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Code régional d´exploitation forestière à faible

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1. CODE R GIO D EXPLOITATION FORESTI RE FAIBLE IM ES FORETS DENSES TROPICALES HUMIDES RIQUE CENTRALE ET DE LOUEST RS SS A en s AVANT PROPOS Apr s la Conference des Nations Unies sur l environnement et le d veloppement de Rio en juin 1992 plusieurs pays ont pris conscience de l importance que rev t le r le des for ts dans leur d veloppement conomique social et environnemental Depuis le dernier sommet mondial sur le d veloppement durable organis en 2002 Johannesbourg plusieurs initiatives pour renforcer les institutions foresti res et r adapter les l gislations ont t entreprises permettant la mise en place de syst mes normatifs pour r gler l exploitation foresti re Parall lement l industrie des produits forestiers en Afrique centrale et de l Ouest a connu une sensibilit croissante du public international pour la conservation des ressources foresti res et leur utilisation rationnelle Pourtant m me si la promotion d une exploitation foresti re soigneuse a incit bon nombre de soci t s adopter des pratiques impact r duit leur niveau d application sur le terrain reste encore trop faible Le pr sent document a t labor dans le cadre du projet Am nagement durable des for ts dans les pays africains de l ACP effectu par le Departement des for ts de la FAO en partenariat avec la Communaut europ enne de 2000 2003 La composante 3 intitul e D velopp
2. Ce comit coordonnera la participation de la population aux niveaux de e la participation int gre aux recettes e la participation aux d cisions o les indemnisations et compensations e les droits traditionnels d exploitation Oo les responsabilit s l emploi et la formation la communication e le suivi des villageois et l valuation des r sultats Ces accords devront tre pr cis s et enregistr s concr tement au niveau de l UFA Ils seront incorpor s dans le manuel sur la participation L organisation du comit de concertation Le comit de concertation est constitu d un repr sentant de chaque lignage du village compl t par des repr sentants de certains groupes cible plus vuln rables comme les femmes les pygm es les minorit s ou les jeunes Ces repr sentants se r unissent sous la pr sidence d une personne neutre Le comit poss de un r glement interne dont un exemplaire se trouve dans le manuel de participation Des organisations sp cialis es en mati re d organisation rurale ONG de d veloppement par exemple disposent souvent de mod les de r glement interne appropri s Ainsi on pourra contacter une ONG nationale op rant de pr f rence dans la zone pour assister les populations dans l organisation de leur comit de concertation et pour former ses membres Les conventions et r glementations de ce comit seront consign es dans un manuel de participation la disposition de
3. Deux mod les de puissance 200 et 270 chevaux sont les plus couramment utilis s Avantages e engin appropri pour bien d poser et quilibrer la charge sur le camion en supposant que le conducteur est bien entra n e grande mobilit pouvant parcourir plusieurs kilom tres et desservir plusieurs parcs la fois e grande versatilit pouvant accomplir de multiples t ches manutentions diverses levages chargement de mat riaux routiers e grande productivit Inconvenients e grand besoin de place pour mouvoir et positionner la charge importants frais d achat C est le seul moyen de chargement appropri aux chantiers avec un grand nombre d arbre accumul s au d p t transitoire Figure 35 Fixer la charge d un grumier Recommandations Pratiques d exploitation faible impact au chargement o planifier de fa on anticip e les routes et d p ts en r seau r gulier pour faciliter l extraction et l accumulation e tablir les d p ts dans des endroits secs cr tes ou terrasses en pente douce faciles s cher en dehors de zones prot g es et au moins 30 m tres du bord des zones tampon limiter la surface totale d un d p t 1 000 m au maximum d poser les amas de d blai et d tritus en les s parant des d bris v g taux et de la terre meuble de fa on ne pas entraver l coulement de l eau du parc une distance d au moins 10 m tres des zones d coulement
4. au moro un wert gt IF 1 E pe i au 1 4 i 4 i do torn 1 i profercieur 1 Libre E 1 I itirir y Jensisemen H 1 l y i i bi re i Mom i i i es ee i tampon tampon Hi tampon LO Smmm Some i t je i ZONE DEPROTECTOA la IONE DE PROTECCION Abate autoris inercia due engins sul paseas lor 1641 AMiatiage Are ardt dim engine tail Lage autos l PROTECTION DES RAVINES EN AMONT point de bala cours len La ZONE CE PROTECTION Abaltege a ora Hi plo aan ie tes quyqu 3 foe la prolondew du pont de faille ele RS E S9 2 IS ery ey eer dy perturbant le moins possible le lit et les rives de la rivi re sauf exception l acc s des engins est interdit dans ces zones dans ce cas le parcours doit tre le plus court possible afin de limiter au maximum les perturbations entra n es e la mise en place de passages provisoires en rondins permettant la travers e d un cours d eau par des engins pour la construction d un ouvrage par exemple peut tre autoris e lorsque cela est indispensable des passages gu des cours d eau peuvent tre autoris s sur fonds rocheux ou graveleux aucun mouvement de terre ou travail de terrassement n est admis dans ces zones aucun d bris d exploitation ne doit tre introduit dans les zones prot g es et les zones sensibles 3 5 REP RAGE ET MARQUAGE DES BOIS PLANIFICATION ET OPTIMISATION DES TRA
5. cologiques socio conomiques et institutionnels comme partie int grante de la gestion durable des ressources naturelles Ce chapitre pr sente une fa on d int grer les aspects sociaux dans l exploitation durable de la for t Ces aspects tant multiples il est difficile de faire des recommandations bien d finies et s appliquant tous les cas Elles sont donc indicatives et doivent tre adapt es aux circonstances de chaque chantier UFA Une grille d valuation est pr sent e comme base de travail et pour contribuer d velopper les aspects sociaux dans un projet Aucun projet ne peut tre men bien sans l adh sion des populations concern es par le massif forestier que l on souhaite am nager 13 1 SITUATION ACTUELLE 13 1 1 Cadre institutionnel Les for ts de l Afrique centrale ont des densit s de populations variables mais g n ralement faibles Cette pr sence humaine dans la for t pose parfois des probl mes pour l am nagement du massif forestier D autre part dans les pays d Afrique centrale et de l Ouest les for ts sont g n ralement sous le contr le de l Etat Ce cadre politique et l gislatif est un facteur commun important de l am nagement durable du massif forestier 13 1 2 Attentes des populations concern es Les aspects sociaux li s l exploitation foresti re concernent directement les habitants des villages inclus dans les zones d exploitation et leur p riph rie et les sites o tr
6. du terrain Les mesures de lutte contre les effets n gatifs sur la faune peuvent se regrouper en trois cat gories o la surexploitation de la faune trait e par des mesures antibraconnage et par l approvisionnement en prot ines avec des ressources alternatives e construction de routes par l entreprise ponts de canop e corridors etc pour lutter contre la fragmentation et l isolation des territoires des animaux o meilleure planification de l entreprise pour viter les perturbations du milieu zonage dans les aires prot g es blocage d acc s aux assiettes de coupe activit s de abandonn es concentration des l exploitation dans des aires limit es Pour r soudre le probl me de surexploitation il faut tablir un comit de gestion de la faune qui prenne des mesures de mani re consensuelle Il peut rassembler e la population locale o l entreprise foresti re g rant l exploitation du bois o les employ s de l entreprise dont les ressources en prot ines animales doivent tre assur es e les autorit s mandat es en mati re de gestion de la chasse notamment les services des Eaux et For ts o les ONG pour leurs connaissances sp cifiques La population locale Mesures pour am liorer la gestion de la faune e participation active de la population dans le comit de gestion consensuelle de la faune o sont rassembl s l entreprise les employ s de l entreprise les autorit s des Eaux et For t
7. o l emplacement doit tre choisi o le courant est aussi peu variable que possible de fondations s res doivent tre tablies sur un terrain d assise solide et inafouillable rochers par exemple au d triment si n cessaire de la longueur minimale L emplacement du pont commande le trac des raccordements de la route et non l inverse Choix du type de pont Ce choix d pend d un certain nombre de facteurs e du personnel des mat riels et mat riaux de construction dont on dispose o de la nature du trafic assurer poids longueur largeur des convois e de la densit du trafic e de la situation des lieux l escarpement des berges et la nature du terrain peuvent imposer un type de pont e de l importance du cours d eau franchir de la violence des crues et l importance des d bris charri s par le courant Le cours d eau sera franchi d une seule port e si le lit d tiage ne d passe pas 17 m Dans le cas d eau stagnante on peut pr voir des supports interm diaires car ils ne constitueront pas un obstacle pour la circulation de l eau Supports des ouvrages cul es et piles Les cul es supportent le tablier du pont C est sur elles que repose toute la stabilit de l ouvrage a Cul es r alis es avec des grumes ou un empilage de grumes Cul e en pile canadienne Lorsque cela est n cessaire pour relever le tablier du pont ou mieux asseoir la cul e celle ci peut tre constitu e par un em
8. Loxodonta africana cyclotis En danger EN Buffle nain Syncerus caffer nanus En danger EN Gorille Gorilla gorilla gorilla En danger EN Chimpanz Pan troglodytes En danger EN Sitatunga Tragelaphus spekii Quasi menac e NT Guib harnache Tragelaphus scriptus scriptus Herisson Atelix sp africanus Panth re Panthera pardus Tableau 15 Autres esp ces d Afrique centrale menac es par la chasse 7 1 RECOMMANDATIONS PRATIQUES LE COMIT DE GESTION DE LA FAUNE Une gestion efficace de la faune requiert une organisation permanente qui rassemble les repr sentants de e la population locale o l entreprise les employ s de l entreprise les autorit s les ONG sur l environnement les chasseurs professionnels et les commer ants qui vendent du gibier Les membres de cette organisation travailleront en troite collaboration afin de mettre en place un contr le efficace de la chasse et d offrir des alternatives pour la consommation de prot ines animales levage de poules ou h rissons pisciculture etc Les r glementations et lois en vigueur concernant la faune devront tre respect es saisons de chasse esp ces prot g es m thodes autoris es zones prot g es etc Cependant si une l gislation en mati re de protection de la faune des diff rents pays de l Afrique centrale a t adopt e elle n est pas appliqu e la r alit
9. op rations et donc en abaisser le prix de revient e augmenter sensiblement la productivit Le dernier chapitre du plan de gestion consacr au Programme d exploitation d crit les caract ristiques des blocs et parcelles d exploitation limites superficie et caract ristiques des strates essences et volumes exploitables par qualit et classes de diam tre p riode d exploitation cartographie d exploitation etc 2 3 3 Plan annuel d op ration ou plan de coupe Le plan de coupe a pour objet de planifier les op rations de r colte l chelle de l autorisation annuelle de coupe c est dire de la superficie annuellement autoris e l exploitation Il s int resse principalement e la r alisation de l inventaire d exploitation l analyse et la synth se de ses r sultats qui conditionnent et dont d coule la suite de la planification des op rations o le rep rage et la signalisation par ruban ou peinture des arbres exploitables des arbres d avenir des semenciers et arbres patrimoniaux e partir de la cartographie au 1 5 000 ou au 1 10 000 localisant pr cis ment la ressource exploitable les d tails de la microtopographie et les contraintes du terrain optimisation et trac du r seau routier secondaire du r seau de pistes de d bardage et des parcs de tron onnage et de chargement programmes de formation du personnel d acquisition et d entretien du mat riel normes de s curit
10. 10 cm de diam tre sur toutes les tiges des essences identifiables au dessus de 20 cm de diam tre Sans pr juger de l origine des financements suppl mentaires induits il est fortement souhaitable de profiter de la mat rialisation de l inventaire forestier sur le terrain pour entreprendre les inventaires ou compl ments d inventaire cologiques et ou faunistiques et si possible de conduire simultan ment les op rations de terrain Le rapport d inventaire devra procurer e une s rie de cartes et tableaux int grant l ensemble des informations disponibles l chelle de la for t afin de faciliter lors de la conception du plan d am nagement la d limitation de s ries et parcellaire e une s rie de tableaux plus synth tiques concernant le volume commercial disponible sa r partition spatiale et son accessibilit afin de permettre la planification de l exploitation et l ordre de passage des coupes D cisions et proposition d am nagement Avec l inventaire se terminent les travaux de terrain n cessaires l laboration des d cisions et de la proposition d am nagement L examen des facteurs permettant d valuer la capacit de reconstitution de la for t et de chacune des essences apr s exploitation e accroissement annuel moyen en diam tre e taux de mortalit naturelle e evaluation des d g ts d abattage et de debardage autoriser a calculer la dur e de passage entre deux coupes c est dire la rot
11. Service des For ts Chine Armstrong S et Inglis J 2000 RIL for real Introducing reduced impact logging techniques into a commercial forestry operation in Guyana International Forestry Review 2 1 Bergonzini J C et Lanly J P 2000 Les for ts tropicales d Khartala Paris Bertault J G et Sist P 1997 An experimen tal comparison of different harvesting intensities with reduced impact and conventional logging in East Kalimantan Indon sie Forest Ecology and Management 94 p 209 218 Bertrand A Babin D et Nasi R 1999a Evolution et diversit du concept d am nagement forestier Bois et for ts des tropiques n 260 Blockhus J M et al 1995 La conservation de la diversit biologique dans les for ts tropica les am nag es UICN OIBT Gland Suisse Bowyer J L 1997 Strategies for ensuring the survival of tropical forests can logging be one of them Forest Products Journal Vol 47 n 2 Butaud J F 1998 Damage assessment of hill Dipterocarp forests subject to RIL Guidelines in Sarawak Malaysia M moire de fin d tudes FIF ENGREF Montpellier France Commission europ enne 2000 Am nage ment et gestion durable des for ts denses humides tropicales africaines comment concilier efficacit et pragmatisme Projet DG VIII B7 6021 975 VIII FOR Commission europ enne Unit B5 Bruxelles Dawkins H C et Philip M S 1998 Tropical moist silviculture and management A His
12. c demment voqu s les deux modes de franchissement d un cours d eau sont le passage gu et la construction de ponts Ce dernier est d vidence beaucoup plus fr quent Accessoirement des passages temporaires destin s faciliter le passage gu des engins de construction de route ou d ouvrages peuvent tre install s par mise en place d un lit de billes de bois lourd parall lement au courant dans le lit de la rivi re e la largeur du passage doit tre limit e 4 m e le passage doit se faire dans l alignement de la route ou du futur ouvrage o il doit perturber au minimum la v g tation de la zone tampon les berges et le lit de la rivi re o les bois et tous les d bris qui ont pu s accumuler doivent tre retir s d s la fin d utilisation du passage 4 6 1 Passage gu Le franchissement gu d un cours d eau est possible quand la hauteur des berges est inf rieure 1 m tre e la pente d approche du cours d eau est inf rieure 10 pour cent e la profondeur de la rivi re hauteur du gu est Figure 16 Bonne implantation d un pont inf rieure 50 cm o le lit de la rivi re est solide constitu de gravier ou de rochers Si une intervention s av re n cessaire pour am liorer le passage elle doit e minimiser les mouvements de mat riaux le terrassement et l impact sur le lit de la rivi re pr voir une protection contre l afouillement en amont et so
13. cosyst me 3 4 1 D limitation Le parcours total de la superficie annuelle exploiter au cours de l inventaire d exploitation permet d identifier et de d limiter pr cis ment les zones exclure de l exploitation Ces zones devront clairement tre indiqu es sur la carte de prospection Elles sont bien s r distinctes et ind pendantes des zones d j limin es soit de mani re r glementaire par exemple zones r serv es l exploitation villageoise le long des axes routiers soit l issue de la stratification du plan d am nagement s rie de protection Figure 5 Cours d eau et zones sensibles Les zones hors exploitation sont les suivantes Cours dieau Largeur de la zone sensible e zones non exploitables zones mar cageuses zones ass 10 TOM s t chaque rive trop forte pente normalement au dessus de 45 Largeur lt 20 m 20 m sur chaque rive pour cent pour le d bardage par tracteurs zones de h rs Largeur lt 40 m 30 m sur chaque rive rochers e zones valeur culturelle ou religieuse pour les Ravines 10 m de chaque c t populations arbres et for ts sacr s ces lieux sont Ruisseau ou marigot 5 m de chaque c t identifier avec les populations locales Mar cage 10 m partir d e la limite e zones d importance cologique scientifique ou PARENT touristique zones tr s grande diversit floristique ou faunistique habitat d esp ces end miques
14. es sur le march mondial et non suffisamment cot es sur le march interne sont le plus souvent laiss es en for t entra nant une intensit d exploitation et une r cup ration de bois d uvre assez faibles et par rapport au m tre cube de bois d uvre pr lev des impacts consid rables La faible intensit de pr l vement qui caract rise l exploitation en Afrique centrale et de l Ouest contraste donc avec son impact par rapport la surface d gag e et aux d g ts sur le peuplement restant et au sol impacts sp cifiques Le tron onnage est une des op rations les plus importantes non seulement du point de vue de l efficience mais aussi bien de la diminution des impacts sp cifiques R cup rer le plus possible de bois d uvre de l arbre abattu permet production gale de concentrer l exploitation une surface r duite augmente la productivit et minimise les perturbations sur le peuplement restant et au sol Ainsi le but du tron onnage est de maximiser volume et valeur du bois d uvre manufactur de l arbre abattu La premi re op ration consiste liminer les parties du tronc n ayant aucune valeur commerciale quelconque Cette purge des d fauts majeurs se fait le plus souvent au pied de l arbre Il y a lieu d tre attentif ne pas g cher de mati re premi re en liminant des d fauts mineurs ou sp cifiques une seule utilisation Il en est de m me pour les surbilles qui ont un mauvais re
15. et Tay J 2000 Lessons learned from the implementation of RIL in hilly terrain in Sabah Malaysia International Forestry Review 2 1 Poore D 1989 No timber without trees Earthscan Publications Ltd Londres Projet de gestion des for ts de Berau 2000 Skidding in conventional and reduced impact logging BFMP Berau Indon sie Putz F E et al 1996 Research methods for RIL Workshop Results International training seminar on RIL and natural forest management 14 27 juil let 1996 CIFOR Bogor Indon sie Reid J W et Rice R E 1997 Assessing Natural Forest Management as a tool for Tropical Forest Conservation Ambio Vol 26 n 6 Sips P 1995 Gestion durable de la for t pro duction durable de bois et certification tat actuel des connaissances BOS Newsletter Vol 31 p 33 45 Sist P et al 1998 Harvesting intensity versus sustainability in Indonesia Forest Ecology and Management 4355 1 10 Van der Hout P 2000 Testing the applicabi lity of RIL in greenheart forests in Guyana International Forestry Review 2 1 Vanclay J K 1989 Modelling selection harve sting in tropical rain forests Journal of Tropical Forest Science 1 3 p 280 294 Vanni re B 1978 Influence de l environne ment conomique sur l am nagement forestier en Afrique tropicale Bois et for ts des tropiques n 175 Waura F 1992 Pour une exploitation ration nelle de la for t gabonaise Club des colog
16. eviter de tron onner avec la pointe du guide chaine afin de r duire la possibilit de rebond Recommandations Pratiques d exploitation faible impact au tron onnage employer des techniques de travail appropri es l abattage pour viter les pertes de bois par clatement ou arrachement de la tige e donner des instructions claires en sp cifiant les qualit s longueurs et diam tres observer au tron onnage la souche et au fa onnage sur le parc de chargement ne pas d couper la base du tronc qui pr sente encore des contreforts mais les d couper longitudinalement pour obtenir un contour cylindrique de la grume former des billes partir non seulement de la tige mais aussi des grosses branches du houppier afin de r cup rer un maximum de volume et de valeur en bois d uvre 5 4 2 Marquage Un certain nombre de marques r glementaires variables selon les pays doivent tre appos es la fois sur la souche et sur le pied apr s abattage et sur les billes apr s trongonnage des indications doivent tre port es sur le carnet de chantier Leur r le est de faciliter la reconnaissance et le contr le ult rieurs par l exploitant les autorit s les prestataires de service et les clients Sur les billes doivent figurer le num ro de l arbre le num ro de la bille dans l arbre 1 2 3 ou A B le marteau de l exploitant l identification du chantier d origine Le contenu et la form
17. fermer pour que l eau ruisselle dessus Diminuant la porosit du sol et donc facilitant l vacuation de l eau le compactage des sols argileux doit tre accompagn par des moyens compl mentaires de drainage efficaces si on veut viter une plasticit progressive des particules argileuses 4 5 DRAINAGE FOSS S EXUTOIRES BUSES ET DALOTS La protection des chauss es en sol naturel contre la d gradation de la r sistance de charge due l eau doit constituer une pr occupation permanente pour l exploitant Si la circulation a lieu sur une chauss e ayant perdu sa r sistance les d formations les orni res et les trous sont irr m diables pendant toute la saison des pluies avec toutes les contraintes et les surco ts que cela entra ne Alors que si on veille prendre les pr cautions n cessaires l eau s vacue rapidement l paisseur de la chauss e d tremp e reste assez faible pour s cher en quelques heures et supporter le trafic des grumiers Une fois le compactage maximal r alis il est donc essentiel d emp cher les intrusions d eau ult rieures Les d gradations sont en effet habituellement imputables la r duction de stabilit du terrain ou d une couche de la chauss e sous l action de l eau Les mesures prendre doivent tendre o viter la p n tration des eaux de pluie dans la chauss e et l imbibition par capillarit e assurer l vacuation des eaux de pluies par coulement e assurer l
18. ger identifi es et num rot es ou non lors de l inventaire et les arbres pr server lors de l abattage et du d bardage autour de l arbre abattre et en bordure de la piste seront signal es par un ruban en rubalise Toutes les informations seront report es sur un carnet destin faire le lien entre prospection et exploitation en particulier au niveau de la num rotation Trac des pistes de d bardage et du parc de chargement Au fur et mesure du marquage d finitif des arbres exploiter l quipe de travail rep re la machette ou par pose de rubans sur les arbres vivants le trac des voies de sortie des pieds vers la piste principale en optimisant le trajet par rapport au relief La pente maximale d une piste sans terrassement doit se limiter 30 pour cent au del il faut cr er un passage flanc de coteau En aucun cas des pentes sup rieures 45 pour cent peuvent tre ouvertes en raison des risques d rosion d accidents et des limites de capacit s de franchissement des engins Le trac de ces pistes doit viter d endommager les arbres d avenir Il ne doit pas dans toute la mesure du possible p n trer les zones sensibles ou traverser les cours d eau chaque point d arriv e d une piste secondaire sur la piste principale le nombre d arbres abattre est r capitul sur un piquet l aide d encoches dans lesquelles on introduit ventuellement une baguette avec distinction ou
19. grume de meilleure qualit qui apr s sera d coup e encore une fois au fa onnage Cette exploitation hypers lective d une poign e d essences Karsenty 2002 peut mettre en p ril la durabilit des syst mes polycycliques En pr levant moins de volume de bois d uvre que pr vu par le plan d am nagement elle entra ne une demande continue de nouvelles surfaces exploiter et lorsqu un march volue et recherche de nouvelles essences il conduit les exploitants repasser plusieurs fois sur les parcelles d j exploit es sans respecter le r gime de rotation Rapport au m tre cube de bois d uvre utilis l cr mage affecte une surface lev e de for t et entra ne des co ts lev s pour la construction de routes l ouverture de structures de d bardage et toutes les op rations productrices Dans plusieurs pays de la r gion les cycles de coupe trop fr quents ont d j d structur les massifs et appauvri la biodiversit La pression que cette pratique constitue pour la conservation des ressources foresti res dans la r gion justifie l obligation faite aux op rateurs d intensifier dans les limites de la possibilit de coupe et de diversifier l exploitation initiale afin de limiter les passages fr quents et d appliquer les pratiques d exploitation faible impact d crites dans ce Code Manque de mise en uvre du plan de r colte sur le terrain De plus en plus l industrie foresti re tend in
20. l ments majeurs de la pr paration du plan Son r le est d identifier les conditions d int gration de l entreprise dans le contexte socio conomique existant Elle devra mettre partir des r sultats d une enqu te sur les aspirations des populations ducation sant meilleures conditions de vie un diagnostic socio amp conomique et fournir des recommandations et propositions d action pour mieux int resser et int grer les populations la d marche d am nagement faciliter la concertation sociale et la n gociation sur les droits d usage et les uvres sociales de l entreprise Elle devra galement examiner les perspectives d volution de l emploi pour les villageois et jeunes dipl m s et valoriser les emplois qualifi s au moyen de formations compl mentaires La derni re partie l tat actuel de la for t retrace les interventions ant rieures ayant pu modifier le milieu forestier ou avoir un effet sur son volution Connaissance de la ressource Deux grands chapitres traitent de La cartographie la photo interpr tation et stratification du massif La cartographie se d cline g n ralement trois niveaux e acquisition d une vision globale du massif forestier et de ses caract ristiques g n rales l chelle de travail requise est tr s g n ralement le 1 200 000 On utilisera les documents existants fonds de carte de base cette chelle les images satellite et les images radar e r alisa
21. le d busquage peut causer des d g ts consid rables au peuplement restant et au sol Par cons quent le d busquage soigneux semble la clef d une exploitation faible impact dans la r gion D p t provisoire interm diaire Rassemblement provisoire de grumes sur un emplacement interm diaire entre la souche et le d p t transitoire D p t transitoire Espace d frich et temporairement am nag pour rassembler et stocker le bois provenant de l exploitation o les billes sont d pos es apr s d bardage en vue de leur transport vers l usine de transformation ou toute autre destination finale Les d p ts transitoires bord route sont souvent appel s parc de chargement Diam tre hauteur de poitrine DHP Diam tre d un arbre mesur une distance de r f rence standard g n ralement 1 3 m au dessus du sol du c t amont apr s enl vement de la liti re accumul e Dans le cas des arbres gros contreforts on mesure souvent le diam tre en un point situ au dessus de l vasement principal des contreforts Diam tres minimaux d am nagement DMA Diam tre partir duquel le plan d am nagement pr voit le pr l vement d arbres des essences d finies dans un cycle de coupe Les DMA sont d termin s sur la base de la structure du peuplement la r partition diam trique la croissance et la mortalit des essences principales et un certain r gime de rotation Diametres minimaux d exp
22. m me si leur adoption peut soulever des difficult s FAO 1996 La mise en uvre du principe fondamental suppose une planification compl te pr cise et d taill e de la r colte et des op rations avant exploitation e une conduite un contr le et suivi efficaces des op rations d exploitation par un encadrement exp riment e une valuation postexploitation permettant une am lioration des m thodes et techniques e l emploi d une main d uvre form e comp tente et motiv e un engagement volontaire de toute la hi rarchie de l entreprise dans ce processus Chacune de ces conditions sera examin e en d tail dans cet ouvrage afin de tenter d apporter au lecteur des r ponses aux questions qu il se pose en fonction de ses propres contraintes 1 3 PORT E Comme son nom l indique le Code r gional d exploitation foresti re faible impact dans les for ts denses tropicales humides d Afrique centrale et de l Ouest s int resse plus sp cialement o la r gion Afrique au sens large englobant les pays tropicaux de l Ouest et du centre et en tenant compte de leurs sp cificit s o l exploitation foresti re de bois d uvre en raison de l importance potentielle de ses impacts n gatifs sur l environnement Certaines directives relatives la sylviculture la protection de la flore et la faune ont t int gr es e for ts naturelles denses humides de production bien qu un certain nombre
23. op rations de contr le suivi et valuation internes des op rations de r colte La d clinaison compl te de la planification de la gestion durable au travers des plans d am nagement puis de gestion restera certainement r serv e moyen terme aux grandes et moyennes entreprises d tentrices de concessions de longue dur e Cette constatation ne doit pas exclure bien au contraire ni freiner la propagation et la mise en application totale ou partielle des techniques d EFl aupr s des petites entreprises et des permis de courte dur e CHAPITRE 3 PLANIFICATION AVANT EXPLOITATION 3 1 3 2 3 3 3 4 3 5 3 6 Outils cartographiques disponibles Syst me d information g ographique Un outil de gestion Inventaire d exploitation 3 3 1 Normes de comptage 3 3 2 Description de l inventaire par poche 3 3 3 Description de l inventaire par layonnage syst matique 3 3 4 Impacts de l inventaire sur la for t Zones hors exploitation 3 4 1 D limitation 3 4 2 Pr cautions particuli res Rep rage et marquage des bois Planification et optimisation des trac s 3 5 1 Trac du r seau routier secondaire 3 5 2 Pr paration de la zone exploiter Planification et trac des pistes de d bardage et des parcs de chargement R alisation de la carte d exploitation PLANIFICATION AVANT EXPLOITATION Objectifs o r duire les d g ts d exploitation pour une meilleure protection de
24. ouvrir les layons marqu s et viter d ouvrir d autres pistes Les pistes doivent tre aussi rectilignes que possible et viter les virages trop serr s pour ne pas endommager les arbres en bordure de la piste Il faut utiliser du mat riel adapt au terrain et aux charges pneus de basse pression Il faut le plus souvent possible d busquer au moyen de tracteur roues de treuil et c ble La circulation des tracteurs vide ou en charge doit toujours se faire pelle haute Le conducteur ne doit baisser sa pelle et s en aider que lorsqu il recherche un appui au sol par exemple en cas du treuillage Le tracteur n est normalement pas autoris quitter la piste en particulier au moment du debusquage il doit extraire le pied de la souche au moyen du treuil et non en le poussant et en tournant autour avec sa pelle ce qui est encore la pratique g n rale par manque de formation des conducteurs et de leurs aides Le tracteur ne doit pas s enterrer pour treuiller il est pr f rable de s adosser un arbre non prot g quitte ventuellement le sacrifier L lingueur doit tre capable de placer le c ble autour de la bille de fa on faire rouler celle ci sur elle m me pour la placer dans une position plus favorable au treuillage Le tracteur doit toujours treuiller en ligne droite c est dire que l arbre le c ble et le treuil doivent tre align s et jamais de biais Le conducteur doit toujours enroule
25. rendement en valeur et on suit les r gles suivantes e choix de l emplacement des d coupes par un agent qualifi o rep rage des d fauts graves qui diminuent le classement ou le rendement en fonction de l utilisation industrielle e recherche des longueurs les plus grandes possibles introduir les coursons et les longueurs maximales en fonction des contraintes de s curit et de capacit impos es par le transport ne pas d passer le volume ou le poids limite des engins de d bardage et chargement obtenir le meilleur aspect ext rieur par limination des d fauts de structure graves et localis s conserver une grande longueur en cas de d fauts localis s acceptables qui d pr cient peu le classement o s efforcer de redresser par la d coupe les billes obtenues partir d un f t flexueux rechercher la d coupe au niveau d un coude de fa on obtenir de part et d autre des billes aussi droites que possible R gles de s curit o Toujours juger la distribution de tension et compression au lieu de d coupe avant de commencer appliquer le trait et se positionner du c t de la compression toujours tre conscient des risques de coincement du guide cha ne et les mouvements de la bille qui peut rouler ou sauter vers l op rateur en fin de coupe ne jamais se stationner sur le tronc en cours de tronconnage ne jamais effectuer sur terrain en pente la coupe finale en aval de la grume
26. ril certaines esp ces de flore et faune fragiles r duisant ainsi la vari t et variabilit des organismes Toutefois il est aussi amplement reconnu qu une ouverture de canop e mod r e en vitant les impacts nocifs au peuplement restant et au sol peut promouvoir la r g n ration de certaines esp ces et augmenter la diversit structurelle et biologique de la for t Bois d uvre Bois transformable en produits forestiers industriels Ce terme est parfois utilis comme synonyme de bois rond industriel et d signe aussi certaines grandes pi ces de bois de sciage bois de charpente Bois rond industriel Bois rond utilis des fins industrielles soit sous sa forme ronde poteaux lectriques pieux etc soit comme mati re premi re transformer en produits industriels bois sci panneaux p te papier C ble Faisceau m tallique flexible form de nombreux fils tress s autour d une me de fil de corde m tallique de fibre de mati re plastique ou d autres mat riaux Camion grumier V hicule servant transporter des billes en charges entre 15 et 35 tonnes sur des voies de circulation constitu d un tracteur routier et d une remorque dot s le plus souvent de cinq essieux trois pour le tracteur dont deux moteurs et deux pour la remorque et atteignant un poids total roulant de 25 50 tonnes Canop e Couvert de cimes plus ou moins dense et verticalement structur e d une for
27. socio amp conomique permet de mieux conna tre le contexte L tude socio conomique devra pr senter o les diff rentes utilisations des produits forestiers e les autres services que la for t rend aux populations l eau par exemple o les activit s de la population transformation des produits commercialisation et les contacts du village avec l ext rieur Pour cette tude sociale la population sera interrog e sur e implantation des populations li es un titre de propri t quelconque la for t et leur expansion d mographique probable surtout si elles habitent l int rieur de la for t e produits coutumiers r colt s actuellement dans la for t produits et zones d int r t socio conomiques pour concentration des Moabi zones giboyeuses la population locale par exemple e extension spatiale de leurs cultures en for t et leurs besoins d expansions dans l avenir e r gles et droits traditionnels qui r gissent l utilisation des ressources naturelles coutumes de chasse et de p che e valeurs esth tiques et culturelles des habitants conservation des lieux sacr s sites de culte cimeti res etc attentes vis vis de l am nagement forestier int r t l gard des emplois temporaires ou permanents e niveau du revenu actuel et potentiel que pourrait apporter la gestion des produits dont les habitants sont propri taires d duction faite des charges de gestion qu elles devraient s
28. sur une fondation de pierres rochers ou troncs d essences de grande durabilit naturelle mise en place par la pelle e la mise en forme d un profil amont parfaitement adapt la pente du terrain est facilit e r duisant ainsi les risques d rosion et d boulement o le profil aval du remblai peut tre mis en forme r gul et recouvert de branchages r duisant la surface non prot g e et offrant une meilleure reprise de la v g tation sur la pente Enmon du onl agita Sur une route d blai remblai aucun cordon lat ral de terre susceptible de freiner l coulement des eaux provenant de la chauss e ne devra exister du c t aval de la chauss e En terrain plat les cordons ou andains lat raux constitu s par les souches les houppiers et autres d bris provenant des arbres du d forestage et de l ensoleillement devront tre r duits au minimum Une ouverture devra y tre pratiqu e tous les 100 m environ afin de rendre plus ais le passage du petit gibier Tous les arbres d essence de taille et de qualit r glementairement exploitables abattus pour les besoins de la construction de la route devront tre r cup r s conditionn s et commercialis s 4 4 5 Ensoleillement L vaporation en surface d pend directement de l ensoleillement et de l a ration de la chauss e En for t l ombre port e des grands arbres voisins de la plate forme fait cran aux rayons du soleil et em
29. ts tropicales naturelles S rie tech nique OIBT n 5 Yokohama Japon Parlement europ en 1994 L Europe et la for t Vol 1 p 363 370 Bruxelles Putz F E 2000 Biodiversity conservation in the context of tropical forest management Biodiversity Series The World Bank Environment Department Washington Putz FE Dykstra D P et Heinrich R 2000 Why poor logging practices persist in the tropics Conservation Biology Sarre A 2001 Etendre la port e de l EFI Actualit s des for ts tropicales Vol 9 n 2 OIBT Yokohama Japon Sarre A 1995 Exploitation d gradation et r habilitation Actualit s des for ts tropicales 5 1 OIBT Yokohama Japon Sayer J 1991 Conservation et protection des for ts tropicales humides le point de vue de l Alliance mondiale pour la nature Unasylva 166 Schwab O Pulki R et Bull G 2001 Reduced Impact Logging in tropical forests Literature synthesis analysis and prototype stati stical framework Document de travail de la FAO FOP 08 Rome Service des For ts du Ghana 1998 A log ging manual for Ghana Service des for ts Accra Service des For ts de Vanuatu 1998 Code de pratique du d boisement Vanuatu Service des for ts Port Vila Sist P Bertault J G et Picard N 2001 Why minimum diameter cutting alone cannot fit with RIL objectives International Conference on the application of RIL to advance sustainable fore st management Ku
30. vivre dans des conditions d abondance peut oublier que les ressources peuvent s amenuiser Une sensibilisation sur l exploitation durable de la for t est n cessaire notamment pour les jeunes qui sont plus ouverts aux notions nouvelles Communication Il est important que la communication avec les partenaires locaux soit bien organis e et structur e notamment au sujet de la transparence Une bonne communication sur les r sultats entre les partenaires contribue la confiance mutuelle et permet de r soudre plus facilement les probl mes Compensation Pour qu un groupe cible s investisse dans une collaboration il doit y tre int ress Les droits traditionnels de la population locale devront tre respect s et si ce n est pas le cas une compensation satisfaisante mais raisonnable devra tre vers e Cogestion Il est important de responsabiliser les int ress s locaux par exemple en ce qui concerne la gestion de la zone foresti re autour des villages s ries agricoles et autres sur la chasse mais aussi l organisation du village Sans une organisation villageoise une collaboration efficace est difficile mettre en place Il est important d assurer que les groupes principaux seront repr sent s y compris les jeunes les femmes etc 13 2 4 Consultation de la population locale l tude sociale La connaissance des ressources foresti res de la for t s effectue par inventaire alors qu une tude
31. Brazzaville Quatre principes et 10 crit res se rapportent plus sp cialement l EFI L OAB a galement encourag la cr ation de Groupes nationaux de travail dans les diff rents pays membres pour approfondir la r flexion sur la gestion et la certification au niveau national et faire des propositions sur des ensembles de PCI plus sp cifiques et adapt s Les actions men es par la Conf rence des cosyst mes des for ts denses et humides d Afrique centrale CEFDHAC ou Processus de Brazzaville comme celles de la Conf rence des ministres des for ts d Afrique centrale COMIFAC ont eu comme objectif global l encouragement des pays d Afrique centrale la gestion durable de leurs cosyst mes forestiers au travers d une vision commune et de la coh rence entre leurs politiques et lois foresti res leurs principes et instruments de gestion durable ainsi que leurs pratiques foresti res 2 3 PLANIFICATION DE LA GESTION DURABLE ET DE LA R COLTE Le Programme ou Plan annuel d op rations aussi appel Plan de coupe est le dernier tage court terme 1 2 ans et op rationnel de la planification de la gestion durable d un massif ou d une concession foresti re C est dans le cadre de ce plan que seront planifi es format es puis mises en uvre toutes les actions d exploitation entrant dans le sch ma EFI Mais ce plan et ces op rations ne peuvent tre pr par es et appliqu es avec succ s sans qu auparavant la
32. L entretien doit intervenir d s que possible apr s l apparition de nids de poule Il faut d abord bien l ass cher puis le remplir de mat riau lat ritique Le boucher sans le s cher au pr alable est inefficace car l eau d trempe les couches de la chauss e et en d truit la r sistance Si on cherche boucher les trous l aide de pierres ou de cailloux de lat rite ces l ments durs en contact avec les couches detrempees n offrent plus de resistance et s enfoncent dans les couches profondes de la chauss e sans r soudre le probl me Ecoulements d eau et ouvrages La surveillance de l tat et du bon fonctionnement des diff rents coulements d eau foss s exutoires buses dalots doit tre une pr occupation permanente de l quipe charg e des travaux d entretien Leurs acc s et sorties doivent toujours tre parfaitement d gag s afin de pouvoir laisser l eau s couler librement Il en est de m me pour les cul es et piles de ponts Tous les bois ou d bris risquant de r duire le lit ou de freiner le courant doivent tre supprim s L tat sanitaire des poutres de travure doit aussi tre r guli rement inspect Il faut galement surveiller le bon tat des platelages d usure et de r partition et ventuellement en reclouer ou changer certains l ments 4 7 2 Rechargement de la chauss e L entretien courant n vite pas l usure de la chauss e par perte de mat riaux Au bout d un certain temps
