Home

version PDF - 147 pages - Les Enjeux de l`information et de la

Contents

1. Notices explicatives du guide m thodologique Documents ajout s par l quipe et formant le rendu final Les commanditaires du projet et les conservateurs 6 fiches explicatives principes illustration Mises en application des fiches techniques Figure 2 liste des productions documentaires Il faut d s lors distinguer trois types de documents tout d abord les documents contractuels note m thodologique structure de la charte ditoriale documents organisationnels de gestion de projet charte ditoriale de la m diation ceux qui r pondent la commande initiale ensuite les documents interm diaires et plus sp cifiquement cr s dans une d marche de m diation aupr s des m diateurs du Louvre fiche synth tique explicitant les grands principes Porigine de la charte et des conservations le sch ma de marche en avant dont le principe est explicit plus haut enfin des suppl ments au contrat c est dire des documents venant s ajouter la charte ditoriale de la m diation un guide m thodologique et des notices explicatives qui donnent des outils techniques permettant de mettre en place les grands principes de la charte Cette pluralit de documents h t rog nes est li e notre posture d acteurs impliqu s et vecteurs d implicaton dans le processus d laboration de la charte ditoriale de la m diation Cette derni re est d un c t le f
2. expressions dont l usage semble souvent r v ler davantage d une id ologie sous jacente que d une r alit effective Elle impose enfin une r flexion sur les dynamiques interactionnelles en ligne Ces points h t roclites en apparence s av rent importants pour la pr sente tude d o la n cessit de s attarder sur ceux ci LA COMMUNAUTE VIRTUELLE EN TANT QUE RESEAU DETERRITORIALISE PROMESSES ET LIMITES Parmi les caract ristiques des m dias sociaux celle de l homophilie est le plus souvent discut e Siapera 2012 p 198 Elle d signe la tendance de ces dispositifs mettre en contact des individus qui se ressemblent les uns aux autres en termes de go ts de convictions de comportements etc et donner naissance des espaces communautaires virtuels bas s sur ce que la sociom trie appelle des liens faibles Il s agit de rassemblements form s en ligne par des personnes qui ne se connaissent pas le plus souvent mais dont la mise en r seau permet une meilleure circulation de contenus Merckl 2004 p 47 49 videmment ce type d espace n est pas propre aux sites de m dias sociaux bien avant l arriv e de ces derniers plusieurs forums et autres plateformes participatives ont servi de support pour la n gociation des identit s collectives Byrne 2008 L importance du r seau a galement t soulign e par Serge Proulx et Guillaume Latzko Toth 2000 En effet pour ces dernier
3. A la suite de l enqu te par questionnaires une s rie d entretiens semi directifs aupr s de responsables associatifs et d habitants community managers est en cours afin de mieux appr hender la culture num rique participative des interview s Ainsi qu il tait pr voir les premi res analyses partielles ce stade montrent que les webmasters et les community builders du quartier peinent cr er une dynamique interactionnelle dans les DISTIC autour de la vie locale L observation netnographique Kozinets 2010 envisag e dans notre m thodologie s av rait donc impossible Apr s avoir constat qu aucun espace en ligne localement centr sur le territoire du quartier et consacr aux th matiques de l co citoyennet n existait nous avons d cid de cr er de toutes pieces les conditions d mergence d un tel espace Nous avons choisi de mettre en place titre exp rimental 1La recherche est men e en collaboration avec Cyril Masselot CIMEOS EA4177 avec l aide de deux ing nieurs de recherche Franck Dubois et Philippe Patrice Mougel MSH DIJON UMS CNRS uB O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 38 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante une page Facebook anim e et mod r e par un community manager tr
4. Social media marketing the next generation of business engagement Hoboken N J Wiley Technology Flichy Patrice 2003 L innovation technique r cents d veloppements en sciences sociales vers une nouvelle th orie de l innovation Paris La D couverte Freeman Christopher Clark John Soete Luc 1982 Unemployment and technical innovation a study of long waves and economic development Westport Conn Greenwood Press Freeman Christopher Perez Carlota 1988 Structural crises of adjustment business cycles and investment behaviour London Pinter Gabor Andrea 2000 The capitalist philosophers The geniuses of modern business their lives times and ideas New York Times Business Galibert Olivier Lepine Val rie Pelissier C dric 2012 Convergences des logiques sociales de collaboration et des communaut s en ligne p 197 222 in Mi ge Bernard Vinck Dominique coord 2012 Les masques de la convergence Enqu tes sur sciences industries am nagements Paris Editions des archives contemporaines Hippel Eric von 1988 The sources of innovation New York Oxford Oxford University Press Hippel Eric von 2005 Democratizing innovation Cambridge Mass London MIT Press Hippel Eric von 2013 User innovation p 117 133 in Huff Anne S M slein Kathrin M Reichwald Ralf 2013 Leading open innovation Cambridge Mass MIT Press Huff Anne S M slein Kathrin M Reic
5. cette technologie sociale pour atteindre leurs objectifs politiques Surtout dans le cas du Br sil marqu par ses fortes in galit s sociales l immensit et la diversit de son territoire le monopole de ses moyens de communication par la m me oligarchie qui contr le la fois la plus grande part des richesses du pays et lessentiel des instances politiques locales l analphab tisme qui rend difficile l acc s aux sources crites de l information et la tradition orale encore largement dommante dans une grande part du territoire national De fait les radios communautaires sont l incarnation de l esprit m me de la communication communautaire populaire et alternative telle que nous l avons pr sent e Elles se pr sentent comme le support id al pour accomplir la mission sociale et politique port e par les militants de la d mocratie de l galit et de la justice sociale Elles constituent un espace privil gi pour la r alisation d changes sociaux galitaires et le d veloppement d une conscience citoyenne travers la participation de tous dans les questions politiques et sociales L objectif de leurs promoteurs rappelle dans ce sens l id e selon laquelle les probl mes politiques sont les probl mes de tous et les probl mes de tous sont des probl mes politiques et pour cela m me elles promeuvent un mod le d administration participative et sont g r es par une instance largement repr sentative de la communaut do
6. dans le principe de d mocratie environnementale traduisant le fait que la participation des parties prenantes ou des personnes et groupes concern s est devenue une norme de l action publique environnementale Barbier amp Larrue 2011 p 67 Ce consensus autour de la d mocratie environnementale est tr s pr sent dans les politiques de r novation urbaine o les probl mes environnementaux s ajoutent aux enjeux traditionnels de l urbanisme telles que l ins curit les in galit s ou l augmentation de la consommation Ainsi il semble plus ais de g rer les pressions qui p sent sur les villes qui tendent vers un d veloppement durable quand les institutions locales en particulier les autorit s gouvernementales se montrent transparentes participatives et responsables Assadourian amp Renner 2012 p 477 La d mocratie environnementale fait sienne les attendus de la participation de tous au processus d lib ratif A savoir que la d lib ration garantit comme le rappelle Loic Blondiaux que l avis de tous ceux qui peuvent tre touch s par une d cision aient une occasion de s exprimer face l autorit comp tente qu elle NDR am liore l information des acteurs et favorise l mergence de solutions nouvelles La d lib ration suppl e en particulier aux carences de la d cision politico administrative traditionnelle lorsqu elle se fonde sur des crit res exclusifs de rationalit
7. et souvent fond sur des r seaux virtuels penchons nous d abord sur la communication communautaire sur ses origines et sur son volution O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 76 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer En Am rique Latine la communication communautaire creuse ses racines dans une diversit de traditions revendicatives caract re populaire alternatif ou citoyen de fa on g n rale L objectif de ses acteurs est d intervenir dans l ordre tabli et face la logique de domination traditionnellement exerc e par l establishment Il faut dire que le cadre sociopolitique dans lequel la pratique a m ri et s est d velopp e encore qu il soit difficile de situer le moment exact de son surgissement dans la mesure o les communaut s ont de tout temps dispos de moyens locaux de communication endog ne n est autre que celui des dictatures militaires des ann es 60 et 70 venues exacerber la structure coloniale et oligarchique h rit e de la conqu te ib rique Ind pendamment du qualificatif accord cette activit communicationnelle originaire de mouvements sociaux mais largement adopt e aussi par des groupes de nature g ographique ethnique ou culturelle comme c est le cas des indig nes quilombolas et des colonies issues de l immigration le bu
8. fi les_enjeux n 141 2013 Page 80 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer dimension essentiellement technologique de leur cadre organisationnel Le fondement concret de la globalisation n est en effet autre que la totalit des instruments technologiques principalement informatiques la fois symboliques softwares et mat riels hardware c ble fibre optique satellites etc qui enveloppent le monde en une v ritable toile communicative et communicationnelle Ce n est pas par hasard que l on confond souvent nouvelles technologies de l information et de la communication et nouvelles technologies tout court C est que les TIC constituent aujourd hui le centre n vralgique et l l ment organisationnel central de nos soci t s Or les TIC c est avant tout un ensemble de technologies sociales et subjectives fond es sur le principe de la vitesse de la mobilit et de la m diatisation du r el Ce qui en plus de nous rappeler la question de la pr dominance du temps sur l espace met en vidence la centralit des m dias dans l organisation sociale et politique de notre poque contemporaine et le monde global dans lequel nous voluons Aussi sommes nous oblig s de repenser la communication et les radios communautaires en termes in dits D une part il est d sormais difficile de consid rer la notion de communaut et de ses mo
9. l ments de r ponse quant l impact de la participation mais la mise en lumi re de ses asym tries s av re indispensable pour comprendre le fonctionnement du dispositif tudi Il est ainsi noter que les 200 interventions initiatives qui composent le corpus ont t lanc es seulement par 55 participants pour un groupe qui comptait d j presque 3000 membres au moment de l enqu te et de fa on assez in gale ainsi que l illustre le graphique 5 un seul discutant participant n 44 a atteint 53 interventions initiatives un deuxi me en a O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 96 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne effectu 24 participant n 10 tandis que la majorit 33 participants sur 55 s est content e d une seule m Nombre de discussions lanc es 60 50 40 30 20 MAR D A css P1 P3 P5 P7 P9 P11 P13 P15 P17 P19 P21 P23 P25 P27 P29 P31 P33 P35 P37 P39 P41 P43 P45 P47 P49 P51 P53 P55 Graphique 5 Nombre de discussions initi es par participant En abscisse les participants en ordonn e le nombre des discussions initi es L adh sion un groupe de discussion ne s accompagne pas n cessairement par une participation effective Avec la d multiplication r cente des disp
10. tait elle une relation verticale voire surplombante les professionnels de la presse se pr sentant comme des experts p dagogues d un savoir transmettre un public suppos tre en situation d apprentissage Mehl 1996 Ce qui pla ait les professionnels de la presse dans une position dominante h g monique Hall 1994 qui du reste renvoyait la suppos e omnipuissance des m dias Or cette position dominante h g monique se trouve aujourd hui contest e par les publics En effet saisissant les opportunit s technologiques offertes par Internet les publics vont eux m mes r agir l actualit diffus e par les organes de presse en se pla ant soit dans une position dominante h g monique soit dans une position n goci e soit dans une position oppositionnelle C est ce que r v le par exemple l tude r alis e par Laura Pynson 2011 pour la presse fran aise Dans sa typologie d internautes participant aux forums mis en place sur les sites Internet de certains journaux fran ais Laura Pynson voque quatre diff rents types de profils r agissant par rapport l information publi e par le journal du correcteur qui veut r tablir la v rit au provocateur qui veut produire de la r action et de l action en passant par l ditorialiste qui veut exprimer son opinion et son sentiment et le commentateur qui veut approfondir la r flexion Pynson 2011 Ces profil
11. Article in dit Mis en ligne le 15 septembre 2013 Catherine Ghosn Catherine Ghosn est Ma tre de Conf rences en Sciences de l information et de la communication l Universit Paul Sabatier Toulouse et m ne sa recherche au LERASS Laboratoire d Etudes et de Recherches Appliqu es en Sciences sociales Ses recherches portent sur les m dias la question de la repr sentation de la m diation et de l innovation Plan Introduction Volet scientifique et m thodologique Les freins institutionnels en France Une comparaison internationale s lective Conclusion R f rences bibliographiques R sum Les recherches men es sur la repr sentation de la diversit la t l vision se heurtent au double probl me de leur apparition r cente dat e des ann es 2000 en France et des freins institutionnels rencontr s pour mener ces tudes terme Certains pays sont cit s comme des exemples int ressants pour le traitement de la repr sentation des minorit s la t l vision notamment le Royaume Uni les Etats Unis le Canada ou la Belgique Les r sultats de cette recherche permettent d identifier les probl matiques relatives la repr sentation des minorit s la t l vision fran aise et de comparer la France certains de ses voisins Mots clefs Repr sentation minorit s t l vision comparaison international Abstract Research about representation of ethnic minority on TV faces problems of their
12. Ces deux logiques orientent les pratiques journalistiques en mati re de collecte et de traitement de l information et structurent l appropriation professionnelle des TIC particuli rement d Internet dans les entreprises de presse congolaises La communication r v rencieuse Comme nous venons de le pr ciser cette logique de communication est mise en uvre par la publicisation de l information officielle encore appel e information institutionnelle Dans leur grande majorit les titres interrog s se reconnaissent dans cette logique communicationnelle que les journalistes justifient la fois par des injonctions politiques Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 14 l gard de la presse et par la pr carit financi re des entreprises de presse En fait par manque de moyens financiers les journalistes sont oblig s d tre en connivence avec les organisateurs d v nements a m diatiser que sont majoritairement les acteurs du champ de l action gouvernementale Et l information qu ils produisent est essentiellement centr e sur la publicisation des activit s gouvernementales et des partis politiques influents notamment ceux de la majorit pr sidentielle comptes rendus d audiences et de d placements du chef de l tat et des autres membres du gouvernement de r unions des partis politiques au pouvoir et autres associations proches du pouvoi
13. Comme on peut le constater cette description met simplement en relief quelques caract ristiques langagi res de l information en ligne diffus e par certains journaux congolais En tant que telle si elle ne peut nous renseigner sur les logiques d entreprise qui sous tendent ce mode de traitement de l information elle constitue n anmoins une porte d entr e dans l appr hension des usages d Internet au sein des entreprises de presse congolaises En effet tout mode de traitement de l information de presse ob it des r gles secr tes De la Haye 1985 p 3 qui repr sentent autant de logiques socioprofessionnelles en cours dans les entreprises de presse Et les sites Internet de quelque mani re qu ils se pr sentent sont leur tour travers s par ces logiques Rouquette 2009 Ce qui revient dire que la mat rialit langagi re c est dire le mode de traitement de l information de presse d crit ci dessus n est pas du tout neutre elle est porteuse de strat gies et de logiques d entreprise auxquelles elle ob it Notre enqu te r v le bien cette inscription du traitement de l information en ligne dans des logiques internes aux entreprises de presse congolaises Au niveau de La Semaine Africaine par exemple on justifie ce mode de traitement de l information par une strat gie d entreprise li e au manque de ressources financi res et humaines Oui par choix mais aussi dict par le manque de m
14. DOI 10 3917 mouv 018 0044 Carmes Maryse Galibert Olivier 2010 L enchev trement des territoires num riques inter intranet un questionnement des d territorialisations re territorialisations des pratiques salari s Revue Communication des organisations Pour une approche de la communication au travail n 36 p 191 220 Bordeaux Presses Universitaires de Bordeaux O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 47 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante Chauvin Pascal 2011 Le community management nouvelle approche de la communication Paris Gualino Lextenso d Ch reau Matthieu 2010 Community management comment faire des communaut s web les meilleures alli es des marques Paris Dunod Dujarier Marie Anne 2008 Le travail du consommateur de McDo eBay comment nous co construisons ce que nous achetons Editions La D couverte Paris Ertzscheid Catherine et al 2010 Le community management strat gies et bonnes pratiques pour interagir avec vos communaut s pr face de Lionel Fumado Paris Diatein Flichy Patrice 2001 L imaginaire d Internet Paris Editions La D couverte Floris Bernard 1996 La communication manag riale Grenoble PUG Galibert Olivier 2005 Vendre donner discut
15. It tries to better understand the structure and to predict mutations and possible adaptations for the restoration of the philosophical ideal that animates the community communication practice in general and broadcasting practices in particular It is not a case study in the strict sense but an analysis based directly on the Brazilian experience to inspire the formulation of our hypothesis Key Words Community communication broadcasting new technologies Brazilian experience MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer RESUMEN El objetivo de este art culo en primer lugar es entender el tema de las radios comunitarias y la comunicaci n comunitaria en general partir de su finalidad sociopolitica Y en segundo lugar es localizarlas en el cuadro tecno civilizatorio global y transnacional s tambi n comprender mejor la estructura y predecir las mutaciones y adaptaciones posibles y o necesarias para la restauraci n y la supervivencia del ideal filos fico que anima la pr ctica comunicativa comunitaria en general y la radio en particular Sin embargo el articulo no representa un estudio de caso en el sentido estricto pero una an lisis baseada directamente en la experiencia brasile a y que tiene como objetivo la inspiracion de las tesis defendidas Palabre clave Comunicaci n comunitaria radiodifusi n nuevas tecnolog as experiencia brasi
16. Key words Public participation environmental democracy ecology Web 2 0 community management OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante Resumen Qu equipos de comunicaci n podr an utilizarse para movilizar y asistir a los ciudadanos en el consumo ecol gico Como los ciudadanos usuarios se pueden apropiarse de estos dispositivos y as participar en el debate p blico en linea bas ndonos en la investigaci n acci n que realizamos ofrecemos una cr tica al orden participativo que se inspira tanto en la imaginaci n de la Internet y tanto en los principios del desarrollo sostenible Palabras clave Participacion ecologia Web 2 0 community management INTRODUCTION En mai 2011 a t publi sur le site du Minist re de l Environnement du D veloppement Durable des Transports et de la Logistique MEDDTL un appel financement de projets de recherche dans le cadre du programme MOVIDA visant mieux comprendre les leviers de la consommation co responsable Notre projet interdisciplinaire finalement retenu par le MEDDLT questionne notamment le r le des outils de communication 2 0 dans la mobilisation et l accompagnement des habitants du quartier de la Fontaine d Ouche Dijon vers des pratiques de consommation durable Notre d marche vise impliquer toutes les parties prenantes pouvant
17. avec celles qui circulent dans linstitution et qui sont mobilis es tant par les professionnels de la m diation con ue comme un m tier sont consid r s comme m diateurs les acteurs de la DPPEA qui con oivent les dispositifs de m diation du mus e que par les acteurs de conduite d un projet d fini politiquement comme affectant la posture du mus e On voit plus pr cis ment se confronter trois d finitions de la m diation la premi re qui circule au sein de lespace acad mique des sciences de l information communication et de fa on plus partielle en sociologie de la culture la seconde qui appartient la culture professionnelle des m diateurs et d finit leur mod le professionnel 19 labor dans le temps long la troisi me qui mane de l organisation op rationnelle d un projet de grande ampleur certains gards industriel et qui exprime une division du travail organisationnel En d autres termes la pratique de la recherche est imm diatement en prise avec le statut multiple de la m diation pratique institutionnelle geste militant et concept scientifique Bordeaux 2003 Thonon 2004 Caune 2010 Ainsi la mixit des savoirs mobilis s ne vient pas que du chercheur elle vient du terrain lui m me des situations dans lesquelles il est plong Sur le terrain le chercheur ne peut ma triser la signification des situations de communication qui engagent d autres acteurs que lui m me et dont le sens gl
18. bouchent sur un certain nombre de m tiers ing nieur r seaux d veloppeur d applications ing nieur d tude chef de projet ing nieur commercial consultant en informatique etc O Les Enjeux de l information et de la communication http Aw8 u grenoble3 fi les_enjeux n 14 1 2013 Page 110 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s Les techniques d information et de communication ont connu un essor sans pr c dent en Afrique au cours des dix derni res ann es et repr sentent un des principaux facteurs de cr ation de richesses et d emplois sur le continent Le foisonnement des tablissements de formation est donc proportionnel cet essor D une fa on g n rale le secteur de la formation dans le domaine des Tic est lui aussi tr s dynamique et en perp tuelle volution Comme en t moignent les diff rents exemples qui pr c dent les Tic ont g n r de nouvelles activit s formelles Ce constat laisse a priori supposer que les Tic ont conserv leur statut de secteur d activit s formelles Cependant parall lement de nombreuses activit s informelles ont vu le jour dans pratiquement chacun des secteurs ci dessus analys s en raison justement de l av nement des Tic Un tel constat renforce le sentiment d ambiguit quant au pouvoir cr ateur de celles ci L MERGENCE DE NOMBREUSES ACTIVIT
19. ce reste importante Localisation des participants quiinitient les discussions m Gr ce Localisation des autres participants mGr ce m Etats Unis m Etats Unis m Royaume Uni E Australie E Pays Bas E Royaume Uni E Australie E Pays Bas E Norv ge E Bulgarie m Suisse E Allemagne m Danemarque E Arabie saoudite m Allemagne m Belgique E Chine E Canada O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 99 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne Graphiques 8 et 9 La localisation g ographique des participants Notre approche ne permet pas de savoir dans quelle mesure les discutants localis s en Gr ce peuvent tre consid r s en tant que membres du groupe ni les raisons pour lesquelles ils participent celui ci l re des mobilit s accrues des populations r elles voire virtuelles le sens m me de la localisation en tant que territorialisation des activit s des individus appara t probl matique Mattelart 2007 Il semblerait n anmoins que la dynamique du groupe est dans une grande partie port e par des Grecs de Gr ce On peut certainement supposer que certains discutants se connaissent d j et se fr quentent dans la vraie vie ce qui est courant dans ce type d interactions Cardon 2011 N anmoins le contenu et les mo
20. d autre part d cloisonner le travail sur les crits en imposant la n cessit de prendre en compte toutes les logiques de communication auxquelles le mus e est confront depuis sa pr sence dans l espace de la cit jusqu la pr sentation des uvres en passant par les multiples moments de la d couverte et du choix Ces principes de m diation interf rent avec un volet de r organisation des espaces physiques du mus e d velopp parall lement par une quipe d architectes et de designers ce qui fait que l exp rience de cr ation des m diations interagit avec un cadre mat riel de dispositifs lui m me mouvant L espace complexe des critures en mus e Pour pr tendre intervenir dans un tel espace il est indispensable de le penser c est dire de comprendre la fois la fa on dont il fait communication et la mani re dont il peut tre structur Il n est pas question de d velopper ici ensemble des outils conceptuels qui ont t propos s On se bornera montrer partir de quelques exemples limit s en quoi consiste la teneur th orique de ce travail On peut pour cela partir de la relation qu une telle recherche entretient avec la tradition mus ologique une relation marqu e par un d calage significatif dans le fil d une continuit forte Nous sommes dans un espace surd termin par la sp cificit de l exposition comme m dia et du O Les Enjeux de l information et de la communication http les
21. d un aspect majeur que l on a pu observer un peu partout particuli rement avec l mergence des sites Web d information Estienne 2008 Tous les autres journaux que nous avons abord s et qui diffusent actuellement en ligne connaissent presque le m me fonctionnement tout au moins en ce qui concerne l criture de l actualit mise en ligne et le mode d acc s uniquement centr sur le texte et l image fixe le contenu est partout offert gratuitement aux publics La seule diff rence que nous avons pu observer se situe au niveau des modalit s de mise en ligne si Les D p ches de Brazzaville et La Semaine Africaine ont opt pour une transposition int grale sur le Web du fichier PDF de l dition papier les autres journaux tels que Le Patriote et Talassa se limitent simplement la transposition des rubriques papier sur le Web Ainsi au niveau du Patriote par exemple on ne trouvera pas en ligne toute la maquette du journal tel qu il se pr sente en imprim mais plut t toutes les rubriques du journal correspondant l ensemble des rubriques de l dition papier en cours avec le m me contenu En ce qui concerne Talassa l information mise en ligne ne semble pas suivre la m me p riodicit que l dition papier qui se pr sente tant t comme un hebdomadaire tant t comme un bihebdomadaire on n y retrouve pas non plus d illustration contrairement l dition papier qui associe le texte l image
22. d activit s ne fait pas abstraction des enjeux imm diats dont l emploi que repr sentent ces activit s pour les salari s Les enjeux professionnels les retards les complications engag es dans toute r orientation ou transformation ventuelle de l activit de recherche ne peuvent tre occult s Ainsi on observe que cette nouvelle critique des politiques de recherche chappe aux chercheurs et g nere des tensions voire des oppositions entre les scientifiques du domaine des nanos et la composante associative de la soci t civile Les chercheurs ne forment pas bien videmment une entit homogene un travail ult rieur permettrait de d gager de facon plus affin e les diff rentes positions et tendances qui traversent les milieux de la recherche scientifique Cependant le mouvement interrogeant les nanotechnologies appara t fragiliser la coop ration ant rieure entre associatifs et chercheurs dont les demandes taient jusqu alors si ce n est convergentes dans les d nonciations d un m susage de la science et des techniques tout au moins compatibles L ensemble des entretiens pass s aupr s des chercheurs convergent vers cette conclusion O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 126 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science CONCLUSION Les d bats
23. de cet article plus largement elle am ne s interroger sur la possibilit de construire un document de r f rence sur la m diation dans une institution particuli re sans adopter une d marche r flexive CONCLUSION Les le ons tirer de cette recherche communcation action si lon ose l expression sont multiples Nous soulignerons seulement pour finir les effets heuristiques de ce processus pour les deux parties engag es acteurs du mus e et chercheurs Pour l quipe de recherche ce retour sur ses pratiques prolonge avant tout le questionnement labor en SIC sur la r flexivit que les chercheurs doivent exercer dans leur relation aux acteurs dits de terrain au double plan des savoirs produits et des modalit s d criture Le Marec 2002 C est aussi la source d une r flexion sur la structure m me Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 143 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique des recherches en communication culturelle partir de la multiplicit des formes d criture et des enjeux qui traversent le mus e La d marche a aussi conduit d une fa on qui n tait pas anticip e dans la proposition de recherche constater quel point la production documentaire et Padoption d une criture de recherche originale la crois
24. de ceux qui d tiennent le pouvoir symbolique et ou mat riel ainsi que les moyens de sa diffusion pour asseoir leur h g monie et pour garantir leur sup riorit politique et sociale Le fait communicationnel est dans ce sens un acte politique et un moyen de n gociation des termes de partage de ce pouvoir des attributions et de la place de chaque groupe dans la hi rarchie sociale et politique Cette remarque consid re la question de la communication communautaire la lumi re de ses objectifs finaux et non pas en tant que moyens redondants et autosuffisants la communication pour la communication Aussi la communication communautaire ne se limite pas la communication l int rieur de la communaut mais aussi et parfois surtout englobe la communication de la communaut vers le reste de la soci t En effet l un des principaux buts de cette communication est de permettre aux membres de la communaut de s exprimer et de participer aux d bats politiques qui ont lieu dans la sph re publique afin de faire entendre leur voix et de faire valoir leur point de vue Or pour ce genre d action les m dias de masse sont beaucoup plus efficaces que les m dias communautaires Ce qui nous conduit notre premi re hypoth se la communication communautaire d passe ou surpasse les m dias communautaires qui n en repr sentent que l un des moyens possibles La communication communautaire en tant que strat gie revendicative est multiple
25. de l information et de la communication par les diasporas Une des id es ma tresses soulign e dans cette partie rejoint celle d velopp e par R Agi qui a travaill sur les habitudes de consommation m diatique des immigr s en Allemagne dans les deux cas il en est conclu que les minorit s ne se limitent pas aux programmes ou aux informations de leurs pays mais au contraire sont consommateurs de m mes programmes que les autres t l spectateurs du pays La d clinaison du vocable minorit s diaspora immigr s utilis dans les m dias peut d former un sujet relatif aux minorit s ethniques et jouer sur les perceptions du public Hargreaves Simone Bonnafous a proc d une analyse de discours m diatique sur les immigr s en s appuyant sur la m thode lexicom trique et sur celle de l analyse linguistique Bonnafous 1990a 1991b Sa recherche visait tudier le discours tenu sur les immigr s ainsi que sur l immigration et se basait sur un corpus cons quent compos d articles parus dans la presse nationale entre 1974 et 1984 Son tude est compl mentaire celle de A G Hargreaves dans la mesure o elle v rifie un postulat de d part supposant la banalisation des th ses extr mes au sujet de populations immigr es face l inconsistance des partis historiques Ainsi le discours des partis traditionnels s av rent ils changeant celui de l extr me droite racisant et ultra patriote celui du cent
26. des innovations Le mod le metteur voquait l innovation top down impuls e par l entrepreneur schump t rien ou les laboratoires de recherche d veloppement des grandes entreprises En effet l entrepreneur impulse seul l innovation et sa logique est proche du mod le ECR bien distincte de la logique 2 0 que nous allons maintenant expliciter Cette nouvelle logique du lien entre les internautes et les entreprises peut tre notamment illustr e travers un exemple qui est donn par le journaliste Jeff Jarvis 2009 l origine il ach te un ordinateur Dell cet ordinateur tombe en panne et le service de relation client ne lui donne aucune solution Jeff Jarvis en parle dans son blog Cela devient un buzz mondial n gatif pour l image de Dell Quelques mois apr s l entreprise Dell prend la mesure du probl me Non seulement Jeff Jarvis est consult mais Dell cr e en juillet 2006 un blog direct2dell pour changer avec ses consommateurs et en f vrier 2007 le site Ideastorm est cr pour tenir compte des suggestions des usagers Ces suggestions non seulement ont aid prendre des d cisions au niveau op rationnel mais aussi ont t prises en compte dans le champ de l innovation qui est donc alors impuls e travers le Web La communication nouvelle route pour l innovation Une nouvelle route de l innovation est donc li e la communication L innovation est l adoption d une nouvelle pratique par une communau
27. e Paris L Harmattan Le Marec Joelle Topalian Roland 2003 Enonciation plurielle et publication de la parole du public en contexte mus al le cas de La tribune des visiteurs Communication amp langages n 185 p 12 24 Lesaffre Gaelle Jeanneret Yves 2010 Les nouvelles salles d art grec enqu te sur la compr hension du parcours d exposition et l usage des l ments de m diation crite par les visiteurs du Louvre Rapport d tude Equipe culture et communication du Centre Norbert Elias pour la Direction de la Politique des Publics et de P ducation artistique Mus e du Louvre Ollivier Yaniv Caroline 2008 La communication comme outil de gouvernement d finition et enjeux de la politique des discours m moire pour Phabilitation diriger les recherches Universit Paris Val de Marne Poli Marie Sylvie 2002 Le texte au mus e une approche s miotique Paris L Harmattan Qu r Louis 1982 Des miroirs quivoques aux origmes de la communication moderne Paris Aubier Montaigne O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 145 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique Rondot Camille 2012 Le prix comme manifestation d une l gitimit politique la m diatisation de l valuation sur le site Internet
28. e de la parution et part de parc nouveaut s 18 environ est ainsi en seconde position derri re Hachette En 5e et 4e S samath r gresse un peu et perd sa deuxi me place l g re d ception l usage du 6e certainement Op cit O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 70 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire de sa d marche Les tr s nombreux auteurs sont encadr s par un comit d experts Ils sont comme les contributeurs de S samath appel s travailler b n volement Mais alors que S samath est une association but non lucratif le livrescolaire fr est un diteur priv son attachement au libre les manuels sont gratuits dans leur version en ligne et ses mises en sc ne collaboratives ne rel vent pas d une d marche militante mais d une r ponse marketing aux aspirations enseignantes Pour les diteurs historiques outre l apparition de nouvelles maisons capables de mimer le fonctionnement des collectifs autoproduits l enjeu est l volution de la demande enseignante sensible une offre ditoriale mancip e du blanc seing institutionnel et manant du terrain Pour les maisons historiques il devient n cessaire de s associer avec des collectifs d enseignants c est le partenariat du Robert avec Weblettres
29. e ont t rep r es et int gr es une approche de la place de Pinstitution dans l espace public et des multiples logiques de communication que son intervention mobilise En outre la traduction de ce mod le en un dispositif de m diation r ellement ancr dans la r alit de Pinstitution et de ses publics a suppos un dialogue avec l quipe des m diateurs pour inventer des formes documentaires et m diatiques capables de concilier l appropriation d une d marche et l initiative locale des acteurs une m diation de la m diation Ce travail est l occasion d un retour r flexif sur conomie des critures dans le mus e le sens donn par les diff rents acteurs la m diation et la circulation des savoirs entre m diateurs et chercheurs Mots cl s Ecriture en mus e m diation logique de communication recherche action trivialit public ABSTRACT This paper brings into light the scientific dimension of an applied research project in the Louvre Museum Within the frame of the plan adopted by the museum to globally reshape communication YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique with the visitors the researchers conceived a theoretical framework and several mediation tools in order to support the complexity of a world of writing involving different stakes For this purpose beyond the interventions limited to mus
30. e synth tique et politique une fois devenue op rationnelle la m diation ob it une logique de division du travail et des contraintes dict es par la mise en place d un document contractuel La r partition m thodique du travail signifie alors la s paration entre support et discours et laisse appara tre un troisi me acteur les auteurs de cet article Ces derniers travaillant en troite collaboration avec les quipes de la DPPEA ont alors pour vocation d accompagner le Louvre dans son travail en cr ant une charte ditoriale de la m diation On se retrouve alors dans une situation o la forme du fond et la forme du support sont r parties entre deux prestataires ext rieurs impliqu s dans l aventure avec des statuts diff rents O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 139 M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT ensemble constitu des dispositifs et des contenus de m diation tels qu ils permettent de r pondre aux objectifs d finis dans le programme R inventer la m diation Octobre 2010 textes documents graphiques images photographies dessins cartes chronologies sonores et Contenus culturels et scientifiques 2 goyisuels constituant le discours de m diation du Mus e Nouveau discours de m diation Equ
31. etc L on est alors tent de raisonner en termes d acc l ration exponentielle du temps par laquelle la vitesse produit encore plus de vitesse infiniment et ind finiment C est l en v rit le principal fait v ritablement origmal qui distingue l poque contemporaine de toutes les autres Cette acc l ration exponentielle du temps historique et de la rapidit au sein de la soci t se traduit dans le cadre de certaines activit s humaines par la substitution progressive du substrat spatial par le temporel C est le cas notamment quand on pense certaines pratiques du capitalisme global comme la d localisation ou encore le just in time qui n est rien d autre que le remplacement des stocks spatiaux par le flux temporel continu de mat riel n cessaire au processus industriel Substitution du substrat spatial par le temporel qui peut tre constat e par ailleurs dans des contextes sociaux de nature plus subjective tels que les relations virtuelles d ordre affectif et interpersonnel amours amiti etc ou id ologique et politique mobilisation sociale autour de causes aussi diverses que l environnement droits de la personne et d autres Dans tous les cas ce qu il faut retenir pour la compr hension des mutations sociales politiques et subjectives en cours c est d une part le caract re a spatial de ce genre de relations et d autre part la O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble
32. l organisation d un s minaire r unissant les protagonistes du projet Pyramide Une recherche action inscrite dans une histoire et une politique La direction des publics du Louvre 10 a command plusieurs tudes sur la forme des documents leur int gration aux espaces d exposition les usages et pratiques des visiteurs Cela cr e les conditions dans la dur e pour une collaboration confiante entre acteurs et chercheurs pour observer les usages d abord dans le cadre d espaces d exposition d finis Les acquis de ce type d analyse qui se fonde sur la th orie de Pexposition comme m dia Davallon 1999 P tude s mio linguistique des crits de m diation mus ale Jacobi 1998 Poli 2002 et l valuation qualitative en mus ologie Le Marec 2007 constituent un fonds conceptuel d terminant pour le travail ici d crit Peu peu des approches plus transversales ont largi le cadre d interpr tation vers l espace mat riel relationnel et symbolique du mus e dans son ensemble ainsi une tude consacr e la place des textes et de la O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 134 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique lecture a d gag quelques traits structurants d un paysage et d une culture des crits dans le mus e Jacobi et Jeanneret
33. m diation engage un objet complexe l criture en mus e 5 pris dans sa globalit tant en vertu des cat gories pragmatiques l uvre ici la marche en avant que de la complexit des espaces pris en compte ici le palais entier et des outils politiques envisag s ici une charte Mais une chelle plus circonscrite les dispositifs documentaires conditionnent la mise en uvre de ces critures complexes notamment la communication entre chercheurs et m diateurs Or ces productions ne prennent sens que dans le cadre plus large d une conomie organisationnelle des critures qui s av re d terminante d s qu on tente d associer la question du discours celle des crivants 6 l criture effective s av re suspendue entre le que dire et le qui signe deux questions qui sont respectivement fondamentale et cruciale Les relations entre ces trois plans d action mod le communicationnel outils de m diation conomie des critures mettent en relief une difficult insistante et transversale qui est celle de la d finition d une posture des chercheurs plus exactement de sa red finition constante Ce qui suscite une r flexivit particuli re concernant la fa on dont cet espace de pratiques interroge les cat gories de la recherche en communication comme la mani re dont ce travail concert entre chercheurs et acteurs renvoie au mus e certains questionnements sur son r le politique et son identit Comme on
34. metteur et communicationnel sont introduits pour souligner l importance du contexte de l essor de l Internet et mettre l accent sur la communication comme nouvelle route de l innovation Route dans laquelle les usagers ont un r le qui peut devenir crucial travers les possibilit s de r innovations num riques dans le cadre d une approche communicationnelle et sociale ABSTRACT Innovation is considered as the key factor of the dynamics in our societies Thanks to an interdisciplinary approach firstly we show that mechanical and linear models have been developed in various disciplines economics sociology information and communication sciences Then we analyze other models based on systemic and communicational approaches of innovation Faced to what we call the transmitter model of innovation we highlight a communicational model of innovation These terms are introduced to underline the importance of the context of the Internet and to emphasize communication as a new way for innovation Way in which users have a role which could become crucial through digital re innovations We define digital re innovation as an important element of the communicational and social approach of innovation we develop in this paper RESUMEN La innovaci n es considerada como el factor clave de la din mica de nuestras sociedades Nuestro enfoque es interdisciplinario En primer lugar mostramos que modelos mec nicos y lineales h
35. minorit s visibles l cran M moire de DEA de PIFP Malonga Marie France 2007b Les minorit s dans les s ries t l vis es fran aises p 221 239 in Rigoni Isabelle dir Qui a peur de la t l vision en couleurs Montreuil Aux Lieux d tre Malonga Marie France 2008c La t l vision comme lieu de reconnaissance le cas des minorit s noires en France Herm s 51 pp 160 167 Mattelart Tristan 2009 Les diasporas l heure des technologies de l information et de la communication petit tat des savoirs tic amp soci t vol 3 n 1 2 Nayrac Magali 2011 La question de la repr sentation des minorit s dans les m dias ou le champ m diatique comme r v lateur d enjeux sociopolitiques contemporains Cahiers de l Urmis en ligne http urmis revues org index1054 html Rallu Jean Louis Piche Victor Simon Patrick 2004 D mographie et ethnicit une relation ambigu Population et Soci t VI 2004 pp 481 516 Rigoni Isabelle 2010 Les m dias des minorit s ethniques Repr senter l identit collective sur la scene publique Revue Europ enne des Migrations Internationales 2010 26 1 p 7 16 Vatter Christoph 2009 Multiculturalisme et t l vision en Allemagne et au Qu bec pp 139 148 in Thi blemont Dollet Sylvie dir Minont s interculturelles et m dias Nancy Presses Universitaires de Nancy O Les Enjeux de l infor
36. re et Bonneuil 2001 Joly 2001 Des exp riences comme celles relat es par Kitcher Kitcher 2010 qui rendent compte du cas des programmes de d veloppement en g nomique aux Etats Unis contribuent clairer les motifs du renouvellement des questionnements relatifs la science Alors qu une partie du financement d di l innovation et aux d veloppements technologiques est attribu e des projets visant d finir les risques et laborer des syst mes de protection Kitcher explique les checs des politiques de pr vention par l inefficacit d une mise en uvre a posteriori de mesures de contr le et de r gulation des applications industrielles et de la circulation des produits dans certains domaines d innovation comme le vivant par exemple Le th me des nanos amplifie ce mouvement et tend a le g n raliser mais corr lativement pose au tissu associatif des difficult s in dites qui conduisent r interroger les voies d mocratiques traditionnellement privil gi es d bats publics collaborations entre chercheurs et citoyens Non seulement plusieurs disciplines scientifiques sont d sormais concern es Mi ge et Vinck 2012 mais en outre les th mes de recherche sur les nanos n cessitent le croisement entre plusieurs champs scientifique contraignant les chercheurs tablir des O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 20
37. 1 2013 Page 64 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire A 1 compens d ailleurs ce qui n est qu un demi paradoxe par la vente de ces livres sur le march grand public auquel ils n taient pas destin s Comment imaginer d s lors que des associations des microstructures dont les membres ignorent tout du processus ditorial et des logiques de mise en march puissent venir concurrencer les diteurs historiques C est pourtant ce qui s est produit avec les succ s ditoriaux de S samath qui ont depuis le d but des ann es 2000 amen cette association de professeurs de math matiques capter des parts de march importantes et devancer certains des diteurs traditionnels Observant ces succ s les autres collectifs disciplinaires et notamment les Clionautes en histoire et Weblettres en francais ont tent leur tour partir de 2006 d imposer une offre Or si on s int resse l histoire de ces collectifs d enseignants et la fa on dont sont n es ces d marches d autoproduction on constate que deux facteurs ont favoris ces tentatives dont certaines ont t couronn es de succ s Ce qui a permis la mont e en puissance de ces groupes c est P chec de l ducation nationale proposer aux enseignants une offre p dagogique cr dible en ligne Les sites acad miques
38. Lyon Callon Michel et Rabeharisoa Vololona 2008 The growing engagement of emergent concerned groups in political and economic life Science Technology Human Values March vol 33 n 2 p 230 261 Chaskiel Patrick 2013 Syndicalisme et nanotechnologies De l espace des relations professionnelles l espace public des risques Sociologie du travail vol 55 4 octobre d cembre para tre Chateauraynaud Francis 2005 Nanosciences et technoproph ties Le nanomonde dans la matrice des futur Version du 30 avril http halshs archives ouvertes fr docs 00 11 19 98 PDF nanotechnos FC pdf Debailly Renaud 2010 La critique radicale de la science en France Origines et incidences de la politisation de la science en France depuis Mai 1968 Th se de sociologie sous la direction de Terry Shinn et Michel Dubois Universit Paris Sorbonne Fung Archon et Wright Olin 2005 Le contre pouvoir dans la d mocratie participative et d lib rative in Bacqu M H Ry H et Sintomer Y dir Gestion de proximit et d mocratie participative Paris La D couverte Gaudilliere Jean Paul et Bonneuil Christophe 2001 A propos de d mocratie technique Mouvements n 18 p 73 80 Habermas J rgen 1990 La technique et la science comme id ologie trad Paris Gallimard Joly Pierre Beno t 2001 Les OGM entre science et public Quatre mod les pour la gouvernance de
39. Pinfl chir la stimuler la fois par une vis e politique par une action cr ative po tique sur les dispositifs et par la d finition d une certaine figure m diationnelle de l institution C est pourquoi les objets concrets que cette recherche s emploie transformer en objets de recherche Davallon 2004 info communicationnels 7 fondamentalement le mus e la m diation l criture re oivent une d finition complexe et multidimensionnelle Il faut bien noter que si cet enjeu est manifestement en cho avec les pr dilections th oriques des chercheurs 8 il est avant tout tributaire d un parti adopt par les responsables du mus e avant m me le d but de cette recherche celui d un effort politique pour qualifier ces m mes cat gories m diation criture mus e lui m me partir d une approche des missions d un mus e public international multidimensionnelle non r duite la technique et non circonscrite un public sp cialis L CRITURE EN MUS E UNE APPROCHE POLITIQUE ET GLOBALE DE LA M DIATION Si le projet de comprendre ce que signifie crire en mus e structure l approche scientifique propos e ici le cadre politique dans lequel cette question s est pos e d termine le tour qu a pris la relation entre concepts et terrain un contexte marqu par la pr sence de savoirs constitu s sur la m diation une criture non r duite la mus ologie et un syst me de communication dynamique en red f
40. Royaume Uni donne la possibilit d valuer de mani re quantitative la repr sentation Il s agit du recensement de 1999 actualis en 2002 et repris par le document du CSA pour l tude de la repr sentation de la diversit en 2009 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 59 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective des minorit s la t l vision et de comparer les r sultats ceux du recensement Eric Mac 2007b p 251 Qu en conclure pour la France que cette absence de reconnaissance peut se traduire comme une forme de racisme Anna Eriksen Terzian 2007 p 209 Que cela reviendrait remettre en cause le mod le fran ais r publicain d int gration universaliste Marie France Malonga 2007b p 222 La question reste cruciale car m me si l galitarisme r publicain d l gitime les mesures statistiques des discriminations sur une base ethnoraciale de nombreuses pressions sociales et politiques rendent de plus en plus n cessaire leur prise en compte institutionnelle Eric Mac 2007b p 241 BIBLIOGRAPHIE Blion Reynald 2007 Parler de l Autre parler d ailleurs De la visibilit expression m diatique des diversit s en Europe p 265 288 in Rigoni Isabelle dir Qui a peur de la t l vision en couleurs Montreuil A
41. The informal economy in the sector of mobile telephony in Ivory Coast survey of the productive and social role of an original activity IEEE Transactions on Professional Communication Journal 2008 en ligne http ieeexplore ieee org xpl freeabs_all jsp arnumber 4610203 tudes rapports Banque Africaine de D veloppement BAD 2009 Rapport final sur les transferts de fonds des migrants au Maghreb et en Zone Franc en ligne http www afdb org fileadmin uploads afdb Documents Publications RapportAteliers Transfertversio n 20d C3 A9finitive pdf Conf rence des Nations Unies sur le Commerce et le D veloppement CNUCED 2011 Rapport sur l conomie de l information Les Tic comme catalyseurs du d veloppement du secteur priv en ligne http unctad org fr docs ier2011overview_fr pdf Union Internationale des T l communications UTT 2006 Rapport 2006 sur le d veloppement des t l communications Tic dans le monde mesurer l incidence des Tic sur le d veloppement conomique et social en ligne http www itu int dms_pub itu d opb ind D IND WTDR 2006 SUM PDF F pdf O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 14 1 2013 Page 115 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s Union Internationale des T l communications UIT 2010 Rapport 2010 sur l
42. accomplissement les contenus r els que les gens publient en ligne peuvent ne pas tre la hauteur d un processus d lib ratif ibid p 194 Allant encore plus loin Robert Saunders 2011 souligne que la diversit d opinions et d information dans le cyberespace la pr dominance de l anglais en tant que langue du web l infiltration de l tat mais aussi de la culture consum riste ainsi que la difficult de relier dans la vraie vie des compatriotes expatri s diminuent la force du nationalisme qui se d veloppe en ligne Ainsi que l auteur le signale sauf si quelqu un rentre dans le cyberespace avec un engagement pr cis en termes de promotion d une nation la structure m me du web tend subtilement mais de fa on syst matique d affaiblir les orientations nationalistes pr existantes ibid p 167 Cette approche s av re particuli rement pertinente car elle r active la question de la double m diation Jou t 1993 p 101 117 qui est inh rente aux outils informatis s la fois technique dans sa mani re structurer la pratique mais aussi sociale en tant que cadre de r f rence univers de motivations et de d sirs qui insuffle sa dynamique la pratique C est au sein de ce cadre que la pr sente recherche est situ e Celle ci mettra en vidence comment un ensemble d usagers dans un contexte donn d tourne la vocation principale d un dispositif technique en m me temps que
43. adapt e la soci t contemporaine Dans cette soci t l activit d innovation devient de fa on croissante le fruit de combinaisons non pas de facteurs de production mais de facteurs d information par la suite de fa on simplifi e on parlera de combinaisons d informations Si l on combine de fa on nouvelle des informations pour la sant pour l ducation il est possible d introduire des innovations tr s importantes Les caract ristiques de l conomie num rique montre que les co ts de ces nouvelles combinaisons peuvent tre extr mement limit s Or pour mettre en place de nouvelles combinaisons d information la communication relation est essentielle Une connaissance des technologies est bien s r une base fondamentale pour appr hender nombre d innovations mais il faut aussi aujourd hui d crypter les nouveaux processus informationnels et communicationnels li s Internet qui faconnent nos soci t s Internet les r seaux sociaux ont en effet un impact sur certains processus d innovation Il ne faudrait pas tirer de cette pr sentation l id e que les anciens mod les de l innovation comme celui du technology push sont totalement d pass s Les diff rents mod les coexistent mais la logique communicationnelle de l innovation prend une nouvelle place Il nous semble qu une distinction majeure doit tre faite entre les innovations base technologique importante qui impliquent des investissements lourds et plan
44. aise la fin du 20 me si cle Thierry 1998 2000 son tour l dition papier qui est vendue 100 francs CFA soit environ 0 15 l exemplaire sera int gralement mise en ligne sur le site Internet d ADIAC et offerte gratuitement aux publics sous le format PDF Au niveau de La Semaine Africaine on observe le m me fonctionnement le contenu mis en ligne sur son site Internet ne diff re point de celui de l dition papier et il n existe aucune mise jour sinon l exposition la page d accueil de certains articles phares de l dition papier en cours Tout comme on le constate au niveau des D p ches de Brazzaville l dition papier de La Semaine Africaine est int gralement mise en ligne et Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 7 propos e gratuitement aux publics sous le format PDF alors que l exemplaire imprim est actuellement vendu 350 francs CFA soit environ 0 53 Le contenu y est aussi uniquement centr sur le texte et l image fixe Pour l instant on s est limit au fait que le site doit reprendre le m me contenu du journal affirme un membre de la direction Avec l introduction de la gratuit notamment travers l offre informationnelle mise en line l conomie r elle et l conomie symbolique de la presse Estienne 2008 p 87 se c toient au sein des entreprises de presse Il s agit l
45. biotechnologies et la transformation du vivant Vinck 2009 Lafontaine 2010 Laurent 2010 Une seconde particularit est li e aux promesses Chateauraynaud 2005 largement diffus es qui accompagnent le d veloppement des nanos sugg rant par exemple un renforcement de la s curit ou la transformation de l humain Cependant pour l essentiel les nano activit s consid r es ici dans le domaine des nanomat riaux n en sont qu au stade de la pr industrialisation jusqu en 2020 tout au moins Les tonnages de nano substances nouvelles se situent des niveaux ne d passant qu exceptionnellement les centaines de tonnes dans le monde nano tubes de carbone S ajoutant aux probl mes n anmoins volutifs de faisabilit technique la commercialisation se heurte en effet l acquis de pr caution valoris par la soci t civile issu du r glement europ en Registration Evaluation Authorization of Chemical Substances ou Reach pas de donn es pas de march Dans ce cadre le risque conomique repr sent par des difficult s de commercialisation li es un boycott potentiel des consommateurs l instar des OGM constitue une face de la pr caution mise en uvre par les groupes industriels Chaskiel 2013 Les donn es scientifiques sur ces objets relatives la fois leur d finition leurs propri t s ou leurs comportements dans certains milieux sont en cours de constitution et
