mars 95 - WnG Solutions
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1. LITE f EN VAN T1 A Yy ANAVA AVATAV AN A ANEAN STE Sommaire Editorial page 2 Journ e du 24 9 94 les communes au front page 3 Suzanne Tissot pr sente son travail page 4 Un d coupage de Suzanne Tissot page 6 On cherche on cherche page 7 Rencontre interconfessionnelle du 29 10 94 page 8 Fonds de solidarit avec les ch meurs page 10 Assembl e g n rale le 17 mars 1995 page 12 N 29 mars 1995 Bulletin de l association EGLISE ET MONDE DU TRAVAIL EDITORIAL La reprise De quoi tu parles Les m dias nous ont dit et redit qu il y avait une reprise La reprise a me fait pleurer de rire m a dit un employ des PTT qui sait ce que signifient les d graissages du g ant jaune Difficile de s y retrouver La reprise est r elle mais minime et tr s fragile a dit Michel Barde le patron des patrons genevois Le moins qu on puisse dire est qu elle ne profite pas tout le monde certaines entreprises voient leurs b n fices exploser et le nombre des ch meurs en fin de droits augmente La soci t deux vitesses a d j commenc en Suisse soci t que nous refusons nergiquement EMDT deux tiers de travailleurs mis sous pression faisant des heures suppl mentaires un tiers de laiss s pour compte non non et NON D ailleurs je refuse d tre moi m me sous pression sans cesse et pour cette raison je d missionne de la pr sidence d EMDT t2. che que j accomplis en plus de beaucoup d autres et vais prendre un cong sabbatique Nous sommes oblig s de r fl chir des changements fondamentaux d j en nous m mes par rapport au travail Ces remises en question nous atteignent jusque dans nos mani res de fonctionner comme pasteurs en Eglise etc Il s agit de casser l id ologie du travail a s appelle une conversion L conomiste et th ologien Fran ois Dermange dit quant lui qu il nous faut casser l image du salaire la notion m me de salaire doit tre revue fondamentalement Il rappelle aux syndicats qui demandent des hausses de salaire que le g teau doit tre partag non seulement entre entreprises et travailleurs mais aussi avec les non travailleurs Et droite il rappelle aux entreprises qu elles ont une responsabilit sociale si elles accumulent des probl mes sociaux sur le dos de l Etat celui ci va se retourner contre elles car ses charges augmentant il sera oblig d aller chercher les fonds n cessaires l o ils se trouvent Je pense cet trange patron de la parabole qui donnait chacun le m me salaire quelle que soit la quantit de travail abattue Matthieu 20 Etonnamment moderne tout coup Nous vivons une soci t en mutation j entends ce refrain depuis ma tendre enfance mais cette fois ci la mutation en cours a l air plus profonde que d habitude C est ce dont nous parlerons notre assembl e g n rale le soir
3. du vendredi 17 mars PARTAGER ET TRAVAILLER Du pain sur la planche et du g teau se partager Alors vous venez Pierre Campiche 021 634 14 18 2 LES COMMUNES AU FRONT Journ e de r flexion sur le ch mage et les personnes en fin de droits Cette s ance a eu lieu a Prilly le samedi 24 septembre 1994 Quatre conf rences y ont t pr sent es M Roger Piccand chef cantonal de l emploi Lausanne Ch mage et fin de droits travers chiffres et lois M Jean Pierre Fragni re professeur l Universit de Gen ve et l Ecole sociale Les Communes face aux ch meurs et aux personnes en fin de droits quelles responsabilit s politiques et sociales M Jean Claude Crevoisier vice pr sident de la R gion de montagne Jura Bienne Del mont Travaux d int r t collectif pour personnes sans emploi exp riences dans la r gion jurassienne M Jacques Mercier responsable du Centre vaudois de gestion des programmes d occupation Yverdon Organiser un programme d occupation mode d emploi Une nombreuse assembl e de syndics et municipaux de toutes les r gions du canton a t tr s attentive ces expos s L assembl e a t conduite de main de ma tre par Mme la professeure Kalia Horber Papazian qui a t claire et pertinente tant dans son introduction que dans la conclusion de la journ e 9h 17h Voil le r sum de la conclusion de Mme Horber Papazian Elle a insist sur l imp rieu
