Parte 1.
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1. te transition uniforme et non interrompue d un sympt me un autre carac 1 Fergusson 1813 t LV Observ on the venereal disease in Portugal Medico chirurgical Transact 9 Jo SA i Le a 4 an Thomson Obs on the treatment of Syphilis without mercury Edinburgh 1817 3 homas Rose Obs on the treatment of Syphilis with an account of several cases of that our MA DES unana Aen 18 reury Medico chirurgical Transact 5 D disease in which a cure was effected with the use of me y gt 17 t VIL T s z Mer Obs on the treatment of the venereal diseases without mercury Med chir ransact te VIII Comparez Jacques Bartle SSeT D CH DRTIE Te AA PNA Hu TS SRE p z3 Jacques Bartlet Dissert med inaug de syphilidis trac PERESA argyro Edimbourg in 8 J Hennen Principles of military Surgery oris IOSEPHA EF A JS hi ir A a n 0 the arrangement police and practice of Hospitals and of the iS 7 P 5 gt de ee history treatment and anomalies of Variola and Syphilis 2d edit Edinburgh 1820 in 8 S Hill On the s o DN TE A 5u KJ e 7 1 A simple treatment of syphilis a Edinburg med and Sur Jur sept 6 1822 g mea and Surg Journa TH RAPEUTIQUE 533 t re de la syphilis laquelle on n a pas oppos de mercure Les observations de Guthrie s accord rent quant au fond avec celles de Rose la proportion des sympt2. et cela pendant dix Jours une deux ou trois fois le jour suivant les forces du malade et autres condi tions Mais de m me que les empl tres les lavages ne tard rent pas tre re gard s comme dangereux et ils furent bannis de la th rapeutique Le mercure teint la dose d un sixi me ou d un huiti me constituait la base de l onguent auquel on m lait des graisses des huiles de camomille de rue etc du styrax de la litharge du soufre vif etc L onguent une fois pr par on en frottait les jointures les membres jusqu aux aisselles ou aux aines et m me le tronc l exception toutefois du ventre et de la poitrine on r it rait les frictions jus qu la salivation qui trop souvent prenait de grandes proportions et causait des ravages consid rables Les fumigations employ es la m me poque produisaient des accidents du m me g nre entre les mains malhabiles mais 1l faut dire qu elles avaient l approbation de Massa de rondelet etc Elles taient de deux sortes les unes b nignes les autres malignes suivant la qualit des drogues dont on les com posait Les premi res contenaient des mati res grasses et r sineuses des bau mes Les autres taient faites avec les m mes substances auxquelles on ajoutait de l arsenic ou des pr parations mercurielles t lles que le cinnabre le pr cipit rouge le turbith min ral ou m me le sublim corrosif Ces drogues pil es s par ment et r duites
3. t I p 104 7 Fallope Lib de morbo gallico cap 67 by J Rollo with the S venerea On the Effects of tr ge zu den Resultaten Wien 1802 etc Parisiis 1557 es Summaripa praticien de V rone il est 532 LA SYPHILIS d sesp r es surtout lorsque j ai essay les autres moyens C est ainsi que peu peu les avantages de cet agent sur les pr parations v g tales furent re connus D abord le mercure fut employ uniquement l ext rieur il y avait plusieurs mani res de s en servir savoir en empl tre ou c rat en lavage en onguent ou liniment m thode des frictions en parfums m thode des fumi gations Dans la mati re de l empl tre ou c rat mercuriel il entrait du mercure teint la dose d un sixi me ou d un huiti me des graisses et de la cire Pro pos s par Angelus Bologninus les empl tres fort vant s de J de Vigo dont le nom est rest l un des plus fameux tomb rent rapidement en d su tude cause de l irritation cutan e qui tait la cons quence oblig e de leur emploi Les lavages mercuriels se composaient d apr s Augier Ferrier l un des pre miers qui en aient parl de drogues dessiccatives et de sublim corrosif dis sous dans l eau distill e 2 onces par 5 ou 6 livres d eau distill e Le sublim servait aussi laver et frotter dans un lieu chaud toutes les parties du corps except la poitrine la t te l estomac et les aisselles
4. contre la syphilis Virchow Zur Geschichte der Quecksilber Behand lung in der Syphilis Archiv t XIX p 238 Rss Er are NS EE Ps ER um og 994 LA SYPHILIS o les id es de Balfour Hunter Adams Carmichael touchant la pluralit du Virus commen aient prendre racine en Angleterre La France tait en guerre avec l Espagne le docteur Fergusson chirurgien de l arm e anglaise en Por tugal ayant eu l occasion d observer dans les grands h pitaux de ce pays re marqua que le traitement mercuriel tait fort peu en usage chez les ALOE Les ulc res primitifs w taient combattus que par des moyens locaux et c tait seulement dans la pratique civile qu on associait quelquefois aux topiques la d coction des racines ou autres moyens semblables Les affections de la dore n taient trait es qu avec des gargarismes irritants et souvent elles ne salent aussi vite que les chancres On n avait enfin recours au mercure l in t rieur que dans les affections des os mais celles ci taient fort rares et la plupart du temps si l g res qu on les consid rait comme rhumatismales et quon les gu rissait par de l g res doses de calom las de poudre de Dower de gayac par les bains chauds ete La maladie toutefois montrait plus de tensit chez les Anglais ce quoi paraissait surtout contribuer un tat f brile caus par la chaleur inaccoutum e du climat la d bauche et les exc s de tous genres La maladie c
