flashjuin 2013
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1. Une projection sur la cam pagne 2012 2013 avec la baisse du prix du lait et l augmentation des charges notamment le poste ali ment vont conduire une forte diminution de la r mu n ration de la main d uvre En prenant une baisse du prix du lait de 25 314 1000 litres une augmentation de 30 du poste aliment de 15 pour les approvisionnements aux surfaces et de 10 pour les carburants le graphique montre que le co t de pro duction va tre sup rieur aux produits La r mun ration de la main d uvre d di e l atelier lait avec ces hypoth ses est divis e par deux par rapport la moyenne de 33 650 cit e pour l ann e 2011 et inf rieure de 30 la r mun ration minimale fix e 24 960 Le besoin en prix du lait pour atteindre ce mi nimum devrait tre de 337 1000 litres 23 1000 litres en moyenne Ce chiffre reste tabli sur un groupe de 40 exploitations la situation de certains le vages peut tre moins favo rable en raison de situations particuli res effet parcel laire dimension de la struc ture investissements r cents Pour ces structu res il est malheureusement certain que la conjoncture 2012 a fortement fragilis leur situation financi re sur tout dans l2. SAU 152 ha 159 ha Production laiti re 355 000 de lait 485 000 I de lait Atelier b ufs laitiers 663 ateliers 83 503 ateliers 84 Atelier taurillons laitiers 96 ateliers 12 35 ateliers 6 Atelier vaches allaitantes 487 ateliers 61 222 ateliers 37 Atelier b ufs et g nisses allaitants 304 ateliers 38 180 ateliers 30 Atelier ovin l 80 ateliers 10 60 ateliers 10 Jean Philippe MOUSSU R seau Lait Juin 2013 Page 18 Retour sur La formation co t de production du lait Durant l hiver 2012 2013 une quarantaine d exploitations a particip une formation organis e par la Chambre d Agriculture des Ardennes et les GDA L objectif de celle ci tait que chaque participant obtienne son co t de production du lait et identifie des pistes de travail pour tenter d am liorer sa r mun ration Cet article se propose de faire le point sur les principaux chiffres et r sultats issus du calcul du co t de production du lait Un co t de production et un produit moyens corrects mais cachant de fortes disparit s Les exercices comptables utilis s lors de ces formations corres pondaient aux cl tures situ es entre le 31 d cembre 2011 et le 30 avril 2012 Ces r sultats taient les meilleurs depuis 5 ans et loin de la situation de l hiver qui vient de s achever Une estima tion des r sultats de celui ci sera abord e plus loin dans cet arti cle L
3. blonde d aquitaine 2 charolaise 2 et autres races 4 Il y a tr s peu de syst mes naisseurs engraisseurs en Belgique On retrouve des syst mes naisseurs au sud en zone dominante herbag re et des engraisseurs au nord en zone de cultures Chez les leveurs naisseurs toutes les femelles servent au re nouvellement et la commercialisation porte sur des animaux maigres broutards et jeunes vaches de r forme de 4 5 ans La quasi totalit du commerce passe par de nombreux marchands et se fait la pi ce Deux possibilit s existent Le prix est fix avant le d part de l animal de l exploitation et le marchand le revend ensuite soit directement un engrais seur soit via le march aux bestiaux Le marchand travaille la commission 50 60 b te et est charg d assurer la commercialisation au march pour le compte de l leveur Le march aux bestiaux de Ciney o tr s peu d leveurs sont pr sents a lieu tous les vendredis et assure la commercialisa tion de 3 000 3 300 animaux par semaine Toutes les ventes se font la pi ce sans pes e par n gociation bilat rale Cette ann e on assiste une baisse des volumes 13 qui s explique notamment par une baisse des effectifs bovins et un court circuitage du march de plus en plus fr quent Les animaux destin s l abattage transitent de moins en moins par les march s aux bestiaux de Bruges 1 300 1 400 b tes sema
4. la forma tion affichent un co t de production allant de 332 674 1000 litres de lait cette h t rog n it est le r sultat des diff rences exis tantes au niveau de la maf trise technique mais surtout du stade de vie de l exploitation niveau d amortissement d endettement et de la pro ductivit de la main d uvre Face ce regroupement des charges de l atelier lait per mettant d obtenir le co t de production le regroupement des diff rents produits de l exploitation permet de faire le bilan de la rentabilit de l atelier lait Le produit moyen de l atelier lait atteint sur la p riode tudi e 455 1000 litres Le produit est compos de trois l ments de r mun ration Jean Philippe MOUSSU R seau Lait amp Daniel LOUAZEL GDA des 3 cantons Juin 2013 Page 20 Le produit est compos de trois l ments de r mun ration Produit li aux aides Ce poste regroupe l ensemble des aides per ues par l atelier lait Soit les aides directement li es l atelier laitier mais surtout les aides d coupl es r parties au prorata des surfaces utilis es par l atelier lait part de ma s productivit des vaches et niveau de DPU PHAE ICHN Le produit provient 14 des aides mais leur montant varie de 30 101 1000 litres suivant les exploi tations Produits joints Cette partie du produit est le r sultat de la vente des vaches de r formes des g nisses vendues plei
5. M zi res Posedar Dinant Les r sultats de reproduc tion sont les suivants Taux de mortalit 20 Intervalle entre v lages 430 450 jours C sarienne syst matique 100 Page 10 Apr s la prise du colostrum par le veau dont la s cr tion est parfois stimul e par une piqure d ocytocine le veau est reti r de sa m re puis lev avec le lait des vaches laiti res qui sont traites Les veaux restent en b timent ils sont sevr s 5 mois puis nourris avec du foin et des aliments floconn s Les vaches sont taries d s le v lage et mises en p ture Une compl mentation avec 2 kg de concentr s j a lieu quand l herbe commence manquer Les rations hivernales sont bas es sur un m lange d ensilage de ma s d ensilage d herbe de foin et une compl mentation base d peautre et de tourteau dans des quantit s ind termin es La vaccination est syst matique BVD IBR corona et rotavi rus sur les vaches salmonellose RS BVD sur les veaux Frais v t rinaires beaucoup La fertilisation min rale sur les surfaces en herbe est faite avec un engrais type 20 5 5 raison de 350 kg ha La paille est achet e pour partie un voisin et pour partie via un mar chand L exploitation est au forfait La rentabilit conomique n a pas pu tre approch e Exploitation 2 leveur naisseur engraisseur limousin bio Ortho Ol e a la Neuve j DES gi ro
6. association pr vue seuls 12 l envisagent peu d ouverture d atelier de trans formation laiti re 5 l ont pr vu et 5 l envisagent et quel ques projets de d localisation du site de production 5 ga lement En ce qui concerne l engagement vers l Agriculture Biologique seulement 1 ont pr vu une conversion et 9 l envisagent Par ailleurs alors qu actuellement 6 des exploitations laiti res poss dent d j un ou deux robots de traite dont 1 qui sou haite en acqu rir un nou veau 5 d sirent fran chir le pas et 26 sont encore ind cis Une organisation de l atelier et une production revue vers la sp ciali sation Des volutions dans l organisation du travail Une volution majeure qui concerne l organisation de l atelier et de l exploitation est la modification des p riodes de v lages Ac tuellement les v lages se r alisent 65 en automne Le reste se d roule majoritairement sur deux p riodes 16 des cas ou de fa on tal e sur l ann e 14 des cas Seuls 5 des levages laitiers planifient les naissances au printemps La volont des leveurs pour le futur serait de d grouper progres sivement les v lages En effet au moins la moiti des v lages group s sur une p riode serait alors tal e ou s par e sur deux p riodes Cependant aucun levage avec des v lages group s n envisage de changer radicalement son syst me de naissance Jean Philippe MO
