Home

susciter la motivation a l`école mémoire de master 1 en sciences de l

image

Contents

1. Les classes La diff rence entre la lecture et le calcul continue de le record classe C toujours Mais apr s observation du tableau et en comparaison avec l ancien test on entrevoit de trop grandes diff rences 22 pour toutes les classes Malgr le progr s remarquable en lecture de la classe la diff rence entre la lecture et le calcul bien qu elle soit importante chez elle aussi 13 76 reste la plus petite Elle a galement conserv sa premi re place en calcul De mani re g n rale la moyenne du calcul est rest e encore tr s variante de 16 28 39 07 la moyenne g n rale des quatre classes tant de 26 86 alors qu elle tait de 29 01 au pr test On enregistre donc une baisse de la moyenne g n rale m me 51 elle ne concerne que deux classes Par contre le progr s de la lecture s observe aussi dans la moyenne g n rale des classes Elle est de l ordre de 50 76 alors qu elle n tait au pr test que 38 22 Les moyennes g n rales en lecture sont toutes proches de 50 en tout cas elles vont de 48 30 52 83 Alors en conclusion de cette partie le th me de la sortie et sur la petite ville d Arta du deuxi me module a t il t bien tudi Ou en tout cas mieux que le th me de la recherche et de la description physique du deuxi me module En dehors m me de la classe exp rimentale la sortie ou peut tre la recherche ont elles stimul toutes les autres
2. 8 202 dede a ee eo 1 PR SENTATION DE L CHANTILLON 2 EACREATISATIONGDU PROIE Terehia a ed a Ea aee E Eee 3 M THODE DES RECUEILS DES airiai ii 29 V PRESENTATION DES 8 55225525 15 5 55 405 066 666 856604606606 060040666066 064460100 046 666666060 vu sata eee 39 1 RESULTATS DESPRE TES ES 5 55e usb a se dal cei k Phan Sa 39 2 R SUL TATS DES POST TESTS itis cie ren ce en beate cte seco ir a t Tune S a usia 47 VI DISCUSSION ET CONCLUSION DES R SULTATS 0 0 0 0 a an on nn 0 09 9 9 9 2 9 9 9 8 8 0 0 0 0 0 0 2 2 2 0 00 00 000 00 00 00 00 000000000000 58 Introduction Cette tude a lieu en R publique de Djibouti le milieu de recherche l cole et l chantillon choisi ainsi que l environnement p dagogique dans lesquels a lieu la recherche Elle tente de r pondre la question des l ves motiv s r ussissent ils mieux dans leurs apprentissages Mais d s lors que l on parle de motivation intervient une question connexe comment mo
3. 1230 retour sur Djibouti ville Nous avons pris toutes les dispositions n cessaires en ce qui concerne les d placements ainsi que les rafra chissements et la s curit des enfants Nous esp rons de votre part non seulement les autorisations n cessaires pour les sites que nous allons visiter mais en plus une coop ration infinie et un accueil chaleureux Nous vous prions d agr er Monsieur le Pr fet l expression de notre consid ration la plus respectueuse Le Directeur de l cole M Mohamed Abdi Omar 3 M thode des recueils des donn es Un test de lecture et un test de calcul ont t organis s vers la fin des apprentissages ponctuels du premier module Les quatre classes de troisi me ann e ont entrepris ces tests de mani re concert e Nous allons donc pr senter dans ce compte rendu les r sultats de ces tests dans un premier temps Le test de lecture propos contient un texte de onze phrases toutes courtes et simples Puis est suivi de trois exercices Le premier est un questionnaire sur la compr hension du texte Trois questions s y trouvent dont seule la premi re est une question ouverte et les deux autres ferm es Le deuxi me exercice propose six affirmations dans lesquelles 11 faut retrouver et entourer trois r ponses justes Le troisi me exercice est constitu de quatre tapes du texte qu il faut remettre dans l ordre du texte Outre la compr hension de la lecture l valu
4. m me s il s agit d une r alit cr e de toute pi ce La situation dans laquelle il se retrouve l emm nera proposer des solutions discutables par le groupe mais qui peuvent donner des acquis d finitifs Gr ce la concr tisation du probl me l enfant entend dit et fait lui m me ce qui tendrait laisser des traces Elle est une solution aussi face l argument qui rejette l tude des savoirs par les situations parce qu elles charrient toujours une culture qui n est pas forc ment celle de tous En effet si toute la classe connait on ne pourra jamais dire en m me temps au moins une fois gr ce la classe cette r alit l cart r v l par le fait de ne pas connaitre cette r alit l sera sinon supprim du moins diminu Par exemple si les enfants connaissent en sortie scolaire la ville qu ils vont tudier durant six semaines aucun d entre eux ne pourra se sentir tranger la r alit de cette ville l Lorsqu on l abordera il aura forc ment une id e de ce dont on parle Un enfant motiv coop re mieux et donne plus de lui m me dans une t che donn e La motivation explique l intervention dans l action et exclut le d sint ressement et la monotonie Elle aide l enfant ne pas faire de l cole un lt m tier gt o il a un r le jouer celui strictement d agir pour plaire au maitre Mais plut t un lieu de r flexion de recherche de savoir et d veil intellectuel Pas seulement l occasion
5. 3 la situation d int gration est la plus proche possible des situations naturelles auxquelles sont confront es les l ves dans la vie courante et ou professionnelle 4 la comp tence est orient e vers le d veloppement de l autonomie c est dire le savoir devenir Par exemple pr parer un cours en d but d ann e r side se fixer un objectif terminal d int gration qui comprend les apprentissages les plus importants r aliser et quelques objectifs interm diaires d int gration qui seront des passages obligatoires dans l apprentissage de la comp tence savoir int grer Cette th orie est belle bien 501 et suscite autant sinon plus d espoir que la P dagogie de Maitrise B Bloom 1968 a d le faire Mais dans le fait le d bat est houleux depuis la mise en place de cette De Ketele JM 1993 L valuation conjugu e en paradigmes Revue fran aise de p dagogie 103 59 80 nouvelle m thode Elle exige en r alit beaucoup d investissements humains mat riels et financiers comme l instigateur de cette m thodologie en R publique de Djibouti l a reconnu lui m me Xavier Rogier Et si la motivation n embo te pas le pas la r forme du syst me les d ceptions sont immenses La communaut mondiale finance depuis 1999 1 r forme du syst me et tout ce qui en d coule Beaucoup des pays comme la France pays ami de longue date ou le Japon les Etats Unis la Chine ont pris part cette noble cause qu e
6. Etude sur les moyennes Classes 3 ann e A 3 ann e 3 ann e 3 De Moyenne g n rale 2 omes 63 35 93 38 73 39 60 3822 ecture Moyenne en 25 13 36 20 19 90 34 80 29 01 calcul Moyenne 88 36 07 29 32 omo 33 62 g n rale Comme on peut le constater ais ment dans le tableau ci dessus les moyennes des quatre classes sont toutes basses sans distinction Pratiquement aucune classe n approche dans sa moyenne aussi bien en lecture qu en calcul la moyenne g n rale de 50 Toutes les classes se trouvent entre 35 et 40 42 Cependant on peut d celer que la troisi me ann e est la classe la plus faible en lecture si consid re les moyennes g n rales en lecture des classes Par contre elle se classe en premi re place lorsqu on consid re les moyennes g n rales des classes en calcul Mais on peut galement affirmer que cette diff rence tient plut t d une faiblesse en math matiques des trois autres classes qu une bonne maitrise de la mati re par la classe de troisi me ann e B La diff rence entre la moyenne g n rale de la lecture et celle du calcul bat le record en troisi me ann e C elle est de l ordre de plus de 18 points Il faut dire aussi que le test de lecture mesure tout un apprentissage qui s est accumul durant toute la scolarit plus qu un suivi ponctuel en classe de troisi me ann e Par contre le test de math matiques value des connaissances tudi es dan
7. d expliciter la motivation Ces th ories sont abondantes et ne se contredisent pas mais se compl tent plut t Elles ont lucid chacune des pistes diff rentes pour susciter la motivation ou chapper la d motivation lors des apprentissages La m thode que nous avons utilis pour notre exp rimentation consiste faire subir les l ves des quatre classes de troisi me ann e d une m me cole des tests de lecture et de calcul et de les r valuer six semaines plus tard Notre tude ne va pas ignorer la boite noire En effet m me si nous ne pouvons pas rapporter tr s fid lement tout ce qui s est dit dans cette classe nous allons tenter de d crire les activit s effectu es durant la p riode qui s coule entre les deux tests Nous avons entrepris ensuite de comparer les r sultats des valuations de quatre classes de troisi me ann e pr et post tests avant de d crire et de discuter les donn es et les r sultats qui se sont av r s de notre exp rimentation J Piaget Le structuralisme 1970 Et nous avons conclu en finissant par une enqu te effectu e au pr s d un chantillon des instituteurs djiboutiens I Le contexte 1 Le contexte g ographique et historique La R publique de Djibouti est situ e dans la corne de l Afrique Elle est ouverte sur la Mer Rouge par laquelle elle c toie le golfe arabo musulman Elle partage des fronti res terrestres avec l Ethiopie par le nord ouest et le sud la Soma
8. l ves taient plus ou moins forts en orthographe en conjugaison et en grammaire et prouvaient des difficult s r utiliser ces capacit s dans leur v cu quotidien tellement les apprentissages demeuraient trop scolaires L adaptation dans la vie active et professionnelle s av rait de plus en plus difficile dans un monde perp tuellement en bouleversement o tout devient provisoirement comestible Freinet parle de la scolastique Plus fort encore d autres voquent de l analphab tisme fonctionnel La sonnette d alarme a t tir e L valuation de l int gration prend en compte un nouveau concept l objectif terminal ou interm diaire d int gration L valuation certificative finale prend comme objet l objectif terminal d int gration tout en d finissant des crit res et des indicateurs minimaux Et en cours d ann e des valuations bilans vis e formative porteront sur les objectifs interm diaires d int gration L objectif d int gration doit appr cier si l l ve ma trise les comp tences de base et comporte les quatre caract ristiques suivantes 1 la comp tence vis e s exerce sur une situation d int gration la situation est complexe et elle comprend de l information essentielle et de l information parasite qui met en jeu des apprentissages ant rieurs les plus significatifs 2 la comp tence est une activit complexe elle n cessite l int gration et non la juxtaposition des savoirs appris ant rieurement
9. w s Pour aller plus loin dans les carts observons les graphiques suivants Le premier repr sente les notes obtenues par les l ves de la classe de troisi me ann e A au test de lecture le deuxi me la classe B le troisi me la classe C et le quatri me la classe D Les notes ont t ramen es 20 et nous pouvons y lire le nombre d l ves qui ont eu chaque note comprise entre 0 et 20 z Es VAN ANNE AN E w TA w w 43 T X 4 amp T K F W w w V w w w ru ww w w w m Les notes de la classe de troisi me ann e vont de 4 14 points sur le total de 20 La plus grande masse des l ves est concentr e autour de 5 8 points Deux tiers des l ves se retrouvent dans cette cat gorie 20 La classe compte 7 l ves qui ont obtenu plus que la moyenne c est dire 10 ou plus de 10 20 Les notes varient dans la classe de troisi me ann e B de 2 10 et la majorit des l ves sont concentr s autour de 4 6 points Ils sont 80 24 galement tre dans cette situation Huit l ves ont une note sup rieure ou gale la moyenne de 10 20 Pour la classe de troisi me ann e C les notes vont de 0 16 La majorit des l ves sont dispers s entre 2 et 11 points Ils sont 80 dans cette situation soit 24 l ves Mais la classe co enregistre aussi avec la classe B le plus grand nombre d l
10. cole annexe appel e Gabode II La plupart des parents en situation conomique favoris e du quartier de Jabal se trouve l cole d Ambouli 1 inscrivent leurs enfants l cole annexe On y trouve un suivi plus rigoureux des enfants et des enseignants plus exp riment s L cole de l exp rimentation a elle le privil ge gr ce cet exode de travailler de mani re fixe uniquement le matin contrairement aux autres coles qui ont un double flux Dans les autres une cole travaille le matin et pratiquement une autre prend possession des lieux l apr s midi Dans cette cole nous avons choisi de mener notre exp rimentation au niveau de appel depuis la r forme la troisi me ann e Cet chantillon compte quatre classes d une quarantaine d l ves chacune Les absences ont perturb l g rement notre tude dans le sens nous n avons pas pu conserver les effectifs aussi bien lors du passage des valuations que pour la sortie Nous avons donc d cid arbitrairement de garder pour chaque classe les trente l ves qui ont obtenu la meilleure moyenne g n rale moyenne des quatre tests apr s avoir supprimer d office tous ceux qui ne se sont pas pr sent s un des tests Comme l cole publique djiboutienne est mixte on y trouve les gar ons et les filles dans les m mes classes Voici les effectifs des classes par sexes labor s sous forme d un graphique Les effectifs des classes par sexe m Gar ons
11. globalit et utilisent donc souvent une strat gie de devinement Ils connaissent galement des difficult s avec les r gles grapho phon miques notamment pour les clusters de lettres complexes les amenant souvent inverser des lettres voire m me des syllabes La dyslexie est parfois accompagn e d autres troubles tels que des troubles du langage oral dysphasie du langage crit dysorthographie de la m moire imm diate de la coordination motrice ou encore des traitements visuo spatiaux Peuvent galement s ajouter une dyscalculie ou un syndrome hyperactif avec d ficit attentionnel La dyslexie d veloppementale int resse l cole Beaucoup d tudes ont t effectu es sur le sujet mais les chercheurs ne sont pas tous en accord sur son origine Pour certains la dyslexie serait due des troubles instrumentaux d origine fonctionnelle Les d fenseurs de ce courant et en particulier les orthophonistes parlent alors de retard de langage de d ficience dans la perception auditive des difficult s d int gration du sch ma corporel de perturbation spatio temporelle et ou de mauvaise lat ralit d s lors qu ils sont confront s aux probl mes de r ducation Borel Maisonny 1974 Pour d autres la dyslexie serait le sympt me de troubles plus profonds de la personnalit L enfant est domin par les conflits affectifs Alors l int r t pour la lecture ne saurait se manifester car il n a pas trouv dans son entourage l o
12. leur tour d o la reproduction Dans une perspective conflictualiste ces th ses vont jusqu dire que les dominants d cident et soumettent les programmes enseigner pour mieux contr ler les domin s Bernstein comme apr s lui Bourdieu 1970 aboutit une th orie de la reproduction sociale partir d une approche singuli re de la socialisation Il d veloppe une th orie des r les sociaux et de l apprentissage issus de la socialisation familiale Ainsi parvient il une transposition de l ordre social dans l ordre symbolique cr ation continu e de la structure de classe se concr tisant dans la distribution in gale du pouvoir et des chances d acc der aux conditions objectives de distinction et de r ussite sociales La reproduction est cette relation de causalit circulaire entre les dispositions objectives longuement et lentement incorpor es et les attentes subjectives de profits mat riels et symboliques Pour lui les avantages vont aux avantag s ce qui accroit l inf riorit de ceux qui sont socialement d favoris s La place du changement social est alors concevoir de mani re paradoxale L cole aurait un r le pr pond rant dans ce processus cumulatif dans la mesure institutions scolaires dans une soci t fluide comportent des tendances ali nantes existe bien une affinit 19 Les H ritiers paru en 1964 Codes socio linguistiques et contr le social B Bernstein 1975 18 lec
13. obtenu la moyenne c est dire 10 ou plus de 10 20 alors qu ils ne comptaient que 7 l ves dans cette situation en pr test Les notes varient dans la classe de troisi me ann e B de 6 18 en lieu et place de 2 13 au pr test et la majorit des l ves sont concentr s autour de 5 14 au lieu de 4 6 points au pr test Seuls les deux l ves qui ont eu 18 se d tachent du groupe classe Tous les autres 28 l ves sur 30 se trouvent dans cet ensemble Ils sont 16 l ves avoir obtenu une note gale ou sup rieure la moyenne de 10 20 Pour la classe de troisi me ann e les notes des l ves de la classe sont dispers es entre 5 et 18 Presque toute la classe 29 sur 30 est solidaire entre 5 et 14 points ils sont donc plus solidaires que lors du pr test Les notes de la classe de troisi me ann e D vont de 4 20 La s paration des deux groupes tr s distincts l ves forts et l ves faibles du pr test n a pas vraiment disparu existe encore au post test deux groupes qui tirent une population importante Les deux l ves qui ont obtenu 19 et 20 et les quatre autres qui ont eu 14 et 15 se d tachent du groupe De mani re g n rale on peut affirmer que toutes les deux classes pr sentent en lecture des notes regroup es par rapport au pr test La classe B pr sente une classe d l ves qui illustre le plus cette solidarit car elle compte le plus petit nombre de b tonnets 10 dans
14. p dagogiques construit et propose des tudes de cas et des outils pour penser avec simulation jeux des activit s p dagogiques dans lesquelles l tudiant est acteur Il accompagne l tudiant dans sa d marche intellectuelle qui se construit dans l alternance entre mise en situation et prise de recul pendant et apr s l usage des ressources mises sa disposition L tudiant peut apprendre avec les technologies en utilisant des simulations des jeux des tudes de cas peut faire des liens entre des sources d informations multiples et s organiser entre ses diff rentes activit s en restant en donn es de formaliser changer regarder le travail des autres et de fournir des mod les Pour permettre l tudiant de mettre essaie il exp rimente 11 Elles permettent de pratique des savoirs th oriques le construit les liens cognitifs il calculer simuler prof labore des sc narios formalise ce qu il pense avant travailler sur des E lt contact avec les acteurs de ses apprentissages Il va utiliser les listes de diffusions forums Faq change avec les autres Les ressources m diatis es ou non sont disponibles mais sans guide Il communique avec tous les change avec l enseignant ou moyens papier t l phonique son tuteur et avec ses camarades lectronique il peut envoyer des des id es des productions informations vers le
15. tre des morph mes marques grammaticales et lexicales a une lecture rapide la capacit d identification des mots s est automatis e Ici ce n est pas le dessin mais le mat riel verbal qui est analys en m moire Ce mod le donne une id e g n rale du rapport de l enfant l crit Par contre il est insuffisant pour aborder les difficult s d un enfant qui semble en tre au stade orthographique pour certains mots et en de pour lire d autres mots Dans le mod le int gr les travaux sur le cerveau remettent en question le fait qu un lecteur expert ait recours au d chiffrement pour lire un mot nouveau En fait il fait des analogies Ex Exp rience sur la lecture de pseudo mots logaque est lu lo ak par les adultes Donc pour lire un mot nouveau le lecteur expert utilise le code phonologique mais aussi le lexique et ses connaissances ant rieures Le mod le lin aire avec des tapes qui se suivent ne fonctionne plus De plus en plus la lecture silencieuse est favoris e par rapport la lecture haute voix La coupure de l cole la r alit est souvent reproch e l cole La lecture voix haute en tait une En effet la lecture silencieuse est utilis e par la plupart des gens dans la r alit On lit son journal silencieusement pour soi m me tout comme la recette la lettre le livre Les contextes dans lesquels on lit haute voix existent aussi mais sont moins nombreux et rel vent du
16. ves qui a obtenu une note gale ou sup rieure la moyenne de 10 Huit l ves ont eu 10 ou plus Les notes de la classe de troisi me ann e D vont de 2 16 On peut remarquer que dans cette classe subsiste en lecture deux groupes tr s nettement diff renciables des l ves faibles qui vont de 2 9 et qui sont surtout concentr s entre 4 et 6 et un autre groupe d l ves forts qui obtiennent entre 13 et 16 5 l ves De mani re g n rale on peut affirmer que les deux classes C et D pr sentent en lecture les notes les plus disparates mais elles suivent deux logiques diff rentes les notes de la classe C sont dispers es parce qu elles s tirent de 0 16 et celles de la classe D repr sentent un chantillon qui forme deux blocs tr s distincts La classe pr sente un groupe d l ves faibles en lecture mais il s agit d un groupe d l ves solide qui avancent ensemble Dans tous les cas cette analyse confirme celle que nous avons d j faite sur l tude des moyennes Il ressort tr s vite de ces graphiques que les l ves de ces classes sont tous faibles en lecture puisque dans toutes les classes plus de 75 d l ves ont moins de 10 20 Le mode est la note obtenue par la plus grande partie des l ves Il est tr s difficile de d terminer un l ve modal en lecture Il existe une note unique qui revient de mani re remarquable dans toutes les classes En effet dans la classe on identifie la note 7 dont u
