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Audrey KNAUF - on the Quoniam.info website

1. Influence Public concern Groupe institutionnel ou priv R les du coofdinateur animateur m diateur conseiller Savoir et Savoir faire attendus connaissance de l entreprise management tissus conomique des fili res concern es connaissance du territoire et de sa dimension culturelle connaissance des acteurs du territoire gouvernance territoriale lobbying benchmarking psychologie sociale publicit promotion ma trise des langues Type de formation Intelligence conomique Niveau de formation BAC 5 Le mod le se pr sente sous la forme d un formulaire qui recense une somme de r ponses possibles des questions comme quelles sont les actions que doit mener le DRIE Parmi ces r les lesquels sont les plus pr pond rants pour votre futur DRIE Les r ponses se font par syst me de coches Toutefois elles peuvent aussi 296 3 Vers la d finition d un nouveau m tier tre compl t es par des notes de renseignements compl mentaires qui peuvent tes crites en langage naturel Concernant le mod le en lui m me il s agit d un compos d une succession d tiquettes qui se superposent et pr sentent chacune un ensemble d l ments informationnels Le mod le CADRIE n est bien s r pas un mod le exhaustif quant la somme des informations qui peuvent tre collect es N anmoins ce mod le permet de formaliser les comp tences essentielles pour la conduite d
2. La circulaire du 21 mars dernier relative au dispositif d intelligence conomique mis en uvre au sein des services du Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie est une des concr tisations de ces r flexions Nous avons ainsi cherch d montrer l apport d un coordinateur animateur au sein de ce type d organisations DRIE p le cluster menant des actions d IE ou li es directement l IE Pour formaliser notre analyse sur ce nouveau m tier nous avons propos de d velopper un mod le servant expliciter les rd es et comp tences soit les savoirs et savoir faire devant tre employ s par ce nouveau personnel pour mener bien voire optimiser certaines actions FIE conduites dans les dispositifs et plus particuli rement dans des DRIE Ces r les et comp tences ont t mis en vidence la suite de lectures d observations et d enqu tes sur le terrain Suite ces observations nous sommes partie de la probl matique suivante La clarification des r les et des comp tences des acteurs intervenant dans le processus d IE et plus 357 Conclusion g n rale pr cis ment de ceux d un nouvel acteur au sein de ce processus peut elle rendre plus efficace le pilotage d un dispositif TIE appliqu un contexte r gional partir de celle ci nous nous sommes arr t e sur plusieurs hypoth ses 1 Nous pr sumons que l acteur traditionnel de PIE le veilleur ne peut pas remplir
3. as z 69 sensoriels v hicul s par les nerfs L information se d finit la fois par 1 laction d informer quelqu un un groupe de le tenir au courant des v nements 2 laction de s informer de recueillir des renseignements sur quelqu un ou quelque chose En exemple cela peut tre des renseignements consign s sur un support quelconque dans un but de transmission des connaissances Il peut s agir d un support papier ou d un support lectronique Divers auteurs se sont attel s d finir l information selon leur domaine 68 Colbert 6 www wikipedia org 70 Tr sor de la langue fran aise informatis 101 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Citons F Bulinge Bulinge 2002 p 34 qui a consacr une large part d finir linformation dans son travail de th se Il distingue linformation de trois mani res 1 Pinformation en tant que donn e 2 l information en tant qu objet 3 l information en tant que produit et propose une d finition reprenant celle des auteurs Brouste et Cotte 1997 en la compl tant par les approches th oriques de Morin 1995 de Le Moigne 1998 et de May re 1990 Une information est le r sultat d un processus intelligent de mise en forme d une repr sentation factuelle v nement dont la communication est cens e d nouer une incertitude l ment de connaissance ou r soudre une alternative environnementale
4. ditions Presses Universitaires de France 1993 376 Bibliographie Durpaire 2004 Durpaire J L Les politiques documentaires des tablissements scolaires rapport IGEN mai 2004 60 p Ebelmann 2004 Ebelmann G Les enjeux de la veille et de lintelligence conomique ADEC 2004 42 p Erceau 1991 Erceau J et Ferber J L intelligence artificielle distribu e paru dans La recherche vol 22 n 233 juin 1991 p 750 758 Est R publicain 2006 Est R publicain Lorrain Economie Lorraine le 8 d cembre 2006 31p ETD 2005 Entreprises Territoires et D veloppement Le soutien des agglom rations la politique des p les de comp titivit notes d ETD novembre 2005 36 p ETD 2007 Entreprises Territoires et D veloppement Les agglom rations face aux enjeux de l innovation Quelles actions de soutien aux p les de comp titivit notes d ETD f vrier 2007 32 p Falque 2005 Falque A De la formation initiale de l entrepreneur apprentissage r flexif du dirigeant de TPE paru dans colloque Accompagnement des jeunes entreprises entre darwinisme et assistanat Montpellier le 26 mai 2005 17 p Farnel 1994 Farnel F Le lobbying strat gies et techniques d intervention ditions d Organisation 1994 Favier 1998 Favier L Recherche et application d une m thodologie d analyse de linformation pour l intelligence conomique Th se de doctorat en Sciences de
5. Guillaud 2005 Guillaud H Innovation et Internet territorialit de l innovation consult sur http www internetactu net p 6023 test le 16 mai 2007 Guyot 2000 Guyot B Les dynamiques informationnelles HDR en Sciences de l Information et de la Communication 2000 Harbulot 1990 Harbulot C Techniques offensives et guerre conomique ADITECH Association pour la Diffusion de l Information Technologique 1990 Harbulot 1992 Harbulot C La machine de guerre conomique ditions Plon 1992 163 p Harbulot 1996 Harbulot C et Pichot Duclos J Le faux d bat sur la guerre conomique paru dans la revue de D fense Nationale 1996 12 p Harbulot 1997 Harbulot C et Baumard P Perspective historique de l intelligence conomique parue dans Revue Intelligence Economique n 1 1997 17 p Harbulot 1999 Harbulot C Intelligence conomique et guerre de linformation parus dans les Cahiers de Mars 3 trimestre 1999 4 p Henri 2001 Henri F et Lundgeren Cayrol K Apprentissage collaboratif distance 8 y Pp 8 pour comprendre et concevoir les environnements d apprentissage virtuels ditions Presses de l Universit du Qu bec 2001 181 p 2 Her 2007 Her S Quel bilan pour COGITO Paru dans Regards sur l intelligence conomique n 19 mars avr 2007 p 56 58 Heutte 2005 Heutte J Coop ratif ou collaboratif Ing nierie simultan e et travail col
6. dire de toutes actions qui se r clament de la volont plurielle plus que de la raison nourrie de certitudes universelles Lucas 2006 C Harbulot nous rappelle que les collectivit s territoriales n chappent pas la probl matique de guerre conomique Un conseil g n ral peut en effet financer une politique d intelligence conomique pour redynamiser un tissu conomique local en favorisant l acc s l information mais il peut aussi b tir un syst me de veille pour anticiper voire r agir contre des faillites ou des d localisations qui d stabiliseraient gravement l emploi dans sa zone g ographique L intelligence territoriale met en exergue la dualit de l intelligence conomique partager l information pour innover et utiliser l information pour combattre La D l gation l Am nagement du Territoire et l Action R gionale DATAR peut faire de l intelligence conomique pour attirer davantage d investissements trangers en France afin de relancer l emploi dans les r gions en crise Mais on lui reprochera terme de ne pas faire d intelligence conomique pour v rifier que ces investissements trangers ne fragilisent pas des entreprises fran aises qui sont dynamiques et cr atrices d emploi Harbulot 1999 Nous comprendrons cette dimension dans le chapitre 2 sur les dispositifs d IE G La d sinformation La d sinformation fait partie des actions d influence par incrimination Nous souhaitons
7. portail pour y consulter leur veille Tableau 10 Fiches signal tiques par infom diaire 244 Description des CVS concern s par l enqu te CLTS Le Centre Lorrain des Technologies de la Sant est un p le de comp tences sp cialis dans le domaine des technologies de la sant Il concerne la fili re des Dispositifs m dicaux http www clt sante com index php3 La fili re se compose de 3 secteurs d activit eles technologies m dicales mat riels et articles m dico chirurgicaux imagerie m dicale handicap amp homecare industrie pharmaceutique e les technologies associ es b timent para pharmacie d chets nettoyage informatique amp NTIC mat riels de laboratoires linge mobilier m ddico chirurgical installation lectrique thermiques fluides m dicaux services restauration sous traitance e les biotechnologies biologie cellulaire Environ 800 entreprises sont concern es par cette fili re plus de 8 000 salari s font partie de la fili re Son but est de e Favoriser le d veloppement d entreprises voluant dans le secteur m dico hospitalier en Lorraine e Promouvoir et d velopper les technologies de la sant en Lorraine Il apporte son expertise sa connaissance du tissu r gional transfrontalier et sa capacit d animation Les comp tences sp cifiques Il est constitu d un r seau de partenaires permettant de conduire des projets transfrontaliers Sa zon
8. Conna tre une ville c est savoir 76 Albert Einstein 108 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux s y rep rer et revoir en esprit ses rues ses maisons ses glises ses commer ants les usages qui y ont cours Cela recouvre donc la perception du monde ext rieur vision olfaction toucher et sa m morisation cela recouvre aussi la perception de soi m me de ses actes et de leur reproduction la connaissance est donc centr e sur un individu singulier qui per oit et agit dans le monde Les connaissances se rapportent au contenu elles d signent non plus une relation personnelle d un sujet aux objets du monde qui l environne mais ce qui peut s abstraire de cette relation pour tre retransmis d autres individus Dans cette acceptation les connaissances rel vent non plus des individus isol s mais de la communaut des individus des changes qu ils nouent entre eux et de ce qui autorise ces changes savoir signes syst mes de signes langues et langages au moyen desquels la communication devient possible Nous proposons une synth se des travaux fondamentaux de Nonaka et Takeuchi sur la connaissance relat s entre autres par Duizabo 1997 Baumard 2002 Falque 2005 Goria 2006 Bretones 2006 Sargis 2006 La connaissance tacite est incommunicable par le langage Nonaka et Takeuchi identifient la socialisation limitation linternalis
9. En 2006 le MIPI a pr sent aux diff rents appels candidatures trois projets la DGE pour deux retenus dont celui de la solution acier innovante aciers sp ciaux pour bo te de boisson Quatorze Pont t l ANR pour six lus dont entre autres le Mafesma alliage m moire de forme le Jazoltrop le nettoyage cryog nique Pazote le Mipiverre simulation de proc d s v rriers le Cire traitement des inclusions dans le m tal liquide Hyprosoud ma trise du proc d de soudage hybridelaser arc Enfin 161 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Mipi a d croch quatre projets au Fril Oseo avec le formage de pi ces moteur compression variable avec l Ensam les cristaux LBO avec Cristal Laser le formage de joints automobile En 2007 le p le veut poursuivre sa politique de prospection des PME Il se fixe pour objectif la pr sence de 50 membres industriels actifs compte d velopper un projet formation et l ing ni rie de projets annonce deux projets DGE pour un financement d un million d euros dix projets ANR vingt projets PME un projet international une participation au projet Iter de r acteur du futur Cadarache dans les Bouches du Rh ne FIPI Fibres naturelles Grand Est fait partie des 15 p les interr gionaux Ce p le port par les conseils r gionaux d Alsace et de Lorraine vise favoriser l mergence d une v ritable industrie de
10. Le r seau qu il soit interne ou externe l entreprise repose sur le langage et pr existe g n ralement tout projet d intelligence conomique C est de la qualit du maillage de ce r seau que d pendra la capacit r pondre aux questions Le r seau n est jamais fini il doit s enrichir et s am liorer de fa on permanente Geffroy 2003 C est un syst me facilitant la wise en relation d individus d associations d organismes o d entreprises afin qu ils puissent travailler les uns avec les autres dans un esprit de coop ration Les relations dans l organisation du travail ou dans les rapports entre organismes ou entreprises tendent maintenant ob ir une logique de r seau plut t qu une logique hi rarchique ou m me de concurrence pure Le r seau est ainsi distingu sous deux formes D une part travers une identit collective dont le but des participants est de mettre en commun leurs int r ts pour obtenir un avantage mutuel dont chacun tirera parti d autre part travers la coop ration se traduisant par l change entre partenaires d engagements mutuels en vue d une r alisation conjointe et reposant sur la confiance mais aussi sur l autorit ou incitations L essentiel du r seau r side donc dans les processus d apprentissage d finis dans le chapitre 2 qu il g n re Ces processus sont de deux sortes cognitif acquisition des connaissances informations et savoir fair
11. Parmi les dispositifs ou projets dIE en r gion nous pouvons citer l ensemble des actions de sensibilisation et de formation men es par les chambres de commerce depuis les ann es 1990 jusqu nos jours A l chelle des r gions des dispositifs dits d intelligence territoriale regroupant l ensemble des acteurs publics et priv s ont t d velopp s La volont des pouvoirs publics en accord avec les chambres consulaires les f d rations professionnelles et les collectivit s territoriales est de mettre en place au plus proche des PME PMI un dispositif simple et pragmatique L intelligence conomique n est pas destin e exclusivement aux grands groupes consid r s comme ayant les moyens d organiser leur d fense conomique Elle doit tre la port e de l ensemble des entreprises qui concourent la richesse nationale et au maintien et la cr ation d emplois Les Observatoires r gionaux d Tntelligence Strat gique ORIS sont une illustration de la mise en uvre de ce type de dispositif En 2004 l Assembl e des chambres fran aises de commerce et d industrie a propos en Assembl e g n rale des pr sidents de CCI et CRCI la mise en place d Organisation R gionales d Intelligence Strat giques ORIS Ces organisations flexibles s entendent comme des syst mes d information d alertes et d analyse sur les dynamiques de march s destin s aux entreprises mais aussi aux strat ges territoriaux
12. articuler les t ches Le coordinateur animateur organise le cadre de travail de sa fili re en fonction des objectifs organisationnels De plus il joue un r le d agent de liaison dans le sens o il constitue et entretient des r seaux de contacts importance de maintenir de bonnes relations avec les autres acteurs socio conomiques afin de faciliter un change d information essentiel une bonne supervision des op rations Il a galement un r le de relais qui se produit dans le maintien de l quilibre du processus entre les acteurs publics et priv s et de la continuit des op rations cr ant des passerelles entre les acteurs et les r les jou s par chacun En tant que r gulateur il maintient le groupe compos s de d cideurs d une fili re et d autres acteurs de PIE tels que le veilleur fait attention au temps n intervient pas sur le fond c est dire qu il ne donne pas d opinion personnelle et ne cherche pas manipuler le groupe 6 M diateur mod rateur communicateur le m diateur n est d aucun parti pris Il accompagne la r flexion des deux parties en leur permettant de trouver un accord Alors qu il doit traiter des probl mes survenant par exemple dans la bonne marche des op rations dans les conflits de travail ou encore dans les relations interpersonnelles certaines situations l am nent aussi agir comme m diateur avec 278 3 Vers la d finition d un nouveau m tier dif
13. ditions La documentation fran aise 2007 235 p Chun Wei Choo 1998 Chun Wei Choo The Knowing Organization New York Oxford 1998 320 p CIGREF 2005 CIGREF L Intelligence Economique appliqu e la DSI rapport mars 2005 373 Bibliographie Clerc 1997 Clerc P Intelligence conomique enjeux et perspectives paru dans D bats et tendance World information report UNESCO chap 22 1997 1998 p 304 317 Clerc 1999 Clerc P et Pautrat C Intelligence conomique Encyclop die de la gestion et du management E G M ditions Dalloz 1999 Clerc 2004 Clerc P et Pautrat R Prospective des dispositifs nationaux d intelligence conomique De l intelligence conomique l conomie de la connaissance ditions Economica 2004 p 145 161 Clerc 2005 Clerc P L intelligence territoriale l exp rience fran aise paru dans Regards sut PIE n 10 juillet ao t 2005 Colletis 2005 Colletis G Entreprises et territoires proximit s et d veloppement local paru dans Entreprises r seaux et territoires le 22 mars 2005 Confland 1997 Confland D Economie de l information sp cialis e ADBS Editions 1997 347 p Cord 2001 Cord B et Ollivier C En quoi le travail collaboratif peut tre soutien la recherche de coh rence dans un processus de construction d un cadre d enseignement paru dans usages des nouvelles technologies et enseignement des langu
14. un bon potentiel agricole avec des exploitations une faible valeur ajout e agro alimentaire par restructur es insuffisance d industries de transformation une production de bois d industrie et de bois les effets perturbateurs de la temp te de 1999 d uvre importante un gisement d activit s touristiques int ressant une image n gative de la Lorraine l ext rieur une offre d h bergement insuffisante des richesses naturelles de grand int r t de nombreuses s quelles des industries mini res et textiles friches industrielles sols pollu s des nergies renouvelables peu d velopp es Tableau 8 Atouts et faiblesses de l conomie lorraine rapport CPER 2007 2013 G Rayonnement sur le march international La Lorraine est la 5 r gion fran aise pour les changes avec les nouveaux pays de PUnion La place de la Lorraine dans le domaine du commerce ext rieur demeure satisfaisante uisqu elle se situe la 8 place pour les exportations avec 4 8 du total national et puisq P P P 215 3 Vers la d finition d un nouveau m tier la 10 pour les importations avec 3 2 de la France Le d partement de la Moselle se place en t te avec 61 9 des exportations et 64 7 des importations suivie de la Meurthe amp Moselle 18 pour les deux puis les Vosges entre 11 5 et 13 5 pour les deux et enfin la Meuse entre 5 et 6 pour les deux noter que la Moselle est le seul d pa
15. 90 La fonction documentation SCOM minist re de l Economie 1985 p 15 135 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les caract ristiques intellectuelles sont au nombre de trois primaire c est le document originel le document source tels le livre l article le film la photographie secondaire il r pertorie les documents primaires sous forme de fiches signal tiques et les classe Ceux ci constituent des r pertoires des bulletins bibliographiques etc tertiaire il s agit des synth ses des bilans Au sein d une organisation on rencontre de la documentation interne et de la documentation externe Accart 1999 p 67 Nous souhaitons les d tailler la documentation interne est une ressource propre toute organisation riche d informations diverses g r e lors de son actualit par les services producteurs puis par le service des archives ou le service de documentation quand il est d sign pour lassurer Elle constitue sa m moire vivante souvent inexploit e La documentation devient accessible sur l Intranet de l organisation mais galement en Extranet pour les clients la documentation externe comprend une part dite mat rielle les revues les ouvrages et une part immat rielle les banques de donn es accessible distance Dans le flux de documentation dont il faut g rer l acc s la production endog ne rejoint la productio
16. ATELIS Poitiers janvier 2005 Goria 2006 Goria S L expression du probl me dans la recherche d informations Application un contexte d interm diation territoriale Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Nancy 2 le 20 janvier 2006 658 p Goria 2006 Goria S et Knauf A Le m diateur de l information et de l innovation mergence d un personnel essentiel l intelligence de l entreprise paru dans colloque Conception innovation Confere Marrakech du 4 au 10 juillet 2006 Gouteux 1999 Gouteux J P Le Monde un contre pouvoir D sinformation et manipulation sur le g nocide rwandais ditions l Esprit frappeur 1999 Grundstein 2002 Grundstein M GAMETH Un cadre directeur pour rep rer les connaissances cruciales pour l entreprise Research Report 09 f vrier 2002 18 p Guesnier 2004 Guesnier B Gouvernance et performance des territoires CRIEF 2004 23 p Guilhon 2004 Guilhon A Le processus d intelligence conomique et Pidentit de la PME paru dans L intelligence conomique dans la PME visions parses paradoxes et manifestations ditions Harmattan p 21 41 2004 Guilhon 2006 Guilhon A Intelligence conomique et management de la connaissance paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive ditions La documentation fran aise 2006 p 212 399 p 379 Bibliographie
17. Le taux de ch mage aux alentours de 8 5 est en croissance rapide ces derni res ann es Les objectifs du dispositif Aider les entreprises faire de l intelligence conomique Soutenir la cr ation de plates formes de veille collective Encourager le recours aux cabinets conseil Les actions dans le dispositif Entretiens individuels formations mise en relation avec des cabinets conseils aide la mise en place de veilles collectives Les acteurs du dispositif R gion Alsace la DRIRE et les CCI d Alsace Une d marche partenariale entre l Etat le Conseil r gional et les chambres consulaires a t initi e pour porter la probl matique de lintelligence conomique aupr s des PME de la r gion Cette d marche a t formalis e dans un programme r gional d intelligence conomique COGITO Le programme IEA2 en 1998 destin former les entreprises alsaciennes la d marche d IE sur un cycle de formation de 2 ans est l origine de COGITO Etant trop contraignant pour les PME ce programme s est vu voluer dans le cadre du CPER 2000 2006 vers COGITO 1 5 millions d euros ont t allou s 50 par l tat 50 la r gion Alsace un abondement de 150 k par le r seau des CCI d Alsace Il y a fallu une p riode de maturation d un an et demi avec un ancien animateur sans exp rience en PME dans 128 http www cogito alsace com avec la participation de D MUNCK
18. Manager en public Toronto Institut d administration publique du Canada 2000 p 1 9 Bourgogne 2005 Bourgogne P R gion Lorraine Du plan technologique r gional la gouvernance de l innovation Innovation Europe R gions Paris le 22 juin 2005 26 p Bournois 2000 Bournois F et Romani P J L intelligence conomique et strat gique dans les entreprises fran aises Editions Economica 2000 300 p Bourthoumieu 1999 Bourthoumieu L et al La veille consult sur http www sv cict fr urfist veille html test le 27 f vrier 2007 Boveroux 2003 Boveroux P et Graitson D Le clustering outil de politique r gionale paru dans les cahiers du CESRW Conseil conomique et social de la r gion wallone d cembre 2003 52 p Bretones 2006 Bretones D et Antoine S Intelligence conomique LE et Management des connaissances K M deux facettes compl mentaires d une m me probl matique paru dans En route vers Lisbonne les 9 et 10 novembre 2006 25 p 371 Bibliographie Brouard 2000 Brouard F Que la veille strat gique se l ve faisons le point sur la terminologie et le concept paru dans congr s ASAC IFSAM 2000 Montr al 10 p Brousseau 2002 Brousseau E Internet est un incubateur de ph nom nes qui r giront les activit s conomiques paru dans le journal du net le 5 f vrier 2002 Brute de Remur 2006 Brut de R mur D Ce que intelligen
19. Nous d taillerons le fonctionnement de ce dispositif terrain de notre exp rimentation dans les chapitres 2 et 3 Aussi une fili re peut mener la cr ation de clusters dont l objectif est soit de redynamiser le secteur d activit soit de renforcer son potentiel d innovation sur le march national voire international Prenons pour exemple en Autriche la fili re automobile qui a donn lieu la cr ation d un cluster ACStyria Pommier 2004 p 31 Initi au d but des ann es 90 le cluster provient de partenariats public priv L objectif tait de sortir la r gion de Styrie de l isolement conomique et de relancer la comp titivit de la r gion dans la fili re industrielle automobile Cette politique a permis de faire merger des coop rations voir des synergies permettant d attirer des entreprises trang res ex installation de Eurostar entreprise du groupe American Chrysler Corporation Magna Ce cluster ACstyria est devenu l quipe phare de la ligue des clusters styriens Avec 50 de croissance moyenne d activit et de production il repr sente l un des concepts conomiques les plus performants d Autriche titre compl mentaire nous signalons une tude qui a t men e sur l avenir de la fili re agricole l horizon 2050 dans laquelle l intelligence conomique jouerait un r le capital gt L approche par r seau Nous sommes forc ment plus fort et plus en s cur
20. Pilot e par l ex cutif des CRCI PORIS est une m thode d ing nierie de projets bas e sur le management de l information Elle s appuie sur les comp tences du r seau Elle fait galement appel des techniques d organisation d analyse et d interpr tation propres PIE pour disposer des capacit s de prospective d anticipation et de gestion de crises En exemple la crise de la fili re bois est v cue et analys e dans au moins cinq r gions donc cinq CRCI Aquitaine Champagne Ardenne Lorraine Bourgogne Franche Comt Des CRCI et des CCI investissent dans des tudes des diagnostics des veilles dans une r gion comme la Lorraine la R gion a financ un portail d IE DECiLOR qui produit de l expertise sur le sujet nous d taillerons DECiLOR dans le chapitre 3 Clerc 2005 G Historique H Martre dans le rapport du Plan en 1994 parlait d j de dispositif d IE Les entreprises sont d sormais contraintes d ajuster leurs strat gies en fonction d une nouvelle grille de lecture int grant la complexit croissante des r alit s concurrentielles l uvre sur ces diff rents 170 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux chiquiers mondiaux nationaux et locaux L efficacit d une telle d marche repose sur le d ploiement de v ritables dispositifs d intelligence conomique qui instituent la gestion strat gique de l information comme l un des leviers
21. Recherche gt D veloppement F D veloppement de produits et process t R amp D collective pour la fili re Recherche sous contrats nationaux et europ ens avec des laboratoires Pr faisabilit s technologiques Sourcing aupr s des laboratoires nationaux et europ ens Le p le Etudes Am liorer des produits et process existants Concevoir et d velopper de nouveaux produits Identifier et qualifier des march s Implanter totalement des nouveaux ateliers de production Organiser des flux et des outils de production Comp tences mobilis es t Une quipe d ing nieuts pluridisciplinaires q g t Une m thodologie de travail prouv e 247 3 Vers la d finition d un nouveau m tier t Un laboratoire d essais performant et d di au mat riau bois t Un service de veille performant Une plate forme de machines et mat riels unique en Europe Un r seau de partenaires et d experts reconnus gt Bilan de l enqu te Nous avons remarqu plusieurs r ponses communes entre les infom diaires D une part sur leur m tier tous se caract risent par les activit s de base du veilleur savoir la recherche la collecte et la diffusion des informations Ce qui les diff rencie ce sont les fili res couvertes donc un public diff rent des exigences diff rentes un autre fonctionnement etc et des t ches suppl mentaires telles que pour un la capitalisation ou pour
22. coles d ing nieurs un bon r seau d IUT et de classes pr paratoires Universit s et coles d ing nieurs g n rent un potentiel de recherche et d appui technologique riche renforc par la pr sence de grands organismes nationaux CNRS INRA INSERM de laboratoires de recherche de centres de ressources technologiques et d un r seau de diffusion technologique Des projets nouveaux de d veloppement de l Universit apparaissent comme le projet ARTEM Art Technologie Management qui associe trois grandes coles nanc ennes le projet de la Maison des Sciences de l Homme de Nancy II ou celui de l Institut Polytechnique d Etudes franco allemandes de Metz IPEFAM d ores et d j inscrits dans le CPER 2007 2013 G Situation conomique Les mutations des trente derni res ann es et notamment la r traction des industries de base ont fortement p nalis Pemploi Aujourd hui la Lorraine pr sente une palette d activit s globalement plus diversifi e elles restent fragiles alors que la comp tition conomique s exacerbe Le positionnement g ographique de la Lorraine en Europe demeure un avantage non n gligeable 142 Voir aussi section 2 2 3 143 Contrat de Plan Etat R gion 211 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Le d veloppement du secteur tertiaire a favoris le passage d une conomie mono industrielle une conomie diversifi e L activit charbonni re qui employait encore
23. conomique Cependant nous constaterons travers notre exp rimentation sur le terrain que de nombreuses lacunes subsistent de part la nouveaut de la d marche donc le manque d exp rience le manque aussi de budget de comp tences disponibles de m thodes etc Parmi nos observations nous avons remarqu que le profil des personnes mobilis es au sein des dispositifs est le plus souvent celui de non sp cialistes en veille conomique g n raliste en d veloppement local et am nagement statisticien ou encore professionnel de l information et de la documentation Les profils plus sp cialis s sont cependant aussi repr sent s conomiste sp cialiste de fili res ou secteurs conomiques mais encore rarement expert en veille ou intelligence conomique Nous ferons des suggestions dans ce sens par notamment la proposition d un nouvel acteur ayant les comp tences requises pour rem dier certaines failles rep r es dans les dispositifs Aussi pour pouvoir d terminer ses r les par rapports aux autres acteurs des dispositifs dont une partie a t voqu e pr c demment il est utile de retracer et de clarifier les m tiers qui constituent l IE ils nous serviront alors de support notre tude pour expliciter dans le chapitre suivant un nouveau m tier de PIE 185 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 3 LES METIERS DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE Les demandeu
24. dire par l utilisation exclusive de l information comme moyen de pousser un acteur agir que cet acteur soit conscient ou non du processus Ainsi pour P Baumard Baumard 2000 dans Larivet 2004 les strat gies d influence consistent mettre en uvre une s rie de pressions indirectes sur les acteurs influents du march la plupart du temps ses r gulateurs afin de forcer le maintien ou la prise d une position concurrentielle Nous pouvons ainsi distinguer plusieurs sortes d actions d influence Francart 2002 p 221 37 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales les actions d influence par cr ance ces actions cherchent tablir des relations de confiance afin de faire adh rer les autres au projet ou au but recherch Elles n utiliseront que de linformation v ridique v rifiable cr dible et sinc re les actions d influence par collusion elles peuvent utiliser toute sorte d information en respectant cependant les crit res de sinc rit et de cr dibilit Elles utilisent plus des proc d s li s des types de relations qu aux informations diffus es Ce mode de relations reste toujours plus ou moins ambigu et fragile Les actions d influence par rcrimination elles visent la perte ou au moins laffaiblissement d un adversaire ou d un concurrent et utilisent pour atteindre ses fins l attaque par l information et la d stabilisation par l infor
25. entre collectivit s et territoires G D finir le territoire Nous venons de voir que l IE peut tre pens e pour une application au territoire ce qui soul ve cette question le territoire est il devenu un nouvel acteur de la veille conomique locale L une des questions que nous nous posons aujourd hui est comment un territoire peut il anticiper et se pr parer aux volutions auxquelles il aura faire face en fonction de l observation de son tissu conomique Avant toute chose il est important de rappeler de quelle mani re nous d finissons la notion de territoire dans nos travaux Nous choisissons tout d abord de clarifier le sens premier de ce terme Le Dictionnaire de L Acad mie fran aise le d finit comme une tendue de terre qu offre un tat une province une ville une juridiction Ila pour synonyme la contr e ou la r gion La notion de territoire est alors associ e celle de fronti re Ce terme polys mique peut tre consid r sous plusieurs angles le territoire born par des fronti res le territoire organis par les r seaux ou encore le territoire comme espace am nag et productif En coh rence avec notre exp rimentation nous le d finissons comme un espace qui se caract rise par la mise en r seaux des diff rents 2 P x 39 Pe r acteurs territoriaux dont l entreprise est un l ment essentiel Savy Savy 1993 p 41 d finit le territoire par sa concentration et sa d
26. la nature et l essence des v nements processus et situations seraient comprises d une fa on aussi objective que possible Vantroyen 1999 dans Lamy 2005 G Le lobbying Lobby c est d abord un mot emprunt l anglo am ricain A l origine le mot a d sign dans cette langue une all e couverte dans un monast re puis tout simplement un couloir et enfin le hall ouvert au public dans le lieu d une assembl e l gislative Le mot anglais est sans doute issu du m me tymon lobium que celui du mot loge qui lui aussi a quelque chose voir avec l id e d influence et de pression sur le pouvoir Le mot a connu une sorte de glissement de sens m tonymique et a fini par d signer non pas ce fameux couloir de l Assembl e mais les personnes qui s y trouvent Dans son acception moderne lobby renvoie aux personnes qui fr quentent assid ment les 44 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales couloirs d une assembl e l gislative pour essayer d influencer les membres de cette assembl e dans leurs fonctions officielles Ce n est qu au XIX me si cle qu on commence parler de lobby en ce sens pr cis Le mot a d abord t affect d un coefficient assez n gatif Le lobby d signant alors toute une compagnie un peu interlope constitu e de sp culateurs qui gravitent dans les sph res parlementaires et s efforcent de sp culer sur les lois leur avantag
27. organisations sont sensiblement les m mes d un dispositif Pautre tout d abord la R gion porteuse des dispositifs ensuite les services d concentr s de l Etat que nous avons explicit dans notre partie sur les DRIE CCI ARIST DRIRE etc Enfin nous avons souhait faire un tour d horizon des outils utilis s nous pouvons constater que le portail sous forme d intranet ou de plate forme territoriale est de loin l outil utilis pour le travail collaboratif et les outils de veille pour les services personnalis s en direction des membres du dispositif Cette enqu te demanderait tre toff e par notamment le t moignage d autres dispositifs d IT Si nous nous sommes limit s six dispositifs c est qu l poque de part ce que nous avions analys dans la presse encore tr s peu de r gions avaient r ussi d velopper ou p renniser un dispositif d IT et que seuls quelques uns tant en place depuis un moment pouvaient justifier de retours d exp rience int ressants Nous souhaiterions donc dans un court terme prolonger cette enqu te et l largir aux p les de comp titivit une fois que ceux ci auront int gr une v ritable d marche d IE Car en l tat actuel nous en avons sollicit certains pour r pondre notre enqu te dont V hicule du futur Eco industrie A riades Mer PACA Systematic mais nous n avons obtenu que tr s peu de r ponse Nous avons plusieurs 26
28. patriotisme conomique est apparue derni rement dans la vie politique et conomique fran aise des p les de comp titivit ont t cr s ainsi que des dispositifs charg s de d velopper une d marche d intelligence conomique en r gion Knauf 2006 Les acteurs territoriaux et les acteurs publics en g n ral ont des r les essentiels jouer pour permettre aux individus et aux entreprises de tirer le meilleur parti des volutions venir L accompagnement des entreprises pour une meilleure anticipation des difficult s qu elles pourraient rencontrer doit faire partie des actions coordonn es entre les acteurs socio conomiques du priv et du public Ces actions peuvent viser une am lioration globale de Pattractivit du territoire et du d veloppement conomique Elles ne sont efficaces que si elles sont fond es sur lanticipation des enjeux et un diagnostic partag Chardon 2007 La proximit des acteurs sur le terrain facilite les changes entre eux Une sorte d intelligence collective se met alors en place reliant des pr fectures des administrations des chambres de commerce et d industrie des agences publiques et consulaires des consultants et des cabinets des universit s parfois afin d accompagner des entreprises dans des configurations tr s vari es Ce travail vise montrer en quoi l intelligence conomique peut tre la fois moteur du d veloppement local et de la protection du p
29. r guli res concernent travailler ensemble par d un ensemble d entreprises et c est principalement de la surveillance le biais de linfom diaire 3 Vers la d finition d un nouveau m tier pourquoi il a la double t che de r aliser une veille collective assez large et compl te bulletin de veille et de traiter des probl matiques pointues dans la cadre des veilles personnalis es L infom diaire est galement int gr au sein d un centre sp cialis ce qui lui permet d tre en contact direct avec les ing nieurs de R amp D L enrichissement en terme d informations est donc r ciproque et particuli rement efficace Le dernier point est que l infom diaire travaille en collaboration avec d autres infom diaires ce qui permet des actions communes d appels d offre Les veilles ponctuelles sont plut t des synth ses sur un sujet pr cis technologies march s etc ou bien des recherches de fournisseurs Les r sultats sont envoy s sous forme de mails sauf pour les entreprises qui ne disposent pas d internet Ce type d informations n est pas mis sur le portail Feed ___ back suite un questionnaire de satisfaction Les entreprises sont globalement assez satisfaites du bulletin de veille elles disent qu il leur sert au quotidien dans le lancement de projets et la surveillance de nouvelles technologies Au niveau des prestations personnalis es elles sont galement satisfaites
30. ssssssssssssssssresssresssses 264 3 5 NOTRE PROPOSITION nes EAA AA RAS 270 3 5 1 Rappel de la position du veilleur dans le processus Q IE s sssssssssssssesssresesresrsree 270 3 5 2 De linfom diaire au coordinateur animateur approches terminologiques 272 3 5 3 Les r les et actions du coordinateur animateur ss 277 3 5 4 Les comp tences du coofdinateut animateur ss 285 3 5 5 Sch matisation de la place du coordinateur animateur et de ses r les dans le DRE aeeie ea aen TE dde nt ES E es 288 3 5 6 L optimisation de la plate forme r gionale d IE travers l espace fili re 289 or T emodele CADRIE ds an tan E O lines 294 3 5 8 Les insuffisances de notre mod le ssssssmssntsnsennsent 303 359 OBS nn Mn NA 305 3 6 CONCLUSION DU TROISIEME CHAPITRE ere 306 4 EXPERIMENTATION ET VALIDATION DE LA DEMARCHE 309 4 1 PRESENTATION PRATIQUE D UNE PLATE FORME REGIONALE D IE 310 e a T L porail ssssenen M nr end die nn nn AS An TS dt 310 4 1 2 Rappel et synth se des fonctions r alis es par le veilleur en perspective avec les besoins mis pas la plate forme et le cas pratique des infom diaires de DECiLOR 312 4 1 3 La transition de la plate forme d IE vers le portail de DECILOR validation par la mise en pratique de notre architecture ss 313 4 1 4 Justification du positionnement et des fonctions du coordinateur animateur pour l animation de sa fili re au sein du port
31. t prospect s tout au long du programme de ce fait les dispositifs ont d but avec moins de dix entreprises pour finir quelques ann es plus tard avec une centaine d entreprises voire plus Par cons quent les outils qui pouvaient convenir l origine se sont r v l s par la suite moins efficaces D un point de vue gestionnaire de ces outils quand les dispositifs ont t mis en place les personnels de PIE n avaient pas encore t recrut s par contre les outils avaient d j t choisis Cette fa on de proc der entra n une perte de temps la formation des outils pour les charg s de l IE et une insatisfaction de leur part car les outils choisis n taient pas forc ment en ad quation avec les besoins ressentis que ce soit par les charg s de PIE gestionnaires de ces outils que par les d cideurs b n ficiaires et utilisateurs de ces outils En aval des r ajustements ont t effectu s soit pour changer totalement les outils soit partiellement Cette situation a conduit une d pense non pr vue au d part au d triment d autres actions qui auraient pu tre d velopp es ou p rennis es Cette d pense s est traduite en temps refaire une tude de march sur les outils tablir un cahier des charges etc et en argent achat de nouveaux outils formation ces outils etc Cependant nous tenons aussi souligner un paradoxe li aux outils qui peut merger et qui d une certaine
32. tait galement d tenteur d une source de valeur 283 3 Vers la d finition d un nouveau m tier primordiale information Non seulement il a la connaissance des volumes en stock des circuits d approvisionnement mais galement des informations qualitatives et quantitatives concernant les fournisseurs le produit et surtout dans le contexte actuel le client Une des cl s de la r ussite la confiance avoir la possibilit et la cr dibilit n cessaire pour b tir une relation avec les clients fond e sur la confiance mutuelle C est un crit re fondamental pour persuader le client divulguer ses informations les plus d licates L aiguilleur contr le le trafic ferroviaire ou a rien sur un tron on de ligne en faisant fonctionner les signaux et les aiguilles partir d un poste de man uvre ou d une cabine d aiguillage re oit et envoie par t l phone ou par t l graphe des ordres relatifs la marche des trains Le responsable qualit est plus qu un garant du respect de la proc dure et assure sa tra abilit c est un manager l coute des clients des fournisseurs et de son entreprise Il sait dialoguer et permettre aux quipes de se remettre en cause en visant lPam lioration permanente des processus Il doit conna tre les normes r gles obligations l gales tr s pr cises tre l aise avec la collecte d informations l observation l analyse les diagnostics la synth se tre tr s c
33. tre surveill s en permanence Le retour vers les d cideurs se fera apr s analyse et validation des informations par les experts Int gration des informations dans le processus de d cision Sectorielle utilis e souvent quand l entreprise d veloppe des projets Avant le projet elle d termine les facteurs critiques la validation des choix technologiques du projet Interm diaire dans l entreprise de service Elle est prise en compte par les d cideurs des r alisations techniques et de la production Le service de veille doit la fois alimenter la r flexion strat gique de la direction mais aussi en liaison troite avec le ou les responsables techniques elle doit d velopper une recherche et une analyse critique des informations relatives au produit ou au m tier G Historique F Brouard Brouard 2000 retrace le d veloppement de ce concept qui est la fois ancien et nouveau Des exemples permettent de retracer une origine plut t lointaine Notons simplement la l gende du soldat de Marathon qui mourut pour informer les Ath niens de leur victoire sur les Perses les r seaux de veille d velopp s par les Fuggers au 15e si cle les Rothschild au 19e si cle la r publique de Venise et l glise catholique Amabile 1999 Dedijer 1999 Il existe toutefois peu de travaux 24 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales documentant et reliant les diff rents exemples historiques de
34. un endroit appartient g n ralement plusieurs territoires administratif culturel politique de projet etc Pour J P Gilly et J Perrat 2003 p 3 un territoire est un construit socio conomique produit entre les acteurs locaux conomiques techniques sociaux institutionnels qui participent r soudre un probl me collectif ou r aliser un projet de d veloppement collectif Ils crivent qu un territoire est caract ris par sa gouvernance qu ils d finissent comme l ensemble des processus institutionnels qui participent la r gulation locale du syst me conomique territorial Dans cette optique se pr cise peu peu la notion de gouvernance locale Ainsi Claude Dupuy et Burmeister Antje 2003 p 9 crivent que L mergence des territoires repose avant tout sur les interactions entre les acteurs en particulier travers la mise en uvre de processus d apprentissage collectif l conomie de la proximit s interroge donc sur les formes prises par la gouvernance territoriale En r sum le territoire r sulte de la mobilisation d acteurs locaux et n est pas pr existant de mani re administrative L objectif est donc de le faire exister par des projets et par une mobilisation des ressources locales Les moyens consistent attirer et d velopper des activit s qui peuvent tre tout fait classiques aides financi res primes ou exon rations fiscales mais aussi et surtout de le
35. www competitivite gouv fr voir aussi http www observatoiredespoles com et http polescompet canalblog com 104 Repr sentation heuristique des enjeux et perspectives du p le de comp titivit sur http accel2 mettre put idata over blog com 0 57 28 60 map synthese pole png consult le 25 f vrier 2007 105 Fabrice Leroy est charg de mission membre du groupe de travail p les de comp titivit Direction des entreprises MINEFI 149 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux des membres du p le touchant localement toute une fili re l impact est jug suffisant d un contenu technologique innovant du d veloppement de nouveaux produits ou services pouvant tre mis sur le march moyen terme commercialisation possible c est la recherche appliqu e et non la recherche fondamentale qui est financ e elle doit d boucher sur des ventes des brevets etc de la coh rence des projets avec la strat gie du p le et des entreprises concern es PCA DRAP TE etre du pole DATAR Figure 15 Sch ma d un p le DATAR Le triptyque industrie formation recherche est naturellement indispensable pour qu un p le de comp titivit puisse fonctionner Or m me dans des lieux avec une tr s ancienne culture industrielle l interm diation reste indispensable Trois types de proximit peuvent tre rep r s une prox
36. 177 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux le domaine de VIE pour parvenir un consensus entre la DRIRE la R gion et la CCI sur les 3 objectifs formul s plus haut Les objectifs de ce programme sont essentiellement de deux ordres d velopper la pratique de la veille dans les PME alsaciennes et soutenir les secteurs cl s de la r gion en cr ant des plates formes de veilles collectives M me si le pilotage de cette action est assur conjointement par le Conseil r gional la DRIRE et le r seau des CCI d Alsace il n y a pas proprement parler de structure de coordination Le programme COGITO compl te sa mission en proposant aux coles et universit s alsaciennes l int gration de modules de formation PIE dans leur cursus Il aide galement l acc s aux march s publics internationaux et europ ens AMPIE en partenariat avec l Agence de D veloppement de l Alsace A D A Des r flexions sont en cours sur des dispositifs de veille collective pour d autres fili res de l conomie alsacienne v hicule du futur innovation th rapeutique image textile Leur d marche est essentiellement partenariale COGITO se d finit comme un pivot apporteur d expertise technique d acc s des ressources financi res Trois types de demandes ressortent en g n ral 1 Etude prospective 2 Bulletin de veille 3 Animation mise en contact des entreprises Les tudes pr
37. 86 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales en Italie avec une forte concentration dans le Veneto l Emilie Romagne les Marches et la Toscane C est une r alisation localis e de la division du travail Compos d un ensemble relativement homog ne d entreprises il est structur autour d une industrie principale et de quelques industries auxiliaires Les relations propres au district entre entreprises et celles qui structurent le march local du travail rel vent pour l essentiel de la coop ration Ils sont en g n ral sp cialis s dans des activit s traditionnelles telles que l habillement les chaussures la petite m canique etc Dupuy 2003 p 95 En France en 1997 a t cr par le pr sident du district du d colletage de la Vall e de l Arve avec l appui de la DATAR et celui du conseil r gional de Rh ne Alpes le Club des Districts Industriels Fran ais dont l ambition est la mise en r seau et l accompagnement dans les d marches innovantes de coop ration d entreprises Cette association a t r guli rement soutenue par la DATAR pour favoriser l change des bonnes pratiques Elle est responsable de la parution d une lettre bimensuelle relative aux SPL Elle a mis en place des groupes th matiques de SPL Pommier 2004 p 20 Gaffard Gaffard 1993 dans Savy 1993 p 102 nous fait part de deux observations 1 L efficacit du district tient av
38. Athens 16 18 juin 2005 15p DIRE 1999 DIRE D velopper un Syst me d Information Territorial SIT un enjeu de modernisation pour le travail interminist riel local guide de la direction interminist rielle la R forme de l Etat 1999 106 p DIR 2006 Direction de l action conomique de la R gion des Pays de la Loire Dynamique de fili res des entreprises en r seau 1 sem 2006 61 p Dragulanescu 2003 Dragulanescu N G De nouveaux mod les pour les sciences de l information paru dans Premi re conf rence internationale francophone en Sciences de l Information et de la Communication CIFSIC Bucarest du 28 juin au 3 juillet 2003 Drillon 2003 Drillon D Quelques r flexions propos de la confiance paru dans Cahiers francophones de la recherche en intelligence informationnelle IR21 n 3 2 trimestre 2003 p 43 52 2 Duizabo 1997 Duizabo S et Guillaume N Les probl matiques de gestion des connaissances dans les entreprises cahier n 252 DMSP f vrier 1997 35 p Dupont 1998 Dupont O et Lachaud G L acteur le groupe et linstitution dynamique individuelle et collective de l urgence paru dans Sciences de la Soci t n 44 Mai 1998 Dupuy 2003 Dupuy C et Burmeister A Entreprises et territoires les nouveaux enjeux de la proximit ditions La documentation fran aise 2003 136 p Durandin 1993 Durandin G L information la d sinformation et la r alit
39. Cela concerne entre autres l appr hension des probl matiques la rapidit de transmission du bulletin d information la qualit des notes d information synth se l information personnalis e transmise la disponibilit et l coute de l infom diaire la pertinence de l information transmise ou encore le service global rendu gracieusement 236 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 3 7 Nos observations sut DECiLOR Concernant nos observations associ es aux CVS nous avons d j pu proposer une sch matisation du t le de l infom diaire de DECiLOR sous la forme suivante Sch matisation du dispositif lorrain et de la place de ses acteurs Repr sentation d une fili re Avec ou sans clusters Avec un infom diaire FILIERE 4 FILIERE B 6 INFOMEDIATRE 6 INFOMEDIAIRE PS ai m AT Non p Le lt ri f rudes Pan TN Die D cilom N o dui va oo a e a G mi G z 3 A Decis D cile Decitre N Su RER er ME NZ Figure 30 Repr sentation de la fili re dans DECILOR Knauf 2006 Ce sch ma repr sente notamment le fait qu une fili re est potentiellement d composable en clusters d entreprises ceci n excluant pas qu un cluster peut tre associ plus d une fili re la fois De m me un cluster peut concerner deux fili res si la th matique ou son objectif sur laquelle il est construit est transversale plusieurs fili res industrielles C
40. Ils doivent chercher s informer de fa on permanente Ils ne peuvent n gliger aucun canal d information 1 4 5 L intelligence conomique en tant que processus Nous avons fait tat dans le paragraphe pr c dent des dimensions que rev t l intelligence conomique Cette partie propose de les repr senter sous forme de processus Nous avons s lectionn les processus qui nous semblent illustrer le plus fid lement possible c est dire en conformit avec nos travaux de recherche le cheminement de tout ou partie de la d marche d IE Mais avant tout commen ons par d finir ce qu est un processus partir de son tymologie Le mot processus vient du latin pro qui signifie pour dans le sens de et de ssus cedere aller marcher ce qui signifie donc aller vers l avant avancer Ce mot est galement l origine du mot proc dure qui d signe plut t la m thode d organisation la strat gie du changement De fa on g n rique le mot processus d signe une suite d tats ou de phases de l organisation d une op ration ou d une transformation En m diation un processus est l ensemble des tapes qui permettent de conduire des parties une prise de d cision commune et la plus satisfaisante 46 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales possible compte tenu de leur situation De la sorte un processus d IE peut tre consid r comme une forme de processus de m diation entre
41. Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales de l entreprise la d finition des conditions essentielles de sa capacit innover Fonvielle 2005 Ce patrimoine comporte les brevets les licences les logiciels lui appartenant au titre de la propri t industrielle les proc d s de fabrication et secrets de fabrique les stocks de donn es constituant la m moire et le fonctionnement de l entreprise les r seaux formels et informels constitu s dans l accomplissement de ces m tiers Les moyens de gestion et de protection de ce patrimoine concernent la s curit des biens et des personnes responsable de la s curit la gestion des donn es et des moyens d information Direction des syst mes d information service juridique le recrutement et la gestion des personnels Direction g n rale Direction des ressources humaines La protection du patrimoine immat riel implique par cons quent des actions de protection passive contr le d acc s s curit informatique suivi des personnels classification des donn es d p ts de brevets pr ventives sensibilisation formation d finition des donn es sensibles proactives visant l identification des menaces en particulier concurrentielles mais aussi juridiques financi res humaines relevant de PIE l exclusion de toute action d enqu te ou d investigation sur les personnes qui ne peuvent tre motiv es que par des circon
42. Plusieurs t ches d finissent l animation la promotion l animateur doit promouvoir aupr s des acteurs socio conomiques le dispositif dans lequel il est int gr et de fa on plus pr cise la fili re qu il g re La conviction l animateur doit influer sur le comportement des acteurs afin de les amener coop rer La cr ation d une dynamique en rendant les acteurs moteurs de sa fili re et cela durablement Il devrait les motiver r guli rement La communication En tant appel communiquer sans cesse avec des personnes tr s diff rentes du fait de leurs activit s voir typologie des acteurs des organisations et de PIE de leurs niveaux hi rarchiques de leur culture de leur jargon professionnel public priv etc l animateur doit trouver un langage commun et veiller la compr hension entre les membres du groupe De mani re pragmatique la communication est partie int grante de l action de sensibilisation elle doit permettre l identification la lisibilit et la visibilit de l action r gionale en mati re d intelligence conomique 280 3 Vers la d finition d un nouveau m tier La coordination voir le r le n 5 L animateur crit les proc dures garantit le bon fonctionnement de sa fili re au sein du dispositif dIE anime les r seaux paule les acteurs partie prenante de Pactivit TIE en termes de m thodes et d organisation veille la coh rence de l
43. Vers la d finition d un nouveau m tier e 4 la prise en compte d un coofdinateur animateur et d un veilleur dans un DRIE permet de mieux couvrir l ensemble des actions d IE et donc de mieux appliquer le processus d IE dans le DRIE La justification de ces hypoth ses n cessitait d en v rifier la validit Ce que nous avons fait la fois partir d observations de terrain et de questionnaires que nous avons labor s et soumis certaines personnes impliqu es dans des environnements d IT La m thodologie de recherche que nous avons employ e s est effectu e en deux temps 1 Empirique c est dire que nous l avons fond e sur des observations et des recoupements d informations En ce sens nous avons privil gi l approche qualitative une approche quantitative La recherche qualitative vise l tude de ph nom nes dans leur milieu naturel et leur interpr tation en fonction des significations qui leur sont donn es par les participants Elle permet de tenir compte des exp riences v cues par les participants en fonction de leur environnement propre Or nous nous int ressons la mani re dont les acteurs de PIE agissent au sein d un DRIE Leur cas d application est encore assez r duit mais leurs personnels et objectifs correspondent parfaitement notre travail de recherche L approche qualitative tait donc de fait la plus simple et la plus vidente mettre en uvre dans ce cadre Nous Pavons
44. abord acqu rir un certain recul et une certaine maturit avant de bien conna tre une entreprise Manque de comp tences pour les aspects relationnels r seau commercial du m tier Ses atouts Personne cr ant un climat de confiance Cest une personne vitale pour l entreprise Elle doit devenir une r f rence en mati re d information dans sa fili re Rapport l information plus d velopp Garantie la tra abilit de linformation et la confidentialit Personnalise l information Analyser pr coniser aller vers le conseil sur des probl matiques donn es Personne ressource pour des conseils pratiques en IE Intervient dans l interface Recherche publique Entreprises Priv es Il a une vision globale de la fili re qu il couvre ainsi il sait d tecter les risques et menaces parce qu il conna t les enjeux N tant pas forc ment sp cialis du domaine couvert par la fili re cela peut lui permettre d tre plus objectif quant l analyse des informations 160 D apr s les t moignages des infom diaires du secteur du verre du bois de la sant et du textile en avril 2007 250 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Ses aptitudes essentielles Ouvert Curieux Sens p dagogique Sens de la n gociation Esprit de synth se Facult d adaptation M thodique Parall le entre le r le du veilleur et celui de l infom diaire Le veilleur est un technicien qui
45. acteur central de PIE dans ces dispositifs consultant acteur support au dispositif dans une p riode bien d termin e c est dire entre 2003 et 2007 305 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Durant de ces analyses plusieurs interrogations se sont pr sent es nous Quelle est la place du coordinateur animateur selon l orientation du dispositif suivant que l on fait de PIE vers les entreprises ou vers les collectivit s ou vers les deux comme le p le verrier chez DECiLOR cf tableau 10 qui aide les entreprises et collectivit s territoriales anticiper leurs besoins en innovation et accompagne leur d veloppement en apportant des services adapt s leurs probl matiques tant en termes d informations strat giques que de communication Moinet 2007 Quelle est la fronti re entre un coordinateur animateur et un consultant se pose la question de la mission publique au profit d entreprises Pourquoi certains dispositifs ont adopt des approches sectoris es comme chez OPERA DECiLOR et bient t COGITO Les r sultats devraient tre transf rables d autres types d organisations d veloppant l intelligence conomique en leur sein Cela serait toutefois valider par des tudes dans ces organisations afin de comparer les r sultats Le chapitre suivant tendra vers une premi re exp rimentation de notre proposition 3 6 CONCLUSION DU TROISIEME CHAPITRE travers la pr sentati
46. agence r gionale de d veloppement moyennant le soutien essentiel de association NeMa New Materials repr sentative du secteur cible L espoir tait que StratinC compl terait les efforts d j entrepris par ZENIT pour soutenir ce secteur cluster de mat riaux fragment mais significatif plus de 10 000 entreprises dont plus de 70 de PME de la r gion L analyse des besoins pour StratinC a t conduite au d but de Pann e 2004 avec Paide de NeMA analyse qui a fait appara tre un besoin d assistance pour le d veloppement d un syst me d intelligence strat gique en faveur duquel 61 des entreprises interrog es se sont prononc es 95 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 1 5 3 Synth se Nous avons dress un tat des lieux des types d actions et op rations qui peuvent tre men es en r gion dans une strat gie de d veloppement local dont les cibles principales sont bien videmment les PME Sensibilis es aux dimensions que couvrent les r seaux et l int r t de les int grer les PME se voient proposer par leur r gion un panel de dispositifs communaut s syst mes d information visant favoriser les changes entre entreprises les faire coop rer sur des probl matiques communes valoriser leurs savoir faire et connaissances au sein d un m me syst me d change L autre point essentiel de ce type d op ration est de faire merger des liens entre les
47. aide la d cision Nous verrons plus tard que cette d finition rev t un caract re important pour la poursuite de notre tude dans une d marche d IE D apr s nous l information se caract rise selon deux l ments 1 Son sens 2 Son origine Si un de ces deux l ments est d natur alors l information doit tre remise en cause C est d ailleurs ce que nous avons fait remarquer dans notre partie sur la d sinformation Quelques grands principes li s l information Une information est la fois quelque chose que l on recherche que l on re oit ou que Pon donne V DP information permet de repr senter son univers V L information permet de choisir ses contextes d actions ou d orienter ceux de ces partenaires V L information permet de faire des choix V L information permet d utiliser les moyens sa disposition gt L information permet de se relier aux autres Pour parfaire notre tude sur la caract risation de l information en coh rence avec le concept de d sinformation nous proposons d num rer les crit res de qualification de l information sur la base de quatre cat gories Achard 1998 p 55 102 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 1 Les qualit s intrins ques l information doit tre exacte elle doit tre r cente elle doit tre environn e contextualis e 2 Les crit res fo
48. associations de quartiers communes en campagne a gouvernance territoriale Nous estimons utile d aborder ce point dans la mesure o il nous permettra de mieux comprendre le mode de gouvernance des dispositifs mis en place en r gion sujet que nous voquerons dans la deuxi me partie de ce travail R alis e de fa on pluridisciplinaire et en r seau la gouvernance territoriale s appuie sur la mise en place d indicateurs permettant de d celer les tendances d volution d identifier les continuit s d anticiper les crises mais aussi de d terminer l ventail des futurs possibles Ainsi elle donne les moyens d laborer des strat gies coh rentes en disposant de tableaux de bord pour am liorer la qualit et la r activit de la d cision Si la gouvernance est une notion d origine conomique apparue il y a plus d un demi si cle pour d signer les dispositifs de coordination interne et externe des activit s de l entreprise elle couvre aujourd hui les transformations des formes de l action publique et notamment la capacit de coordination des acteurs publics Cela concerne les collectivit s locales voisines comme les acteurs situ s diff rents chelons verticaux interventions hi rarchiques sectoris es de l Etat ou d autres collectivit s La finalit de la gouvernance tant d am liorer les processus de coordination entre les acteurs elle est indissociable de la notion de projet de territoire et indi
49. assurer la coh sion du processus IE par l organisation du syst me de prise de d cision En tant que manager m diateur Cet acteur doit galement disposer de pr requis en terme de management c est dire tre la fois leader p dagogue et initiateur il sait expliquer former et mobiliser d finition affectation et suivi de r alisation des t ches piloter les processus collectifs de coop ration menant une action collective etc Il doit exercer la fois un management individuel en tant qu organisateur et entra neur en fixant des objectifs et en contr lant les r sultats et un management collectif en tant que facilitateur et mergeur en faisant d velopper la coop ration et faire merger l innovation Cet aspect est important dans la mesure o cet acteur exerce une double m diation d une part entre tous les acteurs du syst me et d autre part entre les acteurs et le monde ext rieur caract ris par le monde de l information d une mani re g n rale c est dire partout o il peut capter des signaux et recueillir des informations qu elles soient formelles ou informelles r seau humain En d autres termes il assure le lien entre les acteurs du processus d IE voir figure 6 et les acteurs du DRIE incluant d autres acteurs tels que ceux des pouvoirs publics organismes consulaires services d concentr s de l Etat etc et englobant tous les d cideurs d un secteur activi
50. c est en cela qu elle touche davantage opinion publique et reste sous jacente Durandin 1993 En 1999 dans Petite histoire de la d sinformation Volkoff crit La d sinformation est une manipulation de l opinion publique des fins politiques avec une information trait e par des moyens d tourn s Volkoff 1999 Hygues quant lui insiste sur le fait que d sinformation consiste propager d lib r ment des informations fausses en les faisant appara tre comme venant de source neutre ou amie pour influencer une opinion et affaiblir un adversaire Huygues 2001 On ne trouve la v rit sur l v nement qu en le repla ant dans son contexte en en expliquant les tenants et les aboutissants en en peignant les acteurs en analysant ses cons quences en se r f rant constamment au deuxi me des principes internationaux de P thique professionnelle des journalistes L attachement des journalistes la r alit objective La t che primordiale du journaliste est de servir le droit du peuple une information v ridique et authentique par un attachement honn te la r alit objective en pla ant consciemment les faits dans leur contexte ad quat en relevant leurs liens essentiels sans entra ner de distorsions en d ployant toute la capacit cr atrice du journaliste afin que le public re oive un mat riel appropri lui permettant de se former une image pr cise et coh rente du monde o
51. car ils n interviennent pas dans tous le ae nn processus d IE mais ont une mission que nous qualifierons de ponctuelle s ex cutant un moment pr cis et n tant en g n ral pas it ratif Ces m tiers s inscrivent dans la formation et le conseil Parmi ces m tiers nous estimons d apr s nos observations que deux d entre eux sont bien plus courant que les autres Il s agit des m tiers de consultant et de formateur Toutefois nous aborderons aussi d autres m tiers supports relatifs aux dispositifs d IT G Consultant Le consultant est un professionnel qui apporte son expertise soit pour prendre en charge une action de veille sur sources formelles et ou informelles soit pour conseiller l entreprise lors de la mise en place de son syst me de veille analyse des besoins conception du syst me Juillet le d finit comme une personne physique ou morale susceptible gr ce ses comp tences de veilleur d analyste et sa comp tence dans la protection du patrimoine de conseiller des prises de d cision dans les domaines relevant de Pintelligence conomique Juillet 2006 Le conseil en IE comporte les actions visant la mise en place ou l optimisation des dispositifs d intelligence conomique dans l entreprise le territoire ou l organisation Il s agit de conseil et non de prestation en fourniture d information et ce conseil fait appel la fois l exp rience du consultant e
52. cificit s r gionales valuation des forces et faiblesses de la r gion identification des opportunit s et menaces d finition des ambitions strat giques pour la r gion Le diagnostic du dispositif r gional actuel dIE analyse de l offre priv e et publique en IE identification des besoins en information des acteurs locaux L laboration d un plan d actions et d organisation en IE pour la r gion vision strat gique et dynamique r gionale programme destination des acteurs priv s et publics r gionaux sch ma organisationnel et estimation budg taire ADIT 2004b La d marche d IT ne peut donc r ussir que si elle est pleinement partenariale Quand VIT fonctionne c est parce que PEtat les collectivit s locales les chefs d entreprises ont su b tir une vision strat gique partag e pour la r gion et ont eu l intelligence de f d rer leurs moyens au service de cette vision strat gique Les modes de structuration territoriale L organisation territoriale est une organisation dont les raisons de la coop ration entre acteurs se fondent sur leur appartenance un m me territoire et sur la volont exploiter les avantages li s au territoire Gaffart 1993 dans Bazin 1998 40 Les risques peuvent tre naturels technologiques de transports collectifs de la vie quotidienne ou encore li s aux conflits Les menaces peuvent tre d origine naturelle accidentelle ou de malveillance or
53. cifiquement les d cideurs que nous avons clarifi dans les parties pr c dentes voir section 2 1 2 et 1 5 2 G Panorama des outils utiles aux dispositifs Toutes les r gions ayant mis en place un dispositif dIE ont d velopp des syst mes d information sous diff rentes formes BDD portail intranet etc Dans la majorit des cas le portail s est r v l tre un outil efficace C est une interface unique qui ne vient pas se substituer aux sites des partenaires mais qui intervient la fois comme un site portail classique comprenant des liens vers d autres sites tout en d tenant sa propre valeur ajout e r sultant des bases de connaissances de la veille individualis e et l acc s aux outils m thodologiques qu il permet A ce titre il supporte plusieurs applications de veille de gestion des connaissances et de formation distance L utilisation d un portail Web r pond aux besoins d imm diatet et de facilit dans lacc s l information strat gique par les d cideurs et dirigeants d entreprises en proposant des fils de presse r gionaux et sp cialis s une interface de veille personnalis e et un acc s aux bases de donn es d int r t r gional Celles ci comprennent des sources lectroniques et des contacts qualifi s les entreprises et les partenaires r gionaux accessibles par une interrogation directe ou par une aide au 175 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux disposi
54. comme le font les coop ratives ef du collectif groupe de personnes gt La notion de groupe Le terme de groupe vient de l allemand krop qui signifie cordage rouage lien Ce lien repr sente l attache du groupe et pr dominera ensuite dans la d finition La notion de lien est tr s importante lorsqu un groupe est soumis une pression peur il se cr e des liens tr s forts D s que la pression se rel che le groupe peut se d sunir Une des d finitions du groupe est un ensemble d individus li s par un objet ou un projet commun et ayant entre eux des relations sociales de d pendance explicites et r ciproques Le groupe est r git par des r gles du jeu Pour J Lacan Motta 2003 groupe est le plus un il n est jamais la somme des individus qui le composent Le groupe est l ensemble des individus plus un Dans son ouvrage sur la dynamique des groupes R Mucchielli donne du groupe une autre d finition Un agr gat de personnes n est groupe que si des liens de face face se nouent entre les personnes mettant de l unit dans leur tre l ensemble Le groupe est une r alit dans la mesure o il y a interaction entre les personnes une vie affective commune et une participation de tous m me si cette existence groupale n est pas consciente et m me si aucune organisation officielle ne l exprime Mucchielli 1995 dans Motta 2003 Dans notre cas d tude le groupe peut tre d fi
55. comme un avantage Pour le moment notre mod le ne nous permet pas d identifier a priori si la connaissance technique commerciale ou autre d une industrie est n cessaire ou non pour le recrutement du coordinateur animateur concern 5 le foss public priv Ce type de dispositif f d rant les services de l tat et les PME PMI exige forc ment de bien conna tre les rouages de ces organisations et aussi et surtout d en comprendre leur fonctionnement et leur politique En r sumant il faudrait que ce nouveau personnel soit capable de ma triser autant le vocabulaire administratif et l esprit des pouvoirs publics que le vocabulaire et le caract re du priv faire attention au double message souvent d des organisations hi rarchiques relativement lourdes Qui plus est en tant que m diateur et personne de confiance il doit tre capable de doser et mod rer les apports de chacune des deux parties de mettre en place des coop rations et de g rer les comportements parfois ambivalents faire attention aux carti ristes car les enjeux sont forc ment radicalement diff rents Ceci demande une force de caract re qu il est difficile formaliser et valuer au sein d un formulaire Le tout est d tre capable de faire comprendre aux deux parties public priv que la d marche offre autant d avantages l une qu l autre et qu aucune ne se sente l s e 6 le co t Nous ne sommes pas en me
56. d monstrations et des professionnels symposiums colloques Activit s Veille technico conomique Audits conseil et recherches personnalis es Communication h bergement web 246 3 Vers la d finition d un nouveau m tier t Externalisation de projets de R amp D en partenariat avec REVELOR REseau VErrer LORrain et les centres de transferts technologiques CERFAV Centre de Formation aux Arts Verriers Cirtes CRITTS Elaboration de contenus de formation en partenariat avec les coles universitaires EEIGM Ecole Europ enne d Ing nieurs en G nie des Mat riaux et PEAN Ecole d Architecture de Nancy et les coles techniques Cerfav CRITT Bois le CRITT Bois a pour vocation d apporter aux PME de la valeur ajout e technologique pour favoriser leur d veloppement conomique de d velopper les co technologies dans un objectif de d veloppement durable de susciter la mise en r seau des PME et les partenariats d tre un outil op rationnel d anticipation aux volutions technologiques futures et aux nouvelles pratiques industrielles http www cribois net Activit s Le CRITT Bois se structure autour de trois p les Le p le Essais Pr qualifier des solutions technologiques dans le cadre d un d veloppement t Effectuer un contr le des performances des produits selon les normes en vigueur Expertiser un process en qualifiant les pi ces issues de production Le p le
57. d autres Michel 2003 C est donc ce processus informationnel interactif qui est la cl de la dynamique de progr s non pas l information en elle m me L information utile est l information donn e et utilis e au bon moment La valeur de l information d pend donc tout d abord de la place qu elle occupe dans un syst me d interpr tation et d intention En dehors de ce cadre l information a un sens mais n a pas de pertinence Almeida 2001 p 49 L information haute valeur ajout e est le r sultat d une information labor e fruit d une analyse humaine celle qui finalise le processus de validation de traitement 72 Information pertinente directement exploitable par son destinataire norme AFNOR XP X 50 053 73 On entend par pertinence la qualit de ce qui est adapt exactement l objet dont il s agit ATILEF informatis 105 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux d analyse et de mise en forme des informations L information valeur ajout e aide la prise de d cision Nous comprendrons alors par la suite l importance que rev t la fonction d analyste Nous choisissons de clarifier deux types de valeur de l information La valeur d usage Cette notion se rapporte l exhaustivit la capacit pour une information r pondre parfaitement l attente de son demandeur L information ne devient connaissance que lorsqu
58. diaires sont partis remplac s par d autres le type de produit de veille propos s ou ceux envoy s le plus fr quemment des bibliographies des synth ses des analyses compl tes etc Quels types de veille scientifique et technique march produit client r glementaire leur fr quence plut t des veilles r guli res ou des veilles ponctuelles et par quel moyen sont elles envoy es postal mail via le portail Avez vous du feed back C est dire est ce que vous avez des retours sur les veilles envoy es aux demandeurs Si c est le cas sont ils positifs Avez vous bien r pondu leur demande ou est ce plut t un r ajustement de la veille effectuer Avez vous d velopp l animation dans votre fili re Est ce que les entreprises que vous couvrez sont amen es travailler ensemble par votre interm diaire est ce que vous proposez parfois de mettre en relation les entreprises entre elles Est ce que vous encouragez les entreprises utiliser le portail DECILOR 239 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt R sultats et cons quences de l enqu te sur les infom diaires la Fiche signal tique de l infom diaire Avec la participation de quatre infom diaires S Knispel A Dorange A Zimmermann V W eiss 240 CVS Formation R les principaux Action de veille Action d animation initiale CLTS INTD coordination des prestations de Type de
59. elles ont t diffus es sur les sites d emploi Charg d tude conomique H F Au sein du p le Etudes et Am nagement territorial 2 pers de la CRCI Haute Normandie et en collaboration avec les CCI locales recrute pour la mise en place d une mission d intelligence sur le territoire Rattach au Resp du p le tudes et 339 4 Exp rimentation et validation de la d marche am nagement et autonome votre mission consiste cr er et g rer un observatoire de l attractivit bas sur le territoire r gional cr er et g rer un observatoire de la comp titivit bas sur l appareil productif participer la coordination d un r seau de capteurs charg de remonter les signaux du tissu conomique Economiste 3 me cycle universitaire Exp mini 1 an charg d observation territoriale et de construction d indicateurs Comp tence requise en analyse et exploitation de donn es Des comp tences th matiques en d veloppement conomique seraient un Esprit la fois m thodique et synth tique capable de restituer avec p dagogie les analyses de donn es Sens de l coute capacit animer Charg de mission veille territoriale H F La Maison de l Emploi de la Mayenne 2 pers organis e en quipe de d veloppement de projets territoriaux sur la Mayenne agit avec les lus les entreprises et les services de l emploi sur l optimisation de la relation emploi d veloppement conomique Rattach la
60. en cycle de documentation ou lIHEDN Pr s de la moiti des personnes interrog es 47 sont issues de Soci t s Anonymes 20 d entre elles travaillent dans des Soci t s a Responsabilit Limit e 14 sont issues de l administration 11 de f d rations ou d associations et 8 sont ind pendant ou en soci t unipersonnelle Cette enqu te nous montre l importance de la qualification des professionnels de PIE et du type de structure dans lesquels ils voluent Ceci nous am ne identifier les m tiers mergents et reconnus dans le domaine tels que le lobbyiste qui est d finit comme une personne physique ou morale capable de proposer ou de conduire des actions d influence ou de contre influence dans les domaines relevant de l intelligence conomique Juillet 2006 C est un proactif qui travaille par rapport au temps en amont des d cisions par une attitude offensive mise en place de coalitions et en aval des d cisions de la phase de validation l op rationnalisation par une attitude plus d fensive Il travaille en 4 temps initialisation laboration validation application ou encore responsable intelligence conomique en charge d accompagner le d veloppement de l entreprise en analysant les informations utiles la prise de d cisions strat giques l innovation et l anticipation des risques Il con oit et met en place le syst me de gestion des informations mat rialis par un e
61. es Les acteurs du dispositif IAAT Etat R gion observatoires th matiques Le Syst me d Information R gional SIR est un dispositif partenarial mis en place par l Etat et la R gion Poitou Charentes et coordonn par PIAAT dont lobjectif est de fournir une information utile aux territoires pour la d finition de leur politique d am nagement et de d veloppement Ce dispositif s appuie sur un r seau de partenaires observatoires ou producteurs de donn es signataires d une charte qui engage les membres du r seau alimenter r guli rement le SIR soit par la mise disposition de leurs travaux soit en participant des travaux caract re transversal 166 http www sir poitou charentes org avec la participation de Brigitte Langonn charg e de mission et coordinatrice du SIR 255 3 Vers la d finition d un nouveau m tier coordonn s par l un des membres du r seau L ensemble de ces travaux fait l objet d un programme de travail pluriannuel 2003 2006 valid par l Etat et la R gion Poitou Charentes PIAAT a t cr e en 1994 par M Raffarin Il devait permettre de r pondre au besoin de l Etat et de la R gion par la centralisation des informations de la r gion avec une vocation sur la fa ade atlantique fran aise Les missions de PIAAT taient alors d tre un observatoire r gional charg de f d rer plusieurs observatoires th matiques mais besoin de transdiscipli
62. gies d alliances inter r gionales l chelle europ enne et la mise en place de r seau d appui l export bas sur la coop ration entre les entreprises les r gions et les administrations nationales comp tentes Les collectivit s territoriales et les administrations jouent un r le essentiel dans l optimisation des flux d informations la circulation op rationnelle de l information entre les entreprises et les collectivit s territoriales et les administrations repr sente sur le plan offensif comme sur le plan d fensif un facteur cl de comp titivit vis vis de la concurrence trang re Martre 1994 p 41 La cr ation en 1982 du contrat plan Etat R gion suivie par la loi Montagne en 1985 la loi du littoral en 1986 organise de nouvelles relations entre l Etat et les collectivit s locales qui tiennent compte des disparit s territoriales Pendant la d cennie 1990 2000 le territoire devient progressivement une structure active cr atrice d organisations apte accueillir des investissements ou r aliser des projets Prax 2002 p 11 En 1997 le Comit interminist riel de l am nagement et du d veloppement du territoire CIADT relance la politique des pays et d cide de lui affecter des moyens importants moyens financiers mais galement des appuis politiques en cr ant dans les contrats de plan Etat R gions dont la discussion va alors d buter un volet territorial qui officialisera l
63. gique L efficacit de l Etat en tant que producteur de donn es d analyses et de strat gies d pend de la connaissance m ticuleuse des besoins et des demandes des industriels Les r seaux publics et les r seaux priv s d information doivent tre associ s au travers d une s rat gie collective de gestion de l information cat les industriels ont besoin d un v ritable partenariat strat gique en ce domaine Les dispositifs d appui aux entreprises en termes d informations labor es et d aide la d cision existent Ces p les de comp tences et d expertises constituent donc un appareil de donn es puissant et organis Cependant ces derniers doivent tre coordonn s pour permettre un change permanent et syst matique avec les entreprises Pautrat 1996 in Masson 20011 C est ainsi que dix ann es plus tard une vraie politique de p les se met en place Elle permet aux petites entreprises de sortir de lobscurantisme en tant port e au niveau national par des organisations structur es f d rant savoirs et comp tences entre priv et public Les petites entreprises ont en effet souvent int r t se regrouper entre entreprises du m me secteur et de m me centre d int r t partageant ainsi les moyens et les informations recueillies C est cette logique qui a conduit les pouvoirs publics mettre en place des dispositifs comme les P les d innovation pour ce qui concerne les entreprises artisanal
64. l Information et de la Communication soutenue l Universit Lyon I en 1998 Fayet Scribe 2000 Fayet Scribe S Histoire de la documentation en France Culture sciences et technologies de linformation 1895 1937 CNRS ditions 2000 Ferchaud 2002 Ferchaud B Penser linfopolis pour organiser ensemble la soci t de information paru dans documentaliste Sciences de l information vol 39 n 1 2 2002 377 Bibliographie Ferrand 2003 Ferrand C S curit de l information et confiance parus dans Cahiers francophones de la recherche en intelligence informationnelle IR21 n 3 2 trimestre 2003 p 52 59 Ferrari 2004 Ferrari T Au c ur des strat gies territoriales Technologies internationales n 105 juin 2004 p 33 37 Fonvielle 2005 Fonvielle D La cha ne de valeur de l intelligence conomique 22 septembre 2005 4 p Francart 2002 Francart L Infosph re et intelligence strat gique les nouveaux d fis ditions Economica 2002 386 p Gaffard 1993 Gaffard J L Innovation et territoires en Europe paru dans Les nouveaux espaces de l entreprise ditions de l Aube 1993 199 p Galland 2005 Galland S Le partage de l expertise et de la connaissance technique dans le cadre de la veille strat gique aide l innovation et la prise de d cision Th se en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit du Sud Toulon V
65. les ou se font sous forme de candidatures spontan es stimul es par un bouche oreille efficace via les r seaux humains d IE De plus un autre l ment prendre en compte dans ce manque de donn es pour bien valuer travers les offres d emploi la correspondance avec le besoin de notre CADRIE est li au fait que la d finition d une fiche m tier via CADRIE suppose la mise en place d un DRIE Or au moment de notre recherche d offres demploi en vue de l valuation de CADRIE nous n avons pas eu connaissance de DRIE se mettant en place et qui recherchait donc son futur cootdinateur animateur ni de DRIE plus ancien qui souhaitait remplacer l un de ses personnels ou compl ter ses effectifs En effet les offres pr sent es ci dessus semblent plus p riph riques des DRIE n cessitant un r el coordinateur animateur dans les trois cas il ne s agit pas non plus d un cluster d entreprises ou d un p le de comp titivit recrutant une sorte d animateur dans un cadre d IE Ce constat nous encourage dans le fait de faire voluer le r f rentiel actuellement mis en place et proposer une nouvelle fiche m tier afin que les futurs recruteurs aient un support fiable et valid sur les comp tences n cessaires pour mettre en pratique une d marche dIE dans un dispositif un p le etc et aussi que les tudiants puissent avoir une id e plus pr cise du m tier et choisir leur voie en cons quence Nous a
66. lobbying manipulation de Pinfo G o co Master IST IE Conception de Pas de pr requis participation Nancy Universit SI particuliers la d finition des SIC Langues objectifs Protection du strat giques patrimoine ma trise les M thodologie m thodologies de recherche d acc s 50 d information l information veille strat gique ma trise les et IE dispositifs moyens de internationaux protection du nationaux et patrimoine r gionaux Tableau 20 Correspondance du mod le CADRIE avec des formations BAC 5 en intelligence conomique L ensemble de ces formations que nous avons r f renc es doivent par rapport des formations classiques en IE int grer des l ments li s de l intelligence territoriale ou prendre en compte au moins un aspect territorial li linformation Nous remarquons que les formations sont partag es entre les sciences de gestion et d conomie CNU 05 06 et les sciences de l information communication CNU 71 Cette remarque peut nous permettre de comprendre les pr requis souhait s qui ne d pendent pas forc ment des enseignements dispens s dans la formation mais de la section CNU laquelle ces formations sont rattach es 333 4 Exp rimentation et validation de la d marche La colonne montrant la corr lation entre CADRIE et la formation s est fond e sur l intitul des cours Nous avons compar c
67. n ral de soutien la comp titivit dont les objectifs ont t d finis par le Conseil europ en extraordinaire de Lisbonne les 23 et 24 mars 2000 G teborg les 15 et 16 juin 2001 le Conseil europ en a adopt une strat gie de d veloppement durable et fourni des orientations de politique conomique pour se faire Le Conseil europ en de Barcelone en 2002 fixe l objectif suivant pour l Union europ enne parvenir en 2010 une d pense totale de recherche quivalente 3 du PIB L augmentation de cet effort doit tre financ pour deux tiers par les entreprises et pour un tiers par le secteur public Dans un cadre europ en renouvel par l largissement l innovation est autant plus efficace qu elle repose sur des regroupements de ses acteurs dans des entit s visibles au plan mondial La politique des p les doit donc s inscrire dans une perspective internationale europ enne tout d abord et s ouvrir vers des partenariats quilibr s comme Eur ka et le programme cadre de la recherche et du d veloppement technologique europ en PCRDT Se positionnant comme un compl ment europ en des p les le programme 153 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Eur ka vise renforcer la comp titivit europ enne en soutenant des projets innovants port s par des industriels Initiatives industrielles long terme les clusters Eur ka tendent d velopp
68. nous proposons d tablir une liste des savoirs et savoir faire que devrait d tenir le coordinateur animateur Toutefois elle se pr sente davantage comme une liste id ale dans laquelle nous avons choisi de mettre en avant toute les comp tences n cessaires la conduite efficace du processus d IE et sp cifiquement dans un DRIE Cependant certaines d entre elles ne se pr sentent pas comme indispensables mais plut t comme un avantage selon le contexte le domaine couvrir les besoins des d cideurs et groupes de d cideurs les exp riences d j en place etc De plus ces comp tences et ces r les sont d finis en fonction des actions d IE d velopp es par le DRIE Etant donn qu il est rare que toutes soient mises en place il n est donc pas n cessaire que le coordinateur animateur justifie de toutes les comp tences cit es dans le CADRIE Nous rappelons que cet outil sert avant tout 285 3 Vers la d finition d un nouveau m tier guider les choix d un responsable de DRIE pour qu il appr hende et identifie clairement les fonctions du cootdinateut animateur selon les besoins de son DRIE Dans ses savoir faire nous associons la capacit mettre en pratique le cycle du renseignement le processus d IE le processus de veille et employer les m thodes de recherche d information de benchmarking de prospection etc Le coordinateur animateur conna t et utilise les syst mes d information et l
69. par exemple dans le cas de projets de p les de comp titivit Chaque 138 D apr s des propos recueillis aupr s d Y Decker RG lors d une table ronde sur le patriotisme conomique organis par l ANAJ Lorraine le 20 juin 2007 184 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux membre du r seau peut r ceptionner une demande d entreprise ou de consortium Si le sujet de la demande n cessite l intervention de plusieurs membres un groupe projet sera mis en place pour y r pondre mobilisant ainsi les acteurs pertinents du RELIE La m thodologie mise en place le r sultat feront l objet d un retour d exp rience au comit de pilotage du RELIE 2 2 4 Bilan des dispositifs d intelligence conomique La question que nous nous posons est de savoir si les actions entreprises par les dispositifs mis en place actuellement en France ont t accomplies Nous pouvons d j r pondre que le premier objectif a t atteint puisqu en grande majorit les entreprises ont t sensibilis es et l on parle de plus en plus d IE L effort consiste maintenant p renniser la d marche En rendant accessible les dispositifs dIE toutes les entreprises en incluant tout les partenaires de Etat dans la cha ne d information et surtout en continuant coordonner les efforts afin de renforcer le lien public priv n cessaire au bon fonctionnement des dispositifs d intelligence
70. prospection outils collaboratifs communication marketing et vente publcit promotion Protection Individuel Conseiller facilitateur Syst me d information droit sens de la p dagogie d sinformation protection industrielle management du risque Tableau 18 Repr sentations des r sultats du formulaire de annonce 2 Enfin en fonction des actions dominantes la personne recrut e pourra correspondre un autre profil que celui de coordinateur animateur Soit il tendra vers un poste de veilleur soit vers celui de consultant ou encore celui de formateur partir de ce mod le nous proposons une fiche m tier qui pourra servir de r f rentiel de formations et de m tier et galement servir de fiche de poste permettant de formaliser de mani re pr cise ce nouveau m tier de l intelligence conomique 301 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt Application du mod le travers une fiche m tier INFOMEDIAIRE Autre appellation Animateur coordinateur animateur infom diaire Emplois faisant appel partiellement aux m mes comp tences Animateur r seau charg de PIE consultant fommateur en IE ing meur conseil en IE D finition Assure la mise en place la coh rence globale le wevi ef l volution d une fi re au sein d un dispositif v cional d IE Contribution conomique Repr sente pour une fili re un gain de temps et une diminution des risques en aidant la prise
71. publication de documents de compilation ou de synth ses les contacts clients prospects en Anglais ou en Fran ais Fil de brevets abandonn Rapport de brevets en cours Feed back peu de retour sur Pusage fait des informations diffus es Une enqu te a t r alis e chaque ann e depuis 2004 concernant les lettres d informations La veille s effectue partir du processus sourcing collecte s lection indexation diffusion Lors de la derni re enqu te il est plut t apparu que les abonn s souhaitaient un produit g n raliste qui ratisse large voir au del du seul mat riau verre Les retours sont plut t positifs sans qu un enthousiasme marqu soit perceptible deux entreprises et ses suites CRITT Bois DESS IST IE dispens Nancy 2 Je suis charg e de veille mais galement charg e de projet IE avec notamment des t ches correspondant la prise en compte du KM et l animation du syst me d information du Critt Bois indexation de toutes les informations afin d avoir un ensemble coh rent pertinent et utile au Critt Bois Le processus chercher collecter analyse des besoins strat giques et d finition des objectifs de veille du Critt Bois mise en place de la toile de surveillance dans les fili res documentaires et les r seaux d expertises centr e sur les axes sensibles majeurs march concurrence technologies
72. sultats des entreprises du secteur tourisme renforc es par l arriv e du TGV Des atouts environnementaux Le ferroviaire est un mode de transport non polluant contrairement la route selon une tude r cente valuant les co ts externes sur l environnement g n r s par les diff rents modes de transports accidents bruits pollution atmosph rique command e par l Union Internationale des Chemins de fer avec le soutien de l Union Europ enne Un investissement rentable pour la collectivit Taux de rentabilit socio conomique pour l ensemble de la collectivit 8 5 estimation D claration d Utilit Publique Le comit de suivi du TGV Est a approuv la cr ation d un observatoire charg de mesurer et d appr hender les cons quences de la nouvelle desserte Un premier bilan de l impact sera dress en 2009 L observatoire est pr sid par le pr fet de Lorraine 216 3 Vers la d finition d un nouveau m tier En 2006 les actions de soutien du d veloppement conomique ont t poursuivies par la chambre R gionale du commerce et de l industrie en collaboration avec les chambres d partementales Six axes majeurs en ont b n fici le transfert de technologies et linnovation l environnement et la ma trise de l nergie l internationalisation des entreprises la cr ation transmission la formation et l observation de l conomie r gionale En mars 2007 le Contrat de Plan Etat
73. un an Les entreprises fran aises investissent insuffisamment en recherche et d veloppement Pourtant La population fran aise est plut t demandeuse de produits nouveaux Mais l offre ne s est pas d velopp e en cons quence Cette inad quation explique que la position de la France en mati re d exportation de produits de haute technologie se d grade Cette situation serait pour partie la cons quence de faiblesses propres aux PME fran aises Compar es leurs homologues des autres pays europ ens elles se moderniseraient difficilement sont 5http europa eu int rapid pressReleasesAction do reference IP 06 21 amp format HTML amp aged 0 amp language FR amp guilanguage en consult e le 1er avril 2007 88 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales insuffisamment nombreuses mettre en place de nouvelles m thodes de gestion et d organisation ou introduire de nouveaux produits sur le march voire modifier leur gamme existante De plus la suite d une enqu te men e par POSEO seules quatre petites entreprises dix quarante neuf salari s sur dix innovent au sens large produit proc d s organisation ou marketing alors que six entreprises moyennes cinquante 249 salari s sur dix le font noter que les PME innovantes appartiennent plus souvent un groupe que les autres et qu elles sont plus ouvertes l international L
74. une association loi 1901 une cole un centre de comp tence public ou priv un centre technique industriel une collectivit ou un groupement de collectivit s LADIT tant le ma tre d uvre du dispositif 129 http www basse normandie net avec la participation de F CHARDIN 179 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Le programme d intelligence conomique de Basse Normandie a t lanc officiellement le 15 d cembre 1997 lors des premi res Assises r gionales de l intelligence conomique Caen Il s articule autour de quatre axes la sensibilisation la d marche d intelligence conomique de tous les acteurs l optimisation des relations entre acteurs priv s et acteurs publics la valorisation des potentiels et potentialit s technologiques de la r gion le rayonnement national et international de la r gion Ce programme financ dans le cadre du contrat de plan Etat R gion 2000 2006 est anim par PADIT ADIT 2004a qui dispose d une antenne r gionale Les actions sont annuellement d finies et valu es par un comit de pilotage co pr sid par le Pr fet de R gion et le Pr sident du Conseil R gional Parmi la quinzaine d outils ou d actions d intelligence conomique aujourd hui propos es un portail d intelligence conomique r gional www basse normandie net le lancement de l op ration ma trise de l information aupr s de plus de
75. 120 entreprises anim e par le RDT R seau de D veloppement Technologique l organisation de sessions de sensibilisation formation l intelligence conomique plus de 300 entreprises touch es la r alisation et la diffusion d une lettre lectronique de valorisation de la technologie r gionale ScienceTech Basse Normandie qui compte aujourd hui plus de 3000 abonn s dont 250 l tranger l animation du premier Club d intelligence conomique de POuest trente adh rents l organisation annuelle des Universit s d t de l intelligence conomique et de l innovation Cherbourg La r gion Basse Normandie organise les premi res Assises nationales d Intelligence territoriale en novembre 2003 Deauville cf section 1 5 1 La r gion Lorraine le REseau Lorrain d Intelligence Economique RELIE Le portrait de la r gion lorraine La superficie du territoire lorrain est de 23 500 km tal s sur quatre d partements Meurthe amp Moselle Meuse Moselle Vosges cela repr sente 4 3 du territoire fran ais La r gion compte 2 3 millions d habitants r partis dans 2 337 communes dont trois agglom rations de plus de 100 000 habitants 25 des Lorrains ont moins de 20 ans et un tiers moins de 29 ans Les secteurs d activit s principaux sont la m tallurgie et l automobile Les deux p les de comp titivit sont MIPI mat riaux innovants et produits intelligents et Fibres naturelles G
76. 284 000 au premier janvier 2000 soit une progression de 14 en cinq ans Illustrons ces propos sous forme de tableau Secteur dac vt 0 19 108349 50399 1008249 250et Total 252 36 98 6509 dust hors IAA 82 77 65 62 25 79 397 275 171 18360 msruton 178 71 149 45 2346 140 064 026 353 93 Commerce 34781 252 7 73 367 181 083 ts 40 Tarsports 52 74 24 898 120 073 037 83 94 Actit s wrmotili res 5 2 225 231 009 004 002 8322 Services aux ertrepises 29525 1219 2337 243 139 104 445 44 Services aux par cuiers 226 73 165 15 1725 103 037 023 410 76 ducation sant ac on socisie 267 52 68 81 501 062 039 014 342 50 Toti 1523 11 908 18 151 01 15 05 5 60 491 2617 87 Tableau 4 R partition des entreprises par le nombre de salari s et activit s au 01 01 2005 en milliers INSEE r pertoire SIRENE Tout d abord nous nous r f rons aux travaux de Guilhon Guilhon 2004 p 35 pour exposer les caract ristiques d une PME quatre l ments structurent son identit 1 Son syst me d activit s est repr sent par les produits qu elle offre et par les march s sur lesquels elle intervient 4 http www sirene tm fr 45 Une entreprise est une PME si elle a moins de 250 salari s un chiffre d affaire inf rieur 40 millions d euros ou un bilan inf rieur 27 millions d euros 67 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 2 Son syst me de coordination regroupe l ense
77. 4 ans en am nagement du territoire ou urbanisme Bon r dactionnel animateur Anglais 340 4 Exp rimentation et validation de la d marche indispensable CV s ref NE AVV CM 20075 ACFCI Nathalie ELIE 45 av d I na BP 3003 75773 PARIS CEDEX 16 n elie acfci cci fr Ces trois offres tr s sp cialis es d une certaine mani re rappellent une partie des r les que l on pourrait associer ceux du coofdinateur animateur en fonction du contexte de emploi Or si nous n avons pas trouv d offre s apparentant plus fid lement au m tier de cootdinateur animateur ou tout au moins tant en coh rence avec les formations en IE et IT que nous avons pr sent es plus haut cela s explique par le fait que d une part le m tier de coordinateur animateur est nouveau et d autre part que l offre de formations volue et qu il est donc difficile pour des recruteurs de se tenir jour Cela en est de m me pour les organismes demploi pour exemple PANPE n a toujours pas int gr les m tiers de PIE dans son index de m tiers En outre nous rappelons un aspect particulier du recrutement en mati re dIE qui concerne la confidentialit de ce recrutement En effet de nombreux recruteurs cherchent rester discrets dans leur recrutement de ce que nous nommons cooftdinateur animateur et qui d s lors indique la cr ation prochaine d un DRIE Du coup les annonces associ es ces recrutements ce font via des r seaux parall
