr sent es comme jouets pour les enfants de plus de trois ans la DGCCRF a reconduit par un arr t du 26 janvier 2005 le suspension de commercialisation du produit au motif notamment que les trous d a ration taient trop petits pour permettre une ventilation efficace en cas d ingestion par un enfant 46 Les enfants ont du mal avaler des m dicaments solides avant l ge de 6 ans CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 37 vent en caract res peu lisibles et sont pr sent es comme des conseils d utilisation parmi d autres alors qu il s agit d un risque vital Apr s consultation de repr sentants de l industrie pharm
31. te n 98 095 Le passage d air continu d au moins 6 8 mm doit s tendre sur toute la longueur du capuchon Les capuchons ainsi ventil s doivent permettre un d bit d air minimal de 8 l min Cette exigence est assortie d une m thode d essais permettant de mesurer le d bit d air Par ailleurs la r f rence de la norme internationale doit tre port e sur le produit ou son emballage B EXEMPLES DANS LESQUELS IL N EXISTE NI R GLEMENTATION SP CIFIQUE NI NORME IMPOSANT DES EXIGENCES DE CONSTRUCTION EN VUE DE PR VENIR LES RISQUES D INGESTION OU D INHALATION ACCIDENTELLE DE PETITS OBJETS On peut citer deux produits les confiseries et assimil es et les m dicaments 1 Les confiseries et assimil es Le march fran ais de la confiserie est valu 620 millions d euros soit 350 millions d articles en 34 vente Les cas d obstruction respiratoire li e l ingestion de confiseries concernent les confiseries tradition nelles et les confiseries associ es des objets non comestibles et leur emballage a Les confiseries traditionnelles Il n existe ni r glementation sp cifique ni norme ni r gles de pratiques professionnelles d finissant les exigences de s curit li es la forme ou la consistance des confiseries et de leur conditionnement et partant permettant de pr venir les dangers de suffocation ou d autres dangers dommage la dentition notamment pour les jeunes consommat
32. type de produit mais que le risque apparaissant r el elle lan ait une en qu te ce sujet Requ te n 99 007 La Commission a t saisie le 27 janvier 1999 par Mme N G d une requ te relative une peluche musicale en forme de clown de marque MOULIN ROTY Pour d clencher la musique il faut tirer sur une ficelle attach e la peluche La ficelle se termine par une petite boule Alors que la fille de Mme G alors g e de 5 ans jouait dans son lit avec cette peluche la maman a soudain entendu l enfant tousser et a constat qu elle avait commenc avaler la petite boule attach e la ficelle de la peluche Fort heureusement la boule ne s est pas d tach e et Mme G en tirant sur la ficelle a pu d gager la Les jouets ne blessent pas seulement les enfants Selon les r sultats d une tude de l Institut de Veille Sanitaire effectu e partir de l Enqu te permanente sur les accidents de la vie courante EPAC 264 personnes g es de plus de 14 ans ont t admis dans les services d urgence hospitali re entre 1999 et 2001 en raison d un accident caus par un jouet 10 Dans le cadre de cette enqu te les services de la DGCCRF ont demand aux op rateurs fran ais de proc der la modification de l un des embouts des sarbacanes les deux embouts permettent le passage d un projectile et les ont invit s alerter les consommateurs sur le risque d aspiration d un projectile lors
33. types de corps trangers d crits plus haut A LES JOUETS Requ te n 95 047 Par lettre en date du 5 mai 1995 Mme R a inform la Commission de l accident dont avait t victime son mari le 31 d cembre 1994 avec un jouet sarbacane Ceci pour vous signaler un jouet tr s dangereux les sarbacanes avec leurs boulettes Nous en avions achet pour les enfants et nous m mes pour le r veillon du jour de l an Mais malheureusement la f te a tourn au drame Mon mari a aspir une boule en papier ce qui s est termin par un touffement Nous tions trois secouristes la maison et c est ce qui l a sauv Inutile de vous dire que tout est pass la poubelle dans la minute qui a suivi Lorsque le m decin est arriv il n tait pas du tout tonn Ce genre d accident arrive souvent apparemment Mais il nous a dit que malgr ces accidents ce jouet ne serait pas retir de la vente Je trouve inadmissible que des jeux aussi dangereux destin s principalement aux enfants soient en vente dans tous les magasins Ne pourrions nous pas intervenir pour que ces jouets soient modifi s avec par exemple un embout plus fin afin que les boules ne soient pas aspir es Saisie par la CSC la Direction g n rale de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes DGCCREF a par courrier en date du 24 juillet 1996 pr cis qu elle avait pas eu connaissance d accidents survenus avec ce
34. viter que le mucus la salive et les s cr tions obstruent les orifices les trous ne sont pas de petites dimensions et doivent tre plac s une certaine distance les uns des autres La collerette doit comporter au moins deux trous de ventilation d au moins 20 mm chacun permettant de passer li brement une tige de 4 mm de diam tre m me lorsque l anneau si la sucette en comporte un est en contact avec la collerette Les centres des deux trous doivent tre espac s l un de l autre d au moins 15 mm et les bords doivent se situer au moins 5 mm du bord de la collerette Les deux trous doivent tre situ s sym triquement de chaque c t de l axe de la collerette et si la collerette n est pas circu laire la pr sente exigence s applique au plus petit axe voir figure 10 Bien que la pr sente norme ne pr voie que deux trous de ventilation la collerette peut comporter des trous suppl mentaires m me plus petits en divers emplacements La pr sence de grands trous de ventilation pourrait rendre moins efficace le r flexe d expulsion naturel de la collerette par la toux ou le vomissement Mais il a t jug pr f rable d assurer une ventilation minimale de l enfant dans l attente d une extraction de la sucette plut t que de diminuer la taille des trous en misant sur la probabilit d une expulsion de l objet de la sph re oropharyngo hypopharyn gienne par les moyens naturels de l enfant Par ailleurs l
35. 7 EX k Libert galit Fraternit R PUBLIQUE FRAN AISE COMMISSION DE LA S CURIT DES CONSOMMATEURS Paris le 12 mai 2005 AVIS RELATIF AUX RISQUES DE SUFFOCATION OU D ASPHYXIE PAR INHALATION OU INGESTION ACCIDENTELLE DE PETITS OBJETS PAR DES ENFANTS LA COMMISSION DE LA S CURIT DES CONSOMMATEURS Vu le code de la consommation notamment ses articles L 224 1 L 224 4 R 224 4 et R 224 7 R 224 12 Vu les requ tes n 95 047 96 101 97 032 98 069 98 095 99 007 99 057 00 1794 02 032 03 018 04 012 04 049 04 060 05 006 Consid rant que La Commission a t inform e ou saisie au cours de ces derni res ann es d accidents asphyxiques provoqu s par l inhalation accidentelle par des enfants surtout de moins de six ans de petits objets soit qui leur sont sp cifiquement destin s jouets ou l ments de jouets soit qui leur sont facilement accessibles certains aliments objets divers La multiplicit des requ tes manant souvent de professionnels de sant illustre la grande vari t des produits en cause et la diversit des circonstances des accidents l issue trop souvent tragique Mais avant de passer en revue ces requ tes il importe pour la bonne compr hension de leur expos d expliquer la fonction de d glutition I LA D GLUTITION La d glutition est une fonction de l organisme dont la finalit est de permettre l individu de se nourrir en mettant en jeu
36. Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 28 L amendement A 8 la norme NF EN 71 1 du juillet 2003 a pour objet de pr venir les risques de suffocation provoqu par un objet sph rique ovoide ou ellipsoidal destin tre jet tap frapp roul lanc ou con u pour rebondir Alors que le test du cylindre pour petits l ments concerne les petits objets capables de p n trer dans l arri re gorge d un enfant le gabarit E de 44 5 mm de diam tre et de 6 40 mm de hauteur concerne les balles capables de p n trer dans les voies respiratoires l arri re de la bouche et dans la partie sup rieure de la gorge et de les bloquer Toute petite balle qui entre dans le gabarit sans tre comprim e et dans n importe quelle orientation possible est r put e ne pas convenir un enfant de moins de 36 mois Compte tenu de la forme sph rique de certains jouets la ventilation n est pas consid r e comme un moyen appropri d viter les dangers li s aux petites balles Lors de ses investigations la Commission n a pas pu d terminer sur quelle base scientifique avis d experts m dicaux notamment cette mesure d exclusion avait t prise On verra plus loin que de mani re contradictoire les t
37. SC ne peut qu encourager les autorit s comp tentes poursuivre en ce sens SUR LA BASE DE CES DONN ES 7 Un brevet d invention a t d pos par la soci t SAFETY CHANNEL aux Etats Unis en 2004 Sont concern s outre les m dicaments sweets candies biscuits nuts dry charcuterie pieces of cheese ice cubes sugar lumps confectionery chocolates and extruded products of the type comprising cocktail nibbles and the likes 48 Les entreprises du m dicament ont un site internet en pr paration sur le bon usage du m dicament Il existait jusqu pr sent un document sous forme de trois classeurs p dagogiques afin de conseiller les enfants sur le bon usage du m di cament en milieu scolaire Ces classeurs sont puis s puisque entre 1995 et 2000 70 des classes en ont t quip es les demandes taient si fortes que cela a conduit d cider la cr ation de ce site internet Il rependra les trois classeurs la brochure p diatrique doubl e d une brochure pour les m decins et d une pour les pharmaciens Ce sera le premier site euro p en en la mati re CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 38 Consid rant que selon les donn es de l INSERM les suffocations ont repr se
38. a proc d l audition de M Joseph L responsable de la qualit Epicerie Liquides Droguerie Parfumerie Hygi ne au sein du groupe AUCHAN de Mme Sylvie P et de M J r me S repr sentant les entreprises du m dicament LEEM de M Hugues K repr sentant le syndicat Alliance 7 des professionnels de l industrie alimentaire M Jean Claude C pr sident de l association pour la pr vention des suffocations SAFETY CHANNEL de Mme Monique A responsable du Service Technique au sein de la F d ration des Industries Jouet pu riculture de M Bernard L directeur scientific affairs regulatory au sein de la soci t CADBURY France de MM Didier H directeur g n ral marketing France Florian K directeur g n ral marketing et Bernard S avocat la Cour repr sentant la soci t RAVENSBURGER de M Pascal C m decin conseiller national de la D l gation nationale l urgence et au secourisme la Croix rouge fran aise de Mme Joane H avocate repr sentant la soci t FERRERO M Gilles B m decin repr sentant la revue PRESCRIRE Les renseignements recueillis l occasion de ces diverses auditions ont t utilis s et int gr s dans le rapport ayant servi de base au pr sent avis VII LES EXIGENCES DE CONCEPTION OU DE CONSTRUCTION DES PRODUITS EN VUE DE PREVENIR LES RISQUES DE SUFFOCATION A EXEMPLES DE PRODUITS POUR LESQUELS LA R
39. aceutique et cosm tique de fabricants de fa onniers grands distributeurs tels que CARREFOUR ou AUCHAN les repr sentants de l association SAFETY CHANNEL proposent une solution consistant d gager un canal de ventilation de 3 2 mm de diam tre non seulement dans les m dicaments sous forme de comprim s ou de pastilles mais galement dans le domaine alimentaire pour de petites pi ces qui prennent notamment la forme de confiserie charcuterie fromage Ce canal de ventilation qui procurerait selon ses concepteurs la victime d un accident de fausse route un volume de 8 litres d air par minute permettrait d viter l asphyxie dans l attente des secours qui proc deraient l extraction du corps tranger La commission a auditionn les repr sentants des entreprises du m dicament LEEM organisation professionnelle qui repr sente environ 300 entreprises op rant en France Au titre de repr sentant de la profession le LEEM participe l chelon national diverses commissions officielles de l AFSSAPS notamment ainsi que celles mises en place au niveau minist riel et interminist riel A l chelon international le LEEM adh re la f d ration europ enne d associations et d industries pharmaceutiques EFPIA et la F d ration internationale des industries du m dicament FIIM En ce qui concerne les risques de fausse route li s l usage des m dicaments chez les enfants les repr
40. air entre par les narines traverse les fosses nasales et le cavum puis le pharynx et p n tre dans la trach e en franchissant le larynx ouvert en permanence Cette position change chaque d glutition fosses nasales collection des aliments sut le dos de la langue T i m narines E RER e arynx ouve vtes ferm es _ machoites ouvertes W trach e m Lo respiration mastication CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Les aliments introduits dans la bouche sont tout d abord mastiqu s La mastication est l ensemble des mouvements volontaires de la bouche d une part le travail des m choires actionn es par les muscles masticateurs qui a pour but le broyage des aliments et d autre part le travail des joues des l vres fer m es du plancher et de la langue qui a pour but de m langer les aliments broy s la salive de fa on produire un bol alimentaire compact et onctueux et le collecter sur le dos de la langue Pendant ce temps de mastication qui peut tre long le larynx reste ouvert c est dire en position respiratoire Ainsi la mastication se fait elle exclusivement dans la bouche le sphincter post rieur de celle ci constitu de la base de la lan
