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1. de d veloppement PDC et a fait preuve d une assez bonne ma trise de sa fonction de ma tre d ouvrage Elle a ainsi pu utiliser les fonds de d veloppement FDC mis sa disposition par le projet pour r aliser des infrastructures appr ci es par les populations et ponctuellement utiles l am lioration de l acc s aux services de base et de leur qualit Le m rite de ces r sultats revient autant au dynamisme du maire et la comp tence initiale des cadres municipaux qu aux appuis d livr s gr ce au PACURD Les apports de ces derniers la ma trise d ouvrage communale ont t particuli rement appr ci s Le projet a directement contribu la mise en place d instances de concertation entre les popula tions et la commune les CLD et les CLQ Ces comit s ont jou un r le actif lors du diagnostic participatif pr alable l laboration du PDC et dans la mise en uvre du Fonds d appui aux initia tives locales FAIL Ce fonds a t mobilis tardivement mais conform ment au code de finance ment labor et valid avec l appui du projet Le PACURD a facilit l installation durable d une institution de microfinance d envergure natio nale Diffa Il a ainsi contribu l am lioration de l offre de produits financiers dans la com mune La mobilisation du FDC et du FAIL a t l occasion de d montrer la fiabilit du circuit du Tr sor Cette d monstration et l ensemble des
2. conomique Une collectivit locale peut elle influencer la strat gie locale d une IMF tout en respectant son autonomie Comment Pour quels objectifs L intervention du PACURD a cr la situation qui permet une IMF comme ASUSU CIIGABA et une commune de taille moyenne comme Diffa de se poser ces questions Ce n est peut tre pas le moindre acquis de sa composante microfinance Ce r sultat devrait inciter le FENU rester en jeu pour si possible accompagner le futur dialogue entre les deux partenaires et id alement ten ter de relancer la concertation qui n a pas pu avoir lieu gt La concertation initialement pr vue m riterait d tre relanc e en amont des futures n gocia tions entre la mairie et ASUSU CIIGABA Cette concertation pourrait notamment prendre en consid ration les demandes locales pour des produits financiers sp cifiques notamment celles rapport es par l tude de satisfaction cit e ci dessus cr dit de campagne intrants et main d uvre agricole les cr dits warrant s pour le poivron et le riz le financement de banques c r a li res les probl mes pos s par les cr dits consentis par certains projets sur la Zone notamment par le Programme sp cial du pr sident de la R publique ils peuvent influencer le contexte lo cal de la microfinance les recommandations de la strat gie nationale de microfinance du Niger elle pr conise l organisation d
3. Les instances de concertation d centralis es au niveau villageois intervillageois et des quar tiers CLV CLD et CLQ sont en place Ils jouent effectivement un r le d interface entre les populations et la mairie gt L laboration du plan de d veloppement communal le PDC s est accompagn d un v ritable processus participatif Ce plan recense bien les attentes des populations mais sans r ellement les hi rarchiser Il ne prend pas suffisamment en compte les probl mes urbains de l agglom ration Il ne constitue donc pas un outil de planification totalement op rationnel m me apr s avoir t compl t par un plan urbain de r f rence PUR Contrairement aux pr visions l tude SAFIC n a pas permis de compl ter le PDC et le PUR gt La commune ma trise l laboration et l ex cution de son budget y compris de son budget d investissement Elle a accru ses ressources fiscales Ces r sultats r sultent surtout de l engagement du maire et des comp tences initiales du secr taire de mairie Produit 2 Renforcement des capacit s institutionnelles et techniques des acteurs locaux Les nombreuses trente sept sessions de formation organis es par le projet ont b n fici pr s d un millier de participants dont 70 d hommes et 30 de femmes Elles ont concern quatre grands domaines la gestion municipale 7 sessions les objectifs du mill naires pour le d veloppement OMD et la d moc
4. M me si les malentendus initiaux entre les deux partenaires se Evaluation finale du PACURD rapport r vis sont estomp s il pourrait tre utile que le FENU facilite le renouvellement et l volution des termes de cet accord Sa facilitation pourrait s inscrire dans la r flexion plus globale sur les collaborations possibles entre IMF et collectivit locale m Au FENU r interroger peut tre son outillage projets et ses outils d appui au d veloppement communal gt L analyse ex post d un seul projet ne peut pas conduire recommander au FENU de revoir syst matiquement les outils qui ont suscit des interrogations de la part des deux missions d valuation du PACURD mi parcours et finale Mais la mission invite le FENU r inter roger ces outils au vu des r sultats dans ce projet C est partir d une telle revue que le FENU pourrait d cider de faire voluer certains d entre eux La remarque vaut pour ses outils et m thodes d laboration et de suivi de projets pour ses outils et son approche sp cifique de l appui au d veloppement communal et concernant son approche du genre Aux pouvoirs publics nig riens au HCME en particulier Le gouvernement s appr te donner un nouvel lan la politique nationale de d centralisation et de d concentration avec notamment la cr ation de l ANFICT l Agence nationale de finan cement des collectivit s territoriales et l adoption d u
5. dans l interm diation entre communes et IMF Cette exp rimentation lanc e un peu h tivement aurait m rit d tre accompagn e sur une plus longue dur e La situation particuli re de Diffa montre l importance des infrastructures publiques voca tion conomique tout en soulignant que le r le conomique d une capitale r gionale ne se limite pas l dification et la gestion de ces derni res gt L insuffisante prise en compte de la dimension du genre La prise en compte de la dimension du genre d velopp e par le PACURD appara t tr s minima liste La participation des femmes la gouvernance locale constitue pourtant un enjeu majeur d abord en termes de justice et d acc s au pouvoir des groupes sociaux marginalis s mais aussi en mati re d efficacit et de bonne gouvernance S il ne l a pas d j fait le FENU devrait donc revoir l approche du genre de ses projets d appui communal en faisant preuve de plus de volontarisme et de coh rence 4 2 2 Les outils projets g n riques Le PACURD s est r v l un projet assez difficile valuer faute notamment d un cadre logique coh rent 55 Evaluation finale du PACURD rapport r vis d un dispositif de suivi valuation pragmatique fond sur un nombre limit d indicateurs pertinents de r sultats et d effets imm diats d un outil de gestion qui permette une analyse budg taire r trospe
6. effectuer des missions de supervision sur le terrain Il aurait en plus fallu que les repr sentants des bailleurs de fonds puissent participer r guli rement aux r unions du comit de pilotage de Diffa ce qui n a pas pu tre le cas Le comit de concertation qui aurait peut tre pu associer quelques personnes suppl mentaires a permis un suivi et une mise en d bat r guli re du projet par les repr sentants des principaux ac NS teurs institutionnels de la d centralisation Il a ainsi contribu inscrire le projet dans une r flexion plus globale 2 Les facteurs d terminant la mise en uvre et l atteinte des r sultats 2 1 Les facteurs externes gt 2 1 1 Contexte local la qualit de l quipe municipale Le contexte local joue un r le important dans la r ussite d un projet d appui tel que le PACURD La qualit de l quipe municipale de Diffa notamment le dynamisme du maire et l exp rience du secr taire municipal ont largement contribu au bon fonctionnement de l institution municipale et aux progr s r alis s durant la p riode de mise en uvre du projet La municipalit a su valoriser ses atouts sa fonction de capitale r gionale l importance de ses march s et la pr sence d acteurs locaux comp tents Le projet d marr la fin de la premi re ann e de la mandature a b n fici de la stabilit de l quipe municipale Sauf tr s r cemment cette stabilit a p
7. gradation sur les travaux r alis s Porte principale tomb e par cassure des gonds La quasi totalit des tiges filet es et crous sont attaqu s par la rouille Equipement marchand Am nagement march de b tail Construction et lectrification des boutiques Bornage des parcelles R habilitation aire d abattage tat acceptable Portail d form e et tomb e Grillage d t rior e en plusieurs endroits Fissures en plusieurs endroits sur le muret Selon les observations effectu es par la mission la qualit des travaux r alis s est acceptable Les sp cifications techniques et les normes ont t globalement respect es Aucune d gradation ou d faut majeur de construction de nature compromettre la stabilit ou l exploitation des ouvrages n a t relev On note cependant la d gradation rapide de certaines parties des ouvrages caus e par l utilisation de mat riaux de faible qualit grillage au march b tail tubes ronds au parc de vaccination etc La qualit in gale des r alisations refl te essentiellement le niveau des entreprises locales professionnalisme moyens mat riels et humains exp riences et dans une moindre mesure les limites de contr le r alis par les STD 1 5 2 Des r alisations appropri es l exception des infrastructures de sant contribuent l am lioration des services de base mais leur impact est difficile mesurer gt Toutes les in
8. gt Une innovation finalement ma tris e gr ce l appui du PACURD et qui a permis de nombreux apprentissages La mise en place d un fonds d appui aux initiatives locales a constitu une innovation Diffa Ses diff rentes tapes l information et les formations pr alables la collecte puis la s lection des id es de projets l laboration puis la s lection des dossiers de microprojets enfin la mise en uvre de ces derniers ont mobilis de nombreux acteurs Ses deux cycles successifs 2007 2008 et 2008 2009 ont suscit de nombreux apprentissages La mairie et le PACURD ont su tirer un certain nombre de le ons d un cycle sur l autre en ajustant l g rement le code de financement initial et en modifiant la proc dure d appui l laboration des dossiers de microprojets Au final 38 micropro jets ont t financ s pour un montant d environ 62 millions de CFA cf tableau 8 ci apr s Cet apprentissage n est pas le moindre r sultat du FAIL Il est en grande partie le fruit de l appui apport par le PACURD notamment gr ce au savoir faire et la motivation de ses deux anima trices gt Une mise en uvre perturb e par une mise disposition tardive des fonds La mise en uvre du FAIL aurait sans doute t plus instructive et mieux ma tris e si elle avait pu s taler sur une p riode plus longue Mais la mairie et UGP ont prudemment pr f r attendre la mise en place des fonds avant
9. intervention d une commune ur baine sont appr hender une chelle territoriale plus large par exemple les probl mes li s l assainissement urbain Pour compl ter le PDC le PACURD a appuy la r alisation d un plan urbain de r f rence PUR pr cisant notamment le zonage de la ville de Diffa et les priorit s l chelle de la ville Cependant le PUR ne constitue pas non plus un outil d aide la programma tion l chelle urbaine gt Les acteurs commencent b tir des points de vue plus strat giques une volution qui aurait pu tre mieux accompagn e dans les derniers mois du PACURD Finalement le PDC tel qu il a t r alis n appara t pas comme un outil de planification commu nal Pour avancer dans la priorisation et la construction d orientations de politique communale le PACURD a encourag la r alisation d autres tudes notamment le SAFIC devant aider la pro grammation Les retards pris dans la r alisation du SAFIC qui s est r v l inadapt car trop th orique et peu op rationnel dans ses recommandations n ont pas permis l actualisation du PDC durant le projet Pourtant l apprentissage et l exp rience acquise par les lus et l quipe communale ainsi que la production d informations fiables durant le programme auraient pu permettre une r flexion plus strat gique sur les priorit s les moyens et les arbitrages r aliser 1 2 2 La commu
10. jusqu la fin 2009 La mission d valuation finale du projet s est d roul e du 18 octobre au 11 novembre 2009 Elle s est donc termin e un mois et demi avant la fermeture du projet Elle est intervenue au terme d une p riode d activit s d crois santes Une partie de l quipe de projet initiale dont le premier coordinateur n tait plus en place 11 Evaluation finale du PACURD rapport r vis METHODOLOGIE 1 1 L approche Principes m thodologiques D L approche des deux projets PACA et PACURD est fond e sur des d marches participatives et accorde une place importante au renforcement des capacit s et la cr ation de synergies entre les parties prenantes La m thodologie de l valuation a t coh rente avec ces principes d action en accordant une importance majeure l coute de l opinion et des jugements des po pulations des b n ficiaires des actions et des parties prenantes L valuation a suivi une d marche it rative Des diagnostics rapides fond s sur l analyse do cumentaire et quelques entretiens cl s ont permis d tablir puis d affiner le programme de tra vail les choix d interlocuteurs et les outils utilis s lors des entretiens collectifs ou individuels L quipe d valuation a proc d des d briefings internes r guliers Les questionnements de cette valuation accordent une place importante aux enjeux politiques et strat giques La miss
11. pour un projet pilote gt Un effort effectif de communication L action du PACURD en mati re de communication a t importante et continue tout au long du projet cr ation d un logo et de supports publication de brochures couverture m diatique pro duction d un film documentaire organisation de forums en dehors de Diffa Localement le projet a galement fait un effort d information et de dialogue avec les forces vives de la commune ateliers de lancement et de restitution des principales activit s dont les valua tions et des populations organisation de caravanes gt Une conception de la capitalisation tr s ax e sur la valorisation des principaux acquis La capitalisation du PACURD semble s tre limit e pour l essentiel ses actions de communica tion et de mise en d bat de ses r ussites essentielles Cette orientation est l gitime au regard des priorit s des pouvoirs publics et du FENU Mais compte tenu de son caract re pilote le projet aurait sans doute m rit une autre d marche de capitalisation plus compl te plus contradictoire et plus ambitieuse L analyse r trospective des autres r sultats du projet moins exemplaires et moins directement reproductibles aurait pu tre galement riche d enseignements pour de futurs programmes d appui aux collectivit s locales 47 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Tirer les le ons d un projet ou faire conna t
12. produit 7 Le changement de strat gie du volet finance inclusive du PACURD impuls par le FENU s est concr tis par un accord entre la commune de Diffa et une IMF d envergure nationale ASUSU CIIGABA En contrepartie d une participation financi re de la commune pr lev e sur les fonds du PACURD l IMF a ouvert une antenne Diffa Pr s de 3 000 personnes en majorit des femmes ont ainsi d j b n fici de ses services Le deuxi me volet de cette strat gie qui pr voyait de renforcer les capacit s et la concertation de l ensemble des acteurs de la commune concern e par le d veloppement local du secteur n a finalement pas t mis en uvre 1 7 1 Un changement de strat gie pertinent mais tardif a suscit quelques difficult s gt Une d cision prise mi projet sous l impulsion du FENU 42 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Initialement la composante microfinance du PACURD visait structurer et accro tre l offre d interm diation financi re Diffa via quatre produits Elle devait contribuer d abord accro tre la demande solvable de produits financiers puis aider les lus d terminer les activit s cono miques finan ables par subvention ou par cr dit ensuite renforcer les capacit s des op rateurs professionnels locaux et enfin initier un mouvement volontaire de structuration en r seau des diff rents op rateurs de microfinance de la r
13. sa h TA A Les services ou les t ches concern es sont l tat civil les domaines la documentation la gestion financi re la gestion des ressources humaines une base de donn es ONG et associations et la gestion des indicateurs so cio conomiques de la commune la reprise d une partie de la base de donn es MIS 56 Evaluation finale du PACURD rapport r vis de plusieurs partenaires techniques et financiers dont peut tre le PNUD attach s l am lioration de la gouvernance locale gt L appui la d finition des priorit s de la prochaine mandature Le PACURD n a pas pu accompagner le renouvellement du PDC ni l op rationnalisation des con clusions du SAFIC En d but de mandat la prochaine quipe municipale devra d finir ses priorit s et relancer la dynamique des CLV CLD et CLQ Elle aura sans doute besoin d un appui ext rieur pour l accompagner dans une actualisation participative de ses documents de planification Un tel appui ne n cessite pas un projet mais un dispositif souple que la DGAT CT et ses partenaires techniques et financiers pourraient s efforcer de tester Diffa o le PACURD a cr des condi tions favorables gt La consolidation des capacit s de ma trise d ouvrage de la commune La pr sence de l ing nieur du PACURD a contribu au renforcement des capacit s de ma trise d ouvrage de la commune La mairie devra combler le vide cr par s
14. Ils ne peuvent ais ment intervenir lors d un premier exercice de planification Cette absence de priorisation est donc assez normale ce stade Elle ne conduit pas Le montant total des investissements pr vus par le PDC s l ve 4 587 millions de CFA l quivalant de trente six fois les capacit s d investissement annuelles de la commune 506 millions de CFA de 2005 2008 ou soixante fois la contribution annuelle moyenne du FILD au budget d investissement de la commune 263 mil lions sur 3 5 ans 3 Entretien avec le secr taire de mairie 25 Evaluation finale du PACURD rapport r vis incriminer la m thode et l expertise mobilis es mais plut t pr voir des processus d actualisation participative des PDC qui facilitent ces choix Sans une telle actualisation le PDC de Diffa risque de devenir une liste d attentes forc ment d ues Les impacts du diagnostic participatif la l gitimit donn e au CLD et au CLQ l image de la commune renforc e aux yeux des populations pourraient alors s estomper gt Les probl mes sp cifiques d une commune urbaine peu anticip s par les premiers outils pro pos s par le PACURD Par ailleurs l laboration des PDC ne semble pas une approche aussi pertinente pour une com mune urbaine que rurale En effet travers une d marche participative les probl mes sont identi fi s l chelle locale village quartier Or certains secteurs d
15. Initial Delivery 1 Gouvernance locale et outils FENU MAEDCT 292 897 236 478 124 2 Renforcement des capacit s FENU MAEDCT PNUD 144 056 174 400 83 3 Investissement FILD MAEDCT 418 071 522 229 80 3bis FILD Gouvernement et Commune 72 592 68 630 106 Total FILD 490 663 590 859 83 4 Capitalisation communication MAEDCT PNUD 118 796 92 100 129 5 Appui technique local FENU 833 011 521 500 160 6 Appui si ge FENU MAEDCT 135 183 269 816 50 7 Microfinance MAEDCT 190 521 162 201 117 8 Administration et facilit FENU MAEDCT PNUD 290 484 237 447 12 TOTAL 2 495 611 2 284 801 109 En dollars US 2 3 Les principales recommandations de l valuation mi parcours L valuation mi parcours du projet a mis trois s ries de recommandations pour permettre au PACURD de mieux valoriser ses acquis d aller jusqu au bout de sa d marche et pour am liorer les performances de son management D Pour valoriser et p renniser les acquis Pour valoriser et p renniser les acquis du projet la mission a d abord pr conis de compl ter et de faciliter l utilisation des outils de planification labor s en d but de projet r aliser un sch ma simplifi d am nagement urbain repr senter sur un outil cartographique m me sommaire les donn es r colt es lors du diagnostic participatif et de l tude pr alable pr voir l actualisation p riodique du PDC Seule la premi re proposition a t suivie d effet avec la
16. ONG les consultants parfois les services techniques qui devaient apporter un appui aux pr c dents les services de la mairie charg s de l organisation et de la supervision de l ensemble et par fois de l achat et de la livraison des quipements et des services n cessaires la r alisation des microprojets Le r le de ces quatre groupes ne semble pas toujours tr s clairement d fini ou compris Ils varient d un projet l autre Les groupes de base apparaissent parfois comme des b n ficiaires passifs r cipiendaires de microprojets l laboration desquels ils n ont gu re particip Ce sont alors les CLD et CLQ qui ont t les moteurs de ces projets Les organismes d appui se positionnent parfois plus comme des prestataires de la mairie charg s d crire un projet identifi par les CLD et CLQ que comme des accompagnateurs des porteurs de projets Cette apparente confusion n est pas anormale au d but d un processus d apprentissage Le r le de ces diff rents protagonistes a volu d un cycle l autre Mais elle invite peut tre mieux pr ci ser les modes d intervention du fonds Concilier ma trise d ouvrage communale et appui financier aux initiatives de base ne va pas toujours de soi surtout quand il s agit d initiatives conomiques 1 7 L installation d une nouvelle institution de microfinance b n fique aux habitantes de Diffa et au d veloppement de leurs activit s
