32 ko - Haut Conseil de la santé publique
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1. Le rapport du Haut Comit de sant publique la Conf rence nationale de sant fait partie du rapport 96 du Haut Comit publi la Documentation Fran aise cf p 312. vie des handicap s et des malades e r duction des in galit s de sant e r duction de la mortalit pr matur e vitable La Conf rence a fond sa r flexion sur trois principes la prise en compte de l efficience recherche d une qualit op timale pour un co t minimal et le respect de la dignit humaine l absolu n cessit d introduire la solidarit apr s l analyse publique ou orientations pour la prise en charge des soins discut es en 1996 l information qui doit tre plus sp cifique cibl e et attrayante la formation r nov e est n cessaire aux interventions sanitaires comme aux interventions sociales e la coordination et la simplification des actions des divers intervenants en ma ti re de sant e P valuation toute action nouvelle doit induire une valuation simple adap t e et imm diate e la responsabilisation est un objectif en toute modalit d action partir des principes des crit res de choix et des m thodes g n rales d inter vention s lectionn s la Conf rence a d termin dix priorit s d gale importance cf page p c dente Patricia Siwek des besoins Elle a ensuite s lectionn les crit res g n raux utiles aux choix de priorit s de sant publique ou d orienta tions pour la prise en charge des soins les chiffres et leur utilisation les tendances le rapport co t sur efficacit la faisabilit le calendrie
3. aut Comit la Conf rence L rapport du HCSP a t r alis 1 dans des d lais particuli rement brefs la suite de la parution au mois d avril 1996 des ordonnances portant sur la r forme du syst me de protection so ciale Il comprend trois parties dont la r daction a t confi e des groupes de tra vail sp cifiques constitu s de membres du Haut Comit et d experts ext rieurs Essentiellement descriptif ce premier rapport visait fournir aux membres de la Conf rence nationale ainsi qu aux par lementaires un ensemble d informations sur la sant de la population sur l offre de soins et l utilisation des ressources ainsi que sur l tat de la d marche d ta blissement de priorit s nationales et r gionales de sant dans notre pays tat de sant tendances r centes Cette premi re partie qui repr sente en volume pr s de la moiti du rapport re prend les principaux indicateurs analys s dans l ouvrage du HCSP La Sant en France publi en 1994 en les actualisant chaque fois que cela tait possible En ce qui concerne les indicateurs de mortalit qui fournissent une part importante de l information disponible les tendances r centes ont t syst matiquement estim es par la variation en pourcentage de la mortalit en 1993 1994 par rapport celle de 1991 1992 Bien entendu les principales caract ristiques de la structure de la mortalit de
4. ctualit R forme de la protection sociale Pour une politique de sant publique L ordonnance du 24 avril 1996 portant sur la r forme du syst me de protection sociale a institu la Conf rence nationale de sant r unissant l ensemble des profes sionnels de sant Mission de la Conf rence Histoire et m thodes de la Conf rence lire ci contre Les dix priorit s de la Conf rence Ce que la Conf rence a d termin lire page 3 Rapport du HCSP la CNS Pr sentation du rapport r alis par le HCSP sur l tat de sant de la population et remis la Conf rence et au Parlement lire page 4 Des choix prioritaires de sant publique Comment les priorit s du rapport du HCSP ont t reprises par la CNS et le Parlement lire page 6 Mission de la Conf rence nationale de sant ettre au c ur de la r forme de la protection sociale une grande politique de sant tel tait l objectif annonc par Herv Gaymard lors de l ouverture de la Conf rence nationale de sant CNS Cr e par un d cret du 16 ao t 1996 conform ment aux ordonnances portant sur la r forme du syst me de protection sociale la Conf rence nationale de sant r unira tous les ans des repr sentants de professionnels institutions et tablisse ments de sant et des repr sentants des conf rences r gionales de sant La mis sion qui lui est confi e est de pr senter dans un
5. de sant publique ou m dico social Garantir pour tous l acc s des soins de qualit Pour atteindre cet objectif la CNS souhaite la mise en place de la couverture maladie universelle l extension du tiers payant et l exon ration du ticket mod rateur extra hospitalier sous condition de ressour ces Elle recommande enfin le d veloppement des dispositifs r gle mentaires adapt s destin s faciliter le retour dans le syst me commun dispositifs pr carit places d h bergement m dicalis Maintenir en milieu de vie ordinaire les personnes g es d pendantes qui en font librement le choix Le vieillissement de la population a pour cons quence une augmentation de la pr valence des maladies chroniques et des handicaps qui entra ne un co t croissant qu il s agit de g rer avec la meilleure efficience possible Cette priorit passe par une meilleure couver ture des biens m di caux de compensation ou des d ficiences la mise en place de l allocation autonomie la coordination des r seaux professionnels de proximit pour faciliter le maintien domicile et le d velop pement de la formation que ce soit pour les professionnels ou les b n voles Obtenir plus d informations sur les morts accidentelles hors accidents de la route et du travail La Conf rence souhaite que des enqu tes sur les morts accidentelles survenues au domicile ou au cours des loisirs soien
