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Vivre de la musique - Conseil des ressources humaines du secteur

1. 5 6 Sans les avantages de la formation et du perfectionnement professionnel la capacit des artistes et des entrepreneurs en mergence de r aliser leur plein potentiel sera compromise tant donn son int r t dans le soutien des nouveaux talents l Association canadienne des radiodiffuseurs ACRB devrait penser financer des projets de formation qui auront une incidence directe sur les artistes et les entrepreneurs en mergence de l industrie de la musique Responsabilit CCNF BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 37 Cultural CH RC Human Resources V council d ses Conseil des ressources humaines RHSC du secteur culturel ANNEXE A CONSULTATIONS AVEC l INDUSTRIE DE LA MUSIQUE novembre 2007 f vrier 2008 Halifax Nova Scotia November 14 2007 Doug Barnes Applied Arts amp New Media Nova Scotia Community College Jennyfer Brickenden Tamarac Records Scojen David Ewenson Musician Geoff Fleming Fleming Entertainment Group Sheri Jones Jones and Co Gordon Lapp Music Nova Scotia Waye Mason HPX Shelley Nordstrom NOJO Music Artist Development Services Tiiu Poder BASE Atlantic Keith Publicover Hype Marketing and Communications Jonny Stevens Music Nova Scotia Moncton Nouveau Brunswick le 15 novembre 2007 Organisateur Marc Chouinard East Coast Music Awards David Adams Symphony New Brunswick Claudia Boucher Music NB Yolande Bourgeois Music NB Carole Chouin
2. VIVRE DE LA DATES Fs d trat g zie nationale ri H de forn ion pour i se Pindu ti e cane dienne hay k CRHSC Conseil Pr t des ressources humaines j Conseil oe oe oe humaines du secteur culturel aq Guidi Human Reso Council par Brock Chaloux Group Inc Strategie nationale de formation pour l industrie canadienne de la musique Soumise au Soumise par Conseil des ressources humaines Brock Chaloux Group Inc du secteur culturel 17 rue York piece 201 Ottawa Ontario KIN 9J6 26 mars 2008 BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 1 TABLE DES MATIERES LISTE DES ACRONYMES CONTEXTE OBJ ECTIF METHODOLOGIE L INDUSTRIE DE LA MUSIQUE Ce que c est ou c tait La nouvelle r alit L industrie conventionnelle de la musique La nouvelle industrie de la musique Les enjeux pour le Canada Le besoin de formation Pourquoi maintenant Une strat gie nationale de formation sur les comp tences en affaires dans l industrie de la musique LE PERFECTI ONNEMENT PROFESSIONNEL La formation et le perfectionnement professionnel offerts par les associations de l industrie de la musique La formation pour les demandes d aide financi re La formation et les agents du commerce culturel RECOMMANDATIONS LA FORMATION STRUTUR E RECOMMANDATIONS LES STAGES RECOMMANDATIONS L ACC S LA FORMATION ET LA PRESTATION EN REGION
3. ces besoins Bien qu il a souvent t dit que les tudiantes et tudiants des programmes de musique montrent peu d int r t pour les cours de commerce il y a quand m me consensus sur le fait qu il est essentiel que le programme d tudes leur donne une bonne base de comp tences en affaires De leur c t les tablissements d enseignement sont frustr s par le manque de r troaction et de soutien de l industrie de la musique dans l laboration de contenu et la cr ation de partenariats de stages pour offrir des exp riences d apprentissage gt Le c gep est un tablissement d enseignement postsecondaire exclusif au Qu bec C GEP est l acronyme de Coll ge d enseignement g n ral et professionnel BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 19 am lior es et dans l int gration des dipl m s dans des emplois concrets ce qui serait l avantage la fois des dipl m s et des employeurs Sur formation li e a des probl mes ponctuels les tablissements d enseignement ont soulign que le contenu des cours est tabli avant le d but du semestre et qu il ne serait pas r aliste de r agir chaque fois que se pr sente une nouvelle possibilit ou une nouvelle menace tant donn l ampleur des changements que subit aujourd hui l industrie de la musique il n est pas tonnant que les tablissements d enseignement ne soient pas en mesure de donner syst matiquement des opinions et de la formation sur chaque
4. e Le fait que la majorit des firmes et des entreprises de l industrie de la musique soient de petits employeurs limite les possibilit s de cr ation de stages e La raret relative d entreprises suffisamment grandes pour soutenir des stages repr sente un probl me particulier dans les r gions loign es o il devient difficile d obtenir un stage sans tre oblig de se d placer vers un grand centre urbain Quoi qu il en soit tant l industrie que les tablissements d enseignement semblent avoir la ferme volont d tablir un processus de stages faut donc tudier ce qui existe d j et quelles sont les am liorations n cessaires Voici quelques observations BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 22 e Les stages devraient tre g r s conjointement par les tablissements d enseignement et l industrie de la musique ce qui permettrait de mieux s aligner sur les besoins de l industrie de la musique e Les stages devraient durer au moins six mois e Les tablissements d enseignement devraient donner des directives claires aux employeurs h tes quant ce que les stagiaires devraient faire et ne devraient pas faire lors du stage le mode d emploi du stagiaire e Les employeurs h tes devraient conna tre les capacit s de leurs stagiaires avant le commencement du stage e L industrie de la musique et les employeurs h tes devraient faire savoir aux tablissements d enseignement ce qu ils attende
5. Une base de donn es nationale sur la formation Les associations provinciales de l industrie de la musique Les possibilit s de formation li es aux nouvelles technologies RECOMMANDATIONS L INFRASTRUCTURE et LE FINANCEMENT Un conseil consultatif national sur la formation Des personnes d sign es Du financement RECOMMANDATIONS SOMMAIRE DES RECOMMANDATIONS BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 gi PR NOWUWOANNN Page 2 ACC ACRB ADISQ AIM ALF ANIM APEM CCM CCNF CDIM CEGEP CQM CRHSC ECMA FACTOR MARIA PC RHDSC SNF SOPREF SPACQ LISTE DES ACRONYMES Agente ou agent du commerce culturel Association canadienne des radiodiffuseurs Association qu b coise de l industrie du disque du spectacle et de la vid o Associations provinciales de l industrie de la musique Analyse des lacunes dans la formation Alliance nationale de l industrie musicale Association des professionnels de l dition musicale Conseil canadien de la musique Conseil consultatif national sur la formation Comit de direction sur l industrie de la musique Coll ge d enseignement g n ral et professionnel Conseil qu b cois de la musique Conseil des ressources humaines du secteur culturel East Coast Music Awards Festival and Conference Foundation to Assist Canadian Talent on Records Manitoba Audio Recording Industry Association Patrimoine canadien Ressources humaines et D veloppement social Canada Strat gi
6. cessairement tr s g n ral et pr vu pour les participantes et participants d butants ou en mergence faudrait mieux coordonner le contenu qui comme l ont soulign plusieurs participantes et participants a tendance se r p ter d une activit a l autre Le niveau de qualit diff re grandement entre les divers ateliers et s minaires traitant du m me sujet et il arrive souvent qu en raison de l horaire les participantes et participants ne puissent pas assister aux ateliers o aux s minaires qui les int ressent Certaines personnes qui ont particip des activit s et des conf rences de l industrie sugg rent que l on consacre une journ e compl te la formation avant ou apr s la conf rence ce qui permettrait d accorder toute leur attention la formation Parce que les activit s et les conf rences de l industrie sont organis es ind pendamment les unes des autres les participantes et participants ont parfois de la difficult poursuivre leur apprentissage d un sujet pr cis et doivent attendre une prochaine dition de l activit en esp rant qu elle proposera une suite au contenu d j acquis Pour un certain nombre de repr sentants de l industrie de la musique les diverses activit s et conf rences devraient proposer diff rents niveaux de formation Ainsi par exemple une personne qui aurait d j suivi Gestion des droits 101 pourrait participer assez rapidement Gestion des droits 102 lors d
7. satisfaction et sur la pertinence de la formation Responsabilit Patrimoine canadien bailleurs de fonds provinciaux administrateurs des programmes de fonds publics 1 3 On devrait encourager les bailleurs de fonds publics a offrir de l aide et de la formation sur l inscription aux programmes et sur les exigences en mati re de rapport Les minist res qui donnent du financement pour soutenir la formation et le perfectionnement professionnel devraient s assurer que leur personnel est disponible pour r pondre aux demandes de renseignements et donner des conseils sur les proc dures de demande Id alement ces personnes devraient tre tr s accessibles et faciles identifier Responsabilit Patrimoine canadien bailleurs de fonds provinciaux 1 4 Les administrateurs des programmes de fonds publics qui g rent le financement pour soutenir la formation et le perfectionnement professionnel devraient s assurer que leur personnel est disponible pour r pondre aux demandes de renseignements et donner des conseils sur les proc dures de demande et sur les exigences en mati re de rapport Id alement ces personnes devraient tre tr s accessibles et faciles identifier Responsabilit administrateurs des programmes de fonds publics 1 5 Les agents du commerce culturel ACC et les d l gu s commerciaux re oivent r guli rement de la formation afin de s assurer qu ils sont bien au courant des nouveaux d v
8. soit sur la cr ation la composition ou la prestation de la musique ou encore sur des comp tences techniques comme l enregistrement du son II existe toutefois un cart important entre ce qu offrent les tablissements d enseignement et ce que l industrie de la musique a d fini comme ses besoins Pour sa part l industrie de la musique n a pas soutenu ou ne s est pas montr e satisfaite des efforts du syst me de formation structur e Dans les analyses des lacunes dans la formation effectu es par le CRHSC la plupart des praticiennes et praticiens de l industrie de la musique attribuent l acquisition de leurs connaissances et de leurs comp tences la formation en cours d emploi ou l autoapprentissage Ils classent la formation structur e tr s loin dans la liste citant le manque de temps et les co ts trop lev s Cela explique en partie l cart qui existe entre l industrie de la musique et les tablissements d enseignement L cart s explique galement par l insatisfaction de plusieurs personnes au sein de l industrie de la musique quant la qualit des dipl m s des diff rents programmes Parmi les probl mes on retrouve des attentes irr alistes de la part des dipl m s le manque de connaissances dans d importants domaines cl s et la perception d un d calage entre la cr ation de nouvelles possibilit s et le temps que prennent les tablissements d enseignement pour cr er et offrir des programmes qui r pondent
