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Coopératives d`habitants et concepteurs coopératifs

1. REVUE N 51 MAI 1992 Bureau de D p t Louvain la Neuve R daction Habitat et Participation 1 Place du Levant 1348 Louvain la Neuve Coop ratives d habitants et concepteurs coop ratifs D un c t des habitants confront s des difficult s personnelles familiales profes sionnelles conomiques De l autre des professionnels architectes urbanistes conomistes sociologues d sireux d apporter des solutions adapt es aux besoins aux souhaits et aux possibilit s de leurs contemporains En commun un projet de bien tre de mieux vivre personne et collectif En commun Dans le principe oui La r alit est autre avant que ces deux groupes ne se rejoignent ils s observent s organisent chacun de leur c t en cr ant petit petit des liens de solidarit de compl mentarit C est ainsi que naissent des groupements d habitants et des associations pluridisciplinaires Encore un bout de chemin et les itin raires se croisent des projets sont labor s en concertation ouverte entre les futurs utilisateurs et les concepteurs A ce carrefour d autres acteurs peuvent intervenir de fa on plus ou moins proche comme experts comme financiers comme animateurs comme m diateurs Le tableau est simpliste idyllique Sans doute mais l o la solidarit et le dialogue s installent tout devient possible Et c est l un des messages apport s par les exp riences de coop ra
2. thyl ne sous et sur les d chets pour conte nir les gaz qui sont achemin s vers une chemin e de d gazage avec br lage et r cup ration du m tane Cependant mal gr les demandes r p t es tant du comit d accompagnement que d associations habitants peu de mesures ont t prises la source de la d charge Ceci pour montrer qu il n est pas possible actuelle ment de conna tre la v ritable nocivit pour les riverains On pourrait aussi par exemple analyser la v g tation proche en tant que bio indicateur Les responsables ont tendance ne prendre que des mesures 4 2 Zones de la d charge conservatoires c est dire ne mettre en place qu un syst me de contr le pour pouvoir intervenir si mais ils ne se sou cient pas de savoir ce que contient la d charge C est une des revendications premi res des habitants La d charge de Mont St Eee sera bient t g r e par une soci t mixte dans laquelle la R gion wallonne deviendra majoritaire Mais est ce une garantie pour les habitants La fin du d bat tait peu optimiste ce propos En effet le comit d accompagnement estimait que son pouvoir allait tre diminu et que les pouvoirs publics n tant pas plus riches qu un exploitant priv la gestion des co ts serait telle que la R gion wal lonne n allait en tout cas pas am liorer la situation de la d charge Si apparamment une telle d charge est un exemple
3. gionales le programme Mutations co nomiques et urbanisation le plan urbain et le commissariat g n ral du plan orga nisent les 21 et 22 mai Lille un colloque sur le th me Les villes europ ennes de tradition industrielle mutations co nomiques et politiques urbaines Les th mes seront ax s autour de la moderni sation conomique et les transformations spatiales l action des r seaux et la pola port aux automobilistes plus particuli re ment Assez curieusement peut tre les ob servations sugg r es traitent largement du trafic motoris soit directement ob servation du stationnement de la compo sition de l intensit ou de la vitesse du trafic soit indirectement travers e de VOIES trottoirs Curieusement donc mais ces observa tions visent une valuation math mati que palpable des incidences probl matiques de l usage de l automobile sur les quartiers habit s chemin s actifs Ces constats constituent une r f rence objective justifiant les propositions d a m nagement Les propositions d am nagement sont laborer dans le sens de la lecture glo bale de l environnement permettant l in ter visibilit des diff rents usagers et risation les politiques urbaines entre re qualification concurrentielle des espaces et r gulation des disparit s sociales Pour tout renseignement Agence de d velop pement et d urbanisme Mme Lefranc 2 Place d
4. qui avait galement achet tous les immeubles du bloc Dans ce secteur l avenir des logements loyer mod r reste incertain La pauvret change de visage Montr al C est le son de cioche que faisait entendre r cemment l Office municipal d habitation de Montr al L office note une transformation importante des types de m nages qui composent sa client le Rempla ant en importance les personnes g es et les familles biparentales 62 des requ rants e s et 40 des locataires sont des femmes seules de 45 ans et plus ou des familles monoparentales dirig es par une femme Ces chiffres r v lent encore une fois le caract re sexu de la pauvret les femmes seules ou avec des enfants forment une part de plus en plu importante de la population faible revenu Un mode de logement non reconnu Etude des Maisons de Chambres Montr al McGregor et L Serge Universit Mc Gill Distribu par Le Con seil de D veloppement Communautaire H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC LES ORGANISMES DE CONCERTATION ET DE LUTTE La FOHM La FOHM f d ration des OSBL Organ ismes Sans But Lucratif d habitation de Montr al est le r sultat d une volont d exp rimenter des solutions nouvelles permettant aux gens de sortir du circuit de l itin rance L action de la FOHM com porte deux volets d une part le regroupe ment de 18 OSBL d habitation ce qui repr sente 500 unit s de logement perma n
5. 140 000 unit s d habitation Ces projets obtiennent le concours de la Banque Mondiale de l Organisation des Nations Unies et de l Agence Am ricaine pour le D veloppement International USAID CHF International Inc intervient ainsi dans une qua rantaine de pays en vue de d velopper et de tester diverses formules pour l organisation de structures de logements coop ratifs DRE ji m 27 ja ji i i ki j alik de faciliter une solution long terme susceptible de r pondre aux besoins de logements dans les pays les moins avanc s de stimuler les changes et les contacts entre le secteur priv et les coop ratives dans ces pays et avec celles aux Etats Unis d aider les activit s g n ratrices d emplois telles que les coop ra tives de production qui compl tent les programmes de loge ments en Cours 7 CHF pr voit un d veloppement important LU du mouvement coop ratif dans les ann es 90 a aux Etats Unis en r ponse aux besoins de beaucoup d Am ricains qui ne peuvent plus se payer une maison individuelle isol e La forme coop rative est aussi particuli rement attractive pour les personnes g es de plus en plus nombreuses Elle est galement d apr s CHF adapt e la phase de r nova tion des habitations qu il va bien falloir en treprendre pour pr server le stock existant The Cooperative Housing Foundation 2501 M Street N W Suite 450 Washington D C 20
6. CDC nombreux avantages financiers un grand nombre de membres potentiels souhaitent trouver une formule qui permette de con cilier l aide au financement des projets et le rendement financier pour les particuliers Les objectifs du mouvement coop ratif au cours des derni res ann es ont t de fournir des logements de bonne qualit un prix raisonnable de se situer entre le capi talisme et le socialisme et de pr server le parc de logements existants Toute d marche future est il pr cis doit prendre ces objectifs de base en compte L id e est d arriver une solution qui permette une plus value raisonnable des capitaux tout en vitant la sp culation A la recherche de nouvelles avenues de d veloppement Conf d ration qu b coise des coop ratives d habitation Apr s un d veloppement bas pendant plus de 15 ans sur l utilisation de subventions gouvernementales le secteur de l habitation coop rative cherche largir son impact sur le march du logement Dans la formule actuelle dite de location simple la mise de fonds apport e par chaque membre est minime et la capitalisation demeure collective La r alisation des projets d pend du soutien financier de l Etat et ne concerne qu une client le restreinte Sans d laisser la d marche traditionnelle qui a le m rite de venir en aide de nombreux locataires faibles revenus le secteur de l habitation coop rative souhaite offrir d autres possib
7. de la garderie disposent du jardin La Corporation joue depuis maintenant dix ans un r le de concertation entre les coop ratives et un r le de pr servation de la qualit de la vie sur le site Elle a galement poursuivi son oeuvre de r hu manisation du quartier en r ussissant d velopper quatre nouvelles coop ratives 64 logements au total dans un complexe multifonctionnel r sidentiel adminis tratif et commercial La Corporation met aussi une s rie de services la disposition des r sidants accueil animation photo copieuse et location d emplacements de stationnement Environ 700 personnes demeurent sur le site du Bon Pasteur Une tude du milieu socio professionnel r alis e en 1985 faisait appara tre que la client le des coop ratives tait revenus modestes et moyens majoritairement f minine sou vent sans emploi et scolaris e Le mon tant des loyers est sensiblement inf rieur RS Le bon par teur celui pratiqu aux alentours et les r sidants sont relativement stables Plusieurs d entre eux y habitent depuis le d but Certains n y restent qu un certain temps pour b n ficier des loyers peu lev s L exp rience s av re tr s formatrice et enrichissante Le Bon Pasteur appara t comme un mod le d action commu nautaire et de prise en main par les gens ordinaires de leur cadre de vie Andr Tremblay Coordonnateur Corporation d Am nagement du Couvent Bon Pasteur
8. l animation reflet la navette d changes entre le groupe et notre quipe se met en route Il repose n cessairement sur le d sir des groupes avec lesquels nous travail lons Si le contrat tient toujours la relation a toute chance de se d velopper Septi me tape une premi re micro action Ensemble l quipe de chercheurs et le groupe consid r pointent parmi les projets sociaux qui mergent celui qui pourra se r aliser facilement D abord parce qu il mettra en oeuvre des outils culturels que le groupe ma trise ensuite parce que par hypoth se les diff rents acteurs de l action sociale pourront Pac cepter enfin parce que sa r alisation ap para t comme un bon d clencheur pour la suite des actions et donc pour la dynami que cr er Son objectif structurer les membres du groupe autour d une activit g rer l horaire et le calendrier distribuer le tra vail et veiller sa bonne r alisation et assurer sa qualit leur donner la joie et Ja fiert d une action r ussie faire na tre le go t et l ambition d oser d autres ac tions motiver ainsi la poursuite du d veloppement communautaire La micro action dans ce cadre est une application de la p dagogie de projet 1 Recherche action participative la Cit du Coq Jemappes GRAP Ariane El Omeiri Ita Gassel Joseph Licata Rapport n3 Novembre 1991 contact 081 30 38 70 Habitat et Participation
9. la suite du processus et t chera de vous en donner cho ici m me C Berger LOCATA RES VOUS AVEZ La mobilit revue et corrig e Inter environnement Bruxelles Mode d emploi l usage des associa tions et des habitants Pour r crire l es pace public les sous titres de cet ouvrage en pr cisent d embl e le contenu et objectif Bien que cibl sur Bruxelles dans le cadre de la campagne Bruxelles Mobile fin 91 t 92 ce document constitue une r f rence pratique par toute personne ou groupe d sireux d agir sur son espace public quotidien La mobilit revue et corrig e pro pose aux habitants d intervenir eux m mes dans l laboration de nouvelles solutions d am nagement de l espace pu blic en inversant les priorit s d interven tion au profit des pi tons des deux roues et d une fa on plus g n rale au profit des usagers les plus vuln rables par rap Mai 92 Q Banlieues d ici et d ailleurs de l exclusion l explosion s minaire organis par le Centre R gional de For mation au Travail Social les 14 et 15 mai Lieu et inscription 1 rue Norbert Segard BP 109 59016 Lille cedex Rens 33 20 30 61 64 Q Dans le cadre des Entretiens de la Ville la revue Esprit et l association Descartes proposent une conf rence d bat le 20 mai sur le th me Jeunesse et exclusion avec Olivier Galand Q Dans le cadre de journ es d tude r
10. sans frais pour la totalit des co ts admissibles des projets Programme de logement coop ratif COOP PHIT Ce programme est administr par la SCHL Soci t canadienne d hypoth ques et de logement et s adresse aux coop ratives d habitation de type locatif pour autant que le projet pr voie qu au moins 15 des logements seront occup s par des m nages Comit Logement Centre Sud Pour changer sur nos probl mes de logement Vous avez de la mis re arriver parce que vous payez trop cher pour vous loger Vous en avez assez des pressions de votre pro pri taire F E Pour essayer de trouver des solutions ensemble Et pour s organiser Vous ne voulez pas vous sentir tout e seul e et vous n tes pas seul e dans cette situation i Vous voulez vous regrouper pour faire face ces probl mes et les solutionner Voila piein de bonnes raisons d assister une de nos cliniques sur le logement social DOSSIER COOP CDC Les cliniques du Vous avez entendu parler du logement social Vous voulez en savoir plus sur les HLMetles f COOP Vous pensez que vous y avez droit et vous voulez savoir ul comment faire Les mercredi 14h00 du 14 novembre au 19 d cembre Au Comit Logement Centre Sud 1331 A Ste Catherine est faibles revenus et dont le loyer est sub ventionn par l interm diaire du Pro gramme de sup
11. Alternative Co op 1937 W 2nd Avenue Vancouver B C V6J 1J2 Canada T l 604 732 5153 H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC Enqu te sur la client le dans les coop ratives d habitation N EA au Qu bec D o viennent les m nages 25 des membres habitaient leur logement avant que la coop ra tive n en devienne propri taire Les projets coop ratifs logent une population tr s locale dans une proportion de 86 Composition des m nages FEMME SEULE 16 HOMME SEUL 6 COUPLE SANS ENFANT 17 COUPLE AVEC ENFANTS 32 MENAGE MONOPARENTAL femme 23 MENAGE MONOPARENTAL homme 3 SANS LIEN DE PARENTE 3 Les femmes seules les couples avec enfants et les m nages monoparentaux repr sentent 74 de la client le Age COOP QUEBEC moins de 35 ans 33 29 de 35 54 ans 43 43 de 55 64 ans 11 16 65 ans et plus 13 12 Seule la tranche d ge des moins de 35 ans est l g rement sur repr sent e Emploi Ouvrier artisan m tier de la construction 10 M tiers de service 12 Employ s de bureau et commerce 16 Cadre interm diaire professions techniques 8 Professions lib rales 1 Autres professions 9 Sans emploi 44 P Seulement 55 des m nages ont d clar avoir un salaire ou des honoraires comme source principale de revenus Les revenus proviennent par ailleurs pour 5 de l assurance ch mage 20 du bien tre social 11 de la pension de vieillesse 1
12. CDC fonctionne comme un service public de l Universit et celle ci lui assure d ailleurs avec l aide de quelques organismes lo caux les subventions n cessaires son fonctionnement Les cinq personnes qui y travaillent disent vouloir tre la hauteur de la valeur et de la dignit des personnes qu ils souhaitaient SET VIF Chuck Turner CDC 1663 Mission St suite 520 San Francisco CA 94 103 T l 415 863 0730 DOSSIER COOP CDC CDC Seattle Environmental works Apr s vingt ann es d existence EW Environmental works est devenu une des plus grandes organisations dans ce domaine aux Etats Unis EW intervient sur de multiples projets comme par ex emple des services sociaux des cli niques des petites entreprises des centres pour personnes g es des services de jour etc Broadview emergency shelter un ref uge pour des m res avec leurs enfants Seattle youth and community services un b timent pour adolescents sans domi cile Vietnam veterans residence une r sidence pour six v t rans du Vietnam devenus des clochards Northwest aids foundation expansion am nagement d un entrep t pour des personnes atteintes du Sida Pinehurst childcare center r alisation d une s rie de parcs de jeux pour les enfants dans des zones de population bas revenus CDC Environmental Works 402 15th Ave East Seattle Wa 98112 T l 206 329 8300 Informations recueillies par Roland Ma