5. fort chers on leur substitua peu peu mais sans succ s les bois d b ne de coudrier de buis et surtout le bois de geni vre ete 14 Les loges les plus pompeux et la recommandation des deux grands souye rains de l poque ne suffirent pas pour maintenir le r gne du gavac D s 1546 Fracastor crivant son trait en prose sur les maladies contagieuses pr ten dait qu il en fallait donner la d coction la plus forte dose et pendant un plus grand nombre de Jours que dans les premiers temps Matthiole tenait peu pr s le m me langage Le gayac tomba enfin dans le discr dit Cest vers ce temps 1536 ou 1537 que fut apport e en Europe la racine de squine Cette racine dont usa l empereur Charles Quint comme le rapporte Vesale 2 rempla a peu peu le bois de gayac Vinrent ensuite la racine de salsepareille et le bois de sassafras puis on reconnut bient t que toutes ces plantes poss daient des vertus analogues et on finit par les administrer sous le nom de d coction des bois sudorifiques Cependant la m thode rigoureuse quon em ployait tout d abord ayant paru offrir quelques inconv nients chez les malades d une constitution faible une nourriture plus abondante fut permise la suda tion fut diminu e mais avec les inconv nients cess rent les vertus th rapeu tiques du rem de La notori t du gavac et des bois sudorifiques ne tarda pas d cro tre En 1564 A Fracanziani avoue de bonne foi q
6. mes cons cutifs lui parut encore moindre mais il avoue n avoir pu suivre longtemps ses malades D un autre c t sur 417 cas de syphilis trait s sans mercure Hennen observa 16 fois seulement des sympt mes cons cutifs Un rapport m dical sur l arm e anglaise par J Mac Gregor et W Franklin est encore plus d cisif il nous apprend que du mois de d cembre 1816 au mois de d cembre 1818 1940 In dividus furent trait s pour des ulc ralions primitives du p nis Dans ce nombre taient compris non seulement les ulc rations simples mais aussi les chancres syphilitiques de Hunter Or sur ces 1940 malades 96 seulement eurent des sympt mes secondaires et encore sur ce chiffre de 96 12 malades avaient pris du mercure pour des motifs particuliers consign s dans le rapport Parmi ces 4940 individus atteints d ulc rations primitives 65 furent soumis un traitement mercuriel Par cons quent si l on retranche du total les nombres 65 et 42 il reste 4863 cas dans lesquels il y eut gu rison compl te sans mercure La dur e moyenne du traitement fut de 21 jours pour les ma lades qui n avaient pas de bubons et de 45 jours pour ceux qui en avalent Pendant les deux m mes ann es 2827 malades atteints d ulc res de la verge furent trait s avec le mercure la moyenne du temps qu ils mirent gu rir fut de 33 jours quand il wy avait pas de bubons et de 50 jours lorsqu il y en avait 51 d entre eux furent atteints d accide
7. 65 TH RAPEUTIQUE 525 ment trait es Il tait honteux pour le praticien de s occuper d une semblable maladie Mais disons le labstention avait plus particuli rement sa cause dans l ignorance compl te d un mal nouveau inconnu d Hippocrate de Galien et d Avicenne Les savants raconte Gaspard Torella vitaient de traiter cette maladie tant persuad s qu ils n y entendaient rien eux m mes Car ajoute le m me auteur comme cel trange mal m avait jamais t vu de notre temps personne quelque habile quelque exp riment qu il f t ne pouvait le traiter suivant les r gles de l art C est pourquoi les droguistes les herbo ristes toutes sortes artisans de vagabonds imposteurs se vantent encore en ce temps ci de gu rir parfaitement la v role 1 Dans ces conditions des rem des aussi singuliers que dangereux furent employ s l abus m me devint tel le mal allant du reste en croissant que les nt decins eurent enfin honte de manquer leur devoir et ainsi fait remarquer Astruc la honte plu t t que l esp rance de r ussir leur fit entreprendre de traiter ce fl au Guid s par les id es th oriques de l poque 2 ils institu rent un traitement la fois rationnel et m thodique Une grande di te un r gime tr s sain com pos d aliments faciles dig rer voil pour l hygi ne Des saign es 3 pro portionn es l ge aux forces et au temp rament des malades des sangsue
8. L2 we rt rt a hs a y pie f ngm ue Ae PS D AS ru mme ame mn 2e OR EE 524 LA SYPHILIS virulente n a pas lieu ces diverses substances sont videmment nulles lors que le chancre existe Signalons en terminant l acide ph nique agent qui au rapport m me de l une de nos plus grandes illustrations scientifiques 1 serait capable de neutraliser un certain nombre de virus et particuli re ment le virus syphilitique mais aucun fait n a jusqu ici justifi cette mani re de voir La question de savoir jusques quand il est possible de neutraliser sur place le virus syphilitique est des plus importantes Si cet agent ne se comportait pas autrement que les virus de la rage de la morve de la vaccine ou m me les venins tels que celui de la vip re toute pr caution pr ventive serait inutile En effet Renault d Alfort avant caut ris la plaie d inoculation quel ques heures et m me une heure apr s l insertion de la mati re virulente de la morve ou de la clavel e n emp cha pas le d veloppement de ces maladies gt ousquet et E Rousseau ont fait des observations analogues le premier relativement la vaccine le second par l inoculation du venin de la vip re Toutefois Sigmund a tabli par des recherches exp rimentales et par lobser vation clinique que la caut risation du point pr tendu contamin est suivie de succ s peu contestables la condition qu elle soit
