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recueil de fiches techniques

1. Qui s engage les fournir et dans quels d lais Si des travaux d am nagement sont pr voir qui les r alisera Si des formations sont n cessaires qui les assurera Qui va prendre en charge la maintenance des mat riels Qui va financer l achat des consommables n cessaires au fonctionnement des mat riels Un partenariat sous entend galement de mettre en place des r seaux locaux int grant des partenaires sur place et peut tre des partenaires en France IL est bien vident que la cr ation de ce r seau ne peut se faire en quelques jours ou en quelques mois Des missions exploratoires peuvent tre organis es par la structure porteuse du projet de don dans son pays partenaire Celles ci auront pour but d valuer les besoins r els d tudier les diff rentes options pour y r pondre avant d envisager un don de conna tre les b n ficiaires d tudier avec eux la possibilit d un envoi le type de mat riel le plus appropri et les infrastructures locales d j disponibles Pour donner de la mani re la plus quitable possible et viter de g n rer de nouveaux probl mes il est indispensable que le donateur ait une connaissance approfondie du contexte du pays de son organisation sociale et des rapports entre les groupes sociaux Il s agit de cr er un v ritable espace de dialogue et d changes en int grant les sp cificit s culturelles des b n ficiaires du don en proposant des soluti
2. BIBLIOGRAPHIE Ouvrages g n raux BIOPORT Guide pour une exp dition r ussie 20 pages BRAUMAN R Utopies sanitaires Edition Le Pommier Fayard 2000 301p CHETLEY A M dicaments probl mes version fran aise du livre Problem Drugs Amsterdam HAI 1995 COORDINATION SUD Guide partenariat outils pratiques l usage des partenaires du Nord et du Sud 2005 CULTURE ET DEVELOPPEMENT Coop rer avec une biblioth que en Afrique 2001 CULTURE ET DEVELOPPEMENT Des livres pour le d veloppement de la dotation en ouvrages l appui l dition Compte rendu du colloque Lille Les 11 et 12 d cembre 1998 204 p CULTURE ET DEVELOPPEMENT Guide du partenariat Nord Sud pour le livre et la lecture 2001 GUENEAU MC LECOMTE B Sahel Les paysans dans le marigot de l aide l Harmattan 1998 280 p HUMANIS Guide de la logistique humanitaire 104 p MARITOUX J TOPUZ B Solidarit m dicaments mode d emploi Edition Frison Roche 1991 MEDECINS SANS FRONTIERES M dicaments essentiels guide pratique d utilisation 3eme dition 1999 PIMED Guide pratique pour les dons de m dicaments novembre 2000 15p PIROTTE C HUSSON B 1997 Entre urgence et d veloppement pratiques humanitaires en questions dition KARTHALA date de l dition Publication collective Le Mat riel M dical dans Les Actions de Solidarit Internationale quiper une de sant 5 tapes pour r ussir Edit avec le soutien de la r g
3. hors Europe doit respecter certaines r gles douani res et de nombreux documents administratifs sont n cessaires simplement pour justifier de la finalit de l envoi Face la complexit des proc dures et le d veloppement des services de transports internationaux il est possible de d l guer cette phase un organisme sp cialis Si toutefois la structure exp ditrice d sire effectuer elle m me la pr paration administrative de l envoi il faut tablir les documents suivants liste de colisage certificat de don facture si elle existe attestation d aide humanitaire faire viser les documents au bureau des douanes le plus proche de son domicile apr s une ventuelle v rification par la douane la marchandise peut partir Tous les documents pr alablement tablis doivent tre joints avec la marchandise export e selon les destinations le type de marchandise ou sa valeur d autres documents peuvent tre exig s Un centre de renseignement douanier ou un commissionnaire de transport peut fournir une liste actualis e des documents n cessaires Importation dans le pays de destination finale A l image de la France les pays destinataires d veloppent un arsenal administratif pour justifier de la r ception de mat riels Les raisons sont ais ment compr hensibles trafic corruption ventes ill gales L association donatrice doit donc imp rativement conna tre les exigences du pays r cepteur en
4. il faut pr voir des emballages isothermes et surtout respecter la cha ne du froid e Pour le mat riel param dical il est pr f rable d utiliser des cartons et de plier les fauteuils lorsque cela est possible Le mobilier hospitalier sera stock et charg tel quel dans le conteneur ou le camion sp cialistes avant de l exp dier son destinataire et v rifier que les c bles raccords et accessoires sont disponibles e Joindre au produit toute la documentation e Certains quipements comme l imagerie sont Si particuli rement sensibles et demandent un correspondante manuel utilisateur manuel a i f conditionnement sp cifique Contacter un technique manuel de service dans la langue sue ST requise technicien biom dical pour discuter de ces questions logistiques e Les m dicaments doivent tre minutieusement tri s par cat gorie type et forme du produit pommade sirop comprim L OMS recommande que la date de p remption n intervienne pas avant au moins un an compter de l envoi e Selon le poids le volume et la destination il est possible d exp dier par voie a rienne maritime ou routi re e Pr voir galement un suivi de la gestion de la marchandise r paration maintenance utilisation e V rifier que le stockage n alt re pas les PPro vison E ENE MEIER propri t s des m dicaments au niveau de la temp rature des d lais et de l hygi ne Les contacts utiles Remed Cett
5. s vite le tracteur risque de tomber en panne et de finir l abandon faute de moyens financiers pour acheter des pi ces de rechange IL appara t donc n cessaire de bien valuer les conditions techniques g n rales afin que le don produise les effets escompt s et dans le respect des populations locales e Un autre cueil se situe au niveau du ph nom ne d assistanat qui peut s instaurer dans les relations entre le donateur et le destinataire Le but de l action internationale n est videmment pas de maintenir une forme de d pendance mais de fonder un projet commun unissant les comp tences et les moyens des uns aux savoir faire des autres IL faut donc structurer sa DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 d marche en r fl chissant la notion de coop ration Par exemple l envoi de livres peut constituer un point de d part pour un change culturel entre deux biblioth ques e Des probl mes existent au niveau du recyclage des d chets notamment en ce qui concerne le mat riel technique et informatique Si l limination des mat riels de mani re cologique n est pas ais e dans les pays industrialis s pour quelle raison serait elle plus facile au Sud Bien au contraire le ph nom ne de reclassement aggrave la pollution d j tr s importante des pays en d veloppement due au manque de fili res de recyclage sur place C est le cas de l Afrique qui constitue un cimeti re d quipements d class s n
6. sireuses de se d barrasser de leurs d chets moindre frais En effet le co t du recyclage en Europe est tr s lev et strictement r glement Pour en savoir plus vous pouvez consulter la fiche technique sur le don d quipement r alis e par RESACOOP et le rapport final de UNESCO du 15 mars 2003 sur les Nouvelles synergies pour le recyclage des quipements de technologies de l information WWwW resacoop org et www unesco org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 Au sujet de la logistique de l exp dition e Examiner les r glementations des importations et v rifier imp rativement la conformit de la marchandise avec les normes et standards du pays e Tester le mat riel informatique avant le d part en faisant appel aux fabricants Il est possible d obtenir une r vision tarif pr f rentiel e Envoyer par conteneurs train camion bateau e Utiliser des emballages solides et faciles manutentionner pouvant minimiser les d g ts li s au transport e Inclure la liste compl te du contenu des colis ainsi que son poids et sa valeur marchande e Se procurer rapidement les documents d exp dition pour viter d accumuler les taxes de stationnement l arriv e du mat riel sur place e Fournir la documentation technique manuel et sch mas de montage d utilisation et de r paration dans la langue comprise par les utilisateurs Les contacts utiles Ateliers Sans Fronti
7. vue e Penser aux moyens financiers pour la maintenance et la possibilit d un approvisionnement local ult rieur en pi ces et fournitures de rechange car tr s souvent les consommables n existent pas sur place Les principes directeurs applicables au don de mat riel technique e V rifier la coh rence entre l offre de mat riel technique et son utilisation e V rifier que le mat riel est compatible avec le contexte local e Se renseigner sur les questions relatives la s curit des machines Les principes directeurs applicables au don de mat riel informatique e Eviter de donner des g n rations d ordinateurs trop anciennes afin que les carts de formation informatique ne soient pas trop importants entre le Nord et le Sud Il pourrait en r sulter des difficult s techniques susceptibles de g n rer des incompr hensions de mauvaises communications ce qui est contre productif par rapport l objectif initial Cl s USB Internet lecteurs CD DVD e Avoir une tr s bonne connaissance du parc des quipements sources d nergie lectricit r gularit de l approvisionnement fluctuations interruptions caract ristiques voltage fr quence e D velopper une coop ration avec des ONG locales et des b n voles comp tents pour assumer un appui technique local e R fl chir sur le probl me du recyclage du mat riel vers les pays du Sud qui repr sente souvent une alternative pour les entreprises d