17. 1977 la r ussite scolaire ne s explique pas avant tout par les comp tences intrins ques des l ves mais par le jeu des attentes des maitres qui tendent fonctionner comme des proph ties auto r alisatrices Les effets d attente peuvent galement conduire les l ves d j faibles des r sultats encore plus compromettants Ce fut le cas notamment avec les r ducations propos es aux l ves faibles en d but de scolarit syst me dit des GAPP aujourd hui supprim en France qui avaient lieu durant le temps scolaire Non seulement les l ves perdaient leur temps de classe qu ils sont cens s rattraper mais en plus ils taient tiquet s comme des enfants en difficult s Les r sultats se sont av r s tr s n gatifs C est ce qu on appelle les effets pervers III Probl matiques et hypoth ses Nous partons du principe que sans la motivation il est difficile de faire passer des notions de connaissance aux l ves A partir de ce postulat fallu transformer ce principe g n ral en actes op rationnels v rifiables Les l ves que nous avons choisis sont ceux de l cole primaire En ce qui concerne les apprentissages nous avons opt pour la lecture et le calcul Le Frangais et les math matiques sont les deux mati res les plus importantes des apprentissages de l cole primaire Le Frangais se subdivise l cole primaire djiboutienne en criture et production crite production orale langage et p
18. 275 7 Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Classe C Moyennel Notes de Moyenne2 N lecturel calculi lecturel calculi sur 20 lecture2 calcul2 lecture2 calcul sur 20 sur 20 sur 100 sur 100 sur 20 sur 20 sur 100 sur 100 sur 20 N o2 EN l N N N N N 95 N 27 49 11 65 1 1162 232 4 119 4 175 9 1491 488 5 298 2 197 95 Notes de Notes Notes Notes de Notes de Notes Notes de Classe D Moyenne Notes de Moyenne lecturel calcull lecturel calcull 1 sur 20 lecture2 calcul2 lecture2 alcul2 sur 20 2 sur 20 sur 100 sur100 sur20 sur 20 x sur 100 sur100 20 lt 9 su 8 s e a P N 95 EN a N N N N N N N N N N N 50 30 80 100 16 20 18 100 86 5 20 17 3 18 65 1188 1044 237 6 208 8 2232 1566 670 5 313 2 134 1 223 65 39 60 34 80 7 92 7 44 52 20 22 35 10 44 4 47 7 46 Commentaires Reprenons tout d abord les m mes tapes que pour les pr tests nous allons commencer par effectuer la m me d marche Etude sur les moyennes 3 ann e Moyenne Classes 3 ann e 3 ann e B 3
19. Ces connaissances pense la personne lui permettront de progresser de r ussir un examen d exercer un m tier plus facilement plus tard ou d avancer dans une carri re D autres raisons peuvent tre un authentique int r t pour le sujet la curiosit le d sir de se cultiver de le r aliser juste pour l exp rience de savoir ou encore le simple plaisir de mettre ses neurones en mouvement En somme il s agit de contracter un engagement de chacun pour non seulement associer les l ves au projet ducatif mais plus encore obtenir leur accord leur engagement Il faudra cr er un contrat d engagement dans lequel 11 faut d finir tr s pr cis ment les engagements des diff rentes parties enseignants et l ves direction parents ainsi que la dur e et le champ d application Les termes de ce contrat peuvent tre crits en classe produits oralement ou simplement percus comme tels gr ce aux habitudes Par exemple les exercices d valuation ne doivent pas changer de forme par rapport ceux d entrainement Il est essentiel de cr er un cadre d intervention assez solide qui met en s curit tous les l ves et la motivation est un macro objectif qui traverse de mani re transversale tous les d coupages disciplinaires lt Donner l enfant le d sir d apprendre et toute m thode sera bonne En dehors de toutes ces th ories la motivation est cette chose qui fait que le cours a r ussi passer Quand il n a pas pass il
20. Ensuite vient la s curit La recherche de la pl nitude sentimentale l appartenance un groupe la vie familiale se succ dent L individu recherchera l estime de soi travers le regard des autres et dans ses accomplissements des t ches Dans les th ories de l accomplissement Achievement theory trois types de facteurs expliquent les comportements humains Jattente du succ s et la crainte de l chec es probabilit s subjectives de succ s Jattractivit pour la r ussite de l activit la base de ces th ories nous pouvons citer le mod le de Porter et Lawler 1968 selon lequel le processus motivationnel de l individu est pr sent si ses r ponses ces trois questions sont affirmatives v suis je capable de r aliser l action demand e et d obtenir le r sultat fix Y l obtention du r sultat d clenche t elle syst matiquement une contrepartie R Viau et P Darveau 1997 p 7 10 Skinner 1996 Bandura 1980 11 Y enjeu pr sente t il un int r t ou une valeur r elle Depuis les ann es 70 un courant cognitiviste qui tient compte aussi de l affectivit semble regrouper et synth tiser les th ories P Warr 1984 d crit par exemple 9 groupes de raisons qui fondent l action et la motivation Y la d sirabilit intrins que d un r sultat imm diat la d sirabilit intrins que d un r sultat cons cutif Y les comparaisons sociales Y les pressions sociales Y les t
21. a d ploy s tudier Lorsque les v nements n ont pas d influence importante sur l image qu un l ve a de lui m me ses perceptions attributionnelles ont peu d effets sur ses d cisions En revanche lorsque des v nements importants surviennent comme des checs scolaires les perceptions attributionnelles prennent une grande importance et influence la motivation Les causes de la motivation ou de la d motivation peuvent tre selon ce mod le stables ou instables contr lables ou non et externes ou internes Il en d coule donc de 8 situations possibles Instable Stable Instable y Contr lable Incontr lable Contr lable Incontr lable Contr lable Incontr lable Contr lable 7 y 95 ww 7 Effort on strat gie chance plaire prof interro facile 12 comportement d une personne est affect par le type de cause qu il invoque pour expliquer son v cu quel type de motif les l ves attribuent ils leurs r ussites ou leurs checs L origine de la cause peut leur tre interne un don un effort particulier le choix d une bonne strat gie ou externe l interrogation tait facile le prof est mauvais ou tr s bon Ce qui est interne leur est propre ce qui est externe vient d ailleurs La stabilit permet de diff rencier les causes quant leur temporalit Une cause est stable lorsqu elle a un caract re permanent aux yeux de l l ve L l ve se pos
22. alors provoquer une prise de conscience Les causes essentielles g n ratrices de l apprendre peuvent lt d pendre de l individu en d autres termes lt 1 61676 peut contr ler la situation gt lt il peut par son action am liorer la situation gt La t che de l enseignant consiste montrer d embl e que les difficult s qui seront rencontr es sont surmontables que jamais on n en rencontrera d artificielles ou d inutiles que d une mani re g n rale l apprentissage se fera facilement sans effort excessif Il fera sentir aussi que l activit que l on entreprend sera stimulante efficace et m me amusante La motivation d pend aussi lt des attentes que l l ve a de r ussir une t che et de la lt valeur gt qu il lui accorde Pour que la motivation soit maximale la probabilit de succ s doit tre moyenne car sur le plan de l estime de soi il est motivant pour un l ve de chercher faire une activit qui lui pr sente un d fi et qui a donc un certain niveau de difficult La motivation a une direction l l ve est motiv vers La perception des buts poursuivis par l cole Crahay 1999 p 287 2 Mod le des attentes et de la valeur Atkinson 1957 14 un sujet plut t qu un autre et a une intensit 1 61676 s engage rapidement ou lentement beaucoup ou peu vers ce sujet La motivation repose aussi en partie sur la perception du b n fice que l on tirera de nouvelles connaissances
23. ann e y D g n rale n en 48 30 52 83 49 70 52 20 50 76 ecture Moyenne en 29 73 39 07 16 28 22 35 26 86 calcul 39 02 45 95 32 99 37 28 38 81 g n rale e 18 57 13 76 33 42 29 85 ecture et calcul Observons dans un premier temps les moyennes Les moyennes g n rales des classes ont toutes progress Comparaison des moyennes g n rales des classes m Pr test m Post test Les moyennes N Les classes A chaque fois comme on peut le constater sur le graphique ci dessus on note une augmentation des moyennes lors du post test par rapport au test D o provient cette augmentation 2 Apr s un bref retour l observation du tableau nous pouvons constater que sans distinction toutes les classes connaissent une augmentation de la moyenne en lecture Toutes les classes ont progress en lecture apr s six semaines Les progr s enregistr s dans les moyennes g n rales tiennent en grande partie de cette augmentation en lecture apparemment l image des moyennes g n rales des classes le 51 graphique ci dessous montre le progr s des notes moyennes en lecture Mais qu est ce qu il est de notre classe exp rimentale en lecture Nous avons d j remarqu qu elle a progress en lecture comme toutes les autres classes On peut aussi percevoir qu elle se classe en premi re place au post test a
24. anonymes et resteront confidentielles Une fois compl t e vous pourrez rendre le formulaire individuellement ou en groupe Cochez les cases devant les bonnes r ponses SVP 1 Quel ge avez vous 1 De 19 29 ans L1 2 De 30 40 ans 3 41 ans ou plus 0 2 Quel est votre sexe 1 Masculin 2 F minin 3 Quelle est votre cat gorie professionnelle I Suppl ant O 2 Instit Adj 3 Instit O 4 Instit CAFMA O 4 Depuis combien de temps tes vous instituteur trice 1 De 5 O 2 De 6 10 ans O 3 De 11 15ans O 4 De 16 20 ans 5 De 21 25 ans O 6 26 ans ou plus 5 Avez vous d j effectu une sortie p dagogique avec vos l ves 1 Oui O 2 Non 6 Si oui 1 Combien de fois avez vous fait de sorties p dagogiques dans votre carri re a Une fois O b Deux fois 0 c Trois fois O d Plus de trois fois 0 2 O tes vous all e avec vos l ves a A l int rieur de la ville de Djibouti O b A l ext rieur de la ville de Djibouti O 7 Si non pourquoi n en avez vous jamais organis 1 Pour des raisons conomiques 1 2 Vous ne voyez pas l int r t O 3 Pour des raisons administratives L 4 Vous n y avez jamais pens O 5 Pour des raisons de s curit n 6 Autres pr cisez 8 Avez vous particip une sortie p dagogique en tant qu l ve 1 Oui O 2 Non O 9 51 oui quel niveau de votre scolarit avez vous connu cette sortie 1 En p
25. cesse la vie au soin minutieux que le berger apporte ses troupeaux la nature qui ne s avise pas forcer mais qui agit dans la douceur Il d conseille de demeurer scolastique en rappelant que la vie estudiantine ne doit pas imiter celle des soldats dans leur camp J J Rousseau 1762 classe l ducation de la nature Le d veloppement interne de nos facult s et de nos organes celle des hommes usage qu on nous apprend faire de ce d veloppement et celle des choses de notre propre exp rience sur les objets qui nous affectent choisit Emile un enfant vigoureux en bonne sant pour d velopper sa p dagogie Pour lui le maitre est fut il utilise souvent la ruse Il peut pr voir les r actions de son l ve Il cr e des situations qui ne sont pas crites mais qui sont v cues et qui oblige l apprenant agir de telle mani re L l ve ne soup onne jamais son pr cepteur d tre l instigateur des probl mes qu il rencontre et agit pour s en sortir et ou obtenir ce qui lui fait plaisir A partir des questions r ponses Socrate fait des suggestions qui conduisent M non l esclave non seulement suivre la file des id es mais aussi conclure la d monstration avec son maitre du jour Pour Platon les connaissances sont d j pr sentes et il ne reste plus qu les veiller Socrate qui se dit accoucheur des esprits en comparaison sa m re qui est sage femme accoucheuse des enfants fa
26. cette conception ce sont les perceptions que l l ve a de sa r ussite ou de son chec qui importent Il peut percevoir la cause sous les angles de la contr labilit de la stabilit et ou du fait qu elle lui soit interne ou externe Dans la perception de l l ve nous le voyons dans ce tableau l image qu il a int rioris de l environnement l cole la maison et des personnes les enseignants les parents qui l entourent ainsi que l image qu il a de lui m me dominent Si l enfant se consid re qu il n est pas assez intelligent pour poursuivre des tudes et que cela prend une allure stable les r sultats peuvent tre n fastes pour son avenir Sur la faisabilit des t ches qui incombent l l ve interviennent les valuations Les valuations et les examens incarnent et font l cole pour cet l ve L l ve se repr sente t il l cole comme un lieu d apprentissages ou un lieu d valuations 2 cours de leur scolarit les l ves se construisent une repr sentation du syst me scolaire de ses normes ses buts les de se comporter faut souligner cependant que les situations que peuvent vivre les tre humains sont loin de fonder et de faire respecter tr s scrupuleusement des r alit s uniquement dualistes Ils forment souvent beaucoup d autres cas difficilement statuables Si alors tout sur la motivation de l l ve est li sa perception et que la question devient psychologique Si la
27. d Arta l cole h teli re ainsi que l cole primaire publique Arta La classe et les enseignants accompagnateurs ont tout d abord rendu visite et d clar leur pr sence au pr fet ainsi qu aux lus Communaux de la ville d Arta A cette occasion le Pr fet de la ville a pr sent les diff rentes personnalit s et souhait aux enfants la bienvenue la ville 4 Arta taient pr sents cette convivialit le Pr fet de la ville d Arta le Pr sident ainsi que le Secr taire G n ral du Conseil R gional Puis les enfants et leurs accompagnateurs se sont rendus l levage Ils ont d couvert et admir dans un enclos l levage des bovins tout d abord Le responsable leur a montr les vaches les taureaux et leurs veaux Les enfants ont eu galement l occasion de regarder l un d entre eux essayer de traire une vache avec l aide du responsable Par la suite ils ont pu observer un cheval une table voisine Ensuite les visiteurs se sont rendus au jardin M Omar le responsable du jardin a fait d couvrir et expliqu aux l ves les diff rentes plantations notamment le bananier le papayer la tomate l aubergine le concombre le citronnier et l oranger Ensuite il a r pondu leurs questions Le jardinier a fait go ter quelques fruits aux enfants puis il a offert l cole trois jeunes pousses dont deux bananiers et un citronnier Par la suite les enfants et leurs accompagnateurs sont partis visiter
28. de d montrer ses capacit s mais aussi de coop rer avec d autres et de se r aliser La 10 motivation est donc n cessaire pour palier au rejet de l cole au rejet des savoirs aux difficult s d entreprendre et la nuisance de la monotonie La motivation motiver provient du mot latin movere L tymologie du mot latin movere signifie se d placer Le mot motivation en mouvement incarne donc un comportement observable Selon Joseph Nuttin 1983 la psychologie de la motivation concerne l exploration de l accomplissement par le sujet de telle ou telle activit bien d termin e et dont toutes les modalit s d actions sont sous tendues par la poursuite d un objectif encore absent ou non existant Ce sont aussi les buts poursuivis pour atteindre un id al du moi Viau 1994 1997 ajoute que La motivation contexte scolaire est un tat dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu un l ve a de lui m me et de son environnement et qui l incite choisir une activit s y engager et pers v rer dans son accomplissement afin d atteindre un but Selon Gagn 1993 la motivation est l ensemble des forces qui poussent un individu agir Archambault et Chouinard 1996 pr cisent ces forces en disant que la motivation scolaire est l ensemble des d terminants internes et externes qui poussent l l ve s engager activement dans le processus d apprentissage adopter des attitudes et des comport
29. effectuer d s le retour des vacances le 4 janvier Nous avons re u en guise d aval une copie de la lettre qui a t adress e au chef de service dont voici la copie num ris e voir annexe 2 Elle porte le cachet d accus de r ception et l avis favorable Nous n avons pas attendu l aval du chef pour parler aux parents Nous leurs avons d abord envoy une autorisation cocher dont voici une copie R publique de Djibouti Djibouti le 04 01 10 Ecole d Ambouli 1 Autorisation parentale L cole d Ambouli 1 organise une sortie p dagogique pour les l ves de la classe de 3 ann e B le jeudi 14 janvier 2010 ils visiteront la ville Arta Autorisez vous votre enfant y participer OUI NON Les frais de participation des parents s l vent 1 000FD Le Directeur 27 Ensuite d s que les enfants ont ramen les r ponses ainsi que les frais des cotisations et que nous avons obtenu un aval oralement nous avons convoqu les parents des l ves Nous les avons re u dans la salle de classe de leurs enfants et leur avons expos le but de la rencontre Pour obtenir une acceptation garantie au cas o par exemple un accident aurait lieu le directeur de l cole fait signer un registre d appel tous les parents qui ont assist la r union tenu galement voir tous les autres avant le d part pour la sortie Puis les l ves et les enseignants ont t tenus de se pr par
30. fa on il ne r ussira jamais en math matiques il n y parviendra pas Chacune de ces attributions de cause fait na tre des motions sp cifiques Certaines causes peuvent tre consid r es par l l ve tant t source de sa r ussite tant t responsables de l chec Essayons de les synth tiser dans ce tableau Sentiment INTERNE en cas de Stable Instable Contr lable Incontr lable Contr lable Incontr lable R ussite Fiert Fiert Fiert Joie ex effort ex don ex bonne strat gie ex bonne chance Echec Culpabilit Honte Culpabilit D ception ex paresse ex idiotie ex mauvaise strat gie mauvaise chance EXTERNE Stable Instable Contr lable Incontr lable Contr lable Incontr lable iert Gratitude Gratitude R ussite Perte Neutre T ex plaire gt ex T che facile d fr quentation prof aide Regret Contrari t D ception Col re ex mauvaise ex le prof me ex pr paration en ex interro fr quentation d teste groupe difficile 13 Chaque situation ouvre deux portes possibles La r ussite ou l chec Une situation interne stable et contr lable peut mener soit vers la r ussite l l ve est convaincu qu il r ussit gr ce l effort fourni soit vers l chec l l ve est convaincu qu il choue cause de sa paresse ne r vise pas ses le ons suffisamment Dans la motivation donc selon
31. la motivation chez les l ves exp rimentaux 21 1 La lecture A l cole primaire l apprentissage de la lecture est un l ment essentiel Nombre de recherches mettent au premier plan la lecture m me pour toute la scolarit Ainsi les conomistes pensent que c est l une des raisons majeures si non la plus importante pour laquelle les tats doivent financer l cole primaire L apprentissage de la lecture pose de nombreux probl mes qui font souvent l objet des d bats publics Les discours changent avec les temps Avant les ann es soixante dix ils taient essentiellement bas s sur la lecture silencieuse et la lecture haute voix Depuis l on se consacre la lecture syllabique et la lecture globale Tant t la syllabique l emporte tant t la globale est pr sent e comme la bonne recette aupr s de l administration de l ducation Derri re l id e de sens ou de sens fait l objet plus que toute autre raison d une attention particuli re Il semble par contre que les plus int ress s que sont les enseignants et les parents ont trouv mi chemin un compromis dans la semi globale En lecture l l ve devra r colter les informations pertinentes d un texte de sept dix phrases en vue d acc der une compr hension de la trame de l histoire C est ainsi que la comp tence de base de la lecture est proscrite en troisi me ann e dans les programmes djiboutiens Au premier stade et surtout pour un enfant qui ne c
32. les curriculums pensant qu ils taient responsables des checs scolaires Puis la p dagogie et l art de transmettre du ma tre ont pris la place Les recherches et les visions se sont succ d es privil giant comme nous venons de voir plus haut tant t les l ves tant t le professeur tant t les savoirs Du c t de l apprenant p dagogues psychologue th rapeute et sociologue ont fait leur rencontre dans la cour de l cole L chec scolaire est toujours l mais beaucoup des recherches ont t effectu es dans beaucoup de domaines Parmi les th ories qui ont tent d expliquer l chec scolaire on oppose souvent des th ories macrosociologiques de l ducation des th ories microsociologiques Au niveau macro les auteurs essaient d expliquer l chec travers des corr lations partir des statistiques observ es sur des sujets importants en nombres Les r sultats de ces vastes enqu tes ignorent presque les potentialit s d actions individuelles les th ories plus micro donnent l importance dans leurs interpr tations aux possibilit s individuelles Les auteurs basent leurs tudes sur l environnement scolaire les orientations la carte scolaire les strat gies des uns et des autres Parmi les explications macro on cite souvent les th ses bourdieusiennes ou la th orie de la Reproduction Bourdieu et Passeron 1964 retiennent de Weber que le rapport de domination ne
