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Feuille de style GESTE Titre

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1. Comit national d valuation du ra Annexes Annexe 14 Enqu te sur les besoins des b n ficiaires en cas de reprise d emploi Malik Allam Manon Meunier J ulie Camonin V ronique Dessen Torres Philippe Passemard Geste D cembre 2011 reve tive Les annexes n engagent que leurs auteurs et ne repr sentent pasla position du Comit d valuation du rSa Sommaire 1 LA REALISATION DE LA MISSION CONTEXTE OR ECTIFS ET METHODOLOGIE nn nrnnennnennnennnennnnee 5 L 1 Un context de r forme des politiques d insertion eenrnnnnnnnnnnnnnnnnes 5 A L exp rimentation puis la g n ralisation du re 5 B La cr ation d une nouvelle aide d Etat l Aide Personnalis e de Retour l Emploi 5 1 2 Tois cat gories d objectifs assign s P tude eenenenrnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnes 6 Un 0bjectif de diagno TiC 5 578 tee SEENEN dee a he tn a aTa me nine 6 B Un objectif d analyse valuative iii iirinreneneeeereneeneneeneennes 7 C Un objectif d aide la d cision sise 7 1 3 La m thodologie employ e etles limites de l exercice sneenennnnnnennnnnnnnnennennnnns 7 A Une m thodologie en 3 phases issues 7 B Leslimites de l exercice et les difficult s rencontr es ss 8 2 LES ENSEIG NEMENTS TRANSVERSAUX DE LA MISE EN UVRE DE L APRE SUR SEPT DEPARTEMENTS 9 2 1 Gen se pilotage et mise en uvre de APRE d concentr e ennnnnnnnennnnnnnnennt 9 A Les co
2. 35 d partement et celles de la CAF Les aides d un PUE ne sont pas du droit commun celles d un CCAS d cid es par lui non plus Est ce que l APRE doit donc tre mobilis e en amont en sus en aval Il est toujours tr s compliqu de savoir quel est le dispositif qui prime sur l autre quand ils sont tous subsidiaires Maine et Loire Autrement dit la question de la hi rarchisation des aides aujourd hui d passe la simple distinction entre le droit commun et le droit sp cifique La coh rence des aides entre elles est pos e par rapport aux articulations des diff rents niveaux g o administratifs La prorisation de la mobilisation ne va pasde siet n a t que tr s rarement travaill e au sein des d partements La question du droit se pose avec l APRE car elle est pr sent e comme une aide facile obtenir voire dans une certains d partements qui ont mis en place des forfaits comme une aide qui se d clenche avec la reprise d activit jusqu 300 euros sans autre justification Le syst matisme de l accord d une aide heurte les repr sentations de certains professionnels et leurs pratiques d valuation du bien fond d un projet et d une demande d aide financi re Cela est pos avec acuit dans les deux d partements ayant opt pour une d clinaison de l APRE d concentr e sous fome de forfait Ainsi dans le Rh ne le principe de l aide forfaitaire vers e syst matiquement la pr senta
3. Nathalie Mangallon UTAMS CUS Nord Groupe r f rents parcours professionnel et partenaires de l IAE Manon Shmutz R ussir Alex Niazi Mission Locale Strasbourg Chahine Fontaine et St phanie Harquel SAVA C cile Lucas CG 67 UTAMS Wissembourg Claire Bugnard Parenth se Christian Braquet REFORM E Anne lsa belle J ordan Mission Locale et Relais Emploi Fanny Wolff et Fanny Cassowitz CG 67 UTAMS CUS Nord Claude Bourel CASF C O TEFOR Bisc hwiller Fran oise Beck L ATELIER Haguenau Bemard Sibieude Le Droit au Travail Monique Stengel CG67 UTAMS Haguenau Emmanuelle Lezzi CIDFF Stra sbourg Damien Rihoux CG67 UTAMS Saveme Brigitte Berardo Entraide Emploi Fr d ric Bleesz P le Emploi Emmanuelle Signorelli El SCOPRO XIM PROXIM POINT LAVANDE BATISC O P J r me Gr gory OGACA Mare Piere Gasparec Bruche Emploi Annette Toussard REAGIR Alexandra Lutter Schmidt SE CG 67 Anne de Kok Mission Locale Agn s Dusausoy Mission Locale de Strasbourg Anne Mathey UT67 Direccte Les entretiens avec les b n ficiaires 5 b n ficiaires rSa dont 3 b n ficiaires de l APRE 3 2 D partement des Bouches du Rh ne 39 Les entretiens r alis s Mme Cros Conseil g n ral direction du service insertion Mme Grel Allemant Conseil g n ral directrice adjointe du service insertion M Cuenca UT Direccte responsable de la mission acc s et ret
4. D partement du Nord Extrait de la FAQ sur les crit res d atiribution de l APRE L APRE peut elle tre mobilis e pour des actions de fommation Oui mais dans certaines conditions S agissant de fommations qualifiantes elle n intervient que sur la prise en charge des frais p riph riques induits par l entr e en fomation comme par exemple les frais de transport les frais de garde d enfant l achat de mat riel l exclusion de toute prise en charge des frais de fommation eux m mes que ce soit titre principal ou condaire Pour les autres actions de fomation l APRE ne peut tre mobilis e que si la fommation envisag e est pr alable l embauche du b n ficiaire sur un contrat de travail rep r article 8 de la loi du 1er d cembre 2008 La nature des d penses ligibles ce titre est pr cis e par l article 11 du d cret du 15 avril 2009 obtention d une licence d une certification ou d une autorisation qu implique une activit professionnelle par exemple L APRE peut elle financer des frais induits par un d placement pour un entretien d embauche Non le versement de APRE est directement li la reprise d activit du b n ficiaire emploi fommation qualifiante cr ation d entreprise L entretien d embauche qui ne constitue qu un pr alable l embauche et ne d bouche pasform ment uur le recrutement du b n ficiaire n est donc pas ligible l APRE Comment le prescripteur peut
5. Forfait de base de 30 200 en fonction de la dur e du contrat de travail ou de la fomation Ce forfait peut tre compl t par une aide personnalis e forfaitaire gt en compl ment du forfait de base sur pr sentation du devisou de la facture soumise l appr ciation du r f rent unique d activit Paiement au b n ficiaire sur justificatifs de d penses dans la limite du montant pr vu dansla demande et du plafond global une semaine maximum 24h en cas d urgence Versement l organisme tiers sur pr sentation du devis ou sur directement sur le compte du b n ficiaire sur pr sentation du devis Versement au b n ficiaire d un forfait de 200 sur pr sentation d un justificatif de reprise d activit emploi fommation ou cr ation Deuxi me forfait de 100 800 vers au b n ficiaire ou un organisme tiers sur pr sentation d un devis gt notamment incluse r paration de v hicule achat de v hicule gt frais de double r sidence exclusivement pris en charge par APRE P le Emploi Participation aux frais de repas Prise en charge desfrais de restauration solaire p riscolaire garde desenfants de moinsde 10 ans quelque soit le mode de garde notamment incluses aide aux d placements location v hicules inclus notamment Participation au financement d actions de fomation Participation au
6. d croch des entretiens d embauche voire repris une activit mais qui ne tient pas ou pour qui l employeur a fommul des retours n gatifs en 31 temes de savoir tre de comportements hygi ne ponctualit politesse relationnel dans une quipe L aide s traduit dans ce cas parla mis en place d une action un service pour contribuer au maintien en emploi Cette action prend son origine dans le constat de la difficult de conserver un emploi quand cela fait longtemps que l on n en a pas eu Ce genre d action collective se r v le assez efficace parce qu il cr e une mulation entre des personnes qui sont sur une demi re phase d int gration en emploi La formation qui a fait l objet de financement en 2010 dans plusieurs d partements reste un besoin bien identifi par les r f rents et autres responsables des dispositifs d insertion professionnelle s agit de fomations courtes et obligatoires type CACES ou habilitation lectrique pemis poids lourds pour des brSa proches de l emploi postulant sur un secteur d activit porteur qui ne peuvent pr tendre un financement de P le Emploi l APRE tait une possibilit de financement importante articulation entre fommation et action ou service apparait comme un besoin pour des situations sp cifiques L obtention du code et du pemis de conduire est un bon exemple de cela En effet une grande partie du public des brSa a un faible niveau de maitrise des savo
7. financement de la pr sentation un examen professionnel Inscription aux concours d entr e l cole professionnelle Prise en charge des frais de garde dans un plafond de 1 000 15 notamment incluses Aide la mobilit pourles vendanges Aide la r paration de v hicule Aide au financement de l assurance v hicule inclus notamment Financement de fomation pourles cr ateurs d entreprises Aide la mobilit pour une distance inf rieure 60 km aller retour inclus notamment Co ts p dagogique des fomations et frais de dossiers Pris en charge compl te du reste charge apr s d duction des aides de la CAF et P le Emploi Notamment inclus petites r parations de v hicules pemis B Prise en charge desfrais d inscription desconcoursou fomations certifia ntes Pise en charge des ages obligatoires li s la cr ation d entreprises Financement int gral de chaque heure de garde n cessaire pour travailler Frais de cantine Fraisde transport scolaire Notamment incluse location de v hicule caution exclue Pise en charge desfrais d inscription desconcours ou fomations certifia ntes Pise en charge des ages obligatoires li s la cr ation d entreprises Financement int gral de chaque heure de garde n cessaire pour travailler frais de cantine frais de transport scolaire en compl
8. ment desaidesde droit commun maximum 6 mois notamment inclus achat de v hicule Prise en charge desactionsde fomation Prise en charge des formations dansle cadre d une cr ation reprise d entreprise Prise en charge desfraisde d placement de repasou d h bergement Frais de garde avec un montant modul en fonction du nombre d enfants et du tempsde travail hebdomadaire ou mensuel frais de restauration scolaire prise en charge totale des frais pendant 36 mois Equipement inclus notamment Foumiture de petits mat riels dont quipements de s curit cr ation d entreprise et reprise d emploi Pr sentation et image de soi inclus notamment Achatde mat riel professionnel n cessaire la cr ation d entreprise Aide d rogatoire pour compl ter si le forfait accord paraide personnalis e forfaitaire est insuffisant Participation l achatde petit mat riel pour la cr ation d entreprise et la reprise d emploi Participation des d penssde pr sentation relooking Petit mat riel et quipement professionnel non prisen charge parl employeur V tements chaussures coiffeur hygi ne Petit mat riel et quipement professionnel non prisen charge par l employeur V tements chaussures coiffeur hygi ne Equipement et v tement de travail Aides l accompagneme nt dans l emploi accompagnem e
9. ou en tout cas pas sous une fome sociale et accessible aux b n ficiaires Comme nous l avons vu dans la partie pr c dente l utilisation de APRE d concentr e est d pendante d une offre de services et ou d action dimension sociale Le d veloppement de cette offre est un enjeu essentiel pour accompagner la reprise d activit L tude a pemis de constater les diff rences de consommation de l APRE entre les d partements qui ont une offre pr sente et diverses et les autres Au del des aides accompagnement reste une n cessit plusieurs titres Les freins au maintien dans l emploi ou s orienter vers une fomation dans le parcours de cr ation d activit ont une dimension pratique et financi re mais aussi une dimension psychosociologique Les aides ont besoin pour tre efficaces et pertinentes d tre mobilis es au bon moment et en coh rence avec les tapes d un parcours Or le b n ficiaire seul a des difficult s assurer cette coh rence Le r f rent son accompagnateur est pr sent pour construire cette articulation entre les aides et la r alisation concr te de l insertion B 8 La temporalit de l APRE et les besoins des b n ficiaires Une des valeur ajout e importante de l APRE est sa r activit et sa rapidit de mobilisation Cet aspect est crucial dans des situations o il y a souvent urgence que ce soit pour le transport la garde des enfants La temporalit de l APRE est donc plut t b
10. ventuellement faire voluerle r glement e Le Rh ne et le Maine et Loire ont opt pour un principe de forfait d blocable pour tout brSa justifiant d une reprise d activit et qui peut tre compl t par des aides mat rielles suppl mentaires sur pr sentation d un devis Ces diff rences montrent qu il y a des repr sentations diff rentes des besoins des b n ficiaires et des objectifs d une telle aide Nous revenons plus longuement sur cet aspect dans la partie 2 2 et 2 3 de ce rapport C Le pilotage et la mise en uvre de l APRE d concentr e C 1 Pilotage animation technique et gestion financi re de l APRE d concentr e Le pilotage l animation technique et la gestion financi re de l APRE d concentr e ont donn lieu des interpr tations diverses au sein des d partements Le tableau suivant restitue les modalit s d organisation de ces diff rentes fonctions retenues sur les d partements 17 Gestion financi re de D partement Pilotage Animation technique l APRE UT Direccte et groupe z UT Direccte en lien ad hoc P le Emploi Hashin avec le CG Conseil g n ral CAF car MSA DEEG Groupe ad hoc UT SEENEN Direccte Conseil Bouches du Rh ne lien avec TUE ARR AS g n ral animateur Direccte P le Emploi CAF Deux S vres UT Direccte en lien avec le secr tariat g n ral de la Pr fecture CG UT Direccte et CG en lien avec P le Emploi UD C CAS Paierie D parteme
11. CCASconventionn s Dispositif D partemental d accompagnement Associations conventionn es prestataires associatifs dansle cadre d un march public Deux S vres Ee P le Emploi pas d offre d di e CCASconventionn s Maine et Loire Tra vailleurs sociaux du CG Service social CAF MSA CCASconventionn s par le D partement Associations conventionn es Conseillers Emploi Fomation du Conseil g n ral P le Emploi Trois PLUE du d partement Tra vailleurs sociaux du CG 9CCASou CIAS Cap Emploi P le Emploi pas d offre d di e MDE Meuse Association AMIE gens du voyage sc PO AMIE ganay voyage LE MSA Chambre d agriculture MSA Chambre d agriculture CAP Emploi CAP Emploi p Travailleurs sociaux du CG Nord Service social CAF et MSA P le Emploi CCAS Associations Associations x Maion du Rh ne CG P le Emploi offre d di e ou droit commun Rh ne Associations nee CCAS Associations En fonction des organisations retenues sur les termitoires les r f rents uniques sont plus ou moins nombreux ainsi les Bouches du Rh ne s appuient sur un r seau de plus de 900 structures pour la mis en uvre de l accompagnement social ou professionnel dansle cadre dure Autrement dit en fonction des territoires le nombre de structures en capacit de prescrire l APRE est extr mement variable De la prescription au versement de l APRE d concentr e des circuits plus ou moins formmalis s Les d par
12. cette complexit des syst mes d aides on peut ajouter que des r f rents en jouent parfois quand ils font plusieurs demandent pour un m me objectif afin de d multiplier les chances d avoir une r ponse rapide sur l une des fili res d aides Nous y revenons plus loin la temporalit dans l accompagnement des b n ficiaires est un point tr s important Une partie des r f rents ne s interdit pas de mener plusieurs demandes d aides ou d actions d insertion en parall les pour tre s re d aboutir sur l une d ellesle plus vite possible ou pour utiliser l une en attendant l autre A 2 La coexistence d aides et d offres de service Les aides et les actions ne sont videment pas de m me nature Une aide comme l APRE pemet la personne b n ficiant du rSa d acc der un service adapt sa situation appui juridique parexemple location sociale de v hicule ou d utiliser le montant de l aide pour un achat foumitures n cessaire son emploi par exemple Dans le scond cas le brSa trouve a prior partout sur le temitoire ce dont il a besoin Pource qui est des services ce n est pasle cas A l chelle d un d partement les acteurs de l insertion professionnelle peuvent tre assez nombreux et divers ou rares et sur des th matiques r duites De m me les dispositifs les actions les services sont plus ou moins nombreux et divers Les brSa habitent donc un tenitoire qui peut avoir une Maison de l emploi un PUE un CC