78. 7 100 personnes en 1999 s est totalement arr t e en 2004 la sid rurgie qui occupait 80 000 salari s en 1968 ne repr sentait plus que 8 700 emplois en 1999 et la diminution de ses emplois continue Le textile habillement employait 56 000 personnes en 1962 ils ne sont plus que 10 000 en 1999 Trois grands secteurs industriels construction automobile 20 000 emplois construction lectrique et lectronique 10 000 emplois caoutchouc plastique 8 600 emplois ont contribu la reconversion Ces industries nouvelles n ont cependant pas r ussi compenser la perte de 177 000 emplois dans les industries historiques depuis 1962 Cette diversification a t facilit e par les implantations d entreprises trang res plus de 30 des lorrains salari s de l industrie travaillent dans des tablissements capitaux majoritairement trangers Le dynamisme du tertiaire provient surtout des services non marchands qui progressent de 18 entre 1990 et 1999 Les services de sant et d action sociale sont l origine de ce dynamisme Les services marchands contribuent aussi la croissance du secteur mais dans une moindre mesure 8 Les activit s de transport et de logistique se renforcent et conf rent la Lorraine une v ritable vocation pour cette activit La Lorraine c est donc 75 000 entreprises y compris artisanat et 285 entreprises de plus de 100 employ s Maillage du territoire Certaines activit s sont lo
79. Actions et objectifs des p les de comp titivit et cluster 352 xii Introduction INTRODUCTION Contexte de l tude Les acteurs conomiques entreprises et d veloppeurs s appuient sur des organisations conomiques et sociales de proximit pour redonner un sens aigu au d veloppement local l heure actuelle les collectivit s territoriales irriguent le c ur du tissu conomique national qui est compos plus de 70 de PME PMI En effet c est bien dans les territoires locaux que sont enracin s les savoir faire scientifiques techniques et d organisation constituant ainsi le c ur de la production locale et donc de la capacit collective anticiper pour mieux affronter les mutations et les crises Depuis une quinzaine d ann es la France a fait sienne un concept de gestion et de prise en compte de linformation vis vis du processus de d cision qu elle a nomm intelligence conomique IE D sormais la grande majorit des d cideurs s accorde aujourd hui reconna tre les avantages de la mise en uvre d une politique TIE Nous sommes ainsi pass s d une mise en uvre de PIE comme moyen d aide la comp titivit des grands groupes nationaux des pratiques d IE touchant tous types d entreprises y compris des PME Cependant ces derni res entreprises ne jouent pas armes gales avec les grands groupes tant donn e leur diff rence de moyens pour faire de VIE une nouvelle cultur
80. Dans cet ordre d id es si nous confrontons les r sultats obtenus par cette enqu te ceux que nous avions pr sent s au chapitre 3 nous rappelons que la figure 27 montrait la r partition des int r ts des b n ficiaires du dispositif entre des actions que nous pouvons lier de la veille acc s des connaissances nouvelles et fourniture d une aide informationnelle la d cision et d autres que nous associons plut t Pinfom diation de notre infom diaire aide la coop ration des entreprises et soutient la mise en uvre de d marche d IE Ainsi il y a une demande conjugu e d un veilleur et d un infom diaire Puis si nous revenons la figure 29 nous constatons 328 4 Exp rimentation et validation de la d marche que le bilan de DECILOR pour les entreprises au niveau de leur satisfaction est tr s mitig Pourtant d apr s l valuation RETEX ci dessus les actions de veille r alis es par les infom diaires satisfont les entreprises concern es Nous concluons donc que le bilan mitig de la figure 29 est relatif aux fonctions v ritables de linfom diaire qui ont t sous exploit es puisque ces derniers se sont surtout consacr s leurs actions de veille une fois qu ils se sont mis en relation avec les d cideurs de leur fili re Par cons quent nous pensons prouver travers ces r sultats que pour bien faire ce travail l infom diaire ne peut pas remplir le reste des r les que no
81. Directrice vous travaillez en quipe pour b tir un observatoire des emplois et comp tences sur la Mayenne en instaurant une d marche de gestion de l information et de veille territoriale A partir des attentes des acteurs vous mettez en place les projets de veille apport d expertise technique et m thodologique analyse besoin de plateforme collaborative informatique Bac 4 en veille ou intelligence conomique vous avez 2 ans mini d exp rience en gestion de projet ma trisez la recherche d information sur Internet et la pr sentation structur e de r sultats d un projet Anglais lu et crit n cessaire Cand MAISON DE L EMPLOI 53 7 rue de PARADIS 53000 LAVAL Charg de mission L ACFCI tablissement public vocation d aide au d veloppement conomique national recrute pour sa Direction des Politiques Territoriales Ratt au Directeur ses missions sont animation de groupes de travail sur les politiques d am nagement amp d urbanisme impliquant les CCI amp les collectivit s r daction de synth se de notes techniques ou de documents m thodologiques diffuser via notre intranet consulaire vous tes l interface avec les interlocuteurs amp partenaires de l ACFCI sur les questions de redynamisation des territoires ruraux amp sur la politique de la ville gestion de convention amp de d l gation li s la d centralisation veille sur la fiscalit Bac 5 Am nagement urb d vlocal ing ou ESC d butant ou 3
82. Elle soutient des progranimes mobilisateurs pour l innovation industrielle propos s par des grandes entreprises pour des activit s qui d passent leur R amp D habituelle en vue de les aid r atteindre une dimension mondiale avec deux objectifs les emplois h qualifi s gtlez ep rations lis ont pour but d accro tre les synergies locales en aidant le d veloppement d activit s industrielles et d emplois pour conforter les territoires Vers l innovation etle march omp titivit de laRecherci NR Elle esi rg e ent de so tenir d veloppement des r therch s fondamentale et Appliqu e le partenariat entre le secteur public et le secteur priv et de contribuer au transfert technologique des r sultats de la recher 1 Chepublique vers le mon de conomique 1 lobjet es promouvoir et i soutenir les PME dans leur d veloppement industriel et leur z SAS F croissance par l aide M oc see l innovation notamment lt i ex ANORaNE implication croissante des laboratoires publics Recherche coop rative Public Priv Source MINEFI Recherche Vers la recherche publique fondamentale Recherche non coop rative Figure 16 Soutien public l innovation Source http wwwaii fr G La cr ation des p les de comp titivit l appel projet En 2004 la DATAR a pr conis huit types d actions au gouvernement afin de mettre
83. En effet la moiti d entre eux estiment que ce mest pas le r le direct de leur dispositif Ils se cantonnent la sensibilisation et accompagnement mais ne vont pas jusqu proposer des services de veille Pour cela ils se positionnent comme des interm diaires charg s d orienter les demandeurs de veille les d cideurs des PME vers les organismes prestataires de produits de veille ARIST CCI cabinet priv etc Quant DECILOR la prestation de veille demeure de loin la prestation principale L objectif tant avant tout de doter les PME de veille personnalis e et les fili res couvertes de veilles collectives Cependant le dispositif tend vers des prestations plus globales en int grant le r seau RELIE pr sent en section 2 2 3 savoir le conseil la sensibilisation et la coop ration Enfin la majorit des dispositifs ont une action de conseils et d accompagnement des entreprises 261 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Les r sultats orient s r les des acteurs COGITO gestion finance IE 1 Centrale BE Normandie 2 Commerce animation site Web 1 m nagement RAT du territoire ACTEURS faimateur coordinateur corsultant mise en rebtion des Pre vers les structures comp tentes _ apport d expertise Resporeable du mise en relation accompagneme nt de projets amp mis en synergie au niveau natioral sersibilisation a foma ion foim tion
84. Figure 10 Actions conduites et r sultats vis s par les entreprises au sein d un cluster BIPE 2006 T1 Diversification des march s Processus de commercialisation T2 Perto Nous d taillons ce sch ma en explicitant chacun de ses l ments a Type Diversification des march s BIPE 2006 p 24 Forte implication des entreprises March s Dans ce contexte les entreprises cherchent en mutualisant leurs ressources construire un positionnement concurrentiel leur permettant d acc der des march s 82 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales auxquels elles ne pourraient pas pr tendre en raison de leur taille mais aussi de l tendue et ou la profondeur de leur gamme de produits b Type Performance commerciale Faible implication des entreprises March s Dans ce type d action la mutualisation de moyens faite par les entreprises au sein du cluster porte essentiellement sur le mode des conomies possibles d coulant des effets de taille Les entreprises partagent par exemple les co ts li s la pr sence d un repr sentant dans tous les salons professionnels d un commercial recrut sp cifiquement pour d velopper l exportation etc c Type Performance productive Faible implication des entreprises Production Dans ce type d action la mutualisation de moyens par les entreprises au sein du cluster porte essentiellement sur le mode des conomies qu
85. J P L intelligence conomique cherche ses clients paru dans les Echos le 26 f vrier 2007 Virilio 1993 Virilio P L art du moteur ditions Galil e 1993 197 p Voisin 2004 Voisin C et al Les r seaux dimensions strat giques et ofganisationnelles ditions Economica 2004 260 p Wig 1999 Wiig K Knowledge Management An emerging Discipline Rooted in a Long History paru dans Knowledge Management sous la direction de D Chavel amp C Despres ditions Theseus 1999 Wilensky 1967 Wilensky H L Organisational Intelligence Knowledge and Policy in Government ans Industry New York Basic Books 1967 392 Bibliographie Wittorski 1998 Wittorski R De la fabrication des comp tences dition ducation permanente n 135 1998 Zara 2005 Zara O Le management de lintelligence collective vers une nouvelle gouvernance M2 ditions 2005 195 p Zmud 1979 Zmud R W Individual Differences and MIS Success Review of the Empirical Literature paru dans Management Science vol 25 n 10 October 1979 p 966 979 Zouane 2001 Zouane G L apport de l histoire dans l analyse Technologies internationales n 78 oct 2001 4 p Zwick 2002 Zwick J C Qu Internet peut il r ellement apporter aux entreprises un nouveau m tier linfom diaire consult sut http www catalyznet com fr presse refagef10 99 htm fartt test le 20 mars 2007 393
86. Maurel 2006 p 12 Les administrateurs charg s de faire appliquer les normes les r glements les politiques et les programmes l se d roulent les op rations courantes li es la production et se prennent des d cisions de nature op rationnelle Les gestionnaires cadres interm diaires et certains cadres sup rieurs dont le mandat consiste s assurer que les objectifs organisationnels sont atteints en g rant de mani re optimale les ressources financi res humaines etc mises sous leur responsabilit et en prenant les d cisions tactiques n cessaires pour ce faire les wanagers charg s de la cr ativit de l organisation d imaginer des solutions et de trouver des r ponses 122 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Rouleau Rouleau 1999 p 97 caract rise l clatement identitaire des cadres interm diaires dans les organisations en transformation en fonction de quatre dimensions fondamentales 1 la position des cadres interm diaires dans l organisation alors qu ils servent de relais vers le haut et vers le bas dans la hi rarchie ofganisationnelle et dans la relation avec l environnement se retrouvant ainsi continuellement sur la ligne de feu 2 le pi ge des doubles messages qui marquent la communication dans les organisations en transformation c est dire la difficult traduire les messages de la haute directio
87. Qui travaillant dans le domaine de PIE n a jamais t confront la question mais que fais tu au juste gt et a tent de r pondre le plus simplement exhaustivement et bri vement possible ce qu est PIE Une question qui nous t lanc e il y a peu En trois mots qu est ce que c est Quoi r pondre quand nous sommes nous m mes difficilement capables d employer des mots simples pour d finir et illustrer concr tement ce nouveau concept 16 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Parce qu il n existe pas de d finitions uniques nous proposerons dans cette section les d finitions qui nous semblent fondamentales pour nos recherches et qui tendent se compl ter en mettant en vidence les dimensions de PIE qui selon nous sont veille capitalisation ou KM protection d fense et s curit influence Nous choisissons d aborder VIE sous cet angle afin de justifier de limportance des diff rents organismes int gr s des dispositifs dIE dont chacun tient un r le bien d fini qu il soit celui de veille de protection de KM ou encore de r seau et d influence C est ce que nous exposerons dans notre deuxi me partie Nous verrons galement par la suite que ces dimensions de PIE se distinguent comme des p les d termin s par Juillet dans des objectifs de formation et de recherche en France Ces dimensions sont en partie reprises par Huyghe l inte
88. R gion 2007 2013 a t adopt par le Conseil R gional de Lorraine Le Contrat de Projets entre l Etat et la R gion Lorraine s l ve 1 055 milliard d euros dont 529 M pour la part r gionale et 528 M pour l Etat 40 pour la comp titivit conomique et le d veloppement durable 20 pour la comp titivit et l attractivit du territoire lorrain 40 pour la coh sion sociale et territoriale G Historique de l intelligence conomique en Lorraine Le premier projet d intelligence conomique de la CRCI et du Conseil R gional de Lorraine en faveur des entreprises a d marr en 1997 avec le Programme DIEL partie int grante du programme europ en INFOACT Ce dernier visait amener les PME exploiter davantage PIE Dans ce cadre DIEL a contribu tester des outils de pr diagnostic et de diagnostic dIE sur les entreprises de la r gion Ce programme DIEL sans doute trop pr matur au regard du niveau de sensibilisation et de connaissance des entreprises en mati re d IE s est heurt selon la CRCIL un manque flagrant d int r t et d investissement des entreprises en terme de temps vis vis des outils propos s A la suite de ce projet la CRCIL a lanc sa premi re enqu te en 1999 au sujet des besoins des entreprises en mati re d intelligence conomique aupr s des PME employant 50 200 personnes Cette enqu te a principalement fait ressortir l int r t des entreprises en mati
89. acteurs territoriaux complexit connaissance interactions conna t les initiatives prises par ces acteurs Conseil R gional Directions D concentr es Organismes consulaires et sait interpr ter les directives territoriales vis vis des PME PMI Les CRITT sont des facilitateurs de mise en place de projets qui ont aussi pour objectifs de dynamiser leurs r seaux de partenaires travers diverses actions telles que l organisation de journ es techniques la coordination de rencontres entre entreprises du m me secteur qui peuvent aussi tre concurrentes l apport d expertise ou l accompagnement dans des tudes sectorielles etc De ce constat la cr ation des Centre de Veille Sectorielle propres aux ff res concern es dans DECILOR a paru plus qu vidente de part le niveau d expertise et la connaissance parfaite du secteur par les CRITT et surtout en tant qu interm diaire entre les pouvoirs publics et les PME TPE Knauf 2006 gt Le choix du CVS repose sur La gitimit vis vis des entreprises acquise par la qualit des prestations qu il fournit ant rieurement et ind pendamment de sa nouvelle comp tence La capacit d analyse qu il doit d tenir en propre par exemple les ing nieurs d affaires ou d tudes dont il dispose travers leurs r seaux et les comp tences exog nes qu ils peuvent apporter La volont clairement affich e d ajouter la comp tence IE ses prestations s
90. aises de dimension internationale vise informer les dirigeants conomiques des pratiques juridiques commerciales financi res et techniques mergentes o Prot ger les entreprises sensibles des d cisions sont l ordre du jour 64 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales gt Les moyens n cessaires mettre en place Pour accompagner et soutenir le d veloppement des entreprises les actions collectives sont des programmes de soutien labor s sur mesure destination de groupes d entreprises plus particuli rement les petites et moyennes industries En 2006 environ 20 des entreprises industrielles ont particip ces actions Ainsi une action collective incite les entreprises travailler en groupe avec des partenaires dans le cadre d un programme d fini conjointement et anim par un ma tre d uvre par exemple une chambre de commerce et d industrie une organisation professionnelle un organisme de recherche un acteur priv ou une cole Parmi ces actions nous pouvons citer celles qui se rapportent aux th mes majeurs tels que la diffusion de l innovation et de la technologie et plus sp cifiquement des technologies de l information et de la communication l intelligence conomique au profit des secteurs d activit comme le textile la m canique l automobile l a ronautique et la plasturgie Un conseil g n ral peut financer une politique d intelligence conomi
91. and al Forecasting and management of technology ditions John Wiley and Sons New York 1991 Porter 1980 Porter M Competitive Strategy ditions Free Press 1980 432 p Porter 1982 Porter M Choix strat giques et concurrence Economica 1982 Porter 1998 Porter M On competition ditions Harvard Business School Press 1998 485 p Prax 2002 Prax J Y Le management territorial Pheure des r seaux ditions Organisation 2002 Prax 2003 Prax J Y Le guide du knowledge management ditions d Organisation 2003 499 p Queyras 2005 Queyras J L intelligence conomique territoriale dans un centre d information du service public application la coop ration scientifique et universitaire franco br silienne Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue PUniversit du Sud Toulon Var le 22 novembre 2005 Quinlan 2006 Quinlan P et al Une intelligence conomique qui favorise linnovation Innovating Markets and Organizations 2006 19 p 389 Bibliographie Raban 2004 Raban D Ownership and Subjective Value in the Trading and Sharing of Information These de doctorat en Philosophie soutenue l Universit de Haifa en mai 2004 119 p Rallet 2005 Rallet A La red couverte de la dimension territoriale du d veloppement conomique paru dans Entreprises r seaux et territoires le 22 mars 2005 Revel 2006 Revel C L influen
92. audit d entreprises etc l administrateur de contenu En charge de l animation du syst me d information portail intranet etc du dispositif il prend en charge l administration des outils gestion des utilisateurs il est le mod rateur pour le site ex validation d articles mettre en ligne il s occupe du classement de la collecte et de la mutualisation d informations transversales Nous avons galement identifi les commerciaux qui jouent un r le essentiel pour aller chercher des projets r pondre des appels d offres ils sont sollicit s dans des organisations telles que les clusters ou les p les de comp titivit Les charg s des affaires juridiques sont aussi de plus en plus recherch s pour toutes les questions portant sur le droit de l information et de la communication les charg s de communication etc 2 3 4 Bilan volution des m tiers 75 des personnes interrog es lors de l enqu te de la soci t Trouver sont issues d une formation en IE Pr s la moiti du panel 47 est issue de l universit Le dipl me d intelligence conomique le plus r pandu restant le DESS 30 suivi par le mast re 17 Les 11 des personnes interrog es qui ont suivi d autres 201 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux formations sont pour la plupart des gens ayant suivi des modules d intelligence conomique en cole de commerce
93. caract riser les r les et les comp tences d un nouvel acteur de PIE voluant au sein de ces organisations dont l objectif est de renforcer le personnel d j en place pour optimiser certaines actions associ es l IE Afin d tre fonctionnel ce mod le r alis selon la structure d un formulaire doit g n rer une fiche de poste Cette fiche permet ainsi de formaliser les besoins en mati res de r les et de comp tences pour conduire les actions d finies au pr alable par l organisation 187 Dans le cadre d une bourse CIFRE au NANCIE int gr en tant que CVS Eau Environnement pour le programme DECiLOR 358 Conclusion g n rale Pour valider notre proposition chapitre 4 nous nous sommes tout d abord appuy e sur des enqu tes men es aupr s de DRIE de p les et d un cluster servant d montrer l int r t du m tier de cootdinateur animateur selon les actions d velopp es par ces organisations Ensuite nous avons confront notre mod le aux formations mise en place en France dans le domaine de PIT et au r f rentiel de formations d A Juillet afin de d duire la coh rence ou non de nos propositions Nous avons galement cherch prouver limpact et l influence du coordinateur animateur sur d autres acteurs impliqu s dans les DRIE par le biais notamment d une plate forme r gionale d IE Enfin nous avons cherch identifier les offres d emploi diffus es les deux derniers mois avant
94. commun 130 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Se dit de ce qui dans un environnement informatis ou en ligne vise favoriser la collaboration entre pairs en permettant d changer et de partager des comp tences pour mieux r ussir un projet commun Ainsi on dira l apprentissage collaboratif le travail 5 collaboratif une formation collaborative la culture collaborative B Cord d finit le travail collaboratif comme d une part la coop ration entre les membres d une quipe et d autre part la r alisation d un produit fini Internet appara t alors comme l outil ad quat pour mettre en uvre des p dagogies collaboratives En effet ses fonctionnalit s de communication et de consultation sont utilis es dans le travail collaboratif pour la partie coop rative Cord 20011 Nous illustrerons par la suite ces propos par le biais de la plateforme r gionale IE servant partager les connaissances entre tous les membres adh rents la plateforme qu ils soient d cideurs professionnels de linformation et de PIE ou encore partenaires r gionaux ou organismes d concentr s de l Etat l objectif du travail Gi zy ane 2 tant de faciliter la communication entre les collaboratif au sein de la plateforme individus dans le cadre du travail tout en mesurant leur impact sur le comportement des groupes Maintenant voyons ce que peut tre la coop
95. communaut scientifique Tous ces auteurs se sont attel s tudier ce que l on a pu d signer comme un nouvel objet de sciences suite aux op rations men es au Kowe t et en Irak au nom des Nations unies Laprevote 1992 et repris lors des premi res Assises de la d sinformation organis es Nice en novembre 1989 L gende rumeur fausses nouvelles manipulation propagande trop peu d information information d natur e censur e contre v rit sont autant d quivalents pour d signer la d sinformation et l imprudence l inconscience lincomp tence ou encore la malveillance les causes de cette diffusion d informations erron es Une information poss de 2 l ments son contenu et sa source Il y a mensonge et donc d sinformation quand un de ces deux l ments manque d int grit Plusieurs exemples nous am nent consid rer la d sinformation comme une arme qu elle soit politique image d un lu mesures gouvernementales conomique strat gie gt d entreprise de guerre conflit ou encore m diatique En mati re d information la quantit a tendance Pemporter sur la qualit Si le pluralisme des sources d information appara t aujourd hui comme un gage de d mocratisation de linformation celle ci doit se faire avec un esprit critique de plus en plus d velopp M me si la France garantit la libre expression de la pens e et des opinions D claration des Droit
96. d velopp e par le biais de deux enqu tes une en direction de DRIE et une plus sp cifiquement ax e sur le DRIE DECiLOR travers l analyse des r les des acteurs qui y sont int gr s et plus sp cifiquement des infom diaires 2 Hypoth tico d ductive c est dire que nous l avons fond e sur des hypoth ses labor es partir de notre tat de l art de la litt rature en rapport avec notre contexte de travail et d un certain nombre d observations de terrain Nous avons ensuite propos une solution sous la forme d un mod le dont nous avons v rifi la validit sur le terrain partir de l laboration d un nouveau questionnaire soumis un panel de personnes confront es au probl me qui nous int resse les actions et les comp tences n cessaires la mise en pratique d un DRIE 209 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 2 LE CONTEXTE DE NOTRE ETUDE LA REGION LORRAINE DEAU L ENVIRONNEMENT ET L IE COMME SUPPORTS A NOTRE REFLEXION Notre travail s inscrit dans le cadre d une convention CIFRE qui nous a t propos e par le Centre International de l Eau le NANCIE une association de loi 1901 pour le d veloppement du centre de veille sectorielle CVS eau environnement int gr au dispositif lorrain dIE DECILOR Une de nos principales missions a t la mise en oeuvre de ce CVS et la contribution l optimisation du dispositif DECILOR Ce programme destin aux PME et PMI do
97. d organisation 336 p Jauffrit 2004 Jauffrit M Strat gie de territorialisation versus strat gie de localisation le cas de vingt six entreprises dans trois clusters des Pays de l Adour paru dans Cahier de recherche n 2 2004 p 25 63 Juillet 2004 Juillet A Intelligence conomique ou renseignement Du renseignement l intelligence conomique paru dans revue D fense Nationale d cembre 2004 Juillet 2005 Juillet A R f rentiel de formation en intelligence conomique Secr tariat g n ral de la d fense nationale 2005 30 p 381 Bibliographie Juillet 2006 Juillet A Liste des m tiers et de comp tences de lintelligence conomique le 4 septembre 2006 2 p Julien 1997 Le d veloppement r gional Comment multiplier les Beauce au Qu bec les ditions de PIQRC Qu bec 1997 Kislin 2005 Kislin P Les activit s de recherche d information du veilleur dans le contexte d intelligence conomique le mod le WISP paru dans ISKO France Nancy 2005 Kislin 2007 Kislin P Mod lisation du probl me informationnel du veilleur dans la d marche d intelligence conomique Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication en cours l Universit Nancy 2 Knauf 2004 Knauf A et David A Vers une meilleure caract risation des r les et comp tences de l infom diaire dans le processus d intelligence conomique paru dans Veille Stra
98. dans lexplicitation du r le de m diateur Le coofdinateur animateur doit tre capable de guider les organisations vers les prestataires de services conformes leurs besoins vers les soutiens de l Etat notamment en terme de financement ou vers toutes autres sources financi res l chelle locale ou au contraire au niveau europ en ce qui sous entend de suivre et de conna tre les diff rents type de financements propos s par la Communaut Europ enne de veiller aux appels projet PCRD Interreg selon les secteurs couvrir etc Il doit et sait maintenir un r pertoire d interlocuteurs susceptibles de r pondre tout type de demande en ad quation avec les besoins des acteurs du priv ou ceux du public pour la bonne marche des op rations Nous pr sentons enfin une liste non exhaustive d Aptitudes pourvues par le cooftdinateur animateur ouverture d esprit curiosit sens p dagogique esprit de synth se facult d adaptation sens du management et de l organisation etc Nous proposons de sch matiser le m tier de coordinateur animateur par rapport celui de Pinfom diaire afin de comprendre son volution Infom diaire Coordinateur animateur Yeille Dinfom diaire Veille m Coordinateur animateur Influence Influence Animation Protection Animation Conseil Formation Figure 31 Comparaison du m tier d infom diaire celui de Cootdinateur animateur 287 3 Vers la d finit
99. de d marches orient es IE Figure 32 Les dimensions de l IE et la place de ses acteurs au sein d un DRIE 288 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Cette figure permet de repr senter la fois les acteurs les dimensions et l orientation de VIE et les relations entre ces trois donn es Nous y repr sentons tout d abord les deux orientations de PIE qui sont d fensive je me prot ge et offensive je prends l initiative notamment sur le march partir de ces orientations des acteurs interagissent selon leurs comp tences Ainsi nous supposons que le coordinateur animateur tenant une place centrale dans le dispositif dIE doit tre en mesure d avoir des comp tences sur les dimensions principales qui la composent comme la veille le KM la protection Nous avons crit pr c demment que le coordinateur animateur doit avoir galement des connaissances sur les aspects d influence de VIE et sur le d roulement du processus d cisionnel mais nous ne demandons pas ce qu il ait des comp tences dans ces deux dimensions dans la mesure o nous pensons que seul le d cideur est capable d influer sur son environnement et de savoir quelle d cision prendre en fonction des enjeux des menaces et des risques qui l entourent ce titre le r le du cootdinateur animateur et du veilleur est de fournir les bonnes indications pour que le d cideur puisse prendre la bonne d cision Ainsi nous avons
100. de bureau par exemple et pour r soudre des situations de blocage dans la compr hension et la recherche d information Ces mod les seraient utilis s d une mani re interactive par les deux acteurs principaux du processus le d cideur et le veilleur Quant aux outils de veille ils sont choisis en commun avec le coordinateur animateur et le veilleur et param tr s par le veilleur selon les veilles qu il a effectuer Pour exemple le portail DECiLOR int gre les outils suivants un outil de surveillance de site web et une base monographie base de donn es interactive contenant une agr gation d informations brutes ou valid es et qualifi es de toutes origines au sein de formulaires lectroniques comportant des champs pr d finis En fonction des fili res surveill es par les veilleurs les outils sont param tr s en cons quence Actuellement nous r fl chissons sur l int gration d autres outils utiles la mise en uvre du processus de veille de la recherche et l exploitation des meilleures sources d information la diffusion de l information La place du coofdinateur animateur en tant que superviseur du SIE est la suivante 1 D finition de probl me Management N gt D cideur 2 Probl me d cisionnel gt PRL O 3 Identification des og Pbtinentes Supervision 4 Recherche dfffyf tions pertinentes Coordination A PES gt Veilleur gt Coordinateur 5 Traits s informations 6 n
101. de cela nous pouvons difficilement valuer le taux d int r t des entreprises sur les articles d pos s par les infom diaires Nous sommes toutefois en mesure de dire qu en un an le nombre de consultations du portail parties publique et priv e s est multipli de plus de quatre fois 400 visites par mois en janvier 2006 1700 visites par mois en d cembre 2006 et que l arriv e sur le site se fait principalement via Google avec des mots cl s souvent relatifs aux p les de comp titivit pour 58 des mots cl s Ceci confirme d ailleurs le quasi monopole de ce moteur de recherche pour l acc s l information et limportance qui doit tre associ e une bonne visibilit selon les crit res de cet outil Le tableau ci dessous 19 pr sente la r partition des visites depuis le d but de la mise en ligne du site en d cembre 2003 On y apprend par exemple que presque un tiers des visiteurs est all voir le contenu des fili res 27 d entre eux ont visit la rubrique des p les 14 le RELIE et 9 5 l intelligence conomique en Lorraine Cf le d tail des rubriques figure 24 318 4 Exp rimentation et validation de la d marche E DECILOR Statistiques par rubriques Microsoft Internet Explorer Fichier Edition Affichage Favoris Outils 2 7 Q Pr c dente x a 7 Rechercher De Favoris 2B A 4 am FEJ CE 2 u 5 3 http ffwmw de
102. de son m tier doit remplir un nombre important de t ches diverses et ses casquettes sont multiples gestionnaire organisateur administrateur formateur etc L ADBS ADBS 2001 a d termin une liste de vingt neuf emplois types montrant les tendances actuelles et futures du m tier vers la diversification On peut rep rer deux grandes diversifications Accart 1999 p 23 En premier lieu le fait que le m tier soit domin comme la soci t dans son ensemble par les technologies de l information et de la communication il est fr quent qu outre sa fonction initiale le documentaliste devienne 189 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux l administrateur de service lectronique d information qui administre un type particulier de service d information lectronique que sont les banques de donn es documentaires concepteur multimedia ou gestionnaire de donn es Une autre direction est la complexification des t ches l int rieur du m tier avec des cat gories plus sp cifiques l analyste indexeur qui assure le traitement intellectuel de documents extrait des documents les donn es textuelles conceptuelles ou factuelles les codifie ou les formalise en vue d alimenter une banque de donn es ou d laborer un produit documentaire le documentaliste archiviste le documentaliste audiovisuel le gestionnaire de langage documentaire l informateur orienteur le
103. de syst mes temps n cessaire la connexion communication ou perte des codes d acc s etc Enfin quoiqu il en soit dans la situation de DECILOR nous constatons que les infom diaires proposent leurs informations via deux portails d information celui de DECiLOR et celui de la fili re laquelle ils sont rattach s ce qui pour le rapport l information cot d cideurs impose de faire un choix sur la pr f rence de l acc s linformation accorder le portail DECILOR le portail de la fili re ou aucun des deux mais un contact direct avec l infom diaire Cependant nous pouvons relever que cette analyse des r les de l infom diaire au sein d un outil et plus particuli rement d un portail est une premi re justification de l int r t de ce m tier par la qualit des informations qui y sont g r es et de l interaction entre les acteurs amen s utiliser et ou g rer l outil C est galement une preuve de l importance des relations humaines et des liens de confiance que battit l infom diaire avec le d cideur Toutefois concernant notre mod le de plate forme et de sa mat rialisation sous la forme d un portail nous pouvons dire que cette transition m rite plusieurs r flexions Premi rement notre mod le se retrouve appliqu dans le cadre d un portail central d acc s l information mais aussi dans ses grandes caract ristiques dans les portails des fili res concern es par le DR
104. de temps Le fonctionnement d un groupe ob it une conception de l action collective con ue comme un ensemble dynamique mettant en jeu deux forces l une agissant au profit de la production l autre au profit de la personne La production r pond une double exigence le rendement et le bien tre individuel Le rendement suppose la fois de la part des acteurs des comp tences et des capacit s physiques psychologiques et morales n cessaires son bon d roulement Le bien tre individuel suppose la s curit mat rielle et le respect des valeurs fondamentales c est dire la libert et la responsabilit Les effets conjugu s de la comp tence des membres du groupe et de la qualit de leurs capacit s physiques psychologiques morales renforcent la dynamique potentielle de l action Chappuis 2003 p 78 Aussi l analyse psychologique met en vidence l importance de trois r alit s psychologiques que le m diateur doit prendre en compte et g rer dans le cadre d un groupe de travail dont les interactions jouent le r le d un syst me de r gulation Ces trois r alit s sont le besoin d agir int r t pour la t che remplir le respect de la personne Aussi il appartient au groupe d assurer la permanence de ces r alit s psychologiques en se constituant comme m diateur entre les exigences de l institution et celles de la personne R Mucchielli distingue sept caract r
105. des connaissances des d cideurs concern s et dans ce cas il s agit d une centrale de communication et de partage d information Soit il est consid r comme une vitrine r alisant le lien et la promotion d un ensemble d autres sites d di s diff rents secteurs d activit Dans ce dernier cas le portail vitrine joue le r le d une certaine mani re de l infom diaire et les fonctions du coofdinateur animateur devraient tre d velopp es en ce sens En effet si nous reprenons le cas du portail d information de DECiLOR et de celui du NANCIE nous pouvons constater en termes de fonctions un grand nombre de redondances Celles ci sont dues au fait que le public cibl par ces deux portails n est pas 324 4 Exp rimentation et validation de la d marche exactement le m me Ainsi le portail NANCIE vise notamment des professionnels du secteur de l eau qui n ont pas acc s normalement l int gralit du portail DECILOR propos de la place de la relation humaine dans le processus d IE via un DRIE o des infom diaires sont employ s nous pouvons constater que celle ci s impose largement et contourne l int r t du portail puisqu elle instaure une relation privil gi e et directe entre le d cideur et l infom diaire ce dernier n est pas cach derri re un espace informatique o il faut utiliser un login et un mot de passe pour avoir des informations confidentielles subir les al as de ce type
106. dire de constituer celui ci partir de r f rences d indicateurs de m thodes et autres l ments pr sentant une proximit conceptuelle sur certains aspects avec l objet du processus concefn Dans notre cas nous nous pr occupons de la capitalisation car elle s attache la gestion des comp tences une des actions essentielles de notre acteur coordinateur animateur Processus de connaissances Actualiser Pr server E as Mod liser ro AISSANC s N Mettre jour Formaliser He TRATEGIQUES Enrichir Archiver Acc der Diffuser Exploiter Int grer Figure 3 Le processus de connaissance Barthes 1996 32 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales La capitalisation des connaissances consiste ainsi identifier documenter et conserver la m moire des activit s qui ont t men es de telle mani re rendre accessibles explicites et tra ables les connaissances aff rentes En cela cette d marche s inscrit dans une probl matique semblable celle de la qualit Cependant elle s en d marque par l extension des l ments qu elle prend en compte L objectif poursuivi n est pas un objectif d am lioration de mise jour ou d enrichissement Il s agit ici au sens des cat gories de processus identifi es par Barthes 1996 de rep rer et pr server les connaissances c est dire identifier localiser mod liser formaliser et archiver Le cons
107. dits charg s de mission Enfin en mati re de recul et d valuation le p le n a pas encore assez de visibilit sur les retomb es conomiques il semblerait d ailleurs que les premi res valuations sur 346 4 Exp rimentation et validation de la d marche les p les ne pourront tre mesur es efficacement sur le terrain que vers 2010 soit cinq ann es apr s leur mise en place effective lorsque les retomb es conomiques se feront r ellement sentir V hicule du Futur Zone couverte par le p le Alsace Franche Comt Partenaire administratifs DGE DGA R gion et d partements Secteurs conomiques Automobile transport mobilit Objectifs L objectif du p le est d accro tre la lisibilit internationale du territoire de faire conna tre sa contribution proposer et mettre en uvre des solutions de niveau europ en au service des v hicules et mobilit s du futur Il vise ainsi mailler les savoir faire du territoire dans les secteurs du transport et de l automobile Actions Les actions du P le reposent sur des groupes th matiques qui correspondent chacun un march applicatif Ces groupes sont V hicule propre V hicule et r seaux intelligents Excellence de la fili re Dans ces groupes sont r partis cinq projets sp cifiques PIC Projet d Innovation Collaborative PI PME Projet d Innovation PME PRA Projet de Recherche Amont PS Projet Support P
108. documentation ADBS Editions 2001 95 p ADIT 2004a ADIT Synth se des premi res assises de l intelligence territoriale le 24 novembre 2003 7 p ADIT 2004b ADIT Dispositif op rationnel d intelligence territoriale et de s curit conomique Minist re de l Int rieur guide remis aux Pr fets de R gion 197 p AFDIE 2004 AFDIE Mod le d Intelligence Economique ditions Economica 2004 94 p Afnet 2003 AFNET Glossaire consult sur http elossaire afnet fr get glossaire l la lettre T test le 20 mars 2007 AFNOR 1998 AFNOR La norme XP X50 053 Prestation de veille et mise en place d un syst me ditions AFNOR 1998 24 p Afolabi 2007 Afolabi J La conception et l adaptation de la structure d un syst me d intelligence conomique par l observation des comportements de lutilisateur Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Nancy 2 le 9 mars 2007 375 p 367 Bibliographie Aguilar 1967 Aguilar F J Scanning the Business Environment New York Macmillan 1967 Allain Dupre 1997 Allain Dupre P et Duhard N Les armes secr tes de la d cision ditions Gualino 1997 Almeida 2001 Almeida d N Les promesses de la communication ditions Presses Universitaires de France 2001 264 p Amabile 1999 Amabile S De la veille strat gique une attention r ticul e Le r seau d attenti
109. du formulaire de Pannonce 1 Situation 2 Notre organisation propose des actions de veille et de s curit conomique envers les PME PMI de la r gion Aquitaine Au contact des d cideurs de ces PME vous avez la responsabilit de la mise en place et du suivi de Pintelligence conomique au sein de ces PME en coordonnant les diff rents acteurs impliqu s dans la d marche et en les formant r guli rement aux nouveaux outils et m thodes IE Vous assurez galement la promotion du dispositif Vous avez une connaissance pr cise de la veille et des syst mes d informations et justifiez d une exp rience dans le management de personnes et de projets Vous avez le sens de l coute et de l animation tes de formation BAC 5 en intelligence conomique et ma trisez l anglais Une connaissance en espagnol serait un plus Traduction par le biais du formulaire Nous avons soulign dans l annonce tous les crit res requis que l on retrouve dans notre mod le Ainsi les r ponses au formulaire pourront se pr senter de cette fa on 300 3 Vers la d finition d un nouveau m tier ACTIONS ORIENTATIONS ROLES COMPETENCES Contr leur coordinateur Sens de la p dagogie connaissance de fomateut garant de la la fi re du domaine de travai du s curit animateur Collectif Synth tiseur facilitateur Connaissance du territoire et de son tissu conomique connaissance du r seau d acteurs du territoire
110. du portail et du r seau faimateur Txoordinatrice Tanimation animatrice du du r seau de r seau partergires 2 4 charg s de communic tion missions 3 en du SIR aupr s multimedia 7 1 des pouvoirs administrateur publics et des BDD 1 observ oires resporsabk IG 7 2 documertalistes En ectif RES Aee DRIRE CCI ADIT une organisation professionnelle de d veloppement conomique une association loi 1901 un organisme consulaire une cole un certre de comp tence public ou priv in certre technique industriel une collectivit ou groupemerts de colletit s comt de pilotage IAAT Ba R gion Potou Charerte Otserv oires th matiques de la r gion Tableau 13 Acteurs et outils des DRIE OUTILS Kb Crauwl Wordmapper Human Links W theo P ert Extranet Coelis Plate forme de veille collective Portail r gional plate fome intranet outils collaboratifs type groupware Site Itemet BDD documertaire Extranet ACTEURS OUTILS DESS IST IE Doctor Droit IEP info management Infom diaire Coresultant faimateur veilk anmation de la fili re formation sergibilisation des d cideurs Fommation et accompagnement des acteurs Communic tion du dispositif vers l ext rieur Coordination des CRL DRIRE CCI CREIL Entreprises appartenart aux fili res et r pondart aux condtiors d ligibilt Organisme en charge de faire vivre
111. dure moins elle vaut L v nementiel se substitue l information Les offreurs doivent donc s adapter au rythme de travail de leurs consommateurs se rendre visibles et accessibles Ces deux crit res ont t mis en vidence par des chercheurs du Centre de Recherche du groupe USINOR la suite d une enqu te effectu e dans le cadre de notre ma trise 74 Slogan de la CNN 75 Cette enqu te avait pour objectif de tester la valeur du produit documentaire qui tait un guide de Pinformation scientifique Elle avait pour but de r pondre ces questions Estiment ils les chercheurs ou jugent ils Pinformation sur les m mes crit res Quels sont leurs besoins en information et documentation Sont ils bien compris par le producteur Ainsi des points comme la rapidit de transmission et d acc s Pinformation sa fra cheur son exhaustivit sa fiabilit ou encore sa fa on d tre structur e ont t les crit res essentiels souhait s pat les chercheurs Knauf A Analyse de la valeur de l information appliqu e la conception d un produit documentaire pour un meilleur usage des ressources d informations en entreprise M moire de ma trise 2001 Nancy2 106 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Plusieurs auteurs comme Le Coadic Le Coadic 2004 ou Dragulanescu Dragulanescu 2003 se sont attach s d finir un mod le de trois processus fondamentaux q
112. e ou initi e par un acteur administratif territorial comme la R gion Ce qui a aussi comme avantage de correspondre aux vis es d centralisatrices des derniers gouvernements G Op rations r gionales d intelligence conomique vers une strat gie de d veloppement conomique Ce pr ambule rappelle que la strat gie de d veloppement conomique de la r gion doit se construire en permanence sur trois dimensions l entreprise le territoire les femmes et les hommes Il en va ainsi de la strat gie de comp titivit dans laquelle la comp titivit des entreprises doit servir la comp titivit des territoires et la valorisation des comp tences de leurs habitants Il s agit de construire un triptyque gagnant des entreprises comp titives performance conomique un tetritoire attractif am nagement et d veloppement durable des comp tences adapt es et valoris es emploi et solidarit sociale L action en faveur des dynamiques de fili res et des p les de comp titivit a ambition de faire se croiser ces trois niveaux d action Nous les caract riserons dans le chapitre 2 Aussi c est au c ur des territoires que se dessinent les constellations entre responsables conomiques universitaires lus fonctionnaires alchimie fragile et incertaine parce que souvent le fruit de hasard et d opportunit s mais qui produisent la plupart du temps une dynamique positive que l on peut appeler d velopp
113. effet rappeler les propos de Jean Baptiste de Foucauld qui souligne dans la pr face du rapport France le choix de la performance globale la n cessit d une action publique en faveur des acteurs socio conomiques dans une 65 Commissaire au Plan en 1992 96 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales strat gique comp titive et attractive du priv et du public L efficacit de l entreprise et plus largement de l appareil productif va se mesurer dans la capacit se d cloisonner et diffuser l information La performance globale ne peut s obtenir que par une association de tous les acteurs Elle concerne en effet autant les entreprises que la nation dans la mesure o les progr s accomplir sollicitent l ensemble des intervenants de tous niveaux chefs d entreprises et salari s Etat collectivit s locales partenaires sociaux soci t civile Gandois 1992 Ainsi le chapitre suivant s attachera approfondir une partie des points abord s dans cette partie qui sont d une part les dimensions de PIE que nous assimilerons des m tiers et acteurs de l IE d autre part prenant appui sur un certain nombre de constats rappel s dans ce chapitre nous verrons en d tail le glissement des SPL vers les p les de comp titivit et celui des initiatives r gionales vers leur concr tisation par de v ritables dispositifs dIE Ce dernier point sera une amorce n
114. en faisant de la veille technologique par exemple et en intervenant dans tous les domaines o l entreprise n a pas les moyens d agir Prax 2002 p 86 90 Comment identifier des clusters en r gion Cette partie est essentielle pour comprendre par la suite comment des dispositifs r gionaux d IE DRIE ont opt pour suivre certaines fili res industrielles que nous avons pr c demment d finies en y faisant merger diff rents clusters en fonction des probl matiques des d cideurs Aussi Porter Porter 1998 p 200 propose de les repr senter sous forme cartographique 1 Commencer par une grande entreprise ou institution du secteur public comme celui de la sant par exemple ou une concentration d entreprises similaires puis effectuer un balayage amont et aval le long de la cha ne verticale des firmes des institutions 2 Identifier les fabriques de production et services compl mentaires 3 Identifier les liens avec les fournisseurs de technologies les comp tences et la formation les fournisseurs d informations commerciales la finance linfrastructure Les organismes publics de formation ou de r glementation sont galement pris en compte dans l activit du cluster Il est galement essentiel de proc der une analyse approfondie du r le de chacun des acteurs du cluster de leurs besoins et de leurs capacit s C est ce que nous tudierons par la suite L id e de cluster favor
115. en partenariat avec d autres entreprises et des tablissements de recherche OS O ANVAR En 2005 le rapprochement de l ANVAR et de la BDPME Sofaris a conduit la cr ation du groupe OS O autour d une mission d int r t g n ral au soutien des politiques r gionales et nationales accompagner et soutenir les PME PMI par des avances pr ts ou garanties dans les phases les plus d cisives de leur cycle de vie cr ation innovation d veloppement transmission Il facilite ainsi l acc s des porteurs de projets et des entrepreneurs aux financements des partenaires bancaires et organismes de fonds propres Outre les organismes de soutien aux p les il y a aussi et surtout les PME qui les composent La section suivante pr sente la mani re dont s inscrivent les entreprises dans ces p les G Les PME privil gi es dans la dynamique des p les Les p les de comp titivit sont un outil important de politique industrielle et de mobilisation de l ensemble du tissu industriel autour de projets f d rateurs innovants porteurs de d veloppement et d emplois Les PME b n ficient de cette dynamique 108http www aii fr 109 http www oseo fr OSEO est constitu sous forme d EPIC 110 Agence nationale pour la valorisation de la recherche OS OAnvar est un EPIC transform en soci t anonyme 111 Banque de d veloppement des PME Sofaris en est une filiale 155 2 De l intelligence conomique pour le
116. en sc ne quand le processus de d couverte de la signification a d termin qu on a besoin de nouveau savoir ou qu il s agit d une nouvelle situation qui exige de nouvelles r ponses Apr s avoir d couvert la signification l organisation fait appel un processus de cr ation du savoir qui lui donnera des outils suppl mentaires pour passer au stade final de la prise de d cision fa de rs ince D D couverte de la signification Signalons Fa CAMES Capraches ce i xrdure adaptis FAP EIAN au Dis Prise de d cision Cr ation du savoir Figure 12 Le cycle du savoir Chun Wei Choo 1998 Le cycle de gestion du savoir Le mod le de la figure 13 montre comment les processus de savoir sont men s en gestion du savoir pour transformer le savoir en action et pour atteindre les r sultats d sir s c est dire cr er de la plus value pour l organisation ou pour des op rations particuli res Le cycle comprend trois dimensions g n rales la gestion l application et les personnes 111 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La gestion consiste d terminer organiser et acqu rir le savoir Plusieurs de ces activit s s inscrivent dans les sections de l ext riotisation et de la combinaison du mod le de Nonaka L application consiste retrouver efficacement le contenu appropri au moyen de recherches avanc es et d
117. enqu tes et observations de terrain entre 2003 et 2007 nous avons relev des failles et des besoins diff rents niveaux Nous avons en effet pu observer des faiblesses subsistant dans la d marche d IE int gr e au DRIE entra nant une d faillance dans le d roulement du processus d IE De ces failles sont n es des besoins essentiels qui ne sont pas couverts du moins l heure actuelle comme dans un proche avenir par les dispositifs des besoins auxquels n ont pas r pondu les acteurs de l IE soit par manque de temps soit par manque de moyen ou par manque d exp rience ou encore par des choix faits en amont de ces dispositifs en fonction de l environnement politique qui a pu voluer par la suite Le manque d exp rience de comp tences disponibles de m thodes ou encore de budget a entrain des d faillances dans 264 3 Vers la d finition d un nouveau m tier e Le d roulement du processus de veille Nous avons pu d duire de l enqu te sur les infom diaires d une part et sur le dispositif DECILOR travers la satisfaction des entreprises d autre part que la qualit de la d marche de la veille est alt r e cf tableau 10 Ainsi il ressort de ce constat que les infom diaires insistent sur le fait qu ils manquent de temps pour pouvoir r pondre de fa on optimale aux d cideurs Du fait qu il leur ait demand de g rer tout une fili re donc non seulement plusieurs entreprises indiv
118. entreprises sur des th mes techniques et commerciaux gt Recherche innovation et transfert de technologie Les actions sont les suivantes D velopper des projets de recherche appliqu e et de transfert de technologie entre les laboratoires de recherche les entreprises et ou les collectivit s dans le domaine de l eau et de l environnement projets r gionaux nationaux et europ ens Coordonner administrativement scientifiquement et techniquement les projets de recherche Organiser des colloques scientifiques et des journ es techniques Inciter l innovation et aider au transfert de technologie vers les collectivit s et les entreprises mission de CRITT et de Centre de Ressource Technologique gt Plate forme technologique eau environnement Le NANCIE g re une plate forme technologique comprenant un ensemble de proc d s de traitement et de mesure des eaux us es des eaux potables et des eaux de process Ces quipements sont mis la disposition des partenaires industriels et utilis s pour la r alisation de projets de recherche d innovation et de formation gt Formation initiale Le centre de formation d apprentis CFA m tiers de l eau et de l environnement r alise actuellement deux formations le CAP agent de la qualit des eaux et le BTS m tiers de l eau Ces formations se font en alternance en entreprise ou en collectivit tant que responsable de la veille javais ga
119. es et la pratique croissante de lexternalisation offrent aux agresseurs des possibilit s d actions en d tournement transformation ou destruction d informations qui atteignent rapidement linsupportable par l effet d vastateur de leurs cons quences Parall lement au d veloppement des moyens de recherche et d analyse la protection et la s curisation des donn es technologiques et informationnelles deviennent essentielles et exigent un travail de contre mesures permanent ne serait ce que pour r pondre la mise sur le march de virus et logiciels espions en tout genre chaque jour plus sophistiqu s et moins d tectables Nous devons nous organiser pour mieux prot ger notre patrimoine mat riel et immat riel comme le font au demeurant tous les grands pays industrialis s Face l ampleur d une menace aux formes multiples et de plus en plus complexes chacun doit conna tre les techniques qui vitent la perte de savoir faire on de donn es essentielles et prendre conscience que les concurrents ou les stagiaires ne vous veulent pas toujours que du bien Juillet 20041 A Fonvielle constate que la notion de d fense protection du patrimoine immat riel n cessite une d finition du patrimoine de l entreprise et par cons quent l identification des m tiers de l entreprise l inventaire des comp tences n cessaires lexercice de ces m tiers la classification des informations essentielles la p rennit 34 1
120. est donc pour nous un d cideur particulier qui interagit la fois dans le domaine de l information et avec son homologue dans le domaine conomique Nous verrons comment nous identifions dans le chapitre 3 le m tier d infom diaire par rapport celui per u par P Kislin pour comprendre l volution vers le m tier de coordinateur animateur Les autres qualificatifs soumis par PADBS Rappelons galement les r f rentiels m tiers cit s dans Kislin 2007 comme ceux de PADBS du CIGREF Club Informatique des Grandes Entreprises Fran aises du 195 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux CDIES Centre de Diffusion de l Intelligence Economique et Strat gique de la r gion Nord Pas de Calais ou du CEDIES CEntre de Documentation et d Information sur l Enseignement Sup rieur du Luxembourg qui mettent en exergue plut t sa fonction le veilleur est celui qui alimente les d cideurs d une entreprise en informations s lectionn es et trait es en vue de les alerter sur l volution de l environnement technique concurrentiel conomique r glementaire etc de l entreprise et de les aider dans leurs prises de d cision ADBS 2001 Nous trouvons dans ces r f rentiels plusieurs d nominations diff rentes du m tier de veilleur qui sont Charg d tudes Il d finit la probl matique globale d une tude ou y contribue choisit la m thodologie les outils
121. est le cas par exemple d un cluster de type du p le de comp titivit Fibres naturelles Grand Est qui touche la fois aux secteurs du bois du textile et du papier De plus ce sch ma tente de refl ter aussi le fait que l un des r les confi l infom diaire est l aide la dynamique de cr ation de clusters entre entreprises d une m me fili re et ce en fonction des opportunit s du march Ce sch ma nous permet par cons quent de mettre en avant certaines implications de l emploi d un infom diaire Par exemple plusieurs infom diaires peuvent tre appel s travailler ensemble sur une m me th matique mutualisation des connaissances Certains clusters doivent conjoncturellement agir de mani re concert e La disponibilit d un m diateur entre les responsables de ces clusters peut aider cette concertation La cr ation d un cluster s effectue en fonction des opportunit s du 237 3 Vers la d finition d un nouveau m tier march mais aussi en fonction des clusters de la r gion de l environnement territorial existant d j Un infom diaire qui participe une dynamique de cr ation de clusters doit donc avoir une vision tendue la fois du march et du positionnement des autres clusters r gionaux Dans le cadre de nos observations sur le terrain nous avons souhait nous confronter aux pratiques actuelles en recueillant diff rents t moignages d experts sur ce sujet Nos
122. et de pouvoir personnaliser l information par rapport aux centres d int r ts des utilisateurs et aux taches qu ils ont accomplir 180 Cf notre m moire de DEA sur les portails de veille 2001 321 4 Exp rimentation et validation de la d marche L impact attendu de l op ration a t Un meilleur recueil d informations strat giques pour l entreprise veille technologique Une meilleure pr sence des entreprises sur le net actions et m diations Une initialisation de nouvelles collaborations entre entreprises La m thode d valuation des r sultats ont t Un rapport final d crivant la plate forme mise en uvre Une enqu te de satisfaction aupr s des utilisateurs Les statistiques de fr quentation du site 2 181 Les services propos s par le portail sont Les entreprises le portail propose aux entreprises lorraines et transfrontali res de s inscrire en ligne pour pr senter leurs activit s Le guide des sites web il s est fait la suite d un r f rencement pr cis l aide d une grille de crit res d valuation d une analyse et d une indexation labor e Il a ensuite donn suite la constitution de r sum s en fran ais et anglais et l extraction de mots cl s pouvant aider et guider les futurs utilisateurs la recherche Tous ceux ci sont class s par type de site th matiques et sous th matiques Les bourses d emplois et de st
123. et les mat riaux documentaires ou non les plus ad quats au terrain d tude et restitue apr s traitement le fruit de son travail sous une forme appropri e Charg de l intelligence conomique C est le responsable des sources d information conomiques et concurrentielles et de leur valorisation au service de la strat gie de l entreprise Charg de veille Il est responsable de la fonction et des activit s li es la veille En fonction de l entreprise cet emploi sera plus orient vers des activit s d analyse strat gique de charg d tudes de charg de produits de charg de recherche ou de veilleur documentaliste Courtier en information broker Charg de recherche d information et documentation le courtier assure commercialement l interface entre ses clients demandeurs d information et les sources d information et syst mes d information avec plus ou moins de valeur ajout e Exerce le plus souvent dans des entreprises de service exercice lib ral prestataires sp cialis s ou dans des organismes publics sp cialis s ARIST CCI etc Le courtier en information se remarque par son positionnement son activit son savoir faire ou sa personnalisation Il s appr cie selon la d finition du Code Europ en d Ethique Professionnelle pour les Courtiers en Information Janvier 1994 comme une personne ou un organisme qui cherche la demande r pondre aux questions en utilisant toutes les source
124. et universit s situ s dans plusieurs r gions fran aises m me si le porteur du projet se trouve rattach une seule d entre elles http www pole fibres uhp nancv fr 119 Au del des six p les de comp titivit mondiaux le gouvernement a cr une cat gorie particuli re destin e regrouper les p les de comp titivit qui ont vocation rejoindre rapidement le peloton de t te Au nombre de neuf ils portent des projets qui commencent approcher lexcellence internationale http www alsace biovalley com 162 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux r f rence en mati re de th rapies du futur le projet Innovations th rapeutiques rassemble une centaine d entreprises trois laboratoires sp cialis s deux coles ainsi que l universit Louis Pasteur de Strasbourg Il se propose galement de renforcer les nombreux liens qu il entretient r guli rement avec les entreprises proches install es en Suisse et en Allemagne Acrospacevalley fait partie des six p les mondiaux Seul p le mondial int ressant deux r gions administratives distinctes Midi Pyr n es amp Aquitaine A ronautique espace et syst mes embarqu s est d j le leader mondial dans de nombreux march s a ronautiques les avions civils de plus de 100 places l aviation d affaires haut de gamme les turbines gaz pour h licopt res et les trains d atterrissage Il se situe galement au premier
125. explicite tacite et implicite du savoir e Le savoir explicite est celui qui est nonc en d tail et ne laisse pas de place au sous entendu On parle de savoir codifi ou formalis parce qu on peut en prendre note e Le savoir zacite est ce qui est compris et sous entendu sans tre nonc Il n est pas formalis repose sur l exp rience et est difficile cerner et partager Le savoir tacite est un savoir qu on ne peut exprimer Par exemple une personne sait comment tendre le bras pour saisir un objet mais elle ne sait pas expliquer comment il se fait qu elle peut le faire 77 Socrate 110 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux e Le savoir zplicite est celui qui pourrait tre exprim mais qui ne l a pas t On consid re le plus souvent qu il existe dans Pesprit des gens ou dans les relations sociales Chun Wei Choo Chun Wei Choo 1998 a d velopp ce qu il appelle le cycle du savoir illustr la figure 12 Au d but gr ce la d couverte de la signification l organisation interpr te les donn es qui proviennent sans cesse du milieu et en tire une compr hension commune Si l exp rience est fr quente et connue elle peut passer imm diatement la prise de d cision ce stade l organisation cherche davantage d information et choisit des solutions possibles Le mod le de Nonaka pour la cr ation du savoir entre
126. gagnant entre 30 000 35 000 Euros par an 20 28 en premier poste 30 07 travaillant dans une soci t anonyme 50 35 de plus de 250 personnes 39 86 qui n est pas un cabinet en IE 20 98 G Formateur Le secteur de la formation professionnelle subit de profonds bouleversements dus l volution rapide des sciences et techniques g n rant un nouvel et important besoin de formation Le r le traditionnel du formateur clate alors dans deux directions conception de services flexibles et personnalis s et d outils associ s n cessitant une ing nierie sp cifique w diation vers les savoirs et assistance au processus d apprentissage voir 2 1 2 2 Ferchaud 2002 C est un enseignant en intelligence conomique ou un professionnel de l intelligence conomique qui participe temps plein ou temps partiel la transmission de connaissances et de savoir faire dans le cadre de l enseignement sup rieur et de la formation professionnelle continue Juillet 2006 140 D apr s une enqu te de Trouver soci t sp cialis e dans la recherche d information structur e l intelligence conomique et la veille pour le compte des entreprises et administrations r alis e en septembre 2006 par Internet aupr s de la communaut fran aise de la veille et de l intelligence conomique 186 personnes ont r pondu Enqu te disponible sur http www troover com questlE consult e le 6 mars 2007 141 Le
127. gionales f D veloppement du rayonnement national et international de la s gion valorisation du teritoire Centralisation des informations de la r gion au sein d un SIR Observatoire IAAT et centre de ressources disposition des teritoires de la fa ade afantique propose un cadre de r f rence et un espace d change surle management des processus organisationnels par Fidentification le OPERA parage en construction de bonnes pratiques en s appuyant sur un r seau dindustriels de consultants et d uxiversitaires L gende 0 couleur jaune l action n est pas mise en place 0 5 couleur orange Tableau 11 Actions et objectifs des DRIE l action est en cours de r alisation en projet ou fait partie des actions mineures 1 couleur rouge l action est mise en place Actions Animation 7 Aide la Protection Consel Arinos Protection Hr accompagnement d influence coop ration Sensibilisation fommation P le Objectifs Capitalisation dispositif d aide la d cision pour les DECILOR PME PMI TPE et cr ateurs d entreprises en Lorraine Tableau 12 Actions et objectifs dans DECiLOR Commentaires Nous souhaitons apporter quelques pr cisons notre tableau La colonne veille correspond au processus de veille en tant que prestation de service cela va donc de l analyse des besoins la fourniture des informations en
128. gionales que le CRT a souhait d velopper ce site portail Le portail du NAN C LE est un portail vertical d information d entreprise soit EIP car il int gre agr ge et pr sente des donn es issues de sources multiples la fois internes et externes Elles se pr sentent sous la forme de pages web de d p ches d images de fichiers Il est en quelque sorte une fen tre qui s ouvre sur 180 des sources d information semi statiques Le but du portail est de valoriser les entreprises lorraines d offrir un service valeur ajout e traitement de l information de d velopper un entrep t de donn es qui constitue la m moire de l entreprise Une base de donn es sur laquelle figurent toutes les informations valid es informations brutes ou trait es sources r f rences bibliographies coordonn es de partenaires clients sujets th matiques etc Le point fort de ce portail est le travail collaboratif le partage des connaissances entre les entreprises et le NAN C LE En effet les entreprises peuvent elles m mes intervenir sur le portail en se r f ren ant ou en proposant un site et terme en demandant et en consultant leur veille 177 ILGU Institut Lorrain du G nie Urbain 178 DRIRE Direction R gionale de Industrie de la Recherche et de l Environnement 179 EIP Point d acc s unique des sources multiples Il permet d acc der une information organis e et structur e
129. il est possible de faire en regroupant l achat de certaines mati res premi res de stages de formation d un quipement de production d Type Innovation comp titivit Forte implication des entreprises Production Dans ce dernier type d action les actions men es par les entreprises au sein des clusters portent sur un processus de mutualisation qui modifie sensiblement le fonctionnement interne des entreprises et leurs perspectives de d veloppement C est par exemple le cas lorsque des entreprises donneurs d ordre et fournisseurs collaborent sur un projet de R amp D en vue de mettre au point un nouveau proc d de production ces entreprises vont partager leurs compl mentarit s notamment leurs comp tences hautement sp cialis es Comme l indique M Jauffrit Jauffrit 2004 les entreprises notamment les PME s impliquent dans un cluster pour tre plus comp titives sur le march mondial et atteindre ainsi collectivement en gagnant en chelle et en port e des objectifs qu elles ne pourraient pas se fixer individuellement Le regroupement au sein de clusters va leur permettre de mutualiser un certain nombre de co ts inh rents la n cessit d optimiser le d veloppement et la gestion de leurs flux de biens r els mati res premi res biens interm diaires produits finis services achet s l ext rieur ou produits par les entreprises 83 1 Intelligence conomique et strat
130. ils ne changent pas de valeur quand on change de contexte ou de probl me ils correspondent des attributs Tandis que ceux en italiques sont des l ments r currents que l on peut retrouver au moins plusieurs endroits c est dire des valeurs que peuvent prendre les l ments et qui peuvent ne pas tre fig s on dit alors qu ils sont dynamiques car ils peuvent changer selon les besoins et le contexte Afin de mieux pr senter l utilit de notre mod le nous allons maintenant passer en revue les principaux l ments le caract risant 297 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 1 Les actions Elles repr sentent toutes les actions IE que nous avons identifi es dans les dispositifs dIE cf tableaux 11 et 12 Le principe est tout d abord de choisir les actions selon les besoins du dispositif Par exemple certains dispositifs ne proposent pas d actions portant sur l influence ou sur des prestations de veille par cons quent la personne en charge de remplir le formulaire ne prendra pas en consid ration ces deux actions Par contre si elle souhaite sensibiliser ou former la veille elle choisira l action sensibilisation formation Ensuite il faut d terminer quel niveau se situe l action pour en choisir les r les en corr lation 2 Les niveaux ou orientations Les niveaux repr sentent orientation des actions Vont elles se tourner vers un seul d cideur ou vers plusieurs d cideurs D
131. intelligence conomique tient dans ce contexte une place primordiale en permettant de disposer d une information pertinente et fiable et de prot ger les donn es confidentielles La cr ation d un haut responsable charg de l intelligence conomique tout en r affirmant l engagement du Gouvernement dans ce domaine garantira une meilleure prise en compte de ces priorit s par les administrations d Etat ainsi que par l ensemble des acteurs conomiques Ce haut responsable plac aupr s du secr taire g n ral de la d fense nationale SGDN aura pour mission d assurer la synth se et d organiser la diffusion de l information disponible en mati re d intelligence conomique et de veiller l laboration et le cas ch ant la mise en uvre des mesures prendre en ce domaine D s le mois de janvier 2004 un Groupe permanent pour l intelligence conomique r unit autour du Haut Responsable les minist res concern s par cette politique peine deux ann es plus tard les pr occupations se formalisent sur la formation et la recherche en intelligence conomique et les premi res assises nationales de la formation professionnelle continue en IE Aix en Provence en d cembre 2006 permettent de lancer le d bat entre l Universit PEtat et le Priv sur les questions 8 Extrait du journal de l Elys e du 22 d cembre 2003 13 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales IE C
132. intelligence conomique en r gion ER Dans cet ordre d id es nous allons d une part faire un tour d horizon de PIE Nous proposons de l aborder au niveau terminologique puis au niveau compositionnel par les dimensions qui la constituent savoir la veille la capitalisation la protection Pinfluence et au niveau du processus D autre part nous approfondissons le concept d intelligence conomique en r gion en le positionnant par rapport ceux d intelligence territoriale et de territoire Cette derni re approche nous permet de positionner PIE dans un contexte sp cifique qui est celui de la r gion en analysant son syst me organisationnel son mode de structuration et ses relations dans un cadre de d veloppement local De nombreux exemples d applications particuli res de PIE en r gion illustreront nos propos 1 1 LE LANCEMENT DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE EN FRANCE APPROCHES HISTORIQUES Le domaine de l intelligence conomique a donn lieu au cours des ann es r centes une litt rature la fois tr s abondante et tr s h t rog ne tant par ses sources travaux universitaires publications de consultants voire de services et d institutions tatiques que par les d finitions propos es et les m thodes d analyses utilis es partir d une lecture critique de ces travaux nous proposons une classification de cette litt rature en sous ensembles homog nes de mani re fournir au lecteur un cadr
133. jugeons pour notre part que ces deux d nominations dans une approche dIE sont similaires En effet selon nous un analyste est expert du domaine qu il couvre il apporte une valeur ajout e au travail du veilleur en faisant une analyse approfondie des r sultats de veille avec ou sans pr conisations selon la demande du d cideur Ebelmann nous conforte dans ce choix en d finissant l analyste de cette mani re Ebelmann 2004 p 9 les r sultats de la veille int grent un tat des lieux relatif au sujet pos les opportunit s et les contraintes ainsi que les pr conisations des analystes l aide d une pr sentation convaincante et rajoute ceci Afin de gagner en efficacit et en pertinence dans le traitement analyse de certains sujets de veille faisant appel des savoirs et des comp tences sp cifiques il est opportun de mettre contribution des analystes sp cialistes faisant montre de l expertise et des comp tences requises Ce type de dispositif qui s appuie sur des analystes recrut s au sein des diff rentes directions et d partements de l entreprise et pour lesquels la fonction d analyste constitue une quote part du temps de travail s oppose un mode d organisation souvent rencontr en milieu PMI qui privil gie la fonctionnalisation du dispositif de veille 197 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Nous pensons donc que si un expert a le temps de pro
134. l art sur les processus et m tiers de VIE c est dire le besoin pour un DRIE d int grer un personnel de type infom diaire Dans ce cadre nous pr sentons en d tail notre proposition tant th orique que pratique concernant les r les et les comp tences qui doit permettre de qualifier un bon coofdinateur animateur et ce partir d une enqu te men e aupr s de DRIE et de p les de comp titivit Ainsi ce travail se veut tre une premi re tape vers l laboration d un r f rentiel de m tier et de formation permettant de formaliser les aptitudes fonctions et comp tences du m tier de coordinateur animateur acteur essentiel de PIE C est pourquoi la phase exp rimentale de cette th se chapitre 4 montre outre le cas pratique consid r le dispositif dIE r gional DECILOR tout int r t et l apport de notre personnel coofrdinateur animateur pour le bon d roulement et l am nagement d un DRIE tout comme pour la conduite d actions FIE au sein des p les de comp titivit CHAPITRE 1 INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET STRATEGIES ECONOMIQUES REGIONALES 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 1 INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET STRATEGIES ECONOMIQUES REGIONALES Cette premi re partie est le point d ancrage de nos travaux Elle a pour intention d orienter le lecteur vers l aboutissement de nos recherches travers deux points fondamentaux l intelligence conomique IE et l
135. l autre l animation d un SI D autre part sur l action de veille pour tous elle est soit individuelle soit collective pour la fili re enti re et se traduit par soit une surveillance r guli re soit des tudes ponctuelles le tout tant diffus par courrier postal ou par mail En terme de feed back il en ressort que les entreprises sont globalement satisfaites des prestations de veille Cela prouve des comp tences de linfom diaire concernant le processus de veille et de sa capacit d coute pour analyser les besoins et ou probl matiques du d cideur cela s est confirm travers l valuation de DECILOR en section 3 3 6 Enfin l action d animation n est toujours pas d velopp e Seuls deux infom diaires sur quatre parlent de mise en relation mais la prestation ne va pas plus loin D apr s notre exp rience notamment au sein du CVS eau environnement les entreprises sont demandeuses de rencontres et souhaitent que des r unions ateliers s organisent entre membres de la m me fili re voire m me de fili res th matiques transversales toutefois le manque de temps et d exp rience des infom diaires dans l animation a frein le d veloppement de cette activit Suite cette enqu te d une part et nos observations sur le terrain d autre part nous allons exposer et clarifier le portrait de l infom diaire au sein de DECILOR pour nous permettre par la suite de mettre en vidence l
136. l ments 1 2 3 4 5 l existence d une concentration de PME l appartenance des PME un secteur un couple produit march existence de relations interentreprises fortes lacc s un ensemble de services marchands et non marchands afin que les entreprises acqui rent un avantage tre dans le syst me l id e d une culture commune Selon P Pommier Pommier 2004 p 17 ses trois caract ristiques principales sont 1 2 3 Des entreprises sp cialis es et concentr es autour d un m me secteur ou d un m me couple produit march voire d une technologie Des relations interentreprises denses ces entreprises entretiennent galement des relations avec le milieu environnant et en particulier avec les institutions qui servent d appui au syst me productif lyc es instances de formation organismes de veille services aux entreprises Ces relations ne sont pas seulement marchandes elles peuvent tre informelles Une ou plusieurs structures d animation et des op rateurs qualifi s pour encourager ces interactions entre entreprises et institutions locales et placer le syst me sur des voies d innovation Dans la d finition retenue d un SPL il n est alors pas tabli la distinction qui appara t aujourd hui justifi e dans le cadre de la politique des p les de comp titivit entre les syst mes technologiques ou scientifiques et les syst mes industriels Al
137. la documentation selon sa classe brute trait e ou labor e selon son type dont les principaux sont scientifique technique technologique technico conomique et les compl mentaires d environnement et de s curit r glementaire et juridique qualitative et g n rale Les op rations de collecte de recherche de m morisation de diffusion et de traitement de tous les types d information doivent former la fonction documentaire Cette derni re est optimis e gr ce un syst me d information documentaire constitu de moyens techniques et d une structure en r seaux dans laquelle coop rent sp cialistes et documentalistes Le responsable de l information documentaire se situe au coeur du processus par rapport an documentaliste traditionnel souvent confin dans un simple transfert d information le nouveau sp cialiste apporte l aptitude l analyse tant globale que d taill e de la mise en place du syst me d information documentaire en tenant largement compte des besoins r els on prouv s il est l interface entre les diff rents sp cialistes impliqu s Jakobiak 1998 in Masson 2001 L mergence de nouvelles technologies de nouveaux besoins avec des enjeux plus importants dus entre autres au ph nom ne de mondialisation am ne le m tier de documentaliste se remettre en cause et voluer en ad quation avec le m tier de veilleur Cette volutio
138. la fin de nos travaux de recherche pour v rifier en dernier lieu si certaines pouvaient correspondre partiellement ou totalement ce que nous avancions dans nos recherches L originalit de nos travaux repose sur le fait qu aucune tude approfondie n a t faite sur les m tiers de PIE et jusqu alors aucune sur les DRIE ou autres dispositifs menant des actions d IE alors que le march de PTE a connu des bouleversements ces derni res ann es notamment par mergence de dispositifs dIE d di s aux territoires Nos travaux proposent donc d apporter une premi re r ponse l volution des m tiers de PIE selon les besoins ressentis par des d cideurs f d r s au sein d organisations principe des DRIE des p les et clusters et selon l volution de ces organisations elles m mes puisque certaines n ont vu le jour que depuis trois ann es L autre aspect de ce travail est la mise en perspective d un m tier ayant pour principe de renforcer les liens de plus en plus vidents et n cessaires entre les pouvoirs publics et le secteur priv autour de projets f d rateurs dans lesquels PIE tient une place pr pond rante Ainsi nous pensons que ce travail de th se pose une premi re r flexion un travail plus cons quent qui se finaliserait par l laboration d un r f rentiel de m tiers de PIE et non pas d une simple liste de m tiers sans approfondissement de son contenu Un 188 L Assoc
139. la plus fid le possible cela Paide d un langage documentaire 190 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La diffusion des documents elle se caract rise d une part sous forme de prestations de services dont l objectif est d accueillir d orienter ou d aider les utilisateurs et d autre part sous forme de prestations en terme de produits les guides les catalogues la recherche documentaire la bibliographie la DSI diffusion s lective de l information les revues de presse etc Nous proposons de repr senter ces activit s au sein de la cha ne documentaire Choix du document Catalogue d diteurs m dias l r Analyse des sources goias recteurs I Traitement de Enregistrement document Catalogage Cr ation de notices Indexation y Fonds d ouvrage de r f rence Fonds documentaire Encyclop die dico Outils de Annuaire r pertoire gestion de Catalogue collectif Produits doc OPAC orii Bibliographie i l Internet logiciel doc BDD Acquisition l J y Recherche documentaire Consultation pr t B Me T Fourniture du document Centrale doc PEB SCD Figure 19 La cha ne documentaire Aussi le documentaliste doit se positionner dans la cha ne documentaire en amont et plus pr cis ment dans la structuratio
140. la sauvegarde et l exploitation de la m moire informationnelle de l entreprise ne ressort pas comme une phase capitale dans les d finitions soumises ces dix derni res ann es Nous supposons qu elle est 15 Groupe de Projet Intelligence Economique constitu en juillet 1995 l initiative de l ADBS L Association des professionnels de l information et de la documentation 18 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales sous entendue Cependant nous souhaitons mentionner deux auteurs qui soulignent cet l ment Premi rement Levet Levet 2001 qui consid re PIE comme la capacit comprendre notre environnement et anticiper le changement Pour cela elle se fonde sur la ma trise des techniques d acc s et de traitement de l information la gestion des connaissances pat l apprentissage collectif et la coop ration dans le but d clairer le processus d cisionnel Nous consid rons cette d finition relativement compl te car elle r v le la fois les aspects de traitement de l information de gestion des connaissances de travail collaboratif et d am lioration du processus d cisionnel Deuxi mement L AFDIE AFDIE 2001 s attache davantage aux finalit s du processus d IE Pour elle PIE est l ensemble de tous les moyens qui organis s en un syst me de management de la connaissance produit de l information utile la prise de d cision dans une perspective de pe
141. le Productique Rh ne Alpes pour faciliter ses missions de veille d change et de capitalisation des connaissances Enfin il participe diff rents v nements r gionaux pour diss miner le travail fournis par ses membres Avec aujourd hui plus de trois ann es d existence consacr e d mystifier positionner et d finir le management des processus le r seau process se consacre depuis 2005 l laboration de Best Practices en organisant des ateliers de benchmarking et des formation action Les acteurs du dispositif Industriels 75 consultants universitaires OPERA est le r seau d intelligence collective en management industriel de la r gion Rh ne Alpes Sa mission est double favoriser la mont e en comp tences collectives des diff rents acteurs industriels du territoire cr er l cosyst me n cessaire aux collaborations et partenariats interentreprises Le r seau est compos d une multitude de communaut s de pratique CoP regroup es selon trois cat gories Cop th matique CoP projet CoP d int r t La notion de r seau est capitale Le r seau OPERA est avant tout un r seau d experts associ s un r seau d intelligence collective soit un dispositif qui op re comme r servoir id es ainsi que comme force de propositions et r alise la promotion de ses travaux prouv s aupr s des entreprises C est le r le du laboratoire d id es 165 Une communaut de p
142. le dispositif 3i Loraine Tableau 14 Acteurs et outils chez DECILOR Outils de veille Qul Check Open Portal Outil colaboraif Qul Oesk le portail DECiLOR 262 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Commentaires Cette partie de l enqu te s attache la d finition des acteurs acteur en tant qu individu celui qui op re directement dans le dispositif et acteurs en tant qu organisation celles qui apportent leur soutien financier ou humain pour des prestations cibl es Nous avons choisi de relater dans le tableau une s lection d acteurs menant des actions d IE de fa on significative c est pourquoi seuls trois dispositifs apparaissent Nous remarquons que les acteurs individus charg s de la coordination et de lPanimation de leur dispositif n ont pas forc ment une formation initiale en IE toutefois la plupart ont compl t leur comp tence initiale une formation d IE souvent professionnelle dans le cadre direct de leur travail Seul le dispositif DECiLOR recrute exclusivement des professionnels de PIE M me si les intitul s de poste dans les dispositifs diff rent leurs activit s dominantes n en demeurent pas moins similaires c est dire l animation et la coordination du dispositif C est sur cette qualification que nous fonderons notre mod le CADRIE pour sp cifier les comp tences de l animateur coordinateur dans un dispositif r gional d IE Les acteurs en tant qu
143. les directions vers lesquelles elle m ne En effet PIE ne s attache pas seulement un simple processus de veille dont la finalit est d avoir les bonnes informations en vue d une prise de d cision elle nous conduit bien au del en cherchant proposer des m thodes pour am liorer et optimiser le processus de d cision Son optimisation consiste en la capitalisation des connaissances acquises lors du processus en leur protection et en leur utilisation pour influencer son environnement Nous nous int ressons ainsi tous ces points afin de comprendre en quoi un nouveau m tier pourrait permettre une meilleure conduite du processus d IE Pour r pondre et illustrer notre d marche nous nous sommes positionn s dans un contexte sp cifique qui est celui de la r gion En labsence de travaux proposant un acteur de PIE suppl mentaire capable de prendre en compte toutes les dimensions de PIE notamment par l animation et la coordination des acteurs du processus dIE nous proposons dans ce chapitre de caract riser un nouvel acteur li au processus d IE travers la d finition de ses r les et comp tences en tant que coofrdinateur animateur dans un dispositif d IE Dans une premi re section nous exposerons la probl matique et le contexte dans lequel s inscrit notre th se Ensuite nous pr senterons ce que nous avons observ concernant d abord chaque dimension de l IE en analysant tout ce qui n est pas encore pris
144. m thodologique L encore les petites entreprises doivent s inscrire dans un cadre coop ratif pour pouvoir disposer travers des plates formes partag es outils de veille adapt s leur activit C est l une dimension importante des p les de comp titivit qui doivent entre autres permettre d identifier et de diffuser les bonnes pratiques en intelligence conomique Les p les sont la r sultante d un couplage industriel et recherche sur une chelle territoriale Cette nouvelle articulation met en lumi re l apport de l intelligence conomique en r gion Rappelons que l IE en r gion est per ue comme une v ritable politique de d veloppement territorial permettant d analyser le march d un territoire et de d tecter les menaces et opportunit s qui en d coulent Elle est par ailleurs l laboration de strat gies de r seaux d acteurs dans l objectif de cr er d orienter et de motiver les liens tiss s entre des acteurs au service d un projet commun Ainsi l ambition des p les de comp titivit est clairement strat gique dans la mesure o ils promeuvent une IE en r gion La labellisation des 71 projets r partis dans toutes les r gions peut tre per ue comme une volont politique de la France de fortifier chaque territoire partir de r seaux d acteurs mobilis s autour d objectifs de comp titivit et d attractivit communs En effet les p les de comp titivit sont centr s sur la notion
145. management D une mani re g n rale on peut dire que l intelligence conomique est comme toute intelligence a facult de compr hension et d adaptation d une organisation l volution de son environnement 21 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Selon la d finition que nous avons adopt e c est la ma trise et la protection de l information strat gique pertinente pour tous les acteurs conomiques Cela concerne donc la ma trise et le contr le des flux depuis le recueil de Pinformation jusqu son traitement sa diffusion et son utilisation dans les aides qui vont permettre aux d cideurs de prendre la bonne d cision Cela implique galement la protection des flux et des donn es avec tout ce que cela exige de pr cautions Si nous d pendons de linformation il ne faut pas qu elle puisse tre d form e d vi e ou r cup r e en cours de route nous soulignerons ce point dans notre deuxi me chapitre Tout comme Bernard Carayon lors d une intervention au colloque PIES en 2004 Verdun Alain Juillet insistera galement sur le volet recherche en IE par l encouragement de la recherche des coles doctorales des universit s de l ducation nationale Il pr cisera galement les quatre actions sur lesquels il fondera ses travaux la d fense et l accompagnement des entreprises par l laboration de lois sur le contr le des investissements trangers et
146. mati re d information et reli en r seau avec des sources d informations nationales et internationales I tablirait des liens op rationnels avec d autres programmes de soutien des PME ef proposerait des solutions int gr es adapt s aux besoins particuliers des PME ONUDI 2003 272 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Ou encore E Brousseau qui explicite le terme d infom diaire c est un mot g n ral pour d crire les interm diaires informationnel Une place de march peut tre un infom diaire Le site d ench res eBay en est un bon exemple aussi Mais une firme traditionnelle connue comme Usinor peut aussi appartenir cette cat gorie L infom diaire est en fait celui qui va essayer de se situer au milieu du march en proposant des services de m diation informationnelle pour l organiser et valoriser ensuite ce patrimoine qu il a contribu cr er Brousseau 2002 Nous verrons par la suite si cette id e de l infom diaire ainsi pr sent e est bien justifi e dans notre contexte de travail Dans les lignes suivantes nous allons pr senter le concept d infom diaire sous deux aspects celui vu par les auteurs europ ens et celui vu par les auteurs nord am ricains Goria 2005 Point de vue des auteurs europ ens o Kocergin pr sente l infom diaire comme un prescripteur d information charg de dynamiser son r seau et de retenir l attention en duquant les divers membre
147. me pour les p les de comp titivit e La prise en compte des actions d influence Nous avons remarqu que les charg s de PIE dans les dispositifs parviennent difficilement inciter les d cideurs entreprendre des actions d influence Cela suppose la mise en uvre de m thodes pour faire valoir les id es des d cideurs sur les march s sur lesquels ils ne peuvent agir directement Or il nous semble que l encore il n y ait pas de personnel form la mise en pratique de ce genre de d marche Pourtant ces actions s av rent tre essentiels et videntes quand on choisit d int grer un dispositif ayant pour but de rendre les entreprises plus comp titives et des territoires plus attractifs Le seul exemple ce jour de dispositif s tant tourn r ellement vers cette dimension de PIE serait la FEDEPOM mais nous manquons 167 F d ration fran aise des n gociants en pomme de terre www fedepom fr 267 3 Vers la d finition d un nouveau m tier actuellement d assez de retours concernant ce dispositif pour bien en valuer les choix moyens m thodes et r sultats e Les outils Nous avons relev des probl mes plusieurs niveaux concernant les outils mis en place dans les dispositifs D abord en amont quand un dispositif se met en place on ne connait pas encore l identit exacte des b n ficiaires du dispositif et celle des charg s de l IE En effet concernant les b n ficiaires ils ont
148. mission de chaque communaut Cet effort de formalisation et de discussion sur un sujet pr cis permet la cr ation de documents de synth se de r f rentiels de bonnes pratiques d tudes d tats de Part de benchmarking de guides d auto valuation de dossiers d approfondissement Il s agit de documents cr s de mani re collective et contenant une expertise forte Organis s et mis disposition de mani re adapt e ils sont la base pour le r seau d intelligence collective L intelligence collective s exprime ainsi pleinement dans le processus de travail collaboratif G Le concept de d marche collective entre coop ration et collaboration Il est tout d abord n cessaire d aborder les notions de d marche collective collaborative et coop rative sous l aspect terminologique afin de comprendre par la suite les m thodes employ es par les acteurs de PIE amen s int grer et piloter un DRIE Le travail collaboratif Le travail collaboratif se dit de ce qui dans un environnement informatis ou en ligne vise favoriser la collaboration entre pairs en permettant d hanger et de partager des comp tences pour mieux r ussir un projet commun Il est important de diff rencier le collaboratif travailler plusieurs pour atteindre un objectif du coop ratif mettre des 127 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux ressources en commun
149. mutualiser des fonctions strat giques La coop tition que souhaitent d velopper les p les pour rendre plus comp titifs nos territoires se heurte encore une r action plut t frileuse des PME Ne parlons pas alors des grands groupes parfois moteurs de ces p les qui disposent de leur propre service dIE et ne voient d s lors pas l int r t d en faire profiter le r seau Pourtant quelques initiatives voient le jour que nous relaterons dans la partie exp rimentale de notre travail en chapitre 4 J Lintignat Lintignat 2007 directeur de KPMG pr cise dans le num ro RIE de f vrier 2007 que pr s d un acteur sur deux consid re que la veille concurrentielle est insuffisante dans son p le C est le manque de ressources humaines d di es et le manque de m thode qui freinent l acc s aux techniques de veille concurrentielle Les co ts sont per us comme importants et les outils m connus peu d actions mutualis s existent ce jour Nous comprendrons tout l int r t du coordinateur animateur pour r pondre ces besoins en explicaitant ses r les dans les deux prochains chapitres Nous faisons part d une illustration de nos propos travers une offre d emploi parue en mars 2007 sur le site de PAPEC Le p le de comp titivit v hicule du futur six personnes f d re entreprises unit s de recherche centres de formation engag s autour de projets innovants et internationaux travers de la m
150. n ral et de sa visibilit en France En d autres termes selon sa notori t le DRIE fonctionne il est p renne et s adresse un panel important et diversifi d acteurs socio conomiques D autre part nous avons souhait comparer des dispositifs dont le fonctionnement diff re de par la nature m me de leur statut de leur origine et de leur 161 L aptitude est un dispositif naturel ou acquis induisant un comportement Ewror f rentiel I amp D ADBS Editions 162 T moignage d un infom diaire dans le secteur de la logistique Avril 2003 163 T moignage d un infom diaire dans le secteur du travail des m taux Juin 2004 251 3 Vers la d finition d un nouveau m tier public En fait nous avons opt pour la mise en vidence des orientations diff rentes des dispositifs soit parce qu ils sont orient s Observatoire tel que le SIR de PIAAT soit Communaut de pratique tel que OPERA ou encore veille mutualis e DECILOR Ces interviews ont t effectu es durant P t 2005 par t l phone et ont dur environ une heure trente minutes chacune elles ont t compl t es par nos lectures travers des articles et dossiers de presse Les propos recueillis ont t retranscris par crit puis envoy s par mail aux participants pour validation Ces DRIE sont COGITO Alsace IE BN Basse Normandie OPERA Rh ne Alpes le Syst me d Information R gional SIR de lPIAAT Poitou Charent
151. on en fait quelque chose d utile Balpe dans Confland 1997 La valeur de l information r side dans son utilit op rationnelle l efficacit suppose qu on parte du probl me r soudre et non du stock d informations disponibles Prax 2003 D autres auteurs ont consacr une grande part de leurs travaux l analyse de la valeur tels que Michel 2006 Olstad 2006 ou encore Raban 2004 La valeur de latence est aussi un crit re capital car l information n est pas intemporelle La notion de circulation et de vitesse de circulation d termine le mieux la valeur de linformation Elle concerne en particulier la veille o lutilit de linformation ne se v rifie quelque fois qu quelques mois de distance ou peut s av rer nulle En quelque sorte la valeur d usage se trouve diff r e Une information lente n est pas une information slow news no news Milon 1999 une notion reprise par P Virilio a vitesse garantie le secret et de fait la valeur de l information Viilio 1993 p 75 et par P Daranti re Daranti re 2001 un des enseignements de l actuelle r volution technologique est que la valeur de l information n est plus dans le secret qui la prot ge mais dans la rapidit de son exploitation La valeur de linformation est en effet proportionnelle sa vitesse et inversement proportionnelle sa dur e de vie plus elle est rapide plus elle vaut moins elle
152. par diff rents acteurs du dispositif DECILOR figure 25 Q39 Quel pourcentage des mails re us de votre infom diaire depuis votre entr e dans le dispositif avez vous exploit pourcentages cumul s aucun aumolms aumoins aumins aumoins Je ne sals 1 10 30 so pas Figure 26 La communication dans DECiLOR ADE 2005 Ainsi le pourcentage des mails transmis par les infom diaires qui sont effectivement exploit s par les entreprises du panel peut constituer d une part un indicateur de la pertinence des informations transmises pour ces entreprises et d autre part un indice de la r activit des entreprises et l effet du dispositif sur celles ci On observe que 28 des entreprises de DECiLOR interrog es d clarent exploiter au moins 50 des mails transmis que 38 en exploitent au moins 30 et un peu plus de 40 des entreprises exploitent au moins 10 des informations transmises Ces r sultats se refl tent en partie dans la figure suivante o l on peut remarquer que les entreprises 232 3 Vers la d finition d un nouveau m tier semblent plut t satisfaites des informations fournies car ces informations sont en ad quation avec leur besoin et suffisamment personnalis es Q40 Par rapport aux services d j fournis votre entreprise et aux actions visant votre fili re veuillez indiquer votre opinion au sujet des affirmations suivantes D Moyenne B DECILOR I D DECILOR Sant Pas du tout d accor
153. param tres li s l organisation et c la classe environnement les param tres li s l environnement imm diat clients fournisseurs concurrents global social conomique politique et comp tences connaissance et savoir faire Cette phase est tr s importante pour le veilleur Elle permet en effet la reformulation du probl me et une repr sentation explicite du but atteindre pour que le veilleur puisse entamer son processus de recherche d information En aval du processus c est le d cideur m me qui sait quelle d cision prendre pour le bon d roulement des op rations r agir au bon moment pour innover ou s adapter au march Selon P Simier Le processus d interpr tation se distingue la fois du syst me concu mat riels et logiciels et de l ensemble des besoins formalis s explicitement I n est d termin rationnellement ni par l un ni par l autre ma s interagit avec les deux Simier 2002 e Les cadres m me les cadres ayant de grandes responsabilit s consacrent un temps consid rable des t ches d information temps pris la r flexion la formulation la mise en uvre au bilan Leur effort dans ce domaine est isol emp chant une capitalisation utile l ensemble de l organisation Il faut donc les amener progressivement d l guer ces t ches Nous nuan ons les cadres selon trois principaux niveaux dans l organisation d apr s Bourgault 2000 dans
154. passant par leur collecte leur traitement leur validation et qualification Ensuite dans la colonne 260 3 Vers la d finition d un nouveau m tier sensibilisation nous trouvons trois grandes composantes de l IE dont la veille que nous limitons la recherche d information RI dans la sensibilisation En effet les d cideurs et autres acteurs de VIE vont tre essentiellement sensibilis s aux modes de collecte d informations les outils et les m thodes pour rechercher l information sur diff rents supports L aspect aide la coop ration se traduit sous forme de r seau d changes entre les entreprises qui composent les fili res ou d autres entreprises ext rieures la fili re Enfin la protection comprend la dimension s curit des SI Nous pouvons remarquer que l une des principales missions pour les dispositifs est le d veloppement de la collaboration entre les entreprises la constitution de r seaux afin de faciliter les changes de connaissances entre elles et sur le territoire entre public et priv La sensibilisation la recherche d information RI et la protection du patrimoine se trouve tre galement une mission essentielle Toutefois les aspects influence et capitalisation des connaissances ne sont pas du tout pris en compte Seul le dispositif DECILOR vient de l int grer dans ses projets Nous remarquons que la vezlle n est pas une prestation propos e par tous les dispositifs
155. peut faire valoir par enti re ce m tier Ceci s explique tout simplement par le fait que ce m tier est nouveau et qu il fait appel des comp tences jusqu alors ignor es pour mener efficacement certaines actions au sein d un DRIE telles que l animation l aide la coop ration ou encore la capitalisation De plus ce n est pas seulement le m tier qui est nouveau mais aussi le dispositif en lui m me car rappelons le les dispositifs ne sont mis en place que depuis huit ans pour le premier en Basse Normandie et g n ralis en r gions depuis moins de cinq ann es Ainsi la premi re formation Franche Comt tendrait vers un professionnel charg d une intelligence territoriale mais pas au sens o nous le percevons c est dire l intelligence conomique en r gion Dans ce cas ci ce serait un professionnel qui pourrait travailler dans un dispositif de type SIR voir PIAAT enqu te des DRIE en section 3 4 1 dont l objectif serait de veiller la mise en commun d informations touchant tout un territoire donn tant en terme g ographique qu conomique ou encore d mographique afin d en assurer sa visibilit et de constituer un observatoire 334 4 Exp rimentation et validation de la d marche territorial Ce type d emploi peut tre diffus via des portails comme Projet de territoire http www projetdetertitoire com ou encore Plaine de France http www plainedefrance fr et peut c