46. ce dernier dans son sens foucaldien Foucault 1977 d limite le p rim tre d action de ceux ci LES AFFORDANCES DU DISPOSITIF OU COMMENT LA TECHNIQUE RECONFIGURE LA DISCUSSION Michel Marcoccia 2004 rappelle que l analyse des forums de discussion en ligne consiste souvent appliquer des m thodes et des concepts venant de l tude de conversations de face face Cette pratique emp che de comprendre les sp cificit s de ces dispositifs techniques lorsqu ils sont envisag s en tant que corpus de recherche L auteur souligne par exemple que contrairement aux conversations orales les messages des forums sont archiv s du moins pendant une certaine p riode Cela donne naissance des situations de discussion asynchrones qui sont toujours ouvertes dans la mesure o les interlocuteurs peuvent les r alimenter continuellement et n importe quel moment Il s agit d un corpus sans d but ni fin qui s inscrit explicitement dans une histoire des changes plus longue et qui se pr sente le plus souvent comme inachev Marcoccia 2004 p 25 La possibilit d intervenir au forum en r agissant un message pr c dent intervention r active ou en lan ant un nouveau th me intervention initiative conduit au d veloppement de multiples fils de discussion qui se d veloppent de fa on parall le souvent ind pendamment les uns aux autres Cette multiplication de points de discours produit une dispersion
47. cette cat gorie de journaux que l on retrouve dans la plus grande pr carit financi re Ils n ont de ce fait pas de moyens financiers cons quents pour acqu rir les quipements et la formation li s l usage d Internet dans leurs activit s de production et de diffusion de l information de presse CONCLUSION Notre analyse vient de r v ler des logiques d appropriation professionnelle d Internet structur es par des r alit s sociopolitiques et conomiques locales Se cristallisant autour de la monopolisation de la relation presse publics par le champ de l action politique ces logiques montrent une appropriation des TIC o Internet appara t comme un simple support de diffusion d un contenu traditionnellement centr sur l crit et l image fixe plut t qu un nouveau mode d criture de l actualit et de dialogue avec les publics Cela se traduit par une semi int gration des dispositifs sociotechniques d interactivit sur les sites Internet de certains journaux ou par un rejet pur et simple de ces m mes dispositifs par d autres La semi int gration consiste ici dans l insertion des dispositifs tels que le commentaire mais sans pourtant publier les r actions d internautes celles ci jouant simplement un r le d alertes pouvant nourrir les d bats des journalistes entre eux Si l absence d un traitement multi m diatique de l information peut tre justifi e par la pr carit fin
48. cl s auto production manuels scolaires dition collaborative ABSTRACT Self published school books The impact of self publishing by teachers on the strategies of school books publishers Publishing school books is commonly thought to be impossible for start ups Groups of teachers gathered in associations have however managed to compete with school books publishers though they were completely ignorant of the editing process and the marketing rules CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire These self published school books were at first produced in order to help these teachers associations to survive since they were granted no public financing which made them vulnerable Their success had a noticeable impact on the strategies followed by the historical publishers We analyse in this study the rise and the future challenges of self publishing in school books Key words self publishing school books collaborative publishing RESUMEN La autoproducci n en la edici n escolar O c mo el instinto de supervivencia de algunas microestructuras modifica la cultura de la edici n escolar El sector de la edici n escolar suele considerarse imasequible a nuevos actores Sin embargo asociaciones de profesores que desconoc an totalmente el proceso de edici n y comercializaci n han logrado competir con los editores hi
49. com senegal envoyer_de_l_argent_au_senegal php Le Soleil Le pirate avait branch 500 abonn s Canal Plus Horizon en ligne http www lesoleil sn arTicle php3 id_arTicle 29110 O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 116 La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science Article in dit Mis en ligne le 30 d cembre 2013 Marie Gabrielle Suraud Mme Marie Gabrielle Suraud est professeure en Sciences de l Information et de la Communication au CERTOP UMR 5044 CNRS Universit Toulouse II Universit Toulouse LI Ses travaux portent sur l analyse des processus de d mocratie participative dans le domaine des risques environnementaux Elle est notamment membre du Conseil Scientifique du GIS Participation du public d cision d mocratie participative et du Conseil scientifique du programme CDE Concertation D cision Environnement du Minist re de l Environnement Plan De la th matique des risques la th matique de la recherche Les nanos un th me sp cifique 2 D mocratiser la science rupture ou continuit 2 S entendre sur la d mocratisation de la recherche Quand il s agit de d finir la participation civique L mergence d une tension entre chercheurs et citoyens non chercheurs introduction Conclusion R f rences bibliographiques RESUME L objectif
50. comp tences professionnelles Cette r organisation exige alors des moyens tant humains que mat riels cons quents Et l acquisition de ces moyens passe par une mobilisation de ressources financi res Or l un des probl mes majeurs auxquels sont confront es les entreprises de presse congolaises priv es c est celui de la pr carit financi re En effet la situation actuelle de la presse congolaise relevant du secteur priv c est celle de jeunes entreprises de presse ind pendantes qui n ont souvent pas de budgets de fonctionnement ad quats Mbanza 2004 p 8 En dehors des journaux comme Les D p ches de Brazzaville La Semaine Africaine Le Patriote et Le Chemin qui ont une assise financi re plus ou moins stable tous les autres journaux que nous avons interrog s fonctionnent sans budget et vivent au jour le jour Si nous avions renforc la base de notre budget je pense que les choses seraient peut tre mieux faites Mais malheureusement comme nous vivons au quotidien nous n avons pas un budget affirme le directeur de publication de l hebdomadaire Les Echos du Congo Pour certains journaux la p riodicit est li e au rythme d acquisition d un hypoth tique financement de la part d une quelconque personnalit physique ou morale C est ce qui explique le ph nom ne des parutions irr guli res voire la disparition compl te sur le march pour des titres de presse qui se d finissent dans leur gran
51. d entente au sein de la soci t civile sur la fa on d appr hender cette question ainsi que des conditions d adh sion des chercheurs ce principe celle th orique d une n cessaire conceptualisation des rapports entre la sph re de la recherche et la discussion publique ou civique En effet plus que toute autre sph re d activit celle de la recherche comporte des particularit s elle n est r ductible ni une activit pouvant tre r gul e par le pouvoir et Pargent ni un agir communicationnel puisqu elle est tendue vers la formation de connaissances scientifiques non imm diatement corr l es des principes moraux et des normes thiques De ce point de vue l acc s citoyen aux orientations de la recherche a pour enjeu de faire contrepoids au pilotage des nano activit s par le syst me pouvoir et argent pour des groupes civiques porteurs d enjeux non marchands et vecteurs d orientations alternatives aux paradigmes technoscientifiques dominants Cette analyse est issue de travaux effectu s dans le cadre d op rations de recherche financ es par a un programme du Minist re de l Ecologie REPERE Recherche et Expertise pour Piloter Ensemble la Recherche et l Expertise qui vise questionner les rapports entre soci t civile et science b le programme Nanolnnov volet impact soci tal sous l gide de l ANR qui interroge plus particuli rement l enjeu soci tal des
52. d terminations techniques et les mod les d organisation et des logiques sociales de la communication qui concourent leur avanc e Mi ge 2007 p 14 Cette approche nous permet d appr hender les diff rentes logiques sociales et les strat gies d acteurs qui structurent l appropriation professionnelle du dispositif technologique qu est Internet dans les entreprises de presse congolaises L analyse des donn es du terrain r v le une appropriation des TIC cristallis e autour de la monopolisation de la relation presse publics par le champ de l action politique Ce qui se traduit par un traitement de l information toujours centr sur l crit et l image fixe et par le rejet du participatif O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 6 APPROCHE DU TERRAIN Cet article est construit sur la base des entretiens semi directifs que nous avons r alis s aupr s des professionnels de la presse congolaise en juillet et ao t 2011 Brazzaville Nous avons interrog onze titres de presse dont un quotidien Les D p ches de Brazzaville unique quotidien de la place deux bihebdomadaires La Semaine Africaine Talassa quatre hebdomadaires Les Echos du Congo L Agenda Epanza Makita Le Patriote un mensuel Le Chemin deux irr guliers Le Nouvel Observateur d Afrique La Rue Meurt paraissant au gr des circonstances financi res et ou v nementiel
53. d afficher une pr occupation de la libert p dagogique c est le lib de Belin promu comme la derni re innovation d une maison ind pendante d largir les quipes d auteurs de consulter les enseignants sur Internet pour leur soumettre les projets en cours en testant les couvertures les maquettes les sommaires Tester les ouvrages aupres des enseignants en cours de r alisation est une d marche qui existe depuis toujours mais qui jusqu alors se pratiquait de facon tres confidentielle et m me si la consultation ne porte pas sur des contenus strat giques il s agit d une mutation importante pour des diteurs qui ont plus que d autres le culte du secret Le succ s des collectifs autoproduits a donc eu pour cons quence une volution de l offre des diteurs priv s et de leur relation avec leur public Qu ils soient l avenir dissous de par leurs difficult s internes ou absorb s par les diteurs priv s qui auront r ussi accaparer leur marque les collectifs autoproduits seront parvenus influencer durablement les pratiques des acteurs traditionnels REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Abensour C 2012 Le Scolaire in Legendre Bertrand Les M tiers de l dition Paris Cercle de la librairie 2012 d Atabekian C 2003 Des colosses aux pieds d argile les sites associatifs des enseignants Dossiers de l ing nierie ducative d cembre 2003 Bruillard E 2009 Un premier regard sur le fonctionne
54. de Grenoble Mi ge Bernard Vinck Dominique coord 2012 Les masques de la convergence Enqu tes sur sciences industries am nagements Paris Editions des archives contemporaines Mc Kinsey 2012 The social economy Unlocking value and productivity through social technologies Mc Kinsey Mustar Philippe Penan Herv dir 2003 Encyclop die de l innovation Paris Economica Nonaka Ikujiro Hirotaka Takeuchi 1991 cit dans l dition fran aise de 1997 La connaissance cr atrice la dynamique de l entreprise apprenante Bruxelles De Boeck Nonaka Ikujiro 1991 cit dans une r dition de 2007 The Knowledge Creating Company Harvard Business Review Perez Carlota 2009 Technological revolutions and techno economic paradigms Cambridge Journal of Economics Vol 34 No 1 pp 185 202 January 2009 Rogers Everett 1995 Diffusion of innovations New York Free Press Rothwell Roy Zegveld Walter 1982 Innovation and the small and medium sized firm their role in employment and in economic change London Frances Pinter Schmookler Jacob 1966 Invention and economic growth Cambridge Mass Harvard University Press Schumpeter Joseph A 1983 Capitalisme socialisme et d mocratie Paris Payot Shannon Claude E 1948 A Mathematical Theory of Communication The Bell System Technical Journal Vol 27 p 379 423 623 656 July October 1948 Shapiro Carl Varian Hal 1
55. de d velopper collaborativement des ressources ducatives dans le domaine des math matiques En 2008 elle a re u plus d un million de visiteurs par mois sur ses sites 500 000 l ves s taient d j inscrits la version r seau de Mathenpoche 300 000 manuels et 350 000 cahiers d exercices avaient t dit s en format papier Dalle 2009 Pour S samath le passage la r alisation des manuels scolaires n est que le prolongement d une d marche collaborative qui avait cours sur le site et qui en tait m me une des sp cificit s Cette d marche originale est consid r e par le collectif comme une activit purement auctoriale 3 Dans les faits les sites acad miques d l guent la validation institutionnelle un petit groupe d enseignants m canisme comparable celui mis en uvre par les collectifs Passeurs de textes Le Robert Weblettres 2010 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 68 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire S samath donne sur son site sesamath net des explications tr s pr cises sur ce point et refuse tr s clairement d tre qualifi d diteur scolaire Voici ce qu on pouvait lire en f vrier 2013 S samath est auteur de manuels et cahiers scolaires mais n est pas un di
56. de l Unesco comme l ment performant Colloque international La m diatisation de l valuation Paris 15 16 mars 2012 Souchier Emmanu l 1998 L image du texte pour une th orie de l nonciation ditoriale Cahiers de m diologie n 6 p 137 145 Veron Eliseo 1986 La s miosis sociale fragments d une th orie de la discursivit Saint Denis Presses universitaires de Vincennes Walter Jacques 1995 Directeur de communication les avatars d un mod le professionnel Paris L Harmattan NOTES 1 La marche en avant est une expression utilis e par les quipes de la DPPEA Direction de la politique des publics et de l expression artistique elle envisage le mus e travers la d finition de sc nari types de visite 2 Le projet Pyramide est un projet de refonte de l accueil du Louvre expression ne d signe pas une m thode pr cise telle qu elle a pu tre d crite par exemple 3 L 1 thod tell 1 tre d crit l par la psychologie sociale mais une formulation commode pour prendre en compte le fait que le travail de production de concepts et d criture se d ploie entre les deux vis es de la recherche et du projet Donner un contenu communicationnel au trait d union entre recherche et action est pr cis ment l objet de cet article 4 Il ne s agit nullement d une division tanche du travail la dynamique du projet est fortement tributaire de la r flexion des chercheurs et de
57. des orientations civiques orient es vers la d fense d exigences universalisable n entre pas dans l analyse d une refonte de la gouvernance de la recherche telle qu elle est envisag e par les chercheurs La perspective participative provoque et marque donc un clivage entre deux tendances refl tant des acceptions divergentes de la notion d ouverture de la science au public On peut certes noter des r actions diff renci es des chercheurs explicables par une culture disciplinaire ayant selon les cas une tradition d ouverture plus ou moins grande la soci t en ce sens les enqu tes r alis es aupres de chercheurs des domaines de la physique ou de la biologie par exemple ne r v lent pas une tendance unique Pour cette raison le th me des OGM et celui des nanos qui dans ce dernier cas affecte toutes les disciplines scientifiques ne sont pas comparables du point de vue des relations d ensemble entre chercheurs et soci t civile et de leur solidarit face une transformation participative des politiques scientifiques Les motifs de la r sistance des chercheurs sont multiples mais les obstacles relatifs a une red finition des cadres de la profession sont au coeur des pr occupations valuation des laboratoires volution de carri re concurrence internationale incitation a la recherche finalis e Par analogie l appel aux salari s d entreprise pour se prononcer sur un d ficit de l gitimit
58. devrait pas tre consid r comme un parasite du formel mais plut t comme son indispensable appendice R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Ressources acad miques Adair Philippe 1985 L conomie informelle figures et discours Paris Anthropos Ch neau Loquay Annie sous la direction de 2000 Enjeux des technologies de la communication en Afrique Du t l phone Internet Paris Karthala Cohen Steve amp Zysman John 2001 Entretien L aube d une re nouvelle dans Dossier La soci t du savoir L impact des nouvelles technologies sur la vie quotidienne l conomie l ducation la d mocratie Revue Sciences humaines hors s rie n 32 mars avril mai 2001 p 34 35 Gnamien Guy Diff renciation des acc s et usages des NTIC dans la ville d Abidjan l exemple de la t l phonie mobile m moire de DEA en g ographie Bordeaux III 2002 sous la direction d Annie Ch neau Loquay http wWww africanti org r sultat Hugon Philippe 1993 L conomie de l Afrique Paris La D couverte Lautier Bruno 1994 L conomie informelle dans le tiers monde Paris La D couverte Lautier Bruno De Miras Claude Morice Alain 1991 L tat et l informel Paris L Harmattan Loukou Alain Fran ois 2003 Economie informelle et t l communications en C te d Ivoire le cas des cabines t l phoniques priv es NETCOM vol 17 n 1 2 p 99 112 Selon le lien http
59. discours officiel notamment par le colportage des informations incontr l es circulant sur les blogs ou autres r seaux socionum riques serait consid r comme une atteinte l image non seulement des organes de presse eux m mes mais aussi et surtout des institutions gouvernementales dont ils sont cens s relayer le discours Cette posture trouve sa justification dans l institution du monolithisme politique dans la soci t congolaise qui un moment donn de l histoire politique de ce pays s est traduite par la mise en uvre du Nouvel ordre national de l information Kouvibidila 2008 concevant les m dias comme de simples supports de Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 11 transmission des vis es id ologiques du parti politique au pouvoir C est une conception des m dias qui semble perdurer dans la mentalit des acteurs politiques actuels Les acteurs politiques congolais auraient en effet compris que la presse constitue un lieu de valorisation de leurs actions ils ont compris les m dias et ont assimil la n cessit de faire parler de soi de se mettre en valeur de vendre son image de faire passer le message Gakosso 1997 p 26 D o cette tendance d occupation quasi exclusive de l espace m diatique par les acteurs du champ de l action politique qui sont en concurrence pour le monopole de la manipulation l gitime des bie
60. dit exog ne Beaucoup plus r cemment d autres chercheurs tels que Zysman et Newman 2006 ont montr le r le de la r volution num rique dans le d veloppement des pays riches Par ailleurs dans un entretien accord en 2001 la revue fran aise Sciences humaines Cohen et Zysman voquent l impact croissant des Tic sur l conomie l ducation la vie quotidienne etc De m me les diff rents rapports annuels de l Union internationale des t l communications UIT ne manquent pas d tablir le lien croissant entre les usages innovants des Tic et le progr s conomique et social Pour sa part le Rapport 2011 de la Conf rence des Nations unies sur le commerce et le d veloppement CNUCED relatif l conomie de Pinformation indique que l exploitation des Tic tant dans le secteur priv que dans le secteur public peut tre un facteur notable de progr s Ledit rapport pr cise que le succ s de toute initiative faisant appel aux Tic dans l optique du d veloppement passe par une prise en compte des besoins des utilisateurs et des contraintes possibles analphab tisme p nurie d nergie co ts excessifs pour les utilisateurs etc Cette pr cision trouve toute sa justification en consid ration du contexte africain o les contraintes nonc es sont manifestes Prenant donc acte de ces constats nous nous sommes fix comme objectif d essayer d analyser les cons quences socio conomiques de ces mutations y compri
61. domaine des technologies de l information et la communication sont diffus es de fa on m canique et sont suppos es changer ainsi l ensemble de la soci t Les l ments communicationnels qui en d coulent correspondent une logique top down comme cela est envisag en management travers les travaux de Frederick W Taylor Le management et le r le m canique de l information Les approches manag riales de l innovation ont aussi t largement influenc es par une vision m canique En effet partir des travaux de Frederick W Taylor 1911 il a t consid r que la science et la technologie pouvaient tre utilis es de fa on m canique pour am liorer l efficacit des organisations Pendant longtemps cette id e a t corr l e un mod le de management dominant bas sur une structure organisationnelle hi rarchique avec des flux d information top down et une forte division du travail Dans l imagination de Taylor orient e de fa on m canique le travailleur commun n est pas une source potentielle d id es et d am liorations de process mais plut t une partie sp cifique du probl me des machines Andrea Gabor p 19 notre traduction Notons que si la mise en uvre des th ories de Taylor a conduit des approches m caniques Taylor en ce qui le concerne tait conscient de la n cessit d une certaine forme de communication relation dans l entreprise Chaque homme devrait recevoir au quotidien des e
62. du pr sent article n est pas toutefois d en exposer les r sultats qui op rent au sein du mus e sous la forme de ressources d criture actuellement uvre mais de revenir sur cette exp rience dans le but d en tirer une analyse susceptible de concerner les dynamiques sociales d un espace public de la culture Une telle analyse doit prendre en compte la singularit de linstitution et la comp tence particuli re de l quipe de m diateurs y compris leur importante culture de la recherche autant que le cadre politique de l action En effet la d marche initi e par le Louvre et la mani re dont ce dernier a sollicit le concours de chercheurs sont tr s originales et il serait absurde de g n raliser aux mus es cette situation tr s sp cifique Toutefois on prendra ici une distance pour comprendre comment ce type particulier d interaction entre acteurs du mus e et chercheurs 4 r v le certains enjeux et certains probl mes th oriques et pratiques li s plus largement au r le qu une institution mus ale peut se donner dans l conomie g n rale de la circulation sociale des savoirs Enjeux et probl mes que le pr sent article s emploie th oriser par un retour critique sur des contraintes des initiatives des implications interrogeant pour parodier Jo lle Le Marec ce que le terrain fait aux concepts 2002 Plusieurs questions interagissent dans une telle perspective L approche politique et globale de la
63. dynamiques et g n ralement bien appr ci s De ce fait partir de nos investigations de nos observations de terrain et de nos analyses il n est gu re possible d affirmer que les Tic g n rent exclusivement des activit s formelles Leur statut de secteur formel a t viol Au demeurant l av nement des Tic a contribu renforcer le d veloppement du g nie inventif des adeptes de l conomie informelle dans des domaines jusqu ici insoup onn s Aussi constate t on que dans le secteur des Tic le taux d intrusion des activit s informelles dans les activit s formelles est de plus en plus lev En clair le secteur a t lui aussi gagn par l informel En fait de fa on plus g n rale les activit s formelles et informelles sont tr s imbriqu es et d importance presque gale en Afrique Aussi peut on l gitimement imaginer une hybridation du mod le conomique du continent moyen ou long terme avec de fortes synergies entre les deux formes d conomie compte tenu de l troite interd pendance qui les lie Par ailleurs en raison du dynamisme in gal des activit s informelles dans le secteur des Tic et du poids croissant de celui ci dans les conomies africaines cette hybridation dans cette hypoth se pourrait tre dominance Tic En tout tat de cause ce mod le hybride serait un moyen de concilier deux modes parall les de d veloppement des activit s Au sein d un tel mod le l informel ne
64. e combine de fait des l ments raciaux et ethniques comme White Black Carribbean ou Pakistani Jean Louis Rallu Victor Pich Patrick Simon 2004 p 498 L tude men e par Multiculturalisme et Citoyennet Canada partir du recensement de 1986 pr cise que les groupes d finis comme minorit s visibles par la loi sont les Noirs et ou les Antillais les Chinois les Sud Asiatiques les Arabes et les Ouest Asiatiques les Asiatiques du Sud Est les Latino Am ricains et les individus originaires des les du Pacifique Multiculturalisme et Citoyennet Canada 1989 La mise en place d une certaine politique a permis de contribuer la reconnaissance et la prise en compte des diff rentes minorit s au Canada m me sur le plan m diatique To achieve these goals a broadcasting system in which there is fair representation of the population in terms of ethnicity both within media institutional administrations and as the subjects of normalized media texts is publicly espoused by government policymakers and ethnic lobbyists Lorna Roth 1998 Les travaux de Lorna Roth sur les minorit s visibles et les m dias constituent des r f rences pr cieuses car elle a notamment travaill sur la loi concernant le multiculturalisme canadien et la politique de radiodiffusion qui reflete la diversit canadienne Elle tudie par exemple la mani re dont le multiculturalisme et la radiodiffusion ethnique mettent en avant la
65. e par les quipes de la DPPEA nous proposions ce sujet une typologie fond e sur des sc nario des pratiques fortement inspir e d un travail ant rieur r alis pour les quipes multim dias du Mus e mais loign e de l h ritage des tudes de publics d velopp es par la DPPEA et proches de la sociologie des publics Ce rejet venait montrer une nouvelle fois la n cessit de construire des interpr tants communicationnels pour viter une simple juxtaposition des proc d s et le sentiment pour les quipes de se voir proposer un outil parmi d autres relevant de leur comp tence et produit O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 142 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique en externe Il mettait aussi en vidence l utilisation d objets similaires mais avec une multiplicit des approches au sein m me du mus e D un autre c t certains l ments relevant de notre propre expertise ont n cessit un travail de m diation et d ajustement avec l id e de construire des interpr tants communicationnels pour les diff rentes parties prenantes la logique m ta communicationnelle est devenue la logique contractuelle et la notion de vulgarisation a servi de rep re dans le dialogue Le premier changement est venu d une demande de nos interlocuteurs
66. en ordonn e le nombre des r ponses commentaires Le graphique des approbations graphique 2 se r v le quant lui plus dense mais moins profond Si sa structure t moigne d une certaine facilit des participants exprimer des approbations elle montre en m me temps que les changes de paroles demeurent le canal principal pour les membres lorsqu ils prouvent le besoin de participer une discussion qui les interpelle O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 92 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne E Nombre d approbations 109 TTTTITIIT RM OoOn sr di NN m m 199 103 Mn m wN 00 o o dd dd e 115 121 127 m m e 139 anM N N ww di a E Graphique 2 Le d veloppement des fils de discussion selon le nombre d approbations j aime gt En abscisse les fils de discussion en ordonn e le nombre des approbations Si la r ussite d un acte de langage Trognon 1993 p 98 est li e la suite que les locuteurs donnent ce dernier cette r partition in gale fournit un premier l ment de r ponse propos de l usage que font
67. et par l absence des aides publiques L absence de moyens financiers oblige donc les entreprises de presse une appropriation contextualis e d Internet qui sert de simple support de diffusion du contenu traditionnel Ses autres fonctionnalit s sont exclues notamment celles li es au mode d criture de l actualit dont la mise en uvre para t ici financi rement discriminatoire QUAND LA DOMINANCE DU CHAMP POLITIQUE INDUIT LE REJET DU PARTICIPATIF Dans la presse occidentale l volution de la diffusion en ligne s est galement traduite par la mise en uvre des dispositifs sociotechniques d interactivit tels que les commentaires les blogs les forums les chats le partage sur les r seaux socio num riques Facebook Twitter etc Ces dispositifs qui sont favoris s autant par les mutations du num rique que par la demande sociale Aubert 2011 connaissent une r ception assez mitig e au niveau des entreprises de presse congolaises que nous avons tudi es Deux attitudes principales se d gagent a ce sujet La premiere consiste dans une semi int gration de ces dispositifs sur les sites Internet des journaux o ils jouent une fonction d alertes sur les r actions des publics par rapport l information publi e par le titre C est le cas du journal Le Patriote qui a int gr le commentaire sur son site sans pourtant publier les r actions d internautes Non on ne les publie pas mais en conf r
68. gions urbaines sp cifiques donnant la parole directement leurs habitants et structures associatives et communautaires des favelas notamment La presse grand tirage elle m me r serve une part consid rable de sa production quotidienne et hebdomadaire ce m me public Ce sont des rubriques des num ros sp ciaux des suppl ments ou encore des reportages des informations d utilit publique en direction des communaut s locales et leur coute Enfin il convient d ajouter une innovation en termes d interactivit et de m dias participatifs il s agit du journalisme citoyen Eu Reporter Yo Periodista ou I Reporter pratique des citoyens consistant fournir aux organes de presse des images et des informations locales Voil ce qui nous ram ne notre point de d part consid rer la communication communautaire en tant que pratique et politique dans la sph re publique et non pas finalit f tichis e M me sans tre dupe quant au sens marchand et la port e politique de la r cup ration de la philosophie communautaire par les m dias commerciaux l on ne peut n gliger ou rejeter ce genre de communication pour des raisons exclusivement id ologiques RADIOS ET COMMUNAUT S EN DEVENIR La radiodiffusion a constitu probablement le premier m dia v ritablement de masse et elle a profond ment boulevers la soci t l poque de son apparition Pratique sociale en m me temps que collective familiale e
69. http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 44 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante l injonction participative doit tre articul e une strat gie manipulatoire d engagement du r cepteur pour tre suivi des effets escompt s La th orie de la communication engageante et instituante affirme qu un acte pr paratoire peu co teux favorise la r ception de discours de changement et d bouche terme sur la mise en place d actes traduisant l attitude positive envers ce changement L importance de la dimension publique de l acte pr paratoire pourrait nous permettre d articuler la communication engageante la dimension dramaturgique instituante d un espace public restreint produit via les interactions dans un SACI Mais cette condition ne suffit pas articuler deux approches qui apparaissent difficilement conciliables La proc dure discursive d nonciation essentielle l approche habermassienne s oppose par principe selon nous la communication engageante et instituante puisque cette derni re participe d une vision diffusionniste de l information un metteur form la communication engageante et instituante chercheur militant associatif ou simple citoyen qui cherche engager un individu ou plusieurs agir positivement et publiquement envers la cause cologique e
70. ing niosit de proposer des offres de services mon taires gr ce ces outils voir ci apr s Ce sont l autant de services formels qui rendent le secteur particuli rement dynamique avec de nettes r percussions sur la croissance conomique du continent tout entier A c t de la t l phonie mobile le secteur de l Internet est aussi en plein essor L Internet un secteur en plein essor malgr de nombreux obstacles sa diffusion Quoique confront es de nombreux obstacles tels que la connectivit les moyens conomiques Pillettrisme d une bonne partie de la population les activit s li es Internet se d veloppent aussi en Afrique Certes le secteur de l Internet ne conna t pas la m me effervescence que celui de la t l phonie mobile toutefois il offre des services utiles cr e des richesses et des emplois non n gligeables Il y a moins de vingt ans peine on ignorait l existence des m tiers de fournisseurs d acc s l Internet FAI et de g rance de cybercaf en Afrique Aujourd hui dans tous les pays o l Internet est disponible ces m tiers existent avec dans certains cas plusieurs fournisseurs d acc s contribuant au dynamisme du secteur voir photos ci dessous Dans des pays comme PAfrique du Sud l Internet est consid r comme le p le d activit s le plus dynamique selon Sky Vision Toutefois les fournisseurs d acc s sont g n ralement adoss s des entreprises occidentales en rai
71. interroge les modalit s d adoptions diff renci es de ces outils leurs enjeux et leurs limites Elle met en vidence comment un site de r seautage professionnel appartenant a la cat gorie des sites de m dias sociaux SMS est d tourn de sa fonction principale pour tre utilis en tant que site de partage de contenus L article porte plus particuli rement sur un groupe d expatri s grecs qui op re sur la plateforme professionnelle LinkedIn L objectif est de mettre en lumi re les habitus qui naissent au sein de cet espace en ligne en tant que pratiques d velopp es par les participants sous tendues par les prescriptions techniques et mat rielles du dispositif Il sera montr que malgr son caract re professionnel le groupe se construit autour du partage de contenus relatifs la Gr ce N anmoins la cr ation d une dynamique communautaire doit tre relativis e celle ci est entrav e par la structuration monologale des interventions la nature de ces derni res ainsi que par le faible taux de participation L analyse s appuie sur un corpus de 200 discussions du groupe en grec et en anglais recueillies en juin 2012 Ces derni res comptabilisent 975 actions messages et approbations engag es par 97 participants sur une p riode d environ un mois Leur traitement manuel a interrog le d ploiement des discussions structuration des O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3
72. la Banque Africaine de D veloppement BAD 2009 relatif aux transferts de fonds des migrants au Maghreb et en Zone franc ni les consultations en biblioth que ni celles effectu es via l Internet ne permettent elles de trouver de la documentation cons quente sur cette relation qui est pourtant au c ur de notre recherche De toutes les fa ons la recension des informations issues des ouvrages ou de publications en ligne sur l Internet n aurait pas t suffisante pour appr cier tous les contours de la probl matique pos e Dans ces conditions il nous revenait de constituer enti rement les donn es par des enqu tes et par des entretiens voire par la simple observation directe qui s av re dans certaines conditions de recherche particuli rement utile cet gard pour valider ou pour infirmer nos hypoth ses nous nous int resserons aux diverses formes d entreprises exer ant une activit quelconque en rapport avec le secteur des Tic qu il s agisse des entreprises classiques de t l communications au sens large t l phonie t l vision Internet etc ou de petites entreprises annexes du secteur ou d autres encore Au besoin nous aurons recours de petites tudes de cas exemples d taill s des illustrations photos qui fourniront aux hypoth ses des arguments empiriques et des preuves d ordre factuel L av nement des Tic a g n r en Afrique diverses activit s l galement constitu es qui taient jusque l
73. la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 26 galement tudi mais dans une perspective bien diff rente dans les travaux de l cole fran aise de la sociologie des usages nous renvoyons Josiane Jou t 2000 et pour des approches plus r centes Julie Denou l et Fabien Granjon 2011 Ces approches tr s f condes et pr sent es notamment par Fran ois Jaur guiberry et Serge Proulx 2011 ont videmment une place importante Elles se situent dans une perspective communicationnelle loin de toute approche info communicationnelle Nous souhaitons reprendre cette logique de l usage mais en la prenant en compte dans l environnement radicalement nouveau de l Internet La logique des usages l origine s est d velopp e dans le contexte du technology push si l usager est reconnu et pris en compte sur la sc ne de l innovation il appara t comme un acteur qui s approprie la technologie Il la d tourne et en fait un usage nouveau ou en tout cas impr vu Internet change le contexte Les internautes peuvent devenir des acteurs premiers de l innovation C est dans cette perspective que nous introduisons le mod le communicationnel de l innovation Dans un contexte num rique l innovation passe par la communication et met au premier plan les internautes au sens large en particulier dans une perspective Web 2 0 les usagers profitent des nouveaux espaces de communication pour changer communiquer et porter
74. la plus grande partie du XX me des approches dans les diff rentes disciplines Nous synth tisons ces approches travers ce que nous appelons le mod le metteur de l innovation premi re partie Dans une deuxi me partie nous pr sentons diff rents courants de pens e qui rel vent davantage d une approche syst mique de l innovation Dans une troisi me partie nous mettons en vidence une nouvelle approche de l innovation le mod le communicationnel de l innovation Bien videmment les qualificatifs metteur et communicationnel ont t introduits pour souligner que dans le contexte de l essor de l Internet mettre l accent sur une perspective communicationnelle et sociale de l innovation est selon nous particuli rement pertinent UNE APPROCHE MECANIQUE MAIS INTERDISCIPLINAIRE DE L INNOVATION LE MODELE EMETTEUR DE L INNOVATION Diff rentes approches en sciences conomiques management et sciences de l information et la communication au sens large en incluant des l ments issus par exemple de la sociologie ou d autres disciplines sont pr sent es Ces approches sont m caniques et Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 20 lin aires elles con oivent l entreprise le management l innovation de fa on top down comme dans le mod le communicationnel E C R mission communication r ception inspir des
75. le terme de vulgarisation c est que nous souscrivons sa dimension heuristique En effet si la vulgarisation est li e une formulation id ologique de la science elle est aussi l occasion du d veloppement d une po tique des discours et c est cette dimension qui semblat d terminante sur le terrain Enfin c est le d ploiement d une panoplie documentaire avec des documents dont la vocation tait purement m diationnelle qui est venu nourrir et s ajouter la charte Nous avons produit des fiches synth tiques sur des questions cruciales venant renforcer la charte avec notamment des outils pouvant tre utilis s par les quipes mais aussi des exemples d applications de ces outils Aussi la situation dans laquelle nous tions nous a t elle amen s aller au del de la cr ation d un l ment purement symbolique et normatif en allant vers la mise en place d une ing nierie documentaire vis e pragmatique Ces diff rentes strat gies m diationnelles d ploy es nous renvoient la question de Pauctoralit Pour chacun des documents produits il y a polyphonie mais des degr s diff rents et en fonction d une situation particuli re ainsi le sch ma de marche en avant bas sur un mod le d ploy en interne s est vu enrichir de notions d ploy es par la charte Aussi la conception de ces diff rents l ments signifie t elle la n cessaire posture de m diateurs de la m diation occup e par les auteurs
76. le des d bats publics dans les projets de loi ou les prises de d cisions institutionnelles Monnoyer Smith 2011 participe de la g n ralisation d une repr sentation d sabus e de non prise en compte de la parole citoyenne Cette difficile prise en compte risque terme de ramener le contenu des interactions en ligne comme un l ment parmi d autres d une strat gie de communication publique visant a donner un cr dit participatif a des d cisions prises en haut donnent par leurs interventions ou leur pr sence a des outils de communication dont la valorisation conomique manag riale ou soci tale leur chappe Cette forme de rationalisation percue de la participation et de l engagement appara t comme une hypoth se pertinente quant aux raisons d ja identifi es de d saffection des individus pour la participation citoyenne d mocratique QUESTIONNER LE ROLE DU COMMUNITY MANAGEMENT DANS LA PARTICIPATION ET L ENGAGEMENT L EXPERIMENTATION FET La demande sociale n a de cesse de solliciter les SHS et en particulier les chercheurs en SIC sur la compr hension des modalit s d implication les citoyens dans les dispositifs participatifs en ligne La situation est complexe les initiatives institutionnalis es semblent peiner se mobiliser tandis qu une myriade d espaces d changes et de discussions mergent de maniere auto spontan e sur la toile Les politiques de d veloppement durable sont pour les raisons vo
77. les questions de recherche dont d coulent ces deux hypoth ses sont li es Pour autant une r ponse positive la premi re question donc une validation de la premi re hypoth se ne sugg re pas n cessairement que les Tic n induisent pas d activit s informelles Si les faits sont tels qu ils nous forcent rejeter la premi re hypoth se nous pourrions accepter que son contraire donc la seconde est au moins plausible c est dire que les Tic seraient g n ratrices d activit s mformelles LES TIC ET LES NOUVELLES ACTIVITES FORMELLES EN AFRIQUE La production scientifique sur l conomie informelle en Afrique et dans le Tiers monde en g n ral tant partir des ressources de l Internet qu partir des biblioth ques physiques est abondante citons par exemple Adair P 1985 Tour A 1985 Hugon P 1993 Lauter B 1994 En revanche sur la relation entre Tic et conomie informelle elle l est beaucoup moins sinon rare O Les Enjeux de l information et de la communication http w8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 105 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s l exception de quelques tudes men es sur l conomie informelle dans le domaine de la t l phonie mobile cellulaire Cheneau Loquay A 2001 Gnamien 2002 Loukou 2003 2008 etc Aussi hormis un rapport de
78. les usagers de la plateforme La composition des interventions en tant qu actes de langage en offre un autre ACTES DE LANGAGE DIRE LA GRECE La composition d un acte de langage se trouve d termin e par la direction d ajustement de Pacte c est dire la relation que ce dernier entretient avec le monde Trognon 1993 p 95 Ainsi que le montre Daniel Vanderveken 1988 p 108 Lors de l accomplissement d un acte de discours le locuteur exprime en g n ral le contenu propositionnel avec l intention qu une correspondance soit tablie entre le langage et le monde suivant une certaine direction d ajustement Si le locuteur fait une assertion ou un t moignage le but de son nonciation est de repr senter comme actuel un tat de choses et le contenu propositionnel de l acte de discours est cens correspondre un tat de choses existant De telles nonciations ont la direction d ajustement des mots aux choses ou du langage au monde Par contre si le locuteur fait une requ te ou donne un conseil le but de son nonciation n est pas de dire comment les choses sont dans le monde mais bien plut t de transformer le monde par l action future de l allocutaire de telle sorte qu il s ajuste au contenu propositionnel De telles nonciations ont la direction d ajustement des choses aux mots ou du monde au langage Cette distinction se heurte certes la question de la sollicitation sou
79. lien web r diffusion 80 60 40 20 T Pr senter un tat de choses assertion Solliciter directement l action requ te t moignage conseil Graphique 3 Les interventions initiatives en tant qu actes de langage En abscisse deux actes de langage pr senter un tat de choses solliciter directement l action en ordonn e le nombre d interventions ce titre il est important de noter la dominance de la rediffusion des contenus en tant qu activit principale des discutants 169 interventions initiatives rel vent de ce que les professionnels du web appellent la curation des donn es qui consiste partager sur le web des contenus textes images vid os etc jug s int ressants bien que les intervenants soient parfois amen s commenter en quelques mots le lien qu ils publient Parmi les sites les plus sollicit s figurent les portails d information et les m dias en ligne ainsi que quelques plateformes collaboratives ekathimerini com journal grec en ligne eu greekreporter com bbc co uk youtube com etc Il s agit majoritairement de r f rences ext rieures souvent en anglais qui portent essentiellement sur la Gr ce graphique 4 et O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 94 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d
80. me trimestre de 2011 Cela en fait le deuxi me march mondial de la t l phonie mobile derri re PAsie et celui qui conna t le plus fort taux de croissance depuis dix ans soit 30 par an en moyenne En 2006 un rapport de l Union Internationale des T l communications UIT indiquait d j que toutes les pr visions d expansion de la t l phonie mobile en Afrique avaient t d pass es Ce dynamisme d borde du strict cadre du secteur des t l communications En effet adapt e au contexte africain Pinnovation dans le secteur de la t l phonie mobile est presque sans limites De nouveaux services et usages y sont r guli rement imagin s avec des r percussions socio conomiques directes sur le mode de vie des Africains Ces innovations leur permettent par exemple d avoir Jeune Afrique 19 septembre 2012 Rapport 600 millions d abonn s mobiles en Afrique en 2016 O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 106 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s acc s aux services de paiements lectroniques tr s sollicit s ainsi qu l Internet mobile En effet le t l phone mobile cellulaire ne sert plus seulement qu t l phoner en Afrique Il sert aussi faire des transactions mon taires Opportunistes les op rateurs ont eu l
81. nanotechnologies de l intelligence artificielle ou de la robotique ces recherches une fois mises au point dans les laboratoires sont destin es tre diffus es dans l ensemble de la soci t Il en est de m me pour la ligne g n rale d finie par la Commission Europ enne propos de l innovation Dans certains cas de telles approches constituent des succ s ind niables Pour d velopper de nouvelles mol cules de nouveaux moteurs de fus es par exemple le mod le issu du technology push reste fondamental et porteur d innovations importantes Une double question existe cependant D une part celle de l acceptabilit sociale de certaines innovations Il est bien s r louable et utile de r fl chir au fait qu une technologie puisse tre acceptable voir Mallein et Toussaint http readip blogspot fr 2012 05 les tice et les innovations 16 html mais dans le m me temps cela traduit bien l id e d un processus top down dans la logique m canique et lin aire que nous avons voqu e D autre part nous sommes tr s loin des processus de co construction du technique et du social que nous allons maintenant pr senter Ces processus prennent une nouvelle place croissante dans l innovation VERS UNE APPROCHE SYSTEMIQUE ET COMMUNICATIONNELLE DE L INNOVATION Les approches interactives puis syst miques de l innovation ont merg dans diff rentes disciplines depuis plusieurs d cennies Les dimensions communication r
82. ni paiement de taxes ne peuvent faire l objet d annonces publicitaires dans les m dias au risque de se faire rattraper par le fisc La faiblesse du march publicitaire est un fait qui a t reconnu par tous les journalistes que nous avions interrog s Par ailleurs il n existe encore aucun financement public conventionnel pour les entreprises de la presse priv e malgr cette possibilit de b n ficier d une assistance de l tat mentionn e dans la loi n 8 2001 du 12 novembre 2001 sur la libert de l information et de la communication A ce sujet le texte d application devant fixer les modalit s de cette assistance n a jamais vu le jour O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 9 Cette pr carit financi re peut aussi se justifier par le fait que dans certains pays d Afrique francophone dont fait partie le Congo la presse n attire pas les capitaux des hommes d affaires africains soit qu elle n appara t pas rentable soit que la pression des gouvernants ou seulement la crainte de leur d plaire les loignent d investir dans la presse ind pendante soit parce que la classe commer ante peu instruite attache peu d int r t la presse Tudesq 1995 p 123 Bref la presse congolaise priv e tant crite qu audiovisuelle volue actuellement dans un environnement assez contraignant marqu par l troitesse du march publicitaire
83. p 29 Le sch ma des ing nieurs dit mod le E C R pr sente la communication comme une m canique Le cadre technologique E C R envisage la communication comme la transmission d un message d un metteur un r cepteur travers un canal metteur et r cepteur ont par hypoth se un r pertoire commun de signaux utilisables le code Bien entendu le caract re m canique et lin aire issu des travaux de Frederick W Taylor Joseph A Schumpeter Claude E Shannon ou Everett Rogers serait nuancer Ainsi la richesse de l approche de Joseph A Schumpeter est incontestable Frederick W Taylor lui O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 23 m me relativise certaines de ses analyses Claude E Shannon est avant tout un ing nieur des t l communications et nous expliciterons infra certains apports tr s f conds d Everett Rogers Au del de ces remarques ce qui nous int resse c est que ce mod le lin aire m canique impr gn de d terminisme technologique reste dominant dans l appr hension de l innovation Ainsi les d partements de recherche d veloppement des grandes entreprises notamment mais aussi les agences telles que l Agence Nationale de la Recherche ANR en France sont dans la logique du mod le metteur de l innovation avec le d veloppement de recherches comme par exemple dans les domaines des t l communications du calcul intensif des
84. pour survivre de d velopper leur attention au march No l 2011 C est donc la fois le succ s incontestable de ces sites qui sont devenus sans l avoir vraiment voulu des marques part enti re b n ficiant d un r el capital d image aupr s de la cible des diteurs scolaires et leur fragilit parce qu ils fonctionnent sans subventions avec un personnel de b n voles ces professeurs ne b n ficiant le plus souvent d aucune d charge pour ce travail qui sont l origine des logiques d autoproduction Il n y a pas eu chez ces professeurs par ailleurs militants du libre des p dagogies actives etc une volont assum e affich e de capter une part des profits de l dition scolaire 1 Collectif Manuel de Litt rature fran aise Br al Gallimard 2001 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 65 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire L autoproduction est plut t un acte de survie C est pour cette raison que ces structures d veloppent des d marches ditoriales dans lesquelles le gratuit occupe une large place Or ce parti pris trouve un cho tr s favorable chez leur cible enseignante de longue date tr s critique sur la dimension marchande de l dition scolaire C est ainsi que s est constitu
85. proprement dite se sont ajout s des m tiers annexes tels que le transfert d unit s de communication la vente de t l phones portables de cartes de recharge et d accessoires de t l phone Ces usages nouveaux s expriment g n ralement dans des cadres informels puisque ces activit s chappent au contr le des pouvoirs publics davantage soucieux de pr server la paix sociale face au ch mage lev des jeunes C est un ph nom ne si informel et incontr l qu il parvient m me modifier dans certaines villes le paysage urbain initial avec l implantation anarchique d tals de kiosques et de pancartes l aspect inesth tique pour la plupart C est notamment le cas Abidjan en C te d Ivoire o des milliers de cabines install es dans un d sordre total ont d figur le paysage urbain Loukou 2003 certains gards les nouvelles trames urbaines g n r es par cette anarchie spatiale sont de nature perturber nos repr sentations Dans certains pays africains la C te d Ivoire par exemple les cabines publiques ont totalement disparu au profit des cabines cellulaires plus accessibles pratiques et adapt es aux besoins des populations locales O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 111 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit
86. repr sentation de la diversit des origines et des cultures la t l vision et la radio Bilan 2005 CSA 2005 Barom tre de la diversit la t l vision TF1 France 2 France 3 France 5 M6 Canal W9 France 4 BFM TV NR 12 I T l Virgin 17 TMC Direct 8 et NT1 Vague 1 septembre 2009 CSA 2009 Repr sentation de la diversit a la t l vision CSA 2010 Rapport 2010 Comit permanent de la diversit Synth se du rapport Repr sentation de la diversit dans les programmes de France T l visions France T l visions 2010 etc Parall lement ces initiatives des mesures l gislatives ont t prises pour am liorer la repr sentation de la diversit dans les m dias en 2006 la loi sur l galit des chances consolide l action du CSA pour la lutte contre les discriminations la t l vision plusieurs modifications d articles qui donnent autorit au CSA pour intervenir sur le sujet et qui souvent modifient le cahier des charges de France T l visions CONCLUSION Si les tudes scientifiques fran aises cit es en concluent unanimement une sous repr sentation des minorit s ethniques la t l vision force est de constater que les applications d ordre politique ou institutionnel sur le sujet non seulement n atteignent pas les r sultats des autres pays mais en plus se d marquent par leur inefficacit Contrairement la France le recensement effectu au Canada aux Etats Unis ou encore au
87. s classiques de la ville moderne Cette situation invite renouveler les modes de gouvernance urbaine ainsi que les comportements individuels et collectifs l origine de ces modifications et perceptions Fig 5 amp 6 Alignement de cabines t l phoniques cellulaires dans une rue Abidjan Usager t l phonant d une de ces cabines en bordure de rue dans une ville rurale Clich s de l auteur juin 2013 L informel a aussi gagn l Internet un secteur s pointu et si r cent Le domaine de l Internet quoique r cemment apparu sur le march des activit s conomiques en Afrique et malgr sa relative complexit technique n est pas pargn par lP informel qui a fini par le marquer son tour comme en t moigne l exemple ci dessous Abidjan C te d Ivoire Cons quence de la pauvret des populations l informel est aussi un indicateur d une forme de g nie inventif L internet secteur de haute technologie par excellence semble a priori inaccessible aux bricoleurs et opportunistes Pourtant tr s vite ils sont parvenus investir aussi ce secteur en fournissant de fa on d tourn e la connexion certains usagers Le mod le conomique de cette nouvelle forme d activit informelle repose sur une approche simple et ing nieuse l aide de petites affiches ou de prospectus voir illustration ci dessous ou de pancartes tr s attrayantes ces nouveaux types de fournisseurs d acc s propose
88. telle vision unidirectionnelle one way de la communication humaine d crit pr cis ment certains types de communication mais la communication est un proc s dans lequel les participants cr ent et partagent de l information avec les autres pour atteindre une compr hension mutuelle Rogers 1995 p xvi Ce qui est int ressant c est que la communication est maintenant au c ur de l innovation Bernard Mi ge 1997 pp 162 et sq insiste sur la dimension informationnelle et communicationnelle des techniques il conviendrait de souligner la fois l accent fort mis sur les strat gies dans l interaction entre technique et social l inscription de l innovation technique dans le temps long ainsi que les sp cificit s proprement informationnelles et communicationnelles des objets techniques envisag s Mi ge 1997 p 168 Dans un ouvrage r cent Bernard Mi ge et Dominique Vinck 2012 approfondissent ces questions de la dynamique technologique et de la construction sociale des techniques Nous renvoyons Dominique Vinck pp 125 et sq et aux commentaires de Bernard Mi ge pp 149 151 l aspect essentiel de l approche de Vinck est la co construction du technique et du social Une telle approche rejoint ce que Bernard Mi ge appelle l enracinement social des technologies de l information et la communication Mi ge 2007 les deux sph res du technique et du social sont profond ment intriqu es LE MODEL
89. une question de relations humaines et non pas une question d outils techniques ou de canaux Le contexte est essentiel dans le processus de communication La communication n est pas un processus unidirectionnel Le r cepteur r agit et envoie en retour d autres informations et partage ces informations avec d autres personnes Avec l approche syst mique nous sommes d j au del des mod les interactifs Les mod les de r seaux vont prolonger cette approche Les mod les de r seaux les approches conomiques manag riales et sociologiques Partage d information connaissance et mod le de r seau apparaissent avec les approches de la litt rature conomique et manag riale Aoki 1986 Nonaka et Takeuchi 1991 Shapiro et Varian 1999 et de la sociologie Callon 1989 Castells 1996 Luc Boltanski et Eve Chiapello proposent une analyse de ce nouvel esprit du capitalisme dont le r seau fait partie 1999 Pour le courant du Centre de Sociologie de l Innovation Callon et Latour il s agit d examiner la nature des interactions sociales dont les technologies font l objet Les syst mes socio techniques se stabilisent apr s un processus travers les acteurs qui entrent en relation Le travail du sociologue consiste alors d crire les op rations par lesquelles le sc nario de d part qui se pr sente essentiellement sous une forme discursive va progressivement par une s rie d op rations de traduction qui le transforme lu
