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DossiEr sPéciAl

1. duca tion que poursuit cette fondation Des plan tariums portables ailleurs au Qu bec Il existe des plan tariums portables dans plusieurs r gions du Qu bec qui offrent des services similaires au plan tarium du CENST Contactez les pour plus de d tails et pour organiser une visite dans votre cole La plupart de ces plan tariums peuvent se d pla cer aux quatre coins du Qu bec et m me au del R f rences e La station scientifique Aster Saint Louis du Ha Ha Bas Saint Laurent http www asterbsl ca fr e Planespace L Avenir Centre du Qu bec http www planespace net fr Plan tarium du Lac toil Lac M gantic Estrie http www planetariumlacetoile com Q 35 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE MICHEL RENAUD Animateur Astronome amateur TU ES DANS LA LUNE RESTES Y ON TE REJOINT A R y Tis ms pir iag Et p m e pea g D mes jeunes ann es lorsque j tais l ve au primaire mon profes seur me rappelait souvent l ordre en me lan ant Michel sors de la lune Aujourd hui ironiquement mon quo tidien c est d amener les jeunes du pri maire dans la Lune et si on passe tout droit jusqu aux toiles Depuis le d but de ma retraite en 2004 j ai fait de l astronomie mon acti vi
2. gt devenir progressivement autonome en apprenant assumer ses propres choix p dagogiques c est dire en d veloppant une posture de praticien r flexif capable d argumenter ses d ci sions sur autre chose que ses propres intuitions si bonnes soient elles gt d velopper la confiance en soi en ses propres ressources humaines et p dagogiques pour r soudre les nombreux probl mes que pose la complexit de la gestion d une classe gt prendre du recul devant les situations probl matiques rencontr es afin de pouvoir mieux en saisir les tenants et aboutissants et ce faisant y trouver 57 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 58 des pistes de r ponse satisfaisantes gt s appuyer sur un r seau social pro fessionnel o l entraide et la coo p ration sont rassurantes car elles apportent des pistes de solution face aux probl mes v cus par chacun gt L cole fondamentale o le jeune ensei gnant accomplit ses premiers pas dans le m tier pourrait tre le lieu de ces appren tissages Dans les faits elle ne l est que trop rarement D abord parce que le plus souvent le d butant nest que de passage au sein d un tablissement et d une quipe il enchaine les contrats de courte dur e ou se trouve dispers dans plusieurs coles Et quand bien m me ce n est pas le cas le premier mouvement spontan de sympathie pour le petit nouveau de l quipe s
3. mettre de c t les manuels pour plonger ses l ves dans un monde de livres bien rempli T4 n yis La question de base que cette enseignante de 3 cycle s est pos e est la suivante est il possible d approcher toutes les sph res du programme de fran ais par la litt rature Voici sa r ponse apr s quelques ann es d exp rimenta tion avec un habile jumelage de lecture en groupe en sous groupe individuelle des entretiens de lecture et surtout en gardant sa progression des apprentissages toujours port e de la main c est possible Marie Jos e Maurice s inspire des livres qu elle a envie de faire d couvrir pour d velopper une s quence d enseignement Mais o donc est le point de d part En fait la majorit du temps Marie Jos e s inspire des livres qu elle a envie de faire d couvrir pour d velopper une s quence d enseignement Plus rarement elle recherche un roman ou un album pour aborder une notion d termin e d avance Les livres sont donc les maitres dans sa classe Ce sont eux qui lui donnent l envie par leur structure d aborder telle notion de prolonger un r cit par une situation d criture de mettre en place un projet Sa planification passe donc avant tout par le choix des uvres auteurs ou th mes qui l accrochent partir de ces choix elle d termine les strat gies de lecture ou d criture qui seraient les plus propices travailler En grand groupe elle est f
4. 43 L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE PIERRE CHASTENAY Professeur de didactique des sciences Universit du Qu bec Montr al chastenay pierre uqam ca ENSEIGNER LES PHASES DE LA LUNE AU PRIMAIRE DES CONCEPTIONS D L VES AUX CONCEPTS SCIENTIFIQUES AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Les conceptions sont des th ories personnelles que les l ves construisent pour tenter d expliquer le fonctionnement du monde qui les entoure 44 L a Lune est certainement l objet c leste le plus facile observer par des l ves du primaire M me en ville o la pollution lumineuse voile la plupart des toiles la Lune est suffisamment bril lante pour tre facilement rep rable de jour comme de nuit En outre ses phases constituent un ph nom ne connu mais qui demeure intrigant pour les enfants et pique leur curiosit Enfin les phases de la Lune sont inscrites au Programme de formation de l cole qu b coise pour l ensei gnement primaire aux I1 et 2 cycles par l entremise du savoir essentiel Syst me Soleil Terre Lune ainsi que dans la Progression des apprentissages au primaire en science et technologie Voil autant de bonnes raisons pour aborder ce th me avec vos l ves en classe Conceptions d l ves propos des phases de la Lune Avant d entreprendre l tude des ph
5. A cours des 40 derni res ann es de nombreuses recherches ont identifi des coles dont l efficacit les distingue des autres Une analyse de ces recherches nous a permis de constater qu il y a une certaine convergence de facteurs associ s aux coles efficaces Bissonnette 2008 Les facteurs communs et pr dominants ces coles sont les suivants Un leadership fort de la direction de l cole Des attentes lev es envers la perfor mance scolaire de tous les l ves Un climat s curitaire ordonn et positif Une priorit accord e aux mati res de base Un monitorage des progr s des l ves Depuis quatre ans notre quipe de recherche travaille l am lioration de l efficacit des coles en les accompa gnants dans la mise en uvre du sys t me Positive Behavioral Interventions and Supports PBIS traduit en fran ais par le Soutien au comportement positif SCP Le SCP propose la mise en place d un syst me de soutien sur le plan de la gestion des comportements des l ves dans l ensemble de l cole afin de cr er un milieu s curitaire ordonn positif et ainsi propice aux apprentissages Or une recherche r cente a montr que l implantation du SCP dans les coles qu b coises est fortement tributaire du leadership des directions d tablis sement qui s y trouvent Bissonnette et St Georges 2014a La pr sente recherche action confirme la n cessit
6. Andr Gauvin secr taire M lissa Dubuc tr sori re Martin L pine responsable de la revue Marie H l ne Fr chette responsable du congr s Lo c Fauteux Goulet responsable des communications Myriam Villeneuve Lapointe responsable de la valorisation Magalie Deschamps responsable de l adh sion Les personnes uvrant au sein du conseil d administration de l AGEP de la direction et du comit de lecture de la revue Vivre le primaire sont toutes b n voles Si ge social AGEP Universit de Montr al Pavillon Marie Victorin FSE CRIFPE 90 avenue Vincent D Indy bureau C 559 Montr al Qu bec H2V 2S9 T l 1 866 940 AQEP 2737 T lec 1 866 941 AQEP 2737 Courriel info aqep org Vivre L mate est conforme aux rectifications orthographiques Pour joindre l quipe de la revue Vivre le primaire Vous pouvez crire en tout temps la coordonnatrice de la revue en utilisant l adresse de courriel suivante vivreleprimaire aqep org Pour tout ce qui concerne les adh sions et les changements d adresse vous pouvez crire l adresse suivante adhesion aqep org MARTIN L PINE INFORMER FORMER Didacticien du fran ais D partement de p dagogie Universit de Sherbrooke revue aqep org TRANSFORMER l y a quelques ann es j ouvrais le num ro 2 du volume 25 de Vivre le primaire avec un texte intitul Savoir faire faire faire faire savoir J y pr se
7. Relever fiques et technologiques Auteur Marcel Thouin Collection Sciences et technologies ditions MultiMondes 2012 Q 73 GALLIMARD JEUNESSE des enseignantes et des enseignants dwprimaire l cole des loisirs JACINTHE PRIX DE RECONNAISSANCE EN ENSEIGNEMENT DE LA LITT RATURE JEUNESSE AU PRIMAIRE POUR LES MEMBRES DE L AQEP EXPLICATION DU PRIX Les prix Jacinthe de reconnaissance en enseignement de la litt rature jeunesse au primaire sont une initiative de l AQEP afin de poursuivre l uvre ducative de madame Jacinthe Mathieu Ces deux prix se veulent Un t moignage du dynamisme et de l implication dans le domaine de la litt rature jeunesse d un e p dagogue exceptionnel le OU Le partage d un projet original cr par un e enseignant e passionn e qui propose une bibliographie innovatrice utilisant la litt rature jeunesse pour favoriser les apprentissages et motiver les l ves PRIX CHAQUE LAUR AT RECEVRA Troph e souvenir Dipl me de reconnaissance Invitation au congr s annuel en d cembre 2015 de l AGEP les frais d inscription et d h bergement sont d fray s par l AGEP Publication du projet dans la revue Vivre le Primaire Ch que cadeau d une valeur de 250 pour l achat de livres chez Gallimard Abonnement MAX d une valeur de 80 offert par Gallimard Ch que cadeau d une valeur de 250 offert par la Librairie Monet Logiciel Antidote off
8. T l phone 418 628 4029 Sans frais 1 877 628 4029 T l c 418 628 4801 www foulire com AQEP Revue trimestrielle publi e par l Association qu b coise des enseignantes et des enseignants du primaire Les textes apparaissant dans la revue Vivre le primaire n engagent que la responsabilit des auteurs et moins de mention contraire ne constituent pas une prise de position de l Association qu b coise des enseignantes et des enseignants du primaire AQEP Afin de donner aux auteurs des articles toute la reconnaissance laquelle ils ont droit il importe de pr ciser que la reproduction d articles issus de la pr sente revue n est autoris e qu des fins ducatives en mentionnant la source En outre un article publi depuis plus d un an dans la revue Vivre le primaire peut tre reproduit sur un site Web mais la condition d avoir au pr alable obtenu l accord crit de l auteur et de l AQEP L utilisation du masculin n a d autre but que d all ger les textes R dacteur en chef Martin L pine Comit de lecture et d animation de la revue Vivre le primaire Genevi ve Brassard Anne Brault Labb Carole Constantin Louis Laroche Julie St Onge Sandra Th riault Coordonnatrice de la revue Louise Paquin Conception de la grille orangetango Infographie Paquin design graphique Correctrice r viseure Mich le Jean Collaborateurs au volume 28 n 1 Pierre Chastenay lisabeth Boily Chantal O
9. la fois ludiques et scientifiques L astronomie suscite un grand int r t aupr s des jeunes et nous croyons que notre SA saura r pondre aux besoins des enseignants d sireux d aborder ce domaine de la science et de la techno logie en classe Le d veloppement de cette situation d apprentissage a permis notre quipe de vivre une exp rience enrichissante et agr able et nous sou haitons qu il en sera de m me pour tous les enseignants et les l ves qui d cide ront de vivre l aventure de chercher une nouvelle plan te pour Korprulu Note 1 Voir la SA Korprulu cherche plan te dans le compl ment direct en ligne Q Le compl ment ENUGNE www aqep org S Korprulu cherche plan te St phanie Boudreault Myriam Laberge Justine Lampron Martimbeau Andr anne Legault L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE g i L ROBERT VIVIER L Conseiller p dagogique Commission scolaire des Laurentides vivierr cslaurentides qc ca NANCY BROUILLETTE Conseill re p dagogique Commission scolaire de l nergie nabrouillette csenergie qc ca MON PROJECTEUR DE CONSTELLATIONS D s leur plus jeune ge les enfants sont fascin s par le ciel Qui n a pas re gard les toiles couch sur le gazon par un beau soir d t Les toiles ont berc l imaginaire des peuples travers les ges Combien de contes et de l gendes
10. nue de l approche r flexive ne figure dans la litt rature scientifique Malgr les dif f rences dans les explications du sens de l expression approche r flexive la plupart des auteurs s entendent sur le fait que la r flexion est une r inter pr tation des exp riences personnelles dont le but est l atteinte d un niveau de professionnalisme plus lev Le mod le ALACT de Korthagen Wub bels Kessels et Vasalos fig 1 cherche LE DERNIER MOT GENEVI VE CARPENTIER expliciter les diff rentes tapes du processus de r flexion Ce mod le pr sente la r flexion comme un processus circulaire en cinq tapes interreli es Ce processus it ratif a comme objectif le d veloppement professionnel et la r so lution de probl mes Pher d Cr ation de m thodes 0 i i Ph diematrres echalises jagran El Fhe 1 Identification des Faune apigia caperirels Action Care ts ah 3 Fhar S Felous r pe Fig Mod le ALACT La premi re phase correspond l action pos e par l enseignant et c est le point de d part du processus de r flexion Vient ensuite le retour sur l action o le praticien se questionne sur la situation v cue Quel est le contexte Qu ai je fait Comment est ce que je me suis senti Qu est ce que les l ves ont fait La troi si me phase consiste en l identification des aspects essentiels de la situation pour ensuite pouvoir cr
11. plu sieurs questions de la part de vos l ves cette occasion nous avions offert un webinaire sur le sujet et les enseignants participants avaient beaucoup aim recevoir l information juste et bien vul garis e pour eux et leurs l ves Depuis nous avons offert des webinaires sur diff rents th mes comme les grands t lescopes canadiens les v nements astronomiques venir ainsi que sur des sujets chauds en astronomie tels que la recherche d exoplan tes ces plan tes en orbite autour d toiles lointaines Nous invitons aussi parfois des astronomes professionnels canadiens venir nous parler de leurs recherches afin que les enseignants puissent rencontrer les per sonnes qui se cachent derri re les plus r centes d couvertes scientifiques Depuis les premi res formations de la d couverte de l Univers donn es en 2011 plus de 750 enseignants et duca teurs de partout au pays ont particip nos activit s Gr ce nos formations et nos ressources en ligne ces personnes ont pu am liorer leur enseignement de l astronomie et se sentent maintenant mieux outill es et plus confiantes au moment d aborder des th mes astrono miques avec leurs l ves D ailleurs dans les sondages que nous r alisons apr s chaque formation pas moins de 100 des enseignants participants ont d clar qu ils recommanderaient chaudement la d couverte de l Univers leurs coll gues Rappelons aussi que ce pro
12. Cette situation de pro portionnalit est repr sent e l int rieur de la figure 4 Afin de contribuer au d veloppement de la pens e alg brique des l ves ce type de situation de proportionnalit peut tre utilis Pour ce faire il suffit de demander aux l ves de reporter le taux demand plusieurs autres quantit s Combien de verres de jus allons nous obtenir en pressant cinq oranges Huit oranges Dix oranges La pr sentation de ces multiples t ches engendrera le besoin chez les l ves de se repr senter la relation entre les quantit s en jeu partir d une formule math matique et cons quemment de solliciter leur pens e alg brique Par rapport l nonc pr c demment cit les l ves d gageront la formule suivante y le nombre de verres de jus x le nombre d oranges press es x 4 ou plut t y 4x Peu importe la quan tit d oranges press es cette formule permettra de trouver tr s rapidement le nombre de verres de jus obtenus Pour Fy Fa sous jacent ce domaine des math ma tiques risquent de d velopper un blocage affectif l gard de cette discipline et d y porter graduellement moins d int r t dans leur cheminement scolaire Dans le cadre de cet article j ai tent de fournir deux strat gies aux enseignants du pri maire soucieux de la r ussite ult rieure de leurs l ves En effet afin de pr parer les l ves apprentissage de l alg b
13. DE FENNYMORE COUPURE Quel roman inhabituel la fois r aliste et compl tement loufoque on y raconte l histoire d un petit gar on Fennymore qui habite seul depuis la disparition de ses parents inventeurs trois ans plus t t En fait il habite avec son v lo qui se prend pour un cheval et qui se comporte comme tel Il ne reste qu un membre dans sa famille sa tante Babette qui pr pare chaque semaine un teckel en croute de sel qu ils mangent ensemble tous les dimanches quand elle lui rend visite Un dimanche la tante Babette est en retard ce qui est compl tement contraire ses habitudes Il d cide d aller au village pour la rencontrer et partir de l tout d boule dans sa vie Sa tante est morte il croise un homme tr s trange et cette vision qu il est le seul apercevoir lui glace le dos Monbijou son v lo disparait et il se fait une amie qui d cide de l aider claircir tout a Toute l histoire se d roule au rythme de Fennymore de ses questionnements de son petit univers C est po tique et souvent touchant sans tre larmoyant ou path tique malgr la situation quand m me triste du petit gar on Nos lecteurs mascu lins vont aimer cette histoire parce qu elle est simple et originale mais en m me temps compl tement d jant e Nos lec trices f minines vont se reconnaitre dans la personnalit de Fizzy l amie de Fenny more qui cherche par tous les moyens ai
14. Le probl me de la cigogne Illustrations de Lydie Baron Les 400 coups 2014 LE PROBL ME DE LA CIGOGNE Revoici Quenotte l ing nieuse et altruiste petite souris aux yeux de cocker toujours pr te offrir son aide au fil des rencontres Aujourd hui elle croise une cigogne souf frant de presbytie qui n arrive pas lire ladressedu b b livrer C estnotreh ro ne assist e d une taupe collectionneuse de lunettes qui l aidera d chiffrer le message et rendre une famille combl e Ce livre pourrait tre utilis afin de d mystifier cette l gende qui traite de la naissance d un poupon venir Je laisse cela aux parents C est dans un tout autre ordre d id es que j exploite ce splendide album J y ai recours pour relancer un projet de recy clage de lunettes pour Optom tristes Sans Fronti res Gr ce ce livre j ai tous les l ments en main pour faire remar quer aux l ves que le nombre incalcu lable de lunettes emmagasin es par la taupe sont fort inutiles puisqu elle ne peut en porter qu une seule paire la fois Il n en faut pas plus pour leur don ner le gout de partager leurs lunettes Si ce projet cologique vous int resse je vous invite communiquer avec le Club Lions de votre r gion afin d organiser peut tre une rencontre avec un optom triste qui pourra venir expliquer l impor tance de donner au suivant ces objets si pr cieux plut t que de les accumu
15. Pikulski et Chard 2005 C est d ailleurs pour cette raison qu elle m rite une place significative dans le curriculum d ensei gnement de la lecture Dans le cadre d une tude men e au Burkina Faso un programme de lec ture orale r p t e et assist e a t labor dans le but de favoriser le d ve loppement de la fluidit de lecture chez 141 l ves d une classe de la 3 ann e du primaire Ce programme visait ga lement outiller les enseignants burki nab s qui doivent intervenir dans des classes surcharg es et h t rog nes Bien que ce programme ait t con u pour le contexte des classes africaines il peut s av rer applicable dans le contexte des coles qu b coises car il r unit l apprentissage par les pairs et les carac t ristiques d une intervention efficace pour favoriser le d veloppement de la fluidit Ce programme vous sera donc expos en d tail dans cet article Un programme de lecture oie r p t e et assist e a t dans le but de favoriser le d veloppement de la fluidit de lecture chez 141 l ves d une classe de la 3 ann e du primaire Description du programme Des sous groupes h t rog nes L utilisation de l apprentissage par les pairs que ce soit par l entremise du tutorat de l apprentissage coop ratif ou des petits groupes est un facteur cl d un enseignement efficace dans les classes large effectif et h t rog ne O Sullivan 2006 C
16. coles demeure la SA Nous vous en sugg rons sept dont plusieurs se trouvent dans le compl ment direct en ligne Vous avez donc l embarras du choix En terminant je tiens offrir mes sin c res remerciements tous les auteurs qui ont g n reusement contribu ce dossier sp cial sur l enseignement de L un des outils les plus efficaces pour favoriser l enseignement de l astronomie dans les coles demeure la situation d apprentissage et d valuation SA l astronomie au primaire ainsi qu l quipe ditoriale de Vivre le primaire en particulier Martin L pine pour l invitation dossier ainsi que pour son appui et son professionnalisme tout au long du coordonner le pr sent processus ditorial l astronomie est une science qui m a toujours fascin d j en 3 ann e au moment du pas sage de la com te Kohoutek dans le ciel de la Terre j invitais mes camarades de classe observer ce ph nom ne rare D s l adolescence je savais que je deviendrais astronome Il y avait dans cette d cision beaucoup de l influence de mes enseignants qui m avaient veill ces r alit s nourri de connais sances nouvelles et encourag m int resser aux sciences Je vous souhaite d avoir la m me influence marquante sur vos l ves O 27 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Un programme innovateur de formation en astronomie 28 L ENSEIGNEMENT ET L APPREN
17. de mesurer le leadership de la direction d tablissement avant d y introduire un changement de nature syst mique sur le plan comportemental Le syst me SCP Le SCP pr conise la mise en uvre d une approche l chelle de l cole dans laquelle on prend les devants en mati re de discipline On se fonde sur l id e que les comportements attendus des l ves doivent tre d finis pr cis ment ensei gn s explicitement au m me titre que les mati res scolaires et renforc s syst mati quement lors de leurs manifestations De plus un continuum d interventions est propos afin de r pondre efficacement aux probl matiques comportementales v cues et de renforcer l acquisition des comportements pr alablement ensei gn s Le syst me encourage chaque cole d terminer ses propres besoins en recueillant et en analysant de fa on syst matique des donn es sur les pro bl mes comportementaux rencontr s et en faisant en sorte que le personnel scolaire travaille en quipe pour laborer une approche coh rente et positive de la discipline dans l cole Entre 2010 et 2012 notre quipe de recherche a accompagn huit coles provenant de deux commissions sco laires de la r gion montr alaise dans l implantation du SCP en sol qu b cois Une analyse des r sultats d implanta tion obtenus au School Wide Evaluation Tool SET indique que 50 des coles participantes ont implant le SCP avec un
18. des Rencontres professionn ailes qui propose aux jeunes dipl m s de revenir sur leur lieu de formation initiale afin de participer cinq rencontres organis es durant l ann e scolaire Un dispositif bas sur l id e de transition Ce projet est construit sur un partena riat entre les formateurs de la Haute cole charg s de la formation initiale des enseignants du pr scolaire et du pri maire et les conseillers appartenant la Cellule de conseil et de soutien p dago giques responsables quant eux d inter venir aupr s des quipes d enseignants Ce partenariat permet de concr tiser la transition entre deux mondes celui de la formation initiale et celui du terrain professionnel en revenant sur leur lieu de formation les participants retrouvent un cadre s curisant mais ils y r appa raissent avec un autre statut D tail qui peut paraitre anodin les boissons et bis cuits offerts lors de l accueil permettent notamment de marquer la diff rence avec les tudiants qu ils ne sont plus Et surtout ils sont pris en charge par une quipe compos e la fois de formateurs connus et de nouveaux intervenants les conseillers p dagogiques Deux lignes au menu Le programme de chaque rencontre se compose chaque fois de deux moments diff rents Un temps de formation ou d infor mation centr sur une probl ma tique particuli re qui constitue une pr occupation majeure lorsqu on d bute da
19. des aspects qui attireront les lecteurs Les quatre derni res pages fournissent quelques faits sur les renards Voil un autre l ment qui int ressera les gar ons la toute fin huit pages montrent des photos du vrai canid apprivois de quoi captiver l imaginaire Lire ce livre vos l ves pourrait tre le d clencheur pour tudier ou simplement lire un grand classique Le Petit Prince de Antoine de Saint Exup ry car les pre mi res phrases du livre y font r f rence Comme suite les l ves pourraient pr senter leur animal domestique sous forme de communication orale ou d af fiche Ceux qui n en ont pas pourraient d crire l animal de leur r ve Un minidocumentaire sur un animal de leur choix jumel un r cit que les jeunes lui feraient vivre voil un livre maison la mani re d Alain Stank Pourquoi ne pas le r aliser en travail de coop ration Un l ve r dige le texte courant tandis qu un autre r alise le texte litt raire CHRONIQUE RAT DE BIBLIOTH QUE JULIE ST PIERRE 2 CYCLE FRAN OIS PLACE Le sourire de la montagne Gallimard Jeunesse 2013 LE SOURIRE DE LA MONTAGNE Voici un album o l on pr sente comment un roi veut donner de l esp rance et du courage aux gens qui doivent traverser les montagnes qu on peut aussi utiliser au deuxi me degr ces derni res repr sentant les difficult s de la vie Il rapporte d un voyage la statuette d un
20. diff rences parfois consid rables entre la position marqu e par les l ves et la position r elle M me nous les sup pos s sp cialistes que formait la FAAQ en 2004 avons rat l examen lors de notre formation L autre atelier portant sur l observation du ciel nocturne est tout aussi int res sant et suscite lui aussi de nombreuses questions de la part des l ves Et puisque le sujet est un peu plus abs trait que l tude des plan tes lesquelles sont plus famili res aux jeunes il faut user davantage d analogies pour bien faire comprendre les concepts Ainsi pour expliquer que les toiles les plus brillantes ne sont pas n cessairement les plus proches je donne l exemple sui vant Votre voisin allume une veilleuse dans sa cour et au m me moment une voiture tous phares allum s tourne au coin de la rue cinq maisons plus loin Quelle lumi re sera la plus aveuglante la veilleuse toute proche ou les phares de voiture 100 m tres plus loin Tous me r pondront Celles de la voiture Voil ils ont compris Et c est ainsi que d exemple en exemple tir de la vie de tous les jours on en vient mieux comprendre les toiles Pour parler des constellations j invite les l ves inventer une constellation qu ils doivent dessiner l aide d toiles plac es ici et l sur une feuille C est une bonne fa on de montrer que les constellations actuelles auraient pu tre fo
21. et fonctionne bien Les coles font leur demande directement au Conseil du loisir scientifique de Montr al http www clsm org qui g re le pro gramme Les Innovateurs l cole et c est les l ves l atelier et les sensibilise ront au sujet trait Il existe galement une s rie de documents postvisite que l enseignant est invit pr senter aux l ves pour aller plus loin La plupart du temps je rencontre de trois cinq classes d une m me cole en une seule journ e mon arriv e dans la premi re classe je me pr sente rapidement car le temps mest compt une heure par atelier et par classe avec peine quelques minutes pour r pondre aux questions des l ves Il faut parfois savoir retrancher des informations trop techniques pour passer plus de temps r pondre aux questions des jeunes J en profite aussi pour les inviter avec leurs parents l observatoire astronomique de Laval situ au Centre de la nature le seul observatoire public gratuit au Qu bec o je me ferai une joie de r pondre toutes les questions qu ils n auront pas eu le temps de me poser en classe Je rencontre ainsi plusieurs l ves qui au cours des jours et des semaines suivantes m abordent l observatoire en me disant Me reconnais tu j tais dans la classe de M Unetelle Ce sont toujours d agr ables surprises Pendant un atelier typique j utilise une pr sentation PowerPoint et
22. goriser Mais quand cette logique est trop impitoyable et dominatrice elle rel ve davantage d une troitesse d esprit et d un manque d humanisme Robinson 2011 C est quand nos facult s logiques et le mode percep Ce que beaucoup de directions scolaires et d enseignants ne con oivent pas c est que S ils int grent judicieusement les arts au curriculum scolaire m me les apprentissages de base de bien des l ves s en trouveront d autant plus facilit s tif se conjuguent qu il en r sulte l tre cr atif par excellence L oscillation entre les deux modes de perception largit le AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 68 registre d acquisition de connaissances et s av re b n fique pour l tablisse ment d un mode cr atif de perception du monde chez l l ve en d autres mots d une intelligence cr atrice Greene 2001 Ehrenzweig 1974 Winnicott 1975 Pacteau et Lubart 2011 sou tiennent qu une fois ma tris es les capacit s de raisonnement logique et ce d autant qu elles vont de pair avec des connaissances toujours plus larges ne constituent plus une entrave mais favo risent au contraire la cr ativit Mais qu entend on par esth tique L esth tique regroupe les caract ris tiques qui d terminent l apparence et les perceptions au regard d une chose d une situation d un v nement d un concept ainsi que les motions provo qu
23. j imagine diiis aai Secret n 2 Les plans AL 1 7e rapproch s servent surtout dire quelque chose d important Un mot peut parfois remplacer toute une phrase Pour bien transmettre les mo tions il faut les ressen tir en les dessinant Secret n 3 Quant aux petites cases en s rie elles sont parfaites pour d crire de l action Le secret est de visualiser le d roulement C T Je les sugg rerais donc peut tre dans les p rip ties Secret n 4 Les plans en contreplong e pr sentent les personnages dans une situation critique Et j en passe La BD offre un langage visuel statique o chaque case doit voquer une action pr cise C T En terminant Samuel quoi peut on s attendre pour les prochains tomes S P beaucoup d action des surprises des petites querelles de jalousies entre les amis de Guiby des mondes imagi naires et beaucoup d motions Je n en dis pas plus Pour conclure notez que des pages avec des cases vierges de diff rentes tailles seront disponibles dans le compl ment direct en ligne fournies par Sampar lui m me afin de partager sa passion et d outiller nos l ves dans leurs exercices de cr ation Un norme merci Samuel pour votre temps et votre g n rosit J ai d j h te d utiliser les astuces et les outils que vous nous offrez en classe Nous souhaitons Guiby le succ s qu il m rite en esp rant qu il prendra bie
24. l ves composer un court texte par semaine la maison sur un sujet libre ou impos D velopp avec des coll gues de 3 cycle et fortement inspir de formations en criture donn es par laine Turgeon le journal de l crivain que voici est un alli dans l enseignement et l apprentissage de l criture Cet outil d expression crite Cet outil d expression crite cr e une communaut de scripteurs qui partagent des id es et se livrent des commentaires cr e une communaut de scripteurs qui partagent des id es et se livrent des commentaires Son utilisation permet de mettre en lien toutes les comp tences en fran ais les l ves composent lisent pour crire appr cient des uvres et communiquent l oral au sujet de leurs productions Comment s y prendre Dans un cahier Canada d cor leur gout les l ves composent leur texte qui est lu par l enseignant et comment de fa on constructive principalement en ce qui concerne les id es Des pistes d aide la correction sont aussi propos es pour des textes futurs En apportant le journal la maison cela donne la possibilit aux parents de s impliquer dans la d marche d criture de leur enfant Nous pou vons aussi mettre profit les pairs en leur faisant lire et commenter les crits l occasion Cela permet de varier les r troactions offertes l l ve et cet exer cice est une occasion de faire un mode lage sur la fa o
25. l image de ce boitier quel endroit se passe le r cit du film Quelle pourrait tre l histoire En abordant le mot hypoth se d s l introduction au film les l ves apprennent d j un terme important de la d marche scientifique Apr s ce moment de propositions d id es l appui des r f rences serait ensuite amen pour montrer aux enfants que les id es scientifiques doivent tre v rifi es non invent es Cette tape de la discussion pourrait tre apparent e aux lectures des r f rences choisies pour un projet scientifique moindre chelle scientifique certes sauf si l enfant cite une r f rence pr cise Une fois les raisons voqu es l ensei gnant souhaiterait une bonne coute du film son groupe d l ves Il leur demandera de v rifier si leurs hypo th ses taient ad quates Cette introduction serait approximative ment d une vingtaine de minutes Apr s les hypoth ses mentionn es le film reprendrait son lan et serait cout jusqu au moment choisi par l enseignant CHRONIQUE CIN MA ANNIE DUBUC Lorsque le film est termin un retour sur les hypoth ses quant l efficacit des b tons de bois serait pr voir Ceci se rapporte ainsi la validation scienti fique petite chelle une fois de plus Tout simplement pour introduire et faire comprendre le concept g n ral du terme validation En introduisant ainsi les termes utiles la d marc
26. les enseignants peuvent de plus en plus influencer les conditions d exercice de leur profes sion souvent mises en place par les directions et par les commissions sco laires Vouloir r amorcer la r flexion p dagogique est une occasion particu li re d influencer ces conditions Pourquoi ne pas influencer les changements de structures si souvent impos s par l administration Par exemple pourquoi attendre que la direction de l cole mette en place ces conditions Pourquoi ne pas lui deman der de le faire Pourquoi m me ne pas demander que l cole tout enti re se centre sur la p dagogie Bien s r cer taines directions ne se sentent pas l aise d exercer un r le de leader p da gogique Mais puisque la formation continue peut permettre aux ensei gnants d am liorer leurs pratiques p dagogiques les directions peuvent aussi am liorer l exercice de leur lea dership p dagogique par la formation continue D un point de vue profession nel am liorer ses pratiques est incon tournable De m me comme certaines pratiques p dagogiques sont appuy es par la recherche certaines pratiques des directions le sont aussi tels le leadership p dagogique et le soutien la r flexion p dagogique Et les r sultats sont pro bants l engagement de la direction envers la p dagogie et l apprentissage est li la r ussite des l ves Archam bault Poirel et Garon 2013 De m me l accompagnement de
27. m nes qui s y d roulent accessibles aux l ves Dans un plan tarium il fait toujours beau il n y a pas de pollution lumineuse comme en ville pour nous voiler la lumi re des toiles et on peut admirer un magnifique ciel toil toute heure du jour De plus un pla n tarium peut simuler l aspect du ciel tel qu il apparait un observateur situ n importe o sur Terre et ce nim porte quel moment pr sent pass ou futur Enfin le plan tarium est capable de montrer en quelques minutes des ph nom nes qui se d roulent norma lement sur des semaines ou des mois ce qui facilite grandement la compr hension des l ves qui assistent de telles simulations De nouveaux outils au service de l cole Ferm en octobre 2o11 au d but des travaux de construction de sa nouvelle incarnation en face du Biod me de Montr al le Plan tarium de Montr al est devenu en avril 2013 le Plan tarium Rio Tinto Alcan Dot de deux th tres des toiles au lieu d un seul et abri tant une vaste exposition permanente sur la recherche de la vie dans Univers le nouveau plan tarium en met plein la vue ses visiteurs En particulier les th tres du Plan ta rium Rio Tinto Alcan sont dot s de sys t mes de projection vid o num riques dernier cri qui permettent de quitter virtuellement la Terre pour s envoler dans l espace comme si nous voya gions bord d un vaisseau spatial De ce nouveau
28. me Soyez votre meilleur ami a dynamis la salle La pr paration de Jos e nous a conquis elle connaissait vraiment notre quotidien et nos d fis Wow Comme a fait du bien Cette agr able surprise a transform son discours en v ritable cadeau en cette p riode de l ann e exigeante et m me parfois reintante Je profite de cette tribune pour rappeler un devoir de Jos e participer en grand nombre aux prix Jacinthe Je ne peux pas passer sous silence la pr sence du ministre de l ducation du Loisir et du Sport M Yves Bolduc En cette re de nombreux changements et de multiples d fis sans compter les annonces d plorables dans les m dias sa visite demeurait exceptionnelle dans le milieu des associations ce sujet le r le de l AQEP sera de bien planifier sa rencontre avec le ministre pr vue en janvier pour exposer au mieux les d fis les besoins et les bons coups du quoti dien dans une classe au primaire et ce peu importe la r gion du Qu bec Les conf rences de fermeture comme une cerise sur un sundae venaient conclure cette exp rience de formation en proposant diff rentes th matiques tels L ducation la colonne vert brale de notre soci t avec Pierre Lavoie L univers l chelle avec Pierre Chastenay et fina lement Contr ler son stress en chassant le mammouth ou en le fuyant avec Pier rich Plusquellec En ce qui concerne l adh sion et le sou tien l AQEP nous avo
