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1. commente Jean Philippe Dann chef de secteur de Holcim B tons Pour ce type de chantier exp rimental les contr les qualit sont nombreux notamment en ce qui concerne le b ton fibr contr les en sortie de malaxeur et contr les sur site au moment du coulage plasticit prouvettes affaissement au c ne d Abrams La plupart ont t r alis s par le laboratoire du groupe Holcim conclut Jean Philippe Dann A asna ED Egletons c est le 7 novembre 2006 que la mise en eau du nouvel ouvrage hydraulique en b ton a t effectu e par les tudiants et leurs enseignants Un chantier cole pour a reconstruction dun Corr ze Pour les jeunes qui se pr parent aux m tiers du g nie civil rien n est plus formateur que l exp rience d un chantier cole Les enseignants du lyc e Caraminot d Egletons l ont compris depuis longtemps Exemple r cent La reconstruction par une Section Techniciens Sup rieurs Travaux Publics STS TP d un ouvrage hydraulique en b ton Champagnac la Noaille in 2005 la Communaut de communes de Ventadour d cide de confier un chantier cole aux tudiants de STS TP du lyc e Pierre Caraminot d Egletons Objectif reconstruire un ouvrage hydraulique sur la Femme morte un ruisseau situ sur la commune de Champagnac la Noaille 20 km d Egletons Pour Jean Boinet pr sident de la Communaut de communes de Ventadour et ma tre d ouvrage d2. le patrimoine est moins sensible c est une combinaison de granulats roul s concass s 6 10 de la Durance qui a t retenue avec un sable de la carri re de Saint Tronc Marseille Pour Thierry Ciccione de l Agence Stoa Architecture Nous avons port notre choix sur le b ton d sactiv car c est le mat riau qui r pond le mieux aux sollicitations li es au trafic des tramways mais aussi celui des v hicules pouvant tre amen s rouler sur la plateforme Il est en effet plus p renne qu un mat riau souple qui risquerait de se d former dans le temps L architecte poursuit en expliquant le parti pris de faire r aliser diff rents b tons selon le parcours Sur le boulevard Longchamp en plein c ur de la ville nous avons voulu retrouver une continuit avec le Palais et Jardin Longchamp c est dire une avenue cavali re en terre battue comme dans le parc C est pour cette raison que notre choix s est port sur un b ton d sactiv a base de gros granulats Quant au reste nous l avons vu le traitement fut plus traditionnel L important dans ce genre de r alisation ne r side pas seulement dans le produit il convient de trouver aussi les entreprises qui savent le mettre en uvre la perfection ajoute l architecte qui a travaill de longues semaines en amont avec les Une fois la prise r alis e le b ton est lav au jet haute pression pour faire appara tre les granu
3. arm continu BAC Duppigheim une piste d essais en Destin aux navettes d a roport et aux r seaux de m tro automatiques le transport modulaire sur pneumatiques Neoval est con u pour circuler sur son infrastructure sp cifique Pour finaliser son d veloppement Lohr Industrie associ Siemens Transportation Systems a fait construire une piste d essais en b ton arm continu Duppigheim Bas Rhin es deux soci t s Siemens Transportation Systems STS et Lohr Industrie se sont associ es pour d velopper un nouveau syst me de transport de passagers modulaire sur pneumatiques et automatique sans conducteur appel Neoval Ce programme b n ficie des aides de l Agence pour l Innovation Industrielle A II Le v hicule se caract rise par son syst me roulant et de freinage issu du monde routier compl t par un guidage par rail central Ma trise d ouvrage et maitrise d uvre Lohr Industrie Siemens Transportation Systems STS Entreprises Appia Grands Travaux et Transroutes Fourniture du ciment Holcim Ciments Fourniture du b ton Holcim B tons Routes N 101 Septembre 2007 L approche d un syst me complet et int gr d velopp e par Siemens Transportation Systems sur le VAL a t poursuivie ici et le programme Neoval inclut le d veloppement d une chauss e sp cifique en site propre pour optimiser leur circulation L id e fondamentale est de proposer nos clients une sol
4. e Pi droits L utilisation de banches manuportables a permis une mise en place manuelle En partie sup rieure le pi droit est termin par un becquet d une paisseur maximale de 7 cm pour assurer la mise en place des pr dalles e Travers e sup rieure Elle a t r alis e avec des pr dalles et acrot res pr fabriqu s dans l atelier du lyc e ce qui a permis aux l ves une tude de conception de moule en bois et sa r alisation Puis les tudiants ont choisi l engin permettant de soulever les pr dalles Corr ze 700 kg pr vu sa position coordonn la livraison des l ments pr fabriqu s avec le chargement pour r exp dier les banches chez le fournisseur Pour Alain Meilhac ce moment d un chantier cole est particuli rement utile aux tudiants Tr s souvent ils ont du mal se projeter dans la vie du chantier et de ses contraintes profil du terrain encombrement des engins position pendant la manutention En vivant ces difficult s ils en tirent des le ons Pr vention des risques et environnement Pour respecter les normes la conception et la pr paration du chantier ont int gr la pr vention des risques et la protection de l environnement Concernant la pr vention outre les mesures obligatoires port du casque gants garde corps les acc s aux postes de travail ont t tudi s pour pr venir les chutes escaliers plateformes de circulation en bois
5. ton nous offre une grande souplesse de dessin et reste comp titif budg tairement parlant De plus le d sactiv nous permet de jouer sur les granulats la texture et la couleur cest pourquoi compte tenu du budget global de la construction du parc il tait tout indiqu Une fois pass e la billetterie Le visiteur acc de l espace central un crat re l g rement fumant symbole de la chute d une m t orite survenue dans une commune voisine en 1492 L histoire du plan du parc m rite d tre cont e par Ursula Kurz l aide d une anecdote savoureuse J avais eu l id e d un crat re de m t orite pour encaisser l g rement le parc de loisirs dans la plaine d Alsace en Malgr la difficult technique due au trac des diff rentes courbes le b ton a su se jouer de tous les pi ges Les cheminements int rieurs en b ton participent la cr ation d un paysage aux atours naturels et f eriques dessinant un plan bas sur les ondes qu aurait pu produire un tel projectile Or ce n est quapr s avoir commenc travailler que jai appris qu une m t orite tait r ellement tomb e dans la r gion Un chantier complexe agr ment de courbes La structure retenue par l architecte paysagiste a impos de mettre au point des cheminements tout en rondeurs qui n ont pas t sans poser de grandes questions lors de la mise en uvre Thibault Alex alors directeur de l agence Eurovia de Mulhou
6. National du B ton Pr t l Emploi dans le but de mettre la disposition des d cideurs des l ments d aide au choix des structures routi res respectueuses des principes du d veloppement durable ont confi au Centre d nerg tique de l cole des Mines de Paris une tude d analyse du cycle de vie d un kilom tre de route Ces analyses men es conform ment la m thode EQUER ont valu les impacts environnementaux de plusieurs structures routi res en b ton et en bitume les plus couramment utilis s sur le r seau routier fran ais Pourquoi cette tude Cette tude a t motiv e par un certain nombre d l ments e Les donn es environnementales constitueront dans un proche avenir un outil d aide au choix des structures routi res l instar des crit res techniques et conomiques Les r sultats de l analyse de cycle de vie d un kilom tre de route constitueront une base de donn es au service des d cideurs eLa route impacte l environnement dans sa phase de construction mais aussi dans sa phase d utilisation Conna tre les contributions relatives des phases de construction d entretien de fin de vie et d utilisation permet de mieux cibler les actions destin es diminuer les impacts environnementaux Les tudes am ricaines canadiennes indiennes et su doises tablies partir d essais en vraie grandeur concluent toutes que la consommation en carburant des v hicules est moindre sur un
