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mômes en santé

1. Le dommage est caus volontairement lorsque l auteur a eu la volont de commettre un acte violent 4 Pour que la responsabilit p nale d une personne morale puisse tre engag e il faut observer dans son chef la r union de 2 conditions Crit re mat riel la mat rialit des faits L article 5 alin a 1 du Code p nal pr voit que Toute personne morale est p nalement responsable des infractions qui sont intrins quement li es la r alisation de son objet ou la d fense de ses int r ts ou de celles dont les faits concrets d montrent qu elles ont t commises pour son compte Crit re moral l intention de l auteur des faits Cet l ment moral doit tre appr ci dans le chef de la personne morale et non des personnes physiques Linfraction lui est imputable si la personne morale a agi sciemment et volontairement c est dire en pleine connaissance des l ments de l acte commis et en voulant ou tout au moins en acceptant leur r alisation dol g n ral Mais on retient aussi des manquements fautes au sein de l organisation interne de la personne morale qui favorables la r alisation de l infraction l inattention la n gligence ou l imprudence La loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des vo lontaires impose aux ASBL de souscrire une as surance responsabilit civile extracontractuelle qui couvre les dommages caus s par les volon taires Il est pr f r
2. Localisez l endroit de la piq re Extrayez d licatement la tique saisir la t te l aide d une pince tique que vous aurez d sinfect e au pr alable et l extraire d un mouvement de traction lente et continue sans craser la tique Il ne faut jamais utiliser d ther Notez la date et l endroit de la piq re Surveillez r guli rement l endroit de la piq re rougeur tache sur la peau Pr venez les parents et demandez leur de surveiller l endroit de la piq re durant trois mois Un avis m dical doit tre demand en cas d apparition de rougeur ou de tache sur la peau En cas d activit dans la nature demandez aux enfants de v rifier l absence de tiques lors de leur toilette ou au moment de se d shabiller 8 BLEU COUP CHOC VIOLENT Une chute un choc une collision peuvent entra ner une ou plusieurs ecchymoses peau bleue et gonfl e une l sion des articulations ou des l sions osseuses avec ou sans plaie ouverte Laissez toujours le bless se redresser seul s il le peut S il ne le peut pas demandez une aide m dicale urgente Ne bougez pas le bless moins que sa s curit ou celle des intervenants ne soit mise en danger Evaluez son tat de conscience si celle ci est alt r e assurez vous qu il respire normalement Si le bless est conscient Rassurez le et parlez lui Recherchez d autres l sions potentielles Encouragez le ne pas bouger Si le
3. l hygi ne des installations sanitaires Informez le personnel enseignant que la vaccination voire une vaccination de rappel est vivement recommand e 83 Il n y a pas de mesures d hygi ne sp cifiques recommander seule la vaccination peut tre propos e L COLE Pr venez le m decin scolaire Ce dernier pourra ventuellement recommander l administration du vaccin RRO aux enfants non encore vaccin s ou de fa on incompl te pour prot ger la collec tivit N OUBLIEZ PAS Informez le personnel enseignant que la vacci nation est vivement recommand e et que le vaccin contre les oreillons est combin celui contre la rougeole ainsi qu celui contre la ru b ole RRO L COLE Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire La poliomy lite est une urgence de sant publique et doit tre d clar e sans d lai au m decin fonc tionnaire inspecteur de l hygi ne Ce syst me de communication permanent avec les services PSE et les centres PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles permet d agir en dehors des heures d ouverture des services de sant scolaire et des coles 10 LES POUX DANSE AVEC LES FOUK www danseaveclespoux be Trois sortes de poux sont responsables de l sions cutan es rythmato papuleuses tr s prurigineuses Ce sont les poux de la t te seuls en cause chez l enfant les poux du corps et les morpions p diculose du pubis Ils font partie des parasi
4. ufs m dicaments par contact ext rieur nickel parfums par inhalation acariens pollens coudes et des genoux Il s installe lentement il est chronique viter le plus possible l allerg ne en cause mais sans emp cher l enfant de participer aux activit s Appliquer le soin local ou administrer un soin g n ral si prescrit Lors des sorties la piscine si l eau est chlor e bien rincer l enfant car le chlore peut aggraver l ecz ma viter le plus possible l allerg ne mais sans emp cher l enfant de participer aux activit s Appliquer le soin local ou administrer un soin g n ral sur base d une prescription Une crise d asthme est alarmante et n ces site un appel l aide m dicale urgente 112 lorsque a iln ya pas d am lioration apr s quelques minutes a les l vres sont pales ou mauves le nez pinc les ailes du nez battent le cou est contract en permanence a l agitation et l inconfort augmentent dans le temps voir chapitre Faire face aux bosses et bobos 94 L ALLERGIE ALIMENTAIRE LA CONJONCTIVITE ALLERGIQUE L URTICAIRE L ANAPHYLAXIE POISSON ALLERGIQUE AUX FRUITS DE MER l allergie alimentaire est une maladie existant principalement chez les jeunes enfants Bien que de nombreux patients en grandissant gu rissent spontan ment de leur allergie par exemple vis vis du lait de vache ou de l uf certains patients su
5. Dans certains cas le lavage des mains peut tre remplac ou compl t par la d sinfection des mains avec une solution hydro alcoolique Ces produits sont disponibles en pharmacie et en grandes surfaces Avec quoi se d sinfecter les mains Les solutions hydro alcooliques r alisent une asepsie d sinfection de qualit de la peau saine Elles ont une efficacit rapide sur les bact ries champignons et virus 15 25 secondes suffisent supprimer 100 de la flore transitoire l usage de ces produits est ais et n irrite pas la peau II ne faut pas rincer 1 TECHNIQUES D HYGI NE Mouchage o O A o Se laver les dents deux fois par jour A rer les chaussures Quand se d sinfecter les mains Les solutions hydro alcooliques tant tr s rapi dement efficaces et d usage ais leur utilisation est recommand e lorsque les adultes ou enfants n ont pas le temps ou pas la possibilit de se laver les mains En cas de souillure visible des mains un lavage des mains pr alable est cependant imp ratif et doit en cas de souillure par des liquides biolo giques tre compl t par une friction hydro al coolique ducation des enfants sur l importance de I hy gi ne corporelle individuelle est un temps essen tiel Il est n cessaire de donner le temps et la possibilit aux enfants de se laver les mains Le lavage des mains des enfants se fait au moyen de savon liquide en distributeur
6. Pour conna tre le cadre juridique concernant l ad ministration de m dicaments voir page 9 L AUTORISATION PARENTALE Il est fortement recommand de compl ter et faire signer une autorisation parentale notam ment pour pr ciser les mesures qui seront prises en cas d urgence par les encadrants 4 ADMINISTRATION DE M DICAMENTS LA GESTION DES SOINS FICHE SANT PR NOM et NOM du participant DATE DE NAISSANCE ADRESSE ensues T l phone Personne a contacter en cas d urgence T l phone T l phone Sait il elle nager 0 TB OB O Moyen 0 Difficilement O Pas du tout A t il elle peur de l eau 0 Oui O Non Y a t il des donn es m dicales sp cifiques importantes conna tre pour le bon d roulement de l activit Ex probl mes cardiaques pilepsie asthme diab te mal des transports rnumatisme somnambulisme affections cutan es handicap moteur ou mental Indiquer la fr quence la gravit des troubles ou de l affection et les actions mettre en uvre pour les viter et ou y r agir Le participant est il vaccin contre le t tanos 0 Oui Nom Si oui date du dernier rappel nmin Le participant est il allergique certaines substances aliments ou m dicaments SI OUI ES UT cl SR er a eee Autres renseignements que vous jugez important de signaler p
7. avant et apr s chaque repas apr s usage des toilettes apr s les jeux ext rieurs en cas de souillure par la terre ou le sable en cas de souillure par des s cr tions liquides biologiques D s l ge de 2 3 ans l enfant est capable d ap prendre se moucher On lui explique comment souffler par le nez une narine la fois en bou chant l autre Les mains doivent tre lav es apr s avoir mouch un enfant II faut veiller ce que chaque enfant dispose de mouchoirs en papier Une hygi ne corporelle compl te r guli re est indispensable Lors des s jours collectifs il faut tre attentif ce que chacun se lave correcte ment Ne pas oublier notamment de se laver les pieds Il faut galement Se laver les dents de pr f rence deux fois par jour Mettre les essuies s cher rincer et essorer les 2 gants de toilette et les faire s cher correctement pas en boule Veiller discr tement ce que chacun change de sous v tements et de chaussettes Ne pas oublier de surveiller galement l tat de propret des autres v tements Veiller s parer les v tements propres des v tements sales A rer les chaussures V rifier que les enfants soient bien habill s en fonction du temps annonc En cas de pipi au lit il faut se procurer des draps propres aupr s du responsable ou responsable infirmerie afin de refaire le lit de l enfant sa tenue de nuit et les draps souill s seront la
8. prendre en compte au titre d atteinte l int grit de la victime Chacun r pondra doncindividuellement de son fait Par ailleurs la personne morale tant consid r e comme une r alit sociale susceptible de com mettre une faute p nale propre la responsabilit p nale de l employeur personne morale pourra ventuellement tre engag e si les conditions de l article 5 du Code p nal sont r unies 11 Contrairement la responsabilit civile la respon sabilit p nale est toujours personnelle l auteur de la faute Aucune assurance ne peut la couvrir En revanche une assurance protection juri dique peut prendre en charge les frais d avocat et les d penses engag es au cours de la proc dure judiciaire La responsabilit p nale rel ve de la comp tence des juridictions r pressives c est dire le tribunal de police le tribunal correctionnel et la cour d as sises L encadrant assign en justice risque d tre sanc tionn par une amende une contravention et ou un emprisonnement en fonction de la gravit de la faute commise Mais quel que soit l acte liti gieux pos la peine encourue varie selon que la faute est volontaire ou involontaire Le dommage est caus volontairement lorsque l auteur a eu la volont de commettre un acte violent Il est alors responsable de toutes les cons quences de cet acte y compris de celles qu il n a pas souhait es Art 392 Code P
9. un ph nom ne de condensation qui est lui m me la cons quence d une ventilation inad quate Siune pollution chimique devait avoir lieu mis sion de compos s organiques volatils formal d hyde monoxyde de carbone la ventilation syst matique et ad quate en r duirait consid rablement les effets n fastes m me chose pour le radon Renouveler l air est une pratique indispensable pour assurer un environnement int rieur sain Cela se fait en ventilant ou en a rant la pi ce c est dire en faisant entrer l air du dehors Chaque local devrait disposer d une fen tre ou vrante ou au moins oscillante ou d un syst me de ventilation sanitaires Id alement les locaux sont quip s de mani re assurer une circulation d air continue En t la ventilation peut tre per manente mais en hiver l a ration s effectue en ouvrant une ou plusieurs fen tres en fonction 31 quence a doubl en 10 ans et les cancers de len fant leuc mies tumeurs c r brales dont lin cidence augmente de 2 chaque ann e Consciente de la vuln rabilit particuli re de l enfant vis a vis des polluants l OMS Europe a d fini en 2004 un plan d action cibl sur les en fants NEHAPE La vigilance est donc de mise en mati re d environnement dans les lieux oc cup s par ceux ci domicile coles et autres structures d accueil afin de limiter autant que faire se peut les contacts avec les allerg nes
10. 26 27 27 27 27 31 31 31 32 33 33 33 34 34 34 35 35 35 35 Le Code de qualit de l accueil La sant l cole La d livrance de soins aux enfants La responsabilit civile Dommage caus un tiers Dommage caus par un tiers dont on est responsable Les assurances La responsabilit p nale La non assistance personne en danger Les situations de maltraitance suppos e Le devoir de discr tion le secret professionnel Le secret partag La pr vention des accidents La pr vention des incendies La s curit sur la route Les sorties piscine et aux abords de points d eau Hygi ne des locaux Hygi ne des quipements Hygi ne individuelle Mesures sp cifiques Mesures d hygi ne pour la conservation et la s curit des aliments Le bien tre des enfants L alimentation Les assu tudes Bouger pour la sant La d tente Les jeux dangereux Lintimit Dormir et se reposer R glage de la temp rature et du degr d humidit Renouvellement d air quotidien Recommandations en cas de vague de chaleur l am nagement ou la r novation des locaux Les acariens et les moisissures Le tabagisme l emploi de pesticides Les d sodorisants et diffuseurs de parfum Les autres substances chimiques dangereuses Le monoxyde de carbone CO Le plomb La pollution de l eau l espace ext rieur l vacuation des d chets TABLE DES MATI RES TABLE DES MATI RES 70 70
11. 71 71 73 74 76 78 90 PARTIE 4 LA GESTION DES SOINS Introduction Organisation mat rielle Bo te de soins et trousse de secours Administration des m dicaments Proposition de documents types PARTIE 5 DES BOSSES ET BOBOS AUX PREMIERS SECOURS Pr voir l impr vu Faire face aux bosses et bobos les plus courants Faire face a l urgence Tableau des vaccinations Pourquoi les recommandations en mati re d hygi ne sont elles encore d actualit hygi ne en cas de maladie Mesures g n rales d hygi ne a renforcer en cas de maladies transmissibles Le r le du m decin scolaire Le r le des directions d cole Tableau r capitulatif Description des maladies infectieuses reprises dans l Arr t Quelques maladies infectieuses fr quentes en collectivit et non soumises d claration obligatoire LA PRISE EN CHARGE DES ENFANTS EN COLLECTIVIT 1 CADRE L GISLATIF a prise en charge d enfants ou de jeunes au sein de structures collectives implique le fait d assurer leur s curit et leur bien tre La responsabilit vis vis de la sant et de la s curit de l enfant est formul e l article 3 de la Convention internationale des Droits de l Enfant adopt e par l AG des Nations Unies le 20 11 89 ratifi e par la Belgique le 04 12 90 Les tats parties veillent ce que le fonction nement des institutions services et tablisse ments qui ont la charge des
12. DIFFICULT S progressivement sous forme d une respiration saccad e bruyante ou sifflante RESPIRATOIRES d une reprise de souffle difficile d une sensation d touffement ou de suffocation Si elles se prolongent elles peuvent s accompagner d agitation d angoisses d une sensation de mal tre d une perte de connaissance Conduisez l enfant dans un endroit calme et bien a r Laissez le dans la position o il se sent le mieux g n ralement la position assise D gagez les voies respiratoires desserrer le col et ou la ceinture enlever un appareil dentaire amovible Rassurez le et v rifiez s il a des ant c dents d asthme ou s il vient d avaler quelque chose de travers Faites le inspirer lentement par les narines et expirer par la bouche Spasmophilie maladie caract ris e par un rythme respiratoire rapide et inad quat pour les Demandez lui d utiliser son inhalateur puff ou toute autre m dication personnelle besoins de l organisme accompagn de picotements et de contracture des doigts circonstances motionnelles tr s fr quentes La man uvre d crite permet d expulser un 1 Donner cinq tapes dans le dos de la victime Pencher la victime en avant Une difficult respiratoire est alarmante et n cessite un appel l aide m dicale urgente 112 lorsque a iln ya pas d am lioration apr s quelques minutes a les l vres sont pales ou mauves le nez pin
13. d enfants dans la quelle l intervenant exerce son activit plusieurs r gles de base sont de mise Le responsable de la collectivit et les intervenants animateurs enseignants b n voles doivent Mettre en place les mesures universelles d hygi ne individuelle des locaux de l alimentation Assurer la prise en charge de l enfant malade par des personnes qualifi es Tout enfant malade ou indispos doit tre isol du groupe et ne peut tre laiss sans surveillance Si l enfant para t s rieusement indispos demander aux parents de venir le chercher ou le reconduire chez eux avec un accompagnateur Si la situation est plus grave consulter sans tarder un m decin ou appeler le 112 voir chapitre Faire face aux bosses et bobos Informer les responsables de l enfant parents tuteur Informer le responsable de la collectivit et dans le cas d une cole informer le La d claration obligatoire a un r le d alerte Elle permet d avertir rapidement le m decin ins pecteur de la Direction de la Surveillance du Minist re de la F d ration Wallonie Bruxelles Celui ci peut alors prendre des mesures prophy lactiques utiles pour limiter la propagation de la maladie La d claration obligatoire est galement une des sources qui alimentent le recueil de donn es visant suivre l volution des maladies Le m decin inspecteur envoie les informations rendues anonymes l Inst
14. eau les projections sanguines sur les muqueuses nasale et buccale Rincer l eau claire ou au s rum physiologique les projections sur les yeux De mani re g n rale viter les contacts cutan s et muqueux avec du sang Toujours recouvrir les blessures des mains du soignant par un sparadrap hydrofuge Rev tir des gants lors de soins ou lors de contacts avec du sang Nettoyer et d sinfecter les mains avant et apr s tout soin le mat riel et les zones souill s en ce compris les textiles et literies Eliminer les pansements souill s dans des sacs entrepos s l abri des ventrations Evacuer les sacs avec les d chets usuels Eliminer les aiguilles dans des collecteurs pr vus cet effet et dont l limination est prise en charge par le personnel m dical ou infirmier viter les changes de v tements en particulier les bonnets et les charpes Pr voir un espacement suffisant des porte manteaux Ne pas coiffer les enfants avec la m me brosse ou le m me peigne Eviter l change d essuies Hygi ne cutan e Hygi ne des mains Ongles coup s court Pour plus de pr cisions sur les techniques d hygi ne vous pouvez consulter le chapitre 2 hygi ne C LE R LE DES INTERVENANTS FACE UNE MALADIE INFECTIEUSE DANS UNE COLLECTIVIT D ENFANTS D LE R LE DU M DECIN TRA TANT LA D CLARATION OBLIGATOIRE DE CERTAINES MALADIES TRANSMISSIBLES Quelle que soit la collectivit
