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La veille stratégique du groupe aNgIe

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1. Aas LA A VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 15 en avant dans leurs logiques manag riales et non plus comme cela a longtemps t le cas comme une contrainte Vivement demain Avis crois s Les cl s du management de demain Quatre auteurs qui fustigent les d rives du management r pondent Nicolas Caron Co auteur de D motiver coup s r Piloter le collectif de mani re diffuser de la confiance et de l envie Aujourd hui il existe encore des managers qui s accrochent co te que co te aux principes de management que leurs propres sup rieurs leur ont fait subir application stricte de normes comportementales d un autre temps entretiens individuels infantilisants et autre incantations l humilit qui limitent les remises en cause de l existant Mais aujourd hui d j et demain encore plus le manager devra stimuler l agilit valoriser la vitesse de r action et inventer de nouveaux modes de travail et de collaboration avec ses quipes Bref renoncer d finitivement tous les rituels et principes de management scl rosants Le manager devra s y r soudre les meilleurs potentiels qu il devra encadrer seront des gens la fois plus ind pendants plus exigeants sur la valeur ajout e de leur boss et surtout plus sensibles la prise en compte de leur diff rence Il s agira donc pour lui de manager chacun comme une exception un cas particulier D autant p
2. L entreprise s est octroy e le droit de me remercier tout moment mais en contrepartie je ne me sens pas engag moralement et je peux moi aussi partir tout moment m me apr s une formation d un mois Si bien que le seul sentiment d appartenance qui subsiste aujourd hui est li un m tier Pas une entreprise Rien d tonnant dans ce contexte ce que l organisation ne soit plus per ue comme un lieu de r alisation de soi Les gens n attendent plus d panouissement ni de bonheur au travail ils en ont d sormais une appr hension utilitariste ils vont y chercher les moyens de vivre ailleurs leur vraie vie r sume Fran ois Dupuy qui rappelle que en 1974 sur 600 cadres interrog s pr s de 75 estimaient que la vie professionnelle se pla ait au dessus de tout Une id e aujourd hui totalement d pass e Au point estime le sociologue que ne serait ce que poser cette question est impensable La carte de l affectif et la culture du r sultat Pour r tablir les liens du pass et obtenir un regain d investissement de la part des salari s le management a opt pour la carte de l affectif et de la proximit Il y a 30 ans le PDG tait paternaliste autoritaire et tr s P re Fouettard aujourd hui son management s est nannyf explique Christophe Haag Le patron consacre plus de 50 de son temps couter clients et collaborateurs il fait suivre ses
3. effondrent commente Ilya Grigorik et les sites de bookmarking sont en baisse constante ces trois derni res ann es alors que les sites o l on vote comme Digg ou Reddit sont en progression Plus significatif encore les billets des blogs ont d sormais une dur e de vie plus longue En 2007 les billets sous surveillance par Postrank voyaient 94 gt de l engagement se DOCUMENT A USAGE INTERNE faire durant leur premi re journ e et 98 de cette activit avait lieu durant la premi re heure de publication En 2008 ce chiffre est pass de 83 durant la premi re journ e et en 2009 il n tait plus que de 64 Postrank affirme ainsi que sur les sites les plus populaires 36 de l engagement avec les internautes a d sormais lieu apr s la premi re journ e de publication Un chiffre multipli par 6 en trois ans c est plus qu une tendance et c est probablement la l enseignement le plus riche et le plus significatif de toute cette tude tant il renverse et met mal toutes les strat gies mise en place par les acteurs de l information sur le web qui g n ralement se soucient plus de leur prochain bilan comptable on peu les comprendre que de faire de la prospective sur trois ans Web de flux et web de fond ont une dynamique vertueuse finalement Alors que le web en temps r el est cens diminuer le temps de latence commente Grigorik la nature pervasive du web social et le nombre de perso
4. la conjoncture conomique dans laquelle ils prennent place Or il y a trente ans la France vivait la fin des Trente Glorieuses et le management tr s hi rarchis tait galement tr s humaniste parce que bas sur la conviction que l on pouvait allier croissance conomique et d veloppement individuel dans une logique gagnant gagnant entre salari entreprise et croissance conomique rappelle le sociologue La valeur travail tait alors son apog e l entreprise tant per ue comme un lieu de r alisation individuelle et d int gration dans la soci t En contrepartie l investissement des salari s y tait total On tait dans l poque de la fid lit de l esprit maison du contrat loyaut d un c t protection de l autre poursuit Fran ois Dupuy Pas seulement face au ch mage mais aussi face la duret de l emploi lui m me Les espaces de travail taient non conflictuels l ultra segmentation prot geant de la confrontation avec le client et avec les autres salari s Si bien que ce qui caract risait le management il y a trente ans c tait le climat d optimisme et de confiance dans lequel il s inscrivait DOCUMENT A USAGE INTERNE Au point que la principale probl matique des managers tait comment utiliser au mieux l investissement de chacun Un mod le pyramidal et segment mais de ce fait serein et abrit des clameurs du march qui va tre remis en que
5. la fili re qui va primer Activit professionnelle schizophr nique d une certaine mani re l activit ditoriale doit ainsi constamment concilier les dimensions apparemment antagonistes de la cr ation artistique intellectuelle et de la valorisation commerciale Google a compris le premier ce qui avait chang D une certaine mani re c est ce que les diteurs de presse ont cherch reproduire en ligne en recr ant des sites qui ressemblaient et m me souvent singeaient les journaux qu ils ditaient sur le papier Ils ont fait l une tr s grosse erreur d appr ciation La rencontre de l offre et de la demande en contenu ditorial ne se produit pas du tout au m me endroit pour la m me chose et de la m me mani re sur internet et avec un journal papier Les diteurs ne l ont pas vu temps mais Google lui l avait compris avant tout le monde Alors celui ci a occup la place vacante Il est trop tard maintenant pour les diteurs qui viennent aujourd hui pleurer aupr s de Google pour qu il la leur rende si seulement on admettait qu elle leur appartenait La rencontre de la demande et de l offre de contenus sur internet ne s op re plus au niveau d un journal et d une DOCUMENT USAGE INTERNE marque de m dia comme avec le papier Elle s op re article par article l unit selon le sujet trait et la popularit ou la r putation en ligne de son auteur et l tendue ou la quali
6. offer minimal benefits to either business or society In the middle are efforts that can make both sides feel good but that generate limited and often one sided benefits With philanthropy for example corporate donations confer the majority of benefits on society with potential but often questionable reputational benefits to the business Similarly in what s best referred to as propaganda CSR activities are focused primarily on building a company s reputation with little real benefit to society Some cynics suggest that this form of CSR is at best a form of advertising and potentially dangerous if it exposes a gap between the company s words and actions None of these approaches realize the opportunities for significant shared value creation that have been achieved through smart partnering In such ventures the focus of the business moves beyond avoiding risks or enhancing reputation and toward improving its core value creation ability by addressing major strategic issues or challenges For society the focus shifts from maintaining minimum standards or seeking funding to improving employment the overall quality of life and living standards The key is for each party to tap into the resources and expertise of the other finding creative solutions to critical social and businesses challenges More than 70 percent of India s population resides in rural villages scattered over large geographic areas with very low per capita consu
7. pit de leur apparente antinomie la culture de r sultat s accommode tr s bien de celle de l effusion la premi re impose une forte pression aux individus que la seconde leur permet d vacuer Ce clivage se renforcera t il o au contraire comme on peut l esp rer se r sorbera t il au profit d un management tout la fois moins dur et moins impudique En tout tat de cause l volution conjointe de la soci t et de l conomie ne peut pas le laisser inchang La figure de l employ subordonn laisse progressivement la place celle du salari associ l op rateur tranger ses moyens de production se transforme en travailleur du savoir dont il est par d finition propri taire et qu il se charge lui m me de faire fructifier Le management de demain sera un management de r seau et un management du savoir Alexandre des Isnards co auteur de L open space m a tuer Vers un id al de non management Pour moi la tendance au management participatif que l on voit d j gagner du terrain dans les entreprises va se renforcer au point de tendre vers une disparition pure et simple du management On s oriente vers la suppression progressive des chelons hi rarchiques interm diaires et vers un syst me autor gul qui permettra aux cadres de se g rer seuls eux et leur projet et au manager de ne plus intervenir que pour mobiliser les troupes et non plus pour donner des consignes o alors de fa o
8. texte librement disponible sur le site de l auteur Je r sume gros traits la th se passionnante du chercheur internet les r seaux qui s y cr ent entre internautes et notamment les communaut s d utilisateurs commencent constituer Une source majeure de m ta information pour le consommateur sur les produits ou les services qui l int ressent Et ce dernier estime ces nouvelles sources de m ta information communautaires bien plus utiles et fables que ce que produisent aussi bien la publicit que les journalistes VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 24 Un exemple devrait suffire illustrer le propos Vous cherchez des informations sur ce nouvel appareil photo qui vous tente pour No l et votre entourage proche ne vous aide gu re sur ce sujet Auparavant vous auriez probablement achet un journal ou un magazine sp cialis et les publicit s vous taient d ailleurs utiles pour tre averti des nouveaux mod les et de leurs caract ristiques remarquables Aujourd hui vous vous tournez de pr f rence vers les commentaires d utilisateurs dans les sites de commerce les blogs et les forums sp cialis s en photographie num rique Vous ignorez les publicit s et les commentaires des journalistes Des portes de sortie pour les auteurs mais pas pour les diteurs Tout cela incite penser que c est grill pour les diteurs Mais pas pour les auteurs pas pour les producteurs de con
9. voire les baladeurs MP3 Les individus sont le plus souvent le maillon faible de la s curit dans l entreprise rel ve Laurent Gauby associ de KMPG et responsable du secteur syst mes d information Pour le cabinet d audit les parades sont pourtant relativement simples mettre en oeuvre Elles consistent principalement dans le renforcement des politiques de s curit avec la classification des informations et la d finition de niveaux de protection ad quats Mais aussi dans la sensibilisation des utilisateurs et la limitation du stockage de donn es sensibles sur des supports amovibles source https www mckinseyquarterly com Making_the_most_of_corporate_social_responsibility_2479 Making the most of corporate social responsibility CSR is an opportunity of business The challenge is execution For companies that see CSR as an opportunity to strengthen the business the big challenge is execution Smart partnering can provide a practical way forward Too often executives have viewed corporate social responsibility CSR as just another source of pressure or passing fad But as customers employees and suppliers and indeed society more broadly place increasing importance on CSR some leaders have started to look at it as a creative opportunity to fundamentally strengthen their businesses while contributing to society at the same time They view CSR as central to their overall strategies helping them
10. D ici deux ans estime Tebaldo La feuille A5 qui pet contenir une encyclop die co tera 80 en 2010 et 20 en 2011 Mieux demain la feuille sera vierge et se nourrira de l environnement imm diat Dans un mus e par exemple Epson y travaille Concurrence les notebooks l iPhone les tablettes A suivre les initiatives du groupe de magazines am ricain Hearst fourni par LG Philips D s l an prochain toutes les r unions de l administration sud cor enne se feront avec un support de papier lectronique En 2072 les coles chinoises devraient tre massivement quip es pr vient encore Tebaldo Pour les diteurs de presse l avantage est de combiner un support de contenus statiques et dynamiques avec des fonctions de mises jour distance voire de personnalisation Probl mes r soudre Le contr le de la distribution des contenus fabricant commer ant comme Amazon op rateur t l phonique ou diteur et l acc s direct aux abonn s que chacun entend bien conserver Ces appareils resteront ils longtemps des liseuses Ne seront ils pas balay s rapidement par des tablettes m dias DOCUMENT USAGE INTERNE source http novovision fr Les editeurs de presse dans la VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 19 Les diteurs de presse dans la nasse de l conomie num rique Le processus de distribution des contenus sur le Net est totalement boulevers O