33. manquait cette petite chose L enseignant semble avoir tout pr par il s est appuy sur des th ories exp riment es a pens aux difficult s de ses 616765 altern le travail de groupe collectif ou individuel l crit et l oral pr vu une manipulation des mat riaux n cessaires d coupage assemblage en gros n a m nag aucun effort en utilisant toutes les dispositions p dagogiques qu il connaissait et qui pouvait convenir cette situation Et pourtant cela n a pas march Pire cela avait bien march l ann e derni re C est comme cela que Meirieu explique le d sir la motivation de l l ve Il cite V Jank levitch 1981 qui l appelle lui aussi un presque rien ou un je ne sais quoi gt Fabien Fenouillet lui souligne qu il n y a malheureusement pas de recette universelle 2 La situation p dagogique de la classe La situation p dagogique de l apprentissage peut tre d fini par le triangle p dagogique de Jean Houssaye 1982 Selon Houssaye les trois sommets du triangle repr sentent la situation p dagogique de l apprentissage voir le graphique ci dessous LES SAVOIRS L ENSEIGNANT 13 J J Rousseau Emile ou de l ducation 1762 Philippe Meirieu Apprendre oui mais comment 1987 p 86 5 Fabien Fenouillet La motivation 2003 p 101 16 Le triangle p dagogique de Jean Houssaye Th orie et pratique de l ducation scolaire le triangle p d
34. n Filles Les effectifs Les classes 26 l origine chacune des classes compte 41 l ves Les absences des l ves ont fait que nous avons retenu la fin pour l exp rience ces effectifs du tableau Certains l ves n ont pas compos la premi re preuve d autres la seconde Nous avons choisi une classe exp rimentale Ce choix a t tout fait arbitraire Comme nous avons d cid d effectuer deux tests avant et apr s nous pourrons contr ler les pr requis des l ves Les trois autres classes serviront de t moin Et nous avons pris une seule classe parce l exp rience de la sortie p dagogique a t tent e pour la premi re fois dans cette cole pour une destination aussi loign e Nous aurions risqu de ne plus avoir du tout l aval de l administration si jamais le directeur s y opposait Nous n avons pas pris donc ce risque Seule la classe exp rimentale fera la sortie Les quatre classes ont subi les pr tests et feront aussi toutes les quatre les valuations finales Les tests finaux seront pr par s sur le m me principe Nous ferons notre tude sur la diff rence de qualit des savoirs re us entre la classe exp rimentale et les classes t moins Nous verrons s ils ont avanc de la m me mani re ou si au contraire gr ce la motivation qui r sult de la sortie la classe exp rimentale avanc mieux et ce de mani re significative Les pr tests sont fond
35. qu en disent les recherches qui nous ont pr c d Pour notre part nous avons choisi un projet de classe dont nous voulons tenter de d terminer quelles retomb es il peut avoir sur la r ussite des 616765 et tr s pr cis ment en lecture et en calcul Il s agit d une sortie p dagogique Nous visons l cole primaire et en particulier la classe de CEI ou de troisi me ann e pour les djiboutiens Si donc nous essayons de reformuler notre question de mani re plus pr cise il est question de d couvrir si d une mani re ou d une autre de g n rale la motivation ou plus pr cis ment la sortie p dagogique peut avoir une quelconque influence ou non sur la r ussite des enfants de troisi me ann e dans leurs apprentissages en lecture et en calcul Il est vident pour tout p dagogue averti que la sortie p dagogique en question a un rapport direct avec les th mes tudi s et valu s en classe Tout d abord dans toutes les recherches qui ont un caract re social il est primordial de d crire son lecteur le contexte dans lequel la recherche volue c est pourquoi nous avons commenc notre tude par la description de l environnement ducatif djiboutien L cole djiboutienne a aussi une histoire et se situe dans un environnement particulier Elle a connu de nombreuses transformations depuis sa cr ation Puis nous avons tent de rassembler les th ories psychop dagogiques sociologiques ou constructivistes qui ont essay
36. s sur le programme du premier module et les tests finaux seront fond s sur le programme du deuxi me module Les tests des calculs permettront de d terminer si la motivation des l ves a des retomb es sur les autres mati res et en particulier sur le num rique Les classes ne pr sentent pas des diff rences notoires d appartenance de race de sexe ou d origine socio conomique Dans chaque classe il y cinq l ves qui ont redoubl en deuxi me ann e Aucun l ve de troisi me ann e n effectue parmi eux une seconde ann e dans la m me classe Chaque classe a re u au d but de l ann e un l ve en provenance d une autre cole pour sauvegarder l quilibre des effectifs 2 La r alisation du projet Pour r aliser la sortie p dagogique nous avons tout d abord adress une lettre au directeur de l cole pour lui demander et obtenir son aval Voici le corps de la lettre que nous lui avons crite Voir annexe 1 La lettre cit e ci dessus t transform e plusieurs fois Nous avons modifi plusieurs fois notamment la date de la sortie parce que le chef de Service n tait pas encore d cid La visite de la plage sera galement supprim e par mesure de s curit nous dira t on Par la suite nous r digeons la lettre du directeur sa demande pour que le projet ne prenne pas du retard encore Finalement la classe est partie pour la visite le 18 janvier alors que sur la premi re demande elle devrait s
37. son diagramme comme on peut le constater sur le graphique Elle pr sente galement le plus petit nombre d intervalles entre les b tonnets avec la classe C une seule intervalle de trois points Mais la classe C elle compte 11 b tonnets dans son diagramme En ce qui concerne le mode il existe cette fois un l ve modal tr s clairement pour toutes les autres classes sauf en classe de troisi me ann e D En effet dans la classe A on identifie la note 6 dont une 54 majorit 0 616765 6 l ont obtenue Pour la classe le 9 repr sente la note modale obtenue par 8 l ves de la classe La classe C pourrait utiliser la note 7 obtenue par 6 l ves de la classe comme une note modale En revanche il est difficile de d terminer la note modale pour la classe D En tout cas la note 8 et la note 11 sont obtenues par cinq l ves chacune Essayons d effectuer le m me aper u avec les r sultats du test de calcul Postiest wx um 1 E 4 3 1 AIL DE E L1 3 LL E DLE E 83 7 32 qp n n ct u nun Las ms C ankara 8 4 k a 7 n n un u m 7 8 s m n uw 7 m Lam w Lam rum La note la plus faible a t de 0 5 100 Une fois la note ramen e 20 les l ves qui ont eu 0 5 revienn
38. travail est titanesque Les effectifs sont souvent aux alentours de cinquante 616765 et s il faut multiplier chaque mati re par deux situations d int gration et une pour l valuation on peut ais ment imaginer l ampleur de la besogne Dans certaines circonscriptions les situations d valuation sont fournies par l inspection dont ils d pendent mais non seulement elles ne sont pas nombreuses le faire mais en plus travers les choix des mati res qu elles font elles encouragent les enseignants d laisser certaines mati res Les mati res comme l histoire g o ou les sciences souffrent de ces choix techniques qui d coulent tant t de l insuffisance horaire durant les apprentissages ponctuels tant t de l insuffisance technique durant les semaines d int gration Ajoutons cela la fiche de passation complexifi e au plus haut degr qui n abr ge plus les notations Pour corriger une copie il faut tenir compte d un lot de crit res qui demandent une longue tude au cas par cas Attentionn tel point il faut compter y passer chaque soir pr s de deux trois heures pour corriger les copies d une mati re Alors si vous avez sur lev la tension en r alisant comme il est pr vu dans ce programme trois quatre situations par jour ce que vous avez d cid d y passer la nuit chaque 9 jour ou que vous avez plus de souplesse ou encore qu il s agit simplement de complaire votre inspecteur Il s est install un climat de
39. 2 7 7 49 6 8 48 7 8 56 6 9 54 7 9 63 6 10 60 7 10 70 KR asi s am sssi ss s j _ anus 258 139 58 b 96 458 268 78 7 d 89 6 2 Ecris les nombres chiffres ou en lettres En chiffres En lettres 939 lt gt lt gt lt gt lt gt Quatre cent quatre vingt dix neuf Six cent soixante dix huit Sept cent quinze Deux cent huit 3 Observe le mod le et cris chaque nombre de trois fa ons diff rentes 395 3 x 100 9 x 10 5 395 300 90 5 395 3 94 5 L valuation de la lecture du post test et celle du calcul sont labor s sur le m me mod le que celles des pr tests V Pr sentation des r sultats 1 R sultats des pr tests A partir des notations ci dessus voici les r sultats des l ves 38 Cla
40. 34 2 Entoure seulement les noms des m tiers qui se trouvent dans le texte Le pompier Le frigoriste Le Le docteur Le plombier Le journaliste 3 Remets ces phrases dans l ordre du texte Nous avons visit le jardin 4 Arta La directrice nous a montr 1 11016116116 L bas nous avons vu beaucoup d arbres Nous sommes all s voir le pr fet Noms 310 10 Les trois noms illisibles mais reconnaissables Les crit res de notation 8 10 Les trois noms avec 2 3 lettres fausses 5 10 Les trois noms lisibles 10 Un seul nom bien crit 1 10 crit mais pas lisible ni reconnaissable R ponse juste bien formul e Les l ves de la classe ont visit la ville d Arta 8 10 Si une phrase du texte avec lt Arta gt t copi e ou si une r ponse avec Arta est produite Exercice 1 question 6 10 Si une phrase du texte avec le mot lt visiter gt est copi e 1 4 10 Si quelque chose qui se trouve sur la feuille t copi e 2 10 Si l l ve produit une mauvaise r ponse ou a crit quelque chose 10 10 d illisible R ponse juste bien formul e Le jardinier s appelle monsieur Omar 2 10 S il crit une mauvaise r ponse ou quelque chose d illisible R ponse juste bien formul e C est la directrice de l cole d Arta 10 10 madame Fatouma qui a accompagn la classe lors de la visite de l h tellerie 8 10 Si l l ve a copi une phrase du texte qui contien
41. SUSCITER MOTIVATION A L COLE M MOIRE DE MASTER 1 EN SCIENCES DE L DUCATION UNIVERSIT DE BOURGOGNE DIJON LABOR PAR M AHMED ADEN NASSER EN COLLABORATION AVEC LA DIRECTRICE DE M MOIRE MME CATHERINE BLAYA TABLE DES 6565 INTRODUCTION esie vba eos nd uti ets LE CONTEXT E 5 1 LE CONTEXTE G OGRAPHIQUE HISTORIQUE 200 ca seres saa E Eae de eut dae ee a ya 2 5 2 LE CONTEXTE SCOLAIRE II REVUE DE LA LITT RATURE 1 MOTIVATION D FINITIONS ET TH ORIES 2 L A SITUATION P DAGOGIQUE TE LA CLASSE ioa a da Q ee dar ne de e ed ese ue ead pe ve eus at ne ah 15 ECHEC SCOLARE nina nine bel a PE 17 PROBL MATIQUES ET HYPOTH SES S ee ee eee eoe 2 toronto noon o o ono 8 8 8 0 8 2 0 0 0 0 0 0 00 00 berite dider atat sospeso 20 21 LS wui eo de iQ qsqa qh awas 2 CAECUE 25 2 anna ee etie reto M PE PED asa as 3 HYPOTH SES
42. agogique vol 1 Berne Peter Lang 1988 15 Les trois l ments qui composent ce triangle sont les savoirs l apprenant et l enseignant Les fl ches qui relient les trois l ments jouent les r les des processus qui s enclenchent dans les relations p dagogiques Mais chaque comportement du ma tre privil gie l un ou deux de ces trois processus Lorsque le professeur accorde plus de place aux savoirs l apprenant est oubli l axe enseignant savoir est tr s fort C est le cas du cours magistral qui privil gie les programmes Dans ce cas l apprenant pris la place du mort l apprenant s enferme dans la passivit ou devient le fou soit 1l s agite et chahute Dans le cas contraire cet axe est trop faible et les contenus manquent Lorsque l axe de l apprenant savoir est dominant le r le du professeur devient celui du guide S il est trop fort l enseignant est exclu et les l ves sont en autoformation S il est trop faible les l ves pourraient se sentir en ins curit Un axe enseignant apprenant favorise la prise en compte de l l ve de ses capacit s d attention de son rythme de travail et des diff rences de niveau Mais si l axe est trop fort d une part on aura tendance oublier le contenu du savoir et d autre part 11 pr sente un risque de d rive psychologique pour les enfants Par contre si ce p le est trop faible l apprenant est ni par rapport ses besoins Tou
43. amique d livr e en arabe d s la premi re ann e Les enfants de premi re et deuxi me ann es perdent de vue leur maitre titulaire de la classe et le frangais avec lui pendant trente minutes quatre fois par semaine les troisi mes ann es cinq heures et demi hebdomadaires et les quatri mes et cinqui mes ann es sept heures et demi La nouvelle m thode est tr s ambitieuse Une fois les connaissances acquises une semaine d int gration est organis e dans toutes les coles les enfants doivent mobiliser les savoirs dans des situations dites r elles Cette semaine dite d int gration se r p te une fois toutes les six semaines c est dire quatre fois dans l ann e Le but est de faciliter le transfert des connaissances d s le primaire vers la vie quotidienne et professionnelle Les donn es pr sent es aux enfants durant les valuations ne sont donc pas uniquement scolaires mais comportent des complications en plus celles de la vie courante Ce qui multiplie les difficult s auxquelles les l ves doivent faire face Les enseignants connaissent eux aussi leurs lots de difficult s avec cette nouvelle m thode Les coles ne sont pas souvent quip es de machines photocopier et encore nous restons dans les seuls cas de Djibouti ville A l ext rieur il n y a parfois m me pas d lectricit En ville ils sont nombreux qu mander durant cette p riode aux administrations de leur fournir une aide logistique en ce sens Et le
44. ant celui qui a vu l enfant S il a entour trois justes et une fausse S il a entour uniquement deux r ponses justes 19 30 S il a entour trois justes et deux fausses S il a entour deux justes et une fausse Exercice 2 16 30 S il a entour deux justes et deux fausses 12 30 S il a entour uniquement une r ponse juste 10 30 Si toutes les r ponses sont entour es 8 30 S il a entour une r ponse juste et une fausse 6 30 S il a entour deux r ponses justes et trois fausses 3 30 S il a entour une r ponse juste et deux ou trois fausses 0 30 Rien entour Si l l ve a mis les phrases dans l ordre suivant Le petit Aden a disparu 30 30 Papa a averti la police La police a not toutes les r ponses Maman fait le tour du quartier 24 30 Si l l ve a remis toutes les phrases leurs places sauf une seule Rien crit Le test de calcul lui est compos de trois exercices Le premier consiste poser et effectuer quatre op rations d addition Deux op rations ne contiennent que deux termes de deux chiffres chacune et l une d entre elles exige une retenue Les deux autres ont chacune trois termes dont l une a un seul chiffre Le deuxi me exercice contient huit nombres de chacun deux chiffres compris entre dix et quatre vingt dix neuf Les quatre premiers sont crits en chiffres et les quatre suivants en lettres Les premiers doivent tre crits
45. ant six semaines apr s la sortie Les coliers vont voir non seulement la ville qu ils vont tudier dans sa globalit mais ils vont appr hender par la m me occasion le c t pr paratif et mat riel de la question qu ils vont galement tudier 25 Nous nous reposons ensuite la question les l ves se saisissent ils les apprentissages en lecture et en calcul mieux que leurs camarades qui n ont pas eu l occasion d organiser de r aliser la sortie puis de conna tre sur place la r alit et le sens d un texte qui voque ce v cu Nous voulons v rifier si de par cette sortie cette concr tisation ils peuvent devancer leurs camarades qui n ont pas eu la m me exp rience dans l valuation du th me Notre hypoth se est que non il n y pas une diff rence de taille significative entre des l ves qui ont pr par et r alis une sortie p dagogique avec leur maitre sur un lieu qu ils vont tudier en classe dans l apprentissage de la lecture et du calcul et leurs camarades qui n ont pas eu cette occasion L hypoth se alternative est que oui une ou des diff rences significatives vont apparaitre entre les deux camps d l ves IV M thodes Pr sentation de l chantillon L tude a lieu l cole primaire d Ambouli 1 C est une cole qui se situe vers le centre lorsqu on consid re les r ussites l entr e en sixi me Elle n est jug e ni faible ni forte Elle est g ographiquement tr s proche d une
46. approche qui veut que le form int gre les connaissances n cessaires par exemple pour d crire un personnage ou mieux encore crire une lettre ou un r cit Il sera donc utile de donner l apprenant les outils indispensables pour qu il soit comp tent r aliser le document pr vu aussi bien sur le fond que sur la forme L int gration est r v l e pour la premi re fois vers la fin des ann es 1980 DE KETELE 1988 Elle suppose que le form s approprie les outils n cessaires pour les r investir au moment et au lieu opportuns On met les form s dans une situation authentique ou le plus proche possible pour qu ils mobilisent les apprentissages qui conviennent et qui ne sont pas tous forc ment de nature scolaire doit transf rer les connaissances n cessaires parmi celles qu il a saisies ant rieurement La p dagogie de l int gration est bas e sur le fait d apprendre l l ve tr s t t g rer la complexit Cette complexit est faite 1 des acquis scolaires les savoirs les savoir faire les savoir tre 2 des situations de la vie courante des contextes que l l ve sera appel rencontrer 3 des comp tences de vie qu il sera appel mobiliser pour r soudre les situations Elle r pond bien s r une d faillance constat e dans les m thodes ant rieures Les g n rations pass es avaient des difficult s transposer dans la vie courante les apprentissages scolaires Les anciens
47. ation de ce test tient compte aussi de la production des l ves En effet comme vous pourrez constater dans le tableau suivant les crit res de notation tiennent compte de la formulation des r ponses des l ves Le point habituellement r serv la pr sentation est allou dans cette valuation l criture correcte de ses trois noms La production des trois noms de l enfant vaut un point et les trois exercices chacun trois points Les points sont multipli s par dix et le total revient donc 100 Ainsi la production du nom vaut dix points et chacun des trois exercices trente Lors de la passation l examinateur explique uniquement aux l ves qu il faut lire tout d abord le texte puis 1 r pondre aux textes de compr hension 2 entourer la ou les bonnes r ponses et 3 remettre les phrases dans l ordre du texte en les copiant Tout le travail se fait sur le papier distribu Test de lecture du pr test Lis le texte et r ponds aux questions Depuis ce matin le petit Aden a disparu Toute la famille est all e sa recherche Papa a averti la police aussi Un homme en uniforme est venu la maison pour poser des questions not toutes les r ponses qu on lui a donn es Il voulait savoir son ge sa taille et surtout les v tements qu il portait ce matin a demand aussi la personne qui l a vu pour la derni re 29 fois Tous les postes de police ont t alert s Maman est tr s fatig
48. au troisi me de la recherche qui a eu lieu en Belgique en mars 2004 Les instituteurs djiboutiens n ignorent donc certainement pas et n ont s rement pas attendu notre tude pour le savoir D ailleurs encore une fois l approche par comp tence favorise normalement les projets scolaires et la formation dans l authentique Alors nous nous sommes demand si les instituteurs djiboutiens pratiquent la sortie p dagogique comme l ment de r ponse la recherche d une p dagogie motivante Au lieu de tenter d imaginer les r ponses et d essayer de r pondre leur place nous avons d cid de poser la question aux int ress s eux m mes Pour cela nous avons tabli un formulaire que nous avons distribu nous 111611165 aux enseignants dans les coles Voir en annexe 3 la fiche remplir pour l enqu te Sur pr s de 500 instituteurs qui sont affect s dans 32 coles de la ville de Djibouti nous avons choisi d intervenir dans un chantillon de dix coles 162 instituteurs nous ont r pondu Et sur les 162 r ponses ils sont seulement 41 enseignants avoir d j effectu une sortie p dagogique avec les l ves de leurs classes Plus de 76 des instituteurs qui ont r pondu l enqu te n ont jamais r alis une sortie p dagogique avec leurs l ves tous corps et genre confondus Ils sont donc nombreux ne pas le faire Nous nous sommes alors demand s il s agit d une habitude S ils ne font pas de sortie p dagogiqu