41. ant br lure isch mie l sion puis perforation digestive quelques d c s ont d j t observ s aux Etats Unis et au Japon sur plusieurs milliers de cas recens s Il existe un brevet europ en de premiers secours CEREPS dont le dipl me de la Croix Rouge donne l quivalence 7 Orientations de la politique de s curit civile annex e au projet de loi 8 cf Dr Jean LAVAUD Les accidents domestiques un par un les corps trangers CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org e Si l absorption est m connue les douleurs abdominales permettront de les rattacher leur cause gr ce la radiographie de l abdomen qui montre la pile bouton radio opaque e Si l absorption est connue l enfant sera conduit l h pital pour effectuer une radiographie et situer le niveau de la pile dans le tube digestif e Le risque qu elle constitue doit entra ner son limination le plus vite possible par fibroscopie gastrique ou sophagienne si elle ne parvient pas passer le pylore ou si elle est bloqu e dans l sophage Un laxatif sera utile quand la micro pile a amorc sa progression dans l intestin gr le III LES REQU TES Les requ tes dont a t saisie la CSC illustrent la diversit des
42. appelant qu un enfant de moins de 5 ans ne sait pas correctement m cher et donc mastiquer efficacement faute d un nombre de molaires suffisant je pense souhaitable qu une recommandation de votre soci t en clair bien lisible et visible avec un encadr invite les parents ne pas donner ces friandises CHAMAL LOWS MARSMALLOWS des enfants de moins de 3 ans Requ te n 96 101 Le docteur P M chef du service des urgences du SAMU de Grenoble et le docteur J H praticien hospitalier p diatre ont inform le 25 juillet 1996 la Commission et la DGCCRF du d c s d un nour risson g de 15 mois la suite de l inhalation accidentelle d un collier de bonbons multicolores Selon les propos des praticiens l enfant a cass le collier puis aurait pris une pleine poign e de bonbons qu il aurait port sa bouche et ceux ci de s interroger sur l absence d information donn e aux consommateurs et aux professionnels eux m mes vis vis de l utilisation de ces bonbons vendus en vrac Est il l gal que des produits qui sont potentiellement dangereux chez le nourrisson soient vendus sans emballage donc sans aucune inscription notamment sans mention de pr caution d utilisation du type cette friandise est dangereuse chez l enfant de moins de 3 ans risque d asphyxie Les parents de jeunes enfants et les vendeurs de bonbons sont ils votre avis suffisam ment inform s des risques vitaux encouru
43. ars 1991 portant sur une confiserie compos e de couches de sucre drag ifi entourant un chewing gum avec laquelle des enfants avaient failli s touffer des essais effectu s en laboratoire en vue d valuer sous quelle force ces bonbons pouvaient tre perfor s par un enfant avaient montr que ceux ci ne s taient ni d form s ni rompus pour un effort de morsure de 220 N D cret pris par pr vention des risques d accidents susceptibles d intervenir sur le territoire national les produits de gel e en cause pr sent s en mini barquettes de la taille d une gel e contenant l additif E 425 konjac avaient provoqu la mort de plusieurs enfants et personnes g es par suffocation dans des pays tiers l Union Europ enne Il suffisait d exercer une pression des doigts sur la capsule pour la projeter dans la bouche pouvant ainsi entra ner son blocage au fond de la gorge et provoquer l touffement CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 32 qu un produit pr sent sous une autre marque et de m me composition ne puisse tre nouveau mis sur le march Le cas de la confiserie Diabolin s uf requ te n 03 018 signal la CSC par le directeur g n ral de la DGCCRE est
44. auteurs d conseille la man uvre de Heimlich en raison de complications plus fr quentes cet ge fractures costales rupture de rate dilac ration h pa tique Une autre technique consiste placer l enfant en d cubitus ventral t te en bas sur l avant bras ou la cuisse du sauveteur et administrer de grandes claques thoraciques dorsales man uvre de Mofenson l issue de ces man uvres il importe de v rifier tr s vite si l enfant respire ou non de d gager les voies a riennes en v rifiant si le CE est extractible sous contr le de la vue et de d buter sans tarder si possible une ventilation artificielle bouche bouche Si celle ci s av re impossible ou inefficace les man uvres d crites ci dessus seront renouvel es en attendant les secours m dicalis s d tresse respiratoire mod r e voire absente Une autre m thode consiste allonger la victime sur le sol en d cubitus dorsal et enfoncer vigoureusement les deux mains superpos es au niveau du creux pigastrique Cette pression doit tre violente pour tre efficace et peut tre l origine de vomissements Chez les femmes enceintes ou les sujets ob ses la compression peut se faire au niveau du thorax en pla ant les poings au milieu du sternum et en r alisant la brusque surpression d avant en arri re CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 D
45. autres circonstances respiration en atmosph re confin e strangulation Depuis le 1 janvier 1996 nous n avons observ que 9 cas avec des corps trangers tr s divers et des fortunes variables Nourrisson de 14 mois asphyxi par des grains de raisin de Corinthe de marque ITALIA dans un supermarch de Boulogne D c s sur place Nourrisson de 9 mois asphyxi par une vis de 8 cm de long t te plate de 1 cm de diam tre en suspension sur les cordes vocales domicile d c s sur place Fillette de 5 ans asphyxi e par 2 grains de raisin de Corinthe ITALIA d couverte dans les toilettes d une cole maternelle apr s le r fectoire Nourrisson de 22 mois auquel on avait donn un chewing gum d c d sur place Paris Nourrisson de 19 mois asphyxi par une rondelle de saucisson sec lors d un ap ritif Bondy 93 R animation Survivant apparemment sans s quelles CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Nourrisson de 12 mois asphyxi par un bonbon dur type anglais donn par un p diatre la fin de la consultation en cabinet lib ral Man uvre de Mofenson Expulsion imm diate pas de s quelle Paris Enfant de 7 ans asphyxi par une pelote de spaghettis non m ch
46. aux cas de suffocations plus de 2600 cas par an au motif qu elles sont de grandes consommatrices de m dicaments ainsi que de bonbons Il existe des facteurs de risque de fausse route pour l enfant si l on se r f re au cri d alarme lanc en 2004 par l Acad mie de pharmacie soulignant que la plupart des m dicaments propos s sur le march ne sont pas adapt s aux enfants de moins de 6 ans Selon une enqu te men e aupr s de 14 h pitaux fran ais pour soigner leurs tr s jeunes patients les m decins sont oblig s d improviser de d couper des cachets destin s aux adultes de m langer le contenu de g lules avec de la nourriture Selon les repr sentants de l association SAFETY CHANNEL les avertissements figurant sur les noti ces des m dicaments comme sur celles des autres produits confiseries jouets mettant en garde les consommateurs sur les risques de la fausse route sont insuffisants Ces avertissements figurent sou 45 Un exemple d introduction non raisonn e de trous peut tre fourni par une confiserie T tines Confiserie de marque LOOK O LOOK commercialis e par la soci t PERFETTI VAN MELLE Cette confiserie imite fid lement une sucette de pu riculture Bien que non destin e des enfants de moins de trois ans il est raisonnablement pr visible qu elle soit confi e des enfants de moins de trois ans ou que ceux ci s en emparent Une partie des stocks de
47. ces produits n est pas recommand aux enfants de moins de 3 ans en raison non seulement CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 40 des risques d ingestion ou d inhalation des jouets mais galement des risques de suffocation li s au blocage des voies respiratoires par les coques 4 A destination des consommateurs Ceux ci devraient veiller ne jamais laisser des enfants de moins de 4 ans acc der des produits ali mentaires connus pour entra ner des risques de suffocation et sp cialement les cacahu tes et autres graines comestibles g n ralement servis au moment de l ap ritif Les consommateurs devraient tre encourag s suivre une formation aux gestes de premiers secours effectuer en cas d introduction accidentelle de corps trangers dans l organisme La Commission souhaite galement que l information des consommateurs sur le risque asphyxique soit assur e par les associations de consommateurs et par l Institut national de la consommation INC ADOPT AU COURS DE LA S ANCE DU 12 MAI 2005 SUR LE RAPPORT DE M le Docteur GEORGES GARCIA BARDIDIA Assist de Patrick MESNARD Jacques B DOUIN et Odile FINKELSTEIN conseillers techni ques de la Commission conform ment
48. ci t PHARMYGIENE a transmis la Commission copie des certificats de conformit du produit tablis par les Laboratoires POURQUERY au regard des disposition de la norme europ enne EN 1400 1 2 3 de mai 2003 en vigueur Articles de pu riculture Sucettes pour nourrissons et jeunes enfants Tout en comprenant l motion l gitime de la m re de l enfant la soci t PHARMYGIENE a soulign la pr sence d une mention d avertissement figurant sur l emballage de la sucette conforme aux prescriptions de PEN 1400 Dans le cas o la sucette viendrait se loger enti rement dans la bouche du b b ne paniquez pas il ne peut l avaler et elle a t con ue pour qu il ne s touffe pas gr ce aux trous d a ration pr sents sur le collerette l ter de sa bouche aussi d licatement que possible IV LE RECENSEMENT DES ACCIDENTS EN FRANCE Diff rentes donn es statistiques ont pu tre recueillies tant au niveau fran ais qu au niveau internatio nal Force est de constater que selon les sources les chiffres varient et pr sentent m me parfois des incoh rences Il semble toutefois que l on puisse estimer le nombre annuel de d c s d enfants de 1 4 ans par suffocation due une obstruction a ro digestive 40 20 A LES DONN ES DU SMUR P DIATRIQUE NECKER ENFANTS MALADES En raison de la r currence de tels accidents la CSC avait interrog d but 1999 l ensemble des services d urgenc
49. concomitance C est la proximit du produit avec l enfant et non ses caract ristiques intrins ques qui constitue un facteur de dangerosit Des modifications de conception de ces produit sont pour l essentiel cart es Serait il concevable de faire des trous dans des pi ces de monnaies ou des bijoux au motif que certains enfants les confondent avec des produits alimentaires Tout au plus peut on intensifier la prise de conscience des adultes en limitant l exposition des jeunes enfants ces divers produits mais il est ind niable que cette approche ne pourra tre enti rement efficace tant les risques se situent hors du cadre des conditions pr visibles d emploi du produit V L ACCIDENTOLOGIE A L TRANGER Un rapport r cent du 28 f vrier 2003 commandit par la Commission Europ enne D veloppement d une m thode permettant de d finir les r gles de s curit pour des classes particuli res de produits devant tre assur es par l tablissement de normes techniques par les organismes europ ens sous mandat de la Commission Europ enne fait tat de situations tr s contrast es selon les r gions du monde en raison de l absence d instruments de mesure pertinents et harmonis s des risques d occlusion respiratoire Si l on prend l exemple des Etats Unis le risque d occlusion respiratoire repr senterait la cause principale de mortalit accidentelle chez les enfants de moins de 1 an et la 4 dans le grou
50. consommateurs a t saisie de l accident mortel dont a t victime le 14 mars 2004 une fillette g e de neuf ans et 11 mois et cons cutif l inhalation accidentelle d un pion du jeu faisant partie du jeu E M6 commercialis par la soci t RAVENSBURGER Pour le p re de l enfant celle ci aurait pu tre sauv e si le pion avait t ajour En aspirant acciden tellement le pion ma fille s est touff e malgr ma pr sence et tous les efforts que peut fournir un p re pour sauver son enfant un simple filet d air aurait pu la sauver Requ te n 05 006 L attention de la Commission a t appel e sur les dangers d un jouet d nomm La Belle et la B te commercialis par la soci t SMOBY La m re d une fillette g e de 30 mois a signal la CSC que sa fille qui ce jouet avait t offert par un des membres de sa famille lors des f tes de No l 2004 avait r ussi sans effort d coller les fausses pierres pr cieuses qui ornent le diad me de la couronne anomalie de fabrication qui aurait pu ainsi g n rer des blessures l sophage compte tenu de la taille des pierres ou entra ner un risque d touffement en cas de passage de celles ci dans les bronches Le m me sc nario a t constat sur un autre exemplaire du m me jouet offert l enfant par un autre membre de sa famille La soci t SMOBY a transmis la CSC copie d un certificat de conformit du produit