29. quemment au sens de vocabulaire d un individu c est dire l ensemble des mots que maitrise une personne Ainsi en enseignement du vocabulaire on travaille principalement l ortho graphe lexicale souvent l aide de listes de mots ainsi que l apprentissage de nouveaux mots durant la lecture Ces activit s visent l appropriation de mots pr cis Des activit s s inscrivant dans la perspective d un enseignement du lexique largissent quant elles la pers pective en incluant l tude de notions qui permettent de comprendre le fonc Professeure Universit du Qu bec Montr al tremblay ophelie uqam ca Professeur Universit de Montr al dominic anctil umontreal ca tionnement et l organisation des mots dans le lexique de la langue comme celles de polys mie de synonymie de locution et de collocation En ayant une connaissance plus approfondie de ces notions un l ve sera mieux outill pour acqu rir par lui m me du nouveau vocabulaire Elles fournissent aussi des cl s pour une meilleure compr hension du fonctionnement du dictionnaire qui r pertorie les mots du lexique et en pro pose des descriptions d taill es Notre chronique sera l occasion d abor der l enseignement apprentissage du lexique sous toutes ses formes par de petites capsules th oriques toujours accompagn es de pistes pour l exploita tion en classe des contenus abord s la mani re de ce que nous avons d j
30. rience de vie peut servir de d clencheur lors d une composition La litt rature de jeunesse est aussi une grande source d inspiration pour les crivains en herbe Les textes litt raires permettent entre autres d alimenter les crits personnels et scolaires et de d velopper leur pens e cr atrice Pro gression des apprentissages primaire L activit La chaise de l crivain se vit la suite de la composition de plusieurs textes fran ais p 75 En ce sens l enseignant propose aux l ves une page couverture d album afin que ceux ci composent un r sum de l histoire en se fiant leurs hypoth ses quant au contenu de l his toire Une lecture interactive de l album est faite en classe la semaine suivante afin de valider et de comparer le travail d criture L toile de Sarajevo Jacques Pasquet et Pierre Pratt se pr te bien une telle activit d criture L enseignant peut aussi pr senter des images provenant des catalogues des maisons d dition comme d clencheur d id es Les l ves s inspirent de l image choisie pour crire un texte informatif un r cit ou encore un po me La libert offerte par le choix du genre de texte donnera de belles surprises Donner son appr ciation d un livre est prescrit au programme pourquoi ne pas le faire sous la forme d une affiche pro motionnelle Chaque l ve pr sente son livre pr f r en composant un r sum de l histoire
31. t qu apprendre le texte par c ur La lecture orale r p t e et assist e Des activit s stimulantes pour d velopper la fluidit de lecture Les pr dictions la premi re activit consiste faire des pr dictions sur le contenu du texte Le tuteur incite les l ves de son sous groupe observer le titre et l image associ s au texte Il leur pose la question suivante Selon vous de quoi parlera t on dans l histoire Selon Giasson 1990 l laboration de pr dic tions partir d indices rend les lecteurs plus actifs dans leur compr hension des textes Elles favorisent l augmentation de la motivation et de l engagement du lecteur par rapport au texte am liorant par le fait m me la construction de sens Giasson 1990 La lecture en cho une fois que les l ves sont bien pr par s lire le texte le tuteur fait une premi re lecture et peut ainsi ser vir de mod le pour les autres lecteurs Offrir un mod le de lecteur appropri constitue un facteur critique dans le d veloppe ment de la fluidit en lecture Allington 2009 Cette strat gie permet au lecteur plus faible d avoir acc s un mod le de lecture pr cise avec une vitesse une intonation et une expression ad quates Kuhn 2009 En coutant des lecteurs plus habiles les lecteurs plus faibles peuvent apprendre comment la voix du lecteur peut aider donner une signification au texte NRP 2000 Par la suite les l
32. tences disciplinaires en science et technologie et enseigner des savoirs essentiels en astronomie qui sont pourtant les objectifs officiels vis s par le MELS pour l enseigne ment primaire Notons que moins de la moiti des enseignantes qui abordent des th mes astronomiques en classe ont choisi l objectif faire d couvrir aux l ves les outils et instruments de l astronomie Les principales ressources didactiques utilis es par les r pondantes pour enseigner l astronomie sont dans l ordre Internet les livres les manuels scolaires incluant les cahiers d exer cices les journaux et magazines et les activit s scientifiques fig 5 Ces r ponses trahissent une approche plu t t livresque de l enseignement de l astronomie favo risant surtout la lecture et l criture au d triment de l observation directe de ph nom nes astronomiques et l utilisation d ins truments de mesure et d observation en astronomie Un autre r sultat qui pointe dans la m me direction concerne les mati res le plus fr quemment asso 51 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 52 Fig 6 Qualit des ressources et de l quipement PARTICIPEZ AU SONDAGE EN LIGNE http monurl ca enseignerastroprimaire onne Passable Faible ci es l enseignement de l astronomie le fran ais domine largement tandis que les math matiques et les TIC deux mati res que l on
33. une situation d apprentissage et d valuation en lien avec l astronomie pour les l ves du 2 cycle du primaire L astronomie est une science qui nous a toujours fascin es tout y est plus grand que nature ce qui permet d aborder plu sieurs l ments diff rents en lien avec les corps c lestes Nous avons choisi d abor der plus particuli rement le th me des constellations car il s agit d l ments observables par les l ves et qui se pr tent bien diff rentes activit s que nous vou lions leur proposer Au d but nos connaissances propos des constellations taient plut t limit es Nous savions qu il s agissait de regrou pements arbitraires d toiles dans le ciel mais c est en effectuant des recherches plus approfondies que nous avons consta t quel point ce sujet est vaste et riche C est ce qui nous a convaincues qu il tait possible de faire vivre aux l ves une foule d activit s reli es ce th me Nous avons galement compris que lorsque l on veut r aliser un projet scientifique en classe avec nos l ves propos d un sujet qui nous est plus ou moins familier il est primordial de bien s informer et de lire beaucoup sur celui ci De cette fa on nous pouvons offrir une grande diversit de situations d apprentissage nos l ves et surtout tre en mesure de bien les accompagner dans leurs d couvertes et leurs apprentissages la suite de nos recherches nou
34. varier les points de vue sur la Lune en orbite autour de la Terre En cours de le on cer tains l ves vous feront peut tre remar quer qu la nouvelle Lune l ombre de notre satellite cache une partie de la Terre et qu la pleine Lune c est la Terre qui clipse la Lune Tout naturellement ces l ves auront d couvert par eux m mes le m canisme des clipses Pour clore cette activit demandez aux l ves de reprendre le gabarit sur lequel ils avaient coll les huit phases de la Lune quatre semaines plus t t et proposez leur de d couper huit nouvelles images et de les coller sur la rang e du bas Comment leur nou velle s quence se compare t elle leur pr diction originale Revenez ensuite sur les r ponses des l ves que vous aviez not es au tableau quatre semaines plus t t et r vi sez avec eux leurs conceptions originales Pensent ils encore la m me chose maintenant qu ils ont observ la Lune et mod lis ses mouvements dans l espace Comment expliquent ils maintenant le m canisme l origine des phases de la Lune Est ce que leurs id es ont volu Il serait faux de pr tendre que l acti vit que nous venons de d crire suf fira conceptions de tous vos l ves vers le mod le scientifique L apprentissage des sciences est un chemin tortueux fait de d tours d impasses et de retours en arri re Tous les l ves n voluent A elle seule faire vol
35. ves du groupe font une lecture collective du texte La lecture orale assist e et r p t e une fois que cette deuxi me lecture est termi n e chaque l ve relit le texte en entier Le mat riel didactique avec le soutien du tuteur La s ance sui vante la m me d marche est reprise la fin de la semaine chaque l ve a lu le texte en entier trois ou quatre fois Il est d montr qu en situation de lecture r p t e quatre lectures sont suffisantes pour am liorer la fluidit Ambruster et coll 2006 Les questions sur le r cit lorsque tous les l ves ont lu le texte en entier au moins une fois le tuteur leur pose des questions de compr hension Celles ci apparaissent au verso du texte Chaque question reprend un l ment de la structure du r cit et est associ un pic Ce type de programme pourrait sans doute avoir des retomb es autant pour les l ves que pour les enseignants dans le contexte des classes qu b coises togramme tir du mat riel Le r cit en 3D de Brigitte Dugas Le r le de l enseignant et du tuteur Dans un programme de tutorat par les pairs en lecture le r le de l enseignant est de superviser le d roulement des activit s Topping et Ehly 1998 Un enseignant circule donc pour offrir des conseils de la r troaction du renforce ment et des d monstrations Pendant ce temps l autre enseignant intervient aupr s des l ves en grande difficult d apprentis
36. GIROUX LIZANNE LAFONTAINE ERLlo JIPE DE RECHERCHE EN LITTERANE ET IHCLIESOH Orthop dagogue cole de la Durantaye Commission scolaire de la Rivi re du Nord Saint J r me girouxc csrdn qc ca Professeure titulaire responsable d RLI Membre du CRIFPE Universit du Qu bec en Outaouais Saint J r me lizanne lafontaine uao ca INTERVENTION ORTHOP DAGOGIQUE INTENSIVE EN ORTHOGRAPHE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 LEXICALE DE L ORAL L CRIT D le cadre d un projet de recherche en litt ratie au 1 cycle du primaire volets lecture et oral est n e une inter vention orthop dagogique intensive en orthographe lexicale dans une classe de 2 ann e Cette intervention r alis e par Caroline Giroux orthop dagogue la Commission scolaire de la Rivi re du Nord CSRDN vise la maitrise de lor thographe lexicale partir de l oral plus pr cis ment la conscience phonologique et met en avant l orthographe rapproch e Pour qu une intervention en conscience phonologique soit efficace l entraine ment doit tre d une dur e de 20 minutes passer un niveau plus lev de la conscience phonologique la conscience phon mique Cette derni re consiste manipuler les diff rents phon mes l int rieur d un mot Afin d am liorer les comp tences en orthographe lexicale la conscience pho nologique est essentielle Une limite des capaci
37. R seau canadien de recherche sur la langue et l alphab tisation Stank B 2005 Apprenti Sage Montr al Cheneli re ducation Note 1 Programme de soutien la formation continue du personnel scolaire MELS 2010 2072 sous la responsabilit de Lizanne Lafontaine UQO Les suppl ances ont t pay es par la CSRDN Q 13 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 GENEVI VE ST MAUR LANGUES DOMINIC ANCTIL MARIE DUPIN DE SAINT ANDR ISABELLE MONT SINOS GELET Enseignante cole Saint Cl ment Montr al stmaurg csdm qc ca Professeur Universit de Montr al dominic anctil umontreal ca Charg e de cours Universit de Montr al marie dupin de saint andre umontreal ca Professeure Universit de Montr al isabelle montesinos gelet umontreal ca UN DISPOSITIF D CRITURE 14 GAGNANT LE JOURNAL DE L CRIVAIN L enfants doivent crire l cole dans diff rents contextes trop souvent dans une optique valuation lors de pro ductions crites Plusieurs enseignants remarquent que leurs l ves peinent enrichir leurs id es et terminent rapi dement les t ches demand es sans tre en mesure de les am liorer la suite de pr occupations li es au faible niveau de performance et de motivation des l ves en criture le journal de l crivain a pris une place importante dans ma pratique Ce dispositif d criture am ne les
38. crire une BD cr er des contrastes serait donc un des secrets S P Oui il faut que notre h ros soit mis en valeur parce qu il est diff rent En plongeant Guiby dans un environne ment sombre et inqui tant son courage prend toute son ampleur C T Par o commence t on quand on veut faire crire une BD nos l ves S P Par le choix du personnage principal Ensuite on peut crire l histoire Une fois que l histoire est crite on peut commen cer les dessins par l tude des personnages puis on fait le d coupage en images C T Que doit on demander aux enfants pour qu ils r ussissent trouver un bon personnage S P Il doit tre unique On doit penser son caract re ce qui le d finit ses valeurs C est ce qui teintera ses paroles et ses actions Par exemple Guiby croit au courage l amiti l ouverture aux autres malgr les diff rences Je voulais cr er un personnage lumineux sans malice et g n reux On doit penser qui sera le personnage AVANT de commen cer le dessiner c est souvent l erreur C T Quand on le dessine il faut donc penser ses caract ristiques et ce qu on veut lui faire faire S P C est a Dans une BD je trouve int ressant qu on identifie du premier coup d il qui sont les personnages tant les m chants que les gentils Guiby est un b b avec une suce la bouche l image ne trompe pas Son chandail sport capuchon lui d
39. de l enseignement primaire Certains articles de la revue Vivre le primaire repris ici et l dans des recueils de textes universitaires des sites Internet et des conf rences sont aussi au service de ce d sir de former les enseignants Transformer Et disons le franchement toutes ces actions d information et de formation ont un but transformer les jeunes et moins jeunes afin de consti tuer une soci t plus volu e mieux form e plus humaine En ces temps d aust rit et de morosit ambiantes il est bon de nous souvenir que trans former voire changer le monde tait pour beaucoup d entre nous notre sou hait premier en embrassant la carri re d enseignant R dacteur en chef Vivre le primaire Q Lemieux SOLUTIONS D APPRENTISSAGE Des outils qui s int grent au programme scolaire pour les enseignants qui souhaitent amener les jeunes prendre des d cisions financi res clair es et coop rer dans un monde en constante volution D couvrez des activit s des articles et des vid os pour vous aider aller plus loin dans votre d marche desjardins com enseignants Desjardins Coop rer pour cr er l avenir PR SENTATION MOT DE LA PR SIDENTE AUDREY CANTIN Pr sidente de l AQEP Enseignante ressource cole Saint Joseph 1985 inc Montr al presidence aqep org MA PROFESSION MA FORMATION MES CHOIX Cr coll gues enseignants C est
40. dieu paisible et souriant Le roi d cide que ses ouvriers sculpteront ce dieu sur une gigantesque paroi pr s du passage pour traverser les montagnes Ainsi les gens se sentiront plus courageux pour affronter les dangers qui les guettent au cours de leur long p riple Les travaux s chelonnent sur plusieurs ann es La petite fille du roi chappe un jour la statuette qui sert de mod le et celle ci se brise sur le sol Le sourire si apaisant du dieu est irr cup rable Le roi demande ses ouvriers de continuer les travaux sans le mod le Il vieillit devient aveugle et c est sa petite fille qui lui d crit la sculpture Mal heureusement le dieu ne sourit pas Le vieil homme monte alors sur les chafaudages et guide le maitre des sculpteurs avec ses mains gr ce au souvenir qu il garde du sou rire Finalement son but est atteint les gens qui voyagent conservent ce sourire dans leur m moire et se sentent plus courageux J ai particuli rement aim la fin o le roi dit sa petite fille que quels que soient les dieux ce sont les hommes qui d cident de leurs propres agissements Je ne matten dais pas cette finale et je la trouve tr s pertinente face aux difficult s de la vie Une belle r flexion utiliser en thique et culture religieuse CHRONIQUE RAT DE BIBLIOTH QUE CAROLINE CARLE 3 CYCLE KIRSTEN REINHART La folle balade de Fennymore Coupure Albin Michel Jeunesse 2013 LA FOLLE BALADE
41. e alg brique des l ves En effet le temps investi dans les suites num riques per i Las k Fig 2 met l l ve de se repr senter les rela tions math matiques entre les diff rents termes de la suite La compr hension de ces relations sera r investie en alg bre Par exemple en r f rence la position de chacun des solides de la suite repr sent e dans la figure 2 l l ve sera en mesure de d gager math matiquement la relation entre chaque terme de la suite partir d une expression alg brique soit 2x I x repr sentant la position des termes de la suite Les situations de proportionnalit s une seconde avenue emprunter La seconde strat gie permettant de pr parer l l ve l apprentissage de Pal g bre consiste pr senter des nonc s math matiques impliquant la notion de proportionnalit Comme le mentionne Benson 2009 la capacit de l l ve mettre en uvre un raisonnement pro portionnel constitue un tremplin vers le d veloppement de la pens e alg brique C est pour l une de ces raisons que le Conseil national des enseignants en math matiques 2004 soutient qu il est n cessaire de d ployer toutes les ner gies n cessaires afin de mettre en uvre ce type de raisonnement Au primaire le th me de la proportion nalit ne fait pas explicitement partie du curriculum scolaire Par ailleurs en variant les sens attribu s la notion de fractio
42. e dans ce texte exploiter un contexte traditionnellement enseign dans les cours de science soit des savoirs essentiels li s lastro nomie en les mariant une d marche de conception d marche exploit e en technologie Ce genre de t che nous semblait r pondre un besoin criant au primaire puisque des t ches pr sentant une v ri table d marche de conception technolo gique demeurent peu nombreuses cet ordre d enseignement Nous voulions faire plus que demander aux l ves de fabriquer un objet l aide d une gamme de fabrication nous voulions qu ils ima ginent et con oivent un mod le de fa on cr ative libre et non impos e un peu l image du designer ou de l ing nieur qui part d un besoin et cherche une fa on d y r pondre Nous avions r a lis pr c demment des SA similaires avec les l ves et avions d not un haut niveau d int r t pour de telles t ches o leur engagement et leur cr ativit sont v ritablement sollicit s L origine de la SA Depuis quelques ann es dans nos com missions scolaires respectives nous mettons la disposition des ensei gnants des trousses p dagogiques en science et technologie Ces trousses contiennent les documents n cessaires la r alisation de la SA mais aussi des objets physiques pouvant faciliter la r alisation de la t che Un th me tr s en demande pour de nouvelles trousses tait l astronomie Nous connaission
43. en pr sentant les personnages ce qu il aime des illustrations et en y citant un extrait pertinent Ce contenu est ensuite r investi en classe afin de r a liser les affiches qui donneront certaine ment le gout aux autres l ves de lire les coups de c ur de leurs pairs L criture sortira du cadre traditionnel et imagina tion sera de la partie Une panoplie de th mes fera crire les l ves D d crire un lieu pouvantable en men tionnant les odeurs et les bruits pour cr er une atmosph re de peur D inventer un concept de restaurant D r diger une annonce pour vendre un objet inutile D faire la biographie de sa vedette pr f r e D dresser une liste de choses dr les D la d mocratie l environnement l amiti ou toute autre th matique trait e en classe l imagination des enseignants stimu lera celle de leurs l ves Il ne faut pas oublier les textes libres tant en ce qui concerne le sujet qu en ce qui a trait la forme Pris s par plusieurs l ves ces textes en effraient d autres Afin de varier les id es l improvisation crite est int ressante En pigeant dans une boite un th me et dans l autre un genre les l ves auront un d fi relever La chaise de l crivain L activit La chaise de l crivain se vit la suite de la composition de plusieurs textes C est l occasion pour les l ves de pr senter un texte dont ils sont fiers des destin
44. en sont inspir s Chaque peuple a ses histoires et ses interpr tations L aventure relat e dans ce texte exploite l int r t des l ves pour l astronomie et en particulier pour les toiles et les constellations Nous situerons d abord le contexte dans lequel s inscrit la situa tion d apprentissage et d valuation SA pr sent e dans cet article Mon projecteur de constellations Par la suite les grandes lignes de cette SA seront expos es Nous d crirons aussi com ment un duo d enseignantes a enrichi l exp rience v cue travers Mon projec teur de constellations en la compl tant avec diverses activit s dont un cercle de lecture sur les l gendes du ciel et une Nuit toil e l cole Enfin nous conclurons sur les retomb es que nous avons observ es chez les l ves qui ont exp riment cette SA La d marche de conception au primaire Un changement important survenu dans les cours de science avec le renou veau p dagogique fut l ajout du volet technologie Comme le souligne le Programme de formation de l cole qu b coise bien que la science et la techno logie soient des domaines distincts ils sont aussi fortement compl mentaires Ainsi le programme de formation vise ce que les l ves soient plac s dans des contextes d apprentissage qui les am nent recourir la science et la technologie C est ce que nous avions en t te lors de la r daction de la SA pr sen t
45. es par opposition une observa tion purement logique soucieuse de d coder la r alit sur un mode utile et fonctionnel Parsons et Blocker 1993 Swanger 1990 L esth tique touche toute la r alit mais particuli rement et non exclusivement l appr ciation et la cr ation d uvres d art la description et l vocation de la qualit de son exp rience en tant qu artiste ou observateur L exp rience esth tique multiplie en quelque sorte les perspectives sur le monde travers l intelligence cr atrice et l imagination Greene 2001 Cette derni re nous porte vers des r alit s autres diff rentes de celles que la so ci t implante en nous l individu cr atif Un bon enseignement devrait privil gier la cohabitation des modes perceptif syncr tique intuitif et logique analytique tous deux essentiels l quilibre de l enfant se demande invariablement Et si la r alit tait autre L ordinaire de la vie ou le familier apparait sous un jour nou veau lorsque l imagination et la cr ativit s activent notamment dans la pratique des arts l imagination cette capacit de proposer des r alit s alternatives est aussi une composante de l empathie c est dire une sensibilit et une pr sence aux autres et au monde en g n ral Greene 2001 Prenant la posture de l artiste l enfant s interroge et r fl chit sur l inconnu autant que sur ce qui lui parait habituel et ordinaire I
46. faire de l observa tion astronomique durant les heures de classe alors que seul le Soleil est visible et parfois aussi la Lune De plus les jeunes enfants ont peu sou vent l occasion de veiller suffisamment tard en soir e pour admirer un beau ciel toil Et c est sans compter que de nombreux ph nom nes astrono miques vis s par les savoirs essentiels du Programme de forma tion de l cole qu b coise comme les phases de la Lune ou les saisons donnent lieu des changements visibles qui sont lents et Une animatrice du Plan tarium Rio Tinto Alcan interagit avec les jeunes pour l identification des plan tes du syst me solaire et leur position respective cr dit photo Espace pour la vie MLP Un jeune l ve aide l animatrice cuisiner un noyau de com te Toute une sensation cr dit photo Espace pour la vie MLP graduels en plus de se d rouler sur de longues p riodes allant de quelques semaines quelques mois D autres comme les clipses de Lune ou de Soleil sont rares et potentiellement dangereux observer si on ne prend pas les pr cautions n cessaires dans le cas des clipses de Soleil Enfin les conditions climatiques difficiles surtout en hiver et le mauvais temps constituent un frein suppl mentaire l observation du ciel par les l ves Dans ce contexte une visite au plan ta rium constitue sans doute la meilleure fa on de rendre le ciel et les ph no
47. fiques et technologiques et par le fait m me d augmenter leur motivation scolaire par rapport ces mati res L importance de l astronomie au primaire l astronomie est une science plus que mill naire et par sa nature observa tionnelle elle se pr te particuli re ment bien aux premi res tapes de la d marche scientifique que sont lob servation et la formulation de ques tions et d hypoth ses Pour plusieurs l ves une visite l int rieur du d me du plan tarium sera une formidable porte d entr e vers les sciences Pour les enseignants le plan tarium mobile sera aussi propice l enseignement multidisciplinaire l image de ce qui se fait au CENST On n a qu penser aux math matiques de l enseignement de la g om trie de base l tude des nombres astronomiques ou encore la litt rature ou l histoire lorsqu il est question des constellations des l gendes qu elles illustrent et des peuples qui leur ont donn vie Loin d entrer en comp tition avec la simulation de missions spatiales du CENST le plan tarium portable se veut un compl ment pouvant servir d amorce la pr paration d une mis sion spatiale Apr s avoir observ le cosmos au dessus de leurs t tes les l ves seront invit s voir par eux m mes comment les agences spatiales s y prennent pour l explorer par des missions robotis es ou habit es En combinant les deux activit s les parti c
48. fruit de notre travail une situation d ap prentissage et d valuation SA abor dant le th me du syst me solaire Notre SA a t un vrai plaisir conce voir Nous souhaitions offrir une activit amusante qui int resserait les l ves du 3 cycle et stimulera it leur esprit cr atif et scientifique La Progression des appren tissages en science et technologie proposant l tude des plan tes avec des l ves de cet ge nous avons pens les mettre au d fi de vendre la meilleure plan te possible Korprulu un sympathique extraterrestre en qu te d un nouvel endroit o vivre Nous venions de trou ver une activit qui allait veiller la curio sit et susciter la motivation des l ves l gard de l astronomie Nous proposons donc aux l ves d inventer un discours de vente et des outils de promotion comme s ils taient des agents immobi liers cherchant pr senter les plan tes sous leur meilleur jour en mettant de l avant les caract ristiques qui leur sont propres Nous croyons que l ajout de cet aspect ludique am ne une touche de d fi et de rigueur rendant le projet attrayant pour des l ves du 3 cycle La conception de notre SA nous a ouvert les yeux sur l importance d en seigner les sciences dans les coles primaires du Qu bec Les l ves sont int ress s et fascin s par de nombreux ph nom nes scientifiques ils aiment explorer exp rimenter d couvrir et argum
49. grand int r t pour tout ce qui a trait la bio logie la physique et la biom canique mais aussi pour l astronomie Les nom breuses activit s men es au sein de sa classe lui en ont aussi beaucoup appris sur cette science Julie Fontaine une coll gue d Alexandre Cardin enseigne elle aussi l cole Saint Joseph elle cumule huit ann es d exp rience aux 2 et 3 cycles M me si elle ne poss de pas un grand bagage de connaissances en astronomie ou en sciences cela ne emp che pas d tre intrigu e et stimul e par cette mati re surtout lorsqu elle constate l int r t que cela fait naitre chez ses l ves Marie Jos e Lachance enseigne des classes de 2 ann e l cole Fernand Seguin Montr al depuis une dou zaine d ann es C est sa participation au projet de Station spatiale nationale mobile de la CSDM un laboratoire d astronautique install dans une remorque qui a suscit chez elle un int r t pour l astronomie et l astronau tique qui ne se d ment pas apr s toutes ces ann es Maryse Tremblay enseigne elle aussi l cole Saint Joseph Elle en est sa quinzi me ann e au primaire respon sable de classe en 3 ann e depuis six ans Elle avoue un grand int r t person nel pour l astronomie et tre une habi tu e du Plan tarium Rio Tinto Alcan Montr al o elle appr cie se rendre pour son plaisir personnel mais aussi en sortie avec ses l ves Tous le
50. hension quant aux activit s phonologiques en lien avec la syllabe Cela a t fait pendant deux s ances de 20 minutes Puis pendant les huit autres ateliers le phon me a t travaill Les t ches taient pr sent es sous forme de jeux qui se vivaient en sous groupes ou en grand groupe par ordre de difficult t ches de jugement d intrus d vocation de localisa tion d identification d lision d ajout de substitution de fusion et d inversion Stank 2005 Le tableau 1 pr sente ces t ches Tableau 1 Types de t ches et exemples Type de t ches Exemples T che de jugement Identifier les sons finaux et nommer ceux qui sont identiques Dis moi si le mot bateau sonne pareil la fin que le mot chat T che d intrus Identifier le mot qui ne se termine pas comme les autres Parmi les trois mots suivants chemin chien lapin lequel ne com mence pas de la m me fa on que les autres T che d vocation Nommer des mots qui commencent comme l exemple donn ton tour trouve d autres mots qui commencent comme le mot sapin T che de localisation Identifier o se trouve la syllabe demand e dans un mot Dans le mot ch teau o entends tu la syllabe teau T che d identification Identifier une syllabe commune ou un phon me commun parmi une liste d images Dans les mots chapeau chat et chapiteau nomme ce qui est identique T che d lision Enlever une syllabe dans un
51. je profite de l occasion pour poser des questions aux jeunes afin de sonder leurs connais sances par exemple propos du syst me solaire J entends alors toutes sortes de r ponses des connaissances tr s appro fondies chez certains mais aussi des id es plus farfelues chez d autres Par exemple la question Que trouve t on dans le syst me solaire j entends souvent des r ponses comme un trou noir des toiles ou encore on me r pond que Pluton ne fait plus partie du syst me solaire puisqu elle a disparu Cela me donne l occasion de rectifier un certain nombre de notions erron es chez les l ves Je sors ensuite de mon sac des billes des balles et des ballons de diff rentes tailles pour construire avec les l ves un mod le l chelle des plan tes du sys t me solaire Plusieurs restent surpris en d couvrant la taille relative des pla n tes les unes par rapport aux autres et surtout la grosseur du Soleil la m me chelle Certains l ves croyaient que la Terre tait la plus grosse plan te du syst me solaire ou encore que le Soleil tait de la m me taille que la Lune J ai aussi cru remarquer l occasion par les expressions faciales de certains ducateurs pr sents en classe qu ils en apprenaient autant que leurs l ves Pour certains d entre eux en effet il s agissait de la toute premi re fois o ces connaissances leur taient pr sen t es de m
52. l id e d of frir un programme comme la d cou verte de l Univers 7 LA D COUVERTE DE L UNIVERS ACER ALA D CORVERTE D L UMNERS AT La D COUVERTE DO EUNVRS Webinaire sur le TMT 25 novembre 2014 Eos wi hiia o ls pe Gin Ch nr CURE NT ES Le Prep kema eq fe Aa Brel d Sec dE Catane aire fi F e en ui Abb ui Slide Gk et Li Gei ini dihiris Du Ciida TE ne ps 2 CPE TRE T Dil UE Le pret ti faiai pr a priina Preke ace ca Cote de prienna manpanp m an ques da Canain E Om naui Page accueil du site www decouvertedelunivers ca la d couverte de l Univers est un pro gramme innovateur de formation en astronomie offert sur Internet Ce projet n en 2o11 est le fruit d une collaboration entre trois associations canadienne et qu b coise d astronomes professionnels les chercheurs et ama teurs soit la Soci t canadienne d as tronomie CASCA la Soci t royale d astronomie du Canada SRAC et la F d ration des astronomes amateurs du Qu bec FAAQ Gr ce un finan cement obtenu de la part du Conseil de recherches en sciences naturelles et en g nie du Canada CRSNG toutes nos formations sont offertes gratuitement BOARA n cosrracr GRR UNE MIDEN Fragm Fasrsseres r s D Matos der Li Dies pr beses b TF pus mipri Dean da HET AE r a de Css Eee ran Haier janpi lai Hr ia hiii i e E gr ai Car b pir Cafe
53. l ves qu ils auront concevoir un projecteur de constellations selon cer taines contraintes qui seront pr cis es plus tard La t che 1 Invente ta constellation Les l ves dessinent les toiles de leur constellation invent e et composent ensuite leur l gende Nous avons profit de cette occasion pour faire travailler la comp tence crire des textes vari s La t che 2 Fabrication d un cherche toiles Les l ves fabriquent leur cherche toiles et l enseignant leur explique comment l utiliser Cette t che se conclut lorsque les l ves choisissent deux constellations qui se retrouveront sur leur projecteur de constellations la troisi me tant celle qu ils ont invent e La t che 3 Capsule th orique sur les concepts de force et mouvement et analyse technologique De fa on interactive avec les l ves les concepts de force et mouvement ainsi que leur sch matisation sont enseign s aux l ves Ensuite ces apprentissages sont mis profit lors d une analyse technologique d objets qui pourront servir d inspiration pour la cr ation de leur projecteur de constellations Les concepts de force et mouvement et leur sch matisation tant g n ralement peu exploit s par les enseignants le soutien d un conseiller p dagogique est g n ra lement appr ci cette tape Objets pr sent s aux l ves lors de l analyse technologique La t che 4 Conception du projecteur de const
54. la nature pour d couvrir ses secrets En astronomie cela passe bien s r par l observation du ciel et des ph nom nes astronomiques qui s y d roulent par exemple le mou vement diurne pour les plus jeunes ou les phases de la Lune et les saisons pour les plus vieux Les logiciels d astrono mie dont il existe des versions gratuites de grande qualit devraient tre davan Il faut que les enseignants s engagent r solument dans le d veloppement continu de leur culture scientifique et technologique depuis leur formation initiale et tout au long de leur carri re tage mis contribution pour contourner les difficult s li es l observation du vrai ciel m t o incl mente observa tion de nuit observation long terme etc Enfin on ne saurait trop insister sur l importance d utiliser des mod les et des maquettes l chelle pour illus trer la distribution spatiale des corps c lestes et sur les simulations qui per mettent de varier les points de vue des l ves sur les syst mes astronomiques Finalement il faut que les enseignants s engagent r solument dans le d velop pement continu de leur culture scien tifique et technologique depuis leur formation initiale et tout au long de leur carri re Ici aussi la formation initiale offerte l universit a un important r le jouer pour jeter les bases de cette culture que l enseignant aura par la suite la responsabilit de faire fructif
55. le compl ment direct en ligne Q Les constellations en 3 dimensions Maude Champagne Isabelle Drolet EN direct LIGNE s Marie Eve Gagnon www aqep org Le compl ment Rosalie Jasmin 39 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET A L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE ST PHANIE BOUDREAULT MYRIAM LABERGE JUSTINE LAMPRON MARTIMBEAU ANDR ANNE LEGAULT Etudiantes Baccalaur at en ducation pr scolaire et enseignement primaire Universit du Qu bec Montr al 40 KORPRULU CHERCHE PLAN TE lt lt S alut Mon Vieux Tu M as Jet Sur Une Nouvelle Plan te Qui ne se souvient pas de cette c l bre strat gie mn motechnique pour se rappeler l ordre des plan tes Mais l astronomie tant une science en pleine efferves cence les choses changent et Pluton en est un bon exemple cette phrase culte a d tre modifi e la suite du change ment de cat gorie de Pluton de plan te plan te naine Gr ce aux nouvelles technologies d observation et d exploration nous d couvrons maintenant en d tail la com position des plan tes leurs principales caract ristiques et leur volution L tude des plan tes est un domaine des plus myst rieux et des plus fascinants pour nous alors imaginez ce qu il en sera pour les l ves du primaire C est dans cet esprit que nous vous pr sentons le
56. le primaire a t con u 26 personnes qui y ont contribu en disant que notre souhait le plus cher est qu la lecture des articles qui le composent vous aurez envie de tenter l aventure de l astronomie dans votre classe Vous verrez vous ne le regretterez pas et vos l ves vous en seront reconnaissants Ce dossier sp cial sur l enseignement de l astronomie au primaire a une vis e r solument praticopratique En tant que r dacteur en chef invit j ai sollicit la contribution de gens qui poursuivent le m me objectif que moi favoriser une v ritable appropriation par les enseignants du primaire des outils et des ressources disponibles pour l ensei gnement de l astronomie afin qu ils se sentent capables et aient envie d explo rer le monde de l astronomie avec leurs l ves non pas de mani re pisodique mais tout au long de leur carri re au primaire C est ainsi que vous trouverez dans les pages qui suivent un texte de Julie Bol duc Duval pr sentant le programme la d couverte de l Univers qu elle coordonne une formation en astronomie gratuite et en ligne offerte en fran ais tous les enseignants du primaire o qu ils soient au Canada Pierre Lacombe directeur du Plan tarium Rio Tinto Alcan traitera du r le important des plan tariums qu ils soient fixes ou mobiles pour favoriser une meilleure compr hension des ph nom nes astronomiques par les l ves Fr d
57. n ral simplement les tendances de nos soci t s postindustrielles structu r es pour le fonctionnel la production et la consommation L enseignement des arts est directement confront des valeurs utilitaristes et fonctionnalistes socialement bien ancr es depuis l re industrielle au milieu du 19 si cle C est davantage la pens e syst mique logi co d ductive associ e aux faits et la v rit qui est valoris e l cole Elle est per ue comme s rieuse et soutenant les mati res scolaires dites de base pr f rablement l intuition pr r flexive aux sensations aux motions et l expression de soi que l on relie l exp rience esth tique et la pratique des arts Celles l sont reconnues comme subjectives divergentes impr visibles et capricieuses Swanger 1990 Robinson 2011 La pens e analytique r flexive ou logique va spontan ment vers les utilit s et le contr le tandis que l apprentis sage des arts et de l esth tique va vers l exp rience et les apparences La cr a tivit et les arts sollicitent le mode per ceptif et la pens e syncr tique intuitive ou pr r flexive mais n excluant pas un transfert cognitif vers le mode logique L esth tique mobilise un type particulier de sensibilit l environnement L l ve surtout form la pens e analytique bien s r incontournable apprend s lectionner comparer mesurer et cat