9. a fameuse discussion qui s est continu e jusqu nous el qui a re u tout r cemment une impulsion nouvelle Au xvre si cle comme de nos jours on ne se contentait pas de signaler les dangers du mercure quelquefois on accusait cet agent de produire les manifestations les plus graves de la syphilis sinon on le regardait comme pouvant en tre l occasion Occasiones tumorum proveniunt a visceribus affectis crit Fal lope 4 sed ut in pluribus post inunctionem hydrargyri qui non sanarit LTOS Cum inungantur partes ill imbecilles redduntur et morbus petit loca illa Le passage suivant Ulrich de Hutten indiqu assez l abus que l on faisait de ce m dicament L onguent dit il causait une si abondante saliva tion qu on tait en danger de perdre les dents si on n avait l attention de pr venir ces accidents Le gosier la langue et le palais s ulc raient les gencives s enflaient les dents branlaient il coulait de la bouche sans rel che une bave tr s puante Cet autre de Rabelais n est pas moins explicite Que diray je des pauvres verollez et goutteux Quantes fois nous les avons veus l heure qu ilzestoient bien oingt et engressez point et le visaige leur reluisoit comme 1 J Widmann dictus Meichinger Tractatus de pustulis que vulgato nomine dicuntur Ma de Franuzos Argentorati 1497 Voyez pour les autres auteurs l Aphrodisiacus de Luisinus SIN er 2 Gaspa
10. ains 2 a RO s di quatre heures Dans ces conditions le sommeil tait pro ong l 1 xa quefois un assoupissement dont il tait ais pourtant de tirer les malades 1 Sed neque carminibus neglecta nostris i Hesperidum decus et Medarum gloria citre Sylvarum Erro ubi nitendum est c cis te opponere morbi Seminibus vi mira arbor Cythereia pr stat AN 9 On trouve la relation de ces succ s dans les Medical Communications Re 3 y Cull Materia med t II p 354 Pearson Observat on the effect of ey A T 27 7 HS E D y M efi 9f Voyez uten Matt l s CR z EIN erticles of the materia medic in the cure of lues venerea London FD p k 4 CI Tode M moires de la Soci t de m decine de openhaque t 3 p 424 TA i Ari J n 2 7 m 7 QR 1 a 5 Tuissinck De opii usu in syphilide Ohservatis p obato Leyde 1785 Franck di 9 SSML r SU Ji magie sa traduction de Weikard sur la doctrine de Brown d TH RAPEUTIQUE 531 ventre conservait d ordinaire sa libert mais le plus souvent survenaient une sueur f tide fort abondante et un coulement consid rable d urines muqueuses Gherardini 1 Richter J Pasta 2 et quantit d autres praticiens c l bres ne reconnurent aucun r sultat avantageux l opium si ce we calmer certaines douleurs qui r sistent au mercure en cons quence l usage exclusif en fut cess Le st toutefois pour Vers la fin du si cl
11. at dans Aphrod t I p 399 ra x T Le PTT Come ee 2 me T AGTA Os raii tew is rep D mm hs he ste og AZ Ecxs 4 c is _ gt V re bg en e een 00 d Te ones LE s mit ee a o M a oo Lie TFN _ En S de De y pra aaa a my PLATS ZE ey amam P s er ns e E OE EE O e T e ae a m p ER TA E do teens nd e 528 LA SYPHILIS onctions mercurielles Le premier principalement aida beaucoup la propa gation de ce rem de par la publication d un trait sp cial Musa Brassavole Nic Massa Fracastor Fernel 4 au xvr si cle Valsalva Morgagni et Boerhaave au XVIN pr tendent avoir eu l occasion de constater ses bons effets Avant d tre administr le gayac subissait diverses sortes de pr parations La mani re la plus ordinaire autrefois de pr parer la d coction de gayac dit Astruc 2 tait de faire infuser pendant vingt quatre heures dans un pot de terre neuf et dans huit dix ou douze livres d eau une livre de ce bois coup menu ou bien r p ayant bien bouch le vaisseau on faisait bouillir la d coction au bain marie sur un feu doux mais gal jusqu la diminution du quart du tiers ou de la moiti suivant qu on voulait une d coction plus ou moins forte eu gard aux forces et au temp rament du malade et la vio lence de la maladie La d coction tant refroidie on la passait et on la gardait dan
