Article 2
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1. des r gles qu il s agit de respecter En Suisse la production biologique a for tement augment depuis la fin des ann es 80 et s est stabilis e avec une augmenta tion r guli re des volumes de 5 7 par an ces derni res ann es L acheteur prin cipal 50 de la production est Coop suivi par Migros 25 le commerce sp cialis et La vente directe 25 Au niveau des march s de gros il n y a pour l instant que peu de place pour de nouveaux pro ducteurs tandis que la vente directe peut encore accueillir des producteurs bio Les productions de plantes ornementales bio sont encore relativement limit es tant donn que l offre de grandes quanti t s de jeunes plantes bio de qualit homo g ne ne suffit pas la demande La plu part des producteurs produisent leurs jeunes plants eux m mes Les sapins de No l bio connaissent un succ s bien que seul un tiers des consommateurs soit sen sibilis au mode de production biologique La production biologique contribue la protection du climat et des ressources Des conf renciers passionnants ont anim les journ es ACL qui bien que n abordant pas le sujet tel que pr sent initialement ont su traiter Le th me du d veloppement durable sous des angles va ri s montrant sa n cessit absolue pour que perdure justement l horticulture dergartenbau Ausgabe 10 20102. Les journ es de formation continue de l Association des anciens de Ch telaine et Lul lier ACL se sont d roul es les 27 et 28 janvier dernier au Centre de Lullier inaugu rant une ann e exception nelle pour l association qui f te ses 100 ans en 2010 Toujours appr ci es Les journ es ACL abordent des th mes actuels destin s aux artisans du paysage et de l horticulture Compte rendu de La journ e du jeudi intitu l e Le d veloppement du rable une chance pour nos entreprises horticoles Texte Dominique Seingre Passaquay Photos Giampero Trezzini et X Allemann Ecoquartier Malm au sud de la Su de Formation continue Lullier Liens utiles www kamforsud org www equiterre ch www uniterre ch www lautrejardin ch www fiblLorg www bioactualites ch 26 Cartes de visite de l ACL les cours de formation continue ont lieu r guli re ment la fin janvier au Centre de Lullier En 2010 l association f te ses 100 ans L Association romande des ma tres et contrema tres horticulteurs ARMH et la Haute cole du paysage d ing nierie et d architecture hepia de Gen ve Fili re agronomie ont collabor la mise sur pied des cours de formation continue Le th me du d veloppement durable dans les exploitations horticoles n a pas fait l objet d une conf rence sp cifique faute d exemples concrets pr senter mais le d veloppement durable a tenu le haut du pav illustr par des act
3. cs libres sans fonction particuli re aux jardins partag s cr s au bas des immeubles lausannois de nombreuses id es simples mettre en uvre peu vent tre d velopp es par les collectivi t s qui souhaitent s engager pour un meilleur environnement urbain La conf renci re a ensuite bri vement abord le sujet du renouvellement de l apport d argent au Fonds suisse pour le paysage lequel a soutenu depuis SUISSE ROMANDE 1991 plus de 1300 projets de valorisation des paysages urbains et campagnards et qui m ritent encore l appui des autorit s et de la population Qualit de vie en ville Philippe Curdy d l gu la nature au Service des parcs et promenades de la ville de Lausanne avait choisi pour th me Lausanne objectif qualit de vie d montrant par l Le r le des espaces verts dans une ville Les chiffres se rapportant aux villes du monde interpellent Le 50 de la population mondiale vit d j dans les villes les probl mes ne font que d buter Comment g rer et offrir une qualit de vie honorable lorsque la densit des po pulations emp che toute gestion autre qu urgente Ph Curdy s est attach pr senter quelques chiffres qui mon trent que les villes ne sont pour l instant pas compatibles avec le d veloppement durable La charte d Aalborg DK 1994 pr cise un catalogue de mesures pour que les villes fassent des efforts n alt rant pas le futur dans les trois domai