49. c les savoirs enseigner la p riode suivante Six semaines apr s la sortie et du module nous avons fait subir des tests la classe qui a effectu la sortie et aux trois autres classes qui ont servi de t moins Toutes ces quatre classes de troisi me ann e avaient galement subi un pr test Nous avons mesur les diff rences avec le test des statistiques de t de Student et les r sultats ont t probants nous avons conclu une incidence significative de la sortie p dagogique en tant qu arme de motivation sur l apprentissage de la lecture Par contre les notes relev es en calcul n ont pas d montr des diff rences significatives entre avant et apr s la sortie MOTS CLES La motivation la sortie p dagogique la concr tisation la lecture le calcul 67 Les remerciements Au Directeur de l cole Mohamed Abdi pour son soutien ind fectible et son r le de facilitateur Les parents d l ves pour leur participation active Le directeur adjoint de l cole pour sa participation active la pr paration du terrain Les enseignants de l cole d Ambouli 1 en particulier les enseignants de troisi me ann e Le Pr fet de la ville d Arta M Hassan Darar pour son accueil chaleureux Le Directeur R gional de l Education M Daoud Zeid pour son accueil sans r serve Les Responsables du CAPA en particulier M Abdi Aden pour les autorisations des sites Le Responsable du jardin M Omar
50. cabri et le chacal gt de la collection lt Jeux des pistes gt et de la collection de lt Carrefour gt La premi re est destin e aux l ves du CI Classe d Initiation au et les deux autres aux cours moyens La classe de CE2 a connu cette p riode Le voyage en Afrique La collection du cabri et chacal ainsi que le voyage en Afrique sont la fois livre de lecture et en m me temps celui du Frangais mais les deux sont s par s aux cours moyens les Carrefours est un livre de Frangais alors que les Jeux des Pistes sont des livres de lecture Seule l impression des livres a t effectu e l tranger Les enfants du primaire ont commenc tudier dans un cadre djiboutien o ils se reconnaissent r ellement Mais il s agit uniquement des manuels de fran ais et au courant de ces m mes ann es 90 d histoire g ographie des cours moyens Dans toutes les autres disciplines on tudie avec des manuels trangers Certains proviennent des pays d Afrique noire comme les manuels des sciences exp rimentales d autres de la France comme les manuels des math matiques Depuis 1999 le Minist re de l ducation Nationale proc de une r forme diff rente de celles que nous avons connues jusqu cette date par la dur e et l ampleur des changements une nouvelle m thodologie a t mise en place des manuels scolaires appropri s ont t con us une extension des classes a vu le jour un nouvel organigramme de l administ
51. ccasion d un investissement personnel Ainsi donc pour Chassagny 1979 la dyslexie est un groupe de manifestations qui suivent ou r v lent tous les troubles et les conflits auxquels l enfant a pu tre confront aux diff rentes p riodes de sa croissance mentale Pour d autres encore la dyslexie n existerait pas proprement parler Le terme traduirait sur le mode de la d ficience de l enfant et ou les facteurs sociologiques qui engendrent l chec scolaire L cole fait en sorte que les diff rences sociales qui lui pr existent se traduisent pour beaucoup d enfants en termes de handicap devant l obstacle qu elle dresse l apprentissage de la lecture Selon ces auteurs Baudelot et Establet 1971 du fait des normes linguistiques et culturelles qu imposent l cole c est elle m me qui produit le dyslexique et non la dyslexie maladie imaginaire 5 Voir dans l introduction de lt apprentissage de la lecture et dyslexie de Pierre Lecocq 1991 24 Pour d autres enfin la dyslexie est d origine constitutionnelle Debry Ritzen 1968 il s agit d une aptitude lective h r ditaire que l on rencontre chez des enfants qui par ailleurs ne pr sentent aucun trouble de nature sensorielle intellectuelle ou scolaire mais qui sont souvent dot s d une histoire g n alogique o les troubles lexiques sont plus fr quents que dans une population de contr le 2 Le calcul Comme nous avons d j dit plus haut le mot calcul ren
52. classes aussi En tout cas les parents les enseignants de ces classes ainsi l administration l inspectrice de la circonscription et le directeur de l cole ont t tous inform s sur le sujet de la recherche D autre part tous les enseignants de ces classes ont particip la sortie pour mieux encadrer les enfants de cette classe Ils ont tous conserv les photos et peut tre ont ils pu les utiliser dans leurs classes comme il a t fait dans la classe exp rimentale durant les six semaines qui ont suivi la sortie p dagogique effectu e Arta Calcul des carts Le tableau de la m diane suivant appuie les dires sur les moyennes Pratiquement aucune classe n a pu conserver sa note de moyenne en lecture mais toutes les notes m dianes ont augment en lecture Les notes m dianes enregistrent galement une baisse dans toutes les classes en calcul e A 58 T gt e e a Cal 195 5 165 5 2 5 L 5 lecture et calcul Diff rence entre 13 5 pr et post test en lecture Diff rence entre 1 1 5 1 15 et post test en calcul Elle montre m me une diff rence norme dans certains cas L l ve m dian de la classe D obtient 16 5 alors qu il avait 31 5 au pr tests en calcul En ce qui concerne la classe B elle ne montre ni une baisse catastrophique ni une augmentation ph nom nale Elle bat seulement le record du progr s entre le pr test et le post t
53. d coulant juste des projets p dagogiques conseill s Mais peut tre que le CFPEN n insiste pas assez sur le c t p dagogiquement productif de ces sorties pour qu il y ait reproduction Parmi ceux qui ont r pondu affirmativement ce sont plut t les hommes qui font les sorties 29 sur 41 Sur 41 instituteurs ou institutrices ils sont 24 avoir r p t deux fois ou plus et sont plus nombreux tre instituteurs ou disposer d un 32 plut t qu instituteurs adjoints ou suppl ants Ceux qui ont r pondu non vitent plut t les sorties pour des raisons conomiques 56 voix s inqui tent pour la s curit des enfants 51 ou redoutent les tracasseries administratives 45 certains ayant coch deux cases diff rentes 21 personnes ou m me trois en m me temps 6 Ils sont 14 n y avoir jamais pens et 2 seulement avouer ne pas percevoir l int r t p dagogique l item 6 un seul enseignant a pr cis ne pas avoir le temps n cessaire pour organiser une sortie p dagogique y regarder de pr s on pourrait se poser la m me question que Viau dans sa conf rence les enseignants sont ils motiv s eux m mes avant d aller chercher s ils peuvent ou non motiver des l ves Au vu des r sultats de notre exp rimentation et de l enqu te men e aupr s des instituteurs nous pouvons pr coniser de mettre en place un syst me de projets de sortie p dagogique notamment partir de la deu
54. de l cole Bonjour comment vous vous appelez madame s il vous plait Qu est ce que vous faites Comment s appelle votre m tier Et votre cole Il y a combien de classes Il y a combien de classe de troisi me ann e Pouvez vous nous pr senter une classe de troisi me ann e Voulez vous faire la correspondance avec nous aux l ves de troisi me ann e Au retour en classe toutes les donn es sont rassembl es Chaque jour la classe travaille sur un th me pr cis Premi re tape la classe travaille sur les m tiers que nous avons vus Arta Nous les classons dans un tableau Le lieu il travaille Ce qu il fait Deuxi me tape nous travaillons sur les arbres Troisi me tape nous travaillons sur le ma on 61 m lange le sable l eau et le ciment pour fabriquer le parpaing Ensuite il pose le parpaing et l enduit encore avec un m lange de ciment de l eau et de sable fin Il utilise la pioche pour faire des trous Il utilise la pelle pour faire son m lange Puis il le transporte avec la brouette utilise la truelle pour enduire le mur Quatri me tape nous travaillons sur le ferrailleur Il mesure puis d coupe les ferrailles les relie avec du fil de fer Le magon utilise les ferrailles pour faire couler les b tons Il utilise la pince pour faire les noeuds ou couper le fil de fer Il porte toujours des gans pour se prot ger Cinqui me tape nous
55. deux populations que nous avons Autrement dit est ce que la diff rence d intervention nous faisons allusion notre projet p dagogique qui est cens motiver notre classe exp rimentale a donn naissance des diff rences significatives en lecture et en calcul entre le post test et le pr test Ici l ordre de la comparaison est tr s importante et joue un r le indispensable Les diff rences que nous avons exploit es proviennent des celles du post test au pr test et non le contraire Pour calculer le t nous retranchons le point de d part au point d arriv e ce qui nous donne la distance parcourue Nous proc dons comme suit m2 ml m2 est la moyenne du post test et ml celle du pr test La formulation de notre hypoth se ne change donc pas On se demande s il y a des diff rences significatives mais en plus nous supposons qu elles sont positives Tout comme nous avions remarqu sur les moyennes trois classes ont r ussi montrer des performances remarquables Il s agit des classes B C et D Mais cette fois la classe A aussi a r ussi rendre avec le t de Student ses performances de lecture louables Simplement parce que les valeurs des t calcul s sont toutes significatives un seuil d erreur de 05 et 29 degr s de libert Sur la table du t de Student ce seuil indique 2 04 Mais un seuil d erreur de 01 la classe A n aurait plus des diff rences significatives puisque la table indique 2 76 Bien qu elles soient
56. e est ce que c est parce qu ils ne l ont pas connue eux m mes dans leur scolarit Plus exactement est ce qu il y a un effet reproducteur ceux qui l ont connue la font et les autres non Non sur les 121 qui disent n avoir jamais tent l exp rience seuls 2 n ont pas connu une sortie p dagogique en tant qu l ve Pire parmi les 119 instituteurs restants 16 seulement n ont pas eu la chance de participer une sortie p dagogique en tant qu l ve maitre dont en plus 14 qui l ont connue ailleurs cole primaire coll ge ou lyc e Sur les 41 qui disent oui avoir organis une sortie avec leurs l ves 1 seul ne l a pas connue en tant qu l ve maitre 62 En fait le CFPEN Centre de Formation des Personnels de l Education Nationale ancienne cole normale organise chaque ann e des sorties p dagogiques aux futurs instituteurs Ces sorties permettent aux futurs enseignants d aborder la faune et la flore du pays Les zones g ographiques de sortie se situent au Nord dans le district de Tadjoura et au Nord sud dans la r gion de Dikhil du pays Les g n rations qui sont sorties du CFPEN durant ou juste apr s la guerre civile que le pays a connu les ann es 90 n ont pas pu r aliser leurs sorties p dagogiques l institution ne voulant pas les exposer au danger Aux dires du directeur du CFPEN aucun r glement ne stipule l organisation ou la r alisation des sorties p dagogiques Elles sont juste devenues des coutumes
57. e la question Est ce que c est toujours comme L l ve qui explique qu un succ s en Anglais est li son origine maternelle invoque une cause stable L l ve qui explique son succ s la chance invoque une cause variable donc instable La contr labilit permet de distinguer les causes quant la responsabilit de l l ve Une cause est dite contr lable lorsqu un l ve per oit qu il aurait pu l viter s il avait voulu elle est contr lable par 1111 11161116 L l ve se pose la question Est ce qu il peut faire quelque chose pour r ussir L l ve qui explique un chec par la difficult de la t che invoque une cause incontr lable Celui qui l explique par le fait qu il n a pas fourni les efforts n cessaires invoque une cause contr lable Par exemple un l ve pourrait attribuer une cause externe instable et incontr lable son chec lorsqu il juge que s il n a pas r ussi bien composer son devoir c est parce que celui ci tait trop difficile La cause de la r ussite porte le m me jugement c est dire externe instable et incontr lable s il estime que s il a r ussi c est tout simplement parce que l interrogation tait facile L l ve peut attribuer donc la m me cause l incontr labilit la r ussite ou l chec Dans ce contexte 11 faut souligner que ce qui importe ce n est pas de ce qu il en est r ellement mais de la perception de l l ve Si l l ve est convaincu que de toute
58. e quatri me au frigoriste Chaque l ve qui pose des questions a un camarade qui note les r ponses Au magon Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait Comment vous faites les parpaings Pr sentez nous vos outils s il vous plait Comment s appelle votre m tier Et votre atelier Au ferrailleur Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait Qu est ce que vous faites Comment appelle t on cela Comment s appelle votre m tier Et votre atelier Au plombier Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait Qu est ce que vous faites Comment s appelle votre m tier Et votre atelier Comment s appellent les mat riels que vous installez Est ce que vous faites les r parations aussi Au frigoriste Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait 60 Qu est ce que vous faites Comment s appelle votre m tier Et votre atelier Comment s appellent les mat riels que vous installez Est ce que vous faites les r parations aussi A l cole h teli re Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous pla t Qu est ce que vous faites Comment s appelle votre m tier Et votre atelier Pouvez vous nous pr senter les mat riels que vous utiliser Les questions sont r p t es dans chaque salle salle de classe dans la cuisine au restaurant A l cole primaire les questions s adressent la directrice
59. eaux de la scolarit alors qu aux niveaux plus lev s c est un enseignement moins directif qui s av re plus productif Autre exemple avec les l ves de milieu favoris les ma tres les plus efficaces sont tr s exigeants maintiennent un haut niveau de stimulation critiquent volontiers alors qu avec des l ves de milieu d favoris qui ont en g n ral d eux m mes une image plus n gative il est plus efficace d encourager d essayer de motiver de minimiser les critiques etc Au del des difficult s p dagogiques concr tes que ce type de r sultats laisse escompter il est clair que l valuation d une pratique d enseignement ne peut se limiter la comparaison des niveaux moyens mais doit galement prendre en compte la dispersion des r sultats et les interactions ventuelles entre tel param tre de l efficacit et les diverses caract ristiques des l ves Des effets d attente peuvent donner naissance par exemple des p dagogies nocives Ces attentes fond es sur les repr sentations in vitablement st r otyp es des l ves cens s r ussir ou chouer participent la reproduction des r gularit s statistiques sur lesquelles elles se fondent puisqu elles am nent stimuler plus les l ves d j promis une meilleure r ussite non sans effet sur l estime de soi Bressoux et Pansu 2003 Trouilloud et Sarrazin 2003 Dans cette perspective relevant de la th orie de 1 lt tiquetage gt Rist
60. econnues quand elles sont catholiques ou protestantes Les coles coraniques sont tr s nombreuses et ne sont pas d clar es tr s souvent au Minist re de l Education Nationale On rencontre galement des tablissements qui proposent des formations professionnelles des jeunes qui ne sont pas all s l cole ou qui l ont quitt e tr s t t s agit souvent des formations de ma onnerie de menuiserie d lectricit de m canique auto ou de plomberie Depuis la d claration d ind pendance de la R publique de Djibouti l cole a connu trois fois ce que nous avons appel la r forme Elle a connu dans les ann es 80 une timide r forme qui a juste permis d adapter les pr noms contenus dans les manuels Pour Parler Francais PPF uniquement en lecture Ce travail effectu pour que l enfant djiboutien puisse se reconna tre ces pr noms t propos par des enseignants djiboutiens mais les manuels ont t con us et labor s au S n gal Ils sont con us en ad quation avec la m thode 5 la m thode Structuro Globale et Audio visuel plus commun ment appel s Djibouti CLAD Centre Linguistique Dakar qui d signe plut t le lieu de leur publication Ils sont destin s tous les pays d Afrique francophone Puis une nouvelle r forme a eu lieu dans les ann es 90 Pour la premi re fois l Education Nationale a con u des manuels djiboutiens destin s des enfants djiboutiens Il s agit de la collection lt Le
61. ements susceptibles de conduire la r alisation des objectifs d apprentissage qu il poursuit et pers v rer devant les difficult s Les recherches sur la motivation sont bas es sur des th ories On peut citer les th ories des besoins drive theory Dans ces th ories le comportement est percu comme une r ponse une tendance un besoin biologique psychologique ou social Le mod le b havioriste est bas sur ces th ories Pour eux la motivation est extrins que c est dire ext rieure l l ve Les comportements qui sont renforc s par l environnement sont plus susceptibles de r apparaitre que ceux qui ne le sont pas que ceux qui ont t punis L l ve recherche donc la r compense et il vite la punition Dans ce contexte les principaux facteurs de la motivation scolaire sont la socialisation viter de perdre la face les critiques ou recevoir de l approbation et avoir de bonnes notes mod le b havioriste explique de nombreux comportements simples et automatiques ou d habitudes d velopp s par apprentissages Les th ories du champ field theory consid rent la notion de champ ou d espace de vie Dans le comportement humain l environnement est pris en compte On peut citer le mod le de la pyramide de Maslow En effet pour Abraham Maslow 1970 la satisfaction des besoins s effectue selon un ordre des priorit s la satisfaction des besoins physiologiques alimentation hygi ne est primordiale
62. en lettres et les seconds en chiffres Exercice 3 Le troisi me exercice propose deux nombres 75 et 89 qu il faut d composer de trois fa ons diff rentes en suivant le mod le donn La note totale maximale du num rique est galement 100 Le premier exercice o il faut poser et effectuer les op rations d addition vaut 36 points Chaque op ration est valu e 9 points Le deuxi me exercice totalise 32 points repartis entre les huit nombres qu il faut crire soit en chiffres soit 32 en lettres 32 points sont octroy s au troisi me exercice chaque d composition est estim e 5 points Les deux points qui restent reviennent la pr sentation Test du num rique 1 Pose et effectue les op rations suivantes a 26 b 54 c 45 2 Ecris les nombres en chiffres ou en lettres 27 49 94 22 99 68 75 18 Fo Rub Xx 7 32 21 9 32 chiffres En lettres Vingt sept Quarante neuf Quatre vingt quatorze Soixante douze Quatre vingt dix neuf Soixante huit Soixante quinze Dix huit 3 Observe le mod le et d compose chaque nombre de trois facons diff rentes 33 95 50 40 5 95 30 30 35 95 40 40 15 75 40 30 5 89 40 40 9 La correction est faite sur ces copies elle est en gras La correction du troisi me exercice des math matiques reste une proposition il existe une infinit de possibilit s Les crit res de notation du num riq
63. endances dans le niveau d aspiration la probabilit subjective d une r alisation Y les habitudes Y les autres d sirs ou actions possibles ou actuelles Y structure de l action Ce qu il faut retenir entre toutes ces th ories Y Ce qu il existe comme le pr cise Deci et al 1985 ou Vallerand et al 1989 1992 dans l approche de l Autod termination une motivation intrins que o l l ve s engage dans une activit pour elle m me pour le plaisir qu il en et une motivation extrins que l l ve agit afin d obtenir quelque chose Selon cette approche un l ve sera plus motiv s il se consid re comme la source et la cause principale de ses actions et s il se sent comp tent Y Et une motivation la fois sociale affective et cognitive Selon l approche socio cognitive de Bandura ce sont les op rations cognitives de l l ve qui d terminent son comportement La priorit de l l ve est d organiser et de conserver un syst me de croyances coh rent et fonctionnel Les interactions avec l environnement particuli rement social agissent sur le systeme de valeur Le mod le des attributions causales de Weiner et al 1979 Weiner 1985 semble apparemment le plus complet Selon ce mod le le comportement de l l ve d pend de ses perceptions pour expliquer ses succ s et ses checs Un l ve peut attribuer ses succ s sa grande intelligence ou la bont de son enseignant ou aux efforts qu il
64. ent 0 puisqu une fois divis e elle devient 0 1 arrondie elle donne 0 Apr s tout le 0 5 constitue la note de la pr sentation de la copie que tous les l ves en ont b n fici e syst matiquement La note 0 constitue la fois la plus faible note obtenue mais en m me temps celle que la majorit des l ves affichent dans trois classes A C et D Les moyennes g n rales des classes on l a vu sont encore plus faibles que la lecture Les notes sont dispers es de 0 20 on le voit sur ces graphiques Les piliers des histogrammes sont disparates poussent un peu partout et s tirent en laissant parfois des vides de grands vides surtout en classes C et D Les variations entre les classes sont peu importantes sinon qu il y a plus de vide dans les notes moyennes en classe D entre 6 et 15 un seul l ve a obtenu 11 On enregistre cette fois beaucoup des notes basses dans toutes les trois classes de t moins Dans la classe A 12 l ves ont 2 points ou moins en calcul Ils sont 16 en classe C et 14 en classe D Ils ne sont que 5 dans notre classe exp rimentale B Voici les notes modales en calcul r unies dans ce tableau Nous avons les notes modales au pr test tout d abord puis pour pouvoir comparer les deux nous avons celles du post test me RR UU P 72 2 55 Comparons pr sent les carts types x pe n Pr test Ecart type lect
