5 Moyens de production - Chambre d`agriculture de Haute
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1. Totaux 4 552 000 297 284 D Dans l expos qui a t fait plus haut des exemples de fumure ont donn s mais il ne faut pas en conclure que ce soit l des formules d un usage courant chez tous les cultivateurs la v ri c est qu elles ne sont appliqu es que par une minont variable selon les localit s Si en effet on prend d une part le tonnage des engrais phosphat s qui s l ve 12 470 000 kgs et d autre part la super icie des ter res labourabies des prairies et des herbages soit en chiffres ronds 301 300 hectares on arrive une consommation annuelle de 40 kgs d engrais J hectare ce qui correspond um apport de 5 kgs 510 d acide phosphorique dose tout fait insignifante On pourrait faire le m me calcul pour les engrais azot s et on arri verait des conclusions identiques Cependant il est indispensable de signaler que l emplor des engrais compl mentaires est en progr s tr s sensible depuis quelques ann es Pour les engrais azot s 1 est pass de 70 400 kgs d azote en 1924 291 000 en 1929 soit une augmentation de 220 600 kgs pour ies superphosphates de 1 330 000 d acide phosphonque 2 041 000 et pour les engrais potassiques le tonnage des produits employ s est pass de 678 000 kgs 1 552 000 kgs2. devenir ja r gle II CAPITAL D EXPLOITATION i ambition principale du cultivateur haut marmais a t pendant longtemps d augmenter sans cesse l tendue de son domaine ce sorie qu il a consacr ses acquisitions de terre tout le proft de sa culture et souvent m me 1 n a pas craint de s endetter pour r aliser son id al Avec une telle m thode ij ne pouvait donc consacrer que des som mes tr s r duites son capital d exploitation dont l importance se trouvait encore diminu en raison du mat riel sommaire employ jus qu au moment du d veloppement du machinisme Si on se r f re au rapport de ja prime d honneur de 1672 on y rel ve que chez les cultivateurs d avant garde plac s dans la r gion ja plus riche du d partement leur capital d exploitation atteignait au maximum 650 fr l hectare et descendait jusqu 310 fr ce qui permet de conclure que partout ailleurs ce capital tait tr s certaine ment inf rieur 300 fr et dans bien des cas descendait jusqu 200 parfois m me au dessous C est ce chiffre de 200 fr qui tait consid r comme la moyenne l poque de l enqu te de 1862 Aviourd hui la situation se pr sente tout autrement et elle diff re selon gue Pon consid re une forme se livrant la production des c r a les cu l embouche sn k 5 Varres Uepgude 3 Miguelis H a Af proc d on nent chiffrer rA D e a sl L 4 F EN N ES mige ARR
3. De ae Le Su ave ur a ur RS ee EL Et le Li anla A CT Cu orne sd E EEEE a E RS A ae wwii r r ASS ee la grande culture c est dire d une superficie de 30 hectares au moins Montagne el Bas Pays Raut Pays Bassins pt Pemthaie Cheptelmort ses ac mat riel et outillage 600 Fr 300 Fr 8067 Cheptel vif faticlages ct animaux de rente 1 200 3 000 1 200 Avances pour achat d engrais de semences main d uvre ett 500 609 1 009 2 300 3S 2 000 III LES AMENDEMENTS Le chalage Bien que les formations calcaires soient nombreu ses dans le d partement beaucoup d entre elles supportent des terres o l l ment calcique fait d faut ou n existe qu en quantit insuff sente pour imprimer aux terres les propri t s qu elles Goivent poss de pour tre bien constitu es Il n y a gu re que les couches mameuses des tages du lias sup rieur de oxfordien et du kimm ndgtien o la teneur en chaux puisse tre consid r e comme suffisante Dans les terres pierreuses de la Mon tagme et du Haut Fays ainsi que dans les herbues la d cal cifcation est parfois tr s avanc e au point que souvent l analyse n y r v le que des traces de calcaire tout fait insuffisantes ce gui exnh que pourquoi les scores de d phosporation y donnent de meilleurs r sultats que les superphosphates Depuis longtemps l absence de chaux avait t constat e empirique