156. portail que nous d taillons plus bas Suite la d finition th orique des r les du coordinateur animateur dans le chapitre pr c dent ainsi qu la mise en vidence des failles et des besoins au sein des DRIE nous exposons la traduction des fonctions pratiques du cooftdinateur animateur au sein du portail 4 11 Le portail Outil central d information et de communication du dispositif le portail est le point d entr e accessible tous les utilisateurs C est une interface unique accessible via Internet qui donne acc s aux diverses ressources propos es par le dispositif partir de l interface centralis e qui caract rise un site portail le d cideur peut opter selon ses besoins pour plusieurs services qui r pondent sa demande de fa on locale 310 4 Exp rimentation et validation de la d marche sp cialis e ou technologique La r ponse personnalis e la requ te exprim e est formul e partir des donn es disponibles dans la base ou bien fait l objet d une requ te adress e l administrateur du site En partant de ce type d organisation on peut traiter la fois des probl matiques transversales communes une ou plusieurs fili res tout en pouvant s adapter une requ te pr cise dont la r ponse d pend de connaissances et savoir plus g n raux d j retenus Au del du r le intrins que de loutil envers les utilisateurs il remplit aussi une fonction f d ratrice r gionale en c
157. principale de r seaux r seau interentreprise PME grand groupe r seaux entre le secteur priv entreprises et public les collectivit s locales la recherche et r seaux entre les entreprises les centres de recherche et les organismes de formation L objectif tant la collaboration de l ensemble des partenaires autour de projets de coop ration technologique en vue d une meilleure comp titivit 157 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Nous citons l ancien Pr fet de la R gion Lorraine M Hagelsteen qui rappelait lors d un colloque veiller ce que chaque p le de comp titivit soit dot d un outil d TE La d marche m me des p les est porteuse d ambitions semblables des m mes cultures que lintelligence conomique Innover mutualiser surveiller anticiper r seauter sont quelques uns de ces points communs La lettre Vigie de mars 2007 Aufort 2007 consacre ce propos un dossier sur PIE dans les p les D apr s les premiers t moignages recueillis il semble que nombre de p les mait encore aucune v ritable d marche d intelligence conomique Tous y songent Un stagiaire s y est parfois risqu Mais peu de v ritables moyens humains et financiers pour le d veloppement de cette fonction strat gique Parmi les raisons invoqu es il y a bien sur le lent d marrage des p les mais aussi cette difficult pour les entreprises
158. privil gi es des actions offensives de la 35 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales concurrence ou pire de lespionnage industriel voir la section SI en 2 1 3 Et ce sont ces 10 d informations restantes et restreintes de l entreprise cf tableau 5 qui sont les plus convoit es Il faut donc garder l esprit que la protection de l information est un imp ratif conomique pour l entreprise d cideurs et employ s doivent donc prendre en compte cette dimension chaque tape du processus d IE cf figure 4 5 6 La protection est donc indissociable de la mise en place pr alable d une veille s curitaire globale imagin e mise en uvre par les diff rents acteurs du processus d IE et avant tout par le veilleur et coordonn par un acteur que nous d signerons plus tard comme tant le coordinateur animateur Cette cr ation d bouche sur une v ritable intelligence des risques Celle ci recense la totalit des menaces et des risques qui guettent l organisation et ses partenaires L IE largit les notions traditionnelles de s curit et de s ret le risque et par voie de cons quence la pr vention et la protection qui en d coulent s tendent tout ce qui alt re ou qui est susceptible d alt rer la performance de l entreprise Besson 2006b Nous reprendrons plus en d tails les aspects de s curit des syst mes d information dans la partie SI au chap
159. productivit et la performance P Kislin rappelle que les SI ont h rit des quatre principales fonctions des technologies de linformation la conversion le stockage le traitement et la communication des informations Kislin 2007 La conversion qui correspond la possibilit de convertir des informations d une forme une autre concerne les dispositifs d entr e et de sortie Les conversions d entr e permettent aux appareils d acqu rir des donn es sous une forme adapt e au traitement alors que celles de sortie rendent possible la restitution des donn es stock es sous une forme communicable leurs destinataires Le stockage permet quant lui de conserver des donn es pendant un laps de temps ind fini et dy acc der nimporte quel moment En d autres termes il peut tre entendu comme la capacit conserver des donn es mais galement les restituer leurs destinataires d s qu ils en formulent le souhait Les dispositifs de stockage peuvent prendre des formes diverses et s appuyer sur des supports vari s qui influencent la fa on dont les informations sont extraites et dont elles sont restitu es leuts destinataires Une fois les informations stock es sur supports informatiques elles doivent ensuite faire l objet de traitements Ces derniers correspondent la manipulation de donn es structur es se traduisant conjointement par leur suppression leur cr ation et leur transformation Le processu
160. produits Le CVS est aujourd hui veilles Note d informations incluant en mesure de proposer Analyse des besoins des souvent march technologie une m thodologie entreprises produit r glementation d accompagnement de Identification de sources Focus 1 2 domaines trait s projets collaboratifs Recueil d informations traitement Lettre d informations Dossier TEF E La mise en relation fait et diffusion th matique acteurs sourcing 3 partie d une des Etat de Part tous domaines ns iv Pe propositions d actions rait s gt sa du CLTS Veille personnalis e transmis par s ds Pas d insistance sur e mails et sur le site portail ti Putilisation du portail Veille _ collective pr sentation i Se Ds statistiques faites par 3I faite lors d atelier th matique Pr Lorraine Feed back contact r gulier avec les demandeurs Les retours sont dans l ensemble positifs ils sont valu s la fr quentation collective des entreprises des ateliers de pr sentation de certaines veilles Certains souhaitent des r ajustements d autres souhaitent un accompagnement plus personnalis CETELOR DESS IST La veille la collecte la diffusion et 50 de veilles r guli res et 50 Les entreprises du panel IE dispens la capitalisation des informations de veilles ponctuelles Les veilles ne sont pas amen es Nancy 2 Travail au service d une fili re et
161. pu donner une vision plus pr cise de la position du coordinateur animateur par rapport aux autres acteurs de l IE et des comp tences qu il doit d tenir pour mener bien la conduite d un DRIE Nous allons tenter de le repr senter d une fa on pragmatique travers une plate forme r gionale d IE existante pour en comprendre ses r les dans ce type de configuration 3 5 6 L optimisation de la plate forme r gionale d IE travers Pespace fili re Apr s avoir pr sent une vision th orique du m tier de coordinateur animateur nous proposons de le repr senter dans un contexte pratique travers notamment la plate forme r gionale d IE Les r les du coordinateur animateur que nous pr conisons sont applicables d autres types de plate forme dans la mesure o ils peuvent r pondre aux besoins de d cideurs Tous s articulent autour d une plate forme collaborative dont Pune des r alisations les plus apparentes est structur e sous la forme d un portail le portail DECILOR 289 3 Vers la d finition d un nouveau m tier permettant des entreprises d un m me secteur de mutualiser des pratiques de veille et d intelligence conomique Nous proposons de sch matiser la place du coordinateur animateur au sein d un espace fili re de la plate forme Figure 33 La place du coofdinateur animateur dans un espace fili re d une plate forme r gionale PTE L gende ETP Espace d
162. que PASCAL INSPEC etc cette offre de services sans cesse en volution tant en la mise disposition d une quantit importante d information qu au langage d interrogation de plus en plus sophistiqu de serveurs de type Questel Dialog etc va conduire l essor de la distribution de linformation jusqu son apog e par le biais de l Internet La documentation alimente la m moire elle dig re pour elle tous les documents accessibles en les classant l int rieur de l entreprise Le document Quelque soient la forme les dimensions le mat riau utilis le document appara t essentiellement comme de l information sur un support on comme un support porteur d information 0 Le document peut tre d fini comme un objet qui supporte de l information qui sert la communiquer et qui est durable la communication peut donc tre r p t e Mevriat 1981 Un document poss de des caract ristiques physiques sa forme et des caract ristiques intellectuelles son contenu Accart 1999 p 57 Les caract ristiques physiques sont au nombre de trois sa nature qui correspond un mode de transmission ou de r ception de information son support qui peut tre traditionnel papier pierre m tal ou plus moderne film microfiches vid o disques etc son mode de publication qui est soit commercial soit gratuit soit officiel soit confidentiel diffusion restreinte
163. que ces deux notions partagent de nombreux points communs dont notamment les m rites que l on leur accorde pour aider les entreprises tre plus comp titives Par exemple propos de l innovation R G Cooper 2001 pr sente le d veloppement de nouveaux produits comme la cl de la prosp rit de l organisation L Flaur s 2005 quant elle pr sente l innovation comme une question de vie ou de mort de l entreprise tandis que D Choulier et G Dr ghici 2000 insistent simplement sur le besoin de plus en plus croissant qu ont les entreprises d innover face la croissance de la concurrence internationale Du point de vue de l intelligence conomique depuis au moins la publication du rapport Martre 1994 elle est pr sent e comme un besoin vital pour la comp titivit et la s curit des entreprises Pepin 2004 un moyen de gagner de l influence et des parts de march Carayon 2003 ou d clairer les prises de d cisions de l entreprise Levet 2001 en fournissant au bon moment et sous une forme ad quate une information utile aux d cideurs gt Exemples d op rations et d initiatives r gionales Pour illustrer et clore ce chapitre nous num rons quelques exemples d op rations et d initiatives abouties sur le territoire national et au del de ses fronti res Sur la base des l ments d analyse des initiatives r gionales en faveur de l intelligence conomique produits par le rapport Ca
164. quelques mises au point sont faites de temps en temps pour r ajuster la prestation aux besoins du demandeur L infom diaire ne re oit que tr s rarement de retour spontan il faut les solliciter ou du moins ce n est pas encore arriv pour le moment car leurs activit s sont tr s diff rentes ex luminaires textiles m dicaux etc Cependant certaines sont amen es se c toyer dans le cadre du P le Fibres Naturelles Grand Est L infom diaire n insiste pas sur l utilisation du portail avec les entreprises de son panel il sert surtout la faire conna tre par d autres entreprises P le verrier Informatique et DESS IST IE dispens Nancy 2 Recherche de sources collecte Produits de veille d articles de communiqu s de presse r sum et indexation mise en place et maintenance d un syst me d information destin Lettres d informations Recherche sur demande toujours sur des probl matiques techniques Des coordonn es ont d j t fournies en revanche aucun retour sur l ventualit d une prise de contacts entre 242 3 Vers la d finition d un nouveau m tier automatiser une partie des process de veille et rendre compte de Pactivit de veille enqu te de satisfaction aupr s des abonn s Parmi ses comp tences Pexploitation le param trage d outils informatiques orient s vers la veille la r daction
165. qui cherchent anticiper les profits et r aliser sur le territoire Nous nous attacherons suivre ce dernier point Pour que cette organisation soit dynamique il est n cessaire que ses membres puissent s adapter et anticiper les changements face un v nement ext rieur Dans cette perspective la capacit de renouvellement de l organisation correspond une 7 ATILE informatis 119 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux capacit d innovation qui lui permettra notamment de maintenir son rang dans la concurrence entre territoire Dans un premier temps nous allons d finir les acteurs que l on peut rencontrer dans une organisation ensuite nous verrons de quelles mani res ils sont amen s travailler ensemble pour comprendre par la suite l utilit de la mise en place d un SI G Les acteurs de l organisation L organisation est un r pertoire de comp tences de savoirs partag s de principes et de crit res communs qui se construisent dans l action par rapport un contexte environnemental On s int resse un acteur en ce sens que ses d cisions et ses actions sont susceptibles d avoir dans le futur proche ou plus loign une influence sur le devenir de l entreprise Tout d abord qu entend t on par acteur Du latin agere qui veut dire agir l acteur est celui qui a une part active dans la conduite dans l ex cuti
166. r dacteur technique qui r dige des documents pratiques destin s faciliter l usage des outils documentaires par les utilisateurs internes et externes et participe l dition de produits d information etc L archiviste fait le plus souvent des classements et des inventaires Le biblioth caire est surtout un catalogueur le documentaliste est essentiellement distributeur Tous sont de s hommes de bureau Le demandeur d information d l gue souvent sa recherche un interm diaire entra n ce travail et pr t y consacrer le temps n cessaire On voit appara tre le documentaliste qui fait profession de l activit documentaire et qui peut tre lui m me une personne un groupe une institution Meyriat 1981 Le documentaliste doit mener bien trois fonctions qui constituent le c ur de son m tier Pacquisition des documents le documentaliste est en relation avec les librairies les diteurs les centrales d achats Il v rifie le bien fond d une demande consulte au pr alable les diff rents fichiers vitant ainsi la commande hors champ ou celle d un titre existant d j dans le fond le fraitement des documents celui ci est d une part r ceptionn v rifi puis enregistr Ensuite il est catalogu sous forme d une fiche signal tique permettant d acc der au document et index d finit les concepts abord s majoritairement dans le document de la mani re
167. r gionales Ainsi d une p riode de l Histoire une autre les modes de conqu te ont t variables Les conqu tes commerciales ont commenc supplanter les conqu tes territoriales au cours du XIX si cle C Harbulot Harbulot 1996 rappelle cet effet la fa on dont Adolphe Hitler cherchait conqu rir les territoires et ce qu il d non ait dans Mein Kampf propos de la politique d expansion conomique adopt e par son pays avant 1914 Il ne restait plus que deux voies pour assurer le pain la population toujours croisssante soit une politique territoriale soit une politique coloniale et commerciale Les d marches concurrentielles classiques sont souvent supplant es par des d marches souterraines dans les affrontements commerciaux et technologiques qui impliquent des conomies nationales Ces d marches incluent la fois les manoeuvres d influence les op rations ill gales d ing rence et d espionnage industriel et les techniques modernes de guerre de l information Le Docteur J Alger sp cialiste am ricain de la guerre de l information d finit ce concept comme l ensemble des actions entreprises dans le but d obtenir la sup riorit de l information en affectant les informations le traitement de l information et les syst mes d information de l ennemi tout en prot geant ses propres informations traitements de l information et syst mes d informations Ney 20001 F B Hu
168. rang europ en pour le lancement et la construction de satellites la t l d tection et l observation de la Terre ainsi que pour les avions militaires Il occupe enfin une position de pointe en mati re de syst mes lectroniques embarqu s C est donc vident qu il se soit qualifi dans la premi re cat gorie Port par une association regroupant la plupart des quelque 600 acteurs concern s dans l industrie la formation la recherche et le monde institutionnel le dossier contient une douzaine de projets caract re structurant On peut citer la cr ation d un campus sp cialis Toulouse et la construction d un centre de d mant lement des avions en fin de vie Tarbes L ambition affirm e est la cr ation de 40 000 45 000 emplois au cours des vingt prochaines ann es 120 http www aerospace valley com en 163 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux A UE ps D r 008 P les nationaux TNTRITION SANT LONGEVIT O P les mondiaux rc LYON BIOFOLE Sant virologie et malades ON URHAN A ai UCKANUS 2615 St Denis QUALITROMEC en R UNION ON ji ILIT D S TERRI ORPHEME Marseill clater infretientes PHOTONIQUE 14 maladies arpheibers Septembre 2006 Figure 17 Repr sentation des p les de comp titivit DIACT A l heure o des interrogations surgissent sur les objectifs assign s aux p les de comp titivit instrume
169. ration vis vis de la collaboration Coop rer renvoie au latin operari travailler accomplir une action ou cooperare pour prendre part une uvre commune Le dictionnaire lectronique de la langue fran aise ATILEF par exemple propose diff rentes interpr tations possibles du terme coop ration Nous en retenons deux A Action de participer avec une ou plusieurs personnes une uvre ou une action commune Coop ration avec nos alli s coop ration entre nos alli s et nous B Aide entente entre les membres d un groupe en vue d un but commun Nous avons vu dans le chapitre 1 1 2 3 2 3 en quoi consiste la coop ration en entreprise Nous d taillons ici les aspects de travail collaboratif et coop ratif 85 OQLEF Office Qu b cois de la Langue Fran aise 2001 86 Une plateforme de travail collaboratif met la disposition des acteurs d une organisation tous les outils n cessaires la r alisation d un projet Elle int gre des outils informatiques logiciels des m thodes de travail en groupe pour am liorer la communication la production la coordination 131 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Nous rajoutons toutefois que dans le cadre d un groupe que nous avons d fini plus haut l attitude de coop ration est d finie par ces quatre aspects fondamentaux Mucchielli 1995 Elle est une appartenance affective au groupe
170. re d intelligence conomique mais aussi un besoin d tre sensibilis es et form es un concept relativement m connu Une enqu te similaire a t lanc e en 2002 par la CRCIL aupr s des entreprises de minimum 5 salari s portant sur leurs pratiques et leurs besoins en mati re d IE Les principaux r sultats sont repris en annexes 145 Dispositif d intelligence conomique en Lorraine 146 Projet transr gional d innovation pour la promotion de PIE envers les PME 217 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Enfin En 2001 2002 le Conseil R gional de Lorraine a lanc une tude dans le cadre du projet CETISME Co operation to promote Economic and Technologic Intelligence in Small and Medium sized Enterprises avec le soutien de la Direction G n rale des Entreprises de la Commission Europ enne Ce projet a principalement donn lieu la publication d un guide bas sur les exp riences et les pratiques observ es dans diff rentes r gions europ ennes en vue de donner des exemples utiles la mise en oeuvre d une d marche d IE dans les entreprises ou les institutions La mise en place du dispositif DECiLOR qui a d marr en avril 2001 s inscrit dans la continuit directe du projet CETISME men par le Conseil R gional La strat gie d intelligence conomique en lorraine a constitu l un des principaux r sultats du Plan Technologique r gional PTR conduit entre 1995 et 1998 travers le PTR le
171. re et interagit sur l ensemble du dispositif SI et acteurs Il coordonne supervise et contr le toutes les tapes du processus d IE et assure le suivi des op rations C est lui qui est charg de mettre en place des actions 281 3 Vers la d finition d un nouveau m tier de sensibilisation et de formation l IE il propose galement des rencontres interentreprises afin de dynamiser son r seau et de mutualiser les comp tences des entreprises qui le composent c est le r le principal d un CRITT auquel cet animateur est int gr Enfin en tant que personne centrale du dispositif mais aussi de la fili re il a une vision globale et pr cise du secteur d activit s qu il couvre et est donc capable de capter diff rents signaux venant des entreprises et de tout ce qui peut maner de la fili re non plus au niveau r gional mais l chelle nationale voire internationale ce qui lui permet de pr voir l volution de son secteur Prenons pour exemple le secteur de l eau cadre d application de nos travaux De par les veilles effectu es dans le domaine les r flexions les projets manant des d cideurs de la fili re le coordinateur animateur tenant une place centrale dans ce dispositif est en mesure de voir se profiler un th me mergent propre son secteur d activit s Peau De ce fait il est capable de pr coniser certaines orientations en fonction des avis de chacun de ses interlocuteurs de
172. reste dans son bureau faire les recherches et restituer l information L infom diaire va plus loin en d marchant les entreprises en allant sur place les auditer identifier et r bondre de fa on pr cise leur besoin L infom diaire a une vue plus pr cise du tissu conomique lien de proximit Le veilleur surveille des informations en permanence alors que l infom diaire r bond a des besoins plus ponctuels et souvent plus partir de l informel salon colloque I fait de la prospection il a une bonne connaissance du r seau local oriente davantage dans ses r ponses et tient une position centrale en captant des signaux provenant de toute la fili re en les regroupant et en les exploitant De ce constat apr s l analyse des failles et des besoins dans le processus d IE l objectif de notre tude sera de s interroger sur ce qu un acteur infom diaire pourrait apporter pour am liorer l impl mentation du processus dIE notamment par rapport ce quil apporte d j dans des dispositifs d IT employant des personnels correspondant des infom diaires 3 4 NOS OBSERVATIONS DES AUTRES DRIE PAR RAPPORT A DECILOR 3 4 1 Enqu te aupr s de DRIE Cette enqu te a t labor e dans le but d avoir une vision plus pr cise des DRIE mis en place en r gion et de mieux comprendre leur d marche dIE Notre panel a t s lectionn en fonction de l anciennet du DRIE de son fonctionnement g
173. s ouvre alors On y trouve sur le menu gauche sous le nom de l entreprise connect e tous les documents qu a produits pour elle le coordinateur animateur Sous le nom de sa fili re l entreprise a acc s aux nouveaut s de la fili re avec les newsletters un agenda et une revue de presse Enfin dans informations transversales on y trouve des documents relatifs aux clubs entreprises DECiLOR et par la suite des informations d ordre m thodologique pour aider les b n ficiaires du dispositif dans leurs recherches d information 314 4 Exp rimentation et validation de la d marche IR 7 Eau Environnement gt Microsoft Interne Fichier Edition Affichage Favoris Outils Qrem O A A Don er O 2 2 M Dress Adresse amp http www decilor org ecrire naviguer php3 id_rubrique 337 v Eok Liens 5 RUBRIQUE NUM RO L 337 7 Eau Environnement Modifier cette soir en ligne rubrique B Eau amp Environnement gt LOGO DE LA RUBRIQUE 7 gt Informations personnalis es E r gt LOGO POUR SURVOL SG gt Informations sectorielles G Cr er une sous Fili re Eau amp Environnement i nb qia Tous les articles publi s dans cette rubrique EU ar RACCOURCIS s priv mI te M Acc s priv E vuiLLaume mp 19 f vrier N 880 E M Inscription site priv Sophie Goudot 13 d cembre 2
174. secteur avec des activit s de soutien et d infrastructure elles s changent des comp tences technologiques et professionnelles de la main d uvre et des fournisseurs La caract ristique la plus remarquable d une grappe est sa connectivit y compris entre les clients et les fournisseurs la longue la grappe finit par constituer un bassin d expertise de technologies et d institutions hautement concurrentielles dans un domaine donn Les grappes regroupent les diverses industries et fonctions en trois cat gories les industries amont mat riaux m taux produits p troliers chimiques semi conducteurs ordinateurs etc 80 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales les fonctions industrielles et de soutien activit s de transport de production et distribution d nergie immobilier d entreprise t l communication et d fense etc les biens et services de consommation finale alimentation logement quipement m nager sant articles usage personnel divertissement culture loisir etc Le r le des pouvoirs publics est alors d encourager la collaboration verticale entre entreprises fournisseurs sous traitants industries connexes etc Ils doivent galement stimuler la concurrence dans les relations horizontales entre les firmes afin qu elles soient de plus en plus innovatrices et comp titives Enfin ils peuvent favoriser la comp titivit des entreprises locales
175. sertification ses sp cialisations compl mentaires ou concurrentes ses relations de coop rations ou de domination qui organisent le territoire comme un syst me o les sp cificit s d un lieu prennent sens par ses rapports avec son environnement plus ou moins large 37 Dictionnaire de L Acad mie fran aise 8e dition 1932 5 38 Tr sor de la langue fran aise ATILF 39 L entreprise per ue sous l angle des connaissances qu elle utilise et qu elle produit peut se repr senter comme un ensemble d activit s qui contribuent des processus organisationnels et des processus de production dont les finalit s sont de produire des biens et des services conformes aux attentes d un client interne ou externe l entreprise dans les meilleures conditions de co ts de d lais et de qualit 57 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous pouvons citer d autres approches que Y Bouchet Bouchet 2006 p 108 indique dans sa th se Pecqueur 1999 p 210 le d finit comme un espace d intelligibilit des acteurs o chaque acteur se reconna t et peut avoir un sentiment d appartenance partager avec d autres Guy Di M o 2000 p 40 le consid re comme une appropriation la fois conomique id ologique et politique sociale donc de l espace par des groupes qui se donnent une repr sentation particuli re d eux m mes de leur histoire Claude Lacour 1999 p 39 pr cise qu
176. son march e Evaluer objectivement sa position comp titive actuelle et future face ses concurrents e Augmenter son profit en vendant mieux et plus efficacement ses produits e D velopper de nouveaux produits et se positionner sur de nouveaux march s e Avoir une meilleure vision et perspective des actions actuelles et futures des concurrents et pr voir ainsi leurs intentions e Am liorer d velopper et largir l ensemble des activit s de l entreprise Comme nous le faisons remarquer plus haut au processus de veille classique la surveillance en soi doit s ajouter la capitalisation des connaissances et leur protection Sans cela la veille n aurait pas lieu d tre En effet quel serait l int r t de 29 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales mettre en uvre tout un processus de recherche d informations des fins d cisionnelles si cot on ne valorise pas les comp tences employ es dans le processus et si l on ne prot ge pas tout le capital cumul 1 4 2 La gestion des connaissances Toute entreprise quels que soient sa taille et son domaine d activit a un champ de comp tences sp cifiques gr ce auquel elle est m me de concevoir de produire et de commercialiser ses produits et ses services Le champ de comp tences est compos par un ensemble de comp tences individuelles elles m mes constitu es de connaissances et de savoir faire parti
177. son travail etc Ce cas s est d ailleurs d j pr sent au sein du dispositif DECiLOR puisque certains infom diaires le m tier sur lequel nous nous sommes fond e ont t recrut s par la R gion et d autres directement par les CVS secteur priv De plus actuellement aucune formation ne pr cise dans ses d bouch s qu elle donne acc s un m tier similaire celui de notre coordinateur animateur C est pourquoi il existe encore peu d enseignements pouvant correspondre aux comp tences jug es n cessaires pour le coordinateur animateur dans les formations d di es PIE en France Il nous a donc t difficile d estimer compl tement l applicabilit de notre mod le Nous avons du nous limiter aux formations existantes et imaginer de faire voluer ces formations Enfin les enqu tes qui ont t men es aupr s de personnels agissant dans des environnements d IT ont t assez limit es un panel de six DRIE de deux p les de comp titivit et d un cluster nous avons donn plusieurs explications ce ph nom ne chapitre 3 en plus du fait que ce sont des dispositifs r cents et qu il y a donc un manque de retours d exp riences Apr s la mise en vidence des limites de nos travaux nous souhaitons d sormais nous tourner vers les perspectives en tudiant plusieurs pistes pour faire voluer notre travail Tout d abord court terme nous envisageons de d velopper un formula
178. toujours pr sent sur le march pour une entreprise ou un secteur d activit s et parall lement tre attractif pour un territoire Aussi les plates formes r gionales d IE que certaines r gions ont d velopp es apportent une solution essentielle l attente des industriels c est dire les fid liser mais aussi suivre et anticiper les menaces et opportunit s de leur secteur d activit s Elles permettent de donner une premi re r ponse aux craintes manant des d cideurs locaux lus ou chefs d entreprises quant au devenir incertain et surtout la difficile lisibilit du march sur lequel ils sont amen s ou peuvent tre amen s agir et sur l avenir du territoire dans lequel ils op rent Ce sont tous ces param tres que nous nous sommes forc e de prendre en compte et objectif est de poursuivre dans cette voie Notre enqu te effectu e aupr s de neuf dispositifs ayant d velopp des actions d IE est une amorce une enqu te plus grande chelle dont l objectif sera de proposer une red finition et un recentrage des r les des acteurs cl s du dispositif veilleur coofdinateur animateur et d cideur en ad quation avec les comp tences requises et les besoins ressentis dans ces dispositifs Nous souhaitons galement travailler dans le sens de la liste qui a t publi e en 2006 sur les w fiers de l IE afin de la faire voluer Cette d marche pourrait se mat rialiser par la proposition du nouveau m
179. tr sor de la langue fran aise informatis d finit la m diation comme le fait de servir d interm diaire entre deux ou plusieurs choses 200 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 3 3 Les m tiers compl mentaires et propres aux dispositifs Nous avons not plusieurs m tiers qui ne s apparentent pas aux m tiers de IE part enti re mais qui se pr sentent comme des fonctions pivots au sein des dispositifs tels que le d l gu g n ral l intelligence conomique qui exerce les fonctions de directeur de l intelligence conomique dans un territoire une administration ou un groupement d organisations p le de comp titivit branche professionnelle syndicat agglom ration de communes etc Juillet 2006 Sa fonction se traduit par la mise en relations des acteurs du dispositif et des pouvoirs publics Il fait essentiellement du relationnel et n intervient pas directement dans le processus d IE l animateur charg de coordonner le r seau Il g re l apport des informations provenant des diff rents acteurs et organismes rattach s au dispositif propose des moyens pour la mise disposition des ces informations participe l mergence de nouveaux champs d observation en collaboration avec les acteurs concern s le chef de projet qui peut tre amen faire du recrutement de la formation de l ing nierie de projet avec suivi financier de l
180. trise de l information et des r seaux un niveau europ en int gration de l IE au sein des clusters industriels identification des besoins en information strat gique des PME PMI dans les diff rents secteurs concern s par le projet exemple agroalimentaire vin jus de fruit bois biotechnologies TIC mat riels etc tude comparative des m thodes et outils existants en IE r alisation d un guide m thodologique sur les diff rents outils pour la collecte l analyse le tri la diffusion de l information facilitement de l investissement dans les diff rentes r gions dans diff rents outils adapt s favorisation de la cr ation d activit s de coop ration d affaires dans les PME et les clusters En laborant le projet six partenaires de cinq pays coop rent la r gion de Lorraine France secteur bois le Teknopol Oslo Norv ge secteur sant et biotechnologies la Mancomunidad Norte Tenerife et l agence r gionale de d veloppement de Murcia Espagne secteur agro alimentaire la r gion de Mac doine centrale Gr ce secteur technologies d information amp de communication et le Nord Rhin Westphalie Allemagne secteur nouveaux mat riaux Exemple du ZENIT Rh nanie du Nord Westphalie Allemagne La Rh nanie du Nord Westphalie est le land le plus grand d Allemagne Le projet StratinC a t mis en place avec pour cible le secteur des nouveaux mat riaux et a t dirig par ZENIT
181. un probl me informationnel et une prise d cision Int ressons nous d sormais la partie fondamentale du processus d IE Une partie indispensable au processus d IE est le cycle du renseignement que nous assimilons cycle de veille ou cycle de l information Il se d roule en quatre phases lorientation g n rale la recherche l exploitation et la diffusion A travers ce cycle il est question de dresser diff rentes cartes de l environnement des relations concurrentielles des r seaux informationnels institutionnels ou non formels ou informels des r seaux d influence des principaux acteurs favorables ou d favorables L int r t de ces cartographies strat giques est de d crypter pour agir l ORIENTATION GENERALE gt Expression des besoins gt Ad quation besoins r ponses 4 2 DIFFUSION N RECHERCHE gt Destinataires SECURITE Plan de recherche z n rA EXPLOITATION gt V rification gt Traitement gt Analyse gt Synth se 5 Figure 4 Le cycle du renseignement Levet 1996 1 L orientation g n rale Cette premi re phase est l op ration qui vise d limiter la partie de l environnement que le d cideur veut mettre sous surveillance 2 La recherche de l information pertinente ou sourcing Cette tape vise identifier et hi rarchiser les sources d finies pour les exploiter en les traduisant sous formes d obje
182. un vouloir en tre une adh sion ce groupe et au nous qu il mat rialise Elle est une participation active la vie de ce groupe son histoire ses progr s ce qui se passe dans le groupe Elle est acceptation de r les actifs dans le groupe pour participer pleinement ses progr s ou les promouvoir selon ses moyens Elle est sentiment de responsabilit dans les r sultats atteints ou les checs collectifs subis et dans les d cisions La distinction entre coop ratif et collaboratif s op re ainsi en d gageant les relations qu entretient chaque individu avec les membres du groupe sa responsabilit par rapport aux actions sa capacit influer sur la d finition et l encha nement des actions permettant d atteindre l objectif assign au groupe F Henri Henri 2001 propose un comparatif entre d marche coop rative et d marche collaborative trait sous l angle de l apprentissage L apprentissage coop ratif se fait en quipe Le travail r alis par chaque quipe contribue l uvre collective L apprentissage collaboratif du travail individuel est soutenu par des activit s de groupe ou d quipe L apprenant partage des ressources avec le groupe et utilise le travail r alis en groupe pour apprendre Nous retiendrons une approche de J Heutte Heutte 2005 qui distingue le coop ratif et le collaboratif Selon lui la distinction s op re d apr s les relations qu ent
183. une bonne orientation des axes de recherche et des domaines circonscrire mais vont surtout permettre de quantifier et qualifier l tat de l Existant tel qu il est percu par le veilleur en ad quation avec ce qui est projet imagin et conceptualis par le d cideur c est dire de mesurer l cart entre le souhaitable et le possible dans l environnement du probl me d cisionnel Kislin 2005 Apr s avoir analys et compris le besoin du d cideur le veilleur dresse une liste de sources informationnelles pour le recueil d information Il est donc capable de rep rer de capter des sources nouvelles ou ignor es qui pourront par la suite tre surveill es et utilis es Ces sources peuvent tre la fois formelles toutes informations publi es ou informelles travers des r seaux humains groupes de discussions conf rences etc Elles peuvent tre surveill es de fa on automatis e afin de gagner du temps de permettre une mise jour en temps r el et d tre alert selon des crit res pr alablement d termin s L tape de recherche d informations pertinentes s effectue partir de requ tes via des SRI ou par entretiens ou questionnaires Elles sont ensuite valid es l aide de diff rents indicateurs param tres d utilisation auteur mise jour etc La quatri me phase pour le veilleur est le traitement de l information qui se fera selon la demande du d cideur D sire t il une inform
184. une d marche d IE au sein d un dispositif Ainsi selon les besoins ou objectifs du DRIE nous pourrons retrouver des r les et comp tences r currents Le mod le CADRIE est constitu de deux blocs L un constitu d l ments variables c est le plus d velopp correspondant un ensemble d attributs et de valeurs potentielles L autre est constitu d l ments a priori constants quelque soit le personnel coordinateur animateur du DRIE concern pour le moment seulement son niveau et son type de formation Pour ce qui concerne le bloc le plus important contenant les l ments variables selon les DRIE celui ci contient trois couches d informations La premi re est d di e aux actions du DRIE La seconde concerne son orientation elle peut tre adress e un d cideur individuelle ou un groupe de d cideurs collective La derni re couche s adresse aux savoirs et savoir faire correspondant un ensemble de comp tences n cessaires pour remplir le r le Cette liste n est bien s r pas fig e et peut tre compl t e selon les besoins Cependant elle a le m rite de r pertorier les comp tences principales que nous estimons indispensables pour mener bien le r le en fonction de l action d termin dans le dispositif Le mod le pr sente des l ments qui sont en gras ou en italiques Les l ments en gras sont des tiquettes uniques et fig es on dit aussi qu ils sont statiques dans la mesure o
185. une phase test comprenant une enqu te aupr s des entreprises Elle s est cl tur e par une table ronde ayant permis de d battre des premiers l ments de constats sur DECILOR 25 f vrier 2004 et sur lapprobation d un rapport interm diaire mai 2004 La seconde phase d valuation de ao t novembre 2004 a 228 3 Vers la d finition d un nouveau m tier permis d approfondir les premiers r sultats et effets des actions mises en uvre dans le cadre du march DECiLOR L analyse documentaire et les entretiens aupr s des acteurs cl s du dispositif ont t poursuivis La s lection des organisations et des personnes rencontrer a t faite en concertation avec les services du Conseil R gional et comprend notamment la cellule de coordination DECILOR CEIS puis par la suite 31 Lorraine les infom diaires et les responsables des centres de veille sectorielle des interm diaires technologiques et des chambres consulaires des entreprises t moins De plus afin de mieux cerner les motivations des b n ficiaires et les effets sur ceux ci une grande enqu te commandit e par la R gion a t lanc e en septembre 2004 aupr s de la centaine d entreprises qui constituaient le panel initial des quatre fili res DECiLOR bois m taux appellation DECILOR 1 pour l enqu te dispositifs m dicaux et nutrition biotechnologie cosm tique ces deux derniers sont r unis sous lappellation DECILOR San
186. veille en dehors des travaux militaires Dedijer 1999 Le d veloppement ne s est pas fait au m me rythme dans tous les pays Le gouvernement japonais aurait implant un syst me de veille au milieu du 19e si cle et aurait fait du renseignement une ressource collective Aux tats Unis ce n est que vers la fin des ann es 1950 que les grandes entreprises ont commenc implanter des services de veille Jakobiak 1998 En France engouement pour la veille n a eu lieu que vers la fin des ann es 1980 Bourthoumieu 1999 L int r t des am ricains et des fran ais serait attribuable une r action face la menace trang re en particulier celle du Japon Bourthoumieu 1999 Jakobiak 1998 C est au cours du dernier tiers du 20e si cle que les processus de veille s ancrent dans les pratiques ofganisationnelles en particulier avec les travaux d Aguilar Aguilar 1967 Amabile 1999 G D finition des diff rents types de veille chaque domaine correspond une veille sp cifique Voici les principaux axes sous lesquels se d cline la veille Charg e d informer la direction du marketing elle suit essentiellement les concurrents actuels ou potentiels les nouveaux produits les brevets les acquisitions d entreprises etc Une expression Veille concurrentielle noble de la veille concurrentielle est le benchmarking qui consiste prendre un concurrent comme r f rence afin de pouvoir mener des compara
187. 005 N 782 F s Tous vos articles M inscription Newsletter C1 Sophie Goudot 6 d cembre 2005 N 774 z W Infom diaire AL Sophie Goudot 6 d cembre 2005 N 773 crire un nouvel article Centre de Veille Sectorielle E Sophie Goudot 6 d cembre 2005 N 772 W Description de la fili re en Lorraine Sophie Goudot 6 d cembre 2005 N 771 ci Termin Internet Figure 36 Espace de travail personnalis de la fili re Eau du portail DECILOR LOR Informations sectorielles osoft Internet Explorer Fichier Edition Affichage Favoris Outils 2 a Q Pr c dente z be a JO Rechercher Se Favoris O B LJ JF CE 21 Fog 5 3 Adresse amp http www decilor org ecrire naviguer php3 id_rubrique 364 RACINE DU SITE A 5 Fili res DECILOR O7 Eau Environnement RUBRIQUE NUM RO L 364 Informations sectorielles Modifier cette rubrique pe Voir en ligne B z DE LA RUBRIQUE 7 Statut de cette rubrique restreint Fili re Eau amp Environnement O Q Agenda Revue de presse gt LOGO POUR SURVOL Newsletters Cr er une sous rubrique RACCOURCIS E crire un nouvel A i j Zij crire un nouvel article article i lt ji j gt Termin internet Figure 37 Espace de travail collaboratif de la fili re Eau du portail DECILOR 315 4 Exp rimentation et validation de la d marche La mise e
188. 02 Tallec C et Loyer K La contribution des experts et des dirigeants au dispositif de veille paru dans 6 me forum europ en sur l intelligence conomique Conf rence AAAF Menton 25 27 septembre 2002 5 p Tardieu 1991 Tardieu H et B Guthmann Le triangle strat gique ditions d Organisation 1991 391 Bibliographie Tarondeau 1998 Tarondeau J C Le management des savoirs ditions Presses Universitaires de France collection Que sais je 1998 127 p Tassin 2002 Tassin P Nouvelle conomie et direction des syst mes d information paru dans Les syst mes d information arts et pratiques ditions d Organisation Paris 2002 p 157 165 Th venet 2003 Th venet M Le manager a besoin de bonne confiance paru dans RH info mars 2003 Tihon 2004 Tihon A et Ingham M Intelligence conomique syst mes d informations et d veloppement des connaissances Essai sur le r le des attracteurs paru dans L intelligence conomique dans la PME visions parses paradoxes et manifestations ditions Harmattan 2004 p 89 109 Vasconcelos 1999 Vasconcelos de C R M L intelligence conomique et la strat gie de d veloppement de la PME Th se de doctorat en Sciences de Gestion soutenue l Universit Grenoble 2 en 1999 Volkoff 1999 Volkoff V Petite Histoire de la d sinformation ditions du Rocher 1999 289 p Von Gastrow 2007 Von Gastrow
189. 2006 le gouvernement a labellis 200 nouveaux p les excellence rurale parmi les 418 dossiers d pos s le 30 septembre Ces nouveaux p les s ajoutent aux 176 retenus le 23 juin 2006 Un communiqu de presse du 7 d cembre 2006 par le Premier Ministre indique alors ceci effet mobilisateur de ces p les est av r avec une contribution de PEtat de 210 millions d euros les investissements r alis s d ici 2009 d passeront un milliard d euros Les emplois cr s ou maintenus seront sup rieurs 40 000 166 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les p les g n rent une dynamique particuli re dans les territoires ruraux en mati re de services et d accueil aux populations de diffusion des technologies au b n fice des entreprises de valorisation notamment touristique de leurs patrimoines naturels et culturels de valorisation des bio ressources En Lorraine nous pouvons citer quelques p les labellis s qui sont Depuis p les d La Communaut de communes du Jarnisy pour la r alisation d unit de biom thanisation agricole collective Le Conseil g n ral de la Meuse pour les nergies renouvelables et la ma trise de l nergie La Communaut de communes du Saulnois pour la valorisation des bio ressources du Pays du Saulnois Le Syndicat mixte du Pays des Vosges Centrales pour la plate forme d exp rimentation pour la valorisation des co p
190. 3 3 Vers la d finition d un nouveau m tier explications 1 la d marche n est pas vraiment mise en place dans les p les et il n y a pas assez de retours d exp rience pour pouvoir r pondre l enqu te 2 la protection des informations rend frileux les responsables des p les En effet depuis fin 2006 une campagne sur la s curit conomique est lanc e aupr s des p les certains responsables sont devenus m fiants la suite de la sensibilisation 3 un manque de temps et d int r t pour r pondre au questionnaire voir l article de Niedercorn 2006 qui explique ce ph nom ne Nous avons analys les acteurs de PIE int gr s aux DRIE et plus pr cis ment linfom diaire de DECILOR acteur via lequel nous appuyons la partie essentielle de notre contribution D autre part nous avons men une enqu te sur le fonctionnement de quelques dispositifs dIE mis en place en r gion travers leurs actions leurs acteurs et leurs outils De ce fait nous souhaitons poursuivre nos observations par la mise en lumi re des failles et des besoins que nous avons pu identifier au sein de ces DRIE pour par la suite mettre quelques propositions afin de rem dier ces d faillances et r pondre aux besoins des b n ficiaires des DRIE soit les d cideurs socio conomique du priv et du public 3 4 2 Mise en vidence des failles et des besoins dans les DRIE Suite l valuation du dispositif aux
191. 70 on le retrouve surtout dans des dictionnaires de n ologismes L poque est alors propice la manipulation notamment psychologique Des transfuges expliquent l organisation des services de d sinformation sovi tiques et leurs modes de fonctionnement Une des sp cialit s sovi tiques est alors l utilisation de la presse et des m dias pour tromper l adversaire La d finition encyclop dique est loquente Diffusion par la presse de renseignements mensongers dans le but d garer l opinion publique L Acad mie fran aise d finit quant elle la d sinformation comme une action particuli re et continue qui consiste en usant de tout moyen induire un adversaire en erreur ou favoriser chez lui la subversion dans le dessein de l affaiblir Jusque dans les ann es 90 les d finitions de la d sinformation envisagent soit un produit soit un processus soit un r cepteur Or depuis 1990 nous sommes entr s dans l re de la banalisation En 1992 93 avec la guerre du Golfe le terme entre dans le discours politique Depuis les magazines contribuent l acceptation du terme par opinion publique Lamy 2005 En 1993 Durandin d finit la d sinformation comme un mensonge organis une poque o les moyens d information sont fort d velopp s L organisation de l information se fait 43 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales d sormais par le biais des r seaux m diatiques
192. 98 p 18 Elles sont la fois le capital mat riel quipement technologie le capital humain formation exp rience jugement et le capital organisationnel structures modes de planification contr le syst mes de coordination relations entre groupes 67 Napol on Bonaparte 100 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Fort de ce constat il nous semble indispensable de traiter l information dans son ensemble de par ses origines par sa gestion et par son partage et de montrer de quelle mani re elle peut voluer vers la connaissance et le savoir G L information une ressource fondamentale Tout homme qui est mal inform ne peut s emp cher de mal raisonner Le rapprochement entre Etat et entreprises est difficile car chacun consid re son m tier comme non associable Il faut donc favoriser les changes entre priv et Etat Les r gions sont plus proches des entreprises et notamment des PME Les parties suivantes sur l information les connaissances les savoirs vont nous servir d montrer leur importance tre partag s dans un cadre r gional L information peut se consid rer sous diff rentes approches On qualifie d information toute donn e pertinente que le syst me nerveux central est capable d interpr ter pour se construire une repr sentation du monde et pour interagir correctement avec lui L information dans ce sens est bas e sur des stimuli
193. ANNEXES Liste des m tiers et comp tences de PIE Cartographie des m tiers de PIE Chartes du RELIE Enqu te de satisfaction RETEX 9 DE 395 Court r sum Les dispositifs r gionaux d intelligence conomique DRIE sont r cemment apparus en France Nous les avons identifi s comme des ofganisations d veloppant sept actions d intelligence conomique veille KM animation formation conseil protection influence Nous avons particip la mise en place d un des dispositifs dans lequel des infom diaires sont charg s d animer et de coordonner des actions d IE au profit de d cideurs Dans le cadre de cette th se nous avons cherch identifier les comp tences n cessaires pour un meilleur pilotage du DRIE Notre tude a abouti l laboration d un guide CADRIE Sp cifications des comp tences du Coordinateur Animateur dans un DRIE permettant de recenser les r les et comp tences n cessaires du coordinateur animateur en fonction des actions FIE mises en place dans les DRIE Cet outil permet de g n rer un formulaire de questionnements sur lequel on peut s appuyer pour laborer une fiche de poste afin de recruter un coordinateur animateur CADRIE permet la d finition d un nouveau m tier et ainsi son int gration au sein d un r f rentiel de formation tel que celui propos par Juillet Mots cl s intelligence territoriale TT processus d intelligence conomique dispositif r gional d intell
194. DECIiLOR validation par la mise en pratique de notre architecture Cette partie permet de montrer comment la plate forme traduit concr tement ce que nous avons sch matis dans le chapitre 3 figure 33 et quelle place tient le coordinateur animateur au sein de Poutil Nous pourrons ainsi en d duire son apport au sein de l outil et valider ses r les et comp tences Pour cela nous commen ons par pr senter la partie restreinte du portail d information de DECILOR nous avons pr sent l ensemble du portail en section 3 3 5 Ici seule la partie restreinte nous int resse car elle concerne directement la gestion des fili res par les coordinateur animateurs et c est sur cette partie que nous avons r fl chi pour optimiser la plate forme Pr sentation de la partie restreinte du portail DECiLOR 7 Eau Environnement Microsoft Internet Explorer ECES Fichier Edition Affichage Favoris Outils 2 7 LA a 7 Te ce e Q Pr c dente A Ce J Rechercher Se Favoris 2 lt Le NE E 2 Fel 5 33 Adresse http www decilor org ecrire naviguer php3 id_rubrique 337 v Eok Liens a E CY 3 H Dp A amp 2 ZT suivre dition Forum Auteurs Statistiques Configuration Aide Visiter AREA ME Sophie Goudot Bi abc Se n HE DE RACINE DU SITE 7 5 Fili res DECILOR RUBRIQUE NUM RO 85 337 7 Eau Environnement Mod
195. ENTATION ET VALIDATION DE LA DEMARCHE Nous avons expos dans le chapitre 3 une vue d ensemble du m tier de coordinateur animateur par le biais d un mod le permettant de caract riser ses r les et ses comp tences Nous avons souhait mettre en vidence l importance de ce type de mod le pour bien identifier et d finir les r les et comp tences de ce nouveau m tier en fonction des besoins ressentis par les acteurs impliqu s dans un dispositif d IE Dans ce chapitre nous pr sentons l exp rimentation et la validation de notre approche selon cinq angles de vue Premi rement nous pr senterons une mise en application de la plate forme r gionale d IE figure 33 sous la forme d un portail d information destin l IT plus pr cis ment dans le cas du dispositif DECILOR qui figure comme l un de nos terrains d exp rimentation privil gi travers cet outil nous d duisons l int r t des r les du coordinateur animateur ainsi que linfluence de ce dernier par rapport aux autres acteurs intervenant au sein du portail Deuxi mement nous avons suppos tout au long de cette th se qu un coordinateur animateur devait se distinguer d un veilleur car moins de travailler pour un nombre tr s r duit de personnes ou d entreprises dans le cas d un DRIE les t ches et le temps qui lui sont n cessaires pour r aliser l une o l autre de ces cat gories de fonctions l emp che d tre performant la foi
196. F Projet de Formation Le c ur du m tier est de d tecter les projets d innovation Acteurs Universit s Grandes Ecoles PME Grands groupes Le p le compte environ 200 partenaires Actions d IE ou associ es l IE 1 La veille Le p le s appuie entre autres sur COGITO cf section 2 2 3 qui d taille ce DRIE pour des tudes sp cifiques ainsi que sur PADIT Le r f rent en IE cf la section 2 2 1 dont le recrutement ne devrait plus tarder sera notamment charg de formaliser les besoins du p le puis de sous traiter l analyse aupr s de la CCI d agence 185 Enqu t e le 3 mai 2007 Brigitte MORGULLIS Secr taire g n rale http www vehiculedufutur com 347 4 Exp rimentation et validation de la d marche de d veloppement de COGITO etc Un bulletin sectoriel est diffus par la Secr taire G n rale Un projet dit d IE va tre d velopp court terme sur le confort de l habitable automobile avec un axe d coration int rieure Une veille sur les tendances du march sera sous trait e par un partenaire du p le 2 La capitalisation nous ne disposons pas d informations ce sujet 3 La sensibilisation formation Les p les encouragent les partenaires suivre des cycles de conf rences et ventuellement de formations qui peuvent tre propos es par les partenaires universitaires 4 L animation Vaide la coop ration Vanimation passe par la communication s
197. IE Ainsi si notre mod le est appliqu la centrale d acc s l information doit tre d velopp e en termes de normes de m thodes et de partenariats en mati re d informations la fois entre les coordinateur animateurs les fili res concern es et les portails d information de ces fili res Nous pouvons d ailleurs souligner l int gration d une part de ces conclusions dans le d veloppement du projet STRATINC STRATegic Intelligence and innovative Clusters en relation avec la fili re Bois de DECILOR Le principal objectif de STRATINC fut de partager un certain nombre d informations entre diff rents futurs DRIE europ ens pour d velopper une d marche commune et un ensemble de bonnes pratiques pour le d veloppement d un cluster d entreprises au sein d une r gion Ainsi le coordinateur animateur de notre mod le de plate forme est pris au 325 4 Exp rimentation et validation de la d marche sens de relais et peut tre con u de mani re informatique tout en prenant en compte les espaces de travail d j existant c est dire notamment les portails d information des fili res Ainsi si le portail DECILOR est moins performant que ce que nous avions suppos ceci est certainement d la r partition des informations sur l ensemble des autres portails et son activit principale et f d ratrice qui est surtout de mettre en valeur le dispositif d assurer sa promotion et de g rer des actions tran
198. IE peut s inscrire et de quelle mani re elle pourrait intervenir pour faire en sorte que ces projets se d veloppent efficacement 75 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Les coop rations interentreprises Tout d abord d finissons ce que l on entend par coop ration Julien Julien 1997 la d finit comme l appartenance un espace de transaction permettant aux petites entreprises de b n ficier de l information d tenue par d autres personnes et de diminuer l incertitude de favoriser le changement et am liorer leur flexibilit Il se produit ainsi un processus d apprentissage collectif travers l change et le partage d informations caract re anticipatif La coop ration se construit par la r p tition des rencontres d o l utilit d un interm diaire pour organiser ces rencontres et rendre confiants chacun des participants et d outils pour les formaliser Cette notion d interm diaire constituera le fruit de nos r flexions pour analyser et d terminer son r le en tant que pilote de ces op rations r gionales illustr es en fin de cette premi re partie On souhaite coop rer soit pour rentrer dans un processus de donnant donnant soit pour appartenir un groupe Si la coop ration repr sente un moyen pour l entreprise d atteindre des objectifs ou de concr tiser des projets communs irr alisables autrement elle permet galement de r duire
199. L exemple typique est la mauvaise utilisation de SSL 99 100 ou encore le phishing 99 Proc d de s curisation des transactions effectu es via Internet 100 Traduit parfois en hame onnage est une technique frauduleuse utilis e par les pirates informatiques pour r cup rer des informations g n ralement bancaires aupr s d internautes 143 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux les programmes malveillants un logiciel destin nuire ou abuser des ressources du syst me est install sur le syst me par m garde ou par malveillance ouvrant la porte des intrusions ou modifiant les donn es l intrusion une personne parvient acc der des donn es ou des programmes auxquels elle n est pas cens e avoir acc s un sinistre vol incendie d g t des eaux g n re une perte de mat riel et ou de donn es La s curit des syst mes d information est partie int grante de la s curit globale visant se prot ger des attaques Lasbordes 2005 physiques ces attaques vols ou destructions par exemple visent les infrastructures physiques des syst mes d information tels les c bles ou les ordinateurs eux m mes lectroniques il s agit par exemple de l interception ou du brouillage des communications logicielles ces attaques regroupent l intrusion l exploration l alt ration la destruction et la saturation des sys
200. LOR Voil pourquoi nous avons souhait nous en inspirer afin d tre coh rent avec notre terrain d exp rimentation Toutefois ce qu il est important de retenir ce n est pas la d nomination de ce m tier en tant que tel mais plut t et surtout les r les et comp tences qu il englobe C est d ailleurs pourquoi nous proposerons par la suite un mod le appel CADRIE pour sp cifier les r les et comp tences de l animateur coordinateur gt Rappel de l origine du terme infom diaire Dans la litt rature actuelle le terme infom diaire est mal d fini voire quasiment absent des communications dans les Sciences de lInformation et de la Communication En revanche nous retrouvons fr quemment la notion d interm diation de m diateur informationnel ou d utilisateur interm diaire En France diff rents auteurs abordent la question de linfom diaire dont cette d finition que l on peut trouver sur Internet N ologisme form de la fusion des mots information et interm diaire D signe un site d information on de communaut qui partir d information produite propose un lien direct pour passer commande aupr s d un fournisseur agr e L infom diaire jouant donc la fois le r le de prescribteur et celui d interm diaire Afnet 2003 Cette id e est reprise par plusieurs auteurs dont PONUDI qui pr cise que P infom diaire est une institution on une soci t jouant un r le d interm diaire en
201. Les actions de lobbying sont pr sent es comme exemple de ce type d intelligence Larivet 2000 L intelligence interne consiste en la surveillance de l int rieur de l entreprise la s ret et de la s curit L intelligence des faits et des nombres a pour objet la fourniture au d cideur de linformation technique scientifique et juridique conomique d mographique sociologique industrielle En effet nous retrouvons dans PIE d aujourd hui les composants essentiels avanc s par Wilensky savoir la d tection des menaces et des opportunit s mais aussi des forces et faiblesses de l entreprise la protection du patrimoine de l organisation les pratiques d influence les r seaux Nous rencontrons ces l ments dans diverses d finitions d auteurs tels que Martre 1994 Marmus 1996 Duhard 1997 Levet 1997 Baud 1998 Revelli 1998 Larivet 2000 Mousnier 2005 Toutefois avant de nous int resser aux courants actuels de pens e de PIE nous allons d abord nous attacher retracer les grandes p riodes historiques de VIE en France 10 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 1 1 1 Des recommandations C est le rapport Martre en 1994 qui lance le d bat sur PIE en France en proposant une premi re d finition de ce nouveau concept destination des acteurs conomiques du pays Les id es apport es par ce groupe de travail sont sensib
202. Les r sultats nous permettent de constater que l activit de veille effectu e par linfom diaire est satisfaisante pour l ensemble des entreprises interrog es Les infom diaires parviennent remplir tout le processus de veille et laborer et diffuser des produits de veille selon les besoins des d cideurs C est un point important prendre en compte pour l volution du m tier d infom diaire vers celui de cootdinateut animateur Ces r sultats r v lent entre autres que 78 des d cideurs sont tr s satisfaits note 3 et 4 de la mani re dont les infom diaires appr hendent la probl matique pos e Cela veut dire qu ils prennent le temps de la d finir avec le d cideur et d en comprendre toutes les dimensions D autre part on compte 75 des interrog s satisfaits de la qualit des notes d information synth se et 90 de la rapidit de leur transmission Cela montre le temps pass exploiter et diffuser des informations et de la rapidit du service rendu 65 des d cideurs sont satisfaits de la veille personnalis e 182 Soit un peu plus de 40 entreprises sur un peu moins de 120 interrog es peu p P P g 327 4 Exp rimentation et validation de la d marche satisfaction vis vis de l information personnalis e transmise et de la pertinence de linformation transmise les r sultats de veille qui leur sont transmis semblent r pondre de mani re efficace leurs besoins et leurs probl
203. Mise en forme plus slborsedes spl contem de text mining infonmations sous forme de Outil d aide A paez Mih panama 1 intepritation cartographie gt 2 Z g s m e a Manase lla dat tre Outil de gestion de projet E mea veill s patrimoine i iis f 2 7 Decideur Maintenant si nous comparons les r les de l infom diaire cit s pr c demment et Tableau 15 Le processus d IE et ses acteurs Knauf 2004 ceux du veilleur explicit s dans le tableau 15 nous pouvons remarquer sur la majorit des points abord s qu ils sont similaires 271 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Ce bilan des fonctions et comp tences de chaque acteur intervenant dans le processus pose indirectement la question de la place du coordinateur animateur par rapport notamment au d cideur et au veilleur 3 5 2 De linfom diaire au coordinateur animateur approches terminologiques Etant donn l importance de certains termes que nous employons et le fait que la plupart d entre eux aient d j une histoire au sein de l IE ou de mani re plus g n rale en rapport avec des activit s informationnelles il nous a sembl important de faire un apart concernant surtout le terme d infom diaire sur lequel nous nous sommes appuy s pour faire voluer notre nouvel acteur de l IE en le qualifiant de coordinateur animateur De plus ce terme est employ dans le cadre d un DRIE qui est celui de DECi
204. NANCE PUBLIQUE ENTREPRISES DOMINANTES ENTREPRISES INOIVIOUALISTES GOUVERNEMENT CENTRAL ACTIONS VERTICALES SECTORIELLES COMBINAISON GOUVERNANCE DESCENDANTE ET D CENTRALIS E ACTIONS TRANSVERSALES COOP RATION INTERCOMMUNALE CONOMIE STRAT GIQUE INDUSTRIE D TAT RIGIDIT FACE AUX MUTATIONS COORDINATION ET DIVERSIFICATIONS DIFFICILES COMBINAISON DIFFICILE SI LES 2 SPH RES PRIV E ET PUBLIQUE S IGNORENT PATERNALISME MONOPOLE SUR LE MARCH DU TRAVAIL ANCRAGE TERRITORIAL LIMIT TECHNOPOLES PARTENARIAT PUBLIC PRIV SYNERGIE ESSAIMAGE MILIEU INNOVATEUR OFFRE DE CAPITAL PUBLIC DISTRICTS INDUSTRIELS DYNAMISME INTERNE AU SYST ME PRODUCTIF CONCURRENCE FORTE R GLES DU MARCH INHIBITION DES INITIATIVES FAIBLE CAPACIT D ABSORPTION DES AIDES POLITIQUE GUICHET MAIS PEU DE PORTEURS DE PROJETS R CEPTIVIT LIMIT E AN MIE D SERTIFICATION DES TERRITOIRES Tableau 3 Typologie des situations et des effets g n r s par la gouvernance Guesnier 2004 Ce tableau indique des gouvernances de type technopoles districts industriels syst mes productifs locaux SPL Nous les d taillerons dans les pages qui vont suivre Centre r gional d innovation et de transfert de technologie 42 Pour approfondir ce chapitre nous invitons le lecteur consulter Particle de Bernard Guesnier intitul Gouvernance et performance des territoires 2004 voi
205. Nancy Universit Universit Nancy 2 err Ecole doctorale Langages Temps Soci t s CARACTERISATION DES ROLES DU COORDINATEUR ANIMATEUR EMERGENCE D UN ACTEUR NECESSAIRE A LA MISE EN PRATIQUE D UN DISPOSITIF REGIONAL D INTELLIGENCE ECONOMIQUE THESE pr sent e et soutenue publiquement le 12 octobre 2007 pour l obtention du Doctorat de l Universit Nancy 2 Sp cialit Sciences de L Information et de la Communication par Audrey KNAUF Composition du juty Pr sident Luc QUONIAM Professeur l Universit du Sud Toulon Var Rapporteurs Eric DELAMOTTE Professeur l Universit Lille 3 Luc QUONIAM Professeur l Universit du Sud Toulon Var Directeur Amos DAVID Professeur l Universit Nancy 2 Examinateurs Mohamed HASSOUN Professeur PENSSIB Lyon Louis Philippe LAPREVOTE Professeur l Universit Nancy 2 Pascal ROCKLIN Directeur du service Recherche du NANCIE Laboratoire Lorrain de Recherche en Informatique et ses Applications UMR 7503 poria ii iii iv REMERCIEMENTS Merci an Professeur Amos DAVID qui plus qu un directeur de th se est devenu un coll gue et un ami depuis dix ans maintenant Ses conseils son soutien ses encouragements durant toutes ces ann es m ont permis d avancer et de mener mon travail terme Encore merci toi Merci Pascal ROCKLIN de m avoir accueillie an sein de son service Recherche durant cinq ann es en m ac
206. OR 1 appara t moins favorable que celle de DECILOR Sant Q48 Quelle est votre appr ciation globale du b n fice pour votre entreprise de sa participation DECiLOR au regard du temps et des moyens investis i moon Tota mp Eeee l omi DECILOR Sant M diocre Faible Bonne Tr s bonne Exellerts Figure 29 B n fices de DECILOR sur les PME ADE 2005 gt Premi res conclusions de l valuation Nous ciblons notre bilan par rapport aux aspects formation et animation de fili re L ex cution des actions de formation destination des cibles directes infom diaires 158 L organisation de VIE en Lorraine doit conduire relier entre elles les diff rentes exp riences men es tant par les chambres consulaires les groupements professionnels que les structures universitaires ou de recherche 235 3 Vers la d finition d un nouveau m tier CVS entreprises plus t t dans le processus ainsi qu destination d un public plus large acteurs institutionnels aurait permis de gagner en efficacit tant au niveau des interventions mises en uvre qu en terme de sensibilisation des entreprises par une d multiplication via les relais traditionnels en contact r gulier avec les entreprises par exemple les charg s de mission de PAN VAR L objectif de structuration des fili res n a pas t enti rement atteint par l action DECiLOR I La CEIS a en effet concentr ses efforts sur des entreprises prises
207. PME ces derni res occupent n anmoins une place importante et souvent d terminante au sein des projets financ s par le fonds unique interminist riel Elles repr sentent 47 des entreprises partenaires des projets aid s et leur part dans le montant des subventions aux entreprises est de 28 chiffres 2006 L augmentation 45 du taux de subvention aux PME des zones de recherche et d veloppement des p les contribuera encore au rel vement de cette part qui va d ores et d j bien au del de la part des PME dans les d penses de R amp D des entreprises 16 et 10 pour les PME ind pendantes Ces quelques chiffres montrent que la place prise par les PME dans les p les est tr s significative ce qui tait et demeure souhaitable 112 Lettre DGE n 22 156 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux G L apport de l intelligence conomique aux p les L Etat entend aider les entreprises appr hender les technologies essentielles d velopper et ma triser travers un document de r f rence sur les 40 technologies cl s labor en 2006 la suite de deux tudes pr alables en 1995 et en 2000 On notera que dans cette nouvelle g n ration la cl d entr e n est plus seulement technologique mais que les aspects organisationnels et conomiques sont aussi trait s Pour appr hender ces questions complexes beaucoup de PMI ont besoin d un accompagnement
208. Part se d veloppe en deux parties La premi re chapitre 1 est d abord ax e sur PIE son histoire sa terminologie et ses d finitions ainsi qu une pr sentation d taill e d un certain nombre de fonctions et de dimensions de l IE Puis il est question de pr senter PIE dans son interpr tation territoriale le d but de ses actions et le cas particulier de PIE en r gion La deuxi me partie de l tat de l art chapitre 2 s int resse aux organisations pratiquant l intelligence conomique et plus particuli rement aux dispositifs r gionaux d IE Dans cette optique il est tout d abord question de comprendre l organisation en termes de ressources Ensuite d tudier avec un int r t particulier les m tiers de PIE qui existent actuellement et ceux qui tendent voluer et enfin de proposer un tat des lieux des types de dispositifs nationaux mis en place ces derni res ann es et den comprendre leur structuration et fonctionnement En second lieu nous nous fondons sur cette premi re partie pour mieux mettre en vidence lapport d un personnel indispensable au bon fonctionnement d un DRIE le coofdinateur animateur Pour cela nous nous arr tons pour commencer sur un cas concret de DRIE le dispositif DECILOR de la r gion Lorraine chapitre 3 Ceci nous Introduction permet alors de faire appara tre au point de vue pratique ce qui nous avait d j saut aux yeux au niveau th orique la fin de notre tat de
209. Problem servant d crire et aider Putilisateur formuler ses besoins en information lors d une consultation sur des r f rences bibliographiques Celui ci int gre entre autres une facette lt Besoin gt qui permet une caract risation d cisionnelle de lexpression du besoin la demande formul e en ad quation avec les enjeux et l environnement imm diat et global Elle est constitu e par l ensemble des informations issues du MEPD mod le d explicitation d un probl me d cisionnel la demande et les enjeux associ s Le mod le MIRABEL Model for Information Retrieval query Annotations Based Expression Level est un mod le de questionnement pour aider clarifier les nonc s de probl mes de recherche d information ou de veille Il doit permettre quelqu un de g n rer son propre questionnaire relatif son contexte d IE 291 3 Vers la d finition d un nouveau m tier L outil Hyperspective se pr sentant sous forme graphique est un outil pour aider questionner et expliciter ce qui peut se cacher comme id es et comme non dits derri re un terme qui peut a priori para tre anodin Il utilise pour cela un jeu de questions simples poser selon trois axes de perception d un concept en fonction du But vis de l Echelle et du Temps Il a d j t mis en pratique par les infom diaires de DECILOR pour r soudre des probl mes de recherche d information associ s des nouveaut s nouveau mobilier
210. QUE eme i e aE AE EE E AE EA E A E AEE OEE ES SEOS ENESES STEEG 22 TAAN o Lavera ras a E E E E O E E 23 142 Da peshon des CONNAISSANCES ennemi nee 30 1 4 3 La protection du patrimoine informationnel ss 34 1 4 4 Les actions d influence entre guerre conomique d sinformation et lobbying TT SENS PPS ET NT PE EN TE EP HER NA PRE NTI 36 1 45 L intelligence conomique en tant que processus ss sssssssssissssisssresssreessreessreessee 46 1 5 L INTELLIGENCE ECONOMIQUE AU SERVICE DES REGIONS ss 50 1 5 1 L Etat pilote de l intelligence territoriale int gration de l intelligence conomique au niveau du territoire nine 52 1 5 2 L intelligence conomique en r gion gen se d une politique publique en faveur ES T PIONS nn ne nr nr ne ele ee On mini ee 63 1 53 Synthesen ne ne al en ee eee 96 1 6 CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE rennes 96 2 DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE POUR LES ORGANISATIONS AUX DISPOSITIFS REGIONAUX n nn nn nnn esse sesrnesesscsssneeessneseseecessneesnnee 99 2 1 L ORGANISATION EN TERME DE RESSOURCES serres 99 2 1 1 Les ressources informationnelles et cognitives ss 100 2 1 2 Les ressources humaines de l organisation ss 119 2 1 3 Les ressources mat rielles 133 2 2 LES DISPOSITIFS NATIONAUX ET REGIONAUX POUR UNE INTEGRATION DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE ne Ra en en AR 145 2 2 1 Les p les de comp titivit 148 2 2 2 Les p les Pezcelente rnesa seisis 165 2 2 3 Les dispositifs r gionaux
211. R Eric La Franche Comt lance un programme ambitieux et original Technologies internationales n 52 mars 1999 pp 42 44 127 Source DATAR mars 2000 172 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux A ce titre les r seaux consulaires mais galement professionnels ont jou un r le primordial et historique en participant la mise en place dans ces r gions pilotes de ces dispositifs d intelligence territoriale comprenant diff rents volets comme la s curit conomique la protection des savoir faire et du patrimoine industriel et l appui la comp titivit des entreprises et des territoires qui les accueillent G D finition du dispositif r gional d intelligence conomique D abord dispositif national PIE se prolonge n cessairement dans un dispositif op rationnel en r gion En effet la prosp rit des entreprises ne d signe pas seulement les grands groupes mais aussi et surtout celle des PME PMI qui forment la plus grande part du tissu conomique de la France DIE a donc pour ambition et vocation premi res de favoriser le d veloppement local qui fonde d finitivement la pertinence de l intelligence territoriale Ces dispositifs ont plusieurs objectifs produire et partager les connaissances entre les acteurs socio conomiques du territoire prot ger ces connaissances faire merger des r seaux mettant en lien non seulement les d cideurs du priv entre eux ma
212. RS MISE EN PERSPECTIVE Nous avons souhait en cinqui me et derni re exp rimentation et validation de nos travaux justifier l emploi d un coordinateur animateur selon les besoins exprim s par les p les et clusters et les actions qu ils ont d j mis en place en mati re d IE Cette exp rimentation nous permet de la confronter l enqu te men e aupr s des DRIE et de r pondre la question suivante esf ce qu un coordinateur animatenr trouverait sa place au sein d un p le comme cela est le cas an sein d un DRIE Nous avons de plus consid r les p les et clusters comme des formes de dispositifs dIE nous allons voir si ce que nous avons avanc ce propos dans le chapitre 2 de ce m moire section 2 2 1 se confirme Pour tenter de r pondre ces questions et de nous justifier nous sommes partie sur la base d une enqu te par entretien t l phonique sur le m me mod le que celle effectu e aupr s des DRIE La proc dure et le contenu de lentretien a t semblable environ une heure d entretien t l phonique compl t s par nos lectures travers des 342 4 Exp rimentation et validation de la d marche articles et dossiers de presse Les propos recueillis ont t retranscris par crit puis envoy s par mail aux participants pour validation Cette enqu te a t conduite d but mai 2007 Cette date rapproch e par rapport la fin du travail de th se s explique par outre le fait d appor
213. SPI DIAC a e a RC nue 78 Figure 9 Avantages comp titifs recherch s au sein d un cluster par les entreprises BIPE 200G e SR nn am A Annee 80 Figure 10 Actions conduites et r sultats vis s par les entreprises au sein d un cluster BIPE 2000 SR e or ne A RO EE en nat 82 Figure 11 Le paradigme des sciences de l information Dragulanescu 2003 107 Figure 12 Le cycle du savoir Chun Wei Choo 1998 nsnsimenismmsntine 111 Figure 13 Le cycle de la gestion du SAVOIE ni Gina 112 Figure 14 Connaissance vs COMp teEnce s sssssssesseeseereereessessessessessenstentenreneessessessesensees 115 Figure 15 Sch ma d unpole DATAR sian iania ana a as 150 Figure 16 Soutien public l innovation Source http www aii fr 151 Figure 17 Repr sentation des p les de comp titivit DIACT sssseesseeeseessseereessesss 164 Figure 18 Carte des 376 p les d excellence rurale labellis s JDIACTT 168 Figure 19 L chat e documentaire nl eines 191 Figure 20 Repr sentation graphique des m tiers principaux de l IE 203 Figure 21 R partition des TPE et PME de l industrie en Lorraine NSEE 2006 213 Figure 22 L objectif 3 du projet lorrain 2000 2006 nn nat 223 Figure 23 Architecture de DECILOR Pilofraitie l ennui tte 224 Fisure 2 Less portail D CORS Se outre an 228 Figure 25 Facteurs de participation des entreprises DECILOR ADE 2005 231 Figure 26 La communication dans DECILOR si
214. Sources Organismes publics priv s Dos intars garsona da Sources internes m dias conf En r839 Tableau 5 Cat gorisation de Pinformation g gt La valeur de Pinformation entre sa valeur ajout e et sa valeur d usage Nous abordons la valeur de linformation que nous jugeons comme un aspect strat gique de information car nous verrons par la suite toute l importance que rev t la notion de valeur travers aussi bien la dimension humaine travail collaboratif d marche collective IE que mat rielle traitement et capitalisation des connaissances au sein d un SI D apr s M Iwochewitch 50 de l information forte valeur ajout e proviendraient des sources humaines et non des documents Iwochewitch 2000 Cette remarque est 104 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux tr s int ressante dans notre contexte de travail car un des r les essentiels de lacteur cootdinateur animateur que nous d finirons plus tard est celui d orchestrer les changes informels entre des acteurs socio conomiques impliqu s dans une d marche d IE afin de valoriser leur capital de connaissances Cela nous permettra galement de comprendre tous les enjeux du travail collaboratif Nous ajoutons les propos de Chapignac ce sujet l information ne prend sa valeur effective que dans l change et le partage La fertilisation crois e g n re une information
215. Tout changement qui affecte les entreprises qui se reproduisent ind finiment tout en se transformant peut tre per u comme un processus d apprentissage Au sens traditionnel volution signifie changement graduel Loulmet 20001 P Achard d gage trois types d apprentissage pour un individu au sein d une organisation Achard 1998 p 111 1 lapprentissage acad mique c est dire l apprentissage par le raisonnement et lPexploitation du savoir 2 l apprentissage pratique c est dire apprendre en observant en imitant d o la notion de mod les ou d exemples imiter Ce type d apprentissage inclut exp rience acquise apr s toute erreur 3 le gisement de savoir non exprim et en attente d une approche apprenante de Pentreprise pour s panouir L Loulmet distingue deux niveaux d apprentissage Loulmet 2000 1 Le premier niveau d apprentissage est celui qui correspond la simple r ception d une information dans le cadre d un contexte environnemental d termin Cet apprentissage r actionnel est trivial car il se manifeste par une r action une impulsion donn e Les s quences d informations mises se r p tent et offrent des 124 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux possibilit s de r ponse s lective Ainsi il n y a pas de possibilit s de correction de comportement Cet apprentissage minimal n offre pas l organisati
216. UNE INTEGRATION DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE Un dispositif national d intelligence conomique se con oit comme la combinaison des pratiques et des savoir faire de production et d interpr tation des connaissances d velopp s l chelle d un pays entre diff rentes institutions Etat administrations entreprises universit s r seaux de chambres de commerce syndicats professionnels Un tel dispositif se distingue par trois objectifs d velopper des enseignements sp cifiques et sp cialis s pour accro tre les capacit s collectives d interpr tation et de compr hension des environnements Les organisations regroupant des professionnels des m tiers li s l intelligence conomique veilleurs animateurs analystes experts marketing jouent alors un r le dans la diffusion et la p rennisation de ces savoir faire produire des connaissances adapt es aux enjeux de la mondialisation et utiles l ajustement des strat gies individuelles ou collectives entre l Etat ef les entreprises on inter entreprises par exemple mettre en uvre des actions d influence en appui de ces strat gies et qui sont fond es sur la promotion du mod le culturel conomique et politique national Clerc 1999 p 510 145 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux R Pautrat consid re l administration fran aise au service des entreprises dans le cadre d un partenariat strat
217. acites et implicites dans les d lib rations de r orientations strat giques paru dans Xle conf rence de l Association Internationale de Management Strat gique AIMS ESCP EAP du 5 au 7 juin 2002 Bazin 1998 Basin S Passage d une logique concurrentielle une logique ofganisationnelle des politiques locales d attraction d entreprises le r le de la gouvernance locale paru dans la Revue d conomie R gionale et Urbaine n 4 p 585 606 Beau 2006 Beau F L intelligence conomique enjeu politique fonction strat gique et discipline universitaire CEREMS paru le 3 avril 2006 17p Belen 2003 Belen V Collecte des donn es personnelles et confiance paru dans Cahiers francophones de la recherche en intelligence informationnelle IR21 n 3 2 trimestre 2003 p 15 22 Belkin 1987 Belkin N J and al Knowledge elicitation using discourse analysis paru dans International Journal of Man Machine Studies 1987 vol 27 Benichou 2001 Benichou M La d sinformation pour une approche historique paru dans Actes du colloque de Montpellier 18 20 novembre 1999 UMR 5609 du CNRS ESID 2001 268 p Berquier 2003 Berquier Gh rold V De Pinfom diaire au portail communautaire consult sur http www asmp fr sommaire htm test le 20 mars 2007 Bertacchini 2000 Bertacchini Y Information et veille territoriale repr sentation du complexe local et mergence d un proje
218. agement de g o conomique l info D v locale et Consultant en innovation org des SI Master Sciences Analyse co et Sciences co Veille conomies IE Econom trie scientifique intelligence Ressources Administration technologique conomique humaines conomie et sociale juridique Universit de scientifiques et Conseils en IE Toulouse 1 techniques organisation et Sciences Strat gies strat gie conomiques d entreprise d entreprise Prospective Comm et dont g o gestion de l info politique et Chambres 75 politique de consulaires et l Internet syndicats Ing nierie des professionnels syst mes de connaissance Ing nierie organisationnelle IE et management Gestion de 332 4 Exp rimentation et validation de la d marche projet Conception des SI Master Org et strat Ma trise des Responsable de intelligence informationnelle proc dures d info la celule d IE conomique des entreprises labor e d une entreprise Universit Marne Management des Connaissance des Animateur d un la Vall e risques stratag mes et des r seau r gional SIC IE malveillances TIE Propri t Culture strat gique Consultant en intellectuelle et g opolitique intelligence et Droit de l info Evaluation des strat gie 90 Anglais vuln rabilit s de SI et s cu l entreprise Gestion des Limite judiciaire de connaissances l investigation
219. ages permet toute personne tudiant entreprise d effectuer une demande ou une offre en ligne de stage de partenariat d emploi etc La page actualit elles sont class es par domaine eau air d chet et par type d information droit et l gislation v nement et manifestation formation NTIC produit et service publication et peuvent tre ensuite archiv es La veille c est par le biais de cette rubrique que l entreprise devrait tre directement dirig e vers la partie restreinte du portail DECILOR correspondant sa fili re soit en cliquant sur la rubrique veille voir la figure ci dessous a a t une de nos propositions mais qui n a pas encore abouti 181 Gestion et alimentation du portail lors de notre stage de DEA d octobre 2001 juillet 2002 322 4 Exp rimentation et validation de la d marche D E SITE PORTAIL EAU ENVIRONNEMENT NANCIE Savoir faire Lorrain amp Transfrontalier a E HOME OO ER KA Entreprises en Lorraine mis jour le 29 04 2007 Entreprises Consultez notre base et inscrivez vous a w Guide des sites WEB Due Consultez notre guide et r f rencez vous Offre Demande Offre Demande Actualit Appels d offres Bourses de stage Recherches de collaborations Veille w Actualit Forum Consultez les derni res infos et proposez les PRES v tres E commerce Aujourd hui 1 nouvelle actualit rojet de site internet de la Commission Europ e Co
220. ail DECILOR ss 316 4 2 VALIDATION DE LA DISTINCTION DES FONCTIONS DU COORDINATEUR ANIMATEUR DE CELLES DU VEILLEUR seen 326 viii 4 3 JUSTIFICATION DE NOTRE MODELE CADRIE A TRAVERS LES FORMATIONS EN IE ETLE R F RENTIEL DA TUILLET ntm nn NT tes 329 4 4 CORRESPONDANCES DE CADRIE AVEC LES OFFRES D EMPLOI ss 339 4 5 RETOUR D EXPERIENCES DE POLES DE COMPETIVITE ET DE CLUSTERS MISE EN PERSPEGTIV Epaia M Mn me MR ER MO Mn ME in nee tee 342 4 6 CONCLUSION DU QUATRIEME CHAPITRE e a AA EA AA TAS Saa 353 CONCLUSION GENERALE aa a a Taa tonte dunes 357 EIE ORTI E DEE E E EE E E A E A ETTE E EEEE 365 BIBLIOGRAPHIE css tn nn nt oa aa oa a ea S E EEEE Te te it Mine 367 Pe O A D EEEE E E A E E A E EEA AEREA TATAEE TAE 395 ix TABLE DES ILLUSTRATIONS FIGURES Figure 1 Trois piliers trois processus fondamentaux de l IE Quinlan 2006 17 Figure 2 Mise en place d une cellule de veille Norme AFNOR X50 053 sssssssseesse 29 Fig r 3 Le pr ss s de connaissance isusu aea nnii 32 Figure 4 Le cycle du renseignement Levet 1996 le sssesssssssssrsssissresseeeseessessseesrressreseeesee 47 Figure 5 Le processus d intelligence conomique activit s et comp tences cl s Guilhon 2006 ssi a n a A aaa 49 Figure 6 Le processus d intelligence conomique et ses acteurs Knauf 2005 49 Figure 7 Arborescence des principaux objectifs poursuivis par les entreprises BIPE 2000 PR a a A a a a a A a 69 Figure gale
221. aison d une famille De plus il suffit de consulter quelques unes des d finitions qui ont pu tre donn es de l intelligence conomique pour comprendre qu elle rev t des significations bien diff rentes et plus complexes qu une simple intelligence du domaine conomique ou une intelligence conome De nombreux auteurs ont propos de d finir PIE selon leur domaine de comp tences dans le secteur priv ou dans le secteur public Malgr les diff rences qui existent entre le public et le priv nous constatons que la vision que chacun de ces auteurs a sur VIE est quasi identique Nous choisissons de relater quelques d finitions de PIE que nous estimons les plus ad quates la fa on de mener nos travaux et que nous limiterons la vision fran aise partir des ann es 90 Nous carterons donc les quivalents anglais tels que business intelligence competitive intelligence o encore strategic intelligence qui ne nous permettent pas l heure actuelle de proposer une traduction claire et qui restent encore flous dans la communaut scientifique ceux ci nous semblant tre plus restrictifs par rapport ce que couvre PIE dans son ensemble la fois offensive et d fensive c est dire les aspects li s la veille surveillance et capitalisation la protection d fense et s curit et l influence 1 3 INTRODUCTION AUX DIMENSIONS DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE DES DEFINITIONS FONDAMENTALES
222. allah 2006 Bouabdallah K et Tholoniat A P le de comp titivit et intelligence conomique territoriale contours et enjeux d une nouvelle politique industrielle territoriale paru dans 8 forum europ en Intelligence Economique Veille et Innovation IES 2006 Nice du 8 au 10 novembre 2006 Bouaka 2004 Bouaka N D veloppement d un mod le pour l explicitation d un probl me d cisionnel un outil d aide la d cision dans un contexte d intelligence conomique Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Nancy 2 le 13 d cembre 2004 220 p 370 Bibliographie Bouchet 2006 Bouchet Y Intelligence conomique territoriale Approche ing ni rique dans une municipalit de moyenne dimension Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Lyon II en 2006 Boulanger 2002a Boulanger N et al L appropriation de l information par les destinataires de la d marche de veille strat gique paru dans 6 me Forum Europ en Intelligence Economique au c ur de la concurrence 25 27 septembre 2002 Boulanger 2002b Boulanger N et al Le paradoxe du veilleur et comment s en sortir paru dans 6 me Forum Europ en Intelligence Economique au c ur de la concurrence 25 27 septembre 2002 Bourgault 2000 Bourgault J Manager pour le public introduction et vue ensemble paru dans
223. an uvre et p sent sur leurs strat gies Crozier 1977 p 94 Aussi nous avons mis en vidence dans le chapitre 1 la dynamique territoriale s expliquant par le regroupement d acteurs conomiques et de ressources 99 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 66 immat rielles qui par leurs interactions d veloppent des comp tences des savoir faire des r gles sp cifiques associ s au territoire De ce fait nous analyserons les diff rentes ressources informationnelles et cognitives humaines et mat rielles charg es de mutualiser les mati res premi res cit es plus haut dans une d marche d IE en les associant l une l autre et en justifiant de leur importance au sein d une organisation qu elle soit publique ou priv e 2 11 Les ressources informationnelles et cognitives La gestion la qualit et la rapidit de l information sont des facteurs d terminants de comp titivit pour la soci t de l information dans laquelle nous vivons aujourd hui Se faire battre est excusable se faire surprendre impardonnable Cette phrase symbolique mais surtout r v latrice justifie l importance et les enjeux du partage des informations entre les hommes et ce depuis toujours Etant donn e la n cessit pour une entreprise ou quelque organisme que ce soit de disposer d une gestion efficace de l information interne et externe il lui faut a
224. ans cette d marche la dimension de Paction change sensiblement notamment au niveau des prestations de veille veille personnalis e au contraire dune veille collective ou mutualis e pour un groupe de d cideurs ou encore pour les prestations de conseil qui diff rent galement On ne conseille pas de la m me fa on une personne qu un groupe de personnes parce que le contexte la probl matique les besoins sont diff rents Et cela en est de m me pour le reste des actions ces niveaux correspondent des r les 3 Les r les Nous retrouvons ici les dix r les strat giques du coordinateur animateur que nous avons explicit s en section 3 5 3 De m me que pour les actions et niveaux celui qui remplira le formulaire pourra choisir les r les qu il souhaite sans tre oblig de tous les cocher Nous supposons pour notre part que d apr s telle ou telle action voil les r les que devrait remplir le coordinateur animateur pour mener bien cette action 4 Les comp tences Les comp tences qui se traduisent par des savoirs et savoir faire pr sentent une liste non fig e de ce que nous estimons n cessaire pour remplir les r les Les comp tences sont dissociables de chaque r le mais pas de l action C est dire que peu importe le r le qui sera choisi dans une action bien d finie la liste de comp tences sera toujours la m me donc compl te Pour exemple je choisis l action de veille et je coche au nive
225. ans la section suivante nous allons aborder trois points distincts D une part la validation des r les du coordinateur animateur travers le portail DECILOR par un apport non plus analytique mais cette fois ci statistique ainsi que par le biais d une autre enqu te sur DECILOR D autre part un autre point s appuiera sur les formations actuelles en IE sur le r f rentiel de formations d A Juillet et sur le D march de Pemploi dans le domaine afin de donner une l gitimit suppl mentaire D notre travail et plus sp cifiquement notre mod le CADRIE Ce point cherchera D faire un parall le entre les attentes d un dispositif en mati re de comp tences remplir par un coordinateur animateur et les formations en IE propos es en France A partir de cette analyse nous pourrons juger de l int r t et de ad quation des comp tences et r les mis en vidence dans le mod le avec ceux propos s par les formations par le r f rentiel et par les besoins ressentis travers les annonces d emplois diffus es dans PIE Enfin un dernier point sur le retour d exp riences de p les de comp titivit et de clusters sur des d marches d IE qu ils ont entrepris nous permettra d apporter une derni re validation de notre r flexion sur le m tier de coordinateur animateur 307 CHAPITRE 4 EXPERIMENTATION ET VALIDATION DE LA DEMARCHE 308 4 Exp rimentation et validation de la d marche 4 EXPERIM
226. ant tout la bonne articulation entre son organisation c est dire l organisation de la production locale et le fonctionnement des march s des marchandises qu il produit ces march s tant videmment ext rieurs au district et s inscrivant dans des syst mes productifs compl tement diff rents 2 La croissance d une ou d un nombre limit d entreprises d un c t contribue au dynamisme du district mais d un autre c t tend alt rer les caract ristiques qui en font la flexibilit Technop le et parcs scientifiques Enfin nous indiquons un dernier type de SPL les technop les Prax 2002 p 93 Ce sont des concentrations territoriales d entreprises innovantes situ es proximit de centres de recherche et de formation scientifique tissant un r seau de relations destin produire de linnovation Autres appellations incubateur parc technologique p le d excellence cit des sciences 87 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le technop le peut aussi tre un outil de management technologique du territoire pour la mise en place d un p le d excellence conomique Nous citons pour exemple le technop le de Sophia Antipolis C est un technop le situ entre Nice et Cannes Il regroupe plus de 1200 entreprises du monde entier et 22000 emplois directs en recherche scientifique de pointe dans le domaine entre autres des technologies de l informat
227. apitre 2 section SI Quant la neuvi me tape elle invite les acteurs d cideur et veilleur contr ler l efficacit du processus Nous comprendrons par la suite le r le fondamental de acteur coordinateur animateur dans cette phase A toutes ces tapes nous estimons essentielles de rajouter durant tout le processus celle de la capitalisation des connaissances afin notamment de les mutualiser et de prot ger le patrimoine immat riel de l entreprise Nous expliciterons par la suite les notions de capitalisation et de protection Le sch ma qui suit pr sente les diff rentes tapes du processus de veille 28 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Formulation de la demande Corrp tence Maitrise des du personnel oubts Cahier des charges Compr hen Preuves de reek rod comp tences m Gu contexte Connaissance Ousis des sources d acc s Ouai de Yatee Capacit de Ousis s lectonetde de YNDE communi a don informadon valeur ajout e adapt e Figure 2 Mise en place d une cellule de veille Norme AFNOR X50 053 La mise en place d un processus de veille permet donc l entreprise de e Prendre des d cisions avec une meilleure s curit e Pr voir surveiller et anticiper les changements venir sans se faire surprendre par les changements technologiques ou autres l entreprise doit appr hender les menaces ou les opportunit s de
228. ar le 21 novembre 2005 225 p Ganascia 1996 Ganascia J G Les sciences cognitives ditions Flammarion 1996 Gandois 1992 Gandois J France le choix de la performance globale Commissariat g n ral du Plan ditions La Documentation fran aise 1992 203 p Geffroy 2003 Geffroy P De PIntelligence Economique Intelligence Territoriale Une premi re approche organisationnelle par le dispositif lorrain d Intelligence Economique Territoriale DECILOR paru dans Intelligence Economique Recherches et Applications IERA Nancy 14 15 avril 2003 Georges 1991 Georges J Les canards de bush La d sinformation est Pun des nerfs de la guerre consult sur http www humanite fr journal 1991 02 19 1991 02 19 639228 test le 16 mai 2007 Giraud 2003 Giraud E et Ranucci J F Outils et mod les de travail collaboratif Humanisme et Entreprise N 256 2003 378 Bibliographie Gonnot 1994 Gonnot J M El ments pour l allocution d ouverture du colloque sur l intelligence conomique paru dans Actes du colloque L intelligence conomique l information au service de la comp titivit Paris Assembl e nationale le 30 juin 1994 p 7 8 110 p Goria 2005 Goria S et Knauf A Le processus d Intelligence Economique Une tude selon le point de vue de l infom diaire et des probl matiques de recherche d information paru dans Actes colloque Atelier d Intelligence Strat gique
229. ard d euros soit un montant tr s modeste par p le Or l Etat tend faire des p les un instrument de la politique industrielle nationale au d pend des logiques d ancrage territorial Il n glige les bassins industriels traditionnels et privil gie les gros projets qui sont pilot s par les grands groupes industriels A l inverse pour les collectivit s locales l objectif est avant tout l am nagement du territoire et le d veloppement conomique local Les p les labellis s concernent en effet des domaines technologiques en mergence comme les nanotechnologies les biotechnologies ou la micro lectronique mais aussi des industries plus matures Les pouvoirs publics consacrent 750 millions d euros r partis sur trois ans de 2006 2008 des aides principalement la R amp D industrielle c ur de la politique des p les de comp titivit Ces appuis concernent tous les partenaires des p les quelle que soit leur taille ou leur origine et permettent ainsi que des acteurs trangers s associent ces projets Cette synergie s applique aussi au secteur public car les p les de comp titivit ont vocation concentrer les efforts de l Etat des agences nationales A N R ALI OSEO ANVAR et des collectivit s locales Pour l examen des projets de p les quatre aspects ont t particuli rement importants 106 En date du 5 juillet 2007 cinq nouveaux p les ont t labellis s voir http www competitivite gouv fr spip p
230. artenaires internes ce dispositif et des risques externes G Quelques illustrations de p les A titre d illustration nous pr sentons quatre p les de comp titivit MIPI mat riaux innovants et produits intelligents fait partie des 35 p les 2 oe 116 r gionaux Dans la logique de la r flexion engag e par la sid rurgie lorraine en 2002 sur ses priorit s strat giques le p le Mipi entend tirer le meilleur parti du savoir faire 116 Ils sont centr s sur une seule r gion En effet les tablissements universitaires les centres de recherche et les entreprises d positaires qui le forment sont tous situ s dans une seule des r gions administratives que compte la France http www mipi fr 160 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux scientifique acquis par l important r seau de laboratoires universitaires et industriels existant localement Son projet d velopper de nouveaux produits destin s des march s aujourd hui en pleine expansion tels que l automobile l emballage la construction la m canique la production nerg tique ou encore l outillage industriel L atout essentiel du p le est sa situation g ographique au centre de l Europe Le p le s appuie sur des entreprises de rang international ARCELOR qui a en Lorraine le plus grand centre de recherche sid rurgique priv europ en St Gobain n 1 mondial dans son domaine Carbone Lorraine l un de
231. ateur L intelligence collective r v le la communication entre des personnes qui se comprennent et plus pr cis ment elle correspond la mise en commun de capacit s cognitives r sultant d une dynamique de communication interpersonnelle Zara Zara 2005 nous en rappelle un principe fondamental dans une organisation le management de l intelligence collective regroupe l ensemble des outils des m thodes et des processus qui permettent de mettre en r seau de faire coop rer les individus pour atteindre un objectif commun r aliser une mission ou un projet Manager l intelligence collective d une organisation consiste donc cr er une 125 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux dynamique de coop rations intellectuelles entre les personnes coop ration interpersonnelle cr er des coop rations internes entre quipes entit s et d velopper les coop rations ext rieures avec ses clients fournisseurs concept d entreprise tendue et ses concurrents concept de coop tition L objectif de l intelligence collective est alors de faire travailler transversalement des personnes issues de m tiers diff rents autour d un projet ou d un but commun Cette derni re phrase est tr s importante dans notre contexte d IT et plus pr cis ment d animation de fili re car ce sont des partenaires mais aussi des concurrents qui peuvent tre appel s travailler ense
232. ateur animateur s selon la taille et les moyens du dispositif 4 3 JUSTIFICATION DE NOTRE MODELE CADRIE A TRAVERS LES FORMATIONS EN IE ET LE REFERENTIEL D A JUILLET Pour aborder cette partie d di e l valuation du contenu des savoirs et savoir faire inclus dans notre mod le CADRIE nous proposons une liste non exhaustive de formations en IE de niveau Master afin de mettre en relation les enseignements qu elles dispensent avec notre mod le Nous pensons d duire de cette liste la 329 4 Exp rimentation et validation de la d marche correspondance de ces enseignements avec les comp tences n cessaires pour le cooftdinateur animateur selon les actions propos es par les DRIE Ces actions peuvent tre assimil es la colonne m tiers et d bouch s du tableau Notre choix des formations s est port sur les d bouch s qu elles pr sentent Nous avons en effet retenu celles qui mentionnent un m tier ou d bouch en rapport avec PIE et le territoire les missions et organismes publiques l animation etc Nous avons r pertori ces crit res sous forme d un tableau on Corr lation ne Cours i M tiers et Intitul HE Pr requis gt avec principaux d bouch s CADRIE Master Pro SIG G ographie Gestion et intelligence Traitement de Sociologie am nagement territoriale lPinfo Economie du territoire et Universit de IT et Am nagement de Franche Comt gouvernance l en