9. Recording Producer Alvin Jahns Stony Plain Recording Co Ltd Kennedy Jenson Alberta Recording Industry Association Brenda Philp Alberta College Conservatory of Music John Reid Canadian Music Centre Prairie Region Steve Sherman Red Deer College Calgary Virginia Stephen Alberta Cultural Action Network Regina Saskatchewan December 5 2007 From Regina Julie Desjarlais SaskMusic Susan Hetu Cultural Policy Branch Ministry of Tourism Parks Culture and Sports Government of Saskatchewan Lorena Kelly SaskMusic Calista Meinert Cultural Policy Branch Ministry of Tourism Parks Culture and Sports Government of Saskatchewan Pauline Minevich University of Regina Noreen Neu SaskMusic Jack Semple Musician www jJackSemple com Kathalene Stearns KATTZ Marketing and Promotion From Moose aw Jared Robinson Nebulus Entertainment J ared Robinson Productions From Saskatoon Bob Cram U of Sask Kim Fontaine U of Sask President of SaskMusic Cheri Spooner U of Sask Winnipeg Manitoba December 6 2007 Ron Lamoureux CHRC Board Member Caf sonique com Sam Baardman MARIA Michael Benson Cultural Industries Consultant Film and Sound Recording Manitoba Culture Heritage Tourism and Sport Rick Fenton Western Canadian Music Awards BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 39 Jesse Green StrongFront Productions Michelle Gr goire musician Alan Greyeyes MARIA John Kendle Uptown Magazine Rober
10. de formation l ext rieur des grands centres urbains La formation distance et les ateliers itin rants devraient tre des priorit s de la strat gie nationale de formation BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 26 Le partage des ressources et les projets de d veloppement conjoints devraient tre encourag s et soutenus par la strat gie nationale de formation Responsabilit AIM tablissements d enseignement bailleurs de fonds provinciaux 4 2 Une base de donn es nationale sur la formation pour l industrie de la musique devrait tre cr e et mise a jour a partir du modele de la base de donn es nationale sur la formation de l industrie du cin ma et de la t l vision mise sur pied par Patrimoine canadien et Ressources humaines et D veloppement social Canada RHDCC et pr sentement g r e par le CRHSC grace au financement de Patrimoine canadien La base de donn es devrait inclure les offres de formation structur e les s minaires les ateliers et les cours ainsi que les liens vers les sites pertinents et une liste compl te des lieux et des v nements qui offrent de la formation La base de donn es devrait galement comprendre un volet r troaction qui permettrait aux personnes qui ont particip a une formation d valuer leur exp rience au b n fice des futurs participantes et participants Responsabilit CRHSC Patrimoine canadien RHDCC 4 3 La base de donn es nationale sur la
11. formation pour l industrie de la musique devrait tre largie de fa on y inclure les offres et les possibilit s de stages Responsabilit CRHSC Patrimoine canadien RHDCC 4 4 Les associations provinciales de l industrie de la musique devraient soutenir le perfectionnement professionnel et les stages et tre les premi res sources de facilitation de la prestation Meilleure pratique MARIA est reconnu comme le leader dans l laboration et la prestation de formation au sein de l industrie de la musique Responsabilit AIM bailleurs de fonds provinciaux BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 27 5 L INFRASTRUCTURE et LE FINANCEMENT Un conseil consultatif national sur la formation Une strat gie nationale de formation sur les comp tences en affaires pour l industrie de la musique doit tre soutenue par l industrie de la musique les tablissements d enseignement les bailleurs de fonds et les d cideurs par le biais d un conseil consultatif national sur la formation qui assurera le leadership et veillera ce que les recommandations de la strat gie nationale de formation pour l industrie de la musique soient mises en uvre Des personnes d sign es Avoir les ressources n cessaires pour r pondre aux demandes de renseignements et donner de la r troaction sur la formation est le besoin le plus important combler pour que la strat gie nationale de formation soit efficace Les bases de donn e
12. ind pendantes des derni res ann es nous donne un portrait d une industrie principalement install e a Toronto et Montr al et pour certaines activit s Vancouver Cela aussi est en train de changer les Canadiennes et Canadiens ont galement d couvert que gr ce la technologie il est d sormais possible de faire carri re en musique hors des grands centres urbains Le besoin de formation tant donn les changements importants dans les co ts les m thodes de production la cha ne d approvisionnement la commercialisation et la g n ration de recettes il n a jamais t aussi urgent que les intervenantes et intervenants soient qualifi s form s et professionnels 4 Chris Anderson The Long Tail Why the Future of Business is Selling Less of More Juillet 2006 ISBN 1401302378 BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 10 Toute personne uvrant aujourd hui dans l industrie de la musique qu elle soit bien tablie en volution ou en mergence a besoin de comp tences en affaires comme les finances la commercialisation et la gestion des ressources humaines pour lancer une entreprise et la faire fonctionner Si les Canadiennes et Canadiens veulent agir efficacement dans le cadre de cette nouvelle fronti re ils doivent absolument comprendre l importance des comp tences en affaires comme la gestion des droits les principes l gaux des contrats et des partenariats ainsi que les normes d affaires et
13. l industrie de la musique devront tre soutenues financierement par les bailleurs de fonds pour fournir les ressources humaines personnes d sign es qui assureront la liaison avec l industrie de la musique et le grand public sur les questions de formation Cette fonction doit tre distincte de la prestation de formation une vocation que les associations peuvent avoir selon leur mandat individuel Lorsque les associations provinciales seront en mesure d offrir les services d crits plus haut elles devront assurer la liaison avec le CCNF pour lui transmettre les renseignements pertinents sur la formation Elles seront galement les r pondants de premi re ligne sur les questions de formation qui maneront du CCNF Responsabilit associations provinciales de l industrie de la musique bailleurs de fonds provinciaux BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 29 5 5 Le gouvernement du Canada et Patrimoine canadien offrent pr sentement un financement annuel important pour soutenir les projets nationaux de formation dans l industrie du cin ma et de la t l vision et devraient tre encourag s a accorder le m me financement l industrie de la musique Tel que pr cis dans les recommandations pr c dentes le financement suppl mentaire devrait tre consacr a des domaines qui en ont bien besoin comme les stages l laboration de contenu pour les offres de formation et de perfectionnement professio
14. les tendances culturelles des march s trangers par rapport ces comp tences Afin d tre concurrentielle dans le monde actuel l industrie canadienne de la musique doit tre aussi bonne que les autres non seulement en ce qui concerne le contenu mais galement dans l acquisition et l application de comp tences en affaires tant donn l tat actuel de la formation pour l industrie canadienne de la musique pas de liens entre les fournisseurs et les clients peu de coordination dans le formation et le perfectionnement professionnel ce qui am ne souvent des d doublements et la n cessit de mieux r partir les rares ressources pour liminer les d doublements inutiles et ruineux et soutenir de mani re plus compl te et plus fiable l acquisition de comp tences en affaires les discussions avec les divers intervenants ont permis d tablir que l industrie canadienne de la musique doit absolument avoir une strat gie nationale de formation pour les comp tences en affaires si elle veut survivre la dynamique et aux d fis actuels L acquisition de comp tences en affaires ne se limite pas la formation de praticiennes et praticiens qualifi s poss dant une expertise sp cifique mais suppose aussi qu un grand nombre de joueurs au sein de l industrie de la musique elle m me doivent acqu rir des connaissances et comprendre la situation afin de prendre des d cisions clair es au moment opportun Les p nuries de connaissances et
15. possibilit s d am liorer les communications entre les tablissements d enseignement et l industrie de la musique tudier les possibilit s de favoriser un change r gulier d information avec le secteur de l ducation sur les nouveaux avancements et les nouvelles possibilit s ainsi que sur les meilleures pratiques Responsabilit Comit sur la formation structur e 2 3 Les chartes de comp tences qui ont d j t cr es par le CRHSC en collaboration avec l industrie de la musique devraient tre adopt es par les tablissements d enseignement comme lignes directrices pour l laboration d offres de formation Responsabilit tablissements d enseignement 2 4 Le CRHSC devrait faire la promotion de Oyez Oyez le livret de la s rie Les m tiers de la culture ainsi que la fiche sur l industrie de la musique de L Art de g rer sa carri re aupr s des coles secondaires des universit s des coll ges et des c geps de l ensemble du pays Responsabilit CRHSC BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 21 3 LES STAGES Dans les analyses des lacunes dans la formation effectu es par le CRHSC sur les comp tences en affaires dans l industrie de la musique plusieurs r pondantes et r pondants ont dit favoriser les stages Toutefois jusqu maintenant l industrie de la musique n a pas accord une grande importance aux stages et le niveau de satisfaction a ce sujet semble assez faib
16. pour lancer leur musique et leur carri re Gr ce l limination de plusieurs co ts et barri res physiques il est d sormais possible de cr er des projets r gionaux et locaux ou divers genres de musique rentables sur le plan financier et d tablir de nouvelles formes de commercialisation et de distribution Depuis toujours l industrie canadienne de la musique a t en concurrence avec l industrie am ricaine de la musique mieux financ e profitant d un march beaucoup plus vaste et soutenue par des m dias qui non seulement faisaient conna tre le contenu mais entretenaient aussi le mythe des vedettes Avec l limination des barri res territoriales et la r duction des co ts les Canadiennes et Canadiens ont d couvert qu ils n avaient pas besoin d tre li s au march am ricain pour cr er de la musique et b tir des carri res un ph nom ne que le Qu bec conna t depuis fort longtemps Pour plusieurs nouveaux joueurs ceux et celles qui vivent dans les petites villes et les collectivit s rurales de l ensemble du Canada ou qui cr ent et donnent des spectacles dans des genres musicaux plus sot riques il est encore plus essentiel d acqu rir des comp tences en affaires pour se faire conna tre l urgence est encore plus grande que pour leurs coll gues des grands centres urbains ou pour ceux et celles qui font une musique qui touche davantage le grand public Le tableau de services des grandes maisons de disques