33. Les impacts environnementaux et sociaux INTRODUCTION 1 1 OBJET Ce Code mod le r gional d exploitation foresti re faible impact est tout d abord destin servir de document de r f rence aux pays d Afrique tropicale qui appliquent ou tentent de mettre en uvre une gestion durable de leurs for ts denses humides Il souhaite procurer un ventail de normes lignes directrices et r gles facilitant pour les forestiers tant publics que priv s l adoption de pratiques visant constituer e un document g n ral int rimaire pouvant tre ais ment modifi ou adapt aux conditions sp cifiques propres chaque pays dans l attente de la r daction de codes nationaux un outil efficace d appui la mise en uvre de l am nagement durable des for ts denses humides un ensemble de lignes directrices facilitant des activit s foresti res compatibles avec les directives et principes internationaux les jeux de crit res et indicateurs r gionaux et les proc dures de certification un ensemble de lignes directrices pour le maintien de la diversit biologique des fonctions r g n ratrices de la for t et la protection de la faune un support pour l am lioration de la productivit la p rennit et la rentabilit des exploitations e une aide l am lioration des conditions de vie et de s curit du personnel relations entre e une aide l am lioration des entreprises et com
34. PILOTES En Afrique centrale plusieurs industries du bois se sont d j engag es dans la gestion durable de la faune dans les alentours des concessions Leurs syst mes de gestion ont comme points communs principaux o l tablissement d un comit de gestion de la faune auquel participent les repr sentants de la population locale les autorit s les ONG environnementales les employ s et la direction de la soci t e la coop ration voire m me des conventions avec les autorit s Eaux et For ts Direction de la Chasse la Gendarmerie Police et les ONG environnementales au sujet de la sensibilisation des violations du contr le et de l ducation e l application de mesures internes e un inventaire de la faune sur l ensemble des terres de la concession o l tablissement d une quipe d cogardes et leur formation pour le contr le et la surveillance des for ts CHAPITRE 8 IMPLANTATION CONSTRUCTION ET HYGIENE DES BASES VIE IMPLANTATION CONSTRUCTION ET HYGIENE DES BASES VIE Implantation l implantation d un campement forestier s articulant autour d une base vie comprenant la fois des b timents administratifs bureaux techniques ateliers garage scierie commerciaux conomat commerces sociaux infirmerie cole salle vid o glise et les logements familiaux ne peut en aucun cas tre laiss au hasard Il faudra d abord d cider en fonction des conditions topograph
35. Pisialage data 510 cen Cuca ru een Cale de 045 om EXEMPLE DE PONT FORESTIER Sur pulia an corps more pour train gumim de 40 ones de PTAL TRATA Un Pl tehage de r partitiont 3222 cm Pa planthe en mairint de 16KD0 em Mikis d 12E m Malal da 03 m disposer une couche de tissu g otextile entre le lit de gaulettes et la couche de lat rite Cette solution a llavantage de la simplicit mais pr sente plusieurs inconv nients e la lat rite apporte une surcharge permanente consid rable l ouvrage 3 5 tonnes par m tre lin aire la couche de terre conserve l humidit et constitue un milieu favorable la pourriture du bois e de nuit on rep re moins la transition entre la route et le pont ainsi que l tat du pont d o une moins bonne s curit Elle est cependant d usage courant 4 7 ENTRETIEN DU R SEAU ROUTIER Circulation des v hicules et intemp ries entra nent des d gradations de la chauss e et des ouvrages auxquelles il faut rem dier par un entretien r gulier qui peut prendre diverses formes 4 7 1 Entretien courant Reprofilage de la chauss e Cette op ration a pour objectif de lutter contre o les effets de la circulation l usure de la chauss e et de la t le ondul e en saison s che e les orni res et le ravinement Le passage r p t des v hicules tend provoquer sur les bandes de roulement un compactage plus intense que sur le reste de la chau
36. aucune faveur individuelle ne sera accord e r aliser une tude sociale sur la population locale et en tenir compte au moment d effectuer le plan de zonage Figure 40 Sch ma sur la gestion durable des for ts e cr er un comit de concertation pour associer la population locale la gestion e sur la base de ce plan de zonage fixer des accords avec la population avec une s rie de droits et obligations faisant partie int grante du plan de gestion voir sch ma e la processus et les d cisions prises notamment la communication concernant les tapes du restitution aux populations locales est un l ment indispensable de tout processus o il est recommand de cr er un cadre de base concernant les aspects sociaux de la gestion durable des for ts pour mieux les d velopper par la suite 13 2 2 Conditions pr alables Quelques facteurs cl s d terminent la prise en compte des aspects sociaux dans la gestion durable des for ts Les conditions pr alables sont Cr dibilit Chaque employ de l entreprise doit jouer un r le exemplaire La cr dibilit d pend largement des employ s qui doivent respecter la r glementation Les accords conclus avec la population locale seront int gr s au r glement int rieur de l entreprise et aussi valables pour les sous traitants Collaboration La coop ration avec la population locale requiert une expertise et des tudes sociologiques que seules
37. banquette de visibilit au niveau de l il du conducteur c est dire environ 1 1 25 m au dessus de la chauss e Banquette de visibilit 4 3 3 Profil en long Le profil en long d une route doit permettre e d assurer l coulement des eaux tout en emp chant le ravinement Une pente minimale 1 pour cent par exemple est toujours pr f rable un palier A l oppos les d gradations dues au ravinement s accroissent tr s vite d s que la pente d passe 5 pour cent et obligent un entretien on reux o d viter les fortes pentes la mont e ou la descente Les pentes maximales suivantes ne devraient pas tre d pass es En charge A vide Terrain peu accident 4 8 Terrain tr s accident 8 12 Si cela est in vitable une pente sup rieure peut tre admise mais sur une tr s courte section noter que dans les virages la pente doit tre inf rieure ce qu elle est en ligne droite dans un lacet la pente doit tre nulle dans les longues rampes pr voir des paliers ou des tron ons pente att nu e o il faut faire attention ne pas trop accentuer les pentes dans le sens vide afin de permettre la circulation normale des attelages en charge vers la for t porte chars camions citernes etc 4 4 CONSTRUCTION DES ROUTES 4 4 1 R gles g n rales Les caract res originaux des routes foresti res justifient des r gles particuli res de construction o l
38. bois Transport et d chargement Transport routier Transport par voie d eau MISE EN CEUVRE DES OPERATIONS D EXPLOITATION Ce chapitre est consacr aux op rations d exploitation proprement dites de l abattage de l arbre sur pied jusqu au chargement et transport des billes Objectifs de ce code minimiser les impacts nocifs sur le peuplement r siduel les sols et l eau optimiser l efficience de l exploitation en particulier le taux de r cup ration o pr server les capacit s de production et de r g n ration du peuplement promouvoir la croissance du peuplement en volume et en valeur employer du personnel comp tent et exp riment tous les niveaux adopter et appliquer les normes de s curit appropri es Dans les for ts tropicales d Afrique centrale et de l Ouest les arbres commercialisables sont irregulierement distribu s et le nombre de pieds et le volume de bois extraits sont faibles Nous insistons donc sur l importance primordiale d une planification pr liminaire permettant de faciliter les op rations d exploitation Faciliter signifie minimiser les impacts n gatifs et rendre les op rations plus efficientes et plus s res Cependant toute planification est inutile si elle n est pas appliqu e Il est donc indispensable que le plan soit op rationnel de mani re ce que les quipes d exploitation puissent facilement le mettre en uvre et respectent
39. chauss e subsistera Taille des parcs La superficie moyenne des parcs de chargement bord route constat e sur les chantiers varie entre 600 et 1200 m2 Les parcs interm diaires ouverts en for t sont g n ralement plus petits car ils ne servent que de transit sans assurer le r le de stock tampon que peut rev tir le parc bord route Il est recommand que la superficie des parcs ne d passe pas 1000 m2 Construction et utilisation des parcs Les parcs sont terrass s par les m mes engins que ceux qui construisent la route Leur vocation est par nature provisoire limit e la dur e d vacuation des bois Le terrassement doit tre ex cut de fa on faciliter le drainage des eaux de pluie Les andains de terrassement du parc les purges de tron onnage corces et sciures doivent tre dispos s de mani re ne pas g ner le drainage Si cela est possible la couche d humus recouvrant le sol avant terrassement doit tre pr serv e et stock e s par ment afin d tre remise en place lors de la r habilitation du parc la fin des op rations En saison des pluies il faut viter de niveler le parc la pelle du tracteur dans l optique de le maintenir op rationnel Pistes de d bardage Tout d bardage dans les zones interdites l exploitation est bien videmment prohibe L implantation des pistes de d bardage doit se faire e distance des cours d eau et des zones de terrain instable o l ext
40. concevoir et adopter une l gislation et r glementation propres assurer la s curit des travailleurs employ s sur les chantiers forestiers Ces l gislations et r glementations devraient tre compl t es par des normes techniques et directives pratiques e faire en sorte que tous les travailleurs forestiers quel que soit leur statut professionnel b n ficient du m me degr de protection en mati re de s curit La l gislation nationale doit pr voir que e les entreprises foresti res sont les principaux responsables de la s curit dans les op rations foresti res e les employeurs sont tenus de mettre en place des syst mes et m thodes de travail de s curit maximale e les entreprises sont tenues de dispenser la formation n cessaire pour que les employ s aient les comp tences n cessaires pour s acquitter en toute s curit des t ches qui leurs sont confi es o le personnel d encadrement et les responsables des chantiers fassent en sorte que ceux ci soient s rs et sans danger pour la sant o les travailleurs collaborent pour assurer le respect des normes et mesures de s curit et sont tenus de prendre toutes les mesures destin es assurer leur propre s curit Obligations et responsabilit s de l employeur L employeur assume la responsabilit principale en mati re de s curit au travail dans l entreprise Il doit s efforcer par tous les moyens possibles de r duire au minimum les risq
41. d autres emplois la chasse est devenue la principale source de revenu La demande en viande de brousse est importante dans les villes o le prix de la viande d animaux domestiques n est pas comp titif avec le prix de la viande de brousse Ainsi par exemple au Cameroun les quatre march s les plus importants de la capitale Yaound offrent par jour plus de 2 300 kg de viande de brousse Pour approvisionner les villes des for ts rest es jusqu alors intactes sont envahies par des chasseurs professionnels et des braconniers qui pr l vent des quantit s normes de gibier L implantation de sites forestiers et l expansion rapide des infrastructures ont fortement facilit le d veloppement de la chasse commerciale et perturb le milieu Le r seau routier construit par une concession foresti re permet aux chasseurs de p n trer dans la for t de tuer du gibier et de retourner sur les march s en un ou plusieurs jours De plus les ouvriers d une exploitation ou leur famille ont facilement acc s cette source de revenus si aucune limitation n est fix e par l exploitant Gr ce aux ONG sur l environnement les diff rents acteurs prennent de plus en plus conscience des mesures instaurer pour int grer la gestion de la faune dans l am nagement des concessions Au Gabon au Cameroun en R publique du Congo Brazzaville et R publique centrafricaine quelques entreprises ont d j mis en pratique un syst me de gestion de
42. de chauss e l approche des ponts et ouvrages Toutes les limitations en particulier la vitesse doivent tre strictement respect es Un panneautage guidant les camions depuis l entr e du chantier jusqu aux points de chargement en for t peut galement am liorer la s curit Transport fluvial Une attention particuli re doit tre accord e l am nagement et l entretien de la zone de mise l eau des bois bord rivi re La l gislation et r glementation concernant la s curit des voies navigables doivent tre strictement respect es Les radeaux doivent tre remorqu s ou pouss s par des embarcations suffisamment puissantes pour en contr ler la vitesse et direction Les radeaux doivent tre solidement attach s par des c bles assez robustes pour flotter en toute s curit et emp cher la perte de grumes De jour et surtout de nuit les radeaux doivent tre parfaitement signal s et rep rables afin d viter tout risque de collision 10 5 R GLES DE S CURIT RELATIVES AUX PRODUITS CHIMIQUES ET PETROLIERS Les produits chimiques et p troliers tant tr s polluants il importera de prendre les mesures n cessaires pour les viter tant au niveau du stockage de la d livrance que de l utilisation de ces produits Il faudra en particulier viter la pollution des cours et points d eau et de l environnement par ces produits Ceux ci devront tre utilis s conform ment aux prescriptions des four
43. des mesures sylvicoles plantations d enrichissement r gimes d claircies pour gouverner la dynamique de croissance For t de protection Terrain enti rement ou partiellement couvert de v g tation foresti re am nag essentiellement pour pr server tout b n fice biotique ou abiotique et le prot ger contre l influence anthropog nique par exemple minimiser l rosion r gulariser les cours d eau maintenir la qualit de l eau stabiliser les dunes prot ger des essences de flore et faune ou des bioc noses vuln rables F t Tronc d arbre d un diam tre suffisant pour fournir des grumes de sciage et de placage ou de gros poteaux Grume Tronc ou section de tronc d un arbre abattu t t et cul Peut se dire galement d une tr s grosse branche trait e de m me Impacts Action et effet de deux l ments entrant en contact avec force On parle sp cialement d impacts dans le contexte des effets de l exploitation sur l environnement structure de la for t peuplement restant et sol la main d uvre et les populations locales Les impacts sont valu s en utilisant des indicateurs qui montrent le degr dans lequel les activit s affectent la durabilit des ressources le bien tre de la communaut et l efficience op rationnelle financi re de la production Impact sp cifique Expression d impacts tenant compte du volume de bois d uvre exploit ou extrait qui montre la magnitude de l im
44. des organisations sp cialis es ou des instituts scientifiques peuvent r aliser En cas de besoin l entreprise devra d velopper des partenariats avec les ONG environnementales nationales les organisations locales de d veloppement connues ou non et les bailleurs de fonds Pour assurer que toute convention sera connue et accept e par les populations int ress es et pour viter les malentendus un protocole de collaboration sera sign par tous les membres du partenariat et distribu toutes les personnes concern es La direction de l entreprise devra d signer une personne responsable de la coop ration avec la population locale Son travail consistera en dehors des contacts directs avec les partenaires locaux et les ONG sensibiliser les employ s et transmettre des informations la direction Cette personne pourra b n ficier d une formation en relation sa nouvelle responsabilit 13 2 3 Les facteurs cl s pour une collaboration fructueuse Plusieurs facteurs sont n cessaires pour faire participer la population locale une politique d exploitation durable Ces facteurs sont nomm s les cinq C Confiance L exploitation de la for t pose souvent des probl mes de confiance aux partenaires locaux Pour viter ce probl me de confiance envers l entreprise la gestion devra tre pr sent e de fa on transparente Cela demande tout d abord une transparence dans la gestion Connaissance L homme habitu
45. des zones de pi geage et de tirs privil gi es 4 4 6 Compactage et am lioration des chauss es Les routes foresti res sont presque uniquement construites partir de sols naturels compact s auxquels on apporte une couche de mat riaux d am lioration Une fois d cap de la terre v g tale et apr s terrassement le sol naturel suffit constituer la couche de fondation De tr s nombreux sols conviennent d s lors qu ils peuvent tre compact s et qu ils sont peu sensibles l eau Dans les cas favorables le sol naturel peut jouer la fois le r le de fondation et de couche de roulement par exemple pour les routes tablies sur sols lat ritiques riches en gravillons A l inverse si le sol naturel ne pr sente que des caract ristiques m diocres en raison d un exc s d argile on devra augmenter l paisseur de la couche d am lioration au moins dans les zones risques En zone tropicale cette couche est tr s souvent constitu e par un tout venant lat ritique extrait de carri res peu loign es comprenant des l ments grossiers et une partie fine argileuse Une bonne granulom trie permet la stabilisation de cette couche par compactage Les cailloux de plus de 30 40 mm sont viter pour faciliter le nivellement et viter les arrachements de surface par la circulation ainsi que par mesure de s curit pour am liorer la stabilit des v hicules La couche d am lioration doit avoir une paiss
46. dimensions qui r parti les efforts entre les poutres de travure platelage de r partition ou qui prot ge l ouvrage d un pont contre l usure cons cutive au passage des v hicules platelage d usure Possibilit de coupe annuelle PCA Volume de bois d uvre qui peut tre r colt dans une s rie de production donn e en une ann e La PCA est fix e sur la base du cycle de coupe et du DMA des essences principales sans pour autant mettre en p ril les r coltes futures Lorsque l on prend en consid ration l incidence de la r colte de bois d uvre sur les produits forestiers non ligneux il convient le plus souvent de r viser la PCA la baisse en comparaison des cas o l on ne tient compte que de la seule production de bois d uvre Cela est toutefois fonction du degr de compl mentarit ou de concurrence de la r colte de bois d uvre et de la production de produits forestiers non ligneux Poutres de travure Quatre troncs entiers deux de chaque c t d saubi r ou quarri de longueur importante et de section transversale assez grande reposant horizontalement entre les cul es d un pont Elles forment avec les platelages de r partition et d usure le tablier du pont et supportent les charges du trafic Produits forestiers non ligneux Dans le pr sent document toute mati re biologique autre que le bois rond industriel qui peut tre extraite des for ts des fins commerciales domestiques sociales c
47. disponibles par essence localiser les arbres avec pr cision et les r colter sans oubli l chelle de l assiette de coupe annuelle et de la superficie annuelle d exploitation organiser et optimiser la gestion de l exploitation l utilisation de la capacit industrielle de production et commercialisation et am liorer le contr le des op rations optimiser l implantation du r seau routier secondaire des pistes de d bardage et des parcs de chargement e faciliter une exploitation faible impact limitant les d g ts caus s l environnement permettre la production d une carte d taill e contenant la localisation des arbres exploiter et prot ger les esp ces et volumes la topographie et hydrographie de d tail et les zones hors exploitation En raison de l h t rog n it propre aux for ts tropicales la localisation pr cise des arbres exploitables exige de parcourir la totalit de la superficie exploitable Il s agira donc d un inventaire en plein ou 100 pour cent coupl avec des relev s g ographiques et topographiques Deux m thodes d inventaire sont actuellement pratiqu es en Afrique e l inventaire dit par poche d exploitation dans lequel la for t est divis e en parcelles unitaires de superficie variable d limit es par des limites naturelles g n ralement constitu es par l interfluve entre deux cours d eau Ces limites naturelles sont compl t es et jointes par des layons d
48. document strat gique long terme 15 40 ans r visable environ tous les 5 10 ans dont les d cisions ent rin es par les pouvoirs publics et par l entreprise constitueront l l ment fondamental d application des politiques foresti res de ces deux principaux intervenants o le plan de gestion document strat gique moyen terme p riodes successives de 5 7 ans fixant les prescriptions de l am nagement pour les diff rentes subdivisions de la concession en unit s de gestion o le programme ou plan annuel d op rations qui permet la programmation et le suivi annuel de la mise en uvre du plan C est l outil de gestion quotidien de l exploitation dont toutes les interventions seront consign es dans le sommier de la for t PLAN D AM NAGEMENT Long terme gt 15 ans e laboration de la strat gie de la gestion durable de la production foresti re e cartographie globale et th matique 1 200 000 1 50 000 et ou 1 20 000 e analyse de la for t et de son environnement socio conomique e connaissance quantitative et qualitative de la ressource forestiere la faune et flore e d cisions d am nagement fixation de la rotation d exploitation diam tres minimaux d exploitation am nagement possibilit de la for t et pr l vement annuel PLAN DE GESTION Moyen terme 5 7 ans cartographie au 1 50 000 1 20 000 et ou 1 10 000 d limitation et bornage du permis e tablissemen
49. e des observations de terrain Toutes les informations introduites et trait es par le SIG facilitent l optimisation de l inventaire en permettant d int grer certaines contraintes topographie zones non accessibles etc Elles peuvent aussi aider s lectionner les zones repr sentatives pour l tablissement d un pr inventaire Les donn es r colt es sur le terrain sont leur tour introduites dans le SIG et peuvent tre repr sent es sous forme de cartes de r partition des diff rents param tres inventori s r partition des esp ces volumes par esp ces classes de diam tre par hectare Ces cartes de r partition sont un atout pr cieux pour d cider des prescriptions de l am nagement Le SIG permet galement une mise jour permanente des documents par integration des r sultats de l inventaire d exploitation par exemple et de l volution du massif am nag On peut suivre l avancement des travaux et faire des pr visions de programmation par la prise en compte r guli re des activit s en cours Les logiciels de SIG utilis s ainsi que les r sultats obtenus pourront tre plus ou moins labor s et complexes selon les besoins de l entreprise Le SIG peut tre compl t par des logiciels de gestion et logistique de l entreprise permettant de g rer par informatisation des donn es de fonctionnement de l entreprise l ensemble des activit s li es e les zones d exploitation et assiettes d
50. effet Ces ateliers citernes et camions doivent tre positionn s sur des lieux bien drain s et plats tels que les parcs de chargement ou croisements routiers e plus de 50 m des cours d eau Des pr cautions doivent tre prises pour viter les fuites ou pertes de carburant durant le remplissage des engins ou scies cha ne Aucune huile de vidange ou gasoil impropres la consommation ne doivent tre vers s sur le sol Ces produits doivent tre r cup r s dans des f ts qui seront retourn s l atelier central 12 4 D CHETS DE L EXPLOITATION D une mani re g n rale tous les d chets issus des activit s d exploitation doivent tre r cup r s stock s d truits ou vacu s selon les cas Les d chets solides et non toxiques en particulier les d chets m talliques c bles cha nes de bull galets pi ces diverses et les engins r form s doivent tre enterr s dans des fosses qui apr s remplissage seront recouvertes d une couche d au moins 50 cm de terre ou tre r cup r s par un r seau appropri fabricants fournisseurs Le fond des fosses doit tre plus d un m tre au dessus de la nappe phr atique En aucun cas ces d chets ne doivent tre abandonn s en bord de route sur les parcs ou en for t Des poubelles doivent tre install es pour recueillir les filtres usag s Sur les lieux d exploitation elles doivent tre rapport es l atelier central une fois remplies Les
51. exploitation qui prendra la d cision de faire abattre ou non la tige impliqu e En terrain accident les arbres ne doivent pas tre abattus dans le sens de la plus grande inclinaison sauf si la direction de pente l impose l abattage parall lement aux courbes de niveau r duit les risques de bris de l arbre abattu et des arbres avoisinants l abattage doit entra ner le minimum de d g ts aux sols et cours d eau En particulier il faut viter d abattre les arbres en travers d un cours d eau Si cependant cela se produit il faut les d barder avec pr caution en endommageant le moins possible les berges et les d bris doivent tre enlev s de la zone sensible Les arbres proximit d une zone sensible doivent tre abattus pour qu ils ne p n trent pas dans cette zone Les houppiers et les branches ne doivent pas tre d plac s ou sortis de la for t Ils doivent tre laiss s pour se d composer sur place l abattage contr l diminue les pertes de bois et les impacts nocifs augmente la productivit et s curit et facilite le d roulement des op rations cons cutives Il est donc fondamental d tablir une formation de base sp cialis e puis une formation en r gime r guli r des abatteurs sur les pratiques d abattage contr l 5 2 ETETAGE ET ECULAGE L exploitation faible impact vise entre autres la r cup ration maximale de bois d uvre de l arbre L t tage et la coupe de la cul e
52. filtres seront compress s pour les vider de leur contenu Les hydrocarbures seront r cup r s et les filtres vides br l s avant la mise la d charge Les pneus usag s seront stock s l atelier central avant retour chez le fabricant pour rechapage ou destruction Les batteries devront tre neutralis es et les acides r cup r s et vacu s Les papiers bois cartons seront mis la d charge et br l s gt m JE EN E UN em t AYT ii T T ON y CHAPITRE 13 RELATIONS AVEC LES POPULATIONS LOCALES 13 1 Situation actuelle 13 1 1 13 1 2 Cadre institutionnel Attentes des populations concern es 13 2 Recommandations 13 2 1 13 2 2 13 23 13 2 4 18 25 15226 Etapes pour d velopper les aspects sociaux de la gestion durable des for ts Conditions pr alables Les facteurs cl s pour une collaboration fructueuse Consultation de la population locale l tude sociale Comit de concertation Proposition de droits et obligations RELATIONS AVEC LES POPULATIONS LOCALES L approche int gr e de la gestion des for ts est une base indispensable pour une exploitation foresti re durable et surtout faible impact Si les relations avec le personnel et la population ne sont pas prises en compte il est vident qu une exploitation durable sera plus difficile mettre en place Il ne faut pas seulement consid rer les aspects techniques mais aussi les aspects
53. formant la plate forme maintenir des ponts de canop e et ouvrir les andains lat raux de terrassement amp intervals r guliers afin de permettre le passage de certaines sp ces de singes et du gibier construire et maintenir des structures de drainage appropri es pour collecter et vacuer l eau tout en vitant la d gradation des couches constitutives de la chauss e l rosion des talus et l apport de s diments aux cours d eau viter perturbations de la v g tation aux rives de cours d eau la zone tampon aux berges et aux lit de la rivi re lors des travaux de construction vacuer tous les d bris v g taux de la zone de tampon et les enterrer dans des fosses ou remblais CHAPITRE 5 MISE EN CEUVRE DES OPERATIONS D EXPLOITATION 5 1 Abattage contr l O O Gt TREDE Pr paration Techniques d abattage contr l S curit de l abattage Impacts de l abattage Recommandations 5 2 Et tage et culage DEZA 522 OS Et tage Eculage Recommandations 5 3 D bardage 3 3 1 5 3 2 5 3 3 5 3 4 9 3 9 Techniques de debardage Caract ristiques des pistes de d bardage Construction des pistes de d bardage et des parcs de chargement Impacts du d bardage Recommandations 5 4 Tronconnage marquage et pr servation 5 4 1 5 4 2 5 4 3 Tron onnage Marquage Pr servation des billes 5 5 Chargement et transport du bois Ss 9 9 2 5 5 2 1 5 5222 Chargement du
54. fortement conseill dans l int r t de r duire les impacts nocifs du d bardage de restreindre son emploi au propre d busquage et de laisser le d bardage s effectuer autant que possible par des tracteurs roues Le d bardage en mont e vers les cr tes doit autant que possible tre pr f r car o l vacuation des eaux de ruissellement se fait vers la v g tation avoisinante et non sur la piste principale le nombre de cours d eau travers s est g n ralement moindre la ma trise de la charge et du tracteur est plus facile pour le conducteur particuli rement sur sol mouill Figure 29 M thodes de d bardage au tracteur Figure 30 R seau de pistes de d bardage vers la cr te Figure 31 Implantation d un parc de chargement o l lingage du cable en descendant est plus facile e la s curit du personnel et du mat riel est mieux assur e 5 3 2 Caract ristiques des pistes de d bardage On distingue deux types de pistes de d bardage o les pistes principales qui supportent plus de 10 cycles de d bardage Habituellement ouvertes en ligne de cr te pour faciliter le d bardage vers le haut des collines elles peuvent tre terrass es e les pistes secondaires utilis es seulement pour un ou quelques arbres Leur construction ne suppose normalement pas de terrassement seulement en terrain difficile Les arbustes et tiges de petit diam tre abattus lors de leur ouvert
55. instruction Nombre d arbres et volume extrait Synergie conflit avec des activit s de subsistance ou r mun ratrices Ouverture de canop e R cup ration de bois S curit logement Deg ts aux peuplement Nutrition et restant et au sol transport Tableau 3 Matrice d indicateurs d impacts Impacts structurels et environnementaux Quelques soient les m thodes et engins utilis s les op rations d exploitation affectent in vitablement la structure de la for t et provoquent des d sordres au niveau de la v g tation et des sols la d forestation totale pour les routes les parcs et campements les perturbations pour les phases d abattage et de d bardage en fonction du nombre d arbres pr lev s et des pratiques appliqu es En ce qui concerne la superficie affect e par l exploitation on peut retenir les valeurs suivantes provenant de cinq tudes pilotes effectu es dans la r gion R p R p Cameroun Gabon RCA Congo Congo 1997 2003 Volume 6 7 5 10 50 preleve m ha R seau 1 7 4 0 1 5 1 6 2 0 routier Parcs 0 2 0 1 0 3 1 5 Pistes de 2 7 n d 3 1 6 8 7 4 debardage Quverture 3 8 0 6 2 0 9 5 13 0 de canop e TOTAL 84 47 69 179 239 Les pistes de d bardage sont inclu es Tableau 4 Surfaces affect es par infrastructure et exploitation en pourcentage de surface de chantier ou d assiette de coupe A titre comparatif l
56. l environnement se donner les moyens d une exploitation foresti re efficiente et comp titive o planifier les op rations d exploitation l chelle annuelle e collecter et analyser toutes les donn es biologiques topographiques hydrographiques socio conomiques n cessaires la pr paration des op rations foresti res La planification avant exploitation est l l ment fondamental de la mise en uvre de l EFI Elle s effectue l chelle des pr visions annuelles de r colte en fonction de la possibilit du massif sur la ou les superficies ouvertes l exploitation c est dire que suivant le plan de passage en coupe elle peut s effectuer sur une ou plusieurs assiettes de coupe Cette planification est normalement entreprise 1 2 ans avant la mise en exploitation cf Tableau 7 Elle se traduit g n ralement par un document sur les op rations pr vues actions mener moyens employer et une cartographie d taill e 1 5 000 ou 1 10 000 des zones exploiter 2 ans l avance e D limitation de la superficie exploiter e Allocation annuelle de coupe e Inventaire d exploitation volumes qualit localisation topographie de d tail e D limitation des zones inexploitables e Cartographie d exploitation au 1 5 000 ou 1 10 000 e Planification des routes secondaires 1 an l avance e Prospection Planification et zonage de l exploitation rep rage et marquage des arbres exploit
57. longueur de piste ouverte b La construction des pistes de debardage peut se faire au moyen du tracteur de d bardage qui ouvre lui m me sa propre piste l avancement en empruntant le trac planifi et visualis par l quipe de marquage des bois ou par l interm diaire d un tracteur chenilles au b n fice d un ou de plusieurs tracteurs roues L ouverture des pistes principales s effectue bien avant le d bardage L emploi du tracteur pneus cet usage sera limit aux terrains faciles et aux sous bois clairs car ce type de tracteur n y est pas adapt et la pelle de l engin trop faible et mal positionn e n est pas un outil d ouverture et encore moins de terrassement Quelques r gles de construction respecter o le terrassement doit tre interdit lorsque la piste emprunte des pentes de moins de 20 pour cent o les pentes maximales souhaitables doivent tre de 25 pour cent pour les pistes principales et 45 pour cent pour les pistes secondaires e la pente maximale acceptable pour construire la piste en d blai est de 45 pour cent le terrassement en d blai doit tre prohib pour les pistes secondaires et il faut l viter chaque fois que Figure 32 Travers e provisoire d un cours d eau par passage en rondins possible sur les pistes principales e les pistes en d blai doivent pr senter une pente lat rale de 2 5 pour cent pour faciliter l vacuation de l eau e la largeur max
58. lui qui sert soulever l une des extr mit s de la grume afin de faciliter son trainage Assiette de coupe annuelle ACA Etendue pr cise de for t qu il est pr vu de r colter pendant une ann e Selon le crit re sur lequel elle doit porter surface et volume exploiter on distingue l assiette par contenance l assiette de volume et l assiette par contenance avec contr le de volume Bille Billon Rondin Tout tron on d coup dans le tronc ou les plus grosses branches d un arbre abattu au moyen du tron onnage Bioc nose Ensemble des tres vivants d un suffisamment homog ne et bien d fini milieu Biodiversit Vari t et variabilit entre organismes vivants et les complexes cologiques dans lesquels ils vivent On distingue la diversit d cosyst me la diversit d esp ces et la diversit g n tique Son valuation s effectue travers des indicateurs structurels de population physiologiques et g n tiques Puisque les indicateurs de biodiversit sont difficiles mesurer et impliquent des connaissances hautement sp cialis es il y a relativement peu de r sultats sur les impacts de l exploitation foresti re sur la biodiversit en g n ral Il est cependant amplement reconnu que l installation d infrastructures et l exploitation partir d un seuil non exactement d finissable portent pr judice la biodiversit en fragmentant la for t et en supprimant ou m me en mettant en p
59. march Les buses en ciment peuvent tre fabriqu es proximit imm diate de leur lieu d utilisation l aide de moules en t le ou en planches Elles doivent tre recouvertes d une paisseur de terre d au moins 60 cm et reposer sur une assise en b ton maigre bien nivel e Il faut bien tasser la terre autour de la buse lors du remblayage afin d viter l crasement et l infiltration d eau La mise en uvre des buses m talliques r clame des pr cautions particuli res une couche de fondation en sol naturel si la portance de ce dernier est bonne si le sol est mou une fondation rapport e compos e de mat riaux non affouillables soigneusement compact s est n cessaire En aucun cas une buse flexible ne doit reposer sur un socle dur rocheux ou b tonn e la bonne tenue m canique de la buse est assur e par la rigidit de la terre compact e de part et d autre de l ouvrage Sa mise en place se fait par couches horizontales successives de 25 cm d paisseur maximum qui sont compact es de mani re uniforme o il faut pr voir une couche de terre de couverture suffisante au dessus de la cl de la buse On admet les valeurs de 50 cm pour un dalot de 60 cm et 70 cm pour un dalot de 200 cm tise Talus d entaille Talus du remblai Largeur maxima de d frichement Les dalots doivent pr senter une pente lat rale comprise entre 1 et 3 pour cent afin de faciliter la circulation de l eau tout en vitan
60. mesures pour d courager et limiter la chasse ill gale par l tablissement d un r glement int rieur contenant les l ments suivants e interdiction aux travailleurs de poss der et ou transporter des armes de la viande de chasse et ou des chasseurs dans les v hicules de l entreprise m me en dehors de la concession et interdiction de faciliter la chasse e interdiction faite aux travailleurs de chasser ill galement Les chasseurs appr hend s seront en plus d tre s v rement sanctionn s d nonc s la gendarmerie et aux services des Eaux et For ts afin d tre verbalis s o interdiction faite aux travailleurs de chasser en dehors des territoires d limit s par le plan de chasse e interdiction aux travailleurs de chasser les animaux prot g s interdiction aux travailleurs de chasser au pi ge interdiction de vendre de la viande de chasse en commerciales quantit s aux campements et chantiers de l entreprise interdiction de faire le commerce d animaux vivants prot g s sanction s v re pour les violations des interdictions mentionn es ci dessus afficher ce r glement int rieur et la liste officielle des animaux prot g s avec leur repr sentation aux endroits importants et visibles campement conomat salle de loisirs bureaux sensibiliser les ouvriers sur l importance de prot ger la faune en coop ration avec les ONG et les services des Eaux et For ts barrage des r
61. non de l essence Au d bouch final de la piste principale sur le parc de chargement bord route ou directement sur la route le dernier piquet regroupe le nombre total d arbres exploiter dans l unit d exploitation Normalement les grumes extraites de chaque piste principale sont rapport es sur un parc de chargement des bois bord route Si le nombre de grumes est limit tron onnage et chargement peuvent tre effectu s directement bord route sans ouverture de parc De m me deux pistes principales peuvent aboutir sur un seul parc L identification du parc de chargement se fait conjointement avec celle de la piste principale La superficie du parc doit tre proportionnelle au volume des bois devant y transiter et toujours r duite au minimum Le trac de l emplacement des pistes et des parcs peut tre pr par et optimis au bureau puis positionn sur la carte de prospection par utilisation du SIG Ce trac provisoire sera contr l et ventuellement modifi sur le terrain 3 6 REALISATION DE LA CARTE D EXPLOITATION La carte d exploitation n est autre que la carte de prospection au 1 5 000 ou 1 10 000 renseign e par les informations d coulant du marquage des arbres et de la pr paration de la zone exploiter Les limites des unit s d exploitation ainsi que la num rotation affect e ces derni res sont port es sur la carte Routes pistes et parcs sont positionn s Afin d en rendre la lecture
62. phases sur quelques centaines ou milliers de m tres jusqu au point de rupture de charge constitu par le parc de chargement Au del d une certaine distance de d bardage il est plus conomique de construire une route secondaire pour le transport routier 5 3 1 Techniques de d bardage Dans les for ts denses de production de l Afrique tropicale la seule technique de d bardage r ellement appliqu e d s que la production mensuelle d passe 1 000 m est le trainage des bois au moyen de tracteurs chenilles et ou de tracteurs articul s roues quip s avec treuil et c ble Les autres m thodes de d bardage par animaux de trait c bles ou t l ph riques ballons ou h licopt res ne sont pas employ es Le partage des travaux entre les deux types d engins d pend de e la dimension des grumes o le volume exploit par hectare e la topographie et la consistance du sol e la densit souhaitable du r seau routier Les tracteurs chenilles d veloppent m me poids et puissance gaux des forces de traction sup rieures celles des tracteurs pneus C est pourquoi le tracteur chenilles est choisi d s qu il est plus important de disposer de gros efforts de traction que d une vitesse de d placement lev e Tracteurs chenilles e deux principaux types d engins sont employ s la gamme de puissance 215 HP et la gamme de puissance 175 HP Tracteurs roues presque tous les mod les de t
63. place et r le de l exploitation foresti re dans la gestion des ressources naturelles Conf rence internationale sur la conservation des cosyst mes forestiers et d veloppement du sud et de l est du Cameroun Yaound Bertault J G et Sist P 1995 Impact de l ex ploitation en for t naturelle Bois et for ts des tro piques n 245 BIT 1998 S curit et sant dans les travaux fore stiers Recueil de directives pratiques du BIT Gen ve Suisse Bomba C M et Bigombe Logo P 2001 Les droits des populations dans la l gislation fore sti re camerounaise Quels acquis Quelles insuf fisances Bulletin Arbres For ts et Communaut s Rurales n 22 d cembre 2001 Cameroun Boundzanga G C Bouta L et Matingou B 2003 Les impacts de l exploitation foresti re au Congo Le cas de ITBL Rapport final d une tude pilote conduite dans le cadre de la Composante 3 Promotion de pratiques d exploi tation am lior es du Programme GCP RAF 354 EC Brazzaville Brevet R Tuo N et Diahuissie A 1992 Etude des d g ts d exploitation foresti re en for t dense humide Exploitation de bois d uvre en for t de Yapo IDEFOR Abidjan Bruijnzeel L A et Critchley 1994 Environmental impacts of logging in moist tropical forests UNESCO MAB IHP Humid Tropics Programme Collection n 7 Bull G et al 2001 Exploitation co teuse ou rentable Enqu te sur les co ts et avantages de l exploitation
64. premi re ouverture largie largeur d finitive par les machetteurs Le layon est balis tous les 100 m tres par un piquet sur lequel est inscrit avec ruban ou peinture le num ro du layon et la distance parcourue depuis le d but du layon Le comptage des arbres se fait par vir es successives dont le parcours en fonction du relief et de la configuration de la poche est enti rement d cid par le chef d quipe en s assurant que la totalit de la surface a bien t parcourue La pr sence de layons secondaires divise la poche en sous poches facilitant le travail de comptage L quipe est constitu e de cinq compteurs et du chef d quipe Chaque compteur est muni d un compas forestier d un moyen d inscription marqueur peinture etc et d un support de num rotation ruban plastique tiquettes plaquettes m talliques variant selon la m thode de signalisation retenue Au d part de la vir e le chef d quipe se place sur le layon il est en mesure d appr cier la distance parcourue gr ce aux piquets hectom triques plac s sur le layon Les compteurs avancent en principe sur une m me ligne et sont espac s d environ 30 m les uns des autres Ils appellent les arbres situ s leur droite Au d marrage de chaque bloc on attribue chacun une s rie de num ros correspondant une centaine 1 100 101 200 etc Pour chaque arbre inventori le compteur s identifie puis appelle l arbre rep
65. provoque une rosion prononc e et une s dimentation dans les cours d eau Ces impacts nocifs sont aggrav s lorsque les d bris sont apr s la fin du chargement pouss s vers le remblai du parc Manque de contr le suivi et valuation Les syst mes pour planifier la r colte appliqu s par un nombre croissant de soci t s leur donnent des moyens pour r capituler le flux du bois d uvre au long de la cha ne de production partir de l abattage jusqu au parc de chargement Cela permet de d tecter les arbres ou tiges oubli s les grumes perdues et les d g ts et de se faire une image r trospective de l efficience de l exploitation par rapport au taux de r cup ration de bois d uvre Jusqu ce jour toutefois peu de soci t s valuent dans un r gime r gulier l efficacit du r seau d extraction r ellement tabli et les impacts nocifs caus s par l abattage et le d bardage par rapport la surface d gag e et les d g ts au peuplement restant et au sol 1 6 2 Les impacts environnementaux et sociaux Pour mesurer et valuer ces impacts on utilise un jeu d indicateurs structurels environnementaux et sociaux ci dessous illustr Crit res et objets d impact Durabilit structure Bien tre Bien tre peuplement restant main communaut s sol d uvre Surface d gag e pour les R mun ration Utilisations routes pistes et parcs secondaires non durables Formation et