58. nous avons r alis e au printemps dernier dans des coles du Qu bec C est galement ce que d voile une tude de l institut de sondages sp cialis en sciences sociales Pew Research Center 2014 Dans un contexte o les l ves lisent de moins en moins non seulement les tablettes et bien souvent l iPad au premier rang ne nuiraient pas leur comp tence lire mais elles leur permettraient de lire mieux et plus cet gard nous propo serons la fin de ce texte une dizaine de suggestions de livres num riques pour les l ves du primaire Des jeunes du primaire qui lisent de moins en moins Ennui et d sint r t des l ves du pri maire face la lecture tel est le constat de plusieurs recherches publi es ces trois derni res ann es Ces recherches montrent galement un lien direct entre les comp tences en lecture d velop p es d s le primaire et la r ussite scolaire au secondaire Hernandez 2011 De surcroit une tude de Clark r alis e pour le compte de la National Literacy Trust 2012 et effectu e aupr s de quelque 21 000 l ves a montr que 40 des l ves issus de milieux d fa voris s quittent le primaire sans tre en mesure de lire de fa on ad quate ou encore sans tre un lecteur confirm Giasson 2011 En outre il a t r v l que les l ves du primaire d aujourd hui lisent beaucoup moins que ceux d il y a 10 ans Clark 2012 S
59. nouvelle page s est ajout e la longue histoire des productions scolaires du plan tarium montr alais Pr sent e titre de projet pilote au printemps 2014 la production Les phases cach es de la Lune visait plus particuli rement les l ves du 2 cycle du primaire et traitait du trio Soleil Terre Lune Ce spectacle continue d tre offert la client le des coles depuis le d but de l ann e scolaire 2014 2015 Deux autres projets de spec tacles ciblant cette fois ci les l ves du 3 cycle du primaire sont pr sentement en chantier l un parle des saisons tan dis que l autre proposera l exploration du syst me solaire Pour les jeunes du 1 cycle du primaire un projet de spec tacle combinant astronomie et musique est l tape de pr concept Les plan tes sont elles dans le bon ordre Un animateur v rifie aupr s des jeunes de la classe cr dit photo Espace pour la vie MLP Vers le futur La programmation scolaire actuelle ment offerte par le nouveau Plan ta rium Rio Tinto Alcan n en est qu ses premiers pas mais l environnement immersif des th tres des toiles jumel l exposition permanente et aux salles polyvalentes qui peuvent accueil lir des groupes dans le cadre d anima tions sp ciales promet une approche ducative des plus innovatrices pour les groupes scolaires qui visiteront l insti tution ce titre de nouvelles id es de programmes scolair
60. occasion r v e d exp rimenter la profession d arch ologue Les jeunes fouillent le sol trouvent les traces d occupation de la pr histoire jusqu au r gime anglais analysent leurs trouvailles au laboratoire et d couvrent les modes de vie d autrefois POINTE CALLI RE Cit d arch ologie et d histoire de Montr al 350 place Royale Vieux Montr al Qc H2Y 3Y5 pacmusee qc ca Montr al ni L zou ki CHENE Marc Antoine Partenaire des activit s ducatives Vu Hydro Es Qie b A LANGUES LISABETH BOILY CHANTAL OUELLET CATHERINE TURCOTTE Orthop dagogue et tudiante au doctorat Universit du Qu bec Montr al eli_boily hotmail com Professeure Universit du Qu bec Montr al ouellet chantal uqam ca Professeure Universit du Qu bec Montr al turcotte catherine uqam ca UN PROGRAMME DE LECTURE ORALE REPETEE ET ASSISTEE POUR DEVELOPPER LA FLUIDITE DE LECTURE DANS LE CONTEXTE DES CLASSES AFRICAINES L fluidit de lecture attire de plus en plus l attention des chercheurs et des praticiens Rasinski Blachowicz et Lems 2006 entre autres parce qu elle a t identifi e parmi les cinq compo santes essentielles d un enseignement efficace de la lecture dans le rapport du National Reading Panel 2000 La fluidit constitue pour plusieurs cher cheurs un pont entre l identification des mots et la compr hension
61. on les observe Il est bien s r impossible d amener les l ves dans l espace pour observer la Lune tourner autour de la Terre mais on peut facilement mod liser le mou vement orbital de la Lune clair e par le Soleil pour reproduire les phases lunaires Vous n aurez besoin pour ce faire que d un local sombre plus il fera noir mieux ce sera une source de lumi re intense comme une lampe de travail halog ne que l on trouve dans les quincailleries d un globe terrestre et d un globe lunaire Si vous n avez pas de globe lunaire remplacez le par une boule de styromousse mesurant environ le quart du diam tre de votre globe terrestre D posez les globes et la lampe sur des tabourets afin qu ils soient peu pr s la hauteur des yeux de vos l ves Voil votre mod le r duit du syst me Soleil Terre Lune 45 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 L apprentissage des sciences est un chemin tortueux fait de d tours d impasses et de retours en arri re Tous les l ves n voluent pas au m me rythme mais l important c est qu ils voluent 46 est pr t Dans ce mod le vos l ves seront comme autant de vaisseaux spatiaux capables de se d placer dans l espace pour observer la Lune sous dif f rents angles un bout de la pi ce allumez la lampe et pointez la vers le globe terrestre et le globe lunaire Laissez une distance suffisamment grande entre la lampe et l
62. ph nom ne que l on croit connaitre mais qui conserve sa bonne part de myst re Deux textes soul vent une r flexion sur la fa on dont l astronomie est enseign e au primaire Marcel Thouin professeur de didactique des sciences l Universit de Montr al traitera de la place de lastro nomie dans le volet science et technolo gie du Programme de formation de l cole qu b coise et vous sugg rera lui aussi une activit r aliser en classe autour du th me du syst me solaire Pour ma part je vous pr senterai en outre les r sultats d un sondage sur les pratiques d ensei gnement de l astronomie au primaire que j ai men il y a un peu plus d un an aupr s de membres de l AQEP r unis en congr s Qu bec Il y a dans cette enqu te de pr cieuses indications pour favoriser et am liorer l enseignement de cette mati re en classe Enfin en conclusion de ce dossier je rapporte le fruit de mes conversations avec cinq enseignants du primaire qui font de l astronomie en classe avec leurs l ves et qui adorent a Ces cinq per sonnes ont t g n reuses de leur temps en acceptant de r pondre mes ques tions et leur exp rience d montre que faire de l astronomie au primaire c est possible c est amusant et a motive les l ves Que demander de plus J aimerais galement pr ciser que l un des outils les plus efficaces pour favo riser l enseignement de l astronomie dans les
63. point de vue spatial il devient possible de survoler la Lune et de l observer tandis qu elle avance sur son orbite autour de la Terre d voilant ses phases Le ph nom ne des saisons se pr sente mieux nos yeux lorsqu on peut admirer la Terre tourner sur elle m me comme une toupie pench e tan dis qu elle gravite autour du Soleil Dans ces nouveaux th tres num riques les spectacles propos des pla n tes ne seront plus jamais les m mes puisque l on peut d sormais se rendre proximit de chacune d entre elles pour les observer en d tail et d couvrir leurs caract ristiques Mieux encore il est d sormais possible d explorer un vaste Univers virtuel en tout point similaire l Univers astronomique qui nous entoure afin de d cou vrir la forme de la Voie lact e notre galaxie la place qu y occupe le Soleil de m me que l extraordinaire vari t d toiles de n buleuses et de galaxies qui s tendent jusqu aux confins du cosmos Pour paraphraser une expres sion devenue c l bre le ciel n est plus la limite Le plan tarium et l cole D s ses premi res ann es de fonc tionnement sur la rue Saint Jacques compter de 1967 le Plan tarium de Montr al offrait des spectacles mul tim dias adapt s aux besoins et aux centres d int r t des jeunes l ves Au fil des ans la programmation scolaire du Plan tarium s est enrichie de nou velles productions tenant compte d
64. pro portions Les prochains paragraphes permettront de d crire succinctement comment il est possible d appliquer ces choix p dagogiques La notion de r gularit un premier pas vers l apprentissage de l alg bre Un moyen efficace de pr parer les l ves du primaire l apprentissage de l alg bre consiste travailler sur les r gularit s Celles ci doivent tre enseign es comme strat gie de r solution et comme un th me en soi Small 2010 Avec les l ves du 1 cycle du primaire il est recommand d aborder les r gularit s sous la forme de suites r p titives Pour initier ces l ves les suites de couleurs ou de figures sont privil gi es voir fig 1 04a 00a Fig 1 Puis des suites num riques pourront tre pr sent es aux l ves ex 2 4 6 8 L enjeu concernant la reconnais sance des r gularit s est d amener les l ves effectuer des pr dictions dans une vari t de situations Avec les l ves des 2 et 3 cycles il est pro pos d approfondir le th me des r gulari t s en pr sentant des suites croissantes Un d fi important concernant l apprentissage de l alg bre consiste donner du sens la lettre qui est introduite dans les t ches math matiques ou d croissantes Comme le d montrent les figures 2 et 3 la progression des suites peut tre constante ou inconstante Le travail effectu sur les r gularit s aide d velopper implicitement la pens
65. propre l gende propos d une constellation Les arts plastiques sont aussi sollicit s lorsque l on demande aux l ves d tre cr atifs et de repr senter leur fa on une constella tion de l h misph re Nord Finalement il est aussi possible de lier cette SA au domaine de l univers social en tudiant les nombreuses civilisations anciennes qui ont invent diff rentes constellations en lien avec leurs propres mythes et l gendes Apr s avoir pilot les activit s de notre SA en classe avec nos coll gues tudiants universitaires et constat leur propre int r t l gard du th me des constellations nous sommes convaincues que cette SA sera enrichissante sur le plan des appren tissages pour les l ves du primaire et qu elle saura galement veiller chez eux un int r t certain pour les sciences en plus de susciter leur plaisir d apprendre Note t Voir la SA Sous le ciel toil dans le compl ment direct en ligne Sous le ciel toil ee Isabelle Gaboriault r Marie Pier Gobeil Manon Lejeune Le compl ment direct ENLGNE www aqep org L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE MAUDE CHAMPAGNE ISABELLE DROLET MARIE VE GAGNON ROSALIE JASMIN Etudiantes Baccalaur at en ducation pr scolaire et enseignement primaire Universit du Qu bec Montr al LES CONSTELLATIONS EN 3 DIMENSIONS A l hiver 2014 dans le cadre du cours Didactique des sc
66. questions thiques anne Brun areni L y CONTES a Mais qu est ce que la philosophie pour enfants La philosophie pour enfants PPE est une m thode cr e par le philosophe am ricain Matthew Lipman vers la fin des ann es 1970 Elle se veut une approche philosophique et p dagogique permettant le d veloppement des pen s es critique empathique et cr atrice par la r flexion et le dialogue entre pairs La PPE est structur e en quatre tapes prin cipales la lecture d un conte philosophique la p riode de questions le dialogue en communaut de recherche et l auto valuation La premi re tape consiste lire un conte propre la PPE Au Qu bec les sept contes pour les l ves du pr sco laire et du primaire accompagn s des cinq guides p dagogiques de la collec tion La Travers e aux Presses de l Universit Laval ainsi que le livre pour les enfants du pr scolaire Les contes d Audrey Anne et son guide p dago gique tous deux crits par Marie France Daniel constituent d excellents choix Ces contes philosophiques sont express ment con us dans le but de susciter des questions philosophiques menant des r flexions et discussions d ordre thique chez les participants Contrairement la plupart des contes pour enfants ces contes philosophiques ne comportent pas de v rit s ou de morales pr d termi n es mais plut t des dilemmes thiques des con
67. ric Desroches Lapointe vous pr sentera une initiative de la Commis sion scolaire Marguerite Bourgeoys le Centre de simulation en science et technologie CENST un lieu d exp rimentation et de d couverte unique et fascinant qui traite d astronomie et d astronautique Puis Michel Renaud astronome amateur aguerri et anima teur dans les coles d crira ses visites dans les classes du primaire o il s me des toiles dans les yeux des l ves qu il rencontre Dans le cadre d un cours de didactique de la science et de la technologie donn l Universit du Qu bec Montr al durant la session d hiver 2014 j ai pro pos mes tudiantes de concevoir des situations d apprentissage et d valuation SA en astronomie et de vous les offrir dans le cadre du pr sent dossier Trois quipes ont r pondu l appel et vous pr senteront leurs r flexions quant la conception d une SA en astronomie Dans un texte quatre mains Nancy Brouillette et Robert Vivier vous pr senteront une activit technoscienti fique qu ils ont con ue et exp riment e en classe au primaire soit la concep tion et la fabrication d un projecteur de constellations avec des l ves du 2 cycle Je vous proposerai moi m me un texte portant sur l enseignement du ph nom ne des phases de la Lune un canevas d activit que je vous invite mettre en uvre dans votre classe afin d explorer avec vos l ves ce
68. s attendrait voir associ es de plus pr s l tude de sujets scientifiques comme l astronomie sont cit es beaucoup moins souvent Par ailleurs l utilisation d instruments et de ressources associ s aux techniques d observation cherche toiles jumelles logiciel de plan tarium etc est rappor t e par moins de 15 des enseignantes qui abordent des th mes astronomiques en classe 2 peine pour les logiciels Quant aux installations physiques comme des salles de classe adapt es l enseignement des sciences et de l astronomie salle sombre des quipe ments audiovisuels des laboratoires de science des jumelles et des t lescopes des mod les r duits et des maquettes ils semblent tre l exception plut t que la r gle dans les coles primaires du Qu bec Appel es commenter la qualit globale des ressources et de l quipement mis leur disposition pour enseigner l astronomie leurs l ves les r pon dantes les ont majoritairement jug s de qualit moyenne ou pauvre fig 6 Finalement nous avons demand aux r pondantes qui enseignent l astrono mie quelles taient les principales diffi cult s qu elles rencontraient lorsqu elles abordaient cette mati re en classe Sans surprise c est le manque d exp rience et de formation le manque de ressources le sentiment d incomp tence par rapport cette mati re l absence de local ad quat et le manque de temps dans la gr
69. tiole souvent d s que chacun se trouve confront aux pr occupations de sa propre classe L accompagnement d un jeune enseignant n est vraiment efficient que s il est assur par des per sonnes clairement identifi es et form es pour jouer ce r le Quant aux directeurs d cole la charge administrative de leur fonction rend d j difficile l accompagnement p dago gique de leur quipe il reste imaginer un dispositif d j en construction pour les soutenir afin qu ils puissent se consacrer de mani re plus sp cifique l accompagnement des nouveaux venus au sein de leur personnel Enfin parce que bien qu apprendre soit synonyme d affronter des situations pro bl mes et de surmonter les obstacles il est difficile pour le jeune enseignant de faire l aveu de ses propres difficult s l o on attend de lui qu il soit la hauteur et fasse preuve de maitrise Ainsi il n est pas du tout vident d oser avouer au direc teur qui vous a engag que l on ne s en sort pas avec la discipline ou que l on a du mal organiser son journal de classe R pondre aux besoins des jeunes ensei gnants c est leur permettre de ren contrer des pairs qui vivent les m mes pr occupations afin de partager des difficult s sous le regard bienveillant et empathique d accompagnants clai rement identifi s dans un climat de non jugement et de respect de la parole de chacun C est ainsi qu est n le projet
70. une r ussite que chacun peut cibler depuis son entr e dans le m tier Nous en profitons pour d gager ensemble les facteurs qui y ont contribu et qui se retrouvent le plus souvent la racine de chaque succ s si minime soit il Tous gagnants Au terme de quatre ann es de fonction nement quels enseignements peut on tirer de ce dispositif Interrog s au terme de l ann e sco laire sur le b n fice qu ils en ont reti r les enseignants d butants mettent en vidence la re mise en confiance vis vis de leurs propres ressources le sentiment de ne pas tre isol Cer tains ont ainsi pu traverser des p riodes de doute et de d couragement qui les auraient probablement conduits d crocher s ils taient rest s seuls face aux difficult s l inverse la recherche collective de pistes de solution pour affronter les probl mes rencontr s les a rassur s tout en les aidant relativi ser les situations et prendre du recul vis vis de situations parfois tr s dif ficiles vivre sur le plan motionnel Mais s ils sont les premiers b n ficiaires du dispositif les enseignants novices n en sont pas les seuls En effet au fil des rencontres des liens se cr ent avec les conseillers p dagogiques inconnus au d part ils apparaissent d sormais aux yeux des d butants comme des personnes ressources du monde profes sionnel Leur r le est clarifi et la porte est ouverte d autres colla
71. usage du livre num rique en contexte scolaire nous sommes de ceux qui sourcillent quand nous voyons certains enseignants qui innovent en amenant par exemple leurs l ves lire des livres lectro niques faire l objet d une sorte de qu te inquisitoriale de r sultats voir Merrieu 2014 alors qu c t l ab sence du manque d int r t de la lecture de livres papier est constat e avec une bienveillante indiff rence La solution et elle n est pas simple mettre en place pour les enseignants c est peut tre aussi trouver une fa on de faire le pont entre le livre papier encore plus acces sible par tous les l ves et leurs parents et le livre num rique car apr s tout c est insuffler le gout de lire aux l ves qui est primordial si l on souhaite r el lement participer la mission de l cole dans notre soci t du savoir o les tech nologies sont omnipr sentes 10 suggestions de livres num riques captivants pour les l ves du primaire Clicmois frissons garantis Grand Duc en ligne https itunes apple com ca book frissons garantis l eleve id578139933 l fr amp mt 11 La grande fabrique de mots livre https itunes apple com fr app la grande fabrique de mots id715582746 mt 8 Pipo et l histoire inachev e livre https itunes apple com fr app pipo et lhistoire inachevee id862452203 mt 8 Le singe au chapeau livre
72. 3 2 p 37 52 Edmonds R R 1979 Effective Schools for Urban Poor Educational Leadership 37 10 p 15 24 Note 1 Ce texte est une adaptation de Bissonnette S 2014 Efficacit des coles et leadership des directions l un ne va pas sans l autre Education Canada novembre 36 37 2 Pour en savoir davantage sur le SCP voir www scp pbis com RIRE PPE sF MT ri THIERRY KARSENTI OLIVIER BRUCHESI Centre de recherche lsl rumiversitaire sur ls formation ai la prolession entelgnaate Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies en ducation Directeur du CRIFPE Professeur titulaire Universit de Montr al thierry karsenti umontreal ca tudiant en enseignement du fran ais au secondaire Auxiliaire de recherche CRIFPE Universit du Qu bec Montr al bruchesi boucher olivier courrier ugam ca NON LES TABLETTES NE NUISENT PAS LA LECTURE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Cet outil de plus en plus r pandu dans les coles aurait plut t un impact significatif sur la lecture 22 N on les tablettes ne nuisent pas la lecture au contraire et ce m me si plu sieurs enseignants le pensent En effet cet outil de plus en plus r pandu dans les coles aurait plut t un impact signi ficatif sur la lecture C est du moins ce que r v lent clairement les r sultats pr liminaires d une tude que
73. 35467071520753195 aspx Octobre S 2014 Les jeunes lisent toujours mais pas des livres Le Monde 24 septembre R cup r de http campus lemonde fr campus article 2014 09 24 les jeunes lisent toujours mais pas des livres_4491903_4401467 html Pew Research Center 2014 mars From Distant Admirers to Library Lovers a Typology of Public Library Engagement in America Save The Children 2014 Read On Get On How Reading can Help Children Escape Poverty Londres Save The Children amp C lt p dagogique Un R 5 U Te du Qu bec nterdisciplinaire Www conseil Cpiq ac ca PS Unigue 2 E Un regroupement de 86000 professionnels en ducation tous les ordres d enseignement et un r seau de comp tences professionnelles diversifi es 7 9 e e y ne i Un ventail de mesures amp et d activit s en 7 j JA Cm p dagogie en didactique et en technologies de l information a eh Aab A formation professionnelle L acc s aux r sultats des ZecAerches les plus r centes sur a i l enseignement l apprentissage et la profession gr ce nos Dr apprendre publications et notre r seau de partenaires et enseigr et enseigner i d hui aujourd hui LA CNIPE Pj acs CRIFPE FRANCOF TE EN DUCATION 2015 Courez la chance de gagner une bourse de 1000 pour une formation de votre choix dans votre domaine d enseigne
74. 75 Winnicott soutient m me que c est en jouant et peut tre seulement quand il joue que l enfant ou l adulte est libre de se montrer cr atif Ibid p 108 En plus des savoirs et savoir faire li s la discipline des arts plastiques il y apprend entre autres s amuser avec les difficult s composer avec les frustra tions et apprivoiser l chec Ferland 2009 p 9 avec un plaisir sans risques d terminants du moment qu il coute suit les directives et contr le ses mo tions Howard et Mcinnis 2013 Bref ce que beaucoup de direc tions scolaires et d enseignants ne con oivent pas c est que s ils int grent judicieusement les arts au curriculum scolaire m me les appren tissages de base de bien des l ves s en trouveront d autant plus facilit s Lenfant apprend ainsi faire osciller ses facult s logiques avec son mode perceptif Ehren zweig 1974 en pr servant et cultivant un sens du jeu qui le stimulera En g n ral que ce soit par les arts ou autrement l cole favorise peu la cr ativit Pacteau et Lubart 2011 crivent L cole ne semble pas a priori favoriser la prise de risque et la cr ativit On attend des l ves qu ils suivent les consignes tra vaillent de fa on silencieuse et posent des questions de compr hension ou de pr ci sion sur les mati res Une soci t utilitariste leur d charge les coles suivent en g
75. Cela peut aller d une simple visite sur une autre plan te une mission en tout point semblable celles men es par les grandes agences spatiales Dans ce dernier cas chaque l ve a un r le pr cis jouer sp cialiste de mission ou pilote embarqu dans la navette directeur de vol ou coordonnateur dans la salle de contr le M me des l ves journalistes sont de la partie pour rendre compte des tapes impor tantes et du succ s de la mission Une activit peut ainsi se d rouler presque enti rement au CENST avec une pr paration minimale de la part de len seignant ou au contraire mobiliser un groupe d l ves durant trois ou quatre p riodes de cours dans les semaines pr c dant la visite Tout d pend de Un plan tarium gonflable qui peut aller d cole en cole pour mettre des toiles plein les yeux des l ves du primaire 33 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 l ampleur de la mission planifi e et du temps que l enseignant est pr t y consacrer en classe Lorsque l option d une pr paration plus longue est choisie il est tr s facile de verser dans la multidisciplinarit en int grant la mission des notions de fran ais ou de math matiques voire d arts plastiques d univers social ou d autres mati res Le CENST incite par le fait m me les enseignants d cloisonner leur enseignement de la science et de la technologie de sorte que cet ens
76. E DIFF RENCE D S LE PRIMAIRE 60 D le cadre de mon projet doctoral j ai collabor avec une trentaine d en seignants de 6 ann e travaillant dans la r gion de Qu bec Puisque mes recherches traitaient de l enseignement et de l apprentissage des math matiques au primaire certains p dagogues m ont fait part de leurs pr occupations profes sionnelles concernant l enseignement de cette discipline Le d fi qui m a t le plus fr quemment rapport correspond la pr paration des l ves en vue de leur tran sition vers le secondaire et plus particu li rement des modalit s d enseignement permettant de d velopper le raisonnement et la compr hension des l ves l gard de l alg bre l int rieur de cet article je discuterai des principales difficult s rele vant de l apprentissage de ce domaine des math matiques puis je pr senterai bri vement deux strat gies d enseigne ment permettant d outiller les l ves de 6 ann e du primaire dans la mise en uvre d un raisonnement alg brique D fis relevant de la compr hension de l alg bre D s le r cycle du secondaire les l ves doivent s approprier l alg bre en tant que nouveau domaine des math matiques Par ailleurs l apprentissage de l alg bre occasionne des difficult s chroniques chez cette client le d l ves Jeannotte 2012 Sans un encadrement soutenu du personnel enseignant ces difficult s peuvent engendrer plu
77. ES 09 Un programme de lecture orale r p t e et assist e pour d velopper la fluidit de lecture dans le contexte des classes africaines LISABETH BOILY CHANTAL OUELLET CATHERINE TURCOTTE 12 Intervention orthop dagogique intensive en orthographe lexicale de l oral l crit CAROLINE GIROUX LIZANNE LAFONTAINE 14 Un dispositif d criture gagnant le journal de l crivain GENEVI VE ST MAUR DOMINIC ANCTIL MARIE DUPIN DE SAINT ANDR ISABELLE MONT SINOS GELET 17 Cours de BD avec Sampar et Guiby le super b b CAROLINE TRINGALI SAMUEL PARENT CRIFPE 20 Efficacit des coles et leadership des directions un couple indissociable STEVE BISSONNETTE 22 Non les tablettes ne nuisent pas la lecture THIERRY KARSENTI OLIVIER BRUCHESI Le compl ment direct CD ENUGNE 4S Exercices de cr ation pour les l ves fournis par Sampar Activit Terre Soleil la d couverte de l Univers Julie Bolduc Duval Sous le ciel toil Isabelle Gaboriault Marie Pier Gobeil Manon Lejeune Les constellations en 3 dimensions Maude Champagne Isabelle Drolet Marie Eve Gagnon Rosalie Jasmin Korprulu cherche plan te St phanie Boudreault Myriam Laberge Justine Lampron Martimbeau Andr anne Legault Mon projecteur de constellations Analyse technologique pour t inspirer Canevas de planification d une situation d apprentissage et d valuation Devoir Cahier de l l ve Grille
78. LIOTH QUE CAROLINE TRINGALI 75 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 76 dissant pour la lecture mais un int r t marqu pour les albums forme de livre parfois d laiss e par les grands Termi n es les moues d l ves quand vient le temps de lire Au contraire ce sont eux qui demandent d analyser leurs livres Les questions qu ils soul vent vont m me souvent au del de ce qui est prescrit dans le programme Comme si ce n tait pas assez les chiffres lui indiquent une augmentation concr te des r sultats scolaires Elle doit m me s adapter l apparition de ce qu elle appelle des caprices d auteurs chez ses jeunes crivains qui souhaitent comme les auteurs tudi s avoir le droit de d roger la syntaxe de base pour crire de fa on stylis e N gocier le droit de commencer une phrase par un et ou un mais et accepter des virgules qui servent cr er le suspens sont des aptitudes que l enseignante a d d velopper devant ses lecteurs et crivains critiques Et l valuation L valuation tant toujours pr sente dans nos esprits d enseignants Marie Jos e a trouv plusieurs fa ons de la r aliser par la litt rature En grand groupe lorsque tout le monde se plonge dans le m me texte elle tra vaille les composantes appr cier et r agir Le fait de choisir elle m me le texte lui permet une meilleure pr pa ration pour poser des quest
79. Le format de 100 pages et plus n est pas commun en BD jeunesse Un b b comme superh ros est aussi ma connaissance une premi re Mon superh ros ne porte ni costume ni cape mais il volue dans un univers semi fantastique C T En fait vous venez de nous offrir l outil id al pour faire vivre une nou velle exp rience nos l ves d butants qui ne lisent que des BD C est parfois difficile de faire d couvrir un enfant qui ne lit que des Schtroumpfs et des Garfield que les livres sont magiques et qu ils peuvent faire voyager S P J ai voulu sortir du st r otype des BD jeunesse o parfois le niveau de lecture est facile et sans d fi Pour les jeunes qui lisent avec difficult Guiby offre l attrait d une BD avec en prime la d couverte d une lecture riche en motions autant qu un roman 17 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Tout ce qui fait partie du personnage influence son apparence pas seulement un aspect 18 C T Pourquoi avoir choisi ce monde plut t sombre pour des enfants S P Je crois qu on peut offrir autre chose que de lhumour et des histoires l eau de rose aux enfants La vraie vie n est pas toujours facile et les enfants malgr leur ge sont souvent aux prises avec des situations difficiles Pour don ner une dimension de superh ros Guiby je devais le confronter des adversaires redoutables C T Concr tement si l on veut
80. MAGAZINE DE L ASSOCIATION QUEB ECOISE DES ENSEICNANTES ET DES ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 DOSSIER SP CIAL R dacteur invit INFORA ER a co LA gt T E 5 w p E Z te z 5 2 ne 3 EL v 2 un a NOUVEAUT fran UNS E LA L Nathalie Elliott 1 et 2 cycles du primaire Je lis j cris et c est facile est une collection de cahiers d activit s Les cahiers du 1 cycle sont divis s en sept modules l E n ni Les lettres en grammaire destin s aux l ves des 1 et 2 cycles du primaire Les syllabes et les sons Les contenus que ces cahiers proposent sont conformes aux savoirs Les mots essentiels prescrits par le Programme de formation de l cole qu b La phrase l E ae EN Le vocabulaire coise ainsi qu la progression des apprentissages au primaire du PE minist re de l ducation du Loisir et du Sport MELS Trucs et exercices de r vision Dans ces cahiers les notions l tude sont expliqu es de fa on simple et concise Les exercices qui suivent chacune des explications permettent l l ve de mettre en pratique ces notions d une fa on amusante et enrichissante Gu rin 514 842 3481 www guerin editeur qc ca Vivre le primaire PR SENTATION 05 Informer Former Transformer MARTIN L PINE 07 Ma profession ma formation mes choix AUDREY CANTIN LANGU
81. Plut t en accord Tout fait en accord Voici un exemple d nonc 1 D s qu il y a plainte il intervient Le seuil minimal total recherch sur les 15 nonc s est de 3 2 4 ou 80 Ainsi la suite d une pr sentation du syst me SCP au personnel scolaire d une cole int ress e celui ci devra au cours des jours suivants remplir ledit questionnaire et nous le retourner pour compilation et analyse Lorsque le r sultat moyen total obtenu est gal ou sup rieur 3 2 nous acceptons d accompagner l cole demanderesse Depuis l application de cette condition d implantation nous avons accompa gn huit coles suppl mentaires ayant donc des directions qui poss dent un leadership fort dans une troisi me com mission scolaire au nord de Montr al au cours des ann es 2012 et 2013 Accompagnement des coles ayant des directions fortes Une analyse des r sultats obtenus au SET dans ces nouvelles coles indique O CRIFPE Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la nrofession enseianante Ce r sultat spectaculaire confirme indubitablement la pertinence de mesurer le leadership d une direction d cole avant d y introduire un changement syst mique dans la gestion des comportements des l ves que 100 d entre elles ont implant le SCP avec succ s Bissonnette et St Georges 2014b Hormis le nombre res treint d coles ce r sultat spe
82. SCIENTIFIQUE Qu b ec N DES RESSOURCES LL INTERACTIVES CET COLLABORATIVES CONFORMES AUX MESUR 50730 ET 50750 DES CONTENUS NUM RIQUES ADAPTABLES ET MODIFIABLES REPRODUCTIBLES VOLONT POUR UNE DUR E ILLIMIT E http CT WWW LABOITEALIVRES COM VIDEOS POUR RESTER INFORME NOTRE INFOLETTRE Professeur Universit de Sherbrooke alain savoie usherbrooke ca ENSEIGNER LES ARTS PLASTIQUES L COLE DES B N FICES INSOUP CONN S POUR LES L VES ntroduit la maternelle l veil sen soriel et cognitif par les arts plas tiques s arr te souvent brutalement en 1 ann e scolaire tort s amuser l cole devient alors plut t suspect En g n ral il s installe une priorit dans la struc ture scolaire en place celle de passer aux choses per ues comme s rieuses c est dire apprendre l enfant crire lire et compter Dans beaucoup d coles on d classe ainsi priori non seulement les arts mais par la m me occasion ces talents naturels des enfants allant de pair avec les arts et facilitant tous les appren tissages leur sens du jeu playfulness et leur appr hension du monde sur le mode perceptif ou intuitif Howard et McInnis 2013 Smith 2010 Tout jeu est en sorte marqu par une confiance et une attention de l enfant caring lesquelles donnent acc s un tat de profonde concentration cr atrice Winnicott 19
83. T ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE ISABELLE GABORIAULT MARIE PIER GOBEIL MANON LEJEUNE tudiantes Baccalaur at en ducation pr scolaire et enseignement primaire Universit du Qu bec Montr al SOUS LE CIEL TOIL 38 L astronomie est l origine de bien des expressions famili res telles que avoir la t te dans les toiles tre n sous une bonne toile ou encore tre dans la lune En ce qui nous concerne elle nous a plut t inspir une s quence d en seignement ludique destin e aux l ves du primaire En effet dans le cadre du cours Didac tique de la science et de la technologie au baccalaur at en ducation pr scolaire et enseignement primaire donn l Uni versit du Qu bec Montr al nous avons eu l occasion de concevoir et piloter une situation d apprentissage et d valuation SA en science Notre travail consistait organiser les trois temps d une situation d apprentissage qui favoriserait la partici pation active de nos l ves et stimulera t leur d sir d apprendre Nous voulions galement d velopper leur int r t envers le domaine scientifique en abordant avec eux un th me se pr tant bien l obser vation un sujet qui serait significatif pour eux et qui rejoindrait leurs centres d int r t tout en proposant des d fis leur port e Nous avons donc planifi
84. TISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE JULIE BOLDUC DUVAL Coordonnatrice T la d couverte de l Univers julie decouvertedelunivers ca A LA DECOUVERTE DE L UNIVERS UNE RESSOURCE EXCEPTIONNELLE POUR ENSEIGNER L ASTRONOMIE V us d sirez enseigner l astronomie vos l ves mais vous ne savez pas trop comment vous y prendre Vous aime riez avoir plus de connaissances sur ce sujet afin d tre mieux outill pour r pondre aux multiples questions de vos l ves Le programme la d couverte de l Univers est l pour vous aider Il suffit d une visite en classe pour r ali ser quel point les enfants sont fascin s par l espace Je me souviens en parti culier d une visite dans une classe de 5 ann e o chaque l ve avait crit une question au tableau avant mon arriv e En les lisant j ai vite r alis que je ne connaissais pas la r ponse la moiti d entre elles Soit qu elles taient tr s pouss es comme Qu est ce qu il y a dans un trou noir ou que la ques tion elle m me n avait pas de r ponse comme quoi a sert une galaxie Pas tonnant alors que les enseignants se sentent intimid s au moment d aborder ce sujet en classe eux qui wont prati quement re u aucune formation en offert sur Internet astronomie Il est compr hensible de se sentir compl tement d pass par toutes ces questions De l est venue
85. age tr s rafraichissant JEAN MARC PHANEUF Mathias une histoire vraie Mont Saint Hilaire 2014 Pour cette 3 chronique je vous propose de sortir du cadre des ouvrages de r f rence pour explorer un album reli la main par des artisans d ici fort utile pour vos cours d uni vers social De niveau de lecture de 2 ou 3 cycle il aborde la p riode o se c toyaient Am rindiens Fran ais et Anglais Voici un livre offrant de belles pistes pour accom pagner l enseignement du programme d univers social au 2 cycle Ce qui rend le livre int ressant c est la pr sence d informations historiques qui viennent soutenir le r cit Il y a une ligne du temps des capsules historiques des annotations en bas de pages et des cartes g ographiques cela dans le but d aider les jeunes mieux comprendre le contexte de l poque Ajoutons cela une criture sensible des mots pleins d motion et des illustrations bien document es et nous obtenons un outil didactique compl mentaire tr s appr ci au primaire Des fiches d activit s p dagogiques compl tent le tout Elles proposent des activit s con ues pour les jeunes de 8 12 ans Le h ros et les v nements de ce livre sont v ridiques puisque l auteur a pris soin de consulter des ouvrages sp cialis s et de nom breuses sources pour crire l histoire de Mathias Seuls les d tails des situations ainsi que les sentiments exprim s par les diff rents pers