233. ation brute dans ce cas le veilleur restitue directement le document primaire ou dans le cas contraire le d cideur souhaite une information labor e sous forme d une synth se d un rapport d taill d une bibliographie Cette phase prend galement en compte le stockage phase 5 des informations collect es Il peut se faire sur plusieurs supports selon la strat gie adopt e par le veilleur Et enfin le calcul d indicateurs qui pourront servir suivre l volution des ph nom nes La sixi me phase correspond la restitution de l information selon la demande du d cideur Ainsi le veilleur peut proposer divers produits de veille tels que Produits caract re g n ral R alis au fil du temps sans synth se importante Pour exemple le recueil de brevets de normes d extraits de pr sentation des colloques la diffusion de ces documents est assez large avec une p riodicit tablie Le volume de ces documents peut atteindre une dizaine de pages Produits tr s finalis s et pr cis Cela peut concerner le suivi d un ou de plusieurs concurrents nouveaux des informations sur une nouvelle technologie Ces 27 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales documents font l objet d une synth se importante et mettent en jeu des experts ainsi que des traitements automatis s des informations obtenues g n ralement bibliom triques puis infographiques La diffusion est rest
234. ation des comportements d autrui comme un moyen de communiquer une connaissance tacite Comme le souligne Polanyi a transmission de la connaissance d une g n ration une autre est de fa on pr dominante tacite Polanyi 1967 p 61 Pour eux qui insistent sur la dimension collective des connaissances tacites ou explicites la mobilisation et la conversion des connaissances tacites joue d une fa on g n rale un r le cl dans la cr ation de nouvelles connaissances y compris explicites Les connaissances explicites s acqui rent d ordinaire par l tude ou la r flexion La cr ation de nouvelles connaissances explicites peut effectivement provenir de la combinaison de connaissances explicites existantes mais peut aussi provenir de la conversion par ext riorisation de connaissances tacites les m taphores et les analogies jouant un r le important dans lesdit processus d ext riorisation des connaissances tacites Nonaka donne galement une interpr tation de la mani re dont la connaissance est continuellement g n r e et partag e et distingue la connaissance individuelle d tenue par un simple acteur de la connaissance organisationnelle qui comprend en plus les proc dures les routines et les strat gies qui sont d velopp es au niveau de l entreprise 109 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux et partag es par les membres de l or
235. ation grandissante de la discipline dans l enseignement sup rieur Sans oublier les grands d bats dans lesquels s inscrit cette discipline en plein essor qui opposent parfois les tenants de la veille en entreprise ceux qui pr f rent mettre 2 E 1 laccent sur la s curit conomique de la Nation Dans les faits ampleur des mutations sociales et techniques l urgence de lemploi ont plac la d marche dIE au centre de toute action r gionale D s lors les actions d IE pour les territoires se d veloppent autour de partenariats actifs entre entreprises collectivit s territoriales et Etat Pour ce faire ces actions b n ficient de la relance de la d centralisation concr tis e par la loi Libert s et responsabilit s locales du 13 ao t 2004 qui a donn aux r gions un r le de coordination du d veloppement conomique Ce partenariat est tourn vers les PME PMI dont la structure et les capacit s financi res ne leur permettent pas un acc s toutes les informations disponibles et indispensables l am lioration de leur comp titivit Seules les op rations de terrain associant de multiples partenaires peuvent permettre l instauration de pratiques durables de gestion collective de l information Elles se sont assign trois objectifs principaux 1 doter les territoires concern s d instruments d anticipation 2 les valoriser en d veloppant une culture de projet et de r seau 3 mobiliser et m
236. atiques de votre entreprise la fourniture de comp tences externes la recherche d un financement pour innover DRIRE OSEO ANVAR Conseil R gional de Lorraine Vous souhaitez mettre en place une strat gie de s curit conomique dans votre entreprise une protection pour votre patrimoine technoologique let scientifique une protection pour vos titres de propri t industrielle une protection de vos syst mes d information et de communication Direction de Surveillance du Territoire Renseignements G n raux Gendarmerie INPI Direction G n rale et Douanes et Droits Indirects Pr fecture de zone Tableau 7 Les organismes du RELIE au service des PME Lorraine www decilor org 181 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La Chambre R gionale de Commerce et d Industrie de Lorraine CRCIL 7 Repr sente aupr s des Pouvoirs Publics les int r ts de l Industrie du Commerce et des Services Cootdonne l action des 4 CCI locales de Lorraine Agit pour la promotion de la Lorraine dans une dimension r gionale interr gionale et europ enne Accompagne le d veloppement des entreprises lorraines L Association R gionale d Information Scientifique et Technique de Lorraine ARIST L ARIST Lorraine est l pour aider les PME obtenir en temps utile l information pertinente pour leur permettre de prendre
237. atrimoine technologique national c est dire de la d fense de l emploi et celle de notre p rim tre conomique strat gique Les sections venir proposent de traiter PIE d un point de vue territorial et de l appliquer au contexte r gional en relatant les actions engag es en faveur du d veloppement local au profit du secteur public attractivit du territoire et du secteur priv maintien et comp titivit des entreprises 27 Application de mesures de protection en utilisant la force de l Etat pour emp cher la fusion et acquisition de grandes entreprises fran aises par des entreprises trang res 28 Un p le de comp titivit se d finit selon la DATAR comme la combinaison sur un territoire donn d entreprises de centres de formation et d unit s de recherche engag s dans une d marche partenariale destin e d gager des synergies autour de projets communs caract re innovant et disposant d une masse critique n cessaire une visibilit internationale 51 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 151 L Etat pilote de lintelligence territoriale int gration de Pintelligence conomique au niveau du territoire L intelligence conomique implique la mise en place de structures souples adapt es aux besoins volutives en fonction de la conjoncture Elle met en uvre des r seaux transverses d informations de connaissances et de responsabilit s elle att nue les eff
238. attaques informationnelles et peuvent de ce fait faire l objet de man uvre de d stabilisation de la part de concurrents d Etats ou d acteurs provenant de la soci t civile Par ailleurs il s agit de d velopper la capacit des entreprises mettre en uvre des d marches de lobbying Aussi nous avons souhait regrouper dans cette partie tous les moyens qui permettent d influer tels que la guerre de l information dont une des op rations peut tre la manipulation de l information nous parlerons alors de d sinformation ainsi que le lobbying Beaucoup d auteurs se sont attel s d finir ce concept tels que Bulinge 2002 Larivet 2004 Mass 2006 Revel 2006 Besson 2006a Nous nous arr terons sur certaines d finitions qu ils ont propos es et des points de vue mis en avant Influencer ce n est pas imposer mais persuader La pratique d influence est distingu e selon trois temps chronologiques lucidit volont opportunit Ces points sont d taill s par Mass 2006 C Revel la d finit comme une sfrat gie ef tactique de conviction men es aupr s de d cideurs de mani re d ontologique et professionnelles partir d un traitement appropri l information Revel 2006 L influence est multiforme s appuyant aussi bien sur du lobbying que sur des interventions coordonn es et suivies sur le long terme L influence est caract ris e par son mode d action indirect c est
239. au collectif les r les suivants contr leur coordinateur animateur La 298 3 Vers la d finition d un nouveau m tier liste de savoirs et savoir faire appara tra alors enti rement agents de veille produit de veille benchmarking sens de la p dagogie A charge de la personne remplissant le formulaire de cocher les savoirs et savoir faire qu elle juge n cessaires pour les r les qu elle a choisis Illustration par la description de postes fictifs Situation 1 Acteur r gional majeur dans l intelligence conomique notre dispositif propose des actions de sensibilisation d animation et de conseil vers des groupes de d cideurs issus du priv et des lus locaux Rattach la direction du dispositif vous assurez l interface entre les pouvoirs publics et les d cideurs du priv en mettant en place des actions de sensibilisation l intelligence conomique en d veloppant un r seau d changes et de coop ration entre les acteurs socio conomiques du tissu local et en accompagnant les d cideurs des PME PMI dans la mise en place d une d marche TIE En tant que coordinateur et m diateur entre les diff rents interlocuteurs et celui de conseiller aupr s des d cideurs vous connaissez le monde de l entreprise et celui du secteur public organisations comp tences et gouvernance territoriales et plus pr cis ment le tissu conomique local Vous tes dou d un sens de la commun
240. au titre de la d fense conomique La mati re est encore subordonn e Pesprit de d fense qui caract rise la pens e strat gique fran aise mais l id e fait son chemin 4 http www bcarayon ie com articles logos et articles Archimag 10 03 pdf 5 Intervention au colloque IES L intelligence conomique un atout de la D fense globale en France Verdun les 4 et 5 mai 2004 6 Co fondateur de l Ecole de Guerre Economique Entretien au Colloque IES Verdun les 4 et 5 mai 2004 7 On entend par D fense Globale tout ce qui a trait la d fense conomique civile militaire et culturelle 12 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le 1 d cembre 2003 devant plus de cinq cents personnes le ministre de l int rieur voque la remise du rapport du d put Bernard Carayon au Premier ministre et s engage sur une grande et vraie politique publique d clin e dans les trente huit propositions de ce document Apr s un long silence PEtat r appara t 1 1 3 A lPaboutissement Enfin les actions de l Etat en faveur de l IE aboutissent la nomination par le Premier ministre Jean Pierre Raffarin d un haut responsable charg de l intelligence conomique Alain Juillet le 31 d cembre 2003 dont voici une partie du d cret La comp tition conomique mondiale implique des efforts permanents afin d am liorer la comp titivit de la France et de ses entreprises l
241. aux entreprises juillet 2003 16 p OSEO 2006 Rapport annuel 2006 sur l volution des PME ditions La documentation fran aise 2006 174 p Olstad 2006 Olstad B User Driven Information Discovery paru dans KMWorld avril 2006 p 4 6 Paturel 2002 Paturel R Markal La pratique d influence dans la petite entreprise paru dans Les pratiques de l Intelligence Economique huit cas d entreprises Levet J L Paris Economica p 83 100 Pautrat 1996 Pautrat R L intelligence conomique ou l administration au service des entreprises paru dans Casoar Dossier Intelligence conomique octobre 1996 Pautrat 2004 Pautrat R et Delbecque E L intelligence territoriale une id e neuve paru dans Le Figaro le 7 septembre 2004 388 Bibliographie Pautrat 2005 Pautrat R La politique publique d intelligence territoriale vers PEtat strat ge et partenaire consult sur http www inhes interieut souv fr fichiers PresentationIntelligenceterritoriale 2005 pdf 6 p P pin 2004 P pin J F L intelligence conomique d entreprise paru dans revue CPA Management juin 2004 Perrine 2006 Perrine S Inteligence conomique et gouvernance comp titive dition La documentation fran aise 2006 399 p Polanyi 1967 Polanyi M The Tacit Dimension Garden City Anchor 1967 Pommier 2004 Pommier P SPL et p le de comp titivit Angers 2004 56 p Porter 1991 Porter A
242. avoir dans le contexte militaire 2005 112 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Guilhon Guilhon 2004 p 30 nous fait par d un autre point de vue sur la notion du savoir mais bas sp cifiquement sur l entreprise et extrait de la litt rature en gestion de la connaissance Elle fait tat de cinq formes de savoir dans l entreprise 1 2 3 4 5 Enfin le savoir quoi est devenu par les ing nieurs et par les informaticiens travaillant sur des outils de collecte et de traitement de l information ainsi que sur des outils de partage de connaissances le savoir pourquoi est poss d par des analystes au sens de Mintzberg 1991 ou par des managers qui interpr tent les informations ext rieures recueillies par les outils de collectes mais aussi les informations grises et noires obtenues par les r seaux Bloch 1999 ce qui permet d expliquer le processus de d cision Il est une source d innovations et de cr ations de connaissances rapides le savoir comment est d tenu par les individus et par les comp tences collectives Fortement tacite et constituant le c ur de l avantage concurrentiel de l organisation Lubit 2001 il est pr sent dans toutes les comp tences collectives routinis es et structurant de organisation le savoir qui Guilhon et Levet 2002 est poss d par les agents charg s du processus global d IE ou par
243. baute valeur ajout e et haute valeur op rationnelle Chapignac 1996 dans Leitzelman 1998 p 31 Plus l information est consomm e plus sa valeur est grande Confland 1997 p 70 en d autres termes la valeur d une information repose sur sa capacit tre partag e et diffus e car si l information existe elle n est pas utilisable en tant que telle puisqu elle n cessite une mise en forme et un destinataire int ress En effet l information n est qu une mati re premi re l tat brut et elle ne poss de aucune valeur ou plut t une valeur nulle C est gr ce sa manipulation par les producteurs fournisseurs d information gr ce son interpr tation et son usage par les consommateurs que nous pouvons lui accorder de la valeur L information n a de valeur que si elle parvient an bon moment et sous la forme voulue la personne qui en a l emploi Rouach 1996 Nous retenons tout autant la vision de J Michel sur la valeur de l information qui nous parait tre un point essentiel dans la d finition m me du concept L information n a d int r t ou de valeur que dans son partage s exposer au regard de l autre pour changer Le principe essentiel retenir est donc que l information n existe que d s lors qu elle est chang e sinon elle n a aucun sens il ne sert rien de la stocker pour la stocker ou de se la garder dans sa t te sans en exprimer la teneur
244. c une valeur ajout e puis de la partager Il int gre ainsi la nouvelle information la pens e existante ce qui permet d ajouter la base de connaissances commune tous les acteurs du processus et d influencer la compr hension strat gique partag e dans l organisation 2 Facilitateur il favorise l adaptation des acteurs du processus en les encourageant concr tement la cr ativit au d veloppement de projets permettant l apprentissage organisationnel et le d veloppement de nouvelles comp tences 3 Manager des comp tences ayant comme pr occupation d accro tre le r pertoire des comp tences ofganisationnelles soit en fournissant de nouvelles comp tences l organisation soit en lui permettant d utiliser ses comp tences existantes de mani re diff rente Pour cela il peut mener une politique de GPEC 7 Gestion pr visionnelle des emplois et des comp tences qui permet de rendre les 171 Ce terme est galement employ par lAFOPE Institut de l organisation en entreprise qui juge que mettre en place une d marche d IE suppose cinq facteurs de succ s qui sont impliquer et former avoir une d marche projet stimuler les changes humains nommer un coordinateur animateur d cloisonner les services bttp www afope org actu htm 172 Atelier CCI 54 le 16 mars 2007 277 3 Vers la d finition d un nouveau m tier m tiers attractifs de diminuer l absent isme de rem dier la ma
245. calement surrepr sent es Ainsi les TPE et les PME de l industrie sont proportionnellement plus nombreuses qu ailleurs dans les Vosges et le sud de la Meuse Les agglom rations et notamment celle de Metz poss dent un plus d de la M Les aggl tions et not t celle de Metz dent l grand nombre d emplois dans les services aux entreprises et aux particuliers Cependant ces surrepr sentations ne doivent pas masquer une r alit beaucoup plus diversifi e Dans chaque zone coexistent des TPE et des PME de la plupart des grands secteurs d activit Une mosa que d activit s se dessine alors sur la carte ci dessous figure 21 212 3 Vers la d finition d un nouveau m tier TPE PME de l industrie nombreuses dans les Vosges et le sud meusien Acat dominarts de l emploi dans les TPE et PME E Industrie Saraces aux particuliers E Services aux ertreprises et aux particuliers Commerce Figure 21 R partition des TPE et PME de lindustrie en Lorraine NSEE 2006 La Lorraine est la 5 r gion fran aise pour le nombre d emplois cr es par des entreprises trang res en 2005 au nombre de 1974 derri re l Ile de France 8590 la r gion Rh ne Alpes la r gion Nord Pas de Calais et la r gion Midi Pyr n es 2517 Sa position g ographique explique la pr sence de certains pays L Allemagne et les Etats Unis sont les premiers investisseurs avec 216 entreprises pour le premier et 78 pour le deuxi
246. ce conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les dispositifs dIE mis en place en r gion tendent prendre en compte ces enjeux et cherchent d velopper tout une politique de s curit des syst mes d information et de protection des informations en sensibilisant c est d j le cas de la DST actuellement les d cideurs socio conomiques ces probl mes Un des principaux objectifs et de mettre en place un charg de s curit conomique au sein de chaque dispositif Par la suite nous verrons au chapitre 3 en quoi l acteur coordinateur animateur pourra remplir cette t che en orientant les d cideurs vers les structures sp cialis es sur la s curit et la protection Ainsi apr s avoir consid r tout d abord PIE au chapitre 1 comme la combinaison de la veille de la capitalisation des connaissances de la protection et de l influence puis d avoir trait l organisation en terme de ressources dans ce chapitre nous allons d finir les dispositifs c est dire les organisations qui d veloppent toutes ces actions dIE dans un contexte r gional L objectif sera alors de comprendre leur fonctionnement et les acteurs impliqu s pour en d terminer les failles potentielles et faire des propositions pour y rem dier dans le chapitre suivant notamment travers l mergence d un nouvel acteur que nous d finirons dans les chapitres suivants 2 2 LES DISPOSITIFS NATIONAUX ET REGIONAUX POUR
247. ce conomique veut dire ditions d Organisations 2006 253 p Bucur 2005 Bucur T Aspects strat giques tactiques et op rationnels de mise en place de Projets d Intelligence Strat gique Territoriale IST dont d pend notre AVENIR paru dans ISKO France Nancy 2005 Bulinge 2002 Bulinge F Pour une culture de l information dans les petites et moyennes organisations un mod le incr mental d intelligence conomique Th se en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit su Sud Toulon Var le 2 d cembre 2002 462 p Canepa 2006 Canepa D Le Minist re de l Int rieur et l intelligence territoriale paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive La documentation fran aise 2006 p 52 58 399 p Carayon 2003 Carayon B Intelligence conomique et territoires Intelligence conomique comp titivit et coh sion sociale La documentation fran aise 2003 p 85 103 165 p Carrier 1994 Carrier B Les conflits conomiques formes de guerre multidimensionnelle Paru dans dossier d fense conomique guerre conomique D fense n 65 septembre 1994 p 52 55 Casterot 2002 Casterot B La place du d bat dans les activit s de veille et d Intelligence Economique paru dans LE 2002 Intelligence conomique au c ur de la concurrence Menton du 25 au 27 septembre 2002 372 Bibliographie CES 2005 Conseil Economique et Soc
248. ce volet offensif de l intelligence conomique paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive ditions La documentation fran aise p 101 110 399 p Revelli 1998 Revelli C Intelligence strat gique sur Internet ditions Dunod 1998 Robin 2000 Robins D Shifts of focus on various aspects of user information problems during interactive information retrieval paru dans Journal of the American Society for Information Science 2000 vol 51 n 10 Rocher 2002 Rocher C Education nationale des id es rebrousse poil paru dans revue Panoramiques n 56 1 trimestre 2002 p 62 Roschelle 1995 Roschelle J and Teasley S The construction of shared knowledge in collaborative problem solving C O Malley ditions p 69 97 Rouach 1996 Rouach D La veille technologique et l intelligence conomique ditions Presses Universitaires de France 1996 126 p Rouleau 1999 Rouleau L Le malaise du management interm diaire en contexte de r organisation clatement et renouvellement identitaires paru dans Gestion 1999 24 3 p 96 101 Roux 2002 Roux T L architecture des syst mes d information et les donn es de l entreprise paru dans Les syst mes d information arts et pratiques ditions d organisation Paris 2002 p 303 315 500 p Salles 2000 Salles M Probl matique de la conception de m thodes pour la d finition de Syst mes d Int
249. cier notre acteur de celui actuellement repr sent au sein de DECILOR qui se nomme infom diaire et qui ne refl te pas fid lement le portrait que nous dressons de notre nouvel acteur 2 utiliser une qualification suffisamment claire et repr sentative de ce nouveau m tier 3 5 7 Le mod le CADRIE L acronyme CADRIE signifie Caract risations des comp tences du Coordinateur Animateur dans un Dispositif R gional d Intelligence Economique Cet outil a t d velopp dans le but d aider au recrutement des coordinateur animateurs pour des dispositifs r gionaux d IE Parce qu aujourd hui les responsables de DRIE se rendent compte qu ils n ont pas les comp tences ou qu ils manquent de temps pour accomplir certaines actions d IE l objectif de nos recherches et de ce mod le est de proposer un formulaire servant identifier un nouveau personnel de PIE Nous rappelons ce titre que le dispositif DECILOR qui fut notre principal et en tout cas premier DRIE d tude fut confront un fort taux de turn over de la part de ses infom diaires Dans cette optique CADRIE a pour but d aider identifier les comp tences n cessaires pour la conduite de PIE au sein d un DRIE en nous r f rant la figure 32 explicitant les diff rentes composantes qui constituent une d marche d IE et que le cooftdinateur animateur doit prendre en compte Ce guide est construit de mani re aider g n rer un formulaire de quest
250. cilor orgfecrire statistiques php3 critere debut Ex ins Statistiques par rubriques a 1 Pr sentation DECILOR 8 8 LC J w 2 L Intelligence Economique en Lorraine 9 5 NN J 1 Agenda 2 3 L 2 Revue de Presse 7 2 jpm Y3 Le RELIE 14 4 e 1 Acteurs lorrains 14 4 w 4 P les de Comp titivit 27 6 G 1 MIPI 6 7 E J 2 P le Fibres 7 5 CE 3 Suivre les P les du Textile 3 4 E Ea 1 4 Suivre les P les des M taux 10 J v 5 Fili res DECILOR 30 2 ns Y Informations transversales 19 9 A Club entreprises 3 3 E Sources 16 6 m __ gt 1 Bois 1 3 E 2 Travail des M taux 0 7 gt 3 Dispositifs m dicaux 1 8 E 4 Nutrition Agroalimentaire 5 2 E Biotechnologies 5 Textile 0 4 i 1 6 Divers 10 Les barres fonc es repr sentent les entr es cumul es total des sous rubriques les barres claires le nombre de visites pour chaque rubrique SA gt LES D Internet Tableau 19 Statistiques des rubriques du portail DECILOR entre 2003 et 2006 Nous ne sommes pas v ritablement satisfaite par ces r sultats puisque la proportion d un tiers des visites sur les fili res donc entr e restreinte ne justifie pas r ellement lutilit d une animation de fili re par le coordinateur animateur par le biais du portail Nous avons deux explications ce ph nom ne 1 Beaucoup de fili res ont d velopp leur propre portail que les infom diaires actuelles g rent et qui pour la plupart ont
251. cises de veille sont la charge des cabinets experts dans le domaine COGITO est aussi charg orienter les PME vers ces cabinets en fonction des besoins d finis ensemble Veille magazine a publi un bilan de trois dispositifs dont COGITO et le p le verrier de DECILOR qui pointe notament du doigt le manque de portage politique par le bais de financement Moinet 2007 Un autre bilan de COGITO a t publi sur RIE Her 2007 dans lequel il ressort que 35 des entreprises alsaciennes ont int gr le concept de veille que le dispositif a galement d velopp trois veilles collectives op rationnelles march co entreprises et biotechnologies et l action en IE sera de plus en plus sectoris e en lien avec les p les de comp tivit et les clusters voir leur pr sentation en sections 1 5 2 et 2 2 1 Ce que les responsables du dispositif retiennent aujourd hui c est qu il reste beaucoup faire d velopper lanimation sectorielle renforcer les aspects d fensifs de PIE et d velopper la sensibilisation et la formation Tous ces l ments confortent les r les que nous avons d finis pour le cooftdinateur animateur que nous explicitons dans le chapitre suivant 178 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La r gion Basse Normandie portail d intelligence conomique r gional Le portrait de la r gion Basse Normandie La Basse Normandie fait 17 589 km et compte envi
252. connaissance de son action sur le syst me Sens unit de langage de valeurs le langage est la fois individuel communicationnel et communautaire Nous pouvons illustrer toutes ces id es de cette mani re Pour impulser l change d informations entre les d cideurs il ne suffit pas de leur transmettre les informations dont ils ont besoin Il faut galement les convaincre de l int r t de travailler ensemble dans le cadre d une d marche dIE La cr ation d une atmosph re de confiance demande du temps et de l nergie Il faut tre tr s persuasif Il r gne un climat de m fiance et la peur du comportement opportuniste est latente Les r sistances se manifestent par des mimiques des comportements n gatifs retards r tention de l information d formation de l information Les d cideurs s engagent dans une coop ration pour r soudre des probl mes caract re strat gique et r alisent des actions communes lorsque les objectifs sont clarifi s que les 118 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux orientations sont per ues comme tant similaires Chapus 1998 p 20 Nous verrons de quelle mani re le coordinateur animateur peut exercer un r le de mod rateur et de m diateur dans ce type de configuration 2 1 2 Les ressources humaines de l organisation C Menard propose une d finition de l organisation qui est la suivante Une organisation est un
253. consid rent l infom diaire comme un interm diaire sur Internet introduisant la r duction des co ts de transaction chercher information coordonner surveiller Nabarette 2002 Nous n aborderons pas ces aspects concernant le gain de temps en recherche information car nous pensons que cette fonction d interm diaire de recherche est remplie par le veilleur comme explicit dans le tableau 15 Toutefois nous supposons que le coordinateur animateur pourrait tre susceptible de remplir certaines fonctions du veilleur selon le contexte et les besoins s il est le seul avec le d cideur intervenir dans le processus d IE Si le veilleur est surcharg de travail etc Point de vue des auteurs nord am ricains e Belkin d signe un interm diaire de recherche repr sentant un type de m diateur ayant pour fonctions Belkin 1987 1 R v ler la probl matique de l utilisateur 2 D terminer o et comment obtenir les informations 3 Produire un mod le g n ral de Putilisateur 4 Cr er un descriptif du probl me d information de utilisateur 5 D terminer comment le SRI devrait entretenir un dialogue avec l utilisateur 6 D velopper une strat gie de recherche 7 Construire des r ponses aux questions des utilisateurs 8 Expliquer l utilisateur les caract ristiques du syst me 9 Traduire la requ te de l utilisateur en donn es lisibles par le syst me 10 Rendre les r ponses du syst m
254. cordant sa confiance dans la mise en place du service de veille et en acceptant de faire partie de mon jury Je tiens par son interm diaire remercier mes anciens coll gues du NANCIE pour leur encouragement et leur bonne bumeur Ce fut une exp rience enrichissante tout point de vue Merci aux Professeurs Eric D LAMOTTE et Luc QUONTAM pour m avoir fait l honneur de rapporter cette th se et pour le temps qu ils ont consacr sa correction et sa soutenance Merci an Professeur Mohamed HASSOUN d avoir accept de faire partie de mon jury et pour le temps qu il a consacr examiner mon travail Un merci particulier au Professeur Louis Philippe LAPREVOTE pour ses encouragements pour l int r t qu il a port mon travail et pour la confiance qu il m a accord e ces cing derni res ann es Merci vous Merci au Professeur Odile THIERY d avoir accept de prendre de son temps pour relire ma th se et pour son soutien constant ces derni res ann es Merci encore Merci mes coll gues de l Equipe SITE ef du LORIA ainsi qu ceux de DECILOR L exp rience et les connaissances que m ont apport es chacun m a permis d enrichir mes r flexions et de prendre davantage de recul sur mon travail Un grand merci plus personnel des coll gues qui sont devenus amis et des amis qui ont pris une place importante dans ma vie durant ces cing ann es parfois jalonn es de moments difficiles Merci Fr d ric Micha l Phi
255. ct conomique r el Elle s op re l aide d indicateurs de main d uvre nombre total d employ s de chercheurs investissement dans le d veloppement de comp tences et la formation etc conomiques chiffre d affaire annuel croissance donn es financi res etc d innovations densit des entreprises innovantes d penses de technologies licence d p t de brevet etc d internationalisation volumes l exportation investissement l tranger etc L valuation doit tre galement faite sur mesure notamment sur la performance conomique impact sur l conomie et le tissu social la performance dans le domaine de l innovation mesurer la capacit du cluster d utiliser et d exploiter les connaissances Dans un environnement de plus en plus marqu par la complexit la flexibilit l innovation et l acc s l information sont des facteurs cl s de succ s de plus en plus 84 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales importants pour les entreprises La densit et la proximit g ographique peuvent alors jouer un r le de catalyseur dans la cr ation d avantages comp titifs en facilitant les changes qui sont n cessaires au d veloppement d avantages non transf rables sorte de quasi rentes relationnelles Ces caract ristiques qui sont propres l existence m me d un cluster se d clinent en termes de similitude i
256. ctifs de traque ou de recherche 47 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 3 L exploitation Les renseignements obtenus permettent de faire des hypoth ses et guident l action du d cideur 4 La diffusion C est l op ration par laquelle l information valoris e et mise en forme est adress e son utilisateur potentiel La s curit Cette op ration omnipr sente vise se prot ger des intrusions ext rieures ou de la perte de donn es par notamment la s curisation du syst me d information ce cycle nous pourrions rajouter une phase de capitalisation qui au m me titre que la s curit s ex cute tous les niveaux du cycle Une fois les informations exploit es il faut savoir les stocker et les cat goriser en vue d une utilisation ult rieure et dont lobjectif est de pr server la m moire de l entreprise Nous formalisons cette tache dans la figure 6 L enjeu de IPIE est d organiser et de structurer les flux d informations et de connaissances partir de leurs contextes structurels en utilisant des outils une philosophie du partage des proc dures et des routines Dans cette vision comportementale et ofrganisationnelle Earl 2001 le r le des r seaux et des communaut s de pratiques constitue le c ur du processus dIE Le processus d IE existe parce que des individus comp tents ou des comp tences collectives interagissent pour identifier traiter diffuser et p
257. culiers ceux des hommes et des femmes qui travaillent dans l entreprise La gestion des connaissances consiste rassembler ces savoir faire individuels et les capitaliser en une somme de comp tences qui pourront tre partag es Aussi c est dans un contexte marqu par l volution des organisations et des comp tences professionnelles que les entreprises ont pris conscience des enjeux forts de gestion des connaissances de l information et des moyens de communication au sens large Elles souhaitent d sormais manager les connaissances c est dire mettre les individus de l entreprise en situation de mobiliser de produire et de d velopper des connaissances utiles au d veloppement des comp tences attendues par l organisation La gestion des connaissances ou knowledge management d signe donc un ensemble de concepts de m thodes et de technologies permettant aux membres d une organisation de travailler ensemble dans une direction d finie par l entreprise de faire le lien entre les informations disponibles la production de connaissances et le d veloppement de comp tences individuelles et collectives Stuart Stuart 1996 cite les avantages et gains potentiels que l on peut attendre de la gestion des connaissances r duction des erreurs r duction des redondances r solution de probl me plus rapide am lioration de la prise de d cision co ts de recherche et d veloppement r duits accroissemen
258. d Pas d accord ad pend d accord tout a fait d ac Les niom diires sort bion form s at r pondent rapidament at avoc pr cision nos dernandes Les informations burnies notre entreprise sort pertinentes ct en at quation avec ks besoins de notre artroprise Les culis pr sent s r pondent sux besoins at au niveau do comp tence da l entreprise L utilisation des outis propos s esi facilo rapide st s re Gr ce DECLOR les entreprises de la fill re ont une melleure compr hension des basohs colcclifs d rformation Le portal permet d acc der une niormalion personnalis e al los otis dsponties facttent la prise de d cision moteur de recherche cuits de recherche personnalisables ste Les formations fournies notre entreprise sont suf sammeni personnalis os formation ffir e sources milles information valid e ate Les formations organis es par DECILOR facilitent Futilisct ion d outis dinteligence conomique par bs cadres de notre antreprisa DECILOR a pers au centre de velle strat gique d am liorer ses actions collectes on faveur do la fi re Figure 27 Les prestations de DECIiLOR ADE 2005 N anmoins les relais en contact avec les entreprises infom diaires et consultants CEIS voquent un manque de temps travaillant sans cesse dans l urgence en raison d une part de la priorit mise par la CEIS l atteinte des objectifs quantitatifs du march en terme de nombre d entre
259. d concentr s de l Etat DDASS DDE DIREN DRIRE tous ceux qui jouent un r le dans les p les de comp titivit Outre le fait d changer des informations informelles ou documents officielles l espace de travail assure un acc s une biblioth que virtuelle classant toutes les donn es partag es entre les membres lettres arr t s textes divers Ce type d outil a aussi l avantage de poser des r gles qu il est difficile d enfreindre dans la mesure o une personne ressource se charge de la gestion des espaces de travail Il permet la fois une simplification des processus d organisation d une r union un travail de secr tariat facilit un espace commun de partage d informations le tout en temps r el e En Europe StratinC STRATegic Intelligence and Innovative Clusters projet StratinC est un projet europ en dans le cadre du programme INTERREG IIIC dont lobjectif est de renforcer la comp titivit des territoires des entreprises locales et des clusters industriels en renfor ant l intelligence strat gique et la prospective pour eux permettre de manager l innovation et de relever le d fi de la mondialisation 64 http www e innovation org stratinc 94 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le projet recouvre plusieurs objectifs avec comme cadre g n ral accro tre la comp titivit et l innovation aupr s des clusters industriels et des PME PMI par la ma
260. d le de management par Pintelligence conomique pour quoi faire Paru dans Actes colloque Atelier d Intelligence Strat gique A TELIS Poitiers 2005 p 126 138 Mucchielli 1999 Mucchielli R Communications et r seaux de communication pour accro tre l efficacit dans l entreprise ESF diteur 1999 174 p Mucchielli 1995 Mucchielli R La dynamique des groupes ESF Editions 14 me dition 1995 387 Bibliographie Nabarette 2002 Nabarette H et Beaumelle D Les infom diaires de nouveaux interm diaires suf l Internet consult sut http www medcost fr html internet medical si si 051099chtm test le 20 mars 2007 Neie 2002 Neie P and al Infomediaries in the Internet era subscription agents as intermediaries and aggregators in the electronic publishing world agents of change and tradition paru dans The Serials librarian 2002 vol 42 n 1 2 Ney 2000 Ney J P L information c est l autre guerre paru ans Le confidentiel janvier f vrier 2000 p 10 24 Niedercorn 2006 Niedercorn F Les p les de comp titivit f ch s avec la s curit paru dans les chos innovation 10 novembre 2006 1 page Nonaka 1995 Nonaka I and Takeuchi H The Knowledge Creating Company New York Oxford University Press 1995 ONUDI 2003 Organisation des Nations Unies pour le D veloppement Industriel Cr ation de capacit s pour la mise en r seau de l information
261. d partementaux ou r gionaux DIRE 1999 p 16 tels qu ils existent actuellement proposent tout ou partie de ses services suivants des wessageries des 93 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales espaces de travail commun pour le travail des p les de comp tence pour suivre les projets etc diff rentes bases de donn es permettant une information rapide ef actualis e pour suivre l volution locale et les grandes tendances nationales des ableaux de bord qui permettent de suivre diff rents indicateurs de les comparer avec un chelon r gional et national et d orienter les politiques une revue de presse qui offre rapidement tous les services un ensemble d informations d int r t commun des forums offrant la possibilit de pr parer des r unions et de consacrer celles ci de vraies s ances constructives des logiciels de pr paration de r union et de gestion de projet permettant une ofganisation m thodique et efficace de ces moments collectifs des agendas partag s pour organiser rapidement les rendez vous et optimiser la gestion du temps Nous tenons tout d abord insister sur le deuxi me point pr misse d un chapitre davantage toff dans la partie suivante L offre propos e pour les membres associ s un projet de p le de comp titivit est ici essentielle Elle permet en effet de faire communiquer en permanence des acteurs r partis dans les diff rents services
262. d veloppement du territoire CIADT caract rise un p le comme la combinaison sur un m me territoire de trois ingr dients entreprises centres de formation unit s de recherche engag s dans une d marche partenariale destin e d gager des synergies autour de projets communs caract re innovant et disposant d une masse critique n cessaire une visibilit internationale trois facteurs d cisifs partenariat projets de R amp D visibilit internationale Aussi les principaux objectifs des p les de comp titivit sont de renforcer la comp titivit du territoire national dynamiser le d veloppement conomique cr er on maintenir des emplois industriels et attirer les investissements et comp tences au niveau europ en et mondial Leroy 2005 Deux grands types de p les ont t d finis 1 les p les dominante chnologique importance des activit s de recherche et la force des interactions entre centres de recherche et d entreprises travaillant autour du d veloppement d un domaine technologique 2 les p les dominante rdustrielle concentration d entreprises ayant des activit s de R amp D plus appliqu es et plus proches du march imm diat Les quatre crit res pos s sont la mise en vidence des retomb es en terme de cr ation de valeur d activit conomique ou d emploi cette cr ation de valeur est appr ci e de mani re g n rale et peut ne concerner que 103 http
263. d intelligence conomique 169 vii 2 2 4 Bilan des dispositifs d intelligence conomique ss 185 2 3 LES METIERS DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE nn 186 2 31 es m tiers fondamentaux nn nent unie 189 2 3 2 Ees meters SUphOrS Hussein nt E A EE R R 199 2 3 3 Les m tiers compl mentaires et propres aux dispositifs 201 2 3 4 Bilan volution des m tiers ss 201 2 4 CONCLUSION DU DEUXIEME CHAPITRE nn 203 3 VERS LA DEFINITION DUN NOUVEAU METIER LE COORDINATEUR ANIMATEUR ssesssessseesseesseessseesseesseesseeeseersseesseesseesseeesseesseessees 207 3 1 LA PROBLEMATIQUE DE NOTRE TRAVAIL DE THESE ss 208 3 2 LE CONTEXTE DE NOTRE ETUDE LA REGION LORRAINE L EAU sessssssesessssesesseesees L ENVIRONNEMENT ET L IE COMME SUPPORTS NOTRE REFLEXION ss 210 D LORIE SET eee Re Ra ne Pet nr nn ere x 211 522 Le NANCIE siiis itiiti iaiia 218 3 3 LE DISPOSITIF DECILOR sssrinin stiican nana i Saa 222 3 91 TE CONTERTE Et EE OEE nn ET ES EN EN S 222 3 3 2 L saxes de travail ioeie ii ia Eie i a A N 224 3 3 3 Le Centre de Veille Sectorielle ss 225 334 Les outils UUUS S ss 226 3 3 5 Le sit portail ss 227 3 30 L valuanon du dispos ss d esse nine ne 228 3 3 7 Nos observations sur DECILOR nn 237 3 4 NOS OBSERVATIONS DES AUTRES DRIE PAR RAPPORT A DECILOR 251 34 1 Enqu t aupr s de DRIE 5e dis nnssinihiinnie 251 3 4 2 Mise en vidence des failles et des besoins dans les DRIE
264. de mani re individuelle et cloisonn e sous estimant le temps n cessaire pour la mise en place d une approche plus collective et transversale en vue de contribuer la structuration de fili res actives Toutefois partir de 2004 quelques projets en ce sens furent d velopp s dont celui consacr certains membres volontaires de la fili re m taux qui aboutit l ann e suivante au d veloppement du cluster A ronautique lorrain A riades En revanche DECILOR I a eu un effet significatif en terme de mise en relation des entreprises avec leur centre de veille sectorielle ou de consolidation des relations pr existantes Cet effet de structuration de fili res autour du dispositif DECILOR n est pas encore tr s solide et les entreprises sont demandeuses d un renforcement de coop rations entre entreprises et ou interm diaires technologiques tant au sein de leur fili re qu au niveau intersectoriel Une seconde enqu te command e la m me p riode par le ma tre d uvre savoir la CEIS a t adress e aux b n ficiaires du programme DECiLOR pour valuer leur satisfaction globale du dispositif Elle se compose en dix questions portant essentiellement sur la fourniture des informations et appelle des r ponses sous forme de notes allant de 1 4 40 des entreprises sollicit es ont r pondu au questionnaire Les r sultats montrent que les entreprises sont globalement satisfaites des prestations des infom diaires
265. de fonctions sur les premi res ann es du projet essentiellement la suite de d parts volontaires c est le cas par exemple de la fili re logistique dans laquelle trois infom diaires se sont succ d en 18 mois pour finalement abandonner la fili re faute d entreprises int ress es ou encore la fili re sant qui a galement connu trois infom diaires en 18 mois et enfin la fili re travail des m taux a aussi vu se succ der trois infom diaires sur les trois premi res ann es du 231 3 Vers la d finition d un nouveau m tier projet Ces changements peuvent expliquer les r sultats plus mitig s de certaines fili res Au niveau de la cellule de backoffice cellule centrale de pilotage et de maintenance des principaux outils informatiques du dispositif le personnel embauch a galement fait l objet de changements importants pour les fonctions li es la mise en place des outils Le projet a en effet connu trois informaticiens diff rents Dans le cadre d une table ronde effectu e pendant l enqu te plusieurs entreprises pr sentes ont soulign parmi les points forts du dispositif la comp tence et la qualit d coute des infom diaires disponibilit r activit pertinence des r ponses connaissance des outils etc L enqu te renforce d ailleurs ce constat lorsque l on s int resse par exemple au pourcentage de mails envoy s comme r ponse par les infom diaires des probl mes pos s
266. de jeunesse corriger 2006 Lacoste 2006 Lacoste P Les m tiers de l intelligence conomique D fense nationale et s curit collective f vrier 2006 p 141 152 Lamarque 1994 Lamarque G Le lobbying ditions Presses universitaires de France collection Que sais je n 895 1994 Lamy 2005 Lamy A La m diatisation de PApocalypse Le traitement m diatique des attentats du 11 septembre aux tats Unis dans la presse et la t l vision fran aise 11 18 septembre 2005 Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Metz Paul Verlaine le 1 juillet 2005 Laprevote 1992 Laprevote L P et Bergerot Buisine C La d sinformation enfin Paru dans les m dias et la guerre du Golfe 1992 p 118 132 Laprevote 2001 Laprevote L P La d sinformation encore Paru dans La d sinformation pour une approche historique ESID 2001 p 13 41 Larivet 2000 Larivet S Proposition d une d finition op rationnelle de l intelligence conomique paru dans Cahier de Recherche du CERAG S rie Recherche n 04 00 2000 Larivet 2004 Larivet S Les manifestations de l intelligence conomique dans les PME paru dans L intelligence conomique dans la PME visions parses paradoxes et manifestations ditions l Harmattan 2004 p 129 144 220 p Lasbordes 2005 Lasbordes P La s curit des syst mes d information un en
267. de la communication Cette perspective permettra de compl ter notre approche jusqu alors essentiellement orient e vers l information Nos travaux ont suscit l int r t de PAFCI de PIHNES et de l ACRIE et nous esp rons ainsi que la publication de cette th se pourra leur apporter un support concret et pr cis quant notre vision d un nouveau m tier d di PIE Nous terminerons par ceci T faut consid rer l intelligence conomique comme une culture un tat d esprit une politique une d marche un outil une dimension strat gique ambiante indispensable toute prise de d cision 363 364 Glossaire GLOSSAIRE ADIT Agence pour la diffusion de l information technologique AFDIE Association fran aise pour le d veloppement de l intelligence conomique IFIE Institut fran ais de l intelligence conomique ATTELOR Association pour le Transfert de Technologie en LORraine CEIS Compagnie europ enne d intelligence strat gique Cellule de coordination back office regroupement centralis des ressources comp tences et outils assurant le fonctionnement et la coh rence globale du dispositif venant en appui aux CVS CRITT Centre r gional d innovation et de transferts de technologies CRT Centre de ressources technologiques CVS Centre de Veille Sectorielle interm diaire technologique ayant une capacit op rationnelle aupr s des entreprises dans la fili re consid r e et int grant un
268. de leur potentiel et ont galement r pondu en masse l appel projet pour la cr ation de ces p les cf section 2 2 1 282 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt Illustrations par des postes analogues dans d autres domaines Si nous estimons que le m tier de coordinateur animateur correspond un besoin latent des DRIE c est aussi parce que ce poste est l quivalent d autres emplois de dispositifs qui au niveau de leur structure peuvent tre plus ou moins assimil s des DRIE En voici quelques exemples Le coordinateur op rationnel de la RATP op re au sein du Poste Central de s curit il est charg de contr ler la s curit dans les lignes de m tro En cas d incident d apr s son diagnostic et son analyse il fait appel aux personnes ad quates soit la police soit les agents de la RATP par exemple pour aller r gler le probl me sur place De par son exp rience de terrain il est capable de comprendre les l ments qui lui ont t adress s suite l incident pour savoir vers quelle personne se tourner pour r gler le litige Il se d finit ainsi comme un interm diaire entre les forces de l ordre et les agents RATP demandeurs de secours Le correspondant D fense qui est l interface entre les arm es et les communes capable de sensibiliser les lus et administratifs la D fense et est un pr cieux relais d information Il n est cependant pas un repr sentant de l au
269. de pilotage tels que des syst mes de gestion int gr s qui permettent la constitution de bases de donn es relativement compl tes et imm diatement exploitables par toutes les parties prenantes de lorganisatio r seau Voisin 2004 p 19 Dans ce type de d marche la notion de confiance appara t comme le principal ressort de l adh sion des acteurs de l organisation d o la n cessit pour une personne interm diaire d avoir une position neutre et de confiance car les syst mes d information favorisent la diffusion de l information et renforcent la transparence des membres en terme d engagement des acteurs de leur aptitudes coop rer etc c est aussi la personne interm diaire de g rer et doser les apports de chacun en valuant la qualit et la quantit de leur contribution de g rer leurs comportements opportunistes effac s faux etc Nous reprendrons en d tail ces remarques dans le chapitre 3 travers les r les de l acteur coordinateur animateur 116 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Aussi le tableau 6 pr sente quatre combinaisons de confiances possibles dans la configuration 1 J ai confiance en moi mais je n ai pas confiance en l autre d valorisation de l autre Dans la configuration 2 j ai confiance et en moi et aussi en l autre Dans la configuration 3 je n ai confiance ni en moi ni en l autre Enfin dans la config
270. dent des quivalents de DRIE Si Pon prend par exemple le cas du chef d orchestre ce dernier n appara t comme un besoin que si le nombre de musiciens d passe un certain seuil Ainsi c est le changement d chelle qui fait passer la gestion du processus dIE d un veilleur qui pouvait ponctuellement remplir des t ches de coordinateur animateur une gestion manag e par au moins un veilleur et un coordinateur animateur temps plein car plus la structure est grande plus le veilleur a du mal se d gager du temps pour faire d autres activit s que la veille pure De m me le m decin g n raliste est une interface dans une structure comprenant de nombreux sp cialistes et encore plus de patients 3 5 4 Les comp tences du coordinateur animateur L infom diaire tel qu il appara t et est utilis dans le cadre du dispositif DECILOR est en g n ral dipl m d un Bac 5 et poss de une double comp tence d une part li e aux techniques documentaires et d autre part li e une connaissance dans le domaine qu il couvre et cette comp tence est g n ralement privil gi e par rapport celle de la Documentation Toutefois ses savoirs faire en Documentation sont vitales pour comprendre plus facilement les probl mes pos s C est sur cette base que le cootdinateur animateur doit d identifier D apr s les besoins que nous avons identifi s et le type de personnel de PIE auquel nous avons affaire dans un DRIE
271. des d cisions par la mise disposition la coordination et Fanimation dun syst me d information organis et fabilis ayant une incidence sur la comp titivit des entreprises constituant la fili re et sur l attractivit du territoire Activit s dominantes Environnement institutionnel et situation de travail Comp tences requises Niveau mininail de formation g n rale Bac 5 Qualification professionnelle niveau expert ou B fing meut Cosb tences techniques essentielles Etablie par niveau Cossb tences cosshi ssentaires Etablie par niveau Aptitudes princibales Les niveaux sont ainsi not s 1 faible 2 assez bon 3 excellent Cette fiche m tier a t labor e sur le m me mod le que le r f rentiel de PADBS La partie comp tences requises n est pas remplie nous la retrouvons dans notre mod le pr sent plus haut Elle sert de base pour la d finition du poste mais n est pas fig e Cela veut dire qu en fonction des besoins pour le poste d autres crit res peuvent rentrer en compte et que les niveaux requis peuvent tre nuanc s selon la dominante du poste selon s il est plut t orient animation ou conseil ou encore formation 302 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 5 8 Les insuffisances de notre mod le Nous avons tent de pr senter dans ce m moire les probl mes qui pouvaient maner des dispositifs dIE par manque d un per
272. des comp tences techniques en mati res d IE et des connaissances transversales sur le contexte dans lequel il volue priv public Nous avons galement pu mettre en vidence ces aspects relationnels et communicationnels travers l enqu te aupr s des p les de comp titivit et cluster dans lesquels des actions d IE s apparentant celles de notre mod le sont mises en place Des besoins en 353 4 Exp rimentation et validation de la d marche ressources humaines sont d ailleurs ressentis dans ce sens Afin de renforcer voire d optimiser certaines d marches il n est pas exclu que des personnes form es PIE soit dans lavenir convoit es par les p les En plus des relations humaines et pour pouvoir figer partager et prot ger efficacement des informations et connaissances l aspect outil a galement t mis en avant puisque nous avons propos d optimiser la structure d une plate forme d IT afin d en am liorer les flux travers les r les du coordinateur animateur Cette analyse a d montr l int r t d un acteur suppl mentaire devant assurer la fiabilit des flux et visant mettre en place des proc dures pour les prot ger une dimension essentielle partag e par les p les de comp titivit Nous avons pris conscience qu un veilleur ne pouvait pas la fois r pondre aux probl matiques des d cideurs faire leur veille et alimenter la plate forme tout en supervisant et en animant tous
273. des de travail o Phase d audit il identifie au pr alable la soci t qu il va contacter afin que celle ci int gre le dispositif d IE Il rep re les diff rents types de veille manant des besoins de l entreprise o Il r sout certaines probl matiques ponctuelles de recherche d information Ses actions o Coordonner tous les besoins car il est l l ment central de fourniture d informations PTI Pivot de Transfert d Information entre le back office base de connaissance et outils et l entreprise cible 159 T moignage d un consultant senior CEIS Avril 2004 249 O 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Fid liser le d cideur en lui envoyant r guli rement des informations sur P volution de son environnement Conseiller et accompagner le d cideur Former les personnes au sein des CVS ing nieurs d affaire charg de mission Putilisation des outils mis en place et des moteurs de recherche Participer aux salons afin de faire des rapports d tonnement l entreprise demandeuse Participer des actions de sensibilisation et de communication sur PIE Ses atouts et ses faiblesses Nous choisissons de lister ses atouts et faiblesse sur lesquels nous nous fonderons pour mettre en vidence les failles et les besoins dans les DRIE section 3 4 2 Ses faiblesses Manque de temps car il doit suivre un grand nombre d entreprises en m me temps Il lui faut d
274. des m diateurs dont les postes se situent l interface des autres m tiers plus classiques et qui ont comme mission de faire merger l information et de la diffuser pour la transformer en connaissance Nous remettrons en cause ce r le de m diateurs en lui conf rant plus d importance au sein du processus d IE et dans un contexte de DRIE le savoir o propre au dirigeant de l entreprise qui r pondrait la question suivante o mener l organisation nous citons une derni re approche qui est celle de P Achard qui distingue le savoir th orique c ur d un m tier du savoir pratique exercice d un m tier du savoir faire notion de coup de main et du savoir en volution volutif et partag Achard 1998 p 176 Aussi utiliser changer des savoirs au sein d une organisation revient mettre en place un processus dynamique que l on appelle apprentissage organisationnel Il permet l organisation de s approprier des nouveaux savoirs cr es par des individus Nous parlons alors de ph nom ne collectif d acquisition et d laboration de comp tences qui 113 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux plus ou moins profond ment plus ou moins durablement modifie la gestion des situations et les situations elles m mes Koenig 1994 dans Tarondeau 1998 p 31 L apprentissage collectif ne se limite donc pas un process
275. des responsables administratifs et des chefs de projets donc experts du domaine il ne semble y avoir qu un seul acteur non encore recrut qui ait des comp tences sp cifiques li es aux actions F ITE D ailleurs cette personne qu ils vont recruter et qu ils d signent comme 348 4 Exp rimentation et validation de la d marche r f rent IE devra mettre l accent surtout sur des actions d influence et de prospection en vue de rep rer des projets d identifier des clusters dans l automobile et de ramener des financements Nous aurions souhait en savoir plus sur l intitul du poste pourquoi le terme IE qui selon nous s en trouve r duit par rapport aux missions pourvues par cette personne Dans tous les cas ce p le confirme tout de m me notre distinction entre veilleur et coordinateur animateur puisque les actions de veille sont sous trait es par d autres et donc d tachent d autres actions pour le r f rent IE Ce que nous aimerions savoir c est une fois recrut quelles seront dans les faits les autres actions compl mentaires ou transverses celles d influence et de prospective que devra mener ce personnel AERIADES Zone couverte par le p le Lorraine Partenaire administratifs DGE DGA R gion et d partements Secteurs conomiques A ronautique et espace Objectifs L objet de la soci t P le A rospatial Lorrain est de promouvoir une offre lorraine dans
276. des structures tatiques faciliter les changes et le partage des connaissances entre les services au profit d une meilleure strat gie de conduite de projets en r gion Le terme d IE glisse alors vers ceux d intelligence territoriale et d intelligence conomique en r gion que nous allons d finir 2 L auteur a souhait ici faire r f rence au fonctionnement de l Etat strat ge et hypercentralis 52 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales G La naissance d une d marche d riv e de l IE l intelligence territoriale D s les d buts de PIE en France nous pouvons dire que VIT tait d j annonc e le rapport Martre en faisait d j tat Les r gions constituent aujourd hui l un des champs d action essentiels de la concurrence li e la globalisation des changes L anticibation des menaces et des opportunit s qui y sont li es poussent les acteurs locaux collectivit s r seaux consulaires associations de d veloppement la mise en place de dispositif collectif de gestion de l information utile D s lors l intelligence conomique devient un outil essentiel destin d finir les priorit s strat giques adapt es aux nouveaux enjeux des r gions et des entreprises selon trois priorit s constitutives de toute strat gie r gionale efficace l intensification des actions de d veloppement local notamment en coordination avec d autres r gions l intensification de strat
277. diff rents acteurs conomiques qui composent la r gion la fois du secteur public et du secteur priv Et l objectif n est pas seulement de d velopper ces relations mais aussi et surtout de les renforcer et de les p renniser La notion d information entre les acteurs qu ils soient publics ou priv s va certainement bouleverser les habitudes car il devient n cessaire d avoir de nouveaux comportements Notion que Dominique de Villepin pr cise dans une interview le 22 novembre 2004 sur Reuters I s agit l d un esprit nouveau mettre en uvre celui du partenariat entre l Etat les entreprises les repr sentants syndicaux les collectivit s territoriales mais aussi les universit s et les centres de recherche Ainsi de ces changes d informations d pendra la r ussite des organisations locales et peut tre la nation La DATAR 1999 crit Le d veloppement territorial est une organisation construire par de l information en reliant des acteurs publics ef priv s engag s dans une dynamique de projet sur un territoire 1 6 CONCLUSION DU PREMIER CHAPITRE Nous avons souhait travers ce premier chapitre faire un tour d horizon des notions d intelligence conomique et d intelligence conomique en r gion L objectif tait de proposer une vision d ensemble de ces deux concepts tout en accentuant la dimension r gionale car elle servira de champ d observation nos travaux Nous souhaitons cet
278. difficult s dans la connaissance de son existence ou de son acc s contenu de banque de donn es interviews d experts th ses Souvent forte valeur pour l entreprise elle se caract rise par un co t d acc s important pas forc ment en argent mais plut t en investissement humain On retrouve en effet dans cette cat gorie les sources 71 On peut d ailleurs retrouver cette classification chromatique dans le milieu de la propagande o l on parle galement de propagande blanche grise et noire 103 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux informelles d informations obtenues gr ce aux r seaux de relations internes et externes aux organisations publiques ou priv es Information noire C est une information diffusion restreinte et dont l acc s ou l usage est explicitement prot g Elle n cessite une autorisation pour tre obtenue l galement auquel cas est ce bien une information noire De fa on plus concr te il s agit d une information inaccessible et faisant l objet ou en tout cas qui devrait faire l objet d une protection soutenue et d une diffusion m me interne restreinte Nous repr sentons ces cat gories de la fa on suivante Information D ontologie Renseignement 0 cC Codes Blanc Gris Noir Qualification Ouverte Sarsigla Ferm e Acc s Libre Sous conidios Non autoris Infractions Non Salon jurisgrucdsncs Lois civiles et commerciales
279. e m thodologique susceptible d clairer efficacement le cheminement de nos travaux Aussi cette partie vise pr senter PIE dans son ensemble par les dimensions qui permettent de la consid rer par son mode op ratoire son processus et ses fonctions par son tymologie mais avant tout par un bref aper u historique de ce concept 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Si le terme intelligence conomique a moins de vingt ans sa pratique est beaucoup plus ancienne Rechercher exploiter de linformation utile la bonne prise de d cision au bon moment des fins strat giques et op rationnelles est et a toujours t une proc dure courante et vitale pour une entreprise souhaitant se maintenir sur le march et se prot ger de la concurrence Et c est encore plus capital aujourd hui face la mondialisation et la lib ralisation du march Pour d buter cet historique nous estimons d apr s nos recherches que la d nomination la plus proche de celle de l intelligence conomique actuelle est celle employ e et d finie par Wilensky Wilensky 1967 Cet auteur pr sente ce que nous consid rons comme les premi res th ories sur PIE sous le nom d intelligence organisationnelle Il la d finit selon trois concepts l intelligence de contact repose sur la capacit savoir qui d cide de quoi qui dispose de quelle information comment et quand l atteindre
280. e et relationnel co construction de la confiance entre partenaires permet d asseoir durablement une certaine cr dibilit et ainsi de renforcer les accords de coop ration Voisin 2004 p 48 73 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le r seau un concept transdisciplinaire Koka Koka 2002 dans Voisin 2004 p 185 distingue trois dimensions variables pour caract riser le capital social g n r par le r seau la quantit le nombre de partenaires et des liens entretenus avec chacun d eux cr ent un volume d informations permettant l ensemble des membres de disposer plus rapidement des informations et des connaissances Cela permet aussi d acc l rer les processus d apprentissages par l exploitation des connaissances acquises par les membres Cependant le volume d informations disponibles et chang es peut avoir des effets n gatifs tel que la redondance la vari t elle met l accent sur la diversit des informations auxquelles les membres du r seau peuvent acc der la richesse elle fait r f rence la qualit et la nature de linformation et de la connaissance du r seau Leur exploitation implique davantage de socialisation permettant le partage de connaissances tacites et leur ext riorisation conditions n cessaires leur partage et leur diffusion au sein du r seau La n cessit pour les industriels de travailler en r seau La co
281. e principal frein l innovation reste les moyens financiers insuffisants 40 des cas mais le manque de comp tences internes suit de pr s 30 des cas Ces remarques nous font rappeler plus que jamais l importance de la mise en place au sein des PME fran aises de m thodes et outils li s PIE l utilit de sensibiliser des PME la culture du partage des connaissances et qu il faut les inciter int grer des r seaux Les caract ristiques de l innovation L innovation correspond la mise en uvre d un produit bien ou service ou d un proc d nouveau ou sensiblement am lior pour la firme d une nouvelle m thode de commercialisation ou d une nouvelle m thode organisationnelle dans les pratiques g s 4 me 61 de l entreprise l organisation du lieu de travail ou les relations ext rieures Il existe quatre cat gories d innovation OSEO 2006 p 87 Innovation de produit introduction sur le march d un produit nouveau ou sensiblement am lior sur le plan des caract ristiques sp cifications techniques composants mati res logiciel int gr convivialit ou autres caract ristiques fonctionnelles ou de l usage auquel il est destin Innovation de proc d introduction dans l entreprise d une m thode de production ou de distribution nouvelle ou nettement am lior e impliquant des changements significatifs dans les techniques le mat ri
282. e ressource d intelligence conomique linfom diaire DECiLOR DEcider en LORraine dispositif d intelligence conomique et strat gique mis en place par le Conseil R gional de Lorraine Il s adresse aux PME PMI lorraines appartenant l une des fili res suivantes Bois Textile Verre Travail des m taux Nutrition agroalimentaire biotechnologies Dispositifs m dicaux Fau environnement DRIE Dispositif R gional d Intelligence Economique FEPIE F d ration des Professionnels de l Intelligence Economique IHEDN Institut des Haute Etudes de D fense Nationale Infom diaire Expert en intelligence conomique de la fili re employ dans un CVS ayant notamment pour mission de collecter valider et qualifier les sources d information lectroniques et humaines sourcing constituant ainsi un r seau d accompagner les PME PMI de la fili re dans leur d marche d IE L infom diaire joue galement un r le d interface entre la cible PME selon la d finition communautaire et la cellule back office INHES Institut National des Hautes Etudes de S curit anciennement IHESI NANCIE Centre international de l eau P le de comp titivit Un p le de comp titivit est une combinaison sur un espace g ographique donn d entreprises de centres de formation et d unit s de recherche publiques ou priv es engag s dans une synergie autour de projets communs au caract re innovant Ce partenariat
283. e Travail Personnalis SIE Syst me d intelligence conomique ETC Espace de Travail Collaboratif SIT Syst me d intelligence territoriale Dans cette configuration nous retrouvons les trois niveaux d intervention du coordinateur animateur Au niveau humain il se positionne en tant que superviseur et animateur entre les diff rents acteurs de PIE d cideurs et veilleurs Dans les deux espaces il peut y avoir plusieurs veilleurs et plusieurs d cideurs Les veilleurs interagissent avec les d cideurs et le coordinateur animateur Le coordinateur animateur va donc animer la partie collective de la plate forme c est dire en direction d un groupe de d cideurs De Pautre cot il va superviser le travail des veilleurs en direction d un d cideur prestation personnalis e Dans le sens de supervision nous prenons en compte les aspects de contr le et protection et s curit et de soutien conseil voire apport 290 3 Vers la d finition d un nouveau m tier d expertise par rapport ses connaissances sur la fili re enti re Il a par cons quent davantage de recul Au niveau organisationnel il g re les interactions entre les acteurs les outils et autres moyens et m thodes Pour ce qui concerne la gestion de la fili re en elle m me il la supervise dans son int gralit ce qui sugg re galement la prise en compte d l ments ext rieurs la fili re les autres fili res et autres acteurs du d
284. e d action Sar Lor Lux Sarre Lorraine Luxembourg Ses Prestations Accompagnement amp conseil ing nierie de la formation intelligence conomique CETELOR En partenariat avec les centres de formation r gionaux l Universit Henri Poincar a d velopp une plate forme technologique textile CETELOR Centre d Essais TExtile LORrain d di e aux entreprises du secteur Textile Habillement Ce centre de ressources a pour objectif d accompagner les entreprises de la fili re dans leur d veloppement strat gique technologique et conomique Il est essentiellement constitu 1 d une cellule de veille technico conomique 2 d un laboratoire d analyse et de contr le des produits textiles depuis la mati re jusqu au produit fini 3 d un centre de R et D chantillonnage http www cetelor fr 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Activit s Veille technico conomique et intelligence strat gique l ambition du programme est de fournir aux dirigeants aux cadres recherche amp d veloppement et aux cadres technico commerciaux les l ments d information qui leur permettent d appr hender les volutions de l environnement de l industrie textile et d finir des strat gies de d veloppement Les activit s de la cellule de veille sont aujourd hui essentiellement de produire un bulletin de veille collective s adressant la totalit des entreprises de la fili re de produire une
285. e d organisation du r el en pens es et en actes chez l tre humain mais aussi d tre secr tement d accord ou de s entendre secr tement avec quelqu un re en intelligence avec quelqu un et au pluriel apparent aux relations secr tes Avoir des intelligences secr tes avec un ou des ennemis En allemand le sens d intelligenz se rapporte la signification premi re du latin la capacit comprendre r soudre des probl mes appliquer des connaissances et utiliser la langue Achard Achard 1998 propose de repr senter l intelligence selon trois types 1 lintelligence analytique qui s apparente au jugement l valuation Panalyse 2 l intelligence cr ative qui se traduit par l imagination l hypoth se l invention et la cr ation 12 ATILEF http wwwatilf fr consult e r guli rement Die F higkeit zu verstehen zu abstrahieren und Probleme zu l sen Wissen anzuwenden und Sprache zu verwenden http de wikipedia org wiki Intelligenz 15 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 3 l intelligence pratique qui se manifeste par l application l utilisation la concr tisation et l action Quant au qualificatif conomique le Tr sor de la Langue Fran aise informatis par exemple nous rappelle qu il peut tre compris dans un sens assez g n ral il concerne l conomie l administration le gouvernement d une m
286. e de travail C est ce niveau probl matique et conceptuel qu a merg ces derni res ann es l id e d une IE d velopp e l chelle locale pour contrebalancer le d s quilibre existant au d part entre PME et grandes entreprises en misant sur le fait que les PME sont les plus nombreuses et qu ensemble elles peuvent tre aussi fortes qu une grande entreprise Balbutiante entre 1996 et 2000 l IE appara t notamment sous la forme de programmes inclus dans certains contrats de plan Etat R gion elle est depuis sortie du domaine incantatoire pour acqu rir une effectivit au plan national puisqu elle b n ficie aujourd hui d un programme couvrant la quasi totalit des r gions et auquel le lancement des p les de comp titivit a apport un nouveau souffle Aussi la soudaine visibilit m diatique de l intelligence conomique s explique par le fait que cette discipline se situe l intersection de pr occupations politiques majeures du monde contemporain nouvelle politique industrielle s curit conomique intelligence territoriale gestion de l innovation En bref l intelligence conomique Introduction constitue l un des leviers les plus puissants de la performance des entreprises et de la r forme de l Etat appel devenir strat ge et partenaire On comprend donc qu elle suscite un int r t croissant Pour preuve les politiques publiques actuellement mises en uvre et l implant
287. e en un format accessible pour lutilisateur Nous constatons dans ce sch ma que le type d utilisateur n est pas explicit A t on affaire dans chaque phase au d cideur lutilisateur final ou au veilleur ou aux deux En effet nous estimons que dans les phases 4 5 8 9 l utilisateur ainsi nomm serait dans notre tude le veilleur quant aux autres phases lutilisateur correspondrait au d cideur La derni re phase est d terminer en fonction des besoins exprim s par le d cideur sur le mode de restitution de l information le veilleur utilisera le Syst me de Recherche d Informations SRI pour mener bien sa veille et restituer en phase finale la bonne r ponse au d cideur ou peut le cas ch ant proposer au d cideur d utiliser le SRI de visualiser sa ou ses r sultats de recherche en ligne 274 3 Vers la d finition d un nouveau m tier e Robins travaille sur l intervention humaine dans les SRI et principalement sur l interaction d une part homme machine d autre part interm diaire de recherche utilisateur final Il d finit l interm diaire de recherche comme une personne assistant l utilisateur final dans sa recherche d information Robin 2000 Pour ce faire il doit prendre en compte l environnement de lutilisateur final sa situation l tat de ses connaissances ses objectifs ses croyances ses activit s et ses intentions Sarac 1997 dans Robin 2000 Il tudie les comp tenc
288. e entit de coordination sociale au service d objectifs partag s par des agents conomiques qui y appartiennent Menard 1989 p 773 J Afolabi Afolabi 2007 p 37 55 a consacr une large part la d finition de l organisation son historique et ses caract risations Aussi dans le cadre de nos travaux il n est pas n cessaire de d tailler mais de retenir la d finition suivante Ensemble structur de services de personnes formant une association on une institution ayant des buts d termin s qui nous para t tre la plus conforme notre point de vue Ainsi dans notre cadre exp rimental l organisation peut tre une entreprise un syst me d entreprises un groupe un r seau d entreprises une collectivit locale un service public etc Le processus organisationnel en r gion se caract rise par Bazin 1998 la production des acteurs au sens de O Williamson 1986 r alis e un chelon local permet la r alisation d conomies de dimension dans la production de biens publics locaux cette coop ration dans le cas de loffre de sites permet de limiter les effets d ench re entre collectivit s par la mise au point d accords qui assurent une plus grande efficacit dans la n gociation avec les entreprises un meilleur partage des comp tences entre acteurs ainsi qu une transparence de ce partage vis vis de l ext rieur est une information positive pour les investisseurs
289. e l industrie reposerait en majeure partie sur des investissements immat riels dans le domaine des ressources humaines de la qualit des produits ou encore de la mise en valeur de l exp rience scientifique et technologique Dans ce cadre la capacit collecter et exploiter l information appara t galement comme un des facteurs discriminants de la comp titivit En outre la comp titivit d une conomie nationale est fonction du d veloppement de son industrie et ceci compte tenu des changes internationaux dus aux produits industriels et de l importance des gains de productivit Cependant depuis le milieu des ann es 1980 ces param tres semblent ne plus pouvoir eux seuls suffire expliquer la sup riorit conomique d un pays sur un autre Pour leur adaptation les entreprises b n ficieraient de moyens et d avantages conf r s par les gouvernements Si la gestion interne de la comp titivit est une affaire propre aux 148 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux entreprises l engagement de la collectivit appara t comme un moteur puissant et indispensable ses formes ext rieures Masson 2001 C est partir de ce constat que le gouvernement a souhait n cessaire de lancer un appel projet pour le d veloppement de p les de comp titivit G Qu est ce qu un p le Le 14 septembre 2004 le Comit interminist riel de l am nagement et du
290. e nous consid rons comme triviales savoir celles qui rel vent des aspects juridiques conomiques ou encore m thodologiques montage de dossier mise en place de collaboration avec les entreprises etc et il y a celle que nous envisageons comme compl mentaires celles li es la gestion des r seaux humains et informationnels C est dans ce dernier r le que le m tier de coordinateur animateur prend toute son ampleur Nous entendons en effet par ce r le la fois l organisation des ressources humaines mutualisation des moyens capitalisation des exp riences f d ration des initiatives mais aussi informationnelles optimisation des pratiques de veille et de la circulation des informations par la mise en place de r gles et de guides de bonne pratiques Le principe tant de permettre aux acteurs 286 3 Vers la d finition d un nouveau m tier du public et du priv amen s travailler sur des projets communs partager et mutualiser leurs connaissances avoir connaissance de toutes les informations n cessaires pour la conduite de leurs projets et qu elles soient proportionnellement d tenues par les deux parties Le coordinateur animateur joue ici un r le de mod rateur dont le r le est de s assurer que chaque partie uvre part gale pour la conduite du projet par l apport r gulier d informations n cessaires la r ussite du projet nous rappelons cet aspect dans la section 3 5 3
291. e ou au b n fice de leurs clients Le lobby dans un sens plus courant c est aussi ce qu on peut appeler un groupe de pression qui exerce une v ritable influence sur la politique suivie Attention ce n est pas de la corruption mais de la pression c est dire qu on reste dans les limites de la l galit Le mot suppose donc une sorte de collectivit professionnelle plus rarement ethnique rassembl e pour d fendre un int r t commun et jouissant d un certain pouvoir conomique et donc d une force de pression sur le gouvernement Actuellement le mot est en pleine vitalit dans notre langue Toujours sur le mod le am ricain on utilise en fran ais le mot lobbying forme verbale qui indique une 26 action en train de se faire Le lobbying est un cas particulier de linfluence c est une activit consistant proc der des interventions destin es influencer le processus d laboration d application ou d interpr tation des mesures l gislatives des normes des r glements et plus g n ralement de toute intervention ou d cision des pouvoirs publics Farnel 1994 dans Larivet 2004 Toute action de lobbying repose sur la concordance de trois l ments une revendication ou une requ te la comp tence d une autorit publique politique ou administrative en mesure de la satisfaire et son imputabilit un mouvement collectif le lobby Lamarque 1994 Le lobbying s carte de la reche
292. e par rapport aux concurrents hors r gion Soutenir individuellement les entreprises adh renies DECILOR alin de d velopper eur d marche d inteligence strat gique Fournir un outi de decision aux decileurs politiques et autres acteurs socio conomiques c s dela R gion afin d augmenter l efficacit de leurs interventions en bveur des entreprises Figure 28 Objectifs poursuivre par DECILOR ADE 2005 234 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Concernant le maillage territorial La CEIS n a pas r ussi v ritablement int grer les initiatives pr existantes ni m me les initiatives en cours men es par d autres op rateurs r gionaux dans le domaine de l IE notamment les actions plus orient es vers la sensibilisation des CCD et ce malgr plusieurs tentatives rest es sans r ponse de la part de la CRCI En tout tat de cause le projet a concentr ses efforts sur la prospection en direct et la mobilisation des entreprises vis vis du dispositif au lieu de se reposer sur les prescripteurs r gionaux potentiels L apport global du dispositif Les entreprises ont galement t invit es se prononcer sur leur appr ciation globale du b n fice pour leur entreprise de leur participation DECiLOR au regard du temps et des moyens Dans le cadre de DECiLOR 1 leur appr ciation du dispositif est partag e entre faible et bonne voir la figure 29 Ici encore l appr ciation de DECiL
293. e principe d une aide d ing nierie de PEtat la constitution 30 Un pays est un territoire caract ris par une coh sion g ographique conomique culturelle ou sociale c est un lieu d action collective qui f d re des communes des groupements de communes des organismes socioprofessionnels des entreprises des associations autour d un projet commun de d veloppement Prax 2002 p 22 L ATILEF le d finit comme la division territoriale habit e par une collectivit et constituant une entit g ographique et humaine 53 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales de ces pays int grant la n cessit d une reconstruction des rapports entre acteurs des territoires ce que la DATAR appellera la recomposition territoriale En 2003 Bernard Carayon dans son rapport consacr PIE et la coh sion sociale soul ve cette question La France peut elle se dispenser d une application territoriale de l intelligence conomique Dans le m me temps premi res assises de IIT organis es en novembre 2003 en Normandie sur le th me Construire ensemble le futur de nos territoires tablissent un premier constat des actions d IT engag es en France Elles seront illustr es dans le deuxi me chapitre Cette m me ann e le minist re de l Int rieur engage un programme exp rimental d intelligence conomique appliqu e aux territoires qui concerne cinq pu
294. e s mantique ou vocale etc Mais tout cela ne doit pas aboutir r duire le concept d intelligence conomique la veille et l analyse bar des moyens informatiques 19 q D 0 q Le syst me d information est un syst me constitu des ressources humaines le personnel des ressources mat rielles l quipement et des proc dures permettant d acqu rir de stocker de traiter et de diffuser les informations pertinentes au bon fonctionnement d une entreprise ou d une organisation Ainsi le SI v ritable syst me nerveux de l entreprise constitue laxe central autour duquel s articule en temps r el 4 gouverne du lien strat gie structure Gr ce leurs performances techniques et leurs ramifications transversales ils peuvent radicalement acc l rer le d veloppement d une culture collective et collaborative de l information CIGREF 2005 Le Moigne d finit galement le SI comme un ensemble des m thodes et moyens recueillant contr lant m morisant et distribuant les informations n cessaires l exercice de l activit de tout point de l organisation Le Moigne 1990 Le SI est au c ur de la question du management de linformation Les aspects A je DoS z z 05 organisationnels sont de plus en plus importants et la s curit de l information constituerait sans doute elle seule un champ de recherche Il n est pas rare que les entreprises manquent de visibilit sur leurs environne
295. e titre E Delbecque lors d un colloque sur VIE voir section 1 1 3 ce qui fait la qualit d une formation c est entre autres sa transdisciplinaire et ses perspectives op rationnelles Avant de poursuivre vers le r f rentiel commandit par A Juillet nous faisons une 2 premi re conclusion sur les formations dispens es actuellement en France en IE et IT 336 4 Exp rimentation et validation de la d marche Nous n avons rep r que huit formations couplant PIE et IT Ce nombre nous semble assez r duit cela peut s expliquer par le fait que la notion d IT est nouvelle et que de nouveaux m tiers se profilant avec l arriv e de DRIE ou de p les de comp titivit encourage d sormais les responsables de formations remettre en question leurs offres en mati re de formation c est d ailleurs l objectif du r f rentiel de formations commandit par A Juillet D autre part certaines formations n intitulent pas forc ment explicitement leur cours sous le nom d IT tel que pour celle de Nancy Toutefois ce panel nous donne une vision globale de l offre de formations en IT et nous permet une premi re validation de nos propositions par rapport aux r les et aux comp tences du coordinateur animateur En effet il semble que sous une forme plus ou moins proche de notre vision des comp tences requises pour des personnels d di s un dispositif d IT au vu des pourcentages de correspondance sup rieurs ou ga
296. eau m tier Animation Aide la coop ration Public concern Groupe institutionnel ou priv R les du coofdinateur animateur synth tiseur facilitateur manager contr leur coordinateur m diateur Savoir et Savoir faire attendus connaissance de l entreprise management et organisation territoriale connaissance du territoire et de son tissu conomique connaissance du r seau d acteurs du territoire prospection outils collaboratifs communication sens de la p dagogie techniques d animation de groupes marketing et vente publicit promotion Sensibilisation formation Public concern Individus institutionnel ou priv R les du coofrdinateur animateur conseiller Groupe institutionnel ou priv R les du coofdinateur animateur facilitateur animateur Savoir et Savoir faire attendus owti s p dagogiques sens de la p dagogie communication connaissance des environnements concern s PME PMI Grandes Entreprises Entreprises de Hautes Technologies Chambres de commerce CRITT Conseil accompagnement Public concern Individus institutionnel ou priv R les du coordinateur animateur conseiller Groupe institutionnel ou priv R les du coofdinateur animateur contr leur garant de la s curit animateur Savoir et Savoir faire attendus connaissance de l entreprise proc dure qualit communication audit esprit synth se et d analyse sens de la p dagogie
297. eil et d autre part la mise en uvre de veilles collectives concurrentielles technologiques et r glementaires Un peu plus de la moiti des contrats de Plan font plus ou moins explicitement r f rence ces deux types d action En revanche moins nombreux sont les contrats qui ont inscrit des dispositifs de veille strat gique visant un accroissement de la valeur ajout e du territoire cet gard le CPER de la Lorraine repr sente un des exemples les plus aboutis d une 127 d marche de valorisation territoriale Ainsi la d marche d intelligence conomique qui est aujourd hui impuls e par PEtat n aurait sans doute pas pu se concr tiser sans l action men e pendant plusieurs ann es par ces pionniers qui ont cherch favoriser la diffusion des pratiques de l intelligence conomique au sein des entreprises et la cr ation de dispositifs d intelligence territoriale l initiative des Pr fectures de r gions pilotes comme la Basse Normandie le Nord Pas de Calais ou la Lorraine 125 Pr fecture de r gion Conseil r gional du Centre Secr tariat g n ral aux affaires r gionales DRIRE DRCE CRCI ANVAR Tr sorerie g n rale de la r gion Centre Centre Tech DRRT DST Universit d Orl ans La Commission europ enne participe son financement Voir Intelligence conomique en R gion Centre Orientations pour un plan d action r gional CRCI Centre Octobre 1998 44 pages 126 WERNE
298. el et ou le logiciel 60 http www oseo fr informations_entreprises actualites_d_oseo rapport annuel 2006 sur 1 evolution des pme consult e le 8 f vrier 2007 61 D fini dans le Manuel d Oslo nouvelle version OCDE 3e d 2005 89 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Innovation d organisation mise en uvre d une nouvelle m thode organisationnelle dans les pratiques de l entreprise l organisation du travail la gestion des connaissances et les relations avec les partenaires ext rieurs Innovation de commercialisation mise en uvre d une nouvelle m thode de vente impliquant des changements significatifs de la conception ou du conditionnement du placement de la promotion ou de la tarification du produit pour am liorer les qualit s des produits et services ou pour ouvrir de nouveaux march s Jakobiak fakobiak 2006 p 245 distingue dans l innovation industrielle deux formes diff rentes 1 technique elle concerne alors un produit un proc d un appareillage une application 2 immat rielle elle est relative une m thode une organisation un service Elle va conduire aux technologies organisationnelles L innovation est plus efficace lorsqu elle r sulte d une collaboration entre entreprises et laboratoires publics Cette id e n est pas nouvelle tous les projets de R amp D industrielle qui sont instruits en collaboration avec d a
299. elligence Economique dans Revue d Intelligence Economique n 6 7 avril octobre 2000 17 p 390 Bibliographie Salmon 1997 Salmon R et Limar s le Y L intelligence comp titive une combinaison subtile pour gagner ensemble ditions Economica 1997 Sargis 2006 Sargis Roussel C Une approche constructionniste du processus de cr ation de connaissances organisationnelles dans un projet paru dans XV me Conf rence Internationale de Management Strat gique du 13 au 16 Juin 2006 25 p Savy 1993 Savy M Veltz P Les nouveaux espaces de Pentreprise ditions de PAube 1993 199 p Schmidt 2005 Schmidt E et Jungers C Territoires p les de comp titivit amp intelligence conomique aide m moire paru dans Colloque P les de comp titivit 2005 SGDN 1991 SGDN DISSI Fiche dexpression rationnelle des objectifs de s curit des syst mes d information F E R O S le 10 f vrier 1991 Simier 2002 Simier P et al L intelligence Economique et l utilisateur acteur au centre du processus de management colloque AIM Grenoble 2002 Sveiby 1996 Sveiby K E What is Knowledge Management Working paper consult sut http www sveiby com Portals 0 articles KnowledgeManagement html test le 29 f vrier 2007 Stuart 1996 Stuart Knowledge Management paru dans CIO Magazine 1996 consult sur http www cio com cio test le 29 f vrier 2007 Tallec 20
300. eloppement Chez Raymond entreprise fond e en 1865 et inventeur du bouton pression le r seau est un l ment fondateur du syst me dIE On pourrait comparer la composition concentrique de nos diff rents r seaux celui des transports en commun de Paris et sa banlieue Le premier r seau est form par l interconnexion de toutes les filiales de notre groupe Le second concentrique par rapport au premier est compos des acteurs directs de notre m tier c est dire de nos clients nos fournisseurs nos partenaires associ s Le troisi me gravitant autour du second est compos de nos partenaires institutionnels en contact avec plusieurs filiales et dont la relation influence l ensemble du groupe Il existe enfin un dernier type de r seau et non des moindres puisqu il s agit des r seaux locaux particuliers chaque filiale comme les collectivit s publiques les chambres de commerce les syndicats professionnels les f d rations les banques locales les sous raitants et autres relations locales directes de tous ordres Besson 2006b p 323 Apr s avoir pris connaissance du fonctionnement d une PME analys les diff rents types de r seaux existants et d fini ce qu est une fili re nous proposons d largir notre tude vers les coop rations interentreprises une illustration en quelque sorte de ce que nous avons relat plus haut Cette partie nous permettra de comprendre quels types de projets de coop ration P
301. ement local Capena 2006 Aussi le Pr fet chef des services de l Etat en r gion et en d partement trouve naturellement sa place au coeur d un tel dispositif En quoi des op rations men es en r gion peuvent conduire une strat gie de d veloppement local Nous pr sentons dans les sections suivantes un tat de lieux des diff rentes op rations engag es en France en les illustrant par des actions abouties l chelle r gionale Il sera toutefois utile dans un premier temps de d finir les types de coop rations que Pon peut rencontrer en r gion en proposant un bref aper u des caract ristiques d une PME et des types d alliance dont elle peut se doter 66 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales La PME actrice du territoire Il est indispensable avant de traiter des diff rents types d op rations engag es au sein des r gions de d finir la cible principale de ces op rations la PME Appr hender son fonctionnement d coder ses objectifs sont autant d indices qui nous permettront par la suite de comprendre en quoi consistent les initiatives r gionales en faveur de ces PME et comment fonctionne une PME en mode coop ratif La PME repr sente la majorit du tissu conomique national En effet on d nombre en France au premier janvier 2005 2 613 000 entreprises de moins de 250 salari s dans le domaine de l industrie des commerces et des services Il y en avait 2
302. ement international Ce type de structuration permet de petites entreprises de percer sur le march et des travaux de recherche d tre concr tis s et appliqu s directement sur le secteur industriel Dans le cadre de notre sujet de th se nous consid rons cette forme d organisation et par la m me de d marche comme un type de dispositif d intelligence conomique au profit d un territoire rassemblant entreprises laboratoires et universit s Partant de l hypoth se que la mise en pratique d un dispositif d IE appliqu un contexte r gional n cessite l emploi d un nouvel acteur de l IE il nous semble donc n cessaire d aborder le concept de p le de comp titivit Dans ce contexte de mondialisation et de concurrence accrue la pr sence de comp tences et de savoir faire sp cifiques s impose comme un vecteur essentiel tant pour attirer les investisseurs que pour d velopper les capacit s internes au territoire Ce facteur d finit des niveaux d attractivit conomique tr s in gaux en fonction des contextes locaux Un certain nombre de r gions revendique une ambition de niveau international gr ce une pr sence dense de ressources et d entreprises haute technologie ou tr s sp cialis e En terme de comp titivit la comp titivit renvoie aux nouvelles exigences qualitatives auxquelles doivent satisfaire les entreprises en termes d organisation de formation et de recherche La comp titivit d
303. ement local mais en lui apportant une culture de veille et de strat gie qui lui ont trop souvent fait d faut Demazi re 2005 Aussi nos travaux tendent vers la premi re vision ce qui expliquera par la suite pourquoi nous pr f rons l expression intelligence conomique en r gion soit IER S Goria Goria 2006 distingue deux tendances de PIT au sens o nous l entendons La premi re concerne des dispositifs qui ont en commun l objectif d am liorer les capacit s des entreprises du territoire travers la sensibilisation la formation et l utilisation des pratiques d IE Un des exemples est le programme DIEL Dispositif d Intelligence Economique en Lorraine r alis entre 1998 et 2001 par la Chambre r gionale de Commerce et d Industrie de Lorraine qui a orient son action vers la formation et la sensibilisation des professionnels lorrains PTE Les actions les plus ambitieuses de cet ordre visent la cr ation et ou le soutien de clusters de p les de comp titivit d entreprises citons le p le a rospatial lorrain A riades de districts industriels par exemple certains districts italiens comme le projet CITER ou de syst mes productifs locaux Nous les d taillerons dans la section 1 5 2 La seconde approche rel ve de l objectif habituellement cibl par les projets dIE en entreprise orient s cellule de d cision o l information importante doit avant tout tre fournie dans les meill
304. emps de ces deux personnels lun pouvant proposer ponctuellement des actions de formations techniques et lautres des formations plus g n rales ou transversales En conclusion le besoin essentiel qui ressort au regard de ces failles est un acteur suppl mentaire faisant office de catalyseur en exer ant sa conduite trois niveaux 1 au niveau individuel en relation bilat rale 2 au niveau des groupes notamment en mettant sur pied et en g rant des quipes de travail ou groupe de d cideurs et 3 au niveau de lorganisation pour la pr servation de la culture ofganisationnelle Suite l analyse de ces failles et de ces besoins il nous est apparu comme fondamental d tudier ces l ments travers l mergence d un nouveau m tier qui est celui de coordinateur animateur 3 5 NOTRE PROPOSITION Avons d noncer clairement notre proposition sur l mergence d un m tier d di aux dispositifs dIE nous souhaitons tout d abord rappeler la place des acteurs identifi s lheure actuel au sein du processus d IE savoir le d cideur et le veilleur Nous claircissons par la suite la terminologie des mots infom diaire et coordinateur animateur apparu dans la litt rature afin d en comprendre toutes ses dimensions Enfin nous exposons notre contribution sur la clarification des r les et des comp tences du coordinateur animateur en l appliquant au DRIE 3 5 1 Rappel de la position d
305. en compte par les DRIE puis nous ferons remarquer que les comp tences des acteurs de l IE au sein de ces dispositifs sont mal exploit es et qu il manque des comp tences Enfin nous pr coniserons la cr ation d un nouveau m tier en clarifiant ses r les et ses comp tences Pour faciliter la compr hension de ce chapitre nous reprendrons la structure logique de notre tat de Part savoir les dimensions les m tiers les outils et les dispositifs d IE 207 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 1 LA PROBLEMATIQUE DE NOTRE TRAVAIL DE THESE Notre tude porte sur la caract risation des r les et des comp tences du coordinateur animateur dans un dispositif dIE et plus pr cis ment dans un dispositif r gional par rapport aux autres acteurs du processus d IE que nous avons identifi comme tant le veilleur et le d cideur Cette tude vise mieux identifier les comp tences employ es actuellement par les acteurs consid r s comme des infom diaires dans un DRIE et gen identifier celles qui seraient n cessaires pour une meilleure conduite du DRIE travers le processus d intelligence conomique et ce en ad quation avec les activit s du veilleur en fonction des besoins d un d cideur et des enjeux d un secteur d activit s ou d une fili re Ces travaux sont n s du constat suivant Si chaque acteur conna t la part du processus qui le concerne il a peu conscience du processus global dans leque
306. en place une nouvelle politique industrielle bas e sur la superposition territoriale du 151 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux potentiel scientifique et technologique et des agglom rations d entreprises industrielles en liaison avec les r gions identification et la mise en valeur des p les de comp titivit existants ou potentiels en vue d une meilleure visibilit une incitation aux r seaux d entreprises pour une mutualisation des moyens une gestion coordonn es des ressources humaines au sein des r seaux une liaison plus troite entre entreprise recherche formation pour mieux innover la cr ation d entreprises innovantes au sein des p les de comp titivit le d veloppement d infrastructures de communication pour favoriser les relations des p les de comp titivit avec l ext rieur la promotion d une politique de r seau au niveau europ en et l incitation au partenariat avec les r gions Bouabdallah 2006 C est en cela que le gouvernement fran ais a d cid de labelliser et de soutenir 66 p les de comp titivit sur 105 candidatures dont 6 p les mondiaux et 10 vocation mondiale L appel projet a t lanc fin 2004 et la labellisation le 12 juillet 2005 Il faut cependant rappeler qu au d part l Etat avait pr vu la cr ation d une quinzaine de p les de comp titivit Finalement il y en a eu 66 pour un budget global de 1 5 milli
307. enjeu universitaire de recherche et d enseignement au service d une discipline nouvelle mi chemin entre les sciences cognitives et les sciences conomiques Beau 2006 Nous proposons de faire un tat des lieux des initiatives de d veloppement entreprises en r gion dont la conduite s apparente celle de PIE Pour certaines elles constitueront les pr misses de d marches d IE structur es et pilot es travers leur processus L objectif est bien politique une meilleure r partition des activit s conomiques sur l ensemble du territoire La politique r gionale se pr sente ainsi fondamentalement comme une politique de redistribution de la richesse nationale Elle se traduit par deux axes majeurs la s curit nationale et le d veloppement local Ces deux dimensions de PIE constituent le c ur du m tier du minist re de l Int rieur intervenant en tant que minist re des territoires et du d veloppement local 63 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales La politique PIER du minist re de l Int rieur a connu deux tapes relat es par Canepa Canepa 2006 p 53 L exp rimentation r gionale d but 2004 mi 2005 conduite dans neuf r gions avec le soutien de PADIT Le bilan positif a permis de montrer qu il existait une demande forte de mise en r seau et de circulation de linformation strat gique La g n ralisation la d cision a t prise de g n raliser
308. ensemble des travaux Ces dix r les strat giques sont li s au changement comprendre le besoin de changement se pr parer pour le changement promouvoir le changement et finalement implanter le changement qui permettra d am liorer la performance ofganisationnelle tout en favorisant l apprentissage et le d veloppement de nouvelles comp tences Le tableau 16 en fait la synth se Dimensions de PIE R le au niveau collectif R le au niveau individuel Veille 4 Contr leur 1 Synth tiseur 5 Coordinateur 7 Conseiller 8 Formateur 9 Garant de la s curit 9 Garant de la s curit 10 Animateur Capitalisation 2 Facilitateur 7 Conseiller 3 Manager 4 Contr leur 5 Coordinateur 6 M diateur 8 formateur 9 Garant de la s curit 10 Animateur Protection 5 Contr leur 2 Facilitateur 10 Animateur 7 Conseiller Influence 7 Conseiller 6 M diateur 7 Conseiller Tableau 16 Classification des r les du coordinateur animateur selon les dimensions de PIE Le niveau collectif correspond un ensemble de d cideurs groupe de d cideurs fili re regroupant des d cideurs Le niveau individuel correspond l intervention du coordinateur animateur directement aupr s d un d cideur A partir de ce tableau 16 nous pouvons r sumer les r les du coordinateur animateur de la mani re suivante le coordinateur animateur assure la m diation entre tous les acteurs de la fili
309. ent avoir un projet court terme pour en cr er un Enfin 59 des entreprises ont mis en uvre un intranet et 18 un extranet Quelle utilisation les entreprises font elles d Internet 94 s en servent pour changer des courriels et fichiers 92 pour la recherche d information et la veille 84 pour le traitement des formalit s administratives 58 pour l acc s un extranet ou un intranet 52 pour l achat en ligne 44 pour PEDI Echange de Donn es Informatis es aux formats normalis s 28 pour le stockage des donn es G Secteurs dominants La Lorraine est la 1 r gion fran aise pour le tissu de coton 2 pour la production d acier 3 pour l huile de colza la bi re et le fromage Parmi les 15 premi res entreprises de Lorraine class es par chiffre d affaire sur 100 on peut citer PSA 1 SOVAB 3 Saint Gobain PAM 6 Mittal Steel Gandrange 12 On peut constater que l industrie automobile se trouve dans le peloton de t te Toutefois leur classement export est beaucoup moins prometteur puisque ni l une ni l autre ne se retrouve dans le classement des 100 premi res entreprises de Lorraine ayant un chiffre d affaire l export lev Ainsi apr s la m tallurgie l automobile demeure le 2 secteur industriel de Lorraine avec plus d une centaine d entreprises repr sentant une dizaine de pays L ensemble du secteur emploie environ 22000 sa