66. r guli rement v rifi Des jalons de bois dur sont plant s intervalle de 50 ou 100 m On peut remplacer ces jalons par un marquage au ruban ou la peinture sur un arbre vivant Leur largeur est ouverte manuellement 1 ou 2 m la machette la hache ou la scie cha ne Ils doivent rester visibles 1 2 ans pour servir de rep re l exploitation future e layons secondaires g n ralement orient s nord sud espac s de 200 250 ou m me 500 m Larges d environ 1 m ouverts sommairement la machette sans jalonnage ils peuvent pr senter des carts de direction sensible mais toujours l int rieur du bloc Layons principaux et layons secondaires d limitent donc des parcelles rectangulaires de 20 25 ou 50 ha qui constituent les unit s de comptage de l inventaire En raison des approximations de direction des layons secondaires la forme rectangulaire de ces parcelles peut tre plus ou moins th orique Cela est sans importance pratique car il suffit de bien relever les positions de d part et d arriv e des layons sur le layon de base mais la carte de prospection doit reproduire le r seau de layons tel qu il est sur le terrain et non tel qu il devrait tre L quipe de layonnage peut tre constitu e par un chef d quipe un boussolier un jalonneur cinq ou six man uvres soit huit neuf personnes au total Elle peut ouvrir 2 km de layon par jour en moyenne selon l entra nement des hommes le relief
67. sont des op rations qui permettent d augmenter le rendement mati re en essayant chaque fois que possible d t ter au del de la premi re grosse branche et de r duire au minimum l paisseur de la coupe dans la cul e 5 2 1 Et tage Le houppier de l arbre est toujours s par du tronc sur le lieu d abattage L cimage ou t tage est normalement pratiqu sous la premi re grosse branche Il peut tre ex cut par l abatteur lui m me imm diatement apr s l abattage par une quipe sp cifique op rant selon les esp ces quelques jours plusieurs semaines apr s l abattage de nombreux forestiers sont favorables cette formule permettant l arbre de se reposer avant d bardage de se d sever et ainsi d liminer ou de r duire les tensions internes causant des fentes ou au moment du d bardage par un scieur attach l quipe de d busquage Pour les essences fragiles il faut aller vite pour fournir des bois de coupe aussi fra che que possible r duire les possibilit s d attaque par les insectes et champignons et ainsi viter le traitement chimique 5 2 2 Eculage La coupe de la cul e est effectu e dans les m mes conditions que l t tage lorsque l existence d une cul e trop importante risque de perturber le d bardage Elle devient inutile quand l gobelage a t pratiqu avant abattage ou quand avant le d bardage l exploitant pare la grume en supprimant les contreforts afin de
68. souhaite d barder sur longue distance pour r duire la densit routi re Les r les respectifs de la chenille et du pneu sont alors bien d finis le tracteur chenilles va jusqu au pied de l arbre car lui seul peut circuler en terrain accident sur des pentes ventuellement fortes s il le faut en terrassant sa propre piste lui seul peut exercer les efforts importants n cessaires au d busquage des f ts dans des positions difficiles Le tracteur roues effectue ensuite un transport de billes tron onn es vitesse lev e sur piste am nag e e en for t avec une faible intensit d extraction o le d bardage en deux phases sert pour extraire le bois avec le minimum de routes Le d bardage en deux phases consiste en un d bardage premier effectu par chenillard sur quelques centaines de m tres de la souche jusqu un d p t transitoire sur lequel les tiges sont tron onn es puis un debardage second de 500 2 000 m tres environ du d p t provisoire jusqu au parc de chargement bord route par tracteurs roues sur pistes ouvertes et ventuellement terrass es au bulldozer Pte rarr truer oe _ ba Rate Chaque piste qui supporte un grand nombre de rotations peut en fait tre assimil e une v ritable route secondaire Bien qu actuellement le chenillard effectue souvent la premi re phase du d bardage laquelle dans ce cas est un d busquage prolong il est
69. stratification d celer et cartographier les conditions topographiques qui pourront influer sur la mise en place des infrastructures en particulier routi res e zones inexploitables II faudra d finir les limites pente fr quence de rochers type de sol etc au dessus desquelles le terrain sera consid r comme inexploitable e zones mar cageuses et inondables o les points de passage oblig s ou impossibles falaises talwegs profonds etc La cartographie et stratification devront utiliser tous les documents disponibles sur la zone S il existe une couverture a rienne traditionnelle au 1 50 000 ou mieux au 1 20 000 il est souhaitable de l employer car l interpr tation st r oscopique reste encore la seule m thode capable de donner une image pr cise du terrain Pour compl ter ou remplacer la couverture a rienne on emploie le plus souvent les images satellitaires SPOT ou LANDSAT Pour confectionner le plan de sondage de l inventaire il faut logiquement employer des cartes l chelle 1 50 000 mais la couverture au 1 50 000 est encore tr s incompl te et lorsqu on ne dispose pas de ces cartes on sera oblig de proc der des agrandissements des feuilles au 1 200 000 L inventaire d am nagement L inventaire g n ral du massif forestier inventaire d am nagement est le c ur du dispositif d am nagement car il fournit les informations de base permettant de fixer les grandes lignes de l am n
70. sur l environnement et le peuplement r siduel en appliquant les pratiques d EFl o superviser et valuer la bonne conformit de l ex cution des op rations d exploitation avec les m mes directives optimiser la r colte et donc diminuer la pression sur la for t et la superficie annuelle de coupe par l augmentation du nombre des essences exploitables ainsi que des co fficients d utilisation des bois l exploitation et la transformation former ou faciliter la formation continue du personnel aux techniques d EFI o am liorer la s curit du travail Communaut s locales o Participer activement la sensibilisation et l ducation des populations locales surtout les jeunes la gestion durable des ressources naturelles r partir quitablement les ressources foresti res et les b n fices tir s de l exploitation de ces ressources o respecter les l gislations et r glementations relatives la chasse o exploiter durablement les produits de la for t en particulier les produits forestiers non ligneux et la faune exploiter durablement les for ts communautaires selon les directives des plans de gestion et de l EFI e limiter les cultures sur brilis Organisations non gouvernementales e Sensibiliser former et aider la formation des diff rents intervenants et des communaut s locales la gestion durable des ressources aux directives de l EFI et la promotion de ce Code e aider les co
71. t form par les houppiers des arbres cr ant les facteurs du milieu qui d termine les conditions vitales de la bioc nose sylvicole On consid re qu une canop e dense riche en strates et bordures h berge des bioc noses particuli rement diverses Code Compilation syst matique de prescriptions qui r glent les pratiques employ es dans une certaine sph re Cogestion Action permettant de responsabiliser les int ress s locaux en ce qui concerne la gestion de la zone foresti re autour des villages s ries agricoles et autres sur la chasse mais aussi l organisation du village Pour sa mise en place la cogestion requiert une organisation villageoise qui assure que les groupes principaux seront repr sent s Comptage Op ration de prospection qui consiste compter et marquer les arbres exploiter et enregistrer leur esp ce diam tre statut et qualit ainsi que les arbres d avenir et patrimoniaux prot ger Contrefort Cr te de bois au dessus du sol entre les principales racines lat rales et la partie inf rieure du fit Ces contreforts qui se d veloppent dans de nombreuses essences des for ts de la r gion doivent autant que possible tre coup s avant l abattage afin de faciliter l abattage contr l et de r cup rer un maximum de bois d uvre de la base du tronc voir Egobelage Coupe Etendue pr cise de for t qu il est pr vu de r colter sur une p riode de temps d termin e voir AC
72. tage m canique l atelier du chantier est recommand Chaque soir l abatteur d pose le jeu de cha nes de la journ e l atelier et reprend pour le lendemain un jeu de cha nes aff t es L aff tage est beaucoup mieux r alis et avec un gain de temps que si c est l abatteur lui m me qui se charge de cette t che sur le terrain e Le personnel doit tre dot et porter les quipements de s curit appropri s e casque et chaussures de s curit sont imp ratifs bien que certains abatteurs pr f rent encore travailler pieds nus bien que visi re et prot ge oreilles soient difficiles porter en climat tropical ils sont des l ments de protection indispensables o pantalons de s curit de couleurs fluo sont conseill s o De m me qu il faut rep rer avant abattage les branches mortes et les grosses lianes il faut se m fier des houppiers et des branches cass es par l arbre qui tombe qu elles proviennent de ce dernier ou des arbres voisins e Avant d entamer la coupe d abattage l abatteur doit toujours signaler par un cri qu il va abattre l arbre Sans aucune r ponse il peut terminer l abattage e Tout arbre dont l abattage a t commenc doit tre fini d abattre e Toujours faire tomber les arbres encrou s au moyen du treuil et du c ble d un tracteur de d bardage Ne jamais abattre d arbres voisins ni l arbre sur lequel repose un arbre suspendu pour le faire tomber Ne jamais travailler
73. tous les partenaires Comit d arbitrage En principe les r glementations et les lois en vigueur sont respecter par tous participants est cependant recommand d instaurer un comit d arbitrage ind pendant du comit de concertation pour r gler les conflits avant qu ils ne soient soumis la justice Sous une pr sidence neutre ce comit d arbitrage regroupera des personnes respectables et d une personnalit morale exemplaire 13 2 6 Proposition de droits et obligations Les mesures tablies au fur et mesure que les relations avec les partenaires locaux se d velopperont d criront en d tail les droits et obligations de tous les partenaires ainsi que les institutions contacter et les proc dures appliquer en cas de conflit Il est recommand d tablir un dossier dans lequel les actions et les m thodes de l approche participative sont d crites de la premi re prise de contact jusqu au suivi et l valuation manuel de participation Il est aussi propos de r diger des proc s verbaux pour tous les contacts entre les partenaires et de distribuer une copie chacun Les instruments et proc dures suivants sont d crits dans le manuel de participation Responsabilisation de tous les partenaires La population locale devra s engager adopter un syst me de gestion durable des ressources pr sentes sur son territoire Si un effort est demand l exploitant forestier il en est de m me po
74. tre port e par l entreprise la formation du personnel tous niveaux afin de maintenir et accro tre la capacit du personnel en o minimiser les d g ts caus s la for t et l environnement par une mise en uvre effective et efficace de l EFI o sensibiliser et former durablement le personnel aux impacts sociaux et environnementaux de l exploitation augmenter la productivit qualit et s curit du travail e diminuer les pertes l exploitation ainsi que les co ts directs et le prix de revient de l exploitation Le moyen de formation le plus simple et le moins co teux est la formation sur le tas dispens e par le personnel d encadrement ou de ma trise de l entreprise Dans la majorit des cas il est n cessaire d aller au del et de faire b n ficier au moins pour certaines cat gories d emplois de cours techniques sur les pratiques de l EFI intervalle r gulier g n ralement annuel et d livr s par des entreprises sp cialis es Des formations devraient tre entreprises en particulier dans les principaux domaines suivants Planification et inventaire e cartographie et SIG reconnaissance des esp ces et choix qualitatif e inventaire d exploitation e localisation implantation des routes et des ponts Utilisation et entretien des mat riels e scies cha ne e tracteurs chenilles pelles niveleuses etc o tracteurs de d bardage articul s sur pneus e mat riels d
75. un certain nombre de contraintes e masses unitaires importantes 3 15 tonnes en g n ral e emplacements de chargement en terrain plus ou moins in gal souvent humide e emplacements de chargement dispers s d o n cessit de mat riel mobile o n cessit de charger rapidement des camions de 20 35 tonnes de charge utile correspondant des volumes lev s pour les esp ces de faible densit Okoum par exemple e cadences mensuelles donc journali res limit es quelques milliers de m par mois Syst me de treuillage Un treuil deux tambours est situ derri re la cabine du camion Chaque tambour entra ne un c ble qui enlace la grume plac e parall lement cot du camion et aboutit au sommet du rancher Par la force du treuil la grume est ensuite hiss e le long de la rampe sur le camion Avantages e autonomie du camion qui se charge et se d charge de fa on ind pendante d autres engins o r cup ration facile des billes isol es br lage de la charge par les c bles du treuil Inconv nients proc d relativement lent car il faut mettre les c bles et la rampe en place et le camion doit se positionner pour chaque bille qu chargement de grosses billes les forces fournir deviennent excessives o le poids et volume occup s par l quipement r duisent d autant la charge utile du grumier Le meilleur domaine d emploi du syst me de treuillage est le chantier petit ou moye
76. un des principaux produits dans les for ts denses humides tropicales est une activit importante cologiquement socialement et conomiquement pour de nombreux pays de l Afrique tropicale cologiquement car la p n tration des massifs par l exploitation foresti re est g n ralement la seule et principale intervention sylvicole provoqu e en dehors des perturbations entra n es par les ph nom nes naturels sociologiquement car les entreprises foresti res sont la premi re source d emploi priv s l int rieur des pays et par la m me fixent les populations dans les provinces et freinent l exode rural e conomiquement car le commerce du bois est important de la balance souvent un poste commerciale et des exportations du pays L activit foresti re ne se borne plus aujourd hui la seule production de bois d uvre car il est maintenant universellement admis que les for ts sont d importance primordiale pour le maintien de la biodiversit l apport de produits non ligneux les valeurs culturelles la s questration du carbone et la protection du climat Ceci ne facilite pas la mise en uvre des op rations d exploitation qui doivent prendre en compte cette approche multiressources Or ces op rations sont par essence complexes car d pendantes de nombreux facteurs la ressource foresti re disponible le relief le climat et les sols les lois et r glementations la productivit et les co ts la
77. v g tation herbac e herbes plantes rampantes etc puis arbustive rejets semis etc et enfin arbor e b Les impacts sociaux qui peuvent tre positifs ou n gatifs Positifs acc s de la population locale aux ressources bois et produits forestiers non ligneux et d senclavement conomique et social apparition de petits commerces march s et d un artisanat en bord de route e am lioration des conditions de vie des populations locales ducation sant N gatifs acc s la for t facilit pour les braconniers et les exploitants ill gaux perturbation de la structure sociale 4 9 RECOMMANDATIONS Pratiques d exploitation faible impact la construction de routes planifier le trac routier respectant les zones prot g es et autant que possible viter les zones sensibles et les arbres patrimoniaux favoriser l emplacement de la route sur les cr tes en terrain facile ou moyennement accident afin de faciliter le drainage et le d bardage vers le haut pr f rer l emploi de la pelle hydraulique sur chenilles celui du tracteur chenilles pour le terrassement de routes en profile deblai remblai afin de r duire le volume du d blai et le risque d rosion et d boulement viter de pousser la terre dans les cours d eau autant que possible la largeur de l ensoleillement d une route en fonction de sa limiter cat gorie son exposition et du type de sol
78. 00 Documents labor s par le plan d am nagement a La carte de base carte essentiellement topographique l chelle du 1 50 000 avec quidistance 20 m des courbes de niveau Elle contient le trac la localisation et si possible la toponymie des l ments suivants e courbes de niveaux et points c t s e r seau hydrographique et plans d eau permanents e routes principales et secondaires voies ferr es a rodromes e villes villages et campements importants o limites administratives des provinces d partements et cantons o limites de la concession foresti re b La carte des strates foresti res cette carte au 1 50 000 doit respecter au moyen de couleurs et codifications conventionnelles les diff rents types de formations v g tales en distinguant notamment o les for ts primaires e les for ts secondaires o les for ts de relief o les formations ripicoles et galeries foresti res o les formations mar cageuses les savanes les cultures et jach res Cette carte sera tablie apr s l interpr tation des documents pr c demment cit s photos a riennes images SPOT images radar et sera compl t e par l examen des cartes th matiques existantes c La carte foresti re de synth se cette carte au 1 100 000 ou au 1 50 000 est obtenue par g n ralisation des contours de la carte des strates foresti res apr s regroupement ventuel et superposition des informations t
79. A En mati re d exploitation foresti re ce terme g n rique d signe l ensemble des op rations d abattage et de tron onnage Cycle de coupe Rotation En cas de r colte s lective polycyclique nombre d ann es pr vu entre deux r coltes successives sur une tendue de for t donn e On parle aussi parfois de Rotation comparer avec Revolution Dalot Buse Structure de drainage transversale qui d tourne l eau du foss c t d blai d une route foresti re flanc de coteau et la conduit vers le cot du talweg Les buses peuvent tre fabriqu es en bois ciment ou m tal D barcad re Rampe renforc e par des rondins plac s perpendiculairement la rive en vue de faciliter la mise l eau de la charge pour le flottage en radeaux sur une barge en pont e ou dans un chaland l int rieur de la coque Le d barcad re constitue le point de rupture entre transport routier et transport par voie d eau D bardage Op ration consistant transporter des grumes ou billes du lieu d abattage au d p t transitoire au moyen de treuillage et trainage par des tracteurs roues On distingue un premier et un second d bardage D busquage Op ration effectu e par des tracteurs chenilles qui pr parent le terrain et la grume pour le d bardage ayant pour but de rendre la grume accessible pour le d bardeur et de faciliter son extraction S il est employ excessivement ou par du personnel non form
80. C S Objectifs e limiter les impacts sur le peuplement r siduel le sol et les eaux o limiter la surface d forest e ou perturb e par les routes pistes et parcs augmenter la productivit du peuplement et de l exploitation en supprimant les arbres oubli s par l exploitation des d exploitation et donc en r duire les co ts augmenter la productivit op rations L inventaire d exploitation fournit tous les l ments pour optimiser le trac du r seau routier secondaire rep rer et marteler les arbres jug s exploitables par l inventaire en raison de leur esp ce et leur qualit planifier et optimiser sur le terrain le r seau de pistes de d bardage et de parcs de chargement e d cider de la politique commerciale de l entreprise essences exploit es volumes qualit s calendrier de coupe etc Ces op rations sont r alis es par des quipes sp cialis es diff rentes de celles de l inventaire 3 5 1 Trac du r seau routier secondaire Le trac et la r alisation du r seau routier d acc s au chantier et du r seau principal ont pu tre entrepris partir des informations disponibles au niveau du plan de gestion La planification du r seau routier secondaire interne la zone exploiter n cessite les r sultats de l inventaire d exploitation et s ex cute au plus t t 1 an avant exploitation Ce r seau doit assurer une bonne desserte des zones exploitables limite
81. Les foss s collectent les eaux de ruissellement et les evacuent vers les exutoires Ils ont une forme triangulaire lorsqu ils ont t creus s la niveleuse La largeur au sommet atteint 1 1 5 m On admet g n ralement une pente de talus de 2 1 4 3 2 Trac en plan Chaque trac pr sente un cas particulier mais r pond quelques r gles g n rales e en terrain peu ou moyennement accident les routes sont tablies sur les cr tes ou leur voisinage imm diat pour conomiser du terrassement et faciliter le drainage ou viter l inondation en saison des pluies e dans les zones sans cr tes continues les routes passent d un col l autre en suivant les flancs de coteau entre deux points de passage oblig s successifs en terrain fortement accident les routes passent dans les vall es en franchissant les petits marigots le plus loin possible de leur embouchure Courbes Le rayon minimum des courbes est donn par le rayon de braquage ext rieur des v hicules Figure 9 Profil en travers d un foss Rayon minimum Rayon adopter Plate forme E Assiette Terrain peu accident 40 m 100 m 5 pour cent Terrain tr s accident 20 m 40 m Tableau 9 Rayons de courbe Foss de cr te D blai ee Chauss e Accotement er i Remblai i Terrain H naturel Emprise Pour les grumiers ce rayon est de 15
82. Les superficies exclure pourront si besoin habitats uniques et fragiles etc faire l objet d une n gociation entre partenaires y e zones sensibles c est dire en bordure des cours compris pour leur gestion d eau permanents des marigots autour des mar cages l tablissement de zones sensibles 3 4 2 Pr cautions particuli res permet de prot ger les rives de l rosion et d un apport trop important de s diments cons cutif Les zones exclues de l exploitation et leurs zones l rosion Elles peuvent aussi constituer des petites sensibles doivent tre prot g es comme suit r serves de biodiversit et servir de refuges pour les aucun arbre ne doit tre abattu l int rieur de ces animaux pendant l exploitation zones Les arbres situ s proximit imm diate doivent tre abattus si possible l ext rieur de la La largeur des zones sensibles varie selon les zone et des cours d eau auteurs mais on peut admettre les valeurs si un arbre est abattu involontairement dans un cours moyennes suivantes d eau tous les d bris doivent tre enlev s en e RIVIERES i m i em PL Le aie Lol ett l at Bi ER RE faible dehir in i z t 1 i la rivi re coule H i l i pendent 2mois i i base tocheuse cal i i i gravier delave i I A ____ i i i CONE PROIDOEE It E Abattage interdit acc s au engins interdit sauf points de passage autoris s RAVINES COURS D EAU
83. O 1989 Management of tropical moist fore sts in Africa Etude FAO For t n 88 Rome Freycon V et Fauvet N 1998 Les GPS De l acquisition des relev s leur int gration dans un SIG CIRAD For t CIFOR S rie FORAFRI Document 10 Freycon V et Yandji E 1998 Le SIG une aide pour tracer un r seau de pistes foresti res m thode et r sultats CIRAD For t CIFOR S rie FORAFRI Document 13 Gerwing J J Johns J S et Vidal E 1996 R duction du gaspillage pendant la coupe et la transformation du bois vers la conservation es for ts en Amazonie orientale Unasylva 187 Rome Grandclement G 1996 Le trautement et l en richissement de la for t dense Bois et for ts des tropiques n 3 Grulois S 1998 Exploitation faible impact dans les for ts tropicales Principes et r sultats conomiques sur un site exp rimental en Indon sie Afocel Guyana Forestry Commission 1998 Code of practice for forest operations Guyana Forestry Commission Kingston Georgetown Healey J R Price C et Tay J 2000 The cost of carbon retention by reduced impact logging Forest Ecology and Management Vol 139 1 3 p 237 255 Heinrich R 1995 Environmentally sound har vesting to sustain tropical forest Commonwealth Forestry Review 74 3 Hinrichs A et Ruslim Y 2001 Mise en uvre de l EFl en Indon sie Actualit s des for ts tro picales vol 9 n 2 OIBT Yokohama Japon Jeune Af
84. Rome FAO 1998b manual for the planning design and construction of forest roads in steep terrain Rome FAO 1998c Environmentally sound road con struction in mountainous terrain Forest Harvesting Case Study 10 Rome FAO 1997 Research on environmentally sound forest practices to sustain tropical forests Proceedings of the FAO IUFRO Satellite meeting XXe Congr s mondial de l IUFRO 1995 Rome FAO 1996 Code mod le FAO des pratiques d exploitation foresti re Rome FAO BIT 1980 Scies cha ne en for t tropicale Manuel pr par conjointement par la FAO et le BIT Collection FAO Formation n 2 Rome Fath H et Arzberger U 2003 Les impacts de l exploitation foresti re en Afrique centrale et de l Ouest Le cas de l IFK au Gabon Rapport final d une tude pilote conduite dans le cadre de la Composante 3 Promotion de pratiques d ex ploitation am lior es du Programme GCP RAF 354 EC Rome Form Ecology 1999 Recherche appliqu e et assistance technique aux exploitants forestiers dans le cadre de la gestion durable des for ts d Afrique centrale Projet WWF DGI SWW113427 Hattem Pays Bas Forni E et Mekok M 1997 Changement d chelle dans l tude de l impact de l exploitation du bois d uvre en for t tropicale 11 me Congr s forestier mondial Antalya Turquie Frequelin A 1998 Rapport de synthese biblio graphique les techniques d exploitation foresti re faibl
85. a surface affect e en Guyane et au Br sil par un pr l vement de 10 tiges ha tait de l ordre de 32 35 pour cent Karsenty et Maitre 1994 Cette progression de l atteinte au peuplement conduit de nombreux forestiers pr coniser la limitation du prelevement dans l optique de la gestion durable Les deg ts sur le peuplement int ressent surtout les petits arbres de 10 amp 20 cm de diam tre pour lesquels la mortalit est la plus lev e Les deg ts l abattage se traduisent par des bris de cimes sur les grosses tiges et des chablis sur les arbres de plus faibles dimensions l importance des d g ts est proportionnelle au nombre d arbres abattus l extension de leur houppier ainsi qu aux m thodes d abattage pratiqu es D busquage et d bardage infligent des blessures sur les troncs et les racines des grosses tiges mais ne d racinent g n ralement pas les petits bois Par contre en fonction de la m thode d extraction pratiqu e ils modifient gravement la structure du couvert forestier Les d g ts majeurs au sol caus s par le passage r p t des engins concernent le tassement les orni res et le scalpage avec enl vement de mati re organique Les cons quences directes sont l rosion et le lessivage des sols sous l action de la pluie ainsi que leur st rilisation plus ou moins compl te et rapide ralentissant ou interdisant la r g n ration de la for t Les impacts sur l vacuation des eaux Une gr
86. age Travail de l assistant du d bardeur charg de d rouler le c ble et de l attacher en le passant autour de la bille en vue de son treuillage jusqu la piste et son trainage jusqu au d p t transitoire Ensoleillement Action de supprimer des arbres qui font cran aux rayons du soleil pour l clairage lat ral de la chauss e et emp chent la chauss e de s cher La largeur d ensoleillement d une route doit tre choisie en fonction du type de sol du relief et de exposition Il faut r duire la largeur d ensoleille ment au minimum et maintenir intervalles r guliers des ponts de canop es afin de permettre le passage a rien de certains animaux Environnement Ensemble des facteurs du milieu abiotique humidit pluie temp rature vent relief propri t s du sol biotique v g taux et animaux et anthropog nique qui interagissent entre eux et agissent sur la vie en g n ral dans un certain lieu Erosion Action combin e des ph nom nes atmosph riques naturels ablation d flation et abrasion sur la surface terrestre expos e On distingue l rosion de griffes rosion de nappe et rosion en ravine Dans le pr sent ouvrage ce terme se rapporte principalement l usure des sols sous l effet de l action de l eau et aux d g ts cons cutifs l orni rage au compactage lessivage et scalpage des sols par les engins de d bardage voir aussi Sediments Exploitation forestiere Recolte de boi
87. agement de la concession c est dire notamment le potentiel ligneux exploitable ainsi que le mat riel d avenir moyen terme Les objectifs g n raux de cet inventaire peuvent s noncer ainsi o affiner la stratification obtenue par t l d tection o localiser et quantifier les diff rents types de peuplement en pr sence et programmer ainsi dans le temps et l espace les coupes et travaux o permettre une valuation pr cise des r coltes en essences quantit et qualit en premi re rotation et une estimation de la possibilit en deuxi me ou troisi me rotation L inventaire d am nagement qui ne portera que sur les superficies exploitables c est dire les zones de production sera un inventaire statistique par chantillonnage bas sur un dispositif de sondage syst matique 1 degr L chantillonnage est constitu de placettes l mentaires assises de fa on contigu le long de layons de sondage parall les dont l cartement maximum sera de 2 2 5 km pour le taux de sondage commun amp ment admis de 1 pour cent en moyenne En fait ce dernier pourra varier entre 0 5 et 1 5 pour cent selon la pr cision recherch e et en fonction de l h t rog n it du massif On estime que l erreur relative acceptable sur les effectifs et volumes des tiges exploitables et d avenir peut tre de 15 pour cent sur le groupe des essences actuellement commercialisables Le comptage est effectu par classes de 10 en
88. aladies Il faudra consulter les services agricoles comme le PNVRA au Cameroun et des ONG d appui l agriculture pour identifier les cultures adapt es aux conditions locales voir les fiches techniques de Voix du Paysan au Cameroun Pour la production animale sur place des races domestiques bien adapt es aux conditions sp cifiques de la for t devront tre choisies il est pr f rable de choisir des animaux r sistant la maladie du sommeil le b uf de Ndama ou les races locales de porcs et de ch vres Des fiches techniques sur ce genre d levage ont t produites et sont disponibles aupr s des organismes de vulgarisation agricole Une autre source de prot ines possible peut tre procur e avec l levage ou la domestication d animaux sauvages Il est toujours pr f rable qu un tel levage puisse se faire petite chelle afin de rester la port e des petits leveurs de la r gion levage de case Il existe des exemples r ussis d levage d escargots d aulacodes herissons ou de rats de Gambie rats Des fiches techniques sur ce genre d levage sont disponibles m me s ils sont toujours en cours d am lioration Une troisi me option est la pisciculture Les co ts de la pisciculture sont r duits et durant les premiers cycles les rendements peuvent tre int ressants Les fiches techniques sur la pisciculture sont disponibles aupr s des agences de vulgarisation agricole 7 3 EXP RIENCES DES PROJETS
89. amp 20 m mais on adopte g n ralement des rayons tr s sup rieurs Surlargeurs dans les courbes Dans les courbes court rayon les v hicules articul s s inscrivent mal Les roues arri res de la remorque d crivent une trajectoire diff rente des roues du tracteur Il faut donc pr voir une surlargeur dans la courbe qui est progressivement raccord e aux alignements droits l entr e et la sortie Figure 10 Trac en plan d une courbe avec surlargeur Rayon R Surlargeur S Longueur de raccordement T 20 m 2 5 m 20 m 50 m 1 0 m 30 m 100 m 0 5 m 30 m Tableau 10 Surlargeur dans les courbes Deux courbes de sens contraire doivent tre s par es autant que possible par un alignement droit de 40 50 m en terrain facile et d au moins 10 m en terrain tr s accident Aucune courbe ne doit tre plac e avant un pont il est indispensable d avoir une ligne droite d au moins 50 m l entr e et la sortie de l ouvrage pour assurer la s curit Visibilit dans les courbes La visibilit dans les courbes est indispensable la s curit La distance minimum de visibilit doit tre vitesse donn e le double de la distance d arr t Vitesse Km h Distance d arr t m Distance de visibilit m 30 m 20 m 40 m 50 m 45 m 90 m 60 m 60 m 120m Tableau 11 Distance de visibilit En terrain accident on d rase le talus cr ant ainsi une
90. amp Ber bes arrachemente de fibres dani let esperen boit cendre 5 Principal trait d ahatiage jon pen so deri de l tamalla d ashattagel b L luer suffisamment de bola pour la chathlare e ligne de rencontre droite et sans intersection sa perpendiculaire indiquant la direction de chute La direction de chute de l arbre est d termin e par l orientation de l entaille Du fait des particularit s liees aux dimensions des arbres tropicaux la sphere dans laquelle l entaille peut d terminer la direction de chute est limit e 30 degr s de chaque c t de la pente naturelle de l arbre L entaille s effectue en deux traits de scie l un horizontal l autre inclin pr sentant un angle entre coupe sup rieure et inf rieure de 30 45 degr s Le premier trait est appliqu horizontalement du c t de chute dans une profondeur d un cinqui me un tiers du diam tre de la base du tronc Le second trait est inclin de 30 45 par rapport au trait horizontal Il doit rencontrer le premier trait horizontal dans une ligne droite ar amp te de charni re perpendiculaire la direction de chute La ligne o trait inf rieur et trait sup rieur de l entaille se rencontrent la charni re de pivotement ou ar te de l entaille de direction doit tre parfaitement droite et perpendiculaire la direction de chute Trait inf rieur et trait sup rieur formant l ar te ne doivent pas d passer l un par rapport l autre po
91. ande proportion des eaux de pluie sur la canop e atteint le sol et s y infiltre au travers de la liti re L exploitation cr e des ouvertures dans le couvert ce qui augmente la quantit d eau au sol une moindre quantit ayant t intercept e par la canop e Cela se traduit par une l vation de l humidit du sol dans les clairi res ainsi cr es en d pit d une temp rature et vaporation au sol plus lev es Bruinjzeel Critchley 1994 Ce ph nom ne n est pas tr s g nant tant que les capacit s d absorption du sol sont maintenues Au del lorsque la liti re a t supprim e ou le sol compact par la cr ation et le parcours des infrastructures d extraction pistes parcs la capacit d absorption devient insuffisante cr ant ruissellement rosion et lessivage Il est vident que les terrains plats et sableux sont moins expos s que les zones accident es et argileuses Les impacts sur l rosion et la s dimentation Erosion et s dimentation augmentent apr s l exploitation alors que la for t intouch e en raison de la liti re et du tapis racinaire pr sente un taux d rosion en surface parmi les plus bas des sols tropicaux Bruinjzeel et Critchley 1994 Sous l impact des gouttes de pluie sur le sol mis nu les particules de terrain se d tachent et sont d plac es Elles deviennent alors vuln rables pour des d placements ult rieurs particuli rement sur terrains pentus et compact s et peuv
92. aptur s de pr f rence bas ge et sont gard s dans des enclos L objectif est d avoir des port es r guli res et nombreuses pour pouvoir s lectionner les individus les plus dociles et les plus reproductifs A l tat sauvage la plupart des esp ces sont agressives et nerveuses Cependant plusieurs projets ont obtenu des r sultats int ressants La reproduction a t ma tris e et la productivit a augment Les esp ces concern es sont l aulacode h risson l ath rure porc pic le rat de Gambie rat le python boa le potamoch re sanglier les c phalophes divers antilopes et l escargot En zone foresti re l levage d animaux sauvages n est pas forc ment une activit rentable Ce genre d levage concurrence le march satur des animaux de chasse ce qui a une influence importante sur les prix Un autre l ment consid rer est le fait que ce genre d levage concerne des esp ces intensivement chass es mais dont les densit s sont peu affect es par la chasse Il s agit de rongeurs des champs nuisibles et les chasser fait partie des strat gies de protection des cultures Pour qu il soit rentable l levage des esp ces appr ci es et sensibles la chasse doit tre maitris Certaines esp ces de c phalophe sont aussi consid rer Pour les v g taux des l gumineuses pourront tre cultiv es haricots pois bien que ces cultures soient souvent tr s sensibles aux m
93. ardage apr s usage Parcs de tronconnage et chargement Les parcs doivent tre nettoy s de tous les d bris cul es chutes de tron onnage corces etc apr s exploitation En fonction des l gislations nationales et des conditions locales ces d bris sont souvent br l s ou enterr s Dans l esprit d une r cup ration maximale de bois d uvre il est cependant recommand de ne pas camoufler les parties non utilis es de la grume et de les laisser se d composer sur place Le sol des parcs doit tre ameubli au ripper de fa on favoriser la r g n ration en particulier dans les for ts Okoum Ce rippage doit tre ex cut perpendiculairement la direction de pente du parc Tous les emplacements o l eau est susceptible de s accumuler doivent tre aplanis ou drain s 6 2 FERMETURE DES ROUTES Toutes les routes qui apr s exploitation ne seront pas r utilis es avant la deuxi me rotation doivent tre ferm es toute circulation afin d viter les incursions de v hicules dans la for t en particulier ceux des braconniers Cette fermeture peut tre assur e au moyen e d une grosse grume plac e perpendiculairement la chauss e o d un foss creus dans la chauss e par une pelle hydraulique Ces deux obstacles doivent tre totalement infranchissables par un v hicule 4 x 4 aussi bien en hauteur que lat ralement 6 3 NETTOYAGE DES COURS D EAU Tous les d bris d exploitation doivent tr
94. argement Est ve Erosion prononc e d un ancien d p t transitoire en terrain accident FAO Billes charg es et purges au d p t transitoire FAO Section 5 5 Chargement des billes par chargeur frontal FAO Transport routier par camion grumier FAO Transport fluvial par radeau remorqu Est ve Chapitre 6 Terrain d une route abandonn e en r g n ration FAO Route barr e apr s exploitation pour emp cher toute circulation Est ve Ancien d p t transitoire nettoy FAO Chapitre 7 Crocodiles exhib s au march FAO Larves en offre au march FAO Gorille en for t FAO Chapitre 8 Campement forestier Est ve Ecole primaire appartenant au campement forestier Est ve Infirmerie appartenant au campement forestier Est ve Chapitre 9 Ouvrier en charge de l enregistrement des arbres abattus FAO Instruction sur techniques d abattage contr l FAO Pr sentation d une nouvelle m thode de contr le FAO Chapitre 10 Op rateur de scie cha ne en retraite du lieu d abattage FAO Elingage de la grume au d busquage en terrain accident FAO Entretien d une barge l embarcadere FAO Chapitre 11 Evaluation des impacts Ouverture de canop e FAO Evaluation des impacts Deg ts au peuplement restant FAO Evaluation des impacts Sol perturb FAO Chapitre 12 Entretien en for t au bord du d p t transitoire FAO Atelier pour l entretien de camions au bord de l embarcad re FAO Dispositifs de s paration de carburant et lubrifiants Demar
95. ation La structure de la r partition diam trique la croissance et la mortalit des essences principales am nager serviront d terminer le diam tre minimum d am nagement DMA pour chacune d elles Ensuite dur e de rotation et DMA permettront de calculer la possibilit d ensemble du massif et le pr l vement annuel moyen c est dire les quantit s de bois r coltables par hectare respectivement chaque passage d exploitation et annuellement 2 3 2 Plan de gestion Le plan de gestion traduit la mise en uvre moyen terme du plan d am nagement On rappelle tout d abord dans ce document les objectifs principaux assign s la for t et son am nagement puis la description de cette derni re en ce qui rel ve de la stratification des peuplements et de la synth se des r sultats de l inventaire Le chapitre principal est prescriptions de l am nagement rappel de la dur e de la rotation de la possibilit et consacr aux des DME DMA des essences am nager et exploiter o localisation superficie et carte des s ries d am nagement s rie de production de protection agricole etc o etablissement du parcellaire c est dire du d coupage de la s rie de production en blocs ou unit s d exploitation puis en parcelles ou assiettes de coupe annuelles Ce d coupage peut se faire soit e en divisant la superficie totale exploitable par la dur e de rotation C est l am nagement
96. ation et tout le personnel d encadrement doivent mettre en uvre sur le terrain la politique de l entreprise en mati re de s curit L encadrement doit s assurer que les subordonn s comprennent et appliquent toutes les normes et r gles relatives la s curit Le chef d exploitation et l encadrement doivent s assurer que le travail est planifi organis et ex cut de mani re r duire au minimum les risques d accident L encadrement doit v rifier o le respect des r glements de s curit e le maintien de m thodes de travail s res quipements de o l utilisation permanente des protection individuelle et des dispositifs de s curit Droits et responsabilit s du personnel o L ensemble du personnel doit collaborer avec l employeur la promotion de la s curit dans l entreprise o le personnel doit prendre soin de sa propre sant et s curit o le personnel doit se conformer sous peine de sanction toutes les mesures prescrites en mati re de sant et s curit o les travailleurs devraient signaler sans d lai leur hi rarchie directe les situations qu ils per oivent dangereuses pour eux m mes ou leur environnement 10 3 MESURES G N RALES DE S CURIT Conditions d emploi du personnel Les risques d accident sont favoris s par une rotation trop lev e du personnel Il faut donc promouvoir la stabilit de l emploi La dur e du travail ne doit pas d passer les limites presc
97. au o limites naturelles et artificielles de la zone d exploitation hydrographie mar cages routes et pistes pr existantes villages fortes pentes et accidents de terrain lignes de cr te zones infranchissables Ressource e Arbres exploitables avec leur num ro de prospection et le symbole ou code essence OK Okoum AC Acajou Pdk Padouk etc semenciers avec leur code essence o tiges d avenir avec leur num ro si elles sont num rot es et code essence arbres prot g s avec leur code L inventaire d exploitation doit de mani re optimale d marrer 2 ans avant l exploitation afin d avoir termin la cartographie 1 an avant 3 3 4 Impacts de l inventaire sur la for t L inventaire n a qu un impact r duit sur la for t Les effets visibles sont les layons de 1 amp 2 m de large ouverts g n ralement uniquement 4 la machette le jalonnage par piquets en bois et le marquage des troncs la peinture ou au moyen de rubans plastiques Ces signes d intrusion disparaissent rapidement Par contre l ouverture des layons permet aux prospecteurs de rep rer l emplacement du gibier et de le braconner plus facilement o facilite l acc s de la for t aux braconniers ext rieurs et parfois aux exploitants ill gaux 3 4 ZONES HORS EXPLOITATION Objectifs o identifier et prot ger les zones exclure de l exploitation e r duire les impacts n gatifs sur les populations ressources et l