13. Del _ i J T CO a a Les coop ratives capitalisation Recherche d un nouveau souffle pour les coop ratives sans l aide de l Etat mais avec les Municipalit s comme nouveaux partenaires ST e Premi re coop rative viable La Coop rative Habitation vw d Asbestos une coop rative de con XF struction de 15 maisons unifami liales Mais son existence n est que temporaire Les membres ach tent leur maison et la coop est dissoute Restructuration de la F d ration des coop ratives d habitation qui donne le jour la F d ration Coop 00 x Habitat du Qu bec qui va construire des maisons d habitation locative plut t que des habitations unifami liales S Amendements la loi nationale sur aE l habitation LNH qui favorisent le financement d or Sanismes sans but lucratif et coop ratifs dans le secteur de l habi tation k T Colloque sur Phabitation opa O tive organis par le Conseil de la Coop ra tive du Qu bec A Premier effort de regroupement des _ coop ratives 8 F d rations fournissent des services 1200 coop ratives com N prenant 22 000 logements et repr O sentant 1 du march au Qu bec a L organisme national est la FHCC qui m repr sente 3000 coop ratives tra vers le pays Cr ation d un fonds de d veloppement cr par la F d ra en tion du Qu bec qui canalise
14. INTA se d roulera S ville du 30 octobre au ler novembre 92 4
15. L air du temps a acquis une maison dont la r novation avait t en partie r alis e par l ancien propri taire C est d ailleurs ce dermier qui a sugg r ses locataires de constituer une coop et d acqu rir la mai son Ce qu ils ont fait Une fois leur charte obtenue ils ont achet la maison Et tout comme Dieu le p re dans l Ancien Testa ment voyant que tout tait bon l ancien propri taire est demeur sur place et est devenu membre de la coop Depuis que tout est termin c est sur le patio entou rant la piscine que les membres parlent d avenir L ILOT LABRECQUE rue St Timoth e rue St Andr Cet lot fut en grande partie achet au d but des ann es 1970 par un groupe de m decins d sireux d y installer un centre m dical avec des boutiques et des bu reaux Des maisons furent vid es barri cad es br l es jusqu au jour o en 1976 sous les pressions constantes d un comit de citoyens et pour b n ficier des sub ventions du Programme d am lioration E un coop y fante Annete Elle sont fu foujour simaaine que vivre en Len gang coop c est comme vi cest comme a que tovt le Et monde le fait ga ben dlallure SKK monde dans une remarque ole ta yr n carinas Moi ausss J Trouve que ca ben d lalire Guancl J pense A m s beaux parents qui demeu rent a la m me place depuis 15 ans Ts onl pratique menl pay leur logement M
16. a assist quel ques r unions de quartier dans cette Cit dans le cadre de ce programme d activit s qui se met bon an mal an en place avec les habitants qui paradoxalement sont la fois les plus exc d s et les moins d cou rag s par la situation Quelques constats nous viennent l esprit quant au fonctionnement de ces r unions D abord notre intuition s est vue confirm e en ce qui concerne les motiva tions premi res des habitants se r unir en comit de quartier le catalyseur qui les y am ne semble tre en premier lieu lur gence d apporter un rem de concret aux multiples nuisances qui les affectent Celles ci m me si elles affectent g n ra lement l ensemble de la collectivit sont per ues comme une atteinte personnelle leur dignit humaine De fait le but de ces r unions tant dans un premier temps de permettre aux habitants d exposer leurs plaintes malpropret des lieux in s curit insalubrit des b timents et PARTICIPATION revendications nous avons rapidement compris le sentiment qui les anime Le probl me se pose alors de pouvoir collec tiviser les revendications de r unir ces personnes en un comit de solidarit et de les convaincre que l union fait la force Cette difficult concentrer les ner gies dans une intention commune impli que une certaine inefficacit en termes de structure revendicative et r v le un autre fait sign
17. ces conf rences accordent une attention particu li re la phase pr liminaire dite d observation de collecte de donn es de constat ou d tat des lieux C est dans cette phase en effet que rep res contraintes besoins souhaits enjeux peuvent tre d finis au niveau des formes des fonctions des usages des comporte ments des perceptions au niveau des possibilit s financi res mais aussi au niveau du sens accord consciemment ou inconsciemment individuellement ou collectivement aux lieux et aux l ments qui les composent Leur d couverte est la fois syst matique m thodique techni Les nouveaux am nagements de voirie destin s mod rer la vitesse L Institut Belge de la S curit routi re r alise actuellement un inventaire des derniers am nagements de voirie destin s mod rer la vitesse dans l ensemble de la Belgique IBSR a demand la collaboration de Langzaam Verkeer de Territoires et Paysages et de Habitat et Participation pour rencontrer les acteurs communaux gestionnaires de ces voiries r am na g es et d couvrir de fa on plus d taill e les buts les moyens et les r alisations concr tes Ces visites nous ont rappel quel point les communes belges sont dif f rentes g ographie culture dimension caract re urbanistique population ki lom trage de voirie g rer budget sensibilit Cette diversit fait la ri chesse d
18. chauss e On a aussi cr des entreprises sans but lucratif sp cialis es dans la r alisation de centre de transition t d habitations permanentes pour les sans abris Les CDC ou Community Design Centers s ins crivent dans ces actions En 1984 ils taient au nombre de 60 il n en subsiste qu une trentaine travers tous les Etats Unis aujourd hui Sources les CDC visit s en 1984 et en 1991 Les analyses r alis es par Mary C Comerio Assis tant Professor Department of ArchitectureUniver sity of California Berkeley Big Design Little Design Community Design Community Design Idea lism and Entrepreneurship New Households New Housing Edited by Karen A Franck New Jersey Institute of Technology and Sherry Ahrentzen University of Wisconsin Mil waukee Van Nostrand Reinhold New York 1989 Une maison pour familles mono parentales architectes Levenson et Meltzer Etage type H amp P MEDIA mal 199 LACDC Los Angeles Le Community Design Center de Los Angeles LACDC est une association sans but lucratif qui travaille avec d autres associations communautaires dans les domaines de l architecture et du d velop pement de logements dans des quartiers fort taux de pauvret Depuis 1968 plus de 400 communaut s ont b n fici de son assistance technique la r alisation de centres pour enfants de cliniques de maisons pour personnes g es de plaines de jeux d abris pour les sans abris
19. d un changement du parti au pouvoir le 9 H amp P MEDIA mai 1992 gouvernement modifia sa position et accepta de r troc der le couvent aux r sidants du quartier en vue de son re cyclage en habitations C est alors qu est form e la Corporation d Am nagement du Couvent Bon Pasteur organisme sans but lucratif qui orchestra de 1979 1984 le recyclage des diff rentes parties du couvent en sept coop ratives d habita tion Celles ci totalisent 240 logements et se composent de 3 coop ratives car act re familial de 2 coop ratives r serv es aux personnes retrait es et de 2 coop ra tives client le mixte c libataires couples sans enfant retrait s Chaque coop rative fonctionne de fa on autonome dans son b timent mais toutes se rencontrent pour discuter et r gler les probl mes communs la cour le d neige ment les probl mes de cohabitation etc Certains espaces comme la chapelle la cuisine et la chaufferie du couvent n ont pu tre recycl s en logement et sont demeur s la propri t de la Corporation Celle ci a install sa garderie et ses bu reaux dans la chaufferie Un studio d en registrement professionnel occupe la cui sine Le sous sol de la chapelle abrite une picerie et des bureaux La chapelle en ti rement r nov e est lou e aux Soeurs du Bon Pasteur constituant ainsi le lien so cial entre les anciens et les nouveaux r sidants Enfin les r sidants et les enfants
20. et de logements pour les personnes faible revenu Les membres de groupes peuvent galement suivre des formations pour apprendre monter des projets immobi liers Le CDC organise et coordonne aussi le financement des projets travers un fonds national National Equity Fund en n go iant des aides f d rales et de l Etat Des architectes des constructeurs de logements sociaux des repr sentants d organismes de pr ts si gent au Conseil d Administration LACDC fonctionne avec un directeur trois administratifs quatre architectes et six personnes charg es de la coordination Quelques r alisations Centenial place r habilitation d un YMCA avec 144 chambres pour des tra vailleurs c libataires faibles revenus Fountain avenue r habilitation d un b timent de 28 appartements pour c li bataires et personnes g es El rescate shelter reconversion d un b timent abandonn en refuge pour les sans abris Skid row transition house r alisation d un centre de transition pour 130 person nes en vue de les pr parer vivre nou veau dans des logements d cents LACDC 634 S Spring St Suite 300 Do oes LA Calif 90014 T l 213 629 2702 CDC San Francisco Le CDC de San Francisco dirig par Chuck Turner est rest conforme aux id aux formul s lors de sa cr ation en 1968 l initiative de Claude Stoller un enseignant du d partement d architecture de l Universit de Berkeley Ce
21. flits de personnes comme dans tout groupe d individus aux personnalit s diverses dans l ensemble la structure d organisa tion qui en appelle l quit est suffisa ment souple pour tre accept e se reine ment par tous les membres C est l occasion de l assembl e g n rale des membres que s exerce pleinement la d mocratie et que se d finissent les r gles de fonctionnement de la coop Les d ci sions relatives aux affaires courantes et aux grandes orientations prendre sont vot es selon la r gle coop rative un membre une voix Ces principes auto gestionnaires contribuent l am lioration du cadre de vie dans la coop rative en offrant des conditions particuli rement avantageuses des logements aux r sidants Conclusion La vie en coop rative peut tre riche d exp riences pour certains mais peut aussi constituer une calamit pour d autres Tout d pend des buts et des int r ts pour suivis par chacun J aimerais terminer par un extrait d un dossier paru dans la revue Relations 1 Les coop ratives d habitation sont des lieux particuli rement propices l appren tissage de la d mocratie et la prise en charge de leur milieu de vie par les r sidants d immeubles locatifs Car les coops d habitation ne sont pas seulement constitu es de b timents mais essentielle ment d individus de familles d enfants Vivre dans une coop rative c est vouloir se donner une meilleure qualit de vie
22. janvier 1992 UE CS CN JU UN La COOPERATIVE LE SEPTIEME CIEL Couvent du Bon Pasteur La coop rative Le septi me ciel a vu le jour en f vrier 1984 Ses membres fon dateurs l ont baptis e ainsi car c tait le septi me immeuble abriter une coop ra tive dans le quadrilat re form par le complexe du Bon Pasteur Depuis cette date la coop rative est membre de la Corporation d am nagement 80 personnes adultes et enfants occu pent 32 appartements r partis sur cinq niveaux dans les deux ailes du b timent qui datent respectivement de 1876 et de 1906 Le caract re familial de la coop ra tive est une constante maintenue par tous depuis le d but Le fonctionnement En signant le bail de son logement chaque membre actif de la coopr ative en accepte les r gles Un r glement int rieur d finit le mode de fonctionnement des comit s de gestion de l immeuble ainsi que les t ches qui incombent chaque habitant Les cinq comit s pr sentement en fonc tion traitent de l administration des fi nances de la s lection des nouveaux venus et de l information Chacun est assujetti suivre un dossier sp cifique au sein de son comit et participer une t che hebdo madaire ainsi qu deux corv es an DOSSIER COOP CDC nuelles d entretien au printemps et en automne Tout le monde se met l ouvrage et tous croient l importance de cette soli darit S il existe bien s r aussi des con
23. l pargne En Constitution d une banque de loge M Ments et d un guichet unique pour les assureurs immobiliers La F d ration des coop ratives OO d habitation voit le jour et vient T aider les coops form es depuis 1949 N dans leurs op rations service d achat ww de mat riaux et v rification comptable Te Faillite de Coop Habitat N 1432 logements d ficit de vw 4 millions lt f Quatre nouvelles coop ratives d habitation locative sont cr es Qu bec Sherbrooke Hull et Montr al Parution de l Hebdo Coop 120 Coops fonctionnent Quatri me assembl e g n rale des Coop ratives d habitation du Qu bec TETE Les Etats G n raux de la CCQ er en de la Coop ration du Qu bec D Cr ation d un vaste r seau entre les diff rentes coop ratives j Cq Regroupement d achat de biens AR de consommation SA Association avec d autres partenaires w et avec des coop ratives dans d autres secteurs conomiques H amp P MEDIA mal 1992 LES COOP nouvelle soci t ou machine vendre Le d veloppement des coop ratives d habitation ne s est pas fait de fa on harmonieuse au sens o chaque tape constituerait une nouvelle avanc e fond e sur les acquis ant rieurs Le secteur coop ratif s est d velopp par ruptures successives avec son pass cherchant constamment une piste un cr neau qui lui assurerait u
24. le succ s est mesur la capacit des CDC y modifi ier les rapports de force politique et conomique il reste tr s relatif Si on prend par contre en compte toutes leurs r alisations le succ s peut tre consid r comme bon Dans les ann es 70 les 80 CDC qui op raient sur l ensemble des Etats Unis avaient un chiffre d affaire annuel de plus d un million de dollars Le Le succ s relatif l mergence d une prise de conscience collective pour les processus participatifs et la capacit d analyser des petits probl mes en les ins rant dans un contexte plus global reste quant lui pratiquement impossible v rifier Durant l re Reagan les politiciens pensaient que es probl mes li s la pauvret n taient que passagers et que la croissance finirait bien un jour par gommer les in galit s sociales Mais sous le gouvernement de Bush il a bien fallu se rendre l vidence le nombre des d munis ne fait qu augmenter Reagan ayant supprim les aides f d rales les municipalit s les Etats et les Fondations ont d prendre le relais pour d velopper des actions en faveur des sans abris et de toutes les personnes en difficult d insertion CDC DOSSIER COOP Fe din he ibn ge ces LR LE La Transitional Housing Autiand Street Daycare Center Exisling Community Gardens L Washington Street Centre de transition avec logements sociaux i Mih Ar Mots pera Rez de
25. les manations gazeuses pouvant entra ner des nuisances olfactives le bruit et autres d sagr ments comme l envol e des d chets en dehors de la d charge Le d cret sur les d chets vot en 85 n a t d application qu partir de 87 Ceci implique d une part que les exploitants s tant retir s avant 87 ne sont pas inqui t s par le d cret et ne doivent pas r parer les d gats occasionn s par eux bien qu une proc dure judiciaire soit en cours si elle aboutit ce ne sera pas avant quinze ans D autre part les mesures prises par l actuel exploitant se r percutent en hausses du co t de versement Cet accroissement du prix par tonne de d chets a non seulement fait aug menter les taxes communales sur les im mondices mais incite galement les gens cr er des d charges SAR sources de pollution nouvelle Un comit d accompagnement re pr sentant les habitants fonctionne ac tuellement il met des remarques lors de r unions et les pouvoirs publics r percu tent celles ci aupr s de l exploitant priv qui met en place une s rie de mesures de calcul de la pollution et de protection de P sens ce l coclement des l environnement Les mesures de protec tion semblent importantes talus de ga bions pour maintenir les d chets drain des eaux pour le jus de la d charge qui devront tre trait es ult rieurement dans une station d puration feuille de poly ZOUL