15. enfants et adolescents ces sent g n ralement un jeu dont ils ne mesuraient pas le danger Pr venir mais aussi observer les comportements et attitudes des enfants et des jeunes qui sugg reraient la pratique de jeux dan gereux afin de pouvoir agir avant leur r alisa tion Pour aller plus loin www chousingha be Grand ou petit tout le monde a besoin de temps et d espaces intimes pour son bien tre La bien veillance consiste a respecter les besoins des enfants et des jeunes en mati re d intimit Ces besoins peuvent varier tr s fort d une personne l autre Si pour certains les douches collectives ne semblent pas tre un souci pour d autres le soin du corps est un acte solitaire qui se pratique dans un endroit clos Les espaces sanitaires ou les moments du la vage doivent tre am nag s pour permettre chacun de trouver le lieu o il se sent bien l adulte devra pouvoir tre disponible tout en maintenant la distance ad quate pour pr server et respecter le besoin d intimit de l enfant Il veillera galement ce que le groupe ne trans gresse pas cet espace intime Certains moments exigent plus sp cifiquement une intimit quand on se lave quand on s ha bille On pensera aussi aux filles qui ont leurs premi res r gles am nagement ad quat des sanitaires des douches et des chambres est la premi re condition pour rendre possible l intimit Un autre aspect important est la propret
16. nal Sont qualifi s volontaires l homicide commis et les l sions caus es avec le dessein d attenter la personne d un individu d termin ou de celui qui sera trouv ou ren contr quand m me ce dessein serait d pen dant de quelque circonstance ou de quelque condition et lors m me que l auteur se serait tromp dans la personne de celui qui a t vic time de l attentat Exemple _ Lencadrant s emporte et bouscule un enfant qui tombe et se blesse l encadrant n a pas souhait blesser l enfant mais il l a volontairement bouscul Le dommage est caus involontairement lorsque la victime a subi des dommages par une faute li e l imprudence la n gligence l inattention de la part de l auteur ou si ce dernier n a pas respect une obligation de s curit ou de prudence impos e par une norme Art 418 Code P nal Est coupable d homicide ou de l sion involontaires celui qui a caus le mal par d faut de pr voyance ou de pr caution mais sans intention d attenter la personne d autrui 2 LA RESPONSABILIT DES ENCADRANTS 5 Publication au Moniteur belge du 14 juin 2004 ME SUIS COGN LA PORTE M SIEUR Suspicion d une situation de maltraitance Exemple _ Des enfants sont transport s dans l espace coffre d un v hicule utilitaire sans si ge arri re ni ceinture la suite d un accident de circulation ils sont bless s L enc
17. rifier l tat de la vaccination anti t tanique Il faut observer et valuer la gravit de la br lure selon 5 crit res l ge de la victime un enfant est toujours plus fragile Situation courante lors d activit s de plein air les cloques au pied II s agit d une br lure par frot la surface de la br lure sup rieure 5 tement chez un enfant 10 chez un adulte la paume de la main de la victime repr sente 1 la profondeur de la br lure elle pr sente des cloques un aspect sec parchemin la localisation de la br lure elle est situ e au visage aux oreilles aux mains aux pieds aux articulations aux parties g nitales elle a atteint les voies respiratoires apr s inhalation de fum es ou de gaz chauds l origine de la br lure elle est due une cause chimique lectrique ou de la vapeur haute pression Si la br lure ne pr sente pas de gravit particuli re Effectuez les m mes soins que pour une plaie simple voir p 48 Sur une l sion simple et peu tendue vous pouvez ventuellement tendre une pommade apaisante sp cifique pour les br lures 50 Demandez si possible la personne de mettre des chaussures plus larges plus souples non serr es pour arr ter le frottement Percez la cloque ventuelle l aide d une aiguille st rile ou d sinfect e au pr alable sans enlever la peau Videz le contenu de la cloque l ai
18. s une exposition l allerg ne responsable Lanaphylaxie est une urgence m dicale En cas de crise enfant doit recevoir le plus rapidement possible un traitement adapt en parti culier une injection d adr naline et tre pris en charge dans un service d urgence 112 2 Il faut pr venir les parents 95 mander une personne qui doit surveiller et faire des activit s avec un groupe d enfants de garantir qu elle pourra tout moment viter que les en fants n changent de l alimentation noter le risque de non communication ou d oubli des consignes sera major par le nombre d enfants par adulte l irr gularit du personnel le recours du personnel de remplacement le stress provoqu par une autre situation d urgence etc M me s il ne s agit que d une obligation de moyens la personne qui a l enfant sous sa garde devra s engager faire de son mieux pour garantir la s curit de l enfant en veillant redoubler de vigilance son endroit et si possible impliquer les autres enfants dans le respect des consignes viter le plus possible l allerg ne mais sans emp cher l enfant de participer aux activit s Appliquer le soin local ou administrer un soin g n ral si prescrit D un point de vue m dical le Coll ge des p diatres de l ONE et de nombreux m decins trai tants ou p diatres estiment que le personnel du milieu d accueil doit tre capable de p
19. sports d endurance sont les plus recomman dables Pour plus d information Www oasis allergies org site consacr la pr vention des allergies http airallergy wiv isp be r seau de surveillance a robiologique belge http wwweaaci net European Academy of Allergology and clinical Immunology Toutes les allergies ne n cessitent pas un traite ment de fond mais toutes doivent tre m dica lement suivies Si un traitement de fond est prescrit il est im portant de s assurer qu il est bien respect Attention l administration de m dica ment se r alise uniquement avec une prescription m dicale Le m dicament est d livr par les parents avec prescrip tion m dicale compl te produit mode d administration dosage fr quence et dur e ainsi que la notice d explication si possible la notice pharmaceutique PoULE ALLERGIQUE AUX UFS L ECZ MA LA RHINITE L ASTHME qecro un l FLEUR ALLERGIQUE AUX POLLENS ET AUX GRAMIN ES En bref il est important de bien conna tre les enfants qui sont allergiques via les fiches m dicales et les contacts pr alables avec les parents de les prot ger tant que faire se peut par un environnement ad quat de savoir r agir en cas de crise Au moindre doute les encadrants doivent obli gatoirement solliciter un m decin ou un service m dical Le choix du mat riel pour les activit s manuelles doit prendre en compte les risques a
20. tre propos Dans certains cas la jeune fille aura sa mani re de prendre en charge ces douleurs passag res qu elle g rera en autonomie ven tuellement un m dicament Assurez vous qu elle puisse adapter ses activit s en fonction de son tat La douleur en urinant est pr sente dans le bas du ventre Cette douleur peut tre le signe d une infection Si cette douleur se r p te chaque fois que l enfant urine demandez l avis d un m de cin 12 VOMISSEMENTS ET OU NAUS ES 13 DIARRH E Les vomissements et les naus es peuvent tre ou non accompagn s de fi vre et de douleur abdominale La fi vre est souvent pr sente en cas de gastro ent rite d intoxication alimentaire et d appendicite Elle est g n ralement absente en cas de choc ou de difficult s motionnelles Tranquillisez l enfant de mani re le relaxer Proposez lui de se rincer la bouche couchez le sur le c t Par la suite donnez lui boire en petites quantit s Interrogez le sur ce qu il a mang ou fait dans les heures qui pr c dent V rifiez la temp rature et en cas de fi vre la prise d un m dicament qui fait tomber la fi vre Parac tamol peut tre utile voir p 55 Si les vomissements se r p tent demandez un avis m dical L mission de selles liquides et fr quentes diarrh e est le plus souvent accompagn e de douleur abdominale et ou de fi vre La diarrh e est un sympt me obs
21. vement Les habitudes de propret doivent tre rappel es l ensemble des adultes et des enfants LES MAINS Le lavage des mains est indispensable et incon tournable pour pr venir la propagation des germes infectieux et les pid mies Le lavage des mains doit tre une pr occupation constante Il est recommand dans les situations suivantes apr s tre all aux toilettes ou avoir aid un enfant y aller 1 TECHNIQUES D HYGI NE avant de manger ou de manipuler des aliments et apr s ces activit s apr s chaque contact avec des liquides corporels sang s cr tions nasales apr s avoir aid un enfant se moucher ou apr s s tre mouch avoir touss ternu avant de prendre la temp rature d un enfant et apr s avant de pr parer et d administrer un m dicament cr me gouttes autres pr parations un enfant et apr s administration apr s avoir touch une surface sale ou du mat riel souill apr s avoir jou dans le sable ou la terre chaque fois qu on le juge n cessaire Avec quoi s essuyer les mains Pour s essuyer les mains la serviette en papier est recommand e Elle a une double fonction elle sert s essuyer les mains et fermer le robinet 22 afin d viter une recontamination des mains La serviette en tissu n est pas recommand e sauf si elle est renouvel e tr s r guli rement car elle peut devenir une source de contamination
22. vincer l l ve juridiquement l Arr t royal du 18 06 1990 fixe la liste des prestations techniques de soins infir miers et la liste d actes pouvant tre confi s par un m decin Seules les personnes qui r pondent aux conditions de dipl me fix es par cet arr t peuvent accomplir ces actes Parmi les dipl mes requis on retrouve tous les dipl mes d infirmier le brevet d hospitalier ou d assistant en soins hospitaliers le certificat de garde malade En pratique cependant le respect de cet arr t pose probl me Car il arrive bien souvent que l encadrant soit amen poser des actes qu la lumi re de l arr t seule une infirmi re peut ac complir prendre la temp rature donner man ger soigner une petite blessure appliquer une pommade administrer des m dicaments La gestion de ces actes se r alise toujours en bon p re de famille 1 CADRE L GISLATIF Chacun est responsable du dommage qu il a caus 2 LA RESPONSABILIT DES ENCADRANTS 1Art 1382 Tout fait quelconque de l homme qui cause autrui un dommage oblige celui par la faute duquel il est arriv le r parer Art 1383 Chacun est responsable du dommage qu il a caus non seulement par son fait mais encore par sa n gligence ou par son imprudence 2 Art 1384 On est responsable non seulement du dommage que l on cause par son propre fait mais encore de celui qui est caus par le fait
23. 77 D claration obligatoire OUI dans les 24h OUI NON si pid mie information au m decin du travail En cas de situation pid mique exceptionnelle OUI Tous les cas non familialement apparent s service de m decine du travail NON OUI dans les 24h urgence de sant publique OUI dans les 24h OUI urgence de sant publique NON OUI dans les 24h Au m decin du travail par l interm diaire de l tablissement Au m decin du travail par l interm diaire de l tablissement NON NON NON OUI NON 1 LA COOUELUCHE La coqueluche est une maladie infectieuse provoqu e par une bact rie Elle est extr mement contagieuse et particuli rement grave pour les enfants de moins de 2 ans Elle peut m me s av rer mortelle surtout avant l ge d un an La p riode d incubation entre 7 et 14 jours se manifeste principalement par un banal coulement nasal des larmoiements un manque d app tit La fi vre est rare ou l g re La phase suivante dite paroxystique dure de 2 4 semaines l enfant tousse de fa on r p t e et chaque quinte se termine g n ralement par une inspiration prolong e et bruyante de son aigu voquant le chant du coq Les quintes peuvent parfois donner lieu des vomissements Chez des enfants ou adolescents partiellement vaccin s les sympt mes sont atypiques avec principalement une toux persistant plus de 21 jours Les pid mies de coqueluche s v
24. Les informations recueillies au cours des d marches doivent videmment tre trait es dans le souci de la confidentialit et du respect de la vie priv e de chaque enfant F MESURES ET POINTS D ATTENTION EN DEHORS DE L ECOLE G MESURES PARTICULIERES A PRENDRE PAR MALADIE INFECTIEUSE En dehors de l cole durant les activit s extra scolaires il n existe pas de r glementation sp cifique pour la prise en charge des maladies infectieuses comme il en existe dans le monde scolaire N anmoins une s rie de dispositions g n rales peuvent tre rappel es La r gle de base reste le bien tre de l enfant Face un enfant malade fi vre vomisse ments diarrh e il est important d assurer une prise en charge adapt e voir chapitre Faire face aux bosses et bobos et de demander un avis m dical si n cessaire de renvoyer id alement l enfant chez lui pour que ses parents puissent assurer la prise en charge m dicale d informer les parents lorsqu un enfant pr sente un probl me de sant ce qui s est pass ce qui a t fait si un avis m dical a t demand ce qu il faut faire Il faut galement transmettre ces infor mations la personne qui prend l enfant en charge au moment de passer le relais un autre intervenant ou la personne qui vient chercher l enfant Si une maladie infectieuse est d clar e les organisateurs doivent tre pr venus af
25. Prendre le repas dans une ambiance conviviale et d tendue Y contribuent l organisation du repas en petits groupes par table le choix la propret l am nagement et la d coration du lieu des repas la pr sentation des repas Respecter l app tit de l enfant Lapp tit d un enfant est tr s variable d un jour l autre et d un enfant l autre les enfants sont capables d autor guler leur alimentation Ne pas forcer finir tout Quatre repas qui rythment la journ e Offrir ou organiser chaque jour un nombre suffisant de repas trois repas et un go ter lors de l accueil r sidentiel et un repas et un go ter lors de l accueil non r sidentiel Le go ter n est pas une simple collation mais bien un repas structur qui permet de se rassasier avant de d marrer de nouvelles activit s d quilibrer ou de compl ter les apports alimentaires de la journ e et d viter le grignotage d aliments forte densit nerg tique avant le souper Il est compos des m mes aliments que le petit d jeuner Les fruits et les produits laitiers seront propos s en alternance et en tenant compte du dessert du repas de midi un fruit si le dessert tait un produit laitier et vice versa Un bon petit d jeuner permet de charger les batteries pour toute la matin e Il sera compos de pain et de sa garniture beurre confiture d un fruit d un produit laitier et d eau Si le petit d jeun
26. Une tuberculose pulmonaire correctement trait e gu rit dans la majorit des cas Chez le jeune enfant des formes de tuberculose plus graves peuvent se d velopper m ningite tuberculeuse tuberculose miliaire et provoquer le d c s 88 Il faut renforcer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 L COLE Veillez tout mettre en uvre pour pouvoir r pondre aux demandes des services de sant scolaire en mati re de d pistage l information de toutes les personnes concern es et l aide l organisation du d pistage local horaires col laboration des surveillants De mani re g n rale l occasion des bilans de sant une attention particuli re sera port e aux l ves risque tels que les primo arrivants Veillez informer le service PSE ou le CPMS de la F d ration Wallonie Bruxelles lorsqu un primo arrivant s inscrit dans votre cole 16 LA VARICELLE La varicelle est une maladie infectieuse ruptive tr s fr quente due un virus Herpes virus varicell dont la similitude avec celui du zona a t affirm e en 1952 La premi re fois que le virus atteint l enfant il provoque la varicelle La varicelle survient avant 10 ans dans 90 des cas affection se caract rise par une ruption apparaissant en g n ral sur le troncet le cuir chevelu l aspect du bouton passe par plusieurs stades macule pap
27. a Go MESURES PARTICULIERES A PRENDRE Coqueluche Dipht rie Gale Gastro ent rites H patite A Imp tigo M ningites m ningocoques Oreillons Poliomy lite P diculose Poux Rougeole Rub ole Cytom galovirus Scarlatine Teignes du cuir chevelu Verrues plantaires et athlete s foot Tuberculose Varicelle PAR MALADIE INFECTIEUSE Avertir le m decin scolaire OUI OUI OUI Si plusieurs cas ou forme s v re OUI OUI si probl me detraitement OUI OUI OUI OUI si probl me de traitement OUI OUI Informer la m decine du travail OUI OUI NON OUI OUI FAIRE FACE AUX MALADIES INFECTIEUSES viction d cision du m decin scolaire 5 jours dater du d but de l antibioth rapie Si refus de traitement 3 semaines OUI jusqu gu rison clinique NON si correctement trait e Eviction jusqu gu rison 14 jours minimum partir du d but des sympt mes NON si correctement trait e OUI jusqu la la gu rison clinique Eviction jusqu gu rison 30 jours minimum NON ou d une dur e de 3 jours maximum si p diculose persistante Eviction jusqu gu rison Eviction jusqu gu rison NON 24h compter du d but du traitement par antibiotiques NON si correctement trait e OUI durant la p riode de contagiosit OUI 76 Information des enfants parents et du personnel l initiative du m decin scolaire Informat
28. augmente a il ya eu un traumatisme a l enfant marche courb il vomit ou a des selles sanglantes voir ci apr s l enfant est p le agit naus eux a l enfant gar on pr sente une douleur brutale tr s localis e au niveau des bourses risque de torsion testiculaire avec ou sans choc pr alable 56 Il n est pas rare que lors de s jours r sidentiels certains enfants prouvent des difficult s aller r guli rement selles en lien avec les change ments d habitudes alimentaires un manque d in timit et de confort des toilettes Cette difficult peut entra ner des maux de ventre plus ou moins importants Pour les pr venir il est important de favoriser une alimentation riche en fibres fruits et l gumes de veiller ce que les enfants boivent r guli rement et en quantit s suffisantes tout au long de la journ e et de garantir des toilettes propres dans un cadre s curisant Pour lever une constipation proposez des jus ou compotes de fruits orange prunes pommes et veillez ce que l enfant boive en suffisance Si la situation ne s am liore pas demandez un avis m dical La douleur cons cutive un coup se traite comme une contusion Demander un avis m dical si la douleur persiste La douleur survient en d but des r gles Un peu de repos et une ventuelle bouillotte sont des moyens simples qui suffisent habituellement soulager le malaise Aucun m dicament ne doit
29. bless est inconscient Placez le en position lat rale de s curit voir p 61 Appelez le 12 Maintenez la surveillance Appelez l aide m dicale urgente 112 en cas de Perte de connaissance ou alt ration de la conscience Absence d une respiration normale dif ficult s respiratoires Vomissements a Plaie ou saignement des orifices de la t te a Troubles neurologiques tremblements d s quilibre mouvements anormaux Les traumatismes de l appareil locomoteur re groupent toutes les l sions atteignant les os les articulations les ligaments et les muscles Aidez la victime trouver la position la moins douloureuse et la plus confortable Stabilisez les articulations proches de la l sion l aide de coussins v tements tout en manipulant le moins possible le membre Si la victime le souhaite pour un bras bless soutenir son bras l aide d un foulard ou d un v tement Ne redressez pas une articulation ou un membre d form s En cas de plaie ouverte la couvrir l aide de compresses st riles ou d un linge propre 53 Appelez l aide m dicale urgente 112 en cas de m D formation ou gonflement importants m Impossibilit de bouger impotence fonc tionnelle douleur significative Plaie ouverte Appliquez du froid cold pack gla ons envelopp s dans un gant de toilette ou encore compresse mouill e l eau froide pendant quelques mi nutes Mette