4. age Le groupe de r flexion form entre autre de Michel Grenier et Erich Lack 11 ASSEMBL E G N RALE DE L ASSOCIATION EGLISE ET MONDE DU TRAVAIL Vendredi 17 mars 1995 la Maison des Charmettes Rue des Charmettes 4 Lausanne 18h30 Assembl e statutaire avec entre autres rapport d activit du pr sident sortant rapport final d activit de Suzanne Tissot comptes 1994 lection d un nouveau comit pr sident secr taire caissier et deux membres 19h30 Ap ritif 20h Conf rence d bat sur PARTAGER ET TRAVAILLER Ce titre est le m me que celui d une excellente brochure fruit du travail interconfessionnel de l Institut d Ethique Sociale et de Justice et Paix au niveau suisse Le d bat sera introduit par M Christian Kissling co auteur de la brochure Sont membres de l Association EMDT tous les abonn s au Bulletin Eglise et Monde du Travail Case postale 24 1020 Renens 2 Saisi Bullet f vrier 95 smg
5. ail minutieux et pr cis et beaucoup de patience ser D RESTES EAN ee Toleresseieretese a A s s D td v x n A v a bi i HA DO N N X M M K n bo X w 85e 2 20107e ext eee eee 291618978102 Nero ERCHE URGENT ON CHERCHE URGENT ON CHER un e pr sident e un e secr taire le caissier continue deux membre du comit Pierre Campiche d missionne OUF c est l organe ex cutif lu par l assem bl e g n rale vu la forte augmenta tion du travail pour notre Conseil d EMDT il est n cessaire de renfor cer le comit charg de d blayer le terrain et de faciliter le travail du Conseil un e r dacteur trice du Bulletin d EMDT rassembler les arti cles en crire l un ou l autre veiller aux d lais collaborer avec Sophie Mermod Bullet qui saisit les textes et les met en page mais si le la r dac en chef a des talents dans ce domaine ladite Sophie Mermod lais serait volontiers la place la maquette et tout et tout Note de la tapeuse Depuis l automne 1993 c est Pierre Campiche qui accomplissait cette t che il l arr te aussi Le la r dacteur trice ne doit pas n cessairement tre membre du comit d EMDT QU ON SE LE DISE RENCONTRE INTERCONFESSIONNELLE DES GROUPES DE SOUTIEN AUX CH MEURS Le samedi 29 octobre dernier les personnes associations et groupes engag s dans le domain
6. car la bonne volont ne suffit pas il s agit de concr tiser les exigences relatives la solidarit notamment dans l accompagnement personnel des ch meurs l apport d un autre regard porteur d esp rance malgr nos manques l importance d accepter le ch mage comme un preuve source d espoir de conversion et de recommencement la n cessit de rassembler les imaginations pour lutter contre l exclusion de cr er un d bat dans les Eglises pour faire voluer la soci t afin de ne jamais s accommoder l id e du ch mage A la suite du th me de cette journ e nous avons essay de rejoindre ce qui nous est offert par la Parole humaine et divine de la Bible par le Psaume 37 La m ditation fut conduite par le p re Am d e Nendaz Une seule ombre cette enrichissante rencontre celle de la faible participation soit approximativement la moiti de la pr c dente Prilly en 1993 En particulier la pr sence de deux paroisses sans groupes constitu s par rapport au dix sept de l an dernier Ce sujet est l objet de nos r flexions dont nous vous tiendrons prochainement au courant Roland Besse PROJET DE FONDS DE SOLIDARIT AU PROFIT DES CHOMEURS EN FIN DE DROITS FONSOLCHO Esprit et grandes lignes du projet Pour viter tout malentendu il est d abord n cessaire de pr ciser 1 EMDT reste convaincu qu il ne suffit pas d agir en bons samaritains aupr s des victimes de notre soci t et qu il est urgent de tran
7. e du ch mage taient invit s se r unir d s 13 heures la maison paroissiale de Montriond Le groupe cum nique Travail Ch mage compos de repr sentants de Caritas VD du CSP de la Pastorale en Monde du Travail et de notre association proposait une rencontre sur le th me Les offres sont elles appropri es la demande en r f rence aux difficult s de r pondre aux attentes des ch meurs Apr s l accueil des participants et l installation des panneaux illustrant leurs activit s Michel Zb ren pr senta un jeu de confrontation servant de r actif au travail de r flexion de l apr s midi La situation correspon dait un groupe d une paroisse qui ayant organis un lieu d accueil pour demandeurs d emploi constatait la difficult de les y faire venir Les quelques visiteurs requ rants d asile solitaires personnes g es n tant pas ceux que l on attendait Les participants se sont ensuite r partis en diff rents groupes ch meurs initiateurs de l accueil personnes fr quentant le lieu parois siens et population Souvent ils ont jou leur propre r le dans ces situations empreintes de non dit L analyse des interventions a per mis de constater la force des id es re ues des slogans trompeurs dont il faut se m fier car ils simplifient des choses complexes la difficult de transmettre des messages facilitant la perception des intentions la remise en question de nos comportements respectifs
