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1. C est naturellement sur la d finition des crit res objectifs et sur la d termination des b n ficiaires que divergent le plus les diff rents sys t mes mis en oeuvre Jusqu ici principalement dans les pays anglo saxons Ross 1983 p 3 pr cise cette id e The three educational programs in the United States United Kingdom and Australia have all relied upon the use of indi cators constructed from objective data to identify appropriate targets for the allocation of sup plementary government assistance The target groups for each of these programs have been described in different ways In the United States the program was concerned with children living in poverty in the United Kingdom the aim was to assist students attending schools in deprived areas while in Australia the focus was on students attending disadvantaged schools Cette distinction conduit des solutions diff rentes Aux Etats Unis dans le cadre de l attribution des fonds de Title I c est une perspective essentiellement cono mique qui est adopt e comme le pr cise le texte de la Chambre des Repr sentants United States House of Representatives 1978 cit par Ross 1983 p 4 Ce sont the special needs of children of low income families and the impact that concentrations of low income families have on the ability of local educational agencies to support adequate educational programs qui d terminent les
2. O quel moment pourquoi e Je veille respecter un plan logique je fournis une liste des outils et du mat riel n cessaires avant de d crire les diff rentes actions accomplir je d cris pr cis ment les conditions initiales je r dige le mode d emploi de fa on logique et ou chronologique j indique clairement les effets pr visibles ventuellement j indique les astuces pour r aliser plus facilement le produit e Pour atteindre tous ces objectifs lorsque je r dige je propose une structure et une mise en page claires je d coupe mon texte en paragraphes courts gt j utilise des tirets des chiffres etc pour bien s parer les diff rentes tapes de la d marche Suivre Je veille ce que mon texte soit accessible je bannis les mots dangereux ceux qui sont impr cis ex suffisant assez etc ceux qui peuvent tre compris de travers les faux amis etc je construis des phrases courtes toujours simples et qui vont directement l essentiel par exemple j utilise des verbes d action l infinitif ou bien je r dige selon la structure verbe compl ment etc Mais quelle que soit la formule que j adopte je reste coh rent e Pour que mes destinataires se repr sentent les choses de la fa on la plus juste je dessine un ou plusieurs sch mas comment s Illustration La grille de crit res
3. Vanhulle S 1998 crire au travail L observatoire Revue d action sociale amp m dico sociale a s b l Trimestriel 20 Vanhulle S para tre La langue fran aise l ouvrage n sp cial de Fran ais et soci t Bruxelles De Boeck Duculot Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais NOTES DE LECTURE 88 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 NOTES DE LECTURE Dominique Lafontaine Christian Baudelot Marie Cartier Christine Detrez Et pourtant ils lisent Paris Seuil 1999 Christian Baudelot a le go t des titres pourfendeurs d id es re ues Il y a quelques ann es 1l nous avait gratifi s d un encourageant Le niveau monte aujourd hui il signe avec deux collaboratrices un optimiste Et pourtant ils lisent La lecture est elle en crise Quel sens rev t elle aujourd hui pour les jeunes Quelle place occupe t elle dans leurs loisirs C est pour r pondre ces interrogations que les trois auteurs sociologues ont mis sur pied une vaste enqu te aupr s de 1200 l ves issus de quatre acad mies fran aises et repr sentant de fa on quilibr e les diff rents milieux sociaux Ces l ves ont t suivis pendant quatre ans en vue de dessiner leur itin raire de lec
4. Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 70 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 dimension complexe la fois so ciale puisqu il s agit d crits pour agir qui sont tr s fortement ancr s dans un milieu social bien d fini et linguistique Son apprentissage repose autant sur l acquisition des connaissances formelles et comp tences instrumentales utiles toute r daction de texte que sur des attitudes et comportements finalement peu courants a Des discours sociaux Tout texte technique quel que soit son genre et son tat de finition note h tive ou prospectus publicitaire rel ve toujours de cette cat gorie de textes que Bronckart a caract ris s de conjoints Bronckart 1985 c est dire qu il est in vitablement li un produit ou un processus En tant que tel 1l comporte donc une dimension sociale qu on ne peut n gliger En effet ces textes techniques sont toujours destin s guider des actions expliquer un ph nom ne d crire une situation probl matique un processus ou un produit communiquer des informations pr cises il s agit donc toujours de textes profond ment impliqu s dans un contexte social r el Le destinataire son statut et ses connaissances d
5. le revenu la qualit du logement le niveau des dipl mes les professions les donn es relatives l emploi et au ch mage la composition des m na ges monoparentalit L indicateur synth tique qui a finalement t retenu par l quipe interuniversitaire apr s grand nombre d essais et d analyses r sulte d une analyse factorielle en composante principale ou ACP Bouroche et Saporta 1980 pond r e en fonction du nombre d enfants de O0 20 ans qui r sident dans chaque quartier Cette analyse a t men e sur les douze variables identifi es comme tant pertinentes par l quipe de recherche tableau 2 travers l ensemble des quartiers du territoire de la Communaut fran aise pour lesquels toutes les donn es n cessaires taient disponibles Ces donn es sont fortement corr l es entre elles autrement dit l o les revenus sont faibles la qualit des logements est moindre le niveau de dipl mes est inf rieur et la proportion de ch meurs plus lev e Annexe 1 1 arts PES POR Le territoire consid r recouvre la R gion de Bruxelles Capitale et de la R gion wallonne l exclusion des neuf communes de la Communaut germanophone La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 128 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Uni
6. sultats un test de math matique en 4e ann e primaire partir d une s rie d indicateurs construits soit au niveau individuel sexe ge soit au niveau de la commune soit au ni veau du quartier Le niveau cole et classe est donn de mani re fixer l importance de l effet d agr gation ce niveau Tableau 1 Synth se des diff rents indicateurs retenus dans les mod les explicatifs r sultat un test standardis de math matique 4e ann e primaire 1380 l ves 79 classes Demeuse 1995 Nombre d explicateurs 2 Ind Explicateurs dans le mod le Nombre d l ves R 1 Variable sexe 1 1380 0 0034 2 Variable ge 1 1377 0 0476 3 Variables socio conomiques 16 996 0 1018 niveau quartier 4 Variables socio conomiques 10 1193 0 1350 niveau commune 5 Variables classification des 8 1193 0 1986 communes 6 Variables description de l cole 27 1380 0 266 7 Effet appartenance une 1 1195 0 2862 commune lieu de r sidence A Effets conjoints 37 888 0 3192 1 2 3 4 5 6 8 Effets appartenance une cole 2 1380 0 4382 et une classe B Effets conjoints 2 1195 0 5161 7 8 C Effets conjoints 20 888 0 5327 1 2 3 8 7 La m thode propos e pour mesurer l investissement consentir dans les diff rentes coles et implantations est pr sent r alisable l
7. modes d entr e dans l crit strat gies de lecture et criture ex tr mement h t rog nes travers les interactions aussi les effets du feedback des pairs de la comparai son sociale de l estime de soi de la motivation du sentiment plus ou moins important de maitrise dans ces domaines se manifestent clairement en demandant aux tudiants de coop rer en lecture et criture de mani re ce que le groupe et chaque individu puissent voluer on tente de susciter une r flexion sur le r le possible de l interaction sociale dans le d veloppement cognitif qui englobe des dimensions psychoso ciales et affectives qui tant t facilitent et tant t entravent ce d veloppement On explore l tant dans l action p dagogique elle m me que dans le retour r flexif sur cette ac tion un paradigme d enseignement selon lequel la classe peut cesser d tre une collection d individus pour se transformer en une commu naut d apprentissage Brown et Campione 1995 constitu e d individus plus qui apprennent gr ce notamment l interd pen dance des comp tences individuelles Perkins 1995 Crahay 1999 339 341 2 Des d marches r flexives personnelles Au del des interactions desti n es laborer des connaissances et des significations 1l s agit d aider chacun s approprier int rioriser de nouveaux savoirs et savoir faire des modalit s r flex
8. 1 Formation Micro Bases MB 11 mois elle pr pare aux fonctions d assistants en programmation avec des applications adapt es aux besoins des P M E des ind pendants des professions lib rales des A S B L des coles 2 Formation pour l Europe FPE 7 mois elle pr pare aux fonctions relatives aux changes commerciaux par une formation en bureautique 7 mois elle pr pare le personnel de confection l utilisation des nou velles technologies dans le domaine de l habillement de la conception stylisme mod lisme au patronage Dans le cadre de l objectif 4 du Fonds social europ en le Service de P dagogie exp rimentale a gale ment mis sur pied des modules de formation de courte dur e qui s adressent aux personnes en pr ca rit d emploi et dont le but est d une part d initier ces personnes aux nouvelles technologies de la communication courrier lectro nique change de fichiers cr ation de pages Internet et d autre part de consolider leurs connaissances dans les secteurs o les volutions sont rapides essentiellement les programmes informatiques Formations dans le domaine des nouvelles technologies Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 151 CR ATION ET D VELOPPEMENT D UN SYST ME INFORMATIS D ORIENTATION ET DE CONSEIL L EMPLOI Personnel attach la recherche S P E Natacha Martynow Mich
9. Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 104 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 id e de la courbe selon laquelle les r sultats se distribuent sur les chelons du bar me La formule est 3 x de Non de Peu de Beaucoup 3 x de Essentiel Un signe n gatif indiquera une tendance de la courbe vers la gauche tandis qu un signe positif illustrera R el Etudiants Attribuer note 19 Feedback 30 R guler R fl chir 4 Pour les repr sentations de la r alit les courbes des ma tres de stage semblent relativement diff rentes de celles des professeurs et des tudiants Pour ces deux derniers acteurs on remarque lors du passage de la r alit l id al que les courbes en rapport avec le feedback la prise de conscience la r gulation et la r flexion se d calent nettement vers la droite Par contre pour l attribution d une note la courbe se d place vers la gauche Pour ce qui est du fait de souligner les points communs et les diff rences les d placements sont peu coh rents entre les professeurs et les tudiants L valuation du ma tre de stage telle que ce principe la veut peut se d finir deux niveaux Le premier niveau se caract rise par l valuation que fait le ma tre une tendance vers la droite Les r
10. crits Quant la derni re question elle suppose que l l ve localise l endroit du texte o l on parle de l effet de la vitamine C ce qui met en jeu une lecture un peu attentive et qu il r ussisse ensuite tablir le lien entre la formulation stimule les d fenses naturelles de l organisme dans la notice et le distracteur aide le corps lutter contre la maladie Cette question fait certes appel des connaissances ext rieures au texte mais celles ci sont l mentaires et dans l ordre de ce que l on peut attendre d un l ve de 14 15 ans L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Utilise la notice suivante pour r pondre aux questions ASPIROL SOLUBLE A LA VITAMINE C COMPOSITION Chaque comprim contient de l acide ac tyl salicylique 0 4g et de l acide ascorbique 240mg INDICATIONS L Aspirol C traite les sympt mes li s des maladies telles que le rhume ordinaire Elle a les vertus traditionnelles de l Aspirol soulager la douleur et faire tomber la fi vre plus les effets th rapeutiques de la vitamine C qui stimule les d fenses naturelles de l organisme Dissoute dans l eau elle donne une boisson effervescente tr s agr able boire Les ingr dients actifs sont rapidement absorb s et l action th rapeutique est tr s ra
11. 1994 Moisan et Simon 1997 La volont politique de revoir les crit res est p riodiquement r affirm e notamment en 1997 par S gol ne Royal Education Nationale 1997 p 2758 ministre d l gu e charg e de l enseignement scolaire Afin de proc der aux volutions souhaitables de la carte des ZEP et la d finition des r seaux d ducation prioritaires il vous faut tablir des crit res objectifs transparents et n goci s Ces crit res doivent mesurer la concentration des difficult s sociales conomiques et culturelles Elle est nouveau rappel e par Lionel Jospin premier ministre dans son discours de cl ture des Assises nationales des ZEP en juin 1998 Etablie pour la premi re fois en 1983 r vis e en 1989 la carte des ZEP devait tre revue en 1993 Cela n a pas t fait par les responsables de l poque Un temps important a ainsi t perdu Cette question doit maintenant tre r gl e pour la rentr e 1999 conform ment aux orientations arr t es dans le plan de relance des ZEP Cette r vision doit permettre de rem dier certaines incoh rences Comment expliquer que 39 des coll giens de la Ni vre ou 26 de ceux de Corse du sud soient en ZEP alors que ce n est le cas que de 19 des coll giens de Seine Saint Denis Fad Ces situations doivent tre revues et le seront Jospin 1998 La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m tho
12. 1999 Les cercles de lecture Pr sentation de deux vid os de formation Le Point sur la Recherche en Education Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S para tre Lectures interactives de Amos et Boris Pour un apprentissage par tayage de l interpr tation d oeuvres litt raires Enjeux Lafontaine D 1997 De diff rences en disparit s les effets d un syst me ducatif non compr hensif Scientia Paedagogica Experimentalis XXXIV 2 267 282 Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 171 Lafontaine D 1997 Le niveau en lecture l entr e du secondaire en Communaut fran aise de Belgique des comp tences fragiles et si diverses Enjeux 41 42 129 161 Lafontaine D 1997 Les comp tences en lecture des l ves de 8 12 ans en Communaut fran aise de Belgique la lumi re des valuations externes Pilotinfo 19 1 22 Lafontaine D 1999 Le sens de la mesure Echec l chec F vrier 133 1 et 4 Lafontaine D 1999 Mesurer les progr s accomplis gr ce au mod le de la r ponse l item l volution des comp tences en lecture 14 15 ans en Communaut fran aise de Belgique entre 1991 et 1998 Scientia Paedagogica Experimentalis XXXVI 2 Lafontaine D para tre Quelques richesses m
13. Celui ci est il mis au cou rant Si oui comment C est cette question qui a t pos e propos du r le r el et du r le id al Les cat gories de r ponses qui ont t FR nil a utilis es sont celles ci 1 Le ma tre de stage est mis au courant par des journ es de formation organis es par la Haute Ecole 2 Le ma tre de stage est mis au courant lors de rencontres de contacts et de r unions mis en place par la Haute Ecole 3 Le ma tre de stage est mis au courant par des documents Docs 4 Le ma tre de stage est mis au courant par les tudiants qui viennent en stage Etdt 5 Le ma tre de stage est mis au courant lors des discussions avec un professeur qui vient superviser un stagiaire Prof 6 Le ma tre de stage est mis au courant par un autre moyen formation initiale inspecteur Autre 7 Le ma tre de stage n est pas mis au courant Non 8 Le ma tre de stage est mis au courant mais la mani re n est pas pr cis e Oui 9 Non codable toute r ponse ne rentrant pas dans une cat gorie ou omission Le lecteur sera attentif au fait que si les cat gories sont exclusives les r ponses produites par les r pondants comportent souvent plusieurs l ments plusieurs id es Il est donc normal que la somme des pourcentages associ s aux diff rentes cat gories d passe parfois 100 Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am liora
14. De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 32 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 LE TRAVAIL EN CYCLE AU SERVICE DE LA MA TRISE DES SOCLES DE COMP TENCES OUTILS POUR L APPRENTISSAGE DU LIRE CRIRE AU CYCLE 5 8 ANS Commanditaire Martine Leb Marie Claire Nyssen Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours Cette recherche action vise en col laboration directe avec inspecteurs et enseignants du cycle 5 8 ans de l enseignement fondamental organis par la Communaut fran aise la construction d un r pertoire d activit s de s quences d ap prentissages de jeux de projets de lecture et d criture bas sur les comp tences du lire crire d finies dans le document officiel Socles de comp tences Cet outil didactique devrait favoriser la communication et la collaboration au sein d quipes p dagogiques et proposer des activit s concr tes permettant d aider les en seignants g rer les tapes de construction des comp tences du lire crire L ann e 1999 2000 est consacr e e d une part une r flexion sur l organisation de l enseignem
15. EDITORIAL Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Editorial Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 3 COMMENT RENDRE L COLE PLUS JUSTE ET PLUS EFFICACE Comment rendre l cole plus juste et plus efficace Comment faire en sorte que tous les enfants apprennent lire Comment s y prendre pour que tous d jouent les pi ges de l apprentissage des math matiques Comment donner tous une assise scientifique solide Comment susciter chez tous un d veloppement moral optimal Comment favoriser l panouissement de la personnalit de tous toutes ces questions il importerait de pouvoir apporter une r ponse nourrie de la r flexion philosophique et appuy e sur des exp riences solides L ducation se trouve en effet au carrefour de diverses disciplines Elle exige assur ment une profonde r flexion philosophique Elle ne peut se dispenser du regard critique de la sociologie Elle doit n cessairement tenir compte des enseignements de la psychologie Quant l organisation du syst me ducatif elle est une mati re politique par excellence et le recours aux sciences politiques mais aussi conomiques est indispensable La gestion quotidienne des apprentissages des l ves exige une ma trise solide des disciplines que l on souhaite leur faire d couvrir elle exige sans doute aussi une prise de distance
16. Janvier 2000 3 Structurer le projet en une s quence didactique Nous avons fait allusion l extr me importance dans la r daction technique de prendre en compte l environnement de la t che Nous ne croyons pas la r elle efficacit d un morcellement de l apprentissage en modules totalement coup s de toute finalit concr te L int gration de l apprentissage de la r daction technique dans un projet ayant pour objectif la r alisation d un produit constitue d j une premi re r ponse ce probl me Toutefois cela ne r sout pas tout Subsistent de tr s nombreux probl mes d organisation et d agencement Ainsi il est vident que certaines t ches d criture de mandent qu on s y arr te plus longuement parce qu elles sollicitent des comp tences ou des connaissances non encore acquises par les apprenants Il s agit donc de les construire et de les fixer Comment envisager cela dans la r alisation d un projet qui aurait pour fin un produit technique Pour r pondre ces probl mes nous nous sommes inspir es du mo d le de la s quence didactique la bor par Dolz et Schneuwly 1998 Le sch ma qui suit permet de mieux visualiser la direction donn e la recherche Le projet p dagogique doit se structurer sous la forme d une s quence didactique Dolz et Schneuwly 1998 voire d une succession de s quences didactiques pour les projets d envergur
17. investir l activit de lecture comme une forme de n go ciation ou de r solution de probl me sont plus que probablement en cause Ce qui pr c de concerne en particulier la lecture La production d crits quant elle est galement peu exploit e l cole fondamentale en tant que facteur de d veloppe ment de la r flexion du raisonne ment et d appropriation des genres discursifs r pandus dans l univers social et scolaire narrer expliquer argumenter etc travers des textes destin s autrui en fonction d enjeux et de besoins multiples Les enseignants litt ratie et r flexivit Il s agit de former les enseignants la dimension intrins quement sociale et d veloppementale du langage verbal Cela n cessite notre sens l admission d un principe d appropriation v ritable qui fasse des futurs enseignants bien plus que des techniciens de la didactique d o nos dispositifs participatifs et r flexifs Fondamentalement nous visons ce que nous appellerons l instar de Sarig 1992 un largissement de leur litt ratie acad mique Qu entendons nous par l La litt ratie acad mique est d finie par l ensemble des normes qu une institution d enseignement tablit travers son programme Ces normes installent des formes de pens e et de discours privil gient des connaissances par rapport d autres instaurent des sch mas particuliers d val
18. l crit per sonnel et s interroger in fine sur la transformation de ses propres con ceptions de d part Dans cette opti que les crits demand s fonction nent comme des crits interm diaires comme les t moins de la construction progressive d une r flexion ou d un savoir C est ainsi par exemple que des crits sur le concept m me de litt ratie ont t demand s plusieurs reprises les tudiants ont labor sur ce th me seuls et avec le recours aux pairs tant t des textes lin aires respectant les lois du genre faire part de expliquer une pens e un raisonne ment tant t des cartes concep tuelles comment es Ces textes sont valu s de fa on d abord formative avec des pis tes de r gulation puis certificative en fonction de crit res de justesse pertinence complexit cr ativit intellectuelle et lisibilit Enfin un troisi me objectif assign au portfolio est qu il d bou che progressivement et de plus en plus fr quemment sur des d cisions sur un processus d autoguidage pro fessionnel fort de ces connais sances sur lui m me en termes de croyances d acquis de comp tences enrichir etc fort galement d une appropriation personnelle de th ories de savoirs le jeune ensei gnant est invit r fl chir sur ses pratiques sur l impact de ses actions lors de stages et laborer et moti ver ses propres modes d action
19. t plac dans une situation tr s difficile et hautement d terminante des comportements Un parall lisme pourrait tre fait avec les conditions d ontologiques des exp riences de psychologie sociale En r sum la n gociation semble vitale pour la relation for matrice entre ma tre de stage et stagiaire Elle doit tre fr quente Il faut galement remarquer que si elle permet une prise de d cision laquelle les deux parties adh rent elle favorise aussi les changes de points de vue dont l importance a t soulign e par le principe 2 Principe 4 Le ma tre de stage place l tudiant dans un processus d auto valuation continue objective et formative Avant d expliciter ce principe quelques r sultats dont il est issu vont tre pr sent s Il a t demand aux r pondants d valuer l importance des fonctions suivantes des valuations des prestations de l tudiant l aide du bar me d j d crit 1 Attribuer une note 2 Souligner les points communs et les diff rences entre le ma tre de stage et l tudiant Donner un feedback 4 Faire prendre conscience l tudiant de son propre fonctionnement 5 R guler 6 R fl chir U Il n est pas possible d exposer l ensemble des r sultats obtenus pour les diff rentes fonctions de l valuation C est donc un tableau synth tique qui les pr sente Il reprend un indice permettant de se faire une
20. t propos e semble conforme aux connaissances plus qualitatives qu un certain nombre de sp cialistes du syst me ducatif ont des tablissements Il n en demeure pas moins qu un certain nombre de suggestions d am liorations du mod le peuvent tre faites La Commission des Discriminations positives qui doit remettre un avis au Gouvernement est d ailleurs charg e d analyser les r sultats d gag s par les chercheurs universitaires C est le pouvoir ex cutif et non les chercheurs qui doivent d signer les tablissements qui seront aid s Il ne s agissait donc pas pour l quipe de recherche de mettre au point un mod le m canique d attribution des moyens suppl mentaires mais de proposer un syst me d aide la d cision politique La variabilit des indicateurs au sein des quartiers est un probl me important qui n a pas pu tre r solu lors de cette tude L unit territoriale la plus fine du syst me statistique le quartier m rite des analyses plus approfondies m me si sa taille est relativement r duite L indexation des l ves partir de leur adresse dans la base de donn es de la carte l ve devrait permettre l avenir de mieux tudier les disparit s qui peuvent d terminer les recrutements particuliers de certains tablissements notamment dans les zones urbaines Le syst me ducatif belge repose en effet sur la libert d enseignement article 17 de la Constitution et corr lativem
21. 1998 Demeuse et Mainguet 1997 Lafontaine 1996 Mainguet et Demeuse 1998 Monseur et Demeuse 1998 En ce sens le D cret a donc bien une r elle pertinence Les disparit s observ es si elles justifient le d veloppement de politiques de discriminations positives de nature compenser cette situation de fait ne dispensent naturellement pas de mettre en oeuvre des mesures visant accro tre l h t rog n it des publics scolaires et rendre plus solidaires les tablissements d un m me bassin scolaire Conseil de l Education et de la Formation 1998 Delvaux 1999 Les crit res d attributions des moyens d apr s le D cret du 30 juin 1998 Le D cret d finit ce qu il convient d entendre par le terme discrimination positive dans le cadre du syst me ducatif belge franco phone Il s agit d aides accorder des tablissements ou implantations d enseignement ordinaire fondamen tal et secondaire susceptibles de promouvoir dans ces tablissements L enseignement fondamental comprend en Belgique l enseignement maternel ou pr scolaire non obligatoire et l enseignement primaire obligatoire qui s tend sur six ann es Etablissement scolaire tout tablissement qui organise l enseignement vis par l article ler du D cret savoir l enseignement fondamental et secondaire ou implantation des actions p dagogiques destin es assurer tous les l ves des chances gales
22. Beckers 1998 Minten ef al 1991 1992 1993 1996 La Belgique acquiert son ind pendance en 1830 mais sa situation reste mal assur e jusqu la signature du Trait des XXIV Articles le 19 avril 1839 qui confirme son statut et la s paration du Limbourg n erlandais et du Grand Duch de Luxembourg Minten et al 1991 p 56 populations scolaires difficiles ou moins favoris es de mani re accueillir cette population de mani re adapt e A partir de 1919 la gratuit et l obligation scolaire seront g n ralis es et la dur e de la scolarit sera progressivement port e 18 ans en 1983 Des aides individuelles sous la forme de bourses et de pr ts seront aussi octroy es aux l ves dont les parents ne jouissent pas de revenus d passant un plafond fix A c t de ces aides sp cifiques des allocations familiales sont vers es aux parents de tous les enfants scolaris s et ne d pendent pas directement des revenus du m nage A partir de 1989 la Belgique francophone a connu elle aussi ses Zones d ducation prioritaires Communaut fran aise de Belgique 1989 Une note du Conseil de l Education et de la Formation 1997 r sume la solution adopt e Sur base de crit res scolaires et socio conomico culturels mis au point par des scientifiques les ZEP ont t d limit es par la Commission de s lection d accompagnement et d valuation des projets de promotion de la r ussite scola
23. Coordination scientifique et r daction 1997 L apprentissage des langues vivantes en milieu scolaire dans l Union europ enne Etudes n 6 Luxenbourg Office des Publications officielles des Communaut s europ ennes Coll Education Formation Jeunesse Blondin C Coordination and editing 1997 Learning modern languages at school in the European Union Studies n 6 Luxembourg Office for Official Publications of the European Communities Coll Education Training Youth Blondin C Wissenschaftliche Koordination und Redaktion 1997 Lernen lebender Fremdsprachen an den Schulen der Europ ischen Union Studien nr 6 Luxembourg Amt f r Amtliche Ver ffentlichungen der Europ ischen Gemeinschaften Coll Allgemeine und Berufliche Bildung Jugend Blondin C Candelier M Edelenbos P Johnstone R Kubaneck A amp Taeschner T 1998 Les langues vivantes d s l cole primaire ou maternelle Conditions et r sultats Bruxelles Paris De Boeck Larcier Blondin C Candelier M Edelenbos P Johnstone R Kubaneck A amp Taeschner T 1998 Fremdsprachen f r die Kinder Europas Ergebnisse und Empfehlungen der Forschung Berlin Cornelsen Verlag Blondin C Candelier M Edelenbos P Johnstone R Kubaneck A amp Taeschner T 1998 Foreign Languages in Primary and Pre School Education A review of Recent Research within the European Union London Centre for Information on Language
24. Etude interuniversitaire commandit e par le Minist re de la Communaut fran aise de Belgique dans le cadre du D cret du 30 juin 1998 visant assurer tous les l ves des chances gales d mancipation sociale notamment par la mise en uvre de discriminations positives Rapport remis Madame la Ministre Pr sidente du Publications 174 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Gouvernement de la Communaut fran aise de Belgique mai 1999 Ce rapport comporte un CD ROM incluant une base de donn es et des indicateurs pour faciliter la d cision Non publi Demeuse M Monseur C 1998 Pour accro tre l efficacit des syst mes d enseignement Recherche des facteurs d efficacit Etude comparative des dispositifs de pilotage Rapport final Projet Socrates IIL 3 1 Bruxelles Commission de l Union europ enne DGXXII non publi Denooz R Vanhulle S 1999 Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours technique et de fran ais Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Duchateau D Giot B 1997 Evaluation de la formation continu e des professionnels de l enseignement sp cial Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Ser
25. Evaluation de la formation continu e des enseignants de l enseignement fondamental officiel subventionn 152 Evaluation de la formation continu e du personnel de l enseignement sp cial officiel subventionn A SE AE Rd sel 154 Elaboration d un dispositif d valuation visant am liorer la qualit et l efficacit de la formation continu e des enseignants du secondaire 155 Etude longitudinale d un chantillon d enfants de la r gion wallonne de la naissance l tat adulte sssssssssssssssssssresrsrsrerererererererererererererererererere 156 Instauration d un cours de langue vivante d s la 5e ann e primaire 157 Mise en oeuvre d un dispositif technique de soutien la cr ation d preuves talonn es en relation avec les nouveaux socles de comp tences 158 Capacity for change and adaptation of schools in the case of effective school improvement EST nr nd annee 159 Participation aux activit s de l O C D E smnenniahennenamentt 160 Enqu te internationale sur l ducation la citoyennet IEA Civics 162 PUBLICATIONS DU SPE Ouvrages et chapitres de livres 164 Articles a a a 167 Rapports de recherche sn ain 173
26. Feron O amp Monseur C 1997 Pour accro tre l efficacit des syst mes d enseignement Recherche des facteurs d efficacit Etude comparative des dispositifs de pilotage Rapport final premi re ann e Projet Socrates II1 3 1 Bruxelles Commission de l Union europ enne DGXXII Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Blondin C Fran ois N Grisay A Lanotte A F Man o A amp Schillings P 1997 A 14 ans une citoyennet en construction L ducation la citoyennet en Communaut fran aise de Belgique Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Juin Blondin C Lanotte A F amp Schillings P 1997 Education for citizenship in the French Community of Belgium Case study Core international framing questions Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mars Blondin C Schillings P amp Man o A 1997 Education for citizenship in the French Community of Belgium Case study Research review Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mars Colson D G rard F M Guitard C amp Martynow N 1999 Poursuivre sa formation Rapport de synth se Commission europ enne DGXXII Education Formation Jeunesse coll Etudes Luxembourg Office des publications des Commissions europ ennes publi en fran ais anglais et allemand Colson D G rard F M G
27. Il Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 94 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 reconsid re son r le la situation et leur interaction b Les obstacles la professionnali sation La professionnalisation des enseignants le lecteur l aura compris n est pas chose facile Trois obstacles majeurs celle ci dont deux avaient d j t soulign s par R Bourdoncle 1993 ont t relev s Il s agit de la nature des savoirs de la difficult d tablir une relation formatrice et des rapports entretenus entre le ma tre de stage et l institut de formation La nature des savoirs sous jacents aux comp tences pro fessionnelles ne permet pas une transmission directe de l expert au novice Ceux ci sont le r sultat de d marches d analyse entreprises par l acteur De plus les savoirs ensei gnants ne sont pas faciles cerner M Tardif amp C Gauthier 1996 pr cisent juste titre qu ils ont suscit et suscitent encore une multitude de r ponses offertes par des auteurs eux m mes tr s savants mais aussi tr s souvent en d saccord dont les ouvrages remplissent les rayons de toutes les biblioth ques travers le monde 1996 p 210 La mise en place d une relation pleinement formatrice entre le ma tre de stage et l tudiant n est pa
28. Le minimex est une forme particuli re d aide sociale attribu e aux personnes qui ne disposent d aucun revenu et ne b n ficient par exemple pas d allocation de ch mage La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 125 Dans l tude men e par Demeuse 1995 des l ves ont t soumis des tests standardis s de math ma tique Lors de la premi re ann e de cette recherche 1380 l ves r partis dans 79 classes de l enseignement primaire organis directement par la Communaut fran aise distribu es sur 4 districts d inspections volon tairement contrast s par leurs caract ristiques de population grande agglom ration urbaine zone r sidentielle zone rurale et petites villes ont t test s Cette premi re phase de recueil des donn es a permis d prouver un certain nombre d indicateurs de type socio conomique bas s sur des mesures indirectes travers les moyennes des quartiers d habitation des l ves comme le propose le D cret Des mod les explicatifs sont pr sent s par ordre croissant de niveau d explication ou R dans le tableau 1 La deuxi me colonne du tableau indique le nombre de variables im pliqu es dans un mod le donn la colonne suivante pr cise le no
29. Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Guitard C Simon N Engelen C amp Gabriel V 1999 d cembre Minimex s ins r s id es re ues chavir es Les comp tences sociales minimales pour l entr e dans un parcours d insertion C P A S de Li ge Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit tirage limit 2000 exemplaires Hindryckx G Lafontaine A amp Schockert C 1997 Grandir en l an 2000 Les comp tences en fran ais en 2e ann e et la motivation apprendre au d but de la scolarit primaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Hindryckx G Lafontaine A amp Schockert C 1997 Grandir en l an 2000 Approche des d terminants de la motivation scolaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 175 Hindryckx G Lafontaine A amp Schockert C 1998 Grandir en lan 2000 Approche des d terminants de la motivation scolaire Profils cliniques et analyses statistiques Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Hindryckx G amp Nyssen M C 1999 La produ
30. Teaching CILT Blondin C De Zanet F Demeuse M Monseur C para tre Contribution l ouvrage collectif Cl s de lecture de Regards sur l ducation n 6 Les indicateurs de l OCDE 1998 Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique Secr tariat g n ral Direction des Relations internationales Ce dossier a t actualis en 1999 La derni re version est accessible via Internet Blondin C amp Schillings P 1999 Education for citizenship in the French Community of Belgium opportunities to learn in addition to the formal curriculum In J Torney Purta J Schwille amp J A Amadeo Eds Civic Education accross Countries Twenty four national Case Studies from the IEA Civic Education Project Delft Pays Bas Eburon Publishers 61 87 Colson D G rard F M Guitard C amp Martynow N 1998 Poursuivre sa formation Etude Commission europ enne DGXXII Education Formation Jeunesse coll Etudes Luxembourg Office des Publications des Commissions europ ennes publi en fran ais anglais et allemand Crahay M 1997 Une cole de qualit pour tous Bruxelles Editions Labor collection Quartier libre Crahay M 1999 Psychologie de l ducation Paris Presses Universitaires de France Collection ler Cycle Crahay M para tre L cole peut elle tre juste et efficace Bruxelles De Boeck Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimen
31. Universit de Li ge Janvier 2000 157 INSTAURATION D UN COURS DE LANGUE VIVANTE D S LA 5 ANN E PRIMAIRE UNE ANALYSE DE LA SITUATION ACTUELLE ORIENT E VERS DES PROPOSITIONS DE SOUTIEN Christiane Blondin Marie H l ne Straeten Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Recherche en cours Cette recherche veut faire le point sur la fa on dont l innovation que constitue l enseignement obligatoire des langues en 5 et 6 primaire d cret du 18 juillet 1998 se met concr tement en place dans les coles Dans un premier temps nous avons s lectionn une dizaine de classes dans des contextes contrast s susceptibles de donner un aper u de la vari t des situations existantes etces classes font l objet d une tude approfondie Des observations seront galement men es afin de pouvoir pr senter les principales caract ristiques des m thodologies adopt es Des monographies ren dront compte des attitudes et des comportements des diff rents acteurs professeur de langue mo derne autres enseignants l ves inspecteurs parents des res sources utilis es et des difficult s rencontr es A partir de ces monographies nous proc derons dans un second temps un recueil plus large d
32. autant plus que la production de texte sera certainement plus longue et que les enfants ont des difficult s anticiper l ensemble de la structure du texte Commencer par un r cit d un v nement v cu par la classe enti re par exemple peut tre un bon moyen pour travailler sur la structure d ensemble d un texte Il ne faut pas croire cependant que les comp tences d velopp es au travers de la DA qui a donn lieu un r cit vont pouvoir se transf rer d embl e vers d autres types de textes La diversit des productions crites permettra de faire prendre conscience l enfant des similitudes et des diff rences au niveau de la forme et du contenu entre les crits A un moment donn l enseignant peut construire des fiches outils reprenant les caract ristiques les plus importantes Par exemple si l on a entendu lu et compar des contes on peut cr er une fiche sur laquelle on crira Pour crire un conte on choisit un h ros une preuve difficile un ou plusieurs amis du h ros des ennemis des difficult s Elle pourra tre compl t e l occasion en fonction des d couvertes r alis es par la lecture d autres contes L nonciation crite Exemples v cus par le groupe d enseignants lors de l ann e 1998 1999 Dans une classe de 1 2 ann e primaire une des activit s d crit consistait remplir une fiche pr tablie afin de construire une c
33. cadre d un projet commun une invitation aux parents pour le bal du carnaval Les l ves de 3 maternelle et de 1 primaire ont d abord r alis chacun dans leur classe un travail oral sur le contenu de l invitation tape 1 Une mise en commun a t r alis e o les l ves de 5 maternelle quelque peu intimid s ont fait part de leur r flexion tape 2 Les l ves de 1 primaire ont r alis la structure de l invitation tape 3 L enseignante a recopi l invitation tape 4 Cette activit qui semble tre une pratique courante chez les enseignants invite les l ves produire oralement un court texte que l enseignant crit sous dict e La dict e l adulte est cependant bien plus qu une activit o l enseignant crit la place de Penfant Les comp tences qui peuvent y tre d velopp es sont nombreuses Accessible des enfants pr lecteurs scripteurs ne poss dant pas suffisamment de moyens pour r diger de fa on autonome selon les conventions orthographiques elle peut donc se pratiquer d s la 2 maternelle avec des enfants de 4 5 ans Mais elle peut galement trouver sa place en 1 et 2 ann es primaires pour d velopper certaines comp tences lib rer les enfants du geste graphique peut s av rer pertinent Les supports utilis s pour une DA qui peut tre individuelle ou collective peuvent concerner e soit le v cu propre chaque enfant
34. chelle de l ensemble du syst me gr ce la g n ralisation de la carte l ve dont Chaque l ve scolaris dans le syst me belge francophone est identifi au moyen d une carte ou d un enregistrement individuel Ce syst me destin au contr le de l obligation scolaire Arr t du Gouvernement de la Communaut fran aise du 14 avril 1994 comporte une s rie d informations relative tant l l ve notamment son domicile qu aux tudes qu il poursuit dans l enseignement obligatoire La base de donn es selon un strict contr le lie des donn es du syst me scolaire et des informations du Registre national de la Population le Bureau de l Inscription scolaire la responsabilit L quipe interuniversitaire s est donc attach e tudier les aspects concrets de la transposition du D cret en termes op rationnels et r aliser une premi re solution qui se conforme aux prescrits du L gislateur tout en se basant sur les connaissances scientifiques actuelles dans ce domaine L une des difficult s rencontr es par les chercheurs r side dans le fait que le D cret n tablit pas de crit re de validation du mod le socio La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 127 conomique
35. ducatif ou par les organisations repr sentatives constituent l vidence les princi paux l ments de l analyse que vous devez mener La concertation que vous conduirez pourra s appuyer pour l enseignement du premier degr et pour le niveau des coll ges sur quelques indicateurs d ores et d j disponibles dans chaque secteur scolaire Il vous appartiendra de tenir compte dans la situation de chaque secteur de son implantation g ographique de la composition socio conomique des familles de la pr sence d enfants trangers ou non francophones des retards scolaires de la part des l ves de CPPN CPA par rapport l ensemble des l ves des abandons de scolarit ou niveau des coll ges Vous confronterez ensuite ces l ments aux conditions moyennes d encadrement dans les diff rents secteurs scolaires Cette pr cipitation dans la mise en uvre semble avoir conduit selon les politiques des diff rentes acad mies des situations parfois assez diff rentes m me si globa lement les ZEP couvrent naturel lement des tablissements scolarisant des l ves plus Dans le syst me ducatif fran ais CPPN Classe Pr Professionnelle de Niveau et CPA Classe Pr paratoire l Apprentissage sont des options des fili res techniques ou professionnelles d favoris s et produisent au moins en partie des r sultats attendus Direction de la Programmation et du D veloppement 1998 Meuret
36. ducation Les id es d velopp es par P Perrenoud s en loignant un terme permettant d viter toute confusion a t utilis Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 103 Il est important de remarquer que pour les trois types de r pondants aussi bien dans la r alit que dans l id al le ma tre de stage ne suscite pas de situations inhabituelles Toutefois une cat gorie appara t pour le r le id al les situations peuvent tre suscit es si l tudiant est suffisamment comp tent pour s en sortir ce qui n est pas selon P Perrenoud l objectif premier de cette pratique Les r sultats trouvent une explication assez logique l exp rimentation rupture appara t comme une pratique bafouant les r gles d ontologiques les plus l mentaires Cependant en respectant toute une s rie de conditions l exp rimentation rupture peut de venir praticable Il faut par exemple que le stagiaire ait t inform de ce qui l attend lui donner des exemples de ce qu on entend par situations inhabituelles et du but de cette pratique Il doit marquer son plein accord et le ma tre de stage doit organiser un d briefing o il lui explique que s il a agi d une mani re qu il trouve insatisfaisante c est parce qu il a
37. en pour l enqu te sur les forces de travail l O C D E recueille maintenant ses propres donn es sur les acquis des l ves voir la pr sentation de la recherche PISA Le r seau A est donc gale ment charg de piloter les recueils d informations r alis s dans le cadre de PISA Le travail des chercheurs consiste aussi assurer l articulation entre la r flexion et les travaux men s sur le plan international d une part et la Communaut fran aise d autre part en veillant la prise en compte de nos sp cificit s par les r seaux et en favorisant l utilisation nationale des acquis ainsi les chercheurs collaborent chaque ann e avec l Administration pour r diger un Cl s de lecture de Regards sur l Education qui pr sente et explique les informations des Regards sur l Education les plus int ressantes pour la Communaut fran aise Publications auxquelles ont colla bor des chercheurs du Service de P dagogie exp rimentale Regards sur l ducation Les indicateurs de l O C D E Paris Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques Centre pour la Recherche et l Innovation dans l Enseignement Editions de 1992 1998 Cl s de lecture de Regards sur l ducation Les indicateurs de l O C D E Num ros 1 5 Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise Direction des Relations internationales Editions de 1993 1998 Participation aux act
38. ge Service de P dagogie exp rimen tale intervient dans le cadre d une subvention octroy e par un arr t du Gouvernement de la Communaut fran aise Son travail consiste mettre en uvre un dispositif technique de soutien la cr ation d preuves talonn es en relation avec les nouveaux Socles de Com p tences pour les l ves de 8 12 et 14 ans soit la fin des deux cycles de l enseignement primaire et du pre mier cycle de l enseignement secon daire Il s agit pour les chercheurs d assurer la fois la formation et le soutien des quipes que mettra en uvre la Commission des Outils d Evaluation de mani re r aliser des preuves talonn es comme le pr voit le D cret Missions D cret d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organi sant les structures propres les atteindre D 24 07 1997 M B 23 09 1997 La production des valuations reste du ressort de la Commission des Outils d Evaluation Un plan de travail de trois ans est pr vu dans ce cadre Publications Comment cr er des preuves d valuation crit ri e bas es sur les Socles de Comp tences en pr paration Comment talonner des preuves d valuation crit ri e bas es sur les Socles de Comp tences en pr paration Article 19 Il est cr une Commission des outils d valuation relatifs aux socles de comp tences selon les modal
39. int ress par ce th me trouvera en annexe 2 un d veloppement th orique d crivant l utilit p dagogique de la coop ration et son impact sur les domaines cognitifs affectifs et motivationnel Des trois tapes de testing trois phases distinctes sont apparues chez le groupe exp rimental La premi re nous a r v l des attitudes envers la lecture tr s positives qui pouvaient s expliquer par le ph nom ne de La bcd Le b a ba de l abc 38 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 d sirabilit sociale et par le fait que les animations BCD taient une nouveaut pour ces apprenants qui de ce fait avaient rencontr peu d occasions de r aliser leur auto valuation en lecture La deuxi me nous a montr une r gression de ces enfants pour la majorit des constructs envisag s La croissance du r alisme des enfants pouvait peut tre expliquer le recul constat Enfin la derni re phase nous a propos une r alit proche de celle mise en avant par le pr test Cependant trois constructs Perception g n rale Progression et Comportements de solidarit occupent une position inf rieure celle du temps 1 Les constructs restants sont soit stables par rapport au premier test Observation comparative Feedback social et Attentes soit en progression Etats physiologiques et Comportements de lecteur D s lors
40. l ducation la citoyennet et de recueillir des informations sur les variables sus ceptibles d expliquer les r sultats Un questionnaire a galement t adress certains de leurs enseignants ainsi qu au chef d tablissement afin de mieux com prendre le contexte dans lequel s inscrit l ducation la citoyennet dans nos coles Soulignons enfin que contrairement l habitude de l IEA le but premier de l enqu te CIVICS n est pas d tablir un classement entre les diff rents pays sur base des performances des l ves Il s agit bien davantage d tudier les repr sentations les attitudes et les habitudes des jeunes quelles sont leurs attitudes l gard des institu tions et de la d mocratie Quelle est leur perception de l galit des chances Participent 1ls la vie associative S int ressent ils la politique et ont ils le sentiment que les acteurs politiques s int ressent eux Les r sultats sont actuellement en cours d analyse leur diffusion n est pas pr vue avant la fin de l ann e 2000 1 International Association for the Evaluation of Educational Achievement L enqu te internationale sur l ducation la citoyennet IEA CIVICS PUBLICATIONS DU SERVICE DEPUIS 1997 164 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Ouvrages et chapitres de livres Blondin C