7. arr t droit en fin de journ e avec la mise en place de bastaings sous et sur les aciers pour coffrer le b ton Un rail de polystyr ne de 2 cm d paisseur plant dans les aciers sert cr er un joint net Apr s le b tonnage de la parcelle suivante nous proc dons au d garnissage du joint de part et d autre avant la mise en place d un mastic tanche commente Luc Riottot Signalons galement qu un des atouts du b ton est sa facilit r soudre certaines difficult s comme la r alisation d un virage avec un profil en travers avec un d vers de 12 pour cela il suffit d employer un b ton suffisamment ferme qui restera parfaitement en place apr s le passage de la machine Deux zones distinctes d exp rimentation La surface du BAC est ensuite unifi e et rendue l g rement rugueuse par le passage d une toile de jute avant l application d un produit de cure en phase aqueuse Antisol TP 42 Sika qui laisse apr s s chage une pellicule prot geant le b ton de la dessiccation et vitant ainsi des fissurations de peau Sur la piste d essais longue de 650 m deux zones exp rimentales ont t cr es l une de 50 m sur laquelle le passage de la toile de jute est remplac par un balayage fin au balai en fibres naturelles L objectif tant de tester un autre type de rugosit de surface en termes de r sistance l abrasion et Pulv risation sur le b ton arm continu d un produit de cure anti
8. constitu par les mat riaux pr sents naturellement sur le site Gr ce la technique du traitement des sols aux liants hydrauliques routiers ou au ciment il est possible de stabiliser argiles limons sables marnes chailles Cette technique est de plus en plus utilis e pour les terrassements routiers mais aussi pour la r alisation des assises de chauss es dont l tanch it est assur e par une couche de surface en b ton bitumineux k Wii La technique du traitement des sols la chaux au ciment et aux liants hydrauliques routiers est de plus en plus utilis e pour les terrassements mais aussi pour la r alisation des couches d assises de chauss es L approche du d veloppement durable peut aussi s appliquer l entretien de chauss es existantes Plut t que de fraiser et d vacuer les mat riaux en d charge pour introduire des mat riaux neufs mieux vaut mettre profit le gisement aux liants hydrauliques routiers pargne les ressources en granulats et supprime les nuisances dues leur transport propre de la route L aussi la technique du retraitement au ciment et aux liants hydrauliques routiers est parfaitement adapt e G n ralement le seul mat riau apport est le liant d o un impact bien moindre sur l environnement Des centrales b ton au diapason Moins tendues que les cimenteries les centrales de B ton Pr t l Emploi n en sont pas moins soumises aux m mes con
9. fournisseurs location des mat riels Ils ont galement r dig les documents servant au chantier contr le suivi En juin les lots 1 et 3 ont t attribu s l entreprise Marut qui a garanti l ensemble du projet Phase 3 R alisation septembre novembre Pendant six semaines les 30 tudiants ont travaill sur le chantier par demi classes pendant que l autre demi classe tait en cours Les 15 tudiants sur chantier taient organis s en quatre quipes chacune ayant tour de r le un chef d quipe Le ciment fourni par l usine VICAT de Cr chy Allier a permis la centrale BPE des Etablissements Bred che de r aliser 45 m de b ton de classe C30 37 avec un ciment CEM II A LL 42 5 R CE NF AN Pose des E TEIE en b ton l aide d un engin de levage lou Des techniques aux prolongements p dagogiques Outre l int r t de passer de la th orie la pratique ce qui est essentiel pour les jeunes d aujourd hui ce type de chantier cole permet une validation grandeur nature de notre enseignement th orique se f licite Claude Genier De fait les techniques constructives retenues pour le radier les pi droits et la traverse sup rieure ont t choisies pour leurs prolongements p dagogiques e Radier Apr s conception en salle des coffrages en bois ont t fabriqu s dans l atelier et le ferraillage a t assembl par tron ons sur l aire du chantier
10. operating costs fuel consumption and pavement type and condition factors Final Report Texas Research and Development Foundation Austin TX Jun 82 19 tude canadienne Effect of pavement structure on truck fuel consumption phase 1 and 2 Conseil national de recherches Canada Rapport technique control CSTT HWv CTR 041 ao t 2000 Project team Gordon Taylor P Eng M Eng Philip Marsh P Eng Eric Oxelgren 20 tude indienne Fuel savings on cement concrete pavement by DR L R Kadiyali amp Associates in collaboration with Central Road Research Institute 2000 21 tude su doise Benefit of reduced fuel consumption from economic and environmental perspectives A novel approach Robert Larsson et Ronny Andersson Expos au Symposium Cembureau Istanbul avril 2004 22 T89 B ton et D veloppement Durable Analyse du Cycle de Vie de structures routi res Collection Technique CIMBETON f vrier 2005 CIMb er CENTRE D INFORMATION SUR LE CIMENT ET SES APPLICATIONS 7 Place de la D fense 92974 Paris la D fense cedex T l 0155 23 01 00 Fax 0155230110 Email centrinfo cimbeton net Site Internet www infociments fr Alsace b ERR Le E ko A le d veloppement du transport le Fi ut E S la soci t Lohr Industrie a fait QE pe construire une piste d essais en b ton 4 je dut ea Durpigheim Bas ce pur toato z 24 modulaire sur pneumatiques Neoval Sp
11. 104 kg SO TORS Odeurs Eutrophisation 10 8 m3 108 kg PO e Structure 1 BC5g Bm dore e e Structure 2 BAC Bm Toxicit humaine 10 4 kg 10 3 kg e e Structure 3 BAC BBSG e e Structure 4 BC5 g otextile e e Structure 5 BBTM BAC GB3 Figure 2 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des quatre structures routi res en b ton et de la structure composite phase de construction d entretien et de fin de vie Conclusions n 3 et 4 Oekoinventare ou eurobitume les structures en b ton sont globalement plus favorables e Comparaison des structures b ton et de la structure bitumineuse source Oekoinventare sur les phases de construction d entretien et de fin de vie La structure bitumineuse Oekoinventare est plus favorable que les structures b ton 1 4 pour les indicateurs D chets solides Gaz effet de serre Eutrophisation et Toxicit humaine En revanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs nergie Eau Ressources D chets radioactifs Acidification cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 3 e Comparaison des structures b ton et de la structure bitumineuse source Eurobitume sur les phases de construction d entretien et de fin de vie eja JINI CS Septembre 200 7 La structure bitumineuse Eurobitume est plus favorable que les structures b ton 1 4 et la structure composite pour les indicate
12. En mati re d environnement la pr occupation majeure a t d viter la pollution du ruisseau Les tudiants ont propos de rev tir la d rivation d un g otextile Ils ont utilis un ancien bras mort du ruisseau comme fosse de d cantation Et Alain Meilhac de conclure Les entreprises attendent de nous des jeunes motiv s et solides L exp rience d un chantier cole va dans ce sens Nous tenons donc en organiser un pour chaque promotion de STS TP Un effort reconnu par la Profession l ouvrage de la Femme morte a re u le 4 mai 2007 un prix dans le cadre des Troph es du B timent d cern s par Sogea Sud Ouest Groupe Vinci B tonnage de la traverse sup rieure Re int rieur de l ouvrage hydraulique avec des galets LUE TX A Ungersheim Haut Rhin le Bioscope propose une s rie d animations autour du th me de l environnement Le b ton color pr fabrique et pr t l emploi y a donc trouv tout naturellement sa place Ici l anneau central du parc en d sactiv point de d part de la visite Ne Au Bioscope d Ungersheim Au c ur du Bioscope parc de loisirs consacr la d fense de l environnement le b ton s impose comme le mat riau de valorisation esth tique du projet en dalles polygonales pr fabriqu es ou en b ton pr t l emploi d sactiv il met sa couleur au service du site e Bioscope est un parc de loisirs peu banal tant dans sa forme