86. aide des nombreuses res sources qu elle a d nich es elle se sent aujourd hui beaucoup plus l aise pour enseigner cette mati re Elle trouve par contre que l valuation des comp tences et des savoirs essentiels li s l astrono mie demeure un v ritable d fi Elle se demande en particulier comment juger de la justesse des connaissances des l ves propos de sujets qu ils ont tu di s des jours durant et qui la d passent compl tement C est comme devoir valuer le travail des sp cialistes qui op rent le bras canadien sur la Station spatiale internationale ajoute t elle pour faire image Pour Marie Jos e Lachance la princi pale difficult vient du fait que lastro nomie ne se pr te pas facilement l exp rimentation comme les autres sciences et que son enseignement semble alors moins concret plus passif ce qui peut amener les gar ons en parti culier d crocher plus facilement Elle souligne galement le fait que le Pro gramme de formation de l cole qu b coise est peu bavard en ce qui concerne len seignement de l astronomie au 1 cycle Mais elle rem die cette situation en multipliant les occasions de mod liser et d observer des ph nom nes astrono miques comme le mouvement diurne du Soleil La principale difficult que rencontrent Donald Bragger et Maryse Tremblay lorsque vient de temps d enseigner l astronomie dans leur classe c est le v ritable tsunami de qu
87. al en conscience phonologique syllabe ou phon me l criture d un mot tait sugg r e aux l ves L orthop dagogue pr sentait une strat gie d criture par exemple avant d crire un mot d coupe le en syllabes ou une r gle orthographique aux l ves par exemple devant les lettres p et b on utilise la lettre m pour les sons am em om en utilisant l enseignement explicite pour la strat gie ou la r gle pr sent e cela afin de d velopper un langage int rieur pour mieux s interroger sur les graphies possibles lors de l orthographe d un nouveau mot Ensuite en quipes de quatre les l ves entamaient une discussion afin de trouver consensus et pr senter aux autres leur fa on d crire ce mot Finalement le repr sentant de chacune des quipes nom mait les strat gies utilis es pour arriver cette graphie du mot Une fois que tous les repr sentants s taient exprim s l orthop dagogue crivait la bonne graphie du mot Au pr test nos l ves ont r ussi avec une moyenne de 46 et au test final avec une moyenne de 74 au tableau et les l ves devaient l ajouter dans leur dictionnaire personnel Les r sultats de l intervention orthop dagogique intensive en orthographe lexicale Avant d entamer le projet intensif nous avons fait un pr test aupr s de nos 17 l ves qui comportait les ro mots orthographier correctement Ainsi au pr test nos l ves ont r ussi avec une moyenne de 46
88. ani re aussi concr te L atelier sur le syst me solaire est le plus populaire des deux propos s par la FAAQ et la participation des l ves y est pour beaucoup Pour chaque pla n te je sors une bille une balle ou un ballon qui la repr sente et je la remets un l ve en lui recommandant de ne pas l chapper sinon je la confierai quelqu un d autre Et a marche plus de plan te qui roule par terre ou sous un bureau Lorsque toutes les plan tes sont distribu es j invite les l ves pla n tes venir se mettre en rang devant la classe dans l ordre allant de la plus rapproch e du Soleil jusqu la plus lointaine Les autres l ves forment un grand cercle et agrippent le bord d un tr s grand drap circulaire jaune qui repr sente le Soleil La petite bille sym bolisant la Terre est alors d pos e sur le drap Soleil pour montrer la diff rence de taille entre les deux Tous l ves et enseignants prennent alors conscience de la taille minuscule de notre plan te par rapport qui pourrait contenir son toile plus d un million de terres dans son immense volume S il nous reste du temps nous tirons un ruban mesurer qui nous sert d terminer les distances qui s parent les plan tes de notre syst me solaire Les l ves sont invit s pingler les noms des plan tes le long du ruban l o ils croient que sera situ e telle ou telle plan te Il est amusant de voir les
89. ases de la Lune il est important de recueil lir les conceptions premi res de vos l ves concernant ce ph nom ne Les conceptions sont des th ories person nelles que les l ves construisent pour tenter d expliquer le fonctionnement du monde qui les entoure Mais puisque ces th ories sont souvent bas es sur des observations incompl tes et des raison nements inaboutis elles sont la plupart du temps tr s diff rentes des th ories scientifiques Il est donc important que chaque l ve prenne conscience qu il est porteur de telles conceptions et qu il r a lise que les autres autour de lui offrent des explications diff rentes des siennes pour un m me ph nom ne C est un passage oblig pour que les concep tions des l ves confront es au test du r el puissent voluer vers les concepts scientifiques Sinon elles risquent fort de se retrouver intactes la fin du processus ducatif On a recens un tr s grand nombre de conceptions premi res propos des phases de la Lune aupr s d apprenants de tous ges non seulement des l ves du primaire mais aussi des adolescents et des adultes m me des enseignants Certaines conceptions sont toutefois plus fr quentes que d autres comme l id e que les phases de la Lune sont caus es par l ombre de la Terre projet e sur notre satellite ce qui d crit plut t une clipse de Lune Vous en rencontrerez plusieurs autres dans votre classe et il ne v
90. ataires r els leurs pairs et leur enseignant Ces derniers offrent une r troaction positive et constructive posent des questions et f licitent l l ve 15 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Je Li auggere Cennu prog H m pya 3 ls Tim T a es co Dimancre Yar pas sagena el j sk Di hole E T Ey Mg Wii n juer cch ench lon avc jes naut dam Us Minga ilto n clan o Le PRE Le matar cu pacptt DELLA A agp Avec comme consigne d crire un texte sur le th me de l environnement Maya Lee a compos un po me riche en rimes et en id es pour son texte Malgr le fait qu il y ait peu de volontaires pour commencer l exercice les l ves se laissent rapide ment prendre au jeu et ils ont h te de vivre l exp rience De plus cette activit en est aussi une de communication car la progression des apprentissages pr cise qu il existe des moments o il est pertinent d oraliser Il peut s agir par exemple de mettre en valeur pour autrui ou pour un auditoire un texte qu on a crit R sultats observ s D velopper les liens affectifs est un gage de r ussite Les l ves qui s at tachent leur enseignant apprennent plus facilement et prennent plus de risques que les autres Holdaway 1979 Faites place l criture en d veloppant votre version du journal de l crivain 16 cit par Cambourne 2000 Le journa
91. ave the Children 2014 Non seulement les jeunes du pri maire lisent ils moins de livres papier mais quand ils le font c est de moins en moins par plaisir et beaucoup plus par obligation scolaire Australian Bureau of Statistics 2012 Common Sense Media 2014 Dickenson 2014 Pourtant le plaisir de lire est associ de nombreux impacts ducatifs posi tifs r ussite scolaire comme la l engagement social et le d veloppement personnel Vivian 2011 Certains vont dire que les jeunes lisent plus qu avant Octobre 2014 mais il faut absolument tenir compte que cette lecture est sou vent superficielle Les quelque 4200 tex tos envoy s chaque mois par nos jeunes voir Karsenti et Collin 2013 ou les cen taines de pages Facebook qu ils lisent ne repr sentent aucunement la m me valeur ducative que les livres Une cole qui se doit d embrasser le livre num rique de fa on r fl chie pour donner le gout de lire l heure o est souvent d cri e lob solescence de l cole voire le foss num rique entre l cole et la soci t du savoir il faut se poser la question de la valeur ajout e de lire un livre num rique Qu on s en indigne ou qu on s en r jouisse il est l et il le sera encore plus au fil des ans Il faut donc plut t chercher comprendre comment l en seignant peut tre en mesure de jongler vw 5 R sultats pr liminaires de la recherche men e au pr
92. avec fiert que j ai c toy pr s de 900 d entre vous lors du congr s annuel de l AQEP tenu en d cembre dernier Qu bec qui avait pour th me Ma profession ma formation mes choix Malgr les multiples embuches pour se rendre cet v nement de formation continue compressions budg taires tirage au sort manque de suppl ants temp te etc j ai rencontr des pro fessionnels de l enseignement pri maire venus se ressourcer faire le plein d nergie et participer des dis cussions p dagogiques La premi re journ e de formation en math matique a t tr s appr ci e D ailleurs nous travaillons d j cr er un comit pour reprendre le concept et l offrir l an prochain un autre moment de l ann e dans une r gion qui pourra nous accueillir suivre Durant ces trois jours les animateurs des ateliers ont remarqu le dynamisme et l int r t des participants et pour cer tains ils pr parent d j leur retour lan prochain Gatineau l AQEP nous avons cette chance de pouvoir offrir des moments de formation ax s sur nos besoins et notre r alit en classe Pour leur part les quelque 140 organismes et compagnies repr sent s aux diff rents kiosques du salon des exposants m ont r v l qu ils avaient t agr able ment surpris par les int r ts p dago giques et les r flexions partag es La conf rence d ouverture anim e par Jos e Boudreault et ayant pour th
93. bid D s lors il assume une saine attitude cr a trice par cette ouverture d esprit A LE 2 P a Dispositions naturelles de l enfant et perception esth tique De 4 6 7 ans quand il entre au pr sco laire puis l cole primaire l enfant est encore au stade de la pens e intuitive Bee et Boyd mentionnent que sa pens e repose sur les intuitions et non sur le raisonnement logique En d autres mots l enfant appr hende le monde sur un mode perceptif plut t que logique 2007 cit s par Bouchard 2008 p 314 Piaget nomme cette fa on de voir le monde vision syncr tique Ehren zweig 1974 soutient que la vision syn cr tique enfantine identifie les formes non pas en confrontant un un les d tails mais en allant droit l ensemble Il s agirait d une sorte de scanning inconscient d une facult sup rieure parfaitement adapt e la reconnaissance instantan e des objets individuels p 51 L autre pens e logique ou analytique de l enfant ne se d veloppera qu autour de 8 ans et s imposera entre autres par la culture scolaire Les recherches d montrent une baisse momentan e de cr ativit des enfants autour de 9 ans ce qui correspond la perturbation de leur vision syncr tique ou mode perceptif intuitif pendant leur p riode d acqui sition de la pens e logique Lubart et Lautrey ont propos l hypoth se sui
94. borations sur le terrain La relation de proximit qui s est d velopp e avec eux se prolongera Ta dans d autres contextes de travail par exemple lors des journ es p dagogiques ou encore l occasion de concertations en quipe Quant aux formateurs de la Haute cole ils sont confront s aux besoins r els des d butants Cela remet en question et en perspective l ensemble de la formation initiale celle ci n apparait plus comme une finalit en soi mais bien comme une tape sur le chemin du d veloppe ment professionnel Un obstacle lever Bien qu il contribue mieux faire vivre les premi res exp riences d enseignant le dispositif pr sent ici rencontre mal gr tout un obstacle de taille celui de la disponibilit des participants On sait en effet que l une des difficult s majeures des enseignants d butants est le manque de temps Ainsi l urgence du quotidien les corrections les bulletins r diger les planifications terminer a parfois pris le pas sur la participation l une des rencontres programm es hors des temps ec a EaP o en ER 1 cycle au primaire Voici une collection centr e sur la lecture et l criture qui couvre tout le programme de fran ais en grammaire en orthographe et en production crite Du 5 1 41848 9042 e WWAN i L une des difficult s majeures des m enseignants d butants est le manque de temps de
95. c Montr al chastenay pierre uqam ca L ENSEIGNEMENT DE L ASTRONOMIE AU AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Pr s de 10 ans apr s l introduction de l astronomie dans le Programme de for mation de l cole qu b coise PFEQ il me semblait important de faire le point sur l enseignement de cette mati re dans les classes primaires du Qu bec 50 QU BEC R SULTATS D UN SONDAGE MEN AUPR S D ENSEIGNANTS DU PRIMAIRE d cembre 2013 j ai eu l occasion de mener une enqu te aupr s des membres de lAQEP r unis en congr s Qu bec Muni d une douzaine de iPod jai demand des enseignants du pri maire de r pondre un court sondage anonyme les interrogeant sur leur pra tique d enseignement de lastronomie Pr s de 10 ans apr s l introduction de l astronomie dans le Programme de for mation de l cole qu b coise PFEQ il me semblait important de faire le point sur l enseignement de cette mati re dans les classes primaires du Qu bec Au total 138 personnes ont accept de consacrer une dizaine de minutes de leur temps r pondre aux questions du sondage le pourcentage d erreur affectant les r sul tats est de 7 p lt 0 1 Dans ce court article je pr senterai les principaux r sultats de l enqu te et proposerai des pistes pour favoriser un meilleur ensei Fig 1 Derni re ann e d tude kik r T F gnement de l astronomie dans les cole
96. ceaux de papier les uns par rap port aux autres en respectant aussi les distances Pour ce faire il fau dra se rendre dans un endroit assez vaste comme le gymnase ou la cour de l cole Par exemple en respectant toujours la m me chelle la Lune mesurera 1 mm de diam tre soit un simple point la Terre 4 mm de dia m tre et le Soleil 20 cm de diam tre la distance Terre Lune la m me chelle sera de 12 cm et la distance Terre Soleil de 44 m D Repr senter la Lune par un grain de sable la Terre par une petite perle en plastique et le Soleil par un ballon de plage et les placer aux m mes dis tances que ci dessus S curit D Rien signaler Concepts scientifiques D La distance Terre Lune est d environ 400 000 km tandis que celle Terre Soleil est d environ 150 millions de km soit 375 fois plus Le diam tre de la Terre est d environ 13 ooo km le diam tre de la Lune est d environ 3 500 km soit le quart de celui de la Terre tandis que le diam tre du Soleil est d environ 1 400 ooo km soit 109 fois celui de la Terre Notions historiques D L astronome grec Aristarque de Samos env 310 env 230 avant J C fut le premier vers 250 av J C estimer le rapport entre les dis tances Terre Lune et Terre Soleil en mesurant les dimensions des c nes d ombre lors des clipses Il proposa en outre un syst me h liocentrique selon lequel les plan tes tournaient autour du Soleil Ce syst me sera repr
97. ces humaines plut t qu en sciences de la nature Parall lement peine 9 affirment avoir d j occup un emploi dans un domaine reli aux sciences ou aux tech nologies surtout dans des mus es et des centres d interpr tation en science et technologie Fig 2 Satisfaction vis vis la formation universitaire a Secondaire a Cegep Universit Astronomie a Satisfaisante a insatisfaisante Pas de formation Didactique des schences Sciences Fig 3 Efficacit du programme de formation continue en astronomie mu Tr s efficace Efficace Nous avons galement demand aux r pondantes d indiquer leur niveau de satisfaction vis vis leur formation uni versitaire en astronomie en science et en didactique des sciences fig 2 Les r sul tats sont plut t inqui tants non seule ment la majorit des enseignantes jugent leur formation initiale dans ces mati res insatisfaisante mais pr s de la moiti rapportent n avoir re u aucune formation sp cifique en astronomie Ces r sultats qui interpellent directement les insti tutions universitaires responsables de la formation initiale des futurs maitres montrent qu on pourrait faire mieux Quant la formation continue en astro nomie pour les maitres en exercice les r sultats du sondage montrent qu une telle formation n existe tout simple ment pas pour la vaste majorit des r pondantes fig 3 et que lorsqu une formation est
98. classe en Belgique il n y a pas d cole le mercredi apr s midi Et lorsque celles ci taient programm es durant les journ es scolaires avec le statut officiel de journ e de formation la participation du jeune enseignant tait conditionn e l approbation de la direction de son cole situation difficile car en Belgique il n y a pratiquement pas de solution pour le remplacement d un enseignant parti en formation Cette difficult perdurera tant que l accompagnement des premiers pas dans la carri re d enseignant ne sera pas pris en compte et organis comme une tape reconnue dans le processus de formation La r forme annonc e de la formation initiale des enseignants en Belgique francophone y apportera sans doute une r ponse Note I Symposium organis par la Facult de psycholo gie et des sciences de l ducation de l Universit Catholique de Louvain les 27 et 28 mai 2014 Louvain la Neuve Lucie Pineaulf Fran oise Tchou Chaque cahier a pour th me et pour d cor une r gion du Qu bec 1 ann e Charlevoix 2 ann e Saguenay Lac Saint Jean LES DITIONS LA PENS E inc 59 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 MATH MATIQUE THOMAS RAJOTTE Professeur Universit du Qu bec en Abitibi T miscamingue Rouyn Noranda thomas rajotte uqat ca UES POUR UN SUCCES EN MATHEMATI AU SECONDAIRE DE SIMPLES CHOIX QUI PEUVENT FAIRE TOUTE UN
99. cle du primaire Explorer le monde de la science et de la technologie et aux 2 et 3 cycles Proposer des explications ou des solutions des probl mes d ordre scientifique ou technologique Mettre profit les outils et proc d s de la science et de la technologie et Communiquer l aide des langages utilis s par la science et la technologie Par ailleurs le d veloppement des comp tences s appuie sur des rep res culturels qui fournissent notamment un contexte historique aux savoirs essentiels En outre l acquisition de strat gies d exploration d instrumen tation et de communication reli es la pens e scientifique permet l l ve d tre mieux outill pour d velopper les comp tences et acqu rir les savoirs essentiels de la section science et tech nologie du programme Bien que ce programme de forma tion constitue une nette am lioration par rapport l ancien programme de sciences de la nature certaines de ses caract ristiques ne font pas l unani mit chez les sp cialistes de l ensei gnement des sciences et dans le cas qui nous concerne de l enseignement de l astronomie Par exemple m me si le mot comp tence fait maintenant tellement par 47 LA O N L Z LE O U Z o0 N LU l O gt lt z Q amp Qa Lu l g gt A LU lt 43 tie du vocabulaire de l enseig
100. colaire Pointe de l le info aqep org Auteur et illustrateur jeunesse COURS DE BD AVEC SAMPAR ET CUIBY LE SUPER B B U nouvelle s rie BD qu b coise vient de naitre litt ralement dans ce cas ci Un b b superh ros Une uvre solo la premi re pour celui que nous connaissons tous comme illustrateur Samuel Parent dit Sampar Mais si vous imaginez un univers de jouets qui couinent et qui prennent vie d trom pez vous Guiby nous entraine dans un monde sombre et surprenant riche en motions Une exp rience de lecture diff rente mais accessible aux incon ditionnels de la bande dessin e Fait tonnant l id e de Guiby a germ lorsque Sampar avait 11 ans et c est depuis tout ce temps que l auteur r ve de lui donner vie En pensant tous mes l ves qui songent toujours au prochain temps libre pour dessiner j ai voulu sai sir loccasion de leur montrer comment le souhait de cr er une BD peut se trans former en r alit Jai donc demand Samuel d tre notre guide ce qu il a accept avec enthousiasme Dans cet change il a donc partag avec moi des d tails sur sa s rie mais aussi des anecdotes et des conseils lire nos l ves pour arriver cr er un projet de BD au contenu int ressant digne du maitre C T Avez vous vraiment cr Guiby II ans Guiby nous entraine dans un monde sombre et surprenant riche en motions Une exp rience de lecture d
101. crit dans cette revue Ce premier article constitue une entr e en mati re et por tera sur la notion de conscience lexicale qui joue un r le central dans le d velop pement du vocabulaire de l l ve La notion de conscience lexicale au c ur du d veloppement du vocabulaire Si l on consid re l ampleur du nombre de nouveaux mots qu un l ve ren contre durant une ann e l enseigne ment du vocabulaire peut sembler une t che impossible On ne peut pas en effet aspirer enseigner aux l ves tous les mots qu ils doivent connaitre Cependant les recherches ont mis en lumi re les pratiques les plus efficaces pour stimuler le d veloppement lexical des l ves gt les encourager lire beaucoup gt leur enseigner de fa on explicite des mots pr cis gt leur enseigner les strat gies d ap prentissage des nouveaux mots gt stimuler le d veloppement de leur conscience lexicale C est sur ce dernier l ment que portera cette premi re chronique Qu est ce que la conscience lexicale La conscience lexicale correspond une sensibilit au monde des mots Scott Skobel et Wells 2008 Ce rap port avec les mots est la fois cognitif et affectif on pourrait faire un parall le entre la conscience lexicale et l appr ciation artistique et musicale Il s agit d une disposition appr cier les mots sous toutes leurs facettes leur forme orale et crite leur sens mais aussi la fa o
102. ctaculaire confirme indubitablement la pertinence de mesurer le leadership d une direction d cole avant d y introduire un change ment syst mique dans la gestion des comportements des l ves Conclusion l instar d Edmonds 1979 notre recherche action montre qu une cole ne peut am liorer son efficacit sans que sa direction exerce un leadership fort Par cons quent cole efficace et leadership fort de sa direction semblent tre un couple indissociable et c est pourquoi nous croyons fermement que l un ne va pas sans l autre R f rences e Bissonnette S 2008 R forme ducative et strat gies d enseignement synth se de recherches sur l efficacit de l enseignement et des coles Th se in dite Universit Laval Bissonnette S et St Georges N 2014a Implan tation du Soutien au comportement positif SCP dans les coles qu b coises Influence des direc tions d coles Canadian Journal of School Psycho logy 1 18 DOI 10 1177 0829573514542210 Bissonnette S et St Georges N 2014b Implementation of Positive Behavioral Interventions and Support PBIS in Quebec Schools Decisive Influence of School Principals Leadership The 12 Annual Hawaii International Conference on Education Honolulu HI Dussault M Valois P et Frenette 2007 Validation de l chelle de leadership transformatif du directeur d cole Psychologie du Travail et des Organisations 1
103. cue journal personnel pr senter Le vrai de vrai journal de ma vie de Gilles Tibo ou jour nal de classe crire un de ses grands parents ou mettre par crit un souvenir conserver serait deux autres situations exploiter la fin du cycle il pourrait tre int res sant de sensibiliser les l ves l analpha b tisme En sachant que plusieurs adultes sont encore de nos jours analphab tes les l ves pourraient tre motiv s faire les efforts n cessaires afin de d velopper leurs comp tences lire et crire ALAIN STANK Le renard apprivois Illustrations de Jocelyne Bouchard Souli res diteur 2013 Collection Ma petite vache a mal aux pattes LE RENARD APPRIVOIS Ce livre est une autobiographie semi fictive selon l diteur Adulte l auteur a adopt un renardeau du Jardin des mer veilles du parc Lafontaine Il raconte cette aventure qu il pr c de d une mise en garde sur le fait d apprivoiser un animal sauvage M Stank fait partie du paysage culturel du Qu bec il serait int ressant de le faire d couvrir aux l ves D ailleurs une page de l ouvrage le pr sente tout comme une autre consacr e l illustratrice Le site Web de l diteur peut aussi vous informer son sujet Vous y trouverez une fiche d appr ciation g n rale pour la collection Le format carr les illustrations en noir et blanc et le titre accrocheur sont tous
104. d tudes et s accompagnent d activit s originales que les enseignants peuvent pr senter facilement en classe Il y a des documents reproductibles offerts sur le site Web qui portent sur les strat gies de questionnement de r solution de probl mes de prise de d cision de cr ation d id es ainsi que sur les strat gies de pens e cr ative Messie Denis DANNY BRASSELL E 9 aii adaptation Genevi ve Brassard D Cultiver le plaisir d enseigner des id es pratiques pour r pondre aux besoins des l ves et des enseignants 2 O El It MER Cheneli re ducation 2014 i f pia Sir Cultiver le plaisir d enseigner est un ouvrage d panouissement professionnel qui d ensei gner propose des strat gies pour rendre l enseignement plus agr able Il vous plonge E m O dans une lecture stimulante qui propose des trucs rapides utiles et faciles mettre s en application en classe dans la bonne humeur et le plaisir L auteur veut aider les enseignants se rappeler ce qui les rend heureux dans leur quotidien et comment ils peuvent exercer une influence positive et durable sur les l ves Le livre qui se lit rapidement et par pur plaisir sugg re un enseignement diff renci qui permet de r pondre aux divers besoins des l ves et des enseignants Il combine savoir faire anecdotes humour cr ativit et strat gies pour motiver et cr er un milieu d ap prentissage accueillant et stimulant pour tous C est un ouvr
105. d valuation Nancy Brouillette Robert Vivier 8 phases de la Lune d couper Fiche d observation de la Lune Gabarit o coller les phases de la Lune Pierre Chastenay SOMMAIRE DOSSIER SP CIAL L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE 26 Enseigner l astronomie au primaire oui c est possible PIERRE CHASTENAY 28 la d couverte de l Univers une ressource exceptionnelle pour enseigner l astronomie JULIE BOLDUC DUVAL 30 Le Plan tarium Rio Tinto Alcan un partenaire incontournable pour l apprentissage de l astronomie au primaire PIERRE LACOMBE 33 Voyage dans les toiles bord d un plan tarium gonflable FR D RIC DESROCHES LAPOINTE 36 Tu es dans la lune Restes y on te rejoint MICHEL RENAUD 38 Sous le ciel toil ISABELLE GABORIAULT MARIE PIER GOBEIL MANON LEJEUNE 39 Les constellations en 3 dimensions MAUDE CHAMPAGNE ISABELLE DROLET MARIE VE GAGNON ROSALIE JASMIN 40 Korprulu cherche plan te ST PHANIE BOUDREAULT MYRIAM LABERGE JUSTINE LAMPRON MARTIMBEAU ANDR ANNE LEGAULT 41 Mon projecteur de constellations NANCY BROUILLETTE ROBERT VIVIER 44 Enseigner les phases de la Lune au primaire des conceptions d l ves aux concepts scientifiques PIERRE CHASTENAY 47 L astronomie dans le Programme de formation de l cole qu b coise et dans la classe MARCEL THOUIN 50 L enseignement de l astronomie au Qu bec r sultats d un sondage men au
106. d avez vous entendu ce mot Aidez les faire des connexions pour qu ils puissent s approprier de fa on plus compl te le sens du mot Observez attentivement et remar quez quand les l ves utilisent les nouveaux mots Soulignez ces efforts m me s ils ne sont pas parfaits Conclusion Nous esp rons que les quelques pistes propos es vous permettront de sti muler l int r t de vos l ves envers le monde des mots Dans les prochains articles de cette chronique nous pr senterons d autres propositions d acti vit s concr tes permettant la fois de d velopper chez les l ves un rapport positif aux mots d apprendre de nou velles notions lexicales et d enrichir leur vocabulaire R f rences e Scott J Skobel B et Wells J 2008 The Word Conscious Classroom Building the Vocabulary Rea der and Writers Need New York NY Scholastic Note I Voir nos articles sur l enseignement des expressions vol 21 n 4 automne 2008 et sur la notion de pr dicat s mantique vol 26 n 3 Q t 2013 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 72 CHRONIQUES CIN MA ANNIE DUBUC Science et pers v rance tout un Oscar chimpanz s A que de l autre c t de votre fen tre tombent peut tre des flocons il y a un endroit dans le monde o la chaleur est l C est donc avec un bon chocolat chaud que je vous conseille d couter le film p
107. der notre h ros et qui n a pas froid aux yeux Ce roman a gagn un prix et je com prends tr s bien pourquoi ES DR i TE JOCELYN BOISVERT Esprits de famille Les Paradis sur terre tome 2 Les Paradis dans la peau tome 3 ditions FouLire 2013 ESPRITS DE FAMILLE LES PARADIS SUR TERRE TOME 2 LES PARADIS DANS LA PEAU TOME 3 J ai pr sent dans ma chronique de lau tomne 2012 Vivre le primaire vol 25 n 4 le premier tome de cette s rie Je vous d cris les deux suivants avec autant de plaisir Dans Les Paradis sur terre et dans Les Para dis dans la peau Mathieu continue c toyer sa famille d c d e Son p re sa m re son fr re jumeau et sa petite s ur sont main tenant des fant mes qui habitent au cime ti re et qu il est le seul voir et entendre Ils ne peuvent s loigner de leur s pulture sinon ils disparaitront pour l ternit Dans le tome 2 Mathieu passe l t aupr s des siens ce qui donne l impression tout le monde qu il vit dans un tat de d pres sion profonde En m me temps Mathieu essaie de trouver qui a pu faire du vanda lisme au cimeti re et cherche des informa tions sur les revenants qui s en prennent d autres puisque ses parents sont aux prises avec un fant me peu commode Dans le tome 3 la famille Paradis a r ussi se lib rer de ce qui la retenait au cimeti re et revient habiter la maison Elle d couvre qu un fant me peut ve
108. diction bas e sur leurs conceptions du m canisme des phases de la Lune L observation d abord et avant tout l astronomie est une science essentiel lement d observation il est en effet impossible d apporter une toile ou une galaxie en laboratoire pour l aus culter Tout ce que l on sait de l Uni vers qui nous entoure nous le devons nos yeux et nos t lescopes Si l on veut initier les l ves l astronomie il faut donc leur apprendre observer le ciel et les phases de la Lune sont un ph nom ne id al pour ce faire Il faut toutefois inscrire cette activit dans la dur e puisque la Lune met un peu plus de 29 jours pour compl ter un cycle de phases Cela tant dit observer la Lune et noter ses observations ne prend que quelques minutes par jour ce qui est loin d tre excessif Bien s r on peut compter sur la m t o incl mente pour voiler le ciel l occasion et il sera diffi cile pour les plus jeunes d observer la Lune lorsqu elle n est visible que tard en soir e ou en pleine nuit Heureu sement il existe des fa ons de contour ner ces difficult s un logiciel libre et gratuit comme Stellarium http www stellarium org fr transformera votre ordinateur en un miniplan tarium capable de montrer l aspect de la Lune de jour en jour Plusieurs ressources sur Internet montrent aussi la phase de la Lune en temps r el comme le site du U S Naval Observatory http aa usno na
109. du mascaret du prin cipe de catapulte de l encre magique jus de citron et chaleur d une flamme PIERRE CHARTRAY SYLVIE RANCOURT Le calepin picot avec un canard dessus Illustrations de Marion Arbona ditions du Phoenix 2013 Collection Trouvailles LE CALEPIN PICOT AVEC UN CANARD DESSUS Pour ses 5 ans une fillette re oit une pou p e et un vieux cahier Pourtant elle ne conserve quelques ann es plus tard que le calepin jauni C est Vieux Grand Papa qui le lui a offert le p re de son grand papa c tait un de ses souvenirs Sa m re lui a dit que ceux ci sont tr s pr cieux tels des tr sors Il souhaitait qu elle y note les siens pour se les rappeler lorsqu elle serait elle aussi une grand maman car lui il commen ait avoir des trous dans sa m moire Au d but elle dessine les souvenirs de son Vieux Grand Papa et les siens la fin on d couvre que l a eul ne savait pas crire Il avait re u ce cahier de son p re avant son entr e l cole qu il n a pas pu fr quenter C est la fillette qui lui apprend crire son pr nom De l album mane une grande tendresse Les illustrations sont blouissantes et porteuses de sens Le grand p re perd ses couleurs au fil des pages au fil de la d faillance de ses souvenirs jusqu deve nir compl tement blanc Comme prolongement une activit d cri ture quotidienne pourrait tre v
110. e bonne fid lit Bissonnette et St Georges 2014a Ces r sultats sont tou tefois inf rieurs ceux observ s dans les tudes tatsuniennes Or les informations descriptives recueil lies dans les coles ayant une implan tation r ussie ont montr l influence d terminante des directions d tablis sement qui y travaillent la suite de cette constatation nous avons ajout une condition pr alable suppl mentaire Les informations descriptives recueillies dans les coles ayant une implantation r ussie ont montr l influence d terminante des directions d tablissement qui y travaillent l implantation du SCP dans les coles qu b coises soit la mesure du leadership de la direction d cole Une valuation du leadership des directions Depuis septembre 2012 nous proc dons syst matiquement l valuation du leadership des directions pour toutes les coles qui d sirent implanter le sys t me SCP L valuation s effectue l aide d une adaptation de l chelle de leadership transformatif du directeur d cole vali d e par Dussault et ses collaborateurs 2007 Il s agit d un questionnaire que le personnel scolaire enseignants et services compl mentaires remplisse anonymement La version adapt e par notre quipe de recherche contient 15 nonc s d clin s selon une chelle de Likert quatre modalit s O Tout fait en d saccord Plut t en d saccord
111. e classe d l ves du m me ge comporte des disparit s en mati re de cr ativit individuelle Hydro Qu bec Brault amp Bouthillier ducation En d pit d une structure scolaire plus ou moins rigide les activit s artistiques l cole devraient toujours se faire dans une ambiance ludique et avec un sens du jeu playfulness p n tr de curiosit et d enthousiasme f brile Pour bien dispo ser les enfants au jeu il faut leur laisser au minimum un certain contr le des choix possibles et une libert d action Ces indicateurs de jeu devraient guider l ensei gnant dans sa planification d activit s en arts plastiques R f rences e Bouchard C 2008 Le d veloppement global de l enfant de o 5 ans en contexte ducatif Montr al Presses de l Universit du Qu bec Ehrenzweis A 1974 L ordre cach de l art Paris Gallimard Ferland F 2009 Le jeu chez l enfant Montr al ditions du CHU Sainte Justine Greene M 2001 Variations on a Blue Guitar The Lincoln Center Institute Lectures on Aesthetic Educa tion New York NY Teachers College Columbia University Howard J et McInnis K 2013 The Essence of Play A Practice Companion for Professionals Working with Children and Young People New York NY Routledge Pacteau C et Lubart T 2011 Le d veloppement de la cr ativit Document t l accessible l adresse URL www scienceshumaines com le developpeme
112. e de d sint r t des jeunes pour la lecture Et son usage en classe s accom 23 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 WRCRIFPE Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la rofession enseianante C est insuffler le gout de lire aux l ves qui est primordial si l on souhaite r ellement participer la mission de l cole dans notre soci t du savoir o 24 les technologies sont omnipr sentes pagne parfois aussi de d fis com mencer par la distraction que l usage de la tablette peut susciter Le r le de l enseignant demeure tout de m me fondamental Insistons sur ce point ce n est pas la simple pr sence du livre num rique qui fera une diff rence dans la comp tence lire de l l ve c est ce que l enseignant l am nera faire avec ledit livre Pourquoi vouloir garder l cole loin des bienfaits de la tablette num rique Pourquoi tant d enseignants cherchent ils aller contrecourant en sugg rant m me parfois de bannir les technolo gies l cole Avoir recours la lecture num rique et plonger les l ves dans un milieu d apprentissage qui n est pas mille lieues de leur r alit technolo gique quotidienne pourraient certaine ment favoriser leur motivation lire plus En ce sens l cole et surtout les l ves en ressortiraient gagnants Bien que nous soyons en faveur d un usage r fl chi de l
113. e per sonne qui poss de une conscience lexi cale d velopp e elles ne nous disent cependant pas de quelle fa on on peut amener les l ves d velopper cette qualit Il existe des exemples de condi tions mettre en place pour ce faire Des conditions favorables mettre en place Il est possible de cr er un environne ment de classe motivant qui est pro pice au d veloppement de la conscience lexicale Lorsque vous parlez attirez latten tion sur les nouveaux mots que vous utilisez et rattachez les des mots connus Ou l inverse partez d un mot connu ou d un concept familier pour y associer un nouveau mot plus recherch Par exemple les l ves connaissent d j la signification du mot content Vous pouvez commen cer utiliser d autres mots comme heureux ravi satisfait combl r joui Faites des associations Faites remar quer les similarit s et les diff rences entre les mots Pr sentez des contextes vari s dans lesquels le mot est bien utilis et peut tre aussi des contrexemples OPH LIE TREMBLAY ET DOMINIC ANCTIL o le mot ne fonctionne pas vrai ment cause de certaines nuances de sens Il est important de faire comprendre aux l ves qu un mot peut tre plus appropri qu un autre en fonction d un contexte de production particulier Quand vous rencontrez un nouveau mot faites appel aux connaissances ant rieures des l ves Quan