11. La presse ne fait que se recopier elle m me Pour une information neuve nous en avons mille dupliqu es Et je suis sans doute loin du compte L id e d information neuve n a d ailleurs gu re de sens puisque ce n est pas le journaliste qui fabrique cette information mais un informateur La source est g n ralement gratuite Pourquoi apr s faire payer ce qu elle a dit en d formant plus o moins et en mettant soit disant dans le contexte C est un travail trop facile d autant plus facile l heure du Net un travail que trop de monde sait faire relativement bien et je ne parle pas des chroniques et des ditos dont le Web regorge Au temps des propulseurs vu l abondance des plumes nous aurons toujours lire des articles gratuits Le business de la presse est mort Ce n est pas un scoop Mais s il devient impossible de faire payer des articles courts ilreste encore possible de faire payer des textes longs Des documents Des essais Des romans L conomie de l dition tient debout tant que les readers ne sont pas omnipr sents et c est une conomie avec un ticket d entr e bien moins lev que celui de la presse Nous sommes dans une p riode de transition sans doute courte mais qui laisse des opportunit s de business VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 17 Il faut que les journalistes cessent de se satisfaire de pondre deux ou trois feuillets de temps en temps pour nous proposer des choses
12. a ni hi rarchie ni ordre mais c est faux c est du marketing manag rial ass ne Olivier Cousin Une pratique qui cr e un terrain propice aux injonctions contradictoires v ritable fl au de l entreprise moderne en croire les coachs psys et autres grands gu risseurs des organisations et qui surtout alimente le brouillage des fronti res au sein des univers corporate Le discours manag rial en r f re beaucoup au management collaboratif il y en a c est vrai y recourir est devenu une n cessit pour g rer les impr vus et faire face aux al as mais ce n est pas pour autant la base qui dirige poursuit Olivier Cousin Ce sont les objectifs assign s lesquels sont les traductions directes des d cisions de la direction si bien qu il existe toujours un mouvement descendant une politique qui se joue un niveau sup rieur au notre Probl me cet chelon est devenu difficile identifier depuis que la r gle du tout motionnel a chass l encadrement de l entreprise et laiss vacant son r le d indicateur des r les R sultat l organisation n est plus incarn e Elle devient un ensemble mou flottant Les relations y sont moins hi rarchis es les statuts moins visibles mais cela aboutit une dilution du pouvoir et chez les salari s une absence de rep res et un questionnement latent du type A qui puis je m en remettre et m me A qui puis je en vouloir DOC
13. activities are to realize their full potential This is the tough bit of the process taking action rather than speaking about it and keeping up the momentum even when targets are far in the future As you plan the implementation of your chosen initiatives and follow through ask Can we build the commitment we need across the organization to make this happen and are we as leaders willing to lead by example Have we planned effectively to ensure that implementation is successful with resources milestones measurement and accountability How can we manage the initiative focusing on the total array of benefits sought not just the short term financials What s a leader to do When it comes to CSR there are no easy answers on what to do or how to do it A company s interactions and interdependencies with society are many and complex However it is clear that approaching CSR as a feel good or quick fix exercise runs the risk of missing huge opportunities for both the business and society Taking a step by step approach and following the principles outlined here offers leaders a way to identify and drive mutual value creation But it will demand a shift in mind set the smart partnering view is that CSR is about doing good business and creatively addressing significant issues that face business and society not simply feeling good And smart partnering is not for the faint of heart It requires greater focus work and long term
14. commitment than do many standard CSR pet projects philanthropic activities and propaganda campaigns but the rewards are potentially much greater for both sides DOCUMENT A USAGE INTERNE source http www nouveleconomiste fr VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 12 Les 3 ges du management Top down bottom up Et demain Synonyme d chelons ultra hi rarchis s de figures autoritaires et de proc dures il ya encore quelques d cennies le management s est m tamorphos jusqu s apparenter depuis quelques ann es de l animation plus qu de l encadrement A l origine du processus le renversement du rapport de force producteur consommateur qui en rendant le client ma tre du jeu conomique a contraint les organisations r viser leurs priorit s et les salari s faire plus avec moins R sultat les statuts sont devenus moins visibles les rigidit s hi rarchiques ont disparu et avec elles l encadrement jusqu alors omnipr sent L ensemble s est transversalis assoupli On s est mis parler pyramide invers e management collaboratif et autonomie individuelle mais aussi culture du r sultat management de la performance travail en mode projet engagement sans limite En bref on est pass d un mod le qui infantilisait mais prot geait ses salari s un autre qui les valorise mais les surexpose Reste savoir quoi ressemblera le 3e ge du management et si
15. conomie du journal la reproduction des contenus impose de tr s VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 20 co teux investissements en infrastructures les rotatives Si la reproduction en masse permet des conomies d chelle le co t marginal est bien loin de tendre vers z ro car il faut toujours du papier et de l encre suppl mentaires La circulation des journaux impose elle aussi la mise en place d un tr s co teux r seau de distribution Et si le lecteur final veut partager son journal il faut qu il le donne et donc qu il s en prive Sauf recr er sur internet par des mesures artificielles des conditions de rivalit et d excluabilit il parrait bien difficile de construire une conomie profitable bas e uniquement sur la diffusion de contenus num riques On voit ce qu on donn les tentatives en ce sens de la loi Davsi tentant d imposer des mesures techniques anti copie les DRM et l on promet le m me avenir la loi Hadopi qui tente cette fois de poser un verrou juridique la copie la coupure de l acc s internet en r pression du t l chargement illicite c est dire de la copie Je signale juste au passage que l argument selon lequel le t l chargement illicite serait du vol est un simple abus de langage copier n est pas voler puisque la copie ne vous prive pas de votre bien De la raret l abondance D ailleurs dans l ancienne conomie de la presse
16. d une destination touristique essai d un produit quipement high tech aussi bien que des cosm tiques des v tements la mode ou des produits alimentaires La position des journalistes est toujours ambig e sur ces sujets ce qui incite les consommateurs dans notre spectre de la cr dibilit leur accorder une confiance moyenne Mieux que la publicit mais bien moins que l avis des proches Le journaliste revendique son ind pendance et jure de son honn tet mais on a souvent du mal croire qu il jouisse de l ind pendance suffisante pour critiquer les produits des annonceurs de son propre m dia Et puis on sait bien qu on ne dispose d aucun moyen de v rifier DOCUMENT USAGE INTERNE que l information d livr e n est pas corrompue puisque les garde fous sont laiss s aux mains des journalistes eux m mes et de leurs diteurs La diffusion de cette m ta information si pr cieuse au consommateur par les m dias d information la fois travers la publicit et les contenus ditoriaux qu ils diffusent aura constitu pour eux l une de leurs principales rentes conomiques Et c est l aussi que s ouvre sur internet une voie d eau majeure pour leur mod le conomique e Michel Gensollen Des r seaux aux communaut s la transformation des march s et des hi rarchies in Communaut s virtuelles Penser et agir en r seau collectif 2006 Presses de l Universit de Laval
17. players Pour les 100 000 blog s lectionn s au hasard pour chacune des ann es tudi es L engagement sur le site est en augmentation mais c est l engagement en dehors du site qui retient l essentiel de l engagement de la part des utilisateurs la part d attention des lecteurs sur le site par rapport hors du site est en baisse de 50 Pour les petits blogs l engagement se fait de plus en plus en dehors du site mais pas pour les gros C est ce que nous pressentions lors du d bat sur Friendfeed c est d sormais confirm par PostRank Les trackbacks sont en baisse ils repr sentaient 19 de l engagement en 2007 et ne sont plus qu 3 aujourd hui L engagement sur les r seaux sociaux comme Twitter Friendfeed et Facebook qui repr sentait 1 en 2007 est grimp 29 de part de march de l engagement on pourrait probablement parler d attention Et encore les quipes de Postrank justifient ce faible chiffre par le fait que beaucoup d activit a encore lieu en dehors des r seaux sociaux Je One agfa ad Les grands segments de l engagement avec les sites se d composent de la sorte 29 est compos de partage de lien sur des r seaux sociaux 29 est fait de bookmarking ou de vote sur des sites comme Delicious Digg ou Wikio 38 5 est fait de commentaires sur ou hors du site et les trackbacks ne repr sentent plus que 3 de l engagement Les trackbacks s
18. seaux et par projets o la mission premi re du management n est plus d encadrer mais d animer C est le management par les objectifs qui implique que l on demande moins aux collaborateurs de respecter les proc dures que de tenir les r sultats r sume Olivier Cousin Une nouvelle libert de mouvement qui propulse les salari s d un monde segment hi rarchis et consensuel un univers d centralis transverse et conflictuel L conomie ayant cess d tre tir e par l offre on ne pouvait plus externaliser sur les clients les surco ts qui permettaient l entreprise de vivre et de fonctionner confortablement explique Fran ois Dupuy Pour parvenir faire plus avec moins on a alors cherch transversaliser les organisations On a introduit de la coop ration dans tous les domaines ce qui a eu pour effet de durcir les univers en cr ant un climat propice la confrontation La fausse autonomie R sultat on assiste aux premiers ph nom nes de fuite turnover et absent isme ou tout simplement VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 13 d sengagement les gens se mettant progressivement en retrait d une organisation qui a cess de les prot ger D s lors le management se trouve face une nouvelle probl matique comment faire travailler les salari s Comment susciter nouveau l adh sion dans un univers devenu exigeant dur et o les nouvelles logiques d
19. Angie http www angie fr La veille strat gique du groupe ANGIE d cembre 2009 03 06 12 16 24 25 ANGIE DECEMBRE 2009 Web 2 0 Comment le blogging a chang ces 3 derni res ann es Pr s de la moiti des Fran ais se connecte tous les jours Internet Twitter en France De la reconnaissance et de l exp rimentation Entreprise 2 0 Entreprise 2 0 et hypocrisie de la mesure Les entreprises perdent de plus en plus de donn es Making the most of Corporate Social Responsability Management Les 3 ges du management Presse L dition pour sauver la presse L avenir c est le papier Les diteurs de presse dans la nasse de l conomie num rique R seaux et communaut s R cession esprit freelance et r seaux sociaux Usages Quid de la d mocratisation de l agr gation et du RSS Vers la mobiquit intelligente Techniques de veille et e r putation DOCUMENT A USAGE INTERNE VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 3 source http fr readwriteweb com 2009 11 23 analyse web de fond web de flux blogging evolution Comment le blogging a chang ces trois derni res ann es Les internautes interagissent avec les blogs de fa on diff rente du fait de la mont e en puissance des r seaux sociaux C est ce qu indique une tude publi e par PostRank une soci t sp cialis e dans la mesure de l engagement entre blogs et r seaux sociaux L engage
20. UMENT USAGE INTERNE analyse Olivier Cousin Dans le management pyramidal les r les taient clairement identifi s Aujourd hui l incapacit chronique identifier un sup rieur un coupable ou m me un interlocuteur est source d un brouillage des rep res et de r elles confusions individuelles Exemple avec l av nement du travail en mode projet il est courant qu une personne se retrouve affect e un projet dont le responsable n est pas pour autant son sup rieur hi rarchique De quoi vous faire regretter les bonnes vieilles rigidit s du pass en cas de probl me L envie d entreprendre et la culture de la diversit Et inciter les managers des prochaines d cennies clarifier certains sch mas Faute de quoi la tendance au d sengagement s accentuera et avec elle la pr dominance des logiques individualistes qui d j fragilisent l difice corporate Premi re urgence selon Christophe Haag pour renverser la tendance restaurer l image du manager Il y a trente ans l ennemi commun tait Mesrine en 2001 c tait Ben Laden aujourd hui ce sont les traders et par extension les patrons per us comme des souillons de la morale lance t il C est pourquoi la probl matique prioritaire du management des trente prochaines ann es consistera redorer le blason des patrons en jouant la proximit le terrain l humanit Cela ne signifie pas que l entreprise de demain sera un monde d