26. les autorit s gouvernementales la logique capitaliste du d veloppement de l espace urbain Les anne s 70 sont marqu es par la pr sence au sein des Organisations populaires de groupes marxistes l ninistes mili tant la fois sur le front du travail en usines et dans les Organisations syndicales et sur le front des conditions de vie Le sabordage des deux plus importantes organisations la Ligue Communiste et En Lutte marque la fin d une p riode Les militants ont vieilli et beaucoup sortent d sabus s de l action re vendicative sinon de l action politique Mais leur action n a pas t vaine ils ont provoqu une prise de conscience collective des enjeux urbains et l chec de projets grandioses lire l histoire de la Coop du Bon Pasteur L action des comit s de citoyens a produit un autre type de militants davantage pr occup s par l organisation de services pris en charge par la population Ceux ci sont concentr s dans le secteur alimentaire coop rative de consommation les services socio m dicaux et l ducation Une de leur principales caract ristiques est d avoir un mode de fonctionnement fond sur la participation des membres Ces groupes seront imit s au moins dans leur mode de fonctionne ment par de nouveaux groupes plus jeunes plus instruits qui d velopperont des activit s nouvelles plus conformes leurs aspirations ducation non autoritaire des enfants logement communautaire al
27. les coop ratives d habitation les communaut s alternatives et toutes les associations de conseil et de formation qui leur apportent l assistance n cessaire et qui assurent le d ve loppement des r seaux ne cessent depuis les ann es 60 de travailler l Histoire avec beaucoup d opini tret et sans qu on puisse assur ment en rep rer le trac elles capitalisent une somme consid rable d exp riences qui aussi minoritaires soient elles ne m ritent pas de passer inaper ues Alternativement v tre Mais quelle alternative L alternative serait cette qu te d auto nomie dans tous les domaines de la vie fond e sur le d sir et la capacit d individus et de communaut s d laborer des proces sus de ma trise personnelle et collective de leur environnement Il est vrai que cette recherche d autonomie est difficile ou qu elle reste comme l crit le sociologue Y ves Bare un ind ci dable mais sans tre une fin en soi et sans que rien ne vienne la garantir elle suscite un processus de transformation qui par lui m me est incompatible avec l ternisation du blocage ac tuel NN TR 1 A DOSSIER COOP CDC L Am rique du Nord le Qu bec et la Californie en particulier a t f conde en exp rimentations sociales et culturelles n es au d but des ann es 60 dans le sillage de ce qui fut nomm l bas la r volution tranquille Ce r veil a touch en premier lieu la vie quoti
28. meilleur dans le loge ment social Plus troublant est le constat que le bud get global logement des m nages est quasi identique dans le priv ou dans le social 18 000 mois pour les propi taires et 15 000 mois pour les locataires Pour ces derniers remarquons que les loyers des logements sociaux est inf rieur ceux pratiqu s dans le priv mais que cet avantage est perdu par des charges plus importantes Enfin il faut savoir que seulement 28 des locataires interrog s d clarent avoir l intention de devenir propri taires Ce r sultat met en vidence la caducit de politi ques du logement exclusivement orient es vers l acc s la propri t et la n cessit de disposer d un secteur locatif fort Propositions de la FGTB Commentant les r sultats de l enqu te A M APPELMANS soulignait que si les affili s de la FGTB taient relativement privil gi s il fallait tre conscient que pr s d un quart de la population bruxel loise vivait dans une situation de pauvre t avec de gros probl mes d acc s un logement d cent De plus l enqu te mon tre qu un quart de l chantillon se trouve dans une situation risque Ces deux constats doivent selon elle inciter la FGTB consid rer avec attention les po litiques du logement et faire des propo sitions en la mati re La premi re priorit est d augmenter l offre de logement social et donc les bud gets consacr
29. n rale ou financi re Un service juridique TANT des publications LL Conf d ration qu b coise des coop ra tives d habitation 1080 de la Chevroti re Qu bec Qu bec GIR 3J4 T l 418 648 6758 F d ration des coop ratives d habita tion de l Outaouais 12 rue Bagot Hull Qu bec J8X 4E1 T l 819 770 2330 F d ration des coop ratives d habita tion du Lac St Jean 545 Sacr Coeur Ouest Alma Qu bec G8B 1M4 T l 418 662 6592 F d ration des coop ratives d habita tion Mont r giennes 885 rue St H l ne Longueuil Qu bec J4K 3R7 T l 514 674 4678 F d ration des coop ratives d habita tion populaire des Cantons de l Est 126 rue Brooks Sherbrooke Qu bec J1H 4X8 T l 819 565 1813 F d ration r gionale des coop ratives d habitation de Qu bec 1080 de la Chevroti re bureau 102 Qu bec Qu bec GIR 3J4 T l 418 648 1354 AGRTQ Association des groupes de ressources techniques du Qu bec 480 Richelier 4 tage T 647 1851 Comit Social Le Comit Social est un organisme sans but lucratif compos de sept groupes qui m nent des activit s d ducation popu laire dans le quartier artisanat couture menuiserie Cuisine jardinage plein air logement Inter Loge Centre Sud par exemple aide les habitants s approprier leur quartier en devenant propri taires collectifs des maisons qu ils habitent Inter Loge ach te administre et entre
30. peine de se regpouper LES PROJETS GERMENT DANS LESPRIT DES GENS FLOSIFORS COOPS NA TRONT PEUT LETRE DE CES RENCONTRES de ressources techniques les Habitations communautaires pour lui soumettre son d sir de voir des coop devenir propri taires de maisons neuves qui seraient construites sur ce site Les quattre coop ratives la coop Bien venue la coop Entre gens la coop Toits unis la coop De par ici comptant 63 adultes et 26 enfants furent ainsi cr es cette occasion Elles ont en Commun un grand potager dans lequel chacun dispose de son petit lopin de terre Le terrain de volley ball dans l arri re des maisons a t remplac par H amp P MEDIA mal 1992 une pelouse commune car l activit a t jug e trop bruyante BILD 201 1810 Alberni street Vancouver BC V6G 1B3 BILD Building Independant Living with Disabled est un groupe de ressources techniques cr en 1981 l occasion de l ann e internationale des handicap s et qui a comme objectif d assister les groupes la r alisation d un habitat favorable aux handicap s C est le mod le de l habita tion coop rative qui a t retenu car il offre ses membres la possibilit de vivre dans un certain esprit d entraide et permet aux handicap s de c toyer des gens d orig ine et d ge tr s diff rents Dans les coop ratives comme AMICAE ou Nova Vita Housing Co operative 30 des appartements sont particuli rement adapt
31. principes essen tiels habiter ensemble en partageant les Petites Annonces Coop Onvayarriver Avons urgent besoin de pri res de pa tience de logements temporaires de beau temps d outils et d un bon con tracteur pour les r novations Cause D but des r novations bient t Appelez pas on n est pas chez nous Coop Oncelaissep ferre Organisons une rencontre pour discuter d une action possible mener aupr s de fa Ville pour contester l augmentation des taxes et l valuation des maisons Au 9999 rue Hotel de Ville Groupe de Ressource Pratique Offrons service de soutien d animation et d architecte des gens qui veulent partir une coop Pour adresse la plus pr s de chez vous voir page 39 GRT Savoir compter Pour votre comptabilit On peut s rement vous aider Si les chiffres vous savez les compter Il reste juste savoir o les placer Donc pour l ouverture de vos livres de comptabilit venez nous voir on est au GRT T f 0 1 2 4 5 6 Coop On rak On a de vieux balais des bo tes de clous et des marteaux en masse On en chan gerait pour des chaises ber antes et des hamacs Cause Fin des r novations avant 11 00hrs le matin et apr s 21 00hrs le soir ces pr cieux a vo r ussir On r alise goilya plein de ehoses auxquelles on a droit Hais eomme les divers gouvernements nous IN forment peu de nos droits il rare AWH r cots des coops
32. propri taires de la coop rative Depuis 1980 on assiste l closion de formules originales par exemple des coop ratives de maisons neuves en rang e loca lis es surtout dans les r gions p riph riques Puis c est au tour de la Soci t de d veloppement des coop ratives de tenter de convertir 2 000 logements en coop ratives Enfin divers agents cherchent d velopper des formules qui introduisent la notion de capitalisation individuelle Ces ann es sont enfin marqu es par la constitution de f d rations r gionales qui ont pour mandat de repr senter leurs membres d organiser des services et de d velopper le secteur de l habitation coop rative Ave A VA MIEUX On sat E si one bescin de guel goun on pe 4 autres et les alfaires communes Nous entot cas ca va bien On a reo de l information sur ce que cest one coop el sot differentes possibilil s de fonctionnement En tout cas parlez ma pu de r lourner dans un logement avec on propri laire J pourrais pv revivre ce qu on v cu aflendre foujours alfendre pour avoir ce quon a besoin En pbs la vie en coop C EST BIEN MOINS ANONYME On a notre vie priv e mais on sailque ceux qui re sterf eble cest pas des trangers Tout le monde le m me bot la COOP Quand on apprend se parler et se connattre cest s r les enlaris avssi serlent Ja difl rence Mon gars de 12 ans ma fille de Bars ont parlicip tous les
33. rapide sous forme de pr ts court terme en p riode de chantier Le fonctionnement P Le Fonds Alternatif de D veloppement R gional de l Habitation de Qu bec FADRHAQ d pose l argent de ses adh rents la Caisse populaire des travailleurs et travailleuses de Qu bec en s assurant la fois de la qualit du rendement et de la flexibilit requise pour son fonctionnement L assembl e g n rale est compos e de 10 personnes 6 d l gu es par la F d ration r gionale des coop ratives d habitation 4 par des groupes de ressources techniques participant au Fonds Elle d termine les orientations du FADRHAQ et les crit res d admis sibilit au fonds de garantie Une coop rative d habitation peut ainsi b n ficier du fonds de placement pour lequel l adh rent per oit un taux d int r t pr f rentiel et du fonds de garantie form par les placements d pos s dans un compte d pargne stable sur lequel la caisse verse un taux d int r t accru FADRHAQ 1080 de la Chevroti re Qu bec 334 T l 418 648 1354 A la recherche d une formule alternative de coop rative d habitation C est sur ce th me que la CQCH La Conf d ration qu b coise des coop ratives d habitation organisa un Forum Montr al le 22 septembre 89 au cours duquel diff rents mod les alternatifs exp riment s au Canada ont t pr sent s Si tout le monde s accorde penser que le mod le actuel de coop offre de 16 DOSSIER COOP
34. s aux investissements qui sont largement insuffisants m me s ils HABITAT ont t augment s depuis 1990 Interpell e par la pr sence de nom breux locataires revenus lev s dans le logement social la FGTB propose de les en faire sortir pour qu ils laissent la place d autres qui en ont plus besoin Mais pour effectuer cette sortie en douceur la FGTB envisage la cr ation d un nouveau secteur de logement moyen locatif public qui serait disponible aux m nages dispo sant de revenus situ s entre 725 000 et 1 500 000 FB par an Ce nouveau secteur serait plac sous l autorit d une soci t immobili re r gionale dont le fonctionnement serait cal qu sur la SLRB et qui pourrait tre constitu e de capitaux mixtes c est dire publics et priv s L on ne comprend plus tr s bien Car c t de la proposition d augmenter les moyens de logement social la FGTB pro pose galement d amplifier le syst me des aides la location ADIL ou alloca tion loyer d organiser des logements d urgence et d autres mesures int re santes mais qui toutes n cessitent des moyens importants On ne comprend pas o la FGTB par viendrait trouver dans un budget bruxel lois qui n est pas extensible les moyens pour financer le logement moyen le loge ment social et les aides la location et le reste Mais plus fondamentalement on ne comprend pas pourquoi les pouvoirs publics de
35. tous ceux et de toutes celles qui malgr tout ne se r signent pas Ceux qui y croient Encore toujours d j Roland Mayeri Le Temps des Tribus de Michel Maffesoli Le Livre de Poche M ridiens Klincksieck 1988 Ce dossier a t r alis par Roland Mayerl avec le concours de V ronique Degraef et de Colette Berger Bruxelles gr ce aux informations transmises par tous les amis du Qu bec et des Etats Unis dont l accueil chaleureux fut si pr cieux Merci Robert Perriard Claude Wolters Andr Tremblay Jacques Pleau Patricia Hogan Jean Guy Lagu Marcellin Hudon Steven Jonson Charles Turner Jo Baker Jean Pierre G rard Denise Pich Jean Cot et co Enfin ce dossier sur les coop ratives poursuit le travail de r flexion r alis pour H amp P Media en 1986 par Philippe Debry z z RE RA DRD E ELER al TA er EU UNE a L iz r iia u QUITTER j Er E eh QUIL H amp P MEDIA mai 1992 et l accueil chaleureux DOSSIER COOP CDC CANADA 10 000 logements sociaux menac s au Qu bec Le point de vue du FRAPRU Au moins 10 000 logements loyer mod r sur un total de 35 000 unit s coop ratives d habitation et autres logements sans but lucratif risquent d tre perdus au Qu bec si le gouvernement f d ral ne revient pas sur les restrictions budg taires annonc es le 26 f vrier 91 par le ministre des Finances Michael Wilson Celui ci a en eff
36. 037 Recherche action participative dans le Borrinage La Cit du Cog Jemappes est une cit de logements sociaux o les pro bl mes de d gradation et de d linquance ont atteint les limites du tol ra ble A la demande de divers organismes Inter r gionale wallonne des Habitants de Cit s Maison des Jeunes la soci t gestionnaire a fait appel une quipe de sp cialistes de la participation le GRAP pour tenter de d m ler peu peu et avec les habitants le noeud de la crise a d marche et la m thodologie aux Der HeP a assist derni rement lors de r unions de quartier nous parais sent int ressantes plusieurs gards et nous avons donc choisi de vous les pr senter sur base d un document publi par le GRAP 1 La recherche action participative se fonde sur un constat fait depuis longtemps par les ethnologues il n y a pas de groupe humain sans culture si on entend par culture l outillage dont il dispose pour voir le monde comprendre le monde et agir sur le monde Nous partons de l hypoth se que cet outillage m me s il n est pas dans un tat parfait peut permettre au groupe en question de gagner en auto nomie et de participer activement partir de l la vie de collectivit plus large laquelle il appartient Notre tra vail consistera donc en r sum d couvrir avec une population sa culture souvent clat e parcellis e m pris e pa