310. entaux de l Intelligence Economique se traduisent par la conception de l entreprise partir des savoirs et des comp tences cr ation de valeur pour toutes les parties prenantes logique d anticipation int gration et prise en compte des environnements mobilisation de ntelligence collective organisation dans une logique de syst mes et de r seaux gestion dynamique de l information et de la connaissance autour du triptyque interpr tation appropriation action adh sion une thique et une d ontologie combinaison d une logique manag riale et d une logique entrepreneuriale AFDIE 2004 17 Dictionnaire historique de la langue fran aise 1993 20 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Mais ces principes fondamentaux ne prennent de sens au final que par un ensemble d objectifs remplir Ainsi Alain Juillet d signe les trois finalit s de l intelligence conomique au niveau national la comp titivit du tissu industriel la s curit de l conomie des entreprises et le renforcement de P influence de notre pays Sa d finition donn e la suite de l laboration du r f rentiel de formation en LE relat en note de bas de page n 9 se d compose en cinq p les qui sont autant d objectifs de formation et de recherche p le 1 Environnement international et comp titivit p le 2 Intelligence conomique et organisation p le 3 Managemen
311. entre information et connaissance La connaissance la diff rence de l information traite de l action elle traite des croyances et des engagements elle est fonction d une position d une perspective ou d une intention Rocher 2002 N Almeida rappelle J Arsac Parler d intelligence conomique suppose que l information a le statut de connaissance J Arsac d finit l information comme la forme qui porte la connaissance ou comme le fait le dictionnaire des termes officiels qui d finit l information comme l ment de connaissance susceptible d tre repr sent l aide de conventions pour tre conserv trait communiqu Almeida 2001 p 45 Aussi a connaissance est utilis e pour recevoir l information la reconna tre et l identifier l analyser l interpr ter et l valuer synth tiser faire des hypoth ses et d cider s adapter ou adapter planifier et piloter Wiig 19991 in Goria 2006 p 104 J G Ganascia Ganascia 1996 p 85 dans Duizabo 1997 distingue avant toute chose les deux sens communs du mot selon que l on utilise le singulier ou le pluriel La connaissance d une chose ou d une personne vise le rapport privil gi qu entretient un sujet avec cette chose ou cette personne Conna tre quelqu un c est tre capable de se rendre pr sent Pesprit sa personne son visage sa voix son caract re ses mani re d tre d agir de se comporter
312. entretiens ont t effectu s aupr s d animateurs de DRIE et aupr s des infom diaires int gr s au dispositif DECILOR G Enqu te aupr s des infom diaires de DECILOR L objectif de cette enqu te commenc e en 2003 puis reprise en 2007 a t de clarifier les actions et comp tences de l infom diaire int gr DECiLOR Cela nous a permis de comprendre comment il agit dans le processus d IE et au sein du DRIE de comprendre son influence sur les autres acteurs de PIE de relater sa fa on de consid rer son m tier et l importance de sa place au sein du processus Nous avons galement souhait poser la question des atouts et faiblesses de leur r le que nous relaterons dans la prochaine section consacr e au portrait de linfom diaire selon leur point de vue Cette question est compl t e d un point de vue ext rieur la suite de l valuation du dispositif que nous avons rapport e plus haut Enfin en coh rence avec le cheminement de notre m moire nous avons mis en vidence dans l enqu te les aspects de veille de feed back et d animation Cette enqu te a t faite par entretiens individuels qui ont dur environ une heure et compl t e par mail ce qui explique la formulation des questions elles sont ouvertes et appellent donc des r ponses en langage naturel Les r sultats de cette enqu te d une part et nos propositions sur le m tier d autre part nous ont men s reconsid rer le m tier d in
313. ents dispens s et des pr requis n cessaires Dans un avenir proche il serait int ressant de conna tre les retours d exp riences des tudiants ayant suivi cette formation sur les enseignements sur les d bouch s et types d emplois trouv s La derni re formation dispens e Nancy Universit laquelle nous avons particip en tant qu tudiante mais aussi en tant qu enseignante depuis 2001 nous permet d avoir davantage de recul sur ce qu elle propose Cela nous permet aussi de relativiser notre valuation de correspondance de contenu avec notre mod le CADRIE puisque le contenu de cette formation est assez g n raliste en mati re dIE mais que de nombreux dipl m s de cette derni re ont particip et participent encore des projets d intelligence territoriale Ainsi nous avons indiqu lors de notre enqu te sur les infom diaires de DECILOR que ceux ci avaient t recrut s apr s l obtention du Master IST IE dispens par Nancy Universit leurs comp tences et niveau de connaissance int ressant notamment les recruteurs de DECiLOR De plus ayant enseign dans cette formation apr s avoir acquis une premi re exp rience d IT comme au moins un autre de nos coll gues nous savons d exp rience que certains cas d tudes dIE propos s aux tudiants sont issus de cas pratiques d IT Pour toutes ces raisons il nous a sembl que cette formation m ritait d tre aussi signal e Comme le rappelle just
314. eprises ditions La documentation fran aise 1994 213 p Mass 2006 Mass G et al Les fondements de l intelligence conomique r seaux et jeu d influence paru dans revue Market Management Marketing amp Communication ditions ESKA octobre 2006 pp 84 103 120 p Masson 2001 Masson H Les fondements politiques de l intelligence conomique Th se de doctorat en Sciences Politiques soutenue l Universit Paris Sud XI le 12 d cembre 2001 Maurel 2006 Maurel D Les cadres interm diaires et l information Mod lisation des comportements informationnels de cadres interm diaires d une municipalit en transformation Th se de doctorat en Sciences de l Information soutenue l Universit de Montr al en juillet 2006 369 p Menard 1989 Menard C Les organisations en conomie de march parue dans revue conomie politique n 6 p 771 796 M tou 2004 M tou A Le portail d intelligence territoriale l outil collectif par excellence paru dans technologies internationales n 104 mai 2004 p 33 36 Meyriat 1981 Mevyriat J Document documentation documentologie paru dans Sch ma et sch matisation n 14 1981 p 51 63 Michel 2000 Michel J Information et documentation des m tiers red finir paru dans Probl mes conomiques ditions La Documentation Fran aise n 2 690 29 novembre 2000 p 11 15 386 Bibliographie Michel 2003 Mic
315. er au m tier de veille et aussi les fournisseurs professionnels d informations brutes Boulanger 2002b Selon la norme AFNOR le veilleur se d finit comme une personne physique ou morale exer ant la demande on d initiative temps plein on partiel dans le secteur priv ou public une activit de recherche de traduction de m morisation et de diffusion de l information crite ou orale dans un ou plusieurs domaines de comp tences Le veilleur contribue la performance l innovation la pr vention des risques et menaces et la protection de l organisation Juillet 2006 Il est celui qui se sp cialise dans la m thodologie de collecte et d analyse de linformation Son objectif est d obtenir des indicateurs ou des informations valeur ajout e sur lesquels s appuieront les d cideurs Apr s avoir re u le probl me r soudre exprim par le d cideur le veilleur doit le traduire en terme d attributs des informations collecter qui sont n cessaires pour le calcul des indicateurs Le veilleur doit identifier galement les sources pertinentes d informations et employer son expertise pour obtenir de ces sources des informations pertinentes car la totalit des informations dans une source pertinente d informations n est pas forc ment pertinente Cette derni re remarque peut tre illustr e par le filtrage n cessaire sur une base de donn es d organisation consid r e s re et valide mais d
316. er les technologies g n riques les plus essentielles pour la comp titivit europ enne TIC nergie biotechnologies Le PCRDT est le principal instrument utilis par PUE pour financer la recherche en Europe et pour cr er un espace de recherche commun Son budget global s l ve 17 5 milliards d euros et repr sente 3 4 du budget total de PUE en 2002 Des r alisations significatives ont t accomplies au niveau europ en On peut citer le cluster transnational Biovalley dans le domaine Vie et Sant regroupant la r gion trinationale du Rhin sup rieur Allemagne France Suisse initi en 1996 le partenariat OpTec Berlin Brandebourg Opticsvalley le de France sign en 2002 dans l objectif de cr er une plate forme d change interr gionale le r seau europ en European regions knowledge based innovation network ERIK pour d velopper la gestion du r seau et l change de bonnes pratiques entre les r gions europ ennes pass depuis sa cr ation de 13 24 r gions partenaires Interreg III initiative dot e de 4 9 G entre 2000 et 2006 pour favoriser les cr ations transnationales et interr gionales L on notera enfin dans le sillage de ces politiques la cr ation en droit europ en du groupement europ en d int r t conomique et de la soci t europ enne dont lobjectif est de favoriser les partenariats entre entreprises des Etats membres En France aus
317. erritoire OPERA Le portrait de la r gion Rh ne Alpes La r gion s tend sur 43 698 km qui regroupe environ 4 300 000 habitants au sein de 2879 communes r parties sur huit d partements Les secteurs industriels principaux sont la m canique la m tallurgie la chimie les composants lectriques et lectroniques et le textile 1 rang national La r gion compte 15 P les de comp titivit Les objectifs du dispositif Ce r seau d experts rh nalpins r unit une trentaine de membres des industriels comme Salomon Fournier Fr res Mobalpa SNR Compagnie Nationale du Rh ne Devil etc des universitaires et des cabinets conseil Il vise proposer un cadre de r f rence et un espace d change sur le management des processus organisationnels 164 http www oppra net avec la participation de Ludovic Guizzi animateur du r seau process 253 3 Vers la d finition d un nouveau m tier par l identification le partage et la construction de bonnes pratiques en s appuyant sut un r seau d industriels de consultants et d universitaires Les actions dans le dispositif Les actions du r seau process s articulent autour e ateliers mensuels avec des t moignages d experts e de formation action trimestrielles anim es par un expert facilitant un benchmarking au sein du groupe Le r seau s appuie galement sur la plate forme de communaut s virtuelles OPERA du P
318. es ils sont abonn s pour une veille documentaire Commentaires Le p le fonctionne sur le m me principe que le RELIE cf section 2 2 3 et les p les de comp titivit lorrains En effet pour la plupart des actions d IE elles sont sous trait es Le p le fait appel des organismes tels que la DST POSEO la CCI PINPI la DRIRE etc d taill s en section 2 2 3 en fonction des probl matiques pos es Toutefois certaines relations sont bilat rales comme par exemple avec la CCI o ce n est pas seulement le p le qui fait appel elle mais aussi le contraire car le p le s identifie comme le mieux plac pour ma triser les th matiques qu il couvre sur son territoire Son niveau d expertise tant tr s lev les CCI font souvent appel au p le La dimension IE est r ellement pr sente et ressentie comme un besoin mais il manquerait des ressources n cessaires au sein du p le pour remplir et renforcer certaines actions en faveur de PIE De plus ce que nous apprenons de ce t moignage c est que l activit de veille est une activit part enti re remplie par le veilleur tout comme cela transparait dans l enqu te sur DECILOR cv RETEX et que pour F Cuny la personne qui sera charg e du KM ne devra pas tre le veilleur En outre comme nous l avons relev ci dessus les actions de conseil et d animation selon les projets ne sont pas confi es au veilleur en place mais d autres personnels
319. es Agence de PIE AIEFC en Franche Comt DECiLOR Lorraine Les trois grandes orientations de l enqu te ont t 1 les actions 2 les acteurs 3 les outils Le choix de ces trois composantes s est fait en fonction de notre probl matique de recherche savoir l analyse du m tier de l infom diaire travers ses r les et donc ses actions au sein d un DRIE son influence sur les autres acteurs du DRIE et les outils dont il a besoin pour remplir ses missions et ainsi comment faire voluer ce m tier vers celui de coordinateur animateur L enqu te suit galement la logique de notre tat de Part savoir la d finition de PIT du DRIE et des acteurs de VIE les dimensions de l IE prises en compte veille influence r seau protection les m tiers de PIE formation veille et enfin les outils de PIE gt Pr sentation des DRIE enqu t s Nous avons d j pr sent trois des six DRIE enqu t s en section 2 2 3 pour COGITO et BN Normandie et 3 3 pour DECILOR Nous pr sentons ici les trois autres savoir OPERA Rh ne Alpes le Syst me d Information R gional SIR de PIAAT Poitou Charentes l Agence de PIE AIEFC en Franche Comt Nous pr cisons toutefois quels ont t nos interlocuteurs pour les diff rents DRIE et de quelles fa ons ils d finissent l IT COGITO Daniel Munck responsable du programme COGITO de d veloppement de l intelligence conomique IT c est appliquer la rece
320. es Nous choisissons de reprendre dans la partie 2 de notre travail les tapes illustr es plus haut dont le but sera de les rapprocher les m tiers de PIE Nous avons souhait aborder PIE sous forme de processus et par les dimensions et qui la composent Nous proposerons de les approfondir en deuxi me et troisi me partie travers les enjeux de l information et des m tiers de l IE en les illustrant dans un contexte territorial 15 L INTELLIGENCE ECONOMIQUE AU SERVICE DES REGIONS L intelligence conomique est une fonction strat gique dont l objet est la ma trise de l information et qui a pour finalit la comp titivit et la s curit de l conomie et des entreprises dans le cadre d une politique publique de comp titivit internationale assurant le d veloppement industriel et la pr servation des int r ts strat giques nationaux Beau 2006 Pour emp cher qu un territoire ne r gresse baisse d attractivit et de comp titivit fermeture de TPE PME jusqu la disparition d un secteur industriel entier comme c est le cas par exemple du secteur minier en Lorraine une entreprise doit sans cesse am liorer ses performances en innovant en am liorant la qualit de ses produits et en acctroissant sa r activit 50 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales L attractivit du territoire est devenue une pr occupation nationale de plus en plus vidente L expression
321. es trang res colloque UNTELE 2001 p 51 64 Couzinet 2005 Couzinet V Intelligence Economique et Sciences de L information et de la Communication quelles questions de recherche Paru dans Organisation des connaissances dans les syst mes d informations orient s utilisation contexte de veille et d intelligence conomique 2005 p 13 25 Crozier 1977 Crozier M et Friedberg E L acteur et le syst me ditions du Seuil 1977 436 p Crozier 2000 Crozier M et Tilliette B Quand la France s ouvrira ditions Fayard 2000 203 p CR 2006 Conseil R gional de Lorraine STRATINC intelligence strat gique et clusters innovants 2006 31 p 374 Bibliographie CR 2006 Conseil R gional de Lorraine Deux nouvelles politiques au service des entreprises lorraines dossier de presse le 22 juin 2006 9 p CR 2007 Conseil R gional de Lorraine Plan strat gique de l Etat en r gion Lorraine PASER Pr sentation objectifs diagnostic piloter accro tre 32 p CR 2007 Conseil R gional de Lorraine Contrat de Projets Etat R gion 2007 2013 CPER dossier de presse 2007 18 p DAFOR 2005 Direction Acad mique de la FORmation Guide du documentaliste d butant Acad mie de Guyane juin 2005 58 p Daranti re 2001 Daranti re P Comment d ployer une gestion offensive de l information Veille Magazine n 44 mai 2001 p 32 36 Darpmi 2000 Darpmi Intelligence Economique O
322. es cabinets de conseil pour des tudes sp cifiques En terme de feed back le veilleur peut mesurer des retours par rapport aux informations sectorielles qu il diffuse comme par exemple celles sur des dates de r unions de conf rences de formations auxquelles les partenaires r pondent En fonction du nombre de r ponse cela permet d avoir un premier retour sur la consultation des informations par les partenaires 2 La capitalisation elle est en projet car n cessaire selon eux Elle serait faire par les charg s de missions du p le et serait int gr e un outil informatique 3 La sensibilisation formation le p le se charge uniquement d tre l interm diaire entre les organismes proposant des formations et les partenaires Il ne propose pas directement de formations Il signale en revanche aux partenaires les formations qui se d roulent dans la r gion Ils ont cependant pour projet de proposer des actions de sensibilisation PIE et surtout l innovation axe majeur du p le 4 L animation Vaide la coop ration c est une des actions essentielles du p le L animation se traduit essentiellement par des actions de communication sur le p le en lui m me tre visible L animation vers les partenaires correspond surtout la coordination et leur suivi En mati re d outil certains groupes th matiques participent des forums de discussion mis en place via l extranet du p le En mati re de coop rat
323. es de collecte d analyse d exploitation et de distribution de l information et des connaissances D utiliser des outils faisant appel des techniques incluses dans le terme g n rique des Technologies de l Information et de la Communication afin de g rer l information et les connaissances De fournir de l information utile aux cibles et acteurs sensibilis s et form s 311 4 Exp rimentation et validation de la d marche Les objectifs sont Sensibiliser et former un grand nombre de cibles et acteurs l intelligence conomique Animer les r seaux et fili res pr existants Favoriser l mergence de nouveaux r seaux et fili res Avoir contribu am liorer la comp titivit conomique de la Lorraine A partir de cet outil et des enjeux que cela entra ne nous avons exp riment les diff rents r les des acteurs de PIE intervenant dans le portail Nous rappelons ainsi les fonctions du veilleur puis celle de linfom diaire 4 1 2 Rappel et synth se des fonctions r alis es par le veilleur en perspective avec les besoins mis pas la plate forme et le cas pratique des infom diaires de DECiLOR Nous rappelons qu une de nos hypoth ses se base sur le fait que selon nous l acteur traditionnel de PIE le veilleur ne peut pas remplir la fois son r le traditionnel de charg de veille et g rer en m me temps les autres obligations d une d marche FIE en r gion et plus pr cis me
324. es enseignements avec les comp tences souhait es dans notre mod le en g n rant un pourcentage de concordance Ce pourcentage s est fait en comptabilisant le nombre d enseignements propos s par les formations en ad quation avec les comp tences identifi es du coordinateur animateur dans le mod le CADRIE Pour exemple la premi re formation dispens e par l Universit de Franche Comt propose deux enseignements sur cinq correspondant ce que l on souhaite comme savoirs et savoir faire acquis par le coofrdinateur animateur savoir traitement de l information et IT gouvernance territoriale Ainsi rapport un pourcentage cela se traduit par 40 rapport de 2 5 Cependant cette d monstration a ses limites dans la mesure o d une part il y a une disproportion de l offre d enseignements selon les formations nous vitons donc d tablir des comparaisons entre les formations mais seulement entre CADRIE et chacune de ces formations individuellement d autre part les formations li es PIT sont relativement r centes ce qui entra ne des intitul s de cours ambigus ou peu pr cis ou encore mal connus telle que par exemple prospective dont g opolitique et politique de l Internet ou encore g o conomie Nous remarquons qu en g n ral les formations proposent des enseignements qui pourraient correspondre certaines actions du coofrdinateur animateur au sein d un DRIE mais aucune ne
325. es et plus r cemment les p les de comp titivit ou les p les d excellence rurale Nous nous attachons d finir ces structures que nous limiterons aux pd es de comp titivit aux p les d excellence et aux dispositifs r gionaux d intelligence conomique DRIE Ce sont par nature des dispositifs de mise en r seau de comp tences et connaissances autant que de moyens favorisant l innovation et la cr ation de valeur dans une conomie de la connaissance qui se construit et se mondialise Un des enjeux cl s pour chacun des dispositifs est certainement celui d une efficacit collective appel e se construire et se renforcer au travers d une gouvernance et d un management adapt s et novateurs mais aussi avec la mise en place d organisations de processus de m thodes de technologies et d outils innovants et robustes Anticiper et r agir vite dans un contexte o le temps est essentiel ma triser la complexit valuer et approfondir ses expertises pr server ses diff rences son avantage diff rentiel mutualiser les ressources et les contenus acc l rer l innovation acc l rer 101 Ancien directeur de la Direction de la Surveillance du Territoire et Pr fet 146 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux l apprentissage individuel et collectif optimiser la veille autant de conditions qui avec d autres constituent un des socles de la r ussite des p les et des disposit
326. es failles dans les DRIE notamment partir du r le des acteurs qui y sont int gr s 248 3 Vers la d finition d un nouveau m tier G Portrait de l infom diaire au sein de DECILOR Tout d abord l acteur infom diaire est consid r au sein de DECiLOR comme le sp cialiste de information par fili re un deux infom diaires mis disposition par fili re Il est responsable de la mise disposition au profit des acteurs lorrains d informations conomiques et technologiques dans lintervalle de temps n cessaire la mise en place du dispositif et son accessibilit op rationnelle Ceci implique diff rentes t ches telles que l identification des facteurs critiques des diff rentes fili res r gionales et la d finition des indicateurs n cessaires leur suivi l laboration des m thodologies le param trage des outils et le suivi de l environnement des fili res investigation et la mise disposition d informations strat giques Nous proposons de le d finir ainsi gt Portrait de l infom diaire dans DECiLOR Il a pour mission face au d cideur de 1 Pr senter le dispositif phase d audit 2 Reformuler la probl matique du d cideur 3 Effectuer les investigations 4 Fournir l information au d cideur Mais il devrait aussi Animer son r seau au sens large Mettre en uvre le dispositif dans sa fili re Mailler les comp tences int ressant le dispositif Ses m tho
327. es outils int gr s portail moteurs annuaires BDD agents de veille outil collaboratif outil de gestion de connaissance etc En terme de savoirs le coordinateur animateur dispose d une connaissance g n rale sur les structures et dispositifs r gionaux leur organisation et leur principe de fonctionnement sur le r seau ou tissu local acteurs fonctionnement financement politique etc sur le secteur d activit s qu il couvre Ses activit s au quotidien n cessitent galement des connaissances g n rales en droit de linformation communication en Knowledge Management en proc dure qualit en innovation en connaissance de l entreprise en management gestion de projet en co t en temps en moyen humain et mat riel sur les appels d offre r daction cahier des charges en gestion de crise etc Toutes ces connaissances se justifient par le fait que le processus d IE et le contexte d un DRIE r gion acteurs de statut diff rent besoins multiples demandent d avoir une vision globale de l environnement dans lequel le coofdinateur animateur volue Ainsi dans un cadre territorial cela sous entend la prise en compte de param tres multiformes tels que les aspects l gislatifs commerciaux s curitaires etc Le coofrdinateur animateur doit en effet conna tre les rouages des pouvoirs publics leur principe leur fonctionnement etc Parmi les comp tences jug es indispensables il y a celles qu
328. es pertinents de validation et de qualification alimentent en permanence la base Sources R seau Electronique Sources R seau Contact SRC les Sources R seau Contact permettent d identifier des sp cialistes et des experts appartenant aux secteurs d activit s respectifs concern s par DECILOR Sources R seau Partenaires Entreprises SRPE les Sources R seau Partenaires Entreprises permettent d identifier des acteurs conomiques des partenaires et des Centres de Veille Sectorielle pr sents sur le territoire lorrain 226 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 3 5 Le site portail Le site portail DECILOR propose d une part un acc s libre o de l information g n rale est propos e et un acc s restreint via lequel lutilisateur que l on caract rise comme tant le d cideur peut se connecter pour acc der son espace personnel D sormais sur son espace personnel utilisateur consulte et g re sa veille personnelle il peut communiquer avec l infom diaire il acc de un forum de discussion propre sa fili re etc C est l occasion pour la fili re de faire vivre elle m me son site portail via le portail DECILOR Technologies internationales M tou 2004 a publi un article qui pr sente les principes et fonctionnalit s d un portail d IT Nous retrouvons les m mes travers celui de DECiLOR L auteur de Particle rappelle entre autres que le portail d intelligence territoriale rep
329. es pr cis diff rents et compl mentaires de ceux du veilleur C est ce que nous mettrons en vidence Quatri mement nous tenterons de justifier l apport de notre mod le par rapport aux offres d emploi qui apparaissent dans le domaine de PIE et de l IT Enfin dans une cinqui me validation nous relaterons des t moignages d acteurs impliqu s dans les p les comp titivit au sujet de la mise en place d actions d IE au sein de leur structure Nous nous servirons de ce retour d exp rience pour tablir un premier parall le avec les DRIE et en d duire la place d un acteur tel que le cootdinateur animateur Ces points de vue nous permettront de montrer l int r t du m tier de coordinateur animateur et de faire concorder ses r les et ses comp tences avec ceux souhait s par les p les 4 1 PRESENTATION PRATIQUE D UNE PLATE FORME REGIONALE D IE Nos avons pr sent dans le chapitre 3 consacr nos contributions l apport du coofrdinateur animateur dans une plate forme r gionale d IE Nous avons ainsi sch matis l architecture de cette plate forme en mettant en vidence deux modules distincts et essentiels savoir un SIE caract ris par un espace de travail personnalis propre chaque d cideur et un SIT caract ris par une espace de travail collaboratif dont l acc s est ouvert tous les d cideurs de la fili re La mise en pratique de cette plate forme se mat rialise sous forme d un
330. es que doit d tenir ce professionnel pour mener lutilisateur un r sultat pertinent Toutefois nous avons rencontr le terme agent infom diaire dans une communication de Neie qui observe le r le de l infom diaire P re Internet en le pr sentant comme un agent interm diaire dans le monde de la publication lectronique En effet avec l apparition de l Internet induisant de nouveaux acc s l information de partout et tout moment sous de multiples supports le r le des distributeurs et producteurs d information a volu plus de fournisseurs plus de formats plus de types de relations de plate formes de nouveaux modes d achat et de ventes d information Ces modes d acquisition incluent une demande croissante d articles dans diff rents supports L auteur repr sente l infom diaire au c ur de la cha ne lectronique de l information qu il consolide et apporte une valeur ajout e pouvant faciliter les sp cialistes de l information et les biblioth caires la gestion des nouveaux modes d environnement lectronique Pour conclure il pense que vs agents d velobperont de nouvelles fonctions et services en renfor ant leur r le d interm diaire entre les producteurs d informations les int grateurs de service les biblioth ques et les utilisateurs finaux Neie 2002 Cette id e rejoint celle de Nabarette et Naubelle Nous remarquons suite aux l ments cit s ci dessus que l infom dia
331. est apparu comme fondamental d tudier ces l ments afin de comprendre l int r t et l importance de d gager de nouvelles comp tences et fonction incombant un acteur que nous d signons comme le coordinateur animateur Cependant les dispositifs actuels ne sont exempts ni de faiblesses ni d am liorations substantielles c est d ailleurs partir de certains de ces aspects que nous d velopperons au chapitre 3 notre propre vision du DRIE et des l ments qui le composent Ainsi nous pr senterons dans la partie suivante le contexte exp rimental de notre travail et les propositions que nous soumettons apr s une tude et exp rience sur le terrain Enfin nous nous attarderons l valuation exp rimentale de la mise en application de notre d marche et du retour d exp rience qui en est issu gr ce entre autre une enqu te effectu e aupr s d organisations ayant mise en place un DRIE 204 CHAPITRE 3 VERS LA DEFINITION D UN NOUVEAU METIER 205 206 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 VERS LA DEFINITION D UN NOUVEAU METIER LE COORDINATEUR ANIMATEUR Nous avons d di la premi re partie de ce m moire l identification des dimensions des m tiers et des dispositifs dIE en les appliquant un contexte restreint qui est celui du territoire et plus pr cis ment de la r gion Ces chapitres ont montr toute la richesse que rev t l IE autant par les acteurs qui l emploient que par
332. est omnipr sente Nous englobons dans cette approche la r solution de probl mes pour notamment anticiper et innover Dans ce cadre Allain Dupre et Duhard Allain Dupre 1997 d finissent l intelligence conomique comme un outil d aide la d cision elle s appuie sur linformation de d cision c est dire linformation constituant une ressource strat gique pour l entreprise Son objet est la r duction de l incertitude dans le but de rendre la d cision non al atoire D autres auteurs tels que Salmon 1997 Bournois 2000 AFDIE 2001 David 2003 Juillet 2004 Mousnier 2005 ont accentu la dimension strat gique de l IE pour la prise de d cision 13 5 L influence Nous caract risons la notion d Influence comme une action latente et continue exerc e sur une personne ou une chose Elle s exprime sous forme de conviction ou de dissuasion Carlo Revelli Revelli 1998 la d finit ainsi l intelligence strat gique est un processus de collecte traitement et diffusion de l information qui a pour objet la r duction de la part d incertitude dans la prise de toute d cision strat gique Si cette finalit on ajoute la volont de mener des actions d fluence il convient de parler alors d intelligence conomique D autres auteurs font galement tat de cette dimension tels que Levet 1996 Harbulot 1997 Marcon 1998 Carayon 2003 Larivet 2004 1 3 6 Synth se Les principes fondam
333. et en fluidifiant chaque tape du processus d IE au sein de l espace ETP et en s assurant d une parfaite coordination entre les utilisateurs du syst me notamment au sein de l espace ETC Cette plate forme peut tre utilis e au profit d un d cideur ETP ETC ou d un cluster d entreprise ETC ou encore d une fili re ETC Cette proposition n est bien s r qu une bauche d un travail qui ne sera finalis qu apr s une mise en perspective plus approfondie et davantage toff e en fonction des autres solutions quivalentes mises en uvres dans d autres DRIE dont des p les de comp titivit qui commencent seulement leur phase applicative Cependant elle permet d j d entamer une nouvelle r flexion sur les enjeux des outils collaboratifs et des interactions existantes avec les utilisateurs de ces outils Nous consid rons cette approche comme un point d ancrage pour nos prochaines tudes Apr s avoir tent de caract riser les r les et comp tences du coordinateur animateur nous proposons de les repr senter sous forme d un mod le que nous nommons CADRIE pour Caract risations des comp tences du Coofdinateur Animateur dans 1 http www netlorconcept com P Nourrissier 293 3 Vers la d finition d un nouveau m tier un Dispositif R gional d Intelligence Economique Nous avons choisi la d nomination coordinateur animateur pour deux raisons principales 1 diff ren
334. et ensuite de d tecter dans son environnement les facteurs favorisant sa croissance Le cluster est une strat gie int ressante lorsqu un ensemble de soci t s est plus efficace qu une activit consolid e dans une seule entreprise Cette dimension sera illustr e dans le chapitre 3 travers la fili re eau environnement du dispositif DECILOR La taille optimale d un cluster varie selon le domaine couvert et les objectifs que se fixent les partenaires En sch matisant on peut distinguer Boveroux 2003 p 11 le macro cluster qui repr sente une portion significative de l conomie du pays ou de la r gion concern e Il regroupe un grand nombre de firmes d veloppant des synergies et des partenariats dans les diff rentes sph res d activit de l entreprise formation recherche d veloppement mise au point de produits nouveaux quipements et fournitures commercialisation etc Ce type de cluster est essentiellement ax sur un objectif de cr ation de valeur ajout e et de densification du tissu productif le m so cluster ou grappe qui comporte un nombre plus r duit de firmes et s articule sur une probl matique sp cifique La grappe peut tre la premi re tape vers la formation d un cluster plus tendu ou s int grer terme dans un cluster plus large Le graphique suivant r sume les principaux avantages recherch s par les entreprises au sein du cluster et relie ces avantages aux diff rents objectif
335. et m thodes si oui par qui 7 Ya t il eu une premi re phase d valuation du dispositif a Si oui quelle a t votre m thode d valuation et quels ont t les r sultats Objectifs atteints 8 Selon vous y aurait il des am liorations apporter au dispositif a En terme de fonctionnement i Moyen humain comp tence activit s ii Moyen mat riel outil quipement iii Moyen financier r partition du budget gt Les r sultats de l enqu te Nous avons choisi de relater cinq r sultats sur six dispositifs enqu t s En effet nous ne sommes pas parvenue obtenir une interview du responsable d AIEFC Nous avons cependant souhait l int grer dans notre enqu te en nous fondant sur de la documentation Mais pour que les r sultats soient significatifs et fid les l enqu te il ne nous a pas paru judicieux de retranscrire notre analyse documentaire sur l AIEFC ne refl tant pas de t moignage sur le dispositif 259 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Les r sultats orient s fonctionnement du dispositif Actions Objectifs Sensibilisation formation Animation Conseil Aion Veilk Capitalisation 7 Aide la Protection 3 RI Protection KM PRET accompagnement d infuence COGITO der les extrepases approprer les d marches d IE Sensibilisation des acteurs i l IE Mise en place d un r seau d change Identification des B Normandie 13 d s r
336. etc apporte des comp tences et exp riences techniques non ma tris es en interne Il propose des m thodologies de management de l information et de lexpertise La dimension d audit y est galement fortement pr sente 8 Formateur sensibilisation le cootdinateur animateur doit ma triser les technologies de communication et de p dagogie n cessaires la bonne transmission des connaissances conna tre la d marche d IE dans son ensemble et tre en mesure de se raccrocher une base th orique coh rente Il forme ainsi l intelligence conomique l ensemble des cibles c est dire leur apporter les m thodes et outils de base leur permettant d int grer les bonnes pratiques de gestion de l information et d exploiter de linformation d identifier et exploiter les outils techniques correspondants d organiser leurs structures de d cision A l issue de cet objectif les cibles doivent tre en mesure de d finir de mani re autonome ou avec une aide par exemple dans notre cas de la cellule de la R gion Lorraine charg e de la mise en uvre de cette d marche leur politique de gestion de linformation et des connaissances les domaines et les profils de veille les am liorations de la gestion de linformation de d finir le r le qu elles sont susceptibles de jouer dans le dispositif 249 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 9 Garant de la s curit prokction en mettant en place des proc du
337. ets des cloisonnements administratifs en facilitant les changes elle fait sauter les verrous superflus en simplifiant et en acc l rant les proc dures Et surtout elle est syst matiquement orient e apr s d cision strat gique par des objectifs clairement d finis quantifi s et mesurables qui servent de r f rence aux contr les d efficacit et l analyse des retours d exp rience L IE est fond e sur les r alit s de l environnement socio conomique et culturel dont notamment la comp tition la concurrence et les lois du march qui imposent de mettre en cause les rentes de situation et de faire voluer les mentalit s pour passer d une culture de moyens une culture de r sultats oppos larchitecture de nos institutions gouvernementales et de nos administrations r sulte d une longue tradition centralisatrice Les monopoles des administrations parisiennes sont un h ritage de l histoire Ils s exercent au d triment des pouvoirs r gionaux et locaux Le fonctionnement de PEtat est entrav par les multiples cloisonnements qui s parent les minist res les administrations et les services provoquant la duplication des attributions entra nant d innombrables conflits de comp tence qui ont d g n r au fil du temps en incompt hensions durables en blocages persistants et en antagonismes Lacoste 2006 Aussi nous allons voir dans quelle mesure PIE peut permettre de mailler l ensemble
338. ette manifestation fait suite au r f rentiel des formations en IE labor en avril 2006 par la commission sur la formation PIE patronn e par A Juillet noter galement les premi res rencontres Marne la Vall e en juin 2006 des quipes de recherche en Sciences de l Information et de la Communication sp cialis es en IE dont l objectif fut de d finir les prochains axes de recherche en IE en coh rence avec la politique nationale Enfin en mai 2007 un nouveau colloque fut organis afin de retracer les actions initi es par le gouvernement pour l intelligence conomique en se fondant sur deux axes majeurs fix s par Alain Juillet et son quipe savoir les m tiers de l intelligence conomique et les formations en France A cette occasion B Besson ajoute que a liste des m tiers de PIE doit tre largie aux comp tences Nous exposerons en chapitre 2 cette liste de m tiers et montrerons l int r t de d terminer non seulement des r les mais aussi des comp tences dans la d finition d un nouveau personnel d di aux actions d IE qui est le coordinateur animateur G D autres points de vue historiques Enfin pour compl ter cet historique nous signalons trois approches diff rentes du concept d IE travers l histoire d fendues par S Goria Goria 2006 p 33 qui propose dans ses travaux de faire une r trospective internationale de PIE en s appuyant sur trois courants de pens e di
339. eur animateur personnel mergent dans les dispositifs d intelligence conomique qui se d ploient de plus en plus en France depuis 2000 Ce travail s est donc pleinement inscrit dans l actualit de l IE en France depuis ces cinq derni res ann es A croire que notre directeur de th se nous ayant propos ce sujet tait visionnaire puisqu au d but de notre tude nous tions totalement d munie en mati re d informations sur le sujet et n avions d l ments qu travers le dispositif DECILOR dans lequel nous tions int gr e Puis des travaux sur les enjeux et perspectives sont apparus au niveau national touchant aux w fiers et formations en IE en France Ces tudes sont devenues strat giques et ont donn lieu l mergence d un nouvel axe de recherche en IE axe rendu majeur dans le domaine En effet au m me moment a t publi le Rapport Carayon en 2003 dont une large part a t consacr e PIE et au rrifoire avec des propositions de mise en place de dispositifs dIE en r gion Ensuite ont t diffus s le r f rentiel de formations coordonn par A Juillet en 2005 et enfin une premi re bauche de liste de m tiers de PIE commandit e galement par A Juillet en 2006 Ces r flexions ont donn lieu la mise en place de dispositifs r gionaux d TE DRIE significativement fonctionnels depuis 2003 et des pes de comp titivit cr s au deuxi me semestre 2004 et fonctionnels depuis 2005
340. eures conditions au x d cideur s strat gique s de l entreprise Dans le cas d une transposition au cadre territorial ce sont les d cideurs strat giques territoriaux qui sont vis s c est dire que de ce point de vue le territoire est consid r travers un d coupage administratif et non travers un contour plus flou de proximit s comme c est le cas pour les approches d di es des clusters Cette dimension nouvelle de l accompagnement public en direction d une meilleure ma trise des circuits informationnels doit faire l objet d une attention particuli re on 34 http barthes ens fr scpo Presentations00 01 Caillard IntelligenceCollective intcol htm 35 Il nous faut signaler que cet auteur emploie le terme d IT pour qualifier des initiatives conjuguant des actions et fonctions d IE et de Knowledge Management Il emploie le terme d IET intelligence conomique territorial sinon Pour notre part nous ne diff rencions pas les deux appellations et choisissons la d nomination IT celle PIET 36 http www aeriades org consult e le 4 mai 2007 56 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales pressent qu elle deviendra rapidement un facteur diff renciant dans l attractivit des territoires La r gion s inscrit donc dans un r le f d rateur de P chelon r gional tout en se coordonnant avec l action de l Etat pour favoriser le d veloppement des changes
341. explorations afin d effectuer du travail et des t ches li s au savoir et utiliser les r sultats pour faire des d couvertes Elle correspond la section de la combinaison dans le mod le de Nonaka La dimension des personnes s int resse l apprentissage au partage et la collaboration C est la composante de l ducation du cycle et elle s inscrit chez Nonaka dans la section de l internalisation tout en glissant dans celle de la socialisation Bien que les personnes individuellement et en groupes fassent partie de toutes les dimensions soit comme producteurs de savoir de d part soit comme consommateurs de savoir dans les dimensions de la gestion et de l application respectivement c est dans la dimension des personnes que leur contribution la m moire collective est maximis e La technologie peut les aider mais en bout de ligne c est leur capacit d utiliser ce qui est disponible et d innover partir de l qui 2 2 w k TS cr era la plus value r alis e en gestion du savoir Pa Gestion he Recuailir i Acqu rir Organiser 3 f r a Gestion Avoir acc s Cr er Chercher du savoir Uisemne l Personnes _ appis iion Partager Utiliser NG Apprendre e D couvrir Fi a r Figure 13 Le cycle de la gestion du savoir Nonaka 1995 78 Etude extraite de la revue militaire canadienne La gestion du s
342. ez loign es des acteurs acad miques et jugent les r sultats conomiques tr s peu significatifs e les entreprises sont r ticentes coop rer dans le domaine de linnovation alors que les effets de la coop ration constituent l un des atouts cl s d un p le e les points am liorer appropriation de la strat gie rapidit d instruction des aides relation entre acteurs et meilleure communication vers l international Plusieur facteurs cl s de succ s des p les ont t d termin s Lintignat 2007 les coop rations industrie recherche formation la mise en march des projets la r activit la taille critique la qualit de gouvernance l ing nierie financi re et la propri t intellectuelle et enfin le marketing De m me que des indicateurs de r ussites ont t d finis selon quatre axes la r alisation de projets forte valeur conomique la r elle f d ration des acteurs le taux d emploi et la performance conomique Les participants restent n anmoins optimistes sur la port e du concept et 50 des 158 entreprises institutions et acteurs de la recherche interrog s consid rent que les p les devraient leur permettre d avoir une meilleure visibilit internationale Les p les de comp titivit b n ficieront tr s court terme de mesures de protections au b n fice des PME PMI qui seront assur es de la confidentialit de leur savoir faire par rapport aux autres p
343. f rentes instances au sein de l organisation ou avec diff rents groupes de pression externes l organisation Occupant un poste central entre les instances publiques les d cideurs publics et priv s et les acteurs de PIE le coordinateur animateur communique informations d cisions et projets d un palier lautre selon les circonstances Pour devenir facteur de m diation du savoir il doit r pondre une double exigence tre suffisamment rassurant pour les deux partenaires ce qui revient dire qu il doit appartenir aux deux espaces de vie tre porteur de significations enrichissantes pour les deux partenaires ce qui revient dire que la relation entre dans le processus d approfondissement et de progr s Enfin il oblige chacun couter les interventions faites et cela par la technique de reformulation il fait parler les muets il favorise la participation et les interactions 7 Conseiller cela sous entend qu il justifie d une exp rience rendant son jugement cr dible sur un sujet pouvant et sachant argumenter et justifier son avis ainsi que les conclusions de ses interventions Il apporte ainsi une vision objective de la situation de l entreprise b n ficie d exp riences diversifi es nouvelles approches cr e une dynamique l o des ressources internes l entreprise peuvent ne pas vouloir ou ne pas pouvoir se mobiliser suffisamment probl mes de hi rarchie de sympathie d adh sion
344. f de L UFOD tait de faire coop rer des organismes fran ais de documentation Elle rassemblait en son sein toutes personnes morales grandes institutions et entreprises ayant mis en place un centre de documentation Vers le milieu du 20 si cle les universit s et laboratoires de recherches se dotent de 2 structures d acc s la documentation sp cialis e et l information les centres de documentation D s lors la documentation se professionnalise et les premi res formations de documentation et les premi res organisations professionnelles 87 Il consistera perfectionner et unifier les m thodes bibliographiques et documentaires organiser la coop ration scientifique internationale en vu d laborer un R pertoire bibliographique universel RBU 88 Paul Otlet Trait de la Documentation le livre sur le livre Li ge Centre de lecture publique de la communaut fran aise de Belgique 8 Cette expression Saences de l Information est import e des pays anglo saxons Elle date de 1958 la suite de la cr ation en Angleterre de l Institute of Information Scientists 134 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux apparaissent dans les ann es soixante Michel 2000 Dix ans plus tard l mergence de l informatique entra ne une profonde mutation des pratiques documentaires en permettant tout usager d acc der l information via des bases de donn es telles
345. ff rents l influence militaire l influence conomique et l influence thique et num rique F Bulinge qui montre travers un mod le g n alogique le champ multidisciplinaire des notions qui ont contribu au d veloppement du concept d IE Bulinge 2002 p 17 9 Sur la base du r f rentiel des formations l intelligence conomique deux axes de travail ont t retenus les formations initiales et les formations continues avec le m me objectif permettre au plus grand nombre de recourir l intelligence conomique comme m thode d analyse et de traitement des enjeux la fois sous l angle de l influence de la veille et de la protection des actifs Pour mettre en uvre ces deux axes plusieurs travaux ont t r alis s ou sont en cours de r alisation Un partenariat structurant a t tabli en 2005 entre l Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale HEDN l Institut National des Hautes Etudes de S curit INHES et l Institut d Etudes et de Recherche pour la S curit des Entreprises IERSE afin de fournir des outils au programme national d intelligence conomique pour les territoires principalement orient vers les PME PMI et les d cideurs publics locaux 10 Journ es sur les enjeux de Pinformation Information Scientifique et Technique Information Elabor e Intelligence Economique les 13 et 14 juin 2006 Marne la Vall e 11 La formation et les m tiers de l intelligence conom
346. finition d un nouveau m tier Cellule d animation 4 et de mutualisation lorraine Centres de veille sectorielle Entreprises adh rentes GESTION ADMINISTRATION DES OUTILS Camme Eiman Warsa Lar ANIMATION amp AGRIA LORRAINE VEILLE CAPITALISATION CLIS FSC DIFFUSION NANCIE CINERE TENATA DEL TAU Bus Len ET iaa haa ham Figure 23 Architecture de DECILOR 3iLorraine 3 3 2 Les axes de travail Le d veloppement des fili res et r seaux entreprises a pour principe de structurer le tissu conomique autour d une d marche de r seaux favorisant les regroupements entreprises sur des crit res de d pendance ou de compl mentarit technique ent d t de d d d l tarit technique d action commerciale de partage des ressources de localisation g ographique afin exploiter des synergies potentielles et les effets externes latents d exploiter des sy tentielles et les effets ext latent issue des trois ann es un certain nombre de fili res consid r es comme AP des tr t bre de fili d prioritaires ont t structur es dans l objectif d engager seules des processus de recherche et de traitement de linformation qui ont satisfaits les besoins des entreprises et ont permis d initier un processus identique sur d autres fili res Le maillage du territoire consiste mettre disposition des r seaux ainsi constitu s des moyens collectifs qui alimentent de fa on continue les strat gies des d cideurs e
347. fom diaire pour le faire voluer vers celui de coordinateur animateur Pour illustrer notre point de vue nous avons mis au point un mod le CADRIE pour Coordinateur Animateur d un DRIE et d bouchant sur une fiche m tier que nous pr senterons la suite de la caract risation des r les et comp tences du coordinateur animateur en section 3 5 Ces entretiens ont t effectu s en deux temps dans les d buts du programme en 2003 pour une pr enqu te exploratoire et en fin de programme fin 2006 d but 2007 pour une enqu te plus pouss e et prenant en compte les volutions des t ches 238 3 Vers la d finition d un nouveau m tier de l infom diaire entre la mise en place du programme et son fonctionnement sur les quatre ann es qui ont suivi Entre avril et juin 2003 1 Pr sentation origine scolaire et professionnelle de linfom diaire et pr sentation de son CVS 2 D finition du m tier d infom diaire a Objectif son utilit b Son r le ses activit s ensemble de taches ef ses actions essentielles c Ses comp tences savoirs savoir faire et aptitudes 3 Son int gration au sein du processus Soninfluence sur les acteurs intervenant dans le processus dIE quelles diff rences par rapport au veilleur S il a utilis des mod les 4 Ses atouts et ses faiblesses Entre d cembre 2006 et avril 2007 Reprise des questions pos es en 2003 car entre temps beaucoup d infom
348. fournisseurs etc exploitation de l information le Critt Bois propose la mise en relation d entreprises sur plusieurs projets et sujets L infom diaire sera amen e proposer galement des mises en relation par rapport aux demandes de prestations dIE Les demandeurs utilisent le 243 3 Vers la d finition d un nouveau m tier analyser diffuser utiliser la bonne information au bon moment par ou pour les ing nieurs du Critt Bois et ou les entreprises de la fili re bois r colt e mise en uvre des outils informatiques et proc dures de traitement et communication des donn es valid es Produits de veille un syst me d abonnement pour la veille va tre propos veille r guli re sur les informations scientifiques et techniques le march veille r glementaire etc Pour l instant cette veille est r alis e gratuitement pour un petit groupe d entreprises pour tests et en attendant de nouveaux outils de traitement de l information Pinformation tant diffus e sur le portail D cilor ou par mail Les prestations d IE seront toujours int gr es aux tudes mais seront galement propos es seules Elles sont envoy es par mail ou par courrier Feed back Les retours sur exp rience sont faits sur les tudes globales incluant les parties de veille Il est donc tr s difficile de savoir si les parties de veille ont t jug es correctes par les entreprises
349. ganisation Nous traitons cet aspect travers l organisation apprenante dans la section 2 1 2 L entreprise la plus performante n est pas celle qui croule sous la quantit d informations C est celle qui sait produire et utiliser collectivement la connaissance sans cesse renouvel e dont elle a besoin pour g n rer de la valeur Nous consid rons cette d marche comme une dimension essentielle au processus dIE C est ce que nous avons fait remarquer dans le point 1 1 4 2 sur la gestion des connaissances Les termes connaissance et savoir bien que semblant tr s proches dans leur signification se diff rencient par le fait que le premier se collecte et se cumule alors que le second se fa onne et se d veloppe Le savoir se d finit comme un ensemble de connaissances C est ce que nous souhaitons d tailler par la suite G Le savoir Le savoir est la seule mati re qui s accro t quand on la partage Le Robert lectronique donne la d finition suivante du savoir ce que l on sait ensemble de connaissances assez nombreuses plus ou moins syst matis es acquises par une activit mentale suivie On Pa aussi d finie comme un processus dynamique par lequel l tre humain justifie sa croyance en la v rit Nonaka 1995 M Polanyi Polanyi 1967 fournit une explication du savoir qui a servi de fondement des mod les de la cr ation du savoir Il a tabli la distinction entre les formes
350. gies conomiques r gionales informations financement Les r sultats obtenus par les entreprises qui s impliquent dans une d marche de cluster d pendent de la coh rence entre objectifs individuels et objectifs collectifs du cluster Une entreprise ne s implique dans le cluster que si les actions qui y sont conduites lui permettent d atteindre ses objectifs individuels De fait l optimisation des avantages g n r s et l engagement des entreprises d pendent de la qualit de l animation confiance comp tence convivialit constituent le socle du processus de d veloppement des interactions entre entreprises au sein d un cluster L animation joue un r le fondamental pour identifier faire conna tre convaincre mobiliser et accompagner les entreprises dans la conduite de projets collectifs Qu elle soit prise en charge par un dirigeant d entreprise ou non l animation explique largement le niveau de r sultats pouvant tre g n r s au sein des clusters Or qui dit animation sous entend au moins un animateur c est dire selon notre point de vue un acteur de ITER Et pr cis ment c est ce type d acteur de l IE qui dans le cadre de nos travaux a particuli rement suscit notre int r t gt L valuation du cluster Nous pensons que l valuation de la politique d un cluster doit tre centr e sur trois aspects la strat gie l efficacit des instruments politiques l valuation de l impa
351. gramme r gional d intelligence conomique COGITO v En Lorraine r h A P 3 RELIE R seau lorrain d intelligence conomique 62 Ce programme sera d taill dans les chapitres 2 et 3 de notre travail 63 Voir la charte en annexe Nous d taillerons le RELIE dans le chapitre 2 du m moire 92 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le R seau consulaire lorrain se mobilise sur l innovation par le biais d un appui au d veloppement des deux P les de Comp titivit MIPI et Fibres d un appui aux structures de valorisation des universit s de Lorraine de l animation de clusters et groupements d entreprises et de sensibilisation la propri t industrielle Toutes ces dimensions sont regroup es au sein du RELIE L objectif du r seau est d assurer la coordination des actions r gionales relatives lintelligence conomique et un accompagnement individualis ou collectif de haut niveau des entreprises lorraines dans leurs d marches en la mati re Il constitue le centre de ressources permettant de structurer l offre de service en mati re d intelligence conomique et de gestion de l information et de la connaissance en Lorraine Les acteurs du r seau sont le Pr fet le Pr fet de la Zone de d fense Est le Conseil R gional de Lorraine la Chambre R gionale de Commerce et d Industrie de Lorraine Les chambres de Commerce et d Industrie de Meurthe et Moselle Meuse Mose
352. hacun des professionnels Voil pourquoi si nous prenons l exemple du consultant nous estimons qu il m ne aussi des actions d animation mais cette action tant pr pond rante chez l animateur elle appara t ainsi chez ce dernier 2 4 CONCLUSION DU DEUXIEME CHAPITRE Nous venons de terminer la pr sentation th orique de nos travaux dans le cadre de notre contribution la clarification des r les et comp tences du coordinateur animateur dans un contexte r gional d intelligence conomique Nous avons ainsi mis l accent sur les dimensions qui composent l IE savoir la veille la gestion des connaissances la protection et l influence Nous avons galement analys les diff rents r les et comp tences des acteurs impl mentant le processus dIE et avons cherch les appliquer au contexte r gional en faisant remarquer l mergence de nouveaux m tiers propres aux dispositifs r gionaux d intelligence conomique Le tout tant de comprendre si d une part chaque dimension de l IE est bien prise en charge par des acteurs disposant des comp tences appropri es et d autre 203 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux part s il y aurait un manque en terme s de comp tence s ou de r le s dans le processus d IE De ce fait nous avons pu observer diff rentes d marches d IE int gr es au DRIE et ce en relation avec le processus d IE En cons quence il nous
353. harg s d tudes dans les organismes de pr visions et les bureaux d tudes co BIPE OCDE OFCE les organismes financiers banques mutuelles compagnies d assurance et les organismes consulaires et les syndicats professionnels Responsables 80 2 0 charg s de la veille et du d v strat gique dans les entreprises les services centraux de l Etat les services d concentr s de l Etat les r gions les communes les collectivit s locales Consultants dans les cabinets de conseil et d expertise Master SI des intelligence organisations conomique et IE gouvernance comp titive territoriale S curit de Aix Marseille IT Pinformation 78 Institut de M tiers management strat giques de public l entreprise M thodes d analyses des 331 4 Exp rimentation et validation de la d marche p les de comp titivit Structures des territoires administrations r gionales et territoriales services de l tat Lobbying et influence acteurs et territoires Gouvernance et Territoires L entreprise tendue Master intelligence conomique et Prospective en IE Traitement de M diateur et animateur d IE Chef de projet territoriale linfo de veille Universit de Management du Responsable Toulon d veloppement des SI SIC durable Charg de PIE 60 Environnement Consultant en g opolitique et man
354. hel J L Infopolis une n cessaire utopie pour mieux articuler veille informative gestion documentaire partage et dynamisation des connaissances Des organisations en qu te de coh rence et d efficacit paru dans Intelligence Economique Recherches et Applications ERA Nancy 14 15 avril 2003 Michel 2006 Michel J Value Management s Creative Destruction via Digitalised Innovation paru dans Innovation Engineering The Power of Intangible Networks ISTE Hermes Sciences Publishing London 2006 p 57 83 Milon 1999 Milon A La valeur de l information entre dette et don ditions Presses Universitaires de France 1999 Moinet 2007 Moinet N Trois territoires trois m tiers trois exp riences paru dans Veille magazine f vrier 2007 p 32 33 Montculier 2003 Montculier C Comprendre le r le de l infom diaire consult sur http www 0lnet com article 136665 html test le 20 mars 2007 Monnin 2006 Monnin C et Perret F L Le facteur humain au c ur de l intelligence collective paru dans Journal international des sciences de l information et de la communication ISDM 2 me trimestre 2006 10 p Motta 2003 Motta J M La dynamique des groupes Pour une application dans le travail en quipe consult sur http www cadredesante com Mintzberg 1973 Mintzberg H The nature of managerial work editions Harper amp Row New York 1973 Mousnier 2005 Mousnier J P Un mo
355. hp article322 consult le 20 juillet 2007 152 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La strat gie de d veloppement conomique du p le doit l ancrer sur un tissu conomique local dynamique performant face la concurrence internationale La coh rence du p le et de sa strat gie avec l ensemble plus vaste que constitue le plan de d veloppement conomique du territoire constitue un facteur essentiel Le p le doit repr senter une visibilit internationale suffisante sur les plans industriels et ou technologiques Les projets pr sent s doivent pouvoir se placer terme dans les premiers rangs mondiaux de leur activit Le partenariat et le mode de gouvernance mis en uvre sont des aspects essentiels La qualit et l efficacit des partenariats de R D tablis entre les acteurs industriels chercheurs enseignants sont des crit res majeurs de labellisation d un p le Les projets labelliser doivent tre cr ateurs de synergies en mati re de recherche et d veloppement et apporter ainsi des richesses nouvelles forte valeur ajout e En effet l objectif final est bien d am liorer la comp titivit de l offre fran aise sur les march s internationaux et donc aussi l emploi tr s qualifi G La politique des p les pour une visibilit europ enne La politique nationale des p les de comp titivit s inscrit dans un cadre europ en plus g
356. i d assurance et de secret Mais aussi pour M Th venet a confiance semble si importante qu elle est associ e finalement des situations tr s diverses La confiance serait elle devenue le moyen d exprimer sa difficult tre avec le monde voire la cause de toutes les insatisfactions per ues dans notre vie aujourd hui Th venet 2003 Ce terme est tr s utilis dans tous les domaines des relations humaines o elle probablement pris naissance des organisations en passant par la technique Deux l ments essentiels sont distinguer la confiance en soi et la confiance dans l autre ou dans les autres Drillon 2003 Nous abordons l id e de confiance par rapport celle de la comp tence sachant que nous tudierons son application travers la dimension de groupe que nous caract riserons par la suite car nous constatons que la confiance dans un groupe est en forte interaction avec la comp tence chaque membre fait confiance un individu pour sa capacit Certains auteurs se sont attel s d finir la confiance sous plusieurs angles en l association la s curit de l information Ferrand 2003 la communication d entreprise Le Bellac 2003 la collecte de donn es personnelles Belen 2003 etc Nous nous limiterons au cadre des relations humaines De plus le management global d une organisation repose sur la coop ration des acteurs qui peut tre facilit e par des outils
357. i re g n rale des r les des acteurs que nous avons identifi s comme les plus importants pour la mise en uvre d un processus dIE appliqu un dispositif r gional d intelligence conomique DRIE Ce travail rend compte d un certain nombre d observations de terrain et d un tat de l art effectu en rapport avec PIE VIE territoriale et plus particuli rement PIE employ e au service d une r gion le processus d IE les m tiers et acteurs de PIE dans un cadre g n ral ou dans celui plus sp cifique d un dispositif territorial Ce travail d veloppe un point de vue avant tout orient sur les acteurs pour tudier le processus d IE dans le cadre d un DRIE Cette vision particuli re des choses nous permet par cons quent de mettre en vidence le potentiel tr s peu exploit voire inexploit d un acteur qui nous semble indispensable au bon fonctionnement d un DRIE coordinateur animateur C est pourquoi se pose l origine de ce travail de recherche la question suivante comment faire coop rer tous les acteurs qui jouent un r le dans une d marche d intelligence conomique en r gion Cette question nous est apparue la suite de l identification de la diff rence du nombre d acteurs f d rer pour un DRIE par rapport une organisation de type entreprise En fait le nombre d acteurs prendre en compte est beaucoup plus important et diversifi en intelligence territoriale qu en IE en ent
358. i res Un autre moyen de pr server les connaissances consiste conduire leurs d tenteurs les formaliser Cela peut prendre la forme d une documentation papier et s ins rer dans le prolongement d une d marche qualit ou reposer sur des supports plus sophistiqu s notamment informatiques 33 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales gt la gestion des comp tences L objectif de la gestion des comp tences est de d tecter la personne la plus apte r aliser une t che sp cifique dans une entreprise ou bien d obtenir le renseignement ad quat vis vis d un probl me donn Elle permet de rep rer de construire de faire voluer et de valoriser au mieux les comp tences des individus Elle s ins re dans la gestion des ressources humaines et s int gre progressivement ses outils et m thodes les logiciels de gestion des ressources humaines int grent maintenant par exemple de tels modules de gestion des comp tences Stuart Stuart 1996 montre ainsi qu en terme de gestion des connaissances l effort est avant tout port sur la pr servation l analyse et l organisation de l expertise d tenue par les employ s Aussi nous verrons de quelle mani re un acteur coordinateur animateur est amen g rer les comp tences des acteurs int gr s au processus d IE 1 4 3 La protection du patrimoine informationnel Le stockage le flux exponentiel des donn es chang
359. ial de Lorraine Anticiper les mutations conomiques et sociales le 7 avril 2005 95 p CES 2005 Conseil Economique et Social de Lorraine Situation conomique et sociale de la Lorraine Ann e 2005 et perspectives 2006 La Lorraine engag e dans une nouvelle mutation s ance pl ni re le 17novembre 2006 74 p CES 2006 Conseil Economique et Social de Lorraine Renforcer l attractivit des villes lorraines paru dans un regard diff rent 2006 20 p C sar 2002 C sar B Le changement une n cessit vitale pour l entreprise paru dans Les syst mes d information arts et pratiques ditions d organisation 2002 p 400 412 500 p Chapignac 1996 Chapignac P Les enjeux de l intelligence conomique vers un nouveau mod le socio conomique revue de presse de PIDT 1996 Chapignac 1995 Chapignac P Les m tiers de linformation et la soci t de immat riel paru dans Documentaliste sciences de l information 1995 vol 32 n 6 p 283 286 Chappuis 2003 Chappuis R La psychologie des relations humaines collection Que sais je ditions Presses Universitaires de France 2003 128 p Chapus 1998 Chapus E et Lesca H Apprentissage collectif d un dispositif de veille en coop ration pour les petites PMI au sein des r gions vers une mod lisation paru dans cahier de recherche CR 98 12 INRPME p 36 Chardon 2007 Chardon O et Estrade M A Les m tiers en 2015
360. ication et de la p dagogie et avez l esprit d analyse et de synth se Vous ma trisez les outils de communication et d animation outils collaboratifs afin d en assurer leur gestion et leur contr le Vous justifiez d une formation BAC 5 en intelligence conomique et id alement d une exp rience d au moins deux ans dans l animation et le management de projet Traduction par le biais du formulaire Nous avons soulign dans l annonce tous les crit res requis que l on retrouve dans notre mod le Ainsi les r ponses au formulaire pourront se pr senter de cette fa on 299 3 Vers la d finition d un nouveau m tier ACTIONS ORIENTATIONS ROLES COMPETENCES Sensibilisation Collectif Faciitateur animateur Outils p dagogiques sens de la p dagogie communication connaissance des environnements concem s PME PML Grandes Entrepnses Entreprises de Hautes Technologies Chambres de commerce CRITT Animation Collectif Synth tiseur faciitateur Managernent et organisation manager contr leur territoriale connaissance du territoire coordinateur m diateur et de son tissu conomique connaissance du r seau d acteurs du territoire outils collaboratifs communication techniques d animation de o Conseil Individuel Connaissance de F entreprise proc dure qualit communication audit esprit synth se et d analyse sens de la p dagooi Tableau 17 Repr sentations des r sultats
361. iduellement veille personnalis e mais aussi des groupes de d cideurs et globalement pour l ensemble de la fili re En effet il est difficile de proposer une veille mutualis e pour l ensemble d une fili re des analyses approfondies pour chacune des demandes individualis es c est dire manant d une seule entreprise et qui leur sont faites ainsi que des tudes sectorielles pour d importants sous groupes d entreprises d une fili re comme par exemple pour les sous groupes Scieries et Ameublement de la fili re Bois De plus la formation aux outils demande beaucoup de temps De leur cot les d cideurs semblent tre d avis mitig s sur le fait que les informations qui leur sont fournies sont suffisamment personnalis es informations filtr es valid es sources multiples d apr s la figure 27 Ensuite les infom diaires nous ont fait part du manque de retour de la part des d cideurs voir tableau 10 Ceci entra ne une d faillance dans le processus car le feed back permet de recommencer un cycle pour optimiser la veille et donc produire de meilleurs r sultats Le manque d expertise est aussi un des probl mes qu ont soulev les d cideurs et infom diaires En effet l infom diaire n est pas forc ment expert du domaine couvert par la fili re qu il g re Or dans des domaines tr s pointus cela peut branler les r sultats Toutefois certains s accordent dire qu tre plut t g n raliste peut per
362. ie Poitou Charentes CRCI Nord pas de Calais programme GID Gestion de l Information de D cision de sensibilisation des PME J TE et aux TIC Programmes vocation exp rimentale Bourgogne utilisation de la d marche d intelligence conomique comme levier d accompagnement des projets d entreprises notamment l export Centre d ploiement de la m thode utilis e en Bourgogne Programmes vocation strat gique Basse Normandie adoption d une strat gie r gionale d IE Soutien coordonne aux PME en mati re d exportation r seau export r gional RER Essonne portail d intelligence conomique offrant des services identiques l export Franche Comt l Association R gionale d IE propose en un seul lieu l ensemble des dispositifs publics d appui aux d march s d IE notamment l organisation et l animation de plates formes collaboratives d IE au service des syst mes productifs locaux e En r gion En Alsace Comit op rationnel d fensif d intelligence conomique Ce comit a pour objectif d identifier les implantations entreprises et laboratoires sensibles de les suivre et de mettre en place des actions de sensibilisation en leur direction Il r unit actuellement sous l autorit du Pr fet des repr sentants des services de PEtat DST Gendarmerie Renseignements G n raux DPSD Tr sorerie G n rale DRIRE un repr sentant de la R gion Alsace et le responsable du pro
363. iers de l intelligence conomique dont objectif sera de la compl ter B Besson lors d un colloque voir section 1 1 3 rappelle d ailleurs la diff rence entre directeur de PIE et d l gu de PIE Le premier s attache au milieu priv et volue au sein d une entreprise le second s attache au milieu public et volue au sein d une administration Nous nous sommes alors pos cette question A t on pens celui qui volue au sein de ces deux champs notamment travers les dispositifs dIE mis en place en r gion dont lobjectif est de coordonner les actions entre les pouvoirs publics et les PME A t on ainsi pens un acteur faisant ce lien A travers cette partie nous choisissons d expliciter et de caract riser les m tiers principaux de PIE S apparentant aux fonctions de documentation de veille et d analyse ces m tiers sont g n ralement int gr s l organisation except pour des tr s petites organisations n ayant pas les moyens de payer un salari temps plein ou ayant tout simplement des probl matiques cibl es et pr cises qui peuvent exiger le 188 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux recours une expertise ext rieure Dans ce cas l leur veille peut tre sous trait e Les m tiers que nous consid rons comme secondaires s op rent de fa on plus ponctuelle dans les domaines de la formation et du conseil ils sont g n ralement
364. ifier cette P Voir en ligne rubrique Eau amp Environnement gt LOGO DE LA RUBRIQUE F gt Informations personnalis es E j gt LOGO POUR SURYOL C3 Informations sectorielles Fili re Eau amp Environnement gt Cr er une sous i rubrique se Termin internet Figure 35 Espace priv du portail DECILOR 313 4 Exp rimentation et validation de la d marche Chaque fili re D CiLOR contient plusieurs r pertoires qui sont un r pertoire informations sectorielles qui contient trois dossiers agenda revue de presse newsletter un r pertoire informations personnalis es qui contient un r pertoire par entreprise ayant acc s au site Les entreprises qui ont un login et un mot de passe acc dent la totalit des informations sectorielles ainsi qu au r pertoire informations personnalis es les concernant En tapant www decilor org les entreprises acc dent la partie publique du site Dans la rubrique qui concerne leur fili re elles trouvent quelques informations relatives aux derni res nouvelles de la fili re Pour avoir acc s la totalit des informations les concernant il suffit de cliquer sur mon espace priv en haut droite de saisir le login et le mot de passe que leur a communiqu le coordinateur animateur puis de recliquer sur mon espace priv Leur page personnelle
365. ifique d innovation financ e par PUE 148 Un plan g n ral de d veloppement r gional de PUE cofinanc par le gouvernement national 149 Voir la section 2 2 3 et la charte en annexe 218 3 Vers la d finition d un nouveau m tier technologie C est pour ces raisons qu il a souhait d velopper une activit d intelligence conomique dans ce secteur et proposer des produits de veille adapt s aux besoins de ses membres de ses clients et de ses partenaires G Pr sentation g n rale Le NANCIE a t cr en 1984 sur l initiative du District Urbain de Nancy des Universit s lorraines et d industriels de Peau Ses missions sont ax es sur quatre p les majeurs la recherche innovation et le transfert de technologie la coop ration internationale d centralis e a Ja formation initiale Pintelligence conomique Le NANCIE est reconnu comme CRITT CRITT Eau Environnement et a t labellis CRT Centre de Ressource Technologique pour ses activit s Innovation et Transfert de Technologies En tant que CRITT il fait partie du r seau de diffusion technologique lorrain le r seau ATTELOR G Ses activit s gt Veille Scientifique et Technologique veille March veille R glementaire Le NANCIE propose un accompagnement aux entreprises dans leur d marche de veille et met en place une activit d animation autour d un r seau d experts sur des th matiques communes en mettant dispo
366. ifs r gionaux d IE On aura compris que ce soit dans la PME la grande entreprise les universit s ou les institutions d un territoire qui doivent renforcer comp titivit et attractivit l identit la coh sion et le lien social les contextes et les rep res communs la confiance deviennent les activateurs essentiels des flux de connaissances origine de l innovation et de la cr ation de valeurs Ces valeurs doivent r pondre aux enjeux des d localisations d entreprises de la mondialisation des march s de la d sindustrialisation de l ouverture et de l largissement de l Europe qui sont autant de facteurs qui questionnent les pouvoirs publics s agissant de l volution de l industrie fran aise de sa visibilit sur le march international de sa comp titivit et de sa p rennit ainsi que de l attractivit du territoire Nous illustrerons nos propos travers l conomie de la R gion Lorraine dans le chapitre 3 Aussi un des objectifs essentiels de la mise en place de tels dispositifs est de rendre un territoire attractif Il convient avant tout d claircir le terme attractivit dont la d finition admise la plus simple et la plus large serait la suivante a capacit d un territoire attirer et retenir les populations et les entreprises dans un contexte de mobilit croissante au plan international et national Ce qui varie consid rablement c est l importance relative accord e au
367. igence conomique DRIE p le de comp titivit secteur d activit m tiers infom diaire coordinateur animateur
368. igine humaine 59 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous distinguons deux types d acteurs participant au processus d IT 1 les acteurs cl s publics ou priv s qui ont pour fonction d tre moteurs et porteurs de sens du collectif territorial C est sur eux que repose la charge de la p rennit du processus d intelligence territoriale 2 les acteurs conomiques institutionnels sociaux ou de la soci t civile qui ont des r les op rationnels dans le processus Nous les d taillerons dans notre deuxi me chapitre L int r t de la coop ration des acteurs publics vis vis de la sph re priv e au sein de Porganisation territoriale est triple R duction de l incertitude la mise en commun des informations permet de r duire les co ts par exemple par une meilleure circulation et un meilleur change d informations entre le deux types d acteurs et par la validation de ces informations R duction des co ts li s la production de biens publics locaux pour une coop ration plus grande entre collectivit s locales et acteurs priv s R duction des co ts de transaction en tant qu alternative au march qui si aucune entente n est trouv e laisse libre jeu la mont e des ench res par les entreprises gagnantes dans ce processus de localisation D apr s nos observations nous pouvons consid rer quatre niveaux de structuration territoriale le niveau euro
369. illeur et apportent une dimension suppl mentaire aux donn es obtenues par les syst mes d informations internes et externes l entreprise Leveille 2000 Ces experts utilisent leurs connaissances la fois th oriques et pratiques pour donner des indicateurs qualitatifs et quantitatifs qui valideront leurs visions ou intuitions du monde tudi Pour illustrer cette fonctions d analyste nous choisissons de citer G Zouane Zouane 2001 l analyste en intelligence conomique ne fait pas autre chose lorsqu il tente par exemple de comprendre pourquoi une soci t sp cialis e dans un domaine cherche un partenariat strat gique dans un secteur qui semble nouveau pour elle La recherche des ph nom nes qui ont pr c d ce revirement strat gique comprend les l ments de compr hension Reste les trouver Parfois le fait de retracer le parcours d un nouveau d cideur permet d expliquer certaines r orientations de l entreprise 198 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Apr s avoir clarifi les m tiers fondamentaux qui constituent le processus dIE nous proposons de faire un tout d horizon des m tiers que l on consid re comme compl mentaires servant de support des t ches bien pr cises et ponctuelles auxquelles il est possible de faire appel pour la bonne conduite du processus d IE 2 3 2 Les m tiers supports Nous d signons ces m tiers comme support
370. imit spatiale et g ographique une proximit organisationnelle portant sur des compl mentarit s potentielles de savoir faire la proximit spatiale et la d tention d actifs compl mentaires ne sont pas suffisantes pour que la combinaison se fasse celle ci peut s op rer 150 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Poccasion d un probl me que se poserait une entreprise n cessitant la recherche de comp tences compl mentaires ou d un projet de d veloppement une proximit interm di e il est essentiel qu un certain nombre d acteurs assurent cette fonction d interm diation d identification des comp tences disponibles la dimension temporelle est importante dans ces processus elle est synonyme de m moire de situations de coordination ant rieure et de confiance La fonction d interm diation recouvre deux composantes principales L identification puis le signalement des comp tences compl mentaires ce qui ne va pas de soi un territoire peut comporter un tr s grand nombre d acteurs aux comp tences tr s diversifi es dont ils n ont pas n cessairement conscience La mise en r seau la connexion n est pas automatique entre les diff rents acteurs s ils ne se connaissent pas donc si la confiance n existe pas Colletis 2005 Taille des projets P les de Comp titivit Agence de l innovation industrielle All
371. intelligence stratogique Maintenr notre position comp tti par rappor un concurrent direct regional Prise do conscience de ls necessite de demarer renlorcer nos activos dars co domaine sute des actions do sensibilisation R duire le coit dune demarche d inteligencc statique proanistante Figure 25 Facteurs de participation des entreprises DECILOR ADE 2005 Les moyens humains ont d pass les pr visions initiales de la CEIS L offre pr voyait de recruter trois personnes pour l quipe centrale de coordination et un infom diaire par fili re En d finitive la CEIS s est dot e de deux personnes suppl mentaires au niveau de la cellule centrale notamment en vue de renforcer les aspects relatifs la gestion des moyens techniques ainsi que l encadrement des infom diaires dans les activit s de prospection et d audit aupr s des entreprises Sur le plan qualitatif les profils recrut s correspondent aux besoins des fonctions n cessaires la r alisation du projet En effet les infom diaires ont pour la plupart une sp cialisation universitaire sur les techniques et outils de l IE et une connaissance de la fili re sur laquelle ils sont actifs Ils ont t recrut s localement en vue d assurer la p rennit du projet Toutefois malgr cette pr caution l quipe n a pas fait l objet de la stabilit escompt e puisque l on a observ un taux de rotation important du personnel recrut pour un certain nombre
372. ion des ing nieurs de projet sp cialistes du domaine d activit qui ont une connaissance du milieu conomique et du territoire sur lequel ils voluent Ile de France se chargent des relations avec les partenaires 5 La protection Is sont eux m mes sensibilis s aux aspects s curit conomique et de part la formation qu ils re oivent sur cet aspect notamment par la DST et leur r le de coordinateur ils sont charg s de relayer cette culture de protection de s curit et d fense aupr s de leurs partenaires 345 4 Exp rimentation et validation de la d marche 6 Le conseil et l accompagnement Les charg s de missions ing nieurs de projets effectuent du soutien la coop ration En ce sens ils apportent leur expertise dans le montage de projets soumettent leurs analyses du march couvert par les partenaires et pr conisent des orientations 7 Les actions d influence Parmi les actions du p le il y a le d veloppement de la comp titivit des entreprises en am liorant leur insertion dans cosyst me Pour se faire des actions d influence sont forc ment mises en place mais nous ne pouvons d velopper davantage cet aspect Les outils Un extranet a t cr Le veilleur ainsi que les charg s de missions utilisent des agents de veille d velopp s par le p le aspirateur de site moteur etc En mati re de sources d informations en plus du web ils s appuient sur des publications auxquell
373. ion d un nouveau m tier Ce graphique nous montre que le m tier de coordinateur animateur est l volution de celui de l infom diaire par rapport aux besoins que nous avons identifi s au sein des DRIE Les actions d animation aide la coop ration de conseil de capitalisation KM de protection sont davantages prises en compte Si les deux graphiques se ressemblent ceci s explique par le fait que le m tier de coordinateur animateur est insprir de celui d infom diaire et qu il en est une am lioration Apr s avoir identifi et caract ris les r les de nos trois acteurs principaux veilleur d cideur et coordinateur animateur sur la base de l infom diaire nous proposons une premi re approche pour repr senter leur place au sein du processus d IE 3 5 5 Sch matisation de la place du coordinateur animateur et de ses r les dans le DRIE Nous proposons de sch matiser les composantes de PIE savoir la veille KM la s curit protection l influence et leurs liens vis vis des trois acteurs veilleur coofdinateur animateur d cideur Concepts de l IE Veille aralyse du pb Interpr tation eur Prise de d cision bn ne traitement m morisati Protection re de RE _syst me de res f diffusion ss t acton mmovaton Influence conmvicton Animation coordmation Acteurs Veilleur ordinateur de l IE Animateur Offensive D fensive Types
374. ion des nouveaux arrivants Les projets pourraient porter sur toutes les formes de nouvelles r ponses aux besoins qu offrent les technologies de l information t l m decine logement intelligent pour personnes handicap es etc Les projets contribuant au d veloppement des nergies renouvelables la valorisation non alimentaire des productions agricoles au renforcement des fili res de qualit sur le plan agro environnemental ou au d veloppement de la pluriactivit rel vent du troisi me volet Enfin le dernier volet 121 Nous renvoyons le lecteur deux enqu tes men es par EDT en 2005 et 2006 sur implication des collectivit s la politique des p les de comp titivit voir en bibliographie 122 http poles excellence rurale diact gouv fr consult le 5 avril 2007 165 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux soutient des projets de coop ration entre entreprises formation et recherche Les actions innovantes de services aux entreprises utilisant les NTIC entrent dans ce volet Conditions d ligibilit pour tre labellis s les projets doivent satisfaire plusieurs conditions Premi re d entre elles disposer d un ancrage rural fort Peuvent r pondre l appel projets les territoires situ s dans des aires urbaines de moins de 30 000 habitants ainsi que tous les territoires ruraux situ s en zone de revitalisation rurale ZRR L impact du projet en
375. ion et de la communication des multim dias ou de la m decine et de la biochimie Il est une petite r plique l chelle de la France de la c l bre Silicon Valley californienne des Etats Unis gt L innovation b n fice d une coop ration r ussie Pourquoi innover Faut il tre pionnier en encourir les risques pour b n ficier d une situation temporaire de domination du march En corollaire faut il d velopper un portefeuille de ressources permettant d tre innovateur alors que l innovation ne peut tre parfaitement planifi e ni son succ s garanti Faut il tre suiveur ou imitateur de mani re r duire les risques technologiques et de march au d triment ventuel de la rente susceptible d choir l innovateur Faut il pour cela disposer des ressources permettant de r duire le retard par rapport l innovateur Tarondeau 1998 p 15 Selon le tableau de bord europ en de l innovation pr sent le 12 janvier 2006 Bruxelles tabli sous l gide de la Commission europ enne la France est moins innovante que l Europe des quinze et se situe l g rement au dessus de la moyenne des vingt cinq Etats membres Elle est en perte de vitesse tant dans les secteurs traditionnels que les secteurs de pointe ce rythme la France se situerait en dessous de la moyenne des 25 dans une dizaine d ann es Le tableau de bord pr cise que Son indice global d innovation s est d grad depuis
376. ion sectorielle l information personnalis e et sur les outils Cette constatation se refl te galement travers l enqu te aupr s des infom diaires que nous exposons par la suite Une de nos pr occupations est d en faire un v ritable outil de gestion et de partage des connaissances entre les acteurs du dispositif D un point de vue approche par fili re la figure 28 met notamment en vidence le fait qu une demande forte mane des entreprises afin d tre mises en relation avec d autres entreprises non seulement de leur fili re mais aussi des autres fili res DECiLOR ainsi que louverture de DECILOR d autres fili res exemples clubs d entreprises inscription dans des r seaux recherche de th matiques transectorielles etc Lorsque l on interroge les entreprises sur les objectifs que devraient poursuivre DECIiLOR elles placent le renforcement des r seaux de coop ration entre entreprises et ou interm diaires technologiques au sein de chaque fili re en seconde position Q26 Quels sont d apr s vous les objectifs principaux que devrait poursuivre DECIILOR Moyenne BDECILCR ae ODECILCR Sant Appr ciation moyenne Sans importance Faible importance Moyen Important Amelirer l acc s des entreprises des connaissances nouveles N Renforcer les reseaux de coop ralion ertre entreprises etiou interm diaires technologiques au sein de chaque fili re aln d am liorer k comp titinits gbbel
377. ionnements sur lequel pourra s appuyer un charg de recrutement pour conduire un entretien de recrutement ou pour laborer une fiche m tier ou une fiche de poste CADRIE est ainsi suppos permettre implicitement la formalisation d un nouveau m tier et ainsi son int gration au sein d un r f rentiel de formation et de m tier tel que celui propos par Alain Juillet Comme nous avions pu le mettre en vidence dans notre d veloppement de th se et plus sp cifiquement travers notre probl matique en section 3 1 La clarification des r les et des comp tences d un nouvel acteur au sein de processus d IE rendrait plus efficace le pilotage d un dispositif dIE appliqu un contexte r gional Nous avons cr e CADRIE selon ce principe Pour ce faire nous avons d velopp cette pr sentation du coordinateur animateur sous plusieurs angles selon les tableaux de 10 16 qui repr sentent les dimensions et actions de l IE au sein d un DRIE 294 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt Lecture du mod le Le mod le se pr sente de cette fa on Sp cifications des comp tences du Coordinateur Animateur dans un Dispositif R gional d Intelligence Economique le r f rentiel CADRIE Le mod le CADRIE permet d expliciter les r les et comp tences que doit conna tre et remplir le futur acteur du DRIE en fonction des actions entreprises par un DRIE ACTIONS Veille Public concern Individus inst
378. ique le 31 mai 2007 Paris ENSAM 14 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales L Favier Favier 1998 p 43 pour illustrer l apparition du concept d IE partir de la Planification Strat gique pour les Etats Unis et partir de PIST et des Sciences de Gestion pour la France 1 2 DE L INTELLIGENCE A L INTELLIGENCE ECONOMIQUE UN DEBUT D ANALYSE TERMINOLOGIQUE La lexie intelligence conomique a soulev de nombreuses pol miques quant son origine s mantique Aussi nous consid rons qu il est important de lPaborder en tentant de lanalyser partir de son tymologie Pour ce faire nous proposons de nous reporter la signification premi re du terme intelligence Ce terme a en effet volu au fil des si cles travers les langues et demande ce que l on s y int resse Du latin ntelligentia d signant la facult la capacit de conna tre de comprendre sa d finition s est significativement d clin e depuis le seizi me si cle pour aboutir la d finition suivante relation secr te entre des personnes Elle sera d ailleurs reprise par les anglo saxons pour donner ceci information fournie par un service priv de renseignement c est ce que l on appelle en fran ais renseignement ou encore espionnage On trouvera dans l tymologie fran aise deux significations distinctes la fois la facult d apprendre et de comprendre fonction mental
379. ique des territoires yo 169 Consult sur le site du Centre National de Ressources Textuelles et lexicales ATIL 170 Consult sur http vtech canalblog com archives 2007 04 04 index html 276 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 5 3 Les r les et actions du coordinateur animateur L infom diaire de DECILOR est int gr au CVS La position occup e par linfom diaire entre les acteurs du processus dIE le met en interaction constante avec la vision strat gique des d cideurs qu il doit interpr ter et traduire pour orienter les axes de travail propres sa fili re C est sur cette base que nous proposons de nouveaux r les pour le cootdinateut animateur gt Les dix r les strat giques du coordinateur animateur Le coofdinateur animateur remplirait selon nous dix r les strat giques non fig s conformes et d pendants des dimensions de l IE Ces r les strat giques d pendants les uns des autres favorisent le processus d apprentissage organisationnel ce dernier visant le d veloppement de comp tences ofrganisationnelles et l mergence de projets innovateurs le tout entra nant le bon d roulement du processus d IE 1 Synth tiseur le coordinateur animateur agit comme canal de communication et sources d information ayant acc s plusieurs sources d information internes et externes il se charge d interpr ter l information en y insufflant une signification strat gique et don
380. ique participant temps plein ou partiel la transmission de connaissances et de savoir faire dans le cadre de l enseignement sup rieur et de la formation professionnelle continue Veilleur Personne physique ou morale exer ant la demande ou d initiative temps plein ou partiel dans le secteur priv ou public une activit de recherche de traduction de m morisation et de diffusion de l information crite ou orale dans un ou plusieurs domaines de comp tences Le veilleur contribue la performance linnovation la pr vention des risques et menaces et la protection de Porganisation Analyste Personne physique ou morale exer ant la demande ou d initiative temps plein ou partiel dans le secteur priv ou public une activit de validation d interpr tation et d analyse de l information dans un ou plusieurs domaines de comp tences L analyste contribue la performance l innovation la pr vention des risques et des menaces et la protection de l organisation Auditeur en intelligence conomique Personne physique ou morale susceptible d auditer l intelligence collective d une organisation ou d un groupement d organisations en se r f rant une m thodologie reconnue par les signataires de la pr sente liste afin d implanter ou de r organiser un syst me d intelligence conomique Consultant en intelligence conomique Personne physique ou morale susceptible gr ce ses comp
381. ire consid r comme utilisateur interm diaire n est autre qu un veilleur de par les diff rentes fonctions qui lui sont attribu es Nous allons montrer en quoi son r le peut diff rer de celui du veilleur par rapport aux besoins d un d cideur ou d un secteur d activit en le faisant voluer vers celui de coordinateut animateur et ce travers une tude de ses actions et ses comp tences 168 Nous entendons par pertinence du terme anglo saxon relevance la capacit d optimiser le calcul d une distance entre le th me exprim dans une question et le th me trait dans les documents Elle est peut tre absolue mais ne peut tre mesur e qu en fonction de Putilisateur 275 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt Rappel de l origine des termes coordinateur et animateur Nous avons trouv peu de litterature sur ces deux m tiers En effet ce sont davantage des actions de coordination et d animation qui sont tudi es que les r les en eux m mes Toutefois nous proposons une d finition pour chacun et nous nous fondons sur notre exp rience et nos observations sur le terrain pour les d finir plus pr cis ment dans la section suivante Le terme coordinateur se d finit selon deux angles 1 Personne qui a la facult d ordonner et de combiner harmonieusement des l ments s par s pour constituer un ensemble coh rent ou efficace 2 Personne qui a pour mission de centraliser le
382. ire informatis g n r partir du mod le CADRIE pour qu il soit directement utilisable par les recruteurs Les dispositifs s tendent de plus en plus sur le territoire national il serait donc n cessaire voire indispensable de formaliser au plus vite le m tier de cooftdinateur animateur en apportant un support concret et utilisable aux futurs recruteurs pour ces dispositifs Ensuite nous souhaiterions largir le contexte d application de nos travaux d autres dispositifs ainsi que la zone g ographique analyser ce qu il se passe en dehors des 90 fronti res en nous rapprochant notamment de CAENTI Action de Coordination du R seau Europ en d Intelligence Territoriale ayant pour objectif l int gration 19 http www territorial intelligence org test le 27 juin 2007 361 Conclusion g n rale d actions de recherche en cours sur les outils d intelligence territoriale pour leur donner une dimension europ enne En effet nul dispositif r gional dIE n est et ne doit tre unique et applicable toute r gion tout territoire tout secteur Les acteurs les organismes les objectifs les enjeux les politiques l conomie les budgets les cultures et traditions d un territoire sont autant de param tres variables volutifs et uniques selon les territoires qu ils soient g ographiques conomiques ou administratifs Cependant l enjeu de fond reste le m me tre comp titif et
383. ires anciens ou actuels avec le corollaire comment v rifier les soup ons Parmi les divers on peut noter gt Quel profit concret et imm diat faut il chercher d une participation un p le de comp titivit 17 gt Comment p n trer un bon r seau lobbying 14 Au del des aspects offensifs et d fensifs nous remarquons que le volet Ressources Humaines occupe une place pr pond rante dans le d ploiement d une d marche d IE En effet la prise en compte de cette dimension permet au chef d entreprise d impliquer et de mobiliser son personnel dans une dynamique collective de progr s C est r ellement la mise en place d un processus continu de ma trise de l information strat gique de l entreprise impliquant un mode de management participatif Ainsi il nous a sembl pour que ce cadre d action et de mobilisation fonctionne au mieux que l emploi d un personnel suppl mentaire cr ant cette dynamique soit n cessaire Cette remarque est un de nos supports de r flexion sur la caract risation d un nouvel acteur de VIE en tant que facilitateur de lapplication du processus d IE en entreprise et au sein d un dispositif r gional dIE DRIE 47 Le benchmarking ou analyse comparative est une technique de marketing ou de gestion de la qualit qui consiste tudier et analyser les techniques de gestion les modes d organisation des autres entreprises afin de s en inspirer et d en reti
384. is aussi et surtout entre ceux du priv et ceux du public Le tout tant d am liorer la compr hension entre ces deux entit s qu ils s enrichissent de l exp rience de chacun qu ils travaillent ensemble et mettent en commun leurs comp tences afin de favoriser les potentiels d attractivit et de comp titivit de leur r gion C est ainsi que ces dispositifs tendent promouvoir un nouveau mod le de d veloppement conomique r gional dont la finalit est de permettre la r gion de se doter de moyens d anticipation qui mettent en capacit les d cideurs locaux le d veloppement de nouvelles activit s cr atrices d emplois et de richesses Les dispositifs r gionaux plac s sous la responsabilit des Pr fets de R gion s orientent vers deux volets 1 la comp titivit en anticipant et en accompagnant les mutations conomiques 2 la s curit conomique elle concerne la gestion du patrimoine scientifique et technologique et l identification et le traitement des menaces pesant sur les entreprises 173 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les d marches sont les suivantes d finir un p rim tre strat gique l chelon r gional en d autres termes tablir ou actualiser une cartographie des entreprises sensibles former et sensibiliser l intelligence conomique former aux enjeux de la comp titivit aux partages des connai
385. is neuf pr fectures de r gion Alsace Aquitaine Ile de France Midi Pyr n es Provence Alpes C te d Azur puis Centre Franche Comt Basse Normandie et Poitou Charentes Le pilotage de cette d marche territoriale d intelligence conomique est confi au secr taire g n ral de ce minist re En 2005 sur la base du bilan des neuf exp rimentations men es en r gion le minist re d cide de g n raliser la d marche d intelligence territoriale l ensemble des r gions m tropolitaines C est l objet de la circulaire sign e par le ministre d tat le 13 septembre 2005 Aujourd hui plusieurs r gions prouvent leur r activit vis vis de ce programme en ayant des dispositifs dIE complets int grant les m thodes outils et comp tences n cessaires la bonne marche du processus d IE et aboutis Nous les d taillerons dans le deuxi me chapitre G Des d finitions controvers es de l intelligence territoriale LADIT ADIT 2004b a propos en 2004 un guide pratique de PITT dans lequel faisait appara tre les vingt actions entreprendre et quatorze fa ons de d finir VIT Nous citons une partie des quatorze d finitions telles qu elles apparaissent sur le guide et qui nous serviront de fil conducteur pour les sections venir 31 Direction de l am nagement du territoire et l action r gionale 32 http www basse normandie net it frameit html naviit html amp editoit html consult e r gu
386. ise des technologies cl s et de l intelligence conomique Nous allons voir de quelle fa on l IE s inscrit dans ces actions travers les dispositifs r gionaux d IE 168 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 2 3 Les dispositifs r gionaux d intelligence conomique Parmi les organisations que nous consid rons comme des dispositifs dIE il y a le DRIE dispositif r gional dIE Il a pour particularit de faciliter les changes de connaissances et de comp tences savoir et savoir faire sur un m me territoire entre des acteurs du public et ceux du priv Un des points forts du coordinateur animateur que nous d signons comme l acteur n cessaire pour mettre en pratique ce type de dispositif est de servir de relais entre ces deux entit s public priv et d instaurer non seulement un vocabulaire commun mais aussi un climat de confiance Parmi les t ches qui lui incombent on retrouve la protection des savoirs l anticipation du march sur lequel il volue la d fense des int r ts etc G Introduction L intelligence conomique ouvre selon F M Gonnot une nouvelle voie une action de l Etat vers les entreprises et offre de nouvelles perspectives pour la d finition des strat gies de d veloppement des industries et des entreprises de service Consistant en la recherche l exploitation et la protection du renseignement conomique l intelligence conomique aurai
387. ise en relation et de l ing nierie de montage de projets Dans le cadre d une cr ation de poste et sous l autorit du pr sident de l association vous tablissez en autonomie des partenariats notamment l international vous 113 Journ e Intelligence Territoriale et P le de comp titivit 27 06 05 Pont Mousson 158 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux prenez en charge le montage de projets complexes et transversaux vous animez les 2 A A aA te processus d auto valuation du p le et vous tes le r f rent pour l intelligence conomique dans le but d anticiper les besoins du march en facilitant la promotion d innovations chelle europ enne Ing nieur dipl m vous avez une exp rience d au moins 5 ans acquise en gestion de projets d innovation id alement dans le secteur automobile et ou en laboratoire Anglais courant imp ratif allemand souhait Capacit int grer une quipe de haut niveau dans une organisation non hi rarchis e Suite ces d marches le gouvernement propose d allouer deux millions d euros annuels pour faciliter le d veloppement d un syst me de veille et d intelligence conomique adapt aux principaux enjeux conomiques technologiques commerciaux la disposition de l ensemble des p les de comp titivit permettant de constituer en leur sein des outils sp cifiques d information s 2 A1 114 G Une premi re valua
