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le dossier des participants

1. 8 y me CONSEIL G N RAL DE L CONOMIE AF CN DE L INDUSTRIE DE L NERGIE ET DES TECHNOLOGIES Mieux comprendre mieux pr venir Le Conseil g n ral de l conomie CGE et l Association fran aise de pr vention des catastrophes naturelles AFPCN vous invitent une journ e d tude organis e avec l appui de l Acad mie des technologies et de l Observatoire national des effets du r chauffement climatique ONERC CHANGER AVEC LE CLIMAT Dossier de s ance Mardi 30 juin 2015 de 9h 18h Centre de Conf rences Pierre Mend s France Salle Bloch Lain 139 rue de Bercy 75012 Paris 1 COMITE DE PILOTAGE Maud Dev s et Paul Henri Bourrelier AFPCN Pierre Couveinhes et Fran ois Val rian Conseil G n ral de l Economie Nicolas B riot ONERC MEDDE Bernard Tardieu Acad mie des Technologies SOMMAIRE SOMMAIRE a a ati 3 PR SENTATION DE LA JOURN E 5 PROGRAMME dam os ions 7 RESUME DES INTERVENTIONS ccccccccscsssesesesesesesesesesesesesesescsesesesesescsescseacaescseacsescasseseaas 9 BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS 19 ANNEXES iea e TT dA RAen ae 27 LISTE DES PARTICIPANTS ana a een re 65 PRESENTATION DE LA JOURNEE Cette journ e s inscrit dans la perspective de la COP 21 qui se tiendra a Paris en d cembre 2015 mais se propose d largir la r flexion au dela de cet horizon Nous savons aujourd hui que les changements du climat impacteront nos modes d existence a des ch
2. Importations de c r ales de 1960 2011 dans la zone ANMO en Mt Un demi si cle de croissance 3 Mt en 1960 12 Mt en 1975 32 Mt en 1990 49 Mt en 2000 69 Mt en 2011 2011 2012 ANMO 30 importations mondiales de c r ales Figure S Abis CIHEAM Les importations de c r ales de la r gion MENA ANMO Afrique du Nord Moyen Orient sont en effet pass es de 3 millions de tonnes en 1960 69 millions de tonnes en 2011 et elles pourraient encore plus que doubler d ici 2050 4grimonde 2050 L Afrique de l Ouest qui a peu d velopp son agriculture est aussi tr s importatrice Le sud m diterran en et l Afrique en sont d autant plus vuln rables la crise de 2007 2008 a conduit des meutes dites de la faim dans de nombreux pays Comme l Asie du Sud devient elle aussi une grande r gion importatrice d aliments faute de terres et d eau suffisantes les r gions plus favoris es en ressources seront bien davantage mises contributions L Europe et notamment la France qui exporte 33 millions de tonnes de c r ales an 2 pays exportateur mondial grace l excellence de son climat de ses sols et de son agriculture fait partie de ces r gions privil gi es Mais quelle sera sa position Externalisera t elle une partie de sa production avec des risques presque certains de g n rer in fine un bilan climatique aggrav impact indirect sur la d forestation ou profitera t elle de ses
3. Ces synergies souhaitables sont nombreuses au sein m me du domaine de comp tence du Ministre charg de l agriculture e Vagro cologie avec la loi d avenir le 2 pilier de la PAC les outils du d veloppement agricole CASDAR et la n cessit d accompagner la transition vers ces nouvelles m thodes de production e la r duction des pertes de terres agricoles et de prairies avec la loi d avenir et l volution de la PAC en faveur de l levage avec un point de vigilance concernant les prairies la politique foresti re avec la loi d avenir GIEEF le fonds strat gique bois et un syst me d assurances pour le risque climatique et le reboisement Dans le m me temps le Contrat de fili re issu de la n gociation entre l tat et les professions au sein du CSF devrait promouvoir la valorisation du bois l aval e le soutien la bio conomie avec les financements de la recherche et de l innovation les diff rents plans de fili re concern s le paquet 7 CASDAR Compte d affectation sp ciale pour le d veloppement agricole et rural 8 GIEEF Groupement d int r t conomique et environnemental forestier CSF Comit strat gique de fili re bois 31 nergie climat en ren gociation pour 2030 ou les plans pr c dents biocarburants biocombustibles chimie du v g tal et biomat riaux e la lutte contre le gaspillage enfin qui fait l objet d un plan national d di
4. aug ment established territorial inventories by attributing emissions to countries where products are consumed rather than where emissions of manufacture occur Under consumption based accounting the emissions of manufacturing export countries such as China are reduced by up to 20 in recent years relative to ter ritorial accounting and emissions of importing countries are cor respondingly increased Use of consumption based rather than territorial emissions leads to only a small change in shares and miti gation rates for regions and countries Supplementary Fig S10 because the favourable effects of consumption based accounting for manufacturing export countries are offset by the effects of their typically high persistence in emissions growth Still consump tion based emissions accounting may contribute to negotiation of agreements Effect of timing of population distribution Sharing by popula tion can be based on a future population forecast the default for this Perspective Supplementary Text 1 or on the present popu lation distribution There is only a small sensitivity of required mitigation rates to whether sharing occurs on the population dis tribution at a future time when the global population is 9 billion or on the distribution in 2013 with a global population of 7 billion Supplementary Fig S11 Effect of including GDP in the sharing principle Equation 2 can be generalized to include additional metrics s
5. la lutte contre l effet de serre l un sur la for t l autre sur le bois Ce double tat des lieux permettra de mettre en vidence les diff rentes facettes de la contribution des for ts l att nuation du changement climatique avec les questions qui se posent les arbitrages effectuer les questions approfondir La contribution de la fili re for t bois l att nuation du changement climatique intervient travers plusieurs grands facteurs sur lesquels repose le climat le cycle de l eau vapotranspiration l nergie alb do et le cycle du carbone qui joue travers le m thane les compos s organiques volatils et surtout le dioxyde de carbone qui sera principalement consid r ici M me consid r e du seul point de vue du dioxyde de carbone elle continue rev tir plusieurs aspects en for t d abord avec le changement d occupation des terres et l volution du stock de carbone dans les peuplements en croissance dans le bois mort et dans les sols du fait ensuite des utilisations du bois qui induisent une variation du stock de carbone dans les produits en bois et des missions vit es de gaz effet de serre par la substitution de bois d autres mat riaux substitution mat riau et d autres nergies substitution nergie L Institut national de l information g ographique et foresti re IGN assume le suivi des ressources en bois travers sa composante inventaire forestier et fournit au Centre inter
6. non CO gases and other agents such as aerosols quotas on all time cumulative CO emissions of approxi mately 3 500 and 3 200 Gt CO are necessary to restrict global warming to less than 2 C above preindustrial temperatures with a 50 and 66 chance of success respectively These quotas are significantly smaller than the known global fossil fuel reserves The carbon quota implies that future cumulative CO emissions consistent with a given warming limit are a finite common global resource that must necessarily be shared among countries whether through prior agreement or as an emergent property of individu ally determined national efforts The problem of sharing the global mitigation effort is addressed in an extensive literature from the perspectives of equity international policy and institutions and economics and financing Here we combine perspectives from two previously distinct strands of analysis the global car bon quota and effort sharing to infer the regional and national implications of global carbon quotas under a wide range of possible sharing strategies The need for multiple approaches is heightened by the present impasse in the search for long term climate safety Two broad approaches have been pursued hitherto in international negotia tions top down international agreements such as the 1997 Kyoto Protocol and bottom up nationally determined contributions to a global outcome The to
7. pour poser un sc nario de substitution des produits de r f rence A cette condition un impact r gional de substitution peut tre calcul Finalement le bilan carbone du secteur de la for t et du bois est important et annule de l ordre de 10 20 des missions fran aises de gaz effet de serre Il repose la fois sur un puits de carbone forestier et sur des effets de substitution qui permettent d viter des missions de carbone fossile tout en tant susceptibles de se combiner entre eux et avec un stockage de carbone dans les produits Le puits de carbone forestier tend augmenter en raison de la structure des ges de la for t fran aise de son extension constante depuis de nombreuses ann es et d un pr l vement faible de bois en regard de la production biologique nette Il pourrait cependant d cro tre l avenir du fait d une augmentation des risques et de la mortalit ainsi que d un renforcement des pr l vements de 15 bois qui correspond a une gestion plus durable de cette ressource renouvelable Cette diminution du puits due a une augmentation des pr levements peut tre compens e quant a elle par des effets de stockage et de substitution des produits en bois pour peu que l exploitation des for ts soit proportionn e a cet objectif Les analyses bibliographiques montrent qu un ordre de grandeur de ces effets de substitution est actuellement pour la fabrication d un produit en bois de 1 tonne CO2eq par m3 de b
8. These types of emission reductions can help initiate a transition towards trajectories consistent with keeping temperatures below 2 C but further mitigation measures are needed to complete and sustain the reductions Similar energy transitions could be encouraged and co ordinated across countries in the next 10 years using available technologies but well targeted technological innovations are required to sustain the mitigation rates for longer periods To move below the RCP8 5 scenario avoiding the worst climate impacts requires early action and organized Au OK avoiding repetition of co operaton ing mitigation from the largest emitters such as China the United States the European Union and India These four regions together account for over half of global CO emissions and have strong and centralized governing bodies capable of co ordinating such actions Repeating similar energy transitions over many decades in a broader range of developed and emerging economies the current emission trend could be pulled down to make RCP3 PD RCP4 5 and RCP6 all feasible futures A shift to a pathway with the highest likelihood to remain below 2 C above pre industrial levels for example RCP3 PD requires high levels of technological social and political innovations and an increasing need to rely on net negative emissions in future Au correct The timing of mitigation efforts needs to account for
9. gager des options ensuite valu es du point de vue compl mentaire celui adopt une autre approche conduit identifier des options r sultant de tout autre point de vue gestion durable des for ts d veloppement durable conomie circulaire avant de les valuer sous les deux angles compl mentaires de l att nuation et de l adaptation Dans le cas de la for t et du bois att nuation et adaptation ont en commun de s envisager sur le long terme puisque nombreux sont les jeunes arbres d aujourd hui qui devront subsister jusqu la fin du si cle et puisque l utilisation de leur bois s envisage cette m me ch ance Les d cisions d aujourd hui se prennent donc en relation avec le changement climatique et la valeur du carbone de demain De ce fait les incertitudes sont grandes et impr gnent forc ment les choix faire Comme le changement climatique elles ne peuvent tre totalement r duites et m ritent donc aussi d tre g r es La connaissance est encore lacunaire dans ce domaine et des progr s sont particuli rement attendus sur les deux axes de la r duction et de la gestion des incertitudes 14 Au cours de cette table ronde l angle d attaque sera principalement celui de l att nuation plus particuli rement de la lutte contre l effet de serre Mais la question des impacts du changement climatique surgira forc ment Seront pr sent s deux aspects des tudes et recherches sur la contribution de la for t et du bois
10. prise en compte depuis l origine m me du Protocole de Kyoto est probablement appel e prendre une importance croissante dans la future n gociation sur le Changement climatique qui se tiendra Paris en d cembre 2015 COP 21 CLIMAT 2015 En effet e Les deux secteurs agricoles et forestiers sont cr dit s de 24 des missions mondiales de gaz effet de serre GES e Les productions des champs et des bois si elles sont effectivement missives de GES sont d abord grace la photosynthese de v ritables pompes carbone efficaces sobres en nergie et cr atrices de valeur et d emplois Elles constituent ainsi des amortisseurs uniques et efficaces de la d rive climatique de la plan te e L agriculture et la for t sont et seront fortement impact es par le changement climatique ce qui pourrait r duire leur capacit capter du carbone atmosph rique et m me mettre en p ril la s curit alimentaire mondiale avec des risques accrus de migrations et d instabilit s r gionales Les strat gies possibles d att nuation du changement climatique par l agriculture et la for t sont donc troitement li es aux capacit s d adaptation et de r silience des syst mes agricoles et forestiers L agriculture et la for t Des solutions face au d fi climatique Quelles contributions possibles mars 2015 Si l agriculture et la for t sont concern es au premier chef par la question clim
11. prise et donc la spirale de la friche et du feu Cependant en semant une grande vari t de l gumineuses inocul es en rhizobium et en apportant du phosphore pr s de 500 000 ha de terres d grad es ont t r habilit s depuis plus de 30 ans la productivit et la s questration du carbone ont t plus que doubl es 2 Crespo pr sident de Fertiprado Les l gumineuses m diterran ennes une biodiversit d importance strat gique photo D Crespo Annual self reseeding legumes with many hard seeds La r tention de l eau et la vie biologique des sols La conservation des eaux et des sols la collecte de l eau de ruissellement water harvesting la r tention en eau dans les sols sont donc de grande importance Elles permettent en effet de r duire la quantit d eau perdue vapor e au profit de l eau transpir e donc d accroitre la production d infiltrer l eau et de contribuer ainsi produire de l eau pour l aval et r duire l rosion et les risques d inondations S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Afrique de 1 Ouest quel agenda d action pour la COP 21 Il nous faut surtout prendre soin des sols et mieux valoriser l nergie solaire la photosynth se Eviter de mettre des sols nu mettre des plantes de couverture des inter cultures syst matiques avec des l gumineuses tout cela permet un stockage de carbone et d azote et on
12. the European Union Au definitions OK at w 0 which would be prohibitive for least developed countries or w 1 which would be prohibitive for developed countries because of required mitigation rates exceeding 15 per year Such compro mises will be necessary in applying equity principles of responsibil ity and capability to apportion the burden of emissions reductions and address concerns of both the global North and South Together Figs 3 and 4 demonstrate the interplay between the three major factors determining the required regional and national mitigation rates the warming limit the nominated chance of suc cess and the sharing principle here w The first two are comparably important everywhere The sharing principle w has dominant but opposite effects for countries at opposite ends of the development spectrum but small effects for countries close to the pivot point defined by global average per capita emissions Fig 4 In particular China has a high required mitigation rate because of currently high emissions growth that is not strongly sensitive to the choice of w Additional factors To this point we have not yet considered several additional factors that can be assessed within the framework of equation 2 or its generalizations Supplementary Text 3 as part of future climate policy regimes Extent of inclusion of historic emissions It has been sug gested that historic responsibility for climate ch
13. tout va plus on s loigne de l expertise du GIEC et plus les affirmations ce sujet s apparentent un credo 2 Henri Pr vot Trop de p trole Seuil 2007 La nouvelle g opolitique du carbone Esprit juin 2010 Adolphe Nicolas Energies une p nurie au secours du climat Belin Pour la science juillet 2011 Le premier diagnostique un exc s d hydrocarbures le second une p nurie d o des m decines oppos es Les tudes sur le march du p trole se rapportent des concepts simplistes comme le peakoil date laquelle la production de p trole conventionnel cessera de cro tre ce qui n a pas de port e car le relais sera pris dans une mesure qui est tout le probl me par des p troles non conventionnels plus chers et plus dangereux 57 sobri t et efficacit des cycles et de d velopper une pluralit d offres hydrocarbures non conventionnels charbon avec une part de s questration du CO2 nergies renouvelables nucl aire de nouvelles g n rations entre lesquelles les bifurcations pourront se faire en fonction des donn es conomiques et de l acceptabilit sociale et politique Dans cette mer des temp tes il faut identifier les l ments qui d termineront le comportement des march s et les instabilit s chaotiques qui pourront le parcourir et qui sont la contrepartie des ruptures technologiques g opolitiques et des bifurcations possibles PRINCIPES D UNE TAXE CARBO
14. utilisera moins d intrants donc plus de mati re organique plus de production et moins de charges C Rousseau pr sident agriculture et innovation de Vivescia Water harvesting Photo ICARDA Le stockage et la mobilisation des ressources en eau La meilleure mobilisation des ressources en eau et le stockage de l eau sont tout aussi importants e En Afrique de l Ouest le faible taux d irrigation rend la r gion tr s vuln rable au changement climatique alors que le potentiel de mise en valeur agricole des terres est encore immense et que le secteur est susceptible de faire progresser de fa on tr s sensible le taux de croissance du pays de r quilibrer la balance commerciale de cr er de tr s nombreux nouveaux emplois directs et indirects de fixer les jeunes dans les zones rurales et de d sengorger ainsi les zones urbaines M Ndao directeur vall e du fleuve S n gal L adoption de vari t s haut rendement conomes en eau et cycles courts a permis des rendements en riz allant jusqu 8 tha parmi les plus lev s du monde ce qui fixe les jeunes qui autrement partiraient pour la ville ou pour l Europe N Diop agriculteur et responsable professionnel s n galais En Alg rie la premi re r ponse au d fi climatique est de mieux mobiliser la ressource poursuite de la politique de barrages transferts longue distance traitement et r utilisations des eaux us es 800 millions m
15. Carbon and other biogeochemical cycles Il est co laur at d un grant ERC Synergie obtenu en 2014 sur les interactions entre cycles du phosphore et du carbone et plus r cemment d un poste de Yang tze professor invit l Universit de P kin Guillaume Benoit Conseil g n ral de l agriculture Guillaume Benoit est ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts membre du Conseil g n ral de l alimentation de l agriculture et des espaces ruraux CGAAER Apr s avoir t commissaire de la DATAR l le de la R union et directeur du Parc national des C vennes il a dirig pendant 8 ans le centre r gional du Plan Bleu PNUE PAM et pilot le 2 me grand exercice de prospective sur l environnement et le d veloppement dans le Bassin m diterran en Earthscan 2005 puis a t conseiller du pr sident du Conseil g n ral du d veloppement agricole du Maroc CGDA Au CGAAER depuis 2010 il est l auteur du rapport L eau et la s curit alimentaire d fis et solutions produit par la France pour le 6 me Forum mondial de l eau et pr fac par la FAO ainsi que le co auteur du rapport Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER 2015 Il pr side le groupe eau et s curit alimentaire du Partenariat fran ais pour l eau et est rapporteur g n ral des s minaires internationaux SESAME dont la 3 me dition tenue
16. Mines honoraire et pr sident de Prospective 2100 Dix ans au Minist re fran ais de l Industrie 1971 1981 en charge de la construction d une Politique d Innovation cr ation du six countries program on innovation policies avec les coll gues d Allemagne Angleterre Irlande Hollande Su de tendu ult rieurement d autres pays http 6cp net d buts du Capital Risque Constitution des Agences r gionales d Information Scientifique et Technique cr ation et organisation du salon Inova Mise en place d enseignements du Design R seaux r gionaux recherche industrie R forme de l ANVAR devenue depuis Os o puis int gr e dans la BPI Dix ans 1982 1992 fonde et dirige le Centre de Prospective et d Evaluation du Minist re de la Recherche et de la Technologie Veille Technologique internationale Silicon Valley Japon Evaluation de l efficacit des Recherches et grands programmes technologiques Elaboration d une prospective mondiale du si cle prochain publi e en 1990 et 1993 chez Payot sous le titre 2100 r cit du prochain si cle 65000 exemplaires Cr ation de Prospective 2100 association internationale ayant pour objectif de pr parer des programmes plan taires pour le 21 si cle dont il assume la pr sidence Depuis 2005 retrait membre associ du CGEIET Conseil G n ral des Mines 19 Eric Brun Barri re ONERC MEDDE N le 31 12 1959 Diplom de l Ecole Polytechnique
17. On doit penser ensemble les enjeux d adaptation d att nuation et de d veloppement et expliquer cela aux diplomates qui ne sont pas des techniciens L Tubiana rapporteur sp cial pour la COP 21 Des cadres de coop ration r gionale pour la M diterran e et l Afrique de l Ouest L espace g ographique m diterran en et ouest africain peut tre d monstratif du sc nario du futur pour l agriculture l eau les sols les for ts et les territoires La M diterran e avec notamment l UpM et le CIHEAM et T Afrique de l Ouest avec la CEDEAO ont la chance de disposer de cadres de coop ration r gionale qui peuvent jouer un r le important L UPM peut mobiliser les 43 tats membres servir de plate forme allant au del des seuls tats et cr er un agenda commun autour d objectifs communs Un mandat lui a t donn sur le climat par la conf rence minist rielle d Ath nes et elle peut soutenir les tats dans la mise en uvre des r sultats de la COP 21 T Ribeiro secr taire g n rale adjointe de l UPM charge du climat Le CIHEAM t moigne du souci constant depuis des d cennies de ses treize tats membres de travailler ensemble sur ces questions vitales de l agriculture et de la s curit alimentaire en M diterran e Le changement climatique nous oblige faire davantage pour r duire les incertitudes et mieux prendre en compte la complexit C Lacirignola secr taire g n ral du CIHEAM Il no
18. Therefore we focus mainly on emissions and population using equation 2 and briefly explore later the effect of also including GDP in the sharing principle We also note that allocated shares and quotas are not the same as actual future cumulative emissions if emissions are tradable between countries as discussed later Regional carbon quotas The global carbon quota from the past to the long term future when emissions fall to zero is Riot Qpast FFI Qpast LUC Qfuture FF T Qfuture LUC 3 where Q is the quota for anthropogenic CO emissions from a reference time here 1870 to the far future including contributions from fossil fuel combustion and industrial processes FFI and net land use change LUC Qua is the past emissions and Qu is the shared available future emissions Past cumulative CO emissions from 1870 to the end of 2012 were 1 922 Gt CO 1 396 from FFI and 526 from LUC Global LUC emissions have decreased since 2 NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 46 0 1038 NCLIMATE2384 PERSPECTIVE Fossil reserves Inertia 174 w 0 Blended w 05 Equity w 1 Pacific North America Fossil reserves Inertia w 0 Blended w 05 Equity w 1 chi Latin America na Fossil reserves Inertia w 0 Blended w 0 5 Equity w 1 Rest of Asia Fossil reserves Inertia w 0 Reforming economies Blended w 0 5 S Unconventional gas e