90. une supr matie du secteur priv a ouvert la porte une offre t l visuelle priv e fond e sur des cha nes payantes Toutefois il convient de noter que le march de la t l vision en Afrique subsaharienne est peu d velopp et tourn essentiellement de consommation Qu il s agisse de supports ou d quipements de transmission et de diffusion ou de r ception de t l vision ou m me d industries de production de films le continent africain dans son ensemble est la tra ne l exception de l Afrique du Sud de l gypte et dans une certaine mesure du Nigeria Le probl me est que les mvestissements pour de tels projets co tent excessivement chers Cela explique le fait que le d veloppement des activit s de t l vision priv es ou publiques reste dans l ensemble timide sur le continent Pour le moment le march payant de la t l vision par satellite en Afrique subsaharienne est domin par Canal Horizons fran ais et Multichoice sud africain dont les programmes sont les plus connus et se trouvent particuli rement appr ci s des t l spectateurs africains Les enjeux que constitue le march africain relativement vierge et mergent pourraient toutefois remettre en question la domination de Multichoice et de Canal Horizons avec la venue potentielle d autres distributeurs Les syst mes de transfert lectronique d argent un exemple de mod lisation des nouveaux types d activit s formelles du secteur des Tic Nagu
91. 117 Marie Gabrielle Suraud La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science 131 Yves Jeanneret Camille Rondot M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique L appropriation professionnelle d internet dans la presse congolaise Article in dit Mis en ligne le 9 avril 2013 Pierre MINKALA NTADI Docteur en Sciences de l Information et de la Communication ses recherches portent sur la presse crite face l mergence des technologies de l information et de la communication TIC Dans sa th se doctorale soutenue en d cembre 2012 il traite particuli rement la question du d veloppement des entreprises de presse congolaises sous la double contrainte de la d pendance politique et de la critique sociale soutenue par Internet RESUME Partant de l hypoth se que l volution des pratiques journalistiques l re du num rique est li e autant l usage des technologies de l information et de la communication TIC qu des logiques professionnelles inh rentes chaque environnement social cet article analyse l appropriation d Internet dans les entreprises de presse crite congolaises Il met en lumi re les r alit s conomiques et sociopolitiques congolaises autour desquelles se construisent des logiques d appropriation professionnelle d Internet dans ces entreprises o l Internet appara t comme un s
92. 13 Page 121 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science collaborations interdisciplinaires A cette complexit accrue s ajoute le fait que les discussions et les confrontations entre les chercheurs n ont conduit ce jour aucun accord sur ce que sont les nano sciences ni sur le fait qu elles pourraient constituer terme un champ de recherche unifi Face ce constat les associations s accordent reconna tre la n cessit de d passer le cadre des d marches traditionnelles visant certains pans de recherches identifi s Les pratiques associatives ant rieures consistant partir de l identification d un probl me pollution g ographiquement rep r e maladie rare produits n faste pour la sant puis de rep rer les pans de recherche concern s afin d envisager des collaborations chercheurs citoyens pour r int grer des recherches dites orphelines dans le domaine du vivant par exemple ou d en r orienter d autres est un sch ma qui n est plus op rant dans le cas des nanos Dans ce contexte les associations sont amen es r interroger la fois les formes de collaboration entre chercheurs et citoyens ayant pr valu jusqu ici tiers secteur de la recherche boutiques des sciences forums de discussion et les modes d interpellation de la science remise en cause des manipulations g n ti
93. 2007 Dans un tel contexte l criture mus ographique reste d terminante mais elle interagit avec une multiplicit de pratiques Lorsque l quipe de recherche a engag le nouveau projet consistant en l laboration d une charte ditoriale de la m diation la DPPEA et les chercheurs partageaient ces constats effectu s dans la dur e caract re labyrinthique du mus e feuilletage de projets diff rents de m diation criture adress e un large public mais r gie par une discipline experte multiplicit des discours qui traversent le mus e 11 Toutefois le projet de r aliser une charte ditoriale de la m diation a une source plus institutionnelle Il s inscrit dans une d marche concernant le mus e dans son ensemble et incarne une volont politique de la direction du mus e D changes structur s men s au sem du mus e manait un projet dans lequel l institution s tait engag e depuis plusieurs ann es avec en 2006 le sch ma directeur du projet intitul Pyramide puis un document essentiel intitul R inventer la m diation r dig en octobre 2010 base de discussion fondamentale partir de laquelle le concours des chercheurs un tel projet politique fut envisag Ce dernier document est essentiel pour les chercheurs puisqu il oriente l espace de leur pratique Par son titre et son nonciation ditoriale 12 il l gitime la notion de m diation et confirme le r le des sp cialistes d
94. 996 alors que le d ploiement des sites acad miques se fait avec lenteur mais il s est fourvoy dans une logique g ographique qui ne correspond pas l esprit d Internet L offre en ligne n aurait pas d tre r gionale mais d embl e nationale Or en invitant les professeurs contribuer sur le site de leur Acad mie le minist re a ralenti le d veloppement de son offre Convaincus que les modes de validation des contenus sont plus contraignants sur les sites acad miques les professeurs d posent en priorit leurs documents sur les sites des collectifs En 2003 le Rapport de l inspection g n rale prend acte du succ s des collectifs d enseignants La production par les enseignants eux m mes de documents p dagogiques mis en ligne sur des sites divers constitue un ph nom ne qui va croissant peut on lire dans le chapitre 5 consacr aux r seaux num riques Collectif 2003 et l inspection ajoute une part notable des enseignants pr f re mettre en ligne leurs productions sur des sites d association ou des sites personnels car les proc dures de validation pour les sites institutionnels apparaissent lourdes et rigides les d lais ne semblent pourtant pas d mesur s de l ordre de un trois mois les r ticences semblent plut t provenir d une sensation d atteinte la libert p dagogique le fait que la validation institutionnelle O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u
95. 999 Information rules a strategic guide to the network economy Boston Mass Harvard Business School Press Taylor Frederick W 1911 Principles of Scientific Management New York and London Harper amp Brothers Trott Paul 2008 Innovation management and new product development Harlow England New York Financial Times Prentice Hall Wiener Norbert 1954 Cybern tique et soci t The Human Use of Human Beings Paris ditions UGE 10 18 Watzlawick Paul 1978 La R alit de la r alit confusion d sinformation communication Paris Editions du Seuil Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 34 L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d internet d mocratie environnementale et communication engageante Article in dit Mis en ligne le 15 septembre 2013 Olivier GALIBERT Olivier Galibert est ma tre de conf rences en sciences de l information et de la communication au laboratoire CIMEOS EA 4177 de l universit de Bourgogne Ses recherches portent sur l instrumentalisation du lien communautaire en ligne Initialement orient es sur le marketing et le management elles s ouvrent aujourd hui sur les secteurs du d veloppement durable de la formation distance et de la sant Plan Introduction Contexte de la recherche et l ments m thodologiques Injonction participative et mod le de la co
96. E COMMUNICATIONNEL DE L INNOVATION La communication l usager et l innovation En d finitive nous avons mis en lumi re la dynamique des th ories de l innovation en nous appuyant sur le mod le m canique de la communication et ses remises en cause Les approches m caniques et lin aires ont t observ es dans diff rents champs disciplinaires D s lors l id e que le mod le metteur de l innovation avait d abord pr domin a t propos e Elle illustre le caract re m canique de la s quence mission communication r ception mais elle montre aussi que l innovation est fondamentalement un probl me de communication Everett Rogers avait d j explor cette piste Nous avons tendu la r flexion l approche syst mique qui montre les interactions apparaissant au coeur des processus d innovation Ici nous avons retrouv diff rentes recherches contemporaines Nous pouvons maintenant approfondir notre d marche en introduisant l id e d un mod le communicationnel de l innovation Les technologies de l information en particulier avec le Web 2 0 favorisent la circulation libre de l information l interaction les changes entre usagers d Internet C est Eric Von Hippel 1988 qui a t l un des premiers montrer l importance des usagers qui vont cr er des innovations adapt es leurs propres besoins Cependant cette approche int gre des objectifs marketing Le r le des usagers est Les Enjeux de l information et de
97. E DE LA COMMUNAUTE VIRTUELLE Les DISTIC sont souvent pr sent s comme participatifs En travaillant pr c demment sur l instrumentalisation des communaut s virtuelles par le marketing puis par le management au sein des intranets dits 2 0 Galibert 2005 Carmes et Galibert 2010 nous avons observ que la nature de cette injonction participative tenait tout autant de l id ologie d Internet que de l id ologie manag riale de la gestion par projet Dans le cadre du mod le discursif id al de la communaut virtuelle impliquant notamment une thique de la discussion la participation sous entend l engagement du salari membre du consommateur membre du citoyen membre dans l action collective d lib rative La plupart du temps cette injonction participative est li e l inscription du discours dans une vision id alis e de la prise de d cision de type bottom up Ainsi le r cepteur doit il adh rer aux principes d une action collective d lib rative et donc cause ou en raison de l opportunit qui lui est propos e d int grer l action collective de s impliquer dans les discussions qui pr c deront l action Mais comment faire pour que le r cepteur devienne un discutant Comment faire pour que le r cepteur participe au dispositif de communication cens l engager Comment faire en sorte que le r cepteur s engage en respectant une certaine thique de la discussion Comment le spectateur devient il
98. Les Enjeux de l information et de la communication Varia 2013 Volume n 14 1 Mise en page par Marc Bertier Mai 2014 GRESEC UNIVERSIT Stendhal http lesenjeux u grenoble3 fr Sommaire n 14 1 2013 Pierre Minkala Ntadi z L appropriation professionnelle d Internet dans la presse congolaise 19 Patrick Yves Badillo Les th ories de l innovation revisit es une lecture communicationnelle et interdisciplinaire de l innovation Du mod le metteur au mod le communicationnel Olivier Galibert 2 L injonction participative au d bat environne mental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante z 1 Catherine Ghosn Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective Corinne Abensour sE L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire Mohamed Elhajji de Les radios communautaires l re des nouvelles technologies de l imp ratif de se r inventer pour perdurer Angeliki Koukoutsaki Monnier 2 Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne Alain Fran ois Loukou 10 Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s 7
99. Page 102 Les techniques d information et de communication Tic et l volution de conomique africaine vers une hybridation des activit s Article in dit mus en ligne le 17 d cembre 2013 Alain Fran ois LOUKOU Ma tre assistant l Universit Alassane OUATTARA de Bouak en C te d Ivoire G ographe de formation ses recherches portent principalement sur la dimension spatiale des techniques d information et de communication ainsi que sur l analyse du r le de ces outils dans le d veloppement Elles portent galement sur les tudes prospectives dont l int r t est de favoriser la prise en compte de l avenir dans les d cisions du pr sent Plan Introduction Les TIC et les nouvelles activit s formelles en Afrique L mergence de nombreuses activit s informelles dans le domaine des t l communications Conclusion R f rences bibliographiques R SUM Le traditionnel dualisme de l conomie se traduisant par la coexistence d un secteur formel et d un secteur informel est la principale caract ristique du syst me des activit s de la plupart des pays africains On observe presque partout qu en marge d une activit formellement reconnue gravite toujours une autre dans une semi ou totale clandestinit Pendant longtemps cette caract ristique a plus ou moins pargn le secteur global des t l communications et des nouvelles techniques d information et de communication Tic Secteur de tr s haute
100. RS Editions Badillo Patrick Yves Tarrier Franck 2009 Mobilit et ubiquit dans le futur vers un nouveau nomadisme Paris Cahiers de l Agence Nationale de la Recherche Badillo Patrick Yves Coll Sami 2013 User generated Innovation La fabrique au quotidien de l innovation num rique projet d pos pour le Fonds National Suisse de la Recherche recherche en cours Badillo Patrick Yves Bourgeois Dominique 2013 Management de l information et vanescence de la communication relation dans les organisations in Alemanno Sylvie P Parent Bertrand 2013 Les communications organisationnelles des concepts aux pratiques Paris L Harmattan Badillo Patrick Yves Coll Sami Zimmerli Virginie 2013 en cours de soumission titre provisoire Innovation usagers et propri t des donn es Boltanski Luc Chiapello Eve 1999 Le nouvel esprit du capitalisme Paris Gallimard Boullier Dominique 1989 Du bon usage d une critique du modele diffusionniste discussion pr texte des concepts de Everett M Rogers R seaux 36 p 31 51 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 32 Breton Philippe Proulx Serge 2005 L explosion de la communication introduction aux th ories et aux pratiques de la communication Paris la D couverte Callon Michel 1993 Ces r seaux que la raison ignore Paris L Harmattan Cardo
101. S INFORMELLES DANS LE DOMAINE DES T L COMMUNICATIONS Le fort d veloppement de l informel dans le secteur de la t l phonie mobile cellulaire Le d veloppement des activit s informelles dans le secteur de la t l phonie mobile cellulaire semble tre proportionnel au dynamisme du secteur formel dont elles manent Le domaine de la t l phonie mobile est en effet celui o le taux d intrusion des activit s informelles est raisemblablement le plus lev La d mocratisation du t l phone mobile en Afrique qui se traduit par son accessibilit partout sa facilit d usage et surtout son appropriation par toutes les cat gories de la population est incontestablement une grande r ussite sociale Toutefois cette rapide g n ralisation a eu pour corollaire la prolif ration d une multitude d activit s informelles jusque l inconnues Loukou 2008 Des populations aux revenus tr s faibles ont innov en cr ant de nouveaux services dans le but de r pondre aux nouvelles attentes Il s agit notamment des cabines dites cellulaires voir photos ci apr s partir desquelles des usagers peuvent t l phoner comme on le faisait nagu re dans les cabines publiques des op rateurs historiques Dans un pays telle que la C te d Ivoire ce type particulier de cabines se compte par dizaines de milliers sur toute l tendue du territoire dans les zones rurales comme dans les zones urbaines l activit de gestion de cabines
102. S PROCESSUS DE RE INNOVATIONS NUMERIQUES En un peu plus d une d cennie les bouleversements ont t majeurs et sont en cours en liaison avec le Web et Internet Le mod le communicationnel de l innovation se situe dans le contexte suivant e du point de vue technologique nous assistons une closion d innovations avec outre les technologies num riques et le Web 2 0 les avatars les mobiles les identit s num riques l essor des nanotechnologies etc Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 28 e dans le m me temps les approches de l innovation doivent tre interdisciplinaires et mobiliser l conomie le management la sociologie les sciences de l information et de la communication Cette conclusion s appuiera de fa on synth tique sur le bilan th orique interdisciplinaire que nous avons propos et mettra en lumi re trois apports principaux 1 Un nouveau mod le d innovation est l uvre fond sur les processus de r innovations num riques que nous d finissons comme des combinaisons nouvelles de facteurs d information Schumpeter d finit l innovation comme combinaisons de facteurs Implicitement il s agit videmment principalement des facteurs de production Comme l indique Eric von Hippel le mod le d innovation de Schumpeter est un mod le de producteur Eric von Hippel 2013 p 117 Nous proposons une nouvelle d finition
103. a communication est une communication m canique unidirectionnelle sans aucune interaction avec les r cepteurs On peut voquer cette logique m canique dans des champs disciplinaires connexes comme par exemple celui de l tude de l impact des m dias Dans ce champ la th orie de la seringue hypodermique illustre galement un sch ma lin aire et m canique Plus r cemment le mod le d Everett Rogers a introduit la communication au c ur de l innovation la premi re dition de son c l bre ouvrage remonte 1962 nous citerons par la suite l dition de 1995 Il montre que la diffusion est un processus travers lequel une innovation est communiqu e diffus e travers diff rents canaux vers les membres d un syst me social Cette th orie est c l bre travers cette distinction des diff rentes cat gories de personnes adoptant l innovation les innovateurs les adopteurs pr coces la majorit la majorit en retard et les retardataires Nous reviendrons infra sur cette approche tr s int ressante de l innovation mais nous noterons ici que la d marche d Everett Rogers est aussi souvent appr hend e comme diffusionniste voir Bernard Mi ge 1997 pp 146 et sq ou Boullier 1989 marqu e par une m canique de l innovation Par exemple selon Dominique Boullier 1989 le mod le d Everett Rogers pr sente une vision selon laquelle l innovation est d abord achev e et ensuite les usagers purement passifs
104. ace l autre mais rep rer la fa on dont les dispositifs jouent des espaces peut tre une aide pour concilier coh rence et cr ativit ainsi peut on prendre en compte espace dispos que d finissent les lieux et l exposition l espace vectoris que dessinent les types de parcours propos s aux visiteurs l espace m diatis fond sur O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 136 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique les supports et les formes m diatiques et l espace repr sent qui r sulte du travail du mus e pour laborer son monde id al Ces notions qui synth tisent toute une mus ologie communicationnelle pr sentent un caract re de g n ralit et de plasticit qui les rend malais es d acc s mais elles correspondent des objets bien tangibles certes toujours diff rents Il s agit par exemple de comprendre que l parpillement de plusieurs tableaux de Ingres dans des zones tr s loign es du mus e espace dispos impose un parcours tr s improbable espace vectoris au visiteur qui entend tirer profit du rapprochement entre deux toiles propos par un cartel espace m diatis et d en tirer certaines conclusions sur la fa on dont le mus e aborde le monde de la peinture fran aise espace repr sent 17 Comme le
105. acteur Les r seaux sociaux num riques constituent aujourd hui des dispositifs massivement utilis s sur Internet Si l on peut y voir l av nement d un Web 2 0 en attendant le 3 0 ou le 4 0 il faut davantage envisager ces usages comme un prolongement d une tendance qui a toujours t pr sente En effet le Web a t il t un jour 1 0 L histoire d Internet montre le 2 La recherche est men e en collaboration avec Cyril Masselot CIMEOS EA4177 avec l aide de l ing nieur de recherche Franck Dubois MSH DIJON UMS CNRS uB O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 39 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante contraire le Web interface multim dia et hypertextuelle d Internet cr e au CERN a la fin des ann es 80 propose un vernis d interface user friendly sur des applications communicationnelles telles que les forums de discussion les mailing lists et les IRC Internet Relay Chat qui existaient bien avant cette p riode Pour ne prendre que l exemple des forums de discussion leur cr ation date de 1979 Par ailleurs d s 1969 les Requests For Comment la base de la normalisation technologique et sociale du r seau mondial sont des exemples frappants d intelligence collective N anmoins il para trait surpre
106. alled for a fairer portrayal of such issues Allied to this was the more universal concern about the way in which countries and populations were represented This was a source of complaint for all the minority ethnic groups interviewed Andrea Millwood Hargrave 2002 2 Les travaux men s en Belgique m ritent d tre relev s en raison de leur richesse et de leur diversit La politique belge d pend de deux organismes publics communautaires la RTBF destin e au public francophone et la VRT pour le public flamand L tude men e en 2007 par l Etude du Centre pour l Egalit des Chances et la Lutte contre le Racisme CECLR a mis en place une analyse r alis e par Marc Lits et Jo lle Desterbecq intitul e La repr sentation des minorit s ethniques dans les m dias belges Elle succ de une premi re tude effectu e en 1993 et reprend la m me m thodologie pour se baser sur une tude comparative coh rente L objectif vise r pondre la question suivante Quelle est aujourd hui la couverture journalistique des v nements mettant en sc ne des personnes d origine trang re et les questions de soci t li e l immigration l int gration des populations d origine trang re aux discriminations et au racisme CLCR 2007 p 5 Un autre objectif vise valuer les volutions par rapport aux recommandations nonc es dans l tude de 1993 Les deux quipes charg es de mener cette recherche ont trava
107. an sido desarrollados en diferentes disciplinas econom a sociolog a SIC Despu s presentamos otros modelos que siguen una visi n sist mica y comunicativa de la innovaci n Frente a un modelo que llamamos emisor de la innovaci n se perfila un modelo comunicativo de la innovaci n Desde luego los calificativos emisor y comunicativo son introducidos para subrayar la importancia del contexto del desarrollo de Internet y poner nfasis en la comunicaci n como nuevo camino de la innovaci n Camino en el cual los usuarios tienen un papel que puede llegar a ser crucial a trav s de las posibilidades de re innovaciones num ricas en el marco de un enfoque comunicativo y social Mofs cl s Innovation communication usagers r innovation num rique L auteur remercie les valuateurs pour leurs commentaires qui ont permis de pr ciser et d enrichir le texte INTRODUCTION Depuis plus de deux d cennies l innovation est consid r e comme le facteur cl de la dynamique de nos soci t s susceptible d impulser une nouvelle croissance conomique R cemment encore la Commission europ enne a lanc en octobre 2010 l initiative Innovation Union pour r pondre une situation d urgence http ec europa eu research innovation union index_en cfm En effet pour la Commission Europ enne une telle initiative est cruciale pour relancer l conomie et la croissance Cette approche strat gique de l innovatio
108. ancements de discussion n ont pas t d velopp s tandis que 28 interventions initiatives n ont t accompagn es que de quelques approbations ce qui signifie que presque la moiti des interventions initiatives 96 sur 200 est rest sans r ponse explicite Pouvant difficilement tre consid r es comme des discussions dans la mesure o il n y a pas d change ces derni res constituent plut t des paroles ouvertes Goffman 1987 p 68 donnant la possibilit mais pas l obligation d entamer une conversation Le graphique 1 illustre la r partition des changes et met en lumi re le d s quilibre entre fils de discussion longs jusqu 74 interventions r actives pour le fils de discussion n 69 manifest es sur une p riode de 9 jours et d autres peu ou pas du tout d velopp s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 91 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne 80 E Nombre de r ponses 70 60 50 40 30 20 10 br 00 A 101 105 109 113 117 121 125 129 133 137 141 145 149 153 157 161 165 169 1737 1774 Graphique 1 Le d veloppement des fils de discussion selon le nombre r ponses commentaires interventions r actives En abscisse les fils de discussion
109. anci re dont souffrent les entreprises de presse congolaises la double attitude de rejet et de semi int gration est quant elle li e au contexte sociopolitique dans lequel voluent ces entreprises D s lors l appropriation d Internet par les professionnels de la presse congolaise illustre bien la probl matique de la socialisation et de la domestication de la technique dans la mesure o son appropriation est toujours sujette la culture locale Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 16 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Aubert Aur lie 2011 Le participatif per u par les professionnels du journalisme tat des lieux Les Cahiers du journalisme n 22 23 p 42 54 Beltr n Luis Ramiro 1978 TV Etchings in the Minds of Latin Americans Conservatism Materialism and Conformism Gazette n 1 vol 24 p 61 85 Bouquillion Philippe Comb s Yolande 2007 Les mutations des ICIC entre mutations des fili res des contenus et des soci t s p 11 30 in Bouquillion Philippe Comb s Yolande dir Les industries de la culture et de la communication en mutation Paris L Harmattan Bourdieu Pierre 2000 Propos sur le champ politique Lyon Presses Universitaires de Lyon Cornu Daniel 2003 Trois chantiers Pour une thique de l information en Europe M diatiques n 30 31 2003 pp 12 18 Damian B atrice Rin
110. andes lignes du plan d action communicationnel accompagnant le d veloppement durable information pr alable O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 42 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante d bat m diation concertation valeur d cisive changement des positions relevant de la participation Juan 2011 p 251 LA PARTICIPATION COMMUNICATIONNELLE PRISE DANS L AGIR STRATEGIQUE La participation de tous dans les actions et les d cisions li es aux actions co citoyennes vient s adosser l imaginaire des TIC et en particulier de l imaginaire d Internet Il nous semble que les deux formes d imaginaires communicationnels s inspirent du m me mod le l Espace Public habermassien Si l Espace Public dans sa dimension politique universaliste est hors d atteinte pour J rgen Habermas il n en n est pas de m me de l espoir de construction d un espace public fragment se composant au d tour d espaces de d bats ou d expressions mobilisant une chelle r duite locale nationale ou transnationale en ligne la soci t civile autour de questions cruciales pour notre vivre ensemble Les services et Applications Communautaires sur Internet SACI Galibert 2003 tels que les r seaux sociaux les forums de
111. anque mondiale estime que moins de 20 des m nages africains ont acc s aux services bancaires et ce taux descend jusqu en dessous de 5 dans certains pays En vue de combler cette lacune les op rateurs de t l phonie mobile ont investi le terrain du paiement par mobile et concurrencent les banques et structures classiques de transfert de fonds Pour ce faire ils proc dent soit par des solutions orient es mobile o l op rateur contr le toute la cha ne de valeur de la cr ation et gestion du compte au paiement soit par des solutions orient es banques travers des partenariats avec des tablissements bancaires o la banque se charge de la cr ation et de la gestion du compte et l op rateur t l com du transport des donn es et de la distribution de l offre Source Afrique Avenir 29 octobre 2010 http senegal conceptforum net t2345 lafrique championne du paement par telephone mobile L UEMOA Union conomique et mon taire Ouest Africaine est la principale institution conomique et financi re de huit pays d Afrique occidentale B nin Burkina Faso C te d Ivoire Guin e Bissau Mali Niger S n gal Togo O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 109 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s mieux organiser et s cu
112. ar cette Commission au pr texte que les politiques de r partition fond es sur la race se sont surtout d velopp es dans les pays connus pour leur pratique officielle de la s gr gation ce qui n est pas le cas de la France Cette m me commission craint aussi les conflits qui peuvent tre suscit s entre les diverses communaut s Les discussions sur les moyens de mesurer la diversit de la population francaise dans les m dias restent vives car elles bousculent le principe universaliste r publicain et ceux qui refusent l emploi de statistiques O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 54 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective ethniques se r f rent souvent au principe anti constitutionnel d un tel projet Ces deux principaux arguments l article 1 de la Constitution de la Cinqui me R publique et la d cision de la Commission pr sid e par Simone Veil affichent la position de la France pour tout ce qui concerne la mesure et l tude quantitative des minorit s ethniques Compte tenu de cette r alit juridique j oriente ma recherche vers d autres pays pour identifier les moyens mis en place pour analyser la repr sentation des minorit s ethniques la t l vision de mani re officielle et recevable par les diff rentes instances institutionnelles Les r sultats de cette reche
113. aration r v le une ignorance de la fonction ditoriale un scepticisme concernant le r le de l diteur dans le champ de l dition scolaire ou la volont de ne pas appara tre comme ayant partie li e avec l dition activit marchande Pour autant S samath qui r alise enti rement ses manuels les met en acc s libre sur Internet et ne d l gue que l impression et la vente est bien auto producteur de contenus p dagogiques auteur et diteur la fois de ces ressources la m me date sur son site Internet weblettres d crit ses activit s en ces termes Les principales ressources produites par l association sont des ouvrages p dagogiques la collection de manuels de fran ais Passeurs de textes dit s en partenariat avec les ditions Le Robert le Guide TICE pour le professeur de fran ais co dit avec le CRDP de Paris et enfin la collection imprim e WebLettres in Folio r alis e partir des meilleurs cours et s quences d pos s sur le site qui donne une large part aux critures contemporaines et aux nouvelles technologies D crivant son travail et sa d marche weblettres assume donc l inverse de S samath le terme d diteur employ pour les manuels et les ouvrages de p dagogie Le collectif vite en revanche de parler d dition pour la collection in folio qui est l impression de ressources du site Dans son partenariat avec Le Robert weblettres a pourtant r alis un trava
114. arisme et d initiatives personnelles d individus isol s Et non plus comme c tait g n ralement le cas par le pass le produit de d cisions O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 81 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer institutionnelles prises par les instances repr sentatives du groupe Le caract re souvent individuel de ces actions ne doit pas tre per u en tant que d clin ou affaiblissement de la communaut mais plut t comme une illustration du potentiel d autonomisation empowerment politique et sociale du sujet communicant inh rent aux nouvelles technologies Auparavant les m dias communautaires taient synonymes de journaux mal confectionn s sans r gularit et la distribution restreinte les choses ont pris une tournure radicale depuis qu Internet les communications en r seau et la connectivit totale et permanente se sont impos s en tant qu habitus universel d agr gation de la plupart des changes sociaux m diatis s dans le sens de recourir des instances de m diation en opposition aux contacts imm diats sans m diation et mod le h g monique de conception d laborations et de configuration de ces changes Ce sont plusieurs millions de sites blogs bulletins en ligne webradios et communaut s virtuelles qui sont produits et
115. asym tries de la participation et les origines des discutants Conclusion R f rences bibliographiques RESUME Cet article met en vidence comment un site de r seautage professionnel appartenant la cat gorie des sites de m dias sociaux est d tourn de sa fonction principale pour tre utilis en tant que site de partage de contenus Il porte sur un groupe d expatri s grecs qui op re sur la plateforme professionnelle LinkedIn Il montre que malgr son caract re professionnel le groupe se construit autour du partage de contenus relatifs la Gr ce N anmoins la cr ation d une dynamique communautaire doit tre relativis e celle ci est entrav e par la structuration monologale des interventions la nature de ces derni res ainsi que par le faible taux de participation Mots cl s Sites de m dias sociaux r seaux sociaux r seautage partage de contenu LinkedIn expatri s grecs ABSTRACT From professional networking to virtual community On the use of an online social media This paper reveals how a social networking website is turned away from its main function in order to be used as a content sharing platform It focuses on a LinkedIn group by Greek expatriates and shows that despite its professional character its members activities lie in sharing news about Greece However an eventual creation of a dynamic community has to ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communa
116. ation et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 75 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer au renforcement de la sph re publique et conduisent mieux lubrifier les rouages de la machine d mocratique La pratique communicationnelle communautaire quivaut dans ce sens un exercice m r et conscient de la citoyennet pleine et participative Bien qu il faille rester vigilant sur les exc s possibles du communautarisme qui pourraient porter tort l id al d mocratique de la sph re publique SENS DE LA COMMUNICATION ET COMMUNAUT DE SENS Mais qu est ce qu une communaut Comment d finir ce ph nom ne social polymorphe et polys mique et ses relations avec la question communicationnelle qui nous int resse La premi re r ponse vient de l tymologie m me des deux notions Communication communaut ou encore communion d rivent de la m me racme linguistique et indiquent le m me horizon philosophique Communiquer former une communaut ou entrer en communion impliquent le m me mouvement existentiel d change de partage et de participation En termes conceptuels nous prenons en compte les aspects s mantiques s miotiques et id ologiques du processus communicationnel et non une th orie fonctionnaliste formelle et quantitative Pour nous la communication ne peut se r duire un engrenage m
117. ation et une demande accrue pour des biens et des services compl mentaires Ces travaux r cents de l innovation parlent donc notamment du mod le d open innovation qui est principalement situ au sein des entreprises avec des modalit s de cr ation de nouvelles coop rations avec le client ou encore de concours pour favoriser le crowdsourcing Ainsi aujourd hui de grandes entreprises organisent des concours travers lesquels les internautes vont r aliser par exemple leur campagne publicitaire gratuitement En r alit cette cat gorie d users est celle des techno users il s agit d users qui baignent dans les technologies Nous faisons r f rence ici aux d veloppeurs aux sp cialistes de l open source et autres internautes qui ont une activit tout fait importante dans le cadre du bazar ou en liaison avec les entreprises Ainsi apr s avoir connu l re du technology push nous connaissons celle des techno users Contrairement aux apparences le mod le actuel de l innovation fond sur l open innovation et sur la logique de l user est en r alit toujours domin par le technology push Bien videmment nous ne contestons ni la r alit ni la r ussite et l importance de nombre d innovations remarquables mises en uvre dans un tel cadre Mais le potentiel des processus de r innovations num riques doit pouvoir prendre de nouvelles directions 3 Le mod le communicationnel et social r f rence pour d fi
118. autoris e aux radios communautaires 1 kilom tre partir de l antenne PANATEL l Agence Nationale des T l communications trouve le moyen d imposer davantage de restrictions pour l octroi de licences d implantation de ces instruments communautaires rendant ainsi leurs activit s souvent difficiles Parmi ces restrictions citons l interdiction de diffusion de spots publicitaires la limitation des sources de son financement au simple appui culturel de surcro t strictement limit aux entreprises de la r gion de sa couverture d un kilom tre et l interdiction de constituer des r seaux pour optimiser l exploitation des services de radiophonie communautaire Le r sultat est que d un total de plus de 20 000 radios communautaires existant au Br sil moins de 5 000 sont r gularis es Comble de cynisme et d acharnement de l administration responsable la plupart des radios non r gularis es n arrivent pas le r aliser non pas pour des raisons techniques mais pour des motifs purement O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 78 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer bureaucratiques d lais nombre de copies signature manquante d un fonctionnaire local etc ABRACO 2012 Les associations concern es reconnaissent toutefois quelques aspects positifs la loi 9 612 le dro
119. availlant sous la direction des chercheurs du projet D s lors nous avons nous aussi t confront s aux m mes interrogations que les pouvoirs publics 1 Estce qu un dispositif communicationnel est efficace pour d velopper l engagement citoyen vers des pratiques consum ristes co responsables 2 Est ce que l appropriation du dispositif par les habitants du quartier sera propice une participation citoyenne Le choix de la cr ation d un DISTIC nous ouvre les portes de la recherche action alors que nous nous situions dans une d marche compr hensive d observation participante dans le cadre de la netnographie La construction m me de la page et de sa politique de community management nous encourage mettre en uvre des actions visant la mobilisation et donc la participation de notre public cible Si nos actions doivent tre tra ables et transparentes en vue de constituer des donn es de terrains originales et exploitables elles se doivent galement d tre efficaces Les premiers r sultats empiriques obtenus montrent que la participation en ligne des habitants n est encore qu embryonnaire Nous nous int ressons davantage dans cet article la derni re interrogation Nous souhaitons plus particuli rement revenir dans les parties suivantes sur l existence d un imaginaire du bottom up dont le potentiel normatif nous appara t li une forme d injonction participative INJONCTION PARTICIPATIVE ET MODEL
120. avoir un r le dans la diffusion des pratiques co citoyennes dans le quartier ainsi ventuellement que dans l accompagnement de la mise en place concr te d initiatives dites de transition socio cologiques Pour Rob Hopkins les initiatives de transition constituent une nouvelle approche volutive de la durabilit l chelon de la communaut Hopkins 2007 p 133 Et Hopkins de poursuivre en affirmant que bien que le pic p trolier et les changements climatiques soient sans conteste des d fis normes ils portent en eux la possibilit d une renaissance conomique culturelle et sociale sans pr c dent Nous assisterons une closion d entreprises locales de solutions et d habilet s locales et une explosion d astuce et de cr ativit op cit p 187 Bien videmment on ne peut pr sager de l closion de ces micro initiatives a l chelle d un territoire Les solutions pr conis es par Hopkins affichant la pr dominance d un micro niveau sont discutables Si pour Hopkins c est de l accumulation de petites exp riences diss min es et plus ou moins auto spontan es que na tra l innovation sociale g n raliser le r le des collectivit s territoriales des mairies voire des agences de moyen comme l ADEME est non n gligeable Mais la perspective d Hopkins t moigne d une tendance forte issue principalement du monde associatif militant et souvent relay e par les pouvoirs public
121. bid p 57 Il y a ensuite ceux qui se contentent d intervenir dans le d bat pour exprimer une approbation par rapport ce qui a t dit en cliquant sur le bouton jaime Si ces encouragements pourraient compter comme tours de parole il est clair que leurs auteurs n occupent pas ce faisant la sc ne qu ils ne deviennent pas des locuteurs ratifi s ibid p 35 On parlera ici d un engagement moyen Cela est davantage vrai pour la quatri me cat gorie de participants les t moins Ceux ci en tant que membres inscrits du groupe ont la possibilit de suivre les changes mais sans laisser de traces apparentes des messages qu ils ont consult s Leur engagement est faible En ce qui concerne les groupes dits ouverts dont les discussions sont accessibles par n importe quel internaute sans qu il soit membre du groupe les participants t moins impossibles identifier ont un engagement tr s faible Signalons enfin qu au sein de la plateforme LinkedIn les intervenants ont galement la possibilit de signaler un message comme publicit offre emploi des rubriques sp ciales sont r serv es pour ces types de contenu ou inappropri ou rendre le suivi d un fil de discussion automatique N anmoins ces derni res actions d ordre plut t m talinguistique et qui t moignent d un engagement tr s fort sont rares Les discutants interviennent moins sur la gestion des messages les a
122. c par la Fing rendez moi mes donn es sur ces points voir Fr d ric Kaplan 2013 p 60 et pour une r flexion sur l innovation les probl mes de vie Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 31 priv e et les donn es voir Patrick Badillo Sami Coll et Virginie Zimmerli 2013 Si ce programme et ce mouvement mettent l accent sur les usagers ils sont impuls s par des techno users alors que l enjeu beaucoup plus large est d introduire une approche communicationnelle et sociale des innovations En effet selon notre approche la mer des r innovations num riques est presque sans limite nous adaptons notre propos une image sugg r e par Joseph Schumpeter Les possibilit s technologiques peuvent tre compar es une mer dont la carte n a pas t dress e 1942 p 118 trad fran aise p 167 Pour naviguer dans cette mer en direction de nouvelles cat gories d usagers et limiter les fractures qui s approfondissent si les innovations sont uniquement impuls es par les techno users il faut prendre en compte l int r t d une th orie de l innovation communicationnelle fond e sur la communication relation qui est alors essentielle Bien videmment une telle th orie conduirait d finir des programmes d innovation sensiblement diff rents de ceux qui sont actuellement impuls s par exemple travers l innovation union La communicatio
123. canique d mission et de r ception mais suppose plut t un processus large et complexe de production et de construction de sens social et historique au sein de la communaut Une communaut est donc avant tout une communaut de sens un espace o merge et prend forme un sens commun aux membres du groupe Si la communication est un processus de production de sens la communaut est le ocus au sein duquel ce sens est produit construit transmis et chang en termes symboliques et id ologiques Sur le plan organisationnel il est donc th oriquement possible et hypoth tiquement admissible de parler de communaut d s qu un groupe social ou regroupement donn ont recours des strat gies communicationnelles qui visent d une part leur coh sion interne d autre part la manifestation de leur vision du monde de leurs positions politiques sociales et philosophiques Et ceci qu il s agisse d un syndicat d une organisation culturelle d une corporation professionnelle d un club priv ou d une association confessionnelle ou ethnique La rigueur scientifique nous oblige toutefois situer le concept et son volution dans une perspective historique et g n alogique qui en r sum commence avec Ferdinand Tonnies et son s minal Gemeinschaft und Gesellschaft 1947 et prend sa forme contemporaine actuelle avec Zygmunt Bauman 2001 Le premier inspir des id aux romantiques opposait la communaut Gemeinschaft
124. concern qui n cessitaient la formalisation d l ments structurants On le voit d s qu elle est contextualis e d s lors qu elle est situ e la d finition qui paraissait pouvoir faire consensus clate pour d signer des r alit s tr s diff rentes Davallon 2004 2 p 38 D un bout l autre de ce processus c est la O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 141 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique recherche de la bonne forme documentaire qui guide le passage de la conceptualisation l action dans la mesure o le document est le moyen d laborer un cadre qui pourra tre pratiqu ajust alt r Aussi cette d marche de m diation pose t elle la question de lauctorialit et des acteurs impliqu s dans chacune de ces formes documentaires qui elles m mes sont porteuses d une repr sentation de la communication et notamment de sa dimension programmatique sous forme de projet C est la mise en vidence des logiques d acteurs et d auteurs qui permet alors de bien comprendre les diff rents niveaux de la m diation d ploy e ici La m diation comme processus d ajustement et comme condition de possibilit le r le de l conomie organisationnelle des critures Il n est pas question ici de revenir sur l ensemble des pri
125. d normes succ s aupr s du public Mbanza 2003 p 68 Ces joutes oratoires traduisaient un registre politique pol mique dans lequel la presse a paru pleinement jouer son r le en vue de la constitution d un espace public fait de circulation d opinions contradictoires C tait la fin de la pens e unique et du r gne de la censure Du coup la presse avait fait office de rouage essentiel de la d mocratie en faisant circuler librement les informations et les opinions qui permettent aux citoyens de se d terminer dans leurs choix politiques pour reprendre les termes de Daniel Cornu 2003 p 15 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 15 Dans ce cadre on retrouve une information critique la fois expliqu e analys e et comment e et ce dans un registre pol mique L information sort de son cadre primaire pour se fondre dans le moule m diatique qui lui conf re son vrai statut de discours m diatique Un vieux journal comme La Semaine Africaine enregistra une reconfiguration ditoriale tr s significative du registre prudentiel que lui assignait le monopartisme le journal passa au registre pol mique li l mergence du pluralisme politique dans la soci t congolaise En reprenant sa libert de ton a la faveur du pluralisme politique La Semaine Africaine ne fit la que revenir sur sa ligne ditoriale originelle Minkala Ntadi 2012 Ainsi ce jou
126. dalit s d changes modes d adresse etc sujet qui d passe la port e de cet article emp chent toute g n ralisation dans cette direction CONCLUSION Malgr son inscription au sein d une plateforme de r seautage professionnel et sa promesse de relier les communaut s grecques dans le monde et de faciliter la circulation des offres et d opportunit s de travail le groupe d expatri s grecs que nous avons tudi dans cet article op re fondamentalement comme un groupe de partage de contenus Ces derniers portent presqu exclusivement sur la Gr ce et sont souvent initi s par des discutants localis s en Gr ce Le contexte de la crise profonde et tr s m diatis e que traverse le pays depuis 2010 doit certainement tre pris en consid ration pour comprendre cet usage que l on pourrait qualifier de du moins partiellement d tourn N anmoins m me si le regard du groupe reste fix sur la Gr ce les dynamiques qui se d veloppent au sein de ce dernier semble loin de valider la consolidation d une dynamique communautaire d ordre nationaliste Cela est d la fois aux caract ristiques techniques du dispositif qui structurent les discussions tout en les fragmentant mais aussi aux modalit s de participation des membres beaucoup de curation peu d interaction faible participation Le d veloppement de dynamiques sociales au sein de ces espaces fait partie de possibilit s ouvertes aux usagers mais il n est pa
127. de majorit comme des hebdomadaires beaucoup de titres ont disparu ou bien m me dont la p riodicit est devenue d r gl e il y a des journaux qu on respecte bien qui paraissaient toutes les semaines ma s qui paraissent trois semaines apr s c est d a nous a confi le directeur de publication du journal Le Miroir un titre qui a d j disparu des kiosques apr s une petite ann e de parution Cette situation pose donc le probl me du financement des entreprises de presse congolaises dont la principale source financi re demeure la publicit Or le march publicitaire congolais est tr s faible il est principalement tenu par les soci t s de t l phonie mobile Les quelques journaux qui tiennent le cap de leur p riodicit sont souvent ceux b n ficiant de contrats publicitaires avec ces soci t s de t l phonie mobile Quand vous n tes pas abonn s une soci t de t l phonie mobile il n y a rien M me moi quand j tais au Choc les salaires taient pay s gr ce aux contrats avec les soci t s de t l phonie mobile affirme le directeur de publication du Miroir L on peut galement noter le fait que l activit commerciale y est tr s domin e par le secteur informel qui g n ralement brille par le manque de transparence dans les transactions et par la corruption Des produits qui par exemple entrent frauduleusement sur le march congolais sans d clarations douani res
128. de ce texte est de montrer en quoi la th matisation publique des nanos constitue une volution dans le mode d inscription de la recherche scientifique en soci t et plus particuli rement en quoi elle r v le une inflexion dans le processus de politisation de la science tel qu il se d cline en France La perspective participative de la d mocratisation des politiques scientifiques cr e en effet une double difficult pratique propos des conditions d entente au sein de la soci t civile th orique propos d une n cessaire conceptualisation des rapports entre la sphere de la recherche et la discussion publique La critique renouvel e des politiques de recherche a pour particularit d chapper aux chercheurs et g n re des tensions entre les scientifiques du domaine des nanos et la composante associative de la soci t civile Mots cl s Contestation civique nanotechnologies politique de recherche d mocratie participative ABSTRACT This text argues that public thematization of nanos reveals a turning point in the way along which scientific research fall within society It is possible to show that politization of Science is renewed by protests against nanos The idea of democratizing scientific research through public participation raises two questions firstly concerning the very conditions of social consensus in civil society secondly concerning the need of conceptualizing the re
129. de partenariats citoyens chercheurs pour d velopper certains pans de recherche et collaborer de fa on plus troite la production de connaissances scientifiques projets notamment soutenus et mis en place par l INRA dans le domaine du vivant Joly 2010 d veloppement du tiers secteur de la recherche par la Fondation Sciences Citoyennes c celle enfin visant une int gration civique dans les instances de pilotage de la recherche participation aux Comit s des programmes ANR par exemple et ou participation aux instances de gouvernance de la recherche Ces diff rentes formes de participation ne sont pas quivalentes ni du point de vue des freins qu elles pourraient susciter dans le d veloppement de la recherche ni au niveau des transformations qu elles pourraient engendrer dans le fonctionnement des institutions scientifiques Act es dans le Grenelle de l environnement ces revendications civiques ont trouv ces derni res ann es diff rents chos institutionnels le financement d un programme de recherche par le minist re de l environnement sur le co pilotage de la recherche le d veloppement des Picri Partenariat institutions citoyens pour la recherche et l innovation par la r gion Ile de France programmes de recherches fond s sur une collaboration entre les laboratoires de recherche publics et les organisations de la soci t civile les conclusions des Assises de l Enseignement Sup ri
130. de publication justifie sa prudence par la crainte de voir son journal servir d espace de diffusion des joutes politiques Ces derni res sont en effet suppos es tre a l origine des affrontements arm s ayant embras la soci t congolaise dans les d cennies 1990 et 2000 Cette posture prudentielle appara t ici comme la r v lation d un profond traumatisme psychosocial li l histoire politique locale En fait La Semaine Africaine porte en elle les stigmates de l autoritarisme et de la brutalit du monopartisme notamment avec la torture et les emprisonnements dont ont t victimes ses anciens directeurs de publication tels que l Abb Louis Badila Ce dernier pr tre et journaliste de Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 10 son tat s illustra par des prises de position frontales l gard des id ologues communistes du r gime du pr sident Alphonse Massamba D bat et par la d nonciation des exactions commises par les milices officielles de ce r gime savoir la D fense civile et la JMNR Jeunesse du Mouvement national de la r volution le parti unique dans les ann es 1963 1968 ce qui lui valut la prison et la torture Cet arri re plan historique traumatisant encore pr sent dans la m moire collective de l entreprise peut donc justifier le positionnement ditorial actuel de La Semaine Africaine d autant plus que le cadre sociopol
131. de r seau Son objectif tel qu il est affich sur la page de pr sentation du groupe serait de relier les communaut s grecques dans le monde et de faciliter la circulation des offres et d opportunit s de travail Le 4 f vrier 2013 le groupe comptait 4993 membres Les discussions au sein de cet espace sont ferm es ce qui signifie qu elles ne sont pas visibles par les non membres et l admission se fait sur demande aupr s de son propri taire Grec expatri l tranger Trois administrateurs deux situ s en Gr ce le troisi me l tranger sont galement signal s Mon hypoth se dans cette tude est que contrairement au double objectif affich celui de relier les communaut s grecques dans le monde et de faciliter la circulation des offres et d opportunit s de travail la principale fonction du groupe n est pas d ordre professionnel L usage public qu en font ses membres le fait glisser davantage vers ce que Thomas Stenger et Alexandre Coutant appellent communaut s virtuelles savoir des plateformes organis es autour d un int r t pr cis et dont la logique est celle de la publication de contenus tiers Une telle hypoth se soul ve in vitablement la question des enjeux de l homophilie ethnique sur Internet et des limites de la d territorialisation pr n e par les analystes Elle invite galement s interroger sur le sens de la communaut virtuelle et celui des m dias dits sociaux
132. de simplifier notre vocabulaire trop complexe avec l id e qu il serait un frein une appropriation future au sein du mus e Quant la notion de vulgarisation c est nous m me qui avons fait le choix de l employer reprenant la question de la vulgarisation exigeante d velopp e dans le programme Penser la m diation Ces deux ajustements ont donc t l initiative des deux parties et illustrent parfaitement la n cessit de trouver un vocabulaire commun entre deux sph res professionnelles diff rentes Dans le premier cas il s agissait d une difficult d appropriation de vocabulaire par une partie des quipes du mus e une expression propre notre discipline universitaire et ne faisant pas sens pour elles et dans le second cas il s agissait a contrario d utiiser une terminologie commune en mettant de c t la dimension fonci rement probl matique de la vulgarisation en Sciences de PInformation et de la Communication En effet si c est sur cette notion que s est construite au d part la discipline elle est aujourd hui remise en question Si certains pensent qu elle est l occasion d une mythification de la science pour d autres elle d crit une r alit r volue depuis la fin du XIX me si cle au profit d une communication scientifique publique et de sa publicisation d autres encore y voient dans la m me lign e la marque d un biais id ologique Si nous avons malgr ces remises en questions utilis
133. de type Facebook rencontrent quand elles ne les provoquent pas malgr elles les r actions des citoyens usagers consommateurs Mi ge p 111 1997 Qu elles se situent sur le plan des communaut s virtuelles grand public port es par un RSN de type Facebook ou des communaut s manag riales dans des Intranets 2 0 force est de constater que pour les experts et les professionnels du community management l un des enjeux majeur r side dans la participation des usagers Les nouveaux terrains que nous exploitons aujourd hui pour observer l instrumentalisation du processus de socialisation lectronique le e learning la sant et ce qui nous int resse particuli rement ici le d veloppement durable confirment cet tat de fait Sur le plan op rationnel les 3 Cr par des tudiants de L Universit de Caroline du Nord les valeurs pr n es par les administrateurs de ce r seau sont encore aujourd hui proches de l id al libertaire et coll gial des pionniers d Internet http www usenet fr net usenet html 4 La premi re RFC a t publi e par Steve Crocker l inventeur de cette forme d innovation collaborative l origine de la cr ation d Internet en 1969 sous le nom de RFC 1 Host Software http tools ietf org html rfcl 5 Il s agit ici tout d abord d un partenariat avec la soci t Crossknowledge sur les enjeux du e learning 2 0 incluant une recherche doctorale en conve