41. lioration de la relation formatrice 100 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Une question a montr que lorsqu on leur demande quel est le r le du ma tre de stage r el 51 des tudiants 67 des professeurs et 87 des ma tres de stage citent cette caract ristique Pour le r le id al les fr quences montent 94 chez les tudiants et 87 chez les professeurs Des r sultats similaires sont retrouv s lorsqu on demande d valuer l importance de l aspect guide du r le du ma tre de stage au moyen du bar me 0 non l1 un peu 2 beaucoup 3 essentiel Les distributions obtenues sont les suivantes Le ma tre de stage est un guide REEL Non Unpeu Beaucoup Ca d pend Non codable 31 41 T 33 Ma tres de stage 22 IDEAL 41 IDEAL S o o o o O 6 25 20 Pour le r le r el les trois distributions se caract risent par une orientation vers la droite Cette tendance semble accentu e pour les ma tres de stage Les courbes obte nues pour le r le id al sont beaucoup plus orient es vers la droite que celles de la r alit Elles prennent l allure de courbes en J Donc si le ma tre de stage est d j un guide il doit l tre davantage La relation d change telle qu elle a t d finie postule une deuxi me caract ristique du r le du 1 Pire r Le r le de guide a t d fini
42. malgr le manque de fiabilit de l instrument il appara t dans l ensemble que les l ves d veloppent des attitudes envers la lecture tr s favorables Cependant le questionnaire ne nous permettait pas de situer l origine de ce sentiment positif dans les animations propos es C est pourquoi l intervention d une grille d observation et du portfolio s est av r e utile pour affiner le constat d gag par le premier outil La coh rence entre les deux types d avis r v l e par le calcul des corr lations elles sont lev es mais pas toujours significatives nous autorise une certaine confiance en l instrument 2 La grille d observation La grille d observation prenait en consid ration deux domaines pr cis les comportements de lecteur et de solidarit seuls l ments susceptibles d tre suffisamment op rationnalis s pour autoriser des observations honn tes En ce qui concerne les comportements de lecteur l interpr tation des codages effectu s nous a montr des l ves motiv s En effet ces derniers se montraient actifs s engageaient et pers v raient dans l activit Cet engagement cognitif et cette pers v rance ont d bouch sur la r alisation de bonnes performances Ces derni res peuvent sans doute expliquer pourquoi nous avons t confront e des attitudes aussi positives lors du post test Nous tenons souligner que les donn es accumul es nous ont
43. part de B Charlot 1991 L pist mologie implicite des pratiques d enseignement des math matiques In R Bkouche B Charlot N Rouche Faire des math matiques le plaisir du sens Paris Armand Colin Editeur B Legrand 1996 La probl matique des situations fondamentales Recherches en didactique des math matiques vol 16 2 221 280 N Rouche 1991 L avenir d une r forme In R Bkouche B Charlot N Rouche Faire des math matiques le plaisir du sens Paris Armand Colin Editeur N uw situations probl mes o les conte nus vis s sont des moyens pour r soudre le probl me Les activit s propos es dans ce projet ont t construites dans cette perspective avec la collabo ration d un petit groupe d enseignants Trois th mes ont t d finis l alg bre par la g om trie en lre secondaire l alg bre au travers des activit s de g n ralisation en lre se condaire les quations en 2e secondaire Les d marches des l ves ont t analys es et des valuations des acquis ont t r alis es Une brochure reprenant les diverses activit s exp rimen t es ainsi que des informations th oriques sera labor e afin d aider les enseignants dans leurs pratique Elle sera publi e vers la fin de l ann e 2000 Vers une p dagogie de la ma trise en math matiques au premier degr du secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreu
44. ponses apport es sont con ues pour aider les quipes du cycle 5 8 ans organiser un enseignement apprentissage de la production crite qui prenne en compte la fois le d veloppement des comp tences des l ves e la diversit des crits e la complexit des savoir faire et des savoirs en jeu Cette brochure ne pr tend pas faire le tour de la question Son ambition est de sugg rer des pistes en proposant des outils tant pour l organisation du travail en cycle que pour la mise en place d activit s de production crite et pour la continuit des apprentissages relativement ces activit s Ces outils n cessitent d tre mis l preuve par chaque enseignant qui les adaptera au contexte dans lequel il travaille Les r ponses apport es ne doivent donc pas tre consid r es comme d finitives La recherche a consid rablement progress dans ce domaine ces dix derni res ann es mais la production crite parti culi rement en d but d apprentissage est encore susceptible d tre l objet de nombreux travaux Nous esp rons que cet outil sera utile aux enseignants pour mettre en place des activit s de production crite en cycle dans la perspective de l cole de la r ussite Pour obtenir un exemplaire de la brochure s adresser au Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge au Sart Tilman B t B32 4000 Li ge Produire de l crit en cycle
45. retenir Le souhait du L gislateur est d aboutir l tablissement d un indice objectif d attribution des moyens suppl mentaires qui se fonde sur une base relativement ind pendante du fonc tionnement scolaire L id e sous jacente en sch matisant quelque peu est qu il s agit d aider les tablissements qui scolarisent des publics moins favoris s ind pen damment du fait qu ils connaissent ou non un succ s important en terme galement de valeur ajout e par rapport aux autres tablissements qui scolarisent une population semblable Les moyens sont n an moins subordonn s la mise en oeuvre de projets sp cifiques d pos s par les tablissements Le probl me li aux donn es relatives aux nationalit s est trait s par ment comme un facteur aggravant lorsque les l ves d une cole proviennent de fa on impor tante de quartiers majoritairement habit s par des r sidents trangers La s lection des variables du mod le propos tient la fois compte des contraintes impos es par le d cret et de la r ponse la question fondamentale ces variables indiquent elles a priori des conditions de scolarit difficiles du point de vue mat riel de la possibilit de soutien familial de l existence ou non d un environ nement socio conomique qui donne un sens la r ussite scolaire Six domaines ont t retenus de mani re mesurer le niveau socio conomique de chaque quartier
46. sans adaptation et sans modification pour tous les l ves Les l ves des fili res technique et professionnelle ont des niveaux trop diff rents les r alit s socio culturelles de chaque classe sont trop diff rentes pour en visager des outils uniformes et pr ts l emplot Depuis le d but de la recherche nous avons ainsi constitu des grilles de crit res r alis es partir d activit s organis es lors de jour n es de recherche action avec les professeurs de fran ais et les professeurs techniciens qui partici pent notre recherche Plusieurs genres de textes ont t abord s et travaill s au cours d ateliers Ainsi l accent a t mis tant t sur des types de textes tels qu Adam les d crit argumentatif descriptif et tant t sur des genres de textes chapeau proc dure pr sentation de projet Les genres et types abord s sont ceux que les profes seurs eux m mes envisageaient dans l laboration de leur propre projet avec leurs l ves Pour chaque genre de textes abord il s agissait de partir des connaissances pr alables de chacun et de les compl ter les corriger ou les affiner selon les cas notamment par l observation de textes experts la consultation de th ories et l criture individuelle ou collective Chaque professeur tait invit transcrire toutes les caract ristiques qu il avait ainsi relev es sur une grille pr par e cette intentio
47. sultats sont les suivants Indice de l orientation de la courbe Id al Ma tres de stage Etudiants 26 128 35 13 de stage de l tudiant Elle est reconnaissable par la communication de feedbacks au stagiaire L aspect technicien du r le du ma tre de stage se retrouve dans cette perspective Au second niveau c est le sta glaire qui s auto value Le ma tre de stage devient un facilitateur de cette auto valuation Par exemple il fournit l tudiant les donn es recueillies pendant l observation des prestations et l aide les interpr ter C est cet tage que les d marches d analyse r flexive sont le mieux situ es Il existe un continuum entre les deux niveaux Il est en effet possible d avoir recours des pratiques interm diaires Cependant dans tous les cas l auto valuation doit tre Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 105 syst matique et la plus objective possible Cette derni re caract ristique sous entend qu elle doit tre bas e sur les donn es recueillies lors de l observation des prestations La caract ristique de l auto valuation qui est la plus importante et qui d coule de l examen du tableau ci dessus est qu elle doit permettre l
48. t assoupli dans certaines acad mies La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 131 mieux tudier les effets r els sur le syst me Comme le D cret le pr voit des valuations r guli res devront tre entreprises de mani re s assurer que le syst me fonctionne comme le L gislateur l a con u Cela suppose qu avant m me d introduire ce nouveau mode de fonctionnement d s septembre 2000 il importe de mettre en place l outil de pilotage qui permettra de suivre le syst me d en valuer le fonctionnement et d en pr venir les effets pervers Il importe aussi de maintenir et d intensifier les relations de la Communaut fran aise responsable de l enseignement avec l Institut national de Statistique INS et le Conseil sup rieur de la Statistique deux organismes f d raux notamment dans la perspective du prochain Recensement d cennal qui devrait avoir lieu en 2001 Ces liens sont d autant plus importants que le d coupage territorial qui a t adopt dans cette tude et que sugg re le D cret est de la seule responsabilit de l INS puisqu il ne semble exister aucune base l gale ce d coupage infra communal et que la d finition et le choix des variables recueillies lors des rece
49. tre appliqu la lecture de textes d opinion L objectif de la d marche est d amener les l ves d velopper une attitude de lecteur engag et critique face des textes qui abordent des probl ma tiques proches du v cu des enfants des textes qui rencontrent donc leur int r t Trois modes de pr paration la discussion sont illustr s ici le tableau d arguments les affirmations pr alables et les id es marquantes Les documents tentent d apporter des r ponses une s rie de questions quel est le r le de l enseignant Quels sont les r les des enfants Quels sont les supports les plus efficaces Quels sont les outils que l on peut proposer pour aider les l ves structurer leur r flexion approfondir leurs inter pr tations Quels modes d interaction doit on privil gier pour rendre les changes fructueux Cercles de lecture 46 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 USAGE DES TECHNOLOGIES NOUVELLES DANS LES PROJETS DE RECHERCHE COMMUNICATION AUX 2e ET 3e DEGRES DE L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE CREER UNE COMMUNAUTE ELARGIE D APPRENANTS Commanditaire Annette Lafontaine Serge Terwagne Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Commun
50. tudiant une prise de conscience de son propre fonctionnement suivie d une r flexion elle m me suivie d une r gulation des pratiques Principe 5 Le ma tre de stage adapte sa mani re de faire la situation de stage dans laquelle l tudiant est plong Il est important que le ma tre de stage tienne compte des conditions dans lesquelles le stagiaire volue Parmi celles ci trois param tres doivent retenir son attention A FA Une question g n rale a montr quaucun professeur et aucun tudiant ne s imagine l valuation id ale comme tant uniquement globale Ils taient respectivement 20 et 27 voquer cette situation pour l valuation r elle Quarante pour cent des tudiants et des professeurs rel vent le manque d objectivit comme un comportement inad quat du ma tre de stage id al Ils sont 33 le rencontrer dans la r alit Les r pondants avaient la possibilit de nuancer toutes leurs r ponses en fonction de ces trois param tres La grande majorit ne l a pas fait ou n a pas compris ce qui tait demand Cela refl te soit une situation o les adaptations ne sont pas r alis es soit une situation o elles sont faites de mani re inconsciente D s lors le principe 5 est quelque peu contradictoire avec les r sultats de l enqu te Le premier param tre est le type de stagiaire que le ma tre de stage accueille Une seule mani re de faire ne peut fonctionner
51. ve se sente impliqu dans une situation r elle ou simul e le contexte du texte de la production du texte lui apparaitra ainsi plus clairement et surtout il verra l importance d en tenir compte puisqu il verra mieux les cons quences directes du texte qu il aura produit Dans cette perspective un projet p dagogique semble la meilleure mani re de mettre l l ve en contact avec la r daction technique Un projet interdisciplinaire permettra en effet de redonner importance et int r t au cours de fran ais souvent boud par les l ves des fili res techniques et professionnelles Il est d ailleurs utile de d cloisonner cours et mati res dans le cas de l apprentissage de l criture technique le professeur de fran ais ne fait pas ou quasi pas de r daction technique parce que lui manquent les Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 80 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 comp tences de contenu tandis que le professeur technicien se trouve souvent lui m me embarrass face au travail d criture qu il estime relever du portefeuille du professeur de fran ais C est en partageant en combinant les comp tences propres au professeur de fran ais et celles propres au technicien que l on pourra
52. Actes du Colloque international sur la formation d adultes de l Association des Enseignants et des Chercheurs en Sciences de l Education AECSE Entre utopies et pragmatismes Strasbourg France 20 24 janvier 1998 Crahay M 1998 L chec un probl me de culture p dagogique L ducateur 5 98 Crahay M 1998 Qu est ce que bien enseigner El ments de r ponse sugg r s par la psychologie cognitive R flexions Dossier enseignement Quoi de neuf Docteur n 27 19 23 Septembre Publications 168 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Crahay M 1999 Notre cole offre t elle tous les m mes occasions d apprendre Scientia Paedagogica experimentalis XXXV 2 Crahay M 1999 Recension de l ouvrage de Rita Hofstetter et Bernard Schneuwly Le pari des Sciences de l ducation S rie Raisons ducatives Gen ve Crahay M para tre Socio cultural characteristics of the school population and the curriculum implemented in four belgian nursery classes Early Childhood Quarterly Crahay M para tre Which research paradigm for the IEA longitudinal quality of life study Early Childhood Quartely Crahay M en collaboration avec M Detheux para tre Dans quelle mesure les l ves terminant l enseignement primaire mobilisent ils leurs connaissances proc durales pour r soudre des probl mes complexes de math matique
53. ET L EFFICACIT DE LA FORMATION CONTINU E DES ENSEIGNANTS DU SECONDAIRE Commanditaire Bernadette Giot Xavier Lechien Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Recherche en cours La recherche est centr e sur l tude de modalit s sp cifiques d va luation permettant de prendre en compte les divers composants de l action ducative en relation avec les dispositifs de formation Le tra vail comprendra la rencontre de responsables de la formation conti nu e le relev d exp riences d valuation men es dans d autres pays la recherche et la d finition d indicateurs pertinents prendre aux diff rents moments de l action de formation ainsi que des pistes pour la construction de r f rentiels et le choix de m thodologies de recueil de donn es La recherche devrait d boucher sur un cahier des charges Elaboration d un dispositif d valuation visant am liorer la qualit et l efficacit de la formation continu e des enseignants du secondaire 156 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 ETUDE LONGITUDINALE D UN CHANTILLON D ENFANTS DE LA R GION WALLONNE DE LA NAISSANCE L TAT ADULTE Viviane de Landsheere D bora Poncelet Commanditaire Patricia
54. Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Un bref expos des fondements th oriques de la recherche voque notamment les travaux de Gambrell Rosenblatt Vygotsky On souligne dans cette introduction quelques facteurs favorables au d veloppement de la motivation lire on y insiste sur l existence de diff rentes couches de sens dans les textes sur le caract re transactionnel interactif de la lecture On propose ensuite le sch ma du dispositif didactique Les Cercles de Lecture dont l objectif essentiel est de d velopper les comp tences interpr tatives des l ves par le biais de discussions en petits groupes Deux types de cercles de lecture sont l tude ici les uns ont pour objet les textes de fiction les autres les textes d opinion La gestion du groupe y est essentiellement centralis e et tay e par l enseignant une seconde phase du travail s efforcera de mettre en place des discussions autonomes entre pairs voir document L en seignement strat gique au service des pratiques de biblioth que aux 2e et 3e degr s de l enseignement primaire Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle juillet 1998 Une s rie d activit s construites avec les enseignants et mises en place dans leur classe permet d illustrer de mani re tr s c
55. Il est pass en d but d ann e b r duire les disparit s de rendement entre coles dont l importance a t soulign e par les recherches internationales IEA OCDE Dans les faits le dispositif fortement investi par les services d inspection du primaire est surtout utilis lors des deux premi res ann es comme un levier didactique i e comme un instrument permettant aux inspecteurs de faire passer leur message p dagogique test mod le accompagnement de l valuation par un document de pistes didactiques exploit sur le terrain par les inspecteurs Ainsi alors que l valuation se veut officiellement au service des enseignants elle est d abord au service de l inspection et mise implicitement sur l effet en retour backwash effect de l valuation sur les pratiques Anderson amp Wall 1996 Progressivement avec le passage de valuation dans le secondaire en 1996 97 et le d part la retraite de l initiateur du dispositif on assiste un recul du r le de l inspection primaire Le c t levier didactique c de alors la place une forme d valuation plus sommative ce sont plut t les chercheurs et l inspection du secondaire qui orientent alors le mouvement On s inscrit davantage dans une dynamique d valuation du syst me Les documents de pistes didactiques sont abandonn s officiellement pour des raisons budg taires Des indicateurs so
56. Mathematics and Science Education Belgium In Contexts for Mathematics and Science Education IEA Demeuse M Monseur C 1998 Efficacit Equit et pilotage des syst mes ducatifs Ouvrage r dig partir du rapport r alis par les deux auteurs et quatre contributions pr sent es lors du colloque tenu Li ge 5 8 novembre sur ce th me Monseur C et Demeuse M para tre Performance en sciences en math matiques et en lecture en d but de scolarit secondaire Position de la Communaut fran aise dans les enqu tes internationales In Tableau de bord de l enseignement n 2 Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation de la Communaut fran aise de Belgique Service des Statistiques Mossoux A F De Zanet F et Mainguet C soumis pour publication Comment mettre au point un syst me d information statistique coh rent sur la formation et l enseignement professionnels Evaluation de la m thodologie de la collecte de donn es VET Vocational Education and Training d Eurostat Nyssen M C amp Terwagne S S P E Godenir A Eurydice para tre L enseignement initial de la lecture dans l Union europ enne Toulouse Presses Universitaires du Mirail Terwagne S Vanhulle S amp Lafontaine A soumis pour publication Les cercles de lecture Vanhulle S para tre La langue fran aise l ouvrage n sp cial de Fran ais et Soci t Bruxelle
57. Raconte moi un moment que tu as particuli rement bien aim ou d test pendant cette semaine Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 22 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 e soit le v cu commun toute la classe Nous allons crire tous ensemble une lettre pour inviter vos parents en classe vendredi prochain pour venir prendre le petit d jeuner di t tique que nous aurons pr par e soit un livre lu par l institutrice Raconte moi le passage que tu as PHASE 1 Planification pr f r dans l histoire d Elmer l l phant Le d roulement de la DA comprend trois phases se diff renciant dans leurs op rations de production L enfant raconte son histoire l enseignant En fonction de la mani re dont lenfant nonce ce qu il veut crire l enseignant lui fait reformuler certains passages afin de l aider mieux structurer son discours et d obtenir une meilleure coh rence PHASE 2 Dict e ou mise en texte e L enfant tente de dicter son histoire en effectuant les transformations n cessaires pour que son nonc oral soit crivable e L enseignant encourage l enfant r p ter son nonc pour lamener le segmenter PHASE 3 Relecture finale e L enfant relit sa production avec ou sans l aide de l enseignant souvent avec un pointag
58. Schillings Genevi ve Hindryckx Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Recherche en cours Cette tude longitudinale a pour objectif g n ral de contribuer la connaissance des facteurs d ter minant le d veloppement psycholo gique des individus ainsi que leur r ussite scolaire et leur insertion sociale et professionnelle Plus par ticuli rement le Service de P dago gie exp rimentale tente d identifier des parcours d veloppementaux atypiques et d en analyser la gen se L espoir est de mieux comprendre pourquoi certains individus sont au centre d un parcours chaotique alors que leur origine familiale les pr destinait un panouissement harmonieux Nous nous int ressons aussi aux enfants qui vivent un d veloppement prometteur alors que leur origine sociale laissait craindre le pire Ce faisant 1l devrait tre possible d appr hender les facteurs de risques qui peuvent pr cipiter un enfant dans l chec scolaire et ou dans l inadaptation socio motionelle et les facteurs d essor qui permettent certains d chapper leur destin sociologique Etude longitudinale d un chantillon d enfants de la r gion wallonne de la naissance l tat adulte Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale
59. Statistique Monographie N 9 Meuret D 1994 L efficacit de la politique des zones d ducation prioritaire dans les La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 134 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 coll ges Revue fran aise de P dagogie 109 41 64 Minten L Depaepe M De Vroede M Lory J Simon F Vreugde C 1991 Les statistiques de l enseignement en Belgique L enseignement primaire 1830 1842 Volume I Bruxelles Archives g n rales du Royaume Minten L Depaepe M De Vroede M Lory J Simon F Mertens R Vreugde C 1992 Les statistiques de l enseignement en Belgique L enseignement primaire 1842 1878 Volume II Bruxelles Archives g n rales du Royaume Minten L Depaepe M De Vroede M Lory J Simon F Mertens R Vreugde C 1993 Les statistiques de l ensei gnement en Belgique L enseignement primaire 1879 1929 Volume III Bruxelles Archives g n rales du Royaume Minten L Depaepe M De Vroede M Lory J Simon F 1996 Les statistiques de l enseignement en Belgique L enseignement primaire 1930 1992 Volume IV Tomes 1 et 2 Bruxelles Archives g n rales du Royaume Moisan C Simon J 1997 Les d terminants de la r ussite scolaire en zone d ducation
60. aux questions choix multiple mais ne seraient pas dispos s accomplir les d marches n cessaires la produc tion d une r ponse ouverte Un go t de lire peu affirm surtout chez les gar ons Cette observation peut tre rapproch e des informations recueillies dans le questionnaire aux l ves propos de leurs pratiques et attitudes envers la lecture A ce propos on a pu constater que les attitudes des l ves envers la lecture sont timidement favorables dans le g n ral technique et tendent y tre carr ment d favorables dans le professionnel Plus inqui tant peut tre les indices relatifs aux pratiques de lecture montrent que celles ci sont bien peu ancr es dans le quotidien des l ves de 14 15 ans Moins de la moiti des adolescents fr quentent r guli rement une biblioth que ceux ci lisent peu pendant le week end consacrent bien moins de temps la lecture pendant la semaine qu l tude au sport la musique aux amis et bien s r la L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis 10 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 t l vision Si peu d l ves osent affirmer ouvertement que la lecture est une perte de temps pr s d un quart en g n rale technique ne lisent que s ils y sont oblig s plus de 30 ne lisent que pour obtenir les informations dont
61. chaque genre de texte Le r le du professeur sera de v rifier la coh rence de chaque grille mais aussi de veiller ce que celle ci au fur et mesure des activit s se compl te sans cesse de mani re se rapprocher de plus en plus des objectifs fix s et pour fixer ces objectifs le professeur se sera d abord bas sur sa propre fiche de crit res SEQUENCE DIDACTIQUE PORTFOLIO DES PRODUCTIONS CRITES PROJET I PROJET mise en situation PRODUCTION FINALE projet r alis o O gt DYNAMIQUE DU PROJET e interactions e tapes de la r alisation du projet ex fabrication d une machine diffusion contacts exposition e production de textes Illustration Sch ma d une s quence didactique Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 84 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 4 Le portfolio comme outil d autoformation et d valuation formative Ce dernier point nous am ne d ailleurs l valuation des comp tences des connaissances et des comportements que les l ves devront acqu rir au cours des projets Celle ci est plus particuli rement l objet actuel de la recherche bien qu elle ait t introduite depuis les premi res journ es de recherche avec l qui
62. cret du 30 juin 1998 dont il sera question dans ce texte vise donner chacun les moyens n ces saires non pas prosp rer en suivant sa pente naturelle ou d velopper ses dons mais assurer des chances gales d man cipation sociale notamment en lui permettant de prendre une part active dans la soci t Cette place affirme le L gislateur ne peut pas tre d termin e par des variables essentiellement non changeables ou stables au sens de Bloom 1979 L cole ne peut pas servir r v ler des potentialit s principalement in n es ou tributaires d avantages li s aux ressources familiales qui cau tionnent la logique des h ritiers d nonc e notamment par Bourdieu et Passeron 1971 Il convient si l on souhaite atteindre les objectifs d clar s d accro tre les moyens et de les attribuer de mani re appropri e en fonction de besoins aussi correctement identifi s que possible de mani re viter d encore ren forcer les in galit s Tout le m canisme d crit par le D cret con siste identifier des tablissements dont les l ves constituent des po pulations qu il faut aider davantage que d autres pour avoir des chances raisonnables d atteindre les m mes objectifs pour tous C est sur ces m canismes d identification majo ritairement extra scolaires le D cret ne retient que deux facteurs scolaires le retard externe et le taux d l ves inscrits dans l enseignement
63. d une proc dure abord s dans le cadre des trois Ces grilles de crit res doivent tre encore am lior es notamment en fonction des besoins des l ves qui lors de cette ann e scolaire m neront bien les projets En outre il s agira d laborer de telles grilles pour chacun des genres de textes qui seront projets et qui n ont pas encore t tudi s lors de la premi re ann e de recherche 2 Des projets p dagogiques R diger un texte technique de mande la fois des connaissances et Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 79 comp tences de r daction et des connaissances et comp tences dans le domaine technique Il s agit donc l d un probl me complexe r soudre qui mobilise un certain nombre d acquis de repr sentations de com p tences acquises ou acqu rir mais qui repose aussi sur une inter action importante avec un grand nombre de param tres contextuels Plus que jamais de telles attitudes face l criture comme mode de communication et d apprentissage n cessitent la collaboration entre les enseignants la mobilisation collective dans des projets qui montrent aux l ves le bien fond de l criture et de la produc
64. de l Universit Bruxelles Service de la Langue fran aise Vlassis J Demonty I 1997 Strat gies d enseignement de l alg bre Rapport de recherche interm diaire diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vlassis J Demonty I 1997 Strat gies d enseignement de l alg bre Rapport de recherche final diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vlassis J Demonty I 1997 Strat gies d enseignement de l alg bre Entre arithm tique et alg bre Rapport de recherche interm diaire diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vlassis J Demonty I 1998 Strat gies d enseignement de l alg bre Comment expliquer les erreurs des l ves en alg bre Analyse des r sultats d l ves de premi re ann e du secondaire une preuve d alg bre Rapport de recherche interm diaire diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vlassis J Demonty I 1998 Strat gies d enseignement de l alg bre Rapport de recherche final diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vlassis J Demonty I 1999 Strat gies d enseignement de l alg bre Rapport de recherche final diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Publications 178 Cahiers du Service de P dagogie ex
65. de remises en question Il n a rien d une planification lin aire et la r flexion m tacognitive y a constamment par tie li e Une caract ristique essentielle de ces op rations r side dans l attention volontairement accord e par le lecteur ou le scripteur au processus de lecture ou d criture La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 56 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 lui m me ceci est une cl pour notre recherche L criture partir de textes ou de th mes de r flexion tout particuli rement peut tre in vestie en tant qu instrument pour d velopper les op rations cycliques autor gulatrices n ces saires la construction de significations Dans une telle opti que la r daction peut cesser de constituer simplement un mod le d expression des connaissances pour devenir un mod le de transformation des connaissances qui r sout de fa on interactive les probl mes rh toriques et ceux de connaissances et qui simultan ment am liore l expertise r dactionnelle et la compr hension du th me traiter Bereiter et Scardamalia 1998 28 C est seulement cette condition que l on peut consid rer nous semble t il qu crire sert r ellement penser Interagir avec les pairs pra tiquer des d marches d criture r flexive pour augmenter simul
66. enseignements apprentissages Leur utilisation est imbriqu e dans un cadre plus large qui fait appel des interactions collaborations coop rations multiples entre pairs Ces interactions englobent certains moments des inter valuations sur des comp tences acqu rir et des intervisions relatives aux pratiques professionnelles men es l occasion de stages la fin de chaque ann e une co valuation a lieu Avec l quipe l tudiant s interroge sur des ques tions de ce type quel point le portfolio a t 1l t utilis comme un outil de d veloppement quel point l effort de s interroger sur de transformer des conceptions a t il t accompli Comment utilise t 1l la langue pour y arriver Comment manie t 1l les concepts Quel est le degr de justesse de pertinence de complexit de lisibilit qui apparaissent dans ses textes con ceptuels Une co cotation est fix e sur les diff rents crit res nonc s et des objectifs sont d termin s pour l ann e suivante Le but n est pas d valuer les id es qui traversent le portfolio mais bien l engagement et la progression de l tudiant dans les diff rentes pistes d un processus d autoformation Les comp tences sp cifiques en langue crite quant elles sont valu es ailleurs et en dehors du cadre de cette recherche long terme on esp re ainsi favoriser une forme de r flexivit chez ces enseignants un
67. entendu au fait que les pratiques de lecture criture n exercent pas toujours un grand attrait sur ces tudiants Aussi nous abordons la lecture litt raire en partant d une sensibilisation la 1 5 A j Voir dans ce m me Cahier la pr sentation des recherches Cercles de lecture l cole primaire par A Lafontaine et S Terwagne pp 42 46 La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 57 litt rature pour l enfance et la jeunesse dans nos Cercles de lecture la litt rature pour l enfance et la jeunesse op re tr s vite une fascination des plus profitables chez les instituteurs aussi Les activit s propos es sont intitul es cercles de lecture et d criture Elles sont r guli res et syst matiques et engagent les tu diants dans une forme de contrat p dagogique tel que les changes ne se soldent pas par une juxtaposition sans plus de travaux individuels mais par de v ritables cr ations collectives ou individuelles am lior es gr ce l intervention du groupe Dans cette optique les processus dynamiques au sein des groupes doivent tre g r s avec la m me importance que la production de contenus Les Cercles propos s portent notamment sur la lecture de textes litt raires en vue d largi
68. et portfolio personnel 54 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 textes complexes ou encore la sen sibilisation de l l ve l engagement qu implique Pacte interpr tatif ces diff rentes finalit s de apprentissage de la langue maternelle sont peu prises en compte dans le curriculum au profit de la focalisation sur des capacit s instrumentales comme la ma trise de orthographe et de la conjugaison Divers indicateurs vont dans ce sens les r sultats des l ves sont plus faibles l o le contexte ducatif comporte peu ou pas d instruments de d veloppement de la lecture comme les biblioth ques centres de documentation ou le recours aux livres notamment litt raires dans la m thodologie des le ons de fran ais Si l on se base sur les mesures de 1992 1996 29 peine du temps consacr au programme de fran ais en primaire est d volu la lecture De surcro t nos enseignants eux m mes se disent souvent peu lecteurs Lafontaine 1996 Enfin voir les r sultats des derni res valuations concernant la troisi me ann e du secondaire on en arrive inf rer que le probl me n est pas tant dans les programmes la lecture ce stade est incontournable que dans la pr paration psychologique des l ves aborder les textes autrement le co t cognitif de toute lecture complexe est tel que l attention l engagement la motivation
69. familial et scolaire In C Depover amp B No l Eds Approches plurielles de l valuation des comp tences et des processus cognitifs Actes du 12 colloque de l Adm e Mons Universit de Mons Hainaut FUCAM 97 111 Hindryckx G Lafontaine A amp Schockert C 1998 Ecoliers et apprentis lecteurs quelle est la motivation des enfants en premi re primaire Le point sur la recherche en ducation Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Minist re de la Communaut fran aise 9 25 39 Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1997 Les interactions en lecture Aider les enfants entrer dans le monde des livres Le Point sur la Recherche en Education Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique Lafontaine A Terwagne S Vanhulle S 1997 Aider les enfants entrer dans le monde des livres Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Lafontaine A Terwagne S Vanhulle S 1998 Qu est ce qu un groupe efficace Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S
70. fi vre 4 8 6 13 2 Total 100 0 100 0 L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis 14 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 L ENSEIGNEMENT INITIAL DE LA LECTURE DANS L UNION EUROP ENNE Commanditaire Marie Claire Nyssen Commission des Communaut s europ ennes DGXXII Durant tout le XXe si cle l ensei gnement de la lecture a fait l objet d innovations de recherches et de d bats souvent passionn s Au mo ment de tourner la page et d entamer le XXIe si cle il est de plus en plus vident que la question de l am lioration des comp tences en lecture tant des l ves que des adultes reste pos e L accroissement constant des exigences sociales en cette mati re est tel que la capacit de d coder autrefois fonctionnelle lorsque la plupart des lectures se faisaient voix haute s av re aujourd hui totalement insuffisante L adaptation des objectifs d appren tissage cette demande sociale est une contrainte laquelle les Etats membres de l Union europ enne doivent r guli rement faire face Consciente de l enjeu la Commission europ enne a d cid d entreprendre en 1996 une tude sur le th me de la lecture afin de mieux cerner la situation de cet apprentissage dans les diff rents pays de l Union europ enne par le biais de l analyse des travaux de recherc
71. fourni tout au long de notre exp rimentation des indices utiles la mise sur pied du profil motivationnel de chaque apprenant De cette mani re nous pouvions mieux orienter notre intervention afin de toucher et d am liorer d une fa on la plus optimale possible les composantes motivationnelles d un l ve lorsqu il accomplit une activit d enseignement ou d apprentissage Quant aux comportements de solida rit l observation nous a indiqu combien la s curisation de l apprenant tait primordiale au d veloppement de La bcd Le b a ba de l abc Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 39 ses comp tences Alors que les conditions requises semblaient r unies au sein des deux types de regroupement homog ne et h t rog ne le rassemblement d enfants de niveaux diff rents nous a laiss voir que ce n tait pas le cas Les l ves de quatri me ann e avaient tendance vouloir dominer leurs cadets qui dans un tel climat ne pouvaient donner le meilleur d eux m mes Bref les r gles du jeu ont d tre modifi es si nous voulions assurer un enseignement et une apprentissage efficace Cependant l explication des r gles r gissant les aspects affectif et relationnel n tait pas chose ais e et un travail de fond au long terme nous para t requis Un apprentissage affectif et relationnel semble au m me titre que le do
72. franchir Plus largement l analyse des trajectoires individuelles travers les portfolios permet de mieux cibler quelles difficult s rencontrent des tudiants qui tout en tant encore eux m mes en formation doivent maitriser tr s vite des comp tences professionnelles et ce point de vue d ailleurs nous sommes conduits penser d sormais que des outils comme le portfolio pourraient servir la formation continue et tout au long de la carri re au fur et mesure que les enseignants La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 64 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 r fl chissent sur les probl mes qu ils rencontrent mesurent l impact de leurs d cisions dans des situations particuli res et accumulent des exp riences dont certaines peuvent tre mod lis es parce qu elles s av rent efficaces Cette seule consid ration pourrait amener de nouveaux objectifs de recherches Enfin un autre b n fice de toute cette action est d avoir permis d explorer des pistes pour d finir valuer accompagner ce que peut tre le d veloppement de la litt ratie des personnes celle ci ne peut pas se passer d un potentiel bien affin de comp tences li es l interpr tation des discours sociaux Ces comp tences sont d velopper chez les enseignants pr cis ment pour qu
73. l OCDE notamment publie des OCDE 1998 Regards sur l Education Les Indicateurs de l OCDE Paris Organisation de Coop ration et de D veloppement conomiques Centre pour la Recherche et l Innovation dans l Enseignement indicateurs relatifs l enseignement et que des questions tr s nombreuses subsistent quant ce qui est enseign et ce qui devrait l tre Au del de l cole ce sont les comp tences des sujets adultes comme citoyens et comme travailleurs qui font l objet d tudes internationales comparatives International Adult Literacy Survey IALS Second International Adult Literacy Survey SIALS International Life Skills Survey ILSS La r flexion de ce groupe travers un programme de trois ans porte sur l tude des comp tences cl s Key Competencies en ce compris la possibilit de les d finir au niveau international la mise au point d un syst me d indicateurs permettant de pr senter dans un ensemble coh rent les r sultats des enqu tes et l int gration des travaux th oriques et empiriques men s dans ce domaine Au moment o la Communaut fran aise pr cise ses attentes vis vis du syst me ducatif travers notamment la publication des Socles de Comp tences il semble particu li rement important de s impliquer D finir et s lectionner les comp tences Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 109 dans la r flex
74. la faire voluer etc La r daction de toutes ces sortes d crits techniques n cessite aussi un apprentissage de comp tences et de savoirs mais aussi de comportements Tout processus r dactionnel se caract rise par une s rie de choix et de d cisions lesquels doivent pren dre en compte diff rents facteurs qui constituent tout le contexte et les enjeux du texte r diger Toute production de texte passe donc par une repr sentation mentale perti nente des diff rents param tres de la Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 73 situation Tout acte d criture en grange donc un processus sp cifi que que les cognitivistes Flower et Hayes 1981 Bereiter et Scardamalia 1987 Fayol et Schneuwly 1987 se sont attach s au cours de ces vingt derni res ann es d composer en plusieurs op rations mentales Ce sont ces derni res qui permettent de se repr senter les param tres de la situation r dactionnelle En se basant sur celle qu il avait r alis e en 1981 avec Flower Hayes 1998 propose une nouvelle grille de d composition du processus r dactionnel o il remplace la phase de r vision du texte produit par une phase d interpr tation et o la planificati
75. le Lejong Laurent Grignet Commanditaire Fonds Social Europ en C P A S Angela Proto Recherche en cours Cette r alisation s inscrit dans le cadre du programme europ en Int gra subsidi par le Fonds Social Europ en Le projet s tale sur deux ans 1998 1999 II est r alis par le Service Insertion du Centre Public d Aide Sociale C P A S de Ch telet en collaboration avec le Service de P dagogie exp rimentale de l Universit de Li ge Le r le du Service Insertion est d offrir un soutien aux personnes dans le cadre de leur parcours d insertion socio professionnelle L outil informatis est r alis par une quipe pluridisciplinaire issue des deux institutions une assistante sociale du Service Insertion du C P A S un informaticien et deux psychop dagogues du Service de P dagogie exp rimentale Cette quipe est en interaction constante avec les travailleurs sociaux du C PAS L objectif de cet outil est d apporter un soutien aux travailleurs sociaux en mati re d insertion socio professionnelle Il mettra en relation des informations concernant le public du C P A S d une part et d autre part les profils profes sionnels employ s par les entreprises de la r gion prioritairement en terme d emploi peu qualifi Le logiciel se composera de deux bases de donn es comprenant des informations sur e les b n ficiaires du minimex dans le cadre d une inserti
76. lre secondaire Pistes didactiques Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Juin Publications 176 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Lafontaine D amp al 1997 Pilotage de l enseignement en Communaut fran aise Evaluation externe 5e ann e primaire R sultats Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation D cembre Lafontaine D amp al 1998 Pilotage de l enseignement en Communaut fran aise Evaluation externe Se ann e primaire Pistes didactiques Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Avril Lafontaine D amp al 1999 Pilotage de l enseignement en Communaut fran aise Evaluation externe 3e ann e secondaire R sultats Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Mai Monseur C 1997 Troisi me tude internationale en math matique et en sciences questionnaires contextuels Rapport technique Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Monseur C 1998 L enseignement des sciences en Communaut fran aise de Belgique est il dans le 36e dessous Rapport final Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Monseur C Demeuse M 1999 L efficacit des syst mes ducatifs Modalit de groupement des l ves dans l enseignement obligatoire Do
77. maires 2e ann e secondaire Pour faire bonne mesure A l initiative de ce dispositif on trouve un haut responsable de l Administration du Minist re de l Education soutenu par une im portante partie de l inspection de l enseignement primaire Cette ini tiative a donc une origine individuelle plut t qu institutionnelle m me si elle est implicitement soutenue par le Ministre de l Education de l poque Magy 1998 Mais elle ne fait l objet d aucun texte l gislatif Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 111 Dans le m me esprit les sources de financement de l op ration sont peu assur es Il s agit de budgets de re cherche allou s annuellement des universitaires qui auront la charge de l op ration Enfin les objectifs des valuations ainsi que leurs modalit s sont d termin s avec plus ou moins de pr cision par les membres d une cellule de pilotage aux contours fluctuants Ainsi au d part lors de sa cr ation en 1994 ce dispositif r pond dans la t te de son initiateur un double souci a sortir les enseignants de leur isolement en leur fournissant un r f rentiel les r sultats d un chantillon repr sentatif auquel comparer les performances de leur classe L outil se veut formatif et diagnostique
78. moyens attribuer Ce principe se traduit l origine travers trois crit res construits sur la base des donn es du recensement et d un comptage des enfants appartenant chacune des trois cat gories suivantes United State Department of Health Education and Welfare 1976 1 Children aged 5 to 17 years from families designated as poor according the Orshansky 1965 formula applied to the 1970 Census 2 Two thirds of the children aged 5 to 17 years receiving payments under the Aid to Families with Dependant Children AFDC programs 3 Children aged 5 to 17 years being supported by public funds who live in foster homes or in La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 119 institutions for neglected or delinquent children En Angleterre la suite du rap port Plowden et de l importance qu il accorde aux attitudes parentales dans la r ussite scolaire une s rie d indicateurs sont identifi s de mani re permettre une attribution diff renti e des moyens Ross 1983 p 5 pr cise The most widely accepted attempt at indicator construction was carried out for the Inner London Authority by Little and Maybey 1971 This index consisted of ten measures occupation childre
79. ni ambitieux ni r volutionnaire Les enfants ne doivent pas n cessairement travailler ensemble Depuis la rencontre des enseignants uniquement jusqu au travail en ateliers regroupant des l ves d ges diff rents en passant par un travail en parall le avec des phases communes toutes les modalit s sont envisageables Au del des rencontres cibl es sur l organisation propre au d rou lement d un projet il est galement n cessaire de se concerter pour am liorer la continuit dans les apprentissages Dans une perspective pragmatique nous avons pris comme point de d part une r flexion commune sur cette continuit des apprentissages deux activit s de production crite la dict e l adulte et l nonciation crite d crites ci dessus L objectif tait partir de ces deux activit s d amorcer une discussion entre membres d une quipe afin e de pr ciser et parfois d couvrir les comp tences vis es on ne s imagine pas que l on peut faire cela aussi ou travailler telle comp tence dans cette activit e de d terminer des priorit s dans les comp tences en envisageant une progression tout au long du cycle e _ d harmoniser les exigences e mais galement de conna tre d changer des m thodes de travail La r flexion entam e pendant cette ann e de collaboration nous laisse penser que de telles actions sont favoriser car elles
80. notes de lectures textes crits dans le pass en fonction de diff rents objectifs e brouillons premiers jets tapes de travaux r dactionnels e souvenirs de lectures e souvenirs des mod les im portants pour le savoir lire et savoir crire dans sa propre exp rience e textes et notes r v lateurs de sa propre litt ratie son r le en tant qu enseignant dans ce domaine d objectifs poursuivis pour voluer dans sa propre litt ratie Ce dernier point participe d une d marche qui est moins stric tement autobiographique il est demand aux jeunes enseignants d entrer dans un travail permanent d auto valuation de leurs comp ten ces et progression sur des objectifs particuliers Ce processus a t par ticuli rement investi la suite de cercles de lecture et d criture e textes litt raires autour du r cit de fiction e textes scientifiques lecture et r daction d articles pour une revue p dagogique Les crits qui font intervenir l autobiographie et l auto valuation ne sont pas valu s en tant que tels ils re oivent toutefois syst matiquement de la part de l quipe de recherche formation une r ponse individualis e qui con siste proposer des pistes pour aller plus loin pr ciser un objectif en courager la d marche de r flexion entreprise proposer des l ments de r ponse certaines questions etc Notons que les traces autobiogra