388. ise le travail interactif entre le monde de l entreprise la recherche l ducation et les institutions politiques La question demeure cependant 81 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales essentielle pour nos travaux savoir quel r le doit tre attribu qui quand et comment car le processus s inscrit dans la dur e et doit s adapter aux volutions politiques et conomiques Les entreprises ont un r le central dans tout le processus Les d cideurs politiques ont d embl e un r le de catalyseur jouer ils conf rent au projet leur l gitimit procurent des m canismes et des infrastructures de soutien au management La communaut de l enseignement sup rieur et de la recherche a un r le de soutien tout au long du processus et peut jouer un r le moteur pour les r seaux d innovation apporter de la connaissance et soutenir concr tement le cluster en procurant des moyens humains ce qui a t le cas dans le cadre de notre exp rimentation et mat riels installations du type parc scientifique incubateur Le secteur financier appotte les capitaux de d part ou le capital risque ainsi que des services de conseil aux entreprises Les utilisateurs finaals les clients le march font aussi partie int grante du processus Fort niveau T4 Innovation Comp titivit Processus de conception production Faible niveau T3 Performance productive d implication
389. isons rapproch es entre produits m thodes de production Rouach 1996 Elle s int resse aux clients les march s aux fournisseurs aux donn es l tude et aux tendances du march aux statistiques aux donn es import export Veille commerciale Elle vise le reste de Penvironnement de Pentreprise soit juridique social ou autre En utilisant le terme Veille de comp titive intelligente les anglos saxons environnementale ont d fini d embl e l activit de veille comme un facteur de comp titivit des entreprises Besson et Possin consid rent l intelligence conomique 25 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales comme tant une veille environnementale illimit e qui ajoute la veille scientifique et technologique une dimension nouvelle Besson 2001 Veille juridique Elle s applique au r glement communautaire et aux normative aspects juridiques Elle touche l environnement conomique national Veille g opolitique et international les risques et les nouveaux march s mergents Elle consiste recueillir les informations permettant de devancer des innovations technologiques ou d investir en toute s curit C est le type de veille que lentreprise consacre essentiellement au d veloppement des technologies et techniques Elle porte sur les recherches ayant trait aux acquis scientifiques et techniques fruit de la recherche fondamentale et de la reche
390. ispositif tels que les institutionnels Dans ce cadre le coordinateur animateur est l interm diaire et l interlocuteur privil gi de sa fili re avec les autres structures quivalentes qu elles soient tatiques la R gion ou une communaut urbaine par exemple priv es une grande entreprise ou socio technologiques un cluster d entreprise une autre fili re un p le de comp titivit Au niveau rformationnel au vue de sa position centrale le coordinateur animateur peut contr ler les informations essentiellement informelles puisqu il est charg de la communication de la promotion et de l animation de sa fili re provenant de l int rieur ou de l ext rieur de la fili re Cette position lui permet d avoir une vision pr cise de la place de sa fili re par rapport aux autres et sur le march en g n ral Elle permet galement d apporter des informations suppl mentaires aux veilleurs qui n ont souvent pas le temps de se d placer pour aller collecter des informations informelles Le Syst me d Intelligence Economique SIE proposant un Espace de Travail Personnalis ETP int gre divers outils moyens et m thodes de veille ainsi que des mod les utiles la simplification de la mise en uvre du processus d IE Dans cette optique nous tenons signaler quelques contributions de l quipe de recherche SITE avec laquelle nous avons travaill telles que Le mod le WISP Warcher Information Search
391. istiques psychologiques fondamentales que poss de le groupe 1 Les interactions 2 L existence de buts collectifs communs 3 L mergence de normes ou r gles de conduite 4 L mergence d une structure informelle de l ordre de l affectivit avec r partition de la sympathie et de l antipathie elle est dite informelle car non officielle et souvent non consciente 5 L existence d motions et de sentiments collectifs communs 129 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 6 L existence d un inconscient collectif 7 L tablissement d un quilibre interne et d un syst me de relations stables avec l environnement Mucchielli 1995 Le groupe d une certaine fa on autorise penser autrement mettre de nouvelles positions se forger de nouvelles visions Ainsi ces visions finissent par tre partag es par les leaders de la question trait e Ces visions ainsi labor es sont partag es par les acteurs principaux et influants dans l entreprise laquelle appartient le groupe qui vont leur tour relayer les messages Le partage de ces visions par le plus grand nombre est absolument n cessaire pour faciliter les ajustements interindividuels qu impose toujours l action collective Enfin le groupe prot ge Se projeter interpr ter c est toujours courir le risque de se tromper Casterot 2002 Nous insistons sur le fait que le groupe n existe pas hors de s
392. it lorsque l on approche en groupe des march s nouveaux et lointains Toutes les d marches d action coop rative contribuent l ancrage territorial des activit s conomiques les outils de production se d placent les comp tences peuvent suivre ou tre reconstitu es mais l impr gnation dans le tissu conomique 50 http mael le hir free fr blog index php tag intelligence C3 A9conomique consult e le 5 f vrier 2007 72 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales local est un investissement de longue haleine source de performance et qui lie l entreprise au territoire DIR 2006 Le travail en r seau doit tre fond sur lanticipation et la coop ration des hommes et des organisations il s agit donc que les administrations coop rent entre elles que la sph re publique collabore avec le secteur priv que l information soit partag e et non th sauris e Autant de d fis qui constituent une v ritable r volution de nos mentalit s et de nos pratiques et qui forment le c ur m me de l intelligence conomique et territoriale Pautrat 2005 On entend donc par r seaux des regroupements d entreprises formels ou informels sur des bases g ographiques c est dire avec ou sans sp cialisation de m tier ou th matiques les entreprises ont une m me activit ou de fili re les entreprises contribuent la production d un produit ou d un service bien
393. it nationale depuis la remise du rapport du D put Pierre Lasbordes au Premier ministre est un enjeu vital pour se pr munir des actes de malveillances des fins criminelles on d espionnage Les banques l ont bien compris tout comme les sites de commerce en ligne qui savent que leur business model repose en partie sur la confiance que leurs clients ont dans leur dispositif Sans tre ni na f ni parano aque les syst mes d information font partie de la strat gie de l entreprise et les PME doivent en prendre la mesure car elles sont souvent les plus expos es et les plus vuln rables Il rajoute que de nombreux chefs d entreprise n ont pas totalement int gr les risques d attaque et de p n tration de leur syst me d informations par des op rateurs mal intentionn s de plus en plus ofjensifs En d bit du nombre croissant d incidents beaucoup pensent que ces derniers ne peuvent arriver qu aux autres I faut galement admettre que la s curit et la fiabilit sont affaires de sp cialistes Arpagian 2004 Le rapport du Service central de la s curit des SI du Secr tariat G n ral de la D fense Nationale SGDN a pour objectif de proposer un guide des objectifs de s curit des SI appel FEROS Il prend ainsi en compte les besoins de s curit obligations l gales quoi obtenir en termes de confidentialit et d int grit les contraintes calendrier budget volutions personnels etc et les me
394. itaion des auditeurs de l intelligence conomique de PIHEDN a cr e un groupe de travail entreprises qui vient d laborer un dossier sur la gestion des m tiers de VIE en entreprise en mai 2007 Cette tude reste assez vulgaire mais a pour m rite de poser quelques bases 359 Conclusion g n rale article r dig par F Bulinge nous conforte dans notre r flexion Il rappelle la n cessit de travailler sur cette probl matique des m tiers de PIE et des comp tences et formations associ es Il distingue d ailleurs les dimensions de PIE comme nous Pavons fait tout au long de ce travail savoir la veille et capitalisation la protection et s curit l influence et pr cise leur propos que bon nombre de m tiers sp cifiques ne sont pas encore identifi s travers ces perspectives Nos travaux tentent d y apporter une premi re r ponse par l analyse d un de ces m tiers particuliers Si nos travaux se sont limit s au syst me fran ais c est que nous avons souhait tre le plus fid le possible aux orientations nationales en mati re d IE C est pourquoi nous nous sommes essentiellement appuy e sur les politiques fran aises dIE mises en place au profit des dispositifs r gionaux d IE des p les de comp titivit des formations en IE et des m tiers d di s l IE L autre restriction nos travaux est celle li e au contexte d application Nous avons en effet travaill exclusivemen
395. iti de son chiffre d affaires d pend de ce dernier lequel assurait galement son service commercial et une partie de sa logistique En quoi l IE peut elle r pondre ces pr occupations Premier enseignement PIE est consid r e juste titre comme une arme offensive plut t que d fensive l exception notable d un souci de s curit touchant au pillage et la contrefa on Quand elle est d abord consid r e comme une arme offensive 66 des r ponses FIE doit r pondre aux pr occupations et besoins suivants gt conna tre et utiliser les proc dures ad quates d homologation et de r f rencement chez les clients 32 gt choisir le bon partenaire distributeur l export 24 46 R sultat d une enqu te men e par l Acad mie de PIE en 2006 aupr s de 5000 entreprises 385 y ont r pondu 69 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales gt poss der un comparatif benchmarking des r mun rations des cat gories clefs de personnel 14 gt conna tre ou estimer le budget client 14 gt se faire une id e du profil du collaborateur pour PIE 6 Quant PIE vue comme une arme d fensive de s curit conomique toutes les r ponses et commentaires concernent la protection contre le pillage et la contrefa on non seulement de la part des concurrents connus ou inconnus le plus souvent mais aussi tr s notablement des partena
396. itre 2 Ainsi apr s avoir d fini les concepts de veille de gestion des connaissances de protection nous abordons maintenant celui de linfluence Nous le formalisons selon diff rents angles d approche la guerre de linformation guerre conomique la manipulation de par l information illustr e par la d sinformation et le lobbying 1 4 4 Les actions d influence entre guerre conomique d sinformation et lobbying Le champ de l intelligence conomique qui demande la France le plus d effort d adaptation est celui de l influence Jusqu ici la France d fendait trop souvent des positions plut t que des int r ts Nous devons acqu rir cette culture de la n gociation qui n est pas naturelle dans notre pays et faire du lobbying 22 Alain Juillet sut l Usine Nouvelle le 11 mai 2006 http www usinenouvelle com article page_article cfm nrub 291 amp idoc 71456 amp navart consult e le 28 f vrier 2007 36 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales L influence et la contre influence font partie des p les de formation pr conis s par Juillet Voici comment ce p le est d fini Savoir d crypter et g rer les man uvres et proc d s informationnels capables d affecter ponctuellement ou durablement l image le comportement la strat gie d une ofganisation est devenu essentiel pour les entreprises Elles sont en effet devenues particuli rement vuln rables aux
397. itutionnel ou priv R les du coordinateur animateur synth tiseur conseiller garant de la s curit Groupe institutionnel ou priv R les du coofdinateur animateur contr leur coordinateur formateur garant de la s curit animateur Savoir et Savoir faire attendus benchmarking sens de la p dagogie connaissance de la fili re du domaine de travail du march concern maitrise de langues sp cifiques Capitalisation Public concern Individus institutionnel ou priv R les du coordinateur animateur conseiller Groupe institutionnel ou priv R les du coordinateur animateur facilitateur manager contr leur coordinateur m diateur formateur garant de la s curit animateur Savoir et Savoir faire attendus m thodes et outils de KM droit connaissance du territoire et de sa dimension historique et culturelle connaissance du r seau d acteurs du territoire management communication sens de la p dagogie ma trise des langues Protection Public concern Individus institutionnel ou priv R les du coordinateur animateur conseiller facilitateur Groupe institutionnel ou priv R les du coordinateur animateur contr leur animateur Savoir et Savoir faire attendus syst me d information droit sens de la p dagogie d sinformation protection industrielle management du risque connaissance de la culture du territoire 295 3 Vers la d finition d un nouv
398. jeu majeur pour la France rapport minist riel 2005 160 p 383 Bibliographie Le Bellac 2003 Le Bellac A Communication d entreprise et confiance paru dans Cahiers francophones de la recherche en intelligence informationnelle IR21 n 3 2 trimestre 2003 p 60 65 Le Coadic 2004 Le Coadic Y F La science de l information ditions Presses Universitaires de France collection Que sais je 3 d 2004 1973 130 p Leitzelman 1998 Leitzelman M Mise en place d un syst me d informations strat giques multicrit res facilitant l int gration des ressources r gionales et la prise de d cision dans le domaine de l environnement Application la ville de Marseille Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Aix Marseille III en 1998 214 p Le Moigne 1974 Le Moigne J L Les syst mes de d cision organisations ditions Presses Universitaires de France 1974 Le Moigne 1990 Le Moigne J L La mod lisation des syst mes complexes ditions Dunod 1990 192 p Leonard Barton 1995 Leonard Barton D Wellspring of knowledge editions Harvard Business School Press Boston 1995 334 p Leroy 2005 Leroy F P les de comp titivit de Pappel projets la labellisation Entreprises r seaux et territoires le 22 mars 2005 Lesca 1994 Lesca H Veille strat gique pour le management strat gique de l e
399. l aborder dans la mesure o chacun de nous est victime au quotidien de la d sinformation De plus cela se trouve tre plus grave quand elle touche une entreprise et son r seau ou encore une collectivit jusqu PEtat Nos travaux int ressant la fois les pouvoirs publics et le secteur priv il nous a sembl n cessaire 41 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales de retracer l volution du concept de d sinformation et d en comprendre ses impacts Nos propos seront en partie illustr s par des faits extraits de la presse fran aise Un certain nombre des d veloppements de cette partie sont extraits du troisi me chapitre information d sinformation une remise en cause du syst me m diatique en tant de crise de la th se d A Lamy Lamy 2005 p 480 553 ainsi que de l ouvrage collectif de M B nichou intitul 4 d sinformation pour une approche historique B nichou 2001 qui r unit de nombreux auteurs s tant pench s sur les diff rentes facettes de la d sinformation entre autres L P Lapr vote p 13 41 qui retrace lapparition l mergence et le d veloppement significatif de ce terme travers les m dias On pourra lire des extraits tir s de diff rentes presses telles que Marianne le Figaro Lib ration le Monde ou des citations d auteurs tels que Volkoff 1999 Kauffer 1999 Charaudeau 1997 ou encore Durandin parmi les plus reconnus dans la
400. l il est engag Ce probl me de visibilit sur l ensemble d un processus peut mener des manques certaines tapes et entra ner des r sultats non satisfaisants Nous estimons qu un acteur tel que le coordinateur animateur pourrait rem dier aux d faillances d cel es dans le d roulement du processus Nous pensons que la clarification de ses r les permettrait de rendre le dispositif dIE plus efficace Notre hypoth se peut s exprimer de cette mani re Nous supposons que la mise en pratique d un dispositif d IE appliqu un contexte r gional n cessite l emploi d un nouvel acteur de l IE Pour cela la clarification des r les et des comp tences des acteurs intervenant dans le processus d IE et plus pr cis ment de ceux d un nouvel acteur au sein de ce processus devrait aider la mise en pratique d un dispositif dIE appliqu un contexte r gional Cette hypoth se peut se d composer en plusieurs postulats qui sont e 1 les actions de veille d un DRIE sont suffisamment importantes pour que le veilleur s y consacre plein temps e 2 un nouvel acteur le coofdinateur animateur doit se charger des autres actions d IE que le veilleur ne peut pas accomplir e 3 la clarification des comp tences et des r les de l acteur compl mentaire au veilleur que nous proposons le coordinateur animateur permettrait de mieux comprendre l int r t de sa fonction et donc de son recrutement 208 3
401. la fois son r le habituel de charg de veille et g rer en m me temps les autres obligations d une d marche dIE en r gion et plus pr cis ment au sein d un DRIE 2 La clarification des comp tences et des r les de l acteur compl mentaire au veilleur que nous proposons coordinateur animateur permettrait de mieux en comprendre l int r t de sa fonction et donc de son recrutement 3 Nous supposons que la prise en compte d un coofdinateur animateur dans un DRIE rend le fonctionnement du processus d IE et celui du DRIE en g n ral plus efficace Afin de justifier la validit de ces hypoth ses nous nous sommes tout d abord fond e sur des lectures touchant PIE VIT aux organisations aux m tiers et aux relations humaines chapitre 1 et 2 Nous nous sommes ensuite repos e sur des observations de terrain par le biais d enqu tes aupr s de personnes impliqu es dans des environnements d IT et directement en tant qu actrice au sein d un de nos terrains d exp rimentation celui de DECiLOR dans lequel nous avons volu en tant que r f rent de PIE dans le secteur de l eau et de l environnement chapitre 3 Ces observations nous ont conduite la proposition de solutions pour optimiser le d roulement des actions d IE mises en uvre dans les organisations tudi es DRIE p le cluster etc Parmi ces propositions nous avons fait le choix de d velopper et de tester un mod le permettant de
402. la d marche l ensemble des r gions C est l objet de la circulaire du 13 septembre 2005 adress e aux pr fets par le ministre d Etat Nous reprendrons plus en d tails l exp rimentation g n rale dans la deuxi me partie de notre travail Depuis la publication du rapport Carayon les choses ont volu plus rapidement sur la base de propositions mises par le D put en vue de stimuler PIE en France Il plaide pour faire PIE en r gion Selon lui les besoins de collectivit s locales et services d centralis s de l Etat r sident dans une meilleure circulation entre eux de l information la fois s lective fluide et organis e o R unir chaque ann e une grande manifestation pour mobiliser les acteurs les Assises Nationales de l intelligence conomique se sont d roul es Deauville en novembre 2003 o Favoriser le partage et la circulation de l information entre administrations centrales et services d concentr s le Minist re de l Economie et des Finances a mis en place les outils n cessaires o Mettre en place des dispositifs r gionaux des projets sont en cours en ce sens au Minist re de l Int rieur o Cr er un lien entre les administrations publiques et les entreprises PADIT a cr en 2004 le premier cercle de r flexion sur l intelligence conomique De m me Prom th e qui regroupe des composantes publiques et priv es au service des entreprises fran
403. la fibre cellulosique naturelle Il regroupe nombre d entreprises implant es dans les deux r gions et appartenant trois secteurs gros utilisateurs potentiels de cette mati re premi re le textile le travail du bois et l industrie papeti re Pour mener bien ce projet elles b n ficient de l appui des travaux d excellence scientifique qui sont conduits sur le sujet par les nombreux laboratoires et centres de formation bas s Epinal Nancy Mulhouse et Strasbourg Les principaux axes de leurs recherches sont le d veloppement de produits nouveaux et la mise au point de processus de production communs Biovalley fait partie des dix p les vocation mondiale Port par l agence r gionale de promotion Alsace Biovalley qui anime depuis plusieurs ann es un important r seau local sp cialis dans le domaine des sciences de la vie le p le Innovations th rapeutiques entend profiter du potentiel scientifique dont dispose aujourd hui l Alsace pour faire de cette r gion l un des leaders de l industrie de la sant en Europe Trois domaines d activit sont plus sp cialement vis s l industrie du m dicament les g ants pharmaceutiques Sanofi Aventis et Eli Lilly sont bien implant s dans les deux d partements alsaciens les biotechnologies et l instrumentation m dicale Pour faire galement de la r gion Alsace un p le de 117 www decilor org consult e le 6 mars 2007 118 Ils regroupent des acteurs entreprises laboratoires
404. laboratif paru dans Forum Technologique n 6 le 7 avril 2005 p 13 Hogarth 1980 Hogarth R Judgement and Choice The Psychology of Decision editions John Wiley and Sons New York 1980 Huyghe 2001 Huyghe F B La d sinformation entre strat gie et technologie paru dans la d sinformation pour une approche historique ESID 2001 p 133 144 380 Bibliographie Huyghe 2003 Huyghe F B Trois guerres de l information paru dans Humanisme 2003 4 p INSEE 2006 Institut National de la Statistique et des tudes conomiques Tableau de Bord 2006 de la cr ation et de la reprise d entreprises en Lorraine consult sur http www insee fr fr insee_regions lor publi TB_creations_entreprises_20 06 htm test le 27 juin2007 Hwochewitch 2000 Iwochewitch M L information informelle une source forte valeur ajout e paru dans Technologies internationales ADIT n 68 octobre 2000 p 35 40 Jakobiak 1998 Jakobiak F Ma triser l information critique ditions d Organisation 1988 225 p Jakobiak 1999 Jakobiak F L intelligence conomique en pratique ditions Organisation 1998 307 p Jakobiak 2002 Jakobiak F Les NTIC et le renseignement en intelligence conomique paru dans Les syst mes d information arts et pratiques ditions d Organisation 2002 p 120 129 Jakobiak 2006 Jakobiak F L intelligence conomique la comprendre l implanter lutiliser ditions
405. lari s dans les quatre d partements lorrains 214 3 Vers la d finition d un nouveau m tier L Est R publicain dans son suppl ment du 8 d cembre 2006 rapporte une enqu te effectu e par lODEL Observatoire Des Entreprises de Lorraine aupr s de 5300 entreprises de 5 salari s ou plus op rant dans les secteurs de l industrie du BTP du commerce et des services marchands 20 d entre elles 1055 exactement qui emploient environ 70 000 salari s ont r pondu au questionnaire entre mai et juin 2006 C est le secteur du BTP qui se r v le tre le plus performant dans la r gion surtout en mati re d emplois tout comme l industrie de l agro alimentaire plus 17 des effectifs avec des effectifs en augmentations de 21 Quant aux entreprises de services elles conservent des effectifs stables comme au second semestre de 2005 Dans le domaine des investissements les projets sont stables dans la plupart des secteurs et plus soutenus dans l industrie des biens interm diaires 25 et dans le commerce 29 En revanche un l ger repli est constater dans l industrie des biens de consommation UNE REGION EN CONSTANTE MUTATION une industrie plus diversifi e des pertes d emploi industriel sup rieures la moyenne nationale un secteur tertiaire en d veloppement surtout d faiblesse des services marchands services aux aux services non marchands entreprises de nombreuses implantations trang res
406. le secteur a ronautique et spatial s appuyant sur les acteurs r gionaux de la Recherche de l Industrie et de la Formation L objectif industriel vis est de faire converger des capacit s et des comp tences travers un r seau commun afin en exploiter les compl mentarit s pour r pondre aux appels d offres d quipements et de syst mes complets Actions Pour le volet industriel la promotion des savoir faire de la grappe constitu e aupr s des donneurs d ordre la coordination des acteurs dans le traitement des appels d offres multipartenaires et la d signation du porteur industriel Pour ce qui concerne le traitement des appels d offres il s agit d une d marche d licate qui impose la plus stricte neutralit vis vis des associ s Le cluster g re donc les appels au mieux des int r ts de ses associ s en leur apportant toutes les informations de nature faciliter et clairer leurs d cisions 186 Enqu t e le 4 mai 2007 Caroline JUNGERS administratrice g n rale du cluster http www aeriades org 349 4 Exp rimentation et validation de la d marche la formation et l information sur des th mes d actualit e business ing nierie concourante risk sharing m trologie qualit la veille environnementale technologique l gislative normative commerciale e business place de march organisationnelle clients concurrents Pour le volet plate forme
407. lectifs et l apprentissage obtenu dans leur mise en action qui g n re les aptitudes les capacit s les comp tences T arondeau 1998 p 20 La comp tence est indissociable de l environnement de travail dans lequel elle est amen e tre employ e Aussi il n y a pas de m tiers sans technicit pas de m tier sans comp tence et pas de m tier sans l exercice et le perfectionnement de ces comp tences Les comp tences sont port es v hicul es par des entreprises et des syst mes et par des individus Elles changent de nature et sont faites d un ensemble de connaissances et d exp riences d origines diverses dont le facteur commun est le projet mettre en uvre Nous proposons une repr sentation des notions abord es pr c demment en mettant en vidence leur position les unes par rapport aux autres tat brut Donn es Ze fe Information Fonction Organisation gt Connaissance Sens Exploitation Traitement Appropriation gt Comp tence Assimilation Communication Application Utilisation Mise en uvre d autres types de ressources Transposition d autres situations j Figure 14 Connaissance vs Comp tence Galland 2005 115 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux a confiance vs comp tences Le terme confiance vient du latin confidentia C est une notion lourdement charg e un m lange d esp rance de fo
408. lement pour mission de proposer des produits de veille nos clients et aux chercheurs ing nieurs du NANCIE 220 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Les objectifs du NANCIE concernant l intelligence conomique Par son origine le NANCIE a pour vocation de r aliser ses activit s pour le compte des entreprises des collectivit s et des laboratoires publics de recherche Le programme d intelligence conomique propos s int resse ces trois secteurs d activit s et se d cline essentiellement sur cinq axes de d veloppement de la structure e eau et sant e cycle urbain de l eau gestion et traitement de l eau e cycle industriel de l eau gestion et traitement de Peau e gestion et traitement des boues e gestion des ressources en eau L axe m trologie est inclus dans chaque axe et n appara t pas comme un axe ind pendant Il se r v lera en effet tre l axe majeur pour le d veloppement d un cluster Aussi afin d aider le NANCIE d finir ses besoins pour le d veloppement de l activit d intelligence conomique dans le cadre du programme DECiLOR le Conseil R gional a soutenu l association par l expertise et l assistance de la CEIS Compagnie Europ enne d Intelligence Strat gique pour d finir ses besoins Ses objectifs sont alors de e S affirmer comme tant un pd d excellence technologique dans deux ou trois domaines porteurs dans le secteur de Peau e Dresser de
409. lement proches de celles avanc es par Wilensky Toutefois nous pouvons remarquer deux l ments suppl mentaires D une part la coordination des acteurs impliqu s dans la d marche d IE au sein de l entreprise D autre part une concertation public priv par l mergence d un syst me national FIE comme le souligne plus pr cis ment Bulinge 2002 p 212 Ce point est important pour la d finition des initiatives engag es en France qui feront l objet d un prochain paragraphe Le rapport Martre aboutit la conclusion suivante PIE m ne un gain de temps am liore la qualit du processus de d cision strat gique et des pratiques d influence la suite de la publication du rapport une premi re tentative de politique publique d intelligence conomique en France fait son apparition en 1995 lorsque M Edouard Balladur alors Premier ministre cr e le Comit pour la Comp titivit et la S curit Economique Cet organisme cesse son activit apr s le d part du Premier ministre en 1997 Pour les promoteurs de l intelligence conomique le coup est rude z 2 3 Commence alors une longue travers e du d sert 1 1 2 Des propositions Neuf ann es plus tard le d put du Tarn Bernard Carayon Carayon 2003 propose un nouveau rapport intitul intelligence conomique comp titivit et coh sion sociale dont les propositions se sont fond es sur Paudition de 360 personnes durant qua
410. les acteurs adh rant cette plate forme propos de notre derni re analyse celle ci s est pench e sur l offre de formations et d emplois en IE en France afin de faire correspondre notre mod le CADRIE et valider son contenu au contenu des annonces d emploi de celui des formations en IE et IT et du r f rentiel de formations en IE L tude nous a permis de justifier une fois de plus le m tier de coordinateur animateur par rapport ce qui est pr conis dans le r f rentiel et ce qui est souhait sur le march de l emploi Pour finir nous souhaitons ajouter une note d anticipation ces diff rents l ments valid s par notre d marche En effet nous estimons que d sormais le m tier de veilleur permet une volution directe vers le m tier de coordinateur animateur des responsabilit s la fois diff rentes et plus importantes puisqu il est suppos au moins dans certains cas de coordonner l activit de plusieurs veilleurs En ce sens les m tiers de PIE ne cessent d voluer ce que nous avons d j fait remarquer De plus concernant son aspect d application au territoire nous sommes en d finitive bien en face de l mergence d un nouvel acteur n cessaire la mise en pratique d un DRIE le cootdinateut animateur 354 CONCLUSION GENERALE 355 356 Conclusion g n rale CONCLUSION GENERALE Notre travail de th se a port sur la caract risation des r les du m tier de coordinat
411. les co ts et les risques li s ce projet La coop ration interentreprises repr sente donc une v ritable opportunit de d veloppement pour les entreprises Par effet d entra nement elle cr e de l emploi et de l activit qui contribuent au d veloppement conomique du territoire La coop ration interentreprises concerne double titre les acteurs territoriaux d une part elle constitue un mode de d veloppement conomique qui s inscrit dans une strat gie de projet de territoire D autre part la coop ration ne faisant pas partie des r flexes des d cideurs les acteurs publics et parapublics peuvent jouer un r le en initiant en animant ou en soutenant la d marche Au travers de la coop ration interentreprises les territoires peuvent atteindre plusieurs objectifs d une politique de d veloppement conomique local Aussi nous proposons de faire un tour d horizon des types de coop ration interentreprises qui existent sur le territoire 52 Notion que nous aborderons dans le chapitre 2 de ce travail 76 gt 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le syst me productif local Le syst me productif local SPL a t cr avec une vocation d lib r ment g n raliste visant favoriser toutes formes d actions coop ratives entre entreprises d un territoire et d une fili re donn s et non pas sp cialement l innovation Nous identifions un SPL partir de cinq
412. les d cisions strat giques en toute connaissance de cause L Institut National de la Propri t Industrielle INPI L INPI repr sente 12 d l gations en r gion et Paris accueillent le public Elles proposent une information compl te sur la propri t industrielle et re oivent les demandes de titres brevets marques dessins et mod les Proches de la vie conomique locale elles jouent un r le actif de sensibilisation aux enjeux de la propri t industrielle en contribuant des formations dans les coles de commerce ou d ing nieurs et en organisant des s minaires d information aupr s des entreprises des universit s des laboratoires de recherches des partenaires de l innovation Elles proposent galement des aides aux entreprises et aux centres de recherche Les d l gations INPI sont membres des r seaux technologiques r gionaux L OSEO Anvar Lorraine Quel que soit le secteur d activit depuis la faisabilit jusqu la pr paration du lancement industriel OSEO Anvar soutient l effort d innovation des cr ateurs d entreprises PME et laboratoires de recherche Elle les accompagne et partage le risque financier inh rent la mise au point d un produit Le Minist re de l Economie des Finances et de l Industrie MINEFI Sa mission est de mettre disposition des PME un r seau d interlocuteurs pour 132 http www lorraine cci fr 133 http www inpi fr 134 http www oseo fr tous_no
413. les leurs m thodes de travail e Les formations Comme pour une grande partie de ce qui a t dit ci dessus il ressort des actions de formation qu elles doivent tre volutives en fonction des besoins et adapt es aux diff rents acteurs concern s Ainsi dans DECILOR il y eut trois types de formations propos es en fonction des acteurs cibl s infom diaires et personnels affili s partenaires institutionnels et entreprises Ces formations ont t en grande partie pens es durant la phase amont du dispositif et sa premi re tape d impl mentation ce qui a permis notamment de d velopper un langage commun Cependant il ressort de certaines remarques que la distinction que nous avons faite sur les dimensions de PIE et aussi sur la diff rence de besoins des entreprises en fonction de leur contexte sp cifique et de la conjoncture doit tre aussi prise en compte De plus plusieurs 269 3 Vers la d finition d un nouveau m tier infom diaires auraient souhait choisir de consacrer plus de temps au conseil et la formation l IE pour leur entreprise mais l encore le temps qu ils consacraient leurs actions de veille ne leur laissait sur ce point qu un minimum de temps Un probl me identique se pose d ailleurs pour la mise jour des connaissances des infom diaires pour leur propre formation Dans ce cadre la distinction et la pr sence la fois d un veilleur et d un infom diaire lib rerait le t
414. li rement 54 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales cinq composantes essentielles diagnostic expertise du territoire partenariat public priv anticipation et valorisation la mutualisation de l information publique et priv e du patriotisme conomique b tir des r seaux l change de la connaissance le facteur de coh sion et de d veloppement des pd es de comp titivit le syst me qui permet une imbrication r ussie du secteur public et du secteur priv dont la finalit est de faire merger des potentiels d novation qui sont souvent cach s ou inexploit s une politique publique destin e aux acteurs conomiques et l am lioration des capacit s d influence Nous avons mis en italique les mots cl s que nous avons d j abord s ou qui nous serviront par la suite de points d appui pour argumenter notre d marche Ensuite il semblerait qu il y ait trois visions diff rentes pour d finir PIT 1 VIT en tant qu intelligence conomique pilot e au niveau d un territoire qui consiste sensibiliser des entreprises aux m thodes et outils de PIE op ration collective clusters p les etc et leur fournir tous les moyens pour qu elles mettent en place une d marche d IE en leur sein 2 PIT comme utilisation par un territoire une collectivit ou un groupe de collectivit s des techniques utilis es par l intelligence cono
415. lin Kislin 2007 qui d finit dans ses travaux les activit s du veilleur et ses relations avec le d cideur et tente de traduire les probl mes d cisionnels en probl mes informationnels dans le contexte d IE Il place ainsi le veilleur dans le processus rechercher de l information dont la pertinence d pend des pr f rences du d cideur et le processus coop rer si ge des communications et changes de connaissances entre les deux acteurs Il consid re que le veilleur en tant qu acteur interne l entreprise reste le mieux plac pour comprendre le d cideur et son probl me d cisionnel car il s y trouve plus facilement en contact concern et associ ses enjeux En cela il devient moins objectif mais se trouve tout comme l ensemble des acteurs de l entreprise soumis aux m mes contraintes et aux m mes influences il participe la culture aux activit s et au v cu qui construisent l organisation et f d rent les hommes autour du projet d entreprendre Le veilleur sera donc la fois un infom diaire bar rapport aux besoins et la gestion protection de l information un interm diaire un connecteur un facilitateur de ces changes et un interlocuteur privil gi pour le d cideur et son probl me d cisionnel C est sur cet acteur que repose l int gralit du processus de veille inclus dans la d marche d TE il en assure de ce fait le management la responsabilit et la coordination Le veilleur
416. lippe R gis St phane Une pens e pour mes trois ni ces et mes fr res et s urs Merci mes parents pour leur patience Je leur d die ce travail vi TABLES DES MATIERES INTRODUCTION enr inatitrditrstaretessceessnc sens ie rse tele tete teintes ttes ent Donne tenta ne 1 1 INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET STRATEGIES ECONOMIQUES R GIONALES nn Ten E EE E E te tate ons ent het on ne 9 1 1 LE LANCEMENT DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE EN FRANCE APPROCHES HISTORIQUE Seriese ii tieirersserinsricsetrssoretiss eee re r retteseies rene snep ete ete KESSE SESS r aVR EE eSEE S ERa ii teen Oasi Eaa 9 1 1 1 Des recommandations sissien aias 11 112 Des Propositions ieai Eense nt M EESE ES NESSE EC a ESEESE si 11 E S E E 1o10 eLa ES a oT n1 AA A A A E 13 1 2 DE L INTELLIGENCE A LPINTELLIGENCE ECONOMIQUE UN DEBUT D ANALYSE TERMINOLOGIQUE nn Rene nn dd nt e ne AAEE SETTAT AATE TESE RASES TASEEN EAEE SEESE SEE 15 1 3 INTRODUCTION AUX DIMENSIONS DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE DES DEFINITIONS FONDAMENTALES e r E E E a a orae R SEER ESA PEERS TASE EEE EEE IIR ER RES 16 134 A E e E E A EEE E ES 18 1 32 La capitalisaton sssssssssss eiiie iei ii ai si iini E ai sE iai atas 18 L33 EA protec pieiet E EE EE EEE A EEE aR E 19 1 3 4 Lapriseded cisi fisessssnusnssssniansianiiiiniineiiiiiaiii 19 13 5 influence ins E E E 20 1S E ENS eD E S EE E TE E A E E OEE E 20 1 4 VISION APPROFONDIE DE QUATRE DIMENSIONS DE PINTELLIGENCE nsss ECONOMI
417. lle et des Vosges 31 Lorraine l Institut National de la Propri t Industrielle les Renseignements G n raux la Direction de la Surveillance du Territoire Le Secr tariat G n ral pour les Affaires R gionales SGAR La Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement etc o En France Citons par exemple le SIT syst me d information territorial C est un syst me permettant change d informations entre les diff rents services de l Etat d un m me territoire en g n ral il est techniquement structur sur un Extranet et le territoire est soit le d partement soit la R gion les derni res directives poussent P largissement de P change aux collectivit s locales Pr sent comme cela le SIT a une vocation restreinte aux administrations du territoire les professionnels et le grand public n y ont pas acc s Cette base de donn es comprend des donn es d mographiques population entreprises des donn es conomiques subventions de PEtat subventions europ ennes des donn es sur l emploi taux de ch mage r partition par tranche d ge des donn es sur les projets en cours voirie quipements collectifs Les acteurs cl s sont le comit de pilotage interminist riel le coll ge des chefs de service l quipe projet le groupe de travail technique et les groupes de travail th matique le coordinateur informatique SIT Prax 2002 p 55 56 59 Les SIT
418. lligence conomique a trois dimensions principales e la protection l gale et technique des informations d tenues par l entreprise aspect d fensif e la recherche de l information pertinente par la veille et la coop ration aspect o il faut tre le plus proactif possible e l influence qui agit en amont de la performance conomique suppose la vision la plus large aspect le plus offensif Nous retrouvons le triptyque suivant Intelligence conomique veille influence protection Nous illustrons ce triptyque de cette mani re Diffusion Diffusion Contr le Besoins E R actions Influence Cibles R vision S curi Infos Lou 7 Risques J Suivi Protection Figure 1 Trois piliers trois processus fondamentaux de PIE Quinlan 2006 14 http mael le hir free fr blog index php archives 2006 08 25 definir lintelligence economique consult e r guli rement 17 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous proposons une classification des d finitions selon ces dimensions Nous y ajoutons la dominante processus de d cision que nous ne consid rons pas comme une dimension en tant que telle mais comme lobjectif principal que le processus dIE cherche atteindre 1 3 1 La veille Un des premiers l ments de PIE est la surveillance nous exposerons plus en d tail le processus d IE par la suite Pratiquement tous les auteurs du domaine de PIE on
419. lligence Economique RELIE Centre de ressources permettant de structurer l offre de services en IE a donn lieu la signature d une charte d but d cembre 2006 L objectif du r seau est d offrir un point d entr e unique aux entreprises r gionales mais n a pas vocation se substituer aux actions men es individuellement par ses membres Le r seau n apporte pas une offre de conseil et d assistance qui pourrait se substituer celle de cabinets sp cialis s Il s interdit toute d marche active de prospection en direction des entreprises En revanche il pourra constituer le centre de ressources permettant de structurer l offre de service en mati re d intelligence conomique et de gestion de l information et de la connaissance en Lorraine Le RELIE dispose de deux modalit s de fonctionnement 1 coordination des actions r gionales en mati re d intelligence conomique 2 intervention aupr s d entreprises lorraines ou de leurs consortiums pour apporter une expertise consolid e leurs projets 1 Coordination des actions r gionales en mati re d intelligence conomique Le RELIE assure la coh rence globale des actions r gionales en mati re d intelligence conomique 2 Intervention aupr s d entreprises lorraines on de leurs consortiums pour apporter une expertise consolid e leurs projets Le RELIE peut intervenir aupr s des entreprises lorraines individuellement ou collectivement
420. long terme La capitalisation devient un des objectifs comme par exemple chez DECiLOR qui commence mettre au point des m thodes et outils pour la capitalisation des connaissances au sein des fili res La premi re fili re exp rimenter la d marche est la fili re bois Il nous semble important que la prise en compte de la partie capitalisation dans un dispositif dIE ne soit pas consid r e comme une sous dimension de PIE ni comme quelque chose r fl chir en dehors de PIE Ainsi sa r flexion en amont de la mise en uvre d un DRIE ainsi que sa d finition r valuation et volution au fil du temps doit faire l objet d attention au m me titre que la cartographie des entreprises du territoire par secteur d activit s ou objectifs communs Dans cette optique l infom diaire disposant d j d une vision g n rale des acteurs du territoire peut d velopper des moyens pour affiner et proposer une capitalisation des informations et connaissances cumul es notamment pas les actions 266 3 Vers la d finition d un nouveau m tier d IE L encore l emploi du temps du veilleur ne lui permet pas d effectuer lui m me ces t ches c est d ailleurs une des raisons pour lesquelles en Lorraine le choix fut fait d attribuer cette responsabilit des outils informatiques ce qui par cons quent provoqua le d veloppement d une cellule de gestion des outils informatiques dite Back Office Cependant des outils inf
421. lopper son bassin d emplois attirer le tourisme r duire la pauvret et le foss entre les classes sociales etc Toutes ces remarques nous ont servi forger le m tier de coofrdinateur animateur Pour montrer l int r t d un portail d information d une fili re g r par un infom diaire nous prenons l exemple du portail de l eau du NANCIE que nous avons g r de 2002 2006 Nous allons montrer l volution statistique des consultations et en d duire l utilit du coordinateur animateur dans ce type d outil 176 http www journaldunet com encyclopedie definition 260 41 21 infomediaire shtml consult e le 29 avril 320 4 Exp rimentation et validation de la d marche gt Le portail de la fili re eau environnement Dans le cadre du Programme Minist riel pour l Utilisation Collective d Internet par les PME PMI UCIP le NAN C LE et PILGU ont d pos un projet de d veloppement d un site portail dans le domaine de Peau et de l environnement en partenariat avec le Minist re de l Industrie et la DRIRE lorraine en 1999 En effet depuis 1984 le NAN C LE d veloppe une activit d innovation et de transfert de technologie en direction des P M E de son secteur d activit Cinq cent entreprises travaillant dans les domaines de l eau et de l environnement ont t recens es par le CRT Eau Environnement sur la r gion lorraine C est pour cette base d entreprises r
422. majeurs au service de la performance conomique et de l emploi Aussi en mars 1995 R Pautrat fait parvenir une lettre quelques pr fets des r gions Midi Pyr n es et Rh ne Alpes afin de les informer de l accord du Premier ministre en faveur de la constitution d un dispositif efficace d intelligence conomique dans la continuit des travaux du groupe du Commissariat g n ral du Plan et de leur annoncer le lancement futur d op rations pilotes Il les convie recevoir Philippe Caduc et Philippe Clerc qui leur pr senteront des projets et des exp rimentations lancer dans leur r gion et leurs d partements Ces projets s articuleront autour d actions de sensibilisation d entreprises l intelligence conomique de formation la gestion des r seaux et des flux d information aux strat gies d influence et la veille technologique Masson 2001 Ces initiatives mettent en application la proposition de guichet unique qui est une n cessit pour l entreprise ainsi que le d veloppement de plates formes collaboratives d intelligence conomique C est donc partir de 1997 que le lancement des programmes r gionaux d intelligence conomique se fait Il ne s agit plus d sormais de rapprocher les administrations centrales les responsables politiques nationaux et responsables de grandes entreprises mais de r unir l ensemble des acteurs r gionaux vou s au d veloppement conomique et la diffusio
423. mani re a merg dans DECILOR En effet si des choix a priori avaient t r alis s sur les outils destination des infom diaires et nous avons dit plus haut ce que cela impliquait certains choix de mise en place de nouveaux outils en fonction des besoins furent tent s et r alis s Il ressort des ces derni res exp riences que d une part les besoins de chacun des personnels en fonction de ses comp tences et des besoins des entreprises pour lesquelles il travaille peuvent tre tr s diff rents Certains souhaitent disposer d outils d analyses approfondies de brevets d autres esp rent un logiciel du type Syst me d Information G ographique par exemple et encore d autres d sirent employer ses moyens financiers pour s abonner des revues ou des bases de donn es Le probl me de la recherche d un consensus pour les outils est donc aussi pos D autre part un autre probl me li aux 268 3 Vers la d finition d un nouveau m tier choix des outils apr s le recrutement des personnels concerne le fait que les outils peuvent tre choisis non plus en fonction des objectifs et des besoins identifi s en amont des b n ficiaires du DRIE mais en fonction de l exp rience et des habitudes des personnels dans l utilisation de certains outils En effet ceci peut avoir l avantage de permettre une exploitation tr s rapide des outils employ s mais avoir aussi linconv nient d un choix en dehors du contexte de tra
424. mateur 4 1 4 Justification du positionnement et des fonctions du coordinateur animateur pour l animation de sa fili re au sein du portail DECiLOR Le coordinateur animateur animateur et superviseur au sein du portail est polyvalent la fois superviseur administrateur de sa fili re administrateur non pas au sens technique et informatique plus connu sous le nom d administrateur r seau mais au sens plus large que nous d finissons ci dessous animateur et manager En tant que spervisenr administrateur Il doit s attacher aux points cl s suivant en r f rence la norme IEEE P 1220 Le contour des missions et objectifs de son syst me les attentes des diff rents types d acteurs du syst me les sc narii op rationnels et les interactions avec l environnement humain et technique les flux trait s par le syst me surtout ses donn es les contraintes externes et op rationnelles d exploitation et de logistique avec la 316 4 Exp rimentation et validation de la d marche collaboration technique d un informaticien voire d un administrateur r seau et appui logistique d un DSI les facteurs de qualit de service attendu En tant qwanimateur Des r unions r guli res doivent tre mises en place pour entretenir la motivation des acteurs les synchroniser apporter de la m thodologie et de la comp tence pour comprendre et acqu rir autonomie permettant d agir seul entretenir la motivation et
425. mation Les actions d influence par apologie elles visent d fendre un projet ou un but attaqu ou d stabilis par un tiers Elles useront de la contre information et de la stabilisation par l information L identification et la prise en compte de ces actions d influence ont alors men certains auteurs parler de guerre de l information G La guerre conomique guerre de l information Guerre de l information ou infoguerre La presse s est mue en 2002 de la d couverte d un bureau de d sinformation du Pentagone PO S I Office d Influence Strat gique vite supprim D o un grave d bat moral quand on lutte contre l axe du mal est il licite de mentir son opinion publique sinon l opinion tout court Une br ve recherche aurait pourtant suffi rappeler qu il existait depuis longtemps des brigades de psyops op rations psychologiques de d sinformation intoxication ou sid ration des spin doctors des professionnels de la communication qui litt ralement donnent la pichenette pour manipuler opinion tr s pr sents dans la guerre du Kosovo Huygues 2003 2Cr ance confiance qu une personne inspire le fait de croire en la v rit de quelques chose Le Petit Robert lectronique 24 Le Monde du 27 f vrier 2002 p 3 Le bureau de d sinformation du Pentagone est supprim 38 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques
426. matiques L infom diaire se pr sente comme un professionnel disponible ayant le sens de l coute 87 des interrog s en sont satisfaits Enfin sur l appr ciation globale des services rendus gracieusement car DECILOR proposaient des prestations non payantes pendant 18 mois pour chaque entreprise rentrant dans le dispositif 75 des entreprises en sont contentes Nous illustrons ces r sultats dans la figure ci dessous figure 40 Bilan RETEX DECILOR 1 amp Sant 30 25 20 47 15 ml 10 d ka o OL AEA d AU EE A M LM LL L S lt Pa lt S en S V RO g s Si s lt LE Ca D CS NS ES ne EN OO NN ss amp S N PE SEE US ES ER 5 KY N F Se LES E R NE EAA CS RC S X x K a S RS e S e Ta R S T E e S S X ES SE SR PS US ea OX a N oN QT lt 2 amp N ee T Q amp o g Ky Figure 40 Bilan de DECILOR CEIS 2004 La couleur bleu fonc e correspond la note 1 faible la rouge la note 2 la jaune la note 3 et la bleue ciel la note 4 tr s bon Cette enqu te montre lefficacit du travail de veille effectu par l infom diaire Elle traduit de ce fait davantage le travail dun veilleur que celui dun infom diaire Dans le cadre de DECILOR un choix fut donc fait de charger les infom diaires du r le de veilleur
427. mble de ses modes d action son architecture de relations hi rarchiques sociales structurelles et techniques 3 La forme techno organisationnelle fait r f rence aux modes d organisation et aux choix d adoption des technologies de production et d information 4 La contr labilit refl te la capacit du dirigeant d finir mettre en uvre et atteindre les objectifs fix s On regroupe dans la cat gorie PME trois grandes populations d entreprises Dembinski 2006 gt les micro entreprises qui ne sont g n ralement pas en voie d internationalisation ce point est facile contr ler gt les PME membres de grands groupes mais se pr sentant comme une unit conomique sous la forme d entreprises relativement modestes jusqu 250 salari s gt les entreprises juridiquement ind pendantes de petite taille moins de 250 salari s et m me de prendre part au processus d internationalisation Ses trois axes de comp titivit sont DIR 2006 1 La performance interne de l entreprise dans un contexte de concurrence accrue constitue de plus en plus un pr alable la mise en uvre d une strat gie de d veloppement 2 La capacit innover renvoie l environnement technologique et scientifique de l entreprise tant elle d pend largement de l existence et de la valorisation de comp tences externes l entreprise 3 La mondialisation impose aux entreprises des st
428. mble sur une m me th matique transversale ou non leur m tier premier Le travail d un animateur serait alors de doser les apports de chacun sur des pr occupations communes et faire en sorte qu il y ait mutualisation c est dire que tous apportent leur expertise pour faire merger de nouvelles perspectives quant l volution de leur secteur d activit et ne pas se laisser envahir par des investisseurs trangers par exemple L organisation se d veloppe ainsi plus facilement travers les outils de communications notamment par le biais de plateformes sur lesquelles plusieurs acteurs changent et partagent C est l unit l unicit de la nature humaine qui est la base de la v ritable performance mise en exergue par l intelligence collective Et c est la prise en compte du capital humain dans ce qu il peut apporter la collectivit de par ses particularit s et son potentiel et la prise en compte de la personne dans ce qu elle communique qui va permettre la pleine reconnaissance de la personne par autrui Cela est la base de toute motivation et par le fait de toute coop ration Mais cette reconnaissance pour tre effective doit vraiment tenir compte de l enjeu de l interaction de la situation communicationnelle des acteurs pr sents tout cela traduit travers une communication verbale et non verbale qu il faut savoir couter Monnin 2006 Cela nous rappelle ce que nous avons fait rema
429. me Le nombre total d entreprises trang res en Lorraine fin 2005 1 Pour la Banque de France une entreprise est dite trang re si 20 de ses capitaux sont trangers et si le si ge social est situ en Lorraine Pour VALORIS Lorraine une entreprise est consid r e comme trang re si elle r pond trois crit res elle doit op rer dans le secteur industriel ou dans le domaine de la logistique ses capitaux doivent tre majoritairement trangers l tablissement doit tre situ en Lorraine quelle que soit l adresse du si ge 213 3 Vers la d finition d un nouveau m tier s tablissait donc 534 pour un effectif salari de 61216 personnes ne sont comptabilis s que les emplois directs Leur emplacement tant essentiellement en Moselle avec 306 entreprises soit 78 cela s explique en partie par la pr sence plus de 40 d entreprises allemandes 169 exactement juste pour la Moselle qui op rent essentiellement dans le secteur automobile suivi de la Meurthe amp Moselle 122 entreprises dont 33 allemandes En mati re de TIC 60 des entreprises lorraines disposaient d une connexion Internet en juin 2000 Elles taient 79 en 2002 En 2006 elles sont 95 ce qui constitue une mont e en puissance particuli rement importante En mati re de site web alors que 44 en avaient d velopp un pr c demment elles taient 70 lavoir fait la fin du premier semestre 2006 et 4 d clar
430. ments Pour se faire les r gions doivent mettre disposition des syst mes suffisamment performants pour permettre aux acteurs conomiques de mieux changer et partager mais aussi de se conna tre pour mieux coop rer en vue de favoriser l closion d un climat d innovation Crozier 2000 p 89 91 Office de la langue fran aise 2002 92 Par s curit de information on entend sa protection et le caract re s r et fiable de son contenu 137 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Le mod le th orique de Zmud Zmud 1979 dans Chapus 1998 montre que le succ s de la conception et lutilisation d un syst me d information pour le management d pend des caract ristiques cognitives des d cideurs styles cognitifs personnalit ainsi que des donn es de contexte et que ces variables influencent le comportement et attitude des d cideurs Le d cideur joue un r le central au sein de l entreprise Nous conforterons ce point de vue en lillustrant par le biais de la plate forme r gionale d IE Enfin pour assurer une bonne communication au sein du SI Fran ois Jakobiak Jakobiak 2002 propose trois grands volets obligatoirement compl mentaires qui sont la mise disposition du SI la transmission des donn es au sein du SI et le conseil sur le SI Ces taches sont aussi remplies par l animateur utilisateur du SI Un animateur que nous d finirons dans le cha
431. mettre d tre plus objectif et d avoir plus de recul que celui qui est sp cialiste de son domaine ceci tant aussi li au fait que les entreprises d une fili re peuvent appartenir des domaines assez diff rents certaines entreprises d une m me fili re peuvent tre positionn es dans des march s de hautes technologies et d autres sur des march s plus traditionnels Ces appr ciations nous conduisent la conclusion suivante Il serait n cessaire que des veilleurs s occupent exclusivement de la veille sans avoir d autres r les jouer En tant qu acteur interne l entreprise il reste le mieux plac pour comprendre le d cideur et son probl me d cisionnel car il s y trouve plus facilement en contact concern et associ ses enjeux En cela il devient moins objectif mais se trouve tout comme l ensemble des acteurs de l entreprise soumis aux m mes contraintes et aux 265 3 Vers la d finition d un nouveau m tier m mes influences L infom diaire d apr s tous les r les qu il devrait remplir ne peut pas mener seul bien une veille et n tant pas int gr l entreprise ne peut satisfaire pleinement les exigences du d cideur car il ne conna t pas forc ment tout l environnement interne et externe au d cideur C est pourquoi il doit se reposer sur le veilleur plus enclin prendre en compte tous ces param tres Le r le de linfom diaire doit se limiter l animati
432. mique comme pourrait le faire une entreprise strat gie veille influence qui se traduit par une veille exog ne et endog ne des op rations de marketing territorial en quelque sorte une vision moderne du d veloppement conomique 3 PTT pour la conduite intelligente d un territoire dans son d veloppement par rapport son contexte social g ographique ses ressources et son organisation spatiale qui vient plut t des experts en mati re de gestion g ographique des ressources g ographes urbanistes une vision qui se rapproche plut t du d veloppement conomique durable Une autre approche est celle propos e par C Demazi re et P Faugouin qui ont identifi deux versants de l intelligence territoriale celui issu de l intelligence conomique comprise comme une d marche des m thodes et des outils propres au monde des entreprises que l on 33 http intellitoria viabloga com news presentation intelligence territoriale consult e le 8 f vrier 2007 55 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales adapterait au besoin du d veloppement conomique d un territoire I serait plus pr cis de parler d intelligence conomique territoriale Celui plus large qui comprendrait le contenu des savoirs et des comp tences constitutifs d un territoire notion m me d intelligence collective qui porterait l avenir du territoire selon la d marche plus classique de d velopp
433. n uvre des l ments de plate forme d IE dans le portail DECILOR Nous pouvons maintenant remarquer que deux rubriques essentielles composent la partie restreinte du portail La premi re est une rubrique informations personnalis es via laquelle le d cideur consulte ses veilles Elle correspond dans notre sch ma propos dans la section 3 5 6 figure 33 au module SIE ETP espace de travail personnalis La seconde est une rubrique informations sectorielles via laquelle tous les d cideurs de la m me fili re peuvent acc der Y figurent un bulletin d informations sectorielles un agenda etc Elle correspond dans notre sch ma au module SIT ETC espace de travail collaboratif Selon la sch matisation de notre plate forme la gestion de ces deux modules incombe au coofdinateur animateur Or dans le cas du portail DECILOR la gestion des deux rubriques correspondantes sont aussi la charge des infom diaires Nous retrouvons ainsi la traduction compl te de notre sch ma sous la forme d un portail d information Apr s avoir pr sent l architecture de la partie restreinte du site portail nous allons maintenant voir de quelle mani re intervient le coordinateur animateur Pour valider nos propos nous exposerons quelques statistiques d montrant l volution du nombre de consultations du portail sur ces douze derniers mois et pourrons tenter d apporter une premi re justification l apport du coordinateur ani
434. n d informations publiques li es l entreprise services d concentr s de l Etat services concern s des collectivit s territoriales universit s coles d ing nieurs ou centres de recherche chambres de commerce et d industrie syndicats professionnels et unions patronales technopoles associations r gionales et quelques entreprises bien implant es Parmi ces acteurs r gionaux les Chambres de commerce et d industrie sont mises en premi re ligne car leur statut et leur positionnement au sein des r gions leur conf rent un r le d interm diaire tout d sign entre les entreprises et les pouvoirs publics Ainsi suite aux premi res Assises organis es en Basse Normandie cf p 55 amp 66 d autres r gions prennent le relais La 123 Charg de mission au Commissariat G n ral au Plan au sein du groupe de travail pr sid par Henri Martre puis affect au SGDN puis enfin en 1997 aupr s du Pr fet de Basse Normandie pour la mise en place d un des premiers dispositifs r gionaux d intelligence conomique 124 Leur statut et missions sont d finis dans la loi du 3 avril 1898 modifi e relative aux chambres de commerce et aux chambres consullatives des Arts et manufactures Elles sont des tablissements publics caract re administratif Elles ont une double mission interprofessionnelle repr sentative et consultative aupr s des pouvoirs publics d autre part elles concourent au d veloppement socio conomique de leur circo
435. n et l organisation de l information Les secteurs d activit du m tier de documentaliste La fonction documentaire est pr sente dans tous les secteurs d activit s 191 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux o Les services publics d information tels que les administrations les collectivit s locales les mus es les tablissements d enseignement on y trouve des biblioth caires archivistes et documentalistes o les entreprises industrielles et commerciales des acteurs priv s et parapublics les documentalistes en tant que fournisseurs d information sont alors des aides la prise de d cision Ils sont des sp cialistes conjuguant une formation g n rale d un niveau universitaire une formation professionnelle technique et une connaissance de l environnement de l entreprise o le secteur des services et des medias c est dire des services d information pour le public Centre d information et d Orientation CIO Centre d information et de Documentation Jeunesse CIDJ le secteur de l dition le secteur des banques et de l assurance o le secteur des associations avec les organismes humanitaires les organisations non gouvernementales ONG ou les associations du domaine de la sant et du social o et enfin la recherche fondamentale et appliqu e on y trouve des gestionnaires de banques de donn es des documentalistes de labora
436. n exog ne au sein d un syst me que le professionnel de linformation est le plus apte analyser et globaliser Leur regroupement fait que le documentaliste trouve sa place Nous d taillerons ce m tier par la suite Aussi pour stocker g rer des documents et des informations en vue de les r exploiter il est n cessaire d utiliser des syst mes d information G Le Syst me d Information Il convient d identifier parmi les diff rentes conceptions du syst me d Information SD celles qui correspondent une approche constructiviste En effet c est avant tout ce point de vue sur le SI que nous avons exploit et adapt notre probl matique En fait l objectif ne peut tre clairement poursuivi que si l on choisit 136 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux la d finition du concept de SI en coh rence avec une approche de dynamique r gionale Selon A Juillet dans Arpagian 2004 le SI joue un r le essentiel car est impossible de faire de l intelligence conomique efficace sans un outil informatique performant capable d voluer au gr des progr s techniques N oublions pas que le march est devenu mondial et que le conna tre implique de recueillir et de traiter tr s rapidement une norme quantit de donn es Ce qui exige l utilisation de logiciels et de machines capable d effectuer le tri de traduire de faire des synth ses de l analys
437. n mati re de prestations en IE en organisation des entreprises et des organisations en gestion de projet Il implique une parfaite connaissance de l entreprise et donc la r alisation d un diagnostic pr alable afin que les pr conisations demeurent r alistes et efficaces Cette action entra ne un suivi et un accompagnement de l entreprise et la mise en place de tableaux de bord 199 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux permettant de d tecter et de quantifier les carts par rapport aux buts recherch s N anmoins la valeur ajout e l information en tant que mati re premi re et ou facteur de production visant la prise de d cision strat gique reste secondaire par rapport aux besoins en organisation et en gestion de la complexit de l entreprise elle m me Cette activit peut faire appel des sp cialit s compl mentaires comme c est souvent le cas pour l laboration et la mise en place de logiciels sp cialis s Fonvielle 2005 Enfin le consultant apporte un regard neuf c est dire ext rieur l entreprise sur sa propre organisation ses probl mes et la mani re dont elle les traite habituellement Aujourd hui une consultant IE est un homme 62 24 de 25 35 ans 51 75 dipl m d un Master 2 en intelligence conomique 30 77 d une formation g n rale bac 5 60 14 de 2 5 ans d exp rience 25 17 en CDI 81 12
438. n qui contredisent parfois la r alit alors que les cadres interm diaires doivent clarifier interpr ter cr er des passerelles entre l ancien et le nouvel ordre 3 la d structuration des r seaux sociaux qui affecte la petite histoire de l organisation et ultimement la m moire ofganisationnelle 4 le comportement toujours plus ambivalent des cadres interm diaires quant leur carri re au sein de l organisation alors qu ils optent soit pour une attitude de repli soit pour un comportement entrepreneurial Toutes ces dimensions nous ont servi de base de r flexion pour justifier du r le important de linfom diaire en tant qu interm diaire entre les diff rents acteurs de l IE et les acteurs socio conomiques du monde priv et des pouvoirs publics et pour en d duire celui de coordinateur animateur e Les ing nieurs et les techniciens amen s r soudre des probl mes techniques complexes ils ont besoin d un grand nombre d information pour produire des objets ou proc d s Ils ont souvent recours des ressources informelles Ils ont un r le important parce qu ils partagent au sein des quipes les informations dans le cadre de r seaux du capital social Ils sont en interface directe avec la direction o Les commerciaux et les agents en relation directe avec les clients et les fournisseurs Ils sont les metteurs d informations sur l environnement technologique et concurrentiel To
439. n sous ensemble du syst me d information d di l aide la d cision et sp cialis dans la les repr sentation s de l environnement des environnements de l organisation Salles 2000 94 Le SIT est d di la mutualisation des informations au profit des d cideurs du tissu local 138 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les fonctions d un SI B Guyot Guyot 2000 d finit le SI comme un syst me d volu collecter traiter produire et mettre de l information pour des fins particuli res Un SI se d finit par larticulation de trois niveaux tout d abord il est constitu autour et par un syst me d acteur Ce syst me d acteurs est entour encadr de fa on plus ou moins lourde par un syst me de r gles de m thodes ou de proc dures rep r es voire reconnues par tous Il peut y avoir en troisi me lieu un dispositif technique pouvant se mat rialiser par un r seau ou un outil informatique Le SI centralise toutes les donn es provenant de l activit des fins d organisation de contr le et de gestion de l activit Les crit res d valuation d un SI sont pour l utilisateur la convivialit usability c est dire qu il doit pouvoir tre utilis facilement par quelqu un l utilit qui quoi comment dans quelles conditions et la qualit entra ne un degr de satisfaction et pour le gestionnaire du SI la
440. n vise repenser chacun des m tiers en subdivisant les t ches qui reviennent l un et l autre Ainsi nous avons les activit s propres la gestion du document qui incombent au documentaliste documenter et celles propres la gestion de l information qui incombent au veilleur veiller G V illeur Le veilleur se distingue du documentaliste dans le fait qu il ob it un objectif pr cis probl me r soudre temporalit particuli re une focalisation sur un produit une technologie un concurrent pour d duire sur une analyse pr cise pour en tirer des conclusions et faire ventuellement des pr conisations A partir de sources d information et de donn es h t rog nes tout en s appuyant sur des moyens disparates le veilleur a un r le de catalyseur de l information Il apporte une valeur ajout e un sens au d luge des informations accessibles Face la multitude d activit s qui peuvent tre regroup es sous le m tier de veilleur allant de la recherche d informations brutes la diffusion d informations exploitables et utiles la 193 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux d cision chacun des acteurs entrant en jeu dans la d marche de veille doit se positionner le veilleur lui m me mais aussi ses destinataires souvent les d cideurs parmi lesquels sa hi rarchie les experts qui valident et en amont les organisations charg es de form
441. naces contre lesquelles est il raisonnable de se prot ger quelle est leur nature SGDN 1991 Ce rapport est repris en 2004 par le D put G Carrez et rapport par B Carayon qui rappelle les actions marquantes de ce service et de son volution vers la cr ation d un centre op rationnelle de la s curit des SI COSSI en 2003 Carrez 2004 Cette br ve pr sentation rappelle l importance de la prise en compte de la s curit des SI par l Etat et ceci se r percute sur la politique r gionale d IE Aussi nous verrons par la suite en quoi un acteur coofrdinateur animateur doit prendre en compte cette 97 Nous relatons quelques points de ce rapport par la suite 98 Propos recueillis disponibles sur http vtech canalblog com archives 2006 04 24 1756057 html consult e le 2 mars 2007 142 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux dimension de s curit dans le cadre de ses changes entre les acteurs du priv et ceux du public travers une plate forme r gionale d IE La s curit n a de sens que par rapport ce qu on cherche prot ger Dans notre cas la cible principale des convoitises est l information qu il s agisse de la manipuler ou de la d truire de l extraire ou d en restreindre l acc s voire de la rendre inaccessible On peut galement chercher prot ger des puissances de calcul ou encore de la connectivit La s curit des SI SSI a donc po
442. naissance TRANSFERT DE CONNAISSANCES Figure 11 Le paradigme des sciences de Pinformation Dragulanescu 2003 J Arsac Arsac 1987 met en relation information et connaissance Par rapport au monde de la connaissance ou des id es linformation serait la forme qui porte la connaissance et donc le v hicule de la pens e On aurait donc d une part un contenu la connaissance et d autre part une forme qui serait charg e d exprimer ce 107 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux contenu l information Ainsi toute connaissance nous arriverait sous forme d information A Tihon et M Ingham Tihon 2004 p 94 rajoutent ceci propos de la distinction entre information et connaissance contrairement l information la connaissance concerne les croyances et les engagements et a trait l action Pour nous il n y a pas de connaissances sans action Ils citent Nonaka et Takeuchi Nonaka 1995 p 58 propos de ces deux notions l information est un flux de messages alors que la connaissance est cr e par ce flux d informations ancr dans les croyances et les engagements de celui qui la d tient La connaissance est essentiellement reli e l action humaine Nous clarifions maintenant la notion de connaissance G La connaissance Une connaissance c est une information valid e par l exp rience C Rochet propose une distinction
443. nale de D veloppement agences de d veloppement d partementales Franche Comt Technologie qui assurent la prescription de ses prestations aupr s des entreprises L Agence d Intelligence Economique en Franche Comt ou AIEFC a jou un r le de pr curseur dans son domaine Elle a en effet t fond e d s 2001 pour sensibiliser les entreprises l intelligence conomique Elle a ensuite mis en place un programme pour accompagner les entreprises Une action qui se d roule sur la p riode 2006 2007 L Agence franc comtoise constitue bien entendu un centre de ressources en intelligence conomique Elle uvre galement la sensibilisation des entreprises mais elle pr sente surtout la particularit de conduire des actions individualis es ou collectives avec les entreprises L approche individuelle par exemple s articule autour d un plan d action en intelligence conomique Ce document r dig apr s des entretiens d bouche sur des actions pilot es par l Agence 257 3 Vers la d finition d un nouveau m tier gt Le questionnaire 1 Comment d finiriez vous l intelligence territoriale 2 Pouvez vous d finir bri vement la zone couverte par le dispositif PIE a D un point de vue g ographique superficie habitants b D un point de vue administratif c D un point de vue conomique secteur d activit acteurs conomiques infrastructure et logistique 3 Comment d finiriez vous en quelque
444. narit Aussi durant plusieurs mois un inventaire des besoins en mati re de donn es avait t effectu et une tude sur l exploitation et la mise disposition de ces donn es avait t faite L IAAT a progressivement d velopp ses moyens en tant que centre de ressources disposition des territoires documentation cartographie t l d tection SIG En 1999 les observatoires sont externalis s et retrouvent une autonomie En 2002 une nouvelle forme de partenariat se met en place entre PIAAT et les observatoires dans le cadre d une charte de r seau d finissant les missions de chacun et positionnant PIAAT en coordinateur du r seau AIEFC Le portrait de la r gion Franche Comt La r gion s tend sur 16202 km2 englobant quatre d partements comprenant 1786 communes Les secteurs industriels principaux sont la construction automobile m canique plasturgie et lagro alimentaire Elle a d velopp trois p les de comp titivit qui sont P le plasturgie avec le Rh ne Alpes P le vocation nationale et r gionale V hicule du futur avec Alsace Projet vocation nationale et r gionale Microtechniques Projet vocation nationale et r gionale Les objectifs dans le dispositif gt Sensibiliser les entreprises la nouvelle donne conomique et l apport de l IE dans ce nouveau contexte gt D velopper la pratique de l Intelligence conomique par des actions individualis es en en
445. nce sur sa propagation comme dans le cas de la diffusion de bruits et nouvelles et enfin sur sa p n tration au sens o il est possible de s infiltrer dans des syst mes et bases de donn es pour y changer ou y d truire information Huyghe 2001 Guerre conomique Le concept de guerre conomique a t cr d s 1971 par B Esambert puis popularis par C Harbulot au d but des ann es 1990 dans son ouvrage 4 machine de guerre conomique Hatbulot 1992 il fait partie int grante de la guerre de l information Sa finalit est le recueil d informations strat giques scientifiques ou 40 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales techniques permettant d alimenter des actions offensives ou d fensives et d asseoir une puissance conomique La guerre conomique implique une n cessaire ma trise de la sph re informationnelle Elle s exerce selon trois fonctions celle d approptiation renseignement elle fait appel la veille conomique celle d interdiction limitation de l acc s l information cela concerne la s curit de linformation conomique et la lutte contre l espionnage industriel et celle de manipulation intoxication Francart 2002 p 39 De son cot R Meyer observe que la guerre conomique est faite de conflits de n gociations de d cisions d alliances de concurrences de confiance de manipulation d influence etc c est
446. ncurrents ou partenaires Des actions de coop ration sont ainsi mises en place en interne et aussi vers d autres structures comme avec le cluster belge a ronautique EWA ou encore Lux innovation Des r unions de d briefing sont galement organis es suite des salons comme celui du Bourget auquel AERIADES prend en charge l organisation de leur stand et invite les partenaires y participer 5 La protection Le cluster veille la s curisation de ses SI 350 4 Exp rimentation et validation de la d marche 6 Le conseil et l accompagnement le coeur du m tier du cluster est de coordonner les appel d offres pour les partenaires et de les aider monter des projets 7 Les actions d sfluence Elles peuvent se faire via des salons comme celui du Bourget salon de renom dans le domaine o les partenaires sont invit s se faire conna tre communiquer et observer ce qu il se passe ailleurs Les outils La suite logicielle de la CEIS Owl Desk Owl Watch cf section 3 3 4 est uniquement utilis e par le personnel d administration du cluster Commentaires Au m me titre que les p les le cluster est avant tout un outil permettant un groupe d entreprises d identifier et de monter des projets Le r le de lPadministratrice est central Elle a une vision d ensemble du cluster et de la fili re couverte et est donc capable d identifier les comp tences ad quates au sein du cluster pouvant r
447. ndant qui dit nouveau m tier nouveaux besoins nouvelles contraintes nouveaux enjeux et nouvelles organisations peut difficilement contraindre une personne avoir d j de l exp rience dans ce type de configuration Toutefois nous proposons qu en fonction des dominantes orientations du dispositif le personnel devra au moins justifier d un minimum de pr requis dans celles ci Pour exemple si les actions dominantes du dispositif sont la veille et la s curit conomique il sera alors demand au nouveau personnel d avoir un minimum d exp rience dans ces deux domaines 3 la connaissance du tissu local Nous proposons que le personnel connaisse de pr f rence la r gion dans laquelle se trouve le dispositif et pour lequel il va postuler Toutefois la question se pose sur les 303 3 Vers la d finition d un nouveau m tier limites que l on pose la connaissance en elle m me Cela va t il jusqu conna tre les aspects historiques culturels politiques de la r gion 4 la connaissance du ou des domaines conomico scientifico technologiques Comme nous l avions d j soulign il existe un certain paradoxe dans la gestion relative un cadre dIE d un ensemble d entreprises d une fili re donn e Dans un cas le manque de connaissances techniques ou conomiques de l industrie concern e peut tre consid r comme une faiblesse et d un autre c t cela peut tre aussi per u
448. ndustrielle recours des capacit s technologiques compl mentarit industrielle technologique ou commerciale similitude culturelle r gles partag es valeurs collectives etc proximit temporelle synchronisation des offres de comp tences et de produits susceptibles de g n rer des relations entre activit s gt Exemple de deux clusters a ronautiques En Lorraine A riades a t cr pour f d rer les comp tences et servir d interface entre les entreprises et les grands donneurs d ordre de l aviation de l espace et de la d fense militaire et a roterrestre La structure regroupe 28 PME lorraines dans des domaines aussi divers que la m canique de pr cision l lectronique la plasturgie les syst mes de mesure toutes susceptibles de travailler dans le secteur de l a ronautique civile et militaire Son originalit est d associer une dizaine d organismes scientifiques tels l Institut de soudure ou encore le Comit europ en d intelligence scientifique Ensemble tous esp rent promouvoir la vocation et le potentiel a rospatial de la 3 2 A 56 Lorraine souvent m connu des Lorrains eux m mes En Belgique EWA regroupe 57 entreprises wallonnes du secteur a ronautique actives dans la recherche le d veloppement et la production d l ments de fuselage de moteurs de syst mes lectroniques et de logiciels ainsi que dans la r paration la maintenance et la modernisation d avi
449. ni comme un ensemble de d cideurs r unis sous forme de cluster ou regroup s au sein d une fili re ou encore par tous les membres amen s travailler ensemble sur un projet Dans les r flexions sur le travail collectif la notion de J M Penalva Casterot 2002 dans Boulanger 2002a chercheur au sein de l unit de recherche sur la Complexit du CEA propose une d finition du groupe Le groupe se distingue de l organisation en ce que tous les membres sont en interaction dans l action Le facteur contextuel du groupe inclut ses caract ristiques la taille la composition l homog n it l historique le consensus initial et la motivation et ses variables de fonctionnement Panonymat le degr de structuration le leadership le niveau de conflit et le retour d information Contrairement aux repr sentations les plus courantes d organisations apprenantes qui consid rent l quipe comme un groupe homog ne de personnes partageant les m mes int r ts Hannapi Egger et Hannapi Iwochewitch 2000 dans Boulanger 2002b de l universit de Vienne consid rent les groupes de travail comme un ensemble 128 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux h t rog ne de d cideurs interd pendants En effet selon eux du fait de contextes sociaux pluriels les membres d un groupe ont des int r ts diff rents bas s sur des priorit s diverses d ordre de t che et
450. nistre 232 Figure 27 Les prestations de DECILOR ADE 2005 s ssssssssessssrrsssrssreeseesseereesseess 233 Figure 28 Objectifs poursuivre par D CILOR nine 234 Figure 29 B n fices de DECILOR sur les PMR nn nent 235 Figure 30 Repr sentation de la fili re dans DECILOR Knauf 2006 237 Figure 31 Comparaison du m tier d infom diaire celui de Cooordinateur animateur D Re E A de M ae fade rs Matt fn Mt trs AE NS nt 287 Figure 32 Les dimensions de VIE et la place de ses acteurs au sein d un DRIE 288 Figure 33 La place du coordinateur animateur dans un espace fili re d une plate forme tes OAI TES a AE a nee meer 290 Figure 34 La place du coordinateur animateur dans le processus QTE ssssssssesssssess 292 Figure 35 Espace priv du poraibDEC LORS che 313 Figure 36 Espace de travail personnalis de la fili re Eau du portail DECILOR 315 xi Figure 37 Espace de travail collaboratif de la fili re Eau du portail DECiLOR 315 Figure 38 Site portail de la fili re eau et nvironn mentinsns drames 323 Figure 39 Despace restreint de la fili re eau environnement du portail DECILOR 323 Figure 40 Bilan de DECILOR CEIS 2004 ho annnntaantin 328 TABLEAUX Tableau 1 L stpes d ve nana a 26 Tableau 2 Croisement des trois axes de la gestion des connaissances Duizabo 1997 E E A ET 32 Tableau 3 Typologie des situations et des effets g n r s par la gouvernance Gu smier 2004 haian rt at ln atte
451. nnement d cisionnel des chefs d entreprises Et c est ce titre que le projet lorrain a d velopp l intelligence conomique En effet bien que cela ne soit pas vraiment connu la Lorraine est une r gion pionni re dans le domaine de l intelligence conomique D s la sortie du rapport Martre au d but des ann es 90 la Chambre r gionale de commerce et d industrie de Lorraine a lanc ses premi res actions sur ce registre Avec la mise en uvre du dispositif d intelligence conomique lorrain DECILOR DEC der en LORraine un grand pas a t franchi De mani re plus pr cise la mise en place de DECiLOR est le fruit d une r flexion sur l innovation men e au milieu des ann es 1990 dans le cadre d un projet europ en RTP R gional Technology Plan Cette r flexion s est ensuite naturellement traduite par une d clinaison appliqu e au territoire sous forme d une action sp cifique inscrite dans le projet Lorrain qui alimenta en son temps la r flexion du contrat de plan Etat R gion CPER 2000 2006 Cette action sp cifique d intelligence conomique appliqu e l ensemble d un territoire pris corps sous forme du programme de d veloppement du dispositif DECIiLOR 222 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Objectifs strat giques Projets F d rateurs Programmes d actions Figure 22 L objectif 3 du projet lorrain 2000 2006 CR Lorraine Cette initiative a n cessit de recourir un organisme ex
452. ns ce titre que les enjeux des DRIE et p les de comp titivit qui impliquent le d veloppement de pratiques d IE sont implicitement li s l laboration de ce r f rentiel de formation En effet il fut pens une poque o fut notamment d but e l initiative des p les de comp titivit Nos travaux touchant aussi ce ph nom ne nous sommes satisfaits de constater la proximit de vue des l ments propos s dans le r f rentiel d Alain Juillet ce que nous avons pr conis dans notre mod le CADRIE comme r les savoirs et savoir faire n cessaires au cootdinateut animateur Nous nous tournons vers la quatri me validation de notre mod le en tentant de le justifier par rapport aux offres d emplois en IE qui apparaissent actuellement sur le march 4 4 CORRESPONDANCES DE CADRIE AVEC LES OFFRES D EMPLOI Nous proposons comme quatri me justification de l int r t de notre mod le de le confronter aux offres d emplois dans le domaine de Pintelligence conomique et si possible en compl tant avec l intelligence territoriale Malheureusement notre proposition de m tier tant nouvelle nous n avons pas r ussi trouver des emplois concordants pleinement CADRIE Pour exemple en avril 2007 nous avons cherch des offres sur PIE en compl tant avec PIT nous sommes tomb s sur des offres ax es essentiellement sur la veille ou Pam nagement du territoire Nous retranscrivons ces trois offres telles qu
453. ns de son entreprise les enjeux et ventuellement les risques et menaces qu elle peut subir Pour H Mintzberg Mintzberg 1973 le d cideur fait acte de dix r les principaux eux m mes regroup s sous trois grandes cat gories Le r le de contact ou interpersonnel correspond trois fonctions essentielles du d cideur 1 celle de repr sentant de l entreprise au travers des discours aupr s des acteurs internes et externes et lors de l accueil des nouveaux embauch s 2 celle de chef ou leader dans la d finition des formations ou dans la motivation des employ s et 3 celle de liaison entre tous ses employ s au sein de la gestion du r seau relationnel dans et hors de l organisation Le r le de d cision consid r comme le plus important s appr cie par quatre activit s savoir entreprendre g rer les troubles r partir les ressources et n gocier En tant qu entrepreneur le d cideur am liore la performance de son unit pour entre autres choses s adapter aux changements de l entreprise Dans son r le de gestionnaire il fait front aux impr vus gr ve d faillance d un fournisseur Par son statut de r partiteur de ressources il d cide de la mani re d employer le plus efficacement possible les actifs tangibles mais aussi intangibles de l organisation Enfin sous sa casquette de n gociateur il est responsable de l ensemble des d cisions qui touchent l quilibre de sa structu
454. nscription enseignement information cr ation d veloppement et gestion d tablissements publics et commerciaux Voir Nouvion Andr Pierre L Institution des chambres de commerce pouvoirs et contrepoids Paris Biblioth que des sciences administratives LGD 1992 389 pages pp 1 23 171 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux r gion Centre lance son programme r gional lots des Assises Tours le 23 octobre 1998 la R gion Franche Comt le 12 mars 1999 Besan on L IE fait son entr e dans les contrats de plan Etat R gions Justement six ann es plus tard B Carayon dans son rapport p 90 pr cise ceci Dans les Contrats de Plan Etat R gions CPER 2000 2006 la quasi totalit des chapitres consacr s au d veloppement conomique et l attractivit exprime lintention plus ou moins clairement affirm e de recourir des dispositifs d intelligence conomique Les mesures d intelligence conomique pr vues dans les CPER correspondent pour certaines r gions la poursuite de programmes d j engag s dans le contrat de plan pr c dent C est le cas notamment de la Basse Normandie et du Centre Mais pour la majorit des r gions ce sont des programmes ou des actions partiellement voire totalement nouveaux Les interventions concr tes les plus couramment envisag es concernent d une part des s minaires de sensibilisation de la formation et du cons
455. nsemble de proc dures et m thodes garantissant la disponibilit et la s ret des informations de l entreprise ou de organisme public Il construit et anime des r seaux professionnels et sociaux coordonne les activit s de recherche d analyse de diffusion et de protection des informations utiles d ploie des m thodes outils de recherche et de veille technologique conomique r glementaire brevets assure la formation du personnel aux m thodes de recherche et de protection des informations Rattach la Direction g n rale il exerce ce m tier en quipe projet en collaboration troite et quotidienne avec les services internes et les r seaux professionnels et sociaux et peut exercer son activit dans le secteur public comme dans le secteur priv Nous choisissons enfin de repr senter les m tiers principaux de PIE sous forme graphique en fonction des actions d IE Seules les fonctions dominantes de chaque m tier apparaissent 202 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Veille E veilleur B analyste o formateur Influence KM O consultant E lobbyiste E d l gu B animateur Animation Protection Conseil Formation Figure 20 Repr sentation graphique des m tiers principaux de l IE Sur ce graphique appara ssent les m tiers les plus repr sentatifs de PIE Il permet d avoir une vue d ensemble des actions principales que m nent c
456. nstitution de r seaux pr sente plusieurs int r ts e Le recours des comp tences compl mentaires pour faire face aux mutations industrielles atteindre de nouveaux march s d velopper de nouveaux produits ou proc d s e Le partage des ressources la mutualisation de moyens pour r aliser des conomies d chelle e La r alisation de sauts technologiques en collaborant avec la recherche pour la mise en place de programmes de recherche coop rative entre laboratoires publics et entreprises comme pour l adaptation des outils existants aux exigences des clients en termes de qualit de r activit et de co ts Les regroupements peuvent se faire sur des approches diverses pour r pondre aux besoins des entreprises par produit ex automobile par march ex mat riaux par 51 www paysdelaloire fr Consult e le 28 mars 2007 74 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales th matique ex environnement gestion des comp tences par territoire SPL District cluster Le regroupement par territoire traduit l ancrage des activit s dans le tissu local Elle alimente directement la relation entre le tissu industriel et les autorit s locales pour une meilleure prise en compte des attentes r ciproques Dans des secteurs faible concentration d activit s elle peut permettre aux entreprises de sortir d une certaine forme d isolement qui constitue un frein au d v
457. nt au sein d un DRIE Nous avons en effet pu justifier cette hypoth se dans le chapitre 3 travers l enqu te aupr s des infom diaires de DECiLOR ainsi qu en d duction des besoins des DRIE que nous avons fait merger suite aux enqu tes nos observations et nos lectures Nous tenons de ce fait rappeler que notre probl matique insiste sur le fait que le d cideur et le veilleur ne peuvent pas seuls rendre compte et effectuer l ensemble du spectre des actions et des tapes de PIE Dans cette optique afin de mieux positionner et distinguer notre nouveau personnel coofrdinateur animateur nous allons rappeler quelles sont les activit s qui caract risent un veilleur L objectif du veilleur n est pas de proposer des solutions aux probl mes d cisionnels mais de fournir des informations valeur ajout e pour que le d cideur puisse d cider en connaissance de cause partir d un plan de recherche les veilleurs vont d finir des indicateurs permettant de trouver l information mots cl s donn es primaires interroger les diff rentes sources d information qu ils auront s lectionn es param trer des outils de veille 312 4 Exp rimentation et validation de la d marche automatique int gr s au SI collecter et ramener toutes les informations qui sont trouv es stocker ces informations en pr vision des tapes ult rieures 4 1 3 La transition de la plate forme d IE vers le portail de
458. nt capables de se conna tre ensemble et de croiser leurs initiatives en toute libert Knauf 2006 gt L approche par fili re La fili re ou secteur d activit s est le regroupement d activit s ou d entreprises qui ont des caract ristiques communes et qui de ce fait entrent dans la m me cat gorie Ces entreprises ont le m me type de propri t produisent des biens ou fournissent des services analogues entrant dans une m me cat gorie Dans notre tude le terme fili re quivaut la notion de secteur d activit s On entend par activit un ensemble de f ches effectives l mentaires Ces t ches correspondent au travail r el r alis par un individu un groupe les acteurs ou des machines Les activit s utilisent et produisent des connaissances savoirs et savoir faire sp cifiques 48 Derni res nouvelles d Alsace le 6 avril 2006 4 Office de la langue fran aise 2002 71 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous proposons un exemple qui illustre l impulsion d une dynamique de fili re le dispositif lorrain dIE DECILOR qui a comme particularit de structurer par fili re la demande en IE Ce type d organisation a pour objectif de stimuler certaines fili res rencontrant des difficult s sur le march soit par manque de visibilit du march soit parce qu elles subissent une trop forte concurrence citons en Lorraine le textile la sid rurgie le bois etc
459. nt dans notre d marche et de tenter de mettre en vidence des l ments 351 4 Exp rimentation et validation de la d marche similaires entre ceux que l on a identifi dans les DRIE et ceux que l on vient d identifier dans les p les et cluster Actions s Sensibilisation fommation Animation p Le ide CRIE Veille Capitalisation Aide la Protection Conseil aeons RI Protection KM accompagnement d influence coop ration Arn liorer la comp titivit des PME du secteur des syst mes SYSTEM TIC complexes et renforcer l attractivit du territoire d Ile de France Mailler les savoir faire du territoire dans les secteurs du transport et de V hicule du l auto afin de Futur renforcer la comp titivit l attractivit des territoires Alsace Franche Comt Promouvoir une offre lorraine dans AERIADES le secteur a ronautique et spatial Tableau 21 Actions et objectifs des p les de comp titivit et cluster L gende 0 couleur jaune action n est pas mise en place 0 5 couleur orange l action est en cours de r alisation en projet ou fait partie des actions mineures 1 couleur rouge l action est mise en place Au regard des actions men es au sein des p les et cluster nous remarquons que les plus importantes concernent l animation la coop ration l accompagnement la protection que nous limitons pour linstant au
460. nt le si ge d cisionnel se trouve sur le sol lorrain s adresse aux fili res des domaines du bois des dispositifs m dicaux de leau environnement de la nutrition agroalimentaire biotechnologie du textile du travail des m taux et du verre Ce dispositif implique notamment la mise en correspondance des entreprises PME PMI lorraines des fili res cit es ci dessus avec des personnels sp cialis s dans les actions IE Dans le cadre du dispositif DECILOR ces personnels sont d nomm s infom diaires Ce terme d infom diaire a t choisi pour connoter notamment le r le d interm diaire de ces personnels entre les d cideurs demandeurs d informations du territoire lorrain et l acc s l univers informationnel De ce point de vue le r le principal assign aux infom diaires a t de r aliser des prestations de veille Ce r le devait voluer non plus vers celui de fournisseurs d informations mais vers celui d animateurs de leur fili re par la proposition entre autres de rencontres entre les d cideurs de leur fili re soit sous forme d ateliers ou de conf rences soit par le biais de la plate forme r gionale d IE L int r t de notre travail repose sur l volution de ce m tier d infom diaire vers entre autres l animation et le nouveau m tier que nous proposons celui de coordinateur animateur prend en compte cette dimension Cette plate forme est caract ris e par un portail via lequel les d cide
461. ntact Veille technologique e D posez votre demande et consultez votre Administration veille Figure 38 Site portail de la fili re eau et environnement En cliquant sur la rubrique veille l entreprise devrait tre dirig e vers la partie restreinte de sa fili re sur le portail DECILOR soit cet endroit DECILOR La Fili re Fau amp Environnement TEXTILE UE ENVIRONNEMENT A Pz lorraine ACC S MEMBRE i a p _ i ACC S MEMBRE decilor Login identifiant de connexion au site Es RECHERCHER Rechercher CENTRE DE VEILLE SECTORIELLE 2 DESCRIPTION DE LA FILI RE EN LORRAINE EL INFOM DIAIRE mardi 6 d cembre 2005 INSCRIPTION NEWSLETTER k LES DERNI RES NOUVELLES DE LA FILI RE Ez ACCUEIL i Figure 39 L espace restreint de la fili re eau environnement du portail DECILOR 323 4 Exp rimentation et validation de la d marche Les statistiques du portail Les consultations du portail sont pass es de 10858 pour l ann e 2004 15735 pour l ann e 2006 soit 30 d augmentation en deux ann es La rubrique la plus visit e est celle de Pactualit l infom diaire y d pose quotidiennement des informations concernant la fili re de l eau et de l environnement Cette volution significative des consultations s explique par le fait que l infom diaire a su faire adh rer son panel d entreprises l a
462. nte 62 Tableau 4 R partition des entreprises par le nombre de salari s et activit s au 01 01 2005 en milliers INSEE r pertoire SIRENE uns true tiens 67 Tableau 5 Cat gorisation de information ie ne in ne nt ae 104 Tableau 6 Les situations de confiance Drillon 2003 117 Tableau 7 Les organismes du RELIE au service des PME Lorraine www decilor org US 181 Tableau 8 Atouts et faiblesses de l conomie lorraine rapport CPER 2007 2013 215 Tableau 9 Approche m thodologique et outils eat 230 Tableau 10 Fiches signal tiques par infom diaire ss 244 Tableau 11 Actions et objectifs des DRIFE nn ne ae 260 Tableau 12 Actions et objectifs dans DECILOR sistema 260 Tableau 13 Acteurs et outils des DRIE ss sssssseessseesessseesressressrtssreesteeseesneeenresnresnresrrseeenere 262 Tableau 14 Acteurs et outils chez DECILOR ss ssesesssesessreesrissressreeseesseeeneenneesnresnreseeesee 262 Tableau 15 Le processus d IE et ses acteurs Knauf 2004 271 Tableau 16 Classification des r les du coordinateur animateur selon les dimensions de A A a a a a a a 281 Tableau 17 Repr sentations des r sultats du formulaire de Pannonce 1 300 Tableau 18 Repr sentations des r sultats du formulaire de Pannonce 2 301 Tableau 19 Statistiques des rubriques du portail DECILOR entre 2003 et 2006 319 Tableau 20 Correspondance du mod le CADRIE avec des formations BAC 5 en intelligente CCC HOT TEE ST ee Re nn 333 Tableau 21
463. ntre les deux parties et du fait que l infom diaire communique se d place sait faire du r seau etc L infom diaire remplace en quelque sorte le portail en assurant le lien avec les PME sans avoir besoin d outils Nous avons justement vu en section 3 5 2 que l infom diaire dans la litt rature peut tre d fini comme un interm diaire sur Internet introduisant la r duction des co ts de transaction chercher l information coordonner surveiller Le journal du net propose cette d finition linfom diaire d signe un site d information ou de communaut qui partir de l information produite propose un lien direct pour passer commande aupr s d un fournisseur agr L infom diaire jouant donc la fois le r le de prescripteur et celui d interm diaire nous traduisons cela comme un outil un agr gateur de contenu tablissant une relation d change entre les demandeurs et les fournisseurs en IE entre les d cideurs et les veilleurs Ce constat nous am ne la conclusion que l humain prime sur l outil pour bon nombre de d cideurs et qu il est indispensable de mettre disposition des d cideurs les bonnes comp tences pour les mettre en confiance et les mener vers leurs objectifs survivre sur un march mondialis innover tre comp titif investir et exploiter de nouveaux march s etc pour un territoire augmenter son attractivit mener une politique de d veloppement durable d ve
464. ntreprise Economies et Soci t s S ries Sciences de Gestion SG n 20 vol 5 1994 p 31 50 Leveille 2000 Leveille V De lorganisation des donn es dans les syst mes d information R alisation d un outil de donn es h t rog nes et formelles appliqu la veille technologique Th se de doctorat en Sciences de lPInformation et de la Communication soutenue l Universit Aix Marseille II en janvier 2000 192 p 384 Bibliographie Levet 1996 Levet J L et Paturel R L int gration de la d marche d intelligence conomique dans le management strat gique paru dans Actes de la 5 me Conf rence Internationale de Management Strat gique Lille 1996 Levet 1997 Levet J L Intelligence conomique Fondements m thodiques d une nouvelle d marche paru dans Revue d Intelligence Economique n 1 1997 Levet 2001 Levet J L L intelligence conomique mode de pens e mode d action Paris Economica 2001 Lintignat 2007 Lintignat J P les de comp titivit quel bilan Paru dans Regards sur l intelligence conomique n 18 janv f v 2007 p 51 55 Lopes Da Silva 2002 Lopes Da Silva A L information et l entreprise des savoirs partager et capitaliser m thodes outils et applications la veille Th se de doctorat en Sciences de lInformation et de la Communication soutenue l Universit Aix Marseille IJI 2002 235 p Loubet 2006 Loubet C Le cl
465. nts d une politique industrielle nationale ou outils d am nagement du territoire et qu un quatri me appel projets pour les p les de comp titivit a t lanc le 1er mars 2007 un s minaire a t organis d but mars 2007 sur le th me du r le des collectivit s dans les dynamiques d innovation et de recherche des p les de comp titivit Cette journ e d changes a notamment permis de montrer comment les agglom rations pouvaient d passer la contradiction apparente des objectifs de cette politique nationale pour en faire un v ritable levier de d veloppement conomique local en s int grant dans une strat gie globale d attractivit du territoire Il appara t en effet que l implication des collectivit s peut tre Pun des facteurs de r ussite des p les les agglom rations jouant au cot des r gions et des d partements un r le sp cifique au plus pr s du terrain et des porteurs 164 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux de projets r alisation et financement d actions d appui renforcement de l attractivit Fee n s 121 des p les am lioration de leur environnement mobilisation des acteurs locaux etc 2 2 2 Les p les d excellence Les p les d excellence rurale sont des projets favorisant le d veloppement des territoires ruraux qui re oivent ce titre un financement partiel de PEtat Le label P le d excellence rurale est at
