Exposition Immersion - Académie de Grenoble
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1. FORME PROLIFERANTE CENTRE ET PERIPHERIE PROLONGEMENT EXPANSION REDUCTION PLAN VOLUME EPAISSEUR MINIMALISME CONCEPTUEL gt Sitographie www elisabethballet net oeuvres e Autour de Franz Ackermann Menace moderne White Cube Londres 2010 Photo Todd gt Observer Dynamique d images jeu optique parcours initiatique C est le corps sensoriel du visiteur qui est mis en jeu son corps l chelle d un ensemble color monumental est confront un stimulus de l optique et de l intellect Franz Ackermann combine avec adresse deux chelles antinomiques IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 2 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais D abord celle de poche de voyage au plus pr s de son th me de pr dilection Ces cartes mentales sont des topographies imaginaires de villes qu il traverse La sensation le souvenir et le regard subjectif sur un environnement tranger suscite une forme d criture automatique Ces petites aquarelles ou dessins aux couleurs vives aux formes ovo des voquent des relev s stratigraphiques improbables qui renouvellent la forme traditionnelle du dessin de voyage Puis le gigantisme des peintures monumentales que Franz Ackermann r alise dans son atelier compos es de larges plages de couleurs explosives aux formes ondulantes et aquatiques aux perspectives instables tourbillonnantes2. aperture qui oscillent entre sculpture de lumi re et peintures lumineuses James Turrell pousse le plus radicalement cette absorption de l espace jusqu la dissolution Dans Pink Mist l espace se fond dans la lumi re le cube se dissout dans le ph nom ne Apr s un moment d acclimatation du regard on traverse un couloir plong dans l obscurit avant d arriver dans l espace de perception d immersion le visiteur est plac face une aperture ouverture de lumi re La lumi re envahit peu peu le regard entoure enveloppe le visiteur plong dans un espace flottant o sont effac s les l ments architecturaux les rep res tangibles Elisabeth Ballet titre de l exposition ponyme 2004 Karen Tanguy Elisabeth Ballet Lazy Days IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 4 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais e Parcours L exposition se propose de rejouer ces relations multiples l immersion dans un parcours non lin aire et rythm et travers des uvres dont la relation l immersion est loin d tre litt rale Parcours qui invite la d ambulation et retour en boucle donc d Elisabeth Ballet James Turrell de James Turrell Elisabeth Ballet en passant par Franz Ackermann e Site L exposition sera visible l ancienne imprimerie C as situ e en plein c ur de Valence proximit
3. de la gare et des grandes art res du centre ville plateau de 500m2 sous 15m de hauteur sous plafond TTT DEERD aii TTP Hii tn panat nigi van LE il Il EM E l saapi ERANDI ADART i CPPLEREN LU l A A T 2 o ea S ea Ta Ea Ei HE TNT KR 4 H I es A y H j 41 D UN EURE z5 j z P a f 0 J gt t N t d M ri 3 3 E E m m j 5 fun E mus e de Valence IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 5 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais 2 Pr sentation des artistes Elisabeth BALLET Cherbourg France gt 1957 vit et travaille Paris Apparue sur la sc ne artistique la fin des ann es 1980 avec des installations questionnant les espaces clos Elisabeth Ballet s est ensuite engag e dans une r flexion sur les l ments fondamentaux de la sculpture A partir de 1993 elle d cide de renouer avec une approche plus exp rimentale et physique D s lors ses installations r agissent au contexte architectural tenant compte de sa sp cificit et de ses contraintes Il s agit moins d en d gager les potentialit s que d laborer l espace d une sculpture autonome espace priv au sein d un espace public Sans tre con ues pour l espace d exposition les sculptures d Elisabeth Ballet interagissent avec leur environnement orientent la position du visiteur accompagnent ses d pla