21. apani dont j ai parl dans mon pr c dent billet sur Google Wave d o l int r t du ricochet ajoute un l ment quand elle dit que l esprit freelance peut tre utile tout le monde en ces temps de crise en particulier ceux qui se battent pour ne pas perdre leur boulot Les ind pendants savent mettre le pied dans la porte forcer les autres les entendre sans quoi ils ne feraient pas grand chose Ils ont une conscience tr s claire de ce que veut dire chaque minute de leur temps leur gagne pain en d pend Ils mettent en jeu leur r putation dans chaque boulot dans chaque contrat Ils ne travaillent pas que pour l argent DOCUMENT A USAGE INTERNE Pink insiste sur la dimension ludique du travail des ind pendants Trapani sur le fait qu ils acceptent aussi des boulots parce qu ils sont int ressants parce qu ils ouvrent de nouvelles perspectives ou permettent de se connecter de nouveaux r seaux Le networking est essentiel pour les freelances rappelle Trapani N appartenant pas des institutions ils se connectent des groupes ouverts et es r seaux sociaux fonctionnent comme des outils essentiels pour tous ceux qui ne veulent pas perdre la dimension collective Certains autonomes cependant choisissent ce statut pour des raisons presque philosophiques existentielles et pas VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 25 seulement parce que la technologie leur facilite cette v
22. apr s les rigidit s du pass et les violences larv es du pr sent il s agira enfin d un ge de raison Le probl me avec le management c est que personne ne sait tr s bien ce que c est Cette v rit sign e Damien Lorton alias Teodor Limann l auteur de Mort de peur la vie de bureau un pamphlet d capant sur les us et coutumes en milieu professionnel r sume elle seule le caract re instable de cette pratique en perp tuelle mutation Afin d en comprendre les ressorts logiques et enjeux successifs Le nouvel Economiste a souhait 33 ans apr s la parution de son ter num ro retracer les diff rentes poques de cette discipline cruciale la bonne marche de toute organisation qui au cours des trente derni res ann es aura chang au point d tre aujourd hui apparent e du copinage en open space apr s avoir longtemps t synonyme d encadrement militaire Ily a trente ans on est loin en effet des modes et doctrines cens es chacune sa mani re m tamorphoser l entreprise de l int rieur Les concepts de management collaboratif et de bottom up n ont pas encore fait leur apparition L organisation est constitu e d univers troitement cloisonn s et le management se d cline en une multitude d chelons hi rarchiques chapeaut s par un concert dominant celui de la DPO direction par objectifs L ensemble est empes autoritaire et r solument pyramidal Une logique de soumis
23. are no long term or DOCUMENT A USAGE INTERNE tangible benefits or if most of the benefits are one sided go back and ask if this is a real partnering opportunity where significant mutual value creation is possible Kericho Strategically critical long term benefits a mtem Conto of critical rine Material supply mornasex brand strengh Corporate reputation ood eco ery ands Time frame Positive impact in saes Engaged heathy in pelocted countries aidu LA Ability to quantity Exhibitz Plotting the benefits ont D Project Shaktt clear and powerful short term benefits New curd distribution Enhancement of brand pem va Haath and living Support tor tuna tends ronem entrepreneuritn Tene frame 100 milion sven Conpotate nouti growth education cyte or tacio 42 000 runt wor j Sang d Ability to quantify As you develop a clear array of benefits a business case and a story to communicate to all stakeholders ask Do we have a clear understanding of the entire array of benefits and the associated business case on which we can focus assess and manage the potential CSR activity Does the activity focus on fundamental value creation opportunities where we can really partner with society to realize simultaneous benefits Are the opportunities significant scalable and supportive of our overall strategic priorities Implementing CSR with consistency and determination Partnering as we all know can be challenging It requ
24. artie consacr e la manipulation des adresses des requ tes Google est particuli rement int ressante Une bible DOCUMENT USAGE INTERNE
25. ation Les agr gateurs sont des outils formidables pour qui consid re Internet comme un vecteur d informations de la m re de famille qui consulte la presse sur Internet par soucis d conomie et de praticit au quadrag naire qui veut se tenir r guli rement inform des r sultats sportifs tout ce monde l peut trouver un int r t utiliser les agr gateurs de flux RSS Malheureusement d s que l on sort des sph res geek et high tech les gens qui utilisent les agr gateurs de flux sont rares Et c est l que le bat blesse Pourquoi une technologie qui pourrait apporter un v ritable renouveau du mode de consultation des contenus sur Internet a du mal percer aupr s des utilisateurs lambda Le RSS a un probl me lui m me Et c est un reproche que l on pourrait faire l informatique dans une certaine mesure mais cela se note particuli rement avec les flux RSS Lorsqu un utilisateur lambda a un probl me avec son ordinateur virus hardware etc il s adresse quelqu un dans son entourage qui s y connait mais au quotidien pour surfer envoyer ses e mails saisir ses documents discuter il r ussit s en sortir de mani re autonome sans avoir besoin de connaitre et de comprendre le fonctionnement de tout ce qui lui permet ces op rations Avec les flux RSS la donne change compl tement pour pouvoir les utiliser l utilisateur doit savoir ce qu est un flux RSS et Dieu seul sait quel poin
26. can benefit from in turn Partnering is difficult but when both sides see win win potential there is greater motivation to realize the substantial benefits Relationships particularly long term ones that are built on a realistic understanding of the true strengths on both sides have a greater opportunity VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 10 of being successful and sustainable Appling these principles to choosing the appropriate CSR opportunities prompts additional questions namely What are the one or two critical areas in our business where we interface with and have an impact on society and where significant opportunities exist for both sides if we can creatively adjust the relationship What are the core long term needs for us and for society that can be addressed as a result What resources or capabilities do we need and what do we have to offer in realizing the opportunities Building the business case In smart partnering mutual benefit is not only a reasonable objective it is also required to ensure long term success But this commitment must be grounded in value creation potential just like any other strategic initiative Each is an investment that should be evaluated with the same rigor in prioritization planning resourcing and monitoring Now you need to define the array of potential benefits for both the business and for society This will not always be easy but a clear business case and st
27. confiance car ces derniers peuvent lui apporter un conseil g n ralement d sint ress et m me bienveillant tout en tant personnalis Le bouche oreille en g n ral est souvent consid r comme une bonne source de m ta information dans la mesure o il s agit d un retour d exp rience d utilisateurs r els du bien g n ralement d sint ress s eux aussi ou m me bien souvent altruistes Entre les deux il y a la m ta information produite par les m dias Pour une part il s agit de publicit diffus e par les fabricants et les distributeurs Mais pour une autre il s agit d une m ta information au statut un peu particulier celle manant des journalistes Les journalistes ont souvent tendance d crire leur activit principale dans le beau r le du chien de garde de la d mocratie apportant une information pertinente et v rifi e au citoyen dans les domaines nobles de l information g n rale politique conomique et sociale et internationale La r alit est g n ralement plus prosa que et cette information noble n est tr s vraisemblablement pas la motivation principale de consultation des m dias par les gens Quand les gens ne cherchent pas dans les m dias cette information citoyenne ou du simple divertissement ils y cherchent de la m ta information sur les biens de consommation qui sont susceptibles de les int resser critique d un livre d un film d un restaurant
28. de presse et des journalistes et dans le domaine des industries culturelles aussi bien entendu l argument selon lequel le probl me des contenus c est qu il se serait institu en ligne une culture de la gratuit comme une sorte de mauvais plis de mauvaise habitude prise que l on se fait fort de redresser par quelques mesures ducatives ad quates grand renfort de carotte et surtout de b tons Chris Anderson dans son dernier livre Free Entrez dans l conomie du gratuit Pearson 2009 a bien raison de parler plut t de g n ration gratuit Ce groupe la plupart des habitants du monde d velopp g s de moins de 20 ans compte aussi sur des informations infinies et imm diates on l appelle aussi g n ration Google Il rechigne de plus payer les contenus et autres divertissements car il ne manque pas d autres possibilit s gratuites Il ne viendrait pas l id e de cette g n ration de voler dans les magasins mais elle t l charge de la musique sur des sites d change de fichier sans la moindre arri re pens e Elle a en quelque sorte int gr la c sure entre l conomie des atomes et celle des bits et a compris que la premi re a des co ts r els qui doivent tre pay s alors que la seconde d ordinaire n en a pas Sous cet angle de vue la fauche est du vol mais l change de fichier est un d lit qui ne fait de mal personne Ce n est pas une culture de
29. e bisounours mais que l on ne pourra plus la diriger sans palper le pouls des collaborateurs et du terrain Autre piste d avenir l envie d entreprendre qui Patrick Lemattre en est convaincu ne cessera de gagner du terrain Dans trente ans elle sera d terminante ce sera l aboutissement du do it yourself syndrome pr dit il Pour l exploiter le management devra all ger les proc dures et accorder chacun un droit l exp rimentation autrement dit l erreur ceci dans un but faire de chaque collaborateur un entrepreneur cog rant du syst me Un d fi que le management de demain ne sera m me de relever qu condition de retrouver l engagement perdu au cours des derni res ann es et donc de cr er une nouvelle envie de vivre ensemble Inenvisageable sans la prise en compte d une r alit soci tale et humaine qui d sormais s impose celle de la diversit Cofondateur de DiversiT une offre de conseil en management pour les entreprises d sireuses de promouvoir cette diversit dans tous les domaines RH communication strat gie Patrick Loz s est formel le management de l uniformit est r volu La diversit va devoir devenir un l ment constitutif du management de demain pour la simple raison qu elle sera un l ment cl de l conomie mondialis e explique le pr sident du CRAN Conseil repr sentatif des associations noires Les entreprises auront donc tout int r t la
30. e travail par projets am nent chacun se confronter de plein fouet la contrainte client des exigences de r duction de co ts et d augmentation de la qualit r sume Fran ois Dupuy Comment lutter contre le d sengagement dans un univers o le concept de protection du salari par l organisation a disparu Une probl matique d autant plus difficile r soudre que l autonomie individuelle octroy e par les organisations s av re bien souvent illusoire Certes le manager se contente de plus en plus d assigner des objectifs en laissant chacun libre sur la fa on de les atteindre le message des N 1 se r sumant souvent tu as carte blanche je te fais confiance mais dans la plupart des cas ce mouvement de d centralisation des responsabilit s s accompagne d un renforcement des contr les avec en interne une multiplication de normes d audits de r gles et de proc dures mais aussi le poids croissant du reporting si bien qu au final cette autonomie s apparente un leurre On est dans une logique manag riale qui cherche la fois contraindre les gens travailler et contr ler leur travail r sume Fran ois Dupuy Non seulement l autonomie est illusoire mais la pression ne cesse de s accroitre en termes de finances productivit qualit Si bien que l individu devient peu peu une variable d ajustement r sume Patrick Lemattre ce qui alimente la d fiance et remet en