81. nous disposons de toutes les donn es fournit une quation qui permet de trouver la valeur de l indice synth tique pour tous les secteurs donn es incompl tes remplac e par la moyenne communale Le principal probl me est cependant li aux l ves qui ne sont pas domicili s en Belgique Ils peuvent tre tr s nombreux et m me majoritaires dans les coles des communes frontali res Verfaillie 1996 Pour ces l ves et les tablissements qu ils fr quentent en tr s grand nombre l indice calcul sur la base des l ves r sidant en Belgique est peu fiable et une indication en ce sens est fournie dans la base de donn es qui a t livr e au commanditaire Quelques tablissements pour lesquels l enco dage des l ves a t soit trop tardif soit men avec peu de soin feront l objet d une attention particuli re de la part de la Commission des discriminations positives qui est amen e proposer au Gouvernement les tablissements aider La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 130 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Conclusions et perspectives Au del des questions d thique et de justice de nombreux probl mes techniques ont t pos s l quipe de recherche La solution actuelle telle qu elle a
82. ont t valu s sur la base de cette check list l aide d une chelle d valuation Cinq niveaux 1 L enfant arrive compl ter l ensemble de l exercice seul sans qu un pair ou qu un adulte ait besoin de le seconder 2 L enfant arrive compl ter l ensemble de l exercice condition qu il soit second dans sa t che par un pair ou par un adulte 3 L enfant n arrive compl ter qu une partie de l exercice m me quand il est second par un pair ou par un adulte 4 L enfant n arrive pas du tout compl ter l exercice m me quand il est second par un pair ou par un adulte 5 Cat gorie autre classement des observations n appartenant aucune des quatre cat gories pr c demment cit es Etant donn la philosophie du port folio certains exercices ont t r alis s sans que nous puissions contr ler synchroniquement le travail r alis soit parce qu il a t fait en dehors des moments pendant La bcd Le b a ba de l abc Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 41 lesquels nous tions pr sente au sein de l tablissement soit parce qu il a t fait la maison Cette situation n est pas g nante puisque une page du portfolio nous permettait de discuter en t te t te avec les enfants du travail effectu et nous pouvions ainsi voir s il l avait r alis seul avec un pair mais aussi l
83. ont atteint les niveaux de comp tences attendus tel ou tel palier de la scolarit tout se juge laune des valuations internes Et ceci les recherches l ont abondamment montr pour une synth se voir Crahay 1996 Lafontaine 1997 est une mesure dont on conna t le sens et les effets produire des in quit s qui sanction nent en premi re ligne ceux qui n auront pas pos les bons choix d cole de fili res d options dans un syst me qui octroie chacun cette libert Il n existe pas de bac l examen d acc s l enseignement sup rieur dit examen de maturit qui tait une preuve interne a disparu depuis quelques ann es Le certificat d tudes de base certifiant la r ussite des tudes primaires est octroy sur la base d une preuve interne Des acteurs locaux inspecteurs pouvoirs organisateurs tels que la commune ou le dioc se peuvent d cider d organiser une preuve externe commune plusieurs tablissements mais cela rel ve de leur initiative La difficult de ces preuves varie sensiblement selon les endroits et les chances d obtenir son certificat varient en cons quence Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Anderson J C amp Wall D 1993 Does Washback exist Applied linguistic Vol 14 2 115 129 Cra
84. permettent chacun des partenaires de faire le point de chercher ensemble am liorer l apprentissage enseignement avec le d veloppement de l enfant comme pr occupation centrale Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 31 PR SENTATION DE LA BROCHURE R ALIS E La production crite en question s Pistes de r flexion et d action pour le cycle 5 8 ans Ce document illustr par les exp riences v cues cette ann e par un groupe d enseignants se pr sente sous la forme de questions r ponses nous avons souhait que chacun puisse choisir ses entr es en fonction de sa pratique et des probl mes qu il se pose d terminer son itin raire de lecture en fonction des r ponses qu il trouve et s lectionner les propositions les activit s les outils qui lui semblent appropri s un moment donn aux besoins de ses l ves De plus dans l esprit de coh rence et de diff renciation qu implique l organisation de l enseignement en cycle il serait dommage d enfermer l apprentissage de l crit dans une progression lin aire fig e Cette pr sentation permet d envisager l apprentissage de l crit de mani re progressive et adaptative avec au centre Penfant comme sujet apprenant construisant sa connais sance Les r
85. phiques ne sont montr es l quipe que sur base volontaire les vrais portfolios tant strictement personnels tandis que nous photocopions tous les textes qui manent directement de nos consi gnes par exemple nous ne voyons les photos lettres po mes du pass etc apport s par les tudiants que s ils nous les montrent ce qui est La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 60 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 cependant g n ralement le cas mais le contrat didactique leur impose de nous donner lire un texte r flexif sur le th me moi et la litt ratie Un deuxi me objectif est de stimuler une v ritable manipu lation cr ative de la connaissance par le truchement de l criture Ceci nous am ne proposer aux tudiants des t ches diverses de conceptuali sation crite e sur la litt ratie esur le portfolio en tant qu outil utilisable l cole primaire e sur l apprentissage initial de la lecture criture etc partir de leurs exp riences de for mation et de didactique dans le cadre de la recherche Une d marche souvent sollicit e cet gard est de faire d abord le point par crit sur ses conceptions pr alables puis de passer des recherches et des changes coop ratifs sur les sujets abord s pour revenir
86. pour n importe qui n importe quel moment En effet selon P Perrenoud il serait aventureux de tout miser sur une seule forme d articulation th ories pratiques Il se peut que l analyse de pratiques nourrisse la r flexion des uns et ne parle pas aux autres que le rapport au formateur de terrain qui convient ceux qui observent et imitent ne convienne pas ceux qui proc dent par essais et erreurs 1998b p 176 D s lors il importe de prendre en compte l ann e d tudes du stagiaire l exp rience qu il a derri re lui sa plus ou moins grande anxi t pendant les stages l tape de son volution vers des d marches r flexives etc Le second param tre est la discipline enseign e Les particularit s didactiques et les difficult s des diff rentes mati res doivent faire l objet d une r flexion Le troisi me param tre est la fili re dans laquelle se d roule le stage Par exemple le poids des conseils n est pas le m me dans l enseignement g n ral que dans l enseignement professionnel fili re o souvent les futurs enseignants n ont pas t l ves et qu ils connais sent donc moins bien Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 106 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Ces nuances des pratiques du r le du ma tre de stage doiv
87. pour chaque implantation et chaque tablisse ment un indice moyen sur la base des indices des l ves Cette liaison est techniquement bien assur e par le biais de la carte l ve qui associe chaque l ve son tablissement et d crit son adresse sous une forme cod e compatible avec l identifi cation de chaque quartier La mise en place de cette analyse se heurte pourtant un premier probl me dans la mesure o l ensemble des variables n est pas disponible pour tous les secteurs statistiques Le probl me se pose essentiellement pour les variables de revenus en effet les donn es ne sont disponibles que pour les secteurs statistiques dont le nombre de d clarations d passe dix pour des raisons de confidentialit Il y a peu pr s 2000 secteurs statistiques auxquels il manque au moins une donn e y compris des secteurs non peupl s soit un cinqui me des secteurs de la Communaut fran aise Ces secteurs sont pour la majorit situ s dans les zones rurales du sud de la Wallonie Ce probl me concerne donc une partie tr s r duite de la population scolaire Les secteurs dont une donn e au moins est manquante n ont pas t introduits dans l analyse factorielle initiale de fa on ne pas biaiser les r sultats Les donn es manquantes ont t remplac es par la moyenne commu nale apr s avoir construit le mod le L analyse factorielle faite sur l ensemble des secteurs pour lesquels
88. pr te entamer un parcours d insertion Sur quels crit res Comment d finir les comp tences Comment les mesurer Des questions m thodologiques quant l utilisation du mat riel se posent galement Cr ation et d veloppement d un syst me informatis d orientation et de conseil l emploi Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 153 ENQU TE RELATIVE AUX BESOINS EN FORMATION DES ENSEIGNANTS DU INFERIEUR Commanditaire FONDAMENTAL ET DU SECONDAIRE Florent Chenu Cabinet de la Ministre de l Enseignement et de la Recherche scientifique Fran oise Dupuis Recherche en cours L enqu te est r alis e la demande de la ministre en charge de l enseignement sup rieur qui pr pare une r forme de la formation initiale des enseignants Une hypo th se forte se trouve la base de cette tude les enseignants fra chement moulus des instituts d enseignement sup rieur p dago gique et qui viennent d tre confront s leur premi re exp rience professionnelle sont bien plac s pour percevoir les points forts de la pr paration re ue ainsi que ses lacunes Il s agit donc d clairer la prise de d cision en fournissant un panorama des comp tences que de jeunes enseignants jugent n cessaires l exercice de la profession Des groupes d enseignants d un m me niveau pr scolaire primaire ou
89. professeurs d autres branches ce pourrait tre un objectif pour la suite de la recherche Le tableau 1 ci apr s indique les diff rentes phases du processus depuis 1996 Tableau 1 Phases de la recherche action 1996 1997 Cercles de lecture litt raire en 1 2 3 150 tudiants Transpositions didactiques l cole primaire avec les tudiants de 3 25 tudiants 8 classes primaires re Cercles de lecture documentaire en 1 90 tudiants 1997 1998 65 tudiants Implantation de Cercles de lecture dans le curriculum Le portfolio premi re ann e avec tous les tudiants entrant 1998 1999 Le portfolio deuxi me ann e avec tous les tudiants admis en deuxi me puis avec une des deux classes 25 tudiants Transpositions didactiques 1999 2000 1 j semestre Implantation du portfolio dans le curriculum de la langue maternelle cours de fran ais psychop dagogie Poursuite de l action avec les m mes tudiants admis en troisi me 20 tudiants 1999 2000 Pr visions 2 semestre Suite et fin du processus avec les tudiants de troisi me Implantation dans le curriculum de la langue maternelle diff rentes disciplines tous les tudiants Evaluation g n rale des dispositifs La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Un
90. projet l Angleterre University of London la Gr ce University of Athens University of Patras le Portugal Institute for Educational Innovation HE la Finlande Institute for Educational Research University of Jyv skyl l Italie Centro Europeo dell Educazione CEDE et l Espagne Centro de Investigacion y Documentacion Educativa CIDE Ministerio de Educacion y Cultura University of Deusto Ce projet consiste d velopper un cadre th orique bas la fois sur l analyse de la litt rature scientifique internationale et nationale et la r analyse d exp riences men es dans les diff rents pays en mati re d am lioration de l efficacit duca tive qu il s agisse de projets locaux ou nationaux Le Service de P da gogie exp rimentale a en particulier propos la r analyse de deux projets qu il a mis en uvre durant plusieurs ann es notamment dans le domaine de la pratique de l valuation et de la promotion des l ves de l enseignement primaire en Province du Luxembourg Ecole sans chec et de l enseignement de l alg bre durant le premier cycle de l enseignement secondaire Le projet qui s tend sur 33 mois se terminera par une conf rence et la publication des r sultats fin de l ann e 2000 Une s rie de r unions de travail se sont d j d roul es Groningen NL Lisbonne et Bilbao D autres rencontres sont pr vues Bath GB et Li ge dans les mois venir Publicat
91. raison de la complexification des moyens technologies modes d utilisation de la langue crite tous les niveaux de la vie sociale et individuelle d autre part O se situent les difficult s des l ves En Communaut fran aise de Belgique des recherches quantita tives men es large chelle sur la litt ratie des l ves ne font que cor roborer l id e d un changement n cessaire dans la formation des en seignants en langue maternelle En effet depuis plusieurs ann es des valuations externes et pilotages ducatifs internes n ont cess de mettre en vidence les faibles com p tences de nos jeunes lecteurs Lafontaine et Lafontaine 1994 Lafontaine 1996 1999 Ce probl me de comp tences est loin d tre banal parce qu il ne concerne pas proprement parler la ma trise de la langue en tant qu objet formel En effet si les comp tences des jeunes Belges francophones sont cet gard assez bonnes d s l ge de 9 ans en revanche c est l usage mental de la langue pour construire du sens inf rer anticiper cr er des liens entre les id es distantes dans un texte r fl chir qui semble faire d faut En d autres termes on peut faire l hypoth se que la pratique du langage verbal comme m diateur de la construction de significations la cr ation d habitudes de lecture de La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales
92. rarement des exercices portant sur la compr hension des notions et principes de base Les contenus sp cifiques du premier degr sont trop rapidement abord s sans r f rence aux acquis ant rieurs et la capacit d abstraction des l ves par exemple les quations en alg bre et la d monstration en g om trie Ces constats montrent bien que les math matiques au premier degr secondaire constituent un apprentis sage plus p rilleux qu on ne voudrait le croire pur une majorit d l ves et qu il est important de mettre en place des strat gies d enseignement visant une construction progressive de modes de raisonnement de plus en plus labor s et prenant mieux en compte l approche cognitive des l ves Les objectifs Pour tenter de rompre avec le fatalisme d une r ussite en math matique r serv e aux l ves les plus forts et d stabiliser la conception normative de l valuation seule une approche formative de l valuation peut mener la mise en place de pratiques de p dagogie de ma trise Celle ci en effet constitue un outil p dagogique efficace pour maximi ser le nombre d l ves qui atteindront le seuil de ma trise des comp tences de base La mise en place du dispositif de p dagogie de ma trise Tests formatifs avec seuil de ma trise lev et feedbacks r guliers telles apparaissent dans la litt rature de recherche les composantes essen telles de la r ussi
93. sciences Un r el d fi pour notre syst me ducatif Athena 142 487 496 Monseur C amp Demeuse M 1999 L inf rence univari e une approche pratique Mossoux A F De Zanet F amp Mainguet C article soumis la Revue europ enne pour la formation professionnelle CEDEFOP Comment mettre au point un syst me d information statistique coh rent sur la formation et l enseignement professionnels valuation de la m thodologie de la collecte de donn es VET Vocational Education and Training d Eurostat Vanhulle S 1998 Des transactions du lecteur aux Cercles de lecture Lecture litt raire et interactions sociales l cole primaire Recherche et ducation Bildungforschung und Bildungpraxis 20 Fribourg Vanhulle S 1998 Ecrire au travail L observatoire Revue d action sociale amp m dico sociale a s b l Trimestriel 20 Vanhulle S 1998 La langue fran aise en tablier Forum P dagogies Bruxelles Novembre Publications 172 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Vanhulle S 1999 Socio didactique cherche objet passionn ment La lettre de la DFLM Association internationale de recherche en didactique du fran ais langue maternelle n 23 1998 2 Vanhulle S 1999 Les discussions litt raires transactionnelles In Recherche s et formation des enseignants In Actes du deuxi me colloque international IUFM Grain d ai
94. sept s ries diff rentes selon la nature et l usage des documents Les documents ne se limitent pas n cessairement des ouvrages crits S rie REFLEXIONS ET PERSPECTIVES Cette s rie accueille des documents constituant des r flexions sur le syst me ducatif belge francophone sur certaines pratiques p dagogiques ou solutions adopt es dans d autres syst mes des avis document s propos de th mes d actualit S rie ETUDES ET RECHERCHES Cette s rie est constitu e de rapports de recherches men es au sein du SPE S rie EXPERIENCES Cette s rie synth tise des exp riences r alis es dans le milieu scolaire S rie NOTES DE COURS ET EXERCICES Cette s rie est destin e aux tudiants de l enseignement sup rieur universitaire ou non S rie NOTES TECHNIQUES Cette s rie rassemble des documents techniques li s la r alisation des recherches statistique m thodologie de recherche S rie BOITE A OUTILS Cette s rie comporte des documents destination des enseignants du maternel primaire ou secondaire et est constitu e d outils d enseignement d animation ou d valuation S rie DOCUMENTS Cette s rie rassemble des documents parfois anciens qui sont souvent cit s ou utilis s mais difficiles Cette s rie abritera aussi des traductions ou des documents originaux produits en dehors du SPE La politique de discrimination positive en Communaut fra
95. souci d articuler des questions d ensei gnement des questions issues des difficult s d apprentissage des enfants qui s appuie aussi bien sur le dialogue avec autrui coll gues parents que sur le retour sur soi ses croyances Connaissances comp tences d cisions Ecrire et conserver des traces de ses actions et r flexions travers un portfolio personnel peut s av rer pour l en seignant dont l expertise consiste comme le rappelle Perrenoud 1999 d cider dans l incertitude et agir dans l urgence un support qui l aide apprendre m thodiquement de l exp rience et de transformer sa pratique d ann e en ann e Perrenoud id 154 Aussi la mise en route d un portfolio professionnel est l un de nos objectifs pour la fin de cette troisi me de commun accord avec les tudiants concern s La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 62 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Tableau 2 Quelques textes des portfolios et d marche r flexive dominante Moments du dispositif Textes demand s et Dimension r flexive consign s dans les privil gi e portfolios individuels Premi re ann e Module introductif Texte r flexif partir de ces Autobiographie Traces de mon histoire de lecteur et auteur de textes Cercles
96. t suspendue Quel sens et quelles fonctions sont en effet appel es remplir des valuations externes ainsi rejet es la marge du syst me et dont rien n est officiellement attendu en termes d effet en retour sur les politiques mises en place par le syst me On ne peut en effet se contenter de naviguer piloter vue en pratiquant une valuation prot iforme qui ren contrerait plusieurs fonctions de l valuation et satisferait les besoins de plusieurs cat gories d acteurs enseignants direction inspection parents l ves d cideurs cher cheurs A chaque public vis correspond en effet une fonction prioritaire de l valuation et des modalit s plus propices les satisfaire Farr 1999 C est pourquoi il est essentiel que le politique au sens large donne des indications pr cises sur les effets attendus de l valuation externe Ce n est pas au travers d un m me instrument d valuation que l on am nera les enseignants changer leurs pratiques d valuation et en amont leurs pratiques Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure 114 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 d enseignement que l on rendra compte de l tat du syst me ducatif que l on valuera les disparit s entre tablissements et encore moins que l on contribuera les r duire Pour un
97. tences professionnelles des enseignants sont multiples et r f rent des savoirs disciplinaires et professionnels des savoir faire pratiques et des savoir tre M Altet 1994 p 217 L enseignant professionnel se forme sur le terrain Il n est ce pendant pas un simple ex cutant Pour J P Euzet L ensemble des arguments induit une d marche de formation selon laquelle la construction des comp tences pro fessionnelles de l enseignement se fait partir du travail de terrain pour retourner sur le terrain apr s une activit d analyse 1988 p 47 Le ma tre de stage doit pour le d butant tre un facilitateur de l activit d analyse Ce savoir analyser que M Altet 1996 appelle m ta comp tence est essentiel Il rentre dans les d marches d un praticien r flexif Sans trahir D A Sch n 1994 qui fut un des premiers th oriser ce concept il est juste de penser que le praticien r flexif est quelqu un qui r fl chit en cours d action et sur l action Cette r flexion est mise en place d s que la situation surprend Elle ne doit donc pas tre comme c est trop souvent le cas lorsqu on forme des enseignants le fruit d une analyse syst matique dont les b n fices sont largement inf rieurs l effort cognitif produit Le praticien doit cependant r fl chir aux ph nom nes apparus et aux r actions qu ils ont suscit es chez lui Il exp rimente pour comprendre
98. th se doctorale par l auteur de cet article sous la direction conjointe de Marcel Crahay Fapse Li ge et Gen ve et Bernard Schneuwly Fapse Gen ve Cette th se tudie plus particuli rement la fonction du portfolio en tant qu instrument susceptible au sein de certains formats d interactions sociales de m diatiser des autor gulations chez les futurs en seignants On tente dans la foul e de d finir les caract ristiques pertinentes d un genre r flexif en tant que genre acad mique possible qui permette aux tudiants d entrer par l crit dans de v ritables activit s motiv es de d veloppement et d apprentissage professionnel et de d passer le niveau de la simple expression ou restitution crite de savoirs l activit d criture tant ici destin e stimuler davantage un processus de transformation de conceptions La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 65 R f rences cit es Alcorta M 1998 Une approche vygotskienne du d veloppement des capacit s d crit le brouillon un outil pour crire In M Brossard et J Fijalkow Apprendre l cole perspectives piag tiennes et vygotskiennes Presses universitaires de Bordeaux 123 151 Bakhtine M 1984 Esth tique de la cr ation verbale Paris Gallimard Tel Berei
99. 1 2 3 4 5 Revenus par personne 0 92 0 06 0 01 0 05 0 02 Revenus m dians par m nage 0 81 0 29 0 31 0 09 0 05 Part des dipl m s ayant au moins 0 88 0 22 0 20 0 10 0 21 le secondaire sup rieur Part des dipl m s ayant au moins 0 93 0 02 0 06 0 09 0 13 le secondaire sup rieur parmi les parents Part des logements avec grand 0 87 0 12 0 29 0 10 0 22 confort Part des logements avec 0 84 0 19 0 03 0 11 0 44 t l phone Nombre de pi ces par logement 0 55 0 45 0 63 0 25 0 07 Taux d activit des femmes 0 76 0 08 0 14 0 53 0 06 Taux de ch mage 0 77 0 18 0 21 0 40 0 06 Part des professions de haut 0 88 0 28 0 12 0 03 0 20 standing Part des professions de bas 0 91 0 18 0 04 0 04 0 07 standing Part des m nages monoparentaux 0 14 0 88 0 31 0 23 0 22 La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 137 Le Service de P dagogie exp rimentale SPE de l Universit de Li ge diffuse travers sa collection les r sultats de travaux entrepris par ses membres mais aussi des contributions originales d autres auteurs des documents particuli rement importants dans le domaine de l ducation ou encore des notes techniques et des supports l enseignement Les collections du SPE comportent
100. 1994 1995 Quelle s fonction s est il suppos remplir L analyse met en Contexte La Communaut fran aise de Bel gique est l un des syst mes ducatifs de l Union europ enne o la marge de manoeuvre des acteurs p dagogiques est la plus lev e Ainsi les d cisions de passage de classe d orientation les valuations certificatives les examens d entr e le choix des manuels ont toujours eu un caract re local i e ils ne r sultent pas d un mouvement historiquement dat vers plus de d centralisation et ne font l objet d aucune r gulation externe organis e La Communaut fran aise de Belgi que est aussi un syst me ducatif connu pour ses taux de redoublement particuli rement lev s Crahay 1996 et une importante disparit de performances en fonction de l tablissement fr quent Lafontaine 1996 La mise en vidence de ces indicateurs d in quit par le rapport vidence le paradoxe d un dispositif institutionnel rejet la marge du cadre l gislatif et dont la d finition des finalit s est laiss e l appr ciation des acteurs appel s le mettre en oeuvre sur l tat du syst me ducatif publi par l OCDE au d but des ann es 90 OCDE 1991 a conduit mettre sur pied en 1994 95 un dispositif d valuation externe des performances des l ves en fran ais et en math matique diff rents paliers de la scolarit 2e 4e 6e ann es pri
101. 353 380 Fagnant A 1999 R solution de probl mes arithm tiques Constats de recherches et pratiques de classes In Actes du colloque CIEAEM 50 Les liens entre la pratique de la classe et la recherche en didactique des math matiques Neuch tel 2 7 ao t 1998 349 352 Fagnant A para tre L approche de la r solution de probl mes en troisi me et quatri me ann es primaires L analyse de quelques manuels nformations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Fagnant A para tre Une approche de la r solution de probl mes et des algorithmes de calcul centr e sur l enfant In Actes du colloque CIEAEM 51 la diversit culturelle l gard de l enseignement des math matiques Chichester 21 26 juillet 1999 Fagnant A soumis pour publication L influence des marques de tendance ou les deux fonctions des algorithmes de calcul Fagnant A en pr paration Le champ conceptuel des probl mes additifs Une analyse hi rarchique Fagnant A Demonty I amp Lejong M en pr paration Comment mettre en chec les strat gies superficielles en r solution de probl mes Fagnant A amp Lejong M en pr paration La r solution de probl mes additifs Exp rimentation de traitements ducatifs contrast s au premier cycle de l enseignement pr
102. 97 Education nationale Texte adress aux recteurs d acad mie Bulletin officiel n 40 13 11 91 2756 2059 S gol ne Royal Ministre d l gu e charg e de l enseignement scolaire Halsey AH Ed 1972 Educational priority Volume I EPA problems and policies London HMSO Karmel P H Chairman 1973 School Commission Interim Committee Schools in Australia Report of the Interim Committee for The Australian Schools Commission Camberra Jospin L 1998 Discours de cl ture Assises nationales des ZEP Rouen 4 et 5 juin 1998 Lafontaine D 1996 Performances en lecture et contexte ducatif Enqu te internationale men e aupr s d l ves de 9 et 14 ans Bruxelles De Boeck Lamoure J 1982 La scolarisation en France de fortes in galit s r gionale L Orientation scolaire et professionnelle 11 3 195 213 Little A Maybey C 1971 An index for designation of Education Priority Areas Paper prepared for the Inner London Education Authority March Gouvernement de la Communaute fran aise de Belgique 1994 Arr t du Gouvernement de la Communaut fran aise relatif au contr le de l inscription scolaire du 14 avril 1994 Bruxelles Moniteur belge publi le 18 mai 1994 Mainguet C Demeuse M 1998 Recensement g n ral de la population et des logements au 1 mars 1991 Scolarisation niveau d instruction et insertion professionnelle Bruxelles Institut national de
103. 995 comme r f rent principal des comp tences minimales devant tre atteintes par les enfants de huit ans la fin de l ann e scolaire Les indicateurs du Savoir lire et Savoir crire d finis comme un ensemble de donn es destin es mesurer les r sultats et les progr s enregistr s par les l ves en r f rence aux comp tences attendues un certain ge ici les enfants g s de huit ans nous ont aid e voir dans quelle mesure le portfolio a rempli son office Au d part des l ments d gag s de ce document officiel une check list des comp tences fa onn es par les l ves au d part du portfolio a pu tre labor e Voici en quoi elle consiste l Il choisit seul ce qu il va lire II Il hi rarchise les informations princi pales et secondaires lll Il met des hypoth ses et les v rifie en proposant une suite plausible une phrase un paragraphe un texte en se limitant la compr hension IV Il distingue le r el de l imaginaire juge de la v racit de l information V Il d gage les informations explicites en reformulant celles ci dans un petit texte VI Il rep re les personnages principaux en prenant en compte sa situation et ses motivations fondamentales VII Il rep re le temps de l histoire VIII Il rep re les lieux d une histoire IX Il repr sente un paragraphe ou un groupe de paragraphes par une image Les progr s des enfants
104. Ceci se renforce actuellement en troisi me ann e de formation et au travers d un stage dans le premier cycle de l enseignement fondamental Chaque tudiant est convi cette occasion noter au jour le jour des faits significatifs difficult s d un enfant en lecture ou criture probl mes de gestion dans une activit de langue maternelle etc mettre des hypoth ses explicatives et prendre des d ci sions sur des points pr cis sur des attitudes prendre face tel ou tel probl me des aides apporter tel ou tel enfant des activit s r orienter etc La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 61 En r sum les portfolios comprennent des documents qui attestent un cheminement des tu diants tant dans la r flexion de type autobiographique que dans la mani pulation cr ative des connaissances dans l auto valuation de ses acquis et difficult s en litt ratie et dans l autoguidage de d cisions de type professionnel tableau 2 ci apr s quelques exemples de textes deman d s et d marche r flexive dominante travers ces textes Ils sont la base d un dialogue soutenu avec l quipe de recherche formation cet gard ils entrent dans un sys t me d valuation qui est ench ss dans le processus m me des
105. Ces types constituent des hyper structures qui entrent dans la composition des genres de textes que nous tudions par ailleurs Ainsi un rapport d activit s pourra compren dre une partie narrative une autre descriptive etc Nous ne sommes pas en mesure au stade actuel de la recherche de proposer une typologie ou une classification avec pour chaque genre des caract ristiques bien d termin es Il n est d ailleurs pas certain qu une telle classification soit possible dans la mesure o elle risquerait de r duire l ventail des textes techniques possibles ou d exclure des textes aux caract risti ques moins videntes Des grilles de crit res La notion de genre tant elle m me floue on peut se repr senter la complexit d une classification de genres d crits techniques Les dif f rentes d finitions possibles des genres constituent autant de pers pectives de classification qui doivent donc n cessairement tre explor es en profondeur Il faudra donc choisir une classification parmi d autres possibles en tant qu elle estun outil parmi d autres et qui n exclue pas les autres puisque nous l avons vu toutes sont compl mentaires L un des objectifs de la poursuite de la recherche est pr cis ment de d finir dans la mesure du possible une classifi cation adapt e aux besoins des l ves Le but de cette typologie des textes techniques est de guider au mi
106. Chaque l ve doit choisir au moyen d un logiciel ad quat le plan d une maison dont il doit ensuite imaginer toute l installation domotique Il doit alors r aliser un panneau de cette installation et r diger les sc narios logiques pour les pi ces domotis es Ces sc narios doivent permettre la fois d expliquer le syst me domotique et de le justifier aupr s d un public non initi qu il s agit de convaincre Enfin le dernier projet a pour but la r alisation d alarmes moindre co t Ces alarmes r alis es essentiellement gr ce du mat riel de r cup ration seront install es dans des classes de l Ath n e L ensemble du projet r alis par des 3 technique sera alors pr sent une ou plusieurs classes de 3 g n ral dans une cole o les trois fili res se c toient mais prouvent l gard les unes des autres une m fiance nourrie de pr jug s et se tiennent distance Il s agira donc pour les l ves de 3 technique de valoriser leur travail aux yeux de leurs condisciples de l enseignement g n ral mais aussi de contribuer la remise en cause de leurs propres pr jug s l gard de ceux ci Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 82 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge
107. D cembre G rard F M en collaboration avec Guitard C amp Martynow N 1998 Pistes pour la mise en uvre des projets pilotes de l cole de la deuxi me chance le on tirer des exp riences existantes In Ecoles de la deuxi me chance Projets pilotes europ ens Volume II Les enjeux des projets pilotes Luxembourg Edition des Commissions europ ennes Coll Education Formation Jeunesse Grisay A Mainguet C 1997 Contribution l ouvrage collectif Cl s de lecture de Regards sur l ducation n 4 Les indicateurs de l OCDE Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique D partement de l Education de la Recherche et de la Formation Lafontaine D 1997 Attitudes linguistiques In M L Moreau Ed Sociolinguistique Concepts de base Sprimont Mardaga 56 60 Lafontaine D 1997 Les attitudes et les repr sentations linguistiques In D Blampain A Goosse J M Klinkenberg et M Wilmet Eds Le fran ais en Belgique Louvain la Neuve Ed Duculot 381 390 Mainguet C 1998 Descriptif du syst me ducatif de la Communaut fran aise Dossier National r alis pour l Unit EURYDICE de la Communaut fran aise disponible galement en anglais et sur Internet http www eurydice org Eurybase files BFEN tc4BFEN htm Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mars Mainguet C 1999 Formation et qualifications de la population active occup e partim
108. European Journal of Psychology of Education Crahay M para tre Les enseignants leurs croyances leurs pratiques d valuation et l chec scolaire Crahay M en collaboration avec M Leb et G Hindryckx para tre Analyse des interactions entre enfants en situation de tutorat portant sur des probl mes math matiques de type multiplicatif Crahay M Hindryckx G Lafontaine A amp Lanotte A F 1998 Grandir en l an 2000 Les enfants et l cole maternelle Le Point sur la Recherche en Education Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique 6 1 6 Crahay M Hindryckx G Lafontaine A amp Lanotte A F 1998 Grandir en l an 2000 Les parents et l cole maternelle Le Point sur la Recherche en Education Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l enseignement et de la recherche scientifique 6 7 15 Delory C Bodin A Lafontaine D amp Wolfs J L 1999 Des comp tences et de leur valuation externe In M Bonami C Delory M Garant et le SeRDeP Eds R formes et innovations dans l enseignement P dagogies n 13 Louvain la Neuve Ed Academia Bruylant Novembre Demeuse M 1997 De l usage p dagogique de la Sitcom ou comment faire rebondir intelligemment un produit hautement commercial Communicatio 84 12 15 Demeuse M 1997 Enjeux et processus de mise d un cours univ
109. Janvier 2000 LES CERCLES DE LECTURE CHEZ LES 8 12 ANS 1 DISCUTER POUR MIEUX COMPRENDRE DES TEXTES DE FICTION Annette Lafontaine Serge Terwagne 1999 accompagn de Les Cercles de Lecture chez les 8 12 ans 1 Discuter pour mieux comprendre des textes de fiction La brochure du film Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle LES CERCLES DE LECTURE CHEZ LES 8 12 ANS 2 DISCUTER POUR MIEUX COMPRENDRE DES TEXTES D OPINION Annette Lafontaine Serge Terwagne 1999 accompagn de Les Cercles de Lecture chez les 8 12 ans 2 Discuter pour mieux comprendre des textes d opinion La brochure du film Commanditaire Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Ces documents vid ographiques illustrent une didactique de la lecture ax e sur le travail en groupes Les l ves sont en effet convi s s atteler plusieurs comprendre des textes parfois complexes tir s du vrai monde de l crit La classe devient alors une communaut d apprenants Brown et Campione Un m me sch ma structure l organisation de discussions portant sur des textes de fiction d une part et sur des textes d opinion d autre part la le
110. Robert SLAVIN au prix unitaire de 100 BEF ou 2 5 frais de port inclus C Je joins un ch que barr d un montant de 000120 BEF ou L Je verse la somme sur le compte CCP n 000 0059787 35 du Patrimoine de l Universit de Li ge place du XX Ao t 7 4000 Li ge en mentionnant en faveur du compte 1320 002 du Service de P dagogie exp rimentale Nouvelle publication du SPE EDITORIAL M Crahay Comment rendre l cole plus juste et plus efficace 7 DOSSIER LECTURE ECRITURE Evaluation D Lafontaine L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis inner M C Nyssen L enseignement initial de la lecture dans l Union europ enne Recherches actions G Hindryckx M C Nyssen Produire de l crit en cycle M Leb M C Nyssen Le travail en cycle au service de la maitrise des socles de comp tences sesssssssssssssssesssssstteossssssttensssettnosossssttersssstesese D Poncelet La BCD Le B A BA de l ABC A Lafontaine S Terwagne S Vanhulle Cercles de lecture A Lafontaine S Terwagne Communaut d apprenants S Vanhulle La litt ratie dans la formation des futurs enseignants R Denooz S Vanhulle R daction technique NOTES D C IUe SL Rte lee D Lafontaine COMMUNICATIONS F Chenu Le r le du maitre de stage M Demeuse D finir et s lecti
111. Universit de Li ge Janvier 2000 69 suite notre choix p dagogique pour un apprentissage efficace de l criture technique choix qui a conduit trois projets que nous d crirons bri vement Enfin nous voquerons les m thodes d valua tion formative que nous proposons parall lement au projet 1 La dimension complexe de l criture technique Par crits techniques nous d signons l ensemble des textes crits ou potentiels qui se trouvent en relation troite avec les domaines techniques au sens large du terme lectriques lectro m caniques hy drauliques lectroniques m cani ques domotiques etc On peut en r alit inclure sous l tiquette criture technique toute pro duction crite r elle ou potentielle qui a trait toutes les technologies existantes que ce soit dans le do maine de automobile de la m decine de l agriculture de l architecture de la construction etc En outre souvent sans doute parce que ces crits ont tous pour particularit d tre produits dans le milieu du travail on associe ces productions celles du domaine scientifique mais aussi les innom brables crits administratifs Ainsi c est toute cette production crite technique scientifique et adminis trative qu ont tudi e Marret Simonet et Salzer en la regroupant sous le titre crire pour agir 1995 Si les trois auteurs s parent nettement les textes administ
112. accord sur le type d criture utiliser la progression les exigences des uns par rapport aux autres bref se mettre d accord sur des r gles de fonctionnement e d finir des projets communs pour l cole e permettre des contacts entre enseignants avec une ouverture d esprit une concertation possible D autres id es sont mises comme la continuit entre maternelle et primaire de l aspect ludique des apprentissages Dans le d cret relatif la promotion d une cole de la r ussite dans l en seignement fondamental Moniteur belge du 17 08 95 la notion de cycle est d finie comme suit ensemble d ann es d tudes l int rieur duquel l l ve parcourt sa scolarit d une mani re continue son rythme et sans redoublement Aucune modalit particuli re d ap plication n est requise Sont pr vues dans le d cret des actions de concertation d finies comme l activit des membres du personnel enseignant d une cole qui laborent ensemble des projets et des outils p dagogiques et ou assurent le suivi des l ves au cours d un cycle La concertation est 1l est vrai l outil id al pour la mise en place d un fonctionnement en cycle Elle peut permettre de mener une r flexion partir des socles de comp tences de d finir clairement les objectifs atteindre de r partir les apprentissages l int rieur du cycle d en organiser le suivi de g r
113. agit du type de supervision des pr parations de l imposition ou non d aspects de l enseignement contenu m thodologie mat riel valuation etc de la centration ventuelle des observations du ma tre de stage sur des points particuliers des prestations du stagiaire de l utilisation et de la d finition d un outil d observation du fait de laisser l tudiant seul en classe des cas d intervention en cours de prestation Il est galement important que le ma tre de stage et l tudiant n gocient une pratique particuli re que P Perrenoud appelle l exp rimentation Le terme Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 102 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 d exp rimentation rupturel lui a t pr f r Il s agit de susciter des situations inhabituelles et d ran geantes dans le but de faire prendre conscience l tudiant de son fonc tionnement P Perrenoud pense que si l habitus se transforme en r ponse de nouvelles situations probl mes la formation consiste les cr er et emp cher les stagiaires de prendre la tangente Il donne comme exemple de ces situations celui d missions comme a cam ra cach e dont le c t totalement inhabituel est tr s r v lateur du comportement des personnes Cela semble relativement exag r Un
114. agne 1989 Agir avec le langage crit Bruxelles Ed Labor Collection Agir et Interagir longue haleine frein par des r alit s de terrain comme l h t rog n it du public quant aux m thodes de lecture utilis es les difficult s de changer des habitudes dans la mani re de travailler la difficult de se concerter et de se mettre d accord sur une ligne de conduite Nous pouvons cependant constater au terme de cette ann e qu avoir pris du temps pour construire avec les quipes d enseignants des outils pour la mise en place d finition r alisation et valuation d un projet en cycle si petit soit il a permis une r flexion sur les pratiques quotidiennes en mati re de production crite dans la perspective de la construction d une continuit des apprentissages Dans le cadre de cet article nous d velopperons essentiellement les activit s de production crite qui ont servi de point de d part une r flexion sur la continuit des apprentissages pour le cycle 5 8 ans Nous ferons le point sur l ann e de recherche et pr senterons la brochure r alis e Quatre quipes du cycle 5 8 ans de la r gion li geoise ont d fini programm et r alis un projet ensemble en y int grant des activit s centr es sur l crit La ou les productions crites peuvent tre des moyens destin s permettre de r aliser le projet invitation crite adress e une classe d un
115. aise de Huy et Namur chercheur res ponsable Serge Terwagne Ces recherches ont donn lieu la mo d lisation d outils didactiques par exemple pour la compr hension en lecture dans la transition primaire secondaire Ce texte pr figure un article plus d taill sur les donn es engrang es et les pistes concr tes qu elles sugg rent pour la formation des enseignants en mati re de litt ratie Toutes les questions critiques et commentaires sont les bienvenus Des rapports de recherche pr sentent ces outils et peuvent tre demand s au SPE Ils s inscrivent dans une s rie de recherches du SPE sur la m thodologie de la compr hension en lecture entre autres des recherches portant sur les Cercles de lecture et la mise en place de Communaut s d apprenants voir explications ce propos dans ce m me num ro des Cahiers La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 48 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 La recherche action pr sent e ici a commenc en 1996 Elle se d finit par une synergie troite avec l ISELL Institut sup rieur d enseignement libre li geois coordinatrice Anne Schillings professeur de fran ais l Institut Sup rieur P dagogique de Theux chercheuse responsable au SPE S Vanhulle Cette recherche contribue la mise au point de dispositifs inn
116. ait t adopt lors de la premi re mise en uvre des Zones d ducation prioritaires et dont l tablissement et l implantation sont pr sent les unit s d analyse Des travaux ant rieurs tant belges francophones qu internationaux impliquant des sources tr s vari es indiquent clairement l ampleur et la r alit des disparit s existantes et donc de la n cessit d agir sur celles ci de mani re assurer chacun les m mes chances d man cipation sociale et pas seulement une 2 C est Fran oise Dupuis alors Pr sidente de la Commission des Zones d Education prioritaire et Membre du Parlement de la Communaut fran aise de Belgique qui est l origine du premier projet de d cret relatif aux discriminations positives Dupuis 1996 1998 Ross et Levacic 1999 proposent un ouvrage de synth se tr s int ressant sur les mod les d allocation des ressources bas s sur les besoins Cet ouvrage g n ralise la notion de besoin et d attribution des moyens au del des populations les plus fragiles La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 123 galit formelle d acc s aux services ducatifs financ s par l effort de l ensemble de la Communaut Crahay 1996 Delvaux 1997
117. ale de l Universit Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 177 Vanhulle S 1997 1999 Les pratiques interactives de lecture et d criture dans la curriculum de l enseignement sup rieur p dagogique I Rapport g n ral de la recherche action II Fascicule 1 Des transactions du lecteur aux cercles de lecture Fascicule 2 Construire des connaissances en groupe Rapport de la recherche action premi re phase Direction g n rale de l enseignement sup rieur et de la recherche scientifique MI Le portfolio de la litt ratie Document de travail de la recherche en cours Vanhulle S 1998 La langue fran aise l ouvrage penser et crire les techniques au travail et l cole Rapport compl ment de recherche Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Bruxelles Service de la Langue fran aise Vanhulle S Detheux M amp Schockert C 1997 Aspects de l criture technique dans les entreprises et l enseignement de la Communaut fran aise de Belgique Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vanhulle S Detheux Jehin M Schockert C 1997 Aspects de l criture r daction technique dans les entreprises et les tablissements de la Communaut fran aise de Belgique Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale
118. analyse de donn es Paris Presses universitaires de France Collection Que sais je Castro M 1996 A Carcassonne P rim tre scolaire la carte Le Monde de l Education octobre 32 33 Communaut francaise de Belgique 1989 Circulaire minist rielle ML JD 89 574 du 12 avril ayant pour objet Exp riences pilotes de zones d ducation priori taires Yvan Ylieff et Jean Pierre Graf Ministres de l Education Conseil de l Education et de la Formation CEF 1994 La discrimination positive moyen de favoriser la r ussite scolaire des enfants issus de milieux d favoris s Avis du CEF 16 septembre 1994 Bruxelles Communaut fran aise de Belgique Conseil de l Education et de la Formation Conseil de l education et de la Formation CEF 1997 La discrimination positive Actualisation de l avis du CEF adopt en 1994 Examen de la mani re dont les recommandations du CEF ont t rencontr es 12 septembre 1997 Bruxelles Communaut fran aise de Belgique Conseil de l Education et de la Formation Conseil de l education et de la Formation CEF 1998 La promotion de la r ussite des enfants issus de milieux d favoris s plus grande justice corrective Avis num ro 55 Bruxelles Communaut fran aise de Belgique Conseil de l Education et de la Formation Crahay M 1996 Peut on lutter contre l chec scolaire Bruxelles De Boeck Crahay M 1997 Une cole de qualit pour to
119. ans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 66 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Y Reuter Les interactions lecture criture Berne Peter Lang Schneuwly B Bronckart J P et al 1985 Vygotsky aujourd hui Paris Delachaux et Niestl Terwagne S 1996 Former des lecteurs accomplis Ecole 2000 nov d c 12 17 Vanhulle S 1998 Des transactions du lecteur aux Cercles de lecture Litt rature et interactions sociales l cole primaire Education et recherche 20 2 Fribourg 216 237 Vanhulle S 1998 Socio didactique cherche objet passionn ment La lettre de la DFLM Association internationale de recherche en didactique du fran ais langue maternelle Bruxelles Vanhulle S 1998 Les discussions litt raires transactionnelles Actes du Colloque IUFM Recherche et Jormation des enseignants Grenoble Iufm Grain d aile Volume C d rom Vanhulle S Schillings A 1998 Lecture litt raire et coop ration interpr tative de lappropriation par les futurs enseignants au transfert l cole primaire Actes du 7e Colloque international de la DFLM Bruxelles Quels savoirs pour quelles valeurs Vygotski LS 1985 Trad F S ve Pens e et langage Paris La dispute Wagner C L Brock D R Agnew A T 1994 Developing literacy portfolios in
120. ans le domaine dont il est question la situation de communication d terminent en grande partie le texte final mais aussi les conditions de r daction et les comportements qu elles impliquent Tout texte technique comme tout autre texte correspond bien s r plus ou moins manifestement un genre pr existant C est ce genre qui permet la communication en grande partie Mais au del de sa corres pondance plus ou moins vidente avec un genre pr existant tout texte technique en tant qu il est un dis cours social se fabrique en fonction de param tres contextuels qui entrainent des r percussions consi d rables sur l acte de r daction et sur le produit final le texte technique La m thode d apprentissage de la r daction technique que nous propo sons sera donc fortement d termin e par notre conception des genres de textes techniques comme des outils psychologiques et sociaux qui per mettent de communiquer selon des situations et des enjeux variables La didactique mise en place doit per mettre chaque l ve de prendre conscience de l importance de l ancrage social du texte lors de sa r daction b Des crit res linguistiques Certains genres d crits techni ques le rapport d activit s la proc dure le mode d emploi etc sont reconnus et tudi s en tant que tels dans la litt rature sp cialis e c est notamment le cas chez Marret Simonet et Salzer 1995 Pour
