JurisCal lettre info 09 10 2010
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1. signant avec ce dernier un protocole transactionnel S E L A R L au capital de 7 400 000 Frs RCS Noum a B 081 778 Ridet 081 778 001 Immeuble La Potini re 5 Route du V lodrome Orphelinat BP 3745 98846 Noum a Cedex Tel 687 27 16 88 Fax 687 27 30 23 Email juris juriscal nc Une telle m thode n est pas exempte de tout risque ainsi que le montre un arr t r cent de la Cour de Cassation dans lequel la haute juridiction reproche une Cour d appel de ne pas avoir recherch si la d mission de la salari e et la transaction subs quente n taient pas intervenues frauduleusement pour permettre l employeur de rompre le contrat de travail sans autorisation pr alable de l inspecteur du travail Cass soc 12 juillet 2010 n 09 41490 Il est important de rappeler que la sanction d une telle fraude est la nullit du licenciement pour violation du statut protecteur d ordre public Primes variables l adaptation des objectifs pour les repr sentants du personnel Les repr sentants du personnel b n ficient d un cr dit d heures pour l exercice de leur mandat En cas de cumul de mandats il y a bien entendu cumul de cr dit d heures Comment doit on calculer une part variable fond e sur des crit res quantitatifs pour un repr sentant du personnel qui ne consacre qu une partie de son temps son activit professionnelle Dans un arr t du 6 juillet 2010 n 09 41354 la Cour de Cassation vient de do2. JurisCal Soci t d avocats Yann BIGNON Laurence PEDAMON S verine LOSTE Pierre Henri LOUAULT Olivier THIBAULT Avocats Lettre d information en droit social N 2 Septembre Octobre 2010 Edito Nous avons le plaisir de vous faire parvenir le deuxi me num ro de notre lettre d information en droit social La Cour de cassation plus prolixe et cr ative que jamais appelle les d cideurs toujours plus de vigilance dans leurs choix quotidiens en mati re de ressources humaines Anticiper pr venir c est souvent viter les probl mes P riode d essai Le renouvellement des p riodes d essai attention aux pi ges Dans un arr t du 12 juillet 2010 n 09 41875 la Cour de cassation vient d affirmer clairement que le renouvellement de la p riode d essai ne peut r sulter que d un accord expr s des parties intervenu au cours de la p riode initiale m me si les dispositions conventionnelles pr voient une simple information du salari S E L A R L au capital de 7 400 000 Frs RCS Noum a B 081 778 Ridet 081 778 001 Immeuble La Potini re 5 Route du V lodrome Orphelinat BP 3745 98846 Noum a Cedex Tel 687 27 16 88 Fax 687 27 30 23 Email juris juriscal nc Le renouvellement effectu par simple information du salari permettrait ce dernier de soutenir qu il n est plus en p riode d essai et que les r gles relatives la rupture des contrats de travail dur e
3. ind termin e doivent s appliquer dans leur ensemble respect des proc dures motivation de la rupture pr avis Clause de non concurrence La contrepartie financi re un engagement de non concurrence a la nature d un salaire Pour tre valable une clause de non concurrence doit notamment tre assortie d une contrepartie financi re proportionn e au degr de contrainte de l engagement p rim tre g ographique et dur e Bien qu elle ait pour objet d indemniser le salari des restrictions qui lui sont impos es dans ses recherches d emploi elle n en conserve pas moins la nature d une indemnit compensatrice de salaire La Cour de Cassation vient donc de confirmer que cette contrepartie l engagement de non concurrence ouvre droit cong s pay s pour les salari s Cass soc 23 juin 2010 n 08 70233 Repr sentants du personnel Gare aux tentatives de contournement de la protection Les repr sentants du personnel les anciens lus pendant une certaine dur e les candidats aux fonctions repr sentatives les assesseurs du tribunal du travail b n ficient d une protection contre le licenciement Contrairement aux autres salari s la rupture de leur contrat de travail l initiative de l employeur ne peut intervenir qu apr s autorisation de l inspection du travail Il peut tre tentant de contourner cette difficult en obtenant d un salari prot g qu il d missionne de son emploi puis en
4. nner le mode d emploi Pour la partie de son activit consacr e son ou ses mandats le repr sentant du personnel doit b n ficier de la moyenne des primes accord es aux autres salari s pour un temps quivalent Pour l autre partie qualifi e par les magistrats de temps de production le salari a droit une part variable calcul e sur la base d objectifs r duits proportionnellement au temps r ellement travaill Voici une bonne raison pour utiliser la totalit de son cr dit d heures Transaction Une transaction ne prot ge pas de tout Il est fr quent apr s un licenciement litigieux qu un employeur et son salari d cident de mettre fin leur s litige s par la conclusion d une transaction Cette transaction pourvue de l autorit de la chose jug e interdit normalement au salari d engager une action l encontre de son employeur dans la limite de l objet de la transaction S E L A R L au capital de 7 400 000 Frs RCS Noum a B 081 778 Ridet 081 778 001 Immeuble La Potini re 5 Route du V lodrome Orphelinat BP 3745 98846 Noum a Cedex Tel 687 27 16 88 Fax 687 27 30 23 Email juris juriscal nc En cas d action judiciaire engag e par un salari en vue de faire annuler cette transaction le contr le du juge sur la proc dure et le motif du licenciement est limit Le juge doit simplement s assurer que le licenciement a t notifi de fa on certaine c est dire
5. par courrier recommand avec accus de r ception et que la lettre de licenciement comporte un motif susceptible de justifier la rupture du contrat en fonction de la qualification donn e faute simple faute grave faute lourde cause r elle et s rieuse Une lettre de licenciement non motiv e ou qui comporterait un motif qui n est pas susceptible de constituer un motif de licenciement doit entra ner l annulation de la transaction Une illustration de ce principe a r cemment t donn e par la Cour de Cassation Il s agissait d une salari e licenci e pendant une p riode de suspension pour accident du travail Le licenciement est intervenu pour faute grave cette derni re tant motiv e comme suit disputes avec son sup rieur hi rarchique Un tel motif n tant pas assez pr cis et n tant donc pas susceptible de constituer une faute grave c est bon droit que le juge a pu annuler la transaction conclue post rieurement ce licenciement Cass soc 13 juillet 2010 n 09 40984 Conclusion m me lorsque l on jr hsige il convient de soigner chaque acte de proc dure PT Te gt N OCA S E L A R L au capital de 7 400 000 Frs RCS Noum a B 081 778 Ridet 081 778 001 Immeuble La Potini re 5 Route du V lodrome Orphelinat BP 3745 98846 Noum a Cedex Tel 687 27 16 88 Fax 687 27 30 23 Email juris juriscal nc
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