12. e cas de l apparition d un mal inconnu d examiner de quelle maladie ce mal approche le plus et de 1 Voyez Aphrodisiacus t 1 Comparez Wendelin Hock Tract de morbo gallico cap 1 Jean Almenar De lue venerea Pavie 1516 Ulrich de Hutten De curatione morhi gallici per administrat ligni quaiaci cap 1 et ii 1919 2 Consultez dans l Aphrodisiacus de Luisinus les trait s de Nicol Leonicenus Conrad Gillinus G Torella Seb Aquilanus Jac Catan e Wendel Hock Bened Victorius Voyez le trait cit d Astruc t Il p 78 3 Consultez Antonii Benivenii De morbo gallico tractatus etc Aphrod t I p 401 Leonardi Botalli Astensis medici regii Luis venere curand ratio Aphrodisiacus t IL p 865 4 Cest des Arabes que vient en effet onguent sarazin dont la formule se trouve dans Guy de Chauliac Chirurgi magn Tractatus doct 4 c 3 DTA AT IA D DES EEE Se ee E OAA Di D ne dr ee ae CR D mt ie ESE m6 Sa G EEE E D en E do E DE Get A e ee nn sw gt v 6 F pG z f lt t r 4 3 s y om 3 e gt 7 Lis c x egm E 2 i a an tt a s E RSS 2 PET HUILE Anne be e Re NE LL bte 77 nt te lt e mi tn tt een mas Dit 1 2 a r 526 LA SYPHILIS tenter des rem des semblables ceux qui ont gu ri plusieurs fois un mal ap prochant C est ainsi que Conrad Gilinus 1497 J Widmann 1 Torella Sebastia
13. e dernier on fit servir au traitement de taines substances oxyg n es et principalement 1 que le mercure n avait d action qu autant qu il tait s imagina que les propri t s de ce m tal r sultaient de sa grande facilit aban donner son oxyg ne aux substances animales Partant de celte id e Scott de Bombay et Alvon de Paris puis Rollo Cruikshank 3 anglais pens rent qu il n y avait rien d a syphilis cer acide nitrique Persuad l tat d oxyde Girtanner Chirurgiens militaires e mieux que de traiter la syphilis par les pr parations oxyg n es aussi les emplov rent ils la fois intus et la m dication oxyg n e n a extra Malgr une vogue d assez courte dur e peut tre pas t enti rement d pourvue de succ s elle semble du moins avanc e Pourtant on t bient t que les substances oxyg n es n avaient qu un avantage m diocre et que la th orie en vertu de laquelle on les prescenivait n tait pas fond e Subissant le sort de bien d autres agents m dicamenteux elles tom b rent dans l oubli mais non toutefois dans un Oubli complet car nous les voyons reparaitre de temps autre et nous dirons plus tard quel parti on peut tirer des acides et particuli rement de l acide nitrique dans le traiteme nt de certaines l sions visc rales cons cutives la sx philis avoir contribu la gu rison de quelques cas de syphilis s aper u TRAITEMENT PAR LE MERCURE L
14. e mercure tomb dans le discr dit apr s l essai qui en fut fait par les pre miers syphiligraphes ne fut pas pour cela enti rement abandonn NicolasMa Thierry de Hery et plusieurs de leurs Contemporains continu rent de le prescrire J de Bethencourt 4 traita par ce moyen l pid mie v rolique de Rouen ay Alp Ferri 6 1538 voulait qu apr s avoir employ vaine on en vint aux frictions mercurielles et Fallope 7 racontant qu un jeune homme dont la syphilis avait r sist tous les rem des trang par un empirique ajoutait Je me sers du mercure qd SSa nent le bois saint TS avait t gu ri diis les v roles rebelles y LE 4 Gherardini Appendice sa traduction italienne du Trait des maladies v n riennes de Fabre 2 Pasta Nuove Ricerche della facolt delt 0 pio nelle malattie veneree Bergamo 1788 in 8 S 4 S0 3 Cruikshank An account of two cases of the diabetes mellitus results of the trials of various acids and Other substances in the treatment of the lue London 1797 trad franc par C Ph Alyon Comparez Th Beddoes the nitrous acid in the venereal diseases 4797 Adam Schmidt Be der Versuche mit der Salpeter saure bei syphilit Krankheiten 4 J de Bethencourt Nova p nitentialis quadragesima 5 Dans un po me satirique compos par Georg d j question de l emploi du mercure dans la syphilis en 4496 6 Alp Ferri De ligno sancto liber Aphrodis
15. en poudre tr s fine taient employ es de deux fa ons en forme de poudre dont on r pandait quelques pinc es sur des charbons el en forme de pastilles ou de trochisques dont on usait de la m me mani re Le malade qui devait tre soumis la m thode des fumigations tait d abord sai on et purg puis on le pla ait nu dans une esp ce de pavillon bien chauff et nomm commun ment l archet On mettait ses pieds un r chaud plein de braise et par un trou fait expr s on y jetait diverses reprises quelques tro chisques ou tablettes de parfums de fa on qu il f t expos depuis les pieds jusqu la t te la fum e qui s en exhalait Jusqu ce qu il su t abondamment Si par hasard on voyait qu il f t pr s de se trouver mal on t chait de pr venir la d faillance dont il tait menac en lui faisant mettre la bouche un trou pratiqu cette intention ou respirer un air pur et frais par un tuyau dont le bout sortait au dehors Les malades taient tenus plus ou moins long TH RAPEUTIQUE 533 temps sous l archet suivant le degr du mal la violence des sympt mes et l tat des forces la fumigation durait une heure une demi heure ou trois quarts d heure Sit t retir de l tuve le malade tait plac dans un lit bassin et on le recouvrait bien pour le faire suer abondamment pendant une heure ou deux apr s quoi l ayant essuy on lui donnait un verre de vin boire et au bout de d