121. ans le m moire dont cet article est tir Le ma tre de stage de la r alit est celui qu on rencontre sur le terrain Le terme r alit a t choisi en opposition avec id al Le lecteur se rappellera tout de m me qu ils ont t calcul s partir d effectifs peu lev s Enfin il faut savoir que les principes d actions qui vont tre pr sent s ci dessous sont bas s sur les augmentations et les diminutions des pourcentages lorsqu on passe de la repr sentation de la r alit la repr sentation de l id al 3 Cinq principes en vue d une meilleure action des ma tres de stage Les principes d action se basent essentiellement sur les donn es recueillies lors de l tude des repr sentations Cependant cette derni re ne constitue pas l unique point de vue pris en compte D autres sources d id es ont t retenues Il s agit de celles issues d exp riences v cues par l auteur en tant que stagiaire et accompagnateur de stagiaires et de celles d velopp es dans la litt rature r cente traitant du sujet Le choix de pr senter des principes d action a t fait de mani re proposer certaines lignes de conduites aux acteurs tout en vitant de les enfermer dans des pratiques qui ne seraient pas les leurs En effet comme pour R Robillard et F Saint Louis l id e est qu il nous est impossible et m me impensable de Le r le du ma tre de stage pr
122. ans un circulaire Education Nationale 1981 adress e aux recteurs et aux inspecteurs d acad mie ainsi qu aux directeurs des services d parte mentaux de l Education nationale r sume les crit res utiliser lors de la rentr e toute proche pour mettre en uvre les actions li es ce projet Les courts d lais qui nous s parent de la rentr e scolaire l importance que vous devez accorder la concertation avec les personnels de l Education nationale les usagers et les lus locaux ne laissent pas le temps de mener des tudes d taill es et approfondies sur des crit res scientifiques qui vous permettraient une d limitation ri goureuse de zones g ographiques rurales ou urbaines centres ou banlieues de villes o vous estimer que des actions ducatives sp ci fiques se r v lent urgentes et n cessaires l serait en tout tat de cause peu souhaitable de figer l tat de situations jug es difficiles comme de s en tenir des crit res th o riques Dans l imm diat La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 120 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 l observation des tablissements par les corps d inspection les indi cations fournies par les chefs d tablissement eux m mes par les partenaires du syst me
123. arte d identit de certains animaux de chez nous Tout un travail pr alable la r alisation des cartes d identit a t r alis Un texte de r f rence a t construit r sumant une visite un mus e Les enfants ont fix certains mots afin d viter le recours continuel aux r f rentiels La structure de la fiche carte d identit a t construite pr alablement par l enseignante La classe enti re a par dict e l adulte rempli la fiche mod le Les enfants ont ensuite t invit s en duos I 2 primaire compl ter les autres fiches carte d identit de mani re autonome Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 26 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Les documents de r f rence texte de d part dictionnaire cahier de sons Sont rest s cependant leur disposition tout au long de l activit Toujours dans une classe de 1 et 2 primaire les enfants ont t invit s construire des badges reprenant une phrase anti pollution afin de sensibiliser les autres enfants de l cole au probl me L enseignante avant de les laisser crire leur a demand de penser chacun la phrase qu ils voulaient crire Puis elle est pass e couter la phrase de chacun et parfois raccourcir ou r ajuster Les enfants ont commenc leur reche
124. aut fran aise de Belgique Recherche en cours Le principe du dispositif didactique mis en place au cours de cette recherche action est le suivant les l ves engag s dans des projets de recherche documentaire se r partissent en petits groupes charg s de recueillir sur un aspect particulier du domaine explor des informations par toutes les voies disponibles enqu te biblioth que CD Rom courriel Internet ils s lectionnent les informations pertinentes les mettent en forme afin de les transmettre leurs pairs en utilisant galement des technologies vari es traitement de textes scanner logiciel de dessin transparents diaporama Enfin le r sultat de ces recherches peut tre dit que ce soit sous forme de cours usage interne de brochure ou de correspondance sur Internet Un tel dispositif implique donc une gestion particuli re de la classe con ue comme une Communaut d apprenants Brown et Campione 1995 cette communaut se trouve largie par le recours aux tech nologies nouvelles tant pour le recueil que pour l change d informations Dans de telles conditions les l ves acqui rent non seulement des savoirs disciplinaires de haut niveau mais encore des comp tences transversales en mati re de traitement de l information De telles activit s de recherche communication constituent galement un terrain privil gi pour une initiation fonctionnelle aux technologi
125. aut standing 1991 personnes exer ant une profession de haut standing ensemble des personnes actives dont on conna t la profession 9 Part des logements disposant d un t l phone 1991 Nombre de logements disposant du t l phone nombre total de logements 10 Part des logements disposant du grand confort Logements disposant d une cuisine d au moins 4 m2 d un t l phone de l eau courante d une salle de bain du chauffage central et d une voiture Total des logements 11 Nombre de pi ces pour 100 habitants 1991 Nombre total de pi ces 100 population 12 Le taux de monoparentalit nombre de personnes vivant seules avec enfant s en ge de scolarit total des m nages avec enfant s en ge de scolarit de 0 20 ans En plus de synth tiser les diff rentes variables l indice synth tique doit carter les anomalies li es l une des variables dans certaines notamment lorsqu il s agit de secteurs peu peupl s et de variables plus sensibles comme les variables li es aux revenus obtenues via l administration fiscale C est la raison pour laquelle un nombre relativement lev de variables a t retenu malgr les inter corr lations qui les lient La redondance partielle des donn es de d part assure une stabilit la m thode La premi re composante principale de l analyse permet de rendre compte de l essentiel de l information soit 64 de la varianc
126. aux r pondants comme celui d une personne qui guide l tudiant travers une r alit Les termes de courbes orient es vers la droite ou la gauche de courbes en i et de courbes en J sont utilis s uniquement dans le but de qualifier ais ment les r sultats Aucune r f rence la p dagogie de ma trise n est voulue ici ma tre de stage Il doit tre une per sonne ouverte en particulier aux autres m thodes que les siennes En effet selon M Mante imposer une pratique n est pas formateur 1998 p 102 Trente huit pour cent des tudiants et 53 des professeurs citent le manque d ouverture comme un comportement qui serait inad quat de la part d un ma tre de stage id al Ils sont respectivement 34 et 47 rencontrer ce comportement dans la r alit Le ma tre de stage le plus ouvert est incontestablement celui qui se place comme le stagiaire dans un r le d apprenant Cela ne peut tre que b n fique pour le novice et le tuteur En effet selon R Robillard et Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 101 F Saint Louis pour acc der une relation qui soit pleinement formatrice pour ces deux partenaires 1l s av re essentiel que l enseignant de m tier minutes avant son d but Cela permettra
127. cessus de lecture D autres tudes certes moins nombreuses analysent le processus d enseignement et soulignent combien il importe d allouer suffisamment detemps cette mati re et de prendre en compte les diff rences individuelle R partition selon les pays des th mes de recherche trait s dans le rapport Lecture Mod les Connaissances Milieu Gestion des experte d acquisition m talinguistiques social diff rences MTA MDA CLE CP CF AP ES GA B X xX X xX X xX DK X D xX X x X GR xX x E x X xX F x x x X x X IRL x xX x x x X L NL xX X AT x X P x X xX X FI x SE X X X UK X x x X Voici la liste des th mes trait s dans le rapport Lecture experte Mod les d acquisition de la lecture Mod les d veloppementaux traditionnels MTA Mod les diff rentiels d acquisition MDA Connaissances m talinguistiques du lecteur d butant l clairage de la psycholinguistique conscience de la lecture criture CLE l clairage de la psychologie cognitive conscience phonologique CP l clairage de la psychologie sociale conscience des fonctions CF Continuit entre le milieu scolaire et milieu social Gestion des diff rences individuelles Enseignement strat gique et apprentis sage coop ratif ES AP Groupes d aptitudes GA L enseignement initial de la lectur
128. che que reviendra le r le de r fl chir cette question fondamentale Par ailleurs il est important de sou ligner le fait que ces preuves seront diffus es titre indicatif dans les tablissements A titre indicatif de quoi et pour quel usage Nul ne le sait On retrouve l encore le signe d une ambigu t fondamentale du fonctionnement du syst me ducatif en Communaut fran aise de Belgi que Diff rents facteurs ou dysfonc tionnements font sentir le besoin de resserrer les mailles d un filet par trop distendues trop de disparit s trop d in quit s de l la cr ation de socles de comp tences d valuations externes d preuves talonn es mais personne ne semble en mesure d endosser la responsabilit politique de faire aboutir des m canismes de contr le qui sont tr s trangers au fonctionnement habituel de nos institutions Du bout des l vres on fait donc comme si esp rant obtenir les effets en faisant l conomie des me sures Le sens de la mesure Malgr l int r t des analyses effec tu es et la richesse des bases de donn es constitu es via les valua tions externes annuelles le sentiment domine chez les chercheurs impliqu s dans ces valuations externes dont l auteure de cet article fait partie que le dispositif oubli du cadre l gislatif est aujourd hui en panne de sens institutionnel l op ration pr vue pour 1999 2000 a d ailleurs
129. cipes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 95 c est le troisi me obstacle la situation est loin d tre id ale P Perrenoud remarque propos des ma tres de stage qu ils ne connaissent pas le plan de formation actuel qu ils accueillent des stagiaires et font de leur mieux sans tr s bien savoir ce que l on attend d eux 1998b p 163 c Surmonter les obstacles Les trois obstacles d crits ci dessus ne sont pas insurmontables Deux pistes sont propos es ici pour les d passer Premi rement 1l est primordial de revoir la place qu occupe le ma tre de stage au sein de l institut de formation Non seulement il doit tre inform du projet de formation de l tablissement avec lequel il travaille mais il doit aussi participer la d finition de ce projet Le formateur de terrain est d sormais appel se situer comme partenaire de la formation des stagiaires au m me titre que le formateur du centre et que le stagiaire lui m me L M Belair 1998 p 140 Deuxi mement il importe que les ma tres de stage soient form s P Perrenoud distingue ce sujet trois mod les non exclusifs la formation par des intervenants ext rieurs la formation par des pairs et la coformation ou l autoformation 1998a Pr ciser aux ma tres de stage certaines lignes de condui
130. connues des enqu tes internationales l exemple de l enqu te L E A Reading Literacy Education Lafontaine D soumis pour publication la revue Mesures et valuation en ducation Un go t de lire bien mesur Elaboration et mise l essai d une chelle d attitudes envers la lecture Lafontaine D amp Gr goire J 1999 Les valuations externes volutions r centes In M Bonami C Delory M Garant et le SeRDeP Eds R formes et innovations dans l enseignement P dagogies n 13 Louvain la Neuve Ed Academia Bruylant Novembre Lafontaine D Schillings P soumis pour publication la revue Enjeux La lecture un ouvrage f minin Enqu te sur les pratiques de lecture aupr s de jeunes de 14 15 ans en Communaut fran aise de Belgique Monseur C 1997 Nos l ves pr f rent Pythagore Newton Pilotinfo 20 septembre Monseur C 1997 R sultats en math matiques lors d une enqu te internationale Math matique et p dagogie 114 D cembre 5 12 Monseur C 1999 Mois de naissance et chec scolaire Orientation scolaire et professionnelle Monseur C Demeuse M 1998 Apports des tudes internationales la r flexion sur la qualit des syst mes d enseignement nationaux Une analyse de l ducation scientifique en communaut fran aise de Belgique Bulletin de la Soci t Royale des Sciences de Li ge 67 5 261 280 Monseur C Demeuse M 1998 L enseignement des
131. ction crite en question s Pistes de r flexion et d action pour le cycle 5 8 ans Brochure Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Hindryckx G amp Nyssen M C 1999 Produire de l crit en cycle de l cole maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Hindryckx G amp Schockert C 1999 Grandir en l an 2000 Approche des d terminants de la motivation scolaire en premi re ann e primaire variables scolaires et familiales Premier aper u de la motivation scolaire en 3 ann e primaire et volution entre la 1 et la 3 primaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A amp Terwagne S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 1 Discuter pour mieux comprendre des textes de fiction Document vid ographique Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A amp Terwagne S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 2 Discuter pour mieux comprendre des textes d opinion Document vid ographique Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1997 L enseignement strat gique au service des pratiques de biblioth que aux 2e et 3e degr s de l enseignement primaire Rappo
132. cture se fait en classe chaque lecteur r dige ses impressions note son opinion dans son carnet On peut aussi leur proposer des outils structur s qui viennent soutenir leur r flexion Ils en discutent ensuite en petit puis en grand groupe La mise en commun avec l ensemble de la classe permet l enseignant de guider les l ves vers une analyse plus fine des textes Des moments d apprentissage de sch matisation viennent se greffer sur les discussions men es partir des textes Le premier document illustre la mani re dont on peut avec des l ves Cercles de lecture Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 45 de 8 12 ans mettre en oeuvre de tels cercles pour accompagner la lecture de livres de fiction Si on lit ce type d oeuvres c est avant tout pour ressentir des motions si on en parle c est pour prolonger le dialogue qui s est instaur avec l oeuvre durant la lecture Les modalit s d un tel dia logue sont multiples dialogue avec soi m me lors de la r daction des impressions de lecture change avec ses condisciples et avec l enseignant en petits comme en grands groupes Chacun de ces moments offre l oc casion d interrogations de plus en plus profondes sur l oeuvre particu li re qu on est en train de lire et par del sur les oeuvres de fiction en g n ral Le second film montre comment le mod le didactique des cercles de lecture peut
133. d mancipation sociale article 2 du D cret De mani re appliquer ces mesures correctives donner plus de moyens ceux qui rejoignent l cole avec un certain nombre de handicaps li s leur origine socio conomique il faut d finir le public auquel ces mesures doivent s appliquer La solution adopt e par le Parlement de la Communaut fran aise de Belgique consiste identifier les coles ou les implantations aider c est sur elles que portera l aide et non directement sur les l ves ou leur famille par le biais d avantages comme la gratuit des repas en fonction de la population qui les fr quente Les caract ristiques de celle ci seront mesur es indi rectement par le biais des caract ristiques socio conomiques des quartiers qu habitent les l ves qui y sont inscrits Le D cret a t pr c d par deux avis du Conseil de l Education et de la formation 1994 1998 et a fait l objet d une premi re proposition de D cret Dupuis 1996 d pos e au Conseil de la Communaut fran aise lors de la session 1995 1996 Les crit res d attribution des moyens suppl mentaires dont il est ici question seront appliqu s en principe lors de la rentr e scolaire 2000 2001 Le D cret impose au Gouvernement de recourir des tudes interuni Implantation partie d un tablissement scolaire situ e dans un lieu non contigu celui o est install le b timent qui abrite le si ge de cet tablis
134. d une telle action sur le terrain Premi rement nous avons pu valider progressivement des dis positifs qui englobent la fois le travail en groupe les d marches r flexives un syst me d valuation permanente et ench ss e dans les processus d enseignement apprentis sage des phases d appropriation et des phases d laborations didac tiques Cette validation repose sur la mise au point d indicateurs quali tatifs de comp tences et de motiva tion et sur la prise en compte d incidents critiques Tout cela per met d laborer plus avant des pistes pour les pratiques de formation dans le type de domaine qui nous occupe Ensuite nous avons com menc construire et mettre l preuve des grilles pour valuer la mani re dont les tudiants voluent dans la transformation de repr sen tations la construction de connais sances nouvelles ou la d marche r flexive Ces grilles explorent des crit res d appr ciation de la d mar che autobiographique de la mani pulation cr ative de connaissances de l auto valuation des comp tences acquises ou d velopper davantage et de l autoguidage des d cisions dans la pratique professionnelle Elles apportent de r elles cl s pour r guler de fa on diff renci e les apprentissages des tudiants et pour impliquer ceux ci dans un dialogue concret et constructif propos de leurs difficult s de leurs acquis et des obstacles qui restent
135. d identifier ces tapes et de les effectuer pour tendre progressivement vers un objectif atteindre Par la notion de production d inf rences Hayes entend d signer un processus par lequel une nou velle information tire sa source d une ancienne Par l comme par la phase d interpr tation on voit que Hayes dans son nouveau mod le entend insister davantage encore sur l importance de la prise en compte de l environnement de la t che C est aussi une notion sur laquelle nous avons beaucoup travaill au cours des journ es de recherche La prise en compte de l environnement de la t che apparait dans l tude sp cifique de chaque type d crits qui a t abord Pour que les l ves se construisent des comportements d criture qui tiennent compte de la dimension sociale de celle ci il est n cessaire de travailler leur repr sentation de l criture et leur fa on d y recourir De plus en plus dans les entreprises les ouvriers et les employ s quel que soit leur niveau sont appel s r diger ensemble collaborer pour produire un texte De m me l criture peut devenir un moyen de communication de plus en plus pr cieux lorsqu tout point de vue il s agit de travailler en quipe et que certaines informations doivent donc tre diffus es de la fa on la plus s re et la plus rapide possible On est donc mille lieues d une conception d une criture qui serai
136. daire en Communaut fran aise de Belgique sont peu propices l clatement des cours Les l ves sont group s diff remment selon les cours et la mise en place d une interdisciplinarit telle que nous l envisagions n cessitait une remise en cause de ces groupements Trois projets ont pu tre con us au cours de l ann e scolaire 1998 1999 sans tre encore mis en uvre sur le terrain Durant cette ann e il s agissait de murir les projets mais aussi d laborer une didactique qui reposait sur des conceptions p da gogiques socioconstructivistes avec lesquelles les professeurs taient peu familiers et qu ils devaient donc d abord s approprier Les trois projets con us tiennent compte de la r alit de chaque cole du public concern Un premier projet a pour but la r alisation d une cascade lumineuse et sonore nomm e lectraquatic qui sera pr sent e la journ e portes ouvertes de l cole Cette proto machine ainsi expos e s accompagnera d un petit guide de pr sentation r dig par les l ves Ce projet s adresse des l ves de 3 professionnelle dont le parcours scolaire est menac par la d motivation et vise valoriser leur travail scolaire Le deuxi me projet a pour but la r alisation d un catalogue de sc narios logiques en domotique pour maison unifamiliale qui sera lui aussi pr sent lors de la journ e portes ouvertes de l Ath n e
137. de Li ge Janvier 2000 107 formation des enseignants sur le terrain Paris Hachette ducation 139 153 Bourdoncle R 1993 La professionnalisation des enseignants les limites d un mythe Revue Fran aise de P dagogie 105 83 119 Chenu F 1999 Le r le du ma tre de stage Etude des repr sentations et des pratiques des diff rents acteurs de la formation initiale des r gents en vue de la construction d un outil M moire de Licence en Sciences de l Education Universit de Li ge Develay M 1998 Conclusion o l on d couvre que le terrain n est pas seulement l o on le pense In A Bouvier amp J P Obin Dir La formation des enseignants sur le terrain Paris Hachette ducation 24 248 Donnay J Charlier E amp Cheffert J L 1993 R flexivit outil de dialogue entre novice et expert Formation et Recherche en Education 3 26 Euzet J P 1998 La formation des professeurs d EPS In A Bouvier amp J P Obin Dir La formation des enseignants sur le terrain Paris Hachette ducation 43 68 Jobert G 1998 La professionnalisation entre comp tence et reconnaissance sociale Texte pr sent Toulouse dans le cadre du symposium consacr la professionnalisation des formateurs d enseignants organis par le REF R seau francophone de recherche en Education et Formation Mante M 1998 La visite de classe In A Bouvier amp J P Obi
138. de d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 121 En Belgique francophone avant le D cret du 30 juin 1998 Si la notion de discrimination positive n existait assur ment pas pas plus que la gratuit g n ralis e cette poque le tout jeune Etat belge assure la gratuit de son enseignement populaire un peu moins de 40 des l ves qui le fr quentent en 1838 Ce chiffre d passe les 50 d s 1846 les 90 en 1882 et avoisine 97 en 1914 alors que l obligation scolaire et sa gratuit sont d cid es mais seront appliqu es r ellement apr s le premier conflit mondial d apr s Minten et al 1991 1992 1993 Naturellement les donn es statistiques de l poque sont parfois d licates interpr ter et ne portent que sur les l ves scolaris s Parfois m me certaines communes d clarent des enfants indigents qui ne fr quentent pas r guli rement les classes de mani re accro tre leur subvention de l Etat Les crit res pour accorder la gratuit sont eux aussi tr s variables d une province l autre Ce sujet m riterait d tre tudi en d tail car 1l constitue dans son principe un m canisme proche de celui qui sera adopt par le D cret de 1998 une aide financi re particuli re est accord e aux tablissements qui accueillent des Voir pour plus de d tails
139. de lecture et d criture litt raires Deuxi me ann e Module de recherches sur la litt ratie Exp riences didactiques en stage Module de synth ses sur la litt ratie ses composantes sp cifiques dans la didactique Troisi me ann e Module laboration d un curriculum de la litt ratie l cole fondamentale Stage au premier cycle traces R cit crit par soi m me en tant qu auteur R criture du r cit d un pair apr s inter valuations Texte r flexif qu ai je appris propos de la production de r cits fictionnels Texte r flexif implications pour la didactique l cole primaire Texte r flexif sur la litt ratie et sur le portfolio implications pour la didactique R cit et commentaire de l exp rience de stage Articles collectifs sur des exp riences d enseignement de la litt ratie l EP Textes r flexifs notamment sur les apprentissages initiaux de la lecture criture Notation de faits laboration d hypoth ses sur ces faits et de d cisions prises suite ces faits et hypoth ses pour y rem dier r ponse individualis e de notre part Auto valuation gt pistes et aides de notre part ainsi que des pairs Manipulation cr ative de connaissances gt Crit res d valuation justesse pertinence complexit cr ativit lisibilit Auto valuation vers l autoguidage des d cisions pro
140. de livres la maison et la r ussite au test est tr s nette entre les l ves qui d clarent entre 0 et 10 livres la maison et ceux qui en d clarent plus de 100 il y a 14 de diff rence de r ussite au test de 66 dans le premier cas 80 dans le deuxi me cas ce qui est norme p 37 Ils continuent en pr cisant que face de telles diff rences on mesure toute la pertinence des projets p dagogiques visant permettre et encourager le contact avec des livres l cole p 37 Mais qu est ce qu une BCD En quoi diff re t elle de la biblioth que scolaire Comment pourrait elle tenir ce genre de promesses La BCD est un v ritable outil qui offre aux enfants une multiplicit d crits et une ouverture vers les supports audiovisuels Dans une ambiance attractive et coop rative elle suscite non seulement les possi bilit s de savoir lire et un grand nombre d acquisitions de savoir faire maniement des ouvrages des fichiers de la classification mais aussi les possibilit s de d velopper des perceptions de soi en tant que lecteur valorisantes La BCD devient un lieu de communication qui peut accueillir des animations et contribuer la cr ation individuelle et collective en devenant une incitation la production La BCD met l accent sur sa souplesse de fonctionnement sur l autonomie de l enfant dans ses mouvements et dans ses choix sur sa participation la gestio
141. de valises p dagogiques de sites Internet ou encore de lieux visiter Cr ation de s quences didactiques en veil scientifique RECHERCHES SUR L EDUCATION LA FORMATION ET LES SYST MES EDUC ATIFS NATIONAUX ET INTERNATIONAUX 150 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 FORMATIONS TECHNOLOGIES DANS LE DOMAINE DES NOUVELLES Depuis plus de 10 ans le Service de P dagogie exp rimentale travaille avec des demandeurs d emploi Il organise des formations avec le soutien de l objectif 3 du Fonds Social Europ en de la R gion Wallonne de l Universit de Li ge et de la Communaut fran aise de Belgique Ces formations ont pour objectif de favoriser l insertion ou la r insertion professionnelle des personnes sans emploi et assurent un compl ment la formation initiale Elles mettent les stagiaires en contact avec le milieu du travail notamment par le biais de stages en entreprise et les pr parent concr tement chercher du travail Quatre formations ax es sur l utilisation de l ordinateur sont propos es 3 Formation Microsynergie Msy 10 mois elle s adresse des per sonnes ayant d j quelques comp tences en informatique et d sireuses d apprendre r aliser des changes d information entre les principaux types de programmes d infographie disponibles sur le march 4 Formative Alternative Nouvelle FAN
142. dividuelle est privil gi e en 2 et 3 maternelle La DA collective peut d j devenir un instrument de travail en 3 maternelle dans l activit d nonciation crite lors de la phase de construction d un texte de r f rence Elle peut s effectuer tout moment de l ann e sur demande de l enfant commentaires d un dessin messages histoires ou sur sollicitation de l adulte qui propose aux enfants de s exprimer propos d un fait v cu sortie spectacle Cette activit servira essentiellement en maternelle travailler les comp tences suivantes e se rendre compte que l on n crit pas comme on parle e que la lecture et l criture peuvent avoir des fonctions diff rentes on n crit pas une affiche comme on crit une lettre un camarade e qu il est important de relire sa production pour voir si on a bien tout not En premi re primaire rares sont les enfants qui savent crire tout seuls du moins en d but d ann e ou alors leur criture est si lente qu elle les emp che de se concentrer sur l activit de production proprement dite La dict e l adulte reste donc un moyen privil gi pour faire prendre conscience de la structure de l crit On peut se servir de la DA pour mettre l accent sur l adaptation du texte son usage exemple pour informer du bal de carnaval de notre cole vaut il mieux une lettre ou une affiche sur sa
143. du chapitre 2 Population active occup e In Annuaire social de la Wallonie Namur Service des Etudes et de la Statistique du Minist re de la R gion wallonne 66 79 Mainguet C 1999 La transition du syst me ducatif vers la vie active Exploitation des donn es statistiques nationales Revue de la litt rature Dossier CEDEFOP Office des publications officielles des Communaut s europ ennes Mainguet C Demeuse M 1998 Scolarisatie Onderwijsniveau en Inschakeling in de arbeidsmarkt Monographie N 9 Algemene Volkstelling op 1 maart 1991 Bruxelles Publications 166 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 National Instituut voor Statistiek en Federal Diensten voor Wetenschappelijke Technische en Culturele Aangelegenheden Mainguet C Demeuse M 1998 Scolarisation Niveau d Instruction et Insertion professionnelle Monographie N 9 du recensement de la population de 1991 Bruxelles Institut National de Statistique et Services f d raux des Affaires scientifiques techniques et culturelles 236 p annexes Mainguet C Demeuse M para tre Taux de non valorisation d un dipl me sur le march du travail In Tableau de bord de l enseignement Indicateurs statistiques N 2 Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique Service g n ral de l Informatique et des Statistiques Monseur C et Brusselmans C 1997 Contexts for
144. e La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 52 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 loppement de la litt ratie des futurs enseignants elle concerne une cohorte privil gi e d tudiants entr s en premi re et qui terminent leur formation la fin de cette ann e acad mique 1999 2000 Elle incorpore les formats interactifs mis au point dans la phase pr c dente La premi re facette Cercles de lecture a d abord donn lieu la cr ation d une structure en modules en vue de mener la recherche dans des conditions optimales d cloisonnement des cours espa ces temps r serv s interdisciplina rit gr ce au concours de plusieurs professeurs Elle a d bouch sur l laboration de s quences didac tiques qui ont t test es dans des classes primaires Des enseignants de fran ais et de p dagogie ont en suite int gr le dispositif dans la structure de formation continue au sein de leurs cours et dans le plan g n ral de la formation voir Tableau 1 Le m me processus est en train de se reproduire dans le cadre de la deuxi me facette Actuellement si la facette portfolio int resse d abord les m mes professeurs de fran ais et de p dagogie une demande de g n ra lisation dans la formation initiale des futurs instituteurs l ISP se fait jour chez plusieurs
145. e une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 135 Annexe 1 Corr lations entre les diff rentes variables socio conomiques qui constituent l indice synth tique 2 lle 3 x o Pa 2 S z 25 o5 5 5 L Pad O o J Lo amp D foi 2 a O 8 o5 3o Q o E Q Q oo Ea g e 2 amp 3 2 gt D D 5 E gl O G a ao a 5 E gt a n pa 8 2 2g s S a 2 g e2 2 3 amp 58 28 3 8 iS iZ 9 gt 88 155 5e 5 i2 2 E I2 Jg g g o lag 88 D E T a ao go og d 5 S a a E 2 5 gE ag uw Q V T S o D o D mr 2 Q 2 9 g D g E R S To D D D D S Z x PES DS D Z 57 ES Es t 5 5 re ES 4 x e 5 co 2 E E Ca an Revenus par 1 00 personne Revenus m dians 0 73 1 00 par m nage Part des personnes 0 71 0 66 1 00 avec au moins le dipl me secondaire sup rieur Part des parents 0 66 0 56 0 78 1 00 ayant au moins un dipl me secondaire sup rieur Part des logements 0 69 0 69 0 72 0 62 1 00 disposant du grand confort Part des logements 0 57 0 54 0 52 0 57 0 70 1 00 avec t l phone Nombre de pi ces 0 27 0 00 0 27 0 30 0 10 0 16 1 00 Taux d acti
146. e La s quence didactique implique une dur e et une continuit dans les activit s telles qu une r alisation finale puisse se concr tiser En outre elle prend son ancrage dans une mise en situation fonctionnelle qui int resse les participants Ceux ci sont cependant invit s quitter certains moments le statut d acteurs dans la r alisation d un projet pour prendre distance et se placer en posture d apprentissage Aussi chaque s quence incorpore t elle des ateliers centr s sur des th mes pr cis exemples observer des textes authentiques formaliser des strat gies mettre des r gles en vidence Ces ateliers corres pondent donc des activit s de structuration de comp tences et de connaissances qui sont ainsi ench s s es dans le projet et qui se compl tent mutuellement Les professeurs lors de la derni re journ e d action recherche ont travaill laborer le projet qu ils avaient con u au cours des diff rentes journ es en une s quence didactique d taill e La s quence didactique permet d int grer l criture dans une r ali sation technique Elle doit donc permettre aux l ves d apprendre se construire des comportements d criture d acqu rir le r flexe d crire de recourir l crit tant pour Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation co
147. e autre implantation afin d organiser une s ance vid o ensemble par exemple voire l objet m me du projet r alisation d un livret d une brochure Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 20 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Quelles activit s autour de l crit pour le cycle 5 8 ans La rencontre fr quente de textes lus de livres feuillet s d affiches d cou vertes ne suffit pas pour entrer dans l crit Il est important que Penfant puisse se rendre compte qu il sait non seulement comprendre les textes qui lui sont lus mais qu il peut aussi en produire du moins participer la production collective de celui ci La d marche que nous allons pr senter ci dessous et qui a t exp riment e avec un groupe d enseignants du cycle 5 8 ans cette ann e a t d velopp e la Maison des petits de Gen ve Elle trouve sa source dans les travaux de Laurence Lentin Elle donne aux enfants les moyens de r aliser des productions crites de mani re progressive et coh rente Elle permet par ailleurs de poursuivre les objectifs suivants Le texte ci dessous reprend de mani re partielle la r ponse la question 14 de la brochure La production crite en question s Pistes de r flexion et d action pour le cycle 5 8 ans Situations didactiques compl
148. e dans l Union europ enne 16 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 L analyse des programmes d enseignement a t confi e l unit europ enne EURYDICE le r seau d information sur l ducation dans la Communaut europ enne Cette analyse pr sente pour chaque pays de l Union europ enne une section nationale qui synth tise les contenus d enseignement les crit res d valuation les moyens de prise en compte des diff rences individuelles ou encore le mat riel et les m thodes d enseignement tels qu ils sont recommand s dans les textes officiels Ces descriptions nationales tayent une analyse com parative qui porte sur l tendue et le degr de pr cision des recomman dations et tablit les liens avec la revue de la litt rature scientifique La revue de la litt rature comme la partie sur les programmes d ensei gnement ont t soumises aux Pour Eurydice Anne Godenir commentaires critiques d un groupe d experts nationaux de chaque pays de l Union europ enne et revues en tenant compte de ces commentaires Cette proc dure de consultation a permis aux experts nationaux de transmettre des informations sur des travaux de recherche conduits dans leur pays et qui sont peu ou mal connus sur la sc ne internationale Elle a galement permis d quilibrer les divers points de vue des experts sur ce th me Au travers de cet
149. e des mots dans le but de prendre du recul et d effectuer des v rifications ou modifications relatives au contenu de son nonc e L enseignant am ne l enfant montrer certains mots noms verbes Les comp tences vis es par cette activit sont nombreuses cf Tableau 1 ci dessous Elles ne sont pas travailler toutes en m me temps L enseignant peut choisir pour une dict e l adulte de privil gier le travail d une comp tence particuli re La gestion des activit s en atelier peut tre une bonne mani re pour travailler une comp tence pr cise avec un nombre d enfants plus restreint Si dans les autres ateliers mis en place les enfants peuvent tre autonomes l enseignant peut passer plus de temps avec ce petit groupe d enfants afin de les questionner sur les strat gies qu ils utilisent et r agir de fa on enrichir ces derni res Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 23 1 Tableau 1 Comp tences vis es par la dict e l adulte et exemple de r partition pour le cycle 5 8 ans Comp tences Commentaires Mat Prim Elaborer une histoire Mettre l accent sur la construction d une xxx x l oral histoire d but milieu et fin Enoncer un oral Li e la comp tence pr c den
150. e enregistr en d but de 3e g n rale et technique 74 de r ussite pourrait appara tre pre mi re vue comme un motif de satis faction Et 1l l est sans doute en partie pour ce groupe d l ves Il ne faudrait cependant pas aller trop vite pour tirer une telle conclusion Tout d abord m me si pour des raisons pragmatiques et psychologiques deux versions diff rentes de l preuve ont t propos es pour les l ves de l enseignement g n ral et technique d une part les l ves de l enseignement professionnel d autre part 1l n en reste pas moins que l on s attend ce qu une majorit d l ves quelle que soit la forme d enseignement fr quent e ma ftrisent un certain nombre de comp tences essentielles en lecture A cet gard le taux de r ussite de 55 enregistr en d but de 3e professionnelle un test d lib r ment con u comme facile a de quoi susciter des inqui tudes Une proportion trop importante d l ves n atteignent pas encore le niveau de comp tences attendu Des progr s mais pas sur toute la ligne L estimation des progr s accomplis entre la 1re A et le d but de 3e secondaire g n rale et technique est premi re vue rassurante Des progr s quantitatifs importants ont t accomplis un gain de 18 sur le plan qualitatif toutefois cela signifie que le niveau atteint en d but de 3e par une partie des l ves puisque les
151. e fa on d terminante c est pour nous une cl d importance pour penser nos inter ventions puisque nous tendons ce postulat au del des apprentissages propres l enfance la formation en g n ral Venons en donc nos partis pris m thodologiques Sur ce plan nous travaillons en combinant constamment deux niveaux celui de la r cep tion transformation production de discours collectifs et celui de la r ception transformation produc tion de discours individuels Nos formats d activit s proposent syst matiquement des d marches inter actives changes collaborations coop rations entre pairs qui s articulent des d marches r fle xives personnelles en termes vygotskiens ces deux types d activit s sont cens es correspondre des zones de d veloppement proche possibles au sein desquel les les tudiants sont invit s d passer leur d j l leurs connaissances et comp tences acqui ses pour atteindre des degr s de d veloppement sup rieur e1 Les interactions sociales au sein de la classe Engag s dans la coop ration pour comprendre et produire des textes les tudiants vivent des con frontations des ruptures des conflits face des comp tences attitudes La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 50 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000
152. e la nature et des modalit s de transmission du savoir math matique S Baruk mais galement prendre en consid ration les d marches spontan es de raisonnement des l ves Des grilles d valuation seront labor es pour faciliter l analyse des r ponses des l ves Pour chacun des types d erreurs observ s seront d gag es des pistes d action des situations nouvelles d apprentissage et des proc dures de rem diation seront construites Les outils et proc dures labor s seront mis l essai dans quelques classes Le dispositif s inspirera du sch ma suivant Enseignement en groupe Test formatif seuil de ma trise lev Analyse des productions et feedback sur le test formatif Seconde passation du test formatif Proc dure corrective pour l ve en difficult Vers une p dagogie de la ma trise en math matiques au premier degr du secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 144 STRAT GIES D ENSEIGNEMENT DE L ALG BRE Jo lle Vlassis Isabelle Demonty Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagog
153. e la Communaut fran aise de Belgique le D cret d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organi sant les structures propres les atteindre Ce d cret qui coule dans un texte de loi la charpente du syst me ducatif institue dans un chapitre intitul du pilotage trois types de commissions une commis sion charg e de d finir les socles de comp tences une commission des programmes et une commission res ponsable des outils d valuation La composition des commissions est d crite avec une abondance de d tails il faut respecter tous les savants quilibres politico administratifs desquels notre syst me ducatif se nourrit et dans lesquels il perd son sens En revanche aucune relation n est tablie entre le dispositif de pilotage pr existant et ces nouvelles disposi tions l gislatives Le dispositif de pilotage se trouve ainsi en quelque sorte oubli dans le texte l gal mais continue n anmoins fonc tionner et recevoir des cr dits du m me Ministre de l Education Le texte de loi qui institue par ailleurs plusieurs r formes d importance ne pr voit ni valuation des perfor mances des l ves ni valuation des effets des r formes Il envisage donc un pilotage sans instruments vue s en remettant sans doute implicitement des actions de micro pilotage orchestr es par les services d inspecti
154. e nouvelle mais sa concr tisation sur le terrain ne Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 19 se fait pas sans heurt En fait fonctionner en cycle n cessite de mettre en place une r elle continuit dans les apprentissages Ainsi si des tentatives ont t faites pour introduire la lecture fonctionnelle en maternelle trop souvent cette approche est rest e sans lien avec les apprentissages men s par les enseignants du primaire L enjeu de cette recherche d passait l introduction de nouvelles pratiques de production crite dans les classes maternelles ou primaires il se situait dans la discussion la construction et l appropriation par les enseignants du pr scolaire et du primaire d une m thodologie de l enseignement apprentissage de l criture au cycle 5 8 ans afin d assurer la continuit des apprentissages Plus concr tement il s agissait en partant des pratiques des enseignants et des probl mes qu ils rencontrent e de fonctionner en cycle avec tout ce que cela implique entre autres sur le plan de la concertation e par la d finition et la r alisation d un projet commun e o l accent serait mis sur l criture Certes ce travail de continuit dans les apprentissages est un travail de A Delhaxhe D Massoz S Terw
155. e situation d j tr s d rangeante pour un tudiant serait par exemple de lui demander de modifier le sujet de sa le on cinq Il a t demand dans l enqu te si le ma tre de stage sus citait ou s il devrait susciter des situations inhabituelles et si oui dans quelles conditions L exemple du changement de sujet de la le on a servi illustrer ce propos aupr s des r pondants Les r ponses obtenues ont t cat goris es comme ceci Non Oui sans que les conditions soient pr cis es 3 Si l tudiant est comp tent s il est dans sa derni re ann e d tudes s il y a de fortes chances qu il s en sorte 4 Des situations inhabituelles sont suscit es par des contraintes ext rieures changement de local excursion annul e etc 5 Non codable toute r ponse ne rentrant pas dans une cat gorie ou omission N e Les r sultas observ s sont les suivants Le ma tre de stage suscite t il des situations inhabituelles REEL 8 IDEAL 6 Ce r le a t d fini comme suit le ma tre de stage est un apprenant dans le sens o il apprend de l tudiant Plusieurs r pondants n avaient pas une seule repr sentation du r le du ma tre de stage D s lors certains r pondaient aux questions par a d pend Non codable RE RE L exp rimentation poss de une acceptation tr s particuli re et assez pr cise en sciences de l
156. e totale Annexe 2 On constate que la corr lation entre la premi re composante de PACP et les variables est g n ralement tr s lev e Pour toutes les variables l exception de deux la meilleure corr lation est avec la premi re composante La premi re composante peut tre consid r e comme un indicateur socio conomique de synth se La deuxi me composante ob it une autre logique et divise plut t l espace entre le rural et l urbain principalement dans le nord du pays la monoparentalit est prise en compte essentiellement par la deuxi me Les composantes sui vantes ne prennent pas une part importante de information de La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 129 d part et ont de ce fait t galement cart es L indice synth tique r sultant de l analyse factorielle par d finition se distribue normalement travers les quartiers de la Communaut fran aise sur la base desquels il a t tabli Ses valeurs sont n gatives pour les quartiers les plus d favoris s Les quartiers les plus favoris s re oivent des scores positifs L tape suivante consiste attribuer chaque l ve la valeur de l indice du quartier dans lequel il r side puis calculer
157. eaucoup plus que les gar ons En particulier les filles scolaris es dans l enseignement professionnel sont celles qui diminuent le moins leur pratique de lecture au cours du temps Le lien entre lecture et r ussite du parcours scolaire est moins net que Notes de lecture Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 89 l on ne pourrait s y attendre s il existe un lien statistique on trouve n anmoins tous les niveaux du parcours de tr s bons l ves qui ne lisent pas ou tr s peu parmi les gar ons de terminale S notamment la fili re d excellence et des l ves au parcours scolaire peu brillant les filles de professionnelle par exemple qui lisent beaucoup La sociabilit l change entre pairs les copines surtout est l un des ressorts puissants de la motivation lire plus A l oppos la lecture obligatoire impos e dans le cadre scolaire constitue un frein plut t qu un encouragement Comme l crivent les auteurs a lecture scolaire n est ni suffisamment valoris e ni suffisamment appropri e pour devenir le socle d une d finition de soi comme lecteur Elle reste une pure obligation un travail tandis que les supports de constructions identitaires de d tente et d exp riences nouvelles se trouvent ailleurs p 84 Au coll ge il existe un fonds commun de livres lus par la majorit des l ves grands romans r alistes litt rature de jeu
158. ec les pr noms mots souvent rencontr s amener par exemple l utilisation de l analogie c est comme a commence comme Ce travail de r partition des comp tences vis es par l activit de dict e l adulte a t r alis pendant l ann e scolaire 1998 1999 avec un groupe d enseignants du cycle 5 8 ans Cette r partition est donn e titre indicatif Chaque groupe d enseignants travaillant en cycle se r appropriera la d marche en fonction du contexte dans lequel il se trouve Les trois croix d finissent les comp tences en maternelle ou en primaire C est dire noncer une phrase en marquant un temps d arr t apr s chaque mot L enfant doit tenir compte du rythme d criture de l adulte Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 24 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 En maternelle sans que cela devienne un exercice syst matique certains moments ou v nements peuvent pr ter occasion un moment de production de texte Que cela soit une lettre aux parents un mot relatif l organisation de la classe une recette une histoire la relation d un v nement v cu une po sie une comptine l important est que les l ves puissent trouver un lien entre le geste graphique effectu et le message nonc par l adulte ou par eux m mes La DA in
159. ecettes modes d emploi consignes Les textes argumentatifs sont utilis s assez fr quemment et de mani re quiva lente dans les deux types de fili res L ouverture que l on constate dans le professionnel surtout vers d autres types ou genres de textes est r jouissante celle ci va dans le sens d une fonction plus transversale du cours de langue maternelle et d une int gration partielle des usages professionnels de la lecture Exemples de questions bien et mal r ussies Les deux premi res questions supposent que l l ve tablisse la correspondance entre l un des distracteurs propos s et le texte La correspondance est litt rale on retrouve tels quels dans la notice les mots dissoudre pour la premi re question et maux d estomac pour la seconde Ces questions sont excellemment r ussies en g n rale technique et bien r ussies en professionnelle la deuxi me d j nettement moins car la r ponse est plus loin dans le texte et non imm diatement rep rable par un sous titre La connaissance pr alable que les l ves peuvent avoir de ce type de m dicament facilite galement la r ussite En revanche les deux questions suivantes sont tr s mal r ussies Pourquoi Dans le cas de la question relative au nombre de cachets c est vraisemblablement la compr hension de la formulation qui pose probl me Celle ci est cependant tout fait habituelle dans ce genre d
160. ei gnants 22 participent des exp riences qui montrent que a personne de m tier qui d tient une certaine autorit dans son domaine est celle qui s investit dans une pens e r flexive qui apprend travers les interactions sociales avec ses pairs qui devient un d cideur inform et qui se fixe des objectifs personnels d apprentissage Le fait de s investir La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 59 dans l valuation travers le portfolio afin de prendre conscience de ses propres apprentissages cr e de nombreuses occasions d investissement dans des exp riences qui permettent d acqu rir 2 99 cette autorit Nous avons pour notre part limit l usage du portfolio l apprentissage d veloppement de la litt ratie Objectifs et contenus du portfolio et modes d valuation Un premier objectif est que chacun puisse d velopper une compr hension plus fine de lui m me en tant qu utilisateur du lan gage crit Cette compr hension de soi m me de sa propre litt ratie de son histoire de lecteur et d auteur peut tre tay e travers des portfolios qui contiennent des traces des t moignages de cette histoire e souvenirs les plus lointains au sujet de l apprentissage de la lecture et de l criture e