4. distingu le jardin naturel issu d une gestion douce du jardin naturaliste qui s inspire de la nature et semble s en rap procher La demande pour ce dernier jardin est plus grande de la part des ci tadins dont Les modes de vie aspirent au rapprochement avec m re nature L vocation de la nature notamment avec des gramin es est porteuse d motion Mais il n existe pas de jardin sans jardinier et Xavier Allemann de pr senter quelques jardiniers qui l inspirent dans sa recher che de v g taux hors du commun et adap t s de multiples situations Les assorti ments de vivaces voluent et des solutions concr tes existent pour les planificateurs et concepteurs de jardins urbains Apr s avoir pr sent diff rents types de plantes selon leurs qualifications plan tes comp titives rud rales ou qui sup 28 Les vivaces permettent des conomies d entretien r sistent aux conditions extr mes plaide Xavier Allemann Ici Le jardin des chauves souris avec au fond Acono gon polymorpha et au premier plan des Rodgersia portent le stress et de jardins il a mis en vidence des plantes id ales pour des jardins naturalistes comme elekia spe ciosa Baptisia Amsonia hubrichtii Aster ageratoides Asran Echinacea Sunrise ou les euphorbes avec une mention sp ciale pour les gramin es d j cit es qui ap portent des l ments graphiques s asso cient avec les autres vivaces conviennent comme c
5. el mais am liorant l utilisation des nergies par des mesu res concr tes et simples mettre en place dans un contexte d favorable Le choix du site l ad quation des normes antisismiques l exploitation des terres l utilisation de mat riaux exclusivement locaux ont fait l objet d tudes d impact dergartenbau Ausgabe 10 2010 Le quartier de Rieselfeld situ l ouest de Fribourg en Brisgau en Allemagne comporte 4200 b timents r sidentiels pour 10 12000 habitants La construction a d marr en 2004 et doit se terminer vers 2010 et m me la fabrication des briques de construction a pu tre am lior e et devenir moins polluante L orphelinat actuellement en phase de construction pourra accueillir jusqu 70 enfants qui seront scolaris s et recevront une forma tion de cultivateurs dans la ferme faisant partie du domaine leur permettant de d velopper leur propre projet dans le res pect de l environnement Agenda 21 et durabilit y a t il un mode d emploi Natacha Litzistorf directrice d Equiterre association but non lucratif active dans le d veloppement durable anciennement Soci t suisse de protection de l environ nement a tent de d finir Le d veloppe ment durable comme la possibilit de r pondre aux besoins du pr sent sans compromettre les capacit s des g n ra tions venir de r pondre aux leurs en donnant la priorit aux plus d munis et en tenant compte des
6. ions vari es dans plusieurs domaines d activit Construction d un orphelinat au N pal Daniel Pittet ing nieur civil EPFL de la Scuola Universitaria Professionale della Svizzera Italiana Supsi s occupe de re constructions postcatastrophes int grant le d veloppement durable Le b ti a une forte influence sur l envi ronnement et consomme le 50 des ressources naturelles Des am liora tions potentielles r duiraient l impact du b ti sur l environnement Pour illustrer ses propos D Pittet a pr sent un projet de d veloppement durable r alis au N pal par Kam For Sud organisation non gouvernementale suisse pour la quelle il travaille comme conseiller tech nique L ONG a t fond e en 1998 au Tessin par un groupe de personnes qui croient en une solidarit concr te entre tres humains Kam For Sud est une or ganisation sans but lucratif travaillant pour un d veloppement durable pour la solidarit et La paix Au N pal Kam For Sud s engage au soutien des populations les plus pauvres en particulier des en fants dans les secteurs de l ducation et de la sant Elle a pour but de diriger des comp tences des biens et des valeurs dans les deux sens puisant l o ceux ci se trouvent en abondance pour les ame ner l o ils sont n cessaires et requis D Pittet a pr sent le projet de cons truction d un orphelinat respectant non seulement l habitat et le mode de cons truction traditionn
7. l but de disposer d espaces verts v ritablement verts Vente directe vente La ferme Abordant le th me de la vente directe en horticulture Nicolas Bezencon ing nieur HES sp cialis en productions v g tales a fait valoir son exp rience dans le do maine agricole au sein du syndicat agri cole Uniterre afin de montrer que la voie de la vente directe est possible montr e par les agriculteurs qui pratiquent la vente la ferme ou la vente contractuelle don nant des d tails pratiques pour les pro fessionnels sur la facon de proc der Uniterre soutient une agriculture con tractuelle de proximit Les l ments tels que la qualit la quantit le calendrier le prix et les acomptes doivent tre d fi nis dans toutes les n gociations commer ciales qui engagent les producteurs mais aussi les consommateurs qui paient une partie de leur d l avance Environ 30 ini tiatives existent d j en Suisse dont une grande partie en Suisse romande desser vant plus de 8000 familles Un fort d ve loppement est en cours passant du mar ch de niche un march plus important encourageant pour des agriculteurs qui doivent se battre pour maintenir leur prix des niveaux convenables Vivaces tout faire Xavier Allemann propri taire de lau trejardin et cultivateur de vivaces Cor merod a ensuite tent de donner de nouvelles pistes pour un jardin de ville plus proche de la nature En pr ambule il a