7. m lange Consommation de concentr s kg j selon l ge des veaux Concentr s kg j Le sevrage se fera le lende main d un jour sans lait au bout de la 8 semaine En moyenne les veaux devront alors consommer 2 kg de concentr s par jour Durant les ann es d exp rimentation aux Tri notti res il n y a pas eu de probl me sanitaire particu lier M me si au sevrage les poids observ s sont plus faibles que ceux observ s lors d un plan classique deux repas par jour 15 kg par rapport un sevrage 10 semaines l objectif de 200 kg l ge de 6 mois est atteint Les l ments de r ussite de la technique 6 repas par Ne pas d passer les volumes de lait recommand s Adapter le volume distribu selon la teneur en MG du lait de Conduire l allaitement la semaine pour simplifier l organisation par exemple si vous d butez une semaine le lundi un veau naissant de jeudi dimanche d marre sa semaine le lundi suivant Sevrer le lendemain d un jour sans lait Confort des veaux ambiance paillage SURVEILLER LES VEAUX DEUX FOIS PAR JOUR Julien LALLEMENT GDA de Charleville Juin 2013 Allaiter une semaine de plus un veau qui consomme moins de 2 kg au moment du sevrage Page 7 Avec du lait reconstitu Le mode d emploi et les recommandations d utilisation sont les m mes qu avec du lait entier Age en Nbre de Volume de buv e repas La concentration pour
8. inqui tude et incertitudes Dans le cadre de la r forme de la PAC ces quotas sont amen s dispara tre au mois d avril 2015 Ce changement radical conduit des interrogations voire des inqui tudes de la part des diff rents acteurs de la fili re En ce qui concerne les le veurs laitiers c est principalement la rentabilit de l activit et la disponibilit en main d uvre qui soul vent d importantes incer titudes Dans ce contexte les leveurs peuvent h siter avant d investir dans une r novation o un renouvellement du loge ment des vaches laiti res ou des installations stockage traite ou mise aux normes Dans ces conditions quelle sera l volution de l activit laiti re dans le d partement des Ardennes l horizon 2015 2020 Vers un arr t de la production laiti re Deux profils caract ristiques Il existe deux profils qui m nent chacun une baisse de la pro duction de lait au sein du d partement l arr t de l activit agri cole et l arr t de l activit laiti re uniquement Il s agit de deux probl matiques qui m me si elles semblent converger par leurs effets ont des fondements et des cons quences tr s diff rents En projetant les r sultats de l enqu te l chelle du d parte ment parmi les leveurs laitiers 5 ont pr vu de cesser toute activit agricole Il s agit d exploitations dirig es par des agri culteurs g s de plus de 55 ans qui ont pr vu de parti
9. leur effectifs voire de stop per cette production En parall le ce ph nom ne touche gale ment deux tiers des ateliers de taurillons laitiers Jean Philippe MOUSSU R seau Lait Juin 2013 Evolution des cheptels de vaches allaitantes AS table BA ugmentation ou d marrage LID iminution LA rr t L levage allaitant n est pas pargn par cette diminution de la production bouch re puisque plus d un tiers des levages a pr vu de r duire ou de cesser cette activit Quelques ateliers ont pr vu d augmenter leur cheptel mais cela concerne essen tiellement les troupeaux actuellement faible effectif 17 VA en moyenne Les ateliers de b ufs et de g nisses allaitants sont en revanche un peu moins tou ch s les leveurs pr f rant allonger les cycles de pro duction des jeunes b tes et r duire le nombre de v la ges En ce qui concerne les ate liers ovins la taille moyenne des troupes devrait augmen ter mais les ateliers petits effectifs risquent de dispa raitre En conclusion quel que soit le type d atelier le constat s oriente vers une diminu tion des effectifs pour les ateliers viande dans les ex ploitations qui maintiennent voire augmentent la produc tion laiti re Cela semble pouvoir s expliquer par le besoin de lib rer du temps et de l espace pour accueillir les effectifs suppl mentaires de l atelier lait Page 16 Volume livr et productivit deux lev
10. pneumatique sur chaumes DDI delimbe pneumatique sur d chaum Semoir rapide sur chaumes Delimbe O 20 40 60 80 100 Delimbe malgr les conditions optimales lors du semis le taux de lev e 45 obtenu par cette technique n est pas satisfai sant Celle ci est proscrire car m me si le co t d implantation co t du passage main d uvre est faible 9 ha et le d bit de chantier lev la lev e du couvert n est pas garantie Delimbe rouleau bon taux de lev e observ sur cette tech nique 84 engendr par les conditions humides qui ont en cadr le semis Elle a pour int r ts un co t d implantation faible 18 ha et un d bit de chantier lev Les conditions climati ques pluies sont primordiales pour garantir la lev e Quand les implanter En r gle g n rale les meilleurs r sultats sont obtenus par les semis pr coces notamment pour les m langes base de l gu mineuses imp ratif avant le 15 ao t La moutarde pr sente plus de souplesse et a contrario un semis trop pr coce favorise une floraison rapide Faites attention de choisir des vari t s tar dives Techniquement il est conseill de semer le couvert avant le 1 septembre et dans le cadre de la directive nitrates il est obligatoire de l implanter avant le 10 septembre Hormis la date des conditions humides sont propices pour garantir la lev e du couv
11. rapaces dans leur chasse aux rongeurs Sur cultures mycorhiz es toutes sauf colza et bet terave maximum 25 unit s de phos phore ha an afin de ne pas stopper l activit my corhyzienne contrario broyer un couvert risque de cr er un mulch compact et im perm able l air et l eau Non enfoui il va s cher en surface et rete nir l humidit sur sa face inf rieure effet b che gt En se transfor mant peu peu en fu mier il va favoriser la pullulation des vers et au tres organismes dont les sangliers raffolent Les d g ts sont alors plus que probables Ces changes avec Monsieur LEMEY ont permis de prendre conscience que le SD est possible dans des contextes p doclimatiques proches des n tres Le constat a cependant t fait que tr s peu de r f rences locales existent sur les couverts v g taux Le GDA de l Argonne a donc d cid de mettre en place d s cet au tomne un programme d essais sur le sujet Suivi sur plusieurs ann es il devrait permettre d affiner la composition des couverts en fonction du type de sol L objectif final est d obtenir une v g tation abondante et efficace concurrence aux adventices restitutions au sol Colza sem en direct Escourgeon semi en direct pi Alexis RATAUX GDA de l Argonne Juin 2013 Bl sem en direct stade montaison Page 3 Ma moissonneuse sans ses pertes La r colte est la derni re tape et no
12. P AGRICULTURES amp TERRITOIRES CHAMBRE D AGRICULTURE ARDENNES ARGONNE ____Alexis RATAUX 3 CANTONS __ Daniel LOUAZEL CHARLEVILLE _Juben LALLEMENT NORD OUEST __ Lucie GEORGES RETHELOIS _ Adrien LEJEUNE THIERACHE _ Didier PHILIPPE Avec la collaboration des R seaux de R f rences M qj N 5 ra D A Fdgeda Ardennes Dans ce num ro Le GDA de l Argonne s int resse au semis direct Ma moissonneuse sans ses pertes Simplifier l alimentation lact e Les syst mes viande bovine en Belgique Quelles perspectives pour l levage laitier ardennais de l apr s quotas 13 Retour sur les formations co t de production du lait 19 Cultures interm diaires quelques conseils 22 AGENDA 25 juin Tour de plaine cultures bio au lyc e agricole de RETHEL 14 h 30 Contact Aur lie RENARD t l 03 24 33 71 29 30 juin Comice Agricole SEVIGNY LA FORET de 10 h 18 h Le GDA du Nord Ouest sera pr sent Contact Lucie GEORGES 2 juillet Visite de l essai d sherbage alternatif du ma s R seau D phy AL LAND HUY ET SAUSSEUIL coordonn es GPS 49 30 38 N 4 32 51 E Contact Stanislas POUDOU BREVES Dans le dernier flash nous avons omis de signaler que la formation leveur infirmier a t r alis e avec le GDSB Nous travaillons toujours en relation directe avec le GDSB sur les probl matiques sanitaires Avec la participation financi re La Chambre d Agric
13. USSU R seau Lait Juin 2013 Cet talement ne sera pas sans cons quence sur l organisation du travail tr s diff rente pour la gestion et la distribution des aliments la surveillance des chaleurs les soins aux veaux Cela surviendra alors au moment des moissons p riode du rant laquelle certains leva ges prennent actuellement le parti de tarir la majorit de leur troupeau Page 15 Des installations en volution Une autre modification est l volution des installations de l levage logements des vaches laiti res ou des g nisses laiti res installa tions de traite et stockage des effluents Seulement 19 des ex ploitations maintenant leur production laiti re ne souhaitent enga ger aucun chantier modification r novation ou construction Parmi les levages la r partition est presque gale entre ceux qui ont pr vu un deux voire trois chantiers pour l apr s quota Cer tains 14 des levages iront m me jusqu engager des inves tissements pour les quatre postes concern s Il s agit de chantier de modification ou de r novation dans la moiti des cas et de construc tion dans l autre Une gestion du p turage et des fourrages reconsid r e Le p turage est galement un point essentiel des levages lai tiers ardennais Pour la majorit des syst mes 72 des cas la surface accessible aux VL restera inchang e en moyenne 25 ha Pour 13 des levages cette surface subira e