134. des groupes de citoyens ou encore celle de forums hybrides int grant les associations de patients dans l orientation de la recherche biom dicale Callon et Rabeharisoa 2008 restent des exp riences relativement ponctuelles et ne suscitent pas un engagement associatif largi Les ann es 2000 marquent une inflexion dans le mouvement de questionnement des sciences et de leurs orientations D une part le mouvement civique s largit et d autre part les revendications prennent une autre teneur Plusieurs associations mettant le probl me des politiques de recherche au c ur de leurs d marches se cr ent durant cette p riode Fondation Sciences Citoyennes en 2003 Science et D mocratie en 2005 Vivagora en 2003 Avicenn en 2011 Par rapport aux initiatives des ann es pr c dentes on assiste une mont e en g n ralisation progressive de la question de la science et surtout la volont de red finir les formes de participation civique Le renouvellement de la mise en question de la science et de la recherche par des mouvements issus de la tradition des luttes contre les risques environnement sant n a donc pas merg avec la contestation des nanos Au tournant des ann es 2000 les mobilisations contre les biotechnologies et les OGM ne se sont pas limit es au contr le des produits et des d veloppements technologiques mais ont ouvert la voie l id e de faire entrer les sciences en d mocratie Gaudilli
135. des points de vue ouvrant sur une coop ration et une solidarit entre chercheurs et soci t civile doivent tre questionn es Cependant l volution de la politique de recherche ne se trouve pas fondamentalement conditionn e par la solidarit politique entre chercheurs et associations La question d une mobilisation principalement ext rieure la sph re de la recherche au sens d une mobilisation qui ne s appuierait pas sur l adh sion des chercheurs aux revendications associatives doit tre pos e et analys e th oriquement pour d finir les contours d un co pilotage de la recherche BIBLIOGRAPHIE Beck Ulrich 2001 La soci t du risque Paris ditions Aubier Bensaude Vincent Bernadette 2003 La science contre l opinion Histoire d un divorce Paris Les emp cheurs de penser en rond O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 127 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science Blatrix C cile 2002 Devoir d battre Les effets de l institutionnalisation de la participation sur les formes de l action collective Politix n 15 57 p 79 102 Bonneuil Christophe 2004 Les transformations des rapports entre sciences et soci t en France depuis la seconde guerre mondiale un essai de synth se Actes du colloque Sciences et m dias ENS
136. discussions les blogs les chatrooms ou les vid oconf rences partag es v hiculent de mani re normalis es des repr sentations et des attitudes Ces dispositifs communicationnels sont tr s souvent consid r s comme participatifs par nature Construits sur la base de l thique hacker Himanen 2001 et de l thique scientifique Flichy 2001 c est dire sur des valeurs de coop ration instituant le partage d information la reconnaissance des pairs et l activit discursive comme source principale de connaissance les changes effectu s sur Internet gommeraient la hi rarchie et les rapports de domination qui en d coulent Si les hackers et les scientifiques sont encourag s au d bat par des logiques de reconnaissances l int rieur de leur champ respectif qu en est il des citoyens lambda Cette nature engageante reste largement d construire L engagement que ce soit dans un changement de repr sentations d attitudes ou de comportements est id alement envisag nous semble t il aujourd hui comme n cessairement collectif et technologique c est par l argumentation et l interaction en ligne que les community builders et les community managers souhaitent engager les usagers dans les actions ou les repr sentations voulues Mais malgr cet imaginaire technologique participatif les th ories de l engagement peuvent difficilement s extraire d une pens e communicationnelle strat gique La noti
137. diversit ethnoculturelle et raciale Le Conseil de la Radiodiffusion et des T l communications Canadiennes CRCT a notamment pour mission de veiller a ce que les m dias repr sentent effectivement les diff rentes ethnies Le projet Broadcasting Policy Reflecting Canada s Linguistic and Cultural Diversity adopt en 1985 pr cise clairement les programmes ethniques divis s en plusieurs cat gories l intention des radios e Type A des programmes dans des langues autres que l anglais et le francais e Type B de programmes en anglais ou en fran ais destin s au groupe dont la premiere langue et l Anglais ou le Francais e Type C des programmes en Anglais ou en Fran ais destin s n importe quel groupe ethnique ne se trouvant pas dans le type B 1 http www creativediversitynetwork org O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 56 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective e Type D des programmes bilingues Anglais et Fran ais avec des programmes int gr s au type A destin s a n importe quel groupe ethnique les Francais et Arabes les Anglais et Italiens etc Aux Etats Unis des facteurs politiques ont d termin le cours de l histoire sur la repr sentation des minorit s ethniques L Affirmative action ou discrimination positive pour sa traduction francais
138. dministrateurs sont cens s veiller la bonne conduite des membres du groupe et se concentrent davantage sur les contenus v hicul s O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 90 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne Tableau 1 Types d intervenants dans les groupes de discussion LinkedIn et degr s d engagement Types d intervenants dans les groupes de discussion en ligne Degr d engagement pris Locuteurs gestionnaires des messages rares Engagement tr s fort Locuteurs en position initiative Engagement tr s fort Locuteurs en position r active Engagement fort Locuteurs exprimant une approbation Engagement moyen 2 T moins membres du groupe Engagement faible T moins membres de la plateforme pour les groupes Engagement tres faible ouverts PAROLES OUVERTES EN ATTENTE DE REPONSE Les 200 interventions initiatives du corpus recueilli pour la pr sente recherche ont donn naissance 595 commentaires messages et 180 approbations J aime comptabilisant au total 775 interventions r actives ce qui am ne un total de 975 actions si on ajoute les 200 interventions initiatives Cela correspond en moyenne 4 r actions par intervention initiative Cependant en dehors des calculs moyens la r alit est diff rente 68 l
139. e d veloppement des t l communications Tic dans le monde suivi des progr s r alis s dans la mise en uvre de cibles du SMSI Examen mi parcours en ligne http www itu int ITU D Act publications wtdr_10 material WTDR2010_ExecSum fr pdf Union Internationale des T l communications UIT 2012 en ligne Mesurer la soci t de information http www itu int TTU D ict publications idi material 2012 MIS2012 ExecSum F pdf Western Union C te d Ivoire en ligne http www westernumon c WUCOMWEB sta TicMid do method loadkcountryCode CI languas eCode frk pagename HomePage Sites web Afrique Avenir 29 octobre 2010 L Afrique championne du paiement par t l phone mobile en ligne http senegal conceptforum net t2345 lafrique championne du paiement par telephone mobile Bladi net France transfert d argent la concurrence s intensifie en ligne http www bladi net france transfert mre html Canal France International CFI Les enjeux de la t l vision en Afrique crans d Etats crans d ailleurs crans miroirs colloque organis par CFI au S nat Paris 15 septembre 2005 en ligne http www cf1 fr content download 700 6829 version 1 file Colloque_Senat_CFI pdf Microfinance Les transferts d argent en ligne http www lamicrofinance org files 16666_file_BIM_20_09_05 paf S n galaisement Envoi et transfert d argent au S n gal en ligne http www senegalaisement
140. e est mise en place lors de la lutte pour les droits civiques et pour l abolition de la s gr gation raciale en 1961 sous le mandat de John F Kennedy Ce programme vise principalement s assurer que l emploi n est pas soumis des discriminations raciales et favoriser les minorit s jug es alors en position de faiblesse pour le taux de ch mage l acc s l enseignement sup rieur les postes responsabilit Il est suivi en 1964 du Civil Right Act qui interdit toute discrimination et s appuie sur une loi interdisant aux employeurs et aux tablissements scolaires toute discrimination pour un emploi ou une admission sur la base de la race l origine nationale la religion ou le sexe Les meutes raciales qui se sont d roul es dans les ann es 60 appel aussi Hot summers ont contribu mettre en place des d crets ou des textes de loi pour am liorer l acc s l emploi pour les membres des minorit s ethniques Cette expression d signe les meutes n es dans les ghettos afro am ricains de plusieurs villes des tats Unis durant le mouvement des droits civiques am ricains Le pr sident Johnson signe le d cret Equal Opportunity Emplyment Egalit des chances dans l emploi en 1965 qui oblige les entreprises de travaux publics pratiquer des embauches bas es sur l Affirmative Action En 1978 la Cour supr me confirme la constitutionnalit de l utilisation du crit re de race dans la d termination des admissi
141. e Marche en avant Fait de concert avec l quipe pilote en interne et pr sent au s minaire Les participants du s minaire conservateurs Sch ma reprenant un sc nario type de visite M mo Charte ditoriale de la m diation Fait de concert avec l quipe pilote en interne et pr sent au s minaire Les commanditaires du projet et les conservateurs Feuille A4 avec quelques d finitions O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 140 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT Charte ditoriale de la m diation V2 Fascicule expliquant l utilisation du guide m thodologique Document contractuel demand dans le contrat fait partie du rendu final Documents ajout s par l quipe et formant le rendu final M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique Les commanditaires du projet et les conservateurs Les commanditaires du projet et les conservateurs Charte avec des grands principes Mode d emploi du guide m thodologique fiches techniques notices explicatives Fiches techniques du guide m thodologique Documents ajout s par l quipe et formant le rendu final Les commanditaires du projet et les conservateurs 6 fiches op rationnelles principes mode d emploi conseils d utilisation outil vierge d ployer
142. e d cision sugg re de nouvelles formes d articulation entre la soci t civile et la sph re de la recherche Le pas effectu r side dans la red finition des formes et des conditions de participation civique visant transformer les formes traditionnelles de gouvernance de la recherche Le texte se propose de montrer en quoi les mouvements civiques sur ou contre les nanos qui ont fait du co pilotage de la recherche une de leurs revendications tracent une tape suppl mentaire dans le processus de d mocratisation des choix scientifiques et de fa on corr lative transforment les rapports entre la sph re de la recherche et la soci t civile Le mouvement de d mocratisation des politiques scientifiques s ancre dans le cadre national m me s il le d borde quoique de fa on bien moindre que dans le cas de la contestation des risques Bien que puisse tre identifi e une dynamique europ enne sur les nanos notamment les nanomat riaux port e par des ONG environnementalistes ou de consommateurs ainsi que par le syndicalisme europ en le niveau national appara t le plus pertinent pour traiter l volution des rapports entre la sph re de la recherche et la sph re civique et aborder les probl mes sp cifiques li s au processus de d mocratisation de la recherche La perspective d une d mocratisation des politiques scientifiques cr e une double difficult celle pratique des conditions
143. e de la structure informationnelle et de la d marche de communication tait cruciale si l on entendait parler en SIC de recherche action il s agit bien en effet d une situation particuli re pour la polyphonie du texte de recherche qui en Poccurrence constitue moins une monographie qu une polygraphie Jeanneret 2004 Jeanneret et Mee s 2012 Enfin c est une r flexion sur la relation entre processus de communication global et sp cificit de l criture situ e au contact des publics et des uvres qui ouvre une voie d approfondissement th orique dans les tudes de m diation culturelle Pour les acteurs professionnels de la m diation et d apr s les nombreux changes li s au projet et la lecture d une version provisoire de cet article l exp rience apporte avant tout une r flexion sur la relation qui s tablit entre la conceptualisation du processus de communication et la dimension po tique de l criture dans un cadre politiquement d fini Une telle entreprise engage un retour sur l conomie g n rale des critures dans le mus e qui s av re radicale interrogeant les normes et latitudes de tous les acteurs L exp rience est aussi une tape dans la capacit de l institution voir et reconna tre la sp cificit du travail communicationnel et des critures de m diation qui tient beaucoup aux nombreuses situations dans lesquelles m diateurs et chercheurs ont eu communiquer ensemble sur le projet avec l
144. e deux injonctions participatives l une de nature technicienne et l autre de nature environnementale Puis nous questionnerons la nature strat gique des dispositifs de communication participatifs ayant pour th me le d veloppement durable et ou l co citoyennet Enfin nous d crirons la mise en place d un dispositif sociotechnique exp rimental que nous avons mis en place dans le cadre d une m thodologie propre la recherche action et dont la structuration interroge les modalit s d engagement des citoyens en ligne CONTEXTE DE LA RECHERCHE ET ELEMENTS METHODOLOGIQUES Si l objet de notre recherche d passe la probl matique de cet article nous souhaitons exposer ses l ments m thodologiques sous l angle de la participation Les investigations men es au sein du projet Ville en Transition MOVIDA interrogent le r le des services communautaires du Web social dans l ducation et la communication environnementale aupr s des habitants du quartier de la Fontaine d Ouche Dijon Ce territoire poss de des caract ristiques originales un quartier interculturel mixant une zone d habitat collectif dense avec une zone pavillonnaire la pr sence d espaces verts en abondance et la proximit de l espace rural une forte activit associative De nombreuses initiatives la Fontaine d Ouche s inscrivent dans une dynamique environnementale Jardins partag s animation d ducation environnementale dans les col
145. e innovation peut tre limit dans le contexte num rique Pr cisons notre analyse nous reprenons la logique de Carl Shapiro et Hal Varian notons que ce dernier est aujourd hui l conomiste en chef de Google Ces auteurs montrent que dans Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 29 l conomie num rique ce qui co te cher c est la fabrication du premier prototype et qu ensuite les nouveaux biens peuvent tre produits pour un prix quasiment nul Notre analyse consiste consid rer que cette logique est particuli rement pertinente pour diff rentes cat gories d innovation se situant dans le domaine num rique Par exemple lorsque des bases de donn es sont produites les internautes peuvent se les approprier et proposer des innovations sociales pour un co t marginal quasi nul D s lors et dans la logique d Ikujiro Nonaka la dimension communicationnelle et sociale de l innovation devient cruciale La communication relation doit tre mise au premier plan pour favoriser l innovation L id e de mod le communicationnel montre le renversement d analyse pour certaines cat gories d innovation Alors que les th ories de l usage montrent comment les usagers d tournent bricolent rusent en s adaptant l innovation impos e dans une logique technology push nous mettons en exergue le r le nouveau des acteurs ils peuvent toujours adapter certaines innovations leurs be
146. e mod le du technology push volue Diff rentes versions n o schumpeteriennes ou issues de la th orie de l volution sont apparues L volution selon une logique de trajectoire naturelle de la technologie a t introduite Nelson et Winter 1977 L id e de paradigme technologique a t propos e par Giovanni Dosi 1982 tandis que Christopher Freeman John Clark et Luc Soete 1982 d veloppent la notion de paradigme techno conomique Freeman et Perez 1988 d finissent et distinguent plusieurs cat gories d innovations Les innovations incr mentales les innovations radicales les changements de technologies et les changements de paradigmes techno conomique Les innovations incr mentales sont des innovations permanentes de petite ampleur Notons qu elles doivent tre distingu es des innovations de rupture disruptive Cette cat gorie d innovation disruptive est introduite dans une approche manag riale par Clayton Christensen 1997 qui montre que les leaders sont en difficult non pas en raison d avanc es majeures de leurs concurrents mais parce que des nouveaux Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 21 venus sur le march se positionnent en proposant des solutions de qualit inf rieure Ces nouveaux venus ne sont pas consid r s comme dangereux ils profitent de l inadvertance des leaders puis grignotent des parts de march et mettent en p ril l
147. e part la dimension de l ing nierie documentaire devient d terminante dans cette polyphonie en effet il s agit bien d inventer un dispositif info communicationnel un complexe documentaire permettant la circulation des id es principes et fa ons de faire d abord entre les chercheurs et les acteurs de la m diation puis entre les multiples contributeurs du projet Pyramide au sein des diff rents services du mus e L importance de ce travail de recherche de la bonne forme documentaire hybride Couzinet et Courbi res 2011 dans une communication la fois sp cialis e et polyphonique est apparue peu peu Elle a conduit chercher des formes textuelles des genres discursifs des supports manipulables qui s apparentent la logique de la vulgarisation exigeante sans entrer dans la typologie des genres de discours habituellement associ s la divulgation m diatique Jacobi 1999 En r alit importance de cette invention de formes documentaires crites ne doit pas surprendre les chercheurs m me s ils ne l avaient pas anticip e puisqu elle s est d j manifest e sur beaucoup de terrains On retrouve dans cette ing nierie destin e cr er une criture des m diations de la m diation la propri t des formes crites qui capables de circuler dans une organisation peuvent se O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 138 YVES JEANNERET am
148. e qu ils ont t s duits par une offre collaborative beaucoup d enseignants ont choisi les manuels S samath pour leurs classes permettant au collectif de devancer un grand nombre d diteurs historiques sur le march des math matiques au coll ge Ce succ s constitue donc bien pour l dition priv e l av nement d une concurrence s rieuse sur un march r put difficile d acces M me si les math matiques sont un cas particulier parce qu il s agit dit Eric Bruillard d une discipline sans point de vue rien n emp che de penser que des collectifs d enseignants de toutes les disciplines pourraient leur tour cr er des ouvrages selon des logiques d autoproduction L EFFET DE L AUTOPRODUCTION SUR LES EDITEURS HISTORIQUES ET LES NOUVEAUX ACTEURS Des lors l dition historique et les nouveaux acteurs sont confront s cette nouvelle donne et les collectifs d enseignants sont appel s a prendre position La premi re r ponse du champ ditorial est l apparition d un nouvel acteur le livrescolaire fr Cette petite maison d dition se cr e en septembre 2009 en empruntant le modele de S samath et en investissant d autres disciplines en lettres et en sciences humaines Les quipes d auteurs sont tres nombreuses constitu es a partir de campagnes de recrutement sur Internet La maison revendique fortement la dimension collaborative 5 S samath 6e qui pr sente la meilleure PDM pourcentage des ventes l ann
149. egment important du cadre symbolique g n ral d nonciation de l identit du groupe Elle joue aussi un r le de coh sion qui est d terminant pour l int gration des l ments qui composent le groupe et lui assurent sa p rennit Ainsi l intensit du sentiment d appartenance de l individu vis vis du groupe et le degr d organicit de la collectivit sont ils directement proportionnels l efficacit des syst mes de communication communautaire moyens et pratiques qui les tayent Le discours identitaire social et politique relay par les moyens de communication communautaire n est toutefois pas destin exclusivement aux cadres organisationnels du groupe ou re u uniquement par ses membres au contraire les instances sociales et politiques extracommunautaires sont tout aussi destinataires des m dias communautaires De fait les strat gies discursives contre h g moniques ou de lutte pour le pouvoir symbolique labor es par la communaut ont comme locus naturel l espace politique public g n ral ou sph re publique qui englobe la totalit de la soci t sous peine de se retrouver en vase clos sans possibilit s r elles d interf rer dans la vie politique Car les manifestations sociales politiques culturelles ou identitaires de la communaut lorsqu elle se trouve minoritaire s inscrivent dans la volont d imposer ou exposer une vision d termin e du monde Il s agit galement de s opposer la vision du monde
150. elation et sociale de l innovation ont aussi progressivement un r le de plus en plus important Les mod les interactifs de l innovation Vers la fin des ann es 1970 et 1980 l mergence d approches non m caniques de l innovation a t le r sultat de deux courants Le premier courant remonte Jacob Schmookler 1966 qui d veloppa un mod le de l innovation demand pull ou market pull Cette th orie affirme la souverainet du consommateur Elle est en quelque sorte sym trique la th orie schumpeterienne en tant toujours m canique et lin aire Mais elle a ouvert la voie notamment au mod le interactif de l innovation Ce mod le introduit par Roy Rothwell et Walter Zegveld 1982 combine les mod les du technology push et du demand pull Dans le cadre de ce mod le il y a donc des effets de feed back entre la logique de l offre d termin e par la technologie et la logique de la demande impuls e par les consommateurs Le processus d innovation peut tre pens comme un ensemble de chemins de communication travers lesquelles la connaissance est transf r e Trott 2008 p 24 Ce mod le annonce les mod les plus r cents comme les mod les de r seaux ou les mod les ouverts de l innovation qui implicitement reposent sur une approche syst mique de l innovation Les approches communicationnelles feed back interactions et logique syst mique En parall le dans le domaine de la communication l appr
151. en Cours GLOBALISATION TIC ET MIGRATIONS De fait la globalisation est essentiellement et avant tout un processus de nature techno communicationnelle car ce sont les nouvelles techniques de communication qui ont permis et propuls mondialement la dynamique d int gration D ailleurs la notion de globalisation ne doit pas tre comprise comme c est souvent le cas dans l acception adjectivale de globe mais plut t de globalit Or l id e de globalit renvoie celle de simultan it d une action sa r alisation ou son av nement au m me moment et dans le m me temps plusieurs endroits et plus d un point de l espace physique ELHAJJL 2001 Ce qui n est pas sans interpeller le sens m me de l espace du temps des distances et des vitesses de d placement Car si la d finition traditionnelle de la vitesse est le temps n cessaire pour parcourir une distance donn e aujourd hui l on doit penser plut t au temps n cessaire pour avoir acc s un volume d termin de donn es informationnelles Certains auteurs n h sitent pas ainsi voquer l id e originale de r tr cissement de la plan te selon la logique de la r duction vertigmeuse du temps n cessaire pour atteindre n importe quel point du globe HARVEY 1989 Et l quation n en devient que plus fr n tique quand on introduit Internet t l phonie mobile communications en r seau convergence des moyens de communication
152. en c est admettre la possibilit que des recherches men es sans contraintes peuvent parfois interf rer avec l esp ce la plus importante de libert tout au moins pour certains membres de la soci t Kitcher 2010 En d autres termes se pose dans les d bats qui animent l espace public la question de savoir si la production de connaissances doit ou non surd terminer tout syst me de valeurs morales et de normes thiques 6 Entretien avec un chercheur grenoblois On ne peut pas demander une soci t d arr ter d accro tre ses connaissances Ce ne sont pas les connaissances qui posent probl me c est l utilisation qu on en fait Ca aussi ce sont des d bats qu on a avec les gens O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 123 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science 2 Le principe participatif est souvent critiqu par des associations elles m mes Blatrix 2002 Fung et Wright 2005 Rui et Villechaise 2005 Suraud 2009 et sa port e politique est r guli rement interrog e Il ne fait ainsi aucun doute que d une part le mouvement dit de constructive technology assesment Schott and Rip 1997 can be seen as a new design practice p 255 et donc soit encastr dans l innovation elle m me sans laisser ouverte la possibilit de la rejeter d autre pa
153. ence de r daction on dit Voil ce qui s est dit Il y a tant de r actions pour tel article tant de r actions pour tels articles Puis nous analysons affirme un journaliste voluant au sein de cet organe de presse Les r actions d internautes servent simplement alimenter les d bats de l quipe de r daction dont elles peuvent nourrir les sujets d analyse l analyse tant la sp cialit de ce journal La seconde attitude consiste dans le rejet pur et simple de ces dispositifs d interactivit Pour le directeur de publication de La Semaine Africaine par exemple il n est pas question d introduire le discours des profanes dans un espace r serv l expression des professionnels tout simplement parce que malheureusement les gens ne respectent pas une certaine d ontologie La position de ce professionnel de la presse se veut on ne peut plus radicale sur la question lorsqu il affirme que au niveau de la soci t congolaise il y a plus du n gatif que du positif dans les r actions d internautes il y a un c t positif qui est le plus important Mais il y a un peu de d bordements Mais chez nous il n y a que des d bordements Chez nous il y a 80 de d bordements et 10 de positif Ces d bordements invitent donc une prudence qui se traduit au niveau de La Semaine Africaine par l exclusion de son site Internet des dispositifs d interactivit Et le directeur
154. enjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 135 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique mus e comme institution Davallon 1999 Non seulement les formes m diatiques imposent d associer des signes tr s h t rog nes mais l objet y joue un r le d terminant car c est autour de lui que s organisent les parcours et les pratiques 14 D autre part visiter un mus e n est pas seulement d couvrir un message c est interagir avec une institution et lui attribuer un discours Ces deux enjeux ici r sum s de fa on tr s sommaire d tournent donc d embl e de vouloir normaliser trop fortement les espaces de communication en effet seul un travail fin et sp cifique dans chaque espace peut d finir la pertinence d une proposition et toute marche en avant d bouche sur une pluralit de dimensions et d enjeux de la relation au lieu l institution au discours sur la culture D une certaine fa on la recherche est donc le prolongement de la probl matique de la mus ologie comme forme communicationnelle ceci pr s qu elle se d ploie dans un espace qui loin d tre marqu par un projet singulier au sein d une exposition particuli re ouvre d embl e le travail vers la circulation sociale des formes et discours du mus e en interaction avec l institution le march les pratiques culturelles les industries touristi
155. entaires celle de la transformation des discours r sultat de la recontextualisation de ces derniers et des cadrages d interpr tation ventuellement apport s Il s agit en ce sens d une cr ation seconde Flichy 2010 p 13 qui s appuie sur des contenus existants et qui rappelle le braconnage de la consommation m diatique dont parlait Michel de Certeau 1980 En tant que m diation de l information elle est nomm e sociale car elle se distingue du moins partialement des processus algorithmiques que mettent en place des info m diateurs comme Google Smyrnaios 2012 En termes conomiques elle constitue la r ponse des m dias contemporains la chert de production de contenus originaux d j point e par les experts de l audiovisuel d s les ann es 90 mais soul ve aussi la question des pouvoirs et des conflits entre producteurs de contenu sites d dition et info m diateurs plateformes num riques qui promeuvent sous forme de propagation virale la diffusion de contenus tiers M me si elle largit les espaces publics traditionnels elle doit tre comprise comme tant partie prenante du travail expressif que font les internautes pour construire leur singularit num rique Cardon 2011 C est le processus de construction identitaire qui se trouve au centre de cette production collective de sens une poque o l identit prend en effet la place des autres syst mes d inscription d or
156. eology the various forms of writing in museum were identified and integrated into a reconsideration of the place of the institution in the public sphere and of the multiple rationalities of communication underlying its interventions In addition the translation of this model into an apparatus of mediation grounded in the reality of the institution and its audiences required a dialog with the team of mediators in order to create documentary and media forms able to simultaneously promote the appropriation of a common frame of action and adapt the forms of communication to local and specific purposes i e a mediation of mediation This research gives an opportunity to reflect on the economy of the forms of writing in the museum the various meanings given by actors to mediation and the sharing of knowledge among mediators and researchers Key words Writing in museum mediation applied research communication rationalities audience RESUMEN El art culo presenta el mbito cient fico de la investigaci n acci n en el Museo del Louvre Los investigadores actuando en el enmarcado en un proyecto pol tico de reforma integral de la recepci n del publico han desarrollado un modelo teor tico y herramientas de mediaci n para manejar la complejidad de un mundo de la escritura atravesado de m ltiples estacas En este respeto m s all de las intervenciones museogr ficas en s mismo se identificaron las varias formas de escritura que fuero
157. epr sentation de la diversit la t l vision ou celle des moyens officiels mis en place pour y r pondre En France les seules statistiques de l INSEE permettent d valuer le genre la cat gorie socio professionnelle l ge etc et ses nomenclatures sont consid r es comme des r f rences pour mesurer par exemple la r partition des hommes et des femmes Or la comparaison entre les statistiques sur le pourcentage de femmes en France et leur repr sentation la t l vision affiche un cart important comme le souligne le barom tre de la diversit instaur par le CSA en 2009 Les r sultats montrent que les femmes sont repr sent es hauteur de 35 sur l ensemble des programmes t l visuels hors publicit tandis que les chiffres de l INSEE pr cisent que les femmes repr sentent 51 de la population fran aise Les instances audiovisuelles fran aises ont cependant mis en place des projets soutenus et ou l gitim s soit par des politiques internes soit par la loi A titre d exemples venant des politiques audiovisuelles je me r f re aux commandes faites par le CSA ou par France T l visions aupr s de chercheurs Pr sence et repr sentation des minorit s visibles la t l vision fran aise Marie France Malonga pour le CSA 2000a Perception de la diversit dans les programmes de t l vision Eric Mac pour le CSA 2008c ou encore des tudes men es par le CSA ou par France T l visions La
158. er Revue scientifique Les enjeux de la communication Grenoble Groupe de Recherche sur les Enjeux de la Communication GRESEC Universit de Grenoble 3 2005 Mis en ligne le 18 mars 2005 http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2004 Galibert index php Carmes Maryse Galibert Olivier 2010 L enchev trement des territoires num riques inter intranet un questionnement des d territorialisations re territorialisations des pratiques salari s Revue Communication des organisations Pour une approche de la communication au travail n 36 p 191 220 Bordeaux Presses Universitaires de Bordeaux Galibert Olivier Lepine Val rie Pelissier C dric 2011 Convergence des logiques sociales de la collaboration et des communaut s en ligne p 197 222 in Miege Bernard Winck Dominique dir Les masques de la convergence Enqu tes sur Sciences industries et am nagements Paris Editions des Archives contemporaines L nigme du don Paris Fayard Habermas Jurgen 1987 Th orie de l agir communicationnel Tomel Rationalit de Vagir et rationalisation de la soci t Paris Fayard Habermas Jurgen 1993 L espace public Arch ologie de la publicit comme dimension constitutive de la soci t bourgeoise Paris Collection Critique de la politique Payot Himanen Pekka 2001 L thique hacker et l esprit de l re de information Paris Edition Exils Hopkins Rob 2007 Manuel de trans
159. er un sch ma si solidement tabli c est dire de modifier l quilibre d un mod le l gendaire au point d en faire un mod le hybride En effet la pratique d activit s dans le secteur des t l communications a t pendant longtemps le seul fait de professionnels reconnus Ce secteur tr s pointu tait Pabri des amateurs et autres bricoleurs qui peinaient s y aventurer pour exercer quelque activit annexe Cette sp cificit Pa donc pargn de l informalisation tous azimuts qui a litt ralement phagocyt les autres secteurs O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 104 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s d activit s des conomies africaines Mais les Tic sont aujourd hui le moteur de nombreuses mutations sociales et conomiques qui en Afrique engendrent parfois des pratiques inventives originales aux implications msoup onn es propos de la relation entre Tic et progr s conomique des travaux anciens Solow 1956 Swan 1956 avaient d j mis en vidence le r le crucial des progr s techniques dans la croissance conomique Ainsi dans son article majeur contribution to the theory of economic growth Solow fonde la th orie conomique qui deviendra par la suite la base du mod le de croissance
160. ertinence de notre outil num rique dans l mergence ou l accompagnement des comportements co responsables Enfin nous avons le souci de questionner le r le du community management dans le d ploiement d une activit communicationnelle participative des habitants la fois dans sa capacit annonc e d augmenter l activit communicationnelle des usagers renvoi d informations like commentaires etc que dans son action de r gulation de cette action communicationnelle politique et actions de mod ration proc dure de droit de r ponses de tiers interpell s dans des commentaires etc Le r le du community management appara t primordial quant aux enjeux de la participation et de la gestion symbolique du social dans le dispositif Les leviers de l animation tout comme ceux de la mod ration peuvent tre activ s titre exp rimental pour questionner leurs impacts et interroger leurs enjeux Traditionnellement associ la communication strat gique le community management revendique une capacit mobiliser l activit communicationnelle en prenant acte d une certaine incompressibilit du monde v cu En effet tous les principes op ratoires du community management pr sents dans la litt rature manag riale actuelle Ertzcheid Faverial Guegen 2010 Meuleman 2011 Mazier 2012 Chauvin 2011 Ch reau 2010 s accordent sur un contr le social hors de port e Interroger le r le r ificateur o
161. es de l imp ratif de se r inventer pour perdurer Parall lement la plupart de ces radios utilisent aujourd hui d une fa on ou d une autre les facilit s offertes par Internet tels que le maintien de blogs informatifs sur leur programmation des forums de d bat et d opinion newsletters etc Un bon exemple d appropriation des TIC par les radios communautaires est notre avis Radiotube http radiotube org br qu constitue une sorte de coop rative de contenus reportages analyses interviews etc produits b n volement par les activistes sociaux militants de diverses causes et professionnels engag s et qui peuvent tre utilis s librement par toutes les radios communautaires suivant en cela la philosophie du copyleft et de la licence Creative Commons L une des cons quences directes de cette volution technique est la remise en question des formes locales et du territoire jusqu pr sent consid r comme une condition sine qua non de l existence et de la survie des communaut s et de la communication communautaire La cons quence est l entr e en sc ne des communaut s diasporiques et transnationales originaires de l immigration qui viennent insuffler aux radios communautaires un nouvel esprit de citoyennet la fois locale et transnationale Aussi devons nous nous arr ter sur la question de la globalisation des TIC et de la convergence pour mieux comprendre les transformations sociales et politiques
162. es pr sence d une co classe dans le college du quartier op ration de ma trise de la consommation nerg tique etc Les in galit s cologiques et urbaines Villalba et Zaccai 2007 que pourraient subir les habitants des quartiers dits sensibles comme la Fontaine d Ouche sont prises en compte dans la recherche men e mais notre perspective s inscrit davantage dans une estimation des capacit s de r silience des habitants Est ce que les habitants des quartiers dits sensibles constituent des populations pouvant d velopper des capacit s d adaptation Hopkins parlerait de r silience Hopkins ibid face aux cons quences consum ristes de la transition socio cologique L objet de recherche construit et le terrain choisi interrogent le r le de la communication environnementale dans sa dimension strat gique quels outils mobilisent et accompagnent les habitants vers des comportements de consommation co responsables Tout en tudiant l environnement informationnel et m diatique des habitants et acteurs du quartier le projet de recherche VeT MOVIDA est l occasion pour nous de questionner l instrumentalisation de la socialisation lectronique dans le cadre de l action rationnelle en valeur engagement co citoyen alors que nous l avions seulement observ jusqu pr sent dans le cadre de l action rationnelle en finalit instrumentalisation marketing et manag riale des communaut s vi
163. es diff rents m tiers 25 Enfin le travail pour penser un dispositif m diatique partir de la marche en avant du visiteur renvoie au mus e avec insistance le besoin d expliciter le monde qu il entend repr senter Les outils labor s dans la collaboration entre m diateurs professionnels et chercheurs en SIC continueront donc d voluer et de d finir peu peu leur impact leur sens et leurs limites R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Babou Igor 2008 Dir Images et sciences Communication amp langages n 157 Barthes Roland 2002 1960 crivains et crivants dans uvres compl tes vol H p 403 410 Paris ditions du Seuil Bordeaux Marie Christine 2003 La m diation culturelle dans les arts de la sc ne These de doctorat Universit d Avignon et des Pays de Vaucluse Bouquillion Philippe Mi ge Bernard Moeglin Pierre 2013 L imdustrialisation des biens symboliques les mdustries cr atives en regard des industries culturelles Grenoble PUG Boure Robert 2000 L interdisciplinarit en d bat Sciences de la soci t n 50 51 mai 2000 p 5 19 Caune Jean 2010 Les territoires et les cartes de la m diation ou la m diation mise nu par ses commentateurs Les Enjeux de Pinformation et de la communication http lesenjeux u grenoble3 fr 2010 dossier Caune Caune pdf Caune Jean 1991 De linfluence de la communication sur la diffusion artistique E
164. es dizaines voire des centaines d usagers selon le nombre de paraboles de d codeurs et de cartes de connexion qu il a acquis L activit est si lucrative pour les uns les pirates et si b n fique pour les autres les usagers que pratiquement tous les foyers des quartiers pauvres des grandes villes ont d sormais facilement acc s cette cha ne crypt e bien appr ci e des populations des pays africains o elle diffuse des programmes vari s sports informations divertissements documentaires etc De nombreuses personnes ont fait de ce type de piratage une activit principale ou secondaire qui leur rapporte de substantielles ressources financi res suivant les cas ce titre un article du quotidien s n galais en ligne Le Soleil rapporte le cas insolite d un habitant de la ville de Saint Louis du S n gal qui aurait pendant longtemps frauduleusement connect plus de 500 foyers avant d tre finalement d masqu et traduit en justice8 Bien entendu le grand perdant en est la cha ne qui de ce fait perd de nombreux abonn s l gaux ce propos il convient de dire que les tarifs de Canal Horizons longtemps jug s prohibitifs par la plupart des foyers des pays africains o la cha ne diffuse ses programmes sont en grande partie responsables du d veloppement de ce piratage Quoique la cha ne se soit r cemment engag e dans une politique tarifaire plus abordable le mal semble d j fait et le piratage est d sor
165. es ensembles 16 Sur cette notion cf Boure 2000 17 Exemple tir de l tude des textes au mus e Jacobi et Jeanneret 2007 18 L tude d j mentionn e Jacobi et Jeanneret 2007 met en vidence par exemple l omnipr sence des reproductions photographiques de la Joconde et les multiples pratiques auxquelles celles ci donnent lieu cf aussi Jeanneret 2011 19 Notion entendue dans le sens que lui donne Jacques Walter 1995 20 Cf pour une d marche comparable Le Marec et Topalian 2003 21 Yves Jeanneret Penser la trivialit 22 Extrait de l appel march public 23 Il est important de souligner que si un concept ne d signe pas le m me type de production dans la politique de l institution et en recherche il s agit bien dans les deux cas de la construction d une th orie de la communication 24 Ceci s ins re dans une probl matique plus large d identit professionnelle une tude a par ailleurs t men e au sein du mus e du Louvre sur cette question 25 De ce point de vue on peut rapprocher l exp rience du dialogue qui s institue entre professionnels de la communication et chercheurs autour de la gestion des images scientifiques Babou 2008 O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 147
166. es leaders Si l on reprend maintenant la typologie de Freeman et Perez les innovations radicales sont bien distinctes elles sont des v nements de grande ampleur intervenant de fa on discontinue comme par exemple l apparition du nylon les changements de technologies comme par exemple l essor de la p trochimie ont encore un impact plus ample Enfin les changements de paradigmes technologiques affectent la totalit de la vie conomique et sociale En particulier ils modifient en profondeur la fa on dont le travail est organis Selon Carlota Perez 2009 p 12 nous serions entr s dans le paradigme techno conomique des t l communications et de l information depuis 1971 De telles approches conduisent aussi l id e d un nouveau paradigme de l information Ces grandes th matiques remontent au rapport Nora Minc 1978 sont reprises et amplifi es avec les programmes am ricains et europ ens des autoroutes de l information AI Gore 1993 Bangemann 1994 renouvel es avec l id e d une soci t de l information et de la connaissance Lisbonne 2000 et actualis es aujourd hui avec l initiative Innovative Union d j cit e Si les diff rentes approches th oriques se ramifient et sont plus ou moins sophistiqu es elles conduisent en partant du mod le du technology push d finir l innovation et les politiques qui l accompagnent comme une logique lin aire o les d couvertes scientifiques en particulier dans le
167. es publics DPPEA qui apparaissent comme moteurs du projet sans pouvoir toutefois revendiquer une pleine qualit d auteurs pour une criture qui engage l ensemble des acteurs du mus e En coh rence avec les constats relatifs aux tensions qui traversent le monde des crits du mus e ce texte programmatique marque des partis pris sur lesquels le travail s appuiera par exemple une approche symbolique et non simplement technique de la notion d accueil et un souci assum des publics peu familiers de Part On y lit par exemple la phrase suivante qui servira de point d appui l intervention Il ne s agit pas de faire croire une simplicit illusoire mais au contraire de proposer avec toutes les garanties scientifiques d une vulgarisation exigeante un ensemble de premi res marches mettant la port e des moins instruits des choses de Part les cl s de base pour faire voluer progressivement leurs regards 13 L quipe engag e dans la recherche action peut donc se r f rer un corps de doctrine qui la dispense d avoir produire elle m me les principes de son action et bien entendu elle s engage dans le projet parce qu elle souscrit globalement ces principes Enfin ce document pilote d finit Pespace de la communication en invitant le mus e raisonner en termes de marche en avant du visiteur ce qui a deux cons quences d une part pr senter le mus e comme un lieu parcourir et investir
168. es techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s evolution of the model of African economic activities The analysis and the field inquiries on which is based this study show a real complexity of the problem in the facts Here we actually notice that ICT have firmly introduced formality in activities whereas there they have unexpectedly created some informal activities This ambivalence is a sign of an evolution toward a mixed economic system Key words ICT economic model evolution Africa C te d Ivoire RESUMEN El tradicional dualismo de la econom a traduci ndose por la existencia de un sector formal y de un sector informal es la principal caracter stica del sistema de las actividades de la mayor a de los pa ses africanos Se observa casi por todas partes que una margen de una actividad formalmente reconocida gravita siempre otra en una mitad o total clandestinidad Durante mucho tiempo esta caracter stica dej m s o menos el sector global de las telecomunicaciones y las tecnolog as de la informaci n y de la comunicaci n Tic Sector de muy alta especializaci n por naturaleza las Tic no se prestan a priori al informal Sin embargo su omnipresencia en las diferentes actividades contempor neas parece modificar esta visi n incluso la evoluci n del modelo mismo de las actividades econ micas de frica El an lisis y las investigaciones de ter
169. et instituante Sur le plan fonctionnel cette page Facebook accessible depuis la mi avril 2013 a pour but de fournir aux habitants et aux acteurs du quartier associations services municipaux collectivit etc un espace d informations d change de connaissances et de bonnes pratiques li s la consommation durable Cette page souhaite davantage constituer une communaut de pratiques qu un espace d lib ratif Nous avons voulu viter de susciter des points de vues normatifs complexes pour nous rapprocher de l exp rience v cue des habitants partant du postulat que les d bats d lib ratifs souvent techniques peuvent tre confisqu s par un petit groupe de citoyens ou d acteurs institutionnels Monnoyer Smith 2011 Sur le plan m thodologique la cr ation de cette page a pour but de nous fournir mati re observation de type ethnographique analyse des interactions entre usagers via les 6 http www facebook com foentransition O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 45 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante commentaires provenance des usagers p riodicit des interventions etc La cr ation de la page a galement pour but de fournir un outil de recrutement d habitants contributeurs interroger quant la p
170. et se confond souvent avec d autres modes d exercice de la citoyennet Non seulement elle ne se r duit pas un genre d termin de m dias mais il est m me fr quent qu elle soit pratiqu e de fa on spontan e et intuitive par exemple travers des gestes aussi anodins que le courrier des lecteurs ou des auditeurs les appels t l phoniques aux cha nes de radio le courriel envoi de mat riel audio visuel local etc Dans ce cas que deviennent les m dias communautaires revues journaux sites web cha nes et ou missions de radio et TV et comment se situent ils Les m dias communautaires trouvent leur sens et leur l gitimit dans le fait m me que la dimension universelle et impersonnelle de l espace politique d mocratique rend difficile la prise en compte de toutes les diff rences et sensibilit s constitutives du tissu social D autant plus que souvent les int r ts objectifs des m dias de masse pour des raisons marchandes ou id ologiques ne correspondent pas toujours aux attentes et aux pr occupations de toutes les composantes de la soci t Il est donc tout fait coh rent et en phase avec l esprit des d mocraties lib rales et repr sentatives que ceux qui ne se consid rent pas suffisamment ou positivement repr sent s dans les m dias g n ralistes aient recours leurs propres m dias Nous consid rons m me que la multiplicit et la diversit de ce genre de m dias contribuent O Les Enjeux de l inform
171. et son me authentique la soci t Gesellschaft m canique et impersonnelle Alors que Bauman ne voit dans la course effr n e vers l id al communautaire notre poque que l chec ou le d passement du politique et du social dans leur forme traditionnelle D autres th oriciens consid rent que pour qu un groupe social humain puisse tre d fini en tant que communaut il est n cessaire qu il remplisse une des conditions subjectives et objectives telles que l existence en son sein d une culture commune d un sentiment d appartenance d objectifs communs d une identit naturelle et spontan e entre les int r ts de ses membres de relations et interactions significatives que ces relations soient socialement satisfaisantes et gratifiantes pour ses membres d une conscience des singularit s de ses membres d une participation active dans la vie de la communaut d une langue commune et d un territoire commun PERUZZO et ali 2002 Ces conditions g n rales et g n riques correspondent un id al communautaire difficilement r alisable notre poque surtout si l on consid re le processus de globalisation les TIC les migrations en masse et le surgissement de communaut s transnationales Les notions de territoire et d autosuffisance sociale notamment semblent peu probantes dans le contexte actuel Mais avant d approfondir notre analyse propos de ce nouveau paysage communautaire fortement d territorialis
172. etteur de l innovation elles pourraient tre appropri es par les usagers susceptibles de r inventer de nouvelles combinaisons de donn es afin de produire de nouvelles innovations pour des co ts incr mentaux tr s faibles Prenons un exemple o des panels d usagers sont mis en place Si les usagers prennent connaissance des informations accumul es sur des questions de sant ou sur leurs habitudes de consommation ils sont en mesure de proposer des r innovations autant et probablement plus que les managers ou informaticiens en charge de la gestion des bases de donn es Il est d ailleurs noter que nous avons voqu la rupture avec le mod le de technology push attribu Joseph A Schumpeter mais il ne faudrait pas oublier que cet auteur consid re l innovation dans une acception large et f conde De nouvelles organisations favorisant de nouvelles relations entre les individus dans le sens de la r innovation num rique que nous avons introduite entre dans la d finition g n rique de l innovation donn e par Joseph A Schumpeter 2 Les mod les d open innovation ou d users sont domin s par le technology push et impuls s en fonction des objectifs des entreprises Les mod les d open innovation et d users nous gardons le terme anglais users pour bien signaler qu il s agit d usagers au sens de von Hippel et non pas des usagers au sens de l cole de la sociologie des usages mettent au premier plan les entreprises et les u
173. eur et de la Recherche 2012 relatives la d mocratisation des choix scientifiques proposition 73 ou encore la mission sciences citoyennes du CNRS Ces d marches et ces positions r v lent bien l existence d un mouvement politico institutionnel naissant relayant les exigences civiques de d mocratisation de la recherche mais confirment aussi l absence ce jour d un format h g monique ou directeur qui donnerait une traduction ce principe O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 124 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science Au del des d bats et des dissensions qui traversent l espace public et la sph re politico institutionnelle qui cherche r pondre aux exigences de d mocratisation de la recherche l analyse du renouvellement des rapports entre la sph re scientifique et la sph re civique est un l ment essentiel pour appr hender le processus de d mocratisation des politiques de recherche L mergence d une tension entre chercheurs ef citoyen non chercheurs A partir des ann es 1970 les diff rents mouvements qui interrogent les sciences en soci t prennent pour une large part leur origine dans le milieu scientifique lui m me Aux contestations li es aux d veloppements du nucl aire domaine phare en termes de mobilisati
174. eux n 14 1 2013 Page 129 M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique Article in dit mis en ligne le 29 mars 2014 Yves Jeanneret amp Camille Rondot Yves Jeanneret et Camille Rondot sont chercheurs au GRIPIC EA 1498 Universit Paris Sorbonne Celsa Sorbonne universit s Plan Introduction L criture en mus e une approche politique et globale de la m diation Une recherche action inscrite dans une histoire et une politique L espace complexe des critures en mus e Une po tique entre grammaire et geste cr ateur La m diation des m diations De la m diation aux m diations une notion polychr sique La m diation un principe communicationnel ouvert la rencontre d un cadre contractuel La m diation comme processus d ajustement et comme condition de possibilit le r le de l conomie organisationnelle des critures Conclusion R f rences bibliographiques Notes RESUM L article pr sente la port e scientifique d une recherche action men e au Mus e du Louvre Agissant dans le cadre d un projet politique de refonte globale de Paccueil des publics les chercheurs ont labor un mod le th orique et des outils de m diation permettant de prendre en charge toute la complexit d un monde d critures travers par de multiples enjeux Pour ce faire par del les interventions proprement mus ographiques les multiples formes de l criture en mus
175. fier le geste de fr quenter le mus e la fois comme une d marche spatiale marche en avant 1 sociale O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 132 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique relation d hospitalit culturelle appropriation d oeuvres et de savoirs et politique regard sur l institution Approche multidimensionnelle qui autorise et m me exige la prise en compte de formes multiples de communication et qui se place d embl e dans un espace de circulation des discours et d h t rog n it de leurs usages Un tel processus suppose une th orisation de la d marche de m diation de ses formes et enjeux il repose sur une strat gie revendiqu e par l institution le projet Pyramide 2 il donne lieu un travail d laboration de concertation et d criture complexe polyphonique et ancr dans la structure organisationnelle du mus e il est fortement marqu par l identit historique politique et culturelle de l institution mais soul ve des enjeux qui traversent l espace public contemporain de la culture et souligne ainsi la structuration de ce dernier sur les plans territorial national et mternational Les auteurs de l article ont t impliqu s dans ce processus selon une modalit de recherche action 3 d crite ci dessous L objet
176. formels de connexion Internet O Les Enjeux de l information et de la communication http w8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 112 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s Plus qu une conomie informelle le piratage menace le secteur de la t l vision p age La t l vision p age d signe un mode de distribution d images de t l vision pour laquelle un paiement est n cessaire pour recevoir certains programmes Pr cisons que le paiement en question est diff rent des redevances per ues sur les r cepteurs de t l vision En Afrique des strat gies bien labor es de contournement ont permis de d velopper une activit parall le celle des distributeurs classiques Dans ce domaine plus qu une conomie informelle il s agit parfois d activit s de piratage large spectre qui b n ficient des milliers de personnes Le cas de Canal Horizons filiale africaine de la cha ne fran aise de t l vision crypt e Canal Plus illustre tr s bien cette situation Avec probablement la complicit d agents techniques et commerciaux de la cha ne un r seau assez labor de piratage a t mis en place depuis des ann es Moyennant un abonnement mensuel de 3000 f cfa 4 57 et 10000 FCFA 15 24 de frais d installation un souscripteur l gal peut ais ment sous abonner frauduleusement d
177. fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 86 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne changes actes de langage r f rents l activit des intervenants types et intensit s d engagement ainsi que la localisation g ographique de ces derniers Le groupe tant ferm non accessible tous je pr f re dans un souci de respect de la privacit de ses membres ne pas donner l intitul exact ni fournir de citations de ses participantsl En effet Guillaume Latzko Toth et Serge Proulx 2013 p 41 signalent l ambivalence du statut priv ou public des donn es r colt es sur les forums de discussion ils insistent sur l importance de prendre en compte le fait que les discutants n ont pas toujours conscience de s exprimer en public ils rappellent enfin que la mise en visibilit soudaine d un tel groupe au sein d une th se ou un article scientifique revient braquer un projecteur sur ce qui se trouvait dans la p nombre voire l obscurit ibid p 42 PROBLEMATIQUE ET HYPOTHESE LES ENJEUX D UN DETOURNEMENT D USAGE Selon Danah Boyd et Nicole Ellison 2007 les sites de m dias sociaux sont des services web qui permettent aux individus de construire un profil public ou semi public au sein d un syst me d limit de connecter ce profil avec une liste de profils d autres usagers ainsi que de visualiser et navi