37. 1851 GROUPE CONSEIL EN DEVELOPPEMENT DE L HABITATION DE MONTREAL Groupe C D H L objectif premier du Groupe Conseil en D veloppement de l Habitation est la r alisation de projets immobiliers contr l s par les usagers qui doivent permettre toutes les couches de la population d acc der par la formation de coop ratives et asso ciations sans but lucratif des logements conformes leurs 14 besoins Le Groupe CDH est dot d une structure souple scind e en 3 secteurs de comp tence SECTEUR DEVELOPPEMENT identification du site et des besoins sociaux tudes de faisabilit et n gociation d achat et de finance ment n gociation des subventions gouvernementales et re cherche de fonds tude des r glements municipaux zonage etc formation du groupe en mati re d organisation coop ra tive formation des comit s confection des r glements animation et ducation des usagers Le secteur d veloppement est aussi responsable de l ducation de l apprentissage coop ratif et de la recherche II comprend sept employ s et assure la coordination des quipes de travail architecte administrateur et coordonnateur de projet SECTEUR ARCHITECTURE 8 architectes inspections pr liminaires des sites et des immeubles conception en consultation avec les groupes des pro jets d architecture laboration des plans devis et appels d offres estimation des co ts de construction et de r novation S
38. Inter Envi ronnement Bruxelles vous invite agir et vous dit Faites vos jeux sn AGENDA tariat international Nassau Dillenburgs traat 44 NL 2596 AE La Haye Fax 31 70 3280727 Juillet 92 Q Du 7 au 10 juillet Si me conf rence internationale sur la recherche sur le loge ment A la crois e des chemins orga nis e par l INRS Urbanisation pour tout contact Dr Marc Choco 3465 rue Duro cher Montr al QC H2 X 2CG Canada Ao t 92 C1 L INTA AIVN projette d organiser une Universit d t sur le th me du d veloppement urbain Seront tudi s les m thodes d analyse du march du lo gement dans le secteur priv et public les m thodes d analyses financi res pour le financement des projets la gestion des projets d am nagement La session se tiendra fin du mois d ao t dans un lieu d terminer Rens et inscription aupr s de PINTA Septembre 92 Q A Symposium on Housing for the Urban Poor is organized by the European Network for Housing Research This will be the first event with a view to establishing a frame work for the discussion of housing pro blems in developing countries and a basis for comparative studies This will occur in Istanbul in September 17 20 Further in formation from Symposium secretariat ENEHR International Symposium Housing for the Urban Poor P K 22 80191 Teknik Universit Istanbul Q Les 24 et 25 septembre Habitat Inter nation
39. La coop rative dans le domaine de l habitation n a de sens et d avenir que si les divers projets s unissent au niveau r gional et national afin de permettre des changes enrichissants entre les coop ratives et de promouvoir et d fendre les principes garantissant le d veloppement harmonieux et authen tiquement coop ratif du mouvement Ce Manifeste des coop ratives d habitation a t adopt par les repr sen tants des coop ratives r unis Sherbrooke en 1977 me H amp P MEDIA mai 1992 QUELQUES EXEMPLES DE COOP A TRAVERS LE PAYS COOPERATEURS NOUS VOUS SALUONS LES UNES ET LES AUTRES 2079 2089 rue Bordeaus 12 logements 17 adultes 3 enfants A l origine un groupe de jeunes femmes anim es du d sir de vivre en coop C est beau c est bien mais ce n est pas assez pour mettre en place une coop rative d habitation et b n ficier au maximum des subventions Qui plus est il faut convaincre les autres r sidants de la mai son des avantages de la formule coop ra tive Pour former une coop le groupe doit repr senter les diff rentes couches socia les jeunes couples familles avec enfants gens g s Afin de remplir ces conditions Les unes et les autres s adjoint les gens d une autre maison rue Logan et entre prend les d marches de r novation Cela se fait disent les membres de la coop mais ce n est jamais termin L AIR DU TEMPS 1760 rue Dufresne 5 logements 6 adultes 1 enfant
40. RS et des GRT H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC La structure du mouvement canadien de l habitation coop rative DES SERVICES COMPLEMENTAIRES Chaque adh rent au mouvement de l habitation coop rative dispose d un droit de vote au sein des organisations locales r gionales provinciales et ou nationale dont il est directement membre Les services fournis chaque palier sont compl men taires et l ensemble forme une entit bien coordonn e qui a pour but de d velopper et de consolider l habitation coop rative au Canada La fondation de l habitation coop rative du Canada La Fondation de l habitation coop rative du Canada FHC est l association et l organe de soutien des coop ratives d habitation permanentes sans but lucratif Elle a pour mandat d appuyer le d veloppement des coop ratives d habitation au Canada et d as surer l exploitation viable de celles qui fonctionnent Depuis 1968 la Fondation fournit un grand nombre de services effectue des recherches m ne des activit s de relations publiques au nom des coop ratives et travaille en collaboration avec le gouverne ment f d ral l tablissement d un programme de d veloppe ment de cette formule sur le plan national Les Conf d rations provinciales Elles existent en Ontario et au Qu bec et agissent l chelle provinciale Leur r le est de partager l information et de partici per au processus de d cision politique sur toutes les
41. agis ils he sonl pas plus en seura Pis il tast qu ils ge batent A chaque fois qu ul veulent que lue chose du propri DOSSIER COOP CDC Pot pourri Carmela Tout Je monde aail gue la phparf des pro pri laires pensent joske a faire de y se baig ne dans la mer fs foire Monique j L dessus Sophie nos amis nous or bien rassur s Chaeun a sa vie privea mais nos voisins db viennent souvent ile des amis et nos relitons changer Le lait de travailler et de diveuer ensemble ga eree des liens a l air le fun chez eux argent Tu vois moi pendant que je me baigne dans mon salon mon propri laire li Jeanne Jeom prends que ga peut fre correct chez eux vivre de ecte facon l a veuf dire que btrawailles ovr Ji lu Travaillkes aussi avec et pour le groupe et tv fravailes te donner on service Moi_j troove Montr al bloqua le projet apr s l avoir pourtant approuv et proc da aux expro priations La Ville fut poursuivie pour un montant de 5 millions mais un r gle ment hors tribunal portant sur un montant de 900 000 fut sign en 1980 C est dans ce contexte que s inscrit le projet municipal qui a pour objectif de redonner vie un quadrilat re trou et d moli La SOMHAM Soci t Munici pale d Habitation de Montr al fut charg e de revitaliser l flot et approcha le groupe de quartier PAQ de la SCHL la Ville de que ga vajt la
42. al Coalition organisera un s mi paire en collaboration avec la Commission europ enne sur le th me le l insertion par le logement pour une Europe sociale Quatre th mes feront l objet des discussions le financement le partenariat participation les aspects ju ridiques du droit au logement et la qualit du logement Ce s minaire aura lieu Bruxelles Rens 32 10 47 23 29 R daction Habitat et Participation 1 Place du Levant 1348 Louvain la Neuve T l 010 47 23 14 Fax 010 47 30 43 Coordination C Berger Secr tariat C Kay Comit de r daction C Berger Ph Debry R Harou N Martin P Thys Mise en page et dessin E T Service C Berger Editeur resp Philippe Debry rue V Rauter 168 1070 Bruxelles Cotisation membres H amp P 500 FB membre individuel 1000 FB membre institution ou groupe La qualit de membre donne droit au p riodique la gratuit de nos services contact documenta tions annonces de plus chaque ann e nous offrons nos membres une publication ayant trait l habitat Abonnement la revue 300 FB pour la Belgique 400 FB pour l tranger Compte bancaire 310 0663203 03 ou par American Express Qi Les Services d Aide Sociale en Ecosse en association avec la Commission euro p enne organisent une conf rence sur le th me de l insertion sociale des per sonnes g es en Europe Du 30 sep t
43. ani re jug e efficace de soustraire les masses populaires l influence socialo communiste et de contrer le capitalisme vici Car dans cette optique de r novation sociale CAS lt K comme on l appellait l poque seule la coop ration permettait l accession la propri t individuelle fondement de la paix sociale tant recherch e tout en assurant un cadre de vie id al au d veloppement de la vie familiale Les coop ratives qui avaient donc pour but essentiel de permettre l accession la propri t individuelle mettaient fin leur existence l gale d s que leur r le financier tait rempli En 1968 il n existait l galement plus que 45 coop ratives au Qu bec dont moins de la moiti tait encore en activit Durant cette p riode le secteur des coop ratives d habitation tait orient vers le d veloppement de coop ratives de construction produisant en majeure partie des maisons individuelles Une nouvelle d marche Durant les ann es 60 comme l acc s la propri t individuelle devenait de plus en plus difficile pour les personnes revenus modestes la formule coop rative de construction se r v la moins appropri e Ce ph nom ne ainsi que des changements dans les habitudes de se loger des Qu b cois amen rent la 3 H amp P MEDIA mai 1992 F d ration se r organiser En 1968 elle devint la F d ration Coop Habitat dont la structure s inspire du mouvement coop ratif d
44. base com muns aux coop ratives d habitation qui serviront de r f rence toute action relative au mouvement coop ratif en habitation Une saine politique d habitation doit reconna tre le droit de tous au logement et appliquer ce droit dans les faits pour satisfaire les besoins de tous en mati re d habitation plut t qu favoriser du profit pour quelques personnes Pour r pondre aux besoins des gens en mati re de logement et favoriser des rapports humains et sociaux galitaires tout en favorisant la prise en charge par chaque individu de son droit se loger convenablement nous pr coni sons le d veloppement d un authentique mouvement de coop ration dans le secteur de l habitation Un mouvement coop ratif en habitation doit permettre tous d avoir acc s un logement convenable un go t convenable Un mouvement coop ratif en habitation doit toujours reposer sur l initiative des membres eux m mes respecter et favoriser la participation active et le contr le aussi bien par les membres des projets particuliers que du mouvement dans son ensemble Une habitation coop rative doit constituer et demeurer une propri t collective qui ne cherche pas l accumulation individuelle de capital mais plut t l accu mulation d un capital collectif Le mouvement coop ratif en habitation doit duquer et former ses membres afin d largir leurs horizons aux autres dimensions et probl mes de leur quartier et de la soci t
45. bles revenus les artistes et d autres groupes ou individus de la ville H amp P MEDIA mai 1992 Quelques chiffres parentales et des cas ce sont BS quen ont la gt 35 3 des personnes de Lans et plus ont moins d une Je ann e de sco larite 77 Le nombre de personnes g es de 60 ns et plus va en au mentant et d passe les 20 de la po pulation totale Dans le Centre Sud le taux de ch mage oscille r guli remententre 13 et20 comparativement 9 et 10 Montr al Manifeste d Alerte Centre Sud G DANS LA M ME PI CE MONSIEUR LA MISERER LES WC PALIER H PAS DE FEM TRE UN VASISTAS LA DETRESSE MORALE PHLSIQUE TS mih ET J OJE LE DRE SET VELE ra nET AU Lieu DE FAIRE APPEL ET L EAU COURANTE Loin SUR LE AN EASITAUAE LOCALE IEF CONI UET EET DOSSIER COOP CDC Quatorze artistes huit femmes et six hommes de milieux culturels tr s vari s ont accept de participer cette expo sition Le sentiment de peur les espoirs les d sirs et les besoins des r sidents du quartier constituaient la trame M essentielle des oeuvres expos es afin d atteindre les vis iteurs et de les sensibiliser aux conditions de vie de tous A ceux qui se retrouvent dans la m me situation d impuis sance Pour renforcer l identit des artistes et des locataires chaque artiste disposait d une chambre particuli re Pour conserver l imp
46. coop ratif adapt au Zimbabwe CDH 1000 rue Amherst Montr al H2L 3K5 T 514 849 7800 H amp P MEDIA mai 1992 La Conf d ration Qu b coise des Coop ratives d Habitation La Conf d artion propose des actions dans les domaines de l ducation et de la formation Ateliers de second niveau disponibles Formation des formateurs et formatrices Formation des administrateurs et admi nistratrices des f d rations R solution de conflit Mise en march Outils disponibles dans le r seau Textes d appoint pour la formation sur mesure et la conception d un atelier Programmes gouvernementaux Aspects juridiques Jugements de la R gie du logement S lection et int gration des nouveaux membres Proc dures d assembl e Ateliers et informations Vie coop rative et voisinage Structure et participation Planification dans la coop Assembl e g n rale annuelle Personnes g es et vie coop rative Entretien administration inspection plomberie lectricit am nagements Taxes sur les produits et les servi ces Un programme d assurances con u sp cialement pour et par les coop La Conf d ration qu b coise des coop ratives d habitation d vel oppe un programme d assurance immobili re qui porte sur L assurance des biens tous ris ques pour les immeubles La responsabilit civile L assurance 3D destruction d tournement disparition L a
47. deux la r novation T s ont logements apres Ja d mo lition remphs des contenarfs de rebus peirtur ef ils amusaient les enfants Tis aimaient ea de se serilaiert otiles CesT en participant activement au projet que les jeunes apprennent rnieux respecter les afl ires des DOSSIER COOP CDC Le mouvement canadien de l habitation coop rative 1934 La premi re coop rative permanente d tudiants voit le jour 1966 Willow Park la premi re coop rative d habitation per manente du Canada destin e des familles ouvre ses portes 1969 Premi res coop ratives en Ontario et en Colombie Bri tannique 1973 1800 unit s de logements coop ratifs sont construites sans l aide d une loi habilitante et d une aide financi re perma nente de la part du gouvernement 1978 Plus de 8 000 unit s de logement coop ratif sont cons truites entre 1973 et 1978 1986 Pr s de 34 000 unit s de logement coop ratif sont con struites entre 1979 et 1986 1983 La Soci t Canadienne d Hypoth que et de Logement SHCL estime que les coop ratives sont co teuses et les accuse de se tromper de public 1984 En r ponse l valuation de la SCHL le gouvernement f d ral r duit de 40 son aide financi re aux coop ratives Le Qu bec tablit un programme provincial qui permet la cons truction de 1 300 unit s de logement entre 1984 et 1986 1985 Le gouvernenment f d ral entreprend un processus de consultation su
48. dienne et cette critique de la soci t comme fondement d un nouvel art de vivre n a pas t un vain mot L id al d mocratique est encore le fer de lance d un processus de changement social I se retrouve dans tout ce qui compose le troisi me secteur marchand une s rie d initiatives allant de la Coop rative de recherches et d informations CRI qui offre ses services et son mat riel informatique dernier cri aux organismes et groupes populaires la Coop rative de productions d infor mation et recherche en sexualit COPAIRS form e de femmes dipl m es en sexologie qui offrent des services de consultation aux coles et groupes de parents en passant par le R zo coop ratif d alimentation saine ou la Coop rative de d veloppe ment agro forestier T misouata JAL et sa radio commu nautaire Jal Jase Dans le m me esprit mais sur le terrain de l habitat les Groupes de Ressources Techniques GRT au Canada et les Community Design Center CDC aux Etats Unis con tnbuent multiplier et formaliser les exp riences au profit des personnes faibles re venus et de tous ceux que l on qualifie de marginaux L american way of life dont il est question ici n a pas le visage complaisant habituel Il y a d autres cousins d Am rique Visages des laiss s pour compte les mar ginaux les minorit s de moins en moins minoritaires mais toujours minoris s Et aussi les visages de