19. This applies at regional and national scales just as at the global scale Shared responsibility and collective achievability A longstanding idea in analyses of burden sharing has been that countries need to test and explain how their own nominated climate goals fit with a global outcome 6202261 2 Engagement in such test ing is a key requirement for a robust solution to the climate change challenge through adaptive governance As a methodological con tribution to assist in this kind of testing the present work combines existing analyses of the global carbon quota and effort sharing The carbon quota approach offers the important simplification of inde pendence from assumptions about emissions pathways in time yielding a transparent methodology for translating global to national carbon quotas under a wide range of possible sharing principles The question of achievability is clearly central The required global mitigation rates emerging from our analysis are high typi cally over 5 per year for a 2 C limit at 50 success probability and 8 per year for China a rate that remains very high under any sharing principle Fig 4 These rates can be compared with the distribution of maximum mitigation rates predicted by the ensem ble of scenarios in the Intergovernmental Panel on Climate Change fifth assessment report Supplementary Fig 13 For scenarios with CO peaking below 530 ppm the median of the distribution of maximum rate of em
20. and fairness principles combustion Biogeosciences 9 1845 1871 2012 in international climate policy Int Environ Agreem P 2 1 22 2002 55 Peters G P amp Hertwich E G CO embodied in international trade 23 UNFCCC Kyoto Protocol to the United Nations Framework Convention with implications for global climate policy Environ Sci Technol on Climate Change United Nations Framework Convention on Climate 42 1401 1407 2008 Change 1997 56 Hertwich E G amp Peters G P Carbon footprint of nations a global trade 24 Grasso M amp Roberts T A compromise to break the climate impasse linked analysis Environ Sci Technol 43 6414 6420 2009 Nature Clim Change 4 543 549 2014 57 Davis S J amp Caldeira K Consumption based accounting of CO emissions 25 European Climate Foundation Taking Stock The Emission Levels Implied by Proc Natl Acad Sci USA 107 5687 5692 2010 the Pledges to the Copenhagen Accord European Climate Foundation 2010 58 Peters G P et al Rapid growth in CO emissions after the 2008 2009 global 26 Den Elzen M G J et al The Copenhagen Accord abatement costs and carbon financial crisis Nature Clim Change 2 2 4 2011 prices resulting from the submissions Environ Sci Policy 14 28 39 2011 59 Azar C Lindgren K Larson E amp Mollersten K Carbon capture and storage 27 Rogel J et al Analysis of the Copenhagen Accord pledges and its global from fossil
21. c est l eau qui constitue le vecteur thermodynamique cl par ses changements d tat et sa mobilit Cependant son comportement masse et r partition de la vapeur d eau principal gaz effet de serre formation et effets des nuages aux caract ristiques vari es oscillations oc aniques chappe de toutes parts aux lin arit s des mod les climatiques Les al as naturels extr mes qui r sultent de ces dissipations peuvent tre caract ris s en probabilit par des lois de puissance qui sont born es par des ph nom nes de saturation exemple les cyclones ou par les dimensions terrestres volcans s ismes et tsunamis qui ont l effet salvateur d imposer des limites l intensit des d cha nements naturels Les grands gisements sont aussi des anomalies monstruosit s ph nom nologiques au terme de m canismes lents de concentration pilot s par la thermodynamique et la pr sence d eau Ils repr sentent des ressources exceptionnelles exploit es en priorit Vient le moment o ils sont puis s et o il faut faire un saut vers d autres o proc der des substitutions Autres concentrations encore les sites exceptionnels sur lesquels les populations s agglom rent difient leurs installations d veloppent leurs activit s Les vuln rabilit s s y donnent aussi rendez vous et lorsque la localisation coincide avec celle des al as extr mes les risques syst miques deviennent redoutables La croissanc
22. crivain jouant de toutes les cordes du m tier et mettant en abyme ses confrontations de chimiste avec ses coll gues et le monde Un cod tenu d Auschwitz authentifiera le fait que l crivain lui avait alors parl de son intention d crire un r cit sur le carbone r cit dont Primo Levi publiera trente ans apr s une premi re version qu il reprendra pour en faire l ultime chapitre du livre Celui ci s ouvre avec l argon gaz rare trente dois moins que le CO2 souligne Levi qui voque pour lui ses anc tres le c rium au centre de la cohorte et le vanadium qui pr c de le carbone portent t moignage de la d portation 53 Le silicium un monde alternatif possible de celui du carbone Louis Armand allusions de Primo Levi En traces il est la cause de la silicose et des maladies de l amiante Il est un mat riau de base de l lectronique des couches mono mol culaires des panneaux solaires Beaucoup d autres l ments sont pr sents faibles teneurs comme e Le soufre deux odeurs les pluies acides les algues vertes e ozone mol cule de trois atomes d oxyg ne parasol b n fique dans la stratosph re et brouillard mal fique au sol e Les gaz rares comme l argon qui ouvre le premier chapitre du Syst me p riodique e Les terres rares dont la Chine s est assur un quasi monopole de production e Certains m taux lourds toxiques au dessus d un seuil faible e Les l ments radioactifs Les trace
23. delayed responses in both CO emissions because of inertia in technical social and political systems and also in global temperature because of inertia in the climate system Unless large and concerted global mitigation efforts are initiated soon the goal of remaining below 2 C will soon become unachievable o Glen P Peters Robbie M Andrew Tom Boden Josep G Canadell Philippe Ciais Corinne Le Qu r Gregg Marland Michael R Raupach and Charlie Wilson are at the Center for International Climate and Environmental Research Oslo CICERO Oslo Norway Carbon Dioxide Information Analysis Center CDIAC Oak Ridge National Laboratory Tennessee USA Global Carbon Project CSIRO Marine and Atmospheric Research Canberra Australia Laboratoire des Sciences du Climat et de l Environnement Gif sur Yvette France Tyndall Centre for Climate Change Research University of East Anglia Norwich UK and Research Institute for Environment Energy and Economics Appalachian State University Boone USA e mail glen peters cicero uio no Acknowledgements This work is a collaborative effort of the Global Carbon Project a joint project of the Earth System Science Partnership to provide regular analyses of the main global carbon sources and sinks http www globalcarbonproject org G P P and R M A were supported by the Norwegian Research Council project 221355 E10 T B and the C
24. dispositif de m so finance Tamwil El Fellah illustrent le type d engagement possible cf rapport SESAME 2 2 Accro tre la productivit de l eau de la terre et passer partout des syst mes r silients et producteurs de services environnementaux Il s agit de r ussir lintensification durable de l agriculture et la transition agro cologique ce qui outre les progr s en termes de production de revenus et de bien tre social peut permettre de stocker du carbone de produire de l eau pour l aval et encore bien d autres services environnementaux S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Afrique de l Ouest quel agenda d action pour la COP 21 juin 2015 5 Les voies de solutions sont claires innovations techniques et sociales agro cologie agricultures de conservation et de pr cision extension et efficience de l urigation r duction des pertes et gaspillages terres agricoles aliments restauration des terres d grad es r tention de l eau dans les sols et revitalisation des sols stockage des exc dents d eau hivernaux en surface et dans les nappes productivit de l eau et recours aux eaux non conventionnelles dans les pays semi arides r conciliation entre agriculture et levage s lection vari tale Il s agit aussi de reconna tre le r le clef des communaut s rurales de renforcer leurs pouvoirs et d appuyer la mise en place d une animation rura
25. e le d veloppement de la substitution d usages l aval gr ce aux fili res de la bio conomie foresti re et agricole par exemple biomat riaux chimie du v g tal bio nergies et biocarburants qui sont en forte croissance et porteuses d innovation La r duction du d stockage li la perte de prairies et l artificialisation des sols Une diminution rapide et au moins de 50 terme du rythme annuel de retournement des prairies et d artificialisation des terres permettrait un gain de l ordre de 8 10 MtCO eq an en 2030 La r duction de l talement urbain permettrait en outre des gains additionnels d missions importants dans d autres secteurs transport y La r duction du gaspillage alimentaire Ce gaspillage tant au stade de la production qu celui de la consommation touche environ 30 de notre production agroalimentaire Il constitue un levier compl mentaire de maitrise des GES par l conomie des missions sur toute la cha ne alimentaire On value les conomies possibles d ici Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 5 2030 de 8 a 10 MtCO eq an pour une r duction de 20 du gaspillage Des politiques publiques agricoles et foresti res confort es Elles pourraient tre encore amplifi es et articul es avec d autres lois ou d autres mesures transition nerg tique transport logement
26. fin de vie De la comptabilisation des GES au pilotage des politiques Cependant le syst me actuel d inventaire des GES source CITEPA comptabilise encore de fa on compartiment e les missions de GES de l agricul ture le stockage de carbone et sans l identifier la substitution des usages Ceci ne permet pas d exprimer clairement tous les potentiels climatiques des fili res de l agriculture et de la for t qui viennent d tre examin s Par ailleurs cette comptabilisation prend encore peu en compte la diversit des pratiques agronomiques En effet par exemple e le NO est encore calcul trop forfaitairement pour tous les sols et toutes les cultures e les missions agricoles de CH sont calcul es partir d un ratio par animal qui prend peu en compte l effet des adaptations et des variations du r gime alimentaire des ruminants mis en place par les leveurs e les variations des stocks de carbone dans les sols ne sont prises en compte qu au seul titre de leur changement d usage retournement des prairies artificialisation sans valoriser les effets de l volution ventuelle des pratiques culturales par exemple sans labour Les modalit s d inventaire voluent peu peu et s affinent mais on per oit qu il existe un enjeu r el autour de la modernisation du syst me de comptabilisation des GES d abord pour exprimer plus clairement les potentiels climatiques de l agriculture et de la for
27. fuels and biomass costs and potential role in stabilizing the climatic impacts a snapshot of dissonant ambitions Environ Res Lett atmosphere Climatic Change 74 47 79 2006 5 2010 Au please provide page range or article number 60 van Vuuren D P amp Riahi K The relationship between short term emissions 28 Rogelj J et al Copenhagen Accord pledges are paltry Nature and long term concentration targets Climatic Change 104 793 801 2011 464 1126 1128 2010 61 Garnaut R Garnaut Climate Change Review Final Report Cambridge Univ 29 UNEP The Emissions Gap Report 2013 United Nations Environment Press 2008 Program 2013 62 Garnaut R The Garnaut Review 2011 Australia in the Global Response to 30 Hardin G The tragedy of the commons Science 162 1243 1248 1968 Climate Change Cambridge Univ Press 2011 31 Kolstad C et al in IPCC Climate Change 2014 Mitigation of Climate Change eds Edenhofer O et al Ch 3 Cambridge Univ Press 2014 Acknowledgements 32 Ostrom E Governing the Commons The Evolution of Institutions for Collective M R R and J G C acknowledge support from the Australian Climate Change Science Action Cambridge Univ Press 1990 Program of the Department of Environment Australian Government G PP and R M A 33 Dietz T Ostrom E amp Stern P C The struggle to govern the commons were supported by the Norwegian Research Council 236296 P C acknowledges Scien
28. l angle des valuations disponibles mais aussi en voquant quelques m canismes propos s et surtout en la resituant dans la g opolitique des n gociations Cette g opolitique permet en effet d appr cier la singularit europ enne en mati re de politique publique de lutte contre le changement climatique et de mieux d finir les marges de man uvre de l Europe pour la conf rence de Paris en d cembre 2015 Une vision technologique Olivier Appert pr sident du Conseil francais de l nergie Les d fis de l nergie et de l environnement sont troitement li s La technologie est un des leviers mobiliser pour apporter des solutions Mais il faut se rappeler que les temps de l nergie et de la technologie sont des temps longs La transition vers un syst me nerg tique durable prendra des d cennies Ainsi d apr s l AIE les nergies fossiles assureront encore 75 de l approvisionnement nerg tique mondial en 2040 De nombreuses technologies sont envisageables Mais il n y a pas de panac e De plus toutes les technologies n ont pas le m me potentiel de d ploiement ni la m me maturit Il faut laborer des road maps r alistes prenant en compte le potentiel des technologies et leur dynamique sp cifique de d veloppement d ploiement O en est la prospective du 21 me si cle Table ronde pilot e par Thierry Gaudin CGE Prospective 2100 avec la participation d Eric Brun Barri re ONERC MEDDE M
29. leur territoire Cette situation implique a n cessit de g rer le stockage a une chelle internationale europ enne le CO2 capt serait transport et stock la ou des capacit s disponibles existent dans le sous sol sans conflit d usage avec les activit s humaines en Mer du Nord par exemple Une telle situation pourrait paraitre bloqu e si de nouveaux concepts n taient apparus voici 2 ou 3 ans ax s sur la valorisation du CO2 Le CO2 pourrait tre consid r comme une mati re premi re laquelle permettrait de d velopper une nouvelle industrie chimique Cette solution alternative pourrait r pondre a 4 ou 5 du probleme ce qui est tout a fait significatif au regard du CCS dont la contribution a t estim e par l AIE a hauteur de 14 en 2012 Le concept consiste a donner une triple valeur au CO2 une valeur environnementale une valeur conomique et une valeur soci tale grace a la mise en ceuvre de proc d s physiques ou par transformations chimiques ou biologiques Enfin de nouvelles questions mergent qui n cessitent un changement radical de paradigme Et si la g o ing nierie environnementale pouvait proposer des solutions permettant d att nuer les effets n gatifs de la croissance conomique et ou d voluer vers un d veloppement plus durable Bien que controvers e sa mise en uvre ne peut tre cart e a priori C est l objet de l atelier de r flexion prospective R agir qui d j a identifi
30. lev s e Le Nord de la M diterran e du Portugal la Turquie dispose de ressources abondantes Les pays re oivent 90 du total m diterran en La demande en eau ne repr sente que 13 des ressources conventionnelles Utilis e en grande partie pour la production d energie elle est en outre peu consomm e vapo transpir e En France seulement 3 de la ressource est consomm e 5 4 km 175 km e L Afrique de POuest est en situation de raret conomique Bien que tr s in galement r parties les ressources en eau sont abondantes Cependant faute de capacit s institutionnelles et de financements suffisants seule une petite partie du potentiel irrigable a t r alis Note de synth se tablie par Guillaume Benoit ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts membre permanent du CGAAER France membre du panel international d experts du Conseil g n ral du d veloppement agricole Maroc ex directeur du Plan Bleu pour la M diterran e BARS ets ruralit cans le monte INTERNATIONAL BECOME GUT TE PUB NUE 35 Des sols gaspill s ou d grad s Les sols sont l autre ressource base de la production agricole Or les trois sous regions comme le reste du monde ont en commun d tre confront es d importants probl mes de non durabilit s En Afrique de l Ouest en M diterran e du Sud et dans de nombreux espaces agro sylvo pastoraux m diterran ens de l U
31. me sous 3 C Un r chauffement de 2 C peut tre assez lin airement reli au cumul des missions de CO2 depuis la p riode pr industrielle et ce cumul est de l ordre de 3200 milliards de tonnes de CO2 dont plus des 2 3 seront mis en 2020 si les missions continuent d augmenter au rythme actuel Les concentrations de CO2 observ es dans l atmosph re refl tent les missions et la r absorption par l oc an et la v g tation qui sont des puits de carbone Pour la premi re fois la station de mesure de Mace Head repr sentative des concentrations moyennes des moyennes latitudes de l h misph re nord a enregistr une valeur sup rieure 400 ppm pendant plus de un mois en 2013 soit une augmentation de 227 ppm par rapport 1750 395 ppm en 2013 Les flux naturels de CO2 chang s avec la v g tation et les oc ans varient en fonction du climat et du CO2 atmosph rique Les flux chang s par la v g tation et les sols sont de loin le plus incertains et sont aussi sensibles la gestion des cosyst mes aux perturbations comme les incendies de for ts et au d p t d azote r actif On sait qu l chelle plan taire l oc an absorbe environ 1 4 des missions de CO2 et la v g tation 1 4 mais il existe de grandes diff rences entre r gions Pour mieux comprendre o et comment se fait le stockage du carbone par les flux naturels il est important de disposer d observations globales et pr cises La pr sentat
32. mobilis s usines de d salinisation pour les villes c ti res ce qui vite de prendre trop d eau l agriculture F Chehat DG INRA Alg rie e L Europe du Sud conna tra aussi avec le changement climatique de fortes irr gularit s de pluviom trie un accroissement des besoins en eau des plantes en pluvial et en irrigu et une baisse sensible des coulements annuels juin 2015 4 38 La question du comment s curiser les productions se posera dans la plupart des territoires L Espagne montre la possibilit d une politique publique qui en conjuguant action sur l offre stockage des exc dents hivernaux pour une utilisation au printemps et sur la demande efficience se donne l ambition de r ussir une triple durabilit cologique agro alimentaire et nerg tique En France selon l tude Garonne 2050 et quel que soit le sc nario qui s imposera il faudra stocker l hiver pour r pondre aux besoins de l tiage Cependant nous n avons pas encore pris la mesure de l impact du d r glement climatique ainsi que les changements n cessaires de politiques Il nous faut donc apprendre regarder vers le Sud J Y Grosclaude ingenieur g n ral CGAAER ex directeur strat gie AFD Raisonner productivit de l eau et innover dans les zones semi arides Les progr s d efficience possibles dans les zones semi arides o l eau fait d faut sont importants Il convient dans ces r gio
33. relative de rendements pour le bl est de 2 par d cennie J F Soussana directeur l INRA membre du GIEC Ce qui est encore certain c est qu on aura beaucoup plus de variabilit dans les pr cipitations l eau ne tombera pas quand on veut ni l o l on veut il nous faut donc faire quelque chose M Couchoud pr sidente de l IME Les menaces pesant sur les syst mes agricoles et alimentaires notamment en zones semi arides sont graves et il faut en prendre conscience e Le changement climatique affecte en premier lieu la base productive de l agriculture en raison de la d gradation de ses ressources en terre et en eau en raison des p jorations que le changement climatique entrainera sur les cosyst mes et en raison aussi des faiblesses internes des agricultures du Sud Une prise de conscience collective des vuln rabilit s de nos syst mes agricoles constitue donc le point de d part d une d marche politique M A t Kadi pr sident du Conseil g n ral du d veloppement agricole du Maroc e Ce qui est s r c est que la science se retrouve face une situation totalement inconnue et qu on va avoir des crises g rer migrations changements d usages des terres conflits et guerres surtout au Sahel Il nous faut r ussir renforcer la r silience des syst mes par des processus innovants de d veloppement territorial P Caron directeur du CIRAD e La M diterran e concen
34. s inscrit aussi bien dans des objectifs d att nuation du changement climatique que dans la garantie de la s curit alimentaire Si l on consid re que le secteur des terres en France repr sente aujourd hui 46 4 MtCO eq an en mission les gains potentiels de l agriculture et de la for t r ductions d missions et stockage pourraient permettre de r duire de moiti l impact de ce secteur sur le changement climatique En outre la substitution de produits et d nergie fossiles par des bioproduits chiffr e aujourd hui 63 MtCO eq an pourrait augmenter de 50 l ch ance 2030 Ceci ne se ferait bien entendu qu au prix de politiques volontaristes La mont e des risques climatiques et la n cessit de nouvelles strat gies fili res territoires conjuguant adaptation att nuation gestion des terres et gestion de l eau L agriculture et la for t leurs fili res et leurs capacit s produire des services climatiques d att nuation peuvent tre fortement menac es par les volutions en cours r chauffement climatique ou l talement urbain Les trois risques climatiques identifi s par le GIEC pour l Europe sont les inondations li es des probl mes de mal urbanisation les canicules en lien avec les questions de sant et de productivit et la relation entre l agriculture et l eau Ces risques nous alertent sur la n cessit d anticiper et d investir pour satisfaire les nouveau
35. share of a global carbon quota assigned to 10 regions that span the world Europe North America Pacific Organisation for Economic Co operation and Development countries Au OK reform ing economies Middle East China India Rest of Asia Africa Latin America with the inertia term in equation 2 based on the current distribution of emissions and the equity term based on a projected future population distribution for the mid twenty first century Supplementary Text 1 Methods The last four regions receive a greater share with increasing weighting of equity increas ing w while the share for the other six regions decreases This occurs because the response of the share s to a region j to increasing w hinges on whether its per capita emissions f p are less or greater than the global average per capita emissions F P Supplementary Text 2 the last four regions have below global average per capita emissions Supplementary Fig S1 The concept of a blended sharing principle can potentially be generalized to include additional metrics of responsibility and or capability for example the distribution of gross domestic product GDP as a measure of capability to undertake mitigation efforts Supplementary Text 2 The influences of emissions and GDP on sharing are broadly similar because both are correlated with development status and both are very different to the influence of population Supplementary Fig S1
36. t missions absorption stockage substitution et pour pouvoir ensuite valoriser et encourager des pratiques agronomiques plus vertueuses gt Chiffres CITEPA pour le stockage CGAAER pour la substitution Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 3 Contrairement au pass o l axe nerg tique fut toujours dominant dans la d marche Kyoto la comptabilisation des GES et l enjeu de leur r duction devrait d sormais devenir une v ritable d marche int grante et syst mique adapt e aux sp cificit s des activit s d origine photosynth tique du secteur des terres Si les modalit s d inventaire ne sont pas construites au niveau international pour donner une vision globale mais pour comptabiliser les missions des pays sans double compte il est indispensable de disposer d un pilotage global des contributions climatiques de l ensemble agricul ture for t et sols et d un syst me de rapportage sp cifique pour pouvoir d finir des programmes d action coh rents Potentiels d att nuation et leviers d action Dans ce cadre d analyse largi secteur des terres il importe de bien situer les principaux potentiels d att nuation des missions de GES et les leviers d action possibles en France contre le changement climatique Il faut souligner que la plupart des actions ici pr conis es procurent des co b n fices e