16. er s effor a de d montrer l inutilit de la salivation et de lui sub stituer dans la cure compl te de la maladie la m thode dite par extinction Cette salutaire r forme ne triompha Paris que longtemps apr s et il s est peine coul soixante ans depuisiqu elle est devenue la r gle commune Ce pendant malgr l emploi de doses plus mod r es le traitement mercuriel ne fut point encore cette fois l abri de toute r action Les mercurialistes Vigo Fracastor Brassavole Massa Botal Rondelet ete et les antimercurialistes Torella Montanus Fernel Fallope Tomitanus etc reparaissent sous des noms diff rents Les incertitudes th rapeutiques du xvi si cle se repr sentent au xIx si cle comme pour attester notre ignorance et nos faibles progr s Les observations int ressantes de quelques m decins anglais les attaques passionn es de Broussais contre la sp cificit morbide de la syphilis les craintes un peu exag r es des pr parations mercurielles vinrent au com mencement de ce si cle remettre sur le tapis la question du traitement de la syphilis sans mercure et faire d uter des bons effets de emploi des mer CUTIAUX 3 Le traitement sans mercure fut une sorte de r volution dans l histoire de la syphilis et ce point de vue il m rite de fixer notre attention C tait l poque 4 La Syphilis de J r me Fracastor trad fr Paris 1847 Voyez concernant l historique de l emploi du mercure
17. eux heures on lui servait manger On pratiquait d ordinaire ces sortes de fumigations tous les jours ou seulement de trois en trois ou de quatre en quatre jours eu gard la violence de la maladie et l tat des forces on les r it rait six sept huit ou neuf fois jusqu ce que la salivation ou le flux de ventre par t ou que les sympt mes de la maladie disparussent enti rement Vers l ann e 1535 seulement Pierre Andr Matthiole osa le premier donner le mercure l int rieur il l administrait sous forme de pr cipit rouge pr ci pit per se oxyde rouge deutoxyde de mercure Bient t cet agent fut employ sous forme de mercure cru et devint la base des fameuses pilules de Barbe rousse dont Fran ois Ie dit on se servit l un des premiers en France 1540 puis avec les d couvertes chimiques on vit surgir successivement le mercuge doux aquila alba calomelas protochlorure de mercure l thiops min ral sulfure noir de mercure le pr cipit blanc nitrate de mercure etc etc Cette fois encore m decins et empiriques surtout se livr rtnt des exc s regrettables convaincus que la salivation tait chose n cessaire le prix du salut la seule voie d limination du virus ils cherchaient avant tout la produire Ce fut en 1748 dit Yvaren 1 c est dire deux cent quatre vingt quatre ans apr s l apparition de la syphilis que Ghicoyneau chancelier de l Universit de Montpelli
18. hez ces derniers prenait presque toujours un caract re phag d nique elle d butait par une violente inflammation avec fi vre et elle exigeait un traitement actif et surtout antiphiogistique Ces diverses circon stances remarq es par Fergusson le conduisirent supposer ou que les v getaux ont des propri t s antisyphilitiques plus prononc es dans les climats chauds que dans les climats froids ou que la maladie s est tellement adoucie en Portugal qu elle peut s puiser d elle m me apr s avoir accompli une cer tame evolution Ce chirurgien d ailleurs constatait la m me b nignit relative touchant la petite v role ien que convaincu de la gu rison de la sy philis sans maal pite a A e a a l l lAng gt Mals ses observations firent germer l id e du traitement de la syphilis sans mercure Les observations de Thomson 2 Rose 3 Guthrie 4 ne tard rent pas d montrer la possibilit de la re x mercuriel Thomson traita tous les malades qui lui taient confi s tant l h pital qu en ville Paide des antiphlogistiques et des topiques adoucissants et il remarqua qu un dixi me seulement de ceux qui taient sou mis Sa m thode pr sentaient des accidents cons cutifs Rose n observa de Sympt mes constitutionnels que sur un tiers de ses malades trait s sans mer cure Il ne vit jamais survenir de caries et jamais la maladie ne lui montra d un traitement non celte transitior forme e inte i J
19. l et Cullerier ont fait l loge du bois gentil CR un Cirillo attribue de grands avantages au citron qu avait I Dre nn tor 41 H pr tend qu il a t t moin de cures ROSE Opi cs pa Ja limons les oranges fruits dont il vaut mieux conseiller aux ma ao a que la trop petite quantit Certes il n est gu re Se i A tages et l utilit de ces diff rentes substances mais notre avis eiles ne sont que de faibles adjuvants TRAITEMENT PAR L OPIUM ET LES SUBSTANCES OXYGENEES Dans un livre crit en 1661 Simon Pauli rend compte dun cas de A de syphilis obtenue par opium mais ce fait resta oubli et NE K A xve si cle seulement que lopium acquit toul coup une certain ci ani dans le traitement de la syphilis En 1779 Grant et Micha lis rs ue arm es anglaises en Am rique pr tendirent avoir obtenu de pronos ee de l emploi de ce m dicament pour combattre la m me maladie 2 Plusieurs i f zs y n Je mr e p ire s lais u dois A et allemands 5 ne tard rent pas en fai m decins anglais 3 su dois 4 et allemant usage et parurent valement satisfaits de ses effets PTOP OTOES A que les propri t s de l opium taient rest es epanye pares ve a n ministr ce m dicament avec trop de timidit les m decins a r m dication commen aient en g n ral par faire prendre 5 m d opium par jour puisils en augmentatent peu peu sus pon o R quatre mois au point de la porter jusqu 50 gr