30. cialistes de leur enfant Les principes de l accueil inclusif s appuient sur les travaux r alis s par le r seau DECET et mettent en avant que les structures d accueil sont des endroits o chacun se sent chez soi et faisant partie du groupe est le bienvenu chacun est reconnu dans les diff rentes composantes de son identit chacun peut apprendre de l autre et s enrichir mutuellement chacun peut participer activement la vie de la collectivit chacun peut lutter contre les pr jug s par la communication et une attitude d ouverture chacun avec l ensemble des autres acteurs peut agir contre toute forme institutionnelle de discrimination l admission d enfants en situation de handicap que celui ci soit d ordre physique ou mental doit donc pouvoir tre assur e de mani re r fl 97 chie et en partenariat avec les parents La question est Comment allons nous nous organiser et de quoi avons nous besoin pour accueillir cet en fant de fa on ce qu il puisse d velopper ses po tentialit s en tenant compte de ses particularit s Ce type d accueil n cessite d une mani re ou d une autre d aller la rencontre de l enfant Cela permettra de le d couvrir dans son milieu de vie Pour commencer travailler il faut d abord trou ver le chemin pour entrer en relation Un travail sur les pr jug s et les craintes du handicap devrait tre engag car lorsqu on est envahi par la pe
31. d activit s de plein air etc La persistance des vomissements et de la diarrh e peut entra ner une d shydratation s v re avec tat de choc Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission f co orale voir r capitulatif p 71 Veillez l hygi ne stricte des mains des instal MODE DE TRANSMISSION l h patite A est tr s contagieuse et se transmet par l eau les mains et les aliments souill s Dans la tr s grande majorit des cas l h patite A gu rit sans s quelles Une rechute dans les 10 ou 12 semaines qui suivent est possible l volution fatale h patite fulminante est ex tr mement rare Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission f co orale voir r capitulatif p 71 Veillez en toutes circonstances l hygi ne stricte des mains des installations sanitaires et des cuisines En effet la pr vention de la transmis sion de l h patite A passe par l apprentissage des r gles l mentaires d hygi ne notamment le lavage des mains avant de manger et apr s s tre rendu aux toilettes la d sinfection des WC etc 80 lations sanitaires et des cuisines Insistez aupr s du personnel concern sur l importance du port des gants lorsqu on manipule les aliments la n cessit d un r curage r gulier des toilettes la d sinfection des sols L COLE Recommandez l l ve ou au membre du personn
32. dans lattente des secours S il n y a aucune personne form e aux premiers secours c est la personne pr sente sur place de les assurer car si l enfant ne peut plus respirer par exemple le fait d accomplir des gestes m me impr cis peut aider le sauver De m me en cas d obstruction respiratoire caus e par un corps tranger il ne faut pas attendre les premiers se cours pour agir l op rateur du 112 peut faire des suggestions par t l phone VIS VIS DE LA VICTIME Rester proche et attentif Surveiller la victime jusqu l arriv e des secours Si son tat s am liore ou s aggrave ret l phoner au 112 pour les avertir VIS A VIS DE LA SITUATION D gager et indiquer l acc s pour faciliter l arriv e des secours Pr parer les informations transmettre lorsque les secours seront sur place Si la victime est conduite l h pital veillez si possible ce qu un adulte un intervenant l accompagne L accompagnant doit emporter avec lui tous les documents sa disposition concernant l enfant document d identit fiche sant carte SIS ventuellement vignettes la d claration d accident s il s agit d un accident C FAIRE FACE L URGENCE ses propres papiers d identit de quoi contacter le reste de l quipe ou l organisation num ros de t l phone GSM fonctionnel Une fois la situation d urgence pass e il est im portant de faire un rapport crit de l ac
33. de vue ou un traumatisme cr nien Avec fi vre voir ci apr s il signe la plupart du temps une infection virale ou bact rienne Laissez l enfant se reposer au calme tout en le surveillant r guli rement Parlez avec l enfant pour mieux comprendre ce qui se passe Est il tomb a t il re u un choc un coup dans les heures pr c dentes N est il pas jeun depuis trop longtemps ou n est il pas diab tique Est il fatigu vit il des motions difficiles Est il rest trop longtemps au soleil ou dans une ambiance surchauff e voir coup de chaleur p 51 Posez lui une compresse fra che sur le front Tranquillisez le pr tez lui attention Prenez sa temp rature En cas de fi vre donnez lui ventuellement un m dicament qui fait tomber la fi vre Parac tamol voir p 55 Avertissez les parents 54 En cas de choc r cent sur la t te moins de 24 h Avertissez les parents et faites imm diatement appel l aide m dicale urgente 112 lorsque le mal de t te est tr s intense la lumi re est mal support e des vomissements et ou naus es sont pr sents a l enfant pr sente un comportement in habituel somnolence confusion difficult s d locution a l enfant pr sente des troubles visuels et ou des pupilles asym triques a l enfant est p le ou transpirant Si les maux de t te sont fr quents et r p t s informez le m decin responsable m decin scolaire qu
34. des espaces Certains enfants sont tout fait autonomes pour se laver et s habiller Par contre les petits doivent pouvoir avoir une aide pour se laver pour s essuyer aux toilettes Il s agit de prodiguer les soins ad quats pour qu ils se sentent bien ceci dans le respect de l enfant Si les questions du soin perturbent certains en cadrants il est utile de pouvoir en parler en quipe afin de d terminer les r les de chacun et les ma ni res de proc der lors du lavage ou du passage aux toilettes Nous passons un tiers de notre vie dormir et ce n est pas du temps perdu Dormir est une ac tivit essentielle En effet pendant que nous dormons nous r cup rons de nos fatigues phy siques et nerveuses 2 HYGI NE DE VIE 10 Source Maintenant tu restes dans ton lit S Clerget A Lamy POUR LA SEPTIEME fols b egoooUUT T CHHHUUT LAISSEZ Moi GRAN DIR fp Le sommeil est n cessaire la croissance des enfants et la maturation de leur syst me nerveux Le sommeil est n cessaire la croissance des en fants et la maturation de leur syst me nerveux Pendant qu ils dorment l hormone de croissance est secr t e les informations acquises pendant la journ e s organisent la m moire se construit Les enfants ont donc besoin de bien dormir pour grandir apprendre se d velopper harmonieuse ment Chez l enfant comme chez l adulte il y a des petits et de gros dormeurs C
35. des personnes dont on doit r pondre ou des choses que l on a sous sa garde Le p re et la m re sont responsables du dommage caus par leurs enfants mineurs Les ma tres et les commettants du dommage caus par leurs domestiques et pr pos s dans les fonctions auxquelles ils les ont employ s Les instituteurs et les artisans du dommage cause par leurs l ves et apprentis pendant le temps qu ils sont sous leur surveillance La responsabilit ci dessus a lieu moins que les p re et m re instituteurs et artisans ne prouvent qu ils n ont pu emp cher le fait qui donne lieu cette responsabilit Il existe en th orie un risque que la responsa bilit des intervenants soit engag e si ceux ci n agissent pas non assistance personne en danger ou s ils agissent et commettent une faute et qu ils provoquent un dommage faute civile Exemple _ Un enfant est en train de s touffer avec un corps tranger l encadrant n intervient pas non assistance personne en danger Concernant l administration de m dicaments Dans la mesure o il existe un risque r el pour l enfant l administration d un m dicament pour rait relever de l assistance personne en danger Les actes r alis s sur base d une prescription m dicale crite et d taill e avec accord des parents pour le traitement des maladies chroniques par exemple peuvent tre consid r s comme rele vant de l tat de n ces
36. des travaux des polluants qui persistent longtemps apr s ceux ci Principes g n raux Vider le plus possible la pi ce durant les travaux de r novation certains polluants peuvent s accumuler dans les textiles Prendre connaissance des pr cautions d usage not es sur l emballage ou la fiche technique du produit notamment le temps de s chage l a ration n cessaire les dosages la n cessit de porter des v tements de protection des gants et ou un masque le temps conseill avant la r occupation des lieux Ranger toujours les produits dans leur emballage d origine hors de port e des enfants Les peintures privil gier les peintures sans ad juvants ou avec adjuvants v g taux compos es majorit d ingr dients d origine naturelle res pectant la directive europ enne en mati re de compos s organiques volatils COV Ne pas uti liser ou r cup rer de vieux pots de peintures qui ne r pondent pas aux normes actuelles plomb ou qui sont destin es d autres usages peintures pour bateaux viter les couleurs vives dues des pigments 32 Suivez scrupuleusement les mesures d hygi ne alimentaire puisque le d veloppement des bact ries dans les aliments et l eau est beaucoup plus rapide partemps chaud Les ventilateurs peuvent offrir une protection relative contre les probl mes dus la vague de chaleur mais attention les garder hors de port e des enfants Eviter le
37. diarrh e ou fi vre Utilisez les solutions de r hydratation sachets diluer dans de l eau en cas de diarrh es fr quentes et ou abondantes Restez le plus possible l int rieur aux moments les plus chauds de la journ e 1 PARAMETRES D AMBIANCE Evitez que les enfants ne jouent au soleil 2 LUTTE CONTRE LES POLLUANTS Evitez que les enfants ne jouent au soleil choisissez ou am nagez un endroit ombrag et bien ventil parasol tonnelle Veillez ce qu ils s habillent l g rement Demandez leur de porter une casquette un chapeau ou un foulard sur la t te en cas de sortie l ext rieur Veillez a ce qu ils se prot gent la peau contre les coups de soleil en renouvelant r guli rement l application de cr me pr f rez les crans min raux aux filtres chimiques pr cis sur la composition utilisez des produits pr vus pour les enfants mulsion E H c est a dire avec phase grasse majoritaire plut t que de l huile solaire fluide plus r sistante la transpiration l eau et au sable Choisissez un indice de protection lev FPS 30 minimum FPS 50 pour les plus jeunes ou les phototypes sensibles peau et cheveux clairs Attention l cran total n existe pas ne prolongez pas l exposition au soleil m me avec un indice de protection lev l am nagement ou la r novation des locaux doit se faire en tenant compte du risque d introduire au cours
38. doi vent conna tre la personne accompagnant leur endormissement et la mani re dont cela va se passer Pouvoir r pondre la question Qui nous surveille cette nuit est essentiel Cela rassure les enfants les choses sont pr vues tablies ils ne seront pas seuls la nuit Soyez galement attentifs au respect de l indi vidualit de chacun l expression du besoin de ne pas tre seul d tre cajol de conserver un objet quel que soit l ge Laisser sous entendre un enfant qu il est bien grand pour dormir avec un ours en peluche ou un doudou ne fera qu accroitre son inconfort et diminuera la confiance qu il peut avoir en son animateur Il faut tre conscient que c est souvent au mo ment du coucher que les enfants ressentent I ab sence des parents Il faut alors tre l coute pouvoir les rassurer savoir leur refaire penser aux bons moments de la journ e aux bons mo ments qu ils vivront le lendemain Leur donner des points de rep res peut tre galement ras surant Dans x dodo on va l excursion dans x dodo on fera ceci et dans x dodo tu rentreras chez toi Des probl mes peuvent survenir comme le som nambulisme des cauchemars des pleurs Prenez soin d en parler avant le s jour et d tre particu 2 HYGI NE DE VIE JE Vous suRVEILLE CETTE NUIT SoYEZ RASSURES Pouvoir r pondre a la question Qui nous surveille cette nuit est
39. donc de passer c t d un r el probl me de sant en le couvrant par un antidouleur qui ne r soudrait pas le probl me R pondre une douleur par un m dicament est un r flexe qu il est pr f rable d enrayer il est plus judicieux de chercher la cause du mal fatigue refroidissement mal tre Les r actions allergiques sont de plus en plus fr quentes et seul un m decin pourra les anticiper correctement Le corps est un organisme dot de d fenses naturelles suffisantes dans beaucoup de cas Perturber son fonctionnement avec des m dicaments superflus donn s la l g re peut avoir des effets long terme non n gligeables Exemple de r action Moi je donne du sirop magique aux enfants En fait c est de la grenadine mais la plupart du temps ca marche Je peux L effet placebo est la r action du corps suite la prise de ce que l on croit tre un m dicament C est donc un ph nom ne psychosomatique Donner de la grenadine en la pr sentant comme un m dicament risque d encourager le r flexe J ai mal donc j ai besoin d un m dicament qui n est pas souhaitable en particulier chez les enfants Il est pr f rable de favoriser le bien tre au travers d une relation bientraitante tre l coute rassurer divertir Et si offrir un verre de grenadine en le pr sentant comme de la grena dine et non comme un m dicament peut faire du bien l enfant pourquoi pas
40. est en observant avant tout la forme d un enfant pendant la journ e que vous pouvez v rifier s il a suffisamment dormi Ceci vaut aussi pour les plus grands tout ge nous avons besoin de plages de repos et de sommeil un enfant de 3 4 ans a un besoin moyen de 12 14 heures de sommeil nuit sieste un enfant de 6 ans en moyenne 11 heures de sommeil de 6 12 ans on enl ve 20 minutes par ann e d ge 7 ans 10h40 de sommeil 8 ans 10h20 un adolescent en moyenne 8 ag heures un adulte a un besoin moyen de 7 8 heures de sommeil En fonction des activit s pratiqu es durant la journ e il faut parfois rajouter une deux heures suppl mentaires de repos LA SIESTE Pour la majorit des tout petits et parfois jusqu l ge de 6 ans la sieste r pond un be soin physiologique Il est indispensable d en tenir compte et d tre en mesure de proposer un temps et un espace de sieste ceux qui en ont besoin noter qu entre 20 et 40 des enfants de 3 12 ans ont encore besoin d une sieste dans le sens d un moment reposant durant lequel il y a moyen de s endormir Comme tous les autres moments de la vie cette sieste doit se d rouler dans de bonnes conditions organisationnelles et relationnelles Il faut veiller r server aux enfants un espace sp cifique adapt au repos Au del de l aspect mat riel lit literie tentures pour occulter la pi ce le resp
41. est inconscient voir p 53 61 Si l enfant est conscient appelez le centre Antipoisons 070 245 245 et suivez les instructions Ne faites ni vomir ni boire sans avis m dical autoris Ne donnez jamais de lait Pr venez les parents En cas de survenue de somnolence et ou de vomissements appelez l aide m dicale urgente 112 Une crise convulsive se manifeste de mani re soudaine et g n ralement impr visible par des contractions musculaires incontr lables et est suivie d une p riode d inconscience Ecartez tout objet que les mouvements incontr l s de l enfant pourraient faire tomber Ne tentez pas de ma triser ses mouvements ni de lui introduire quelque chose entre les dents cartez les autres enfants en les rassurant sur le caract re b nin sans risque vital de la situation Dans tous les cas appelez un m decin ou l aide m dicale urgente D s que possible placez l enfant sur le c t position lat rale de s curit voir sch ma p 61 dans un endroit calme Laissez le se reposer sous surveillance Changez le s il s est souill Pr venez les parents 62 Enfermez les produits toxiques dans un endroit inaccessible aux jeunes enfants Etiquetez correctement les produits toxiques conservez les dans leur emballage d origine surtout ne pas les transvaser dans des emballages alimentaires Rangez les m dicaments hors de port e des enfants En ce qui concerne les m
42. fiche est utilis e par l quipe d encadrement 070 245 245 dans le respect de la loi sur la vie priv e aucune information ne peut faire l objet de discussion en dehors de l organisation des soins De m me ces informations ne pourront en aucun cas tre divulgu es sinon au corps m dical contact dans le cadre de soins apport s au participant Cetteliste sera utilement affich e pr s du poste de t l phone ou dans un endroit visible et connu de tous mais galement reproduite pour chaque encadrant et chaque trousse de soins AIDE EN CAS D URGENCE 112 Ce num ro peut tre form gratuitement partir de tout GSM partout en Europe M dical Police Pompiers Centre Antipoisons Police locale M decin le plus proche Service de garde m dicale H pital le plus proche nom adresse et n Pharmacie Encadrants nom et n de gsm Responsable de l institution de l association du groupe nom et n de gsm 112 101 112 070 245 245 38 3 BO TE DE SOINS ET TROUSSE DE SECOURS Contenu type de la bo te de soins avoir sur place Son contenu doit permettre de dispenser les premiers soins et de g rer les questions de sant de la vie quotidienne Une bo te de soins est le contenant clairement identifi comme tel et tanche qui contient tout le mat riel n cessaire la gestion des soins Elle est dispos e un en droit facilement accessible a
43. l eau Rattrapage des vaccinations en retard les bilans de sant individuels et la politique de vaccination 3 la prophylaxie et le d pistage des maladies transmissibles 4 l tablissement d un recueil standardis de donn es sanitaires Ces missions sont remplies par les Services de pro motion de la sant l cole pour les services sub ventionn s par la F d ration Wallonie Bruxelles qui exercent vis vis des coles subventionn es Pour ce qui concerne l enseignement organis par la F d ration Wallonie Bruxelles ce sont les Centres Psycho M dico Sociaux PMS qui rem plissent les missions de promotion de la sant l cole en plus des missions d volues aux centres PMS Chaque service pr cise sa mani re de faire dans son projet de service communiqu ses pre miers partenaires l cole les PMS d autres ac teurs sant La promotion de la sant l cole n est pas la prise en charge imm diate et directe de tous les petits bobos qui arrivent dans l cole Les res sources des services ne leur permettraient pas de rendre toutes les coles ce type de service Mais les services sont la disposition des coles pour les conseiller dans des cas particuliers voire intervenir et les aider mettre en place les dis positifs les plus ad quats pour r pondre de tels besoins Les services qui prennent en charge la promotion de la sant l
44. omettre les robi nets poign es de porte chasses d eau grilles de ventilation l aide de produits d tergents Le choix d un d tergent tout usage non toxique et quasi compl tement bio d gradable est id al exemple savon noir savon de Marseille Il est conseill d utiliser la technique des deux seaux l un pour laver l autre pour rincer Le seau d eau savonneuse est le seau d eau propre le seau d eau non savonneuse sert rincer la serpilli re en r coltant les souillures eau sale changer r guli rement Il est imp ratif de rincer l eau claire apr s chaque nettoyage Il faut changer de serpilli re pour chaque local Les serpilli res doivent tre lav es 60 Il faut absolument viter les produits de nettoyage qui contiennent aussi un d sinfectant produits mixtes En effet c est inutile et la substance d sinfectante peut tre irritante QUAND ET COMMENT DESINFECTER Si le nettoyage suffit dans la majorit des cas dans certaines situations une d sinfection est n cessaire 1 TECHNIQUES D HYGI NE Pr cautions d emploi La prudence s impose en toutes circonstances car l eau de Javel est corrosive et toxique Elle peut provoquer des br lures sur la peau et les yeux surtout sous forme concentr e Utiliser l eau de Javel avec des gants Ne pas la laisser la port e des enfants Ne jamais l utiliser en pr sence des enfants L eau de J