8. Gouvernementale concept utilis pour la premi re fois par l ONU en 1946 pour d signer les organisations de la soci t civile Par d finition toutes les organisations qui ne rel vent pas de l Etat Container conteneur emballage g n ralement m tallique et solide aux dimensions normalis es pour le transport de marchandises D douanement Op ration par laquelle l importateur ou l exportateur de marchandise s acquitte de tous les droits taxes et formalit s li s son op ration de commerce international afin de pouvoir retirer ces marchandises de la garde des douanes Maintenance ensemble des actions et ou r sultats des actions permettant de maintenir une machine en tat de marche Mat riel technique mat riels pratiques relevant des applications de la science et de la connaissance scientifique ou th orique Ce type de mat riel concerne la fois les outils et les machines scies cl s anglaises riveteuses foreuses ponceuses appareils de mesure c bles Mat riel informatique logiciels ordinateur processeur imprimante scanners photocopieur modem enceinte disque dur m moire souris clavier cran CD rom Mat riel m dical biom dical termes utilis s pour d signer l ensemble des mat riels et quipements hospitaliers mobilier mat riel de consultation bloc op ratoire de laboratoire clairage diagnostic traitements st rilisation hygi ne r ducation
9. Mat riel param dical proth ses orth ses chaussures orthop diques fauteuils roulants M dicaments essentiels m dicaments qui r pondent aux besoins de sant de la majorit de la population Ceux ci doivent par cons quent tre disponibles en tout temps et en quantit suffisante L Organisation Mondiale de la Sant a labor et r vise p riodiquement une liste des m dicaments essentiels Model List of Essential Drugs qui est modulable selon les pays et s adapte aux diff rents besoins sanitaires Partenariat Relation entre au minimum deux organisations ou groupes de personnes qui s associent dans le but de mettre en uvre un projet Cette relation dynamique doit s inscrire dans la dur e et repose sur une coop ration saine et galitaire entre deux parties Le partenariat doit tre bas sur l change la confiance mutuelle le respect des engagements et la transparence des actions Soci t civile ensemble des mouvements organisations associations ou de simples citoyens ind pendants de l Etat qui agissent en tant que force de proposition et d action dans n importe quel syst me d organisation sociale Leur action peut se situer l chelon local national ou international Leur but est de transformer la soci t afin de la rendre plus conforme leurs int r ts ou leurs valeurs Ce sont des syndicats des associations de consommateurs ou des ONG DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008
10. charge son propre d veloppement Comme tout projet il s accompagne d objectifs qualitatifs et quantitatifs clairement d finis qui respectent la fois Le cycle de projet et les principes d un d veloppement durable Par exemple il est possible d envoyer du mat riel agricole et de soutenir en m me temps la cr ation d une coop rative Aussi l envoi de m dicaments peut s int grer dans un projet plus ambitieux d appui organisationnel la cr ation d un service biom dical e Le don doit tre conforme la politique nationale du pays destinataire sp cialement dans le cadre de l envoi de m dicaments Il est tr s important de se renseigner l avance sur les politiques et les r glementations en vigueur dans le domaine concern directement aupr s de l Ambassade du pays du Minist re des Affaires Etrang res Fran ais de la Chambre de Commerce et d Industrie de la ville de d part ou encore aupr s des autorit s locales fiches 2 et 3 IL est galement possible d obtenir des informations en contactant les centres de ressources tels que les centres RITIMO les r seaux r gionaux d appui la coop ration d centralis e et les associations sp cialis es comme les plates formes logistiques En cas de vide juridique donateurs et b n ficiaires devront prendre contact avec le Minist re charg de la question pour circonscrire l activit Par ailleurs les organisations de solidarit internationale et les organi
11. consid rer que les marchandises entrantes parce qu elles sont marchandes peuvent alimenter des march s licites ou non Ils consid reront donc le mat riel comme de la marchandise import e soumise au r gime douanier de droit commun donc frapp de droits d entr e voire de p nalit s pour tentative de fraude L appr ciation de la finalit de l envoi risque fortement d tre soumise la libre appr ciation des douanes DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 LA GESTION DOUANIERE DE L EXPEDITION Une bonne connaissance des r glementations et des proc dures douani res applicables l envoi de mat riel humanitaire est obligatoire pour r ussir une exp dition Pour ne pas tre d pass par les formalit s administratives li es l acheminement des marchandises et assurer un passage en douanes sans encombres quelques principes sont respecter R gime administratif de l envoi Il faut distinguer plusieurs phases administratives dans l op ration d envoi de mat riel En effet une pr paration minutieuse de l exp dition doit tre assur e en France Dans un second temps pr voir une proc dure de r cup ration du mat riel en douane du pays de r ception est indispensable Cette op ration n cessite une activation des r seaux locaux int gr s dans le partenariat Exportation de la France vers un pays tranger M me si nous vivons dans un espace d nu de fronti res l envoi international
12. d faut par des entreprises priv es y compris des firmes de nettoyage sec Les colis qui arrivent destination sans tre accompagn s du certificat requis sont retourn s leur adresse d origine aux frais de l exp diteur DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 DOMMAGE ILS N ONT PAS PR VU LE M CANICIEN AVEC L AMBULANCE FICHE 6 VEHICULES UN DON DESTINE A AMELIORER LE TRANSPORT D UTILITE PUBLIQUE Des quipements ad quats Les images du Sud v hicul es par les m dias montrent des populations d munies souvent sous quip es par rapport notre niveau de d veloppement technologique Un certain nombre d entre nous pensent alors exp dier des v hicules utilitaires dans le but d quiper des structures au Sud M me si ces r actions partent au d part de mouvements de solidarit spontan s il convient de bien r fl chir avant d engager des actions de ce type En effet l envoi de v hicule peut avoir des impacts n gatifs et parfois m me aggraver certaines situations sur l environnement par exemple Les premi res tapes de la r flexion Les principes directeurs applicables au don de v hicules e S assurer de l utilit du v hicule par rapport aux besoins locaux e Bien conna tre l tat du r seau routier dans lequel on souhaite envoyer e Evaluer la possibilit d un ravitaillement local en carburants et des capacit s d achat du carburant par les parte
13. don a t on r ellement mesur les cons quences de notre geste Une premi re approche peut nous laisser croire que le fait de donner est un acte g n reux et d sint ress conduisant une am lioration des conditions de vie des populations b n ficiaires Cependant il faut bien se rendre l vidence que ce type d action a des effets pervers allant parfois m me jusqu cr er des situations contre productives Bien des op rations de don organis es de fa on anarchique ont occasionn des envois massifs de mat riels inadapt s et usag s dans les pays en d veloppement m dicaments antipalud ens dans les Balkans par exemple Ces efforts qui devaient servir combler les carts d appropriation mat rielle ont finalement servi d placer des stocks inutilisables vers le Sud Dans le m me ordre d id es il faut garder l esprit que les r flexes caritatifs ne changent pas le quotidien des populations long terme mais engendrent plut t des logiques de d pendance En cons quence ils ne favorisent pas le d veloppement de ces pays d veloppement qui sous entend une autonomisation des populations locales C est pourquoi l tape du don ne constitue qu une solution provisoire Except dans les situations d urgence cette solution doit tre minimis e Mieux vaut r fl chir d autres alternatives qui pourront aider les populations impulser leur propre d veloppement Associations collectivit s loca
14. efficace et solidaire Une convention de partenariat peut alors tre sign e par les deux parties d finissant les engagements de chacun et les objectifs r alisables court moyen et long terme Pour vous accompagner dans cette tape vous pouvez prendre contact avec les r seaux r gionaux d appui la coop ration tels que CENTRAIDER Annexes e l faut valuer la pertinence de son projet en comparant les co ts r sultant du transport et du d douanement du mat riel que l on souhaite envoyer avec le co t d un achat sur place Cette d marche peut conduire privil gier une acquisition locale qui permettra en m me temps de dynamiser la production et ou les circuits commerciaux locaux Ensuite il faut valuer le co t global de l exp dition afin de v rifier sa faisabilit Un budget pr visionnel doit tre tabli incluant les d penses stockage co t du transport assurances d douanement r mun ration des interm diaires co t de la formation co t de lentretien et les recettes subventions ressources propres Cette premi re tape permet d estimer de mani re pr cise l impact financier du projet et de mobiliser si n cessaire des fonds compl mentaires DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 e Le don doit s inscrire imp rativement dans une d marche globale d aide au d veloppement Celle ci s inscrit dans la dur e et a pour objectif d aider la population s autonomiser en prenant en
15. infrastructure portuaire adapt e pour le d barquement de la marchandise Le transport routier quant lui est avantageux car il est flexible et conomique Son utilisation d pend des conditions de circulation sur les routes d acc s au point de livraison Cette option permet de transporter une quantit de marchandise relativement importante 3 La r ception des marchandises Les proc dures et les frais de d douanement sont propres chaque pays Il est tr s important de se renseigner au pr alable aupr s des autorit s douani res ou aupr s des services comp tents pour conna tre la d marche suivre La r ception de la marchandise peut tre effectu e par un membre mandat de l association exp ditrice ou par son partenaire local Il faut alors pr senter les documents qui ont t tablis avant l exp dition ainsi que le document d exon ration des frais de douane s il a t obtenu Une pr sentation rapide des documents permet d viter de payer des frais de stockage En transport a rien il faut pr senter la LTA Lettre de Transport A rien une pi ce d identit et les r f rences du vol Pour une exp dition par voie maritime il faut pr senter le connaissement titre de transport maritime et titre de propri t de la marchandise Enfin pour un transit routier le document pr senter est la CMR titre de transport international et contrat entre l exp diteur le transporteur et