4. concentriques ou fuyantes cr ant une tension optique troublante une d viation permanente de la r alit Dans ces installations le spectateur est face des forces contraires s exer ant aussi bien l int rieur qu l ext rieur des tableaux il est ainsi projet au c ur de la composition gt Relier Le dynamisme du mouvement futuriste se retrouve travers cette vitesse du d placement permise par les machines g n ratrices de nouvelles sensations dont l art cherche rendre compte Au del c est d une certaine fa on la tradition des peintres voyageurs que Franz Ackermann actualise au contact d une soci t de la mondialisation C est aussi le principe du d placement permanent de l artiste et du visiteur qui est mis en avant partir du principe de points de vue mobiles nouveaux modes de saisie du paysage contemporain C est aussi une nouvelle esth tique du cin tique texte de r f rence Michel GAUTHIER Loupinps pour une r volution collection Monographies Presse du r el FRAC Champagne ardenne 2005 Exposition Ackermann gt Exp rimenter Image kal idoscope confrontation d images du r el et d images de fiction gt Vocabulaire ENVIRONNEMENT EXPERIENCE ECRITURE CINETIQUE ESPACE INTERIEUR et ESPACE EXTERIEUR FICTION REALITE CONFRONTATION SUPERPOSITION COLLAGE PEINTRE VOYAGEUR LA PEINTURE COMME VOYAGE VILLE et UTOPIE ESTHETIQUE DE LA MO
5. d une pens e diff rente de nos modes de pens e habituels James Turrell C est notre relation l espace qui est ainsi questionn e Espace r el espace fictif les limites de l espace dans lequel le visiteur volue sont interrog es La lumi re devient un mat riau palpable qui nous environne et influence nos sens Cet espace construit est une exp rience qui exerce une fascination sur le visiteur IMMERSION Franz Ackermann lisabeth Ballet James Turrell 4 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais Le visiteur est mis en pr sence de la lumi re il s agit d une d marche initiatique et non pas d un art de la repr sentation ou du discours 11 PEN r 2 2 A D La lumi re m int resse en fait comme la r v lation m me Je ne suis pas un artiste de la lumi re Je suis plut t quelqu un qui utilise la lumi re comme mat riau afin de travailler le m dium de la perception gt Relier Cette nouvelle perception de la lumi re s inscrit dans la continuit d Yves Klein de ses monochromes qui ne sont pas des peintures mais des surfaces de pure sensibilit Yves Klein ne parle t il pas d architecture de l air Pierre Restany et les Nouveaux R alistes ont d fini leur d marche par une nouvelle approche perceptive du r el Yves Klein a donn cette nouvelle approche une dimension spirituelle Les recherches de Turrell sur la lumi re pure et sur la
6. ainsi l exp rience du voyage comme le centre de son travail Il cr e dans ses uvres une cartographie subjective o se croisent des images complexes d environnement de paysage et de ville l ARE Mental Map Evasion V 1996 The Saatchi Gallery IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 7 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais Les tableaux et fresques qu il produit se d veloppent en fonction de l espace d exposition Ils sortent de leur cadre et se transforment en environnements occupant l espace de l atelier de la galerie du mus e et s appropriant les objets environnants C est sans doute dans les peintures murales que l on reconna t le mieux la griffe de l artiste Elles rev tent un caract re motionnel et r v lent la fascination d Ackermann pour le geste spontan mais galement pour les positions ambivalentes o l on discerne mal le contenu de la d coration la couleur du contraste Franz Ackermann laisse g n ralement inachev s les tableaux en pr paration dans son atelier afin de pr server leur vitalit Le caract re non fig de l uvre susceptible de subir des modifications constitue un aspect primordial pour l artiste qui consid re qu il n y a pas de raison de faire une distinction entre une esquisse et une uvre achev e Il r serve des plages blanches qu il remplit peu peu de nou