51. corps avec la partie non comestible au point de se confondre avec elle Dans le cas par exemple des confiseries lumineuses l enfant ne sait plus s il a entre les mains une sucette ou une petite lampe La sucette est fix e sur un compartiment piles de type bouton Le danger est que l enfant avale tout ou partie de l l ment non comestible Comme on l a vu plus haut par arr t du 26 f vrier 2004 les pouvoirs publics ont suspendu pour une dur e d un an l importation l exportation et la mise sur le march de confiseries lumineuses Aux seuls fabricants ou importateurs de confiseries lumineuses il a t recommand dans l avis du 25 mars 2004 comme on l a vu plus haut de soumettre les petits l ments aux tests du cylindre Il n existe donc pas de r glementation sp cifique visant pr venir les risques d ingestion ou d inhalation accidentelle de ces produits hybrides En dehors de dispositions l gislatives ou r glementaires interdisant que l objet non comestible imite une denr e alimentaire ou ait des composants incompatibles avec celle ci 37 La publication de l amendement petites balles est de juillet 2003 38 Le dirigeant de la soci t FIZZY conteste que le Diabolin uf soit fortement acide L int rieur de l uf chewing gum est selon lui tapiss d une fine couche de sirop acidul La saveur acide est temp r e par le sucre chewing gum et s estompe tr s vite
52. culi re malgr ses dimensions importantes sa forme ovoide et sa duret A la demande de la DGCCREF l Agence fran aise de s curit sanitaire des aliments AFSSA avait mis le 3 d cembre 2001 un avis relatif l valuation du risque pour la sant du consommateur associ la consommation r p t e ou non de bonbons pr sentant des teneurs lev es en acide Dans cet avis l AFSSA signalait un cas de fausse route survenu en mai 2001 chez un enfant de moins de 9 ans surpris par la tr s forte acidit d un bonbon d nomm fini boom super acido L Agence recommandait notamment que les produits de confiserie pr sentant des teneurs lev es en acide soient vendues dans des emballages indiquant que leur consommation lev e et r p t e par des jeunes enfants pr sente un risque buccodentaire et gastro intestinal Ayant constat que la confiserie Diabolin s uf contenait de l acide citrique en poudre sans mention de concentration dans un courrier en date du 2 d cembre 2003 adress la DGCCRE l AFSSA inform e par cette derni re de la r flexion engag e par la CSC sur les risques d touffement li s l ingestion de petits objets a propos que des mesures de ma trise des risques adapt es soient mises en uvre dans le cadre de cette r flexion tout en invitant la DGCCREF prendre des mesures d interdiction l gard de confiseries proposant des additifs acides fortemen
53. de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Pour comprendre pourquoi et comment peuvent se produire des fausses routes et ainsi essayer de diminuer leur fr quence il convient de d crire tape par tape le ph nom ne de d glutition et donc de rappeler quelques notions d anatomie et de physiologie de ce qu il est convenu d appeler le carrefour a ro digestif A ANATOMIE DU CARREFOUR A RO DIGESTIF Le carrefour a ro digestif est le croisement des organes de l alimentation et des voies de la respiration 1 Anatomie des voies a riennes sup rieures Poumon gauche lobes Bronche principale droite Sacs alv olaires Elles sont constitu es de diff rentes parties Les cavit s nasales Les voies respiratoires commencent au niveau du nez Dans les cavit s nasales l air est r chauff hu midifi et filtr Ces cavit s servent aussi de caisse de r sonance la voix et contiennent les r cepteurs olfactifs La cavit situ e en arri re se nomme le cavum Fosses nasales et cavum sont s par s de la bouche par le palais osseux et le voile du palais Sur ses faces lat rales s ouvrent les trompes d Eustache qui se dirigent vers les caisses du tympan et qui ont pour fonction de les a rer c est dire si cette cavit es
54. e de la r gion Ile de France afin d obtenir d ventuels signalements de cas asphyxiques chez l enfant provoqu s par l ingestion de petits produits ou objets Les r sultats de cette enqu te se sont r v l s fort d cevants puisque quatre r ponses seulement sont parvenues la Commission Outre le cas de l inhalation de la super balle pr cit e signal e par le SAMU de l h pital Raymond Poincar le SMUR des h pitaux de Saint Denis a inform le 11 mars 2003 la CSC de la survenue en 1998 d un accident mortel par fausse route d un b b de 13 mois qui sa s ur de 3 ans avait donn une petite saucisse ap ritive type Knackis Herta Les pompiers n ont pu ni ventiler ni pousser le corps tranger situ dans une des bronches Malgr une r animation apr s retrait la pince sous laryngoscopie d un morceau de saucisse coinc dans le larynx l enfant n a repris aucune activit cardiaque et est d c d Les cas les plus renseign s ont t communiqu s par le docteur J L du SMUR P diatrique NECKER Signalant 1 3 cas annuels au SAMU de PARIS il ajoute dans un courrier adress la Commission le 25 f vrier 1999 Sur la quarantaine d enfants g s de 1 4 ans et d c d s chaque ann e source INSERM SC 8 donn es de mortalit la suite d une asphyxie la plupart sont des obstruc tions pharyngo laryng es m me s il existe quelques cas de pendaison accidentelle ou d asphyxie dans d
55. e l air puisque celle ci varie comme la puissance quatri me du rayon et donc des difficult s respiratoires significatives Par exemple les autres facteurs restant constants une simple diminution du rayon de la trach e de 20 va causer une augmentation de la r sistance au passage de l air de 144 si l on divise par 2 le diam tre de la trach e la r sistance au passage de l air est multipli e par 16 si on le divise par 4 soit par exemple 6 25 mm au lieu de 25 mm diam tre normal chez un adulte la r sistance au passage de l air est multipli e par 256 Cons quence chez le jeune enfant Imm d d me au niveau de la sous glotte entra ne une diminution de son diam tre de 33 une diminution de sa surface de 55 et une diminution des d bits a riens de 80 Alors qu l inspiration la pression d air dans la trach e est n gative l expiration la contraction du thorax pousse un fort volume d air hors des poumons ce qui induit une pression relativement plus lev e dans la trach e Ceci cause une expansion du diam tre de la trach e extra thoracique facilitant la sortie de l air Une obstruction ce niveau causera donc beaucoup moins de r sistance au passage de l air durant l expiration que durant l inspiration D o l on peut conclure que les obstructions du larynx et de la trach e extra thoracique causent des difficult s surtout inspiratoires 3 Notons toutefois qu une protection c
56. e mani re g n rale le march des ufs surprise est stable voire en l g re r gression Il est commercialis dans le monde entier Il n est cependant pas distribu aux Etats Unis car une loi interdit sauf exception la commercialisation de tout produit alimentaire vendu en association avec un produit non comestible 1 La soci t CADBURY France est n e du rachat de la soci t POULAIN chocolaterie par CADBURY SCHWEPPES en 1988 CADBURY France a t renforc e par l acquisition des soci t s LA PIE QUI CHANTE secteur confiserie et HOL LYWOOD CHEWING GUM secteur chewing gum et confiserie CADBURY France dont le si ge social est MON TROUGE et le si ge administratif BLOIS et qui emploie 1400 collaborateurs g n re environ 625 millions d euros de chiffre d affaires annuel soit environ 8 du chiffre d affaires mondial du groupe CADBURY SCHWEPPES En France la soci t est leader sur le march des boissons non alcoolis es et des confiseries bonbons chewing gum et en quatri me position pour la chocolaterie CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 34 Un distributeur comme AUCHAN commercialise 3 5 millions d ufs surprise par an soit 10 du march des ufs surprise
57. ective maisons de retraites La liste n est pas limitative B CORPS TRANGERS SOPHAGIENS Il s agit essentiellement d objets lourds et volumineux notamment de pi ces de monnaie ou de jetons ou d os de poulet Un tel CE peut occasionnellement se bloquer au tiers sup rieur de l sophage Il peut arriver que cet pisode passe inaper u et certains CE n ont t d couverts que plusieurs mois ou ann es apr s leur ingestion C est dans ces conditions que s observent des complications type de r tr cissements sophagiens perforations m diastinites localis es voire m me de l sions des gros vaisseaux Quand le CE a franchi la paroi sophagienne la thoracotomie est la seule th rapeutique possible Un risque particulier est signaler l absorption des piles boutons La multiplication des jouets lectroniques du mat riel audiovisuel et d horlogerie utilisant ces piles boutons entra ne le risque de leur absorption accidentelle par les enfants notamment les plus jeunes Le joint plastique qui rend tanche les deux parties m talliques repr sente le point faible par lequel des fuites peuvent se produire lorsque les piles sont usag es ou apr s attaque de ce joint par les s cr tions de l intestin Le danger vient de la lib ration de produits lectrolytiques corrosifs et toxiques mercure zinc argent acide qui entra ne l attaque de la paroi digestive surtout si la pile est bloqu e dans sa progression provoqu
58. emble qu une nouvelle norme qui serait mise en application en janvier 2001 interdise tout objet au bout de la cordelette et qui impose une paisseur de 1 5 mm et limite 22 cm l tirement modifications que la soci t s est propos e d apporter ses nouveaux mod les en collaboration avec les laboratoires POURQUERY Requ te n 99 057 Le docteur Jean Louis C responsable de l antenne p diatrique du SAMU 92 H pital Antoine B cl re a inform la CSC le 13 d cembre 1999 du d c s d une fillette de 18 mois survenu le 5 f vrier 1999 la suite de l inhalation d une super balle en caoutchouc alors que la petite fille se trouvait chez son assistante maternelle avec d autres enfants Malgr les tentatives de r animation l enfant est d c d e la suite d un arr t cardio respiratoire anoxique Dans son courrier le docteur Jean Louis C jugeait cette situation tr s pr occupante Si j attire votre attention sur cet accident c est parce que ce genre de super balle est actuellement disponible dans un certain nombre de paquets de c r ales dans le commerce Certaines d entre elles ont d ailleurs une taille inf rieure celle d une balle de ping pong et sont d autant plus dangereuses Lors d un rebond brutal et violent la super balle peut tre inhal e par un enfant petit et occasionner des accidents comme celui d crit ci joint Requ te n 04 060 La Commission de la s curit des
59. es les c r ales les yaourts CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 25 Ces estimations demandent tre confirm es mais l tude pr cise que les probl mes de sant g n r s par les aliments contenant des produits non comestibles ne sont pas n gligeables en termes conomi ques Ils repr sentent un co t de 200 cus par cas et on peut estimer un co t direct ou indirect par an dans toute l Union Europ enne de 1000 000 d cus Cette tude recense 3 cas identifi s en Gr ce un gar on de 8 ans Le 10 novembre 1996 il a aval un petit soldat dans un uf Kinder sur prise Hospitalis 3 jours un gar on de 4 ans Le 11 novembre 1996 il a aval une petite partie l oreille d une souris dans un uf Kinder surprise Pas hospitalis mais suivi un b b fille de 11 mois Le 8 novembre 1996 elle a aval un tapa en papier dans un paquet de chips Tasty en pr sence de son p re Pas hospitalis e Un tableau a t fourni en annexe cette tude indiquant le nombre d accidents de suffocation recens s dans la base EHLASS par produit causant l accident Les p riodes sur lesquelles les chiffres sont rassembl s varient selon les pays VI LES AUDITIONS Le rapporteur
60. es du carrefour a ro digestif qui sont la base de langue le voile du palais et la paroi post rieure du pharynx Ainsi il suffit qu une de ces trois zones entre en contact avec une autre pour que le cerveau d clenche le r flexe de d glutition Lorsque l on consid re le temps de propulsion on s aper oit que ce contact est l issue logi que des mouvements de la langue et du voile du palais La langue s l ve vers le haut i e vers le voile et vers l arri re donc vers la paroi post rieure du pharynx Le voile du palais se tend vers l arri re donc galement vers la paroi post rieure du pharynx Ainsi la propulsion a t elle pour but d amener le bol alimentaire dans le pharynx pour qu il soit d gluti et cette propulsion se termine t elle lorsque les zones r flexes rentrent en contact les unes avec les autres CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Re contraction du pharynx P 1 1 do sphincter de l oesophage plancher de la bouche ascension de la langue et muscles ant rieurs du cou ascension de l os hyoide d contract s et de la pomme d Adam fermeture du larynx stimulation sensitive r action motrice La r action motrice qui vient en r ponse de cette stimulation sensitive se t
61. es jeunes enfants pr sent par les cacahu tes et autres graines comestibles la Commission avait souhait renforcer l information parentale en recommandant que les emballages de graines pr emball es telles que les cacahu tes pistaches noix de cajou amandes amandes fum es noisettes devraient porter de mani re visible et lisible dans les conditions normales d utilisation une mention ventuellement accompagn e d un dessin ou pictogramme r alis e dans une taille et une couleur ne manquant pas d attirer l attention indiquant que ces produits ne sont pas destin s aux enfants de moins de quatre ans qui tentent de les avaler sans les m cher La Commission souhaitait galement que l information des consommateurs sur ce risque soit assur e par diverses associations de consommateurs et par l Institut National de la Consommation INC au moyen d missions t l vis es Les produits de cat gorie Non A rel vent d un usage normal ou raisonnablement pr visible d un en fant sans qu une m diation parentale soit forc ment n cessaire Comme on le verra par la suite les pouvoirs publics ont jug l gitime de pr venir les risques d ingestion accidentelle pr sent s par certains d entre eux pour une tranche d ge particuli rement vuln rable celle des moins de 3 ans par des exigences de construction et ou de mises en garde Ainsi un hochet ou le rembourrage d une peluche sont ils soumis des t
