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1. en tant que musicien et en tant que spectateur Les pr sentations de la matin e se sont conclues sur la pr sentation du d partement Rock de l Ecole Nationale de Musique de Villeurbanne par Louis CHRETIENNOT travers le parcours professionnel de ce p dagogue et de l histoire de la cr ation et du d veloppement du d partement Rock de l ENM Villeurbanne les d bats se sont recentr s sur des questions d ordre p dagogique notamment quant la n cessit d articuler l enseignement de la pratique de l instrument une formation sur les cultures musicales Ce temps d change a galement permis de questionner la place du p dagogue vis vis de l l ve l ENM comme les cours d atelier ou de groupes le cours de culture musicale repose sur les principes suivants le professeur se positionne comme un expert accompagnant les individus dans leur projet musical le choix du r pertoire se construit avec les participants le dialogue fait partie du processus p dagogique notamment en d but de cours que va t on faire quand comment dans quel but le travail de groupe est privil gi et il induit de prendre des d cisions collectives Une exp rience conduite dans ce cadre porte sur l improvisation sur grille L id e est pour un public qui n utilise pas la lecture de partitions pour produire sa musique d acqu rir son rythme les comp tences n cessaires pour produire un discours m lodique pos sur une ha2. l absence du chef d orchestre Le d bat s est ensuite ouvert la mise en place au sein des structures associatives d ateliers d veil musical reli s la pratique de groupe Philippe BREGAND du CAFM de Besan on et Olivier NICARD de l AME de Charleville M zi res ont fait tat de leurs dispositifs d veil et d enseignement initial de la musique principalement ax s sur les musiques actuelles Le parcours musical au CAEM de Plano se Besan on Cette exp rience concerne l entr e des enfants dans la pratique musicale Le parcours musical est ouvert aux enfants de 6 10 ans et a lieu le mercredi matin Il est d di la d couverte des instruments pour des enfants qui n ont jamais fait de musique et n ont pas d instruments chez eux Diff rents instruments sont propos s les enfants travaillent en petits groupes puis en grand groupe 2x45mn L accent est mis sur le plaisir de jouer en se concentrant sur un seul param tre la fois et sur la libre expression davantage que sur la qualit d mission Il n y a pas de r pertoire pr d fini le morceau se construit en fonction de ce que les enfants am nent Il est donc en volution constante Un concert est organis en fin d ann e Il s agit cette ann e de la deuxi me dition de cet atelier Cependant malgr l absence de recul force est de constater plusieurs choses importantes l approche p dagogique se construit sur la mati re apport e pa
3. NOTE DE SYNTH SE Journ e professionnelle La musique et le groupe Lundi 31 janvier 2011 LesC Mr La musique la port e de tous La F d ration nationale des CMR en association avec la Cartonnerie de Reims a organis lundi 31 janvier 2011 une journ e professionnelle sur le th me de la Musique et le Groupe Cette rencontre a r uni une trentaine de participants venus de tous horizons La F d ration tait repr sent e par sa directrice une partie de l quipe du si ge f d ral ainsi qu une dizaine de musiciens CMR manifestant un int r t particulier pour le projet CAEM Carrefour d Animation et d Expression Musicales Elle a galement su rassembler ses partenaires autour de ce projet avec la pr sence notamment de Marie Madeleine KRYNEN repr sentant le Minist re de la Culture Thierry DUVAL Pr sident du Collectif RPM Philippe BERTHELOT Directeur de la F durok Alain SUVEG Directeur du CFMI de Lille Cette journ e professionnelle a abord en deux temps la posture du musicien p dagogue vis vis du groupe La matin e fut consacr e la place du groupe dans l enseignement initial de la musique et l apr s midi a permis de d velopper l activit de musicien conseil ainsi que les dispositifs d accompagnement des groupes constitu s Partie 1 La place des pratiques de groupe dans l enseignement de la Musique En introduction de la pr sentation de diff rents dispositifs p dagogiques mettant en ava