7. regard et la mise distance qui existe simultan ment ce qu Ackermann appelle prendre de la hauteur op re galement dans le travail d Elisabeth Ballet Si elles peuvent tre partag es avec le visiteur 2 les sculptures d Elisabeth Ballet sont imp n trables physiquement espaces bien visibles mais non accessibles indique l artiste qui souvent s interposent entre le spectateur et une partie du lieu Les objets incitent une d ambulation infinie de l il un va et vient du regard vers la sculpture son environnement et vice et versa L alternance des vides et des pleins fragmente l espace oriente notre vision Par exemple une sculpture comme Road Movie met distance le visiteur et entrave son passage entra nant le regard dans un mouvement centrifuge De l espace absorb la dissolution Bien que formellement loign es des peintures de Franz Ackermann les sculptures d Elisabeth Ballet sont elles aussi des espaces autonomes qui jouent subtilement avec leur environnement imm diat Jadore que les sculptures prennent de la place et qu on ne puisse pas les traverser Ce faisant les uvres affirment l espace s impr gnent par leurs mat riaux leurs caract ristiques formelles de la lumi re de l architecture des vides des circulations qu elles semblent en effet absorber contenir et modifier transformer en retour par leur pr sence Avec ses environnements sensoriels ou
8. NDIALISATION gt Sitographie Www moreeuw com histoire art biographie franz ackermann htm IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 3 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais e Autour de James Turrell James Turrell Cherry 1998 Light installation Courtesy Almine Rech Gallery Photo Florian Holzherr gt Observer C est un espace explorer et ressentir Un seul mat riau la lumi re naturelle ou artificielle et l espace semble se dissoudre Face ce ph nom ne le visiteur est questionn dans tout son tre La couleur et la forme sont des choses que nous donnons aux choses Nous devons nous d barrasser d id es pr con ues comme la th orie du cercle chromatique Nous ne pouvons entrer dans le XXIe si cle en r fl chissant partir de la th orie chromatique Nous devons penser une lumi re additive avec un spectre comparable celui du son J aime cr er des espaces qui se rapportent ce qu ils sont r ellement c est dire une lumi re habitant un espace susceptible d tre sond par la conscience Cette connaissance cet tat ne diff re pas de celui de regarder le feu Ces espaces que l on p n tre m me si c est comme un r ve ne sont pas inconnus de notre conscience veill e Ce qui m int resse dans la lumi re c est la qualit de pens e qui s en d gage Il s agit d une pens e sans mots
9. a Etats Unis ainsi qu en Irlande Dipl m en math matiques et en psychologie James Turrell est fils de quaker un groupe religieux issu du protestantisme A cet gard il revendique pour sa d marche la double appartenance la culture scientifique et technique ainsi qu la culture atlantique et pacifique Depuis la fin des ann es 60 ses installations appel es galement environnements perceptuels sont r alis es partir d un seul mat riau la lumi re naturelle ou artificielle Mis part les dessins et les plans qui accompagnent ses uvres de plus grande envergure la production de l artiste ne comporte ainsi aucun objet en tant que tel James Turrell est surtout re connu par rapport son uvre embl matique Roden Crater 1983 construite partir d un petit crat re achet par l artiste non loin de sa r sidence dans l Arizona Ses interventions ses installations en chambre ou ciel ouvert proc dent toutes d une qu te artistique qui d stabilise nos relations au r el Roden Crater Southwest View 2000 Roden Crater Project Flagstaff Arizona Photo by Dick Wiser Courtesy The Skystone Foundation and Barbara Gladstone Gallery New York Roden Crater Collection de artiste IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 9 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais En manipulant la lumi re James Turrell sollic