62. es tests sp cifiques permettant de v rifier qu aucune des deux demi capsules ne peuvent tre enti rement introduites dans le cylindre CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 36 raient rendre moins efficace le r flexe d expulsion de la toux et du vomissement car ils pourraient cr er un shunt dans l onde de pression d expulsion explosive de la toux Pour conclure sur ces th ses oppos es la commission met deux remarques 1 Il est raisonnablement pr visible que la coque ou la demi coque d un uf surprise qu on la qualifie ou non d emballage pr sente bien de par sa forme sa mati re et le fait qu elle soit associ un jouet une valeur secondaire de jeu pour un enfant de moins de trois ans Cela justifierait des mentions de mise en garde sp cifiques l instar de celles pr vues pour les risques d inhalation du jouet ces mentions deviendraient par exemple ne convient pas aux enfants de moins de 3 ans risque d inhalation de la coque et du jouet 2 La commission a mis des r serves sur l exclusion de l usage des trous de ventilation figu rant dans la norme petites balles en soulignant notamment l efficacit des trous de ventilation perc s dans des obje
63. ests de s curit visant pr venir les risques d ingestion accidentelle Il a sembl en revanche inutile de s curiser a priori des pions de jeu de dames ou encore des billes dont l existence est ancienne mais vis vis desquelles on l a vu plus haut l enfant paie par inhalation ou ingestion accidentelle un lourd tribut Dans certains cas le produit destin l enfant pourra donc en tout ou partie tre incrimin en cas d accident hochet coinc au fond de la gorge d un enfant coutures d une peluche qui l chent trop facilement lib rant le rembourrage et les objets situ s l int rieur ou enfant tombant de son lit sur le bord d un jouet qui lui cr ve l oeil 18 Cette recommandation n tait pas rest e lettre morte puisque la DGCCRF avait adress aux principaux distributeurs de ces produits une lettre les invitant porter sur leurs emballages ou par panneau pour les produits vendus en vrac une in formation appelant l attention des parents sur les dangers qu encourent les enfants de moins de quatre ans Mais seuls certains distributeurs ont port cette mention sur leur emballage Sans doute y a t il mati re compte tenu du nombre d accidents encore r pertori s d appeler un suivi plus ferme de la recommandation de la CSC CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation
64. ets ou de suffocation par de plus gros a La pr vention de l ingestion et de l inhalation de petits l ments l aide du test du cylindre pour petits l ments Le cylindre a t cr e aux Etats Unis en 1971 import en Europe en 1982 et d crit dans PEN 71 1 au paragraphe 8 2 Il est tronqu en biais de longueurs in gales 57 1 mm d un c t et de 25 4 mm de l autre et a un diam tre de 31 7 mm Tout jouet et l ments amovibles d un jouet qui entrent enti rement dans le cylindre sans compression et dans toutes les orientations possibles est r put impropre une utilisation par un enfant de moins de 36 mois Le passage de l l ment dans le cylindre est aussi effectu si au cours des essais pr alables de torsion de traction de chute de choc de compression cet l ment est lib r Ainsi la boule attach e la ficelle du m canisme d entra nement de la peluche musicale de marque Moulin Roty cf requ te n 99 007 doit tre soumis au test du cylindre tronqu Ni la repr sentante de l industrie du jouet ni les experts de l Association fran aise de normalisation n ont pu pr ciser au rapporteur sur quelle base anthropom trique ou autre avaient t tablies les di mensions du cylindre tronqu et quelle partie a ro digestive le cylindre entend imiter Il ne s agit certainement pas de la trach e puisque l on a vu plus haut que la dimension standard de la trach e d un no
65. eurs Les mesures de suspension de commercialisation sont prises au cas par cas par l administration sur la base d avis d experts AFSSA CSC notamment A titre d exemple l article 1 du d cret n 2004 572 du 17 juin 2004 relatif aux interdictions concer nant certaines confiseries g lifi es pris apr s avis de l AFSSA et de la CSC concerne des confiseries ayant la consistance d une gel e ferme de la taille d une bouch e absorbable par une projection dans la bouche obtenue par pression exerc e sur leur conditionnement Contrairement aux autres produits pr c demment voqu s jouets sucette de pu riculture il n existe pas de r gles de s curit pr ventive qui permettraient de guider les professionnels dans la conception des produits Dans le cas de l ingestion mortelle de la glace Pousse Pousse au malabar requ te n 00 179 A le produit a t retir de la vente par le professionnel la demande de la DGCCRF mais en l absence d acte r glementaire prohibant la commercialisation de ce type de produit rien ne permet d affirmer 33 Etude de march r alis e par la soci t AUCHAN pour l ann e 2003 34 Le consommateur fran ais consomme environ 6 7 kg de confiseries par an ce qui constitue une consommation moyenne au plan europ en A titre d exemple le consommateur britannique en consomme deux fois plus Source CADBURY 35 Dans un avis Boule magique Toverbal du 6 m
66. ge d une demi coque au fond de la gorge d un enfant de moins de 3 ans et retrait de l objet par la m re de l enfant ayant r ussi glisser un doigt derri re la coque rappelle le risque que l amendement la norme sur la s curit des jouets petites balles entend supprimer l touffement par blocage des voies respiratoires qui n cessite que l objet soit soumis au test du cylindre dont le diam tre est plus large que celui requis pour d tecter les risques d ingestion des petites pi ces De quelle mani re CADBURY et FERRERO ont ils s curis leurs coques tant pr cis que les noti ces de leurs produits respectifs ne contiennent pas de mise en garde sur les risques d un ventuel blocage des voies respiratoires par la coque Les ufs surprise de marque CADBURY L utilisation de ce jouet surprise n est pas recommand e aux enfants de moins de 36 mois en raison des risques d ingestion ou d inhalation En effet celle ci entre compl tement dans le cylindre d essai normalis issu de la r glementation sur l usage des jouets repr sentant le diam tre de l arri re gorge d un enfant de moins de 36 mois 8 D veloppement d une m thode permettant de d finir les r gles de s curit pour des classes particuli res de produits devant tre assur es par l tablissement de normes techniques par les organismes europ ens sous mandat de la Commission europ enne par Paul Dehauvels c
67. gue et du voile du palais interdisant l intrusion des aliments dans le pharynx Dans un second temps la propulsion du bol alimentaire va conduire celui ci dans le pharynx pour qu il soit d gluti Il s agit d une aspiration dirig e produite par un mouvement volontaire des l vres ferm es et des joues et par une l vation de la langue vers le haut et vers l arri re refoulant le bol alimentaire vers le pharynx tandis que le voile du palais se tend vers l arri re pour interdire l intrusion d aliments dans le cavum Ce temps de propulsion est tr s court A l issue de celui ci le bol alimentaire vient menacer les voies a riennes si rien ne se passe Le bol alimentaire est pr t tre d gluti La d glutition est un mouvement r flexe c est dire une r action motrice d clench e par le cerveau en dehors de l intervention de la volont en r ponse une stimulation sensitive En d autres termes une stimulation sensitive se produit au sein du carrefour a ro digestif transmet une information au cerveau qui r pond imm diatement par un ordre transmis des muscles qui vont imprimer des mouvements aux organes de la d glutition afin de fermer les voies a riennes et de pr cipiter le bol alimentaire dans les voies digestives redressement du voile du palais vers l arri re l vres ferm es machoites ferm es 4 4 propulsion Cette stimulation sensitive est l accolement d au moins deux des trois zones r flex
68. hase suivant l empaquetage des jouets avant et pendant la production de l uf en chocolat En outre des migrations de saveurs et d odeur du chocolat vers les jouets peuvent induire les jeunes consommateurs en erreur en leur faisant croire que le jouet est galement comestible 3 avis d experts le secr taire g n ral de la soci t fran aise d oto rhino laryngologie et de chirurgie de la face et du cou sollicit par la soci t FERRERO affirme que Les dimensions de la capsule de Kinder surprise ne sont pas telles pouvoir occlure la trach e d un enfant sont telles qu elles emp chent son introduction dans la r gion oro pharyngo hypopharyngienne d un enfant La pr sence d orifices dans la capsule n a aucune incidence sur la capacit d viter un ris que d touffjement chez l enfant car les caract ristiques dimensionnelles des l ments cons tituant la capsule sont telles qu elles emp chent son introduction Par contre d une part il y a la possibilit concr te que ces orifices s ils sont de petites dimensions soient obstru s par le mucus la salive et les s cr tions d o une impossibilit de ventilation d autre part la pr sence m me des orifices surtout s ils sont larges pour C est l Instituto italiano della sicurezza giocattoli laboratoire notifi aux termes de la directive CEE 88 378 relative la s curit des jouets qui effectue d
69. ictime g e de 17 ans Jouet Kinder dans la narine 8 04 99 Pas d hospitalisation Victime g e de 3 ans A aval un drapeau en plastique provenant d un Kinder Surprise Signalons qu au plan international des cas signal s d accidents cons cutifs l ingestion inhalation ac cidentelle de petits objets mis en prime dans des ufs surprise 11 cas connus de fa on certaine entre 1985 et 2001 dont l authenticit a suscit des controverses ont g n r dans certains Etats Europ ens des propositions d interdiction de commercialisation Un autre l ment non alimentaire de l uf surprise est la pr sence d une coque bi partite qui n cessite une force d ouverture relativement lev e en tout tat de cause dissuasive pour l enfant de moins de trois ans qui souhaiterait acc der au jouet l insu de ses parents Cette enveloppe pr sente selon les deux principaux fabricants distributeurs mondiaux d ufs sur prise auditionn s CADBURY et FERRERO les caract ristiques d un emballage et non d un jouet En termes de risques les coques pourraient tre rang es dans la cat gorie d finie par le syndicat de la confiserie ALLIANCE 7 des produits fronti res qui pr sentent une valeur secondaire de jeu pour l enfant Il serait n cessaire de les s curiser au m me titre que les jouets qu ils contiennent L incident dont la CSC a t saisie cf requ te n 04 012 bloca
70. igus En dessous des cordes vocales des cils pars ment la surface de la glotte et servent expulser le mucus en direction du pharynx En coupe le larynx se pr sente sous forme d un sablier dont la partie sup rieure qui va en se r tr cissant constitue le vestibule laryng tage sus glotti que il est s par de l hypo pharynx par l piglotte la zone r tr cie est l tage glottique ou ventriculaire avec les deux cordes vocales et la glotte la partie inf rieure du sablier est l tage sous glottique il se continue par la trach e La trach e La trach e d une longueur de 10 12 cm 3 cm la naissance 5 cm 1 an et d un diam tre d environ 2 5 cm chez l adulte 7 mm chez le nourrisson s tend du larynx jusqu au milieu du thorax o elle donne naissance aux deux bronches Elle est form e de 16 20 anneaux cartilagineux incomplets en forme de fer cheval ouverts c t sophage la partie ouverte est reli e au muscle trach al qui ferme l ouverture de l anneau Ces anneaux emp chent la trach e de s affaisser Celle ci est tapiss e par une muqueuse faite de cellules cili es et s cr trices de mucus Ses cils propulsent continuellement le mucus rempli de poussi res ou d autres d bris vers le pharynx la fum e de cigarettes d truit la longue ces cils et la toux devient alors le seul moyen d expulser le mucus CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr
71. iliser le milieu scolaire l enseignement de l apprentissage aux gestes de premiers secours En effet selon les r dacteurs de la loi l information sur les risques doit tre pr c d e d une formation de base La g n ralisation au coll ge ou au lyc e de l apprentissage aux gestes l mentaires de sauvetage et de s curit et de la formation sur l organisation de la s curit civile est indispensable pour atteindre un niveau satisfaisant de mobilisation et permettre comme indiqu dans l expos des motifs du projet de loi que la s curit civile soit effectivement l affaire de tous Dans la r gion Picardie en liaison avec le Centre d enseignement des soins d urgence ce type d enseignement se met en place progressivement dans les coles maternelles et primaires puis dans le secondaire Mais l apprentissage en milieu scolaire est il lui seul suffisant Certains tats ont t au del de cette mesure en cherchant sensibiliser directement le consommateur Ainsi aux Etats Unis les gestes pratiquer pour sauver une personne victime d une obstruction respiratoire sont ils affich s dans les tablissements de restauration Pour le docteur C il faut aller dans le m me sens et sensibiliser le public dans les lieux o ces gestes l mentaires visibles par tous pourraient permettre de sauver des vies restaurants certes mais galement cantines scolaires tablissements de restauration coll