20. nts secondaires Tandis qu en Angleterre s op rait cette r volution en Am rique Harris Stevens et d autres r p taient les m mes exp riences et arrivaient aux m mes r sultats En France o la doctrine physiologique commen ait s tablir l id e de traiter la syphilis sans mercure fut n cessairement bien accueillie Jourdan Broussais Richond des Brus Dubled Bobillier Desruelles et Devergie ain s en montr rent les principaux d fenseurs Des publications nombreuses furent faites en faveur du traitement simple mais les statistiques qui y sont consign es sont en g n ral moins compl tes que celles des m decins anglais Comme en Angleterre le repos des applications mollientes des soins de propret des boissons d layantes et un r gime plut t d bilitant que tonique constituaient tout le traitement En Allemagne ce m me traitement d abord appliqu par Br nninghausen de Wurzbourg fut plus tard employ sur une plus grande chelle par le docteur Fricke de Hambourg Apr s avoir successi vement fait usage des deux m thodes ce m decin d clara que les sympt mes taient plus graves et la dur e du traitement plus longue avec le traitement par le mercure De m me que les m decins anglais le docteur Fricke tenait ses malades au lit chacun d eux recevait tous les jours 64 grammes de pain 1425 grammes d eau de gruau et six cuiller es de v g taux cuits 4 Chez les femmes ce r gime tait con
21. nus Aquilanus Ant Benivenius Wend Hock J Catan e Angelus Bologninus et d autres encore furent conduits proposer divers onguents mercuriels mais B renger de Carpi et Jean de Vigo sont les deux grands pro moteurs de la m dication par le mercure Tout d abord on redoutait les effets de cet agent et les doses employ es taient assez faibles c est peine s il entrait un quaranti me de mercure dans onguent dont Gaspard Torella faisait usage 2 Les onguents dont se servaient les m decins de la m me poque renfermaient un quatorzi me ou m me un huiti me de la substance Les empi riques avaient galement recours au mercure mais moins retenus par la crainte de nuire ils contribu rent peu peu par leurs exc s jeter du dis cr dit sur ce m dicament Effectivement les malades accabl s de frictions fortes et r p t es p rissaient quelquefois par le fait du rem de 3 et ceux qui avaient assez de force ou de bonheur pour r sister sa violence restaient puis s par la salivation la diarrh e les ulc res de la bouche etc ou ne re couvraient la sant qu apr s bien du temps et apr s des souffrances longues et inexprimables Le rem de devint bient t pire que le mal et la m thode tomba en discr dit ce quoi contribua encore la d couverte d un m dicament nouveau le wavac 1517 D s lors commence en r alit sur les avantages et les mconv nients des pr parations mercurielles l
22. pratiqu e dans les pre miers jours qui suivent le contact impur Ainsi l absorption du virus syphili tique semblable en cela au virus charbonneux ne serait pas imm diate C est un sujet sur lequel nous reviendrons propos du traitement Ces moyens nous l avons d j dit ne sont nullement des pr servatifs cer tains ils n ont d autre action que de diminuer les chances d infection de tout individu qui s expose contracter la syphilis On a encore indiqu des mesures dont il est peine n cessaire de faire mention je veux parler de la vaccination syphilitique et de la syphilisation pr ventive La premi re de ces m thodes pr servatrices qui consiste inoculer le sang pris au voi sinage d accidents tertiaires fut propos e autrefois par Diday mais elle a t depuis abandonn e par son auteur m me et jamais personne que Je sache n a song la mettre en pratique La syphilisation pr ventive n a pas eu un plas grand succ s Plus loin nous parlerons de la syphilisation curative CHAPITRE II TH RAPIE S 4 Des diverses m thodes de trailement employ es jusqu nos jours TRAITEMENT RATIONNEL OU M THODIQUE Les premi res manifestations de l pid mie syphilitique du xv si cle ayant t pour les m decins de cette poque une v ritable surprise ne furent nulle 4 Chevreul Consid rations sur l histoire de la partie de la m decine qui concerne la pres criplion des rem des Paris 18
23. pro mener dans la chambre bien v tu Enfin on le purgeait de nouveau sur la fin du traitement il pouvait alors sortir de la chambre non pas pour s exposer au plein air mais pour aller dans une autre chambre jusqu ce qu il f t en tat de soutenir l impression de l air car il ne fallait pas changer de r gime tout d un coup mais il fallait que le malade s accoutumat peu peu repren dre le train de vie ordinaire durant un mois entier pendant lequel il gardait encore le r gime ne buvait point de vin usait de la seconde d coction pour la boisson ordinaire Dans ce mode d emploi du bois de gayac notre sens la pr paration laquelle tait soumis le malade le r gime s v re auquel il tait maintenu contribuaient au moins autant que le rem de amener la gu rison Du reste la forme diff rente sous laquelle on prescrit encore le gayac aujourd hui explique suffisamment la diversit d action Un autre bois venant galement des Indes mais suivant Astruc diff rent du pr c dent fut employ en m me temps que ce dernier En France o ce bois dit bois saint jouissait d une grande r putation malades et m decins n en parlaient qu avec une pieuse admiration O saint bois disait dans l une de ses oraisons un patient qui se trouvait soulag sinon gu ri par les effets de cet heureux m dicament saint bois n es tu pas au propre le bois b ni de la croix du bon larron Comme ces bois taient