13. d activit dont l APRE nationale et d concentr e que les professionnels en charge de l accompagnement des brSa ou des personnesen grande pr carit ont su construire 5 Circulaire inteminist relle n DGAS DG EFP 2009 130 du 1 mai 2009 B Un objectif d analyse valuative Si la commande d tude n est pas proprement parer une demande d valuation le cahier des chargesrenvoie pour partie un questionnement caract re valuatif En filigrane les investigations d partementales apportent des l ments de r ponse aux registres valuatifs de la coh rence du syst me compos des diff rentes aides mobilisables l chelle d un d partement compl mentarit des dispositifs les uns par rapport aux autres absence de redondance de la pertinence globale de ces aides en regard des besoins des brSa l chelle du d partement et de leurs modalit s de mise en uvre d lai d activation crit res d attribution de effectivit etde l efficacit de la mise en uvre de cesaides fonction de leur appropriation parles professionnels en charge de leurapplication et de leur impact r el sur la reprise d activit professionnelle ou le maintien en activit C Un objectif d aide la d cision Enfin les analyses transversales r alis es au cours de l tude et les conclusions sur lesquelles elles d bouchent pemettent de fomuler des pr conisations et des propositions d volution visant aider le
14. de brSa parce qu il d passe la simple location de v hicule du march priv Ces structures proposent des prix raisonnables pour les b n ficiaires qui d butent leur insertion professionnelle et ont par d finition peu de moyens financiers En plus elles apportent une aide surla gestion budg taire L existence de ce genre de service augmente leschancesde maintien en emploi Les deux exemples ci dessous illustrent les diff rences d un d partement un autre sur ce qu il est possible ou pas de faire avec l APRE d concentr e au sujet de la mobilit plus particuli rement sur l achat de v hicule Dansle Maine et Loire un cas est voqu pour questionner les limites de l APRE au sujet de la mobilit Il s agit de la non prise en charge de l achat d un v hicule une dame qui s tait vue refuser un emploi par un employeur parce qu elle n avait pas le pemis Quand elle a eu une autre proposition elle a achet une microvoiture ss frais L APRE ne lui a pas t accord e la demande tait posteriori et l APRE ne prend pas en charge les 4 roues Qui plus est son contrat est renouvel tous les 8 jours 26 Comment g rer ce type de cas Le scooter ou la mobylette ne convient pas tout le monde Les voitures sans pemis n est ce pas une solution pour des personnes qui ont peur de l examen du permis Dans un autre d partement le Bas Rhin l acquisition d un v hicule est donn e en exemple de ce que l AP
15. de l aide par exemple exclusion du pemis de conduire dans la Meuse car cela conceme des gens trop loign s de l emploi et une logique gestionnaire plus que sur une objectivation des besoins non couverts des brSa ou d une compl mentarit construire avec l offre existante Les ajustements qui ont eu lieu dans la plupart des d partements de l tude renvoient au constat de manque de diagnostic et d tat des lieux de d part et une d marche plut t empirique de mise en uvre de l aide On peut faire l hypoth se suivante avec le temps les r glements APRE d concentr e devraient tre de plus en plus objectiv s par l exp rience acquise des bilans de consommation Il pourait tre pr conis aux partenaires d partementaux de mener un suivi assez fin des consommations pour pouvoir faire des bilans et en tirer des adaptations pertinentes des r glements sans oublier une analyse des remont es des r f rents sur les besoins des b n ficiaires B 5 Le positionnement de l APRE sur la reprise d activit dans un contexte conomique d grad Le positionnement de l APRE strictement sur le moment de la reprise d activit pose question de nombreux partenaires C est en partie ce qui explique les pratiques diff rentes de prescriptions et les approches assez ouvertes des situations des b n ficiaires que nous avons constat es Nous avons d j voqu plusieurs reprises les professionnels au sin des D parteme
16. l animer Personne n a vraiment pris l initiative de se positionner comme animateur de cette d marche Chacun tait assez conscient de la difficult et des moyens en temps que cela supposait e Il y a une v ritable difficult identifier et faire un relev des aides un niveau infra d partemental parce qu elles sont beaucoup trop nombreuses tr s variables d une commune l autre d une institution une autre Le chiffre de 119 CCAS est cit en exemple pour illustrer la diversit des aides C est malgr tout une frustration pour une partie des acteurs que de n avoir pas pu aller plus loin UT Direccte P le Emploi dans la r alisation du diagnostic des aides pr sentes mais aussi sur l analyse des besoins Pour pouvoir positionner au mieux l APRE d concentr e ces d marches manquent Les analyses et les d bats entre les partenaires se font sur leurs connaissances propres et pas partir d un tat des lieux et un diagnostic partag Dans le Maine et Loire un travail de rep rage des aides existantes a t engag cette poque mais il est vite apparu que le diagnostic exhaustif serait difficile construire e les aides ne sont pas toutes con ues en fonction des m mes cl s d entr es par th matique par statut et public ni parth matique ni par statut mais parniveau de revenu e les aides ne s appliquent pas toutes au niveau d partemental parfois elles sont locales et d pendantes de la fr quentation
17. la lutte contre les exclusions 1998 qui ont assur ou assurent encore cette fonction une commission de coordination des aides en Meuse qui pemet de travailler sur les situations individuelles et d orienter les b n ficiaires vers les dispositifs ad quats instance qui souffre aujourd hui d un v ritable essoufflement travail partenarial dans le Bas Rhin pour la r actualisation d un guide de l action sociale pr sentant les principaux principes desaidessocialeslocales 3 L chelle communale ou intecommunale est l chelle o peut s croiser l ensemble des aides mobilisables pour une m me personne Cette demi re tant la fois brSa habitante de ce territoire et en fonction de son ge et de sa situation peut acc der des aides de droit commun de l Etat de la R gion du D partement Les Commissions Locales d Insertion selon leur organisation peuvent aussi tre des lieus o il est possible d identifier pour une m me personne tout ce qui est potentiellement mobilisa ble Si l chelle d partementale tait la plus l gitime et coh rente du fait de la comp tence des Cons ils g n raux pour l insertion professionnelle elle n est pasla plusop rationnelle B 3 Deux principes qui font d bat subsidiarit valuation parle r f rent versus le droit Pami les principes soustendant la prescription de APRE d concentr e et son versement aux b n ficiaires deux points principaux font d bat surles d part
18. maximum 2 mois ou avoir cr son entreprise depuis au maximum 2 mois ou entreren fomation qualifia nte r mun r e ou pas ou en contrat de professionnalisa tio n ou tre inscrit dansune action de mobilisation vers l emploi valid e parle r f rent de parcours deux mois maximum apr s la reprise d activit APRECG APRE P le Emploi 2 000 pers an B n ficiaire rSa titulaire d un PPAE engag dans une d marche d acc s l emploi accompagn e et valid e parle r f rent unique B n ficiaire rSa en contrat aid un mois ma ximum apr s la reprise d activit 5 000 pers an vers s dansle cadre de la prise en BrSa socle en reprise d activit ET Titulaire d un PPAE ou d un CER de 20 3 200 pers an BrSa titulaire PPAE Allocataires EE du RSA ou du gt prs d activit RSA socle ise d loi Dansle casde rE PISE CREMP A E CDI CDD a ee int rim CAE de d 24mois max d emploi d fomation augmentation cr ation g d activit du nombre EMT d heure eve Exception tout suivi d une fomation brsa peut ZE sollic iter l APRE cr ation ou S 7 d partementale reprise d une A GE pour l obtention activit S du pemis de conduire trois mois maximum apr s la reprise d activit 6 000 persan aide 3 000 pers an la cr ation B n ficiaires Sa en reprise d activit emploi quel
19. payeur n a pas v rifier le bien fond de la d cision d attribution Cette demi re constitue elle seule un ordre de paiement qui sera ex cut dans la mesure o l organisme payeur dispos des cr dits n cessaires L organisme payeursasure de la raison sociale de l organisme attibutaire et de la signature du prescripteur Les d cisions d attribution sign es du prescripteuret du b n ficiaire sont adresser l organisme payeur par fax d sla fin de l entretien avec le b n ficiaire Source R glement de l APRE e Le second introduit un chelon de v rification administrative pi ces justificatives et de contr le de l ad quation de la demande d atiribution au r glement de PAPRE service insertion dans les Deux amp vres responsable hi rarchique du r f rent unique dans le Rh ne P le d insertion du r f rent unique dans les Bouchesdu Rh ne fonction de lt concentrateur APRE dans le BasRhin 20 La proc dure g n rale d atiribution de l APRE dans le Bas Rhin L ensemble des r f rents de parcours ont la possibilit de prescrire l APRE avec les pr conisations suivantes e Quand le r f rent est un r f rent du Cons il g n ral ou agissant par d l gation du Conseil g n ral il s appuie en premierlieu sur la grille APRE CG67 mais pourra mobiliser l APRE P le Emploi s n cessaire e Quand le r f rent est un conseiller P le Emploi assurant le suivi du PPAE et du BRS
20. que les besoins des personnes existent bien au del des seuls allocataires du Sa en parall le du besoin de ces b n ficiaires ARE et ASS e _ L galit en fonction du r f rent unique en charge du suivi il existe de r elles diff rences de ma trise desaidesen fonction de son institution d appartenance Parall lement l acc s aux aides est diff rent plus ou moins facilit d un r f rent prescripteur l autre en fonction de son institution de r f rence Si cela peut effectivement aboutir au traitement diff renci des brSa sur des motifs plus ou moins l gitimes il convient tout de m me de relativiser ce constat dansla mesure o il d passe la seule mise en uvre de l APRE d concentr e et il s inscrit dans un contexte de foisonnement des mesures et des aides ce qui ne facilite pas l appropriation parles diff rents partenaires B 7 l articulation de l APRE l offre locale et l accompagnement L APRE est avant tout un financement qui pemet aux brSa d obtenir un service ou un bien utile leur reprise d emploi leur entr e en fommation le d veloppement de leur activit L achat de bien comme des v tements des outils est assez ais faire partout en France Par contre les services utiles la reprise d activit le transport en commun comme la garde d enfants ou bien encore la location de v hicule ou le coiffeur ne sont pas tous faciles d acc s parce que n existant pas sur tous les temitoires
21. re de prescription d aides financi res individuelles et les besoins des brSa notamment non couverts 4 Entretien collectif avec des professionnels au contact des personnes en grande difficult autres professionnels de l accompagnement changes sur les pratiques professionnelles en mati re de prescription d aidesfinanci res individuelles et les besoins des brSa notamment non couverts 5 Entretien collectif avec des brSa en situation de reprise d activit changes sur les parcours d insertion les difficult s mat rielles et autres rencontr es les solutions mobilis es pour les lever les besoins subsista nt 6 Premi re synth se qualitative des diff rents groupes d partementaux pr sent e en groupe de travail Gouvemance et Accompagnement du Comit d valuation du rSa le 11 f vrier 2011 et analysant e la coh rence et l efficacit du dispositif global sa pertinence au regard des besoins des b n ficiaires e Son appropriation par les professionnels accompagnant des brSa en situation de reprise d activit e _ lesdemandesetles besoins notamment non couverts desbrSa M thode 1 R daction d un rapport d analyse transversale 2 Fomulation de pr conisations et pistes d volution 3 Restitution finale des analyses et pistes d volution Le pr sent document constitue la version finale du rapport d analyse transversale valid par le groupe de travail gouvemance et accompagnement du comit d valua
22. A il s appuie en premier lieu sur la grille APRE P le Emploi mais poura mobiliser l APRE CG67 si n cessaire Toute demande d instruction de l APRE d but par la signature d une demande fommelle d APRE par le b n ficiaire ra Le r f rent renseigne ensuite une feuille de calcul Excel qui remplit automatiquement un bordereau de prescription Ce bordereau est transmis au concentrat ur APRE Cette fonction a t rattach e aupr s de diff rents r f rents en charge des accompagnements rSa savoir de professionnels des UTAMS de la Ville de Strasbourg et de P le Emploi Ces demiers ont pour r le la validation de la demande d APRE son montant ainsi que la v rification de l opportunit et du respect des conditions En casde validation le concentrateuradresse e Le bordereau valid la CAF ou la MSA pour mis en paiement s il s agit de mobiliser APRE CG67 e _Lesdocuments P le Emploi pr remplis au r f rent APRE P le Emploi du temtoire s il s agit de mobiliser l APRE P le Emploi Pour l APRE nationale P le Emploi a mis en place une commission d attribution pour v rifier le bien fond notamment celles relatives aux aides innovantes comme le pemis de conduire v rifier que la demande est bien corr l e une reprise d emploi notamment pour les missions d int rim r p tition les horaires d cal es les besoins de mobilit impliqu s par la cr ation d une activit afin de limiter le volum
23. AS actif sur l insertion professionnelle des outils comme des associations de location sociale de v hicule des accueils de petite enfance horaires d cal s des offres de microcr dit mais il est aussi possible qu il n y ait aucune structure de ce type La pertinence du syst me d aide d pend donc en grande partie de lar iculation entre les aides financi res et l offre d actions de services et de dispositifs La garde d enfants est l exemple typique de cette probl matique L APRE d concentr e peut proposer une prise en charge des frais de garde par contre elle n agit pas sur l existence d une offre de garde adapt e aux besoins des brSa souplesse de l utilisation horaires atypiques Par cons quent soit cette offre existe et l APRE d concentr e peut alors avoir une certaine pertinence et efficacit soit cette offre n existe pas et la possibilit de prise en charge desfrais de garde n est plus pertinente par rapport l offre Les choses se complexifient sachant que l offre n est pas gale sur l ensemble d un tenitoire d partemental l offre de garde d enfants tant en grande partie d pendante des communes et des intermrommunalit s De fait c est ce qui a conduit un d partement comme le Rh ne ne pas int grer la garde d enfants comme une aide de l APRE d concentr e L exemple de la garde d enfants est aussi vrai pour la mobilit et la fommation Sans une structure qui offre la possibilit de location so
