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1. AVVE Cl ture du s minaire 2013 Que retenir de ces trois jours Tout d abord un sentiment de satisfaction Encore une fois la magie a op r C est chaque fois un tonnement un r jouissement de voir ce que nous sommes capables de produire collectivement Chaque ann e o elles se passent il me semble que nos rencontres s enrichissent non pas que ce S minaire soit meilleur que les pr c dents ce serait avoir la m moire courte et faire injure tous ceux qui se sont investis dans ces derniers mais le constat d un style qui s affirme le constat que d autres prennent le relais et que a fonctionne Le r sultat ne doit pas cacher le travail que tout cela n cessite Nous venons de passer trois jours de travail dans la bonne humeur certes mais de travail Les satisfactions que nous pouvons en tirer ne sont que les fruits de l investissement de tous ceux qui se sont mobilis s pour apporter quelque chose partager avec les autres Je veux vraiment insister sur le fait que ces moments ne sont pas donn s tout le monde et qu ils ne sont possibles que parce que nous avons su cr er les conditions pour qu ils le soient Je crois que beaucoup d associations peuvent nous envier ces moments privil gi s qui sont des moments rares et encore une fois non le fait d un pur hasard Nous tenons avec ce s minaire un h ritage un patrimoine qu il nous appartient de pr server et de faire fructifier comme nos pr d cesseurs ont eu le f
2. aire Et j ai le sentiment que c est ce que nous parvenons faire chaque dition Avant de conclure je voudrais vous faire part de quelques observations chaud de mani re un peu d sordonn e non synth tique et surtout pas exhaustive D abord si le titre a pu para tre obscur il nous a me semble t il permis n anmoins d explorer quelques champs de nos pratiques de nos m tiers et m me s il aurait pu tre compl t comme nous l a sugg r Laurent OTT du concept de transformation nul doute de mon point de vue que nous avons questionn les points qui nous int ressaient Un temps fort a t pour moi la table ronde du premier jour Fort en ce sens que j y ai t sensible Pour une premi re fois me semble t il les professionnels travaillant dans les espaces scolaires de l association sont mont s la tribune dans un m me lan avec fougue et d termination et ils ont su nous transmettre voire nous convaincre si nous ne l tions d j de l inventivit dont ils faisaient preuve dans leurs ateliers de jour Il s y passe vraiment des choses int ressantes et il y existe un champ immense de cr ativit possible qui ouvre des horizons passionnants pour l exercice de nos m tiers de l ducation Il faut encore les f liciter pour avoir su capter notre attention et notre int r t durant un apr s midi entier mais aussi pour avoir su conjuguer leurs interventions ensemble d une mani re qui les a rendues encore plus fort
3. de notre histoire peut nous la faire percevoir J en profite pour nommer d autres m tiers de l ducation qui n ont pas t nomm s et qui sont repr sent s ici Je pense aux m tiers d ducateur de jeunes enfants de pu ricultrice de veilleur de nuit ou encore d assistant familial Un petit mot sur l intervention de Serge TISSERON que beaucoup ont appr ci pour la raison me semble t il qu il a trait un sujet pour le coup qui concerne tout le monde et qui nous met manifestement tous dans l embarras charg s d ducation ou non parents ou professionnels car il touche le lien social et nos habitudes de vivre ensemble Serge TISSERON nous a ouvert au monde num rique en nous encourageant aborder ces nouvelles technologies de mani re plus sereine Il aurait un avant les crans et un apr s les crans Une fracture g n rationnelle qui amputerait les premiers uniquement dot s d une intelligence cristalline donc marchant cloche pied tandis que les seconds pourraient gambader sur leurs deux jambes puisque munis d un deuxi me membre nomm intelligence spatialis e Rassurons nous il semble qu il ne soit jamais trop tard pour se faire quiper d une proth se spatialis e nous permettant de ne pas perdre distance avec nos prog nitures num ris es et peut tre viter que cette nouvelle famille internet ne soit condamn e d office tre une famille clat e La r gle qu il a appel e 3 6 9 12 est l galement