178. ganisation et de r gulation pour servir de support de balise et de cadre aux changes dans l espace et le temps Merzeau 2012 En ce qui concerne le dispositif tudi ici la pratique de la participation indique davantage une volont de partage d un contenu existant article de presse vid o etc dans le but de donner sens l actualit d noncer un discours institutionnel etc Elle semble se fonder sur le plaisir d change et la valorisation qui en d coule pour l usager tant sur le plan social qu en mati re d image Elle pr suppose une activit de veille et de collecte des informations Flichy 2010 p 57 qui semble consolider la th se de ceux qui r vaient d une intelligence collective en ligne Ainsi que Merzeau 2012 le souligne on le sait la proportion de contenus v ritablement produits par les utilisateurs reste globalement tr s faible Mais qui sont alors ces curateurs membres du groupe LES ASYMETRIES DE LA PARTICIPATION ET LES ORIGINES DES DISCUTANTS De la communication deux tapes la spirale du silence nombreux sont les chercheurs qui se sont pench s sur les asym tries que les processus de communication contextualis e engendrent au sein d un groupe Si la question du r le traduit en termes de pouvoir des leaders d opinion est sous jacente de mani re explicite ou implicite ce type de recherches la d marche adopt e ici ne permet pas d apporter d
179. goot Roselyne Ruellan Denis Thierry Daniel dir 2002 inform tion local Le paysage m diatique r gional l re lectronique Paris L Harmattan Esquenazi Jean Pierre 2002 L criture de l actualit Pour une sociologie du discours m diatique Grenoble Presses Universitaires de Grenoble De La Haye Yves 1985 Journalisme mode d emploi Des mani res d criture l actualit Grenoble ELLUG Pens e Sauvage Deuze Mark 2003 The web and its journalisms considering the consequences of different types of newsmedia online New media amp society vol 5 2 pp 203 230 Gakosso Jean Claude 1997 La nouvelle presse congolaise Du goulag Uagora Paris L Harmattan Estienne Yannick 2008 Le journalisme apr s Internet Paris L Harmattan Goffman Erving 1991 Les cadres de l exp rience Paris Minuit Granier Jean Maxence 2011 Du Contrat de Lecture au Contrat de Conversation Communication amp Langages n 169 p 51 62 Granjon Fabien 2001 L Internet militant Mouvement social et usage des r seaux t l matiques Rennes Apog e Hall Stuart 1994 Codage d codage R seaux n 68 p 27 39 Jou t Josiane 2000 Retour critique sur la sociologie des usages R seaux n 100 p 487 521 Kiyindou Alain 2010 TIC et d veloppement socio conomique enjeux et pratiques Paris Lavoisier Kouvibidila Gaston Jonas 2008 La presse au service du d
180. grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 67 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire apporte des garanties quant la conformit au programme et la validit scientifique des productions concern es semble de ce fait souvent oubli gt gt Apr s avoir constat et regrett que les collectifs d enseignants se soient impos s face aux sites acad miques le Minist re de l ducation nationale va progressivement prendre conscience de la n cessit de collaborer avec eux Ainsi en 2012 le s minaire des Lettres organis par l inspection g n rale pour promouvoir les TICE dans l enseignement scolaire affiche officiellement un partenariat avec Weblettres LES CAUSES ET LES MODALITES DE L AUTO PRODUCTION Ce succ s des collectifs d enseignants n explique pas que certains d entre eux se soient tourn s vers l autoproduction alors m me que la production d ouvrages papier n tait pas dans les missions qu ils s taient fix es en r alisant leurs sites Mais comme l explique Caroline d Atabekian malgr une r ussite reconnue tant par les utilisateurs que par l institution ces collectifs sont fragiles En d pit de leur succ s les sites associatifs ne reposent pas sur un socle solide En effet s ils ont derri re eux l histoire des communaut s virtuelles d enseignants leur essor tient bien sou
181. guer au sein de cette liste et selon les cas au sein de ses diff rentes autres connexions La nature et la nomenclature des connexions varient d un site l autre Pour Eugenia Siapera 2012 p 202 les m dias sociaux se r f rent un ensemble souvent h t rog ne de sites qui utilisent la technologie des fins d interaction sociale et de g n ration de contenu manant des usagers Dominique Cardon 2008 propose de cartographier ces outils selon la fa on dont les participants se rendent visibles les uns aux autres entre tre et faire r el et simulation Thomas Stenger et Alexandre Coutant 2013 laborent une autre approche pour classifier les m dias sociaux Sur la base d une analyse dite sociotechnique fond e sur les fonctionnalit s offertes par les plateformes affordances et sur les pratiques effectives des utilisateurs arts de faire les auteurs laborent une classification des sites de m dias sociaux recourant deux axes Le premier effectue une diff renciation suivant la motivation qui sous tend l usage l amiti versus l int r t Le second r v le les diff rents types de donn es publi s le soi l ments biographiques pr f rences etc versus les contenus tiers vid os news etc Ainsi que les auteurs le soulignent si tous les sites des m dias sociaux peuvent trouver une place au sein de cette cartographie leur position volue avec le temps mais peut a
182. hwald Ralf 2013 Leading open innovation Cambridge Mass MIT Press Jarvis Jeff 2009 La m thode Google que ferait Google votre place Paris SW T l maque Jaur guiberry Francois Proulx Serge 2011 Usages et enjeux des technologies de communication Toulouse Eres O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 33 Jou t Josiane 2000 Retour critique sur la sociologie des usages R seaux vol 18 n 100 p 487 521 Kagami Mitsuhiro 2003 The IT revolution and its meaning for society Chapitre 2 p 21 38 in Giovannetti Emanuele Kagami Mitsuhiro Masatsugu Tsuji 2003 The Internet revolution a global perspective Cambridge Cambridge University Press Kaplan Fr d ric 2013 seconde dition La m tamorphose des objets Limoges FYP Katz Elihu Lazarsfeld Paul 1955 Personal influence the part played by people in the flow of mass communication New York Free Press Liebes Tamar Katz Elihu 1990 The Export of Meaning Cross Cultural Readings of Dallas Oxford Oxford University Press Mi ge Bernard 1997 La soci t conquise par la communication IT La communication entre l industrie et l espace public Grenoble Presses universitaires de Grenoble Mi ge Bernard 2007 La soci t conquise par la communication Tome II Les TIC entre innovation technique et ancrage social Grenoble Presses universitaires
183. i m me tre appropri port par un nombre toujours croissant d entit s acteurs humains ou dispositifs techniques Akrich 1993 p 92 Comme le pr cise Norbert Alter 2005 p 18 il existe des formes de sociabilit plus ou moins influentes sur la diffusion d innovations elles sont li es au degr d appartenance des r seaux sociaux Dans tous les cas les r seaux repr sentent en quelque sorte l architecture sociale informelle sur laquelle repose le d veloppement d une innovation Corr lativement l id e de r seau se d veloppent les concepts de cluster Michael Porter de syst mes d innovation l chelle nationale ou r gionale Freeman ou d cosyst me de l innovation par r f rence la Silicon Valley D s les ann es 1990 et de plus en plus dans la derni re d cennie les approches se sont de plus en plus loign es des mod les lin aires et m caniques de l innovation avec des perspectives interdisciplinaires Par exemple Patrice Flichy 2003 analyse les th ories de l innovation partir de diff rentes sciences sociales conomie sociologie histoire anthropologie et propose une approche socio technique qui insiste sur le r le des acteurs designers aussi bien que les usagers Patrice Flichy montre que les approches de l innovation se sont souvent d velopp es dans une logique tablissant une coupure entre la technique et la soci t Dans le domaine du management et de l conomie
184. iatif que scientifique ce jour la perspective d mocratique consistant int grer les citoyens dans les d bats pr sidant aux orientations de la recherche n est pas partag e par l ensemble des associations Ainsi la notion de d mocratisation de la politique de recherche n est consensuelle qu en apparence Allant du simple d bat public une participation plus formelle aux structures institutionnelles de la recherche la gamme des propositions est large L enjeu est alors de rep rer si et le cas ch ant en quoi la soci t civile peut repr senter un contrepoids au syst me conomique et au syst me politique intervenant sur la d finition des programmes de recherche sur les financements prioritaires et plus g n ralement sur les orientations scientifiques S ENTENDRE SUR LA DEMOCRATISATION DE LA RECHERCHE Quand il s agit de d finir les formes de participation La mont e en g n ralit des contestations relatives a la recherche scientifiques met les associations engag es dans le mouvement sur contre les nanos en difficult puisqu elles ne s accordent ni sur leur analyse des politiques scientifiques ou le r le et la place de la science en soci t ni sur les revendications pratiques a formuler Les d saccords se situent tant au plan normatif autour de la d finition de la d mocratisation de la recherche 1 qu au plan pratique quand il s agit d envisager les sol
185. ie c des possibilit s d exercice de la citoyennet au niveau global Sans d laisser ou renier leur forme actuelle et usages traditionnels les radios communautaires doivent afin de survivre et perdurer anticiper ces changements initier un mouvement d essaimage vers toutes les technologies de communication existantes et utiliser de tous les supports informatiques possibles pour renforcer leur influence et conqu rir des positions avantageuses sur l chiquier social et politique R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ABRACO http www abraconacional org AMARC ALC 2010 Principios para garantizar la diversidad y el pluralismo en la radiodifusi n y los servicios de comunicaci n audiovisual Buenos Aires AMARC BAUMAN Zygmunt 2001 Comunidade Rio de Janeiro Zahar BURKE Peter et BRIGGS Asa 2002 Uma hist ria social da m dia S o Paulo Zahar ELHAJJI Mohammed 2001 Da semiose ocidental hegem nica globaliza o e converg ncia Rio de Janeiro Rhizoma HARVEY David 1989 The condition of postmodernity Oxford Blackwell PAIVA Raquel 2008 O esp rito comum comunidade m dia e globalismo Rio de Janeiro Mauad PERUZZO Cic lia M K COGO Denise KAPL N Gabriel Orgs 2002 Comunicaci n y movimientos populares cuales redes S o Leolpoldo UNISINOS PERUZZO Maria Cic lia Kruhling 2004 Vozes cidad s aspectos te ricos e an lise de experi ncias de comunica o popular e sindical
186. ient pas b n fici de la m me sympathie et du m me engagement La principale crainte toutefois est que la radiodiffusion communautaire en soi devienne obsol te Nous avons constat qu au sein des favelas de Rio de Janeiro l coute radiophonique locale n occupe plus le centre des activit s communicationnelles communautaires du moins aupr s des jeunes Ce sont aujourd hui les r seaux sociaux Facebook et Orkut principalement qui servent de plateformes de communication communautaire omnipr sentes et quasi universelles C est travers Internet que la population locale s informe se mobilise s organise proteste ou exerce certaines formes de contr le social sur ses membres par le biais des bavardages en ligne notamment CONSID RATIONS FINALES Aussi pouvons nous conclure au terme de ce parcours r flexif que le monde dans lequel nous vivons connait actuellement des mutations sociales politiques et technologiques Et c est dans ce contexte l que les notions de communaut de communication communautaire de radiophonie et de radios communautaires doivent tre resitu es afin d en saisir la complexit Comme nous l avons vu il ne peut y avoir de communaut sans de solides structures communicationnelles Une communaut humaine c est d abord une communaut de sens Mais la communication communautaire a aussi pour fonction l imposition de la voix de la communaut dont elle mane dans la sph re publique o se joue la l
187. ifi s sur une longue p riode et les innovations base num rique qui peuvent se faire simplement travers des nouvelles id es des nouvelles combinaisons d acteurs des innovations incr mentales portant sur des logiciels ou de nouvelles relations humaines Cette derni re cat gorie d innovation ne mobilise pas des investissements importants et peut se faire dans un d lai relativement bref Si Everett Rogers a introduit l id e de r invention nous voudrions introduire partir du mod le communicationnel de l innovation l id e de r innovation num rique La r innovation num rique indique que pour diff rentes cat gories d innovation nous ne sommes plus dans cette perspective du technology push dans laquelle les innovations sont li es de grands paradigmes technologiques et des trajectoires technologiques irr versibles Le chemin de l innovation dans un certain nombre de cas est flexible adaptatif spontan voire marqu par la s rendipit Ikujiro Nonaka 1991 p 164 souligne la caract ristique de s rendipit de l innovation Cr er une nouvelle connaissance ne revient pas mettre en uvre une proc dure objective pour traiter l information Cela d pend plut t des relations tacites et des points de vue subjectifs et des intuitions des individus Selon Ikujiro Nonaka la cl de tout cela est l engagement individuel des employ s Le r le des individus est d autant plus important que le capital mobilis pour un
188. ifique le community management coll gial doit continuer d tre tudi dans sa potentialit rationaliser le social et dans sa capacit s actualiser dans les discours d accompagnement tels que peuvent l tre ceux de l injonction participative CONCLUSION En partant d une question que nous posent les acteurs d un territoire afin de co construire avec eux des dispositifs ouvrant la voie des comportements de consommation responsables et durables nous avons tent de mettre en lumi re la double origine de l injonction participative sociotechnique et environnementale Nous avons galement souhait souligner l ambiguit communicationnelle de tels dispositifs pris entre agir strat gique et agir communicationnel La m thode exp rimentale en SIC est une O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 46 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante alternative riche de potentialit compte tenu de nos objets de recherche L accompagnement du chercheur au design d une plateforme collaborative citoyenne peut tre nous semble t il une m thodologie cr dible dans la mesure o elle s accompagne d un regard r flexif et transparent sur les d lib rations entre chercheurs et parties prenantes quant au processus de constitution du SACI e
189. il strictement auctorial l ditorial ayant t pris en charge par l diteur priv Weblettres consid re donc que son statut d diteur est li l affichage de sa marque sur les ouvrages qui implique le collectif dans la commercialisation des ouvrages La coh rence appara t donc entre les discours de S samath et de Weblettres S samath qui est en r alit diteur de ses manuels r cuse le terme par refus d assumer son implication dans la commercialisation des ouvrages Weblettres qui n est pourtant pas diteur mais qui reconna t vendre ses livres assume le terme Cette tude de cas montre toute la complexit du statut des auto producteurs et de leurs jeux de discours Chez S samath comme chez Weblettres on comprend bien que c est un souci de transparence qui les pousse cette description de leurs activit s Et l enjeu est de taille puisque leur succ s repose sur leur cr dibilit aupr s de leur public O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 69 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire UNE OFFRE EN PHASE AVEC LA CULTURE ENSEIGNANTE QUI CONCURRENCE L EDITION PRIVEE Le succ s des ouvrages publi s par S samath et par Weblettres qui sont les collectifs les plus engag s dans des projets ditoriaux repose sur deux caract r
190. ile Money Moov Flooz etc permet de transf rer4 et de recevoir en temps r el de largent faible co t Ayant nous m me exp riment cette solution nous pouvons t moigner de sa commodit et de sa grande utilit au service des citoyens Il donne m me la possibilit de r gler ses achats ou ses factures Ce type de service qui profite la fois de la forte croissance de Pusage du t l phone mobile cellulaire et du faible taux de bancarisationS sur le continent africain rencontre un vif succ s La forte expansion de la banque mobile a oblig le Groupement interbancaire mon tique de PUEMOAG GIM UEMOA mettre en place une plate forme regroupant plusieurs op rateurs de la sous r gion ouest africaine et quelques 80 banques pour am liorer les services propos s aux clients et surtout pour Selon le site corporatif de la soci t http www westernunion com Western Union est repr sent e dans plus de 200 pays et territoires et dispose de plus de 850 000 points de pr sence via notamment les partenaires agr s Par exemple pour la seule C te d Ivoire il existerait plus de 570 agences la fin de l ann e 2009 Pour l instant les transferts d argent par t l phone mobile sont essentiellement nationaux Mais des partenariats avec des banques internationales ou des structures de dimension mondiale comme Western Union pourraient permettre d tendre l international le r seau de ce type de transferts La B
191. ill sur des journaux dat s des mois de septembre et d octobre 2006 avec un corpus destin l quipe flamande et un autre l quipe francophone Elles ont pris en compte les articles traitant des personnes d origine trang re ceux qui d noncent le racisme ou qui en parlent ou encore ceux qui sont reli s aux conditions de vie des trangers en limitant leurs tudes un p rim tre g ographique pr cis celui de la Belgique Une analyse de contenu a permis aux deux quipes d valuer dans quelle mesure les informations taient pertinentes contenaient des amalgames ou encore enfermaient les minorit s ethniques dans des st r otypes fig s Cette tude pr sente des r sultats quantitatifs de la recherche compl t s par une analyse qualitative qui consiste consid rer e la pr sence des journalistes allochtones allochtone d signe les personnes originaires de pays qui n appartiennent l Union europ enne e siles points de vue racistes des personnes interview es ou cit es entrent en ligne de compte sans aucun commentaire ou mise en garde du journaliste e quelle religion intervient et dans quel contexte e la mention de la race ou de l arri re fond culturel e la diversit des termes employ s pour d signer les allochtones Si les l ments cit s pour cette analyse qualitative ne sont pas exhaustifs ils permettent cependant de consid rer une position diff rente adopt e par des chercheurs tranger
192. imple moyen de diffusion d un contenu traditionnellement centr sur l crit et l image fixe avec un rejet volontaire du participatif ABSTRACT Assuming that the evolution of journalistic practices in the digital age is as much related to the use of information and communication technologies IC T s to business logic inherent in each social environment this paper analyzes the appropriation of the Internet in press Congolese companies It highlights the Congolese economic and sociopolitical realities around which build professional logics of Internet appropriation in these companies where the Internet appears as a simple means of diffusion of content traditionally focused on writing and the still image with a wilful reject of participation devices RESUMEN Suponiendo que la evoluci n de las pr cticas period sticas en la era digital es lo m s relacionado con el uso de tecnolog a de la informaci n y la comunicaci n TIC a la l gica empresarial inherente a cada entorno oficina este trabajo se analiza la adopci n de Internet en las empresas de prensa congole a En l se destacan las realidades econ micas y sociopol ticas en torno al cual los congole os de construcci n l gica de negocio de la apropiaci n de la Internet en estas empresas en la que Internet aparece como un simple medio de distribuci n de un escrito centrado en los contenidos y la imagen con un rechazo voluntaria participativo MOTS CLES presse c
193. inconnues dans le secteur global des t l communications Il s agit notamment de la t l phonie mobile cellulaire de Internet de la t l vision p age des syst mes de transactions lectroniques mon taires des coles sp cialis es en formation Tic Ces activit s viennent donc renforcer le statut formel du secteur La t l phonie mobile cellulaire championne des activit s formelles du secteur des Tic De toutes les activit s g n r es par le secteur des Tic celles li es la t l phonie mobile cellulaire sont de loin les plus r pandues et les plus dynamiques en Afrique Chaque pays du continent est aujourd hui dot d au moins un op rateur de r seaux mobiles Le secteur du mobile tr s concurrentiel en raison de la lib ralisation tendue du secteur est extr mement ouvert aux investissements trangers Ces investissements permettent d mjecter d importants capitaux dont b n ficie le secteur Un rapport du cabinet conseil Price Waterhouse Coopers PWC cit par le magazine Jeune Afriquel estime que l Afrique comptait en 2011 plus de 200 op rateurs Selon ce rapport on trouve aussi bien de grandes multinationales que des entreprises de taille plus modeste parmi ces op rateurs D apr s le Global System for Mobile Communications Association GSMA du nom de la norme num rique GSM qui repr sente les int r ts de pr s de 800 op rateurs de 220 pays on d nombrait 649 millions de cartes SIM en Afrique au 4
194. inition constante Voici suceinctement r sum le cadre de cette recherche action L tablissement public du mus e du Louvre a publi d but 2011 un appel march public de prestations intellectuelles concernant la d finition de la ligne ditoriale de m diation du Projet Pyramide concours qui a t remport par l quipe du Gripic Celsa avec une proposition intitul e Accompagner la marche en avant du visiteur projet labor dans le cadre du programme scientifique de la chaire pour Pinnovation dans la communication et les m dias Ce march concernait une prestation consistant principalement en la r daction d un document pilote intitul Charte ditoriale de la m diation mais il est apparu d embl e qu il supposait en r alit une intime coop ration entre les chercheurs impliqu s et l quipe de la DPPEA 9 et qu un dispositif plus complexe serait indispensable pour remplir les objectifs poursuivis structurer et accompagner un processus de d ploiement graduel sur plusieurs ann es de dispositifs destin s occuper l ensemble du mus e Le travail a t men sur un peu plus d une ann e avec une s quence d implication dans l quipe de m diation DPPEA et une s rie de rencontres avec les acteurs de la direction de la conservation et de la m diation il a abouti outre la r daction et la validation de la charte la production d un ensemble documentaire complexe d crit ci dessous et
195. ion a pu d abord tre consid r e comme pouss e par la technologie et la science il est clair qu aujourd hui l innovation est de plus en plus une question d information et de communication incluant la communication relation Son succ s d pend aussi des m dias et des nouveaux m dias en particulier d Internet Le mod le communicationnel de l innovation doit aujourd hui prendre en compte les apports des usagers Des innovations remarquables viennent de r seaux sociaux spontan s de gens qui utilisent Internet pour communiquer et se coordonner En faisant cela ils d fient la sagesse conventionnelle selon laquelle l innovation doit tre manag e Denning et Dunham 2010 p 343 notre traduction Il est clair que les social technology bouleversent non seulement les usages sociaux mais aussi les dimensions conomiques et manag riales y compris dans le champ de l innovation Aujourd hui plus de 1 5 milliards de gens ont au niveau mondial un compte sur un site de r seau social et presque une heure sur cinq heures pass es en ligne est pass e sur les r seaux sociaux avec une tendance croissante travers les mobiles En 2011 72 des entreprises enqu t es ont indiqu qu elles utilisaient des technologies sociales pour leurs affaires et 90 de ces entreprises d claraient qu elles voyaient des avantages cela Mc Kinsey 2012 p 1 notre traduction CONCLUSION POUR UNE APPROCHE COMMUNICATIONNELLE ET SOCIALE DE
196. ipes du mus e du Louvre Port dans les espaces de m diation d finis par le projet mi na animations ou programmes multim dia permettant de structurer et de pr senter les contenus culturels et Contenus multim dia scientifiques Un syst me de m diation Agencements des nouveaux espaces de m diation du projet Prestataires ext rieurs r l pe ci y Supports du discours de m diation Conception et r alisation du mobilier design est entendu au sens de dispositif de m diation l ensemble des composants mat riels mobilier et ventuellement informatiques constituant une entit en un espace donn assurant une fonction de m diaion quelque soit le type de m dia utilis images textes vid o audio multim dia et servant de support aux contenus de m diation _Conception et r alisation des dispositifs de m dation Figure 1 Organigramme autour du terme de m diation construit par les auteurs de l article suite une analyse du contrat de la mission Cette lecture rapide du contrat nous am ne nous interroger sur notre propre posture En effet entre la r ponse Pappel d offre et appropriation des termes du contrat il nous a fallu interroger la m diation plusieurs niveaux et surtout travers un prisme communicationnel La m diation un principe communicationnel ouvert la rencontre d un cadre contractuel Afin de comprendre comment peuvent s articuler ces conception
197. ipro Mi ge Bernard 1989 La soci t conquise par la communication Tomel Grenoble PUG Monnoyer Smith Laurence 2011 Communication et d lib ration enjeux technologiques et mutations citoyennes Paris Herm s science publications Lavoisier Monnoyer Smith Laurence 2011 La participation en ligne r v lateur d une volution des pratiques politiques Participations 2011 1 N 1 p 156 185 O Reilly 2005 What Is Web 2 0 Design Patterns and Business Models for the Next Generation of Software http oreilly com web2 archive what is web 20 html Pailliart Isabelle 2006 Territoires Identit s et communication In Olivesi St phane dir Sciences de l Information et de la Communication Objets savoirs disciplines Grenoble PUG Villalba Bruno Zaccai Edwin 2007 In galit s cologiques in galit s sociales interfaces interactions discontinuit s D veloppement durable et territoires En ligne Dossier 9 2007 mis en ligne le 02 septembre 2007 Autre ressource Rapport de la conf rence des Nations Unis sur l environnement et le d veloppement Rio de Janeiro 3 14 juin 1992 http wwwvl agora21 org rio92 A21 html A21fr a21 40 html O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 49 Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective
198. ire n fine la charte ditoriale de la m diation travers une d marche de m diation de la m diation que nous avons d crite pr c demment Le premier l ment cl pour bien comprendre l enjeu de notre mission est le d roulement op rationnel rapidement nous avons compris que sa r ussite d pendait d une implication particuli re de notre part et de la mise en place d un dialogue constant avec l quipe r f rente au sein du Mus e du Louvre La charte devait tre une co production et ce pour plusieurs raisons La premi re est la dimension politique de ce discours par del la m diation 1l engage la communication au sens large du terme du mus e Bien plus que forme donn e la diffusion publique du produit artistique la communication est strat gie de l gitimit de institution culturelle elle est manifestation d un certain type de rapport social tabli avec un certain type de public enfin elle exprime un point de vue sur l objet m me qu elle tente d ms rer dans l espace social Caune 1991 p 3 La charte ditoriale de la m diation et le projet Pyramide assumant de s adresser au grand public il s agit clairement d un document politique Ensuite la charte devait toucher des concepts et notions relevant de comp tences professionnelles d velopp es et discut es en interne Ainsi la typologie des publics que nous avions d ploy e dans un premier temps s est vue rejet
199. istiques particuli rement valoris es par les enseignants la dimension collaborative des projets et leur gratuit De m me que les collectifs se sont impos s face aux sites acad miques gr ce leur autonomie et leur capacit pr tendue ou r elle pr server la libert p dagogique des contributeurs de m me face aux manuels des diteurs priv s suppos s co produits avec l institution en raison notamment de la pr sence fr quente des inspecteurs dans les quipes les ouvrages des collectifs semblent plus ind pendants et plus proches du terrain Ils b n ficient d un a priori favorable li la dimension collaborative de la d marche retenue Peu importe que comme le dit Eric Bruillard le nombre de contributeurs ne soit pas une garantie de qualit et que les propositions innovantes risquent d tre cart es par le collectif dans un souci de consensus Bruillard 2009 Les enseignants sont convaincus que la d marche collaborative apporte une p dagogie plus proche de leurs conditions d enseignement En vendant ses livres au dessous des prix du march et en donnant un acc s en libre tout ce qu il imprime le collectif S samath joue par ailleurs sur la d fiance des enseignants l gard de l dition priv e suppos e r aliser d importants profits sur la commercialisation des livres scolaires Que ce soit pour montrer leur solidarit avec la d marche non marchande de leurs coll gues ou parc
200. it de tout membre de la communaut ou habitant de la localit de s affilier l entit responsable pour la gestion de la radio l exigence que la radio ait une programmation tourn e vers la culture r gionale qu elle soutienne les activit s culturelles et ducatives de la r gion qu elle soit dirig e par un conseil lu qu elle associe ses d cisions les instances repr sentatives de la communaut qu elle respecte la diversit des instances associatives et communautares de la r gion Enfin l interdiction expresse d tre ou devenir la propri t d une personne ou d une entreprise est galement promulgu e L ABRACO Association Br silienne des Radios Communautaires recommande pour sa part que les radios communautaires aient un caract re public qu elles puissent diffuser des annonces publicitaires payantes issues des commerces locaux qu elles c dent leur temps d antenne gratuitement pour des messages d utilit publique qu elles dynamisent le d bat politique dans l esprit d mocratique qu elles respectent les principes de la cit qu elles aient un engagement moral envers les questions relatives l environnement et aux droits de l homme qu elles puissent promouvoir la culture locale d fendre les principes de la radiodiffusion communautaire lutter pour la d mocratisation de la communication et soutenir l expression artistique et culturelle sous licence ouverte Aussi malgr toutes les difficult s imp
201. itaine Vaast Emmanuelle 2000 Intranet et al as organisationnels R seaux n 104 p 159 184 Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 18 Les th ories de l innovation revisit es une lecture communicationnelle et interdisciplinaire de l innovation Du mod le metteur au mod le communicationnel Article in dit Mis en ligne le 17 juin 2013 Patrick Yves BADILLO Patrick Yves Badillo est professeur en poste l universit Stendhal Grenoble 3 UFR des Sciences de la communication directeur de l axe Industrialisation de la culture de l information et de la communication GRESEC actuellement en d tachement et professeur ordinaire l Universit de Gen ve directeur de l Institut de la Communication des M dias et du Journalisme Medi LA B Gen ve RESUME L innovation est consid r e comme le facteur cl de la dynamique de nos soci t s L approche pr sent e dans cet article est interdisciplinaire Nous montrons d abord que des mod les m caniques et lin aires ont t d velopp s dans diff rentes disciplines conomie sociologie SIC Puis sont pr sent s d autres mod les qui rel vent davantage d une approche syst mique et communicationnelle de l innovation Face un mod le que nous appelons metteur de l innovation se profile un mod le communicationnel de l innovation Bien videmment les qualificatifs
202. ition De la d pendance au p trole la r silience locale Montreal Editions Ecosoci t Joule Robert amp Beauvois Jean Louis 2002 Petit trait de manipulation l usage des honn tes gens Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Juan Salvador 2011 La transition cologique Toulouse Editions ERES Kozinets Robert V 2009 Netnography doing ethnographic research online London Sage L pine Val rie 2000 Les enjeux communicationnels et socio organisationnels du d ploiement des dispositifs de groupware en entreprise la m diatisation technique du travail collaboratif th se de Doctorat en Sciences de l Information et de la Communication Grenoble Universit Stendhal Grenoble 3 Libaert Thierry 2010 Communication et environnement le pacte impossible Paris PUF Marcoccia Michel 2003 Parler politique dans un forum de discussion Langage et soci t 2003 2 n 104 p 9 55 O Les Enjeux de information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 48 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante Mazier Didier 2012 Community management votre strat gie marketing et communication sur les r seaux sociaux Saint Herblain Ed ENI Meuleman Fran ois 2011 Community management crire sur les r seaux sociaux Li ge Ed
203. itique actuel n exclut pas dans les faits l existence d une conflictualit li e un quasi monopartisme entre les acteurs du champ politique et ceux du champ m diatique comme en t moignent ces propos du directeur de publication d un journal Je ne peux pas te parler plus correctement pour la simple raison que j ai eu un AVC accident vasculo c r bral on dit a mais moi m me je sais que ce n est pas un AVC Simplement parce que nous tions sept faire le journal dont cinq sont aujourd hui sous terre nous sommes rest s deux En clair le cadre sociopolitique marqu la fois par des luttes politiques se transformant par moments en affrontements arm s et par des discours politiques d apaisement Minkala Ntadi 2012 p 113 a induit au niveau de La Semaine Africaine l adoption d un registre prudentiel dans le traitement de l information Le registre prudentiel consiste ici dans le refus volontaire autocensure de toute prise de position critique vis vis des acteurs du champ politique particuli rement ceux de l action gouvernementale il s agit d viter la publicisation des discours susceptibles de d ranger les tenants du pouvoir politique Certains journalistes voluant dans cette entreprise sont bien conscients de ce nouveau tournant ditorial comme en t moigne notre entretien avec le responsable de la rubrique Soci t La Semaine Africaine a fait aussi un ce
204. itoriale qui explique au niveau des entreprises de presse congolaises ces deux attitudes vis vis du participatif c est dire des dispositifs sociotechniques d interactivit Aubert 2011 Ce rejet est d autant plus justifi que l on assiste au niveau de certains sites Internet forums blogs ou portails congolais l mergence d un profil type d internaute r agissant l actualit Ce profil type est celui du d nonciateur des travers de l action des gouvernants La d nonciation de l action des gouvernants renvoie ici la critique sociale qui consiste en la remise en cause de la croyance en la l gitimit de la domination rationnelle l gale de l tat Granjon 2001 p 9 Comme telle elle ne peut donc honorer les acteurs du champ politique dont le discours s inscrit plut t dans l imposition des id es mobilisatrices pour l ensemble de la soci t Le rejet du participatif participerait ainsi de cette logique d exclusion des profanes dans le cercle sacr des politiques Bourdieu 2000 p 55 contribuant fortement au maintien de la fronti re de la censure qui tend exclure les mani res non conformes l orthodoxie la doxa du champ politique Bourdieu 2000 p 76 D s lors la presse se met au service des tenants du pouvoir politique et ce au d triment des publics ordinaires pour lesquels elle appara trait comme une simple caisse de r sonance de l action gouver
205. ive ouverte permettant une conception distribu e dans le prolongement de mod le d innovation ascendante Cardon 2005 avec des processus de partage de connaissances et d intelligence collaborative et d autre part la sous traitance de projet avec l appel des comp tences externes dans une logique d open innovation d crite comme une conception assist e par l usage Galibert et alii p 214 d crivent les tensions existantes entre les processus d activit des entreprises et ceux des communaut s Les tensions entre bazar et cath drale sont fortes d un c t on observe une forte prescription hi rarchique de l entreprise une coordination verticale de son organisation Cette verticalit est caract ris e par des process rigides formalis s et hi rarchis s En face les communaut s web revendiquent une organisation plus libre moins ordonn e sans hi rarchie formelle une organisation plus horizontale laissant l activit des internautes libres l issue de cette pr sentation nous voudrions souligner que ce ne sont pas les mod les originels d innovation qui taient inadapt s Le mod le du technology push de Joseph A Schumpeter a t h g monique durant une grande partie du XXe si cle Ce mod le tait alors pertinent Nous avons montr comment l innovation est devenue de plus en plus complexe aliment e la fois par les ing nieurs mais aussi de plus en plus par les usagers Si ind niablement l innovat
206. l innovation et des risques Economie Rurale n 266 p 11 29 Joly Pierre Beno t 2001 Intervention au S minaire du programme Concertation D cision Environnement Co construire des programmes de recherche avec les ONG quels enjeux quels d fis Le 11 f vrier 2010 l Engref Paris Joly Pierre Beno t et Kaufmann Alain 2008 Lost in translation The need for upstream engagement with nanotechnology on trial Science as Culture Vol 17 3 p 225 248 Kitcher Philip 2010 Science v rit et d mocratie Paris PUF Lafontaine C line 2010 Nanotechnologies et soci t s Montr al Bor al Laurent Brice 2010 Les politiques des nanotechnologies pour un traitement d mocratique d une science mergente Paris ECLM Le Roux Thomas Lett Michel 2013 D bordements industriels Environnement territoire et conflit XVIIF XXT si cle Presses Universitaires de Rennes Mi ge Bernard et Vinck Dominique coord 2012 Les masques de la convergence Enqu tes sur sciences industries et am nagements Paris Editions des archives contemporaines Pailliart Isabelle coord 2005 La publicisation de la science exposer communiquer d battre publier vulgariser Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Papilloud Christian 2010 Gouverner l infiniment petit Paris l Harmattan s rie Sociologies europ ennes Pestre Dominique 2003 Science argent et politique Pa
207. l vent pas d opposition de principe au sein des structures scientifiques puisque les chercheurs gardent l enti re ma trise non seulement des modalit s de leur participation ces d marches mais aussi la ma trise des cons quences sur les orientations de la recherche privil gier En d autres termes dans le cadre de ces d marches l id e d un renforcement des rapports avec les citoyens ne conduit pas la possibilit pour les citoyens d tre directement partie prenante de la d finition des orientations de la recherche Celles ci restent une comp tence r serv e aux professionnels Les principes qui conduisent interroger les rapports entre savoir et pouvoir et d noncer les in galit s fond es sur la distinction hi rarchique entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas restent confin s au cadre des changes professionnels et ne d bouchent pas sur une red finition profonde des rapports entre chercheurs et citoyens non chercheurs En France avec la mont e de l exigence d un co pilotage de la recherche minist re de l Ecologie qui envisage une participation de repr sentants de la soci t civile l laboration des politiques scientifiques l enjeu de l autonomie de la recherche devient un motif de confrontation entre les chercheurs et le tissu associatif Cette 7 Ce mod le est explicitement remis en cause par la commission europ enne elle m me Communica
208. l initiative des acteurs du mus e mais tout autant de la r flexion des acteurs et de l action des chercheurs les unes et les autres m diatis es par diverses formes de communication organisationnelle qui sont d crites ci dessous 5 Nous retenons cette formulation librement inspir e de Fr d ric Lambert 2007 pour ne pas circonscrire l analyse ce qu on peut nommer l criture mus ographique celle qui concerne la r alisation de dispositifs d exposition l criture mus ologique celle qui lucide le fonctionnement s miotique de tels dispositifs ou l criture mus ale celle qui porte le discours de linstitution Comme on le verra la gamme des critures concern es inclut ces trois modalit s mais elle est plus large des lors qu on d cide d accompagner le public dans sa marche en avant C est bien entendu le fait que le mus e propose une d marche en mus e non r duite une d marche mus ologique qui a suscit l int r t et l engagement de l quipe de recherche 6 La cat gorie emprunt e Barthes 2002 1960 prend un sens particulier dans le cadre de Panalyse des pratiques organisationnelles pour d signer tous ceux qui identifi s ou non comme auteurs et communicants laborent les discours et les crits institutionnels Ollivier Yaniv 2008 30 7 La formule renvoie la probl matique propos e par Viviane Couzinet 2009 8 Notamment en ce qui concerne la circulation des textes Jeannere
209. la curation Le blog de la culture et du num rique Minist re de la culture et de la communication en ligne http cblog culture fr 2011 04 26 tous editeurs les promesses incertaines de la ZC2 AB C2 A0curation C2 A0 C2 BB Charaudeau Patrick 2005 Les m dias et l information Paris INA De Boeck De Certeau Michel 1980 L invention du quotidien Les arts de faire Paris Gallimard Dufoix St phane 2010 Un pont par dessus la porte Extraterritorialisation et trans tatisation des identifications nationales p 15 57 in Dufoix St phane Guerassimoff Carine De Tinguy Anne dir Loin des yeux pr s du c ur Les tats et leurs expatri s Paris Les Presses Sciences Po Flichy Patrice 2010 Le sacre de l amateur Sociologie des passions ordinaires l re num rique Paris d du Seuil La R publique des Id es Foucault Michel 1977 Dits et crits T II Paris Gallimard Clogg Richard d 1999 The Greek Diaspora in the Twentieth Century New York Palgrave Goffman Erving 1987 Fa ons de parler traduit de l anglais par Alain Kihm Paris d de Minuit d orig 1981 Hansen Derek Ben Schneiderman Marc A Smith 2011 Analyzing Social Media Networks with NodeXL Insights from a Connected World Burlington Elsevier Inc Jou t Josiane 1993 Pratiques de communication et figures de m diation R seaux n 11 60 p 99 120 Kerbrat Orecchi
210. la communication o l usage des TIC accompagne des mod les d organisation et des logiques communicationnelles d j en cours d autant plus que les TIC ne cr ent pas des pratiques professionnelles diff rentes de celles impuls es par les m dias en place Mi ge 2010 p 134 Toutefois en vacuant l imp ratif technologique dans la relation entre TIC et organisations il ne s agit pas non plus de tomber dans un d terminisme sociologique ou organisationnel qui pr nerait le primat du social sur la technique Nous nous inscrivons plut t dans une perspective d mergence o technologie et organisation entretiennent une relation d influence mutuelle et co voluent en fonction de processus particuliers Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 12 Vaast 2000 p 163 Ce qui revient dire que l appropriation d un dispositif technique d pend d abord des significations d usage projet es et construites par les usagers sur le dispositif technique qui leur est pr sent Granjon 2001 p 11 D o ce constat d un usage s lectif des potentialit s d Internet un usage r pondant des besoins de chaque entreprise de presse et ce suivant le cadre sociopolitique de son volution Un rejet de la cacophonie discursive li e aux dispositifs d inferactivit Si la tendance la monopolisation de la relation presse publics pa
211. lations between the scientific sphere and public discussions The new MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science critics about research policies are particular because they develop without any participation or control by researchers So it creates tensions between these lasts and civil society INTRODUCTION Depuis les ann es 1970 s est install e en France et dans la plupart des pays industrialis s une contestation des pollutions des catastrophes et du nucl aire et de fa on plus g n rale des risques environnement sant La mont e en puissance de ces contestations appara t comme une th matisation publique des risques c est dire comme la formation dans l espace public au sens habermassien de normes universalisantes telles que la protection de l environnement et de la sant L universalisation comme processus exprime un d tachement des contestations vis vis d int r ts particuliers ant rieurement d fendus tels que ceux des propri taires fonciers ou immobiliers par exemple Le Roux et Lett 2013 M me si la construction de ces exigences rel ve d une relative constance dans leur dimension contestataire elles se sont progressivement d plac es Ainsi les associations traditionnellement engag es sur le th me des risques environnement sant sont pass es de revendications visant contr ler les d veloppements technol
212. le a Le but de cet article est d une part d appr hender la question des radios communautaires et de la communication communautaire en g n ral partir de leur finalit sociopolitique et d autre part de les situer dans le cadre techno civilisationnel global et transnational actuel Ceci afin de mieux en comprendre la structure et d essayer de pr voir les mutations et adaptations possibles et ou n cessaires pour la r novation et pour la survie de l id al philosophique qui anime et sous tend la pratique communicationnelle communautaire en g n ral et radiophonique en particulier Bien qu il ne s agisse pas d une tude de cas stricto sensu l analyse ici d velopp e s appuie directement sur l exp rience br silienne FONCTIONS ET FONCTIONNALIT S La premi re remarque consiste distinguer la fonction des m dias communautaires de leur mode de fonctionnement L objectif et la finalit des radios et autres moyens de communication communautaire se caract risent par l accomplissement d une mission politique et sociale qui leur est inh rente Parmi les attributions sociales et politiques propres la communication communautaire qui englobe les m dias communautaires mais ne s y limite pas vient en premier lieu son caract re discursif contribuant l nonciation et au maintien de l identit du groupe dont elle mane En effet la communaut n existe en tant que telle que dans la mesure o elle est capable de formuler un di
213. le mod le S samath d autoproduction reposant la fois sur la production de manuels librement accessibles en ligne et sur la commercialisation de ces ouvrages dans leur version papier Le succ s de S samath a eu une double cons quence il a suscit l inqui tude des diteurs scolaires et il a t per u comme un exemple suivre par les autres collectifs disciplinaires On a pu alors observer deux m canismes la recherche par les diteurs scolaires de parades cet essor des collectifs d enseignants annexion de Weblettres par Editis cr ation de structures professionnelles mimant les d marches des collectifs d enseignants telles que lelivrescolaire fr et les tentatives pour la plupart infructueuses des sites collaboratifs de s auto produire en pr servant leur ind pendance La question pos e est double l influence de l dition collaborative sur les acteurs historiques sera t elle durable Les diteurs scolaires traditionnels sont ils en mesure d touffer cet essor de l autoproduction chez les collectifs d enseignants ou des projets du type S samath ressurgiront ils Un constat n anmoins s impose l autoproduction a r ussi s imposer sur un des march s les plus ferm s de l dition en modifier ne serait ce que temporairement la culture et contester le mod le ditorial Moeglin 2010 Pour analyser cette mont e en puissance de l autoproduction dans l dition scolaire nous al
214. le paradigme de l Open Innovation met l accent sur les liens et les relations des firmes qui contribuent l innovation Ce paradigme est l antith se du mod le du technology push qui est un mod le d int gration verticale dans lequel les activit s li es Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 25 l innovation sont internes l entreprise En fait ce paradigme int gre les principales bases du mod le interactif de l innovation mais aussi celles de la logique des r seaux puisque les id es viennent la fois de l ext rieur et de l int rieur de la firme Chesbrough 2003 et 2006 Les dimensions communication relation et sociale au coeur de l innovation Everett Rogers est un auteur qui illustre l volution de l analyse de la logique de l innovation on passe du diffusionnisme un processus o l usager prend un r le important En effet partir de la troisi me dition de son ouvrage Everett Rogers introduit le terme de r invention qui est d finie comme le degr auquel une innovation est chang e ou modifi e par l usager au cours du processus d adoption et de mise en place Rogers 1995 p 174 notre traduction Everett Rogers pr cise la plupart des tudes de diffusion pass es ont t bas es sur le mod le lin aire de la communication le processus par lequel les messages sont transf r s d une source vers un r cepteur Une
215. les et un disparu Le Miroir absent des kiosques apr s un an de parution Il s agit d un chantillon bas moins sur la repr sentativit des journalistes que sur celle de l orientation ditoriale et de la propri t des titres de presse congolais Notre pr occupation ne porte pas en effet sur les pratiques individuelles elle porte plut t sur les logiques professionnelles et les strat gies internes aux entreprises de presse et qui sont susceptibles d orienter les pratiques journalistiques Dans les onze titres abord s nous retrouvons les diff rents types d orientation ditoriale qui caract risent la presse congolaise savoir les journaux d informations g n rales d action sociale et d opinions sociopolitiques appartenant soit aux acteurs politiques ou conomiques soit aux fonctionnaires d tat ou aux hommes d glises Le rep rage des titres tudi s s est fait autant par une lecture des journaux que par la consultation des personnes ressources Au sein de chaque titre nous avons interrog le directeur de publication le r dacteur en chef le secr taire de r daction et les responsables de rubriques Au total nous avons r alis trente entretiens auxquels s ajoute l entretien avec le coordinateur de l organe d autor gulation des m dias congolais l Observatoire congolais des m dias OCM INTERNET UN SUPPORT DE DIFFUSION PLUTOT QU UN MODE D ECRITURE DE L ACTUALITE Si l usage d Internet da
216. les associations prend sa source dans les exp riences ant rieures aux nanos Cependant elle s tend d sormais l ensemble des associations traditionnellement engag es dans le domaine des risques environnement sant et elle est soumise la n cessit de donner une expression originale et une port e nouvelle la critique des politiques scientifiques et aux formes d int gration des citoyens Entre chimie physique biologie Par exemple les recherches sur la toxicologie et sur l co toxicologie d pendent en partie des avanc es en physique et chimie relatives la caract risation de certaines substances nanos Entretiens avec des chercheurs 3 Entretiens avec chercheurs sur le site de Toulouse et r sultats du s minaire Sonano lt nous avons eu une difficult dans un comit scientifique de programme national sur les nanos cette ann e Plusieurs projets d pos s s affichaient nanos mais ce n taient pas des nanos Donc on les a refus s entretien avec un chercheur toulousain mars 2013 5 Entretiens avec des associatifs O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 122 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science Les formes que pourrait prendre cette int gration civique font cependant l objet de d saccords dans le milieu tant assoc
217. licencieuse c est dire non officielle travers la mobilisation aussi bien de l enqu te que de la rumeur l objectif tant de briser la r tention de l information au niveau des institutions publiques et de diversifier les opinions dans la presse congolaise Aussi sont ils pr ts ratisser large sur le Web pour recueillir des informations croustillantes Ce qui les place dans un registre pol miste voire conflictuel vis vis des sources officielles dont ils cherchent briser co te que co te le discours de La Haye 1985 Ce sont g n ralement des journaux se r f rant au mouvement de d mocratisation du pays intervenue dans les ann es 1990 avec la fin du monopartisme et la lib ralisation des opinions Cette p riode correspond ce que le journaliste Thierry Perret appelle le Printemps de la presse en Afrique francophone Perret 2005 qui a accompagn le vaste mouvement de lib ralisation des opinions ayant abouti la fin des r gimes de parti unique En effet l ouverture au pluralisme politique a donn naissance un r gime de presse lib rale qui n a pas du tout m nag les autorit s politiques tant de l opposition que de la mouvance pr sidentielle Ce fut une p riode de libert euphorique o les lecteurs pr f raient les nouveaux journaux plus mordants attaquant sans m nagement le pouvoir et les hommes politiques et o la caricature tint une bonne place et remporta
218. lifier le fait que les internautes font des choix ditent des liens les ordonnent et les diffusent Le vocable a pris son essor aux tats Unis au printemps dernier avant d tre relay sur le blog de Robert Scoble Il n tait cependant pas n cessaire d attendre le terme de curation pour que la pratique de l ditorialisation des contenus et des liens soit une habitude d ja ancienne des internautes L abonnement a des flux RSS le partage de playlist de bookmarks ou de liens constituaient en effet d ja le centre de gravit de beaucoup de plateformes comme Delicious ou Twitter Mais en donnant ces pratiques O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 95 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne multiples et h t roclites un nom clinquant et en d veloppant des services sp cifiquement d di s cette fonction Pearltrees Scooplt Paper ly Storify Curated by les promoteurs de la curation mettent en avant des questions importantes sur la transformation des usages du web et sur la place qu y occupent les nouvelles m triques de l information Cardon 2011 La curation soul ve au moins deux questions celle du statut de l auteur diteur en tant que personne qui s lectionne et diffuse l information m diatique parfois en rajoutant ses propres comm
219. loin d tre acquises ou stabilis es Ainsi l absence de m trologie ad hoc cr e une situation non pas d incertitude mais bien d ind termination sur ce qu il faut valuer La production nano technologique fait alors face une incertitude tant conomique que politique notamment apr s le scandale de l amiante Avec les nanos les contestations civiques sont donc confront es non pas une activit identifi e mais plut t des projets en termes d application et de commercialisation des produits Le caract re g n rique des applications et l impossibilit d en cerner les contours ou d identifier les produits concern s est au c ur des r flexions et des contestations civiques Dans cette situation la perspective d un affaiblissement de la capacit de contr le public tant des produits que de leurs effets sur la sant et l environnement a fortement contribu ce que soit questionn e la l gitimit des recherches sur les nanos L id e qu un point de non retour conomique et environnemental pourrait tre rapidement atteint rendant inop rante toute interruption a posteriori des nano activit s repr sente un aspect essentiel des d marches associatives ou syndicales visant traiter le probl me le plus en amont possible en interrogeant les politiques de recherche elles m mes et en faisant de la ma trise du d veloppement scientifique une cl du contr le des nano produits
220. lons nous int resser l histoire des collectifs enseignants aux diff rents mod les d autoproduction qui se sont succ d s ces dix derni res ann es et aux relations entre les acteurs de l autoproduction et les diteurs historiques Nous mettrons ainsi en perspective les enjeux et l avenir de l autoproduction DES COLLECTIFS D ENSEIGNANTS AUX ASSOCIATIONS AUTO PRODUCTRICES Les collectifs d enseignants sont n s au d but des ann es 2000 l origine le mouvement est issu de la d marche de quelques enseignants qui dans les d buts d Internet partir de 1996 avaient mis en ligne leur site personnel une poque o peu de professeurs utilisaient Internet et o plus rares encore taient les contributeurs ces pionniers forment une petite communaut au sein de laquelle tout le monde se conna t Il leur para t naturel de se r unir et de se f d rer par disciplines ou par niveaux comme l explique Caroline d Atabekian la fondatrice de l un de ces collectifs Weblettres Quelques enseignants ayant r alis un site personnel puis d autres se sont r unis pour mutualiser leurs travaux et l coute de leurs coll gues mettre en place les services qui au fil du temps s imposaient D une discipline l autre les services qu ils offrent sont variables n anmoins Les sites disciplinaires sont les clionautes en histoire g ographie weblettres en fran ais s samath en math matiques cyberla