14. correspon dre leur longueur soit en viron un releveur tous les 4 5 doigts un nombre trop important peut dans certains cas surcharger la barre de coupe et provoquer des d formations du tablier Batteur et contre batteur le c ur de la machine Trois param tres seulement vont influencer la qualit du battage qui doit tre une op ration assez agressive pour ne pas produire d imbattus mais pas trop pour provoquer la casse des grains Tout d abord le choix du mat riel Le contre batteur doit abso lument tre adapt l esp ce r colt e Tout outil superflu tel que les segments de battage les barrettes d aveuglement ou les t les d barbage doit tre proscrit y compris pour l orge o il est souvent possible de s en passer Ces artifices r duisent consid rablement le d bit de chantier et par cons quent la pro pret du lot faute d obtenir une charge suffisante de la machine En effet les 74 de la r colte passent sur le avant du contre batteur la totalit pour les esp ces battage facile comme le colza le pois ou la f verole d o la n cessiter de laisser le pas sage libre sous peine de brisures Ensuite l cartement batteur contre batteur doit lui aussi tre adapt la culture en respectant deux grands principes de ba ses toujours un serrage convergent avec l arri re serr environ deux fois plus que l avant et un espacement maximum soit l arri re en battage conventionnel ou a
15. des esp ces Il est cependant int ressant de ne pas trop baisser la densit de semis des l gumineuses dans la limite de la r glementation m me en cas de m lange multiple afin de profiter de leur int r t sur le pi geage de l azote atmosph rique Caract ristiques des quelques plantes source CAT51 Vesce commune bonne production de biomasse conditions de semer t t En m lange son PMG relativement faible est un avantage pour gagner en autonomie du semoir Concernant les vesces velues le gain de biomasse reste faible compte tenu du surco t de semence engag Pois prot agineux le co t est sont principal avantage et sa production de biomasse est tr s int ressante c est la l gumineuse la plus int ressante Le pois fourrager est une fausse solution avec un d veloppement moyen en biomasse attention au co t de semence lev F verole c est le meilleur rapport qualit prix C est la l gumineuse de r f rence avec une bonne production de biomasse associ e une absorption d azote importante L inconv nient est certaine ment son PMG qui r duit fortement l autonomie du semoir L quipe des GDA R seaux actualisation 2013 Juin 2013 Page 23 Dans le cas d une association pour les crucif res le radis est privil gier car il n touffera pas trop la l gumineuse contrairement la moutarde En cas de labour un passage pr alable outils dis ques pour casse le radis peut tre n c
16. e couvert dans les jours suivants Fixation de l azote atmosph rique Cette fonction assur e par les l gumineuses peut permettre de r aliser des conomies sur la fertili sation azot e de la culture suivante Elles peuvent galement avoir un effet positif sur le rendement En zone vuln rable la l gumineuse doit obligatoirement repr senter moins de 50 du m lange en nombre de graines Les pois de printemps produits sur l exploitation pr sen tent le meilleur rapport co t taux de lev e votre choix doit donc se faire de fa on priori taire vers cette esp ce Le principal inconv nient est son PMG lev qui implique des volumes de semis importants et du mat riel adapt semis impossible avec un Delimbe En cas de non disponi bilit sur l exploitation la vesce commune et le pois fourrager sont une bonne alternative ils dispo sent galement d un PMG beaucoup plus faible Rompre le cycle des ravageurs La phac lie appartient la famille des hydrophyllac es famille diff rente des esp ces cultiv es Elle permet donc de perturber le cycle des ravageurs rencontr s habituellement sur les cultures Du fait de son co t lev il est conseill de l utiliser en m lange Au niveau des m langes il n y a pas de recette toute faite Il est important d assurer une cou verture correcte du sol et int ressant d y int grer une l gumineuse pour l aspect azote Rester vigi lant sur le co t du m lange et le choix
17. e graphique ci contre met en parall le le co t de pro duction du lait gauche et le produit r el de l atelier lait droite 1 000 litres Co t de production et produit de l atelier lait 500 450 400 350 300 250 200 150 RER LE E e a 100 50 Co t de production Produit de l atelier O Alimentation O Autres Charges courantes M canisation B timent O Capital O Travail Aides totales Produits joints W Prix du lait L ensemble des postes aboutit un co t de production du lait de 429 1000 litres Quel est le d tail de ces diff rents postes Poste alimentation Cette partie regroupe les charges suivantes concentr s et mi n raux achats de fourrages approvisionnement des surfaces consacr es l alimentation des vaches et g nisses laiti res Il repr sente 23 du co t total mais la valeur volue entre 60 et 181 1000 litres en fonction des exploitations Dans le pre mier cas la bonne ma trise du poste alimentation s explique par une conduite non intensive du syst me et un recours au mini mum de concentr en hiver et p turage seul en t Pour l exploitation ayant le niveau de charge le plus lev la conjonction de re cherche de productivit v lages tal s p turage limitant conduit l leveur ces derni res a
18. e qualit de r colte optimale Si le grain est cass plus facilement observable sur un fond noir la vitesse du batteur est trop lev e Si pr sence d pis imbattus ou d pillets 3 grains il convient de serrer un peu plus le batteur et le contre batteur Si pr sence d pillets 2 grains il faut augmenter la charge de la machine en allant plus vite Si on observe quelques grains v tus avec glumes par poign e ne rien toucher c est le signe d un battage et d un triage parfait Adrien LEJEUNE GDA du Rethelois Juin 2013 Attention aussi aux indica tions qui peuvent tre don n es par les d tecteurs de pertes qui comptent sans distinction les grains les pailles vertes et les n uds Mieux vaut alors contr ler en direct sous l andain un rep re simple 50 quin taux par hectare une perte de 50 kg ha repr sente en viron 25 grains sur la sur face d une feuille A4 sous l andain Page 6 Simplifier l alimentation lact e L agrandissement des troupeaux vous pousse d sormais taler vos v lages tout au long de l ann e Les veaux qui naissent au printemps et l t repr sentent une astreinte plus exigeante qu en hiver du fait des travaux des champs Bon nombre d entre vous recherche des moyens permettant de simplifier la distribu tion du lait tout en gardant les m mes performances de croissance et de sant Nous allons donc vous pr senter la technique des 6 r
19. epas par semaine qui va vous permettre de gagner un temps important par rapport l astreinte Toutes les donn es sont issues d exp rimentations r alis es la ferme des Trinotti res Pays de Loire et la station exp rimentale de TREVAREZ Finist re Six repas par semaine avec du lait entier Cette technique permet de simplifier l astreinte de la buv e mais galement de commercialiser plus de lait gr ce une conomie d environ 130 litres de lait par veau Apr s deux semaines d allaitement deux repas les veaux vont recevoir un seul repas par jour pendant les six semaines suivantes 6 jours sur 7 Le pr l vement d un lait de m lange permet de r gulariser les taux TP et TB du lait et d viter les changements brusques de compo sition d un jour l autre en particulier la mati re grasse ce qui pourrait engendrer des probl mes de digestion chez les veaux Plan de distribution utilis aux Trinotti res TOTAL litre de lait pour 1 veau lev Volume de Age en Nbre de semaines repas semaine lait repas TB 40 42 g kg 2 14 3 222 de lait entier D s la deuxi me semaine les veaux recevront de l eau propre volont du foin ou de la paille et du concentr r guli rement renouvel Le jour o les veaux n ont pas de repas lact ils consomment 50 60 de plus de concentr s que les autres jours de la semaine Economie en temps et en lait semaine