4. ement l ducateur qui tenait le beau r le Dans l art de glisser une peau de banane sous les pieds de leurs coll gues il y en a qui ont montr de r els talents Avec le film de reconstitution de jugements au tribunal on mesure la force et la pertinence de ce qui peut se rejouer sur la sc ne Il appara t ici vident que se faire aider d hommes de m tier s av re pr cieux Et l on peut remercier et f liciter la compagnie Aleph de s investir comme elle le fait aupr s des jeunes que nous accueillons et des professionnels qui s en occupent Un petit clin d il Laurent DUPOND pour le lapin qu il a sorti de son chapeau au moment o il en perdait son latin Un petit clin d il galement H l ne MOREAU qui nous a parl de Monsieur CANAPE il est vrai qu intervenant apr s deux psychanalystes elle tait en droit de vouloir s allonger Avant de passer la parole Etienne HOLLIER LAROUSSE afin qu il conclue ce s minaire 2013 je veux remercier l ensemble des participants les intervenants dont on retrouvera le texte dans les actes du s minaire en version papier et peut tre en version num ris e puisque d ici leur parution notre intelligence spatialis e se sera encore d velopp e et bien s r nos coll gues rest s la maison sans qui le s minaire ne pourrait pas se d rouler Je vous donne rendez vous pour le s minaire de 2015 o j esp re vous retrouver N attendons pas forc ment cette date pour provoquer des renco
5. es C est un peu comme si tout coup ils rendaient lisibles leur existence eux qui sont diss min s ici et l dans nos tablissements travaillant parfois seuls du moins seuls dans leur fonction Un peu l image des veilleurs de nuit qui travaillent dans l ombre et sur qui repose la surveillance des locaux et de l ensemble des jeunes de l institution durant la nuit le travail en journ e reste un temps o les ducateurs sont peu pr sents dans l institution La mission de s occuper des enfants en dehors du temps scolaire qui est l origine de leur existence et de celles des institutions o ils op rent comme nous le rappelait Mathias GARDET reste tr s pr sente et tr s actuelle au d triment peut tre d autres La complexit de l organisation du temps de travail concerne d ailleurs presqu essentiellement celle des ducateurs dits d internat L intervention de Mathias GARDET qui a eu lieu le lendemain matin s en est trouv e de mon point de vue d autant plus clair e et clairante Car en revenant sur l histoire de notre secteur et sur cette vraie rivalit entre instituteurs et ducateurs je crois qu il a m me parl de guerre de m tiers entre public et priv entre profession ancienne et profession jeune il nous a permis de mettre le doigt sur un conflit qui nous d passe et de nous rappeler que nous sommes comme les familles h ritiers d histoires dont nous n avons m me pas id e Seule une lecture aussi pointue
6. ntres autour d un film d un d bat ou entre quipes de travail de diff rents tablissements qui voudraient prolonger ou ouvrir une r flexion L institution devient un poids et peut tre st rile si elle s institutionnalise c est dire qu elle devient immuable et mortif re Merci de la tenir tendue vers la vie Serge RAGUIDEAU Directeur G n ral
7. pour nous rassurer et nous donner le mode d emploi susceptible d adapter les crans chaque ge D rision mise part sa proposition a le m rite de viser nous d complexer vis vis de cette technologie v cue comme mena ante vis vis de laquelle on serait tent de faire cran alors qu ind niablement elle est entr e dans nos vies publique familiale et intime L heure de cesser de faire l autruche a sonn et il est imp ratif de mieux conna tre et comprendre ces technologies pour en faire bon usage et endiguer leurs effets pervers voire destructeurs pour le lien social Une ducation s av re l indispensable qui passera n cessairement par les vieilles attitudes ducatives bien connues que sont les r gles les limites le collectif plut t que l individuel et la parole afin qu une construction narrative pr c de puis accompagne l cran pour qu il ne se transforme pas en cran total L cran aura d ailleurs t un peu plus pr sent que d autres ann es et j ai t sensible la d marche de No lle PUTOL qui est venue notre rencontre pour nous ouvrir son dossier 332 quoi que les uns ou les autres nous avons pu penser et dire de son film Bravo et merci aux duc acteurs dont j ai remarqu qu ils taient souvent plus prompts lors notamment des impros enfiler les habits du jeune plut t que celui de l ducateur On sentait une vraie et franche camaraderie dans ces jeux de r le o manifestement c est rar

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