72. illet 1991 relatif au risque de suffocation des jeunes enfants pr sent par les cacahu tes et autres graines comesti bles afin que les emballages de ces produits portent de mani re visible et lisible dans les conditions normales d utilisation une mention ventuellement accompagn e d un dessin ou pictogramme r alis e dans une taille et une couleur ne manquant pas d attirer l attention indiquant que ces produits ne sont pas destin s aux enfants de moins de quatre ans qui tentent de les avaler sans les m cher E En ce qui concerne les risques d inhalation pr sent s par les m dicaments Il est souhaitable d encourager la diffusion de m dicaments dont la composition et la forme gal nique prennent en compte les risques de fausse route notamment ceux destin s aux enfants et aux personnes g es 2 A destination des autorit s en charge de la normalisation En amont des travaux de normalisation visant amender la norme NF EN 71 1 relative la s curit des jouets les autorit s en charge de la normalisation devraient diligenter des recherches fond es sur des expertises scientifiques portant sur les risques de suffocation en tudiant selon les produits entre autres solutions possibles la mise en place de trous de ventilation 3 A destination des fabricants distributeurs ou importateurs d ufs surprise Les notices des aliments contenant des produits non comestibles devraient mentionner que la consom mation de
73. irations que le corps tranger a pu enfin tre retir Dans un courrier du 28 d cembre 1998 adress l association Que Choisir le docteur Jean L responsable du SMUR P diatrique de l H pital NECKER Enfants Malades a d crit la complexit de l op ration d extraction d un petit corps tranger dans les bronches II s agit d une histoire classique h las de syndrome de p n tration respiratoire typique quinte de toux brutale et violente de quelques minutes qui a t n glig car comme d habitude le petit corps tranger en l occurrence un protecteur de gomme de crit rium en plastique qui s est bloqu bas dans une bronche a permis l enfant de respirer normalement rapidement L obstruction de la bronche par le corps tranger a entra n une r tention des s cr tions en aval les alv oles ne pouvant tre ventil s correctement ce qui explique les difficult s respiratoires f briles dans la nuit du 16 au 17 novembre La difficult d extraction du corps tranger sous bronchoscopie est due au si ge relativement profond du corps tranger bien bloqu dans la bronche Les probl mes post op ratoires sont donc logiques cet enfant aurait pu se retrouver avec une intervention chirurgi cale thoracique ouverture du thorax par thoracotomie pour extraction du corps tranger par ou verture de la bronche bronchotomie Cela aurait pu tre encore plus dommageable pour l enfant Pour le docteur L il ne se
74. it des trous d a ration n a jamais t test e par la soci t CADBURY Ce serait la raison pour laquelle ni l emballage ni la notice n en font mention Si le diam tre des trous d a ration de la capsule BARBIE s av rait insuffisant la soci t CADBURY ne verrait pas d inconv nient les agrandir pour les mettre aux m mes dimensions que celles de l ACTION MAN Les Kinder Surprise de la soci t FERRERO A l instar des coques des ufs de marque CADBURY les coques des ufs Kinder ne sont pas soumi ses au test du cylindre pr vu dans l amendement la norme sur la s curit des jouets petites bal les mais au test du cylindre tronqu pour la d tection des petites pi ces De m me comme son principal concurrent sur le march fran ais tant la notice que l emballage du produit ne portent aucune mention de mise en garde justifiant la non recommandation de consommation de la friandise aux enfants de moins de 3 ans compte tenu du risque de blocage des voies respiratoires par la capsule En revanche FERRERO se d marque de CADBURY en arguant de la non efficacit voire de la dangerosit des trous de ventilation perc s dans les coques Les arguments invoqu s sont les suivants 1 accidentologique absence de signalement d accidents provoqu s par les coques 2 hygi nique la pr sence d orifices importants pourrait favoriser l introduction de corps trangers lors de la p
75. itations statistiques fond es sur le m canisme corps trangers ou obstructions respiratoires ont permis de retrouver de nombreux accidents de la 11 Cas d j enregistr par la CSC cf la requ te n 98 064 12 Suffocation tant comprise selon la d finition qu en donne le dictionnaire m dical ABREGES MASSON dition 1992 forme d asphyxie m canique provoqu e par l obstruction des voies respiratoires p n tration de corps trangers dans le pharynx ou la trach e d me pr sence de s cr tions abondantes d glutition anormale du bol alimentaire ou par l occlusion des orifices respiratoires suffocation faciale accidentelle ou criminelle Elle entra ne une perte rapide de conscience 1 L Enqu te permanente sur les accidents de la vie courante EPAC qui constitue l extension fran aise de la base euro p enne EHLASS est un recueil permanent de tous les accidents de la vie courante enregistr s par les services d urgence de 7 h pitaux Annecy Besan on B thune Bordeaux Limoges jusqu en 2000 Reims et Vannes Les r sultats de cette enqu te ne sont donc pas totalement repr sentatifs des accidents de la vie courante en France CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org
76. la man uvre de Heimlich ne doit pas tre faite si le sujet n est pas en tat d asphyxie aigu de plus cette man uvre n est pas recommand e chez l enfant de moins d un an D crit en 1975 le principe de la man uvre de Heimlich consiste en la cr ation d une surpression brutale intra trach obronchique Cette surpression entra ne un d placement de l air contenu dans les voies a riennes suffisamment puissant pour expulser un CE vers la cavit buccale Chez l adulte cette man uvre est r alis e au mieux lorsque la corpulence de la victime permet sa sta tion debout Le sauveteur plac derri re le patient met les bras en ceinture et appuie l un de ses poings avec la main controlat rale contre l pigastre Il enfonce alors le poing violemment dans l abdomen avec un mouvement rapide de bas en haut recommen ant plusieurs fois si n cessaire Chez l enfant la man uvre de Heimlich en position verticale est bien entendu plus facile r aliser que chez l adulte Le sauveteur peut alors imprimer une s rie de coups brusques au niveau du creux pigastrique de l enfant Il est galement possible chez le petit enfant en asphyxie aigu de le positionner en d cubitus ventral sur la cuisse du sauveteur mise en position horizontale Ce dernier peut alors l abdomen tant comprim administrer de violentes claques dorsales Se S Man uvre de Heimlich adapt e au jeune enfant Chez le nourrisson de moins d un an la plupart des
77. mprend trois parties NF EN 1400 1 exigences g n rales et Informations relatives aux produits NF EN 1400 2 exigences m caniques et essais NF EN 1400 3 exigences m caniques et essais a Le gabarit d essai En application du paragraphe 5 2 3 2 de la norme NF EN 1400 1 apr s avoir t humect e la collerette ne doit pas pouvoir traverser une plaque pr d coup e dont les bords ont t enduits d une mati re glissante et dont les dimensions 43 mm sont proches du gabarit E destin pr venir les suffocations provoqu es par les jouets en forme de petites balles pr sent plus haut diam tre de 44 5 mm Il y a bien coh rence des dimensions des gabarits les petites balles et les collerettes de sucettes ayant les points communs d tre port s en bouche par les jeunes enfants et tre de forme sph rique Selon les prescriptions de la norme les collerettes de sucettes doivent tre introduites dans la plaque d coup e l endroit et l envers Rappelons que dans un avis du 2 avril 2003 relatif la s curit des sucettes de pu riculture supposant que l ingestion accidentelle d une sucette par un nourrisson pouvait tre li e aux modalit s d introduction de la collerette dans le gabarit la CSC avait recommand de modifier le protocole de tests de la norme europ enne EN 1400 Articles de pu riculture Sucettes pour nourrissons et jeunes enfants de mai 2003 pour permettre outre
78. ncore m cher et mastiquer en l absence de molaires en nombre suffisants avec des mati res collantes gluantes comme les chewing gum cf requ te n 98 069 mais aussi chez les enfants plus g s surpris par la forte acidit d un bonbon Dans son avis du 3 d cembre 2001 pr cit relatif l valuation du risque pour la sant du consommateur associ la consommation r p t e ou non de bonbons pr sentant des teneurs lev es en acides l AFSSA a signal au sujet du cas de fausse route d au fait que l enfant de 9 ans avait t surpris par la tr s forte acidit du bonbon d nomm fini boom super acido que le bonbon renferme des teneurs lev es en acide malique 12 dans l enrobage et 13 dans la poudre de la cavit centrale qui contient en plus 6 5 d acide citrique que le bonbon dissous 10 dans l eau distill e pr sente un pH de 2 7 b Les confiseries vendues avec des objets non comestibles Les risques proviennent de l ingestion et ou de l inhalation accidentelle d objets non comestibles asso ci s une confiserie Les produits les plus classiques associent confiseries et jouets qu il est facile de distinguer car la denr e non comestible n est pas au contact direct de la denr e alimentaire Tel est le cas des ufs surprise que nous traiterons plus loin De nouveaux produits au design plus audacieux apparaissent sur le march La confiserie fait alors
79. nt en 1999 Ia deuxi me cause de mortalit parmi les accidents de la vie courante toutes cat gories d ge confondues et la pre mi re cause de mortalit chez les enfants de moins de 1 an Consid rant que les chiffres recueillis ne sont pas satisfaisants et que compte tenu de l ampleur des d c s par suffocation 3543 d c s en 1999 comptabilis s par INSERM une tude pid miologique portant sur les causes des obstructions respiratoires par cat gories d ges dont les enfants de moins de 6 ans s av re opportune et n cessaire Consid rant qu une exploitation des donn es de la base informatique des accidents de la vie courante EPAC montre que de 1999 2001 1243 enfants de moins de 15 ans dont plus de la moiti avaient moins de 5 ans ont t victimes d obstructions respiratoires dues la pr sence de corps trangers Consid rant qu une majorit des produits identifi s 48 5 est d origine autre qu alimentaire la cat gorie des jouets et assimil s billes jeux arrivant en t te 18 chez les moins de 5 ans Consid rant qu un certain nombre de m dicaments exposent les consommateurs notamment les enfants et les personnes g es des risques de fausse route du fait de leur composition ou de leur pr sentation gal nique Consid rant que la r duction des accidents chez l enfant doit r sulter de la combinaison de deux ac tions action de nature pr ventive pour les p
80. nts de moins de trente six mois l expression manifestement laissant aux professionnels il est vrai sous leur responsabilit et p rils une grande libert de man uvre pour d cider dans quelle cat gorie se range le jouet Pour tre munis du marquage CE les jouets mis sur le march doivent satisfaire l une des deux obli gations suivantes avoir t fabriqu s conform ment aux normes les concernant dont les r f rences sont pu bli es au Journal Officiel de la R publique fran aise Dans ce cas le fabricant ou son mandataire ou d faut toute personne qui met les jouets sur le march tient la dispo sition des agents charg s du contr le une description des moyens pour lesquels le fabricant justifie la conformit de la produc tion aux normes susvis es l adresse des lieux de fabrication et d entreposage des renseignements d taill s concernant la conception et la fabrication de ses jouets s ils ne respectent pas toutes les normes vis es au paragraphe 1 ci dessus tre conformes un mod le qui b n ficie de l attestation CE de type d livr e la suite d un examen CE de type r alis comme il est dit l article 5 ci dessous par un organisme agr Un avis de l administration publi au Journal Officiel de la R publique Fran aise du 28 f vrier 2003 cite la norme EN 71 relative la s curit des jouets La norme NF EN 71 est constitu e
81. ocumentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Le patient doit alors tre calm et plac dans une position la plus confortable possible en vitant au maximum de le mobiliser Surtout aucune man uvre intempestive ne doit tre tent e extraction au doigt t te en bas etc Le Samu 15 ou tout autre service d urgence doit tre appel 6 Apprentissage des gestes de premiers secours La d sobstruction des voies a riennes fait partie des gestes de premier secours Ceux ci sont enseign s par des organismes publics ou des associations agr s comme par exemple la Croix rouge fran aise qui en d livre un dipl me Selon le docteur C m decin conseiller national de la d l gation nationale l urgence et au secourisme la Croix rouge fran aise la France se situe dans le peloton de queue europ en en mati re de formation aux gestes de premiers secours Cette formation touche moins de 10 des personnes en France contre 30 de personnes par exemple au Danemark S agissant des suffocations il faut selon le docteur C que les consommateurs comprennent que l obstruction des voies respiratoires est le type d accident qui se produit presque exclusivement en milieu familial ou dans la sph re domestique au sens large Les dispositions de la loi n 2004 811 du 13 ao t 2004 de modernisation de la s curit civile devraient permettre de sensib