17. sur les stages devra tudier les co ts et les avantages r els des stages et partir des r sultats de cette tude tablir des lignes directrices et des recommandations sur une r mun ration raisonnable pour les entreprises et les organismes h tes qui participeront aux programmes de stages Dans leurs recommandations les membres du comit devront tablir les exigences auxquelles les h tes qui participent aux programmes de stages seront assujettis pour obtenir une r mun ration Responsabilit Comit sur les stages 4 L ACC S ET LA PRESTATI ON DE LA FORMATION EN R GION 4 1 Les associations provinciales de l industrie de la musique AIM et les tablissements d enseignement devraient travailler ensemble pour tudier des moyens d accro tre leurs offres de formation l ext rieur des grands centres urbains La formation distance et les ateliers itin rants devraient tre des priorit s de la strat gie nationale de formation Le partage des ressources et les projets de d veloppement conjoints devraient tre encourag s et soutenus par la strat gie nationale de formation Responsabilit AIM tablissements d enseignement bailleurs de fonds provinciaux 4 2 Une base de donn es nationale sur la formation pour l industrie de la musique devrait tre cr e et mise jour partir du mod le de la base de donn es nationale sur la formation de l industrie du cin ma et de la t l vision mise sur
18. La strat gie nationale de formation portera en grande partie sur le perfectionnement professionnel sur les comp tences et les connaissances n cessaires diverses tapes de la carri re pour fonctionner et demeurer concurrentiel dans un march en pleine croissance et pour g n rer les nouvelles sources de revenu essentielles au financement de l industrie actuelle de la musique Les comp tences en affaires sont les comp tences qui peuvent s acqu rir dans le cadre d une formation structur e les coles sp cialis es les coll ges communautaires et les tablissements d enseignement postsecondaires ou par la formation en entreprise en cours d emploi ou lors d ateliers et de s minaires Comme nous l avons d j signal l industrie de la musique a toujours pr f r l autoapprentissage et la formation en cours d emploi pour acqu rir des comp tences et r ussir Rien ne l emp che toutefois d acqu rir les comp tences dont elle a besoin aujourd hui de la m me fa on Les co ts et le temps sont souvent d finis comme des obstacles majeurs quand il s agit d avoir acc s la formation structur e et la formation en g n ral est toutefois de plus en plus accept que la formation structur e fait partie de la solution et qu il faudra r gler les probl mes de temps et d argent Une strat gie nationale de formation pour les comp tences en affaires dans l industrie de la musique Une strat gie nationale de format
19. acteur restrictif pour la coordination nationale de la formation La question de l laboration du contenu et de son partage doit tre tudi e tous les niveaux particuli rement en mati re de financement BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 28 RECOMMANDATIONS 5 1 En collaboration avec les intervenants cl s le CRHSC devrait mettre sur pied un conseil consultatif national sur la formation CCNF pour l industrie de la musique dont le mandat sera d encourager de faciliter et de superviser la mise en ceuvre des recommandations de la strat gie nationale de formation Le CCNF devra tre compos de repr sentantes et repr sentants des e associations de l industrie de la musique e associations provinciales de l industrie de la musique AIM e tablissements d enseignement formation structur e et coles sp cialis es e minist res gouvernementaux responsables des politiques et du financement Le CCNF devra faire un rapport annuel sur les principaux progr s li s son mandat Responsabilit CRHSC industrie de la musique 5 2 Le conseil consultatif national sur la formation devrait avoir la responsabilit de d terminer les priorit s de la strat gie nationale de formation Responsabilit CCNF 5 3 Le conseil consultatif national devra trouver les possibilit s de financement pour la strat gie nationale de formation Responsabilit CCNF 5 4 Les associations provinciales de
20. ailleurs de fonds seront invit s particip a titre d observateurs Les membres du comit devront tenir compte des questions trait es dans le pr sent chapitre et les int grer leur mandat y compris la d termination des besoins de formation et la participation l laboration de programmes d tudes pour que les dipl m s r pondent mieux aux besoins de l industrie BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 33 Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur la formation structur e 2 2 Le comit sur la formation structur e devra Etudier les possibilit s d am liorer les communications entre les tablissements d enseignement et l industrie de la musique tudier les possibilit s de favoriser un change r gulier d information avec le secteur de l ducation sur les nouveaux avancements et les nouvelles possibilit s ainsi que sur les meilleures pratiques Responsabilit Comit sur la formation structur e 2 2 Les chartes de comp tences qui ont d j t cr es par le CRHSC en collaboration avec l industrie de la musique devraient tre adopt es par les tablissements d enseignement comme lignes directrices pour l laboration d offres de formation Responsabilit tablissements d enseignement 2 3 Le CRHSC devrait faire la promotion de Oyez Oyez le livret de la s rie Les m tiers de la culture ainsi que la fiche sur l industrie de la musique de L Art de g rer sa c
21. ans le monde Pour eux il n existe pas de fronti res et les produits finis ne repr sentent pas l unique source de revenu Dans ce contexte l acquisition et le d veloppement de comp tences en affaires sont essentiels Cette nouvelle g n ration transforme la structure de l industrie de la musique qui repose d sormais sur les comp tences plut t que sur les r les traditionnels Le mod le qui a domin pendant plus de 40 ans tait bas sur des fonctions sp cifiques li es des professions reconnues facilement d finissables les producteurs produisaient les diteurs ditaient et les distributeurs distribuaient Au cours des derni res ann es la technologie a rendu les r les beaucoup plus diffus ce qui repr sente l un des catalyseurs de changement les plus importants En 2006 lors des discussions sur l valuation de l industrie canadienne de la musique m me les joueurs bien tablis taient conscients du d cloisonnement des d finitions restrictives des r les et de l av nement de mod les d affaires hybrides qui allaient modifier l industrie Les enjeux pour le Canada Par le pass les grands succ s canadiens se sont produits presque exclusivement au Canada Maintenant que la technologie a ouvert une fen tre sur le monde cela permet tous les concurrents de la plan te de tenter de conqu rir le c ur l esprit et les dollars de l ensemble des Canadiennes et Canadiens La commercialisation internationa
22. ard Artists Manager Ren Cormier tats g n raux des Arts et de la Culture Kevin Herring Centre for Arts and Technology College Isabelle Roy AAAPNB St John s Newfoundland November 16 2007 Bruce Porter CHRC Board of Directors Donna Ball Memorial University School of Music Anita Best Newfoundland amp Labrador Folk Arts Council Memorial U School of Music Janeatt Hogan MusicNL Bob Hallett Great Big Sea Sherry House Newfoundland and Labrador Folk Arts Council Keith Matthews Memorial University School of Music Tony Murray music industry professional Dan Ruben Second Stage Creative Arts Management Services Dean Stairs Little Known Artists Studio Charlotte Story Landwash Music Distribution BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 38 Vancouver British Columbia December 3 2007 Allan Anderson Canadian Music Educators Association Bob D Eith Music BC CIRPA Sal Ferreras UBC Vancouver Community College School of Music Brenda Grunau Endearing Records Sharman King Book Warehouse AFM Executive Local 145 VCC Douglas College P Wayne Morris AFM Secretary Local 145 Gene Ramsbottom AFM Work Safety Capilano College John Sereda Film and Television Composer Edmonton Alberta December 4 2007 George Blondheim CHRC Board of Directors George Blondheim Music Inc B amp W Entertainment Corp Nora Bumanis Edmonton Symphony Orchestra Patti Derbyshire Mount Royal College Jochen Eggert
23. arri re aupr s des coles secondaires des universit s des coll ges et des c geps de l ensemble du pays Responsabilit CRHSC 3 LES STAGES 3 1 Mettre sur pied un comit sur les stages Les membres du comit devront provenir des tablissements d enseignement de l industrie de la musique et des associations de l industrie de la musique Les bailleurs de fonds seront invit s particip titre d observateurs Les membres du comit devront tenir compte des questions trait es dans le pr sent chapitre et les int grer leur mandat Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur les stages 3 2 Le comit sur les stages devra tudier les questions li es aux stages et se pencher sur les l ments soulev s dans la strat gie nationale sur la formation de fa on ce que des lignes directrices efficaces incluant les objectifs les r sultats attendus et les crit res ainsi que des recommandations pour la cr ation et la mise sur pied d un programme national de stages soient instaur s Les membres du comit devront se rappeler que BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 34 Les stages doivent tre valables pour l ensemble des participantes et participants les stagiaires les entreprises ou organismes h tes et les tablissements d enseignement Les stages devront permettre aux stagiaires d acqu rir des comp tences pratiques Responsabilit Comit sur les stages 3 3 Le comit
24. batiques des stages des apprentissages des r sidences ou du travail avec un mentor ou un maitre Aux fins du pr sent document nous d finissons le perfectionnement professionnel comme le contenu de la formation offerte a des personnes d ja actives au sein de l industrie de la musique II est principalement constitu de s ances d information ou de directives donn es lors d ateliers ou dans un cadre plus structur Cela fait galement r f rence des ateliers et s minaires portant souvent sur un th me ou un sujet pr cis qui sont offerts dans le cadre d activit s ou de symposiums organis s par l industrie Plusieurs participantes et participants aux activit s et aux conf rences de l industrie pr f rent des ateliers d une journ e qui se tiennent avant ou apr s la conf rence parce que cela leur permet davantage de se concentrer sur la formation Une grande partie du perfectionnement professionnel disponible est con u en r gion et financ par les provinces et les territoires Sous la pression constante des nouvelles technologies et des nouveaux mod les d affaires l industrie de la musique s est rapidement concentr e sur la n cessit d un perfectionnement professionnel de qualit tous les niveaux de carri re d butants interm diaires et personnel d exp rience Le perfectionnement professionnel devient non seulement une n cessit pour acqu rir des connaissances imm diates sur les sujets en plein