20. er lait ainsi que des contraintes r glementaires et un manque de main d uvre disponible qui limitent la croissance des exploitations 80 70 60 Le manque de motivation semble tre galement un point noir non n gligeable qui s ajoute au frein cono mique actuel de la produc tion Par ailleurs il existe aussi des freins mat riels comme la n cessit de se mettre aux normes r alis e dans seulement 65 des exploi tations ou celle de r nover ou de renouveler les instal lations stockage traite logement des vaches laiti res Enfin la pr sence d un syst me optimis qui n offre pas de possibilit d extension n encourage pas les leveurs d velopper leur activit laiti re 50 40 30 20 m H sitation maintenir l activit laiti re M Maitien de l activit laiti re 10 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 1 Motivation pour la production laiti re 6 Opportunit d augmentation d une autre activit 2 Main d uvre disponible 7 Risque de non collecte 3 B timents quipements insuffisant inadapt s 8 Situation optimis e 4 Rentabilit insuffisante du lait 9 Qualit du lait 5 Contraintes r glementaires 10 Acc s l exploitation Jean Philippe MOUSSU R seau Lait Juin 2013 Page 13 La disparition programm e des quotas pour 2015 Fin des quotas entre
21. erbe sont fertilis es avec le compost issu de l exploitation hauteur de 15 t ha sur toutes les surfaces Les cultures sont fertilis es avec un engrais base de guano de type 7 10 5 raison de 500 kg ha Les besoins annuels en paille se situent autour de 100 t et elle est achet e en France 130 t il y a 2 ans 70 t actuellement L exploitation est tr s peu m canis e un tracteur 85 cv de 30 ans et un t lescopique Les travaux sur cultures sont faits par CUMA entreprise L leveur est tr s impliqu avec une dizaine d autres leveurs et une firme d aliments dans l association Limousin Bio Ardennes et la fili re Porc Qualit Ardenne Il trouve des d bouch s pour les productions bio des leveurs de la petite coop rative et n gocie les prix de vente aupr s des boucheries La demande est forte en agneaux 6 50 6 80 kg et en porcs En bovins les prix de vente se situent actuellement environ 5 50 kg de carcasse pour les taurillons 5 pour les jeunes vaches limousines et 4 pour les vieilles vaches L exploitation est au forfait La rentabilit conomique sera appro ch e partir des donn es qui doivent tre transmises prochainement par le centre gestion de l exploitation Jo l MARTIN R seau Viande Bovine Juin 2013 Page 12 Quelles perspectives pour l levage laitier ardennais de l apr s quotas En pr vision de la fin des quotas en avril 2015 la Cha
22. ert L quipe des GDA R seaux actualisation 2013 Juin 2013 D chaumeur disques ind pendants Delimbe pneumatique technique int ressante par son taux de lev e 75 son d bit de chantier et son co t d implantation 25 ha Un d chaumage au pr alable permet de faire lever les adventices qui seront d trui tes lors du semis par le d chaumeur Semoir rapide et rotative semoir ces deux techni ques garantissent les meil leurs taux de lev e 87 Leurs principaux inconv nients sont le co t d implantation et le d bit de chantier En cas de semis de m lange il est difficile d utiliser une autre techni que Page 22 Quelles esp ces Un couvert a pour objectif premier de limiter le lessivage de l azote pour le restituer la culture suivante D autres aspects agronomiques peuvent tre recherch s par l agriculteur en fonction de l esp ce implant e Limiter le salissement de la parcelle Pour atteindre cet objectif implanter une esp ce permettant de couvrir au maximum le sol par exemple moutarde avoine radis Ces trois esp ces peuvent tre implant es en pures En cas de m lange elles doivent tre la base de ce dernier Un premier d chaumage peut tre n cessaire Dans ce cas un travail superficiel 5 cm juste apr s la r colte est pr f rable pour favoriser l humidit Un passage de rouleau permettra d acc l rer la lev e des adventices et donc de semer l
23. es exploitations avec des ateliers c r ales et ou viande peu d velop p s Formation hiver 2013 2014 De nouvelles sessions se ront programm es chainement pour 2013 2014 Si vous tes int ress rapprochez vous de votre conseiller de GDA 1 000 litres Co t de production et produit de l atelier lait 500 450 400 350 nc 300 mes 250 i lt 200 7 ce 430 150 100 50 ee 0 Conjoncture 2011 Conjoncture 2011 Conjoncture 2012 Conjoncture 2012 Postes de charges D Postes de produits Jean Philippe MOUSSU R seau Lait amp Daniel LOUAZEL GDA des 3 cantons Juin 2013 Page 21 Cultures interm diaires quelques conseils Implantation garantir la lev e un co t raisonnable L objectif de l implantation est de permettre un taux de lev e maximal co t r duit Celle ci doit galement permettre la gestion des adventices Rappelez vous un essai avait t mis en place en 2010 sur le GDA du Reth lois Le semis de l essai a t r alis le 12 ao t derri re un pr c dent bl Les modalit s d chaum es l intervention a t r alis e la veille de fa on superficielle Rubin Les semis ont t r alis s sur un lit de semence humide suite 25 mm de pr cipitation la nuit pr c dente Il y a eu galement 70 mm de pluie quatre jours apr s le semis Taux de lev e Semoir rapide sur d chaum Delimbe rouleau Rotative semoir DDI delimbe
24. essaire pour viter le repiquage Du c t des gramin es dans les associations l avoine de printemps reste la r f rence gr ce son co t production On peut malgr tout envisager l avoine br silienne attention au co t le moha condition de semer t t ou le seigle En cas d apport de mati res organiques avant la CIPAN les l gumineuses sont alors interdites Le choix s orientera vers les crucif res qui valorisent le mieux l azote apport Une autre solution consiste apporter la mati re organique au printemps et l on peut ainsi implanter une association avec l gumineuse en interculture Esp ces Co t Implantation Radis 30 ha 10 kg ha ao t Peu couvrant facilit d implantation choisir une vari t sensible au gel 5 kg ha ao t Bonne couverture du sol et plante mellif re attention au co t et implantation d licate 200 kg ha fin juillet Phac lie 25 ha Apport N autoproduction lev e d licate en conditions s ches plante peu couvrante Tournesol 10 ha 35 kg ha fin juillet Co t faible destruction ais e forte sensibilit au gel F verole 35 ha Voici quelques exemples de m langes r alisables A Ex de Base du m lange i 3 7 l gumineuse associer Pois fourrager 50 kg ha Pour plus d informations n h sitez pas contacter votre technicien de GDA L quipe des GDA R seaux actualisation 2013 Juin 2013 Page 24
25. eure La grille sup rieure ne doit pas non plus tre trop ouverte Son r le est avant tout de trier et non de r cup rer des imbattus et des tons Dans ce cas l le probl me se situe au battage L espace libre doit donc avoisiner 10 millim tres en bl 11 en orge 6 en colza et 13 en pois Lors de l existence d une seconde partie sur l arri re de cette grille celle ci doit avoir la m me valeur ou tre totalement ferm e si elle est inclin e La grille inf rieure quant elle doit toujours tre un peu plus ferm e que la grille sup rieure L espacement sera alors d environ 8 millim tres en c r ales et 6 en colza Il ne doit en aucun cas se situer en dessous de 5 millim tres pour trier plus propre dans ce cas c est le battage trop agressif qui casse trop la paille et salit le grain Les vents doivent plut t tre orient s vers l avant du caisson l o la v g tation est la plus lourde Son effi cacit est renforc e par le r glage assez ferm des grilles qui met l g rement le caisson sous pression La vitesse du ventilateur est r gl e fond pour les pois et f veroles au 74 pour les c r ales soit entre 800 et 1000 tours par minutes et minimum ajout de 100 tours pour du colza ap proximativement 500 tours par minutes Quelques observations en cours de travail Une simple observation du grain en tr mie peut permettre d ajuster au mieux les quelques param tres voqu s ci dessus pour un