17. Selon la mission la conception du PACURD et les outils propos s par le FENU n ont pas assez pris en compte la dimension urbaine de la commune et le fait qu il s agissait d un premier mandat historique 55 Comment maintenir leur dynamisme et s assurer qu elles endossent ce r le d interface sans se substituer aux autres acteurs locaux chefs de village ou de quartier organisations de base 5 Comment mieux assurer la formation de personnes non alphab tis es Comment articuler l action de projets territoriaux comme le PACURD et le dispositif national d sormais assur par PENAM l Ecole nationale de l administration et de la magistrature 54 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 4 2 Le ons et r flexions pour l approche du FENU 4 2 1 Des outils et une approche du d veloppement local perfectibles gt La m thode d appui l laboration de PDC et des PIP du MIS du SAFIC L approche du FENU est en partie fond e sur un certain nombre d outils qui ont t d velopp s sur plusieurs terrains Ces outils n ont pas tous convaincu la mission d valuation du PACURD cf ci dessus paragraphe 2 2 2 page 50 Mais l analyse d un seul projet ne permet pas de conclure leur sujet Elle peut tout au plus inciter le FENU se r interroger Il a t en pointe sur les d marches de planification locale peut tre devrait il relancer ses r flexions sur le sujet notamment sur les proc
18. accepte mal la d cision de favoriser la venue d ASUSU CIGABA Elle rechigne participer aux concertations pr vues dans le cadre du deuxi me objectif de la composante Son blocage et la non finalisation du montage financier propos Celle ci adopt e par le d cret n 2004 081 PRN MEF du 9 mars 2004 incite les projets volet cr dit adopter ses principes directeurs et confier toute activit de cr dit un op rateur sp cialis 43 Evaluation finale du PACURD rapport r vis se conjuguent Finalement les activit s programm es pour am liorer le cadre institutionnel local et le dialogue entre acteurs n ont pas t mises en uvre On peut se demander pourquoi cette r orientation est intervenue si tardivement La strat gie natio nale de microfinance au Niger dans laquelle s inscrit la strat gie globale du FENU pour l est du Niger Nguimi et Diffa date de mars 2004 La situation du secteur Diffa n avait gu re volu dans l ann e qui a pr c d le d marrage du projet 1 7 2 L implantation d ASUSU CHGABA a permis d accro tre l acc s des populations et notamment des femmes au microcr dit Cette implantation devrait tre durable gt Le d veloppement de l acc s au cr dit Diffa a particuli rement b n fici aux femmes Depuis l ouverture de son agence de Diffa les activit s d ASUSU CIIGABA ont connu une crois sance rapide L IMF intervient aujourd hui dans le cadr
19. acquis du projet ont t valoris s par une politique de com munication et de capitalisation dynamique fortement soutenue par le HCME 1 3 Des effets r els parfois in gaux et encore fragiles Des effets r els sur le renforcement des institutions communales Le PACURD a contribu renforcer les capacit s de l institution communale mais le renouvelle ment des lus et la pr carit du statut de certains personnels municipaux pourraient fragiliser ces acquis Il a permis la commune de commencer se doter d outils strat giques Mais ces outils ne sont pas encore compl tement appropri s Le PDC est insuffisamment hi rarchis et ne prend pas assez en compte la dimension urbaine de la commune Le SAFIC n a pas abouti des conclusions tr s op ratoires Un premier impact sur la relation soci t civile commune Le diagnostic participatif et la mise en uvre du Fonds d appui aux initiatives locales ont permis d amorcer la structuration de la soci t civile locale et sa participation la gestion communale Mais cet lan risque de s estomper s il n est pas entretenu par la prochaine municipalit en l absence de soutien et d impulsion ext rieure Des effets directs mesur s en termes de lutte contre la pauvret Les infrastructures construites ou r nov es avec l appui du projet am liorent ponctuellement l accessibilit et la qualit des services de base Mais la mise en place de comit s de gesti
20. appui une commune urbaine semblent perfectibles 7 Composition de l quipe d valuation L quipe d valuation a r uni six experts deux consultants fran ais salari s du Gret Daniel Neu chef de mission et Emilie Barrau experte en d centralisation et d veloppement local quatre consultants nig riens Catherine B lemsigri consultante ind pendante et sp cialiste des questions de genre Aboubacar Souley socioanthropologue consultant et chercheur en sciences sociales coordinateur du Centre de recherche action par la m diation sociale CRAMS Djibrine Ma nassara conomiste repr sentant du Gret au Niger sp cialiste en microfinance et Saidoussou Oumarou ing nieur en g nie civil directeur g rant du bureau d tude ISEAU 10 Evaluation finale du PACURD rapport r vis ll OBJECTIF BUT DE L EVALUATION 1 Objectif de l valuation Les objectifs de l valuation sont formul s comme suit dans ses termes de r f rence Aider le gouvernement du Niger la commune de Diffa les b n ficiaires du projet la France par le canal de son minist re des Affaires trang res et europ ennes le FENU et le PNUD com prendre l efficacit l efficience et la pertinence du projet atteindre ses effets et r sultats atten dus la durabilit de ses r sultats attendus et le niveau de satisfaction des acteurs cl s et des b n ficiaires en rapport avec ces r sultats Aid
21. assurer le finance ment des travaux d entretien non courant et une certaine quit entre usagers Mais cette mutuali sation n est pas r glementairement pr vue et ne peut tre impos e La double tutelle de fait assu r e par la commune et les services d concentr s cr e une certaine confusion dans la supervision et l appui ces comit s gt Une question qui aurait pu tre abord e de fa on plus proactive par le PACURD Le PACURD a organis plusieurs voyages d tude qui ont permis l quipe d approfondir ses r flexions sur l entretien des infrastructures communales et notamment Maradi pour tudier des exemples de d l gation de gestion sur des infrastructures marchandes Le projet a par ailleurs financ deux tudes sur le sujet la demande de la mairie La premi re devait laborer un syst me d valuation des charges r currentes des investissements de la commune La seconde a document les diff rents textes r glementaires relatifs la gestion des infrastructures communales et propos un certain nombre de mod les d arr t s municipaux relatifs la mise en place des dispositifs de d l gation de gestion Ces tudes restent un peu trop g n rales mais seront n anmoins probablement utiles la mairie L entretien des infrastructures est un th me r current des projets d appui municipal On peut se demander a posteriori si un projet pilote comme le PACURD n aurait pas d
22. de lancer l op ration qui n est malheureusement intervenue qu l t 2007 Les premi res formations pr paratoires au lancement du FAIL n ont pu avoir lieu qu en novembre Destin es aux membres du COFIL le Comit de financement des initiatives locales du conseil municipal et des bureaux des CLD et CLAQ elles constituent la premi re tape d un processus in vitablement long et complexe compte tenu de sa nouveaut La s lection et la d cision de finan cement des microprojets par le conseil municipal n ont pu intervenir qu en ao t 2008 et en juillet 2009 pour les deux cycles du FAIL Ce retard n a pas facilit les synergies entre les actions de formation du volet renforcement de capacit s et l accompagnement des porteurs des micropro jets Au final le PACURD a eu peu de temps pour apporter un appui ex post ces derniers Tous les microprojets du deuxi me cycle n taient pas encore achev s lors de la mission d valuation 39 Evaluation finale du PACURD rapport r vis gt Des enseignements et des apprentissages qui risquent de rester sous valoris s Cette mise en uvre trop h tive n a sans doute pas permis tous les acteurs de valoriser les acquis de cette exp rience Les le ons qui auraient pu en tre tir es auraient m rit d tre plus explici tement formul es puis mieux capitalis es Le FAIL permet d apporter un appui aux initiatives locales partir du budg
23. de travail elle s est ensuite rendue Diffa o elle a s journ du 25 octobre au 4 novembre 2009 Pen dant cette phase de terrain elle a anim un atelier de lancement de l valuation Puis la mis sion a travaill avec l unit de gestion du projet UGP ses principaux partenaires locaux et des repr sentants des b n ficiaires dans les villages et les quartiers de la ville Elle a enfin rendu compte de ses premi res conclusions aux parties prenantes locales de retour Niamey le 6 novembre 2009 elle a compl t ses premiers entretiens et r dig un premier aide m moire Elle a restitu ses conclusions aux membres du comit de con certation du projet le 10 novembre 2009 Organisation de la mission L quipe d valuation a r uni six experts Daniel Neu chef de mission Emilie Barrau experte en d centralisation et d veloppement local Catherine B lemsigri sp cialiste des questions de genre Aboubacar Souley socio anthropologue Djibrine Ma nassara conomiste et Saidoussou Ouma rou ing nieur en g nie civil Ces six experts ont travaill le plus souvent en bin me apr s s tre r parti les diff rents axes d investigation Cf ci apr s Ils ont partag leurs observations au cours de d briefings quasi quo tidiens et ont pu ainsi orienter au fur et mesure leur travail et de d velopper une d marche com mune coh rente D marche valuative Cette d marche a t fond e su
24. du cadre r glementaire qui d finit les conditions de mise disposition des collectivit s locales des services techniques d centralis s et qui est diffi cile appliquer gt L importance de mise en coh rence des diff rentes politiques de d veloppement territorial troisi me composante du cadre de politique nationale Les comp tences des communes sont tr s larges Mais comme le montre l exp rience de Diffa le territoire de la commune n est pas un territoire galement pertinent pour la mise en uvre de toutes les politiques sectorielles voqu es dans le PDC par exemple sur le d veloppement agri cole l action sur les fili res conomiques La commune ne peut pas intervenir comme ma tre d ouvrage sur l ensemble des politiques Elle peut parfois davantage favoriser inciter cofinancer s associer L analyse de l impact des infrastructures sociales financ es par le FDC rappelle que l am lioration de l accessibilit et de la qualit des services de base n cessite une bonne articulation entre les politiques communales et les interventions de l Etat con ues sur des chelles diff rentes de terri toire Un plaidoyer et des le ons pour des projets pilotes au service d une politique Enfin le PACURD rappelle l int r t d un projet pilote pour clairer une politique ou tester des solutions innovantes La perspective du d ploiement de l approche programme et de la
25. e le HCME et la DGATCL ont s rement contribu son bon d roulement Le versement rapide de la contribution de l Etat au Fonds d investissement local de Diffa FILD d s le d but du projet t moigne de l engagement des pouvoir publics pour la r ussite du projet Le projet s est par ailleurs heurt aux difficult s communes tous les projets d appui la commu nalisation au Niger notamment l inexp rience et le faible niveau de formation de base des lus la nouveaut de la r forme qui remet en cause les habitudes des services techniques d concentr s de l Etat les imperfections d un cadre r glementaire appel voluer 2 2 Facteurs internes 2 2 1 Les facteurs li s la conception et l approche du projet gt Une approche globalement coh rente mais une conception op rationnelle perfectible L approche globale de l appui communal d velopp e par le PACURD est pertinente et coh rente Mais sa conception op rationnelle initiale appara t perfectible Les axes strat giques propos s dans le document du projet apparaissent insuffisamment hi rarchis s Son cadre logique labor de fa on tr s normative aurait m rit d tre plus finement adapt au contexte sp cifique de la commune de Diffa Son objectif sp cifique aurait pu tre r dig de fa on plus explicite ses effets attendus plus d taill s et ses diff rents indicateurs plus coh rents avec cet objectif et ces eff
26. gion Les activit s pr vues taient essentiellement des tudes des formations et des ateliers de concerta tion dont le co t tait valu aux environs de 85 millions de francs CFA Cette strat gie n a pas t imm diatement mise en uvre Elle a t remise en cause en novembre 2006 par une mission du FENU Celui ci a propos de nouvelles orientations qui approuv es par le comit de pilotage du projet en f vrier 2007 se sont traduites un mois plus tard par un nouveau Prodoc sp cifique cette composante Cette derni re vise d sormais deux objectifs sp cifiques l implantation d une institution de mi crofinance d envergure nationale dans la commune et le renforcement du dispositif institutionnel local gr ce une concertation permanente Son co t d environ 108 millions de CFA 85 millions pour le premier objectif 23 pour le second devait tre couvert par le budget initial de la compo sante 85 millions et par un pr l vement de 23 millions sur le FAIL Le changement des modali t s de financement des AGR initialement pr vu par subvention et d sormais assur par le cr dit justifie ce pr l vement L institution de microfinance invit e s installer dans la r gion est d j d sign e Il s agit de l institution nig rienne de microfinance ASUSU CIIGABA gt Une r orientation tardive l origine de quelques difficult s Cette r orientation appara t pertinente Elle est confo
27. la r gion Celui ci met en exergue les d lais de paiement extr mement rapides Ils expliquent en partie la qualit Ces tapes sont r union de la CPB respect des d lais pour vote en conseil municipal contr le de la l galit du budget et adoption des comptes de fin d exercice M me si les apports de la CPB sont limit s tout comme les d bats en conseil municipal avant le vote du budget notamment du fait des difficult s de compr hension des lus 3 Maire receveur et secr taire municipal principalement Pas de suivi par la CPB absence de d bat lors du suivi budg taire pendant les sessions du conseil municipal 27 Evaluation finale du PACURD rapport r vis d ex cution des travaux car les entreprises avaient int r t privil gier ces chantiers pay s plus rapidement que les autres L quipe municipale souligne le r le de l ing nieur du PACURD dans l obtention de ces bons r sultats Ses fonctions de conseil et d appui la ma trise d ouvrage ont t tr s appr ci es Sa posture de tiers coresponsable a contribu consolider le dispositif Ce r le central du projet interroge l volution des capacit s de ma trise d ouvrage de la commune apr s la fin du PACURD Leur maintien et leur consolidation n cessiteraient probablement un renforcement durable des comp tences en g nie civil des services techniques de la commune Ce renforcement peut s effectuer soit par un r
28. le projet appara t un peu minimaliste Des r flexions sur les outils projets du FENU Les outils de suivi du PACURD apparaissent perfectibles Un outil plus op rationnel b ti partir d un cadre logique plus coh rent aurait utilement compl t la base de donn es MIS Le suivi et l analyse ex post de la mise en uvre n cessiteraient galement un outil de suivi bud g taire plus lisible permettant de suivre et de r capituler les d penses engag es un niveau plus d taill que les six produits La mission partage les critiques mises par la mission d valuation mi parcours sur l outil de programmation que constituent les PTA Ils apparaissent trop exclusivement budg taires et ne font pas suffisamment r f rence aux r sultats et aux effets imm diats Recommandations A Diffa finaliser deux op rations initi es par le PACURD puis consolider les acquis du projet durant la prochaine mandature L informatisation d un certain nombre de services de la commune a b n fici d un premier appui du PACURD mais elle n a pas t men e terme La mairie doit aujourd hui la finaliser quitte peut tre en limiter l ambition initiale Il ne serait pas illogique que le FENU et le MAE accompagnent cette informatisation jusqu sa bonne fin puisqu ils ont contribu l initier La convention sign e entre la mairie et l institution de microfinance ASUSU CIIGABA doit tre renouvel e en mars 2010
29. liorer l acc s des populations aux services sociaux et aux infrastructures de base et promouvoir les initiatives locales dans la collectivit territoriale de Diffa Cinq produits doivent concourir l atteinte de ces objectifs gt Produit 1 La mise en place et l op rationnalisation d instances et d instruments m thodolo giques de planification et de programmation du d veloppement local Produit 2 Le renforcement des capacit s institutionnelles et techniques des acteurs locaux Produit 3 La mise en place d instruments financiers dans le cadre d investissements sociaux et conomiques publics gt Produit 4 L alimentation du d bat r gional et national en mati re de gouvernance d mocra tique et d appui la d centralisation Produit 5 Le d veloppement de la microfinance Diffa Le budget initial du projet tait de 2 3 millions de dollars Fin octobre 2009 selon les chiffres qui nous ont t communiqu s Niamey le budget final s l ve 2 8 millions de dollars le taux d ex cution du budget tait de 90 3 Objectifs de l valuation L valuation devait d abord analyser les r sultats du projet puis identifier leurs principaux d ter minants parmi des facteurs externes et internes de la conception et de la mise en uvre du projet L valuation devait galement nourrir une r flexion strat gique sur le positionnement du FENU du PNUD et du MAFE dans le domaine
30. mises disposition des fonds retard es L valuation mi parcours insiste pour que les raisons de ces retards soient lucid es les blocages interviennent ils en amont du projet Sont ils dus la complexit des exercices d laboration et de validation de sa programmation Ces retards semblent s tre att nu s en 2008 2000 La mission s interroge galement sur le syst me de programmation et de budg tisation du projet Il lui semble trop rigide trop d taill trop exclusivement budg taire Elle estime qu il ne fait pas suffisamment r f rence aux effets attendus des actions et aux objectifs poursuivis Mais elle ne fait pas de pr conisations tr s pr cises Elle aborde l un domaine qui renvoie plus globalement aux proc dures g n rales du PNUD et du FENU Enfin la mission d valuation mi parcours pr conise une r partition plus pr cise des pouvoirs de d cision d une part entre les diff rents niveaux du PNUD FENU New York Dakar Niamey Diffa d autre part entre le comit de pilotage de Diffa le cadre de concertation de Niamey et la r union tripartite bailleurs gouvernement pr fet et mairie de Diffa Il ne semble pas que cette derni re suggestion ait t valid e par les commanditaires de l valuation 19 Evaluation finale du PACURD rapport r vis V EVALUATION 1 Analyse d taill e des r sultats et des effets imm diats Au cours de l valuation d un proje
31. pas t compl tement convaincue par les outils SAFIC et MIS propos s par le FENU Leur appropriation s est r v l e difficile Diffa L tude SAFIC a t tr s longue Les recommandations auxquelles elle a abouti non pas t jug es tr s op rationnelles par la com mune de Diffa La transmission de la base de donn es du MIS s est heurt e des impond rables informatiques Mais l analyse d un seul projet ne permet pas de juger d finitivement de leur adaptabilit La m thode d laboration des Plans de d veloppement communal les PDC a t officielle ment d finie par les pouvoirs publics nig riens Cette m thode constitue un premier acquis Mais elle appara t perfectible Elle devrait tre am lior e pour aboutir une hi rarchisation plus effective des priorit s mieux s adapter aux sp cificit s des communes urbaines et mieux pr voir la r actualisation des premiers PDC dont se sont dot es les collectivit s Le PACURD a donc test un instrument financier le FAIL pour permettre la commune de financer sur son budget des initiatives d organisations de la soci t civile locale Cette inno vation appara t la fois s duisante et complexe mettre en uvre L analyse des r sultats de son exp rimentation par plusieurs projets et dans plusieurs contextes sera sans doute n cessaire pour v rifier son potentiel et pr ciser son mode d emploi L approche genre d velopp e par
32. plus proactive 1 5 D Le 1 Une soixantaine d infrastructures construites ou r habilit es gr ce au FILD Vingt cinq infrastructures FDC quitablement r parties entre CLD et CLIQ r alis es en r ponse aux demandes des populations FDC a finalement permis de r aliser 25 projets municipaux sur l ensemble du territoire de la commune Le tableau 4 ci dessous d taille la nature l ann e et le lieu de ces travaux Tableau 4 D tail des r alisations financ es par le FDC Domaine Nature des travaux Village Quartier Domaine Nature des travaux Village Quartier A Le Ecl quartier Digargo 2 Awarid 2006 nn ii A pao T Sabon Carr 2007 Blangou Yaskou 2 Diffa Elevage A un couloir de Mamari 2006 Education Koura 2005 Dia Koura Ligari tanoa Equipement salle de Sabon carr Ligarid 2007 Blangou Yaskou Am nagement march aoni classe 3 2008 b tail 1 Mille Diffa 12006 R alisation infirmerie 1 March central 2007 e des boutiques March central 2008 Sant O Equi RES 7 quipement i R alisation case de sant l A aiqi 2007 marchand Electrification des March central 2006 1 boutiques 34 R alisation puits Le Branchement lectrique A ciment s 1 Awaridi 2007 cyber caf 1 Mairie 2006 Hydraulique Extension r seau AEP 1 Bornage des parcelles 57 Ville de Diffa 2006 Branchement eau 1 Ecole medersa 2009 quI
33. principales tapes de recueil d opinions et de collecte de donn es taient les suivants gt Les premiers entretiens avec les parties prenantes nationales Nouakchott bailleurs parte naires institutionnels afin de situer le projet dans un contexte politique plus large et Cf Termes de r f rences de l valuation 12 Evaluation finale du PACURD rapport r vis d analyser les temps forts de l histoire et du pilotage du projet ainsi que de recueillir l opinion de partenaires politiques et institutionnels du projet gt Une phase d entretiens et de collecte de donn es aupr s des acteurs supra communaux entretiens avec l quipe de projet tudes documentaires entretiens avec les par ties prenantes intervenant au niveau r gional gt Les visites et les entretiens au niveau local dans les communes pour recueillir les opinions des parties prenantes et des b n ficiaires locaux quipes communales OSC gt Des entretiens compl mentaires au retour de la mission de terrain pour compl ter les besoins d informations et r interroger les perspectives de l apr s projet 1 2 Organisation d marche valuative D roulement La mission s est d roul e en trois grandes phases Niamey du 18 au 23 octobre 2009 l quipe d valuation a continu son travail bibliogra phique rencontr les principaux partenaires institutionnels du projet et finalis sa m thode