6. ns de la population et ont tent de d gager les grandes priorit s Pour ce faire la CNS a dispos du rap port du HCSP voir plus loin et de la synth se des travaux des conf rences r gionales de sant suite page 4 Donner les moyens la promotion de la sant et son valuation Cette priorit suppose l augmentation et le red ploiement des fonds de pr vention des organismes d assurance maladie l augmentation des taxes sur l alcool et le tabac une partie de ces taxes devant tre attribu e aux actions de promotion de la sant ainsi qu un durcisse ment de la r glementa tion concernant l alcool et le tabac Cette priorit impose aussi le d veloppement des formations la promotion de la sant et l ducation pour la sant La conf rence propose donc d une part que le pourcentage des d penses d di es aux actions d ducation et de pr vention par les organismes payeurs obligatoires et faculta tifs soit fix annuelle ment et connu du Parlement Et d autre part qu une m thodolo gie d valuation externe soit pr vue dans le budget de chaque action programm e R duire les in galit s de sant intra et interr gionales Il est n cessaire d analyser les m canis mes de ces in galit s en s appuyant sur les travaux des conf ren ces r gionales qui d terminent chacune leurs priorit s de sant Coordonner les actions en faveur de l enfance pour mie
7. r d application et l acceptabi lit Sur ce dernier point le rapport rel ve qu en d pit de l intervalle de temps court donn la premi re Conf rence nationale de sant il est surprenant d ob server comment une plate forme d orientations accep tables pour tous a pu tre d finie Les professionnels du syst me de soins ont ac cept pendant deux jours et demi dans la conjoncture actuelle de faire passer au second plan leurs soucis cat goriels pour chercher en toute ind pendance des voies de progr s La Conf rence a enfin identifi cinq modalit s d action pour la mise en uvre des priorit s de sant La CNS mode d emploi La r flexion de la Conf rence nationale de sant s appuie d une part sur le rapport que pr pare le Haut Comit de la sant publique son intention rapport centr sur une analyse de l tat de sant de la population et des priorit s et d autre part sur les conclu sions des conf rences r gionales de sant dont on lui remet une synth se La Conf rence nationale de sant labore alors son propre rapport qu elle remet au gouvernement Enfin les deux rapports celui du Haut Comit de la sant publique et celui de la Conf rence sont transmis au Parlement avant le vote de la loi qui d terminera l objectif d volution des d penses d assurance maladie actualit et dossier en sant publique n 17 d cembre 1996 page 4 Rapport du H
8. rapport qu elle remet au gouver nement son analyse des donn es relatives la situation sanitaire de la population et l volution de ses besoins de sant La Conf rence nationale propose des priori t s pour une politique de sant publique et des orientations pour la prise en charge des soins compte tenu de l volution des techniques pr ventives diagnostiques et th rapeutiques La premi re Conf rence nationale de sant s est d roul e les 2 3 et 4 septem actualit et dossier en sant publique n 17 d cembre 1996 page 2 bre 1996 Elle regroupe soixante douze personnalit s dix huit repr sentants des professions de sant exer ant titre lib ral dix huit repr sentants de l hospitali sation publique et priv e un repr sentant de chacune des vingt six conf rences r gionales de sant et dix personnalit s qua lifi es d sign es par le gouvernement Les membres ont t nomm s par un arr t dat du 27 avril 1996 ils ont donc dispos de fort peu de temps pour pr pa rer cette premi re conf rence Le Pr Jo l M nard pr sident du conseil scientifique de l Agence nationale pour le d veloppe ment de l valuation m dicale Andem a t d sign par le gouvernement pour pr sider les travaux de cette premi re conf rence Pendant trois jours les membres de la conf rence nationale de sant se sont pen ch s sur la situation sanitaire du pays ont analys les besoi
9. t r alis es D cloisonner le syst me de lutte contre le cancer Il n y a pas eu de diminution de la mortalit par cancer au cours des derni res ann es Devant ce constat la CNS propose de coordonner les actions de d pistage et le suivi des soins et d am liorer les performances gr ce des actions d valua tion R duire l incidence des accidents iatrog nes vitables m dicamenteux et non m dicamenteux Ce probl me de sant est sous estim dans ses cons quences humaines et financi res La CNS pr conise une formation accrue des m decins et la mise au point de syst me d aide la prescription La pr vention des affections iatrog nes passe galement par une meilleure utilisation du dossier m dical et une bonne connais sance du suivi des patients Les patients eux aussi doivent tre duqu s en particulier dans le cadre des maladies chroniques Enfin pour la CNS l implication du pharmacien est souhaitable actualit et dossier en sant publique n 17 d cembre 1996 page 3 La conf rence a galement proc d aux auditions des repr sentants des cais ses d assurance maladie de la Mutualit fran aise et de la F d ration des soci t s d assurance Par ailleurs les membres de la Conf rence se sont r unis dans quatre ateliers et ont travaill autour des th mes suivants e r duction des risques sanitaires vitables e am lioration de la qualit de
10. ux assurer la continuit de la maternit l adolescence Il faut pour cela d velopper une prise en charge continue entre les diff rentes classes d ge La mise en commun des outils et du savoir faire notamment par des formations pluridiscipli naires et inter partenariales permettra un d cloisonnement des syst mes du sanitaire au social et de l institutionnel l ambulatoire La CNS recommande par ailleurs le rep rage des diff rents facteurs de risque de maladies ou de comportements dangereux tout au long du d veloppement de l enfant Pr venir les suicides Pour cela il est n ces saire de coordonner les actions r gionales et de renforcer la recherche clinique et pid miolo gique La CNS propose de d velopper une approche coordonn e sociologique et m dicale et d am liorer le d pistage des sujets risque de comporte ment suicidaire Renforcer les actions et les programmes de pr vention ducation visant viter les d pendances chez l adolescent L tat de sant de l adulte d pend autant de son mode de vie que de ses comporte ments ant rieurs La CNS pr conise donc de mettre l accent sur la pr vention et de rendre plus compl mentaires les savoir faire existants sant scolaire r seaux associatifs profession nels de sant en ambulatoire on pourrait par ailleurs reconna tre dans les activit s des profes sionnels de sant lib raux un temps
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