4. dans ja sole des jach res la fumure est un peu plus copieuse Si l automne apr s les semailles achev es il reste encore de Fen sa de ferme on e distribue parfois aux prairies artificielles et natu relles LES ENGRAIS AZOT S Le nitrale de soude est presque exclusive ment utilis sur les bl s au printemps o on le r pand raison de 75 100 kilos l hectare incorpor la plupart du temps au sol par un her sape ou un roulage On applique aussi aux betieraves soit avant le labour qui pr c de le semis soit le plus sauvent apr s la lev e jus qu en ao t La quantit employ e est d environ 100 120 kilos l hectare On use du nitrate de soude dans tous les sols indistinciement Le nitrale de chaux n a t utilis jusqu ici que dans des fimites tr s restreintes Des r sultats obtenus on peut conclure que son action quivaut celle du mtrate de soude dont le mode d emploi est d arl leurs le m me Le nitrate d emmoniaque a t essay au lendemain de la guerre au moment de ja mise en vente des stocks provenant des poudrenes R pandu sur le bl les r sultats obtenus ont t des plus satisfaisants mais comme il s agit d un compos d une vente peu courante son emploi est demeur tout fait accidentel Le sulfate d ammoniaque tend se r pandre de plus en plus dans les r gions sol calcaire notamment dans la Montagne R serv pres exclusivement au bl on Le r pand
5. et faisait verser le bl Dan les communes de Dommartin le Samt P re Mertrud Cour celles sur Blaise et Baudrecourt c est vers 1820 que l on a com menc marner mais la pratique ne se g n ralisa pas puisqu on esti mait 1 000 hectolitres seulement les quantit s employ es annuelle ment dans tout le canton de Doulevani nn Cn a galement utilis la marne dans la r gion de Fayl Billot et de Amance on en extrayait Pressigny et Bussi res les Baimont III LES ENGRAIS FUMIER Le fumier de ferme a t pondant loneter os le seul engrais utihs mais aujourd wui son empi1 exclusif devient de pius en tog gt lus l exception Malgr le r le eseala oct lang dons le iornisa P g f tion des terres la tr s grosse majorit des cultivateurs du d parte ment ne Jui donne pas tous les soins d sirables il est m me regretia ble d avoir signaler ici que dans le Bassigeny o le conversion ces des terres en p ture a diminu la culture arable on n en utilise qu une partie et qu on laisse perdre le reste Cet engrais est employ sur tous les sols sans exception et pour toutes les cultures habituellement fum es En principe chaque par celle de terre recoit du fumier tous les 3 ans dans l ann e de Ie semaille du bl On le r pand soit au printemps soit en automne selon les disponibilit s de l exploration la dose de 15 20 009 kilos Pour les plantes sarcl es cultiv es
6. on n a pas employ de sulfate d ammontaque l automne d Apr s prame artificielle tr fie ou minette Si possible d frichement un mois avant les semailles apr s avoir r pandu 400 Kgs de superphosphate 200 Kgs de sylvinite riche Au printemps si la c r ale l exige 80 Kgs de nitrate de soude e Apr s sarrasin Avant les semailles fumure moyenne au fumier de ferme 300 Kgs de superphosphate 250 Kgs de syivinite Au priniemps 100 Kgs de nirate de soude ne faut iamais omettre d icommorer la sulvinite an moine 4 5 a ter eg Toa Mej ypt a Dra Er PE a ue mm i La cyanamide peut remplacer poids pour poids le stifate d ammo 58 maque avant Jes semailles mais il convient de la r pandre environ 15 20 jours avant Dans les terres argileuses silico argileuses et dans les herbues les formules ci dessus restent les m mes cette diff rence pr s que les scories doivent remplacer les superphosphates avec une majoration de poids de 100 200 kilos hectare i 1 faut signaler jci la n cessit d utiliser le nitraie de soude au prin temps beaucoup plus t t qu on ne je fait d habitude pratique qui a pour r sultat de provoquer une exub rance tardive de la v g tation qui qui favorise l apparition de la rouille C est au d part de la v g tation quand le tallage va commencer qu on doit faire l application de cet engrais Avoine L avoine toujours faite apr s b
7. 840 que sont apparues les premi res herses dents en fer et dans les exploitations m me avanc es en 1860 les herses en bois existaient encore en nombre gal celui des herses en fer La dif fusirr de ces de m res est suriodit j uvic des Comicus agiicuies d s 2542 celu de Moniem le Roi pri Pranative de laie cranir ii TS hersre losange qui d apr s le desm aui en est donn ne sont Bad on a ii CS ren ue 1 50 C est vers la m me poque qu appara seent les premiers extirpateurs mais soit que leur construction ait t d fectueuse soit que ces ins tiuments alent t trop lourds exigeant ainsi des attelages puissants ils ont t peu employ s et parfois m me d laiss s apr s un premier essai ainsi que le a clare le Pr sident du Comice de Prauthoy Si aujour d hui les herses dents en bois ont disparu il subsiste encore beau oup de herses dont le b tis est en bols mais on en construit de moins en moins e on leu substitue les herses tout en fer en zig zag form es de deux ou trois l ments accoupl s i Apr s la faucille exclusivement employ e pour la moisson des bl s on a vers t860 utilis la faux arm e o u ratelot d j en usage en 1804 pour l avoine et quelquefois pour l orge Les moissonneuses m caniques hrani leur apparition d s 1666 Dans un concours organis par le Comice agricole de Doulevant le 4 ao t 1861 14 concurrents s taient fait inscrire