34. r alisation d un plan urbain de r f rence Elle a ensuite recommand d am liorer le pilotage et le suivi des formations mises en uvre sur l ensemble de la r gion de Diffa la fois mieux les piloter mieux en appr cier les effets et les compl ter quand n cessaire Cette recommandation inter projet ne semble pas avoir eu de suite Elle a enfin sugg r la mise en place d un fond de documentation communale et l organisation d un appui conseil sur l utilisation de l information afin de mieux valoriser les tudes r alis es Ces suggestions ont t en partie prises en compte par un projet de cr ation de la base de donn es municipale Ce projet n a pas pu tre men bien du fait de l accident d alimentation lectrique qui a endommag une partie des quipements informatiques de la commune et occasionn une assez longue interruption des services offerts par le cybercaf de la mairie Dans ce deuxi me tableau communiqu par le FENU de Niamey la participation des b n ficiaires de 21 600 dollars US n est plus compt e ni dans le total du budget initial ni dans les d penses d o la diff rence entre 2 306 401 et 2 284 801 dollars Cf en annexe 6 le tableau de mise en uvre des recommandations de l valuation mi parcours tel qu il figu rait dans l annexe aux termes de r f rence de l valuation finale 18 Evaluation finale du PACURD rapport r vis gt Pour al
35. s en emparer plus t t et apporter un appui proactif la commune en la mati re notamment en tablissant un lien avec les projets qui en ont fait une priorit et tentent d innover sur le sujet 38 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 1 6 Un d but d apprentissage d appui aux initiatives de base interrompu trop t t produit 3 La mise en uvre d un Fond d appui aux initiatives locales FAIL a constitu une innova tion Diffa Elle a finalement t assez bien ma tris e par la commune gr ce l appui du PACURD et notamment l apport de ses deux animatrices Cette exp rimentation vaut plus par les nombreux apprentissages qu elle a permis d amorcer que par les effets des micropro jets ainsi mont s et financ s Ces derniers sont encore trop r cents pour pouvoir appr cier leur taux de r ussite mais la r ussite de beaucoup d entre eux semble incertaine Il est peu probable que la commune veuille ou puisse reproduire cette exp rience sans appuis financiers ext rieurs Les apprentissages qu elle a suscit s risquent de demeurer inachev s et sous utilis s Ce constat ne remet pas forc ment en cause la pertinence de l outil FAIL mais invite r in terroger les conditions de son utilisation et les objectifs qui lui sont assign s 1 6 1 Malgr quelques difficult s la mise en place du FAIL a suscit de nombreux apprentissages dont la valorisation n est cependant pas acquise
36. se d velopper que progressive ment page 25 30 Evaluation finale du PACURD rapport r vis direct avec les citoyens lecteurs Il tait lui tr s pr sent lors des activit s de terrain du projet construisant ainsi la visibilit et une forme de l gitimit de la commune aux yeux des populations 1 3 3 La mobilisation de l expertise des ONG locales gt Le PACURD et la mairie ont effectivement jou la carte des ONG install es Diffa Le PACURD lors de la mise en uvre des actions de sensibilisation et la mairie dans l accompagnement de la mise en uvre du FAIL ont effectivement jou le jeu des ONG locales en faisant appel assez r guli rement leurs services Ils ont ainsi pu valoriser un tissu d organisations et de personnes ressources b n ficiant d j d un minimum d exp rience suite aux interventions ant rieures d autres projets et d ONG internationales notamment de Care gt Des r sultats assez in gaux dans l appui aux porteurs de projets lors de la mise en uvre du FAIL Le recours aux ONG locales pour apporter un appui aux organisations de base dans le cadre de la mise en uvre du FAIL a eu des r sultats m gaux Les organisations se sont parfois senties d pos s d es de leurs initiatives l accompagnement des ONG ne semble pas avoir t toujours tr s parti cipatif malgr l laboration par le projet d un aide m moire sur l identification le montage et la g
37. tudes L appui la commune apport par le PACURD se caract rise galement par la production de nombreuses tudes de r f rence Ces tudes sont cens es produire des connaissances fiables afin d aider la commune identifier et planifier ses interventions Globalement si ces tudes mettent la disposition de la commune des informations pr cises elles restent un niveau de recommanda tion trop g n ral et th orique pour tre de v ritables outils d aide la d cision et la planifica tion communale 1 1 3 La bonne collaboration entre la commune et les STD qui conditionne la r ussite de la d centralisation doit vaincre plusieurs obstacles sur lesquels le projet a peu de prise gt Les r f rences et les habitudes de travail n cessaires pour faciliter la collaboration entre com mune et STD ne sont pas encore pleinement en place Le PACURD met l accent sur les collaborations entre STD et commune L galement les STD doivent appuyer la commune dans ses activit s selon leurs secteurs d intervention Les investisse ments financ s par le FILD ont syst matiquement donn lieu la mobilisation des STD concern s dans le cadre de protocoles pr cisant les modalit s de cette mobilisation La syst matisation de ces collaborations a galement permis la mise en place d habitudes de travail et de routines entre STD et commune Ces collaborations ont n anmoins donn lieu des tension
38. vue appara t bien courte au regard de ses ambitions et de ses contraintes appliqu es une municipalit naissante Une sortie de projet progressive anticip e d s sa conception aurait peut tre att nu cet inconv nient et permis de mieux ma triser la fin du PACURD qui a finalement t prolong deux fois d abord jusqu en juin puis jusqu en d cembre 2009 Le champ d intervention du PACURD limit une seule commune a fait controverse certains estiment que la concentration de ses moyens sur la seule commune de Diffa a t un facteur d efficacit d autres notamment le HCME pensent qu un projet pilote aurait d appuyer plusieurs municipalit s pour gagner en efficience et aborder des questions cl s telles que l appui aux communes rurales d favoris es et l intercommunalit L quipe d valuation partage ce deuxi me point de vue Avant le PACURD l exp rience du FENU au Niger tait essentiellement rurale L intervention dans une commune urbaine constituait donc une innovation pour lui et justifiait ces yeux qu elle se soit limit e une seule commune gt Une prise en compte insuffisante de la dimension du genre Le projet a veill la repr sentation des femmes au sein des instances qu il a mises en place orga nis un certain nombre de formations sp cifiques et privil gi les microprojets du FAIL qui con cernaient directement les femmes e
39. 8 projets 13 34 ont b n fici des femmes et 4 8 des jeunes Ces projets ont b n fici de 32 et 7 des fonds du FAIL Tableau 8 D tail des microprojets financ s par le FAIL Secteur et type Nb microprojets de microprojet Montants million CLQICLD CFA 40 Evaluation finale du PACURD rapport r vis FAIL total Femme jeune Total Femme Jeune Re et 07108 7 Ch teau Festival Affounouri Koursari Administratif Diffa Koura Sabon 144 salubrit ag Renforcement de 07 08 5 3 1 Afounori Afounori Ch teau Diffa Koura Lada 7 0 42 13 capacit s quipement activit Diffa Koura 2 Bagara 2 Affounouri Administratif Ch teau Kangouri conomique RENE NAS j 2 N Goui Malloumdi Sabon carr Festival Boulangou Yaskou 17 2 11 4 3 Am nagement 07 08 2 1 Kayowa Bagara 4 0 2 4 agricole 08 09 1 1 Bagara 22 22 07 08 4 Ligaridi Koursari Blangou Yaskou Kangouri 5 8 Environnement 08 09 4 Affounouri Diffa Koura Boulangou Yaskou Boulangou Yaskou 7 6 cars 08 09 1 Malloumdi 17 Formation Hygi ne 08 09 Diffa Koura salubrit a CC eme p EC C1 ET EE CE CT CC gt Des projets trop r cents pour tre correctement valu s mais d j quelques checs apparents Il est difficile d valuer les effets de ces microprojets si peu de temps apr s leur r alisation Il appara t d j q
40. FENU de revoir ces outils g n riques de gestion de projet Elles sont mettre en relation avec les conclusions d autres valuations de projet gt Poursuivre la capitalisation d exp riences L exp rience du PACURD pourrait contribuer des processus de capitalisation interprojet desti n s approfondir la r flexion sur certains th mes de recherche ou valoriser des acquis d j prouv s Ainsi la r flexion sur les fonds communaux d appui aux initiatives locales devrait elle tre poursuivie Les exp riences d appui aux alliances entre communes et IMF pour l am lioration de l offre locale en microfinance m riteraient d tre d j valoris es et encore approfondies Les conditions auxquelles un projet peut effectivement jouer un r le pilote et contribuer l volution des politiques publiques constituent d sormais un th me d actualit Ces capitalisations crois es devraient sans doute s efforcer de recueillir les exp riences positives et n gatives et les le ons issues de plusieurs projets sur une ou deux th matiques jug e essentielles 58 Evaluation finale du PACURD rapport r vis VI SYNTHESE CONCLUSION 1 1 La conception la pertinence un point fort La r elle pertinence Le PACURD s inscrit d j dans les principes de la D claration de Paris et anticipe l acc l ration du processus de d centralisation au Niger Ses axes strat giques et ses principes d act
41. GRET Professionnels du d veloppement Rapport de valuation finale du Projet d appui la communaut urbaine de Diffa L analyse et les recommandations de ce rapport ne refl tent pas n cessairement la vue du Fonds d quipement des Nations unies FENU de son Conseil ex cutif ou des Etats membres des Nations unies Il s agit d une publication ind pendante du FENU qui refl te les vues de ses auteurs POLE DEVELOPPEMENT INSTITUTIONNEL ACTEURS TERRITOIRES IL MI IV VI Evaluation finale du PACURD rapport r vis Table des mati res SOMMAIRE EXECUTIE mann n ee e e Ne eee ne 5 l Fichedes donn esduprogramme Lente tn REA Re Rene tee dan tte td 5 2 TO DC proram mesin a MS dt Ne 6 2 Obj ctifsde L valuation sre ienee ann a e ean ea a E RAEE EREEREER 6 4 Enseignements de la mission d valuation sseseeesseeeseesssessressrossreessresseesseessreesseese 6 J TECOS EEE NT nds L E tn le Te 8 6 Recommandati otsera URSS Ra ne 9 7 Composition de l quipe d valuation ss 10 OBJECTIF BUT DE L EVALUATION Leterme 11 1 Objectif de VARATIORS Entente 11 2 Insertion dans le cycle du programme 5e ee ne ee ee ne re tete 11 METHODOLOGIE rene E E nn ne nt ne ne 12 PROFM DU PROGRAMM ES ne nn ne EEE nn ne 14 1 Conit xt du paYS sn Rene M man An An ne Re de Mn 14 2 Essentiel du programme te teste te te te ee ee et ee 16 EVALUATION en nn SAE es 20 1 Analyse d taill e des r sultats
42. RD rapport r vis L conomie de Diffa repose en partie sur son r le de capitale administrative et de march r gional Elle b n ficie de la proximit du bassin de la Komadougou Yob et des possibilit s d irrigation offertes par cette derni re qui sont l origine d un d veloppement r cent des cultures de rente Cette conomie est galement marqu e par la proximit du Nigeria qui favorise le commerce in formel et la pr dominance locale du naira gt La capitale d une r gion d favoris e La r gion de Diffa comme tous les territoires nord sah liens conna t des difficult s conomiques majeures Ses syst mes traditionnels d levage et d agriculture tr s extensifs sont remis en cause par la d gradation du climat et des ressources naturelles Leur enclavement est un handicap pour les autres activit s conomiques Ajout leur tr s faible densit il accro t les difficult s d organisation des services sociaux de base et donc l acc s de ces populations ces services 2 Essentiel du programme 2 1 Sommaire du programme Le sommaire du programme selon le document de projet initial est le suivant Le projet contribuera cr er les conditions qui favorisent un d veloppement local durable dans la commune urbaine de Diffa et qui r duisent la pauvret En particulier il vise am liorer l acc s des populations aux services sociaux et aux infrastructures de base et promouvoir l
43. accent sur la formation des lus Ces formations sont de deux types d une part des formations plut t g n ralistes sur leurs r les et responsabilit s d autre part des formations plus techniques sur certaines de leurs attributions budget ques tions fonci res passation de march contr le interne Les formations propos es par le PACURD ont t globalement appr ci es Elles ont contribu aux apprentissages des lus et une certaine compr hension de leurs pr rogatives De plus le PACURD a donn du grain moudre aux lus notamment travers la mise en uvre du Fonds d investissement local de Diffa FILD permettant ainsi parall lement aux formations un apprentissage par l action N anmoins le niveau initial des lus 9 lus sur 13 seraient analphab tes et l h t rog n it des profils rendent difficile l appropriation du contenu des formations par tous les apprenants Par ailleurs le renouvellement probable d une partie des lus aux prochaines lections risque de re mettre en cause une partie de ces acquis si de nouvelles formations ne sont pas propos es aux nouveaux lus gt Le conseil municipal fonctionne correctement la diff rence des commissions mises en place peut tre un peu t t La mise en place des principales instances de la commune de Diffa est un des r sultats attendus du projet qui concerne non seulement le conseil municipal et la com
44. aintes de calendrier de budget et de moyens Il doit prendre en compte l in gale capacit des ressources humaines locales On peut craindre par ailleurs que cette exp rience reste sans suite Diffa Les ressources propres de la municipalit ne lui permettront probablement pas de prolonger le FAIL au del du PACURD Elle a d autres priorit s Au del du co t des microprojets la mise en uvre du fonds demanderait vraisemblablement des moyens d accompagnement assez importants 1 6 2 Des microprojets in galement r ussis gt Quatre grandes familles de microprojets La majorit des 38 microprojets financ s par le FAIL ont concern quatre grands domaines le d veloppement d activit s conomiques 47 des projets 39 des fonds engag s l hygi ne et la salubrit 21 des projets 27 des fonds l environnement 21 et 22 le d veloppement agricole 8 et 10 La plupart des microprojets destin s favoriser le d veloppement d activit s conomiques sont des projets de formation parfois accompagn s de la dotation d quipements n cessaires ces der ni res ou leur valorisation Dans le domaine de l assainissement ils ont consist majoritairement en am nagement de d potoirs et fournitures de petits quipements pour le ramassage des ordures Les projets environnementaux sont des projets de plantation ou d am nagement d espace public Comme l indique le tableau ci dessous sur ces 3
45. ation relanc depuis une dizaine d ann es Le processus de d concentration et de d centralisation amorc tr s t t au Niger a connu une vo lution tr s irr guli re depuis l ind pendance suivant en cela les diff rents bouleversements institu tionnels qui ont marqu le pays Il a connu une premi re tentative de relance dans les ann es 1990 Notamment L tude de satisfaction des clients pour l am lioration des services d ASUSU CIIGABA dans la r gion de Diffa Harouna Mahamadou 65 pages juillet 2007 et Apports du PACURD au d veloppement communal travers l offre de services publics dans le secteur de l eau de la sant et de l ducation la com mune urbaine de Diffa 42 pages mai 2000 14 Evaluation finale du PACURD rapport r vis apr s la r union de la conf rence nationale souveraine Mais il n a t v ritablement r amorc qu apr s l adoption de la constitution de la V r publique en ao t 1999 qui en a r affirm le prin 10 cipe La r forme alors engag e s est concr tis e par un important travail l gislatif qui a abouti aux lec tions communales de juillet 2004 Depuis les r flexions et les travaux du Haut Commissariat la r forme administrative et la d centralisation HCRAD puis du Haut Commissariat la moderni sation de l Etat HCME ont pr par la deuxi me g n ration de cette r forme Ses prochaines tapes devraient tr
46. ce des d ficits importants de ressources humaines mat rielles et de financement Difja une commune urbaine capitale d une r gion d favoris e gt Une commune de 30 000 habitants Le PACURD intervient en appui la seule commune urbaine de Diffa capitale r gionale d un peu plus de 30 000 habitants situ e 1 300 kilom tres l est de Niamey La commune a t cr e en 1985 Une partie de ses services taient donc d j en place l arriv e de son premier maire d mocratiquement lu en 2004 Son territoire d une superficie d environ 300 km est organis en 6 quartiers urbains un peu plus des deux tiers de la population et 21 villages p riph riques La croissance d mographique est nettement plus forte dans l agglom ration urbaine 4 7 par an qu en zone rurale 2 7 Comme dans la plupart des villes moyennes le taux de couverture en quipements sociaux est l g rement sup rieur la moyenne 10 Cf Historique de la d centralisation au Niger Maman Salifou Direction de la coop ration d centralis e et du d veloppement local DGATCL mai 2008 15 pages 1 Cf Etude pour l laboration d un document cadre de politique nationale de d centralisation Avant projet Agrer d cembre 2008 100 pages 12 Cf Etude sur la situation de r f rence de la commune urbaine de Diffa commandit e par le PACURD avril 2006 295 pages 15 Evaluation finale du PACU
47. ches plus pragmatiques permettant de passer l action plus vite auraient t pr f rables ce stade De plus l appui plusieurs communes facilite la r gulation des tensions entre pourvoyeur et b n ficiaire de l appui tensions qui se sont fortement exprim es sur le PACURD en d but de projet Cf annexe 1 ci jointe 50 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Le premier PDC de la commune insuffisamment hi rarchis ne constitue pas encore un outil de planification des infrastructures inter villageoises et de quartier Cela semble assez in vitable pout un premier exercice et ne remet pas forc ment en cause ni les outils utilis s ni l expertise mobili s e Les am liorations apporter devraient plut t viser l appui l actualisation de ces premiers plans Ce premier PDC prend peu en compte les infrastructures urbaines de la ville de Diffa Cette limite est cette fois en partie du l outil utilis trop exclusivement fond sur des diagnostics participa tifs locaux Globalement la mission estime que la d marche d appui propos e aurait pu tre plus attentive la dimension urbaine de la commune Elargir la gamme de ses outils d accompagnement permettrait peut tre au FENU de mieux traiter de cette dimension encore nouvelle pour lui au Niger gt La qualit des ressources humaines l exp rience acquise gr ce au PADL ont t des facteurs de r ussite La r us
48. ci re p renne par un renforcement de la structuration du milieu et l accroissement et la diversification du march pour l interm diation financi re dans la r gion de Diffa 5 Cf la premi re page ii du document de projet document final de mai 2004 16 Evaluation finale du PACURD rapport r vis En capitalisant les le ons apprises par les deux projets d appui au d veloppement local de Maya hi et N guimi le projet vise conduire une exp rience novatrice en mati re de responsabilisation d une collectivit territoriale urbaine par rapport tous les aspects du d veloppement local Le projet s inscrit ainsi dans le cadre de la consolidation du processus de d centralisation d mo cratique et vise outiller les collectivit s territoriales afin qu elles jouent pleinement leur r le incontournable dans les diff rents domaines du d veloppement local 2 2 Statut du programme Les donn es financi res relatives l volution et l ex cution du programme ne sont pas totale ment coh rentes entre elles comme l avait d j remarqu l valuation mi parcours Selon les donn es communiqu es la mission en octobre 2009 le budget final du projet s levait 2804505 dollars US soit en augmentation de 22 par rapport son budget initial 2 306 401 dollars La r valuation de l euro par rapport au dollar US a accru la contribution du minist re fran ais des Affaires trang res et europ en
49. civil est un long travail La formation des personnels en charge des t ches informatis es doit tre poursuivie La commune devra mener ce plan d informatisation son terme quitte en revoir l ambition la baisse Il ne serait pas illogique que les partenaires financiers du PACURD puissent accompagner la bonne fin d une action que le projet a contribu initier gt La poursuite de la m diation entre ASUSU CIIGABA et la commune de Diffa La restitution du 10 novembre a montr que les malentendus initiaux entre la mairie de Diffa et l institution de microfinance ASUSU CIIGABA taient lev s Si l un ou l autre des deux parte naires le souhaite 1l pourrait tre demand au FENU de faciliter les discussions pr voir entre eux avant la fin de la convention d avril 2007 Cette participation pourrait contribuer aux suites de la r flexion initi e par le PACURD sur les relations entre commune et IMF La poursuite du PACURD lors de la prochaine mandature gt La formation des futurs nouveaux lus La formation continue des lus notamment apr s les prochaines lections locales appara t un enjeu important pour beaucoup d interlocuteurs notamment les lus actuels Cette action qui pourrait en partie r utiliser les outils du PACURD ne devrait pas tre limit e la seule commune de Diffa Elle pourrait tre pilot e par la DGAT CL et les autorit s d partementales et recueillir le soutien 57 3 X z
50. ctive d taill e L absence de ces outils ne facilite pas le pilotage du projet la mise en place d outils de program mation ad quats et au final une gestion du projet ax e sur les r sultats Il est probable que ces li mites sont li es l ge du projet con u dans les ann es 2003 2004 La D claration de Paris n avait pas encore t sign e et l accent pas encore mis sur la gestion ax e sur les r sultats GAR Cette hypoth se m riterait peut tre d tre v rifi e 5 Recommandations 5 1 Pour l imm diat apr s PACURD Diffa Dans l imm diat un nouveau projet assurant la continuit de l action du PACURD Diffa appa ra t peu probable Le FENU et le PNUD se sont d j engag s dans le projet PADEL dans la r gion de Maradi La r forme de la Coop ration fran aise limite temporairement la lisibilit de ses pers pectives d action Plusieurs actions initi es par le projet devraient pourtant conna tre une suite Mais toutes ne pourront pas tre soutenues et mises en uvre par la seule commune Les chantiers inachev s du PACURD gt La bonne fin de l informatisation des services de la mairie de Diffa L informatisation des services de la commune a b n fici d un premier appui du PACURD mais elle est rest e inachev e Un incident informatique a endommag le mat riel et rendu inacces sibles un certain nombre de donn es d j transf r es La saisie des donn es de l tat