10. c le corps du spectateur et avec l espace de la galerie elle fonctionne vis vis d eux tout en les excluant Avec sa dimension prolif rante sans centre ni cl ture elle semble chercher fuir l espace se lib rer de son emprise pour se d ployer l infini Elisabeth Ballet r alise ainsi une sorte de all over sculptural comme ces peintres abstraits qui cherchaient donner l impression que le motif se prolongeait au del du cadre du tableau gt Relier Les sculptures de l art minimal r inventent un rapport l espace Elles sculptent le vide et activent l espace autour de l uvre comme les sculptures de Carl Andr IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais Au sol ces sculptures travaillent sur l horizontalit Elles modifient la perception que le spectateur peut entretenir avec le lieu de pr sentation voir Dan Flavin qui utilise la lumi re des n ons Sitographie www centrepompidou fr education ressources ENS minimalisme ENS minimalisme htm gt Exp rimenter Mobilier et espace imaginer dans l espace scolaire diverses configurations du mobilier scolaire de fa on modifier les habitudes de d placement observer rendre compte des changements trouver des moyens plastiques pour les r v ler ces d placements visuellement gt Vocabulaire DEPLACEMENT DEMARCHE EXPERIMENTATION
11. cements comme les sculptures de Dan Graham parfois imp n trables d ailleurs L immersion est avant tout celle des uvres dans un espace donn Comme si les sculptures taient en quelque sorte un morceau d espace ce que disait d j une pi ce absolument non immersive pour le visiteur telle que Trancher le site Elisabeth Ballet n h site pas rappeler que les uvres enferment un espace d rob au monde ext rieur p m a EEP E i TT Sarg LK TT es Cet p aii IT il i Road movie 2008 MDF peint et m tal peint 105 x 458 x 346 cm Collection mus e de Valence Andr Morin IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 6 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais Franz ACKERMANN Neumarkt Allemagne gt 1963 vit et travaille Berlin Franz Ackermann est l un des principaux repr sentants du renouveau de la peinture allemande Artiste migrateur Ackermann dessine photographie collecte coupures de journaux et cartes postales lors de ses exp ditions lointaines constituant ainsi ses archives sources des id es qu il concr tise dans son atelier berlinois De nombreux dessins sont r alis s sur le vif d autres de m moire partir d un souvenir Vues de l atelier de l artiste Franz Ackermann Il travaille longuement sur place pour cr er un rapport entre son uvre et lendroit visit Franz Ackermann d finit
12. e partie restitution l cole via une exposition des t moignages d l ves une rencontre avec les parents d l ves INSCRIPTIONS CLOSES e R servations Pour les visites accompagn es par un m diateur ou libres sans cet accompagnement il est obligatoire de r server par t l phone aupr s du mus e et de pr ciser les coordonn es de l tablissement et du des professeurs encadrant le niveau des classes les dates Contact Roseline Patry mus e des beaux arts et d arch ologie de Valence 16 rue Jonch re 26000 Valence T l 04 75 79 20 80 88 E mail info musee valence org Web www musee valence org IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell l6 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais e Lieu d exposition Imprimerie C as 1 avril 25 septembre 2011 9 rue de S vign 26000 Valence Le Bistrot des fi Clercs par Michel TI Bouteilles J CHABRAN Cath drale Saint Apollinaire i de Valence Nature et D oouves Valence Hotel de tiek C4 F5 4 N goce Ja i R aa France Bleu D y y Pr me Ard che F j ge f Bes Emile Loubet M ALF A O TA 010 Gide Gr jes carte igues 2010 TeleAtlas E Vernissage le jeudi 31 mars 2011 18h IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 7
13. e visiteur la fronti re de deux tendues le r el et l abstrait Une d sorientation qui prend diff rentes formes Immersion visuelle Avec ses peintures aux couleurs explosives et aux formes ondulantes Franz Ackermann cr e des univers vertigineux des uvres instables et mouvantes Le visiteur est pris dans un tourbillon color dans un voyage visuel qui lui fait perdre tout rep re Aux prises avec cette complexit il prend conscience de l espace qui l entoure et modifie sa perception de l environnement L expression artistique de Franz Ackermann s articule autour du voyage du d placement autant physique qu intellectuel et relie le travail artistique ses exp riences personnelles Selon Ackermann ce voyage visuel permet au spectateur de s immerger dans IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 3 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais l image afin de prendre conscience du visible qui l entoure Les uvres d Ackermann se r v lent alors dans leur relation au monde ext rieur Elles d placent la sensation d enveloppement en stimulant l intellect en jouant presque uniquement sur la circulation du regard l int rieur des uvres pour orienter ensuite sa perception de l environnement et sugg rer peut tre que c est beau dehors La tension entre la sensation d invasion de l uvre dans notre environnement spatial notre