31. es vols et pertes de donn es en entreprise sont en nette recrudescence Selon une enqu te que s appr te publier KPMG ils touchent de plus en plus d organisations et d individus en d pit des efforts des soci t s des administrations et des gouvernements pour s curiser leurs syst mes informatiques et leurs r seaux de communication Depuis sa mise en place en 2005 le Data Loss Barometer du cabinet d audit a recens quelque 2 300 incidents li s au vol ou la perte de donn Es affectant un total de quelque 700 millions de personnes dans le monde Mais comme la plupart des incidents ne sont pas rendus publics ces chiffres pourraient ne constituer que la partie merg e de l iceberg selon la m me source Entre janvier et juin 2009 110 millions de personnes ont t directement ou indirectement affect es par ces cyber malversations Une large proportion tant repr sent e par es victimes du piratage du Heartland Payment Systems qui au d but de l ann e a touch en janvier plus de 100 millions de d tenteurs de cartes de cr dit ou de d bit Une fraude massive qui demeurera dans les annales comme la plus importante de l histoire des Etats Unis Et qui d signe galement les institutions financi res comme une des premi res cibles des fraudeurs informatiques apr s l administration qui repr sente le quart des incidents recens s au cours du premier semestre contre seulement 15 p
32. et imm diatement quantifiable parfois de mani re plus complexe lorsqu il s agit de quantifier des l ments qualitatifs Il n emp che qu il existe toute une panoplie d outils d enqu tes internes pour mesurer le ressenti des salari s par rapport telle ou telle chose et qu il ne tient qu l entreprise de les mettre en uvre C est comme cela qu on apprend si les collaborateurs trouvent la connaissance plus accessible si le fait d acc der plus facilement aux autres les aide faire mieux si le sentiment d appartenance se renforce si les changes finissent par rendre le discours de l entreprise plus clair saisir Pour toutes les autres choses il existe des indicateurs simples et direct Sachant cela on doit pouvoir se dire qu en fonction du projet on peut mesurer l impact du projet social software soit par quelques indicateurs op rationnels soit ou parfois en compl ment via des enqu tes sondages typiquement pour tout ce qui touche au ressenti ce qui peut tre du domaine de la com ou des RH et donc que la question est close Il n en est malheureusement rien Pas en raison du caract re non mesurable des choses mais en raison du refus de mesurer Quelques cas en vrac Le projet impacte des variables mesurables qu on ne mesurait pas il arrive et c est heureux que de nouveaux outils coupl s de nouvelles pratiques permettent des avanc es notoires sur des points dont on pensait qu ils resteraie
33. fois que vous l aurez go t Et pour cela il faut d abord l acheter C est pareil avec un film o un roman policier suspens que vous ne pourrez pas juger avant d en conna tre le d nouement en allant jusqu au bout du spectacle ou de la lecture C est le cas aussi des nouvelles d actualit dont il faut d abord prendre connaissance avant de savoir si on les trouve int ressantes Pour ce type de biens le consommateur est donc toujours autant que possible la recherche d information avant de les acheter pour tenter de r duire le risque de se tromper et de ne pas tre satisfait Cette information sur les biens de cette nature est d sign e comme de la m ta information Le consommateur a toujours dispos de plusieurs sources de m ta information mais il ne leur accorde pas toutes la VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 23 m me valeur car elles n ont pas toutes la m me cr dibilit ses yeux Un bout du spectre on trouvera la m ta information produite par le fabricant ou le distributeur du bien lui m me fiche technique ou mode d emploi et bien entendu la publicit Le consommateur s y r f rera d faut d autre chose mais avec un faible degr de confiance car on a toutes les raisons d attendre que cette information soit biais e ou incompl te A l autre bout du spectre c est l exp rience de ses proches que le consommateur est tent d accorder le plus haut niveau de
34. gher short term costs were far outweighed by the long term strategic edge Unilever gained for its raw materials supplies and brands In 2008 as a signal of its commitment Unilever expanded the scope of its sustainable agriculture program pursuing certification from the Rainforest Alliance for all Lipton tea farms by 2015 For society the initiative increased farmer revenue through a 10 to 15 percent premium paid above market prices DOCUMENT A USAGE INTERNE Additionally it focused on topics of significant concern for governments and farmers alike including improving farmer skills environmental protection and sustainable production methods such as developing a self sufficient ecosystem as well as enhancing local associated jobs All these factors contributed to strengthened rural income skills and living standards Initial questions for any leader should be Where have you focused CSR activities in the past and more important Where should you focus them for the future All organizations have to balance limited resources and effort so the challenge is how best to deploy yours to maximize the benefits to your business and your shareholders and stakeholders as well as to society Start by mapping your current portfolio of CSR initiatives on the framework shown in Exhibit 1 and ask What are the objectives of our current initiatives What benefits are being created and who realizes these Which of these initiative
35. i disposition pour copie des internautes pour que s vanouisse instantan ment la pr caire valeur conomique que ce contenu semblait conserver quant il tait prot g et qui tait en fait illusoire Ce que nous disent les conomistes c est que la num risation des contenus et leur d mat rialisation sur internet en fait des biens non rivaux non excluables reproductibles co t marginal presque nul et que de tels biens d sign s comme des biens publics voient leur valeur conomique tendre vers z ro a ne signife pas du tout bien entendu que ces biens n ont pas un co t de production a signifie juste que tout ce qui a un co t n a pas forc ment de prix On ne peut pas vendre ce qui est copiable Dit autrement c est une mission impossible d essayer de me faire payer une chose que je peux me fournir gratuitement et sans effort par ailleurs aupr s de quelqu un qui me fournira cette chose d autant plus facilement que a ne lui co te rien et ne le prive de rien On ne peut pas vendre ce qui est copiable Comme le r sume Kevin Kelly Quand la copie se g n ralise vous avez besoin de vendre des choses qui ne peuvent pas tre copi es clame Kevin Kelly Il y a plein de qualit s qui ne peuvent pas tre copi es explique t il la confiance par exemple La confiance ne peut pas tre t l charg e ou contrefaite enfin pas pour longtemps Qu on mesure le changement radical avec l
36. i pour les knowledge workers Ca n est pas parce qu on parle d une grandeur qui n est vas visuellement observable que l individu a une capacit de traitement illimit e Et assigner des t ches au del de cette capacit fait qu on ralentit toute l organisation IL y a aussi les mesures qu on ne veut pas effectuer L objectif est de mieux diffuser l information sur ce sujet strat gique l expliquer et pour cela il importe de mobilier et de faciliter les discussions grande chelle avec l quipe projet Ah tr s bien il faudrait donc faire minima une enqu te pour savoir si les collaborateurs comprennent l enjeu s ils estiment tre inform s comprendre et si leurs questions trouvent des r ponses dans les dispositifs actuels puis la renouveler pour voir l impact de l utilisation de vos nouveaux outils On ne va quand m me pas faire a a va tre fastidieux et en plus on ne l a jamais fait L acquisition de savoirs se mesure l awareness se mesure le sentiment d appartenance galement VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 7 ILy a enfin le mythe de la nouveaut Bien s r ph nom ne nouveau gale n cessit de se pencher sur des indicateurs nouveaux Mais si on change la mani re de faire on ne change pas le but Aussi il ne faut pas avoir peur d user galement de vieux indicateurs choisis avec soin en fonction du but qu on se donne chiffre d affaire cycle de ven
37. ie Plus ouverts en principe que les institutions les r seaux se pr sentent comme des cadres collectifs plus acceptables Mois la tendance actuelle qui consiste vouloir tout transformer en communaut fait que pour certains d entre eux en tous cas l int gration la participation des r seaux sociaux ne soit pas si vidente qu on ne semble croire Je n ai fait que lancer le sujet dans ce billet mais c est vous l avez compris une question que je me pose et qui me touche de pr s Je suis curieux de savoir ce que vous en pensez source http www presse citron net quid de la democratisation de lagregation et du rss more 12960 Quid de la d mocratisation de l agr gation et du RSS La s mantique dessinera l avenir du RSS Nous sommes nombreux utiliser les flux RSS au quotidien C est un moyen fabuleux de centraliser l ensemble des informations susceptibles de nous int resser et a fortiori de les classer et de les archiver Les flux RSS offrent galement d autres fonctions puisque leur but premier est de donner une valeur s mantique au texte ainsi n importe qui que ce soit vous ou un robot quelconque peut profiter d un contenu qui a du sens Cette notion de s mantique est mon avis primordiale car c est elle qui dessinera l avenir du RSS Avant de parler de l avenir il reste important de faire un tat des lieux du pr sent les flux RSS restent majoritairement utilis s pour l agr g
38. ires planning and hard work to assess potential mutual benefits establish trust and build and manage the activities internally as well as externally But is it worth it Companies at the forefront of such partnering suggest the answer is a VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 11 resounding yes but an additional two principles need to be followed to ensure success Go in with a long term commitment Having a positive impact on societal issues such as living standards is not a quick fix project Leaders who want to partner therefore need to have a long term mind set backed up by solid promises and measurable commitments and actions Your initiative must demonstrate added value to both shareholders and stakeholders over time Engage the entire workforce and lead by example Your workforce can be one of your greatest assets and oeneficiaries when it comes to CSR activities Increasingly employees are choosing to work for organizations whose values resonate with their own Attracting and retaining talent will be a growing challenge in the future so activities that build on core values and inspire employees are key Unilever along with other leaders in smart partnering actively engages its employees in such initiatives seeing improved motivation loyalty and ability to attract and retain talent as a result Engaging the workforce starts at the top Leaders must be prepared to make a personal commitment if the
39. la gratuit dont il s agit mais bien d une conomie du gratuit une conomie d change de biens non rivaux co t de reproduction marginal tendant vers z ro Ce n est pas une mauvaise habitude de ces ados du num rique c est surtout une bonne compr hension intuitive du monde dans lequel ils vivent L diteur un m diateur de l offre et de la demande Par m connaissance de la nature de ce que changeait cette nouvelle donne de l conomie des contenus en persistant analyser la situation avec les mauvaises cartes d tat major et peut tre m me par une mauvaise appr hension de ce qu est leur propre r le dans cette conomie les diteurs ont fait de lourdes fautes en arrivant sur internet Ils ont pris de mauvaises d cisions et se sont abstenus de prendre des d cisions indispensables Ils le payent cher aujourd hui car ils sont finalement beaucoup plus menac s de disparition que les producteurs des contenus Il est faux de regarder l diteur comme un producteur de contenu car ce sont les auteurs qu ils soient journalistes dans les m dias ou artistes dans les industries culturelles qui sont les r els cr ateurs Il est aussi beauoup trop restrictif de voir dans l diteur celui qui dite ces contenus cr s par d autres en signifiant par la qu il les corrige les am liore VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 21 et les met en forme ou encore celui qui fabrique c est
40. le plus souvent une t che qu il d l gue sauf justement les diteurs de presse quand ils sont propri taires de leurs rotatives Le r le fondamental de l diteur et c est ce qui lui permet d en tirer du revenu en extrayant de la valeur comme ont dit du processus conomique auquel il participe c est de mettre en relation une offre et une demande Il est un m diateur conomique Et c est bien ce r le de m diateur conomique de l diteur traditionnel qui est profond ment remis en cause sur internet jusqu rendre ce dernier de moins en moins utile Franck R billard Le Web 2 0 en perspective Une analyse socio conomique de l internet L Harmattan 2007 Dans les industries de la culture et de l information la phase de l dition ne se r duit pas la seule duplication en s rie standardis e de l uvre cr e initialement Les diteurs effectuent en premier lieu un travail absolument crucial de s lection intellectuelle des contenus et des cr ateurs Cette expertise sur la qualit esth tique ou journalistique des biens culturels et informationnels est une facette du m tier d diteur La plus en contact avec le niveau amont de la fili re Car l diteur doit simultan ment penser les possibilit s de valorisation des uvres la promotion et l coulement futur des biens produits Et l c est le rapport au march autrement dit la relation avec le niveau aval de