25. de comp tences dans les domaines des nouvelles technologies de la distribution num rique et des droits d auteur requi rent une attention imm diate Peu d exemples nous permettent de ne pas affirmer que dans l ensemble l industrie canadienne de la musique n a pas structur les offres de formation de fa on strat gique pour assurer sa croissance et sa continuit Dans ce domaine le Qu bec fait cavalier seul M me s il reste encore beaucoup de travail accomplir et que les ressources et le financement ne sont pas suffisants on y a mis sur pied de la formation ainsi que des s minaires et des ateliers de perfectionnement professionnel Les analyses des lacunes dans la formation qu a effectu es le CRHSC d montrent que l autoapprentissage ou l apprentissage en cours d emploi sont les formes les plus cit es de formation Ces m thodes taient jusqu maintenant bien adapt es l industrie de la musique Toutefois plusieurs employeurs se sentent tr s frustr s de ne pas tre capables de trouver des candidates et candidats qualifi s et bien form s pour les aider g rer leurs entreprises Les employeurs de l industrie de la musique ont galement soulign qu ils devaient former nouveau leur personnel dans les nouvelles comp tences en affaires Dans certains cas le r le du personnel actuel a perdu de la valeur et ce dernier n est pas suffisamment form pour assumer de nouveaux r les et de nouvelles responsabilit s De t
26. de la musique et passent avant les pr occupations individuelles dans un vrai dialogue pour trouver des solutions est non seulement digne de mention mais galement tr s inspirant BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 31 SOMMAIRE DES RECOMMANDATIONS 1 LE PERFECTIONNEMENT PROFESSIONNEL 1 1 Mettre sur pied un comit sur le perfectionnement professionnel Les membres du comit devront provenir tre repr sentatifs de l industrie de la musique des associations de l industrie de la musique et des planificateurs d v nements Les bailleurs de fonds seront invit s particip titre d observateurs Le comit prendra connaissance des questions abord es dans le pr sent chapitre et aura le mandat de trouver des solutions aux probl mes comme les divers niveaux de perfectionnement professionnel sur le m me sujet lors d un v nement ou d v nements subs quents afin que les participantes et participants puissent en profiter en fonction de leur propre niveau d exp rience et d expertise Le comit devrait valuer l organisation rationnelle des ateliers et s minaires ainsi que la cr ation ad quate significative et pertinente du contenu Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur le perfectionnement professionnel 1 2 Lorsque le financement public sert organiser des s minaires des ateliers et des conf rences Les bailleurs de fonds devraient exiger que les participantes et participants eff
27. des cours plus longs et de les offrir dans divers milieux ou r gions en d autres mots d amener la formation la client le Meilleure pratique La Manitoba Audio Recording Industry Association MARIA offre des activit s de perfectionnement professionnel sur plusieurs jours comme un cours de planification des affaires de dix semaines et un cours de planification de tourn e qui se donne sur trois ou quatre soirs dans la m me semaine Meilleure pratique Au Qu bec la Soci t professionnelle des auteurs et des compositeurs du Qu bec SPACQ l Association des professionnels de l dition musicale APEM la Soci t pour la promotion de la rel ve musicale de l espace francophone SOPREF le Conseil Qu b cois de la Musique CQM et l ADISQ offrent leurs membres des ateliers et des s minaires sur une foule de sujets Ils collaborent souvent dans divers projets de formation Meilleure pratique Le East Coast Music Awards Festival and Conference ECMA offre un atelier de pr paration l exportation qui est grandement appr ci par les participantes et participants La formation pour les demandes d aide financi re Faire une demande de financement public et la garantir est essentiel pour une grande partie de l industrie canadienne de la musique Les programmes et les demandes sont devenus de plus en plus complexes et les bailleurs de fonds comme les administrateurs de programmes exigent de plus en plus un suivi et une mesu
28. e volution mais galement un l ment essentiel pour former nouveau le personnel dont les postes sont devenus ou sont sur le point de devenir exc dentaires faut toutefois souligner que la nature et la port e de la reformation n cessaire au sein de l industrie de la musique exigeront sans doute un contenu beaucoup plus approfondi que celui qui peut tre offert lors de courtes s ances de perfectionnement professionnel Dans les analyses des lacunes dans la formation qui ont t effectu es jusqu maintenant plusieurs personnes ont indiqu qu elles avaient souvent particip a des ateliers ou des s minaires organis s par l industrie lors de conf rences ou de remises de prix Plusieurs r pondantes et r pondants ont dit que ces activit s taient trop courtes qu un certain nombre de sujets y taient trait s de fa on superficielle souvent parce que le temps tait limit et qu il fallait rejoindre le plus de monde possible et que lorsque l atelier se d roulait en m me temps qu une activit de l industrie Canadian Music Week ou Country Music Week and the East Coast Music Awards Festival and Conference par exemple il tait souvent difficile d avoir de bons changes avec les autres participantes et participants pour des raisons de confidentialit de structure et de temps BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 14 Le contenu offert lors des activit s et des conf rences de l industrie est n
29. e fonction doit tre distincte de la prestation de formation une vocation que les associations peuvent avoir selon leur mandat individuel Lorsque les associations provinciales seront en mesure d offrir les services d crits plus haut elles devront assurer la liaison avec le CCNF pour lui transmettre les renseignements pertinents sur la formation Elles seront galement les r pondants de premi re ligne sur les questions de formation qui maneront du CCNF Responsabilit associations provinciales de l industrie de la musique bailleurs de fonds provinciaux 5 5 Le gouvernement du Canada et Patrimoine canadien offrent pr sentement un financement annuel important pour soutenir les projets nationaux de formation dans l industrie du cin ma et de la t l vision et devraient tre encourag s accorder le m me financement l industrie de la musique Tel que pr cis dans les recommandations pr c dentes le financement suppl mentaire devrait tre consacr des domaines qui en ont bien besoin comme les stages l laboration de contenu pour les offres de formation et de perfectionnement professionnel et l aide l acc s des r gions la formation Des fonds devraient tre consacr s pour d placer la formation vers les r gions o il existe des besoins et pour faciliter les d placements des participantes et participants qui veulent profiter des offres de formation Responsabilit Patrimoine canadien
30. e nationale de formation sur les comp tences en affaires dans l industrie canadienne de la musique Soci t pour la promotion de la rel ve musicale de l espace francophone Soci t professionnelle des auteurs et des compositeurs du Qu bec BROCK CHALOUX GROUP Page 3 Dans l conomie mondiale les distances n ont plus d importance Les plus petites entreprises comme les grandes corporations peuvent tre concurrentielles sur la scene mondiale Mais bien que la technologie ait amen des changements majeurs et positifs pour l conomie mondiale de toute vidence elle signifie aussi que ceux et celles qui forgent cette technologie doivent absolument tre suffisamment form s pour la harnacher de facon efficace efficiente et productive 1 Perrin Beatty et Claire M Morris l Perrin Beatty et Claire M Morris http www theglobeandmail com The Key to meeting Canada s crucial skills shortage 26 f vrier 2008 BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 4 CONTEXTE En 2004 le Conseil des ressources humaines du secteur culturel CRHSC mettait sur pied un comit de direction sur l industrie de la musique qui avait pour mandat de trouver des r ponses aux besoins urgents en mati re de formation d coulant des changements rapides dans la fa on de faire des affaires au sein de l industrie de la musique Patrimoine canadien avait galement d cel des lacunes importantes dans les comp tences en affai
31. ectrices efficaces incluant les objectifs les r sultats attendus et les crit res ainsi que des recommandations pour la cr ation et la mise sur pied d un programme national de stages soient instaur s Les membres du comit devront se rappeler que BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 23 Les stages doivent tre valables pour l ensemble des participantes et participants les stagiaires les entreprises ou organismes h tes et les tablissements d enseignement Les stages devront permettre aux stagiaires d acqu rir des comp tences pratiques Responsabilit Comit sur les stages 3 3 Le comit sur les stages devra tudier les co ts et les avantages r els des stages et partir des r sultats de cette tude tablir des lignes directrices et des recommandations sur une r mun ration raisonnable pour les entreprises et les organismes h tes qui participeront aux programmes de stages Dans leurs recommandations les membres du comit devront tablir les exigences auxquelles les h tes qui participent aux programmes de stages seront assujettis pour obtenir une r mun ration Responsabilit Comit sur les stages BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 24 4 L ACC S ET LA PRESTATI ON DE LA FORMATION EN REGION La population du Canada est tr s diversifi e sur le plan culturel et ethnique Avec une population de seulement 35 millions de personnes les Canadiennes et Canadiens
32. ectuent une valuation raisonnable et pertinente de la formation pour obtenir du financement Les bailleurs de fonds devraient mettre en place des mesures pour valuer l efficacit des projets qu ils financent l avenir le financement d v nements et d ateliers qui offrent du perfectionnement professionnel devrait tre assujetti des crit res de contenu ainsi qu une r troaction et une valuation substantielles de la part des participantes et participants sur leur niveau de satisfaction et sur la pertinence de la formation Responsabilit Patrimoine canadien bailleurs de fonds provinciaux administrateurs des programmes de fonds publics 1 3 On devrait encourager les bailleurs de fonds publics offrir de l aide et de la formation sur l inscription aux programmes et sur les exigences en mati re de rapport Les minist res qui donnent du financement pour soutenir la formation et le perfectionnement professionnel devraient s assurer que leur personnel est BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 32 disponible pour r pondre aux demandes de renseignements et donner des conseils sur les proc dures de demande Id alement ces personnes devraient tre tr s accessibles et faciles identifier Responsabilit Patrimoine canadien bailleurs de fonds provinciaux 1 4 Les administrateurs des programmes de fonds publics qui g rent le financement pour soutenir la formation et le perfectionnemen