51. d veloppement communal et la d finition de priorit s travers le PDC et diff rents outils dits de planification efficacit des services municipaux formation quipement appui am lioration de la ma trise fiscale le renforcement des capacit s de ma trise d ouvrage communale 3 D velopper des approches pragmatiques progressives sp cifiques des caract ristiques des communes vis es gt Des r flexions sur les d marches et outils Le PACURD d montre la pertinence de la structuration du milieu et de la mise en place de cadres de concertation qui assurent l interface entre populations et communes les CLD et les CLQ Cela n apporte cependant pas de r ponses d finitives toutes les questions soulev es par la cr ation et l volution venir de ces instances Le PACURD souligne la n cessit d un effort continu de formation des lus et des acteurs locaux pour contribuer au renforcement de l institution municipale et tenir compte des renouvellements lectifs Mais il n a pas anticip la fa on dont pourraient tre organis es ces formations l avenir Il invite poursuivre la r flexion sur les outils de planifications propos s aux communes notam ment pour tenir compte des sp cificit s des communes urbaines et mieux accompagner le renou vellement des PDC et progressivement leur volution pour aboutir des outils de planification plus op rationnels
52. de la d centralisation et sur l volution de leurs interven tions au Niger 4 Enseignements de la mission d valuation Le PACURD est intervenu en appui une seule commune urbaine dirig e par un maire dynamique et dot e de services comp tents Dans ce contexte favorable il a globalement atteint les r sultats attendus de son action Il a notamment exp riment avec succ s le recours au circuit du Tr sor Les principaux r sultats constat s par l valuation produit par produit sont les suivants gt Produit 1 La mise en place d instances et l appropriation d outils de planification et de programmation du d veloppement local gt Le conseil municipal de Diffa se r unit et d lib re conform ment la loi Cette r gularit est surtout due l engagement et au professionnalisme des responsables de la mairie maire et se cr taire de mairie Les formations prodigu es par le projet ont cependant permis aux conseil lers municipaux de mieux comprendre et de mieux assumer leur r le Le fonctionnement des Prodoc La fiche des donn es du programme page 5 ci dessus reprend les donn es qui figurent sur les termes de r f rences de l valuation qui datent de la fin juin 2009 Evaluation finale du PACURD rapport r vis commissions municipales sp cialis es est irr gulier Le comit technique communal et le co mit d arbitrage et d valuation n ont pas t mis en place gt
53. des actions men es travers des comit s locaux s est principalement traduite par l organisation de caravanes de sensibilisation Ces caravanes taient directement organis es et mises en uvre par l quipe du PACURD propo sition de th mes la commune organisation logistique mobilisation de prestataires externes pour des interventions sp cifiques Elles ont notamment port sur les th mes suivants objectifs du mill naire scolarisation des jeunes filles sant maternelle d centralisation et fiscali t Ce dernier th me plus sp cifique l approche PACURD semble avoir t particuli rement bien re u par les populations gt Des efforts limit s de transparence et de communication de la mairie en direction des popula tions De mani re g n rale les lus hormis le maire sont peu en contact avec les populations et peu pr sents lors des v nements organis s par le PACURD cette fin caravanes r unions de village ou de quartier Le manque d habitude la faible compr hension de leurs missions de repr senta tion et le manque de moyen expliquent cette faible mobilisation De plus les CLQ et CLD d ve loppent des relations avec la commune mais en revanche jouent peu leur r le de courroie de transmission avec les populations Seul le maire semble avoir compris l importance du contact 3 Cf ci dessus le paragraphe 1 2 1 Des capacit s de planification ne peuvent
54. dicaps l offre de services d ASUSU devrait tre durable L institution de dimen sion nationale la gestion r put e rigoureuse appara t solide L volution institutionnelle qu elle a amorc e devrait contribuer renforcer ses capacit s de financement Ses activit s connaissent un d veloppement rapide Son plan d extension g ographique incluait Diffa avant qu elle ne soit sol licit e par le PACURD Le projet aura sans doute contribu h ter sa venue 1 7 3 La relance des actions de renforcement institutionnel pr vues mais non mises en uvre serait utile pour l avenir de la microfinance Diffa Le deuxi me volet de la composante microfinance pr vu dans le document de mars 2007 n a fina lement pas t mis en uvre ni les actions de renforcement de capacit ni l appui la concerta tion entre acteurs Celle ci aurait peut tre permis une meilleure identification des enjeux sp ci fiques au d veloppement de la microfinance dans la r gion et facilit la pr paration du renouvel lement de la convention sign e entre la mairie et ASUSU CIIGABA Ce renouvellement s il est accompagn pourrait tre une occasion pour relancer la concertation qui n a pas eu lieu gt Le renouvellement de la convention entre la mairie de Diffa et ASUSU CIIGABA Des enjeux plus en termes d innovation que de consolidation des acquis Les malentendus initiaux entre les deux partenaires ont t dissip s L
55. e Diffa d cembre 2007 27 pages avec les annexes 28 Evaluation finale du PACURD rapport r vis r guli re des donn es collect es Un canevas avait pourtant t labor parall lement cette auto valuation Le comit d arbitrage et d valuation de la performance de la commune le CAEP devait jouer un r le important dans la mise en place de ce dispositif de suivi valuation Il n a finalement jamais pu fonctionner faute d un consensus entre la majorit et l opposition municipale Par ailleurs l auto valuation des microprojets financ s par le FAIL n a pu avoir lieu compte tenu des retards 1 3 La participation des populations la gestion municipale et la mobilisation de la soci t civile produits 1 2 3 L action du projet a t d terminante pour la mise en place et la formation des bureaux des comit s locaux de d veloppement et de quartier CLD et CLQ qui jouent d sormais un r le majeur d interface entre les populations et la commune Les effets de ses campagnes de sen sibilisation et de formation la citoyennet plus diffus sont aussi plus difficiles appr cier Le projet a t attentif la place des femmes dans ces comit s et leur participation ces ac tivit s mais cela appara t comme une approche un peu minimaliste de la dimension de genre Le projet et la commune ont eu par ailleurs fr quemment recours aux ONG locales contri buant ainsi conso
56. e approche de genre coh rente Elles ne peuvent suffire pour renforcer durablement les prises de conscience n cessaires contribuer empowerment des groupes sociaux domin s et promouvoir des approches diff renci es homme femme toutes les tapes de l action 37 Aide m moire pour la formation des formateurs sur l identification le montage et la gestion des micropro jets brochure de 38 pages avril 2007 31 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 1 4 La mise en place d un outil de financement conforme au cadre nig rien et aux exigences des bailleurs produit 3 L outil financier du PACURD le FILD a t mis en uvre conform ment au code de finan cement labor en d but de projet Sa mobilisation a d montr la fiabilit du circuit du Tr sor nig rien Cette d monstration importante aux yeux des pouvoirs publics est porter au cr dit de la conception du PACURD Sa r ussite doit aussi l engagement de l Etat la qualit des personnes concern es et des services municipaux de Diffa 1 4 1 La r ussite du circuit du Tr sor public gt Un enjeu important pour les pouvoirs publics nig riens une solution coh rente avec une stra t gie d appui la ma trise d ouvrage communale A la lecture du document projet initial l utilisation du circuit du Tr sor par le PACURD n appara t pas comme une des innovations majeures du projet Par contre tou
57. e concertations r gionales sous l gide des points focaux de l Association nig rienne des institutions professionnelles de microfinance l ANIP MF Une telle concertation ne peut avoir lieu sans la participation active de la mutuelle N Gada Cette mutuelle active depuis 1996 est le point focal de l ANIP MF dans la r gion Elle a mal compris le r le jou par la mairie dans l arriv e d ASUSU CIIGABA d abord per ue comme une concur rente Compte tenu de cette tension initiale la concertation souhait e se mettra difficilement en place sans l intervention d un m diateur 1 8 Des acquis qui contribuent la politique nationale de d centralisation produit 4 La d monstration de la fiabilit du circuit du Tr sor est l acquis du PACURD le plus valoris par les pouvoirs publics via une politique dynamique de communication et de capitalisation Le projet gr ce notamment son montage institutionnel un comit de pilotage d centralis un comit de concertation en capitale sous la pr sidence du HCME a par ailleurs contribu de fa on moins d monstrative aux r flexions en cours qui entourent la pr paration des pro chaines r formes de d centralisation la mise en place d un dispositif d appui national aux collectivit s locales la poursuite et l ajustement des transferts de comp tences 1 8 1 Les principaux acquis du projet du point de vue des pouvoirs publics gt Un acquis essentie
58. e d centralisation 4 1 1 Des le ons qui peuvent contribuer la politique nationale de d centralisation gt Une d monstration sur la fiabilit du circuit du Tr sor Le PACURD montre que le circuit du Tr sor adoss une ma trise d ouvrage communale bien ma tris e peut r pondre aux exigences de fiabilit et de tra abilit des bailleurs de fond Cette d monstration d j voqu e dans ce rapport tait importante dans la perspective d une extension de l approche programme pr n e par la D claration de Paris cf plus haut page 32 gt L importance de l articulation d concentration d centralisation deuxi me composante du cadre de politique nationale Le PACURD souligne si besoin en tait que l am lioration des relations entre commune et ser vices d concentr s est une des conditions de la r ussite des projets d appui communaux et au del des politique de d centralisation Il rappelle que cette am lioration se heurte encore de nombreux obstacles les habitudes jusqu en 2005 les STD travaillaient seuls ou avec des projets plus ri chement dot s que ne le sont les communes le manque de moyens de certains de ces services les multiples r les que les STD doivent ou peuvent assurer vis vis des communes prestations de conseil et d expertise techniques prestations d appui la ma trise d ouvrage missions de supervi sion voire de tutelle les difficult s d application
59. e dialogue entre la directrice d ASUSU CIIGABA et le maire de Diffa lors de la restitution de cette valuation en t moigne La poursuite de leur collaboration la fin du PACURD ne devrait donc pas poser de probl me ma jeur Le renouvellement de la convention qui les lie d but avril 2010 ne remettra pas en cause la pr sence de l IMF Diffa bien d cid e continuer d y d velopper ses activit s Etude de satisfaction des clients pour l am lioration des produits d ASUSU CIIGABA dans la r gion de Dif fa Harouna Mahamadou juillet 2008 29 pages sans les annexes Elle tient videmment au maintien de la ligne de cr dit mise sa disposition par la mairie en 2007 Mais ce n est peut tre plus un enjeu majeur pour elle Cette ligne repr sentait en janvier 2009 moins de 10 de l ensemble des lignes de cr dit mises sa disposition par ses partenaires financiers Selon l Audit d ASUSU CIIGABA Diffa Fonds FENU MAE DCT r alis la demande du PACURD en janvier 2009 Ces ressources s levaient alors plus de 820 millions de CFA L IMF a depuis d velopp ses capacit s de refinancement 45 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Les enjeux de ce renouvellement se posent plus en termes d innovation quels services une IMF peut elle proposer une collectivit locale Comment peut elle prendre en compte les sp cificit s d un territoire pour contribuer son d veloppement
60. e du PACURD dans les six quartiers et les vingt et un villages de la commune et sur fonds propres dans onze autres localit s p riph riques Conform ment sa strat gie habituelle sa client le est constitu e principalement de groupements f minins des associations d pargne cr dit AEC dont elle a accompagn la cr ation ou des groupes tontiniers Mata Masu Dubara MMD pr existant son action appuy e ant rieurement par PONG Care Le tableau 9 ci dessous retrace la progression de cette client le pour la zone de Diffa la commu naut urbaine et sa p riph rie Tableau 9 Evolution de la client le d ASUSU dans la zone de Diffa Octobre 07 Octobre 08 Octobre 09 l Personnes morales 0 1 3 RE Nombre total de clients hommes 128 844 967 Re a E AA TAE 4 L encours des cr dits accord s par ASUSU sur la seule commune de Diffa a connu une progres sion analogue Il a t multipli par 5 2 en deux ans passant de 15 9 millions de francs CFA pour 724 clients en octobre 2007 82 1 en octobre 2009 pour 1 686 client en octobre Le total des cr dits d caiss s sur la p riode atteint 319 267 000 francs CFA soit par rapport au montant initial de la ligne de cr dit 75 millions un coefficient multiplicateur de 4 25 qui d passe les attentes initiales La collecte de l pargne s est galement fortement d velopp e sur la p riode Son encours atteint 37 millions de CFA en oc
61. e l adoption d un nouveau document cadre de politique nationale de d centrali sation et la mise en place de l Agence nationale de financement des collectivit s territoriales P ANFICT cr e en juillet 2008 Les prochaines lections locales initialement pr vues en 2009 devraient par ailleurs permettre d installer les conseils r gionaux et d partementaux parachevant ainsi l installation des autres paliers de la d centralisation L adoption d une nouvelle constitution en ao t 2009 ouvre une p riode de relative incertitude sur le rythme de cette r forme dans les mois venir gt Une r forme qui se heurte des contraintes lourdes La d centralisation au Niger affronte de multiples contraintes l tendue du pays les contraintes naturelles d une grande partie de son territoire leurs tr s faibles densit s de population l importance de la pauvret notamment en milieu rural Elle intervient dans un contexte sociopoli tique peu favorable au d veloppement de la d mocratie locale Le bilan de ses premi res ann es est contrast Elle a engendr des changements profonds et repr sente un acquis irr versible mais sa port e est encore limit e par l inaboutissement de son cadre juridique et r glementaire Elle a certes permis l mergence des 265 communes Mais ces nou veaux acteurs du d veloppement faute notamment d un transfert suffisant de ressources de la part de l Etat doivent faire fa
62. e le souligne le rapport d activit s annuelles de 2008 Cet outil appara t tr s ambitieux Sa mise en place doit tre initi e tr s t t pour esp rer aboutir Il se r v le difficile d emploi pour servir effectivement d outil de suivi du projet De plus la collecte de donn es locales est difficile compte tenu du con texte Au final cette base de donn es appara t difficile utiliser Les tudes commandit es par le PACURD en font rarement mention Le transfert de cet outil aux services de la mairie a t amorc en 2008 avec le projet d informatisation de huit fonctions assur es par ces services Mais suite l incident lectrique voqu ci dessus et la d t rioration d une partie du mat riel informatique de la mairie l acc s aux donn es de la base n avait pas t r tabli lors de la mission d valuation Le transfert n avait donc pas abouti et on peut craindre qu il soit d finitivement compromis Une auto valuation des premiers investissements financ s par le FDC a eu lieu fin 2007 Elle a permis de recueillir l opinion pertinente de b n ficiaires de sept infrastructures et d actions de formation En revanche elle ne semble pas avoir contribu la mise en place d un dispositif de suivi valuation global choix d indicateurs mise en place d un outil de collecte mise en d bat Cf Rapport d auto valuation assist e des b n ficiaires des appuis de la commune urbaine d
63. e leur entretien est loin d tre r gl e gt La mise en uvre du FAIL a t perturb e par la mise disposition tardive des fonds Elle a permis d amorcer de nombreux apprentissages mais ceux ci risquent de rester sous valoris s 3 CLV comit s locaux villageois CLD comit s locaux de d veloppement CLQ comit s locaux de quartier tcf ci apr s paragraphes 1 5 2 et 1 5 3 page 36 Evaluation finale du PACURD rapport r vis avec la disparition probable de cet outil la fin du projet Assez logiquement pour une pre mi re exp rience de ce type les initiatives financ es apparaissent in galement r ussies Produit 4 L alimentation du d bat r gional et national en mati re de gouvernance d mocratique et d appui la d centralisation Il est peu probable que la commune s approprie l int gralit du syst me de suivi valuation fond sur l outil MIS propos par le FENU compte tenu notamment des probl mes informa tiques rencontr s lors du transfert de la base de donn es Le projet a conduit une politique dynamique de communication et de mise en d bat de sa d marche Mais s agissant d un projet pilote sa d marche de capitalisation aurait pu tre moins exclusivement cibl e sur la valorisation de ses acquis Parmi ces acquis les autorit s nig riennes retiennent plus particuli rement la d monstration de la fiabilit du circuit du Tr sor Elles s interrogent sur la pertine
64. e ma trise des proc dures de s lection des en treprises Les commissions des march s ont t mises en place et ont fonctionn conform ment aux r gles des march s publics et au manuel de proc dure labor par le projet La r partition des contrats entre entreprises ne fait pas appara tre d anomalie 24 contrats pass s avec 11 entreprises des 21 entreprises de travaux de g nie civil de la r gion dont six avec la plus exp riment e d entre elles La notification la signature des contrats et l approbation sont faites avec beaucoup de c l rit deux trois jours au maximum apr s la date d ouverture des plis gt Des contrats respect s des travaux correctement ex cut s Globalement la qualit des travaux est acceptable cf ci apr s Les d lais contractuels de r alisa tion sont respect s deux retards constat s sur 24 contrats Il n a pas t constat de d passement de devis Tous les contrats ont t ex cut s dans la limite des montants pr vus Les d lais de paiement des entreprises sont de deux trois jours alors qu ils varient de quelques semaines plu sieurs mois pour les autres projets de la zone gt L appui de proximit de l unit de gestion du PACURD et le bon fonctionnement du circuit du Tr sor ont contribu ces r sultats qui devront tre p rennis s apr s la fin du projet La mission a interrog le repr sentant des entreprises de travaux publics de
65. e suivi et d valuation de son action La commune a fait la preuve de ses capacit s de ma trise d ouvrage capacit s renforc es par l appui de proximit que lui a apport l unit de gestion du PACURD 1 2 1 Des capacit s de planification ne peuvent se d velopper que progressivement gt M rites et limites du PDC il g n re un vrai processus participatif mais aboutit une liste peu r aliste d actions et d investissements r v s Le PACURD a accompagn la r alisation du PDC de Diffa Obligation l gale des pouvoirs publics locaux le PDC est r gi par un canevas officiel et doit aboutir l identification des priorit s parta g es au niveau de la commune En r alit le PDC de Diffa comme la plupart des PDC produits aboutit un tat des lieux des infrastructures communales et une liste non hi rarchis e des inves tissements r aliser sur le territoire communal sans priorisation Il n aboutit pas un plan d investissement pluriannuel PIP en principe pr vu pour passer de la planification la budg tisa tion pluriannuelle ni un plan d action communal op rationnel mettant en perspective les objec tifs priorit s et moyens de la commune C est l expression de besoins bruts il faut les amener faire un choix Ces choix sont forc ment difficiles pour des institutions d mocratiques r centes qui doivent affer mir leur identit et leur coh sion
66. e supervision du HCME Ces retards ont notam ment pes sur la mise en uvre du FAIL Les diff rentes sources consult es par la mission attri buent ces retards aux proc dures des bailleurs de fonds ce que la mission n a pu v rifier elle ama39 m me gt La confiance est la base de la r ussite de cette exp rimentation qui doit aussi beaucoup aux acteurs qui l ont mise en uvre Selon les diff rents interlocuteurs le succ s de cette exp rience et donc sa r plicabilit ne tient pas seulement au montage utilis Il r sulte d abord de la confiance qui s est tablie entre les diff rentes parties prenantes du projet et notamment entre ses bailleurs le FENU le PNUD la Coop ration fran aise et le gouvernement du Niger Cette confiance r sulte de l engagement des pouvoirs publics nig riens en faveur de la r ussite du PACURD d montr par le versement rapide de l int gralit de la participation de l Etat au Fonds d investissement local de Diffa Il tient ensuite la qualit des personnes pr sentes Diffa et leurs bonnes relations r ci proques payeur maire secr taire municipal receveuse coordinateur du PACURD Il n est pas seulement d au circuit du Tr sor mais aussi aux capacit s de la mairie sa ma trise initiale des proc dures budg taires et de ma trise d ouvrage Le dispositif utilis Diffa reposait encore sur la pr sence locale d u