24. Conseil g n ral et les CCAS laquelle a d ailleurs t amen e voluer en fonction du niveau de prescription des diff rents op rateurs C 2 Les principes et les circuits retenus pourla mis en uvre de l APRE Les circuits de la mise en uvre de l APRE La prescription la main des r f rents uniques Sur l ensemble des D partements o la mission s est d roul e la prescription de l APRE a t confi e l ensemble des r f rents uniques sur les teritoires travailleurs sociaux ou r f rents professionnels lorsque de tels postes existent des services des Conseils g n raux P le Emploi mais galement l ensemble des structures conventionn es parles Conseils g n raux pourl accompagnement des bro Sur ce point on note une diversit dans l organisation g n rale de l accompagnement a sur les diff rents d partements synth tis e dansle tableau suivant Les op rateurs de l accompagnement rSa dans les sept d partements D partement R f rents uniques parc ours social R f rents uniques parc ours professionnels b Equipe de conseillers en insertion socioprofessionnelle Tra vailleurs sociaux du CG du Conseil g n ral Bas Rhin 19 op rateurs conventionn s 7 CCASou 2 ER b 8 CIAS et 11 associations 15 op rateurs associatifs conventionn s P le Emploi pas d offre d di e P le Emploi Service social du CG CCI de Marseille Bouches du Service social de la CAF PUE Rh ne
25. DDCS charg e de mission M Picard Pole Emploi directeurtemitorial d l gu Mme Fouch re UTDireccte charg e de mission 42
26. RE a pu apporterde plus par rapport aux autres aides Etienne a 52 ans Ancien militaire il s est reconverti comme g rant d une laverie automatique avant de faire faillite Apr s 7 ans en tant ou agent de s curit une succession de difficult s personnelles le guideront vers le rSa Son r f rent unique lui a propos fin 2010 de r aliser une formation dans le mara chage Etienne n avait alors pas de voiture et il tait extr mement difficile de s rendre sur son lieu de fommation en train car les horaires n taient pas adapt s Son r f rent lui a propos des sous pour acheter une voiture Il ignorait alors que l on pouvait b n ficier d une telle aide et s avoue ravi d un tel coup de pouce Parall lement avec la m me aide il a obtenu un petit p cule pour s acheter des v tements de travail des chaussures de s curit et une combinaison La garde d enfants Deux exemples d une offre de service Action Domicil enfance Nord Por ur de l action Association innov enfance Financeurs de e ville de Lille l action e ville de Roubaix e CAFde Lille e CAFde Roubaix e Cons il R gional Objectifs de e R pondre aux probl mes ponctuels de garde d enfants pour un motif professionnel ou l action familial e Pallierlescarencesen mode de garde horaires d cal s prise d emploi ou de fommation week end et jours f ri s Contenu de e Garde d enfant 7j 7 et 24h 24 l action e P
27. Strasbourg a souhait retravailler son r glement d attribution de l aide sociale municipale afin de le faire voluer vers une simplification du syst me une meilleure efficacit des aides accord es un meilleur suivi de ces aides et une ouverture du syst me des foyers aux revenus modestes et des crit res d attribution vitant les effets de seuil Une r flexion r unissant les membres de la commission et des professionnels de l action sociale s est engag e sur cette bas elle a d bouch sur la fommalisation d un guide de l aide sociale Cet outil rappelle les principes g n raux de l aide sociale locale savoir l habitant au centre l habitant acteur Le principe de subsidiarit Des aides au sin d un ensemble d autres interventions Une adaptation constante Une coordination d acteurs Il pr sente galement les publics b n ficiaires de l aide public d nu de ressources personnes et familles aux revenus modestes avant de d cliner les aides mobilisables et leurs conditions et modalit s d attribution En 2010 suite la mise en place due la Ville de Strasbourg a d cid de faire voluer ss aides sociales locales Cette d marche globale de r vision des aides sociales est port e parle service Insertion de la Direction des Slidarit s et de la Sant et s appuie sur la m thodologie suivante analyse du suivi de la consommation des aides entretiens individuels aupr s de professionnels e
28. a et doit selon cette circulaire rendre compte d un tat des lieux des aides la reprise d emploi existantes sur le territoire afin d optimiser le positionnement de l APRE prise en charge de champs non couverts par les dispositifs locaux renforcement desaides existantes d un cadrage de la mesure APRE d terminant ses objectifs au sin du d partement cf supra et pr cisant un cadre d attribution crit res d ligibilit bar mes montants forfaitaires et plafonds desmodalit sde gestion des cr dits organismes en charge de l attribution et ou du paiement modalit s de paiement aux b n ficiaires et foumisseurs desmodalit sde suivi et d valuation pr vues pour la mesure desmodalit sde gestion locale de l enveloppe d concentr e au niveau d partemental Ainsi l enveloppe d concentr e de l APRE donne naissance un dispositif temitorialis dont les objectifs ainsi que les syst mes d acteurs et d actions varient en fonction des configurations d partementales et notamment des diff rentes aides mobilisables sur ces temtoires avec lesquelles il doit s inscrire en coh rence Apr sun an de mise en uvre de cette nouvelle aide le comit national d valuation du rSa a souhait b n ficier d une tude permettant de donner voir la mise en uvre op rationnelle et temitorialis e des diff rents dispositifs d aide la reprise d activit et de rendre lisibles les besoins de
29. a n a paspu b n ficier d une aide la fommation de droit commun R gion ou P le Emploi e l aide n est mobilisable qu une sule fois pendant la p riode de 12 mois apr s la validation du projet professionnel parle CG13 Ne rel vent pasde l APRE e Les fomations assimilables des tudes universitaires e Lesfomations dont la dur e est sup rieure 12 mois e Lesfomations dispens es par des organismes non agr sparl Etat e Lesfomationsconcemant des pratiques th rapeutiques non reconnues par l ordre des m decins e Lesfomationsconcemant des pratiques sot riques Montante jusqu 5000 euros La cat gorie divers est la troisi me tre mobilise avec un cart important par rapport aux deux premi res Elle contient les aides pour foumitures l habillement et des aides d rogatoires Pour cette demi re cat gorie il s agit de personnes ou de types de demandes hors crit res mais retenues parles commissions locales en fonction de la coh rence du projet d insertion et d une perspective s rieuse d emploi ou de fommation qualifiante ou de cr ation d activit Globalement on peut constater que la typologie des aides sollicit es ne contient pas d innovation particuli re ou de besoin nouveau qui srait apparu l occasion de la mise en place de l APRE Les besoins des b n ficiaires se retrouvent tr s recentr s sur les transports l acc s aux fomations courtes et de mise niveau l achat de mat riels de
30. analyse de besoin sur le contrat pass avec le b n ficiaire sur un projet labor avec lui ils consid rent galement APRE comme faisant partie d aides contractualis es dans le cadre du rSa contrat d engagement r ciproque et ou appr ciation du r f rent sur la situation de la personne en face de lui Cet aspect n est sans doute pas neutre sur les enjeux de consommation de l APRE d concentr e Des r f rents n accordent pas ou ne font pas la demande chaque fois de l aide pour des situations similaires Ces questionnements sont symptomatiques de la difficult pour une partie des travailleurs sciaux de comprendre le positionnement de l aide sur la phase de reprise d activit Au cours de cette phase le statut de la personne change Elle devient salari e elle s autonomise Le forfait pourait se comprendre comme un coup de pouce donn syst matiquement sans avoir justifier du besoin ou d une bonne situation pour l obtenir sachant que des d penses sont toujours occasionn es par cette reprise d activit C est d ailleurs comme cela que l autre partie des r f rents consid re les forfaits ou m me par exemple le financement du transport en commun aide r guli rement accord e dansles Bouches du Rh ne d s qu une reprise d activit est annonc e et que la personne n a pasde moyen de locomotion Le positionnement de l APRE sur la reprise d activit induit un autre regard sur le contrat liant le b n fi
31. ange r unissant l Etat DDCS le Conseil g n ral la CAF P le Emploi Dans les autres D partements la concertation a t le ma tre mot de la d finition du r glement de PAPRE Des groupes de travail ont t organis s globalement anim s parle pilote Etat UT Direccte ou DDCS en lien ou en co animation avec le Conseil g n ral et g om trie variable selon les temitoires consid r s _ UTDireccte P le Emploi Conseil g n ral CAF les 3 PUE UD CCAS et AFPA dans le Maine et Loire UTDireccte Conseil g n ralen lien avec l UDAF dansla Meuse __UTDireccte Conseil g n ral P le Emploi UD C CAS Paierie D partementale et Tr sor Public dans les Deux S vres __Consil g n ral CAF P le Emploi et Etat dans les Bouches du Rh ne UTDireccte Conseil g n ral et P le Emploi en lien avec la CAF et la MSA dans le Bas Rhin apr s une premi re version du r glement travaill e de mani re unilat rale parle Conseil g n ral ce qui explique le retard pris dans la d finition du r glement lequel a t valid au cours du demiertrimestre 2010 A2 Face la complexit de l exercice de diagnostic exhaustif des aides disponibles des d mar hesempruntes de pragmatisme Dans les diff rents d partements o une m thode concert e a t choisie pour d finir le r glement de l APRE la question du diagnostic des aides pr sentes sur le mitoire s est rapidement pos e pour les partena
32. articipation financi re selon ressources de la famille Commune de Lingolsheim Bas Rhin Porteur de Commune de Lingolsheim l action Objectif de Proposer une solution de garde de secours pour des parents en reprise l action d emploi ou de fommation e Structure de garde proposant horaires tendus de 5h30 22h Conenude e Accueil pourune dur e d une joum e 6 mois action e accompagnement dans la recherche d un mode de garde p renne e Facturation l heure consomm e selon la tarification PSU de la CAF soit 15cts de l heure repaset couche compris pourles bro L articulation de l APRE l offre de service Les actions pr sent es supra sont int ressantes parce qu elles montrent comment les partenaires locaux peuvent s allier et ou tre volontaires pour d velopper des offres adapt es de garde d enfants L existence de ce genre d action rend l utilisation de l APRE d concentr e pertinente pour r pondre aux besoins des brSa Rappelons que nombre d emplois propos s ces personnes ont des horaires d cal s demandes des d placements sur des zones peu accessible en transport en commun Pour les parents isol s qui restent principalement des femmes la garde d enfants est un enjeu central de leur insertion professionnelle Si APRE ne cr e pas en tant que telle l offre elle pourait si elle est reconduite sur une dur e suffisante la solvabiliser en aidant financi rement les brSa et en donnant une perspective pou
33. ation nationale des associations d accueil ou de r insertion e Organisme social du logement e Uropss e Union r gionale des Pact Arim Objectif de l action Faire face la p nurie de logements sociaux Mobiliser et g rer un parc de logements locatifs d cents loyers mod r s pour les personnes qui n ont pas les ressources suffisantes pour entrer en HLM Contenu de l action Servicesidentiques ceux d une agence immobili re classique e Prise en charge des baux des tats des lieux per oit les aides de la CAFen tiers payant e Recherche desgarantsfiables e Propose desgaranties contre impay s de loyers et d gradations L articulation de l APRE l offre de service Le logement est une question plusieurs reprises voqu es parles r f rents comme probl matique pour les brSa en particulier dans les grands centres urbains comme Marseille ou Lyon Pouvoir se loger plus d cemment quand on vient d acc der un emploi est un point crucial du maintien dans l emploi Ce type de service rendu par une agence vocation sociale donne des l ments de r ponses en temes de perspectives pour des brSa qui reprenant un emploi peuvent esp rer une am lioration de leur condition de logement Il est assez peu r pandu aujourd hui La probl matique de l offre de logement reste assez critique en particulier de logement social B Pertinence etefficacit des syst mes d aides et d offres de se
34. atiques de prescription se sont confront es Au del de l APRE l ensemble des professionnels renvoie la difficult ma triser l ensemble des aides disponibles sur un d partement comme un cho l impossibilit de r aliser un diagnostic exhaustif de ces demi res De fait les r f rents ma trisent mieux les aides de leur propre institution et ont bien s r plus de facilit les mobiliser parce qu ils ont une meilleure infomation tant sur les m canismes et crit res d attribution que sur le niveau de consommation de l enveloppe notamment pour les aides de droit commun port es par P le Emploi Cette difficult est souvent renforc e par une volution perp tuelle desaides crit res et motifs d attribution montant niveau de l enveloppe laquelle d bouche sur une connaissance toujours partielle des aides locales l attention des brSa Et il n existe pas l chelle des d partements de mode d emploi partag des diff rentes aides de leur hi rarchie et de leurs articulations Cela pointe le risque qui existe du c t des r f rents de recourir aux aides qu ils ma trisent le mieux dont ils ont l habitude plut t que l aide la plus appropr e au regard des besoins des b n ficiaires Si l infomation sur les aides reste un l ment minemment strat gique pour favoriser leur juste mobilisation il faut noter ici le pragmatisme dont font preuve les professionnels en situation de prescriptio
35. ccent mis sur l aide directe aux b n ficiaires gr ce l APRE d concentr e et son financement tr s important leur para t une bonne chose Mais ces aides ne sont vraiment efficaces que si elles sont mobilis es bon escient si un r f rent est pr sent pour travailler avec les personnes un diagnostic de leur situation un projet professionnel un parcours pour y armiver Au del de la d fense corporatiste que l on peut sentir poindre sous ces constats des professionnels on peut en tout cas constater que la mise en uvre du dispositif et la mobilisation effective de l APRE d partementale ne peut s faire sans ces acteurs L ing niere et la technicit demand e sont assez fortes r glements respecter dossier remplir accompagnement adapt proposer Des besins restent donc non couverts parles r glements d partementaux mis en place ainsi que parles possibilit s qui taient ouvertes par les circulaires nationales sur l APRE Le temps de la repris d activit reste un enjeu fort parce que pour les personnes dans cette situation des besoins incontoumables apparaissent et ceux ci ont des co ts financiers sociaux psychologiques qu il faut assumer L accompagnement apporte une aide sur les deux demiers aspects APRE apporte une aide sur l aspect financier mais sans tout couvrir Les besoins que nous avons list s ci dessus ne rel vent pas tous d une aide type APRE Par contre des r flexions devraient certainement
36. centr e comme nationale a enfin pemis de donner de la lisibilit et de la visibilit aux aides la repris d activit s pour les brSa qui taient jusqu pr sents fondues dansles aides de droit commun de P le Emploi ou des Conseils g n raux Ce faisant elle a notamment permis certains Cons ils g n raux de red ployer leurs aides ant rieures au sein de l enveloppe APRE mobilise en priorit pour les besoins relatifs une reprise d activit et les fonds d partementaux classiques se ecentrant sur les probl matiques purement sociales ou pour des b n ficiaires hors cadres A 2 Des valeurs ajout es par th matique couverte Les valeurs ajout es th matiques sont tr s divergentes d un d partement l autre dans la mesure o elles sont tr s fortement cor l es aux choixfaitsen ce quiconceme le r glement d attribution de l APRE d concentr e Mobilit Sur l ensemble des d partements ayant fait l objet de l tude la mobilit est la fois la th matique qui dispos des plus nombreuses possibilit s de prise en charge et des plus larges sollicitations sur l enveloppe APRE d concentr e ce quitend prouverla pemanence et la r curence desbesins en la mati re L APRE d concentr e s av re particuli rement pertinente lorsqu elle est construite en compl mentarit des aides de P le Emploi par une prise en charge sur la bas de crit res largis par exemple en indemnisant les frais k