114. e programme est fond sur ce principe Les l ves ont donc t r partis en sous groupes h t rog nes puisqu il est d montr que les l ves plus faibles b n ficient davan tage de ce mode de regroupement Lou labor Abrami Spence Poulsen Chambers et d Appolina 1996 Selon ces cher cheurs les sous groupes plus petits entre trois et quatre l ves seraient plus efficaces Cela dit dans le contexte o s est d roul e la recherche des sous groupes de trois ou quatre l ves aug menteraient consid rablement la t che de l enseignant raison pour laquelle la taille s lectionn e est l g rement plus grande soit entre six ou sept l ves Un programme structur et intensif Inciter les l ves lire un peu ma s sou AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 10 vent est pr f rable Topping 2006 Khun 2009 abonde dans ce sens en d clarant qu il est important d insis ter sur le fait que le travail sur la flui dit de lecture aussi positif qu il puisse tre devrait occuper seulement une petite portion de la journ e de classe Topping 2006 recommande un engagement d au moins trois fois par semaine pour une dur e minimale de 10 minutes etce pendant six semaines Dans le cadre de ce programme l inter vention se r alise sur une p riode de huit semaines Les s ances sont de 15 minutes et s effectuent raison de trois fois par semaine Un mat r
115. e vous souha itiez les voir apparaitre dans cette chronique crivez nous Nous sommes deux enseignantes au pri maire et charg es de cours passionn es et nous souhaitons rendre accessibles les r sultats de recherche en ducation R f rences e Korthagen F A J 1985 Reflective Teaching and Preservice Teacher Education in the Nether lands Journal of Teacher Education 36 5 p 11 15 e Meijer P C Korthagen F A J et Vasalos A 2009 Supporting Presence in Teacher Educa tion The Connection between the Personal and Professional Aspects of Teaching Teaching and Teacher Education 25 p 297 308 CHRONIQUE LE DERNIER MOT GENEVI VE CARPENTIER ET MYRIAM VILLENEUVE LAPOINTE Profitez des avantages des membres 7 pendu de l AQEP en t l chargeant les revues Vivre le primaire depuis 2005 y i i Ld a E ko EL Val Ji F f h 27 FE TL p Ho lt D M LES PROFESSIONNELS DE L ENSEIGNEMENT PRIMAIRE LISENT Suivez Gallimard Lt e Jeunesse sur Facebook LEBLOGUEDEMARIEB COM AQEP d Association qu b coise des enseignantes et des enseignants du primaire
116. echnologie mais aussi celui du fran ais pour la compr hension de textes techniques et la d couverte de mots nouveaux et des math matiques avec les nombres r ellement astronomiques auxquels les l ves sont confront s lorsqu ils tudient lunivers qui nous entoure Les arts plastiques et lunivers social ne sont pas en reste par exemple lorsque La parole cinq enseignants qui font de l astronomie en classe avec leurs l ves et qui ont bien voulu r pondre mes questions concernant leur pratique 53 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 54 les l ves utilisent divers mat riaux pour r aliser des productions en astro nomie comme un mod le l chelle du syst me solaire ou lorsqu ils se penchent sur l origine des anciennes l gendes associ es aux constellations Comment enseigner l astronomie au primaire cette question les r ponses sont semble t il aussi vari es qu il y a d en seignants Dans sa classe de robotique Donald Bragger associe l astronomie l exploration spatiale robotis e une fa on de faire qui emballe ses l ves et constitue pour eux l aboutisse ment de six ans de pratique de cette technoscience au primaire L utilisa tion de ressources visuelles vari es pr sent es au TBI ou mises en ligne pour que les l ves y aient acc s en dehors des heures de classe constitue galement une source de motivation accrue pour eux M Bragge
117. eignement ajoute de la valeur aux autres mati res et n en est plus un concurrent Si tu ne peux venir au CENST le CENST ira toil Le CENST connait un norme suc c s depuis son inauguration en 2010 gr ce quelques campagnes de pro motion bien cibl es mais surtout en raison d un bouche oreille plus que favorable Ainsi l achalandage du CENST a plus que tripl au cours des deux derni res ann es d passant toutes les attentes des responsables Mais cela a aussi plac le CENST Plut t que d obliger les groupes sco laires se d placer jusqu au CENST il a rapidement t sugg r que le CENST se rende directement dans les coles pour offrir des activit s scientifiques saveur spatiale C est ce moment qu a surgi l id e d un plan tarium portable constitu d un projecteur vid o et d un d me gonflable permettant d offrir des pr sentations astronomiques dans les diff rentes coles de la CSMB Apr s avoir consult plusieurs acteurs du milieu des plan tariums en particu lier les sp cialistes du Plan tarium Rio Tinto Alcan les responsables du projet ont finalement arr t leur choix sur un projecteur de plan tarium de marque Digitarium Zeta Portable et un d me gonflable de sept m tres de diam tre de la compagnie Digital Starlab Ainsi depuis l automne 2014 les coles de la CSMB peuvent r server le plan tarium mobile et les services d un animateur sp cial
118. ellations L enseignant pr sente le cahier des charges aux l ves Apr s avoir valid en grand groupe la compr hension de ce dernier les l ves entreprennent la d marche de conception Ils produisent un croquis et une liste de mat riaux qui seront valid s par l enseignant Cette validation est suivie de la production de leur prototype Durant cette tape les l ves consignent les ajustements effectu s leur prototype et produisent ensuite un sch ma final la suite de quelques essais les l ves concluent leur d marche en d terminant si leur prototype est conforme ou non au cahier des charges En g n ral les l ves arrivent ais ment produire des prototypes r pondant au cahier des charges La contrainte la plus complexe est celle de projeter les constellations une la fois mais lana lyse technologique les aide beaucoup trouver des solutions Nous vous pr sentons ci dessous des exemples de prototypes r alis s par les l ves Prototypes utilisant un mouvement de rotation pour changer de constellation Prototypes utilisant un mouvement de translation pour changer de constellation Une exp rimentation enrichie de Mon projecteur de constellations Cette SA a t exp riment e dans plusieurs coles de nos commissions scolaires respectives En particulier un duo d enseignantes de l cole Antoine Hall Grand M re Claudia Gigu re et V ronique Martel a fait
119. enter Notre projet am ne les l ves maitriser leur sujet pour tre en mesure de bien communiquer leurs r sultats et d en d battre Mais nous avons aussi constat que les vis es du Programme de formation de l cole qu b coise et de la Progression des apprentissages taient floues concernant un domaine aussi vaste que le syst me solaire De plus peu de mat riel didac tique correspondait nos besoins de pr sentation du syst me solaire Par ailleurs nous avons constat que plu sieurs r f rences deviennent rapide ment d su tes et d pass es en raison des constantes perc es technologiques amenant de nouvelles d couvertes Le travail de recherche que doivent faire les l ves propos des plan tes les sensi bilise au fait que l on doit toujours vali der ses r f rences aupr s de plusieurs sources diff rentes Enfin plusieurs des informations que les l ves d couvrent concernent des concepts peu familiers comme la masse la taille des plan tes ou encore l utilisation d unit s de mesure nouvelles pour eux Autant de d fis sti mulants qui les am neront encore plus loin dans leurs apprentissages Pour susciter l int r t des jeunes envers la science en particulier l tude du syst me solaire nous vous proposons donc un projet d apprentissage facile ment r alisable en milieu scolaire Les activit s pr sent es n cessitent peu de mat riel et peu de pr paration mais sont
120. er de nouvelles m thodes d action Enfin les deux der ni res phases comprennent l essai des m thodes alternatives en situations r elles et un jugement critique par rap port aux approches retenues C est ainsi que le cycle se poursuit dans une optique d am lioration des comp tences et de d veloppement professionnel continu Enseignante la Commission scolaire des Affluents Charg e de cours carpentier genevieve gmail com Enseignante la Commission scolaire Rivi re du Nord Charg e de cours villeneuvelapointe myriam gmail com Finalement le mod le ALACT permet une r flexion approfondie propos d une situation particuli re et se dis tingue d une r flexion rapide qui vise une solution imm diate Parce que les effets de la pratique r flexive sur l enseignement ont t d montr s et parce que la recherche produit des r sul tats de plus en plus concrets et appli cables nous avons cr cette chronique Le dernier mot afin de diffuser des r sultats qui trop souvent ne trouvent pas de retomb es sur le terrain Nous sou ha tons travers cette rubrique alimen ter la r flexion en proposant de br ves revues de litt rature sur des sujets au c ur de l enseignement Nous croyons que les professionnels de l ducation ont tout avantage se baser sur ces donn es ainsi que sur leur exp rience pour r fl chir et modifier leur pratique Si certains sujets vous passionnent et qu
121. ert par Druide informatique Adh sion un club de lecture d une valeur de 85 de l organisme Communication Jeunesse ll Abonnement d une valeur de 35 la revue Le Pollen se Le 30 juin 2015 est la date limite pour d poser les documents HO MISS EME a POUr Plus de C tails Misrrez le Site www aqep org M S Up hication CHRONIQUES RAT DE BIBLIOTH QUE CAROLINE TRINGALI caro_tringali yahoo ca DIANE MANSEAU manseaud csrs qc ca JULIE ST PIERRE juliestp bis gmail com CAROLINE CARLE carlec csdm qc ca MARIE JOS E MAURICE mauricemar csdm qc ca Enseignante cole Pie XII Commission scolaire Pointe de l le Enseignante cole Alfred DesRochers Commission scolaire de la R gion de Sherbrooke Enseignante Ecole Fernand Seguin Commission scolaire de Montr al Enseignante 2 ann e du 3 cycle Ecole Fernand Seguin Commission scolaire de Montr al Enseignante cole Louis Hippolyte Lafontaine Commission scolaire de Montr al Enseigner sans manuels Marie Jos e Maurice a fait le saut a si is Passionn depuis toujours par la litt rature jeu nesse et convaincue de son apport essentiel dans l ap prentissage de la lecture Marie Jos e Maurice tait une candidate parfaite pour effectuer ce virage Avant m me de terminer son microprogramme en litt ra ture jeunesse pour approcher la langue crite et celui qu elle poursuit sur la diff rentiation elle n h sitait pas
122. es approches d apprentissage diff renci es selon l ge des l ves et abordant des concepts astronomiques vari s Une r vision importante de la pro grammation scolaire du Plan tarium Plong s dans le noir des jeunes exp rimentent le ph nom ne des phases de la Lune cr dit photo Espace pour la vie MLP Une visite au plan tarium constitue sans doute la meilleure fa on de rendre le ciel et les ph nom nes qui s y d roulent accessibles aux l ves 31 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 32 de Montr al s est impos e avec la mise en place du nouveau Programme de formation de l cole qu b coise au d but du 21 si cle Des concepts astrono miques pr cis taient dor navant ins crits dans la liste des savoirs essentiels du volet science et technologie au pri maire ce qui a entrain l adaptation de certains des programmes scolaires d j existants et la cr ation de nou veaux spectacles multim dias L offre scolaire s adressait alors aux l ves du pr scolaire des trois cycles du pri maire et du 1 cycle du secondaire Le Plan tarium a de plus con u cette poque des ateliers de formation des tin s aux enseignants du primaire afin qu ils aient une meilleure com pr hension des notions d astronomie maintenant incluses dans le nouveau programme scolaire 1 2 A Avec louverture du nouveau Plan ta rium Rio Tinto Alcan en avril 2013 une
123. es sur le ciel et ses myst res Ce magnifique livre coussin pour rait servir d introduction au th me de l espace l affiche tant plus compl te en informations que celle du pr c dent livre Facile direz vous Toutefois j aime plut t l utiliser lors d une le on de mesure avec des objets plus quantifiables J ajoute alors la charte de grandeur de notre classe la hauteur d un pingouin d un manchot et du plus petit homme au monde auquel les enfants adorent se comparer J en profite aussi pour faire d autres compa raisons amusantes comme la longueur d un saut de grenouille d un saut de kangourou la longueur d une baleine bleue ou le d placement moyen par heure d un escargot D autres titres de la m me auteure vous int resseront peut tre D o viennent les b b s animaux Un dinosaure c tait grand comment La mer c est profond comment Je vous laisse le loisir de les d couvrir CHRONIQUE RAT DE BIBLIOTH QUE DIANE MANSEAU 1 CYCLE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 78 ALAIN M BERGERON Billy Stuart La course des centaures Illustrations de Sampar ditions Michel Quintin 2014 BILLY STUART LA COURSE DES CENTAURES Voici un roman illustr qui inclut quelques pages de bandes dessin es parfait pour vos l ves qui se cantonnent dans un genre de livres Les Zintr pides personnages principaux ont galement un documen
124. es globes pour que vos l ves puissent circuler facilement et en toute s curit Faites leur d abord remarquer que la Lune est une sph re comme la Terre et que c est la lumi re du Soleil qui nous permet de la voir Cela signifie que peu importe o la Lune se trouve sur son orbite autour de la Terre il y a toujours une moiti de la Lune clair e celle tourn e vers le Soleil et une moiti sombre Ce qui change c est la fraction de la moiti clair e de la Lune qui est visible depuis la Terre Pour en faire la d monstration pla cez la Lune sa position de premier quartier la Lune gauche de la Terre lorsqu on fait face la lampe et invi tez les l ves se tenir debout derri re la Terre du c t oppos la Lune Ils devraient reconnaitre la phase qu ils auront eux m mes observ e quatre semaines auparavant c est dire la moiti droite de la Lune clair e et la partie gauche sombre D pla cez ensuite lentement la Lune pour l amener sa position de pleine Lune la Lune derri re la Terre par rapport la lampe et demandez aux l ves de suivre l volution de la phase de la Lune en se d pla ant autour de la Terre mais en vitant de bloquer la lumi re de la lampe Encore une fois les l ves devraient reconnaitre la pleine Lune Continuez ainsi jusqu au dernier quar tier puis la nouvelle Lune Recommencez autant de fois que n ces saire en invitant les l ves
125. es tr s interactifs germent pr sentement dans l esprit des ducateurs du Plan tarium Rio Tinto Alcan et d Espace pour la vie Les prochaines ann es s annoncent donc des plus stimulantes et riches pour la collaboration entre le Plan tarium Rio Tinto Alcan et les coles pour la forma tion scientifique des jeunes R f rence e Lacombe P 2006 Les plan tariums des mus es scientifiques en effervescence La Lettre de lOCIM 108 novembre d cembre p 32 37 Q L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE FR D RIC DESROCHES LAPOINTE L Charg de projet Centre de simulation en science et technologie CENST Commission scolaire Marguerite Bourgeoys VOYAGE DANS LES TOILES BORD D UN PLAN TARIUM GONFLABLE D plusieurs ann es d j les l ves de la Commission scolaire Mar guerite Bourgeoys CSMB sur lile de Montr al peuvent vivre l exp rience d une v ritable mission spatiale gr ce au Centre de simulation en science et technologie commun ment appel le CENST Dans les locaux du CENST les l ves visitent un simulateur de navette spatiale o ils r alisent diverses missions d exploration en plus de faire des exp riences scientifiques et de par ticiper des ateliers de conception de prototypes technologiques Toutefois la tr s forte demande du milieu scolaire et la capacit d accueil li
126. estin e aux l ves de 2 cycle et dure entre quatre et six p riodes Nous vous pr sentons ici bri vement les grandes tapes de Mon projecteur de constellations L amorce Stellarium le cherche toiles et des l gendes D abord les l ves ont la chance d obser ver le ciel toil en plein jour Gr ce au logiciel gratuit Stellariumi c est possible En plus des toiles on peut ajouter les lignes imaginaires qui relient les toiles d une m me constellation et aussi les dessins mythologiques correspondants comme l ourse de la Grande Ourse L id e que les constellations sont des inventions humaines et que chaque peuple a dessin ses propres constella tions partir des m mes toiles est int ressante faire ressortir ce moment l de la SA Par exemple les dessins et les l gendes associ s la Grande Ourse dif f rent d une culture lautre On prend ici un temps pour raconter quelques l gendes aux l ves Celles ci sont nom breuses et faciles trouver Le mandat On pr sente ensuite le mandat aux l ves La proposition qui leur est faite est de pr senter un magnifique spectacle d toiles leur famille ou leurs amis Cette pr sentation de trois constellations qu ils auront choisies sera agr ment e d un peu de fantaisie l une de ces constellations sera invent e et accompagn e d une l gende imagin e par l l ve L enseignant explique alors aux
127. estions auquel ils font face Allez y lancez vousl Que dire un coll gue pour l encoura ger vivre l exp rience de l enseigne ment de l astronomie dans sa classe de primaire Tous les enseignants inter view s r pondent que les l ves sont tellement fascin s et motiv s par cette science que le plus dur du travail est d j fait lorsqu on aborde des savoirs essentiels en astronomie avec eux Il ne reste plus qu canaliser cette ner gie pour amener les l ves faire de nombreux apprentissages Quant la documentation et aux ressources dispo nibles elles sont nombreuses vari es souvent de grande qualit et toujours int ressantes Pour Julie Fontaine et Alexandre Cardin il suffit de chercher un peu et on trouve tout ce dont on a besoin Maryse Tremblay sugg re quant elle d aborder l enseignement de l astrono mie par une sortie par exemple en visi tant un plan tarium ou un observatoire ou encore en invitant un sp cialiste en classe Pour Alexandre Cardin la cl du succ s est de d couvrir ce qui nous plait et est notre niveau et partir de l pour explorer le monde de l astronomie avec ses l ves Julie Fontaine va dans le m me sens en proposant de choisir un sujet qui nous int resse et de l essayer en classe pendant une semaine pour que graduellement chaque enseignant constitue une base de connaissances et de projets qui lui seront familiers L essayer c est l ad
128. et au test final avec une moyenne de 74 L enseignante de la classe a galement observ que les l ves transf raient leurs connaissances acquises lors du projet travers les dif f rentes lectures faites en classe et lors d activit s d criture Par exemple ils utilisaient les r gles et strat gies ensei gn es et taient beaucoup plus outill s et confiants lorsqu ils avaient crire un mot dont l orthographe leur tait inconnue En outre lors des activit s de lecture partag e les l ves commen taient l orthographe de certains mots et nommaient la r gle qui justifiait sa graphie En somme les nombreux changes entre les enfants ainsi que les d couvertes orthographiques qu ils ont pu faire travers ces s ances leur ont permis d apprendre de mani re dyna mique et engag e tout en s amusant R f rences e Minist re de l ducation de l Ontario 2005 Guide de l enseignement efficace de l criture de la maternelle la 3 ann e Toronto Gouvernement de l Ontario Minist re de l ducation de l Ontario 2005 Ressources p dagogiques en ligne www ateliers on ca Minist re de l ducation du Loisir et du Sport du Qu bec 2011 crire au primaire Qu bec Gouvernement du Qu bec e R seau canadien de recherche sur la langue et l alphab tisation 2009 Pour un enseignement efficace de la lecture et de l criture une trousse d intervention appuy e par la recherche Toronto
129. exion p da gogique dans les coles en voulant forcer les enseignants adopter des pratiques efficaces et produire des r sultats chif fr s plut t que de favoriser la r flexion sur la pratique professionnelle dans un contexte de formation continue Je veux aborder ici la r flexion p da gogique sous langle du contexte dans lequel elle s inscrit et des conditions qui la favorisent Dans un texte subs quent j aborderai des moyens pour la mettre en uvre La priorit l apprentissage R cemment avec mon quipe de recherche nous avons examin les crits de recherche sur les coles performantes Nous avons examin les crits de recherche sur les coles performantes en milieu d favoris et nous avons d termin les caract ristiques de ces coles qui ressortaient en milieu d favoris et nous avons d ter min les caract ristiques de ces coles qui ressortaient Archambault Garon UE PARTIE 2 Harnois et Ouellet 2011 Lune de ces caract ristiques est la priorit qu on y accorde l apprentissage Ainsi dans ces coles on met tout en uvre pour que l apprentissage prenne toute la place possible par exemple les enseignants maximisent le temps des l ves pass l apprentissage ils accordent de lim portance leur propre d veloppement professionnel et ils participent cr er un climat de r flexion p dagogique Mais dans tout cela les enseignants ne sont pas seuls Ils
130. flits de valeurs ou des paradoxes Apr s avoir exprim leurs interrogations en lien avec l histoire les l ves doivent voter sur la question de leur choix ce qui cl t la deuxi me tape S ensuit la troisi me tape qui repr sente le c ur de la m thode de Lipman soit la communaut de recherche philoso phique entre pairs ce stade les parti cipants sont invit s discuter entre eux de mani re critique et rigoureuse sur la question choisie L enseignant devient un animateur qui guide ses l ves vers le dia logue afin de leur permettre d approfon dir par eux m mes leurs r flexions et de susciter de nouveaux questionnements L auto valuation constitue la derni re tape de l approche de philosophie pour enfants o chaque participant value l habilet ou les habilet s que l ensei gnant aura pr alablement fix es avec eux Ces habilet s peuvent tre d ordre personnel ou social Ai je cout les autres Ai je respect les id es des autres Ai je bien particip la discussion etc ou se rapporter certaines composantes intellectuelles telles que Ai je justifi mes propos Ai je consid r les points de vue des autres dans mes r flexions Ai je donn des exemples ou des contrexemples mes arguments etc Ainsi l apprenant peut b n ficier plusieurs points de vue des s ances de philosophie pour enfants qui repr sentent des occasions favorables au d veloppement des pens e
131. gramme est galement offert en anglais sous le nom Discover the Universe Comment s inscrire S inscrire nos formations est tr s facile Toutes nos activit s sont gra tuites et il n y a aucun mat riel ache ter Tout ce dont vous avez besoin pour participer est un ordinateur muni d un branchement Internet haute vitesse Il suffit ensuite de visiter le site Web www decouvertedelunivers ca et de cr er votre propre compte avec une adresse courriel et un mot de passe Voil vous tes inscrit En tant que coordonnatrice du pro gramme la d couverte de l Univers c est avec plaisir que je vous invite participer nos formations afin de profiter de notre expertise N h sitez surtout pas me joindre personnellement en m crivant julie decouvertedelunivers ca si vous avez des questions Je suis toujours l pour vous aider mieux enseigner l astro nomie cette science fascinante qui mer veille les petits autant que les grands Un exemple des ressources de la d couverte de l Univers mises votre disposition Vous cherchez une activit simple en astronomie r aliser en classe Notre activit intitul e Terre Soleil est id ale pour bien illustrer les diff rents mouvements de la Terre dans l espace Nous vous la pr sentons en primeur dans le pr sent compl ment direct en ligne Elle fait partie des ressources que nous partageons avec les participants lors de notre for
132. he scientifique hypoth se v rification et validation les enfants devraient tre capables de retenir leur signification Ce film qui faisait voyager tait donc aussi un magnifique pr texte pour leur donner le go t des sciences J ai confiance que les l ves vont appr cier cette d marche didactique C est mon hypoth se Bon cin ma Saviez vous que L observation d un groupe de chim panz s sauvages habitu s la pr sence des visiteurs est attraction du parc natio nal de Ta Les visites sont pr par es avec soin pour vous permettre d observer les chimpanz s de pr s sans les d ranger dans leur habitat naturel ou m me les mettre en danger par votre visite http www parcnationaltai com Albums de jeunesse sugg r s pour Titre Les sciences Auteure milie Beaumont Collection L imagerie pourquoi comment ditions Fleurus 2009 Titre Les exp riences des D brouillards Auteurs Collectif ditions Bayard 2003 Titre Bizarre mais vrai 300 faits renversants Auteurs Collectif Collection National Geo graphic Kids ditions Scholastic Canada 2014 Titre Sais tu pourquoi la confiture colle aux doigts vol 1 Auteurs Collectif Collection Espace des sciences junior ditions Apog e 2008 Autre r f rence sugg r e pour l approche didactique de ce film Tir i Titre Relever des d fis scienti
133. https itunes apple com fr app le singe au chapeau id904565251 mt 8 Gr goire la grenouille livre https itunes apple com fr app gregoire ids81872350 mt 8 Pierre et le loup livre https itunes apple com fr app pierre et le loup par gerard id455651651 mt 8 La marche des dinosaures https itunes apple com fr app la marche des dinosaures id492657537 mt 8 Les fantastiques livres volants https itunes apple com fr app les fantastiques livres volants id438052647 mt 8 Tara Duncan https itunes apple com fr app tara duncan id529469410 mt 8 pour les l ves du 3 cycle O Lucky Luke Cavalier seul BD active https itunes apple com fr app lucky luke cavalier seul app id 63010680 mt 8 R f rences e Australian Bureau of Statistics 2012 The Natio nal Year of Reading Libraries Helping to Make Australia a Nation of Readers Belconnen ABS Clark C 2012 Children s Reading Today Findings from the National Literacy Trust s Annual Survey Londres National Literacy Trust Common Sense Media 2014 Children Teens and Reading A Common Sense Media Research Brief San Francisco CA Common Sense Media Dickenson D 2014 Children and Reading Litera ture Review Sydney University of Western Sydney Giasson J 2011 La lecture apprentissage et dificult s Montr al Ga tan Mor
134. icult qui attendent les id es de l enseignant la cr ativit et l imagination sont d velopper afin de les amener d couvrir et appr cier l criture Le recours au journal de l crivain a donc pour but d am liorer la richesse du contenu de leurs textes Il est essentiel qu un texte ait des id es bien d velopp es et cela demande d crire fr quemment dans des contextes vari s En explorant diff rents types d crits travers des genres divers comme la po sie une recette la bande dessin e la chanson ou encore la lettre et en recevant des commentaires constructifs au sujet de leurs crits les l ves d velopperont leur comp tence crire Bien crire ne signifie pas seulement d tre habile en cor rection cet aspect de l criture n tant d ailleurs pas travaill dans le journal de l crivain Des id es pour stimuler la cr ativit Tel un crivain l l ve doit se servir de ses exp riences pour crire Raconter un souvenir d enfance est une proposi tion de th me qui va en ce sens L l ve explique la situation le moment dans sa vie les gens pr sents en puisant dans son v cu Ensuite ce souvenir pourra devenir un souvenir fictif c est dire que l l ve transforme son pr c dent texte en y ajoutant modifiant ou amplifiant des l ments des lieux ou des personnages Ces crits carac t re personnel font prendre conscience aux l ves que leur exp
135. id s par l animateur les spectateurs sont alors m me de d velopper leur sens de l observation et de s initier au monde merveilleux de l astronomie Mais les possibilit s offertes par le pla n tarium ne se limitent pas l obser vation du ciel nocturne Une simple pression sur un bouton fait avancer plus vite le passage du temps pour montrer en acc l r le mouvement des astres Un autre bouton permet d affi cher les constellations ou d agrandir une toute petite r gion du ciel jusqu montrer une n buleuse ou une galaxie lointaine dans toute sa splendeur En changeant volont la date et le lieu d o l on observe on combine l obser vation astronomique un formidable voyage dans le temps et dans l espace la fin d une pr sentation sous le d me du plan tarium un moment est tou jours r serv une p riode de questions au cours de laquelle l animateur r pond toutes les interrogations que les jeunes spectateurs peuvent avoir propos des trous noirs des m t orites ou des extra terrestres parmi tant d autres sujets populaires aupr s des jeunes Les activit s men es sous la voute du plan tarium gonflable permettent bien s r d aborder de nombreux l ments de l univers Terre et espace tels que d finis dans la Progression des apprentis sages en science et technologie Mais elles permettent surtout d accroitre l int r t des l ves pour les disciplines scienti
136. iel didactique adapt aux r alit s locales Le mat riel didactique est compos de huit r cits r dig s sur de grandes affiches Comme il est recommand dans le document Put Reading First The Research Building Blocks of Reading Instruction 2003 les textes courts favorisent le d veloppement de la flui dit Chaque texte contient entre 50 65 mots Les r cits d crivent les aven tures d une jeune Burkinab e d ge sco laire La structure des histoires contient les parties essentielles du r cit soit la situation initiale l ment d clen cheur la complication la r solution et la fin Giasson 1990 Des questions de compr hension correspondant aux dif f rentes tapes de la structure du r cit apparaissent au verso Chaque semaine chacun des sous groupes a un des huit textes lire Le groupe reprend le m me texte chacune des trois s ances pen dant la semaine La semaine suivante les textes changent Cette formule per met d optimiser l utilisation du mat riel dans un contexte o le mat riel didac tique est peu accessible Un cache a galement t fabriqu et remis chacun des tuteurs Lorsqu un l ve bute sur un mot le tuteur peut alors utiliser le cache pour aider l l ve le segmenter en syllabes ou en gra ph mes Un b tonnet de bois est ga lement utilis par le tuteur qui pointe les mots que l l ve est en train de lire ce qui l incite identifier les mots plut
137. iences l Universit du Qu bec Montr al nous quatre tudiantes de troisi me ann e nous sommes lanc es dans la cr ation d une situation d apprentissage et d valua tion SA sur les constellations tant nous m mes amantes de la nature nous avons maintes reprises contempl le ciel toil sans n ces sairement bien le comprendre Notre curiosit nous a donc amen es pous ser plus loin notre exploration de cette vaste tendue De plus notre cours de didactique des sciences tant donn par M Pierre Chastenay astronome de formation nous avions acc s une personne ressource fiable pour nous pauler dans ce projet C tait donc loc casion r v e de parfaire nos connais sances des constellations et de mieux nous approprier les notions de profon deur et de perspective sous jacentes D velopper une situation d appren tissage et d valuation de cette enver gure n tait pas une mince t che En effet consid rant la raret du mat riel p dagogique con u pour ce th me il tait difficile de savoir comment bien d marrer notre SA Il nous fallait trouver des id es suffisamment int ressantes et bien adapt es au 3 cycle du primaire pour permettre aux l ves d apprendre sans que la t che soit insur montable Ensuite nous avions un d fi suppl mentaire relever puisque nous devions nous approprier le contenu d un th me peu connu des membres de l quipe Par ail
138. ier Si les quelques suggestions esquiss es dans le pr sent article sont mises en uvre l enseignement de l astronomie et des sciences en g n ral au pri maire ne s en portera que mieux PARTICIPEZ AU SONDAGE EN LIGNE Le m me questionnaire qui a t uti lis pour r colter les donn es pr sent es dans cet article est maintenant en ligne http monurl ca enseignerastroprimaire et vous tes invit s y participer Que vous fassiez de l astronomie dans votre classe de primaire ou non vos r ponses sont importantes pour faire avancer la recherche qui permettra d am lio rer les conditions d enseignement de cette science en classe Le sondage est ouvert toute personne qui enseigne au primaire au Qu bec temps plein ou temps partiel Le sondage est parfaitement anonyme et y r pondre ne devrait pas vous prendre plus de 10 minutes Merci l avance de votre pr cieuse collaboration Q L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE ag PIERRE CHASTENAY Professeur de didactique des sciences Universit du Qu bec Montr al L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE chastenay pierre uqam ca L ENSEIGNEMENT DE L ASTRONOMIE AU PRIMAIRE LA PAROLE AUX ENSEIGNANTS D le cadre de la pr paration de ce dossier sp cial sur l enseigne ment de l astronomie au primaire j ai eu la chance de converser avec cinq enseignants qui font de l astr
139. iff rente mais accessible aux inconditionnels de la bande dessin e S P Oui l poque il s appelait Super b b il portait un costume avec une cape et avait des pouvoirs comme Super man Tout ce qui reste du personnage de l poque c est sa t te Mes amis de classe me demandaient de le dessiner dans leur agenda C T Si vous en r viez depuis tout ce temps c est donc que nos l ves qui inventent des personnages peuvent pousser plus loin les nombreux dessins qu on les voit griffonner S P Certainement Avec du courage et de l audace En ce qui me concerne j tais confiant comme illustrateur mais comme auteur c est une autre histoire Avec notre collection Savais tu j ai pu exp rimenter petite chelle le r le d auteur Mais illustrer une histoire directement sortie de son imaginaire est beaucoup plus facile et agr able C T Avant de nous r v ler tous vos trucs quoi ressemble la s rie de Guiby le super b b S P Guiby est un b b de trois ans et demi qui n a peur de rien Il est courageux et tr s protecteur envers les individus qu il aime j utilise le terme individus car a comprend autant ses parents que des rats d gout chats de ruelles ou monstres La s rie se veut une suite mais chaque album sera une aventure ind pendante avec un d but et une fin dir Ce CD EuR DE A F fi C T En quoi votre BD est elle diff rente des autres S P
140. ille horaire de la classe qui sont revenus le plus souvent Ce sont ces m mes raisons qu ont invoqu es 20 des 138 r pon Pas acc s Pas de r ponse dantes notre sondage pour r pondre que si elles avaient le choix elles pr f reraient ne pas avoir enseigner l astro nomie leurs l ves 25 ont r pondu je ne sais pas la m me question Favoriser l enseignement de l astronomie au primaire Les r sultats de notre sondage nous aident d terminer quelles sont les actions concr tes les plus susceptibles d am liorer l enseignement de l astro nomie dans les coles primaires qu b coises Il apparait clairement que l am lioration de la formation initiale en astronomie des futurs maitres et un meilleur suivi tout au long de leur carri re par des activit s de formation continue de qualit offertes au moment opportun constituent les deux premi res tapes cruciales pour am liorer le senti ment de comp tence des enseignants et leur fournir l exp rience n cessaire pour qu ils abordent cette mati re en toute confiance avec leurs l ves Mais il faut galement que les ensei gnants du primaire acceptent d abor der l tude de l astronomie avec leurs l ves non par des livres des manuels scolaires et des cahiers d exercices mais plut t par des fa ons de faire propres cette science d observation et en renouant avec l id e qu en sciences il faut interroger
141. in diteur Hernandez D 2011 Double Jeopardy How Third Grade Reading Skills and Poverty Influence School Graduation New York NY The Annie E Casey Foundation Howard V 2011 The Importance of Pleasure Reading in the Lives of Young Teens Self Determination Self Construction and Self Awareness Journal of Librarianship and Information Science 43 1 p 46 55 Karsenti T et Collin S 2013 Quand les TIC font mouche leur impact sur l engagement sco laire des l ves ducation Canada 53 1 p 26 28 Karsenti T et Bruchesi O sous presse L iPad l cole quels impacts sur la lecture et l criture tude exploratoire aupr s de quelque 100 l ves Montr al CRIFPE Lacelle N 2012 Des propositions d ensei gnement de lecture litt raire et filmique pour fonder une didactique de la lecture multimodale In Lebrun M Lacelle N et Boutin J F dir La litt ratie m diatique multimodale De nouvelles approches en lecture criture l cole et hors de l cole p 171 188 Qu bec Presses de l Universit du Qu bec e Lebrun M Lacelle N Boutin J F 2013 La litt ratie m diatique l cole une r volution multimodale Globe revue internationale d tudes qu b coises 16 1 p 71 89 Merrieu P 2014 Du bon usage des innova tions Caf p dagogique 263 R cup r de http www cafepedagogique net lexpresso Pages 2 014 09 19092014Article6
142. intemps 2014 Nous avons r alis une recherche aupr s d un peu moins d une centaine d l ves qui utilisaient l iPad au quotidien en classe au printemps 2014 Karsenti et Bruchesi sous presse Les jeunes nous ont clairement mentionn ne pratiquement plus lire de livres papier sauf quand a compte quand ils sont oblig s et m me encore En fait moins de 5 des l ves rencontr s affirment lire un livre papier par plaisir Le livre num rique c est presque magique t nn par obligation Certains parce que tout est l le dictionnaire le dictionnaire des synonymes les recherches avec cette nouvelle r alit non pas au d triment du livre papier mais bien au profit du gout des l ves pour la lecture C est ce qui est avant tout important et non le moyen utilis pour lire Nous devons aussi agir en tant conscients comme a si bien dit Michel Serres que les l ves du primaire seront rapidement cette Petite Poucette et ils tiendront demain le monde dans le creux de leur main gr ce leur t l phone intel ligent Ainsi nous croyons que l cole doit se rapprocher de la vie quotidienne des l ves teint e de technologies en embrassant la lecture sur la tablette tac tile Il importe toutefois de pr ciser que l objectif n est pas de suivre aveugl ment la mode num rique il consiste plut t former des l ves qui pourront gr ce la lecture de