26. guli re de la machine Effectivement si les pertes en c r ales sont quasiment inexistantes il n en est pas du m me ressort avec les ol o prot agineux La majorit de ces pertes sont du l effet de choc de l escargot sur les gousses ou les siliques la meilleure fa on de limiter celui ci est de bais ser la vitesse de rotation aux environ de 175 200 tours par minute cela correspond g n ralement la vitesse la plus faible de votre machine Avec cette vitesse limit e il convient aussi d ajuster la hauteur de l escargot L espacement entre les spires et le tablier de fond de coupe doit correspondre 20 millim tres environ toutes cultures confondues avec un excellent parall lisme Adrien LEJEUNE GDA du Rethelois Juin 2013 Source Wikip dia 14 Recyclage des otons 15 Vis grains 16 Tr mie grains 17 Broyeur paille 18 Cabine de conduite 19 Moteur Les bourrages sont ainsi limit s et l alimentation plus r guli re En cas de probl mes cet espacement peut tre r duit 10 millim tres en c r ales L escargot doit enfin tre positionn de fa on ce que ses spires af fleurent la corni re situ e en arri re afin d viter toute remont e de v g tation et d assurer un bon guidage jusqu au convoyeur Page 4 La hauteur de coupe est alors le param tre qui Va faire la r us site d un bon battage de par son d bit de chantier et sa qualit Une moissonneuse batteuse est un ou
27. harges fermage taxes fonci res int r ts d emprunt co ts des travaux d entrepreneurs Jo l MARTIN R seau Viande Bovine Juin 2013 Ces bar mes sont ind pen dants du chiffre d affaire et sont donc tr s favorables aux syst mes intensifs et en r gime de croisi re Concernant les cotisations sociales elles sont gale ment tr s faibles Page 9 En revanche le foncier est excessivement cher 10 000 20 000 ha en Wallonie 50 000 ha en zone de cultures voire plus en Flandres A de tels tarifs l acquisition du foncier se fait de plus en plus souvent par des montages financiers avec des apporteurs de capitaux On assiste une dualit importante dans les syst mes belges entre des exploitations familiales de dimension modeste qui font appel la diversification au tou risme ou encore la double activit et de grandes exploitations qui choisissent la voie de l agrandissement avec des partenaires financiers Une tude de la CGTA compare la rentabilit conomique des diff rentes races viande partir de suivis de gestion r alis s dans les exploitations La comparaison porte essentiellement sur les syst mes blanc bleu belge et limousin Les leveurs qui sont repass s en limousin ont souvent fait le choix d une conversion bio SAAR E LL bleu belge avec engraissement Chargement UGB ha 1 5 2 5 2 5 4 Produit vache hors primes 700 1 600 Syst me limousin Al
28. i CR o Mettet b i 5 j Forennes re En s Giv Couvin rleville M zi re Po N L levage est blanc bleu belge d un bon niveau g n tique La Les r sultats de reproduc conversion en limousin bio date de 1997 Toutes les femelles tion sont les suivants sont conserv es pour le renouvellement avec un premier v lage Taux de mortalit 8 35 mois sauf 3 ou 4 g nisses qui sont vendues pour la repro A f g q P P Intervalle entre v lages duction Les m les sont conserv s et engraiss s en taurillons au p tu rage avec une forte compl mentation 385 jours Jo l MARTIN R seau Viande Bovine Juin 2013 Page 11 Les veaux m les et femelles sont compl men t s au p turage d s la mise l herbe raison de 2 3 kg j avec un aliment du commerce 480 t Ils sont sevr s en juillet mais restent en p ture avec la m me compl mentation Les taurillons repassent en p ture l ann e sui vante avec une compl mentation hauteur de 5 kg j Ils sont vendus 450 kg de carcasse l ge de 2 ans En hiver les vaches et les g nisses sont alimen t es avec des enrubannages de prairie tempo raire ou de m lange avoine triticale pois du foin en libre service et une compl mentation avec les c r ales de l exploitation 1 kg j Il n y a pas de vaccination et pas de d parasi tage syst matique Les frais v t rinaires se limitent environ 2 000 an Les surfaces en h
29. iers de d veloppe ment pour l activit laiti re Une inqui tude des leveurs laitiers est l incertitude quant au volume de lait livr au niveau national En effet nombreux crai gnent une explosion de la production qui entrainerait une baisse importante du prix du lait Dans les faits seulement 11 des leveurs n envisagent pas d augmenter ni le volume total de lait livr ni la productivit des vaches laiti res La tendance est donc l augmentation de la quantit de lait li vr La moiti des ateliers envisage une augmentation inf rieure ou gale 25 de leur production actuelle Cela conduira une augmentation progressive du volume livr total avec une nette r duction des livraisons inf rieures 200 000 de lait et l apparition d exploitations plus d un million de litres Evolution de la production laiti re apr s la suppression des quotas BDiminution de la production 0 49 ki suppl mentaires 050 99 kI suppl mentaires 0100 149 kI suppl mentaires W150 199 kl suppl mentaires m200 399 kI suppl mentaires BPlus 400 kI suppl mentaires En parall le de nombreux leveurs 90 d sirent augmenter les performances individuelles de leurs va ches Cela repr sente une augmentation moyenne de 1 000 I de lait par vache pour l ensemble des exploi tations d sirant maintenir l activit laiti re et l ve la productivit moyenne 8 200 I de lait par VL Les projections d par
30. iments concentr s vache l 200 700 Autres charges vache 450 450 EBE hors cotisations sociales vache 500 600 vache Visites d exploitation La transmission des exploi tations est probl matique compte tenu du capital reprendre Avec cet EBE il est difficile de payer les cotisations so ciales rembourser les an nuit s 500 ha en moyenne mais forte variabi lit et r mun rer la main d uvre Les conjonctures r centes avec des intrants chers et des prix de la viande blanc bleu belge qui ont moins progress que les autres ne sont pas favorables aux sys t mes belges tr s intensifs Les r sultats conomiques pr sentent une forte variabi lit d une exploitation l autre de 1 3 mais sont plut t la baisse ces dernie res ann es Exploitation 1 s lectionneur Blanc bleu belge Buisson Toutes les femelles sont conserv es pour le renouvellement avec un premier v lage recherch avant 30 mois sauf 4 ou 5 g nis ses qui sont limin es Les m les sont vendus de pr f rence en reproducteurs environ 20 an le reste est vendu en broutards Une dizaine de m les sont engraiss s s il y a de la place en b timent Prix de vente a d pend Jo l MARTIN R seau Viande Bovine Juin 2013 sto at raingo Vervie De P roi Mettet A lorennest arc en Fame Givet o Rochefort Couvin f 7 Bastogne a 4 narleville
31. ine et de Battice 400 500 b tes semaine La com mercialisation se fait la pi ce ou au kilo de carcasse aupr s de grossistes chevilleurs Il en reste une douzaine en Belgique Ce sont eux qui font abattre les animaux et les commercialisent principale ment aupr s des 3 principales enseignes de grande distribu tion Colruyt Carrefour et Delhaize La fili re est peu organis e les volumes sont mal planifi s La Belgique est autosuffisante 140 en viande bovine Les consom mateurs sont habitu s consommer des m les de race blanc bleu belge viande claire tendre et maigre 92 de la viande commer cialis e en GMS est de race blanc bleu belge Les femelles et les autres races vont prin cipalement l export Les cours de la viande sont donc plut t favorables aux m les de race blanc bleu belge en viron 5 30 kg de carcasse en cat gorie St tandis que les femelles sont moins bien cot es environ 5 00 actuel lement et que les races fran aises sont d valoris es en Belgique 1 L4 Z an Categorie superieure a E Etude de rentabilit des syst mes bovins belges Quelques pr alables permettent de mieux comprendre le fonc tionnement conomique des exploitations belges 80 85 des exploitations sont encore sous le r gime du for fait Un bar me de marges brutes est n goci chaque ann e par r gion duquel les leveurs peuvent d duire un certain nombre de c