45. par un parent un accueillant extrascolaire concer nant la sant de son enfant doit tre transmise ult rieurement l instituteur par exemple et ce avec l accord du parent 18 aux enfants en dehors des activit s sp cifiques sous la surveillance d adultes Dans le cadre de l accueil d enfants besoins sp cifiques il est important que l quipe d encadre ment et la famille se mettent d accord sur ce qui sera dit si d autres parents posent une question En dehors de ce contexte le professionnel n a pas a r pondre a des questions sur un autre en fant ou sur une autre famille En cas d accident impliquant leur enfant il est indispensable de pr venir les parents S il s agit d un simple bobo sans gravit il nest pas utile de t l phoner illico aux parents Les soins apport s seront inscrits dans un carnet de soins et les parents seront avertis de l v ne ment la fin de la journ e ou du s jour Attention cependant ne pas minimiser les faits une dent cass e n est par exemple pas un petit bobo Les proches dans ce cas doivent tre avertis au plus vite En cas d urgence il n est pas judicieux de t l phoner aux parents dans la panique Une fois la prise en charge assum e il convient d informer les parents de mani re pr cise en noncant les faits et en vitant d tre alarmiste Si un enfant est atteint d une maladie longue ou s il a
46. pendant plusieurs semaines minimum 15 jours dans un endroit inaccessible aux enfants et de toujours stocker les emballages en dehors des pi ces de vie des enfants Ces articles sont rem placer si des fragments s en d tachent usure Les signes cliniques d intoxication sont identiques chez l enfant et l adulte maux de t te vertiges fatigue naus es vomissements voire perte de connaissance coma Le monoxyde de carbone est mis suite la combustion incompl te de tout combustible carbon par une unit de pro duction d eau chaude chauffe eau ou par un chauffage chaudi re chauffage d appoint four au gaz Lobstruction de l arriv e d air de la chaufferie emp che une combustion compl te du carburant et favorise donc la lib ration de CO De m me les foyers et les fours de cuisini res au gaz dont la combustion est mal r gl e Les causes les plus fr quentes d intoxication au CO sont le chauf fe eau d fectueux dans la salle de bains et le po le bois Comme conseils de pr vention il convient de v rifier que le service incendie ait d clar les installations conformes de v rifier qu il y ait eu un contr le r cent end ans l ann e de contr ler r guli rement la perm abilit des grilles d a ration basse ventilation d air frais et haute vacuation d un ventuel gaz toxique de la chaufferie Les chauffages d appoint inad quats sont pros crire brasero appareil
47. peuvent en d couler Faute grave s apparente au dol mais ne comporte qu un des deux l ments constitutifs soit la volont de commettre l acte soit la connaissance de son caract re fautif et des cons quences de celui ci Faute l g re est un acte qui ne met pas en jeu la responsabilit de son auteur lorsqu il est occasionnel ou accidentel Il pourrait tre accompli par n importe quel individu normalement prudent et attentif Cependant s il se r p te cet acte devient 10 une faute l g re habituelle et entra ne alors la responsabilit de son auteur Linstituteur est responsable des dommages caus s par ses l ves En cas de dommage caus des tiers la loi pr sume qu il y a eu un d faut de surveillance de la part de l encadrant ce qui est constitutif de faute dans son chef Pour se d douaner de cette res ponsabilit l encadrant devra prouver qu il a cor rectement surveill ses l ves et donc qu aucune faute ne peut lui tre reproch e Il peut aussi ta blir qu en d pit d une bonne surveillance le dom mage se serait tout de m me produit LES ASSURANCES Les structures reconnues dans le cadre de d crets de la F d ration Wallonie Bruxelles ont pour la plupart l obligation formelle de souscrire une as surance en responsabilit civile pour toutes les activit s et pour tous les acteurs encadrants et participants Dans ce cas chaque collectivit souscrit une as suranc
48. plans physique psy chologique cognitif affectif et social le milieu d accueil pr serve et encourage le d sir de d couvrir de l enfant en organisant des espaces de vie adapt s ses besoins en mettant sa dis position du mat riel et lui donnant acc s des activit s le cas ch ant diversifi es Cet article invite s interroger notamment sur les environnements int rieur et ext rieur le mobilier la structuration des espaces en fonction des diff rents moments de la journ e le respect du rythme et le d veloppement de chaque enfant les conditions mises en place pour assurer la s curit physique et psychique des enfants l infrastructure qui doit tre adapt e la cat gorie des enfants accueillis am nagements et organisation sp cifiques pr vus notamment au cas o des jeunes enfants 3 6 ans sont accueillis Art 8 Le milieu d accueil dans une optique de promotion de la sant et de sant communau taire veille assurer une vie saine aux enfants Il convient donc de se pr occuper entre autres des pr cautions prises par rapport l alimentation des enfants l hygi ne et l entretien des diff rents lieux de vie de l organisation des ventuels moments de soins des enfants des moments et des espaces de toilette de la gestion des informations concernant la sant des enfants allergie r gime particulier de leur accessibilit rapide et ais e p
49. prise en charge trop lourde tous les moyens humains et mat riels existants auront t pris en compte et l analyse se seront av r s insuf fisants Un refus bas sur l unique voie de la facilit ou sur la volont de ne prendre aucun risque aussi minime soit il n est pas compatible avec le droit de chaque enfant Dans les milieux d accueil collectif le nombre d occupants est lev et l espace est restreint On y trouve donc une large gamme de polluants et d allerg nes Pour limiter les risques d allergies des mesures pr ventives s imposent viction des aliments responsables si prescrit en cas d allergie alimentaire Cela implique une bonne information aupr s des autres enfants et de tous les encadrants ainsi qu un dialogue constructif parents encadrants m decin traitant afin d tablir la liste d aliments permis interdits et de veiller son respect viction des allerg nes suppression des textiles inutiles entretien r gulier des textiles que l on ne peut pas supprimer les animaux domestiques sont proscrire l int rieur des b timents ainsi que les plantes d int rieur Respect de l interdiction du tabac l int rieur des b timents et en pr sence des enfants Pour les enfants asthmatiques le sport n est nul lement interdit au contraire il est pr conis Les performances de l enfant asthmatique bien trait sont identiques celles des autres enfants Les
50. qu elle met en uvre et a un positionnement thique Ce code de conduite de l quipe est le fruit d une r flexion personnelle et collective c est un cheminement propre chacun qui permet de d gager une thique professionnelle 14 G n ralement indiqu e dans le contrat de travail et rappel e dans le r glement de travail l obli gation de r serve invite l employ ou le volon taire la discr tion par rapport la vie de l institution et aux donn es qu il serait amen consulter dans le cadre de son travail La violation du devoir de discr tion n est pas une infraction p nale pas d emprisonnement ni d amende mais expose le travailleur des sanc tions disciplinaires ou civiles sur base de l article 1382 du Code civil atteinte l honneur du fait de ses r v lations Quelques balises propos es par l ACEPP 7 pr server l intimit de la famille et un regard neutre sur elle est primordial cela implique discr tion et prudence m me au sein de l quipe il est imp ratif de ne communiquer que ce qui est utile pour le travail quotidien aupr s de l enfant sans tout expliquer b n ficier d un tiers pour analyser les situations en quipe permet d viter les d rives aucune information ne doit tre divulgu e d autres parents Aucun texte de loi ne fait explicitement tat de cette notion de secret partag Cette pratique r pond une n cessit de collaboration ressenti
51. qui peuvent servir de rep res aux milieux d accueil en mati re d inclusion Faire le choix d accueillir tous les enfants quels qu ils soient est un d fi enrichissant pour tout le monde C est une mani re de contribuer la construction d une soci t plus juste solidaire o chacun trouve sa place La rencontre avec d autres enfants valides ou moins valides peut tre b n fique pour tous pour autant que les conditions d accueil permettent chacun de trou ver sa juste place L enfant ou le jeune en situation de handicap ou ayant des besoins sp cifiques est d abord un en fant ou un jeune qui a ses envies ses projets ses comp tences ses joies et ses peines son sens de l humour sa mani re de s attacher de vivre en groupe Lui aussi recherche des relations pa nouissantes La mission des professionnel le s de l accueil est essentiellement ducative et non th rapeutique L accueil inclusif implique une vision bas e sur la prise en compte de la diversit de tous les enfants et non sur le d ficit de l un d entre eux Il s agit d une vision commune de toute l quipe qui consid re le milieu d accueil comme un lieu o une personne ou un groupe de personnes arrive prendre en consid ration les diff rences ri chesses besoins sp cifiques dont chacun est porteur Cette vision est d velopp e tout en ta blissant un partenariat troit avec les parents re connus comme sp
52. rable En cas de moisissures uniquement la de ne pas en mettre sur la peau En cas dilution recommand e est de 1 volume de contact avec la peau laver l eau et de Javel pour 4 volumes d eau au savon 20 1 TECHNIQUES D HYGI NE LES PovBELLES SoNT HoRS DE PORT E DES ENFANTS MADAME LA DIRECTRICE J Il faut r guli rement a rer le sable avec un r teau et enlever les ventuels corps trangers Stockage conserver dans une armoire fer m e clef hors de port e des enfants Toujours conserver dans le flacon d origine pour viter toute confusion Conservation entre 5 et 35 C dans un endroit sec et si possible bien ventil VACUATION DES D CHETS Les d chets doivent tre vacu s dans des pou belles parois rigides garnies de sacs poubelle r sistants Les poubelles sont munies de cou vercles herm tiques et d une ouverture p dale Elles sont si possible hors de port e des enfants ESSUIE ESSUIE TOUT GESTION DU LINGE SALE Les essuies doivent tre personnels chaque enfant et remplac s r guli rement Il faut mettre les essuies et gants de toilette s cher correctement pas en boule L utilisation de mat riel jetable est recommand au niveau de la cuisine et des toilettes essuie tout Le linge sale doit tre isol du linge propre LES TOILETTES Une attention particuli re doit tre apport e a l acc s du papier de toilette a des toilet
53. retrouver plusieurs endroits dans la trousse de secours dans le lieu identifi comme infirmerie aupr s du responsable de l activit et ou de l institution sur le t l phone fixe en m moire sur le GSM des intervenants ors de l organisation d une activit les or ganisateurs doivent prendre connaissance des proc dures d finies par l organisation laquelle ils appartiennent analyser les risques li s cette activit s curit des lieux et des activit s conditions de circulation pied et v lo points d eau piscine rivi re et lac etc appliquer les proc dures et mesures de s curit sp cifiques adapt es aux risques 45 Avant le d but des activit s ou du s jour consultez les fiches m dicales des enfants dont vous aurez la charge pour pouvoir r agir de fa on ad quate en cas de besoin Une r gle d hygi ne toujours utile rappeler quels que soient les gestes ou soins que vous allez faire lavez vous les mains si possible avant et apr s Agissez avec calme et m thode donnez des consignes courtes et pr cises utilisez un langage simple et clair Evitez les encha nements d accidents Si d autres enfants sont pr sents sur les lieux de l accident confiez les si possible un autre adulte pour qu il les mette en s ret Si possible ne laissez jamais la personne malade ou bless e seule faites vous aider Faites toujours accompagner l enfant si vous orga
54. rilisation froid comprim s vendus en pharmacie mais ils doivent tre soi gneusement rinc s Les proc d s de filtration de l eau ne constituent pas une garantie car mal utilis s ils peuvent galement tre contamin s d veloppement de bact ries l eau en bouteille n est pas st rile il est gale ment conseill de la conserver au r frig rateur ou du moins au frais et de la consommer dans les 24 heures apr s ouverture Concernant les baignades privil giez les bains dans de l eau courante plut t que dans de l eau stagnante En t certains lacs et cours d eau peuvent cependant tre contamin s entre autres par des salmonelles et des ent robac t ries Ces microbes provoquent des gastro ent rites Renseignez vous pr alablement sur les lieux de baignade aupr s de l Administration Communale Soyez attentifs aux sources de polluants de l es pace ext rieur zones de trafic intense ou indus tries Choisissez des lieux plus distants et ou l abri de vents dominants qui porteraient les pol luants Renseignez vous le cas ch ant l Administration Communale Certaines plantes fruits ou baies peuvent tre toxiques en cas d ingestion if cytise arum bella done mais parfois m me par contact lierre grim pant tro ne thuya vous pouvez obtenir des renseignements pr cis aupr s du Centre Antipoisons 070 245 245 ou wwwpoisoncentre be Certains fruits ramass s au
55. sant et de faire le lien avecles parents ou un m decin dans les cas plus d licats Exemple des principales rubriques mentionner dans un carnet de soins Nom de l enfant Objet de la plainte description de l accident Date et heure de l intervention Description du suivi des soins prodigu s des produits utilis s Nom du soignant en cas d accident pr ciser l heure et l endroit de l accident les circonstances les personnes pr sentes et le type de blessure 37 2 ORGANISATION MAT RIELLE Contacts pr voir Exemple de fiche de sant en annexe La fiche sant regroupe l ensemble des infor mations quant l tat de sant du participant ses besoins et tout renseignement utile l or ganisation des activit s Elle doit tre tablie pour chaque enfant pr alablement par les pa rents ou le m decin traitant La carte SIS est obligatoire dans les pharmacies et les h pitaux Pour les coles et les accueils ex trascolaires non r sidentiels il est important de disposer d une copie de la carte SIS et de s en munir pour aller l h pital ou la pharmacie Dans le cadre d initiatives r sidentielles s jour ou camp de vacances il est utile de r colter les cartes SIS de tous les participants au moment du d part et de les conserver en lieu s r de fa on en disposer facilement en cas de besoin et de pouvoir les remettr
56. sein de l habitat Les enfants et les adolescents sont plus sensibles aux effets secondaires de ces substances L exposition chronique ces produits peut pro voquer des sympt mes g n raux tels que maux de t te naus es fatigue mais aussi de lirritation muqueuses oculaires et respiratoires Ils peuvent tre l origine de r actions allergiques ainsi que de perturbations du syst me hormonal baisse de la fertilit pubert pr coce et ou du syst me immunitaire voire m me de cancers Il existe des m thodes alternatives pour pr venir et lutter contre les organismes vivants ind si rables Ces m thodes doivent tre utilis es en priorit moustiquaires et essence de citronnelle peigne lectrique vinaigre et essence de lavande contre les poux bois de c dre ou orange piqu e de clous de girofle contre les mites ventilation r guli re syst mes herm tiques pour les d chets noter que l emploi d huiles essentielles substances tr s concentr es doit rester limit et n cessite delire attentivement les notices 2 LUTTE CONTRE LES POLLUANTS Le recours aux pesticides devient d s lors tout fait exceptionnel si la situation le justifie en cas d chec des autres m thodes Dans ces situations il est pr f rable d utiliser des vaporisateurs plut t que des sprays des solutions aqueuses plut t que des solvants volatils Il est indispensable de respecter les pr cautions d usage suivre le
57. temp rature ambiante Ils sont mis cuire encore congel s ou d congel s tr s ra pidement au micro ondes et ne peuvent pas tre recongel s apr s d cong lation La dur e de conservation d pend de leur nature et de la temp rature du cong lateur La cong lation artisanale de produits par la structure d accueil n est pas conseill e et devrait rester une pratique exceptionnelle Lorsque des repas ou des produits pr par s sont achemin s chauds la temp rature des repas est maintenue au minimum 65 C jusqu au moment de la consommation Si les enfants ne les consomment pas end ans les 30 minutes les portions individuelles seront couvertes et plac es au frigo Des contr les de temp rature des aliments doivent tre effectu s l aide du thermom tre sonde CONDITIONS DE MANIPULATION ET DE CONSERVATION D conseill s dans les collectivit s d enfants Cuisson c ur minimum 80 C Pr paration et distribution tr s proches Conservation au frigo entre o et 4 C Idem Viandes volailles poissons ci dessus Consomm s le jour m me du hachage qui se fait de pr f rence sur place Ces produits ne peuvent jamais tre congel s ni crus ni cuits Conservation au frigo entre o et 4 C V rifier les dates limites de consommation Les ufs en coquille sont conserv s au frigo Casser les ufs en zone sale Nettoyer et d sinfecter le plan de travail les ustensiles et les mains apr s
58. tout accueil que la prise en charge de l enfant se fasse par un nombre JE NE Vols PAS MAIS JE MARCHE JE NE MARCHE PAS MAIS JE Vois st UN PEU PLUS GAUCHE YORI S IL TE PLATT Chacun peut apprendre de l autre et s enrichir mutuellement limit d adultes et s effectue dans le cadre d un petit groupe d enfants qui apprennent progres sivement se conna tre l observation de l enfant est tr s importante non seulement pour rep rer ses besoins sp cifiques mais aussi pour mettre en vidence ses aptitudes propres et ses progr s Ces observations permettent de communiquer utilement avecles parents et les sp cialistes ex t rieurs Il est utile d avoir un planning des activit s pour v rifier si l offre d activit s r pond aux possibilit s de tous les enfants accueillis Comment trouver un quilibre entre les activit s de chacun les ac tivit s qui demandent une adaptation particu li re et les activit s plus sp cifiques Il s agit de penser les activit s de sorte que chacun puisse y prendre part en prenant en compte les com p tences et les attentes de chacun La plupart du temps une activit peut tre men e condition que l on cherche une alter native int ressante Raconter une histoire ou couter de la musique pendant le jeu de prome nade par exemple Souvent on peut donner l enfant en question un r le dans le jeu des autres Cela peut tre mettre un cachet qu