41. les contenus n avaient peut tre d j pas autant de valeur conomique qu on voulait bien le croire Mais a ne se voyait pas D abord car on tait dans une situation de raret de production ce qui gonflait m caniquement le valeur de ce qui tait disponible ind pendamment de sa qualit puisqu il n y avait que a il fallait bien s en contenter La qualit pouvait monter o descendre de toute fa on il fallait s en contenter tout de m me Ensuite on tait dans une situation de raret de diffusion pour pouvoir diffuser beaucoup il fallait imprimer et acheminer beaucoup Et repayer pour chaque exemplaire suppl mentaire Comme le produit n tait pas tr s ais partager on n tait gu re enclin le faire circuler tant que l on ne l avait pas lu soi m me il s abimait aussi tr s vite circuler de main en main chaque exemplaire tait donc lu par peu de personnes ce qui multipliait le nombre de ceux qui devaient payer le leur C est l un des aspects d routants de cette conomie de la presse trop am liorer la qualit du papier peut conduire une baisse des ventes en augmentant la possibilit de chaque num ro de circuler de main en main Et certains continueront pourtant de croire que la question de la valeur du contenu est primordiale dans cette affaire DOCUMENT USAGE INTERNE Il n y a pas de culture de la gratuit J entends souvent aussi dans la bouche des diteurs
42. lus que l avenir les crises se multiplieront et les cycles de vie des strat gies d entreprise seront beaucoup plus courts Le plan d action 5 ans est mort Il s agira donc de plus en plus souvent de faire comprendre et accepter rapidement pourquoi ce qui tait vrai il y a six mois ne l est plus aujourd hui Il s agira de piloter le collectif de mani re diffuser de l enthousiasme de la confiance et de l envie de partager un projet commun en rebondissant de situations exceptionnelles en crises inattendues Damien Lorton auteur de Mort de peur la vie de bureau Le management de demain sera un management de r seau et du savoir Que sera le management dans 10 20 ou 30 ans L appellera t on encore management d ailleurs ou aura t on trouv un autre mot pour parler de notre mani re d tre ensemble en entreprise et de diriger les autres De l organisation industrielle la psychosociologie il embrasse les sciences les plus dures comme les plus molles et se trouve aujourd hui pris dans un double mouvement contradictoire vers davantage d objectivation d une part avec la prolif ration des chiffres qui accompagne la culture DOCUMENT USAGE INTERNE dite du r sultat et vers davantage de subjectivit d autre part avec la grande vague psy qui d ferle comme jamais dans les organisations D un c t la pression des objectifs et de l autre les colin maillard de s minaire En d
43. maitrise des subtilit s de Google News d hier le recours des community manager exp riment s et comp tents est d sormais aussi indispensable que ne l tait les kiosquiers au XXe si cle pour trouver son lectorat Autre enseignement si plus d un tiers de l engagement se fait d sormais l ext rieur du site il devient de plus en plus vident que la constitution d une communaut autour d un m dia est une condition n cessaire sa survie dans la temp te actuelle or tr s peu de sites ont su r ellement d velopper une communaut parmi les acteurs de l actualit en France Un retard combler pour certain et une bonne nouvelle pour d autres source http www silicon fr fr news 2009 12 11 pres_de_la_moitie_des_francais_se_connecte_tous_les_jours_a_internet Pr s de la moiti des Fran ais se connecte tous les jours Internet Le t l phone mobile a la faveur des Fran ais Y compris pour aller sur Internet Pr s des trois quart 74 des Fran ais disposent en 2009 d un ordinateur portable en l occurrence pour la moiti d entre eux et 67 de la population se connecte Internet depuis leur domicile selon une tude du Credoc Et cela tous les jours pour 48 des sond s Une tendance en hausse de 6 Les disparit s d acc s internet au domicile se r duisent en termes de g n ration et s att nuent en termes de revenus sauf chez les personnes les plus modestes 40 seulement d en
44. ment rappelons le rassemble toutes les formes d interactions entre un internaute et un contenu de sa simple lecture en direct via plus rss une implication plus forte et plus sociale comme le partage de lien sur un r seau social o le commentaire Postrank a publi une analyse bas e sur des donn es telles que les commentaires les trackbacks les liens partag es ou les bookmarks des mille flux rss les plus populaires du monde ainsi que de 100 000 autres choisis au hasard pour chaque ann e tudi e depuis 2007 Le r sultat d crit une volution nette la blogosph re a chang mais elle est d une certaine mani re en meilleur tat qu elle ne l tait il y a trois ans La tendance de fond est un engagement avec le contenu en hausse avec une baisse pour ce qui est de l engagement avec son contenu sur le site et une forte hausse pour l engagement hors du site comme c est le cas avec le partage de lien sur des r seaux sociaux De fa on inattendue c est cette derni re forme d engagement avec le contenu qui est responsable de l extension de la dur e de vie du contenu ce qui r v le une interaction assez inattendue entre web de flux et web de fond Parmi les points mis jour par l tude L engagement des lecteurs a augment de 30 chaque ann e pour un total de 69 en ce qui concerne le top 1000 qui inclut de gros blogs ainsi que des sites d information et d actualit g n ralistes et des pure
45. ment utilis tude L Atelier et FaberNovel Alors que le site de micro blogging vient d offrir une version fran aise ses utilisateurs on en sait encore assez peu sur ses usages L Atelier et FaberNovel ont d voil aujourd hui lors d une conf rence les r sultats d une tude men e en commun Conclusion 60 des internautes fran ais affirment conna tre Twitter Une notori t qui ne s tend pas aux autres sites de micro blogging moins de 5 ont entendu parler de friendfeed ou yammer Pour autant cette reconnaissance ne s est pas encore traduite en acte du moins dans l Hexagone A peine 10 des internautes qui connaissent Twitter l utilisent Concr tement son usage premier pour la moiti des utilisateurs consiste chercher changer et lire des informations Les deux autres usages principaux concernent la cr ation d un r seau d expert et la gestion de sa marque personnelle Des nouveaux usages centr s sur les professionnels C t entreprises les groupes de m dia type CNN ont largement adopt Twitter de m me que les soci t s high tech Les grands groupes ont en revanche encore un peu de mal valoriser leurs comptes la moiti des cent premi res entreprises du classement de Fortune ont ainsi moins de cing cents abonn s De mani re g n rale les entreprises utilisent Twitter pour faire de la veille strat gique et concurrentielle du marketing ou valuer la satisfaction de leu
46. mption rates For multinationals the cost of reaching and serving these rural markets is significant as typical urban distribution approaches do not work Hindustan Unilever Limited s Project Shakti overcame these challenges by actively understanding critical societal and organizational needs HUL partnered with three self help groups whose members were appointed as Shakti entrepreneurs in chosen villages These entrepreneurs were women since a key aim VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 9 for the partnership was to help the rural female population develop independence and self esteem The entrepreneurs received extensive training and borrowed money from their self help groups to purchase HUL products which they then sold in their villages By 2008 Shakti provided employment for 42 000 women entrepreneurs covering nearly 130 000 villages and 3 million households every month In the same year HUL sales through the project approached 100 million Dalip Sehgal then executive director of New Ventures at HUL noted Shakti is a quintessential win win initiative and overcame challenges on a number of fronts It is a sales and distribution initiative that delivers growth a communication initiative that builds brands a micro enterprise initiative that creates livelinoods a social initiative that improves the standard of life and catalyzes affluence in rural India What makes Shakti uniquely scalable and sustainable is
47. n ne vendra donc plus du moins en ligne ce qui est copiable C est le cas de tous les contenus num ris s texte image et son La valeur conomique que l on peut extraire sur le net ne vient pas des contenus mais de leur acc s de la rencontre que l on peut organiser entre une demande et une offre C est exactement cela le r le de l diteur de contenu d op rer cette rencontre mais faute d avoir compris les m canismes diff rents qui entraient en jeu les anciens diteurs notamment les diteurs d information se sont fait supplanter sur le web par de nouveaux diteurs de contenus qui font a leur place et en tire toute toute la valeur conomique Ce sont les moteurs de recherche et les agr gateurs mais galement les plateformes de partage et les r seaux sociaux La bataille est perdue pour les diteurs traditionnels mais pas pour les auteurs pas pour les producteurs de ces contenus notamment les journalistes On a toujours besoin d eux et de nouveaux mod les conomiques se d gagent pour eux dans cette nouvelle conomie du gratuit Mais sans les diteurs e Lire aussi premier volet Google n est pas un voleur o la fable de l eau conceptuelle et du robinet Ce que feignent de croire les diteurs de presse et de m dias d information en g n ral peut tre certains en sont ils d ailleurs sinc rement persuad s c est que leur m tier dans l conomie d avant i
48. n tr s implicite avec des formules du type C est toi qui vois tu as carte blanche Si bien que les cl s du management de demain tendront vers un id al de nonmanagement Pour coordonner l ensemble on s en remettra aux syst mes d information du type du C3P comit performance pilotage pr vision un logiciel qui dans le secteur de la t l phonie permet d affecter chacun source http owni fr 2009 12 12 ledition pour sauver la presse VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 16 des t ches pr cises sans laisser la moindre marge de manoeuvre si bien qu au final tout le monde est gouvern par cet outil Cela revient supprimer l humain toujours consid r comme co teux des organisations Voil longtemps d j que la production n est plus au centre des logiques de management et je pense qu l avenir l humain n y sera plus non plus Florence Noiville Auteure de J ai fait HEC et je men excuse Injecter dans les mod les actuels une dose d utilit g n rale Je suis frapp e par le courrier que je re ois propos de mon livre Ce qui s duit le plus les cadres et d cideurs qui m crivent c est un chapitre intitul I have a dream o je r ve le management de demain Ce r ve ne semble pas si compliqu atteindre disent ils pourquoi certaines entreprises ne donnent elles pas l exemple d s maintenant De quoi s agit il D injecter dans les mod le
49. nds intervenus en ligne il a finalement totalement d s quilibr le syst me qui p se aujourd hui bien plus l g rement sur les solides paules des gros et bien plus lourdement sur les fr les paules des petits au premier rang desquels les blogueurs cf par exemple Le texte du jugement dans l affaire Dahan contre Wikio sur le blog de Wikio Les diteurs de presse n ont pas moufet croire qu ils n taient pas m contents du pauvre sort r serv aux blogueurs dans l affaire mais tout a t moigne surtout de leur propre aveuglement vis vis d une nouvelle donne qui leur est en r alit bien moins favorable qu ils ne le croyaient Le principe de la responsabilit p nale ditoriale tabli par la grande loi sur la presse de 1881 et par la jurisprudence construite depuis peut se r sumer en deux principes e Le premier est que la responsabilit ditoriale repose principalement sur les paules de l diteur et non sur celle de l auteur car c est le fait de publier qui est susceptible de cr er un pr judice bien plus que celui d crire dire ou montrer Le simple prestataire technique qu est l imprimeur s il n est pas aussi l diteur voit sa responsabilit ditoriale tr s att nu e e Le second principe est que l ampleur du pr judice susceptible d tre cr et donc des r parations ventuelles est directement li e aux moyens mis en uvre pour la diffusion du propos contest Diffame
50. nnes impliqu es aide la d couverte de l information Ceux qui s inqui tent de ce que le temps r el d truise leur lectorat attir par ce qui est nouveau sur Twitter doivent se rassurer Les chiffres montrent quelque chose de radicalement diff rent Il est tellement simple de diss miner l information de nos jours qu elle vit plus longtemps et trouve plus de niches cette tendance aide le contenu toucher plus de lecteurs Cette derni re d couverte est de taille l heure o la presse qui est prise en compte dans cette tude se plaint d une VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 4 dictature de Google et de Google News qui les contraint publier toujours plus vite et toujours plus il semblerait que cette strat gie mise en place par la plupart des acteurs de la presse en ligne ainsi que par bon nombre de blogs soit totalement contre courant Produire de la qualit serait en croire les chiffres de PostRank une strat gie gagnante elle permettrait non seulement de se diff rencier mais galement de faire vivre ses contenus plus longtemps et de toucher plus de lecteurs L autre enseignement c est le besoin imp rieux pour tout acteur de l information en ligne de maitriser et d int grer les comp tences n cessaires la maitrise de ce circuit d engagement hors du site Il devient petit petit infiniment plus complexe que le simple r f rencement d avant hier ou que la