16. le chargement en conteneur et permet d identifier les lots A titre d exemple un conteneur peut contenir environ 20 000 livres e Dans certains pays les dons caract re ducatif peuvent tre exon r s des frais de douanes si le pays est signataire de la convention de Florence et du protocole de Nairobi D autres conventions existent renseignez vous sur les conventions propres votre pays partenaire e Pour faciliter l acheminement du mat riel jusqu son lieu de destination final il est n cessaire de pr voir un mode de transport local adapt et du mat riel de d chargement chariot l vateur transpalette Cette association est l initiatrice d une charte sur le don de livres sign e par de nombreux partenaires du Nord et du Sud Elle dite aussi de nombreux outils comme le guide des changes culturels France Afrique ou le guide de coop ration avec les biblioth ques d Afrique et propose un accompagnement de projet www culture developpement asso fr La joie par les livres Rattach au Minist re de la Culture cet organisme cherche soutenir les changes autour du livre d enfants avec les pays en d veloppement IL publie chaque ann e une revue Takam Tikou et anime un r seau d changes permanents avec 80 biblioth ques en Afrique www lajoieparleslivres com Adiflor Association qui alloue des livres aux structures qui souhaitent r aliser un projet autour des livres en fran ais www
17. res e V rifier la disponibilit des accessoires ampoule courroie e Pour le mat riel informatique d connecter les c bles et les conditionner dans l emballage Donner les logiciels adapt s aux ordinateurs e Procurer suffisamment de fournitures sp ciales et de pi ces de rechange pour une dur e minimum de deux ans e Inclure la liste compl te des pi ces de rechange et donner le nom et l adresse du d positaire autoris e R viser le contr le lectrique et m canique et r aliser des tests de s curit lectrique pour certaines machines et quipements e Une fois le mat riel achemin sur place offrir une aide technique sous forme de formation aux utilisateurs et ou au personnel de maintenance e L installation de mat riel de haute technicit se r v le parfois longue et complexe Pr voir un technicien sur place test de fonctionnement Association qui cherche favoriser l insertion sociale et professionnelle de jeunes et adultes en grande difficult travers la r cup ration et la remise neuf de mat riel vocation sociale ou humanitaire L une de ses missions est d assurer la collecte et le recyclage de mat riel informatique usag au profit de projets de solidarit internationale www ateliersansfrontieres org Computer Aid Cette association a pour mission de r quilibrer les in galit s entre Nord et Sud en mati re d quipement informatique en mettant la di
18. terme de formalit s et de droit de douane C est en plus elle qu incombe la responsabilit du d chargement de l accomplissement des formalit s du paiement des taxes ainsi que de l acheminement des marchandises dans la ville b n ficiaire Elle a la possibilit de s informer depuis la France par l interm diaire des autorit s douani res et du Minist re des Affaires Etrang res Ne pas n gliger les partenaires locaux qui sont susceptibles de conna tre les proc dures de r ception ou de rechercher de l information aupr s des services comp tents du pays de destination A l occasion de cette recherche ne pas oublier de demander les documents n cessaires pour d douaner les marchandises les certificats sp cifiques pour l importation de m dicaments et de v tements s il y a lieu le montant des droits et taxes exigibles l importation Les proc dures suivre pour b n ficier de l exon ration des droits et taxes de douanes Documents requis pour effectuer le d douanement Les documents requis sont sensiblement les m mes que ce soit la structure exp ditrice qui effectue elle m me la r ception de la marchandise ou qu elle d l gue cette t che son partenaire local ou encore un interm diaire sp cialis Le d douanement est soumis la pr sentation des documents suivants 1 L attestation d aide humanitaire doit tre remplie par l exp diteur remise aux autorit s douani res
19. DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 SANIRAIDER DON DE MATERIEL Recueil de fiches DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 SOMMAIRE Introduction Le don un acte n cessaire Suite Poser les bases d un partenariat Suite Logistique de l exp dition Suite La gestion douani re de l exp dition Fiche 1 La cha ne de l envoi Fiche 2 Mat riels m dical param dical et m dicaments Fiche 3 Mat riel scolaire et livres Fiche 4 Mat riel technique et informatique Fiche 5 V tements textile Fiche 6 V hicules Lexique Bibliographie Annexes A qui s adresse le recueil de fiches Le recueil est une base de r flexion destin aux associations qui souhaitent envoyer du mat riel humanitaire destination des populations d favoris es des pays du Sud et de l Est IL propose des pistes de r flexion et tente de d velopper des outils p dagogiques pour sensibiliser les futurs porteurs de projets sur les probl matiques du don Accessoirement il apporte des l ments de nature logistique pour rationaliser les exp ditions Comment l utiliser Le recueil se compose de fiches num rot es de 1 8 labor es pour une consultation modulable selon les informations recherch es et le temps dont on dispose 1 fiche introductive 3 fiches th matiques 5 fiches pratiques Liste des dispositifs r gionaux d appui la coop ration et la solidarit internationale ALCID en Pays de la Loire
20. E LA DOTATION A LA PROMOTION DES CIRCUITS LOCAUX Aborder les savoirs pour tous Les in galit s Nord Sud notamment en ce qui concerne les moyens ducatifs conduisent de nombreux acteurs s interroger sur la possibilit d un transfert de mat riel p dagogique au Sud Toutefois les dons de livres fournitures et mat riel scolaire s ils ob issent un lan charitable peuvent conduire de nombreux cueils concurrence au march local sur les march s les fournitures scolaires sont souvent vendues des prix bien inf rieurs ceux pratiqu s en France inadaptation des manuels hors du contexte culturel occidental et des programmes scolaires nationaux assistanat effets pervers de d valorisation des artisans diteurs producteurs revendeurs Les demandes des partenaires sont tr s souvent ax es sur le d veloppement culturel Pour mener bien les projets de ce type on peut prendre contact aupr s des Services Culturels et d Actions de Coop ration SCAC des ambassades de France sur place L appui en terme d organisation et de formation des quipes p dagogiques sur place associ la promotion des circuits locaux de l dition locale peut permettre une politique de valorisation des ressources et des comp tences locales Les premi res tapes de la r flexion e R pondre une demande initi e localement e Prendre contact avec une structure ressource comp tente avant d envisager un don e P
21. adiflor org 17 Charte du don de livres Culture et d veloppement www culture developpement asso fr 8 Plates formes sp cialis es dans l envoi Cap Humanitaire Bioport Depuis 2004 une dizaine de plateformes logistiques associatives et ou d approvisionnement se sont mises en r seau au niveau fran ais et ont en commun de proposer un service technique aux porteurs de projet Voir www humatem org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 FICHE 4 Fe MATERIEL TECHNIQUE MATERIEL INFORMATIQUE ge UNE DOTATION POUR LUTTER CONTRE LA FRACTURE NUMERIQUE La technologie au service de la solidarit Le volume des d chets techniques et informatiques conna t une forte croissance dans les pays du Nord due un taux d quipement de plus en plus lev et l obsolescence tr s rapide des nouvelles technologies Des op rations de reclassement vers les pays du Sud sont alors envisag es pour r pondre une hypoth tique demande des populations Cependant l afflux de mat riel tend cr er de nouveaux besoins en d calage avec les techniques locales Les premi res tapes de la r flexion e Privil gier un achat local e R fl chir sur les conditions techniques g n rales les comp tences des utilisateurs et les formations apporter au personnel de maintenance avant d envisager une exp dition Envoyer du mat riel adapt aux pratiques locales et l initiative pr
22. apr s signature par les services des pr fectures de police pour les villes de Paris Lyon et Marseille Dans les autres cas ce document est obtenu aupr s de la mairie de la commune de d part de l envoi DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 les copies des documents exig s par la douane fran aise liste de colisage certificat de don facture pro forma Les originaux du contrat de transport LTA connaissement ou CMR selon le type de transport les documents requis par les autorit s locales pour l importation de marchandises sur leur territoire les ventuels laisser passer obtenus aupr s de l Ambassade du pays en question Paris ou toute d claration permettant de faciliter les d marches de d douanement L organisme charg de la r ception devra informer l avance les autorit s officielles de la date d arriv e de la marchandise de son objectif humanitaire les pr cautions prendre avec le mat riel ainsi que l identification des taxes pouvant tre exig es par la douane Enfin il faut que l association exp ditrice ait valu dans son budget initial les sommes n cessaires pour payer les droits de douane et les taxes moins qu elle n ait r ussi obtenir l avance une exon ration Avantages et risques financiers de l envoi Dans le cadre de l envoi de mat riel but humanitaire il est possible de b n ficier d avantages fiscaux et douaniers en F