98. auser de d g ts plus s v res que s il se limite treuiller la grume d j t t e ou d gager son extr mit pour l extraction subs quente A cause de cela cette m thode doit tre restreinte aux cas o l aide du tracteur semble indispensable pour garantir un t tage s r et efficient et pour viter le gaspillage de bois d uvre Avant de pratiquer le d busquage excessif toutes autres mesures doivent tre prises pour garantir un maximum de s curit et r cup ration en entra nant les quipes aux pratiques de tronconnage voir Section 5 4 1 et promouvant leur application quotidienne par un syst me ad quat de r mun ration voir Chapitre 9 Le choix de la meilleure pratique d t tage et d culage conjointement avec la d cision si le bois est d bard en forme de grumes ou de billes voir 5 3 5 sera fait en fonction des conditions locales taille et tensions des arbres t ter accessibilit du houppier et topographie du terrain En tous cas la pratique choisie devra accomplir au mieux les trois criteres op rationnels d EFl r cup ration maximale de bois d uvre s curit maximale et impacts minimaux dans l ensemble de la cha ne de production abattage faconnage et extraction Il est recommand d optimiser l utilisation de bois jusqu ici abandonn e en for t afin de valoriser la ressource et diminuer la pression sur la for t La r cup ration des bois r siduels laiss s au l
99. availlent les ouvriers Les objectifs de l am nagement et de l exploitation des for ts sont souvent peu explicites pour la population En effet les habitants ont le droit de pratiquer l agriculture la chasse et d autres activit s de subsistance mais leurs droits fonciers ne sont pas toujours reconnus Ces probl mes ne peuvent pas seulement se r soudre en associant les populations locales la gestion de la for t L exploitant forestier doit aussi faciliter un d veloppement plus global en mettant en place une d marche de concertation en faisant participer les populations aux b n fices de l exploitation et en cr ant un comit de gestion Pour que la population locale puisse participer la gestion qu elle apprenne mieux s organiser et promouvoir ses droits elle doit b n ficier de programmes de formation et d ducation 13 2 RECOMMANDATIONS Certaines des recommandations mentionn es ci dessous font partie de la r glementation sur l laboration du plan d am nagement durable Une tude socio conomique et un plan de zonage sont requis pour l administration 13 2 1 Etapes pour d velopper les aspects sociaux de la gestion durable des for ts Bien conna tre le contexte s informer aupr s des autres acteurs de la zone des concessions qui ont t attribu es et sur les ONG glises instituteurs commer ants la population cible etc Cela permet de ne pas cr er de fausses attentes dans le sens qu
100. averse pratiquement l ensemble du permis Cette dorsale ainsi que toutes les routes d bloquant les unit s de gestion ou desservant un village ou toute autre implantation d int r t public devront tre permanentes Les autres routes servent au minimum 1 an et souvent plusieurs ann es Elles doivent tre maintenues en bon tat et praticables toute l ann e e les routes secondaires ou bretelles permettent l acc s chaque zone d exploitation Leur dur e de vie est donc limit e quelques semaines ou quelques mois au plus Elles demandent souvent peu d entretien Les parcs de chargement sont dans la majorit des cas r partis le long de ces routes o les pis routiers courts tron ons sommairement terrass s sont utilis s en terrain facile et en saison s che pour faire la liaison entre certains parcs de chargement et des routes secondaires 4 2 CARACT RISTIQUES DU R SEAU ROUTIER D EXPLOITATION Le r seau routier d exploitation r pond dans la majorit des cas certaines caract ristiques sp cifiques qui le differencient du r seau routier public o les routes sont g n ralement priv es leurs caract ristiques sont souvent impos es par les seuls besoins de l exploitant qui est libre de choisir la taille de son mat riel de roulage et d y adapter son infrastructure ces routes jouent un r le de ramassage de produits plut t qu un r le de liaison La circulation peut y tre moins rapide ce qui autorise d
101. base conique et des contreforts prononc s en forme de planche doit tre d termin une hauteur o le f t a suffisamment de bois sain en son centre pour former la charni re En tout cas Figure 21 Nettoyage des chemins de fuite du lieu d abattage et de la base du tronc Figure 22 Cylindre du tronc 1 surface basale 2 niveau d abattage 3 et partie conique du tronc 4 d un arbre contreforts en forme de planche l op rateur doit pouvoir maintenir les pieds fermement au sol et assurer sa position b Enlever les contreforts De nombreuses essences d arbres tropicaux pr sentent des contreforts Autant que possible ils doivent tre enlev s afin d avoir un contour cylindrique de diminuer la surface basale et faire que la coupe d abattage soit termin e avant que l arbre ne commence tomber l enl vement complet des contreforts avant abattage l gobelage pr sente plusieurs avantages o la base adapt e au contour cylindrique du f t permet d appliquer des coupes d entaille et d abattage plus facilement et aussi le plus pr s du sol possible e la direction de chute est mieux ma tris e car l entaille peut tre plac e dans la zone des fibres axiales e il y a moins de risques d arrachements et de cassures car la coupe d abattage peut tre effectu e plus vite on r cup re le bois d uvre de la base qui auparavant tait abandonn en brousse Par rapport aux impl
102. ble au travers des planifications court moyen et long termes de la gestion Ensuite deux chapitres sont consacr s au th me de la pr paration de la r colte planification avant exploitation inventaire en plein optimisation des trac s carte d exploitation etc y compris la planification des zones hors exploitation et mise en ceuvre du r seau routier et des ouvrages de franchissement des cours d eau Le cinqui me chapitre traite de la mise en ceuvre des op rations d exploitation proprement dites en for t abattage t tage et culage d busquage et d bardage tron onnage chargement et transport des bois Le sixi me examine les op rations postexploitation entreprendre sur les pistes de d bardage les routes et cours d eau afin de r habiliter en partie les d g ts caus s et de pr venir des d g ts subs quents Le chapitre suivant s int resse aux conditions de gestion de la faune sur et autour des chantiers Plusieurs chapitres pr sentent les lignes directrices relatives l implantation et l hygi ne des campements l entretien et la r paration des mat riels les mesures de s curit la qualification et la formation du personnel Enfin un chapitre important expose les principes des op rations de contr le suivi et d valuation de l exploitation destin es v rifier dans quelle mesure la planification et les directives d une exploitation faible impact ont t respect es sur le terrai
103. ble des for ts dont la responsabilit incombe au directeur d exploitation Elles peuvent se d rouler soit e en cours d exploitation suivi et contr le des op rations e apr s exploitation valuations internes et externes Les suivis et contr les permettent d observer sur le tas la productivit et l efficience du personnel et mat riel ainsi que la qualit des actions mises en uvre et de proc der si n cessaire des am liorations Les valuations apr s r colte ont surtout pour objectif de o v rifier la conformit des op rations d exploitation avec les plans de coupe et d am nagement valuer l impact de l exploitation sur l environnement pr parer ou confirmer la certification durable de la concession Ces valuations doivent tre entreprises chacun des niveaux de la hi rarchie utiliser les relev s de terrain ainsi que les donn es du SIG et des bases de gestion Elles donnent lieu des rapports d op rations puis de synth se p riodicit variable et destination du chef d exploitation puis de la direction de l entreprise et des autorit s foresti res 11 1 CONTR LE ET SUIVI DE L EXPLOITATION partir de relev s journaliers des travaux et op rations d exploitation l encadrement peut progressivement acqu rir une vision quantitative et qualitative de l volution de la production et productivit du personnel et mat riel Les relev s journaliers de production effe
104. bres suffisamment loign s les uns des autres pour viter tout danger Arriv au pied de l arbre apr s avoir v rifi et not sur son carnet d abattage le num ro d exploitation port sur le tronc ou la ou les plaquette s l abatteur doit se livrer un certain nombre d observations et op rations sur l arbre et son environnement visant a D cider de l ex cution ou non de l abattage Tout arbre mort ou creux devra tre abandonn Les arbres pr sentant des signes de d p rissement la base du tronc devront tre sond s la machette ou la scie cha ne La d cision d abattre et le choix de la direction d abattage appartiennent l abatteur On ne peut l obliger abattre un arbre qu il estime dangereux L abatteur doit rep rer les arbres d avenir et patrimoniaux d sign s par l quipe de marquage et examiner comment viter de les blesser Si cela n est pas possible et sauf exploitation dans un peuplement tr s riche en tiges d avenir l abatteur devra renoncer b D terminer la direction de chute de l arbre Avant de prendre cette d cision l abatteur devra examiner e la verticalit du f t o le centre de gravit estim du houppier d termin par la r partition du poids des branches dans la cime par rapport l axe du f t e la position des branches ma tresses o le risque d encrouage sur les arbres voisins e le risque d crasement sur un obstacle au sol rocher fonds de ravin o
105. cadre de l organisation de l entreprise o l exploitation foresti re demeurant un m tier haut risque il est indispensable pour l employeur de pr ter une attention particuli re aux questions de s curit o tous les emplois et op rations foresti res doivent tre conformes aux normes internationales et celles du Code du travail dans le pays concern o les employeurs ne doivent affecter leur personnel qu des t ches adapt es leur ge aptitude physique professionnelles tat de sant et qualifications e la r mun ration ne doit plus uniquement tre bas e sur la productivit des stimulants financiers par exemple un syst me de primes doivent tre propos s afin d encourager le personnel observer les r gles de s curit de r duire les impacts nocifs et de r cup rer un maximum de bois d uvre qualification et comp tence gales priorit doit tre donn e au personnel national par rapport au personnel expatri et au personnel local des localit s avoisinantes par rapport au personnel d autres r gions Une des principales contraintes de l exploitation foresti re en for t dense tropicale est le manque de personnel qualifi ma trise techniciens ou ouvriers pour planifier ex cuter et superviser la r colte ainsi que la construction du r seau routier On constate galement un d ficit de capacit au niveau de l encadrement et la gestion Une importance particuli re doit donc
106. ching Malaysia Sist P 2001 Couper au diam tre minimal ne suf fira pas pour assurer l EFI Actualit s des for ts tro picales Vol 9 n 2 OIBT Yokohama Japon Sist P 2000a Les techniques d exploitation faible impact Bois et for ts des tropiques n 265 Sist P 2000b Reduced impactlogging in the tropics objectives principles and impacts International Forestry Review 2 1 Sist P 1999 Directives pour l application des techniques d exploitation faible impact EFI au Gabon objectifs principes et enjeux Actes du S minaire FORAFRI sur la gestion des for ts den ses africaines aujourd hui Libreville Tancre J 2001 Reflexion sur la mise en place des techniques d exploitation faible impact sur la CFAD du Haut Abanga Stage de fin d tudes FIF ENGREF Montpellier France UICN 2001 Rapport de la Conference sur l ex ploitation faible impact en Afrique centrale 24 mai 2001 Yaound Wadsworth F H 2001 Not just reduced but productive logging impacts Research notes International Forestry Review 3 1 Webb E L 1997 Canopy removal and residual stand damage during controlled selective logging in lowland swamp forest of northeast Costa Rica Forest ecology and management 95 p 117 129 AUTRES REFERENCES Anon 2001 National Code of Practice for fore st harvesting in China version preliminaire Department of forest ressources management State forestry administration
107. cles des crampons Les radeaux comprennent plusieurs longueurs de billes plac es bout bout sur chaque file Sur le Congo et ses affluents on place chaque extr mit du radeau une bille transversale qui forme avec les billes ext rieures un cadre rectangulaire On constitue ainsi des ramettes solides et peu d formables qui assembl es solidement constituent un radeau pouss b Billes plac es perpendiculairement la direction du courant Gabon Les billes parall les entre elles sont r unies par un filin passant au milieu de chacune d elles travers des crampons de fer enfonc s dans le bois Plusieurs rames l mentaires de 60 80 billes sont assembl es pour constituer un radeau tir par un remorqueur Les bois de densit voisine de un ne flottant pas peuvent cependant tre transport s par flottage condition de les intercaler avec des bois flottants plus l gers Chalands et barges Les bois non flottables ainsi que les bois d bit s peuvent tre transport s par chalands 4 l int rieur de la coque ou par barge en pont e Cette seconde m thode est la plus courante Les bois sont normalement dispos s perpendiculairement l axe de la plate au moyen d un engin de levage R gles de transport par voie d eau o Les points de mise l eau et de d barquement des bois doivent tre r guli rement d barrass s des corces morceaux de c bles crampons et d chets divers qui peuvent s y d p
108. conv nients et co ts des ruptures de charge d lais d acheminement non utilisation des cours d eau en tiage etc Avant le transport par voie d eau il y a toujours dans l immense majorit des cas un transport routier Ce transport aboutit au d barcad re ou point de mise l eau ou sur barge des bois Il doit tre choisi sur une berge de terre ferme et suffisamment en aval du cours d eau pour avoir si possible toute l ann e un tirant d eau suffisant Le minimum indispensable est fix par le diam tre des plus grosses billes le plus fr quent 1 5 1 8 m et le tirant d eau des remorqueurs 0 8 1 5 m L installation des points de mise l eau est r alis e par l exploitant C est g n ralement une rampe renforc e par des rondins plac s perpendiculairement la rive Les billes mises l eau sont retenues avant constitution des radeaux par un barrage constitu d une ligne continue de grumes flottantes reli es entre elles par un c ble Flottage en radeaux Les bois flottants sont assembl s en radeaux selon diff rentes m thodes adapt es aux habitudes et besoins a Billes assembl es parall lement la direction du courant Les radeaux sont assembl s selon les cas par des perches de bois dur de 15 20 cm de diam tre plac es transversalement et reli es aux billes par des c bles et crampons anneaux enfonc s dans les billes e c bles uniquement passant successivement dans les bou
109. ctu s par le personnel d ex cution permettent aux chefs d quipe de r diger des rapports journaliers sur l op ration dont ils sont responsables e abattage nombre de pieds abattus num ros esp ces volume e d bardage nombre de pieds ou billes d bard es esp ces volume distance e tronconnage nombre de billes esp ces volumes qualit chargement et transport Des relev s de m me type sont galement effectu s pour chaque engin nombre d heures compteur de travail e consommations en carburant et lubrifiants e pieces de rechange et consommables utilis s o entretiens p riodiques Ces relev s journaliers permettent au chef de chantier de constituer destination du chef d exploitation un rapport hebdomadaire comportant outre la synth se des rapports pr c dents des indications sur la cartographie et superficie des zones exploit es sur l assiduit et la qualit du travail du personnel Ces diff rents rapports hebdomadaires sont ensuite synth tis s et compl t s par le chef d exploitation en incorporant des donn es de gestion administrative et comptable du chantier co ts de fonctionnement d encadrement de gestion e du personnel salaires primes d penses de sant e de l atelier consommations pieces o foresti res en conformit avec le plan d exploitation et plan d am nagement Ce rapport mensuel est transmis la direction de l entreprise pour calcul de co ts di
110. d clairage et une prise de courant e sanitaires douche et toilettes reli s une fosse septique Si le campement n est pas tabli proximit d une ville ou d un village pr sentant des structures sociales scolaires et commerciales normales il y aura lieu d installer une infirmerie avec salle de soins et salle de repos permettant de proc der aux soins courants Cette infirmerie devra disposer galement des m dicaments de base Des proc dures et du mat riel d vacuation devront tre pr vus pour les accidents et cas urgents une cole primaire e un conomat devra proposer des produits de premi re n cessit prix comp titifs et tre approvisionn en particulier en viande volaille et poisson afin de r duire la pression des employ s du camp sur la faune chasse des locaux sociaux et culturels club salle vid o glise Les campements doivent tre aliment s en eau potable La potabilit des eaux de consommation doit tre analys e et si n cessaire ces eaux seront filtr es et trait es au point de captage Collecte des d chets Chaque campement devra tre dot d un r seau de r cup ration des eaux us es au moyen de fosses septiques et ou de puisards Ce r seau devra tre loign de plus de 100 m du ou des points d approvisionnement en eau potable Il ne devra pas se d charger dans un cours d eau et sera enterr Chaque campement doit poss der une d charge pr senta
111. d un coup d il Rep rage Op ration qui consiste valuer les arbres identifi s comme exploitables lors de l inventaire marquer les arbres accept s et leur attribuer un jeu de plaquettes signaler les arbres prot ger et piqueter le trac du r seau de pistes de d bardage et le nombre d arbre d barder sur chaque piste au fur et mesure de la position des arbres marqu s Le rep rage fait la liaison entre prospection et exploitation tout en assurant une structuration spatiale qui permet une extraction soigneuse Il est donc l outil primordial pour la mise en uvre des pratiques faible impact Ressources naturelles Dans le pr sent document tout l ment du milieu naturel auquel on attribue une valeur ou une utilit R volution Nombre planifi d ann es s parant la formation ou la r g n ration d un peuplement forestier et le moment o ce m me peuplement est abattu aux fins de r colte finale L ge du peuplement au moment de la r colte est qualifi d ge d exploitabilit s il co ncide avec la r volution et d ge d exploitation s il en diff re Rondin Terme utilise comme synonyme de bille qui designe aussi du bois rond de dimensions interm diaires employ la construction de ponts et au chargement Rotation Voir Cycle de coupe Route secondaire Bretelle Route qui permet l acc s chaque zone d exploitation avec une dur e de fr quentation limit e ne de
112. d eau e se tenir 20 m tres au moins du camion pendant tout le chargement o le stockage des billes sur des traverses facilite leur pr hension par le chargeur et peut retarder et limiter les attaques d insectes ou de champignons 5 5 2 Transport et d chargement Les transports forestiers commencent tous par une phase de transport routier soit direct du chantier au lieu de livraison soit avec rupture de charge en combinaison avec un transport par voie d eau ou voie ferr e 5 5 2 1 Transport routier Le mat riel le plus classique est l attelage grumier articul constitu d un tracteur routier et d un triqueballe Il convient au transport de toutes les grumes et peut couramment sur un ou des lits inf rieurs de billes longues supporter un lit de billes courtes ou de coursons plac s bout bout Ces trains grumiers sont trois quatre et cinq essieux dont un deux ou trois essieux moteurs sur le tracteur Le train cinq essieux dont deux moteurs tracteur 6 x 4 est le plus courant Les charges utiles de ces grumiers varient entre 15 et 35 tonnes pour des poids total roulant de 25 50 tonnes Les chantiers emploient galement des remorques plateaux permettant le transport des produits transform s sciages contreplaqu s etc vers les lieux de livraison ou d exportation mais aussi la mont e au chantier d intrants consommables de carburants R gles de transport routier la charge doit tre parfaitem
113. dans en cr ant un ou plusieurs d crochements successifs dans le mur de cul e Le remblai reposant sur les redans contribuera par son propre poids la stabilit de la cul e L autre mur verra sa stabilit augmenter en lui donnant une inclinaison de 1 10 par exemple L paisseur au sommet ne doit jamais tre inf rieure 1 5 m c Supports interm diaires ou piles Lorsque le cours d eau est trop large pour tre franchi d une seule port e on devra faire reposer chaque trav e sur un support interm diaire Les supports interm diaires que constituent les piles sont de m me type et exigent les m mes genres de fondation que les cul es lls peuvent tre r alis s soit en site terrestre seuil rocheux par exemple soit en site aquatique faudra privil gier le premier pour une plus grande simplicit de mise en uvre l implantation des piles ne s effectue pas obligatoirement dans l axe du lit de la rivi re au contraire dans la plupart des cas il est pr f rable de laisser libre le lit majeur de la rivi re Travure et platelage a Poutres de travure Elles sont constitu es de troncs entiers d saubi r s ou quarris Les ponts tant pr vus une seule voie pour le trafic quatre poutres deux de chaque c t suffisent pour constituer un chemin de roulement de 3 5 m d s lors qu elles sont situ es sous le passage des roues Le diam tre de poutres utiliser pour un convoi de cinq essieux de 50 tonnes d
114. daptation du Code mod le FAO des pratiques d exploitation foresti re aux caract ristiques et conditions sp cifiques des for ts naturelles denses humides d Afrique Ce Code constitue donc la source de r flexion et la r f rence majeures Ce document s est aussi largement appuy sur diff rents ouvrages tels que les lignes directrices de l EFI et le Code des pratiques d exploitation foresti re au Vanuatu Service des for ts de Vanuatu 1998 le Code de pratiques d exploitation foresti re en Asie Pacifique CFAP 1999 et le Plan pratique d am nagement des for ts naturelles de production tropicales africaines ATIBT 2001 sans que cette liste soit preferentielle ni limitative Le Code r gional a galement pris en compte les r sultats de terrain obtenus partir des initiatives recherches et essais d j men s ou en cours principalement en Afrique centrale Le Code comporte 13 chapitres Le premier l introduction nonce les objectifs la port e et d marche de l ouvrage comment celui ci a t labor quels sont les r les respectifs des diff rents intervenants dans la r colte foresti re et les impacts de exploitation foresti re dans le contexte r gional Le second rappelle les grands principes de la gestion durable des for ts de production les diverses fonctions de la for t les crit res de sa durabilit le contexte international qui l entoure et comment se d cline cette gestion dura
115. de directives puissent aussi s appliquer aux for ts de protection et for ts artificielles 1 4 R LE DES PARTENAIRES Chacun des principaux intervenants dans la mise en place de la gestion durable et des op rations foresti res faible impact a des attributions et un r le sp cifiques Leur implication mutuelle et concert e est une des cl s de la r ussite du Code Gouvernement et administration foresti re e Elaborer une politique l gislation et r glementation foresti res offrir une ducation et des formations disposer d un encadrement suffisant et comp tent permettant une gestion et utilisation durables des for ts b n ficiant l ensemble de la communaut nationale e aider les petites entreprises foresti res et les communaut s locales la mise en place de l am nagement durable et de l EFI leur niveau e evaluer et approuver les plans d am nagement de gestion et d op rations e suivre et contr ler sur le terrain la mise en uvre effective de la r glementation des cahiers de charges des plans d am nagement et d op rations annuels ainsi que des actions de formation o veiller l galit de traitement entre op rateurs et sanctionner tout manquement l application des obligations l gales et r glementaires Entreprises foresti res e Pr parer et r diger les plans annuels d op rations et de coupe selon les directives du plan d am nage ment et de EFl minimiser les impacts
116. disponibilit et la comp tence de la main d uvre la dangerosit des travaux forestiers Le moyen de r aliser une exploitation foresti re r pondant la fois aux exigences de la gestion durable au caract re multiressources des massifs et la poursuite de la rentabilit des entreprises passe par la mise en place de m thodes d exploitation faible impact Contrairement ce que l on croit cette pr occupation d une exploitation douce minimisant les impacts n gatifs sur l environnement n est pas r cente En 1947 Gaston Grandcl ment crivait l exploitation de la for t quatoriale doit changer de caract re elle ne peut rester l exploitation s lective de bois pr cieux telle qu elle est pratiqu e depuis 50 ans sans ordre sans m thode et sans notion de possibilit L poque o l exploitant forestier travaillait sans plan pr tabli sans prospection d taill e en limitant son action aux parties les plus accessibles de son permis doit tre r volue C est en fonction d une possibilit par volume que sera fix e l importance de la coupe annuelle dans la parcelle d exploitation Ceci suppose un inventaire pr alable et s rieux du volume de bois disponible Cet inventaire la charge du concessionnaire permettra aux Eaux et For ts d avoir une id e pr cise de la valeur conomique des diverses formations foresti res Pendant les 40 ans qui ont suivi les id es de Grandcl m
117. durable des for ts tropicales naturelles dont certaines concernent directement les coupes les routes le d bardage et l am nagement des peuplements apr s extraction Mais la cons cration de la notion de gestion durable des for ts a incontestablement t la Conf rence de Rio en juin 1992 car elle est alors apparue comme une solution s duisante permettant de concilier mise en valeur de la for t correspondant aux besoins et demandes socio conomiques et conservation destin e prot ger le patrimoine forestier et les droits des g n rations futures Les principales retomb es du Sommet de la Terre de Rio concernant les for ts se sont traduites par la d claration politique sur la for t dite D claration de principes non juridiquement contraignante mais faisant autorit pour un consensus mondial sur la gestion la conservation et l exploitation cologiquement viable de tous les types de for t Y apparaissent clairement les notions de gestion durable et d EFI Parmi les 40 chapitres de l Action 21 plate forme op rationnelle traitant des diff rents domaines en relation avec l environnement et le d veloppement le Chapitre XI traite de la lutte contre la d forestation avec quatre chapitres maintien des r les et fonctions multiples de tous les types de for ts terres foresti res et surfaces bois es e am lioration de la protection la gestion conomiquement viable et la pr servation de toutes les for ts e
118. e l laboration de strat gies et plans d actions permettant d assurer la conservation et l utilisation de la diversit biologique ainsi que l int gration de ces objectifs dans les politiques sectorielles La for t n y est jamais cit e en tant que telle La Convention sur la lutte contre la d sertification dans les pays gravement touch s par la s cheresse et ou la d sertification Tous les pays africains vis s par le Code r gional ont sign et ratifi ces trois Conventions et ont tenu compte des volutions apparues au Sommet de Rio dans la remise jour ou la refonte de leurs politique et l gislation foresti res nationales intervenues ces derni res ann es ou encore en cours de gestation Au niveau r gional les pays forestiers ont poursuivi les actions visant la gestion durable des massifs de production puis la certification des bois qui en sont issus par la d finition au sein de l Organisation africaine du bois OAB d un ensemble de principes crit res indicateurs et v rificateurs de gestion Cet ensemble est l aboutissement d une s rie de tests men s de 1995 1998 en collaboration avec le CIFOR en Afrique de l Ouest C te d Ivoire et en Afrique centrale Cameroun R publique centrafricaine et Gabon Compos de 4 principes 15 crit res et 51 indicateurs l ensemble a t valid en octobre 2000 au cours d une Conf rence minist rielle ordinaire r unissant les 14 pays membres de l OAB
119. e PTR pour Letestua durissima Congotali correspondant de bonnes caract ristiques m caniques et Nauclea trillesii Bilinga moins bonnes caract ristiques de la liste des essences recommand es est Port e entre appuis 10m 12m 14m 16m 17m Congotali 58 cm 66 cm 74 cm 81cm 85cm Bilinga 63 cm 71 cm 79 cm 86cm 90cm Tableau 12 Diam tres des p outres de travure Pour des port es sup rieures 17 m on estime une augmentation de diam tre d environ 4 cm par m tre de port e suppl mentaire b Platelages Les platelages en madriers sont les meilleurs et les plus l gers On distingue habituellement deux platelages superpos s et crois s o le platelage de r partition plac perpendiculairement aux poutres de travure qui r partit les efforts entre ces derni res est constitu de madriers non jointifs afin de faciliter l coulement des eaux de pluie o le platelage d usure destin encaisser l usure cons cutive au passage des v hicules Il est souvent compos de demi madriers plac s 45 par rapport l axe du pont Le platelage en lat rite lorsque les poutres de travure sont jointives sur toute la largeur du pont on peut apr s avoir plac une couche de gaulettes de 2 3 cm de diam tre dans les espaces entre poutres recouvrir l ensemble d une couche de lat rite formant le platelage Il est souhaitable de Figure 19 Exemple de pont forestier
120. e canadienne Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 18 Cul e en corps mort Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 19 Exemple de pont forestier CTFT 1989 Figure 20 Carte d op ration FAO 1996 Figure 21 Nettoyage des chemins de fuite FAO BIT 1980 Figure 22 Cylindre du tronc surface basale FAO BIT 1980 Figure 23 Enlevage de contreforts FAO BIT 1980 Figure 24 Coupes l abattage d arbres contreforts FAO BIT 1980 Figure 25 Sch ma du principe d abattage la scie cha ne BIT 1998 Figure 26 Coupe d abattage en reprises FAO BIT 1980 Figure 27 Coupe d abattage en mortaise FAO BIT 1980 Figure 28 Coupes l abattage d arbres pench s FAO BIT 1980 Figure 29 M thodes de d bardage au tracteur CTFT 1989 Figure 30 R seau de pistes de d bardage vers la cr te Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 31 Implantation d un parc de chargement Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 32 Travers e provisoire d un cours d eau par Service des For ts de Vanuatu 1998 passage en rondins Figure 33 Technique de tron onnage en fonction du BIT 1998 diam tre de la grume Figure 34 Tron onnage du bois sous tension BIT 1998 Figure 35 Fixer la charge d un grumier Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 36 Position de la charge au gabarit du camion Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 37 Rigole transversale en piste de d bardage ap res Commission foresti re de l Asi
121. e charni re ce qui permet de pr d terminer la direction de chute un angle de 30 degr de chaque c t de la pente naturelle pour garantir une chute de faible impact efficiente et s re coupes d entaille et d abattage les plus proches du sol pour utiliser le volume maximal de la part du f t la plus pr cieuse coupes des contreforts ce qui r duit la surface basale du tronc permettant d avancer plus vite pendant la coupe d abattage pour viter les pertes de bois arrachements par chute pr coce La scie cha ne ou tron onneuse est actuellement l quipement le plus fr quemment utilis dans l exploitation commerciale en Afrique Les mod les les plus courants ont une puissance de 7 9 chevaux et sont quip s d un dispositif de coupe de 70 90 cm l abattage proc de en quatre phases successives a D terminer le niveau d abattage Les coupes d abattage devraient tre r alis es aussi pr s du sol que possible Les arbres ne pr sentant que peu ou pas d empattement peuvent tre abattus une hauteur de 30 cm au dessus du sol Si l arbre pr sente des contreforts ils doivent tre enlev s pour faciliter l abattage une hauteur qui permette de r cup rer au maximum le bois d uvre de la base du tronc Le niveau d abattage d arbres dont la surface basale ne pr sente aucune masse de bois qui puisse servir comme charni re pour guider l arbre pendant sa chute bois pourri ou essences avec une
122. e coupe annuelles le r seau routier les structures de commercialisation et la transformation e la gestion des parcs de mat riel et des produits consommables e la gestion du personnel Cet outil permet de r aliser l interface entre comptabilit g n rale et comptabilit analytique de l entreprise et de suivre le bon d roulement des op rations de terrain et d optimiser la gestion de l entreprise La liaison entre ces bases de donn es et le SIG permet le suivi des bois depuis l arbre sur pied jusqu sa commercialisation ou transformation et permet donc la tra abilit des produits issus de la for t tout au long de la cha ne d op rations NOTE IMPORTANTE En ce qui concerne l utilisation d outils informatiques ordinateurs SIG logiciels de base de donn es ou de mat riels labor s GPS n cessitant des investissements lev s il est essentiel de rappeler que toutes les mesures de planification relatives aux op rations d EFI d pouillement et analyse des inventaires planification et construction des r seaux de pistes cartographie etc peuvent aussi tre r alis es au moyen d outils simples et traditionnels d pouillements manuels calculette boussole clisim tre 3 3 INVENTAIRE D EXPLOITATION L inventaire d exploitation est l l ment essentiel de l EFI Il est d ailleurs d sormais impos par toutes les l gislations foresti res Objectifs o quantifier et qualifier les volumes
123. e drainage des couches constitutives de la chauss e o favoriser l a ration en surface 4 5 1 Eviter la p n tration de l eau La p n tration des eaux de pluie est limit e par la pr sence des couches sup rieures compact es pr sentant une perm abilit r duite Cette compacit et la forme bomb e de la chauss e contribuent limiter l imbibition superficielle par les eaux de pluie l eau ne peut s journer et est imm diatement conduite vers les foss s avant de pouvoir saturer le substrat Le bomb de la chauss e est r alis la niveleuse op rant apr s le tracteur de terrassement Les travaux d entretien r tablissent ensuite r guli rement la forme bomb e pour viter toute stagnation d eau en flaques Rappelons que le choix de la pente transversale du profil r sulte d un compromis entre une pente assez forte pour assurer l vacuation rapide des eaux et une pente assez faible pour viter tout ravinement et garantir la s curit du traffic L inclinaison de la pente la plus efficace se situe entre 3 et 5 pour cent 4 5 2 Evacuation des eaux de pluie par coulement foss s exutoires dalots et buses l vacuation des eaux par les foss s doit tre aussi rapide que possible Les foss s lat raux ont pour but de collecter les eaux tomb es sur la chauss e pour les conduire dans des exutoires qui les d versent en des points ne causant aucun d g t pour la route Pour viter les infiltrations da
124. e du carnet de chantier sont g n ralement impos s par l administration Il comporte normalement e le num ro de l arbre l essence la date d abattage le diam tre de l arbre et sa longueur les num ros et les dimensions des billes produites longueur diam tre volume la date d vacuation e la mention des raisons d abandon d un arbre ou d une bille De plus agents ou responsables de terrain doivent quotidiennement noter sur des documents de suivi toutes les indications n cessaires au suivi de l arbre au cours des diverses op rations en particulier les dates d abattage de d bardage et d vacuation des billes Cette notation syst matique permet d viter les oublis d arbres ou de billes en for t et de contr ler les d lais entre les op rations Ces donn es sont ensuite report es au bureau dans les diverses banques de donn es informatiques permettant entre autres de e comparer les r sultats de la prospection et de l exploitation e d couvrir le taux de r cup ration rapport entre volume des billes et volume des f ts o v rifier les cadences d abattage d bardage vacuation e valuer les stocks de bois disponibles chaque stade de la r colte En un mot les donn es contenues dans le cahier de chantier facilitent la documentation technique et conomique de l exploitation 5 4 3 Pr servation des billes En for t sur le lieu de l abattage l corce intacte prot ge efficac
125. e et du usage Pacifique 1999 Figure 38 Dispositifs de s curit sur les scies cha ne BIT 1998 Figure 39 Ph nom ne de rebond BIT 1998 Figure 40 Sch ma sur la gestion durable des for ts ADIE TABLEAUX Tableau 1 Estimation de l impact de l exploitation Schwab et al 2001 sur le peuplement Tableau 2 Deg ts au peuplement caus s par Fath et Arzberger 2003 l abattage et le debardage Tableau 3 Matrice d indicateurs d impacts Fath et Arzberger 2003 Tableau 4 Surfaces affect es par infrastructure et Est ve exploitation Tableau 5 Am liorations induites par l EFI Butaud 1998 Tableau 6 Les documents de planification ATIBT 2001 Tableau 7 Diagramme de planification et mise en Est ve uvre des op rations foresti res Tableau 8 Largeur des zones sensibles Service des For ts de Vanuatu 1998 Tableau 9 Rayons de courbe CTFT 1989 Tableau 10 Surlargeur dans les courbes CTFT 1989 Tableau 11 Distance de visibilit Est ve Tableau 12 Diam tres de poutres de travure CTFT 1989 Tableau 13 Fr quence de rigoles transversales en Dykstra et al 2001 pistes de d bardage apr s usage Tableau 14 Esp ces les plus chass es au Gabon ADIE Tableau 15 Autres esp ces d Afrique centrale ADIE menac es par la chasse
126. e retir s des zones tampons ou des berges Tous les obstacles freinant le libre passage des eaux sous un pont ou dans une buse ou un dalot doivent tre limin s ae hl pl a a E Te Ps a par re PA A o FE ta mL eue CHAPITRE 7 GESTION DE LA FAUNE 7 1 Recommandations pratiques Le comit de gestion de la faune 7 2 Identification et d veloppement des ressources alternatives 7 3 Exp riences des projets pilotes GESTION DE LA FAUNE Les for ts de l Afrique de l Ouest et centrale o se trouve la majorit des concessions foresti res sont encore riches en esp ces de grands mammif res dont la survie est menac e par la croissance d mographique et l exploitation foresti re Dans ce contexte la gestion de la faune est consid r e comme faisant partie int grante de l am nagement durable de la for t tropicale Il importe donc de trouver des solutions pratiques ce sujet La consommation de gibier a toujours t importante dans les zones foresti res de l Afrique centrale Elle est profond ment enracin e dans la culture des populations Les animaux domestiques qui vagabondent dans les villages jouent un r le plut t symbolique Ils font l objet d changes de dons ou sont abattus lors d occasions sp ciales mariage fun railles etc Cependant la pression sur la faune s est aggrav e avec la croissance d mographique et des besoins des habitants des villages A d faut
127. e souci d conomie qui pr side leur construction implique que leur trac en long soit proche de celui des courbes de niveau il en r sulte des routes sinueuses Les terrassements consisteront surtout en des transports transversaux les terrassements longitudinaux seront limit s de courtes distances et Figure 11 Banquette de visibilit pour des travaux sp ciaux digues acc s aux ponts o les pentes doivent tre aussi faibles que possible en raison de la pr dominance du trafic de grumiers Les declivites maximales dans le sens montant vers la for t retour vide peuvent tre sup rieures celles admises dans le sens descendant de la for t aller en charge o les chauss es sont r alis es en sol naturel compact avec quand cela est possible apport d une couche d am lioration le plus souvent de type lat ritique sur une faible paisseur Leurs normes de r sistance ne sont donc pas comparables celles des routes publiques Cela conduira respecter les contraintes m t orologiques systeme de barri res de pluie c est dire proscrire le roulage pendant les heures ou les jours o il pleut ou qui suivent la pluie 4 4 2 Etude du trac Les trac s routiers se d terminent par approximations successives et compl mentaires entre trac provisoire pr par au bureau avec l assistance du SIG ou de l ensemble des documents cartographiques existants et reconnaissances sur le terrain Le trac p
128. e transport et de roulage M thodes et techniques d exploitation et travaux associ s e abattage contr l e d busquage et d bardage soigneux e fa onnage efficient normes et mesures de s curit au travail e contr le suivi et valuation de l exploitation Des modules pratiques de formation sur le terrain doivent tre prioritairement organis s pour les quipes d inventaire d abattage et d extraction des bois le personnel de terrain travaillant avec du mat riel lourd engins chenilles ou pneus devra tre sp cifiquement form aux techniques de s curit op rationnelle ainsi qu aux contraintes de travail en quipe Ces formations permettent de mieux comprendre le r le de chacun de son interaction et ses responsabilit s au sein de l quipe Une formation la pr vention et au traitement des incendies et feux de for t doit tre obligatoire tous les niveaux de l organigramme de fa on ce que chacun connaisse son r le en cas d incendie dans les locaux ou en for t Fr u a A ISR A A ir LAA ED CHAPITRE 10 MESURES DE S CURIT 10 1 Principes g n raux 10 2 Obligations et responsabilit s 10 3 Mesures g n rales de s curit 10 4 R gles de s curit relatives la r colte 10 4 1 Abattage la scie cha ne 10 4 2 Tron onnage la scie cha ne 10 4 3 Vidange du tracteur 10 4 4 Chargement et transport 10 5 R gles de s curit relatives au
129. el de leur capacit le chargement doit tre bien r parti et quilibr en avantageant la r partition sur l essieu tracteur sous peine de difficult s de conduite ou de renversement e la charge doit tre non seulement adapt e au gabarit du camion mais galement la portance des routes et des ouvrages emprunt s souvent r glement e e le halage des grumiers par un chenillard ou un skidder pour les tirer d un bourbier ou leur faire franchir un passage de route mal stabilis doit tre totalement prohib Les co ts environnementaux et financiers de telles pratiques sont normes o ces probl mes ne peuvent tre r solus que par une construction de qualit planifi e l avance du r seau routier compl t e par une application stricte du syst me des barri res de pluie le chargement de la remorque sur le tracteur lors du retour vide du grumier doit tre obligatoire pour raisons conomiques et de s curit e a conduite des attelages travail p nible et astreignant ne peut tre confi e qu du personnel qualifi bien entra n et en possession de tous ses moyens o le transport de passagers et surtout de gibier est totalement interdit 5 5 2 2 Transport par voie d eau La voie d eau est g n ralement un mode de transport peu on reux au moins sur grande distance mais il faut toujours l int grer l ensemble des transports amont et aval et prendre en consid ration ses sp cificit s in
130. ement et promotion des pratiques d exploitation am lior es mise en uvre par la Division des produits forestiers de la FAO a accord une attention particuli re aux conditions d exploitation de bois d uvre en for t tropicale La pr paration d un Code r gional sur l exploitation foresti re faible impact en Afrique centrale et de l Ouest s inscrit dans cette d marche Cette tude s adresse aux autorit s foresti res des pays membres aux praticiens sur le terrain et tous les partenaires qui se sont joints pour promouvoir l am nagement durable des for ts dans la r gion Il est fortement souhaitable que le Code r gional soit employ comme matrice partir de laquelle les pays membres de la r gion con oivent leurs normes nationales Nous esp rons que le Code r gional constituera un outil efficace pour diffuser les pratiques d exploitation faible impact dans la r gion et faire avancer la cause de la gestion durable des ressources foresti res M Wulf Killmann Directeur Division de l conomie et des produits forestiers D partement des for ts REMERCIEMENTS Le pr sent document a t tabli au cours du projet Am nagement durable des for ts dans les pays africains de l ACP dans le cadre d un programme de partenariat entre la Communaut europ enne et le D partement des for ts de la FAO Sa pr paration a profit d un effort conjoint de nombreux organismes travaillant sur la foresterie tropicale et l e