13. La mise en uvre La qualit Les contr les et La maintenance Le d veloppement prospectif les chauss es de demain dition 2007 R f rence T 57 Ce document est disponible gratuitement aupr s de CIMB TON soit par fax au 01 55 23 01 10 soit par email centrinfo cimbeton net 20 21 et 22 novembre 2007 Salon des Maires et des Collectivit s Locales Paris CIMB TON sera pr sent Hall 3 Stand E60 au prochain Salon des Maires et des Collectivit s Locales qui se tiendra Porte de Versailles Paris Ce stand est anim en partenariat avec le Syndicat National du B ton Pr t l Emploi SNBPE et le Syndicat national du pompage b ton SNPB Th me expos Les ciments et Les b tons au coeur de l environnement salon des maires et des Collectivit s locales 20 i 22 novembre 2007 Porte de Versailles Paris www salondesmaires com Email centrinfoficimbeton net Site Internet www infociments fr
14. Revue trimestrielle Cimb ton Septembre 2007 n 101 ones Ciments Liants hydrauliques routiers B tons Travaux et quipements routiers Terrassements Am nagements urbains A roports W 6 an a DOCUMENTATION CHANTIER LE POINT SUR TECHNIQUE Lyc e Caraminot Egletons Marseille le nouveau Analyse du cycle de vie Corr ze un chantier cole tramway roule sur de structures routieres pour la reconstruction d un 100 000 m de b ton ouvrage hydraulique en b ton CIM CENTRE D INFORMATION SUR LE CIMENT ET SES APPLICATIONS 3 5 LE POINT SUR i Tramway Marseille A Marseille le nouveau tramway roule sur lt 100 000 m de b ton B ton et d veloppement durable analyse du cycle de vie de structures routi res Alsace A Duppigheim une piste d essais en b ton arm continu BAC Se Corr ze Un chantier cole pour la reconstruction d un ouvrage hydraulique en b ton Au Bioscope d Ungersheim le b ton participe aussi l animation En couverture Marseille le rev tement de la voie du tramway a t r alis en b ton d sactiv sur La photo Le tram la station St Pierre Service communication Bec Fr res Photo Jean Luc Girod ditorial ES Avec ce num ro 101 d couvrez le nouveau ROUTES JE le plaisir de vous pr senter la nouvelle formule de la revue ROUTES dit e par CIMBETON Pourquoi une nouv
15. atif Provence Impressions Fournisseurs b ton Groupement Bronzo Perasso et B ton Chantier Provence Lafarge Routes N 101 Septembre 2007 MA songe Les rails pos s et fix s les ferraillages sont alors mis en place La Communaut Urbaine de Marseille et l exploitant ont pens le parcours du tramway et la r organisation du maillage des bus en m me temps de fa on ce que 90 des usagers soient situ s moins de 250 m tres d un arr t de n importe lequel des transports en commun tramway bus ou m tro Et quil ny ait pas plus d un changement de mode de transport entre les quartiers les plus loign s et lhyper centre de la ville Deux formulations diff rentes de b tons en surface un BC5 et un BCG6 Entam s d buts 2005 les travaux ont perturb la vie quotidienne dans la m tropole phoc enne comme tous les travaux men s dans les hyper centres mais le calvaire prend fin peu peu Et l espoir rena t Nous tablons sur une fr quentation consolid e de 60 000 personnes par jour pour fin 2008 en souhaitant que le transfert modal c est a dire le changement du v hicule L pm Le b ton pr t l emploi a t livr directement par les toupies jusqu au c ur des voies individuel pour les transports en commun augmente de 20 30 pr cise Jean Michel Kuntzer D coup en trois lots distincts le chantier du tramway a largement fait appel au b to
16. b ton Tout le phasage a ensuite t r alis concentriquement partir de cet anneau v ritable c ur du parc un peu la mani re d un cercle qu on aurait agrandi mesure pr cise Thibault Alex Des dalles polygonales en b ton pr fabriqu Les granulats multicolores retenus pour la r alisation des d sactiv s ont une provenance locale puisqu ils ont t extraits du Rhin tout proche Les dalles en b ton ont t fabriqu es sur la base d un dessin d Ursula Kurz De grande taille et relativement lourdes elles ont n cessit des tr sors d ing niosit pour leur mise en uvre comme le recours des minipelles et des pompes vide Le d fi tait de parvenir calepiner correctement Ursula Kurz a dessin deux dalles une droite et une gauche qu il nous a fallu assembler en tenant compte des contraintes de raccordement raconte encore Thibault Alex D tails int ressants certaines dalles ont t sur lev es de 40 centim tres pour faire office de protection anti b lier et surtout pour composer des bancs tr s originaux permettant aux visiteurs de prendre un peu de repos Et l int rieur du site des pav s viennent de temps autre rythmer les cheminements pour les pi tons IN Haut Rhin AU SERVICE DE L HOMME ET DE SON ENVIRONNEMENT Directeur du parc concu et g r en d l gation de service public par la Compagnie des Alpes Christian Douchement insiste sur l int g
17. de longueur repr sentative d une route grande circulation en France La m thodologie employ e consiste quantifier les mat riaux et composants puis les substances puis es et mises dans l environnement en consid rant des inventaires issus d une base de donn es suisse Oekoinventare cole polytechnique f d rale de Z rich et enfin des indicateurs environnementaux parmi ceux les plus couramment employ s en analyse de cycle de vie Les r sultats de ce bilan sont pr sent s sous forme d un diagramme constitu de douze axes correspondant aux douze indicateurs environnementaux s lectionn s pour cette tude Chaque axe porte une unit de mesure sp cifique l indicateur tudi permettant ainsi de comparer visuellement les carts relatifs entre les diff rentes techniques Ainsi plus le point visualisant l indicateur tudi est proche de 0 plus l impact environnemental de la structure est faible Les principales conclusions sont expos es dans les pages qui suivent Conclusion n 1 Les armatures en acier handicapent l ACV des b tons routiers e Comparaison des structures routi res en b ton sur les phases de construction d entretien et de fin de vie La structure 1 dalle goujonn e et la structure 4 dalle paisse sont visiblement plus favorables que les structures 2 et 3 en b ton arm continu pour les indicateurs nergie Eau Ressources D chets radioactifs Eutrophisation et Toxici
18. des internationales e Dans le domaine des dispositifs de s curit le s parateur b ton pr sente un avantage sur la glissi re m tal pour tous les indicateurs environnementaux 1 1m e cj a d l 1 Projet europ en EASE Education of architects on solar energy and environment rapport final du projet ALTENER n 4 1030 Z 98 340 Commission europ enne DG TREN ao t 2000 2 Club B tiville Construire quelques enjeux de demain Cahiers du CSTB n 3179 d cembre 1999 3 AFNOR norme X30 300 Management environnemental Analyse du cycle de vie Principe et cadre mars 1994 19 p 4 Bernd Polster Contribution l tude de l impact environnemental des b timents par analyse du cycle de vie th se de doctorat cole des Mines de Paris 1995 268 p 5 Bruno Peuportier et Isabelle Blanc Sommereux Simulation tool with its expert interface for the thermal design of multizone buildings International Journal of Solar Energy 1990 vol 8 pp 109 120 6 Bo Christer Bj rk et Jeff Wix An introduction to STEP VTT Technical research centre of Finland and Wix McLelland Ltd 1991 47 p 7 Patrice Poyet et Jean Luc Monceyron Les classes d objets IFCs finalit s et mode d emploi Les Cahiers du CSTB n 2986 octobre 1997 Paris 19 p 8 Bruno Peuportier Bernd Polster and Isabelle Blanc Sommereux Development of an object oriented model for the assessment of the environmental quality of buildings First Internatio
19. dessication FORMULATION DU BAC POUR 1 M B ton Routroc C30 37 CEM II A 42 5 N CE CP2 NF 350 kg Sable Lingolsheim roul 0 4 710 kg Grave Lingolsheim roul e 4 8 210 kg 8 16 300 kg et 16 22 635 kg Eau naturelle 126 litres Entra neur d air Resi Air 200 0 18 Plastifiant r ducteur d eau Resi Reducto 0 50 d adh rence des pneumatiques en cas de pluie L autre de 90 m en fin de piste o les aciers longitudinaux sont remplac s par un m lange de fibres afin d essayer une technique de mise en uvre plus rapide Pour r aliser cette partie en b ton fibr nous avons utilis un complexe de trois fibres deux fibres en acier frais Mac Mc1 pour renforcer le b ton et une fibre polypropyl ne multifilamentaire Fibromac 12 pour maitriser le retrait Pour leur dosage nous avons suivi la note de calcul transmise par Maccaferri leur fabricant Le m lange s effectue sec en centrale avec les autres composants du b ton pour une homog n it optimale explique Luc Riottot Des contr les qualit tr s rigoureux Le planning du chantier tait clair une semaine pour r aliser la couche de structure en b ton maigre une semaine pour mettre en place les aciers continus et une semaine pour la couche de roulement Le planning pr visionnel de coulage indiquant les quantit s et qualit s souhait es valid au fur et mesure par t l copie a t parfaitement respect