65. er galement pour la sortie aussi bien psychologiquement que mat riellement Certains l ves ressentaient de l angoisse alors que d autres s activaient de plus en plus Certains se d courageaient au d part du fait du changement de date de derni re minute Et puis avait ceux qui ne sont jamais sortis de la ville L inqui tude de mal de transport prenait aussi certains l ves D ailleurs certains parents sont venus se pr senter pour en parler discr tement et il a fallu tenter de les rassurer Du point de vue mat riel seuls 15 l ves ont pu payer les frais de participation Et par la suite malgr l intervention du maitre et du directeur pour leur expliquer que tous les frais d duits seront charge de l cole certains parents garderont leurs enfants le jour j la maison Le climat change facilement Arta et nous avons t oblig s de pr venir les parents et les enfants de ce c t aussi Nous leur avons stipul de porter des v tements assez chauds au cas o il ferait frais pour eux Pour cela voici le texte crit que nous leur avons soumis Ecole d Ambouli 1 Djibouti le 17 01 10 Dispositions n cessaires Pour la journ e de sortie qui aura lieu le lundi 18 janvier Pour tre de meilleures dispositions les l ves doivent porter le jour de la sortie un surv tement un pull une casquette des chaussures de sport basket En outre ils doivent apporter avec eux leurs go ters habituels des biscu
66. es domestiques de la lecture et de l criture Un enfant qui vit dans une cellule familiale o les photos sont rang es soigneusement et chronologiquement o les travaux domestiques r aliser sont quotidiennement not s et o les horaires sont scrupuleusement respect s a plus de chance de se conformer la culture scolaire et d y r ussir Dans cet univers domestique organis temporellement et mat riellement 11 acquiert d office des m thodes de travail et des structures d organisation du monde scolaire Beaucoup d autres auteurs et chercheurs voquent des th ses galement qui s int ressent plut t l individu au programme la formation ou au contexte scolaire et proposent des solutions ou des comportements plus judicieux Meirieu 1985 privil gie beaucoup le fait d entamer les apprentissages par des situations probl mes nigmatiques Pour Perrenoud l cole reste indiff rente la diff rence des l ves et impose les m mes programmes tous les l ves sans tenir compte des situations de d part pr ne la p dagogie diff renci e pour lutter contre l chec scolaire D autres ont proc d des recherches pour d montrer qu il existe une gamme de comportements qui favorisent la r ussite des l ves On peut citer ce propos Edmonds 1979a 1979b Ce chercheur veut isoler les processus qui font qu une cole fait r ussir ses l ves mieux que d autres Une forte direction la notion du leaders
67. est en lecture 19 points mais a perdu des points comme toutes les autres classes pour le calcul 1 5 en enregistrant la deuxi me plus petite baisse Cette fois la classe D montre la plus grande dispersion entre le test de lecture et celui de calcul pour l l ve m dian soit un cart de 15 points La classe A et la classe C ont toutes deux perdu seulement 1 point avec l l ve m dian du calcul en post test Pour aller plus loin dans les carts observons les graphiques suivants Le premier repr sente les notes obtenues par les l ves de la classe de troisi me ann e A au test de lecture le deuxi me la classe B le 33 troisi me la classe et le quatri me la classe D Les notes ont t 18111611665 20 et nous pouvons y le nombre d l ves qui ont eu chaque note comprise entre 0 et 20 tout comme au pr test gt 7 gt z ur kam wara um 8 TY X 4 G T K F T Y w W w w uA Les notes de la classe de troisi me ann e A vont de 5 20 alors qu elles allaient de 4 14 points au pr test sur le total de 20 La plus grande masse des l ves est concentr e autour de 5 10 points Plus de 75 des l ves se retrouvent dans cette cat gorie soit 22 l ves La classe compte 13 l ves qui ont
68. eux prend un sens qui lui est propre et nous met dans un processus particulier de l apprentissage Selon que nous utilisons l un ou l autre de ces mots nous mettons l apprentissage dans une posture diff rente Le tableau suivant r sume le r le jou par l enseignant l apprenant et le mat riel utilis les technologies dans chacune de ces diff rentes postures A quoi servent les PET 9 fel 9 Que fait l enseignant Que fait l apprenant technologies Il con oit des supports didactiques Il r cup re les cours polycopi s Elles permettent d offrir transposition du savoir en objet s entraine faire des exercices et de fa on continue des d enseignement r dige des des corrections Il coute prend cours des exercices et polycopi s cr e des exercices et des des notes enregistre imprime il des valuations sur valuations En face face il apprend par c ur H utilise les support num rique rassemble au fur et mesure de son ressources mises sa disposition c d rom serveur cours les supports utiles son Internet ou Intranet enseignement Ceux ci peuvent tre Les contenus de formation sont multim dias fortement m diatis s et interactif transmission des l enseignant participe la Savoirs exerciseur conception de ces supports avec une valuation quipe multim dia Enseigner Voir le tableau sur Internet http www educnet education fr superieur 16
69. explique par la taille r duite des effectifs Classe A Classe B Classe C Classe D 00 03 06 09 12 15 18 21 24 27 30 33 36 39 42 45 48 48 51 54 57 60 Th oriquement 68 de la population d une classe se trouvent entre la moyenne et plus ou moins l cart type Comme nous avons pu voir plus haut dans les commentaires des graphiques ce n est pas le cas Par exemple 68 des notes de calcul de la classe A devraient se situer entre 0 71 et 49 55 Or ils sont r ellement un peu plus de 80 tre dans cette tranche de notes Et ils sont 1 6 d passer la limite sup rieure c est dire 49 55 100 Conclusions Que retenir de cette tude La classe id ale aurait obtenu une moyenne g n rale sup rieure 10 20 L l ve modal et l l ve m dian devraient galement coincider avec celui moyen Le groupe majoritaire de chaque classe devrait tre solide autour de la moyenne Mais ce n est pas le cas Les quatre classes prises en chantillon sont toutes faibles aussi bien en calcul qu en lecture si on s en tient ce test Mais les l ves pr sentent des difficult s plus importantes en calcul qu en lecture Il existe des locomotives dans certaines classes B et C mais elles tirent une population trop importante 46 qui n est pas elle m me soud e l int rieur et qui n cessite elle aussi une p dagogie diff renci e Les classes et ont galement respectivement 7 et 8 l ves qui sont moyens mais n ces
70. ferme ici dans notre tude toute la notion du num rique En effet dans le curricula on le d signe sous ce nom dans les programmes djiboutiens Le num rique comporte lui m me plusieurs sous groupe dont le calcul le rangement ou l ordre des nombres la d composition et l criture en chiffres et en lettres Ainsi dans le curricula le calcul d signe les techniques op ratoires de l addition la soustraction et la multiplication en ce qui concerne la classe de troisi me ann e Voici les comp tences de base telles qu elles sont r dig es dans le curricula djiboutien L l ve de fin de 3 me ann e devra r soudre une situation probl me significative faisant intervenir une ou plusieurs des 3 op rations addition soustraction multiplication avec des nombres inf rieurs 1000 devra galement savoir utiliser les pi ces de monnaie permettant l usage d une pratique quotidienne dans des situations significatives CB2 R soudre une situation probl me faisant appel la reconnaissance la description et la reproduction de figures g om triques simples ainsi qu la construction d une figure dans un quadrillage frise ou pavage CB3 R soudre une situation probl me n cessitant le rangement et le classement d v nements dans le temps heure journ e semaine mois et ann e ou la comparaison d objets selon leur longueur en se r f rant des unit s de mesures mm cm m Il faut ajouter que plus tard l uti
71. hip Des attentes lev es concernant les performances des l ves Un climat discipline sans toutefois tre trop rigide Un accent mis sur l enseignement des savoirs de base lecture criture math matiques Des valuations et des contr les fr quents des progr s des l ves D autres recherches se sont sp cifiquement concentr es sur le maitre La plupart de ces recherches donnent une importance capitale au maitre par rapport aux programmes la p dagogie choisie ou au contexte de l tablissement Alors que les variances dues aux tablissements varient par exemple entre 6 et 12 Scheerens et all 1989 celles estim es aux effets maitres varient entre 10 et 15 Bressoux 1993 Selon les chercheurs la gestion du temps Bressoux et all 1999 et les effets d attente ou l effet Pygmalion Rosenthal et Jacobson 1972 caract risent les ma tres efficaces Cela dit un r sultat tr s important est qu il n existe pas de pratique efficace dans l absolu quel que soit le contexte d enseignement la plupart des relations d gag es jouent en interaction avec le type d l ves concern Grisay 1990 Bressoux 1994 C est ce qu on appelle l interaction lt Bernard Lahire Tableaux des familles Heurs et malheurs scolaires dans les milieux populaires 1995 Philippe Meirieu L Ecole mode d emploi 1985 20 aptitude traitement gt Par exemple un enseignement directif semble plus efficace aux premiers niv
72. ien que trois classes notent un F amplement significatif en lecture D autre part nous remarquons aussi que la classe D est la seule afficher une diff rence nettement significative en calcul En ce qui concerne la lecture nous pouvons d duire partir d une simple comparaison des F que la classe B affiche des r sultats nettement sup rieurs aux autres 42 10 En revanche et il s agit l de la faiblesse du tableau d ANOVA dans notre situation bien que les diff rences soient persistantes nous ne pouvons pas statuer sur la provenance des diff rences Les diff rences sont significatives oui mais les sont elles cause d une baisse des r sultats alarmants ou gr ce une mont e imparable des performances des l ves Bien s r les moyennes peuvent nous 57 aider y voir plus clair Par exemple tant donn que la moyenne baiss norm ment calcul dans le post test de la classe D pouvons nous avancer que ses diff rences de performances m me si elles ne sont pas al atoires proviennent de cette chute Et qu elles sont plut t une diff rence des performances pr test par rapport au post test que du contraire Le test statistique du t de Student conviendrait mieux donc Voici les r sultats des calculs du t Classes A C Seuil ddl 05 29 Seuil ddl 01 29 cB e nn Tout d abord rappelons notre hypoth se avant de commenter les r sultats Y a t il une diff rence de performances entre les
73. ique correspond au rep rage de la place de chacun des mots dans la phrase L acc s au sens s op re gr ce aux connaissances sur le monde et la compr hension de la phrase en contexte Le mod le en stades Frith 1985 se r f re la psychologie g n tique C est le mod le utilis par les orthophonistes On y retrouve trois stades d apprentissage Le stade logographique est le stade avant l apprentissage syst matique de la lecture L enfant utilise des indices pour deviner les mots Il relie une configuration et une signification crite cf les logos de publicit ce stade les enfants ne tiennent pas compte de l ordre des lettres papa ppaa s agit d une pseudo lecture L enfant traite les mots comme des dessins Les tudes montrent que la r ussite ou non ce stade n a pas d influence sur la suite de l apprentissage de la lecture Au stade alphab tique l enfant n y acc de qu avec l apprentissage du code alphab tique et le travail des correspondances entre les lettres et les sons C est le moment o l enfant commence faire des conversions entre phon mes et graph mes L enfant lit seulement les mots r guliers tout ce qui est crit s entend De m me l crit une criture phon tique Le stade orthographique est le stade de la ma trise de l crit L enfant compris le fonctionnement de la langue Il peut lire tous les mots a la capacit de reconna
74. isme se heurte in vitablement un mur de socialit cristallis e bien difficile fissurer si ce n est par une tentative d acculturation douloureuse et souvent vaine Cet handicap du code restreint qui rel ve du r sultat du manque d exp rience des situations permettant l acquisition du code labor ne d montre pas un manque d intelligence chez les enfants populaires Pour lui l enfant populaire poss de la m me intelligence tacite du syst me des r gles linguistiques que l enfant des classes sup rieures Les th ories plut t micro s int ressent elles l individu Elles posent comme premier principe que chaque personne connait et vit ses propres exp riences Ses comportements personnels expliquent son chec ou sa r ussite On oppose souvent Boudon Bourdieu Pour eux l cole est un espace pour des strat gies d acteurs Les r gularit s sociales constat es ne sont que la trace laiss e au niveau statistique par la juxtaposition d une myriade de comportements individuels selon Boudon 1973 L analyse sociologique doit alors partir de l acteur puisque l explication d un ph nom ne social suppose la reconstruction des motivations des acteurs sociaux qui l ont produit C est ce qu on appelle l individualisme m thodologique Pour lui l individu effectue un choix au terme d un calcul de type 19 co t avantage Avant de s engager il se demande quels sont les avantages et les d savantages pr sents et futurs d ordre s
75. isuelles diffusent en frangais La Nation organe principal de presse publique crite est produite galement en fran ais est difficile de pr tendre qu il s agit d une langue seconde du moment que la partie de la population qui le connaisse comme langue maternelle n est pas importante moins de 1 sur une population qui compte moins d un million La R publique de Djibouti a donc h rit la langue fran aise de son histoire de colonisation avec la France Elle devient francophone dans une r gion dominent les langues arabe et anglaise En effet parmi les sept pays de la r gion adh rents dans l organisation intergouvernementale de l IGAD seule Djibouti parle le fran ais ce qui sert tr s souvent d argument solide aux d fendeurs de la langue arabe et arabophones de plus en plus nombreux et qui occupent de plus en plus de hautes responsabilit s de l Etat 2 Le contexte scolaire Il n existe aucune transition l cole les enfants sont accueillis en fran ais d s leur premier jour de classe Les enfants vont l cole six ans Djibouti a h rit la structure g n rale de l cole Fran aise Il existe tout d abord une structure primaire puis un tronc secondaire moyen g n ral A la fin de ce niveau en 3 certains tudiants sont orient s vers les apprentissages professionnels mais la plupart vont au lyc e g n ral Les coles priv es se d veloppent Il existe des coles confessionnelles officiellement r
76. it trouver l esclave qui n a jamais b n fici d une formation en math matique comment tracer le carr de surface double d un premier Ici l ducateur excelle dans l art de conduire par le verbe P Meirieu 1985 d montre avec Giani que l cole repousse pour sa monotonie et ses obligations Pour cet auteur de L cole mode d emploi il faut cr er des situations probl mes pour veiller l l ve et le conduire proposer des solutions Les situations probl mes permettent d effectuer des op rations mentales qui vont conduire l apprenant remettre en question ses savoirs ant rieurs s approprier des connaissances plus durables et s imposer de nouvelles r gles Giani cet l ve qui choue sur son pupitre et devient tant t son propre savant pour analyser la situation qui l a conduit l chec d nonce tous les dangers qui guettent l apprentissage Page 14 LES DITS DE MATHIEU 2 Livre 1 Page 10 Emile ou de l ducation 3 Platon M non 82a 85c Entre ces quatre suggestions quelles sont les particularit s des uns et des autres 2 Dans leur r flexion les th ories sous jacentes leurs id es font s rement la diff rence Si Emile a besoin des ruses de son pr cepteur pour s manciper M non attend de son maitre l veil de son bon sens alors que Giani tente de solutionner des casse t te et que Mathieu souhaite tout simplement que son professeur tienne compte des lois de la nature Platon raconte que dans
77. its et du boisson dans leurs gourdes Le Maitre Nous avons pr vu nous aussi de notre c t des biscuits pour les go ters des enfants qui se r v leront d ailleurs tr s utiles Au nom du directeur de l cole et sa demande nous avons crit galement au pr fet de la ville d Arta dont voici le corps Monsieur le Pr fet L cole d Ambouli 1 organise une sortie p dagogique pour des enfants de troisi me ann e Il s agit de la classe de 3 ann e B qui compte quarante l ves Ils visiteront la ville d Arta dans la matin e du jeudi 14 janvier Notre arriv e est pr vue huit heures trente minutes du matin Le programme de la journ e est suppos comme suit 8 h 30 visite de la pr fecture 0 Arta Auront lieu une pr sentation et un mot d accueil 9 h 00 visite du Centre d Apprentissage Polyvalent d Arta Les responsables feront une d monstration des techniques de ma onnerie de la plomberie et de la maintenance du froid 9 h 30 visite de l levage bovin Le responsable va traire une vache et nous pr senter son troupeau de bovin taureaux vaches veaux Puis il nous pr sente le cheval 10 h 30 visite du jardin pr sidentiel Le sp cialiste organisera un expos de diff rentes plantations de la p pini re bananes concombres tomates aubergine haricots verts piments 11 h pause de casse cro te l cole Hassan Gouled d Arta 11 h 30 visite g n rale dans la ville d Arta 28
78. le Centre d Apprentissage Polyvalent d Arta les l ves ont d couvert les diff rents m tiers techniques que le centre offre en formation le ma on le plombier le frigoriste le ferrailleur Dans chaque atelier les jeunes en formation ont d montr leurs talents aux visiteurs Ils ont galement montr et expliqu aux l ves leurs outils de travail Les jeunes en cours de formation ont expos aussi aux l ves les chantiers en cours de r alisation les murs lev s et enduits pour les magons les ferrailles d coup es sur mesures et attach es au fil de fer pour les ferrailleurs les robinets et les installations des lavabos et baignoires pour les plombiers les climatiseurs et les r frig rateurs d mont s pour les futurs frigoristes A onze heures gr ce Madame Nouria les enfants ont pu prendre leurs go ters dans une grande et belle maison Ils ont pu galement s y reposer pendant un quart d heure avant de r aliser la derni re visite des lieux Ensuite les l ves ont visit l cole H teli re d Arta Ils ont d couvert l aussi les m tiers de cuisinier du serveur et du service d accueil Ils ont visit la cuisine les classes o les jeunes font leur formation ainsi que le restaurant Ils ont galement pu admirer la vue panoramique partir du balcon du restaurant Enfin les enfants ont visit l cole primaire publique de la ville d Arta ils ont pu rencontrer des enfants de leur de troisi
79. le royaume d Had s nous avons choisi notre vie sur terre ainsi que nos richesses intellectuelles et mat rielles avant notre arriv e Cette th orie de la r miniscence veut uniquement r veiller les connaissances qui dorment dans nos esprits Par contre l auteur de Giani croit au constructivisme de Piaget 1970 Pour lui les connaissances se d construisent sans cesse pour se reconstruire Ici il n y a aucune place pour des savoirs qui dorment mais cette th orie ne nie pas non plus l existence des acquis ou des pr requis Et quelles en sont les similitudes En dehors du fait que les quatre auteurs ont choisi de nommer un l ve pour nous emmener dans une certaine r alit concr te dans l irr el ils tentent tous de cr er pour leurs l ves un cadre ou une atmosph re motivante qui ne fait pas penser continuellement qu ils font cela juste pour apprendre mais aussi pour r fl chir se r aliser s approprier et r utiliser les connaissances Il s agit dans tous les cas de provoquer les op rations mentales et d veiller l esprit de synth se pour construire l homme id al social De Platon Meirieu en passant par Rousseau et Freinet il est question d un ducateur averti d une intervention motivante C est ce cadre que nous avons voulu cr er notre tour Certes la motivation suscite beaucoup de questions auxquelles vous verrez nous avons tent de r pondre tant bien que mal en particulier qu est ce que la motivation et