131. ement le bois contre les piq res d insectes et chauffures de champignons souvent pendant plusieurs semaines Apr s d bardage l corce en partie arrach e ou endommag e n assure plus qu une protection partielle et incertaine Il faut donc appliquer un traitement de pr servation chimique efficace la fois contre les insectes et les champignons Pour certaines essences Ayous il faudra m me corcer pr alablement sur parc Il ne s agit que de traitements de surface formant entre le bois et l ext rieur une barri re toxique continue et infranchissable Pour que le traitement soit efficace sur billes corc es ou non il doit intervenir le plus t t possible imm diatement apr s le tron onnage et par temps sec pour viter le d lavage le caract re de continuit de la couche de protection est galement primordial Un traitement mal fait est pire que l absence de traitement Le traitement doit tre appliqu au pulv risateur sur toute la surface de la grume section et roulants On devra insister particuli rement au niveau des fentes et arrachements d corce Ces zones sont en effet celles par lesquelles les alterations p n trent le plus facilement Les faces de billes devront tre recouvertes d antigerces pour viter l apparition de fentes La quantit judicieuse de produits appliquer est fonction des saisons et des esp ces Les grumes d esp ces sensibles destin es un transport par flottage doivent
132. en de r cipients ferm s et tanches avec bec verseur adapt afin d viter tout pandage de produits sur le sol au moment du remplissage Le remplissage de ces r cipients se fera partir de f ts ou jerricanes galement ferm s et tanches et munis de robinets adapt s Les produits chimiques et p troliers ne doivent en aucun cas tre r pandus dans les cours d eau Il est formellement interdit de nettoyer des quipements utilis s pour ces produits ou les ayant contenus dans les cours d eau Les employ s utilisant ou appliquant les produits chimiques doivent recevoir une formation sp cifique sur les risques encourus l utilisation des quipements de protection et les m thodes de premiers secours lls doivent porter les v tements de protection ad quats CHAPITRE 11 CONTR LE SUIVI ET EVALUATION DE L EXPLOITATION 11 1 Contr le et suivi de l exploitation 11 2 Evaluations internes et externes CONTR LE SUIVI ET EVALUATION DE L EXPLOITATION Le suivi et l valuation de la r colte constituent une v rification syst matique destin e d terminer jusqu quel point les op rations d exploitation ont respect le plan annuel d op ration et ont atteint les objectifs techniques financiers et environnementaux fix s tout en se conformant aux directives d finies par le plan d am nagement Ces op rations de suivi et d valuation sont un des l ments essentiels de la gestion dura
133. ent arrim e afin d viter tout glissement ou chute de grume par un ensemble de ranchers cales et c bles ou cha nes et tendeurs servant au br lage afin d viter tout glissement ou chute de grumes pendant le transport o les ranchers doivent tre en position parfaitement verticale apr s chargement Mere que les chaines sont bien attaches avam de queste Les sit de la plato i Les Bi Dei chant de hagen de epn ce quieta me d pzseni pas lo rancher ou lo Hila sfoconte de pla de la m de der kanie e chaque bille doit tre arrim e par au moins deux c bles ou cha nes e ceux ci doivent tre bien tendus avant le transport et le chargement des billes du lit sup rieur doit tre tel que plus de la moiti de leur diam tre soit au dessous de l extr mit sup rieure du rancher ou de la bille voisine o il faut privil gier autant que possible les pneus basse pression qui limitent l arrachement de mat riaux routiers en cours de roulage Chaines amp chaque extr mit et d autres cha nes r parties des intervalles r guliers Au moins 2 chaines par bille Chaines wentrales pour tron ons courts Figure 36 Position de la charge au gabarit du camion e en raison des co ts mais surtout de la s curit les quipements de freinage et de direction doivent tre particuli rement en bon tat entretenus et surveill s e les camions ne doivent jamais tre charg s au d
134. ent finalement constituer des tas de s diments significatifs obstruant les capacit s d coulement naturelles ou cr es Parall lement au del d un certain seuil d rosion et de vitesse d coulement des eaux de pluie des griffes d rosion se forment sur les chauss es ou dans les foss s Elles peuvent s largir et se creuser jusqu devenir de v ritables ravines C est particuli rement le cas sur les sols sableux le long des pistes de d bardage des bretelles foresti res mal drain es ou sur les acc s de ponts lorsque le sous sol rodable a t mis nu par le terrassement des engins Une trop forte modification de la charge en s diments d une rivi re peut d ailleurs se traduire par une modification de la composition de la population de poissons affectant ainsi la nourriture des populations Bruinjzeel et Critchley 1994 Impacts sur la faune L exploitation foresti re peut entrainer des impacts sur la faune sauvage e sensibiliser l augmentation de la pression sur la faune dans les zones exploit es soit directement par l augmentation d mographique r sultant de l installation du chantier ou d une industrie soit indirectement en favorisant la chasse commerciale et ou le braconnage par un acc s facilit la for t et au transport gr ce l ouverture des routes e sensibiliser la perturbation et parfois fragmentation des populations par la cr ation de routes constituant des barri res pour le petit gibie
135. ent ont t progressivement introduites et appliqu es en Afrique Une exploitation planifi e et rationnelle pr valait dans de nombreuses entreprises Puis pour des raisons obscures les bonnes pratiques ont disparu laissant la place aux coupeurs de bois et aux pousseurs de terre Plus r cemment il tait soulign ce que l on souhaite c est de mettre en pratique tout ce que l on sait d j mais ce qui jusqu maintenant a t si rarement r alis Bruinzeel et Critchley 1994 Tel est l objet de ce Code r gional fournir l information n cessaire de bonnes pratiques d exploitation foresti re la fois respectueuses de l environnement et conomiquement viables CHAPITRE 1 CHAPITRE 1 Ce code a pour objectif global d encourager les pratiques d exploitation susceptibles d am liorer les normes d utilisation d att nuer l impact sur l environnement d assurer la p rennit des ressources foresti res pour les g n rations futures et d augmenter la part prise par l exploitation foresti re au plan conomique et social dans la perspective d un d veloppement durable Code mod le FAO des pratiques d exploitation foresti re 1996 INTRODUCTION 1 1 Objet 1 2 D marche 1 3 Port e 1 4 R le des partenaires 1 5 Elaboration du Code Plan de l tude 1 6 Impacts de l exploitation foresti re dans le contexte r gional 1 6 1 Les pratiques potentiellement nocives 1 6 2
136. er 4 6 mois e Construction des routes secondaires 1 3 mois e Triage martelage e Trac des pistes de d bardage et du parc e Marquage des arbres prot ger en bordure de la piste et autour des arbres abattre Exploitation e Ouverture des parcs et pistes de d bardage e Abattage t tage et culage D busquage et d bardage e Tronconnage cubage marquage et trai tement des billes sur parc bord route e Chargement e Transport e Contr le suivi et valuation postexploitation Tableau 7 Diagramme de planification et mise en uvre des op rations foresti res 3 1 OUTILS CARTOGRAPHIQUES DISPONIBLES l issue du plan d am nagement le responsable de l am nagement d tient l ensemble des documents cartographiques n cessaires l tablissement apr s inventaire en plein de la carte d taill e d exploitation Sans que la liste soit exhaustive et sans qu ils existent syst matiquement ces principaux documents qui peuvent varier d un pays l autre sont Documents g n raux e Coupures au 1 200 000 avec ou sans courbes de niveau quidistance 40 m e cartes th matiques au 1 200 000 hydrographique g ologique v g tation etc p dologique morphologique e coupures au 1 50 000 avec courbes de niveau equidistance 20 m e imagerie satellite Landsat ou Spot au 1 50 000 e imagerie radar au 1 200 000 e couvertures photo a riennes anciennes et r centes du 1 20 000 au 1 50 0
137. ervation directe suffit d finir les besoins r els Cependant des exutoires nombreux sont n cessaires dans les deux cas suivants lorsque le foss lat ral a une pente faible 1 2 pour cent et donc que la vitesse d vacuation des eaux est faible lorsque le foss lat ral a une pente forte sup rieur 5 pour cent et l coulement des eaux peut provoquer des ravines L ouverture des exutoires se fait au bulldozer au moment du terrassement en m me temps que les foss s et en direction des versants qui drainent la zone voisine de la route Leur construction doit r pondre quelques r gles e aboutir r ellement un point bas ce qui n est pas souvent respect alors l exutoire joue le r le contraire de celui qui est pr vu retenant l eau et facilitant son accumulation o tre de largeur et profondeur au moins gales celles du foss qu ils soulagent afin d avoir un d bit au moins quivalent e avoir une pente au moins gale et si possible sup rieure se raccorder au foss suivant un angle assez faible inf rieur 30 pour favoriser au maximum l acc s de l eau e tre loign s d au moins 50 m d un cours d eau pour viter l apport de s diments dans celui ci Dans les portions de route situ es flanc de coteau o l ouverture d exutoires c t d blai est impossible le foss lat ral ne peut se d verser dans un talweg que si les eaux traversent la chauss e au moyen d u
138. es impacts EFI dans les pays tropicaux ENGREF Montpellier France Gartlan S 1991 Practical constraints on sustai nable logging in Cameroon Conf rence IUCN Banque mondiale novembre 1990 Abidjan Hammond D S et al 2000 Benefits bottle necks and uncertainties in the pantropical imple mentation of RIL techniques International Forestry Review 2 1 Holmes T P et al 1999 Financial costs and benefits of RIL relative to conventional logging in the Eastern Amazon Service de la for t de l USDA Washington IUFRO 1995 Working Group S3 05 00 Forest Operations in the Tropics Low Impact Harvesting Technologies for Tropical Forests R sum s des papiers pr sent s XXe Congr s mondial de l IUFRO Tampere Finlande Jonkers W B J 2000 Logging damage and efficiency a study on the feasibility of RIL in Cameroon Wageningen Pays Bas Jonkers W B J et Van Leersum G 2000 Logging in South Cameroun current methods and opportunities for improvement International Forestry Review 2 1 Jonkers W B J Foahom B et Schmidt P 1999 Sustainable management of African rain forests Seminar proceedings Kribi Cameroun Karsenty A 2002 Gouvernance et for ts tropicales L exemple du Cameroun Informations et Commentaires n 119 Grenoble France Karsenty A 2001 Les freins l adoption des meilleures techniques d exploitation en Afrique Bois et for ts des tropiques n 267 p 98 100 Ka
139. es routes plus sinueuses suivant le terrain n cessitant ainsi moins de terrassements e le trafic y est r duit limit l vacuation des produits forestiers et aux activit s li es Un passage de 30 40 v hicules par jour peut tre consid r comme un maximum moyen sur une route principale o la n cessit d un approvisionnement r gulier des points d vacuation ou d utilisation des bois impose la possibilit d une circulation permanente tout au long de l ann e sur les axes principaux de la concession les transports s effectuant dans un sens privil gi de la for t vers les lieux d vacuation ou d utilisation les v hicules revenant vide vers la for t accepteront des d clivit s sup rieures celles qu ils peuvent gravir en charge e la plupart de ces routes sont b ties pour une dur e d utilisation limit e en particulier les routes secondaires qui serviront le temps d vacuer le bois et seront ensuite ferm es jusqu la prochaine rotation 25 ou 40 ans plus tard Leurs normes de construction et leur capacit de r sistance pourront donc tre inf rieures celles des routes publiques certaines zones d acc s difficile seront uniquement exploit es en saison s che les caract ristiques des routes secondaires qui les desserviront seront inf rieures celles des routes de saison des pluies Dans certains pays les routes principales d exploitation tombent rapidement dans le domaine pub
140. estin s fermer la poche Cette m thode permet de limiter les travaux de layonnage mais n cessite des cartes topographiques au minimum l chelle du 1 50 000 et des quipes bien form es et entra n es afin d viter les erreurs d implantation sur le terrain o l inventaire par quadrillage syst matique du terrain par des layons est ouest et nord sud d limitant des parcelles de tailles gales qui selon l cartement choisi entre layons font de 20 100 ha quelquefois plus La longueur des layons ouvrir est plus importante mais l implantation du parcellaire est parfaitement d finie sans risques d erreurs Avant de d crire ces deux modes d inventaire il importe d examiner les normes d identification et de comptage des essences inventorier 3 3 1 Normes de comptage Elles comportent a Une liste des esp ces inventorier en principe les essences pilotes am nager dont la liste est souvent fix e par l administration et d autres essences commercialisables ou potentiellement commercialisables l initiative des entreprises d sign es par leur nom commercial b Le statut des arbres et des esp ces e arbres exploitables des esp ces retenues et de diam tre sup rieur au DMA DME e tiges d avenir des m mes esp ces et de diam tre inf rieur au DMA DME Elles sont g n ralement compt es partir de DMA DME 20 cm ou partir d un diam tre unique pour toutes les essences 50 cm par exemple L
141. et la densit du sous bois Pour faciliter l utilisation des documents de prospection on peut appeler les layons principaux par des lettres et les layons secondaires par des chiffres Le chef d quipe tient un calepin sur lequel il note les t ches effectu es les l ments topographiques rencontr s ex cute galement un croquis avec position des piquets de la for t le long du layon ce croquis servira l tablissement de la carte Le comptage se fait ensuite par ratissage de la parcelle par vir es successives Chaque vir e tant d une largeur de 200 250 m tres il suffit normalement d une vir e aller retour par parcelle l quipe constitu e d un chef compteur et six 1 RTE Figure 3 compteurs avance en ligne A l extr mit de la Cr y ligne un compteur s appuie sur le layon et prospection l autre extr mit le dernier compteur rep re le 77 l inventaire passage par une trace sur laquelle il se basera d exploitation par layonnage la vir e retour R guli rement l quipe se r aligne syst matique um Carte de 30 2 ST een Carr GH 30 45 Okoume E 1259 5 59 Bols divers AIE 10 BOS 1 DIA G iQ da im G MOA ja Mow 3 On a POKE 411 TH G _ kaa he PPS Chef d quipe ug en de La vu s Fier Figure 4 Organisation du comptage L identification l appel et la num rotation des arbres se font de mani re similaire celle utilis e
142. et obtenu l accord du responsable de l op ration d abattage En dehors de l aide abatteur aucune personne ne doit s approcher de l abatteur moins de deux hauteurs de l arbre en cours d abattage Une attention particuli re est n cessaire lors d un travail sur terrain pentu aucun ouvrier ne doit tre autoris travailler en contrebas d une zone d abattage Normalement personne ne doit travailler seul avec une scie cha ne Le port de l quipement de protection individuelle est obligatoire sous peine de sanctions envers l ouvrier et sa hi rarchie Figure 38 Dispositifs de s curit sur les scies cha ne Mat riel La scie cha ne doit avoir une puissance adapt e la taille des arbres abattre doit tre la plus l g re possible et munie d un guidelame de longueur satisfaisante En g n ral la puissance des mod les les plus utilis s varie entre 8 et 10 chevaux et la longueur du porte lame est de 70 90 cm Les scies cha ne pr sentant une bonne s curit doivent comporter les dispositifs suivants a une poign e s par e pour chaque main b une commande marche arr t sur l acc l rateur c une g chette de s curit qui emp che la scie de se mettre en marche l improviste d un protecteur de poign e arri re e un systeme anti vibration entre le bloc moteur et les poign es f un frein de cha ne actionn la main par le protecteur avant et automatiq
143. eur comptage n est pas obligatoire dans tous les pays e arbres ou esp ces prot ger essences rares arbres remarquables tr s gros diam tres sup rieurs 2 m ou arbres patrimoniaux valeur nutritive culturelle religieuse e semenciers en tat apparemment sain de bonne conformation et en nombre suffisant pour assurer la r g n ration naturelle c Les qualit s ou choix d inventaire e Choix 1 arbres export tr s bien conform s avec au moins une bille de grande longueur e Choix 2 arbres export ou sciage avec quelques d fauts et au moins une bille de longueur inf rieure 6 m e Choix 3 arbre r serv la transformation pour consommation et commercialisation locales e Choix 4 rebut Jusqu pr sent seuls les choix 1 et 2 sont g n ralement coup s 3 3 2 Description de l inventaire par poche En premier lieu l assiette de coupe ou la zone d volue l exploitation annuelle est d coup e partir de la carte au 1 50 000 en courbes de niveau en blocs d une superficie correspondant aux objectifs de production correspondant 3 4 mois d exploitation Le d coupage est bas sur les limites topographiques naturelles Les blocs ainsi d finis sont recoup s manuellement ou avec l assistance du SIG en poches d exploitation d une superficie variant de l ordre de 10 60 ha selon les limites naturelles Un layon principal situ sur la ou les cr te s est choisi par celui qui fait l inventaire I
144. eur de 10 25 cm avant compactage Pour utiliser un sol quelconque comme couche de chauss e il faut le stabiliser c est dire am liorer ses qualit s routi res pour qu il puisse supporter la circulation m me dans des conditions d favorables d humidit Cette am lioration peut se faire au moyen de plusieurs techniques par compactage seul ou par correction de la granulom trie apport et m lange de mat riaux puis compactage Le compactage seul est g n ralement le moyen le plus souvent employ pour les routes foresti res Celui ci a lieu sous l action des pluies des engins de terrassement du roulage et aussi des engins de compactage Apr s terrassement de la route il est important de mettre en forme le plus t t possible le sol naturel la niveleuse puis de compacter la surface Ensuite la route est mise en attente et c est pendant cette p riode que s effectue un compactage naturel en profondeur sous l action de la pluie Ensuite avant utilisation la route sera remise en forme la niveleuse les mat riaux d am lioration pandus et la chauss e compact e au rouleau C est la raison pour laquelle tout chantier bien g r doit avoir au moins 1 an de routes d avance L action des rouleaux l gers rouleaux vibrants pieds de mouton rouleaux pneus se limite au tassement apr s deux ou quatre passes d une couche superficielle de 10 cm environ Leur r le est de damer la surface de la chauss e et de la
145. faciliter le d bardage et de r cup rer un tron on de bois d uvre 5 2 3 Recommandations L t tage et l culage tant r alis s en for t dans des conditions de travail difficiles les arbres sont souvent mal positionn s les endroits de coupe mal accessibles et la r partition de tensions difficile d tecter ils requi rent un personnel exp riment et entra n en pratiques d EFl y inclues les normes de s curit Pratiques d exploitation faible impact l t tage et l culage o cr er les conditions pour commercialiser qualit s et dimensions jusqu ici abandonn es bois d uvre dans les parties flexueuses du f t et les grosses branches donner des instructions claires aux quipes sp cifiant les qualit s longueurs et diam tres observer o t ter autant que possible au del de la premi re grosse branche dans la mesure du possible r cup rer la base du fat encore pr sentant des contreforts en les d coupant pour contour longitudinalement obtenir un cylindrique Il peut tre utile d effectuer t tage et culage en m me temps que le d busquage Ce travail synchrone permet de r cup rer plus de bois d uvre et am liore la s curit pour l op rateur de scie cha ne en facilitant les coupes lieux qui autrement seraient obstrues par branches enchev tr es Par contre il oblige le tracteur chenilles de circuler dans l int rieur de la trou e et ainsi c
146. faible impact Actualit des for ts tropicales OIBT Vol 9 n 2 Yokohama Japon Canop e 1998 l am nagement durable des for ts en Afrique centrale la qu te du Graal Canop e n 11 Catinot R 1997 l am nagement durable des for ts denses tropicales humides ATIBT d Scytale Paris Centre technique forestier tropical 1989 M mento du forestier 3 me dition Minist re de la coop ration et du d veloppement France Commission foresti re de l Asie et du Pacifique 2002 Applying reduced impact log ging to advance sustainable forest management International conference proceedings Kuching Malaysia Commission foresti re de l Asie et du Pacifique 1999 Code of Practice for Forest Harvesting in Asia Pacific Bureau regional de la FAO pour l Asie et le Pacifique Bangkok Coulmier X 2001 Flaboration et mise en place d un inventaire postexploitation M moire de fin d tudes FIF ENGREF CEB TWE Demarquez B 1999 Protocole d inventaire d exploitation Methode par quadrillage Thanry CEB Libreville Dipapoundji B et Boute Mbamba S 2001 L applicabilit des pratiques d exploitation foresti re durables dans la for t de Ngotto en R publique centrafricaine Rapport final d une tude pilote conduite dans le cadre de la Composante 3 Promotion de pratiques d exploi tation am lior es du Programme GCP RAF 354 EC Bangui Dupuy B Ma tre H F et Amsallem I 1999 Technique
147. fi a remodel les illustrations et propos une conception graphique coh rente Joachim Lorbach de la Division des produits forestiers de la FAO a coordonn l ensemble des activit s de la composante D veloppement et promotion des pratiques d exploitation am lior es dans le cadre de ce projet Les tudes pilotes sur les pratiques d exploitation actuellement appliqu es ont t men es dans quatre pays de la r gion Dans la plupart des cas la FAO a recrut des experts nationaux Messieurs Dipapoundji et Boute Mbamba en R publique centrafricaine Boundzanga Bouta et Matingou en R publique du Congo et Odoom au Ghana Leur travail effectu sur le terrain dans des conditions difficiles a t hautement appr ci d autant plus qu il a fourni des r sultats particuli rement utiles Nous remercions pour le support qu ils nous ont apport les Services en charge des for ts des autorit s nationales de la r gion qui ont facilit le recrutement des experts Nous voudrions aussi remercier les soci t s foresti res qui ont coop r avec la FAO et nous ont permis de mener les tudes pilotes sur leurs chantiers Ce travail a rassembl de nombreuses personnes de diff rentes origines culturelles et professionnelles Leur objectif commun d tablir des pratiques am lior es pour r duire les impacts nocifs de l exploitation foresti re les a incit chaque controverse chercher un consensus C est eux que nous voudrions exp
148. forest harvesting and log transport ope ration in the mixed dipterocarp forest of Sarawak Forestry Development Project Sarawak FAO FO MAL 76 008 Document de terrain n 17 Mattsson Marn H M et al 1981 Planning and costs studies in harvesting in the mixed dipte rocarp forest of Sarawak Part 1 Forestry Development Project Sarawak FAO FO MAL 76 008 Moura Costa P 1997 Reduced impact log ging project in Sabah Malaysia FAO Rome Noss R F 1999 Assessing and monitoring bio diversity Forest Ecology and Management Vol 115 2 3 1999 p 135 146 Noyon H 1947 l abattage des arbres en for t du Gabon Bois et for ts des tropiques n 1 Nik AR et al 1997 EIA guidelines for har vesting of tropical forests FRIM Technical Information Handbook n 14 OAB 1991 L exploitation rationnelle de la for t comme condition n cessaire la conservation et aux efforts de gestion des for ts tropicales africai nes Revue foresti re fran aise n 7 La for t patri moine de l avenir p 200 208 Oussenynou N et Tieguhong J C 2002 Timber harvesting non timber forest products and rural livelihoods in Central Africa Etude pr sent e la 4 me session du CEFDAC Kinshasa Pinard M A Barker M G et Tay J 2000 Soil disturbance and postlogging forest recovery on bulldozer paths in Sabah Malaysia Forest Ecology and Management Vol 130 Issues 1 3 p 213 225 Pinard M A Putz FE
149. fuites de carburants ou lubrifiants Les tracteurs chenilles sont du fait qu ils sont polyvalents trop souvent utilis s pour le d bardage causant beaucoup plus de d g ts au peuplement restant et au sol que les d bardeurs roues Avec l inclinaison croissante du terrain les d g ts du d bardage augmentent de mani re dramatique vastes surfaces d gag es et perturb es par le tracteur chenilles pour le terrassement et le d busquage Le d bardage proc de en deux phases a Le d busquage qui consiste d placer les grumes sur quelques dizaines de m tres du point de chute de l arbre jusqu l endroit o le tracteur peut avancer en entra nant sa charge Le plus souvent possible le d busquage doit tre effectu au treuil et au c ble L approche du tracteur jusqu au pied de l arbre doit rester l exception Par exemple quand un pied est coinc le d busquage n cessite l intervention de la pelle du tracteur ou dans le cas d un arbre mal plac sur un terrain tr s accident L utilisation de la pelle du tracteur doit aussi tre exceptionnelle normalement direction d abattage et angle d ouverture de la piste de d bardage doivent se conjuguer pour permettre le d busquage au treuil sans tre contraint de repositionner la grume avec la pelle de l engin La longueur de c ble mont e sur le treuil du tracteur doit tre au minimum de 30 m b Le d bardage permet ensuite d amener les grumes en une ou deux
150. ge comprise entre 15 cm et 30 cm Pour l exploitation des essences Figure 28 Configuration et s quences de coupes l abattage d arbres pench s 1 vers l avant et 2 vers le cot d aubier pr sentant une tendance se fendre il faut appliquer un trait lat ral peu profond de chaque c t de la charni re La section d abattage doit progresser de telle fa on que la charni re la masse de bois non coup entre l ar te de l entaille de chute et la ligne du trait d abattage reste sym trique par rapport la direction de chute Apr s avoir progress alternativement droite et gauche de l arbre le b cheron doit s efforcer de couper le bois parall lement la charni re pour maintenir la sym trie requise En fonction du diam tre du tronc on applique des techniques diff rentes pour effectuer la coupe d abattage i Si le diam tre du tronc est sup rieur la longueur du dispositif de coupe de la tron onneuse la coupe commence du c t droit en rapport la direction de chute et proc de en se d pla ant plusieurs reprises vers la gauche A deux occasions on peut s assurer que l arri re de la charni re forme une ligne droite apr s avoir initi la coupe et en arrivant au c t oppos ii Si le diam tre du tronc est gal ou sup rieur deux fois la longueur du dispositif de coupe on effectue une coupe en mortaise du c t de l entaille de chute po
151. gestion durable du massif n ait t d termin e de fa on rationnelle au travers de l am nagement par lequel le concessionnaire ou l industriel pourra passer de l exploitation mini re un comportement productif d sormais respectueux de l cosyst me et de l environnement forestier social et conomique Rappelons que l am nagement d une for t de production a pour principal objectif la r colte quilibr e soutenue et durable de produits forestiers partir d une exploitation foresti re impact r duit programm e et planifi e assise sur un massif permanent tout en assurant le maintien optimal du patrimoine et des fonctions sociales et cologiques de la for t Par ailleurs l am nagement doit procurer des avantages sociaux techniques et financiers l ensemble des intervenants et donc faire l objet d un consensus entre les partenaires propri taire de la for t entreprise et populations locales o tre un processus d aide la decision et gestion se traduisant par un programme d action pratique r aliste et facilement applicable e prendre en compte la multifonctionnalit de la for t L am nagement devra galement r pondre e aux obligations nationales l gales et r glementaires e aux contraintes cologiques de la gestion durable des cosyst mes en particulier la protection et le maintien les plus lev s possibles de la diversit floristique et faunistique e aux besoins soc
152. her la chauss e et la rendre carrossable sa largeur pourrait tre limit e en optimisant nombre et qualit des l ments de drainage Le r seau de routes est habituellement con u en faible densit Par cons quent le d bardage s effectue assez souvent sur de longues distances sur des pistes ressemblant des routes secondaires sans avoir t toutefois con ues et construites comme des routes en vue de faciliter leur accessibilit La planification et construction pr alable de ces routes devraient tre le fondement indispensable de l exploitation faible impact afin de garantir qu un ordre spatial efficace puisse tre maintenu pendant toutes les op rations Abattage non contr l t tage et culage gaspilleurs M me les soci t s qui appliquent les principes d EFI pour la planification des op rations n ont pas encore transmis ces notions au niveau des quipes d abattage Parfois ni l abattage contr l par entaille de chute et trait d abattage ni les principes d une utilisation efficiente du bois d uvre de l arbre exploit t tage et l culage ne sont appliqu s L arbre ne tombe pas dans la direction pr vue rend le rep rage avant abattage inutile et obstrue le debardage qui suit car les pistes marqu es sont partiellement bloqu es par des tiges abattues Les d g ts qui en r sultent sur l arbre abattu le peuplement restant et le sol sont importants et le taux de r cup ration est assez ba
153. i font avancer les pratiques d exploitation faible impact Communaut s locales Actuellement les communaut s locales n ont pas ou peu de droits fonciers sur la for t dont ils d pendent Les activit s d exploitation ne tiennent bien souvent pas compte de leurs int r ts concernant l utilisation des produits de la for t autour des villages ou dans les zones ou celles ci ont traditionnellement utilis la for t des fins nourriciere culturelle ou religieuse Le plus souvent la population locale n est pas encourag e activement participer la gestion de la for t Une approche innovatrice est n cessaire pour assurer que les fruits et efforts de la gestion foresti re seront r partis entre tous les partenaires Une importance particuli re doit tre attribu e au dialogue entre exploitant et communaut locale CHAPITRE 2 GESTION DURABLE DES MASSIFS FORESTIERS DE PRODUCTION 2 1 La for t et ses multiples fonctions 2 2 Contexte international 2 3 Planification de la gestion durable et de la r colte 2 3 1 Plan d am nagement 232 Plan de gestion 233 Plan annuel des op rations plan de coupe GESTION DURABLE DES MASSIFS FORESTIERS DE PRODUCTION 2 1 LA FORET ET SES MULTIPLES FONCTIONS La for t remplit pour la plan te et les communaut s humaines certaines fonctions importantes notre survie et celles de nombreux autres organismes qu il convient de maintenir et pr server Il
154. ications pour l abattage on distingue trois types diff rents arbres avec base cylindrique et contreforts de dimension mod r e i tr s gros arbres avec base cylindrique et contreforts prononc s ii arbres avec base conique et contreforts en forme de planches hauts et lourds iii il Les contreforts de dimension mod r e sont coup s de telle fa on que le f t obtient un contour cylindrique en appliquant une coupe horizontale et une coupe verticale qui devraient se rencontrer en une ligne droite La coupe horizontale ne doit surtout pas d passer le plan form par la coupe verticale ii Quand l arbre est de tr s grand diam tre mais pr sente encore une base cylindrique il peut devenir n cessaire de non seulement enlever les contreforts mais aussi de r duire le diam tre du tronc pour permettre d ex cuter les coupes d abattage Pour cela le tronc est entaill avec deux traits de scies obliques un angle de 45 degr s ou par trois coupes laissant plus d espace Figure 23 Enlevage de contreforts Figure 24 Configuration et s quence de coupes l abattage d arbres contreforts et base conique 1 avec et 2 sans coin Figure 25 Schema du principe d abattage la scie cha ne pour manoeuvrer la tron onneuse Une autre option pour abattre des arbres de ce genre est de lever le niveau d abattage jusqu ce que le tronc atteigne une dimension
155. ieu d abattage est souhaitable Toutefois elle 9 pr sente l inconv nient de faciliter le braconnage et les coupes ill gales Afin de r cup rer des purges d coup es aux parcs de fa onnage et chargement il est fortement recommand d introduire des r gimes r guliers pour leur 9 9 p transport un lieu de transformation hors for t ou de faciliter leur transformation sur parc au moyen de scieries mobiles les techniques de tron onnage appliqu es l t tage et l culage sont d crites et illustr es en d taille dans la Section 5 4 5 3 DEBARDAGE le debardage constitue la premi re tape du transport des bois en grumes de la souche au parc de l usine de transformation Il consiste d placer les grumes ou billes du point d abattage jusqu au parc de chargement bord route Il est caract ris par l emploi d quipement lourd qui peut affecter l environnement de diff rentes mani res Le tracteur ouvre tout d abord un layon pour acc der aux pieds d barder Les arbres situ s sur le trajet de ce layon sont d racin s et couch s Parfois la lame du tracteur est utilis e pour niveler ou terrasser le sol afin de faciliter le d placement de l engin Les bois sont ensuite train s sur le sol perturbant celui ci rosion et s dimentation dans les cours d eau et endommageant les arbres en bordure de la piste de d bardage Les cours d eau travers s peuvent galement tre pollu s par les d bris et
156. ification afin de ne rejeter dans la nature que des eaux non nocives pour l environnement Les d chets r cup r s l issue de ce traitement seront br l s L utilisation de substances ou de produits toxiques doit tre strictement limit e et on doit leur substituer par des produits biod gradables autant que possible 12 2 STOCKAGE DES HYDROCARBURES Les lieux de stockage des carburants et lubrifiants doivent se situer e dans des zones bien drain es au moins 50 m d un cours d eau plus de 100 m des zones d habitation Des fosses de r cup ration de gasoil si possible en b ton d au moins deux fois la capacit de stockage doivent entourer les cuves ou citernes de carburant Le drainage des zones de stockage doit s vacuer vers des puisards situ s en terrain stable hors d eau et au moins 50 m d un cours d eau Si le stockage doit intervenir sur un quai ou wharf en bordure de rivi re e il doit tre construit aussi loin que possible de l eau o les citernes doivent tre entour es d une fosse de r cup ration d o le gasoil pourra ventuellement tre pomp 12 3 ENTRETIEN EN FOR T L entretien et la r paration des engins en for t doivent tre effectu s si possible partir d ateliers mobiles accompagnant les op rations d exploitation et ouverture de routes L approvisionnement des engins en carburants et lubrifiants doit se faire au moyen de citernes mobiles ou camions quip s cet
157. il faut proc der des apports de mat riaux nouveaux destin s renforcer et reconstituer la chauss e En principe seules les routes permanentes sont l objet de rechargement Il s agit alors d un rechargement g n ral en lat rite dont la p riodicit d pend de nombreux facteurs intensit de la circulation qualit des mat riaux en place conditions climatiques qualit de l entretien courant etc 4 7 3 Autres op rations d entretien Certaines parties des routes ne sont parfois pas assez solides et doivent tre terrass es nouveau Dans les zones de d blai des boulements ont souvent lieu Ils doivent tre rapidement d blay s au chargeur frontal ou mieux la pelle et le foss r tabli Quand la terre instable a fini de tomber le talus est stabilis Il co te moins cher de d blayer cette terre que d augmenter le volume de terrassement en diminuant la pente des talus lors de la construction de la route 4 8 IMPACTS CONS CUTIFS LA CONSTRUCTION DES ROUTES Les impacts sont principalement de deux types a Les impacts environnementaux inflig s la for t la construction des routes entra nant une disparition totale de la v g tation et de la couche d humus sur toute l assiette de la route Il faut plusieurs ann es apr s la fermeture de la route pour que la nature reprenne ses droits et pour r parer les d g ts occasionn s Cependant la route se couvrira progressivement tout d abord d une
158. imale des pistes de d bardage ne doit pas d passer 4 m c est dire la longueur de la pelle d un tracteur e les pistes doivent tre aussi rectilignes que possible et viter les virages trop serr s pour ne pas endommager les arbres en bordure de la piste 5 3 4 Impacts du d bardage Ces impacts sont toujours tr s n gatifs e d g ts caus s aux sols par la cr ation des pistes et des parcs et la circulation des engins et des billes compactage orni rage lessivage scalpage des sols sont la r gle des degr s divers destruction par les billes de la v g tation et blessures par arrachage d corce aux arbres en bordure de la piste Quelques pr cautions peuvent r duire ces impacts o pistes le moins terrass es possible ouverture la machette et branches maintenues au sol pour constituer un tapis de protection o pistes les plus droites et les moins larges optimisation de la longueur des billes en fonction du relief et de la sinuosit amp des pistes billes rondin es sans ailes de contreforts 5 3 5 Recommandations Pratiques d exploitation faible impact au d busquage et d bardage Il faut limiter l ouverture de pistes et le d busquage par tracteur chenilles terrain jusqu 45 pour cent 20 degr s d inclinaison au del d autres techniques d extraction doivent tre choisies ou la zone doit tre mise hors exploitation L op rateur avec son tracteur doit se restreindre
159. io conomiques des zones concern es e aux contraintes de rentabilit des entreprises dans le contexte des changes internationaux Au niveau de l entreprise il devra permettre d en p renniser la ressource c est dire s curiser sur la dur e l approvisionnement de l entreprise en mati re premi re bois ainsi que de faire voluer la strat gie et la gestion internes et externes de l entreprise du court vers le long terme Il faut souligner que dans les conditions politiques sociales et conomiques existantes dans les pays forestiers d Afrique et en fonction de la faiblesse de nos connaissances sur les m canismes de fonctionnement et de dynamique des cosyst mes tropicaux la conception et mise en uvre des am nagements ne pourront se r f rer dans une premi re tape qu quelques principes et r gles simples et r alistes Enfin alors que normalement la pr paration et r daction des diff rents plans sont du ressort du propri taire de la for t plusieurs pays ont choisi de d l guer partiellement ou totalement ces t ches au concessionnaire lui transf rant ainsi la quasi totale responsabilit de bonne gestion ou non des massifs de production La d clinaison d taill e du plan d am nagement se fait par l interm diaire de trois documents de dur e et d importance strat giques diff rentes dont les grandes caract ristiques sont sch matis es par tableau 6 o le plan d am nagement proprement dit
160. iques de la r partition de la richesse de la for t la configuration de la concession la cadence d exploitation du choix entre la concentration sur une seule base vie importante regroupant toutes les activit s techniques sociales et administratives ou une base vie moins tendue compl t e par un ou plusieurs campements secondaires plus proches des zones d exploitation L emplacement du site industriel devra galement tre d cid Le choix de l endroit doit faire l objet d une prospection de terrain d taill e Des plans de masse pr voyant l emplacement des diff rentes zones d activit et des b timents doivent tre tablis si possible par des sp cialistes Des d gagements paysagers des plantations d arbres d ornements et fruitiers doivent tre pr vus L endroit choisi doit tre sain ventil si possible situ en haut d une colline afin de b n ficier de d gagements visuels ou de panoramas et proximit d une source ou d un cours d eau permanent Construction Tous les b timents des nouveaux campements tablis sur une concession foresti re durable devront eux aussi tre construits de fa on durable ciment briques pierre bois durs transform s et confortable La voirie du campement devra tre clair e la nuit et plusieurs points d eau potable bornes fontaine seront implant s Les logements du personnel devront disposer au minimum de un point d eau potable et courante e un point
161. is des points principaux du p rim tre du permis et l ouverture des limites par ouverture de layons ou marquage la peinture o d finition des m thodes et techniques retenues mat riels mis r gles g n rales d exploitation disposition limites d exploitation pentes pluviom trie etc r gles de s curit e planification et formation de la main d uvre Modalit s de l inventaire d exploitation Les deux principales m thodes de r alisation de ces inventaires seront d crites en d tail au Chapitre 3 Nous en rappelons simplement ici les grandes caract ristiques et l utilit L inventaire fournira le nombre la qualit et la localisation des arbres exploitables et des tiges d avenir par essence commercialisable partir d un certain diam tre la nature du sol et la pr sence de mat riaux d am lioration ainsi que la microtopographie du terrain Cet inventaire est l unique moyen de o r ellement conna tre les volumes exploitables par essence et qualit de les localiser avec pr cision et donc de les r colter sans oublis d o augmentation sensible du volume l hectare et r duction correspondante de la superficie exploit e organiser planifier rationaliser et optimiser la gestion de l exploitation o optimiser l implantation du r seau routier secondaire des pistes de d bardage et des parcs de chargement d g ts caus s o r duire les d exploitation l environnement des
162. istes et naturalistes africains Vol 1 p 305 309 Waura F et Ngoye A 1991 Exploitation foresti re et sauvegarde de l environnement Revue foresti re fran aise Vol 6 p 97 102 INDICATION DES SOURCES INDICATION DES SOURCES PHOTOGRAPHIES ET GRAPHIQUES Couverture Paysage forestier tropical Grifi Chapitre 1 Les for ts tropicales humides d Afrique centrale et de l Ouest FAO Chapitre 2 Carte de gestion Sylvafrica Chapitre 3 Piquet principal au bord du parc de chargement FAO Arbre exploiter marqu et muni d un jeu de plaquettes Est ve Souche enregistr e d un arbre abattu Dipapoundji Chapitre 4 Route foresti re en terrain accident FAO Route foresti re en terrain plat FAO Pont forestier Est ve Chapitre 5 Ouverture de la canop e apr s l abattage FAO Piste de d bardage apr s ouverture FAO Perturbation du sol apr s passages fr quents FAO Section 5 1 Abattage d un arbre avec la scie cha ne FAO Chute de l arbre et retraite de l op rateur FAO Tronc et souche apr s l abattage FAO Section 5 2 Et tage en terrain accident FAO Scie cha ne coinc e pendant l t tage FAO Eculage et fa onnage de la grume au lieu d abattage FAO Section 5 3 D busquage avec treuil en terrain accident FAO D busquage excessif du tracteur chenilles FAO D bardage au tracteur roues avec treuil Est ve Section 5 4 Marquage des billes au parc de ch