161. ent sur choix de l tablissement scolaire par le chef de famille Aucun syst me de sectorisation comme en France par exemple ne vient temp rer ces choix ni des examens nationaux West et al 1999 ventuellement clairer les usagers sur une valeur objectiv e de la formation dispens e Dans les faits le syst me constitue un quasi march que la forte densit de population la gratuit g n ralis e et le grand nombre d tablissements favorisent Une tude plus approfondie des relations entre recrutement scolaire et d veloppement individuel y compris dans des domaines non cognitifs devrait prendre place dans l ensemble des dispositifs qui sont financ s par la Communaut fran aise dans le cadre des recherches en ducation En effet les crit res fix s par le D cret s ils semblent raisonnables ne sont pas pour autant valid s par des recherches pr cises Les donn es de la carte l ve permettent de conna tre le parcours exact de chacun et de s int resser l acquisition du retard dans certains parcours ou tablissements Il conviendrait d y associer des mesures de rendement de mani re Le syst me de sectorisation n est naturellement pas une panac e et l on conna t notamment certains biais importants que ce syst me introduit en terme d acc s quitable notamment en France Castro 1996 Lamoure 1982 Perrot 1981 Picon Charlot et Rendu 1988 C est pour ces raisons que le syst me a
162. ent en cycles et la ma trise des socles de comp tences deux axes cl s de la r forme en cours dans l enseignement fondamental e d autre part la construction de projets de lecture et d criture rencontrant les deux aspects d crits ci dessus Le travail en cycle au service de la ma trise des socles de comp tences Outils pour l apprentissage du lire crire au cycle 5 8 ans Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 33 LA BCD LE B A BA DE L ABC ESSAI DE L VALUATION DE L INFLUENCE D UNE BCD BIBLIOTH QUE CENTRE DE DOCUMENTATION SUR 4 ATTITUDES EN LECTURE ET 9 COMP TENCES LITT RAIRES AUPR S D L VES DE TROISI ME ANN E PRIMAIRE AU COURS D ACTIVIT S DE LECTURE DE GESTION AINSI QUE D UTILISATION DE LA BCD D bora Poncelet R sum du M moire pr sent en vue de lobtention du grade de licenci e en Sciences de l Education Ann e acad mique 1997 1998 R sum Ce m moire a eu pour but d essayer d valuer l impact de la gestion et de l utilisation de la BCD sur la perception que l enfant a de lui en tant que lecteur ses attentes ses comportements de lecteur les comportements de solidarit tablis avec autrui ces concepts sont regroup s sous le terme attitudes dans le corps du texte ainsi que les comp tences litt raires Mots cl s BCD comp tences attitudes portfolio qu il d veloppe en situa
163. ent no tamment se faire ressentir dans les n gociations voqu es par le principe 2 Elles doivent galement jouer dans la d termination du niveau d valuation mentionn e par le principe 3 4 Conclusions et perspectives Cet article se proposait de pr senter cinq principes d action en vue d un am lioration de la relation formatrice L tude qui a permis d tablir ceux ci a galement mis en vidence une r alit et une volont de changer celle ci La mise en place des principes d actions par les diff rents acteurs de la formation initiale permettrait sans doute de rencontrer cette volont Cependant les choses ne sont pas si simples Certes l tude a montr certaines situations r elles relativement peu loign es de l id al mais elle a aussi point des situations o r alit et id al sont compl tement oppos s Le r le du ma tre de stage en tant que partenaire part enti re de l institut de formation est un des points noirs D s lors le principe qui y est relatif est un de ceux qui sera appliqu long terme Il serait Cette id e est renforc e par le fait que l instauration d une v ritable collaboration demande une r vision compl te de l organisation des stages tels qu ils se d roulent actuellement ainsi qu un changement de certaines mentalit s int ressant de confirmer ou d infirmer cette derni re id e par une tude de faisabilit qui porterait galement s
164. er l h t rog n it des l ves etc e la difficult parfois de prolonger pour des questions pratiques le fonctionnement en ateliers au primaire e la n cessaire ducation des enfants un certain calme e le poids du programme ne pas n gliger en primaire e les exigences implicites ou explicites formul es par les parents devoirs apprentissage de lettres e t enfin le besoin de recevoir une aide ventuellement de l ext rieur pour amorcer des changements Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 30 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 La mise en place de structures d enseignement plus souples n cessite que les enseignants d veloppent progressivement et collectivement une capacit travailler ensemble pour g rer et planifier au mieux les apprentissages tant au sein qu l articulation des cycles Or la communication entre enseignants ne va pas n cessairement de soi La d finition la r alisation d un projet commun comme lont exp riment les quipes qui ont particip la recherche s av re efficace pour amorcer une concertation Le fonctionnement en projet favorise les rencontres disent les enseignants que cela soit pour g rer les aspects pratiques de l organisation ou pour construire des activit s communes Le projet n a besoin d tre
165. ersitaire sur Internet In E Boxus V Jans J L Gilles D Leclercq Eds Strat gies et m dias p dagogiques pour l apprentissage et l valuation dans l enseignement sup rieur Actes du 15e Colloque de l Association internationale de P dagogie universitaire AIPU Li ge Demeuse M 1997 The Monitoring and Steering of Educational Systems A Study of the Pilotage Devices in the Member States of the European Union European Conference on Educational Research ECER Frankfurt Septembre Demeuse M 1998 Pour accro tre l efficacit des syst mes d enseignement Vers un syst me int gr de gestion des syst mes ducatifs In CRDP Poitiers Piloter des syst mes ducatifs en volution Le r le de l encadrement Colloque international tenu l Ecole sup rieure des personnels d encadrement du Minist re fran ais de l ducation nationale ESPEMEN Paris CRDP INREP Demeuse M amp Monseur C 1999 Analyse des facteurs d terminant l attribution des moyens destin s la politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 169 Belgique In Actes du XIIe colloque de l Association pour le D veloppement des M thodologies de l Evaluation en Education ADMEE Europe Dijon IREDU ENESAD Septembre Les actes sont disponibles sur un CD ROM Demeuse M amp Monseur C 1999 Etudes de quel
166. es Le titre de Docteur Honoris Causa qui lui est d cern par l Universit de Li ge est tout un symbole Il exprime la fois la reconnaissance de son oeuvre et t moigne de notre volont de l accompagner sur sa route celle o la rigueur scientifique et l engagement dans l action pousent leur trajectoire au profit des enfants Nouvelle publication du SPE Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 179 Le texte de l expos de Robert SLAVIN est disponible dans la Collection du Service de P dagogie exp rimentale s rie R flexions et perspectives en fran ais et en anglais R E Slavin R ussite pour tous Une restructuration de l enseignement fondamental Centre de Recherche sur l enseignement pour les l ves risque Success for All Foundation Univesit Johns Hopkins Il s agit pour la version fran aise d une premi re destin e permettre un acc s aussi large que possible son abondante production Le texte r dig dans un langage pr cis mais tr s abordable est destin aussi bien aux enseignants qu aux jeunes chercheurs en ducation Bon de commande du document de Robert SLAVIN Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge au Sart Tilman B t B32 B 4000 LIEGE O Madame O Mademoiselle O Monsieur NOTIN EEE Ea P ROME sn EEA AA EE ATOS SE eesriie a aS tons io E TE souhaite exemplaire s du document de
167. es l ves avec l crit en les habi tuant utiliser l criture de fa on la d sacraliser et y recourir fr quemment en tant qu elle est un moyen de communication et un outil de construction de la pens e d autre part il s agit de construire des savoirs qui conduisent des savoir faire Les textes techniques peuvent appartenir des genres de discours tout fait diff rents rapports modes d emploi fiches techniques pr sentations de projets etc Il s agit donc d en connaitre les caract ristiques prin cipales et d en avoir une repr sentation mentale la plus juste possible Les trois projets mis sur pied au cours de cette recherche visent ces deux objectifs g n raux tout en se fixant un autre but celui de motiver des l ves pour la plupart en situa tion scolaire relativement difficile en valorisant leur travail Dans les pages qui suivent nous commencerons par d finir en d tails l criture technique telle que nous l entendons ainsi que les cons quences que sa complexit entraine sur le plan p dagogique C est l tude des crits techniques qui a orient nos choix p dagogiques et didactiques Nous expliciterons en Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale
168. es l ves et perti nente dans une vision longitudinale des objectifs de l enseignement Perrenoud 1999 22 56 Sur le plan pist mologique nos conceptions didactiques s ins crivent dans une approche socioculturelle et d veloppementale des apprentissages linguistiques Nous nous r f rons fr quemment aux travaux de Vygotski Bruner Bronckart et Schneuwly en parti culier pour un postulat central de ces travaux tout apprentissage poss de une dimension profond ment sociale qui influence le d veloppement mental individuel y compris en ce qui concerne la maitrise d op rations cognitives de haut niveau L individu conquiert cette maitrise au fur et mesure qu il int riorise des syst mes s miotiques complexes dont le langage verbal utilis s par son environnement social et ducatif Un principe concomitant est que les d veloppements mentaux seront d autant plus rapides et effectifs si l ducateur parvient cerner les diff rentes zones de d veloppement proche dans lesquelles l apprenant se situe par rapport tel ou tel objet d apprentissage entre un tat de d veloppement d j acquis et un tat proche d tre atteint La relation p dagogique consiste alors tayer de mani re appropri e la progression de l apprenant S ils contribuent la cons truction de la pens e verbale alors les modes d changes discursifs qui interviennent dans toute situation p dagogique op rent d
169. es nouvelles consid r es pr cis ment comme des outils de recherche et de communication Communaut largie d apprenants Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 47 LA LITT RATIE INSTITUTEURS PERSONNEL DANS LA INTERACTIONS SOCIALES ET PORTFOLIO FORMATION DES FUTURS Sabine Vanhulle R sum L article pr sente deux dispositifs que nous mettons au point actuellement pour la formation des enseignants dans le domaine de la litt ratie Le premier se fonde sur les interactions sociales d appren tissage Le second concerne 1 Pr sentation g n rale Buts fondements th oriques et m thodologie Depuis 1993 le Service de P da gogie exp rimentale a men des recherches en collaboration avec des Instituts d enseignement p da gogique qui ont t subventionn es par la Direction g n rale de l enseignement sup rieur et de la recherche scientifique en particulier dans le cadre des Initiatives minist rielles Citons notamment dans le domaine de la lecture des recherches sur le curriculum et sur l enseignement explicite et strat gique en collaboration avec les l criture r flexive orient e vers l autoformation professionnelle Un portfolio individuel sert de support r gulier ce processus pour un groupe d tudiants entr s en 1997 et terminant leur formation 3 ans en juin 2000 IESP de la Communaut fran
170. es Affaires p dagogiques Burton R Detheux Jehin M 1999 Evaluation des finalit s ducatives de l enseignement des math matiques en Communaut fran aise de Belgique In Actes de la CIEAEM 50 Les liens entre la pratique de la classe et la recherche en didactique des math matiques Neuch tel 2 7 ao t 1998 74 80 Burton R Detheux Jehin M 1999 L valuation en math matiques des enseignants du secondaire miroir d form de l valuation sommative In Actes de la CIEAEM 50 Les liens entre la pratique de la classe et la recherche en didactique des math matiques Neuch tel 2 7 ao t 1998 137 143 Burton R Detheux Jehin M 1999 Les l ves du premier degr secondaire sont ils pr ts d montrer en g om trie Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques 45 2 16 Burton R Detheux Jehin M amp Fagnant A 1997 Comment les enseignants valuent ils la g om trie au premier degr de l enseignement secondaire Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques 36 15 24 Burton R Guitard C amp Martynow N para tre Etude de l volution des repr sentations favorisant l obtention d un emploi In
171. es acquises au terme du ler cycle Compte tenu de ce but il va sans dire que cette preuve ne cherchait pas discriminer les l ves entre eux Au contraire il tait de bon aloi qu une courbe en forme de J apparaisse puisqu en principe tous les l ves devaient avoir acquis les comp tences valu es par l preuve Les conclusions g n rales toutes mati res confondues fran ais et math matiques tir es sur la base des r sultats r colt s satisfont dans l ensemble 69 des l ves attei gnent le niveau de comp tences que le groupe concepteur de l preuve consid re comme requis et 20 sont sur la voie de la ma trise p 54 N anmoins une difficult transpara t au sein des classes coexistent des enfants qui ma trisent les seules comp tences de base alors que d autres poss dent des comp tences plus avanc es D s lors le probl me de l h t rog n it des classes se pose Les descriptions tablies par ces deux recherches peuvent peut tre se compl ter En effet si l enqu te internationale nous apprend que le niveau moyen en lecture des enfants de 9 ans est assez satisfaisant l valuation externe met le doigt sur une importante pierre d achoppement p dagogique l h t rog n it des enfants de 3e ann e primaire Ce rapprochement d information nous interpelle et nous am ne poser la question suivante la non prise en consid ration des diff rences inte
172. es difficult s qu il avait rencontr es La plupart du temps d ailleurs cette page ne servait qu ce genre d valuation puisque d ordinaire l change entre les enfants et nous se faisait en direct Le bilan retir de l analyse du port folio s est r v l positif pour les quatorze l ves de la classe exp rimentale Si l acquisition des comp tences II Hi rarchisation des informations principales et secon Bibliographie Britan O 1991 Les BCD Biblioth que Centre Documentaire In A Bentolila B Chevalier D Falcoz Vigne 1991 La lecture Apprentissage Evaluation Perfectionnement Paris Nathan P dagogie Chapron F 1991 Les C D I In A Bentolila B Chevalier D Falcoz Vigne 1991 La lecture Apprentissage Evaluation Perfectionnement Paris Nathan P dagogie Henk W A Melninck S A 1995 The Reader Self Perception Scale RSPS A new tool for measuring how children feel about themselves as readers The Reading Teachers vol 48 n 6 March 470 482 Lafontaine D 1996 Performances en lecture et contexte ducatif Enqu te daires V Discernement des informations explicites et dans une moindre mesure de la comp tence VI Rep rage des personnages principaux n est pas totalement r a lis e les r sultats obtenus pour les six autres comp tences sont vraiment satisfaisants Ainsi la principale difficult ressentie par les apprenants a c
173. es syst mes du catifs Le Service de P dagogie exp rimentale participe aux r seaux A et B Les r seaux A et B collaborent la pr paration des publications annuelles de l O C D E Les cher cheurs du Service de P dagogie exp rimentale proposent r guli re ment des chapitres th matiques pour l Analyse des politiques ducatives Ils participent la pr paration des Regards sur l ducation en choisis sant et en laborant les indicateurs qui figureront dans les ditions futures en recueillant certaines in formations en assurant la relecture critique des documents en partici pant des groupes techniques et des groupes de r flexion Des mem bres du Service de P dagogie exp rimentale contribuent aux tra vaux de plusieurs de ces groupes un groupe sur la formation conti nu e un autre qui est charg par PO C D E d tablir un syst me coh rent d indicateurs d quit et un troisi me qui concerne la r flexion sur les comp tences atteindre en fin de scolarit obligatoire Participation aux activit s de l O C D E Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 161 Alors que jusqu pr sent les Regards sur l ducation se basaient sur des enqu tes r alis es par d autres organismes en particulier l International Association for the Evaluation of Educational Achieve ment ou L E A ou Eurostat l office statistique europ
174. etrez est d une lecture agr able L arsenal m thodologique et statistique sur lequel il s appuie en arri re fond est peu pr sent et ne se laisse entrevoir qu la d rob e Certain e s lecteurs trices curieux de ces aspects resteront un peu sur leur faim m me si la lecture pour le grand nombre s en trouve facilit e Notes de lecture Les outils labor s par le Service de P dagogie exp rimentale Lire sans savoir vid o relative aux activit s de lecture l cole maternelle Delhaxhe A Terwagne S Massoz D 1989 Agir avec le langage crit Bruxelles Editions Labor collection Agir et interagir l cole maternelle Delhaxhe A Massoz D Si on parlait un peu de la lecture vid o l intention de parents d enfants d cole maternelle et brochure d accompagnement Godenir A Terwagne S 1992 Au pied de la lettre Comment aider l enfant s approprier la langue Lafontaine A amp Terwagne S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 2 Discuter pour mieux comprendre des textes d opinion Document vid ographi que destination des enseignants du 2e et 3e degr s du primaire Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 1 Discuter pour mieux comprendre des textes de fiction La brochure du film Li ge Service de P dagogie exp ri
175. eures de sciences en un cours de 100 minutes e pour modifier les pratiques p dagogiques des enseignants vers une plus grande construction du savoir par les l ves en augmentant notamment le temps consacr aux m thodes d investigations concr tes observation mesure exp rimentation manipulation sans exclure la recherche documentaire et vers un souci permanent de rendre les savoirs et les savoir faire transf rables Les deux propositions sont intime ment li es dans la mesure o la premi re est une condition indispen sable pour pouvoir instaurer la seconde dans les pratiques scolaires En effet disposer d une p riode hebdomadaire de 100 minutes pour dispenser l enseignement des sciences devrait permettre un gain consid rable du temps allou l enseignement et emp cher le mor cellement excessif et nuisible des activit s d investigation La cons truction du savoir des l ves par l exp rimentation exige l application de nouvelles m thodes d enseigne ment La m thodologie envisag e constitue en fait une transposition de la d marche scientifique au premier degr de l enseignement secondaire et comporte huit phases organis es en cycle Il ne s agirait pas de pr coniser l application de telles mesures l ensemble des enseignants de la Communaut fran aise sans avoir effectu pr alablement une tude de faisabilit ni sans avoir mis l preuve des faits la
176. eux l apprentissage des l ves en tablissant pour chaque genre de textes abord une liste de caract ristiques qui aide les l ves mieux r diger qui leur permette de v rifier la validit du texte qu ils auront r dig et qui constitue enfin un outil pr cieux d valuation forma tive Cependant nous y avons fait allu sion m me les genres de textes les Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 77 plus tudi s le sont peu en tant qu objets d apprentissage Si les ca ract ristiques de ces genres comme le mode d emploi et la proc dure sont d crites minutieusement et font m me parfois l objet de normalisa tions exigentes elles sont souvent trop abstraites pour tre transmises en leur tat aux l ves L laboration didactique de grilles de crit res et de caract ristiques des diff rents genres techniques doit donc tre enti rement cr e Or elle ne coule pas de source ces grilles demandent tre sans cesse affin es et modifi es Enfin il est loin de s agir d outils rigides et immuables qui seront distribu s tels quels aux l ves En effet nous ne concevons pas ces grilles de crit res comme des r f rences qui seraient valables
177. exes et sp cifiques pour l entr e dans l crit en 1 2 1P 2P M Saada Robert V Claret Girard C Veuthey et L Rieben avec la collaboration des enseignantes de la Maison des petits Facult de Psychologie et des Sciences de l Education Maison des petits Document interne n 9 Mai 1997 L Lentin C Clesse J Hebrard I Jan 1977 Du parler au lire Paris ESF e d velopper l expression orale des enfants en les amenant laborer une histoire partir des images d un livre ou restituer des v nements v cus e orienter l expression orale vers la construction d un oral crivable en vue d aboutir un texte crit e guider l appropriation de la langue crite travers un va et vient entre lecture et criture e favoriser simultan ment la cons truction de significations et le d veloppement de savoirs sur les formes crites la conscience qu une phrase est compos e de mots et que les mots crits sont compos s de lettres ayant des relations relativement avec les sons des mots Les activit s pr sent es ci dessous s inspirent de cette d marche Elles sont valables de la maternelle la deuxi me primaire avec des adaptations des choix dans les com p tences prioritaires Apr s une pr sentation g n rale de l activit nous proposerons suite au travail r alis cette ann e avec un groupe d enseignants une r partition des comp tences vis es par ces ac
178. fessionnelles Manipulation cr ative de connaissances Manipulation cr ative des connaissances Manipulation cr ative des connaissances Autoguidage des d cisions professionnelles pistes et aides de notre art et des pairs La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 63 4 Les r sultats et perspectives ce stade Quels sont les apports possi bles d une telle recherche Que pouvons nous dire d s pr sent D un c t les r sultats obte nus travers les diff rentes actions entreprises permettent aux profes seurs de l ISP directement concern s d incorporer de nouveaux objectifs mani res d envisager l enseignement apprentissage et modalit s d va luation formative mais aussi certificative c est l un enjeu fon damental pour une recherche action de ce type Un indicateur de succ s est en l occurrence le fait que des enseignants prolongent et adaptent les dispositifs dans leurs propres cours et plans de formation ind pendamment de la pr sence du cher cheur Cette appropriation par le corps enseignant permet de jauger la pertinence des interventions propo s es durant ces trois ann es et par tant d envisager des g n ralisations possibles Par ailleurs la recherche en ducation tire des b n fices
179. fin de significations particuli res Cette forme d appropriation du monde par la pens e est profond ment subjective en m me temps que des d terminations ext rieures la conditionnent Eco 1988 On re joint l le dialogisme de Bakhtine 1984 Sch matiquement nos mots ne nous appartiennent pas vraiment nous utilisons avant tout les mots d autrui Le dialogue interne avec soi m me est d abord impr gn par les dialogues sociaux externes voici l id e vygostskienne du caract re minemment social du d velop pement de la pens e verbale On retrouve encore l int rieur de ce champ conceptuel les options d un Paolo Freire 1l n y a pas d manci pation possible de l individu si l ducation ne le conduit pas criti quer inlassablement tout discours venu de l ext rieur afin de se cons truire sa propre repr sentation du monde N est ce pas l la finalit d une v ritable maitrise de la langue crite notamment Toutes ces id es trouvent un cho dans divers travaux r cents sur la construction des connaissances et sur les processus de lecture criture Ainsi le principe cyclique de la s miose de Peirce s enrichit de la description du processus mental de compr hension production de textes par des cognitivistes comme Flower et Hayes Hayes 1998 D apr s leurs observations des lec teurs ou scripteurs performants ce processus est constitu de retours de boucles de v rifications
180. fonctionnement efficace une architecture d ensemble de l valuation est n cessaire qui arti cule des finalit s avec des modalit s concr tes de mise en oeuvre et les mesures d accompagnement en amont et en aval Pour l heure la place donn e aux valuations externes et la mani re dont fonctionnent celles ci en Com munaut fran aise de Belgique a au moins un m rite celui de mettre le syst me ducatif l abri des d rives que l on observe large chelle dans les pays o l obsession d valuer pour rendre des comptes accountability a enferm les enseignants dans une voie sans issue enseigner pour que leurs l ves r ussissent le test teaching for the test FARR 1999 Contre ce risque la Communaut fran aise de Belgique est vaccin e et pour longtemps encore Il ne faudrait cependant pas en con clure que l valuation au sens large occupe une place secondaire dans le fonctionnement de notre syst me ducatif L valuation interne men e dans les tablissements et dont les enseignants ont Penti re respon sabilit est omnipr sente diffuse et impr visible Seuls les acteurs les plus avertis les meilleurs l ves et ou ceux issus des milieux les plus favoris s sont en mesure d en situer les enjeux et d en d jouer les pi ges Faute de lieux et de moments pr cis d valuations externes qui prennent le risque de certifier sur une base commune que les l ves
181. forme stable et concr te au but qu il devra atteindre coh rence entre dessin et texte crit L enfant planifie oralement un projet d criture partir de son dessin Seul ou avec l aide de l enseignant il d termine le premier mot qu il va crire et va le chercher dans les textes de r f rence mis sa disposition Il peut utiliser diff rentes strat gies de recherche de mots Une fois le mot trouv il le copie L enfant sera amen en cours de production relire son nonciation crite voire la modifier Enfin les travaux des enfants sont mis en valeur sous diff rentes formes livres dossiers exposition pr sentation d autres enfants activit s de production Les comp tences vis es par tre individuelle peuvent ne pas associ es un dessin L important est que Penfant ait du mat riel disposition pour trouver les mots qu il veut crire activit sont nombreuses Cf Tableau 2 ci dessous Elles ne sont pas travailler toutes en m me temps Comme pour la dict e l adulte l enseignant peut choisir de privil gier le travail d une Les erreurs lexicales syntaxiques ou stylistiques sont si possible corrig es pendant la phase de production pour autant que ces corrections soient adapt es au niveau de compr hension des enfants L enseignant corrigera les erreurs subsistantes en fin de production surtout les erreurs d ordre grammatical formes conjugu es marques du plur
182. gie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 des questions ferm es Il tait assez fouill de mani re rendre compte d un maximum d aspects des relations ma tre de stage stagiaire Chaque question a t pos e deux fois aux tudiants et aux professeurs Dans un cas elle concernait leur repr sentation du r le du ma tre de stage de la r alit et dans l autre celle du r le d un ma tre de stage qui serait id al Les ma tres de stage n ont t consult s que pour la partie r alit Ils taient interrog s sur leurs pratiques personnelles Les questions ouvertes ont t d pouill es au moyen de cat gories de r ponses Chaque r ponse a t interpr t e et plac e dans une de ces cat gories Cette m thode a t pr f r e celle de rep rage et d association de mots clefs car il est vraisemblable que le biais d interpr tation de la m thode retenue quivaut celui qui peut appara tre lorsqu on cat gorise des mots extraits de leur contexte Les r sultats sont pr sent s sous forme de pourcentages pour faciliter la comparaison entre les repr sentations des diff rents acteurs Il est impossible d exposer l ensemble des r sultats obtenus travers quelques pages Les r sultats qui apparaissent tre les plus pertinents en regard du propos de cet article seront revus Le lecteur qui d sirerait en savoir davantage trouvera les autres r sultats d
183. h ros et ses ennemis Cette partie a t construite sur la base du sch ma narratif de Greimas h ros mission adjuvants et opposants se r sumant aux personnages et non aux actants au sens large 3 Moi et l histoire Ce dernier volet concerne l histoire en elle m me Une premi re page induisant le sch ma narratif de Larivaille Situation initiale gt El ment perturbateur Actions gt El ment modificateur gt Situation finale guide Penfant dans la recherche d informations au sein de son livre Les pages qui suivent de mandent l l ve de r diger un court r sum d valuer la v racit du r cit La bcd Le b a ba de l abc 40 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 de proposer une suite plausible l histoire lue et d en dessiner un l ment en expliquant quoi cela correspond Nous voyons que chacune de ces tapes et principalement celles in cluant les deux matrices d analyse d une narration collent aux comp tences que nous souhaitions valuer et indiquent l enfant la marche suivre pour r aliser la t che qui lui est demand e Comme annonc ci avant le portfolio a eu pour fonction d valuer l volution des comp tences litt raires des enfants au cours du temps de l observation de novembre juin C est pourquoi nous avons utilis le document Socles de comp tences 1
184. hay M 1996 Peut on lutter contre l chec scolaire Bruxelles De Boeck Farr R 1999 Putting it all together solving the reading assessment puzzle In S J Barrentine Ed Reading Assessment International Reading Association Lafontaine D 1996 Performances en lecture et contexte ducatif Enqu te internationale men e aupr s d l ves de 9 14 ans Bruxelles De Boeck Lafontaine D 1997 Le niveau en lecture l entr e du secondaire en Communaut fran aise de Belgique des comp tences fragiles et si diver ses Enjeux 41 42 129 161 Laveault D amp Gregoire J 1997 Les mod les de la r ponse l item In Introduction aux th ories des tests en sciences humaines Bruxelles De Boeck Magy J 1998 Oser la qualit dans l enseignement en Communaut fran aise de Belgique Namur Editions Erasme OCDE 1991 Les syst mes ducatifs en Belgique similitudes et divergences Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure 116 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 LA POLITIQUE DE DISCRIMINATION POSITIVE EN COMMUNAUT FRAN AISE DE BELGIQUE UNE M THODE D ATTRIBUTION DES MOYENS SUPPL MENTAIRES BAS E SUR DES INDICATEURS OBJECTIFS Marc Demeuse des moyens suppl mentaires C est le travai
185. he sur le sujet mais galement des programmes scolaires portant sur cette mati re L tude comprend ainsi deux parties d une part une revue de la litt rature scientifique internationale visant d gager des implications concr tes pour Pensei gnement d autre part une analyse des programmes d enseignement publi s par les autorit s ducatives dans les quinze Etats membres de l Union europ enne Etant donn l tendue et la complexit du sujet il a t d cid de centrer l tude sur l enseignement initial de la lecture dans l ducation pr scolaire et durant les premi res ann es de l ducation obligatoire La revue de la litt rature scientifique confi e au service de P dagogie exp rimentale identifie plusieurs tendances dans la recherche actuelle De nombreux travaux sont centr s sur le processus d ap prentissage Ils mettent en vidence les diff rents param tres prendre en compte dans l enseignement l tat des connaissances pr alables et des Pour le Service de P dagogie exp rimentale Marie Claire Nyssen avec la collaboration de Serge Terwagne L enseignement initial de la lecture dans l Union europ enne Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 15 repr sentations des fonctionnement et les fonctions de l ves sur le la lecture ainsi que le caract re strat gique et non m canique du pro
186. i de participer l laboration de textes techniques Les coles techniques et profession nelles doivent tre en mesure de former des l ves capables de s int grer au sein d une quipe de travail dy communiquer et d y construire leur pens e au moyen de l criture La maitrise de l criture est indispensable et permet souvent de d velopper et d am liorer les savoirs techniques ou scientifiques S appuyant sur ces constats le Service de P dagogie exp rimentale de l Universit de Li ge s est attel depuis septembre 1998 l labo ration d une didactique qui vise l acquisition par les l ves de connaissances et de comp tences li es la r daction technique Pour un apprentissage efficace de la r daction technique diff rents aspects p dagogiques linguistiques et sociaux doivent tre pris en compte d une part la r alit com plexe de l criture technique et d autre part le public auquel nous avons choisi de nous adresser nous ont ainsi amen es ins rer cet ap prentissage dans des projets moti vants Ces projets ont t con us par une quipe de professeurs que nous accompagnons depuis le d but de la recherche Ils doivent permettre d am liorer les comp tences scrip turales des l ves de deux fa ons qui tiennent compte des observations que nous avons faites sur la r alit complexe de l criture technique d une part en familiarisant l
187. ie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours Les math matiques ont toujours t synonymes de difficult de contrainte de savoir r serv des gens diff rents de nous S Baruk 1985 p 29 L alg bre n chappe pas cette r alit En effet il appara t que d s les premiers apprentissages au premier degr du secondaire un nombre important d l ves prou vent des difficult s dans cette ma ti re On observe fr quemment chez eux des erreurs persistant sur plusieurs ann es addition de termes non semblables erreurs de signes interpr tation erron e du signe d galit De nombreuses tudes tant locales qu interna tionales r v lent chez beaucoup d l ves des lacunes importantes dans la compr hension des con cepts sous jacents aux structures alg briques Ceux ci pallient ce S Baruk 1985 L ge du capitaine De l erreur en math matiques Paris Seuil manque de compr hension en m morisant les lois et les proc dures qu ils appliquent ensuite aveugl ment sans recourir la r flexion qu ils utilisent pourtant dans d autres domaines Une part des difficult s en alg bre peut probablement tre attribu e l organisation du curriculum ainsi qu aux principes d enseignement en application dans les classes En effet les l ves sortant de l enseignement du primaire sont rapidement conf
188. iel Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire 28 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 comp tence particuli re en organisant par exemple cette activit en atelier Tableau 2 Comp tences vis es par l nonciation crite et exemple de r partition pour le cycle 5 8 ans Comp tences Commentaires Mat Prim Comprendre les fonctions de la Envisager plusieurs types d crits avec des x XXX lecture criture fonctions diff rentes Respecter la coh rence du texte Cf Structuration d un r cit en fonction du genre x XXX de texte envisag Segmenter l oral l crit en mots M me commentaire que pour la dict e l adulte A TRT Se travaille tout au long de l ann e l occasion Identifier les mots Voir les strat gies utilis es par les enfants en A XXX les interrogeant l occasion V rifier ses hypoth ses en Importance de donner des r f rentiels l enfant Sans XXX utilisant le code et le sens insister Identifier des l ments du code Utilisation de l analogie pour certains mots Si XXX inconnus spontan D velopper son vocabulaire Importance des exercices de structuration x XXX Utiliser des sources de r f rence Mise disposition de r f rentiels Soit des documents un texte Organisation de l activit en groupe pour XXX un cahier provoquer des conflit
189. ils les d veloppent leur tour chez leurs l ves Sur ce plan nous avons pu constater maintes reprises quel point le poids des th ories courantes des repr sentations sociales est r el Pour donner un exemple alors que les tudiants actuellement en troisi me sont eux m mes en pleine progression dans leur propre maitrise de la langue crite gr ce des processus de formation gr ce des interventions ducatives pr cises quelques uns consid rent encore que la litt ratie est affaire de don ou de motivation au d part pour la re cherche en ducation ce seul exem ple nous ram ne au probl me de l impact des th ories implicites des enseignants sur leurs pratiques En l occurrence nous consid rons que la dur e doit dans ce domaine faire partie int grante du processus de changement d s lors il s agit de prolonger les dispositifs de sou tien au del de la formation initiale Enfin ces outils apportent clairement un compl ment possible l valuation standardis e et externe des comp tences professionnelles gr ce un tayage proche des per sonnes et de leurs trajectoires Des recherches devraient encore se poursuivre sur l articulation n ces saire entre ces diff rents modes d valuation des comp tences des futurs enseignants en particulier dans le domaine de la litt ratie Cela est une perspective long terme Nota bene Cette recherche fait l objet d une
190. ils ont besoin et ne peuvent pas rester assis lire 60 avouent d ailleurs pouvoir rester facilement un mois sans lire un d lai insupportable pour tout lecteur qui se respecte Les filles 1l faut le pr ciser ont des attitudes plus positives que leurs condisciples masculins envers la lecture et lisent d ailleurs beaucoup plus r guli rement que ceux ci Enfin la fr quence des lectures personnelles et du contact avec le livre est videmment reli e la r ussite du test les l ves qui disposent de plus de livres la maison ceux qui fr quentent r guli rement une biblioth que ceux qui lisent davantage ceux qui ont des attitudes plus favorables envers la lecture r ussissent en g n ral bien mieux l preuve de lecture Quelles pratiques p dagogiques Le terrain sur lequel les pratiques p dagogiques doivent venir s ancrer n est donc pas a priori favorable et les solutions apporter devront tenter d articuler les aspects proprement didactiques en classe de fran ais avec des dispositifs plus larges destin s soutenir le go t de lire l cole et en dehors de l cole Des pratiques telles que les cercles de lecture litt raire ou les cercles de discussion qui poursuivent une am lioration de la compr hension et de l interpr tation des textes au travers d interactions sociales entre l ves sont certainement l une des voies les plus prometteuses qui s ouvrent au
191. imaire Publications 170 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 G rard F M en collaboration avec Guitard C amp Martynow N para tre Quelles strat gies de rem diation de l chec scolaire dans l Union Europ enne Une vue d ensemble et trois tudes de cas In Actes du Colloque Int gration de tous les jeunes dans la soci t par l ducation et la formation Luxembourg Commission europ enne Bruxelles 7 et 8 mai 1998 Guitard C Martynow N 1999 Pr sentation du projet SOCRATES Poursuivre sa formation S minaire de troisi me cycle anim par le Professeur Desmaret Institut de Sociologie Universit Libre de Bruxelles Guitard C 1998 Comment poursuivre sa formation L insertion des jeunes sans qualification dans les pays de l Union europ enne Lettre d information n 3 1998 Point d appui Travail Emploi Formation Services f d raux des Affaires Scientifiques Techniques et Culturelles SSTC Septembre 3 10 Hindryckx G amp Lafontaine A 1997 Comment se d veloppe le savoir lire A la recherche de facteurs explicatifs Le Point sur la Recherche en Education Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique 4 33 42 Hindryckx G amp Schockert C 1999 Le profil motivationnel des l ves en premi re ann e primaire influence des contextes
192. inclut l analyse de l offre en formation le recueil d avis de participants par voie de questionnaire et des ren contres r guli res avec les organi sateurs Depuis septembre 1998 l quipe d valuation assure dans une optique formative et r gulatrice le suivi de l laboration et de la mise en oeuvre d un projet de formation continu e en veil scientifique EVALUATION DE LA FORMATION CONTINU E DU PERSONNEL DE L ENSEIGNEMENT SP CIAL OFFICIEL SUBVENTIONN Commanditaire Nathalie Famer e Bernadette Giot Centre de Formation Enseignement de l UVCB asbl Recherche en cours Outre diff rentes t ches descriptives de l action de formation l quipe d valuation s est orient e chaque ann e vers l approfondissement de th mes pr occupants pour les orga nisateurs dans la d finition de leur programme de formation analyse des besoins particularit s des for mations portant sur l ducabilit cognitive recrutement et formation des formateurs perspectives europ ennes probl matique de l int gration Evaluation de la formation continu e des enseignants de l enseignement fondamental officiel subventionn Evaluation de la formation continu e du personnel de l enseignement sp cial officiel subventionn Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 155 ELABORATION D UN DISPOSITIF D VALUATION VISANT AM LIORER LA QUALIT
193. informations il s agira de dresser l aide de questionnaires crits un tableau le plus repr sentatif possible de la situation de l ensemble des coles fondamentales de la Communaut fran aise en ce qui concerne l en seignement des langues modernes L accent sera mis tant sur les difficult s rencontr es les res sources utilis es et les soutiens possibles que sur les m thodologies mises en uvre La question de la continuit primaire secondaire sera galement examin e Enfin le troisi me et dernier temps sera consacr l laboration de propositions de solutions aux pro bl mes rencontr s Ces propositions se centreront sur la m thodologie sans pour autant n gliger les contraintes administratives Instauration d un cours de langue vivante d s la 5 ann e primaire 158 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 MISE EN UVRE D UN DISPOSITIF TECHNIQUE DE SOUTIEN LA CR ATION D PREUVES TALONN ES EN RELATION AVEC LES NOUVEAUX SOCLES DE COMP TENCES Marc Demeuse R ginald Burton Annick Lempereur Commanditaire Julie Remiche Val rie Baesch Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Recherche en cours L quipe de l Universit de Li
194. ion Hoeben W J Ed 1998 Effective School Improvement State of the Art Contribution to a Discussion Groningen NL University of Groningen Institute for Educational Research Capacity for change and adaptation of schools in the case of effective school improvement ESI 160 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 PARTICIPATION AUX ACTIVIT S DE L O C D E PROJET INES R SEAUX A ET B Christiane Blondin Marc Demeuse Fabrice De Zanet Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Secr tariat g n ral Direction des Relations internationales Recherche en cours Cr en 1968 au sein de l O C D E 29 pays membres en 1999 le Centre pour la Recherche et l Innovation dans l Enseignement CERI a pour mission de poursuivre des travaux de recher che et d analyse sur les innovations et les indicateurs essentiels explorer des strat gies d enseignement et d apprentissage coh rentes et prometteuses et favoriser la com munication entre les pays membres pour rechercher des solutions aux probl mes communs C est dans ce cadre que s inscrivent le projet INES International Indi cators of Education Systems et ses trois r seaux le concern par les acquis des l ves le B par l ducation la formation et l insertion dans le march du travail et le C par le fonctionnement des tablissements et d
195. ion qui se d roule ce sujet au niveau international soit pour l infl chir soit pour s en inspirer Les tats membres de l OCDE devraient tre consult s Liste des contributions au symposium Canto Sperber M Dupuis J P 1999 Competencies for the Good Life and the Good Society A Philosophical Perspective Goody J 1999 Education and Compe tencies An anthropological Perspective Haste H 1999 Competencies Psycholo gical Realities A Psychological Perspective Levy F Murnane R J 1999 Are There Key Competencies Critical to Economic Success An Economics Perspective dans le courant du premier semestre 2000 propos des travaux entrepris Il importe donc de se pr parer r pondre aux demandes qui nous seront faites Perrenoud P 1999 The Key to Social Fields Essay on the Competencies of an Autonomous Actor A Sociological Perspective Weinert F E 1999 Competence Concepts of Collectif 1999 Comments on the DeSeCo Expert Opinions D finir et s lectionner les comp tences 110 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 LES VALUATIONS EXTERNES EN COMMUNAUT FRAN AISE DE BELGIQUE QUEL SENS DONNER LA MESURE Dominique Lafontaine R sum Quelles sont les origines et les mo dalit s du dispositif d valuation externe mis en place en Communaut fran aise de Belgique partir de
196. ionalit quel savoir quel jugement In L Paquay M Altet E Charlier amp P Perrenoud dir Former des enseignants professionnels Quelles strat gies Quelles comp tences Bruxelles De Boeck 209 237 Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 108 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 D FINIR ET S LECTIONNER LES COMP TENCES DeSeCO Symposium Neuch tel 13 15 octobre 1999 Marc Demeuse Dans le cadre des travaux de l OCDE relatifs aux indicateurs de l ducation dont les r sultats les plus connus sont les publications annuelles de Regards sur l Education l Office f d ral suisse des Statistiques a organis Neuch tel un symposium de trois jours propos de la d finition et de la s lection des comp tences Ce probl me objet de r flexion du groupe DeSeCo Definition and Selection of Competencies Theore tical and Conceptual Foundations a r uni une soixantaine d experts et de repr sentants des tats membres de l OCDE Six contributions scienti fiques dont les auteurs provenaient d horizons vari s ainsi qu une synth se des r actions d experts ces textes ont t propos es et discut es cette occasion nous en donnons une liste la fin de ce bref compte rendu L int r t de cette r flexion est particuli rement important l heure o
197. ions des esquisses des brouillons des analyses qui soutiennent soit la r daction de textes finis soit la r alisation de projets soit des apprentissages relatifs des contenus ou la formation de comp tences et qui t moignent de la progression de l l ve Le portfolio rassemble ainsi divers chantillons repr sentatifs des savoirs et des comp tences acquis ou en cours de construction dans un laps de temps d termin 1 an 15 jours 6 mois ou la totalit d une formation De la sorte le portfolio constitue une m moire un instrument d autoformation et de maitrise de sa propre progression un outil d valuation formative une forme de dialogue entre l apprenant et l enseignant ou entre des pairs inscrits dans un projet commun d apprentissage Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 85 L utilisation du portfolio sera in t gr e d s la mise en route du projet en classe Les grilles de crit res autres outils d valuation formative seront gliss es dans celui ci Conclusions Ins rer l apprentissage de l criture dans des projets et des s quences didactiques est un point de d part qui nous parait fondamental pour se constr
198. ire Celle ci est compos e d un ex cutif pr sident vice pr sident secr taire d sign par l autorit minist rielle responsable de l ducation francophone et de 17 membres ayant voix d lib rative repr sentant les pouvoirs organisateurs d enseignement les Centres psycho m dico sociaux les associa tions de parents d l ves et les organisations La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 122 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 syndicales repr sen tatives d enseignants L aspect novateur de l initiative ZEP est li la nature m me des zones qui sont d finies Elles ne correspondent pas un d coupage administratif mais des unit s complexes vivantes et agissantes des communaut s d individus et d institutions Elles sont d termin es en fonction de crit res Dans l exp rience belge francophone deux cat gories de crit res ont t retenues Des crit res scolaires fili re orientation taux de redoublement nombre de 1 B etc et des crit res socio conomico culturels param tres structurels comme le faible niveau d tude des parents la pauvret le ch mage l inconfort des habitations l inadaptation la langue ou la culture etc Entre ces deux s ries de crit res un regro
199. it s que fixe le Gouvernement Cette Commission produit des batteries d preuves d valuation talonn es et correspondant aux socles de comp tences Le Gouvernement les diffuse titre indicatif aupr s de tous les tablissements organis s ou subventionn s par la Communaut fran aise selon les modalit s qu il d finit Ces batteries d preuves sont galement communiqu es aux institutions charg es de la formation initiale ou continu e des enseignants Ces batteries d preuves d valuation peuvent galement tre adapt es pour l enseignement sp cial ou int gr en fonction du handicap et en compl ment des batteries communes tous Mise en oeuvre d un dispositif technique de soutien la cr ation d preuves tonn es en relation avec les nouveaux socles de comp tences Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 159 CAPACITY FOR CHANGE AND ADAPTATION OF SCHOOLS IN THE CASE OF EFFECTIVE SCHOOL IMPROVEMENT ESI Marc Demeuse Fabrice De Zanet Patricia Schillings Commanditaire Christel Petit Nathalie Thiry European Union Targeted Socio Economic Research TSER CT 97 2027 Recherche en cours Le projet Effective School Impro vement ESI implique huit pays partenaires dont outre la Belgique repr sent e par le Service de P da gogie exp rimentale les Pays Bas Groningen Institute for Educational Research GION qui coordonnent le