466. nts outils pr sent s plus haut et types d informations collect es 154 http www decilor org voir la fili re eau environnement g r e par la doctorante de 2005 2006 155 http www nancie entreprises com g r par la doctorante de 2003 2006 156 Syst me de publication pour l internet partag il s agit d un syst me de gestion de contenu se basant sur PHP et MySQL 227 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Les rubriques intelligence conomique en Lorraine Le RELIE et p les de comp titivit sont accessibles pour tous et repr sentent une revue de presse constitu e d articles parus dans la presse ainsi que d un agenda La banni re du haut est constitu e d onglets indiquant chacun une fili re via laquelle les abonn s peuvent se connecter pour consulter leurs informations personnalis es plus d tails dans le chapitre 4 0 0 ABU 6 P ree R seau Lorrain d Intelligence Economique E AGRO BIOTECH QE i y e lorraine ACC S MEMBRE z RE BIENVENUE SUR LE SITE DECILOR IL 2 decilor RECHERCHER mercredi 18 janvier 2006 DECILOR est un dispositif d intelligence conomique destin aux PME PMI TPE et cr ateurs d entreprises de Lorraine financ par le Conseil R gional avec le soutien de Renaa lag l Union Europ nne dans le cadre du Programme r gional d actions innovatrices s adresse aux entreprises lorraines des 7 fili res
467. on Premi rement nous estimons que la transition dans l application de PIE qui va de l entreprise au territoire n cessite une tude approfondie des changements qu elle induit notamment au niveau des acteurs prendre en compte Deuxi mement en nous fondant sur un panel de litt rature concernant PIE nous reprenons l id e que la mise en place d une d marche d IE consiste prendre en consid ration la dimension de veille de VIE mais pas seulement De m me nous supposons que l acteur traditionnel de VIE le veilleur dont l appellation vient du terme veille ne peut pas remplir la fois son r le traditionnel de charg de veille et g rer en m me temps les autres obligations d une d marche d IE en r gion et plus pr cis ment au sein d un DRIE Quatri mement il nous a sembl logique que la clarification des comp tences et des r les de lacteur compl mentaire au veilleur que nous proposons coordinateur animateur permettrait de mieux en comprendre l int r t de la fonction et donc d un tel recrutement Enfin nous supposons que la prise en compte d un coordinateur animateur dans un DRIE rend son fonctionnement plus efficace Plan de ce travail Le d roulement de cette th se se pr sente selon une configuration classique En premier lieu il s agit de pr senter un tat de l art des l ments essentiels la bonne compr hension et au positionnement de notre cadre de travail Cet tat de
468. on contexte social conomique et culturel Ce qui impose au groupe une logique particuli re de fonctionnement C est ainsi qu un groupe dans un syst me id ologique politique conomique ne se comporte pas de la m me fa on qu un autre groupe appartenant un autre syst me de valeurs Cette observation concerne aussi bien un atelier de production une classe un service etc Chappuis 2003 p 85 Le projet initi au sein de ces groupes doit prendre en compte toutes ces valeurs r alit s conomiques psychologiques sociales et culturelles qui conditionnent l existence de la personne de l institution et de l environnement socioculturel Aussi nous verrons par la suite comment cela est plus simple de monter des projets par secteur au sein d une m me r gion m me comp tences et connaissances du domaine m me culture r gionale etc pour un dispositif tel qu un DRIE Cela peut tre diff rent pour un cluster touchant plusieurs r gions tel que StratinC pr sent dans le chapitre 1 Ces difficult s ne sont pas dues la distance mais plut t la diff rence des mentalit s des cultures de la langue des origines etc Travail collaboratif vs travail coop ratif Revenons sur l id e de travail collaboratif Le travail collaboratif revient fravailler en travaillant ensemble selon la d finition latine Collaborer du latin cum avec et laborare travailler travailler en
469. on d une affaire Il a t un des principaux acteurs dans cette n gociation I fut un des acteurs de la sc ne qu on joua pour tromper cette personne On dit de m me tre acteur dans un v nement dans une 80 aventure dans un complot Une notion cr e par Carl Hewitt en 1976 pour g n raliser le concept classique de t che les acteurs sont tr s semblables aux t ches mais ne communiquent pas de la A 81 m me fa on Les acteurs interagissent par change de messages Les diff rentes cat gories d acteurs e Le d cideur et le processus de d cision ce sont les dirigeants d entreprises les responsables qui sont aux commandes Pour eux deux crit res pr dominent dans une recherche d informations la fiabilit et la rapidit de la r ponse Par manque de temps ils d l guent le plus souvent des professionnels de lPinformation le soin de mener bien leurs recherches A David donne une d finition du r le du d cideur dans l environnement interne et externe de 80 Dictionnaire de L Acad mie fran aise 8 me dition 1932 5 P 1 18 81 Office de la langue fran aise 1997 120 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux lPentreprise celui qui est apte identifier et poser le probl me r soudre en terme d enjeu de risque ou de menace qui p se sur l entreprise David 2001 En d autres termes il conna t les besoi
470. on de nos travaux sur une base th orique nous avons pens qu aborder le probl me des d faillances dans les dispositifs dIE du point de vue du m tier apporte des solutions int ressantes pour rendre plus efficace la mise en pratique de ces dispositifs Nous avons ainsi pu mettre en vidence dans une premi re partie de ce chapitre les r sultats de deux enqu tes sur les dispositifs r gionaux d IE et sur leurs acteurs ainsi que sur les infom diaires de DECILOR Ainsi nous avons pu proposer une premi re analyse sur les r les et comp tences au sein des DRIE et d en conclure les limites et les failles de ce type d organisation Dans la deuxi me partie de ce chapitre nous avons explicit les r les et comp tences que nous estimons n cessaires remplir par le coordinateur animateur pour optimiser la conduite d un DRIE Nous avons formalis ces r les et comp tences en ad quation avec les actions d un DRIE au sein d un mod le Ce mod le a pour objectif de guider un recruteur dans la formalisation du m tier de coordinateut animateur en fonction des besoins d termin s par un dispositif Pour ce faire il remplit un formulaire qui selon les r sultats obtenus g n re une fiche de poste 306 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Il nous reste d sormais exposer les moyens que nous avons pu mettre en uvre pour la phase applicative et exp rimentale de nos travaux de recherche C est pourquoi d
471. on des acteurs impliqu s dans le processus de veille et animation en g n rale de sa fili re Ainsi si les veilleurs sont directement li s aux entreprises de mani re leur lib rer du temps et permettre l infom diaire de mieux g rer la fili re alors les cartographies des comp tences territoriales pour d finir au moins les grands sous groupes de fili re et les potentiels de cr ation de clusters doivent tre de la responsabilit des infom diaires De plus la position des infom diaires par rapport aux veilleurs leur permet d tre en relation avec les acteurs institutionnels et autres d cideurs strat giques de la r gion qui eux sont tr s int ress s par des visions d ensemble des activit s des choix et de la bonne sant des entreprises du territoire o La prise en compte de la capitalisation Nous avons constat que cette dimension n est pas ou peu prise en compte dans les dispositifs d IT C est une dimension qui devrait tre pens e en amont de la mise en place d une d marche d IE tant travers les outils que les m thodes d velopper M me si cette dimension s av re essentielle pour une entreprise elle le semble moins dans un contexte plus largi qui est celui d un dispositif global Les outils actuellement mis en place dans ces dispositifs font cependant office de capitalisation puisque les informations qui y sont contenues sont valid es cat goris es et sauvegard es sur du
472. on des possibilit s d am liorer ses comp tences futures 2 Le second niveau d apprentissage est centr sur les notions de connaissance de traitement d informations et de r solution de probl mes La nature de cet apprentissage consiste la correction de r ponses l int rieur d un ensemble de possibilit s inchang es Il s agit de r viser les anticipations effectu es Cette possibilit de rectification permet aux membres de l organisation d apprendre s lectionner les bonnes r ponses stock es et par cons quent mises en m moire plus ou moins long terme Une organisation qui apprend qui change m ne vers une organisation intelligente on parle aussi d intelligence collective Celle ci peut tre g r e par le moyen d outils de m thodes et de processus c est ce que nous allons exposer dans la section suivante Le management de l intelligence collective Il nous para t int ressant et m me vident d envisager la question du management de l intelligence collective un concept fondamental pour tout manager devant composer avec une communaut d acteurs au sein d un r seau C est en fait le c ur de notre r flexion pouvoir faire coop rer et interagir des acteurs des m thodes et des outils au sein d un m me dispositif et c est de loin la mission principale de l animateur du DRIE r le que nous d finissons plus pr cis ment dans le chapitre 3 sous la d nomination de coordinateut anim
473. on interorganisationnel des mutuelles d assurance automobile paru dans Syst mes d information et management 4 2 1999 p 19 36 Anstrousse 2001 Anstrousse L Les destin es contrari es de la d sinformation le mot le ph nom ne paru dans La d sinformation pour une approche historique ESID 2001 p 49 77 Arpagian 2004 Arpagian N L intelligence conomique exige un outil informatique performant Interview d A Juillet paru dans 01 Informatique n 1768 le 7 mai 2004 p 30 31 Arsac 1987 Arsac J Les machines penser ditions du Seuil 1987 250 p Aufort 2007 Aufort S L intelligence conomique dans les p les paru dans ViglE mars 2007 p 8 10 Banque de France 2007 Banque de France Tendances r gionales Lorraine janvier 2007 6 p Barabel 1999 Barabel M Activit s quotidiennes caract ristiques et performances des PDG des grandes entreprises Th se de doctorat en Science de Gestion soutenue l Universit Paris Dauphine en janvier 1999 Barthes 1996 Barthes J P Institut international pour l intelligence artificielle UTC Compi gne 1996 Baud 1998 Baud J Encyclop die du renseignement et des services secrets ditions Lavauzelle 1998 741 p 368 Bibliographie Baumard 2000 Baumard P Analyse strat gique mouvements signaux concurrentiels et interd pendance ditions Dunod 2000 288 p Baumard 2002 Baumard P Connaissances t
474. on plus fine de celui ci dans l espace de travail La s curit des syst mes d information SSI L information g r e par les syst mes d information fait l objet de convoitises Elle peut tre expos e des attaques qui exploitent des l ments vuln rables du SI La s curit des SI a pour objet de contrer ces menaces par des mesures proportionn es aux risques pouvant peser sur la confidentialit de l information son int grit sa disponibilit la possibilit d en authentifier la source et de la signer Des donn es sensibles ont elles t compromises Un compte utilisateur a t il t compromis P Nourrissier Outils collaboratifs orient s utilisateurs et pilot s par les besoins r flexions en cours 141 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Des messages priv s ont ils t lus ou intercept s La machine a t elle t utilis e pour pirater un autre syst me La machine a t elle servi de rebond pour atteindre d autres syst mes Voil toutes les questions engendr es par une intrusion dans un syst me d information due une d faillance du syst me A cette question La probl matique des syst mes d information d une sorte de d pendance informatique et technologique pourra t elle entraver le d veloppement de l intelligence conomique fran aise A Juillet r pond La s curit des syst mes d information prior
475. oncret dans Pidentification des tapes et la planification des progressions pouvoir animer des r unions g rer des situations conflictuelles et faire preuve d coute de sens de la n gociation L adh sion de tous est fondamentale pour la r ussite de son projet s adapter des interlocuteurs tr s diff rents Il est aussi formateur animateur l aspect relationnel de sa fonction est important en tant que relais faciliteur et coordinateur de la d marche qualit T moignage L infom diaire est comme un ng nieur qualit il assure la transition des personnes entre les tapes si une personne vient partir par exemple Le Pr fet veille la s curit des personnes et des biens contr le la l galit des actes des collectivit s locales met en uvre et coordonne l chelon local les politiques du Gouvernement g re et r partit les dotations et subventions de l Etat l chelon local Ses m thodes de travail allient autorit d cision coordination dialogue m diation capacit de conviction communication 173 Juliette Merlin conseiller technologique chez Agria Lorraine CVS agroalimentaire lors d une discussion informelle en 2005 284 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Nous pouvons noter que ces postes analogues celui de coofrdinateur animateur sont pour la plupart li s des structures assez importantes en termes de personnels et de fonctions Ces structures correspon
476. ons d h licopt res et de moteurs Depuis 2001 le cluster joue galement le r le du Cluster a ronautique de la R gion wallonne et depuis 2006 g re avec le cluster spatial le p le de comp titivit S amp yW in Wallonie 55 C Dhaoui travaille sur les crit res de r ussite du syst me d intelligence conomique pour le management strat gique de l entreprise et a ainsi identifi des facteurs cl de succ s de mise en pratique de PIE dans une entreprise tunisienne qui sont conomique technologique organisationnel informationnel individuel comp tences des acteurs et strat giques Voir r f rences en bilbiographie 56 B S L Est R publicain le 25 avril 2005 57 http www ewa be 85 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Enfin parmi les types de coop rations interentreprises nous pouvons mentionner l entreprise tendue que l on d finit comme un ensemble d entreprises et d acteurs conomiques associ s pour la r alisation de projets communs Elle fonctionne essentiellement sur la base d alliances et partenariats Le district industriel C est un espace g ographique limit o sont concentr s de petites ou moyennes entreprises d une m me branche incluant la machinerie les produits et les activit s de service n cessaires au processus de production s appuyant sur une tradition artisanale ou industrielle et donc un savoir faire local La sp cifica
477. onsult le 5 mai 2007 337 4 Exp rimentation et validation de la d marche Il recommande pour chaque tape du cursus intelligence conomique des m thodes et des contenus pr cis il d livre des conseils aux enseignants et surtout donne une vision d ensemble de la mati re Au del de cet aspect p dagogique orient vers la formation initiale les auteurs du r f rentiel ont pris en compte plusieurs aspects de la politique publique d intelligence conomique tel que nous l avons fait tout le long de notre travail de th se et retranscrit dans ce m moire Ce r f rentiel s adresse aussi bien l enseignement sup rieur qu l enseignement secondaire Il est galement fait pour encourager des initiatives dans le domaine de la formation continue et en particulier de la formation des dirigeants et cadres des PME et PMI Son architecture et son contenu sont galement adaptables aux collectivit s territoriales aux r gions aux p les de comp titivit et toutes les formes d organisation suscit es ou accompagn es par la politique publique Nous avons d fini ces types d organisation dans les deux premiers chapitres cela nous a permis de prendre en compte toute leur dimension afin den comprendre les enjeux pour une mise en pratique de PIE en leur sein La commission d experts a r uni des professeurs et des chercheurs de l intelligence conomique au Secr tariat g n ral de la D fense nationale p
478. ont toutes les informations ne sont pas n cessaires pour le probl me traiter Ses r les principaux Achard Achard 1998 d finit les r les du veilleur par rapport ces trois questions cl Que voulez vous savoir pour impliquer le demandeur d information Pourquoi voulez vous savoir pour mieux d finir le champs explorer Quand voulez vous savoir pour que la r ponse parvienne temps Dans de nombreuses entreprises les veilleurs ont diff renci deux types de veille la surveillance quotidienne de l actualit de l entreprise qui n cessite d tre r actif voire proactif face l v nement et la prospection sur des sujets strat giques qui n cessitent 194 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux de constituer des tats de l art et de se projeter dans des futurs probables en fournissant des informations plus labor es aux d cideurs Le veilleur de par son r le de fournisseur d informations en vue de soutenir la d cision la r solution de probl mes ou la g n ration d id es est plac l interface de plusieurs d marches e la d marche strat gique fournir de l information pour la prise de d cision qui concerne la prise de d cision de haut niveau e la d marche op rationnelle qui s adresse au syst me op rant d fini comme le syst me de production au sens large Boulanger 2002 Nous nous appuyons sur les tudes de P Kis
479. ormatiques ne pouvant pas tout r soudre au final pour palier aux nombreux besoins de capitalisation de connaissances des entreprises une v ritable action de capitalisation fut d velopp e en 2005 2006 pour la fili re Bois dans le cadre du projet europ en STRATINC e La prise en compte de la protection La protection n est pas une dimension laquelle les acteurs des dispositifs ont attach une grande importance malgr les campagnes de sensibilisation la s curit des SI Nous avons pu constater un foss entre la sensibilisation et l action en mati re de protection Aucun plan n a vraiment t mis en place pour mettre au point des proc dures des r gles pour la protection des changes d informations sous tout support L aspect protection s est limit la mise en place d outils de s curit informatique firewall anonymiseur et de la sensibilisation Nous supposons que cela est d l absence d un personnel sorte de correspondant s curit conomique en charge d assurer toute la cha ne de la protection des outils des personnes des informations en allant de la pr vention la gestion de crise ou de risque en passant par l assistance L enjeu est cependant majeur puisque les dispositifs englobent de nombreux d cideurs dans diff rents secteurs d activit s ce qui augmentent leur visibilit sur le march et par cons quent suscite la convoitise de concurrents et cela en est de m
480. orrespondre des dispositifs comme le SIR de PIAAT que nous avons tudi en section 3 4 1 La seconde formation figurant dans le tableau celle de l Universit Clermont 1 s attache davantage former des professionnels tant amen s manipuler exploiter g rer des informations conomiques et apporter leur expertise dans l analyse de march En tant que conseiller ou encore charg d tude aupr s du priv comme du public nous retrouvons l certaines facettes du coordinateur animateur Toutefois cette formation tend davantage vers la formation d experts en veille conomique acqu rant une culture sur la dimension des pouvoirs publics et du secteur priv compr hension du monde de l entreprise La troisi me formation dispens e par l Universit d Angers s apparente la pr c dente avec une dimension lobbying importante En ce sens qu ce niveau de consultance le futur professionnel doit avoir une forte connaissance sur le fonctionnement des r seaux Cette dominante qui nous para t aussi tr s importante pour un m tier comme celui de coofdinateur animateur explique entre autres les 80 de concordance avec le CADRIE Nous avons trouv peu d informations sur la quatri me formation propos e par l Universit Aix Marseille 3 nous avons toutefois souhait la signaler dans la mesure o son intitul concorde parfaitement avec nos points de vue sur l IE et PIT et que les chercheurs associ s ce
481. ors que les premiers produisent des technologies ce qui suppose en amont des travaux de recherche lourds les utilisateurs de ces technologies sont souvent tr s vari s leur march qui mest pas pr d termin appara t tr s tendu En revanche dans un syst me industriel la base de production est compos e par les entreprises agglom ration d tablissements et le march souvent le consommateur final ou le donneur d ordre est bien identifi Une autre diff rence tient leur localisation alors que les syst mes technologiques sont g n ralement situ s dans les agglom rations 77 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales proches des sites universitaires les seconds sont aussi bien localis s en milieu urbain o ils sont d ailleurs assez peu visibles qu en milieu rural souvent sur des foyers industriels anciens Anticipation Veille et r activit Activit s connexes de recherche Structures de transferts de Institutions technologie financi res Services aux entreprises Figure 8 Le SPL DIACT 5 Cluster et grappe industrielle Le cluster Dans une tude r alis e pour la D l gation l Am nagement du Territoire et l Action R gionale qui souhaitait promouvoir les Syst mes Productifs Locaux C Courlet prenant appui sur des statistiques de l ann e 1985 s est efforc de rep rer les grappes d entreprises industrielles les cluster
482. otre r flexion et objet de nos travaux dont le but sera de rendre compte d une analyse approfondie de ces dispositifs par les acteurs qui les composent et par leurs r les et comp tences Nous chercherons d terminer les points forts et les points faibles de ces dispositifs et de red finir et recentrer les r les de chacun des acteurs en ad quation avec les comp tences requises et les besoins des d cideurs L objectif est de faire merger un nouvel acteur nomm coordinateur animateur 97 CHAPITRE 2 DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE POUR LES ORGANISATIONS AUX DISPOSITIFS REGIONAUX 98 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE POUR LES ORGANISATIONS AUX DISPOSITIFS REGIONAUX Nous avons vu dans le premier chapitre ce que nous entendons par IE et IER Nous avons souhait les mettre en perspective travers leurs origines leurs caract ristiques leurs objectifs et leur compl mentarit Nous avons ainsi fait remarquer que ces deux champs utilisent quelques mati res premi res particuli res des informations en tant que source pour l alimentation et la bonne marche des processus des connaissances en tant qu exploitation de ces sources des savoirs manant des acteurs utilisateurs de ces sources et des comp tences utiles tous les acteurs pour la bonne conduite des processus Ainsi nous verrons dans la premi re par
483. our d finir ce r f rentiel Cette commission tait compos e de B Besson Police F Bournois Paris 2 F Bulinge Toulon V Cattoir Jonville Lille 2 H Dou Marseille 3 L Fran ois HEC Guilhon du Hellen CERAM C Harbulot EGE F Jakobiak H Lesca Grenoble 2 F Moaty ESIEE N Moinet Poitiers C Paoli Marne la Vall e S Perrine T l com D Rouach ESCP EAP Ce r f rentiel se d compose en cinq p les qui selon nous se rapportent aux actions des DRIE que nous avons identifi s dans notre mod le CADRIE p le 1 Environnement international et comp titivit p le 2 Intelligence conomique et organisation p le 3 Management de l information et des connaissances p le 4 Protection et d fense du patrimoine informationnel et des connaissances p le 5 Influence et contre influence 338 4 Exp rimentation et validation de la d marche Nous retrouvons dans ces axes de formations les comp tences que doit acqu rir le cooftdinateur animateur Aussi au regard de l importance que les auteurs ont port e sur ces p les cela nous conforte dans l id e de Putilit d un nouveau m tier de PIE Si ce r f rentiel a t labor ce n est pas seulement pour d limiter et homog n iser l offre de formations en IE en France mais aussi pour faire merger de nouvelles comp tences par le biais de ces formations dont le but est de r pondre aux nouveaux enjeux Nous rappelo
484. our transformer linformation en connaissances et en innovations Guilhon 2004 A titre d illustration de l importance du cycle du renseignement dans le processus d IE nous pr sentons les deux sch mas suivants symbolisant le processus d IE et incluant le cycle du renseignement 48 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Environnement Partenaires Collecte Traitement Connaissances Savoirs Analyse des Outils Philosophie et Style de gestion Outils Comp tences Besoins pratiques objectif comp tences produits march s strat gique Ing nieurs Analystes Dirigeant Managers Responsable Communaut de M diateur M diateurs s ret s curit pratiques Figure 5 Le processus d intelligence conomique activit s et comp tences cl s Guilhon 2006 Le processus dIE mobilise des ressources deux niveaux Guilhon 2006 p 212 Z20 nQmnO0mT le premier la cr ation d un contexte favorable la circulation et au partage de linformation le second laccroissement des comp tences individuelles et collectives pour rendre les acteurs intelligents c est dire ayant la capacit de d velopper des r seaux personnels de se former de pratiquer de partager de m diatiser l information 1 D finition de probl me RU OX RU D cideur 2 Probl me on de SPP gt P 3 Identification des 40 ertinentes Supervision sue ER Coordination 4 Recherch ations
485. ours et des contenus de la mati re O commence et o finit l intelligence conomique Alors que la capitale semble la tra ne pour des raisons qui tiennent la sociologie d tat les r gions plus agiles et plus directement impliqu es dans le quotidien s int ressent ce nouvel outil Quelques Pr fets et chefs d entreprises pr curseurs mais aussi des lus comblent labsence de politique nationale en aidant les initiatives d associations nationales ou de terrain rassembleuses de bonnes volont s Ces initiatives seront illustr es dans les pages suivantes Ces id es sont reprises au cours d un entretien avec le G n ral Pichot Duclos Celui ci r sume la perc e de l IE en France de cette fa on Le concept de mondialisation qui devient globalisation Etats Unis Royaume Uni serait l pine dorsale de la D fense Globale et par l m me orienterait l IE d une approche davantage tourn e vers la veille depuis la premi re tude en France de 92 et le rapport Martre de 1994 vers une politique de d fense conomique publique active dans le rapport Carayon de juin 2003 Il d finit PIE de cette fa on savoir pour comprendre comprendre pour agir bon escient pr parer l action par influence Il faut alors attendre 2002 pour qu une circulaire du Ministre de l Economie des Finances et de l Industrie donne aux pr fets une mission permanente d intelligence conomique
486. ous forme int gr e et autonome de sa prestation 225 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 3 4 Les outils utilis s Une architecture logicielle compl te supporte le dispositif mis en place Elle regroupe deux niveaux d analyse et un niveau de f d ration des contenus Il s agit d un crawler s mantique d un outil de gestion des sources primaires d un dispositif de g n ration d alertes automatis es et d un outil de travail collaboratif OwlCheck est un outil d alerte avanc e il permet de suivre les volutions sur les diff rentes URL suivies avec une fr quence de rafra chissement de quelques minutes L outil est install en mode client serveur Sa gestion est supervis e mais chaque infom diaire l emploie d une fa on d centralis e Il comprend une application de tri automatique pour les appels d offres permettant ensuite d envoyer les informations aux entreprises OwlDesk est le bureau de l analyste il permet de capitaliser de l information selon les plans de recherche labor s pour chaque entreprise ou pour des probl matiques transversales L outil est install en mode client serveur Sa gestion est supervis e mais chaque infom diaire l emploie d une fa on d centralis e Owl Source int gre les modules suivants Sources Electroniques SRE afin d utiliser au mieux l information lectronique des fiches de synth se d crivant des sites Internet par des crit r
487. p en transnational espace de structuration et de performance partir de projets europ ens et mondiaux qui pousse vers une coop ration ferr gionale voir StratinC p le de comp titivit l Europe offre de puissantes incitations notamment financi res en faveur d un d veloppement int gr et planifi des territoires le niveau national espace incarnant les missions r galiennes de l Etat qui s appuie sur la maille d partementale des services d concentr s l Etat suscite l mergence et le d veloppement des pays en les positionnant dans les contrats de plan Etat R gion quant aux d partements qui taient principalement organis s selon des politiques sectorielles ils se mettent parfois d velopper des politiques contractuelles qui tendent r duire le nombre de territoires de dimension cantonale pour un nombre plus restreint de pays de taille plus importante le niveau r gional espace d mocratique et d centralis de mise en uvre de politiques et de d veloppement durable des territoires les r gions ont le plus motiv la 60 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales mise en place de territoires pr sentant un projet en d veloppant des politiques contractuelles le niveau local espace d action de proximit et de citoyennet participative qui associe les communes dans les projets d agglom rations et de pays et dans la gestion du quotidien pays
488. pertinentes ER Yeilleur s Coria 5 Trai s informations animateur e Management 7 D cision DE gt D cideur Figure 6 Le processus d intelligence conomique et ses acteurs Knauf 2005 Nous nous sommes fond e sur le processus initial propos par A David David 2001 et avons rajout deux phases nous semblant indispensables dans le processus et intervenant toutes les tapes ce sont la protection et la capitalisation 49 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous retrouvons donc dans ce sch ma les phases du cycle du renseignement la protection et la capitalisation Nous caract riserons par la suite les acteurs et tapes pr sent s sur cette figure et validerons ce choix dans notre chapitre sur la contribution Concernant l application notamment du processus dIE nous pouvons signaler que pour l instant peu d entreprises ont adopt d lib r ment PIE comme facteur de structuration ofganisationnelle En France seules 20 d entre elles enqu tes IHEDN 2000 et 15 des PME Larivet 2003 pratiquent la veille comme une action d IE Curieusement celles qui assurent les diff rentes tapes du processus dIE le font plut t implicitement presque par bon sens ex de M caplast Guilhon et Manni 2003 Guilhon 2006 De plus nous noterons que ce processus peut tre tout aussi bien consid r dans le cadre d une seule entreprise que dans un contexte de regroupement entrepris
489. pitre 3 Le syst me d informations strat giques Selon Tardieu et Guthmann 1991 dans Afolabi 2007 les SI peuvent tre strat giques sous deux angles D une part tous les SI actuels des organisations comportent des informations strat giques et permettent l automatisation de l organisation pour satisfaire au mieux les objectifs strat giques de la direction exemple un SI am liorant la gestion des stocks laboration partir de r sultats comptables de tableaux r capitulatifs c est ce que Pon appelle des SI S syst mes d informations strat giques D autre part de plus en plus de SI sont d di s uniquement la prise de d cision exemple un SI d aide au choix marketing c est ce que l on appelle des S IS syst mes d informations strat giques L c est le SI dans son entier qui est consacr aux d cisions strat giques et ne comporte que des informations de type strat gique Par exemple un SI peut permettre d observer des r sultats de chiffre d affaires par pays sur plusieurs ann es Nous nous int ressons ici aux S IS c est dire aux SI de deuxi me type car nous verrons par la suite en quoi un acteur coofrdinateur animateur agit sur ce genre de syst me int gr une plate forme r gionale d IE Nous parlerons alors de SIE pour syst me d intelligence conomique et de SIT pour syst me d intelligence territoriale 93 S LE appara t comme u
490. pondre des appels d offre C est ensuite elle qui contr le et d cide quelle entreprise peut prendre en charge le projet Mais contrairement au p le de comp titivit toutes ces actions ont un objectif avant tout commercial Il s agit davantage de d velopper des actions commerciales que de la recherche et du d veloppement Toutefois il n est pas exclu que des projets se montent dans ce cadre avec d autres partenaires ext rieurs au cluster Ceci s explique par le fait que d une part un cluster a moins de moyen et est beaucoup moins important qu un p le et surtout que les enjeux sont diff rents Une entreprise int grant un cluster a des finalit s avant tout commerciales c est ce que nous disions dans la section 1 5 2 en identifiant les objectifs du cluster comme celui d augmenter le chiffre d affaire des entreprises qui le composent L administratrice de ce cluster n est pas sp cialiste du domaine mais a une tr s bonne connaissance du tissu industriel et encore plus de celui de Lorraine puisqu elle tait auparavant chef de projet lors de la mise en place du dispositif DECILOR D ailleurs une piste avait t envisag e pour associer DECiLOR au cluster en faisant d AERIADES un nouveau CVS et donc d velopper la fili re a ronautique Cette proposition n a pas abouti gt Bilan des trois t moignages Nous restituons nos r sultats sous la m me forme que les tableaux 11 et 12 afin de rester coh re
491. poser des solutions des interpr tations et des pr conisations alors c est un analyste Nous envisageons donc un cas de figure avec un analyste expert sp cialiste du domaine couvert par la PME en plus du des veilleur s qui serai en t charg s de compiler les donn es provenant du des veilleur s et des autres experts et d tablir des analyses approfondies pour le d cideur en vue d une prise de d cision Selon lAssociation des Auditeurs en Intelligence Economique de l Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale AAIE IHEDN 2006 l analyste apporte une clarification ou tout au moins un clairage sur des situations d incertitudes rencontr es par le d cideur Le r le de l analyste est alors de savoir traiter qualifier recouper des renseignements utiles provenant de diverses sources et de les appr hender LADIT Ebelmann 2004 p 20 quant elle le d finit de cette mani re analyste collecte et recherche l information en s appuyant sur les capteurs leurs r seaux les ressources internes des prestataires externes etc labore des analyses Le fait d employer un analyste permet d utiliser en continue un expert pour l tude des dossiers de veille Cet expert a pour seule fonction de produire des analyses en fonction de sa sp cialit Ces analystes prennent en fonction de leurs sp cialit s la responsabilit de la surveillance de leur domaine en plus de celle effectu e au quotidien par le ve
492. positif qui permet de faire une pr valuation compl t e par les enqu tes Les op rateurs sont ceux qui mettent en place et alimentent la d marche donc les charg s de l intelligence conomique au sein du dispositif Interviews Entretiens l nqu te Analyse wayae acteurs enquetes b n fic LAITCS ocumentaire A remonaux operateurs hinaux Pertinence respect des bjectifs de la politique monale Efficience de la mise e Cuvre d quation des outils et n thodes sultats des actions Durabiht P rennit Tableau 9 Approche m thodologique et outils ADE 2005 Nb indique l intensit d utilisation de pertinence de la technique par rapport chaque question peu important primordial pour r pondre la question Nous d butons par l illustration des facteurs ayant motiv les entreprises participer DECiLOR dans la figure 25 230 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Q28 Quels ont t les facteurs ayant motiv votre entreprise participer DECIILOR DECILCR et DECILOR Sant mdont DECLOR I Odont DECLOR Sant Sans Importance Falble Importance Moyen Important Primordial Hentilier des opportunit s de decloppement de noumeux produits ou poc des R scudre un probl me sp cifique al ponctual pour notre entreprise Rer orceristructurer une demarche d intoligence strat xsque proaxnstante Introdure plus rapidement que pou une demarche d
493. pprendre contr ler les flux informationnels avant de prendre une quelconque d cision strat gique La d marche dIE s inscrit en ce sens Il a deux fa ons d appr hender PIE comme une succession d tapes qui rel ve d une r flexion organisationnelle et comme l exploitation de connaissances et d informations Les organisations produisent de linformation et de la connaissance qui sont intimement li es dans le m me processus le d fi pour elles tant d organiser et de structurer celui ci L apport de VIE est fondamental dans ces formes organisations et elle est plus efficace si elle s ins re dans une structure qui favorise l interaction entre les personnes Le march de l information et de la connaissance merge et devient un lieu d changes permettant aux entreprises de se diff rencier Dans ce contexte PIE assure une cha ne de transformation entre les donn es existantes dans l environnement et la capacit de gestion de connaissances et d action de l entreprise 66 Par ressource on entend tout ce que l entreprise peut mobiliser pour g n rer un avantage concurrentiel On y classe les facteurs de production capital travail la vente ou la communication les marques de commerce la r putation les syst mes de surveillance de l environnement les bases de donn es les qualifications du personnel les savoir faire individuels et collectifs g n r s par la r p tition des activit s etc Tarondeau 19
494. ppropriation de l outil en l invitant prendre connaissance des informations mises jour dans son domaine d activit se traduisant par une forme de bulletin d informations sectorielles Cette d marche s est amplifi e la suite d une enqu te que nous linfom diaire avions envoy e au r seau de partenaires du NANCIE sur leur rapport l information afin de savoir comment orienter le contenu du portail 60 entreprises y ont r pondu Ces entreprises recherchent essentiellement des informations d ordre juridique concurrentiel et technologique dans les domaines de leau et du traitement des d chets Leurs recherches se font particuli rement par le biais d Internet et des publications Seules 15 d entre elles d clarent faire appel un service ext rieur d information CCI Agence de l eau C est sur ce dernier point que le CVS s est cr e afin de se substituer aux services de fourniture d informations et devenir le fournisseur des partenaires du NANCIE en mati re de veille ou d faut d informations sectorielles via le portail d informations gt Cons quences et conclusions de la traduction de notre mod le de plate forme d IE r gionale sous la forme d un portail d information Premi rement le d veloppement d un portail d information relatif un DRIE doit faire en amont l objet d un choix Soit il est consid r comme la fen tre privil gi e d acc s aux informations et au partage
495. prises touch es au d triment de contacts plus r guliers et d une consolidation de la relation avec l entreprise et d autre part adaptation continue de la CEIS dans la gestion de son projet Ceci cumul la rotation des infom diaires a conduit un d ficit dans la consolidation des liens tablis avec les entreprises adh rentes Les entreprises souhaitent une am lioration de la capacit relationnelle des infom diaires notamment en terme d une connaissance plus fine des entreprises strat gie march enjeux etc et de contacts directs rencontres ou contacts t l phoniques plus r guliers entre l infom diaire et l entreprise ce stade exp rience DECiLOR montre que dans le fonctionnement actuel il semble exister une taille critique de 15 20 entreprises par infom diaire au del de laquelle il appara t difficile d assurer des prestations valables et suffisamment personnalis es pour r pondre aux attentes des entreprises De nouveaux types 233 3 Vers la d finition d un nouveau m tier d organisations doivent donc tre pens s et exp riment s pour que des dispositifs du type DECILOR liant l quivalent d un infom diaire plus de 20 entreprises puissent bien fonctionner En terme d outils le site portail d information propos par DECiLOR remplit davantage une fonction de promotion de DECiLOR qu une fonction v ritable de portail point entr e sur DECILOR la fois sur l informat
496. que pour redynamiser un tissu conomique local en favorisant l acc s linformation mais il peut aussi b tir un syst me de veille pour anticiper voire r agir contre des faillites ou des d localisations qui d stabiliseraient gravement l emploi dans sa zone g ographique L intelligence territoriale met en exergue la dualit de l intelligence conomique partager l information pour innover et utiliser l information pour combattre La D l gation l Am nagement du Territoire et l Action R gionale DATAR peut faire de l intelligence conomique pour attirer davantage d investissements trangers en France afin de relancer l emploi dans les r gions en crise Harbulot 1997 Baumard Baumard 2002 propose l mergence d infrastructures d information nationale pour contrebalancer la faiblesse des ressources des entreprises de petite taille face aux groupements tr s puissants qui cr ent un d s quilibre au niveau de la position concurrentielle des entreprises L aide doit porter sur le transfert d information l assimilation et la gestion Les PME PMI dans le cadre d un dispositif commun d information devraient pouvoir partager les co ts d acc s temps et argent l information internationale 4 www industrie gouv fr consult r guli rement 65 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales D s lors cette aide financi re conseill re ou autre peut tre pilot
497. r ant une synergie territoriale gr ce ses fonctionnalit s forums outils partag s qui maillent les diff rents acteurs et leur donne la possibilit d changer directement sur le site Dans le cadre de ce portail d di un DRIE o la r gion concern e est la r gion administrative lorraine l acc s complet cet outil est essentiellement destin aux acteurs lorrains institutionnels ou priv s qui sont des chefs d entreprises ou certains de leurs personnels qui ces d cideurs auront confi cette responsabilit Nous rappelons que ces entreprises rel vent des secteurs d activit suivants Bois Travail des m taux Dispositifs M dicaux Agro biotechnologie Verre Textile Eau et Environnement Les outils mis en place n cessaires la gestion de l information et des connaissances adapt s au contexte lorrain vont ainsi permettre D organiser le suivi des actions d intelligence conomique que les cibles et les acteurs auront d cid d entreprendre par exemple aide la mise en place d organisation de gestion de l information et des connaissances changes d exp riences diffusion de bonnes pratiques animation de cellules de gestion de Pinformation D animer les r seaux et fili res pr existants De favoriser les actions de coop ration entre entreprises dans des domaines non concurrentiels co op tition coop ration comp tition De mettre en uvre les moyens humains et techniqu
498. r sente le support le plus en adequation la mise en uvre de l intelligence collective C est un outil qui mutualise la capital immat riel territorial puisqu il offre aux acteurs locaux la possibilit de partager leur contenu Pour exemple la fili re eau environnement repr sent e par le NANCIE a d velopp son site portail d information en direction des PME PMI et des collectivit s il propose ainsi des actualit s dans le domaine de l eau un guide complet de sites class s sous les th matiques de l eau et de l environnement un r pertoire d entreprises lorraines et un espace veille et forum C est en acc dant ce dernier espace que l utilisateur peut tre directement redirig sur le portail DECILOR o il peut consulter sa veille et ventuellement changer avec d autres entreprises de sa fili re Cette alternative est tr s int ressante dans la mesure o elle offre la possibilit de mutualiser des connaissances en f d rant les sites des diff rentes fili res sur un seul et m me outil et donc rendre l outil plus attractif et surtout interactif nous d taillerons ce point dans notre partie exp rimentale chapitre 4 Le portail DECiLOR est d velopp sous SPIP Il permet une gestion autonome de la part des infom diaires sous administration centrale ainsi que des mises jour simples et volutives La plate forme intuitive s curis e et non index e sert de support aux diff re
499. r sultats valuables r f rentiel de comp tences C est un processus qui au del des savoir faire fait appel aux comportements des personnes leur savoir tre leurs attitudes Grundstein 2002 Cependant s agissant de l entreprise la notion de comp tence devient ambigu selon que l on parle de comp tences collectives ou de comp tences individuelles Aussi Nous aborderons par la suite les aspects de travail collaboratif et de travail coop ratif On peut opposer deux approches de qualification des comp tences Une approche gestion du personnel la comp tence est un savoir faire op rationnel individuel observable en situation de travail validable 114 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Une approche strat gique la comp tence est ce qui apporte l entreprise la possibilit d une diff renciation concurrentielle produit prix service innovation Les comp tences sont exploit es dans des actions intentionnelles et finalis es o elles se construisent et s enrichissent par apprentissage Elles expriment une intention d atteindre des objectifs par l action Elles sont des habilet s des savoir faire susceptibles d tre mobilis s par l acteur pour lintervention Les comp tences rel vent de l ordre du comment les savoirs rel vent de l ordre du pourquoi C est l accumulation de savoirs individuels et col
500. r aahon Management 7D cision gt D cideur Figure 34 La place du coordinateur animateur dans le processus d IE animateur Z2O0 nQ m0 292 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Superviseur coordinateur du processus d IE Animateur des ressources humaines Interm diaire entre chaque acteur du processus Interm diaire entre le d cideur et le monde de l information informations externes secteur priv s et pouvoirs publics Le Syst me d Intelligence Territoriale SIT proposant un Espace de Travail Collaboratif ETC int gre des outils collaboratifs et diff rents autres moyens tels que dans le cadre du portail d information forum biblioth que veille th matique bulletin d information agenda collectif pour signaler par exemple des rencontres journ es techniques ateliers club entreprises etc etc Parmi les outils nous travaillons actuellement avec la Soci t Netlor Concept qui d veloppe un outil de travail collaboratif DIMS Portal Concernant d autres moyens mis en pratique hors du portail nous pouvons citer par exemples la pratique en tant qu outil de partage et d aide l expression de connaissances de logiciels de mindmapping par exemple Les r les et comp tences du coordinateur animateur ont t d finis plus haut Aussi il est suppos avoir pour principale mission de piloter sa fili re au sein de la plate forme en coordonnant les r les de chacun en supervisant
501. r la bibliographie 62 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous avons souhait introduire cette partie consacr e la r gion par la notion de territoire et d IT Les passages qui vont suivre se r f reront plus sp cifiquement au contexte r gional Parce que comme nous l avons fait remarquer plus haut le territoire est la subdivision d un pays sur laquelle s exerce une autorit une juridiction particuli re nous choisissons pour la suite de notre travail d employer non plus le terme de territoire mais celui de r gion pour adopter l appellation suivante intelligence conomique en r gion soit IER 15 2 L intelligence conomique en r gion gen se d une politique publique en faveur des r gions Cette partie est consacr e une mise l preuve de PIE au regard des r alit s politiques et administratives nationales et communautaires Ces d veloppements nous ont permis de comprendre comment la d marche de PIE t introduite dans le d bat public et a fait l objet d actions publiques Aussi l analyse des fondements tant conomiques que technologiques de ce concept fait ressortir sans aucune ambigu t trois grands enjeux pour PIE un premier enjeu politique de soutien l activit nationale un deuxi me enjeu strat gique de reconnaissance et de surveillance de l environnement concurrentiel au profit de la conduite de l activit conomique un troisi me
502. r trois d fis majeurs prot ger le patrimoine immat riel en particulier les brevets et les innovations influencer avec int grit l environnement par la communication et le lobbying notamment en direction des ONG ou des associations de petits actionnaires enfin g rer et exploiter l information pour produire de l information Von Gastrow 2007 C est ce que nous allons d tailler dans les lignes suivantes 1 4 1 La veille L AFNOR d finit la veille comme une activit continue ef en grande partie it rative visant une surveillance active de l environnement technologique commerciale etc pour anticiper les volutions AFNOR 1998 Pour A Porter 4 veille est une r flexion prospective constituant une forme d intervention qui invite le d cideur r organiser sa vision du pr sent pour donner la bonne information la bonne personne au bon moment pour prendre la bonne d cision Porter 1991 Pour H Lesca la veille est processus informationnel par lequel l entreprise se met l coute anticipative des signaux faibles de son environnement dans le but cr atif de d couvrir des opportunit s et de r duire son incertitude Lesca 1994 La veille se d finit donc comme davantage un syst me d observation voire de surveillance syst matique afin d avoir une bonne connaissance de l environnement de l entreprise concurrentiel technologique et scientifique conomique politique juridiq
503. rand Est cf section 2 2 1 130 www decilor org avec la participation d H BISAGA 131 Voir aussi la section 3 2 1 180 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Les objectifs du dispositif L objectif du r seau est d assurer la coordination des actions r gionales relatives l intelligence conomique et un accompagnement individualis ou collectif de haut niveau des entreprises lorraines dans leurs d marches en la mati re Les actions du dispositif gestion de la propri t Les acteurs du dispositif veille conomique et technologique industrielle protection des connaissances et s curit conomique management de la connaissance et de Pinformation f R ponse Vous souhaitez faire connaissance avec l IE les ateliers th matiques E la lettre IE des CCI de Lorraine des informations conomiques MINEFI au Service des Entreprises le Secr tariat G n ral des Affaires R gionales CCI Vous souhaitez mettre en place une politique d IE dans votre entreprise un accompagnement personnalis des publications la fourniture d informations pour votre projet d innovation Vous souhaitez d velopper vos performances en IE DECILOR DECILOR ARIST CRCIL INPI DECIiLOR une valuation de vos performances en IE une veille sectorielle sur les probl m
504. rat gies de commercialisation plus labor es dans un contexte de mise en concurrence des fournisseurs l chelle mondiale et de pressions par le bas sur les prix et par le haut sur les cahiers des charges C est autour de ces trois axes que action publique doit se construire en portant sur les tapes de la vie de l entreprise o l intervention publique aura l effet de levier le plus fort en termes de d veloppement de activit et de emploi 68 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Accroitre le profit Conforter la croissance Accroitre les Accroitre le volume marges des ventes Se r J 1 diff rencier Accroitre le Diminuer ia Diversitier Diversitier re risque par rapport prix de vente e tiel ses march s ses produits sant concurrents Figure 7 Arborescence des principaux objectifs poursuivis par les entreprises BIPE 2006 gt Ce que les entreprises attendent de l intelligence conomique Des entreprises t moignent des difficult s qu elles rencontrent En voici quelques illustrations CES 2005 p 19 gt Lancien DG d une entreprise industrielle voque la perte de gros march s et l absence de position claire de l actionnaire principal gt La direction d une entreprise industrielle sous traitante d un groupe tranger analyse ses difficult s actuelles la suite de la fermeture du site local de son principal donneur d ordres plus de la mo
505. ratique r unit un groupe de personnes qui partagent un m me int r t pour une entreprise humaine et est engag dans un processus d apprentissage collectif qui les relie entre elles 254 3 Vers la d finition d un nouveau m tier SIR 66 Le portrait de la r gion Poitou Charentes La r gion couvre 25 810 km 1 680 000 habitants r partis dans 1465 communes au sein de quatre d partements Les secteurs industriels principaux sont l agroalimentaire le papier et le carton Deux p les de comp titivit ont t d velopp s Mobilit et transports avanc s Projet vocation nationale et r gionale Auto haut de gamme Bretagne Pays de la Loire Poitou Charentes Projet vocation nationale et r gionale Les objectifs du dispositif promouvoir la mutualisation des ressources des membres du r seau par la mise en place d un r seau d changes entre acteurs publics et acteurs priv s donn es outils de traitement savoir faire cr er les synergies n cessaires la mise en uvre d une v ritable d marche d intelligence territoriale Les actions dans le dispositif L IAAT l Institut Atlantique d Am nagement des Territoires est charg de coordonner le r seau d observatoires et de fournir les donn es non couvertes par les observatoires Il met en commun les informations et les diffuse via un SI Il mutualise les ressources telles que les donn es outils de traitement des donn
506. rayon on peut distinguer trois niveaux d intervention publique en faveur de l intelligence conomique sur le territoire fran ais Un premier niveau d intervention se caract rise par des interventions l g res de sensibilisation initiation des entreprises l intelligence conomique de mani re plus ou moins structur e sur le territoire Picardie 2000 2001 Au second niveau l intervention vise soutenir des outils et programmes op rationnels d intelligence conomique mis en uvre de fa on isol e par diff rentes institutions sur un m me territoire Haute Normandie Le troisi me et dernier niveau se caract rise par une approche coh rente et structur e de l intelligence conomique sur le territoire au travers de la d finition d une strat gie r gionale concert e mobilisant les partenaires publics et priv s autour d objectifs et d axes de travail partag s Alsace Midi Pyr n es Les r gions o cette 91 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales structuration est la plus avanc e ont mis en place un centre de ressources et d appui unique charg d impl menter la strat gie r gionale et de veiller la coh rence des actions Franche Comt Nord pas de Calais R union Programmes de sensibilisation des PME et des acteurs conomiques l IE ARIST Bretagne avec le programme PROMIS essaim ensuite dans plusieurs r gions Midi Pyr n es Haute Normand
507. rche Veille technologique appliqu e ainsi que celles relatives aux technologies proc d s de fabrication mat riaux Tableau 1 Les types de veille G Le processus de veille Le processus de veille est compos de sept phases principales 1 Expression des besoins en information 2 Choix des sources d information 3 Recherche et collecte de l information 4 Traitement de l information analyse synth se et formatage 5 Stockage de l information mise jour et destruction 6 Diffusion de linformation pull et push 7 Utilisation de l information Il existe deux phases compl mentaires qui nous semblent essentielles l am lioration continue du processus de veille 8 Exploitation des retours d exp rience feedback r alis par les destinataires pour am liorer la pertinence de l information 9 Contr le permet d optimiser le processus de veille Afin de traiter le probl me du d cideur il est indispensable de le traduire en Probl matiques de Recherche d Information PRI Cette premi re phase a pour 26 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales objectif de caract riser d une part les enjeux du probl me d cisionnel et d autre part la traduction de ces enjeux en indicateurs et en probl mes informationnels associ s Cette phase s appuie donc en grande partie sur la recherche d indicateurs Les indicateurs vont tre les garants d
508. rche de la notori t le lobby n agit pas pour se faire conna tre mais pour d fendre une cause Ses motifs ne rel vent pas non plus de consid rations commerciales il ne vend rien 26 D finition et historique repris sur http www lobbying europe com consult e le 28 f vrier 2007 45 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Un lobby doit uvrer pour la d fense d un secteur la plupart du temps conomique non pour obtenir une mesure individuelle M Gosselin directeur de Lobbying Europe d finit le lobbying comme tant une pratique d influence qui englobe le cycle du Renseignement et le bien communiquer aux cibles et qui peut se d cliner en un lobbying classique m diatique agences de communication conomique identification des acteurs conomiques amp d cideurs relationnel connaissance d veloppement et animation des r seaux un obbying institutionnel commercial appels d offre financier recherche des subventions normatif imposer amp faire imposer sa une norme aujourd hui 80 des normes sont communautaires le centre de pouvoir est Bruxelles d cisionnel structurel politique d influence des grandes structures conomiques En termes de lobbying les unions patronales sont les interlocuteurs des pouvoirs publics locaux services pr fectoraux communes d partements et r gions Leur rapport l information est omnipr sent
509. re carter la menace d une gr ve traiter un projet d alliance Le r le d information est celui 1 de guide pour la recherche permanente d informations sur ce qui se passe 2 de propagateur des informations essentielles ses subordonn s et 3 de porte parole dans ses relations avec les acteurs externes Pour mener bien son r le de d cideur la source globale d information possible pour ce dernier se situe deux niveaux Barabel 1999 Tout d abord la source externe o le d cideur rencontre ses partenaires dans par exemple des congr s des associations des d jeuners d affaires ou bien par le truchement d une veille concurrentielle par la lecture de journaux Ensuite la source interne centr e sur le 82 Nous entendons par enjeu ce que l on risque de gagner ou de perdre dans une entreprise 83 Le risque est un danger que l on peut plus ou moins pr voir une menace laisse pr voir quelque chose de f cheux 121 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux quotidien de l organisation comme les r unions les entretiens en face face les discussions informelles les rapports internes N Bouaka propose un mod le permettant d expliciter le probl me d cisionnel MEPD Bouaka 2004 Celui ci prend en compte trois classes d information a la classe d cideur ses caract ristiques individuelles b la classe organisation les
510. reinte elle est tr s cibl e Le volume de ces documents est de l ordre de deux quatre pages La p riodicit n est pas d finie Op ration coup de poing La pr sentation sous forme de synth se des principaux l ments d un domaine ou d une technologie lorsque le sujet peut tre sensible pour l entreprise en est une des applications Ce type de document est souvent r alis la demande g n ralement sans suivi Etudes de fond G n ralement avec une p riodicit tablie avec les experts des diff rents domaines Ce sont des op rations de surveillance d analyse des technologies des productions des laboratoires des situations des individus experts du domaine ext rieurs l entreprise des concurrents Ces tudes sont souvent r alis es partir de brevets On produit des documents synth tiques de quatre huit pages selon la p riodicit On a largement recours aux analyses et aux repr sentations informatis es La diffusion est limit e aux experts et un certain nombre de personnes soigneusement s lectionn es La septi me phase est l utilisation de information par le d cideur en vue d une prise de d cision qui peut tre de plusieurs ordres comme tre plus comp titif innover influer La huiti me phase de feed back se traduit par une forme de r ponse provenant du r sultat fourni au d cideur et renvoy vers son destinateur le veilleur Nous lexpliciterons dans le ch
511. reprise et cette donn e nous a donc sembl tre une des probl matiques essentielles concernant PIE territoriale Notre tude s int resse donc surtout aux actions d IE de diff rents dispositifs territoriaux en montrant la n cessit de mettre en place ce nouvel acteur dont la vocation contient deux volets Le premier rend compte de la n cessit de d velopper et de coordonner toutes les op rations d IE entre les diff rents acteurs charg s de les accomplir L autre volet met en vidence l importance pour le coordinateur animateur animer un DRIE par l organisation de rencontres d ateliers par Introduction l laboration de bulletins de veille th matique par la capitalisation des connaissances de tous les acteurs int gr s au DRIE en collaboration avec le s veilleur s etc Notre d marche de recherche consiste donc en la mise en vidence des diff rentes fonctions qui ne sont pas exploit es au mieux par les DRIE actuels faute de emploi du personnel que nous nommons coordinateur animateur Pour cela nous r pondons la question sur les r les du coordinateur animateur au sein d un DRIE sut la base de ceux de linfom diaire identifi s dans le DRIE de DECILOR C est en consid rant les comp tences requises et appropri es du coordinateur animateur que nous cherchons d montrer son apport dans un DRIE en ad quation avec les activit s d autres acteurs du processus dIE dont surtout le veille
512. rer le meilleur 70 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Les types d alliance Pourquoi cette section Nous avons observ la n cessit de mise en r seau des acteurs d un territoire afin de mener une dynamique de projet travers une d marche d IE Cette partie est donc consacr e clarifier ces notions qui encore aujourd hui paraissent floues De plus nous ferons remarquer dans la troisi me partie de notre travail que le dispositif lorrain dIE DECILOR notre champ d application est structur par p les sectoriels et par clusters Aussi afin d tre coh rents avec nos travaux nous retiendrons la d finition qui nous semble la plus appropri e pour chacun de ces concepts Christian Blanc a soulev ce probl me s mantique qui fait na tre une certaine confusion entre les termes cluster r seau fili re Il a d clar dans une presse r gionale avoir commis une erreur en acceptant l expression p le de comp titivit En regardant ce qui se passe autour de nous et dans les pays innovants Scandinavie Catalogne Pays Basque Bavi re il faut plut t tendre vers le cluster Chez nous on a voulu imposer une expression fran aise Du coup il y a eu confusion entre fili re r seau et cluster qui est un endroit humide o les gens f condent ensemble Le cluster est un lieu de vie o les gens sur un territoire donn qui peut tre la r gion ou plus so
513. res L quipe op rationnelle du Secr tariat permanent du P le assure la coordination et le suivi des actions au sein du p le entre les diff rents partenaires Elle se positionne en support au montage de projets collaboratifs et aide en assurer le suivi Ces projets manent des partenaires du p le qui les soumettent apr s labellisation par le p le au financement du gouvernement qui lance chaque ann e trois appels projets financ s par le Fond Unique Interminist riel 184 Enqu t le 3 mai 2007 Fran ois CUNY Secr tariat permanent responsables des relations avec les PME http wnw systematic paris region org 344 4 Exp rimentation et validation de la d marche Actions d IE ou associ es l IE 1 La veille elle est essentiellement sectorielle et donc avant tout collective Le p le n a pas pour vocation de proposer des prestations de veille personnalis e Un veilleur de formation Master 2 Pro Information Scientifique et Technique Intelligence Economique effectue cette activit et se charge d accompagner les partenaires dans la recherche d informations de suivre les indicateurs du p le les projets de d veloppements conomique dans la r gion Ile de France li s aux activit s du p le de diffuser des informations sectorielles comme par exemple des synth ses de rapport etc La veille personnalis e se fait vraiment ponctuellement et au cas par cas Sinon elle est sous trait e d
514. res avec le responsable du SI s il y en a un et en veillant leur application en pr venant les risques en animant les actions communes entre les personnes en charge de la s curit des syst mes d information et celles utilisant ces SI veilleur d cideur Tout en ayant une vision globale du patrimoine informationnel le coordinateur animateur doit avoir une connaissance des risques potentiels dus des failles de s curit En tant que personne de confiance le coordinateur animateur doit galement sensibiliser la protection des informations et connaissances patrimoine informationnel et intellectuel d une mani re g n rale et pas forc ment travers les outils et ce aupr s de tous les acteurs intervenant dans le processus d IE et plus g n ralement dans un DRIE 10 Animateur le savoir faire de l animateur repose sur sa propre expertise sur sa capacit de mise en contact des acteurs m diation et sur ses capacit s de rep rage de motivation des membres pour leur participation au groupe Il veille viter les oppositions fortes et les consensus trop rapides qui pourraient tuer le d bat Il cr e et anime les d bats et peut aussi chercher entrer en contact avec d autres r seaux exemple dans notre cas cluster et fili re Il arrive qu un cluster concerne deux voire trois fili res la fois Les coordinateur animateurs de chacune des fili res sont alors appel s animer ensemble les d bats
515. retient chaque individu avec les membres du groupe sa responsabilit par rapport aux actions sa capacit influer sur la d finition et l encha nement des actions permettant d atteindre l objectif assign au groupe Roschelle nuance les deux d marches selon la r partition des taches 4 travail coop ratif implique une division du travail entre les participants chaque participant tant responsable d une partie du probl me r soudre Dans la collaboration les participants s engagent tous dans les m mes t ches en se coordonnant afin de r soudre le probl me ensemble Roschelle 1995 132 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Aussi la capacit de l individu coop rer suppose des l ments de wofivation individuelle confiance visibilit jeu gagnant gagnant paternit sens langage reconnaissance des comp tences coop rer r solution de conflit froid capacit accepter la diff rence des processus g n rateurs S appuyant sur des m thodes prouv es des r sultats valuables autonomie responsabilit cr ativit Prax 2002 Suite cette analyse terminologique nous nous rendons compte de la difficile distinction entre le concept de collaboration et celui de coop ration Elle n est pas toujours vidente et pertinente car dans le travail distance des phases de travail coop ratif sont altern es avec des pha
516. rformance et de cr ation de valeur pour toutes les parties prenantes 1 3 3 La protection La notion de protection est tr s largement pr sente dans les d finitions Nous l entendons par d une part la protection et la d fense du patrimoine intellectuel et informationnel et d autre part la s curisation des syst mes d information Outre la d finition d Henri Martre qui met en vidence cet aspect num rons les plus r centes telles que Levet 1996 Harbulot 97 Marcon 1998 Carayon 2003 Juillet 2004 et David 2003 qui rappelle que PIE peut tre consid r e comme un processus couvrant deux domaines les syst mes d informations et la prise de d cision Damien Brut de R mur se penche sur la protection de l information en distinguant trois r gles de base disponibilit int grit et confidentialit 1 3 4 La prise de d cision Selon nous la phase de la prise de d cision nous para t essentielle aborder m me si elle n appara t pas comme une dimension C est la phase essentielle qui fait que Pon entreprend une d marche d IE De ce fait contrairement aux dimensions qui peuvent 16http www verbalkint net INTELLIGENCE ECONOMIQUE ET SECURITE DE L INFORMATION a324 html consult e r guli rement 19 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales tre plus ou moins pr sentes dans le processus d IE la prise de d cision quant elle
517. rmels information doit tre trait e rapidement elle doit tre explicite elle doit tre conomiquement accessible 3 Les crit res de couverture la disponibilit de l information doit tre li e son origine elle doit tre li e au type d activit de l entreprise 4 Les diff rents types de support le papier le plus ancien les banques de donn es les Cd Rom les donn es disponibles sur Internet le plus r cent etc Typologie de l information L IE requiert une certaine connaissance et comp tence dans la manipulation de linformation Dans un contexte strat gique savoir quel type d information on a affaire est primordial Conna tre le degr de sensibilit la mani re d acc der la provenance des informations et la base de toute d marche de veille L information est cat goris e et classifi e selon 3 couleurs Selon la norme AFNOR XP X50 053 de 1998 Information blanche C est une information ais ment et licitement accessible m dias manifestations commerciales publications publicitaires catalogues Cette information est souvent de faible valeur mais repr sente l essentiel de l information en circulation Toute la difficult d un syst me d intelligence conomique est de faciliter son traitement se r v lant souvent trop co teux pour l int r t qu elle repr sente Information grise C est une information licitement accessible mais caract ris e par des
518. roduits de la fili re bois janvier 2007 La DIACT lance un programme de recherche valuative sur les excellence rurale Elle y consacre un budget sp cifique sur deux ans partir des donn es brutes constitu es par les dossiers de PER lobjectif op rationnel est triple animer un r seau de recherche pluridisciplinaire capitaliser des analyses pour permettre une valuation r unir l ensemble des travaux de recherche et l valuation pour les mettre la disposition des chercheurs et ventuellement des partenaires et collectivit s territoriales int ress s 167 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Patrimoines Tourisme Bioressources Technologies services etAcueil Mixte Figure 18 Carte des 376 p les d excellence rurale labellis s DIACT Au del des actions collectives nationales suivies par les services centraux de la Direction g n rale des entreprises Paris et dont la mise en uvre dans les r gions n cessite souvent l intervention des DRIRE et de leurs partenaires locaux actions retrac es sous forme d initiatives dans le premier chapitre le gouvernement a fix en 2006 un certain nombre de th mes prioritaires pour les actions collectives r gionales soutenues r guli rement sur le terrain par les quipes charg es du d veloppement industriel dans les DRIRE Il s agit du d veloppement durable de la transmission d entrepr
519. ron 1 430 000 habitants dont 5 de la population vit en milieu rural Il y a 1813 communes r parties dans trois d partements Secteurs industriels principaux sont l agroalimentaire les quipements et composants lectriques et lectroniques et les quipements du foyer et enfin l automobile Les p les de comp titivit sont la fili re quine vocation r gionale amp nationale Normandy Motor Valley Basse Normandie Haute Normandie vocation r gionale amp nationale Transactions lectroniques vocation r gionale amp nationale Les objectifs du dispositif la sensibilisation des acteurs l intelligence conomique avec un aspect s curit conomique protection du patrimoine conomique de la r gion la mise en place d un r seau d changes entre acteurs publics et acteurs priv s l identification des technologies cl s r gionales et la structuration de p les le d veloppement du rayonnement national et international de la r gion la valorisation du territoire par rapport par exemple aux comp tences scientifiques amp techniques Les actions principales dans le dispositif Plate forme de veille r gionale Club d IE de lOuest Op ration maitrise de l information Programme de formation Sensibilisation des PME au bon usage du brevet Veille sectorielle Les acteurs du dispositif Une organisation professionnelle de d veloppement conomique un organisme consulaire
520. rquer travers la notion de confiance sur le comportement d tecter et d crypter des participants Illustration avec OPERA Le P le Productique de Rh ne Alpes a mis en place un r seau le r seau OPERA Il regroupe au sein de communaut s de pratique les acteurs rh ne alpins de la performance industrielle industriels consultants chercheurs tudiants organismes parapublics Il s agit de favoriser la mont e en comp tence collective des diff rents 84 Contraction de coop ration et comp tition nous sommes concurrents mais nous coop rons 126 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux acteurs industriels du territoire et de cr er les conditions n cessaires aux collaborations et partenariats interentreprises De mani re plus pr cise le r seau OPERA est compos d une multitude de communaut s de pratique Au sein du r seau du P le Productique une communaut de pratique se compose d une quinzaine de membres ayant d fini l origine une probl matique en commun et un objectif r aliser dans un temps donn Par r seau d intelligence collective le P le Productique entend un dispositif qui op re comme r servoir id es ainsi que comme force de proposition et r alise la promotion de ses travaux prouv s aupr s des entreprises travers les r gles du jeu connues et sign es par tous les membres la cr ation d un document collectif est une
521. rs d information et plus particuli rement les d cideurs se trouvent confront s un environnement de plus en plus complexe caract ris par la globalisation et la mondialisation des changes et par l mergence de technologies innovantes les obligeant ainsi prendre des d cisions rapidement et innover Aussi laccessibilit grandissante des informations partout tout moment et sous n importe quelle forme se trouve tre un atout consid rable pour pouvoir r pondre aux exigences du march Nous sommes en effet pass d une poque de stocks de savoirs relativement invariants des flux d informations denses diversifi s et de valeur relative Cette opposition formul e de fa on sch matique refl te une rupture profonde dans la position des hommes l gard des connaissances Chapignac 1995 De ce constat l anticipation et la surveillance de l environnement pour un d cideur sont devenues une n cessit voire m me un enjeu Afin de r pondre aux besoins des d cideurs victimes de ces mutations divers m tiers dans les Sciences de l Information et de la Documentation ont volu au fil du temps de part l apparition de nouveaux moyens d acc s et d appropriation des informations Ces m tiers sont apparus avec la cha ne documentaire collecteur de donn es analyste indexeur archiviste informateur et ont t per us comme des interm diaires entre le monde de linformation producteur fournisse
522. rtement qui importe plus qu il n exporte Les types de produits les plus export s sont en majorit biens interm diaires 41 produits de l industrie automobile 26 1 Dans le domaine des importations les biens interm diaires galement en t te repr sentent 40 9 suivis des biens d quipement professionnel 18 8 et produits de l industrie automobile 18 5 L Allemagne reste le premier client de la r gion avec 31 6 pour lexport suivi de l Espagne 11 1 et de lItalie 9 Quant l import l Allemagne occupe l encore la premi re place avec 31 2 4 136 M d euros suivie de la Belgique puis de l Italie La Pologne et la Chine sont quatri me 4 7 et le Royaume Uni cinqui me Un exemple de rayonnement international la ligne LGV Est Un acteur au service de l am nagement du territoire et du d veloppement durable Un attrait pour les entreprises augmentation du volume d activit possible gr ce au d veloppement du Fret une ouverture des entreprises sur l Europe l accueil d entreprises europ ennes gr ce aux connections possibles entre la Suisse le Luxembourg l Allemagne la Belgique et Angleterre Des perspectives culturelles et touristiques la valorisation de la r gion et de son image la promotion de la r gion la contribution du TGV l image de la r gion la fr quentation en hausse des activit s culturelles favoris e par l am lioration des dessertes la progression des r
523. s sp cialis s de l conomie fran aise L tude finalement retenu l existence d une cinquantaine de districts industriels dont une liste de 25 a t retenue de tailles tr s diff rentes et d activit s vari es Nous d finissons plus loin les notions de grappes et de district BIPE 2006 53 http www diact gouv fr consult r guli rement 78 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Le cluster peut tre d fini comme un r seau regroupant les entreprises et les acteurs de l excellence en un m me p le d activit souhaitant renforcer la comp titivit des entreprises orient es sur ce march L objectif est de r pondre aux d fis rencontr s par ces entreprises par la mise en oeuvre d actions concr tes Le cluster mise sur la participation directe des acteurs pour d finir la strat gie des actions Loubet 2006 Porter Porter 1980 le d finit comme la concentration g ographique d industries qui obtiennent un avantage par leur co localisation Il peut tre de deux types vertical les entreprises sont li es au travers des relations acheteur vendeur ou horizontal les entreprises sont li es par un march commun une finalit de production commune ou l utilisation conjointe de technologies ou de comp tences ou par des ressources naturelles communes L int r t premier du cluster est d augmenter le chiffre d affaire et l efficacit conomique de son entreprise
524. s organise autour d un march et d un domaine 365 Glossaire technologique et scientifique qui lui est attach et doit rechercher une masse critique pour atteindre une comp titivit et une visibilit internationale Syst mes productifs locaux Groupement d entreprises et d institutions g ographiquement proches et qui collaborent dans un m me secteur d activit Une organisation productive particuli re localis e sur un territoire correspondant g n ralement un bassin d emploi Cette organisation fonctionne comme un r seau d interd pendances constitu es d unit s productives ayant des activit s similaires ou compl mentaires qui se divisent le travail entreprises de production ou de services centres de recherche organismes de formation centres de transfert et de veille technologique etc 366 Bibliographie BIBLIOGRAPHIE AAIE IHEDN 2006 Association des Auditeurs en Intelligence Economique de l Institut des Hautes Etudes de D fense Nationale Outils de traitement avanc de linformation besoins et guide d utilisation solutions pratiques IHEDN avril 2006 24 p Accart 1999 Accart J P et R thy M P Le m tier de documentaliste ditions du Cercle de la librairie 1999 382 p Achard 1998 Achard P et Bernat JP L intelligence conomique mode d emploi ADBS Editions Paris 1998 250 p ADBS 2001 ADBS R f rentiel des m tiers types des professionnels de l information
525. s comme veilleur et comme coofrdinateur animateur Nous allons donc v rifier cette supposition en confrontant les r sultats de l valuation du dispositif DECILOR o l ensemble des fonctions d un DRIE a t valu une seconde enqu te nomm e RETEX qui rend compte de la qualit du travail des infom diaires dans des r les de veilleur De la sorte nous soulignons par ce biais la pertinence de notre propos justifiant la r partition claire des emplois de veilleur et d infom diaire pour la mise en uvre la plus efficace d un DRIE et d boucher sur le m tier de cootdinateur animateur Troisi mement nous validerons aussi les composants de notre mod le CADRIE qui pr sente un ensemble de r les repr sentant les fonctions cl s d un coordinateur animateur selon les actions mises en place par le DRIE auquel il va tre associ Ce faisant nous exploitons un panel de formations propos es actuellement en France dans le domaine de VIE ainsi que le r f rentiel de formations propos par A Juillet Pour justifier les r les que nous avons pressentis pour le coordinateur animateur et ainsi constater l ad quation qu il existe entre les formations propos es et les comp tences jug es n cessaires pour le 309 4 Exp rimentation et validation de la d marche pilotage d un DRIE nous avons estim que d autres que nous avaient d une mani re o d une autre pressenti le besoin de former des personnels des r l
526. s d cideurs Ce constat entra n la cr ation et l animation d un cluster suivant les int r ts communs de certains d cideurs de la fili re par le biais duquel le coordinateur animateur propose des rencontres des groupes de travail et des veilles th matiques propres aux pr occupations du cluster Ainsi le coordinateur animateur sert de relais de trait d union en faisant le lien entre des entreprises qui pourraient avoir le m me type de besoins informationnels ou rencontrer des probl mes d information similaires et tre m me de les mettre en relation Cette nouvelle mission est n e d une observation que nous avons faite au sein des diff rentes fili res int gr es au dispositif Nous avons en effet not que les entreprises faisant partie du m me r seau ne se connaissent pas forc ment ou tout au moins ne connaissent pas pr cis ment les activit s des autres qui pourraient justement leur apporter nombre de r ponses quant l volution de leur secteur et de leurs savoir faire Le but de PIE est aussi de cr er une synergie et une dynamique de groupe en veillant ce que les entreprises mettent en commun certains de leurs savoir faire et de leurs comp tences pour tre plus comp titives sur leur territoire et face au march mondial dans la limite bien s r du jeu concurrentiel C est d ailleurs suite cette constatation que sont apparus des p les de comp titivit Les r gions se sont rendu compte
527. s de ce r seau l utilisation des outils de SRI mis leur disposition Ce qui revient le repr senter comme un m diateur faciliteur du processus informationnel Kocergin 2002 o Berquier Gh rold voque l infom diaire comme un sp cialiste ayant la capacit anticiper l volution du tissu conomique qu il couvre influencer la prise de d cision et fid liser ses demandeurs d information Berquier 2003 e Montculier le repr sente tel un orchestreur apportant un service d organisation et de suivi Montculier 2003 Ces trois auteurs ont un point de vue commun sur le r le que devrait tenir linfom diaire Nous retrouvons ici les aspects de coordination et d animation de r seau que nous avons d j d velopp s pr c demment et qui nous permet de faire voluer le m tier vers celui de coordinateur animateur e Zwick l aborde sous un aspect marketing Parmi les nouveaux mod les de commerce invent s par et pour Internet celui des infom diaires est des plus prometteurs Ce terme concoct par John Hagel de McKinsey d crit des interm diaires qui vendent de l information sur un type d industrie et cr ent ainsi un lieu o acheteurs et vendeurs peuvent se rencontrer et traiter C est l quivalent de l organisateur du march sur la place du village mais pour un village global Zwick 2002 273 3 Vers la d finition d un nouveau m tier e Nabarette et Beaumelle
528. s de l Homme 1789 le quatri me pouvoir voit peu 42 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales peu s tioler son r le dans le d bat d mocratique L information n a pas de libre mouvement elle n a donc pas sa potentialit de transparence elle n est souvent pas neutre puisqu elle est aujourd hui consid r e comme une marchandise et donc soumise aux lois du march Elle peut donc tre manipul e ou destin e manipuler les consciences Elle oblige le lecteur spectateur mettre en uvre son interpr tation et regarder entre les images entre les mots D terminisme conomique effets pervers de la logique du scoop triomphe de la vitesse et de l instantan comp tition exacerb e sont souvent utilis s comme paravents aux manipulations m diatiques Lamy 2005 Evolution du concept travers le temps Le terme trouve son origine dans la d nonciation des pratiques du bloc sovi tique Sous sa forme russe il existe dans l encyclop die sovi tique d s 1952 L institut national de langue fran aise donne une premi re acception du terme en 1954 d sinformer signifie alors retirer une information Le magazine Vie et Langage interroge la validit du terme dans ses num ros d avril et d cembre 1959 Il appara t dans une revue hebdomadaire de langue fran aise parue en URSS en 1977 un article est alors surtitr Contre la d sinformation Dans les ann es
529. s de la documentation comme l on g re des hommes et que ces deux supports ressortent de modes de gestion diff rents Ainsi le management de la connaissance suppose un processus sur lequel reposent trois actions la cr ation de connaissances la capitalisation de connaissances et le transfert de connaissances que nous formalisons dans le tableau 2 21 Lotus Consulting document commercial Knowledge Management de l ge de linformation P re du savoir 1996 31 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Support formel Cr er des connaissances incitation outils d appr hension de cadre institutionnel repr sentation et d analyse organisation Syst me d information Capitaliser des connaissances gestion des comp tences formalisation et gestion documentaire syst me qualit 9 st me expert groupware CBR etc Transf rer des connaissances information retour d exp rience formation diffusion apprentissage par l action publication Tableau 2 Croisement des trois axes de la gestion des connaissances Duizabo 1997 La cr ation de connaissances est destin e am liorer le processus d apprentissage La capitalisation en sauvegarder les acquis pour ne pas avoir remettre en uvre un processus apprentissage qui a d j t effectu Le transfert a lui pour ambition de faire l conomie des tapes initiales du processus d apprentissage c est
530. s de m morisation Le processus de m morisation comporte trois phases selon Tarondeau 1998 lacquisition ou apprentissage le stockage et la restauration L apprentissage a t 139 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux d velopp pr c demment Le stockage ou r tention repose sur la notion d encodage relationnel o les connaissances l mentaires sont associ es pour produire des structures s mantiques ou segments qui sollicit s par des signaux externes guident le 5 processus de traitement de linformation La phase de restauration est celle ou l individu ou l organisation doit retrouver le savoir stock La perte de savoir peut r sulter de d faillance dans le syst me Nous verrons en quoi l acteur coordinateur animateur peut rem dier ces faiblesses Le feed back r sultat d une interaction r ussie On entend par interaction le ph nom ne qui consiste dans la r ciprocit de l influence des comportements entre deux ou plusieurs individus ou groupes On appellera situation d interaction un ensemble de comportements r sultant du regroupement d agents poss dant des comp tences particuli res et qui doivent agir pour satisfaire leurs objectifs en tenant compte des contraintes provenant des ressources plus ou moins limit es dont ils disposent Erceau 1991 Du fait que ce que dit l un provoque une r ponse de l autre et que ce
531. s disponibles et qui exerce cette activit pour en tirer profit 196 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Veilleur documentaliste Il alimente les d cideurs d une entreprise en informations s lectionn es et trait es en vue de les alerter sur l volution de l environnement technique concurrentiel conomique r glementaire etc de l entreprise et de les aider dans leurs prises de d cision G Analyste Analyser c est mettre en parall le comparer d duire se faire une id e et aboutir des conclusions L analyse sert anticiper d tecter les menaces et les opportunit s lutter contre la d sinformation par exemple et combattre la r tention de linformation L analyste est d fini par A Juillet Juillet 2006 comme une personne physique ou morale exer ant la demande on d initiative temps plein ou partiel dans le secteur priv ou public une activit de validation d interpr tation et d analyse de l information dans un on plusieurs domaines de comp tences L analyste contribue la performance l innovation la pr vention des risques et des menaces et la protection de l organisation Contrairement d autres auteurs qui estiment que l analyste n est pas un expert Bulinge 2002 Lopes Da Silva 2002 Tallec 2002 Gallant 2005 ou encore PADBS ADBS 2001 qui Passocie la fonction d indexation nous
532. s informations de mettre en ordre les l ments s par s d harmoniser l action d un service administratif d une arm e ou de diff rentes composantes politiques R le d interface il d finit organise f d re pilote et anime Le terme animateur pourrait se d finir par celui ou celle qui par son temp rament ses qualit s par son activit souvent professionnelle suscite aupr s d un groupe d un 5 x Pk E EN 169 public une mulation un int r t un accroissement d activit Le rapport Martre pr sentait d j le r le de Panimateur de cette fa on La cr ation d animateurs de la fonction d intelligence conomique dans l entreprise doit accompagner la mise en place d une organisation flexible fonctionnant en r seau la sensibilisation et l association des syndicats l ensemble de ces r formes devenant un gage d efficacit Patrick Michels PDG de Knowings en exposant les enjeux du travail collaboratif l chelle d un territoire d finit le r le des animateurs territoriaux ils animent des r seaux de veille cr ent des clubs deviennent f d rateurs de savoirs diff rentes chelles ils doivent dynamiser les r seaux influencer les acteurs conomiques faire merger et renforcer les meilleurs pour entra ner toute la meute d entreprises y compris les plus faibles et finalement renforcer la visibilit de l action des organismes publics pour stimuler le d veloppement conom
533. s leaders mondiaux de l quipement de g nie chimique sp cialis dans les conditions difficiles de corrosivit et de temp rature et un tissu de PME tr s r actives et performantes il s appuie galement sur 1200 chercheurs publics des centres de transfert et des centres techniques et un ensemble coh rent de formation de tout niveau du BAC PRO au Doctorat Son territoire couvre l ensemble du sillon lorrain de la fronti re luxembourgeoise aux Vosges mais ouvre aussi sur le Luxembourg la Sarre ainsi que la Rh nanie Palatinat L Agence nationale de la recherche ANR a engag Pan pass 185 millions d euros dans les projets des p les de comp titivit L Ile de France avec Systematic et Rh ne Alpes avec Tenerrdis remportent le plus gros financement mais les p les lorrains et notamment MIPI se trouvent bien class s Le MIPI se trouve la seizi me position sur 66 dans le classement des soutiens apport s aux p les par PANR Ce palmar s s appuie sur les performances 2006 et prend en compte le nombre de projets soutenus le cumul des projets les aides de PANR et le cumul des subventions Ainsi avec six projets soutenus pour 4 43 millions d euros d aides et un taux de 70 de subventions le MIPI se retrouve en tr s bonne position M me si PANR n est qu un des multiples financeurs de projets comme la DGE Direction g n rale des entreprises qui est aliment par le fonds minist riel ou encore le Fril Oseo
534. s mots le dispositif dIE a Les besoins et attentes ressentis b Les objectifs escompt s c Les enjeux selon les secteurs le territoire d Les retomb es ventuelles e Les actions les grandes lignes directrices du dispositif foar 4 Comment fonctionne le dispositif a Activit de veille de quel type la carte r guli re concurrentielle technologique etc b Activit de formation et de sensibilisation c Animation de r seau qui en a la charge cr ation de clusters type d animation rencontre club entreprise forum ds 5 Quels sont les acteurs int gr s au dispositif a Qui sont les acteurs du priv du public 1 Elus collectivit s organismes consulaires ii Chef d entreprise ing nieurs consultants BE etc b Qui est charg de faire vivre le dispositif le nombre de personne leur statut et l organisation hi rarchique du dispositif i Un professionnel de l information Si oui qui est il est il issu de la r gion m me e Comp tences e Activit s et t ches au quotidien animation veille etc e Origine scolaire et professionnelle 258 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 6 De quels outils et m thodes disposez vous pour faire vivre le dispositif a Outil d aide la veille b Outil collaboratif c Outil de communication dau i M thodes Qui a mis en place ces outils ces m thodes avez vous sous trait avez vous t form ces outils
535. s organisations aux dispositifs r gionaux pour d velopper leur capacit d innovation et cro tre D ores et d j l implication des PME est forte et de nombreux p les sont majoritairement constitu s de PME Cap Digital Paris R gion Imaginove Lyon Microtechniques Pour les seize p les mondiaux les 1140 PME adh rentes repr sentent 74 des entreprises partenaires Outre de nombreuses actions mutualis es mises en uvre l initiative des p les eux m mes les PME peuvent titre individuel b n ficier d un grand nombre d instruments d appui financier con us sp cifiquement pour r pondre leurs besoins statut JEI Jeune entreprise innovante CIR cr dit d imp t recherche actions collectives des DRIRE et bien s r aides d OSEO Innovation outil d accompagnement des projets innovants individuels des PME OSEO a ainsi consacr en 2006 83 5ME d appuis des projets impliquant des PME des p les Les PME peuvent galement participer des projets de R amp D collaboratifs en s associant d autres entreprises grandes ou petites et des laboratoires Ces projets au contenu scientifique et technique sont porteurs de potentialit s tr s fortes mais demandent des efforts importants notamment la constitution et l organisation d un consortium et la conclusion d accords de propri t industrielle Si du fait de ces caract ristiques ce type de projet ne peut tre un outil pour toutes les
536. s p renniser C est ce que nous allons traiter dans les sections suivantes G Pourquoi faire de l intelligence territoriale Ses modes op ratoires La finalit de la d marche d IT est de susciter des dynamiques locales pour cr er plus d activit s d emplois et pour pr parer lavenir C est une action gagnant gagnant Pour lentreprise d abord tout doit tre mis en uvre pour am liorer sa comp titivit Ensuite pour les territoires eux m mes en stimulant leur capacit 58 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales d initiative et d anticipation en f d rant autour de projets communs les nergies les volont s et les comp tences publiques et priv es D une mani re g n rale VIT a pour objectif de valoriser et de coordonner les points forts des diff rents territoires et de leur tissu de PME PMI afin de les transformer en atouts d cisifs dans la comp tition commerciale europ enne et mondiale En cons quence il faut apporter un savoir faire et des capacit s techniques aux acteurs socio conomiques du territoire entreprises collectivit s administrations en les aidant mutualiser leurs connaissances au moyen de m thodes et outils adapt s leurs besoins C est ce que nous tenterons de proposer dans ce travail La mise en uvre d un programme d IT n cessite de s appuyer sur L tude du contexte conomique et technologique r gional analyse des sp
537. s partenaires r gionaux ont identifi le besoin de passer d une situation d encouragement par la technologie une logique de simulation par l innovation et le soutien l activit guid e par la demande le march L intelligence conomique est devenue un concept essentiel du Projet Lorraine la strat gie conomique r gionale mais galement des Documents uniques de programmation DOCUP et des Contrats de plan Etat r gion En 2000 la R gion a mandat un cabinet fran ais de conseil ce qui a conduit en 2002 au lancement dans un certain nombre de secteurs d activit s r gionaux du programme DECILOR d intelligence conomique guid e par la demande Un r seau d nomm RELIE a de plus t mis en place fin 2006 au niveau de la r gion pour coordonner les aides apport es aux entreprises en mati re d intelligence conomique StratinC 2006 3 2 2 Le NANCIE La question de l eau et de l environnement devient aujourd hui une priorit et un enjeu pour nos civilisations et pour la soci t de demain Il est donc n cessaire voire indispensable de se tenir constamment inform des volutions l gislatives et r glementaires ainsi que des nouvelles technologies applicables dans ce domaine Le NANCIE est un des acteurs majeurs en Lorraine et en France dans le secteur de l eau et de l environnement pour les activit s de recherche d innovation et de transfert de 147 Une strat gie r gionale sp c
538. s profils individuels d entreprises et de usters de PME PML afin de constituer un r seau d changes entre les acteurs conomiques lorrains dans le domaine de l eau et de l environnement e Etablir un panel de prestations de veilles en fonction des profils identifi s Pour r aliser ces objectifs le NANCIE doit disposer d outils adapt s et s appuyer sur la personne en charge de l intelligence conomique et des ing nieurs chercheurs de 153 En l occurrence la doctorante 221 3 Vers la d finition d un nouveau m tier la structure ayant des comp tences compl mentaires dans diff rents domaines de Peau et de la m trologie C est de cette mani re qu il a int gr le dispositif DECILOR 3 3 LE DISPOSITIF DECILOR 3 3 1 Le contexte Dans la logique du Projet lorrain 2000 2006 et du IV CPER le Conseil r gional de Lorraine a d velopp un dispositif global d information strat gique DGIS Ce projet a pour objectif d accro tre la comp titivit globale de la r gion en compl tant la cr ation et l implantation d entreprises et du d veloppement de fili res conomiques par un ensemble d actions ayant pour objet de favoriser ces fili res l acc s linformation strat gique aux connaissances et au savoir faire du tissu local Parmi les priorit s fix es par ce projet nous trouvons la cr ation d entreprises le soutien aux fili res majeures et le renforcement l enviro
539. s qu elles poursuivent 54 http www s tetic be cluster def htm consult e le 28 mars 2007 79 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Objectifs poursuivis par les entreprises Avantages recherch s au sein du ciuster conoms d chelle conom d envergure Diminution des co ts Integration verticale du chuster Ettet d apprentsssage Effet de ddperencaton Hausse de la Ettet de bariere l entr e S pex Profit Croissance Drreradcation des marches Accroissement du Drvers cation des produts volume des march s Accromsement Part de marche Diminution Risque concurrentiel Contr le du risque concurrentiel Accroinssement Confiance Tiers Figure 9 Avantages comp titifs recherch s au sein d un cluster par les entreprises BIPE 2006 En r gle g n rale ces avantages sont li s L acc s de nouveaux march s L acc s des quipements ou infrastructures sp cifiques L acc s des ressources de nouveaux partenariats La mutualisation de certains co ts Une meilleure connaissance de leurs march s Une meilleure pratique de l innovation L acc s des financements pour acc l rer la mise au point et la mise sur le march de produits innovants et diversifi s pour d velopper de nouvelles installations etc etc Les grappes industrielles Elles regroupent des entreprises d un m me
540. s types contre espionnage contre terrorisme protection du patrimoine conomique et scientifique Elle est l pour aider les acteurs socio conomiques d finir les risques les d tecter et les en prot ger Les Renseignements G n raux RG Les RG sont charg s de la recherche et de la centralisation des renseignements destin s informer le gouvernement et participent la d fense des int r ts fondamentaux de l tat dans le cadre de la lutte contre le terrorisme interne Ils concourent la mission g n rale de s curit int rieure 136 http www lorraine drire gouv fr 137 http www interieur gouv fr sections a l_interieur la_police_nationale organisation dst 183 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Il est assez difficile d tablir une fronti re entre la DST les RG et la Gendarmerie quant leurs r les au sein de ce type de dispositif Toutefois un plan tend se mettre en place dans ce sens qui d limiterait pour chacun leur secteur d intervention Ainsi la Gendarmerie relativement pr sente en milieu rurale interviendrait aupr s d entreprises de ce milieu la DST interviendrait aupr s d entreprises haute valeur ajout e aurp s de laboratoires galement et les RG s occuperaient du reste Mais cette question se posera moins lors du prochain rapprochement des diff rentes structures sous une seule entit Le R seau Lorrain d Inte
541. s_services services_en_ligne contacter un_conseiller oseo_en_region 135 http www entreprises minefi gouv fr 182 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux r pondre leurs attentes sur les th mes suivants cr er et d velopper importer et exporter La Direction R gionale de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DRIRE La DRIRE peut aider faire appel un conseil ext rieur pour r ussir un projet de d veloppement FRAC ou recourir des comp tences scientifiques et techniques ext rieures afin d am liorer la qualit des produits ou services et la comp titivit outils de production Le Secr tariat G n ral pour les Affaires R gionales SGAR La mission du SGAR est d aider les entreprises tous les stades de leur croissance Financer les projets de cr ation ou d extension d activit s Soutenir les entreprises en difficult Faciliter le dialogue entre les partenaires conomiques La Direction G n rale des Douanes et Droits Indirects DGDDI Outre sa mission fiscale et conomique la douane exerce une action continue de lutte contre les fraudes C est dans ce contexte qu elle dispose de pouvoirs importants pour combattre la contrefa on La Direction de la Surveillance du Territoire DST La DST est un service de renseignement de s curit disposant de pouvoirs de police judiciaire sp cialis e Ses missions sont de troi
542. ses de travail collaboratif et il n est souvent pas facile de diff rencier les deux Aussi pr f rons nous le terme de travail collectif ou de d marche collective que nous emploierons tout au long de ce m moire Apr s avoir abord l organisation selon les ressources humaines nous nous attachons d s pr sent la d finir selon les types de ressources mat rielles que l on peut g rer savoir la documentation et le syst me d informations 2 1 3 Les ressources mat rielles G La documentation un support informationnel indispensable Le terme de documentation d signe plusieurs r alit s une collection de documents et la fa on de les organiser en vue d une diffusion d information Paction de se documenter lactivit professionnelle ou la fonction exerc e par les documentalistes le service qui exerce cette activit au sein de l entreprise Aussi nous proposons de rappeler son origine son utilit et les diff rents types de documents que l on peut rencontrer dans une organisation 133 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Rappel historique On pr te la cr ation de ce domaine Paul Otlet et Henri Lafontaine Tous deux avocats originaires de Belgique le premier se consacre uniquement la documentation quant au deuxi me d abord s nateur il re oit le prix Nobel de la paix en 1913 Ils cr ent en 1895 l Institut Interna