23. ateurs de v tement d occasion communiqu e par l Union Europ enne Cette d marche permet d viter de perturber l quilibre conomique fragile des pays destinataires e Organiser une braderie en France en vendant les v tements bas prix La somme r colt e doit permettre au partenaire local d acheter sur place e Privil gier l apport une structure ferm e type orphelinat ou centre d accueil pour enfants des rues afin de limiter les in galit s entre ceux qui b n ficient du don et les autres e Soutenir les projets d changes commerciaux entre les magasins au Nord qui poss dent des invendus et les structures au Sud qui commercialisent le v tement dans le but de cr er des emplois de part et d autre co d veloppement e Privil gier un don aux grands r seaux caritatifs fran ais cr ant autour de la fili re du recyclage de v tements des emplois d insertion e Condamner l id e de se d barrasser de ses surplus en les envoyant aux personnes les plus d munies m me si celles ci ne disposent de rien e Proscrire la d marche du don de v tements long terme qui ne change pas le quotidien des populations et engendre au final une situation de d pendance e Garder l esprit que la g n ralisation d appels collecte aupr s du grand public perp tuent l id e que ce type d action est positive alors qu elle n aboutie aucune sensibilisation r elle autours des enjeux du d velopp
24. ation de Parents d El ves sur place APE qui vendra prix r duit les ouvrages r cup r s ou aider au montage d une coop rative scolaire qui permettra de r duire les prix des fournitures Fournitures et mobilier scolaire e Restreindre les envois de consommables cahier stylo crayon classeur cartable trousse pochette plastique qui co tent beaucoup moins chers sur les march s locaux et qui ne repr sentent qu une aide ponctuelle allant l encontre des principes du d veloppement durable en maintenant les b n ficiaires d pendants de l aide e Penser que le mobilier envoy dans les tablissements n est pas toujours adapt aux dimensions des classes DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 e Demander un devis aux entreprises et artisans locaux afin d valuer le co t et la pertinence d un don de mobilier scolaire souvent volumineux et donc tr s cher l envoi Les principes directeurs applicables au don de livres de biblioth que e Inscrire le don de livres dans le cadre d un projet global d appui au d veloppement culturel et l acc s documentaire e Privil gier le soutien des partenaires africains porteurs d un projet de cr ation de biblioth que ou souhaitant enrichir leur fonds de livres Ensuite encourager les formations de l quipe p dagogique Un travail d appropriation des TIC techniques d information et de communication aupr s des professionnels de l info
25. bles au dons de m dicaments r vision 1999 WHO EDM PAR 99 4 26 pages OMS Liste mod le des m dicaments essentiels WHO Drug Information Vol 13 n 4 1999 OMS Nouveau kit sanitaire d urgence 98 m dicaments et mat riel m dical pour une population de10000 personnes pendant environ 3 mois WHO DAP 98 10 OMS Principes directeurs pour l limination des produits pharmaceutiques non utilis s pendant et apr s les situations d urgences 1999 44 pages OMS Kosovo vers de bonnes pratiques en mati re de dons M dicaments Essentiels Le Point n 27 1999 p 27 OMS Situation d urgence encourager les dons utiles payer pour les dons inad quats M dicaments Essentiels Le Point n 27 1999 p 28 Documents en ligne www caphumanitaire org Compte rendu de la r union du Groupe de Travail sur le Don de Mat riel M dical des lundi 22 et mardi 23 mars 2004 Note technique sur les dons but humanitaire leur pertinence les alternatives Le don dans les projets de solidarit internationale Pratiques et enjeux 2003 gt www centraider org compte rendu de la r union Orl ans le 18 juin 2004 Pour une plate forme logistique d envoi de mat riel en r gion Centre gt Des principes pour l envoi de mat riel www culture developpement asso fr Compte rendu de la rencontre Le don de livres dans les projets de solidarit internationale pratiques et enjeux 11 janvier 2003 Lill
26. bles sur place Chercher agir dans la continuit en envisageant d autres alternatives campagne de pr vention appui organisationnel la cr ation d une structure de sant paiement d abonnements de revues m dicales du pays concern participation au renforcement des comp tences des agents de sant financement de formations locales aide la cr ation de mutuelle villageoise soutien la mise en place d une officine avec quelques milliers d euros vous pouvez appuyer la cr ation d une pharmacie auto g r e qui revendra des m dicaments g n riques agir sur les l ments potentiellement pathologiques eau d chets malnutrition hygi ne appuyer les m decines traditionnelles locales La logistique de l exp dition e Se rapprocher des autorit s sanitaires de la zone concern e et tudier avec elles les besoins des diff rentes unit s de soin e La d signation g n rique et la date de p remption devront tre mentionn s dans la liste de colisage document n cessaire l envoi e Le don doit tre conforme aux politiques sanitaires en vigueur dans le pays Une e Les produits seront conditionn s en cartons Certaines marchandises vaccins tant tr s autorisation d importation est n cessaire pour certains produits et selon les destinations Ce document est d livr par le minist re de la sant du pays e Faire r viser le mat riel m dical par des sensibles et fragiles
27. ce des services d ambulances dans des pays en difficult www ambulanciers ifrance com Chantier d insertion Nature et Technique Partenaire d Humanis ce chantier remet en tat des v hicules tout terrains et les am nage la demande des associations de solidarit internationale www humanis org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 LEXIQUE Aide au d veloppement aide qui s inscrit dans la dur e car elle pour objectif de lutter contre les formes de pauvret end miques Elle concerne la fois les aspects sociaux environnementaux conomiques et politiques Aide humanitaire concept regroupant l aide d urgence destin e apporter une assistance rapide aux populations soins m dicaux nourriture et l aide post urgence qui concerne la reconstruction ou l appui des activit s plus durables comme le d blaiement des routes par exemple D veloppement durable il correspond un mode de d veloppement int gr cherchant concilier le progr s conomique et social et la pr servation de l environnement consid rant ce dernier comme un patrimoine transmettre aux g n rations futures ASI Association de Solidarit Internationale appellation qui recouvre tous les types d associations qui agissent dans le domaine de la solidarit internationale d fense des droits de Homme aide d urgence campagne de sensibilisation projet de d veloppement ONG Organisation Non
28. clich s ou des messages qui seront mal per us A long terme certains dons tendent m me changer de mani re irr versible les comportements en cr ant de nouveaux besoins totalement inadapt s aux contextes locaux Nous voyons bien alors la contradiction avec l id e d un d veloppement qui sous entend une autonomisation et la satisfaction des besoins locaux Si malgr ces mises en garde il vous appara t pertinent d exp dier du mat riel de multiples pr conisations sont prendre en consid ration et notamment pour l envoi de m dicaments fiche 4 e Dans un premier temps le don doit faire l objet d une d marche concert e avec un partenaire local clairement identifi fiche 1 IL est fondamental de se donner le temps d analyser la r alit d une demande et de comprendre les motivations de la personne qui la formule A quoi bon envoyer un ordinateur dans un village o il n y a pas l lectricit ou si personne n est en capacit de l utiliser L identification des besoins est obligatoire mais elle n est pas forc ment ais e Pour distinguer les besoins r els des besoins suppos s la rencontre avec les populations et les organisations locales doit faire l objet d une mission exploratoire Sur cette base il faut construire une relation partenariale qui s inscrit dans la dur e repose sur un travail men ensemble sur l change le dialogue et la compr hension mutuelle permettant une action
29. e La Charte du don de livres Le guide du partenariat Nord Sud Le guide de coop ration avec les biblioth ques d Afrique gt www diplomatie gouv fr CERCOOP fiche d information sur l envoi de mat riel humanitaire www remed org Don de m dicaments des principes pour une action efficace wWwWw humatem org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008
30. e Y a t il besoin d un lieu de stockage Quel mat riel de d chargement faudra t il mobiliser les implications des partenaires dans le projet comment diviser les frais ou les b n fices d finir les responsabilit s et les couvertures assurances de chacun la dur e du partenariat les modalit s de suivi peut tre par un calendrier de rencontre un engagement mutuel des partenaires au niveau du respect des modalit s du projet ne pas oublier de signer Bien videmment toute cette phase d laboration de la convention doit tre la r sultante d une n gociation dans le respect des sp cificit s culturelles de chacun Par exemple les concepts de responsabilit ou d assurance ne sont pas connus dans tous les pays ne sont pas int grer dans toutes les cultures ou sont per us diff remment Pour vous aider dans cette tape n h sitez pas prendre contact avec les structures d appui la coop ration internationale tels que les r seaux r gionaux cf Annexes Vous pouvez galement consulter le guide de Coordination SUD sur le partenariat 4 Guide partenariat t l chargeable sur www coordinationsud org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 LA LOGISTIQUE DE L EXPEDITION A la base de tout projet de don une phase pr alable permet d identifier clairement la pr sence d un besoin local et de constater que le mat riel n cessaire pour r pondre ce besoin est introuvable sur