8. CHAPITRE V LES MOYENS DE PRODUCTION M P FOURRIER Directeur des seryiees Acrrenlrx I L OUTILLAGE Au deout du 18 si cle fe mat riel agricole d ext rieur de ferme tait r duit sa plus simple expression il ne comprenait gu re que la charrue la herse et je rouleau En ce qui concerne la charrue d auirefois voici comment s expri me son sujet l auteur de la statistique de 1804 On se sert partout u de la charrue avant train un seul versoir mont e sur de petites roues de bois ou de fer elle est garnie d un coutre plac en avant du soc La forme et les dimensions de la charrue et ses diverses u pi ces ne sont pas aussi vari es que semble F exiger la diff rence des terrains d humidit de l g ret ou de s cheresse des terres qu elle doit ouvrir l attention du laboureur ne parait pas s tre a arr t celte importante partie de son art cette poque le soc seul tait en fer tandis que le versoir le sep et les tan ons taient en bois dur mais peu peu la construction des charrues fut am lior e par des artisans locaux dont les noms ont t rarement conserv s ls se sont surtout ing nmi s remplacer le bois par le fer particularit qu on n omet jamais de mentionner quand H s agit de donner la caract ristique d un instrument C est surtout vers 1640 que les perfectionnements apport s aux char rues ont t particuli rement importants sans doute la suit
9. E OL nt Sa aies Ca mn ai s CR FR Es F Po evr MEN ot o Loo ta vers la x gt d Sa i m gt er F terre en l ments mimcraux auts plis p part quelques sols qui sont particuli rement bien pourvus l acide phos phonique manque dans la plupart des prairies naturelles On est averti du fait par la pr dominance des gramin es sur les l gumineuses d o dirinution de la qualit du fourrage Dans les vall es sols consistants de nature argileuse ou silico argiieuse on emploiera les scores la cose d au moins 1 000 kes condition essentielle pour que l effet soit r ellement marqu Des chaulages p riodiques sont pr coniser tous les 3 ans 1 000 kilos employ s l automne En terres calcaires de Montagne les superphos phates seront substiit s aux scories dans la proportion de 3 400 kgs l hectare La potasse est souvent le compl ment indispensable de l acide phos phongue Tandis que Faction de ces deux Aak employ s s par ment est peine sensible elle devient tout fait remarquable lors qu ils sont associ s Les m mes effets s observent encore la suite d un chaulage Comme engrais potassiques la sylvinite est conseiller rakon de 3 400 kes l hectare employ e en m me temps eve les engrais phosphat s c est dire de tr s bonne heure au primiemps m me en hiver Ces r gles s appliquent bien entendu aux herbages Le fumier en couvertu
10. ant cette descente ue s effectuait par ordre de grosseur le classement du grain et que s Himinaient partiellement du moins les graines trang res D j en 1864 Le Cornice agricole de Doulevant faisait l acquisition de 4 teurs Marot destin s un nombre gal de ses membres Initiative on qui se place sans doute l origine de l introduction de ces utiles ins truments en Haute Marne Aujourd hui ces apparcils sont tr s r pandus mais mrler cela leur usage n est pas g n ral car il existe encore des cultivateurs qui ne font subir aucun triage leurs semences alors qu il serait si facile par une acquisition en commun de cet instrument de s en assurer les profits Les d chargcurs de fourrage n ont commenc tre en usage que depuis la guerre Le syst me griffes est pr f r celui plate forme Si en rencontre touiours des coupe racines fr quemment des concas seurs de gram en revanche les hache paille sont tr s rares Toutes les fermes m me les moins importantes poss dent des bas cules grain transportables mais rares sont les bascules bestiaux Quelques communes ont fait les frais de ponts bascules D s que la quantit de lait employ la fabrication du beurre s ap proche de 20 litres on a eu recours des cr meuses centnfuges dont beaucoup sont maintenant inutilis es la transformation industnelle du lait soit par les particuliers cit par les coop ratives tendant