20. e chauss e b ton que sur une chauss e bitumineuse l cart variant entre 8 et 15 selon les cas Sachant que la consommation d nergie engendr e par l utilisation de la route est consid rablement sup rieure celles des phases de construction et d entretien une r duction de la consommation des v hicules peut se traduire par une r duction importante des impacts sur l environnement en particulier une r duction de la consommation d nergie et une diminution de l mission des gaz effet de serre Pourquoi le Centre d Energ tique de l Ecole des Mines de Paris Par souci d objectivit l analyse du cycle de vie d un kilom tre de route a t confi e au Centre d Energ tique de l Ecole des Mines de Paris Ce choix offre un bon nombre d avantages e c est un centre sp cialis disposant d une m thodologie de calcul EQUER prouv e e IL utilise une base de donn es suisse DEKOINVENTARE Ecole Polytechnique F d rale de Zurich et Allemande A rss OR NW N Universit de Karlsruhe OEKOINSTITUT de WEIMAR qui assurent une coh rence globale quant la mani re de d finir et de quantifier les donn es des inventaires En outre cette base de donn es va au del de la norme NF P01 010 quant la mani re d agr ger les flux l mentaires e la m thodologie EQUER permet d valuer d une fa on assez compl te les impacts d un ouvrage sous forme de douze indicateurs environnementaux Le conten
21. e qui s inscrira n cessairement dans le temps La robustesse des b tons d sactiv s et leur p rennit sur le long terme en font donc le partenaire id al du tramway de Marseille FORMULATION DU B TON POUR UN M BC5 B ton sp cial rev tement type C30 37 avec flexions 28 jours gt 4 5 Mpa et fendage 28 jours gt 2 7 Mpa Ciment CEM 2PM 350 kg Granulats Durance 6 10 silico 1 300 kg Sable SSP St Tronc 0 4 660 kg Eau 180 litres Plastifiant entra neur d air fibres 900 g BC B ton sp cial carrefour arm haute r sistance type C40 45 pour remise en service rapide avec compressions gt 25 Mpa 7 jours et 40 Mpa 28 jours puis fendage gt 1 8 Mpa 7 jours et 3 3 Mpa 28 jours Ciment CEM 52 5PM 410 kg Granulats La Mole 6 14 1 300 kg Sable SSP St Tronc 0 4 650 kg Eau 180 litres Superplastifiant Gl nium 27 Pieri 0 50 Micro air 0 10 Fibres synth tiques 900 g VIEIRN LA oeptembre 2007 E L application des principes du d veloppement durable a tendance se g n raliser dans les diff rents secteurs conomiques et en particulier dans la construction routi re En effet des acteurs industriels importants mettent en uvre des syst mes de management environnemental conform ment la s rie de normes ISO 14 000 e Les d cideurs expriment une demande croissante en mati re de qualit environnementale des produits e un processus d
22. elle maquette Deux raisons cela La premi re il est de coutume de faire une refonte de la maquette tous les 5 ans en moyenne Le pr c dent relookage remontant mars 2002 ROUTES N 79 une nouvelle maquette s imposait tout naturellement en 2007 La seconde nous commen ons un nouveau cycle qui fait suite celui qui vient de s achever au mois de juin 2007 avec le 25 anniversaire de la revue et ses 100 num ros Ce nouveau ROUTES ne marque cependant pas de rupture avec le pass mais reste au contraire dans la continuit logique de l dition pr c dente En ce qui concerne la couverture le rouge et le blanc demeurent les couleurs dominantes Seuls le graphisme du titre ROUTES et la typographie ont t chang s Quant aux pages int rieures nous avons souhait am liorer la lisibilit en pla ant le titre de chaque article dans un bandeau de couleur en int grant les visuels et leurs l gendes dans des encadr s et en s parant les colonnes de textes par des filets de couleur J esp re que cette nouvelle formule r pondra encore mieux vos attentes Merci pour votre fid lit Joseph ABDO Cimb ton S Pour tous renseignements concernant les C IMA articles de la revue contacter Cimb ton 024 ER Directeur de la publication Anne Bernard G ly CENTRE D INFORMATION SUR Directeur de la r daction coordinateur des E CIMENT EL E reportages et r dacteur de la rubrique Remue Tux m ninges J
23. hauffage des mati res premi res avec les gaz de combustion Une autre contribution un d veloppement durable et en particulier son volet social est la mise en place au niveau des cimenteries de commissions de concertation avec les riverains les lus les associations pour r pondre aux interrogations recueillir les requ tes et trouver des solutions pour y rem dier Ces structures de concertation sont devenues indispensables pour accompagner le mieux possible et dans la transparence vis vis des populations les projets d extension ainsi que de r habilitation paysag re d anciennes carri res Ces dossiers gagnent en pertinence avec l intervention d associations sp cialistes de la faune et de la flore L information du public et la concertation avec les riverains sur les choix industriels illustrent la politique de transparence de l industrie cimenti re Les soci t s cimenti res mettent tout en uvre pour limiter les nuisances li es l extraction des mati res premi res 2 et aussi lors de la fabrication du ciment et des liants hydrauliques routiers NW Mettre profit les mat riaux en place pour construire ou entretenir des routes Au lieu d exploiter des mat riaux au prix de nombreux impacts environnementaux et des nuisances g n r es par leur transport pollutions bruit risque d accidents d gradation du r seau routier etc l approche propos e est d exploiter le gisement
24. information sur la qualit environnementale des produits de construction est propos par Ll AFNOR dans la norme NF P01 010 Qualit environnementale des produits de construction D claration environnementale et sanitaire des produits de construction d veloppement Sa construction n cessite beaucoup de mat riaux e des mat riaux non li s comme la grave non trait e GNT e des mat riaux trait s avec un liant qui peut tre soit du bitume pour faire des graves bitume soit du ciment pour faire des graves ciment ou du b ton a route est un moyen de communication n cessaire au Aussi construire une route suppose de mobiliser sur des kilom tres et sur une paisseur pouvant atteindre un m tre un volume consid rable de granulats Ainsi en France pour entretenir et tendre le r seau routier 200 millions de tonnes de granulats sont puis es annuellement dans les ressources naturelles soit un volume de 100 millions de m tres cubes par an Ceci se traduit par des impacts importants sur le milieu AI eeose NW naturel perturbation ou disparition des cosyst mes des rivi res dans lesquelles sont dragu s les mat riaux ballasti res extension des carri res ciel ouvert etc Qui plus est beaucoup de ma tres d uvre et d entreprises sont confront s des p nuries de granulats cons cutives la surexploitation des ressources En outre extraire et fabriquer les constituants l mentaires granu
25. ique f d rale de Z rich et enfin des indicateurs environnementaux parmi ceux les plus couramment employ s en analyse de cycle de vie e Pour tous les indicateurs except l indicateur D chets la contribution de la phase de construction est faible par rapport l utilisation de la route circulation des camions et des voitures Tous les efforts consentir pour r duire les impacts doivent tre port s sur la phase d utilisation de la route la phase de construction n ayant qu un impact minime de l ordre de 1 7 Sur les phases de construction d entretien et de fin de vie la structure bitumineuse g n re l g rement moins de d chets solides et d mission de gaz effet de serre que les structures b ton En revanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs En outre si l on restreint la comparaison aux quatre structures b ton la structure 1 dalle goujonn e pr sente le meilleur bilan en mati re d analyse de cycle de vie Sur le cycle de vie complet incluant la phase d utilisation les impacts li s la circulation des v hicules sont tres importants et les hypoth ses en mati re de consommation de carburant pour les v hicules peuvent influencer les r sultats Si une consommation gale est consid r e pour les v hicules quel que soit le rev tement les solutions bi