67. ecrutement interne soit par la p rennisation d une fonc tion externe d appui la ma trise d ouvrage Ces deux solutions ne seront pas faciles mettre en uvre car les ressources de la commune et l ampleur des travaux qu elle r alise sur fonds propres sont limit es Son isolement g ographique ne facilite pas le partage de comp tences techniques Les services techniques d concentr s de l Etat peuvent difficilement assumer la fois un r le de prestataire de tutelle et d appui la ma trise d ouvrage 1 2 4 Le volet du PACURD qui devait doter la commune d un dispositif de suivi valuation n a pas encore abouti gt Une strat gie initiale ambitieuse finalement difficile mettre en uvre Comme la planification moyen terme et la programmation court terme le suivi valuation fait partie des fonctions qu une commune doit ma triser pour assurer le d veloppement de son territoire Le Prodoc du PACURD accordait donc avec raison une attention particuli re au renfor cement des capacit s de suivi et d valuation des services municipaux Sa strat gie tait fond e sur la cr ation et la transmission d une base de donn es la mise en place d un point focal charg de faire vivre cet outil apr s la fin du projet et la pratique par les b n ficiaires des actions du pro jet d auto valuation annuelle La mise en place de la base de donn es semble avoir rencontr des difficult s comm
68. entralisation et de donner une suite au PACURD peuvent tre voqu s Le premier viserait tester un dispositif d appui technique intercommunal sur un ensemble de communes limitrophes Il aurait pour objectif de contribuer la pr figuration du dispositif national en pr paration et la mise au point d outils d intercommunalit Le second apporterait un appui un ensemble de communes urbaines de moyenne dimension entre 20 000 et 40 000 habitants Il aurait pour objectif de tester des outils d appui plus sp cifi quement adapt s aux dimensions au potentiel et aux probl mes sp cifiques de ce type de com mune dont le d veloppement correspond un enjeu particulier en termes d am nagement du terri toire gt D velopper des capitalisations crois es entre projets diff rents Il serait pr tentieux de proposer des recommandations de port e g n rale l issue de l valuation d un seul projet surtout dans un contexte institutionnel en pleine volution L exp rience positive 57 Evaluation finale du PACURD rapport r vis du cadre de concertation la richesse des le ons qui peuvent tre tir es d un projet tel que le PACURD invite cependant recommander de multiplier les exp riences de capitalisation crois e entre diff rents projets d appui communal De tels exercices sont susceptibles de contribuer cr er des synergies et des points de vue communs entre acteurs diff rents indispe
69. er les gestionnaires et les partenaires du projet tirer des enseignements finaux quant la conception du projet au d part sa mise en uvre et sa gestion Appr cier le positionnement strat gique du FENU travers ce projet par rapport aux autres bailleurs cl s op rant au Niger dans le domaine de la d centralisation et le d veloppement local la pertinence de ses partenariats et les le ons en tirer Identifier les acquis de l exp rience du PACURD comme projet pilote pour les programmations futures du FENU au Niger en mati re d appui la d centralisation la bonne gouvernance lo cale en relation avec les OMD et la lutte contre la pauvret Aider les gestionnaires et les partenaires du projet valuer dans quelle mesure le contexte des politiques de d veloppement au sens large demeure favorable la r plication des exp riences pilotes du PACURD Contribuer l apprentissage institutionnel de la France du FENU et du PNUD en termes de le ons apprises des interventions conjointes sur le terrain et dans les domaines couverts par le projet Identifier les principaux enseignements tirer de la mise en uvre du projet et qui serviraient de r f rence pour une programmation future 2 Insertion dans le cycle du programme Le PACURD a officiellement d marr en octobre 2005 Pr vu sur trois ans il aurait d se terminer la fin 2008 mais il a finalement t prolong
70. es initiatives locales au niveau de la collectivit territoriale de Diffa Le projet b n ficie directement une population estim e 34 000 personnes et comporte quatre produits ou composantes sa voir 1 Les r les des acteurs institutionnels locaux en mati re de d veloppement local sont d fi nis et les instruments m thodologiques concernant la planification la programmation des initiatives de d veloppement et le financement sont labor s mis en place et rendus op rationnels 2 Les capacit s institutionnelles et techniques des acteurs locaux en mati re de planifica tion de programmation des initiatives locales de budg tisation et de mise en uvre du d veloppement local sont renforc es 3 Les instruments financiers internes et externes de la collectivit territoriale de Diffa sont mis en place dans le cadre d investissements sociaux et conomiques publics visant am liorer l acc s de la population aux services de base et aux infrastructures am lio rer l conomie locale et g n rer des revenus pour les m nages 4 La d marche du projet en mati re de planification de mise en uvre et de suivi du d ve loppement local alimente le d bat r gional et national en mati re de gouvernance d mo cratique Le projet comporte aussi un produit concernant la microfinance distinct mais compl mentaire qui vise am liorer l environnement global de d veloppement d une interm diation finan
71. essus d actualisation des PDC l adaptation de la d marche en fonction des contextes communaux les m thodes de priorisation des in vestissements La MIS et le SAFIC sans doute adapt s des communes exp riment es apparaissent complexes et exigeants Des outils moins ambitieux seraient peut tre utiles pour des pro jets qui appuient des communes mergentes aux capacit s encore limit es gt Le FAIL L analyse du seul PACURD et les r sultats mitig s du FAIL ne permettent pas de conclure sur la pertinence de cet outil ou sur ses n cessaires d clinaisons aux diff rents types de contextes com munaux Mais ils invitent poursuivre les r flexions sur cette innovation Ces r flexions devraient s appuyer sur la lecture transversale d un ensemble d exp riences analogues questionn es la fois du point de vue de la relation commune soci t civile et au regard du r le des communes en ma ti re de d veloppement conomique gt Le r le des communes en mati re de d veloppement conomique Plus globalement le PACURD invite aussi poursuivre la r flexion sur cette derni re question sur laquelle le FENU est galement en pointe Le projet souligne le potentiel mais aussi les limites des fonds d appui communaux utilis s pour soutenir des microprojets vocation conomique Il plaide pour de premi res utilisa tions plus cibl es de cet outil Le volet microfinance du PACURD a innov
72. estion des microprojets La d marche d ensemble du FAIL tait sans doute d crite de fa on un peu trop th orique le cahier des charges des ONG pas assez pr cis et ces derni res auraient peut tre d b n ficier d une supervision plus effective cf ci apr s le paragraphe consacr au FAIL 1 3 4 La prise en compte de la dimension de genre La prise en compte des femmes et des jeunes figure parmi les axes strat giques du PACURD men tionn s dans le document initial de projet Elle devait se traduire par la concr tisation de leurs at tentes via les projets financ s par le FAIL par leur acc s aux formations et par la participation effective des femmes aux instances mises en place par le projet Ces intentions se sont in galement concr tis es dans les faits Le nombre d initiatives locales fi nanc es par le FAIL et sp cifiquement d di es aux jeunes et aux femmes repr sentent 55 du total Les instances des CLQ et CLD sont compos es 35 de femmes Celles ci constituent 30 des participants des formations organis es par le PACURD L embauche de deux anima trices qui n tait pas pr vue dans le Prodoc a renforc la capacit de l UGP travailler avec les femmes et les couter Mais cet effort d implication des femmes dans les activit s n a pas permis d atteindre les objectifs de parit de participation initialement fix s Surtout selon la mission ces activit s ne constituent pas un
73. et ONG et de faire intervenir les comp tences de bureaux d tude et de consultants nationaux gt Mais peu de relation avec d autres projets On peut en revanche regretter que le PACURD n ait pas d velopp plus d changes et de partena riats avec d autres projets r gionaux ou nationaux d appui communal et la d centralisation Par exemple il ne semble pas qu il ait collabor avec le PADDEN autre projet soutenu par la Coop ration fran aise pour d velopper sa composante renforcement de capacit s 5 La mairie a ainsi confi des ONG ou des consultants locaux l accompagnement des initiateurs de projets d si reux de b n ficier du soutient du FAIL Le PACURD s est appuy sur l ONG locale ARVER NIYA pour l organisation de campagne de sensibilisation Toutes les tudes commandit es par le projet ont t confi es des bureaux ou des ONG nationales ou sous r gionales Le cabinet Assistance Technique et Conseil ATC a ainsi conduit l tude sur la situation de r f rence de la commune urbaine de Diffa Le diagnostic participatif et l laboration ont t r alis s par l antenne du BERD Bureau d tude et de recherche pour le d veloppement dont le si ge est au Burkina et VND NUR Volontaire nig rien pour le d veloppement 52 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 4 Le ons 4 1 Le ons et r flexions pour l appui aux communes et la poursuite de la politique d
74. et des effets imm diats 20 2 Les facteurs d terminant la mise en uvre et l atteinte des r sultats 48 3 Positionnement strat gique et partenariat re tete nette nel est Re 52 A OCONS E E EE E D an at ee tee I Re 53 5 R commandatiotsS etes 56 SYNTHESE CONCLUSION sm ne e e E E EE EE E E R tente 59 AFD AGR ANFICT ANIP MF BAD CAEP CGPE CLD CLQ CLV CM COFIL COFOCOM COGES COTECOM CPB CS CSI CSLP CVD DGAT CL ENAM FAIL Evaluation finale du PACURD rapport r vis Liste des sigles et acronyme Agence fran aise de d veloppement Activit g n ratrice de revenus Agence nationale de financement des collectivit s territoriales Association nig rienne des institutions professionnelles de microfinance Banque africaine de D veloppement Comit d arbitrage et d valuation de la performance de la commune Comit de gestion du point d eau Comit local de d veloppement Comit local de quartier Comit local villageois Conseil municipal Comit de financement des initiatives locales Commission fonci re communale Comit de gestion des tablissements scolaires Comit technique communal Commission planification et budget Case de sant Centre de sant interm diaire Cadre strat gique de lutte contre la pauvret Comit villageois de d veloppement Direction g n rale de l administration territoriale et des collectivit s locales Ecole nationale d admin
75. et municipal Cette innovation concr tise l approche originale du FENU qui tente de lier appui institution communale et renforcement des capacit s des acteurs de la soci t civile Ce lien repr sente un enjeu fort non seulement en termes de d veloppement local mais aussi d ancrage des nouvelles collectivit s locales Or l exp rience de Diffa laisse penser que les r flexions pour la mise au point de cet outil m rite raient d tre poursuivies Celles ci pourraient notamment porter sur la composition et le fonctionnement du COFIL ce comit joue un r le politique il r u nit les repr sentants des CLD et CLQ et assure la transparence et l quilibre territorial des d cisions Il joue aussi un r le technique les cadres des STD clairent les d cisions en appr ciant les qualit s techniques des dossiers pertinence faisabilit probable efficaci t et efficience Ces deux r les l un et l autre indispensables ne semblent pas toujours fa ciles concilier la nature des microprojets ligibles selon le contexte local et les contraintes institution nelles du projet d appui tous les types de microprojets ne sont pas galement pertinents cf ci apr s les modalit s d accompagnement des organisations de base et des cadres de concertation locaux ici les CLD et CLQ cet accompagnement doit concilier responsabilisation des ac teurs locaux respect des contr
76. ets Les limites de ce cadre logique contribuent celles des dispositifs de programmation et de suivi valuation du projet qui sont voqu es par ailleurs dans ce rapport gt Un ajustement pertinent mais tardif de la strat gie du volet microfinance Le premier document de projet ne pr voyait pas de favoriser l installation d une institution de microfinance Diffa Cet objectif pertinent est au centre de la nouvelle strat gie d cid e par le FENU au premier trimestre 2007 Ce changement justifi mais tardif a suscit une certaine pr ci pitation et quelques incompr hensions Celles ci expliquent la non r alisation d une partie des actions pr vues Aucun l ment li au contexte local ou national ne permet de comprendre pour quoi cet ajustement n est pas intervenu plus t t gt Un projet trop court limit une seule commune 4 HCME Haut Commissariat la modernisation de l Etat DGATCT Direction g n rale de l administration territoriale et des collectivit s locales du minist re de l Int rieur de la S curit publique et de la D centralisa tion Les cadres logiques du PACA et du PACURD sont presque semblables alors qu ils interviennent dans des con textes tr s diff rents La nouvelle strat gie nationale pour la microfinance au Niger avait t adopt e au premier trimestre 2004 49 Evaluation finale du PACURD rapport r vis La dur e du projet initialement pr
77. frastructures sont utilis es sauf dans le domaine de la sant Toutes les r alisations financ es ou r habilit es gr ce au FILD sont utilis es Des comit s de ges tion ont t mis en place pour toutes les infrastructures sociales Le secteur de la sant fait cepen dant exception cette r gle La case de sant et le CSI ne sont pas dot s de personnel soignant L infirmerie est exploit e par un infirmier retrait avec lequel la commune a pass un contrat de bail gt Des infrastructures sociales appr ci es par leurs usagers mais un impact global difficile mesurer Les infrastructures sociales permettent d accro tre l acc s aux services de base dans les villages et contribuent am liorer la qualit de ces services en milieu urbain Leurs usagers directs les appr 36 Evaluation finale du PACURD rapport r vis cient Au del de cette satisfaction de proximit l impact de l ensemble des r alisations financ es par le PACURD est difficile isoler et donc chiffrer Ces r alisations ne repr sentent qu une partie des investissements r alis s au cours de ces derni res ann es sur le territoire de la commune le budget d investissement de la commune de 2005 2008 s est lev 506 millions de CFA dont 183 de subvention du PACURD 110 du PADL financ par la BAD et 119 millions de ressources propres En mati re d acc s l eau potable elles compl tent m
78. gestion communale Ils prennent galement bien en compte sa dimension pilote via notamment la conception de son dispositif de pilotage la pr minence donn e au Haut Commissariat pour la modernisation de l Etat et les moyens affect s son volet de commu nication capitalisation 1 2 Une mise en uvre ma tris e et des r sultats imm diats globalement atteints Un assez bon niveau de performance g n rale En mati re d efficience toujours difficile appr cier pour ce type de projet d accompagnement les co ts de mise en uvre du PACURD apparaissent relativement lev s au regard des dimen sions de son territoire d intervention Le PACURD appara t comme un projet assez bien ma tris il a globalement r alis ce qu il avait pr vu l exception d un des volets de sa composante microfinance et obtenu la plupart des r sul tats imm diats annonc s Ce satisfecit ne doit cependant pas emp cher de s interroger sur les outils de suivi valuation con us partir du MIS et de programmation partir des PTA ils n ont pas vraiment convaincu la mission de leur efficacit Des r sultats imm diats tangibles dans un contexte assez favorable Les principaux services et instances de la mairie de Diffa sont fonctionnels la commune ma trise son budget et a accru les recettes fiscales sur lesquelles elle pouvait agir Elle s est dot e d un plan 59 Evaluation finale du PACURD rapport r vis
79. ilotage gt Une programmation ma tris e mais des outils qui ne facilitent pas son pilotage Le syst me de programmation d taill e partir des PTA a contribu une bonne ma trise de l ex cution du projet A l exception d un des axes du volet microfinance le PACURD a effecti vement r alis ce qu il avait programm 5 La d marche d appui pourrait par exemple Proposer d autres outils en plus des plans urbains de r f rences pour aider les communes souvent en forte crois sance mieux prendre en compte les questions d urbanisme Elargir ses outils d appui la concertation pour associer les acteurs organis s par fili re et par profession l laboration des PDC Porter une attention accrue l appui aux services communaux cet appui a t efficace Diffa sur la fonction ma trise d ouvrage et peut tre pour cela se doter d outils de diagnostic organisationnel sp cifiquement adap t s 51 Evaluation finale du PACURD rapport r vis L valuation mi parcours soulignait cependant la lourdeur et les inconv nients de cet outil limit la programmation budg taire des activit s En effet il ne favorise pas la mise en perspective et en coh rence des activit s des tudes et des formations programm es car il ne fait pas r f rence des objectifs interm diaires pr cis identifi s avec les acteurs locaux clairement formalis s et va luables 3 Positionne
80. ion s est efforc e dans la mesure du possible d largir le champ de ses investigations analyse documentaire entretiens au del du p rim tre imm diat de la mise en uvre des projets personnes ressources sur la d centralisation institutions pilotant les poli tiques de d centralisation politiques des bailleurs sur la question La mission s est d roul e conform ment au processus en neuf tapes pr conis par les termes de r f rence du FENU Les temps forts et d changes de l valuation Les principaux temps forts de l valuation ont t les suivants gt Un briefing de pr mission pour permettre l organisation des rendez vous et la mise disposi tion des documents de base du projet Les ateliers de formulation d hypoth ses internes l quipe de consultants au d but de la mis sion de terrain devant permettre d ajuster les outils et l organisation du travail organisation chantillonnage questions valuatives Les ateliers de restitution au niveau local et national afin de mettre en d bat les premi res con clusions avant que celles ci ne soient fig es pour recueillir l opinion des parties prenantes sur les programmes valu s Le d briefing final organis par t l conf rence avec le si ge du FENU et la restitution pr vue au MAFE Paris apr s la remise de la version provisoire des produits attendus de la mission Les principales tapes Les
81. ion sont conformes aux analyses les plus partag es en mati re de lutte contre la pauvret Ils accordent la priorit aux facteurs institutionnels et notam ment aux questions de gouvernance et de capacit des acteurs L approche du genre d velopp e par le projet appara t cependant un peu minimaliste plus fond e sur le respect de quota de repr sentation et d acc s aux activit s que sur une vision globale de la dimension du genre Une coh rence perfectible La coh rence externe du projet fait d bat Les sp cificit s de la commune de Diffa sa dimension urbaine entre autres auraient pu tre mieux prises en compte d s la conception du projet La limi tation du territoire d intervention une seule commune ne fait pas l unanimit Elle a exclu du champ d exp rimentation du projet la coop ration intercommunale qui constitue pourtant une question majeure Elle a limit l efficience des moyens mobilis s Le projet a par ailleurs t con u sur une dur e trop courte au regard de ses ambitions et son cadre logique aurait pu tre mieux ma tris la formulation de ses objectifs sp cifiques manque de pr ci sion et ses indicateurs ne sont pas toujours suffisamment pr cis et pertinents Par contre le montage et la strat gie op rationnelle du PACURD sont coh rents avec ses enjeux majeurs renforcer les capacit s de ma trise d ouvrage de la commune et favoriser la participation de la soci t civile la
82. isation Comme les infrastructures de sant ne sont pas encore op rationnelles leurs comit s de gestion restent inactifs Les b timents ne sont pas entretenus Leurs alentours sont sales Le couloir de vaccination n a fait l objet d aucune action d entretien ou de maintenance malgr les d gradations constat es sur l infrastructure Le puits ciment est assez bien entretenu par le comit de gestion du point d eau CGPE le comit et le chef de village veillent au respect des r gles d acc s l infrastructure Les chefs de m nage cotisent une caisse de maintenance qui se monte 30 000 francs CFA gt L entretien des infrastructures sociales une question complexe des solutions qui ne sont pas imm diatement la port e de la commune La question du suivi et de l entretien des infrastructures municipales appara t comme une question majeure pour beaucoup d acteurs de la commune Elle a d ailleurs occup une grande partie des d bats organis s lors de l atelier de lancement de l valuation Diffa La cr ation d un comit de gestion par infrastructure ne suffit pas r gler ce probl me En effet la commune a peu de recours en cas de disfonctionnement des comit s La r partition des charges et des responsabilit s entre les usagers et la commune n est pas toujours connue La mutualisation des ressources entre les diff rents comit s d usagers serait indispensable pour