32. issement non n gligeable t moin de l anticipation des agriculteurs pour le d veloppement de leur activit L anticipation passe aussi par une mise aux normes effectu e ou en cours de sorte que seulement 9 des exploitations n avaient pas encore entrepris de la r aliser en 2012 Un autre pilier est la situation des levages vis vis des r gle mentations environnementales La majorit des exploitations d pend du R glement Sani taire D partemental 39 ou du r gime des Installa tions Class es pour la Pro tection de l Environnement ICPE soumises d clara tion 59 Seul 2 des exploitations sont soumises des r gimes comportant des obligations plus contrai gnantes pour l levage Ce maintien d activit s accompagnerait dans 86 des cas selon les leveurs une augmentation de la production laiti re sur leur exploitation Un paysage laitier destin fortement voluer Compte tenu des arr ts de l activit laiti re chez certains et de son d veloppement chez d autres quel sera alors le paysage laitier ardennais dans un futur proche Quelles sont les pratiques qui vont voluer ou au contraire rester inchang es La production va t elle effectivement exploser ou se stabiliser un niveau proche de celui existant actuellement Une stabilit l chelle de l exploitation Le premier constat est qu il y a peu de projets chamboulant compl tement les exploitations agricoles
33. mbre d Agriculture des Ar dennes et Ardennes Conseil Elevage ont souhait r aliser une enqu te aupr s des exploitations laiti res du d partement Ainsi 133 levages soit 17 ont t enqu t s durant les 2 me et 3 me trimestres 2012 Cette enqu te visait mesurer la capacit productive au travers des moyens de production existants mais aussi tablir une premi re esquisse de ce que pourrai devenir le paysage laitier d apr s quota La production laiti re des freins et des atouts identi fies L levage laitier ardennais repr sente actuellement 799 exploita tions soit un tiers des exploitations agricoles du d partement Il s agit de syst mes principalement orient s lait viande En effet l levage de ruminants est pr dominant dans les zones tr s herbag es du d partement La densit de quota s levant environ 3 000 de lait ha de Surface Fourrag re Principale la pr sence de troupeaux allaitants ou de b ufs laitiers permet de valoriser les surfaces en herbes importantes dans une r gion g ographique o il est souvent impossible de retourner les ter res Il existe aujourd hui des freins non n gligeables au d veloppe ment de la production laiti re ardennaise En effet apr s avoir interrog les leveurs la probl matique des b timents ou qui pements insuffisants ou inadapt s concerne deux tiers d entre eux A cela s ajoutent une rentabilit insuffisante de l ateli
34. n la moins importante de l itin raire tech nique En effet tous les efforts et le travail d une ann e compl te peuvent tre g ch s voire an antis en l espace d un instant cause d un mauvais r glage A quoi bon prot ger la qualit du grain en v g tation pour la d grader au battage quand on sait que le taux de mycotoxine est 100 fois plus lev sur les grains cass s De plus le pourcentage de grains cass s en tr mie est sensiblement identique au pourcentage de pertes arri re Si les pertes quantitatives sont g n ralement faibles au battage il n en est pas de m me en ce qui concerne la qualit alt ration de la facult germinative casse brisure compression Mais comment pr servez toutes les caract ristiques de la r colte sans pour autant n gliger le d bit de chantier Fonctionnement d une moissonneuse batteuse L gende 1 Rabatteur griffes 8 Secoueurs 2 Barre de coupe 9 Table grains 3 Vis d alimentation escar 10 Ventilateur got 11 Grille sup rieure 4 Convoyeur 12 Grille inf rieure 5 R cup rateur de pierres 13 Vis otons 6 Batteur 7 Contre batteur La coupe l ment de haute technicit Parmi tous les organes d une moissonneuse batteuse la coupe est sans aucun doute l l ment qui se voit gratifi du plus grand nombre d innovations de la part des constructeurs Cependant le r glage de la coupe est bien souvent n glig malgr son r le essentiel d alimentation r
35. n moyenne une diminution de moiti de la taille initiale et pour 15 des levages elle progressera d un tiers En ce qui concerne la place au p turage 77 des exploitations n envisagent pas de modification de la surface allou e par vache laiti re 53 ares vache Les exploitations qui ont pr vu de r duire cette surface sont des levages qui pr sentent des syste mes actuellement avec un chargement plus important 34 6 ares vache La r duction de la surface accessible aux vaches et souvent par cons quent de la place du p turage entraine des cons quences sur l alimentation du Evolution de la part de ma s dans la SFP troupeau et sur l organisation du tra vail En effet si les animaux p turent moins il sera n ces saire de pr voir des co ts de r colte de stockage et de distri bution suppl mentaire pour le fourrage D Inchang e E Augmentation O Diminution Des modifications dans les ateliers d levage Les exploitations laiti res ardennaises caract ris es par leur polyvalence lait viande semblent se diriger vers une sp cialisation de la production dans l apr s quota En effet si la taille du troupeau de vaches laiti res et de g nisses laiti res sera plus importante effectif moyen 56 VL au lieu de 49 ac tuellement la production de viande ira en d croissant Plus d un tiers des exploitations qui l vent actuellement des b ufs laitiers ont pr vu de r duire
36. nes ou encore de la vente des veaux y compris cession interne A cela s ajoute les ven tuelles ventes d autres produits fourrages notamment Ce pro duit ne repr sente que 12 du produit total de l atelier et varie entre 11 et 101 1000 litres ces extr mes s expliquent par des situations de d capitalisation de cheptel Prix de vente du lait Evidement la vente du lait est la principale ressource de l atelier lait 74 Mais comme pour tous les postes pr c dents des carts apparaissent 313 357 1000 litres Cette disparit s explique par de nombreux param tres comme le prix de base la qualit TB TP cellule butyrique la saisonnalit de la production Comme pour les charges de fortes disparit s apparaissent et le produit total de l atelier varie entre 395 et 610 1000 litres Quelle r mun ration de la main d uvre d di e l atelier lait Sur les comptabilit s analys es la r mun ration permise r elle ment par le prix du lait se situe l g rement au dessus de la r mun ration minimale tablie par l Id le savoir 24 960 brut annuel UMO d di e l atelier lait soit environ 1 500 net par mois Pour les exercices tudi s le niveau de r mun ration se situe 33 650 Ce r sultat ne doit pas occulter les r sultats des ann es pr c dentes qui taient moins favorables et m me en dessous de la r mun ration minimale cit e ci dessus
37. nn es des achats de fourrages et une consommation de concentr excessive 260 g l Jean Philippe MOUSSU R seau Lait amp Daniel LOUAZEL GDA des 3 cantons Juin 2013 Page 19 Poste autres charges courantes Cette partie regroupe les charges de frais d levage v t rinaire ins mination produits d entretien paille et de frais divers de gestion assurance comptable t l phone Il repr sente 17 du co t total comme pour le poste pr c dent une forte va riabilit apparait 42 116 1000 litres La principale diff rence entre les levages s articule autour des frais v t rinaires 20 et les achats de paille compte tenu des prix lors de la campagne analys e Poste m canisation Cette partie regroupe les charges suivantes travaux par tiers carburant entretien amortissement du mat riel Avec des montants allant de 42 177 1000 litres la m canisation re pr sente en moyenne 20 du co t de production du lait Les carts observ s d pendent beaucoup de la politique de renou vellement du mat riel et de la taille de l exploitation effet dilu tion Poste b timent Cette partie regroupe les charges suivantes eau lectricit entretien amortissement du b timent Ce poste p se un peu moins dans le co t de production du lait avec 11 du total la variabilit observ e 12 82 1000 litres est essentiellement li e au ni
38. nt cette abondante vie du sol rapidement affam e Garder des pailles longues permet d alimenter le sol jusqu ce que les plantes soient suffisam ment d velopp es pour prendre le relais rhizod positions Amendements et engrais Booster les cultures l automne en apportant un peu d azote max 30 u ha Sur sol acide Eviter les engrais acidifiants forme sulfat e hors zone Directive Nitrates uniquement Les couverts un l ment incontournable Investir dans des couverts abondants et pluri esp ces ap procher les 100 kg ha de semences avec 50 kg de petites graines ex vesce tr fle d Alexandrie sarrasin niger pha c lie et 50 kg de grosses graines ex f verole pois pro t agineux pois fourragers tournesol Soigner l implantation des couverts v g taux Disposer d au moins 3 mois de croissance pour les couverts Adapter la composition des couverts la rotation Semer en direct dans le couvert sans le d truire permet de Coucher et peigner la v g tation qui forme alors un matelas pais mais a r qui prot ge la culture des extr mes climatiques et des ravageurs Limiter fortement la lev e des adventices Alimenter durablement le sol Faucher environ 15 20 cm de haut Les toles se d graderont moins vite que les pailles et prolon geront l alimentation de la vie du sol On pourrait tre tent de faucher plus haut mais on handicape rait alors les