200. it peut tre de mettre en vidence aux yeux du stagiaire qu il est trop attach ses notes s engage vivre cette exp rience dans la perspective non seulement d apporter l autre mais galement de s approprier quelque chose au plan professionnel et personnel 1998 p 138 Les r pondants ont d valuer l importance du r le d apprenant du ma tre de stagel l aide du bar me pr sent ci dessus Les distributions obtenues sont les suivantes Le ma tre de stage est un apprenant Un peu Beaucoup Ca d pend Non codable REEL oO o o O Etudiants 27 45 Professeurs l 3 20 Ma tres de stage 50 IDEAL IDEAL Etudiants 33 Professeurs m e a 7 20 T gt x 31 31 5a 1 2 Dans la r alit les trois dis tributions marquent une tendance vers la gauche Pour le r le id al les courbes s orientent nettement plus droite surtout chez les professeurs o les fr quences se r partissent plus ou moins selon une courbe en J Sans aucun doute le r le d apprenant du ma tre de stage doit tre davantage privil gi Principe 3 Le ma tre de stage n gocie avec l tudiant Le ma tre de stage doit tre ouvert toute n gociation avec P tudiant Celle ci se fait sur un maximum de choses en particulier celles pour lesquelles un avis relativement unanime n a pas pu tre d gag de l tude des repr sentations Il s
201. iversit de Li ge Janvier 2000 53 Les choix m thodologiques de cette recherche inscrite dans la dur e d une formation initiale tentent comme on l a dit d infl chir le cur riculum dans le sens d une conception de la formation en termes de comp tences utiles pour enseigner On travaille aussi en fonction d enjeux pr cis pour l enseignement de la langue crite qu il convient pr sent de pr ciser 2 Les enjeux Au del de l largissement de leur propre litt ratie d tudiants et de futurs professionnels nous visons galement les conceptions que ces personnes qui se destinent l enseignement ont de leur r le futur par rapport au d veloppement sociolangagier des enfants leur propre volution dans ce domaine leur capacit r guler eux m mes leurs pratiques professionnelles leur potentiel r flexif En aval du processus on esp re favoriser avec ces jeunes en seignants un renouvellement des pratiques actuelles en didactique du fran ais l cole primaire et au d but du secondaire Il importe en effet de modifier dans bien des cas la relation des enseignants la langue et l enseignement de la langue tant en raison des perturbations sociales du paysage scolaire pluriculturalit forte proportion de la population immigr e dans certaines zones p ri urbaines augmentation du d crochage scolaire en lien avec la paup risation etc d une part qu en
202. ives Nous proposons dans cette optique un travail syst matique d criture indi viduelle Cette d marche d criture accumule les brouillonnements les crits interm diaires Bucheton e a 1997 Alcorta 1998 et des textes plus labor s de conceptuali sation ainsi que des textes autor flexifs cens s r guler les efforts personnels d apprentissage des tudiants Des activit s diversifi es d criture d coulant des s quences de travaux en groupes de pairs sti mulent quatre axes utiles cette progression l autobiographie dans le domaine de la dlitt ratie qui suis je aujourd hui comme lecteur et auteur de textes Quelle est ma trajectoire mon parcours par rapport cette facette de mon identit l auto valuation des connais sances et comp tences o J en suis dans tel domaine de la langue crite tel genre de texte telle comp tence de lecture ou d criture quels objectifs je me donne la manipulation cr ative des connaissances conceptualiser travers des d marches d criture et de sch matisation et organiser des savoirs en des ensembles coh rents l autoguidage des d cisions de type professionnel apr s avoir La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 51 fait le point sur des fait
203. ivit s de l O C D E 162 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 L ENQU TE INTERNATIONALE SUR L DUCATION LA CITOYENNET IEA CIVICS VERS UN TAT DES LIEUX DES COMP TENCES ET ATTITUDES DES JEUNES EN COMMUNAUT FRAN AISE DE BELGIQUE Commanditaire Annette Lafontaine Patricia Schillings Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Depuis 1995 le Service de P dago gie exp rimentale de l Universit de Li ge est en charge d une tude internationale sur l Education la Citoyennet En 1996 et 1997 le travail men a consist essentielle ment en une tude de cas c est dire l analyse de la fa on dont l ducation la citoyennet est prise en charge dans les syt mes ducatifs concern s L enqu te proprement dite s est d roul e en avril 1999 aupr s de 2200 l ves Cette prise d information large chelle est destin e recueillir dans chaque pays participant des informations aupr s de deux populations les jeunes de 14 15 ans d une part et les jeunes qui terminent l enseigne ment secondaire d autre part L objectif est de faire le point sur leurs connaissances attitudes et comp tences dans une s rie de domaines li s
204. jourd hui cet gard Parce qu elle fait du livre ou du texte un objet de discussion de d bat d change entre pairs sous la conduite d un adulte cette pratique semble de nature susciter une motivation lire qui ne soit pas simplement un geste individuel mais une fa on de s inscrire dans une communaut la classe qui apprend ensemble au d part de textes Par ailleurs la question pos e aux enseignants de fran ais sur le recours diff rents types de textes donne des r sultats tout fait int ressants Elle montre qu une diversification des types ou genres de textes donn s lire en classe est l oeuvre avec des hi rarchies qui restent marqu es toutefois et diff renci es en fonction du cursus des l ves Dans toutes les classes le recours aux ouvrages de r f rence est fr quent une majorit d enseignants le font chaque semaine Les textes narratifs gardent la pr minence dans les classes g n rales ou techniques alors que le texte informatif domine dans les classes professionnelles La lecture de documents cartes tableaux sch mas est peu fr quente partout mais la perc e est plus L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 11 nette en professionnelle Il en va de m me dans une moindre mesure pour les textes injonctifs r
205. l ves de professionnelle sont exclus de cette estimation est celui que le groupe concepteur de l preuve inspecteurs enseignants chercheurs s attendait voir atteint en d but de lre par tous les l ves sortis du primaire Par ailleurs l espoir que le niveau de comp tences en lecture se soit un tant soit peu am lior au cours des derni res ann es comparaison avec l tude internationale de PI E A men e en 1991 ne s est h las pas r alis Les r sultats compar s ceux d il y a sept ans sont d une d cevante stabilit Rappelons qu avec ce niveau de r sultats la Communaut fran aise de Belgique s tait class e derni re de l ensemble des pays industrialis s Des lecteurs peu accomplis Les l ments du diagnostic pos en 1991 restent inchang s la grande majorit des l ves quelque niveau scolaire que l on se place d s la 3e primaire sont capables de localiser et ou de restituer une L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 9 information litt rale l mentaire pour laquelle on exige peu de pr cisions ou de d tails cf les deux premi res questions de l exemple ci apr s Dans un test qui comporte une proportion importante de questions de ce type l preuve de 3e secondaire est de cette nature les r su
206. l de la premi re quipe interuniversitaire qui s est d roul d octobre 1998 mai 1999 qui fait l objet de ce texte Sa mission consistait proposer un syst me d indicateurs qui permettrait la Commission des Discrimination positives de faire des propositions R sum Le syst me ducatif de la Communaut fran aise de Belgique a connu diff rentes tapes dans son volution vers plus de justice dans l attribution des moyens humains et financiers Un d cret r cent Parlement de la Communaut fran aise de Belgique 1998 d finit notamment un mode d attribution objectif des moyens destin s une politique de discrimination positive qui entrera concr tement en vigueur au Gouvernement en mati re d attri bution des moyens suppl mentaires Nous n aborderons pas ici les actions p dagogiques qui seront facilit es par l attribution de ces lors de la rentr e scolaire 2000 2001 Ce d cret pr voit de mani re explicite l implication d quipes universitaires dans l tablissement des crit res objectifs d attribution moyens suppl mentaires mais uni quement une r flexion sur les indicateurs qui doivent clairer la commission ad hoc et le gouvernement dans leurs choix 1 Cette communication est issue pour une partie importante d un rapport non publi remis Madame la Ministre Pr sidente de la Communaut fran aise de Belgique Ce rapport a t cor dig par une quipe interuniversi
207. le F vrier Sur volume C d rom Vanhulle S para tre Concevoir des communaut s de lecteurs la gestion de la classe dans une didactique interactioniste Revue des Sciences de l Education Montr al Vanhulle S para tre Du primaire au secondaire des Cercles de lecture pour d velopper sur le long terme les comp tences de compr hension Fran ais 2000 Bruxelles Vanhulle S Schillings A 1999 Lecture litt raire et coop ration interpr tative de l appropriation par les futurs enseignants au transfert l cole primaire In Actes du 7e Colloque international de la DFLM Quels savoirs pour quelles valeurs Bruxelles Septembre Vlassis J 1999 L approche de l alg bre par la g n ralisation un exemple de s quence d apprentissage In Actes de la CIEAEM 50 Les liens entre la pratique de la classe et la recherche en didactique des math matiques Neuch tel 2 7 ao t 1998 368 372 Vlassis J Demonty I 1997 Processus de raisonnement et enseignement de l alg bre au premier degr du secondaire Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques 38 25 38 Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 173 Rapports de recherche Blondin C Demeuse M Fagnant A
208. lge francophone Pour ce faire l quipe interuniver sitraire a de mani re sch matique et selon le D cret article 4 l r alis un relev objectif des quartiers qui pr sentent des niveaux de vie inf rieurs aux moyennes nationales en mati re de typologie socio conomique prenant en compte l habitat les ressources des m nages exprim es par per sonne appartenant au m nage et les dipl mes une proportion sup rieure du nombre de ch meurs par rapport la population globale une proportion sup rieure de familles b n ficiant du minimex ou de l aide sociale Ce relev prend en compte galement pour autant que cet indice corrobore le r sultat de l application des crit res socio conomiques le fait que ces quartiers accueillent une population trang re ou d origine trang re devenue majori taire 2 calcul pour chaque tablisse ment et chaque implantation scolaire un indice permettant de d crire sa population partir des caract ristiques du domicile des l ves le classer et prendre une d cision en terme de moyens suppl mentaires accorder ou non Il existe malheureusement tr s peu de recherches r alis es en Commu naut fran aise sur les relations qui existent entre les caract ristiques socio conomiques des l ves mesur es indirectement partir de leur domicile et le rendement en classe ou des tests objectifs Demeuse 1995 1996a 1996b
209. lisation pendant la grossesse consultez votre m decin L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 13 Nous apprenons dans le texte que pour Code 3e g n rale et 3e professionnelle prendre de l Aspirol C il faut technique 0 0 3 3 6 1 _ l avaler d un coup 1 0 3 1 3 2 _ la dissoudre dans l eau 2 98 2 93 7 3 la m cher lentement 3 0 3 1 1 aL la sucer 4 0 9 0 2 Total 100 0 100 0 L Aspirol C ne convient pas aux personnes Code 3e g n rale et 3e professionnelle souffrant de tecnnigue 0 1 1 7 3 L maux d estomac 1 90 5 70 9 2L maux de t te 2 9 3 15 4 douleurs p riodiques 3 1 7 3 8 4 _ maux de dents 4 1 5 2 5 Total 100 0 100 0 En une journ e un adulte ne devrait pas Code 3e g n rale et 3e professionnelle prendre plus de technique 0 1 6 5 8 1 _ trois cachets 1 20 0 41 1 2 _ quatre cachets 2 26 8 25 9 3 six cachets 3 3 2 4 4 aL huit cachets 4 48 5 22 8 Total 100 0 100 0 La vitamine C contenue dans ce m dicament Code 3e g n rale et 3e professionnelle technique 0 6 7 9 3 L donne un go t agr able 1 25 5 30 9 2L aide le corps lutter contre la 2 40 4 25 4 maladie _ soulage la douleur 3 18 8 21 2 4 _ fait tomber la
210. lit sociale n est pas exclure 20 20 13 1 Oui 2 Non 3 Indirectement et ou en partie Indirect Si les ma tres de stage sont associ s la Haute Ecole pour la d finition du projet de formation ce n est que par des r unions d valuation certificative du stagiaire et ou que sur certains aspects comme les contrats de stage 4 Non codable toute r ponse ne rentrant pas dans une cat gorie ou omission Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 99 Les r sultats sont ceux ci REEL Ma tres de stage IDEAL Etudiants Les tudiants les ma tres de stage et les professeurs s accordent pour dire que dans la r alit le ma tre de stage ne participe pas la d finition du projet de formation Toutefois certains professeurs mentionnent une participation par tielle et ou indirecte 27 Quand on passe de la situation r elle la situation id ale la fr quence des Oui augmente de 74 chez les tudiants et de 60 chez les professeurs Les r sultats sont tr s clairs Le ma tre de stage doit tre plus inform et m me mieux sa participation la d finition du projet de formation s av re hautement d sirable En effet selon P Perrenoud il faut aujourd hui associer tous les fo
211. lowden B Chairman 1967 Department of Education and Science Children and their primary schools Report of the Central Advisory Council for Education England Volume I The report London HMSO Ross K N 1983 Social Area Indicators of Educational Needs Hawthorn Australia ACER Research Monograph n 20 Ross K N Levacic R 1999 Needs Based Resources Allocation in Education via Formula Funding of Schools Paris UNESCO International Institute for Educational Planning United State Department of Health Education and Welfare 1976 The measure of poverty Washington DC Department of Health Education and Welfare United States House of Representatives 1978 Educational amendments of 1978 Conference report 95 Congress 2 session Report No 95 1753 Washington DC US Government Printing Office Van Haegen H Vanneste D 1986 Une typologie des communes belges selon le niveau de vie Note descriptive Bulletin trimestriel du Cr dit communal de Belgique 157 49 70 Verfaillie B 1996 Nord Pas de Calais Les l ves d c t Le Monde de l Education octobre 30 31 West A Edge A Stokes E 1999 Secondary education across Europe Curricula and school examination systems London London School of Economics and Political Science Centre for Educational Research Calre Market Papers n 14 La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgiqu
212. ltats en terme de pourcentage ne sont pas mauvais Les l ves sont habitu s par la pratique scolaire r pondre ce genre de questions Mais si la t che confi e aux l ves consiste retrouver une information non pas litt rale mais synonyme s il faut rapprocher des l ments d information distants dans le texte d velopper une interpr tation ou encore mobiliser des connaissances ext rieures au texte les l ves se trouvent en difficult cf les deux derni res questions de l exemple ci apr s Moins familiers sans doute de ce genre de d marches trop peu d l ves semblent capables d appliquer une strat gie de recherche de sens autre que de simplement localiser de l information en un endroit du texte Derri re cet apparent manque de comp tence se cache peut tre un probl me de motivation la localisation est m canique et peu co teuse en temps un traitement plus approfondi suppose que l on relise le texte et cela tous les l ves ne sont sans doute pas pr ts ou motiv s le faire Un l ment frappe ce propos c est le nombre lev d absences de r ponses observ d s que la question suppose une production d crit sup rieure un ou deux mots Tout se passe comme si face une t che d valuation de leur compr hension en lecture un certain nombre d l ves acceptaient de se pr ter au jeu mais l conomie Ainsi ils feraient le choix de r pondre
213. m Cet article pr sente les conclusions d un m moire de Licence en Sciences de l Education Le but principal de celui ci tait la formulation de principes d action visant une am lioration de la relation formatrice ma tre de stage stagiaire pour les agr g s de l enseignement secondaire inf rieur Ces principes d action ont t mis au point en grande partie sur la base d une tude des repr sentations des pratiques du ma tre de stage chez des tudiants chez des professeurs de Haute Ecole et chez des ma tres de stage eux m mes Dans un premier temps la probl matique dans laquelle ce travail s est inscrit sera d finie Viendra ensuite une br ve explication de la m thodologie utilis e pour l tude des repr sentations Enfin les cinq principes d action seront pr sent s et tay s par quelques r sultats Le ma tre de stage est en Communaut fran aise de Belgique ce que d aucuns appellent le formateur de terrain l enseignant de m tier l enseignant associ le mentor etc Son r le est souvent d fini comme celui d un enseignant accueillant un futur coll gue en stage dans sa classe dans le but de le former Il n existe cependant pas de directives pr cises concernant ce r le Certaines Hautes Ecoles en con oivent elles m mes et les transmettent Ces directives quand elles existent varient donc d un tablissement l autre Il est galement important de signaler que dans la quasi
214. maine cognitif devoir tre envisag c est dire r fl chi structur et inscrit dans les pr parations de cours objectifs propres int gr aux Consignes organis de fa on sp cifique 3 Le portfolio Afin de susciter l autonomie des en fants face l utilisation du portfolio nous avons imagin un personnage de B D qui guide l enfant travers le document Dans un premier temps il explique d une fa on globale l utilisation de l outil dans un second temps il donne des consignes pr cises pour la r alisation de t ches particuli res fond es sur les com p tences Les contenus de notre portfolio s organisent autour de trois axes 1 Moi et le livre dans la BCD L enfant est appel r pondre aux questions de cette partie deux moments de sa lecture avant et apr s Les questions qui pr c dent sa lecture concernent davantage l objet livre Le livre que je suis en train de lire s intitule Il a t crit par et la situation de ce dernier au sein de la BCD Les questions qui suivent le livre se rapportent ses sentiments Je trouve que ce livre est facile lire Pourquoi et Je conseillerais ce livre d autres enfants oui non Pourquoi 2 Moi et les personnages Dans le cadre de cette section l l ve est amen trouver des informations sur les personnages du livre qu il est en train de lire le h ros les amis du
215. marche en fonction du contexte dans lequel il se trouve Les trois croix d finissent prioritairement les comp tences travaill es en maternelle ou en primaire Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 29 dans un texte de r f rence Le plus souvent cependant l nonciation crite se pratique d s la 1 primaire Au terme de cette ann e de recherche Cette ann e de recherche a permis plusieurs quipes d enseignants du maternel et du primaire de se retrouver pour mettre au point un projet commun o l crit occupe une place importante Il nous semble au terme des actions men es que le fonctionnement en cycle est loin d tre une pratique facile mettre en place Travailler en cycle est bien plus qu organiser de temps autre des moments de rencontre des contacts entre les l ves ou les enseignants Il s agit avant tout de se mettre d accord sur une ligne de conduite une progression dans les apprentissages Si les enseignantes en sont conscientes la mise en pratique est loin d tre ais e Lors de la premi re rencontre une discussion autour de la notion de cycle a eu lieu Pour les enseignants pr sents le cycle cela signifie e d terminer une ligne de conduite propos des apprentissages par exemple se mettre d
216. mbre d individus qui peuvent entrer dans l analyse sans donn es manquantes Dans cette tude comme dans la solution propos e par le D cret l impossibilit d observer le statut socio conomique r el d un individu est contourn e par une mesure indi Cette tude a t rendue possible par un financement de la Direction g n rale de l Organisation des Etudes du Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation de la Communaut fran aise de Belgique Le R repr sente la proportion de variance totale de la note au test expliqu e par l ensemble des variables du mod le consid r Le pourcentage d explication d un mod le est tabli en multipliant cette valeur par 100 recte du statut socio conomique se traduisant par un faisceau de varia bles mesur es au niveau du secteur de r sidence revenus moyen et m dian fr quence de certaines nationalit s niveau moyen d tudes atteint taux de m nages monopa rentaux r partition des r sidences selon une taxonomie des niveaux de confort Certaines variables constituent d ailleurs de indicateurs indirects et parfois difficiles inter pr ter sans l aide d autres variables notamment g ographiques Ainsi le fait d tre tranger n implique pas par nature une r ussite scolaire plus faible mais recouvre un ensemble d informations difficilement acces sibles li es ce statut particulier probabilit plus lev e de ne pas ma trise
217. me social etc Des outils de travail sont r gu li rement propos s pour faciliter la production exemples grilles pour l analyse des motivations du personnage dans une fiction consignes pour la cr ation de cartes conceptuelles sur des sujets de connaissance crit res pour la construction de textes selon leurs genres l interaction exemples grilles d items concernant les attitudes de La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel 58 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 production facilitation r gulation dans les groupes t ches pour l observation et pour l valuation des processus Toutes les activit s d bouchent sur des valuations des processus interactifs et de leur efficacit o sont notamment analys s les incidents critiques qui peuvent survenir ou les diff rents indicateurs de progression de motivation d engagement des uns et des autres dans les activit s Enfin divers moments cl s les tudiants sont invit s produire des textes selon des consignes cr es par nous ex comment interpr tez vous les finalit s du mo dule qui vient de se d rouler ou faites le point sur les connaissances que vous aviez et qui se sont trans form es qu en pensez vous au jourd hui etc qu ils engrangent dans leur portfolio personnel Il e
218. ment et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours Cette recherche poursuit comme objectif la cr ation de s quences didactiques en veil scientifique autour de l eau Elle est destin e aux l ves de la Communaut fran aise de Belgique du 3 cycle de l enseignement fondamental Dans le souci de placer l l ve au centre du discours scientifique les s quences didactiques viseront parti culi rement donner un caract re humaniste aux sciences par une d sarticulation et une reconstruction de ce discours Concr tement la recherche se d roulera en deux temps Premi rement un groupe d enseignants listera toutes les ques tions pos es par leurs l ves sur le th me de l eau Deuxi mement apr s avoir retenu celles pouvant tre prouv es scientifiquement et dont l exploitation ou l exp rimentation est rendue possible dans le contexte scolaire il s agira de construire les s quences proprement dites Ces derni res respecteront autant que faire se peut les tapes de la d marche scientifique pr sent e dans les Socles de comp tences Compte tenu de la diversit des outils p dagogiques disponibles sur le sujet nous tablirons au d part de nos s quences des liens vers ceux l qu ils soient pr sent s sous la forme
219. mentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 2 Discuter pour mieux comprendre des textes d opinion La brochure du film Li ge Service de crite vid o 65 min et brochure Terwagne S Widart N Lafontaine D 1996 Les chemins de la compr hension Comment enseigner les strat gies de lecture aux 8 12 ans vid o 56 min et brochure Lafontaine A amp Terwagne S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 1 Discuter pour mieux comprendre des textes de fiction Document vid ographique destination des enseignants du 2e et 3e degr s du primaire Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit P dagogie exp rimentale de l Universit Hindryckx G Lenoir A S Nyssen M C 1999 La production crite en question s Pistes de r flexion et d action pour le cycle 5 8 ans Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit COMMUNICATIONS Le r le du maitre de stage D finir et s lectionner les comp tences Les valuations externes La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique 92 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 LE R LE DU MA TRE DE STAGE PR SENTATION DE CINQ PRINCIPES D ACTION VISANT UNE AM LIORATION DE LA RELATION FORMATRICE Florent CHENU R su
220. miliarisera avec l criture apprendra moins la redouter et prendra conscience qu elle peut l aider norm ment dans son cheminement mental qu elle permet sa r flexion non seulement de se pr ciser et de se clarifier mais aussi de progresser consid rablement Quels projets Depuis le d but de la recherche nous avons constitu une quipe de professeurs de fran ais et de profes seurs de cours techniques issus de trois Ath n es de la Communaut fran aise de Belgique Pour chaque Ath n e nous avons demand la participation d un professeur de fran ais et d au moins un professeur technicien faisant cours aux m mes l ves Il s agissait en effet de r aliser une v ritable collaboration entre les professeurs ainsi qu un r el d cloisonnement certains moments des mati res enseign es Cet aspect institutionnel de la recherche a sans aucun doute t le plus difficile mettre en place Cela n a d ailleurs pas pu se r aliser sans un d vouement suppl mentaire des professeurs Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 81 participant la recherche en effet il n est pas besoin de dire comme les structures actuelles de l enseignement secon
221. n La mise en commun de tous les crit res not s par les professeurs compl t e ventuellement par la litt rature sp cialis e pour les genres reconnus comme tels nous a alors permis d laborer des grilles de crit res davantage destin es aux l ves Ainsi la grille de crit res d une proc dure reproduite ci apr s titre d exemple a t constitu e d une part partir des notes des professeurs et d autre part en se r f rant la monographie de Henry et Monkam Daverat consacr e la proc dure 1998 Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 78 Fiche de crit res une proc dure Lorsque je r dige une proc dure e Je d finis mes objectifs et j essaie de ne pas les oublier tout au long de mon travail je veux donner tous les renseignements utiles et rien qu eux mes destinataires je veux que mes destinataires puissent gr ce ma proc dure r aliser un produit e Je dois donc tenir compte de mes destinataires que connaissent ils d j je n oublie pas que je me comprends mais que mon lecteur ne me comprend pas n cessairement e Pour respecter mes objectifs je dois donc d finir clairement et pr cis ment qui fait quoi
222. n aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs LES RECHERCHES DU SPE RECHERCHES EN ENSEIGNEMENT DES MATHEMATIQUES ET DES SCIENCES Pour une am lioration des pratiques d enseignement de la r solution de probl mes au deuxi me degr de l enseignement primaire Vers une p dagogie de la maitrise en math matique au premier degr secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques Strat gies d enseignement de l alg bre Am lioration de l enseignement des sciences au premier degr de l enseignement secondaire Cr ation de s quences didactiques en veil scientifique Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 140 POUR UNE AMELIORATION DES PRATIQUES D ENSEIGNEMENT DE LA RESOLUTION DE PROBLEMES AU DEUXIEME DEGRE DE L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE Isabelle Demonty Annick Fagnant Mich le Lejong Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours Les fondements du projet sont doubles a l objectif est d amener le
223. n dir La formation des enseignants sur le terrain Paris Hachette ducation 87 115 Perrenoud P 1996 Le travail sur l habitus dans la formation des enseignants Analyse des pratiques et prise de conscience In L Paquay M Altet E Charlier amp P Perrenoud dir Former des enseignants professionnels Quelles strat gies Quelles comp tences Bruxelles De Boeck 182 207 Perrenoud P 1998a Le r le des formateurs de terrain In A Bouvier amp J P Obin Dir La formation des enseignants sur le terrain Paris Hachette ducation 218 241 Perrenoud P 1998b De l alternance l articulation entre th ories et pratiques dans la formation initiale des enseignants In M Tardif C Lessar amp C Gauthier Dir Formation des ma tres et contextes SOCIAUX Perspectives internationales Paris PUF 153 195 Robillard R amp Saint Louis F 1998 Le partenariat un lieu privil gi de formation continue pour l enseignant de m tier In Y Lenoir amp D Raymond Dir Enseignants de m tier et formation initiale Des changements dans les rapports de formation l enseignement Perspectives en ducation Paris Bruxelles De Boeck Universit 123 140 Sch n D A 1994 Le praticien r flexif traduction de J Heynemand amp D Gagnon Montr al Editions Logiques 1 d 1983 Tardif M amp Gauthier C 1996 L enseignant comme acteur rationnel Quelle rat
224. n de celle ci Les propos exprim s par Britan 1991 dans son article renforce encore nos sentiments introduire la BCD dans l cole c est permettre l enfant de se familiariser avec un centre de ressources g r organis comme les autres lieux de lecture qu il fr quentera tout au long de sa scolarit La seule diff rence c est que celui ci sera un lieu familier que l on fr quentera quotidiennement o l on aura pris des responsabilit s comit de lecture comit de gestion La bcd Le b a ba de l abc 36 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 traitement des livres gestion des pr ts Quant aux ma tres la prise en compte de ce qui pr c de l importance de la composition et la gestion des fonds sa mise en commun les invitent in vitablement g rer collectivement la BCD Peu peu cette derni re devra conduire la rupture de l unit classe et amener les enseignants instaurer une p dagogie du projet et travailler en quipe Ainsi si je reformule ce qui vient d tre cit on peut affirmer que la BCD privil gie la concr tisation d une p dagogie de projet autant qu une socialisation des l ves Ils y viennent aussi bien pour se d tendre s vader r ver imaginer cr er que pour s informer pour le travail scolaire pour eux m mes pour d autres et non pour lire Chapron 1991 p 273 Stimul e
225. n receiving free meals overcrowded housing lack of housing amenities handicapped children immigrant children teacher turnover pupil turnover absenteeism and family size The measurement were standardized according to a formula based on the range of each measure and then added together with equal weights to Jorm the indicator Halsey 1972 Le syst me australien adopte lui aussi son propre mod le d identification des b n ficiaires The initial 1973 national indicator derived from a range of census data describing occupations ethnicity education family characteristics religion and housing was intended to identify schools drawing a high proportion of enrolments from neighborhoods having certain characteristics known to be generally associated with a low ca pacity to take advantage of educational facilities KARMEL 1973 More recently the 1980 na tional indicator has only been used to divide funds between school sys tems who have their own indicators to allocate funds to schools Ross 1983 p 5 En France c est la faveur d un changement de majorit politique que se mettent en place la rentr e scolaire 1981 1982 les Zones prio ritaires qui deviendront par la suite les Zones d ducation prioritaires ZEP C est surtout la volont politique qui l emporte sur une d marche scientifique d attribution des moyens Le ministre de l Education nationale Alain Savary d
226. nesse best sellers La ligne de partage aussi bien en termes de volume que de go ts passe entre les filles et les gar ons Au lyc e l univers des titres se restreint et se scolarise et c est le niveau scolaire qui devant le sexe et l origine sociale devient le premier facteur de diff renciation Lire devient alors une affaire de comp tences marqu e au sceau de la lecture savante les grands auteurs les uvres majeures Mais comme l indiquent Baudelot ef al ce passage oblig se fait sans adh sion v ritable sans croyance Une fois pass le cap du bac l ventail des go ts se red ploie et chacun retourne ses auteurs favoris La lecture est elle en crise Les adolescents lisent ils moins Comme l indiquent les auteurs on pourra tour tour se lamenter qu un bon cinqui me d une g n ration de jeunes soit enti rement brouill avec le livre s effrayer que 40 ne lisent pas ou peu se r jouir que 60 entretiennent avec le livre des relations positives p 238 A chacun de d cider si le verre est moiti vide ou moiti plein Plus int ressantes sont sans doute les observations qui t moignent d une baisse de la fr quence des lectures incontestable celle l entre quinze et dix neuf ans et les analyses de cette baisse la lumi re des pra tiques scolaires et sociales autour du livre Plus qualitatif que quantitatif dans sa pr sentation l ouvrage de Baudelot Cartier et D
227. nique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 75 techniques et autres disciplines de vraient stimuler et accompagner la prise de notes la sch matisation la conservation des traces la pratique des brouillons et proposer des con signes d criture pr cises selon des buts pr cis ainsi que des crit res explicites d valuation contr la bles d s lors par les l ves pour r diger des textes clairs lisibles pertinents dans des situations de communication donn es e laborer des savoirs qui conduisent des savoir faire Les genres comme outils On l a vu les genres de textes techniques sont loin d avoir tous fait l objet d un tude plus ou moins approfondie or la didactique que nous voulons mettre en place entend prendre en compte non seulement ces genres tudi s dans la litt rature sp cialis e mais aussi ceux qui ne font l objet d aucune normalisation et d aucune tude Avec cet objectif nous touchons la question de la classification de textes domaine qui a d j t beau coup tudi sous divers aspects pour l ensemble des textes litt raires ou caract re informatif Ainsi diff rentes classifications sont propos es en fonction du point de vue adopt mais aussi en fonction de la d finition qu on se fait du genre de tex
228. nsements lui appartiennent aussi Des initiatives simples au moins d un point de vue technique pourraient am liorer grandement l int r t de la carte l ve sur laquelle repose tout le m canisme de discrimination positive La plus importante sans doute serait son extension l ensemble des niveaux d enseignement au del de l ensei gnement obligatoire Il existe d j un plan de codage coh rent pour l enseignement sup rieur non universitaire L extension tous les niveaux de l enseignement sup rieur assurerait une base de donn es statistiques qui est actuellement assez laborieuse r unir et un contr le sur l ensemble de l enseignement financ ou subventionn par la Communaut fran aise Le flux des l ves devenus tudiants pourrait tre tudi depuis l enseignement maternel jusqu l entr e dans la vie active Cette base d informations serait une source exceptionnelle d informations notamment face aux demandes de plus en plus pressantes tant institutionnelles que priv es L adjonction des dipl mes et des formations acquises dans des organismes habilit s certifier permettrait d obtenir une vision particuli rement performante de l tat et de l volution d un syst me complet Le co t de cette adjonction d informations est loin d tre lev par rapport l int r t qu il constitue d autant que le chemin le plus difficile est r alis il est en effet bien plus ais techniqueme
229. nt l issue du 1er degr sur des comp tences en lecture des l ves Sur cet objectif principal est venu se greffer un objectif secondaire mais n anmoins essentiel celui de mesurer non seulement l tat actuel des comp tences des l ves mais aussi l volution dans le temps de ces comp tences La mesure des progr s effectu s par la cohorte d l ves en l espace de deux ans est en effet possible car on dispose pour cette m me cohorte des r sultats de l valuation externe men e en lre secondaire en 1996 97 Vingt items de cette preuve ont t nouveau administr s aux l ves de 3e g n rale et technique en 1998 99 D autre part un sous ensemble de textes et d items de l enqu te internationale J A Reading Literacy 1991 ont t inclus dans l preuve de 3e secondaire ceci afin d estimer la stabilit ou l volution dans le temps des r sultats de cette enqu te L valuation externe en lecture men e l entr e en 3e secondaire morceaux choisis 8 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Un document complet de r sultats destination des enseignants a t labor par les chercheuses et sera prochainement envoy aux coles La pr sente note permet quant elle d appr hender de fa on synth tique les principaux r sultats de l enqu te Des chiffres Le r sultat d ensemble au test de lectur
230. nt labor s tant en termes d quit que d efficacit quels pourcentages et quelles cat gories d l ves atteignent certains niveaux de comp tences utilisation des analyses IRT calcul d indices de disparit s coefficients de corr lation intraclasses disparit s de r ussite en fonction de la composition des classes ou de certaines caract ristiques des l ves ancrage avec les enqu tes internationales Lafontaine 1996 Lafontaine 1997 Ce changement de cap illustre bien le statut particulier de ces valuations Un dispositif institutionnel existe mais paradoxalement c est aux acteurs qui le mettent en oeuvre qu est enti rement d volu le r le de lui Voir Laveault et Gr goire 1997 Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure 112 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 donner son sens En amont il n y a pas de politique d valuation impuls e par les d cideurs et en aval pas de demande citoyenne forte pour que l cole rende des comptes Quand une cole dysfonctionne les parents ont toujours le choix de changer leurs enfants d tablissement puisque le choix de celui ci ne souffre aucune restriction aucune forme de carte scolaire Des valuations honteuses presque En 1997 voit le jour un texte l gislatif d importance pour le syst me ducatif d
231. nt de recueillir des informations partir de quelques dizaines de grandes entit s informatis es hautes coles et universit s que de centaines de petites structures parfois d pourvues de tout personnel administratif et de moyens techniques comme par exemple de petites implantations maternelles et primaires isol es C est partir de ces donn es qu un r el pilotage et un contr le aussi d mocratique que possible du syst me d enseignement pourraient La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 132 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 s exercer et que les moyens seront r ellement affect s dans un souci de Bibliographie Beckers J 1998 Les politiques scolaires de l galit des chances et de l galit des acquis dans l enseignement secondaire apr s 1945 In D Grootaerts Histoire de l Enseignement en Belgique Bruxelles Editions du Centre de Recherche et d Information socio politique CRISP 302 371 Bloom B S 1979 Caract ristiques individuelles et apprentissages scolaires Bruxelles Edition Labor Paris Fernand Nathan Bourdieu P Passeron J C 1971 Les h ritiers les tudiants et la culture Paris Editions de Minuit Collection Le sens commun 2e dition Bouroche J M Saporta G 1980 L
232. ocial 6 items d tats physiologiques 61items d attentes 12 items des comportements de lecteur 4 items de solidarit et aura pour but de d terminer I La perception de soi en tant que lecteur Progression PR Observation Comparative OC Feed back Social SF Etats Physiologiques PS Ce niveau est La traduction et l adaptation de cette chelle ont t assur es par S Vanhulle chercheuse au Service de P dagogie exp rimentale de l Universit de Li ge Ulg dans le cadre de la recherche Lecture et groupe en 1996 le seul qui a t envisag par l chelle de Henk et Melninck 2 Le niveau d attentes que ressent l l ve en tant que lecteur AT Nous entendons par attentes les comportements g n raux les attitudes g n rales que l enfant d veloppe face la lecture en fonction de ses besoins et de ses int r ts 3 Les __ comportements _de _ lecteur d velopp s par __l l ve CL Contact familier avec les livres et les crits rep rage autonome dans un espace documentaire appropriation du livre en tant qu objet adaptation des modalit s de lecture en fonction de son projet de lecture affrontement de la quantit et lecture int grale encouragement des autres lire tre soi m me producteur d crits constituent autant de comportements de lecteur que l enfant peut d velopper 4 Les comportements de _ solidarit entre __ l ves CS Le lecteur
233. ois outils Le premier le questionnaire d attitudes nous a donn le reflet des perceptions des apprenants trois moments distincts de l intervention novembre f vrier et juin Le deuxi me la grille d observation s est av r e n cessaire la relativisation des r sultats r colt s par le biais de l chelle de perception instrument assez instable et empreint d une certaine d sirabilit sociale Enfin le troisi me instrument le La bcd Le b a ba de l abc Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 37 portfolio nous a autoris e valuer l volution des comp tences litt raires gr ce aux travaux amass s tout au long de l ann e scolaire Les r sultats des analyses 1 Le questionnaire d attitudes Le questionnaire se base pour le point La perception de soi en tant que lecteur sur celui labor par Henk et Melninck The Reader Self Perception Scale RSPS new tool for measuring how children feel about themselves as readers Pour les aspects Attentes Comportements de lecteur et Comportements de solidarit l outil initial sera compl t par des questions imagin es par nos soins sur la base de lectures personnelles L chelle ainsi r vis e comprend 45 items 1 item de perception g n rale 8 items de progression 3 items d observation comparative 5 items de feed back s
234. ommanditaire Dominique Lafontaine Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires g n rales de la Recherche en Education et du Pilotage interr seaux Des comp tences mesur es Une op ration d valuation externe en lecture s est d roul e en octobre 1998 dans un chantillon repr sentatif de classes de 3e ann e de l enseignement secondaire en Communaut fran aise Un groupe de travail compos d inspecteurs d ensei gnants du secondaire de membres de l administration et de deux chercheuses de l Universit de Li ge a s lectionn les comp tences qu il leur paraissait essentiel de ma triser en regard des socles de comp tences de 1994 Pour des raisons pragmatiques et psychologiques ne pas mettre les l ves en situation d chec deux formes diff rentes de test ont t propos es une premi re forme l intention des l ves de l enseignement g n ral et technique une deuxi me forme l intention des l ves de l enseignement professionnel Seule une partie de l preuve 40 items est commune aux deux formes Par ailleurs un questionnaire aux l ves et l enseignant a permis de recueillir des informations sur les contextes scolaires et familiaux dans lesquels voluent les l ves Cette valuation externe en 3e ann e du secondaire a pour objectif principal de faire le poi
235. on Mais le texte de loi n en dit rien Ceci confirme l absence de politique d valuation d nonc e plus haut Le paradoxe est ici son comble o l on voit le texte de loi reprendre un terme dans l air du temps le pilotage toujours pour faire bonne mesure mais en le vidant de sa substance Qui dit pilotage dit en effet valuation et r gulation Or ni l un ni l autre ne sont pr sents au rendez vous Par ailleurs le paradoxe mis en vidence plus haut propos des valuations externes cr ation d un cadre sans finalit s d finies se r p te propos de la commission des outils d valuation Cette commission produit des batteries d preuve d valuation talonn es et correspondant aux socles de comp tences Le Gouvernement les diffuse titre indicatif aupr s de tous les tablissements organis s ou subventionn s par la Communaut Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 113 fran aise selon les modalit s qu il d finit D cret sur les missions p 12 Quelques mois plus tard un appel d offre de recherche est lanc pour la construction de ces preuves comme s il s agissait d une simple instrumentation A nouveau la question des finalit s de ces preuves n est pas pos e c est aux acteurs services de recher
236. on est reprise dans une cat gorie plus large celle de la r flexion Son nouveau sch ma du processus r dactionnel se pr sente dans sa version simplifi e de la fa on suivante 1 Interpr tation de texte 2 R flexion 3 Production de texte Comme dans le premier mod le propos en 1981 ces diff rentes op rations ne sont en aucun cas con La grille de 1981 sugg rait que les op rations mentales qui composent le processus r dactionnel sont li es des macrobuts laboration conceptuelle planification de la t che d criture mise en texte et retour sur le texte lesquels sont red finis par des sous buts Selon les cognitivistes ces macrobuts ne constituent pas des tapes successives mais se r alisent en r troaction ils sont interd pendants et s influencent les uns les autres ce qui entraine d incessants retours en arri re des d cisions nouvelles l laboration de sous buts interm diaires s cutives ou organis es de fa on lin aire au contraire elles sont interd pendantes et entre chacune de nombreux allers et retours doi vent tre effectu s continuellement pour arriver la production finale le texte Ces op rations sont des macrostructures qui regroupent diff rentes op rations ou micro structures La didactique de la r daction technique que nous mettons en place s inspire de ce nouveau mod le de Hayes Il nous a permis en effet de mieux d finir les compor
237. on socio professionnelle Celles ci sont rang es chrono logiquement Le pass qu il soit scolaire professionnel suivi de formation s le pr sent la fiche d identification les atouts et difficult s rencontr s les comp tences les r alisations le futur les aspirations les projets e les entreprises de la r gion Le secteur d activit les emplois qu elles occupent l organigram me l opportunit d emploi Cr ation et d veloppement d un syst me informatis d orientation et de conseil l emploi 152 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Un lien privil gi avec des sites emploi formations et profils de m tiers est galement pr vu Le logiciel sera utilis tant par les travailleurs sociaux que par les b n ficiaires du minimex dans le cadre de leur parcours d insertion Le but est d aider les candidats l emploi tablir une concordance entre leurs comp tences leurs aspirations leurs possibilit s et les emplois disponibles dans la r gion La cr ation et la mise en place de cetype d outil remet en question la mani re de fonctionner des travailleurs sociaux Il offre l opportunit de retourner la source du travail social dans le cadre de P insertion socio professionnelle Ainsi le recueil des donn es pose des questions fondamentales telles que Quand et qui doit estimer si une personne est
238. oncr te la trame g n rale de ce dispositif les diverses clefs d interpr tation possibles les strat gies de lecture d velopper les modes d interaction privil gier pour rendre la discussion fructueuse il s agit en effet que les interpr tations individuelles s enrichissent mutuellement et que des moments d apprentissage puissent venir se greffer sur les discussions men es partir des textes Les exp riences rapport es permettent galement d analyser le r le de l enseignant comme membre part enti re de cette communaut d apprenants comme guide dans ce processus actif de construction du sens Cercles de lecture Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 43 L ENSEIGNEMENT STRAT GIQUE AU SERVICE DES PRATIQUES DE BIBLIOTH QUE AUX 2e ET 3e DEGR S DE L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE 2e partie Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle Commanditaire Juillet 1998 Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Ce document rend compte d une seconde phase dans le processus de mise en place de Cercles de lecture dans des classes des 2e et 3e degr s de l enseignement primaire Alors que au cours de la premi re ta
239. onner les comp tences ssssssssssesssssseeieeee D Lafontaine Les valuations externes en Communaut fran aise d Belgique santa aan ania e M Demeuse La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique nn tn tete 18 32 33 42 46 47 67 88 92 108 110 LES RECHERCHES DU SPE Recherches en enseignement des math matiques et des sciences Pour une am lioration des pratiques d enseignement de la r solution de probl mes au deuxi me degr de l enseignement primaire 140 Vers une p dagogie de la maitrise en math matique au premier degr secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques 141 Strat gies d enseignement de l alg bre 144 Am lioration de l enseignement des sciences au premier degr 146 Cr ation de s quences didactiques en veil scientifique ss sssssssssssresseeesee 148 Recherches sur l ducation la formation et les syst mes ducatifs nationaux et internationaux Organisation de formations dans le domaine des nouvelles technologies 150 Cr ation et d veloppement d un syst me informatis d orientation et de conseil ol eMpIQie an ant 151 Enqu te relative aux besoins en formation des enseignants du fondamental et du secondaire sup rieur ssesssssssssssestesesssstetosnsssttensssstenesossssteeessssreeeoe 153
240. onsist en la r daction des informations principales Bien qu ils se soient montr s capables de d gager les l ments explicites im portants du r cit ils arrivaient difficilement les int grer dans un texte personnel internationale men e aupr s d l ves de 9 et 14 ans Bruxelles De Boeck Minist re de l Education et de la Formation 1994 Les socles de comp tences dans l enseignement fondamental et au premer degr de l enseignement secondaire Bruxelles P Mahoux Ministre de l Education et de l Audiovisuel Communaut fran aise Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Pilotage de l Enseignement de la Communaut fran aise 1996 Evaluation externe en 3e ann e R sultats et Commentaires Dossier pour les enseignants Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation Pilotage de l Enseignement de la Communaut fran aise 1997 Evaluation externe en Se ann e R sultats et Commentaires Dossier pour les enseignants Bruxelles La bcd Le b a ba de l abc 42 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 L ENSEIGNEMENT STRAT GIQUE AU SERVICE DES PRATIQUES DE BIBLIOTH QUE AUX 2e ET 3e DEGR S DE L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE ire partie Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle Commanditaire Juin 1997 Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l