83. istration et de magistrature Fonds d appui aux initiatives locales Fonds de d veloppement communal Fonds de r serve du FILD ou du FICA Fonds d quipement des Nations unies Fonds d investissement local de Diffa Gestion ax e sur les r sultats Haut Commissariat la modernisation de l Etat Institution de microfinance Minist re des Affaires Etrang res et Europ ennes Management Information System OMD ONAHA ONG OSC PAC PACURD PADDEN PADL PARIEFIC PDC PIA PIP PNUD Prodoc PTA PUR SAFIC SCAC STD UE UGP VNU Evaluation finale du PACURD rapport r vis Objectifs du mill naire pour le d veloppement Office nig rien d am nagement hydro agricole Organisation non gouvernementale Organisme association de la soci t civile Projet d appui communautaire Programme d appui la commune urbaine de Diffa Projet d appui la d centralisation et la d concentration au Niger Projet d appui au d veloppement local Plan de redressement institutionnel conomique et financier de la commune Plan de d veloppement communal Plan d investissement annuel Plan d investissement pluriannuel Programme des Nations unies pour le d veloppement d signe le document de projet initial Plan de travail annuel Plan urbain de r f rence Syst me d analyse financi re et institutionnelle des collectivit s locales Service de coop ration et d action culturelle ambassade de France Ser
84. l aux yeux des interlocuteurs publics le bon fonctionnement du circuit du Tr sor Comme indiqu ci dessus cf page 32 l apport essentiel du projet PACURD la politique natio nale de d centralisation est la d monstration du bon fonctionnement du circuit du Tr sor Cette d monstration est per ue comme une contribution importante l approche programme pr n e par 46 Evaluation finale du PACURD rapport r vis l Etat et les bailleurs de fonds en application de la D claration de Paris Ce succ s a t particuli rement mis en exergue dans les documents crits et audiovisuels produits par le PACURD et lors des ateliers de capitalisation organis s en 2009 gt Un int r t marqu par l exp rimentation des CLD et des CLQ A un degr moindre l exp rimentation des CLD et CLQ poursuivie par le PACURD la suite des PADL de Mayahi et N Guimi suscite un r el int r t Celui ci est sans doute li aux d bats en cours sur l opportunit de donner une existence l gale de telles instances ou autres structures de niveau infra communal De ce point de vue les le ons issues de l exp rience des CLD et CLQ devraient prendre en compte l volution de ces instances dans la dur e Les projets qui ont contribu leur mergence leur ont permis d assumer des r les particuliers le temps de leur mise en uvre dans le cadre de la mobili sation d appuis financiers non reproductibles Comment v
85. ler jusqu au bout de la d marche Lors de l valuation mi parcours en juillet et ao t 2007 le processus SAFIC n a pas encore abouti le Fonds d appui aux initiatives locales n a pas encore t mis en place et le montage fi nancier du volet microfinance profond ment remani en mars 2007 n appara t pas compl tement boucl La mission insiste pour des avanc es substantielles sur ces trois points Finalement l tude SAFIC a t men e son terme mais son utilisation par la commune n est pas av r e La mise en place du FAIL a t achev e au dernier trimestre 2007 mais elle a t pertur b e par son retard initial Une partie du fonds de r serve a bien t utilis e pour financer la ligne de cr dit mise la disposition de l institution de microfinance ASUSU CIIGABA pour trois ans Mais le volet concertation et renforcement de capacit s de ce volet microfinance n a pas t mis en uvre La mission s inqui tait de la p rennit des deux cybercaf s cr s avec l appui du projet Elle recommandait d anticiper la prise en charge de leurs co ts r currents Depuis le cyber du lyc e n est plus fonctionnel et il y a peu de chance qu il le redevienne sans un nouvel appui ext rieur Le cyber de la mairie venait de rouvrir lors de la mission d valuation finale Pour l am lioration du management A la mi 2007 la mise en uvre du PACURD appara t tr s p nalis e par des
86. lider leur niveau d activit et leur implication dans la vie communale 1 3 1 Les CLD et les CLO incarnent la relation population mairie gt Une interface active et multiforme entre quartiers villages et commune Des CLQ comit s locaux de quartier et CLD comit s locaux de d veloppement regroupement de plusieurs CLV comit s locaux de village ont t mis en place et appuy s par le PACURD pendant toute la dur e du projet Ces comit s avaient pour but de structurer le milieu et de consti tuer des interfaces entre la commune et la population pour diverses activit s du projet Ils ont tout d abord t mobilis s de mani re active lors des diagnostics participatifs r alis s pour l laboration du PDC Ils ont ensuite t les principaux interlocuteurs du projet et de la commune pour la mise en uvre du FAIL identification des microprojets interface avec les instances de s lection et suivi de la mise en uvre Ils ont galement t mobilis s r guli rement pour des activit s ponctuelles du projet notamment la r alisation des diverses tudes SAFIC ainsi que pour certaines formations gt L apprentissage de la commune par les membres des bureaux des CLQ et CLD La mobilisation des CLQ et CLD lors de nombreuses activit s du projet a permis d tablir un lien entre les membres des comit s et la commune de Diffa lus et services communaux Le projet a ainsi permis de donne
87. ment strat gique et partenariat 3 1 Positionnement gt La coh rence de la posture d appui L approche du PACURD appara t coh rente avec ses objectifs et le contexte o il intervient Il associe appui financier et non financier Il promeut une conception tr s globale de l appui non financier qui vise la fois la gouvernance de la commune la participation des populations le par tage d une vision du d veloppement communal la fonctionnalit de la municipalit et l efficacit des services municipaux Le positionnement du projet en appui la ma trise d ouvrage respectueux des pr rogatives de la commune est au c ur de cette coh rence d ensemble gt Une fonction pilote bien con ue La fonction de projet pilote a contribu la r ussite du projet entre autres parce qu elle a t d s le d part assez bien con ue Ainsi la tutelle du projet a t assur e par une structure intermi nist rielle celle ci tant effectivement dot e des moyens pour assurer un suivi et une supervision de l action De plus un cadre de concertation diff rent du comit de pilotage a t mis en place et une ligne cons quente de capitalisation a t pr vue son budget 3 2 Partenariat gt Localement la strat gie du faire faire Rappel e ci dessus la posture du faire faire adopt e par le projet lui a permis de nouer de nombreux partenariats avec les acteurs locaux de Diffa STD
88. mise en place d agences telles que l ANFICT ne remet pas en cause l int r t de ce type de projet Les points forts du PACURD en tant que projet pilote notamment un cadre de concertation dont la tutelle est assur e par un organisme dot d une comp tence transversale et ses points faibles une capitalisation trop exclusivement centr e sur la valorisation des acquis donnent des indications pour concevoir d autres projets capables d assurer effectivement cette fonction d claireur de politique 53 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 4 1 2 Des avanc es et des pistes de r flexion pour les projets et les dispositifs d appui aux communes gt Une contribution pour la conception de ces projets et dispositifs Les r sultats du PACURD apportent une contribution la conception des dispositifs d appui communaux 1 Associer appui institutionnel et appui financier en respectant les pr rogatives de la commune 2 Concevoir l appui institutionnel comme un appui global qui vise la fois am lioration de la gouvernance de la commune formation des lus fonctionnement des instances la participation des populations la gestion communale la structuration d une interface mairie villages et quartiers la planification participative l articulation entre politique communale et initiatives locales via notamment des outils de financement l laboration d une vision du
89. mission planification et budget CPB mais aussi la commission fonci re communale COFOCOM et le comit d arbitrage et d valuation de la performance de la commune CAEP Le conseil municipal a fonctionn r guli rement depuis le d but du projet L ensemble des ses sions ordinaires se sont tenues ainsi que plusieurs sessions extraordinaires Les r unions du con seil sont publiques m me si peu de citoyens y assistent Les comptes rendus sont disponibles et affich s la mairie La commission planification et budget fonctionne de mani re partielle Elle se r unit une fois par an depuis 2007 pour discuter du budget avant son vote en conseil municipal En revanche elle ne se r unit ni pour le suivi ni pour les remaniements budg taires en cours d ann e La faible mobili sation des services d concentr s l absence d outils de pr vision budg taire et la non ma trise de la mati re imposable par la commune rend la CPB peu op rationnelle La COFOCOM charg e de la s curisation fonci re des biens communaux a t mise en place tardivement puisqu elle ne fonctionne que depuis septembre 2009 Enfin le CAEP n est jusqu ce jour pas fonctionnel Au total le projet a organis 10 sessions de formation destin es aux lus aux autres membres de ces commissions 27 du total des 37 formations mises en uvre Elles ont r uni 208 personnes 21 du total des 999 participants mobilis s par ces 37 formations don
90. n des populations Au niveau des grosses agglom rations villageoises loign es du centre ur bain la n cessit d organiser des consultations foraines p riodiques s av re importante pour l am lioration de la qualit des soins apport s aux populations Par ailleurs la mauvaise fr quentation des centres de sant consti tue une pr occupation majeure qui n cessite une mobilisation sociale au niveau de tous les acteurs commu naux page 14 du rapport pr cit 42 37 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 1 5 3 La question r currente du suivi et de l entretien des infrastructures communales n est pas r gl e par la mise en place du FDR et des comit s de gestion gt La mise en place de comit s de gestion sur les infrastructures neuves ne r gle pas d finitive ment la question de leur entretien Des comit s de gestion ont t mis en place sur toutes les infrastructures et ont b n fici de forma tion et d appui Mais ils apparaissent in galement actifs Les COGES Comit s de gestion des tablissements scolaires des tablissements scolaires visit s contribuent effectivement l entretien des locaux mais leurs moyens et leur capaci t de mobilisation sont limit s Ils apparaissent souvent d pass s par l ampleur de leur t che Le renouvellement des paillottes gr ve leur budget Ils n ont gu re de recours pos sible contre les parents qui ne s acquittent pas de leur cot
91. n du budget est galement ma tris e par les lus et les agents municipaux les proc dures r glementaires sont respect es et les documents comptables fiables Le suivi de l avancement de l engagement mensuel des d penses est r alis et les comptes de fin d exercice aussi Enfin le contr le externe de l galit r alis lors des inspections est fiable en revanche le contr le interne est inexistant gt Cette ma trise tient plus aux qualit s de l quipe municipale qu au PACURD La qualit de l quipe municipale charg e des aspects financiers assure le respect des proc dures et la bonne gestion financi re de la commune Le PACURD a sans doute peu contribu cette bonne gestion m me s il a permis en donnant du grain moudre aux services communaux d ancrer certaines proc dures et bonnes pratiques au sein de la commune de Diffa Les enjeux actuels finalement peu abord s par le PACURD concernant le budget communal semblent aujourd hui centr s sur l augmentation des capacit s d investissement de la commune et l am lioration du taux d ex cution du budget 1 2 3 La commune joue pleinement son r le de ma tre d ouvrage et ma trise les proc dures d appel d offres gt Une bonne ma trise des proc dures de passation de march La mission a examin les documents produits lors de la pr paration et l ex cution des march s financ s via le FDC Ceux ci d montrent une bonn
92. n nouveau document cadre de politique Cette nouvelle strat gie va changer la donne du soutien apport cette politique par ses parte naires techniques et financiers Il est donc difficile pour la mission de proposer des recom mandations pr cises partir de l valuation du PACURD en amont de la finalisation de cette strat gie Elle ne peut gu re aller au del des le ons exprim es en termes g n raux telles qu elles figurent dans ce rapport gt Le bilan du PACURD laisse cependant penser qu il y aurait int r t conduire des capitalisa tions crois es sur des th mes sp cifiques partir de l exp rience accumul e par plusieurs pro jets Le HCME est particuli rement bien plac pour conduire ce type d exercice Conclusion Au final la mise en uvre et le pilotage du PACURD apparaissent bien ma tris s le projet a r alis ce qu il avait pr vu Il est intervenu de fa on assez pertinente en alliant renforcement de capacit s et r alisations concr tes sur un sujet aujourd hui majeur au Niger l appui au pro cessus de d centralisation Il a assez bien assur sa fonction de projet pilote notamment en contribuant d montrer la fiabilit du circuit du Tr sor Mais les le ons qui peuvent tre tir es de cette exp rience auraient sans doute t plus riches si le projet avait t con u pour interve nir sur un plus grand nombre de communes Par ailleurs les outils utilis s pour apporter un
93. nce d une g n ralisation des CLD et CLQ Produit 7 Le d veloppement de la microfinance Diffa Le PACURD a favoris l installation Diffa d une institution de microfinance puissante et performante ASUSU CIIGABA La bonne gestion de l antenne de cette institution la qualit de ses services et la satisfaction de ses clients ont t confirm es par un audit et une enqu te de satisfaction Cette implantation a toutes les chances d tre durable Mais les autres volets de ce produit n ont pas t mis en uvre notamment l animation d une concertation entre les acteurs locaux concern s par l am lioration de l offre locale d interm diation financi re Les raisons de cette non r alisation n ont pas pu tre lucid es Le ons Des le ons pour un futur dispositif d appui aux communes Les difficult s constat es sur le terrain dans les relations entre commune et service technique confirment l importance de l articulation entre d centralisation et d concentration Celle ci constitue le th me central de la deuxi me composante propos e par l avant projet de document cadre de la politique nationale de d centralisation Les limites de certaines initiatives accompagn es par le PACURD rappellent que le territoire communal n est pas un territoire galement pertinent pour la mise en uvre de toutes les poli tiques sectorielles Elles soulignent la n cessit de combiner des approches territ
94. ne quipe de projet dont la signature restait indispensable au paiement des fournisseurs L exp rience du PACURD soutenue par une forte volont politique d montre que le circuit du Tr sor public adoss une commune qui ma trise sa fonction de ma tre d ouvrage peut parfaite ment fonctionner Elle ne garantit cependant pas qu il fonctionne en toute circonstance et en de hors de cette volont gt Un effet multiplicateur porter au cr dit du PACURD et du FENU D autres bailleurs notamment la coop ration danoise auraient annonc leur intention d utiliser leur tour le circuit du Tr sor Cet effet multiplicateur est porter au cr dit du PACURD Il ne faut cependant pas oublier les remarques de la note de capitalisation produite par le projet La g n ra lisation du recours au circuit du Tr sor n ira pas d elle m me d s lors qu elle s appliquera une multiplicit de situations Elle sera d pendante d incidences individuelles et s appliquera des entit s aux capacit s de ma trise d ouvrage in gales La ma trise de cette extension m ritera sans doute l laboration d outils et de proc dures d allocation et de gestion contr le des ressources sur lesquels l exp rimentation mono communale de Diffa n a pas encore permis d avancer Elle n a pu rencontrer sur place des personnes pr sentes dans la premi re partie du projet et suffisament bien inform es de l origi
95. ne La question se pose donc de la prise en charge de l animation de ces comit s apr s le projet la commune n ayant pas internalis de fonction d animation et manquant de personnel et de moyens pour intervenir sur le terrain gt La p rennit de ces cadres de concertation d pendra probablement plus des initiatives et de la r activit de la commune que de leur ventuelle institutionnalisation La diversit des interventions du CLQ et CLD structuration du milieu et de la concertation inter face avec la commune identification et suivi de micror alisations l absence de missions for melles en dehors d activit s ponctuelles PDC FAIL et de relations institutionnalis es avec la commune entra nent un flou quant leur volution au del du PACURD Leur mobilisation future d pendra sans doute des initiatives de la commune dans ce sens lors d une n cessaire actualisation du PDC de l identification d autres r alisations sur budget propre ou dans le cadre d autres programmes En dehors de telles mobilisations ponctuelles ces comit s risquent de demeurer peu actifs comme ils le furent durant le projet entre la r alisation du PDC et la mise en uvre du FAIL 1 3 2 La sensibilisation des populations le d veloppement de la citoyennet gt Une action positive et importante dont les effets sont difficiles valuer L intervention directe du projet aupr s des populations au del
96. ne de ces retards ir Note de capitalisation de l exp rimentation du circuit du Tr sor par le projet d appui la communaut urbaine de Diffa 26 juin 2008 7 pages auteur non pr cis 33 1 5 Evaluation finale du PACURD rapport r vis L am lioration des infrastructures publiques dont le suivi et l entretien ne sont cependant pas encore garantis produit 3 La commune a utilis le FILD pour r aliser vingt cinq infrastructures nouvelles et en r habi liter une quarantaine d autres Ces infrastructures sont quitablement r parties entre les diff rentes localit s et r pondent des attentes exprim es lors de l laboration du PDC La qualit de ces r alisations refl te le niveau des entreprises locales et les contraintes du contexte Toutes ces infrastructures taient utilis es lors de l valuation sauf trois d entre elles dans le domaine de la sant Elles sont appr ci es par leurs usagers mais leur impact global est dif ficile mesurer l am lioration de l accessibilit et de la qualit des services ne d pend pas seulement de celle des infrastructures Le PACURD contribu la cr ation et la formation de comit s de gestion de ces infras tructures sociales Mais la mise en place de tels comit s ne r gle pas la question de l entretien de ces quipements une question complexe que la commune ne peut r soudre elle seule et que le projet aurait pu aborder de fa on
97. ne ne s est pas dot e d un PIP mais elle ma trise son budget gt En l absence de programmation pluriannuelle la commune pr pare et ex cute correctement son budget annuel En l absence d un plan d investissement pluriannuel et d outils de pr vision budg taire perfor mants la programmation des investissements communaux se r duit l laboration de plans d investissement annuels PIA Ce PIA est r alis par rapport aux orientations des bailleurs inter venant dans la commune de ses capacit s d investissements propres et des investissements inscrits au PDC et PIP Le PIA est donc un outil de budg tisation annuelle en grande partie d pendant de financements ext rieurs ne reposant sur aucune planification Si la commune a de faibles capacit s de programmation pluriannuelle elle ma trise pleinement le processus d laboration et d ex cution budg taire Ainsi les grandes tapes d laboration budg Du fait d un manque de donn es pour valuer les ressources fiscales de la faible ma trise des l ments sur les d penses et du mauvais fonctionnement de la commission planification et budget 27 p Plan d investissement pluriannuel 26 Evaluation finale du PACURD rapport r vis taire sont plus ou moins respect es le calendrier d laboration et d adoption du budget gale ment et les instances et services concern s jouent leur r le L ex cutio
98. nes d un peu plus de 280 000 dollars Le co t de l appui technique local support par le FENU a augment d environ 300 000 dollars l quipe du projet ayant t embauch e selon un statut diff rent de celui initialement pr vu Tableau 1 Budget initial et budget final et tat des d penses par bailleur au 3 mars 2009 Bailleurs Budget initial a Budget final b b a D penses c Delivery c b MAEE 1465 171 1751 512 120 1 482 932 85 FENU 346 000 655 909 190 634 233 97 PNUD 405 000 306 854 76 306 854 100 Gouvernement 27 000 27 000 100 27 000 100 Commune 41 630 41 630 100 41 630 100 B n ficiaires 21 600 21 600 100 21 600 100 TOTAL 2 306 401 2 804 505 122 2 514 249 90 En dollars US Les taux de d caissement par produit fin septembre 2009 calcul s cette fois par rapport au budget initial font appara tre d assez fortes diff rences d une ligne l autre Les d penses relatives l appui technique local d passent de 60 le co t pr vu au budget initial Le montant de la sub vention du MAFE destin e financer les investissements locaux n avait t cette date qu utilis 80 17 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Tableau 2 D penses et taux de d caissement par produit au 20 septembre 2009 Produits output Contributeurs D pense Budget
99. nn e MIS collect es par le projet tait pr vu dans le cadre de ce processus Il semble d finitivement compromis gt L impact mesur des formations du PACURD qui ont peut tre manqu de coh rence Si les services communaux de Diffa sont aujourd hui relativement op rationnels et comp tents les formations du PACURD ont finalement t peu centr es sur cette cible et ont davantage vis les lus et les services techniques d concentr s STD Aucune strat gie globale de renforcement des services communaux plan de formation plan d action n a t produite ni mise en uvre 1 La raison officielle de la destitution du maire est son d part de son parti politique d affiliation ne lui permettant plus selon la loi nig rienne d tre conseiller municipal au nom du parti pour lequel il a t lu 8 A savoir secr taire g n ral secr taire municipal agent voyer tat civil agent logistique Voir liste des formations en annexe 22 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Les appuis apport s aux services communaux semblent plut t r pondre des besoins sp cifiques De plus ces appuis se sont g n ralement concr tis s par la mise en place d outils et ou la r alisa tion de sessions de formations ponctuelles sans accompagnement dans la dur e ne permettant pas toujours une appropriation satisfaisante des comp tences gt Les limites de l appui par le financement d