39. r la re traite dans les quatre ou cinq prochaines ann es Leurs exploita tions sont de plus petite taille que la moyenne 88 ha de Surface Agricole Utile avec un quota laitier inf rieur 260 000 I de lait pour la plupart Parmi ces futurs retrait s 43 connaissent d j leur repreneur maintien de la production laiti re 28 5 en cherche un et 28 5 n en auront aucun Les exploitations qui arr teront la production laiti re pour cause de cessation d activit agricole repr sentent donc seulement 1 5 des levages laitiers du d partement auquel pourrait s ajouter 1 5 d incertitude pour ceux qui n ont pas encore trouv de repreneur Cela repr senterait un manque produire d environ 2 700 000 I de lait l chelle du d partement Par ailleurs 6 des exploitations laiti res du d partement ont d cid de cesser leur activit laiti re au profit d autres produc tions principalement l levage allaitant ou le d veloppement des cultures gr ce au retournement de prairies Il s agit d exploitations de taille et de production laiti re l g rement inf rieures la moyenne d partementale 117 ha pour 250 000 de lait mais avec une proportion d herbe galement moins impor tante Jean Philippe MOUSSU R seau Lait Juin 2013 Les raisons de ce choix sont majoritairement la contrainte travail gt contraintes et astreintes li es la produc tion laiti res ou l absence de successeur pou
40. r prendre en charge l atelier lait et l opportunit de d velopper une autre activit souvent l levage de bovins allai tants S ajoutent cela dans plus d un tiers des cas un d sint r t pour la production ou encore la pr sence d quipements et d installations peu fonction nels Enfin il s agit d ateliers pour lesquels les investisse ments engager pour une mise aux normes ou un gain d efficacit seraient trop lourds pour tre envisag s Ces arr ts de production lai ti re conduiraient une quantit de lait livr en moins s levant 11 500 000 I de lait pour tout le d partement des Ardennes Page 14 Un maintien du lait pour la plupart des producteurs gr ce des po tentiels et une anticipation Malgr ces ph nom nes d arr t de la production laiti re 11 ou d h sitation 14 75 des exploitations ardennaises sou haitent maintenir leur production laiti re Il s agit aussi bien d exploitations individuelles d EARL ou de GAEC Cependant s il s agit de syst mes souvent diff rents une cons tante demeure entre ces levages ils disposent tous des m mes leviers pour le maintien voire le d veloppement de leur activit laiti re Ces leviers sont d abord des installations fonctionnelles et r cen tes C est le cas de 81 des b timents de logement des vaches laiti res et 88 des installations de traite Ces installations pr sentent souvent un potentiel d agrand
41. sion effet prix optimisation de la place en b timent doivent tre mis Jean Philippe MOUSSU R seau Lait Juin 2013 Page 17 Par ailleurs une part non n gligeable des levages a pr vu de C est pourquoi l estimation r duire la place au p turage Cela n cessite la r colte le stoc de 55 millions de litres de kage et la distribution du fourrage non p tur Dans le cas o lait produit en plus dans les surfaces en herbes restent importantes il pourrait tre stra l apr s quota est temp rer t giquement int ressant de r int grer l herbe non p tur e dans car tous les leveurs ng la ration afin de limiter la part d ensilage de ma s dans la ration chercheront peut etre pas a Pourtant la tendance est plut t pour les leveurs d augmenter la exploiter au maximum le part de ma s ensilage dans la Surface Fourrag re Principale dans potentiel de production de pr s de la moiti des cas leurs vaches Entre produc tivit et rentabilit il reste important de trouver le bon quilibre Enfin le fait est que de nombreux exploitants d clarent pouvoir produire plus mais quel co t Une modification de l alimentation des vaches ou des concentr s distribu s s accompagne souvent d une volution de la marge de l atelier L exploitation moyenne avant et apr s quotas sur la base des 118 levages enqu t s et ayant r pondu cette question 3012 Horizon 2020 Type d exploitation EARL 34 34
42. sonneuse batteuse L utilisation d outils larges et la diminution des passages semis traitements r colte permettent ici de descendre la consommation de carburant 31 l ha la moiti tant imputable la moissonneuse batteuse Pour qui souhaite s orienter vers le semis direct ces deux visites auront t l occasion d obtenir de pr cieux conseils colza 25 30 qx escourgeon 65 70 qx bl 68 80 qx Pr requis indispensables B n ficier d une tr sorerie saine Cela permet d absorber les Faire preuve de patience potentiels checs 10 ans minimum pour Se former au maximum observer de r els chan gements S habituer voir des champs sales toles mousses Repenser ses rotations les couverts qui entrent dans la rota tion constituent des cultures part enti re et viennent de fait modifier l impact du pr c dent sur la culture venir Le cou vert est le pr c dent Ainsi on pourra imaginer des encha En phase de transition syst matiser le recours la b che et ou au p n trom tre avant tout tra nements culturaux de type colza escourgeon bl d hiver EL oai inexistants l heure actuelle L int r t est ici de b n ficier Privil gier des semences d une interculture d environ 3 mois permettant le d velop fermi res dans les cou pement d un couvert abondant qui place le bl dans verts afin d en limiter le d excellentes conditions d implantation e
43. t donne des restitu cout tions azot es non n gligeables conomie de fertilisant pour le m me objectif de rendement Travail du sol et rotation R duire progressivement la profondeur de travail du sol la 10 jours plus t t bour TCS SD l automne et 10 jours Une fois en SD ne plus travailler le sol plus tard au prin Ne d compacter que si n cessaire v rifier au pr alable temps la b che ou le p n trom tre R colte environ 10 jours plus tard que Miser sur les cultures d automne dans les 5 premi res ann es conventionnellement r organisation du sol Introduire ensuite des cultures de printemps pour g rer Privil gier un semoir au mieux le salissement des sols dents sur un sol sans couvert ni paille Sinon Faire une large place aux l gumineuses cultures et cou ae us en utiliser un disques verts Monsieur LEMEY proc de des m langes vari taux dans ses cultures Absence de r f rence en SD pour les vari t s D caler les dates de semis Alexis RATAUX GDA de l Argonne Juin 2013 Page 2 Dans le cas o les pailles ne sont pas r colt es il est imp ra tif de les garder les plus longues possibles En effet des pail les broy es fin se d gradent tr s rapidement La biologie du sol se trouve alors dop e par un relargage massif et ra pide d l ments nutritifs Toutefois le pendant de ce ph no m ne est qu il est bref laissa
44. tementales de la production laiti re apr s 2015 montrent alors deux situations r alis e sur la base des r sultats de l enqu te Cas 1 Cas 2 Les leveurs ind cis cessent finalement la production laiti re Les leveurs ind cis poursuivent finalement la production laiti re Arr ts de l activit agricole 2 730 000 2 730 000 Arr ts de l activit laiti re 11518000 11518000 Incertitudes 14 des levages 31 415 000 D veloppement de l activit laiti re 69 400 000 69400000 Projection Production suppl mentaire 55000000 24000000 Augmentation 22 o 9 Analyse critique balance avec les Probablement que la situation d apr s quotas se situera en en tre les deux cas tudi s ci dessus Les Ardennes connaitraient contraintes que cela pourrait alors une augmentation de la production laiti re repr sentant apporter dans un syst me entre 9 et 22 de la production actuelle qui serait compl tement r modifie organisation du Quelques questions peuvent tre tout de m me importantes Ug ARE o travail modifi e moins in soulever L orientation des levages vers la sp cialisation entrai i s i a 7 i tense mais repartie sur nera une modification consequente des installations et de o me l ensemble de l annee l organisation de toute l exploitation Par exemple dans le cas de l etalement des v lages les atouts de cette d ci