37. 001 chef du service programmation de la recherche de la m me Agence De 1999 a 2004 coordinateur du r seau de recherche et d innovation sur les piles combustible r seau PACo Il a notamment contribu en tant qu expert des travaux du Plan de l Observatoire des Sciences et des Techniques de l Agence Internationale de l Energie de la Commission Europ enne De 2005 2011 responsable de l unit support ANR au sein de l ADEME Commissaire scientifique avec Pierre Papon de la nouvelle exposition permanente sur l nergie de la cit des sciences La Villette il est co auteur avec ce dernier de l ouvrage vers une nergie durable aux ditions du Pommier Membre de conseils scientifiques et de comit s recherche CNRS Ifsttar coles des mines il pr side depuis 2012 le Club CO2 qui r unit les principaux acteurs de la capture stockage et valorisation du CO2 Fran ois Clin BRGM Fran ois CLIN est ing nieur g ologue dipl m de l Ecole de G ologie de Nancy ENSG 1973 La phase principale de sa carri re technique s est d roul e au BRGM dans le domaine de la R amp D en Valorisation des mati res premi res min rales et secondaires notamment initiateur des recherches nationales dans le domaine de l conomie circulaire d s le d but des ann es 1970 A partir de 1990 il assure des fonctions d administration scientifique au Minist re en charge de la Recherche dans le champ de l nerg
38. 171 186 2013 n G PP and R M A contributed data on committed emissions and resources All authors 39 Shindell D amp Faluvegi G Climate response to regional radiative forcing contributed to the writing of the paper during the twentieth century Nature Geosci 2 294 300 2009 40 Berntsen T K et al Response of climate to regional emissions of ozone Additional information precursors sensitivities and warming potentials Tellus B 57 283 304 2005 Supplementary information is available in the online version of the paper Reprints 41 Trudinger C M amp Enting I G Comparison of formalisms for attributing and permissions information is available online at www nature com reprints responsibility for climate change non linearities in the Brazilian proposal Correspondence and requests for materials should be addressed to M R R approach Climatic Change 68 67 99 2005 42 Davis S J Caldeira K amp Matthews H D Future CO emissions and climate Competing financial interests change from existing energy infrastructure Science 329 1330 1333 2010 The authors declare no competing financial interests NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 7 51 52 Le ballet du carbone et le fouet du march l Le ballet des l ments en traces Primo Levi voque le carbone d s les premi res lignes du Syst me p riodique et lui consacre le dernier chapitre C est vers le c
39. 30 Pause 15h30 16h30 e Changer avec le climat un enjeu majeur pour la for t et le bois Table ronde pilot e par Jean Luc Peyron GIP ECOFOR avec la participation d Antoine Colin IGN Estelle Vial Institut technologique FCBA D bat avec la salle 16h30 17h30 e S paration s questration et valorisation du CO Table ronde pilot e par Didier Bonijoly BRGM avec la participation d Anne de Bethencourt Fondation Nicolas Hulot Daniel Cl ment ADEME Fran ois Clin BRGM Val rie Czop EDF D bat avec la salle 17h30 18h00 R flexions de cl ture par Laurent Michel Direction g n rale de l nergie et du climat MEDDE l TOUS ENSEMBLE POUR LE CLIMAT cop21 gouv fr C0P21 Avec le concours de z 777 E mid Egelltd Frutern ACADEMIE ONERC aras DES TECHNOLOGIES Observatoire national sur les effets du r chauffement climatique du D veloppement durable et de l nergie RESUME DES INTERVENTIONS LES ENJEUX ET CONDITIONS DE L ACTION Pr sidence Christian KERT Les leviers conomiques et les politiques publiques du changement climatique Francois Val rian CGE Apr s un bref retour sur les principaux l ments du consensus au sujet du changement climatique les outils conomiques disponibles pour l att nuation de ce changement sont pass s en revue avec les leurs limites et les probl mes th oriques qu ils posent La question du financement de l att nuation est abord e sous
40. 4 C range of 1 0 3 0 C and 3 0 C range of 2 6 3 7 C in 2100 respectively Au changes to this sentence OK to avoid starting a sentence with an abbrevation For RCP4 5 RCP6 and RCP8 5 temperatures will continue to increase after 2100 due to on going emissions and inertia in the climate system Current emissions are tracking slightly above RCP8 5 and given the growing gap between the other RCPs Fig 1 significant emission reductions are needed by 2020 to keep 2 C as a feasible goal To follow an emission trend that can keep the temperature increase below 2 C RCP3 PD requires sustained global CO mitigation rates of around 3 per year if global emissions peak before 2020 A delay in starting mitigation activities will lead to higher mitigation rates higher costs and the target of remaining below 2 C may become infeasible If participation is low then higher rates of mitigation are needed in individual countries and this may even increase mitigation costs for all countries Many of these rates assume that negative emissions will be possible and affordable later this century 21545 Reliance on negative emissions has high risks because of potential delays or failure in the development and large scale deployment of emerging technologies such as carbon capture and storage particularly those connected to bioenergy Although current emissions are tracking the higher scenarios it is stil
41. CCC 2011 2 Moss R H et al Nature 463 747 756 2010 Van Vuuren D et al Climatic Change 103 635 642 2010 4 Richels R G Tol R S J amp Yohe G W Nature 453 155 155 2008 5 Van Vuuren D P amp Riahi K Climatic Change 91 237 248 2008 6 Peters G P et al Nature Clim Change 2 2 4 2012 7 Friedlingstein P et al Nature Clim Change 1 457 461 2011 8 Schneider S H amp Thompson S L J Geophys Res 86 3135 3147 1981 9 Rogelj J Meinshausen M amp Knutti R Nature Clim Change 2 248 253 2012 10 Le Qu r C et al Nature Geosci 2 831 836 2009 11 Raupach M R et al Proc Natl Acad Sci 104 10288 10293 2007 12 GEA Global Energy Assessment Toward a Sustainable Future Cambridge Univ Press amp IIASA 2012 13 Van Vliet J et al Climatic Change 113 551 561 2012 14 UNEP Bridging the Emissions Gap UNEP 2011 15 Rogelj J et al Nature Clim Change 1 413 418 2011 16 Jakob M Luderer G Steckel J Tavoni M amp Monjon S Climatic Change 114 79 99 2012 17 Clarke L et al Energy Econ 31 Supplement 2 S64 S81 2009 18 Peters G P Minx J C Weber C L amp Edenhofer O Proc Natl Acad Sci 108 8903 8908 2011 19 Wilson C Grubler A Gallagher K S amp Nemet G F Nature Clim Change 2 780 788 2012 w Published online xx December 2012 43 44 1190016 PERSPECTIVE PUBL
42. IJOLY Didier BOULLE Philippe BOUR Emmanuelle BOUR DESPREZ Barbara BOURNONVILLE Dominique BOURRELIER Paul Henri BOURRELIER Th o BOUVELOT Pierre BRUN BARRIERE Eric CAPBLANCQ Juliana CASADEMONT Marie Louise CHICOU H lo se CHOMIENNE Jean Pierre CIAIS Philippe CLEMENT Daniel CLIN Fran ois COLIN Antoine COLSON Alice COMPARET Pierre Marie COUVEINHES Pierre LISTE DES PARTICIPANTS Organisme 2 4 EEE E VNF CCR IGN 65 2 O V D put des Bouches du Rh ne LAGAIN Martine Val d Oise environnement Minist re de l ducation nationale de l enseignement LAGRANGE Alain sup rieur et de la recherche Universit Pierre et Marie Curie IPSL Minist re de education nationale de l enseignement sup rieur et de la recherche DGRI 66 MAZIERE Brigitte MBAYE Moussa MICHEL Laurent PELEGRIN Marc PETRELLE Julie PEYRON Jean Luc PIALLA Ren PONTIKIS Constantin REDAUD Jean Luc ROTHSCHILD Elsa ROUSSEAU Luc ROUSSY Sandrine SARRAZIN Mich le SCHECHTER Caroline SOLLOGOUB Pierre SORRO Jean Francois SOUSSANA Jean Fran ois TARDIEU Bernard THOUVENOT Serge TROUILLET Bernard TRUYOL Albert TUUHIA Vaia VALERIAN Francois VIAL Estelle VIGNON Cathy VILLERS Sophie WALBAUM V ronique WOHRER Michel ZAJDEWEBER Daniel ZILLI Dario 67
43. ISHED ONLINE 21 SEPTEMBER 2014 DOI 10 1038 NCLIMATE2384 climate change Sharing a quota on cumulative carbon emissions Michael R Raupach Steven J Davis Glen P Peters Robbie M Andrew Josep G Canadell Philippe Ciais Pierre Friedlingstein Frank Jotzo Detlef P van Vuuren and Corinne Le Qu r Any limit on future global warming is associated with a quota on cumulative global CO emissions We translate this global carbon quota to regional and national scales on a spectrum of sharing principles that extends from continuation of the present distribution of emissions to an equal per capita distribution of cumulative emissions A blend of these endpoints emerges as the most viable option For a carbon quota consistent with a 2 C warming limit relative to preindustrial levels the necessary long term mitigation rates are very challenging typically over 5 per year both because of strong limits on future emissions from the global carbon quota and also the likely short term persistence in emissions growth in many regions near linear relationship between global warming and cumulative CO emissions since industrialization This implies that a carbon quota or cap on future cumulative CO emis sions is required Au OK if global warming is to be kept below any nominated limit such as 2 C above preindustrial tempera tures with a nominated chance of success Accounting for the combined effects of CO
44. NE ENERGIE Rappelons la condition pr alable qu est La rigueur dans le fonctionnement des march s e une cotation refl tant les changes r els et un minimum de transparence frein aux transactions purement financi res Exemple propositions du rapport de Jean Marie Chevalier en 2010 propositions au G20 e Un suivi fond sur une surveillance effective et une mod lisation des perturbations Le principe de la r gulation repose sur la suppression des subventions actuelles sur toutes les nergies et l instauration d une taxe carbone et ou nergie qui constituerait un levier de pilotage Cette taxe provoquant une forte augmentation inciterait aux investissements de substitution et mettrait fin aux effondrements de prix si dissuasifs pour les investissements dans l efficacit et la sobri t Son action s exercerait a tous niveaux celui des choix individuels celui des quipements collectifs du partage des rentes Ce basculement fiscal r pondrait une logique qui s impose face 2 15 aux raret s Point important le principe des compensations doit tre reconnu par l OMC pour que les pays et les r gions conomiques puissent d cider du niveau et de son volution dans le temps Modalit s de la taxe niveau assurant d s pr sent un seuil de prix de 120 dollars avec une perspective de mont e progressive l imposition sur la ressource de loin la plus simple et contr lable mais int gration d une parti
45. SCE Les missions de CO2 par les activit s humaines l utilisation des sources d nergie fossile et la d forestation est la principale cause du r chauffement climatique Les missions de CO2 ont fortement acc l r au cours de la d cennie 2000 avec un taux moyen de croissance de 3 3 par an compar a 1 par an pour les ann es 1990 Cette acc l ration refl te principalement le fort d veloppement conomique des pays mergents surtout la Chine et l Inde La Chine est devenue le premier metteur mondial en 2006 Le Global Carbon Project met jour r guli rement dans une publication a comit de lecture les estimations des missions et puits de CO2 l chelle globale En 2013 la Chine contribue a 28 des missions globales contre 14 pour les USA 10 pour l UE et 7 pour l Inde Pour la premi re fois les missions par habitant en Chine ont m me d pass es celles de la moyenne de l UE avec un taux d mission par habitant de 7 2 tCO2 Ces r sultats sont publi s dans ESSDD Lequ r et al 2014 et mis en ligne sur le site web du Global Carbon Atlas http www globalcarbonatlas org avec plus de 88 contributeurs dans 68 organisations de recherche Si l on compare la trajectoire r cente des missions de CO2 fossile avec les sc narios futurs produits par le GIEC on constate sans ambig it que nous suivons les sc narios les plus intensifs qui ne sont pas compatibles avec un objectif de r chauffement sous 2 C ni m
46. a Europe and China exceed quotas for a 2 C warming limit under equity sharing w 1 implying a requirement to either retire or improve such infrastructure before its design life time or to compensate these emissions by negative emissions later in the century or by some form of offset such as emissions trading see below For the world committed emissions are about half of the available quota Q for a 2 C warming limit Second quotas can be compared with fossil fuel reserves of coal oil gas unconventional oil and unconventional gas Fig 2 Reserves are the part of total resources currently identified as economically viable for extraction Globally and in most regions estimated reserves substantially exceed the global quota Q for warming limits up to and beyond 3 C in agreement with other assessments Estimates of total fossil fuel resources are even larger implying that further exploration for new fossil fuel reserves would not be consistent with warming limits of 3 C or lower in the absence of carbon sequestration at very large scales The distribution of the mitigation challenge A simple measure of the challenge implied by the available quota for any region or country before any possible redistribution by emis sions trading is the time for which the quota would last if emis sions were held steady at current levels until the quota is exhausted T Qjait f This emission time depends strongly on the sha
47. ages sont parmi les plus importants C est pourquoi au dela de l am lioration des pratiques agricoles et d levage deux actions importantes vont devoir s imposer au plan mondial et en particulier dans les pays en d veloppement la restauration des terres des p turages d grad s et des sols organiques cultiv s d une part ainsi que d autre part la r duction de la d forestation la g n ralisation de bonnes pratiques de gestion foresti re et le reboisement 28 La France bilan carbone de l agriculture et de la for t En France les missions annuelles de GES du compartiment agriculture repr sentent 18 des missions totales du pays soit 89 7 MtCOzeq an et ce principalement sous forme de CH li surtout l levage et de N 0 li surtout la fertilisation azot e Ce chiffre est en baisse depuis 1990 du fait de la double r duction du cheptel et de la fertilisation azot e En ajoutant les missions li es la consommation d nergie fossile tracteurs serres le total agricole monte 20 101 MtCO eq an Mais si l on adjoint ce bilan l effet b n fique du stockage de carbone dans les for ts et les prairies et si l on compte l inverse le relargage de carbone d aux mises en cultures retournement de prairies ou l artificialisation des terres agricoles il se trouve que le secteur des terres largi ne repr sente plus alors qu une mission nette de GES r d
48. ances plus ou moins proches selon la nature des risques envisag s Il est essentiel de s interroger sur les solutions conomiques technologiques et soci tales que nous sommes en mesure de mettre en uvre pour changer avec le climat et att nuer l impact des activit s anthropiques sur le changement climatique Cette journ e d tude r unira des acteurs issus de divers secteurs de l action publique autorit s nationales organisations non gouvernementales institutions expertes soci t s savantes associations Ils croiseront leurs exp riences et leurs regards pour r fl chir ensemble de mani re ouverte et prospective aux itin raires possibles de l adaptation et de l att nuation Les interventions et d bats de la matin e porteront sur les leviers conomiques et les politiques publiques du changement climatique les possibilit s et les limites technologiques et sur les opportunit s et les difficult s rencontr es dans la construction de r cits du futur communs L apres midi sera consacr e au cycle du carbone et ses compos s Trois tables rondes permettront d aborder des domaines d application concrets l utilisation des sols agriculture levage face aux enjeux de s curit alimentaire les actions d adaptation et d att nuation dans la gestion des for ts et l industrie du bois et enfin la s paration le stockage et la valorisation du CO PROGRAMME 8h30 Accueil des participants 9h00 Introdu
49. ange be included in principles for sharing the mitigation challenge In a carbon quota approach this involves defining an attribution start date in the past and then sharing cumulative global emissions from that time onwards rather than from the present Supplementary Text 4 A shift to this sharing principle has no effect on the required NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 5 49 PERSPECTIVE global mitigation rates but has large implications for regions and countries With historic attribution required mitigation rates for developed regions become very large because the attributed historic emissions approach or even exceed allocated shares for future emissions Supplementary Fig S8 The corresponding benefits for developing regions are not as large as might be expected because historic emissions for these regions are low Effect of delaying mitigation It is well known that a delay in starting mitigation has a profound effect on the steepness of the mitigation challenge Noting that our analysis already includes persistence before a peak in emissions is reached an additional 10 year delay would increase the required global mitigation rate m from 5 8 to over 9 per year with global quota Q 1 400 Gt CO with commensurate increases in regions Supplementary Fig S9 Consumption based and territorial emissions accounting Consumption based inventories for national CO emissions
50. arbon Dioxide Information Analysis Center CDIAC are supported by the US Department of Energy Office of NATURE CLIMATE CHANGE VOL 3 JANUARY 2013 www nature com natureclimatechange Science Biological and Environmental Research C L Q thanks the UK Natural Environment Research Council project NE 103002X 1 and the European Commission project FP7 283080 for support J G C and MRR thank the Australian Climate Change Science Program for support Author contributions All authors contributed to the planning of the paper G P P led the work G M and T B contributed the updated CO emission data R M A prepared the figures and associated analysis G P P did the 2012 emission estimate and the analysis of the historical reduction rates All authors contributed to data interpretation and to the writing of the paper Additional information Supplementary information is available in the online version of the paper Reprints and permissions information is available online at www nature com reprints http www nature com reprints Correspondence and requests for material should be addressed to G P All data presented in this paper including the full global CO budget for 2011 can be accessed at http www globalcarbonproject org carbonbudget References Au ref 9 removed please check all ref citations in text are correct 1 UNFCCC Establishment of an Ad Hoc Working Group on the Durban Platform for Enhanced Action UNF
51. arbone l ment de la vie que se tournait mon premier r ve litt raire un r ve insistant une heure et en un lieu o ma vie ne valait pas grand chose oui je voulais raconter l histoire d un atome de carbone Primo Levi fait ainsi le r cit de l histoire imagin e d un atome particulier depuis deux si cles partir du moment o il a t arrach un gisement calcaire Le passage en traces l tat de dioxyde et deux reprises l absorption chlorophyllienne sont au centre du chapitre culminant de l admirable alchimie litt raire et autobiographique que constitue l ouvrage L anhydride carbonique forme a rienne du carbone dont nous avons parl jusqu ici ce gaz qui constitue la mati re premi re de la vie la provision permanente dans laquelle puise toute ce qui cro t et l ultime destin de notre chair n est pas un des composants principaux de l air mais un ridicule d chet une impuret trente fois moins abondante que l argon dont personne ne per oit la pr sence A l chelle humaine c est une acrobatie charg e d ironie un tour de jongleur une incompr hensible ostentation d omnipr sence arrogante puisque c est de cette impuret de l air toujours renouvel e que nous venons nous les animaux et nous les plantes et nous l esp ce humaine avec nos quatre milliards d opinions discordantes nos mill naires d histoire nos guerres nos hontes et nos noblesses et notre orgueil Le carbone su
52. arch exacerb par les rar factions C est alors le march lui m me qu il faut canaliser car lui m me est responsable d amplifications p rilleuses des d s quilibres et des carts et lui seul peut mobiliser des forces la hauteur des menaces LA BULLE DES COMBUSTIBLES FOSSILES ET DU CO2 Comment ces principes s appliquent ils aux combustibles fossiles et aux d chets de combustion La consommation des combustibles fossiles accumul s en plusieurs millions d ann es constitue une bulle qui aura dur trois quatre si cles et aura servi de tremplin aux hommes pour faire un saut extraordinaire de d veloppement On peut la consid rer comme un ph nom ne historique de transition dont la fin doit tre m nag e pour g rer les risques de d sastres et pr parer la suite nergies renouvelables relais sous une forme nucl aire n en pas douter fort diff rente de la g n ration des centrales actuelles Les incertitudes l amont l approvisionnement minier et l aval d chets du cycle d utilisation sont lev es e l amont on ignore les quantit s de ressources par tranche de co t car l exploration n est jamais achev e les ressources potentielles sont gigantesques L ignorance est particuli rement forte pour les ressources difficiles et co teuses risqu es relevant de technologies inventer et fiabiliser contribue expliquer la crainte particuli re qu il inspire Les nergies renou
53. atique les enjeux de r duction des missions de gaz effet de serre ne sont pas les seuls d fis pour notre plan te l agriculture sert ainsi d abord nourrir les hommes et nous serons bient t 9 milliards Beaucoup vivront dans des r gions contraintes par la p nurie d eau et qui seront donc d pendantes d importations alimentaires croissantes Comme la for t l agriculture aura de surcro t un r le important jouer pour substituer dans nos consommations des bio produits mat riaux chimie nergies renouvelables des produits issus de sources fossiles ou min rales en voie d puisement Il nous faudra donc produire plus et mieux en agriculture comme en sylviculture Une intensification agricole et foresti re intelligente est d ailleurs un imp ratif pour r duire la d forestation facteur important d missions de GES Cependant nos soci t s largement urbanis es ont peu conscience des services vitaux que l agriculture et la for t productives renouvelables et durables ainsi que leurs bio fili res l aval rendent et pourraient rendre plus encore la plan te et l humanit L agriculture et la sylviculture constituent donc un l ment majeur de la solution climatique plan taire tout comme elles permettent d affronter le d fi alimentaire mondial Faire face au d fi mondial de l att nuation du changement climatique L acc l ration de l volution climatique est due aux mis
54. aut enfin penser nos inter relations en termes de solutions et innover Les quatre priorit s strat giques qui sont ressorties des d bats sont les suivantes 1 B tir au Sud sur la vision d un avenir int grant le monde rural et en particulier l agriculture familiale dans la modernit Il s agit d am liorer et de renforcer la connexion des exploitations familiales vers les march s locaux nationaux ou internationaux agriculture contractuelle structuration professionnelle et interprofessionnelle d offrir des emplois aux jeunes de leur donner des perspectives y compris en zones rurales L acc s un financement adapt l agriculture la transformation agro alimentaire la d fense et la promotion de l origine et le maintien de prix r mun rateurs doivent devenir des premi res priorit s car le monde rural a besoin d investissements de r duire les pertes post r coltes et de cr er des emplois et de la richesse dans les territoires La transition que l Europe a connu depuis 60 ans est mener au Sud de fa on acc l r e en en tirant toutes les le ons utiles Sans mergence de collectifs agricoles permettant l acc s aux march s et la responsabilit collective sans agr gation et sans tissu industriel on va la catastrophe L enjeu est donc la mise en place de politiques agricoles qui soient aussi de grandes politiques agro alimentaires et de credit a l agriculture Le Plan Maroc Vert et le