543. si les r gions sont mises en avant travers cette politique des p les G Les organismes associ s aux p les Les p les trouvent des appuis financiers et de conseil aupr s de trois organismes principaux qui sont L ANR 7 L Agence nationale de la recherche est un groupement d int r t public cr le 7 f vrier 2005 dont l objet est le financement de projets de recherche Sa mission est double produire de nouvelles connaissances et favoriser les interactions entre laboratoires publics et laboratoires d entreprise en d veloppant les partenariats 107 http www gip anr fr 154 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux L ANR a b n fici pour l ann e 2005 de 700 M pour financer des projets de recherche d une dur e maximale de trois ans L AIT tablissement public caract re industriel et commercial cr le 25 ao t 2005 l Agence de l innovation industrielle a pour mission la promotion et le soutien de grands programmes d innovation industrielle L Agence s adresse de grandes entreprises pour des activit s qui d passent leur effort de R amp D habituel ainsi qu des entreprises moyennes des secteurs de haute technologie en vue de les aider atteindre une dimension mondiale Elle intervient par le biais du programme mobilisateur d innovation industrielle PMII c est dire un programme industriel port par une entreprise le plus souvent
544. sition diff rents supports d information lettre d information mensuelle Inf e u devenue par la suite un bulletin de veille sectorielle Enviro Veille dans le cadre du prestations du programme DECiLOR veilles la carte deux sites portails permettant la diffusion d information dans le 150 Centre de ressources pour innovation et le transfert de technologie 151 L Association pour le Transfert de Technologie en LORraine a une triple fonction la prospection l information et la documentation des PMI orientation vers des organismes de conseil d assistance technique recherche de partenaires le transfert de technologies et le soutien aux industriels en vue de collaborations avec des organismes de recherche d tection des besoins orientation vers des centres de comp tences et soutien financier aide de l Etat de la r gion Lorraine ou de l ANVAR l organisation et la gestion informatis es d informations caract re technologique 152 www nancie entreprises com davantage d taill dans le chapitre 4 et www enviroexport com Nous avons r alis et g r ces deux portails ainsi que la lettre infe u et le bulletin EnviroVeille dans le cadre de notre CIFRE En 219 3 Vers la d finition d un nouveau m tier domaine de l eau et de l environnement la mise disposition d annuaires de sites web et d entreprises lorraines l change le partenariat et la recherche de contacts lexport pour les
545. sonance faire de l agit prop optimiser les caisses de r sonances cr er des r seaux d influence animer des forums de discussion D un point de vue militaire la guerre de l information recouvre l ensemble des champs conflictuels o l information est utilis e comme une arme offensive pour affaiblir d stabiliser ou d truire un adversaire Les techniques offensives de la guerre de l information peuvent prendre la forme de la d sinformation de la manipulation de la rumeur de la propagande Il s agit donc de m thodes subversives pouvant tre efficacement d ploy es sur l ensemble des canaux de communication disposition interne externe Internet Intranet prolif ration orale Ses principes se traduisent de cette fa on e La guerre PAR l information influencer le comportement de l adversaire par les informations volontairement mises sa disposition e La guerre POUR l information prendre possession des canaux d informations de l adversaire et v hiculer les informations choisies e La guerre CONTRE l information d tecter les informations mises et qui peuvent porter pr judice au d roulement de l action afin d en limiter la diffusion La guerre de l information r v le deux ph nom nes qui clairent les nouveaux usages de la d sinformation C est d abord la fragilit et la d sirabilit de l information Les conflits portent d sormais sur son appropriation intelligence surveilla
546. sonnel pouvant remplir certaines t ches qui sont aujourd hui soit mal ex cut es soit pas ex cut es du tout Afin d aider au mieux rep rer ces t ches n cessaires la bonne conduite des dispositifs et en d duire les comp tences indispensables pour remplir et optimiser ces t ches nous avons mis au point un mod le permettant de formaliser les r les et comp tences d un nouveau personnel int gr au DRIE selon les besoins identifi s Nous avons propos deux situations type pour illustrer la mise en pratique de ce mod le par le choix de r les et de comp tences selon les actions identifi es dans un DRIE ou selon celles qui visent tre d velopp es Toutefois ces deux exemples nous ont men s reconsid rer plusieurs manques notre mod le auxquelles nous n avons encore aujourd hui pas trouv de r ponse qui sont 1 le statut de ce nouveau personnel Nous ne sommes pas en mesure aujourd hui de pouvoir dire par qui pourrait tre recrut ce personnel et par cons quent quel en serait son statut L orientation politique d une r gion une autre peut d j remettre en cause ce type de poste si celui ci d pend des pouvoirs publics Nous rappelons cet effet ce que nous pr conisons en section 3 5 3 sur le r le du m diateur 2 exp rience Au regard des multiples facettes que devrait avoir ce nouveau m tier on aurait tendance souhaiter que cela exige un minimum d exp riences Cepe
547. sous trait s donc externes l organisation 2 3 1 Les m tiers fondamentaux Il y a douze ans B Martinet et Y M Marti montraient d j la reconnaissance du sp cialiste en intelligence conomique comme poss dant des objectifs des outils des m thodes et des pratiques communs l intelligence conomique a tout ce qu il faut pour tre consid r e comme un vrai m tier avec de vrais professionnels Provenant soit du monde de la documentation soit de celui du renseignement soit de celui de l entreprise elle m me ils ont commenc tre reconnus en tant que tels et mettre en place des organisations dans leurs entreprises Martinet 1995 Nous proposons travers cette partie d claircir ce qui se cache derri re le professionnel de l information en d composant ses diff rentes t ches et en le classant selon des r les dominants savoir la documentation la veille et l analyse G Documentaliste Le documentaliste travaille pour la demande interne il recherche et diffuse lPinformation sous toutes ses formes selon les demandes il assure le traitement et la m morisation de l information cela passe par la synth se des connaissances la ma trise d un thesaurus la conceptualisation sous forme de mots cl s la r daction Il met jour des fichiers ou des banques de donn es il est fournisseur de prestations et de produits d informations Chaque documentaliste dans l exercice quotidien
548. spensable dans la conduite des activit s conomiques confront es l incertitude et aux dysfonctionnements des modes d organisation C est bien le cas de la gouvernance territoriale qui doit concilier les attentes des habitants les souhaits et imp ratifs des entreprises dans une perspective de d veloppement durable respectueuse de l environnement Guesnier 2004 Nous pouvons distinguer quatre types de gouvernance territoriale selon Dupuy Dupuy 2003 p 25 61 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales priv e ce sont les acteurs priv s dominants qui impulsent et pilotent des dispositifs de coordination et de cr ation de ressources Cela peut tre le cas d un grand groupe priv e collective dans ce cas acteur cl est une institution formelle qui regroupe des op rateurs priv s et impulse une coordination de leurs strat gies C est le cas par exemple de chambres de commerce publique les institutions publiques ont des modes de gestion des ressources qui diff rent de l appropriation priv e notamment travers la production de biens ou de services collectifs qui sont donc par d finition utilisables par tous les acteurs Ce sont l Etat les collectivit s territoriales les centres de recherche les Critt etc mixte on trouve souvent une association de ces diff rentes formes de gouvernance mais avec une dominante UNE OU QUELQUES COORDINATION ENTRE LES GOUVER
549. ssances la protection de son patrimoine en orientant les d cideurs vers les structures comp tentes dans chacun des domaines cit s voir le RELIE en illustration mettre en place des r seaux Etat entreprise et interentreprises permettant de mieux faire circuler information utile aux acteurs conomiques Voyons maintenant les acteurs essentiels au fonctionnement de ces dispositifs et les outils n cessaires au pilotage de ces dispositifs en illustrant le tout par quelques cas r gionaux G Les acteurs La plupart des services de l Etat au niveau r gional et d partemental sont en relation directe avec les entreprises et exercent de ce fait une action pertinente dans l application territoriale de l intelligence conomique SGAR services fiscaux DRCE DRIRE DRCCRF DIREN etc D autres tablissements ou agences entretiennent aussi des contacts r guliers PADIT INSEE PANVAR etc Aussi nous proposons de distinguer la plupart de ces acteurs contribuant au partage des connaissances au sein d une r gion comme e Public ole Pr fet de R gion Interm diaire entre l administration centrale et l administration locale le pr fet de R gion met en uvre la politique du gouvernement dans le domaine du d veloppement conomique et de l am nagement du territoire Il joue galement un r le central au sein de l organisation de la d fense conomique Il est le d cideur qui choisit d initier un projet tel q
550. st une condition n cessaire l apprentissage d un comportement pr dictif car il am liore la perception des v nements ext rieurs pertinents Le jugement des d cideurs se modifie sous l influence du feed back et permet de lever les contraintes limitatives de lapprentissage des signaux faibles Les conditions d exploitation du feed back par l metteur sont attention a priori au r cepteur et aux conditions de r ception flexibilit adaptabilit capacit modifier mission ou le message changer sa mani re de faire au lieu de s en tenir par orgueil ignorance ou rigidit une confiance absolue dans la clart de ce qu il dit Les effets lorsque ces conditions sont r unies celles sur l metteur sont le la perception des obstacles la communication la connaissance de la personnalit du niveau des aptitudes ou des capacit s des r cepteurs adaptation des messages et del leur plus grande efficacit la sensibilisation croissante aux signes verbaux et non verbaux du feed back Ainsi chaque utilisateur acteur du syst me a un r le individuel et collectif jouer Les interactions entre chacun d eux d finissent pr cis ment l entit du groupement un ensemble de r gles de gestion r gissant les interactions inter utilisateurs et inter modules qui composent le SI ces r gles dynamiques peuvent tre ins r es pour chaque fonction int gr e permettant une adaptati
551. stances exceptionnelles et sont du domaine des APR professions r glement es et encadr es Nous le rappelons la protection de l information qui concourt la sauvegarde du patrimoine de l entreprise est capitale Elle est la garante du devenir de l entreprise et de sa comp titivit sur le march Elle vise se d fendre contre les menaces de la concurrence et les risques d instabilit du march l heure o celui ci est mondialis M me si la plupart des soci t s aujourd hui ont mis en place un syst me de veille au sein de leur organisation beaucoup d entre elles n gligent trop souvent la s curisation de leur activit Pourtant ces deux facettes veille et s curit faisant partie int grante d une d marche PIE sont compl mentaires et l une ne peut tre men e sans l autre Pune ne peut se substituer l autre En effet quel serait l int r t pour une entreprise de consacrer du temps et de l argent la collecte exploitation de linformation sans prendre la peine de prot ger ce capital informationnel Parmi les risques encourus par une entreprise de nouvelles vuln rabilit s sont apparus notamment les nouveaux modes de communication et d information permettant l change des informations sensibles aux intrusions provenant de l ext rieur Ces syst mes de partage d informations dont elles se sont dot es constituent le syst me nerveux de l entreprise Ils deviennent d s lors les cibles
552. suivantes bois dispositifs m dicaux eau environnement nutrition agroalimentaire biotechnologie textile travail des m taux verre j PR SENTATION DECILOR L INTELLIGENCE A ECONOMIQUE EN LORRAINE vvyvvvvvn Le MERELE Les entreprises adh rentes b n ficient d un ensemble de prestations sur mesure accompagnement personnalis la mise en place d une d marche d intelligence conomique lettre d information sectorielle mensuelle b participation au club entreprises DECILOR b acc s au portail DECILOR pour l actualit de la fili re et les prestations individuelles d intelligence conomique P LESDE COMPETITIVITE NOS PARTENAIRES Ces prestations sont offertes gratuitement pendant quelques mois puis deviennent lorraine payantes sur abonnement et sur devis conseil r gional nie Pour b n ficier de ces prestations veuillez prendre contact avec l infom diaire de votre fili re ARIRE ET Contact Sophie Goudot E4 PR SENTATION DU DISPOSITIF DECILOR Figure 24 Le site portail DECiILOR 3 3 6 L valuation du dispositif La premi re phase de l valuation s est concentr e sur le respect des engagements contractuels de moyens et de r sultats du ma tre d uvre la CEIS de DECILOR en raison de l ach vement au 31 mars 2004 du march DECILOR Cette premi re phase reposait essentiellement sur une analyse documentaire et des entretiens aupr s d acteurs cl s ainsi qu
553. sur le secret des affaires par la cr ation de fonds d investissement de soutien et que ces entreprises b n ficient des donn es dont elles ont besoin l intelligence territoriale par la mise disposition des PME de toutes les informations qui vont les rendre plus comp titives sur le march mondial et l intelligence juridique pour comprendre notamment celle des autres pays 1 4 VISION APPROFONDIE DE QUATRE DIMENSIONS DE L INTELLIGENCE ECONOMIQUE Nous venons de pr senter les dimensions de PIE partir d un survol de quelques d finitions Aussi nous souhaitons clarifier chacune d elles pour mieux les comprendre et plus seulement les positionner Nous allons ainsi aborder les d marches de veille de capitalisation de protection et d influence Nous insistons sur le fait que toutes ces dimensions sont enti rement int gr es l intelligence territoriale et aux dispositifs r gionaux d IE Nous nous appuierons sur le r f rentiel de 18 Intervention au colloque sur les syst mes d information labor e organis par la SFBA Soci t fran aise de la bibliom trie appliqu e Ile Rousse en juin 2005 22 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales formations d A Juillet ainsi que sur un guide pratiques de PIE et des territoires en direction des Pr fets de R gion labor par PADIT gt 90 RA 5 m Selon J P P pin les d cideurs doivent releve
554. sure de quantifier r ellement le co t que peut engendrer un tel personnel co t salarial co t de fonctionnement co t des formations et qui devrait les supporter cela revient au probl me de statut 7 la gestion budg taire Nous n avons pas pris en compte cette dimension En ce sens que m me si nous pensons que le coordinateur animateur devrait avoir un budget propre pour pouvoir g rer son activit cela semble plut t compromis dans un contexte public ou semi public En fait cette question ne pourra trouver sa r ponse qu une fois celle sur le statut arr t e 304 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 8 les perspectives d volution du coordinateur animateur vis vis du DRIE Etant donn e la position de nos travaux en amont de l emploi d un coordinateur animateur dans un DRIE nous n avons malheureusement pas pu axer nos travaux sur Pavenir du coordinateur animateur une fois recrut Devient il prisonnier de son poste de coofdinateur animateur ou bien riche des connaissances et d exp riences cumul es est il gliss vers des postes analogues dans d autres domaines que PIE Il nous semble que ce point aussi a son importance puisque les perspectives d volution sont aussi l objet de n gociations lors du recrutement d un personnel qualifi 3 5 9 Bilan Notre analyse sur le m tier de coordinateur animateur nous a permis de faire ressortir trois niveaux d intervention Au nivea
555. sversales et ou compl mentaires aux fili res d j existantes Par cons quent notre mod le de plate forme ne doit pas s appliquer comme nous lavions tout d abord suppos seulement la plate forme centrale d information mais aussi aux plates formes d centralis es mat rialis es par les portails des fili res Nous avons donc deux chelles de prise en compte de notre mod le dans l laboration de portails d information Une premi re doit faire le point sur les r les des portails d informations des fili res et leur rapport l information via les coordinateur animateurs concern s en posant la question des espaces de travail impliqu s et mis en place Une deuxi me chelle d observation des portails d information du DRIE doit consid rer le partage et l emploi conjugu s des portails des fili res et du r le du portail central vis vis des enjeux du DRIE C est dans ce cadre que se pose la question du partage et de la mise en commun d outils de travail conformes tous pour mieux partager communiquer et mettre en place des actions faisant appels des entreprises de fili res diff rentes La plate forme centrale doit ainsi rendre plus souple Putilisation du dispositif et non le rigidifier D sormais pour poursuivre notre travail de validation nous nous penchons sur la diff renciation entre le r le du veilleur et de celui du cootdinateur animateur en proposant dans la section suivante une deuxi me justifica
556. t Cette derni re phrase est tr s importante dans notre contexte r gional d IE et plus pr cis ment d animation de fili re o ce sont des partenaires mais aussi des concurrents qui peuvent tre appel s travailler ensemble sur une m me th matique transversale ou non leur m tier premier Le travail de l animateur est alors de doser les apports de chacun tel un mod rateur sur des pr occupations communes et faire en sorte qu il y ait mutualisation c est dire que tous apportent leur expertise pour faire merger de nouvelles perspectives quant l volution de leur secteur 175 Tir du Guide de Management de Ressources Humaines d ALATI suite une formation sur le management des ressources humaines 317 4 Exp rimentation et validation de la d marche d activit s et ne pas se laisser envahir par des investisseurs trangers par exemple gt Evolution statistique des consultations du portail DECiLOR Les statistiques d un site sont une forme de feed back qui permet d avoir un retour sur l int r t de l outil et de son contenu Nous avons cependant relev un manque au niveau de l analyse statistique du portail DECiLOR En effet une analyse est donn e du nombre de consultations par jour sur le nombre de pages visit es sans avoir la possibilit de conna tre le nombre de visites par article d pos par l infom diaire et sans savoir qui consulte ces articles En conclusion
557. t dans le cadre de l valuation L objectif tait d obtenir un retour grande chelle de la perception de l efficacit du dispositif de la part des acteurs r gionaux des op rateurs et chefs d entreprise b n ficiaires finaux qui avaient adh r DECILOR entre janvier 2002 et janvier 2004 Cette enqu te a t structur e autour des th mes suivants identification et performance de l entreprise en mati re d innovation leurs activit s d IES avant DECILOR leurs attentes en acceptant de participer au dispositif DECILOR leurs opinions sur la mise en uvre de DECILOR impact sur l entreprise des services fournis par DECILOR les synergies avec d autres initiatives le d veloppement futur de DECiLOR Le taux de r ponses au questionnaire apr s deux rappels successifs a t de 40 Le tableau 9 ci apr s r sume l approche m thodologique de l valuation du dispositif DECiLOR Le nombre de symboles dans chaque case indique le degr d utilisation ou d application possible de diff rentes techniques d valuation par rapport aux principales questions d valuation du dispositif list es ci dessus 157 D apr s le rapport final de PADE sur l valuation du dispositif DECILOR 28 janvier 2005 92 p Rapport non publi 229 3 Vers la d finition d un nouveau m tier La colonne analyse documentaire correspond l analyse de la documentation sur les aspects du dis
558. t con us avant le portail DECILOR Pour viter un double emploi et pour ne pas changer les habitudes et d stabiliser les utilisateurs les infom diaires continuent travailler via leur portail initial et ne se servent de DECILOR que pour des activit s de promotion en quelques sorte une vitrine voir aussi le tableau 10 qui relate de ce type de cas par les infom diaires 2 Les d cideurs ont besoin d avoir un rapport direct avec l infom diaire En tant que personne de confiance c est l interlocuteur privil gi du d cideur Aussi ce dernier est assez frileux lorsqu il s agit de passer par des outils surtout psychologiquement quand on sait que cet outil propose un acc s au public d une part pour sa manipulation il faut prendre le temps de comprendre son fonctionnement et ses fonctionnalit s le temps de se l approprier et d avoir le r flexe de l int grer totalement sa propre veille d autre part pour ses aspects s curitaires certains peinent faire 319 4 Exp rimentation et validation de la d marche confiance aux syst mes informatis s et accepter que leur veille y soit d pos e Par cons quent les infom diaires communiquent directement avec les d cideurs par mail par t l phone ou par courrier postal cf figure 25 Nous consid rons toutefois cette approche tr s positive cela prouve de l importance des relations entre l infom diaire et le d cideur de la confiance e
559. t gique Scientifique et Technologique VSST 2004 Toulouse 25 29 octobre 2004 vol 2 Knauf 2005 Knauf A L interaction acteur syst me d information au c ur de la dynamique d un dispositif d intelligence territoriale paru dans revue ISDM Journal of Information Science for Decision Making n 22 TIC et Territoires 4 me trimestre 2005 Knauf 2006 Knauf A Le r le des acteurs dans un dispositif r gional d intelligence conomique la place de l infom diaire en tant que m diateur et animateur du dispositif paru dans revue Market Management Marketing amp Communication ditions ESKA octobre 2006 p 60 71 120 p Knauf 2006 Knauf A D finition d une d marche collective d intelligence conomique au profit d un groupe de d cideurs sp cification des activit s et comp tences des acteurs int gr s un dispositif r gional d intelligence conomique paru dans 8 forum europ en Intelligence Economique Veille et Innovation IES 2006 Nice du 8 au 10 novembre 2006 382 Bibliographie Kocergin 2002 Kocergin S Le guichet unique son r le dans la structuration du media Internet paru dans colloque Bogues globalisme et pluralisme 2001 Koenig 1994 Koenig G L apprentissage organisationnel rep rage des lieux revue fran aise de gestion n 97 1994 p 78 KPMG 2006 KPMG Les p les de comp titivit fran ais Prometteurs mais des d fauts
560. t indissociable d un dispositif d IT Il serait int ressant moyen terme de recontacter les enqu t s pour savoir o ils en sont dans leurs d marches associ es PIE et si leur projet ont abouti System tic capitalisation A riades proposer nouveau des prestations de veille V hicule du futur projet sur l habitable automobile 4 6 CONCLUSION DU QUATRIEME CHAPITRE Nous avons cherch justifier l importance du r le du coordinateur animateur selon trois angles de vue une premi re approche qui est humaine relation avec les acteurs de l IE et surtout avec le d cideur une deuxi me qui est celle de l outil interaction entre les outils et les acteurs qui les utilisent une troisi me qui est celle du march de la formation et de celui de emploi offre en ad quation avec les besoins du march Le r le du coordinateur animateur d un point de vue relation humaine nous permet de justifier de son importance dans une d marche d IE par son influence sur les acteurs impliqu s dans le dispositif dIE Nous avons formalis cette approche humaine travers notre mod le labor la suite de nos lectures et de nos tudes de terrain par notamment le biais d enqu tes Ces l ments nous ont permis de faire ressortir la dimension humaine non n gligeable et montrer la n cessit et l impact d un professionnel de PIE d di essentiellement aux aspects communicationnels et relationnels ayant
561. t mes informatiques par des moyens logiques humaines l homme est un acteur clef d un syst me d information Il constitue ce titre une cible privil gi e et peut faire l objet de manipulation aux fins de lui soutirer de l information via l ing nierie sociale organisationnelles un attaquant cherchera abuser des d fauts de l organisation et de sa s curit pour acc der ses ressources sensibles La France accuse un retard pr occupant face aux imp ratifs de s curit des syst mes d information tant au niveau de PEtat qu au niveau des entreprises quelques grands groupes mis part Malgr les pr mices d une prise de conscience de la n cessit de se doter d une politique en SSI la situation de l Etat appara t encore fragile Une sensibilisation insuffisante une confusion des responsabilit s le manque d autorit des responsables de la SSI dans les administrations le sous effectif en personnels d di s et absence de politique d achat globale multiplient les vuln rabilit s Les entreprises surtout les grandes semblent mieux sensibilis es mais h sitent peut tre investir dans ce domaine n tant pas pleinement conscientes des cons quences conomiques d une atteinte l int grit de leurs syst mes Lasbordes 2005 Pourtant la s curit des syst mes d information est un enjeu national caract re strat gique politique et conomique 144 2 De l intelligen
562. t rieur sp cialis la CEIS Compagnie europ enne d intelligence strat gique choisie l issue d une proc dure d appel d offres europ en sur performances La CEIS est ainsi le Ma tre d uvre du dispositif DECILOR march qui a d marr en avril 2001 et dont la premi re phase s est achev e en 2004 Ce dispositif consiste amener l ensemble du syst me d appui aux entreprises les interm diaires CRITT centres techniques plates formes technologiques chambres consulaires tablissements universitaires consultants priv s int grer les m thodes et outils de lintelligence conomique L ambition est galement de d velopper un r seau d entreprises pionni res qui d montreront l int r t de la gestion de l information de la connaissance et des savoirs Le dispositif s adresse aux acteurs des secteurs cl s pour la Lorraine bois travail des m taux dispositifs m dicaux nutrition agroalimentaire biotechnologie verre textile eau environnement Ce dispositif est caract ris notamment par le d veloppement et l animation d un r seau r gional d information conomique et la mise en place d un dispositif r gional d acquisition et de gestion de l information strat gique outils informatiques permettant de capter trier analyser et de partager l information utile une m thodologie sp cifique des moyens humains des actions et supports de formation 223 3 Vers la d
563. t comme pour l enqu te sur les DRIE celle ci s est orient e vers les actions les acteurs et les outils Dans un premier temps nous relaterons leur t moignage et dans un second temps nous d duirons l apport de nos travaux et les l ments qui les justifient 343 4 Exp rimentation et validation de la d marche SYSTEM TIC Zone couverte par le p le Sud Ouest Francilien Paris Val d Oise d partements 75 91 92 78 95 Partenaire administratifs DGE DGA R gion et d partements 75 91 92 78 95 Secteurs conomiques T l coms S curit D fense Automobile Transports Outils de Conception et D veloppement de Syst mes Objectifs e Consolider le leadership des grands int grateurs pour ancrer durablement leurs activit s de R amp D en Ile de France e Contribuer l mergence de nouvelles soci t s et au d veloppement de PME technologiques vocation mondiale e Renforcer l attractivit de lIle de France en la dotant d une image technologique visible au niveau international pour attirer les centres de R amp D de nouvelles entreprises mondiales Actions Les actions du P le reposent sur des groupes th matiques qui correspondent chacun un march applicatif Ces groupes sont T l coms S curit D fense Automobile Transports Outils de Conception et D veloppement de Syst mes Acteurs Universit s Grandes Ecoles PME Grands groupes Le p le compte environ 200 partenai
564. t de l autonomie des travailleurs am lioration des relations avec les clients am lioration des produits et services 30 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales J Y Prax Prax 2003 p 23 propose une d finition fonctionnelle du KM manager le cycle de vie de la connaissance depuis l mergence d une id e formalisation validation diffusion r utilisation valorisation Sveiby 1996 dans Duizabo 1997 oppose deux faces du management des connaissances Management de l information avec la connaissance vue comme les objets identifi s et manipul s par les syst mes d information Management des hommes avec la connaissance consid r e comme les processus un ensemble complexe de comp tences dynamiques de savoir faire etc en constant changement Cette distinction est similaire celle introduite par Lotus Consulting entre capital structurel et capital humain dans le capital intellectuel de Pentreprise Le capital structurel comprend toute la connaissance codifi e base de donn es proc dures et r gles de gestion provenant de sources internes ou externes Le capital humain comprend les connaissances les comp tences et expertises des membres de l organisation qui sont difficilement formalisables La distinction ainsi introduite poss de avant tout un int r t en terme de gestion des supports Il est vident que l on ne g re pa
565. t de l information et des connaissances p le 4 protection et d fense du patrimoine informationnel et des connaissances p le 5 influence et contre influence Suite cela Besson et Possin Besson 2006a p 36 proposent une d finition enrichie en compl tant d une part la d finition officielle de PIE celle d A Juillet et en synth tisant celles produites par des auteurs de la derni re d cennie comme PAFDIE Association fran aise pour le d veloppement de PIE la SCIP Soci t of competitive intelligence professionals le CIGREF le club informatique des grandes entreprises fran aises les CCI chambre de commerce et d industrie etc Un syst me collectif d acquisition de production et de transformation de l information en connaissances utiles Ce syst me vise l am lioration du processus d cisionnel l exercice de l influence la d tection des opportunit s la pr ventions des menaces et des risques la protection et l enrichissement du patrimoine au d veloppement de la performance au maintien et au redressement de l image la cr ation de valeurs la s curit et la s ret Offensif et d fensif ce syst me implique un projet une strat gie une thique une d ontologie une culture de l anticibation un partage des connaissances et la ma trise des fonctions individuelles et collectives de m moire de r seaux et d analyse de l information I est un mod le de
566. t f d rateur Th se de doctorat en Sciences de l Information et de la Communication soutenue l Universit Aix Marseille ITI le 20 d cembre 2000 257 p Bertacchini 2004 Bertacchini Y Entre information et processus de communication l intelligence territoriale paru dans Les Cahiers du Centre d tudes et de 369 Bibliographie Recherche Humanisme et Entreprise n 267 La Sorbonne Nouvelle Paris octobre 2004 Besson 2001 Besson B et Possin J C Du Renseignement l Intelligence Economique 2 me dition Dunod 2001 335 p Besson 2006a Besson B et Possin J C Dix ans d intelligence conomique en France paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive la documentation fran aise 2006 p 31 51 399 p Besson 2006b Besson B et Possin J C Proposition de mod lisation par lintelligence conomique de la gouvernance d organisation paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive la documentation fran aise 2006 p 31 51 399 p Bizien 2006 Bizien M et al L int gration des PME aux p les de comp titivit conomique paru dans Journ e d tude du comit d tudes ANAJ IHEDN Comp titivit amp D fense conomique le 24 janvier 2006 BIPE 2006 BIPE Avantages retir s par les entreprises de leur participation un cluster p le de comp titivit SPL Etude exploratoire DATAR janvier 2006 28 p Bouabd
567. t leurs prolongements op rationnels dans les entreprises L organisation de PIE en Lorraine doit permet de relier entre elles les diff rentes exp riences men es tant par les chambres consulaires les groupements professionnels que les structures universitaires ou de recherche L autonomie des cibles constitue le fil conducteur de la mission notamment en vue de permettre la mise en uvre d une d marche similaire en direction d autres fili res Les cibles doivent tre capables de reproduire prolonger enrichir la d marche de mise en 224 3 Vers la d finition d un nouveau m tier uvre par la CEIS de mani re autonome en tant en mesure de d finir elles m me leur politique de gestion de l information et des connaissances les domaines et les profils de veille les am liorations de leur gestion de l information Les r seaux et les fili res peuvent s auto animer et coop rer afin de poursuivre de mani re autonome la d marche globale d IE L ad quation des outils de collecte de gestion et de diffusion de l information des outils efficients de fourniture et de gestion de linformation et des connaissances sont mis en place 3 3 3 Le Centre de Veille Sectorielle Les Centres de veille sectorielle CVS sont lorigine des rferm diaires technologiques lorrains CRITT qui int grent une comp tence dIE par l accueil d un sp cialiste de PIE infom diaire Le CRITT ma trise la fois les jeux d
568. t mis en vidence cet l ment Citons pour exemple la d finition propos e par Jean Michel Michel 1999 qui reprend la d finition sugg r e par l ADBS en y apportant quelques pr cisions L intelligence conomique est constitu e par l ensemble des concepts des outils des m thodologies et des pratiques permettant de mettre en relation de fa on pertinente diff rentes connaissances et informations dans la perspective de la ma trise et du d veloppement de la dynamique conomique Cette mise en relation implique en particulier une mobilisation des hommes un traitement et une analyse de l information et de la connaissance orient s vers une finalit op rationnelle une circulation efficace des informations et des connaissances au sein des organisations concern es L intelligence conomique variante particuli re de la veille informative finalis e et d cisionnelle est l indispensable rencontre ou int gration de trois perspectives manag riales le management de l information le management de l organisation et le management de la comp titivit D autres auteurs mettent en avant cette tape essentielle du processus d IE tels que Marmuse 1996 Baud 1998 Jakobiak 1998 Vasconcelos 1999 Darpmi 2000 Paturel 2002 Larivet 2004 1 3 2 La capitalisation Nous nous rendons compte au fil de nos lectures que l tape de la capitalisation gestion des connaissances nous entendons par l
569. t pour objectif d tablir un nouveau partenariat entre l Etat et l entreprise partenariat rendu possible gr ce un d cloisonnement de la circulation de l information Cette initiative rel ve de la d fense de l int r t national Pour l Etat le soutien au renseignement conomique est aussi un aspect de la d fense de l int r t national tout en pr servant les principes d une conomie lib rale et ouverte la concurrence trang re Gonnot 1994 dans Masson 2001 La recherche par les entreprises d une comp titivit toujours accrue dans un contexte de concurrence internationale tr s vive rend essentielle la mise en place de dispositifs dIE dont lefficacit est reconnue depuis longtemps chez la plupart de nos partenaires concurrents Ces dispositifs ont deux objectifs d celer l information pertinente et utile pour produire de la connaissance haute valeur ajout e qui est aujourd hui un facteur cl du d veloppement conomique prot ger les savoirs les savoir faire et les comp tences des entreprises Parall lement lexp rience acquise d montre que la prosp rit des territoires et donc emploi ainsi que la coh sion sociale est largement li e la capacit des entreprises am liorer leurs performances et celles ci d pendent en grande partie de leur capacit d anticipation Pautrat 20041 169 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux
570. t sur les dispositifs menant des actions dIE Nous nous sommes par cons quent cantonn e aux deux types de structurations les plus importantes en France savoir les DRIE et p les de comp titivit Le fait de borner nos travaux nous a toutefois permis d approfondir et de cadrer notre r flexion afin d tre le plus pr cis possible Ensuite par rapport notre mod le CADRIE lui m me nous sommes consciente qu il demanderait tre plus labor et tre informatis pour tester ses fonctionnalit s mais il a au moins pour avantage d tre volutif Nous avons souhait l issue de notre travail formaliser nos r flexions sous forme d un mod le mais le c ur de notre travail de th se repose avant tout sur la d finition du m tier de coordinateur animateur de son positionnement et de son influence par rapport aux autres acteurs de PIE Par rapport ce positionnement un autre probl me qui s est pos est celui du statut de ce nouveau personnel Nous ne sommes pas en mesure de dire aujourd hui si ce dernier serait recrut par le secteur public R gion ou le secteur priv PME Nous n excluons pas les deux cas de figure La question se posera ensuite sur son 189 Pol mique autour des m tiers de l intelligence conomique paru sut bttp www agoravox fr article php3rid article 16311 le 5 d cembre 2006 360 Conclusion g n rale volution de carri re les orientations strat giques de
571. tat de l importance des connaissances en tant qu l ments de la comp titivit de l entreprise tant pos il s agit de maintenir la permanence de leur potentiel Toutes les connaissances ne peuvent tre pr serv es du fait de contraintes techniques et de co t et toutes les connaissances ne pr sentent pas un int r t tre pr serv es Typiquement ce sont des connaissances sp cifiques l entreprise qui contribuent significativement sa performance Leonard Barton 1995 dans Duizabo 1997 distingue ainsi les connaissances publiques et scientifiques les connaissances sp cifiques l industrie les connaissances sp cifiques la firme ou relatives une activit ou un objet dont lutilit peut se manifester dans le futur connaissances d une personne qui part connaissances du contexte et de la mani re dont a t r gl un dossier connaissances des erreurs faites dans des projets ant rieurs etc Ce sont ces derni res connaissances qui vont pouvoir pr senter un int r t tre capitalis es La plupart du temps ces connaissances sont pr sentes dans Pesprit humain Ce que l on g re alors ce ne sont pas directement les connaissances mais le support de mobilisation de ces connaissances savoir les hommes On se situe alors dans une probl matique de gestion des comp tences savoir une gestion de la capacit des hommes mobiliser leurs connaissances dans des situations particul
572. technologique le d veloppement d une fili re de formation d ing nieurs sp cialistes de l ing nierie concoufante le d veloppement d une technologie d assemblage innovante le friction stir welding dont la R gion lorraine dispose seule en France d une machine susceptible de r aliser des pr productions Acteurs Une trentaine d entreprises ARES association Arm e Recherche Economie amp Science ENSAM et SUPELEC Actions d IE ou associ es l IE 1 La veille Au commencement du cluster des bulletins de veille sectorielle taient 2 diffus en direction des partenaires par d administratrice mais les entreprises n ont pas souhait continuer b n ficier de cette prestation leur demande tant avant tout ax e sur des actions commerciales De la veille est faite de fa on ponctuelle Poccasion de salons 2 La capitalisation Elle est effectu e en interne sur les dossiers trait s et g r via l outil collaboratif Owl Desk 3 La sensibilisation formation Il n y en n a pas si ce n est pour la protection o y gt ladministratrice g n rale du cluster sensibilise aux notions de s curit et protection lors d audit de rencontres au cas par cas avec les partenaires 2 4 L animation Vaide la coop ration elle se fait via des journ es r seaux organis es par le cluster qui visent entre autre sensibiliser les entreprises au travail collaboratif entre co
573. tences de veilleur d analyste et sa comp tence dans la protection du patrimoine de conseiller des prises de d cision dans les domaines relevant de l intelligence conomique 187 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Editeurs de logiciels d intelligence conomique Personne physique ou morale concevant et ditant des logiciels visant favoriser le travail collectif des veilleurs collecter et partager l information utile aux veilleurs et analystes Directeur ou responsable de l intelligence conomique Personne physique b n ficiant d une d l gation de pouvoir g n rale et pluridisciplinaire charg e dans une entreprise de coordonner et d organiser l activit des veilleurs des analystes et des r seaux afin d aider la d cision l influence la performance et la protection de l organisation D l gu g n ral l intelligence conomique Personne physique exer ant les fonctions de directeur de lintelligence conomique dans un territoire une administration ou un groupement d organisations P le de comp titivit branche professionnelle syndicat agglom ration de communes etc Lobbyiste Personne physique ou morale capable de proposer ou de conduire des actions d influence ou de contre influence dans les domaines relevant de l intelligence conomique Cette liste sujette controverse constitue le socle de nos r flexions sur les m t
574. ter une justification suppl mentaire nos travaux le fait que nous avons souhait notamment dans cette d marche avoir un premier retour d exp rience sur des p les de comp titivit qui rappelons le ne sont r ellement en place que depuis deux ann es Nous avons donc estim n cessaire d attendre le plus tard possible pour pouvoir compter sur des premiers t moignages Nous avons donc pu rassembler trois t moignages sur huit p les de comp titivit et clusters sollicit s apr s deux rappels successifs chelonn s sur un mois Nous avions expliqu le ph nom ne d absence de r ponse dans la section 3 4 1 du chapitre 3 consacr e l enqu te sur les DRIE Ces p les sont SYSTEM TIC p le mondial V hicule du futur p le r gional AERIADES cluster r gional d di la fili re A rospatiale Le choix des p les s est fait en fonction de leur vocation mondiale r gionale et de leur communication sur les aspects de PIE Nous avons en effet fait des recherches sur leurs sites internet et regard si certains communiquaient sur d ventuelles d marches ou actions en faveur de l IE C est partir de ce crit re que nous en avons retenu un peu plus d une dizaine de p les et clusters dont huit p les et 2 clusters AERIADES et INTS en Languedoc Roussillon puis sollicit huit pour se tenir un panel suffisamment repr sentatif sans tre trop important pour pouvoir en d duire essentiel Tou
575. termes de cr ation d emploi qu il s agisse d emplois directs ou indirects constitue un crit re essentiel devant pouvoir tre appr ci finement dans le dossier de candidature Les projets doivent participer au d veloppement durable en utilisant des modes de production ou de consommation d nergie responsables en contribuant la limitation de l empreinte nerg tique Ils doivent galement contribuer la coh sion conomique et sociale du territoire En mati re de gouvernance le p le associe obligatoirement des partenaires priv s associations entreprises aux partenaires publics collectivit s territoriales EPCI tablissements publics Ce partenariat n est pas obligatoirement formalis dans une structure juridique d di e Enfin une place importante est accord e l innovation qu il s agisse de l organisation des partenariats et des ma trises d ouvrage du choix des th matiques des modes d organisation ou de production technologique Calendrier les projets ont t d pos s le 1 septembre 2006 et instruits par les pr fets de d partement qui a transmis ses propositions au ministre charg de l am nagement du territoire et au ministre charg des affaires rurales C est le Premier ministre qui a ensuite d cid de la nature et du montant des aides et prononc la labellisation Le 23 juin 2006 le Gouvernement a annonc l attribution du label P le d excellence rurale 176 p les Le 7 d cembre
576. tie de ce chapitre que l exploitation de ces mati res premi res l aide de moyens humains et mat riels permet une meilleure ma trise des processus d cisionnels Apr s avoir identifi et caract ris les l ments essentiels de PIE nous tracerons les contours des dispositifs d di s aux entreprises que l on peut rencontrer en r gion en nous attachant d tailler plus pr cis ment les dispositifs r gionaux d IE DRIE et les p les de comp titivit Enfin nous proposerons une analyse des m tiers de PIE c est dire ceux que nous qualifions de fondamentaux propres la documentation la veille et l analyse et les autres que nous d signons comme supports propres la formation et au conseil pour en observer par la suite l volution Ce chapitre regroupe des concepts assez vari s mais qui sont n cessaires la compr hension de notre proposition pr sent e dans le chapitre 3 vers la d finition d un nouveau m tier le coordinatenr animateun Nous pr senterons ainsi l organisation en terme de ressources section 2 1 les dispositifs r gionaux d IE 2 2 et les m tiers de PIE 2 3 2 1 L ORGANISATION EN TERME DE RESSOURCES L tude du fonctionnement des organisations passe par l observation et la mesure des attitudes comportements et strat gies de ses membres par l valuation de leurs ressources sp cifiques ainsi que des contraintes de toutes sortes qui limitent leur marge de m
577. tier de coordinateur animateur accompagn de la fiche m tier que nous avons labor e chapitre 3 D ailleurs la r ponse de F Bulinge la question Fallait il publier une liste de m tiers confirme notre vision des choses puisqu il avance ceci La r ponse est oui sans h sitation La mise en uvre d un politique publique d intelligence conomique repose sur une reconnaissance de cette d marche travers notamment l encouragement des entreprises d finir de nouvelles fonctions ou organiser celles qui existent d j Nous souhaitons travers ce travail envisager moyen terme l volution du m tier de coordinateur animateur dans le paysage national voire international 362 Conclusion g n rale Enfin pour que nos travaux poursuivent leur volution dans les Sciences de l Information et de la Communication nous avons pour projet de les orienter vers la communication des organisations qui selon nous est compl mentaire nos travaux Elle en effet pour m rite d tre transdisciplinaire au m me titre que PIE puisqu elle fait appel la linguistique la s miotique l anthropologie conomie ou encore aux sciences sociales nous avons d ailleurs constat que ces deux derni res disciplines d pendent galement de PIE chapitre 4 formations Elle touche autant aux organisations publiques que priv s et aux acteurs qui y sont impliqu s le tout organis autour des th mes
578. tifie comme des dispositifs ayant largement d pass le cadre de initiation de la sensibilisation et de la mise en oeuvre d actions engag es isol ment par les acteurs territoriaux Ces r gions ont d fini une v ritable strat gie r gionale concert e La mobilisation des partenaires publics et priv s est effective Des axes de travail ont t tablis apr s la d finition d objectifs pr cis Cependant elles n ont pas toutes adopt le m me dispositif d organisation Les unes se sont dispens es de mettre en place un organe de coordination alors que d autres ont privil gi la cr ation d une instance territoriale sp cifique assurant la coh rence des dispositifs En voici quelques illustrations 176 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux La r gion Alsace COGITO Le portrait de la r gion Alsace Sa superficie est de 8280 km sur laquelle vivent 1 780 000 habitants dont 7 de la population vit en milieu rural Il y a deux d partements et 903 communes Les secteurs industriels principaux sont P quipement lectrique lectronique m canique l automobile la chimie caoutchouc plastique Trois p les de comp titivit s y sont d velopp s BioValley Projet vocation mondiale V hicule du futur Alsace Franche Comt Projet vocation nationale et r gionale Fibres naturelles Grand Est Alsace Lorraine Projet vocation nationale et r gionale
579. tifs r gionaux choix C est aussi l interface d outils d alerte et d investigation tr s simples d emploi et qui permettent de r pondre des besoins de veille automatis e sur Internet Knauf 2006 Au sein de ces portails sont int gr s des suites logicielles compl tes prenant en compte une grosse partie du processus dIE notamment la veille la gestion des connaissances le travail collaboratif sous entend la communication de base le travail partag l acc s aux savoirs le workflow gestion des t ches synchronisation des agendas etc tout en tenant compte des aspects de s curit et de protection Parmi ces outils nous pouvons citer les solutions compl tes de Cybion Digimind Gb Concept Arisem T mis Lotus etc et plus pr cis ment des outils de surveillance et de veille permettant l identification des sources la collecte des donn es l analyse des informations la diffusion des r sultats tels que kbcrawl pour la surveillance Matheo Patent pour la recherche de brevets Wordmapper ou text mining pour la repr sentation de l information sous forme de cartes etc partage des connaissances permettant de valoriser le capital intellectuel de l entreprise et de capitaliser les savoir faire et les rediffuser par exemple Human Links G I ustrations B Carayon a distingu dans son rapport p 92 les initiatives que nous avons vues dans le chapitre 1 des r els dispositifs dIE qu il iden
580. tion des entreprises dans une composante du m me produit induit une division du travail une certaine coop ration bas e sur l appartenance un m me m tier culture professionnelle mais n carte pas les relations de concurrence La taille varie selon les secteurs elle va de 300 3000 entreprises de petite taille 10 100 employ s Les caract ristiques essentielles du district sont une base productive diversifi e une tradition culturelle et des liens forts entre communaut s des affaires et soci t s civiles des r seaux informels et accords flexibles de sous traitance ou de service une coop tition entre les entreprises du m me district des dizaines d entreprises la fois partenaires et rivales sur les co ts les d lais la qualit un savoir faire s appuyant sur des techniques h rit es du pass mais continuellement am lior par les acteurs un style de management communautaire des structures souples des mod les d organisation simples sur un mod le familial une bonne connaissance de la demande la concentration sur un espace g ographique restreint permet de diffuser rapidement les tendances du march Prax 2002 p 86 88 titre dexemple le district industriel italien reste une r f rence incontournable de syst mes de productions r gionaux On estime 130 le nombre de districts industriels 58 Entreprises tant la fois en comp tition et en coop ration
581. tion des p les KPMG a livr en d cembre 2006 un court premier bilan sur les p les de comp titivit en France fond sur une s rie d entretiens avec leurs acteurs qui pointe du doigt plusieurs d fauts de jeunesse et sugg re de se concentrer sur les bonnes pratiques pour progresser rapidement Le cabinet de conseil et d audit tablit six constats majeurs en concordance avec les crit res d ligibilit des p les voir la section 2 2 1 KPMG 2006 e la strat gie internationale et la veille concurrentielle sont insuffisamment ma tris es e siles partenariats inter entreprises ou avec la recherche sont bien int gr s la formation ne l est pas encore le cabinet notant en particulier absence des coles de commerce dans les p les e la r ussite se mesurera sur le chiffre d affaire et le d veloppement de nouveaux march s notamment l international en revanche les acteurs ne consid rent pas l emploi ni l impact sur les territoires comme des objectifs prioritaires des p les 14 Voir aussi http polescompet canalblog com et http www competitivite gouv fr spip php article322 sur une valuation qui se d roulera en 2008 115 Cabinet sp cialiste en audit amp conseil en management 159 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux e apr s un an de fonctionnement les entreprises se sentent insuffisamment impliqu es dans les p les ass
582. tion du m tier de coordinateur animateur par rapport celui du veilleur 4 2 VALIDATION DE LA DISTINCTION DES FONCTIONS DU COORDINATEUR ANIMATEUR DE CELLES DU VEILLEUR Afin de justifier de l utilit du m tier de coordinateur animateur par rapport celui du veilleur nous nous fondons sur l enqu te RETEX que nous avons relat e bri vement en conclusion de la section 3 3 6 326 4 Exp rimentation et validation de la d marche Cette enqu te est avant tout orient e vers l valuation d un travail de veille Elle s est construite sur les l ments suivants auxquels les interrog s d cideurs ont r pondu en notant de 1 4 1 tant la note la plus faible et 4 la note la plus forte e Rapidit de transmission des informations brutes e Exhaustivit des informations brutes e Qualit du bulletin d information e Rapidit de transmission du bulletin d information e Exhaustivit du bulletin d information e Qualit des notes d information synth se e Rapidit de transmission des notes d information synth se e Exhaustivit des notes d information synth se e Qualit des mails informationnels e Rapidit de transmission des mails informationnels e Exhaustivit des mails informationnels e Satisfaction vis vis de l information personnalis e transmise e Disponibilit et coute de l infom diaire e Pertinence de l information transmise e Appr ciation globale du service rendu gracieusement
583. tional de Bibliographie IIB par le biais duquel ils proposent leurs travaux sur la d finition en elle m me de la documentation et ce pendant pr s de 25 ans La d finition de la documentation propos e par Paul Otlet en 1917 est la suivante Nous entendons par documentation l ensemble des moyens propres transmettre communiquer r pandre les informations livres p riodiques journaux circulaires catalogues textes et images document de toute esp ce Il basera particuli rement ses r flexions sur les changes et les flux des documents en portant le probl me de sa recherche sur les structures m me de l organisation du document structure mat rielle et intellectuelle Il publie ensuite en 1934 le Trait de la Documentation le livre sur le livre Dans ce trait il met en avant le mot documentologie pour d signer la branche de connaissance auquel il se consacre d passant ainsi les mots bibliographie bibliologie documentation De ce fait il adopte volontiers l un pour l autre le mot renseignement et information En France les publications de PUFOD Union fran aise des organismes de documentation cr e en 1931 utilisent d j le terme Sciences de l Information dans l entre deux guerres Avant le mot documentologie Otlet emploie en 1920 les termes sciences du livres ou sciences bibliographiques dans lesquels il inclut entre autres la bibliographie Fayet Scribe 2000 p 46 54 L objecti
584. toire CNRS etc La place du documentaliste est tr s diff rente selon le r le jou par l information dans telle ou telle organisation et la politique d information qui y est men e les fonctions exerc es le niveau de comp tences exig es par l employeur se r v lent variables Pour parfaire cette tude nous invitons le lecteur consulter les deux rapports suivants Durpaire 2004 et D AFOR 2005 Reconsid ration du m tier Assimil des activit s d archivage le poste de documentaliste s apparente une voie de garage et les services de documentation des grands groupes sont compl tement marginalis s Quant aux PME chacun se d brouille Pour changer la donne F Jakobiak fakobiak 1998 propose un changement de vocable et une formalisation de la fonction documentaire On ne parle plus de documentation ni d information scientifique et technique mais d information documentaire Le documentaliste devient le responsable de l information documentaire L information fait l objet d une segmentation selon son caract re fatale int ressant utile ou critique selon son aspect produit ou service selon sa forme textuelle 139 Voir la circulaire BOEN n 12 du 27 mars 1986 sur les missions des documentalistes d tablissements 192 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux num rique ou sonore Cf partie sur
585. torit militaire et n appartient pas une cha ne de commandement Le m decin g n raliste capable d tablir un diagnostic sur un patient et de l orienter vers le sp cialiste qui pourra le soigner Il a de ce fait une vision globale des pathologies que peut contracter un patient mais ne peut en aucun cas toutes les gu rir Son r le essentiel r side dans la capacit d celer le mal et trouver le praticien ad quat pour y rem dier Le chef d orchestre par analogie le chef cuisinier Le chef d orchestre ordonne pr cis ment le tout chaque musicien tient exactement la place qui lui est assign e sans quoi l ensemble entre en dissonance Il distribue les r les et veille ce que l ensemble soit coh rent En cas de dysfonctionnement de dysharmonie il sait rep rer la faille la mauvaise note et trouver la personne ad quate pour la corriger Le logisticien Le bon article au bon endroit au bon moment et au moindre co t et en bon tat Cette cha ne se traduit et se compl te aujourd hui par le rep rage de la bonne information au bon endroit au bon moment et au meilleur rapport prix service client et toujours en bon tat bien s r Le logisticien ma trise l ensemble des flux et op rations physiques ordonnancement optimisation tra abilit et coordonne l ensemble des ressources y compris linformatique n cessaires la satisfaction de son client De plus il
586. tre mois et demi Ce rapport s annonce compl mentaire au pr c dent Alors que le rapport Martre tait principalement ax sur les m thodes d entreprise celui de Carayon appara t comme un plaidoyer en faveur d une politique publique Toutes les nations lib rales font de intelligence conomique une politique publique et qui dit politique publique dit politique nationale d o l emploi du terme patriotisme dans 2 D cret n 95 350 du 1er avril 1995 portant cr ation d un Comit pour la comp titivit et la s curit conomique Journal officiel 4 avril 1995 Voir aussi la th se de Masson 2001 qui retrace toute la gen se de la politique d IE en France 3 http www intelligence economique gouv fr consult r guli rement 11 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales le titre du rapport Il rajoute enfin PIE n a jamais t une discipline universitaire il est temps que a change Dans ce rapport Bernard Carayon donne de l intelligence conomique une vision plus strat gique directement li e la cha ne de valeur telle que d crite par Michael Porter Porter 1982 Le rapport d cline ses points d appui la comp titivit conomique la s curit conomique l influence la formation et le d veloppement territorial C est sur ce dernier point que nous fonderons une grande partie de nos travaux De longues discussions traitent des cont
587. treprise gt Soutenir les secteurs cl s de l conomie r gionale par des actions collectives d Intelligence conomique 256 3 Vers la d finition d un nouveau m tier Les actions du dispositif L approche individuelle se d compose sommairement en trois phases Une phase d entretien avec le chef d entreprise Une phase de r daction d un diagnostic sommaire de l entreprise et la proposition d un plan d action Intelligence Economique Une phase de pilotage des actions L Agence se positionne donc comme guichet unique vis vis de l entreprise avec un r le d architecte de solution compl te pour l entreprise L approche collective La r gion Franche Comt encourage les dynamiques collaboratives pour disposer de r seaux de PME agiles sur les march s capables d affronter la concurrence et de d velopper leur influence L objectif tant de tirer avantage de la proximit des acteurs en g n rant une offre collective plus forte valeur ajout e pour renforcer leur attractivit aupr s des donneurs d ordre en d passant le cadre de concurrence pour adopter une logique de coop ration Elle contribue galement activement aux diverses fili res franc comtoises d coupage emboutissage lunetiers SPL fermetures du b timent Les acteurs du dispositif l AIEFC b n ficie de l implication des relais locaux services de l Etat CCI d partementales services conomiques du Conseil R gional Agence R gio
588. tribu un projet de d veloppement conomique situ sur un territoire rural et fond sur un partenariat entre des collectivit s territoriales et des entreprises priv es La cr ation des p les d excellence rurale s inspire des p les de comp titivit en zone urbaine Cette cr ation a t annonc e lors du CIACT du 14 octobre 2005 par Christian Estrosi alors ministre d l gu Pam nagement du territoire Le premier ministre l occasion du Salon des maires avait annonc la labellisation de 300 p les d excellence rurale en 2006 dans le cadre d un appel projets lanc avant la fin de l ann e 2005 C est d sormais chose faite Dominique de Villepin a pr sent l appel projet en d cembre 2005 200 ont t finalement labellis s sur 418 dossiers d pos s Celui ci comprend quatre volets parmi lesquels les candidats ont du choisir obligatoirement de rattacher leur dossier la promotion des richesses naturelles culturelles et touristiques l offre de services et l accueil de nouvelles populations la valorisation et la gestion des bio ressources les p les d excellence technologique Destin valoriser les richesses patrimoniales le premier volet de l appel projets concerne des actions visant 4 d veloppement de la notori t et de l attractivit la professionnalisation des fili res et la cr ation d activit s nouvelles Le second soutient des projets destin s la cr ation de services en direct
589. tte de PIE au profit du territoire Les actions collectives peuvent tre consid r es comme de l intelligence territoriale L int r t de sa mise en place est de pouvoir anticiper et accompagner l volution d localisation nouveaux emplois d veloppement de p les d excellence cr ateur d emplois sur des march s 252 3 Vers la d finition d un nouveau m tier fort potentiel de croissance etc et le devenir fermeture etc d un secteur industriel par exemple BN Normandie Fr d rick Chardin responsable de la d l gation r gionale de l agence pour la diffusion de l information technologique ADIT de Basse Normandie Je dirais plut t intelligence conomique territoriale C est de lintelligence conomique au niveau d un territoire o les probl matiques des entreprises sont totalement identiques Au niveau du territoire c est tre capable de travailler ensemble et de mettre en place un processus d intelligence conomique sur des probl matiques communes DECiLOR Caroline Jungers et St phane Goria respectivement chef de projet et consultant de la CEIS de 2002 2005 dans le cadre d une bourse CIFRE C Jungers Personnellement je parlerai de l intelligence conomique ou strat gique des territoires plut t que de l intelligence territoriale S Goria Pour moi l IT correspond une conjugaison de fonctions d IE et de KM appliqu es l chelle d un t
590. tte formation font partie des pr curseurs en mati res de recherche sur les probl matiques d IT De plus cette formation propose d j d apporter une premi re vision sur les p les de comp titivit Parmi les d bouch s propos s par l Universit de Toulon on remarque m diateur animateur de l IE malgr tout nous n avons pas trouv dans les formations propos es ce qui pouvait justifier part enti re ce m tier Les aspects d veloppement durable et d veloppement local nous font penser la premi re formation propos e par l Universit de Franche Comt Nous souhaiterions pour la suite de nos travaux en savoir davantage sur cette formation qui entre son intitul les d bouch s qu elle met en avant et les formations qu elle dispense nous parait flou 335 4 Exp rimentation et validation de la d marche La sixi me formation propos e par l Universit Toulouse 1 s apparente galement celles d Angers et de Clermont 1 avec les dimensions d analyse conomique de veille et de conseil La septi me formation dispens e Marne la Vall e semble r pondre la plus aux exigences du m tier de coordinateur animateur Cela nous conforte galement au vu de la colonne d bouch s et m tiers dans laquelle on peut remarquer le m tier suivant Animateur d un r seau r gional d IE ce m tier pourrait s accorder celui de coordinateur animateur au vu des enseignem
591. tte r ponse elle m me attire une nouvelle intervention ou incite un membre silencieux dire son tour quelque chose il y a des interactions Au sens large ces interactions ne sont rien d autre que les changes qui se produisent dans un groupe Mucchielli 1995 La prise en compte des interactions entre l utilisateur et le syst me constitue en quelque sorte le feed back du syst me les comp tences du client expert sont ici mises contribution pour cr er de l intelligence Giraud 2003 Le mot feed back est un vocable anglo am ricain signifiant information en retour ou contr le r current ou r tro action Est feed back toute forme de renseignement signal information ou r ponse qui parti de la fin ou du r sultat d une op ration par rapport une norme id ale fix e d avance est renvoy vers l origine ou le d but de la cha ne op ratoire de l l id e d information r currente pour assurer la r gulation de l origine en fonction des cons quences Le feed back constitue par cons quent un lien essentiel entre les diff rents membres d un groupe Sans lui le sentiment d isolement et de d couragement des participants s accro t 95 Office de la langue fran aise 1976 140 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Hogarth Hogarth 1980 dans Chapus 1998 p 11 a tabli que le feed back e
592. u un SIT voir chap 1 p 95 ou encore un DRIE o Le Conseil R gional Les conseils r gionaux exercent la comp tence du d veloppement conomique des r gions renforc e par la nouvelle loi de d centralisation 174 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux o La Chambre de Commerce et d Industrie Par le nombre extr mement important de PME PMI adh rentes aux Chambres de Commerce et d Industrie celles ci sont un atout dans la mise en uvre pertinente de l intelligence conomique en r gion Avec les repr sentations professionnelles et les centres techniques industriels elles partagent une m me culture un m me langage o Les services d concentr s de l Etat les DRIRE directement concern es par le sujet sont mobilis es sur leur mission de protection et de contr le de lPenvironnement Les services de la D fense DPSD et de l Int rieur DST ont une double mission celle de promouvoir l aspect d fensif de l intelligence conomique et celle de diffuser les informations recueillies dans le cadre de leurs actions de sensibilisation Les agents des services d concentr s de l Etat et ceux des tablissements publics tels que PANVAR conduisent autour des pr fets une partie de leur action dans un cadre strat gique d intelligence conomique au niveau des territoires Ces structures seront davantage illustr es dans le tableau 12 e Priv Ce sont les PME et plus sp
593. u humain individuel et collectif par la gestion des acteurs de PIE et de leur relation et des comp tences au sein du dispositif d IE par l apport de conseil et expertise aupr s de ces acteurs Au niveau informationnel en captant des signaux venant de l int rieur et de ext rieur des dispositifs en les analysant et en les centralisant en vue d une phase de capitalisation par son r le de communicant il fait office de centre nerveux de son ofganisation en apportant des informations valid es et qualifi es et en contr lant celles apport es par des tiers Au niveau organisationnel en g rant la structuration des acteurs et des t ches en assurant l interaction entre chacun et en animant des r seaux d change Ces trois niveaux d intervention donnent donc lieu dix r les que nous avons d finis en section 3 5 3 Notre recherche poss de certaines limites de nature th orique et m thodologique Une premi re limite porte sur la transf rabilit de nos propositions L approche constructiviste dans laquelle s inscrit notre tude vise une g n ralisation de type analytique plut t que statistique Ces propositions caract risent un nouveau m tier de PIE dans un cadre bien pr cis qui est celui d un dispositif r gional dIE Nous nous sommes ainsi inspir e de situations existantes d crites par les acteurs int gr s ces dispositifs d cideurs PME b n ficiaires des prestations du dispositif infom diaire
594. u veilleur dans le processus d IE Nous rappelons d une fa on sch matis e dans le tableau ci dessous toutes les phases indispensables du processus d intelligence conomique r unissant les acteurs int gr s g n ralement au processus et les comp tences requises pour mener bien leurs 270 3 Vers la d finition d un nouveau m tier fonctions C est dire que nous consid rons la gestion du processus d IE travers les principaux acteurs concern s l exclusion des cas impliquant un personnel du type cootdinateur animateur puisque ce sont ses comp tences et fonctions que nous tenterons de mettre en vidence par la suite Les deux acteurs principaux int gr s au processus d IE ont t d finis dans le chapitre 2 de ce m moire et concernent le veilleur et le d cideur connait lequel travaille Il maitrise son secteur Il detecte les disques et menaces pour son entrepise o son service Strat gie m thodolosique mise en placed indicatasrs Paru aide la gestion Tache analytique compr hension Oui de structuration de de la demande de l enjeu et du projet o de ujat type mind mapping Identifis at value les sources d innmation et en assure le suivi Selectionne les sources les plus adaptsss 2 la demande un Extrait ponctuellement o t les infoemations Contoleles nrmmations collectes Traitement intellectuel des inmations analyse ds contanu gestion
595. ue sociale etc Par l analyse et la validation des informations recueillies il est alors possible de comprendre et d anticiper les volutions qui animent l environnement de l entreprise Le processus de veille a pour but d aboutir une prise de d cision Ses utilit s sont nombreuses 1 Elle permet d viter certaines erreurs fatales fausse information ou m connaissance d une information capitale 2 Elle facilite la r daction d articles de fond 19 Agence pour la diffusion de l information technologique 20 D l gu g n ral du Cigref 23 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales 3 Elle permet de d tecter des opportunit s vision globale et mondiale dans un secteur donn 4 Elle met en vidence des publications d j r alis es elle apporte en temps r el des informations sur les concurrents informationnels leur potentiel de diffusion leur domaine de comp tence 5 Elle est un puissant outil de r tro action feedback savoir quasiment en temps r el ce que disent ou pensent les autres comment a t per ue information La veille se pr sente sous trois formes distinctes selon les besoins de l entreprise Horizontale orientation g n rale tr s proche des services d cisionnels de l entreprise Elle prend en compte les aspects scientifiques et techniques du d veloppement d termination de secteurs de facteurs critiques qui devront
596. ui se succ dent cycliquement et qui sont l origine de l usage de l information notamment dans le processus de cr ation de connaissance La construction de l information tout d abord en conformit avec les besoins et les attentes existantes de ses usagers permet de g n rer l information partir des v nements de l environnement et ou des savoirs existants et de r aliser des supports Puis le traitement de linformation par le biais des sous processus de transformation organisation repr sentation et ou stockage de l information et ou de son support est l origine de la valorisation de l information c est dire de l obtention de l avantage de valeur ajout e pour l usager de l information trait e Et finalement l usage de l information c est dire le processus de conversion de linformation valeur ajout e en connaissance cherche valoriser la diffusion et lexploitation de information trait e La succession cyclique de ces trois processus constitue le paradigme des sciences de l information figure 11 Queyras 2005 p 68 TRANSFERT DE Il TRAITEMENT DE L INFORMATION TRANSFERT DE IN CRM Oh r FORMATION L INFORMATION Augmentation de la valeur ajout e de L INFORMATION l information etou de son support 1 CONSTRUCTION DE L INFORMATION lll USAGE DE L INFORMATION Conform ment aux besoins et aux Ce Transformation de l information en attentes con
597. ur a cette compagnie a rienne m inspire confiance 117 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux par intuition pat croyance elle est affective esth tique donc purement motionnelle et par cons quent totalement irrationnelle Exemple avec les comportements racistes je n irai pas voir un dentiste arabe je m irai chez l acuponcteur que s il est asiatique d un point de vue social issu d un code partag de devoirs r ciproques de valeurs morales et thiques il n a pas r ussi mais il a fait comme il a pu gt La confiance dans le partage de connaissances Qu est ce qui favorise ou emp che le partage de connaissances dans un groupe de travail en voici les facteurs susceptibles de la cr er Prax 2003 r ciprocit jeu gagnant gagnant j accepte de donner mes id es mais j attends que les autres membres du groupe en fassent autant Le mod rateur veille faire respecter un quilibre en faveur d une performance collective cette forme de mod ration sera vu travers un des r les du coordinateur animateur paternit identit reconnaissance que mon id e ne soit pas sign e au nom de mon chef la place du mien Fort besoin de reconnaissance de la contribution d un individu au sein d un groupe r troaction feed back du syst me permet l individu d valuer l impact de son apport de
598. ur Toutefois ce questionnement n est pas non plus exempt de la prise en compte de la relation liant le d cideur et le coordinateur animateur dans le processus dIE c est dire la prise en compte par rapport au veilleur des besoins d un d cideur et des enjeux d un secteur d activit s fili re par le coordinateur animateur Nous pensons que la clarification des r les du coordinateur animateur devrait permettre de rendre un DRIE plus efficace puisqu ainsi nous mettons en vidence les actions que le coordinateur animateur peut mettre en uvre les comp tences qu il est suppos poss der et par cons quent le genre de personnalit qu un dispositif de ce type doit recruter Pour aboutir cette clarification des r les du coofrdinateur animateur au sein d un DRIE nous nous proposons de r pondre aux questions suivantes Quel est son statut au sein du DRIE Quelles sont ses missions Quelles sont sa place et son influence sur les autres acteurs du processus d IE int gr s au DRIE Quelles sont les comp tences dont il doit disposer pour mener bien la conduite de sa fili re dans un DRIE Quels sont les outils dont il a besoin pour mener bien le pilotage de sa fili re au sein du DRIE En tout tat de cause pour pouvoir r pondre ces questions il nous fallu mettre quelques hypoth ses sur lesquelles nous avons fond notre r flexion Ces hypoth ses sont au nombre de cinq Introducti
599. ur diverses manifestations conf rence formations ateliers r unions etc 5 La protection Au m me titre que les autres p les le p le est sensibilis par la DST la s curit conomique 6 Le conseil et l accompagnement comme toute grande mission des p les le soutien au montage de projets est essentiel 7 Les actions d influence Le futur r f rent IE sera galement en charge d aller chercher des financements pour des projets transversaux qu il aura au pr alable identifi s L influence tient ici une place pr pond rante en tant que d marche Pour le p le ce r f rent IE devra avoir avant tout un profil scientifique avec une exp rience industrielle dans l automobile ce qui sous entend de ma triser la fili re ses acteurs ses technologies et son march en g n ral et justifier d une ma trise dans les langues trang res Les outils Un outil collaboratif est en voie d acquisition Commentaires Nous avons obtenu moins de d tails pour ce p le Pour Paction d animation nous pensons qu elle se fait essentiellement par projets Aussi il faudrait interroger les responsables de ces projets pour obtenir davantage d informations sur leur fa on de mener leur groupe de travail de faire adh rer les partenaires de communiquer et de diffuser l information etc Pour les autres actions nous n avons pas eu de d tails sur les acteurs qui les menaient Nous savons seulement qu au del
600. ur et lutilisateur final soit le d cideur dans le cadre de nos travaux Dans une dimension strat gique que l on conna t des entreprises ces m tiers ont t repens s afin de les attribuer au processus d IE int gr de plus en plus au sein des entreprises Sont alors apparus des m tiers tels que veilleur charg de l intelligence conomique consultant en management de l information consultant en organisation de syst me d information etc C est ainsi linitiative d A Juillet Juillet 2006 qui souhaitait une meilleure visibilit par les acteurs du march qu une liste des m tiers de l intelligence conomique a t labor e Il s agit d abord d une reconnaissance des activit s exerc es temps plein ou temps partiel par des personnes physiques ou morales dans le cadre ou en dehors de Pentreprise Cette liste num re ensuite les comp tences qui soutiennent l intelligence conomique d entreprise 186 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Cette liste ne pr tend pas l exhaustivit Les m tiers et les comp tences reconnues par les professionnels tiennent compte du caract re multiforme permanent ou occasionnel que lintelligence conomique peut prendre d une organisation une autre d un territoire un autre Formateur en intelligence conomique Enseignant en intelligence conomique ou professionnel de lintelligence conom
601. ur objet de proposer des solutions ofganisationnelles et ou techniques susceptibles de prot ger les informations les plus sensibles en priorit mais galement les autres La s curit des syst mes d information vise g n ralement cinq objectifs Lasbordes 2005 la confidentialit il s agit de garantir que l acc s aux donn es n est possible que pour les personnes d ment autoris es les conna tre l int grit il s agit de garantir que les fonctions et donn es sensibles ne sont pas alt r es et conservent toute leur pertinence la disponibilit il s agit de garantir qu une ressource sera accessible au moment pr cis o quelqu un souhaitera s en servir l authentification a pour but de v rifier qu une entit est bien celle qu elle pr tend tre la zon r pudiation vise interdire une entit de pouvoir nier avoir pris part une action cela est fortement li la notion juridique d imputabilit gt Des attaques sophistiqu es portant atteintes aux enjeux conomiques et d intelligence conomique Les principales menaces effectives pesant sur les syst mes d information sont de nature distincte mais tout aussi pr judiciable la protection de l information l utilisateur il n est pas g n ralement une menace il peut se retrouver face une gestion de la complexit laquelle il n a pas t pr par le particulier n est pas un administrateur informatique
602. uration 4 je n ai pas confiance en moi mais j ai confiance en l autre L autre ou les autres Confiance 1 2 domination coop ration Moi 3 4 d rision soumission Tableau 6 Les situations de confiance Drillon 2003 Nous compl tons cette approche par celle de R Wittorski qui nous renseigne sur le processus de cr ation de confiance au sein d un groupe selon lui la comp tence s labore partir de cinq composantes Wittorski 1998 la composante cognitive repr sentations et th ories implicites la composante affective image de soi valorisation de notre personne investissement affectif dans l action plaisir de ce que l on fait l engagement motivation la composante sociale reconnaissance par l environnement imm diat de la pratique de l individu ou du groupe la composante culturelle repr sente l influence de la culture sociale sur les comp tences la composante prax ologique partie observable et valuable de la comp tence Nous nous int ressons galement aux travaux de Prax sur la notion de confiance qui la caract rise selon plusieurs points de vue Prax 2002 p 147 d un point de vue rationnel on parle de choix raisonn d indice de confiance de ce qui est ma trisable d un point de vue rormatif conforme un label une certification Je confie ma sant un m decin inconnu mais je sais qu il est dipl m po
603. urs et infom diaires peuvent changer tout en assurant le contr le des changes Nous constaterons que cette volution ne s est pas faite si facilement et qu elle n a pas t r ellement accomplie Nous tenterons d en comprendre les raisons Ainsi nous proposons de pr senter un portrait de la Lorraine terre d exp rimentation puis les activit s du NANCIE et de son CVS et enfin le dispositif r gional dIE DECILOR qui nous permettront de justifier par la suite l orientation de nos travaux 210 3 Vers la d finition d un nouveau m tier 3 2 1 La Lorraine Nous pr sentons une description de la Lorraine travers sa situation g ographique d mographique et conomique et rappelons l apparition de PIE sur son territoire Nos chiffres s appuient sur plusieurs tudes men es entre 2005 et 2007 provenant du Conseil R gional de Lorraine de l INSEE du Conseil conomique et Social de Lorraine de l Observatoire Des Entreprises de Lorraine et du journal l Est R publicain Leurs r f rences sont dans la partie bibliographie G Portrait de la r gion La Lorraine occupe une position g ographique privil gi e en Europe puisque c est la seule r gion fran aise partager ses fronti res avec trois pays europ ens Belgique Luxembourg et Allemagne la r gion est une porte d entr e sur l Union Europ enne La Lorraine poss de une tr s large palette de formations sup rieures avec 4 universit s 13
604. us avons pr conis s tout au long de ce travail Alors les actions d un DRIE se limiteraient celles de la veille Or nous avons pu constater travers les autres enqu tes pr sent es dans le chapitre 3 que les DRIE proposent au contraire peu de prestations de veille et privil gient les actions de sensibilisation de formation d aide la coop ration etc Le d calage dans lPappr ciation des fonctions de DECILOR figure 29 entre les diff rentes fili res concern es serait alors probablement du l avanc e de certaines fili res par rapport d autres dans leur sensibilisation PIE et l int gration d actions de coop ration La fili re sant pour ce cas tait d j bien structur e et b n ficiait avant son int gration DECiLOR de quelques actions de coop ration qui lui taient propres Ce constat nous permet de justifier le fait de faire voluer notre infom diaire vers le coordinateur animateur Au regard de tous ces l ments nous pouvons justifier le fait que si un infom diaire fait un travail de veille approfondie et efficace il ne peut en aucun cas remplir d autres taches Ainsi son m tier prend toute sa dimension et devient un m tier part enti re que nous faisons transformer en coofdinateur animateur Nous recommandons donc que tout dispositif se mettant en place et souhaitant proposer des prestations de veille doit recruter la fois un ou plusieurs veilleur s et un ou plusieurs coordin
605. us ces acteurs sont amen s au sein de l organisation changer leur savoir et savoir faire Pour se faire il faut apprendre les m canismes de transfert de ces connaissances ce stade ils sont qualifi s d organisation apprenante G Vers une organisation apprenante le processus d apprentissage 123 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux Une des urgences collectives de PEtat est d inventer et de d velopper des organisations apprenantes en r seau de lutter sans rel che contre l empilement des structures et le stockage st rile de l information Seule l information qui circule seule celle qui est partag e et enrichie par une approche collective cr e de la valeur ajout e ADIT 2004b m me sil ne s agit l que d une condition n cessaire mais non suffisante l utilit de l information L mergence des territoires repose avant tout sur les interactions entre les acteurs en particulier sur la mise en uvre de processus d apprentissage collectif Dupuy 2003 L appartenance un espace de transaction permet aux petites entreprises de b n ficier de l information d tenue par d autres personnes et de diminuer l incertitude favoriser le changement et am liorer leur flexibilit Julien 1997 Il se produit ainsi un processus d apprentissage collectif travers l change et le partage d informations caract re anticipatif
606. us d acquisition de savoir mais comporte aussi des processus de diffusion d interpr tation de confrontation et d changes dans lesquels se construit le savoir collectif Nous avons abord la r partition des savoirs au sein d une entreprise pour appr hender par la suite attribution et la coordination des r les au sein du processus d IE Nous allons d finir pr sent la notion de comp tences afin de comprendre en quoi elle est n cessaire au sein d une organisation et d expliquer par la suite comment les coordonner au sein d un DRIE G Les comp tences La comp tence est d finie comme l application effective des connaissances dans une situation donn e r solution de probl mes d cision action Ainsi nous entendons par comp tence un ensemble de capacit s n cessaires pour lexercice d une activit professionnelle et la ma trise des comportements requis Nous y int grons les notions de savoir faire qui se d finit par la ma trise des w fhodes et outils assurant la r ussite d une activit d finie ou aussi par l habilet acquise par l exp rience dans l exercice d une profession ADBS 2001 et d apritude dispositif naturel o acquis induisant un comportement Les comp tences sont des combinaisons actives de ressources qualit s personnelles connaissances savoir faire comportements qui mobilis es dans des situations professionnelles identifi es permettent d obtenir des
607. uster vise le march national paru dans Le Progr s le 15 mars 2006 p 22 Loulmet 2000 Loulmet L Concept d apprentissage et changement organisationnel une r flexion pour la conceptualisation des r seaux d entreprises CRIEF TEIR 27 p Lucas 2001 Lucas D la dissuasion par linformation paru dans guerre conomique et information les strat gies de subversion ditions Ellipse 2001 Lucas 2004 Lucas D Analyse compar e des dispositifs publics d intelligence conomique am ricains japonais et allemands paru dans colloque intelligence conomique Ecole des Mines de Paris mars 2004 Lucas 2006 Lucas D Intelligence conomique et valorisation de linformation paru dans Intelligence conomique et gouvernance comp titive ditions La documentation fran aise 2006 p 221 238 399 p 385 Bibliographie Marcon 1998 Marcon C Intelligence Economique l environnement pertinent comme variable strat gique Th se de doctorat en Sciences Economiques soutenue l Universit de Poitiers le 22 d cembre 1998 Marmuse 1996 Marmuse C Politique g n rale Langages Intelligence Mod les et choix strat giques ditions Economica 1996 Martinet 1995 Martinet B et Marti Y M L intelligence conomique Les yeux et les oreilles de l entreprise ditions d Organisations 1995 245 p Martre 1994 Martre H et al Intelligence conomique et strat gie des entr
608. utils et m thodes en PMI ditions de l industrie 2000 DATAR 2002 DATAR Les syst mes productifs locaux territoires en mouvement 2002 David 2001 David A et Thiery O Prise en compte du profil utilisateur dans un syst me d information strat gique paru dans Veille Strat gique Scientifique et Technologique VSST 2001 Toulouse octobre 2001 David 2003 David A et Thierry O L architecture EQUA2te et son application l Intelligence Economique paru dans Intelligence Economique Recherches et Applications IERA Nancy 14 15 avril 2003 Dedijer 1999 Dedijer S Doing Business in a Changed World The Intelligence Revolution and Our Planetary Civilization paru dans Competitive Intelligence Review 10 3 1999 p 67 78 Demazi re 2005 Demazi re C et Faugouin P Anticiper les mutations conomiques des territoires quelles implications pour l action publique locale Paru dans Actes colloque Atelier d Intelligence Strat gique ATELIS Poitiers janvier 2005 p 387 395 375 Bibliographie Dembinski 2006 Dembinski P H Regards crois s sur l entreprise les PME au sein du processus d internationalisation de conomique le 22 mai 2006 15p Dhaoui 2005 Dhaoui C and David A An approach for modelling of Business Intelligence System to enhance the strategic management of the enterprise 3rd International Conference on Business Economics Management amp Marketing
609. utres minist res sont d j des projets largement coop ratifs c est dire associant une large chelle des entreprises de toute taille des laboratoires publics des organismes f d rateurs industriels ou pas autour d un projet commun de R amp D industrielle Ces outils sont r utilis s pour d velopper les pes de comp titivit Cette notion de r seaux est largie pour faire participer les collectivit s locales r gionales les chambres de commerce et d industrie Ces collaborations sont largement facilit es par la concentration g ographique des acteurs qui permet de donner une visibilit internationale contribue attirer de nouveaux partenaires et surtout provoque un effet de masse Leroy 2005 Le syst me national d innovation met en relation diff rents types d acteurs les acteurs institutionnels qui d terminent les r gles du jeu l enseignement la recherche et le transfert de technologie les entreprises Il s agit ici d am liorer la situation de chacun de ces acteurs ainsi que la qualit et la quantit de leurs changes L innovation concerne galement les interactions entre soci t s et plus largement le contexte institutionnel socio conomique et technologique dans lequel elles op rent CR 2006 p 12 90 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales Nous proposions Goria 2006 d tablir un lien entre PIE et linnovation et de faire remarquer
610. utualiser les comp tences et moyens existants De l identification la d finition de la probl matique de recherche En 2005 le Pr fet R my Pautrat Pautrat 2005 relatait des t ches les plus urgentes accomplir dans le but de d ployer une dynamique d intelligence conomique en r gions Ce sont les suivantes d finir les atouts majeurs et les principales faiblesses de la r gion et de son tissu conomique identifier les opportunit s et les risques et menaces qui la concernent prioritairement laborer l annuaire des comp tences r gionales qui d coule du point pr c dent sensibiliser les lus et les d cideurs territoriaux cr er un Observatoire r gional des risques et mutations proc der l identification et l valuation des comp tences r gionales publiques et priv es en 1 http blogs lesechos fr article php id_article 946 consult le 8 f vrier 2007 Introduction intelligence conomique puis syst matiser et acc l rer les op rations de sensibilisation formation des acteurs conomiques en d butant par les entreprises Aujourd hui plusieurs r gions ont d j mis en place des dispositifs pouvant r pondre une partie ou l ensemble des missions cit es ci dessus travers nos travaux nous souhaitons participer cette grande r flexion en mettant l accent sur les acteurs de ces dispositifs dIE Aussi l objet de nos travaux concerne la clarification d une man
611. uvaise ex cution du travail de relancer la motivation de r duire le turn over ou rotation un des points faibles soulev s dans le dispositif DECiLOR beaucoup de d parts d infom diaire d ajuster les effectifs aux besoins des volutions du dispositif r ajuster en fonction de l volution des besoins des m tiers du secteur en g n ral et de mettre en place un plan de formation Un manager intervient plusieurs niveaux D une part il op re vis vis de l ext rieur porte parole repr sentant de l organisation manag e tant un lien entre celle ci et les divers environnements d autre part il agit au niveau de linformation diffuseur relais capteur et de la d cision r partit des ressources en fonction des objectifs et enfin intervient au niveau des personnes en tant que leader animateur conseiller formateur valuateur etc Ainsi le manager influe la fois sur les t ches les relations et l organisation 4 Contr leur aiguillage valuation afin de s assurer que les activit s soient r alis es et que les objectifs soient atteints 5 Coordinateur organisation r gulation liaison relais coordonner permet d viter les conflits dus aux chevauchements de comp tences entre les diff rents acteurs que ce soit dans les dispositifs pr vus ou sur le terrain c est une d marche sp cifique qui permet de structurer m thodiquement et progressivement la solution future Elle consiste
612. ux 75 que nous avons relev s que sur huit formations analys es cinq correspondent bien ce que nous pr conisons comme l ments de savoirs et de savoir faire pour le coordinateur animateur De plus une formation l IT ne pouvant se permettre d offrir un unique d bouch correspondant au seul m tier de coordinateur animateur nous comprenons bien que d autres enseignements doivent compl ter cette formation pour donner aux dipl m s des capacit s d adaptation plusieurs m tiers li s PIE ou ITT Enfin nous ajoutons un dernier point la suite de propos recueillis sur le site d Agoravox travers un articl r dig par F Bulinge dans lequel ce dernier crit la d finition des m tiers permet ainsi de clarifier les objectifs de formation initiale ou continue dans une perspective d volution concr te moyen terme Ceci dit poursuivons maintenant notre analyse et validons ce point de vue avec le r f rentiel de formations coordonn par A Juillet gt Le r f rentiel de formations Le r f rentiel de formation en intelligence conomique a t pr sent au public le 23 mai 2005 par le Haut responsable Fruit d une commission r unissant des professeurs et des chercheurs il r pond au besoin exprim par de nombreux acteurs et observateurs d une clarification des contenus et des m thodes de lintelligence conomique 183 http www agoravox fr article php3rid_article 16311 c
613. vail De plus le choix des outils en amont peut aussi permettre de d finir un profil d infom diaire ou de veilleur rechercher en fonction des outils qui ont t choisis Nous voyons donc qu ce niveau il y a l un probl me assez complexe g rer Au vu de ces observations nous proposons comme solution g n rique de d finir en amont de quels sont les besoins en outils qui pourraient tre employ s mais de ne pas se lancer dans leur acquisition avant d avoir recrut le personnel d di PIE En effet nous jugeons n cessaire et plus efficace de proposer au personnel de choisir lui m me les outils qu il juge utiles pour mener bien ses actions d IE tout en lui faisant part des besoins pr identifi s De plus cette forme de d centralisation du choix et de lapplication des outils en fonction des besoins particuliers des fili res ou autres groupements d entreprises rend a posteriori le dispositif plus dynamique Cependant il faut tout de m me poser le probl me de la compatibilit des outils employ s en vu de la capitalisation et de transferts possibles de connaissances d un acteur de VIE vers un autre du m me dispositif Ceci doit faire partie du cahier des charges ou de contraintes fournir l acteur de PIE dans sa phase de choix d outils pour son travail D s lors certains de ces personnels devront s rement se rencontrer pour changer des exp riences et tenter de rendre si possible compatib
614. veille individualis e devant aboutir plus long terme sur des tudes int grant des sc narii d volution et des perspectives de solutions alternatives d accompagner les entreprises dans leur d marche de veille intelligence conomique Laboratoire d analyse et de contr le l appareillage qui quipe le laboratoire de m trologie permet des analyses sur les fibres les fils les toffes la solidit des coloris ainsi que des essais divers teinture au foulard analyse de d fauts Echantillonnage le CETELOR dispose d un parc de machines de type industriel mais galement d chantillonnage permettant la r alisation de prototypes de produits textiles depuis le fil jusqu au produit confectionn P le verrier Le P le Verrier a t cr e l initiative d industriels du verre et du cristal et des collectivit s territoriales Grand Nancy Conseil G n ral de Meurthe amp Moselle villes de Nancy et de Vannes le Ch tel pour promouvoir et d velopper la fili re verre et la place de la Lorraine sur le march mondial du verre http www idverre net Missions e Apporter des services d audit de conseil de veille et de formation aux professionnels de la fili re verre Accompagner et valoriser toute initiative publique ou priv e susceptible de stimuler l conomie du verre en France et l Etranger Cr er des v nements internationaux en direction du grand public festivals expositions
615. vironnement 40 Sciences du territoriale langage de Gestion de site l homme et de la internet soci t Observatoires Master Pro IE Sciences et M tiers Charg expertise Veille de la Gestion d tudes co conomique Outils et Administration aupr s intelligence m thodes Economique et d entreprises conomique conom triques Sociale publiques ou d veloppement et statistiques Ma trise de priv es de local Universit Politiques Sciences et banques ou de de Clermont 1 publiques et Techniques collectivit s Sciences co et locales et Sciences Sociales territoriales gestion strat gies Sciences politiques Consultants 83 territoriales Commerce Analyste de i Strat gies march industrielles et Economiste financi res d entreprise Techniques de Cadre dans des communication agences de d veloppement Ing nieur conomiste Conseil en d v local et territorial 330 Master pro intelligence conomique et strat gies comp titives Universit d Angers Droit co et gestion Environnement international et comp titivit IE et organisations Protection et d fense du patrimoine Management de Pinformation et des connaissances Influence et contre influence 4 Exp rimentation et validation de la d marche Sciences co Sciences de Gestion Sciences sociales Langues trang res appliqu es Droit Informatique Commerce Sciences politiques C
616. vons pour projet d largir notre travail d autres contextes ceci pourra donner une 341 4 Exp rimentation et validation de la d marche l gitimit et susciter davantage d int r ts pour tout organisme impliqu dans l offre d emplois Ces trois offres d emploi peuvent cependant nous aider justifier la correspondance de CADRIE avec le m tier de coofrdinateur animateur En effet en prenant le probl me l envers et en d veloppant un raisonnement par l absurde si les diff rences existantes entre le m tier de coordinateur animateur et d autres m tiers de PIE comme celui de veilleur sont faibles alors notre hypoth se de travail sur l utilit de la d finition des r les et des comp tences du coordinateur animateur ne se justifie pas Par contre si les diff rences sont assez significatives entre les r les et comp tences du coordinateur animateur par rapport d autres acteurs de l IE alors notre travail s en trouve d autant justifi Or les trois offres d emploi que nous exposons ci dessus ne pr sentent que des rapports de proximit avec ce que nous avons inclus dans notre mod le CADRIE En cons quence par leur peu de correspondance avec les fiches que nous pouvons g n rer l aide de CADRIE cela nous permet de cette mani re de justifier de la distinction du m tier de coordinateur animateur des autres m tiers de l IE 4 5 RETOUR D EXPERIENCES DE POLES DE COMPETIVITE ET DE CLUSTE
617. x aspects s curit conomique Nous remarquons aussi que dans ces actions qui sont plus r centes la part d di e aux actions d influence ou de communication est bien plus importante que celle des DRIE pr c demment interrog s La veille est avant tout sectorielle SYSTEM TIC propose tr s ponctuellement de la veille personnalis e sur des tudes pr cises La dimension de capitalisation est peu prise en compte mais est en projet chez SYSTEM TIC Ce que nous d duisons de cette enqu te par rapport celle des DRIE pour valider notre approche est que les actions de veille ne font pas partie des actions dominantes Si elles sont mises en place elles concernent dans la majorit des cas de la veille sectorielle donc collective Cette constatation nous am ne la conclusion suivante le veilleur n est pas la personne ressource unique et essentielle dans ce type de 352 4 Exp rimentation et validation de la d marche configuration et souvent les actions de coordination d animation sont confi es au d l gu administrateur correspondant de la structure DRIE p le cluster En effet si le veilleur tait indispensable tout dispositif d IT alors ses actions ne pourraient tre sous trait es ou r duites leur strict minimum recherche ponctuelle d information Par cons quent d autres acteurs de PIE que le veilleur peuvent trouver leur place dans des actions d IT puisque le seul volet veille n est pas forc men
618. x diff rentes dimensions constitutives de l attractivit territoriale conomique r sidentielle touristique Nous allons ainsi pr senter ces diff rents dispositifs et essayer de comprendre en quoi VIE agit elle en leur faveur Nous aborderons uniquement les dispositifs fran ais Aussi nous invitons le lecteur consulter les travaux de Harbulot 1990 Clerc 1997 Masson 2001 Lucas 2004 qui proposent une tude comparative de certains mod les de dispositifs trangers Japon Allemagne Etats Unis 102 Faisant suite un des groupes pr sid par Martre en 1994 portant sur une analyse compar e des dispositifs d intelligence conomique prospectif et d valuation aux Etats Unis au Japon en Allemagne et en Grande Bretagne Il s appuie sur des tudes men es par le SGDN l ADIT le Commissariat g n ral du Plan et sur celle de Jean Louis Levet qui a r alis une tude sur les acteurs publics et parapublics de l intelligence conomique Masson 2001 p 246 147 2 De l intelligence conomique pour les organisations aux dispositifs r gionaux 2 2 1 Les p les de comp titivit Nous rappelons que les p les sont par nature des dispositifs de mise en r seau de comp tences et connaissances dont l objectif est entre autre de rapprocher la recherche des entreprises pour faire merger des produits et process qui pourront tre d velopp s et commercialis s et conduire ainsi un rayonn
619. ygues met comme hypoth se que les deux guerres de linformation celle de lopinion et celle des donn es renvoient une troisi me la guerre ou du moins le conflit pour la dominance informationnelle globale Huygues 2003 W Schwartau propose quant lui une classification de cette nouvelle guerre Ney 2000 1 la guerre de l information compte les personnes elle comprend les atteintes la sph re priv e et inclut la divulgation d informations stock es 2 la guerre de l information contre les entreprises cette classe est celle de la concurrence L espionnage industriel est une des activit s possibles mais la d sinformation la rumeur sont des moyens efficaces de se d barrasser d un concurrent 3 la guerre globale de l information elle vise outre les industries l ensemble des forces conomiques d un pays Selon C Harbulot les op rations de guerre de l information se r partissent dans le A 2 25 domaine economique en 3 categories 25 D finition de la guerre de information sur http www infoguerre com article php sid 324 consult e le 5 mars 2007 39 1 Intelligence conomique et strat gies conomiques r gionales la tromperie d sinformation manipulation discr dit la contre information identification des points faibles de l adversaire exploitation de ses contradictions frapper ses talons d Achille utilisation de l information v rifiable la r

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