33. eloppements et des possibilit s qui pourraient int resser l industrie canadienne de la musique Responsabilit Patrimoine canadien 1 6 Les agents du commerce culturel devraient tre int gr s la formation et plus pr cis ment au perfectionnement professionnel L apport et les contributions des agents du commerce culturel devraient avoir une tr s grande importance pour s assurer que le contenu des cours sur le d veloppement international est aussi ad quat que possible et qu il porte sur des questions essentielles la cr ation d occasions et de partenariats d affaires l tranger Responsabilit Patrimoine canadien BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 18 2 LA FORMATION STRUCTUREE La formation structur e pourrait se d finir comme un processus de formation et de d veloppement des personnes par les connaissances les comp tences l esprit et le caract re dans le cadre d un programme structur et accr dit Dans l industrie canadienne de la musique la formation structur e pour acqu rir des comp tences en affaires est offerte par les universit s les colleges les c geps les coles de formation et les fournisseurs sp cialis s Plut t que d tre offerts dans un programme de base visant a former des dipl m s comp tents en affaires au sein de l industrie de la musique les cours portant sur le volet commercial font souvent partie d un programme d tudes centr
34. er Industry Training Partnerships Govt of Manitoba MB Noreen Neu Sask Music SK Robert Paquette Alliance nationale de l industrie musicale ANIM Association des professionnels de la chanson et de la musique APCM QC Denis Parker MusicNL NL Michael Pinsonneault Music and Communication Studies Concordia University QC Don Quarles Songwriters Association of Canada ON Isabelle Roy AAAPNB NB Murielle Savoie NB Sound Initiative Wellness Culture and Sport Government of NB Catherine Saxberg Canadian Music Publishers Association ON Steve Sherman Music Department Red Deer College AB Jonny Stevens Music Nova Scotia NS lan Terry Music Production Humber College ON Alan Willaert American Federation of Musicians AFM ON CRHSC Conseil d administration Richard Hornsby Pr sident NB Eddy Bayens AB George Blondheim AB Secr tariat Susan Annis Executive Director Lucie D Aoust Sr Project Manager Kim Larocque Project Manager Consultant Shelley Stein Sacks Brock Chaloux BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 41
35. ers BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 25 de perfectionnement professionnel contenu dates et lieux de la pr sentation ainsi que des renseignements sur les sources de financement Une fois cr e la base de donn es en comparant les donn es sur les p nuries et les besoins r gionaux avec les programmes de formation et le contenu qui est offert il sera beaucoup plus facile d tablir o se situent les lacunes et les d doublements l avenir la cr ation et la coordination de la formation devront tre guid es par la disponibilit des offres de formation les r sultats mesur s et les lacunes r siduelles Les associations provinciales de l industrie de la musique AIM La plupart des provinces du Canada ont des associations de musique qui d fendent des projets et des enjeux r gionaux Au Qu bec l ADISQ repr sente une tr s grande partie de l industrie de la musique dans plusieurs dossiers et assure le leadership dans l laboration et la prestation de la formation l exception de l Ontario huit des neuf autres provinces ont des associations provinciales Ces associations provinciales travaillent galement ensemble sur des mandats pr cis par exemple dans le cadre de FACTOR Advisory Council to Foundation to Assist Canadian Talent on Records Le Yukon soutient galement une association qui fait elle aussi partie du conseil consultatif de FACTOR Bien que les associations provinciales qui ont partic
36. es ressources humaines assez bas dans l chelle des comp tences n cessaires quand ils l ont mentionn e le niveau d int r t semble augmenter de fa on significative quand il s agit de la gestion des personnes et des partenaires De toute vidence pour la survie et la croissance de l industrie de la musique la formation et le perfectionnement professionnel sont plus urgents que jamais I faut cr er du contenu et des programmes adapt s aux artistes et l industrie de la musique qui soient accessibles de fa on juste et quitable pour l ensemble des Canadiennes et Canadiens II s agit la de l un des principaux d fis auxquels doivent faire face l industrie de la musique et beaucoup de ses intervenantes et intervenants Pour que l op ration r ussisse les solutions devront tre encadr es par une meilleure communication un meilleur financement et une meilleure harmonisation dont l optimisation des ressources et le partage des possibilit s C est dans cet esprit que le CRHSC propose une strat gie nationale de formation dans les comp tences en affaires pour l industrie de la musique Pourquoi maintenant Plusieurs employeurs de l industrie de la musique croient que les prochains 18 24 mois seront cruciaux pour l ensemble de l industrie Si cela est vrai et nous n avons aucune raison de penser autrement il est urgent d laborer une strat gie nationale de formation et de la mettre en uvre tant donn le pe
37. eurs de disques La r glementation sur le contenu canadien la radio a sans aucun doute contribu faire conna tre les artistes canadiens mais le succ s de l industrie de la musique et sa survie reposent surtout sur la passion et le dur labeur d entrepreneurs canadiens qui ont cru aux cr ateurs et aux artistes canadiens et qui ont travaill d arrache pied tablir une industrie de la musique capable de faire conna tre nos artistes dans le monde entier La nouvelle r alit Les nouvelles technologies et les nouvelles plateformes ont amen des changements majeurs Les Canadiennes et Canadiens doivent donc aujourd hui relever de nouveaux d fis et saisir les occasions qui leur sont offertes La technologie a ouvert les vannes et la musique peut d sormais tre cr e produite commercialis e et vendue sans passer par la cha ne de valeur conventionnelle Bien s r on dira que la qualit n est pas toujours gale mais le fait demeure des artistes et des genres de musique qui n auraient jamais atteint le march auparavant sont d sormais non seulement d tre d couverts mais peuvent atteindre une masse critique suffisante pour poursuivre une carri re Cela aurait t impensable il y tr s peu de temps Bien qu peu pr s n importe qui n importe o peut produire sa propre musique et la lancer sur le march tr s faible co t les comp tences dont les artistes et les entrepreneurs ont besoin pour monnayer leur m
38. habitent un des plus grands territoires du monde Bien que les grands centres urbains du Canada demeurent les principaux moteurs de l conomie et le c ur de la majorit des activit s de l industrie de la musique gr ce a la technologie il est d sormais possible de r gler les probl mes de distance et d chelle et de donner aux Canadiennes et Canadiens la possibilit d atteindre leurs objectifs de carri re sans devoir d m nager dans un grand centre urbain De plus le fait de pouvoir rejoindre les march s mondiaux et d y avoir acc s avec la m me technologie permet aux Canadiennes et Canadiens d tre en concurrence avec le reste du monde une chelle jusqu ici jamais gal e et de cr er des partenariats nationaux et internationaux Quels que soient la langue ou le genre la musique cr e au Canada a prouv qu elle peut se d velopper et s panouir la fois dans le march int rieur que dans les march s ext rieurs II n a jamais t aussi important d avoir des personnes qualifi es pour g rer le volet commercial de l industrie de la musique des personnes qui peuvent d velopper et exploiter des sources de revenu pour la musique et les artistes canadiens La gestion des droits les spectacles ainsi que le marketing l exportation et international ont pris encore plus d importance Il existe diff rents mod les d affaires pour divers types de musique mais les comp tences en affaires sont essentiellement les m me
39. ian Music Publishers Association Alan Willaert AFM BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 40 Table ronde Strat gie nationale de formation pour l industrie canadienne de la musique La salle Fontaine Centre national des Arts Ottawa ON le 29 f vrier 2008 Susan Alberghini Guild of Canadian Film Composers ON Sam Baardman Consultant MB Cynthia Bellemare SOPREF QC Paul Bessone Institut des m tiers de la musique QC Elizabeth Bihl Canadian Music Centre ON Pierre Blanchet ADISQ QC Jen Brown Ontario Media Development Corporation ON Katherine Carleton Orchestras Canada ON Marc Chouinard East Coast Music Awards NB Patti Derbyshire Mount Royal College AB Claire Dimond Gibson Department of Canadian Heritage ON Robin Elliott University of Toronto ON Kim Fontaine University of Saskatchewan SK Michelle Gr goire musician MB Alan Greyeyes MARIA MB Wayne Jeffrey Kwantlen University College BC Jolene Keats Music NB NB Abe Kestenberg McGill University QC Diane Lamarre Association des professionnels de l dition musicale APEM QC Manon Loiselle Institut des m tiers de la musique QC Waye Mason NS Community College NS Duncan McKie Canadian Independent Record Production Association CIRPA ON Rick McMillan Society of Composers Authors and Music Publishers of Canada SOCAN QC Calista Meinert Culture Branch Government of Saskatchewan SK Barry Mill
40. ion pour les comp tences en affaires dans l industrie canadienne de la musique doit donc r pondre aux besoins en mati re d acquisition de comp tences en affaires tant pour les artistes et les travailleuses et travailleurs culturels en mergence que pour ceux et celles qui sont d j bien tablis Elle doit galement permettre de former nouveau une partie des travailleuses et travailleurs de niveaux interm diaire et sup rieur afin de s assurer que leurs vastes connaissances de l industrie de la musique ne se perdent pas et qu elles puissent tre adapt es aux nouvelles r alit s qui les attendent R unir toutes les pi ces pour faire de la strat gie nationale de formation non seulement une r alit mais galement un succ s exigera beaucoup d efforts et de ressources Les recommandations suivantes pr cisent qui sera responsable de l application des recommandations Dans la partie consacr e l infrastructure une des principales recommandations porte sur la cr ation d un conseil consultatif sur la formation pour l industrie de la musique qui aura pour mandat la mise en uvre des recommandations du pr sent document BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 13 1 LE PERFECTI ONNEMENT PROFESSIONNEL Le Conseil des arts du Canada d finit ainsi le perfectionnement professionnel L am lioration des connaissances ou des comp tences par l tude les voyages la recherche des ateliers ou des cours des cong s sab
41. ip aux discussions et aux tables rondes consid rent que la formation fait partie de leur mandat seulement quelques unes ont t proactives dans l laboration et la prestation de la formation Si les autres ne l ont pas fait c est souvent par manque de ressources et de formation Les associations provinciales veulent bien soutenir le perfectionnement professionnel et les stages en fonction de leurs niveaux d expertise et de leurs capacit s mais seulement quelques unes sont actuellement en mesure de le faire Certains probl mes ont t soulev s lors de la pr paration du cadre de la pr sente strat gie dont l absence d une association provinciale en Ontario ainsi que la m connaissance g n rale et le manque d appui la communaut francophone dans la plupart des associations provinciales Les possibilit s de formation li es aux nouvelles technologies La technologie a ouvert la possibilit de r unir les collectivit s et il est d sormais possible pour les communaut s le plus isol es du Canada d avoir acc s a l information la plus jour rapidement et de mani re efficace court terme il a t d fini que de nouveaux v hicules de formation comme l Internet et la baladodiffusion devaient tre d velopp s RECOMMANDATIONS 4 1 Les associations provinciales de l industrie de la musique AIM et les tablissements d enseignement devraient travailler ensemble pour tudier des moyens d accro tre leurs offres