55. ave O recognized a significant gap between the current trajectory of global greenhouse gas emissions and the likely chance of holding the increase in global average temperature below 2 C or 1 5 C above pre industrial levels Here we compare recent trends in carbon dioxide CO emissions from fossil fuel combustion cement production and gas flaring with the primary emission scenarios used by the Intergovernmental Panel on Climate Change Fig 1 Au move of fig citation OK Carbon dioxide emissions are the greatest contributor to Au changed for clarity OK long term climate change and thus provide a good baseline to assess progress and examine consequences We find that current emission trends continue to track scenarios that lead to the highest temperature increases Further delay in global mitigation makes it increasingly difficult to stay below 2 C Long term emissions scenarios are designed to represent a range of plausible emission trajectories as input for climate change research The Intergovernmental Panel of Climate Change IPCC process has resulted in four generations of emissions scenarios Scientific Assessment 1990 SA90 IPCC Scenarios 1992 1592 Special Report on Emissions Scenarios SRES and the evolving Representative Concentration Pathways RCPs Au please provide references for each of these sets of scenarios to be used in the upcoming IPCC Fifth Assessment Report The RCPs
56. basis of countries relative historical responsibility for Economic Research 1999 climate change uncertainties in the Brazilian proposal in the context of a 18 Bows A amp Anderson K Contraction and convergence an assessment of the policy implementation Climatic Change 71 277 301 2005 CCOptions model Climatic Change 91 275 290 2008 51 Den Elzen M G J van Vuuren D P amp van Vliet J Postponing emission 19 Dellink R et al Sharing the burden of financing adaptation to climate change reductions from 2020 to 2030 increases climate risks and long term costs Glob Environ Change 19 411 421 2009 Climatic Change 99 313 320 2010 20 Bartsch U amp M ller B Fossil Fuels in a Changing Climate Impacts of the 52 Stocker T E The closing door of climate targets Science 339 280 282 2013 Kyoto Protocol and Developing Country Participation Oxford Univ Press 2000 53 Peters G P Minx J C Weber C L amp Edenhofer O Growth in emission 21 Fiissel H M How inequitable is the global distribution of responsibility transfers via international trade from 1990 to 2008 Proc Natl Acad Sci USA capability and vulnerability to climate change a comprehensive indicator 108 8903 8908 2011 based assessment Glob Environ Change 20 597 611 2010 54 Andres R J et al A synthesis of carbon dioxide emissions from fossil fuel 22 Ringius L Torvanger A amp Underdal A Burden sharing
57. carbone qui n est pas congel dans des mat riaux devenus stables comme pr cis ment le calcaire le charbon fossile ou certaines mati res plastiques entre et rentre dans le cycle de la vie par la porte troite de la photosynth se Existe t il d autres portes Oui quelques synth ses cr es par l homme elles sont un titre de noblesse pour l homo faber mais jusqu pr sent leur importance quantitative est n gligeable Ce sont des portes encore beaucoup plus troites que celles du vert v g tal consciemment ou non l homme n a pas tent jusqu ici de rivaliser sur le terrain avec la nature Je pourrais raconter des histoires n en plus finir d atomes de carbone qui deviennent couleur et parfum dans les fleurs d autres qui d algues menues en petits crustac s puis en poissons de plus en plus gros redeviennent anhydride carbonique dans les eaux de la mer dans un perp tuels et effrayant carrousel de vie et de mort o chaque d vorant est imm diatement d vor de ceux qui au contraire atteignent une tr s digne semi ternit dans les pages jaunies de quelque document d archive ou dans les toiles d un peintre fameux d autres a qui chut le privilege de faire partie d un grain de pollen et qui laiss rent leur empreinte fossile dans les roches pour notre curiosit d autres encore qui s abaisserent faire partie des myst rieux messagers en forme de semence humaine et particip rent au subtil pro
58. ce 302 1907 1912 2003 support from the European Commission s 7th Framework Programme under Grant 34 Lejano R P Araral E amp Araral D Interrogating the commons introduction Agreements 603864 HELIX and the BRC Synergy Project IMBALANCE ER was to the Special Issue Environ Sci Policy 36 1 7 2014 supported by the European Commission s 7th Framework Programme under Grant 35 Pretty J Social capital and the collective management of resources Science Agreements 282672 EMBRACE and ses HELIX CLQ was supported by the 302 1912 1914 2003 UK Natural Environment Research Council NERC s International Opportunities Fund 36 Myhre G et al in IPCC Climate Change 2013 The Physical Science Basis project NE 103002X 1 and EU FP7 project GEOCarbon 283080 The authors a eds Stocker T F et al Ch 8 659 740 Cambridge Univ Press 2013 grateful to C Wilson and H Ransan Cooper for insightful comments This work is a 37 Le Qu r C et al Global carbon budget 2013 Earth Syst Sci Data contribution to the Global Carbon Project www globalcarbonproject org 6 235 263 2014 A 38 Gasser T amp Ciais P A theoretical framework for the net land to atmosphere Auth pele net out calculations and coordinated the conception and CO flux and its implications in the definition of emissions from land use writing of the paper S J D contributed data on committed emissions and drew figures change gt Earth Syst D 4
59. cessus de scission duplication et fusion dont chacun de nous est n 61 62 LECTURES COMPLEMENTAIRES C Le Qu r Global carbon budget 2013 Earth system science data volume 6 Copernicus Publication pp 235 263 2014 http www earth syst sci data net 6 235 2014 essd 6 235 2014 html http www earth syst sci data net 6 235 2014 essd 6 235 2014 pdf Etude sur la prospective internationale des conditions de vie Securing Livelihoods for All OCDE mars 2015 http 2100 org tv 3071 prospective ocde des conditions de vie Rapport Contribution la lutte contre l effet de serre stocker du carbone dans les sols agricoles de France INRA octobre 2002 http institut inra fr Missions Eclairer les decisions Expertises Toutes les actualites Stocker du carbone dans les sols agricoles de France Rapport Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER septembre 2014 http www actu environnement com media pdf news 22731 rapport cgaaer pdf Troisi me volet de l exercice de prospective Visions Energie Climat 2030 2050 Quels modes de vie pour demain ADEME juin 2014 http www ademe fr sites default files assets documents visions energie climat 2030 2050 partie 1 2014 8102 pdf 63 64 Nom Pr nom APPERT Olivier ARSIGNY Vincent AZEMA Jean BAUDUCEAU Nicolas BAZIN Dani le BENOIT Guillaume BERIOT Nicolas BOISSON Pierre BON
60. clusions La croissance doit s ajuster aux limites de la plan te une transition d mographique bien engag e constituant un pr alable Parmi les cons quences la rar faction terme des ressources en combustibles fossiles et les risques relatifs a l nergie ceux du CO2 n tant pas parmi les plus pr occupants si la transition est bien pilot e imposent une gouvernance mondiale de la s ret Une certitude le march r gul de fa on appropri e appuy par un effort p dagogique et d innovation est aujourd hui de taille provoquer la r volution technique et comportementale Son pilotage doit tre la hauteur de l enjeu adapt son caract re global et aux incertitudes de l volution sans se heurter aux sp cificit s nationales ou locales Une taxe carbone nergie refl tant le basculement des raret s r pond ces conditions Une conviction celle qui m a conduit introduire ce texte par le r cit chafaud par Primo Levi Auschwitz Cette conviction est que les catastrophes sont morales autant que physiques l imaginaire est un instrument privil gier pour en carter la r alisation La le on est claire ne pas violenter la nature mais comprendre ses forces s y int grer stimuler la vie et la cr ativit sans C est l espoir d un prix mondial du carbone que souhaite le secr taire am ricain l nergie Le Monde dat du 22 octobre et qu il est illusoire d obtenir par cette v
61. cons quences sociales 58 L ERREUR DU MARCHE CARBONE L Europe qui n a cess de se diviser s est ralli e a Kyoto aux march s de droits mettre par le proc d dit Cap and trade qui consiste attribuer des quotas et laisser s tablir un march C tait une grave erreur car la formule ne marche que dans des zones exemple du march SO2 aux Etats Unis lectrique en Angleterre et elle ne se compense pas aux fronti res de celles ci Il tait illusoire de croire que d autres grandes r gions conomiques puissent accepter une d marche qui suppose une autorit internationale de rationnement Le march carbone direct et d riv institu en Europe a t vici par des escroqueries des trafics des cr dits acquis dans les pays du sud qui rappellent que la cr ation artificielle de nouvelles valeurs avec des attributions de rentes est sp culative et immorale Elle ne permet m me pas d attribuer un prix significatif aux autorisations d missions Devant l chec patent les rem des propos s pour encadrer les variations de prix rendront le syst me encore plus artificiel et accroitront les co ts de transaction sans lui donner de la lisibilit L op ration s av re suicidaire en p riode de crise le dispositif a contribu a la d localisation des industries europ ennes et la baisse des missions de CO2 a t plus que compens e par la croissance de l quivalent carbone des produits import s Con
62. ction la journ e par Luc Rousseau vice pr sident du Conseil g n ral de l conomie et Christian Kert pr sident de l Association fran aise pour la pr vention des catastrophes naturelles LES ENJEUX ET CONDITIONS DE L ACTION Pr sidence Christian KERT 9h45 10h15 e Les leviers conomiques et les politiques publiques du changement climatique Expos de Fran ois Val rian CGE Questions r ponses 10h15 10h45 e Une vision technologique Expos d Olivier Appert pr sident du Conseil fran ais de l nergie Questions r ponses 10h45 11h00 Pause 11h00 12h00 e Ou en est la prospective du 21 me si cle Table ronde pilot e par Thierry Gaudin CGE Prospective 2100 avec la participation d Eric Brun Barri re ONERC MEDDE Moussa Mbaye ENDA Vaia Tuuhia 4D D bat avec la salle 12h00 13h30 D jeuner libre LE CYCLE DU CARBONE ET SES COMPOSES TROIS EXEMPLES CONCRETS DE CHAMPS D ACTION Pr sidence Guillaume BENOIT 13h30 14h00 e Actions de r duction et projections des concentrations atmosph riques de CO2 Expos de Philippe Ciais LSCE Questions r ponses 14h00 15h00 e Sols agriculture levage et s curit alimentaire Table ronde pilot e par Guillaume Benoit Conseil g n ral de l agriculture avec la participation de David Crespo Pr sident de Fertiprado Jean Fran ois Soussana INRA Bernard Tardieu Acad mie des technologies D bat avec la salle 15h00 15h
63. d and in 10 regions for sharing index w 0 0 5 and 1 The required global mitigation rate to meet the quota is 5 5 per year independent of sharing index more than twice the reduction rate 1 T if exponential decline could start immediately because of persistence in emissions growth This result is consistent with scenario based analyses that account for policy delay With pure emissions based sharing w 0 m varies little among regions Fig 3a it is not identical across regions in contrast with the emission time T Supplementary Fig S2 because of regional variations in the initial growth rate r With pure population based sharing w 1 m varies greatly among regions from 1 4 per year Africa to over 15 per year North America With a blended sharing principle w 0 5 required mitigation rates are intermedi ate between the endpoint options w 0 and w 1 but very different in most cases from a simple average of the endpoints For North America the required mitigation rate at w 0 5 is about 30 more than with emissions based sharing w 0 for Africa it is about 70 less Therefore a shift from an emissions based to blended sharing principle leads to large benefits for developing regions at the cost of a much smaller increase in the demands on developed regions as quantified by fractional changes in the required mitigation rates m Regional mitigation rates are also strongly sensitive to the global carbon quo
64. de la production alimentaire entrainant un accroissement probable des missions de GES et des probl mes d ins curit alimentaire mondiale L objectif cl en agriculture devrait donc tre bien davantage celui de l efficience plus de production et de stockage rapport s aux missions de GES e La gestion de l eau qui devient cruciale n cessitera une nouvelle approche simultan e de l offre stockage transfert et de la demande efficience de l irrigation adaptation des syst mes 33 de production Ceci n cessitera une mise a jour importante de notre vision strat gique vis vis de l irrigation et de notre politique de l eau e La r duction des gaspillages et des pertes tout au long de la cha ne alimentaire est un autre facteur consid rable et mondial d att nuation des gaz effets de serre e Les territoires doivent se pr parer d autres lendemains o il faudra conjuguer adaptation et att nuation gestion des terres et gestion de l eau Des plans agricoles et ou forestiers visant les axes strat giques pr c dents dans les territoires fili res appuy s sur les capacit s d ing nierie n cessaires pour les laborer aux chelles g ographiques appropri es sont n cessaires e Le volet international Un changement de discours reconnaissant l importance strat gique de l agriculture de la for t et de la s curit alimentaire est partout indispensable pour mettre en uvre des politiq
65. e Le carbone en effet est un l ment singulier c est le seul qui soit capable de s unir avec lui m me en longues cha nes stables sans grande d pense d nergie et la vie sur la terre la seule que nous connaissions jusqu ici il faut justement de longues cha nes C est pourquoi le carbone est l l ment cl de la substance vivante mais sa promotion son entr e dans le monde vivant n est pas ais e elle doit suivre un itin raire oblig compliqu qui n a t clairci et pas d finitivement encore que ces derni res ann es Si l avatar organique du carbone ne se d roulait pas quotidiennement autours de nous l chelle de milliards de tonnes par semaine partout o affleure le verts d une feuille le nom de miracle lui reviendrait de plein droit Cet v nement d cisif ce fulgurant travail trois de l anhydride carbonique de la lumi re et du vert v g tal n a pas jusqu pr sent t d crit en termes d finitifs et peut tre ne le sera t il pendant longtemps encore tellement il est diff rent de cette autre chimie organique qui est l uvre encombrante lente et puissante de l homme et cependant cette chimie fine et d li e a t invent e il y a deux ou trois milliards d ann es par nos s urs silencieuses les plantes qui n exp rimentent et ne discutent pas et dont la temp rature est identique celle de l ambiance ou nous vivons L anhydride carbon
66. e aboutit ainsi in vitablement des crises d ajustement aux rar factions relatives Ill Le fouet du march Aux deux extr mit s des r partitions statistiques des l ments des Energies des vivants et de leurs biens les dilutions diffuses et les concentrations extr mes sont donc porteuses de risques qui menacent l avenir de la mince couche de biosph re et de l esp ce humaine Les changements Henri Atlan Le vivant post g nomique qu est ce que l auto organisation Odile Jacob 2011 Sur la rar faction des ressources voir P H Bourrelier et R Di thrich Le mobile et la plan te Economica 1989 Les vagues d inqui tudes malthusiennes sont r currentes celle que l on conna t actuellement succ dant a celle du Club de Rome vers 1970 l analyse reste pertinente en fait les p nuries ne sont jamais que relatives et temporaires ce qui ne veut pas dire qu elles ne sont jamais aigu s ni destructrices La libre circulation des produits a apport une r ponse provisoire aux p nuries locales qui jusqu au XIXe si cle ont fait peser la menace de disettes en Europe Mais la croissance nous a fait d sormais entrer dans une re de rar factions mondiales de quelques ressources rar factions temporaires tant que les innovations efficacit et substitutions et une certaine mod ration de la demande n ont pas apport une r ponse Des in galit s nouvelles se r v lent car ce ne sont pas les m mes parties prenantes
67. e all time car bon quota Q is estimated as 3 500 Gt CO for a climate goal of keeping warming below 2 C with 50 chance of success account ing for both CO and non CO influences all quota estimates are rounded to nearest 100 Gt CO This implies Q 1 400 Gt CO for future FFI emissions from 2013 onwards For warming limits of 2 5 and 3 C at 50 chance of success the equivalent quotas are Quo Quai 4 400 2 300 and 5 300 3 200 Gt CO respectively The available carbon quota for country j is a share js 5 Quan Of the global quota Figure 2 shows the resulting quotas for 10 regions Fig 1 and for the world with shares s from equation 2 for three values of w 0 0 5 and 1 corresponding to inertia based blended and equity based sharing respectively and with available quotas Quai Corresponding to warming limits of 2 2 5 and 3 degrees at 50 chance of success Global quotas are independent of w but the regional quotas depend strongly on w with increasing w causing the quotas to increase for regions with low per capita emissions and vice versa Supplementary Text 2 The regional quotas can be assessed against two independently determined quantities First committed emissions orange bars in Fig 2 are estimates of future emissions from existing CO emitting infrastructure that will continue for infrastructure lifetimes with out early retirement Supplementary Text 1 Committed emis sions in North Americ
68. e polytechnique ing nieur du corps des mines et docteur en histoire Il est l auteur de plusieurs ouvrages et articles sur des sujets conomiques historiques ou financiers Il est aussi ancien associ du cabinet Accenture Olivier Appert pr sident du Conseil fran ais de l nergie Olivier Appert pr side le Conseil Fran ais de l Energie Comit fran ais du Conseil Mondial de l Energie Il est D l gu g n ral de l Acad mie des Technologies Olivier Appert ancien l ve de l Ecole polytechnique ing nieur g n ral des Mines a commenc sa carri re au service des Mines de Lyon puis a occup diff rents postes au minist re de l Industrie et au cabinet du Premier Ministre En 1987 il a pris la responsabilit de l activit radiocommunication mobile au sein de la soci t T l communications Radio lectriques et T l phoniques TRT Nomm en 1989 directeur des hydrocarbures au minist re de l Industrie il a rejoint en 1994 la direction de VIFP et a t en charge notamment de la recherche et d veloppement et de sa filiale holding technologique cot e en Bourse ll a t nomm en octobre 1999 directeur de la coop ration long terme et de l analyse des politiques nerg tiques au sein de l Agence Internationale de l Energie AIE De 2003 a avril 2015 il a t Pr sident Directeur G n ral de IFP Energie Nouvelles Thierry Gaudin CGE Prospective 2100 N le 15 mai 1940 il est ing nieur G n ral des
69. e provide postal address including postal code Global Carbon Project Oceans and Atmosphere Flagship Canberra Australian Capital Territory 2601 Australia SIPSL LSCE CEA CNRS UVSQ Centre d Etudes Orme des Merisiers 91191 Gif sur Yvette France College of Engineering Mathematics and Physical Sciences University of Exeter Exeter EX4 4QF UK Crawford School of Public Policy Australian National University Canberra Australian Capital Territory 0200 Australia PBL Netherlands Environmental Assessment Agency AH Bilthoven The Netherlands Au please provide postal code Copernicus Institute of Sustainable Development Faculty of Geosciences Utrecht University Utrecht The Netherlands Au please provide postal code Tyndall Centre for Climate Change Research University of East Anglia Norwich Research Park Norwich NR4 7TJ UK e mail michael raupach anu edu au NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 1 45 ERSPECTIVE NATURE CLIMATE CHANGE oo 16 7 Inertia allocated by current emissions w 0 Blended allocation w 0 5 i Europe El Pacific China u North America A Reforming economies India Equity allocated by population w 1 M Attica M Latin America Rest of Asia M Middle East Figure 1 Sharing the carbon quota pie The share of an available carbon quota allocated to 10 regions Europe North America Pacific Organisation for Econo
70. e repr sentative des cons quences n gatives des missions en consid ration de l impact sur la demande application un mix nergie et carbone plut t que le seul carbone compensation des diff rences aux fronti res compensations sociales de transition La part de taxation li e aux missions serait con ue pour tenir compte des actions de r duction s questration du CO2 r duction des fuites de m thane En revanche les impacts et risques localis s rel vent de taxes type pollueur payeur classiques en plus des mesures de normalisation et de contr le technique exemple extraction des ressources non conventionnelles transport d chets dangereux pour la sant 14 Les rentes qui ont constitu une des bases de la r flexion conomique classique sont g n ralement occult es aujourd hui alors qu elles deviennent gigantesques comme elles sont inh rentes l extension des raret s l objectif r aliste est de les partager par le moyen de la fiscalit et de surveiller leur bon usage J M Severtino et O Ray Le grand basculement 2011 Les auteurs se r f rent a Karl Polanyi La Grande transformation C est bien une inversion des r actions qu il faut obtenir Les chutes de prix sont bien accueillies par les pouvoirs publics alors qu elles torpillent leurs efforts et que les pointes qu elles redoutent sont les seuls avertissements ressentis par les usagers ce qui n exclut pas d en att nuer les
71. ean in technical social and political systems Inertia and path dependence are unlikely to be affected by short term 41 40 3 57 x AIB 5 30F a g 2 os 1592 E Srcpss 2 K 1592 F O AIF 5 x a sx 20r 8 1592 A em 5 SA90 A H RCP3 PD 15F 1592 8 er RCP4 5 L E 1592 D O RCP6 10F v 1592 C lt 05F or SA90 B SA90 C SA90 D 05 RS ie a SA90 1592 SRES RCPs 1985 2012 1990 2012 2000 2012 2005 2012 Figure 2 Au please provide a short figure title The average annual growth rates of the historical emission estimates black crosses and the emission scenarios for the time periods of overlaps shown on the horizontal axis The growth rates are more comparable for the longer time intervals considered in order SA9O 27 years 1592 22 years SRES 12 years and RCPs 7 years For the SRES we represent the marker scenario for each family filled circles and each of the contributing model scenarios open circles The short term growth rates of the scenarios do not necessarily reflect the long term emission pathway for example A1B has a high initial growth rate compared to its long term behaviour and RCP3PD has a higher growth rate until 2010 compared to RCP4 5 and RCP6 The scenarios generally report emissions at intervals of 10 years or more and we interpolated linearly to 2012 a sensitivity analysis shows a linear interpolation is robust Supplementary Information Au should this refer toa speci
72. echnologique FCBA For t Cellulose Bois construction Ameublement Elle est sp cialis e dans l analyse de cycle de vie de produits bois et participe ce titre a des projets de recherche europ ens et fran ais d valuation de la fili re for t bois par rapport au changement climatique Didier Bonijoly BRGM Didier Bonijoly est docteur en G ologie Ayant 30 ans d exp rience il est sp cialis dans la g ologie des bassins s dimentaires la g ologie structurale et la g ophysique Depuis 2005 il coordonne les activit s de R amp D BRGM dans le cadre des projets de d monstrateurs de stockage de CO2 Il fait galement partie du groupe technique du Carbon Sequestration Leadership Forum CSLF en charge de d finir la proposition de normes pour l valuation des capacit s de stockage g ologique du CO2 et de conduire un groupe de travail d di l int grit et la s curit des stockages 2009 Il devient le chef du Service G ologie en 2009 puis est nomm directeur adjoint de la division des G oRessources en 2012 division en charge de l acquisition de la conservation et de la production de donn es et mod les dans les domaines de la g ologie de la g othermie et des ressources min rales et du d veloppement d outils techniques et mod les dans ces trois domaines Didier Bonijoly est membre du groupe d experts en G oEnergie au sein de l association des Services G ologiques Europ ens GEEG EGS membre d