241. ortantes rencontr es par les l ves dans l apprentissage de l alg bre et de la g om trie 1 Les difficult s des l ves Le manque de ma trise des con cepts de base confine les l ves dans des r solutions m caniques non comprises et donc non raisonn es Les l ves compensent leur manque de compr hension par une m mo risation d pourvue de sens et une application automatique de drills Ils finissent par croire que l application des r gles ou des proc dures constitue l essentiel des math matiques Vers une p dagogie de la ma trise en math matiques au premier degr du secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques 142 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Un nombre important d l ves n est pas pr t aborder directement les nouvelles mati res du deuxi me cycle 2 Les pratiques d valuation des enseignants Les dysfonctionnements relev s touchent en premier lieu la validit externe de l valuation Celle ci reste centr e sur l l ve et non sur les comp tences atteindre Les pratiques normatives persistent malgr les directives officielles L analyse des contenus des bilans des enseignants montre notamment que ceux ci s en tiennent essentiel lement l valuation de proc dures Ils proposent trop
242. ovants de litt ratie dans le curriculum de la formation initiale des futurs instituteurs Sous le vocable de litt ratie on peut entendre dans un tel contexte une maitrise la plus large possible de la langue crite en termes de r ception et ou de production de textes complexes qu ils rel vent de genres sociaux la litt rature les crits d id es et d information ou de genres acad miques textes lire et produire selon les mati res tudi es et ob issant des r gles de lecture ou de construction particuli res notes de cours manuels travaux de fins d tudes pr parations de le ons dans le cadre de stages etc Plus pr cis ment notre intervention propose des dispositifs en vue de former les jeunes enseignants 1 Utiliser la langue crite des fins personnelles acad miques et pro fessionnelles de compr hension et production de textes de com munication de raisonnement et de r flexion sur la langue et les textes 2 Prendre conscience des facteurs qui diff rencient l mergence des litt raties individuelles prendre la mesure de l h t rog n it des individus et des contextes du catifs face l crit Cela implique en premier lieu un travail sur les trajectoires et les repr sentations des tudiants eux m mes dans ce domaine 3 S int resser aux conditions pos sibles d mergence et de d veloppement de la litt ratie des enfants au sein des con
243. p rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 NOUVELLE PUBLICATION DU SPE Peut on savoir et ne pas agir A cette question Robert SLAVIN donne une r ponse franchement n gative Nous sommes certains qu il donnerait galement une r ponse n gative la question compl mentaire peut on agir sans savoir Avec Robert SLA VIN la recherche ducative conjugue rigueur et utilit sociale Rigueur d abord Les tudiants et les chercheurs de l Universit de Li ge connaissent le soin mis par Robert SLAVIN pour d passer les m ta analyses Son approche la best evidence synthesis constitue une approche qualitative dans le domaine des revues de questions Rigueur encore dans ses travaux sur le cooperative learning Le souci de l utilit sociale pointe son nez dans ses oeuvres de synth se car si Robert SLAVIN s int resse l ability grouping au mastery learning au cooperative learning c est dans la perspective de d gager les axes d une action ducative profitable tous Ce n est pas tonnant de le voir s int resser l chec scolaire aux difficult s d apprentissage des l ves issus de milieux sociaux modestes Ses articles sont nombreux et ses livres aussi Tous ces efforts convergent pour aboutir un programme intitul Success for all Le titre dit l essentiel Avec Robert SLAVIN la recherche en ducation et l action sociale la th orie et la pratique sont indissociabl
244. par des lectures de ce type nous avons voulu tenter de v rifier si un environnement tel que celui qui vient d tre d crit pouvait tenir ses promesses Consciente de l ampleur de la t che nous nous sommes limit e envisager les modalit s d applications pratiques quelles activit s de lecture proposer comment les observer et les interpr ter et comment mesurer l volution des comp tences litt raires des enfants Dans une mesure moindre nous nous sommes tout de m me attach e analyser les r sultats obtenus un test de perception de soi Une fa on de voir et de faire les choses L objectif poursuivi par ce m moire a donc consist en l essai de l valuation de l influence d une BCD sur quatre attitudes en lecture et neuf comp tences litt raires aupr s d l ves de troisi me ann e primaire au cours d activit s de lecture de gestion et d utilisation de la BCD Ainsi nous avons estim que la pr sence d une BCD au sein d un ta blissement pouvait e am liorer la perception de soi en tant que lecteur que d veloppe un apprenti lecteur e largir ses attentes e cr er des comportements de lecteur e faire na tre des comportements de solidarit e susciter la mise en place de com p tences litt raires gr ce aux activit s indissociables de gestion et d utilisation de la BCD Afin de mettre cette hypoth se l preuve nous avons utilis tr
245. parvenir aux meilleurs r sultats Par ailleurs l insertion de l apprentissage de l criture technique dans des projets p dagogiques offre la possibilit d aborder celle ci comme nous la d finissons ainsi les l ves tout au long des projets seront amen s r diger ou lire diff rents genres de textes techniques n cessaires la r alisation du produit final Les l ves feront ainsi eux m mes l exp rience de l extr me vari t des crits techni ques Le projet p dagogique a pour corollaire l interaction et l appren tissage du travail en quipe Il y a donc n cessairement prise de conscience de l importance d une bonne communication au sein de toute Organisation entreprise ou collectivit On pourra aussi y constater les b n fices d une p dagogie socio constructiviste l apprenant gr ce l change avec des pairs est en effet amen se forger ses comp tences r dactionnelles travers les diff rents probl mes qu il devra contribuer r soudre travers aussi la confrontation avec des textes multiples et vari s qu il devra lire ou r diger Un projet permet d ailleurs de mettre en vidence une autre utilit de l criture qui nous tient c ur le r le de l criture comme outil de pens e Parce qu on demandera l l ve au cours du projet qu il aura r aliser avec ses condisciples d crire sans cesse l apprenant se fa
246. pe des professeurs Actuellement nous ne travaillons qu l laboration de crit res et d outils d valuation formative L valuation certificative pourrait en lien avec les socles de comp tences et les comp tences terminales con us par la Communaut fran aise de Belgique constituer l objet d une ann e de recherche suppl mentaire Nous envisageons principalement deux grands outils d valuation formative d une part les grilles de crit res dont nous avons d velopp le principe d laboration et d utilisation plus haut et d autre part le portfolio Tout au long des projets on re courra en effet l utilisation d un portfolio dans lequel il s agira de rassembler tous les textes produits ou lus jug s utiles pour mettre en vidence le r le de l criture au sein d apprentissages plus larges r fl chir comprendre communiquer interagir agir dans les disciplines techniques en se servant de l crit Le portfolio est un outil de formation et non de mise en vidence des seules connaissances et comp tences acquises Il doit donc accompagner toutes les tapes de l apprentissage cibl C est un porte documents dans le quel on peut placer e Des textes finis produits issus de d marches structur es r fl chies motiv es par un but atteindre dont l l ve est fier ou satisfait e Les traces d un processus en cours des r flex
247. pe voir document L enseignement strat gique au service des pratiques de biblioth que aux 2e et 3e degr s de l enseignement primaire Annette Lafontaine Serge Terwagne Sabine Vanhulle juin 1997 l effort avait essentiellement port sur la cons truction de structures de discussion centralis es en mettant bien en vidence la fonction d tayage qui incombe dans ce cas l enseignant animateur cette deuxi me tape vise mettre en place des discussions autonomes entre pairs Un expos d gage les comportements comp tences et strat gies d velopper chez les l ves afin que toute discussion entreprise partir de textes d bouche sur des apprentissages Une s rie d outils d auto valuation sont propos s puis sont rapport es et analys es diverses activit s mises en place sur le terrain il s agit d une part de cercles litt raires discussions organis es au fur et mesure de la lecture d une oeuvre de fiction et d autre part de cercles de lecture portant sur des textes d opinion Enfin les cercles de recherche documentaire sont abord s mais feront l objet d une recherche part enti re consacr e la classe con ue comme une communaut largie d apprenants projet de recherche action entam en 1999 sur l usage des technologies nouvelles dans les projets de recherche communication Cercles de lecture 44 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge
248. pide L Aspirol C convient particuli rement pour soulager les douleurs rhumatismales les lumbagos et la sciatique les maux de t te les maux de dents les n vralgies les douleurs p riodiques et les sympt mes de la grippe POSOLOGIE Adultes 1 2 cachets 3 4 fois par jour Enfants 4 6 ans 1 2 cachet jusqu 3 fois par jour 6 12 ans 1 cachet jusqu 3 fois par jour MODE D EMPLOI Les comprim s d Aspirol C soluble doivent toujours tre dissous dans l eau avant utilisation 1 2 verre d eau pour 1 comprim et doivent tre pris apr s les repas AVERTISSEMENT Ne pas donner aux enfants de moins de 4 ans Ne pas d passer la dose prescrite Ces cachets ne doivent pas tre pris par des personnes souffrant de maux d estomac tels que les ulc res du duod num ni par des personnes qui sont allergiques l acide ac tyl salicylique ou aux salicilates ni par des personnes asthmatiques ou qui sont susceptibles d avoir des h morragies Consultez votre m decin apr s 3 jours de traitement l Aspirol dose maximum ou apr s 5 7 jours d utilisation continuelle Consultez galement votre m decin avant de donner de l Aspirol C un enfant ou un adolescent souffrant d une infection virale telle que la grippe ou la varicelle Si en cours de traitement l Aspirol C des signes persistants tels que des vomissements ou de la somnolence se manifestent interrompez celui ci imm diatement Pour l uti
249. pist mologique qui permette de mettre en perspective les apprentissages susciter chez les l ves Tous ces d fis ne peuvent tre relev s par des hommes isol s Le travail en quipe interdisciplinaire est plus que jamais n cessaire Le Service de p dagogie exp rimentale est un bouillon de cultures Il rassemble des licenci s en sciences de l ducation mais aussi des psychologues des sociologues et aussi des sp cialistes de diverses disciplines langue maternelle math matiques sciences Sa composition refl te sa volont de briser les fronti res entre les disciplines Elle exprime sa volont de cr er des synergies entre des champs conceptuels trop souvent distingu s voire oppos s C est un m me esprit qui l anime au niveau m thodologique L opposition quantitatif versus qualitatif est st rile Celle mettant en conflit recherche fondamentale et recherche action l est Editorial 4 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 tout autant Selon les questions abord es selon les moments de l investigation scientifique il faut recourir l une ou l autre et ceci sans exclusive aucune Faut il comprendre le processus d apprentissage de la lecture ou d un concept math matique Alors on se situera dans le champ de la recherche exp rimentale et l on recourra des m thodes d investigation sophistiqu es alternant prise de donn es quantitatives e
250. prioritaire Paris Minist re de l Education nationale Inspection g n rale et Inspection g n rale de l Administration Monseur C Demeuse M 1998 The Effectiveness of Educational Systems Methods of Grouping pupils in Compulsory Education Bruxelles European Commission DGXXII Education Training Youth Analysis of questions of mutual interest concerning education policy Socrates programme I1 3 1 Project n 96 01 3PE 0409 00 Thematic Report Orshansky M 1965 Counting the poor Another look at the Poverty Profile Social Security Bulletin 28 3 29 Parlement de la Communaut fran aise de Belgique 1997 D cret du 24 juillet 1997 d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organisant les structures propres les atteindre Bruxelles Moniteur belge publi le 23 septembre 1997 Parlement de la Communaut fran aise de Belgique 1998 D cret du 30 juin 1998 visant assurer tous les l ves des chances gales d mancipation sociale notamment par la mise en uvre de discriminations positives Bruxelles Moniteur belge publi le 22 ao t 1998 Perrot J 1981 La carte scolaire Un instrument efficace mais in galitaire L Orientation scolaire et professionnelle 10 1 83 96 Pincon Charlot M Rendu P 1988 Les hauts fonctionnaires face aux enjeux scolaires de leurs enfants Revue fran aise de P dagogie 83 54 56 P
251. professionnel et encore titre de facteurs aggravants que porte l tude propos e Ce probl me d identification est compliqu par la n cessit de mettre en oeuvre un Le retard externe est d fini comme le retard accumul par les l ves d un tablissement scolaire en dehors de celui ci lors des ann es ant rieures Cette distinction vise ne pas renforcer en le finan ant indirectement des pratiques de redoublement que le syst me tente par ailleurs de limiter au maximum La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 118 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 syst me portant sur plus de 825 000 l ves c est dire l ensemble des jeunes scolaris s en Communaut fran aise de Belgique depuis le d but de l enseignement maternel jusqu la fin de l enseignement secondaire Une fois les coles susceptibles d tre aid es identifi es celles ci pr parent un projet C est le d p t d un projet qui ouvre le droit des moyens suppl mentaires Les dis criminations positives ne constituent donc pas en Communaut fran aise de Belgique une aide structurelle automatique Elles sont d ailleurs revues r guli rement et doivent faire l objet d valuations Diff rents mod les existent en mati re de discrimination positive
252. ques plans de sondage dans les recherches en ducation Demonty I Vlassis J 1999 Les repr sentations pr alg briques des l ves sortant de l enseignement primaire Revue de la Direction g n rale de l Organisation des Etudes 47 16 25 Denooz R Vanhulle S 1999 La r daction technique dans l enseignement secondaire technique et professionnel Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Detheux M Schockert C Vanhulle S 1999 Quelles valeurs sous tend l crit technique dans les programmes de fran ais de l enseignement secondaire de la Communaut fran aise In Actes du 7e colloque international de la DFLM Quels savoirs pour quelles valeurs Bruxelles Septembre Detheux Jehin M Vlassis J Burton R Demonty I 1997 Comment valuer l alg bre au ler degr de l enseignement secondaire Un outil concret pour les enseignants Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques 34 29 37 Fagnant A 1998 L influence des nombres d cimaux sur le choix de l algorithme mettre en oeuvre pour r soudre des probl mes multiplicatifs simples une op ration Scientia Paedagogica Experimentalis 35 2
253. r individus au sein de nos classes du deuxi me cycle du primaire serait elle en mesure d expliquer une partie de la chute des comp tences des l ves belges du premier degr du secondaire Ces propos cer tainement h tifs doivent tre consi d r s comme un questionnement et non comme un fait tabli Quoi qu il en soit les constats r alis s m me dissoci s ne peuvent nous laisser de marbre La bcd Le b a ba de l abc Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 35 C est pourquoi sur la base de telles consid rations nous mettons l hypoth se fondement de notre m moire port e davantage litt raire que la BCD peut non seulement faciliter l apprentissage mais aussi accro tre les comp tences litt raires des enfants en r pondant et en tenant compte de leurs besoins et rythmes personnels Par cons quent cela peut certainement leur assurer une perception d eux m mes en tant que lecteur qui ne pourra que rejaillir sur leur motivation lire et peut tre m me sur leur motivation g n rale envers l cole la lecture n est elle pas l origine de tous les apprentissages Cette hypoth se est tay e par les r sultats d une troisi me recherche Evaluation externe en 5e ann e de l enseignement primaire 1997 Les commentaires r dig s par les auteurs de cette recherche nous apprennent que la relation entre le nombre
254. r alit des b n fices escompt s Pour tudier la faisabilit du projet nous avons dis tingu deux types de contraintes qui Am lioration de l enseignement des sciences au premier degr de l enseignement secondaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Octobre 1999 pourraient entraver son bon d rou lement les contraintes mat rielles et organisationnelles d une part et les contraintes psychologiques d autre part Une enqu te large chelle a t r alis e aupr s de l ensemble des professeurs de sciences de l enseignement secondaire inf rieur de la Communaut fran aise pour appr hender ces obstacles Son objectif est de d terminer les attitudes des enseignants vis vis des mesures envisag es et d identifier les ventuels facteurs susceptibles d influencer ces attitu des La deuxi me ann e du projet sera quant elle consacr e la syst matisation large chelle du dispositif exp rimental mis en place la premi re ann e et son valuation Am lioration de l enseignement des sciences au premier degr Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge D cembre 1999 148 CR ATION DE S QUENCES DIDACTIQUES EN EVEIL SCIEN TIFIQUE Annick Lempereur Christophe M lon Viviane de Landsheere Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseigne
255. r sentation d une brochure d preuves pour la mesure du raisonnement en g om trie VERS UNE PEDAGOGIE DE LA MAITRISE EN MATHEMATIQUES AU PREMIER DEGRE DU SECONDAIRE PAR L APPLICATION DE PROCEDURES D EVALUATION FORMATIVE ETUDE DES ERREURS DES ELEVES ET CONCEPTION D OUTILS D EVALUATION ET DE REMEDIATION EN MATHEMATIQUES Monique Detheux Jehin Florent Chenu Arielle Stir Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours Pour beaucoup d l ves l apprentis sage des math matiques rel ve du parcours du combattant et la r ussite dans cette mati re n est r serv e qu un petit groupe favoris On ne peut que s interroger sur ce probl me que rencontrent beaucoup d l ves dans leur apprentissage des math matiques Qu est ce qui rend leur compr hension si complexe pour la majorit d entre eux S agit il du contenu en lui m me de la mani re de l enseigner ou de la fa on dont les tudiants abordent cette mati re Les travaux entrepris dans le cadre d une recherche pr c dente APER Secondaire en math matiques ont mis en vidence la fois les dys fonctionnements importants dans les pratiques des enseignants et des dif ficult s imp
256. r le fran ais de disposer de moins de facilit s livres moyens financiers locaux adapt s l tude d tre entour de person nes ayant accompli une scolarit plus courte m me si certains quartiers sont principalement peu pl s d trangers fortun s travaillant par exemple dans les institutions europ ennes ou des entreprises in ternationales Des indicateurs composites ont t construits soit sur la base d infor mations socio conomiques li es la commune de r sidence de chacun des l ves soit sur base d informa tions li es leur quartier comme le pr voit le D cret A chaque l ve est Le terme quartier employ dans le D cret et dans ce texte correspond celui de secteur statistique de l Institut National de Statistique INS 66 des l ves fr quentent une cole de leur commune alors qu ils sont seulement 12 9 fr quenter une cole de leur quartier La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 126 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 associ pour chaque indicateur la valeur moyenne de son lieu de r sidence soit la commune soit le quartier Le tableau 1 pr sente les r sultats obtenus lorsque l on tente d expliquer par des r gressions lin aires sauf pour le sexe les r
257. r les cl s subjectives de l interpr tation et articuler un travail de distanciation critique l adh sion l identification sub jective et sentimentale qui intervient dans ce type de lecture la construction collective de savoirs partir de textes infor matifs ou d id es sur des sujets int ressant les tudiants l enfant et la violence la t l vision les devoirs domicile le handicap la lecture les d terminismes socio culturels etc la production de textes narratifs individuels mais tay e par des inter valuations entre pairs des laborations d activit s interactives de lecture et criture pour l cole primaire la r daction en petits groupes d articles scientifiques destin s une revue de p dagogie portant sur les exp riences didactiques men es dans des classes primaires Toutes ces d marches interac tives donnent lieu une structure de travail assez sophistiqu e qui com bine par exemple des moments de pr parations individuelles des mo ments de travail en sous groupes des s ances pl ni res avec des syn th ses construites collectivement et des moments plus transmissifs focalisations sur des points th ori ques par l quipe de recherche formation ex l ments issus de la narratologie enqu tes sur la litt ratie probl me des apprentissages initiaux en lecture criture strat gies de lecture courant de l interactionis
258. ratifs des autres productions ils proposent par ailleurs une classification qui rassemble les textes scientifiques et les textes techniques Certes ces deux sortes de production ont des exigences de rigueur et de pr cision qui les rapprochent Toutefois ici la didactique que nous proposons ne concerne pour ses premiers essais sur le terrain en tout cas qu une partie de ces tex tes celle qui est produite en entreprises ou du moins qui concerne sp cifiquement les tech nologies dans leurs aspects pratiques et non en tant qu objet de recherche scientifique En effet 1l nous parait difficile voire impossible d embrasser toute la production technique scientifique et adminis trative dans un apprentissage qui soit efficace Il ne nous tait pas possible non plus d envisager toutes les technologies ni toutes les formations du secondaire professionnel et technique auxquelles elles s adres sent Nous nous sommes donc centr es sur les textes techniques li s aux domaines de l lectricit de l lectronique et de l lectro m canique La didactique et les m thodes p dagogiques que nous avons labor es ou utilis es sont toutefois transposables d autres domaines techniques La probl matique que nous ve nons de soulever ici nous confronte d embl e une autre r alit de l criture technique Les remarques faites ci dessus en sont l indice l criture technique pr sente une
259. rche de mots en sachant ce qu ils allaient crire Certains surtout en 1 primaire se servent des r f rentiels mis leur disposition d autres surtout en 2 primaire utilisent syst matiquement leur dictionnaire Eur ka ou encore le cahier alphab tique construit en classe ou encore leur carnet d orthographe Les enfants ont ensuite t invit s illustrer leurs badges Le terme ainsi que la proc dure sont repris de C Clesse Lentin 1977 qui a la premi re syst matis cette activit permettant l enfant de s initier l criture de textes L Lentin C Clesse J Hebrard I Jan op cit Cette activit donne Penfant l occasion e de produire des crits de fa on personnelle e via un processus de s lection et de transformation des phrases des textes lus par ailleurs par une recherche de mots qu il veut crire e avec la possibilit de recourir des documents de r f rence que ce soit un texte construit par dict e l adulte un texte de litt rature enfantine un dictionnaire de type eur ka des cahiers alphab tiques des carnets d orthographe Progressivement les textes produits par les enfants vont s enrichir de nouvelles acquisitions tant lexicales que structurelles Plusieurs sc narios sont possibles Le sc nario le plus fr quemment rencontr et le plus facile organiser surtout lorsqu il s agit des toutes premi res noncia
260. re de la Communaut fran aise Organisation g n rale des Etudes Demeuse M Mainguet C 1997 Chapitre 9 Enseignement In B Merenne H Van Der Haegen et E Van Hecke La Belgique Diversit territoriale Atlas du La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 133 Recensement g n ral de la population de 1991 Bruxelles Cr dit communal de Belgique 202 66 72 Demeuse M Monseur C 1998 Pour accro tre l efficacit des syst mes d enseignement Recherche des facteurs d efficacit et tude comparative des dispositifs de pilotage Rapport final Bruxelles Commission europ enne Direction g n rale XXII Education Formation et Jeunesse Socrates IIL 3 1 N 96 01 3PE 0406 00 Demeuse M Monseur C 1999 Analyse critique des m canismes d terminant l attribution des moyens destin s la politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique In Actes du XIIe colloque de l ADMEE Europe Dijon France Demeuse M Monseur C Collard A Marissal P Van Hamme G Delvaux B 1999 La d termination des quartiers devant tre pris en compte pour l tablissement de la liste des tablissements et implantations discrimination positive Etude interu niversi
261. rmateurs la conception l valuation et la r gulation des plans et des dispositifs de formation Qu ils aient leur mot dire non seulement sur la conception d ensemble mais sur leur r le dans Il est possible ici aussi que la d sirabilit sociale ait jou Participation du ma tre de stage la d finition du projet de formation Etudiants Non codable l orchestre et sur l orchestration 1998a p 230 Principe 2 Le ma tre de stage et l tudiant voluent dans une relation d change Ce qui est envisag ici est une relation o s changent non seulement des informations mais aussi des points de vue des r flexions On doit retrouver cet change tout au long du stage Pendant la phase d observation pr alable au stage le ma tre de stage transmet toute une s rie d informations sur sa classe ses l ves son cole Il change des points de vue avec le stagiaire sur les le ons que ce dernier a observ es Des r flexions sont confront es lors de la supervision des pr parations lors de P examen des donn es de l observation lors de l valuation des prestations Toutes les questions m mes d rangeantes ont le droit d tre pos es et d obtenir une r ponse Dans cette optique le ma tre de stage doit tre vu comme un guide un conseiller une personne ressource Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am
262. ront s des manipulations formelles impliquant par exemple une conception de la lettre et du signe d galit qu ils ne peuvent acqu rir d embl e sans un apprentissage approfondi Dans ce contexte l objectif prin cipal du projet Strat gies d enseignement de l alg bre consiste proposer des s quences Strat gies d enseignement de l alg bre Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Octobre 1999 didactiques visant am liorer la compr hension des notions alg briques chez les l ves Plus pr cis ment il s agit d exp ri menter et d valuer des activit s d apprentissage en alg bre destin es au premier degr de l enseignement secondaire L approche envisag e se fonde sur une analyse du d veloppement cognitif des l ves et de leurs strat gies d apprentissage Par exemple divers courants en psychologie insistent sur l importance des connaissances ant rieures Les apprenants doivent pouvoir int grer les nouveaux savoirs ce qu ils connaissent d j En alg bre il s agit de partir des repr sentations arithm tiques des l ves sur le sens de la lettre des expressions du signe d galit vers des conceptions plus adapt es l alg bre Afin de prendre en compte ces donn es de la psychologie plusieurs auteurs comme B Charlot B Legrand N Rouche d fendent l id e d un enseignement au d
263. rs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 146 AM LIORATION DE L ENSEIGNEMENT DES SCIENCES AU PREMIER DEGR DE L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE Commanditaire Minist re de la Communaut R ginald Burton C cile Flammang fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Recherche en cours La derni re tude de l IEA TIMSS a mis en vidence les carences de l enseignement scientifique en Communaut fran aise de Belgique Il appara t notamment que nos l ves entrent au secondaire avec un retard de connaissances et de com p tences consid rable par rapport aux adolescents des autres pays industrialis s A moyen terme il conviendra de revoir les programmes de l enseignement primaire dans le domaine scientifique Dans la situation pr sente 1l serait pertinent d am liorer la qualit et l efficacit de l enseignement dispens au premier degr du secondaire Dans cette perspective la recherche action AES Am lioration de l Enseignement des Sciences propose d inciter les professeurs de sciences et les directeurs d tablissements e regrouper les deux h
264. rt de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1998 L enseignement strat gique au service des pratiques de biblioth que aux 2e et 3e degr s de l enseignement primaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 1 Discuter pour mieux comprendre des textes de fiction La brochure du film Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S amp Vanhulle S 1999 Les cercles de lecture chez les 8 12 ans 2 Discuter pour mieux comprendre des textes d opinion La brochure du film Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine A Terwagne S Vanhulle S 1997 L enseignement strat gique au Service des Pratiques interactives de biblioth ques l cole primaire Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Lafontaine D amp al 1997 Pilotage de l enseignement en Communaut fran aise Evaluation externe lre secondaire R sultats et commentaires Bruxelles Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation F vrier Lafontaine D amp al 1997 Pilotage de l enseignement en Communaut fran aise Evaluation externe
265. s De Boeck Duculot Publications Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 167 Articles Blondin C Monseur C 1998 Une approche des modalit s de regroupement des l ves au travers des tudes de l IEA Revue de l Association francophone d Education compar e 52 117 126 Burton R Chenu F Detheux Jehin M 1999 Evaluer les comp tences en g om trie des l ves du premier degr secondaire Pr sentation d une brochure d preuves pour la mesure du raisonnement en g om trie Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Burton R Chenu F Detheux Jehin M 1999 Vers une p dagogie de la ma trise en math matiques au premier degr secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves en g om trie Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques Burton R Chenu F Detheux Jehin M 1999 Une mesure du raisonnement en g om trie preuves d valuation Informations p dagogiques Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral d
266. s avec leurs caract res propres tr s labor s hors contexte ils r sultent d une complexification voire d une standardisation dirait Bronckart des genres premiers Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 76 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Il va de soi que les enfants sont d abord confront s aux genres pre miers l apprentissage et le d ve loppement cognitif et langagier permettent d entrer peu peu dans des pratiques plus d contextualis es et plus formelles qui font les genres seconds Cette seconde approche est aussi tr s int ressante pour la didac tique du texte technique Une classi fication pourrait tre possible en tenant compte de cette premi re distinction entre genres premiers et genres seconds Par ailleurs la notion de type de texte fait elle aussi l objet de discus sions On a aussi propos diff rentes typologies de textes en se fondant sur l intention dominante de ceux ci textes narratifs descriptifs injonc tifs etc sur leur superstructure cf Adam 1981 etc Au cours de nos activit s avec les professeurs nous avons tudi quelques uns de ces types de textes comme le texte argumentatif ou le texte descriptif travers la description technique
267. s l ves d velopper une d marche experte de r solution de probl mes b le pr suppos sous jacent est que cette d marche experte n cessite un apprentissage Concr tement le projet consiste construire et exp rimenter des s quences d enseignement de la r solution de probl mes devant d boucher sur des fiches utilisables par les enseignants c est dire pr sentant la fois les situations probl mes proposer aux l ves et les consignes m thodologiques permettant de mener l activit de fa on favoriser l apprentissage d une d marche experte de r solution La d marche experte se caract rise par la n cessit de mettre en uvre un processus r flexif et analytique amenant construire une repr sentation appropri e et op rationnelle du probl me C est sur la base de cette repr sentation que l l ve devra d gager et mettre en uvre les outils math matiques n cessaires la r solution du probl me La solution devra alors tre communiqu e clairement et sous une forme appropri e la t che requise Il est galement important qu un contr le m tacognitif accompagne l ensemble de la d marche afin d en v rifier les diff rentes tapes Pour une am lioration des pratiques d enseignement de la r solution de probl mes au deuxi me degr de l enseignement primaire Evaluer les comp tences en g ometrie des leves du premier degr secondaire 141 P
268. s vidente Elle postule pour commencer une bonne gestion de ceque J Donnay amp al 1993 appellent la tension fusion diff renciation interacteurs L id e est que le tuteur doit parvenir situer son r le entre une tendance se positionner en tant que mod le et une tendance entrer dans un style laisser faire M Mante 1998 rep re trois facteurs qui renforcent chez le ma tre de stage la premi re tendance transmissive et normative Pre mi rement il n est pas form l analyse et observation Deuxi mement lorsqu il est d sign par Pinstitut de formation le ma tre de stage a souvent l impression d tre consid r comme un ma tre chevronn Cela le pousse agir comme un mod le pour le novice Troisi mement les stagiaires sont souvent d sireux de s entendre dire ce qu il faut faire La situation d crite par M Mante si elle est tr s fr quemment rencontr e n est pas tr s formatrice En effet selon M Develay Former ce n est plus mettre quelqu un la forme Ce n est plus seulement aider autrui trouver sa forme Former devient favoriser la conscience chez le form de ses choix d cisionnels 1998 p 248 Un catalyseur de la mise en place d une relation formatrice est le r le que joue le ma tre de stage par rapport au projet de formation de la Haute Ecole Malheureusement et Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq prin
269. s des situations v cues dans des classes prendre et noter des d cisions en valuer ensuite l impact etc Parmi les textes produits les plus significatifs sont r unis par les tudiants et notre demande dans un portfolio individuel qui sert de base des co valuations et des dialogues de r gulation avec l quipe de recherche formation et parfois galement avec les pairs inter va luations Ce portfolio se situe d s lors au croisement des d marches collectives et individuelles et sert de support un processus d valuation continue au sein des apprentissages Figure 1 ci dessous Produire des discours collectifs Etat de la recherche Notre programme a comport jusqu pr sent deux facettes La premi re portait sur la mise au point d activit s interactives de lecture Cercles de lecture litt raire et de Du d j l des d veloppements sup rieurs Des processus coop ratifs dans une communaut d apprentissage Construire son portfolio D marches r flexives autobiographie auto valuation manipulation cr ative des connaissances autoguidage professionnel Produire des discours personnels recherche documentaire et a im pliqu plusieurs groupes d tudiants en fonction des souhaits des ensei gnants partenaires La deuxi me phase de recherche a t entam e en septembre 1997 Portant sur le portfolio comme outil de d v
270. s le titre de la publication Les valuations externes en Communaut fran aise de Belgique quel sens donner la mesure Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 117 Introduction Comme Ross 1983 le rappelle c est la suite des rapports et des tudes publi s durant les ann es 60 et 70 que diff rentes voies ont con duit une approche compensatoire aux Etats Unis en Angleterre Plowden 1967 et en Australie Karmel 1973 notamment Le D cret belge francophone s inscrit dans ce cadre et adopte d ailleurs une solution proche de celle d crite par ROSS au d but des ann es 80 Ce texte doit tre interpr t dans les perspectives d gag es par le D cret d finissant les missions prioritaires de l enseignement fondamental et de l enseignement secondaire et organi sant les structures propres les atteindre Parlement de la Communaut fran aise de Belgique 1997 notamment son article 6 La notion de discrimination positive se rattache celle d galit des acquis et ne se limite pas l id e de justice distributive chacun selon ses m rites ou ses talents ou de justice galitaire chacun la m me chose quel qu il soit Il s agit dans le chef du L gislateur d une volont de corriger une situation sociale jug e in gale au d part Crahay 1997 para tre et de rompre le cercle vicieux de la pauvret par l cole Le D
271. s les classes nous pouvons constater l ampleur du BIBLIOGRAPHIE Alcorta M 1998 Une approche vygostkienne du d veloppement des capacit s d crit le brouillon un outil pour crire In M Brossard et J Fijalkow Apprendre l cole perspectives piag tiennes et vygotskiennes Presses universitaires de Bordeaux 123 151 Bereiter C et Scardamalia M 1987 The psychology of written composition New Jersey London LEA Publishers Bronckart J P 1996 Activit langagi re textes et discours Pour un interactionisme sociodiscursif Neuchatel Delachaux et Niestl Brown A et Campione J 1995 Concevoir une communaut de jeunes l ves Le ons th oriques et pratiques Revue fran aise de P dagogie 111 avril mai juin 11 33 Dolz J amp Schneuwly B 1998 L enseignement de l oral Neuchatel ESF Collection Didactique du fran ais Flower L Hayes J R 1981 A cognitive process theory of writing College symposium and Communication 32 4 D cembre Hayes J R 1998 Un nouveau cadre pour int grer cognition et affect dans la r daction in La r daction de textes Approche cognitive Sous la direction de A Piolzt et A P lissier Textes de base en psychologie Delachaux et Niestl 51 101 Henry A et Monkam Daverat I 1998 R diger les proc dures de l entreprise Guide pratique 2e dition Paris ditions d Organisation 1 dition Marre
272. s socio cognitifs soit les interactions avec autour des strat gies utilis es l adulte et avec les pairs Se relire en cours et en fin de Coh rence entre projet nonc et projet Si xxx production crite r alis spontan Suivant le degr de pratique de la dict e l adulte qui pr pare l ac tivit d nonciation crite on peut commencer cette activit d s la 3 maternelle les productions seront certes moins longues Par exemple les enfants veulent crire une lettre St Nicolas Ils crivent ensemble sous forme de dict e l adulte St Nicolas je voudrais et compl tent individuellement avec le nom du jouet 1 du livre d sir recours un r f rentiel avec des noms de jouets ou livres On peut m me pr voir pour les tout petits des tiquettes coller Dans ce cas m me si l enfant n crit pas vraiment on lui a permis d entrer en contact avec une des fonctions de l crit dans l exemple fonction de communication L important est le processus de recherche que l enfant va effectuer pour retrouver le mot qu il veut crire Ce travail de r partition des comp tences vis es par l activit d nonciation crite a t r alis pendant l ann e scolaire 1998 1999 avec un groupe d enseignants du cycle 5 8 ans Cette r partition est donn e titre indicatif Chaque groupe d enseignants travaillant en cycle se r appropriera la d
273. secondaire inf rieur dipl m s lors des trois derni res ann es et ayant travaill dans l enseignement depuis lors seront constitu s Sans pr tendre une impossible repr sentativit la composition des groupes refl tera le mieux possible la diversit du terrain ann e de promotion qualifications des r gents grade obtenu sexe instituts fr quent s Au sein de ces groupes les participants seront amen s gr ce diff rentes techni ques d animation exprimer leurs avis et d fendre leurs points de vue respectifs sur les comp tences que devrait d velopper une formation initiale adapt e Les mat riaux recueillis gr ce ces r unions feront l objet d une analyse de contenu et donneront lieu un rapport de synth se Enqu te relative aux besoins en formation des enseignants du fondamental et du secondaire inf rieur 154 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 EVALUATION DE LA FORMATION CONTINU E DES ENSEIGNANTS DE L ENSEIGNEMENT FONDAMENT AL OFFICIEL SUBVENTIONNE Commanditaire Nathalie Famer e Bernadette Giot Centre de Formation Enseignement de l UVCB asbl Recherche en cours La recherche est orient e vers la mise en place de dispositifs d valuation diff rents moments de l organisation de la formation continu e afin d apporter des l ments de r gulation du processus en cours La m thodologie
274. sement La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 124 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 versitaires et multi disciplinaires pour fixer les caract ristiques des populations scolaires L acc s direct aux donn es socio conomiques li es aux l ves est tr s complexe tant par l opposition que sa mise en uvre rencontre que par les probl mes techniques r soudre et les co ts qu elle impliquerait C est pourquoi une m thode indirecte bas e sur des donn es socio conomiques moyennes li es au quartier d habitation des l ves rapport es aux tablissements qu ils fr quentent a t pr f r e Le probl me pos l quipe interuniversitaire revient identifier un certain nombre de caract ristiques de chacun des quartiers qui composent le territoire national environ 19 000 secteurs statistiques et rapporter celles ci aux coles et implantations une fois la population scolaire de chacune d elles correctement tablie Cette m thode d j mise en uvre de mani re op rationnelle dans d autres contextes avec les m mes perspectives Ross 1983 ou de mani re purement exp rimentale Demeuse 1995 1996a 1996b conna t avec ce d cret sa premi re application l chelle de tout le syst me ducatif be
275. sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 97 signaler syst matiquement au formateur de terrain comment s y prendre pour vivre une relation formatrice et il est encore moins possible de lui imposer une fa on standardis e et pr d termin e d agiravec le stagiaire 1998 pp 135 136 Enfin avant de pr senter ces principes il importe de signaler que s ils sont formul s l intention du ma tre de stage ils doivent galement obtenir l adh sion des professeurs et des tudiants des Hautes Ecoles pour tre efficaces Le pire serait sans doute une situation o un ma tre de stage travaille dans le sens que nous allons d finir alors qu un tudiant n utilise pas le m me cadre de r f rence Principe I Le ma tre de stage est consid r comme un partenaire de la Haute Ecole Il est tr s important que le ma tre de stage soit un partenaire part enti re de la Haute Ecole qu il ne soit pas simplement quelqu un qui pr te sa classe Ceci peut notamment se concr tiser travers deux aspects la participation la d finition du projet de formation et la participation l valuation certificative du stage Quelques r sultats relatifs au premier point vont tayer le principe Qu en est il de la connaissance du projet de formation par le ma tre de stage
276. signe Bruxelles Labor Coll M dia Fijalkow J 1996 Les psychologies cognitives de la lecture criture Revue de Psychologie de l ducation 2 127 157 Freire P amp Macedo D P Literacy reading the word and the world Westport CT Greenwood Harris amp Hodges The literacy dictionary The Vocabulary of Reading and Writing International Reading Association Newark Delaware Hayes J R 1998 Un nouveau cadre pour int grer cognition et affect dans la r daction In La r daction de textes Approche cognitive Sous la direction de A Piolat et A P lissier Textes de base en psychologie Delachaux et Niestl 51 101 Lafontaine D 1996 Performances en lecture et contexte ducatif Bruxelles De Boeck Lafontaine A et Lafontaine D 1994 Est ce ainsi que les jeunes belges lisent Enjeux 31 7 30 Perrenoud P 1999 Dix nouvelles comp tences pour enseigner ESF diteur Perkins 1995 L individu plus Une distribution partag e de la connais sance Revue fran aise de P dagogie 111 avril mai juin Sarig G 1992 Academic Literacy as Ways of Getting to Know what can be Assessed In M Birenbaum F Dochy Alternatives in Assessement of Achievements Learning Processes and Prior Knowledge Boston Dordrecht Lon don Kluwer Academic Publishers Schneuwly B 1998 Genres et types de discours consid rations psychologiques et ontog n tiques In La litt ratie d
277. ssier d tude Bruxelles Commission europ enne DGXXII Education Formation Jeunesse Monseur C Demeuse M 1999 The Effectiveness of Educational Systems Methods of grouping pupils in compulsory education Thematic report Bruxelles European Commission GDXXII Education Training Youth Monseur C Demeuse M 1999 Zur Effizienz der Erziehungssysteme Methoden der Zusammenfassung von Sch lern im Pflichtunterricht Bruxelles Europ ische Kommission DGXXII Allgemeine amp Berufliche Bildung Jugend Mossoux A F De Zanet F 1998 Statistiques de l enseignement et de la formation professionnels D veloppement d un syst me d information statistique coh rent sur la formation professionnelle Enqu te VET Documents pour la quatri me collecte de donn es questionnaire glossaire manuel d utilisation mode d emploi du logiciel Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mai Mossoux A F De Zanet F Bronne L amp Mainguet C 1999 National Education and Training Statistics Development of a coherent statistical information system on vocational training Final Report Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Mai Paris N Giot B 1998 Evaluation de la formation continu e des professionnels de l enseignement sp cial Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp riment
278. st clair qu une telle structure exige de notre part une r elle implication la participation et l engagement des tudiants dans les interactions sont constamment guid es de l arri re travers nos propositions consignes synth ses relances gestion des diff rents moments tout en tant d terminantes pour les ajustements que nous devons pr voir au fil des v nements questions et apports issus tant des travaux en petits grou pes que des portfolios individuels Le portfolio de la litt ratie de l tudiant Voici comment C Lyn Wagner Dana R Brock et Ann T Agnew pr sentent une d marche de ce type Developing literacy port folios in teacher education courses Journal of Reading May 1994 notre traduction Le portfolio a t d crit comme un ensemble de preuves des connaissances et des comp tences d un individu Les artistes par exemple ont traditionnellement uti lis les portfolios pour montrer leurs r alisations Cependant en limitant la description du portfolio un outil de stockage on ne reconna t pas ou on ne prend pas conscience du fait que l utilisation du portfolio implique une vue dynamique de l valuation Il sugg re que l ap prentissage est plus richement et d une mani re plus juste repr sent par de nombreuses preuves qui sont rassembl es diverses occasions au cours d exp riences pertinentes Il est essentiel poursuivent ces auteurs que les futurs ens
279. structure g n rale et sur sa coh rence On peut lors d une autre DA mettre l accent sur la syntaxe utilis e le style employ Selon les comp tences d velopper on peut utiliser la DA collective ou pr f rer la DA individuelle L important est que les l ves sentent que l on se trouve dans une situation d criture Cette activit peut s utiliser aussi en deuxi me ann e primaire m me si les enfants ont souvent d j crit de courtes phrases seuls Par exemple la dict e l adulte peut servir travailler un genre de texte particulier comme le po me D chargeant l enfant de la contrainte d criture dans son geste graphique et sur le plan orthographique on lui Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 25 permet de travailler d autres comp tences relatives au po me comme la rime la cr ativit Les comp tences d velopp es plus syst matiquement en primaire sont e amener les enfants reconna tre quelques l ments du code e utiliser l analogie e se rendre compte qu une phrase se compose de plusieurs mots e noncer une phrase en marquant un temps d arr t apr s chaque mot L enseignant doit pour cela reformuler les nonc s plus syst matiquement en primaire qu on ne le fait en maternelle d
280. t A Simonet R et Salzer J 1995 crire pour chemin parcouru en un an L exp rimentation des projets nous en faisons le pari permettra aux professeurs de poursuivre leurs r flexions sur l apprentissage d un acte aussi complexe que l criture agir 2 dition Paris Les ditions d Organisation 1 dition 1982 Schneuwly B 1998 Genres et types de discours consid rations psychologiques et ontog n tiques In Y Reuter Les interactions lecture criture Berne Peter Lang Denooz R et Vanhulle S 1999 Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement se condaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vanhulle S Detheux M et Schockert C 1997 Aspects de l criture technique dans les entreprises et l enseignement de la Communaut fran aise de Belgique Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Vanhulle S 1998 La langue fran aise en tablier Forum P dagogies Bruxelles Novembre Vanhulle S 1998 La langue fran aise l ouvrage Penser et crire les techniciens au travail et l cole Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit
281. t me de r f rence commun aux destinateur s et destinataire s ils contiennent exclusivement des informations pertinentes et anticipent sur des besoins d informations ils suivent une structure logique ou chronologique de raisonne ment ou d explication technique telle que le lecteur puisse com prendre et ventuellement agir imm diatement d o Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 72 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 a ils recourent des outils syn taxiques coh rents par rapport au choix chrono logique b ils respectent rigoureusement les lexiques et les diff rentes normes de r f rence c ils vitent toute ambiguit ou incoh rence Voil donc autant de particulari t s de crit res d exigence de l criture technique que les l ves devront petit petit maitriser Tou tefois restreindre l apprentissage de l criture technique ces quelques crit res risque de laisser les l ves dans le vague et de ne pas les aider se construire de r elles comp tences de r daction technique En raison de l extr me vari t des textes techni ques existants et potentiels il semble en effet irr aliste de d finir des crit res utiles pour les l ves ce q
282. t qualitatives Faut il d busquer les dysfonctionnements g n raux d un syst me ducatif Alors il convient de recourir une tude large chelle passant essentiellement par le traitement quantitatif de donn es Et si partir de recherches diverses articulant bilan n gatif issu d enqu tes et construction th orique partir de recherches psychologiques il faut prouver la validit d un dispositif p dagogique alors la recherche action men e en pleine collaboration avec des enseignants appara t comme la voie la plus indiqu e Le d veloppement optimal des enfants est une probl matique trop importante et bien trop complexe pour l aborder avec des a priori th oriques et ou m thodologiques L ouverture aux divers courants de r flexion et aux diverses modalit s d investigation est de mise Elle constitue la richesse du Service de P dagogie exp rimentale En son sein se r alisent des convergences nouvelles sources de solutions originales pour aborder les probl mes de l ducation Marcel Crahay Editorial DOSSIER LECTURE ECRITURE EVALUATION RECHERCHES ACTIONS NOTES DE LECTURE EVALUATION L valuation externe en lecture morceaux choisis L enseignement initial de la lecture dans l Union europ enne Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 7 L VALUATION EXTERNE EN LECTURE MEN E L ENTR E EN 3e SECONDAIRE MORCEAUX CHOISIS C
283. t un acte exceptionnel demandant de la solitude de la concentration et un zeste d inspiration Pour que les apprenants puissent d velopper de telles comp tences il est donc n cessaire qu ils acqui rent en quelque sorte des r flexes d criture noter par crit ce qui est important ce qui doit tre com muniqu ce dont on veut garder des traces tablir des listes des sch mas m me provisoires ne pas h siter accumuler les brouillons crire de cette mani re permet de mieux pr parer son discours final de collaborer avec autrui sur base de traces visibles et contribue en m me temps d velopper sa pens e construire des repr sentations et affiner des connaissances crire de cette mani re permet aussi de d sa craliser l acte d criture de familia riser les l ves avec la r daction et de les pr parer un travail collectif de r daction en entreprise et dans lequel la prise en compte du contexte r el est indispensable Dans cette perspective et d un point de vue p dagogique les com portements des professeurs doivent eux m mes voluer dans le sens d un recours plus constant l criture en tant que processus de construction de comp tences socio discursives et en tant qu instrument de pens e et d apprentissage Profes seurs de fran ais mais aussi de Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire tech
284. ta n ment son niveau de litt ratie et la maitrise de savoirs avant d entrer dans des laborations didactiques voyons donc pr sent en quoi con sistent nos dispositifs que nous avons nomm s des Cercles de lecture et d criture et le portfolio de la dlitt ratie de l tudiant 3 Les dispositifs Des cercles de lecture et d criture Il s agit de cr er des structures d apprentissage dans lesquelles les individus puissent par le truchement de pratiques appropri es de travail en groupe d passer leur seuil de maitrise atteint dans la lecture et la production de textes qu ils soient litt raires explicatifs argumentatifs etc Lors de leurs changes les participants sont invit s largir leurs cl s interpr tatives construire des concepts et des savoirs partir de textes complexes et diversifi s produire eux m mes et r viser des textes personnels en tenant compte de param tres situationnels enjeux des crits destinataires types de contenus etc et de l impact de ces textes sur leurs pairs lecteurs notamment cet gard nous avons par exemple fait le constat que ni la lecture litt raire ni la lecture de textes informatifs documentaires ou d opinion n allaient n cessairement de soi pour les tudiants entrant l Institut P dagogique De m me la production de ces types de textes pose de nombreux probl mes Cela est li bien
285. taire com pos e outre l auteur de ce texte qui en assumait la coordination de Christian Monseur Service de P dagogie th orique et exp rimentale actuellement en mission l Australian Council for Educational Research Alain Collard Pierre Marissal Gilles Van Hamme Institut de Gestion de l Environnement et de l Am nagement du Territoire Universit libre de Bruxelles et Bernard Delvaux Centre de Recherche interdisciplinaire pour la Solidarit et l Innovation sociale Universit catholique de Louvain Une communication orale sur le m me sujet a t faite Dijon septembre 1999 lors du 13e colloque de l ADMEE Europe Demeuse et Monseur 1999 2 La Belgique est un Etat f d ral compos de trois communaut s linguistiques n erlandophone germanophone et francophone qui sont chacune comp tentes pour l enseignement qu elles organisent Nous ne consid rerons ici que la Communaut fran aise 3 Dans la suite du texte lorsque nous ferons r f rence au D cret il faudra lire le D cret du 30 juin 1998 visant assurer tous les l ves des chances gales d mancipation sociale notamment par la mise en uvre de discriminations positives Parlement de la Communaut fran aise de Belgique 1998 Le texte du D cret peut tre obtenu l adresse Internet du journal officiel belge le Moniteur belge http www moniteur be html fd2 w3 htm au moyen d une recherche utilisant les mots discriminations positives dan
286. taire commandit e par le Minist re de la Communaut fran aise de Belgique dans le cadre du D cret du 30 juin 1998 visant assurer tous les l ves des chances gales d manci pation sociale notamment par la mise en oeuvre de discriminations positives Rapport non publi Direction de la Programmation et du D veloppement 1998 Les zones d ducation prioritaires en 1997 98 Note d information n 98 15 Paris Minist re de l Education nationale de la Recherche et de la Technologie Direction de la Programmation et du D veloppement Dupuis F 1996 Proposition de d cret relatif la d termination et la mise en oeuvre d une politique de discriminations positives dans l enseignement Bruxelles Conseil de la Communaut fran aise de Belgique 11 janvier 1996 session 1995 1996 45 1995 1996 n 1 Dupuis F 1998 La discrimination positive un choix n cessaire Quelques r flexions au sujet d un d cret controvers Reflexions Revue de l Institut Emile Vandervelde Bruxelles Septembre 27 39 43 Education Nationale France 1981 Circulaire n 81 238 du 1 juillet 1981 Education nationale Texte adress aux recteurs et aux inspecteurs d acad mie directeur des services d partementaux de l ducation nationale Bulletin officiel n 27 9 7 81 2077 2079 Alain Savary Ministre de l Education nationale Education Nationale France 1997 Circulaire n 97 233 du 31 octobre 19
287. tale Universit de Li ge Janvier 2000 165 Demeuse M Mainguet C 1998 Chapitre 9 Enseignement In B Merenne H Van Der Haegen E Van Hecke La Belgique Diversit territoriale Atlas du recensement g n ral de la population de 1991 Cr dit Communal de Belgique 66 72 dont 9 cartes en couleur Publi galement en n erlandais Belgi Ruimtelijk doorgelicht Demeuse M Mainguet C 1998 Contribution l ouvrage collectif Cl s de lecture de Regards sur l ducation n 5 Les indicateurs de l OCDE 1997 Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique Secr tariat g n ral Service des Relations internationales Demeuse M Mainguet C para tre Parcours scolaires aux niveaux secondaire et sup rieur In Tableau de bord de l enseignement Indicateurs statistiques N 2 Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique Service g n ral de l Informatique et des Statistiques De Zanet F para tre Contribution l ouvrage collectif Chiffres cl s de la formation professionnelle dans l Union europ enne seconde dition CEDEFOP DGXXII EUROSTAT Eurydice 1997 Mesures prises par les Etats membres de l Union europ enne en faveur des jeunes sortis du syst me ducatif sans qualification Bruxelles Unit europ enne d Eurydice ouvrage labor par les membres du r seau Eurydice en collaboration avec Guitard C Lanvandome E amp Martynow N
288. tant l criture technique ne se limite pas ces quelques genres de nombreux autres textes techniques ne sont mentionn s nulle part et n ont fait Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 71 l objet d aucune tude sp cifique Si l on se penche sur l ensemble de la production crite d une entreprise on ne peut que constater la fois la multiplicit et l extr me vari t des textes produits on y rencontre aussi bien des textes au fini impeccable tant du point de vue de la pr sentation typographique et iconographique que du point de vue purement stylistique et linguistique des notes griffonn es la h te parfois dans un style t l graphique pour communiquer une information pr cise au coll gue ou pour se souvenir soi m me d un l ment pr cis des textes enti rement r gis par des normes con ues par des bureaux de standardisation etc Or nombre de ces textes sont dif ficilement classables la fois parce qu ils ne semblent pas a priori respecter des r gles particuli res sur le plan linguistique et parce que a fortiori n tant pas r pertori s en tant qu appartenant un genre part enti re avec ses caract ristiques et sa str
289. te tude la Commission esp re apporter un ensemble de connaissances utiles aux autorit s ducatives et toutes les personnes int ress es Son objectif est aussi d encourager la r flexion internationale sur ce th me de l enseignement de la lecture qui est central pour l volution des syst mes ducatifs en Europe La commission met disposition des exemplaires de cette tude en fran ais allemand et anglais S adresser l Unit europ enne EURYDICE rue d Arlon 15 1050 Bruxelles L enseignement initial de la lecture dans l Union europ enne RECHERCHES ACTIONS Produire de l crit en cycle Le travail en cycle La BCD Cercles de lecture Communaut d apprenants La litt ratie dans la formation des futurs enseignants R daction technique 18 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 PR SENTATION DE LA RECHERCHE PRODUIRE DE L CRIT EN CYCLE De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Genevi ve Hindryckx Marie Claire Nyssen Commanditaire Minist re de la Communaut fran aise Administration g n rale de l Enseignement et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogiques de la Recherche en P dagogie et du Pilotage de l Enseignement organis par la Communaut fran aise de Belgique Ann e scolaire 1998 1999 Introduction Une revue de la litt rat
290. te XXX x crivable Faire prendre conscience que lon n crit pas comme on parle D couper une phrase en Comp tence qui se travaille tout au long de A l occasion unit s lexicales l ann e Elle s acquiert force de le faire XXX lors de la dict e l oral devant l enfant Dicter en respectant le Permet une entr e dans la phrase et une x XXX rythme d criture de segmentation de la phrase en mots mais un l enseignant niveau oral Segmenter une phrase en Li e la comp tence pr c dente Sans XXX mots lors de la relecture Se travaille galement tout au long de insister l ann e Peut se faire par l institutrice mais galement par l enfant en pointant les mots lus Relire pour v rifier sa Relire un ensemble coh rent afin de v rifier xxx x production crite ou pour sa production en fonction de son id e de la poursuivre d part la m moire est importante Comprendre les fonctions Comp tence primordiale d j travaill e d s la xxx x de la lecture et de premi re maternelle l criture Reconna tre des mots de Encourager les comportements spontan s x XXX mani re visuelle mots des enfants exemple les pr noms des connect s affectivement enfants de la classe maman papa jours de par exemple la semaine Reconna tre des l ments Encourager les comportements spontan s Si spontan XXX du code alphab tique en des enfants et ventuellement avec certains relation av
291. te sur le terrain scolaire Introduire un tel dispositif efficace et g n ralisable l ensemble des enseignants exige la fois e une r flexion sur divers mod les de mise en place du processus qui resteront praticables dans les modalit s actuelles du fonction nement dans les classes e une mise au point pr alable d ou tils et de r f rents destin s aider Vers une p dagogie de la ma trise en math matiques au premier degr du secondaire par l application de proc dures d valuation formative Etude des erreurs des l ves et conception d outils d valuation et de rem diation en math matiques Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 143 les enseignants dans la gestion de l valuation formative Pour atteindre ces objectifs notre action se d roulera en trois tapes 1 Une des phases essentielles du tra vail est bas e sur l laboration d une typologie des erreurs chez les l ves L erreur fait partie int grante du processus d apprentissage Elle est la manifestation des difficult s des obstacles rencontr s par les l ves Elle est la forme visible d une strat gie erron e de r solution chez l l ve et rend compte d une tape de sa conception du savoir qu il faut modifier Il faut donc aider les enseignants rep rer les erreurs leur porter une attention efficace et en apprendre travers des analyses ce qu il en est d
292. teacher education courses Journal of Reading May La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 67 APPRENTISSAGE DE LA R DACTION TECHNIQUE EN LANGUE FRAN AISE DANS L ENSEIGNEMENT SECONDAIRE TECHNIQUE IMPLANTATION DANS LE CURRICULUM DE FORMATION COURS DE TECHNIQUE ET DE FRAN AIS R gine Denooz Sabine Vanhulle R sum Cette recherche a pour but la mise au point d une m thode et d outils p dagogiques qui favorisent la maitrise de comp tences et de connaissances li es la r daction de textes techniques La didactique mise en place fond e sur l tude des aspects sociaux et linguistiques de S1 l on s en r f re aux Profils de Qualification tablis par le Conseil Communautaire des Professions et des Qualifications force est de constater que le degr d exigence linguistique dans tous les domaines et tous les niveaux de qualification d passe aujourd hui de loin le respect ou la transmission de consignes simples de travail Par exemple un lectricien automaticien doit tre capable de r diger un cahier des charges d tablir des listes R alis e sous l gide du Minist re de la Communaut fran aise et de la Recherche scientifique Service g n ral des Affaires p dagogoiques de la Recherche en P dagogie et d
293. tements d criture qu il s agit de susciter chez les l ves L interpr tation par exemple fait appel principalement la lecture sur le r le de laquelle Hayes insiste particuli rement dans la pr sentation de son nouveau mod le Elle intervient en effet tout moment selon trois fa ons diff rentes lire pour comprendre lire pour d finir la t che de r daction et lire pour r viser Le r le de la lecture est particuli rement pr gnant dans la r daction technique Sur le plan de l laboration didactique et des m thodes d apprentissage on int grera ainsi des activit s comme le tri de textes ou l analyse de textes experts La r flexion inclut quant elle diff rents processus parmi lesquels on retrouvera outre la planification qui figurait d j dans le mod le de 1980 la r solution de probl mes la prise de d cision et la production d inf rences La notion de r solution Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 74 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 de probl me surgit chaque instant dans le mod le d apprentissage de la r daction technique tel que nous l avons propos au cours de cette recherche tout moment il s agit de d couper les op rations en tapes
294. ter C amp Scardamalia M L expertise en lecture r daction In La r daction de textes Approche cognitive Sous la direction de A Piolat et A P lissier Textes de base en psychologie Delachaux et Niestl 51 101 Bronckart J P 1996 Activit lan gagi re textes et discours Pour un interactionisme socio discursif Neuchatel Delachaux et Niestl Bronckart JP Cl mence A Schneuwly B Schurmans M N 1996 Manifeste Pour une reconfiguration des sciences humaines sociales Une perspective Vygotskienne Conf rence introductive au Congr s Piaget Vygotsky Gen ve Bronckart J P Schneuwly B 1991 La didactique du fran ais langue maternelle l mergence d une utopie indispensable Education et recherche 1 91 Fribourg Brown A et Campione J 1995 Concevoir une communaut de jeunes l ves Le ons th oriques et pratiques Revue fran aise de P dagogie 111 avril mai juin 11 33 Bruner J 1983 Le d veloppement de l enfant Savoir faire Savoir dire Paris PUF Psychologie d aujourd hui Bruner J 1998 L ducation entr e dans la culture Paris Retz Bucheton D 1997 Pratiques ensei gnantes activit des l ves dans la classe de fran ais Du c t des ma tres Actes des journ es d tude de Montpellier La lettre de la DFLM n 21 Crahay M 1999 Psychologie de l ducation Paris Seuil Coll Premier Cycle Eco U 1988 Le
295. tes La conception du genre de texte sur laquelle nous nous fon dons est d velopp e par Bronckart 1996 qui consid re le texte en tant que discours social et surtout par Dolz et Schneuwly 1998 Ces deux didacticiens genevois d finissent le genre comme un outil qui peut ser vir de mod le de r f rence autant dans la communication que dans l apprentissage De ce point de vue les genres fonctionnent un peu comme des interm diaires face l extr me multiplicit des pratiques langagi res Trois dimensions fon dent essentiellement tout genre les contenus la structure communica tive particuli re des textes qui rel vent du genre en question et des configurations sp cifiques d unit s linguistiques marques d noncia tion s quences discursives particu li res etc Dans un autre article Schneuwly 1987 propose une autre interpr tation du genre en se pla ant cette fois selon une perspective psycholo gique En s inspirant de Bakhtine il distingue alors les genres premiers des genres seconds Sans entrer ici dans les d tails nous retiendrons cette id e les genres premiers sont imm diatement li s des contextes sociaux de production de discours ils sont dans ce sens spontan s et se fondent sur des connaissances culturellement install es ne f t ce qu travers les pratiques langagi res de r f rence Les genres seconds sont en quelque sorte mobilisable
296. tes tablies sur la base des opinions de diff rents acteurs est d j un pas en avant vers une formation C est dans ce sens que les cinq principes ont t tablis 2 La m thodologie utilis e Une enqu te par questionnaires a t r alis e aupr s de diff rents acteurs de la formation initiale des r gents en vue de conna tre leur repr sentation de ce qu est et de ce que devrait tre le r le de ma tre de stage Quarante neuf tudiants 32 ma tres de stage et 15 professeurs de Haute Ecole ont r pondu Les tudiants et les professeurs qui ont particip provenaient de quatre Hautes Ecoles de plusieurs sections et taient inscrits ou enseignaient en 2e ou 3e ann e De m me les ma tres de stage taient issus d une multitude d tablissements Il est important de signaler que les r pondants n ont pas t choisis de mani re al atoire et que les ma tres de stage interrog s ne travaillent pas forc ment avec les Hautes Ecoles qui ont particip l enqu te Les r sultats obtenus ne sont donc pas g n ralisables mais ils permettent cependant de croiser des regards diff rents sur une m me r alit Le questionnaire administr comprenait des questions ouvertes et Agr g s de l enseignement secondaire inf rieur Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice 96 Cahiers du Service de P dago
297. teur depuis le d but de la quatri me ann e secondaire ge moyen 15 ans et demi jusqu leur sortie du lyc e Une fois par an la m me question principale tait pos e chaque l ve par voie de ques tionnaire En dehors des livres scolaires quels sont les derniers livres que tu as lus Cette question permet de mesurer le volume et le type de lectures et d envisager l volution de ces deux dimensions de la pratique au cours du temps Ces mesures sont ensuite mises en relation avec diff rentes caract ristiques des sujets sexe fili re fr quent e milieu d origine Les r sultats de l enqu te sont d une richesse foisonnante Je n en pr senterai donc que quelques illus trations faute de quoi vous seriez tent e s de ne pas lire l ouvrage ce qui serait un comble Premier r sultat digne d int r t la lecture de livres puisqu il s agit de cela n occupe qu une place modeste parmi les loisirs des adolescents Elle ne constitue l activit pr f r e d aucune cat gorie d l ves m me de celles o se recrutent les plus grands lecteurs filles bons l ves milieux fort capital culturel Et plus les adolescents grandissent moins ils lisent D j lev e au d but de l enqu te la part de non lecteurs passe de 20 pr s de 30 en quatre ans tandis que l cart entre filles et gar ons l ves l heure et en retard s accentue A tous les niveaux les filles lisent b
298. textes scolaires r fl chir en termes de programmes pertinents pour la scolarit de base s interroger sur la gestion et la r gulation progressive des enseignements apprentissages en langue crite Ces intentions rejoignent diverses pr occupations et recher ches relatives au curriculum de la formation initiale des enseignants dans le domaine de la litt ratie pour ce qui nous concerne en posant la question des comp tences qui sont d sormais prioritaires pour pouvoir enseigner Perrenoud fournit ce propos un r f rentiel de comp tences des plus utiles dans un ouvrage r cent Dix comp tences nouvelles pour enseigner 1999 Parmi celles ci nous retenons en particulier travers les trois points expliqu s plus haut non seulement La litt ratie est le r sultat de l int riorisation par l individu de la culture li e l crit que lui offre son environnement Polanji et fait partie int grante de son identit Gee cit s par Harris et Hodges 1995 La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 49 une maitrise tendue de savoirs chez les enseignants mais galement la capacit g rer chaque situation d enseignement apprentissage de fa on ce qu elle soit la fois ajust e au niveau aux repr sentations aux possibilit s d
299. tion d apprentissage activit s de lecture au sein de la BCD Un questionnaire propos l enfant trois moments de l ann e TI mois de novembre T2 mois de f vrier et T3 mois de juin a tent d tablir l volution de ces attitudes envers la lecture Quant aux comp tences elles ont t valu es par le biais d un portfolio La bcd Le b a ba de l abc 34 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Le point de d part de la recherche En 1996 le rapport de la vaste enqu te internationale sur les performances en lecture men e aupr s d enfants g s de 9 et 14 ans Lafontaine 1996 a fait appara tre une situation particuli re en Belgique francophone Alors que les l ves de 9 ans 4e primaire se classaient assez honorablement leurs scores avoisinant la moyenne internationale et la moyenne des pays de la CEE les l ves de 14 ans 2e secondaire se situent nettement en de de cette moyenne et obtiennent des r sultats plus proches de certains pays en voie de d veloppement p 53 Au d but du second semestre de l ann e scolaire 1995 1996 la Cellule de Pilotage du Minist re de l Education de la Recherche et de la Formation 1996 a suscit la mise sur pied d une op ration d valuation externe en 3e ann e primaire Cette derni re avait pour objectif d tablir en d but de 2ecycle le bilan des comp tenc
300. tion de la relation formatrice 98 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Les r sultats obtenus sont les suivants Eana Etudiants 4 4 Connaissance du projet de formation par le ma tre de stage Formation Contacts Docs Etdt_ Prof Autre Non Oui Non codable 4 14 2 10 61 4 4 IDEAL Professeurs aoi arh 33 T 13 7 Ma tres de stage x 6 72 19 x Etudiants 20 51 33 e 2 2 en L Professeurs 53 40 En ce qui concerne la r alit on remarque que 61 des tudiants pensent que les ma tres de stage ne sont pas inform s Les professeurs sont plus partag s Ils disent entre tenir des contacts avec eux 20 leur fournir des documents 47 ou les informer pendant les supervisions 33 Les ma tres de stage quant eux sont 72 confirmer les repr sentations des tudiants Dans l id al les pourcentages de Non pour les tudiants et pour les professeurs sont en chute libre Le ma tre de stage doit donc tre davantage inform Les moyens les plus privil gi s semblent tre l entretien de contact et la distribution de documents Que r pondent les acteurs quand on leur demande si le ma tre de stage participe et s il devrait participer la d finition du projet de formation Les cat gories de r ponses cr es sont Un effet d la d sirabi
301. tion de textes divers au del des contraintes que cela suppose D s lors une dimension traverse ces travaux il s agit du r le omni pr sent des interactions sociales dans l apprentissage et dans la gestion de la classe Cette dimension nous semble essentielle susciter des interactions multiples dans la classe d passe notre sens le simple fait de faire participer les l ves et de les socia liser L change la recherche com mune la confrontation des repr sentations sont constitutifs de la construction des op rations cognitives de haut niveau Produire des textes rel ve de ces op rations Interagir avec les pairs dans des projets qui aient du sens permet d y parvenir et de d passer des limites cognitives qu il est bien plus lourd et plus difficile de d passer seul Notre recherche s appuie dans ce sens sur le courant socioconstructi viste d riv tout particuli rement de Vygostki Nous en avons appliqu le principe dans le travail avec les en seignants nous mettant tous dans l interd pendance en qu te de savoirs et d instruments qui puissent ensuite tre adapt s aux l ves Parce que la dimension linguistique de l criture technique est indissociablement li e sa dimension sociale 1l ne pourrait pas tre d une grande utilit de donner aux l ves des textes r diger sans les contextualiser Il faut pour que l apprentissage soit r el et efficace que l l
302. tions crites est le suivant Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 27 Les L enseignant seul ou avec les enfants choisit un texte narratif au d but Ce texte sera d couvert ensemble en effectuant un travail d exploration sur les structures du langage crit phrase mot Cette d couverte se r alise e soit en partant du sens probable de la phrase vu l illustration ou la phrase qui pr c de __ soit partir de certains mots connus et du sens qu on peut leur donner vu l illustration e soit en utilisant l analogie avec des mots connus ainsi que les connaissances des correspondances graph mes phon mes des enfants Des exercices sont construits partir des crits rencontr s lls permettent de structurer les connaissances acquises lors de l utilisation des crits dans leur globalit par un brassage de phrases et de mots rencontr s Apr s relecture de l ensemble de l histoire chaque enfant est invit e choisir une partie de l histoire qu il a particuli rement appr ci e e construire une histoire parall le reprenant un des personnages de l histoire e ou encore inventer une autre fin L enseignant peut demander l enfant de dessiner son projet surtout dans les premi res nonciations crites c est une mani re de donner une
303. tivit s au travers du cycle 5 8 ans Cette r partition des comp tences est don n e titre indicatif Chaque groupe d enseignants travaillant en cycle se r appropriera la d marche en fonction du contexte dans lequel il se trouve Produire de l crit en cycle De la maternelle au degr inf rieur de l enseignement primaire Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 21 La dict e l adulte DA Deux exemples v cus lors l ann e scolaire 1998 1999 e Dans le cadre d un projet de lutte contre la pollution les enfants de 1P et 2P 26 l ves en tout veulent crire une lettre l conome de l cole afin d obtenir des bacs pour r aliser la r colte s lective des d chets dans un local de l cole L enseignante organise une dict e l adulte pour crire la lettre voir ci contre e Une premi re tape orale pour rappeler et noter dans un coin du tableau l objet de la demande Une deuxi me tape pour tablir la structure de la lettre et son style destinataire forme d une lettre e Une troisi me tape pour crire la lettre collectivement les id es ins rer et la forme de l crit ayant t rappel es auparavant par l institutrice Une quatri me tape pour crire la lettre dans sa forme finale et qui ne concernera qu un ou deux l ves Les l ves de 3 maternelle et 1 primaire doivent crire dans le
304. totalit des cas le ma tre de stage n est pas r mun r pour son travail d accompagnateur de stagiaire Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 93 1 La probl matique La profes sionnalisation des enseignants ses obstacles et des moyens pour les d passer a La professionnalisation des ensei gnants En sciences de l ducation le degr de professionnalisation de l enseignant est souvent associ trois grandes id es l enseignant professionnel poss de des comp tences il se forme sur le terrain et il est un praticien r flexif Le concept de comp tence renvoie comme le signale G Jobert la capacit obtenir une performance en situation r elle de production 1998 p 2 En effet ce qui caract rise le plus la comp tence est son utilisation efficace dans les conditions d une pratique ne concordant pas totalement avec celles d crites d une mani re que l on pourrait qualifier de th orique normative et standardis e D s qu un probl me concret ne correspond pas exactement la description qu en font les experts et c est tr s souvent le cas le professionnel doit mettre en jeu ses comp tences pour d boucher sur un r sultat positif Celles ci se situent sur plusieurs plans Les comp
305. u Pilotage de l Enseignement organis e par la Communaut fran aise de Belgique l criture technique propose un apprentissage qui travers une p dagogie par projets vise l appropriation par les l ves de comportements d criture et l laboration de grilles de crit res pour chaque genre de texte abord de mat riel mais aussi d interpr ter et ou de r diger des rapports sur l tat d avancement des travaux sur les probl mes rencontr s et les so lutions adopt es De m me un op rateur dans le domaine de la chaudronnerie et du soudage doit pouvoir transposer des donn es d un plan en instructions et maitriser le vocabulaire technique de base de son domaine Des recherches men es par le Service de P dagogie exp rimentale de 1996 1998 ont mis en outre en lumi re l troite interd pendance entre cette maitrise linguistique et Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 68 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 d autres comp tences notamment relationnelles dans le monde pro fessionnel la r daction technique implique de plus en plus souvent la collaboration entre des personnes de niveaux diff rents Aujourd hui chacun devrait ac qu rir la capacit de d crire et analyser mais auss
306. uation des perfor mances Elles rel vent de contextes sp cifiques et t moignent de codes La litt ratie dans la formation des futurs instituteurs interactions sociales et portfolio personnel Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 55 culturels admis au sein de ces contextes Limitons nous ici la forma tion des futurs enseignants Pour nous leur propre apprentissage de la litt ratie devrait les conduire comme le dit Sarig 1992 traiter gr ce au langage crit des connais sances de fa on cr ative plut t qu s adapter sans plus des objectifs neutres et seulement pertinents dans le contexte institutionnel par exemple savoir crire le moment venu un Travail de fin d tudes ou m moire en tenant compte des cri t res labor s par l institut de formation mais ne pas n cessaire ment faire de ce m moire l occasion d apprendre en profondeur Il s agirait d aider les tudiants se situer plut t dans une perspective r flexive dans un travail critique et attentif de la pens e transformer leurs propres con naissances et interpr tations en sachant que ces transformations m mes seront transitoires et toujours sujettes remises en cause Le linguiste s mioticien Peirce a nomm s miose ce processus cyclique d interpr tation du r el au moyen des signes linguistiques en l occurrence que la pens e investit sans
307. ucture propres chaque scripteur semble les r diger un peu comme il le veut Cela a pour cons quence que l on se trouve face une multitude de textes totalement diff rents si cette constatation en reste l on semble s enliser dans un cercle vicieux N anmoins certaines caract ris tiques linguistiques appartiennent Pensemble des textes techniques comme elles rel vent d ailleurs de tout acte d criture ou tout le moins de tous les textes conjoints Ainsi la prise en compte des para m tres contextuels est bien s r loin d tre sp cifique au texte technique exclusivement mais est li e intrin s quement tout texte conjoint voire tout texte De m me certaines caract risti ques semblent n cessairement li es l criture technique dans son en semble plus qu un genre de texte technique particulier Ainsi l une des caract ristiques les plus souvent cit es par l quipe des professeurs qui travaillent avec nous cette re cherche et qui nous semble t il refl te bien la repr sentation com mune de l criture technique est celle de l exigence d un lexique pr cis employ rigoureusement et de fa on claire sans quivoque possible Mais on peut encore aller plus loin les textes techniques destin s informer d crire expliquer pour faire agir doivent notamment r pondre aux crit res suivants Vanhulle 2000 ancr s dans un sys
308. ui signifie donc concrets et pr cis pour l criture de textes techniques sans une cat gorisation pr alable de ces textes Mais ne peut on au del des diff rences et des sp cificit s de chaque texte trouver des crit res communs un ensemble de ces textes un genre de textes qui permettent aux ap prenants de se rep rer et de guider leur apprentissage de l criture Cette recherche de crit res doubl e d un essai de classification des diff rents textes techniques constitue l un des points cruciaux de cette recherche c Cons quences p dagogiques de la dimension complexe de l criture technique e Susciter des d criture comportements S 1l est toujours li un contexte social concret le texte technique est aussi un moyen de se positionner dans un environnement social un texte publicitaire permet l entre prise de se faire connaitre du reste de la soci t aupr s d individus ou de groupes sociaux d termin s un rapport d incident permet un ouvrier de justifier son travail aupr s de sup rieurs ou un cadre de signaler le dysfonctionnement d une machine ou d un processus par une note on peut communiquer de mani re informelle un coll gue des informations indispensables Mais le texte technique peut aussi avoir son destinateur pour destinataire et il lui permet alors de se souvenir d l ments importants ou bien de concr tiser sa pens e de
309. uire de v ritables connaissances comp tences et comportements d criture Mais cela ne r sout pas tout encore faut il l int rieur de ces projets et s quences pouvoir aux moments ad quats apporter aux l ves les outils qui leur permettront de se construire effectivement de nouveaux savoirs et savoir faire Par ailleurs il faut aussi m nager ces s quences et ateliers en tenant compte de r alit s contextuelles qui influencent in vitablement la gestion m me de ces activit s au sein de la classe impliquant ainsi des techniques p dagogiques vari es qui vont de la pr paration de consignes claires d criture l tayage et au guidage du travail des l ves individuellement et en groupe L appropriation par les enseignants eux m mes de la didactique de l criture que nous tentons de mettre en place a permis de travailler ces grands p les de l laboration didactique D une part ces enseignants ont contribu la construction de crit res utiles la production et valuation de textes techniques par leurs retours m ta cognitifs sur leur fonctionnement de scripteurs et leurs propres strat gies d un texte l autre d autre part ils ont pu prouver eux m mes lors d ateliers o nous les mettions en situation diff rents processus p dagogiques Ces pocessus incor porent syst matiquement les interactions sociales dans un but ex plicite de construction des sa
310. uitard C amp Martynow N para tre Poursuivre sa formation Dossier strat gique Commission europ enne DGXXII Education Formation Jeunesse coll Etudes Luxembourg Office des publications des Commissions europ ennes publi en fran ais anglais et allemand De Zanet F Giot B 1999 Formation continu e des enseignants du fondamental Rapport d valuation Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Demeuse M 1998 Etude comparative des dispositifs de pilotage Valorisation des ressources scientifiques Rapport final Actes et documents pr paratoires du colloque tenu Li ge B du 5 au 8 novembre 1997 Projet Socrates 1 3 1 Bruxelles Commission de l Union europ enne DGXXII Rapport disponible sur le site Internet du SPE Demeuse M 1998 Projet pilote de l Union europ enne sur l valuation de la qualit de l enseignement Auto valuation des tablissements d enseignement secondaire Rapport national Bruxelles Minist re de la Communaut fran aise de Belgique D partement de l Education de la Recherche et de la Formation Demeuse M coordinateur Monseur C Collard A Marissal P Van Hamme G et Delvaux B 1999 La d termination des quartiers devant tre pris en compte pour l tablissement de la liste des tablissements et implantations discrimination positive
311. upement parfait fut observ Ces crit res sont n cessairement volutifs fluctuants dans le temps Les zones d finies partir d eux pr sentent donc un caract re provisoire temporaire Aussi convient il absolument de suivre l volution des crit res au cours du temps et d actualiser leur valeur en permanence Contrairement la France la solution belge repose sur une d finition unique des crit res et une s lection centralis e des tablis sements La d finition th orique de ces zones conduit cependant des interpr tations indispensables au Comme le sugg re le rapport R ussite et chec scolaire en Europe de Robert Rivi re la Communaut Economique Europ enne septembre 1988 niveau des tablissements parfois tr s anciens et scolarisant des l ves favoris s mais implant s dans des zones urbaines population difficile ou d favoris e C est le d p t de projet par les tablissements d enseignement ou les pouvoirs organisateurs qui conduit l octroi de moyens suppl mentaires et pas un syst me purement m canique d accroissement de l encadrement Comme nous allons le voir le syst me belge francophone l issue de son exp rience des ZEP dans sa recherche de crit res objectifs s inspire des diff rents mod les et exp riences pour construire son propre indicateur et propose depuis le D cret de 1998 un syst me beau coup plus g n ral que celui qui av
312. ur les autres principes En effet plusieurs questions importantes m ritent une r ponse Les principes d action ne sont ils pas trop exigeants pour tre mis en place de mani re effective N enferment ils pas les acteurs dans des pratiques qui ne sont pas les leurs Ne sont ils pas au contraire trop larges et peu fonctionnels Enfin comment les acteurs valuent ils la pertinence de ces principes et quelles modifications y apporteraient ils Ces quelques questions sont essentielles C est partir de celles ci qu une v ritable action pourra d buter et que les choses pourront commencer changer R f rences bibliographiques Alte M 1994 La formation professionnelle des enseignants Paris Presses universitaires de France Altet M 1996 Les comp tences de l enseignant professionnel entre savoirs sch mes d action et adaptation le savoir analyser In L Paquay M Altet E Charlier amp P Perrenoud Dir Former des enseignants professionnels Quelles strat gies Quelles comp tences Bruxelles De Boeck 27 40 Belair L M 1998 Les enjeux de la formation des formateurs In A Bouvier amp J P Obin Dir La qui ne voient le ma tre de stage que comme un enseignant qui pr te sa classe Le r le du ma tre de stage pr sentation de cinq principes d action visant une am lioration de la relation formatrice Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit
313. ure en mati re de lecture criture r alis e lors d une pr c dente recherche financ e par l AGERS a abouti la conception d une bauche de brochure destin e aux enseignants de l cole maternelle et du degr inf rieur de l enseignement primaire essentiellement premi re primaire R pertoriant en une liste non exhaustive des l ments de r ponse des questions que se posent les enseignants par rapport l enseignement apprentissage de l criture cet outil n cessitait encore un apport pratique important Produire de l crit en cycle d cembre 1996 Anne Sophie Lenoir avec la collaboration de M C Nyssen L objectif de la recherche action men e lors de l ann e 1998 1999 a donc t en collaboration avec les inspecteurs de la Communaut fran aise et des enseignants de la cir conscription de Li ge d enrichir la partie pratique de cette brochure afin d apporter des pistes concr tes pour la mise en place d une m thodologie de l apprentissage enseignement de l criture essentiellement en tant que production de sens Ce but s inscrit en ligne directe dans les dispositions d cr tales concernant l organisation de l ensei gnement en cycles d apprentissage la mise en place de la concertation et le projet d tablissement Un tel changement dans les pratiques de fonctionnement des coles est loin de s improviser Le fonctionnement en cycles n est pas une id
314. urs de technique et de fran ais Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 83 communiquer que pour organiser et d velopper sa pens e Lorsqu il s agit d crire un genre de texte pr cis l acquisition du comportement d criture ne suffit pas encore faut il pouvoir connaitre les r gles si floues soient elles qui r gissent ce genre Souvent les apprenants ne savent pas comment s y prendre Il est donc n cessaire d approfondir les connaissances et les savoir faire pour chaque genre de texte abord Les ateliers tels que les d finissent Dolz et Schneuwly sont le lieu id al pour pr ciser les connaissances Au cours d un atelier on part d une t che pr cise r aliser dans le cadre du projet et l on s en d tache quelque peu on forme une sorte de parenth se au cours de laquelle on se construit les comp tences n cessaires la r alisation de la t che On revient alors au projet pour r aliser la t che proprement dite ce qui permet en m me temps de s assurer que les savoirs et savoir faire nouveaux ont bien t fix s Cette m thode permet en outre de contextualiser l apprentissage de v rifier que les apprenants sont capables de recourir aux nouvelles comp tences acquises pour r soudre une t che complexe Ainsi c est au cours de ces ateliers que les l ves pourront constituer leur propre grille de crit res pour
315. us Bruxelles Labor Quartier Libre Crahay M para tre L cole peut elle tre juste et efficace Bruxelles De Boeck Delvaux B 1997 L enseignement secondaire dans le bassin scolaire de Charleroi Ecoles l ves et trajectoires scolaires Les Cahiers du Cerisis 97 4 Delvaux B 1998 L chec scolaire en Belgique European Journal of Teacher Education vol 21 n 2 3 161 198 Delvaux B 1999 N gocier la diversit une utopie In D MEURET La justice du syst me ducatif De Boeck Universit Demeuse M 1995 Mise au point d un dispositif d valuation des performances objectives des tablissements scolaires dans l enseignement fondamental de la Communaut fran aise Eduquer et Former 2 15 27 Demeuse M 1996a Mise au point d un dispositif d valuation des performances objectives des tablissements scolaires dans l enseignement fondamental In D Bain Fonctionnement de l valuation dans la formation Evaluation du fonctionnement de la Formation Actes du colloque de l Association pour le D veloppement des M thodologies d Evaluation en Education ADMEE Europe Gen ve 1994 Demeuse M 1996b Mise au point d un dispositif d valuation des performances objectives des tablissements scolaires dans l enseignement fondamental de la Communaut fran aise Rapport final 3 phase Li ge Service de P dagogie exp rimentale de l Universit et Bruxelles Minist
316. versit de Li ge Janvier 2000 Tableau 2 Les 12 variables retenues pour constituer l indicateur synth tique de niveau socio conomique par quartier 1 Revenus moyens par habitant 1995 somme de revenus 1000 population totale 2 Revenu m dian par m nage 1995 Valeur de revenus qui scinde en deux parties gales les m nages 3 Part des personnes ayant termin leurs tudes disposant au moins d un dipl me secondaire sup rieur 1991 nombre de personnes disposant au moins du dipl me secondaire nombre de personnes ayant achev leurs tudes 4 Part des personnes disposant au moins d un dipl me secondaire sup rieur en ne tenant compte que du plus haut dipl me des m nages avec enfants 1991 personnes disposant au moins d un dipl me secondaire sup rieur parmi les m nages avec enfants en ne tenant compte que du plus haut dipl me du m nage total des m nages avec enfants 5 Taux de ch mage en 1997 Ensemble des demandeurs d emploi y compris non r mun r s Ensemble des personnes pr sentes sur le march du travail celles occupant un emploi demandeurs d emploi 6 Taux d activit des femmes ensemble des femmes occupant un emploi femmes de 18 60 ans ayant termin leurs tudes 7 Part des professions de bas standing 1991 personnes exer ant une profession de bas standing ensemble des personnes actives dont on conna t la profession 8 Part des professions de h
317. vice de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B 1998 Formation continu e des enseignants du fondamental Rapport d valuation Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B De Zanet F 1999 Suivi du projet d laboration d une formation en veil scientifique Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B De Zanet F Fameree N 1999 Evaluation de la formation continu e des professionnels de l enseignement sp cial Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B Duchateau D 1997 Formation continu e des enseignants du fondamental Rapport d valuation Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B Duchateau D 1997 La formation des directeurs d cole interrogations et pistes de travail Rapport de recherche diffusion limit e Li ge Centre de Formation Enseignement de l UVCB et Service de P dagogie exp rimentale de l Universit Giot B Paris N 1998 La place des disciplines d veil dans la formation continu e des enseignants
318. vit des 0 53 0 42 0 48 0 53 0 45 0 46 0 14 1 00 femmes Taux de ch mage 0 51 0 44 0 47 0 53 0 51 0 53 0 20 0 61 1 00 Part des professions 0 67 0 56 0 76 0 69 0 62 0 45 0 30 0 44 0 44 1 00 de haut standing Part des professions 0 62 0 51 0 69 0 71 0 59 0 53 0 33 0 48 0 51 0 77 1 00 de bas standing Part des m nages 0 10 0 17 0 05 0 16 0 08 0 23 0 10 0 13 0 23 0 09 0 03 1 00 monoparentaux Annexe 2 Information prise en compte par les diff rents facteurs de l analyse en composantes principales Facteurs Valeurs propres Part de la variance Part cumul e de la prise en compte variance 1 7 6760 64 0 64 0 2 1 2996 10 8 74 8 3 0 7968 6 6 81 4 4 0 6084 5 1 86 5 5 0 4135 3 4 90 0 6 0 3028 2 5 92 5 7 0 2740 2 3 94 8 8 0 1866 1 6 96 3 9 0 1457 1 2 97 5 10 0 1256 1 0 98 6 11 0 0905 0 8 99 3 12 0 0805 0 7 100 0 La politique de discrimination positive en Communaut fran aise de Belgique une m thode d attribution des moyens suppl mentaires bas e sur des indicateurs objectifs 136 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 Annexe 3 Corr lations entre les composantes et les 12 variables entr es dans l analyse Composante Composante Composante Composante Composante
319. voirs et savoir faire le lien entre criture et oralit la mise au point progressive des textes via les brouillons ou la conservation des traces dans le port folio Ces processus ont eux m mes fait l objet d une r flexion sur la possibilit de les adapter en classe Actuellement l action dans les classes consiste engager les l ves dans les projets expliqu s ci dessus au fil de l ann e nous serons en mesure de pr senter les premiers r sultats en lien avec les premi res productions des l ves Nous tenons toutefois mettre l accent sur l importance du travail qui a t ac compli avec les professeurs La question centrale de notre propos comment g rer la production d crits en lien avec des apprentissages techniques les a amen s r fl chir leur pratique appr hender des m thodes p dagogiques auxquelles ils sont peu accoutum s et surtout modifier leurs conceptions de l l ve en tant qu apprenant et partant leurs Apprentissage de la r daction technique en langue fran aise dans l enseignement secondaire technique implantation dans le curriculum de formation cours de technique et de fran ais 86 Cahiers du Service de P dagogie exp rimentale Universit de Li ge Janvier 2000 pratiques d enseignants C est l un processus qui demande du temps et du travail aux professeurs mais d ores et d j l heure du lancement des projets dan

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