100. nsables pour passer de l approche de projet aux approches de programmes De tels exercices requi rent un minimum de moyens et de m thodes Ils n cessitent un ma tre d ouvrage commun Une fonction qui pourrait tre galement assur e par le HCME 5 3 Au del du Niger gt Perfectionner et peut tre diversifier l accompagnement du d veloppement communal d ve lopp par le FENU La mission n a pas t pleinement convaincue de l efficacit et de l adaptabilit des outils et des d marches d appui communal propos s par le FENU pour la mise en uvre du PACURD Mais elle ne conna t pas les r sultats qu ils ont permis d atteindre dans d autres projets Selon ces der niers 1l pourrait tre opportun de se r interroger sur ces outils pour les am liorer et ventuellement les d cliner en plusieurs variantes pour les rendre plus facilement adaptables des contextes diff rents D R interroger les outils de gestion du cycle de projet d velopp par le FENU De m me le document de projet initial et son cadre logique sont apparus perfectibles La faible lisibilit des instruments de suivi budg taire semble un handicap pour le suivi et le pilotage de projet Le concept de suivi valuation d velopp appara t trop orient vers la production de don n es et pas assez vers leur utilisation effective et leur mise en d bat Ses observations sur un seul projet ne suffisent pas pour recommander au
101. odestement un effort global d am lioration des infrastructures publiques Selon la direction de l hydraulique le nombre de puits ciment s dans les villages de Diffa serait pass de 19 31 entre 2006 et 2009 Elles sont relativement plus cons quentes dans le domaine de l ducation 10 constructions 3 quipements 26 r habilitations r alis es gr ce au PACURD pour 132 classes ouvertes la rentr e 2005 2006 dont 53 classes en dur 27 en semi dur 8 en banco et 44 en pail lotte Les indicateurs habituellement utilis s pour mesurer l acc s l ducation sont difficilement li sibles Diffa compte tenu d une croissance d mographique tr s forte notamment dans l agglom ration urbaine Selon l tude initiale r alis e la demande du PACURD en 2006 on compterait pr s de 9 000 enfants de 0 6 ans Diffa soit deux fois plus que ceux g s de 13 18 ans environ 4 000 Cette croissance d mographique complique l interpr tation des statistiques scolaires et notamment celle des volutions des taux de scolarisation Elle constitue un d fi diffi cile relever pour le service de l ducation Diffa gt Les limites de la seule approche infrastructure pour am liorer l accessibilit et la qualit des services publics La mission a lu le rapport sur l volution de l offre de services publics commandit par le PACURD Elle a galement organis une discussion avec de
102. oluent la cr dibilit et le dynamisme de ces comit s quand ils ne peuvent plus s adosser de tels r les gt Un projet globalement appr ci par les pouvoirs publics notamment pour sa contribution indi recte aux r flexions sur les r formes de d centralisations en cours Dans une note d observation r dig e apr s la remise de la version provisoire de ce rapport le HCME souligne d autre part les acquis que constituent galement la mise au point du code de fi nancement du FILD la d monstration de l efficacit de la ma trise d ouvrage communale et l exp rimentation de la base de donn es communale et du SAFIC Le Haut Commissariat insiste par ailleurs sur le caract re innovant du montage institutionnel du projet qui pr voyait la d centralisation de son comit de pilotage Diffa et pla ait cette instance sous la pr sidence du pr fet Cette exp rience novatrice crit il a permis de palper dans la r alit les difficult s li es l op rationnalisation du transfert de comp tences Elle s est ainsi inscrite dans les r flexions pr paratoires aux r formes en cours sur des sujets tels que la mise en place d un dispositif d accompagnement technique et financier de collectivit locale par l Etat ou l op rationnalisation du transfert des comp tences aux collectivit s locales 1 8 2 Un effort effectif de communication mais une conception de la capitalisation un peu troite
103. on d part la fin du projet Elle a d j cherch embaucher un cadre qualifi La mise en uvre de cette recommandation n appartient qu la mairie de Diffa 5 2 L apr s PACURD au Niger L ventuelle volution du concept de projet pilote par le HCME A terme la mise en place de l ANFICT devrait remettre en cause le concept des projets d appui communal classiques cibl s sur une commune ou un ensemble de communes Les partenaires techniques et financiers du Niger devraient demain tre appel s soutenir globalement l Agence son outil financier et ses dispositifs d appui non financier Le concept de projet pilote pourrait cependant garder un int r t pour exp rimenter des outils ou des m thodes ayant vocation tre repris par l Agence ou directement mis a disposition des communes De tels projets pourraient faciliter une transition entre l approche de projet d aujourd hui et l approche de programme de demain condition d tre con us en pleine coh rence avec la politique nationale de d centralisation et de d concentration Ils devraient alors s inscrire dans un cadre d fini en termes de m thodes et de priorit s Si un tel cadre s av rait ef fectivement n cessaire le HCME serait particuli rement bien plac pour l laborer gt Deux pistes de projets Deux types de projets pilotes susceptibles la fois de contribuer aux r flexions sur les r formes de d c
104. on de microfinance au service des habitantes de Diffa et au d veloppement de leurs activit s produit 7 7 L appui aux initiatives de base et les apprentissages li s ces initiatives produits 1 2 3 8 La capitalisation des acquis du projet et sa contribution aux politiques locales de d ve loppement et nationale de d centralisation produit 4 Un renforcement de l institution et de l organisation municipale poursuivre produits 1 et 2 Les formations et l accompagnement du PACURD ont permis aux lus de mieux s approprier leur r le Le bon fonctionnement du conseil municipal la progression de l efficacit des ser vices municipaux et la ma trise par la commune de ses finances communales doivent autant l action volontariste du maire et aux comp tences du secr taire de mairie qu aux apports du projet Les avanc es comme les obstacles rencontr s en la mati re montrent l importance de la relation entre services techniques d concentr s de l Etat et communes un enjeu institu tionnel sur lequel le projet avait peu de prise 20 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 1 1 1 La mise en place effective mais progressive de la gouvernance municipale gt Des lus d couvrent leur r le et commencent se l approprier non sans difficult Le projet PACURD accompagne la premi re quipe municipale lue Diffa issue des lections municipales de 2004 Le programme a mis l
105. on ne r sout pas la question de leur maintenance et de leur entretien L approche infrastructures de meure insuffisante pour lutter contre l in galit d acc s et la d gradation de certains services Les services financiers offerts par l IMF qui s est install e Diffa contribuent l am lioration de la situation conomique de ses clientes Logiquement leur contribution au d veloppement de l conomie locale est encore modeste Le taux de r ussite des microprojets financ s par le FAIL est encore difficile appr cier Le pronostic sur leur impact conomique est r serv 60 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Une contribution la politique nationale de d centralisation La d monstration de la fiabilit du circuit du Tr sor au Niger r ussie par le PACURD et mise en exergue par le HCME devrait encourager d autres bailleurs utiliser ce circuit De l avis du Haut Commissariat le PACURD a galement contribu aux r flexions en cours sur des sujets cl s des futures r formes de d centralisation telle la mise en place d un dispositif d accompagnement technique et financier de collectivit s locales par l Etat et l op rationnalisation du transfert des comp tences aux collectivit s locales 61
106. oncentr s concern s les membres de 1l UGP le responsable de l antenne d ASUSU CIIGABA des principaux projets et d ONG internationales de la place etc Elle a conduit des entretiens collectifs avec des membres du conseil municipal du COFIL des repr sentants des ONG locales des bureaux des CLD et CLQ des enseignants Elle a enfin anim des focus groups avec des femmes et des jeunes b n fi ciaires d actions financ es par le FAIL avec des usagers des infrastructures financ es par le FDC des groupes de femmes clientes d ASUSU CIIGABA etc Les le ons tir es de ces entretiens ont fait l objet de mises en commun chaud tous les soirs ou tous les deux soirs Toutes les infrastructures financ es par le FDC ont t visit es par l ing nieur de la mission 1 3 Difficult s La mission n a pas rencontr de difficult s particuli res sur le terrain Elle a pu utiliser l abondante bibliographie r unie par le projet et notamment les tudes valuatives r alis es dans les derniers mois du projet Elle a par contre t g n e par la formulation du cadre logique du projet qui propose une d fini tion trop impr cise de l objectif sp cifique du projet et ne d taille pas suffisamment les effets indi rects attendus des r sultats et activit s IV PROFIL DU PROGRAMME 1 Contexte du pays Un processus de d centralisation face de fortes contraintes gt Un processus de d centralis
107. oriales diff rentes chelles n cessit galement voqu e par l avant projet de document cadre de politique nationale de d centralisation Une partie des effets du projet r sulte de la coh rence et de la compl mentarit de ses appuis non financiers renforcement de capacit s au sens large et financiers Elle provient galement de sa posture respectueuse de l autonomie et de la ma trise d ouvrage communale Le PACURD d montre galement l int r t d une d marche d appui global qui vise la fois le fonctionnement des instances communales la participation des populations la vie Produit 7 pour reprendre la nomenclature du budget du projet dans laquelle les produits 5 appui technique ocal et 6 appui si ge ont plus voir la mise en uvre qu avec les r sultats de l action local et 6 tpl 1 1 ltats de l act Evaluation finale du PACURD rapport r vis communale l efficacit des services municipaux et l am lioration des l ments essentiels que sont pour une commune sa politique fiscale et sa capacit de ma trise d ouvrage Enfin le bilan du projet plaide pour une approche la plus pragmatique possible de l appui communal qui prenne en compte des perspectives d volution sur de longues p riodes et s ajuste aux sp cificit s des communes notamment leur caract re urbain ou rural Des r flexions sur l approche et les outils utilis s La mission n a
108. pEMeN Carrelage salle de r union Mairie 2009 de service 1 Ces r alisations sont quitablement r parties entre l agglom ration urbaine et les villages de la commune 72 d entre elles concernent des infrastructures sociales 21 d entre elles ont t ter min es en 2008 pour un montant total de 138 8 millions de CFA dont 102 1 millions soit 74 du total consacr s aux infrastructures sociales 34 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Tableau 5 R alisations financ es par le FDC par domaine et par zone Domaine Diffa ville Zone rural Total 2006 2007 2008 2009 Education 6 7 13 4 3 4 2 EE i i E AE TT RER E Total infrastructure sociale 9 9 18 5 6 4 3 Elevage 1 1 1 En mm SRE es F Total infrastr conomique 5 1 6 5 1 Equipement de service 1 0 1 1 Total 15 10 25 11 6 5 4 La grande majorit de ces r alisations figuraient au PDC l exception des quipements mar chands de l infirmerie du march central de la classe du puits ciment et de la case de sant du village d Awaridi gt Une quarantaine d infrastructures r nov es ou am lior es gr ce au FDR Le FDR a permis de r habiliter pr s d une quarantaine d infrastructures notamment la r habilita tion de 26 salles de classe la transformation d une case de sant en CSI centre de sant interm diaire et
109. pliciter l organisation des diff rents services communaux ainsi que le r le et la composition des commissions Entre 2006 et 2009 la commune a consenti des efforts cons quents pour renforcer ses services Six contractuels ont t recrut s pour renforcer les services communaux dont trois cadres qui constituent avec le Secr taire municipal et le Secr taire g n ral une quipe op rationnelle et com p tente Mais le statut pr caire de ces nouveaux personnels ne garantit pas sa stabilit Les services communaux ont galement b n fici des appuis du PACURD Ils ont particip plu sieurs formations sur certains aspects de leurs missions passation de march gestion financi re informatique Ils ont t dot s d quipements de bureau et d outils bureautiques et informa tiques Un service de documentation et d archivage a t mis en place ainsi qu un cybercaf En fin un processus d informatisation de huit secteurs des services municipaux a t amorc Il a mal heureusement t gravement perturb et retard par un incident lectrique qui a gravement en dommag les installations et les quipements de la mairie Ce processus reste donc inachev la fin du PACURD Il se poursuit dans quatre services l tat civil la gestion financi re et budg taire la gestion domaniale et la gestion administrative du personnel et devra tre consolid Le transfert la commune des donn es de la base de do
110. que et financier de la commune PARIEFIC a t financ par le PACURD II devait proposer un plan d action pour am liorer les finances communales Finalement ce plan a d u les responsables de la commune car s il propose une analyse de l environnement conomique et fiscal ses recommandations finales restent trop g n rales Elles ne sont pas assez concr tes pour aider la commune identifier des pistes d action court terme Une analyse plus pragmatique prenant plus vite en compte les sp ci ficit s du contexte de la ville aurait sans doute t plus efficace pour guider les premi res mesures destin es am liorer les finances de la commune Elle aurait sans doute permis de mieux r pondre aux attentes d une quipe municipale d sireuse d obtenir des r sultats sur la dur e de son premier mandat 1 2 L am lioration des capacit s de planification de programmation et de ma trise d ouvrage produits 1 et 2 Le PACURD a permis la commune de se doter d un plan de d veloppement communal PDC Mais les besoins recens s par celui ci sont encore trop peu hi rarchis s pour conduire une programmation pluriannuelle r aliste des investissements Le Syst me d analyse finan ci re et institutionnelle des collectivit s locales SAFIC mis en uvre par le projet n a par contre pas vraiment r pondu aux attentes qu il avait suscit es Le projet n a pas non plus r ussi doter la commune d outils d
111. r valu sur l pret du climat politique local A contrario cette pret n a pas facilit le bon fonctionnement des instances municipales Les ten sions politiciennes ont ainsi contribu la faible fonctionnalit de la commission programmation et budget CPB et l inaction du comit d arbitrage et d valuation des performances CAEP D autres facteurs locaux ont marqu la mise en uvre du PACURD sans qu ils puissent tre clai rement qualifi s de facteurs de r ussite ou d chec La pr sence de nombreux projets depuis plu sieurs ann es Diffa a eu des effets n gatifs la culture du per diem des pratiques de non 48 Evaluation finale du PACURD rapport r vis remboursement des cr dits et positifs le renforcement des capacit s des acteurs locaux un assez bon niveau d quipement au regard d autres communes gt 2 1 2 Un contexte national la volont politique de r ussir un projet pilote Le projet s est d roul dans un contexte politique globalement favorable marqu jusqu ces der niers mois par une certaine stabilit institutionnelle et une volont politique affirm e en faveur de la d centralisation Les tensions politiques intervenues r cemment font peut tre peser un doute sur le rythme des r formes venir mais elles n ont eu aucune incidence sur le les derniers mois du projet Le caract re pilote du PACURD et l importance que lui ont accord
112. r l analyse des r sultats Apr s une premi re analyse bibliogra phique l quipe a travaill partir du cadre logique du projet Elle a d abord identifi les en sembles d activit s effectivement mis en uvre pour contribuer aux cinq produits du projet puis les principaux r sultats attendus de chacun de ces ensembles d activit s Le tableau qui r sume cette premi re tape figure l annexe 3 de ce rapport R sultat au sens de ce qui r sulte directement des activit s 13 Evaluation finale du PACURD rapport r vis L quipe s est ensuite r partie les huit principaux r sultats identifi s Les consultants ont travaill par bin me r sultat par r sultat Ils ont d abord formul les principales questions valuatives poser pour appr cier ces r sultats les activit s conduites pour y parvenir et les effets qu on peut en attendre Ils ont ensuite d fini les investigations et les types d entretiens n cessaires pour r pondre ces questions Ils ont enfin mis en commun les r sultats de ce travail pour aboutir une strat gie d investigation commune coh rente Le tableau qui r sume les conclusions de ce travail de pr paration figure l annexe 4 de ce rapport Les investigations sur le terrain A Diffa la mission a travaill par entretien individuel le pr fet le maire les principaux cadres de la mairie des lus les responsables des principaux services techniques d c
113. r un visage la commune et a cr une porte d entr e la commune pour les comit s Le PACURD a d une certaine mani re permis la commune d exister et de s affirmer comme acteur de d veloppement travers l tablissement de relations fr quentes entre elle et certains membres de comit s qui se rendent la mairie pour suivre la mise en uvre Cf Rapport d tude sur l laboration d un canevas et indicateurs connexes pour l auto valuation assist e des b n ficiaires des appuis de la commune de Diffa d cembre 2007 17 page avec les annexes Voir en annexe la liste des formations 35 Animatrice PACURD 29 Evaluation finale du PACURD rapport r vis des microprojets mais aussi plus largement en cas de probl mes ou pour d poser une requ te concernant des quipements publics de leurs villages et quartiers gt Le r le pr pond rant du PACURD dans la mise en place et l animation des CLD et CLQ La formation l encadrement et l animation des CLD et CLQ diagnostics identification des FAIL formation ont principalement t pris en charge par l quipe d animation du PACURD Cette quipe tait accompagn e de repr sentants de la commune maire ou services pour les moments symboliques r ception d quipements inauguration d un projet ou d une formation L quipe du PACURD a r alis la plus grande part de l animation sans appui de la commu
114. ratie 6 des th mes techniques conomiques et organisa tionnels 14 les instances et les outils du projet 10 gt Les formations ont effectivement permis aux lus municipaux et aux membres des bureaux des CLD et CLQ de mieux comprendre et de mieux assumer leurs missions Elles ont facilit la mise uvre du fonds d appui aux initiatives locales FAIL et contribu aux apprentissages is sus de celle ci Leurs autres effets sont plus diffus E Produit 3 La mise en place d instruments financiers dans le cadre d investissements sociaux et conomiques publics gt Globalement le Fonds d investissement local de Diffa FILD a t mis en place conform ment aux r gles pr vues en distinguant un Fonds de d veloppement communal FDC un Fonds d appui aux initiatives locales FAIL et un Fonds de r serve FDR gt Le FDC et le FDR ont permis de construire ou r habiliter une soixantaine d infrastructures majoritairement d di es aux services de base ducation sant eau potable Leur mise en uvre traduit le bon niveau de la ma trise d ouvrage communale et l efficacit de l appui de l unit de gestion du PACURD dans ce domaine gt Ces r alisations sont appr ci es par leurs usagers directs mais leur contribution l am lioration globale des conditions de vie au niveau communal est difficile chiffrer compte tenu de leur diversit et de leur dispersion La question de leur suivi et d
115. re ses r ussites sont deux exercices diff rents Le pre mier qui demande une approche sp cifique devrait tre plus souvent un exercice collectif conduit plusieurs projets surtout quand il s agit de contribuer clairer un processus de d centralisation et de d concentration 183 Une contribution la politique de d centralisation facilit e par le comit de concertation sous la tutelle du HCME gt Le comit de concertation une innovation coh rente avec la fonction pilote du projet L organisation de la supervision et du pilotage du PACURD tait originale Elle associait un comi t de pilotage r gional pr sid par le pr fet de Diffa et un comit de concertation r unissant la plupart des partenaires institutionnels Niamey et plac sous la tutelle du HCME Comme le sou ligne l valuation mi parcours il aurait peut tre fallu pr ciser mieux le r le et les pr rogatives de ces deux instances ainsi que les m canismes de prise de d cisions strat giques Mais globale ment le distinguo pilotage concertation appara t avoir assez bien fonctionn entre autres parce que le pr fet le maire de Diffa et le coordinateur du PACURD participaient aussi au comit de concertation de Niamey Ce comit tait sous la tutelle d une structure transversale le Haut Commissariat la modernisation de l Etat Le HCME avait effectivement les moyens sur le bud get du projet d assumer son r le et d