73. ed reduces the mitigation challenge from near the world average to near zero because these countries collectively account only for a small share of global emissions The implication is that a blended sharing principle can avoid the opposite difficulties associated with the endpoint sharing principles PERSPECTIVE 20 ER Equity w 1 C Blended w 0 5 Inertia w O 15 3 4 Y s j 3 2 El g 2 2 2 g wg E 10 8 S 5 on sH oo lt S E A 2 Ems 3 5 A d mm ge S 2 o al WE A A _ _ __ _ _ _ _ _ A V gt 1 o 5 10 15 Per capita emissions in 2012 tCO per person per yr Figure 4 Distribution of the mitigation challenge among countries Mitigation rates m for 14 countries and regions spanning the development spectrum and for the whole world with sharing index w 0 open squares 1 filled squares and 0 5 half open squares Horizontal axis is 2012 per capita fossil fuel CO emissions Available global fossil fuel carbon quota from 2013 is Qai 1 400 Gt CO corresponding to a 2 C warming limit with 50 success probability With increasing equity in the sharing principle the mitigation challenge increases for countries to the right of the point for the world the pivot for the see saw and decreases for countries to the left Mexico is so close to the pivot that symbols are indistinguishable ROW rest of world EU28 the 28 member states of
74. eil d administration de l Union internationale des instituts de recherche foresti re IUFRO membre du Comit de gestion de l EraNet europ en SUMFOREST sur la gestion foresti re durable et multifonctionnelle et membre correspondant de l Acad mie d agriculture de France 22 Antoine Colin IGN Antoine Colin est ing nieur forestier a la direction interr gionale Nord Est de l IGN a Nancy Sp cialiste de l utilisation des donn es de l inventaire forestier national IFN il est en charge depuis 2004 de l analyse des ressources foresti res de l valuation des disponibilit s futures en bois et de estimation du puits de carbone de la for t aux chelles nationales et des territoires Il a finalis en 2014 une tude sur l volution du puits de CO2 de la for t fran aise en fonction de diff rents sc narios de r colte de bois en for t tude command e par la DGEC du MEDDE Il r alise actuellement pour le compte de l ADEME une tude visant estimer les quantit s de bois d uvre industrie et nergie disponibles en France l horizon 2035 Il est membre depuis 2005 du r seau europ en des inventaires forestiers nationaux qui uvre l harmonisation des r sultats d inventaire forestier pour les rapportages internationaux sur la for t et notamment le r le d att nuation de l effet de serre Estelle Vial Institut technologique FCBA Estelle Vial travaille depuis 8 ans au p le Environnement Sant de l institut t
75. en f vrier 2015 Paris a port sur La s curit alimentaire et le changement climatique en M diterran e et Afrique de l Ouest quel agenda d action pour la COP 21 David Crespo Pr sident de Fertiprado David Gomes Crespo est le fondateur et pr sident de la soci t FERTIPRADO Ing nieur agronome l Institut Sup rieur d Agronomie Universit de Lisbonne D Crespo a t chercheur de l Institut national de recherches agronomiques et chef du D partement de P turages et Cultures Fourrag res de la Station d am lioration des Plantes pr sident du Programme autonome pour le d veloppement des productions agricoles et animales du Minist re de l Agriculture et professeur invit aux Universit s de Lisbonne Evora et A ores Il a fond et pr sid l Association Portugaise de Paturages et Fourrages et a poursuivi sa carri re la FAO Rome comme sp cialiste en ressources pastorales et fourrag res Il a pr sid aussi la F d ration Europ enne des Herbage et au Comit de continuit du Congr s international des herbages Il a con u et d velopp le concept des Prairies et cultures 21 fourrag res bio diverses riches en l gumineuses aujourd hui en expansion dans des diff rents pays m diterran ens Jean Fran ois Soussana INRA Jean Fran ois Soussana est directeur scientifique Environnement l Inra et directeur de recherche Il a dirig pendant 8 ans une unit de l Inra sur les agr
76. enge is vital Received 30 June 2014 accepted 27 August 2014 published online 21 September 2014 References 1 Allen M R et al Warming caused by cumulative carbon emissions towards the trillionth tonne Nature 458 1163 1166 2009 2 Meinshausen M et al Greenhouse gas emission targets for limiting global warming to 2 C Nature 458 1158 1162 2009 3 Zickfeld K Eby M Matthews H D amp Weaver A J Setting cumulative emissions targets to reduce the risk of dangerous climate change Proc Natl Acad Sci USA 106 16129 16134 2009 4 Matthews H D Gillett N P Stott P A amp Zickfeld K The proportionality of global warming to cumulative carbon emissions Nature 459 829 833 2009 5 Raupach M R et al The relationship between peak warming and cumulative CO emissions and its use to quantify vulnerabilities in the carbon climate human system Tellus B 63 145 164 2011 6 Raupach M R The exponential eigenmodes of the carbon climate system and their implications for ratios of responses to forcings Earth Syst Dynam 4 31 49 2013 7 European Commission The 2 C Target Background on Impacts Emission Pathways Mitigation Options and Costs European Commission 2008 6 NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 50 NATURE CLIMATE CHANGE p 1038 NCLIMATE2384 PERSPECTIVE 8 Collins M et al in IPCC Climate Change 2013 The Physical Sc
77. entences around to cite figures in order Observed emission trends are in line with SA90 A IS92 E and IS92 F SRES AIFI A1B and A2 and RCP8 5 Fig 2 The SRES scenarios A1FI and A2 and RCP8 5 lead to the highest temperature projections among the scenarios with a mean temperature increase of 4 2 5 0 C in 2100 range of 3 5 6 2 C whereas the SRES A1B scenario has decreasing emissions after 2050 leading to a lower temperature increase of 3 5 C range 2 9 4 4 C Earlier research has noted that observed emissions have tracked the upper SRES scenarios and Fig 1 confirms this for all four scenario generations This indicates that the space of possible pathways could be extended above the top end scenarios to accommodate the possibility of even higher emission rates in the future The new RCPs are particularly relevant because in contrast to the earlier scenarios mitigation efforts consistent with long term policy objectives are included among the pathways Au correct The RCP3 PD Peak and Decline in concentration leads to a mean temperature increase of 1 5 C in 2100 range of 1 3 1 9 C RCP3 PD requires net negative emissions for example bioenergy with carbon capture and storage from 2070 but some scenarios suggest it is possible to stay below 2 C without negative emissions In the long term RCP4 5 and RCP6 which lie between RCP3 PD and RCP8 5 lead to a mean temperature increase of 2
78. es m decins du temps de Moli re qui ignoraient les r gulations du corps humain toutes les tudes et les leurs ne font pas exception voquent les mouvements des prix sans pouvoir les articuler de fa on appropri e au march par ignorance des comportements chaotiques de celui ci en phase de rar faction Tant qu un effort d lucidation et de mod lisation du march quivalent celui qui a t appliqu au climat n aura pas t r alis un outil essentiel fera d faut Beaucoup de professionnels estiment que le jeu se fera au cours des prochaines d cennies autour d un prix de l ordre de 120 dollars le baril de p trole qui permet la fois de mod rer la demande temporaires lorsque les investissements ne sont pas faits au bon moment ni les fantasmes de p nuries d finitives exemple du minerai de fer Sur les ressources en p trole et en gaz voir le remarquable num ro d octobre 2011 des Annales des Mines Les Hydrocarbures du futur Les auteurs insistent unanimement sur les incertitudes relatives aux valuations aux co ts techniques aux risques et l acceptabilit sociale et cologique References les Rapports du GIEC notamment le Rapport sp cial sur les v nements extr mes et les risques de d sastres Paul Henri Bourrelier Copenhague un autre regard Annales des Mines num ro Apr s Copenhague juillet 2010 Les effets positifs r duction des effets du froid sur la sant et sur les besoi
79. es mini res ne sont explor es et les m thodes d extraction et traitement ne sont mises au point que pour les franges conomiques Raisonner sur les r serves d clar es est absurde normalement elles ne correspondent pas plus de quelques d cennies d approvisionnement Cela n emp che ni les d s quilibres 56 e a l aval l incertitude porte principalement sur l importance de l effet climatique r chauffement variabilit l ensemble des impacts les risques de ce qu on a appel des surprises Le solde des impacts conomiques positifs et n gatifs de la hausse des teneurs en CO2 et du r chauffement semble devoir tre globalement positif si le r chauffement n est ni trop rapide ce qui compromettrait une adaptation tranquille ni trop intense eu gard certains effets extr mes II n est pas simple de mettre en balance ce solde l quilibre et les risques de ruptures pendant le changement Cependant la plupart des tudes prospectives d ja difficiles en raison de ces incertitudes sont entach es du d faut cong nital de ne concerner que l une ou l autre des deux extr mit s du cycle Faisant exception deux experts Henri Pr vot ing nieur des mines et Adolphe Nicolas g ologue ont tent dans des publications r centes cette approche globale Ils aboutissent des conclusions radicalement oppos es Il y a une raison simple cette divergence spectaculaire qui fait penser aux prescriptions d
80. est Il dispose d une exp rience de vingt ans centr e sur l analyse des processus de structuration des soci t s civiles et de leurs interactions avec les pouvoirs publics aussi bien en tant qu expert qu en tant qu acteur II s investit dans la facilitation de dialogues politiques et dans l animation de processus visant une transformation de la culture politique au niveau national ou local Il a supervis et r dig le rapport de plusieurs processus de recherche sur les capacit s et d fis de la soci t civile notamment pour le S n gal I Indice CIVICUS un projet de recherche action qui vise faire l tat des lieux de la soci t civile dans les pays travers le monde coordonn par l Alliance Mondiale pour la Participation Citoyenne M Mbaye est Pr sident du Conseil d Administration du REPAO R seau sur les Politiques de P che en Afrique de l Ouest Il est membre du Comit scientifique du Forum Mondial Sciences et D mocratie et est a ce titre impliqu dans l organisation du Forum Social Mondial II est membre et rapporteur de la Commission nationale de r forme des Institutions R publique du S n gal et a t le Pr sident du Comit scientifique de l Universit des AnE Acteurs non Etatiques dition 2013 Vaia Tuuhia 4D D l gu e g n rale de l association AD Vaia Tuuhia conduit les projets internationaux au sein de AD avec toujours l envie qu une solution collective merge des n gociation
81. et la baisse de la productivit agricole Mais le probl me est aussi europ en et mondial En effet la stagnation observ e des rendements en bl en France depuis les ann es 1990 est due au facteur climatique dans une proportion de 30 70 et au niveau mondial la baisse relative de rendement observ e pour le bl est de 2 par d cennie Le 5 me rapport du GIEC conclut qu on peut s attendre i des impacts tout au long du si cle en termes de s curit alimentaire ii la multiplication des trappes pauvret dans les zones vuln rables iii une mont e des prix mondiaux qui affectera les m nages et iv des migrations subies des conflits et des risques pour l int grit de certains Etats Dans le sc nario tendanciel 4 C c est la s curit alimentaire globale qui serait mise en grand danger 2 Le secteur des terres est une clef de la lutte contre le changement climatique Si l agriculture doit produire bien davantage et s adapter elle doit aussi apporter sa contribution active la lutte contre le d r glement climatique Le secteur des terres l agriculture alimentation la for t et les sols ainsi que les biofilieres s il est metteur de GES est en effet un l ment clef de la solution Responsable de 24 du total mondial d missions 10 12 GtCO2eq an le secteur repr sente en effet de 20 a 60 du potentiel total d att nuation a l horizon 2030 GIEC 2014 car on peut mobil
82. et de l Ecole Nationale de la M t orologie doctorat de l Universit Paris Est De 1984 a 1989 Eric Brun chercheur au Centre d Etudes de la Neige CEN a Grenoble De 1989 a 1998 Directeur du CEN Sp cialiste de la neige et des avalanches et pionnier dans le domaine de la mod lisation num rique du manteau neigeux en fonction des conditions m t orologiques Etude des impacts du changement climatique sur l enneigement De 2003 a 2009 Directeur de la Recherche de M t o et Directeur et du Centre National de Recherche M t orologiques CNRM De 2009 a 2014 Chercheur dans le Groupe Climat du CNRM sur les interactions neige climat Depuis 2015 Charg de Mission ONERC au sein du Minist re de l cologie du d veloppement durable et de l nergie Ancien Vice Pr sident de l International Commission on Snow and Ice IUGG Ancien Pr sident de l International Glaciological Society 2008 a 2011 Pr sident du Conseil d administration de l Institut polaire fran ais Paul Emile Victor IPEV Pr sident du conseil scientifique de l Institut Pierre Simon Laplace IPSL Moussa Mbaye ENDA Secr taire ex cutif du r seau mondial ENDA Tiers monde depuis 2013 il fut pr c demment coordonnateur de l Association Enda Diapol Prospectives Dialogues Politiques qui vise renforcer la participation des acteurs p riph riques dans la d finition la mise en uvre et le suivi valuation des politiques en Afrique de l Ou
83. et la valorisation de l effet de substitution c est plus du de l objectif d att nuation fix pour le pays en 2030 qui pourra tre obtenu sans perte de production L objectif ne saurait tre en effet de r duire la production car les d s quilibres entre offre et demande alimentaire mondiale l origine de la crise de 2007 2008 et des meutes de la faim qui sont suivies dans une quarantaine de pays se verraient nouveau accentu s et la production perdue en Europe serait de facto externalis e ailleurs dans d autres r gions du Monde avec un risque presque certain de g n rer in fine un bilan climatique aggrav impact indirect sur la d forestation Ce serait donc une double absurdit alimentaire et environnementale 3 Changer avec le climat quelles innovations Changer avec le climat c est donc la fois s adapter devenir plus r silients et produire plus plus de bio produits alimentaires et non alimentaires mais aussi plus de services environnementaux plus de stockage de carbone et plus de substitution C est r ussir une intensification durable de l agriculture Comment faire Le succ s passe par de nouvelles visions reconna tre l importance des ressources rurales et mieux les pr server et valoriser et par l innovation technologique agronomique sociale territoriale politique Ceci impose notamment de sortir des visions r glementaristes normatives et standardis es pour innover et d fi
84. fic figure table in the SI fluctuations such as financial crises and it is probable that emissions will continue to rise for a period even after global mitigation has started Thermal inertia and vertical mixing in the ocean also delay the temperature response to CO emissions As global circumstances inertia and path dependence are all fluctuating Au OK there is value in comparing observed decadal emission trends with emission scenarios to help inform the likelihood of different scenarios explore the feasibility of desired changes in the current emission trajectory and identify whether new scenarios may be needed Global CO emissions have increased by 54 since 1990 from 6 1 0 3 Pg Cin 1990 to 9 5 0 5 Pg C in 2011 3 over 2010 with average annual growth rates of 1 9 per year in the 1980s 1 0 per year in the 1990s and 3 1 per year since 2000 Supplementary Information Au should this refer to a specific figure table in the SI We estimate that emissions in 2012 will be 9 7 0 5 Pg Cor 2 6 above 2011 range 2 of 1 9 3 5 The observed growth rates are at the top end of all four generations of emissions scenarios Fig 2 Of the previous illustrative IPCC scenarios only 1892 E 1S92 F and SRES A1B exceed the observed emissions Fig 1 or their rates of growth Fig 2 with RCP8 5 lower but within uncertainty bounds of observed emissions Au fig citation move above OK or swap these two s
85. gique du passage une agriculture cologiquement intensive Cela vaut aussi pour l levage qui peut mieux g rer l herbe et devenir beaucoup plus autonome moins d pendant des intrants La technique des 13 paturages tournants dynamiques en cours de d veloppement par exemple en Vend e est un bon exemple de syst me a gains multiples Les leveurs peuvent aussi modifier l alimentation des bovins quiper leurs fosses de torch re et mieux valoriser les d chets par la m thanisation La recherche la formation et le conseil doivent aussi changer Les coop ratives peuvent renouveler leurs visions et vendre plus de conseil agronomique et moins d intrants Terrena et Vivescia s y sont engag es Les politiques doivent aussi innover par exemple en d finissant des strat gies d adaptation et att nuation non dissoci es des enjeux et strat gies de d veloppement et de s curit alimentaire et en d veloppant des politiques pro agriculture familiale et des systemes de paiements pour services environnementaux La soci t enfin doit prendre conscience de la mont e des risques soutenir intelligemment l agriculture et arr ter d en faire une variable d ajustement des politiques commerciales urbaines et environnementales modifier aussi ses modes de consommations talement urbain gaspillage alimentaire Enfin la n gociation climatique et les syst mes de rapportage devraient eux aussi voluer pour mieux p
86. gr s possibles importantes Le rapport Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER f vrier 2015 montre qu en conjuguant transition agro cologique meilleure gestion de l azote recours accru aux l gumineuses agro foresterie z ro labour m thanisation r duction des pertes en terres agricoles en prairies et des gaspillages alimentaires et gestion dynamique de la for t et des biofilieres c est plus du quart de l objectif national d att nuation fix par la France pour 2030 qui pourra tre obtenu En plus des r ductions directes et indirectes d missions on peut en effet am liorer les m canismes naturels faisant des productions des champs et des bois de v ritables pompes carbone capables de le stocker puis de substituer des produits biosourc s des nergies et des mat riaux beaucoup plus missifs de gaz effet de serre La restauration des terres d grad es une priorit de premier rang La restauration des terres d grad es est une condition d une transition mondiale r ussie Elle repr sente en effet une priorit de premier rang pour la r ussite de l att nuation GIEC 2014 et peut permettre des b n fices consid rables en termes de production et d adaptation L Afrique de l Ouest et la M diterran e sont particuli rement concern es Des exemples de r ussites confirment la possibilit de
87. icit des barrages des canaux et du g nie civil des centrales nucl aires B Tardieu est pr sident d honneur de Coyne et Bellier Tractebel Engineering soci t de GDF Suez Au sein de cette soci t puis sa t te il a consacr sa vie professionnelle d velopper des grands projets dans le domaine de l eau et l nergie hydro lectrique dans une cinquantaine de pays et a promu la recherche th orique et pratique l occasion des expertises et chantiers des barrages Il a t Vice Pr sident de la Commission Internationale des Grands barrages Pr sident du Comit Fran ais des Barrages et R servoirs Vice Pr sident du Comit d orientation de la Recherche en G nie Civil 1985 1995 membre du CS d IRSTEA Il est membre du Comit Technique Permanent des Barrages et Ouvrages Hydrauliques membre du Conseil Scientifique de l EDF et de l ENPC President du CST ouvrages du Canal Seine Nord Europe VNF Jean Luc Peyron GIP ECOFOR Jean Luc PEYRON est ing nieur g n ral des ponts des eaux et des for ts Il dirige le groupement d int r t public ECOFOR constitu entre une douzaine de grands organismes francais de recherche d veloppement suivi administration et gestion au profit des cosyst mes forestiers temp r s et tropicaux ECOFOR anime des programmes de recherche et des expertises en renforcant les contacts entre producteurs et utilisateurs de connaissances Jean Luc Peyron est galement membre du Cons
88. ie des ressources min rales et de l environnement Elles s y ach vent en 2010 comme directeur adjoint du secteur scientifique Energie D veloppement Durable Chimie et Proc d s Il rejoint alors les directions en charge de la strat gie au CEMAGREF puis depuis 2011 du BRGM Il est ce jour responsable de l Evaluation scientifique et technique au BRGM et r dacteur en chef de la revue G osciences Val rie Czop EDF Ing nieur ENSTA Val rie Czop est entr e la R amp D d EDF en 1982 pour tudier les g n rateurs de vapeur de SUPERPHENIX Elle est ensuite pass e l ing nierie nucl aire avant de rejoindre 24 l ing nierie du parc Thermique Flamme Elle est maintenant rattach e Etat Major de la Division Production et Ing nierie du Thermique Flamme o elle pilote entre autres le programme Captage et Stockage de CO2 du groupe EDF Elle repr sente EDF au sein du Club CO2 o elle anime le groupe de travail communication 25 26 ANNEXES CGAAER CONSEIL GENERAL a Libert Egalit Fraternit REPUBLIQUE FRANGAISE DE L ALIMENTATION MINISTERE DE L AGRICULTURE DE L AGROALIMENTAIRE ET DE LA FOR T DE L AGRICULTURE ET DES ESPACES RURAUX Synth se du rapport du CGAAER n 14056 Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique Le contexte La question agricole et foresti re imparfaitement
89. ience Basis 43 Davis S J amp Socolow R H Commitment accounting of CO emissions eds Stocker T E et al Ch 12 1029 1136 Cambridge Univ Press 2013 Environ Res Lett in the press Au any update 9 Matthews H D Solomon S amp Pierrehumbert R Cumulative carbon as a 44 Davis S J Peters G P amp Caldeira K The supply chain of CO emissions policy framework for achieving climate stabilization Phil Trans R Soc A Proc Natl Acad Sci USA 108 18554 18559 2011 370 4365 4379 2012 45 van Vuuren D P et al The representative concentration pathways an overview 10 Friedlingstein P et al Persistent growth of CO emissions and implications for Climatic Change 109 5 31 2011 reaching climate targets Nature Geosci in the press 46 Kriegler E et al The role of technology for achieving climate policy objectives 11 GEA Global Energy Assessment Toward a Sustainable Future Cambridge overview of the EMF 27 study on global technology and climate policy Univ Press and International Institute for Applied Systems Analysis 2012 strategies Climatic Change in the press Au any update Au publishers correct as added 47 Riahi K amp Kriegler E Locked into Copenhagen pledges implications of 12 BGR Energy Study 2013 Reserves Resources and Availability of Energy short term 386 emission targets for the cost and feasibility of long term climate Resources Federal Institute for Ge
90. ion montrera diff rents sc narios d missions futurs et les absorptions du carbone dans la v g tation et l oc an avec les incertitudes associ es 11 Sols agriculture levage et s curit alimentaire Table ronde pilot e par Guillaume Benoit Conseil g n ral de l agriculture avec la participation de David Crespo Pr sident de Fertiprado Jean Frangois Soussana INRA Bernard Tardieu Acad mie des technologies Probl matique Le changement en agriculture et dans notre rapport aux ressources rurales est une n cessit car il nous faut a la fois promouvoir une agriculture durable assurer la s curit alimentaire et relever le d fi climatique 1 L agriculture et la s curit alimentaire sont menac es par le changement climatique Le d r glement climatique menace l agriculture et la s curit alimentaire alors que la production agricole doit s accroitre de 60 d ici 2050 FAO 2012 Le dernier rapport du GIEC annonce par suite une forte aggravation des probl mes L Afrique l Asie du sud et les populations vuln rables des zones arides semi arides et littorales sont notamment menac es Les risques identifi s avec une confiance lev e sont relatifs l eau et la perte des moyens de subsistance ruptures des syst mes alimentaires suite aux s cheresses et a la variabilit des pluies pertes de moyens de subsistance et de revenus suite un acc s insuffisant l eau d irrigation
91. ique forme a rienne du carbone dont nous avons parl jusqu ici ce gaz qui constitue la mati re premi re de la vie la provision permanente dans laquelle puise toute ce qui cro t et l ultime destin de notre chair n est pas un des composants principaux de l air mais un ridicule d chet une impuret trente fois moins abondante que l argon dont personne ne per oit la pr sence A l chelle humaine c est une acrobatie charg e d ironie un tour de jongleur une incompr hensible ostentation d omnipr sence arrogante puisque c est de cette impuret de l air toujours renouvel e que nous venons nous les animaux et nous les plantes et nous l esp ce humaine avec nos quatre milliards d opinions discordantes nos mill naires d histoire nos guerres nos hontes et nos noblesses et notre orgueil Nous sommes de nouveau anhydride carbonique ce dont nous nous excusons c est encore une fois un passage oblig on peut en imaginer ou en inventer d autres mais sur la terre c est ainsi 1 Bruno Tertrais L Apocalypse n est pas pour demain Denoel 2011 Pascal Bruckner Le fanatisme de l apocalypse Grasset 2011 60 Nous le laisserons voler trois fois autour du monde jusqu en 1960 et pour justifier un espace de temps si long a la mesure humaine nous ferons remarquer qu il est au contraire beaucoup plus bref que la moyenne celle ci nous assure t on est de deux cents ann es Tous les deux cents ans chaque atome de