163. kstra D P Toupin R et Othman M 2001 Steps toward sustainable forest manage ment in Central Africa Report of an exploratory visit to timber concessions in the Republic of Congo and Gabon USAID Washington Dykstra D P 2001a L exploitation faible impact l ancien et le nouveau Actualit s des for ts tropicales Vol 9 n 2 OIBT Yokohama Japon Dykstra D P 2001b Reconciling production of industrial timber with sustainable management of humid tropical forests for multiple goods and ser vices Salon international de l agriculture Les for ts tropicales des espaces partager des enjeux n gocier CIRAD For t Montpellier France Dykstra D P et al 1996 Promotion de l am nagement forestier dans la zone de for t tropica le humide d Afrique occidentale et centrale anglophone CIFOR Bogor Indon sie Elias 1999 Introduction un manuel sur la r colte du bois selon des m thodes impact r duit lors de coupes s lectives et de plantation en Indon sie Actualit s foresti res tropicales 7 n 3 OIBT Yokohama Japon FAO 2001 Governance principles for concessions and contracts in public forests Etudes FAO For t 139 Rome FAO 1999 Environmentally sound road con struction and harvesting in Bhutan Etude pilote n 12 Rome FAO 1998a Exploitation foresti re dans les for ts naturelles du Congo Etude pilote sur les techniques d exploitation foresti re Etude pilote n 7
164. l emplacement d une poche ou la position d un arbre Remarques Le comptage par vir es non syst matiques dont le parcours est fonction de la configuration de la poche et de l appr ciation du chef d quipe laisse toujours planer un doute sur l inventaire effectif de la totalit de la surface de la poche et donc de la possibilit d oublis ainsi que sur la bonne localisation des arbres Des probl mes d erreurs de positionnement des poches entre la carte et le terrain peuvent aussi intervenir Les techniques d identification et de num rotation des arbres sont laiss es l appr ciation des quipes de prospection les moyens propos s ci dessus ne sont donc que des exemples L utilisation du rubalise et du piquet est pratique mais ils sont souvent arrach s par les singes cr ant des confusions lors du marquage ult rieur des bois 3 3 3 Description de l inventaire par layonnage syst matique A partir d une ligne de base qui sert d acc s et d axe topographique et qui peut tre soit une route soit une piste pr existante ou un layon on proc de un quadrillage complet de la for t au moyen d un r seau de layons e layons principaux d orientation est ouest et nord sud magn tiques dont l intervalle varie le plus souvent entre 500 1 000 m parfois plus d limitant des quadrilat res de 50 100 ha etc Leur longueur est mesur e sans ou avec correction de pentes l aide d une drisse d un c ble talonn et
165. l est sp cifi par une lettre et un num ro sur la carte Sa longueur l horizontal et son azimut sont relev s et port s sur une fiche destin e au chef d quipe d inventaire l aide du SIG les limites de la poche et du layon sont report s sur les fonds de Figure 1 Decoupage en blocs et poches d exploitation carte au 1 5 000 avec les courbes de niveau Le point de d part de tous les layons principaux est situ bord route foresti re dont le trac provisoire a t pr alablement d fini en fonction de la distance de d bardage maximum de la richesse de la for t du relief et des zones hors exploitation G n ralement le layon principal assorti si besoin de layons secondaires constituera aux rectifications de terrain pr s le trac de la ou des piste s de d bardage Chaque poche est mat rialis e son entr e bord route au point de d part du layon principal par une inscription la peinture sur un arbre des num ros de poche et de layon L inventaire de la poche est effectu par une quipe souvent constitu e de neuf dix personnes dont un chef d quipe un boussolier deux machetteurs et cinq ou six compteurs L ouverture du layon d une largeur maximale d 1 m tre est effectu e la machette Une premi re reconnaissance de la poche a d abord lieu pour bien localiser la cr te et l emplacement du layon et ventuellement modifier son parcours Le boussolier fait ensuite la
166. la faune avec plus ou moins de succ s mais le principe reste encore d velopper et promouvoir sur grande chelle Nom Classification CITES Protection scientifique de l UICN Annexe au Gabon Primates H cheur Cercopithecus Non nictitans protegee Moustac Cercopithecus Non cephus protegee Le singe amp queue Cercopithecus Il Prot g e de soleil solatus Colobe noir Colobus Vuln rable Il Non satanas prot g e Mandrill Mandrillus l Prot g e sphinx partiellement Rongeurs Porc pic Atherurus Non africanus prot g e Aulacode rat de Thryonomys Non canne swinderianus prot g e Pangolins Pangolin g ant Smutsia Il Prot g e gigantea Pangolin Manis tricuspis Il Non commun prot g e Artiodactyles Potamoch re Potamochoerus Prot g e porcus partiellement Chevrotain Hyemoschus Prot g e aquatique aquaticus C phalophe bleu Il Non prot g e C phalophe bay Cephalophus Il Non dorsalis prot g e C phalophe de Cephalophus Non Peters callipygus prot g e Reptiles Crocodile Osteolaemus Vuln rable Protegee nuque cuirass tetraspis partiellement Crocodile nain Crocodile Crocodylus Donn es Protegee museau allong cataphractus insuffisantes partiellement d Afrique Tableau 14 Esp ces les plus chass es au Gabon Nom fran ais Nom scientifique Classification CITES d UICN Elephant de for t
167. les conditions d une exploitation faible impact La liaison entre plan et op rations passe par deux d marches e utilisation g n rale et permanente de la carte d op ration qui fournit la visualisation de la zone exploiter la position approximative de chaque arbre exploiter et les particularit s du terrain rivi res ravins mar cages rochers De plus elle indique les routes d p ts ponts et pistes de d bardage o instructions sur place pour les quipes d abattage et d extraction sur le terrain cette carte est la base pour circuler selon certaines r gles Chaque quipe doit recevoir une copie de la carte d op ration avec une explication des d tails de l op ration et des pr cautions particuli res prendre Si l appropriation de la planification par les quipes de terrain en particulier au travers de la carte d exploitation n est pas initi e par l encadrement ou n aboutit pas alors celle ci risque fort de ne rester qu un document suppl mentaire inutile et co teux Figure 20 Carte d op ration 5 1 ABATTAGE CONTR LE l abattage fait partie des activit s qui peuvent causer des impacts s v res au peuplement restant Il faut appliquer la technique de travail juste pour garder les parties les plus pr cieuses du tronc Actuellement les arbres sont assez souvent abattus sans qu une entaille ou charni re soit r alis e proprement Ainsi les arbres tombent sans contr le ce q
168. lic Elles devront alors r pondre au cahier des charges impos par l administration 4 3 CARACT RISTIQUES DES ROUTES Toute route est d finie par trois l ments e le profil ou coupe transversale de la route o le trac en plan ou vue a rienne de la route o le profil en long projection de la route sur un axe vertical Figure 7 Profil transversal de l emprise d une route principale en terrain plat Figure 8 Profil en travers type d blai remblai sur route flanc de coteau 4 3 1 Profil en travers Les largeurs les plus courantes de l emprise et de ses l ments sont les suivantes Emprise 30 45 m D forestage 15 30 m Terrassement 7 12m Nivellement 649m Eclairement terrain peu accident 10 17 m Eclairement flanc de coteau 5 30m A flanc de coteau l clairement est toujours beaucoup plus large en amont Une route est ouest n cessite un clairement moins large qu une route nord sud car elle est ensoleill e plus longtemps Largeur de la plate forme entre bords int rieurs des foss s On constate couramment les valeurs ci dessous Routes d acc s 10 12 m Routes principales 8 10 m Routes secondaires 5 7 m Profil de la chauss e et accotements Le profil de la chauss e doit toujours avoir une forme bomb e pour favoriser l coulement des eaux de pluie vers l ext rieur La pente la plus efficace vitant tout ravinement se situe entre 3 et Foss s
169. lle n a pas franchir de cr te e flanc de coteau on recherche les zones de pente mod r e e flanc de coteau si la pente transversale est forte il faut principalement r aliser un profil en d blai afin de gagner une meilleure assise de la route et faciliter le drainage De plus le travail en d blai permet d op rer en p riode de pluie le terrain supportant la plate forme n tant pas remu Dans une vall e fond large et plat on vite g n ralement de couper les cours d eau au voisinage de leur confluent afin de faire l conomie de ponts Le trac d finitif est mat rialis sur le terrain par un layon d un m tre environ et les alignements jalonn s Bien videmment le trac routier devra respecter imp rativement les zones prot g es et dans la mesure du possible les zones sensibles et les arbres d avenir et patrimoniaux 4 4 3 D forestage Il consiste d barrasser l assiette de la route de toute la v g tation et du sol v g tal qui la recouvre Il s effectue toujours au tracteur chenilles Par mesure de s curit l abattage des gros arbres est effectu la scie cha ne pr alablement leur dessouchage par le tracteur 4 4 4 Terrassement Le terrassement de l assiette de la route intervient directement apr s le d forestage Ce sont g n ralement les m mes tracteurs chenilles qui effectuent tous les travaux de d placement de mat riaux construction de remblais de f
170. loitation DME Diam tre au dessous duquel l exploitation d une certaine essence est interdite par voie r glementaire Lorsque les DME effectivement appliqu s au cours des op rations sont sup rieures aux DMA fix s au plan d am nagement la durabilit des syst mes polycycliques est mise en p ril voir Ecr mage Drainage Systeme de conduite et d vacuation d eau qui prot ge l assiette d une route foresti re avec une chauss e en sol naturel contre la d gradation de la r sistance de charge due l eau La s cheresse relative de l assiette est assur e par un profil bomb de la chauss e par des foss s des exutoires et dalots Ecr mage Expression m taphorique d signant l exploitation hyper s lective d une poign e d essences l cr mage peut mettre en question la durabilit des syst mes polycycliques En pr levant moins de volume de bois d uvre que pr vu par le plan d am nagement elle entra ne une demande continue de nouvelles surfaces exploiter et lorsqu un march recherche de nouvelles essences conduit les exploitants repasser plusieurs fois sur les parcelles d j exploit es sans respecter le r gime de rotation Egobelage Op ration qui consiste enlever les contreforts d un arbre avant l abattage Cette pratique est fortement recommand e afin de faciliter l abattage contr l et maximiser la r cup ration de bois d uvre la base du tronc voir Contrefort Eling
171. mandant qu un standard de construction simple Dans la majorit des cas les parcs de chargement sont r partis le long de ces routes Leur planification et construction pr alable est un pr requis fondamental pour diminuer les distances de d bardage et r duire la surface perturb e par le r seau de lignes d extraction routes et pistes de d bardage S diments Mat riaux d rosion sol sable argile gravier et blocs entra n s par les cours d eau transport s en suspension dans l eau et qui se d posent dans les c nes de d jection ou les plaines d inondation Voir aussi Erosion Semencier Arbre en tat apparemment sain et de bonne conformation marqu avant et pr serv pendant l exploitation afin de faciliter la r g n ration naturelle et pr server la p rennit des esp ces sylvestres et de leur composition Souche Partie d un arbre bas du tronc et racines qui reste en terre apr s l abattage Syst mes de r colte monocyclique Syst mes de r colte o les arbres sont r colt s en une seule fois la fin de la r volution On peut proc der des entr es interm diaires claircies pour liminer les arbres qui ne doivent pas figurer dans le peuplement final de sorte que ceux qui doivent y figurer b n ficient de davantage de lumi re et d l ments nutritifs et puissent de ce fait mieux se d velopper Syst mes de r colte polycyclique Syst mes de r colte caract ris s par une rotation
172. ment mati re o estimation des d g ts caus s au peuplement l abattage et au d bardage respect des arbres d avenir et d g ts inflig s au peuplement r siduel e d g ts au sol rosion tassement o v rification de la qualit et l optimisation du r seau de pistes de d bardage l valuation externe r pond des motifs et objectifs diff rents Elle peut tre d clench e ind pendamment de la volont de l entreprise soit pour l valuation du respect des clauses et charges d exploitation par les autorit s foresti res soit pour le suivi des conditions d un pr t par un bailleur ou par l entreprise elle m me qui souhaite la mise en place du processus de certification durable de la concession par un organisme certificateur Ces valuations externes sont men es sur une base p riodique par des quipes ext rieures totalement ind pendantes de l entreprise CHAPITRE 12 ENTRETIEN ET REPARATION DES EQUIPEMENTS 12 1 Atelier et garage 12 2 Stockage des hydrocarbures 12 3 Entretien en for t 12 4 D chets de l exploitation ENTRETIEN ET REPARATION DES EQUIPEMENTS 12 1 ATELIER ET GARAGE Les b timents usage de garage ou d atelier doivent tre situ s plus de 50 m de toute source ou cours d eau La r cup ration et l vacuation des eaux us es en provenance des ateliers ou garages doivent se faire vers et dans des bassins de d cantation pour y subir des traitements de pur
173. ment de la chauss e 4 7 3 Autres op rations d entretien Impacts cons cutifs la construction des routes Recommandations PLANIFICATION ET MISE EN CEUVRE DU RESEAU ROUTIER DES OUVRAGES ET DU FRANCHISSEMENT DES COURS D EAU Objectifs assurer un acc s efficace la for t dans les meilleures conditions o limiter la superficie d gag e par le r seau de routes afin de r duire au minimum les impacts sur la for t sur l rosion des sols et les co ts d exploitation assurer l vacuation des produits des zones exploit es jusqu au lieu de vente transformation permettre un transport efficace et s r du personnel o r duire les co ts d entretien de l quipement de roulage respecter les obligations contractuelles du cahier des charges 4 1 CLASSIFICATION DES ROUTES Les routes foresti res peuvent se classer en quatre cat gories o les routes d acc s ou de liaison au chantier qui assurent la liaison entre les limites de la concession et le r seau routier public ou une voie d eau ou une voie ferr e Cette route lorsqu elle existe supporte la totalit du volume exploit durant toute la dur e de l exploitation du permis et doit donc tre praticable en permanence Elle draine annuellement quelques dizaines plusieurs centaines de milliers de m o les routes principales internes au chantier qui desservent tout ou partie de la concession et s articulent autour d une dorsale qui tr
174. miner le risque qu elle puisse rouler glisser ou rebondir la fin du tronconnage Les grumes sous tension doivent toujours tre tron onn es en effectuant la premi re coupe dans la partie comprim e Le tron onneur doit viter de scier avec l extr mit de la scie pour supprimer le risque de rebond tr s difficile contr ler et tr s dangereux 10 4 3 Vidange du tracteur Les tracteurs doivent tre quip s de cabines de protection agr es internationalement Roll Over Protection Structure ROPS et Falling Object Protection Structure FOPS mont es conform ment aux instructions des constructeurs Les fixations des si ges et ceintures de s curit doivent r pondre aux normes internationales La partie arri re de la cabine doit tre dot e d une protection de type m tal d ploy Le tracteur doit tre muni d un extincteur facilement accessible et en tat de marche Pour p n trer ou sortir de la cabine le conducteur devrait toujours faire face la cabine Le d bardage flanc de coteau doit tre vit car il r duit la stabilit des machines l arri re du tracteur doit tre plac face la charge afin de r duire le tra nage lat ral Lorsque le treuil fonctionne les freins du tracteur Figure 39 Ph nom ne de rebond doivent tre serr s et la pelle plac e en position basse Le c ble ou les lingues doivent tre attach s assez pr s de l extr mit de la grume pou
175. mmunaut s la pr paration et la mise en uvre des plans d am nagement et de gestion des for ts communautaires o financer et r aliser des op rations pilotes ou recherches de terrain sur l am lioration des techniques d exploitation compatibles avec la gestion durable des massifs Organismes de formation et de recherche Mener des recherches et projets destin s am liorer les techniques et outils de l EFI mener des recherches et projets destin s faciliter la mise en uvre de l EFl former ou aider la sensibilisation et formation de l ensemble des intervenants la gestion durable et l EFI participer l am lioration la promotion et diffusion des normes crit res et indicateurs relatifs la gestion durable et l EFI Bailleurs de fonds o Sensibiliser et assister les gouvernements promulguer et mettre en uvre une politique et un Code forestier favorables la gestion durable et l EFI aider au financement des op rations de gestion durable en particulier des plans d am nagement et de l EFI par les entreprises foresti res subventionner ou favoriser la subvention des op rations relatives la protection de la biodiversit et la faune ne relevant pas de la responsabilit ni du financement des entreprises e financer ou aider au financement des organismes de formation et de recherche 1 5 LABORATION DU CODE PLAN DE L ETUDE Le Code r gional est une a
176. munaut s locales Il vise pr coniser ce que l on doit faire plut t que comment le faire Rappelons nouveau que ce Code ne pourra pas dans la plupart des cas tre directement applicable l ensemble des situations et pays tant ceux ci sont multiples et vari s Les lignes directrices pr conis es devront tre adapt es au cas par cas mais le Code mod le permet n anmoins d exposer les grands principes de base qui r gissent une exploitation foresti re cologiquement rationnelle FAO 1996 Il n est pas con u pour servir d ouvrage de r f rence sur les techniques d exploitation foresti re proprement dites ni de mode d emploi des outils et mat riels de r colte 1 2 D MARCHE Ce Code inspir du Code mod le FAO des pratiques d exploitation foresti re publi en 1996 qui lui a servi de r f rence se fonde sur le principe qu il est possible d exploiter les for ts tropicales selon des m thodes qui en pr servent la p rennit FAO 1996 et en limitent sensiblement les impacts n gatifs Tout am nagement viable des for ts suppose n cessairement que leur exploitation et toutes les activit s qui lui sont associ es ne portent pas atteinte leur capacit de r g n ration ni n emp chent d en tirer les produits et services indispensables la prosp rit des g n rations pr sentes et futures De saines pratiques d exploitation devraient permettre de remplir cette condition
177. n L tude se termine par l examen des relations de l exploitation avec les populations locales Elle est compl t e par un glossaire et une bibliographie 1 6 IMPACTS DE L EXPLOITATION FORESTI RE DANS LE CONTEXTE REGIONAL L exploitation foresti re entra ne comme toute activit industrielle des impacts sur l environnement naturel et social La cr ation d infrastructures l abattage et la p n tration des engins sont en fonction de leur intensit et des pratiques employ es plus ou moins dommageables pour la for t Dans la comparaison intercontinentale voir tableau 1 la faible intensit qui caract rise l exploitation fortement s lective en Afrique fait penser que les d g ts sont minimes Toutefois les pratiques inappropri es encore assez r pandues faute de savoir faire de syst mes normatifs et de contr le peuvent causer des impacts nocifs consid rables au bien tre de la main d uvre et de la population locale la durabilit de l environnement structure de la for t peuplement restant et au sol et l efficience des op rations Afrique Am rique Asie du S E Nombre de tiges 1 3 2 5 6 20 pr lev es ha Volume 5 30 10 50 50 150 commercial pr lev ha Peuplement 10 15 25 40 50 60 endommag Tableau 1 Estimation de l impact de l exploitation sur le peuplement Le tableau 2 pr sente titre d exemple quelques r sultats d une tude pilote men e au Gabo
178. n Ils d montrent que quoique les valeurs absolues soient mod r es les chiffres d impact sp cifique peuvent atteindre des valeurs inqui tantes D g ts au peuplement Volume des arbres Abattage et extraction nombre d arbres Nombre d arbres abattus par hectare 2 75 Volume de bois d uvre pr lev 18 m3 ha Volume de bois d uvre extrait 10 m3 ha D g ts par hectare 13 m3 5 5 Deg ts par ar bre abattu 5 m3 2 0 Deg ts par m3 de bois en f ts 0 70 m3 D g ts par m3 de bois en billes 1 30 m3 Tableau 2 D g ts au peuplement caus s par l abattage et le d bardage 1 6 1 Les pratiques potentiellement nocives L exploitation hyperselective l cr mage Le bois rond de premi re qualit des essences les plus demand es est transport sur de tr s longues distances engendrant des co ts qui ne sont justifiables que par les prix lev s pay s au niveau du march mondial Par contre les essences et qualit s non exportables qui ont une valeur commerciale ne sont le plus souvent pas exploit es Lorsque les billes de qualit s inf rieures sont sci es la portion de bois rejet est tr s lev e tant donn que les co ts de production ne peuvent tre couverts que par l exportation de bois sci de premi re qualit Si une unit de transformation op rationnelle n est pas disponible seules les essences premi res sont abattues et du f t n est r cup r e qu une seule
179. n les camions de taille galement petite ou moyenne de gabarit largi utilis s sur courte distance de roulage pour charger et transporter des grumes l g res Le tracteur chenilles Le camion charger est plac au bord d un quai ou dans une fosse et le tracteur avec sa pelle pousse les grumes une par une sur les traverses Pour les deuxi me et troisi me rang es des rampes en rondins sont utilis es Avantages moyen de chargement efficient surtout si les billes sont tr s lourdes e emploi d un engin existant g n ralement un tracteur amorti e possibilit de monter les chenilles en tuiles plates moins agressives pour le sol Inconv nients e proc d lent si les billes charger sont nombreuses e proc d abimant la suspension du camion e m thode viter en saison des pluies fosses inond es orni rages patinages etc Cette m thode convient bien aux petites cadences de production avec des billes lourdes Pour les grumes de plus de 15 tonnes sauf si l on dispose d un tr s puissant chargeur frontal le chargement la fosse est le seul praticable Chargeur frontal articul sur roues C est le proc d de changement le plus courant Les chargeurs sont des engins adapt s des travaux publics quip s d un ch ssis articul et mont s sur roues lls sont galement dot s d une fourche grumes ventuellement munie d un bras sup rieur pour prendre plusieurs billes la fois
180. n dalot Si la route doit rester en service plus d une ann e il est indispensable d tablir un dalot chaque point bas du profil en long Dans le cas d une route flanc de coteau un dalot est n cessaire chaque talweg Selon le type de route sa dur e d utilisation et les moyens dont dispose le chantier ces dalots seront construits l aide de mat riaux plus ou moins durables L empilage de trois billes qui laissent un espace libre servant de goulotte doit tre vit car ce dalot s obstrue fr quemment Arbres creux des arbres de gros diam tre peuvent tre employ s Il faut toujours placer l orifice le plus troit vers l amont pour viter l obstruction Planches dans une tranch e creus e dans la route on place perpendiculairement l axe de la chauss e des cadres en bois de 50 x 50 ou 60 x 60 r guli rement espac s des intervalles de 1 50 2 m Ces cadres servent d tais des planches dispos es autour de ces cadres comme un coffrage On remblaie ensuite la tranch e en compactant la terre Buses en ciment ou m talliques leur diam tre est g n ralement sup rieur 60 cm et peut aller jusqu 2 m il est pr f rable d installer une buse d un m tre plut t que deux buses de 60 cm plac es c te c te F ts de 200 litres soud s Figure 14 Drainage d une route en terrain plat Figure 15 Emplacement d un dalot bout bout sont quivalent des buses m talliques bon
181. n for t dense humide de Yapo C te d Ivoire soumise un traitement d claircie Bilan quatre ann es d tude Actes du S minaire FORAFRI gestion des for ts denses humi des africaines aujourd hui Libreville Obam A 1992 Conservation et mise en valeur des for ts au Cameroun Imprimerie nationale Yaound Obame O et Yamindou J 1999 Indusirie et exploitation foresti re pour un d veloppement durable Actes du S minaire FORAFRI de Libreville sur la gestion des for ts denses humides africaines aujourd hui Libreville Odoom F 2003 Impacts of Forest Harvesting in Ghana The case of BLLC Rapport final d une etude pilote conduite dans le cadre de la Composante 3 Promotion de pratiques d exploi tation am lior es du Programme GCP RAF 354 EC Takoradi Ghana O Heix B C 2001 Les crit res et indicateurs de gestion durable des for ts de production dans le bassin du Congo le cas du Gabon ENGREF Montpellier France OIBT 1998 Crit res et indicateurs pour l am nagement durable des for ts tropicales S rie poli tique foresti re n 7 Yokohama Japon OIBT 1996 Reduced impacts increased costs Actualit s des for ts tropicales Vol 6 n 3 Secr tariat de l OIBT Yokohama Japon OIBT 1992 Crit res de mesure de l am nage ment durable des for ts tropicales S rie politique foresti re n 3 Yokohama Japon OIBT 1990 Directives pour l am nagement durable des for
182. ndement au sciage mais qui si elles sont cylindriques peuvent tre d roul es La deuxi me op ration de tron onnage beaucoup plus complexe proc de la d coupe de la tige en billons de diff rentes longueurs la fois pour faciliter le transport et valoriser conomiquement au mieux le volume d bard Le tra age des d coupes doit tre entrepris par un op rateur tr s exp riment car il y a lieu de rechercher une valorisation commerciale optimale pour la totalit du volume de l arbre et pas seulement pour un seul billon Bien que certaines for ts tropicales poss dent une proportion non n gligeable d arbres pr sentant des d fauts internes non d celables sur pied des volumes importants sont abandonn s en for t Face l absence d usines de r cup ration de sous produits de la for t des efforts doivent tre accomplis pour une meilleure commercialisation qui vise exploiter aussi les essences et qualit secondaires et donne les conditions pour leur valorisation recherche de march s transformation en r gime propre Lieu de tron onnage Le tron onnage peut avoir lieu la souche sur parc interm diaire ou sur parc bord route en fonction de la taille des arbres de la topographie de la zone et du mat riel de d bardage utilis A la souche o le d bardage cons cutif est facilit par le poids r duit de la grume e la surveillance sur la r cup ration de bois est difficile les erreu
183. ne bretelle routi re ou un axe secondaire e ouverture la machette d un trac sur la ligne de cr te qui constituera en principe l axe principal de d bardage Notons que dans le cas de l inventaire par poche ces deux op rations ont d j t r alis es au moment de l inventaire Rep rage et marquage d finitif des arbres exploitables et prot ger l quipe de terrain se rend aupr s de tous les arbres identifi s comme exploitables lors de l inventaire et v rifie si ils sont ou non r ellement exploitables essence diam tre et qualit en fonction des crit res du march L arbre refus se voit ter sa plaquette ou effacer son num ro l arbre accept est d finitivement identifi par attribution ou non d un nouveau num ro dit d exploitation marquage suppl mentaire sur le tronc croix flashis et attribution d un jeu de plaquettes Plusieurs exploitants utilisent cette m thode pour contr ler la bonne vacuation des bois Trois plaquettes m talliques portant num ro de l arbre sont clou es sur le tronc La premi re est relev e par l abatteur la seconde par le d bardeur et la troisi me par le num roteur et sont ramen es au bureau ou au chef de chantier pour v rification Si un arbre oubli ou refus par l quipe d inventaire est trouv un num ro d exploitation lui est attribu et il est port et positionn sur la carte de prospection Les tiges des arbres d avenir ou prot
184. ne t te quip e de quatre rouleaux entre et sur lesquels passe le c ble du treuil du tracteur L arche pr sente l avantage de diminuer le frottement des grumes sur le sol et donc de r duire leur r sistance au glissement de limiter le labourage du sol et d augmenter la capacit du tracteur mais elle complique sa man uvre et le renverse facilement en cas de traction lat rale trop forte Selon la nature du terrain la richesse de la for t et la dimension des arbres deux sch mas de d bardage existent le d bardage en une phase directement de la souche un parc bord route et le d bardage en deux phases avec rupture de charge sur un parc interm diaire en for t Le d bardage en une phase correspond e un terrain facile et donc un r seau dense de routes bon march allant de pair avec un d bardage court de quelques centaines de m tres au plus une for t de richesse moyenne ou lev e permettant un amortissement des routes dans de bonnes conditions Le d bardage en une phase est effectu le plus souvent par les tracteurs chenilles quelques fois par les tracteurs roues Les chenillards op rent seuls les tracteurs roues g n ralement en association avec les chenillards ces derniers sortant les plus grosses tiges et les engins pneus les plus petites ou les plus l g res tout en profitant des pistes d j ouvertes Le d bardage en deux phases est employ e en terrain difficile ou lorsqu on
185. nisseurs et entrepos s en toute s curit dans des r cipients citernes etc interdisant les fuites et accidents Les produits chimiques doivent tre entrepos s dans un b timent sec frais et bien ventil Les conteneurs ne doivent pas tre stock s directement sur le sol mais sur lev s sur des palettes par exemple Les sites de stockage de tous ces produits doivent tre situ s au moins 100 m tres d un cours d eau Les citernes de stockage des carburants seront situ es sur des plates formes en bois ou b ton permettant de r cup rer les pertes tomb es au sol lors des livraisons L approvisionnement du gasoil en for t se fera partir de citernes mobiles quip es d une pompe en bon tat Sur les lieux de remplissage et d utilisation e le gasoil m lang l eau lors des purges devra tre r cup r dans un r cipient ft ou demi f t g n ralement e le gasoil impropre la consommation sera stock dans un autre r cipient et rapport l atelier pour diverses utilisations nettoyage des pi ces additif e toutes les huiles us es seront aussi r cup r es dans des r cipients ad quats et pourront ventuellement tre utilis es sur place pour le graissage des scies cha ne comme produit de traitement ou retourn es l atelier pour r cup ration avant renvoi possible chez le fournisseur e l approvisionnement en carburant et lubrifiant des scies cha ne se fera au moy
186. ns la chauss e le fond du foss doit tre au moins 60 cm au dessous de la surface Un foss qui reste plein d eau contribue l imbibition de la chauss e et en r duit beaucoup la r sistance Il est facile rep rer car des s diments boue ou sable s y d posent Il faut viter la formation de d p ts qui obstruent le foss et l rosion qui peut menacer la plate forme Une pente longitudinale minimale facilite l limination des d p ts mais elle doit rester inf rieure 5 pour cent pour ne pas provoquer des ravines Pour limiter le ravinement des foss s de routes plus escarp s on peut disposer des blocs le long du foss qui r duiront la vitesse de l eau et bloqueront les s diments en amont Lorsque la route est construite en tranch e ou en d blai flanc de coteau il est souvent utile de creuser au dessus du d blai un foss de cr te qui arr te les eaux du versant et les emp che d atteindre la route Ils doivent tre construits une distance suffisante de la cr te du talus de d blai 4 5 m pour viter des infiltrations dangereuses pour la stabilit du talus Les foss s sont g n ralement r alis s la niveleuse d s la fin du terrassement cependant dans certains cas ils sont creus s ou ouverts manuellement Les exutoires ont pour vocation d vacuer les eaux des foss s lat raux vers les talwegs naturels Leur nombre et leur espacement ne r pondent aucune r gle pr cise L obs
187. nstituts de recherche ne pas tablir des unit s d exploitation trop grandes et concentrer au maximum l abattage Cette solution est aussi avantageuse pour les animaux limitation du temps d intervention que pour l exploitant Les employ s de l entreprise Les employ s ont l obligation de se soumettre aux lois sur la chasse et aux interdictions prescrites par l entreprise Ils devront collaborer aux projets de d veloppement de ressources alternatives levage cultures cueillette voir Section 7 2 Identification et d veloppement des ressources alternatives Les autorit s Le r le de l Etat est surtout li aux activit s suivantes e la formation d quipes d cogardes La formation consiste entre autres en une formation paramilitaire en cartographie GPS boussole en connaissance de la faune et flore etc Ces cogardes doivent tre munis d un permis de port d armes et d une paire de menottes et tre asserment s pour l ex cution de leur travail o l installation de postes de contr le par les cogardes aux barri res et comme brigade mobile e tenir jour sur un cahier toutes les activit s ill gales les visiteurs les entr es et sorties aux postes barri res etc o retrait par la police des permis de conduire aux chauffeurs taxi brousse transportant des braconniers soutien l entreprise pour le maintien de la justice arr t de malfaiteurs d nonc s etc o pr sence rema
188. nt les caract ristiques suivantes e tre prot g e des eaux de ruissellement e tre situ e au moins 50 m d un cours d eau ou point d eau et tre situ e au dessus de la nappe phr atique e l acc s devra tre prot g par une barri re ou cl ture afin d en interdire l entr e aux animaux ou enfants Plusieurs fosses devront tre ouvertes en fonction du type de d chets d chets m nagers et combustibles seront r guli rement br l s Chaque maison disposera d un demi f t muni d un couvercle pour vider ses ordures Le ramassage devra tre effectu au moins deux fois par semaine Les d chets de l infirmerie devront faire l objet d un traitement sp cifique et prot g Les d chets m talliques seront recouverts par au moins 30 cm de terre d s que la fosse sera pleine Les pneus et d chets plus volumineux carcasses par exemple seront stock s s par ment Des syst mes de r cup ration de ces d chets devront tre n goci s avec les fournisseurs CHAPITRE 9 EMPLOI QUALIFICATION ET FORMATION DU PERSONNEL EMPLOI QUALIFICATION ET FORMATION DU PERSONNEL Quelques principes g n raux doivent chaque fois que possible accompagner l emploi e il faut favoriser les emplois stables annuels et durables par rapport aux embauches pr caires et courte dur e o le recrutement du personnel doit s effectuer sur la base de profils de poste d ment r fl chis dans le
189. oids de l arbre et de son essence propri t s du bois Elle est g n ralement consid r e d environ 30 degr s de chaque c t de la ligne imaginaire qui repr sente la direction laquelle l arbre tomberait sans manipulation Au del l abattage contre la pente ne semble pas praticable car la s curit des op rateurs est en jeu et le tracteur et le treuil comme auxiliaires pour faire tomber l arbre ne sont applicables que difficilement li la densit et visibilit dans les for ts tropicales humides c Pr parer l arbre abattre L abatteur et son assistant doivent soigneusement nettoyer les environs imm diats de l arbre de tous les obstacles g nants branches basses broussailles afin d voluer l aise sur l aire de travail e gratter la base du tronc la machette de fa on d barrasser l corce des cailloux ou autres l ments risquant de desaffuter la cha ne de scie e couper toutes les lianes visibles et accessibles autour et dans le voisinage de l arbre si n cessaire Plusieurs auteurs Dykstra Heinrich Sist et al pr conisent de proc der au d lianage au moins 6 mois avant abattage particuli rement en Asie En Afrique avec ses for ts riches en essences et structures verticales il est souvent difficile de rep rer le r seau de lianes dans la canop e Par ailleurs peu d tudes ont t entreprises en Afrique sur ce th me et les seules qui soient significatives font dou
190. opographiques majeures elle est accompagn e d un tableau r capitulatif des superficies des strates regroup es Cette carte peut tre num ris e et int gr e ainsi que toutes les bases de donn es cartographiques dans un Syst me d information g ographique SIG 3 2 SYST ME D INFORMATION G O GRAPHIQUE UN OUTIL DE GESTION Le Syst me d information g ographique est un syst me informatique qui permet partir de diverses sources de rassembler d organiser de g rer d analyser de combiner d laborer et de pr senter des informations localis es g ographiquement contribuant notamment la gestion de l espace Le SIG permet d ex cuter quatre types d activit s saisie num rique des coordonn es g ographiques navigation gestion th matiques des donn es analyse spatiale et fabrication de cartes Les cartes issues de la t l d tection ainsi que toutes les autres donn es g or f renc es utiles ainsi que les donn es de l inventaire d am nagement et d exploitation du parcellaire d exploitation seront int gr es dans le SIG apr s num risation Ces donn es peuvent tre e des cartes th matiques diverses occupation des sols g ologiques p dologiques etc ou des cartes topographiques existantes o le dispositif de sondage des inventaires o les donn es floristiques dendrom triques environne mentales faunistiques recueillies l int rieur des placettes d am nagement et d exploitation
191. oser Il convient galement d am nager des foss s de d rivation pour emp cher les eaux de ruissellement de se d verser directement dans le cours d eau o il faut viter les eaux saum tres et les zones de mangrove pour le stockage e le remorquage n est jamais effectu contre courant on ne remonte donc pas les rivi res et en zone d estuaire on attend la mar e favorable la progression du radeau est assur e par le courant lui m me le remorqueur assure le guidage et le contr le de direction du radeau en fonction du vent et du courant le c ble de remorquage doit tre assez long pour plonger dans l eau et viter de se tendre brusquement le remorqueur doit tre plus l ger que la charge remorqu e pour pouvoir ventuellement reculer la houle et viter de casser le c ble de remorque l avant l arri re et lat ralement afin d viter toute collision la puissance des remorqueurs ou des pousseurs doit tre suffisante pour parfaitement contr ler la vitesse et la direction du convoi Impacts du transport sur l environnement Les impacts majeurs sont bien s r caus s par la construction des routes Les camions peuvent tre l origine de accidents mat riels et corporels pollutions diverses gaz d chappement fuites de carburants et lubrifiants transport et commerce ill gaux de viande de chasse et d autres produits Recommandations Les pratiques d exploitation faible impact au transpo
192. oss s et d exutoires de foss s Les transports de mat riaux doivent tre limit s ce qu un bulldozer peut effectuer conomiquement Les transports de terre longitudinaux seront peu importants remblais de franchissement de talwegs digues acc s de ponts Figure 12 Relief d un terrain flanc de coteau avec zones favorables pour le trac de la route Figure 13 Construction de route l aide d une pelle hydrau lique et d un tracteur chenilles En terrain accident pour la construction de routes flanc de coteau en profil d blai remblai l utilisation d une pelle hydraulique sur chenilles bien que peu fr quente en Afrique est une alternative offrant plusieurs avantages o les souches houppiers et d bris v g taux divers provenant de la zone de d blai peuvent tre facilement extraits et plac s au pied du remblai constituant un andain de filtration emp chant par exemple les s diments de ruisseler dans un cours d eau avoisinant Cela vite aussi ces d bris de se m langer avec la terre du remblai o leur d composition ult rieure peut cr er des zones de faiblesse e la quantit de mat riaux de d blai peut tre r duite de 20 30 pour cent par rapport au bulldozer pour un m me profil de terrain e le remblai sera constitu de couches successives de 30 50 cm d paisseur plus facilement et mieux compact es s appuyant la base si la nature du terrain le permet
193. outes foresti res abandonn es sauf dans le cas de probl mes avec les villageois par des fosses profondes ou de grosses grumes installation de barri res gard es toutes les entr es de la concession en usage l entreprise devra faciliter les besoins des ouvriers et de leur famille en prot ines par la vente de viande de poulet dinde porc et de poisson congel ou fum dans l conomat du campement Ces produits seront vendus prix r duits ou comp titifs par rapport au prix du gibier etablissement d une zone de chasse autour du campement pour les ouvriers en possession d un fusil un permis de port d armes et permis de chasse ceci dans le cadre du respect des lois en vigueur Un territoire d limit pourra tre attribu autour du campement seulement en dehors des jours de travail et durant le jour Il sera interdit de venir sur les lieux de travail avec un fusil de d tenir une arme ou du gibier tu dans un v hicule de la soci t et de chasser plus de gibier que n cessaire pour la subsistance de sa famille nombre de pi ces de gibier limit interdiction l conomat de vendre des pi ges ou c bles La pr sence et les activit s des braconniers devront tre d courag es par tous les moyens l galement admis interdiction d acc s aux zones de concession interdiction de loger dans le campement des ouvriers interdiction d tablir des campements dans la concession interdiction de monter dans les
194. p che la chauss e de s cher En les supprimant on augmente la p riode d ensoleillement et on am liore l a ration L ensoleillement ou clairage lat ral de la chauss e est ex cut la scie cha ne l abattage n est pas directionnel et les arbres sont d gag s par le tracteur sur les c t s de l emprise Une quipe d abattage peut en moyenne sur un d brouss de 10 30 m de large clairer les abords de 1 000 1 500 m de route par mois Rappelons que e flanc de coteau l clairement est toujours beaucoup plus large en amont qu en aval e une route estouest toujours ensoleill e plus longuement proximit de l Equateur n cessite un ensoleillement moins large qu une route nord sud e une chauss e sur sol argileux doit tre plus clair e qu une chauss e sur sol sablonneux e une voie principale doit toujours tre plus d gag e qu une route secondaire intervalles r guliers dans les zones peu sujettes l rosion ou au d trempage de la chauss e il faudra veiller maintenir des ponts de canop es assurant la continuit du couvert v g tal de part et d autre de la route afin de permettre le passage a rien de certaines esp ces de singes Il est utile de faire remarquer que si les ouvertures dans les andains lat raux de terrassement bord de route et le maintien de ponts de canop e facilitent le passage du gibier ils simplifient galement le travail du chasseur puisqu ils constituent