116. rme avec la strat gie nationale de microfi nance du Niger Mais la fa on dont elle intervient suscite quelques tensions parmi les parties prenantes du projet la Coop ration fran aise qui ne participe pas aux comit s de pilotage Diffa regrette d tre mise devant le fait accompli Elle conteste la r allocation de sa subvention A l t 2007 lors de l valuation mi parcours la question du financement de l ensemble de la compo sante n appara t pas r gl e Les fonds pr vus pour favoriser l implantation d ASUSU CIIGABA ne seront finalement d bloqu s qu en septembre 2007 pour h ter la mise en uvre de la composante la convention pr vue entre la mairie de Diffa et ASUSU CIIGABA intervient rapidement Elle est sign e d s avril 2007 La commune pr voit de verser une subvention de 10 millions de CFA l IMF et de mettre sa disposi tion pendant trois ans une ligne de cr dit de 75 millions L IMF s engage n utiliser ces moyens que pour d velopper durablement son activit au b n fice des populations de Diffa exer ant des activit s g n ratrices de revenus Mais cette convention n est pas suffisam ment explicite ni peut tre accompagn e des explications suffisantes Elle est l origine d incompr hensions initiales qui seront aplanies par la suite la mutuelle N Gada institution de microfinance de plus petite dimension pr sente depuis de longues ann es Diffa
117. s ligibles plus restreinte limiterait certes la port e de l outil mais am liorerait sans doute son efficacit 41 Evaluation finale du PACURD rapport r vis La gamme des projets ligibles au FAIL propos e par le Prodoc du PACURD puis par le code de financement est tr s large Elle d finit plut t des domaines d intervention que des types de projets Elle inclut au d part les activit s g n ratrices de revenus qui ne seront finalement pas retenues Une gamme plus troite et plus pr cise brime l expression de la demande des populations Mais elle simplifie beaucoup le processus d accompagnement et de s lection des projets On peut se demander si un ventail moins ouvert de types de projet n aurait pas t mieux adapt des cycles de mise en uvre aussi courts et des capacit s d accompagnement initialement peu exp rimen t es en dehors des deux animatrices du PACURD Cette gamme aurait pu ensuite s largir au fur et mesure de la plus grande ma trise de l outil financier et du d veloppement des capacit s lo cales d accompagnement gt Le r le des diff rents acteurs m riterait sans doute d tre plus clairement d fini L laboration et la mise en uvre des projets financ s par le FAIL ont mobilis quatre groupes d acteurs les groupes de base cens s les porter les CLD et les CLQ qui assuraient un r le d interm diaire entre ces groupes et la mairie les
118. s entre commune et STD D une part les STD manquent de moyens humains et mat riels et devant couvrir l ensemble du d partement ou de la r gion ils sont parfois difficilement mobilisables par une commune Par ailleurs les modali t s financi res de leur mobilisation ne sont pas clairement r glement es par la loi et donnent par fois lieu des interpr tations diff rentes gt Les STD assument des missions de conseil supervision et contr le difficilement compatibles De plus le positionnement des STD tel que d fini par la loi est ambigu D une part ils sont char g s d un r le d appui conseil aupr s des communes d autre part ils assument la fonction r ga lienne du contr le du respect des normes d finies par la loi Le risque est alors qu ils soient juges et partis la fois superviseur de la r alisation d un ouvrage et contr leur du respect des normes l gales de cette m me r alisation gt Des difficult s pour articuler la planification du d veloppement entre les diff rents acteurs et les diff rentes chelles de territoire Une autre limite des collaborations entre STD et commune r side dans la difficult articuler pla nification communale r gie par le PDC et les politiques sectorielles d finies aux niveaux natio 2 Par exemple le receveur a re u une formation informatique mais ne sait toujours pas utiliser l outil informa tique pour ses activit s Idem pour le re
119. s les repr sentants des pouvoirs publics nig riens rencontr s par la mission avant son d part vers Diffa ont insist sur ce point Ils ont tous pr sent la d monstration de la fiabilit du circuit du Tr sor et sa capacit mettre imm diatement les fonds d bloqu s par les bailleurs de fonds la disposition des communes comme un des enjeux centraux du PACURD D une part l utilisation du circuit du Tr sor par les projets d appui communal financ s par les bailleurs de fonds est une condition de leur coh rence les circuits de l aide financi re doivent respecter les proc dures nationales pour contribuer pleinement au renforcement des capacit s des communes et favoriser la bonne gouvernance publique D autre part l utilisation de ce circuit et la confiance des bailleurs de fonds son gard sont indispensables au d veloppement de l approche programme et en vue de l op rationnalisation de la future Agence pour le financement des collectivit s territoriales l ANFICT gt Un circuit fiable rapide assurant une r elle tra abilit Le circuit en lui m me ne repr sente pas une innovation technique majeure Un compte de d p t sp cial a t ouvert dans les critures du tr sorier g n ral du Niger Il est abond par le gouverne ment la commune et le FENU porteur des fonds de la Coop ration fran aise selon les modalit s d finies par un protocole d accord sign entre les parties prenantes d
120. s recettes fiscales malgr des marges de man uvre limit es La commune de Diffa comme toutes les communes nig riennes a peu de marge de man uvre pour agir sur ses recettes une grande partie des imp ts tant collect e par l administration fiscale puis r troc d e aux communes par l Etat Pourtant entre 2006 et 2009 les recettes fiscales de Diffa ont augment de 12 Cette augmentation s explique principalement par l am lioration du recouvrement des taxes directes sur les march s au b tail et aux poivrons gr ce la cl ture de ces deux march s et la mise en place d un contr le l entr e des march s Tableau 3 Evolution des r alisations budg taires de la commune de Diffa de 2005 2008 R alisation budg taire 2005 2006 2007 2008 2005 2008 Budget ordinaire 109 76 133 59 115 49 123 47 112 Budget d investissement 44 58 89 10 99 72 212 54 ATT En millions de CFA Recettes et d penses budg taires de la commune de 2005 2008 250 0 200 0 lt ral O w 150 0 T S Budget Ordinaire E 100 0 Budget d investissement z 50 0 2005 2006 2007 2008 23 A f Par exemple la carte scolaire pour le secteur de l ducation 24 Evaluation finale du PACURD rapport r vis gt Le SAFIC a finalement d u les attentes qu il avait suscit es Loin de ces mesures concr tes un plan de redressement institutionnel conomi
121. s repr sentants des enseignants et des parents d l ves Ces deux sources t moignent du fait que l am lioration de l accessibilit et de la qualit des services ne d pend pas seulement et parfois pas principalement des infrastruc tures La formation initiale et continue des enseignants et des personnels de sant leur disponibili t effective l organisation des services l acc s aux fournitures scolaires apparaissent galement d terminants Ces remarques plaident en faveur d une approche plus globale et plus qualitative de l acc s aux services publics et pour une extension du r le des communes au del de leur fonction de ma tre d ouvrage des b timents Cette approche demande des services et des budgets sociaux communaux plus toff s ainsi qu une r partition plus claire et mieux respect e des responsabilit s et des charges entre Etat et communes D j exp riment e Diffa cette r flexion pourrait consti tuer un axe de recherche pour le FENU et le HCME Rapport de rentr e 2005 2006 cit par l tude sur l volution de l offre de services Diffa r alis e pour le PACURD en mai 2009 par une quipe de consultants accompagn s de repr sentants du HCME Malgr que les besoins en infrastructures sanitaires soient couverts par rapport aux normes nationales il y a un important soutien apporter dans le domaine de la sant notamment en mati re de consultations foraines et la sensibilisatio
122. site du PACURD tient en partie aux qualit s de l quipe de projet et celles de certains de ses prestataires Ces qualit s proviennent en partie d exp riences acquises sur les PADL de Maya hi et N Guimi La continuit de l approche d une g n ration de projets l autre a contribu la ma trise de la mise en uvre du PACURD gt Des proc dures financi res et des outils de suivi peu performants n ont pas facilit la ma trise du projet Les retards intervenus dans la mise disposition des fonds par les bailleurs ont perturb la mise en uvre du PACURD R guli rement d nonc s dans les rapports des missions de supervision effec tu s par le HCME ils ont abouti la mise en uvre tardive et h tive du FAIL Ils ont probable ment p nalis l efficience globale du projet Sur place Niamey la mission n a pas pu conna tre les sources de ces retards et d terminer s ils incombaient aux versements des fonds de la Coop ra tion fran aise ou aux proc dures de transferts du PNUD et du FENU Par ailleurs les outils de suivi budg taire ne permettent pas une lecture suffisamment d taill e de l utilisation des fonds au del de l ex cution des PTA Il n existe pas de niveaux interm diaires de lecture entre les sept grands produits et les multiples lignes budg taires qui r unissent parfois des d penses assez h t rog nes Ces outils ne facilitent donc pas le suivi du projet et son p
123. sponsable des domaines et l utilisation de la base de donn es 1 Il s agit notamment des tudes suivantes le Plan de d veloppement communal PDC les diagnostics participa tifs DP le plan urbain de r f rence PUR le plan de redressement institutionnel conomique et financier de la commune PARIEFIC une tude sur la situation de r f rence de la commune de Diffa 2 ao Per diem indemnit s de transport 23 Evaluation finale du PACURD rapport r vis nal r gional ou d partemental Les priorit s du PDC sont parfois diff rentes voire contradic toires avec celles d finies par les politiques sectorielles ce qui entra ne conflits et confusions entre STD et services communaux gt Le PACURD un facilitateur indispensable face des difficult s qui ne sont pas sp cifiques Diffa Finalement au del de ces difficult s qui ne sont pas propres Diffa mais tiennent l inaboutissement de la d centralisation au Niger le PACURD semble avoir jou un r le d interface et de facilitateur ayant permis des collaborations relativement efficaces entre com mune et STD La pr sence du PACURD assurait aux deux parties le respect des engagements con tractuels financiers et techniques instaurant ainsi une relation de confiance 1 1 4 La commune a bien conscience que ses capacit s d action d pendent de la ma trise de sa fiscalit gt La commune agit avec pragmatisme pour accro tre se
124. t 50 femmes 24 16 qe re Voir liste des formations r alis es en annexe 21 Evaluation finale du PACURD rapport r vis gt Logiquement la mise en place de ces nouvelles institutions ne va pas sans tension La mise en place de ces instances cr e de nouveaux espaces de confrontation et de nouveaux en jeux dans un contexte politique local conflictuel Ainsi le non fonctionnement du CAEP tient notamment au fait qu il est compos de membres de l opposition Par ailleurs suite un long con flit entre des conseillers et le maire ce dernier a finalement t destitu par le conseil municipal en octobre 2009 Le contexte tr s politis de Diffa ainsi que la forte personnalit du maire partici pent la forte politisation des instances 1 1 2 L efficacit des services municipaux est un enjeu majeur dans ces premi res ann es de la commune gt Des services aux moyens limit s au regard de leur mission qui disposaient d atouts initiaux importants en 2006 et ont t renforc s durant le projet La commune de Diffa disposait avant le projet PACURD de services municipaux minimum Bien qu insuffisamment pourvue notamment en cadres elle tait mieux outill e que de nom breuses communes nig riennes Par ailleurs un organigramme de la commune avait t labor en 2005 arr t municipal 02 09 05 Bien qu irr aliste au regard des moyens disponibles cet organi gramme a le m rite d ex
125. t d appui institutionnel il est souvent difficile d attribuer l origine des progr s constat s Ceux ci sont ils porter au cr dit du projet ou celui de l institution La question se pose d autant plus dans le cas du PACURD que le projet est interve nu durant la premi re mandature d une commune tape n cessairement fondatrice et aupr s d une quipe municipale conduite par un maire particuli rement dynamique D autre part la formulation du cadre logique ne facilitait pas la structuration de sa d marche Pour contourner ces difficult s et rendre compte la fois des volutions de l institution municipale de Diffa et de l action du PACURD l expos des r sultats constat s n est pas strictement or ganis par produit tel que d fini dans le cadre logique du projet mais selon huit effets princi paux 1 1 1 Le renforcement de l institution et de l organisation municipale produits 1 et 2 2 L am lioration des capacit s de planification de programmation et de ma trise d ouvrage produits 1 et 2 3 La participation des populations la gestion municipale et la mobilisation de la soci t civile produits 1 et 2 4 La mise en place d un outil de financement conforme au cadre nig rien et aux exigences des bailleurs produit 3 5 L am lioration des infrastructures publiques leur suivi et leur entretien produits 1 2 3 6 L installation d une nouvelle instituti
126. t le FDR Infrastructures tat g n ral Principaux d fauts relev s Education Construction de nouvelles classes R habilitation des salles classes existantes Fourniture d quipements scolaires L tat des b timents est acceptable ind pendamment de leur ge Les travaux de r habilitation sont plus d grad s tout comme les quipements scolaires notamment les tables bancs Fissures l g res sur certains murs Percolation d eau de pluie sur certains toits D collement de la chape et des trous par endroit Escaliers et pose craie cass s pour certaines classes Sant Construction et des tablissements de soins case de sant CSI infirmerie Fourniture d quipement de soin de base Les b timents sont dans un tat acceptable La non utilisation de tous ces b timents risque d acc l rer leur d gradation Peu ou mal entretenus Des fissures sur les murs en refend Des suintements d eau au toit Des termites au toit et sur les murs Hydraulique Construction de puits ciment Extension du r seau d AEP Raccordement au r seau d AEP Les infrastructures sont en bon tat avec toutefois quelques d gradations au niveau des am nagements de surface Abreuvoirs fissur s et non utilis s Le portique b ti n est pas adapt au puisage manuel d o la poursuite d emploi des troncs d arbres comme support des cordes par les femmes Elevage Am nagement couloir de vaccination Beaucoup de d
127. t les jeunes Mais cette approche appara t un peu minimaliste Elle proc de plus d une attention port e la participation des femmes au d veloppement telle qu on la pensait il y a une vingtaine d ann es que de l approche du genre telle qu on la con oit aujourd hui 2 2 2 Les facteurs li s au choix de m thodes et aux outils gt L utilisation du faire faire La m thode choisie par le PACURD celle du faire faire tait coh rente avec ses objectifs de ren forcement des capacit s des acteurs locaux Elle a globalement t mise en uvre avec le pragma tisme n cessaire en tenant compte des qualit s et des limites des comp tences locales et de la n cessit de la continuit de certains appuis Elle avait peut tre t con ue de fa on trop radicale au d part Le PACURD a eu raison de renforcer son quipe par l embauche des deux animatrices qui aurait peut tre d tre pr vue d s le d part 2 2 3 Les facteurs li s la mise en uvre gt Une gamme d outils perfectibles notamment pour intervenir en appui une commune urbaine Le PACURD s est appuy sur les trois outils cl s du FENU en mati re d appui communal le SAFIC le MIS l appui l laboration des PDC et des plans d investissement Les deux premiers n ont finalement pas t tr s utiles Pour la mission mais aussi pour ses interlocuteurs de la mairie des outils plus simple fond s sur des appro
128. tobre 2000 gt Des clients globalement satisfaits 44 Evaluation finale du PACURD rapport r vis Le PACURD a commandit une tude pour appr cier le degr de satisfaction des clients d ASUSU Ainsi 508 clients de l IMF ont t interrog s Ils se sont d clar s en majorit tr s satisfaits 61 6 ou moyennement satisfaits 28 4 Selon cette tude le cr dit permet la crois sance et l volution des activit s conomiques des b n ficiaires Il renforce l autonomie cono mique et sociale des femmes Il est parfois un facteur de d sengagement de cr dits informels on reux Il contribue la s curit alimentaire Ces motifs de satisfaction n emp chent pas les clients d ASUSU de souhaiter une volution de son offre de service et de r clamer des cr dits de plus longue dur e avec des plafonds plus lev s des co ts moindres et des d lais d attente plus courts Les r unions organis es durant la mission avec des groupes de femmes b n ficiaires confirment la fois cette satisfaction et ces revendications gt Une implantation et un service tr s probablement durable Selon ASUSU Diffa n est pas une r gion difficile Trop de projets y ont distribu des cr dits in consid r ment sans vraiment exiger leur remboursement Les activit s conomiques y sont forte ment d pendantes des fluctuations des cours entre le naira la monnaie nig riane et le franc CFA Malgr ces han
129. u projet L utilisation de ce fonds fait par ailleurs l objet d une convention de cofinancement annuel entre le projet et la com mune urbaine de Diffa Ce cadre juridique donne aux partenaires techniques et financiers un droit de regard sur la gestion des ressources du Tr sor public jusqu au niveau local Les entretiens r alis s par la mission tant avec le maire les services de la mairie receveuse et secr taire municipal qu avec le tr sorier payeur de Diffa ou les entreprises prestataires de la commune t moignent du bon fonctionnement local du circuit D j mentionn s ci dessus les d lais de paiement consentis aux prestataires concern s ont t nettement inf rieurs ceux habituel lement pratiqu s par les ma tres d ouvrage publics et ont contribu la bonne ex cution des tra vaux Malgr cette performance locale l ex cution du PACURD a t tr s perturb e par les retards ap port s dans la mise disposition des fonds Cette difficult est mentionn e par l valuation mi 38 Le Haut Commissariat la modernisation de l Etat HCME la Direction de l administration territoriale et des collectivit s locales DGAT CT du minist re de l Int rieur de la S curit publique et de la D centralisation le Commissariat au d veloppement du minist re de l Economie et des Finances 32 Evaluation finale du PACURD rapport r vis parcours et relev e lors des diff rentes missions d
130. ue ceux qui devaient contribuer l enl vement des ordures m nag res dans l agglom ration urbaine ont chou Ils s attaquaient un probl me trop complexe pour tre r solu par une somme de microprojets Le vidage des d potoirs de quartier n tait pas suffisamment anticip Le ramassage des ordures dans les quartiers demande une orga nisation difficilement durable sans appuis ext rieurs Le pronostic sur l exploitation durable des deux am nagements agricoles est tr s r serv Il est trop t t pour se prononcer sur les projets d environnement les plantations sont encore trop jeunes Le caract re d monstratif de certains d entre eux ne peut videmment pas tre appr ci Les formations aux activit s conomiques plus faciles mettre en uvre organis es sou vent sur des th mes pertinents semblent plus r ussies Mais leur impact d pendra en partie de l accompagnement apport aux personnes form es pour leur permettre de concr tiser leurs acquis 1 6 3 Un mode d emploi qui aurait peut tre pu tre plus pr cis Ces r sultats mitig s ne remettent en cause ni le bien fond de l outil FAIL ni la qualit du travail fourni par l quipe du PACURD Ils soulignent les limites structurelles de l approche par micro projets Ils invitent peut tre s interroger sur le mode d emploi de cet outil et sur le code de fi nancement adopt par le PACURD gt Une gamme de microprojet
131. une s rie d am nagements au sein des principaux quipements marchands de la ville Tableau 6 Travaux r alis s l aide du FDR Domaine Nature des travaux Nb Localisation pe R habilitation salle de classe 26 So re a e S R paration de mobiliers scolaires 1 Ecole medersa 2009 Sant Transformation case de sant en CSI 1 Lada 2009 Hydraulique R habilitation de puits ciment s 2 Koursari Koulo Koura 2008 Elevage R habilitation parc couloir de vaccination 1 Ville de Diffa 2009 R habilitation aire d abattage 1 Ville de Diffa 2008 Agriculture R habilitation ouvrage de prise 1 Gr ma Arto 2008 R habilitation march b tail poivron 2 Ville de Diffa 2009 Equipement marchand Am nagement gare routi re 1 Ville de Diffa 2008 a 1 Vece nita oo Equipement de service R habilitation des locaux de la mairie 1 Mairie 2009 Etude sur le syst me de gestion des infrastructures 1 Commune de Diffa 2009 P rennisation des infrastructures Mise en place des comit s de gestion des 1 Commune de Diffa 2009 infrastructures Total 40 35 Evaluation finale du PACURD rapport r vis gt La qualit des r alisations refl te le niveau des entreprises locales et les contraintes du con texte peut tre aussi de certaines limites dans le suivi et la supervision Tableau 7 Observations sur les travaux financ s par le FDC e
132. vices techniques d concentr s Union europ enne Unit de gestion du projet Volontaire des Nations unies Evaluation finale du PACURD rapport r vis l SOMMAIRE EXECUTIF 1 Fiche des donn es du programme Pays NIGER Projet d appui la commune urbaine de Diffa PACURD Num ro du projet NER 05 C01 Code ATLAS par bailleur UNCDF00045756 Titre du projet UNDP 00045143 France 00046847 Situation financi re par bailleur Budget initial Budget final UNCDF 346 000 USD 634 015 USD UNDP 405 000 USD 405 000 USD France 1465 171 USD 1 557 346 USD Gouvernement 90 230 USD 90 230 USD D caissement jour par bailleur D caissement calcul sur budget final UNCDF 564 749 USD 89 UNDP 275 354 USD 68 France 1 302 193 USD 84 Gouvernement 27 000 USD 30 Budget Total du projet Budget Initial 2 306 401 USD Budget Final 2 686 591 USD Partenaire national de mise en uvre Haut Commissariat la modernisation de l Etat HCME Date d approbation du projet 16 f vrier 2005 Date de cl ture du projet 30 juin 2009 Date de l valuation mi parcours Ao t 2007 Evaluation finale du PACURD rapport r vis 2 Profil du programme L objectif du PACURD est de cr er les conditions qui favorisent un d veloppement local du rable et qui r duisent la pauvret dans la commune urbaine de Diffa Son objectif sp cifique vise am

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