11. au fumier de ferme mais celle ci est supprim e si la juzerne se fait sur avoine L apport de fimier est toujours conseiller le r le de cet engrais tant particuli rement bien faisant au d but de la croissance de la jeune l gummeuse f engrais de ferme on doit associer les phosphates superphosphates dans les terres calcaires et scories de de nn dans les terres non eal cair s O la iuscrae ne doit durer que 4 o 5 ans est pr f rable d incorporer au 521 la totalit de l engrais phosphat c est die amp 700 kgs de scories ou 5 600 kgs de superphosphate En sols cal caires on empioiera 3 ou 400 kgs de sylvinite riche ma s l pandage doit pr c der comme toujours de 3 4 semaines et m me 9 la semaille Avec des quantit s plus faibles d engrais que celles qui viennent d tre indiqu es vers la troisi me ann e on devra apporter de la potasse sous forme de sylvinite 3 400 kgs ou de chlorure de potassium 200 kgs assnci s 300 kgs de superphosphate ou 400 kgs de scories de d phosphoration le tout r pandu de bonne heure au printemps ou m me en ver Pour le sainfoin on s inspirera des m mes r gles mais comme la masce fourrag re produite est beaucoup moindre les quantit s d en gralis employer seront r duites d un tiers environ Le tr fle et ia minette qui n occupent la terre que perdant un an Loont mas de grandes exigences On a Emiters un anport de 300 kgs fs U
12. e des r sul tats obtenus avec les charrues Dombasle car en cette ann e 1840 la Soci t d partementale d agriculture d signait une Commission pour aller voir fonctionner l araire de Roville perfectionn e par le sieur Galles r La m me ann e elle accorde une prime de 250 fr Lal H t To me R FA r Eaa a ED JOET une phori RIE ofre co une am heeatr ARH 1 p HE S ANSE z a i g s nsidie s r a Cha s c Aiuci en sohdnc et perfection ou irava ip dis SSR posa RAR Re rs PR i Un ous mnt Mon 2 85 Minute ST Sata vu re SE MR re LE Gi i 6 j Il n est pas inutile de rapporter ici que la charrue Dombasle tait couramment employ e en 1844 par M Louis Bordet Auberive qui d clare n utiliser que celle l son personnel n en voulant pius d autre C est vers cette poque que plusieurs concours de charrue furent organis s par les Comices entre autres ceux de Nogent et de Fayi Billot mais ces associations se sont born es donner la liste des Ju r ats sans motiver les d cisions du jurv Ces concours de charrue se sont continu s pendant une p riode assez longue d passant 20 ans car le 5 juin 1864 le Comice agri cole de Doulevant en organisait encore un o les instruments taient jug s d apr s le travail ex cut Le premier prix fut atinibu ii Cunin de Valcourt Haute Marne mais comme i exposait gale ment une charrue Dombasle il est tr s vraisemblable qu il se soit ins
13. e toute Revcssit adopier une RS ue ir TOES RE SR E e E SR TP PE pes L 57 L attention des cultivateurs doit surtout se porter sur l azote et l acide phosrhortaque Dh tallage la floraison le H de gros besoins d azote rapidement assimilable qu il ne peut trouver que dans des engrais tels que le sulfate d ammoniaque le nitrate de soude ou le nitrate de chaux La plante doit galement disposer d acide phosphorique en suffisance son action se traduisant par une augmentation de la grenai son une l vation du poids sp cifique du grain et une avance de la maturit L apport de la potasse ne doit pas davantage tre n glig Pour les sois calcaires de la Montagne et de la partie calcaire de la Vingeanne les formules suivantes sont adopter a Sur jach re fum e normalement Avant les semailles 500 Kgs de superphosphate 100 Kgs de sulfate d ammoniaque Au printemps 100 Kgs de nitrate de soude en remplacement du suliate G ammontaque l automne b Sur betteraves ou pommes de terre ayant re u une fumure normale au fumier de ferme ainsi que des engrais potassiques et phosphat s Avant les semailles 300 Kgs de superphosphate 200 Kgs de syl vinite riche Av printemps 80 100 Kgs de nitrate de soude Te Sur jach ie sans fumier Avant les sematiles 500 Kgs de superphosphate 300 Kgs de syl vinite riche 100 Kgs de sulfate d ammomiaque Au pantemps 100 Kgs de nitrate de soude si