14. ite les sens il se joue de la perception du spectateur il la bouscule la trompe Entre ses mains la lumi re prend une extraordinaire mat rialit cr ation d espaces fictifs troublants puis fascinants Dhatu 2010 James Turrell Raethro Pink 1968 Cr dits photographiques Florian Holzherr Florian Holzherr Courtesy of Gagosian Gallery Courtesy Albion London 3 Propositions d accompagnement p dagogique par Roland Pelletier coll ge et lyc e e Autour de Road movie Elisabeth Ballet gt Observer L uvre et l espace la fois espace accidentel et in vitable Espace a perspectif Jean Gebser Espace entre deux espace p n trant un autre espace Espace moule pour un autre espace espace complexe Diff rents vecteurs d espace et de temps O est l int rieur o est l ext rieur Espace d clencheur IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 10 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais La sculpture est un espace contradictoire ouverte mais avec ses propres restrictions Pour cette raison elle diff re d un dispositif environnemental ou d un arrangement spatial Le l p o n plus haut niveau de cr ation n est pas de cr er quelque chose partir de rien mais plut t de modifier quelque chose qui existe d j alors le monde se r v le plus clatant Avec un minimum de contact je vise la cr ation du
15. maximum de r sonnance Lee Ufan Mon travail demande au spectateur un d placement une marche Parce que la marche fait penser plus que la simple station debout Qui dit marche parle aussi de d marche cette notion voque un d placement physique et mental La marche s associe pour moi l exp rimentation lorsque je visite un endroit au d but du travail il se pense en voluant encore un d placement Et puis j estime que mon travail n est pas termin lorsqu il est expos je peux le reprendre le faire voluer le transformer Le spectateur doit sentir que dans le lieu o il l appr hende le travail est certes fini il est achev dans cette phase d exposition mais il pourrait reprendre ult rieurement Elisabeth Ballet gt Noter Les lignes les formes les couleurs et les mat riaux Les passages entre le plan et le volume Les principes assemblage apparents Les d placements du plan au volume du plat l pais du plein au vide de l id e sa mat rialisation Pi ce r cente Road Movie acquiert la libert du dessin par sa fluidit et son occupation de l espace Pour la premi re fois l artiste d ploie la couleur dans sa vari t joue de toutes ses gammes L uvre se pr sente comme un gigantesque tourbillon nourri par l apport d affluents et support par des pilotis Impression de mouvement de vitesse et de bruit Forme intrigante elle noue un dialogue singulier ave
16. mus e de Valence hors les murs exposition N5 M MUS E O DE VALENCE LES MURS FRANZ ERMANN ELISABETH BALLET JAMES mm RRELL IMERIE C AS RUE S VIGN 6000 VALENCE EXPOSITION DU 1ER AVRIL 25 SEPTEMBRE Re a DOSSIER P DAGOGIQUE gt gt ENSEIGNEMENT SECONDAIRE lt lt En partenariat avec l Inspection acad mique de la Dr me et la DAAC le mus e de valence inspection acad mig R PUBLIQUE FRAN AISE Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais CONTENU DU DOSSIER PEDAGOGIQUE Ce dossier p dagogique est destination des professeurs de l enseignement secondaire 1 Concept de l exposition p 3 2 Pr sentation des artistes p 6 3 Propositions d accompagnement p dagogique par Roland Pelletier coll ge et lyc e p 10 4 Mode d emploi p 16 Se perdre visuellement dans un espace fr ler les uvres s en impr gner pour enfin marcher dans la couleur Les rencontres avec les uvres permettent de d velopper la perception des l ves et d enrichir leur imaginaire G Didi Hubermann IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 2 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais 1 Concept de l exposition e Contexte Dans le contexte de la r novation extension du mus e et jusqu sa r ouverture en 2013 le mus e de Valence hors les murs propose le p