4. ent peu de passerelles entre l accompagnement de groupes et les autres activit s de la structure Les dispositifs d accompagnement sont surtout des aides personnalis es 20 des aides au disque 13 et des sc nes ouvertes 10 Enfin 13 des structures interrog es aimeraient faire appel un musicien conseil En compl ment nous avons entendu le t moignage de Julien membre du groupe My Dog Ate My Homework qui a b n fici de l accompagnement Musicien Conseil de Philippe BREGAND dans le cadre du dispositif Piston Ce t moignage a permis de mettre en lumi re le questionnement amen par le musicien conseil tant sur le plan artistique que sur le plan humain et le cheminement suivi par le groupe gr ce cet accompagnement Ce musicien a soulign l int r t de ne pas appliquer un mode d emploi mais d amener un panel de ressources et d exp rimentation Le d bat qui a suivi ces pr sentations nous a amen s deux constats dune part la pr sence de plus en plus forte de l action culturelle au sein des lieux de musiques actuelles autre part la complexit et la fragilit de l accompagnement artistique des groupes amateurs et en voie de professionnalisation Le concept de Musicien Conseil est en capacit d apporter des r ponses sur la question de l accompagnement de groupes constitu s On peut notamment penser aux groupes amateurs qui ce jour font face une carence du point de vue de l accompagnemen
5. interroge le mod le la pratique collective peut elle aboutir la composition par les individus du groupe de leur propre r pertoire Il faut prendre en compte galement que certaines comp tences se d veloppement mieux en groupe travailsur les timbres la justesse la corporalit la responsabilit l autonomisation la m moire Aujourd hui le mod le du pr ceptorat h rit de l ancien r gime est encore tr s ancr dans les mentalit s Les changements sont effectivement tr s lents et m me si la r flexion avance le discours subsiste ce qui ralentit la prise de conscience des diff rents publics Nous sommes actuellement dans une phase o les diff rents mod les s entrechoquent et il est d ailleurs utile de garder l esprit que chaque mod le est bon dans une finalit particuli re Cette introduction a t illustr e par la pr sentation de Jean Jacques METZ sur la Petite Fanfare du Conservatoire de Nantes Cette initiative place la pratique collective au c ur de l apprentissage initial dela musique cycle 1 Jean Jacques METZ fort de son exp rience dans la mise en uvre d orchestres l cole a fait le pari de r nover l enseignement initial des cuivres et plus largement de la musique en s appuyant en premier lieu sur la pratique de groupe et sur la transmission orale Cette d marche a b n fici du soutien de la direction et de l quipe p dagogique du Conservatoire Concr tement les enfa
6. nerie a ouvert les d bats en pr sentant la d marche men e depuis 6 ans Reims avec un double objectif accompagner des groupes vers la professionnalisation comme The Bewitched Hands on the top ofour Heads et accompagner des groupes amateurs dans leur pratique de loisir Il faut en effet distinguer et apporter des r ponses diff rentes deux types de demandes exprim es ou non une d marche de loisir et une d marche de professionnalisation L objectif vis par la Cartonnerie est de permettre aux groupes de trouver des ressources pour g n rer une dynamique incitative au niveau de la sc ne locale Plusieurs outils sont d di s cette mission des studios de r p tition un studio d enregistrement une cyberbase un kiosque d informations sp cialis dans les musiques actuelles deux salles de concert un centre de formation professionnelle Toutes ces ressources ne sont pas utilis es simultan ment par tous les groupes Les studios sont accessibles sans crit re de s lection Des dispositifs plus sp cifiques sont ensuite mis en place pour accompagner certains groupes des niveaux plus lev s jusqu une synergie compl te de tous les outils si besoin Ce discours introductif nous a amen une pr sentation plus d taill e de la fonction de Musicien Conseil par Randall CINELLI musicien p dagogue et formateur de musicien conseil En effet le Musicien Conseil trouve une place particuli re da
7. ns l accompagnement de groupe travers une approche non directive il est amen interroger le groupe et ses membres sur leur projet artistique le faire voluer sans jamais intervenir sur l orientation artistique d cid e par le groupe et ses membres Randall CINELLI est ainsi revenu sur les sp cificit s de cet accompagnement notamment travers son parcours professionnel au sein du Florida d Agen et les partenariats tablis avec la F d ration nationale des CMR Il en ressort que le Musicien Conseil soutient et accompagne les groupes sur le lieu et le temps de r p tition Il labore avec eux un contenu personnalis des interventions et apporte des outils et des m thodes de travail appropri s observation questions ouvertes en vue de les aider structurer le temps qu ils consacrent la r p tition L accompagnement propos par le Musicien Conseil s adresse des groupes d horizons larges quels que soient leurs objectifs sc ne enregistrement loisirs et l tat d avancement de leurs pratiques reprises compositions personnelles groupe d butant ou confirm La posture du Musicien Conseil n cessite de repenser son approche p dagogique en direction des groupes de musique d velopper une coute centr e sur le projet du groupe r soudre les difficult s rencontr es sans toucher l intention artistique vis e par les musiciens La relation de confiance entre le Musicien Conseil et le gro