8. isation motivera les participants aux fonds d entraide parce que ceux ci seront g r s par des personnes connues et que leurs revenus iront des ch meurs connus pour un soutien vari en fonction de leurs besoins sp cifiques par exemple participation une occupation d em ploi temporaire aide financi re au lancement d une entreprise finan cement d un besoin n entrant pas dans les normes tablies etc 10 Un fonds cantonal pourrait aussi tre cr pour les personnes qui ne pourraient cr er un groupe local ni se rattacher un groupe voisin il serait g r par des responsables de notre Association au b n fice de certains de nos membres au ch mage L id e est de commencer tr s modestement par quelques groupes paroissiaux ou locaux cr s par vous amis de notre Association ou paroissiens engag s sensibles la d tresse de vos fr res ch meurs SI le projet est valable il se d veloppera et fera tache d huile Limites et cons quences de cet engagement Ces fonds de solidarit sont appel s durer aussi longtemps que le ch mage ne sera pas redescendu un taux dit incompressible Notre engagement financier nous poussera trouver et susciter des solutions structurelles au probl me du ch mage pour pouvoir mettre un terme ce petit sacrifice Il donnera aussi un cr dit moral certain aupr s des personnalit s politiques aux propositions des milieux chr tiens pour r soudre le probl me du ch m
9. osandey La permanence n existe plus 4 AdE Le tr fle trois feuilles permanence accueil qui offre un change d informations sur le march du travail une entraide pour la r alisation d un bilan de carri re curriculum vit une collaboration la recherche active d emploi et une participation aux activit de l association permanence et accueil s minaire visites d entreprises 4 Voil quelques associations pour lesquelles un compte rendu a pu tre fait Une autre partie de mon travail consistera rendre compte de mon activit d information et d encouragement dans les paroisses qui ont bien voulu m accueillir En voici quelque unes 1 Paroisse de S velin avec le pasteur Bernard Nicole L id e de cr er un programme d occupation pour un ch meur a t accept e par le conseil de paroisse et il est sur le point de commencer moyennant des informations aupr s de l Etat sur les possibilit s d une participation financi re L objectif du programme consistera en une r fection des murs ext rieurs du Temple 2 Paroisse d Arzier avec les pasteurs Corthay et Strauss Ils ont cr l Association de soutien aux chercheurs d emploi qui regroupe treize villages Le travail de pr sentation a t fait et les contacts doivent reprendre pour savoir o ils en sont dans l tablissement d un programme d occupation 3 Paroisse de Cully avec le pasteur Horisberger soutien de principe et financier au programme d occ
10. se n cessit de rechercher une collaboration active entre les diff rents partenaires pour la mise sur pied des programmes d occupation pr sent s par diff rents organismes et apr s examen accept s par le Service cantonal de l emploi Il faut un contact entre l OFIAMT le canton et les communes ceci dans l int r t des ch meurs et pour assurer les conditions assurant l efficacit et le maximum de r ussite des participants Il y a l une responsabilit de chacun face ce probl me de soci t qu est devenu le ch mage II faut agir rapidement et anticiper pour freiner la progression des d g ts que cause chez les ch meurs une trop longue p riode d inactivit Au terme de cette journ e organis e par le pasteur Sylvain Fattebert ainsi qu EMDT et la Pastorale catholique Mme Horber Papazian a d clar que la lutte active contre le ch mage concernait tout le monde politique et civil r uni dans une m me volont de servir les d sh rit s Georges gler 3 BILAN PROVISOIRE D ACTIVIT Mandat EMDT OSEO associations et paroisses rencontr es Jusqu ce jour il m a t possible d entrer en contact avec quinze paroisses et associations Ce nombre comprend aussi bien les groupes issus des Eglises pour lesquels j ai pu faire un compte rendu complet que les paroisses o j ai pu exercer mon travail d information d aide et d encou ragement laborer des programmes d occupation Un minimum de paroisses ont t