221. mais difficile endiguer En d finitive en Afrique d une mani re g n rale en marge d une activit formellement reconnue gravite chaque fois une autre informelle mais tol r e pour diverses raisons Les diff rents exemples que nous venons de signaler confortent cette analyse au point de caract riser l conomie africaine comme tant hybride c est dire mi formelle mi informelle CONCLUSION La pratique des activit s informelles est si enracin e dans les routines de l ordre conomique et social des pays africains que m me le secteur des techniques de l information et de la communication n est plus pargn par le ph nom ne Moins encore ce secteur n est en mesure d inverser seul la tendance longtemps tablie Loin de freiner le ph nom ne les Tic quoiqu elles aient induit de nombreuses activit s formelles ont aussi favoris l mergence de nouveaux types d activit s informelles En effet m me l o elles ont induit du formel il existe en parall le des Le Soleil Le pirate avait branch 500 abonn s Canal Plus Horizon en ligne http www lesoleil sn arTicle php3 id_arTicle 29110 O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 113 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s circuits informels9 fort
222. mation et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 61 L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire Article in dit mis en ligne le 15 septembre 2013 Corinne Abensour Corinne Abensour Plan Introduction Des collectifs d enseignants aux associations auto productrices Les causes et les modalit s de l auto production Une offre en phase avec la culture enseignante qui concurrence l dition priv e L effet de l autoproduction sur les diteurs historiques et les nouveaux acteurs R f rences bibliographiques RESUME Le secteur de l dition scolaire est habituellement consid r comme inaccessible de nouveaux entrants Pourtant des collectifs d enseignants regroup s en associations ignorant tout du processus ditorial et des logiques de mise en march sont parvenus concurrencer les diteurs historiques avec des manuels autoproduits Ces manuels autoproduits taient l origine destin s permettre la survie de ces collectifs qui ne b n ficiaient d aucun financement et s en trouvaient fragilis s Le succ s de ces initiatives a eu des effets rep rables sur les strat gies des diteurs historiques Nous tudions dans cet article la mont e en puissance de l autoproduction dans l dition scolaire puis nous mettons en perspective ses enjeux et son avenir Mots
223. ment de S samath et son adaptation possible d autres collectifs d enseignants Les dossiers de l ing nierie ducative mars 2009 page 85 Collectif 2003 L cole et les r seaux num riques chapitre 5 in Rapport de l inspection g n rale pages 158 et 159 Dalle J M 2009 La cr ation de ressources ducatives par les communaut s d enseignants l re d Internet in Les Cahiers de l ing nierie ducative mars 2009 Kafai Y B et Peppler K A 2011 Youth Technology and DIY Developing Participatory Competencies in Creative Media Production Review of Research in Education 35 no 1 2 mars 2011 Moeglin P 2010 Les industries ducatives Paris Puf Que sais je No l S 2011 Ind pendance et dition politique en Grande Bretagne Le cas de quelques diteurs engag s Communication amp Langages n 170 p 73 85 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 71 Les radios communautaires l re des nouvelles technologies de l imp ratif de se r inventer pour perdurer Article in dit mis en ligne le 16 septembre 2015 Mohammed Elhayji Professeur en sciences de la communication au Programme de doctorat en communication et culture de l Universit F d rale de Rio de Janeiro UFRJ Mohamed Elhaji est directeur du laboratoire Lacosa Laborat rio de Comunica o Social Aplicada www lacosa ufrj net de l Ec
224. mmunaut virtuelle La d mocratie environnementale en ligne l injonction participative renforc e La participation communicationnelle prise dans l agir strat gique Questionner le r le du community management dans la participation et l engagement l exp rimentation fet Conclusion R f rences bibliographiques R sum Quels dispositifs de communication pourraient permettre de mobiliser et d accompagner les citoyens dans des consommations co responsables Comment les citoyens usagers vont ils s approprier ces dispositifs et donc participer au d bat public En partant de ces questions de nature fonctionnaliste qui sont au c ur d une recherche action que nous menons nous proposons une critique de l injonction participative l uvre la fois dans l imaginaire d Internet et dans les principes du d veloppement durable les implications thiques qu elle ne manque pas de susciter Mots clefs Participation d mocratie environnementale cologie Web 2 0 community management Abstract What communication devices could be used to mobilize and assist citizens in eco friendly consumption How users will appropriate these devices and thus will participate to public discussions Based on these functionalist issues which are the core of an action research that we re leading we propose a critic study of participatory injunction This injunction deals with Internet imaginary and sustainable development precepts
225. montre exemple c est le fait que ces espaces interagissent et se d terminent toujours mutuellement mais selon des figures infinies qui rend indispensable ce niveau conceptuel de l analyse Bien entendu il existe nombre de solutions diff rentes au probl me ici d crit tir d une tude ant rieure d placer les toiles liminer Pallusion pr sente sur le cartel proposer des reproductions en situation de visite etc Ce travail est marqu par une recherche constante de compromis entre deux d finitions de la po tique l une comme grammaire des formes possibles l autre comme geste singulier de cr ation qui sollicite beaucoup les conceptions tablies de la recherche ce qui questionne incontestablement la pr tention th orique de la recherche en communication Mais d un autre c t il occasionne un travail heuristique important de la part des chercheurs Prenons ici un exemple unique celui des reproductions d uvres nomm es dans le projet initial uvres phares Elles sont innombrables au sein du mus e pour des raisons qui convoquent toutes les logiques de communication pr c demment crites Il s agit d objets signes qui condensent les enjeux de la marche en avant et restent tendus entre Paura de l uvre et la reproductibilit du signe Objets qui sont appel s jouer un r le tr s important dans les jalons d une marche en avant en vertu de leur capacit voquer par m tonymie tout le monde du mu
226. n Dominique 2005 La trajectoire des innovations ascendantes inventivit coproduction et collectifs sur Internet Actes du Colloque Innovations Usages R seaux en ligne http halshs archives ouvertes fr docs 00 13 49 04 PDF Cardon_IUR2006 pdf Castells Manuel 2001 La soci t en r seaux Paris Fayard Certeau de Michel 1980 L invention du quotidien Paris UGE Chesbrough Henry 2003 Open innovation the new imperative for creating and profiting from technology Boston Mass Harvard Business School Press Chesbrough Henry Vanhaverbeke Wim West Joel coord 2006 Open innovation researching a new paradigm Oxford New York Oxford University Press Christensen Clayton M 1997 The innovator s dilemma when new technologies cause great firms to fail Boston Mass Harvard Business School Press Deming Peter Dunham Robert 2010 The innovator s way essential practices for successful innovation Cambridge Mass MIT Press Denou l Julie Granjon Fabien 2011 Penser les usages sociaux des technologies num riques d information et de communication p 7 43 in Communiquer l re num rique regards crois s sur la sociologie des usages Dosi Giovanni 1982 Technological Paradigms and Technological Trajectories A Suggested Interpretation of the Determinant and Direction of Technological Change Research Policy 11 3 p 147 162 Evans Dave McKee Jake Bratton Susan 2011
227. n est soutenue au plus haut niveau politique http europa eu rapid press release_IP 10 1288 fr htm et a encore t affirm e comme une priorit au sommet europ en de f vrier 2013 Compte tenu de ce r le essentiel de l innovation toujours affirm avec plus de force il nous est apparu pertinent de revisiter les th ories de l innovation Notre approche est d abord interdisciplinaire et fait r f rence aux contributions des sciences conomiques du management de la sociologie et des sciences de l information et la communication De ce point de vue notre corpus s appuie sur les travaux qui nous sont apparus parmi les plus importants dans ces diff rentes disciplines depuis plusieurs d cennies Le corpus non exhaustif par exemple nous n avons pas int gr une approche qui situerait l innovation en liaison avec l agir communicationnel qui aurait pu tre analys e en termes d agir innovationnel correspond la bibliographie du pr sent article qui consiste en une s lection de recherches retra ant l volution des approches de l innovation dans une perspective interdisciplinaire Notre d marche part d abord de la d finition de l innovation de Schumpeter qui est l auteur de r f rence sur ce sujet Puis nous largissons l approche en nous appuyant sur diff rentes disciplines en montrant la progression parall le des diff rents champs disciplinaires Nous mettons en lumi re le caract re m canique et lin aire durant
228. n 2000 L objectif de CDN vise promouvoir la diversit sur les cha nes et am liorer la visibilit des personnes issues des minorit s ethniques Elle O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 55 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective affiche clairement sa volont de mettre l accent sur l appartenance ethnique et celle d largir les diff rentes figures de la diversit The Creative Diversity Network will maintain a strong focus on ethnicity but will have a broader remit than previously to include all aspects of diversity Au Canada le gouvernement pr ne des le d but des ann es 1970 le principe de multiculturalisme en se basant sur une identification des particularit s ethniques de la population dans son ensemble Ce principe recouvre trois sens diff rents il d signe aussi bien la politique gouvernementale une certaine id ologie du pluralisme culturel qu une r f rence la r alit sociale compos e de diff rentes ethnies Les crit res de recensement canadien ont chang de nombreuses reprises depuis le XIX me si cle en compl tant les informations sur la nationalit et le lieu de naissance avec celles portant sur les groupes ethniques et sur l origine raciale Jean Louis Rallu et ali le pr cise pour le recensement de 1991 La taxinomie employ
229. n ce qui nous concerne d fendue via un message soigneusement construit Il existe une ambigu t entre le d clenchement de l acte pr paratoire et l orientation participative que revendiquent dans un deuxi me temps les chercheurs de ce courant La logique communicationnelle d engagement comme nous l avons vu affirme le primat de l action Le processus d engagement est tributaire de l acte pr paratoire Mais comment garantir que Pacte pr paratoire est issu d une logique participative et discursive En instaurant le primat de l action la th orie de la communication engageante et instituante op re une hi rarchisation temporelle entre 1 l action 2 l interaction 3 la signification et 4 l institutionnalisation Bernard 2010 p 81 Dans la perspective m me des principes de co construction de la recherche action il serait n cessaire de d velopper les conditions discursives et participatives de la production de l acte pr paratoire L id al bottom up de la communaut virtuelle port par l injonction participative technicienne et environnementale s oppose aux logiques top down de persuasion ou de soumission fussent elles librement consenties inh rentes au processus d engagement dans l acte pr paratoire La page Facebook exp rimentale FeT Fontaine d Ouche en Transition que nous mettons en place actuellement ne s inscrit pas dans l approche pr n e par la communication engageante
230. n des principaux int r ts de son travail r side dans le choix de participants issus de groupes ethniques diff rents et pas uniquement les asiatiques les hispaniques les africains etc Ils partageaient tous l avis selon lequel ils assistaient une augmentation de la repr sentation des minorit s ethniques au cours des derni res ann es mais insistaient n anmoins sur la n cessit d une plus grande repr sentation non seulement de leurs propres communaut s mais aussi d autres groupes minoritaires surtout dans les missions t l visuelles grand public Ils ont notamment voqu les difficult s rencontr es lors de l emploi des st r otypes n gatifs des repr sentations simplistes de leur communaut de l absence d images de leurs pays ou r gions d origine L utilisation de st r otypes r currents et caricaturaux est notamment relev e par les personnes originaires du sous continent indien pour les sc nes de mariage O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 57 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective For example groups from the Indian sub continent talked of the way in which arranged marriages were presented on television They felt that the treatment of the issue was neither accurate nor did it reflect the way in which the system had changed over time Many c
231. n integradas a un enfoque sobre la funci n de la instituci n en el espacio p blico y las m ltiples l gicas de comunicaci n que su intervenci n moviliza Adem s la traducci n de este modelo en un aparato de mediaci n realmente arraigado en la realidad de la instituci n y de sus p blicos supone un di logo con el equipo de mediadores para inventar formas documentales y medi ticas capaz de conciliar la apropiaci n de un enfoque y la iniciativa local de actores la mediaci n de la mediaci n Este trabajo es una oportunidad de reflexi n sobre la econom a de las escrituras en el museo el significado dado por los diferentes actores a la mediaci n y la circulaci n de conocimientos entre los investigadores y los mediadores Palabras clave Escritura en Museo Mediaci n L gica de comunicaci n Investigaci n acci n trivialidad INTRODUCTION Nous proposons ici Panalyse d un processus de cr ation concert e d un ensemble de dispositifs de m diation destin accueillir et accompagner le visiteur de mus e dans sa propre d marche Un tel processus d criture collective d ploy dans le cadre organisationnel et politique d un mus e de premier plan international le Louvre est par son existence m me et son ampleur en mesure d affecter globalement la relation qu un mus e entretient avec ses publics Il est porteur d un point de vue tr s large sur la communication puisque le caract re d lib r du projet conduit quali
232. n relation est li e la qualit la convivialit des relations entre les individus Finalement la pens e fondamentale derri re le monde de l Internet est ce que Illich a appel la convivialit Ilich 1973 La participation individuelle et la propri t commune de nouveaux concepts et de nouvelles id es sont tr s importantes dans le nouvel ge global de l information Sur la base de cette philosophie la fois les pays avanc s et les pays en d veloppement ont cr er leur soci t pour le XXIe si cle Kagami 2003 p 37 notre traduction Les mod les de l innovation impliquent des communications relations de qualit pour fonder des innovations sociales dont les combinaisons dans le contexte digital sont vari es peu co teuses et susceptibles de grands progr s Encore fautil tre en mesure d en d crypter les m canismes afin de stimuler les horizons de cr ativit permise par les mod les communicationnels de l innovation REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Alter Norbert 2010 L innovation ordinaire Paris PUF Akrich Madeleine 1993 Les formes de la m diation technique R seaux 60 p 87 98 Badillo Patrick Yves coord 2008 cologie des m dias Bruxelles ditions Bruylant Badillo Patrick Yves Proulx Serge 2009 Mondialisation de la Communication la recherche du sens perdu in Les essentiels d Hermes Soci t s de la Connaissance Fractures et volutions Paris CN
233. na Am rica Latina S o Paulo Angellara T NNIES Ferdinand 1947 Comunidad y sociedad Buenos Aires Losada 1887 NOTE S 1 Get lio Dorneles Vargas 19 avril 1882 24 ao t 1954 a conduit la R volution de 1930 qui mit fin la Vieille R publique Il a men une politique nationaliste autoritaire et fascisante O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 83 Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne Article in dit mis en ligne le 16 d cembre 2013 Angeliki Koukoutsaki Monnier Angeliki Koukoutsaki Monnier est ma tre de conf rences en sciences de l information et de la communication l Universit de Haute Alsace Mulhouse Elle est membre du Centre de recherches sur les m diations CREM et membre du comit de r daction de la revue Questions de communication Ses travaux portent sur la construction symbolique des identit s collectives et le r le des communications Plan Introduction Probl matique et hypoth se les enjeux d un d tournement d usage La communaut virtuelle en tant que r seau d territorialis promesses et limites Les affordances du dispositif ou comment la technique reconfigure la discussion Paroles ouvertes en attente de r ponse Actes de langage Dire la Gr ce Curation des contenus et construction identitaire du soi num rique Les
234. nanotechnologies et c la MSHS Toulouse th matique risques environnements vuln rabilit s L auteure a t coordinatrice scientifique des deux premi res op rations et participante de la troisi me Les r sultats synth tiques pr sent s dans ce texte s appuient sur la participation directe des r unions publiques notamment le d bat public CNDP qui s est tenu en 2009 2010 des s minaires interdisciplinaires d di s au th me des nanos ainsi que sur des entretiens men s en 2010 2011 aupr s de chercheurs et d acteurs associatifs sur les sites grenoblois et toulousain O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 119 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science DE LA THEMATIQUE DES RISQUES A LA THEMATIQUE DE LA RECHERCHE Les nanos un th me sp cifique Bien que la mise en cause des nano activit s s inscrive dans l exp rience sociale des risques techno industriels nucl aire amiante OGM des sp cificit s inh rentes leur d veloppement expliquent en partie l volution op r e par la contestation civique Papilloud 2010 Une particularit essentielle des nano activit s est d embrasser un ensemble non restreint d activit s s tendant de la production industrielle de mat riaux la surveillance des comportements en passant par les
235. nant de ne pas prendre acte de la massification des usages coop ratifs collaboratifs voire communautaires sur Internet due l apparition et au d veloppement de plateformes sociotechniques de mise en relation d un nouveau genre Ces derni res de plus en plus simples d utilisation int grant toutes les possibilit s multim dias dans une logique de convergence mettent disposition des usagers d s le milieu des ann es 2000 des outils de communication synchrones et asynchrones et rassemblent des internautes de mani re plus ou moins p rennes autours d int r ts communs Dans ce contexte le design communautaire s il a pu engager des questionnements de nature ergonomique se r sume de plus en plus au choix des contenus la r daction de chartes d utilisation et a leurs modalit s d application Les grands r seaux sociaux num riques et tout particuli rement Facebook ont fix la norme de mani re telle que le design communautaire autrefois cr atif se borne aujourd hui d finir une politique de community management Si cette normalisation interroge sur le quasi monopole d un acteur des industries du contenu sur une part crasante de ce qu on a pu pr senter la suite de Bernard Mi ge comme un espace public morcel elle fait tomber les barri res technologiques et multiplie de fait les espaces d changes en ligne et leur fr quentation Ainsi les interactions sociales dans les RSN R seaux Sociaux Num riques
236. nautaire sont tout simplement oppos es au projet de num risation parce qu elles ne voient aucun avantage technique pour la radiodiffusion br silienne en g n ral si ce n est celui de multiplier l espace r serv aux radios commerciales au d triment des communautaires aussi bien en FM qu en AM L autre mconv nient repr sent par la technique num rique pour les radios communautaires est son co t exorbitant qui rend l acquisition du mat riel n cessaire au montage et la maintenance difficilement accessible Pourtant si la technologie ou du moins son usage mauvais escient repr sente un danger pour la survie des radios communautaires c est aussi de la technologie que peut venir leur salut Plusieurs radios communautaires ont d ailleurs d j adopt des strat gies de diffusion mieux adapt es aux nouvelles technologies et en phase avec les processus de globalisation et de convergence actuels Certames se sont dot es de version web tout en continuant mettre sur les ondes D autres devant les difficult s administratives ont tout simplement migr vers le Web et une troisi me cat gorie celles n es apr s l apparition d Internet a commenc mettre directement sur le Web et n ont pas d existence en dehors du cyberespace O Les Enjeux de l information et de la communication http Ww8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 79 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniqu
237. ncipes structurants que nous avons nonc s dans la charte Ce qui nous int resse dans le cadre de cet article est d adopter une posture r flexive sur notre r le au mus e du Louvre dans un contexte bien particulier la r ponse une commande manant d un march de prestation intellectuelle Comme on l a vu plus haut cette commande au d part classique d une institution culturelle vers un prestataire universitaire visait produire un document unique une charte ditoriale de la m diation avec une double vocation tout d abord celle d tre ce qu on nomme en SIC un fers symbolisant Qu r 1982 un ensemble de principes et de formes auxquelles peut se r f rer l ensemble des acteurs du Mus e ensuite de concr tiser et r affirmer le r le d un d partement et plus largement d un corps de m tiers des m diateurs Cette charte venait r asseoir la position d auteur partiel des m diateurs dans le Mus e au c t notamment des conservateurs 24 Or c est sans doute cette pluralit des enjeux li s la m diation en tant que champ de comp tences de m tiers et de concepts d ploy par des m diateurs et par des chercheurs en Sciences de l Information et de la Communication qui nous a amen s adopter une posture particuli re Pour bien comprendre le travail d ajustement du chercheur qui a t n cessaire nous d ploierons ici la panoplie documentaire mise en place pour arriver produ
238. nementale DEUX LOGIQUES SOCIALES DE LA COMMUNICATION L attitude des journalistes vis vis du participatif r v le deux logiques sociales de la communication en cours dans la presse congolaise Il s agit des logiques communicationnelles que nous appelons la communication r v rencieuse et la communication irr v rencieuse La premi re consiste en une d pendance assez prononc e de l information de presse vis vis des institutions publiques politiques administratives elle s exprime travers la mobilisation des sources dites officielles ou institutionnelles Dans cette logique l information est soit valorisante et promotionnelle soit distanci e elle souligne les probl mes et les conflits elle donne la parole aux protagonistes mais sans prendre parti soit engag e elle juge et prend parti Ruellan 2003 La seconde logique communicationnelle consiste plut t en une posture de d marcation de l information de presse vis vis des sources officielles elle s exprime par une attitude oppositionnelle protestataire l endroit des institutions tablies et mobilise les sources officieuses information licencieuse rumeur qu elle confronte parfois aux sources officielles Dans cette deuxi me logique l information est g n ralement engag e ou critique enqu te sur les sujets sensibles et d nonciation des dysfonctionnements institutionnels Ruellan 2003
239. nent de diff rentes disciplines sociologie sciences de l ducation etc plus rarement des sciences de l information et de la communication En SIC il faut cependant relever quelques recherches sur le sujet Guy Lochard 2006 Jacques Guyot 2007 Tristan Mattelart 2009 Christoph Vatter 2009 Les axes retenus pour traiter cette probl matique diff rent de mani re importante chez les chercheurs un des objectifs peut viser identifier les r ponses donn es par les m dias et les diverses institutions pour am liorer la prise en compte de la diversit Claire Frachon Virginie Sassoon 2008 un autre se focalise sur les productions et les attitudes journalistiques l gard du traitement m diatiques des minorit s ethniques Guy O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 52 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective Lochard 2006 p 25 Une tude qualitative peut conclure l effet caricatural et d valorisant d images montrant des repr sentants des minorit s ethniques Marie France Malonga 2008c Enfin mais la liste n est pas exhaustive l objet d une recherche peut s int resser aux m dias produits par les minorit s ethniques et destin s ces m mes minorit s Isabelle Rigoni 2010 Sur le plan m thodologique les approches varient un peu moi
240. ngues en langues vivantes Les sites par niveaux sont cartables pour le premier degr profs L pour les professeurs de lettres des lyc es pagestec pour l enseignement technologique Quant au caf p dagogique il ne porte pas de sp cialit de niveau ou de discipline et s adresse tous les enseignants O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 66 CORINNE ABENSOUR L autoproduction en dition scolaire Ou comment le geste de survie de quelques micro structures modifie la culture de l dition scolaire il existe une sorte de tronc commun On y trouve essentiellement un lieu d change de documents cours s quences travaux divers et g n ralement un annuaire de sites int ressant les enseignants de la discipline d Atabekian 2003 Les sites associatifs voluent en r pondant aux demandes des utilisateurs Il n y a pas chez les fondateurs de ces sites de projet de d veloppement et encore moins d ambition ditoriale Ces professeurs ne sont pas non plus anim s par des intentions militantes La dimension id ologique de leur d marche ne s est affirm e que plus tard partir de 2003 et elle a pris des formes diff rentes selon les associations Weblettres r guli rement attaqu par un collectif contestataire Sauvez les lettres qui s est constitu pour mener un combat politique contre le Minist re de l ducation nationale prend pr
241. nir de nouveaux processus de r innovations num riques L innovation doit pouvoir r pondre des gammes de besoins diff rents comme ceux de la personne g e de l l ve en difficult du malade du handicap Dans ce cadre les usagers doivent tre sollicit s de fa on intense et selon de nouvelles modalit s qui restent d finir Les nouvelles combinaisons d informations sont susceptibles d merger gr ce une nouvelle communication relation La communication relation et les usagers au sens de la sociologie des usages sont en effet au c ur d une logique susceptible de red finir de la fa on la plus efficace possible des combinaisons d informations notamment en dehors des entreprises Alors que le mod le du technology push domine tout le XXe si cle et reste encore pr gnant alors que les mod les d open innovation et de l user ont une importance croissante incontestable les possibilit s des r innovations num riques n ont pas encore t exploit es pour inclure et s appuyer sur la plus large partie possible d usagers celle qui n est pas incluse dans les techno users Il s agit d aller tr s au del de programmes consid r s comme d mocratiques car impuls s par les usagers en fait ce sont des techno users de fa on majoritaire Citons par exemple le programme Midata initi par le gouvernement Cameron en 2011 pour convaincre les entreprises de partager leurs donn es avec leurs clients et du mouvement lan
242. ns en raison des possibilit s plus restreintes li es ce type d tude car on retrouve souvent l utilisation d une approche comparative Lochard 2006 Mac 2007b Frachon Sassoon 2008 d une enqu te d ordre quantitatif Marie France Malonga 2000a Reynald Blion 2007 Eric Mac 2008c ou qualitatif Marie France Malonga 2008c Une approche chronologique ou historique permet aussi d identifier l essor pris par cette probl matique Anna Eriksen Terzian 2007 Isabelle Rigoni 2010 Magali Nayrac 2011 Le projet de recherche collectif Mediamigraterra dirig par Tristan Mattelart et financ par l Agence Nationale de la Recherche de 2008 2011 traduit de mani re significative l int r t scientifique accord cette th matique Il aborde la question des minorit s et plus sp cifiquement celle de l association M dias et migrations dans l espace euro m diterran en Ce projet a donn lieu un colloque international en 2011 et marque le prolongement d une recherche que l auteur menait d j pr c demment sur la question des diasporas et des nouvelles technologies Tristan Mattelart 2009 L objectif de l article publi en 2009 visait retracer de fa on critique l mergence progressive de ce champ les TIC op cit 2009 13 en se basant sur une litt rature cons quente publi e sur le sujet pour relever les apports et les limites de l utilisation des nouvelles technologie
243. ns le processus de convergence en cours Mais pas LA radio diffusion La pratique radiophonique production consommation circulation doit continuer et m me se renforcer en incorporant de nouvelles fonctionnalit s telles que texte image et plus d interactivit Elle n aura plus de forme d finitive ou statique Elle sera ce que l usager en fera Comment sera alors la communication communautaire de demain Nous ne le savons pas avec certitude Mais nous avons certainement beaucoup apprendre avec les pratiques communicationnelles des migrants Les mugrants sont de grands consommateurs de toute sorte de nouvelles techniques de communication D autant plus que ces moyens n ont jamais t aussi banalis s popularis s d mocratis s et incorpor s dans la vie quotidienne Ph nom ne contemporain qui ne doit pas tre r duit un quelconque d tail instrumental mais plut t appr hend en tant que mutation d ordre cognitif m me de modifier la perception du monde et du r el de la part de l usager de ces nouvelles technologies Nous assistons par ailleurs un fort d veloppement des m dias communautaires parfois m me segment s au sein des groupes de migrants La transformation cependant ne se limite pas au nombre de supports de communication communautaire mas a trait aussi son ad quation aux nouvelles technologies En outre cette v ritable pl thore de m dias communautaires est tr s souvent le fruit de volont
244. ns les activit s de production et de diffusion de l actualit s est traduit entre autres par l hyper textualit la multi modalit et l interactivit de l information de presse Deuze 2003 ce constat est encore loin d tre une r alit au niveau de la presse congolaise Les D p ches de Brazzaville ne diffuse encore qu une information bas e sur le texte et l image fixe alors que son site Internet annonce toujours l ouverture imminente d un acc s libre aux s quences sonores et vid o En fait ce journal est une publication d une agence d information l Agence d Information d Afrique Centrale ADIAC Le contenu de son dition papier n est qu une s lection de diff rents articles pr alablement mis en ligne la veille sur le site Internet d ADIAC et dont l acc s est r serv aux abonn s comme l affirme un responsable de l quipe de r daction Quand ils les journalistes envoient les articles chez le webmaster chez lui c est instantan d s qu il re oit il la information balance et la met d j en ligne Or la m me information dans l dition papier va sortir demain Le traitement de l information reste ainsi le m me sur les deux supports papier et num rique puisque la m me information mise en ligne sera reprise pour le journal papier sans modification aucune tout comme on a pu le constater au d but des pratiques d criture en ligne dans la presse quotidienne fran
245. ns politiques une concurrence dont l enjeu consiste dans la conqu te du pouvoir sur l tat afin d imposer leur propre principe l gitime de vision et de division du monde social Bourdieu 2000 p 63 64 Pour ce faire les acteurs de l action gouvernementale qui ont d j conquis ce pouvoir sur l tat supportent mal l intrusion des adversaires politiques et des publics profanes dans l espace m diatique qu ils veulent bien contr ler pour n y faire circuler que leurs propres id es forces c est dire des id es qui donnent de la force en fonctionnant comme force de mobilisation Bourdieu 2000 p 63 Aussi les acteurs de l action gouvernementale n h sitent ils pas rappeler les journalistes l ordre d s lors qu ils se plaisent publiciser les ragots de la rue ou tout autre discours oppositionnel contestataire vis vis de la classe politique au pouvoir Ce qui conduit une forte tendance la monopolisation de la relation presse publics par les acteurs du champ de l action gouvernementale D o cette prudence remarqu e vis vis des dispositifs sociotechniques d interactivit Autant dire que les logiques sociales de la communication mises en uvre dans les entreprises de presse congolaises sont bien fonction du cadre sociopolitique dans lequel elles voluent Il s agit la d ailleurs d un aspect li la caract ristique m me des industries de la cultu
246. nseignements et l aide la plus amicale de ceux qui sont ses sup rieurs au lieu d tre soit de fa on extr me sous la conduite et la coercition de ses chefs soit une autre extr mit laiss l abandon Cette coop ration proche intime personnelle entre le management et les hommes fait partie de l essence du management scientifique moderne Taylor 1911 Chapitre 1 notre traduction consult en ligne http www eldritchpress org fwt tl html Mais avec le d veloppement des syst mes d information et en particulier des ERP Entreprise Resource Planning ou PGI Progiciels de Gestion Int gr s durant la derni re d cennie la vision hi rarchique et m canique s affirme dominante et unidirectionnelle voir sur ce point Badillo et Bourgeois 2013 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 22 La th orie m canique de la communication Le concept de l information se situant dans une perspective m canique de la communication est initialement d velopp partir des travaux de l ing nieur Claude E Shannon 1948 Dans le mod le de Claude E Shannon un metteur envoie l information qui est ensuite achemin e vers un r cepteur travers un canal d information Bien entendu l information peut tre distordue cause du bruit comme par exemple en raison d une mauvaise transmission travers le c ble ou le satellite Dans cette approche l
247. nt de fournir la connexion au voisinage des tarifs tr s bas En fait ils partagent leur propre connexion obtenue l galement aupr s d un fournisseur agr moyennant une mensualit qui varie entre 4000F CFA 6 10 et 5000F CFA 7 63 par souscripteur Toutefois l abonnement une somme forfaitaire d environ 15000 F CFA 22 9 est requise aupr s de chaque souscripteur parall le pour les frais dits d installation tout consid rer compar e aux tarifs excessifs 20000F CFA au minimum soit 30 53 des fournisseurs l gaux cette solution appara t nettement avantageuse pour les populations aux faibles ressources en d bit des d bits extr mement faibles qu ils re oivent Circonscrite ses d buts quelques quartiers tr s pauvres cette activit lucrative pour ceux qui l exercent s est rapidement tendue pratiquement tous les quartiers et communes de la ville d Abidjan sans consid ration de niveau social Elle est en passe de devenir l une des principales activit s informelles du secteur des Tic PG a 2 PHENOMENAL ns ont b Du Jamais vu Yop City Recevez chez vous la connexion internet haut d bit 512kb s illimit 24h 24 seulement 5 000 frs oui 5 000 frs Pour plus de renseignements appeler 01 08 79 90 Kouassi Jean Michel 03 03 45 95 S ry Brice Fig 7 Exemple type de petite affiche publicitaire proposant des services in
248. nt elles manent et laquelle elles s adressent En plus d tre d s Porigine un m dia communautaire l coute des missions se faisait g n ralement en groupe cette technologie offre divers avantages on peut couter la radio tout en faisant autre chose la l g ret un poste radio transistor peut tre emmen o l on veut le faible co t c est l une des technologies les moins ch res au monde et done l une des plus populaires Pacc s diff rents types de contenus actualit s sports divertissement information la simplicit d usage aussi bien l mission qu la r ception elle s inscrit dans la tradition universelle de l oralit les dimensions subjectives le son tant l un des principaux vecteurs de notre motivit et de notre sociabilit affective etc C est probablement pour toutes ces raisons aussi que les pouvoirs centraux se sont rapidement aper us du potentiel r volutionnaire des radios communautaires et qui ont tr s vite entrepris de multiples strat gies politiques juridiques et conomiques pour contrecarrer leur diffusion ou pour les d tourner de leur mission originelle Au Br sil ce n est qu en 1998 qu a t finalement promulgu e une loi instituant le Service de Radiodiffusion Communautaire sonore en modulation de fr quence qui autorise ou plut t limite une puissance maximale de 25 watts et l usage d antennes de moins de 30 m tres Et malgr la faiblesse de la port e
249. ntes car elles datent des ann es 2000 et proviennent majoritairement de la sociologie peu des sciences de l information et de la communication SIC discipline o s inscrit ma recherche La jeunesse de ces travaux rencontre une autre difficult m thodologique Particle 1 de la Constitution de la Cinqui me R publique emp che toute statistique ethnique rendant ainsi difficile une analyse quantitative ou une approche comparative entre la r alit sociale et la repr sentation de la diversit la t l vision L objectif de mon tude vise ainsi identifier les moyens mis en place l tranger et en France pour analyser la repr sentation des minorit s ethniques la t l vision de mani re officielle et recevable par les diff rentes instances institutionnelles Les r sultats de cette recherche permettent d identifier les probl matiques relatives la repr sentation des minorit s la t l vision fran aise et de situer la France par rapport certains de ses voisins VOLET SCIENTIFIQUE ET METHODOLOGIQUE Mener une recherche sur la repr sentation de la diversit la t l vision fait appara tre deux faits majeurs dans le domaine de la recherche scientifique en France les tudes men es sur la repr sentation de la diversit dans les m dias ont pris de l ampleur dans les ann es 2000 Marie France Malonga 2000a Guy Lochard 2006 Eric Mac 2006a 2007b 2008c 2009d Magali Nayrac 2011 etc et provien
250. ntion CIFRE d une travail de recherche sur les enjeux communicationnels des SACI de patients et d accompagnants touch s par le cancer ou les maladie inflammatoire LABEX LIPSTIC du projet de recherche Villes en Transition le cas du quartier de la Fontaine d Ouche Dijon financ par le programme MOVIDA du Minist re de l Ecologie du D veloppement O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 40 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante community builders se demandent comment faire en sorte que les usagers s engagent dans l interaction en ligne De l activit communicationnelle que ces interactions produiront d coule le succ s de la strat gie de communication l origine de l instrumentalisation du dispositif sociotechnique Si tous les acteurs s accordent sur la n cessit participative les m thodes visant provoquer cette participation sont encore construire La participation un dispositif communicationnel rev t diff rentes formes On peut mentionner tout d abord l inscription au site ou la page communautaire pour acc der aux d bats Ensuite la participation se manifeste dans l intervention discursive sous forme d une proposition crite d une question ou d une r ponse une question Nous pouv
251. o elle pose justement la question de comment repr senter autrement l information et ses acteurs La pr sentation d une information internationale diffus e 24h sur 24 et 7 jours sur 7 rencontre cependant des limites d s qu on l aborde avec une analyse de contenu En effet d apr s l auteur se pose le risque d offrir une vision fran aise de l actualit et de continuer pratiquer la tradition jacobine de lecture d un v nement Cabedoche 2007b 344 Plusieurs critiques l encontre des m dias transnationaux maillent son tude et soulignent le poids des majors occidentaux impliquant une r duction qualitative dans la repr sentation des espaces non occidentaux et dans celle des trangers Certains territoires ne sont couverts par la presse transnationale que dans des circonstances exceptionnelles ce qui prive l envoy sp cial dans l urgence des pr requis n cessaires au difficile chemin de la connaissance La construction de l trang it se d veloppe parfois par sa seule r sonance vis vis des enjeux nationaux int gr s par les reporters mobilis par l attention la communaut internationale que forment les r sidents occidentaux Cabedoche 2007b 349 Par circonstances exceptionnelles l auteur renvoie notamment aux v nements qualifi s des plus n gatifs possibles Cabedoche 2007b ibid et habituellement trait s dans les m dias lorsqu ils permettent d
252. obal ne peut tre revendiqu par une seule des parties Le Marec 2002 Il s agit donc de s interroger sur un travail de co construction du sens donn la m diation et s ncarnant dans un objet particulier la charte ditoriale de la m diation En effet il a t question de concevoir travers cet objet la fois une conceptualisation des formes de m diation amenant produire un document de r f rence g n ral et une r flexion sur les formes de m diation l gard des acteurs du Mus e en d autres termes une m diation des m diations Le chercheur qui produit cet objet particulier est amen lui m me adopter une d marche de m diation pour trouver en quelque sorte un langage commun et surtout des outils partageables susceptibles de faire le lien entre les approches des deux cat gories d acteurs acad miques et mus aux impliqu s dans le processus de travail Ce constat initial et essentiel entra ne deux d placements que l quipe a compris et int gr la strat gie de recherche progressivement sans en avoir initialement une conscience claire D une part on sort clairement de la logique du produit ou du livrable dont les chercheurs seraient les seuls auteurs et dont on pourrait mesurer a posteriori la conformit avec la commande au b n fice de l laboration dialogu e d un dispositif de m diation qu doit int grer les savoirs produits par la recherche 20 D autr
253. oche de Norbert Wiener voir notamment son livre de 1954 permet de prendre en compte les effets de feed back dans tout processus communicationnel Paul Lazarsfeld d s les ann es 1940 met en lumi re l importance du contexte il montre que les votes des individus lors des lections sont Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 24 beaucoup plus influenc s par leur contexte social que par l impact des m dias Par la suite des auteurs comme Tamar Liebes et Elihu Katz 1990 montrent comment les contenus des m dias sont r ceptionn s et interpr t s par les r cepteurs Le m me message est re u de fa on diff rente selon les caract ristiques du r cepteur Comme pour le sch ma interactif de l innovation les m canismes sont interactifs L approche de l cole de Palo Alto va encore plus loin avec la prise en compte d une logique syst mique en rupture avec l approche m canique de Claude E Shannon Il appara t clairement que ce courant r fute le mod le m canique et lin aire ECR que nous avons expos pr c demment En effet dans la mesure o les hommes communiquent en permanence Paul Watzlawick l un des principaux repr sentants de l cole de Palo Alto propose une approche syst mique insistant sur les relations humaines Il introduit au c ur de son analyse la communication relation Selon Paul Watzlawick 1978 la communication est principalement
254. oci t vol 5 n 2 3 2 semestre 2011 1 semestre 2012 pp 49 67 Norro Michel 1998 conomies africaines Analyse conomique de l Afrique subsaharienne Bruxelles De Boeck Universit 2 dition Ossama Fran ois 2001 Les nouvelles technologies de l information Enjeux pour l Afrique subsaharienne Paris L Harmattan Solow Robert Merton 1956 A Contribution to the Theory of Economic Growth The Quarterly Journal of Economics Vol 70 No 1 Feb 1956 pp 65 94 http faculty lebow drexel edu LainczC cal38 Growth Solow_1956 pdf Tidiane Dioh 2009 Histoire des t l visions en Afrique noire francophone des origines nos jours Paris Karthala Tour A 1985 Les petits m tiers Abidjan l imagination au secours de la conjoncture Paris Karthala Zysman John amp Newman Abraham 2006 How revolutionary was the digital revolution National responses market transitions and global technology innovation and technology in the world economy A BRIE ETLA Project en ligne http brie berkeley edu ETLA 20Brief 20Release pdf Autres articles Cohen S et Zysman J 2001 Entretien L aube d une re nouvelle dossier La soci t du savoir L impact des nouvelles technologies sur la vie quotidienne l conomie l ducation la formation la d mocratie Sciences humaines hors s rie n 932 mars avril mai 2001 p 34 35 Loukou Alain Frangois 2008
255. ode de production conqu te de nouveaux march s g ographiques approvisionnement travers de nouvelles sources de mati res premi res ou de biens semi manufactur s mise en place d un nouveau management dans l industrie Tout au long du XXe si cle l approche Schumpeterienne de l innovation s est impos e ou tout au moins une approche simplifi e de l analyse de Schumpeter mettant l accent sur les aspects technologiques des innovations Ce mod le du technology push a t d fini par Joseph A Schumpeter travers deux versions Dans la premi re version Schumpeter 1912 les entrepreneurs agissant au niveau d entreprises plus ou moins familiales sont les acteurs de l innovation tandis que dans la seconde version du technology push Schumpeter 1942 les acteurs de l innovation sont principalement les ing nieurs des d partements recherche d veloppement de grandes entreprises Dans le cadre de ce mod le les nouveaux produits ou nouveaux services sont con us et d velopp s dans les d partements de recherche d veloppement avec la distinction classique entre la recherche de base la recherche appliqu e et le d veloppement exp rimental comme le d finit le manuel de Frascati OCDE Apr s la phase de recherche d veloppement les biens sont produits tandis que la promotion et la vente sont assur es par les services du marketing et finalement le consommateur ach te les nouveaux produits ou services Dans les ann es 1980 l
256. ogiques et leurs applications des revendications centr es sur l exigence d une participation civique l laboration des programmes et des politiques de recherche En interrogeant de fa on renouvel e la l gitimit de l activit de recherche ces mouvements se d marquent de ceux qui au cours des ann es 1960 1970 critiquaient le mode de fonctionnement de la sph re de la recherche ainsi que le r le et la place de la science en soci t Bensaude Vincent 2003 Debailly 2010 De ce point de vue le d veloppement r cent des nanos nano sciences nano technologies nano activit s industrielles se pr sente comme une tape nouvelle de la mise en public des risques Le th me des nanos largit le mouvement civique de mise en cause de la science et pose la question de la d finition des orientations de recherche de fa on g n ralisante d passant des revendications ant rieures le plus souvent restreintes des pans de recherches ou des d veloppements scientifico techniques bien identifi s comme c est le cas pour les OGM et les recherches sur le vivant par exemple Bonneuil 2004 Gaudilli re et Bonneuil 2001 Jusqu au tournant des ann es 2000 bien que les avanc es scientifiques soient explicitement int gr es aux d bats les mobilisations associatives interrogent avant tout les politiques technologiques et ou les changements techniques Mi ge et Vinck 2012 Avec les nanos la r flexi
257. ogressivement conscience des r sistances que suscite sa pr sence sur Internet et de la coh rence p dagogique des contenus qui sont mutualis s par son interm diaire Na t ainsi une identit autour de la promotion des p dagogies actives et de l utilisation des TICE dans l enseignement Pour S samath la nature de l engagement est diff rente Ces professeurs de math matiques n affirment pas leur diff rence par des choix p dagogiques clivants s av rant m me plut t traditionnels dans leurs propositions Leur combat est celui du libre Ils vont mettre en ligne des manuels t l chargeables gratuitement et n utiliser la co dition avec des diteurs priv s que pour financer cette politique rejoignant en cela une fonction critique et militante pr sente dans bon nombre de pratiques d autoproduction Kafai et Peppler 2011 N s de sites personnels d enseignants qui se sont progressivement f d r s les collectifs ne rencontrent pas dans leurs d buts le soutien de l institution scolaire Le Minist re de P ducation nationale a en effet mis en place des sites acad miques qui ont les m mes objectifs que les sites des collectifs d enseignants informer les professeurs et leur fournir des contenus p dagogiques L institution n entend donc pas encourager des initiatives individuelles d autant plus qu elle ne peut pas les contr ler Non seulement le Minist re a t pris de vitesse par les collectifs pr sents d s 1
258. ole de communication de l Universit F d rale de Rio de Janeiro UFRJ Plan de l article Fonctions et fonctionnalit s Sens de la communication et communaut de sens Radios et communaut s en devenir Globalisation Tic et migrations Consid rations finales R f rences bibliographiques R SUM L objectif de l article est d une part d appr hender la question des radios communautaires et de la communication communautaire en g n ral partir de leur finalit sociopolitique et d autre part de les situer dans le cadre techno civilisationnel global et transnational actuel Ceci afin de mieux en comprendre la structure et de pr voir les mutations et les adaptations possibles et ou n cessaires pour la r novation et la survie de l id al philosophique qui anime et sous tend la pratique communicationnelle communautaire en g n ral et radiophonique en particulier Encore qu il ne s agisse pas d une tude de cas stricto sensu l analyse d velopp e s appuie directement sur l exp rience br silienne et s en inspire pour la formulation des th ses d fendues Mots cl s Communication communautaire radiodiffusion nouvelles technologies exp rience br silienne ABSTRACT The objective of the article firstly is to understand the issue of community radio and community communication in general from their socio political purpose And secondly to place them in the technocivilizational global and transnational framework
259. on d engagement via la communication est au c ur de nombreux discours de managers et de marketers Il s agit alors d engager le client dans le faire aimer ou dans le faire agir c est dire l engager dans une repr sentation positive envers un produit ou dans une prise d information suppl mentaire envers ce produit Sur le plan de la communication interne il faut engager le salari aujourd hui le collaborateur dans la culture d entreprise le partage des connaissances une d marche qualit etc Un lien fort existe entre le principe d engagement et le d veloppement d une ing nierie symbolique Floris 1995 Dans le cadre d une politique de knowledge management l engagement sous entend pour les salari s sous couvert d une injonction au partage de connaissances une implication active visant la p rennisation de cette ing nierie symbolique Il en va de m me sur le plan de la communication externe o les marketers tentent d associer les clients la conception du produit ou du service qu ils consomment Ce travail du consommateur Dujarier 2008 est tr s visible sur les services 2 0 dans lesquels les internautes sont tout autant usagers que cr ateurs de contenus O reilly 2005 Comme l a montr Bernard Mi ge dans les ann es 80 la suite de J rgen Habermas la communication strat gique se propage toutes les activit s de la soci t qu elles soient marchandes ou non marchandes La c
260. on conceptuelle L activit de production de connaissances scientifiques telle qu elle est contrainte et institutionnalis e et les exigences se formant dans la soci t civile ne sont pas n cessairement conciliables Elles rel vent de deux espaces sociaux diff rents dont les op rations renvoient des modes de coordination h t rog nes processus de production et de validation des connaissances scientifiques sur laquelle p sent les contraintes syst miques d une part revendications universalisantes d autre part ne sont pas imm diatement superposables m me si les chercheurs s interrogent sur l usage et la mise en uvre de leurs r sultats et m me si les acteurs associatifs se servent de r sultats scientifiques pour nourrir leurs demandes A ce stade il convient donc de discuter l hypoth se envisageant que des rapports privil gi s entre chercheurs et soci t civile repr sentent un levier de la transformation des politiques de la recherche La nature des rapports entre le tissu associatif et le milieu de la recherche comme la capacit ou la volont des chercheurs de questionner leur propre activit p sent fortement sur les conditions de transformation de l action tatique dans ce domaine S il est question de co pilotage de la recherche par exemple autrement dit d un largissement de la participation des porteurs d enjeu la d finition des orientations de recherche les conditions d une convergence
261. on sur les d veloppements scientifiques est constitutive de la th matique elle m me L objectif de cet article est de montrer en quoi la th matisation publique des nanos constitue une volution dans le mode d inscription de la recherche scientifique en soci t et r v le une inflexion dans le processus de politisation de la science Dans ce texte la notion de politisation de la science ne renvoie pas la perspective classique de la r gulation de la science par la sph re du pouvoir et celle de l argent mettant en jeu les rapports de la science au politique et l conomique Pestre 2003 Pestre 2007 Elle se r f re plut t l id e d une volution des rapports entre la sph re de la recherche et la soci t civile qui figure l espace public de discussions travers des repr sentations associatives ou syndicales La notion de politisation de la science est donc entendue ici O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 118 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science comme un processus civique visant la d mocratisation des choix scientifiques par l int gration accrue et directe des citoyens aux d bats qui pr sident l orientation et aux choix scientifiques Cette exigence civique de d mocratisation au sens de l ouverture aux citoyens des lieux d
262. ongolaise soci t de l information TIC journalisme Congo presse africaine KEYWORDS Congolese press Information Society ICT journalism Congo African press PALABRA CLAVE prensa congole a Sociedad de la Informaci n TIC periodismo Congo prensa africano INTRODUCTION En tant que mani re d crire l actualit le traitement de l information appara t comme un des lieux d observation des mutations survenues dans la pratique du journalisme l re d Internet Au niveau de la presse occidentale par exemple l on assiste un traitement multi m diatique de l information Ce traitement consiste en la r alisation des crits d cran combinant texte image et son souvent non lin aire dans lequel le passage d une page cran une autre se fait en activant des zones d cran liens Ollivier 2007 p 263 Internet est en effet un concentr de techniques diverses relevant de disciplines diff rentes Mi ge 1997 p 168 Aussi l information trait e avec ce concentr de techniques devient elle une information en r seaux car concentrant en elle plusieurs autres techniques d criture du texte au son en passant par l image fixe et ou anim e la graphique la vid o etc Ce mode de traitement de l information s accompagne souvent de la segmentation des publics l interactivit de la relation entre les journalistes et les publics la diversification de l offre info
263. oni Catherine 2008 Les actes de langage dans le discours Th ories et fonctionnement Paris Armand Colin Latzko Toth Guillaume Serge Proulx 2013 Enjeux thiques de la recherche sur le Web p 32 48 in Barats Christine d Manuel d analyse du Web Paris Armand Colin Marcoccia Michel 2004 L analyse conversationnelle des forums de discussion Questionnements m thodologiques Les Carnets du Cediscor n 8 p 23 37 en ligne http cediscor revues org 220 Mattelart Tristan d 2007 M dias migrations et cultures transnationales Paris De Boeck Merckl Pierre 2004 Sociologie des r seaux sociaux Paris d La D couverte Merzeau Louise 2012 La m diation identitaire Revue fran aise des sciences de l information et de la communication n 1 en ligne http rfsic revues org 193 Proulx Serge Latzko Toth Guillaume 2000 La virtualit comme cat gorie pour penser le social L usage de la notion de communaut virtuelle Sociologie et soci t s n 32 2 p 99 122 en ligne http www erudit org revue socsoc 2000 v32 n2 001598ar pdf Sacriste Val rie 2007 Communication et m dias Sociologie de l espace m diatique Paris d Fourcher Saunders Robert 2011 Ethnopolitics in Cyberspace The Internet Minority Nationalism and the Web of Identity Lanham MD Lexington Books O Les Enjeux de l information et de la communication http w3
264. ons ajouter cette derni re le partage de fichiers multim dias Elle peut galement se traduire simplement par une activit de lecture passive des propositions m me si cette forme est souvent consid r e comme une non participation nuisible la construction du processus de socialisation lectronique C est particuli rement le cas lorsqu il est question de d mocratie participative o la figure du lecteur passif est souvent d pr ci e au profit d mission de commentaires du contributeur Si la g n ralisation de la participation active traduit une parole plus partag e et coll giale la lecture passive du contenu conversationnel d un SACI Service et Application Communautaire sur Internet nous appara t comme une forme de participation part enti re En ceci nous suivrons Michel Marcoccia lorsqu il crit qu une personne qui se contente de lire les interventions sans jamais participer au forum un lurker appartient quand m me au groupe de conversation dans la mesure o le cadre participatif sp cifique d un forum pr voit la lecture l insu comme forme de participation Marcoccia 2003 p 9 55 Il y a donc plusieurs niveaux de participation qu il conviendrait de cat goriser plus pr cis ment car ils d terminent un niveau d engagement diff rent La constitution du lien communautaire en ligne est au c ur de la probl matique de la participation dans la mesure o ce dernie