14. er pendant ou imm diatement apr s Tr s souvent c est le seul engrais que re oit cette culture On devra toujours compl ter la fertilisation des terres par l adienction de 4 500 kgs de scores ou 3 400 kgs de sunerphos phate L acide p osphorique a surtout pour effet de favoriser d une mani re tr s nette le premier d veloppement de la plante et de h ter la maturit des racines L azote est galement mdispensable Outre celui du fumier on devra ajouter au sol du sulfate d ammoniaque avant le dernier labour la dose de 100 150 kgs hectare soit du nitrate de soude dont l emploi pourra tre diff r jusqu apr s la lev e On peut aussi conseil ler l association par moiti du nitrate et du sulfate d ammoniaque L emploi tardif du nitrate est d conseiller car il retarde la maturit des racines Comme autre engrais azot on peut avant la semaille distribuer du purin mais assez t t pour viter les effets de sa causticit sur les jeunes plantes j Avec une fumure suffisante au fumier de ferme l introduction de la potasse sera presque mutile Toutefois dans es terres calezires on pourra l essayer sous forme de 300 400 kgs de svlvinite r pandue de bonne heure au printemps Pommes de terre Souvent la pomme de terre ne re oit que du fumier ma s on n obtiendra de bonnes r coltes qu avec une fumure compl mentaire bien comprise en harmonie avec ja nature du sol H est d montr qu une fumu
15. grain taient rares avant 1900 ils se sont surtout multipli s depuis F910 et leur nombre augmente tous les jours M me remarque pour les distobuteurs d engrais dont Je besoin se fait d au tant plus sentir que l emploi des mati res fertilisantes s intensifie Quant au premier essai de pulv riseur disques jl remonte 1890 ce jour ie nombre des pulv risateurs acide sulfurique pour la ST a destruction des mauvajses herbes n atteint que quelques unit s et ils ne sont en usage que dans le Bas Pays et le Perthois La situation est la m me pour les tracteurs Tandis que dans toute la partie centrale et au nord ovest du d par tement les charro s s effectuent au moyen de charrettes 2 roues dans le Bassigny le Pays de Vingeanne et de l Amance on n utilise que les chariots 4 roues Le mat riel d int rieur de ferme a t pendant fort longtemps rudi mentaire On battait le grain au fl au et on le nettoyait d abord au van en osier puis on compi tait le travail au crible Le jet la pelle tait aussi utilis Les machines battre n ont certainement pas t employ es avant 1840 sauf peut tre de tr s rares exceptions C est cette ann e l m me que la Soci t d Agriculture de la Haute Marne d cidait l attribution d une prime de 209 fr au constructeur de la meilleure machine battre les grains man ge mobile m par un ehe val l origine les mod les en usage taie
16. l ou seigie ne re oit jamais aucun engrais d o des r coites tr s m diocres alors que cette plante exige la fois beaucoup d azote et de potasse Vis vis de l a cide phosphorique ses besoins sont momdres toutes proportions gard es C est surtout durant la p riode qui va de ja semalile au tallage que cette c r ale absorbe le plus d azote d o la n cessit de lui apporter un engrais action rapide Le nitrate de soude est tout particuli rement indiqu Avec un appoint de 75 100 kilos par hectare un rendement lev est toujours assur C est de toutes les c r ales celle qui se montre le plus sensible l action de l azote Toutefois dans nos petites terres i faut viter des doses lev es pour ne pas provoquer l chaudase Si on n a employ ni superphosphate ni scores pour le bl ou le sei gle un petit compl ment de 200 kilogs l hectare est conseiller Cet apport est indispensable iorsque l avoine succ de un d frichement de prairies artificielles laissant je sol riche en azote li faut ici 4 500 kilos de scores et 3 400 kilos de superphosphate selon la nature du sol En terres calcaires les engrais potassiques donnent de bons r sultats On s adressa la sylvinite riche domm e raison de 3 409 kilos l hectare Dans les terres argileuses les besoins de l avome en potasse sont moindres mais n anmoins il conviendra d en faire l essai Seigle Le seigle moins exigeant q