59. 12 d s qu il y a difficult s respiratoires ou saigne ment important Ne frottez pas l il ne soufflez pas dessus Rincez doucement avec de l eau potable temp rature ambiante tant que l enfant se plaint de sensation de corps tranger ou en cas d atteinte par un liquide irritant jusqu suppression de la douleur Technique faire pencher la t te c t atteint vers le bas carter les paupi res avec 2 doigts irriguer partir du nez vers l ext rieur frotter la peau environnante si le produit est irritant Appliquez une compresse sur l il ferm En cas d incrustation du corps tranger de poussi res m talliques de projection de produit toxique de coup d arc lectrique ou de persistance de la douleur et ou du lar moiement Organisez un transport urgent en taxi ac compagn d un ducateur vers une consultation ophtalmologique En cas de traumatisme par un doigt si la g ne persiste Adressez sans tarder la victime un oph talmologue car il y a possibilit de plaie de la corn e par coup d ongle Le sujet ne peut soudainement ni parler ni tousser et porte parfois ses mains son cou Faites pencher l enfant et faites le tousser Pratiquez une man uvre de d sobstruction voir p 58 En cas de piq re d insecte dans la bouche voir p 52 Bouchez avec le pouce la narine non obstru e libre Faites inspirer l enfant par la bouche et bouche ferm e dema
60. M MES EN SANT LA SANT EN COLLECTIVIT POUR LES ENFANTS DE 3 18 ANS DITION 2012 F A Q 4 g t i 44 Sa F 1 AA Ch Pi S vec le souti Se ALLONIE BRUXELLES avec en FEDERATION de la F d ration Wallonie Bruxelles 1 PR FACE o ffrir un cadre sain et s curisant favorable la sant et l panouissement des enfants fait partie int grante des pr occupations de tous ceux qui les accueillent lors d activit s collectives que ce soit l cole ou lors d activit s extra scolaires et de loisirs Les questions de sant rencontr es par ces intervenants sont multiples et souvent similaires l hygi ne des locaux I hygi ne de vie l accueil d enfants pr sentant des probl mes de sant ou ayant des besoins sp cifiques la prise en charge des bosses et bobos ou encore la question des maladies trans missibles au sein de la collectivit sont autant de sujets auxquels les intervenants sont r guli rement confront s sans n cessairement y tre form s Les intervenants de terrrain qu ils soient professionnels ou b n voles sont en demande d outils de r f rence pour pouvoir agir de fa on ad quate face aux situations de sant rencontr es Des outils existent mais les messages qui s y trouvent sont parfois diff rents voire contradictoires selon la source d informations Il nous a d s lors paru essentiel de r unir autour de ces questions des partenaires concern s par l
61. PLUS COURANTS de t l phone utiles m decin g n raliste proche du lieu d activit service m dical de garde num ros d urgence un carnet Page 52 Abeille 52 Animal 53 Articulation d form e 58 Asthme 48 Blessures 53 Bleu 50 Brdlure 51 Chaleur 53 Choc coupsur un membre une articulation 53 Chocou coup sur la t te 50 Cloque 61 Confusion 56 Constipation 53 Contusion 62 Convulsion 58 Corps tranger dans la gorge 60 Corps tranger dans une narine 60 Corps tranger dans l il 60 Corps tranger dans l oreille 60 Corps tranger dans une plaie 53 Coup choc violent 51 Coup de chaleur 51 Coup de soleil 52 Dard 53 Dent 63 Diab te 57 Diarrh e 58 60 Difficult s pour parler 53 Doigt coinc ou cras Douche oculaire 56 Douleur enurinant 53 Ecchymose 60 Echardes Entorse 61 Epilepsie 63 Eruptions cutan es 55 Fi vre Fracture 52 Frelons 51 Gelure 59 60 Gorge 52 Gu pe 51 Hypothermie 53 61 Inconscience 51 Insolation des soins un mod le de communication transmettre aux parents un formulaire de d claration d accident 52 Insecte 62 Intoxications L vres bleues 61 Malaises Mal des transports 56 Malau ventre Mal aux testicules 59 Maldedents 54 Maldet te Maltraitance 58 Man uvre de d sobstruction 59 Maux de gorge d oreilles de dents 52 Morsures 57 Naus es 59 60 Nez 59 Gil rouge 59 60 Oreilles 55 Parac tamol 52 Parasitoses 53 Perte de connaissance 52 Piq res 48 Plaies 63 P
62. Wallonie www sante environnement be Espace environnement www espace environnement be fiches pratiques www sante habitat be adresse rue de Montigny 29 6000 Charleroi T l 071 300 300 mail info espace environnement be Site www one be documents t l chargeables tels que Lair de rien changeons d air LA GESTION DES SOINS 1 INTRODUCTION 2 ORGANISATION MAT RIELLE omme dans tous les milieux de vie une quipe d animation peut tre amen e a devoir g rer des incidents de sant plus ou moins importants Il faudra tre capable de prendre les bonnesinitiatives face aux mille et un bobos qui peuvent survenir au quotidien mais aussi tre conscient de ses limites des risques li s une r action inadapt e et ne pas h siter passer le relais aux sp cialistes Pour des raisons videntes de coordination et de coh rence de la gestion de la sant il est important que dans la mesure du possible une personne comp tente et responsable soit d sign e pour s occuper en priorit de la bo te de soins de l infirmerie des fiches de sant et des soins Tout participant enfant jeune et membre de l quipe d encadrement doit Il s agit d un endroit tranquille et confortable o d une part on prodigue les soins et o d autre part un enfant qui ne se sent pas bien peut se reposer sous la vigilance et la bienveillance d un adulte C est l espace o sont centrali
63. a sant et l accueil des enfants en collectivit 3 18 ans en vue d laborer en concertation un outil de r f rence pr cis et coh rent pour soutenir l action des intervenants de terrain Il sagit d une initiative de l ONE coordonn e par le Service communautaire de promotion de la sant Question Sant Y ont collabor la Commission de promotion de la sant l cole la F d ration des coles de Devoirs le Conseil sup rieur des CPMS la Croix Rouge de Belgique l asbl Jeunesse amp Sant l asbl R sonance anciennement ICC ainsi que le Pr Cl ment de Cl ty pour le chapitre Des bosses et bobos aux premiers secours Ces partenaires concern s par la sant et l accueil des enfants en collectivit se sont concert s et mobilis s pour formuler ensemble des messages coh rents concernant la sant des enfants de 3 18 ans dans les collectivit s et ce pour soutenir l action des intervenants de terrain Vous trouverez dans les chapitres de cette brochure une base de r flexion de recommandations et mesures prendre pour assurer au mieux des conditions favorables la sant des enfants de 3 18 ans en collectivit Vous y trouverez galement des liens vers d autres sites et ou documents existants qui vous permettront d approfondir certains sujets Nous vous souhaitons une lecture enrichissante TABLE DES MATI RES co N 14 14 15 16 16 17 19 21 21 71 23 25 25 26
64. able Prenon Tonnan A A T E T ET Ut Adressecomplete a a EEE compl ter par le parent tuteur Jesoussignele Prenon Norni amra a eee ee E A E p renm rectuteurc r pondant autorise pr nom nom al pa Et Ge a AGENTS AC EE EEE EE EEE meee qui se d roulera du localit pays Durant cette p riode Je le la place sous la garde de ses encadrants Je marque mon accord pour que soient administr s uniquement en cas de n cessit les m dicaments repris de mani re exhaustive dans la fiche sant Au cas o son tat de sant r clamerait une d cision urgente et ou vitale et d faut de pouvoir tre contact e personnellement je laisse toute initiative au m decin ou au chirurgien sur place de poser tout acte indispensable et en mesure avec la gravit de la situation Et sa traduction anglaise During the above mentioned period She He will be under the authority and responsibility of his her staff Should her health require an urgent decision and cannot be reached personally then grant the doctor or surgeon the right to take that required decision l agree that only the drugs listed on the medical card may be given exclusively when required Date et signature 44 DES BOSSES ET BOBOS AUX PREMIERS SECOURS A PR VOIR L IMPR VU Bien heureusement les activit s propos es aux enfants en collecti
65. able d assurer le mat riel de valeur contre le vol ou les d gats les actes de vandalis me ou la perte Si le mat riel est destin tre utilis r guli re ment hors de l association par exemple le ma t riel vid o il est pr f rable de le mentionner dans la police l animateur qui prend sa voiture pour conduire des jeunes une activit et qui commet un ac cident de la route lors du trajet est couvert par sa propre assurance automobile Ici les r gles normales de l assurance automobile jouent La responsabilit p nale implique la violation d une norme p nale entra nant une peine m me si l acteillicite n a caus aucun dommage au trui Exemple _ Non assistance personne en danger art 422 bis du Code p nal Si un dommage a n anmoins t caus une personne cette derni re peut se constituer par tie civile et r clamer r paration de ce dommage dans le cadre de l action p nale ou porter ses pr tentions devant le juge civil Il r sulte de ce qui pr c de que l employeur n est dans la plupart des cas pas rendu responsable d un comportement illicite de ses employ s C est la personne physique elle m me qui sera le cas ch ant assign e dans un proc s D s lors qu un encadrant ne respecte pas les prescriptions r glementaires et qu un enfant se blesse voire meurt sa responsabilit p nale peut tre engag e Les atteintes psychologiques sont aussi
66. adrant n a pas appr ci le danger d une telle initiative Le Code P nal envisage les peines encourues pour chaque infraction Des aggravations sp cifiques existent notamment en cas de violation d lib r e d une obligation de s curit pour le conducteur d un v hicule terrestre moteur d faut de permis de conduire conduite en tat d ivresse ou sous l emprise de stup fiants auteur d un d lit de fuite d passant la limitation de vi tesse lorsqu on d laisse ou fait d laisser un mineur ou une personne hors d tat de se pro t ger elle m me lorsqu on prive d aliments ou de soins un mineur au point de compromettre sa sant lorsqu on utilise le mineur a des fins criminelles ou d lictuelles Pour aller plus loin Jamie Clara Thais et leurs responsabilit s d animateurs Conseil de la Jeunesse catholique disponible sur www cjc be _ Le r gime de responsabilit civile des animateurs Conf d ration des Organisations de Jeunesse Ind pendantes et Pluralistes Catherine Merolla Conseill re juridique janvier 2008 disponible sur www coj be Le d lit de non assistance a personne en danger requiert que l abstenant qui pouvait intervenir sans danger s rieux pour lui m me ou pour autrui s est volontairement refus de porter secours Lorsqu il n a pas constat personnel lement le p ril auquel se trouvait expos e la personne assister l abstenant ne pou
67. ahir d autres parties du corps les poumons par exemple Les parasites sont des micro organismes plus ou moins agressifs Ils envahissent le corps en tout ou en partie D autres comme le ver solitaire les oxyures sont des parasites qui se logent unique ment dans le tube digestif les oxyures par exemple peuvent constituer une cause d appendicite QUELS SONT LES MOYENS DE D FENSE DE NOTRE CORPS La peau et les muqueuses forment une premi re barri re naturelle contre les microbes La peau ne peut remplir son r le protecteur lorsqu elle est abim e raflure plaie Les muqueuses sont le rev tement des cavit s naturelles et des or ganes creux du corps la bouche les appareils digestif respiratoire et g nital Elles produisent des s cr tions qui contribuent limiter le d ve loppement de microbes ind sirables les larmes des yeux le mucus des narines la salive de la bouche Lorsque des microbes r ussissent franchir ces remparts ext rieurs et p n trent dans le sang ou les tissus du corps ils doivent faire face aux d fenses internes Les globules blancs forment l arm e des d fen seurs Comme toutes les arm es elle est consti tu e de diff rents types de combattants les lymphocytes T et B Il existe une grande vari t de lymphocytes et les m canismes de l immunit sont tr s complexes On peut en simplifiant dire que les lymphocytes repr sentent la m moire du syst
68. aire secondaire et sup rieur non universitaire Les cas non pr vus doivent tre soumis par le m decin scolaire ou l infirmi re au m decin res ponsable du service PSE ou du centre PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles Chaque cole doit b n ficier d un m decin responsable d sign par le service PSE ou le centre PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles pour la pr vention R LE DES DIRECTIONS D COLE Nous reprenons ci dessous une synth se des mesures g n rales appliquer en mati re de pr vention des maladies transmissibles 1 Le chef de l tablissement scolaire doit renvoyer ses parents tout enfant qui para t s rieusement indispos en le faisant accompagner Tout enfant malade ou indispos doit tre isol de sa classe et ne peut tre laiss sans surveillance Lorsqu un enfant a t raccompagn ou est absent pour cause de maladie le chef de l tablissement sco laire s enquiert sans tarder aupr s des parents si l affection dont l enfant est atteint est conta gieuse et transmissible 2 Le chef de l tablissement scolaire est tenu d alerter le m decin scolaire d s qu il a connais sance d une maladie transmissible chez un l ve chez un membre du personnel scolaire ou dans leur entourage familial cet effet chaque chef d tablissement a recu du service PSE ou du centre PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles 74 la liste des maladies transmissibles d clara
69. aissance de la si tuation au moment o elle se produit l exclu sion des l ments port s ult rieurement la connaissance de l encadrant Les limites de sa responsabilit sont juger en fonction des moyens qui sont mis en uvre pour viter des situations de maltraitance ce qui n exclut malheureusement pas que malgr ces moyens mis en uvre des accidents se pro duisent Points d attention l encadrant a la responsabilit d intervenir pour prot ger l enfant __encas de suspicion ne jamais rester seul en parler la bonne personne en respectant le devoir de discr tion voir plus loin _ prendre contact avec les services utiles cit s ci dessous E CONTACTS UTILES Les quipes SOS Enfants voir site www one be accompagnement gt SOS Enfants quipes pluridisciplinaires sp cialis es dans la pr vention le diagnostic et le traitement des situations de maltraitance Les Services de l Aide la Jeunesse SAJ Ils d pendent de la F d ration Wallonie Bruxelles secteur Aide la Jeunesse La prise en charge sera quelque peu diff rente de celle d une quipe SOS Enfants Services d aide sp cialis e tout comme SOS Enfants leur mission est principalement de r orienter les personnes qui font appel eux vers des services comp tents apr s analyse de la situation sur le terrain par un travailleur social et de coordonner l intervention de ces diff rents services sur b
70. ale 40 50 ou bact rienne 20 25 Les bact ries le plus fr quemment en cause sont les colibacilles les salmonelles et les staphylocoques Les gastro ent rites se r v lent par des naus es ou des vomissements une diarrh e de gravit variable et une g ne abdominale Les pertes hydro lectrolytiques qui s ensuivent peuvent avoir de graves cons quences chez les jeunes enfants 5 LES H PATITES VIRALES Les h patites virales sont des maladies du foie caus es par des virus On parle d h patites A B C D ou E selon le virus en cause l h patite A et l h patite B comptent parmi les maladies infectieuses les plus r pandues La grande majorit des h patites virales de l enfant sont caus es par le virus A Les sympt mes sont vari s une fi vre des c phal es une anorexie une grande fatigue des naus es des vomissements des douleurs abdominales une diarrh e L ict re n est pas toujours pr sent et est d importance variable Il se traduit par la coloration jaune de la peau et des muqueuses Il s accompagne de selles pales et d urines de couleur brune II dure moins de 4 semaines L h patite A est la seule vis e par l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles MODE DE TRANSMISSION Les sources d infection sont tr s vari es l in gestion d aliments contamin s le contact de personne personne les animaux la consom mation d eaux contamin es lors
71. and un autre enfant du groupe a effectu le parcours Amener les enfants effectuer le parcours d une autre mani re par exemple en les invitant 99 ramper ou glisser plut t que marcher Linclusion des enfants ayant des besoins sp cifiques VBJK 2010 Voir aussi des outils tels que R f rentiel psychop dagogique Accueillir les enfants de trois a douze ans viser la qualit Camus P Marchal L sous la coor ONE Bruxelles 2007 livret IV partie Eduquer ala diversit t l chargeable sur le site www centres de vacances be Di Duca M Burnotte Robaye J R Cr ation ouverte Guide pratique pour Pint gration des enfants en situation de handicap dans les activit s de loisirs Marche en Famenne ApeCH 2006 t l chargeable sur le site www centres de vacances be Tremblay Ph Poncelet G Maerlan F Oser la diff rence guide pour la formation des animateurs l int gration d enfants en situation de handicap dans les activit s extrascolaires d Badje Bruxelles 2008 t l chargeable sur le site www bruxelles int gration be Les Scouts Les enfants extraordinaires guide pour la pr paration de l int gration de scouts atteints d un handicap 2 dition Bruxelles Juin 2004 www lesscouts be Les Scouts Int gration d un jeune handicap dans l unit Bruxelles janvier 2010 www lesscouts be M MES EN SANT Cette brochure vise proposer une base de
72. ant tre source d une contamination minutes indirecte la d sinfection sera Il faut appliquer le produit ventuellement tendue d autres uniform ment sur la surface propre surfaces d sinfecter puis attendre que celle ci soit bien s che avant de l utiliser Il ne faut pas rincer Pour la d sinfection des surfaces souill es et toi Rappelons cependant leur co t nettement plus lettes les produits recommand s sont soit base lev que celui de l eau de Javel d eau de Javel soit base d ammonium quater Pr cautions d emploi naire Les produits base d eau de Javel ne peu Ne jamais m langer d autres vent jamais tre utilis s en pr sence des enfants produits Eau de Javel Linhalation du produit peut entra ner L eau de Javel est une solution aqueuse uneirritation des voies respiratoires et d hypochlorite de sodium qui a des des yeux nettement moindre propri t s bact ricides virucides cependant qu avec l eau de Javel fongicides et sporicides contre les En cas de projection dans les yeux bact ries virus champignons rincer abondamment l eau claire Si spores une g ne persiste consulter un Elle n est utiliser qu en l absence des ophtalmologue enfants et avec les fen tres ouvertes Le produit peut galement provoquer La dilution recommand e est de 32ml de petitesirritations sur certaines d eau de Javel 12 dans 1 litre d eau peaux sensibles il est donc pr f
73. ant l herp s labial s accompagne souvent d ulc rations des gencives ou de la bouche ainsi que de fi vre Certaines personnes font une infection latente avec pouss es r currentes d herp s labial Ces pouss es peuvent faire suite a une exposition solaire une infection une motion la p riode des r gles etc Bien qu elles ne soient pas reprises dans l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Le cytom galovirus peut repr senter un danger pour les tudiantes stagiaires et le personnel en d but de grossesse Les tudiantes et le personnel f minin doivent tre avertis du risque de transmission li a leur activit professionnelle Le r servoir du CMV est constitu par de tr s jeunes enfants selles salive La transmission du virus se faisant notamment par les urines les selles et la salive les tudiantes stagiaires et le personnel f minin doivent veiller a MODE DE TRANSMISSION Le HSV se trouve dans les v sicules mais aussi par intermittence dans la salive des porteurs du virus ce qui concerne une grande partie de la population Il se transmet de facon directe par les baisers les gouttelettes de salive le contact d une peau bless e avec de la salive Des l sions d imp tigo peuvent survenir et le risque de cicatrices ind l biles est alors beaucoup plus important 90 Bruxelles nous reprenons ici des informations a propos de quelques autres maladies infec tieu