80. lie par l est et l Erythr e par le nord Elle a des fronti res maritimes avec le Y men L Afar le Somali et l Arabe constituent les trois langues essentiellement parl es par la population djiboutienne Mais le pays a t colonis par la France Officiellement les fran ais s y sont install s pour la premi re fois en 1862 Obock Puis la recherche des c tes plus convenables pour l accostage des bateaux l endroit se trouve le port de Djibouti ville a t choisi Un nouveau quai a t construit sur un bateau frangais Fontainebleau qui avait pris feu et venait de couler On ne sait plus par quel miracle mais l endroit fut appel Djibouti la capitale de la R publique de Djibouti Elle fut cr e officiellement en 1882 La r publique de Djibouti a eu son ind pendance le 27 juin 1977 apr s pr s d un si cle de colonisation Par la force de l histoire la R publique de Djibouti est donc devenue un pays francophone Le fran ais est la langue officielle du pays M me si l arabe partage ce privil ge depuis quelque temps il est la langue du travail la langue de l enseignement la langue qui unit la diversit djiboutienne Le fran ais a donc un statut particulier dans le cas de Djibouti Puisqu il constitue la langue officielle du pays et celle de l enseignement de toutes les autres disciplines durant toute la scolarit on ne peut le consid rer comme une langue trang re Les chaines nationales radiophoniques et t l v
81. lisation des pi ces de monnaie qui se trouve dans la comp tence de base qui nous int resse savoir le num rique passe la comp tence de base 3 c est dire la mesure Seule donc la comp tence de base 1 nous int resse dans notre tude 3 Hypoth ses Quel est le but de notre recherche Voici la motivation elle prend de multiples facettes Mais ce qui est essentiel et qu il faut retenir ce qu elle a une emprise norme sur les apprentissages Elle ne constitue s rement pas le seul et unique parcours qui garantit la r ussite scolaire mais elle en est au moins un pilier Alors comme on a pu voir une seule recherche ne suffirait certainement pas d montrer en quoi elle pourrait tre utile ni sur tous les plans ni sur toutes les mani res possibles Comme vous avez pu galement remarquer nous avons choisi un seul mode de traitement la sortie p dagogique L exp rience que nous allons tenter est de mesurer jusqu quel point la motivation qui est la cons quence de la sortie en termes d estime de soi ou de concr tisation peut oui ou non participer la r ussite scolaire et plus particuli rement dans l apprentissage de la lecture et du calcul En d autre terme nous voulons calculer quels pourraient tre les apports d une sortie p dagogique dans l apprentissage de la lecture et du calcul videmment la sortie que nous exp rimentons a des rapports tr s directs sur les textes et les th mes que les enfants vont aborder pend
82. lles classes ont t cr es l cole primaire Dix nouveaux coll ges ont galement vu le jour avec des capacit s beaucoup plus importantes par rapport aux sept anciens Sept nouveaux lyc es ont t construits alors qu il n existait que deux seulement auparavant Mais au fond de la classe on ne connait pas uniquement une nouvelle m thodologie Nous devons vous avertir que ces r flexions sur cette question sont plus de l ordre de l impression et de l interpr tation que de l analyse scientifique Mais c est une exp rience de 20 ans qui parle Bien entendu il ny a pas des travaux empiriques qui ont t publi es sur le sujet ce qui serait plus que souhaitable et m me n cessaire La seule tude r alis e a t effectu e par Xavier Rogier expert qui a mis en place l approche par comp tence et le directeur du CRIPEN Centre de Recherche d Information et de Production de l Education Nationale C est en 2001 que les cosignataires ont publi une tude sur l exp rimentation de la nouvelle m thodologie en classe de premi re ann e Soulignons qu ce moment les conditions d aujourd hui ne sont pas encore r unies ni les nouveaux horaires ni l ducation islamique ne sont encore mis en place dans ces classes exp rimentales En effet et restons en l cole primaire les horaires ont t modifi s les mati res aussi L Arabe commence plut t d s la classe de troisi me ann e Les enfants connaissent une ducation isl
83. lors qu elle tait en derni re ligne lors du pr test Par la m me occasion elle enregistre donc la plus importante augmentation Elle est pass e de 35 93 52 83 points Cette diff rence importante 16 9 la met galement dans une position illustre si nous nous la comparons avec celles des autres classes Comparaison des moyennes g n rales en lecture pr test et post test E Pr test Post test Les moyennes de lect Classe A Classe B Classe C Classe D Les classes L volution des moyennes des classes en math matique graphique ci dessous semble tout fait diff rente Seules deux classes ont apparemment progress et si l on s en tient ces moyennes de mani re largement moins importante que la lecture s agit des classes et B mais les classes C et D ont recul La chute est vertigineuse 12 45 points en classe D Elle est plus douce 3 62 en classe C semble que ces deux classes ont prioris la lecture en d laissant les calculs Toutefois il faut souligner que m me chez les deux classes on note un progres la diff rence des moyennes en calcul entre le pr test et le post test n est pas aussi importante qu en lecture Elle est de l ordre de 4 60 en classe A et de 2 87 points en classe B Comparaison des moyennes g n rales de calcul m Pr test m Post test 45 40 35 30 25 20 15 10 Les moyennes
84. lt ni vu ni connu gt ce propos et les notes de service pour la distribution des relev s des notes sont pr sent es aux coles d s la fin de cette semaine comme si tout roulait comme sur des roulettes C est donc dans ce contexte de r forme sans bilan mais f t e la plus haute instance de l Etat dix ans apr s et de climat de suspicion que cette tude aura lieu Si les valuations et les notes qui en d coulent paraissent trop basses ou les r sultats des exp rimentations m diocres elles ne doivent pas tonner les lecteurs pour autant Elles constituent simplement l envers du d cor parfois volontairement cach ou alors en situation de flottement La diminution des temps que les l ves passent avec leur maitre titulaire de classe qu il s agisse de l empi tement que constitue l tude de nouvelles langues commenc e tr s t t ou de la suppression pure et simple des horaires et une ann e enti re a t limin e constitue elle seule suffisamment d argument pour laisser entendre une baisse de niveau Le temps d enseignement en frangais a t diminu de pr s de 1 3 lorsqu on consid re la scolarit primaire elle seule depuis la reforme Les professeurs du coll ge sont tonn s de retrouver sur les bancs des sixi mes des enfants qui ne savent ni lire ni s exprimer convenablement Si dans l ancienne m thode 11 tait difficile pour certains de s exprimer dans une communication r elle aujourd hui ils sont nomb
85. me ann e tout comme eux Le suivi en classe Pour chaque lieu la classe avait pr par un travail sp cial 59 A l levage Un l ve a pos les questions suivantes l leveur Les r ponses du fermier sont not es par un autre Le fermier ne parle pas le fran ais mais le somali L l ve qui pose les questions parle en somali mais les r ponses sont not es en fran ais Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait Combien de b tes avez vous dans cet enclos Dites nous les diff rentes vari t s De quoi se nourrissent ces animaux quoi servent ils Au jardin Un autre l ve a pos des questions au jardinier et un autre note les r ponses Le jardinier est est un sp cialiste de ce genre de jardinage r ussi dans les pays arides Il est originaire du Maroc Monsieur Omar parle bien le Frangais Bonjour comment vous vous appelez monsieur s il vous plait Pourquoi avez vous couvert le jardin Comment appelle t on ce genre de jardinage Puis chaque fois que nous sommes sur une nouvelle plantation Comment s appelle cette plante Comment appelle t on ses fruits Elle met combien de temps pour donner des fruits Qu est ce qu il lui faut pour qu elle donne des fruits Au centre de formation Quatre l ves posent des questions aux diff rents apprentis des m tiers L un pose ses questions au ma on l autre au plombier le troisi me s adresse au ferrailleur et l
86. ne majorit d l ves 7 l ont obtenue La classe D pourrait utiliser la note 8 obtenue par 7 l ves comme une note modale L l ve modal de la classe C pourrait tre celui qui a obtenu un 8 5 l ves sont dans ce cas La note 4 obtenue par 6 l ves peut s identifier comme modale dans la classe B Essayons d effectuer le m me aper u avec les r sultats du test de calcul 44 Pr rhext H Herr um uium i 5 7 gt A n R Marte R 2 diwa T T F W T w w w Ui w w w w m d Voici les notes modales en calcul r unies dans ce tableau La note la plus faible a t de 2 100 Une fois la note ramen e 20 les l ves qui ont eu 2 reviennent 0 puisqu une fois divis e elle devient 0 4 une fois arrondie elle donne 0 Apr s tout le 2 constitue la note de la pr sentation de la copie que tous les l ves en ont b n fici e syst matiquement La note 0 constitue la fois la plus faible note obtenue mais en m me temps celle que la majorit des l ves affichent Les moyennes g n rales des classes on l a vu sont encore plus faibles que la lecture Les notes sont dispers es de 0 20 on le voit sur ces graphiques Les piliers des histogrammes sont disparates poussent un peu partout et s tirent en laissant parfois des vides Les variations entre les classes so
87. nement de Base Circonscription de Djibouti 2 Djibouti le 10 01 10 Ecole d Ambouli 1 Monsieur le Chef de Service de l cole de Base S C Mme l Inspectrice de Djibouti 2 Objet sortie d tude de classe de 34 ann e Monsieur le Chef de Service Au nom de la classe de 39 ann e B de l cole 4 Ambouli 1 je voudrais porter votre connaissance que nous voulons effectuer une sortie p dagogique pour la ville d Arta En effet comme vous le savez le module 2 des apprentissages ponctuels en troisi me ann e que nous venons d entreprendre porte tr s pr cis ment entre autres sur l tude de la ville d Arta Aussi pour des raisons p dagogiques et pour faciliter les apprentissages nous allons visiter la ville d Arta Nous commencerons par l exploration de la ville ensuite nous irons au Centre d Apprentissage Professionnel et au Jardin Pr sidentiel Le voyage sera b n fique pour les l ves pour les raisons suivantes Les l ves pourront observer et dessiner les diff rentes habitations sur place ls pourront admirer les plantations de la p pini re l arbre ls apprendront organiser le nettoyage d un site et veilleront ne rien laisser sur place ls s organiseront pour une sortie et emploieront le vocabulaire convenable ls appr henderont le m tier de ma onnerie au centre d apprentissage professionnel Les profits p dagogiques de cette sortie ne s arr tent pas l et la liste n est
88. nsuite au F tabul par la loi de F de Fischer Snedecor Le tableau d ANOVA suivant contient les r sultats du Nous avons pris en compte les moyennes des deux tests de lecture puis des calculs De mani re pouvoir identifier s il existe bien une diff rence significative entre le pr test et le post test pour chaque classe Nous sommes donc face des chantillons appari s Observons les variations entre les diff rentes classes F lecture F calcul Seuil ddl 3 29 16 09 0 94 Ce tableau m rite quelques commentaires Tout d abord seule la classe n affiche pas une diff rence significative au test de la lecture Les r sultats des trois autres classes corroborent l hypoth se selon laquelle 11 existe bel et bien une diff rence significative dans les performances des l ves en lecture entre les deux tests Il est vident pr sent que les diff rences de ces deux tests en lecture ne sont pas du tout al atoires et qu elles sont dues une diff rence d enseignement Seule la classe ne continue pas de montrer les performances que nous avons constat lors de l tude sur les moyennes Cependant nous avions galement formul au d but de notre tude l hypoth se selon laquelle la classe B parce qu elle a entrepris une d marche particuli re pourrait montrer des diff rences des performances Apr s observation des calculs de F nous d couvrons que d une les performances sont nettement diff rentes b
89. nt peu importantes sinon qu il y a la fois plus de vide dans les notes moyennes de 9 14 et en m me temps plus des notes trop basses dans la classe C Dans cette m me classe ils sont 21 l ves avoir obtenu la note de 2 ou moins A titre de comparaison ils sont 13 l ves en classe A 11 en classe D et 8 en B avoir obtenu les m mes notes L cart type permet entre autres de visualiser la part obtenue par 68 de la population cible Dans notre cas il est possible donc observer les notes obtenues par 68 des l ves dans chaque classe p x gt lecture calcul lecture Moyenne en calcul 25 13 36 20 19 90 34 80 45 Les courbes ci dessous repr sentent les notes obtenues en lecture Elles superposent presque les unes sur les autres Ceci t moigne qu il n existe aucun effet classe ou presque entre ces quatre chantillons N anmoins on peut remarquer que la courbe de la classe A est l g rement plus serr que les autres Contrairement aux autres graphiques donc nous pouvons affirmer que la classe pr sente les r sultats les moins dispers s en lecture elle le plus petit cart type Classe A Classe C gt Il est loin d tre le cas pour le calcul o les carts sont tr s visibles Certaines classes s approchent plus que les autres au point 0 s apergoit galement que les carts sont distants les carts types vont de 4 89 6 11 Ce qui s
90. ntiel Enfin nous descendrons sur la plage d Arta Le voyage sera b n fique pour les l ves pour les raisons suivantes Les l ves pourront observer et dessiner les diff rentes habitations sur place Ils pourront admirer les plantations de la p pini re l arbre Ils apprendront organiser le nettoyage d un site la plage et veilleront ne rien laisser sur place Ils s organiseront pour une sortie et emploieront le vocabulaire convenable Ils appr henderont le m tier de ma onnerie au centre d apprentissage professionnel Les profits p dagogiques de cette sortie ne s arr tent pas l et la liste n est s rement pas exhaustive Nous esp rons d autres retomb es de ce voyage dans le court et moyen terme par exemple un nouveau souffle pour la motivation des l ves Nous comptons mener une tude sur les retomb es p dagogiques de ce projet Nous avons pris aussi toutes les dispositions n cessaires en ce qui concerne les rafraichissements les d placements ainsi que les autorisations parentales et la s curit des enfants Le d part de ce voyage est pr vu pour le jeudi 14 janvier 8 heures du matin et le retour 16 heures de l apr s midi le m me jour Nous vous ferons parvenir temps s il y a lieu d effectuer des modifications quant aux heures et date de voyage Nous vous prions d agr er Monsieur le Directeur l expression de notre consid ration la plus respectueuse 64 Annexe 2 Enseig
91. o sie l tude des langues vocabulaire grammaire conjugaison et orthographe et la lecture est facile de constater qu en fran ais la lecture tient une place remarquable d abord par la quantit des pages qu elle occupe une page sur huit dans le livre de troisi me ann e La caravane de Frangais Ensuite parce qu elle est n cessaire dans toutes les autres subdivisions du Frangais pratiquement toutes les s ances de frangais d butent par un petit texte lire avant de le d cortiquer pour son int r t p dagogique De l autre c t en math matique nous avons choisi le num rique qui a galement le m me poids dans la mati re En effet le num rique tient galement une place privil gi e dans le livre de troisi me ann e MAXI MATHS Sur les 140 pages que le livre compte 50 sont octroy es au num rique lui seul et il partage avec les deux autres comp tences que sont la mesure et la g om trie 40 autres pages qui proposent des exercices d entrainement mixtes En plus de cela n a t on pas d montr qu elles constituent les deux comp tences qui sont les plus exig es aussi bien dans la vie de tous les jours que dans la vie professionnelle Voil les raisons qui ont fond le fait que nous avons port notre choix sur ces deux comp tences la lecture et le num rique nous l avons d sign tr s souvent par le terme calcul Et la sortie p dagogique constitue le dispositif que nous avons mis en place pour cr er
92. ocial financier psychologique de tels choix scolaires et quels en sont les risques chec scolaire ch mage Selon cette th orie le social n est pas absent mais r gule Celui qui d cide se trouve dans une situation donn e socialement et ce contexte social module fortement les crit res des choix Par exemple une scolarit l universit n apporte pas le m me b n fice social un jeune de milieu ais et un jeune de milieu populaire Cette orientation s impose au premier alors qu un BTS suffirait et assurerait une mobilit ascendante pour le second Bernard Lahire 1995 effectu une vaste enqu te sur les conduites et organisations des familles class es socialement d favoris es tabli des tableaux qui r sument les configurations possibles et qui ont surtout le privil ge d expliquer les exceptions de la Reproduction En effet 1 tudie la culture crite familiale les conditions et les dispositions conomiques l ordre moral domestique les formes d exercice de l autorit familiale et l investissement p dagogique de la famille Durant cette enqu te il analyse les formes des relations sociales en cours dans ces familles et que l enfant apprend Par exemple les formes d autorit parentale l emploi du temps de la maison plus ou moins r gl ou les m thodes des rangements ou des classements seraient plus ou moins en congruence avec les attentes de l cole Lahire 1995 analyse aussi les pratiqu
93. onnait pas encore la langue qu il apprend lire ou qu il apprend dans la lecture se situe l association des mots et des lettres La maitrise de la combinaison des graph mes et des phon mes lui permet de d chiffrer le mot crit D s qu il saisit la technique il est capable de prononcer tous les crits qu on lui propose Mais il lui faut tout de m me un stock minimal des graph mes Il r alise uniquement la correspondance entre les lettres crites et leur phon tique On lui reproche de ne pas saisir le sens de ce qu il lit mais de dire aussi des lettres qui ne se prononcent pas La lecture syllabique s effectue de cette mani re Des livres comme Bosher s identifient cette technique d apprentissage de la lecture Ces deux raisons le manque de sens et la prononciation des lettres qui ne se prononcent pas normalement conduisent inventer la m thode globale Comme son nom l indique la d composition des mots est d conseill e On n effectue plus de d coupage 11 faut lire les mots tels qu ils sont habituer l enfant Il doit saisir la technique en associant la graphie du mot et sa prononciation A force de revoir d abord le m me mot il s habitue et finit par le lire sans m me se rendre compte du comment Les mots utilis s ont toujours un sens et les mots connus des enfants d s leur plus jeune ge sont favoris s Au lieu d associer des syllabes en lecture globale l enfant est amen correspondre des mots crits diff
94. ormation l mentaire pour apprendre chacun de p cher au lieu de lui donner un poisson tous les jours Les responsables du Minist re de l ducation Djiboutienne parlent plus volontiers de la p dagogie de la r ussite En effet gr ce a cette nouvelle r forme les goulots d tranglement sont en majeur partie supprim s le concours d entr e en sixi me n en est plus un les l ves subissent un examen pour v rifier si les objectifs terminaux d int gration sont acquis en voie d acquisition ou non acquis Ils sont 40 en 99 2000 45 en 2001 2002 50 2003 2004 L examen prend en compte aussi les contr les continus des enfants dans leurs tablissements scolaires respectifs Les inscriptions continuent m me si le nombre de place disponible est pris On aime mieux surcharger les classes que de laisser des enfants sans ducation Le redoublement n est pas totalement supprim mais il n est plus utilis avec la m me envergure Autrefois les instituteurs ne se privaient pas d utiliser plein r gime le taux de dix pour cent accept e aujourd hui il est conseill ou m me r serv e uniquement aux deux niveaux d valuation des objectifs terminaux En deuxi me ann e o les l ves subissent un premier examen du niveau 1 l valuation des objectifs terminaux d int gration Et en cinqui me ann e pour passer en sixi me ils subissent celle du deuxi me niveau des objectifs terminaux d int gration Les res
95. plaisir ou de la profession On lit les informations haute voix les re citations les sc nes de th tre Et plus qu un apprentissage il s agit souvent d un texte dont l auteur de la lecture en a pris connaissance avant ses auditeurs Dans ce cas il est plut t recherch de dire avec de l intonation dans le but d appuyer et de mettre en exergue une id e dans ses dires Avec la lecture silencieuse l cole non seulement gagne du temps mais individualise le travail Le maitre v rifie la compr hension du texte gr ce ses exercices dos s destin s chacun des l ves personnellement Elle lui facilite aussi la tenue de la classe tout le monde a du travail faire Le maitre est plus libre pour intervenir chez les l ves les plus n cessiteux Mais cette lecture exige une certaine maitrise de la compr hension d un texte C est ainsi que les exercices de contr le ou d aide la compr hension se sont d velopp s au fil du temps Les questions de compr hensions directes ont J E Gombert a tudi la conscience phonologique Aujourd hui il s int resse aux ph nom nes d analogies 23 c d la place surtout dans les premi res classes de l cole primaire des exercices de compr hension parfois assimilables des jeux On rencontre des exercices comme relier les questions aux r ponses crire vrai ou faux et justifier les r ponses choisir ou entourer les bonnes r ponses former des puzzles partir des mo