82. on de 3 ans en Irlande du Nord mort en 1985 par suffocation apr s avoir aval des roues et un essieu en plastique faisant partie d un camion contenu dans un uf en chocolat une fillette de 3 ans Birmingham en Grande Bretagne morte en 1989 par suffocation apr s avoir aval un pied d tachable d une panth re rose contenue dans un uf en chocolat une fillette de 4 ans Brighton en Grande Bretagne morte en 1991 apr s avoir aval un jouet en plastique de 2 5 cm de long et de 3 cm de diam tre dans un uf Bart Simpson une femme de 68 ans en Belgique morte en 1996 par asphyxie apr s avoir aval un disque en carton flippo contenu dans un paquet de chips Croky un b b fille de 5 mois en France morte en 1997 par suffocation apr s avoir aval une particule en plastique contenue dans une confiserie appel e Pouce Pop un enfant de 3 ans au Portugal mort en 1994 par suffocation apr s avoir aval une poup e surprise contenue dans les paques de c r ales NESTUM au miel Cette tude conclut que pour une p riode d un an le nombre estim d accidents en Gr ce est de 117 et note 3 accidents dus des aliments contenant des produits non comestibles au mois de novembre 1996 Sur la base de ces chiffres le nombre d accidents en 2000 pourrait tre le m me dans l Union europ enne dans son ensemble Les jouets surprise peuvent tre trouv s dans les ufs en chocolat les chips les glac
83. ontre les fausses routes existe m me en absence d piglotte gr ce la fonction de sphincter du larynx en 3 niveaux cordes vocales bandes ventriculaires et replis pharyngo piglottiques CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 2 Nature des corps trangers CE La vari t des corps trangers pouvant entra ner une obstruction est tr s grande Des statistiques d accidents sont donn es plus loin dans le paragraphe IV qui mettent en jeu un grand nombre de produits alimentaires ou non Mentionnons simplement ici les constats faits par le CHU d Angers dans le rapport cit en note observ s d s l ge de 6 mois 80 des cas concernent l enfant de moins de 3 ans Ils sont deux fois plus fr quents chez le gar on Il s agit dans l immense majorit des cas de CE alimentaires la cacahu te demeure l ennemie publique n 1 Dans la plupart des statistiques elle repr sente plus de 50 des corps trangers inhal s chez l enfant Les autres v g taux ol agineux en parti culier noix noisettes amandes repr sentent 20 25 des inhalations accidentelles Les objets m talliques aiguilles sont en nette r gression remplac s par les objets plastiques 15 jetons perles
84. oordonnateur 2003 CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 35 Les coques des ufs surprise commercialis es par la soci t CADBURY ne sont pas soumises au test du cylindre de 44 5 mm pr vu dans l amendement petites Balles Elles sont soumises au test du cylindre tronqu de 31 7 mm pr vu pour la d tection des petites pi ces dans la norme sur la s curit des jouets Il est donc logique que ces coques de 32 mm de diam tre enti res ou s par es par demi capsules ne puissent entrer compl tement dans le cylindre ce qui ne justifie pas de mise en garde sp cifique pour les risques d ingestion En revanche les risques de suffocation ont paru av r s pour cette soci t bien que non illustr s par la survenue d accidents ou d incidents Ainsi la demande de la soci t HASBRO co contractant de la soci t CADBURY pour les produits vendus sous licence ACTION MAN chaque demi coque de la s rie ACTION MAN est dot e depuis 1999 de 6 trous de ventilation de forme ovo de d environ 7 mm x 4mm Cette pratique a t tendue aux coques sous licence BARBIE destin es aux filles Les trous d a ration sont toutefois plus petits que ceux de la coque ACTION MAN L efficac
85. pe des 1 9 ans Les produits incrimin s alimentaires ou non sont de m me nature que ceux que nous venons de passer en revue dans l tude de l INVS Mais le chocking occlusion respiratoire serait en voie de r gression depuis plusieurs d cennies sans que les causes de cette embellie soient clairement tablies En Europe selon l association europ enne pour la repr sentation des consommateurs dans la normalisation ANEC une extraction de la base hospitali re des accidents domestiques EHLASS survenus dans 5 pays Finlande Gr ce Irlande Pays Bas Portugal durant une p riode de 5 ans a montr que sur 15 339 accidents non mortels r pertori s 1418 taient dus des pi ces de monnaies 518 des clous et des vis et seulement 5 des produits alimentaires vendus en association avec des produits domestiques La situation anglaise est exemplaire d s lors que l on dispose de chiffres et d une analyse exhaustive des cas d occlusions respiratoires mortels en provenance de la HADD Home accident deaths database cit es et comment es par le DTI Department of trade and industry de 1987 1996 et les chiffres de mortalit sont sans commune mesure avec les 3000 d c s chroniques annuels figurant dans les statistiques de mortalit fran aise par suffocation de l INSERM Sur 290 accidents mortels 130 concernent des enfants de moins de 1 an 63 de 1 an 30 de 2 ans et 16 de 3 ans La proportion d accidents mor
86. raction s y opposerait muscles antagonistes Deuxi mement un mouvement r flexe est certes ind pendant de la volont mais n en requiert pas moins l attention Les mouvements de d glutition des aliments sont automatiques parce qu ils sont pluriquotidiens sans compter la multitude de fois o la salive est aval e Mais il existe des risques d accidents qui sont pr cis ment ce que l on appelle la fausse route directe lorsqu un mouvement parasite vient se greffer sur une d glutition par exemple un clat de rire une quinte de toux ou un hoquet lorsque l attention de la personne est concentr e ailleurs les fausses routes sont plus fr quentes lors de repas conviviaux restaurants f tes de famille lorsque la d glutition ne se fait pas dans un environnement moteur ou sensoriel habituel par exemple si quelqu un fait manger la personne ou si celle ci mange les yeux band s dans le cas de personnes polyhandicap es incapables de mastiquer La fausse route indirecte quant elle se produit par l effet de dispersion de certains l ments mal homog n is s par la mastication Une d glutition ne suffit pas pour avaler les l ments en bloc par CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org
87. raduit par une brutale ascen sion de l os hyo de qui entra ne avec lui un soul vement du larynx et de la pomme d Adam et fait basculer l piglotte en arri re de fa on ce qu elle obture le larynx et que le bol alimentaire passe dans l sophage Le pharynx se contracte pour chasser le bol alimentaire vers le sphincter sup rieur de l sophage qui s ouvre pendant que le voile du palais est rejet en arri re pour fermer le cavum le prot geant d une fausse route nasale Cette contraction du pharynx se propage l sophage qui est parcouru d une onde p ristaltique accompagnant le bol alimentaire jusqu l estomac Lorsque le mouvement de d glutition est termin le carrefour a ro digestif reprend sa position respiratoire Si une substance autre que de l air entre dans le larynx un r flexe de toux se d clenche aussit t afin de l expulser r flexe aboli lorsqu une personne est inconsciente ce qui explique qu il faut viter d administrer un liquide une personne que l on tente de r animer Il est tr s important de noter deux points Premi rement l ascension de l os hyo de qui est l origine de la fermeture du larynx ne peut se faire que si les muscles du plancher de la bouche sont parfaitement d contract s car ils participent ce mouvement muscles agonistes De plus l os hyo de ne pourra s lever que si les muscles ant rieurs du cou restent parfaitement d contract s pendant cette ascension car leur cont
88. rait pas raisonnable d interdire ce produit la solution consistant selon lui demander aux fabricants d tudier des syst mes plus performants de maintien des gommes sur ces stylos pour qu ils ne puissent pas se d tacher facilement Requ te n 04 049 L attention de la Commission de la s curit des consommateurs a t appel e le 15 mars 2004 sur les probl mes de s curit que pose l utilisation d une sucette de pu riculture de marque BEBISOL 2 ge sans anneau commercialis e par les Laboratoires PHARMYGIENE Un accident grave s est produit le 9 mars 2004 ainsi d crit par la m re de l enfant Mon fils g de 6 mois a aval en sa totalit sa t tine Il a t sauv par les pompiers qui ont d extraire la t tine avec CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org les doigts puisque la t tine s est arr t e juste au dessus du larynx Les muqueuses sont ab m es et il a un d me au niveau des cordes vocales Il a t emmen par les pompiers puis nous sommes sortis des urgences le m me jour Mais malheureusement le lendemain il a d clar une fi vre 40 1 et ne pouvant rien avaler il a t hospitalis jusqu samedi Par courrier en date du 31 mars 2004 la so
89. re ing r e e ce qui pr sente des risques de blocage de perforation ou une combinaison des deux le produit la pi ce peut tre ins r e dans tout orifice du corps ce qui entra ne une douleur une tum faction une obstruction ou tout autre blessure Les petits produits ou objets attrayants peuvent tre class s en se basant sur la nomenclature des pro duits incrimin s dans la cat gorie des moins de 15 ans de l enqu te EPAC dans deux cat gories d coupage qui a une incidence sur la nature des strat gies de pr vention qui sont d j ou qui pourraient tre appliqu es 1 Les objets ou produits qui sont sp cifiquement destin s l enfant Il s agit de certains produits alimentaires comme les confiseries et dans le domaine des produits les jeux ou jouets billes jeux jouets non pr cis s crayons On pourrait galement ranger dans cette cat gorie de produits les sucettes de pu riculture comme l a montr la requ te pr cit e sucette de marque BEBISOL et d autres cas d touffement li s l utilisation signal e dans un avis r cent de la Commission sur la s curit des sucettes de pu riculture dont l auteur du pr sent document a t le rapporteur 16 Guide destin aux experts qui r digent les normes de produits ou de services en vue de les sensibiliser la s curit des enfants 17 C est ce qu indique avec force le docteur Jean L du SMUR
90. re tronqu des petits l ments est l encore recommand Dans l arr t du 26 f vrier 2004 portant suspension de commercialisation de la confiserie lumineuse incrimin e il est int ressant de citer le 3 consid rant Consid rant que les confiseries lumineuses ne sont pas des jouets mais qu il est raisonnablement pr visible qu elles soient confi es des enfants de moins de trois ans ou qu ils s en emparent d eux m mes L arr t du 24 f vrier 2005 prorogeant pour un an cet arr t reprend d ailleurs le m me consid rant CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 30 b Les trous de ventilation Contrairement aux jouets Petites Balles la pr sence de trous de ventilation dans la collerette est prescrite dans la norme pour permettre l enfant d tre ventil au cas o la sucette se serait accidentel lement coinc e dans sa bouche dans le larynx ou dans la trach e Autre avantage les trous de ventila tion r duisent le risque d aspiration de la sucette dans le pharynx d une pression n gative De nom breux enfants ont ainsi eu la vie sauve les trous perc s dans la collerette ayant permis leur ventilation le temps de l arriv e des premiers secours Afin d
91. remi re cause de d c s par AcVC 58 d c s parmi les 85 d c s par AcVC d enfants de moins de 1 an Selon les repr sentants de l association SAFETY CHANNEL les chiffres de mortalit publi s par l INSERM sont en de de la r alit Le ph nom ne ne peut tre que sous estim car il est tr s difficile d incriminer la fausse route en raison de la rapidit du d c s un arr t cardiaque peut survenir en moins de 3 minutes sans t moin oculaire et on ne retrouve g n ralement pas l objet qui s est d compos dans l organisme plus particuli rement s il s agit d un m dicament L association estime 4000 le nombre de personnes qui d c dent par fausse route alimentaire chaque ann e en France En outre selon l association les statistiques fran aises ne permettent pas d identifier les objets en cause et les circonstances des accidents contrairement aux Etats Unis ou le ph nom ne de fausse route est reconnu et son co t valu Pour disposer d une photographie plus pr cise de la r alit de la suffocation chez l enfant et l adolescent la CSC a demand l Institut de Veille Sanitaire de lui fournir les donn es quantitatives et qualitatives en sa possession sur les accidents de suffocation L enqu te a t r alis e partir d une extraction de la base de donn es EPAC enqu te permanente sur les accidents de la vie courante pour la p riode 1999 2001 Les explo