42. le du contenu culturel canadien sur le march mondial est cruciale pour le Canada pour deux raisons principales 1 Par le pass la taille du march canadien limitait ce qui pouvait tre soutenu et absorb par le Canada Cela avait une importance majeure dans la viabilit financi re de plusieurs projets et repr sentait souvent un facteur limitatif pour d cider quelles productions pouvaient et allaient tre financ es Shelley Stein Sacks L industrie canadienne ind pendante de la musique Examen des volets distribution et acc s BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 9 2 Sur le plan culturel le Canada est a la fois riche et diversifi et la capacit de faire et de commercialiser une musique appr ci e au dela des fronti res permet aux Canadiennes et Canadiens de cr er du contenu et de le monnayer Cela n est cependant possible que dans un march mondial Les genres de musique pour lesquels la population limit e du Canada et la distribution r gionale repr sentaient un obstacle de taille peuvent maintenant attaquer le march mondial en cr ant une masse suffisante pour soutenir leur art L tude de Chris Anderson The Long Tail donne plusieurs exemples tangibles de la fa on dont le ph nom ne se produit actuellement dans le monde des affaires Les Canadiennes et Canadiens d pendent moins des compagnies de musique multinationales et m me des compagnies ind pendantes canadiennes bien tablies
43. le tant dans les tablissements d enseignement que chez les stagiaires et au sein m me de l industrie de la musique Parmi les probl mes li s aux stages on retrouve e L industrie de la musique croit que les tablissements d enseignement ne trient pas suffisamment les candidates et candidats et que l exp rience est insatisfaisante en raison de la qualit et du manque d efforts des stagiaires e L industrie de la musique croit que les stages ne devraient tre offerts qu aux tudiantes et tudiants les plus prometteurs qu il s agit d un privil ge et non d un droit e En raison de l absence d un processus officiel d valuation et de suivi jusqu ici il a t difficile de recenser les stages r ussis de fa on syst matique et transparente e Plusieurs employeurs h tes potentiels h sitent partager des renseignements concurrentiels avec des stagiaires ou leur permettre de jouer un r le important dans l laboration ou la mise en uvre d une strat gie de peur que des renseignements exclusifs ne soient coul s aupr s de leurs concurrents Les attentes des stagiaires et les contributions auxquelles s attendent les employeurs h tes emp chent le processus de bien fonctionner et le rendent plus ou moins improductif e Les repr sentantes et repr sentants de l industrie de la musique ont signal que les co ts que repr sentent les stages pour les employeurs sont un emp chement majeur leur bon fonctionnement
44. les compagnies de disques internationales qui contr laient environ 85 p 100 des ventes de musique enregistr e au Canada et les compagnies de disques ind pendantes dont plusieurs ont t cr es il y a 20 ans et plus qui comptent pour les derniers 15 p 100 Au Qu bec par contre le march a t domin par des maisons de disques qu b coises La principale source de revenu de l industrie de la musique a toujours t la vente de musique enregistr e et la long vit du mod le d affaires d coule surtout de la capacit de l industrie de la musique de cr er de nouvelles plateformes 33 tours 8 pistes cassettes CD qui ont donn un nouveau souffle au march des moments opportuns Malheureusement cette capacit de transformer le catalogue de ventes en recettes sans se pr occuper de probl mes ventuels comme la durabilit n a pas permis l industrie de se positionner de fa on strat gique en regard des changements qui annon aient clairement une nouvelle re Paradoxalement en inventant le CD l industrie de la musique a cr son propre malheur l existence d une plateforme pouvant tre reproduite l infini sans perte de qualit mais sans toutefois augmenter les recettes des d tenteurs de droits des artistes des cr ateurs et de la machine elle m me Au moment o l industrie conventionnelle de la musique se bat pour garder une part d un march de plus en plus petit elle doit se r aligner et se rec
45. mpr hension et de complexit et les limites impos es par l insuffisance du financement une approche plus rationnelle de cr ation de contenu et de prestation r pondrait mieux aux besoins de l industrie de la musique BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 15 Le niveau de satisfaction est tr s lev quant a certains ateliers ou s minaires en particulier ceux qui ont t offerts par l ADISQ Actuellement le perfectionnement professionnel se fait plut t de fa on ponctuelle et il n existe pas de coordination grande chelle II y a toutefois des exceptions les projets qu b cois cit s plus haut par exemple De toute vidence il serait avantageux pour l industrie de la musique et les bailleurs de fonds de collaborer davantage pour laborer le contenu et de le partager dans le but d assurer la coh rence dans ce qui est enseign Meilleure pratique Les s minaires de l ADISQ portent sur un th me pr cis et sont offerts par des professionnels qui poss dent une solide expertise dans le domaine Financ es par divers programmes de fonds publics les offres de formation ont augment chaque ann e et l information et les connaissances sont maintenant disponibles divers niveaux y compris pour les professionnels d exp rience L ADISQ qui a con u ces ateliers et s minaires et qui les administre croit qu ils pourraient tre encore plus efficaces si le financement tait accru Cela permettrait de donner
46. nnel et l aide l acc s des r gions la formation Des fonds devraient tre consacr s pour d placer la formation vers les r gions o il existe des besoins et pour faciliter les d placements des participantes et participants qui veulent profiter des offres de formation Responsabilit Patrimoine canadien 5 6 Sans les avantages de la formation et du perfectionnement professionnel la capacit des artistes et des entrepreneurs en mergence de r aliser leur plein potentiel sera compromise Etant donn son int r t dans le soutien des nouveaux talents l Association canadienne des radiodiffuseurs ACRB devrait penser a financer des projets de formation qui auront une incidence directe sur les artistes et les entrepreneurs en mergence de l industrie de la musique Responsabilit CCNF BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 30 SOMMAI RE Gr ce la coop ration la collaboration et la bonne volont d un bon nombre de participantes et participants nous avons r ussi cr er une strat gie nationale de formation pour les comp tences en affaires dans l industrie de la musique Dans la grande majorit des cas ils ont contribu aux discussions sur les besoins et sur les pistes de solution en mettant de c t leurs propres int r ts Leur capacit de reconna tre que les probl mes et les besoins d finis dans le pr sent document sont d une importance cruciale pour l avenir de l industrie
47. nt des stagiaires e Les tablissements d enseignement devraient tablir des r sultats attendus bien d finis et facilement mesurables permettant une valuation ad quate et l am lioration graduelle des stages e Les stages devraient faire l objet d ententes de confidentialit e Les stagiaires potentiels devraient tre choisis par les employeurs h tes de la m me mani re qu ils choisissent les employ s ventuels e On devrait faire des efforts pour que des stages soient disponibles hors des grands centres urbains ou financer les d placements pour que les stagiaires des r gions puissent profiter des possibilit s de stage e Les quipes de stage semblent populaires aupr s des stagiaires et des h tes et pourraient faire partie des programmes de stage RECOMMANDATIONS 3 1 Mettre sur pied un comit sur les stages Les membres du comit devront provenir des tablissements d enseignement de l industrie de la musique et des associations de l industrie de la musique Les bailleurs de fonds seront invit s a particip a titre d observateurs Les membres du comit devront tenir compte des questions trait es dans le pr sent chapitre et les int grer a leur mandat Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur les stages 3 2 Le comit sur les stages devra tudier les questions li es aux stages et se pencher sur les l ments soulev s dans la strat gie nationale sur la formation de fa on ce que des lignes dir
48. omp tences n cessaires pour faire carri re dans l industrie de la musique Plusieurs des musiciens et des entrepreneurs bien connus aujourd hui disent qu ils se sont int ress s tr s jeunes la musique et aux affaires de la musique alors qu ils taient encore aux tudes et que cela les a grandement aid s croire qu ils pouvaient r ussir Au Canada l ducation est de juridiction provinciale et par cons quent toute tentative de formation ou de sensibilisation quelque niveau que ce soit plus particuli rement au secondaire exigera des consultations et la participation active des minist res provinciaux de l ducation BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 20 RECOMMANDATIONS 2 1 Mettre sur pied un comit sur la formation structur e Les membres du comit devront provenir des tablissements d enseignement de l industrie de la musique et des associations de l industrie de la musique Les bailleurs de fonds seront invit s a particip a titre d observateurs Les membres du comit devront tenir compte des questions trait es dans le pr sent chapitre et les int grer a leur mandat y compris la d termination des besoins de formation et la participation l laboration de programmes d tudes pour que les dipl m s r pondent mieux aux besoins de l industrie Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur la formation structur e 2 2 Le comit sur la formation structur e devra tudier les
49. onstruire pour survivre En priorit elle doit trouver les ressources n cessaires pour d velopper acqu rir et am liorer les comp tences en affaires essentielles dans le nouveau march Il est crucial pour la sant de l industrie canadienne de la musique de trouver et d embaucher du personnel qui d finira des strat gies d avancement et les mettra en uvre tout en continuant fonctionner dans le cadre du mod le actuel Ces ressources n existent peut tre pas ou si elles existent elles sont loin d tre suffisantes pour r pondre la demande et le syst me de formation structur e n est plus adapt l industrie de la musique et ses besoins BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 8 Ces changements que nous comprenons maintenant font partie d une volution irr versible et certaines activit s de l industrie de la musique comme l dition et les spectacles ont pris de plus en plus de place dans les carri res et les entreprises La nouvelle industrie de la musique La nouvelle industrie de la musique annonce l arriv e d une g n ration libre des contraintes impos es par une structure qui limite la production et par cons quent la distribution et l accessibilit une g n ration compl tement immerg e dans la technologie Pour cette nouvelle mouture d artistes et d entrepreneurs le d fi est de convertir la musique qu ils produisent en recettes pas seulement au Canada mais galement d