8. nt les pratiques de groupe Mme Marie Madeleine KRYNEN inspectrice g n rale de la cr ation et des enseignements artistiques au Minist re de la Culture est revenue sur les mod les qui ont permis la formalisation de l apprentissage en pratique collective la pratique vocale avec le mod le h rit des maitrises L apprentissage se fait en collectif avec une individualisation progressive formule en petits groupes pour affiner la technique vocale Ce mod le nous vient de l ancien r gime et a t restaur par le Minist re de la culture La pratique vocale est accessible tous elle est bas e sur l oralit et donne des r sultats rapides C est ensuite quele besoin technique individuel appara t comme une n cessit le mod le des harmonies fanfares Ce mod le est h rit de la R volution puis a t utilis dans la musique militaire et repris par l Education Populaire Il est fond sur une mutualit des musiciens amateurs et produit un sentiment de communaut musicale Pour autant les demandes d approfondissement individuelles sont de plus en plus fortes le mod le des musiques traditionnelles Ce mod le reprend galement les notions de collectif d inter apprentissage d oralit l oreille comme support de la m moire C est ici la notion de contexte vie sociale qui est essentielle et donne du sens veill es v nements de la vie rassemblements Au 19 si cle c est un mod le opp
9. nt sur l analyse qu il a pu mener lors de la premi re rencontre Ce parcours d accompagnement sp cifique doit tre adapt aux r alit s du groupe et tre formalis autour d objectifs approuv s ceci afin de responsabiliser toutes les parties de ce projet En compl ment de la pr sentation de Randall CINELLI St phanie GEMBARSKI ancienne Directrice du Florida d Agen actuellement charg e d tude et d accompagnement culturel dans le domaine des musiques actuelles a pr sent la mise en place Agen du dispositif Musicien Conseil Le Florida Cr il y a 18 ans Agen 60 000 habitants le Florida est n avec la volont de mettre la pratique au centre du projet tourn vers les Musiques Actuelles La dynamique associative et le soutien de la municipalit ont permis d engager la structure vers l accompagnement la pratique ses d buts le Florida dispensait des cours pour adultes et faisait de l accompagnement la r p tition Apr s 6 ans la structure s est repositionn e en d cidant notamment de travailler avec les conservatoires En 2000 un projet p dagogique a t labor valorisant le rapport au territoire et aux gens m me si l activit restait la m me C est cette p riode que le poste de Randall CINELLI a volu vers une fonction transversale comme coordinateur p dagogique La rencontre du projet de l tablissement et du parcours personnel et professionnel de Randall CINELLI a permi
10. nts du premier cycle se voient proposer des cours uniquement collectifs ou semi collectifs Ils viennent au conservatoire deux fois par semaine un horaire pr cis Cela implique une homog n it des ges pour favoriser les regroupements horaires La musique est appr hend e de mani re globale et le travail se fait par projet La d marche sous jacente est que faut il apprendre pour jouer tel morceau Les enfants disposent ainsi en fin de 1 cycle 4 ans d un r pertoire commun de quelques 20 pi ces issues d esth tiques tr s diverses Une place est galement laiss e l improvisation Le r pertoire est adapt la formation les cuivres pour le cas pr sent Il est transmis oralement et est la base de tout l apprentissage appropriation du r pertoire par le biais du chant etc Ce travail collectif est inscrit comme projet p dagogique dans le projet d tablissement Cette initiative est reproductible dans une structure de taille plus modeste en cr ant un orchestre pluri instruments ou peut comme Nantes concerner les instruments par famille dans des structures plus importantes Au niveau des intervenants ce fonctionnement implique une mise en commun des comp tences et un vrai dialogue d quipe L valuation se fait via la prestation au sein de l ensemble puis en individuel avec un accompagnement piano Cette exp rience a permis de constater que les enfants taient capables de jouer ensemble en autonomie en