26. isponible en tout point moins d une heure de route Cette pr sence au plus pr s des besoins se double d un recours privil gi une main d uvre locale et constitue l une des composantes de la contribution sociale de l industrie du b ton MI eeose O e D Le b ton peut aussi tre formul partir du sable pr sent localement comme sur cette route exp rimentale en b ton de sable la dune du Pyla Landes Le b ton pour r pondre aux exigences de la loi sur leau Gr ce aux ouvrages hydrauliques en b ton les concepteurs peuvent prot ger l environnement en canalisant les eaux de ruissellement pollu es caniveaux cunettes tuyau puis en les filtrant bassins de d cantation avant de les rejeter dans la nature en accord avec les exigences de la loi sur l eau F i z e n 1 re sm 2 5 Paar a si Ja pan at ne r Lan LL eaa ou ne lt Les ouvrages hydrauliques en b ton permettent de respecter la loi sur l eau et son obligation de recueillir puis de filtrer les eaux de ruissellement avant de les rejeter dans l environnement Ce rapide tour d horizon des enjeux du d veloppement durable des contributions de l industrie cimenti re et de ses partenaires sa mise en uvre ne saurait tre exhaustif Mais beaucoup de choses restent encore accomplir et le travail est loin d tre achev eja JINI CS Septembre 200 7 Dans ce contexte CIMB TON et le SNBPE Syndicat
27. lats entreprises pour d terminer la composition exacte du b ton d sactiv utiliser selon les emplacements Difficult s d acc s Apporter les b tons d sactiver jusqu au c ur du chantier ne fut pas toujours une mince affaire de l aveu m me d Armand Joly qui devant l impossibilit en certains endroits de pomper avec des granulats aussi importants dut se r soudre utiliser deux mini dumpers pour faire la navette entre les camions malaxeurs et le chantier proprement dit Pour Bertrand Jamot directeur des travaux du troisi me lot chez Colas Le boulevard Longchamp est embl matique des difficult s que nous avons pu rencontrer en effet il mesure 20 m tres de large compte une rang e d arbres de part et dautre de la plateforme et il fallait y faire passer non seulement le tramway mais aussi de larges trottoirs et bandes cyclables Pour liane Pelletier qui a dirig les travaux du premier lot pour l entreprise Bec Fr res Groupe Fayat La configuration tait toute diff rente puisque situ e dans un tissu urbain plus rel ch qui faisait ressembler le chantier une infrastructure ferroviaire plus qu une ligne de tramway Le recours au gazon et au rev tement ballast fut notamment plus important Moins urbain ce lot a pos moins de difficult s d acc s aux entreprises que ceux du centre ville pour la plateforme et les huit stations proprement dites LR VB T es g
28. lats et liants transporter ces constituants l mentaires jusqu au lieu de fabrication fabriquer les mat riaux labor s ou les m langes et les transporter de la centrale de fabrication au chantier et enfin mettre en uvre ces mat riaux pour la construction de la route sont des op rations qui engendrent des impacts non n gligeables sur l environnement Il en est de m me pour les op rations d entretien et de r habilitation des chauss es en fin de vie Enfin dans sa phase d utilisation la route qui traverse des paysages exerce une pression norme sur la faune et la flore de par la barri re parfois infranchissable qu elle constitue mais aussi par des rejets de m taux lourds des d bris en tout genre pneus plastique etc et autres polluants engendr s par le trafic des automobiles et des poids lourds sans parler de l norme quantit d nergie consomm e par les v hicules L Industrie cimenti re et ses partenaires conscients de l enjeu strat gique et universel du d veloppement durable veulent contribuer leur niveau et avec leur comp tence cet effort collectif bien qu un nombre lev de mesures ait t d j prises au cours des deux derni res d cennies Cimenterie des impacts minimis s Produit industriellement partir de ressources naturelles abondantes l argile 20 et le calcaire 80 cuits dans un four tr s haute temp rature 1 450 C Le ciment n cessite beaucoup d nergie
29. n en g n ral et au b ton d sactiv en particulier Nous avons travaill tr s en amont du chantier explique Armand Joly g rant de l entreprise Provence Impressions qui a trait les 16 000 m de rev tement en b ton d sactiv sur deux des trois lots du chantier Seul lhyper centre ville a t trait en pierres Le profil de la chauss e comporte trois couches de b tons distincts pos es les unes sur les autres sans ancrage un b ton BC3 d paisseur 19 cm ou 29 cm selon la portance du sol pour la couche de fondation puis un b ton BC5 d paisseur 24 cm ou 28 cm et un b ton BC6 d paisseur 6 8 cm d s qu elle a t tir e Le BC5 est un b ton sp cial type C30 37 dos 350 kilos Par contre le BC6 est plus sp cial dans la mesure o il a t retenu pour les endroits o la circulation automobile coupe des voies mais aussi parce qu tait r clam e une mise en service au bout de quatre jours seulement Le BC a donc t dos entre 400 et 410 kilos de ciment Par ailleurs les granulats employ s varient selon le trac Ainsi en centre ville un d sactiv tr s rustique a t mis en uvre avec un gros granulat 20 40 de couleur pierre provenant de la carri re de l Escargot Aubagne auquel a t ajout un sable de la carri re Sainte Marthe de Marseille ajoute Armand Joly 3_ Tramway Marseille Une grande facilit de mise en uvre Dans les zones o
30. nal Conference Buildings and the environment CIB Watford may 1994 8 p eja JINI CS Septembre 200 7 9 R Frischknecht et al koinventare f r Energie systeme Eidgen ssische Technische Hochschule Z rich 1995 1817 p 10 EPFL LESO IFIB Universit de Karlsruhe Energie und SofffluB bilanzen von Geb uden w hrend ihrer Lebensdauer Ifib Karslruhe juin 1994 221 p 11 R Heijungs Environmental life cycle assessment of products Centre of environmental science CML Leiden 1992 96 p 12 S Ahbe A Braunschweig et R M ller Wenk Methodik f r Oekobilanzen auf der Basis kologischer Optimierung BUWAL Bern 1990 13 Mark Goedkoop Weighting method for environmental effects that damage ecosystems or human health on a European scale NOVEM Utrecht 1995 14 Scientific assessment working group of IPCC Radiative forcing of climate change World meteorological organization and United nations environment programme 1994 28 p 15 RIALHE A et NIBEL S Quatre outils fran ais d analyse de la qualit environnementale des b timents Ed Plan Urbanisme Construction et Architecture 1999 16 Bruno Peuportier Niklaus Kohler and Chiel Boonstra European project REGENER life cycle analysis of buildings 2nd International Conference Buildings and the environment Paris june 1997 pp 33 40 17 Amory et Hunter Lovins Ernst Von Weizacker Facteur 4 Ed Terre Vivante 1997 18 tude am ricaine Vehicle
31. ndre ou pour vous irriter une nigme r soudre R ponse dans le prochain num ro de Routes vos montres Question Est il possible en intervertissant les positions des aiguilles d une montre en parfait tat de marche d obtenir une indication exacte de la montre Si oui quel est le nombre de solutions o l interversion des aiguilles est possible Solution du Remue m ninges de Routes n 100 Cunette en b ton de section maximale Rappel du probl me pos avec un volume donn de b ton il est demand de r aliser une cunette longueur donn e paisseur des parois donn e dont la section a la forme d un trap ze isoc le Quels doivent tre la largeur des parois inclin es et l angle qu elles forment avec la petite base du trap ze pour que la section de la cunette soit maximale Solution Consid rons les param tres essentiels de la cunette a la petite base du trap ze a 2 z sa grande base l sa longueur suppos e constante e l paisseur suppos e constante des parois de la cunette h sa hauteur x la largeur des parois et l angle form entre les parois inclin es et la petite base du trap ze Soit V le volume donn du b ton V constante V 2x ale l constante D o 2 x a V e l constante Donc 2x a K 1 CIMb er CENTRE D INFORMATION SUR LE CIMENT ET SES APPLICATIONS Soit S la surface de la section de la cu