37. ciaire au r f rent repr sentant l institution Les d bats entendus chez les r f rents et les responsables indiquent un besoin de r flexion partag e sur cesdiff rences culturelles en pr sence 36 B 4 Le diagnostic et l objectivation des choix dans l tablissement du r glement et des crit res d attribution Nous avons expliqu plus haut les difficult s techniques auxquelles se sont heurt es les partenaires au moment de r aliser un diagnostic des aides existantes comme des besoins non couverts sur le territoire L absence de diagnostic fommalis a abouti sur les diff rents temitoires un relatif manque d objectivation dans l tablissement du r glement et des crit res d attribution Par exemple les montants maxima retenus sur les diff rents d partements o l on pass de 2 000 6 000 ne sont pas r ellement objectiv s ou justifi s parles partenaires De m me les partenaires des d partements o l APRE d concentr e a t faiblement consomm e expliquent ce ph nom ne par la relative fermeture des crit res d ligibilit fermeture qui renvoie une volont d appliquer la circulaire avec rigueur d encadrer femement l usage de cette large enveloppe afin d viter de cr er un appel d air autour de ce fonds dont personne ne pouvait anticiper la dur e d existence Autrement dit les r glements et crit res d attribution ont plut t t construits sur des repr sentations morales
38. ciale de v hicule sans un organisme de fomation pr t travailler sur des fommations courtes adapt es l aide financi re devient inutile Nous avons pu constater que certains d partements ou territoires indra d partementaux ruraux en g n ral sont faiblement pourvus en op rateurs et offres les aides du type de l APRE d concentr e ont de fait plus de mal se d velopper et apporter un plus aux brSa A l inverse un d partement comme les Bouches du Rh ne a une offre plus dense et diversifi e La consommation de l enveloppe est li e cet tat de fait tout autant qu celui du contexte de crise conomique On comprend donc que les actions et les dispositifs en place ouvrent des possibilit s d utilisation de l APRE d concentr e C est pourquoi dans les tableaux des monographies nous avons essay d identifi une partie des offres de services et des aides accessibles aux brSa Transersalement on remarque que l offre n est pas gale sur chaque d partement Il y a des r curences sur le microcr dit sur le pemis de conduire mais des disparit s existent en ce qui conceme le logement ou encore la location sociale de v hicule Le diagnostic initial la mise en place de l APRE d concentr aurait d la fois porter sur les aides existantes sur le tenitoire mais aussi sur les dispositifs et les services existants Avec cette approche les partenaires d partementaux auraient pu adapter au mieux l APRE aux r ali
39. cts dans le cadre d entretiens individuels Groupe r f rents uniques Mme Trehorel CG 79 AMS Parthenay Mme Gagnaire CG 79 AMS Niort Mme Dunol P le emploi Thouars Mme Ingremeau CCAS Niort Groupe autres professionnels de l accompagnement Mme Bonnet Defi Parthenay Mme Jegat AMFI Niort Mme Gier AI Saint Mexent M Vignal animateur d insertion CG 79 Mme Feneteau Chantiers Peupins Bressuire 40 3 4 D partement du Maine et Loire Acteurs institutionnels R f Chantal Fr bet P le Emploi S bastien Landeau Conseil g n ral Responsable de l Unit Animation des temtoirey Adjoint au chef de bureau Service insertion V ronique Paillard PUE d Angers Directrice Adjointe absente change part l phone Marie Libaud PLE de Saumur Directrice Adjointe Annie Mauguen PUE de Cholet Coordinatrice Dominique Gaudichet CCAS des Pont de C Directeur Marielle Brielles CAF de l Anjou Responsa ble AP FSL Elisabeth Zagorac CAF de l Anjou Responsable relais CAF Agn sjJourdan Unit temtorale du Maine et Loire Direccte desPaysde la Loire Directrice adjointe du travail charg e des politiques de l emploilMaine et Loire rents sociaux Montvoisin Nathalie charg e de mission insertion MDS de Segr Vigaux Dominique charg e de mission insertion MDS Baug Lepont Anne Charg e de mission insertion Angers Ouest gens du voyage Vemhes Jocelyne CMI Angers Ouest Robert Pauline Travailleur
40. d une structure PLIF CCAS parexemple Qui plus est souvent l encadrement de la prescription d une aide est souple parce qu elle s appuie sur le besoin identifi par un r f rent On n est pas sur un syst me de droit on entre dans des crit res statut th me mais plut t dans un syst me d opportunit en fonction du besoin Face ces complexit s et si la majorit des partenaires locaux s accordent sur l int r t que repr sente un diagnostic exhaustif en temes strat giques au service d un bon positionnement de l APRE ces demiers ont opt pour des d marches empruntes de pragmatisme et variables d un d partement l autre afin de pr ciser le r glement de l APRE d concentr e 8 La partie suivante 2 2 pr sente de mani re d taill e diff rentes aides dont on pourra percevoir les logiques variables 11 e La mis en coh rence de l APRE d concentr e avec l APRE nationale pilot e par P le Emploi s est impos e comme l axe de travail central pourla majorit des D partements Bas Rhin Maine et Loire Deux S vres Bouches du Rh ne Rh ne e La majorit des d partements ont enrichi ce premier niveau de travail par un recensement des aides port es par d autres acteurs du temitoire voire une consultation l g re de quelques op rateurs et professionnels sur les besoins des brSa alors non couverts v rification de l absence de redondance avec les aides CAF dans le Rh
41. du dispositif Dans ce contexte les administrations d partementales ont plus ou moinstard se saisir de ce dossier au sein de notre chantillon les UT Direccte apparaissent le plus fr quemment comme les pilotes et ou animateurs techniques de la d marche devant les DDCS lesquelles ont t charg es de la mise en uvre de l aide d s son lancement dans deux d partements Un constat proche peut tre fomul en ce qui conceme l op rateur unique tant donn que l ann e 2009 a t marqu e par la fusion de l ANPE et des ASSEDIC Sur certains temitoires ce contexte na pas favoris l implication de P le Emploi dans les premi res tapes de la d finition de l APRE 6 Cela tient sans doute la d finition intemminist rielle de l APRE et a de toute fa on t rectifi par la circulaire de d cembre 2010 qui clarifie les modalit s de pilotage de cette aide en confiant ce demier aux Directions D partementales de la Coh sion Sociale DDCS Parall lement on constate qu un engagement ant rieur des D partements et de leurs partenaires dans les exp rimentations Sa a partout jou en faveur d une prise en charge rapide du dossier APRE les institutions parties prenantes Conseil g n ral P le Emploi Etat et CAF principalement ayant b n fici des effets d apprentissage tir s de cette p riode en mati re de connaissance du contexte d partemental des probl matiques des publics allocataires du fonct
42. e Bas Rhin est le seul d partement visit qui ne proposait pas du tout cette possibilit mais prenait en charge les frais de fomations Avec la demi re circulaire ce type d aide a disparu Elle entrainera pour les Bouches du Rh ne et le Rh ne une baisse significative du nombre d aides accord es et une baisse importante de la consommation de l enveloppe la fommation a un co t important En tout tat de cause cela r pondait un besoin pour les b n ficiaires confim s par les r f rents au cours des entretiens collectifs voir monographies et par des partenaires comme P le Emploi dans le Rh ne Cela pemettait de financer des temps de fomation hors des plans r gionaux de formation sans la concurence pour les places offertes dans le cadre de ce plan peu ou pas de places r serv es aux brSa sans avoir attendre l ouverture d une session et par cons quent de maintenir la dynamique du b n ficiaire On retrouve l la principale valeur ajout e de l APRE d concentr e mis en avant parles r f rents la r activit et la souplesse d utilisation par rapport aux situations des personnes Les conditions d acc s cette fome d aide taient assez strictes et les acteurs taient attentifs ne pas redoublerl offre r gionale ou de P le Emploi Ci dessous parexemple le r glement APRE des Bouches du Rh ne Aide au co t p dagogique des fomations et frais de dossiers Conditions e saat de fomations individuelles e Le brS
43. e Et LE e EE 40 Lesentretiens avec les b n ficiaires sise 40 3 3 D partement des Tt 40 L S nt tiens realise anne tnt ere enr te ane a aa tes re nn aide 40 Les professionnels ayant particip aux goupesde travail ou contact s dansle cadre d entretiens AS NAT LEE D PR DU D 40 3 4 D partment du Maine et Loire s nssensnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn nnmnnn nnmnnn nnnm nnmnnn nnan n nannan nannan al ert o Del el 41 EE SOC AU E TE 41 R f rents insertion professionnelle et semplois iii 41 le 41 3 5 D partement de la Meuse s unssunsnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn ennn nnmnnn nnmnnn nnmnnn nnmnnn nnmnnn nnmnnn nn 41 L s ene Heer ele ioi a ant ent nn a a oa aaia aaa Aa a a EE ea en ten tte ren den its 41 Les professionnels ayant particip aux groupesde travail ss 41 Lesentretiens avec les b n ficiaires sise 42 EC D partwment du Neger a eege 42 Institutionnels Essen ri in a nee RO re nr ne mt nt ee in reine 42 LEE 42 3 7 D partement du E 42 Ee EE 42 1 La r alisation de la mission contexte objectifs et m thodologie 1 1 Un contexte de r forme des politiques d insertion A L exp rimentation puis la g n ralisation du Ga Le Sa n du Grenelle de l insertion et d une large concertation avec les acteurs de terrain fait partie int grante de la logique globale de red finition du cadre des politiques d insertion et de lutte contr
44. e et d tre s r de rester dans le sujet En ce qui conceme la liquidation de l aide pour l APRECG67 la CAF du Bas Rhin est en charge du versement de l aide surle compte du b n ficiaire Source Guide pratique l attention des r f rents de parcours pour mobiliser l Aide Personnalis e de Retour l Emploi APRECG67 C 3L appropration desdiff rentes aides parles professionnels de l accompagnement Les partenaires pilotant l APRE sur les diff rents d partements ont d ploy diff rentes strat gies de communication afin de faire conna tre cette nouvelle aide A minima le r glement de l APRE d concentr e assorti d un tableau pr cisant les crit res d attribution a t diffus l ensemble des institutions et des r f rents uniques souvent compl t par un tableau synth tique pr sentant le fonctionnement de l APRE nationale Dans le Bas Rhin un guide de prescription de l APRE r glement crit res process a t fomalis le Conseil g n ral et P le Emploi ont souhait co animer des r unions de services au sin des agences et des unit s temitoriales du Conseil g n ral pour faciliter son appropriation Dans le Nord la DDCS a ouvert une adresse mail laquelle les prescripteurs peuvent s adresser pour demander des pr cisions sur l aide et la capitalisation de ces questions a donn naissance un document de type FAQ Frequently Asked Questions largement diffus dansles r seaux 21
45. e la pauvret en France soutenant cestravaux Exp riment d s 2007 et g n ralis au 1er juin 20091 le rSa en tant que minima social et dispositif d accompagnement l emploi vise diff rentes cat gories d objectifs La simplification du syst me d aide aux individus et familles en situation de pr carit par un regroupement de diff rents minima sociaux anciens RMI et API et de diff rentes primes L encouragement de l activit professionnelle en ouvrant la possibilit du cumul activit professionnelle minimum social au service d une augmentation du pouvoir d achat La lutte contre les exclusions notamment en renfor ant les exigences nationales en mati re d accompagnement des brSa 2 sans activit professionnelle l av nement du rSa marque une volution dans la strat gie globale des politiques d insertion caract ris e parla priorit accord e l acc sou au retour l emploi desallocataires de minima sociaux et l accompagnement global et individualis des personnes en recherche d insertion confi un r f rent unique qui devient garant et responsable de la mise en uvre de l ensemble des prestations et services auxquels peut pr tendre la personne B La cr ation d une nouvelle aide d Etat l Aide Personnalis e de Retour l Emploi B 1 Des dispositifs Coup de pouce l APRE D s l exp rimentation du ra des dispositifs locaux sont mis en place afin de lever certain
46. e la mission et peut expliquer une priorisation de la mobilisation des Conseils g n raux sur cet enjeu e La parution de la circulaire APRE n DGCS SD1C DG EFP 2010 404 du 16 d cembre 2010 a frein la participation de quelques Conseils g n raux l tude certains estimant inutile sde s exprimer et mobiliser des professionnels autour de l APRE alors que l aide tait en cours de r fome sans tenir compte des conclusions venir d une tude en cours e On peut enfin parer de la crainte d une certaine sursolliciation des professionnels comme des b n ficiaires voire de confusion entre diff rentes d marches l ANSA r alisant en lien avec la DGCS une consultation des d partements sur la r organisation de l APRE une tude tant men e aupr s des ba par un autre cabinet d tudes par ailleurs certains D partements pr parant de leur c t une valuation locale du dispositif Sa sur la m me p riode que l tude Geste Enfin la mission s est d roul e alors que certains temitoires venaient peine voire taient en cours de stabiliser un r glement de l APRE et ce tite disposaient d un faible recul sur la mise en uvre de laide ses principales valeursajout es et limites Plusieurs des d partements de l tude ont d ailleurs signal que 2010 tait la premi re ann e enti re d exercice de l APRE d concentr e Une valuation de son impact aupr s des b n ficiaires serait faire fin 2011 Le
47. e renouveler voire initier les relations entre le Conseil g n ral et les services d concentr s de l Etat UT Direccte ou DDCS A un niveau technique l APRE d concentr e est salu e sur tous les d partements pour sa souplesse sa r activit sa simplicit d activation Autrement dit tous les te mtoires ont t en mesure de construire des circuits d attribution de l APRE respectant l esprit de l aide pour laquelle le l gislateur avait souhait une mise disposition rapide aupr s des b n ficiaires en situation de reprise d activit En l absence de commission d attribution la mise disposition de l APRE est nettement plus rapide que les aides plus classiques dont les d lais d attribution oscillent autour de 6 semaines contre 2 semaines maximum pour l APRE Parall lement PAPRE constitue une enveloppe non n gligeable qui apport des moyens suppl mentaires autour de besoins engendr s quasiment m caniquement par toute reprise d activit mobilit garde d enfants pr sentation de si A ce titre et plus encore sur les d partements qui ont fait un travail de mee en coh rence de l APRE d partementale par rapport l APRE nationale notamment Deux S vres Bas Rhin Bouches du Rh ne elle a permis de d multiplier les moyens et d tendre les aides de droit commun essentiellement de P le Emploi et de la CAF en permettant d apporter descompl mentsde financement ou d largir les plafonds L APRE d con