195. pact par m3 de bois d uvre produit Malgr les chiffres absolus mod r s qui titre g n ral caract risent l exploitation foresti re dans la r gion on constate souvent en raison de sa faible intensit moins de 10 m3 ha des chiffres d impact sp cifique lev s surtout pour les impacts structurels Jalonnage Piquetage Chainage Op ration qui consiste marquer les layons principaux l aide de jalons et piquets Layonnage M thode d inventaire d exploitation bas e sur le quadrillage complet de la for t au moyen d un r seau de layons Lianes Plantes grimpantes Plantes qui pendent librement suspendues au couvert forestier ou qui adh rent au tronc des arbres l aide de racines sp cialis es En passant d une cime l autre elles relient souvent plusieurs arbres entre eux ce qui peut occasionner d importants d g ts lorsque l un de ces arbres est abattu Ces plantes grimpantes peuvent toutefois jouer un r le important dans l alimentation et le g te de nombreuses esp ces animales et ne doivent donc tre coup es qu en vue de limiter les dommages caus s par l abattage Longrine Rondin de bois que l on peut utiliser pour la construction de ponts avec des cul es corps mort pour le drainage de routes en terrain aquif re et pour construire des embarcad res Ouverture de canop e Diminution de la densit du couvert de cimes d une for t engendr e par l exploitation foresti re l ouver
196. par contenance ou par superficie procurant des assiettes annuelles de taille gale mais de volumes exploitables pouvant tre tr s diff rents e en divisant le volume commercial total par la dur e de rotation C est l am nagement par volume fixe dans lequel les assiettes de coupe sont de taille variable mais de volume gal Tr s fr quemment le d coupage proc de d une m thode interm diaire On divise d abord la s rie de production en unit s de gestion de volume sensiblement gal de 5 7 ann es d exploitation et donc de superficie in gale Chacun de ces blocs est ensuite divis en assiettes annuelles de coupe de m me superficie D autres m thodes de d coupe du parcellaire peuvent galement tre impos es par l administration Passage en coupe c est la d finition de l ordre de passage en exploitation aussi bien pour les blocs que pour les parcelles qui les composent L ouverture d une nouvelle assiette g n ralement pour une dur e de 2 ans ne peut intervenir qu apr s fermeture de la pr c dente et tout retour en exploitation repasse est interdit jusqu la rotation suivante R gles de gestion elles concernent principalement la d limitation du permis la d finition des r gles g n rales d exploitation et les modalit s de l inventaire d exploitation e d limitation du permis la mat rialisation sur le terrain des limites du permis comporte normalement deux types de travaux le bornage pr c
197. pement de protection n cessaires en fonction des travaux et des circonstances et en tenir une quantit suffisante la disposition de la main d uvre Les v tements doivent tre de couleur vive ou fluorescente et trancher sur l environnement Premiers secours et secours d urgence Le personnel de chantier travaillant en g n ral en petits groupes dispers s dans des endroits distincts il est souhaitable qu il re oive une formation de base en secourisme Des trousses de secours en bon tat clairement identifi es doivent tre disponibles sur tous les lieux d op ration Des dispositions doivent tre prises pour l vacuation rapide du personnel en cas de besoin Les quipes travaillant dans des lieux loign s inventaire par exemple doivent tre reli es par radio la base et disposer de radio en permanence proximit d un v hicule d vacuation Sur la base vie un emplacement doit tre am nag pour permettre au malade ou bless de se reposer en attendant l vacuation 10 4 R GLES DE S CURIT RELATIVES LA R COLTE 10 4 1 Abattage la scie cha ne Organisation Les zones d abattage attribu es chaque quipe doivent laisser entre elles une distance au moins deux fois gale la hauteur des arbres abattre Seules les quipes d abattage et de marquage doivent tre autoris es p n trer dans la zone d abattage Toute autre personne ne peut le faire qu apr s avoir pr venu
198. pilage de grumes en plusieurs lits alternativement parall les et perpendiculaires l axe du pont et assembl s entre eux Le remblai d acc s au pont recouvre en grande partie ces grumes Ce type de cul e qui pr sente plusieurs variantes est appel pile canadienne ou camarteau Figure 17 Cul e en pile canadienne Sommer Buisage uiia Planch iage 01 Granier HR poutre de prruterticn Figure 18 Culee en corps mort Couche de mowie peotestile 311 y p lipa pour retenir le ramblal urice che le marte mwiri ii Cul e en corps mort le corps mort est constitu par une ou deux grumes de 70 100 cm de diam tre plac es au travers d un remblai pos es plat sur le terrain solide r gl de niveau et sur lesquelles s appuient les longrines On l utilise chaque fois que la rive est suffisamment stable pour qu boulements et affaissements ne soient pas craindre Si le terrain n est pas assez r sistant le corps mort sera tabli sur un lit de rondins ou d aviv s dont le but est de r partir l effort et ramener la pression au sol une valeur admissible b Cul es en b ton ou ma onnerie Si l ouvrage est important on peut construire une cul e en ma onnerie ou en b ton Ces cul es sont aussi des murs de sout nement il faut assurer leur stabilit par rapport aux pouss es de terre Ce qui peut s effectuer par la construction d un profil re
199. plus ais e le fonds de carte de prospection est normalement nettoy des arbres non exploitables ne subsistasnt donc que les tiges pr lever accompagn es de leur num ro d exploitation et du code essence Un cartouche r capitule le nombre de pieds exploiter par essence dans la zone Ainsi compl t e cette carte sera expliqu e et mise disposition des quipes d exploitation pour servir de support aux op rations d abattage et de d bardage PLANIFICATION AVANT EXPLOITATION Figure 6 Exemple d une carte d exploitation CHAPITRE 4 PLANIFICATION ET MISE EN CEUVRE DU R SEAU ROUTIER DES OUVRAGES ET DU FRANCHISSEMENT DES COURS D EAU 4 1 4 2 4 3 4 4 4 5 4 6 4 7 4 8 4 9 Classification des routes Caract ristiques du r seau routier Caract ristiques des routes 4 3 1 Profil en travers 4 3 2 Trac en plan 4 3 3 Profil en long Construction des routes 4 4 1 R gles g n rales 4 4 2 Etude du trac 4 4 3 D forestage 4 4 4 Terrassement 4 4 5 Ensoleillement 4 4 6 Am lioration et compactage des chauss es Drainage fosses exutoires buses et dalots 4 5 1 Eviter la p n tration de l eau 4 5 2 Evacuation des eaux de pluie par coulement 4 5 3 Drainage des couches constitutives de la chauss e Franchissement des cours d eau gu s et ponts 4 6 1 Passage gu 4 6 2 Ponts Entretien du r seau routier 4 7 1 Entretien courant 4 7 2 Recharge
200. plus facile traiter bien que cela implique une perte consid rable de bois d uvre iii Les contreforts ne sont pas enlev s lorsque l arbre pr sente des contreforts hauts et lourds en forme de planches et une base conique du propre tronc qui n a pas suffisamment de bois pour soutenir le poids de l arbre Dans ce cas l effort de les enlever n tant pas compens par une meilleure r cup ration de bois d uvre ni par une chute plus s re les coupes d abattage sont effectu es avec les contreforts en place voir figure 24 c Etablir l entaille de direction L entaille de direction a pour objet de pr parer la charni re de pivotement autour de laquelle l arbre abattre effectue son mouvement vers le sol Cette charni re a un double r le d terminer la direction de chute et entra ner la rupture des derni res fibres non sectionn es par flexion franche L entaille assure ce double r le par son orientation et son angle d ouverture En r sum l entaille doit pr senter les d tails suivants e profondeur de 1 5 1 3 du diam tre du tronc angle entre trait sup rieur et trait inf rieur de 30 45 degr s trait inf rieur l horizontale Technique d abartage gene des COLE Oirecicon de la rutis 74emeile de Pentallle d ahaitage angle d ouverture d environ 45 prolondeur LAL du diam tre du trom 3 For de l nte d abstiage lou snraidlie de direction Wa Petites coupes lateralen rar
201. pour l inventaire par poche Le rendement d une quipe de sept personnes est de l ordre de 50 ha jour en fonction de la qualit et l entra nement des prospecteurs et du nombre d arbres compt Le chef d quipe reporte et positionne les tiges sur la fiche de pointage ainsi que toutes les informations relatives au relief en particulier celles qui permettent d identifier les cr tes qui serviront de base l exploitation Dans les deux m thodes d inventaire les fiches de layonnage et de comptage et les cartes d ment renseign es sont rapport es tous les jours la cellule am nagement pour saisie et traitement informatiques Ces documents sont num ris s sur le SIG l aide d un scanner et une base de donn e est cr e avec un logiciel de base de donn es pour chaque arbre avec ses principales caract ristiques essence diam tre qualit statut Des ensembles d exploitation d une superficie correspondant environ l objectif de production mensuel de l entreprise sont d finis soit par regroupement des poches de prospection soit par utilisation des limites naturelles et des routes selon la m thode d inventaire employ e Une carte de prospection grande chelle 1 5 000 ou 1 10 000 est alors tablie C est cette carte qui va permettre la planification et l optimisation du r seau routier et des pistes de d bardage Elle comporte les informations suivantes Topographie e Fonds topographique avec courbes de nive
202. quez Chapitre 13 Consultation de la population locale Odoom R union du comit de concertation Odoom FIGURES Figure 1 Decoupage en blocs et poches Leroy Gabon Figure 2 Carte de prospection r sultant de inventaire Leroy Gabon d exploitation par poche Figure 3 Carte de prospection r sultant de inventaire Thanry TWE d exploitation par layonnage syst matique Figure 4 Organisation du comptage Est ve Figure 5 Cours d eau et zones sensibles Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 6 Exemple d une carte d exploitation Leroy Gabon Figure 7 Profil transversal de l emprise d une route Est ve principale en terrain plat Figure 8 Profil en travers type d blai remblai sur route CTFT 1989 flanc de coteau Figure 9 Profil en travers d un foss Est ve Figure 10 Trac en plan d une courbe avec surlargeur CTFT 1989 Figure 11 Banquette de visibilit CTFT 1989 Figure 12 Profil d un terrain flanc de coteau CTFT 1989 Figure 13 Construction de route l aide d une pelle FAO 1999 hydraulique et d un tracteur chenilles Figure 14 Drainage d une route en terrain plat Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 15 Emplacement d un dalot Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 16 Bonne implantation d un pont Service des For ts de Vanuatu 1998 Figure 17 Cul e en pil
203. r e sensibiliser pertes ou alt ration de l habitat en raison de modifications de ce dernier ainsi que de la nourriture Am liorations induites par l EFI Peu d tudes semblent encore avoir t men es sur des superficies significatives pour cerner pr cis ment les retomb es positives de l EFI et les chiffres pr sent s dans la litt rature sont g n ralement fragmentaires Un exemple diff rent des conditions africaines men au Sarawak sur une exploitation pr levant de 25 50 m ha donne cependant un aper u complet r sum dans le tableau ci dessous des am liorations apport es par l EFI Indicateurs d impact R duction d impact par EFI Densit des pistes de d bardage 57 Longueur de pistes par m exploit 20 Pente moyenne des pistes 16 Superficie du sol expos e 49 Superficie affect e 38 Arbres endommag s 29 Tableau 5 Am liorations induites par l EFI Impacts sociaux La for t en Afrique centrale et de l Ouest abrite des populations de cultures diverses qui d pendent directement de la for t pour leurs ressources alimentaires les mat riaux de construction et les produits m dicinaux Elle exerce une fonction importante pour leur spiritualit et identit culturelle Son exploitation concerne directement les op rateurs employ s par l entreprise et les habitants des villages des zones d exploitation et de leur p riph rie La plupar
204. r par le num ro qu il vient de lui attribuer et le qualifie essence diam tre qualit et statut L arbre est alors positionn avec son num ro sur la carte de la poche par le chef d quipe et inscrit galement sur la fiche de comptage Le num ro de l arbre et ses caract ristiques sont aussi inscrits par exemple avec un ruban plastique fix sur le tronc ou attach un piquet plant c t de l arbre Sont port s sur ce ruban le num ro de l arbre son diam tre sa qualit son statut et le nom du compteur De plus un signe distinctif en fonction du statut de l arbre est port sur le tronc la peinture ou la machette par exemple Figure 2 Carte de prospection r sultant de l inventaire d exploitation par poche e arbre exploitable 1 flashis pacot ou une croix e semencier S arbre patrimonial nourricier culturel religieux P Les compteurs signalent galement toutes les particularit s de terrain rencontr es petits marigots avec leur sens d coulement cols pistes l phants fortes pentes mar cages rochers passages infranchissables pr sence de lat rite et de graviers etc Chaque quipe est dot e d un GPS Syst me de position g ographique instrument permettant avec les mod les mode diff rentiel actuels de se positionner avec une pr cision inf rieure 10 m Cet outil peu co teux est d sormais indispensable pour se situer en for t v rifier
205. r au maximum le c ble du treuil afin de coincer la bille sous celui ci et donc la soulever le plus haut possible au dessus du sol Au moment du treuillage le personnel ne doit jamais se placer proximit du c ble entre le treuil et l arbre Le coup de fouet cons cutif la rupture du c ble peut tre mortel En d bardage en descente le conducteur par s curit ne doit jamais laisser une bille d passer l arri re du tracteur et encore plus glisser le long de l engin Pour limiter les impacts du trainage il peut tre utile de tron onner la grume sur le lieu d abattage Par contre le postulat d une r cup ration maximale de bois d uvre demande d vacuer la totalit de la grume afin de la valoriser au mieux sur le parc de chargement La meilleure pratique devra tre d termin e sur la base des conditions locales longueur et poids des grumes praticabilit du terrain et capacit de traction du d bardeur 5 4 TRONCONNAGE MARQUAGE ET PRESERVATION 5 4 1 Trongonnage Pour obtenir de l arbre abattu un produit commercialisable ou transformable il faut le convertir par tron onnage sur le lieu d abattage ou au parc de chargement Son utilisation d termine quelles parties de la tige devra tre fa onn es La plupart du bois d uvre provenant des for ts tropicales est transform au moyen du roulage exigeant des billes tout droites et cylindriques Les qualit s et essences secondaires moins demand
206. r les distances maxima de d bardage ainsi que le kilom trage des routes principales ouvrir Le choix du trac se fait en fonction de la o richesse des diff rentes zones r partition des esp ces volume qualit e topographie et hydrographie e nature du terrain Les trois l ments pr c dents permettront de decider de la p riode d exploitation saison seche ou des pluies et donc des caract ristiques des routes implanter Le r seau routier vitera les zones peu riches contournera les zones fortes contraintes topographiques ou de terrain fortes pentes mar cages et pr servera dans la mesure du possible les arbres d avenir o patrimoniaux Le trac des routes est confi un agent sp cialis ou au chef de chantier Le trac provisoire est tabli partir des indications port es sur la carte de prospection compl t es par des reconnaissances de terrain 3 5 2 Pr paration de la zone exploiter Planification et trac des pistes de d bardage et des parcs de chargement Quelques semaines ou au plus t t quelques mois avant l exploitation les unit s d exploitation doivent tre pr par es Cette pr paration se concr tise par les op rations suivantes o identification partir de la carte d unit s d exploitation d limit es par des limites naturelles correspondant g n ralement une superficie situ e entre deux rivi res et travers e par une ligne de cr te aboutissant u
207. r r duire la distance entre le treuil et la grume La charge treuill e doit rester bien inf rieure la puissance de traction du treuil et la r sistance du c ble la rupture Lorsqu on d roule le c ble de d bardage il faut conserver au minimum trois tours de celui ci sur le tambour Les c bles employ s doivent tre de caract ristiques taille et r sistance adapt es aux charges d barder g n ralement en acier clair de r sistance 180 220 kg mm c blage crois Seale Lay pr form de diam tre 7 8 1 1 8 de pouce La charge doit tre hiss e la plus pr s possible du bouclier arri re du tracteur Le personnel doit viter de marcher le long de la charge et toujours se tenir en amont de celle ci Personne ne doit se tenir assis ou debout sur une charge en mouvement 10 4 4 Chargement et transport Chargement o Les v hicules en cours de chargement doivent tre stationn s sans risque et freins serr s e personne ne doit se trouver dans la cabine ou sur la plate forme du v hicule sauf en cas de chargement par monte grumes pendant le chargement o le chargement doit tre parfaitement quilibr et maintenu par des c bles ou cha nes suffisamment robustes pour emp cher les billes de bouger pendant le transport o le chargement doit respecter la r glementation routi re en vigueur et en aucun cas le v hicule ne doit tre surcharg Transport routier Les conducteurs de trains grumie
208. racteurs articul s appartiennent d sormais la gamme des 190 HP Caterpillar 560 Timberjack 460 Tous ces engins doivent tre munis d un treuil de d bardage forestier fix sur la face arri re du tracteur Le choix entre les mod les de tracteurs doit se faire en fonction de la dimension des tiges de la topographie et la nature du terrain e en terrain accident avec des arbres de taille moyenne un chenillard plus l ger poss dant de meilleures capacit s de franchissement sera pr f r un engin plus puissant mais plus lourd chaque fois que possible on doit utiliser les tracteurs sur pneus plus mobiles plus faciles manceuvrer et moins nocifs vis vis du sol et du peuplement r manent Le tracteur chenilles a des impacts tr s nocifs pour le sol Son emploi doit donc tre limit au d busquage des grumes trop lourdes pour le tracteur roues dans des conditions de terrain difficiles Le tracteur chenilles doit autant que possible rester sur la piste et entra ner la grume par le treuil D placer la grume avec la pelle doit tre une exception En terrain facile pente inferieure amp 20 pour cent une arche de d bardage sur pneus peut tre install e derri re le chenillard Cet quipement compos d une fl che s appuyant sur un b ti quip d un train de roulement permet de soulever l avant de la grume sans faire supporter au tracteur la charge La fl che est termin e en haut par u
209. rant dans les ouvrages de drainage d une route foresti re et dans les cours d eau franchis par gu s et ponts affectant la stabilit de l assiette de la route Andain Alignement de d bris pendant la construction de routes foresti res souches houppiers et autres d bris et le terrassement de parcs de chargement purges corces et sciures de mani re ne pas g ner le drainage En terrain accident o les routes sont construises flanc de coteau un andain de d bris provenant de la zone de d blai tabli au pieds du remblai avec une pelle hydraulique peut servir comme cordon de filtration emp chant les s diments de ruisseler dans un cours d eau avoisinant Arbre d avenir Arbre d une essence commerciale et de diam tre inf rieur au DMA DME que l on pr serve lors d une op ration de r colte pour apr s former membre du peuplement tre exploit au prochain cycle Ces arbres jouent un r le particuli rement important dans les syst mes de r colte polycyclique Arbre encrou Arbre qui a t coup d racin par le vent ou bien pouss contre un autre arbre par d autres moyens ce qui l emp che de tomber au sol Arbre patrimonial Arbre marqu avant et pr serv pendant l exploitation utilis par la population locale des fins alimentaire culturelle ou religieuse Arche de d bardage Dispositif de soutien solidement fix au ch ssis d un tracteur ou mont sur une remorque derri re
210. rects de personnel et mat riel du prix de revient d exploitation et au final en fonction des donn es de la commercialisation et rentabilit de l exploitation La partie technique de ce rapport peut ainsi que d autres documents tre transmise aux autorit s foresti res en fonction des exigences de la l gislation existante 11 2 VALUATIONS INTERNES ET EXTERNES Ces valuations sont normalement des op rations postexploitation Le d lai les s parant de l ex cution des travaux peut varier de quelques semaines v rification des souches d g ts d abattage etc pr s d 1 an pour valuer o l ouverture de canop e apr s l exploitation e la surface affect e par le r seau de pistes de debardage o le taux de r cup ration l abattage et au fa onnage o les d g ts caus s par l abattage et le d bardage au peuplement restant et au sol e l ampleur d une zone d rosion le taux de r g n ration d une parcelle l valuation interne peut poursuivre plusieurs finalit s e valuation annuelle du suivi et du respect des normes d exploitation faible impact et des directives des plans de gestion et d am nagement e contr le du bon fonctionnement de l entreprise du taux de r cup ration de la productivit et du co t des op rations tra abilit des bois depuis l inventaire jusqu leur commercialisation ou transformation e valuation quinquennale et mi parcours du plan am liora
211. rieur des zones sensibles bordant les cours d eau lorsque l abattage y est autoris il faut toujours le diriger l oppos du cours d eau et extraire les arbres par treuillage e sur les lignes de cr te pour faciliter le drainage de fa on viter tous d g ts aux arbres d avenir ou patrimoniaux La travers e de marigots ou ravines de largeur toujours inf rieure 4 m doit tre limit e au minimum Si le franchissement est indispensable il doit s effectuer perpendiculairement la berge sur passage rocheux ou graveleux Sinon il convient de prot ger le lit par mise en place temporaire d un lit de billes parall lement au sens du courant Ce lit de billes doit tre enlev apr s exploitation de mani re permettre une bonne circulation des eaux Construction L ouverture des pistes de d bardage peut se faire la main au moyen de la machette et de la scie cha ne le coup bas ou au moyen du tracteur a Le coup bas est pr conis pour les pistes secondaires ne subissant qu une seule ou un tr s faible nombre de cycles Le mat riel v g tal coup peut tre laiss sur place afin de constituer une couche de protection permettant de limiter les d g ts au sol C est la pratique la plus soigneuse car les quipes qui travaillent manuellement ouvrent la piste selon le parcours marqu et ne la d gagent que pour faciliter le passage du tracteur puisque la base de leur t che quotidienne est la
212. rim sur environ un tiers du diam tre puis continuer en tron onnant le c t tendu partir de l ext rieur En cas de tronsonnage au milieu d une bille reposant sur ses extr mit s il faut commencer le trait la partie sup rieure sur un tiers du diam tre puis reprendre la d coupe vers le milieu de la section en mortaisant En cas de bille reposant en son milieu avec extr mit en porte faux d abord caler l extr mit puis amorcer le trait la partie inf rieure enfin la scie est introduite en mortaisant pour couper d abord le bas puis le haut Pour viter que la scie ne se coince dans le trait on peut placer un coin au dessus de la scie Ne pas forcer ce coin dans l ouverture du trait sous peine de cr er des fentes D gager le sol l aplomb du trait de scie de mani re viter de faire p n trer la cha ne dans la terre o les grains de silice ou de lat rite l endommagent a Cit b Cit sous tension 1 2 E dl er Pe le Core sup rieur Hana tego ODO ME For de out Gilera ra bara dlrs era de fan a R gles de d coupe Les longueurs de billes sont souvent choisies en fonction des d fauts purger des imp ratifs de transport ou des demandes des acheteurs En cas d approvisionnement direct d une usine celle ci peut imposer un ventail de longueurs fixes par exemple des multiples de longueurs de billons de d roulage On recherche toujours le meilleur
213. rimer notre gratitude pour ce travail concert au del des fronti res culturelles et corporatives SIGLES ADIE Association pour le developpement d informations environnementales ATIBT Association technique internationale des bois tropicaux BFT Bois et for ts des tropiques BIT Bureaux international du travail EFI Exploitation foresti re faible impact CEFDHAC Conf rence sur les cosyst mes des for ts denses et humides d Afrique centrale CFAP Commission foresti re de l Asie et du Pacifique CIFOR Centre pour la recherche foresti re internationale CIRAD For t D partement forestier du Centre de coop ration internationale en recherche agronomique pour le d veloppement COMIFAC Conf rence des Ministres des for ts d Afrique centrale CTFT Centre technique forestier tropical ancien nom du CIRAD For t FAO Organisation des Nations Unies pour l alimentation et l agriculture FORAFRI Projet for ts africaines du Minist re Fran ais des affaires trang res GPS Syst me de position g ographique OAB Organisation africaine du bois OIBT Organisation internationale des bois tropicaux ONG Organisations non gouvernementales SIG Syst me d information g ographique TTF Fondation pour les for ts tropicales UICN Alliance mondiale pour la nature USDA Departement de l agriculture des Etats Unis PREFACE La r colte de produits forestiers dont le bois d uvre est l
214. rique L Intelligent 2000 For t l exploiter pour la sauver n 2055 mai juin 2000 p 54 99 Johns J S Barreto P et Uhl C 1996 Logging damage during planned and unplanned logging operations in the eastern Amazon Forest Ecology and Management Vol 89 Issues 1 3 p 59 77 Jonkers W B J 2001 Reduced Impact Logging in Sarawak the Guyanas and Cameroon the reasons behind difference in approach Wageningen Pays Bas Jonsson T et Lindgren P 1990 Logging Technology for Tropical Forests for or against The Forest Operations Institute Skogsarbeten Karsenty A 1997 L exploitation durable des for ts tropicales est elle conomiquement justifi e Bois et for ts des tropiques n 254 Karsenty A et Ma tre H F 1994 L exploitation et la gestion durable des for ts tro picales pour de nouveaux outils de r gulation Bois et for ts des tropiques n 240 Leslie A 1977 L am nagement d une for t tro picale pose autant de probl mes qu il essaie d en r soudre Unasylva 29 115 Rome Lindenmayr D B 1999 Future directions for biodiversity conservation in managed forests indi cator species impact studies and monitoring pro grams Forest Ecology and Management Vol 115 2 3 1999 p 277 287 Machfudh et al 2001 Nouvelles attitudes l gard des for ts Actualit s des for ts tropicales Vol 9 n 2 OIBT Yokohama Japon Mattsson Marn H M 1982 Planning and de sgn of the
215. rites par la l gislation ou les conventions collectives L organisation du travail doit comporter des p riodes de repos adapt es e courtes pauses pendant la dur e du travail e arr t pour les repas e p riodes de repos au cours de la journ e et la nuit o repos hebdomadaire Exigences pour les outils le mat riel et les substances chimiques Tous les mat riels produits et quipements utilis s en foresterie doivent tre conformes aux normes de s curit existantes e uniquement utilis s pour les emplois ou usages pour lesquels ils ont t con us e tre manceuvr s ou utilis s par des travailleurs aptes et comp tents Les quipements employ s doivent tre con us pour tre entretenus facilement et sans danger Le personnel doit tre form pour assurer lui m me l entretien et les r parations mineures Les ateliers et quipements n cessaires l entretien et la r paration en toute s curit et l abri des intemp ries des mat riels d exploitation doivent tre construits sur ou proximit de la base vie La mise disposition de v hicules d entretien ou d ateliers mobiles en brousse pr s des lieux d op rations est recommand e V tements de travail et quipement de protection individuelle Sous les tropiques il faut utiliser les v tements ad quats pour viter une isolation thermique excessive et permettant au corps de respirer L employeur doit valuer les besoins d qui
216. rovisoire se pr pare d abord en prenant connaissance des formes du terrain en rep rant le trac des talwegs et des principales lignes de cr tes qui constituent une sorte d esquisse faisant ressortir les traits essentiels du relief On recherche ensuite le trac de proche en proche en d terminant les points de passage oblig s puis en indiquant le trac provisoire entre eux Celui ci d coule du choix de l emplacement g n ral de la route o sur les cr tes en terrain facile ou moyennement accident conomie de terrassements facilit de drainage et d bardage vers le haut e d un col l autre en suivant les flancs de coteau en zones sans cr tes continues e dans les vall es en terrain accident avec des vall es suffisamment larges Enfin les passages rechercher prioritairement sont les zones plates et riches en bois et les savanes ou zones d anciennes plantations faciles traverser Le trac provisoire doit tre confront avec la configuration r elle du terrain au cours de reconnaissances pied C est en saison des pluies que l on appr cie le mieux les caract ristiques du sol la limite des zones mar cageuses la largeur et le niveau des cours d eau Pour d terminer le trac d finitif il faut conserver quelques r gles pr sentes l esprit e en terrain accident c est la route principale qui passe d une vall e l autre Chaque route secondaire dessert seulement une vall e secondaire e
217. rquable et r guli re des agents des Eaux et For ts ou de la police sur les chantiers de l entreprise Les ONG environnementales et sociales Les ONG environnementales interviendront pour leurs activit s de sensibilisation de formation et leur expertise pour des tudes pr cises Elles seront invit es par le comit de gestion de la faune lorsque cela est n cessaire inventaire de faune projets d levage ou de culture sensibilisation des populations avoisinantes 7 2 IDENTIFICATION ET DEVELOPPEMENT DES RESSOURCES ALTERNATIVES Une alimentation quilibr e est assur e par un menu vari compos de diff rents l ments Pour viter que les employ s chassent pour la viande l exploitant devra offrir d autres alternatives de ressources par e la mise disposition de vivres poisson fum viandes en conserve haricots lait en poudre etc encourager l exploitation de ressources disponibles p che cueillette des chenilles escargots condition que la conservation soit assur e par une exploitation rationnelle e Produire des ressources alternatives adapt es aux conditions de la for t tropicale Ces produits peuvent fournir des prot ines v g tales ou animales Essais d levage d animaux sauvages Depuis les ann es 80 des essais ont t men s pour d velopper l levage des animaux sauvages pour la production de viande Il s agit de la domestication des animaux Des animaux sauvages sont c
218. rs de d coupe et les d fauts non d tect s diminuent la qualit des produits e il y a des risques accrus de fentes du fait du calage du bois difficile car en porte amp faux o le travail dans de mauvaises conditions est plus dangereux Au d p t transitoire op rations facilit es et surveillance ais e sur des aires am nag es o meilleure appr ciation des d fauts marquage des d coupes facilit donc les quantit s et la qualit sont am lior es e calage des fits avant d coupe facilit donc moins de risques de fentes o possibilit de cerclage pr alable au moyen d un feuillard en acier de certaines essences avec forte tendance de fendre Longhi et Limba par exemple Figure 33 Technique de tronconnage en function du diam tre de la grume 1 sans et 2 avec coins Figure 34 Tronconnage du bois sous tension Technique de travail a Pr paration de la grume calage ou tayage Le f t tron onner ne repose jamais parfaitement sur le sol sur toute sa longueur L o une d coupe est pr vue il y a toujours une partie de la section o le bois est en tension et l autre en compression Pour viter les efforts au niveau de la d coupe et le coincement de la scie il faut souvent pratiquer un calage pr alable soit en pla ant des bois taill s en sifflet sous les grumes soit au moyen de crics manuels b Coupe de tron onnage Commencer d abord du c t comp
219. rs doivent e d tenir un permis de conduire valide et correspondant au type de v hicule qu ils conduisent o respecter strictement la r glementation routi re e avoir une connaissance approfondie du fonctionnement de leur v hicule o tre capables d assurer l entretien courant et effectuer de petites r parations e avoir la responsabilit finale de la qualit et de l arrimage du chargement ainsi que de l absence de surcharge de leur v hicule Les camions doivent tre quip s et en bon tat de fonctionnement de fa on satisfaire aux prescriptions sur la s curit routi re La cabine doit tre prot g e contre le renversement la chute d objets et la p n tration de grumes mal arrim es par une protection ad quate sur le toit et entre la charge et la cabine Camions et remorques doivent faire l objet d une inspection quotidienne attentive en particulier au niveau des organes de direction et des freins ainsi que les roues et pneus S ils circulent sur de longues distances et dans des zones loign es les camions peuvent tre avantageusement quip s d un poste radio La pr sence de passagers dans la cabine y compris du personnel de l entreprise doit tre interdite ou au minimum strictement r glement e Les r seaux routiers principaux et secondaires doivent tre dot s d un panneautage relatif la s curit et concernant les limitations de vitesse les virages dangereux et r tr cissements
220. rsenty A 1993 Etude des modalit s d ex ploitation du bois en liaison avec une gestion durable de for ts tropicales humides Rapport final Commission des Communaut s europ en nes DG XI Bruxelles Klasson B et Cedergren J 1996 Felling the right way Tropical Forest Update Vol 6 n 3 OIBT Yokohama Japon Mertens B Forni E et Lambin E F 2000 Prediction of the impact of logging activities on forest cover A case study in the East province of Cameroon Journal of Environmental Management Ministry of Forests 1990 Fiji National Code of Logging Practice Ministry of Forests Suva Fiji Islands Munoz Braz E et d Oliveira M 1996 Planning to reduce damage Tropical Forest Update Vol 6 n 3 OIBT Yokohama Japon Ndinga A 1996 Congo Et si les soci t s fore stieres ne participaient pas au d veloppement durable Programme Afrique centrale de l UICN Ngavoussa E 2000 Mise en place du proto cole d inventaire d exploitation sur chantier Leroy Gabon suivi calcul des co ts et des rendements M moire de Mastere sp cialis en sciences forestie res ENGREF Montpellier France Ngibaot F et Van Leersum G 1999 Inventaire forestier d exploitation pour quelles pr cisions Actes du S minaire de Libreville gestion des for ts denses humides africaines aujourd hui Libreville N Guessan K A Doumbia F et Diahuissi A 1999 Effet du d lianage sur la r g n ration naturelle e
221. rt et d chargement planifier de fa on anticip e les routes et d p ts en r seau r gulier pour faciliter le transport ne pas charger les grumiers au del de leur capacit utile ancrer la charge l aide de cha nes ou c bles chaque extr mit et d autres cha nes r parties des intervalles r guliers vacuer le bois dans une p riode de deux mois au maximum en priorit les bois susceptibles d tre attaqu s par les insectes ou les champignons respecter les limitations de vitesse tablies assurer que tous les ranchers sont ancr s avant de retirer les triers pour pr parer le d chargement se tenir 20 m tres au moins du camion durant tout le d chargement ne jamais transporter d autres passagers avec le grumier CHAPITRE 6 OP RATIONS POSTEXPLOITATION 6 1 R habilitation des pistes de d bardage et des parcs de tronconnage et chargement 6 2 Fermeture des routes 6 3 Nettoyage des cours d eau Figure 37 Rigole transversale en piste de debardage apres usage OPERATIONS POSTEXPLOITATION 6 1 REHABILITATION DES PISTES DE DEBARDAGE ET DES PARCS DE TRONCONNAGE ET CHARGEMENT Pistes de debardage le sol des pistes de debardage principales fortement compact doit tre ameubli au ripper afin de freiner le ruissellement des eaux et l rosion qui en d coule et donc favoriser la r g n ration de la v g tation Tous les points de passage provisoire des cour
222. rvant enrouler ou d rouler le c ble de d bardage afin d effectuer la premi re phase de l extraction sans s approcher jusqu la souche et d barder la grume jusqu au d p t avec c ble enroul et une extr mit de la bille soulev e le plus haut possible au dessus du sol Le treuil est consid r comme un quipement indispensable pour r duire la surface affect e par le r seau de pistes et les d g ts de la traction de la charge au sol Tronconnage Op ration consistant d couper transversalement un tronc un f t une grosse branche ou une grume pour successivement r cup rer le bois d uvre de l arbre abattu jusqu ce que la bille sorte comme produit final de l exploitation foresti re Volume Quantit de bois estim e ou mesur e que contient une bille une grume un f t ou un arbre habituellement exprim e en m3 Zone tampon Zone de for t bordant g n ralement des aires prot g es des cours d eau et des lacs o toute r colte de bois est interdite BIBLIOGRAPHIE BIBLIOGRAPHIE REFERENCES CONCERNANT LES PRATIQUES FORESTIERES DANS UN CONTEXTE REGIONAL ATIBT 2001 Plan pratique d am nagement des for ts naturelles de production tropicales africai nes Application au cas de l Afrique centrale ATIBT Paris Aubert E 2001 Exploitation foresti re faible impact formation Leroy Gabon Auzel P et Vermeulen C 1999 Des tenues de palabre la gestion en partenariat
223. s Debusquage et d bardage excessifs Assez souvent les op rateurs de tracteurs chenilles ne se per oivent pas dans une fonction auxiliaire ou collaboratrice avec les d bardeurs mais conduisent en for t comme s il n y avait pas de for t ouvrent des pistes m me lorsque le tracteur roues pourrait aussi bien les ouvrir et non seulement ils d busquent la grume en terrassant toute la surface autour d eux mais ils la d bardent jusqu au parc de chargement en provoquant ainsi des d g ts tr s graves au peuplement restant et au sol Parfois dans le cas o l arbre n est pas tomb dans la direction pr vue les pistes qui ont t marqu es avant l abattage ne donnent plus acc s aux grumes De ce fait ils commencent ouvrir de nouvelles pistes qui conjointement avec le r seau marqu affectent une surface excessive et portent pr judice l efficience de l extraction Fa onnage gaspilleur au d p t transitoire Dans les parcs de chargement les grumes sont converties en billes qui sont ensuite mesur es et enregistr es Suivant les prescriptions de l entreprise ou de l acheteur la base de la grume qui montre encore des contreforts est le plus souvent d coup e enlevant une purge de volume consid rable cette pratique entra nant de fortes r percussions sur le taux de r cup ration Souvent les parcs de chargement sont tablis proximit des cours d eau ou situ s en terrain trop inclin ce qui
224. s Ensemble d op rations d abattage d bardage et fa onnage des arbres jusqu la manutention ranger trier et stocker des billes sur le parc de chargement Exploitation foresti re faible impact EFI Ensemble de pratiques qui visent optimiser l efficience des op rations et minimiser leurs impacts nocifs sur l environnement la main d uvre et les populations locales afin de maintenir la capacit productive de la for t et ses fonctions cologiques et socio conomiques Extraction Voir D bardage Faconnage Ensemble des op rations qui transforment les arbres abattus en bois pr ts tre usin s notamment quant la longueur et la qualit Les principales op rations sont l t tage l culage et le tron onnage For ts denses tropicales humides For ts dont le couvert est ferm situ es entre les tropiques du Cancer au Nord et du Capricorne au Sud constitu es de nombreuses esp ces feuillage persistant et r gies par une humidit atmosph rique lev e For t de production For t am nag e essentiellement en vue d obtenir une r colte optimale de produits principaux ligneux ou non ligneux Dans le contexte r gional la production est le plus souvent concentr e sur le bois d uvre de grande qualit destin pour les march s externes Jusqu pr sent l am nagement a t restreint l exploitation en r gime de rotation sans optimiser la production biologique par
225. s d eau doivent tre nettoy s Les bois ventuellement plac s pour faciliter le franchissement et prot ger les berges doivent tre retir s si possible au moyen d une pelle hydraulique et plac s au moins 10 m tres de la berge Berges et restaur es Sur les pistes pentues des drains destin s viter le ravinement cons cutif un ruissellement trop rapide des eaux de pluie peuvent tre cr s la main ou lors du passage du ripper Ces drains formant un angle d environ 45 60 par rapport l axe de la piste sont constitu s par une banquette de 30 60 cm de haut permettant de diriger les eaux vers les zones non perturb es pr sentent une pente lat rale de 1 4 pour cent et se situent chaque rupture de pente l approche d un cours d eau ou tout emplacement qui peut para tre n cessaire zones sensibles doivent tre Drainage apr s usage de routes secondaires et de pistes de d bardage pour r duire l rosion du sol En terrain accident les routes secondaires pr sentent une tendance d rosion prononc e qui devrait tre vit e en construisant des rigoles transversales en fr quence indiqu e ci dessous Inclinaison de la route ou Sols stables Sols piste rodables 0 4 pas requis 100 m 5 9 100 m 50 m 10 19 60 m 35 m 20 24 20 m 15 m 25 29 15 m 12 m gt 30 10 m 10m Tableau 13 Fr quence de rigoles en pistes de d b
226. s agit essentiellement des fonctions cologiques socio conomiques et socioculturelles Fonctions cologiques Le milieu forestier par sa biodiversit est source de multiples propri t s e milieu de vie pour l homme et l ensemble des esp ces animales et v g tales o r servoir d information g n tique e producteur de biomasse combustibles et produits miniers e r gulateur et stabilisateur de la biosph re La pr servation de la biodiversit suppose que les activit s li es l exploitation n engendrent pas de changements consid rables des divers cosyst mes rencontr s Des mesures doivent tre prises pour pr server et prot ger les esp ces menac es La chasse et le pr l vement des produits forestiers sont g rer selon les lois en vigueur et doivent respecter les conventions internationales Fonctions socio conomiques La continuit des fonctions socio conomiques est garantie si la for t pr serve son potentiel d avenir de production de bois et produits forestiers non ligneux par une r colte ne d passant pas la possibilit et capacit de r g n ration du massif D autre part les d g ts la for t r siduelle et en particulier aux tiges d avenir doivent tre maintenus au niveau le plus bas possible La participation de la population locale la gestion durable de la for t est un facteur important de r ussite participation aux d cisions mais aussi acc s aux recettes respect d
227. s de gestion des cosyst mes forestiers tropicaux tat de l art FAO Document de travail FAO FPIRS 05 Rome Dupuy B Durrieu de Madron L et Petrucci Y 1998 Sylviculture des peuplements naturels en for amp t dense humide africaine Bois et for ts des tropiques n 257 Dupuy B 1998 Bases pour une sylviculture en for t dense tropicale humide CIRAD For t CIFOR S rie FORAFRI Document 4 Dupuy B 1997 Sylviculture et exploitation en for t dense africaine Principes de base CIRAD For t Montpellier France Durrieu de Madron L et al 2000 Deg ts d exploitation et de debardage en fonction de l in tensit d exploitation en for t dense humide d Afrique centrale Bois et for ts des tropiques n 264 Durrieu de Madron L Forni E et Mekok M 1998 Les techniques d exploitation faible impact en for t dense humide camerou naise CIRAD For t CIFOR Serie FORAFRI Document 17 Durrieu de Madron L et al 1998 Projet d am nagement pilote int gr de Dimako Cameroun 1992 1996 CIRAD For t CIFOR S rie FORAFRI Document 7 Durrieu de Madron L et Forni E 1997 Am nagement forestier dans l est du Cameroun Structure du peuplement et p riodicit d exploita tion Bois et for ts des tropiques n 254 Durrieu de Madron L 1995 Plan d exploita tion pour diff rentes options d am nagement durable de la for t de N Gotto R publique cen trafricaine AGRECO CIRAD For t Dy