24. rd Torella quoique partisan du mercure attribue la mort de C sar Borgia et celle de son fr re l abus de ce m dicament Aphrod t 1I p 528 3 Les fumigations de cinabre qui taient aussi usit es d s cette poque n taient pas non plus sans danger ainsi que Findique ce passage de Jean B n dict Suadeo ut caveas ab empiricorum suffimigus in quibus ponitur cinnabaris tanquam a pr sentissimo nano et cujus ego fumo vidi periisse quemdam nobilissimum pictorem Bononi et mulierem devenisse ad apoplexiam De morbo gallico libellus cap 1v De cura morbi gallici p 182 DIP 4 De morbo gallico Aphrodisiacus p 826 jE nE TH RAPEUTIQUE 527 la claveure d un charnier et les dents leur tressailloient comme font les mar chettes d un clavier d orgues ou d espinettes quand on joue dessus et que le gosier leur escumoit comme un verrat que les vaultres ont accul entre les toiles Au xvr si cle donc r gnaient d j la doctrine mer urialiste et la doctrine antimercurialiste cette poque aussi on traitait la syphilis par les m thodes ordinaires de traitement des autres maladies et quelque peu par l expectation et la di te c est dire qu on y trouve du moins en germe les divers proc d s th rapeutiques dont nous aurons parler plus loin TRAITEMENT PAR LES BOIS SUDORIFIQUES TRAITEMENT V G TAL Le traitement par les bois sudorifiques marque une p riode de rel che et de r action
25. res de la seconde d coction Si le malade tait trop d licat trop maigre trop faible pour soutenir une si rigoureuse abstinence on lui donnait un peu plus de pain de raisins ou un massepain ou un bouillon de poulet m me quelques jours apr s le quart ou la moiti d un poulet r ti ou bouilli sans sel On suivait cette m thode pendant quinze jours durant ce temps l si le ventre n tait pas libre on donnait un lavement mollient de deux en deux ou de trois en trois jours apr s les premiers quinze jours on purgeait doucement le malade avec la moelle de casse la manne les tama rins etc et il ne buvait le jour de la purgation que de la seconde d coction Un recommen ait ensuite le m me traitement jusqu au trenti me ou quaran 4 Ant Musa Brassavole De morbo gallico liber Aphrod t I p 658 Nicolas Massa De morbo gallico liber Venetiis 1563 et Aphrod t 1 p De morbo gallico poematum lib 111 Aphrod t I p 4 dialogus Aphrod p 610 Antonius Gallus Aphrod t 1 p 455 2 Astruc t Il p 95 dit de Louis Paris 41777 39 Hier Fracastor 83 Jean Fernel De lue venerea De ligno sancto non permiscendo opus TH RAPEL 529 ti me jour mais on donnait un peu plus de nourriture en augmentant insen siblement Si le malade apr s vingt cinq ou trente Jours se trouvait avoir assez de forces on lui permettait quand ilne suait pas de se lever de se
26. res nombreuses dont se portaient garants les m decins de cette poque vinrent du reste l gitimer la faveur accord e au gayac Ulrich de Hutten et son ami rasme lui furent redevables apr s Oviedo d une gu rison que n avaient pu produire les 1 On consultera avec avantage sur l histoire du gayac les notes de Bosquillon sa tra duction du Trait de la gonorrh e virulente et de la maladie v n rienne de Benj Bell t I p 395 Paris 4802 celles de Potton dans sa traduction du livre du chevalier Ulrich de Hutten sur la maladie francaise Paris 1865 et enfin un int ressant feuilleton ins r par J M Guardia dans le n 49 p 741 de la Gazette m dicale de Paris ann e 1805 2 A ce sujet et sur la m dication par le gayac consultez Delgado Del modo di adope rare il legno sancto India occidentale ovvero del modo che si guarisce il mal francioso e ogni male incurabile Venise 1529 in 4 Nicolas Poll De cura morbi gallici per lignum quayacanum dans Aphrodisiacus t I p 942 L on Schmauss De morbo gallico tractatus Salisburg 4518 et Aphrod t I p 383 Ulrich de Hutten De morbi gallici curatione per administrationem ligni guajaci dans Aphrodisiacus t 1 p 275 Tr fr par Potton Paris 4865 Gonzalo Fernandez de Oviedo y Valdez Del palo guayacano o del palo santo 1552 tir de Natural y general historia de las Indias S ville Nouv dit Salamanque 1557 trad l
27. s ou des ventouses des laxatifs des minoratifs des apoz mes faits de sucs d pur s de chicor e sauvage de buglosse etc des sirops compos s des m mes sucs du petit lait tels taient en m me temps que des bains et des onctions faites avec des liniments divers ou simplement avec des substances grasses les moyens qui composaient la th rapeutique de la syphilis Ajoutons ces moyens lorsque la maladie tait rebelle la sudation dans des tuves ou encore dans un four m diocrement chaud moyen auquel Gaspard Torella accordait la pr f rence quand il s agissait de gu rir les douleurs et les pustules Quel ques m decins en petit nombre il est vrai faisaient usage de Ja d coction ou de l infusion de vip re d autres enfin recouraient fr quemment l application d un caut re sur la t te au bras ou la jambe Cependant d s cette poque commence aussi l emploi d un m dicament qui deviendra c l bre dans l histoire de la syphilis je veux parler du mercure In troduit dans la th rapeutique par les Arabes Rhas s Avicenne M su ete cet agent tait employ contre les poux la gale l imp tigo le malum mortuum Th odoric sorte de l pre et autres ruptions cutan es 4 L analogie uatu rellement conduisit s en servir pour combattre les ruptions syphilitiques Nourris des auteurs de l antiquit les premiers syphiligraphes suivirent en cela le pr cepte de Gelse qui recommande dans l