48. el notamment pour les cr ateurs d entreprise ou encore la pr sentation ou l image de soi Termitorialement on note des carts parois tr s importants entre les sept d partements e Les montants maximum de lAPRE sont variables d un d partement l autre les versements ne pourront exc der 2 400 par personne et par an dans le BasRhin contre 6 000 pour un cr ateur d entreprise dans les Bouches du Rh ne e Les d lais de demande de l APRE d concentr e apr s une reprise d activit vont de un mois dans le d partement de la Meuse 6 mois dans le Maine et Loire e Le r glement de l APRE en Meuse s av re tre le plus restrictif I ne propose pas de prise en charge d quipements ou d actions relatives la pr sentation de si Par ailleurs ce r glement exclut le passage du pemis de conduire ou encore l aide la r paration de v hicule les b n ficiaires rSa rencontrant ces probl matiques tant jug s trop loign s de l emploi e Dans le Rh ne l aide la garde d enfants n a pas t retenue La CAF n a pas encourag sa mise en place en estimant que cette probl matique de la garde d enfants tait davantage pos e par l offre insuffisante que par la prise en charge du co t pour lequel des aides de droit commun existent Comme le diagnostic des aides a t rapidement fait des partenaires comme le Conseil g n ral ont demand en 2011 avoir un approfondissement sur ce point pour
49. ements Le principe de subsidiarit intenoge de nombreux acteurs de mani re plus ou moins pr gnante dansles d partements certains Bouches du Rh ne Rh ne Maine et Loire Deux S vres ayant rappel dans leurs r glements la n cessit de mobiliser l APRE d concentr e en compl ment du droit commun quand d autres Bas Rhin Meuse notamment s limitent aux crit res d attribution Les questions point es se fommulent en temes de hi rarchisation des aides et de la d finition du droit commun et laissent souvent les professionnels perplexesface au choix faire en situation de prescription Citons en exemple Quels crit res de tri et de hi rarmhisation de ces aides Que faut il proriser Bouches du Rh ne Qu est ce qui est de l ordre du droit commun Est ce que les aides d un Conseil g n ral les aides individuelles sont des aides dites facultatives sont du droit commun parce que s appliquent tout le 3 Cet outil rappelle les principes g n raux de l aide sociale locale savoir l habitant au centre l habitant acteur le principe de subsidiarit des aides au sein d un ensemble d autres interventions une adaptation constante une coordination d acteurs Il pr sente galement les publics b n ficiaires de l aide public d nu de resources personnes et familles aux revenus modestes avant de d cliner les aides mobilisables et leurs conditions et modalit s d attribution
50. ery AMIE Philippe Renard P le Emploi Corinne Blaison P le Emploi Commercy Nelly Maiset Maison de l Emploi 41 Jean Risk AMIE Catherine Amoura CAF Odile Mathieu CAF Anne Sophie Lutz CMS Theuriet Isabelle Muller CMS Vaucouleurs Ga lle Drouard CMS Vaucouleurs Groupe autre professionnels de l accompagnement Beno t Woms AMF 55 Florence Guillet Polygone Dominique Thiam DSPIP 55 Julien Dupuis Centre socioculturel Etain Carine Grand any CIDFF Meuse Laurent Delrue AJ Habitat Jeunes Nad ge Caron MSA 51 08 55 Les entretiens avec les b n ficiaires N ont pas pu tre r alis s 3 6 D partement du Nord Institutionnels Nicolas Robiquet Conseil g n ral du Nord Gis le Decherf UDCAF du Nord Marl ne AYASSOU CAF de Lille Pascaline Bruneau P le Emploi DTHainaut coodonnatrice Equipe RSA M Capfaert P le Emploi comespondant r gional RSA JacquesTesta DIRECCTE UT Nord Valenciennes Laurent Moniot AVE R seau PUE R f rents Emilie Bailleul Charg e d insertion professionnelle DIALOG Isabelle Viseux Conseill re PLIE CCAS de Lomme HebbarFatima P le emploi conseill re RSA Gostiau Gabriel R f rent RSA association Prim tot Douaisis 3 7 D partement du Rh ne Les entretiens r alis s Mme Develay P le int gration sociale direction de l insertion directrice M Carponcin DDCS directeur d partemental adjoint Mme F vr
51. essionnelle situation que l on ne retrouve pas prise en compte par les autres partenaires de mani re exclusive Ils prennent plus en compte la recherche d emploi la fommation le besoin d aide sociale la situation d urgence et la reprise d activit C est au niveau des communes et de leurs CCAS que le risque de redondances est le plus important parce qu ils peuvent toucher divers publics et que leur action n est pas toujours coordonn e avec les autres partenaires La difficult de lecture des aides et d appropriation par les professionnels est un signe de linexistence d un syst me d aides qui serait structur et anim en tant que tel un niveau d partemental De plus la complexit des syst mes d aides ressentie par quasiment tous les r f rents que nous avons rencontr s d montre bien que les aides ont tendance s surajouter les unes aux autres plut t qu s ajuster Le peu de pem abilit des syst mes d aide s retrouve aussi dans le fait que les r f rents ont tendance mobiliser d abord les aides de leur institution parce que ce sont celles qu ils connaissent le mieux C est aussi le cas pour les r f rents associatifs qui mobilisent facilement les aides de l institution avec laquelle ils ont une convention L APRE d concentr e est d ailleurs bien prescrite par P le Emploi quand cet acteur est l animateurtechnique du dispositif et ou qu il a une convention avec le Conseil g n ral 24 Enfin par rapport
52. haitent aujourd hui r aliser un diagnostic du p rim tre de prise en charge des aides CAF pour repositionner l APRE d concentr e Equipement frais de v tement En mati re d quipement l APRE d concentr e apporte une valeurajout e pour l achat de v tements professionnels tenues chaudes pour travailler dehors chaussures noires dans le secteur de l h tellerie restauration Avant l amiv e de l APRE d concentr e il tait possible de financer de tels achats sur les fonds d insertion des Conseils g n raux ou de secours des CCAS mais avec des limites financi res tr s contraignantes et des d lais d activation jug s relativement longs Les quatre d partements qui ont fait le choix d ouvrir le financement de l APRE d concentr e au petit mat riel n cessaire aux auto entrepreneurs pour lancer leur activit pointent une r elle valeur ajout e de l aide pour ce public Avant l APRE les r f rents n identifiaient pas de solutions pour les brSa sur cet aspect au del du microcr dit propos par ADIE Aujourd hui l APRE d concentr e s inscrit en r elle compl mentarit avec les dispositifs port s par les acteurs de la cr ation d entreprise comme les Boutiques de Gestion ou les UT Direccte dispositif Nacre Formation Les partenaires d partementaux ont positionn l APRE sur les enjeux de fommation deux niveaux distincts En premier lieu la fommation a souvent t consid r e au m me titre
53. il valuer la distance parcourue par le b n ficiaire pour se rendre en fommation et donc le montant des frais kilom triques susceptibles d tre pris en charge au titre de l APRE L valuation de la distance que doit parcourir le b n ficiaire pour se rendre en formation incombe au prescripteur qui partir des indications donn es par le demandeur et en r f rence celles des logiciels commun ment utilis s dans ce domaine peut quantifier le nombre de kilom tres s parant le domicile du b n ficiaire de son lieu de fommation et donc le montant de l aide accord e forfait de 0 30 x nombre de km x le nombre de jours de fommation via michelin ou mappy parexemple Il ressort globalement des investigations de terrain que les professionnels se sont appropri s l APRE de mani re satisfaisant avec des variations d un d partement et d une institution l autre Par exemple APRE semble avoir t bien appropri e dans les Bouches du Rh ne o plus de 900 structures diff rentes ont prescrit l aide et on note dans le Maine et Loire que les r f rents parcours professionnels ma trisent mieux l APRE que les r f rents sociaux Pour autant au moment de la r alisation des tables rondes l infommation sur l APRE n tait pas partag e par tous et les pratiques professionnelles ne semblaient pas sta bilis es les informations se sont chang esen s ance les interpr tations destextes et des r glements comme les pr
54. ilom triques d s 20 km quand le plancher est de 60 km pour P le Emploi ou par une compl mentarit dans le type de d penses prises en charge par exemple assurance voiture contr le technique stage de r cup ration de points achat de bicyclette ou tout autre poste de 1 Selon les acteurs rencontr s au cours de l tude 33 d pense non couvert par le droit commun de P le Emploi Elle est galement particuli rement bien utilis e sur les territoires lorsqu elle s articule l offre de services pr sente sur les teritoires par exemple par la prise en charge de la caution d une location de v hicule tarif social Garde d enfants L APRE d concentr e est plus ou moins sollicit e pour le motif de garde d enfants en fonction des d partements Sur ce volet les diff rents partenaires rencontr s s accordent sur le fait que le droit commun au travers des aides de la CAF comme la PAJE ou la PSU ou de P le Emploi avec l AGEPI jouent pleinement leur le Pour autant cette fois encore l APRE d concentr e a une v ritable fonction de levier lorsqu elle a t d finie en coh rence et compl mentarit du droit commun prise en charge des frais de garde des enfants jusqu 10 ans quand le droit commun propose 6 ans prise en charge des frais de cantine On peut noter titre illustratif que les partenaires du Rh ne qui avaient initialement fait le choix d exclure ce motif du champ d application de l APRE sou
55. ionnement du partenariat local Essentiellement diff rents fonctionnaires de l Etat qui s taient impliqu s dans l exp rimentation ont de mani re logique sde leur propre point de vue souhait poursuivre le travail technique engag durant cette p riode Pour autant ant rorit dans la mise en uvre du dispositif Sa et rapidit dans la prise en charge du dossier n ont pas toujours t synonymes de d finition partenariale du positionnement et du r glement de APRE d concentr e En effet si la circulaire de mai 2009 invitait les partenaires d finir les modalit s de mise en uvre et d attribution de l aide en concertation entre l Etat et le Pr sident du Cons il g n ral sans exclure d ventuels autres partenaires temtoraux l Etat a parfois fait le choix d arbitrer seul sur des aspects strat giques de la mise en uvre de l APRE Dansle Nord le Pr fet de d partement a fix par an t les modalit s de gestion de l APRE et la d signation des organismes charg s de son attribution sans concertation aucune avec les diff rents partenaires institutionnels d partementaux Dans le Rh ne comme sur les autres d partements de la r gion M nalpine l Etat Pr fecture de R gion a fait le choix de confier la gestion de l enveloppe APRE d concentr e P le Emploi N anmoins la d clinaison op rationnelle de l APRE a donn lieu une concertation partenarale au travers de diff rents temps d ch
56. ique dansla mesure o P le Emploi a t d sign par le Pr fet de R gion comme l op rateur majeur de l APRE dont il assure l animation technique de la mise en uvre comme la gestion financi re Ce choix est justifi localement dans la mesure o il s agit de financement de l Etat et qu un copilotage de l aide avec le Conseil g n nalrisquerait de gommer en partie son origine Les choix en mati re de gestion de l enveloppe financi re de l APRE reposent en partie sur des habitudes territoriales et partenariales en mati re de liquidation des aides individuelles ou de versement des prestations sur le compte bancaire des allocataires de minima sociaux Ainsi la CAF a t choisie sur 3 d partements liquidatrice du Sa et l UDAF sur la Meuse en tant que gestionnaire d une autre enveloppe d aides individuelles du Conseil g n ral Dans les Deux S vres le Conseil g n ral re oit pour gestion la totalit de l enveloppe APRE attribu e au D partement et proc de aux paiements des aides accord es sur prescription des r f rents uniques Dans les Bouches du Rh ne le Conseil g n ral s appui sur l ASP pour assurer cette fonction On peut enfin noter une particularit sur les deux d partements des Deux S vres et du Maine et Loire les partenaires ont opt pour une r partition de enveloppe APRE par prescripteurs Ainsi dans les Deux 18 S vres l Etat fixe pararr t cette r partition entre P le Emploi le
57. ires comme pr conis par la circulaire relative la mise en uvre de l APRE d concentr e Partout la d marche de diagnostic s est heurt e diff rentes difficult s En premierlieu cette d marche s est av r e lourde et chronophage alors que le temps imparti pour la d finition du r glement n exc dait pas quelques mois La circulaire ne pr cisait pas quel acteur devait piloter un tel diagnostic ce qui a pos localement la question de la l gitimit pour porter une telle d marche alors que lesaideslocales et certains dispositifs locaux concourant l accompagnement dans l insertion professionnelle des brSa sont port es par une multiplicit d institutions aux logiques diverses CAF Conseil g n ral P le Emploi Conseil r gional PUE CCAS ou CIAS Communes et intercommunalit s 7 Quatre d partements de notre chantillon ont t concem s par cette exp rimentation Bouches du Rh ne Nord Rh ne Deux S vres 10 Les partenaires d partementaux qui sont all s le plus loin dans cette d marche soulignent diff rents cueils techniques qui rendent l exercice de comparaison et de mis en coh rence quasiment impossible o Les aides et leurs crit res d ligibilit ne sont pas con us selon les m mes logiquess Certaines ont une entr e parle statut administratif demandeur d emploi brSa parent isol voire personne en difficult habitant d une Commune JL d autres sont construites su
58. irs de base et une relation l examen qui sont de vrais freins l acquisition du pemis de conduire La possession d un t l phone est n cessaire la recherche d emploi Au moment de la reprise d un emploi le t l phone est aussi indispensable pour pouvoir tre en relation avec son employeur ses enfants Un poste de d penses assez pesant est celui des frais de t l phone abonnement ou recharge pour portables Il n y a plus actuellement d aide de droit commun ce sujet moins d un secours ponctuel Ce besoin se trouve donc non couvert et les r f rents ont point une vraie difficult pour les brSa pour l organisation du quotidien au moment de la reprise d activit Une probl matique attenante celle de la garde d enfants est signal e par quelques r f rents celle de la garde des pr adolescents et adolescents Les parents isol s en particulier craignent de les laisser seuls le mercredi apr s midi ou le soir Or sur cet aspect il y a peu d aides de droit commun Quand une offre de type centre de loisirs est accessible et que la famille peut la financer se pose bien souvent la question de la fin de joum e pourlaquelle iln y a pasd offre Enfin les r f rents et travailleurs sociaux rencontr s ont par d un besoin sp cifique des personnes au Sa ne pas oublier l accompagnement lls insistent sur l accompagnement parce qu aujourd hui se pos selon eux la question des moyens financiers de le maintenir L a
59. mment les 1 Loi du 1 d cembre 2008 g n ralisant le Sa et portant r fome des politiques d insertion 2 Ici comme dansla suite du document l acronyme brSa renvoie aux B n ficiaires du rSa 3 Ses modalit s de mise en uvre seront pr cis es par le d cret n 2009 404 du 15 avril 2009 relatif au revenu de slidart active 4 75 milions d euros pour 2009 sachant que ce montant est fix de mani re annuelle par les ministres charg s du budget de l action sociale et de l emploi 5 aides la reprise d emploi permettant la prise en charge des frais de d placements de d m nagement de gardesd enfant De l autre des enveloppes d concentr es sont r parties par d partement en fonction du nombre d allocataires Ga 80 de l effort national consenti en ce qui conceme l APRE Ces demi res sont plac es sousla responsabilit du corps pr fectoral R gion et D partement et leurs modalit s concr tes d attribution sont d finies temitoire parteritoire La circulaire relative aux conditions d emploi des cr dits de l aide personnalis e de retour l emploi APRE S pr cise que les modalit s de mise en uvre et d attribution de l aide doivent tre d finies en concertation entre l Etat et le Pr sident du Conseil g n ral sans exclure d ventuels autres partenaires temitoriaux La description du dispositif d partemental de l APRE est consign e au sein de la convention dite d orientation et d accompagnement des brS