96. ponsables du Minist re se targuent aussi de d passer les objectifs de la Banque Mondiale En effet disent ils la communaut internationale subventionne comme il est dit plus haut une formation minimum pour tous Mais Djibouti l Etat va plus loin La nouvelle loi d orientation rend l cole obligatoire jusqu seize ans C est dire que l ducation est fournie gratuitement par l Etat jusqu en troisi me appel aujourd hui neuvi me ann e Le minimum requis Djibouti garde encore plus de temps l enfant l cole du moins en quantit Les lyc es sont galement d acc s gratuit du moins officiellement et pour le moment 7 Document en francais r dig par l Institut Belge BIEF sous la supervision de Xavier Roegier sur la demande du Bureau international de l Education BIE UNESCO Voir sur internet en version pdf 2notions approach competecies fr Voir Bilan des r alisations 1999 2004 Dix ans apr s cette r forme les langues commencent 061161 et nombre de partenaires sociaux m me des politiciens posent des questions sur l efficacit et sur l efficience d un syst me qui a englouti tant d argent qui n est jamais pass par ses mains et qui ne le sera peut tre plus jamais Mais si tant de doigts sont tendus vers la qualit du syst me les innovateurs eux se d fendent sur le terrain des chiffres La capacit d accueil de l cole a t d multipli e Pr s de dix nouvelles coles et environ deux cents nouve
97. pour son accueil chaleureux et ses explications Le Responsable de l levage pour la visite de l enclos et de l table Le Directeur de l cole H teli re d Arta pour la visite organis e de l H tellerie La Directrice de l cole de Base d Arta Mme Fatouma pour la pr paration du terrain Au Directeur du CFPEN qui a accept de r pondre nos questions M Abdoulkader Aden Meidal professeur du CFPEN Au Centre des Ressources P dagogiques CRP de Djibouti A tous les enseignants qui nous ont donn un peu de leur temps pr cieux pour r pondre au questionnaire 68
98. r ussite de l l ve d pend de sa mani re de voir et de concevoir le monde qui l entoure Si dans sa mani re d intervenir sur ce monde l estime de soi est essentielle Si les comportements attendus plus ou moins conscients r sultent du profond inconscient de l l ve Alors il est plus qu indispensable d intervenir sur cet environnement pour rendre vivant et digestes les apprentissages Selon Robert Dilts 1990 qui s est inspir des travaux de Gregory Bateson 1992 les diff rents environnements dans lesquels nous vivons influencent nos comportements Ces m mes comportements d terminent nos capacit s Il est important que nos actions et notre savoir faire savoir tre soient en congruence avec nos valeurs et notre sentiment d identit profond En sens inverse nous dirons que notre sentiment d identit influence nos valeurs et nos croyances Celles ci orientent alors nos capacit s et nos comportements afin d agir sur notre environnement L inconscient joue un r le pr dominant La d cision consciente doit tre en accord avec les d sirs profonds inconscients principe de la congruence L inconscient est tr s puissant Y L inconscient est sensible l aspect non verbal de la communication postures tons de la voix gestes et aux l ments implicites de l environnement ordres des tables place des noms Y Les valeurs et les croyances qui motivent nos actions sont souvent inconscientes Susciter la motivation consiste
99. r 20 sur 20 sur 100 sur 100 sur 20 sur 20 sur 100 sur 100 sur 20 1 21 2 19 2 11 7 58 79 5 11 6 15 9 o2 um 20 x mr 25 ses os Pom oss a a 58 o as a s n os ns nss a METER E x o eo s n us ns mas Y oz ss EN ee on Pos Poss e Poss ono Lom os e ua e 55 9s 50 87 Lx 48 27 18 2 3 6 0 4 2 44 12 5 8 8 2 5 5 65 os Pons s o o es m mo iss lt o ss es s s TOTAL 1078 1086 215 6 217 2 216 4 1585 1172 234 4
100. ration est d cid etc La derni re r forme qui a pris sa source des tats g n raux organis s par le Minist re de l ducation nationale a souhait jusqu la modification de la d signation du Minist re devenu MENESUP Minist re de l Education Nationale et de l Enseignement Sup rieur comme pour exhiber la cr ation d une universit djiboutienne Cette fois la r forme touche profond ment l cole Une nouvelle loi d orientation est labor e et le changement de m thodologie touche tout le cursus scolaire Le primaire d sign d sormais sous le nom de l cole de base et le secondaire connaissent l APC Approche Par Comp tence L universit est djiboutienne et les lyc es sont en cours de transformation leurs bacs deviendront nationaux compter de 2014 Alors l cole primaire connait son lot de changements probablement les plus importants Les horaires sont modifi s Les p riodes d enseignement galement Les enfants vont l cole de 7h30 12h00 alors que certains y restaient jusqu 12h 30 auparavant Ils commengaient tous 13h 30 s ils sont du flux de l apr s midi et maintenant 14h 00 Ils finissent tous 18h 00 alors qu avant les enfants du cours moyen sortaient des classes 18h 30 La dur e de la scolarit primaire s est vue modifi e aussi L cole de base ne dure plus que cinq ans au lieu de six La loi d orientation pr voit cet effet un hypoth tique cursus d cole maternelle non obligatoire De
101. remment majuscule miniscule ou des mots et des dessins dans les exercices d entrainement Dans le mod le deux voies les psycholinguistes font l hypoth se d un lexique mental en m moire Il serait compos de tous les mots connus depuis que l on nous parle Pour identifier un mot il faut tablir une correspondance entre le signal visuel mot crit et la repr sentation mentale que l on a de ce mot Un mot est une combinaison de signes Apr s activation du code il y a deux moyens d arriver au mot La voie directe Le code graph mique renvoit la possibilit d aller chercher en m moire une lettre quel que soit son graphisme La vision des lettres active le code lexical La voie indirecte c est une voie auditive Avant de savoir lire l enfant reconnait les mots qu il entend Le code phon mique permet de reconnaitre les sons et de passer du visuel l auditif Ce mod le propose deux entr es possibles pour la lecture du mot les m thodes syllabiques se r f rent la voie indirecte les m thodes globales Foucambert la voie directe Celestin Frenet 1978 parle de la m thode globale de lecture 22 L hypoth se retenue est que le lecteur expert utiliserait le code du graph me reconnaissance visuelle mais aussi le code phonologique lorsqu il est confront un mot inconnu appui sur les correspondances graph mes phon mes Le lecteur identifie le mot par r f rence au lexique Le calcul syntax
102. reux ne pas pouvoir s exprimer du tout Les professeurs du coll ge ont t habitu s recevoir apr s un concours les meilleurs des meilleurs la cr me des l ves encore en ge d aller en sixi me II Revue de la litt rature 1 Motivation d finitions et th ories Aujourd hui les nouvelles m thodes tendent donner une importance capitale la place qu occupe l l ve dans le triangle du savoir Et gr ce l avanc e des sciences sociales psychologiques ou m me tout simplement des droits de l homme l enfant harcel puni avec des ch timents corporels a laiss la place un enfant dont on esp re beaucoup de sa coop ration L adulte de demain le futur responsable le citoyen mod le que la communaut attend de l cole se doit d tre respect L art de la parole du maitre c de la place la cr ation des situations dans lesquelles l enfant se sent oblig d intervenir et de trouver des solutions ad quates aux probl mes pos s Ces probl mes ne doivent pas tre pos s sous forme de litt rature mais v cus r ellement ou le plus proche possible Cette tendance est non seulement conforme la nouvelle m thodologie de la r forme djiboutienne mais aussi la tendance g n rale prescrite par les p dagogues contemporains L enfant retient mieux ce qu il entend voit dit et fait lui m me Concr tiser donc facilite l intervention et m me oblige l enfant r agir face une r alit qui est l en face de
103. rimaire O 2 Au coll ge O 3 Au lyc e O 4 Au CFPEN O 5 A 1710101761516 6 Autres pr cisez 10 En tant qu 61676 combien de fois avez vous particip une sortie p dagogique 1 Une fois L1 2 Deux fois L1 3 Trois fois O 4 Plus de trois fois L1 66 AHMED ADEN PRENOM NASSER Adresse B P 3362 Djibouti R publique de Djibouti T l phone 253 657045 Ann e Universitaire 2009 2010 MASTER 1 en Sciences de P ducation Directrice de m moire Mme Catherine BLAYA TITRE Susciter la motivation l cole RESUME On d c le chez certains l ves une motivation de plus en plus accrue soutenue Ils ont cette volont farouche de vouloir r ussir tout prix Malheureusement d autres d montrent au contraire une d motivation parfois inqui tante durant leur scolarit Si les premiers gardent plut t de bons souvenirs de leur scolarit les seconds vitent d en parler lorsqu ils deviennent adultes Pourquoi certains sont motiv s et d autres pas Comment peut on cr er une atmosph re motivante pour ceux qui ne le sont pas Et qu en disent les th ories existantes Pour tenter de r pondre ces questions nous avons tout d abord essay de r unir la litt rature qui a trait le sujet La motivation a surtout trait la psychologie Ensuite nous avons r alis et exp riment une sortie p dagogique dont le lieu et les savoirs y acqu rir ont des rapports directs ave
104. s tudiants va utiliser les listes de diffusions forums Faq t l phone etc et change avec les autres Elles transportent la communication et fournissent un cadre synchrone et asynchrone aux changes Former push ou en demander pull Il construit une relation p dagogique forte avec ses l ves animation accompagnement m diation Il peut tre distance dans ce cas 11 peut tre appel tuteur ou accompagnateur relais Ce tableau qui ram ne les postures de Houssaye l enseignement sup rieur rappelle les critiques engag es l encontre de sa th orie En effet la principale critique faite ce mod le porte sur la non contextualisation de l acte p dagogique dans une poque une culture Cette critique reproche la th orie au fait qu elle ne tient pas compte de nouvelles technologies Si les soup ons aliment s par l emploi des mots mort ou fou se v rifient quant l chec de la situation p dagogique cause de la n gligence d un pilier important du triangle les nouvelles situations que vivent des tudiants qui suivent des cursus scolaires bien loin des universit s et travers les multim dias deviennent des exceptions la r gle Et des exceptions qui r ussissent tant bien que mal Comme le tableau le d montre il a suffi que le but recherch change pour que la place du mort non seulement convienne au r le du professeur mais devienne aussi plus que jamais une n ces
105. s rement pas exhaustive Nous avons pris aussi toutes les dispositions n cessaires en ce qui concerne les rafraichissements les d placements ainsi que les autorisations parentales et la s curit des enfants Les enfants seront encadr s au total par un enseignant pour dix l ves Les l ves de la classe comptent 41 l ves Le directeur adjoint Mr Hafid deux enseignants de geme Ann e l occurrence Mr Nasser titulaire de la classe et Mr Ibrahim Trois parents d l ves d sign s font partie d accompagnateurs Le d part de ce voyage est pr vu pour le lundi 18 janvier 8 heures du matin et le sa retour 12 heures 30 le m me jour Nous vous ferons parvenir temps s il y a lieu d effectuer sonsid ration la plus respectueuse des modifications quant aux heures et date de voyage Nous vous prions d agr er Monsieur le Chef de Service l expression de notre 65 Annexe 3 Cette enqu te compl te un m moire universitaire Elle s adresse aux instituteurs djiboutiens but de ce questionnaire est de savoir si vous pratiquez les sorties p dagogiques avec vos l ves et si m me en tant qu l ve vous les avez connues Chers enseignants nous vous invitons r pondre ce questionnaire en cochant les cases qui vous conviennent Nous vous remercions d avance de nous donner un peu de votre temps pr cieux Vos r ponses nous aideront construire une tude fiable Elles seront
106. s le premier module de troisi me ann e L addition des trois termes dont certains nombres comptent deux chiffres et d autres ont un seul n est connue des l ves qu en troisi me ann e Cependant il faut aussi souligner que le th me abord par le texte du test en lecture la description a t voqu dans la premi re semaine du module 2 de la troisi me ann e Calcul des carts Le tableau de la m diane suivant appuie ces dires sur les moyennes En effet la m diane indique la note de l l ve qui se trouve au centre dont la moiti des l ves disposent des notes inf rieures la sienne et l autre moiti des notes sup rieures La classe C est la seule avoir conserv pratiquement sa note de moyenne en lecture Par contre celle du calcul montre une grande diff rence En revanche la classe C montre encore une fois la plus grande dispersion entre le test de lecture et celui de calcul pour l l ve m dian galement soit un cart de 32 points L l ve m dian de la classe obtient 06 alors que la moyenne g n rale de la lecture de cette m me classe est de 19 90 En ce qui concerne la classe B si elle a su conserver sa premi re place au test de calcul m me pour l l ve m dian ainsi que la diff rence la plus minime encore une fois elle pr sente quand m me toujours une faiblesse et montre ainsi la plus grande baisse en lecture par rapport la moyenne T 5 x5
107. se limite pas la sph re conomique mais se joue aussi travers une violence symbolique s exergant travers les id es les valeurs les go ts qui les domin s adh rer au principe m me de leur domination Dans ce processus l cole joue un r le crucial elle m ne un processus d acculturation et fait accepter les normes qui auront gr ce l cole un statut l gitim pourtant arbitraire Bourdieu et Passeron proposent une analyse des in galit s sociales d acc s et de r ussite l Universit et plus largement l cole privil giant les m canismes de type culturel sur les contraintes conomiques Alors que jusque dans les ann es soixante on consid rait que les in galit s sociales l cole s expliquaient avant tout par les in galit s de ressources mat rielles A c t du capital culturel dont disposent les jeunes de milieu ais livres voyages acc s aux m dias c est plus largement l h ritage culturel qui s av re le plus d cisif en termes de r ussite scolaire selon la th se de la th orie de la reproduction La th orie de la reproduction pr ne donc qu un enfant de milieu ais r ussit sa scolarit parce que les proc dures en cours qui certifient les connaissances favorisent la culture dans le cercle familial Le langage utilis et permis par exemple est celui adopt par les h ritiers Les enfants des milieux ais s h riteront les professions favoris es socialement
108. sit Apprendre r diger un m moire ou mener des recherches demande une grande libert d action dans la recherche et l appropriation des donn es M me si l aide et l intervention du directeur de m moire sont plus qu indispensables il rappelle toujours sa fa on qu il ne fera pas le travail la place de l tudiant L tudiant se projetant travailler seul dans un avenir proche doit tre form agir en autonomie 3 L chec scolaire En France chaque ann e environ 800 000 jeunes sortent du syst me scolaire En 1975 23 d entre eux taient consid r s comme n ayant recu qu une formation g n rale de base et avaient au mieux obtenu un Certificat d Etude Primaire ou le BEPC 43 avaient acquis une formation professionnelle ou technique courte et 34 avaient suivi un enseignement d un niveau minimum quivalent au baccalaur at gt selon Jean Pierre Bazelly La p dagogie employ e en classe ne peut pas constituer 18 Les sorties du syst me scolaire Economie et statistique 1977 17 elle seule ni garante de la r ussite responsable de l chec scolaire Mais si le ma tre ne voyait autrefois uniquement que du c t de la psychologie l chec scolaire a fait couler beaucoup d encre depuis Les avis ont fait le tour du triangle de la p dagogie Les trois sommets ont t tour tour tudi s Les textes ont d abord cherch transformer les programmes les manuels les guides les objectifs et
109. sitent un travail de fond Dans tous les cas il est plus que souhaitable de mettre en place et ce de fa on urgente un soutien en lecture et en calcul au profit de ces l ves du moins pour les plus n cessiteux Le dispositif doit tenir compte des r sultats Le projet mis en place doit viser am liorer les r sultats de ces l ves Pour cela il faut Apprendre aux l ves lire et crire leur propre pr nom Utiliser d autres m thodes avec les enfants qui n ont pas pu apprendre lire avec la m thode globale par exemple la m thode syllabique Employer la p dagogie diff renci e au sein de la classe Associer les parents dans le projet d apprentissage Cr er des groupes de lecture et proposer des contes lire la maison Il serait galement judicieux de prendre des mesures visant restreindre les absences des l ves Classe Moyennel 2 R sultats des post tests Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de Notes de lecturel sur calculi lecturel calcull sur 20 lecture2 calcul2 lecture2 calcul2 100 sur 100 sur 20 sur 20 100 sur 100 Moyenne2 47 23 25 6 4 5 4 15 1159 231 8 150 8 191 3 1449 289 8 178 40 23410 FUERTES IE SENSN Notes de Notes de Notes de Notes Notes de Notes de Notes de Classe B Moyenne1 Notes de Moyenne2 N lecturel calcull lecturel calcull sur 20 lecture2 calcul2 2 calcul2 su
110. sse Lecture sur 100 Calcul sur 100 Lecture sur 20 Calcul sur 20 Moyenne sur 20 OP PR RE EE AU E RC NN IM EM eu ucc gucci DE RM T NECEM NE S 7 42 1 Lm cq v m si NEE TEN UNES nos nts pei 6 DN E EX NENCOOGENO RENE 0 Lou wp cq cx typo Lou JL Low dms Lope S M peque EN NUN ENSE NE n Classe B Lecture sur 100 Calcul sur 100 Lecture sur 20 Calcul sur 20 Moyenne sur 20 39 Classe F sss GUAE 9o XI 4 4 4 1 2 4 1 2 2 2 4 4 3 4 5 40 41 r gt gt 12 30 2 0 4 3 2 pu j 2 wp a j s T sn sr P fue 1891 91 3 s are j 1 22 0 1188 1044 237 6 208 8 223 2 Commentaires
111. st la construction d un syst me digne de ce nom en R publique de Djibouti Les organismes internationaux aussi comme la Banque Mondiale la Banque islamique asiatique africaine y ont galement particip Les partenaires aux d veloppements sociaux qui aident les pays en voie de d veloppement ont aussi apport leurs contributions On peut citer dans cette derni re cat gorie l Unicef la Francophonie ou USAID Djibouti n a pas 111611886 ses efforts non plus et si le petit pays n a pas pu financer certains points de ce projet colossal elle n a pas rechign de contracter des dettes immenses Viennent galement la charge comme toute r forme qui se respecte comme telle des termes et de vocabulaire nouveaux On entend par exemple l ducation de masse L UNESCO est un organisme international qui s occupe de tout ce qui a rapport l ducation et la culture C est une aile de l ONU Organisation des Nations Unies L UNESCO d finit l ducation de masse comme une ducation destin e toute la population d une contr e Elle le d finit aussi comme une p dagogie qui tend faire acc der l ensemble d une population les savoirs minimums La banque mondiale le promulgue sous le sobriquet de l ducation pour tous Elle le d finit comme son objectif d ici l an 2015 Cet objectif pour la cause noble pour l acc s l ducation se donne comme finalit d aider les populations des pays sous d velopp s faire acc der une f
112. t la directrice et ou Fatouma Question 3 6 10 2 une mauvaise phrase avec ou uniquement la directricce et ou 36 R ponse juste si l l ve a entour parmi les six r ponses les trois suivantes le frigoriste le plombier le ma on 25 30 S il a entour 3 justes et une fausse 20 30 S il a entour uniquement deux r ponses justes 18 30 S il a entour deux justes et une fausse 19 30 S il a entour trois justes et deux fausses S il a entour deux justes et deux fausses S il a entour uniquement une r ponse juste Si toutes les r ponses sont entour es 8 30 S il a entour une r ponse juste et une fausse 6 30 S il a entour deux r ponses justes et trois fausses 30 30 Exercice 2 3 30 S il a entour une r ponse juste et deux ou trois fausses 1 30 S il a entour une ou des r ponses fausses Si l l ve a mis les phrases dans l ordre suivant Nous sommes all s voir le pr fet 30 30 Nous avons visit le jardin d Arta L bas nous avons vu beaucoup d arbres La directrice nous a montr l h tellerie 24 30 Si l l ve a remis toutes les phrases leurs places sauf une seule Exercice 3 18 30 Il n a crit que trois phrases qui sont dans le bon ordre 8 30 Deux phrases sont dans l ordre du texte 6 30 Il a copi mais elles sont toutes m lang es En RS NN Test calcul du post test 37 6 6 36 7 6 42 6 7 4