265. ons participent un nombre lev de chercheurs sensibilis s par les enjeux politiques et les effets soci taux de leurs recherches Top u 2007 D un c t les critiques visent la r gulation de la recherche par l Etat des fins politiques ou marchandes et de l autre elles questionnent la port e thique de la recherche Ces mouvements ne manifestent g n ralement pas de clivage ou de tensions entre les chercheurs directement concern s par ces travaux et le tissu associatif Ils en manifestent d autant moins que les exigences civiques se limitent essentiellement la demande d un d cloisonnement de la recherche visant des actions de vulgarisation de valorisation ou de diffusion de l information scientifique Pailliart 2005 De ce point de vue ces exigences sont relativement et paradoxalement compatibles avec le mod le du d ficit de communication selon lequel les contestations sont ramen es des craintes des inqui tudes provenant d une insuffisante in formation d une incompr hension de ce qu est la science M me quand s exprime l id e d une collaboration plus troite entre chercheurs et associations ou citoyens la coop ration est envisag e de fa on asym trique laissant aux chercheurs la d termination du degr et des modalit s d int gration de ces demandes dans leurs recherches Limit es ces op rations les d marches d ouverture des recherches ne sou
266. ons universitaires Le sociologue Herman Gray tablit un parall le sur le plan politique et m diatique pour tudier la repr sentation des Noirs sur les cha nes am ricaines Herman Gray 1995 Avec l arriv e du c ble et du satellite les principaux networks connaissent une baisse d audimat et recherchent de nouveaux march s conqu rir La population afro am ricaine consid r e comme la communaut la plus consommatrice de programmes t l visuels que le reste de la population am ricaine est au centre des pr occupations des op rateurs Les programmes sont ainsi modifi s pour mettre en sc ne selon l analyse de Herman Gray trois types de repr sentation de la population noire ceux qui sont int gr s dans le monde des Blancs Julia Room 222 les Noirs aux prises avec les m mes problemes que les Blancs Family Matters Fresh Prince of Bel Air What s happenin Sanford amp Son et des programmes de transition sur le th me de la diversit en utilisant des shows o la culture afro am ricaine pointe les diff rences The Cosby Show Aux Etats Unis les principes politiques ont d termin dans une certaine mesure des changements effectifs pour la repr sentation Noirs la t l vision La recherche d Andrea Millwood Hargrave publi e en 2002 a consist en une tude de r ception audiovisuelle des programmes multiculturels ainsi qu l analyse du travail des professionnels de la radio et de la t l vision U
267. onstruction d une action collective efficace via O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 43 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante l engagement participatif des cibles de communications strat giques n est que tr s rarement remise en question L on peut voir aujourd hui par exemple dans le champ de l cologie et du d veloppement durable des collectivit s territoriales s interrogeant sur la meilleure fa on d engager leurs administr s dans des pratiques co responsables via l application en France des agendas 21 ou des principes participatifs d crits par le rapport du Comit op rationnel n 34 Sensibiliser informer et former le public aux questions d environnement et de d veloppement durable dans le cadre du Grenelle de l environnement Au plan national le d bat sur la transition nerg tique et son espace contribuer http www transition energetique gouv fr les idees poursuit cet objectif La participation au d bat est sollicit e par les pouvoirs publics Cette consultation si elle r pond parfois a certaines exigences habermassiennes comme celle d une discussion raisonnable et raisonn e ne peut s extraire de la pr gnance du pouvoir politique qui la met en place Le manque de lisibilit du r
268. os es par les pouvoirs publics la radiophonie communautaire a d j et d finitivement conquis ses lettres de respectabilit aupr s du grand public et des intellectuels socialement engag s Pourtant il faut reconna tre que la bataille est loin d tre gagn e En plus de la lenteur des pouvoirs publics dans les proc s de r gularisation de radios en fonctionnement parfois depuis plus de 10 ans et en plus de la violence polici re endur e par leurs membres souvent sous la pression directe du lobby des m dias commerciaux il existe aujourd hui une nouvelle menace qui risque de condamner d finitivement les radios communautaires au Br sil Il s agit du projet de num risation de la radiodiffusion br silienne Cela semble paradoxal mais l option technologique en discussion au Br sil n est pas de bon augure pour la radiodiffusion communautaire L arr t minist riel 290 2010 qui institue le Syst me Br silien de Radio Digital SBRD n est pas tr s pr cis sur le mod le qui sera adopt dans le pays Mais l on sait que les radios commerciales ont une nette pr f rence pour le HD Radio Iboc propri t de l am ricaine Ibiquity et ont d j commenc avant m me que la d cision finale ne soit prise s quiper de cette technologie Or d apr s les sp cialistes le mod le HD Radio Iboc ne laissera pratiquement plus d espace aux radios communautaires sur le spectre AMARC 2010 Les organisations de d fense de la radiophonie commu
269. ositifs de r seaux sociaux le nombre des comptes inactifs a galement augment Derek Hansen Ben Schneiderman et Marc A Smith 2011 p 129 montrent l existence d un mod le r current de participation pattern of participation au sein des groupes de discussion en ligne avec un noyau de quelques membres contribuant la majorit du contenu propos quelques membres p riph riques intervenant de fa on irr guli re et un grand nombre de consommateurs passifs lurkers lisant les discussions sans y participer Ces asym tries en mati re de fr quence de participation deviennent encore plus flagrantes lorsque l on regarde l origine de l ensemble des activit s interventions initiatives interventions r actives sous forme de r ponses commentaires et approbations qui composent le corpus tudi graphique 6 Parmi ceux qui lancent un fil de discussion le r le tr s important du participant n 44 semble incontestable ce dernier n est pas uniquement un lanceur tr s fr quent mais aussi un discutant impliqu qui poste souvent des commentaires sans recourir aux simples approbations Le r le important du participant n 38 qui est signalons le l un des g rants administrateurs de ce groupe est aussi noter avec moins d interventions initiatives il participe beaucoup aux discussions et exprime de temps en temps ses approbations aux contenus post s Son activit est dans ce sens sous tendue par son
270. ou de leurs usages Voir par exemple Robert Plana ancien responsable de programmes de recherche Les nanotechnologies une fili re entre promesses et interrogations Le Monde fr 10 04 2013 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 120 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science D mocratiser la science rupture ou confinuit D s les ann es 1960 la science et la technique sont analys es comme une id ologie incluant son r le politique notamment dans le d bat entre Marcuse et Habermas portant principalement sur la possibilit ou non d manciper les sciences et les techniques des contraintes bureaucratiques et mon taires Habermas 1990 Dans la soci t du risque Beck 2001 p 352 les sciences doivent passer des tests politiques Avant les ann es 2000 la mise en d bat public qui affecte certains pans de recherche issus des controverses internes aux OGM scandale du sang contamin ne conduit que de fa on relativement marginale une exigence d int gration civique aux choix scientifiques Dans cette perspective la cr ation des Boutiques des sciences dans les ann es 70 aux Pays Bas avec pour objectif de faciliter l acc s aux connaissances ou de r pondre des besoins de recherche formul s le plus souvent par des associations ou
271. ou destin s au public migrant Dans les faits c est la quasi totalit du paysage communicationnel communautaire qui a migr vers la toile et l a adopt e comme continuum d action centre de rayonnement ou d irradiation et mod le d nonciation Ce qui l mt gre dans la sph re m diatique transnationale et en fait ce titre l un des principaux supports de la transnationalit et du transnationalisme En v rit la communication communautaire locale si l adjectif est encore pertinent est d j en train de vivre le m me ph nom ne R appropriation des TIC par les usagers initiatives individuelles segmentation de l audience r verb ration transnationale etc R alit double tranchant qui en m me temps qu elle banalise les pratiques m diatiques communautaires risque de faire diluer le lien spatial et territorial local de la communaut Encore que l adoption de partenariats sociaux transnationaux rendus possibles gr ce aux moyens et strat gies de communication communautaire locale transnationale soient un important vecteur de d veloppement local et durable Que cela soit dans les r gions lointaines d Am rique latine d Afrique ou d Asie ce genre d initiatives est de plus en plus fr quent Natifs migr s originaires de la m me r gion et citoyens d autres parties du monde impliqu s dans l effort de d veloppement local uvrent et militent conjointement en faveur de causes qui sans les m dias transnationaux n aura
272. oyens Parce que quand on ouvre un site il faut carr ment une double r daction pour s occuper vraiment du site affirme un membre de la direction Ces propos confirment la fois la n cessit de la r organisation des ressources notamment l acquisition de nouvelles comp tences professionnelles et la restructuration des services r dactionnels La diffusion en ligne s accompagne en effet d une restructuration des services r dactionnels dans le cadre d un traitement multi m diatique de l information Matthien 2007 Cela implique la n cessit d une r organisation du structurel r dactionnel qui passe ici par l affectation de nouvelles ressources humaines acquisition de nouvelles comp tences professionnelles mat rielles ma s aussi financi res Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 8 Une technologie financi rement discriminatoire pour la presse congolaise Le traitement de l information g n r par l usage d Internet pose donc un probl me de comp tences au niveau des professionnels de la presse Car pour produire une information multi m diatique il faut acqu rir d autres comp tences techniques c est dire d autres savoir faire d autres mani res de faire mais aussi d autres supports de diffusion puisqu il s agit de passer du papier l cran Ollivier 2007 Le changement d criture implique ainsi un changement de
273. p CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique d contextualiser et se recontextualiser sans cesse ce qui est pr cis ment un moyen de concilier la permanence d l ments de grammaire avec la singularit des gestes cr atifs La propri t qu a l crit de d lier une relation de son contexte et donc de permettre de multiples auctorialit s celle l m me qui g nait Platon l adapte une relation la fois distanci e et dialogu e avec le terrain D s lors il est n cessaire de s interroger avant tout sur la polychr sie 21 du terme de m diation afin de bien saisir le travail d ajustement r alis pour ensuite aborder la nature des outils d ploy s ainsi que leur auctorialit L analyse portera donc d abord sur les textes produits pour d finir le cadre institutionnel de l action avant de se centrer sur la production documentaire r alis e De la m diation aux m diations une notion polychr sique Nous Pavons vu la m diation peut se d cliner selon plusieurs niveaux il faut partir de la fa on dont le terme m diation circule au sein du mus e du Louvre pour comprendre comment le concept des Sciences de l Information et de la Communication peut intervenir Un syst me de m diation est d fini par les textes institutionnels du Louvre comme un ensemble constitu de dispositifs et des contenus de m diations tels qu ils permet
274. parfois inversement Dans ces conditions le transfert dit lectronique d argent est dor navant la proc dure la plus utilis e parce que tr s fiable et de surcro t ultra rapide r sultat quasi instantan En effet dans les instants qui suivent le d p t de Pargent dans une agence pourvu qu il soit inform par t l phone voix ou SMS le destinataire peut imm diatement retirer l argent qui lui a t transf r en se rendant dans une agence locale Muni d une pi ce d identit il lui suffit de communiquer le num ro de transfert le code secret ainsi que le montant de largent qui lui ont t pr alablement communiqu s par l metteur A c t du g ant am ricain Western Union pionnier de cette proc dure en Afrique 3 d autres entreprises internationales ou nationales sp cialis es dans le transfert d argent Money Gram Money Express Express Union etc des banques des compagnies de transport interurbain se sont fortement investies dans cette activit en impl mentant des interfaces clients favorisant la collecte et le paiement d argent Plus r cemment m me des entreprises de t l phonie mobile cellulaire ont fait de ce produit ou service une forte valeur ajout e leurs activit s traditionnelles Le paiement par t l phone mobile quelle que soit la d signation qu on lui donne selon les pays et les op rateurs Mobile paiement ou M payement Mobile Banking ou M Banking SMS Banking Orange Money MTN Mob
275. peut le voir cette recherche concerne le mus e et elle suppose une prise en compte pr cise des exigences mus ographiques mais elle ne rel ve pas de la seule mus ologie Son int r t particulier tient au fait qu elle se situe la crois e d une approche des m diations de la culture des enjeux sociopolitiques de la circulation des savoirs et valeurs des dispositifs de communication en organisation et des enjeux communicationnels de la recherche en sciences humaines Selon nous l enjeu principal du projet ici d crit n est pas de produire une innovation de plus dans tel dispositif de communication ou dans telle m diation s miotique des objets ce qui se produit de fait mais O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 133 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique plut t de mettre l preuve une capacit du mus e intervenir dans une conomie politique de la circulation des objets et valeurs de la culture Bouquillion Mi ge et Moeglin 2013 jusqu quel point et sous quelle forme le mus e peut il avoir prise sur ces processus complexes et d pendant de multiples d terminations Dans un contexte historique politique et conomique o le mus e n est pas seul ma tre de la vie triviale des tres culturels Jeanneret 2008 il peut agir sur celle ci
276. ppelons le 975 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 98 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne 180 160 140 120 100 E Approbations 80 E Commentaires 60 40 20 0 Lu Lu inn 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 Graphique 7 L activit des non laceurs de discussions r ponses commentaires approbations En abscisse les participants en ordonn e le nombre des posts par cat gorie Qui sont ces participants qui font vivre le groupe D o viennentils Un bref calcul r v le que 78 de ceux ci sont des hommes 47 sur 55 pour les lanceurs de discussion et 30 sur 44 pour les autres cadres sup rieurs dans leur majorit selon les l ments fournis sur la plateforme Presque la moiti de ceux qui initient les discussions affichent une localisation en Gr ce graphique 8 Le monde anglo saxon notamment les tats Unis connu pour son nombre lev de migrants grecs Clogg 1999 occupe aussi une place relativement significative Quant ceux qui se contentent de participer sans initier de discussions graphique 9 leur r partition en termes d origine est un peu plus diversifi e mais la place occup e par les locuteurs affichant une localisation en Gr
277. pr sentation des minorit s ethniques dans les m dias belges Etude du Centre pour l galit des chances et la lutte contre le racisme Lochard Guy 2006 Les minorit s visibles dans les m dias Belgique Canada France Suisse M diamorphoses n 17 septembre 2006 pp 24 27 Mac Eric 2006a Ne pas quantifier ne pas nommer L impossible lutte contre les discriminations dans les programmes de la t l vision fran aise in N Gu nif Souilamas La R publique mise nu par son immigration La Fabrique Mac Eric 2007b Comment mesurer les discriminations ethnoraciales la t l vision Une comparaison internationale p 241 264 in Rigoni Isabelle dir Qui a peur de la t l vision en couleurs Montreuil Aux Lieux d Etre O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 60 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective Mac Eric 2008c Les repr sentations de la diversit dans les programmes de t l vision rapport pour le CSA Mac Eric 2009d Mesurer les effets de l ethnoracialisation dans les programmes de t l vision limites et apports de l approche quantitative de la diversit R seaux vol 27 157 158 2009 pp 237 265 Malonga Marie France 2000a T l vision fran aise et int gration Pr sence et repr sentation des
278. priment facilement les diverses communaut s Une telle conception de la repr sentation des diversit s s est prolong e tr s t t dans la politique audiovisuelle du service public britannique contrairement la France Le Conseil Sup rieur de l Audiovisuel CSA s y r f re pour voquer les dispositions mises en place l tranger en citant notamment L Independant Television Commission TTC qui a adopt des dispositions concernant l emploi et l galit des chances au sein des cha nes entre personnes de diff rents groupes ethniques Lettre du CSA n 172 avril 2004 Pour la programmation l ITC incite les diff rents responsables faire en sorte que les personnes issues des minorit s ethniques apparaissent dans la programmation g n rale L tude men e par Andrea Millwood Hargrave en 2002 sur la t l diffusion du multiculturalisme souligne que les diff rents op rateurs ont conscience de l importance repr sent e par une programmation mettant en sc ne des minorit s ethniques et conclut une sensible am lioration Television research which tracks the levels of representation of minority ethnic groups on screen has shown slow progress over the years Andrea Millwood Hargrave 2002 p 9 D autres initiatives ont t impuls es pour am liorer la repr sentation des minorit s dans les m dias audiovisuels la t l vision mais aussi la radio avec notamment la cr ation de Creative Diversity Network CDN e
279. qu es plus avant un terrain d observation privil gi de cette dynamique La communication engageante et instituante sollicit e sp cifiquement sur la question environnementale Bernard 2007 2010 se pr sente comme l une des seules r ponses structur es dans le champ des SIC pour questionner la participation tout en pr conisant des proc dures destin es stimuler cette derni re et r pondre ainsi la demande sociale Elle subsume en un sens l ensemble des recherches actions men es aujourd hui en SIC Ayant choisi une posture similaire via le projet de recherche Vet MOVIDA nous sommes donc amen s nous prendre position face aux perspectives ouvertes par cette th orie mergente Partant du constat d une crise de la d mocratie repr sentative et d un affaiblissement des pratiques d mocratiques citoyennes Fran oise Bernard propose une th orie qui dans sa dimension normative vise r pondre aux urgences cologiques sanitaires et culturelles les trois champs d intervention des chercheurs en communication engageante et instituante en persuadant les citoyens de s engager dans des conduites r pondant ces urgences L engagement co citoyen que pr voit cette th orie d passe l injonction participative propre au d veloppement durable et aux principes de la d mocratie environnementale Pour les th oriciens de la communication engageante et instituante O Les Enjeux de l information et de la communication
280. ques Par rapport au cadre architectural de Pyramide qui d finit enveloppe formelle de la marche en avant la charte de la m diation vise cr er une dynamique de repr sentation de sens et de choix L enjeu est la cr ation d un espace pratiqu Certeau 1990 Le parti pris de d couper le mus e en parcours et en p les d finit une logistique d espaces associ e une grammaire d entit s parcours points de ponctuation unit s de taille variable Certains espaces sont fortement individualis s par exemple le hall situ sous la pyramide de Pei qui constitue un espace de pr sentation du projet mus al dans sa coh rence D autres sont plut t sp cifi s par leur place fonctionnelle qui caract rise une s rie zones points d accueil relais s quences mus ographiques 15 Dans la mesure o l approche globale des dispositifs privil gie la marche en avant imp ratif de lisibilit et de coh rence s impose au syst me g n ral de la communication toutefois seule la singularit des uvres et des savoirs peut donner sens localement chaque parcours et chaque choix m diatique La clart d une d marche et d un discours du mus e d un c t de l autre la pertinence d une proposition d exp rience de visite sont les deux p les entre lesquels se d ploient les multiples tapes d un choix subjectif individuel ou collectif Une po tique entre grammaire et geste cr ateur Effectuer ces constat
281. ques remise en cause de certaines substances chimiques sources de risques majeurs ou de pollution La complexit de la situation au sein de la recherche laquelle s ajoute l tendue des domaines scientifiques concern s impose aux associations de reconsid rer les modes d articulation entre la sph re de la recherche et la sph re civique et la fa on dont les groupes civiques pourraient se constituer comme une partie prenante des d veloppements scientifiques Dans ce contexte l id e d intervenir plus en amont dans le choix des orientations de recherche et de fa on plus g n ralis e conduit les diff rents groupes civiques engager une r flexion sur le renouvellement des processus de d mocratisation des politiques scientifiques L enjeu pour les associations confront es aux annonces politico industrielles relatives aux d bouch s et aux applications est de d passer le d bat sur la r gulation de la science par le syst me pouvoir et monnaie et de l tendre des revendications visant transformer l institution scientifique et les politiques de recherche Aux contraintes que le pouvoir politique et le march font peser sur le d veloppement de la recherche les r flexions publiques et civiques int grent le dessin des conditions d une implication directe des composantes de la soci t civile dans l laboration des politiques de recherche La mise en question de la science port e par
282. qui auraient pu accueillir du contenu p dagogique se sont enlis s dans des logiques de validation et de contr le qui les ont rendus inattractifs Leur cloisonnement g ographique s est par ailleurs av r tre un non sens dans un espace ouvert comme le web Impuissants recueillir les contributions des professeurs les sites acad miques par leurs limites ont provoqu lessor de collectifs d enseignants ind pendants qui ont transform de simples sites personnels en portails de plus en plus fr quent s Mais ce succ s des sites des collectifs d enseignants Sesamath Weblettres Clionautes n est pas la seule cause de leur volont de s autoproduire En effet au del d une notori t consid rable et de la reconnaissance de leurs pairs ces associatifs ont rencontr des difficult s importantes li es l absence de moyens financiers et pour certains d entre eux Weblettres Clionautes au nombre tr s limit des personnes impliqu es dans le projet et disponibles pour l accompagner dans la dur e Face l absence de subventions ces professeurs ont cherch s autofinancer et la production de supports p dagogiques payants est apparue comme la seule voie possible pour faire face aux besoins de leurs structures se professionnaliser p renniser l activit conform ment au processus de glissement vers un positionnement hybride qu a d crit Sophie No l au sujet des diteurs britanniques engag s contraints
283. r Textes et lectures dans les collections au mus e du Louvre enqu te qualitative conduite aupr s d un chantillon al atoire et raisonn de visiteurs du mus e Rapport d tude Laboratoire Culture et communication pour la Direction des Publics du Mus e du Louvre Jeanneret Yves 2011 Where is Monna Lisa et autres lieux de la culture Paris Cavalier bleu Jeanneret Yves 2008 Penser la trivialit la vie triviale des tres culturels Paris Herm s Jeanneret Yves 2004 Une monographie polyphonique le texte de recherche comme appropriation active du discours d autrui Recherches en communication n 27 p 57 74 Jeanneret Yves Depoux Anneliese Luckerhoff Jason Vitalbo Val rie Jacobi Daniel 2010 Written Signage and Reading Practices of the Public in a Major Fine Arts Museum Museum Management and Curatorship n 25 1 p 53 67 Jeanneret Yves Mee s Nicolas 2011 Dir Que faisons nous du texte Paris PUPS Lambert Fr d ric 2007 L criture en recherche Paris Parcours Le Marec Jo lle 2002 Situations de communication dans la pratique de recherche du terrain aux composites Etudes de communication n 25 p 15 40 Le Marec Joelle 2002 Ce que le terrain fait aux concepts vers une th orie des composites m moire pour l habilitation diriger les recherches Universit Denis Diderot Le Marec Joelle 2007 Publics et mus es la confiance prouv
284. r de s minaires etc L information servie aux publics est un discours laudatif vis vis de ces acteurs politiques et associatifs c est information institutionnelle c est dire celle qui relate en encensant la vie et le fonctionnement des institutions publiques politiques nationales et internationales La critique et les opinions contradictoires sont en effet consid r es comme des facteurs ayant entra n la soci t congolaise dans des affrontements arm s le discours est donc l apaisement Le discours m diatique pouse les vis es des id ologies unitaire et pacificatrice Les journaux s inscrivant dans cette logique ont une attitude la fois r serv e et prudente vis vis du participatif ils disent ne pas vouloir s en servir par prudence cause de son caract re contestataire vis vis des institutions tablies La communication irr v rencieuse c t de cette logique de communication m diatique voqu e ci dessus on retrouve des journaux dont les pratiques professionnelles renvoient plut t une posture d irr v rence vis vis des institutions tablies Certains d entre eux se d finissent m me comme une presse d opposition C est le cas de La Rue Meurt que ses animateurs d finissent comme un journal d opposition tout ce qui n est pas normal que a soit de la soci t que a soit du pouvoir La plupart de ces journaux s illustrent par la publicisation d une information
285. r e et impose ses propres r gles de communication les messages ne sont visibles qu travers leur d but l ensemble d un message long tant affich uniquement lorsque et si l internaute clique dessus les liens URL sont signal s graphiquement les messages les plus r cents d filent sur la premi re page accentuant par l l impression d un flux sans d but ni fin le choix de l administrateur figure gauche L organisation de la page cran rappelle quant elle la hi rarchisation instaur e entre interventions initiatives qui figurent en haut de la page et interventions r actives qui suivent plus bas bien qu tant plus r centes Comme dans une situation de face face en revanche une discussion en ligne peut impliquer diff rents types d intervenants Erving Goffman 1987 p 15 distingue les participants ratifi s des locuteurs non ratifi s qui ne font qu entendre par inadvertance ou non qu on les y ait ou non encourag s Dans la r alit du dispositif technique qui nous int resse ici tableau 1 les r les peuvent tre davantage nuanc s selon le degr d engagement des participants On peut dans un premier temps distinguer les locuteurs qui s engagent dans la plateforme en position initiative ou r active On considere l engagement des derniers fort tandis que celui des premiers tr s fort dans la mesure o les d clarations provoquent tandis que les r ponses sont provoqu es Goffman i
286. r est la fois la cause et la cons quence de cette participation en ligne Sans participation le lien est impossible puisque les non usagers ne peuvent prouver ce que les psycho sociologues nomment le sentiment d appartenance Et sans la perspective d une quelconque appartenance un collectif l usager ne s engagera pas dans l interaction LA DEMOCRATIE ENVIRONNEMENTALE EN LIGNE L INJONCTION PARTICIPATIVE RENFORCEE Le d veloppement durable est tr s souvent affaire de ce qu Isabelle Pailliart nomme la communication territoriale L tude de la communication territoriale comprend Pidentification l analyse et la compr hension des discours produits par les lus les services des collectivit s la soci t civile du territoire ex les associations de quartier et les habitants Les TIC sont des vecteurs incontournables de la strat gie de communication d une collectivit territoriale et l tude de leur insertion sociale entre dans le champ de la communication territoriale Les possibilit s interactives d Internet sont mises profit pour la publicit vers les habitants mais galement pour mobiliser ces derniers dans des d bats suite de la note Durable de la Logistique et des Transports et qui vise a comprendre le r le des SACI dans la transmission de l information des connaissances et des bonnes pratiques li es la consommation co responsable O Les Enjeux de information et de la communication ht
287. r les acteurs de l action gouvernementale influe fortement sur l appropriation professionnelle des dispositifs d interactivit au niveau des journaux congolais c est parce que ces dispositifs sont porteurs d un contrat de conversation Granier 2011 Ce contrat de conversation s appuie sur une id ologie une vision des rapports humains et sociaux en affinit avec les mythes fondateurs d Internet tels que l horizontalit la r ciprocit la libert Pynson 2011 p 64 L horizontalit de la relation est bel et bien une caract ristique des interactions sociales promues par le mythe de la soci t de l information en s appuyant sur le type de relation ayant caract ris les pionniers de l internet qui se consid raient comme une communaut d gaux o le statut de chacun repose sur le m rite valu par les pairs Granjon 2001 p 11 La mise en uvre d une horizontalit de la relation dans les interactions sociales induit donc une remise en cause du mode de fonctionnement traditionnel de la soci t qui est plut t fond sur la verticalit de la relation qu implique la hi rarchisation des statuts r les et fonctions dans les diff rentes organisations sociales Et c est sous ce mode d organisation soci tale fond e sur la verticalit de la relation dans les interactions sociales que s inscrit le fonctionnement traditionnel de la presse Aussi la relation presse publics
288. rche permettent d identifier les probl matiques relatives la repr sentation des minorit s la t l vision fran aise et de comparer la France certains de ses voisins UNE COMPARAISON INTERNATIONALE SELECTIVE Trois pays sont g n ralement cit s comme des exemples ou comme des r f rences pour le traitement de la repr sentation des minorit s la t l vision le Royaume Uni les Etats Unis et le Canada Eric Mac 2007b Claire Frachon Virginie Sassoon 2008 Le mod le multiculturaliste de ces pays et les mesures politiques ou institutionnelles prises pour am liorer la repr sentation des minorit s dans les m dias en sont les principales raisons D autres pays comme la Belgique se distinguent par la richesse des travaux men s sur la repr sentation de la diversit dans les m dias Marco Martinellio 2006 Marc Lits Jo lle Desterbecq 2007 Si le Royaume Uni est souvent d sign comme un pays multiethnique c est principalement en raison de son histoire et de son pass colonial au cours duquel les mouvements de migration s intensifient surtout dans les ann es 1950 et 1960 Le Royaume Uni est consid r aujourd hui comme l une des soci t s les plus multiculturelles d Europe et Londres comme la ville la plus cosmopolite du monde Claire Frachon Virginie Sassoon 2008 p 27 La particularit du Royaume Uni r side aussi dans la reconnaissance et la promotion du multiculturalisme o s ex
289. re de l information et de la communication ICIC qui sont partout ancr es dans un cadre sociopolitique o elles concourent la vie politique la construction des territoires et des identit s Bouquillion Comb s 2007 p 13 Ainsi suivant l volution sociopolitique chaque soci t cr e ses propres logiques sociales de la communication qui sont effectivement li es cet ancrage sociopolitique des ICIC dont font partie les entreprises de presse et ce malgr d ventuelles injonctions technologiques venant d ailleurs et qui sont elles m mes porteuses de valeurs sociopolitiques propres aux soci t s qui les ont produites Cet aspect renvoie donc la perspective d ancrage social des techniques consistant replacer les objets et produits techniques nouveaux dans l volution des structures de m diation et des pratiques informationnelles et culturelles Mi ge 1997 p 162 En effet dans la majorit des milieux sociaux et professionnels o elles s ins rent les techniques accompagnent des mouvements en cours contribuant progressivement les renforcer ou les acc l rer mais plus exceptionnellement les amplifier brutalement dans des directions impr vues Mi ge 1997 p 169 C est ce processus d accompagnement des mouvements en cours que Bernard Mi ge 1997 appelle ancrage social des techniques Et la presse crite figure au nombre de ces champs professionnels de
290. re en Afrique lorsque quelqu un souhaitait apporter de largent un parent r sidant dans une ville plus ou moins loign e trois solutions principales s offraient lui soit il sollicitait la bienveillance d une connaissance qui se rendait opportun ment dans la localit concern e soit 1l effectuait un mandat poste soit encore il recourait aux services d une soci t de transport interurbain desservant la localit moyennant quelques frais de commission Cette derni re solution pratiqu e par de nombreuses soci t s de transport routier interurbain constitue en fait une activit informelle car elle n est pas officiellement d clar e Elle vient ill galement en appoint de l activit principale de transport De ce fait d ailleurs en cas de litige l exp diteur n avait aucun recours l gal pour esp rer recouvrer ses fonds Aujourd hui l av nement des Tic a totalement boulevers le mode de transfert d argent Au demeurant il convient de noter que le transfert d argent est une activit tr s d velopp e en Afrique O Les Enjeux de l information et de la communication http Aw3 u grenoble3 fi les_enjeux n 14 1 2013 Page 108 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s en raison de la d pendance financi re de nombreuses populations des zones rurales vis vis de celles des zones urbaines et
291. re se r v le humaniste et celui de l extr me gauche plut t isol Certains professionnels des m dias d plorent que l ethnicisation des discours relatifs aux minorit s ainsi que les cat gorisations r ductrices utilis es leur gard aient un effet performatif Ainsi si les m dias ont d velopp le th me de l immigration ou de la pr f rence nationale dans les ann es 80 ils les ont davantage orient s vers celui de l islam et des probl mes d int gration des minorit s dans les ann es 90 Bertrand Cabedoche propose une r flexion d ordre th orique et m thodologique au sujet des repr sentations de l alt rit et de ce qu il appelle l trang it par les t l visions transnationales Cabedoche 2005a 2007b Il d finit l trang it comme O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 53 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective la rencontre entre les strat gies de pr sentation de l Autre par un m dia transnational et les imaginaires d v nementialisation d espace de temps que l instance cible est cens e r et que l instance m diatique tente de reproduire par hypoth se dans des versions socialement acceptables Cabedoche 2005a 271 La cr ation de France 24 en 2006 est particuli rement significative dans la mesure
292. recent publication in France and institutional issues Some countries are cited as good examples for the research about representation of ethnic minority on TV including the United Kingdom the United States Canada or Belgium The results of this research identify the problems relating to the representation of minorities on French television and compare France to some of its neighbours Key words Representation minority television comparison international CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective Resumen La investigaci n sobre la representaci n de la diversidad en la televisi n frente a los problemas gemelos de su reciente aparici n que data de la d cada de 2000 en Francia y las barreras institucionales se encuentran en la realizaci n de estos estudios hacia delante Algunos pa ses son citados como buenos ejemplos para el tratamiento de la representaci n de las minor as en la televisi n incluyendo el Reino Unido Estados Unidos Canad o B lgica Los resultados de esta investigaci n identifican los problemas relacionados con la representaci n de las minor as en la televisi n francesa y comparar a Francia a algunos de sus vecinos Palabras clave Representaci n las minor as TV Comparaci n Internacionales INTRODUCTION En France les recherches men es sur la repr sentation de la diversit a la t l vision sont r ce
293. rence et cr ativit doivent tre eux m mes travaill s appropri s socialis s Le but des chercheurs en les proposant n est pas de donner des le ons aux acteurs des mus es mais de d velopper des ressources pour penser ensemble les exigences et les enjeux d un geste de m diation LA M DIATION DES M DIATIONS La mise en place de ces concepts m diateurs pour penser la m diation dans un espace complexe comme le Louvre nous a amen s interroger notre propre posture et notre forme d implication dans le projet Si la production d une charte ditoriale de la m diation a r v l la n cessit de O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 137 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique travailler de concert avec les quipes du mus e du Louvre cette collaboration particuli re et notre fr quentation assidue des murs de la DPPEA nous ont amen s produire au del de principes de m diations propres au projet une r flexion sur la m diation de la m diation Ceci est li la dimension probl matique de la notion de m diation qui s accentue dans le cadre d une recherche action En effet ce cadre bien sp cifique am ne le chercheur faire se rencontrer son approche de la m diation elle m me li e une th orie de la communication
294. reno sobre los cuales se apoya este estudio muestran en los hechos una real complejidad del problema Se constata en efecto que las Tic introdujo decididamente aqu de la formalidad en las actividades aunque all indujeron de manera inesperada actividades informales Esta ambivalencia deja predecir una evoluci n hacia un sistema econ mico h brido Palabras clave TIC modelo econ mico evoluci n Africa C te d Ivoire INTRODUCTION Les conomies africaines semblent se distinguer des autres par une caract ristique tr s particuli re la coexistence quasi syst matique dans chaque type d activit s d une conomie formelle et d une conomie informelle Pratiquement aucun secteur d activit n est pargn par ce sch ma l exception notable de quelques secteurs comme celui des t l communications Ce sch ma est toujours en vigueur et volue m me au gr des mutations socio conomiques notamment celles induites par l av nement des Technologies de linformation et de la communication Tic d riv es du secteur global des t l communications La pr gnance dans les activit s a t elle une influence quelconque sur le mod le en vigueur En d autres termes les Tic favorisent elles plus d conomie formelle dans leur secteur et dans le reste de l conomie Sont elles plut t devenues elles aussi g n ratrices d activit s informelles Dans ce dernier cas de figure seraient elles alors en mesure de boulevers
295. ris Editions INRA O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 128 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science Pestre Dominique 2007 Science politique et d mocratie Cahier d histoire Revue d histoire critique n 102 p 109 126 Rui Sandrine et Villechaise Dupont Agn s 2005 Les associations face la participation instututionnalis e les ressorts d une adh sion distanci e Espaces et Soci t s n 123 4 p 21 36 Schot Johan Rip Arie 1996 The Past and Future of Constructive Technology Assessment Technological Forecasting and Social Change 54 p 251 268 http doc utwente nl 34163 1 the past and future pdf Suraud Marie Gabrielle 2009 Espaces publics interm diaires et risques industriels la concertation apr s la catastrophe d AZF L Mermet et M Berlan Darqu Editeurs scientifiques Environnement d cider autrement Nouvelles pratiques et nouveaux enjeux de la concertation Paris l Harmattan p 215 233 Top u Sezin 2007 Les physiciens dans le mouvement nucl aire entre science expertise et politique Cahier d histoire Revue d histoire critique n 102 p 89 108 Vinck Dominique 2009 Les Nanotechnologies Paris Le Cavalier Bleu O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enj
296. riser le secteur Ce projet se concr tisera par l installation de bornes faisant office de distributeurs automatiques Ce faisant en mati re d usage des Tic il semble que l Afrique propose des services innovants dont pourraient bien s inspirer les autres parties du monde En effet selon une tude de l Association europ enne de management et marketing financier pour 88 des banquiers interrog s et 66 des clients la gestion de compte se fera via le Mobile Banking dans les ann es futures en Europe Le transfert lectronique d argent est une activit qui conna t un remarquable succ s en Afrique pour les diverses raisons voqu es ci dessus Jusqu ici cette activit demeure encore formelle dans la mesure o selon les entretiens que nous avons eus avec les acteurs de cette activit les entreprises qui la pratiquent seraient d clar es Fig 3 amp 4 Photos d agences de transfert d argent des entreprises Western Union Bouak et de l op rateur de t l phonie mobile Orange CI Orange Money Yamoussoukro Clich s de l auteur juin 2013 Une multitude d coles de formation en r seaux informatiques et de t l communications La g n ralisation progressive du recours l informatique au t l phone cellulaire et Internet dans presque toutes les entreprises administrations et activit s humaines souligne que la formation dans le domaine des Tic est manifeste partout sur le continent Cet tat de fai
297. rmationnelle et des supports de diffusion etc Damian Ringoot Ruellan Thierry dir 2002 Fort de ce constat nous nous sommes pos la question de savoir si l appropriation d Internet par les professionnels de la presse induit partout la m me reconfiguration des pratiques L appropriation s entend ici comme un ensemble de pratiques li es un processus d adoption d adaptation et ou de transformation du dispositif technologique en l int grant dans des pratiques professionnelles en cours Jou t 2000 Nous tudions ici le cas des entreprises de presse crite congolaises du secteur priv L usage d Internet dans ces entreprises de presse renvoie t il aux pratiques observables dans la presse occidentale par exemple Notre hypoth se est que au niveau de la presse l volution des pratiques professionnelles est li e autant l usage des TIC Technologies de l information et de la communication qu des logiques professionnelles inh rentes chaque environnement sociopolitique L objectif de notre analyse est de mettre en lumi re les logiques de traitement de l information qui sont en cours dans les entreprises de presse crite congolaises pour voir en quoi l usage d Internet les reconfigure ou pas De ce fait nous nous inscrivons dans une approche info communicationnelle en mobilisant notamment la notion d ancrage social des techniques que Bernard Mi ge d finit comme l articulation entre les
298. rnal avait retrouv sa fonction sociale qui pr sida a sa cr ation en 1952 celle de la formation de l opinion citoyenne dont l objectif fut la pr paration d une lite africaine prendre les responsabilit s historiques qui l attendaient dans la perspective de Pind pendance qui pointait l horizon Mbanza 2003 La libert d expression et la diversit d opinions trouv rent dans la presse congolaise un nouveau terrain d exp rimentation Les journaux s inscrivant dans cette logique se r f rent donc l id al d mocratique Mathien 2007 D o le constat d un rapport de force parfois tr s violent entre ces journaux et des autorit s politiques frileuses de toute diffusion d opinions contradictoires suppos es tre l origine des violences arm es que le pays a connues au lendemain de ce m me mouvement de d mocratisation de la vie politique nationale Les journaux s inscrivant dans cette logique sociale de la communication n h sitent pas agiter des probl matiques consid r es comme des sujets tabous dans le milieu politique congolais C est le cas par exemple des sujets tels que l enrichissement illicite des membres de la tribu politique au pouvoir la gestion des deniers publics les emprisonnements ou les assassinats caract re politique le fonctionnement de la justice etc des sujets qui circulent abondamment autant dans les rues des villes congolaises que sur la toile Mais c est
299. rt l upstream engagement puisse tre questionn dans son fondement notamment dans sa capacit sortir d une conception lin aire de Pinnovation Joly et Kaufmann 2008 Cependant de facon g n rale au dela du champ des sciences et des techniques la solution participative tend constituer une perspective d mocratique largement d fendue par les mouvements civiques ces derni res ann es Joly et Kaufmann 2008 Callon et Rabeharisoa 2008 Sur le th me des nanos si le principe d une participation l laboration des politiques scientifiques semble largement partag et repr sente une position dominante dans le milieu associatif cette perspective ne conduit pas des revendications univoques et ne se traduit pas par une convergence imm diate des modalit s de sa mise en uvre Cette question renvoie une gamme vari e de propositions qui traduisent trois orientations tr s diff rentes a celle classique d un d veloppement des d bats publics que ce soit des d bats publics peu proc duralis s et ouverts d bats type CNDP d marches nanoForum du CNAM ou au contraire des d bats tr s fortement cadr s par la l gislation comme le projet de Conf rence de Convention Les Conf rences de Convention reprennent pour l essentiel le format des Conf rences de Citoyens port notamment par la Fondation Sciences Citoyennes b celle relative la mise en place
300. rtain virage parce que c est sic plus La Semaine Africaine d hier Aujourd hui beaucoup de gens nous reprochent que c est le tout politique C est parce que la rubrique Courrier des lecteurs n existe plus sinon on aurait pu faire ce constat Cette prudence a entra n pas mal de changements au sein du journal M me la rubrique Nos lecteurs crivent ou Courrier des lecteurs un espace d di aux r actions des lecteurs vis vis de l actualit n existe plus dans l dition papier Le rejet des dispositifs d interactivit est donc li au fait que dans la soci t congolaise le traitement de l actualit semble tre fond sur la dominance du champ de l action gouvernementale C est ce que le chercheur bolivien Luis Ramiro Beltran S appelle P litisme c est dire la croyance en un ordre social naturel commandant la pr dominance des uns et l ob issance des autres Beltran 1978 p 75 Il s agit ici de la pr dominance du champ de Paction gouvernementale dont le discours se pr senterait comme Punique cadre social Goffman 1991 d appr hension de toute la r alit congolaise Dans ce cadre pr cis l information diffus e par la presse se confondrait avec le discours officiel des gouvernants ou de l ensemble des acteurs de la classe politique au pouvoir La presse ne serait alors qu une simple caisse de r sonance des institutions gouvernementales Tout brouillage apport ce
301. rticipation politique en ligne Laurence Monnoyer Smith affirme que certains auteurs proposent de relire les mod les de participation et se penchent sur les facteurs qui y contribuent en prenant en consid ration les vecteurs sp cifiques de la participation Il en ressort une appr hension plus fine du triptyque motivation comp tence capacity et mobilisation Monnoyer Smith 2011 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Assadourian Erik amp Renner Michael coord 2012 RIO 20 Des id es pour changer le monde Vers une prosp rit durable Paris Editions de la Martini re Barbier R mi et Larrue Corinne D mocratie environnementale et territoires un bilan d tape Participations 2011 1 N 1 p 67 104 Bernard Fran oise 2010 Pratiques et probl matiques de recherche et communication environnementale explorer de nouvelles perspectives Communication et organisation En ligne 37 2010 mis en ligne le 02 mai 2011 URL http communicationorganisation revues org pdf1275 Bernard Fran oise 2007 Communication engageante environnement et co citoyennet un exemple des migrations conceptuelles entre SIC et psychologie sociale Communication et organisation N 31 Migrations conceptuelles Bordeaux Presses Universitaires de Bordeaux Bordeaux Blondiaux Lo c 2001 D mocratie locale et participation citoyenne la promesse et le pi ge Mouvements 2001 5 no18 p 44 51
302. rtuelles O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 37 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante La m thodologie employ e articule l tude de la pr sence en ligne des parties prenantes association services municipaux maison de quartier etc l identification et l analyse des usages et pratiques TIC des habitants l analyse des repr sentations des acteurs et habitants du quartier sur l ducation et la communication environnementale 2 0 et l tude ethnographique des interactions en ligne des habitants sur les actions et les enjeux locaux li s la transition socio cologique Au del de l engagement co citoyen la participation des habitants et des acteurs du quartier des DISTIC Dispositifs Sociaux Techniques d Information et de Communication est li e entre autres aux contenus et services disponibles mais aussi leur culture num rique d finie ici comme l ensemble des habilet s connaissances et repr sentations li es l usage des TIC A la suite d une enqu te quantitative effectu e aupr s d un chantillon repr sentatif de la population cible interrogeant les pratiques TIC et citoyennes des habitants du quartier et r alis e en mars 2012 nous avons constat que le taux d quipement TIC et la nature des u
303. ruit d un travail d ajustements li s aux diff rents acteurs impliqu s dans la mission mais aussi dans la finalit du projet de l autre c t elle actualise la complexit et la polychr sie de la notion de m diation Afin de constituer une charte ditoriale de la m diation pour le projet Pyramide nous avons donc tout d abord labor des principes cl s permettant terme de constituer l armature normative du projet Ces l ments ont pris corps dans la note m thodologique sous la forme de d claration d intention et de mise en place de grands principes Apr s ajustement et la validation de ces principes de m thode ces orientations ont t fix es dans les diff rentes versions interm diaires de la charte ditoriale tout en tant explicit es aux quipes avant d tre finalis es et d taill s dans la charte ditoriale et les fiches synth tiques La r alisation d une fiche synth tique outil de communication entre l quipe des chercheurs et m diateurs et les autres acteurs du mus e a jou un r le essentiel dans cette phase de publicisation et d ajustement du cadre d criture S il n tait pas question ici de normaliser la m diation mais plut t d en proposer une approche po tique c est dire une approche permettant d offrir d un c t une grammaire des formes tout en permettant une d marche cr ative c est la nature polychr sique de la m diation et la sp cificit du mus e
304. s voulant donner un sens une explication au chiffre d une part d velopper et prolonger les id es contenues dans les chiffres d autre part Si les deux publics francophones et flamands se connaissent finalement peu travers la t l vision Marc Lits 2006a 2008b des tudes grande chelle men es aupr s des deux communaut s cherchent n anmoins mesurer la perception des minorit s ethniques selon une axiologie discursive et interactionniste O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 58 CATHERINE GHOSN Minorit s ethniques et t l vision quel constat en France et l tranger Comparaison s lective J ai convoqu des exemples provenant d autres pays pour relever les tendances observ es et les applications politiques institutionnelles sur la repr sentation de la diversit Je pourrais prolonger ce travail mais le limite volontairement car les r f rences signalent r guli rement que la question de la repr sentation des minorit s se pose dans de nombreux pays Elle est consid r e de mani re diff rente les r ponses apport es pour am liorer cette situation sont inscrites dans la Constitution ou dans les textes de loi Etats Unis Canada ou encore trait es par des recherches scientifiques bas es sur des analyses qualitatives et quantitatives Belgique Etats Unis Canada La France peut difficilement chapper la question de la r
305. s c est aller vers des concepts m diateurs 16 capables d incarner une structure transversale tout en se pliant un travail po tique et local qui constamment les pr cise les concr tise et les alt re Mais la focale large le regard transversal donnent du relief un certain nombre de distinctions Le fait de consid rer dans sa globalit la marche en avant du visiteur aide d naturaliser ce qui para t vident dans les mus es par exemple l id e que le visiteur serait un avatar de l tudiant d art Le mus e regarde son visiteur comme un citoyen confront une institution politique un usager qui d ploie des programmes d activit s un amateur qui ajuste sa relation au monde culturel et aux m dias autant que comme un adepte de l art qui contemple et apprend Il est donc possible de distinguer des logiques de communication qui peuvent se d ployer tout au long de la marche en avant du public une ogique pragmatique qui permet l usager de s approprier des ressources une logique relationnelle qu r git la relation entre l institution mus e et son public une logique repr sentationnelle qui porte le discours que le mus e tient sur son monde une ogique didactique orient e vers la construction de savoirs et une logique contractuelle qui fournit un mode d emploi de la communication du mus e De la m me fa on la construction des m dias ne peut tre ni anticip e ni formalis e de fa on rigide d un esp
306. s dans leur d ploiement g ographique Nous nous int ressons galement aux liens entre les pratiques issues des Tic et l volution du dualisme traditionnel de l conomie africaine Ces diff rentes pr occupations nous am nent formuler dans le cadre sp cifique de cette tude les questions de recherche suivantes Les Tic ont elles pr serv leur statut traditionnel de secteur formel Le domaine des Tic a t 11 lui aussi t gagn par l informel En d autres termes les Tic contribuent elles g n rer aussi des activit s informelles l instar des autres secteurs de l conomie africaine Si oui une telle volution pourrait elle par son ampleur ventuelle modifier le mod le conomique existant Nous formulons les hypoth ses suivantes Les Tic constituent des outils contribuant la formalisation des activit s La pr gnance des Tic dans les activit s humaines a fini par les exposer de sorte qu l instar des autres secteurs d activit s elles contribuent la cr ation d activit s informelles Cette volution serait en passe de modifier le mod le conomique africain et d en faire un syst me conomique hybride La formulation de ces deux hypoth ses apparemment contradictoires n est pas du tout illogique Cette contradiction tire sa justification de la complexit de la situation tant on a du mal se situer sur la place actuelle des Tic au sein des conomies africaines En tout tat de cause
307. s de vouloir rompre avec une vision top down de gouvernement pour enclencher une approche bottom up de la gouvernance Au del des sp cificit s du mod le de la transition nous identifions deux questions cruciales quant l engagement des acteurs de terrain et des habitants dans ces dispositifs de gouvernances participatifs et d innovation sociale collaborative 1 quels dispositifs de O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 36 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante communication permettraient de mobiliser et d accompagner les futurs co citoyens dans une logique d action 2 Comment les citoyens usagers vont ils s approprier ces dispositifs et donc participer au d bat public En nous appuyant sur les premiers l ments empiriques de notre recherche nous proposons dans cet article d aborder la probl matique de la participation en ligne dans le cadre de la d mocratie environnementale Ce travail est l occasion de mettre jour une injonction participative provenant tout la fois de l imaginaire d Internet que des principes du d veloppement durable Nous reviendrons tout d abord sur les formes que rev t la participation citoyenne et num rique des habitants du quartier Nous envisagerons ensuite la conjonction d
308. s e comme par anticipation 18 Or la recherche a montr qu un travail m thodique pouvait s organiser autour de ces images dans la mesure o elles sont le lieu d une dialectique entre identit et alt ration Toujours les m mes en tant que repr sentantes d une uvre elles changent en permanence de fonction s miotique de signification et de modalit d interpr tation en vertu des logiques de communication qu elles servent mais aussi des contextes dans lesquels elles s ns rent la jonction entre un espace de repr sentation m diatis par l image photographique et un espace vectoris par la marche en avant le visiteur qui avance mobilise en m me temps la s miosis sociale Veron 1986 qui saisit et transforme en permanence les uvres signes Pentr e du mus e la reproduction d uvre participe la repr sentation des ressources du mus e et elle peut susciter une interrogation sur le projet de visite dans un point relais important elle aide se repr senter la structure des collections et promet en quelque sorte un type de d lectation au sein des s quences mus ographiques elle compl te la perception d un champ de Part et de l histoire face aux uvres elle se pr te tout le travail d criture de la m diation des savoirs Partout elle incarne une conception de l art et sa charge id ologique Ces concepts dynamiques destin s accompagner un travail d criture en quilibre entre coh