60. n m me en l absence d une connaissance exhaustive des aides disponibles coups de t l phone aux partenaires pour obtenir une infomation d multiplication des demandes aupr s de diff rents fonds institutionnels recherche de l aide la plus facilement mobilisable et la plus r active pour r pondre au plus vite au besoin exprim sont autant de strat gies professionnelles qui se d ploient pourapporterune solution la probl matique desbrSa 22 2 2 Les syst mes d aides locales pertinence etefficacit par rapport aux besoins A La coh rence de l APRE d concentr e avec les syst mes locaux d aides A 1 La question des syst mes et de leurs chelles Avant l amv e de l APRE nationale et d concentr e la mis en place du rSa a t l occasion sur les d partements de mettre en place plus ou moins fortement des d marches partenariales autour de la question de l insertion professionnelle Pami les d partements de l tude plusieurs ont point le fait que l installation du rSa puis de l APRE avait contribu des rapprochements institutionnels entre Pole emploi et le Conseil g n ral entre la DDCS et le Conseil g n ral Donc sur des d partements comme le Maine et Loire ou le Bas Rhin la mise en place de l APRE a pemis de d velopper un cadre de partenariat pour le rSa N anmoins ce cadre ne r sout pas n cessairement tous les probl mes de subsidiarit ou de hi rarchisation desaidesentre elles Nous a
61. ne consultation des principaux CCAS dans les Bouches du Rh ne prise en compte des remont es faites par les travailleurs sociaux en Comit s Techniques rSa dans le Bas Rhin prise en compte des propositions des acteurs de temain remont es au groupe de travail dansle Maine et Loire e La Meuse de son c t a adopt une d marche tr s particuli re en capitalisant une aide pr existant laquelle comme l APRE visait l acc s et le maintien dans l emploi des BRSA par la prise en charge de frais connexes Fonds d Acc s l Emploi L Etat et le Conseil g n ral sont rapidement tomb s d accord sur le principe de travailler la d finition du r glement int rieur de l APRE l aune du r glement FAE notamment en limitant l activation de l APRE la reprise d emploi alors que le FAE pouvait tre mobilis dans une perspective de maintien dans l emploi Au final ces d marches entreprises sur les D partements ont abouti la fommulation de r glements de l APRE la fois proches et toujours particuliers B Les r glements de APRE d concentr e dans les sept d partements Le tableau pr sent page suivante reprend de mani re synth tique les caract ristiques saillantes des sept r glements de l APRE observ s au cours de la mission 12 BrSa avec PPAE valide ou salari de l IAE Et avoir une promesse d embauche ou tre en mission int rim ou tre en emploi CDD CDI CUl IAE depuis au
62. nt psychologique social ou professionnel Aides d rogatoires Au vu des difficult s particuli res rencontr es parle b n ficiaire pour leverles freins la reprise d emploi ou son maintien dansl emploi toute autre fome d aide non pr vue pourra tre propos e Exemples paiement de l assurance du v hicule frais de r paration du v hicule etc Il faut noter que ces r glements tels qu ils ont t transmis Geste au cours de la r alisation de la mission d tudes ont t construits sur la majorit des d partements par ajustements successifs succession de deux ou plusieurs versions ouverture fermeture de certaines possibilit s de prise en charge en fonction du niveau de consommation d autres enveloppes comme par exemple le permis de conduire dans les Bouches du Rh ne apr s le constat que la totalit de l enveloppe APRE nationale ait t consomm e Ils devraient par ailleurs tre r vis s au cours de l ann e 2011 suite la diffusion de la circulaire APRE n DGCSSD1C DG EFP 2010 404 du 16 d cembre 2010 laquelle recentre l APRE et en exclut notamment les actions collectives ou de fomation De mani re transversale il ressort du tableau pr sent supra que l APRE d concentr e a t positionn e au sein des d partements en confommit aux orientations de la circulaire sur les th matiques de la mobilit de la garde d enfants de la fomation de l quipement professionn
63. ntale Tr sor Public Conseil g n ral Etat Pr fecture UT Comit de suivi UT Direccte DDCS Maine et Loire Direccte en lien Tr sorerie g n rale CAF avec les partenaires CG P le Emploi PLIE CCAS CAF Cons il g n ralen lien avec P le Emploi Meuse EEN r unions mensuelles UDAF avec le CG descormrespondants rSa Comit de suivi anim R e parla DDCS DDCS Nord ne EE PUS CAF P le Emploi UT CAF Direccte ARML AVE MSA UDCCAS CG Rh ne ECKE DDCS et P le Emploi P le Emploi DDCS Globalement le pilotage de la mesure s effectue de mani re partenariale entre le Conseil g n ral et l Etat Dans le Nord et le Rh ne ce sont clairement les services de l Etat qui sont leaders surle pilotage de l APRE Dans le Maine et Loire le pilotage s op re de mani re partenariale avec une animation de l UT Direccte AU niveau technique 5 d partements ont fait le choix de constituer des groupes sp cifiques pour la d finition puis le suivi de la mise en uvre de l APRE qu ils aient t institu s sous fome de comit de suivi sou qu ils n aient pas b n fici d une appellation sp cifique La Meuse de son c t a opt pour un suivi par P le Emploi et le Conseil g n ral au cours des r unions organis es mensuellement entre les cormespondants Sa des deux institutions Le pilotage de l APRE dansle Rh ne enfin repose sur une architecture tr s sp cif
64. ntextes de mis en place de l APRE d concentr e r curenceset divergences 9 B Les r glements de l APRE d concentr e danslessepntd partemente 12 C Le pilotage et la mise en uvre de APRE d concentr e sise 17 2 2 Les syst mes d aides locales pertinence et efficacit par rapport aux besoins 23 A La coh rence de l APRE d concentr e avec les syst meslocaux d aides 23 B Pertinence et efficacit des syst mes d aides et d offres de service au regard des besoins des AS Ee EE 29 2 3 LAPRE d concentr e les valeurs ajout es rep r es le questionnement ouvert 32 A Les valeurs ajout es de APRE d concentr e sise 33 B Divers points de questionnement mergents sise 34 3 ANNEXE LES ACTEURS RENCONTRES mnemrnmrenenenennnennnenennnnnnnnnnnnnnennnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnae e 39 3 1 D partement IN nsc iaa niaaa aa aha aaa aKa aE aA aan mens aana aE aniani aaa 39 ee REDER eeneg ege eessen a aaa A aa aaa Ta E a aa events Dec aaa aaia 39 Les professionnels ayant particip aux groupesde travail 39 Lesentretiens avec les b n ficiaires sisi 39 3 2 D partement des Bouches du Rh ne mmmnmrnmnnnnnnnnnennennnnnnnnennennennnnnnnnnennnnnennennnnnneennnns 39 Les ntreti ns Ra lis fs sn rtirinustMeteeirete aie eaa etant idee ns nent ee rite een an en Eea aana aa nantes 40 Les professionnels ayant particip au groupe de travail R f rents uniques et professionnels de Reg ell
65. ntretiens aupr s de 40 usagers restitution du diagnostic aupr s des professionnels des lus et des partenaires institutionnels et associatifs Des groupes de travail se sont tenus l automne 2010 dans l objectif d adapter les crit res d attribution et les bar mesdes aides actuelles Ce guide devrait tre op rationnel la fin du premier semestre 2011 Dans un contexte de mise en uvre de l APRE il semblerait que la Ville ait fait le choix de ne pas fl cher ses enveloppes sur le champ de l insertion professionnelle Pour elle l enjeu se fommule plut t en temes de mise en coh rence de deux quipes au sein de la Direction de l Action Sociale de la Ville celle qui g re les aides facultatives et celle positionn e sur la mission Ga dont un concentrateur APRE afin d optimiser les possibilit s de recours pourles b n ficiaires D autres aides sont propos es par les partenaires que sont l Etat les Conseils g n raux les CAF les Con ils r gionaux les communes et leurs CCAS Les op rateurs P le Emploi et Missions Locales mettent en uvre des aides d cid es par l Etat et les Conseils r gionaux En r alit il y a assez peu de redondances entre les aides parce que d une part chacun a descomp tenceset la charge de publics assez pr cis et d autre part les crit res d acc s ces aides sont diff rents chaque fois En particulier sur ce demier point l APRE se situe sur le temps de la reprise d activit prof
66. nts qui ont fait le choix d exclure la fommation du champ d application de l APRE et avancent qu il serait pertinent d aider financi rement les brSa en fomation courte et pouvant mener directement l emploi Au del de cette question d autres situations ont t point es pour lesquels l APRE d concentr e n est pasapplicable alors que des freins mat riels peuvent survenir e parexemple des brSa en recherche active d emploi et poches de l emploi peuvent avoir besoin d une r paration de voiture pour multiplier les d marches se rendre un entretien d embauche qui les paulerait dans leur parcours d insertion e les CDI tempstr s partiels qui permettent de sortir du rSa socle e l exemple d une jeune fille seule avec enfant qui valide un projet de formation la fommation ne d marre pas tout de suite elle travaille en attendant donc sort dea socle APRE d partementale ne peut plus financer ses frais annexes de formation ensuite le projet de fomation n est plus viable e lescontrats aid s en SIAE pour lesquels de nombreux professionnels ont rappel que emploi ne signifie pas toujours insertion p renne A l vidence les professionnels ont d autant plus insist sur cet aspect que la morosit du contexte conomique en 2009 2010 a consid rablement ralenti l activit et le march du travail De fait les possibilit s de mobilisation de l APRE dans le cadre d une reprise d emploi de la cr ati
67. ocation de voiture ou l assurance du v hicule Cela repr sente manifesement le pose de d penses pour lequel les b n ficiaires ont le plus de besoin au moment de la reprise d un emploi de la fommation ou de la cr ation d activit C est aussi sur cette th matique que l on trouve le plus de possibilit ouverte pour d clencher une aide Le financement du pemis de conduire la prise en charge de l assurance le financement du transport en commun le plein de carburant le cont le technique r parations stage de 29 r cup ration de points pour le pemis indemnit s kilom triques notamment pour les horaires atypiques l achat de v los Ces possibilit s ont manifestement r pondu desbesoins puisque bien que majoritairement sur le permis de conduire et lestransports en commun elles ont t utilis es Nous avons pu voir plus haut que malgr tout les questions de mobilit n amivent pas toutes tre r solues notamment sur l acquisition de v hicule quand lestransports en commun ne pemmettent pasd acc der l emploiidentifi Par le poids important de deux d partements la formation vient en seconde position de la mobilisation des aides que ce sit aussi en nombre d aide ou en montants financiers total Sous cette th matique de fomation dans le Rh ne et les Bouches du Rh ne notamment il s agit de financement de fommation certifiantes et courtes permettant de confimer un acc s l emploi rapide L
68. on d une entreprise voire d une entr e en entreprise ont t consid rablement limit es dans ce contexte ce qui explique en grande partie les difficult s consommer l enveloppe APRE 37 Cette question se pos aujourd hui avec une acuit renouvel e dans la mesure o la circulaire de d cembre 2010 a tr s clairement r affim le positionnement de l APRE sur le moment de la reprise d activit Selon quelques d partements cela devrait avoir pour cons quence une baise de la consommation des enveloppes B 6 L in galit de traitement La question de l in galit de traitement a merg au coursde la mission sur de nombreux temitoires Elle a t pos e diff rents niveaux e L galit r publicaine selon le d partement les types d aides retenues ne sont pas les m mes les crit res de situations non plus les montants maximum par an par personne par forfait ne le sont pas non plus certains d partements ont opt pour des interpr tations la lettre de la circulaire quand d autres ont adopt des positionnements plus souples La d concentration de l aide est effective dans sa mise en uvre e L galit entre les b n ficiaires de minima sociaux les allocataires autres que brSa ARE ASS n ont pas acc s l APRE Cela noumt une sorte de frustration chez certains partenaires laquelle est bien s r mettre en parall le du constat d une enveloppe non consomm e alors m me
69. onne par rapport aux besoins des b n ficiaires Par contre la temporalit des b n ficiaires et de leurs besoins n est pas toujours synchrone avec les possibilit s d aides Par exemple une fommation peut tre refus e par le b n ficiaire parce qu elle suppose une garde d enfants qui revient trop ch re Et ce malgr le fait que la personne ait obtenu une aide pour les repas L aide ne suffit donc pas toujours convaincre de la possibilit de r ussir un 38 processus de fomation qualifiante ou de reprise d emploi Des b n ficiaires peuvent tre amen s repousser de plusieurs mois un projet en attendant de trouver une solution leur probl me 3 Annexe les acteurs rencontr s 3 1 D partement du Bas Rhin Les entretiens r alis s Emmanuel Bastian directeur de l insertion Conseil g n ral du Bas Rhin Sophie Anne Diminger ancienne DRDFE Yvanne Squelbut Direction Territoriale P le Emploi Pascal Appederiss UT Directe 67 R gis Giunta chef du service insertion Ville de Strasbourg Christine Benad Responsable du service Etudes CAF du Bas Rhin Les professionnels ayant particip aux groupes de travail Groupe r f rents parcours social Mare Rosenthal UTAMS CUS Sud Isabelle Ebenberger UTAMS CUS Sud Elisabeth Pfister UTAMS CUS Sud Llamdam Aliane ASS CASTRAMI Isabelle Bonnier UT Strasbourg Centre Brigitte Martz UTAMS Saveme Mona Pajole UTAMS CUS Sud Brigitte Bianchi REG AIN
70. our l emploi M Bos P le Emploi directeur temitoral Mme Baudouin P le Emploi directrice du r seau P le Emploi RSA M Orandini CAF directeur adjoint Mme Schoukroun CAF responsable du secteur ing niere sociale Mme Signoret CAF assistante sociale Mme Jaunet CAF assistante sociale Mme Bemard AECD coordinatrice Mme BRIONE CIDFF charg e de mission p le ressource Les professionnels ayant particip au groupe de travail R f rents uniques et professionnels de l accompagnement Mme Borel Sigma fomation M Kemiche M diter M Gianeti Pole d insertion du 2 3 M Berehail Protis Mme Maurin O mni Protis Mme L turgie ADIE Mme Danoune Sigma fo mation M Cieries organisme de fomation Les entretiens avec les b n ficiaires 3 b n ficiaires 3 3 D partement des Deux S vres Les entretiens r alis s Conseil G n ral des Deux S vres o Mme Goudeau chef du bureau insertion professionnelle o M Debenest Chef de Projet RSA et politiques d insertion chef de bureau insertion AMS de Thouars Direccte UT 79 o Mme Aurol Gregoire directrice adjointe o Mme Bodin Charg e de mission Service Actions Territoriales pour l Emploi P le emploi DT 79 o M Damiani directeurtemitorial o M Boireau charg de missions CCASde Niort Mme Maherault coordinatrice RSA ASLL Gens du voyage CAF des Deux vres Mme Tby directrice professionnels ayant particip aux groupes de travail ou conta
71. prise e l acc s la fomation et l emploi Personnes faible revenus e Ch meurs e Dro e Moinsde 26 ans Public Institution d un syst me de garantie avec la prise en charge de 50 du risque parla caisse des d p ts Propose cr dit de 500 3 000 Accompagnement personnalis pour la gestion de budget pendant tout la dur e du pr t Solutions mises en uvre L articulation de l APRE l offre de service Le microcr dit social est pr sent dans diff rents temtoires et propos par diff rents partenaires Ici il s agit du Conseil R gional et d une association Il ne s agit pas d aide mais bien d un service pr sent sur le territoire et que des brSa peuvent utiliser Le microcr dit est utilisable par exemple dans l achat d un v hicule indispensable l insertion professionnelle Il vient compl ter le montage financier dans lequel il y a un apport de la personne et ventuellement une aide APRE d concentr e L int r t de ce genre de service est de d multiplier les possibilit s et potentialit s des aides II pemet la personne d avoir un apport personnel ament emprunt via le cr dit social c t d une aide comme l APRE 28 Divers Un exemple d offre de service Agence immobili re vocation sociale AIVS 59 Nord Pilote de l action Conseil G n ral du Nord Porturs de l action e Association d partementale d infomation sur le logement e F d r