74. aration d encadrement l impli cation personnelle et la volont de d passement augmentent le risque d accident Il convient d adapter la pratique aux possibilit s r elles de l individu en fonction du sport pratiqu et du public concern d utiliser des quipements de protection individuelle adapt s pour viter des blessures ou en tout cas en r duire la gravit ex casques pour les sports roues chaussures de marche pour les balades chaussures bien lac es ou ferm es pour les activit s sportives Pour augmenter la s curit et faciliter la sur veillance lors des d placements il est utile et pra tique que tous les participants portent un signe distinctif tous le m me bonnet la piscine tous le gilet fluorescent de s curit Une tude du CRIOC Accueil des enfants ac cidents et bobos mars 2006 a observ que les accidents durant l accueil extrascolaire arrivaient surtout certaines p riodes de la journ e cer tains endroits en pr sence d encadrants peu qualifi s Dans leurs conclusions ils invitent prendre en consid ration les l ments auxquels tre attentif pour viter l accident les heures critiques 10 11h 13 14h 15 16h 16 17h les jours critiques du mercredi au vendredi les moments o l attention se rel che garderie du soir pause de midi activit s de l apr s midi les lieux risque la cour et les espaces ext rieur
75. ase d un programme d aide tabli avec la famille voir www aidealajeunesse cfwb be professionnels gt SAJ Services d aide la jeunesse En milieu scolaire les quipes du Centre Psycho M dico Social CPMS Le centre PMS est avant tout un lieu de parole et d coute pour les l ves les parents et les enseignants Il aide poser le diagnostic de maltraitance et dirige ventuellement l intervenant vers les services plus sp cialis s tels les quipes SOS Enfants et ou le SAJ En milieu scolaire les services de Promotion de la Sant l Ecole PSE Leur 13 r le n est pas seulement de d tecter certaines maladies ou de pr venir la transmission de maladies infectieuses mais aussi d assurer le bien tre des enfants dans leur environnement voir site www sante cfwb be Promotion de la sant l cole gt Services PSE Le num ro 103 accessible gratuitement 24 heures sur 24 s adresse a tous les enfants et adolescents qui un moment de la journ e de la soir e ou de la nuit prouvent le besoin de parler de se confier parce qu ils ne se sentent pas bien qu ils vivent des choses difficiles qu ils sont isol s qu ils se sentent en danger AUTORIT S JUDICIAIRES Lorsqu on parle des autorit s judiciaires il faut tre conscient que celles ci peuvent intervenir deux niveaux pour prendre des mesures de protection d aide l gard des enfants victimes pour entamer des
76. ations ont pour but de rassurer et de guider une personne confront e un probl me 47 de sant pour qu elle puisse accompagner au mieux l enfant Informez toujours les parents lorsqu un enfant pr sente un probl me de sant ce qui s est pass ce qui a t fait si un avis m dical a t demand ce qu il faut faire Transmettez galement ces informations la personne qui prend l enfant en charge lorsque vous passez le relais autre intervenant ou personne qui vient chercher l enfant Administrer un m dicament n est pas un geste banal et doit se faire sur prescription m dicale Le principe de base est aucun m dicament ne doit tre administr sans prescription m dicale Dans ce chapitre le recours un m dicament est parfois voqu dans quelques situations tr s limit es et ce en fonction du contexte de prise en charge 1 PLAIES Toute plaie cutan e comporte un risque d infection Lavez vous les mains l eau et au savon avant et apr s avoir soign la plaie Le port de gants est conseill Rincez la plaie l eau placez la plaie sous un robinet d eau temp rature ambiante faites couler l eau directement sur la plaie jusqu ce qu elle soit propre sans frotter S chez le pourtour de la plaie avec une compresse st rile ou un linge propre Si n cessaire on peut enlever le reste de souillure en s cartant progressivement de la plaie sans
77. atives et sociales dans la collectivit Il n y a pas d viction syst matique des l ves atteints de p diculose lentes et poux Seuls les l ves atteints de p diculose persistante pourront tre vinc s par le m decin scolaire pour une dur e maximale de 3 jours N OUBLIEZ PAS La prophylaxie des poux repose sur des mesures simples d hygi ne la surveillance des cheveux par les parents et les instituteurs Demandez aux enseignants d tre attentifs ce probl me Veillez fournir aux l ves la possibilit de ranger individuellement leurs effets vestimentaires personnels Un sac individuel en tissu peut tre envisag condition de subir un entretien fr quent Des sacs en plastique r guli rement renouvel s constituent une bonne alternative Faites r guli rement entretenir le petit mat riel scolaire savoir les toffes qui garnissent les fauteuils et les matelas coussins housses appuie t tes et qui font partie du mobilier scolaire dans les sections maternelles les salles de s jour ou les salles de relaxation La lessive chaud 60 le nettoyage sec ou le passage au s choir suffisent g n ralement liminer les poux En cas de portage chronique dans certaines classes laborez et mettez en place un plan concert d actions ducatives et sociales dans la communaut scolaire Les poux ne sont pas en exclusivit dans les coles Toutes les collectivit s peuvent malhe
78. avel doit toujours tre utilis e seule dans l eau Ne pas y ajouter un La d sinfection doit g n ralement tre r serv e autre produit de nettoyage certaines situations d pid mie et en cas de souillures des sols et surfaces par des liquides biologiques sang selles urines vomissements enfiler des gants jetables enlever le plus gros avec de l essuie tout mettre les d chets dans un sacen plastique le fermer puis le d poser dans Conservation Cest un produit fragile qui doit les poubelles habituelles tre stock l abri de la lumi re et de la chaleur laver et rincer d sinfecter D riv s d ammonium quaternaire Ces produits sont disponibles via des distributeurs sp cifiques ou en pharmacie Ces d sinfectants de surface sont Sur les coussins langer cole nettement moins toxiques maternelle et sur les tables des enfants notamment au point de vue En cuisine surfaces alimentaires la respiratoire que l eau de Javel D s d sinfection est limit e aux situations lors ces produits peuvent tre utilis s risque ex manipulation d aliments en pr sence des enfants risque tels que la volaille crue les ufs Ils ont une action d sinfectante tr s les l gumes terreux efficace virucide bact ricide et Les petits pots petites toilettes fongicide contre les bact ries virus Dans certaines situations d pid mie champignons en une dizaine de pouv
79. avoris e par la literie et les jouets ainsi que les changes de peignes brosses et bonnets est plus lev e chez les enfants en bas age 2 Des animaux chats chiens petits rongeurs domestiques teignes zoophiles Une personne infect e par un animal est tr s peu contagieuse pour un autre individu Il faut appliquer les mesures d hygi ne appli cables en cas de maladie cutan e a transmission directe voir r capitulatif p 71 En cas d pid mie une source environnementale sera recherch e et 87 l environnement et le linge seront nettoy s efficacement Veillez d sinfecter les locaux voir chapitre Techniques d hygi ne usage d eau de Javel Les textiles seront si possible lav s 60 ou donn s au nettoyage sec Eviter l usage d aspirateur sur les surfaces dures remet les spores en suspension dans l air L COLE Pr venez le m decin scolaire oul s il s agit d une forme anthropophile Les l ves et les parents seront inform s quant la maladie et aux modalit s d application des me sures Cette information est laborer en col laboration avec le m decin scolaire 15 LA TUBERCULOSE PULMONAIRE CONTAGIEUSE La tuberculose est une maladie infectieuse due au bacille de Koch BK Cette bact rie peut toucher diff rents endroits du corps comme les os les reins les articulations le cerveau mais les poumons sont ses organes de pr dilection P
80. bioprophylaxie pour les l ves ayant eu des contacts haut risque avec le malade durant les 10 jours pr c dant la maladie Lorsque surviennent au moins deux cas de familles diff rentes dans le m me tablissement sur une p riode de moins d un mois l antibioprophylaxie sera tendue toute la classe et tous les groupes d activit s dans lesquels se sont d clar s les cas La vaccination post exposition est alors pr conis e et doit couvrir le s rogroupe Lantibioprophylaxie doit tre administr e le plus rapidement possible dans les 24 48h Au dela de 10 jours apr s la survenue du cas l antibioprophylaxie ne s applique plus En cas de refus signifi par crit de l antibioprophylaxie propos e l l ve sera vinc pour une p riode de 10 jours Lorsque les parents le souhaitent ou que la situation d urgence le n cessite un m decin de leur choix autre que le m decin scolaire peut administrer l antibioprophylaxie appropri e Dans ce cas ils devront produire un certificat attestant de l observance de l antibioprophylaxie pour que l l ve puisse fr quenter l cole Sans ce certificat l l ve sera vinc pour une p riode de 10 jours oul d s la suspicion du premier cas le m decin scolaire proposera une information adapt e Il s agit d une urgence sanitaire Les parents et l ves seront inform s quant la maladie et aux modalit s d application des mesures Les
81. c les ailes du nez battent le cou est contract en permanence a l agitation et l inconfort augmentent dans le temps Isolez le malade rassurez le et encouragez le parler lentement Faites le respirer lentement et profond ment en lui demandant par exemple d adapter sa respiration la v tre En cas de perte de connaissance celle ci est de tr s courte dur e car la respiration redevient nor male spontan ment Appelez l aide m dicale urgente 112 si elle se prolonge au del de deux minutes Linhalation d un corps tranger voir ci dessous Une r action allergique voir p 95 Une piq re d insecte voir p 52 corps tranger qui bloque les voies respira toires Elle ne peut tre faite que chez l enfant partir d un an toujours conscient mais qui ne peut ni tousser ni parler et dont la coloration change ne pas faire tant que la victime tousse Administrer 5 tapes entre les omoplates de la victime avec le talon de la main V rifier la lev e de l obstruction apr s chaque tape 2 Effectuer 5 compressions abdominales Se placer derri re la victime Passer ses bras sous les bras de la victime Pencher la victime vers l avant Appuyer un poing juste au dessus du nombril en le tenant de l autre main Appuyer en serrant fort vers l int rieur et le haut sous la cage thoracique V rifier la lev e d obstruction apr s chaque compression 3 Alterner 5 tapes dan
82. c qui l occupe ra pour identifier les sources de dangers partir de cet examen l quipe peut r fl chir ensemble aux moyens mettre en place pour pr venir les ac cidents La derni re et primordiale tape sera d inciter les enfants devenir acteurs de leur propre s curit l am nagement doit tre pens de mani re ce que tous les enfants puissent s amuser trouver de l int r t quel que soit leur ge et que les es paces ou les activit s plus dangereux puissent faire l objet d une surveillance permanente de fa on pr venir d ventuels accidents La recherche de s curit ne doit n anmoins pas entraver les principes ducatifs de libre d velop pement d autonomie et de prise de responsabilit des enfants En soi les d couvertes et exp rimentations in dispensables pour l panouissement et l auto nomisation des enfants comportent des risques Dans l hypoth se o la politique d accueil s ef forcerait de parvenir au risque z ro on cr erait des structures o il ne se passe rien et o les en fants encourent le risque d un d veloppement limit La s curit consiste plut t dans la mani pulation habile des dangers et non dans l vite ment des risques Aussi le niveau de surveillance doit tre en qui libre avec le but ducatif de permettre la capacit et le d sir croissants de l enfant d agir de mani re ind pendante et responsable Une surveillance constante serait u
83. cadre ment devra s organiser de fa on optimale pour prendre en compte les informations recueillies notamment pour les soins param dicaux et le suivi des cas les plus lourds La d ontologie mettre en uvre quand on ac cueille des enfants ayant des besoins sp cifiques ne diff re en rien de celle que l on doit adopter avec les autres enfants La structure d accueil dis pose de nombreuses informations propos d un enfant informations qui ne peuvent pas tre communiqu es des tiers sauf avec l accord des parents l quipe est tenue au devoir de r serve et de confidentialit des donn es Plusieurs param tres augmentent le confort de l enfant notamment Le partenariat parents encadrants il est parfois plus difficile pour la famille de confier l enfant car le contexte motionnel est plus charg Les parents se demandent pourquoi l quipe a besoin d avoir une r ponse toutes les questions pos es l quipe d encadrement doit dans un premier temps avoir la confiance des parents Ensuite au dela de la confiance il s agit de construire un partenariat avec eux 98 Une bonne communication certains enfants atteints de d ficience n ont pas les m mes modalit s d expression Certains signes non verbaux peuvent ne pas tre clairs Il importe cependant de rechercher ensemble une mani re de les comprendre via des rep res l change entre les parents et l quipe d encadran
84. cident Ce d briefing pourra tre utile pour pr venir des probl mes ult rieurs et pourra tre n cessaire pour les d marches aupr s de l assurance Au sein de chaque organisme une d marche suivre en cas d urgence doit tre mise en place et clairement communiqu e tous les interve nants pr venir une cellule de crise un respon sable hi rarchique une institution concern e par exemple le service PSE pour l cole Dans les cas graves mieux vaut pr venir le responsable de l organisme avant d informer les parents afin qu il d cide s il est de son ressort ou de celui de l intervenant pr sent de les informer de la situa tion Le maitre mot lorsqu il s agit de communiquer propos d un accident est de se limiter d crire les faits objectifs La relation avec les parents tuteurs est primor diale Il est indispensable que ceux ci soient in form s en cas d accident ou de probl me de sant de leur enfant La premi re priorit est cependant de veiller ce que l enfant soit pris en charge par le corps m dical Lorque l enfant a t pris en charge par le corps m dical il est important de donner des informa tions claires et pr cises aux parents l tat de l enfant ce qui s est pass qui a pris en charge l enfant le lieu d hospitalisation ventuelle Lors de la communication aux parents contact direct par t l phone il est important de ne rien cacher sans pour autant dramati
85. cifiques donner aux l ves aux tudiants aux parents aux autorit s et au personnel scolaire les conseils en vue de r duire la propagation des affections contagieuses tant dans l tablissement qu en dehors de celui ci prendre toutes les mesures prophylactiques individuelles ou g n rales en cas de maladie infectieuse si n cessaire organiser et assurer le suivi de la recherche des sources de contamination aupr s des l ves et des E MESURES SP CIFIQUES L COLE membres du personnel et dans les locaux scolaires collaborer le cas ch ant avec le m decin du travail en charge du personnel de l tablissement scolaire Le m decin scolaire doit appliquer les mesures reprises dans l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 20 relatif aux mesures de pr vention des maladies transmissibles dans le milieu scolaire et tudiant qui concernent cinq aspects 1 le malade c est dire l l ve ou le membre du personnel de l cole 2 les autres l ves ou les membres du personnel ayant un contact r gulier avec le malade 3 l information transmettre aux l ves et aux parents 4 les mesures g n rales d hygi ne 5 la d claration au m decin inspecteur d hygi ne et l change ventuel d informations avec le m decin du travail Sauf avis contraire ces dispositions sont appli cables tous les niveaux d enseignement ma ternel prim
86. cole rencontrent r guli rement l ensemble des l ves et tudiants pour un bilan de sant pr ventif Le service de promotion de la sant en ce compris les bilans de sant est universel obligatoire et gratuit l l ve ne peut se soustraire au bilan de sant les parents ne peuvent pas le refuser Cette organisation des vi sites r guli res implique de la part des coles de communiquer un certain nombre d informa tions relatives aux l ves aux services pour qu ils puissent remplir pleinement de telles missions La promotion de la sant l cole joue un r le important en mati re de vaccination informa tion rattrapage des vaccinations en retard ad ministration des vaccins les plus usuels repris au calendrier vaccinal de la F d ration Wallonie Bruxelles La promotion de la sant l cole est amen e d velopper des initiatives de promotion de la sant de mani re collective et globale en ce com pris la promotion d un environnement favorable la sant Les initiatives de promotion de la sant s effec tuent l occasion des visites m dicales ou l cole en concertation avec le chef d tablissement des partenariats avec des organismes sp cialis s peuvent tre mis en place pour rencontrer diverses probl matiques plus sp cifiques En ce qui concerne la promotion d un environ nement favorable la sant le service PSE ne remplace pas le service externe de pr vent
87. cte Transmission respiratoire Aucune Hygi ne stricte des mains et des sanitaires Maladie cutan e transmission directe Aucune Aucune Hygi ne stricte des mains Transmission respiratoire Maladie cutan e transmission directe D sinfection r guli re des salles de gymnastique et des douches Transmission respiratoire Transmission respiratoire FAIRE FACE AUX MALADIES INFECTIEUSES Prise en charge de l entourage Antibioprophylaxie et vaccination pour ceux qui pr sentent une vaccination incompl te ou inexistante Antibioprophylaxie Si pid mie d pistage Eventuellement d pistage et recherche des sources de contamination Eventuelle recommandation de vaccination et recherche de source de contamination Aucune Antibioprophylaxie pour les personnes ayant eu des contacts haut risque durant les 10 jours pr c dant la maladie viction de 10 jours si refus vaccination ventuelle Vaccination pour ceux qui pr sentent une vaccination incompl te ou inexistante Eviction de 30 jours sauf si vaccin Sin cessaire plan concert d actions ducatives et sociales Vaccination pour ceux qui pr sentent une vaccination incompl te ou inexistante Vaccination pour ceux qui pr sentent une vaccination incompl te ou inexistante Pas d antibioprophylaxie Surveillance attentive ventuel d pistage D pistage syst matique et surveillance sp cifique Pas de mesures sp cifiques