31. e association cherche am liorer les soins dans les pays en d veloppement et soutient la reconnaissance du m dicament comme produit de d veloppement durable Elle a dit un guide sur les dons de m dicaments intitul s Dons de m dicaments des principes pour une action efficace www remed org Humatem C est une banque de mat riel m dical qui a pour objectif de structurer et d optimiser les dons de mat riel m dical entre les acteurs de la sant et les acteurs de la solidarit internationale Pour aider les associations dans leur d marche de don et d envoi de mat riel humanitaire Humatem a dit un guide complet intitul Equiper une structure de sant 5 tapes pour r ussir www humatem org Centrale Humanitaire M dico Pharmaceutique C est un tablissement pharmaceutique qui vend des m dicaments g n riques destin s tre exp di s dans le cadre d actions humanitaires www chmp org Pharmaciens Sans Fronti res Lutte pour l am lioration de la sant aupr s des populations les plus d munies www pfsci org l Pour la mise en service et la formation du personnel vous pouvez faire appel au fabricant de mat riel des prestataires de services ou des associations sp cialis es Biologie Sans Fronti res Entraide Biom dicale Radiologie Sans Fronti res DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 FICHE 3 ne ue LIVRE FOURNITURE SCOLAIRE ET MOBILIER SCOLAIRE GENIAL NON PI mu D
32. e de mieux comprendre les demandes et d agir dans un contexte de co responsabilit et de co gestion Le partenariat doit tendre autant faire ce peu dans ce sens Que signifie le concept de partenariat Un partenariat est un processus dynamique qui repose sur une vision partag e autour d objectifs r ciproquement b n fiques D passant la relation donateur receveur il cherche cr er une v ritable relation d change bas e sur une confiance r ciproque qui s inscrit dans la dur e Il suppose de la transparence notamment financi re de l information mutuelle ainsi que la reconnaissance de ce que chacun peut apporter au niveau des comp tences et des moyens Plus g n ralement il vise renforcer la participation des soci t s civiles afin d obtenir une am lioration de leurs conditions de vie Le partenariat se construit autour d une probl matique et des pistes de travail qui permettent d envisager en commun des solutions aux probl mes des populations locales La convention de partenariat formalise la volont de travailler ensemble et fixe les objectifs g n raux du partenariat A partir de l il faut fixer des objectifs r alisables et en m me temps d finir les moyens mettre en uvre pour atteindre ces diff rents objectifs Les engagements et les responsabilit s de chacun se mat rialisent dans un contrat Pour se procurer le mat riel quelles sont les solutions retenues dons achat sur place
33. ement DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 La logistique de l exp dition e Se renseigner sur les politiques d importation 1 de textiles et de v tements du pays dans lequel la marchandise doit tre envoy e e D finir tr s pr cis ment les b n ficiaires des dons avec l aide de partenaires locaux fiables e Sur certaines destinations pour des questions sanitaires les v tements et le linge V tements d j port s chaussures draps etc doivent tre d sinfect s avant l exp dition Dans ce cas il est n cessaire de pr senter un certificat de d sinfection 2 e Trier les v tements collect s pas toujours en bon tat pour r duire les co ts li s au transport e S lectionner les habits par ge et par type afin de former des kits qui permettront une distribution plus ais e sur place 1 kit pantalon 1 kit robe Les contacts utiles Label Solid R e l est possible de faire compresser les v tements pour constituer des ballots moins volumineux Se renseigner aupr s d Emma s France e Conditionner les textiles dans des cartons ou dans des grands sacs herm tiques protection efficace contre l humidit e Stocker les v tements dans un endroit propre et sec par respect des mesures d hygi ne e Eviter d entreposer trop longtemps les marchandises car les rongeurs sont susceptibles de faire leurs abris dans les cartons Label thique initi par une do
34. es r gles douani res ne sont pas tablies express ment Par exemple en R publique D mocratique du Congo l exp diteur de marchandise humanitaire doit s adresser directement aux instances douani res de la RDC Dans d autres pays la l gislation sur les importations est tr s stricte et ne permet pas de d rogations pour les importations caract re humanitaire Il est possible de se renseigner sur la l gislation douani re par l interm diaire des Minist res des Affaires Etrang res en contactant les ambassades de France dans les pays destinataires ou en se r f rant certaines conventions fiscales bilat rales ou multilat rales internationales pr voyant des all gements ou des d rogations en mati re de d veloppement et d humanitaire La plupart des Minist res des Affaires Etrang res des pays de destination poss dent des sites Internet faciles d acc s avec de nombreuses informations sur les dispositifs douaniers DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 Recueil du mat riel don ou achat Fiche 1 LA CHAINE DE L ENVOI Au d part Pas de transport non organis pour les petits volumes oui Moyens de transport location de v hicules Transporteur professionnel Le stockage peut se faire dans un domicile personnel au si ge de Stock volumineux oui cr non l association Attention aux Entrep t contraintes de Garage Eu stockage rongeurs Hangar mat riel v
35. eur Dans ce cas il faut disposer d une rampe de d chargement Le v hicule doit ensuite tre cal et sangl l int rieur du conteneur Il faut veiller d brancher la batterie et vider le r servoir Cette solution n est envisageable que si les dimensions du v hicule sont inf rieures celles du conteneur e La deuxi me option consiste exp dier en roulier Dans ce cas il faut acheminer le v hicule au port d embarquement Le v hicule doit avoir pass le contr le technique et tre assur pour le transport Il sera alors remis aux dockers qui proc deront au chargement du navire L avantage de cette option est qu il n y a pas de contraintes de dimensions mais elle n existe pas sur toutes les destinations e Le tarif du transport d pend des dimensions du v hicule et de la cat gorie e Le v hicule sera livr au port o il devra tre r cup r par le destinataire Il n existe pas de possibilit de r acheminement du v hicule jusqu au lieu de destination finale donc pour les pays enclav s cela suppose qu il faut venir r cup rer le v hicule au port du pays d entr e Les contacts utiles Ambulanciers Sans Fronti res Association humanitaire charg e d apporter des soins et du mat riel m dical aux populations lors de catastrophes naturelles ou de situations exceptionnelles Sa vocation est galement d apporter un soutien technique mat riel et logistique dans l organisation et la mise en pla
36. iale de la Sant Celle ci veille la qualit des dons initiative de Bamako Ne pas oublier d indiquer la DCI D nomination Commune Internationale des m dicaments et le nom de la mol cule g n ralement conditionn s en France sous des appellations inconnues localement et donc inutilisables sur place Garder l esprit que le don de m dicaments ne constitue pas l aboutissement d un projet mais il est juste un moyen ponctuel pour atteindre un objectif de sant pr cis la plupart du temps pour r pondre un besoin local non satisfait et ne pas oublier de prendre en compte tout ce qui touche au probl me de r sistance bact rienne Les principes directeurs applicables au don de mat riel m dical et param dical Privil gier la fabrication du mat riel param dical brancard fauteuils roulants sur place pour faire fonctionner les ateliers locaux quand ils existent Penser contacter les structures de sant priv es sur place qui peuvent fournir des soins aux personnes faibles ressources en change d un don de mat riel m dical 15 Vous pouvez contacter l Ambassade du pays de destination pour conna tre la politique de sant et les r glementations concernant la cr ation de structures de sant les quipements m dicaux et les dons DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 R fl chir sur les formations dispenser aux utilisateurs et s assurer que les produits consomm s sont disponi
37. ion Rh ne Alpes et du minist re des Affaires Etrang res juin 2005 20 pages n ISBN 2 9524411 0 3 RECIPROCITES DES RELATIONS NORD SUD Savoirs du Sud connaissance scientifiques et pratiques sociales ce que nous devons aux pays du Sud Ed Charles L opold Mayer DD 105 1999 126 p RITIMO juillet 2006 Le don une solution 96 p ISBN 2 914180 25 X SOLIDARITES NORD SUD Guide pratique pour une aide r fl chie et efficace initi par la R gion Ile de France mars 2003 P riodiques Auteur 1997 De l efficacit de l action humanitaire Revue Tiers Monde juillet 1997 tome 38 n 150 240 p HOURS B 1998 L ge humanitaire de la solidarit la globalisation Politique Africaine JEAN F 1997 Le triomphe ambigu de l aide humanitaire Revue Tiers Monde Edition LECOMTE BJ NAUDET JD Survivre gr ce R ussir malgr aide Autrepart Les cahiers de sciences humaines n 13 2000 301 p REMED Pour am liorer la qualit des dons de m dicaments 2001 22p RIENSTRA D 2000 Pourquoi les dons de m dicaments continuent ils d tre inappropri s Revue des questions humanitaires dition date de l dition DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 SCHULTZ D Dans quelles conditions envoyer du mat riel vers les pays du Sud La Lettre de l Espace Nord Sud revue n 2 mars avril 2000 Edition date d dition Rapports et documents officiels OMS Principes directeurs applica
38. jet est il envisageable formation maintenance approvisionnements ult rieurs le projet s inscrit il dans une logique de d veloppement c est dire aboutira t il une autosuffisance locale Est il possible de tenir ces engagements long terme Suis je un partenaire de confiance Le don ne rend pas toujours service celui qui il est destin Donner tel enfant tel village plut t qu tel autre a souvent sur le terrain des cons quences que le donateur est loin d imaginer Cela peut augmenter les discriminations et les tensions entre populations voire m me en cr er des nouvelles La teneur d un contrat Le contrat de partenariat doit n cessairement contenir des l ments cl s permettant d tablir un cahier des charges et un planning de travail La r daction et la signature des contrats ne sauraient intervenir qu apr s la phase pr alable de dialogue et de d couverte mutuelle Elle doit contenir l identit des partenaires au projet leur statut leur nationalit l intitul du projet ses buts et ses objectifs suite l identification des besoins et la r flexion commune sur les contours du projet les moyens que le projet mobilise DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 l implication respective des partenaires leurs apports respectifs un bref r sum des comp tences de chacun les modalit s d actions quel mode de transport choisir pour acheminer la marchandis