92. iser plusieurs leviers afin de e am liorer les m canismes naturels faisant des productions des champs et des bois de v ritables pompes carbone capables de le stocker puis de substituer des produits biosourc s bois et autres bio mat riaux bio nergies des nergies et des mat riaux de source mini re beaucoup plus missifs de GES et de e r duire la d forestation l talement urbain les pertes gaspillages et mauvaises consommations alimentaires ainsi que les missions directes de l agriculture et de l levage N20 et CH4 12 Stabiliser les concentrations de GES dans l atmosph re a un niveau et dans un d lai tel que la production alimentaire ne soit pas menac e art 2 d finissant l objectif ultime de la CCNUCC impose par cons quent de r ussir a la fois la transition nerg tique et un autre rapport la terre Ce qui est vrai pour le monde vaut aussi pour l Europe En France le rapport du CGAAER Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique a montr qu en agissant sur la r duction des pertes et gaspillages alimentaires en terres agricoles et en prairies sur l volution des pratiques agricoles propos e par le rapport de l INRA gestion de azote recours accru aux l gumineuses z ro labour m thanisation volution de l alimentation des bovins gestion des prairies et sur une gestion plus dynamique de la for t
93. issions decline is approximately consistent with the required rates from our analysis if there is no delay in start ing mitigation but even a five year delay causes the required rate to approach the upper edge of the distribution While the global quota is determined biophysically the resulting distribution of effort among countries can be made more achievable by emissions or quota trading and related instruments These can help to make very high national mitigation targets achievable given sufficient globally connected trading systems and an effective price on emissions Quota trading means that an initial quota does not determine the actual future cumulative emissions for a country it also can improve the overall cost effectiveness of the global miti gation effort and facilitate transfer payments between countries to help achieve desired distributional outcomes It is an open question whether such payments can be actually implemented on a large scale For the emergence of long term cooperative solutions to anthro pogenic climate change one essential element is an ability to per ceive the consistent global consequences of local actions given great differences in national economies and histories The social capital that underpins cooperative governance of the commons takes time to evolve but the biophysical realities of climate change demand solutions within decades This is why the development of new per spectives on the sharing chall
94. it tre port e la gestion de l azote aux bio d chets et la m thanisation au semis direct et l agroforesterie L effet important du stockage de carbone dans les prairies conforte aussi la n cessit d un levage l herbe performant dont l avantage climatique par rapport l levage au grain ma s soja est souligner Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 7 e Le changement d usage des terres le retournement des prairies et l artificialisation des terres li e l urbanisme p sent lourd dans le d stockage de carbone Leur indispensable r duction justifie des mesures fortes imm diates et effet sur le long terme e La for t comme l agriculture moindre mesure peut accro tre le stockage de carbone et fournir l aval des produits de substitution aux mati res fossiles moyennant une politique foresti re dynamique de gestion de reboisement et de mobilisation des bois dans des conditions cologiques compatibles PP er 4 1 x Changement climatique If Securit alimentaire e Le double d fi de la s curit alimentaire mondiale et du climat impose de produire efficacement plus et mieux en agriculture comme en sylviculture La r duction de la production agricole et alimentaire europ enne serait une absurdit Elle conduirait en effet une externalisation hors Union europ enne d une partie
95. it en effet un cycle biog ochimique complexe connu quantitativement avec des incertitudes importantes pour tout ce qui est en sous sol Le CO2 est la cl de la vie v g tale de la vie tout court Le m thane est aussi un produit du vivant En traces il contribue l effet de serre et l acidification des oc ans la combustion de produits carbon s produit des compos s canc rig nes mol cules hexagonales chlor es comme les dioxines la nicotine et des m dicaments Une infime partie du carbone terrestre constitue des mat riaux exceptionnels les fibres le diamant Cet article reproduit dans les actes et compl t par les citations de Primo Levi correspond une intervention qui a suivi celles de Herv le Treut et de Emmanuel Leroy Ladurie gt Primo Levi Le syst me p riodique r dition en Livre de poche Les vingt et un chapitres de l ouvrage sont compos s chacun d un r cit sur un l ment de la classification de Mendele ev qui en compte une petite centaine choisi pour sa correspondance symbolique avec l histoire de sa vie ench ss s dans une composition complexe qui rappelle celle de Georges Perec passionn lui aussi de classification de La vie Mode d emploi Le Syst me p riodique r dig par Levi au d but des ann es 1970 et dit par son ami et conseiller Italo Calvino parait en 1975 dix sept ans apr s la publication pour large public de Si c est un homme Jusque l t moin il devient
96. itoires Les aspects internationaux penser et agir ensemble climat et s curit alimentaire adaptation et att nuation Nord et Sud Le r chauffement climatique met en p ril la s curit alimentaire et sanitaire comme il hypoth que notamment l avenir de l Afrique et de la r gion m diterran enne Avec les changements dans la pluviom trie la baisse relative des rendements et la mont e des risques agricoles on doit en effet s attendre des impacts lourds sur les prix alimentaires mondiaux la pauvret la croissance conomique et la multiplication de trappes pauvret dans les zones vuln rables Mais il en r sultera aussi des migrations subies des conflits et des risques pour l int grit de certains Etats Avec 4 C de r chauffement ce serait toute la s curit alimentaire mondiale qui serait mise en p ril 32 Le d fi climatique doit done tre conjugu a celui de la s curit alimentaire et face ce double d fi le monde se doit de bien comprendre les interconnections existantes ou possibles entre pays en termes de solutions La mise en place de politiques agricoles et rurales appropri es agriculture durable soutien l agriculture familiale est donc d une importance d cisive Il conviendrait par cons quent de d passer les approches strictes de n gociation climat qui se sont jusqu pr sent caract ris es par une sorte de confrontation peu mobilisatrice entre N
97. l possible to transition towards pathways consistent with keeping temperatures below 2 C refs 12 14 15 The historical record shows that some countries have reduced CO emissions over 10 year periods Supplementary Information Au should this refer to a specific figure table in the SI through a combination of non climate policy NATURE CLIMATE CHANGE VOL 3 JANUARY 2013 www nature com natureclimatechange 42 opinion amp comment intervention and economic adjustments to changing resource availability The oil crisis of 1973 led to new policies on energy supply and energy savings which produced a decrease in the share of fossil fuels oil shifted to nuclear in the energy supply of Belgium France and Sweden with emission reductions of 4 5 per year sustained over 10 or more years Supplementary Information Au should this refer to a specific figure table in the SI A continuous shift to natural gas partially substituting coal and oil led to sustained mitigation rates of 1 2 per year in the UK in the 1970 s and again in the 2000 2 per year in Denmark in the 1990 2000 and 1 4 per year since 2005 in the USA Supplementary Information Au should this refer to a specific figure table in the SI These examples highlight the practical feasibility of emission reductions through fuel substitution and efficiency improvements but additional factors such as carbon leakage need to be considered
98. le form e aux nouvelles approches participatives de plans de gestion agro sylvo pastoraux contractualis s avec les communaut s et de paiements pour services environnementaux 3 Anticiper et repenser l utilisation de l eau et des terres passer partout des territoires climato intelligents Il s agit de faire de la s curit alimentaire locale et globale un objectif majeur des politiques de l eau et des politiques urbaines et de promouvoir des solutions et plans d action eau et agriculture adapt s chaque territoire lesquels pourront agir a la fois sur l offre stockage de l eau transferts r utilisations sur la demande efficience r gulation et sur la diversification de l conomie rurale pour r ussir l adaptation le d veloppement l att nuation et la durabilit 4 Faire de la recherche agronomique et de l innovation un v ritable choix strat gique Source ICARDA SESAME 1 Rapport du CGAAER L eau et la s curit alimentaire S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Afrique de l Ouest quel agenda d action pour la COP 21 Quels enjeux pour la COP 21 La r ussite de la n gociation suppose de r concilier la s curit alimentaire et la lutte contre le changement climatique La question des terres des sols de l eau et des for ts est clef si on n en prend pas soin on r duit la production on d stocke du carbone
99. limit success probability equal to 2 C 50 2 5 C 50 3 C 50 and 2 C 66 The available global FFI carbon quotas for these four cases are Qaa 1 400 2 300 3 200 and 1 100 Gt CO respectively 4 NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 48 NATURE CLIMATE CHANGE boi 10 1033 NCLIMATE2384 starting mitigation can also be included Supplementary Text 3 By incorporating such a delay equation 4 can provide a good repre sentation of the trajectories of CO emissions from fossil fuels in the four representative concentration pathway scenarios before any introduction of negative emissions Supplementary Fig S5 This indicates that equation 4 is suitable for empirically describing per sistence effects in emissions trajectories To meet a specified available cumulative emission quota persis tence in emissions growth causes the necessary eventual character istic rate of decline in emissions m to be typically more than twice the rate 1 T that would be required if exponential decline could commence immediately Supplementary Text 3 equation S8 This occurs because the persistence in emissions growth in the early phase of the mitigation effort has to be compensated by more rapid later decline larger m Figure 3a shows the mitigation rates m needed to meet an avail able carbon quota Q 1 400 Gt CO a 2 C warming limit at 50 success probability for the worl
100. mic Co operation and Development countries reforming economies China India Rest of Asia Middle East Africa Latin America under three sharing principles based on equation 2 with sharing index w 0 0 5 and 1 Numbers give the percentage share of the global quota allocated to each region summing to 100 for each chart Shares are calculated using equation 2 with emissions f averaged over last five years of data and population p averaged over a five year period centred on the time at which world population reaches 9 billion See Supplementary Text 1 Methods for details forcers nonlinear force response relationships and cooling by some aerosol species Ways of sharing a cumulative emissions quota A common pool resource can be shared objectively among participants in a social ecological system by distributing the resource according to a set of observable metrics In the case of the carbon quota two generic metrics are measures of inertia also known as grandfathering and equity the inertia metric reflect ing the distribution of emissions and the equity metric reflecting the population distribution These metrics would suggest two alterna tive sharing principles sj emissions sj population a 1 where s is the share of the quota to country j f and p are the emissions current or cumulative and population present or future respectively for country j and F and P are the correspond ing emission
101. neux la fili re bois pourrait repr senter un gain potentiel d missions d environ 25 30 MtCO an en substitution l horizon 2030 et de 3 5 MtCO an en stockage A l inverse on sait que la prolongation des tendances foresti res actuelles se traduirait terme par une r duction du puits de carbone forestier et donc par une augmentation nette des missions La stimulation de la sylviculture du reboisement et de la r colte foresti re avec une dynamique accrue de valorisation des produits et sous produits de la en incluant les bioproduits d origine agricole environ 4 MtCO an 30 fili re notamment dans la construction apparaissent donc comme des leviers climatiques puissants Ce potentiel d att nuation que l on value un niveau plus important que celui des r ductions directes de GES dans le secteur agricole demande n anmoins tre pr cis Il justifie une politique foresti re plus volontariste d exploitation et de reboisement appuy e par e des financements ambitieux du fonds strat gique forestier carbone fonds chaleur finance potentiellement aliment s notamment par le retour du fonds issu des quotas carbone mis aux ench res ils pourraient en outre conforter durablement la comp titivit de notre fili re bois et sa capacit d action climatique e la mise en place d une gestion group e et dynamique de la for t priv e la mieux structur e la plus productive
102. nion europ enne de nombreuses terres et parcours sont aujourd hui fortement d grad s Dans un grand nombre de pays notamment du Sud les probl mes d rosion de salinisation et de d sertification d envasement rapide des retenues des barrages sont particuli rement graves Au Sud de la M diterran e c est aussi la faiblesse des rendements et la pauvret rurale dans les montagnes et dans les zones semi arides non irrigu es dont beaucoup sont tr s peupl es qui sont une grande cause de vuln rabilit Avec l aridification croissante des migrations et des d stockages de carbone importants sont possibles En Europe ce sont surtout les probl mes de d prise d talement urbain et donc de d sagricolisation qui sont souligner en seulement cinquante ans 13 millions ha de SAU et 10 millions ha d herbe ont en effet t perdus dans les pays allant duPortugal la Turquie Feu destructeur Abandon et invasion d arbustes Photos D Crespo Une d pendance alimentaire croissante au Sud Que fera l Europe Ainsi peut on dire que les trois sous r gions gaspillent d gradent et sous valorisent leurs ressources rurales alors que les besoins alimentaires sont pourtant en forte croissance que des emplois doivent tre cr s en grand nombre 300 millions en Afrique et que le probl me de la s curisation des approvisionnements des pays importateurs se pose de fa on de plus en plus cruciale
103. nir et promouvoir des solutions adapt es chaque cosyst me chaque territoire A l chelle mondiale les deux priorit s de premier rang pour le secteur des terres sont la restauration des terres d grad es par le surp turage l rosion la perte de mati re organique et la pr servation gestion dynamique des for ts et fili re bois De nombreuses terres sont en effet aujourd hui d grad es notamment en Afrique en Asie et en M diterran e Des solutions existent pour leur redonner vie produire plus et permettre en m me temps de stocker davantage de carbone Et les restaurer peut permettre de r duire la d forestation et donc de r duire le d stockage c est en redonnant vie et production a ses terres d grad es que le Br sil r ussit pour une bonne part prot ger la for t d Amazonie car ce qui est produit ici n a pas tre produit l Il nous faut d une fa on g n rale mieux prendre soin des sols et de l eau et mieux valoriser la photosynth se viter de mettre les sols nu mettre des plantes de couverture des intercultures syst matiques avec des l gumineuses tout cela permet un stockage de carbone et d azote et d utiliser moins d intrants donc plus de mati re organique plus de production moins d missions plus d att nuation et moins de charges Et les syst mes en devenant plus autonomes et plus diversifi s gagnent aussi en r silience C est tout l enjeu de la transition agro colo
104. ns de raisonner productivit de l eau et non de la terre d innover et de r duire et taxer les sur irrigations L irrigation de d ficit et l irrigation de compl ment am lior e peuvent permettre des gains de productivit et d conomie en eau de 30 En Egypte 37000 ha irrigu s dans la province de Sharkia sont depuis 3 ans cultiv s en lits sur lev s ce qui permet d accroitre la productivit de l eau de 72 et les rendements de 30 M Solh DG ICARDA Innovation dans l irrigation en Egypte Source ICARDA Avec un acc s g n ralis aux bonnes pratiques et a des vari t s adapt es les gains potentiels de production de la M diterran e du Sud et de l Afrique de l Ouest en pluvial comme en irrigu peuvent tre lev s alors que le sc nario tendanciel annonce au contraire une forte chute des rendements du fait du d r glement climatique Quatre priorit s strat giques pour la M diterran e et l Afrique de l Ouest Le contenu des n cessaires strat gies alternatives est clairement ressorti des trois s minaires SESAME Il s agit d abord de prendre conscience de notre vuln rabilit et de la mont e des risques puis de comprendre les enjeux et voies de solutions Il nous faut par suite r ussir un autre rapport la terre et l eau redonner consid ration nos ressources rurales humaines naturelles et culturelles pour les pr server les restaurer et les valoriser Il nous f
105. ns en chauffage accroissement du cycle de l eau effets sur la croissance v g tale et stimulation de la biodiversit agriculture dans les zones froides lib ration de l Arctique pour la navigation et l extraction p troli re sont mettre en balance avec les effets n gatifs impacts sant des canicules consommation pour la climatisation hausse du niveau de la mer et acidification d s quilibres hydriques accentu s pluies instantan es intenses et ruissellement effets sur les sols et d sertification de certaines zones d sassemblages d esp ces etc Or l adaptation au changement n est pas gratuite et suppose une plasticit politique contreparties prises aux gagnants au profit des perdants acceptation de migrations ce qui n a rien de nouveau dans l histoire de l humanit mais se heurte un raidissement dans un monde plus occup Surtout l accroissement du co t et la crainte que des v nements extr mes se multiplient si le r chauffement d passait un certain seuil est a prendre en consid ration Mais aucun seuil n est ce jour valid par l expertise scientifique Celui de 2 degr s dont la transposition en termes d missions de CO2 varie du simple au double selon les mod les ne figure dans aucun rapport d experts du GIEC dans aucun des r sum pour d cideurs tablis par les repr sentants gouvernementaux On le trouve par contre r p t sati t dans des d clarations des politiques reprises
106. ns le programme de recherche transition vers une conomie cologique Il part du constat que les gens ont besoin d adh rer a un projet collectif qui nourrit un nouveau r cit pour changer Le 20 me si cle ne sera pas la reproduction du 21 me si cle Nous serons de plus en plus nombreux Les limites de la plan te s imposent Le climat donne des horizons de temps Et nous voudrons tous bien vivre C est l histoire de cette quation que propose de raconter Our Life 21 Qu est ce que des vies r ussies durables et d sirables d s lors que l on r ussi la transition cologique Et pour tre dans l actualit d s lors que l on r ussit la n gociation climat Cela se traduit par une description pr cise des usages d nergie On s adresse aux personnes en leur parlant de ce quoi sert l nergie qu ils consomment on leur donne des rep res sur leurs larges de man uvre futur pour r duire ces usages et au cours d ateliers ils imaginent les futurs modes de vie de famille en 2030 et 2050 et nous les racontent Moussa MBaye ENDA L intervention portera sur les probl matiques li es au projet APPECCAO sur l adaptation des politiques et pratiques de p che aux changements climatiques l aide des savoirs scientifiques et des connaissances endog nes Sachant que les changements climatiques vont indubitablement bouleverser les activit s li es la p che en milieu marin comme sur le continent en Afrique de l Ouest Ce secte
107. nvironnementaux biodiversit bon fonction nement du sol filtration de l eau conomiques et sociaux en termes d emplois verts Les changements de pratique et de syst mes de culture Une tude de l INRA a s lectionn 26 actions techniques qui seraient climatiquement les plus efficaces et qui pourraient notamment r pondre pour l essentiel aux principes de l agro cologie Elles concernent e la r duction des missions de m thane issues des levages notamment par la promotion de la m thanisation e le stockage additionnel de carbone notamment par le semis direct et les diff rentes formes d agro foresterie e la maitrise de la fertilisation le recours pr f rentiel l azote organique et le d veloppement des l gumineuses La mise en uvre des mesures ainsi pr conis es sans discernement pourrait cependant accentuer fortement les risques pour les agriculteurs Le potentiel de r duction des missions consid r comme effectivement atteignable l horizon 2030 serait de l ordre de 12 15 MtCO eq an Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 4 L augmentation du r le de la for t En optimisant la substitution d usages en aval par les bioproduits et le bois nergie et gr ce la dynamisation de la r colte foresti re au raccourcissement des cycles forestiers et au reboisement accru dont r si
108. o amp cosystemes et le changement global Depuis 1998 il est membre du Groupe de travail II du GIEC Groupe Intergouvernemental d Experts sur le Climat sur les impacts du changement climatique l adaptation et la vuln rabilit Il a t auteur principal des rapports d valuation du GIEC dans le domaine de l agriculture des for ts et des cosyst mes Il coordonne un grand projet europ en FP7 sur l levage et le changement climatique impliquant quatre continents pr side le conseil scientifique de l initiative de programmation conjointe sur l agriculture la s curit alimentaire et le changement climatique FACCE JPI 21 pays dirige un groupe de l Alliance mondiale de recherche sur les gaz effet de serre agricoles 45 pays et est co pr sident du comit de pilotage du programme international AgMIP concernant les impacts du changement climatique sur l agriculture Il a pr sid le comit scientifique de la troisi me Conf rence mondiale sur l Agriculture Intelligente face au Climat et est l un des organisateurs de la conf rence scientifique Notre avenir commun face au changement climatique Bernard Tardieu Acad mie des technologies Bernard Tardieu est Pr sident de la Commission Energie et Changement climatique de l Acad mie des Technologies Il est co auteur du rapport Le m thane d o vient il et quel est son rapport avec le climat Expert international dans le domaine de l hydro lectr
109. o act on similar principles To establish principles we focus on the sharing of fossil fuel CO emissions the largest single contributor to radiative forcing and climate change CO emissions from land use change are now a relatively small fraction of total CO emissions 8 3 declining with time and subject to significant uncertainty at the global scale and even more at regional scales Inclusion of CO emissions from land use change is straightforward in principle though data uncertainties would require careful assessment In the absence of historic attribution the effects would be small for most regions but large for tropical forest countries where land clearing is still ongoing More significant at the global scale is the role of non CO forcing agents both those accounted the major non CO greenhouse gases and unaccounted aerosols for in inventories Au OK However full inclusion of these forcing agents in exten sions to carbon quotas at regional and national scales is beyond the present scope requiring more complex climate modelling to resolve issues such as local impacts of short lived climate Climate Change Institute Australian National University Canberra Australian Capital Territory 0200 Australia Department of Earth System Science University of California Irvine California USA Au please provide zip code Center for International Climate and Environmental Research Oslo CICERO Norway Au pleas