88. ctue d s l ge de 2 mois puis 3 4 et 15 mois Une attestation doit tre remise avant l ge de 18 mois a l administration communale Actuellement pr s de 98 des enfants sont vaccin s MODE DE TRANSMISSION a La contagiosit est faible Elle est essentiellement directe par les gouttelettes de salive mises lors de la parole ou de la toux m L enfant est contagieux 1 semaine avant le d but des sympt mes et 9 jours apr s l apparition des premiers signes Les complications surviennent chez 4 des malades Environ 1 enfant sur 100 fait une m ningoenc phalite Lorchite inflammation d un ou des deux testicules cons cutive aux oreillons concerne 1 cas sur 100 mais n entra ne que tr s rarement une st rilit Il existe galement des cas d ovarite de pancr atite de prostatite d atteintes des reins du coeur ou des glandes lacrymales MODE DE TRANSMISSION Tr s contagieuse l infection se transmet par contact direct salive s cr tions respiratoires mains souill es et par l eau et les aliments contamin s Les paralysies les atteintes respiratoires et les s quelles long terme font toute la gravit de la poliomy lite et justifient la lutte contre elle par la vaccination Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission f co orale voir r capitulatif p 71 Rappelez les r gles l mentaires concernant l hygi ne des mains et veillez
89. de d une compresse st rile Couvrez la plaie si possible l aide d un pansement hydrocollo de sp cial pour cloque ou br lure 4 COUP DE SOLEIL COUP DE CHALEUR INSOLATION 5 GELURE HYPOTHERMIE Un coup de chaleur peut tre caus par un exc s de v tements des exercices physiques intenses ou un environnement trop chaud Une exposition trop longue au soleil peut provoquer une insolation Quelle que soit la cause Accompagnez l enfant en un lieu frais et ombrag Veillez ce qu il ne soit habill que l g rement Rafra chissez lui la t te les bras et le corps l eau Faites lui boire de l eau par petites quantit s Prenez sa temp rature Ne mettez pas de corps gras sur d ventuels coups de soleil cloques ou rougeur et congestion Le froid peut galement tre source de probl me L enfant est particuli rement sensible aux pertes de chaleur et aux sources de froid Conduisez l enfant dans une pi ce chauff e Retirez les ventuels v tements mouill s et essuyez l enfant Placez l enfant dans une couverture isotherme si l ensemble du corps a t refroidi par exemple chute dans de l eau froide R chauffez progressivement une gelure en soufflant une haleine chaude sur la 51 Humidifiez la peau et prot gez la comme une br lure simple Mettez ventuellement une cr me apaisante sp cifique aux coups de soleil En cas de coup de soleil plus importan
90. de la peau La femelle f cond e y d pose ses ufs Les larves closent en quelques jours et se concentrent autour des follicules pileux Les l sions inflammatoires si gent avec pr dilection sur la face palmaire des doigts la face ant rieure des poignets aux plis des coudes et dans les creux axillaires Le visage peut aussi tre atteint Il existe un traitement efficace contre la gale sous forme de cr me Une seule application suffit en g n ral La gale est une affection qui provoque des d mangeaisons surtout la nuit Ces d mangeaisons peuvent d ailleurs se poursuivre jusqu trois semaines apr s le traitement MODE DE TRANSMISSION La contagion se fait via les s cr tions salivaires de l individu infect directement ou par l in term diaire d objets contamin s La toxine produite par la bact rie peut occasionner des l sions au c ur et entra ner des paralysies La dipht rie est parfois mortelle Les mesures d hygi ne doivent tre appliqu es en fonction du mode de transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 Dans les classes maternelles veillez a d sinfecter les jeux et autres mat riels scolaires que l enfant aurait pu porter la bouche MODE DE TRANSMISSION La gale se transmet ais ment par contact direct avec le sujet infest par exemple lorsque les enfants dorment ensemble m La diss mination peut aussi tre indirecte par l interm diaire des v tements ou de la lit
91. des Tampons alcoolis s ne pas utiliser pour la d sinfection des plaies Sacs en plastique pour placer les d chets Conseill Serviettes hygi niques Peigne poux Gants de toilette jetables Pince piler pour retirer les chardes mais galement les tiques 39 Savon doux liquide ph neutre pour un lavage correct Gants de toilette jetables Compresses st riles ou carr s de tissu propres pour s cher et prot ger les plaies Antiseptique pour soigner une plaie si le lavage n est pas possible ou pas suffisant Le spray ou les doses usage unique sont recommand s Tissus nettoyants lingettes sans alcool pour nettoyer les plaies en cas d absence de point d eau S rum physiologique solution st rile pour le nettoyage en l absence d eau entre autres pour les yeux et les oreilles Pommade calmante sp cifique pour les piq res d insecte Assortiment de pansements individuels hypoallerg niques Assortiment de pansements hydro collo des uniquement pour br lures Bande de gaze lastique 4 m x 6 cm pour maintenir un pansement il existe des bandes auto adh rentes qui peuvent s av rer pratiques Compresses st riles 10 cm x 10 cm pour d sinfecter et ou prot ger 1 plaie ouverte Compresses st riles 5 cm x 5 cm pour d sinfecter et ou prot ger une plaie ouverte Rouleau de sparadrap hypoallerg nique si possible Bande velpeau pour soutenir une art
92. des directions d cole 6 6 Mesures et points d attention en dehors de l cole 6 7 Mesures particuli res prendre par maladie infectieuse Tableau r capitulatif 6 71 Description des maladies infectieuses reprises dans l Arr t 1 Coqueluche p 78 2 Dipht rie p 79 3 Gale p 79 4 Gastro ent rites p 80 5 H patites virales p 80 6 Imp tigo p 81 7 M ningite a m ningocoques p 81 Le risque de contamination en cas d infection peut tre tr s important dans une collectivit d enfants Les raisons en sont nombreuses L homme et plus particuli rement le petit enfant sert de r servoir aux microbes responsables des infections habituellement rencontr es La source de contamination d pend du repaire du microbe en cause tant t il est pr sent dans l air expir et surtout dans les gouttelettes mises lors de la toux de l ternuement de la parole tant t il est pr sent dans les s cr tions salive crachats urine sueur mati res f cales principalement parfois le microbe se transmet par contact cutan cro tes squames v sicules enfin la transmission peut se faire galement par le sang La contamination peut tre 8 Oreillons p 83 9 Poliomy lite p 83 10 Poux p 84 11 Rougeole p 85 12 Rub ole p 86 13 Scarlatine p 86 14 Teignes p 87 15 Tuberculose pulmonaire contagieuse p 88 16 Varicelle et zona p 89 6 7 2 Quelques maladies infectieuses fr que
93. dessous Malaise vagal voir ci dessous Troubles du rythme cardiaque avis m dical obligatoire pour toute perte de connaissance inexpliqu e ou au cours d un effort physique Autres causes a d terminer par un m decin S il est conscient donnez l enfant une boisson sucr e du miel un morceau de sucre ou de la confiture Faites lui manger ensuite un biscuit une tranche de pain sucres lents Une crise convulsive s accompagne d une perte de conscience Lorsqu il reprend conscience len fant ressent une grande fatigue et s endort Il doit rester sous surveillance Un avis m dical est obligatoire Des circonstances particuli res sont tr s souvent pr sentes motions chaleur intense vue de quelque chose d impressionnant La perte de connaissance s accompagne g n ralement de p leur et d une peau moite Couchez l enfant sur le dos avec les pieds sur lev s v rifiez la r gularit de la respiration L enfant doit r cup rer rapidement une conscience normale Rassurez l enfant v rifiez l heure de la derni re prise alimentaire et si n cessaire donnez lui une boisson sucr e 18 INTOXICATIONS 19 CRISE CONVULSIVE L enfant a ing r ou inhal une substance toxique pour l organisme Ce contact peut tre accidentel chez le jeune enfant ou parfois volontaire Identifiez le produit pr sum toxique gardez en le conditionnement ou un chantillon Si l enfant
94. dicaments identifiez les enfants pour lesquels il existe un risque allergique important Respectez toutes les mesures et consignes de s curit recommand es lors de l utilisation de produits toxiques a ration des locaux Certains enfants peuvent avoir pr sent des convulsions ou tre pileptiques Certains d entre eux b n ficient d un traitement chronique que la fiche sant de l enfant doit pr ciser Des re commandations suivre en cas de convulsions peuvent aussi avoir t propos es par le m decin de l enfant elles doivent tre suivies par l quipe en charge de l enfant au moment de sa crise convulsive 20 DIAB TE 21 RUPTIONS CUTAN ES Un enfant diab tique trait par insuline peut pr senter des malaises la suite d un manque de sucre apr s une activit sportive ou un je ne trop long ou d un exc s d insuline Les signes d hypoglyc mie chute de la concen tration sanguine de glucose dans le sang sont une sensation de faim imp rieuse des douleurs abdominales des tremblements une faiblesse diffuse de la p leur des sueurs froides un chan gement d humeur des maux de t te des troubles visuels une agitation une somnolence un com portement inhabituel Si l enfant est conscient donnez lui une boisson sucr e ou du miel faites lui manger un morceau de sucre ou de la confiture et ensuite un aliment base de sucre lent biscuit pain fruit Ap
95. direct L COLE L l ve ou le membre du personnel atteint peut fr quenter l cole condition que l affection soit trait e et que les l sions soient s ches d faut de traitement pr venez le m decin scolaire l ve sera vinc jusqu gu rison clinique MODE DE TRANSMISSION a Latransmission du m ningocoque bact rie a lieu lors de contacts directs de personne personne en particulier lors de la dispersion des gouttelettes de salive manant de l oro rhinopharynx bouche nez pharynx lors de la toux l ternuement les baisers le partage imm diat de vaisselle fra chement souill e La transmission du m ningocoque n cessite des contacts longs fr quents et ou rapproch s Elle peut donc avoir lieu d une part entre le malade et les membres directs de sa famille et d autre part entre le malade et toute personne avec laquelle il y a eu ce type de contact a Latransmission s effectue durant la p riode d incubation de 2 10 jours en moyenne 7 jours Certaines communaut s cr ches coles gardiennes casernes internats pensions s jours parascolaires maisons de repos sont haut risque de transmission Ces contacts concernent les personnes qui font partie de l entourage familial proche du malade vivent sous le m me toit que le malade ont des contacts intimes ou rapproch s avec le malade change de baisers de brosses a dents partage de couverts contac
96. disposition de papier toilette d eau courante de savon liquide et de serviettes en papier pour le s chage des mains Hygi ne des mains Apprendre aux enfants tousser et ternuer de mani re hygi nique Apprendre aux enfants se moucher correctement Assurer une bonne a ration des locaux Lavage des mains fr quent surtout apr s contact avec des s cr tions respiratoires Mettre disposition des mouchoirs en papier jetables Utiliser du savon liquide pour se laver les mains et des serviettes jetables pour les s cher surtout avant de manipuler de la nourriture et apr s avoir t selles Eviter l change de mat riel ex gobelets couverts etc Entretenir r guli rement les sanitaires L entretien des sanitaires ne n gligera pas le lavage l eau et au savon des points suivants les poign es des portes les robinets les boutons de la chasse d eau et le sol Entretien des cuisines Hygi ne alimentaire dans les cuisines Lorsque des muqueuses ou de la peau l s e sont souill es par du sang d une personne porteuse d une maladie transmission par voie sanguine ou lorsque survient une plaie par morsure avertir IMM DIATEMENT le m decin scolaire Ne pas faire saigner la l sion souill e par le sang mais appliquer les mesures suivantes Rincer l eau courante D sinfecter Laisser les antiseptiques agir deux minutes Couvrir par un pansement st rile Rincer vigoureusement l
97. e leur propri taire en fin de s jour Les fiches doivent tre facilement accessibles et rang es de mani re fonctionnelle afin de pouvoir en disposer imm diatement en cas d urgence Les renseignements que la fiche contient peuvent tre utiles au m decin la personne charg e des soins mais aussi aux encadrants pour adapter leur attitude lors des activit s ou lorsqu une dif ficult est rencontr e Il est important que toutes les fiches sant soient consult es par les responsables de l accueil et de l infirmerie avant le d but des activit s Eventuel lement on prendra un contact personnel avec certains parents ou avec le m decin pour pr ciser ou compl ter certaines informations Ce temps de pr paration donne aussi l occasion aux orga nisateurs de voir si ce qui est demand adminis tration de m dicaments traitements sp cifiques est compatible avec l organisation de la structure d accueil et d en discuter avec les parents et ou le m decin de famille Afin de pouvoir parer rapidement toute ven tualit il est important d avoir port e de main une s rie de coordonn es utiles Pr parez soi gneusement une liste des num ros de t l phone utiles propres l endroit o vous vous trouvez m decin infirmi re pharmacien responsable des soins coordinateur m decins et pharmacies de garde mais aussi plus g n raux services d urgence police pompiers Centre Antipoisons La
98. e entre intervenants de coordination d articulation entre services Ces initiatives sont distinguer des situations o l intervenant agit sous man dat Cependant m me si la personne n agit pas sous mandat des conditions doivent tre remplies la personne qui a livr le secret ou ses repr sentants doivent savoir ce qui va faire l objet du partage et avec quelles personnes le secret va tre partag elle doit donner son accord sur le partage le secret ne peut tre partag qu avec des personnes soumises au secret professionnel et tenues la m me mission il est important de limiter le partage ce qui est strictement n cessaire pour la r alisation de la mission commune 4 LA S CURIT DE BASE LE ToBOGGAN EST IL ASSEZ SUR MADAME LA DIRECTRICE LES FILLES ONT PU CHOISIR LA COULEUR DU Bonner Tous le m me bonnet la piscine 8 Prott Roger La p dagogie l art de manier le risque non de l viter in Enfants d Europe n 19 novembre 2010 Casque pour les sports roues Le bon vieux proverbe Mieux vaut pr venir que gu rir est certainement la premi re tape pour assurer s curit et vie saine tous les acteurs de la collectivit La connaissance approfondie du cadre global permettra d anticiper les dangers et de mieux les pr venir Il s agit d examiner et de conna tre l espace int rieur et ext rieur ce qu il contient et le publi
99. e aupr s d un organisme couvrant les dom mages caus s des tiers dans le cadre des activit s organis es Un encadrant peut toujours souscrire une assu rance R C familiale Toutefois il faut savoir que l assurance souscrite par la structure couvre nor malement les dommages caus s aux tiers par l encadrant pendant les activit s organis es Il est important de se renseigner aupr s des or ganisateurs propos des assurances souscrites Certains d crets imposent aussi une assurance couvrant les dommages corporels aux organisa teurs qui b n ficient d une reconnaissance ou d un agr ment comme le d cret relatif aux centres de vacances Cette assurance couvre les accidents corporels caus s par d autres l exclusion des enfants pris en charge et de leurs encadrants ou par un v nement ne donnant pas lieu la responsabilit de l organisateur Dans ces cas l l assurance res ponsabilit civile ne peut jouer d faut de faute invoquer Exemple _ Cette assurance intervient dans le cas o un enfant se blesserait lui m me en tombant des escaliers pour autant qu aucune faute ne puisse tre retenue Si l encadrant est un travailleur salari de l ASBL en cas d accident que lui m me subirait pendant les heures de travail ou sur le chemin du travail l assurance loi obligatoire couvrant les travailleurs intervient 2 LA RESPONSABILIT DES ENCADRANTS APR S LA REGLE LE FOUET
100. e la peau une septic mie 89 Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie a transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 L COLE Pr venez le m decin scolaire Signalez aux parents ou au membre du personnel atteint de varicelle que le malade ne pourra fr quenter l tablissement que lorsque toutes les l sions auront atteint le stade de cro tes Signalez le cas au m decin du travail afin qu il puisse prendre les mesures appropri es chez les femmes enceintes 17 LE CYTO M GALOVIRUS Le cytom galovirus CMV humain fait partie du groupe des virus herp s Une personne infect e peut le transmettre pendant des mois par les urines les selles le sang le lait etc Un taux lev d infections se retrouve chez les enfants vivant en collectivit cr ches par exemple Linfection CMV peut passer inapercue ou tre cause de fi vre d h patite de pneumonie etc Mais contract durant la grossesse le CMV peut tre responsable de graves l sions c r brales ou du d c s chez l enfant 18 L HERPES LABIAL Lherp s labial est d un virus appel Herp s Simplex Virus HSV Ce virus provoque l apparition sur les l vres et autour de celles ci de v sicules transparentes de la taille d une t te d pingle entour es d une ar ole rouge Les bulles clatent assez rapidement en formant des cro tes La peau cicatrise sans s quelles Chez l enf
101. ect de rituels rendra ce temps rassurant pour tous les enfants histoire objet personnel si l enfant le souhaite C est aussi un moment o l enfant peut avoir un change plus personnel avec l adulte o l adulte lui 28 adresse des mots qui vont lui permettre de se laisser aller dans un moment de qui tude noter galement que tous les enfants n prou vent pas le besoin de sommeil Un espace sera donc am nag proximit pour permettre aux enfants qui ne dorment pas de s investir dans des activit s calmes et apaisantes LA NUIT EN INFRASTRUCTURE R SIDENTIELLE Pour bien dormir il faut prendre le temps de se pr parer au sommeil pr coniser un repas l ger le soir viter des activit s excitantes se brosser les dents faire sa toilette disposer d un environnement pr tant au repos calme obscurit renouvellement de l air propret Toute la journ e pr pare une bonne nuit Dans l organisation des activit s il est important d al terner jeux actifs et reposants de bien rythmer les moments de veille repos et sommeil en fonc tion de l ge des enfants chaque groupe n ces sitant une adaptation sp cifique Instaurer des jeux calmes ou une sieste apr s le repas est sou vent n cessaire Pour tous les enfants le rituel du coucher condi tionne le bon d roulement de la nuit Avant de partir il est utile de d finir les r les de chacun pour l organisation du coucher Les enfants
102. effort important 21 LES VERRUES PLANTAIRES ET LE PIED D ATHLETE Bien qu ils ne soient pas repris dans l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles nous reprenons ici quelques informations propos des verrues plantaires et du pied d athl te Une verrue est une l sion cutan e le plus souvent sur lev e provoqu e par un groupe de virus appartenant tous la souche Human Papilloma Virus Il existe diff rents types de verrues la verrue s borrh ique la verrue plane et la verrue vulgaire Elles sont tr s fr quentes La verrue s borrh ique se situe le plus souvent sur le tronc et les tempes parfois sur le visage Elle se pr sente comme une petite sur l vation de couleur chair marron ou noire qui grandit peu peu et semble coll e la peau Elle n est absolument pas contagieuse et survient g n ralement chez les adultes d ge moyen et les plus g s La verrue plane est une l sion de couleur chair ronde l g rement sur lev e Elle si ge habituellement au visage et sur le dos des mains Elle est extr mement contagieuse et se rencontre essentiellement chez l enfant et l adolescent La verrue vulgaire est bien connue des personnes fr quentant les piscines elle s observe principalement au niveau des mains et des pieds Le pied d athl te est une infection des orteils due un champignon du genre Candida Les l sions se situent initialement entre les orteils pui