51. nt ind finiment immuables Pourquoi mesurer alors que de toute mani re on ne peut rien y changer Il arrive galement que des points jusqu alors consid r s comme n gligeables commencent avoir un poids de plus en plus important Cela peut imposer un travail en profondeur visant concevoir des indicateurs pertinents dans le contexte encore n buleux et mal maitris d entreprises et de collaborateurs voluant dans l conomie de la connaissance A titre d exemple cela fait finalement peu de temps que les entreprises commencent s int resser vraiment au temps perdu dans des goulots cr s par l usage parfois inappropri du mail et un mauvais partage de l information On se pr occupe galement peu de mesurer les choses en termes de cycles Bien sur on a les cycles de vente d innovation Mais quid de la chose au niveau d une quipe cycles de d cision de r solution de probl mes etc Il semble galement que le passage d un fonctionnement en DOCUMENT USAGE INTERNE mode push un fonctionnement en mode pull permettait de diminuer la charge li e au traitement de l information non d sir e et non imm diatement utile au b n fice de l information r ellement utile et imm diatement n cessaire pour cr er de la valeur Par contre alors que le notion de charge d une machine est connue est maitris e le sujet est souvent b cl d s lors qu on parle d individus a fortior
52. nternet tait celui de producteurs de contenus Alors que toute l conomie longtemps profitable d ailleurs qu ils avaient b tie autour de ces contenus tirait en r alit toute sa valeur de leur distribution Ces contenus n tant accessibles qu une fois report s sur un support mat riel le papier et ce support achemin jusqu au consommateur au kiosque o dans la boite aux lettres c est celui qui maitrisait ce processus de fabrication distribution qui parvenait extraire de la valeur conomique du processus C est dire les diteurs et pas les producteurs r els de ces contenus c est dire les journalistes et les auteurs constamment maintenus dans une situation de d pendance vis vis des diteurs En ligne non seulement les contenus sont devenus formidablement plus abondants quoique de qualit tr s variable mais c est surtout le processus de leur distribution qui est totalement boulevers et qui chappe d sormais presque totalement aux diteurs On ne saute pas par dessus son ombre et il y a des donn es de base de cette nouvelle conomie num rique auxquelles les diteurs ne pourront jamais chapper Google ou pas Et la premi re d entre elles c est que leur contenu se r v le n avoir en ligne quasiment aucune valeur marchande Ce qui a un co t n a pas forc ment de prix Auparavant le produit que vendaient les diteurs c tait un objet en papier sur lequel taient repo
53. ogo un monument un livre ou une bouteille de vin entre autres sur votre mobile Il suffit pour cela d en prendre une photo et de la leur envoyer R ponse instantan e disent ils Le service est limit Android pour le quart d heure mais a ne devrait pas durer Ils ont annonc en m me temps l int gration presque en temps r el des infos trouv es sur MySpace Facebook et Twitter et des progr s consid rables dans la reconnaissance vocale Utile en cas de catastrophe source http www outilsfroids net news un livre sur la veille a decouvrir On pourra bient t demander oralement les restaurants proche d un endroit par exemple et voir une carte appara tre avec les infos correspondantes Le mastodonte de Mountain View a galement entrepris d attribuer des sortes de codes barre aux magasins et aux monuments les plus visit s Une photo du code en question permettra d obtenir toutes les infos voulues et m me les critiques des utilisateurs Voici venir le temps de la mobiquit intelligente mobilit toujours connect e avec acc s toutes sortes d informations ventuellement utiles a vous plait Techniques de veille et e r putation Ou comment exploiter les outils Internet Si Jean No l Anderruthy est bien connu par les pros des moteurs de recherche il tient le blog Google XXL il gagnerait l tre un peu plus par ceux qui font de la veille sur le web Les articles qu il crit t
54. on seulement il impose une cadence toujours plus lev e mais il requiert aussi un investissement tr s personnel ce que l on appelle un enrdlement de la subjectivit Si bien qu en cas d chec il n y a plus de rempart l individu est remis en cause en m me temps que le salari Un danger auquel le syst me actuel et ses logiques de toujours plus exposent quotidiennement Il y a dans le management de la performance une exigence de d passement de soi permanente qui fait que l on s y puise poursuit Olivier Cousin La fausse autonomie sur laquelle il repose valorise l individu et ainsi permet l organisation d en obtenir toujours plus r sultat il n y a plus de limite l investissement individuel Et comme cet investissement n est plus v ritablement encadr une grande partie s av re impossible mesurer et donc r compenser Les cons quences pour le salari sont simples sentiment de non reconnaissance frustration et de plus en plus d sengagement face un syst me per u comme truqu Le tout motionnel et le collectif Sans compter que le management par la tyrannie motionnelle ne s appuie pas uniquement sur une trilogie fausse autonomie investissement individuel sans limite promesse de valorisation mais aussi Sur une communication qui force de manier l affectif et le collectif fr le souvent la manipulation Insidieusement elle permet de pr tendre qu il n y
55. ory is important if you are to get the company its shareholders and its stakeholders on board You can assess the benefits across the following three dimensions 1 Time frame Be clear on both the short term immediate objectives and the long term benefits In smart partnering the time frame is important as initiatives can be complex and take time to realize their full potential 2 Nature of benefits Some benefits will be tangible such as revenue from gaining access to anew market Others will be equally significant but intangible such as developing a new capability or enhancing employee morale 3 Benefit split Be clear about how benefits are to be shared between the business and society If they are one sided be careful you are not moving into the philanthropy or propaganda arena Remember that if the aim is to create more value from partnering than you could do apart then benefits must be shared appropriately Exhibit 2 outlines two contrasting benefit arrays for the Unilever examples discussed in the accompanying sidebars With Project Shakti the short term tangible benefits are extremely clear and powerful while in the case of Kericho the long term intangible benefits are strategically critical for both the business and the communities in which it operates Remember that it is not essential to have benefits in every section of the matrix However if you are struggling with any of the dimensions for example there
56. our les banques et services financiers DOCUMENT A USAGE INTERNE L une des principales pr occupations des entreprises en mati re de s curit consiste prot ger les informations sensibles dont pourrait faire un mauvais usage un concurrent mal intentionn Mais plus que les attaques men es de l ext rieur par piratage des r seaux et des syst mes informatiques les vols de donn es en provenance de l int rieur m me de l entreprise sont en tr s forte augmentation Ils ont en effet augment de 50 sur les six premiers mois de l ann e toujours selon l tude de KPMG Le maillon faible Dans 10 des cas les vols de donn es ont t perp tr s par des employ s des entreprises concern es Dans une majorit de situations ces actes taient commis l occasion de leur d part vers un concurrent 70 des cas o de la cr ation de leur propre affaire 23 des cas Parmi les m thodes les plus utilis es pour d rober les VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 8 informations strat giques viennent la messagerie lec tronique 46 des cas suivie par les copies papier 22 et dans seulement 9 des cas par les supports de copie tels que CD DVD clef USB ou disque externe L volution technologique devrait cependant permettre de d mocratiser l usage des outils permettant de recueillir et stocker des informations sensibles tels que les smartphones les appareils photo num riques
57. ous les mois pour La Lettre Recherche et R f rencement sont en effet des ressources extr mement utiles pour qui veut faire une veille de qualit moindre co t Il y d crit dans le d tail les m thodes qu il emploie pour surveiller des pages web avec des m thodes pointues regroup es sous le terme de web scraping qui permettent d obtenir vraiment ce que l on souhaite grace notamment Xpath Ila galement propos des articles tr s int ressant sur la mani re de m ler Google maps et flux RSS ainsi que sur l utilisation de de Yahoo Pipes J ai donc achet la semaine derni re son livre intitul Techniques de veille et e r putation paru en juin 2009 et j avoue que je n ai pas t d u Le titre de ce livre devrait en fait tre remplac par son sous titre Comment exploiter les outils Internet qui refl te encore plus son contenu Vous y apprendrez en effet des tas de choses sur les flux RSS 60 pages les moteurs de recherche classiques sociaux s mantique de blogs d images 50 pages les moteurs de recherche d actualit s la recherche de faits et de r f rences les outils de collecte d information bookmarking sauvegarde de pages web clipping annotation r seaux sociaux et r putation num riques 50 pages applications de veille 60 pages En tout ce sont pr s d une centaine de logiciels et services en ligne qui sont compil s et d crits dans ce livre La p
58. question le concept d appartenance collective De l employ maison l employ Indiana Jones D o la mont e en puissance d une g n ration Y ou g n ration do it yourself comme pr f re la qualifier le sociologue en voquant cette population de 18 30 ans pr ts s investir v ritablement dans une seule chose leur propre carri re Une philosophie du moi d abord qui tire un trait sur les anciens sch mas de fid lit et de culture maison pour laisser la place des comportements profond ment individualistes Peter Drucker le disait lui m me on est pass d un employ maison attach une entreprise une marque un produit un employ Indiana Jones qui n a plus peur de tracer son chemin la machette dans la jungle professionnelle rappelle Christophe Haag professeur lEM Lyon Ce qui implique qu il n a plus peur de quitter une entreprise mais aussi qu il est capable de changer radicalement de parcours professionnel si n cessaire Des comportements g n ralement qualifi s de mercenaires qui encore une fois s expliquent par le changement de contrat implicite reliant DOCUMENT USAGE INTERNE entreprise et salari On est pass d une logique bas e sur un contrat de travail se r sumant fid lit contre s curit une logique de contrat engagement limit r ciproque rappelle Patrick Lemattre Pour tout salari l id e sous jacente est d sormais
59. qui tiennent debout des choses qui demandent un peu plus d approfondissement un peu plus d attention un travail d criture J ai voqu cette piste avec Jacques Rosselin sur Twitter rosselin Si l conomie de la presse est malade celle du papier tient encore c est peut tre un business pour toi Jacques fondateur de Courrier International a lanc l ann e derni re Vendredi Ila suspendu la publication depuis l t Pas simple de propulser un nouveau canard quand m me les titres install s font grise mine Et a va pas s arranger Pourquoi ne pas reprendre cette id e sous une autre forme Pourquoi publier des textes courts comme tout le monde et se planter comme tout le monde Ne faut il pas voir les blogueurs comme des auteurs potentiels Avec Le syndrome du poisson rouge Agn s Maillard a cherch se propulser toute seule Je ne crois pas que ce soit la bonne solution Comme le remarque souvent Fran ois Bon il faut faire communaut Il faut que les auteurs se propulsent les uns les autres Il faut qu ils se relisent les uns les autres Qu ils rehaussent la qualit de leur travail respectif Un diteur peut servir de liant une nouvelle force litt raire qui prendrait source sur le Web source http owni fr 2009 11 30 1 0E2 080 o99avenir Cc oE2 080 99est le papier l avenir c est le papier lectronique bien str En couleur et bient t flexible J ai vu ce matin pr sent e
60. quipes par des coachs des psys etc A cela s ajoutent les innombrables s minaires d entreprise les simulacres d ambiances de start up avec baby foot dans l open space et tutoiement de rigueur et le recours incessant aux concepts de capital humain de valeurs d thique de management collaboratif Ce que Damien Lorton qualifie de management de l effusion et qui alli celui du r sultat forme une arme redoutable au service de l entreprise Parce qu en r alit il est bien vident que l organisation reste contraignante de par ses objectifs l autonomie octroy e chacun tant en r alit toujours au service de l organisation et de son enrichissement ass ne Olivier Cousin Seule diff rence cette logique s abrite derri re un discours qui promet de la r alisation de soi En clair les codes du pass perdurent simplement ils s expriment de fa on plus subtile Ces derni res ann es on a vu la rigidit motionnelle de d part muter vers du tout motionnel remarque Christophe Haag Si bien que le monde du travail est d sormais habit par des tensions consid rables R sultat un syst me en apparence plus souple mais en r alit tout aussi dictatorial que celui du pass Le management actuel a beau tre VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 14 moins dans l autorit il v hicule plus de violence larv e que celui d il y a trente ans r sume le sociologue N