110. oie Saura t il surmonter l opposition dogmatique de son pays la taxe qui permettrait une approche r aliste 1 Fr d ric Denhez La dictature du carbone Fayard septembre 2011 porte sur ce sujet un diagnostic bien tay et propose l abandon du march carbone quand il en est encore temps Parmi les nombreuses publications on peut se rapporter comme plaidoyer celui d un des acteurs de la Caisse des d p ts qui a de meilleurs champs que celui l pour sa mission de service public Christian de Pertuis Et pour quelques degr s de plus et pour les analyses sereines Michel Rocard Rapport sur la taxe carbone 2009 Yves Martin dans le num ro des Annales des Mines sa m moire para tre en janvier 2012 P Criqui B Farago et A Grandjean Les Etats et le carbone PUF 2009 Outre J P Dupuy Annie Le Brun Perspective d prav e entre catastrophe r elle et catastrophe imagin e Editions du Sandre septembre 2011 59 verser dans l apocalypse et la contrition rebondir en s adaptant L adaptation propri t de la vie capacit sup rieure de l homme Paul Henri Bourrelier Octobre 2011 Annexe extraits du livre de Primo Levi Le Syst me p riodique C est vers le carbone l ment de la vie que se tournait mon premier r ve litt raire un r ve insistant a une heure et en un lieu o ma vie ne valait pas grand chose oui je voulais raconter l histoire d un atome de carbon
111. ois contenu dans le produit et pour une utilisation nerg tique de 0 5 tonne CO2 eq par m3 de bois S paration s questration et valorisation du CO Table ronde pilot e par Didier Bonijoly BRGM avec la participation d Anne de Bethencourt Fondation Nicolas Hulot Daniel Cl ment ADEME Fran ois Clin BRGM Val rie Czop EDF Le Captage le Stockage du Carbone et sa Valorisation CSCV est une des solutions permettant de contribuer a la r duction des missions de CO2 dans l atmosph re Cette solution technologique s adresse aux seules missions concentr es issues de l industrie intensive en Carbone comme la production d lectricit partir des combustibles fossiles la sid rurgie les cimenteries Ces industries repr sentent elles seules 65 des missions mondiales de CO2 missions totales 36 1 milliards de tonne en 2013 Si toutes les industries se sont engag es dans une d marche d am lioration de l efficacit nerg tique de leurs op rations de pr paration a la transition nerg tique r duction de l usage des combustibles les plus carbon s voire leur remplacement par des nergies renouvelables il n en reste pas moins que le CSCV offre une solution viable et efficace pour celles qui resteront fortement mettrices de CO2 ou dont l usage d un combustible est intrins quement irrempla able Cependant la mise en uvre du CSCV ne peut s envisager que sous certaines conditions Les indu
112. ord et Sud comme entre att nuation et adaptation A cet gard le concept de Climate Smart Agriculture agriculture intelligente face au climat qui vise a conjuguer adaptation att nuation gestion des terres et de l eau dans un objectif de s curit alimentaire est des plus pertinents Ceci suppose l mergence de nouveaux regards sur les compl mentarit s Nord Sud pour laquelle la France peut contribuer dans les domaines de l agriculture et de la for t Les id es fortes port e politique m ritent d tre mises en avant par la France e Les analyses climatiques des GES sont mettre syst matiquement en perspective et en synergie avec les enjeux conomiques environ nementaux et sociaux des fili res et des territoires en raisonnant ensemble att nuation et adaptation e La comptabilisation normalis e des GES de l agriculture et de la for t du fait de leur particularit photosynth tique complexe doit tre adapt e pour viter des incoh rences Elle doit tre compl t e par un pilotage global des contributions de l ensemble du secteur des terres agriculture for t et sols l attenuation du changement climatique Les objectifs de progr s n ont de sens que dans cette vision largie e L agriculture fran aise peut progresser pour tre moins missive en GES Les choix agro cologiques sont ce titre justifi s et se trouvent confort s Une attention particuli re do
113. osciences and Natural Resources 2013 goals Technol Forecast Soc in review Au has this now been accepted 13 Clarke L et al in IPCC Climate Change 2014 Mitigation of Climate Change If not reference will need to be moved to the main text and cited as eds Edenhofer O et al Ch 6 Cambridge Univ Press 2014 manuscript in preparation and references renumbered accordingly 14 Stavins R et al in IPCC Climate Change 2014 Mitigation of Climate Change 48 Schellnhuber H J Cramer W Nakicenovic N Wigley T M L amp Yohe G eds Edenhofer O et al Ch 13 Cambridge Univ Press 2014 Avoiding Dangerous Climate Change Cambridge Univ Press 2006 15 H hne N den Elzen M G J amp Escalante D Regional GHG reduction targets 49 Den Elzen M G J et al The Brazilian Proposal and Other Options for based on effort sharing a comparison of studies Clim Policy 14 122 147 2014 International Burden Sharing An Evaluation of Methodological and Policy 16 Meyer A Contraction and Convergence The Global Solution to Climate Change Aspects using the FAIR Model National Institute of Public Health and the Schumacher Briefings 5 Green Books 2000 Environment 1999 17 Hohmeyer O amp Rennings K Man made Climate Change Economic Aspects 50 Den Elzen M G J Schaeffer M amp Lucas P L Differentiating future and Policy Considerations ZEW Economic Studies Centre for European commitments on the
114. oussa Mbaye ENDA Vaia Tuuhia 4D Eric Brun Barri re ONERC MEDDE Dans l histoire de l humanit le changement climatique est un des rares domaines o les choix que la soci t devra faire dans les d cennies a venir s appuient sur une base scientifique solide Depuis une trentaine d ann es le Groupe Intergouvernemental d Experts sur l volution du Climat GIEC organise l analyse collective des connaissances sur l volution pass e et future du climat Il a notamment identifi les risques associ s au changement climatique notamment dans le domaine des v nements extr mes de l agriculture de la ressource en eau de la mont e du niveau des mers de l acidification des oc ans de la biodiversit et de la sant me La relation troite tablie dans le 5 rapport du GIEC entre la temp rature de la terre attendue la fin du si cle et le cumul des missions de CO2 depuis le d but de l re industriel associ e aux niveaux de risques sur diff rents syst mes en fonction de la hausse de temp rature attendue permet aux d cideurs de disposer d un v ritable outil d aide la d cision Celui ci est au c ur des enjeux de la n gociation engag e pour faire de la COP21 Paris une tape cl dans la marche vers un objectif plan taire d un d veloppement durable Vaia Tuuhia 4D L intervention portera sur le projet que 4D d veloppe depuis 2 ans Our Life 21 Ce projet trouve son essence da
115. p down approach has stalled over nearly two decades An approach based on nationally determined con tributions is now being explored but current commitments in sum are far short of what is needed to meet internationally agreed climate goals Cri modelling studies have established a robust The present impasse arises fundamentally because the sharing challenge forms a tragedy of the commons or collective action dilemma The challenge of governing common natural resources has developed a rich literature encompassing issues of governance institutions communities and ethics In broad terms this litera ture suggests that solutions to the underlying problem of collective action can emerge from individual actions by participants here countries given adequate social capital to support a framework for adaptive governance When the sharing challenge is framed in this way the emphasis shifts away from questions about global rules What shares of the carbon quota should be allocated to every country to questions about consistent local behaviours If oth ers acted consistently with our proposed share of the carbon quota would the global outcome be acceptable to us This perspective further motivates a direct connection between the global carbon quota and effort sharing analyses to explore frameworks that can infer the global implications of a proposed share of the carbon quota by any one country were others t
116. professionnel technique de la pollution atmosph rique CITEPA une bonne partie des l ments n cessaires au rapportage de la France dans le cadre de la convention Climat et de son Protocole de Kyoto A travers la simulation de l volution du bilan carbone des for ts fran aises au cours des prochaines ann es il sera ainsi possible d appr cier l ampleur du puits de carbone forestier et de discuter son volution future sous divers sc narios de r colte de bois La prise en compte des utilisations du bois invite quant elle analyser le cycle de vie des produits pour mesurer les effets de substitution les am liorer travers une gestion adapt e identifier l ensemble des voies de progr s L Institut technologique for t cellulose bois construction ameublement FCBA pr sentera cette probl matique avec les l ments dont on dispose aujourd hui et ceux qui sont travaill s l int rieur de divers programmes de recherche conduits avec des partenaires fran ais et europ ens L analyse de cycle de vie ACV permet d valuer les b n fices potentiels de substitution mat riau ou nergie Elle tablit pour cela le bilan des missions de gaz effet de serre d origine fossile sur l ensemble du cycle de vie des produits Elle compare ensuite ce bilan celui de mat riaux ou nergies dominants sur le march L approche analytique du bilan d un service par un produit bois doit donc se compl ter d une connaissance du march
117. progr s d cisifs multiples Au Maroc l agriculture de conservation en bl pluvial semis direct permet en moyenne une s questration de carbone de 1 4tonne COy ha de r duire la consommation d nergie de 70 et d accro tre les rendements de 30 40 et la productivit de l eau de 60 M Badraoui DG INRA Maroc Cependant seulement 10 000 ha sont aujourd hui concern s En Afrique de l Ouest o les sols sont tr s d grad s les techniques de conservation des eaux et des sols de gestion durable des terres et de r g n ration naturelle assist e ont fait leur preuve En 2007 sur le plateau central du Burkina les rendements observ s ont t accrus de 39 avec la technique des cordons seuls et de 112 et 118 avec la technique des demi lunes et des cordons avec zai S Atta CILSS Les paysans du Niger ont d montr cette derni re d cennie que le Sahel peut reverdir S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Afrique de l Ouest quel agenda d action pour la COP 21 juin 2015 3 37 Techniques de cordons avec zai trous avec mati re organique Source S Atta En Europe m diterran enne de nombreux sols sont aussi us s acides tr s pauvres en mati re organique et en phosphore Tr s peu productifs ils n autorisent au Portugal qu un taux de chargement de 0 1 0 5 UGB ha avec pour cons quences un tr s faible retour conomique voire la d
118. qui gagnent ou perdent dans le jeu de bascule l encore le changement rapide est source de bifurcations et de risques de crises La ressource fonci re est sans doute la plus affect e par la croissance et le changement car l offre et la demande sont moins lastiques que pour les produits alors que le nomadisme et l migration ont permis dans le pass une gestion traditionnelle des tensions c est au moment de la mondialisation la plus radicale que paradoxalement le d placement des personnes se heurte aux plus grandes r ticences Le risque nucl aire est lourdement pr sent aux deux extr mit s celui des fuites et des faibles radiations celui des explosions de puissance exceptionnelle y compris par suite de d tournement usage militaire Cela 55 peuvent tre a l origine de bifurcations de passage par des chaos grande chelle Ces extr mes surviennent par surprise comme le souligne J P Dupuy Il faut donc surveiller l volution des distributions statistiques des risques et d tecter les queues qui enflent anormalement ne suivent plus la loi de Gauss Dans les situations courantes la s curit est assur e avec une certaine efficacit par Les r glementations et les normes accompagn es d actions ducatives et d efforts d innovation Mais face aux risques extr mes il faut plus Une planification quantitative s avere illusoire pour limiter concentrations et dispersions car elle ne r siste pas aux pressions du m
119. r NT Unconventional oil Fossil reserves 276 22 G IE m Quota remaining ii Committed A Past cumulative Inertia w 0 Blended w 05 Equity w 1 3626 T T T T T T T T T T T T T T o 200 400 600 800 1 000 1200 1 400 o 200 400 600 800 1 000 1200 1 400 Cumulative emissions Gt CO Cumulative emissions Gt CO 146 599 Fossil reserves Inertia w 0 Blended w 05 Equity w 1 o 1 000 2 000 3 000 4 000 5 000 Cumulative emissions Gt CO Figure 2 Quotas cumulative committed emissions and fossil fuel reserves Past cumulative fossil fuel CO emissions purple future committed emissions 2 orange and available fossil fuel carbon quotas to meet warming limits of 2 2 5 and 3 C with 50 probability green for 10 regions and the world under inertia blended and equity sharing principles Stacked bars are cumulative numbers give the contribution of each increment in Gt CO Negative increments are shown below the zero axis Also shown are fossil fuel reserves coal oil gas unconventional oil unconventional gas NATURE CLIMATE CHANGE VOL 4 OCTOBER 2014 www nature com natureclimatechange 3 47 PERSPECTIVE 2000 to 8 3 of total emissions in 2013 ref 37 and are expected to continue to decrease a linear decrease to zero in 2100 would imply Qar LUC 137 Gt CO We consider here the sharing of the available quota of future fossil fuel emissions Qe FFI henceforth Qai Th
120. rendre en compte les enjeux de la s curit alimentaire du d veloppement et du secteur des terres Chaque pays devrait notamment s attacher a mieux chiffrer ce qui est possible et des initiatives de coop ration devraient tre prises pour montrer qu on peut r concilier la s curit alimentaire et la lutte contre le changement climatique Changer avec le climat un enjeu majeur pour la for t et le bois Table ronde pilot e par Jean Luc Peyron GIP ECOFOR avec la participation d Antoine Colin Institut national de l information g ographique et foresti re IGN Estelle Vial Institut technologique FCBA Le changement climatique constitue pour le secteur de la for t et du bois un enjeu majeur et double il peut tre att nu de diverses mani res par une gestion appropri e de la for t et des usages du bois mais cet effet reste subordonn une adaptation significative aux impacts potentiels du changement climatique dont on pr sume qu ils ne pourront tre totalement vit s Att nuation et adaptation s av rent ainsi ind fectiblement li es d autant que le choix d une gestion foresti re en association une strat gie industrielle agit forc ment la fois en termes d att nuation et d adaptation Rares sont les secteurs qui apparaissent concern s de mani re aussi quilibr e par ces deux grands types de mesures Faire face au changement climatique consiste donc se situer sous l un ou l autre de ces deux angles pour d
121. ressources en eau pour s adapter maintenir sa production et mettre profit cette demande croissante du march mondial Le climat et l alimentation un grand sujet de g opolitique Dans les pays du Sud le d r glement du climat est d abord un probl me pour l agriculture et pour la s curit alimentaire En Afrique et dans le Sud m diterran en la variabilit climatique dans ses volutions r centes est en effet d j v cue comme une v ritable mal diction M me de petits incr ments de risques sous la forme de pluies retard es ou diluviennes de s cheresses prolong es ou de temp ratures plus lev es sont devenus une source majeure de pauvret et d ins curit pour les ruraux vuln rables Les baisses de pr cipitations et d ecoulements et les hausses de temp rature d j constat es et annonc es font de la r gion un site critique mondial Les rendements vont relativement baisser et les besoins en eau de l agriculture s accroitre Baisse des pr cipitations moyennes 2080 99 1980 99 d apr s ICARDA source Christensen 2007 S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Afrique de l Ouest quel agenda d action pour la COP 21 juin 2015 2 36 Le probl me est aussi europ en et mondial La stagnation observ e des rendements du bl en France depuis les ann es 1990 est due au facteur climatique dans une proportion de 30 a 70 Au niveau mondial la perte
122. ring index w Supplementary Fig S2 With pure emission based shar ing w 0 the emission time for all countries is the same and equals the global emission time Q F As w increases to yield pure population based sharing at w 1 the emission time increases decreases for regions with per capita emissions less greater than the global average as for shares Supplementary Text 2 If emissions were to decrease at a steady exponential rate starting immediately an emission time T would correspond to a decrease in emissions at a fractional rate 1 T or 100 T per cent per year However this estimate of a required reduction rate to meet a given quota is too low if the mitigation effort must first overcome exist ing emissions growth because of persistence effects Persistence in emissions growth arises from the time needed to implement new low emission energy technologies on the energy supply side and to adopt energy efficiency measures and make behavioural changes in NATURE CLIMATE CHANGE boi 10 1038 NCLIMATE2384 energy consumption on the demand side Persistence is evident in emissions data Supplementary Fig S3 The supply side aspects of this persistence arise mainly from the committed emissions in exist ing long lived energy infrastructure Fig 2 We account for persistence in emissions growth by represent ing the future emissions of a country region or the world with an analytic capped emissions trajectory that blend
123. rique de l Ouest Quel agenda d action pour la COP 21 Dans le cadre de la pr paration de la COP 21 la 3 edition du S minaire Eau et S curit Alimentaire en M diterran e SESAME s est tenu le lundi 23 f vrier 2015 Paris sur le th me du changement climatique SESAME 3 a r uni plus de 200 experts et acteurs de haut niveau d une quinzaine de pays dont le ministre fran ais charg de l agriculture Plate forme de r flexion partag e Nord Sud et laboratoire d id es sur la question crois e de la s curit alimentaire de la gestion des ressources naturelles et du d veloppement durable des territoires le SESAME 3 comme les deux pr c dentes ditions a bien rempli sa fonction d espace de dialogue et de d bats B Hervieu vice pr sident du CGAAER Il a alert sur la mont e des risques d instabilit s mis en exergue des solutions et dessin les grandes lignes des n cessaires strat gies alternatives Trois sous r gions repr sentatives de la probl matique mondiale Comme la 2 dition tenue Mekn s en 2014 SESAME 3 a port sur les trois sous r gions M diterran e du Nord Europe M diterran e du Sud et de l Est et Afrique de l Ouest Celles ci par leurs diff rences de situations en termes de croissance d mographique de niveaux de d veloppement d emplois agricoles la proportion d agriculteurs dans le total d actifs va de moins de 3 en France plus de 70 au Mali e
124. s an initially linear growth at rate r with eventual exponential decline at a mitigation rate m Continuity requirements determine this trajectory uniquely Supplementary Text 3 f t sol r m t exp mt 4 where f t is the emissions at time f f is the emissions at the start of mitigation t 0 and r and m both have units 1 y When mitigation is started at t 0 with a positive initial growth rate r the resulting emissions trajectory increases peaks and eventually declines expo nentially at the rate m Supplementary Fig S4 A possible delay in a 7 16 14 Inertia w 0 gt 12 Blended Equity 3 w 05 w 1 xg 10 2 e 8 c 2 3 6 1 2 e b I 144 a 66 chance of 2 C 50 chance of 3 C 50 chance of 2 C 50 chance of 2 5 C Mitigation rate per yr Lh lt Europe Pacific Global China India oN vm i ver Der N Rest of Asio ES North America Middle East Latin America Reforming economies Figure 3 Dependence of the regional mitigation challenge on the sharing index w and the warming limit a Mitigation rates for 10 regions and the world at w 0 0 5 and 1 Available global fossil fuel combustion and industrial processes FFI carbon quota from 2013 is Qna 1 400 Gt CO corresponding to a 2 C warming limit with 50 success probability b Mitigation rates under a blended sharing principle w 0 5 in four cases with warming
125. s and population for the world Shares sum to one over all countries Ys 1 because Xf Fand Xp P Depending on the choice of reference times for emissions and population this formu lation can accommodate sharing by current or historic emissions and can account for expected future changes in population In their simplest forms both options in equation 1 face major difficulties Sharing by present emissions inertia would leave developing countries with little access to the energy and devel opment opportunities embodied in remaining future carbon emissions while sharing by population equity would impose extremely high mitigation demands on many developed countries This has motivated the analysis of blended sharing principles that can compromise between the endpoint positions One possi bility among others explored below is that the share of the quota to country j is Di P where w is a sharing index between 0 and 1 weighting between the endpoints of sharing by inertia w 0 and by equity w 1 This principle also satisfies the requirement Xs 1 It can be regarded as a simplified form of the contraction and convergence algorithm applied to a total carbon quota rather than to emissions trajectories specified through time the key simplification is independence from specific assumptions about emissions pathways through time gm a wLew 2 Using equation 2 Fig 1 shows how w influences the
126. s multilat rales des pratiques des territoires des mouvements citoyens de l engagement de tout a chacun D crypter 20 d montrer faire se rencontrer C est toujours par plus de transversalit en stimulant la cr ativit ou encore par la synergie des capacit s d action des uns et des autres que nous ferons ce saut qualitatif pour le d veloppement durable Elle suit plus particuli rement les partenariats avec les syndicats les ONG environnementales et de solidarit internationales A t membre du d bat national de la transition nerg tique est membre du conseil national du d veloppement et de la solidarit internationale ainsi que de la plateforme RSE Avant de rejoindre 4D elle repr sentait la Polyn sie fran aise aupr s de l UE Philippe Ciais LSCE Philippe Ciais est chercheur au Laboratoire des Sciences du Climat et de l Environnement LSCE IPSL CEA CNRS UVSQ Sa recherche porte sur le cycle du carbone et les gaz effet de serre Il est auteur de plus 400 publications de Rang A dont environ 40 dans des revues du groupe Nature Science ou PNAS et a dirig ou co dirig les travaux de 50 tudiants en th se P Ciais a coordonn plusieurs projets de recherche europ ens et internationaux dont la pr paration de ICOS une infrastructure de recherche pour le suivi des flux de gaz effet de serre du continent europ en Membre du GIEC depuis 2001 auteur co ordinateur du chapitre 6 du 5 me rapport du GIEC
127. s ont pour origine tant t des fuites et des combinaisons peu fr quentes dans les cycles des l ments majeurs de l corce terrestre tant t des l ments rares dans sa composition Elles circulent dans les sols l eau et l atmosph re avec des mobilit s des stabilit s des mol cules tr s diff renci es alors que leur d tection et les mod les de diffusion sont affect s de tr s grandes incertitudes D ou le soup on les rumeurs les paniques d autant plus troublants que l pid miologie des effets des faibles doses fond e sur des mod les rarement valid s est encore plus controvers e La vie dans le pass g ologique de deux milliards d ann es a pu par exemple initier des processus de tol rance de r paration de l ADN par exemple La sensibilit croissante des mesures accro t les anxi t s et les seuils r glementaires suivent les performances analytiques Principe de gestion est clair sinon facile appliquer contr ler les fuites les d chets de l extraction et du cycle de transformation puis recycler autant que possible et d faut confiner plut t que disperser les d chets ultimes Revenons au carbone Un malentendu est entretenu dans l opinion publique sur cet l ment qui loin d tre un polluant est la brique et l aliment de la vie Une soci t d carbon e est un pur fantasme la marque d une fixation sur l acteur du ballet qui en est la figure centrale d ailleurs pourq