39. le destinataire sign e entre ces trois intervenants La derni re tape consiste acheminer la marchandise jusqu son lieu de destination finale IL faut pr voir un mode de transport adapt au mat riel et aux voies d acc s ainsi que du mat riel 7 Sous condition bien s r que le domicile r ponde aux conditions de stockage 8 Local communal entreprises sp cialis es dans l entreposage des stocks plate forme logistique humanitaire Les emballages couramment utilis s sont les sacs cartons caisses palettes 10 Il est ventuellement possible d envisager un groupage avec d autres porteurs de projet pour r duire les co ts de l exp dition DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 de d chargement transpalette chariot l vateur C est une tape qui peut s av rer compliqu e et on reuse au final Documents n cessaires au transport La liste des documents demand s varie d un pays l autre mais certains justificatifs sont indispensables pour le transport international des marchandises Attention certains documents parmi la liste suivante peuvent tre demand s en anglais Attestation d aide humanitaire c est un formulaire dit par les services des douanes afin de simplifier les proc dures douani res pour le mat riel humanitaire Il indique l objet de l exp dition destination mode de transport itin raire contenu des colis Ce document est obligatoire pour les association
40. les tudiants particuliers de plus en plus d acteurs de la coop ration internationale souhaitent envoyer du mat riel humanitaire Mais force est de constater que ces initiatives souvent parses et unilat rales posent de nombreux probl mes e Sile don n est pas labor et concert avec un partenaire fiable dans le cadre d un projet de d veloppement pr cis il risque de bouleverser les dynamiques du march local Aussi fragile soit l conomie d un territoire sa capacit engendrer de l emploi est vitale pour la survie de sa population Prenons un exemple concret l envoi de bancs dans une cole met en p ril l activit des artisans qui ne trouvent plus de d bouch s pour leurs marchandises Dans cette situation pourquoi ne pas privil gier un achat sur place assur ment plus pertinent par rapport au contexte local Autrement dit l envoi de mat riel se justifie uniquement s il est introuvable sur place Il est fondamental de bien r fl chir l impact d un don avant d envisager une quelconque op ration e _L envoi de mat riel pose aussi la question de son ad quation avec l environnement technique conomique et social Peut on trouver sur place les comp tences les moyens financiers et les pi ces de rechange n cessaires au bon fonctionnement des quipements Une association qui envoie un tracteur en Afrique sans se soucier de son entretien va se heurter de nombreuses difficult s Tr
41. marchandises dangereuses Chaque colis doit tre clairement tiquet en indiquant le lieu de destination le nom l adresse et le t l phone de l exp diteur Un tiquetage soign garantit une gestion efficace des stocks et une arriv e s re des colis La r sistance du mat riel d empaquetage est un facteur prendre en compte du fait du risque de chocs pendant les op rations de manutention Toutes les caract ristiques sp cifiques sont noter fragile r frig rable Le chargement de la marchandise est obligatoirement r alis par l exp diteur Celui ci peut solliciter l aide du personnel d une plate forme logistique humanitaire mais il doit absolument tre pr sent lors de l op ration En effet l assurance ne couvrira pas les dommages car l association exp ditrice est consid r e comme la seule responsable 2 Le transit Choisir un mode de transport international appropri en fonction du volume du type de mat riel de la destination et du budget disponible Le transport a rien est l option la plus rapide et la plus s re mais galement la plus ch re Elle est g n ralement utilis e pour r pondre des besoins urgents en approvisionnements et permet d atteindre des zones loign es Pour le transport maritime les d lais de livraison peuvent tre plus longs et les formalit s de douane plus complexes C est une solution relativement conomique qui n cessite de pr voir une
42. naires e Penser la possibilit d un approvisionnement en pi ces d tach es sur place ou envoyer des pi ces de rechange avec la marchandise e R fl chir sur le type de v hicule envoyer fourgon break 4x4 e R fl chir sur les comp tences des utilisateurs pour limiter les risques d accidents de la route e Exp dier des v hicules en tat de fonctionnement qui ne risquent pas de tomber en panne avant m me l arriv e au port d embarquement e Faire valider le contr le technique du v hicule et penser au budget pour souscrire une assurance sur place e V rifier le niveau de pollution du v hicule pour viter d aggraver la pollution atmosph rique galopante e R fl chir sur les moyens financiers disponibles pour l entretien et la maintenance r guli re du v hicule e Etablir avec le partenaire des r gles d utilisation du v hicule en identifiant une personne responsable sur place qui s occupera de ces aspects l 19 A A Les v hicules faisant l objet de don sont des ambulances des bennes ordures des cars des camions de pompiers ou des camions de transport de marchandises DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 La logistique de l exp dition e Avant de r cup rer des v hicules il convient de se renseigner sur les possibilit s d exp dition en fonction de la destination et des dimensions du v hicule e La premi re option est d envoyer le v hicule en conten
43. ocaux non satisfaits accompagner des villages monter leur propre officine et soutenir le projet par le biais de formation la gestion des stocks du personnel local par exemple Depuis le 27 f vrier 2007 une loi interdit aux associations but non lucratif d envoyer des m dicaments non utilis s Les pistes ci dessus sugg r es devraient donc se g n raliser Les premi res tapes de la r flexion Bien conna tre les politiques de sant en vigueur dans le pays o l on souhaite envoyer du mat riel m dical et des m dicaments car le don conduit de nombreux cueils concurrence au march local dangerosit des produits Ne pas envoyer sans se faire aider par un sp cialiste de la sant Les principes directeurs applicables au don de m dicament Acheter sur place ou dans une centrale d achat les m dicaments g n riques qui permettent l acc s aux soins moindre co t aux populations locales De plus il n est pas rare de voir augmenter la revente des m dicaments envoy s car les enjeux financiers peuvent tre consid rables le prix d un m dicament peut atteindre trois fois le montant d un salaire local Les m dicaments acquis doivent respecter la liste des m dicaments essentiels en vigueur dans le pays ou d faut la liste d pos e par OMS concernant les m dicaments essentiels Consulter les principes directeurs applicables au don de m dicaments labor s par l Organisation Mond
44. ociations ayant un statut d d utilit publique gt dans le pays en question ce qui implique qu elles aient un si ge et une reconnaissance sur place Attention la corruption M me s il faut tre en relation avec les sph res administratives et avoir des partenaires locaux familiaris s avec les milieux douaniers il ne faut pas tomber dans la d rive facile de la corruption en particulier sur certaines destinations d Afrique et d Am rique Latine Le soutien d une personnalit importante comme par exemple un directeur de lyc e peut aider d jouer certains pi ges 1 Voir fiche La logistique de l exp dition 5 Pour assurer un d douanement rapide l association donatrice doit avoir n goci les exon rations de droits et taxes avant l arriv e de la marchandise En effet une marchandise bloqu e en douane plusieurs semaines engendre des frais tr s importants DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 O se renseigner sur les formalit s douani res Les renseignements en France selon la nature du mat riel exp di les exigences douani res sont plus ou moins importantes IL faut s informer aupr s des commissions de transport des ambassades ou des Chambres de Commerce et d Industrie Les renseignements l tranger il faut savoir que les formalit s douani res remplir pour le d douanement des marchandises varient beaucoup d un pays l autre Dans certains pays l
45. ol humidit gt oui on Remise en tat R paration Peinture Nettoyage gt Envisager l acheminement 3 transport 0 Emballage tiquetage 0 groupage 0 Attention aux risques de Choix du moyen de d t rioration et au respect de la cha ne du 17 froid Choix des compagnies ou entreprises Arriv e dans A l arriv e de transport le pays Pr sence d au moins un destinataire partenaire Formalit s douani res et administratives D chargement Transport local A l arriv e DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 ANTI OBESE ve ACNE c o P AIM Re FICHE 2 MEDICAMENTS MATERIELS MEDICAL ET PARAMEDICAL UN SOUTIEN POUR FACILITER L ACCES AUX SOINS Une vigilance toute particuli re L envoi de mat riel m dical fait partie des pistes les plus couramment utilis es pour mener bien les projets Mais cet envoi doit s inscrire dans un cadre de r flexion plus large les dons de m dicaments et ou de mat riel vont ils dans le sens des politiques locales de sant notamment dans le domaine de la fabrication de m dicaments Certains pays s engagent en effet dans la fabrication de g n riques permettant l acc s aux soins au plus grand nombre Les acteurs du Nord peuvent alors s engager dans des partenariats r pondant des pathologies sp cifiques ou des besoins l