50. oute vidence il est tr s avantageux de repositionner ces personnes bien inform es et sp cialis es en leur donnant une nouvelle formation Ne pas le faire serait non seulement un bien mauvais moyen pour l industrie de la musique de se pr parer au changement mais cela signifierait aussi la perte des connaissances et BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 11 des nergies de toute une g n ration qui conna t fond tous les rouages de l industrie de la musique l autre bout du spectre se trouvent des artistes et des gens d affaires en mergence et en volution Puisque le d cloisonnement des r les est d sormais une r alit du paysage d affaires il est devenu essentiel et urgent que les joueurs d butants et en mergence comprennent les fonctions et les bases d un bon nombre de comp tences en affaires qui les toucheront m me s ils reconnaissent facilement qu ils n effectueront sans doute pas eux m mes les t ches li es ces comp tences Par exemple les artistes en mergence et les personnes qui veulent travailler dans l industrie de la musique ont int r t comprendre la gestion des droits les finances la budg tisation la commercialisation et la comptabilit afin de prendre des d cisions clair es et intelligentes au sujet de l volution de leur carri re et de leur entreprise Il est int ressant de signaler que bien que plusieurs r pondantes et r pondants aient class la gestion d
51. pied par Patrimoine canadien et Ressources humaines et D veloppement social Canada RHDCC et pr sentement g r e par le CRHSC gr ce au financement de Patrimoine canadien La base de donn es devrait inclure les offres de formation structur e les s minaires les ateliers et les cours ainsi que les liens vers les sites pertinents et une liste compl te des lieux et des v nements qui offrent de la formation La base de donn es devrait galement comprendre un volet r troaction qui permettrait aux personnes qui ont particip une formation d valuer leur exp rience au b n fice des futurs participantes et participants BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 35 5 LI Responsabilit CRHSC Patrimoine canadien RHDCC 4 3 La base de donn es nationale sur la formation pour l industrie de la musique devrait tre largie de fa on a y inclure les offres et les possibilit s de stages Responsabilit CRHSC Patrimoine canadien RHDCC 4 4 Les associations provinciales de l industrie de la musique devraient soutenir le perfectionnement professionnel et les stages et tre les premi res sources de facilitation de la prestation Meilleure pratique MARIA est reconnu comme le leader dans l laboration et la prestation de formation au sein de l industrie de la musique Responsabilit AIM bailleurs de fonds provinciaux NFRASTRUCTURE et LE FINANCEMENT 5 1 En collaboration avec les inte
52. pour un cours sur la gestion des droits au sein de l industrie de la musique 2 Ernst and Young tude sur les incidences des nouvelles technologies sur l industrie de l enregistrement sonore au Canada BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 5 OBJECTIF laborer une strat gie nationale de formation pour les comp tences en affaires dans l industrie canadienne de la musique qui d finisse les lacunes et recommande des solutions Les comp tences en affaires sont les comp tences essentielles dans les cinq domaines d activit s d finis lors des consultations soit le d veloppement le marketing et la distribution la gestion des artistes l dition de la musique la production de spectacles la production d enregistrements sonores M THODOLOGIE Le pr sent document est bas sur les conclusions de laboration d une strat gie nationale de formation pour l industrie canadienne de la musique Phase 1 1 mars 2007 la recherche effectu e par le CRHSC chartes profils analyses des lacunes dans la formation pour la gestion d artistes la direction de maisons de disques et l dition de la musique les notes des tables rondes nationales du CRHSC sur l industrie de la musique mai 2006 et mai 2007 ainsi que sur la r troaction des consultations avec les membres de l industrie de la musique des associations de l industrie et des tablissements d enseignement recueillie lors d une s rie de tables ronde
53. question m me si ces progr s ont une incidence et des cons quences graves sur l industrie de la musique Quant l acc s et la prestation de la formation en r gion on constate que en ce qui a trait au volet commercial du monde de la musique plusieurs r gions en dehors des grands centres urbains du Canada sont mal desservies en mati re de formation notamment les Prairies les Maritimes et le Nord Meilleure pratique Certaines universit s ont adopt une approche de collaboration avec chaque tablissement qui accepte d offrir ses tudiantes et tudiants certains cours du programme de l universit Cela permet de partager les co ts de l laboration des cours et de mieux p n trer le march Il est essentiel de susciter l int r t des jeunes pour des carri res en musique d s le niveau secondaire Bien que l enseignement des arts du th tre et de la musique soit souvent en chute libre dans les coles canadiennes en raison du manque de financement il faut que les jeunes Canadiennes et Canadiens soient expos s l art et la culture et qu on leur fasse conna tre les possibilit s de carri res dans les industries culturelles et plus pr cis ment dans l industrie de la musique Les jeunes des coles secondaires sont particuli rement actifs dans la cr ation et la production de musique et ils ont acc s beaucoup d information gr ce l Internet Plusieurs d entre eux acqui rent d j par eux m mes les c
54. re pr cise des r sultats Plusieurs participantes et participants ont soulign que la capacit de faire des demandes crites pour des subventions ou pr ts et de g rer le processus de rapport est devenue une comp tence d affaires essentielle BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 16 Meilleure pratique L ADISQ offre de la formation sur la fa on de faire une demande de financement et sur les cr dits d imp t La formation et les agents du commerce culturel Le Gouvernement du Canada soutient le d veloppement et les possibilit s de commerce international dans plusieurs villes du monde Dans le cadre de cet appui les agents du commerce culturel ACC sont affect s a des postes cl s pour soutenir le d veloppement des industries culturelles canadiennes et du contenu Avec les nouvelles possibilit s de cr er des sources de revenu pour le contenu canadien un peu partout dans le monde les agents du commerce culturel apportent une aide essentielle en d terminant les besoins en mati re de contenu de formation sur des questions de d veloppement international dont la connaissance des exigences locales la gestion des droits et les m thodes de commerce RECOMMANDATIONS 1 1 Mettre sur pied un comit sur le perfectionnement professionnel Les membres du comit devront provenir tre repr sentatifs de l industrie de la musique des associations de l industrie de la musique et des planificateurs d v nemen
55. res du monde de la musique ce qui fut confirm par les praticiennes et praticiens de l industrie Le Conseil canadien de la musique CCM avait galement d termin qu il y avait des probl mes dans la formation particuli rement dans le domaine de la formation intersectorielle sur les droits d auteurs et les nouvelles technologies Les maisons de disques ind pendantes sont petites et manquent de ressources financi res pour trouver de nouveaux talents et en faire la promotion ou pour donner la formation n cessaire en vue d am liorer l expertise en gestion au sein de l industrie Le CRHSC a effectu des consultations dans l ensemble du pays avec des repr sentants de l industrie de la musique et d tablissements d enseignement ainsi que des musiciennes et musiciens et a organis deux tables rondes nationales afin d tudier les lacunes dans la formation li es aux comp tences en affaires au sein de l industrie et trouver des solutions pour les combler Le CRHSC a galement cr des chartes et des profils de comp tences et effectu des analyses des lacunes dans la formation dans les domaines du d veloppement du marketing et de la distribution de la gestion d artistes et de la publication de musique et travaille pr sentement dans les domaines de la production de spectacles de musique et de la production d enregistrements sonores Dans le but de combler un besoin pressant le CRHSC a produit des documents de base tr s complets
56. rvenants cl s le CRHSC devrait mettre sur pied un conseil consultatif national sur la formation CCNF pour l industrie de la musique dont le mandat sera d encourager de faciliter et de superviser la mise en uvre des recommandations de la strat gie nationale de formation Le CCNF devra tre compos de repr sentantes et repr sentants des e associations de l industrie de la musique e associations provinciales de l industrie de la musique AIM e tablissements d enseignement formation structur e et coles sp cialis es e minist res gouvernementaux responsables des politiques et du financement Le CCNF devra faire un rapport annuel sur les principaux progr s li s son mandat Responsabilit CRHSC industrie de la musique 5 2 Le conseil consultatif national sur la formation devrait avoir la responsabilit de d terminer les priorit s de la strat gie nationale de formation Responsabilit CCNF 5 3 Le conseil consultatif national devra trouver les possibilit s de financement pour la strat gie nationale de formation Responsabilit CCNF BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 36 5 4 Les associations provinciales de l industrie de la musique devront tre soutenues financi rement par les bailleurs de fonds pour fournir les ressources humaines personnes d sign es qui assureront la liaison avec l industrie de la musique et le grand public sur les questions de formation Cett
57. s Parce que le contenu et la prestation de la formation au Canada doivent r pondre aux besoins culturels et r gionaux de ceux qui la formation s adresse une strat gie nationale de formation pour les comp tences en affaires dans l industrie canadienne de la musique doit permettre une prestation quitable de la formation mais galement reconna tre et s adapter aux pr f rences et aux besoins r gionaux sp cifiques La prestation est l un des principaux d fis d une formation efficace et bien que nous ayons assez bien d termin en quoi consiste la formation formation structur e et perfectionnement professionnel les questions demeurent encore assez floues sur qui donnera la formation et ou elle sera donn e Une base de donn es nationale sur la formation Pour le moment il est tr s difficile voire impossible d valuer les projets de formation et de perfectionnement professionnel parce qu il n existe pas de renseignements centralis s sur ce qui est offert et ou II est n cessaire d tablir une base de donn es nationale sur la formation pour l industrie de la musique La base de donn es nationale sur la formation devrait inclure des renseignements sur les types de cours disponibles et les donn es d mographiques des participantes et participants vis s y compris les niveaux d exp rience et la disponibilit r gionale Elle devrait galement comprendre la liste des s minaires des cours et des ateli