49. du r gime d une assurance retraite priv e 1 des revenus de place ment 2 de la pension d invalidit 5 d autres sources Taux d effort finzancier Un m nage sur trois consacre plus de 35 de son revenu brut au loyer Ce taux d effort est inversement proportionnel au revenu des m nages Il appara t que la situation la plus critique concerne les familles monoparentales Types de projets Construction neuve 26 Recyclage 17 Achat R novation 57 h La formule achat r novation favorise le maintien dans les lieux des locataires Le march du logement r nov modestement devrait g n rer des loyers inf rieurs ceux exigibles dans des projets de construction neuve 2 pnfi ji jhj im R sum des conclusions du rapport A la lumi re des r sultats de l enqu te il appara t que du point de vue de la client le les coop ratives d habitation qui ont r alis des projets avec l aide des Groupes de Ressources Techniques atteignent et vont m me au del des objectifs des programmes en vertu desquels ces projets ont t financ s Tant par le niveau de leur revenu que par leur composition le type d emploi qu ils occupent ou leur scolarit les m nages qui habitent les coop ratives d habitation forment un ventail tr s large de groupes socio conomiques Mais quelle que soit la variable observ e le caract re modeste de la client le se d gage avec force Si les coop ratives atteignent l objec
50. e notre pays et les am nagements de voirie contribuent souligner ces dif f rences Sans entrer dans une description des diff rents types de r alisations nous souhaitons aujourd hui rappeler la n ces sit d tudier les am nagements de voirie en relation troite avec toutes ces carac t ristiques chaque situation mor phologique sociale conomique urbanistique conditionne la mise en oeuvre de solutions appropri es chaque HABITAT que et sensible Sensibilit qui passe par l coute le dialogue la rencontre avec les hommes qui habitent effective ment et affectivement ces espaces Viennent ensuite les phases de mise en oeuvre de solutions d am nagement s ap puyant principalement sur l valuation des informations rassembl es ainsi que sur la d finition du programme et des moyens humains techniques finan ciers disponibles Processus d laboration classique qui requiert toute la sensibilit et la cr a tivit des auteurs de projet pour que les am nagements des espaces ouverts pro posent aux hommes des lieux agr ables des lieux Vivre tout simplement N Martin ACTIVIT S Cas am nagements luxueux ou sim ples ponctuels ou g n ralis s complets ou partiels Au del de ces diff rences la fois criti quables et n cessaires cet inventaire met en lumi re d une part un net d calage entre la Flandre et la Wallon
51. ef des GRTs De cete faconla on oblient de bons renseignements ef on vile de r p ter des errevrs que dauires 200p3 ont fa FES Carmel Lest plus facile depois qu il existe on rearoupement des coops On ren Contre ainsi dy monde de davtres cops on se sent moins seul el on conslale quon proje comme On se repose donc S V P ne pas appeler Ga ces faisable Cest comme a quon se tend compie que l exp rience des aotres coops esf tr s pr cieuse ressources susciter des alternatives aux mod les familiaux classiques favoriser l entraide partager en partie les revenus de chacun cr er des emplois pour les membres de la coop mais aussi pour d autres personnes pour autant que leurs id es sur le plan social et conomique soient similaires pas pour ceux ou celles qui restent ali n s au capitalisme pr cise notre correspondante enfin donner chacun un droit gal l chelle de cette macro d mocratie en faisant de telle sorte que les d cisions fassent l objet d un con sensus La communaut C A S cr e en 1976 acquit la ferme en 1977 qui ne fut initia lement habit e que par 6 personnes Le b timent en ville fut termin en juillet 79 Sa r alisation a t d abord l occasion d un bras de fer entre la communaut et l ad ministration qui sa conception inhabitu elle apparaissait comme le fruit de l imagination fantaisiste d un groupe d in dividus et d un architecte un peu loufoques Pour obten
52. elte ville compte environ 20 000 sans logis parmi lesquels 5 000 femmes Le Cha non l un des plus importants abris pour femmes a log 431 femmes pour de courtes p riodes Il a fallu cependant en refuser 2 929 non seulement cause du manque d espace mais aussi parce que 633 d entre elles avaient des probl mes trop s v res pour que le personnel puisse s en occuper Il y a 672 maisons de chambres Montr al mais 22 seulement qui satisfont aux normes de s curit exig es par la Ville Maison de chambres art et politique Le 1069 de la rue MacKay est une maison de pierre grise deux tages construite peu avant 1900 Depuis les pensionnaires s y sont continuellement succ d s jusqu l abandon du b timent en 1985 suite une panne de chauffage qui provoqua le gel de la tuyauterie et peu de temps plus tard l effondrement du toit Le b timent vide inqui tait le voisinage On parlait de risques d incendie d victions g n ralis es et de d molition des structures environnantes Au cours de l t 1986 la direction de la maison accorda la permission d organiser une exposition dans la propri t abandonn e Cette exposition avait plusieurs buts revaloriser la maison aux yeux des r sidents du quartier attirer l attention du public sur la situation de crise permanente de l habitation en milieu urbain et sur l int r t d un site historique en voie de disparition et enfin cr er un sentiment d unit entre les locataires fai
53. embre au 2 octobre St Andrews Fife Ecosse Q Accessibility Legislation Expert Se minar and Workshop Rapid urbaniza tion a marked increase in the number of disabled persons and the emergence of organizations of disabled persons hi ghlight the necessity of a built environ ment that is accessible to all Up to now the rights of this group and their ability to participate in society as full and equal citizens have largely been neglected Octobre 92 Q The Tenant Participation Advisory Ser vices TPAS have come together to or ganize from 16th to 18th October a major conference on tenant participation for tenants and their landlords in the social AGENDA housing sector This conference will pro vide the opportunity for the strong and expanding tenant s movement in Europe to meet together with their landlords and key policy makers to discuss a Tenant Participation Charter Further informa tion TPAS 48 The Crescent Salford M5 4NY England Tel 061 745 7903 O Quel sera l impact du march unique de 1993 sur la structure urbaine en Europe Des s ances pl ni res ateliers visites d tude sont pr vus pour d battre de la question du 25 au 29 octobre 92 pour plus d informations INTA AIVN secr tariat international Nassau Dillen burgstraat 44 2596 AE La Haye Q Comment r utiliser les structures de l Exposition Universelle de S ville au b n fice des habitants de la cit Cette conf rence
54. en participant directement toute une gamme de d cisions des am nagements com muns et l entraide avec d autres groupes Jacques Pleau r sidant Le septi me ciel I nov 91 n 575 Un l ment de notre soci t distincte le mouvement coop ratif H amp P MEDIA mai 1992 C A S Community Alternatives Society CAS est le nom d une coop rative d habi tation situ e Vancouver sur la c te ouest du Canada en Colombie Britan nique Compos e d une entit urbaine et d une entit rurale situ e Aldergrove la coop rative profite une cinquantaine de personnes organis es en familles et en couples avec un pourcentage important de c libataires Il est int ressant de noter galement que les femmes avec des enfants y sont nombreuses Le b timent de Van couver a la particularit d tre enti re ment r alis en bois sur trois niveaux dans la tradition des maisons de charpen tier visibles tout le long du Pacifique avec des appartements largement vitr s orient s vers un espace int rieur plus in time Il comprend neuf unit s de vie chacune avec 3 8 chambres On y trouve les locaux communs habituels comme une laverie une salle de r unions mais aussi une biblioth que et un tage organ is en petites cellules individuelles r serv es aux adolescents Des panneaux solaires assurent le chauffage de l eau sanitaire Les objectifs de cette communaut peuvent se r sumer quelques
55. ent pour les personnes itin rantes d autre part la gestion de maisons de chambres Le support communautaire y est essentiel pour aider les gens acqu rir de nouvelles habitudes de vie Le personnel facilite ainsi l int gration la vie collective et permet de d velopper l autonomie en in formant les locataires sur les ressources du quartier en intervenant en temps de crise et en organisant des activit s favo rables au d veloppement d un climat d en traide l int rieur des maisons Lorsque le locataire a besoin d un support plus sp cialis les liens d velopp s avec les ressources du milieu dans le domaine de la sant mentale de la toxicomanie ou de l alcoolisme permettent de supporter la personne dans sa d marche de stabilisa tion sans qu elle soit pour autant menac e de perdre son logement Le CLACS est une table de concertation de quartier qui a notamment pour r le d valuer les projets qui touchent au d vel Oppement et l am nagement du quartier Centre Sud Le CLACS a produit en 1991 un outil d information disponible gratu itement dans lequel il expose les grandes lignes de l approche qu il pr conise pour le d veloppement de ce quartier CLACS 1710 Beaudry Montr al H2L3E7 La Commission des droits de la per sonne T l 873 7618 Alerte Centre Sud est une coalition d or ganismes communautaires du Centre Sud qui dite un p riodique intitul La CRIEE d Alerte Centre Sud 1710 Beaudry l
56. ersonnes 13 de la population adulte Le Monde du 21 avril 1992 1 mai 1992 Les Etats Unis l preuve des meutes Le pr sident Bush a envoy les troupes f d rales Los Angeles apr s le d cha nement des violences qui ont fait une quarantaine de morts nous les rues hurlait la foule br le New York br le Le Monde 3 mai 92 Et de fait l cart entre les riches et les pauvres s est encore accentu ces derni res ann es La clochardisation d une importante proportion de la population a gagn les centres villes et les d munis agglutin s en grappes sur les trottoirs ou assis m me le sol sont les spectateurs renfrogn s d une certaine Am rique minoritaire et opulente se d pla ant incognito derri re les vitres teint es de leur limousines Mais les am ricains sont galement tr s pragmatiques et beaucoup restent attach s un id al d entraide qui les am ne agir sur le terrain tant bien que mal au sein d une mulititude d organisations caritatives des fondations des associa tions religieuses comme l Arm e du Salut etc Mais ce traitement social qui s apparente un artisanatt g n ralis saura t il effacer les disparit s et les injustices de cette soci t et stopper le processus de d civilisation constat dans les ghettos urbains Community Design Center C D C Cet intitul pourrait tre traduit par atelier public d architec ture et d urbanisme au service des communaut s Comment le d fi
57. et d clar que la r duction de 15 qui affecte depuis l an dernier tous les nouveaux engagements en mati re de logement social au Canada allait tre poursuivie jusqu en 1995 1996 Les logements touch s de plein fouet par cette mesure d aust rit sont les habitations loyer mod r les coop ratives d habitation en faveur des familles faibles revenus les logements sans but lucratif r alis s pour les itin rant e s les chambreurs et chambreuses les personnes g es en perte d autonomie les familles monoparentales etc Les grands perdants sont les mal log e s du Qu bec Au Qu bec o vit 25 des m nages ont des besoins imp rieux de logement Logement social quelques donn es comparatives de la population canadienne on estime que 28 5 R duit 2 aux USA et 4 au Canada la part du logement social dans l ensemble du parc domiciliaire des pays conomie avanc e oscille entre 15 et 40 On remarque sur le tableau ci dessous qu en Europe la production de logements sociaux a t massive et concernait galement la classe moyenne pourcentage pourcentage de propre tares locataires occupants Za o _ m logement march total Le FRAPRU Front d Action Populaire en R am nagement social Priv Urbain est un regroupement provincial sur le logement et la Canada 66 04 30 34 qualit de vie dans les quartiers populaires Il existe depuis 1978 France 50 Le 35 50 et est f
58. eurs apports sa r alit g ographique et sociale car ilestutile de pointer les causes historiques qui ont pu contribuer aux pro bl mes actuels Deuxi me tape l coute des t moins privil gi s Nous sommes all s couter aussi bien les habitants et usagers anciens et actifs aujourd hui ou jadis que les travailleurs sociaux qui y travaillent ou y ont travaill Nous avons ainsi d couvert avant d entre prendre un travail de terrain syst matique le quartier partir du regard de ceux qui en ont une connaissance due leur pr sence leur formation ou leur action Troisi me tape d but du travail de terrain les jeunes Si l objectif est de d couvrir l ensem ble des membres d un groupe social le chemin le plus favorable pour y parvenir passe par la d couverte de groupements de pr f rence volontaires ou structur s par une contrainte administrative Au Coq nous avons profit de l existence de la Maison de Jeunes Chantecler pour avec la collaboration de ses animateurs PARTICIPATION rencontrer et d couvrir peu peu les jeunes du quartier et leurs subcultures Quatri me tape traitement des don n es Au fur et mesure que les donn es sont recueillies nous les traitons essen tiellement par l analyse de contenu et l int gration travail interne de l quipe Cinqui me tape d marrage de la na vette S appuyant sur le levier que constitue
59. habitation en Su de Le projet tait ambitieux l dification rapide d un mouvement de coop ratives d habitation permanentes propri taires d im meubles logements multiples On envisageait d s la premi re ann e de construire 1000 logements coop ratifs En 1972 diverses difficult s comme le manque de capitaux propres et des retards dans la construction occasionn s par des gr ves eurent raison de la F d ration Au cours de sa br ve existence elle a tout de m me r ussi faire construire 1 432 logements re group s dans 13 projets De 1973 nos jours En 1973 des modifications apport es la Loi f d rale de l habi tation favorisent l mergence de coop ratives d habitation Elle devenait plus favorable la cr ation de coop ratives d habitation COOP et d organismes sans but lucratif OSBL pour offrir des logements aux personnes faibles revenus De plus un pro gramme de subvention et de financement tait mis sur pied par la Soci t canadienne d hypoth que et de logement l attention des coop ratives d habitation et des organismes sans but lucratif Ainsi depuis cette date 1l s est constitu plus de 1 500 coop ra tives dont 1 087 avec 21 000 membres sont toujours en activit Contrairement la p riode pr c dente cette p riode est mar qu e par le d veloppement des coop ratives d habitations loca tives dans lesquelles les membres sont locataires de leur loge ment et collectivement
60. ie et d autre partune attention de plus en plus sensible Pim portance qu il y a am nager les espaces publics pour le mieux vivre pour le mieux tre de chacun N Martin H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC DOSSIER Le temps des tribus en Am rique du Nord Histoires de COOPERATIVES D HABITATION Des communaut s pour quoi faire Pour expliquer l int r t qu il nous faut porter aux mouvements communautaires de part le monde et en particulier sous nos latitudes je ferai r f rence au remarquable ouvrage de Michel Maffesoli intitul justement Le temps des tribus et qui explore les m tamorphoses de nos soci t s marqu es par l mer gence des r seaux des petits groupes et des rassemblements ph m res et effervescents Prenant le contre pied des discours les plus courants sur les soci t s occidentales actuelles Maffesoli pingle une s rie de manifestations r v latrices de l entr e des soci t s de masse dans une phase de d clin de l individualisme L abstention le silence la ruse sont en effet selon lui autant de signes qui attestent de la Puissance de la socialit qui s oppose au Pouvoir de l conomie politique Il crit Je poserais comme postulat que le dynamisme soci tal qui d une mani re En mit Le temps des tribus _ CANADA 10 000 logements menac s au Qu bec Les Coop ratives au Qu bec historique Calendrier hist