46. on adapt s et non r utilis s Par exemple sous couvert de faire un acte g n reux certaines grandes entreprises du Nord se d barrassent ainsi moindre frais de leur mat riel dont le recyclage en Europe est tr s strictement r glement et a un co t lev m dicaments ordinateurs e De mani re paradoxale l envoi d quipements encourage et renforce la corruption les flux non concert s de mat riels et la fa on dont ils sont attribu s telle ou telle structure sans implication pr alable des populations peut entra ner une d responsabilisation des utilisateurs locaux et des dysfonctionnements dans la gestion quotidienne Ainsi les m decins qui re oivent des m dicaments depuis plusieurs ann es sont tent s d en revendre une partie pour leur compte Autre exemple significatif l ordinateur donn une cole est r cup r par le directeur de l tablissement des fins personnelles e Enfin l envoi de mat riel semble avoir des incidences sur l identit culturelle des pays destinataires En effet tout quipement con u par et pour notre culture interf re avec les repr sentations et les savoir faire des populations qui re oivent Ceci est particuli rement vrai pour les livres envoyer des livres dans le pays du Sud peut avoir des cons quences plus lourdes qu on ne le pense Il peut tre source de d sinformation d uniformisation des cultures et d incompr hension et peut v hiculer des
47. on des stocks emballage exp dition et servent d interface entre les professionnels du transport et les associations humanitaires en recherchant les meilleures propositions en transport routier maritime et a rien Le secteur du transport international s av re relativement complexe Pour que le transport soit le plus simple possible il faut faire appel un commissionnaire en douane gt rendant les rapports avec les autorit s douani res plus souples et plus rapidesf Dans certaines circonstances il est n cessaire de s attacher les services d un commissionnaire de transport dont le r le est de faire parvenir la marchandise jusqu son lieu de destination finale En transit maritime ou a rien la pr sence du commissionnaire de transport est indispensable Ce n est pas le cas du transport routier puisque les membres de l association peuvent louer et conduire le v hicule transportant leurs marchandises Les tapes du transport de mat riel 1 La pr paration du mat riel Trouver un lieu de stockage adapt qui doit tre sec s curis et accessible aux types de v hicules dont on dispose Par exemple les m dicaments ont besoin d un endroit frais et ventil voire m me pour certains d une temp rature contr l e La praticit du lieu c est dire sa taille sa capacit et son accessibilit est un l ment qu il ne faut pas n gliger dans son projet Il est 5 Pour en savoir plus sur le transp
48. ons qui respecteront ces sp cificit s culturelles Collectivit s locales associations de solidarit internationale associations de migrants OSIM Si les missions exploratoires sont au dessus des moyens personnels de l association ou du budget global pr vu pour l envoi de mat riel il semble int ressant de se mettre en contact avec les OSIM qui ont un une bonne connaissance du terrain La d marche de partenariat d marre sans doute partir de cette phase La liste des OSIM en France est disponible au sein du FORIM qui recense aussi des r seaux locaux www forim net 3 Il est possible de contacter les plates formes fran aises reconnues ou les associations qui ont des partenaires de longue date dans le pays DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 en subvenant aux besoins r els et non aux besoins estim s en recherchant des compl mentarit s de comp tences et de moyens qui permettront de faire un don ad quat Pourquoi cr er un partenariat Cr er un partenariat permet d organiser un don selon des modalit s pr cises des besoins identifi s avec des personnes ou des groupes directement concern s et en fonction du contexte politique conomique juridique et social local Pour ces diff rentes raisons il repr sente un cadre pertinent de mise en uvre du don Il permet galement de fonder une relation bas e sur l change Ce n est que dans ce contexte que l on peut parler de d veloppement et d intercul
49. ort vous pouvez vous procurer le guide dit par Bioport Guide pour une exp dition r ussie ou les contacter directement en r gion Rh ne Alpes Voir aussi Cap Humanitaire en r gion Nord pas de Calais www bioport asso fr et www caphumanitaire org 6 Afin d effectuer les op rations de d douanement des marchandises la sortie du territoire fran ais l association devra obligatoirement solliciter les services d un commissionnaire en douane quel que soit le mode de transport utilis DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 galement possible de stocker son domicile ou de louer un espace sp cialement con u cet effet selon la taille de la marchandise Selon la destination et en fonction de la valeur marchande certains produits comme les m dicaments et les v tements doivent tre soumis des contr les avant exportation d sinfection contr le sanitaire contr le qualit contr le s curit NB Dans le cas de m dicaments une vigilance particuli re est observer en ce qui concerne la date de p remption minimum 1 an de validit des produits L emballage doit tre adapt la nature des produits au mode de transport utilis et doit d pendre du mode de chargement Il est possible de conditionner soi m me les marchandises ou de rechercher une aide aupr s de professionnels notamment lorsque la marchandise r clame un emballage sp cifique caisse en bois tanche emballage pour
50. place Au terme de cette phase il est n cessaire de se pencher sur la logistique de l exp dition dans le but de rentrer dans un cycle op rationnel Celle ci doit tre pr par e avec soin afin de r duire les co ts maximiser son utilit et viter les d sagr ments li s au transport Elle s ex cute en plusieurs tapes d finition du co t de l exp dition pr paration des marchandises nature des produits stockage et chargement conditionnement tiquetage R alisation de l exp dition choix du mode de transport a rien maritime routier solutions d acheminement groupage bagages accompagn s documents fournir pour les d marches en douanes assurance ventuelle r cup ration des marchandises r mun ration des interm diaires taxes diverses et droit de douane l arriv e r ception post acheminement Quelques recommandations Envoyer du mat riel de bonne qualit par respect des populations destinataires du don Etant donn le co t d un fret la marchandise exp di e doit avoir une valeur marchande suffisante qui justifie son envoi Autrement dit il s agit de ne pas rentrer dans la logique de recyclage charitable Contacter des plates formes associatives sp cialis es sur les aspects logistiques susceptibles d assurer le stockage le conditionnement et l exp dition Ces structures proposent un accompagnement individualis des projets un appui logistique gesti
51. rance et dans le pays destinataire Ce sont des l ments qu il ne faut pas n gliger tant donn le co t d une exp dition et les moyens relatifs d une association R cup ration de la TVA en France Sur le plan fiscal un organisme sans but lucratif dont la mission est d envoyer des biens l tranger dans le cadre de son activit humanitaire est autoris en application de l article 275 II du Code G n ral des Imp ts tre affranchi de la TVA pour les biens qu il destine l exportation ainsi que les services portant sur des biens export s Une exon ration de TVA est possible en se procurant une attestation d livr e par le service des imp ts le plus proche du si ge de l association certifiant que les biens sont destin s faire l objet d un envoi but humanitaire Exon ration des frais de douanes l tranger Que ce soit en Afrique Asie Am rique Latine ou en Europe toutes les marchandises import es sont soumises aux droits de douane et aux taxes L organisme exportateur s il est reconnu par l Etat destinataire du don et s il a sign une convention pourra b n ficier d exon rations de droits de douane Il peut tre int ressant d aller directement n gocier les possibles exon rations avec l Etat du pays de destination ou de passer par Les interm diaires locaux Cependant les d marches pour obtenir une telle convention ne sont pas ais es Celles ci sont parfois r serv es aux ass
52. rivil gier lachat sur place pour viter une concurrence d loyale avec le march local ou avec le secteur conomique de l dition e Appuyer la diffusion ou l dition d crits en langues locales qui constituent un enjeu culturel majeur pour les pays en d veloppement e Respecter la Charte du Don du Livre labor e par Culture et D veloppement en partenariat avec d autres associations voir rubrique Contacts utiles Les principes directeurs applicables au don de mat riel scolaire Les livres e Identifier les besoins exacts des b n ficiaires e Trier Les ouvrages une premi re fois en fonction de l tat physique des documents e Ensuite s lectionner les manuels avec l aide d un biblioth caire scolaire en liminant ceux qui sont inutilisables en raison de la port e de leurs repr sentations culturelles loign es des r alit s sociales et ducatives des pays b n ficiaires L envoi de livres scolaires pose la d licate question de l inter culturalit e Privil gier les collections internationales et particuli rement les collections locales conformes aux programmes et aux m thodes p dagogiques en vigueur dans les pays destinataires Des ouvrages scolaires adapt s existent dans tous les pays en d veloppement e Limiter l envoi de sp cimens de livres scolaires fran ais pouvant faire l objet d un travail d adaptation par l quipe enseignante sur place e Soutenir la cr ation d une Associ
53. rmation est n cessaire pour soutenir un processus global et doit impliquer les principaux acteurs du d veloppement les services publics et l ensemble des citoyens e Donner aux partenaires l offre ditoriale disponible pour qu ils choisissent les ouvrages en fonction de leurs besoins La logistique de l exp dition e Comparer le co t du transport avec le co t d un achat ou d une fabrication sur place par les artisans locaux Cette op ration peut alors remettre en cause la validit de la d marche et conduire d autres alternatives e Contacter des associations sp cialis es dans l envoi de mat riel humanitaire qui sont en mesure de fournir un soutien logistique aux porteurs de projet e Se renseigner sur le co t du conditionnement des envois le mode de transport appropri le lieu de stockage adapt et les documents n cessaires l exportation liste de colisage e Le lieu de stockage doit permettre de prot ger les livres contre l humidit et les rongeurs 8 Les contacts utiles Association Culture et D veloppement e Etant donn le poids des livres le transport maritime appara t comme le plus conomique En fonction du volume exp dier il est possible de faire des envois group s avec d autres porteurs de projets e Si l exp dition est r alis e en conteneur les livres peuvent tre embarqu s au choix en cartons ou sur palettes La palette a l avantage de faciliter