58. s et les rapports auront sans aucun doute une tr s grande valeur pour les divers intervenants mais avoir les ressources n cessaires pour donner les grandes orientations et de l information r pondre aux demandes et recueillir des renseignements sur les demandes permettra de d terminer qu elles sont les forces et les faiblesses des offres de formation En raison de leurs liens troits avec les groupes r gionaux les associations provinciales seraient bien plac es pour assurer la liaison essentielle avec les principaux intervenants du processus de formation mais elles ont besoin de ressources puisque plusieurs d entre elles n ont pas actuellement les moyens de r pondre ad quatement ce mandat Si elles peuvent garantir les fonds et les ressources humaines n cessaires les associations provinciales pourraient tre consid r es comme les r pondants de premi re ligne et jouer ce r le critique Du financement Il est tr s important que l laboration d une formation et d un perfectionnement professionnel am lior s et l adoption d une strat gie nationale de formation ne soient pas compromises par le manque de financement Il est encore t t pour d finir le soutien financier qui sera requis mais certains gestes doivent tre pos s d s maintenant pour faciliter le processus et pour assurer de bons r sultats Dans une large mesure le fait que le financement d pende de sources provinciales et r gionales repr sente un f
59. s qui ont eu lieu un peu partout au Canada entre novembre 2007 et f vrier 2008 Vous trouverez la liste des participantes et participants la derni re table ronde l annexe X Le CRHSC travaille pr sentement a la cr ation de profils et d analyses des lacunes dans la formation dans les domaines de la production de spectacles et d enregistrements sonores dont les r sultats seront incorpor s la strat gie nationale de formation BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 6 L INDUSTRIE DE LA MUSIQUE Au cours de la derni re d cennie les changements rapides de la technologie ont touch la plupart des industries du monde l chelle de la plan te l industrie de la musique a subi des pressions normes et doit s adapter si elle veut survivre L industrie canadienne de la musique ne fait pas exception la r gle Ce que c est ou c tait Au cours des ans l industrie canadienne de la musique a repos sur un nombre limit de productions fortement commercialis es par une poign e de maisons de disques multinationales surtout gr ce la radio Au cours des ann es 1970 l industrie qu b coise de la musique a pris le leadership et cr sa propre infrastructure Elle n a pas cess de progresser depuis La majeure partie des recettes de l industrie de la musique proviennent de la vente de produits finis vendus par des d taillants sp cialis s dont les int r ts sont fortement li s ceux des product
60. t professionnel devraient s assurer que leur personnel est disponible pour r pondre aux demandes de renseignements et donner des conseils sur les proc dures de demande et sur les exigences en mati re de rapport Id alement ces personnes devraient tre tr s accessibles et faciles identifier Responsabilit administrateurs des programmes de fonds publics 1 5 Les agents du commerce culturel ACC et les d l gu s commerciaux re oivent r guli rement de la formation afin de s assurer qu ils sont bien au courant des nouveaux d veloppements et des possibilit s qui pourraient int resser l industrie canadienne de la musique Responsabilit Patrimoine canadien 1 6 Les agents du commerce culturel devraient tre int gr s la formation et plus pr cis ment au perfectionnement professionnel L apport et les contributions des agents du commerce culturel devraient avoir une tr s grande importance pour s assurer que le contenu des cours sur le d veloppement international est aussi ad quat que possible et qu il porte sur des questions essentielles la cr ation d occasions et de partenariats d affaires l tranger Responsabilit Patrimoine canadien 2 LA FORMATION STRUCTUR E 2 1 Mettre sur pied un comit sur la formation structur e Les membres du comit devront provenir des tablissements d enseignement de l industrie de la musique et des associations de l industrie de la musique Les b
61. t Krause SmallMan Records Ray Martin Manitoba Country Music Association Sean McManus MARIA Barry Miller Industry Training Partnerships Govt of Manitoba Dorina Morelli Roxie Music Group Errol Ranville Manito Ahbe Festival Jack Shapira Unison Studios Thom Sparling ACI Manitoba Montr al Qu bec Le 8 janvier 2008 Cynthia Bellemare Soci t pour la promotion de la rel ve musicale de l espace francophone SOPREF Pierre Blanchet Association qu b coise de l industrie du disque du spectacle et de la video ADISQ Jean Christian C r Soci t professionnelle des auteurs et des compositeurs du Qu bec SPACQ Mario Chenart Soci t professionnelle des auteurs et des compositeurs du Qu bec SPACQ Solange Drouin Association qu b coise de l industrie du disque du spectacle et de la video ADISQ Sylvie Gamache Conseil qu b cois de la musique CQM Abe Kestenberg musicien Diane Lamarre Association des professionnels de l dition musicale APEM Eric LeFebvre Guilde des musiciens Rosemary Mountain Music Concordia University Toronto Ontario January 14 2008 Susan Alberghini Guild of Canadian Film Composers Elizabeth Bihl Canadian Music Centre Raymond Bisha Naxos of Canada Katherine Carleton Orchestras Canada Denny Christianson Humber College Robin Elliott University of Toronto Duncan McKie Canadian Independent Record Production Association Rick MacMillan SOCAN Catharine Saxberg Canad
62. ts Les bailleurs de fonds seront invit s particip titre d observateurs Le comit prendra connaissance des questions abord es dans le pr sent chapitre et aura le mandat de trouver des solutions aux probl mes comme les divers niveaux de perfectionnement professionnel sur le m me sujet lors d un v nement ou d v nements subs quents afin que les participantes et participants puissent en profiter en fonction de leur propre niveau d exp rience et d expertise Le comit devrait valuer l organisation rationnelle des ateliers et s minaires ainsi que la cr ation ad quate significative et pertinente du contenu Responsabilit CCNF CRHSC Comit sur le perfectionnement professionnel 1 2 Lorsque le financement public sert organiser des s minaires des ateliers et des conf rences Les bailleurs de fonds devraient exiger que les participantes et participants effectuent une valuation raisonnable et pertinente de la formation pour obtenir du financement Les bailleurs de fonds devraient mettre en place des mesures pour valuer l efficacit des projets qu ils financent l avenir le financement d v nements et d ateliers qui offrent du perfectionnement professionnel devrait tre assujetti des crit res de BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 17 contenu ainsi qu a une r troaction et a une valuation substantielles de la part des participantes et participants sur leur niveau de
63. u de temps qui reste pour lancer cette importante strat gie il est heureux qu au cours des derni res ann es le CRHSC ait abattu beaucoup de travail en cr ant des chartes et des profils de comp tences en effectuant des analyses des lacunes dans la formation et sans doute le plus important en mettant sur pied un comit de direction pour l industrie de la musique ainsi qu en tablissant des r seaux entre l industrie de la musique les associations de musique et le secteur de l ducation Gr ce ces efforts et aux contributions des artistes de l industrie de la musique des tablissements d enseignement et des d cideurs les domaines cl s que doit toucher la strat gie nationale de formation ont d j t d finis soit e le perfectionnement professionnel e la formation structur e e les stages BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 12 e l acc s et la prestation en r gion e l infrastructure et le financement Voici un apercu de ces diff rents aspects parfois individuellement parfois r unis dans la mesure ou ils se recoupent dans divers domaines Ajoutons que nous nous concentrons sur l acquisition de comp tences en affaires des comp tences que les personnes qui travaillent dans l industrie canadienne de la musique doivent maitriser pour r ussir dans le march actuel et pour tirer profit des possibilit s de recettes d coulant des nouvelles technologies et de l utilisation d Internet
64. une autre activit de l industrie Bien qu il serait pr f rable d offrir progressivement un contenu plus approfondi et m me si les h tes veulent s orienter dans cette direction il reste que l ensemble des participantes et participants n assistent pas l ensemble des activit s et des conf rences Dans le cas des s minaires et des ateliers qui se tiennent lors d activit s organis es par l industrie de la musique avec le soutien des organisateurs il faudrait valuer si l information et la formation qu ils recueillent dans les s minaires ouvrent vraiment de nouvelles possibilit s aux participantes et participants T l film Canada a fait ce type de suivi dans le secteur du cin ma et de la t l vision en ce qui a trait aux festivals et aux march s internationaux Pour tre admissibles un financement ult rieur les participantes et participants doivent faire un rapport sur les activit s La m me condition devrait s appliquer lorsque des fonds publics servent participer a des v nements qui offrent de la formation Meilleure pratique L Association qu b coise de l industrie du disque du spectacle et de la vid o ADISQ effectue une valuation apr s chaque formation et la suite de tous les projets de perfectionnement professionnel La formation et le perfectionnement professionnel offerts par les associations de l industrie de la musique tant donn la grande diversit de contenu les divers niveaux de co
65. usique sont plus complexes et plus n cessaires que jamais Parce qu il est d sormais possible de produire de la musique une fraction du prix d il y a quelques ann es les artistes ne sont plus oblig s de signer avec une grande maison de disques pour se faire conna tre sur la sc ne musicale locale ou internationale Bien que certains recherchent encore les tiquettes multinationales plusieurs artistes ont adopt l Internet pour vendre leur talent et pour distribuer des BROCK CHALOUX GROUP Strat gie finale mars08 Page 7 chantillons souvent gratuits en esp rant cr er suffisamment de remous pour lancer et poursuivre des carri res lucratives Ces l ments notables ainsi que les changements qui se font au moment m me o vous lisez le pr sent rapport cr ent des d fis importants pour deux groupes distincts au sein du monde de la musique l industrie conventionnelle de la musique et la nouvelle industrie de la musique L industrie conventionnelle de la musique L existence m me de l industrie conventionnelle de la musique est menac e en partie cause de l rosion des canaux traditionnels de distribution de la prolif ration des moyens alternatifs d acc s la musique souvent gratuit de l arriv e d une g n ration de cr ateurs et d artistes qui font moins confiance aux mod les conventionnels et aux r les des diverses composantes de la cha ne de valeur pr dominante Ce mod le a t amen par

Vivre de la musique - Conseil des ressources humaines du secteur

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