92. roduits alimentaires ou non sp cifiquement destin s l enfant travers la mise en place ou le renforcement des r glementations ou des normes en fixant ou compl tant des exigences de construction des produits prenant en compte les risques asphyxiques action de nature curative en favorisant les initiatives visant d velopper l apprentissage par les particuliers de la conduite tenir et des bons gestes effectuer en cas d ingestion ou d inhalation accidentelle de corps trangers Consid rant que les recherches en vue d tudier la mise en place de trous de ventilation sur les produits destin s aux jeunes enfants ou plac s dans leur environnement imm diat doivent tre encourag es sous r serve que in fine leur efficacit dans la pr vention des suffocations soit valid e par des m thodes d essais normalis es produits par produits l instar du processus utilis pour les sucettes de pu riculture Apr s avoir entendu en s ance pl ni re M K repr sentant le syndicat L ALLIANCE 7 Mme H MM V T et L repr sentants la soci t FERRERO M D repr sentant l association SAFETY CHANNEL MET L AVIS SUIVANT 1 A destination des pouvoirs publics A En ce qui concerne le recensement des accidents La constatation d une grande disparit des donn es chiffr es relatives aux accidents de suffocation nombre de d c s par classe d ge produits en cause am ne la CSC
93. rous de ventilation sont jug s indispensables pour des produits de forme similaire c La pr vention des touffements par obstruction du nez et de la bouche par des jouets de forme h misph rique L laboration de l amendement A 10 la norme sur la s curit des jouets a t suscit e par une s rie d accidents survenus aux Etats Unis et r v l s par la Consumers products safety commission CPSC concernant des enfants g s de 4 a 24 mois qui se sont touff s en plaquant sur leur bouche et sur leur nez des jouets d ustensiles de cuisine bols tasses ou autres objet semi ovo des d un diam tre compris entre 69 mm et 97 mm Le percement dans les jouets de trous de ventilation pour permettre l enfant de respirer s il lui venait l envie de plaquer l objet sur son nez et sa bouche est une solution qui peut tre envisag e Dans ce cas deux orifices distants d au moins 13 mm sont requis pour viter leur obstruction simultan e d Les autres domaines d application La fiabilit des gabarits d essais de la norme Jouet a t jug e telle que l administration a souhait les voir appliqu s dans d autres domaines Citons quelques exemples qui montrent 1 que les mentions de mise en garde contre les dangers que pr sentent les produits pour les tr s jeunes enfants ne sont pas suffisantes pour pr venir les risques d ingestion et d touffement 2 que certains produits consid r s par un profes
94. s mise jour par l enqu te EPAC est longue et vari e argent et pi ces de monnaie bijoux clous punaises rocailles pingles cheveux particules bouton crayon produit d emballage plastique papier On pourrait galement y ajouter soit gr ce aux saisines dont la Commission a eu connaissance pour le pr sent avis soit l occasion d avis d j rendus le porte gomme d un crit rium ou une ventouse de pare soleil Les produits de cat gorie A sont inaptes des modifications de conception et n cessitent ou devraient n cessiter une consommation par l enfant sous surveillance parentale Si l on prend pour exemple le poisson ainsi que la pomme c est l administration du produit et non le produit lui m me ar tes non pr lev es du poisson ou morceau de pomme trop volumineux qui peut tre mise en cause en cas d accident Dans cette cat gorie se rangent de petits produits tels que les fruits secs et autres corps v g taux cacahu tes pistaches noix noisettes amandes graines de tournesol qui sont particuli rement dangereux pour l enfant d s lors qu ils tra nent souvent sur les tables leur port e Seules des mises en garde faire figurer sur l emballage du produit quand il existe ou proximit imm diate du produit quand celui ci est commercialis en vrac peuvent permettre de pr venir les risques Ainsi dans un avis du 3 juillet 1991 relatif au risque de suffocation d
95. s v re sa paroi moulant les cavit s bronchiques cylindriques Les CE de consistance molle morceau de plastique t Corps trangers des voies a riennes par J C Granry 1 JP Monrigal 1 J Dubin M P Preckel B Tesson Conf rences d actualisation 1999 p 765 786 1999 Elsevier Paris et SFAR Les informations de caract re m dical du I sont en partie tir es aussi de ce document IService d anesth sie r animation service ORL et chirurgie cervicofaciale CHU d Angers CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org fragment de ballon peuvent tre plus facilement l origine de ph nom nes de clapet Les corps trangers m talliques sont souvent mieux tol r s par la muqueuse bronchique que les CE alimentaires Parmi ces derniers les ol agineux sont responsables d une inflammation bronchique de voisinage peanut bronchitis pouvant aller jusqu de v ritables ulc rations de la paroi Ces l sions majorent l enclavement du corps tranger et rendent l extraction particuli rement difficile muqueuse hypervascularis e saignant au moindre contact 4 Symptomatologie Les sympt mes varient selon la nature le volume la composition chimique du corps tranger et bien s r de l endroi
96. s en fournissant ces friandises leurs enfants Requ te n 00 179 A Mme B a inform le 8 novembre 2000 la CSC du d c s le 25 ao t 2000 de sa fille Morrigane g e de 2 ans et demi la suite de l ingestion d une glace Pousse Pousse au malabar commercialis e par l entreprise belge ARTIC Il s agit d un tube de carton dont le fond coulissant permet de faire sortir la CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org cr me glac e petit petit Au fond se trouve un malabar congel de surcro t L enfant a t prise d touffement avec le malabar trop enfonc dans les voies respiratoires pour que l on puisse le retirer interdisant toute ventilation et rendant inefficace une trach otomie La m re de l enfant a regrett un manque d information sur l utilisation du produit C tait un produit destin aux enfants S il y avait eu un avertissement un ge une mention pr venant d un quelconque danger sur l emballage jamais je ne l aurais donn ma petite Morrigane Sur les paquets de cacahu tes certaines marques il y a une simple r gle avertissant les parents de ne pas en donner aux enfants de moins de 4 ans alors pourquoi pas sur les friandises glaces dessert
97. s qui pourraient tre dangereux pour nos petits La DGCCREF a jug que la pr sence d un corps dur dans une cr me glac e tait dangereuse m me si elle tait clairement indiqu e sur l emballage L administration a donc demand la soci t ARTIC de retirer imm diatement le produit du march Requ te n 02 032 Le docteur P B chef d unit du SAMU de Montpellier a inform la Commission le 28 f vrier 2002 d un accident mortel intervenu la veille la suite d une fausse route alimentaire cons cutive l ingestion d une confiserie CHAMALLOVW par un enfant de six ans Apr s que les premiers secours eurent tent vainement une ventilation artificielle par bouche bouche les repr sentants du SAMU ont retir sous laryngoscopie directe un morceau de bonbon qui avait franchi les cordes vocales Malgr une r animation cardiovasculaire compl te et prolong e l enfant est d c d Requ te n 03 018 Par lettre en date du 20 novembre 2003 le Directeur g n ral de la concurrence de la consommation et de la r pression des fraudes a saisi la CSC des risques d ingestion li s la consommation d une confiserie d nomm e Diabolin s uf I s agit d un chewing gum de forme ovoi de 45 mm x 30 mm recouvert d une coque drag ifi e et compos d un int rieur en poudre base d acide citrique Son tiquetage ne comporte ni mode d emploi relatif sa consommation ni recommandation parti
98. s son courrier la requ rante mentionne galement la pr sence de trous de ventilation sur les capsu les d une marque d uf surprise concurrente de la soci t FERRERO la soci t CADBURY s rie Action Man en s interrogeant sur la g n ralisation ou non de cette pratique l ensemble des ufs surprise commercialis s par CADBURY C AUTRES TYPES DE CORPS TRANGERS Requ te n 98 095 L UFC Que Choisir a saisi la Commission le 10 d cembre 1998 de l accident dont a t victime Ni colas D la suite de l inhalation d un capuchon protecteur de gomme fix sur un crit rium de la mar que STABILO frost 0 5 La m re de l enfant a ainsi relat les circonstances de l accident Le jeudi 12 novembre 1998 mon fils Nicolas tait en cours de musique de 14h45 15h50 Il avait son crit rium la bouche et r fl chissait aux notes de la gamme et il respira Il s en suivit une quinte de toux et un petit touffement Le professeur fit appel Mme B responsable du coll ge et appela les pompiers Transport aux urgences de l h pital Raymond Poincar il y subit des radiologies du pharynx et des poumons qui ne purent pas r v ler la pr sence du capuchon car celui ci tant en plastique cette mati re n est pas aux dires des sp cialistes d tectable par un appareil de radiologie Les sympt mes de g ne respiratoire persistant ce n est qu la suite de deux fibro asp
99. sion sur les tests qui doivent tre pratiqu s Or les repr sentants de la Commission ont pr cis M K que cette norme fait r f rence un nouveau gabarit de cylindre tronqu pour les objets de forme ronde et ovo de dont le diam tre est plus grand que celui pr vu pour l ingestion des petites parties d un jouet M K a promis d actualiser le document sur ce point Le cas des ufs surprise L uf surprise consiste en une confiserie recouverte de chocolat contenant une capsule en mati re plastique rigide dont les deux parties s embo tent La capsule contient elle m me un jouet entier ou monter Le march des ufs surprise repr sentait en 2003 34 millions d articles soit 62 5 millions d euros 10 2 du march de la confiserie Dans le secteur de la chocolaterie le march des ufs surprise repr sente quantitativement environ 1400 tonnes soit 33 millions d euros 2 5 du march de la chocolaterie estim 55 000 tonnes La soci t italienne FERRERO d tient le quasi monopole du march de l uf surprise environ 80 avec l uf Kinder La soci t CADBURY d tient un peu plus de 11 du march avec deux versions du produit l un pour les gar ons sous licence HASBRO pour la s rie ACTION MAN et l autre pour les filles sous licence BARBIE L uf Kinder surprise a t commercialis pour la premi re fois en France en 1976 D
100. sionnel comme manifestement destin s des enfants de moins de 36 mois peuvent ne pas l tre au regard du crit re d utilisation raison nablement pr visible du produit Les produits imitant des denr es alimentaires En application du d cret n 92 985 du 9 septembre 1992 les produits qui ne sont pas des denr es ali mentaires mais qui compte tenu de leurs caract ristiques peuvent tre confondus avec des denr es ali mentaires ne doivent pas entra ner notamment de risques tels que l touffement En application de l article 3 du d cret ces produits doivent tre de dimensions suffisantes pour ne pas tre ing r s par des enfants de moins de 36 mois Ils ne doivent donc pas pouvoir entrer dans le cylindre tronqu de 31 7 mm utilis dans la norme sur la s curit des jouets On peut citer v tements pour enfants 28 L origine de cet amendement est li une s rie d accidents survenus en 1998 et li l utilisation d un hochet d nomm Coccinelle de marque LEGO Trois enfants avaient enfonc dans leur bouche une des extr mit s du hochet de forme h misph rique La partie concave avait fait ventouse sur la langue les emp chant de respirer 2 En r ponse une question crite s natoriale pos e le 17 juin 2004 sur les mesures particuli res de s curit prises pour la confection des v tements pour b b s et enfants le ministre d l gu aux petites et moyennes entreprises au commerce
101. t Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org trompe d eustache fosses nasales palais voie du palais nannes langue maxillaire VS a En inf neur plancher de la bouche AN A piglotte os hyoide ses ges oesophage pomme an 4 trach e muscles ant rieurs du cou La bouche et le pharynx sont quip s de r servoirs qui collectent les r sidus alimentaires et surtout la salive dont la s cr tion est continue Lorsque la glotte est ouverte lors de la respiration leur intrusion dans les voies a riennes est ainsi vit e Deux r servoirs sont situ s dans la bouche le r servoir central le plus volumineux situ entre la lan gue et le plancher de la bouche et le r servoir p riph rique situ entre la mandibule maxillaire inf rieur les joues et les l vres Deux autres r servoirs sont situ s dans le pharynx et recueillent aussi les mucosit s provenant des fosses nasales le r servoir piglottique bord par la langue et l piglotte et l entonnoir terminal r servoir oesophagien situ en arri re du larynx au dessus du sphincter sup rieur de l sophage B PHYSIOLOGIE DE LA D GLUTITION La position d attente du carrefour a ro digestif est la position respiratoire l
102. t es aux dimensions pour les besoins de la norme mais on ne sait pas sur quelles bases scientifiques ou ergonomiques ces ajustements ont t effectu s 25 Ce que la Commission n a pu v rifier en l absence de transmission du contenu des r sultats des tests La petite boule mise en cause par la requ te ne peut tre d clar e conforme la norme et partant la r glementation sur la s curit des jouets En effet le paragraphe 5 9 de la norme d finit des exigences de forme et de taille sp cifiques pour les jouets destin s aux enfants qui ne savent pas encore s asseoir seuls tels que les jouets musicaux 26 Ouvrage dit en juin 1995 par le Department of trade and industry DTI sur la base des travaux des chercheurs de P Universit de Nottingham 27 Le jeu est compos de 6 pions un d et un plan de jeu Les pions sont fabriqu s en Allemagne RAVENSBURG et en Tch quie et test s conform ment la norme NF EN 71 1 sur les jouets par un laboratoire en Allemagne Le premier certificat de conformit du jouet la norme a t tabli en juillet 2002 Les produits subissent des essais tous les deux ans ainsi que des essais de qualit lors de la remise en fabrication Depuis sa cr ation il y a 120 ans la soci t RAVENSBURGER n a jamais eu connaissance d un accident mortel caus par un de ses produits Les produits Ravensburger repr sentent 30 du march fran ais des jeux pour enfants CSC Cit