309. s le concept de communaut entre sa vision essentialiste apport e par Ferdinand T nnies 1887 1992 et l approche constructiviste li e notamment la pens e de Benedict Anderson 1983 devrait aujourd hui tre appr hend en termes de r seaux sociaux plut t qu en termes de voisinage g ographique Pour parler des collectifs en ligne les auteurs ibid p 117 utilisent plut t la m taphore du point d eau dans le d sert ou l image du point de passage p le d attraction pr caire o les individus de provenances diverses se rencontrent La notion de d territorialisation est davantage relev e par ceux qui travaillent sur les populations diasporiques Dufoix 2010 Mattelart 2007 Arjun Appadurai 1996 parle d ethnoscapes et de nouveaux patriotismes tandis que Benedict Anderson 1998 p 58 74 s interroge sur l apparition des nationalismes distance Eugenia Siapera 2010 insiste sur la singularit de l Internet et les capacit s offertes par son interactivit O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 88 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne N anmoins elle rappelle que l engagement en ligne rel ve plut t du potentiel que de l effectif m me si la technologie fournit les moyens pour son
310. s d internautes renvoient des positionnements concurrentiels l gard des professionnels de la presse chaque profil adoptant un registre et un ton particuliers vis vis de l actualit diffus e par le journal Cela conduit une polyphonie nonciative voire une cacophonie discursive au sein d un m me titre de presse et dont le risque est de brouiller la ligne ditoriale du titre de presse d o le souci de contr le c est dire d un encadrement de la libert d expression par le journal lui m me pour viter une perturbation qui pourrait s av rer g nante pour l diteur comme pour les usagers Pynson 2011 p 63 A ce niveau le probl me n est plus tellement celui de l ouverture ou non de l espace r dactionnel aux internautes mais plut t comment utiliser et canaliser ces productions disparates Aubert 2011 p 42 Cette derni re pr occupation participe Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 13 du mode de gestion de toute entreprise ce mode de gestion reposant effectivement sur le souci d uniformiser l image externe de l organisation sur tous les supports Rouquette 2009 p 7 Il s agit donc de veiller l homog n it du traitement de l information au sein du titre de presse afin de garantir la lisibilit de son identit discursive Esquenazi 2002 C est ce souci de contr le de la ligne d
311. s de la m diation en une m diation de la m diation nous allons d sormais nous focaliser sur l ensemble des productions r alis es par les auteurs de cet article En effet cette d marche m diationnelle de production de savoirs et d crits orient s vers l action prend corps travers un ensemble de documents dont le r le essentiel est de structurer l espace qui conduit de la division op rationnelle du travail supports discours n cessaire mais insatisfaisante une d marche dynamique et po tique permettant aux acteurs d ajuster leur criture entre coh rence du discours pertinence des situations locales et inventivit des critures Situations de Publics Formes documentaires communication Documents Les commanditaires du D claration d intention projet Note m thodologique Document contractuel Charte ditoriale de la m diation V1 Document contractuel Les commanditaires du projet Document pr sentant les grands principes Guide m thodologique VI Document ajout pour montrer la n cessit de la co construction de certains principes Les commanditaires du projet Document avec des fiches sp cifiques par th matiques transverses Fiche synth tique Fait de concert avec l quipe pilote en interne et pr sent en r union de service Les quipes du service ducatif Une feuille A3 pr sentant les grands principes de la charte Sch ma d
312. s inh rent aux dispositifs R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Anderson Benedict 1983 Imagined Communities Reflections on the Origin and Spread of Nationalism London Verso Anderson Benedict 1998 The Spectre of Comparisons Nationalism Saoutheast Asia and the World London Verso Appadurai Arjun 1996 Modernity at Large Cultural Dimensions of Globalization Minneapolis University of Minnesota Press Boyd Danah M Ellison Nicole B 2007 Social Network Sites Definition History and Scholarship Journal of Computer Mediated Communication n 13 1 en ligne http jcmc indiana edu vol13 issuel boyd ellison html Byrne Dana N 2008 The Future of the Race Identity Discourse and the Rise of Computer mediated Public Spheres p 15 38 in Everett Anna dir Learning Race and Ethnicity Youth and Digital Media Cambridge MA MIT Press O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 100 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne Cardon Dominique 2008 Le design de la visibilit Un essai de typologie du Web 2 0 Internet Actu net en ligne http www internetactu net 2008 02 01 le design de la visibilite un essai de typologie du web 20 Cardon Dominique 2011 Tous diteurs Les promesses incertaines de
313. s jacente propre tout acte langagier Kerbrat Orecchioni 2008 Corr lativement elle pose le probl me de P tendue de l acte de langage car pour la plupart des actes conversationnels leur r alisation ne co ncide pas avec l unit phrase qui est g n ralement de niveau inf rieur N anmoins si on envisage l ensemble de l intervention en tant que macro acte dans sa O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 93 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne dimension pragmatique Van Djik 1977 cette classification s av re particuli rement pertinente pour mieux comprendre la nature des actes de langage op r s au sein de la plateforme num rique tudi e ici Ainsi que le graphique 3 Pillustre la majorit des interventions initi es par les membres du groupe savoir 177 sur 200 sont d ordre d claratif Elles consistent pr senter un tat de choses les intervenants r digent un commentaire en grec ou en anglais propos d un sujet d actualit cr ation d un texte original ou bien ce qui est beaucoup plus fr quent ils publient un lien vers un article de presse une vid o etc rediffusion d un texte d j existant 200 180 160 140 120 E Messages sans lien web cr ation 100 E Messages avec
314. sages taient conformes la moyenne nationale fran aise Les grandes tendances sociod mographiques stigmatisantes taux de ch mage fort nationalit s multiples etc de notre population cible n apparaissent pas comme discriminantes quant l acc s aux nouvelles technologies et ne semblent pas tre un frein aux usages avanc s du Web social m me si la ma trise de la langue et de l criture du fran ais pour les habitants issus des vagues d immigration r centes pourraient tre un frein la participation aux changes crits en ligne Au regard de notre enqu te l engagement citoyen pr sum dans la forte pr sence associative dans le quartier doit tre nuanc e par le vieillissement des membres et par la difficult d valuer l impact de leurs actions sur la population Les premiers entretiens semi directifs men s aupr s des responsables associatifs confirment galement une difficult mobiliser les habitants au d triment d une poign e de citoyens militants tr s mobilis s et visibles Quant la situation g ographique du quartier implant dans un crin de verdure elle permet la mise en place d ateliers d couvertes promenades didactiques sur la faune et la flore du quartier mise en place de jardins partag s et accessibles pour les publics emp ch s etc anim s par les associations mais nous ne pouvons valuer ce stade l impact positif de ces animations territoriales sur l engagement citoyen
315. scours clair et coh rent qui la d finit et la distingue des autres groupes et unit s communautaires avec lesquels elle partage le m me espace social et politique Il s agit certes d une r gle l mentaire de tout processus de construction identitaire qu elle se situe au niveau existentiel psychologique social ou politique et sur le plan individuel ou collectif L tre dans le monde se reconna tre et tre reconnu est tributaire de l aptitude de l entit concern e individu ou groupe s affirmer projeter l image d elle m me et imposer sa vision du monde au reste du monde M me dans les sch mas communicationnels les plus simples l acte d mission de messages signifiants est toujours accompagn d un para texte inconscient ou volontaire qui identifie l metteur et le pr sente au r cepteur et l ensemble des instances individuelles subjectives ou O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 74 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer institutionnelles objectives participantes du processus communicationnel en cours Ceci est vrai qu il s agisse de message publicitaire de d claration amoureuse ou de rapport administratif Celui qui dit commence toujours par se dire et par se r v ler au monde La communication communautaire constitue donc un s
316. sers Les auteurs de r f rence de ces deux mod les sont Henry Chesbrough 2006 et Eric von Hippel 1998 2005 2013 Il est utile de d finir pr cis ment ces deux mod les pour expliciter comment notre approche s en distingue Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 30 D une part la d finition fondatrice de Henry Chesbrough et alii 2006 p l notre traduction est la suivante l open innovation est l utilisation de flux de connaissances entrants et sortants de l entreprise pour acc l rer l innovation interne et largir les march s pour l utilisation externe de l innovation L open innovation est un paradigme qui suppose que les firmes peuvent et doivent utiliser des id es externes aussi bien que des id es internes des chemins internes et externes vers le march tandis qu elle cherche faire avancer leurs technologies D autre part r cemment Eric von Hippel 2013 p 117 a introduit le mod le d open user innovation dans ce second mod le des innovations importantes d un point de vue conomique sont d velopp es par les users et autres agents qui divisent leurs t ches et leurs co ts de d veloppement de l innovation et ensuite r v lent librement leurs r sultats Les users obtiennent des b n fices directs de leur effort collaboratif Les autres participants obtiennent divers b n fices tels que du plaisir de l apprentissage de la r put
317. soins mais surtout ils sont susceptibles de devenir des acteurs impulsant l innovation Cependant pour le moment l opposition entre le bazar et la cath drale met en lumi re la difficult de la mise en uvre de ce mod le communicationnel La cath drale implique des r gles issues de la logique du technology push Alors que le bazar au contraire reste sans hi rarchie et r gles formelles De notre point de vue le mod le communicationnel de l innovation se d veloppe par exemple autour de donn es num riques cela peut tre des data mais aussi des photos des images des dessins etc mais aussi l intersection d une communication relation entre les individus et de l exploitation de nouvelles combinaisons de facteurs d information La communication relation est au c ur du syst me dans le sens indiqu par Ikujiro Nonaka savoir l engagement positif des individus et dans le sens de Dominique Cardon savoir des logiques ascendantes D s lors merge non plus seulement l id e d usagers qui s approprient des technologies et qui r inventent des usages mais d acteurs qui sont susceptibles de faire de v ritables r innovations num riques partir d une base de donn es des r innovations num riques peuvent par exemple tre faites sur la base de mises en relation de certaines donn es Alors que les donn es sont aujourd hui souvent propri t s des entreprises dans la logique du technology push et du mod le m
318. son du co t des investissements Ind pendamment du volet financier le d veloppement de ce secteur est aussi li certains d terminants tels que les infrastructures de connectivit le co t d acc s aux quipements terminaux le pouvoir d achat des populations leur niveau d alphab tisation l environnement concurrentiel la r glementation en vigueur le degr de qualification des techniciens de r seaux que les coles de formation en Tic tr s r centes en Afrique ne sont pas encore parvenues lever aux standards occidentaux De leur c t les activit s de cybercaf s qui constituent le pendant des pourvoyeurs d acc s sont aussi en plein essor m me s il faut d plorer la cybercriminalit qui y prend g n ralement sa source Ces espaces d acc s partag s sont de plus en plus nombreux et constituent m me certains gards le levier de la dynamique des activit s du secteur et le principal vecteur de la diffusion de l Internet en Afrique Dans un contexte o lacc s l information est devenu capital les entreprises quelle que soit leur taille les services administratifs les particuliers etc se trouvent dans la n cessit d avoir acc s l internet Aussi des activit s formelles seront elles encore d velopp es dans ce secteur Le caract re utile de l Internet recherche d information envoi de messages vitrine pour les entreprises et services administratifs participation aux r sea
319. sp cialisation par nature les Tic ne se pr tent pas a priori Pinformel Cependant leur omnipr sence dans les diff rentes activit s contemporaines semble modifier cette vision voire l volution du mod le m me des activit s conomiques de l Afrique L analyse et les enqu tes de terrain sur lesquelles s appuie cette tude montrent dans les faits une r elle complexit du probl me En effet les Tic ont r solument introduit ici de la formalit dans les activit s alors que l elles ont induit de fa on inattendue des activit s informelles Cette ambivalence laisse pr sager une volution vers un syst me conomique hybride Mots cl s Tic mod le conomique volution Afrique C te d Ivoire El ABSTRACT The traditional dualism of economy resulting in the coexistence of a formal sector and an informal sector is the principal feature of the system of activities of most African countries We no Tice almost everywhere that on the fringe of a formally recognized activity another one always exists in a semi or total clandestine nature For a long time this feature has more or less spared the global sector of telecommunications and the information and communication technologies ICT A sector of very high specialization by nature ICT in principle are not suitable for the informal sector However their omnipresence in the different contemporary activities seems to change that vision or even the ALAIN FRAN OIS LOUKOU L
320. sponsabilit sociale Quaderni n 77 p 113 120 Ollivier Bruno 2007 Les sciences de la communication Th ories et acquis Paris Armand Colin Perret Thierry 2005 Le temps des journalistes L invention de la presse en Afrique francophone Paris Karthala Pynson Laura 2011 La presse l preuve du web collaboratif quand la conversation ne va pas de soi Communication amp Langages n 169 p 63 75 Rouquette S bastien 2009 L analyse des sites internet Une radiographie du cyberespQce Bruxelles de Boeck Rebillard Franck 2000 La presse multim dia Une premi re exp rience de diversification de la presse crite sur c d rom et sur le web R seaux Herm s Science publications n 101 pp 141 171 Rouquette S bastien 2009 L analyse des sites internet Une radiographie du cyberespQce Bruxelles de Boeck Ruellan Denis 2003 Les transformations du paysage m diatique r gional fran ais l re lectronique M diatiques n 30 31 2003 pp 55 59 Thierry Daniel textes r unis par 1998 Nouvelles technologies de communication Impact sur les m tiers Paris L Harmattan Thierry Daniel textes r unis par 2000 Nouvelles technologies de communication Nouveaux usages Nouveaux m tiers Paris L Harmattan Tudesq Andr Jean 1995 Feuilles d Afrique Etude de la presse de l Afrique subsaharienne Bordeaux Maison des Sciences de l homme d Aqu
321. st ricos gracias a libros de texto autoproducidos Estos fueron publicados para que estas asociaciones muy fragilizadas por falta de financiaci n pudieran sobrevivir El xito de estas iniciativas ha tenido efectos concretos sobre la estrategia de los editores hist ricos Estudiaremos en este art culo el incremento de la autoproducci n en la edici n escolar y a continuaci n pondremos en perspectiva sus retos y su porvenir Palabras clave autoproducci n libros de texto edici n colaborativa INTRODUCTION Le secteur de l dition scolaire est caract ris par une forte concentration un nombre tres limit d acteurs et des logiques tr s industrielles Il s agit en effet d une production qui b n ficie d achats publics de tirages massifs pour une large part des titres diffus s de canaux de promotion et de vente sp cifiques et co teux mettre en place Abensour 2012 On est donc habitu consid rer que ce march est inaccessible de nouveaux entrants L chec de maisons d dition puissantes jouissant d une forte notori t aupr s des enseignants et qui seraient l gitimes sur ce march conforte ce raisonnement A nsi Gallimard d veloppant en 2001 une offre de manuels de lyc e en litt rature c est dire la o la cible lui reconna t une r elle comp tence conna t un chec retentissant en partie O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14
322. statut et constitue un cas part les administrateurs des conversations en ligne ayant pour r le d encourager la participation et de stimuler les d bats ils sont souvent parmi les membres les plus actifs d un groupe Hansen Schneiderman Smith 2011 p 136 O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 97 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne 140 120 100 80 E Approbations E Commentaires 60 E Int initiatives 40 20 1 3 5 7 9 11 13 15 17 19 21 23 25 27 29 31 33 35 37 39 41 43 45 47 49 51 53 55 Graphique 6 L activit des lanceurs de discussions interventions initiatives r ponses commentaires approbations En abscisse les participants en ordonn e le nombre des posts par cat gorie N anmoins le groupe ne fonctionne pas uniquement gr ce ceux qui initient les discussions Le graphique 7 montre l activit de ceux qui s engagent aux d bats sans les provoquer Leur int r t participer aux discussions s av rerait moins fort En effet si leur nombre 42 avoisine celui des lanceurs 55 leur activit globale est r duite sur le plan quantitatif ils comptabilisent 318 posts ce qui confirme leur r le plus annexe au sein du groupe dont le nombre total d actions s l ve ra
323. sur les nanos r v lent que les clivages entre chercheurs et acteurs associatifs ne se sont pas institu s partir de la seule mise en cause des nanotechnologies Ils prennent leur source dans le probl me pos par le devenir de la recherche faisant des conditions de travail dans les laboratoires du fonctionnement de l institution scientifique et des structures d valuation de la recherche des enjeux publics Cette situation tranche avec une histoire des relations entre chercheurs et groupes civiques marqu es en tendance par une convergence et des coop rations ou au moins l absence d opposition publique des points de vue La nature et la profondeur du clivage doivent alors tre analys es de fa on extensive En particulier la perspective d une d mocratisation de la recherche implique que soient explicit es et ajust es les formes de participation civique et corr lativement que soient mieux rep r es les grandes transformations de la recherche qui sont en cours travers l expansion des nano activit s Il est par exemple n cessaire de questionner la position selon laquelle les fa ons d agir se d ployant au sein de la sph re de la recherche et dans le tissu associatif seraient spontan ment convergents La solidarit entre chercheurs et citoyens non chercheurs est plus souvent un implicite qu une hypoth se d action et de revendication des associations et n a pas v ritablement de fondati
324. t Le succ s dans l innovation est l intersection entre les domaines d expertise de l innovateur ses comp tences en mati re d interactions sociales et sa capacit reconna tre et saisir les opportunit s Denning et Dunham 2010 pp 6 et 23 notre traduction Ces auteurs soulignent ainsi le r le de Google qui est un nouvel cosyst me de l information et qui interagit et travaille avec quatre groupes d acteurs e les fournisseurs de contenu constitu par les m dias et les individus qui cr ent l information e les publicitaires e les consommateurs il s agit des centaines de millions de gens qui visitent Google chaque jour Leurs recherches r velent leurs int r ts ils fournissent des id es pour des am liorations e les innovateurs travers la plate forme Google ils constituent un r seau de d veloppement qui attire de nombreux usagers qui veulent essayer les nouveaux Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 27 produits Ils contribuent g n rer du revenu et accro tre la valeur des outils et de la technologie de Google Denning et Dunham 2010 p 300 Dans la m me perspective des auteurs tels que Galibert et alii 2012 pp 211 et sq d crivent comment le Web devient un nouvel espace de d mocratisation de l innovation Deux dimensions sont identifi es celle d une infrastructure collaborat
325. t 2008 et la gen se des pr tentions de m diation des institutions culturelles et politiques Rondot 2012 9 Direction de la Politique des Publics et de l ducation Artistique 10 Depuis 2008 Direction de la politique des publics et de l ducation artistique DPPEA 11 Pour les principaux r sultats th oriques de cette tude cf Jeanneret et al 2010 O Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 146 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique 12 Notion emprunt e Emmanu l Souchier 1997 Par exemple le document n est pas sign par les acteurs de la m diation mais il exprime une grande part des id es qui manent du service 13 R inventer la m diation 2010 CR 8 Le passage concerne le Centre de ressources l quipe de recherche a propos de l tendre l ensemble des crits 14 Par exemple l tude sur la nouvelle mus ographie des collections grecques Lesaffre et Jeanneret 2010 a montr le caract re d terminant de la disposition des uvres dans appropriation des textes de m diation par le public 15 Subdivisions propos es dans le projet Pyramide les Points d Accueil Relais viennent apporter des informations sur un ensemble de salles et les s quences mus ographiques sont des unit s mus ographiques particuli res dans c
326. t ensuite individuelle l coute radiophonique a connu une diffusion large et rapide BURKE et BRIGGS 2002 Son r le dans la vie sociale et politique de l re moderne est in galable Il suffit pour s en convaincre de se rappeler l usage qui en a t fait aussi bien par les r gimes autoritaires que par les mouvements de lib ration Nazisme fascisme ou g tulisme du nom O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 77 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer de l homme politique br silien Get lio Dorneles Vargas par exemple n auraient pu avoir la m me force de p n tration sans l aide des ondes hertziennes des radios m dias de masse par excellence l poque Ce m dia a t mt gr dans les politiques sociales conduites par Get lio Vargas 1 un tel point que les appartements construits cette poque par l tat r servaient un emplacement physique central sp cialement d di au poste radio Appareil qui devenait le centre du foyer et de la nation la source par laquelle venaient la v rit la morale nationale et les mots d ordre et de mobilisation des masses Le p ronisme en Argentine n en a pas fait moins tel point que son histoire se confond avec celle de la radio dans ce pays Il n est pas surprenant donc que les mouvements sociaux se soient appropri
327. t de son animation Les m thodes quantitatives de type enqu tes par questionnaires quant elles peuvent se r v ler tr s utiles pour analyser des faits tels que les usages et pratiques des services Internet l chelle d une population dans un territoire Elles se combinent parfaitement avec des m thodologies plus qualitatives plus famili res en SIC venant explorer les repr sentations Hormis la question m thodologique exp rimentation m thodes quantitatives et qualitatives observations la revendication pist mologique de s inscrire dans la recherche action positionne notre recherche sous le feu d une tradition sociologique critique tr s pr sente dans notre champ disciplinaire insistant sur les risques d une collusion entre les objectifs des commanditaires de telles recherches et les r sultats produits par les chercheurs impliqu s Ce type de critique normative de la recherche action peut se g n raliser l ensemble des recherches contractuelles et pr suppose que les commanditaires visent une caution scientifique leurs actions ou leurs repr sentations Or les organisations sollicitant l expertise scientifique visent souvent le positionnement critique que ne peuvent leur offrir des consultants non tenus l thique scientifique et notamment la reconnaissance par les pairs inh rente la valorisation acad mique des travaux produits Dans un article r cent revisitant les th ories de la pa
328. t est l origine de la cr ation de plusieurs coles dans le domaine des r seaux informatiques et des t l communications Avec l av nement des Tic un grand nombre d tablissements d enseignement sup rieur technique et professionnel proposant des formations dans les domaines des r seaux t l coms et informatiques de l lectronique et du g nie logiciel ont essaim dans de nombreux pays africains Cette floraison de structures de formation contribue ainsi la dynamique globale de ce secteur qui comprend aussi bien des tablissements publics que des tablissements priv s ces derniers en plus grand nombre L activit de formation de ces grandes coles se situe dans le contexte de la convergence des t l communications de Pinformatique et de Paudiovisuel Elle se situe galement dans le cadre g n ral de l mergence de la soci t dite de l information de la connaissance et de la communication domin e par la t l phonie mobile cellulaire et l Internet Si la cr ation de ces tablissements r pond une n cessit de comp tences sp cialis es li au contexte on peut n anmoins noter que les formations se d roulent parfois dans des conditions douteuses ou approximatives que d plorent les apprenants eux m mes En effet la plupart de ces structures ne disposent pas d quipements n cessaires pour une formation ad quate insuffisance ou obsolescence des quipements En tout tat de cause ces formations d
329. t est le m me rendre la parole ceux qui en ont t priv s et mobiliser les groupes sociaux minoritaires ou exclus afin de d fendre leurs droits et leur participation la vie politique de leur pays faire prendre conscience aux populations d munies de leurs droits entreprendre des initiatives ducatives et p dagogiques relatives tous les aspects de la vie quotidienne tels que la sant la formation professionnelle et les droits du travail diffuser des informations utiles et pratiques sur le voisinage et sur la communaut etc PAIVA 2003 Par ailleurs la pratique communicationnelle communautaire en Am rique Latine a pris plusieurs formes et a fait usage de nombreux supports et de technologies diverses de l crit videmment jusqu aux cha nes de t l visions quelle que soit leur technologie satellite c ble ou autre en passant par les radios libres pirates ou communautaires les m dias de rue haut parleurs et enregistreurs vid o ou encore plus r cemment le Web Sans oublier que du fait m me de sa reconnaissance sociale et politique la communication communautaire en tant que pratique discours ou strat gie communicationnelle a t reprise par ceux l m mes qu elle tait cens e combattre les m dias de masse Par exemple au Br sil les grandes cha nes de t l vision et de radio ont int gr leurs grilles de programmes des missions et des tranches horaires consacr es des quartiers ou r
330. technique ou conomique Elle d montre l existence de v ritables ressources d expertise profane qui peuvent concurrencer celles des experts municipaux Elle am ne enfin des acteurs en conflit et aux int r ts divergents prendre en compte ne serait ce que formellement Popinion et les croyances de l autre Blondiaux 2001 p 47 Au del et en deca de la d mocratie environnementale la communication est une n cessit du d veloppement durable et le sera de plus en plus Libaert 2010 p 26 La dimension communicationnelle du d veloppement durable est galement envisag e dans sa dimension discursive et participative Il s agit par exemple dans le cadre de l article 40 25 de l Agenda 21 de mettre profit diverses initiatives de cr ation de liaisons lectroniques pour appuyer le partage de l information donner acc s aux bases de donn es et aux autres sources d information faciliter la communication afin de r aliser des objectifs plus larges Rapport de la conf rence des Nations Unis sur l environnement et le d veloppement 1992 Si la communication est un pilier du d veloppement durable c est principalement dans sa capacit mobiliser tous les acteurs de la soci t dans une r solution des probl mes socio cologiques venir Et ce dans une vision id alis e de transparence et de participation de tous Ce que confirme le sociologue Salvador Juan en proposant les gr
331. tent de r pondre aux objectifs d finis dans le programme R inventer la m diation Octobre 2010 22 Cette premi re d finition donn e dans le cadre du contrat de recherche est ainsi exprim e en r f rence un mod le hypertextuel du mus e comme espace o des points de passage distribuent des r seaux de parcours possibles Sa d finition est le r sultat d un travail de r flexion men en amont et publi dans un document figurant en annexe du contrat Ainsi la m diation est pr sent e comme une donn e complexe voire comme un concept 23 elle est d j le fruit d une d marche r flexive et rel ve d une polyphonie assum e de la part des acteurs du Louvre Cela vient signifier la posture de l institution culturelle comme celle d un acteur engag et au centre d une r flexion sur son propre r le dans l espace public Ce concept institutionnel de m diation est ensuite d clin dans le cadre du projet Pyramide partir de plusieurs l ments le discours de m diation les espaces de m diation mais encore les supports du discours de m diation Ce qu il est important de noter c est la s paration qu instituent les documents op rationnels le contrat entre le Nouveau discours de m diation dont sont charg es les quipes du mus e du Louvre et les supports du discours de m diation r alis s par des prestataires ext rieurs et ce de fa on parall le M me si elle est pour le mus e une id
332. teur En effet S samath ne vend aucun manuel cahier ou CD rom mais l association travaille ou a travaill avec plusieurs diteurs scolaires G n ration5 et Magnard ce jour et ne s interdit pas de travailler avec d autres diteurs par la suite chaque fois les contenus dit s sur ces supports sont sous licence libre et t l chargeables gratuitement sur Internet Les supports eux m mes cahier manuel CD sont commercialis s par les diteurs partenaires des prix n goci s inf rieurs ceux du march Pour chaque exemplaire vendu S samath per oit des royalties cet argent permet l association de proposer gratuitement et sans publicit des sites ou des logiciels comme Mathenpoche co t estim 45 000 Labomep co t estim 90 000 Sacoche co t estim 25 000 S samath est une association loi 1901 but non lucratif S samath ne fait donc pas partie des entreprises qui s occupent de l dition scolaire S samath consid re l dition sur de tels supports comme un service suppl mentaire pour les utilisateurs Cette d claration des membres du collectif confond tr s explicitement les fonctions ditoriale et commerciale L diteur scolaire serait celui qui imprime et qui vend diffuse et distribue ce que font G n ration 5 et Magnard dans leur partenariat avec S samath Les livres dont le collectif est auteur n auraient donc pas t dit s Il est difficile de savoir si une telle d cl
333. th matique qui rend difficile voire impossible pour un seul locuteur d avoir une lecture globale des changes notamment lorsque le nombre des messages archiv s est important et cela malgr le fait que de nombreuses interventions initiatives ont une forte dimension monologale Marcoccia 2004 p 30 dans la mesure o elles ne suscitent pas d encha nement savoir de r actions de la part des interlocuteurs En ce sens toutes les discussions au sein des groupes LinkedIn n ont pas la m me profondeur et elles ne sont pas construites dans un cadre temporel unifi L absence de contexte paralinguistique s avere un autre point qui distingue les discussions en CMO communication m diatis e par ordinateur des conversations de face face Le dispositif technique ralentit la spontan it qui caract rise l oral en emp chant par exemple les coupures des phrases entre interlocuteurs ou les interventions parall les m me si une certaine spontan it d ordre motionnel ne se trouve pas compl tement O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 89 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne vacu e l usage des icotypes smileys servant souvent illustrer les tats d me des locuteurs Quant au graphisme de l interface de la plateforme LinkedIn il c
334. ting Nanotechnology Why to whom saying what and how An action packed roadmap towards a brand new dialogue 2010 Entretien avec un chercheur grenoblois je pense qu avant de parler des nanos il faut comprendre ce que c est Les gens ne savent pas O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 125 MARIE GABRIELLE SURAUD La contestation des nanos red finir la notion de politisation de la science revendication heurte un principe d ind pendance de la recherche d fendu par le milieu scientifique m me si les contours de ce principe tel qu il est port par les chercheurs ne sont pas toujours bien d finis De ce point de vue la mise en cause des rapports entre la science et le pouvoir ou le march port e par le tissu associatif est partag e par les chercheurs et peut donc constituer une critique commune de la r gulation syst mique c est dire bureaucratique et mon taire de la recherche Cependant l id e d une participation de la soci t civile la d termination des orientations et des politiques de la recherche ne repr sente pas une solution de substitution un rejet consensuel de la r gulation syst mique puisque du point de vue des chercheurs elle ne constitue que le remplacement d une contrainte sur les orientations de recherche par une autre La distinction entre la nature d une contrainte syst mique et
335. tp w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 41 OLIVIER GALIBERT L injonction participative au d bat environnemental en ligne imaginaires d Internet d mocratie environnementale et communication engageante en ligne pr alables aux actions des pouvoirs publics Comme le dit Isabelle Pailliart l int gration des TIC dans des dispositifs de concertation se pr sente comme une tentative de r ponse du corps politique aux mutations sociales en cours Pailliart 2006 p 126 Et dans ces mutations sociales il nous faut prendre en compte l appropriation g n ralis e des r seaux sociaux Ainsi les qualit s discursives des outils 2 0 apparaissent aux yeux des politiques comme des dispositifs communicationnels m me de mobiliser les acteurs du territoire ravivant par l m me la vieille utopie d une d mocratie directe lectronique et locale Les repr sentations d usages participatifs des TIC que portent notamment les lus s inserent dans une forme id alis e qui articule de notre point de vue imaginaire bottom up d Internet et de la d mocratie participative Le d bat environnemental est traditionnellement une th matique au c ur des changes d lib ratifs en ligne institu s par les pouvoirs publics et notamment via le Minist re de l cologie en France Marcoccia ibid p 14 Cette pr sence en ligne est la cons quence du lien fort entre environnement et d mocratie locale actualis
336. travaux de Shannon Nous retiendrons l id e d un mod le metteur de l innovation D une part pour voquer le fait que l innovation se situe dans une logique schump terienne celle de l entrepreneur innovateur l metteur et d autre part pour introduire la logique communicationnelle de l innovation Ainsi le mod le metteur est utilis pour caract riser ces approches selon lesquelles les consommateurs et usagers sont consid r s comme des r cepteurs passifs Ils peuvent accepter ou refuser l innovation mais ils ne participent aucunement au processus d innovation Nous allons montrer que l on retrouve ces sch mas lin aires et m caniques dans diff rents champs disciplinaires Les approches lin aires et m caniques dans le champ de l conomie Le mod le du fechnology push a t le mod le dominant de l innovation pendant la plus grande partie du XXe si cle et reste pr gnant Ce mod le consid re l innovation comme d pendante des politiques industrielles et scientifiques Ce mod le inspire encore les politiques la base de technologies cl s comme par exemple les nanotechnologies C est un mod le lin aire car il considere que l innovation est avant tout le r sultat de la science et de la technologie Joseph A Schumpeter est l auteur cl a l origine d une telle approche Il d finit l innovation comme de nouvelles combinaisons introduction d un produit nouveau ou ayant une qualit distincte d une nouvelle m th
337. tudes de communication n 12 p 97 114 Couzinet Viviane 2009 Dispositifs info communicationnels questions de m diations documentaires Paris Herm s Couzinet Viviane Courbi res Caroline 2011 Dir M diations et hybridations construction sociale des savoirs et de l information Actes du colloque Mussi Toulouse Universit de Toulouse Les Enjeux de l information et de la communication http lesenjeux u grenoble 8 fi n 14 1 2013 Page 144 YVES JEANNERET amp CAMILLE RONDOT M diation de la m diation au mus e du Louvre Des logiques de recherche au sein d un projet politique Davallon Jean 2004 Objet concret objet scientifique objet de recherche Herm s n 38 p 30 37 Davallon Jean 2004 La m diation la communication en proc s MEI M diation et information n 19 p 37 59 Davallon Jean 1999 L exposition l uvre strat gies de communication et m diation symbolique Paris L harmattan De Certeau Michel 1990 1980 L invention du quotidien 1 Arts de faire Paris Folio Jacobi Daniel 1998 Communiquer par l crit dans les mus es dans Schiele B amp Koster E dir La r volution de la mus ologie des sciences des mus es pour le XXIe si cle p 260 285 Lyon PUL Jacobi Daniel 1999 La communication scientifique scientifique discours figures mod les Grenoble PUG Jacobi Daniel Jeanneret Yves 2007 Di
338. u mancipateur du community management dans les SACI positionne notre recherche action et son dispositif exp rimental dans la r flexion sur l injonction technicienne et environnementale de la participation Par ailleurs nous avons souhait int grer l injonction participative au sein m me du community management Dans le but d impliquer en amont les parties prenantes les plus significatives de la transition socio cologique du quartier de la Fontaine d Ouche nous avons souhait constituer un comit de pilotage pour envisager coll gialement le community management de la page Cette approche collective pour but sur le plan fonctionnel d une part de faciliter les synergies avec les sites web des parties prenantes et de g n rer du contenu informationnel d autre part d apporter une expertise terrain nos contenus et enfin de d gager la responsabilit des seuls chercheurs des contenus ditoriaux Le COPIL community management de la page Facebook FeT vise d mocratiser la gestion du symbolique dans le SACI En ce sens cette mesure s inscrit dans l id ologie bottom up que nous avons tent e de circonscrire dans cet article Il n en demeure pas moins que l exp rimentation d un community management coll gial doit s observer sur un plan fonctionnel dans sa capacit a g n rer la participation l adh sion aux principes de l co citoyennet et l activit en ligne des habitants Sur le plan scient
339. u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 101 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne Siapera Eugenia 2012 Understanding New Media London Sage Publications Smyrnaios Nikos 2011 Social Networks A Reflection of Cultural Differences Inaglobal fr en ligne http www inaglobal fr en digital tech article social networks reflection cultural differences Smyrnaios Nikos 2012 How does News Infomediation operate Online The Examples of Google and Facebook Communication la World Media Economics and Management Conference Thessaloniki 23 27 mai Stenger Thomas Coutant Alexandre 2013 M dias sociaux clarification et cartographie Pour une approche sociotechnique D cisions Marketing n 70 para tre T nnies Ferdinand 1887 Communaut et soci t p 195 211 in Van Meter Karl dir La sociologie Paris Larousse Trognon Alain 1993 La n gociation du sens dans l interaction p 91 120 in Halt Jean Fran ois dir L interaction Actualit s de la recherche et enjeux didactiques Metz Universit de Metz Van Dijk Teun Adrianus 1977 Text and Context London Longman Vanderveken Daniel 1988 Les actes de discours Bruxelles Mardaga O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013
340. un r seau social en ligne sont le plus souvent en lien avec la crise grecque actualit s concernant les plans de sauvetage financier du pays analyses des causes de la crise commentaires sur les effets de cette derni re manifestations de soutien au pays ou au contraire prises de distances etc Seules deux interventions initiatives rel vent du domaine professionnel promotion de son activit professionnelle en lien avec l expatriation 160 140 120 100 80 60 40 20 E Nombre de discussions Graphique 4 Les r f rents des discussions CURATION DES CONTENUS ET CONSTRUCTION IDENTITAIRE DU SOI NUMERIQUE La curation de contenus rel ve d un processus de circulation de l information qui fait partie de l acte communicationnel Charaudeau 2005 p 23 si l on tient compte que dans la r alit nous communiquons le plus souvent en ayant le d sir d informer l autre Sacriste 2007 p 33 Jadis r serv e aux groupes l gitimes de professionnels ou des experts aux gate keepers de l information cette pratique de m diation s inscrit dans un mouvement de diffusion et d largissement des savoirs et des comp tences Flichy 2010 p 88 propre aux soci t s de l re num rique Emprunt e au monde de l art contemporain la figure du conservateur devenu commissaire d exposition puis curateur curator est donc d sormais appel e qua
341. ussi d pendre ainsi que Nikos Smyrnaios 2011 l a galement montr des aires g oculturelles au sein desquelles ils sont utilis s LinkedIn est une plateforme vis e professionnelle cr e en 2003 qui fait partie de la cat gorie que Thomas Stenger et Alexandre Coutant 2013 d signent avec le terme sites de r seautage Les utilisateurs LinkedIn peuvent mettre en ligne leur CV recevoir des offres d emploi recommander des coll gues ou tre recommand par eux changer des messages priv s construire un r seau professionnel travers des liaisons aux profils d autres membres int grer des groupes de discussion et ou d int r t Depuis sa cr ation le design et les fonctionnalit s de LinkedIn ne cessent d voluer visant augmenter le temps pass sur le site et la palette des usages offerts La possibilit de cr er et d animer des groupes de discussion et d change s inscrit dans cette d marche T intitul du groupe a uniquement t fourni pour les relecteurs qui ont valu l article avant sa publication en ligne O Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux n 14 1 2013 Page 87 ANGELIKI KOUKOUTSAKI MONNIER Du r seautage professionnel la communaut virtuelle A propos de l usage d un r seau social en ligne Le groupe qui nous int resse ici a t mis en place le 21 novembre 2007 s auto d signe en tant que groupe d animation
342. ut virtuelle propos de l usage d un r seau social en ligne be put into perspective the latter is hampered by the monologal structure of the discussions their nature linked to data curation as well as the low participation rate Key words Social networking sites social media networking content sharing LinkedIn Greek expatriates RESUMEN Redes profesionales o comunidad virtual Sobre el uso de la red social en l nea Este art culo pretende poner de manifiesto c mo una red profesional que pertenece a la categor a de sitios de medios sociales se desv e de su funci n principal que se utilizar como sitio de intercambio de contenidos Se centra en un grupo de griegos expatriados que opera en la plataforma profesional LinkedIn Esto demuestra que a pesar de su car cter profesional el grupo en torno a intercambio de contenidos relacionados con Grecia Sin embargo la creaci n de una din mica de la comunidad se debe calificar se ve obstaculizada por monologale intervenciones estructuraci n la naturaleza de este ltimo y por la baja participaci n Palabras clave Los sitios sociales los medios de comunicaci n redes sociales creaci n de redes el intercambio de contenidos LinkedIn expatriados griegos INTRODUCTION La pr sente recherche s inscrit dans le sillage des travaux sur les usages des technologies de Pinformation et de la communication et notamment des nouveaux m dias Siapera 2012 Elle
343. utiliser des ressorts dramatiques les guerres les coups d Etat etc A l instar d autres chercheurs l auteur rel ve le principe r ducteur des proc d s stylistiques utilis s dans le traitement journalistique transnational Il num re ainsi les diff rentes techniques utilis es g n ralisations st r otypes r f rences romanesques etc qui figent les repr sentations collectives avec pour seul objectif de r ussir un effet de captation Cabedoche 2007b 350 Les difficult s mieux repr senter les minorit s ethniques ne proviennent pas toutes essentiellement de nombreux m dias elles sont aussi induites par la loi fran aise LES FREINS INSTITUTIONNELS EN FRANCE La mesure de la diversit rencontre deux obstacles majeurs L article 1 de la Constitution de la Cinqui me R publique fran aise d finit d abord un principe fondamental La France est une R publique indivisible la que d mocratique et sociale Elle assure l galit devant la loi de tous les citoyens sans distinction d origine de race ou de religion Elle respecte toutes les croyances Son organisation est d centralis e Article 1 de la Constitution Le Conseil Constitutionnel ne considere pas les projets d tudes statistiques bas es sur la race Ensuite Nicolas Sarkozy avait charg la commission pr sid e par Simone Veil de rajouter un pr ambule la Constitution sur le respect de la diversit projet refus p
344. utions qui permettraient de r pondre ce principe la notion de d mocratisation de la recherche ouvre la voie a des exp riences et a des solutions vari es que l appel r current au principe participatif ne suffit pas a rendre convergentes ou coh rentes 2 1 D une part les diff rends civiques qui traversent la mobilisation sur et contre les nanos s ancrent dans des dissensions relatives au statut et au r le accorder a la recherche scientifique dont on ne sait quelle dimension privil gier source d mancipation ou facteur de risques Le fait que ces dimensions apparaissent comme inextricablement m l es freine l mergence de positions clairement affirm es dans l espace public quant a la poursuite ou non des recherches sur les nanos Par exemple la demande d un moratoire total sur la recherche port e par les Amis de la Terre lors du d bat de la CNDP 2009 2010 heurte de fait l exigence d un renforcement des financements de la recherche en toxicologie ou en cotoxicologie port e par d autres associations De fa on plus g n rale les d bats normatifs qui animent le mouvement de contestation contre les nanos peuvent tre illustr s par les propos de Kitcher selon lesquels la libert de la recherche ne peut se situer au dessus de tout principe moral Prendre au s rieux l id e que la libert laquelle nous aspirons est celle de d finir et poursuivre notre propre vision du bi
345. utte pour le pouvoir symbolique La communication communautaire en tant que pratique repr sente un large ventail de possibilit s Parmi ces modalit s et formes de communication communautaire les radios communautaires font O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 82 MOHAMED ELHAJJI Les radios communautaires l re des nouvelles techniques de l imp ratif de se r inventer pour perdurer certainement figure de proue Elles ne sont pas le seul dispositif possible et imaginable pour la pratique communicative communautaire mais elles en constituent certainement l instrument id al pour la r alisation des objectifs sociaux subjectifs et politiques de la communication communautaire Or les radios communautaires et les communaut s elles m mes au Br sil mais certainement ailleurs aussi se heurtent aujourd hui de nombreux d fis d une part les difficult s bureaucratiques et la menace de la num risation et d autre part la globalisation et la convergence des moyens de communication Ainsi partir de notre intention qui distingue les fonctions des fonctionnalit s des m dias communautaires et si l on admet les changements sociaux politiques et technologiques avec s r nit mais sans fatalisme l on doit envisager a de nouvelles formes d organisation communautaire la fois locales et transnationales b des m dias communautaires sans forme d fin
346. ux Lieux d tre Bonnafous Simone 1990a Immigr s et immigration dans la presse fran aise de 1974 a 1984 Analyse de discours Th se de doctorat Bonnafous Simone 1991b L immigration prise aux mots Les immigr s dans la presse au tournant des ann es 80 Kim Cabedoche Bertrand 2005a La construction de l trang it enjeu du projet de cha ne fran aise d information internationale Les Cahiers du Journalisme n 14 Printemps Et 2005 Cabedoche Bertrand 2007b T l visions transnationales et repr sentations de l alt rit remarques pist mologiques et m thodologiques Les Cahiers du Journalisme n 17 Et 2007 Eriksen Terzian Anna 2007 La repr sentation des minorit s la t l vision fran aise p 209 220 in Rigoni Isabelle dir Qui a peur de la t l vision en couleurs Montreuil Aux Lieux d tre Frachon Claire Sassoon Virginie 2008 M dias et diversit De la visibilit aux contenus Karthala Institut Panos Guyot Jacques 2007 L expression m diatique des minorit s linguistiques p 289 306 in Rigoni Isabelle dir Qui a peur de la t l vision en couleurs Montreuil Aux Lieux d tre Millwood Hargrave Andrea 2002 Multicultural Broadcasting concept and reality Report Herman Gray 1995 Watching Race Television and the Struggle for Blackness Minneapolis Lits Marc Desterbecq Jo lle 2007 Rapport de synth se La re
347. ux sociaux etc indique que le secteur poss de un fort potentiel de d veloppement en Afrique si les obstacles significatifs son acc s sont lev s SkyVision est l un des plus grands fournisseurs de services de t l communications IP l chelle mondiale pour les march s mergents avec des solutions par voie satellite et des syst mes de fibre optique O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 107 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s y LIVEROX de tement plus rapid Fig 1 amp 2 Panneaux publicitaires g ants d offre Internet de deux fournisseurs d acc s Abidjan Clich s de l auteur juin 2013 Le secteur de la t l vision un march mergent domin par les priv s occidentaux Le domaine de la t l vision n est pas en marge de la cr ation d activit s formelles dans le secteur des Tic Depuis quelques ann es de nombreuses cha nes priv es de t l vision ont vu le jour en Afrique Les unes appartiennent des priv s africains les autres les plus pris es par les t l spectateurs sont des filiales de puissants distributeurs nord am ricains ou europ ens Avec la disparition progressive des monopoles publics de la communication audiovisuelle dans la plupart des pays africains l volution vers
348. veloppement p 259 286 in Kiyindou Alain dir Communication pour le d veloppement Analyse critique des dispositifs et pratiques professionnels au Congo Fernelmont E M E amp InterCommunications Mathien Michel 2007 Les journalistes Histoires pratiques et enjeux Paris Ellipses Marketing Mbanza Joachim 2003 Un journal dans la temp te de la guerre civile in Institut Panos Paris COTA Paroles d Afrique centrale Briser les silences pp 67 71 Paris Karthala Mbanza Joachim 2004 Pr face p 5 9 in Institut Panos Paris amp Cordaid R publique du Congo Les lois sur la presse au Congo Paris Institut Panos Paris Mehl Domique 1996 La t l vision de l intimit Paris Seuil Les Enjeux de l information et de la communication http w3 u grenoble3 fr les_enjeux 2013 Vol 14 page 17 Mi ge Bernard 2010 L espace public contemporain Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Mi ge Bernard 2007 La soci t conquise par la communication Les Tic entre innovation technique et ancrage social tome 3 Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Mi ge Bernard 1997 La soci t conquise par la communication La communication entre l industrie et l espace public tome 2 Grenoble Presses Universitaires de Grenoble Minkala Ntadi Pierre 2012 La presse congolaise dans la tourmente politique l illustration d une tension entre libert d expression et re
349. vent au dynamisme de quelques uns qui pouss s par la n cessit commune mettent leur temps et leur nergie au service de tous Si certaines associations sont subventionn es d autres continuent de fonctionner sans le moindre financement et victimes de leur succ s qui demande toujours plus de temps et impose des moyens techniques toujours plus importants risquent tout moment de perdre pied d Atabekian 2003 Ces propos tenus en 2003 pr c dent de trois ans les d buts de weblettres dans une d marche d autoproduction en co dition avec le CNDP pour publier les meilleures s quences en ligne sur son site Quatre ans plus tard en 2010 weblettres s allie avec un diteur priv Le Robert pour faire para tre un manuel de francais pour le lyc e En refusant de subventionner certains collectifs le Minist re les a amen s s auto produire et s engager dans des logiques de partenariat avec le priv Mais la fragilit conomique et humaine de ces structures n est sans doute pas la seule cause du recours l autoproduction Pour S samath la d cision de produire des manuels scolaires repose sur un autre cheminement Dans un article sur le travail collaboratif qui date de 2009 Jean Michel Dalle revient sur l histoire de S samath Cr e en 2001 S samath est une association reconnue d int r t g n ral et but non lucratif dont l un des buts principaux est de favoriser le travail coop ratif et
350. vont accepter ou non innovation En effet il appara t qu partir d une innovation une pid mie se propage plus ou moins m caniquement l ensemble ou un sous ensemble de la population Le mod le metteur de l innovation La pr sentation des diff rentes approches lin aires de l innovation et des th ories m caniques de la communication Shannon ou Rogers conduit notre proposition en termes de mod le metteur de l innovation l innovation est con ue puis mise en direction de la soci t d une fa on relativement lin aire et m canique Un tel mod le est implicite mais il est r pandu la fois en conomie en management dans les sciences de l information et la communication nous aurions pu tendre une telle approche aux sciences sociales comme la sociologie ou l histoire o diff rentes tudes sont bas es sur un tel d terminisme technologique Du point de vue conomique c est la logique du technology push qui illustre ce mod le metteur Du point de vue manag rial ce sont les approches de Frederick W Taylor et aujourd hui celles en termes de syst me d information ou d ERP qui sont caract ristiques Enfin pour la communication les mod les de Claude E Shannon ou d Everett Rogers illustrent la logique d un mod le metteur m canique Le mod le m canique et lin aire de la communication est appel aussi mod le ECR mission communication r ception Selon Jean Lohisse 2000
351. www lamicrofinance org files 16666_file_BIM_20_09_05 pdf World Bank Group la page 3 de l article intitul Les transferts d argent de r centes tudes montrent que plus de la moiti des transferts d argent de la France vers le S n gal et le Mali sont effectu s par voie informelle 85 dans le cas du Soudan Ces chiffres montrent que les syst mes informels concurrencent largement les plus gros acteurs du march formel des transferts Les syst mes informels n cessitent un minimum de formalit s crites et pr sentent donc l avantage de la discr tion De ce fait pour les clients en situation de r sidence ill gale en Occident ils constituent le recours id al pour leurs transferts d argent Ils sont par ailleurs g n ralement moins chers que les m canismes formels soumis r glementation et taxation O Les Enjeux de l information et de la communication http W8 u grenoble fi les_enjeux n 141 2013 Page 114 ALAIN FRAN OIS LOUKOU Les techniques d information et de communication Tic et l volution de l conomique africaine vers une hybridation des activit s Loukou Alain Fran ois 2005 T l communications et d veloppement en C te d Ivoire l re de la soci t de l information et de la mondialisation Th se de doctorat Universit Montpellier IH France Loukou Alain Fran ois 2012 Les Tic au service du d veloppement en Afrique Simple slogan illusion ou r alit Revue Tic amp S
352. yens de communication dans une perspective exclusivement spatiale et locale D autre part 11 faut tenir compte du surgissement de communaut s diasporiques et transnationales qui ne se reconnaissent plus dans un unique cadre social politique et affectif Enfin il faut conjuguer ces deux pr c dentes constatations au fait essentiel et fondamental de la convergence des moyens de communication Par convergence nous entendons la conformation en cours du monoposte unique et universel o tous les dispositifs et applicatifs de communication que nous connaissons doivent converger et se fondre TV radio vid o ordinateur t l phone scanner enregistreur carte de cr dit etc doivent int grer le m me appareil qui en plus de cette demande de praticit multiplicit et versatilit des fonctions doit r pondre l injonction contemporaine de mobilit et universalit Le prototype qui ressemble le plus aujourd hui cette description sommaire est certamement le smartphone la tablette ou un format interm diaire ce qui d ailleurs n a pas trop d importance Ce qui importe vraiment en revanche c est de savoir que la technologie radiophonique telle que nous la connaissons ne semble pas d finitive et ternelle La radio est en fait en train de se m tamorphoser et peut tre m me de se d mat rialiser pour devenir une simple application dans un ensemble technologique plus large R capitulons LE poste radio doit se diluer da

Download Pdf Manuals

Related Search

Related Contents

  isoLynx™ SLX200 API User Manual  MANUALE USO E MANUTENZIONE Vasca di lavaggio Art  Philips SBD6040 Speaker Dock  MANUAL DE INSTRUÇÕES  Crate Amplifiers MX10 User's Manual  Using the Quick Start Guide  

Copyright © All rights reserved. Failed to retrieve file