72. que la reprise d emploi comme un motif de d blocage de l APRE sur les th matiques de la mobilit de la garde d enfant En second lieu par la participation aux frais d inscription ou plus largement aux frais restant en charge desb n ficiaires Rh ne Bouches du Rh ne Maine et Loire Deux S vres Sur ces deux dimensions la valeurajout e de l APRE d concentr e a t mise en avant au cours des diff rents temps d entretien collectif avec les r f rents Le public brSa est peu form et peu qualifi Des employeurs ont des demandes pr cises qui peuvent trouver des r ponses dans des fomations courtes rapidement dispens es La r activit de l APRE d concentr e jouait dans ces situations un r le crucial pour confimer une embauche B Divers points de questionnement mergents B 1 En pr alable une sous consommation quasi syst matique de l APRE La faible consommation de l APRE d concentr e en comparaison des budgets disponibles est plus que tangible dans quelques d partements Meuse Bas Rhin Maine et Loire et moins patente dansles autres d partements Bouches du Rh ne Rh ne m me d un r el d calage existe sur ces deux temtoires 2 Lequel peut d ailleurs varier au niveau local dans la mesure o les Cons ils d Administration des CAF peuvent d velopper et financer des dispositifs ou aides particuliers sur leur temtoire de couverture 34 entre le niveau pr visionnel de l enveloppe et l tat de
73. que soit la fome d emploi cdd cdi contrat temporaire contrats saisonniers aucune condition relative au temps ou la dur e de travail n est exig e fomation ou cr ation d entreprise y compris auto entrepreneur d rogation pour les alar sde en contrats aid s en p riode d immersion EMT moins de six mois 1 000 pers an Bra non inscrits au pole emploi Demandeur d emploi inscrit depuis moins de 12 mois dansles demiers 24 mois Eten Reprise d emploi en CDD CDI ou contrat aid Entr e en formation sauf pour l aide la mobilit trois mois proposition de l tendre 6 mois en septembre 2010 3000 pers an 1 Dansle Maine et Loire la r daction d une seconde version du r glement de l APRE s est en partie inspir e du r glement l uvre sur les Deux S vres 13 D lais de versement Mode de versement 2 400 pers an en casde double r sidence D lais de 10 jours ouvr s maximum compter de la r ception de la d cision charge d une fomation Versement sur le compte du b n ficiaire sauf exception Sur pr sentation de devis Versement directement au versement d un b n ficiaire forfait pour le ou un organisme contr le tiers technique 65 sur pr sentation de ou l Achat d un devis v hicule ou d un deux rues 1000 ou la pr paration au pemis de conduire 1 500 14 Une semaine
74. r les op rateurs associatifs L existence de ce genre d quipement ou d action est indispensable mais non suffisant il entre aussi des consid rations de proximit de disposition psychoculturelle laisser son enfant en confiance Une partie des b n ficiaires a r ellement besoin d tre accompagn e vers l utilisation de ces services Ce 27 qui semble aller de si et nomal pour des personnes ins r es professionnellement ne l est pas pour des personnes sans emploi depuis longtemps Le microcr dit Deux exemples d une offre de service Microcr dit social r gional universel Deux S vres Pilot de l aide Conseil r gional Modalit s de l aide e pr t taux0 e 4000 maximum e remboursement sur une dur e de 6 60 mois selon les resources Les crit res e R sidant de la r gion Poitou Charente d atiribution e conditions de resources Objectifs Acc s au cr dit pour des personnes exclues du syst me bancaire classique Financement de e emploi projet professionnel e quipement du logement e accidentde la vie Prescriptur e UDAF tranquille e CDIFF femmes e Association CRESUS Association CRESUS Bas Rhin Porteur de l action Association C RESUS Pemettre des personnes faibles revenus et traditionnellement exclues descir uits bancaires d obtenir un pr t pour Objectifs e leur projet d insertion sociale ou professionnelle e la cr ation de leur entre
75. r une logique th matique mobilit garde d enfants fommation et enfin certaines reposent sur un principe de niveau de resources revenus du foyer quotient familial o Ces aides ne s appliquent pas au m me niveau tenitorial Si certaines d entre elles sont pilot es au niveau r gional ou d partemental et s appliquent ce tite de mani re similaire pour l ensemble des brSa d un d partement d autres sont construites au niveau local C est le cas des aides des CCAS des PLUE voire des communes elles s appliquent ce titre de mani re non uniforme surle d partement o Au del des aides individuelles et facultatives les temitoires disposent galement de dispositifs actions pour lever les freins connexes la reprise d activit notamment pour la garde d enfants et la mobilit Cela renvoie la question du p rim tre du diagnostic o Les aides facultatives comme ces dispositifs ne sont pas p rennes et leurs enveloppes peuvent tre red ploy es d une ann e sur l autre ce qui renvoie la question de la pertinence d un diagnostic dansle temps Pourillustration les difficult s techniques de l exercice de diagnostic des aides Les acteurs des Bouches du Rh ne pointent plusieurs difficult s dans la r alisation d un v ritable diagnostic des aides pr sentes sur le d partement e La circulaire ne disait pas clairement qui devait se charger de la r alisation de ce diagnostic ou a minima qui devait
76. rSa et UT Direccte ou en fonction des temtoires Direction D partementale de la Coh sion Sociale DDCS changes sur la mission transmission de donn es de contexte relatives la mise en uvre de l APRE r glement Plan D partemental d Insertion et organisation de la suite de la mission 5 Fomalisation des outils de l enqu te protocole g n ral d enqu te trames d entretien valid s en groupe de travail lt Gouvemance et Accompagnement du Comit d valuation du rSa le 26 octobre 2010 Phase 2 Enqu tes de temain Avertissement de lecture Le d roul pr sent infra pr sente le processus type des enqu tes sur les diff rents d partements Ce demier a t adapt sur les temitoires en fonction des configurations locales voire des r sistances rencontr es quant la r alisation de l tude cf partie sur les difficult s rencontr es La liste de l ensemble desintedocuteurs rencontr s figure en annexe au pr sent document 1 Entretiens aupr s des repr sentants institutionnels pilotant des dispositifs d aide la reprise d activit destination des bro 2 Analyse documentaire compl mentaire valorisation et mise en fome des donn es existantes tablissement d un diagnostic et d un panorama des aides d partementales 3 Entretien collectif avec les r f rents en charge de l accompagnement des brSa r f rents uniques changes sur les pratiques professionnelles en mati
77. rvice au regard des besoins des b n ficiaires B 1 La consommation de l APRE comme clairage des besoins des brSa Une premi re approche des besoins que nous proposons est cele de l utilisation de l APRE d concentr e sur les 4 D partements pour lesquels nous disposons de donn es de consommation Par l analyse des types d aide consomm s et des montants qui leurs sont li s on peut tablir des constats int ressants sans pouvoir les g n raliser Toutefois ils sont relativement repr sentatifs dans la mesure o nous avons deux d partements avec destr s grandes villes et deux autres plus ruraux D partement Mobilit Logement garde d enfants Formation Creaton Divers d activit Bas Rhin 74 36 927 4 924 3 3 67 46242 Bouches du Rh ne 15755 1 336 303 5 759 ej 48 38 027 1250 1 326 449 160 29431 Deux S vres 409 22 799 2 820 5640 See 14 2 820 723 195189 76 131 1271 32518 Total 16961 1591218 27 10683 79 47 285 2051 1408220 158 238038 368 111011 La compilation des donn es disponibles au sujet de la consommation de l APRE d concentr e montre clairement que la mobilit est le premier type d aide utilis quelque soit le d partement que ce soit en nombre d aides ou en montant de ces demi res Dans la mobilit on trouve les aides pour le pemis de conduire l usage des transports en commun la l
78. s pr fets et les conseils g n raux tirer les enseignements d un an de mis en uvre du dispositif afin d ajuster au mieux l APRE ou les autres dispositifs d aide mis en place temitoralement En fonction des r sultats de l tude ces pistes pourront porter sur un recentrage qualitatif des finalit s de l aide identification de besoins insuffisamment couverts par les diff rentes aides mobilisables auxquels l APRE pourait r pondre sur les modalit s et crit res d attribution de l aide les modalit s de gestion locale 1 3 La m thodologie employ e et les limites de l exercice A Une m thodologie en 3 phases La r alisation de l tude s est articul e en 3 phases d clin es ci apr s Phase 1 Lancement et cadrage de l intervention 1 R union de lancement technique de la mission d tude et s lection des d partements pour la r alisation de l tude Les sept d partements retenus Bas Rhin Bouches du Rh ne Deux S vres Maine et Loire Meuse Nord Rh ne 2 Entretiens de cadrage Direction G n rale de la Coh sion Sociale Direction g n rale de P le Emploi ANSA Conseil g n ral d Ille et Vilaine lequel a exp riment un dispositif Coup de Pouce 3 Recueil et analyse documentaire au niveau national sur les bases des documents transmis par le commanditaire et les personnes rencontr es lors desentretiens de cadrage 4 Prise de contactavec les acteurs d partementaux Conseil g n ral corespondant
79. s acteurs et les b n ficiaires auraient assez de recul pour donner des avis plus circonstanci s et bas s sur une exp rience plus longue 2 Les enseignements transversaux de la mise en uvre de l APRE sur sept d partements 2 1 Gen se pilotage et mise en uvre de l APRE d concentr e A Les contextes de mise en place de l APRE d concent e r curences et divergences A 1 Les modalit s de d finition du r glement de l APRE dans un contexte global de r fommes La d finition du r glement de l APRE d concentr e a t plus ou moins rapide selon les d partements Cette observation tient la fois au contexte global de r fomme des services de l Etat RGPP et de l op rateur unique fusion ANPE ASSEDIC l ant rorit des D partements et de leurs partenaires dans le dispositif Sa et la qualit des relations partenarialestiss es sur les diff rents tenitoires En effet la circulaire d application de l APRE a t diffus e aux services de l Etat d concentr s en g n ral aux Pr fectures et UT Direccte au cours des mois de mai juin 2009 A cette poque la r fomme des services de Tat s d ploie op rationnellement au sin des diff rentes administrations d concentr es elles sont r organises les personnels en poste sont affect s Par ailleurs la premi re circulaire relative l application de l APRE ne pr cise pas quel service d concentr est concr tement en charge de la mise en uvre
80. s brSa en situation de reprise d activit professionnelle 1 2 Tois cat gories d objec tifs assign s tude Concr tement la mission d tude sur les besoins des b n ficiaires en situation de reprise d activit professionnelle doit pondre 3 cat gories d objectifs A Un objectif de diagnostic L tude qui sera men e sur sept d partements doit produire des l ments de connaissance et d tat des lieux sur diff rents domaines Les aides mobilisables sur les sept d partements investigu s destination des brSa en situation de reprise d activit L tude pemet de les rep rer et de les mettre en perspective avec les caract ristiques du territoire d partemental Les besoins des ba ou des personnes en grande pr carit qui se trouvent en situation de reprise d activit professionnelle L tude caract rise les besoins de ces publics en fonction de leur temtoire de r sidence de leur statut particulier jeunes femmes personnes sous main de justice parents isol s ou encore du moment dans la reprise d activit juste avant quelques semaines apr s et identifie les besoins ce jour non couverts L appropriation des dispositifs d aide la reprise d activit pami lesquels P APRE par les professionnels en charge de sa mise en uvre et notamment les r f rents uniques L tude pemet de qualifier le degr de connaissance et de ma trise des diff rentes aides la reprise
81. s consommations 2009 a t consomm en 2010 Seules les Deux S vres affichent un bon taux de consommation de l enveloppe 99 en 2009 et 68 en 2010 Les points de questionnement d clin s infra clairent chacun leur tour cette question de la sous consommation B 2 Le pilotage et la coordination desaidesau niveau local Une grande difficult rep rer et matter toute les aides disponibles l chelle d un d partement renvoie diff rents points et constat partag s parles professionnels sur les diff rents d partements lls soulignent Pimportance de la qualit du partenariat local et de son maillage pour une mobilisation efficiente des aides au service des parcours des b n ficiaires L interconnaissance des partenaires et la fluidit des relations pemettent d obtenir rapidement des infomations sur les possibilit s de prise en charge partelle ou telle institution et d orienter le brSa vers l aide la structure adapt e Cette difficult partag e pos galement la question de la coordination de ces aides l chelle des territoires qui ne semblent pas b n ficier aujourd hui d espaces d changes ad hoc sur les d partements chaque dispositif relevant d une institution particuli re ayant son processus propre d attribution diff rentes commissions d attribution coexistant Pour autant on note ci et l des survivances des Commissions d Aide Sociale l Urgence CASU pr vues par la loi relative
82. s freins p riph riques l emploi et rencontr s de mani re classique par les b n ficiaires de minima sociaux dans leur parcours d accession l emploi la fommation ou la cr ation d entreprise parmi lesquels des frais de mobilit d m nagement frais de d placements r paration de v hicule personnel les frais d accueil de jeunes enfants cr ches garderies assistantes matemelles d habillement voire des co ts relatifs l obtention d une qualification frais de dosser L exp rimentation de ces dispositifs coup de pouce a pemis de lever certains obstacles ponctuels la repris d activit Le l gidateur a souhait qu une Aide Personnalis e de Retour l Emploi APRE bas e sur les r sultats de ces exp rimentations sit cr e etaccompagne la g n ralisation du rSa3 Si l objectif de cette aide est unique apporter une aide financi re aux brS devant faire face des co ts sp cifiques dans le cadre d une reprise d activit son financement global assur par l Etat via le FNSA4 son circuit de mise en uvre et d attribution est double B 2 Un double syst me d attribution desaides D un c t la gestion et la consommation d une enveloppe nationale sont confi es P le Emploi Les cr dits de l APRE visent dans ce cadre national et donc homog ne surtout le territoire un doublement de l effort de l op rateur dansla mobilisation de ses aides et mesures de droit commun nota