17. mais 9 seulement rirent part aux preuves o fisuraient les types suivants Manny ER 1 machine Mazier 3 machines Wood Peltier 2 machi nes Lallier 1 machine et enfin une derni re imagin e par un cons ructeur local ce m me concours figuraient paiement 7 faucheuses 4 faneuses 6 r tcaux cheval tous instruments conduits par les agri vlteurs qu en taient les propri taires o par leur personnel Pour les faucheuses la minont du Jury tait d avis qu aucune prime ne fut distribu e la suite du concours de 875 o furent pr sent s des mod les nou veaux l opinion du Jury fut toute diff rente et d s cette poque les faucheuses commenc rent se r pandre dans quelques exploitations de la r gion de Wassy En 1882 jl existait d j dans le d partement 395 faucheuses 48 moissonneuses et 311 r teaux Inutile de dire que la situation a bien chang mais en l absence de toute statistique r cente 1 serait imprudent de faire une valuation du nombre de ces instruments seule l enqu te d cennaie en cours d ex cution pourra donner des indications pr cises sur ce point En 1892 un essai de moissonneuses lieuses eut lieu Chaumont o furent pr sent es la Mac Cormick la Massey Harnis la Johnston et l Adriance mais ce n est gu re que quelques ann es plus tard qu elles commenc rent se r pandre et aujourd hui les moissonneuses javeleuses sont presque une exception Les semoirs
18. ment par les agriculteurs qui pour y rem dier ont eu au cours du 19 si cle recours aux amendements calcaires Durant la p riode comprise entre 1840 et 1852 F Administration pr fectorale n a pas accord moins de 25 autorisations de construction de fours chaux dont la cr ation tait sollicit e pour fourmr agricuiture amende ment dont elle avait besoin Ces fours chaux existaient un peu par tout mais surtout au voisinage des grandes for ts qui fournissaient le combustible n cessaire la cuisson des pierres C est en 1910 que le dernier four chaux celui de la ferme de Saint Henn commune de Chatonrupt a t teint De l avis des agriculteurs de l poque il taut rechercher les causes de abandon de cet amendement dans l abus qu en a t fait abus dont les cons guences sent bien ennenes Dans ces dermers temps on a fat qu due 0e k HAEN ai Aiea AT ea a LU er his Men bte m ca as Ca ip gi laues timides essais quil y A a a aa e ae pas tomber dans les anciens errements c est dire exag rer les doses tous les points de vue il est pr f rable de limiter les quantit s r pandues et de renouveler plus fr quemment l op ration Les chau lages sont surtout indiqu s apr s les cultures de racines et jes four rages artificiels tr fle et luzeme Ce n est qu exceptionnellement que l on emplo era 2 3 000 kilos de chaux l hectare et cela seulement dans les terres for
19. nt aussi nombreux que les constructeurs eux m mes mais ils ne diff raient entre eux que par de d tails secondaires En 1857 il existait 247 machines battre chevaux et c est vers 1864 que quelques types furent compl i s par des appareils de net toyage On consid rait comme tr s satisiaisant un rendement de 4 bectolitres l heure Parm les batt uses r put es H faut citer celles de Depuis de Vil liers aux Ch nes et Laporte d Armancourt Toutes man ge elles exigeaient 2 ou 3 chevaux quelques unes sont encore en usage aujour d hui mais lerr nombre diminue graduellement car on a remplac les animaux par des moteurs essence p trole ou lectriques L ancrenne batieuse fixe tend de plus en plus tre remplac e par la batteuse mobile pourvue de son moteur Les trieurs gram oni commenc par tre des cylindres en forme de tronc de c ne o l intervatie entre deux spires de fl de fer s car tait de plus en plus au fur et mesure que l on s loignait davantage de la tr mie ses extr mit s l axe du cylindre reposait sur un b tis en bois et l une d elles tait adapt e une manivelle destin e imprimer l appareil un mouvement de rotation Comme les deux cous smets taient plac s des niveaux diff rents celu de la mamvelle plus lev que l autre le grain sortant de ia tr mie descendait ainsi progressivement suivant un plan inclm c est pend
20. on de scories de d phosphoration dans les prairies naturelles Ie Basagny except LFS ENZRAIS POTASSIQUES Comme engrais potassique on n a gu re recours qu aux sels bruis de polasse sylvinile crdinaire et sylvinite riche que l on utilise jusqu ici presque exclusivement sur les plantes sarcl es pommes de terre el betteraves ainsi que sur les prairies arti ficieiles et naturelles La dose habituelle est de 4 500 kilos en moyenne IV FUMURE DES PRINCIPALES CULTURES Bl Le bl avons nous dit re oit toujours du fumier L usage des engrais paosphat s pour cette culture est loin d tre g n ral car il existe de nombreuses exploitations o l on emploie ni superphosphate ni scores de d phosphoration La proportion des terres recevant ces engrais peut tre valu e au 3 5 de la superficie totale emblav e dans le d partement Les engrais azot s ne sont encore utilis s que tr s timidement On se sert surtout du mtraie de soude et du sulfate d ammon aque Au cours des ann s pr c dentes on a essay la cyanamide r pandue l autornne avant les semailles et les premiers r sultats obtenus sont des plus satis faisants Quand les cultivateurs ne peuvent donner partout du fumier de ferme ds se contentent c upe furure phosphat e DR en ea ee ce Le LE ete dE LE Me ut per Gug de CUTAET Tow des terre tu 12 RENE pe 7 n x i to i 1 v es un bit satsse d sier ei qu ii faut d