32. nette Sr Ga 2h S ar 2z azh Or h vx2 72 D o S a z vVx z2 Donc a z x2 z Scar Alara kz ou encore 3S a z a z 3x 3z x z S est maximal si S ou 3 S est maximal Or la somme des 4 facteurs de 3S est la z latz eee 2a 4x 2 2x a 2K d apr s 1 3S est un produit de 4 facteurs dont la somme et constante 3S est maximal quand les 4 facteurs sont gaux voir le Remue m ninges paru dans le N 99 de la revue ROUTES donc quand a z a z 3x 3z x 2 D une part a z x z donc a x D autre part a z 3x 3z et a x donc x z 3x 3z soit 4z 2x 0 z x 2 a 2 Dans le triangle rectangle AHD on a z x 2 amp HD AD 2 Donc l angle HAD 30 l angle DAB 120 La section de la cunette est donc maximale quand x a les parois inclin es sont de m me largeur que le fond de la cunette et quand a 120 7 Place de la D fense 92974 Paris la D fense cedex T l 0155 23 01 00 Fax 0155230110 Voiries et am nagements urbains en b ton Rev tements et structures r servoirs Cette nouvelle dition de 180 pages traite des rubriques suivantes Les sp cificit s des voiries urbaines Le cycle de l eau dans les infrastructures urbaines Les concepts et atouts des rev tements et structures r servoirs Les constituants Les dimensionnements hydraulique m canique et g om trique
33. olitions terrassements pr bassins lot 1 construction de l ouvrage lot 2 r fection de la chauss e de la voie communale lot 3 Pour des raisons de responsabilit volet d licat pour un chantier cole Les travaux des lots 1 et 3 ont fait l objet d appels d offres le lyc e montant le dossier Ma tre d ouvrage Communaut de communes de Ventadour Entreprise Jean Marut Fournisseur du b ton Etablissements Brede che Fournisseur du ciment VICAT Usine de Cr chy Allier Montage blanc du coffrage du radier La r alisation du Lot 2 op r e en trois phases Pour Alain Meilhac ce chantier s est d roul sur les deux ans de formation De janvier juin puis de septembre novembre 2006 les tudiants ont travaill en trois phases qui correspondent aux moments cl s d un chantier la conception les m thodes la r alisation e Phase 1 Conception janvier mars Les tudiants ont effectu les relev s de l ouvrage existant le dimension nement hydraulique du nouvel ouvrage la r daction des pi ces techniques et l laboration des plans En mars ils ont pr sent le projet aux partenaires repr sentants du Conseil Sup rieur de la P che ma tre d ouvrage et apr s int gration des modifications il a t adopt Phase 2 M thodes avril mai Les tudiants ont labor les m thodes de r alisation de l ouvrage plan des coffrages choix des
34. oseph Abdo Reportages r daction PE deb iaees et photos Marc Del age Romualda Holak Yann 92974 Paris la D fense cedex Kerveno Michel Levron Jacques Mandorla i Realisation Ilot Tr sor 83 rue Chardon Lagache Tel 0155230100 75016 Paris Email mandorla club internet fr Fax 0155230110 Direction artistique Arnaud Gautelier Maquette Doroth e Picard D p t l gal 3 trimestre 2007 Email centrinfo cimbeton net Site Internet www infociments fr ISSN 1161 2053 1994 g Marseille le premier lot du tramway a t mis en service et inaugur officiellement Le 3 juillet 1 2007 par le Pr sident de la R publique sur la photo la Station Bel Air avec gabions et b ton d sactiv Tramway Marseille Marseille le nouveau tramway roule sur Sur les 11 km de la voie du tramway moderne le b ton a trouv en plate forme de fondation et en surface une large place sur les trois lots r alis s et mis en service Lors de l t 2007 arseille n est pas la ville ternelle mais elle peut se pr valoir d j de 2600 ans d existence Cadenass e entre les collines arides souvent la proie du feu et sa baie scintillante la ville est un m lange complexe de villages anciens autrefois isol s mais rattrap s avec le XX si cle par l urbanisation galopante Son centre ville est une trame complexe d avenues surgissant sur les plans de ruelles et de quartiers anciens tort
35. pour sa fabrication Pour minimiser les missions de gaz effet de serre l industrie cimenti re a t parmi les premi res mettre en uvre au niveau national un engagement volontaire de r duction des missions et poursuit son action travers l AERES Association d Entreprises pour la R duction de l Effet de Serre fond e en octobre 2002 Pour la p riode 1990 2000 l industrie cimenti re s est engag e r duire de 10 les missions de CO la tonne de ciment et de 25 les missions totales de CO li es la consommation de combustibles fossiles Cet objectif a t largement d pass plus de 20 pour le premier objectif et environ 40 pour le second Pour y parvenir les gestionnaires de sites recourent de plus en plus massivement des combustibles de substitution d chets d autres industries qui auraient t limin s de toute fa on sans tre valoris s pneus huiles usag es solvants mati res plastiques cartons boues d puration farines D i N JINI CS Septembre 200 7 animales Moyennant des adaptations tr s co teuses comme les filtres dispos s sur les chemin es retenant les poussi res et les polluants r siduels qui n auraient pas t limin s par la chaleur du four L efficacit nerg tique des installations a galement t am lior e dispositif d injection des combustibles plus performants syst mes de r gulation am liorant le rendement de la cuisson pr c
36. que dans son contenu Situ dans la plaine d Alsace sur la commune d Ungersheim c l bre pour abriter un des premiers comus es de France il a ouvert ses portes il y a deux ans et propose une s rie d animations autour de l environnement pour sensibiliser le public ces questions br lantes d actualit Plus fascinants encore sont les rev tements en b ton choisis pour r aliser l ensemble des cheminements et du parvis du parc Le ton est donn Ma tre d ouvrage Bioscope Ma tre d uvre U Kurz pasoDoble Entreprise Eurovia Fournisseur du b ton Entreprise Michel Kingersheim Fournisseurs du ciment HOLCIM et VICAT Routes N 101 Septembre 2007 d s le parking dont le bitume est rythm de b ton d sactiv Puis le vaste parvis qui conduit la billetterie et l entr e du parc proprement dite sont faits de dalles en b ton aux formes polygonales de couleur gr s rouge sombre Une fois l int rieur du parc b ton d sactiv et pav s b tons autobloquants prennent le relais sur l ensemble des surfaces pi tonnes dont le total repr sente 20 000 m Ursula Kurz architecte paysagiste qui a dessin et concu l ensemble du programme paysager est une fervente partisane du b ton employ en voirie Jai eu l occasion d utiliser ce type de mat riau depuis longtemps notamment sur le chantier du parc de la Villette Paris lorsque je travaillais chez Bernard Tschumi Sur le Bioscope le b
37. r e pour les v hicules quel que soit le rev tement les solutions bitumineuses sont un peu plus favorables par rapport aux d chets solides inertes la quantit de mat riau utilis e est moindre et Le recyclage est possible en fin de vie et Les variantes b ton sont mieux plac es sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs Si une r duction de 10 de la consommation des v hicules est consid r e pour les rev tements b ton sur les 10 premi res ann es et de 5 les ann es suivantes les impacts sont r duits pour les variantes b ton A sm E NW La r duction est encore plus lev e si la r duction de 10 est appliqu e sur les 30 ans de dur e de vie de l ouvrage Dans ce dernier cas tous les indicateurs environnementaux l exception de l indicateur D chets deviennent favorables aux structures b ton voir la figure 4 D chets 104 t eq D chets radioactifs Ressources 10 9 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg nergie Ti Acidification 104 kg SO Eutrophisation Odeurs 103 kg PO 7 PA LA Zone repr sentant les e e Moyenne des valeurs indicateurs de la phase a des structures b ton 1 4 construction entretien Ecotoxicit e Structure 5 et fin de vie 10 m BBTM BAC GB3 e e Structure bitumineuse 6 Oekoinventare e e Structure bitumineu
38. ranulats utilis s dan d sactiv sont tous originaires des carri res de Marseille Tramway Marseille La journ e d essai du tron on Cinq Avenue Blancarde a eu lieu le 23 janvier 2007 au premier plan l quipe de ma tres d uvre Semaly Stoa Architecture Beterem Infra Par contre le b ton s est r v l indispensable pour r aliser les voies projet es selon les profils en long d finis et Les emprises disponibles Ainsi il avait t pr vu que la ligne se glisse dans une tranch e comptant jusqu sept m tres de profondeur soutenues par des murs type gabion Si nous avions d r aliser ces murs uniquement en gabions leur base eut t bien restreinte pour trouver place dans l espace assign Nous avons donc construit un mur poids en b ton habill par des gabions un peu comme on le ferait avec des legos en posant des poutres pr fabriqu es habill es de gabions puis en coulant le b ton l arri re des murs Au final le r sultat est excellent puisque le mur est beaucoup plus r gulier Et en plus c est tr s joli commente liane Pelletier Marseille se trouve donc aujourd hui quip e d un tramway moderne dont le r le principal sera de cr er une vie nouvelle dans ses abords mais aussi de drainer diff remment les flots de circulation l int rieur m me de la ville C est donc aux habitudes des Marseillais que les rames vont s attaquer t che ardu