11. os qui appara t avec l exp rience du concert frontal d connect du contexte social car il cr un rassemblement en soi Il est d ailleurs int ressant que les musiques actuelles n aient pas r cus ce dispositif Le mod le de l apprentissage individuel s oppose ces mod les Il est h rit de l apr s r volution et d un retour la rationalisation d velopp e pendant le si cle des Lumi res L apprentissage se fait des notions les plus simples aux plus complexes ce que traduisent encore les m thodes actuelles d apprentissage des instruments L crit est premier support de la m moire La globalit de la musique dispara t dans cette d marche Mme Marie Madeleine KRYNEN a ensuite pr sent l historique du Sch ma d orientation p dagogique de l enseignement initial de la Musique d avril 2008 Depuis 1984 Le Minist re de la Culture et de la Communication diffuse l intention de l ensemble des tablissements publics d enseignement initial de la musique des textes d orientation permettant la mise en place de rep res p dagogiques communs Ces sch mas fournissent des orientations propres permettre une adaptation en fonction de l histoire et du contexte particulier des tablissements Ils ont pour finalit essentielle de rendre possibles la convergence et l harmonisation de d marches p dagogiques s inscrivant dans le cadre du syst me public d enseignement artistique sp cialis mais aussi associatif Le
12. r les enfants les enfants reviennent chaque semaine avec plaisir le rapport l instrument se fait tr s simplement et les enfants s approprient facilement la gestuelle la seconde ann e les enfants se fixent naturellement sur un instrument particulier et en font souvent l acquisition le CAEM loue galement quelques instruments AME de Charleville M zi res Les enfants se voient proposer un parcours selon leur ge 4 6 ans Le chemin du jardin L aspect artistique est privil gi la musique le corporel la rythmique avec une ouverture sur les arts en g n ral et en vitant toute approche scolaire pour favoriser l enthousiasme des enfants 6 8 ans En route vers l aventure L accent est mis sur le rythme et la pulsation gt Dans ces deux premiers stades la lecture de la musique n est pas travaill e C est la perception du son et de la rythmique ainsi que le plaisir qui sont privil gi s 8 10 ans Choisir ma voie Une orientation vers les instruments est propos e percus batterie guitare ou piano MAO Il s agit d associer ce que l on a entendu et per u avec une transmission qui se fait maintenant de fa on crite La possibilit est ouverte de changer d instruments partir de 10 ans d but d un cursus partir de 12 13 ans vers une pratique d orchestre La volont de la structure est de transmettre une capacit s autonomiser et d velopper un regard critique
13. rmonie Les participants sont convi s composer quelque chose qui les fait vibrer qui fait sens pour eux et le jouer devant le groupe qui r alise sur cette base et chacun en fonction de son niveau un travail d coute musicale beaucoup plus ludique que l antique dict e musicale Conclusion de la matin e Le temps du d bat a permis de mesurer les poids des repr sentations ancr es dans une opposition entre structures institutionnelles et structures associatives Les changes ont montr de la part des structures institutionnelles une reconnaissance du poids d un h ritage li une culture de l litisme et d une approche p dagogique centr e sur le pr ceptorat mais la volont de faire bouger les cadres tablis en s appuyant notamment sur le sch ma d orientation de 2008 Les structures associatives ont manifest un sentiment de frustration li au manque de reconnaissance et de soutien quant la mise en uvre d initiatives innovantes Gageons que les volutions vers lesquelles semble tendre l enseignement initial de la musique rapprocheront ces deux univers et permettront de recentrer les d bats sur l l ve et son apprentissage de la musique Partie 2 Le Musicien Conseil et les dispositifs d accompagnement des groupes constitu s La question de l accompagnement des groupes constitu s tait galement l ordre du jour de cette journ e du lundi 31 janvier G rald CHABAUD Directeur de la Carton