61. ificatif les exclus sociaux s ex cluent entre eux Face aux multiples et profonds handicaps sociaux qu ils vivent les locataires mal log s ont tendance imputer la cause de leurs nuisances quo tidiennes de location des groupes ou personnes cibles les jeunes les trangers les ext rieurs et ne trouver comme solution que l expulsion de ceux ci la pr sence et l implication de personnes ex t rieures dans le d bat telles que les membres du GRAP sont ce titre des plus appr ciables dans le sens o elles appor tent une facult de prise de recul par rap port la situation et poussent d passer le sentiment vindicatif parfois bien compr hensible au demeurant Une telle analyse sugg re aux habitants que l ex pulsion de leurs voisins d linquants ou suppos s tels n est qu un pl tre sur une jambe de bois et qu il conviendrait mieux de les percevoir comme les premi res vic times du syst me dont l ensemble de la Cit souffre Victimes et coupables la fois les d linquants dans les logements sociaux peuvent ils doivent ils tre des exclus parmi les exclus Enfin notre int r t n tait pas moindre de prendre connaissance des multiples as pects qui apparaissent dans l laboration d un comit de quartier conflits inter personnels conflits entre blocs du quar tier d sint r t apparent de la soci t gestionnaire Habitat et Participation restera atten tive
62. ilit s per mettant tout la fois de r duire les contraintes li es aux interven tions gouvernementales et d associer une nouvelle client le aux b n fices de la formule coop rative Par exemple les m nages qui ne sont pas admissibles aux programmes de logements sociaux mais qui du fait de revenus insuffisants n ont pas acc s la propri t ou la copropri t Au mois de septembre 1989 la CQCH Conf d ration qu b coise des coop ratives d habitation a r uni les f d rations r gionales et plusieurs GRT groupes de ressources techniques au cours d un forum sur le th me des coop ratives capitalisation Cette r flexion a permis de d finir quelques axes favorables l laboration de nouveaux types de coop ratives d habitation rendement limit sur le capital de fa on restreindre la sp culation maintien de la propri t collective des immeubles Par ailleurs une recherche en cours subventionn e par la Soci t Canadienne d Hypoth ques et Logement vise dans un premier temps r pertorier les nouvelles formules de finance ment utilis es au Canada et l tranger Dans un second temps certaines hypoth ses seront illustr es au moyen de simulations financi res afin de proc der une analyse comparative L tude d finira dans un troisi me temps les modalit s d implantation et les impacts pr visionnels de ces formules sur les finances des coop ratives ainsi que sur les structures et
63. imentation naturelle ete l mt DOSSIER COOP CDC h ERr po La T R sl fi ET es au LUE M i es CITE Ra DETTE E E E T asfi Al P P L F a En MT i a r z Add 4 CS EHT T a Le i alapata a HT EN i a po st EAE PUE 2 Pl i aiti PRE EE AE TE Le OL PO A PRE AL LS SET PE CE sn A j MNT nr iz zi t pe Op on 4 Le 5 e Le PRE Jr Dre E bri QE f j i 1 ae mi z Hre ih nr 5 Ho a Ni us TE ir ph T ma a tr ri A ies de i i A n A am E NT WTA ANA VAE ANS p FE TERE EAN ii syrerne re A E A E NE DER Re RENAN Comme le note Gabriel Gagnon Alors que le mouvement na tional dispute au gros du mouvement syndical Le contr le de l Etat les deux s unissant dans un m me mod le culturel tech nocratique le mouvement populaire s oppose l Etat et au syndicalisme ou cherche carr ment s en passer Le mouvement coop ratif n est pas uniforme Les coop ratives existantes r sultent d exp riences tr s diff ren tes mais toutes reposent sur une implication des membres dans un effort collectif de prise en charge de leur habitat S ils ne sont pas auto constructeurs comme les anciens ils investissent des nergies consid rables dans des travaux de restauration et ils sont galement promoteurs de leur projet au sens o ils doivent rassembler tous les l ments juridiques financiers et admini
64. ir en fin de compte les autori sations n cessaires sa construction dans le cadre du programme de l habitation sociale du gouvernement f d ral les membres de la communaut ont occup les bureaux de l administration jusqu obtenir gain de cause Avec le temps on apprend beaucoup de choses On a surtout appris ne pas avoir peur de poser des questions DOSSIER COOP CDC La singularit de cette r alisation a t aussi le fruit de leur succ s La presse locale le Vancouver Sun s est vite fait l cho de ces habitants a priori hors du commun et qui s av r rent en fin de compte semblables tout le monde Plusieurs instituts de recherche les ont pris comme sujet d tude ils sont devenus les vedettes d un film finlandais relatant les projets futuristes de l an 2001 La communaut est tr s largement ouverte sur le monde ext rieur certains de ses membres sont impliqu s dans des projets relatifs la d fense de l environnement ou des luttes urbaines d autres militent et agissent en faveur du tiers monde op prim La communaut est par ailleurs l initiative d un restaurant coop ratif d une boulangerie d un programme d aides aux personnes handicap es mentales et d une autre coop rative dans le voisinage etc Les visiteurs europ ens en particu lier sont les bienvenus mais il est n ces saire d annoncer sa visite Informations recueillies aupr s de Patricia Hogan Community
65. ite Il faut aller de l avant Sagittaire 23 nov au 21 d c En Vous ferez preuve d un heureux carac a La vin a 0 DOSSIER COOP CDC A Une ditnce de livres d enfants vit avec sa tante qui a une passion pour le potager B Un chercheur a couvert son entr de telle fa on qu il puisse y tenir des r unions et afin que ses enfants y jouent sans d ranger C Un artiste et son fils tous les deux int ress s par l art ont am nag leur jardin en espace d exposition permanente D Un p re a r alis une serre attenante la maison comme jardin d hiver qui sert galement son fils musicien pour ses r p titions E Ces 2 maisons comprennent une cr che au rez de chauss e et deux appartements pour des familles monoparentales it t re ces jours ci Vous ignorerez les grincheux et vous go terez aux plaisirs au jour le jour Votre spontan it touche ra le fonctionnaire responsable de votre projet i Capricorne 22 d c au 20 janvier Des plan tes lentes mais puissantes vont vous aider dans vos d marches au municipal Les promesses l gantes et charmeuses de d put s en campagne lectorale ne p seront pas lourd dans les d cisions importantes du groupe Verseau 21 janv au 19 f v Votre ciel astral annonce que dans tous les domaines un manque d assurance paralyse votre coop rative Vous auriez avantage vous r unir et r p ter plusieurs fois Aujourd hui nous a
66. l avec 40 logements galement dispers s dans un quartier London en Ontario Cinq presque fini je sois fi re DOSSIER COOP CDC coop ratives de ce type existent au Ca nada et abritent 200 familles Lotus Toronto Des n o canadien ne s s adaptent plus facilement leur nouvelle vie dans une coop rative d habitation Frank Chai arriva du Vietnam et se vit oblig avec sa femme et ses trois enfants de partager un logement exigu et d labr avec la famille du propri taire Comme il n tait pas possible pour chaque famille de se payer une maison ou un apparte ment la famille Chai se joignit un groupe qui se pr occupait des probl mes auxquels faisaient face les r fugi s e s de la mer arriv s en grand nombre dans les ann es 80 un groupe qui envisageait la cr ation d une coop rative d habitation avrec le soutien du Indo Chinese Refugee Relief Trust Fund Environ 25 des 80 loge ments de la co op Lotus sont occup s par des n o Canadien ne s d Asie du Sud Est les autres logements abritant des fa milles d un peu partout Aujourd hui 25 coop ratives ont t r alis es pour r pondre aux besoins de ces groupes par ticuliers qui parlent notamment l espa gnol le tagal l ukrainien l allemand et le fran ais 5 MOIS PLUS TARD Monique et G rard pendent la cr maill re apr s la r novation de leor logement Pour l occasion is ont in VI LE d autres ecop rafives z Le Bon Pas
67. le fonctionnement des diff rents partenaires du secteur coop ratives de base GRT f d rations r gionales et Conf d rations Andr Poulin Info COOP N 6 avril mai 1990 E H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC SION ME REFUSE UN LOGEMENT POUR LES MOTIFS SUIVANTS HANDICAP ETAT CIVIL SEXE RACE CONDITION SOCIALE ORIENTATION SEXUELLE C EST UNE ATTEINTE AUX DROITS ET LIBERT S DE LA PERSONNE NE VOUS LAISSEZ PAS FAIRE IL FAUT COMBATTRE LA DISCRIMINATION Maison de chambres Qui demeure chez qui La maison de chambres est un mode de logement des plus particuliers C est une entit individuelle incompl te la salle de bains su la Cuisine parfois les deux sont communes aux habitants de la maison Si on pr te attention la morphologie urbaine les maisons de chambres se situent en g n ral dans les quartiers du centre les plus pauvres les plus d grad s L approche sociologique situerait les maisons de chambres proximit des groupes li s l alcoolisme ou la prostitution En fait il existe aujourd hui plus de 8 000 chambres dans tout Montr al Cette formule reste aftrayante car elle constitue la forme de logement la moins ch re et parce qu elle permet la mobilit favorable aux travailleurs temporaire 1987 a t proclam e Ann e internationale du logement des sans abri Soeur Colette Tardif directrice de la Maison Marguerite un abri pour femmes seules Montr al affirme que c
68. llons oser Yei Poissons 20 f v au 20 mars Minimiser le probl me qui vous tracasse serait aussi stupide que de lui accorder un exc s d importance Prenez du recul Durant les r novations fuyez les endroits bruyants vos nerfs auditifs sont sensi bles E H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC U S A o e aa Violence et pauvret aux Etats Unis un contexte pr occupant En 1989 derniers chiffres officiels le taux de criminalit aux Etats Unis a t de 8 7 pour 100 000 habitants 71 9 pour 100 000 habitants Washington et 25 8 New York Un noir parmi les jeunes de 15 24 ans a plus de chance d tre tu qu un soldat am ricain n en avait pendant la guerre du Vietnam Il y a eu 207 610 viols ou tentatives de viol un pour mille habitants en 1991 soit une augmentation de 60 par rapport 1990 Le nombre de personnes vivant sous le seuil de pauvret est pass de 31 5 33 6 millions de personnes soit plus de 15 del a population entre 1989 et 1990 En 1990 12 7 millions d enfants un enfant am ricain sur Cinq vivaient sous ce seuil Pr s de la moiti des enfants pauvres sont noirs Quelque 37 millions d Am ri cains dont la majorit a un emploi n ont pas d assurance m dicale laquelle n est fournie par l Etat qu aux pauvres et aux personnes g es En 1988 26 des enfants sont n s de m res c libataires 64 chez les noirs Le nombre d analphab tes se situe entre 20 et 27 millions de p
69. ne pr sence significative sur le march du logement voir le chapitre consacr l historique du mouvement coop ratif On pourrait se pencher longuement sur cette ab sence de m moire collective au Canada mais galement en Europe et en particulier en France exp rience des Castors et de F habitat autog r etc Si quelques milliers de logements ont bien t r alis s 1ls ne constituent qu un pourcentage peu significatif de l ensemble du march immobilier L organisation des citoyens C est en 1963 dans un quartier du sud ouest de Montr al que se forme le premier comit de citoyens qu b cois Inspir s par le travail social communautaire am ricain ces travailleurs sociaux amorcent un travail de regroupement et de conscientisation des populations des quartiers d favoris s L objectif de ces comit s est de donner une voie aux sans voix ceux qui en d mocratie lib rale ne peuvent pas faire valoir leurs droits Ils deviennent rapidement des groupes de pression dont les exigences portent davantage sur les m canismes de prise de d cision que sur les finalit s de la soci t de consommation Les discours se radica lisent la fin des ann es 60 en m me temps qu on voit appara tre des groupes politiques gauchistes et des organisations de ser vices auto g r s par les citoyens La radicalisation du discours politique des comit s de citoyens se traduit par une d nonciation du soutien apport par
70. nir plus pr cis ment le CDC intervient sur l environnement public travers des d marches participatives le CDC s adresse aux petites communaut s de voisinage pour le b n fice des habitants le CDC tablit des d marches sur les plans politique co nomique et social en faveur de populations d pendantes ou d savantag es La pratique du CDC s exerce dans l enseignement la recher che et l laboration de projets communautaires En une p riode de temps relativement courte d une vingtaine d ann es le chemin parcouru est d j tr s long Le concept du CDC est bas sur un id al de d mocratie qui a merg en r action aux outrages la morale per us par des profession nels de l environnement Ils propos rent d am liorer le milieu urbain travers un processus de participation d mocratique LE l H amp P MEDIA mai 1992 favorable tous les citoyens Au cours des ann es 60 les CDC se firent les avocats des pauvres en apportant un appui leur cause advocacy plan ning et en essayant de modifier les rapports de force existants Ces designers sociaux commirent pas mal d erreurs surtout d ordre poli tique et ils durent notamment admettre que leur client le appr ciait plus les plans qui r pondaient bien leur de mande que les principes d mocratiques de haut vol Partant de cette r alit les CDC devinrent peu peu de plus en plus pragmatiques Est ce un succ s pour autant Si
71. ocal 34 Montr al Qu bec H2L 3E7 Groupe Conseil en D veloppement de l Habitation a s Marcellin Hudon 100 Amherst local 201 Montr al H2L 3K5 T l 849 7800 Habitations Communautaires du Centre Sud a s Jean Guy Lagu 1353 Ontario Est Montr al H2L 1S2 T l 521 3387 Atelier Habitation Montr al a s Louise Julien 5185 St Laurent Montr al H2T 1R9 T l 270 8488 FECHIM F d ration des Coop ratives d Habitation de l le de Montr al 744 rue Atwater Montr al Qu bec H4C 2G9 T l 931 5740 La FECHIM est une coop rative de coop ratives qui Vient en aide aux coop ra tives en formation En collaboration avec d autres F d rations et avec les Groupes de Ressources Techniques elle a propos un programme de d veloppement au gou vernement du Qu bec La FECHIM est elle m me affili e des groupes tels que la CQCH Conf d ration qu b coise des coop ratives d habitation le FHCC Fondation de l Habitation coop rative du Canada et le FRAPRU Front d action populaire en r am nagement urbain Elle offre gratuitement ses membres des renseignements et ou des conseils t l phoniques le bulletin trimestriel Derni res Nouvelles un centre de docu mentation de plus de 1000 brochures un service d assermentation ainsi que des services un co t avantageux un plan d assurances complet et s curitaire plus de 30 ateliers de formation Un Soutien r gulier ou ponctuel la gestion g