39. ration du b ton dans les espaces naturels recr s dans l enceinte du complexe de loisirs La v g tation qui a norm ment pouss depuis l ouverture du parc donne un contraste int ressant Et les voiries sont bien int gr es dans le paysage ce qui nous permet de rester dans la th matique choisie l homme et son environnement En effet 350 000 plantes vivaces et 600 arbres ont t plant s qui vont prendre plus d ampleur dans le futur et r aliser un crin pour les voiries en b ton et les 300 400 000 visiteurs attendus Le parvis de dalles en b ton dessin es par Ursula Kurz et dont certaines ont t sur lev es pour faire office de bancs La justesse des choix techniques li s au b ton Depuis l ouverture du parc on a pu v rifier la justesse des choix techniques li s au b ton comme le r v le Thibault Alex Certaines voies en b ton d sactiv ont t r alis es pour supporter un trafic de v hicules l gers mais il est arriv que des poids lourds soient parfois oblig s d emprunter ces voies cela fut fait sans dommages Ouvert au public depuis deux ans le parc semble tre pos dans la plaine d Alsace depuis toujours La v g tation bien install e r pond la modernit du b ton qui structure l ensemble des voies jusqu devenir plus qu un simple support des d placements un v ritable acteur du paysage w Remue m ninges Voici pour vous d te
40. se entreprise qui a r alis toutes les voiries se souvient Le travail de coffrage des all es a t rendu tr s complexe par le fait que les courbes n avaient pas un rayon constant comme cest fait d habitude pour les trottoirs Nous avons donc t contraints de r aliser plusieurs essais avant de trouver la solution qui a consist coffrer avec une double rang e de voliges au lieu d une seule pour nous permettre d obtenir une courbe correcte sans ruptures Et Thibault Alex d ajouter Les d lais impartis pour r aliser ce chantier important la nature m me du plan fonctionnant de mani re concentrique la m t o et le gel ont t des l ments dont nous avons d nous FORMULATION DU B TON POUR 1 M B ton XF2 environnement ext rieur gel et d gel Ciment 350 kg Sables 0 2 600 kg Granulats 6 3 10 ou 10 14 1 200 kg Eau 165 litres Fibres polypropyl nes 900 g m Plastifiant et entra neur d air 20 000 m de b ton pr t l emploi d sactiv et de b ton pr fabriqu ont t mis en uvre sur l ensemble du parc affranchir par un phasage extr mement pr cis des op rations Certaines zones ont m me n cessit la mise en uvre de moyens lourds comme pour l anneau central du parc qui sert de point de d part aux explorations des visiteurs cause des bassins qui s ins rent un peu partout sur la zone nous avons d couler cet anneau avec une pompe
41. se 6 Eurobitume O3 Smog Toxicit 10 kg humaine 10 4 kg Figure 4 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux de diff rentes structures routi res cycle de vie complet Conclusion n 6 Les s parateurs en b ton tous les avantages en mati re d ACV Dans le domaine des dispositifs de s curit le s parateur b ton pr sente pour tous les indicateurs environnementaux un avantage sur la glissi re m tal sauf pour l indicateur D chets voir la figure 5 D chets t eq D chet radbactifs dm Ressources 19 GWP100 Gaz efet de s 16 kg CQ Eau 10 kg Acidificat n 14 kg S gt nergie Tj Eutrophisation od 16 kg P eurs 108 m cotoxicit 197 r i Toxici humane 104 kg O3 Smog 10 kg e e S paratur B t e Glissi reAcie Figure 5 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux de deux dispositifs de s curit phase de construction d entretien et fin de vie CE QUIL FAUT RETENIR Un bilan par analyse de cycle de vie a t effectu sur une portion de route d un km de longueur repr sentative d une route grande circulation en France La m thodologie employ e consiste quantifier les mat riaux et composants puis les substances puis es et mises dans l environnement en consid rant des inventaires issus d une base de donn es suisse Oekoinventare cole polytechn
42. sez particuli re Apr s le d capage du sol naturel elle a proc d la mise en uvre de 30 cm de grave du Rhin non trait e granulom trie 0 31 5 compact e pour cr er une plate forme de portance PF2 50 MPa Utilisation de deux machines coffrage glissant Comme les deux couches de b ton ont des caract ristiques g om triques diff rentes Appia a employ deux machines coffrage glissant sur ce chantier La Gunter Zimmermann MSP 50 nous a permis de r aliser la couche de b ton maigre de 3 25 m de large sur une paisseur de 15 cm La Gomaco Commander Ill a servi pour la couche de b ton de roulement en BAC large de 2 86 m et paisse de 24 cm Auparavant nous avons soud en atelier une fourrure en t le sous la table de la machine afin de r aliser la forme en U de la chauss e Elle dessine ainsi dans le b ton un large sillon de 120 cm de large et 10 cm de profondeur entour de part et d autre d une sorte de trottoir de 80 cm de large pr cise Luc Riottot Positionn s avant le passage de cette machine les aciers continus s ins rent dans la fibre neutre du b ton pour reprendre sa fissuration naturelle ce qui vite la mise en place de joints de retrait am liorant ainsi grandement le confort de roulement de ce v hicule sur pneumatiques La couche de roulement tait cens e tre d un seul tenant mais il fallait assurer les reprises de b tonnage d un jour sur l autre D o un
43. t humaine Elles sont l g rement moins favorables pour les indicateurs D chets cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 1 D chets 104 t eq D chets radioactifs Ressources 10 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg Acidification lt nergie Tj 104 kg SO Eutrophisation 103 kg PO 10 8 m3 e Structure 1 BC5g Bm cotoxicit 10 7 m O3 Smog 10 3 kg e e Structure 2 BAC Bm Toxicit humaine 10 4 kg e e Structure 3 BAC BBSG e e Structure 4 BC5 g otextile Figure 1 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des quatre structures routi res en b ton phase de construction d entretien et de fin de vie NW Conclusion n 2 Des structures optimis es par l association des materiaux beton bitume acier e Comparaison des structures routi res en b ton et de la structure composite sur les phases de construction d entretien et de fin de vie La structure 5 structure composite est plus favorable que les structures en b ton 1 4 pour les indicateurs Eau D chets Gaz effet de serre cotoxicit et Odeurs Elle est moins favorable pour les indicateurs Ressources Eutrophisation et Smog voir la figure 2 D chets 104 t eq 4 D chets radioactifs Ressources 10 GWP100 Gaz effet de serre 106 kg CO Eau 107 kg Acidification lt nergie Tj
44. traintes Ces installations sont de plus en plus souvent install es dans des b timents de type industriel afin de limiter les nuisances sonores pour le voisinage et am liorer l insertion dans le paysage objectif qui motive parfois la plantation d arbres ET Insonorisation traitement paysager ma trise des rejets et recyclage des mat riaux sont une r alit pour les centrales de B ton Pr t l Emploi Sur le plan de la ma trise des rejets les centrales de b ton s inscrivent pleinement dans une logique z ro d chet Les exc dents de b ton frais sont r cup r s pour en extraire les granulats qui apr s lavage pourront resservir ult rieurement de m me que les eaux charg es en laitance recueillies et r inject es dans le circuit de fabrication comme apport de fines Sur le plan nerg tique l atout du b ton est son mode de fabrication froid par simple m lange des constituants de base Cela se traduit par une consommation lectrique limit e et l absence d missions directes de gaz effet de serre ou de tout autre compos portant potentiellement atteinte la sant et l environnement Ce tableau serait incomplet si l on omettait de souligner l excellente couverture du territoire fran ais par les centrales b ton Gr ce la densit de ce maillage l impact du transport est limit Le ciment est achemin en priorit par voie fluviale ou ferroviaire et le b ton pr t l emploi est d