54. s non reconnues par le service des douanes L attestation devra tre tamponn e par la mairie ou la pr fecture de la commune de l exp diteur La liste de colisage elle reprend l ensemble des caract ristiques du mat riel envoy Elle doit pr ciser les coordonn es de l exp diteur et du destinataire la liste des colis exp di s et la nature du conditionnement avec le num ro d identification de chaque colis son poids et son volume D autres l ments peuvent tre indiqu s comme les dimensions la valeur totale ainsi que le poids et le volume total du colis La facture pro forma c est un document qui reprend l ensemble des articles de la liste de colisage et en indique la valeur marchande Elle a valeur de devis et non pas de contrat Toutefois s il s agit de mat riel d occasion ou issu de don et dont la valeur est inconnue il faut pr senter la valeur indicative en douane Le certificat de don il est r dig par la structure exp ditrice Il atteste que la marchandise constitue un don et qu elle n est pas destin e la vente Une valeur marchande doit tre d clar e m me lorsqu il s agit de mat riel d occasion de don Les informations indiqu es sur ce document doivent tre pr cises nom coordonn es car celles ci serviront l tablissement des documents de douane et de transport NB Dans certains cas la non pr sentation de ces documents am ne logiquement les agents de douane
55. sations locales de par leurs exp riences constituent des sources de conseils ne pas n gliger e Enfin les initiateurs du projet s assurent de la p rennit de l action au niveau de l installation de la mise en service et du suivi du mat riel Pour que les quipements restent op rationnels il faut former et accompagner les utilisateurs en apportant des supports de formation adapt s et en insistant sur l importance et les enjeux de la bonne utilisation la r daction de proc dures d utilisation avec le personnel local peut servir de point de rep re au quotidien Pour certains types de mat riel il est indispensable de r fl chir un approvisionnement ult rieur en pi ces de rechange et en produits consommables NB Int grer dans votre budget pr visionnel les co ts d entretien et de fonctionnement la charge des populations locales Voici quelques questions sur lesquelles nous vous recommandons de r fl chir avant d entreprendre un don Le mat riel r pond il un besoin exprim localement Est il adapt au contexte local Va t il contribuer cr er une situation de d pendance Va t il court circuiter l conomie locale ou une politique locale N est il pas plus judicieux de l acqu rir sur place Est on certain du circuit logistique que le mat riel va emprunter Une fois calcul l ensemble des co ts l exp dition a t elle toujours lieu d tre Cet ouvrage est loin de
56. sposition des tablissements scolaires et des organisations communautaires du Sud des ordinateurs reconditionn s en provenance du Royaume Uni http www computeraid org DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 FICHE 5 VETEMENTS TEXTILE UNE AIDE PONCTUELLE POUR REPONDRE A UNE URGENCE Une seconde vie pour nos v tements Le don de v tements est une tradition vivace et ancienne dans notre pays conduisant de nombreux acteurs songer un engagement de cette nature En effet l envoi de v tements rejoint le principe fondamental du droit la satisfaction des besoins l mentaires pour tous acc der un logement se nourrir se v tir La d marche trouve principalement un cho favorable dans les circonstances d une catastrophe naturelle Cependant l envoi de v tements s il appara t salutaire dans certaines circonstances se r v le fr quemment inappropri inutile et m me n faste sur l quilibre local En cons quence les dons de textile doivent tre repens s de mani re plus coh rente et surtout conduire privil gier d autres alternatives Les premi res tapes de la r flexion Les principes applicables au don de v tement e Favoriser l achat sur place pour viter une concurrence d loyale avec le march local e Ecarter l envoi de v tements inadapt s sales ou en mauvais tat dans le respect des personnes qui s adressent ces dons e Respecter la liste des pays import
57. traiter de mani re exhaustive les questions li es l envoi de mat riel dans les pays du Sud et de l Est Mais il a pour objectifs de vous donner quelques l ments de r flexion et des r ponses aux questions les plus couramment soulev es BONNE LECTURE DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 POSER LES BASES La seule voie qui offre quelque espoir d un avenir meilleur D UN PARTENARIAT pour toute l humanit est celle de la coop ration et du partenariat KOFI ANNAN Extrait d un discours l Assembl e G n rale de l ONU 24 septembre 2001 Les checs g n r s par des projets de don inadapt s aux r alit s locales ont remis en cause la relation unilat rale qui existait entre les acteurs du Nord et ceux du Sud De fait le milieu associatif local appara t comme le plus m me d identifier les besoins des populations il est aussi le relais et le moyen d expression de ces besoins Cette dynamique teint e de d mocratie participative dans une logique de territoire forte exprime aux niveaux local national international une demande clairement d finie Cette demande s ins re ensuite dans la logique d action de solidarit qui consiste d velopper et promouvoir des r seaux internationaux susceptibles de mettre en relation les associations du Nord et du Sud La rencontre inter acteurs qui en r sulte doit s inscrire dans un change quilibr afin de r pondre aux besoins r els Elle doit permettr
58. turalit En m me temps le partenariat consent des avantages mutuels non n gligeables il permet de ne pas se cantonner une seule action de don il ouvre plusieurs autres possibilit s d actions dans le temps la premi re exp rience permet de tirer des cons quences personnelles d valuer le partenariat et de le r adapter ce qui ne peut tre que b n fique pour les actions futures un premier partenariat implique n cessairement une meilleure connaissance de ses collaborateurs et de leurs fa ons de travailler l ments que l on ne peut pas r ellement appr hender dans une phase exploratoire la relation d change est r elle puisqu elle s est mat rialis e et organis e selon des principes d finis commun ment z l id e de continuit implique n cessairement de s int grer dans les logiques de d veloppement culturel social mat riel durable Les cueils viter L cueil principal est de ne pas respecter les valeurs du partenariat et d agir dans une logique d assistanat ou d action unilat rale Le partenariat doit s int grer dans un r el esprit d change et il faut au pr alable se poser quelques questions quels sont les crit res que l on se fixe pour le choix de son partenaire les besoins locaux sont ils bien identifi s le projet de don est il r alisable en terme de moyens financiers et humains N est il pas trop ambitieux pour des b n voles le suivi du pro
59. uzaine d entreprises et d associations d conomie sociale membres du r seau Ressources Celles ci sont actives dans la r cup ration et le recyclage des v tements qui permet de d gager a posteriori des reventes un dividende destin soutenir des projets efficients au Sud www solid r be Secours Catholique France Cette association qui collecte et recycle des v tements a publi une charte nationale sur le don de v tements en septembre 1999 Cette charte a pour objectif de promouvoir des r gles de conduites thiques sur toute la cha ne de traitement et de transformation du v tement usag afin d en garantir la finalit sociale et humanitaire www secours catholique asso fr www tissonslasolidarite org 1 Le commerce des produits textiles et des v tements n est plus soumis des contingents conform ment un r gime sp cial en dehors des r gles normales de l Organisation Mondiale du Commerce mais est d sormais r gi par les r gles et disciplines g n rales consacr es par le syst me commercial multilat ral L Accord sur les Textiles et les V tements ATV ainsi que toutes les restrictions qui en rel vent ont t abrog es le 1er janvier 2005 2 Se renseigner sur la liste des pays qui requi rent des certificats de d sinfection directement aupr s des autorit s locales ou des douanes du pays destinataire Les certificats de d sinfection sont mis par des tablissements de d sinfection reconnus ou
60. www alcid org CENTRAIDER en r gion Centre www centraider org CERAPCCOP en Auvergne www cerapcoop org CERCOOP en Franche Comt www cercoop org Horizons Solidaires en Normandie www horizons solidaire org Lianes Coop ration en Nord Pas de Calais www lianescooperation org MEDCOOP en Provence Alpes C te d Azur www medcoop com RECIPROC en Champagne Ardennes www reciproc fr RESACOOP en Rh ne Alpes www resacoop org Remerciements Merci Julia DEQUEN pour avoir crit ce recueil Merci toutes les structures consult es pour leurs conseils Bioport Cap Humanitaire Ritimo DON DE MATERIEL CENTRAIDER janvier 2008 INTRODUCTION LE DON UN ACTE NECESSAIRE Dans nos soci t s industrialis es le ph nom ne d acc l ration technologique engendre une obsolescence tr s rapide des quipements A l inverse dans les pays du Sud une large majorit de la population est d munie et sous quip e par rapport notre niveau de d veloppement technologique Ce constat conduit un nombre important de personnes r fl chir sur la notion de g chis En effet jeter du mat riel lorsque celui ci peut tre utile d autres pose des probl mes d ordre thique Comment faire pour que la production soit mieux r partie La solution couramment envisag e correspond un partage de cette abondance d autant plus encourag l re de la mondialisation des flux de marchandises Avant de mettre en uvre un projet de

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