113. te p dagogie tend donc privil gier g n ralement deux de ces trois p les Toute p dagogie doit tre articul e dans le rapport d au moins deux de ces trois p les Et m me s il est exclu ces derniers doivent garder des contacts avec lui Il est difficile de tenir compte de mani re quivalente de ces trois processus Leur logique semble exclusive et non compl mentaire L enseignant doit tablir un nouveau processus s il veut op rer un changement Mais le processus reste viable du point de vue p dagogique seulement si l axe dominant tout en s imposant comme premier laisse suffisamment de jeu aux deux autres processus sans quoi le mort se met faire le fou Cependant il n existe pas de processus univoque et chacun admet en son sein des pratiques p dagogiques diff rentes selon la part laiss e aux deux autres p les Les familles p dagogiques sont donc constitu es de leurs propres structures en termes de processus et s excluent ce titre D embl e la situation p dagogique est pr sent e comme source de conflits par n gligence d un l ment essentiel sans qui elle ne peut se concevoir Mais r int grer le minor le mort en tant que sujet implique d exclure son tour l un des deux lus pr c dents Changer de p dagogie revient changer de relation de base soit de processus A partir de cette consid ration de Houssaye 1982 les mots enseigner apprendre former ne peuvent plus rester des synonymes Chacun d entre
114. tendraient user plut t d un code restreint Cette analyse des projections linguistiques de la structure sociale va recevoir nombres de critiques qui lui reproche en particulier le probl me du handicap linguistique transformant une analyse des conditions sociales de production des formes de langue en valuation normative des capacit s linguistiques des populations socialement situ es Mais pour Bernstein l analyse des d terminations ne conduit pas n cessairement au fatalisme car c est en mettant en vidence les lois d un monde social trop souvent naturalis que la sociologie peut donner la possibilit d une plus grande libert par rapport ces lois S il d nonce le langage du code labor celui des dominants utilis comme talon de mesure dans la soci t et plus particuli rement l cole il a jug que l on pouvait agir sur cette situation notamment au niveau des enseignants et de l cole sous des conditions et par des m thodes appropri es agir directement sur le discours lui m me ou au niveau de politique modifier l organisation sociale Cependant il est essentiel de souligner que Bernstein a une conscience aigu des aportes du volontarisme Il crit en effet on ne saurait trop insister sur les difficult s que le processus de changement linguistique entraine pour l l ve des classes d favoris es p 60 Compte tenu de la profondeur de l enracinement des dispositions et des r les sociaux le volontar
115. tielle est pouvons nous ce stade de notre tude affirmer que oui une telle sortie p dagogique est b n fique dans l apprentissage de la lecture et du calcul Partant du principe que les tests sont de bons annonciateurs nous pouvons assurer que oui la sortie p dagogique serait utile dans ce cas pr cis pour l apprentissage de la lecture et que non elle ne le serait pas pour l apprentissage du calcul 58 Esquissons un petit retour en arri re pour appr hender quelques instants du v cu des l ves entre les deux tests Le lundi 18 janvier 2010 eu lieu la sortie p dagogique effectu e par une classe de l cole d Ambouli 1 s agit de la classe de troisi me ann e La classe compte 41 l ves mais 30 l ves ont t pr sents cette sortie Trois enseignants de l cole et le directeur adjoint ont accompagn les enfants cette sortie Mme Nouria M Ibrahim M 118160 directeur adjoint et M Nasser titulaire de la classe en question Trois parents d l ves ont t convi s participer galement la sortie Le d part a eu lieu 8heures du matin devant l cole Le retour des enfants a eu lieu 13heures devant l cole galement La destination de la sortie p dagogique tait la ville d Arta Les enfants ont d couvert cette occasion la pr fecture de la ville d Arta l levage des bovins le jardin exp rimental financ par le Pr sident de la R publique le Centre d Apprentissage Polyvalent
116. tive entre la hi rarchie sociale et la hi rarchie symbolique que le syst me scolaire pr suppose et alimente En effet l enseignement cr e le besoin de ses propres services par l laboration permanente des normes linguistiques mais ce faisant construit des canaux d orientation subtils manifestes ou cach s qui restreignent nettement les attentes et les motivations tant chez les enseignants que chez les enseign s Bernstein met en lumi re l in gale distribution sociale du sentiment de pouvoir agir sur le monde partir de la parole Une des notions essentielles de la th orie de Bernstein est celle de code sociolinguistique Il va l utiliser en la subdivisant en deux dimensions il distingue le code restreint et le code labor Ces codes qui sont des qualit s de la structure sociale se diff rencient trois niveaux au niveau linguistique par la pr visibilit de la structure syntaxique au niveau psychologique par la facilit de verbalisation des intentions auniveau comportemental par des modes d autor gulation diff rents Le syst me conditionne l apparition d un code singulier dans un acte de parole des rapports sociaux puisque les r sultats de Bernstein confirment que la forme particuli re d un rapport social se traduit par une s lection lexicale et syntaxique Les enfants issus des classes sup rieures utiliseraient syst matiquement le code labor tandis que ceux issus des classes ouvri res
117. tiver Voici donc les deux questions essentielles pos es comme probl matique et qui fondent cette recherche Dans la r alit djiboutienne les apprentissages restent tr s souvent livresques Dans les guides p dagogiques et dans les formations des maitres on se soucie g n ralement de la structure m thodologique de la conduite de la le on On y parle souvent d un certain squelette 1186 rappel d couverte exercices d entrainement et d int gration puis d valuation Tr s vite la monotonie s installe dans les classes L autorit chappe souvent aux maitres et le rappel l ordre devient coercitif bien que la loi punit formellement les ch timents corporels Malgr la p dagogie de l int gration adopt e les cours sont donn s largement de mani re tr s sinon trop scolaire Les capacit s des ma tres pouvoir motiver ou am nager la limite des situations r ellement stimulantes motivantes ne sont pas suffisamment faconn es ni m me cultiv es Dans la p dagogie de bon sens de C Freinet 1978 l ducation n est pas une formule d cole mais une uvre de vie Freinet a pris pour mod le Mathieu et pour lui il faut et il suffit de rester naturel l homme que vous tes avec ses d fauts et ses capacit s pour faire passer les apprentissages Freinet conseille de ne pas oublier que la vie est une et non des miettes qu il faut chercher rassembler comme des pi ces de puzzle Il faut s identifier sans
118. toutes significatives nous pouvons comparer les valeurs calcul es en lecture Et on voit bien que la classe exp rimentale pr sente le t le plus fort avec 6 49 en lecture encore une fois En calcul les r sultats sont diff rents Aucune classe ne montre des diff rences probantes La comparaison des valeurs calcul es la valeur tabul e au seuil de 05 nous pousse r futer l hypoth se selon laquelle notre projet de motivation pourrait donner des r sultats concluants en calcul pour la classe B comme pour toutes les autres d ailleurs M me s il existe des diff rences notoires entre les classes et que la classe exp rimentale affiche le meilleur score nous devons admettre qu en calcul la sortie p dagogique n a pas eu d effets disons notoires VI Discussion et conclusion des r sultats Les r sultats nous avons vu pourraient tre consid r s comme concluants pour la lecture Au seuil de tol rance 01 deux autres classes ont certes montr des diff rences significatives au test du t de Student Mais les r sultats de la classe B seraient encore plus concluants Les r sultats du calcul sont tr s diff rents Les diff rences entre les valuations en post test et celles des valuations en pr test ne sont pas du tout significatives Mais l aussi il y a tout de m me un mais parce que les r sultats seraient quand m me diff rents et plus positifs en classe B que dans les autres classes Dans tous les cas la question essen
119. travaillons sur le plombier Il installe les tuyaux qui conduisent l eau la maison Il installe aussi le robinet le lavabo la baignoire la douche Il s occupe de toutes les installations et conduits d eau Ces tudes sont des exemples mais le travail dans la classe ne s arr te pas l Il est pratiquement impossible de le reporter enti rement sur une feuille de papier tellement le travail est gigantesque Ce qu il faut retenir ce que toutes les occasions sont bonnes pour voquer l un des th mes de la sortie En dessin les l ves sont appel s dessiner le cheval la vache le jardin ou plus pr cis ment un arbre le papayer par exemple En calcul on utilise les fruits pour compter En sciences le programme pr voit l tude des plantes les jeunes pousses que le jardinier nous a offertes sont tr s utiles pour initier les l ves aux diff rentes parties de la plante ses besoins et au soin qu il faut lui procurer En lecture en vocabulaire en grammaire les mots sont voqu s et employ s dans toutes les mati res Conclusions Avant de terminer notre tude et d y mettre le point final en tirant les derni res conclusions il faut souligner que la r ponse obtenue a suscit en nous une nouvelle question comme dans toutes les recherches La question de la motivation nous l avons vue a fait couler beaucoup d encre surtout dans la litt rature nord am ricaine comme le r v le d ailleurs Rolland Viau dans sa conf rence
120. ts Les jeux informatiques proposent galement des exercices d interaction qui tentent de susciter en m me temps qu ils forment la motivation Durant l apprentissage de la lecture les parents tout comme les enseignants redoutent la dyslexie La dyslexie d veloppementale est d finie comme un trouble durable de l apprentissage du langage crit en d pit de capacit s intellectuelles normales d une absence de troubles psychiatriques ou neurologiques d un milieu socio culturel normalement stimulant et d une scolarisation ad quate Ce trouble diagnostiqu partir d un retard de lecture de 18 24 mois apr s l entr e en CP refl te un dysfonctionnement du syst me cognitif responsable de la lecture La dyslexie concerne 8 10 96 des enfants scolaris s et persiste durant toute la vie de l individu ce malgr une motivation normale Les dyslexies d veloppementales doivent tre distingu es des dyslexies acquises qui sont la cons quence de l sions c r brales N anmoins les zones c r brales l s es induisant une perte des capacit s de lecture chez l adulte pourraient tre les m mes que celles faisant l objet de malformations ou de dysfonctionnements chez l enfant La plupart des dyslexiques commettent souvent les m mes types d erreurs ils confondent les lettres morphologiquement similaires telles que p et q b et d et font des erreurs visuelles au niveau des mots Ils ont des difficult s appr hender les mots dans leur
121. ts et 1 faux 5 10 Les trois noms lisibles 4 10 Deux noms lisibles avec des fautes 3 10 Les trois noms illisibles mais reconnaissables 1 10 crit mais pas lisible ni reconnaissable R ponse juste bien formul e Le petit Aden a disparu et toute sa famille est sa recherche 8 10 Si une des deux premi res phrases a t copi e Exercice 6 10 Si une phrase du texte t 000166 n importe laquelle sauf celle ci question 1 dessous 4 10 Sila phrase lt Elle est pass e dans le quartier gt est copi e 2 10 Si l l ve a crit quelque chose d illisible 10 10 R ponse juste bien formul e L enfant qui a disparu s appelle Aden 8 10 S il a copi une phrase du texte qui contient Aden 6 10 S il produit une mauvaise phrase uniquement Aden Question 2 10 10 4 10 S il recopie quelque chose qui se trouve sur la feuille 2 10 S il crit une mauvaise r ponse ou quelque chose d illisible 10 10 R ponse juste bien formul e C est papa qui a appel la police 8 10 Si l l ve copi une phrase du texte qui contient papa 6 10 S il produit une mauvaise phrase avec ou uniquement papa Question 3 4 10 S il recopie quelque chose qui se trouve sur la feuille 2 10 S il crit une mauvaise r ponse ou quelque chose d illisible 31 R ponse juste si l l ve entour parmi les six r ponses les trois 30 30 suivantes l ge de l enfant les v tements de l enf
122. u e Elle est pass e dans les maisons du quartier Personne ne l a vu pas m me son ami Omar avec qui il joue toujours 1 R ponds aux questions 1 Qu est ce qui s est pass Le petit Aden a disparu toute la famille est sa recherche 2 Comment s appelle l enfant qui a disparu L enfant s appelle Aden 3 Qui a appel la police Papa a appel la police 2 Entoure seulement ce que la police a demand L ge de l enfant Les cheveux de l enfant Les amis Les v tements de l enfant Celui qui a vu l enfant Les chaussures 3 Remets ces phrases dans l ordre du texte La police a not les r ponses Maman a fait le tour du quartier Papa a averti la police Le petit Aden a disparu Le petit Aden a disparu Papa a averti la police La police a not toutes les r ponses Maman a fait le tour du quartier Sur la copie ci dessus du test de la lecture on y propose la correction en gras 30 Pour faciliter la correction tenir compte de cette proc dure dans le test final nous avons labor des crit res de notation dont voici la fiche Nous avons utilis les crit res suivants pour valuer les productions des l ves dans ces exercices Exercices Note Crit res 10 10 Les trois noms crits correctement 9 10 Les trois noms avec une lettre fausse ou d plac 8 10 Les trois noms avec 2 3 lettres fausses 6 10 2 noms seuls bien crits Noms 7 10 2 noms bien cri
123. ue sont les suivantes Exercice l chaque Si l op ration est pos e correctement et si les r sultats sont justes 889000 Si l op ration est pos e correctement mais le r sultat est faux Exercice 2 Si le nombre est crit correctement en chiffres ou en lettres nombre Si le nombre crit en lettres est lisible Exercice 3 chaque 51 la somme des nombres donnent le nombre propos Si les nombres donn s sont justes mais le signe est absent Tous les l ves en ont b n fici syst matiquement Test de lecture du post test Lis le texte et r ponds aux questions Lundi dernier notre classe a visit la ville d Arta Tout d abord nous sommes all s voir le pr fet de la ville Il nous a souhait la bienvenue Ensuite nous avons visit le jardin Monsieur Omar nous a montr tous les arbres Nous avons vu la tomate avec ses fruits tout rouges Nous avons vu aussi le concombre et le maitre nous a fait go ter ses fruits c tait d licieux H y avait beaucoup d autres le bananier le papayer le citronnier et le poivrier Puis le maitre nous a fait visiter le centre d apprentissage Des jeunes de la r gion y apprennent les m tiers de magon de plombier de frigoriste Enfin nous avons visit l h tellerie d Arta en compagnie de la directrice de l cole d Arta madame Fatouma 1 R ponds aux questions 1 Quelle ville les l ves de la classe ont ils visit e
124. une diff rence significative nous pourrons conclure que la ou les m thodes d enseignement utilis es sont bien diff rentes Dans ce cas les chantillons sont ind pendants Dans notre cas nous voulons donc tablir l existence d un effet des m thodes d enseignement sur les performances des l ves C est donc la variance intergroupe qui fait l objet de toute notre attention Le calcul de abr viation du terme anglais pour Analyse de Variance permet de consid rer les deux sources de variation inter et intra groupe afin de mesurer la part de la variance totale imputable la variance intergroupe qui nous int resse La variance intergroupe provient de la variation observ e entre la moyenne g n rale et chacune des moyennes compar es On peut facilement comprendre que plus ces moyennes sont loign es les unes des autres plus elles produiront de la variance intergroupe R ciproquement plus ces moyennes seront proches de la moyenne g n rale plus la variance intergroupe sera faible Le rapport de variance appel F est celui qui r sulte du rapport effectu entre la variance intergroupe et la variance intragroupe Autrement dit F sera d autant plus lev que la variance intergroupe est lev e et la variance intragroupe est faible Inversement plus les diff rences au sein de chaque groupe sont importantes plus elles touffent la variance intergroupe et F sera faible Le F calcul sera compar e
125. ure 12 10 14 96 18 89 Ecart type calcul 24 42 29 82 30 02 Post test Ecart type lecture 20 81 15 26 15 54 18 38 Nous pouvons dire pr sent sur le graphique suivant que les classes ont perdu le peu d homog n it encore plus qu au premier test de lecture L cart type et la moyenne r unis r v lent une h t rog n it des quatre classes en lecture D sormais nous avons l impression que chaque classe a d cid de faire son propre chemin Nous pouvons galement remarquer que la classe exp rimentale produit le plus petit cart type en lecture et qu avec la moyenne la plus importante qu elle a enregistr elle semble plus stable Classe Classe D C est exactement encore le cas pour le calcul o les carts sont tr s visibles s aper oit galement que les carts sont plus distants qu en lecture les carts types vont de 19 46 30 75 Mais la classe C pr sente le plus petit cart type Mais elle aussi la plus petite moyenne et la tire plut t vers le bas gauche Classe _ Classe D Nous avons vu les classes des diff rences Nous devons donc v rifier si ces diff rences sont al atoires et qu elles sont uniquement dues au hasard ou bien si elles sont significatives Pour cela nous allons calculer le F de Fischer Nous avons quatre classes qui ont subit un test final Si le calcul du F effectu 56 sur les r sultats du test d montre
126. ux valuations nationales ont lieu au cours de l cole de base La premi re bas e sur l OTI Objectif Terminal d Int gration du premier niveau ou niveau 1 a lieu en fin de deuxi me ann e apr s quoi certains l ves peuvent tre admis redoubler La deuxi me bas e sur l OTI du deuxi me niveau ou niveau 2 a lieu en fin de la scolarit l mentaire c est dire en cinqui me ann e Elle joue le r le d examen d entr e en sixi me et offre le billet vers le coll ge d sign sous le nom de CEM Coll ge d Enseignement Moyen ou vers un CAP Centre d Apprentissage Polyvalent L cole de base connait donc une nouvelle m thodologie d enseignement c est l Approche Par Comp tence En premier lieu comme son nom l indique c est une approche qui veut rendre l l ve comp tent C est pour cela que l on privil gie d ailleurs le terme form celui de l l ve Par exemple auparavant les programmes n taient qu une juxtaposition de disciplines et une suite de Loi n 96 AN 00 portant Orientation du Syst me Educatif Djiboutien chapitres les chapitres taient souvent une suite de le ons Le curriculum a pris la place il est scind en deux ou trois comp tences La comp tence pr ne plut t pour un tout qui n est pas la somme des parties ce n est pas parce qu un l ve a r ussi toutes les questions d un test qu il a tout compris et qu il sait utiliser les notions dans un autre contexte C est une
127. xi me ann e o l apprentissage de la lecture s impose comme l objectif principal de l intervention du ma tre Nous pouvons proposer par exemple un plan d ensemble comme Les programmes de la classe de deuxi me ann e s appuient abondamment sur les animaux Nous pouvons donc conseiller de programmer une sortie p dagogique au zoo Ceux de la troisi me ann e voquent consid rablement nous l avons vu la sortie elle m me la petite ville d Arta ainsi que les plantes Celle que nous avons organis e peut tre privil gi e Le transport et les voies de communication sont privil gi s en quatri me et en cinqui me ann es Des visites au port l a roport au chemin de fer ou m me aux services des t l communications internet t l phone poste peuvent tre conseill es 63 Annexe 1 Monsieur le Directeur Au nom de la classe de 3 ann e B de l cole d Ambouli 1 je voudrais porter votre connaissance que nous voulons effectuer une sortie p dagogique pour la ville d Arta En effet comme vous le savez le module 2 des apprentissages ponctuels en troisi me ann e que nous venons d entreprendre porte tr s pr cis ment entre autres sur l tude de la ville d Arta Aussi pour des raisons p dagogiques et pour faciliter les apprentissages nous allons visiter la ville d Arta Nous commencerons par l exploration de la ville ensuite nous irons au Centre d Apprentissage Professionnel et au Jardin Pr side

Download Pdf Manuals

image

Related Search

Related Contents

Whirlpool FGS385B User's Manual  Istruzioni d`Uso - Amazon Web Services  39 Full HD Digital LED TV  Survive-All™ SV Series - Emergi-Lite  W 11/135 W 13/230 W 15/200 W 19/160 Hochdruckreiniger  COLORado Ridge IP QRG - Chauvet Professional  Cables Direct KVM-510RK mounting kit  カーボンブラック,米山薬品工業 ,BA0171,2013年5月10日, 安全データ  Pool Party SPX9 User`s Manual  

Copyright © All rights reserved.
Failed to retrieve file