28. s des bouteilles de verre bien bouch es sur le bois qui restait dans le pot de terre on versait de nouveau pareille quantit d eau que l on faisait encore bouillir un feu doux jusqu la diminution du quart Cette seconde d coction que l on appelait Bocket tant pass e se gardait aussi dans des bouteilles de verre La premi re d coction tait employ e comme rem de et l autre comme boisson ordinaire Quand la d coction tait pr te et que le malade avait t doucement purg et tenu une nourriture l g re depuis quelques jours on le renfermait dans une chambre qui f t chaude par son exposition ou qu on avait soin d chauffer et qu on tenait bien calfeutr e pour emp cher lair et le froid d y entrer On lui donnait de grand matin dans son lit un verr de la premi re d coction chaude d environ huit ou dix onces et apr s l avoir bien Couvert on le faisait suer deux ou trois heures apr s qu on l avait essuy quatre heures au moins apr s la prise de la d coction on lui donnait deux ou trois onces de biscuit avec quelques raisins secs ou quelques amandes ou quelques pistaches on le laissait boire abondamment de la seconde d coction quatre heures apr s il prenait un autre verre de la premi re d coction conte nant huit ou dix onces suait pendant trois heures comme la premi re fois apres avoir t essuy il mangeait de m me deux ou trois onces de biscuit etc buvait quelques ver
29. salutaire contre les exc s et les cons quences f cheuses du traitement mereuriel Ulrich de Hutten raconte comme il suit la d couverte du gayac le plus c l bre de tous les bois sudorifiques employ s la curation de la syphi lis Un gentilhomme espagnol tr sorier d une province Hispaniola tant fort malade de la v role apprit d un habitant du pays le rem de dont il devait se servir et fut le premier qui l apporta craignant cependant qu il n e t pas la m me vertu qu il avoit dans cette isle Cette version semble faire allusion Gonzalo Fernandez de Oviedo y Valdez mais n anmoins on est loin d tre d accord sur le nom de celui qui l on doit l importation du bois de gavac et sur la date de cette importation Je ne chercherait pas d brouiller ce point de l histoire du gayac 1 Ce qui est certain c est que le gayac connu en Espa ane d s l ann e 1508 au rapport de Delgado se r pandit seulement vers les ann es 1517 et 1518 en Italie et en Allemagne 2 Peu de rem des devinrent aussi rapidement populaires Un publia bient t par toute l Europe que le mal de Naples pouvait enfin gu rir l aide d une drogue que fournissait l Am rique et d s lors le peuple qui fait d tranges confusions dans ses chroniques se persuada que le rem de et le mal avaient d tirer leur origine du m me pays ce qui sans doute contribua affermir l id e de l importation am ricaine de la syphilis Des cu
30. tinu pendant toute la dur e de la maladie chez les hommes au bout de quinze jours ou trois semaines on augmentait un peu les aliments mesure que les sympt mes dimimuaient d intensit Rarement une saign e g n rale tait prescrite mais on administrait tous les jours trois 1 Voyez Graves Le ons de clin m dic traduction fran du docteur Jaccoud 2 dit t II p 572 3 Je _ T TT S Soa Pe n A fs Fr a S t Pan p ty i 27 Ce P 4 Pira ER 7
31. ue la maladie s tant rendue difficile et opini tre gu rir beaucoup de m decins tr s habiles ont t oblig s de revenir aux onctions mercurielles depuis deux ans Dans le XVII si cle le gayac tait encore en usage mais les m decins du xvm si cle 4 Voy Brassavole Jean de L on J Scaliger 2 De radice chine Epistol 1556 Aphrod t I p 586 LANCEREAUX La Syphilis 2 dit a A Po mr ee eme ne ne ee ee _ Si z es A 2 _ me et mme e Se a 530 LA SYFHILIS l exception d un petit nombre le d laiss rent peu pr s eop Alenen ipo recourir au mercure Astruc d clare apr s beaucoup d autres que u i o a des bois sudorifiques n est susceptible de gu rir que les maladies s Bt riennes locales et commencantes et d s lors le mercure est remis en honneur Relativement aux divers traitements les m decins qui aient omp de la vigueur de leurs malades n avaient pas toujours recours Tn r plus nergiques les individus faibles et d biles taient mis E z a tains v g taux On s adressait aux r sineux l encens la myn apas 3 chet l corce de cannelle ete Plus tard la saponaire fut vant e pa FS Bartholin et Stahl La gratiole la douce am re la nantes sons dictame blanc et beaucoup d autres plantes ont re u des o pu ou nn m rit s Kalm et Bertram ont vant la racine de cardinale bleue ae syp ii litica Russel
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