45. tes techniques vous permettront de r duire votre travail d astreinte durant la p riode estivale Il est imp ratif de r aliser les distributions heure r guli re et de mettre dis position des concentr s de la paille ou du foin et de l eau propre Julien LALLEMENT GDA de Charleville Juin 2013 Page 8 Les systemes viande bovine en Belgique Les ing nieurs du R seau Viande Bovine du Grand Est de la France Alsace Lorraine Champagne Ardenne se sont rendus 2 jours 11 et 12 juin 2013 en Belgique pour tudier le fonctionnement des syst mes wallons La rencontre de l Association Wallonne de l Elevage AWE et du Centre de Gestion et Technique Agricole CGTA a permis d changer sur la fili re viande bovine et sur les sys t mes d exploitation belges La compr hension du fonctionnement technique a t compl t e par la visite d levages viandeux organis e par le Centre Wal lon de Recherche Agronomique Pour ce qui est du fonctionnement conomique sujet tabou en Belgique les donn es obtenues ne sont que tr s partielles La fili re viande bovine et la commercialisation des bo vins en Belgique Les syst mes bovins se r partissent peu pr s galit entre des syst mes laitiers et des syst mes viande En syst me viande la race Blanc Bleu Belge est ultra majoritaire 90 des effectifs La race est tr s h t rog ne Quelques races fran aises viennent compl ter les effectifs limousine 4
46. til de r colte et non pas un broyeur de r sidus Il convient donc de ne r colter que les organes int ressants de la plante et de ne pas surcharger la ma chine par de la biomasse inutile surtout en colza o les cannes sont le plus souvent humides donc plus lourdes La biomasse absorb e par la coupe est lors d une r colte de colza de 4 ton nes de mati re s che par hectare en moyenne Si la hauteur de coupe est abaiss e de seulement 10 centim tres ce tonnage est multipli par 2 n cessitant alors un convoyage plus efficace un battage plus agressif et un triage plus d licat Mieux vaut donc laisser par endroit quelques petits paquets de siliques qui repr sentent une perte de seulement 500 600 grammes de graines par hectare En c r ales la paille tant g n ralement s che la r colte le souci de hauteur de coupe est moins pr dominant En ce qui concerne le rabatteur il doit tre rel gu au rang d accessoire sauf en cas de r colte vers e pour assurer une ali mentation r guli re et viter les paquets de paille Sa vitesse doit alors tre sup rieure de 10 la vi tesse d avancement une vitesse sup rieure aurait tendance battre la v g ta tion plut t que la peigner et provoquerait donc des per tes l avant de la coupe En cas de r colte vers e les releveurs sont aussi des al li s incontournables condi tion d tre en nombre limi t l cartement entre cha que releveur dot
47. u point le plus bas du contre batteur en axial correspondant la taille du grain ajout de 1 millim tre Ecartement entre fils du contre tesse Gngentielle batteur du batteur Ecartement batteur contre batteur point avant Enfin la vitesse du batteur ne doit pas tre trop impor tante car elle est responsa ble de la casse du grain et d un mauvais battage la v g tation passe trop vite Mieux vaut serrer un peu plus Attention en baissant la vitesse en absence de variateur des probl mes de transmission peuvent sur gir la perte de charge ne doit alors pas exc der 50 rotations par minutes Ecartement batteur contre batteur point arri re a E E E E E E Pois Ma s 18 20 Orge 5 5 10 5 25 Les cartements sont donn s en millim tres et la vitesse tangentielle en m tre par seconde selon la formule vitesse tangentielle n diam tre du batteur en centim tre vitesse de rotation en tours par minute 6000 Adrien LEJEUNE GDA du Rethelois Juin 2013 Page 5 Triage le dernier maillon La pr grille lorsque la machine en est quip e doit soit tre totalement ferm e en ol o prot agineux soit ouverte seule ment 3 millim tres en c r ales Cet espacement r duit s explique par le fait que toute la biomasse issue du batteur tombe sur cette pr grille et tendance passer au travers du fait de son poids et donc de surcharger la grille inf ri
48. ulture des Ardennes est agr e par le Mi nist re en charge de l Agriculture pour son activit de conseil f dy un ind pendant l utilisation de produits phytopharmaceutiques un pp MINISTERE sous le n agr ment IF01762 dans le cadre de l agr ment ARDENNES CU multi sites port par l APCA Le GDA du Rethelois est agr Consel General pee pa sous le n agr ment CA01664 Le GDA de l Argonne s int resse au semis direct Le 23 mai dernier un groupe d adh rents du GDA s est d plac sur la ferme de Saint Louvant LAVINCOURT dans la Meuse Apr s celle r alis e en novembre 2012 il s agissait de la seconde sortie du GDA sur cette exploitation L id e tait d y suivre le d veloppement des cultures Monsieur LEMEY y g re seul 250 ha de cultures int gralement cultiv s en semis direct SD depuis 2004 Les limons sableux superficiels de ce plateau froid voient se d velopper colza bl escour geon ma s grain orge de printemps pois fourrager de printemps ou encore f verole de printemps Si les rendements sont dans la fourchette r gionale on ne peut pas en dire autant du temps pass dans les champs Au global sans compter la moissonneuse batteuse ni les traitements phytosanitai res automoteur ce sont 290 heures de tracteur comptabilis es par an dans les champs Le recours au SD am ne des syst mes ayant un parc mat riel optimis 3 tracteurs 1 manitou 2 bennes 1 automotrice et 1 mois
49. une buv e par jour est sup rieure celle deux buv es par jour Bien v rifier sur l tiquette du fabricant semaines repas semaine Ex 200 g l d eau 200 g de poudre 1 d eau 200 g l de buv e 200 g de poudre 800 g d eau Portez galement votre at tention la dilution Le lait sera parfaitement dilu 60 65 C Le lait fermente Le lait ferment est pr dig r gt et permet don une meilleure Les essais de TREVAREZ qui digestion pour le veau comparent cette technique La distribution se fait temp rature ambiante d s le 3 jour et une distribution sur deux durant toute la phase d allaitement repas par jour montrent Chaque semaine le fond de cuve doit tre r ensemenc en Des croissances identi yaourt 6 yaourts semaine pour 200 I de lait ques Principe du lait ferment Un temps de travail r duit a 55 Pour 5 6 veaux Volume Une r duction significa distribuer tive des diarrh es Moins de l chage entre les veaux Fond de cuve d entretien 10 I de lait 401 Distribution froid 40 4 yaourts de lait volont aux veaux de lait Plan d allaitement au lait ferment Age en Volume de distribution semaines par veau et par jour 4 6 6 a Les essais r alis s depuis quelques ann es montrent des r sultats tr s satisfai sants aussi bien du point de vue de la croissance que de l tat sanitaire des veaux Ces diff ren
50. veau d amortissement de chaque exploitation en effet les investissements r cents p se fortement dans ce poste Poste capital Cette partie regroupe les charges suivantes fermage frais fi nanciers r mun ration des capitaux propres 1 5 d int r t valeur fix e pour 2011 par l Id le cr ateur de l outil de calcul L ensemble de ces postes repr sente 9 du co t de production La variabilit observ e 22 82 1000 litres sera essentielle ment due aux frais financiers li s des investissements r cents importants et plus faiblement par la r mun ration du capital propre d tenu Poste travail Cette partie regroupe les charges suivantes r mun ration et charges salariales r mun ration brute des unit s de main d uvre exploitante affect e l atelier sur la base de 24 960 brut annuel UMO y compris MSA valeur fix e pour 2011 par l Id le cr ateur de l outil de calcul Ce poste est le deuxi me galit avec la m canisation et repr sente 20 du co t de production La productivit de la main d uvre va largement influencer le montant de ce poste qui varie en fonction des ex ploitations de 49 163 1000 litres Certaines exploitations ont fait le choix d lib r d une main d uvre plus importante que d autres cette situation est souvent compens e par des inves tissements moins importants en mat riel et b timent AU final les exploitations ayant particip
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