128. sions de gaz effet de serre CO CH et NO principalement g n r es par les activit s humaines Les principaux secteurs d activit responsables de cette acc l ration sont l nergie l industrie et les transports sachant que les missions dues 27 l agriculture et la d forestation sont plus limit es et se sont stabilis es Les missions annuelles mondiales de CO 38 Gt an sont majoritaires et elles sont pour l essentiel la cons quence directe de la combustion d nergies fossiles Ces missions sont cependant compens es pour une part par le stockage additionnel et r gulier de carbone dans les oc ans 8 4 GtCO an dans les sols et dans la biomasse terrestre 9 5 GtCO an Agriculture for t et sols un nouveau secteur des terres La capacit photo synth tique de l agriculture et de la for t offre donc d importantes possibilit s d att nuation des missions nettes de GES Les bio fili res de l aval bois et fibres agro industries chimie du v g tal n o mat riaux bio nergies viennent encore amplifier ces sources d att nuation des missions nettes de GES en prolongeant dans le temps le stockage du carbone d une part dans le bois notamment et en substituant d autre part des produits bio sourc s sobres a des produits conventionnels tr s missifs de GES b tons m taux hydrocarbures chimie fossile L agriculture et la for t de production jouent donc et joueron
129. striels ont besoin de disposer d un cadre r glementaire et financier stable et garanti sur le long terme pour investir Ils ont besoin que ce cadre r glementaire soit d fini une chelle mondiale pour viter une concurrence d loyale en particulier pour les produits marchands exportables comme l acier par ex Ils ont besoin de disposer de garanties sur les capacit s de stockage disponibles Concernant les incitations financi res rappelons que le march europ en du Carbone n a pas fonctionn comme esp r La tonne de CO2 n est valoris e qu 7 ce qui est insuffisant pour justifier l implantation de CSC min 50 t qui par ailleurs ne b n ficie d aucune aide type tarifs de rachat Il faut donc un march europ en qui fonctionne et au del une harmonisation des march s l chelle mondiale pour viter de p naliser les industries haute intensit nerg tique europ ennes Pour la France l atteinte du facteur 4 d fini dans le Plan Climat d s 2008 serait r alisable d autant plus facilement que le CSCV serait mis en uvre projet ANR SOCECO2 On rappelle que les missions de GES s tablissaient en 2012 490 Mt CO2eq soit 67 Mt de moins qu en 1990 ann e de r f rence 557 4 Mt CO2 q Mais on est encore loin d une division par 4 16 Aujourd hui il parait difficile de mettre en uvre le stockage de CO2 terre En effet les populations ne sont pas pr tes a accepter des stockages sur
130. t l talement urbain est l origine de d stockage de carbone comptabilis dans le secteur de l agriculture plut t que dans celui de l habitat par exemple Un r el potentiel Passer alors de la tendance climatique actuelle de r f rence 3 7 4 8 C de r chauffement plan taire en 2100 au sc nario qui est souhaitable pas plus de 2 C supposerait de pouvoir r duire globalement de 40 70 les missions de GES d ici 2050 par rapport 2010 Le d fi relever est donc consid rable Il passera d abord par la r ussite rapide de la transition nerg tique Cependant compte tenu de ses sp cificit s photosynth tiques le secteur des terres agricole et forestier a dans le m me temps un r le strat gique majeur jouer En combinant et en optimisant les mesures d velopp es ci apr s il pourrait amortir une part importante 20 60 des missions plan taires de GES d ici 2030 puis 2050 r duction des missions agricoles augmentation de la s questration de carbone dans les sols et les produits de la biomasse substitution de produits bio sourc s des produits et des hydrocarbures conventionnels r duction des pertes alimentaires volution de la consommation alimentaire et largissement des usages du bois Les progr s qui s av rent possibles pour l att nuation des missions de GES par le stockage de carbone dans les sols et les produits de la biomasse et par la substitution d us
131. t d eau sont bien repr sentatives de la diversit mondiale L eau abondance raret sur ou sous exploitation Le changement climatique menace la s curit alimentaire d abord par ses impacts sur l eau Il est donc important de souligner les points communs aux trois sous r gions la forte irr gularit spatiale et temporelle des pluies le poids de l irrigation en termes de production et d emplois la place pr pond rante en surface de l agriculture pluviale et des espaces agro sylvo pastoraux sauf pour l gypte et la Libye mais aussi les diff rences de situations Ces derni res sont en effet importantes car e Le Sud de la M diterran e du Maroc la Syrie est en situation de raret physique Les pays ne re oivent que 10 du total m diterran en des pluies et la demande en eau actuelle utilisations et pertes quivaut 116 des ressources conventionnelles potentielles La part d eau non durable utilis e c est dire pr lev e dans les nappes fossiles ou par surexploitation des nappes renouvelables repr sente environ 30 du total mobilis au Maghreb et 40 en Syrie Raret et abondance de la ressource en eau d apr s IMWI 2007 E Linie or no water scarcity ME Not estimated W Physical water scarcity E Economic water scarcity m Approaching physical water scarcity E d ficit physique plus de 70 pr lev s M d ficit conomique M ressources abondantes moins de 25 pr
132. t plus encore l avenir un r le notable d amortisseur efficace du changement climatique tat des lieux Le dernier rapport du GIEC a d ailleurs reconnu l importance globale du secteur des terres AFOLU en anglais il regroupe l agriculture la for t les sols et l usage des terres pour une comptabilisation int gr e des GES Les missions de GES de ce secteur des terres largi sont valu es sous certaines r serves qui sont d velopp es ci apr s 24 des missions mondiales Ces donn es sont toutefois relativiser car les Gaz effet de serre du secteur terres 11 sont imput s l agriculture principalement la fertilisation azot e 10 proviennent du changement d usage des terres principalement la d forestation et l urbanisation CO N 0 l levage et les risi res CH 3 rel vent d autres causes nets sur la Periode 2 ons globales de CO les plus r centes C 2014 32 6 sur la p riode 2000 2009 3 GIEC Groupe d experts intergouvernemental sur l volution du climat Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 2 feux de tourbi res et crit res de calcul pr sentent encore de tr s fortes incertitudes En outre la substitution de produits biosourc s des bases fossiles en aval n y est pas prise en compte tandis que l artificialisation des sols due notammen
133. ta determined by the warming limit and probability of success If the required probability of success for a 2 C limit is increased from 50 as in Fig 3a to 66 then the required global mitigation rate m increases from 5 5 to 7 per year with com mensurate increases for regions and countries Fig 3b For warm ing limits of 2 5 and 3 C at 50 success probability the required global mitigation rates fall to 3 7 and 2 9 per year respectively with commensurate decreases at regional and national levels Even a 3 C limit with a much higher risk of dangerous climate change requires significant global and national mitigation To explore further the distribution of the mitigation challenge at national level we focus on a set of 14 representative countries Supplementary Text 1 Methods that span the development spec trum in terms of both per capita emissions and rates of develop ment Supplementary Fig S6 a national level counterpart of Fig 2 is given in Supplementary Fig S7 The required mitigation rates m for these countries before any possible emissions trading are plotted against present per capita emissions in Fig 4 Increasing equity larger w causes the mitigation challenge to respectively increase and decrease for countries with per capita emissions above and below the world average pivoting about that point For least developed countries with very low per capita emissions a shift from w 0 inertia to 0 5 blend
134. tre la probl matique des ressources naturelles Les questions agricoles et alimentaires sont les d clencheurs des r volutions du monde arabe comme elles l ont t autrefois pour les r volutions europ ennes Ce n est pas seulement une question de climat et d alimentation c est une grande question politique un grand sujet de g opolitique On doit donc travailler ensemble sur ces sujets S Le Foll ministre de l agriculture de l agro alimentaire et de la foret Des solutions climato intelligentes pour relever le d fi alimentaire et climatique L importance clef du secteur des terres Assurer la s curit alimentaire l re du changement climatique c est anticiper et c est r ussir la fois Padaptation l att nuation et le d veloppement Le secteur des terres c est dire l agriculture et l alimentation les sols les for ts ainsi que les biofilieres est plac au centre de ce d fi mondial car e Il repr sente de 20 60 du potentiel d att nuation l horizon 2030 GIEC 2014 e L agriculture est un secteur crucial pour r duire la pauvret et r ussir le d veloppement Banque mondiale rapport sp cial 2008 e Son progr s conditionne la satisfaction du droit universel l alimentation e L agriculture et la for t sont tr s menac es et doivent r ussir s adapter sinon il n y aura ni r ussite de l att nuation ni s curit alimentaire Des marges de pro
135. u groupe de travail Combustibles fossiles non conventionnels aupr s de la DGENV Commission europ enne membre de l Association Euracoal Comit Environnement d l gu pour la France au sein du Working Party for Fossil Fuel Agence Internationale de l Energie et du CSLF Carbon Sequestration Leadership Forum repr sentant du BRGM au ClubCO2 Didier Bonijoly est administrateur de la soci t GEOGREEN Anne de Bethencourt Fondation Nicolas Hulot Responsable Economie Circulaire a la Fondation Nicolas Hulot Vice pr sidente de l Institut de l Economie Circulaire et membre du Conseil Economique Social et Environnemental 23 A la Fondation Nicolas Hulot elle est en charge des travaux li s aux nouveaux mod les de production vente et consommation vers une conomie circulaire a impact positif Elle supervise une tude sur la valorisation du CO2 avec l cole Centrale Paris A l Institut de l Economie Circulaire elle anime le groupe de travail Economie de la fonctionnalit et performance d usage Daniel Cl ment ADEME Daniel CLEMENT 60 ans est Docteur en nerg tique et Directeur Scientifique Adjoint de l ADEME Agence de l environnement et de la ma trise de l nergie depuis 2010 Il tait pr c demment depuis 2004 Directeur de la Recherche et de 2001 2004 responsable du d veloppement de la gestion des connaissances et des techniques d information et de communication apr s avoir t de 1992 2
136. uch as GDP Supplementary Text 2 If the emissions distribution in equa tion 2 is replaced completely with the GDP distribution the resulting effect on shares and mitigation rates is moderate but not large Supplementary Fig S12 because both emissions and GDP are correlated with development status Sharing principles combin ing three or more metrics emissions GDP population and so on can be constructed Supplementary Text 2 The most important clusters of metrics are those that represent development status such as emissions and GDP and those representing population Negative emissions Model based scenario studies indicate path ways to a range of warming limits through transformations in energy systems and other mitigation measures For limits around 2 C or less such scenarios often depend on the use of negative emissions through strategies such as land based biosequestra tion or bioenergy with carbon capture and storage Most 2 C sce narios propose significant gross negative emissions to offset gross positive emissions that may be difficult or impossible to avoid and many propose net negative emissions from the late twenty first cen tury To the extent that gross negative emissions offset gross posi tive emissions they are handled naturally by the cumulative carbon quota approach because the carbon quota applies to net gross NATURE CLIMATE CHANGE boi 1 38 NCLIMATE2384 positive less gross negative emissions
137. ues d adaptation de d veloppement agricole et rural et d att nuation la hauteur des d fis La France avec notamment ses partenaires du Sud peut contribuer favoriser le dialogue pour explorer de telles solutions d int r t commun Pour en savoir plus Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique Rapport du CGAAER n 14056 version de f vrier 2015 consultable a l adresse suivante http agriculture gouv fr rapports Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 8 Cr dit photos page 1 http www paris fr en en new pS651 page 2 graphique compos par Anick Leblanc Cuvillier CGAAER page 3 http iimgur com WGIavVO page 4 1h6 ggpht en haut debroussaillement foret ardeche agriculture gouv fr en bas page 5 moprairie gauche campusresponsables a droite page 6 eau debat gauche eufic droite page 7 consoglobe en haut hubrural en bas page 8 globalfoodsecurityforum 34 CGAAER CONSEIL GENERAL DE L ALIMENTATION MINIST RE DE L AGROALIMENTAIRE ELA FOR T DE L AGAICLATURE ET DES ESPACES RURAUX Libert galit Fraternit REPUBLIQUE FRANCAISE MINIS TERE DES AFFAIRES PTRANGERES EL DU D VELOPPEMENT AGENCE FRANCAISE D VELOPPEMENT S curit alimentaire et changement climatique en M diterran e et Af
138. uite de moiti 46 4 MtCO eq an soit 10 du total national des missions de GES Un bilan carbone global difficile reconstituer et peu lisible En analysant ces chiffres plus en d tail on constate que l agriculture outre les missions directes cit es pr c demment met des GES parce qu elle d stocke beaucoup de carbone dans le retournement des prairies 25 6 MtCOy am et ceci plus qu elle n en absorbe et n en stocke en tant que puits 11 8 MtCO an On mesure donc l importance majeure du maintien des prairies et de l levage l herbe A l inverse l agriculture procure des bioproduits dont les biocarburants et la chimie du v g tal permettant d viter par substitution l mission de 6 8 MtCO eq an MtCo an million de tonnes de CO La for t par homologie stocke du carbone dans les arbres et dans les produits du bois l aval 74 MtCO an Simultan ment elle contribue substituer des mat riaux des mol cules ou des nergies aux produits fossiles 55 MtCO an Le r le majeur du stockage et de la substitution d usages tout au long de la fili re bois est donc remarquable au del m me de l importance du stock transitoire initial de carbone en for t Et ce r le climatique de la fili re for t bois est d autant plus important que la cascade d usages successifs de ses produits sera la plus longue possible recyclage compris avec si possible une valorisation nerg tique durable en
139. un certain nombre de solutions dont la mise en uvre n cessiterait un changement radical de notre conception de l conomie du CO2 Le premier concept consiste proposer la r sorption du CO2 atmosph rique comme une prestation technique de d pollution globale ind pendante des fili res industrielles notamment celles d pendant des nergies carbon es offrant la gouvernance internationale un r f rentiel financier physiquement objectif au travers de solutions pratiquement accessibles De plus les opportunit s de sites de capture d localis e et de s questration ultime du CO2 en seraient tr s fortement multipli es et optimis es Le second concept consiste dans ces op rations combiner la production notamment gr ce des nergies d carbon es de flux chimiques de bases fortes r actives avec le CO2 atmosph rique une gestion dissoci e des flux acides correspondants CO2 d origine min rale ou autres acides min raux plus forts Ces pratiques sont alors proches des industries min rales eau minerais susceptibles de les accompagner quand elles ne les ont pas d j int gr es dans leurs projets innovants notamment en hydrom tallurgie C est de toutes ces questions dont il sera question lors de la table ronde organis e par l AFPCN et sur lesquelles le d bat avec le public sera engag 17 18 BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS Francois Val rian CGE Fran ois Val rian est ancien l ve de l col
140. uoi s en prendre l atome de carbone et non aux deux d oxyg ne r ver d une soci t d soxyg n e En fait c est la baisse des teneurs en CO2 qui a menac au cours du pass g ologique r cent le monde v g tal oblig de s adapter A t on bien appr ci les effets d un environnement qui sera la fois sur carbon un peu plus chaud et si ge d une circulation accrue de l eau trois caract ristiques propres stimuler au niveau plan taire et au terme de processus d adaptations complexes la vie la biodiversit et l volution Et les a t on compar s a ceux d une d mat rialisation dans le tout num rique l lectronique l invisible les soup ons de risques jamais prouv s dans le pass si lointain soit il ll les monstruosit s de la concentration et les dragons de l nergie Voir Contamination des sols par les l ments en traces les risques et leur gestion Rapport l Acad mie des sciences aout 1998 par Paul Henri Bourrelier et Jacques Bertelin coordonateurs 54 Les deux sources d nergie l une interne g othermique et l autre externe solaire et cosmique sont toutes deux dilu es lorsqu elles atteignent notre mince couche de biosph re 10 km d paisseur puis se concentrent partiellement Ces concentrations aboutissent in vitablement des dissipations et des chaos locaux La vie est n e de l par le jeu de l auto organisation biologique Cette fois
141. ur y fait vivre 3 millions de travailleurs cf http www repao org index php appeccao 11 un appec 28 menace sur I outil de travail de 3 millions de personnes nous avons voulu favoriser une d marche prospective et anticipatrice autant chez les organisation de p cheurs p che artisanale et industrielle les techniciens les chercheurs etc que chez les acteurs institutionnels en charge de la definition de la mise en ceuvre et du suivi evaluation des politiques liees aux ressources halieutiques En tirant profits des produits de recherche et de recherche action r alis s dans ce projet et en imaginant que les tendances not es n ont pas t incurv es l intervention pr sentera 2 ou 3 courts r cits quasi imaginaires d acteurs p cheur leader d ONG ou chercheur d crivant les situations v cues en 2030 avant de brosser a grand traits les efforts produits pour assurer une bonne prise en compte et anticipation des changements climatiques aupr s de ces acteurs le niveau d aboutissement ainsi que les raisons d esp rer ou de douter l tape actuelle cf http www repao org index php appeccao 11 un appec 26 peche et changement climatique en afrique de l ouest les acteurs definissent des strategies commun 10 LE CYCLE DU CARBONE ET SES COMPOSES TROIS EXEMPLES CONCRETS DE CHAMPS D ACTION Pr sidence Guillaume BENOIT Actions de r duction et projections des concentrations atmosph riques de CO2 Philippe Ciais L
142. us faut agir en amont et en aval de la COP 21 Mettons profit l Agenda des solutions pour proposer une action de coop ration reliant recherche et d veloppement entreprises et gouvernements et pour montrer que l agriculture et les territoires peuvent contribuer r soudre les grands probl mes du monde Et cr ons l impulsion qui fera que chaque pays chiffrera les progr s possibles de son secteur des terres et permettra une large mobilisation des acteurs et des financements Pour en savoir plus SESAME 2 SESAME 3 Rapport du CGAAER Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique A sms Los cortnbunens sosmes de l agricuit re ot dela os Sim min contre In changement Amper juin 2015 6 40 COMMENTARY opinion amp comment The challenge to keep global warming below 2 C Au changes to title OK Glen P Peters Robbie M Andrew Tom Boden Josep G Canadell Philippe Ciais Corinne Le Qu r Gregg Marland Michael R Raupach and Charlie Wilson The latest carbon dioxide emissions continue to track the high end of a range of emission scenarios expanding the gap between current trends and those necessary to keep climate warming Au OK below 2 C A shift to a 2 C pathway requires initiating large and sustained global mitigation soon with a probable reliance on net negative emissions in the longer term n going climate negotiations h
143. velables comportent aussi des risques mais du milieu du spectre et indirectes ce qui explique qu on n en parle gu re 3 Jean Pierre Dupuy Penser les v nements extr mes Annales des Mines num ro de janvier 2010 Faire face l incertitude La panique Petite m taphysique des tsunamis Plusieurs ouvrages traitent de ces distributions g n ratrices de risques extr mes par exemple Daniel Zajdenweber L conomie des extr mes Flammarion 2010 Voir aussi les articles de Dupuy ainsi que PH Bourrelier Le papillon le cygne et les dominos dossier journ e du 16 juin 2011 site Internet de AFPCN 1 Les missions mondiales de CO2 et autres gaz effet de serre ne cessent de cro tre depuis 1990 Qui peut croire qu une r duction de 20 sera obtenue en 2020 et une division par deux en 2050 La force du march vaut pour les produits cot s faisant l objet de transactions financi res elle ne s applique pas aux biens non mon taris s notamment aux biens communs l eau les ressources g n tiques l atmosph re par exemple dont la marchandisation pose des probl mes d thique qu il faut examiner cas par cas Soulignons que le march refl te les quilibres instantan s et dispose d une capacit d anticipation courte ch ance d multipli e par les changes a terme les produits d riv s le march de l assurance Par contre il est incapable de voir loin plus de dix ans 1 Les ressourc
144. were developed by researchers for use by the climate modelling community followed later by the socio economic and emissions scenarios spanning the range of the RCPs and beyond Au changes to this sentence OK mf Historical 2012 estimate RCPB 5 RCP45 uH RCP6 RCP3 PD Historical uncertainty SRES scenarios 40 12 H SRES illustrative scenarios 6 e 592 scenarios 6 5 oO amp wh 2 fr 2 5 87 N 8 8 2 o 0 1980 1990 2000 2010 AFI Js 1592 f of KT 1592 C 2020 2030 2040 2050 Year Figure 1 Estimated CO emissions over the past three decades from fossil fuel combustion cement production and gas flaring Comparison of the 1592 SRES and RCPs scenarios the SA90 data are not shown but the most relevant SA90 A is similar to 1592 A and 1592 F The uncertainty in historical emissions is 5 one standard deviation Scenario data is generally reported at decadal intervals and we use linear interpolation for intermediate years Au changes to caption OK It is important to regularly re assess the relevance of emissions scenarios in light of changing global circumstances In the past decadal trends in CO emissions Au OK have responded slowly to changes in NATURE CLIMATE CHANGE VOL 3 JANUARY 2013 www nature com natureclimatechange the underlying emission drivers because of inertia and path dependence Au what does this m
145. x besoins en eau et pour pr venir les conflits d usages des ressources La France a la chance de disposer d une ressource en eau abondante encore relati vement peu stock e et peu mobilis e Le d veloppement du stockage de l eau et de l irrigation pour r duire les risques va donc devenir une imp rieuse n cessit qui nous imposera une volution des visions actuellement domi Les contributions possibles de l agriculture et de la for t la lutte contre le changement climatique CGAAER page 6 nantes et souvent reticentes L agro cologie agriculture de conservation diversification comme la s lection vari tale font galement partie du panier de mesures d adaptation face au climat Dans de nombreux cas les mesures d adaptation et d att nuation pourront de ce fait converger et permettre des co b n fices La for t sera galement tr s touch e par le changement climatique et elle devra elle m me s adapter Ceci passera notamment par une gestion plus dynamique un raccourcissement des cycles de production par la diversification des essences et des modes de sylviculture Relever le d fi conjoint de l adaptation et de l att nuation face au climat comme celui de la gestion des terres et de l eau n cessitera enfin plus globalement la prise en compte de la diversit des situations et des enjeux y compris ceux de l emploi et de la s curit alimentaire aux diff rentes chelles des terr

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