72. ontribuent or ganiser et d velopper des coop ratives d habitation sans but lucratif l chelle locale et fournissent une aide technique sp cialis e pendant toute la phase de d veloppement Plus de soixante groupes de ressources techniques dont trente au Qu bec sont membres de la Fondation Les coop ratives d habitation Les coop ratives d habitation pierre angulaire du mouvement sont des corporations autonomes dans lesquelles chaque membre r sidant a un droit de vote chaque phase du processus d cision nel Les associations d employ s es Les associations d employ e s sont des organisations de per sonnes embauch es par des coop ratives d habitation Une seule est membre de la Fondation la Co Action Toronto H amp P MEDIA mai 1992 DOSSIER COOP CDC Les Groupes de Ressources Techniques GRT Les GRT sont des associations sans but lucratif qui offrent aux citoyens d un quartier et sous leur contr le des ressources professionnelles pour les aider dans leurs probl mes d habitat Les services propos s par les GRT sont tr s vari s et vont de l in formation la gestion en passant par la ma trise d oeuvre voir l article sur le CDH En 1982 il y avait 38 GRT au Qu bec dont 11 Montr al En 1991 pour plusieurs raisons dont la n cessit de rentabiliser leurs quipes les GRT se sont regroup s et ont pris galement de nouvelles d nominations Implant s dans des quartier
73. orique des coop ratives d habitation Coop nouvelle soci t ou machine vendre Manifeste des coop ratives d habitation Quelques exemples de coop ratives d habitation Enqu te sur la client le des coop La structure du mouvement canadien des coops Les programmes d aide aux coop ratives Tendances Les maisons de chambre Adresses utiles ETATS UNIS Les CDC Comunity Design Center Les coop ratives d habitation aux USA 1 amp Un 12 15 16 17 19 VUTUVTITUTTT 00 P 21 plus ou moins souterraine parcourt le corps social est mettre en relation avec la capacit qu ont les micro groupes se cr er Il s agit peut tre de la cr ation par excellence de la cr ation pure C est dire que les tribus qui nous occupent peuvent avoir un objectif une finalit mais l n est pas l essentiel ce qui est important c est l nergie qui est d pens e pour la construc tion du groupe en tant que tel Ainsi pour pr ciser mon postulat je dirai que la constitution en r seau des micro groupes contem porains est l expression la plus achev e de la cr ativit des masses Ces r flexions de fond introduisent je pense parfaitement les articles de ce dossier Ils relatent des exp riences entreprises en Am rique du Nord dans le but de cr er de nouveaux espaces d autonomie en particulier pour les personnes les plus d munies ia ar H amp P MEDIA mai 1992 C est ainsi que
74. orm de 8 groupes travaillant sur Montr al Qu bec Sher DIS Bretagne X E 25 r brooke Verdun et Drummondville 0 Pays Bas 47 39 14 53 er ON RFA 40 il 49 60 lontr al ma SE Su de 58 23 19 NE S E LA NENE D ax EL 4477 48 Les coop ratives d habitation au Qu bec Une histoire relativement r cente Certains associent tort l mergence des coop ratives d habita tion la mise en place r cente des diff rents programmes gouvernementaux d aide l habitation En r alit la premi re coop rative d habitation la Coop rative d Asbestos a t cr e en 1941 par une quinzaine d ouvriers de la Canadian Johns Manville Elle r pondait d j l poque un important probl me de logement cons quence de la crise conomique des ann es 30 et de la Deuxi me Guerre mondiale Le succ s de cette premi re coop rative d habitation fut largement diffus travers le Qu bec En 1948 ann e de la fondation de la F d ration des coop ratives d habitation on d nombrait 50 coop ratives en activit De 1941 1965 il se constitua environ 198 coop ratives d habita tion l instigation ou avec l appui de divers groupes comme la Ligue Ouvri re Catholique le Clerg les Caisses populaires et d autres organismes vou s l ducation populaire Ces institu tions participent cette poque d une m me strat gie r aliser la doctrine sociale de l Eglise par la cr ation d organismes coop ratifs une m
75. pl ment au loyer Les mo dalit s sont les suivantes financement jusqu 100 des co ts d immobilisation admissibles par l en tremise d un PHI pr t hypoth caire in dex assur par la SCHL consenti par un pr teur priv et avec une p riode pr vue de remboursement de trente ans Les pr ts hypoth caires index s com portent une clause sp ciale en vertu de laquelle les versements augmentent an nuellement de 2 de moins que le taux d inflation La coop rative b n ficie de plus d une subvention annuelle accord e par 1 SCHL Louis Ladouceur Info COOP avril mai 1990 dela Soci t d Habitation du Qu bec Montr al 15 H amp P MEDIA mai 1992 Le Fonds alternatif de d veloppement r gional de l habitation de Qu bec Il s agit d un regroupement dans une m me institution financi re de placements des coop ratives et organismes engag s dans l habitation coop rative Le fonds est galement ouvert aux individus Les objectifs donner la priorit au d veloppement de nouveaux pro jets coop ratifs sans but lucratif duquer les adh rents la gestion de leur pargne Obtenir un rendement plus lev des investissements par des placements collectifs pallier aux emb ches et difficult s financi res suscep _ bles de survenir offrir rapidement des pr ts int rimaires aux coop ra tives garantir ventuellement des pr ts en 2 hypoth que assurer une aide
76. questions qui rel vent de ce setcteur En Ontario la Coop rative Housing Association of Ontario CHAO qui est membre de la Fonda tion regroupe et repr sente les groupes de ressources tech niques les f d rations de coop ratives et les associations d em ploy e s Il en va un peu diff rement au Qu bec o les groupes de ressources techniques sont regroup s autour de la Coordina tion nationale des GRT la CNGRT et les cinq f d rations de la Province autour de la Conf d ration qu b coise des coop ra tives d habitation CQCH Unies par des liens informels les deux organisations ne sont pas membres de la Fondation Phs on prend de exp rience Plus on r alise gwon na rien perdre 2h pro pri taire de maison hu seul r vssite Povrquor pas nous autres ensemble F L IMPR VU 2095 2103 rue Cartier 2199 2207 rue Dorion 7 logements 10 adultes 8 enfants Les f d rations de coop ratives d habitation Les f d rations de coop ratives d habitation sont des associa tions locales qui offrent leurs membres des ateliers de forma tion sur la gestion de leurs projets coop ratifs ainsi que des services de consultation Elles leur fournissent galement un forum pour partager l information disponible et pour exercer des pressions politiques Il existe actuellement dix huit f d rations au Canada Groupes de ressources techniques Les groupes de ressources techniques ou GRT c
77. r elle m me et par autrui la lui restituer comme un outil prati cable et lui permettre de la mettre en oeuvre Le processus de la recherche action participative est construit pour atteindre ce but M thodologie g n rale Trois ans d coute des diff rents ac teurs d organisation des donn es recueil lies de navettes par animations reflets d un processus de rencontres confronta tions entre groupes de d clenchements d actions et de r alisations avec interven tion des divers acteurs qualifi s travail leurs sociaux m decins p dagogues et autres selon les besoins d tect s Premi re tape la monographie l fallait avant tout situer la population avec laquelle nous allions travailler C est l objectif de la monographie qui doit r pondre trois questions Qui sur quel sol dans le cours de quelle his toire En r sum il s agit d abord d identifier les diff rents groupes sociaux porteurs de subcultures particuli res et de mettre celles ci jour pour en faire les leviers d un travail en profondeur Outre la situation de la Cit dans Je mappes et la r gion nous avons isol les Sous quartiers qui la composent leurs b tis leurs particularit s c est la cartogra phie du quartier Enfin nous avons esquiss l histoire g n rale du site et l historique de la Cit Etape par tape nous avons reconstitu l histoire des diff rents sous quartiers l
78. r l habitation qui entra ne l abrogation des pro grammes d habitat coop ratif et sans but lucratif 1986 Le gouvernement introduit un programme d habitat coop ratif sur base de pr ts hypoth caires index s Plus de 7000 unit s de logement sont financ es entre 1986 et 1987 1987 On d nombre environ 54 000 unit s de logement coop ratif au Canada Gilles Tellier H amp P MEDIA mai 1992 QUEBEC DOSSIER COOP CDC CALENDRIER HISTORIQUE DU MOUVEMENT DES COOPERATIVES D HABITATION Premi res coop ratives d habita tion au Qu bec La Construction Coop rative de Montr al Avec quelques autres cette coop rative n a connu qu une existance l gale Depuis 1941 88 coops sont fond es F mais 44 seulement deviennent op ra tionnelles r F E o de Cr EN Divers comit s de citoyens com IF mencent consid rer la formule N coop rative comme une alternative au probl me du logement j r 7 a aaae M O hs Depuis 1972 16 coop ratives seule ment sont form es Mise sur pied du programme du gou vernement f d ral d aide aux coop ra tives habitation locative LNH pr t de la SCHL Soci t Cana dienne d Hypoth que et de logement taux d int r t 8 i F m Sommet sur la coop ration orga Q0 nis par le gouvernement du EN Qu bec ven 258 coop ratives existent sur le terrain X
79. ression g n rale d gag e par la maison et pour souligner l individualit de chaque artiste et par extension celle des anciens pensionnaires l tat des cou loirs a t laiss tel quel L exposition financ e par les We artistes participants attira 800 visiteurs et fut relativement bien couverte par la presse la radio et la t l vision Cepen dant les revues d art tablies ont choisi de l ignorer Le journal La Presse publia un article intitul Maison de chambres art et politique ainsi qu une photo de l ext rieur de la maison L article d crivait l exposition comme un T exemple d v nement artistique capable d attirer l atten tion du public sur un probl me social s rieux Le matin suivant un inspecteur de la construction v nt v rifier les sorties de secours le permis de la maison et s assurer qu il n y avait pas de squatters et que les oeuvres d art n taient pas en vente En moins d une semaine sept autres inspecteurs visit rent la maison Apr s l expo le propri taire demanda un permis de d molir pour cette maison et neuf autres adjacentes 84 locataires faibles revenus taient concern s Le 16 novembre 60 locataires et artistes d cid rent de se r unir en demandant de sauver 0 nos foyers Le 23 d cembre la ville refusait le permis de Tu d molition Le ler mars 1987 les locataires furent in form s que les propri t s avaient t vendues une soci t
80. riv L ouverture sur le quartier et la soci t On peut se r unir avec la volont d influer sur la vie de quartier en intervenant sur le fonctionnement de l cole des transports publics en exigeant la r alisation d quipements publics particuliers Si les pratiques coop ratives autog r es constituent l apprentissage et l exercice d une libert les coop rateurs au ront encore lutter pour la d fendre et la garder dans tous les domaines o 1ls vont intervenir L habitat coop ratif autog r Avec l habitat autog r coop ratif ou non nous passons un autre stade o les membres d finissent leurs projets d habitation DOSSIER COOP CDC et de vie en commun Les exp riences qu b coises vont dans ce sens L habitat coop ratif autog r est reconnaissable 6 crit res 1 un statut juridique coop ratif 2 la propri t collective des logements 3 un fonctionnement d mocratique qui associe tous les membres aux d cisions importantes 4 un projet de vie communautaire 5 des relations avec d autres coop ratives autog r es d habita tion 6 une implication dans les transformations de l environnement imm diat Sources Vivre en coop au Qu bec tude r alis e par Yves Hurtubise pour le Centre de soutien l action et au d veloppement populaires ISBN 2 9800449 0 3 Manisfeste des coop ratives d habitation Le but du manifeste est d noncer des valeurs et des principes de
81. s tratifs pour le r aliser Les coop ratives pr sentent des caract ristiques communes au niveau de leur structure juridique et leur mode de propri t m me si on essaie aujourd hui d exp rimenter de nouvelles formules Mais elles se distinguent les unes des autres par l importance qu elles accordent trois facteurs le fonctionne ment d mocratique la vie interne du groupe et l ouverture sur le quartier et la soci t Le fonctionnement d mocratique Les pratiques de certains groupes sont plus proches de la d l ga tion de pouvoirs que de l autogestion d autres ont un fonction nement d mocratique qui va au del des exigences de la l gis lation coop rative en vigueur La vie interne du groupe On peut ne partager qu un espace et laisser pr dominer nette ment la vie priv e de chacun ce qui n exclut pas F change de petits services quotidiens Des groupes laborent leur coop ra tive en situant leur action autour de la famille monoparentale d autres autour de la famille biparentale Le mouvement coop ratif en habitation a rarement con u ses interventions comme une autocr ation d un espace de vie com munautaire Tout au plus a t il mis en oeuvre des moyens pour que ses membres assurent l a gestion de leurs logements et H amp P MEDIA mai 1992 organisent des activit s sociales ce qui est une distinction importante et constitue en tout tat de cause un acquis par rapport au secteur p
82. s aux handicap s moteurs Les membres d Emma G Housing Co opera tive pr cisent en outre qu ils sont oppos s au racisme au sexisme toute discrimi nation bas e sur l orientation sexuelle et qu ils m nent des actions en faveur des handicap s et des familles monoparen tales En ce qui concerne les personnes ayant de graves handicaps physiques une maintenant qoe cest tude r cente a d montr qu outre les avantages sociaux de la vie en soci t le fait de vivre dans une coop rative co te au moins le tiers moins cher que les soins hospitaliers La coop rative Stanley Noble Strong de Vancouver offre sept loge ments destin s des personnes devant utiliser un respirateur et qui ne peuvent pratiquement que bouger la t te D autres groupes avec des besoins particuliers se sont tourn s vers les coop ratives d habi tation car elles offrent des services de soutien et un logement s r et bien adapt leurs besoins Il y a notamment des coop ratives pour les aveugles les sourds et les personnes atieint s d un handicap mental Synala et Native Intertribal Des autochtones trouvent s curit d oc cupation et qualit de logement dans une coop rative d habitation Ils en avaient assez de se voir refuser des logements le moment tait venu d agir Deux groupes d autochtones ont cr leurs propres coop ratives en 1984 Synala avec 40 lo gements dans la r gion de Kingsway Vancouver et Native ntertriba
83. s souvent populaires ils n ont en g n ral aucun lien avec la structure municipale Ils se d finissent comme l outil d une reprise du contr le du milieu par les usagers qui ils offrent des ressources techniques professionnelles difficilement accessibles Les Habitations Communautaires Les Habitations Communautaires sontt un GRT qui pousuit depuis 1978 l objectif de r pondre de fa on ad quate la demande de sa client le dans le domaine des projets immobi liers Cette offre de services concerne l architecture le service technique en b timent ja surveillance de chantier la charge de projet priv la charge de projet coop et OSBL la gestion de chantier le gestion conseil la formation la coop rative d habitation pargne Habitations Communautaires Centre Sud 1353 Ontario est Montr al Qc H2L 1S2 T l 514 521 3387 AGRTQ Association des GRT du Qu bec Cette association cr e en 1989 la place des 3 regroupements qui existaient jusque l regroupe tous les Groupes de Res sources Techniques du Qu bec 30 en 1991 au lieu de 38 en 1984 et a pour t ches d intervenir pour le compte des GRT et de d fendre leurs int r ts de d velopper et d am liorer les capacit s des GRT de cr er des sessions en vue d int grer de nouveaux membres de maintenir la pression revendicative et d assurer la repr sen tation politique AGRT Andr Martel 480 rue Richelieu Qu bec T l 647