21. pir de celle ci pour construire celle dont tait l inventeur Le second prix fut d cern M Thi blement de Sommevoire pour sa charrue a Dombasle perfectionn e n dont une bonne gravure en donne beaucoup plus exactement les caract ristiques que n importe quelle description Disons aussi que la chrrrue Meuenot imagin e en C6k 4 Or par le constructeur dont elle porte le nom fut de tr s bonne heure appr ci e en Haute Marne car en 1876 le Comice de Clefment s en d clare tr s satisfait et consid re pour sa part la question des charrues comme r solue depuis FQ ans Actuellement c est encore la charrue Dombasle et la cherrve Meugnot qui constituent ie fond de l outllans actuellement employ pour les labours compl t par quelques charrues enti rement en fer et de rares brabants doubles Les bisocs sont plus couramment employ s on les utilise surtout pour les labours de semaille Si autrefois la culture se faisait surtout avec des b ufs dans la Montagne et le Bassigny dans le nord on utilisait surtout les chevaux Aujourd hui les ue de b ufs ne se rencontrent plus que dans quelques communes avoisinant la Haute Sa ne Comme la charrue la herse en bois a t pendant fort longtemps exclusivement en usage d autant plus qu elle n tait gu re uhlis e que pour l enfouissement des semences son r le dans l ameublis sement des terres tant peu pr s nul la charrue comptant seule Ce n est que vers 1
22. rarement au moment de la semaille mais plus g n ralement en couverture au printemps raison de 75 80 T l hectare Sur ces terres on le pr f re au nitrate de soude pour a culture des betteraves qui le re oivent avant le labour de sema lle La cycnarmide a eu au d but tr s peu de succ s mais on est reve ns de tonie pr verhon contre lie A hiure actucile son emploi se d veloppe tr s r guli rement au point que certames cuitivateurs uti 1 F cn a oa LE M E ts atoto Lit ogie eri prre Phaea Pes mere 56 LES ENGRAIS PHOSPHAT S Les superphosphales exclusivement r serv s aux terres calcaires ou argilo calcaires sont appliqu s au bl avant ie lapeur de semailie raison de 3 400 kilos l hectare ain qu aux plantes sarch es dans une proportion un peu plus lev e soit 500 kilos environ On les utilise aussi au printemps dans les m me proportions sur les prairies artificielles et quelquefois sur les prairies naturelles en sol tr s calcaire de la montagne Cette fumure se renou velle en g n ral tous les 3 ou 4 ans Les scories de d phosphoration constituent par excellence engrais phosphate des terres argileuses silico argileuses siliceuses ou m me argilo calcaires L emploi en est fait d apr s les m mes r gles que celles qui r gissent l usage des superphosphates cette diff rence pr s que les quan t s sont major es d un quart On fait une grosse consom mati
23. re est encore tr s employ mais sous ceite forme 1l ne donne pas le maximum de son effet qui se porte surtout sur les gramin es Le purin pourrait tre employ d une fa on beaucoup plus large mais apportant surtout de l azote et de la potasse ce sont encore Les grammn es qu en tirent le plus de profit de sorte que son action doit tre compl t e par Fadjonction d engrais min raux phosphat s D apr s les renseignements recueillis tant aupr s des syndicats agri coles que des n gociants la consommation des engrais en Haute Marne s tablit approxnativement comme suit Engrais azot s Tonaage Taux Fazie Poids tala d azote Nitrate de soude 600 500 Keg 5 5 93 077 Ko Sulfate d ammontague 874 000 20 174 800 Nitate de chaux 40 009 53 5 200 Cvauam le RS IT 90 600 LE i IS GGI LL ma i otauv 1 604 500 291 077 ne akt n PEM yae me mer m4 r OR ni np nr dns Le L E Taux le far Poids otai Engrais phosphat s Tonnage phosphorique d acide phosphorigve Scories de d phospho ration 8 450 000 17 5 1 478 750 Superphos min ral 4 020 000 14 562 600 Totaux sure 12 470 000 2 04 j 560 Engrais potessiques Tonnage o Tax de potesse Pts totai d p tasse Sylvinite ordinaire 20 000 Kg 12 2 400 Kg Sylvinite riche 1 470 000 12 254 600 Chlorure de potass 56 800 49 26 817 Sulfate de potasse 3 200 46 1 472