103. t concentr s Requ te n 04 012 La CSC a t saisie le 15 d cembre 2003 par l Union f d rale des consommateurs Que Choisir de la d claration d un incident dont aurait t victime une petite fille g e de 20 mois li l obstruction momentan e de ses voies respiratoires provoqu e par le coincement au fond de sa gorge de la demi coque d un uf surprise KINDER Selon les d clarations de sa m re la petite fille qui jouait dans la chambre de son fr re g de 4 ans a mis la bouche une demi capsule d uf Kinder L enfant s est mis alors touffer La m re de l enfant a pu faire sauter la coque qui n tait pas trop enfonc e en glissant un doigt derri re la capsule CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org A l appui de son t moignage la m re de l enfant s est tonn e de l absence de pr caution d usage des capsules destin e aux consommateurs Les recommandations de s curit sur l aluminium imprim entourant l uf en chocolat montrent des contr les NF pour le jouet un encadr et un signe pour le jouet mais il n existe ni sur cet emballage ni sur la bo te en carton d avertissement sur la capsule elle m me ce qui para t invraisemblable Dan
104. t fait un usage pr visible compte tenu du comportement habituel des en Jants Elle pr voit galement des risques particuliers et sp cifie pr cis ment pour ce qui concerne les propri t s physiques et m caniques que les jouets et leurs composants et leurs parties susceptibles d tre d tachables des jouets manifestement destin s aux enfants de moins de 36 mois doivent tre de dimensions suffisantes pour ne pas tre aval s et ou inhal s et que les jouets et leurs pi ces et les emballages dans lesquels ils sont contenus pour la vente au d tail ne doivent pas pr senter de dangers d tranglement ou de suffocation Cette obligation rel gue au second plan les mentions faire figurer sur le bon usage des jouets Ainsi l annexe III du d cret impose t elle que les jouets soient accompagn s des indications bien lisibles et appropri es pour r duire les risques pr sent s par leur utilisation Les jouets pouvant tre dangereux pour les enfants de moins de 36 mois doivent porter un avertissement disant que le jouet ne convient pas aux enfants de cette tranche d ge ainsi qu une mention concise justifiant cette exclusion par exemple le risque d ingestion de petites parties Il n y a pas d exemples de produits retir s du march pour des d faillances sur ce seul motif En outre ces marquages ne s appliquent pas aux jouets qui ne sont manifestement pas susceptibles d tre destin s aux enfa
105. t o il se bloque dans l hypopharynx ce sont les troubles de la d glutition qui pr dominent dans le larynx tage glotto sous glottique l asphyxie est rapidement mortelle Le tableau clinique est dramatique et autorise toutes les man uvres d extraction qui sont formellement contre indiqu es dans les autres cas Une dyspn e laryng e majeure qui correspond une obstruction quasi compl te n cessite un traitement d extr me urgence l d me laryng surajout pouvant en quelques minutes compl ter l obstruction dans la trach e cela se traduit par un ralentissement de la respiration celle ci entrecoup e de quintes de toux coquelucho de L objet est souvent mobile avec la respiration et audible l auscultation dans les bronches situation la plus fr quente la symptomatologie est variable le corps tranger peut tre creux ou plat et dans ce cas ne pas g ner le libre passage de l air dans certains cas l objet s enclave et obstrue tout fait la lumi re bronchique L air ne peut donc pas p n trer dans le territoire pulmonaire correspondant Les alv oles ne sont plus ventil es et le parenchyme pulmonaire concern se r tracte at lectasie dans d autres cas l inspiration l air arrive s infiltrer entre l objet et les parois gr ce la dilatation de la bronche mais l expiration il ne peut plus sortir En effet la bronche se contracte enserre un peu plus l objet inhal
106. t risquent alors d avaler une demi coque qui pourrait alors se coin cer dans le pharynx et emp cher la respiration Est ce possible Ou ce produit a t il t tudi pour ne pas provoquer ce sc nario Requ te n 98 069 Par courrier en date du 22 octobre 1998 le docteur J L responsable du SMUR P diatrique de l h pital Necker Enfants Malades a signal la Commission un accident dont a t victime en ao t 1998 un enfant de trois ans avec des confiseries MARSHMALLOW S adressant la soci t HARIBO qui commerciale cette friandise le docteur a sugg r une modification de son tiquetage Alors qu il avait mis deux MARSHMALLOWS en bouche il a voulu probablement les avaler apr s les avoir grossi rement d coup s et m ch s Victime d un blocage complet de la gorge par la substance collante de votre friandise ce jeune gar on a pr sent un accident asphyxique aigu avec arr t cardio respiratoire Pris en charge d abord par les sapeurs pompiers la r cup ration d une activit cardiaque fut incompl te Notre SMUR fut appel en renfort le m decin de l quipe a d cid aussit t l intubation de l enfant mais a d auparavant proc der l extraction la pince du mat riel gluant qui adh rait tr s forte ment la muqueuse laryng e obstruant compl tement les voies respiratoires Transport en unit de r animation cet enfant garde des s quelles neurologiques d asphyxie majeures En r
107. t strictement r serv e la circulation de l air L orifice des fosses nasales d bouche dans le pharynx Les cavit s nasales sont entour es par les sinus paranasaux qui communiquent avec elles Le pharynx Le pharynx appel aussi gorge est en forme d entonnoir et relie les cavit s nasales au larynx D une longueur d environ 13 cm c est un conduit commun l air et aux aliments Il se divise en trois r gions le nasopharynx ou rhino pharynx qui suit les cavit s nasales o normalement seul de l air circule l oropharynx travers la fois par l air et les aliments il communique avec la cavit buccale par le gosier et le aryngopharynx ou hypo pharynx situ juste derri re l piglotte et qui se poursuit par le larynx ou l sophage ce niveau l air va dans le larynx et les aliments dans l sophage Au cours de la d glutition les aliments ont la priorit et le passage de l air est temporairement interrompu Le larynx La pr sentation qui suit s inspire de cours diffus s sur internet notamment par les universit s de Rennes I de la R union ainsi que du Qu bec et de l excellente pr sentation du Dr Thierry Rofidal CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org Le larynx d une
108. tels par occlusion respiratoire pour les enfants de moins de 10 ans est concentr e sur les enfants en bas ge 85 pour les enfants de moins de 3 ans et 90 pour les enfants de moins de 4 ans Une analyse de la nature des corps trangers impliqu s dans les accidents d occlusion respiratoire montre qu une proportion de 52 est provoqu e par des produits alimentaires et de moins de 6 par des jouets Sur une moyenne annuelle de 20 accidents mortels par occlusion respiratoire r pertori s en Grande Bretagne de 1987 1996 pour les enfants de moins de 4 ans 14 19 Par Paul Deheuvels coordinateur CSC Cit Martignac 111 rue de Grenelle 75353 PARIS 07 SP Secr tariat T l 01 43 19 56 68 Fax 01 43 19 56 66 Documentation T l 01 43 19 56 60 Fax 01 43 19 57 00 Internet http www securiteconso org ou http www cscnet org 24 proviennent de la nourriture 1 de vomi 4 d objets non alimentaires ne constituant pas des jouets et 1 de jouet non identifi Une tude de 1997 sur plusieurs pays europ ens sur le sujet plus particulier des accidents li s aux ali ments contenant des produits comestibles a t transmise la Commission par le CEREPRI Center for Research and Prevention of Injuries among the Young de la Facult de m decine d Ath nes Cette tude a t men e de septembre d cembre 1996 et faite en collaboration avec l universit de Humbolt l Institut Robert Koch
109. ts ovo des comme les sucettes de pu riculture Encore faut il que le nombre et les dimensions des trous soient adapt s la pr vention des risques 2 Les m dicaments La commission n a pas souhait approfondir ses investigations dans ce domaine qui rel ve de la com p tence de l Agence du m dicament N anmoins elle a pu recueillir certains l ments troublants qui m riteraient d tre approfondis et en tout tat de cause soumis l examen de l agence Selon l association pour la pr vention de la suffocation SAFETY CHANNEL les m dicaments com portant un anesth sique local dans la formulation et ils sont nombreux peuvent se r v ler dange reux car il y a alors un risque de fausse route par anesth sie du carrefour oropharyng si l objet ing r est sous forme de bonbons de comprim s de pastilles de g lules D ailleurs les laboratoires ne s y trompent pas puisque depuis quelques temps ils mettent en garde les utilisateurs contre ce risque de fausse route La banque de donn es automatis e sur les m dicaments BIAM destin e aux professionnels de sant publie la liste d une centaine de m dicaments pour lesquels un des effets secondaires mentionn s dans la notice est la fausse route Les enfants sont ils particuli rement expos s aux risques de fausse route Moins sans doute que les personnes g es qui selon l association SAFETY CHANNEL payent le plus lourd tribut
110. un ensemble d organes situ s au croisement des voies de la respiration voies a riennes et de l alimentation voies digestives Ce carrefour a ro digestif permet de r aliser plusieurs actes successifs respirer parler avaler sa salive boire manger Il s agit bien d actes successifs car les accomplir simultan ment conduit l incident ou l accident la fausse route La d glutition est une action produite par la contraction de muscles que l on r alise des milliers de fois chaque jour en mangeant en buvant et surtout en avalant sa salive Cette fonction est activ e d s la naissance et m me avant car le cerveau commande automatiquement les muscles impliqu s dans la d glutition Ensuite gr ce la maturation c r brale et en fonction de la diversification de l alimentation la d glutition volue parall lement la croissance des organes de l alimentation ce qui permet d ing rer des aliments d une texture de plus en plus complexe On appelle ingestion l introduction par la bouche de substances par exemple alimentaires solides ou liquides passant ensuite par l sophage alors que l inhalation est hormis le cas de l absorption par les voies respiratoires dans un but th rapeutique de substances gazeuses ou liquides la p n tration accidentelle dans les voies respiratoires de substances solides ou liquides ce que l on appelle la fausse route CSC Cit Martignac 111 rue
111. une introduction l endroit ou l envers de la collerette son introduction de biais dans le gabarit En effet la CSC avait demand au Laboratoire national de m trologie et d essais LNE d effectuer un essai d introduction de la collerette selon le mode op ratoire de la norme EN 1400 1 paragraphe 5 2 3 2 avec en suppl ment un essai d introduction de biais Le rapport d essai du LNE en date du 15 juin 2004 montrait que le produit avait satisfait aux exigences de la norme mais que suite un essai d introduction en biais dans le gabarit d fini au paragraphe 5 2 3 2 la sucette passe au travers sans force 30 A Ja suite de plusieurs accidents dont 1 mortel provoqu s par l inhalation accidentelle par de jeunes enfants de ventouses destin es fixer des pare soleil sur les vitres d un v hicule Les circonstances de ces accidents sont d crits dans l avis de la CSC du 4 juillet 2001 31 A Ja suite d un accident provoqu par l ingestion accidentelle d une pile de type de bouton servant clairer la partie comestible d une sucette lumineuse la DGCCRF a dans un avis aux fabricants importateurs et distributeurs de confiseries lumineuses publi au Journal Officiel du 25 mars 2004 pr cis que ces produits sont pr sum s satisfaire la r glementation et que en cons quence les l ments non comestibles ne peuvent pas tre ing r s ou inhal s par l enfant Le test du passage dans le cylind
112. urrisson tait de 7 mm celle d un adulte de 25 mm S agit il de l arri re gorge La r ponse est galement n gative car pour la simuler les normalisateurs ont adopt des mesures plus grandes que celles du cylindre tronqu la grandeur maximale de la bouche ouverte d un enfant de moins de 3 ans 47 mm pour un gar on et 41 mm pour une fille distance mesur e entre deux incisives mensurations tablies selon les donn es anthropom triques d origine anglaise CHILDATA qui ont servi de base comme on va le voir plus loin la cr ation tout r cente du gabarit E Sans pouvoir en d terminer l origine on conclura que le cylindre pr vient avec une marge dimensionnelle confortable les risques de fausse route mais qu il est inapte pr venir les risques de suffocation par obstruction des voies respiratoires Ainsi en tant que petite pi ce les pions ou d s du jeu E M6 dit par la soci t RAVENSBURGER requ te n 04 060 ont ils t soumis au test du cylindre Entrant sans effort dans le cylindre la notice comporte en toute logique un avertissement selon lequel le jeu ne convient pas aux moins de 36 mois car il contient des petites parties b La pr vention des suffocations par le gabarit E 3 Le rythme de r examen d une norme est quinquennal Le cylindre provient d un code am ricain de r glementation f d rale Selon l annexe C 37 de la norme des tol rances ont t ajou

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