61. r d une responsabilit p nale bien plus forte que celle qui repose sur les journalistes juridiquement prot g s sous lombrelle de leur employeur diteur Nouvelle concurrence sur le front de la m ta information Dernier pi ge enfin dans ce d cid ment bien difficile parcours des diteurs de presse sur internet Une nouvelle voie d eau s est d clar e sur une partie vitale du navire Et encore ils ne l ont pas vue venir et l encore ils n ont rien fait pour viter le naufrage venir qui semble du coup un peu plus certain encore La m ta information du consommateur trouve en effet en ligne de nouveaux circuits de production et de diffusion hors du p rim tre des diteurs de presse qui figuraient auparavant parmi ses principaux diffuseurs et m me ses producteurs Et c est autant qu un centre de ressources fondamental du mod le conomique de la presse qui s chappe par cette voie d eau qu une remise en cause pure et simple de son utilit sociale en ligne Les conomistes d signent certains types de biens comme des biens d exp rience Il s agit de biens pour lesquels vous ne pouvez pas vraiment savoir s ils vous conviennent tant que vous ne les avez pas essay s Parfois pour les essayer il faut d abord les acheter Et pour certains les essayer signifie aussi les consommer Un g teau peut tre app tissant dans la vitrine du p tissier mais vous ne saurez si vous le trouvez bon qu une
62. r quelqu un ou porter atteinte sa vie priv e dans une feuille de chou ou dans un m dia de masse n entraine videmment pas du tout les m mes cons quences Et c est l encore l diteur qui met en uvre ces moyens de diffusion En tout cas c tait comme a dans le monde du papier On a jug bon de consid rer que sur internet les moteurs les agr gateurs les plateformes de partage et les r seaux sociaux n avaient aucune responsabilit dans l ampleur du pr judice qu tait susceptible de cr er un ventuel abus de la libert d expression C est pr cis ment a qu il faut revoir Car ce sont justement eux qui mettent disposition et qui mettent en uvre les moyens qui vont assurer la large diffusion d un contenu et donc son impact Ils jouent pour une tr s large part le r le que tiennent les diteurs sur le papier En acceptant du moins implicitement ce deal dans la r partition des r les sur internet les diteurs se sont en DOCUMENT A USAGE INTERNE r alit tir une balle dans le pied le v ritable diteur du net qu est Google avec ses copains est bien celui qui extrait la valeur conomique de la diffusion des contenus c est bien un diteur mais il n en assume aucunement la responsabilit p nale qui tait cens e aller avec Victime collat rale de ce deal fort mal n goci le blogueur qui h rite sans avoir rien demand en tant qu il est son propre diteu
63. rs clients Avec 25 millions d utilisateurs attendus en 2009 et un revenu qui devrait atteindre 4 millions de dollars pour le dernier trimestre Twitter est loin d avoir termin sa croissance En 2013 on peut ainsi attendre jusqu un milliard de personnes qui twitteront et les revenus devraient d passer le milliard et demi de dollars Une reconnaissance qui tarde se concr tiser De nouveaux usages devraient appara tre de nature int resser les professionnels et mon tiser la plate forme L tude voque ainsi la possibilit d y effectuer des recherches marketing de proposer des offres promotionnelles ou de la publicit contextuelle Twitter cherche encore un mod le d affaires viable mais rien ne presse Les auteurs rappellent que le site de micro blogging peut se permettre financi rement de tester plusieurs types de services petite chelle avant une adoption massive Dans le m me temps la croissance de sa communaut lui assure un quasi monopole sur son march R sultats d un sondage Ifop pour L Atelier DOCUMENT USAGE INTERNE VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 6 source http www duperrin com 2009 12 08 entreprise 2 0 et hypocrisie de la mesure Entreprise 2 0 et hypocrisie de la mesure PL impact du projet social software est mesurable condition de le vouloir On a coutume de dire qu on ne manage que ce qu on peut mesurer On peut galement ajo
64. rt s des contenus Sur internet le contenu d mat rialis par la num risation circule d sormais sans support l eau circule sans bouteille La situation conomique produite par ce changement de nature technique l origine est radicalement nouvelle DOCUMENT USAGE INTERNE Le contenu devient reproductible en masse par simple copier coller avec ce que les conomistes d signent comme un co t marginal presque nul au point qu il en devient n gligeable une fois qu un fichier num rique existe le reproduire dix fois ou un million de fois ne co te quasiment rien de plus De surcroit la circulation de ces contenus sur le r seau qui s effectue par copier coller ou m me par un simple lien hypertexte ne co te rien non plus et ne prive de rien celui qui partage ce contenu puisqu il peut toujours en jouir exactement de la m me mani re c est ce qu on appelle un bien non rival La simple mise en ligne de ce contenu rend celui ci imm diatement copiable dans bien des cas sauf dispositifs particuliers d acc s et de protection contre la copie qui sont le plus souvent contournables sur internet De tels biens sont dits non excluables il est bien difficile d en emp cher quiconque la consommation Il suffit en effet qu un seul cracker un de ces as du piratage du d chiffrage des codes et du d verrouillage des verrous num riques fasse tomber la protection d un contenu et mette celui c
65. s actuels une dose d utilit g n rale Exemple pour un banquier l objectif serait non plus de d velopper l activit de titrisation mais de concilier la maximisation du profit avec un taux de surendettement le moins grand possible Pour un manager de l agroalimentaire d inventer un business model alliant profitabilit et lutte contre l ob sit Idem dans les domaines du social ou du d veloppement durable Il suffit de gratter un peu pour voir que les managers d aujourd hui sont en profonde qu te de sens Qu ils veulent sortir du sch ma absurde o l on peut tre f licit d un bon r sultat m me lorsque celui ci est au prix de nombreux licenciements o qu il r sulte d accommodements avec la sant ou l environnement Insuffler une dose d int r t collectif dans le management de demain ce n est pas seulement r concilier l entreprise et la soci t C est aussi faire des managers dont la motivation ne pourra que cro tre avec la perception de leur propre utilit L dition pour sauver la presse Un diteur un liant une nouvelle force litt raire qui prendrait source sur le Web DOCUMENT USAGE INTERNE Faire payer des articles partout disponibles sur le Web est aujourd hui utopique Faut tre d sesp r pour imaginer un tel retour en arri re Il faudrait garantir l originalit des textes Et comment emp cher d autres journalistes de les lire et puis de les r crire Impossible
66. s helps us to address our key strategic challenges and opportunities Focusing CSR choices Guiding principles Companies are likely to have activities scattered across the map but that s not where they have to stay nor is it how the benefits of CSR are maximized Many companies start with pet projects philanthropy or propaganda because these activities are quick and easy to decide on and implement The question is how to move toward CSR strategies that focus on truly cocreating value for the business and society The accompanying examples suggest three principles for moving toward this goal 1 Concentrate your CSR efforts Management time and resources are limited so the greatest opportunities will come from areas where the business significantly interacts with and thus can have the greatest impact on society These are areas where the business not only can gain a deeper understanding of the mutual dependencies but also in which the highest potential for mutual benefit exists 2 Build a deep understanding of the benefits Even after selecting your chosen areas of opportunity finding the potential for mutual value creation is not always straightforward The key is finding symmetry between the two sides and being open enough to understand issues both from a business and a societal perspective 3 Find the right partners These will be those that benefit from your core business activities and capabilities and that you
67. s pour la premi re fois en France des feuilles de papier lectronique en couleur et des feuilles en noir et blanc quasi flexibles Spectaculaire Impressionnant L observatoire des tendances et usages des nouvelles technologies Tebaldo qui les a pr sent es Paris estime que le papier lectronique sera install dans les usages des pays riches fin 2011 affichage ducation presse Des positions strat giques sont en train d tre prises Il nous reste deux ans pour nous y mettre La r volution viendra des papetiers et des imprimeurs type Dai Nippon rinting ou Toppan pas des fabricants d lectronique estime Bruno Rives fondateur de Tebaldo DOCUMENT A USAGE INTERNE La rupture semble se situer dans son aspect rigide le papier lectronique est proche de l ordinateur souple et flexible il s apparente davantage au papier classique Rappel technique l encre lectronique est compos e de pigments d encre ou particules prisonni res de micro capsules travers es par un faible courant lectrique L affichage reste stable m me sans consommation lectrique Chiffres 1 million de lecteurs vendus dans le monde en 2008 3 millions cette ann e 9 10 millions d s l an prochain Le march tait de 70 millions en 2008 et devrait atteindre 2 1 milliards en 2015 Nous l avons dit ici plusieurs fois c est d Asie que vient cette nouvelle vague la Cor e du Sud qui a fait de l cologie
68. sion librement consentie Sociologue et professeur m rite HEC en management social Patrick Lemattre se souvient de ce premier ge du management qui explique t il pla ait l organisation au coeur de sa philosophie et de ses logiques Cela se traduisait par une forte centralisation des structures avec en interne une organisation formelle dot e de nombreux niveaux hi rarchiques et par un fort cloisonnement entre ces diff rents chelons raconte t il Sur le terrain ce mod le se d finissait par une tr s faible d l gation et en terme de culture d entreprise par une logique de soumission librement consentie de la part des collaborateurs Pour Olivier Cousin sociologue du travail et auteur d un ouvrage intitul Les Cadres l preuve du travail ce qui caract rise surtout le management de l poque c est sa dimension d encadrement Il prescrivait norm ment et le plus pr cis ment possible indique t il Ce qui se traduisait par une segmentation tr s nette dans l entreprise avec d un c t ceux qui sont dans l imagination et la conception et de l autre ceux qui sont dans l ex cution C tait un mod le efficace mais lourd Un mod le inspir de l optimisme ambiant qui l poque soufflait sur le pays Car comme le souligne Fran ois Dupuy sociologue et auteur de La Fatigue des lites et de Sociologie du changement les logiques de management sont toujours troitement li es
69. stion par l inversement du rapport de forces producteur consommateur Le client nouveau maitre du jeu D s lors fini le climat d optimisme et de confiance r ciproques Le client a remplac l organisation dans les priorit s manag riales et sur le terrain cela change tout Avec la mondialisation et les nouvelles technologies l entreprise a bascul dans un monde tir par l offre et non plus par la demande si bien que d sormais c est le client qui domine explique Fran ois Dupuy En quelques ann es on est pass d une organisation endog ne tourn e sur elle m me et dot e d un management dont la priorit consiste prot ger son univers une organisation exog ne qui vise avant tout attirer le client Un changement de priorit qui marque la fin des anciennes logiques pyramidales En mati re de structure d organisation cela se traduit par une volont de se rapprocher du terrain et donc par une r duction des niveaux hi rarchiques explique Patrick Lemattre Peu peu la pyramide invers e se dessine Objectif de cette d centralisation en marche r pondre un besoin nouveau de r activit afin de faire face aux al as d une demande d sormais ma tresse du jeu Ce qui impose davantage d autonomie individuelle mais aussi de transversalit Finies les entreprises bureaucraties des Trente Glorieuses Bienvenue dans les univers interconnect s transverses domin s par le travail en r