14. s de travailler la formalisation du Musicien Conseil et de son action Cette d marche a t poursuivie par la collaboration avec la F d ration nationale des CMR et l organisation d une formation Musicien Conseil dont ont pu b n ficier deux promotions de stagiaires St phanie Gembarski a galement rappel des l ments chiffr s issus de l tude r alis e en partenariat avec la FNEJMA RPM et le RIF sur 14 lieux de musiques actuelles selon trois entr es les publics les services propos s et les m tiers autour de la r p tition En voici quelques donn es Les publics de ces lieux sont en augmentation Ces lieux disposent en moyenne de 5 studios de r p tition Les studios affichent un taux d occupation de 70 Les groupes de musique se revendiquent 90 amateur et 10 professionnel ou en voie de professionnalisation ce qui fait dire que les groupes appr hendent les studios comme un espace de pratique en tant que tel Le public des lieux questionn s est g de 13 55 ans avec cependant une forte repr sentation du public masculin g de 19 30 ans Les attentes des groupes sont un accueil convivial de bonnes conditions techniques un accueil par des personnes disponibles des services techniques de base un lien vers la sc ne deladiffusion des conseils administratifs 95 des lieux ont recours des personnes ext rieures dans le cadre de l accompagnement Il existe souv
15. sch ma de 2008 met l accent sur les pratiques collectives et l accompagnement la globalisation de la formation la direction d ensemble la place de la culture musicale les d marches d invention les liens avec les tablissements scolaires ainsi que les liens avec les pratiques en amateur Le sch ma d orientation peut galement tre lu la lumi re de plusieurs questionnements d buter l instrument par la pratique collective comment choisit on son instrument comment le fait on vivre Jouer est aussi inventer Cela devient une ressource pour construire la globalit musicale et il faut constater des r sultats tonnants m me avec peu d l ments connus le parcours La pratique collective n est plus remise en question et se d veloppe depuis 15 20 ans Les questions se poser aujourd hui sont est ce que tous y ont acc s et si oui peut on r fl chir un parcours construit pour vivre des exp riences diff rentes grands groupes dirig s petits groupes non dirig s pratique vocale ou instrumentale diverses esth tiques La construction de ces pratiques demande de renoncer toute hi rarchie et de permettre un acc s diff rentes exp riences les contenus et les comp tences Quels r pertoires quels arrangements La pratique est elle motrice permet elle un recul une perspective historique Quelle place pour l improvisation celle ci recouvre des r alit s tr s diverses et r
16. t entre l accessibilit des studios de r p titions et l entr e en r sidence au sein d un lieu Pour ce faire il conviendrait de travailler la l gitimit de l action du Musicien Conseil en commen ant par r unir autour de la table l ensemble des protagonistes int ress s ces questions Cette initiative pourrait permettre de d finir un groupe de travail en vue de proc der l laboration d un r f rentiel sur l activit du Musicien Conseil Conclusion sur la journ e La notion de groupe en musique que ce soit du point de vue de l enseignement ou de l accompagnement n est pas encore une notion allant de soi L enseignement initial de la Musique porte encore le lourd h ritage d une pratique vou e l excellence et la domination du mod le p dagogique de pr ceptorat L accompagnement de groupes constitu s se heurte la complexit et la fragilit de l accompagnement artistique dans le respect de l intention vis e par les musiciens Cependant ces initiatives partag es sont tr s encourageantes dans leur processus de remise en question des processus existant au b n fice des musiciens
17. upe est au c ur du processus de cet accompagnement L intervention du Musicien Conseil s articule autour de grands points gt Les pr alables de l accompagnement sur le lieu de r p tition valuer la coh sion technique et l identit sonore des groupes Prendre connaissance des caract ristiques des groupes niveaux individuels et collectifs surle plan technique et de gestion du son Conna tre les objectifs du groupe sc ne enregistrement et appr cier l organisation des r p titions gestion du temps utilisation du lieu de r p tition tude de la dynamique du r pertoire gt La s ance Cr er une relation de confiance entre le musicien conseil et le groupe accompagn Chercher d velopper les capacit s d coute de dialogue de concentration d effort et d apprentissage des membres du groupe sans alt rer le plaisir de jouer Clarifier et conscientiser les relations interpersonnelles au sein du groupe leadership S adapter aux divers projets du groupe Mettre en uvre des exercices permettant d atteindre les objectifs du contrat et les justifier Veiller adapter les diverses caract ristiques sonores du groupe son environnement disposition du mat riel r glage de la cha ne d amplification Pr venir les risques auditifs li s aux pratiques de musiques amplifi es gt Lecontrat En concertation avec le groupe le musicien conseil propose un parcours d accompagnement s appuya
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