17. perception continuent ce r ve de l art la pointe des recherches scientifiques d une poque tel que Seurat ou de Vinci le concevaient gt Exp rimenter Assembler des volumes simples r cup r s fabriqu s Utiliser diverses sources de lumi re pour sugg rer un espace construit Prendre des photos des propositions Expliquer ce que la lumi re change de la perception des volumes et de l espace Faire des croquis du dispositif faire au moins deux propositions diff rentes et ENCORE d autres incitations possibles ATTIRER le spectateur LA LUMIERE comme MATERIAU PEINDRE avec la LUMIERE gt Vocabulaire SCULPTURE LUMIERE ARCHITECTURE ESPACE PAYSAGE ENVIRONNEMENT PERCEPTION DEPLACEMENT DU SPECTATEUR SON VIDE et PLEIN gt Sitographie http stephan barron free fr technoromantisme turrel html http www exporevue org magazine fr turrell html http www arcspace com exhibitions turrell turrell html IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 5 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais 4 Mode d emploi e Accompagnement p dagogique Des visites accompagn es de l exposition sont assur es par un m diateur sur rendez vous Coulisses du mus e visite privil gi e accueil de quelques classes pendant le montage de l exposition mars 2011 et rencontre avec l quipe du mus e et les artistes En contr
18. rincipe des COMBINAISONS expositions r alis es partir des collections du mus e auxquelles sont associ es des pi ces produites par des artistes ou issues d autres institutions galeries ou collections priv es Privil giant le contact direct l uvre travers des choix cibl s ces expositions sont chaque fois une exp rience de la pr sentation de l uvre comme de la place qu occupe le visiteur dans les propositions e Concept L exposition qui s articule autour de trois figures majeures de Part contemporain Franz Ackermann Elisabeth Ballet et James Turrell s efforcera de montrer comment ces artistes selon trois postures tr s diff rentes et compl mentaires abordent la question de l immersion d clin e travers celle du d placement de la travers e des espaces de l envahissement optique sensoriel Peut on tre travers par une uvre sans n cessairement y entrer physiquement Miroitements reflets perte des rep res visuels absorption de l espace ou enveloppement l exposition propose diff rentes approches de l immersion du point de vue des uvres comme de celui du spectateur IMMERSION invite un parcours m lant peintures sculptures et installation pour explorer notre relation l espace espace des uvres espace de l exposition environnement ext rieur Tr s diff rentes formellement visuellement comme dans leurs effets les uvres de ces trois artistes projettent l
19. veaux motifs Puis il les int gre aux environnements qu il r alise directement dans la salle d exposition Ce qui est fascinant dans cette m thode de travail explique t il c est que jusqu au dernier moment je ne sais pas de quoi a va avoir l air la fin Je connais juste l id e g n rale qui est d exprimer mes obsessions habituelles la lumi re la peinture l illusion et le voyage le mouvement le temps Le reste viendra sur place Vue de l installation au Walker Art Center Minneapolis Meyer Riegger Gallery Exp dition recherche observation Afin de repr senter la r alit dans sa globalit Ackermann allie toutes les pratiques techniques pour produire une uvre visionnaire et unique Il prend galement soin de choisir des titres parlants pour nommer ses uvres des titres vocateurs de v ritables voyages de promenades int rieures dans des lieux inconnus ou entrevus Il ouvre des voies du possible de nouvelles barri res franchir afin d appr hender le monde dans lequel nous vivons IMMERSION Franz Ackermann Elisabeth Ballet James Turrell 8 Dossier P dagogique Pistes p dagogiques Roland Pelletier professeur relais Cet observateur voyageur pose le probl me de la pr sence et de l absence du voyage et de la s dentarit de l occupation et de la lib ration James TURRELL Los Angeles Etats Unis gt 1943 vit et travaille Flagstaff en Arizon
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