83. s personnes D autre part celle de la d cence du logement occup Les brSa occupent parfois des logements ind cents et ou dans des quartiers extr mement d labr s Dans ces conditions le logement cristallise et symbolise les difficult s de la personne de sa famille Pouvoir en partir ra pidement est une motivation se maintenir en emploi Cette perspective est donc essentielle donner Un besoin t voqu de mani re plus minoritaire celui du soutien et de accompagnement psychologique il n y presque rien sur ce besoin dans les aides de droit commun et dans l APRE d partementale pas de financements identifi s alors que cela appara t comme un point assez complexe traiter Il ne s agit pas de probl matiques fortes emp chant la personne de toutes possibilit s de travail mais de freins qui bloquent le passage ou le maintien dans l emploi Par exemple pour des femmes la crainte de laisser ses enfants il faut travailler avec elles sur le je peux laisser mes enfants et aller travailler j en aile droit Je ne suis pas une mauvaise m re Ou bien encore dans le casde violences conjugales qui g n re une peur tre dans des relations sociales hors de chez elles L APRE est une aide individuelle qui ne conceme nomalement pas des actions collectives Une exp rimentation d action collective de remobilisation a t men e malgr tout dans le Bas Rhin Cette action conceme un public proche de l emploi qui a d j
84. social CAF de l Anjou relais Angers Sud Piaud Audrey Travailleur social CAF de l Anjou relais Angers Nord Drugeon Myriam CMI MDS Angers Est Maine et Loire rents insertion professionnelle et emploi Chaillou Poupart Isabelle P le emploi Cholet Camteron Roussnt Corinne Service emploi de l Agglom ration de Cholet Pilard John D I AC M Le Biham Jean Louis P le emploi Angers ean Moulin Nadine Chaplet CEFCG 49 Jocelyne Jaffrennou CEF CG 49 Francis La vaux P le Emploi Saumur Europe Clotilde Ropero Sorel P le Emploi Segr Katiouchka Legrand P le emploi Angers Montesquieu Bruneau Caroline Stagiaire CG Simonneau Patrick CEF Ma etti Eric CEF Maine et Loire B n ficiaires 3 5 4 b n ficiaires D partement de la Meuse Les entretiens r alis s Laurent Harotte Conseil g n ral de la Meus chef du service Insertion et Emploi Direction de l Economie du Tourisme de l Insertion et de l Emploi M Reignier UT Directe Meuse Claude Rouillon P le Emploi directeur temtoral Meuse r gion Lorraine Thierry Raffa P le emploi Adjoint au Directeur D partemental de la Meuse en charge des Relations Et rieures amp du Partenariat Mathilde Delaunay charg e de mission d partementale droit des femmes et galit Les professionnels ayant particip aux groupes de travail Groupe r f rents uniques Claude Feron CG DS MTAS Laurent Thiers Chambre d Agriculture Meuse Yannick Thi
85. t s territoriales Ils auraient aussi pu veiller au d veloppement de services sp cifiques utilis s par les brSa avec l APRE d concentr e Quand sur certains d partements des d marches sont men es pour la mis en place de ch que service et qu ils se rendent rapidement compte que cela demande de labelliser l offre c est exactement la m me probl matique quiest pos e 25 A 3 La structuration des offres de services sur les temtoires Nous ne revenons pasicide mani re exhaustive sur l ensemble de l offre de services identifi es dans les sept d partements voir les monographies Nous en exposons une partie afin de montrer comment se pr sentent ces actions et ces services en quoi ils s articulent avec l APRE d concentr es et les besoins des b n ficiaires La mobilit Deux exemples d une offre de service Association AIVE Deux S vres Porteur du projet Association AIVE Objectif de Assurer la mobilit de personnes faibles ressources l action Contenu de e un parc de 45 cyclomoteurs en location sciale l action e un parc automobile disponible la location e accompagnement social au b n ficiaire consistant en des conseils de la pr vention dansla gestion du budget Association AID AUTO Rh ne Objectif de l acc s le retour ou le maintien en emploi de l ensemble des publics l action financi rement en difficult en leur permettant d tre mobiles gr ce l usage de la voi
86. tements ont t amen s fommalisr des circuits de la prescription de l APRE par le r f rent unique au versement de l aide sur le compte du b n ficiaire Globalement tous les tenmitoires ont 19 cherch mettre en place des circ uits aussi courts et simples que possible afin de favoriser une grande r activit de l aide et un versement rapide sur le compte des brSa Deux typesde circuit se distinguent e Le premier laisse enti rement la main aux r f rents uniques ces demiers font parvenir au payeur une fiche de type fiche d attribution ce qui d clencher une attribution automatique Meuse Maine et Loire La proc dure g n rale d atiribution de l APRE en Maine et Loire L opportunit de la demande d aide financi re est appr ci e parle r f rent unique du brSa La demande ne peut intervenir qu une fois le contrat d insertion ou le projet personnalis d acc s l emploi PPAE r alis Le r f rent unique doit valider l existence de frais associ s la reprise d emploi et le r f rent emploi ou insertion professionnelle l existence de frais associ s au suivi d une fomation ou la cr ation d une entreprise Le r f rent unique s assure aupr s de l int ress que les aides de droit commun ont t sollicit es notamment l APRE nationale par P le emploi Il devra cocher dansla fiche d attribution de l aide le type de besoins mobilit garde d enfant habillement L organisme
87. tion d un contrat de travail ou d une fommation ou d une cr ation d activit voluant selon la dur e de la reprise d activit n est pastotalement partag par tous les partenaires Dans ce cas l aide est per ue parune partie des professionnels comme une sorte de prime de retour l emploi Ce principe d accord syst matique va en fait l encontre des pratiques des r f rents et des travailleurs sociaux du Conseil g n ral mais aussi associatifs Ceux ci ont plus une culture de l aide adapt e justifi e par un projet et un parcours d temin e dans un change et ou un contrat avec le b n ficiaire Les aides devraient tre utilis es selon ces professionnels comme un outil d insertion dynamique et tre accompagn es par un contrat entre le b n ficiaire et l institution Dans le Maine et Loire l APRE d concentr e serait faiblement mobilis e en raison d une culture g n rale des professionnels de proximit encourag e sans doute par le contexte actuel de justifier le besoin dans chaque cas comme on le fait pour toute aide aujourd hui Par ailleurs les professionnels ont indiqu dans les groupes de travail leur aversion pour le syst matisme qui risque de faire consid rer une aide comme un droit plus que comme un coup de pouce dans le cadre d un parcours d insertion Les professionnels au sin des Conseils g n raux pensent l APRE d concentr e avec leur culture du travail social bas e sur une
88. tion du rSa du 24 mai 2011 Pour davantage de d tails ou une pr sentation exhaustive des investigations men es sur les territoires le lecteur est invit se reporter aux sept monographies d partementales r dig es dans le cadre de la mission Le contenu du pr sent document n engage que la responsabilit de la coop rative Geste B Les limites de l exercice etles difficult s rencontr es La r alisation de la mission s est heurt e diff rents l ments de contexte nationaux comme locaux en raison desquels l quipe Geste a du adapterla m thodologie sur les diff rents d partements Dans la Meuse comme dans les Deux S vres les entretiens avec les b n ficiaires n ont pas pu tre organis s Dans le Nord une faible inscription du D partement dans l tude coupl e l absence de la personne en charge du pilotage de la mesure c t DDCS cong matemit n ont pas pemis d organiser les groupes de travail pr vus par la m thodologie initiale ils ont t remplac s par quelques 8 entretiens t l phoniques Enfin dans le Rh ne il n a pas t possible d organiser de groupes de professionnels Les l ments explicatifs de cesajustements m thodologiques sont les suivants e La nature du partena atavec l Etat sur les d partements parfois caract ris pardes tensions explique pour partie l engagement diff renci des Conseils g n raux dans l tude e Une lection cantonale s est tenue au cours d
89. tre men es pour voir qui pourait y apporter des r ponses et comment 2 3 L APRE d concent e les valeurs ajout es rep r es le questionnement ouvert La d finition du r glement de l APRE d concentr e puis sa mise en uvre dans les sept d partements ayant particip l tude ont apport des valeurs ajout es sur les temitoires et ouvert divers champs de questionnement En fonction de la nature des probl matiques des territoires et du r glement de l APRE 32 retenu ces demiers varient bien s r d un termitoire l autre Nous restitutions ici les traits saillants de l analyse A Les valeurs ajout es de APRE d concent e A 1 Des valeursajout es transversales D un point de vue institutionnel la volont du l gislateur de faire construire une aide d partementale par les acteurs temitoriaux s est traduite par une n cessit de travail commun entre des acteurs d partementaux proposant des aides aux brSa ou intervenant dans l accompagnement des brSa l occasion de la d finition puis de la mise en uvre de l APRE d concentr e Les temps d change institu s ont notamment t pr cieux sur les temitoires o le Conseil g n ral et P le Emploi n avaient pas construit de pratiques partenariales jusqu la g n ralisation du Sa et le positionnement de l op rateur unique sur l accompagnement professionnel des brSa pour d marrer un apprentissage des relations partenariales Ils ont par ailleurs pemis d
90. ture Contenu de e location temporaire de voiture prix r duit l action e les b n ficiaires de l action sont accompagn s tout au long de la location pour pr venir et lever les freins au maintien l emploi e au del d un mois de location les personnes sont accompagn es dans la mise en uvre d une solution de sortie de l action Public e BrSa e jeunes demandeurs d emploi en difficult e d une mani re g n rale toute personne faibles revenus en situation d exclusion et de pr carit sociale Modalit Le r f rent social AS ALI conseiller emploi r f rent unique de la personne d atiribution concem e atteste de sa situation l tudie valide et formule la demande processus Nombre de En 2009 166 b n ficiaires dont 45 brSa b n ficiaires L articulation de l APRE l offre de service Comme nous l avons vu la mobilit est la th matique qui a le plus mobilis les aides sur les d partements que vous avons explor s Une part importante de ces aides porte surle pemisde conduire une autre sur le financement destransports en commun Quelques aides sont utilis es pour le financement de location sociale de v hicule Ces deux associations proposent des cyclomoteurs et des automobiles ainsi qu un accompagnement des b n ficiaires pour consolider leur maintien dans l emploi gestion de budget notamment Ce type de service est coh rent avec l aide la reprise d activit
91. ul 23 aides t accord es mars 2010 pour un montant de 12000 euros Selon les acteurs rencontr s la majeure partie des montants et des aides ont t mobilis s pour des actions de fomation B 2 Les besoins non couverts Selon le d partement pris en consid ration les besoins non couverts sont variables Les r glements de l APRE d concentr e ne sont pas identiques par exemple le pemis de conduire est autoris au financement dans les Deux S vres mais pas dans les Bouches du Rh ne la garde d enfants est prise en compte danstousles d partements de l tude sauf dansle Rh ne Ces diff rences font que des besoins ont t point s par les professionnels qui pouvaient tre int gr s dans le r glement d partemental si le partenariat en avait d cid ainsi Nous allons nous focaliser dans cette partie sur des besoins identifi s mais que nousn avons vus dans aucun des d partements explor s L habitat est une question centrale dans les besoins des personnes Elle a t voqu e plusieurs reprises dans les entretiens avec les professionnels rencontr s La probl matique de l habitat conceme deux dimensions D une part celle de l acc s au logement y compris le logement social Une part des b n ficiaires ont des revenus qui restent en dessous des seuils qui leur pemettraient d acc der ces logements Comme nous l avons vu des services sp cifiques types agences sociales de location peuvent apporter des r ponses ce
92. une organisation de celui ci De telles instances ont pu exister et existent encore sur certain d partement avec une grande partie des acteurs locaux la Meuse par exemple avec des commissions de coordination des aides issues de la Commission d Aide Sociale d Urgence CAS Toutefois l animation de ces instances est compliqu e mettre en place pour des raisons de l gitimit de l animateur qui est leader des enjeux politiques locaux de la complexit technique Ce que l on a pu rencontrer plus r guli rement ce sont des instances l chelle des commissions locales d insertion et ou des unit s territoriales des conseils g n raux A ce niveau d chelle g ographique la notion de syst me local d aides prend tout son sens En effet les diff rents organismes qui ont des r f rents rSa sont repr sent s et d s lors des infomations entre CAF CCAS Pole Emploi et Cons il g n ral sont partag es C est aussi cette chelle que parfois comme Strasbourg des d marches sont entreprises pour partager les infommations entre l ensemble des acteurs concem s voir ci dessous L chelle communale ou intercommunale est celle o se croisent l ensemble des aides mobilisables d une mani re unifome pour une m me personne Dans la commune ou l intercommunalit d c t le syst me change 23 Zoom sur le guide de l aide sociale de la Ville de Strasbourg En 2001 la commission municipale d aide sociale de la Ville de
93. v tements de services type coiffure Certaines possibilit s ouvertes ont curieusement t peu utilis es jusqu pr sent l aide l h bergement la garde d enfants ou la cr ation d activit sont relativement peu sollicit es Il est vrai que sur ces points soit des aides existent d j soit la probl matique de l offre se pos fortement et emp che leur utilisation Le contexte de crise et une offre d emploi assez faible sur certains territoires font aussi que les b n ficiaires sont moins dans une reprise d activit long terme 30 L acc s la mobilit tait vis par la circulaire du 12 mai 2009 comme une des priorit s de l APRE d concentr e La r ponse a donc bien t apport e aux b n ficiaires Inversement la garde d enfants qui tait aussi point e l attention des partenaires locaux par la circulaire a finalement peu t trait e parle biais de l APRE d concentr e Nb total d aides consomm es Bas Rhin 19 S 17 ECH Pour les quatre d partements dont nous avons les donn es on peut constater que ceux qui n avaient pas ouvert la possibilit d aider des fommations ont une consommation moindre La masse de leurs aides se situent dansla cat gorie des aides la mobilit On peut penser que pour 2011 ce sera certainement le type d aide qui sera le plus utilis partout en France Pour la Meuse la consommation est trop basse pour avoir donn lieu des statistiques par type d aide Se
94. vons pu constater que dans la plupart des d partements l amiv e de l APRE d concentr e a entrain une modification des aides existantes au niveau du Conseil g n ral Une partie des aides proposes auparavant par le Consil g n ral se sont retrouv es prises en charge par l APRE d concentr e les autres tant maintenues et venant en compl ment Il y a eu une sorte de transfert de charge Des d partements comme les Bouches du Rh ne ont maintenu les m mes types d aides pour les b n ficiaires n entrant pas dans les crit res de l APRE mais ont clairement incit utiliser l APRE d concentr e pour les aides anciennement financ es par eux aide au transport en commun par exemple La mise en place de APRE d concentr e n a par contre quasiment pas eu d incidences sur les aides propos es par les autres collectivit s et institutions Autrement dit le syst me local d aides l chelle r gionale d partementale ou communale ne s est pas adapt l APRE d concentr e au del des Cons ils g n raux Par ailleurs en l absence de diagnostic partag qui soit assez pr cis et partag l APRE d concentr e n a pasconnu non plus une grande adaptation l existant A ce tite il est abusif de parer de syst me d aide car en r alit il n y pas dans la majorit des tenitoires au niveau d partemental ou r gional une organisation ou des instances qui regroupent l ensemble des acteurs pour une concertation ou

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