84. ser par l Institut de Sociologie de l ULB une en qu te sur les conditions de logement d un chantillon repr sentatif des affili s bruxellois de la FGTB C est F No l qui en pr senta les principaux r sultats qui devraient tre bient t publi s Retenons tout d abord que le mod le traditionnel de la famille nucl aire de vient minoritaire puisque seulement 36 des m nages sont compos s d un couple avec ou sans enfants Ce r sultat qui ne fait que confirmer une volution mise en vidence par d autres enqu tes n est pas sans r percussions sur le type d habitat souhait par une part importante de la population bruxelloise Un nombre important d affili s de la FGTB disposent d un logement social 25 de l chantillon contre 8 pour l ensemble de Bruxelles Il faut sans doute y voir le signe que le logement social a t et est toujours principalement destin aux ouvriers et aux employ s b3 On peut quand m me se demander si une telle proportion d affili s un syndi cat de logement social n est pas aussi un indice qui tendrait d montrer si besoin en tait la politisation qui r gne dans les m canismes d attribution de logements L enqu te r v le d ailleurs qu il y a peu de diff rence entre locataires du sec teur priv et du secteur social qu il s a gisse des revenus des locataires de la taille des m nages ou du confort qui est cependant plut t
85. ssurance chaudi re et machi nerie L assurance erreurs et omissions des directeurs et officiers L assurance accident des coop rants en cas d accident au cours des travaux CQCH 1089 avenue de Salaberry Qu bec Qu bec GIR 2V7 T 418 648 9991 Des programmes d aide destin s aux coop ratives d habitation Des divers programmes d aide l habita tion en vigueur au Qu bec deux sont accessibles aux coop ratives propri taires de logements et reconnaissent trois types de projets L achat d immeubles existants avec ou sans r novation des logements 2 transformation recyclage d immeubles non r sidentiels 3 construction de nouveaux logements Programmme de logement sans but lucratif priv Ce programme administr par la SHQ Soci t d Habitation du Qu bec s adresse des m nages qui du fait qu ils ont des besoins imp rieux en mati re de loge ment consacrent plus de 30 de leurs revenus un logement convenable dans leur milieu L aide accord e aux projets retenus consiste en un pr t de d marrage sans int r t une subvention l exploitation cart entre les co ts et les revenus vers e mensuellement aux coop ratives b n fi ciaires une subvention quivalent un rabatte ment de 2 du taux d int r t du pr t hy poth caire dans le cas de logements sp ciaux destin s une client le requ rant un h bergement temporaire Une assurance hypoth caire de la SCHL
86. suivre la situation Mel lery s av rant bien plus catastrophique on remarquera que les habitants n ont qu un faible pouvoir de pression sur les mesures prendre et sont maintenus dans l ignorance quant la v ritable nocivit de leur environnement Avis tous les candidats bio indicateurs pour que l on puisse faire des tests sur leurs g nes P Thys soble brom ben nappe phr atique Espaces ouverts Dans le cadre de la licence en architecture urbaine deux conf rences ont trait l une des Espaces verts parcs et jardins et l autre des M thodes et outils d am nagement des espaces publics es espaces ext rieurs ouverts Lo tant dans leur localisa tion que dans leurs usages et leurs sens les espaces int rieurs du logement du travail des services pour former l ha bitat Les premiers sont caract ris s par une dominante v g tale pouvant recevoir des tiquettes vari es espaces de d tente de repos de loisirs espaces d exploitation conomique espaces tampons es paces de respiration espaces touristi ques espaces didactiques Espaces VER DS un quilibre entre homme et nature Les secondes font r f rence aux lieux supports des d placements et plus particuli rement aux rues places chemi nements pi tons Espaces VERS une communication entre les hommes Les m thodes d am nagement de ces espaces esquiss es lors de
87. teur Qu bec L histoire de la conversion d un cou vent en coop ratives d habitation Fond e en 1850 la congr gation des soeurs du Bon Pasteur est une commun aut religieuse qui s est donn pour mis sion d accueillir et d duquer des jeunes filles et des filies m res dans le besoin Pour ce faire les religieuses firent con struire Qu bec proximit de l difice du Parlement provin ial un important couvent compos de plusieurs b timents P a Elles occup rent ce couvent jusqu en 1975 En 1975 le gouvernement de la province d cida d exproprier les Soeurs de d mo lir le couvent et de le remplacer par un difice administratif Le quartier qui avait t la proie d une vague de d molitions tait vid de sa population r sidante et les habitations remplac es par des h tels des difices administratifs et des autoroutes Les r sidants encore sur place en eurent Ney Wow Mais cest ben begg ici Jai h te que ce soif comme ca chez nous J assez de ces d molitions et d parts et d cid rent de r agir Ils se rassembl rent autour du projet de la sauvegarde du Couvent du Bon Pasteur et men rent la lutte contre la volont gouvernementale de le raser Une garderie communautaire qui tait locataire d un espace dans le couvent occupa les lieux 24 heures sur 24 pour viter sa d molition par surprise de nuit comme de jour Le timing tait bon En 1976 la faveur
88. tient des maisons puis les revend aux locataires regroup s en coop ratives 1710 rue Beaudry T l 526 9411 H amp P MEDIA mai 1992 Direction des coop ratives Minist re de l Industrie du Commerce et de la Technologie 710 place D Y ouville 7 tage Qu bec Qu bec GIR 4Y4 T l Qu bec 418 691 5978 Montr al 514 982 3000 Conseils pour l laboration d une Coop faisabilit r glements etc Des guides et outils des d pliants et des documents audiovisuels _ Un bulletin d information Info Coop r alis par la Direction des coop ratives Soci t d Habitation du Qu bec 3 Complexe Desjardins Tour du Nord 25 tage Montr al Qu bec HSB 1E8 T l 514 873 8126 Service d aide aux organismes communautaires Edifice G 2 tage Aile Conroy 1054 rue Conroy Qu bec Qu bec GIR 5E7 T l 418 643 2574 Fondation H ritage Montr al 406 rue Notre Dame est Montr al Qu bec H2Y 1C8 T l 514 842 8678 L AL dr HOROSCOPE DES COOPERATIVES B lier 21 mars au 20 avril Dans vos r centes demandes de subven tion rien ne bouge La tentation de votre coop rative est de tout envoyer pro mener Vous auriez tort Tr s vite vous sentirez que la situation d bloque Taureau 21 avril au 20 mai Quel bon signe pour une coop rative Il faut foncer mais il faut savoir foncer la bonne place C est ce niveau que vous ave
89. tif d offrir un logement de bonne qualit leurs membres et qu en effet l accessibilit financi re aux logements coop ratifs est plus grande que pour les logements offerts sur le march priv elles ne permettent cependant pas de ramener le taux d effort au seuil g n ralement admis de 25 des revenus bruts des m nages faibles revenus La convergence entre les objectifs des programmes et ceux du secteur coop ratif n aura t que conjoncturelle puisque depuis 1986 le gouvernement f d ral a modifi en profondeur ses objectifs et les r gles de financement des projets Cette remise en question par l Etat de son aide au logement coop ratif s op re sur la base d objectifs tr s diff rents de ceux poursuivis par les programmes qui sont l origine des projets r alis s jusque l pas plus qu elle ne tient compte des objectifs du secteur coop ratif lui m me Celui ci doit donc nouveau convaincre le gouverne ment de r introduire dans sa politique des programmes qui soutiennent ses objectifs Il doit galement puiser dans ses propres ressources humaines financi res et organisationnelles pour s affranchir de sa d pendance l gard de l Etat et pr sider au d veloppement d un authentique secteur coop ratif en habi tation dont il d finira seul les objectifs Analyse des r sultats extraits Christian Champagne d cembre 1988 84 pages Etude de ma trise en analyse et gestion urbaines avec le concours de l IN
90. tives d habitation du Qu bec et des Communitees Design Centers des tats Unis pr sent s dans notre dossier C est ce message que nous invitons mettre en oeuvre dans le domaine de l habitat avec la participation de chacun N Martin Forum Logement de la FGTB Le 12 mars la FGTB Bruxelles organisait une journ e Forum consa cr e au logement et plus particuli rement la politique r gionale bruxel loise du Logement Droit au travail Droit l habitat Mais avant d aborder les aspects bruxellois de la probl matique logement J CL BODSON juriste la FGTB fit un expos int ressant o il compara les l gis lations nationales sociales et en mati re de logement C est ainsi que selon lui il devrait tre possible d extrapoler la no tion d abus de droit fort utilis e en droit social vers ce qui devrait tre la concr tisation du droit au logement L abus de droit en mati re de logement devrait tre combattu au moyen de l gis lations adapt es Il identifie trois situa tions o l abus de droit est vident le refus de location la mise en location de taudis expulsion de locataires Continuant la comparaison il estime que la morale sociale doit d boucher sur la mise en place de m canismes de soli darit qui sont fort d velopp s dans le domaine du travail et dont on pourrait plus s inspirer en mati re d habitat Enqu te FGTB La FGTB Bruxelles a fait r ali
91. u Concert 59800 Lille Tel 33 20 63 33 50 Juin 92 En collaboration avec la Fondation pour le Progr s de l Homme et diverses institutions de l Est Habitat International Coalition organisera un s minaire Pra gue sur les probl mes de logement dans les pays de V Est suite leur r cent changement de r gime Ce s minaire se tiendra du 24 au 26 juin Rens et inscrip tion HeP Q Symposium international sur le fi nancement du logement organis du 20 au 24 par PINTA en coop ration avec le Minist re de la Construction et du Loge ment de Varsovie et la Conf d ration Fran aise pour l Habitat et 1 Am nage ment du Territoire de Paris rens Secr LU POUR VOUS induisant les comportements attendus des uns et des autres pour une meilleure convivialit pour une r elle urbanit Mixit des utilisateurs et des fonctions polyvalence des espaces et des am nage ments recherche esth tique et d am biance agr able vivre sont les mots cl s inspirant la mise en oeuvre des solu tions Que les am nagements r duisent la vi tesse des v hicules augmentent la s cu rit des usagers les plus vuln rables et ou augmentent les espaces prioritaires desti n s aux pi tons cyclistes transports en commun iis redonnent aux lieux trait s la possibilit d accueillir les hommes sans bouclier sans carapace Si vous vous sentez concern s par l ambiance de votre quartier
92. urveillance de chantier Coordination du comit des usagers SECTEUR ADMINISTRATION 7 administrateurs secr taires Soutien administratif complet durant les travaux de con struction ou de r novation d finition des besoins financiers et administratifs soutien technique pour les emprunts hypoth caires et les contrats d assurance d entretien etc formation du groupe en comptabilit en administration et en gestion immobili re contrats de gestion pour soci t s Immobili res sans but lucratif maisons de chambres etc L Assembl e G n rale du Groupe CDH qui fonctionne comme une coop rative de travail est compos e d employ s perma nents La gestion est assur e par le directeur et trois coordon nateurs De 1975 1991 le Groupe a r alis plus de cent projets totalisant pr s de 2000 unit s de logements et de chambres Il a galement produit des diaporamas ainsi que des manuels sur la comptabil it et l administration des coop ratives Citons titre d ex emples la pr paration d un plan de d veloppement de cinq ans pour le projet Milton Parc 650 logements la publication du livres Maisons de chambres bien ou mal social 1981 et de divers guides sur les coop ratives Les relations ext rieures Les premiers pas La prise de d cision avant pendant apr s le chantier etc et enfin des enqu tes Coop notamment sur le Lo gement des personnes g es ou relative un mod le de d velop pement
93. vraient injecter de l argent pour aider des personnes ayant des revenus nettement sup rieurs la moyenne envi ron 630 000 FB par m nage alors qu ils n en ont pas assez pour aider ceux qui en ont vraiment besoin En conclusion un forum int ressant o la FGTB a clarifi sa position en mati re de politique du logement On y trouve l expression d une volont de recentrer cette politique vers les cat gories d f vo ris es l exception sans doute de cette proposition de logement moyen public r sultat de cette n cessit de m nager la ch vre et le chou Ph Debry HABITAT Que peuvent faire les habitants en mati re de d charge publique le cas de Mont St Guibert Lors du deuxi me salon de l environnement Louvain la Neuve le 12 mars dernier s est tenu une conf rence sur la d charge de Mont St Guibert Importante source de revenus pour les priv s l exploitant depuis 55 elle se ra dor navant g r e par une soci t mixte dans laquelle la R gion wallone prend part 51 On tente actuellement de r duire les nuisances pour les riverains digue de gabions drains b che de poly thyl ne Mais ces me sures sont on reuses et l on se demande si l intervention des pouvoirs pu blics peut garantir un meilleur fonctionnement du syst me puisqu alors ceux ci deviennent tout la fois juge et partie es principaux probl mes que pose une d charge sont la pollution des eaux
94. yerl lors de visites effectu es en 1984 et 1991 Coop rative de femmes prototype 1 cuisine 2 coin repas 3 s jour 4 cham bres 5 machines laver H amp P MEDIA DOSSIER COOP CDC mai 1992 COOPERATIVE HOUSING FOUNDATION Les CO OP aux Etats Unis HOUSING IS FOR PEOPLE Un habitat pour les gens C est sur cette affirmation que d bute le rapport de la Fondation pourle logement coop ratif The Coop erative Housing Foundation CHF dans lequel cette organisation d crit sa philosophie et ses acti vit s travers les Etats Unis et sur d autres conti nents Pour promouvoir des coop ratives d habita tion permettant des personnes faibles revenus d exercer leur droit un habitat d cent la Fonda tion se base sur un texte l gal qui date de 1968 Housing Act et qui stipule que chaque famille am ricaine a droit un habitat d cent et un environnement agr able L habitat coop ratif im plique pour les habitants le droit de participer aux d cisions et de pratiquer l auto gestion Le loge ment est consid r comme le lieu privil gi de l closion de la cellule familiale de base CHEF a ainsi sponsoris et d velopp ces 40 der ni res ann es aux Etat Unis plus de 70 000 loge ments contr l s par les comit s de coop rateurs Dans les pays du tiers monde CHF a apport dans ce m me laps de temps assistance et ducation aux organisations locales pour la r alisation de plus de
95. z du chemin faire G meaux 21 mai au 21 juin Les coop ratives n es sous ce signe auront beaucoup de vigueur mais seront souvent prises entre deux feux Certains de leurs membres devraient m nager leurs cordes vocales durant les r unions Cancer 22 juin au 22 juillet Dans vos contacts avec votre contrac teur sachez que la po sie facilite bien souvent les choses Votre contracteur sait appr cier les petites attentions dont vous l entourez quand vous le voulez bien Lion 23 juillet au 23 ao t Votre ciel astral indique que votre 20 groupe cherche imposer son sens des valeurs au g rant de Caisse responsable de votre projet Vous devriez vous rendre compte que ce sens des valeurs est charg d un esprit qui pourrait d naturer votre g rant Vierge 24 ao t au 22 sept Dans un contact avec le G R T de votre coin vous sentez qu on appr cie votre valeur et votre confiance en vous sera augment e vous faites preuve de beau coup d autonomie malgr votre peu d exp rience dans certains domaines Balance 23 sept au 23 oct Le moral de votre groupe est instable et agira sur votre comportement Vous conna trez l esploir suivi d heures grises o le pessimisme essaiera de s installer Sachez peser le pour et le contre Scorpion 24 oct au 22 nov Il ne faut surtout pas marcher reculons Les coop ratives scorpions ont trop tendance le faire en pensant que a va aller plus v

Coopératives d`habitants et concepteurs coopératifs

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