228. s et les ONG comp tentes e l assurance du maintien de l ensemble des moyens et droits traditionnels de la population de chasser l int rieur de la concession Ce qui signifie qu on ne pourra pas interdire la chasse pour les besoins de subsistance si celle ci est effectu e dans le respect des lois Cependant il sera d conseill de chasser au del des territoires de chasse habituels composition d un plan participatif de la gestion de la faune qui traitera du respect des esp ces prot g es des p riodes d interdiction de chasser et de l tablissement de zones de gestion de la faune r servant une zone tampon autour des villages pour la chasse traditionnelle et une zone de protection totale e sensibilisation de la population locale sur l utilisation durable de la faune e la distribution d un prix ou d une prime pouvant agir comme une incitation d cern aux meilleurs l ves classes d cole villages agriculteurs en mati re de conservation de la faune et la for t Cet v nement devrait attirer l attention des journalistes qui pourraient tre invit s lors de la distribution o les chasseurs professionnels les commer ants qui vendent du gibier ou les habitants des villages devront respecter la loi Chasseurs l gaux et ill gaux ext rieurs aux villages seront identifi s afin de mettre en place une v ritable lutte antibraconnage L entreprise a La surexploitation de la faune L entreprise doit imposer des
229. sous l arbre encrou et ne jamais tron onner le pied de l arbre ni grimper dessus pour le faire tomber e l abattage ne doit pas avoir lieu quand il y a du vent Ce dernier peut influer sur la direction de chute et la modifier 5 1 4 Impacts de l abattage Un abattage mal conduit ou mal contr l peut entra ner plusieurs impacts n gatifs sur l environnement o des d g ts amplifi s sur le peuplement r siduel branches cass es arbres t t s ou d racin s un impact financier car les d g ts engendr s roulures fentes arrachements se traduisent par une perte sensible de bois d uvre e la mise en danger du personnel 5 1 5 Recommandations Pratiques d exploitation faible impact l abattage Les arbres doivent tre abattus en appliquant la technique d abattage contr l dans les trou es d j existantes le long de la piste de d bardage ou sur le houppier d un arbre d j abattu afin d amortir la chute et de limiter les d g ts au peuplement r siduel Si cela est possible la chute de l arbre doit tre dirig e de fa on former un angle de 30 60 par rapport la direction du d bardage afin de faciliter ce dernier Il peut advenir le cas o l abattage d un pied exploitable laisse pr voir le bris ou la blessure de plusieurs tiges d avenir avoisinantes en raison de la direction suppos e de chute de l arbre Le chef de l quipe de marquage devra alors en informer le responsable de l
230. ss e et les roues des v hicules tendent d tacher les graviers de la chauss e et les chasser vers l ext rieur Ces deux effets s ajoutent pour provoquer la formation d orni res et de bourrelets limitant les orni res qui s opposent l vacuation transversale des eaux de pluie vers les foss s L entretien consiste supprimer les stries et les amorces d orni res avant qu elles ne deviennent trop g nantes Il consiste en une proc dure qui ram ne sur la chauss e les mat riaux qui ont t projet s vers les accotements et r tablit la forme de la chauss e La niveleuse est l engin appropri pour cette op ration La solution optimale consiste effacer les d gradations d s qu elles se forment avant qu elles n aient atteint une d nivellation genante et qu elles ne se durcissent La lame de la niveleuse ne doit attaquer que les cr tes des ondulations ou les paulements lat raux et n entamer en aucun point la couche coh rente et stable de la chauss e Il faut aussi soigneusement viter la formation de cordons de terre sur les bords de la chauss e Le choix des jours o le reprofilage est effectu est capital il faut que le sol contienne une quantit d humidit optimale en fonction de la proportion d argile dans le sol pour se compacter apr s le nivellement S il est trop humide la consistance du sol devient plastique ne permettant plus ni profilage ni compactage Remplissement de trous et nids de poule
231. t Emplacement La localisation des parcs doit tre montr e dans le plan d op rations Ils doivent tre situ s e hors des aires prot g es et zones sensibles une distance de plusieurs dizaines de m tres des zones sensibles e sur sol sec bien drain ou facile drainer de pr f rence en ligne de cr te ou en d clivit s mod r es pour minimiser d blais remblais e sur un emplacement o la boue les d bris du fa onnage et tous les autres d bris ne peuvent pas se d verser dans les cours d eau au point d aboutissement d une ou plusieurs pistes de d bardage Afin de r duire la surface d gag e pour l infrastructure il faut veiller limiter au minimum le nombre de parcs ouverts Si une piste ne draine que quelques pieds la construction d un parc n est pas obligatoire Fa onnage et chargement pourront s effectuer bord route Par contre on ne doit jamais construire un parc sur le c t de la route oppos l arriv e de la piste de d bardage ou permettre aux tracteurs de traverser une route en tra nant un pied derri re soi les ailes des contreforts ou des empattements peuvent ainsi causer des d g ts irr m diables la chauss e La couche sup rieure bien compact e peut tre d truite et m me une intervention de rebouchage et de rechargement rapide la niveleuse ne la reconstituera pas Une zone de faiblesse favorable aux nids de poule et autres p n trations de l eau dans la
232. t grer la prospection layonnage comptage et rep rage son syst me de planification afin d enregistrer les arbres exploiter et prot ger et tablir un ordre spatial pour faciliter l extraction Cependant sur le terrain les prescriptions ne sont assez souvent pas mises en uvre soit parce qu elles ne sont pas suffisamment transmises aux quipes d abattage et de d bardage soit parce que celles ci ne sont pas correctement form es aux pratiques d EFI pour les appliquer Afin de combler le d calage entre la planification des op rations et leur r alisation le plan devrait tre traduit en une carte explicative et avec des instructions claires aux quipes assurant ainsi l emploi de pratiques s res soigneuses et efficientes Manque de planification et construction soigneuses de routes Les routes foresti res qui servent au transport traversent parfois des terrains accident s Assez souvent les d blais remblais et sorties de dalots occupent des surfaces excessives et ne sont pas stabilis s Parfois les trajectoires accident es ne pr sentent pas de structures suffisantes de drainage avec des foss s et dalots Tout cela provoque une rosion rapide de la chauss e qui ne peut tre contr l e que par des mesures de r habilitation co teuses En pr sence de sols argileux les routes foresti res sont dot es de larges layons d ensoleillement Bien que l ensoleillement r duit consid rablement le temps pour s c
233. t des causes de destruction des for ts sont de nature sociale la pauvret tant probablement le probleme majeur Afin d atteindre l objectif d un am nagement des for ts vraiment durable leur utilisation devrait donc tre b n fique non seulement l exploitant et l tat comme propri taire mais aussi aux employ s et communaut s locales Employ s Une production efficiente et durable requiert l interaction bien planifi e et organis e entre les cadres tous les niveaux de l entreprise La main d uvre comme l ment cl pour la mise en pratique des op rations doit tre suffisamment instruite form e et r mun r e pour accomplir les objectifs d une exploitation durable Cela n est pas toujours le cas Souvent les employ s ne sont pas suffisamment comp tents pour effectuer les t ches qui leurs sont assign es Ils ne sont bien souvent pas suffisamment r mun r s form s et motiv s pour travailler efficacement ce qui se r percute sur la qualit et s curit du travail Ils ne disposent pas de logements suffisamment confortables Par cons quent les taches ne sont pas effectu es d une mani re soigneuse s re et efficiente Direction encadrement et employ s doivent partager les m mes objectifs en vue d une production qui permet tous les partenaires d en profiter de fa on quitable C est en premier lieu l exploitant qui a une responsabilit particuli re pour cr er des conditions de travail qu
234. t du parcellaire d coupage en blocs ou unit s de gestion et en parcelles ou unit s annuelles de coupe e d termination du passage en coupe e determination des r gles de gestion r gles d exploitation modalit s d inventaire e programme d exploitation caract ristiques des blocs et parcelles superficie des strates planification du r seau routier principal PLAN D OP RATION Court terme Ian planification des op rations de r colte l chelle de l autorisation annuelle de coupe cartographie d exploitation au 1 10 000 ou 1 5 000 inventaire d exploitation en plein rep rage et martelage des bois d termination du trac des routes s econdaires pistes de d bardage et parcs de chargement formation du personnel s curit du travail contr le suivi et valuation de l exploitation Tableau 6 Les documents de planification 2 3 1 Plan d am nagement Apr s une description g n rale du massif am nager et du projet de l entreprise et de ses moyens humains et techniques le plan parcourra successivement les principales tapes suivantes Analyse de la for t et de son environnement socio conomique dont la premi re section est consacr e la description des conditions du milieu naturel Topographie hydrographie climat formations foresti res et autres y sont examin s en fonction de la cartographie et des documents existants l analyse de l environnement socio conomique est un des
235. t l afouillement l extr mit de sortie des eaux Si elles sont n cessaires des pr cautions enrochements ma onnerie gabions doivent tre prises afin de limiter l rosion l entr e et la sortie du dalot pour des terrains tr s rosifs 4 5 3 Drainage des couches constitutives de la chauss e Lorsque la chauss e est imbib e soit par les eaux pluviales soit par les eaux des foss s lat raux rest s pleins soit encore par les eaux de nappes profondes remont es par capillarite un drainage permanent est n cessaire les foss s lat raux doivent tre construits de fa on que leur fond soit un niveau inf rieur d au moins 60 cm celui de la chauss e les risques d imbibition prolong e sont alors limit s aux seules couches profondes m me si l eau stagne dans le foss e en terrain aquif re lorsque le niveau des nappes se rapproche de la surface il est recommand de placer entre le terrain naturel et les couches apport es en remblai une couche peu paisse drainante tr s perm able qui coupe les remont es capillaires et vacue les eaux Une paisseur d environ 10 cm de sable et de gravier remplit bien ce r le Une couche de tissu g otextile convient galement bien Il peut tre utile de placer cette couche sur un lit de fascines ou de gaulettes qui vite le m lange avec les terrains sous jacents 4 6 FRANCHISSEMENT DES COURS D EAU GU S ET PONTS En dehors des buses et des dalots pr
236. t plates le blocage des cours d eau par des ponts ou buses trop petites ou par des digues cr era des mar cages et lacs qui limitent les mouvements des animaux terrestres et influencent sensiblement l hydrographie Dans ces cas il est imp ratif d assurer un bon drainage de la zone en amont la vraie for t primaire est rare Pour les animaux des for ts secondaires notamment ceux qui se nourrissent au niveau du sol l exploitation leur laisse une quantit de nourriture importante et disponible l phants par exemple Pour les poches de for ts primaires souvent sur les collines aux pentes raides il est important que le plan d am nagement pr voit des corridors entre ces poches dans lesquelles l exploitation ne sera pas pratiqu e o au moins sera adapt e aux exigences environnementales Perturbations dues aux activit s d exploitation Il est certain que les activit s de l exploitation d rangent sensiblement les animaux vivant dans la Oo zone et qu ils ont tendance s enfuir Le plan d am nagement devra indiquer les zones des zones vuln rables et la densit esp ces cl s importantes Pour ces il faudra un am nagement adapt et une absence totale d activit pourra tre d cid e dans le cas contraire limiter les activit s certaines saisons en fonction du cycle de reproduction des esp ces concern es et contacter des sp cialistes pour les informations sur la biologie des animaux ONG i
237. t verdissement des zones d grad es par des mesures de r habilitation telles que la remise en tat des for ts le boisement et reboisement promotion d une utilisation et valuation efficaces visant recouvrer la valeur int grale des biens et services dus aux arbres for ts et terres bois es o cr ation et ou renforcement des capacit s de planification d valuation et d observation syst matique des for ts ainsi que des programmes projets et activit s connexes y compris les changes et proc d s commerciaux Parmi les diff rentes propositions on distingue plus particuli rement la volont d associer plus troitement les populations la gestion l importance donn e aux outils de gestion banque de donn es inventaires l importance des r les et fonctions multiples des for ts la promotion des approches multisectorielles le renforcement des capacit s La Convention cadre mondiale sur les changements climatiques destin e stabiliser la teneur des gaz effet de serre un niveau permettant d viter un d r glement du syst me climatique La for t appara t explicitement deux reprises e au titre de conservation des puits et r servoirs effet de serre sp cifiques o au titre d aides pays en d veloppement pr sentant des zones de for ts et des aux zones sujettes au d p rissement des for ts La Convention cadre mondiale sur la diversit biologique Cette convention vis
238. ter de l int r t d une telle op ration Il faut donc poursuivre les recherches et n entreprendre cette op ration co teuse que si l on constate une densit de lianes importante entre le houppier des arbres exploiter et les arbres voisins d Assurer la s curit de l quipe d abattage L abatteur doit o rep rer l existence ventuelle de branches mortes potentiellement dangereuses o rep rer la pr sence d arbres morts proximit susceptibles de se d sagr ger sous l impact de l arbre abattu pr parer deux sentiers de fuite nettoy s sur une distance suffisante et permettant l abatteur de s loigner rapidement au moment de la chute de l arbre Ces chemins doivent faire un angle de 135 avec la direction suppos e de chute car il peut arriver que l arbre recule sur la souche dans l axe de sa chute L quipe d abattage ne doit commencer se retirer que lorsque la direction r elle de chute de l arbre est bien visible 5 1 2 Techniques d abattage contr l Les objectifs de l abattage contr l sont o viter les d g ts sur les arbres d avenir pour la r g n ration et au sol garantir un maximum de s curit pour l quipe utiliser le plus possible de volume de l arbre abattu o faciliter autant que possible une position favorable des billes pour leur future extraction l abattage contr l est constitu par o l entaille de chute et la coupe d abattage formant un
239. tion d am nagement modification et ventuelles de celui ci Le premier des objectifs pr c dents qui doit constituer une pr occupation permanente de l entreprise est g n ralement mis en uvre par une petite quipe d valuation et plus souvent de recherche valuation de quelques personnes Cette quipe dirig e par un technicien sup rieur ou ing nieur forestier peut tre la fois charg e des o tudes et recherches d accompagnement de l exploitation tudes des structures foresti res et de r g n ration tudes de r colement impacts de l exploitation tudes cologiques et faunistiques o travaux d valuation proprement dits Ces derniers s appuient en g n ral sur des relev s effectu s au cours du parcours d un certain pourcentage de la zone exploit e de l ordre de 10 20 pour cent fr quemment partir de poches d exploitation choisies au hasard et du r seau de pistes internes celles ci et en utilisant l ensemble des donn es d j collect es cartographies inventaires rapports d exploitation l quipe proc dera un certain nombre de relev s qualitatifs de l exploitation coul e bas s sur des indicateurs cl s parmi lesquels on peut principalement citer e localisation des souches v rification du martelage recherche des pieds oubli s e qualit de l abattage mesure des d g ts et pertes l abattage e qualit du tron onnage valuation du rende
240. tion de la stratification foresti re et topographique du massif l aide de photos a riennes de fonds de carte de base de cartes th matiques l chelle de travail n cessaire est le 1 50 000 ou m me le 1 20 000 pour les photos a riennes e fourniture d un outil de travail au gestionnaire de terrain on emploiera les cartes au 1 50 000 avec courbes de niveau Pour la connaissance du microrelief ces cartes pourront tre agrandies au 1 5 000 ou au 1 10 000 et utilement compl t es par les informations de d tail rochers marigots infranchissables falaises relev es sur les parcelles de l inventaire d exploitation Les travaux cartographiques pr alables aux travaux de terrain sont r alis s gr ce aux applications de la t l d tection photos a riennes images satellitaires et radar Ces supports permettent de e cartographier ou actualiser les cartes d occupation des sols o d limiter pr cis ment la zone foresti re tudier o stratifier le massif par grands types de peuplements et formations naturelles La description des strates est bas e sur des crit res simples permettant d identifier et de d limiter les principaux types de terrain et les peuplements qui les recouvrent Ce sont le milieu distinction des formations sur sols fermes formations sur sols inondables ou mar cageux et formations sur fortes pentes et le type et la densit de la couverture v g tale On cherchera galement lors de la
241. tory of success and failure CAB international Wallingford Royaume Uni Dede D et Runger M 1992 For t tropicale protection et exploitation p rennes Actes du S minaire sur la l gislation foresti re centrafricaine Bangui De Graaf N R 2000 RIL as part of the dome stication of neotropical rainforest International Forestry Review 2 1 De Wasseige C et Defourny P 2001 Remote sensing of the logging activities for the tro pical forest management Universit catholique de Louvain Belgique Dykstra D P et Heinrich R 1997 Exploitation et transport des produits forestiers vieux probl mes nouvelles solutions 11 Congr s forestier mondial Vol 3 p 181 197 FAO 2001 Financial and Economic Assessment of Timber Harvesting Operations in Sarawak Malaysia Forest Harvesting Case Study 17 Rome FAO 1998 Guidelines for the management of tropical forests 1 The production of wood Etudes FAO For t 135 Rome FAO 1997a Environmentally sound forest har vesting testing the applicability of the FAO Model Code in the Amazon in Brazil Forest Harvesting Case Study 8 Rome FAO 1997b Harvest impacts Forest Harvesting Bulletin Vol 7 n 1 Sous Division de l exploitation et de la commercialisation des produits forestiers Rome FAO 1997c Implementing sustainable forest management in Asia and the Pacific Proceedings of a regional expert consultation RAP publica tions 1997 7 Bangkok FA
242. tre corc es et recevoir avant mise l eau un traitement base de produits qui ne se d lavent pas Quand les billes ont fait l objet d un stockage assez long sur parc portuaire ou parc d usine il est conseill d appliquer un traitement de rappel Les produits employ s doivent tre respectueux de l environnement c est dire le moins polluants possible appliqu s bon escient et en quantit s raisonnables Recommandations Pratiques d exploitation faible impact la pr servation des billes vacuer rapidement les grumes apr s abattage pour raccourcir le d lai entre for t et utilisation usine prot ger chimiquement seulement si la premi re mesure n est pas possible o limiter la pr servation chimique aux essences susceptibles de contre attaques par les champignons ou insectes employer des produits et des quantit s qui respectent le plus possible l environnement appliquer le traitement d une mani re qui respecte l environnement lors des d placements 5 5 CHARGEMENT ET TRANSPORT DU BOIS 5 5 1 Chargement du bois Les grumes tant fa onn es en billes marchandes sur parc bord route il faut les charger sur les camions pour les transporter Auparavant elles auront t manutentionn es sur le parc pour les tronconner ranger trier et stocker Ces manutentions sur parc ont lieu sur sol d gag sommairement terrass et nivel en g n ral non compact Elles r pondent
243. ture de canop e favorise la r g n ration des essences de lumi re qui tendent supprimer les essences d ombre par leur croissance exub rante Lorsque la for t se referme les essences d ombre regagnent successivement leur terrain Une ouverture mod r e de la canop e est consid r e favorable pour la r g n ration et la production mati re Capacit de r g n ration et dynamique de croissance des essences ne sont cependant pas encore suffisamment connues pour d finir les degr s d ouverture id aux dans les formations foresti res de la r gion Palplanche en madrier Long l ment jointif en bois sommairement quarri enfonc verticalement dans la berge du pont afin de stabiliser la berge au dessous de l acc s et de la sortie du pont et de fixer la position du tablier sur les cul es Piste de debardage Piste sur laquelle sont tra n es les grumes ou les billes Les pistes principales de d bardage sont planifi es au pr alable et marqu es sur le site Pendant le d busquage et d bardage les tracteurs doivent rester en permanence sur les pistes de d bardage cela signifie qu ils doivent tre munis d un treuil avec un c ble d une longueur suffisante pour atteindre les grumes d barder Planch iage Garniture de bois formant la superficie d un pont afin de prot ger l ouvrage d un pont et faciliter le roulage des v hicules qui le traversent Platelage Plancher constitu de bois de fortes
244. u contre un gros arbre situ sur la trajectoire de chute o les liaisons ventuelles de l arbre avec une tige voisine par l interm diaire de lianes situ es au niveau du houppier lorsque celui ci est visible e la direction et la vitesse du vent Lorsque la direction de chute d sir e diff re consid rablement de l inclinaison de l arbre tous les facteurs pr c dents font que l abattage directionnel sans auxiliaire est tr s difficile et souvent impossible ex cuter dans la pratique On peut parler d abattage contr l avec des quipes exp riment es bien form es et entrain es l abattage contr l signifie qu il faut r colter l arbre e en le faisant tomber de la mani re la plus s re pour l quipe en facilitant l utilisation la plus efficiente possible de la tige exploit e e en causant le moindre d g t possible au peuplement restant et au sol e en facilitant autant que possible l extraction des billes L abatteur fixe la direction de chute en fonction de la direction laquelle l arbre risque de tomber en raison de la distribution de son poids tige et houppier et de la direction d sir e afin de minimiser les d g ts et faciliter l extraction Mais souvent les deux directions ne coincident pas Dans ce cas l abatteur doit rep rer la direction de pente naturelle et manipuler l arbre si c est possible en appliquant les techniques appropri es Cela d pend de la magnitude de la pente du p
245. u droit d utilisation des terres et l am lioration des conditions de vie Fonctions socioculturelles La continuit des fonctions socioculturelles de la for t est pr server notamment celles concernant l identit culturelle des populations arbres for ts ou sites sacr s d initiation Les impacts de l exploitation cettes fonctions doivent tre r duits au minimum 2 2 CONTEXTE INTERNATIONAL L exploitation foresti re faible impact est partie int grante de la gestion durable des for ts Elle en constitue l un des derniers maillons mais un des plus importants car l exploitation foresti re par les impacts nombreux et n gatifs qu elle peut provoquer conditionne en partie la r g n ration de la for t et donc le potentiel ligneux des coupes suivantes De plus les op rations de r colte sont celles sur qui l entreprise peut le plus directement et le plus facilement agir Rappelons rapidement le contexte de la r flexion internationale ayant conduit au concept de la gestion durable des for ts que l on peut d finir comme tant la gestion de for ts permanentes en vue d objectifs clairement d finis concernant la production soutenue de biens et services d sir s sans porter atteinte leur valeur intrins que ni compromettre leur productivit future et sans susciter d effets ind sirables sur l environnement physique et social OIBT 1992 D s 1990 l OIBT a publi des Directives pour l am nagement
246. ue en cas de rebond g un attrape chaine h une griffe d appui permettant de faire porter poids et vibrations de la scie sur le bois scier i un protecteur de poign e avant pour prot ger la main gauche et enclencher manuellement le frein de chaine j une gaine de protection pour le transport Maniement de la scie La dur e de travail doit tre r duite et altern e avec d autres t ches afin de r duire les risques pour la sant dus l utilisation de ce mat riel C est g n ralement la r gle puisqu l abattage succ de le d placement d un arbre l autre le remplissage du r servoir etc Le carburateur doit tre r gl de telle fa on que la cha ne reste immobile quand le moteur est au ralenti Avant de mettre en marche l op rateur doit v rifier que personne n est proximit il doit poser la scie sur le sol et la maintenir en glissant le pied dans la poign e arri re La scie ne doit jamais tre utilis e au dessus de l paule en raison du risque de rebond qui projette le guide lame en arri re En phase de d placement le moteur doit toujours tre arr t et le frein enclench Il est rigoureusement interdit de fumer pendant le remplissage du r servoir de carburant 10 4 2 Tron onnage la scie cha ne Le mat riel employ est le m me que pour l abattage seul le guidelame est g n ralement plus long Il faut soigneusement observer la grume avant de tron onner afin de d ter
247. ues sur le ou les chantiers forestiers L employeur doit tre en conformit avec la totalit des lois r glements normes et autres directives en mati re de s curit Il doit instituer et maintenir une politique de s curit dans l entreprise Il doit prendre les dispositions adapt es pour que les employ s participent activement l am lioration des r gles et mesures de s curit Les employ s ne doivent tre affect s qu des t ches adapt es leurs ge aptitude physique tat de sant et qualifications L employeur doit favoriser la stabilit d emploi et un faible taux de rotation du personnel dans l entreprise L employeur devrait veiller ce que tous les quipements outils mat riels permettant de travailler dans des conditions s res soient fournis et que l ensemble de ce mat riel soit maintenu en bon tat de marche et s curit ainsi qu fournir des moyens de transport s rs et appropri s pour le personnel et les quipements depuis et jusqu au chantier l employeur doit pourvoir aux examens m dicaux p riodiques des employ s en particulier pour la d tection des maladies professionnelles Il doit d tenir et procurer dans des conditions d termin es les m dicaments de base et vaccins lorsque ceux ci ne sont pas fournis par la puissance publique et disposer des services de premier soin et sauvetage Obligations de l encadrement et des responsables de chantier Les chefs d exploit
248. ui cause des d g ts l arbre abattu et au peuplement restant Souvent l op rateur de la scie cha ne abat l arbre hauteur de poitrine sans enlever les contreforts avant m me si le tronc comporte du bois d uvre utilisable sa base Cet abattage techniquement imparfait et mal con u entra ne un faible taux d utilisation du bois d uvre et entra ne des impacts nocifs sur le peuplement restant m me avec la faible intensit de pr l vement qui caracti rise l exploitation foresti re en Afrique centrale et de l Ouest l abattage est un travail physiquement prouvant pour le personnel en particulier pendant la coupe d abattage le poids la chaleur les vibrations et le bruit de la tron onneuse entra nent une charge physiologique lev e Assez souvent les op rateurs sont forc s d utiliser des tron onneuses qui ne poss dent aucun dispositif de s curit et ils ne sont pas munis d quipement de protection individuelle Il est donc n cessaire de former le personnel par rapport aux techniques de travail et de leur fournir les l ments indispensables leur s curit 5 1 1 Pr paration Apr s inspection de la zone r colter par le responsable de l abattage muni de la carte d exploitation chaque abatteur se verra attribuer par ce dernier sur une base journali re ou hebdomadaire un certain nombre de pieds abattre Si plusieurs abatteurs travaillent en m me temps ils doivent tre affect s des ar
249. ulturelles ou religieuses Purge Pi ce de bois la base de la grume tron onn e lors du fa onnage au d p t transitoire afin d enlever les parties encrass es ou endommag es pendant le d bardage et de parer la bille pour la vente ou sa transformation Le taux de r cup ration est consid rablement r duit lorsque les purges sont d coup es en longueurs excessives Cette habitude est une source majeure de gaspillage de bois d uvre et doit tre abandonn e Rancher Pieu ou support de bois ou de m tal plac verticalement sur les bords de la plate forme du grumier facilitant le chargement des billes en position stable et permettant d arrimer la charge pour qu elle soit bien fix e et quilibr e pendant tout le transport Rebond Mouvement brusque et violent d une scie cha ne catapult e en arc vers l op rateur lorsque l extr mit sup rieure du guide cha ne avec la cha ne en rotation entre en contact avec un objet tel qu un tronc ou une branche Le rebond constitue un danger latent pour l op rateur de scie cha ne particuli rement au travail l t tage et culage lorsque la pointe de la scie se trouve souvent en porte faux Il ne peut tre effectivement contr l qu au moyen d un syst me de freinage automatique de la cha ne qui se sert du principe d inertie de masse pour d clencher le frein plac autour de la cloche d embrayage lors de l incidence du rebond et ainsi arr ter la cha ne
250. un cycle de coupe d une fr quence plus lev e que celle correspondant une r volution Ils tendent de garantir la durabilit des ressources en respectant la PCA et le r gime de rotation Dans ces syst mes on ne coupe pas tous les arbres lors de chacun des cycles mais par exemple exploite les arbres de certaines essences d un DHP sup rieur 60 cm ou d autres crit res C est la raison pour laquelle les syst mes polycycliques sont souvent qualifi s de syst mes s lectifs Tablier Part principale d un pont se composant des poutres de travure et platelages de r partition et d usure reposant sur les cul es Taux de r cup ration TdR Rapport entre volume de bois d uvre apr s et volume de bois d uvre avant un processus productif par exemple l abattage et le tronconnage Le TdR est un indicateur pour l efficience de l exploitation mais aussi pour le degr de gaspillage des ressources primaires Dans I EFI le TAR devrait tre sup rieur 60 pour cent En r alit l exploitation foresti re dans la r gion pr sente des chiffres bien inf rieurs Tige Axe principal d une plante partir duquel se d veloppent bourgeons et pousses On parle de tronc dans le cas d un arbre Le tronc d un gros arbre peut aussi tre appel f t Transport Transport de billes du d p t transitoire l usine de transformation ou toute autre destination finale Treuil Tambour port et actionn par un tracteur se
251. upporter en tant que b n ficiaires changes avec l ext rieur flux commerce autres int ress s l Etat les ONG commer ants villages avoisinants braconniers chasseurs de la ville touristes Suite cet inventaire on pourra d cider d approfondir l tude par des recherches th matiques par exemple l importance du Moabi pour un village de la chasse pour les pygm es ou l identification des plantes utilis es par les villageois de leurs usages et des modes de pr paration D autres m thodes pourront tre utilis es comme le chemin des r coltes des habitants d un village tudier les march s des grandes villes pour leurs produits inventorier et valuer la production des produits forestiers non ligneux 13 2 5 Comit de concertation Il est souhaitable que la population locale soit associ e dans la gestion des for ts environnantes Une entreprise ne peut pas tre consid r e comme seule responsable du d veloppement social et de l encadrement de la population locale en termes de soin m dical scolarisation acc s aux credits etc Les entreprises devraient cependant s engager vis vis des populations qui utilisent certaines ressources de la concession Ainsi les soci t s foresti res peuvent elles consid rablement contribuer au d veloppement d une r gion Le comit de concertation sera responsable des affaires villageoises et de la gestion des s ries agricoles Il aura un r le consultatif
252. ur couper le bois au centre du tronc Apr s on applique un trait en reprises comme auparavant 5 1 3 S curit de l abattage l abattage en for t dense tropicale est un travail particuli rement dangereux La densit du sous bois rend la visibilit et l loignement lors de la chute de l arbre difficile Les branches arrach es ou mortes dans la couronne et les arbres d p rissants ou pourris peuvent donc constituer un risque d accident Les risques particuliers lors de l abattage en for t tropicale quand les arbres sont reli s et leurs cimes entrelac es par lianes sont e l arbre tombant entra ne souvent d autres arbres avec lui e des branches de l arbre qui tombe ou des arbres voisins sont cass es et peuvent tomber ou basculer en arri re o les lianes sont arrach es et peuvent fouetter Quelques r gles importantes pour pr venir les risques d accidents l abattage o l abattage doit tre uniquement entrepris par du personnel comp tent entra n et en bonne sant travaillant avec des tron onneuses munies de tous les dispositifs de s curit y compris des syst mes anti vibratoire et des freins de cha ne activ s main et automatiquement en cas de rebond un guide cha ne le plus court possible et avec l quipement de protection individuelle e ne jamais se d placer avec la scie en marche une cha ne bien aff tee facilite le travail et augmente la productivit et la s curit L aff
253. ur garantir que la charni re garde sa fonction D ailleurs si la base de l entaille n est pas horizontale l effort de flexion est accompagn de ph nom nes de traction importants qui peuvent g n rer des arrachements Lorsqu un contrefort se trouve plac dans l axe de la chute il est recommandable de le couper pour viter qu il puisse agir comme coin contre la base du tronc et provoquer ainsi un clatement du tronc dans le cas d essences fragiles Okoum Acajou Limba Plus un arbre est pench plus l entaille de direction doit tre profonde pour limiter le risque de fente dans la partie arri re de la base du f t Plus un arbre para t droit et quilibr plus l entaille peut tre limit e un cinqui me du diam tre apparent Figure 26 Coupe d abattage en reprises diam tre du tronc sup rieur la longueur du guide cha ne Figure 27 Coupe d abattage en mortaise diam tre du fronc sup rieur deux fois la longueur du guide chaine d Ex cuter la coupe d abattage La section d abattage doit tre faite un niveau sup rieur celui de l entaille de direction Au cours de sa chute le tronc doit pouvoir s appuyer sur la partie arri re de la souche afin que le b cheron qui op re derri re l arbre puisse travailler en toute s curit On obtient les meilleurs r sultats avec une diff rence de niveau entre le fond de l entaille de direction et la section d abatta
254. ur les communaut s villageoises Respect des droits traditionnels Les droits et obligations seront reconnus et d crits dans le manuel de participation Les droits traditionnels de la population locale seront respect s int gr s dans le plan d am nagement et indiqu s sur la carte d exploitation Indemnisation et compensation Plusieurs pays ont int gr dans leur l gislation des normes de compensation et d indemnisation par pied d arbre ou par hectare Il est recommand de reprendre ces normes dans le manuel de participation comme r f rence en cas de litiges Participation aux b n fices L adh sion de la population concern e peut tre s rieusement motiv e par l int r t que ces populations retireront de l exploitation GLOSSAIRE GLOSSAIRE Ce glossaire pr sente les termes forestiers utilis s dans le texte et les illustrations de ce document Cependant il ne pr tend pas tablir des d finitions qui ne pourront voluer que par un processus de consultations au niveau international Abattage contr l Technique de travail employ e pour couper un arbre sur pied qui permet de contr ler la chute afin de garantir une s curit maximale pour l op rateur d viter des d g ts aux arbres voisins de r cup rer un maximum de bois d uvre la base de l arbre et de faciliter son extraction Affouillement Forme d rosion arrachement des fragments de roche ou de sol caus e par l eau cou
255. ure peuvent tre maintenus sur le sol de la piste afin de constituer une liti re limitant tassement et rosion 5 3 3 Construction des pistes de d bardage et des parcs de chargement Objectifs de ce code minimiser la taille des parcs afin de r duire la superficie productive deforestee construire parc et pistes de fa on pr server les cours d eau e r duire les d g ts au sol minimiser les pentes et les maintenir si possibles inf rieures 20 pour cent favoriser le d bardage vers les cr tes et limiter le franchissement des cours d eau optimiser l efficience la productivit et s curit des op rations L identification du trac optimal des parcs et pistes qui y aboutissent ainsi que sa mat rialisation sur le terrain ont t r alis s lors de la pr paration de la zone exploiter cf paragraphe 3 5 2 La construction des parcs de chargement bord route s entreprend habituellement en m me temps que celle de la route secondaire Par contre l ouverture des parcs interm diaires de fa onnage en for t lieux de la rupture de charge entre d bardage premier et d bardage second se fera en m me temps que celle de la piste principale de d bardage En r gle g n rale la construction des pistes principales intervient avant abattage de la zone alors que la construction des pistes secondaires peut tr s bien tre entreprise apr s l abattage Parcs de fa onnage et de chargemen
256. us le gu o tre r versible l issue de l utilisation du passage par exemple l enl vement possible de graviers de renforcement 4 6 2 Ponts Les ponts forestiers sont majoritairement construits en bois de bonne durabilit naturelle bois durs et lourds Ils ne font l objet d aucune protection chimique compl mentaire S ils sont r alis s dans de bonnes conditions leur dur e de vie d passe une dizaine d ann es Ils sont en principe con us pour permettre la circulation sur une voie de convois d une cinquantaine de tonnes de poids total roulant sur cinq essieux Choix de l emplacement L emplacement d un pont implique de conna tre le r gime du cours d eau franchir car e le pont devant permettre le franchissement en toutes saisons doit avoir son tablier au moins 1 m tre au dessus du niveau des plus hautes eaux connues pour ne pas constituer un obstacle au passage des troncs et d bris divers en temps de crue le niveau des eaux en temps de crue d termine la largeur du lit majeur du cours d eau et par cons quent la longueur du pont e la travers e doit tre la plus courte possible afin d viter les supports interm diaires piles o le de l ouvrage doit perpendiculaire au courant positionnement tre e l approche du pont doit tre en ligne droite un tron on minimum de 50 m tres est n cessaire pour assurer la s curit du roulage Un pont ne doit jamais tre construit dans un virage
257. v hicules de l entreprise personnes ou produits interdiction d acc s aux territoires de la concession pour les transporteurs taxis brousse suspects d nonciation aupr s des autorit s gendarmerie Eaux et For ts Une collaboration avec une ONG sp cialis e en la mati re pourra s imposer notamment pour les entreprises sans exp rience ni moyen de recruter des cadres sp cialis s b La fragmentation des aires de distribution des animaux La fragmentation a une influence sur les animaux arboricoles dont les mouvements sont interrompus par les routes foresti res les mesures de pr vention prendre sont presque enti rement sous la responsabilit de l entreprise c des exp rimentations ont t faites en r alisant des ponts a riens mais les r sultats ne sont pas encore convaincants Ces r sultats pourraient changer en choisissant des sites mieux adapt s par exemple sur la cr te des collines o l eau est facilement vacu e et o l ombre affecte le moins possible le rev tement La largeur de la route est toujours limiter au minimum le principe de limiter la largeur des routes est constant Sur les routes secondaires on pourrait essayer de faire des ponts artificiels en abattant des petits arbres travers la route blocage de la circulation des voitures pont semi a rien temporaire qui servira jusqu ce que les jeunes arbres reconstituent une canop e ferm e dans des zones relativemen
258. x produits chimiques et p troliers MESURES DE SECURITE Remarques pr liminaires La plupart des recommandations constituant ce chapitre sont issues du guide S curit et sant dans les travaux forestiers publi par le Bureau international du travail 1998 auquel il conviendra de se r f rer chaque fois que n cessaire Un certain nombre de recommandations ont t incorpor es dans les chapitres techniques auxquels elles se rapportent 10 1 PRINCIPES G N RAUX L exploitation foresti re tropicale constituant encore dans la majorit des cas une op ration risque lev se d roulant dans un environnement de travail difficile demandant des efforts physiques importants il importe que la gestion de la s curit soit d sormais consid r e comme prioritaire par les entreprises Ces derni res doivent tre conscientes de leurs responsabilit s dans ce domaine et promouvoir activement la sant et la s curit dans l entreprise Une politique doit tre labor e visant par ordre de priorit e liminer les risques e contr ler les risques la source o att nuer les risques par des moyens ax s sur la s curit des m thodes et de l organisation du travail e procurer les quipements de protection individuelle et s curisation des mat riels et veiller leur emploi et utilisation 10 2 OBLIGATIONS ET RESPONSABILITES Obligations des autorit s comp tentes Elles devraient e
259. xploitation foresti re en Afrique En 2001 la Division des produits forestiers de la FAO et l ADIE constatant les int r ts et activit s convergents dans le domaine de l exploitation foresti re dans la r gion ont convenu d une collaboration plus troite pour la pr paration d un Code r gional d exploitation foresti re La conception et la formulation ont t dirig es par le comit de pilotage pr sid par la FAO compos de repr sentants de l ADIE l ATIBT TFF et WWF membres le Cirad For t FORAFRI UICN OAB OIBT et USDA conseillers Nos remerciements les plus sinc res s adressent donc tout d abord ces organismes et leurs d l gu s qui se sont efforc s de nous faire partager leur expertise et pers v rance La version provisoire de ce Code a t labor e par Jean Est ve tra ant les lignes directrices de l ensemble des sujets techniques qui forment l exploitation foresti re dans la r gion Le chapitre sur la gestion de la faune et celui sur les relations avec les populations locales ont t produits par l ADIE Le processus de r daction s est d roul sur la base des amendements convenus lors des sessions du comit de r daction pr sid es par la FAO et des commentaires et suggestions re us de nombreux lecteurs r viseurs invit s y participer Henning Fath a r dig le texte final et adapt les illustrations selon les pratiques actuelles leurs impacts nocifs et les pratiques am lior es Ivan Gri

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