8. limites environnemen tales de la plan te pour les g n rations futures Equiterre est une ONG qui encourage les collectivit s entreprendre des actions conformes au d veloppement durable par exemple l chelle des communes Des mesures modestes peuvent contri buer non seulement la protection de l environnement mais aussi une meil leure justice sociale ainsi qu une effica cit conomique am lior e Les l ments environnement social et cono dergartenbau Ausgabe 10 2010 mie sont interd pendants et li s dans le d veloppement durable toute action se r percutant sur ces trois domaines Elabor lors de la conf rence de Rio en 1992 l Agenda 21 a t ratifi par La plu part des Etats Il s agissait d s lors de mettre en pratique son contenu La Suisse a d velopp sa propre strat gie inscrite dans la Constitution f d rale Les cantons romands Gen ve en t te ont initi les d marches Une plate forme nationale permet tous de profi ter de l exp rience de chacun Madame Litzistorf a ensuite pr sent quelques projets concrets r alis s en ville de Gen ve projets ayant montr clairement qu une ville verte d termine la qualit de vie en ville mais influe ga lement sur la sant de la population Ces premiers projets devraient inspirer des r flexes pour les am nagistes et cons tructeurs Du jardin de poche genevois mini espace vert comblant des espaces publi
9. nes d j cit s par N Litzistorf savoir l en vironnement le social et l conomie Ainsi une ville durable met en place une densification qualifi e un agencement des centralit s d veloppement des quartiers avec des chefs lieux une va lorisation des espaces verts des trans ports Et de citer pour exemple Le Palm vaudois Plan d Agglom ration Lausanne Morges soutenu par la Conf d ration ou encore d autres r alisations lausan noises dont des Ecoquartiers englobant une d marche participative des habitants des axes forts de circulation des installa tions sportives de proximit Lausanne on n envisage pas de den sification des espaces urbains sans des espaces verts de qualit Les nouveaux enjeux des services des espaces verts sont de qualifier l espace favoriser la biodiversit diversifier l espace public offrir des atouts touristiques et des espaces culturels partag s couvrir les besoins essentiels de la population jar dins familiaux cr er des emplois et d autres mesures concr tes concernant les qualit s nerg tiques des immeu bles la gestion de l eau le tout avec une vision strat gique long terme Ceci signifie de travailler avec des bases de donn es des syst mes de planifica tion de gestion des t ches de ma trise des co ts savoir communiquer et valo 27 SUISSE ROMANDE riser ses efforts afin de mettre en valeur l immense travail des intervenants dans le seu
10. ouvre sol adoucissent les l ments en b ton apportent une note contemporaine aux compositions La connaissance des plantes du terrain des associations possibles sont des pistes suivre pour r ussir une bonne plantation Et Xavier Allemann d argumenter en fa veur des vivaces qui le passionnent puisque ces derni res permettent des conomies d entretien d eau r sistent la s cheresse et m nagent les jardiniers Que demander de plus Horticulture bio Maurice Clerc de l Institut de recherche de l agriculture biologique FiBL s est attach diff rencier Les niveaux de bio et leur label respectif en dressant un bref tat des lieux de La culture bio en Suisse Les effets b n fiques des cultu res biologiques sont reconnus tant pour le maintien de la qualit des sols et de l environnement que pour les qualit s intrins ques des produits La pro duction de l gumes bio est technique ment possible et continue d tre am lior e En Suisse on compte 1000 hectares de plein champ et 60 hectares de serres destin s la production de l gumes biologiques Le commerce valo rise Les produits bio par des prix plus lev s M Clerc a expliqu les cahiers des char ges des producteurs biologiques d apr s les types de cultures et d exploitations Chaque d tail des tapes de culture de la couverture du sol la r gulation des adventices en passant par les semis ou l achat de jeunes plantes est soumis
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