143. ions et arr ter la lecture en cours des moments opportuns Elle en profite pour sortir ses albums plus r sistants et pour par tager la d couverte de lectures intenses C est par un carnet de lecture qu elle arrive suivre l volution des l ves que ceux ci travaillent seuls ou en dyade Souvent gr ce des suggestions elle peut guider les lecteurs pour les amener formuler des observations au sujet des personnages cr er des liens avec leur vie r elle comparer avec des uvres du m me auteur Elle pige ses id es travers diff rentes ressources question de varier les approches et de maintenir la motiva tion Ces carnets sont valu s la plupart du temps sous forme de commentaires qui permettent d observer l am lioration de leur capacit comprendre la lec ture et s exprimer clairement l crit un peu comme un entrainement Pour peaufiner son jugement Marie Jos e n h site pas ressortir des textes com muns avec des questionnaires portant sur les habilet s mod lis es Mais sa fa on d valuer favorite reste l entretien individuel qui pr sente de nombreux avantages D abord par le lien privil gi qu il cr e avec l enfant puis par la possibilit qu il offre de nuancer les questions pos es l l ve contrairement un questionnaire crit Pour les jeunes qui s emp trent dans des difficult s d organisation du temps et de la t che c est un vrai cadeau Il
144. ipants seront m me de constater quel point l astronomie et l exploration spatiale sont interreli es Pour la suite des choses Dans l avenir l utilisation du d me gonflable et du projecteur vid o ne devrait pas se limiter des pr senta tions de th matiques astronomiques uniquement Il existe d j de nom breux programmes con us pour cette technologie immersive qui abordent des th mes en biologie et en science de l atmosph re pour ne nommer que ceux l Tous les univers du Programme de formation de l cole qu b coise en science et technologie pourront ainsi b n ficier de cette installation Il ne fait aucun doute que la r cente acqui sition de la CSMB saura bien vite mon trer sa polyvalence Une aide financi re pr cieuse L achat d un plan tarium gonflable incluant le d me le projecteur vid o l ordinateur et le logiciel sp cialis qui contr le la projection repr sente une d pense consid rable pour une com mission scolaire Son acquisition par la CSMB n aurait pas t possible sans le soutien de deux partenaires importants la Fondation Sault Saint Louis dont un des objectifs est de promouvoir la pers v rance scolaire notamment par l acc s aux sciences et la Fondation familiale Trottier partenaire de longue date du CENST Dans ce dernier cas le centre et son plan tarium r pondent particuli re ment bien l objectif de promotion de la science de la technologie et de l
145. is pour une ou Ainsi depuis l automne 2014 les coles de la CSMB peuvent Plusieurs jour r server le plan tarium mobile et les services d un anima teur sp cialis pour une ou plusieurs journ es d affil e 34 devant un dilemme continuer d ve lopper ses activit s tout en tant limit par la taille des locaux et par le nombre de jours disponibles au calendrier sco laire Il fallait donc trouver un autre moyen de promouvoir les sciences et les technologies n es d affil e Install dans le gymnase de l cole le d me gonflable peut accueil lir jusqu 30 l ves la fois le temps d une pr sentation d environ une heure Alors que le CENST ne peut accueillir qu une seule classe par jour le plan tarium peut facilement desser vir quatre ou cinq groupes en une seule journ e multipliant du m me coup le nombre d l ves joints par les activit s scientifiques du Centre Le projecteur vid o install au centre du plan tarium gonflable permet de recr er la voute toil e directement sur la surface int rieure du d me Plu t t que de regarder une image du ciel l cran d un ordinateur les l ves se retrouvent litt ralement entour s d toiles immerg s dans le cosmos Alors que la pollution lumineuse dans la r gion de Montr al ne permet d observer qu une poign e d toiles le ciel du plan tarium limine ce ph no m ne et peut en montrer des milliers Gu
146. is Review of Educational Research 66 4 p 423 458 National Reading Panel 2000 Teaching Children to Read An Evidence Based Assess ment of the Scientific Research Literature on Reading and its Implications for Reading Instruc tion Washington DC National Institute of Child and Development O Sullivan M 2006 Teaching Large Classes The International Evidence and a Discussion of Some Good Practice in Ugandan Primary Schools International Journal of Educational Development 26 1 p 24 37 Pikulski J et Chard D J 2005 Fluency Bridge Between Decoding and Reading Compre hension The Reading Teacher 58 6 p 510 519 Rasinski T Blachowicz C et Lems K 2006 Fluency Instruction Research Based Practices New York NY The Guilford Press Topping K J et Ehly S 1998 Peer assisted Learning Mahwah NJ Lawrence Erlbaum Associates Topping K J 2006 Paired Reading Impact ofa Tutoring Method on Reading Accuracy Comprehension and Fluency In Rasinski T Blachowicz C et Lems K 2006 Fluency Instruction Research Based Practices New York NY The Guilford Press Q D Vas ser wA a 1 cycle du primaire de La Lecture avec l criture avec Une approche originale et dynamique de l enseignement explicite de notions d orthographe lexicale Septembre diteur ap ATOUrSs www atouts septembre com 11 LANGUES CAROLINE
147. is au 16 si cle par Copernic C L int gration et l enrichissement D Pr senter aux jeunes un dessin l chelle du syst me Terre Lune Soleil D Pr senter aux jeunes un mod le motoris et clair du syst me Terre Lune Soleil si disponible Leur faire r aliser que la plupart de ces mod les ne respectent ni l chelle des dia m tres ni l chelle des distances D Proposer aux jeunes de r pondre la question suivante serait il pos sible de repr senter tout le syst me solaire l chelle En th orie oui mais les distances sont tellement grandes qu il faudrait que les pla n tes soient tr s petites et que le dessin ou le mod le soit tr s grand Les enseignants qui souhaiteraient pro poser d autres d fis ou probl mes en astronomie ou dans d autres domaines de la science et de la technologie leurs l ves en trouveront un grand nombre dans les deux ouvrages ci dessous R f rences e Thouin M 2012 Relever des d fis scientifiques et technologiques Des exp riences pour les jeunes de 8 ans et plus Montr al ditions MultiMondes e Thouin M 2006 R soudre des probl mes scientifiques et technologiques au pr scolaire et au primaire Montr al ditions MultiMondes Q L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE PIERRE CHASTENAY Professeur de didactique des sciences Universit du Qu be
148. ix gt se socialiser dans son environne ment professionnel notamment en gagnant de la reconnaissance sociale aux yeux des acteurs de l cole parents coll gues tout en d ve loppant le sentiment d appartenance une quipe gt se professionnaliser ou tout le moins d velopper la premi re phase de professionnalisation que constitue la formation initiale en maitrisant les outils pro fessionnels et en r pondant aux attentes de l institution scolaire inspection direction Relever ce triple d fi du changement d identit de la socialisation profession nelle et de la professionnalisation n est pas simple surtout lorsqu on se sent isol et que l on est tenu d s le d part d tre aussi performant qu un ensei gnant chevronn sans avoir eu l occasion d entrer progressivement dans la fonc tion d enseignant Cette tension entre d une part les attentes lev es du monde profession nel et d autre part le sentiment d tre d sarm pour y faire face est g n ratrice de stress et de d couragement Si elle perdure il n est pas surprenant qu elle conduise le jeune enseignant abandon ner un m tier dans lequel il s tait pour tant engag avec beaucoup de motivation et pour lequel il poss de souvent des atouts bien r els Besoins des d butants Passer du statut d apprenti enseignant celui d enseignant d butant cela sup pose notamment d apprendre
149. l enseignement du lexique au primaire Qui sommes nous Nous sommes deux passionn s des mots et de l tude scientifique du lexique Depuis plusieurs ann es nous donnons des ateliers dans les congr s professionnels et aupr s des ensei gnants pour proposer des pistes de travail en enseignement du lexique Cette chronique concr tise notre d sir de partager nos connaissances et nos exp riences dans ce domaine tout en vulgarisant des r sultats de recherche r cents sur la question de l enseigne ment apprentissage du lexique Qu est ce que l enseignement du lexique Rappelons d abord la diff rence entre lexique et vocabulaire Le lexique cor respond l ensemble des mots d une langue Il s agit d une entit th orique puisqu on ne pourra jamais connaitre l ensemble des mots du fran ais En effet m me le dictionnaire ne r perto rie pas tous les mots de la langue pen sons par exemple aux n ologismes aux termes sp cialis s propres diff rents domaines par exemple Le Petit Robert ne r pertorie pas le terme diff renciation au sens o on l utilise en ducation aux r gionalismes ou aux termes propres au registre familier C est pourquoi on qualifie le lexique d entit th orique Le vocabulaire repr sente quant lui un sous ensemble du lexique Il peut s agir du vocabu laire d un texte la tota lit des mots contenus dans un texte donn mais on l entend plus fr
150. l de l crivain va videmment en ce sens puisque les enseignants acqui rent une meilleure connaissance de leurs l ves sur le plan personnel De plus ce type de dispositif permet l enseignant d ta blir une relation personnalis e autour de l crit avec chacun de ses l ves et ce notamment gr ce aux commentaires constructifs qu il leur fait Lorsque je remets les textes lus il mest pr cieux de voir les l ves ouvrir avec empressement leur journal la recherche des commen taires En ce qui concerne l criture les enseignants sont plus conscients de l volution de l l ve en tant que scrip teur tant donn la fr quence laquelle ils peuvent les lire Pour sa part l l ve pourra d velopper sa voie en criture la suite de l explo ration de divers types d crits Sa vision de l criture sera plus positive et moins teint e d inqui tude devant une t che plus longue et formelle Les textes deviennent aussi une source d inspira tion pour les travaux faits en classe De plus les commentaires re us l aident diminuer la fr quence de certaines erreurs quant la structure du texte des phrases ou encore en ce qui a trait aux r p titions Enfin plusieurs parents sont curieux de connaitre le sujet pro pos ils offrent leur aide et sont heureux de lire le texte termin Comprendre le caract re social de l apprentissage accorder la priorit au Apr s la lecture du li
151. l esprit de la comp tence 1 des 2 et 3 cycles Proposer des explications ou des solutions des probl mes d ordre scientifique ou technologique cette activit se pr sente sous la forme d un d fi scientifique Ce dernier consiste repr senter les tailles et les distances du syst me Terre Lune Soleil de fa on jug e la meilleure par l enseignant La fa on de proc der consiste expli quer le d fi pr senter le mat riel qui est mis la disposition des l ves for mer des quipes de travail 3 5 l ves et leur donner environ 6o minutes pour relever le d fi Repr senter les tailles et les distances du syst me Terre Lune Soleil L essentiel du d fi D Repr senter les tailles et les dis tances du syst me Terre Lune Soleil Temps allou D Environ 6o minutes solution du probl me seulement Mat riel requis a pour chaque jeune ou chaque quipe D Des grandes feuilles de papier des crayons des ballons de divers dia m tres ballons de plage de basket ball de volleyball etc des balles de divers diam tres balles de tennis de golf de pingpong etc des perles de plastique de divers diam tres b pour l ensemble du groupe gt Un mod le motoris et clair du syst me Terre Lune Soleil mat riel facultatif pr senter seulement lors de l int gration et de l enrichissement A La mise en situation D Faire un tour de table pour identi fier
152. la direction partir des besoins de l cole par les cadres de la commission scolaire est souhaitable Pourquoi ne pas en pro fiter lors des consultations effectu es par les commissions scolaires pour demander cet accom pagnement Pourquoi ne pas influencer les changements de structures si souvent impos s par l administration En fait il s agirait de demander aux d cideurs de ne pas se placer du c t de la v rit et de la panac e mais plut t de mettre en place une culture du doute du question nement et de la recherche et ce dans toutes les coles Plut t que de se faire dicter les bonnes pratiques les ensei gnants seraient alors soutenus et guid s dans leur r flexion p dagogique et dans la prise de d cisions professionnelles R f rences e Archambault J 2014 R amorcer une r flexion p dagogique Vivre le primaire 27 3 p 52 53 Archambault J Garon R Harnois L et Ouellet G 2011 Diriger une cole en milieu d favoris Ce qui ressort des crits scientifiques et professionnels Universit de Montr al et Programme de soutien l cole montr alaise du minist re de l ducation du Loisir et du Sport Archambault J Poirel E Garon R 2013 Portrait des pratiques de directions d cole primaire en milieu d favoris et de leur arrimage aux pratiques p dagogiques des enseignants en rapport avec la priorisation de l apprentissage dans la gestion de leur tabli
153. ler dans nos tiroirs Une autre piste d exploi tation pourrait tre de faire composer un message secret l aide de pictogrammes semblable celui re u par la cigogne Finalement ne manquez pas votre chance de leur expliquer la diff rence entre des b sicles et des bicyclettes MOUSTIQUE y Pin is ST PHANIE GU RINEAU Le Moustique Illustrations de Marjorie B al Les 400 coups 2014 LE MOUSTIQUE Le Moustique est un album efficace qui a du rythme comme on les aime D un couvert l autre on assiste la poursuite d un moustique par une fillette qui tente tant bien que mal de s en d barrasser Il se lit en claquant des doigts ou en cla quant Une finale qui a du punch Chose certaine on a le gout de le feuilleter nou veau pour observer les images amusantes qui ornent chaque planche graphique Zippo le personnage principal avec son air coquin interpelle les enfants d s la page couverture Marjorie B al Manju l illustratrice a su donner vie ce mous tique sympathique en utilisant diverses techniques Cet album occupe une place de choix dans ma boite de livres sur les insectes parmi tous les autres malaim s avec lesquels j aime faire des Savais tu la mani re d Alain M Bergeron Apr s la lecture de ce livre nous avons fait un inventaire de diff rents moyens pour nous d barrasser d une telle bestiole v tements clairs chasse moustique ruban antimouche pots at
154. les conceptions des jeunes Par exemple certains jeunes pensent que la Lune et le Soleil sont beau coup plus pr s de la Terre qu ils ne le sont vraiment D autres croient que les diam tres de la Terre de la Lune et du Soleil sont assez semblables D Pr senter aux jeunes des livres et autres r f rences sur l astronomie et leur demander de trouver les dia m tres et les distances B Le d fi D Repr senter les tailles et les dis tances du syst me Terre Lune Soleil Crit re de r ussite du d fi D Le d fi est le mieux relev par les jeunes qui de l avis de l enseignant trouvent la meilleure fa on de repr senter l chelle les tailles et les dis tances du syst me Terre Lune Soleil Quelques solutions ou approches possibles D Dessiner l aide de papier et de crayons la Terre la Lune et le Soleil sans respecter d chelle D Dessiner l aide de papier et de crayons la Terre la Lune et le Soleil en respectant seulement l chelle des diam tres D Dessiner l aide de papier et de crayons la Terre la Lune et le Soleil en respectant seulement l chelle des distances D Aller dans la cour de l cole avec les jeunes Un jeune repr sente la Terre un autre la Lune un autre le Soleil et ils se placent de fa on respecter l chelle des distances D Dessiner la Terre la Lune et le Soleil l chelle sur trois morceaux de papier diff rents et placer ces trois mor
155. leurs l immensit du ciel nous oblige faire preuve d une grande capacit d abstraction Repro duire les constellations en format r duit en respectant la position des toiles ainsi que leurs distances par rapport la Terre fut complexe Nous avons aussi r alis qu il est tr s ardu de trouver des sources fiables Internet regorge de sites portant sur l astronomie mais plusieurs d entre eux sont con us par des amateurs les informations y sont vari es mais parfois incompl tes ou contradictoires De ce fait nous avons consacr un temps colos sal cr er le mat riel didactique de cette situation d apprentissage mais nous croyons que le jeu en valait la chandelle Durant la conception de ce projet nous avons r alis que l astronomie est un sujet vaste qui peut tre exploit en classe sous plusieurs angles Malgr notre manque d exp rience en la mati re nous avons pu trouver une multitude d id es pour rendre le th me int ressant et la port e d l ves du primaire L aspect tri dimensionnel du ciel est fascinant Nous ne nous tions jamais arr t es au fait que les enfants peuvent concevoir le ciel comme une toile de fond sur laquelle les toiles sont accroch es les unes c t des autres sans profondeur De plus lors du pilotage de notre SA en classe m me nos coll gues universitaires taient fascin s de constater quel point les constellations se transforment lorsqu on les ob
156. leurs prototypes notions scientifiques et technologiques pour en faire un projet signifiant pour l l ve utiles dans leur vie d tudiant et de futurs citoyens De plus nous avons pu constater une autre grande force d une telle d marche elle permet de connecter toutes les notions scienti fiques et technologiques pour en faire un projet signifiant pour l l ve C est certainement un l ment cl qui a fait apparaitre autant d toiles dans les yeux des enfants qui ont relev ce d fi Notes 1 Tous les documents en lien avec cette SA sont disponibles dans le compl ment direct en ligne 2 Activit pr sent e dans Draco le dragon c leste http www2 ville montreal qc ca planetarium Education Fiches PDF act_draco pdf 3 http www stellarium org fr 4 L activit Invente une constellation du Plan ta rium pr sente diff rentes l gendes au sujet de cette constellation http espacepourlavie ca activites complementaires invente une constellation 5 Vous en trouverez plusieurs exemples dans le guide de l enseignant de cette SA 6 Dans Julie et la Dame blanche Le compl ment drect ENiCNE amp www aqep org Mon projecteur de constellations Analyse technologique pour t inspirer Canevas de planification d une situation d apprentissage et d valuation Devoir Cahier de l l ve Grille d valuation Nancy Brouillette et Robert Vivier
157. mation offerte aux enseignants Note I Conseil des ministres de l ducation du Canada http cmec ca fr ms Activit Terre Soleil la d couverte de l Univers Julie Bolduc Duval Le compl ment direct ENuGnE www aqep org 29 L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE 5 Li L ENSEIGNEMENT ET YA L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE PIERRE LACOMBE Directeur Plan tarium Rio Tinto Alcan LE PLAN TARIUM RIO TINTO ALCAN UN PARTENAIRE INCONTOURNABLE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 Plusieurs mus es de science fournissent aux coles du mat riel p dagogique adapt ou offrent des activit s ducatives uniques auxquelles elles n auraient pas acc s autrement 30 POUR L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE AU PRIMAIRE Ce le soulignait r cemment une tude sur l tat de la culture scientifique au Canada publi e par le Conseil des acad mies canadiennes la tr s grande majorit des institutions mus ales qu b coises et canadiennes vocation scientifique travaillent aujourd hui main dans la main avec les institutions d enseignement pour le d veloppement des connaissances et des comp tences en sciences et en tech nologie des l ves Par exemple plu sieurs mus es de science fournissent aux coles du mat riel p dagogique adapt ou offrent des activit s duca tives uniques auxquelles elles wau raient pas acc s aut
158. ment Consultez notre site internet pour tous les d tails Date limite de participation 11 mars 2015 WwWww conseil cpiq qc ca secretariat conseil cpiq qc ca AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE PIERRE CHASTENAY Professeur de didactique des sciences Universit du Qu bec Montr al chastenay pierre uqam ca ENSEIGNER L ASTRONOMIE AU PRIMAIRE OUI C EST POSSIBLE L astronomie est une science qui fas cine autant les enfants que les adultes mais son enseignement ne va pas sans difficult s en particulier au primaire o la plupart des enseignants sont des g n ralistes qui se sentent parfois d munis face cette mati re Lorsqu on les interroge un fort pourcentage d entre eux affirment en effet douter de leurs comp tences en astronomie ne pas connaitre les outils et les ressources disponibles et se sentir d pass s par l ampleur de la t che Vous vous recon naissez Si oui c est pr cis ment pour vous proposer des approches pratiques et mieux vous outiller pour enseigner l astronomie au primaire que le pr sent dossier sp cial de Vivre le primaire a t con u Je parle au nom des nombreuses C est pr cis ment pour proposer aux enseignants des approches pratiques et mieux les outiller pour enseigner l astronomie au primaire que le pr sent dossier sp cial de Vivre
159. mina teur qui est la ligne qui s pare la partie clair e de la partie sombre avance tou jours de la droite vers la gauche sur le disque lunaire et sa courbure change de jour en jour Il existe aussi une p riode de quelques jours autour de la nou velle Lune au cours de laquelle la Lune demeure invisible Une spectaculaire animation comme celle disponible l adresse http thekidshouldseethis com post 22623876256 et qui montre les phases de la Lune en acc l r rend ces faits encore plus saillants Enfin voici un bon truc pour distinguer le pre mier et le dernier quartier si on trace une ligne imaginaire le long du termi nateur le premier quartier formera la lettre p comme dans premier tan dis que le dernier quartier formera la lettre d comme dans dernier Un mod le des phases de la Lune Ce que les l ves auront syst mati quement observ et not au cours des semaines pr c dentes en suivant l vo lution des phases de la Lune devient le ph nom ne qu il leur faut mainte nant expliquer C est ici que la mod lisation entre en jeu L enseignement de l astronomie pose en effet un d fi particulier du fait que nous observons le ciel depuis notre seul point de vue g ocentrique depuis la surface de la Terre Or les ph nom nes astrono miques comme les phases de la Lune se d ploient dans un espace tridimen sionnel et leur apparence change selon le point de vue d o
160. mit e du CENST ont amen les res ponsables chercher d autres fa ons de rendre accessibles aux l ves et aux enseignants de tels outils d animation et de simulation Et la solution fut d ajouter la panoplie du CENST un plan tarium gonflable qui peut aller d cole en cole pour mettre des toiles plein les yeux des l ves du primaire R pondre aux besoins des enseignants Le projet original du CENST venait d abord et avant tout r pondre un besoin criant des enseignants du pri maire qui pour la plupart ont re u peu ou pas de formation en science et en technologie durant leurs ann es d tudes universitaires En les amenant participer une journ e d activit caract re scientifique et technologique avec leurs l ves le CENST d mysti fie la science et la technologie aupr s d eux et contribue en faire la pro motion De plus gr ce au CENST les l ves ne sont plus seulement les r cepteurs passifs des connaissances scientifiques et technologiques qui leur sont propos es mais ils deviennent les principaux acteurs de leur construction L implication des l ves toutes les tapes de la mission spatiale constitue aussi une puissante source de motivation envers les sciences et les technologies La complexit d une mission spatiale v cue au CENST varie grandement selon l ge des l ves et le degr de pr paration effectu e en classe par l ensei gnant avant la mission
161. mot et identifier ce qui reste Dans le mot chapeau si on enl ve la syllabe cha nomme la syllabe qui reste T che d ajout Ajouter la bonne syllabe au mot partir d un indice Les pirates se d placent en teau T che de substitution Supprimer une syllabe dans un mot et identifier le nouveau mot Enl ve la syllabe va dans le mot lavabo Labo T che de fusion Former un nouveau mot partir de deux images r bus Avec l image d un chat et d une boite de lait quel nouveau mot peux tu former chalet T che d inversion Inverser les syllabes d un mot Jeu style verlan le mot est pro nonc l envers Si je te dis teauba quel mot peux tu former Volet criture Le deuxi me volet mettait en avant l orthographe rapproch e Celle ci est une approche socioconstructiviste qui place les l ves en situation de probl mes pour orthographier correctement un mot Ils doivent tenter d crire un mot qui se rapproche le plus pos sible de la r elle graphie du mot Par exemple les l ves devaient crire le mot jambe individuellement selon leurs connaissances pour ensuite changer en quipe afin d arriver un consensus au sujet de son orthographe Ainsi l utilisation des connais sances ant rieures et des diff rentes strat gies et r gles d criture tait requise Le d roulement du volet criture de l intervention tait le suivant apr s avoir travail l le volet or
162. n soin de lui dans les prochains tomes Q CD ss Le compl ment direct ENuGNE WWwW aqep org Exercices de cr ation pour les l ves fournis par Sampar Y We ds p S AA etmaths E La ressource 1 en math au Qu bec a l E UE S i p FU k i ka i E L D E PS Lu a Pa e e valu par le MELS Assignez des exercices class s selon la PDA 5 toiles Corrigez les sans effort Offrez une r troaction instantan e vos l ves Ciblez leurs difficult s individuelles Facilitez l approche diff renci e T a Re i f A a re p f F fr TER TI LT Le tr E UU w UV UUI U CG VU In D sr Le a Er E d Ve r N Va amp A i r r 3 E Ca ri mi Cal Ci il AF E E F k EGA N on nl F J H Ah Q ar Q i 4 ma i l m 5 1 DL A j A E i _ JA AS LA A i iNJ AJ O G me 2 E Le r 4 pm L AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 CRIFPE PED r n F Fe E i de a ae EF tes 3 h Lens Centre de recherche lslerumiversiaire eur la lormaslon ai la prolession entelgnaate f E i 1 crifpe ca i STEVE BISSONNETTE Chercheur associ TELUQ Qu bec steve bissonnette teluq ca EFFICACITE DES ECOLES ET 20 LEADERSHIP DES DIRECTIONS UN COUPLE INDISSOCIABLE
163. n astronomie elles enseignaient les savoirs essen tiels les plus populaires choisis par plus de la moiti de ces enseignantes sont le syst me Soleil Terre Lune le syst me solaire la rotation de la Terre et les saisons On soup onne qu il s agit galement des sujets les plus popu laires aupr s des l ves eux m mes Par contre des sujets li s la pratique de l astronomie comme l tude des tech nologies de la Terre et de l espace ou l utilisation des instruments d observa tion en astronomie sont abord s par moins de 10 des r pondantes Fig 5 Ressources pour enseigner l astronomie Internet Livres Manuels scolaires Journaux t Magarines Activit s scentifiques Mod les et maquettes Emissions TV etradio Mus e et planetani Visite d un astronome Jumelles et t lescope Documents personnels Documents MELS Logiciel d astronomie Lun Fos lt 1 2 5 6 10 heures En ce qui concerne plus particu nee a 2 a r m mm i i imma r eo a um impu im l k 20 30 40 SON 0a 70 BON Pas cle r ponse 11 20 21 30 gt 31 Quant aux objectifs poursuivis par ces enseignantes d velopper une attitude scientifique chez les l ves leur faire comprendre des concepts en astrono mie d velopper leur savoir faire en science et les amener comprendre l importance de l astronomie dans leur vie arrivent bien avant d velopper des comp
164. n de r agir un texte Cette page sert de guide aux l ves elle se retrouve au d but du journal de l crivain et ils peuvent la consulter durant l ann e Le journal de l crivain D Chaque semaine tu auras un texte crire sur un sujet Parfois tu auras un sujet donn et d autres fois tu seras libre D Je suis certaine que tu vas me demander Mais combien de mots Comme l objectif de cette activit est de t amener d couvrir et appr cier l criture tu devras crire au moins 10 lignes et peut tre qu en cours d ann e les exigences seront diff rentes D Ces textes pourront tre du type de ton choix r cit po me lettre bande dessi n e fiche descriptive article de journal publicit biographie mode d emploi D Tu pourras aussi y ajouter des illustrations ou des d coupages D Je vais lire tes textes et te donner des commentaires positifs ainsi que des pistes pour t am liorer par rapport l expression de tes id es et la structure de ton texte D Les l ves qui le d sirent pourront lire leurs textes aux autres l ves de la classe lors de l activit La chaise de l crivain lire et de te voir pro gresser tout au long de l ann el La pertinence des id es une priorit Plusieurs l ves pr sentent un faible int r t pour l criture et cela se remarque par de la passivit dans l acte d crire Comme certains sont des scripteurs en diff
165. n dont on les utilise dans la langue registres de langue cooccurrence etc Cette sensibilit peut se manifester sur diff rents plans et notamment par la curiosit qu une personne prouve pour les mots et les ph nom nes lexicaux Signes d une conscience lexicale d velopp e On peut observer les manifestations de la conscience lexicale autant chez l en seignant que chez ses l ves En r pon dant aux questions suivantes vous saurez si votre conscience lexicale est bien d velopp e ou si elle demande l tre davantage gt tes vous sensibles aux mots que vous entendez autour de vous et qui font partie de votre environnement gt tes vous enthousiastes lorsque vous apprenez de nouveaux mots ou de nouvelles expressions Les consi gnez vous quelque part carnet feuille babillard gt Aimez vous partager vos d couvertes lexicales avec votre entourage votre famille vos l ves gt Manifestez vous un int r t ap prendre la signification d un mot nouveau rencontr dans un texte et en comprendre les subtilit s CHRONIQUE AU FIL DES MOTS gt Ouvrez vous souvent le dictionnaire pour y chercher une information Vous arrive t il alors de ne plus voir le temps passer et de fl ner d une page l autre gt Dit on de vous que vous avez un voca bulaire riche et vari gt Aimez vous les jeux de mots Si ces questions nous permettent de d gager les caract ristiques d un
166. n et en pr sentant aux l ves des fractions de type rapport il est pos sible de contribuer au d veloppement du raisonnement proportionnel de ceux ci Prenons l nonc suivant En pres sant une orange il est possible d obtenir S Fig 4 7777 MT 1771 Fig 3 quatre verres de jus d orange Combien de verres de jus vais je obtenir en pres sant trois oranges Cet nonc implique le sens rapport de la fraction ou plu t t une relation entre deux quantit s soit une orange pour quatre verres de jus Afin de r soudre ce probl me crit le rai sonnement proportionnel de l l ve sera sollicit En effet l l ve devra reporter ce taux 1 pour 4 sur une quantit de trois oranges Le report de ce taux permettra l l ve de r soudre le probl me et d affir mer qu en pressant L enseignement et l apprentissage de l alg bre constituent le quotidien d un l ve du secondaire la mise en uvre de ce type de raison nement deviendra fort utile Quel l ve n a pas envie de connaitre rapidement son salaire hebdomadaire en fonction du nombre d heures travaill es Ce que l on doit retenir de cet article En d finitive l enseignement et l ap prentissage de l alg bre constituent des enjeux importants du curriculum sco laire Les l ves qui ne voient pas le sens trois oranges il est des enjeux importants du curriculum scolaire possible d obtenir 12 verres de jus
167. ne des caract ristiques de la pens e intuitive est la centration qui am ne l enfant ne percevoir qu un aspect de la situation au d triment des autres ce qui conduit des conclusions illogiques 2005 cit s par Bouchard 2008 p 315 Du point de vue cognitif le jeune enfant est provisoi rement immature ses facult s logiques sont rudimentaires Il n appr hende que superficiellement son environnement D s lors il est en d ficit d informations et de connaissances sur le monde D o il en ressort la candeur et la na vet si s duisantes des tout petits r sultant de leurs erreurs de jugement leur go centrisme et leurs associations d id es invraisemblables ou superficielles mais combien sensibles et imaginatives des erreurs qui se transforment en origina lit aux yeux des adultes Qui n a pas d j t s duit par les mots d enfants ou la beaut des dessins des tout petits La d valuation de la pens e intuitive et du mode perceptif dans la culture scolaire d s l entr e l cole vient probablement en partie de la centration qui la caract rise cette centration desservant la pens e logique Pourtant le mode perceptif pri maire qui va de pair avec la centration de l enfant en bas ge va voluer et se conju 2 WRcRIFPE PIERRE LAVOIE Fr i lornet PANTOUTE ROBOTIQUE ZoNe ROBOTICS _ Pey INFOBOURG b REF D Dee Je guer la pens e logi
168. nement tous les ordres d enseignement qu on n y r fl chit presque plus on peut se demander s il est bien r aliste de viser d velopper des comp tences un concept qui provient de la formation professionnelle des adultes chez des l ves du primaire surtout quand on r alise que la section science et techno logie du PFEQ du secondaire reprend les m mes comp tences ce qui donne l impression qu elles ne sont jamais vraiment acquises De plus chacun des trois grands domaines des savoirs essentiels soit L univers mat riel La Terre et l espace et L univers vivant a t artificiellement divis en quatre concepts unificateurs la mati re O l nergie les forces et les mouvements les syst mes et l interaction Ces concepts devaient per mettre d tablir des liens entre les trois grands domaines des savoirs essentiels Dans les faits cepen dant ces concepts unificateurs d sorga nisent et dispersent les savoirs essentiels de chaque domaine et par exemple s parent le concept de rotation de la Terre des concepts syst me Soleil Terre Lune et syst me solaire Ces concepts unificateurs conviennent d ail leurs beaucoup moins aux domaines La Terre et l espace et L univers vivant qu celui de L univers mat riel Enfin quelques ann es apr s sa mise en uvre le PFEQ a t compl t dans chacune des disciplines par des documents qui proposent une
169. nicateur s contemporain s qui poss dent les cl s d autres modes s miotiques et de supports technologiques toujours plus interactifs et complexes Stafford 2010 dans Lebrun Lacelle et Boutin 2013 En bref pour les l ves rencontr s la lecture d un livre num rique par rap port un livre papier comporte une douzaine d avantages elle est plus int ressante elle pousse les jeunes lire plus souvent elle conduit les jeunes lire plus longtemps elle participe la lecture d une plus grande vari t de textes elle est globalement plus agr able O elle accroit et facilite les possibili t s de partager ce qui est lu avec d autres elle permet de comprendre plus facilement les mots plus difficiles en cliquant sur le mot on obtient la d finition elle facilite la recherche rapide d informations suppl mentaires sur ce qui est lu elle favorise la collaboration en temps r el avec d autres camarades de classe pendant la r alisation de la t che de lecture O elle stimule et inspire les jeunes par la pr sence d un contenu multim dia pr sent durant les diff rentes tapes de lecture Lacelle 2012 elle participe l organisation des livres et autres textes elle est plus motivante qu une lecture sur papier Bien s r le livre num rique n est pas la panac e ou la solution miracle au pro bl m
170. nir s installer dans le corps d un vivant Et voil que tous les d funts habitent tour de r le le corps de Mathieu ce qui n est pas sans cons quence pour le principal int ress Ces petits romans remplis d humour sont tr s agr ables lire J aime le c t fantas tique en parall le avec la r alit ce qui place Mathieu dans de dr les de situations Ces histoires plairont assur ment autant aux filles qu aux gar ons 79 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 FOUINONS ENSEMBLE SANDRA TH RIAULT Conseill re p dagogique Commission scolaire de Montr al theriaults csdm ac ca CHRONIQUES WENDY CONKLIN Strat gies pour d velopper la pens e critique et cr ative Strategies pour gies p Cheneli re Education 2014 d velopper la pens e critique et cr ative Cet ouvrage fournit une bonne description compl te et actualis e des habilet s sup rieures de la pens e Pour ceux qui sont curieux d en apprendre davantage sur le sujet l auteure prend soin de faire un survol th orique dans la premi re partie de l ouvrage Elle pr sente les recherches les plus r centes sur la question M Conklin fournit une multitude d id es et de le ons qui incorporent des strat gies de questionnement de d veloppement des habilet s sup rieures de la pens e de prise de d cision de forma tion d id es et de r flexion cr ative Les le ons s appuient sur les exigences des pro grammes