45. tumineuses sont un peu plus favorables par rapport aux D chets solides inertes la quantit de mat riau utilis e est moindre et le recyclage est possible en fin de vie les Gaz effet de serre et les variantes b ton sont mieux plac s sur les indicateurs nergie primaire consommation d Eau puisement des Ressources Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs Si une r duction de 10 de la consommation des v hicules est consid r e pour les rev tements b ton sur les 10 premi res ann es et de 5 les ann es suivantes les impacts sont r duits pour les variantes b ton La r duction est encore plus lev e si la r duction de 10 est appliqu e sur les 30 ans de dur e de vie de l ouvrage La prise en compte d une r duction de la consommation des v hicules quand ils roulent sur un rev tement en b ton se traduit par une r duction tr s importante des impacts NW N 2 environnementaux compensant ainsi largement les impacts engendr s lors de la phase de construction entretien et fin de vie Pour l ensemble des indicateurs pr sent s dans ce document une hypoth se de r duction de la consommation des v hicules circulant sur une chauss e en b ton d environ 3 aurait suffit compenser les impacts g n r s durant la phase construction entretien et fin de vie Compte tenu de cet avantage il serait judicieux qu une campagne d essais soit r alis e en France pour confirmer les conclusions des tu
46. u de l tude Apr s un rappel des transformations op r es par l industrie cimenti re et ses partenaires sur les outils industriels et la mise au point de produits respectueux des principes du d veloppement durable l tude d crit et compare douze impacts environnementaux de six structures routi res quivalentes quatre structures en b ton une structure composite BBTM BAC GB3 et une structure totalement bitumineuse BB GB3 GB3 et de deux types de dispositifs de s curit s parateur en b ton et glissi re en m tal Ces indicateurs sont valu s pour les diff rentes phases du cycle de vie d une route construction entretien fin de vie et utilisation Les structures de chauss es r alis es par traitement des sols ou mat riaux en place aux ciments ou aux liants hydrauliques routiers connues et reconnues comme tant et de loin les meilleures structures en mati re d impact sur l environnement ne sont pas concern es par cette tude L tude compl te brochure T 89 Cette documentation technique est une synth se de l tude compl te de 50 pages publi e par Cimb ton sous la r f rence T 89 Ce document est disponible gratuitement aupr s de Cimb ton soit par fax au 01 55 23 01 10 soit par email centrinfo cimbeton net LES CONCLUSIONS DE L TUDE Pr sentation comparative des r sultats Un bilan par analyse de cycle de vie a t effectu sur une portion de route d un kilom tre
47. u projet Il tait urgent d intervenir C est pourquoi il fallait d abord reconstruire le pont qui supporte la voie communale puis l aval de l ouvrage tr s endommag par les crues ce qui cr ait des difficult s pour la migration des poissons alors que le ruisseau est class reproducteur de la truite sauvage Enfin le dimensionnement de l ouvrage existant tait insuffisant les crues annuelles provoquant de fr quentes inondations des prairies situ es en amont Routes N 101 Septembre 2007 Le cahier des charges tait le suivant dimensionner l ouvrage laborer les relev s et les plans r diger les pi ces pour l appel d offres organiser les travaux r aliser l ouvrage et les travaux connexes Un dossier enti rement mont par les tudiants Apr s tude du dossier 30 tudiants pilot s par leurs enseignants Claude Genier et Alain Meilhac ont propos Le redimensionnement de l ouvrage en b ton avec un pont cadre radier pi droits et traverse de 1 80 m de haut 1 50 m de large et 22 5 m de long Objectif assurer une crue de fr quence centennale 7 m s La cr ation de deux pr bassins en aval 4 80 m de long chacun pour r duire les chutes d eau L am nagement de l int rieur de l ouvrage pour permettre la remont e des poissons en p riode d tiage L enrochement pour r duire l rosion des berges amont et aval L ensemble du projet a t divis en trois lots d m
48. ueux et pentus D j b n ficiaire de deux lignes de m tro Marseille est en train de se doter depuis deux ans d un r seau de trois lignes de tramway transport de surface en site propre devant r pondre aux imp ratifs de la vie moderne L objectif principal qui pr side au d veloppement de cette infrastructure en plein c ur de la cit est de rendre pleinement la ville sa population Au del de la simple construction d un mode de transport en surface nous en profitons pour requalifier et recalibrer toutes les voies emprunt es par le tramway y compris les rues adjacentes pour conserver une certaine homog n it de traitement Et parfois assez profond ment dans les quartiers d taille Jean Michel Kuntzer chef de la mission Grands projets M tro Tramway x 3 ni ii TITRE TT Les coffrages sont mis en place directement entre les rails afin de d limiter la portion de dalle couler Ma trise d ouvrage Marseille Provence M tropole repr sent e par la Mission Grands Projets M tro Tramway Ma trise d uvre Groupement SMM Semaly Beterem Infra Ingerop Stoa Alfred Peter Corinne Vezzoni et associ s CCD architecture Entreprises Lot 1 Groupement Bec Fr res Razel Appia 13 Gagneraud construction Lot 2 Eurovia M diterran e mandataire Lot 3 Groupement Colas Sacer Sud Est Screg Sud Est Guintoli Guigues TP canalisations EHTP Sous traitant b ton d cor
49. urs D chets Gaz effet de serre et Toxicit humaine En revanche les structures b ton sont plus favorables sur les indicateurs Eau Ressources Acidification Eutrophisation cotoxicit Smog et Odeurs voir la figure 3 D chets fot eq D chets radbactifs dm Ressources 1p GWP100 Eau 10 kg Acidificaten 16 kg S0 nergie Tj Eutrophisation od 19 kg P eurs 10 m e e Moyenne des valeurs des structures b tol e Structure 5 BBTM BAC GB e e Structure bitumineu Oeko inventare e e Structure bitumineu Eurob ume cotoxicit 107 r Pr o Toxicit g humaine 104 kg Figure 3 diagramme synth tique de comparaison des impacts environnementaux des structures en b ton et de la structure bitumineuse phase de construction d entretien et de fin de vie Conclusion n 5 Les rev tements en b ton source d conomie durant la phase d utilisation e Comparaison des structures sur le cycle de vie complet Les impacts li s la circulation des v hicules sont tr s importants par rapport aux impacts li s la construction l entretien et fin de vie de la chauss e voir la figure 4 De ce fait toute conomie durant la phase d utilisation prend toute sa signification La prise en compte de l influence du rev tement routier sur la consommation des v hicules se trouve donc pleinement justifi e dans cette analyse Si une consommation gale est consid
50. ution compl te associant v hicules et infrastructure d o la n cessit de Alimentation en b ton par tapis l avant de la machine coffrage glissant construire une piste d essais pour finaliser le d veloppement de ce Neoval explique Martin Klotz responsable m thodes de Lohr Industrie Diff rentes hypoth ses de chargement Lohr Industrie a confi Transroutes la r alisation de ce chantier et l entreprise Appia Grands Travaux s est charg e de la construction de la piste en b ton du NeoVal Diff rentes hypoth ses de chargements de chauss e et d intensit s de trafic ont t envisag es pour le dimensionnement Le logiciel Aliz du LCPC nous a permis de calculer les paisseurs de la couche de fondation 18 cm et de la couche de roulement en BAC 24 cm Quant au ferraillage il varie selon les zones de la couche de roulement 8 fers HAT4 espac s de 15 cm pour la partie centrale en creux et 9 fers HA 14 espac s de 9 22 cm dans chacune des deux parties bordant la zone centrale explique Luc Riottot conducteur de travaux d Appia Grands Travaux mule PT a Une fois la couche de fondation r alis e les fers continus sont dispos s sur le BAC selon un espacement r gulier La soci t Transroutes s est charg e de l implantation du chantier du pilotage du projet et du choix de la forme de chauss e Elle joue ainsi le r le d un bureau d tudes dans cette op ration as
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