70. t de son r seau social en ligne Ily a bien entendu toujours des processus d dition en ligne qui favorisent la rencontre de cette offre et de cette demande mais ils ne r sident plus du tout dans la constitution d un journal repr sentant une vue globale et coh rente de l actualit du jour selon une ligne ditoriale d finie par un diteur Ces processus qui sont le c ur du m tier de l diteur sont de plus en plus distribu s op r s de mani re collective par la blogosph re les r seaux sociaux ou automatis s par des algorithmes agr gateurs automatis s moteurs de recherche ou dans un m lange des deux plateformes de partages agr gateurs sociaux comme Digg com C est dans l indexation dans le r f rencement dans la construction des popularit s et des r putations en ligne que se joue aujourd hui l essentiel du processus d dition Et les diteurs de presse en sont tr s largement absents Google est devenu le m ta diteur des contenus en ligne Ce n est pas comme l avance Nathalie Colin pr sidente du directoire de Lib ration que Google capterait la valeur de l information cr e par les m dias Cette valeur conomique on l a vu plus haut ne r side pas dans les contenus Cette valeur se cr e au moment de leur distribution dans ce processus d dition qui consiste satisfaire une demande en la mettant en relation avec une offre satisfaisante Google ne vole rien a
71. t il est difficile de vulgariser ce genre de concepts sans tomber dans des explications techniques compl tement incompr hensibles trouver un agr gateur ad quat r ussir localiser l ensemble des flux RSS sur les sites qu il souhaite suivre pour enfin pouvoir b n ficier des avantages de l agr gation C est donc bien la probl matique qui se pose comment r ussir faire en sorte que l utilisation du flux RSS se substitue la technologie RSS Je pense que des portails comme Netvibes auront toute leur part dans cette utilisation nouvelle des flux RSS en r ussissant par exemple faciliter au maximum le processus d ajout des flux ou en poussant encore plus loin le concept de widget mais je pense surtout que l on n assistera pas une explosion de l utilisation des flux RSS tant que les principaux acteurs du march de l agr gation ne se concentreront pas sur la vulgarisation du fonctionnement en lieu et place de la vulgarisation de la technologie Et vous pensez vous qu en l tat l agr gation peut se d mocratiser Si non quel modifications devraient d abord se faire DOCUMENT USAGE INTERNE VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 26 source http pisani blog lemonde fr 2009 12 08 vers la mobiquite intelligente Vers la mobiquit intelligente Goggles le nouveau service de Google Google vient de lancer Goggles un service permettant de recevoir instantan ment des infos sur un l
72. te volume d id es CA g n r par les id es crowdsourc es Les indicateurs de type Balanced Scorecard font souvent merveille ici A titre d exemple j ai vu une entreprise utiliser des m dias sociaux pour am liorer la productivit et la qualit de service de son support technique M triques utilis es temps de r solution d un probl me et Net Promoter Score Bien vu Ce que je veux dire par l c est que si trouver la mesure ad quate peu tre plus o moins simple en termes de conception des indicateurs si le fait m me de mesurer peut tre plus ou moins laborieux il ne faut pas confondre refus de mesurer et absence de b n fice mesurable Une remarque en passant Il semble bien que la possibilit de mesurer et de d terminer des indicateurs soit cl en amont du projet soit une condition sine qua non de son lancement et finisse aux oubliettes une fois les choses lanc es Dommage Quoi qu il en soit on ne peut la fois conclure l inexistence de b n fices tangibles et refuser de s atteler la mise en place d un r f rentiel d indicateurs appropri s source http www lesechos fr management actu 020261098128 les entreprises perdent de plus en plus de donnees htm Les entreprises perdent de plus en Les pertes de donn es plus de donn es touchent pr s de 700 millions de personnes dans le monde Favoris s par l volution de la technologie et la crise conomique l
73. tenus pour les journalistes et les artistes C est tout le propos du livre de Chris Anderson Free ou de celui plus int ressant encore mon avis d Olivier Bomsel Gratuit Du d ploiement de l conomie num rique 2007 Gallimard Mais ce billet qui tait plut t consacr aux diteurs commence tre un peu long B J y reviendrai plus tard 0 source http blogs harvardbusiness org trapani 2009 11 have a freelancers mindset eve html R cession esprit freelance et reseaux sociaux Le networking est essentiel pour les freelances surtout en p riode de crise R cession oblige les freelance autonomes ind pendants francs tireurs sont la mode Se mettre son compte et travailler seul est en effet une des solutions les plus attrayantes pour tous ceux qui perdent leur emploi Cela vient en fait renforcer un mouvement une prise de conscience serait peut tre plus juste lanc en 1997 par un article suivi d un livre de David Pink Free Agent Nation L id e tait simple un Am ricain sur 6 travaille d j de fa on autonome La technologie renforce cette tendance alors qu au plan social le contrat qui voulait que nous soyons loyaux nos employeurs en raison de la s curit qu ils nous fournissaient est rompu par ces derniers Il s agit d un basculement social de fond La r cession ne fait que renforcer cette tendance manifeste depuis plus de 10 ans Mais Gina Tr
74. the fact that it contributes not only to HUL but also to the community it is a part of 1 Notes 1V Kasturi Rangan and Rohithari Rajan Unilever in India Hindustan Lever s Project Shakti Harvard Business School case 9 505 056 June 27 2007 So how does this work The examples in the two accompanying sidebars see Addressing rural distribution challenges in India and Ensuring sustainable supplies of critical raw materials illustrate smart partnering initiatives at Unilever Both address long term strategic challenges facing the company and help to build creative partnerships that accrue significant benefits to both sides Unilever s Lipton unit is the world s largest buyer of tea In 1999 Unilever Tea Kenya started a pilot program in Kericho in southwestern Kenya to apply company sustainability principles to the production of tea The initiative focused on improving productivity sustainability and environmental management as well as energy and habitat conservation For Unilever growing pressure on natural resources means that securing high quality supplies of critical raw materials in the long term is of paramount strategic importance The Kericho initiative had a direct impact on the company s ability to control the supply of tea not just today but also into the future while simultaneously enhancing Unilever s corporate reputation with both consumers and employees Company leadership felt that hi
75. to creatively address key business issues The big challenge for executives is how to develop an approach that can truly deliver on these lofty ambitions and as of yet few have found the way However some innovative companies have managed to overcome this hurdle with smart partnering emerging as one way to create value for both the business and society simultaneously Smart partnering focuses on key areas of impact between business and society and develops creative solutions that draw on the complementary capabilities of both to address major challenges that affect each partner In this article we build on lessons from smart partnering to provide a practical way forward for leaders to assess the true opportunities of CSR Mapping the CSR space There is no single accepted definition of CSR which leads to plenty of confusion about what constitutes a CSR activity We can begin to develop a working definition of CSR by thinking about its dual objectives benefiting business and society and the range of potential benefits in each case Exhibit 1 DOCUMENT A USAGE INTERNE Exhibit Corporate social responsibility The landscape s a K a Partnering Benefit to society Benefit to business Many businesses pursue CSR activities that can best be termed pet projects as they reflect the personal interests of individual senior executives While these activities may be presented with much noise and fanfare they usually
76. tre elles se connectent domicile note le Credoc Centre de recherche pour l tude et l observation des conditions de vie dont l Arcep Autorit de r gulation des communications lectroniques et des postes vient de publier le rapport annuel sur les Conditions de vie et Aspirations des Fran ais de 12 ans et plus Les Fran ais sont donc de plus en plus connect s et consomment toujours plus de TIC technologies de l information et de la communication qui cro t de 7 en 2009 par rapport 2008 L usage d Internet a un effet positif sur le march de la t l phonie fixe S duit par les sir nes du d groupage total et des appels illimit s depuis les box des op rateurs les Fran ais sont d sormais 88 disposer DOCUMENT USAGE INTERNE d un t l phone fixe Un retour en gr ce pour le combin filaire dont l usage tait descendu 82 en 2005 A noter que 48 passent leurs appels depuis une box VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 5 Une belle progression de 9 en un an qui devrait se poursuivre avec la d mocratisation des offres triple et quadriple play source http www atelier fr reseaux 10 08122009 twitter france atelier fabernovel usages entreprises business model 39080 html Twitter en France De la reconnaissance et de l experimentation Le site de micro blogging est identifi par un nombre important d internautes et d entreprises fran ais Mais pas encore forc
77. une priorit nationale et la Chine en sont les deux grands moteurs Le Japon et Ta wan suivent de pr s Tournant dans les usages les fabricants commencent faire des choses attractives Les lecteurs sont d sormais communicants Kindle et Barnes and Nobles Le secteur scolaire manuels interactifs devrait tre un des premiers utilisateurs Puis les h pitaux les parkings les a roports les documents techniques Bridgestone propose un pr prototype pour classe de 5 me 6 me couleur o on peut crire interactif avec surlignage VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 18 Derni res volutions La couleur arrive en grand format A3 et A4 2 3 000 couleurs Reste am liorer le contraste et le temps de rafraichissement La couleur va tre install e en pr production d s 2010 dans des projets scolaires en Asie La feuille de papier devient flexible en format A5 et A7 en noir et blanc pour l instant et enroulable Pas encore pliable On y crit de plus en plus pr cis ment mieux que sur tablette PC Bridgestone Fujitsu Fl pia Mirasol notamment y travaillent activement La r solution augmente vers 385 points par pouce L audio et des applis tactiles sont possibles L animation et la vid o arrivent sur de petites parties de l cran Le prix va baisser lorsque la production de papier se fera en rouleaux et non plus via des syst mes rigides prot g s par cran LCD
78. uter que l entreprise n entreprend que si elle peut piloter Ce qui revient dire que l entreprise n entreprend rien dont elle ne puisse mesurer le r sultat Peut tre une lapalissade mais cela va mieux en le rappelant S agissant de m dias sociaux combien de projets laiss s en salle d attente faute d impact mesurable Vous comprenez connecter les individus partager l information et tout a c est fort sympatique mais on a du mal de vraiment d montrer l impact Laissez moi donc ajouter aux deux adages sus mentionn s un troisi me de mon cru il n est pas de choses plus difficile mesure que celle qu on ne veut surtout pas mesurer Souvenons nous d abord qu un projet social software se mesure trois niveaux utilisation de l outil alignement des contenus avec les besoins et utilisation de ces informations et de ces nouvelles mani res d int ragir pour cr er de la performance organisationnelle Je ne vais pas m tendre sur un sujet d j largement trait dans le billet li plus haut mais si un projet social software tel qu il soit ne se traduit pas par un changement au niveau de certaines m triques op rationnelles claires et simples c est soit qu on se sert mal de l outil soit on l a impl ment sans se poser la question de sa pertinence par rapport au contexte sans se pr occuper du sens ou de l alignement Qu on se le dise une fois pour toute tout est mesurable Parfois de mani re simple
79. ux diteurs de presse car ce ne sont plus plus eux qui cr ent sur internet cette valeur car ce ne sont plus eux les m diateurs conomiques des contenus qui op rent cette rencontre entre une demande et une offre ditoriale C est Google qui fait a d sormais et il le fait leur place et avec lui tous les moteurs et les agr gateurs du net toutes les plateformes de partage et dans une bonne part tous les r seaux sociaux de recommandation galement Google ne vole pas le fruit de leur travail aux diteurs de presse il fait leur travail leur place et il se r mun re pour a Google est devenu un diteur Le statut des diteurs en ligne d s quilibr est totalement revoir Certes Google comme les autres moteurs les agr gateurs et les plateformes de partage n est pas un diteur au sens de la loi en tout cas dans son interpr tation actuelle par la jurisprudence Mais il conviendrait justement selon moi de changer a au plus vite Se basant sur la LCEN la Loi sur la confiance dans VS VEILLE STRAT GIQUE ANGIE DECEMBRE 2009 PAGE 22 l conomie num rique qui n tait pas pr vue pour a l origine la jurisprudence a d fini de mani re tr s insatisfaisante ce qu tait un diteur en ligne et quelle tait la port e de sa responsabilit p nale ditoriale Le juge croyait s inspirer de l quilibre qui avait t trouv sur le papier mais m connaissant les changements profo

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