171. ns le m tier d enseignant Le choix des th mes abord s est fonction des demandes exprim es par les participants d une s ance l autre Citons dans le d sordre la gestion de classe et des compor tements difficiles la planification des activit s et la tenue d un jour nal de classe la clarification admi nistrative des diff rents statuts et contrats d engagements le lien avec les parents les attentes et r les de l inspection la fonction de directeur d cole etc Des acteurs de l cole sont r guli rement invit s pour apporter leur t moignage Lors de la premi re rencontre des enseignants qui ne sont plus d butants viennent parler de leur entr e dans la pro fession en partageant par exemple une erreur de d butant commise l poque une bou e qui les a aid s surnager une prise de conscience effectu e lors de la premi re ann e une r ussite qui les a r confort s Un groupe de parole pour prendre du recul et chercher ensemble des pistes de solution par rapport des difficult s v cues par l un ou l autre des participants selon la d marche de l intervision Ces moments de partage sont tr s appr ci s des par ticipants sans doute parce qu ils renforcent le sentiment de ne pas tre seul et de pouvoir s appuyer sur la force de l quipe pour passer au travers de p riodes de doute ou de d couragement Lors de la derni re rencontre le groupe de parole est consacr
172. ns v cu une assembl e g n rale particuli rement populeuse Cet int r t montre un r el d sir des enseignants de mieux com prendre l apport de leur association dans leur quotidien Les membres b n voles du conseil d administration tous impliqu s professionnellement dans le milieu de l ducation en sont ressortis revigor s et pr ts poursuivre les pro jets pr vus notre plan d action Je pro fite de ce texte pour vous dire merci Durant le congr s nous avons pris contact avec des enseignants d sireux de faire connaitre leur association dans leur cole depuis ils ont re u des paquets de d pliants et de revues pour leurs coll gues afin de faire la promotion de l AQEP et d augmenter le nombre de membres En ces temps houleux pour notre pro fession il va de soi que l acte d adh rer son association montre une volont claire de se joindre aux 1600 autres membres dans le but de donner lAQEP une voix toujours plus forte aupr s des diff rentes instances et tables de concertation Plus que jamais nous devons nous rallier et collaborer avec les divers acteurs du milieu pour construire un message commun et atteindre des objectifs tangibles dans notre quotidien En terminant j aimerais vous souhai ter au nom de tous les membres du conseil d administration de l AQEP une bonne ann e 2015 Des questions ou des commentaires crivez moi presidence aqep org Cet atelier est l
173. nt de la creativite_fr_5213 html Parsons M J et Blocker H G 1993 Aesthetics and Education Disciplines in Art Education Contexts of Understanding Chicago IL University of Illinois Press Robinson K 2011 Out of our Minds Learning to Be Creative Chichester Capstone Smith P K 2010 Children and Play Chichester Wiley Blackwell Swanger D 1990 Essays in Aesthetic Education San Francisco CA EMText Q a 2 ASSURANCES gnfaire PLUS DITIONS Ou lire Fondation ur A l alpheb tiation acelf GALLIMARE JEUNESSE l cole des loisirs Druide 2 G 5 EA G Un AS Cation ASSOCIATION CANADIENNE D DUCATION DE LANGUE FRAN AISE D couvrir Vivre Grandir Winnicott D W 1974 Jeu et r alit Paris Gallimard 69 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 En enseignement du vocabulaire on travaille principalement l orthographe lexicale souvent l aide de listes de mots ainsi que l apprentissage de nouveaux mots durant la lecture 70 CHRONIQUES AU FIL DES MOTS OPH LIE TREMBLAY DOMINIC ANCTIL La conscience lexicale P us une chronique lexicale Avec la diffusion de la liste de mots MELS et en lien avec le besoin exprim par les enseignants d tre mieux outil l s pour travailler la section Lexique de la Progression des apprentissages nous avons pris l initiative de r diger une chronique portant sur
174. ntais bri vement en quoi notre m tier d enseignant en tait un de savoir faire et de savoir faire de connais sances et de comp tences afin de faire faire nos l ves diverses t ches et activit s d apprentissage Je terminais ce mot d ouverture de la revue en sou haitant que nous enseignants du pri maire fassions encore davantage savoir ce que nous r alisions de mieux en classe Depuis ce message a t enten du nous recevons plus que jamais des propositions d articles pour la revue et des suggestions d ateliers pour le congr s Inspir par cette effervescence nous proposons maintenant un autre trip tyque pour faire rayonner l AQEP et la revue Vivre le primaire informer former transformer Au c ur des dif f rentes actions de notre association il y a la formation du latin formatio qui signifie action de former et la valo risation soit donner de la valeur notre profession Cette formation et cette valorisation selon nous se d clinent en trois temps Informer Par son infolettre Vivre l AQEP son site Internet sa page Face book et sa revue Vivre le primaire lasso ciation souhaite informer ses membres propos de nouveaut s et de fa ons de faire innovantes associ es au domaine de l enseignement primaire Former Par son congr s annuel et ses journ es de formation th matiques lAQEP souhaite participer la forma tion de fa on continue des profes sionnels
175. o d une maquette d une pi ce de th tre ou de toute autre fa on qu au ront invent e les l ves Selon M Fontaine cette fa on d apprendre est tr s stimulante et elle est elle m me la premi re profiter des connaissances acquises par ses l ves Alexandre Cardin utilise lui aussi l approche par Expo sciences pour motiver ses l ves et les inciter pousser plus loin leurs recherches On comprend toujours mieux un concept lorsque l on doit l enseigner et les l ves b n ficient beaucoup de cet exercice de recherche et de communication Difficile l enseignement de l astronomie La principale difficult que rencontrent Donald Bragger et Maryse Tremblay lorsque vient de temps d enseigner l astronomie dans leur classe c est le v ritable tsunami de questions auquel ils font face Un beau probl me que M Bragger r sout en renvoyant les l ves faire eux m mes une recherche sur le sujet avant de pr sen ter leurs d couvertes toute la classe l instar de M Tremblay et de Marie Jos e Lachance il d plore par contre le niveau de lecture difficile de certains textes de vulgarisa tion qui rebutent plusieurs l ves Un accompagnement plus serr aupr s des enfants est alors n cessaire mais l apprentissage de nouveaux mots est toujours stimulant Julie Fontaine trouvait elle m me las tronomie difficile ses d buts mais elle s est rapidement laiss prendre au jeu et l
176. offerte par l cole la commission scolaire le MELS ou autres elle est plut t jug e inefficace ou tr s inefficace En fait pour la majo rit des r pondantes au sondage la seule formation continue disponible en astronomie est constitu e de ren contres informelles entre coll gues Ici aussi les lacunes dans le suivi de la formation des maitres en exercice sont videntes et interpellent directement les instances qui ont la responsabilit d offrir de telles formations L enseignement de l astronomie au primaire En r ponse la question portant sur le nombre d heures par semaine que les r pondantes enseignent les sciences dans leur classe au primaire pr s d une sur cinq a r pondu ne pas du tout abor der cette mati re avec ses l ves 30 y consacrent moins d une heure par semaine et 49 entre une et deux pa y Feu efficace Tr s peu efficace Fig 4 Nombre d heures d astronomie par ann e 10 Fas de formation li rement l enseignement de l astrono mie seulement 43 des 138 r pondantes affirment aborder cette mati re en classe et la majorit de ces enseignantes qui font de l astronomie y consacrent entre deux et 10 heures par ann e au total fig 4 ces r pondantes qui enseignent las tronomie en classe nous avons pos une s rie de questions propos de leur pra tique d enseignement de cette mati re Par exemple nous leur avons demand quels savoirs essentiels e
177. onnages ont t romanc s mais ils demeurent conformes aux faits historiques Vous pouvez le commander par courriel jean marc phaneuf bell net CHRONIQUE FOUINONS ENSEMBLE SANDRA TH RIAULT 80 AQEP Association qu b coise des enseignantes et des enseignants duwprimaire LAQEP tient souligner la participation des maisons d dition qui partagent g n reusement avec nous leurs nouveaut s M me s il nous est impossible de chroniquer tous les livres re us nous tenons vous dire un norme merci DITIONS GALLIMARD JEUNESSE Ou ie Lg WWw pressesaventure com SOULIERES O Bayard CE 4 HW D AE frein MICHEL JEUNEFSE cfOrp k de boeck De La Martini re MSCHOLASTIC SeuL ULYSSE ouvre le monde l infini jeunesse LEURS LIVRES VOUS ATTENDENT EN LIBRAIRIE ET EN LIGNE TIRAGE DE LIVRES Afin de remercier les membres qui ont pris le temps de partager leurs id es avec nous via Facebook AQEP a fait deux nouvelles heureuses Sondage sur le camp litt raire Concours express de l Halloween sur Facebook C line Clavet Marie Claude St Pierre Titres re us Titres re us L agent Jean 6 Presses Aventure Fred vacances de r ves Je r vel Recto Verso Mission Adoption Rocky Scholastic Gargantua Amaterra La f e de l quitation Scholastic De Vimy la victoire Scholastic La for t aux mille et un p rils Souli res diteur Bunny cheval de g
178. onne un petit c t dur cuire Tout ce qui fait partie du personnage influence son apparence pas seulement un aspect C T Et quels sont vos conseils pour cr er une bonne histoire qui se convertit en BD Peut on penser utiliser la structure traditionnelle du r cit S P Tout fait a prend une intrigue pour donner au lecteur l envie de connaitre la fin De l humour aussi Et j aime procurer diff rentes motions en surprenant le lecteur C T a semble bien simple mais la dif ficult arrive souvent au moment d or ganiser la s paration des pages et des cases Pas si vident d arriver tout dire dans un petit espace S P Ma suggestion est d crire l histoire d abord Ensuite il faut la d cortiquer en images en vitant surtout de mettre des plans inutiles Au fond il faut expliquer aux enfants que chaque plan doit racon ter quelque chose La BD ressemble beaucoup au cin ma les deux utilisent l image pour raconter une histoire Mais la BD offre un lan gage visuel statique o chaque case doit voquer une action pr cise Quelques secrets de maitre peuvent tre utiles Secret n 1 Les grandes cases per mettent de pr senter un contexte EEN PHLF ik A Dhea ia tian fo i C T On pourrait penser faire l exer cice de remplacer une situation initiale par un seul grand plan On peut aussi conseiller d utiliser les grandes cases quand un personnage change de lieu
179. onomie en classe avec leurs l ves et qui ont bien voulu r pondre mes questions concernant leur pratique Je leur ai demand pourquoi ils enseignaient l astronomie leurs l ves comment ils s y prennent quelles taient les prin cipales difficult s qu ils rencontraient dans l enseignement de l astronomie au primaire et ce qu ils diraient un coll gue qui envisagerait d aborder l en seignement de l astronomie en classe pour la premi re fois Leurs r ponses seront je l esp re une source d inspi ration et de motivation pour tous ceux qui consid rent enseigner l astronomie leurs l ves Pourquoi enseigner l astronomie au primaire cette question les cinq enseignants interview s ont tous r pondu la m me chose parce que l astronomie fascine les l ves parce qu ils trouvent les ph nom nes astronomiques myst rieux et intrigants parce qu ils sont tr s motiv s lorsque vient le temps d entre prendre un projet ayant l astronomie pour th me et parce qu ils ont mille et une questions poser sur le sujet Alexandre Cardin est d avis que l on peut faire de l astronomie avec des l ves de tous ges surtout si cet ensei gnement se fait dans le cadre d un pro jet bien structur Marie Jos e Lachance se dit d accord condition d adapter les sujets trait s en fonction des capacit s des l ves et leur degr de maturation cet effet la Progression des app
180. opter ajoute t elle Donald Bragger soup onne que plu sieurs enseignants h sitent faire de l astronomie en classe sous pr texte qu ils n y connaissent rien Lui trouve plut t que cela peut tre un avantage puisque l enseignant d couvre alors le monde de l astronomie en m me temps et au m me rythme que ses l ves ce qui plait norm ment aux enfants et les valorise beaucoup au sein d une v ri table communaut d apprentissage M Tremblay conclut en rappelant que les enseignants n ont pas tout savoir mais ils doivent savoir chercher les outils qui leur faciliteront la t che 3 CINQ ENSEIGNANTS AUX PARCOURS VARI S Donald Bragger qui compte 19 ann es d exp rience au primaire enseigne au 3 cycle l cole Pie XII Saint L onard sur lile de Montr al une cole voca tion particuli re qui mise sur la robo tique de la r la 6 ann e Il avoue tre tomb tr s t t dans la marmite des sciences et de l astronomie gr ce son p re qui lui a communiqu sa passion et aux nombreux livres et encyclop dies qui trainaient dans la maison familiale Alexandre Cardin enseigne l cole Saint Joseph Montr al une insti tution du r seau des coles priv es Comptant 15 ann es d exp rience en enseignement il est titulaire en 4 5 et 6 ann e depuis 13 ans Ayant fait des tudes universitaires en sciences de l activit physique il avoue un
181. osium r u nissait chercheurs et formateurs belges et qu b cois autour de la transition entre la formation initiale et l insertion profes sionnelle des enseignants Depuis toujours en Belgique comme au Qu bec les premiers pas dans la vie professionnelle d un enseignant consti tuent une tape d licate de son parcours Aussi depuis plus de 40 ans les diffi cult s d insertion professionnelle des enseignants font l objet d une attention particuli re de la part du monde de la recherche en ducation Cet int r t des chercheurs fut longtemps sans cho dans le monde politique Aujourd hui la prise de conscience est r elle avec pr s d un tiers des enseignants qui abandonnent le m tier au cours de leurs cinq premi res ann es d exercice en Les premiers pas dans la vie professionnelle d un enseignant constituent une tape d licate de son parcours Belgique francophone la probl matique de l insertion professionnelle des ensei gnants d butants devient l un des enjeux majeurs de l avenir de l cole Une m tamorphose pas vidente Passer du statut d apprenti enseignant celui d enseignant d butant repr sente un changement particuli rement difficile n gocier En effet le jeune enseignant doit tout la fois gt quitter son identit d tudiant du moins partiellement en fonction des intentions de ses formateurs pour entrer dans celle d un enseignant responsable de ses cho
182. ous sera bien s r pas possible de tenir compte de toutes ces id es Mais ce n est pas grave l important c est que les l ves eux en prennent conscience Ce sont eux plus tard qui remettront ces id es en question en cher chant une meilleure explication au ph nom ne qu ils auront observ Amorcez avec vos l ves une conversa tion en classe en leur demandant ce qu ils savent propos de la Lune et notez leurs r ponses au tableau ce stade ci toutes les r ponses sont bonnes prendre mais d s qu un l ve mentionnera les phases de la Lune profitez en pour orienter la discussion sur ce sujet pr cis Quelles phases de la Lune vos l ves connaissent ils Peuvent ils les nommer et les des siner Qu est ce qui selon eux donne naissance ce ph nom ne N oubliez pas de transcrire les r ponses des l ves sur une feuille ou de photographier le tableau o vous les aurez not es pour pouvoir y revenir plus tard Annoncez ensuite vos l ves qu ils observeront les phases de la Lune de mani re syst matique au cours des pro chaines semaines mais que avant cela ils devront pr dire dans quel ordre les phases leur apparaitront cet effet vous trouverez dans le compl ment direct en ligne deux documents huit images de diff rentes phases de la Lune et un gabarit o les coller Vos l ves devront d couper les huit images et les coller sur le gabarit pour illustrer leur pr
183. pliqu aux l ves qu ils allaient cr er un cercle de lecture dans les prochaines semaines en exploitant un autre roman de madame Latulippe Cette soir e a permis aux enseignantes de cr er des liens avec leurs l ves et aussi de lancer la th matique du mois qui allait suivre soit celle des l gendes En classe plusieurs autres activit s ont aussi exploit ce th me par exemple des SA en math matique la cr ation de masques de personnages de l gendes et l coute de contes ou d uvres musi cales relatant des l gendes Retomb es observ es en classe Nos observations montrent que la d marche de conception suscite beau coup d int r t chez les l ves Nous avons m me remarqu que plusieurs l ves consid r s comme peu per formants en fran ais et en math ma tiques taient tr s motiv s par ce d fi et ont r alis de superbes prototypes En ce qui a trait aux apprentissages r a lis s nous avons constat que plusieurs notions p riph riques la d marche de conception soit celles en lien avec l astronomie et avec les concepts de force et mouvement ont t d velop p es Par exemple les l ves taient en mesure de nous expliquer dans leurs mots ce qu est une constellation et pouvaient nous raconter une foule de choses leur sujet La grande majo rit des l ves taient aussi en mesure dans leur sch ma final de repr senter les forces et les mouvements pr sents dans
184. pr s d enseignants du primaire PIERRE CHASTENAY 53 L enseignement de l astronomie au primaire la parole aux enseignants PIERRE CHASTENAY Volume 28 num ro 1 hiver 2015 z z DOMAINES GENERAUX DE FORMATION 57 Les Rencontres professionn ailes un dispositif pour mieux prendre son envol CHRISTIAN WATTHEZ ISABELLE CAPELLEMAN VINCENT BUSEYNE z MATHEMATHIQUE 60 Pour un succ s en math matiques au secondaire de simples choix qui peuvent faire toute une diff rence d s le primaire THOMAS RAJOTTE z DEVELOPPEMENT PERSONNEL 62 La philosophie pour enfants pour l enseignement du volet thique en ECR ANNE MARIE DUCLOS ENSEIGNEMENT APPRENTISSAGE 64 R amorcer une r flexion p dagogique Partie 2 JEAN ARCHAMBAULT ARTS 67 Enseigner les arts plastiques l cole des b n fices insoup onn s pour les l ves ALAIN SAVOIE CHRONIQUES AU TII ae Nouvelle s rie Auteur ALAIN M BERGERON Illustrateurs FIL ET JULIE Miniromans en couleurs pour les lecteurs d butants Coquin le chat du ch teau du Royaume d En Bas mais oui celui qui raconte les histoires dans les miniromans de la collection Le Chat en folie a maintenant ses propres aventures MINIROMANS MOINS LONGS PLUS A R S PLUS D ILLUSTRATIONS ES QUATRE PAG DE BANDE DESSIN E DANS CHAQUE ROMA LES DITIONS FOULIRE 4339 rue des B cassines Qu bec Qu bec Canada G1G 1V5
185. probabilit 1 CYCLE DU PRIMAIRE Chaque cahier a pour th me et pour d cor une r gion du Qu bec En 1 ann e du i 1 cycle les l ves font le _ tour de la Gasp sie En 2 ann e ils visitent la 4 Mauricie lt 2 cahiers HED XO 514 843 5991 www lidec qc ca Des productions crites corriger La philosophie la base de cette s rie de cahiers d tecter et corriger les fautes des autres pour d tecter et corriger les siennes Le but poursuivi tant qu ils soient capables quand ils crivent de se corriger eux m mes 2 et 3 CYCLES DU PRIMAIRE S x TIGE CO TEU CRIRE 63 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 DNLS APPRENTISSAGE JEAN ARCHAMBAULT Professeur Universit de Montr al jean archambault 3 umontreal ca REAMORCER UNE REFLEXION PEDAGOGI D la premi re partie de ce texte j ai pr sent certaines d rives induites par Les politiques administratives ax es sur les r sultats qui adoptent plut t une perspective d affaires business capital ax e sur la recherche de r sultats rapides et court terme o les enseignants sont davantage pouss s appliquer de bonnes pratiques souvent d finies pour eux plut t que d tre soutenus et guid s dans la prise de d cisions profession nelles Archambault 2014 p 52 J ai pr tendu qu il s agissait l de politiques qui rendaient difficile la r fl
186. progression des apprentissages Ils avaient pour but d apporter des pr ci sions au sujet de la port e des savoirs essentiels et de faciliter le travail de planification des enseignants En pra tique ces documents se pr sentent comme une longue liste de phrases du genre d crire les caract ristiques des principaux corps du syst me solaire ou distinguer toile constellation et galaxie ce qui donne comme r sul tat un trange programme qui semble compos la fois de comp tences et d objectifs de comportement Pour tant la conception d un programme par comp tences avait justement pour but de tourner la page sur l poque r volue des programmes par objectifs de comportement Nous voil donc en pr sence d une trange incoh rence L astronomie dans la classe un exemple d activit Cela dit malgr les r serves qu il est possible d exprimer au sujet du PFEQ l important est sa mise en uvre et dans le cas qui nous concerne la r ali sation d activit s d astronomie avec les l ves du primaire en particulier des activit s de r solution de probl mes qui repr sentent un v ritable d fi pour eux et qui font appel leur capacit d ana lyse et leur cr ativit ces m mes qua lit s qui guident les scientifiques dans leurs propres travaux de recherche Voici un exemple d activit de r solu tion de probl me que la majorit des l ves du primaire appr cieront Dans
187. que si les deux types de pens es et de perceptions sont valori s s l cole notamment travers les arts Loin de se nuire l une l autre la premi re viendra nourrir l autre Pour que survive sa pens e intuitive primaire l l ve devra apprendre faire cohabiter cette derni re avec sa pens e logique et analytique qui se d veloppera autour de ses 8 ans En outre m me refoul e et d valoris e la vision syncr tique n est jamais d truite enti rement et peut se r v ler comme un instrument puissant aux mains de lar tiste adulte Ehrenzweig 1974 p 41 Bien soutenir la cr ativit et les arts plastiques Pour soutenir l apprentissage des arts plastiques l intervention de l enseignant devra se faire sur plusieurs plans Par exemple il devra d velopper chez les enfants la capacit inventer des m ta phores symboliser le monde l ing niosit la m moire visuelle la ma trise technique la virtuosit les motions Pacteau et Lubart 2011 De plus on devra cultiver chez l enfant la sensibilit au changement et la facult de percevoir les choses sous des angles diff rents toutes deux li es la cr ativit et la perception esth tique La capacit de se d gager d une id e initiale pour explo rer de nouvelles pistes Ibid sera aussi pratiqu e par les l ves Bien s r avec ces nombreux facteurs consid rer il ne fau dra pas s tonner qu un
188. que l on cherche et les s quences d enseignement se r utilisent d une ann e l autre Plus on le fait plus les r flexes se d veloppent et la pr para tion des th mes devient efficace un peu comme quand on s approprie un nouveau mat riel mais avec l avantage de vivre dans la diversit et le plaisir de la d couverte Et c est payant Depuis ce changement Marie Jos e ne se bat plus pour faire naitre l amour de la lecture qui a un impact direct sur la r ussite Elle ne vit plus lobstination pour lire ou crire Elle est m me entour e d l ves d us lorsqu elle ne lit pas Nous savons tous comment la sensation de devoir pous ser nos l ves peut grignoter notre nergie quotidienne long terme Il n est donc pas difficile de croire que cette nou velle forme de pr paration doit au bout du compte apporter son lot de satisfac tions nourrissantes et inspirantes Quelques ressources incontournables d couvertes par Marie Jos e La revue Le Pollen Livres ouverts Ricochet Blogues J enseigne avec la litt rature jeu nesse Marie B De papier de soie d encre de Chine et de couleurs si nuanc es Des coups de c ur auteurs et illustrateurs Fran ois Roca Agn s de Lestrade lise Gravel Thierry Dedieu David Cali Fred Bernard Nathalie Novi M lanie Watt Anthony Brown et Catharina Valckx CHRONIQUE RAT DE BIBLIOTH QUE CAROLINE TRINGALI NATHALIE SOMERS
189. r utilise aussi des logiciels gratuits comme Stellarium ainsi que le site du World WideTelescope worldwidetelescope org que ses l ves peuvent consulter pour explorer leur rythme le monde de l astronomie Pour Maryse Tremblay et Marie Jos e Lachance qui enseignent des l ves plus jeunes l observation et la mod li sation de ph nom nes astronomiques constituent la voie royale pour aborder l enseignement de l astronomie tant donn que cette science se pr te mal l exp rimentation Par exemple les enfants sortent l ext rieur pour ins taller un cadran solaire leur permettant de suivre le mouvement apparent du Soleil travers le ciel au cours d une journ e De retour en classe ils utilisent un mod le r duit pour tudier com ment la rotation de la Terre peut rendre compte de ce qu ils ont observ dans la cour d cole Selon les deux ensei gnantes cette approche permet aux l ves d mettre des hypoth ses et de les valider par des observations simples qui peuvent tre faites durant les heures de classe Quant Julie Fontaine tant donn qu elle s y connait moins en astrono mie elle a d cid de cr er dans sa classe une communaut d apprentissage o chaque l ve ou chaque quipe effec tue une recherche propos d une ques tion pr cise et pr sente ensuite le fruit de ses travaux aux autres l ves sous la forme d une affiche d une production vid
190. re il peut tre judicieux de pr senter des situa tions math matiques impliquant soit la notion de r gularit ou celle de propor tionnalit Ce simple souci p dagogique pourrait pr venir plusieurs maux R f rences e Benson S L D 2009 The Influence of Studying Students Proportional Reasoning on Middle School Mathematics Teacher s Content and Pedagogical Content Knowledge M moire in dit Houston University Jeannotte D 2005 L interpr tation de la lettre et des erreurs commises en alg bre par les l ves du secondaire d aujourd hui et de ceux des ann es 70 une tude comparative M moire in dit Univer sit de Sherbrooke Jeannotte D 2012 L interpr tation de la lettre en alg bre par des l ves du secondaire au Qu bec Revue canadienne des jeunes chercheures et chercheurs en ducation 4 1 e National Council of Teachers of Mathematics 2004 Principes and Standards for School Mathematics Reston VA NCTM e Small M 2010 R pularit s et alg bre connais sances et strat gies Montr al Groupe Modulo Q D VELOPPEMENT PERSONNEL ANNE MARIE DUCLOS Enseignante et doctorante Universit de Montr al anne marie duclos umontreal ca LA PHILOSOPHIE POUR ENFANTS POUR L ENSEIGNEMENT DU VOLET ETHIQUE AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 62 EN ECR L enseignement de l thique et de la culture religieuse ECR ne semble pas toujour
191. rement Le Conseil parle ainsi d un v ritable partenariat qui s est tabli entre les mus es de science et les coles dans la formation scientifique de nos jeunes Ce constat est rassurant et confirme le succ s des initiatives communes des divers intervenants du monde de l du cation formelle et informelle pour favo riser le d veloppement d une culture scientifique vigoureuse chez les jeunes et pour susciter chez eux des vocations professionnelles en sciences et en tech nologie Les plan tariums des mus es de science qui se consacrent lastro nomie font depuis longtemps partie de cette mouvance et sont des partenaires incontournables lorsque vient le temps d enseigner des notions astronomiques aux l ves Pourquoi un plan tariumP Un plan tarium est lieu unique en son genre qui permet la pr sentation de simulations hautement r alistes de nombreux ph nom nes astrono miques en d autres mots un plan ta rium donne voir le ciel comme bien des enfants ne l ont encore jamais vu Par l entremise de projections sur la surface int rieure d un d me h mis ph rique qui remplit compl tement le champ de vision des spectateurs et les isole du monde ext rieur le plan tarium entraine ses visiteurs dans une fabuleuse exploration de l Univers qui nous entoure De ce point de vue le plan tarium est un compl ment indispensable l cole Il faut en effet reconnaitre qu il est difficile de
192. rentis sages en science et technologie est un excel lent guide selon plusieurs enseignants interview s M Lachance poursuit en disant que l enseignement de lastro nomie permet de r pondre de nombreuses questions que se posent les l ves par exemple en lien avec la mesure du temps et nous force relativiser notre importance et notre place dans le cosmos Une le on d hu milit bienvenue pour ceux et celles qui se croient au centre de l univers ajoute t elle avec un sourire dans la voix Pour Julie Fontaine l astronomie offre galement l avantage de beaucoup int resser les gar ons sans doute cause de ses liens avec la science fiction et l ex ploration de l espace sujets dont ils sont friands Donald Bragger ajoute que les ouvrages documentaires tr s consul t s par les l ves lors de recherches en astronomie plaisent beaucoup aux gar ons et constituent donc une bonne fa on de promouvoir la lecture aupr s d eux L astronomie est donc une mati re scolaire qui motive fortement les gar ons sans laisser les filles en plan au contraire Un autre avantage d enseigner l astro nomie au primaire que notent les r pondants ce sont les nombreux liens que l on peut tablir avec les autres mati res scolaires dans le cadre d une approche v ritablement multidiscipli naire Donald Bragger donne l exemple de la robotique gr ce laquelle il fait des liens entre science et t
193. ressources durant les semaines de formation Puisqu il s agit d un programme offert la grandeur du Canada nous avons choisi de couvrir les notions en astronomie pr sentes dans le programme pancanadien en sciences de la 6 ann e Le contenu se rapproche beaucoup des savoirs essen tiels en astronomie qui sont propos s par le Programme de formation de l cole qu b coise pour les 2 et 3 cycles du primaire Plus pr cis ment les principaux th mes abord s dans la formation sont le ciel et les constellations les mouvements de la Terre et les saisons les phases de la Lune et les clipses le syst me solaire Tous les enseignants d sireux d en apprendre plus sur l astronomie et de d couvrir des activit s et des res sources pour enseigner cette mati re en classe sont les bienvenus m me s ils n enseignent pas aux niveaux scolaires mentionn s plus haut Les conseillers p dagogiques ainsi que les autres pro fessionnels de l enseignement qui sou haitent parfaire leurs connaissances en astronomie peuvent aussi s inscrire En plus de la formation en ligne de trois semaines le programme la d couverte de l Univers propose galement au cours de l ann e scolaire des webinaires sp ciaux sur diff rents sujets Vous vous souviendrez peut tre de la m t orite qui est tomb e en Russie en f vrier 2013 Cette nouvelle avait fait la une des jour naux et avait certainement suscit
194. riande des albums qu elle ne se g ne pas d utiliser bien qu elle enseigne au 3 cycle Par fois lues parfois projet es ses lectures communes sont la base d observations qui se transforment en enseignement explicite Comme elle se servirait d un manuel de lecture Marie Jos e saisit des extraits d auteur pour mod liser les composantes qu elle souhaite travailler Elle pr sente ainsi les types de texte les structures de phrases les caract ris tiques des personnages les strat gies de d pannage la reformulation des id es les liens de cause effet et bien d autres aspects que les enfants peuvent ensuite s entrainer utiliser en lecture jumel e ou individuelle malgr le fait qu ils uti lisent des livres diff rents C est galement des bouquins qu elle tire les exemples utilis s pour traiter les notions grammaticales de base Apr s tout on trouve dans un livre tout ce qu il nous faut pour aborder les classes de mots l am lioration ou la r duction des phrases de base les signes de ponc tuation les phrases n gatives etc Est ce qu elle arrive tout toucher Presque Toujours avec sa progression en t te elle compl te ensuite en utili sant ses vieux cahiers pour couvrir les points laiss s de c t Des signes qui ne trompent pas Depuis qu elle a troqu les manuels pour la litt rature Marie Jos e observe non seulement un enthousiasme gran CHRONIQUE RAT DE BIB
195. rites les toiles les galaxies et tout ce qui concerne la conqu te de l espace De plus comme l astrono mie tait galement absente des pro grammes de science et technologie du secondaire sauf pour quelques notions de base dans le programme de g ographie il y a toute une g n ration d adultes celle qui est pass e par les coles au cours des ann es 1980 et 1990 qui serait incapable par exemple moins de l avoir appris ail leurs d expliquer les clipses de Soleil La section science et technologie du PFEQ comporte maintenant au primaire comme au secondaire un domaine intitul La Terre et l espace et de Lune la diff rence entre un ast ro de et une com te ou ce qu est une galaxie Heureusement cette situation a t corrig e L astronomie dans le Programme de formation de l cole qu b coise La section science et technologie du PFEQ comporte maintenant au pri maire comme au secondaire un FL i es D me a n domaine intitul La Terre et l espace Au primaire des concepts tels que la rotation de la Terre le syst me Terre Lune Soleil le syst me solaire les toiles et les galaxies les constellations les satellites artificiels et les t lescopes font partie des savoirs essentiels L apprentissage de ces savoirs comme de tous les autres de la section science et technologie s inscrit dans une approche par comp tences qui vise au I1 cy
196. roduit par Disney nature un documentaire aux images savoureuses tant pour la flore que pour l adorable petit chimpanz qui offre de belles le ons de pers v rance Voil un film parfait pour faire voyager votre classe dans le monde des sciences voir de 7 ans 77 ans et plus C est l histoire de C est l histoire d un b b chimpanz Oscar qui vit dans une magnifique for t africaine Ayant c ur le d veloppe ment de son b b Oscar sa m re veille sur lui constamment et met au premier plan l enseignement des l ments utiles en for t Un jour une tribu attaque les chimpanz s Oscar perd donc sa m re Comment fera t il pour survivre alors qu il tait au c ur de l apprentissage Oscar essaiera alors de devenir le prot g du chef de son groupe de chimpanz s Approche didactique du film en classe Cycle vis 2 cycle Domaine g n ral de formation orientation et entrepreneuriat Domaines d apprentissages possibles sciences et technologies Th mes du film abord s dans cette approche didactique les strat gies de pers v rance les chimpanz s la com munication et la d marche scientifique Enseignante au 2 cycle Externat Mont J sus Marie Montr al annie d videotron ca Concr tement en classe Le film Chimpanz s se pr te magnifi quement l enseignement des sciences pour introduire ou pour clore un projet scientifique Sugg r pour la r ann e d
197. rt diff rentes si les astronomes de l Antiquit avaient eux aussi particip un concours de Certains l ves croyaient que la Terre tait la plus grosse plan te du syst me solaire ou encore que le Soleil tait de la m me taille que la Lune dessins en se servant des toiles comme le font les l ves Car l o les anciens ont vu un Lion nos jeunes voient une souris l o les Grecs de l Antiquit ont vu un chasseur les jeunes voient un sablier De quoi m langer nos astrolo gues Hum Somme toute les l ves et l enseignant auront bien appr ci ma visite et moi aussi Chaque fois je sors d une classe en me disant que j ai bien de la chance de pouvoir ainsi partager avec des jeunes curieux ma passion pour le ciel et les merveilles qu il rec le Deux ateliers d astronomie pour le primaire 1 la d couverte du syst me solaire D couvrez notre syst me solaire ses plan tes com tes et ast ro des Participation des l ves pour faire une reproduction l chelle des grosseurs et distances avec des accessoires surprenants 2 la d couverte du ciel de nuit ANatd couventeldulcel denunt Comment rep rer les constellations les plus connues Pourquoi changent elles de position durant l ann e Les toiles sont elles toutes pareilles Cr ez votre propre constellation Q 37 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 L ENSEIGNEMEN
198. rticle nous avons tent de d crire tr s bri vement le programme de PPE qu il n est pas facile de maitri ser sur les plans p dagogique et phi losophique C est pourquoi les guides p dagogiques sont d une grande aide lorsqu un enseignant int gre cette approche en classe Ainsi et avec quelques semaines d exp rimentation les comp tences Pratiquer le dialogue et R fl chir sur des questions thiques volueront chez les l ves L utilisa tion de la PPE pour l enseignement de l ECR repr sente des moments privi l gi s pour d velopper la tol rance et la recherche d un sens partag aspira tions n cessairement li es la recon naissance de l autre et la poursuite du bien commun R f rences e Sasseville M 2009 3 d La pratique de la philosophie avec les enfants Qu bec Presses de l Universit Laval e Sasseville M et Gagnon M 2007 Penser ensemble l cole des outils pour l observation d une communaut de recherche philosophique en action Qu bec Presses de l Universit Laval Note 1 Pour consulter et commander la collection com pl te visitez le site https www pulaval com collections la traversee 89 Q CORRIGE POUR MIEUX CRIRE Lafontaine Fran oise Tchou e Pierrette Tranquille Voici une collection qui couvre tous les domaines de la math matique au primaire arithm tique g om trie mesure statistique et
199. s ont ainsi l occasion de reformuler en personne leur r ponse lorsque celle ci n est pas claire ce qui leur vite d tre p nalis s Leur enseignante peut en plus les remettre sur la bonne voie en cours de route avant de continuer une valuation qui se serait men e de tra vers autrement La compr hension g n rale du texte est approfondie et la capacit d appr cier l uvre est nourrie par l interaction Selon Marie Jos e le nivelage par le bas disparait et avantage supr me les connaissances g n rales personnelles grandissent sans cesse Les entretiens peuvent se d rouler durant des p riodes d ateliers ou lors des 5 au quotidien voire simplement lors de p riodes de travail structur Marie Jos e utilise parfois les livres choisis par les l ves puisque certains crit res par exemple la fluidit s valuent bien avec tous les textes Par contre elle privil gie les changes autour de livres qu elle m me s lectionne Bien connaitre l his toire utilis e lui permet de pr parer ses questions et de pr voir les bris de compr hension Contrairement ce que l on pourrait imaginer les l ves sont en g n ral motiv s d couvrir celui qui a t choisi pour eux Il faut dire que lorsque l on se pr pare entendre le m me texte plus d une vingtaine de fois vaut mieux en avoir tri un que l on aime vraiment Et le temps C est un investissement On finit par connaitre ce