11. sformer les structures d pass es de celle ci en pr conisant une nouvelle r partition du travail et du temps lib r mais en attendant que soient r alis es les n cessaires r formes de structures un chr tien ne peut rester indiff rent quand il voit un bless de la vie sur son chemin 2 Malgr les apparences notre projet loin de vouloir inviter les hommes de bonne volont faire la charit les incite vivre leur fraternit dans des groupes pratiquant une solidarit communautaire nous pourrions les appeler cellules de partage fraternel le partage financier n tant videmment qu une forme de partage parmi d autres Dans un monde de plus en plus individualiste et mat rialiste nous sommes appel s t moigner de la solidarit et de l amour chr tiens En fait nous vous proposons de faire un sacrifice en fonction de vos moyens de prendre sur vous une petite partie du lourd fardeau que les ch meurs sont forc s de porter sur leurs paules Chaque personne de bonne volont est ainsi appel e fixer librement une contribution mensuelle 1 2 ou 5 de son revenu ou une somme repr sentant un certain sacrifice de 20 100 par mois par exemple un fonds de solidarit Ce fonds pourra tre soit paroissial soit local pour les personne pr f rant un cadre la c soit r gional l o existe d j une telle structure cf groupe cum nique d entraide du Chablais Cette volont de d central
12. totalement r fractaires l id e de s engager financi re ment soutenir les ch meurs En ce qui concerne les groupes permanences ou associations issus de paroisses ou associations dans lesquelles les Eglises participent divers titres je cite entre autres 1 Permanence de Ch teau d Ex ouverte en novembre 94 sur l ini tiative des pasteurs D n r az et Gonce C est un lieu de rencontre pour jeunes et pour ch meurs ind pendant de l Office de ch mage Un espace de partage et d information sur tous les probl mes concernant le ch mage avec un affichage pour les annonces de travail 2 Groupe Le pari Aigle permanence pour ch meurs qui a d but en 1992 et qui depuis ao t 1994 a cr un atelier de repassage pour environ vingt personnes sans emploi ainsi que deux programmes d occu pation C est un service cr par diverses associations de la r gion d Aigle pour informer les demandeurs d emplois et les aider trouver des solutions leurs probl mes C est un service compl mentaire de l Office r gional de placement et des services sociaux Il est issu du Groupe cum nique d entraide du Chablais dont le pr sident actuel est le pasteur Th venaz 3 Caf contact Corsier permanence situ e dans un local des tours de Corsier qui a fonctionn pendant deux ans de 1992 1994 mais qui a t un chec en ce qui concerne la fr quentation Ce lieu d accueil a t cr par le diacre Philippe C
13. upation cr par M Wettstein qui consiste en une cr ation de sentiers p destres Grandvaux programme d occupation des communes de Grandvaux et Cully Travail d aide et d encouragement aupr s des paroisses Le travail d information s effectue en six phases a Prise de contact avec la paroisse qui accepte ou non de me recevoir b Pr sentation et information sur les d marches tapes id es en mati re de programmes d occupation et de leur co t c D cision de la paroisse du type de programme d occupation cr er et description du poste qui va tre confi au ch meur d Envoi du descriptif de poste et des formulaires remplis cet effet soit au CGPO soit l OSEO qui vont se charger de trouver le la ou les candidat e s au poste et envoyer la demande l OFIAMT qui donne en g n ral son accord implicite pour tout programme qui ne soit pas d envergure e La paroisse choisit le la candidat e et une fois les contrats d engagement sign s le programme d occupation peut r ellement d marrer Mon travail avec la paroisse en question est termin lorsque le programme d occupation est concr tis Suzannne Tissot 5 tee lose iele to tote o eie Madame Suzanne Tissot n est pas seulement une ch meuse en fin de droits Sa personne d passe largement le programme d occupation qu elle accomplit pour EMDT et l OSEO Elle a aussi des talents artistiques dont voici un exemple Le d coupage ci dessous repr sente un trav
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