24. re moyenne au fumier de ferme associ e aux engrais min raux est plus recommandable qu une forte fumure au fumier seyi L azote exerce une 7 To Liens r 4 nn sa Le st acte i marges iss ri LC L r ad nee ai taDt LE H mur tee Ts ne a E de AE et A EE ee cs rendements aie omis Seule En terres moven CR ti hi nes ou fortes on ajoutera du sulfate d ammomaque vant je labour Ca plantation En sols l gers le nitrale est le plus efficace On n a pas int r t d passer la dose de 100 kgs de sulfate d ammorianue lt t elle de 130 kgs de nitrate de soude La pomme de terre a de faibles exi gences en acide phosphorique n anmoins la pratique justihe l emploi des phosphates car augmentent ja richesse en f cule et favorisent ja matunt En sols calcaires on utilisera les superphosphates la dose de 4 500 kgs l hectare et en sols argileux siliceux o argi F eliceux 5 600 kgs de scories de d phosphoration L action de ia potasse se mamiesle par Une augmentation de rendement et auss par un accroissement de la richesse en f cule On peut employer les sels bruts la condition de les r pandre ce bonne heure S la terre est trop peu calcaire on s arr tera au chlorure et au sulfate de potasse la dose de 150 kgs l hectare tandis qu il faudra 300 kgs de syl vinite l HAIRIES ARTIFICIELLES Lureme cl sainfoin Sem e dans l or gv vu donne la c r ale une fumure
25. tes o on ne r p tera l op ration que tous les 4 ou 5 ans Il est pr f rable de s en tehir 4 ou 500 kilos par hectare et par an ce qui repr sente 12 1500 kilos pour une rotation de 3 ans Le marnage La m rne a t connue de bonne heure dans le d partement car d s 1786 M de Thosse propri taire Joinville membre correspondant du Conseil d Agriculture pr s du Ministre de l Int neur en signalait l existence et indiquait l usage que l on pou vait en faire consetl qui fut suivi puisque d j la statistique de 1804 fait mention de son emploi r gulier dans la commune de Nom court et relate que l exemple des cultivateurs de cette localit commence veiller l attention de leurs voisins Cette marne dite bleue s ob serve la base du n ocomien et ses affleurements existent dans de nombreuses localit s des cantons de Doulevant et de Joinville Les analyses qui en ont t faites accusent une proportion de carbonate de chaux variant entre 14 ei 58 avec une moyenne comprise entre 40 et 50 A Morancourt le mamage s ex cutait r guli re ment tous les 3 ou 6 ans raison de 10 12 tombereaux par jour nal ce qui correspondait 66 ou 70 hectolitres que l on r pandait avant la semaiile du bl Prise sur place la mame se payait de 50 60 centimes le tombereau C est vers 1849 qu on a cess d utiliser la mame parce que au dire des propri taires elle rendait le sol trop l ger
26. ue le bl tient habituellement sa place dans jes mauvaises terres I re oit parfois du fumie mais ce n est pas la r gle Souvent on le fait sur simple femure phosphat e plut t faible 300 kgs de superphosphate ou 400 kgs de scories Ainsi trait la r colte est relativament satisfaisante Pour obtenir des rendements plus lev s 1 faut oui l ergrais phosphet anporier gie enpa heure eu praemps 70 80 bee de nitrate de soude moins que l on ne pr f re te sultate d amis l automne sp cialement dans es terres calcaires 59 Les besoins du seigle en potasse sont moindres que ceux du bl mais d faut de fumier de ferme qui assure l apport de cet l ment l emploi de 200 kgs de sylvinite est conseiller Orge L orge de printemps lorsqu elle doit servir au semis d une luzeme se fait souvent apr s fumier de ferme Dans ce cas quelques cultivateurs lui donnent 500 kgs de superphosphate et 300 kgs de syl vmite enfouis par un labour pr c dent de 4 5 semames la semaille Un pe it compl ment sous forme de nitrate de soude 70 80 kas l ve nctablement les rendements L orge et le seigle sont deux c r ales dont l int r t est secondaire en Haute Mame chacune d elles occupant moins de 3 000 hectares PLANTES SARCL S Belterates La betterave est de toutes les cultures celle qui en Hte Mamne re oit la plus forte fumure au fumier de fe me enfoui autant que possible avant l hiv
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