200. s primaires du Qu bec D mographie formation initiale et formation continue Le sondage d butait par une s rie de questions caract re d mographique qui mont permis de constater que le profil des r pondants ressemble beau coup celui des membres de l AQEP et par le fait m me celui des enseignants qu b cois du primaire en grande majorit des femmes 92 g es de 25 44 ans et poss dant entre 11 et 20 ans d exp rience en enseignement au primaire Elles enseignent des classes de 16 25 l ves en moyenne r parties peu pr s galement entre la 1 et la 6 ann e dans des coles situ es surtout en milieu urbain et semi urbain L indice de milieu socio conomique IMSE de l cole o enseignent les r pondantes est lui aussi assez qui tablement r parti avec une l g re pr pond rance pour les coles situ es en milieu moins favoris tonnamment pr s d une r pondante sur cinq ignorait lIMSE de l cole o elle enseigne En ce qui concerne les exp riences d tude et de travail des r pondantes en lien avec le domaine de la science et de la technologie les r sultats montrent que la grande majorit d entre elles n ont plus tudi les sciences physique chimie et biologie depuis le secondaire voir fig 1 alors qu en histoire et en g ographie leurs tudes se sont poursuivies au del ce qui est typique d une formation postse condaire en scien
201. s aller de soi En effet les com p tences de ce programme R fl chir sur des questions thiques Pratiquer le dia logue et Manifester une compr hension du ph nom ne religieux ne repr sentent pas n cessairement des savoirs agir qu il est ais de d velopper chez les l ves De plus certains enseignants pourraient se demander comment atteindre les deux grandes finalit s du programme d ECR que sont la poursuite du bien commun et la reconnaissance l autre videmment certains manuels p da gogiques et situations d apprentissage et d valuation con us sp cifiquement pour l enseignement de ECR facilitent la t che Mais n existerait il pas une m thode structur e et valide qui pour rait amener les l ves pratiquer le dialogue tout en r fl chissant sur des questions thiques Dans cet article L enseignement de l thique et de la culture religieuse ECR ne semble pas toujours aller de soi nous proposons l approche de philoso phie pour enfants de Matthew Lipman PPE comme outil central dans l ensei gnement de ECR D abord nous pr senterons cette m thode puis nous tenterons d expliquer comment faire philosopher les l ves dans le cadre du cours d ECR Nous esp rons que la phi losophie pour enfants sera d mystifi e et que les enseignants y trouveront un moyen concret et efficace pour l appren tissage et l valuation des comp tences Pratiquer le dialogue et R fl chir sur des
202. s avons fait une premi re s lection d activit s pour ensuite choisir celles que nous trouvions les plus ad quates et qui per mettaient une belle progression dans les apprentissages de nos l ves Dans ce contexte le travail d quipe a t tr s pro fitable pour la conception de notre SA car l id e de l une d entre nous enrichis sait celle des autres et nous faisait pousser plus loin notre concept Nous avons aussi pris soin dans l la boration de notre SA de pr voir un temps pour recueillir les conceptions des enfants Nous trouvions tr s important de nous renseigner sur les connaissances premi res des l ves propos des constel lations En effet en recueillant ainsi leurs conceptions l enseignant peut savoir o en sont les l ves par rapport au sujet trait et par le fait m me ajuster son enseignement en cons quence De plus il est primordial pour l valuation des l ves de comparer les connaissances acquises dans le cadre de la SA leurs conceptions initiales Notre plus grande d couverte la suite de la conception et au pilotage de notre SA en classe a t de r aliser quel point il est facile de faire des liens entre les sciences et les autres mati res sco laires Par exemple par l entremise de la s quence d apprentissages et d valua tions que nous proposons il est possible de travailler le fran ais crit en deman dant aux l ves d inventer leur
203. s critique cr atrice et empathique La philosophie pour enfants et l ECR Bien que les programmes de philosophie pour enfants et d thique et culture reli gieuse ne doivent pas tre confondus ils partagent suffisamment de simili tudes pour que la PPE puisse tre uti lis e dans l enseignement de ECR En plus de la pratique du dialogue et de la r flexion sur des questions thiques les finalit s en ECR rejoignent certains fon Anne Marie dements de la PPE tels que la recherche d un sens commun la participation et la tol rance propres la d mocratie En effet par la recherche d une solution ou d une conclusion bien que partielle ou temporaire la question choisie le programme de PPE assure le respect des diff rences ainsi que la recherche du bien tre de la collectivit et de chaque individu Finalement notons qu il importe d encourager l enfant se questionner et structurer sa pens e de mani re autonome Dans cette approche socioconstructiviste l enseignant n est pas un transmetteur de savoirs mais un accompagnateur qui recherchera l mergence du questionne ment et la d lib ration entre pairs cet effet l animation en philosophie pour enfants se fonde sur l id e que personne ne d tient la v rit absolue y compris l enseignant Cela rejoint d une certaine fa on la posture professionnelle d im partialit qui est demand e dans l ensei gnement de l ECR Dans cet a
204. s d j une activit intitul e Construis ton plan tarium qui s apparente une gamme de fabrica tion Elle a t l inspiration pour notre d marche de conception Cette activit d velopp e par le Plan tarium de Mon tr al propose aux l ves de fabriquer un projecteur de constellations en utili sant une boite de lait Les l ves doivent d couper une feuille sur laquelle sont dessin es des constellations percer des trous aux endroits o se trouvent les toiles et coller le dessin sur le fond d coup du contenant de lait Ils y mettent ensuite une lampe de poche ce qui permet de projeter les constella tions sur un mur toile Polaire a Pete Ourse AE d F K x Source des images Draco le dragon c leste Plan tarium de Montr al D s leur plus jeune ge les enfants sont fascin s par le ciel 41 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 42 Les grandes lignes de Mon projecteur de constellations L id e du projecteur de constellations nous a beaucoup plu Pour y marier la technologie nous avons d cid d une part d exploiter plus fond la d marche de conception et d autre part d ajouter des contraintes li es des savoirs essen tiels plus technos Ainsi en plus d amener les l ves reconnaitre des toiles et des constellations sur une carte c leste les savoirs essentiels de force et mouvements seront mis profit La SA est d
205. s des int r ts de la commission scolaire Pour Bambrick Santoyo 2012 les centres administratifs des commissions sco laires n ont pas t con us pour soutenir l apprentissage et l enseignement mais plut t pour r guler l organisation Il soutient que cela doit changer puisque l am lioration des coles vient des ta blissements eux m mes et non pas des politiques des commissions scolaires Mais pourquoi ce d tour par le r le des directions d cole et des cadres des commissions scolaires dans un texte qui devrait s adresser d abord aux ensei gnants Parce que la r flexion p dago gique s exerce dans un contexte que les politiques contribuent influencer de fa on majeure d une part et selon des conditions largement mises en place par les directions et par les commis sions scolaires d autre part En effet nous le savons des directions par leur attitude peuvent changer l allure le cli mat d une cole De la m me fa on des cadres qui supervisent ou g rent leurs directions peuvent changer l allure ou le climat de leur district de leur r seau ou de leur commission scolaire Ainsi pour tous la vision ducative mise en uvre teinte la fois le climat et les r sultats des coles Influencer les conditions La recherche en ducation a fait de grands pas ces derni res ann es Il y a encore beaucoup connaitre et apprendre Cependant forts des don n es qu elle produit
206. s enseignants interview s r pondent que les l ves sont tellement fascin s et motiv s par cette science que le plus dur du travail est d j fait lorsqu on aborde des savoirs essentiels en astronomie avec eux Q 55 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 56 PLUS DE 120 JEUX ACTIFS POUR FAIRE BOUGER LES JEUNES Les jeunes qui bougent augmentent leur capacit se concentrer Faites les bouger tous les jours avec Qu bec ENFORME au t 6 fiches p dagogiques Les kLa arcyberda c est int ressant Des fiches p dagogiques pr par es avec professionnalisme par une p dagogue minutieuse et soucieuse de la r ussite des enfants sont disponibles cl en main Fiches pour les l ves du premier et deuxi me cycles du primaire 11 exercices pour chaque livre avec les corrig s I Latba Pour commander Belle boucle En j pr heau cages h E Jacques Cyr 51 4 668 351 2 LES DITIONS www editionscaramello com www leslarcyberda com DOMAINES G N RAUX DE FORMATION CHRISTIAN WATTHEZ ISABELLE CAPELLEMAN VINCENT BUSEYNE Maitre assistant D partement p dagogique HELHa Leuze en Hainaut Belgique christian watthez helha be Conseillers p dagogiques Sedef Mons Belgique isabelle capelleman segec be vincent buseyne segec be LES RENCONTRES PROFESSIONN AILES UN DISPOSITIF POUR MIEUX PRENDRE SON ENVOL E mai dernier un symp
207. sage Le r le principal du tuteur est de soutenir l l ve qui est en train de lire Lorsqu un l ve qui lit se trompe le tuteur doit respecter une proc dure Tout d abord il est important de laisser du temps l l ve pour se corriger Topping et Ehly 1998 Dans son programme Paired Reading Topping 2006 recommande de laisser quatre secondes Le lecteur plus faible n apprendra pas se corriger s il wa pas la possibilit de s exercer le faire Topping et Ehly 1998 Lorsque l l ve n arrive pas lire le mot l int rieur de la pause de quatre secondes le tuteur utilise le cache pour aider l l ve segmenter le mot en syllabes ou en graph mes Si le lecteur n y arrive toujours pas le tuteur peut lire le mot pour l l ve qui doit le r p ter avant de poursuivre sa lecture Le renforcement positif est essentiel pour inciter une lecture appropri e Topping et Ehly 1998 Au moment jug opportun le tuteur doit encourager le lecteur avec des commentaires respectueux et posi tifs Il est important que l enseignant circule afin de s assurer que les lecteurs sont renforc s positivement et de fa on fr quente et ad quate Des r sultats prometteurs la suite de l analyse des r sultats obte nus il a t possible de constater que les l ves ont am lior leur fluidit de lecture la suite des huit semaines d in tervention Ce programme de lecture orale r p t e et assi
208. serve d un point de vue diff rent C est par les situations pro bl mes qu on arrive d construire les fausses conceptions et poser un regard mieux clair sur le monde qui nous entoure Cette premi re exp rience avec notre situation d apprentissage nous a galement permis de constater l importance de tester le mat riel ainsi que les activit s avant de les vivre avec des l ves Cela permet des ajustements qui accentuent l int r t des l ves et qui renforcent les apprentissages Par ailleurs en sortant de notre zone de confort nous avons appris qu tre curieux et avoir le courage de se lancer sur des terres inconnues peut tre tr s enrichissant Notre travail acharn et nos longues et nombreuses recherches n ont fait qu amplifier notre d sir de partager nos d couvertes avec nos l ves En d autres mots tre passionn d un sujet rend l enseignement de celui ci beaucoup plus int ressant Cepen dant un projet de cette envergure n est r alisable qu en quipe L entente entre les parties peut parfois s av rer diffi cile mais le r sultat est tellement plus riche le partage d id es et de talents rend le travail beaucoup plus complet Finalement nous esp rons que cette situation d apprentissage et d valuation sera aussi enrichissante pour vous et vos l ves que sa cr ation le fut pour nous Note de 1 Voir la SA Les constellations en 3 dimen sions dans
209. sieurs frustrations et m me occasionner un blocage affectif qui se peut se g n raliser l apprentis sage de l ensemble des math matiques Un d fi important concernant l appren tissage de l alg bre consiste donner du sens la lettre qui est introduite dans les t ches math matiques L objectif est d amener l l ve r aliser que ce symbole repr sente simplement une inconnue ou qu il correspond une variable permettant de repr senter un ensemble de valeurs incluses dans une fonction math ma tique pr tablie ex y 4x Autrement il est possible que l l ve du secondaire applique de mani re m canique les proc dures dict es par son enseignant afin de r soudre un nonc de structure alg brique Comme l a soulign Jean notte 2005 lorsque lacti vit alg brique ne fait pas de sens il est courant d observer un l ve ignorer compl tement la lettre d une expression alg brique l nonc ajoute 4 3n l l ve r pond 7 ou lui attribuer une valeur al atoire Afin de pr parer les l ves du primaire l apprentissage de l alg bre au secon daire il est possible d utiliser deux stra t gies relativement simples La premi re action pouvant tre mise en uvre par les enseignants au 3 cycle consiste aborder la notion de r gularit dans l enseignement des math matiques La seconde action sugg r e correspond l utilisation de probl mes sur les
210. sont soutenus par les directions d cole qui elles m mes sont accompagn es par leur district ou leur commission scolaire Conseil sup rieur de l ducation 2014 Les directions d cole leadership et soutien Dans ces coles performantes on remarque que les directions placent aussi l apprentissage en priorit dans leurs pratiques gestion Archambault Poirel et Garon 2013 Elles exercent un leadership p dagogique Bien s r les directions n agissent pas directement sur l appren tissage des l ves mais elles ont un impact indirect en jouant un r le de leader cr dible en mati re de p dago gie en mobilisant l quipe cole autour de la r flexion p dagogique en mettant en place des conditions pour que cette r flexion puisse s exercer et en soutenant l apprentissage professionnel des ensei gnants qui m ne une am lioration continue des pratiques p dagogiques Les commissions scolaires accompa gnement du leadership des directions Depuis quelques ann es d j des cher cheurs se sont aussi pench s sur le r le des cadres sup rieurs des directions d cole dans les districts les conseils ou les commissions scolaires Corco ran Casserly Price Baugh Walston Hall et Simon 2013 Honig 2012 Ils ont constat l importance d accompa gner les directions d coles dans leur leadership p dagogique Cet accom pagnement doit se faire partir des besoins de l cole et non pa
211. spos tenir compte des autres para m tres du processus d criture si les habilet s li es l orthographe lexicale taient davantage automatis es minis t re de l ducation du Loisir et du Sport 2011 ce que propose notre intervention orthop dagogique intensive L intervention orthop dagogique intensive en orthographe lexicale L intervention s est d roul e sur 10 se maines cons cutives raison de deux criture orthographe rapproch e cela avec 17 l ves de 2 ann e Lors d une m me p riode nous travaillions d abord le volet oral en nous int ressant principalement la conscience phonologique et par la suite nous exploitions le volet crit en nous penchant sur l orthographe lexicale du mot s lectionn pour cette p riode Les 10 mots travaill s pendant les s ances taient charade bonjour chaud jambe c ur bravo joue nouille nombre pied Ces mots avaient pr alablement t choisis parmi la liste orthographique de la CSRDN pour les l ves de 1 cycle 2 ann e Ceux ci ont t s lectionn s par niveau de difficult selon l enseigne ment explicite des strat gies et en fonc tion des r gles orthographiques qui ont t vues lors du projet Volet oral Le volet oral comportait deux cat gories d activit s reli es la conscience phonolo gique la premi re tant la syllabe et la deuxi me le phon me Les l ves ont rapi dement d montr une bonne compr
212. sres i bimi Berre Di Fer CHE uniep faya Ei FET ar a LE baai LEIG Ainamea Jin Agp SN DER TANA Lu nacre elite Eu CIE BH ia Fegin Tan Panga a L4 iri bal dis RAT Ce a lulu sie Bama T e DOI CE Saurchs F rerai LiH L_ Ep dns wi MCE Pr i 1 Eat L rangi UT A Ehr tiyip mi Lnpla i f T LE e j i cite Lors mer las kjeiar sa large enr ulia i Piia br pen Tor pra come b a d cicmmes fa ler brie Fesses La formation que nous proposons aux enseignants dure trois semaines avec un webinaire pr sentation en ligne offert chaque semaine ainsi qu une foule d ac tivit s et de ressources disponibles sur Internet Tout est mis en uvre pour que les enseignants puissent facilement int grer la formation dans leur horaire d j bien charg Par exemple les webinaires sont toujours enregistr s et peuvent donc tre cout s en diff r si un participant ne peut s y joindre en direct De plus tous les documents offerts avec la formation demeurent disponibles dans le compte de chaque usager sur notre site Web Les participants peuvent donc y revenir L ES mr H is Errr Lelemes E mms moi ma lee ponlieles meurt Come lu Prise d cran d un webina ire en cours o l on peut voir l auteure pr senter les constellations Les participants posent leurs questions dans la section Conversation situ e en bas droite s ils n ont pas eu le temps de consulter lensemble des
213. ssement Projet de recherche subventionn par le FRQ SC Actions concert es n 2014 RP 178960 Conseil sup rieur de l ducation 2014 Le d veloppement professionnel un enrichissement pour toute la profession enseignante Avis au ministre de l ducation du Loisir et du Sport et ministre de l Enseignement sup rieur de la Recherche et de la Science juin 2014 Corcoran A Casserly M Price Baugh R Walston D Hall R et Simon C 2013 Rethinking Leadership The Changing Role of Principal Supervisors The Council of Great City Schools and The Wallace Foundation Honig M I 2012 District Central Office Leadership as Teaching How Central Office Administrators Support Principals Development as Instructional Leaders Educational Administration Quarterly 48 4 P 733 774 Whitaker T 2012 2 d What Great Principals do Differently Larchmont NY Eye On Education Note 1 Article publi dans Vivre le primaire 27 3 p 52 53 Q 65 AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 66 Des programmes du R seau CR DITS PHOTOS Club des D brouillards Nathalie Houle Expo sciences Aude Vanladhem CDLS Diffuseur officiel Trousse Envirovolt Valise 0O0Watt o SETA l cole et la biblioth que Grand partenaire conomie Innovation C IS et FAPT EIR D fi apprenti g nie CLS du Saguenay Lac Saint Jean ENSEMBLE POUR LA REL VE
214. st e est prometteur Non seulement il permet de r pondre aux besoins diversifi s des l ves mais il favorise galement l all gement de la t che des enseignants L utilisation des l ves comme tuteurs contribue optimiser de fa on importante le temps d exposition l crit avec du soutien individualis pour chacun des l ves de la classe Utiliser la force du nombre afin de d l guer des responsabilit s aux l ves plus forts dans les classes large effectif et h t rog nes constitue une r elle piste de solution pour l am lio ration de la qualit de l enseignement de la lecture au Burkina Faso Bien que les conditions des classes qu b coises soient bien diff rentes de celles des classes burkinab es ce type de pro gramme pourrait sans doute avoir des retomb es autant pour les l ves que pour les enseignants dans le contexte des classes qu b coises R f rences e Allington R 2009 What Really Matters in Fluency Knoxville Pearson e Armbruster B Lehr F et Osborn J 2006 Put Reading First The Research Building Blocks for Teaching Children to Read National Institute for Literacy Giasson J 1990 La compr hension en lecture Montr al Ga tan Morin diteur Kuhn M 2009 The How and Whys of Fluency Instruction Boston MA Pearson Lou Y Abrami P Spence J Poulsen C Chambers B et d Apollinia S 1996 Within Class Grouping A Meta Analys
215. t principale ma grande passion Et plut t que d en faire en solitaire seul au t lescope je transmets cette passion autour de moi tant t l observatoire astronomique de Laval o je suis ani mateur tant t dans les coles o on m invite rencontrer les jeunes pour partager mes connaissances En 2004 j ai eu la chance d tre form l animation dans les coles par la F d ration des astronomes amateurs du Qu bec FAAQ qui offre depuis aux jeunes du primaire des ateliers sur le syst me solaire et le ciel toil Comme nouveau retrait libre de pla Fa l 3 3 E Ne cet organisme qui nous communique la liste des inscriptions Nous prenons ensuite contact avec l enseignant le plus souvent par courriel et nous d ci dons ensemble lequel des deux ateliers offerts par la FAAQ voir encadr je pr senterai aux diff rentes classes que je visiterai Chaque atelier peut tre pr sent sans que les l ves y aient t pr par s par leur enseignant mais s il le d sire et c est m me souhaitable pour maximi ser les retomb es de ma visite je lui envoie des documents qui pr pareront Aujourd hui ironiquement mon quotidien c est d amener les jeunes du primaire dans la Lune et si on passe tout droit jusqu aux toiles 36 nifier mon horaire ma guise c tait facile de me rendre disponible pour rencontrer les l ves Le syst me de r servations est simple
216. t s en conscience phonologique am ne des difficult s d apprentissage des correspondances sons lettres ce qui entraine une certaine d faillance quant l criture d un nouveau mot quant au respect de la s quence des sons par p riodes de 6o minutes par semaine 20 minutes taient consacr es au volet oral conscience phonologique et Pour qu une intervention en conscience phonologique soit efficace l entrainement doit 4 Minutes au volet tre d une dur e de 20 minutes deux fois par semaine pendant au moins 10 semaines 12 deux fois par semaine pendant au moins 10 semaines Stank 2005 ce qui a t fait dans le cadre de notre intervention Celle ci ainsi que ses r sultats probants sur les l ves qui y ont particip sous la supervision de Caroline Giroux orthop dagogue seront expliqu s dans les lignes qui suivent La conscience phonologique et son r le dans l apprentissage de l orthographe lexicale La conscience phonologique est une habilet identifier et manipuler les mots dans une phrase ainsi que les par ties d un mot On y trouve trois niveaux le mot la syllabe et la rime Lorsque ceux ci sont bien maitris s les l ves peuvent exemple pri pir et quant au traitement des sons qui sont proches lors de la pro duction orale de ces sons par exemple f v ch j s z p b t d k 8 0 on in a an Dans le m me ordre d id es le scripteur d butant serait davantage di
217. taire chacun de la collection Savais tu leur actif Des animaux comme h ros c est une formule gagnante Le m lange tout en couleurs de diff rents genres roman BD et album est un aspect attrayant pour les lecteurs indiff rents Voyages dans les temps anciens cr atures fantastiques et aventures sont au rendez vous Des jeux et des devinettes en lien avec l histoire sont propos s quelques reprises voil encore un l ment motivateur Une particularit int ressante de cette s rie l utilisation de papillons adh sifs L auteur se permet de passer des commen taires sur les aventures de Billy ou d ap porter une pr cision une information ou m me de faire des blagues en apposant un de ces feuillets Le site Web de la s rie regorge de res sources pr sentation des Zintr pides des sept bient t huit titres de l auteur sec tion pour les enseignants et illustrations utiliser en fond d cran comme avatar ou pour colorier Comme suite la cr ation d une histoire les l ves pourraient utiliser un logiciel de traitement de texte pour mettre en page leur r cit la mani re de Bergeron et Sam par mots en couleurs polices diff rentes int gration d illustrations Les parents peuvent aider dans un tel projet en trans crivant les textes l ordinateur Plusieurs l ments de cette uvre peuvent tre trait s en science et technologie tude des sables mouvants
218. trape mouche tue mouche lectrique plut t sadique Nous avons plut t opt pour notre tapette mouches que nous avons transform e en attrape mot Nous l employons pour taper les mots que les l ves sont capables de lire au tableau Plaisir fou assur Le livre parfait pour respecter une pro messe de lecture d histoire quand il ne nous reste qu une minute top chrono avant la r cr ation mettre dans votre pile d incontournables Cet album fait partie de la collection Gri mace dont Mon petit enfant de compagnie est aussi une perle monte Le ciel ANNA MILBOURNE Jusqu o monte le ciel adaptation fran aise de Christine Sherman Illustrations de Serena Riglietti H ritage jeunesse 2014 JUSQU O MONTE LE CIEL On l attendait cette nouvelle aventure de Chouchou le curieux petit pingouin Apr s Un million c est grand comment il nous revient avec une nouvelle inter rogation Jusqu o monte le ciel tour de r le un albatros un singe en montgolfi re et un lapin astronaute viendront lui pr ter mainforte afin de le propulser toujours plus haut dans le ciel dans sa qu te de l univers C est la troisi me de couverture que vous sera d voil e la r ponse Cette fameuse affiche cach e dans une enve loppe secr te qui avait suscit tant de oh et de ah dans le premier tome vous r v lera sous forme de charte de gran deur des informations int ressant
219. u 2 cycle ce film peut aussi tre offert des l ves du 1 cycle ou ceux du 3 cycle Le souci du d tail que Disneynature a voulu mettre au premier plan dans ses images saura faire sourire les scientifiques en herbe autant que leurs enseignants L approche didactique propos e a le but d offrir un regard agr able sur le monde des sciences un monde souvent color de d fis et d efforts Le film est donc choisi pour introduire un projet scienti fique afin de faire connaitre des termes utiles la d marche scientifique hypo th se v rification et validation Il est noter que la notion de la pers v rance sera aussi soulign e lors de l coute du film Chimpanz s Voici donc comment Chimpanz s pour rait avoir sa place dans les classes de la 1 ann e du 2 cycle Pour chacun des termes hypoth se v rification et validation l enseignant prendra le temps de questionner les enfants pour savoir s ils connaissent la d finition du mot mentionn La d fi nition pourrait ensuite tre crite au tableau id alement dans les mots vo qu s par les l ves En d but d appren tissage avoir recours des mots plus faciles aide les apprenants Apr s avoir confirm l explication des trois mots hypoth se v rification et validation l enseignant peut deman der ses l ves des questions simples reli es l image du boitier du film Quelle serait votre hypoth se pour
220. uellet Catherine Turcotte Caroline Giroux Lizanne Lafontaine Genevi ve StMaur Dominic Anctil Marie Dupin de Saint Andr Isabelle Mont sinos Gelet Caroline Tringali Steve Bissonnette Thierry Karsenti Olivier Bruchesi Julie Bolduc Duval Pierre Lacombe Michel Renaud Fr d ric Desroches Lapointe Isabelle Gaboriault Marie Pier Gobeil Manon Lejeune Maude Champagne Isabelle Drolet Marie ve Gagnon Rosalie Jasmin St phanie Boudreault Myriam Laberge Justine Lampron Martimbeau Andr anne Legault Nancy Brouillette Robert Vivier Marcel Thouin Thomas Rajjotte Anne Marie Duclos Christian Watthez Isabelle Capelleman Vincent Buseyne Jean Archambault Alain Savoie Martin L pine Audrey Cantin Oph lie Tremblay Annie Dubuc Diane Manseau Julie St Pierre Caroline Carle Sandra Th riault Genevi ve Carpentier Myriam Villeneuve Lapointe Impression Solisco Ce magazine est imprim sur du Chorus Art Soie papier recycl 50 contenant 15 de fibres postconsommation et est 100 recyclable 50 D p t l gal Biblioth que nationale du Qu bec ISSN 0835 5169 Adh sion l AGEP incluant l abonnement la revue Vivre le primaire 1 an 4 num ros 50 taxes et livraison incluses 2 ans 8 num ros 90 taxes et livraison incluses Prix l unit 12 frais d envoi taxes incluses Conseil d administration Audrey Cantin pr sidente Genevi ve Carpentier vice pr sidente
221. uer les pas au m me rythme mais limpor tant c est qu ils voluent M me s ils ne seront peut tre pas encore tout fait capables de d crire le ph nom ne des phases en utilisant le mod le scientifique la fin de cette activit ils auront tout de m me fait des apprentis sages pr cieux sur lesquels ils pourront continuer construire une meilleure compr hension du monde N est ce pas l l objectif essentiel de l enseigne ment des sciences au primaire Q Le a Irec ENLGNE cD www aqep org 8 phases de la Lune d couper Fiche d observation de la Lune Gabarit o coller les phases de la Lune Pierre Chastenay L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE L ENSEIGNEMENT ET L APPRENTISSAGE DE L ASTRONOMIE MARCEL THOUIN Professeur de didactique des sciences Universit de Montr al L ASTRONOMIE DANS LE PROGRAMME DE FORMATION DE L COLE QU B COISE ET DANS LA CLASSE A ussi curieux que cela puisse paraitre l ancien programme en sciences de la nature au primaire qui fut en vigueur du d but des ann es 1980 jusqu l implantation graduelle du Programme de formation de l cole qu b coise PFEQ au d but des ann es 2000 n aborda it aucun concept d as tronomie Cette absence de l astrono mie tait d autant plus d plorable que les l ves du primaire sont tous fasci n s par le Soleil la Lune les plan tes les m t o
222. uerre Scholastic Le renard apprivois Souli res diteur Un pays voit le jour Scholastic L Arbre de Joie Souli res diteur Une amiti sans tache Archim de L envol e d Antoine Isatis g Suivez l AQEP sur Facebook pour connaitre les occasions de gagner quelques titres ajouter votre coin de lecture Pi 4 RU 0 p AQEP VIVRE LE PRIMAIRE VOLUME 28 NUM RO 1 HIVER 2015 82 C uel enseignant ne s est jamais questionn la suite d une activit pen dant laquelle les l ves taient amorphes et peu participatifs Que s est il pass Quel tait le probl me Que pourrais je faire pour le surmonter Cela se nomme la pratique r flexive Cette approche se d finit comme un processus par lequel une personne r fl chit et tente de restructurer ses exp riences ou ses connaissances Korthagen 1985 En tant qu enseignants nous remettons en question sans cesse nos actions nos exi gences nos valuations etc Plusieurs praticiens se servent de leurs exp riences ou du v cu de leurs coll gues pour modifier leur pratique Comme la recherche actuelle en ducation est de plus en plus li e aux r alit s des milieux et effectu e par des enseignants qui cumulent les r les de praticiens et de chercheurs nous croyons qu il est perti nent d utiliser les donn es g n r es par ces recherches bas es sur la pratique afin de poursuivre notre r flexion Aucune d finition unanimement recon
223. vante Chez les enfants de 9 10 ans un d clin de la cr ativit r sulterait de trans formations du processus de pens e diver gente En effet trouver de nouvelles id es repose principalement sur des asso ciations libres jusqu l ge de 9 10 ans y s lt si apr s quoi des strat gies d lib r es de recherche syst matique commencent se mettre en uvre Dans le m me temps de nouvelles capacit s de raison nement logique apparaissent Celles ci seraient susceptibles de perturber les pro cessus cr atifs d j ralentis par les trans formations de la pens e divergente Pacteau et Lubart 2011 Un bon enseignement devrait privil gier la cohabitation des modes perceptif syncr tique intuitif et logique analy tique tous deux essentiels l quilibre de l enfant Fhrenzweig 1974 crit Quand s veille la facult analytique de l enfant autour de huit ans il tend certainement d pr cier comme frustres et ignorantes ses anciennes habitudes syncr tiques Mais n est ce pas l un chec de notre enseignement Nous devons seulement emp cher l enfant de d truire ses pouvoirs syncr tiques primitifs qui gardent une telle importance m me pour l artiste adulte Avec un entrainement esth tique sa vision syncr tique pourrait bien survivre l attaque de la nouvelle vision analy tique p 44 45 Olds et Papalia signalent que l u
224. venir des citoyens contribuant de fa on r fl chie l panouissement et au bien tre de notre soci t ont avou n avoir jamais plong le nez dans un livre Je wai jamais lu un livre papier de ma vie je pense Quand on leur demande si la lecture sur l iPad est faite par plai sir cette proportion grimpe pr s de 30 Jaime lire des livres lectro niques affirment ils vivement Pour eux en plus le livre num rique c est presque magique parce que tout est l le dictionnaire le dictionnaire des synonymes les recherches Tu was pas besoin de regarder partout Tout est l dans liPad Il ne faut pas non plus s tonner que les jeunes prennent plai sir lire sur une tablette car pour eux c est un peu comme l exprimait une enseignante une biblioth que ouverte sur le monde Les l ves aiment surtout l interactivit rendue possible par le livre num rique non seulement avec le texte mais aussi avec des illustrations des photos des vid os et d autres compl ments Il suf fit aussi de cliquer sur un mot incom pris pour en avoir la signification WRCRIFPE Centre de recherche interuniversitaire sur la formation et la profession enseianante pour la recherche d information dans le texte a va tr s bien sur l iPad Ainsi les l ves sont en contact avec la litt ratie multimodale qui leur permet de devenir de bon s commu
225. vivre ses l ves une superbe exp rience autour de cette th matique Pour d buter les l ves ont pass une Nuit toil e l cole Les enseignantes leur ont fait la lecture d un album afin d introduire le th me des toiles Par la suite en utilisant le logiciel Stella rium les l ves ont pu d couvrir plu sieurs constellations dont la Grande Ourse Une l gende sur cette constel lation a suivi Cette pr sentation a permis aux enseignantes d introduire les deux t ches que les l ves auraient r aliser au cours de la prochaine semaine concevoir leur propre pro jecteur de constellations et r diger une l gende au sujet d une constella tion invent e Lors de cette soir e les l ves ont aussi construit des capteurs de r ves et r alis une chasse au tr sor Enfin tous les l ves ont cout une vid o de Martine Latulippe auteure de la collection jeunesse Julie Dans cette vid o l auteure explique qu elle a eu l id e de cr er une collec tion abordant les l gendes qu b coises Cependant notre avis les appren tissages les plus importants et les plus durables sont ceux concernant la d marche de conception Ces appren tissages pourront tre transf r s dans d autres contextes et demeureront afin de les garder vivantes Cette d marche permet de connecter toutes les Elle conclut en leur racon tant la l gende de Blanche Les enseignantes ont aussi ex
226. vre Scoop de Gianni Rodari Manuel a racont sa fin de semaine la forme n gative contenu d velopper des liens affectifs et encourager les l ves puiser dans leurs exp riences personnelles sont quelques principes relev s par Regie Routman et appuy s par la recherche Ils soutiennent mon choix de faire voluer mes l ves travers le journal de l crivain Faites place l criture en d veloppant votre version du journal de l crivain R f rences e Cambourne B 2000 Conditions for Literacy Learning Observing Literacy in Elementary Class rooms Nine Years of Classroom Anthropology The Reading Teacher vol 53 n 6 p 512 515 Holdaway D 1979 The Foundations of Literacy New York NY Scholastic Minist re de l ducation du Loisir et du Sport 2009 Progression des apprentissages primaire fran ais p 75 81 90 Pasquet J Pratt P 2008 L toile de Sarajevo Montr al Dominique et compagnie Rodari G Pef 1999 Scoop Voisins le Breton neux Rue du Monde Routman R adaptation Turgeon 2010 Connaitre et appliquer les r sultats de la recherche sur l enseignement efficace In Rout man R adaptation Turgeon 2010 Enseigner l criture revenir l essentiel p 235 239 Montr al Cheneli re ducation Note 1 Progression des apprentissages fran ais p 90 Q LANGUES CAROLINE TRINGALI Enseignante cole Pie XII Commission s
227. vy mil imagery moon Dans la mesure du possible faites co n cider le d but de cette activit d obser vation avec le premier quartier la phase la plus facile observer par les l ves puisqu elle est visible en apr s midi et en d but de soir e vos l ves pourront m me observer la Lune en rentrant la maison apr s l cole Ce n est pas tout d observer la Lune il faut aussi noter ses observations pour pouvoir s y r f rer plus tard cet gard le compl ment direct en ligne contient une fiche d observation des phases de la Lune distribuer vos l ves afin qu ils notent leurs observa tions Outre la date et l heure incitez les l ves mentionner le lieu d o ils observent ou l outil qu ils utilisent logiciel ou Internet et les conditions m t o Quant au dessin repr sentant la phase de la Lune on pr conise de noir cir la partie de la Lune qu on ne voit pas la partie non clair e et de laisser en blanc la portion que l on voit comme dans l exemple ci dessous Si vos l ves sont consciencieux et observent la Lune r guli rement pen dant un mois ils devraient avoir une assez bonne id e de la fa on dont les phases voluent d un jour l autre En faisant un retour sur leurs observa tions faites leur remarquer que la Lune est d abord croissante elle devient de plus en plus ronde puis pleine toute ronde puis d croissante Le ter

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