103. el atteint de consulter son m decin Informez le m decin scolaire Celui ci d cidera des mesures prendre et recherchera d ventuelles sources de contamination L COLE Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire Celui ci pourrait recommander l administration d une vaccination aux enfants et aux membres du personnel en contact direct avec le malade sp cialement en internat Si plusieurs cas devaient se pr senter dans l cole end ans le mois le m decin scolaire peut demander qu il y ait une enqu te concernant l hygi ne alimentaire l hygi ne des cuisines et des installations sanitaires Informez galement la m decine du travail en vue d un ventuel d pistage parmi les personnes manipulant des denr es alimentaires 6 L IMP TIGO Limp tigo est une affection de la peau fr quente chez le petit enfant C est une maladie contagieuse due des bact ries comme le staphylocoque ou le streptocoque Limp tigo se caract rise par l apparition de cloques d eau Ces cloques se rompent ou se dess chent rapidement forment des cro tes jaun tres et se multiplient par auto contamination Mais elles ne laissent pas de cicatrices Limp tigo est dit bulleux La bulle est blanche et h misph rique lorsque l agent infectieux est un staphylocoque dor Elle est peu visible et bords irr guliers quand il s agit d un streptocoque Limp tigo streptococcique du visage envahit volo
104. elgique 2009 C FAIRE FACE L URGENCE POUR UNE AIDE MEDICALE URGENTE FORMEZ LE 112 Le 112 est un num ro d appel des secours gratuit accessible 24h 24 valable dans toute l Europe On peut le composer au d part d un poste fixe d une cabine publique d une borne t l phonique ou d un GSM sans composer le code PIN ni d verrouiller le clavier QUELLES INFORMATIONS TRANSMETTRE AU 112 Votre nom et votre fonction l adresse compl te rue num ro commune La situation exacte tage batiment Sur la route le sens de la circulation la borne kilom trique Le nombre de victimes La cat gorie d age b b enfant adulte L tat de sant conscience respiration h morragie Les circonstances ce qui s est pass comment c est arriv La nature chute br lure malaise accident de la route Les circonstances particuli res victime coinc e inaccessible Ne raccrocher qu a la demande de l op rateur du 112 Rappeler si la situation change si elle s am liore ou s aggrave Si vous vous trouvez dans un lieu difficile a loca liser en for t dans un grand batiment ou un vaste complexe pr voyez qu une personne guide les secours partir d un endroit facile identifier et signalez le lors de votre appel au 112 SI LA SITUATION N CESSITE SEULEMENT UN AVIS MEDICAL Appelez le m decin ou le service de garde le plus proche de l endroit o vous vous t
105. endant de tr s nombreuses ann es la tuberculose a t un fl au meurtrier dans le monde et l est encore dans les pays du tiers monde o elle est consid r e comme la pathologie infectieuse la plus meurtri re La situation s est galement particuli rement d grad e dans les pays de l Europe de l Est Dans les pays industrialis s elle semblait d cro tre mais actuellement on y observe une recrudescence La Belgique et principalement la r gion bruxelloise n est pas pargn e par ce ph nom ne et la vigilance est de rigueur Lorsqu une personne est infect e par le bacille de Koch elle ne pr sente en g n ral aucun signe Linfection peut donc passer totalement inapercue La pr sence du bacille de Koch peut dans ce cas tre mise en vidence par l intradermo r action Dans 10 des cas environ le patient infect par le BK va devenir malade et pr senter de la fi vre de la fatigue un amaigrissement et une toux persistante Dans les coles un d pistage par intradermo r action et ou par radiographie du thorax est cibl vers les sujets a haut risque de tuberculose MODE DE TRANSMISSION a Le bacille de Koch est un germe qui peut survivre plusieurs heures dans le milieu ambiant Il se transmet par les gouttelettes de salive lors d un contact proche r p t et prolong avec une personne atteinte de tuberculose pulmonaire Latuberculose pulmonaire des jeunes enfants est rarement contagieuse
106. enfants et assurent leur protection soit conforme aux normes fix es par les autorit s comp tentes particuli rement dans le domaine de la s curit et de la sant et en ce qui concerne le nombre et la comp tence de leur personnel ainsi que l existence d un contr le appropri En milieu scolaire un suivi m dical est organis et obligatoire En milieu extrascolaire il n y a pas de suivi m dical En outre toute organisation d accueil d enfants au sein de la F d ration Wallonie Bruxelles est soumise au Code de qualit Le Code de qualit s applique a tout tranger au milieu familial de vie de l enfant qui organise r guli rement un accueil d enfant de moins de 12 ans D cret du 17 juillet 2002 portant r forme de l Office de la Naissance et de l Enfance en abr g ONE article 6 Toutes les personnes struc tures et institutions qui accueillent des enfants sont donc tenues au respect de ce code Dans celui ci la qualit est envisag e sous divers as pects les principes psychop dagogiques lorga nisation des activit s et de la sant l accessibilit l encadrement La sant y est envisag e directement dans les ar ticles 2 et 8 Arr t du 17 d cembre 2003 du Gouvernement de la Communaut fran aise fixant le Code de qualit de l accueil Art 2 Afin de r unir pour chaque enfant les conditions d accueil les plus propices son d veloppement int gr sur les
107. entionner au minimum le nom du produit le mode d administration le dosage la fr quence et la dur e du traitement ainsi que les coordonn es du m decin traitant Il doit tre sign par les parents Pour tout soin particulier on pensera notamment aux enfants ou aux jeunes souffrant d pilepsie d asthme d allergies un change avec les pa rents sera organis afin de mettre en place les conditions n cessaires la participation de la personne aux activit s Les parents seront infor m s des limites des responsabilit s endoss es par les encadrants et du fait que les encadrants ne sont ni infirmiers ni m decins Un document noncant la prise de conscience de la part des parents des difficult s ventuelles li es au trai tement de leur enfant et des limites de l action des encadrants pourra tre sign Dans certains cas il est aussi recommand de demander la d livrance par le m decin traitant d un certificat autorisant la participation de l enfant ou du jeune Pour ces 3 cas S ils ne se sentent pas capables d effectuer les soins les organisateurs ont la possibilit de refuser un enfant la participation l activit Il faut informer les parents au pr alable des comp tences du personnel d encadrement pr ciser si les encadrants poss dent ou non une qualification en soins infirmiers Lencadrant doit respecter scrupuleusement les consignes S il a un doute il prend contact avec le
108. ents doivent tre correctement inform s de l importance des mesures d hygi ne dans la pr vention des maladies et de la n cessit d appliquer certaines mesures sp cifiques dont parfois l viction temporaire de leur enfant en Certains de ces vaccins peuvent tre conseill s d autres ages en fonction de l tat de sant individuel cas de maladie contagieuse Cette d marche contribuera d velopper un climat d change de confiance et de responsabilit entre les in tervenants POURQUOI LES RECOMMANDATIONS EN MATI RE D HYGI NE SONT ELLES ENCORE D ACTUALIT La d couverte de la p nicilline et des antibiotiques ainsi que les premi res vaccinations autorisaient tous les espoirs dans la lutte contre les maladies infectieuses Loptimisme s est h las doubl tort d un sentiment de s curit Une maladie in fectieuse telle que la tuberculose fait un retour inqui tant dans certaines zones urbaines D autres comme la dipht rie la m ningite m ningo coques peuvent aujourd hui encore s av rer mor telles Trente nouvelles maladies infectieuses ont t identifi es dans le monde au cours de ces 20 derni res ann es Le sida figure bien entendu parmi elles mais il yen a d autres comme les h patites Cet E la pneumonie atypique etc La r sistance aux antibiotiques apparue au cours de ces 20 derni res ann es repr sente un autre danger pour la sant humaine Certa
109. er est complet pas besoin de collation durant la matin e seule l eau est indispensable quilibrer les repas Proposer des f culents pommes de terre p tes pain tous les repas Proposer des fruits et ou des l gumes au moins 3 fois par jour Varier les modes de cuisson po ler griller tuver Pr senter une seule fois par jour de la viande ou du poisson ou de la volaille ou un uf La fr quence id ale sur 7 jours est la suivante 2 fois du poisson 1 fois de la viande rouge 1 fois de la viande blanche 1 fois des ufs 1 fois de la viande hach e Limiter les fritures frites croquettes poisson pan une fois par semaine Varier les plaisirs Donner manger et boire Donner de l eau boire volont La meilleure boisson reste l eau L eau dont il est important de s assurer pr alablement de la potabilit doit tre mise librement la disposition des enfants cruche fontaine a eau 26 Si occasionnellement des jus de fruits sont propos s aux enfants ils seront choisis sans sucre ajout Les limonades sirops et autres nectars sont viter Respecter les habitudes de chacun Il est important de conna tre et de respecter les habitudes alimentaires de chacun qu elles soient li es l origine socioculturelle des participants interdits alimentaires dans certaines religions des r gimes particuliers allergies certains aliments ou des ch
110. erie a Lincubation est de deux six semaines Les l sions de grattage favorisent la surinfection bact rienne Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie cutan e transmission directe voir r capitulatif p 71 79 L COLE Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire La dipht rie constitue une urgence de sant pu blique et doit tre d clar e sans d lai au m decin fonctionnaire inspecteur de l hygi ne Un dispo sitif d intervention d urgence a t instaur cet effet Ce syst me de communication permanent avec les services PSE et les centres PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles permet d agiren dehors des heures d ouverture des services de sant scolaire et des coles Veillez la d sinfection des linges des v tements et de la literie des l ves en internat Lessiver 60 ou passer le linge au s choir est une m thode efficace pour liminer les acariens Veillez aussi la d sinfection des installations sportives des vestiaires des douches des salles de repos Attention aux changes de tee shirt Les chiens galeux et autres animaux domestiques chats lapins sont contagieux pour l homme L COLE Pr venez simplement le m decin scolaire Il n y a pas d viction condition qu il s agisse d une gale commune correctement trait e 4 LES GASTRO ENT RITES Les gastro ent rites sont essentiellement d origine vir
111. ersonne in t ress e Voici quelques pistes 1 Certaines organisations proposent des forma tions ONE organisations de jeunesse Renseignez vous aupr s de l organisme auquel vous appartenez 2 La Croix Rouge organise galement diff rentes formations BEPS Brevet europ en de premiers secours formation de 15 heures Module Bosses et bobos sensibilisation pour responsable de groupe module de 6 heures Secourisme formation plus approfondie de 21 heures examen Initiation a la r animation p diatrique formation sp cifique de 3 heures Initiation aux premiers secours pour babysitter module de 6 heures Renseignements sur www croixrouge be ou au 02 371 31 11 Ce chapitre a t r alis avec la collaboration de la Croix Rouge de Belgique et relu par le Professeur Cl ment de Cl ty LES MALADIES INFECTIEUSES A LES MALADIES INFECTIEUSES 61 Les maladies infectieuses Tableau des vaccinations 6 2 l hygi ne en collectivit 6 2 1 Pourquoi les recommandations en mati re d hygi ne sont elles encore d actualit 6 2 2 l hygi ne en cas de maladie 6 2 3 Mesures g n rales d hygi ne a renforcer en cas de maladies transmissibles 6 3 Le r le des intervenants dans une collectivit d enfants 6 4 Le r le du m decin traitant la d claration obligatoire de certaines maladies transmissibles 6 5 Mesures sp cifiques l cole 6 5 1 Le r le du m decin scolaire 6 5 2 Le r le
112. erv dans de nombreuses maladies dont les gastro ent rites aigu s Donnez boire de l eau fr quemment et en petites quantit s Privil giez de l eau sucr e du soda mais le moins p tillant possible Privil giez galement certains aliments riz carottes bananes et vitez les produits laitiers jusqu l am lioration de la situation Veillez vous laver les mains entre et apr s les soins apport s chaque enfant 57 Les vomissements ont un caract re alarmant et imposent une aide m dicale urgente 112 lorsque il existe une possibilit d intoxication voir p 62 ils sont abondants et ou r p t s ils sont de couleur verte rouge ou brune ils sont accompagn s de douleurs persis tantes depuis plus de 2 heures voir p 56 l enfant est en mauvais tat g n ral il y a eu un choc r cent l enfant est diab tique et trait par insu line l enfant a des difficult s respiratoires La diarrh e a un caract re alarmant et impose une aide m dicale urgente 112 lorsque elle est accompagn e de fortes douleurs abdominales et ou de fi vre lev e de sang dans les selles l enfant est en mauvais tat g n ral et ou apathique Chez les jeunes enfants le caract re pid mique d une diarrh e doit tre signal au m decin responsable m decin scolaire ou autre m decin de r f rence 14 Des difficult s respiratoires peuvent se manifester en crise aigu ou
113. essentiel li rement l coute des enfants pour lesquels les parents vous ont signal des difficult s Les encadrants risquent galement de rencontrer des enfants nur tiques c est dire faisant pipi au lit Au d but du s jour il est important d tablir avec l enfant en fonction des discussions pr alables avec les parents la fa on d agir au coucher et au lever Soulignons encore l impor tance de la discr tion et du respect l enfant concern a besoin d tre mis en confiance afin d assumer son nur sie et les autres enfants n ont pas en tre inform s 29 Il est essentiel que les enfants soient calm s avant d aller dormir Il faut veiller au sommeil de chacun Des horaires de coucher diff rents coexistent Attention faire silence pour ne pas r veiller ceux qui dorment d j Pour viter les all es et venues inutiles il faut proposer aux enfants d aller aux toilettes avant d arriver au dortoir Cela pourra galement viter d ventuels pipis au lit HYGI NE DE VIE Hg tap ae POUR UN ENVIRONNEMENT DE QUALIT 1 PARAMETRES D AMBIANCE Donnez r guli rement boire de l eau m me si l enfant ne r clame pas n Le radon est un gaz radioactif s chappant naturellement du sous sol de certaines r gions entre autres les arrondissements de Bastogne de Neufch teau et de Verviers ainsi que Court Saint Etienne et Villers la Ville aran
114. et des d sinfectants dettol d ailleurs peu efficace eau de javel ils lib rent des compos s organiques volatils qui peuvent provoquer des irritations et accentuer des ma nifestations allergiques Mais surtout certains comme le benz ne et le formald hyde sont consid r s comme canc rig nes Lors de leur emploi en l absence des enfants prenez le temps de lire la notice d utilisation et d appliquer les protections recommand es gants masque respectez les dosages a rez suffisam 34 ment et attendez le temps requis avant de r oc cuper les locaux Ces produits doivent tre rang s dans leur em ballage d origine dans un local ferm inaccessible aux enfants Les substances utilis es en pr sence des enfants bricolages seront choisies selon le crit re de qualit non toxique sp cifique pour les jeunes enfants m me si elles sont plus on reuses mar queurs et peintures l eau De m me une s rie de mat riaux utilis s dans le cadre de l am nagement tapis puzzle cous sins peuvent tre toxiques soit parce qu ils d gagent des compos s volatils soit parce qu ils contiennent des produits tels que les retardateurs de flamme brom s des pesticides Il est prudent de v rifier les composants au moment de l achat de ces articles lire la notice reprenant la compo sition et les instructions de s curit Apr s d ballage il est pr f rable de les laisser a rer
115. eure croissance de l enfant Bouger tous les jours aide avoir une bonne sant Les avantages sont connus on renforce ses os ses muscles son quilibre la posture de son corps Attention les activit s physiques ne se limitent pas aux sports les jeux de plein air les jeux de 2 HYGI NE DE VIE cour la danse libre et improvis e sont toutes des occasions de bouger et de se d fouler L activit physique donne aussi aux enfants l occasion de lib rer leur nergie de mani re positive elle diminue le stress renforce la confiance en soi elle peut dans le cadre d une activit collective et ou sportive favoriser les amiti s Lors des activit s sportives ou autres il est im portant de toujours veiller respecter les limites de l enfant et de tenir compte de ses capacit s En r gle g n rale on consid rera le sport avec un esprit de d couverte plut t qu un esprit de comp tition Les temps libres les r cr ations sont indispen sables pour les enfants Ces moments leur per mettent de faire une pause entre deux activit s structur es et de vaquer aux activit s qui les inspirent Les moments de calme permettent de se d tendre de se d concentrer de lever le pied de r vasser Toutes ces activit s sont utiles au d veloppement et l panouissement des enfants Si ces moments sont libres ils doivent cepen dant tre encadr s Le r le des adultes ne peut se borner a de la simp
116. exis tant N OUBLIEZ PAS a Informez le personnel enseignant que la vaccination est vivement recommand e et que le vaccin contre la rub ole est combin a celui contre la rougeole ainsi qu au vaccin contre les oreillons RRO Le personnel scolaire en d but de grossesse doit tre averti du risque et se voir recommander une consultation aupr s du m decin traitant Signalez le cas ala m decine du travail afin que les mesures n cessaires puissent tre prises pour les femmes enceintes Une ventuelle viction maintenue jusqu a 21 jours apr s la d claration du dernier cas de rub ole est possible Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 L COLE Pr venez le m decin scolaire 14 LES TEIGNES Les teignes du cuir chevelu r sultent d une infection du cheveu par des dermatophytes champignons se nourrissant de k ratine Afin d viter une contamination intrascolaire il est indispensable de les d pister pr cocement et d exiger une identification du dermatophyte par culture afin de connaitre son mode de transmission Il existe deux types de teigne suivant le contaminant l homme teigne anthropophile ou l animal teigne zoophile MODE DE TRANSMISSION Les teignes du cuir chevelu se transmettent a partir 1 D autres enfants et rarement d adultes teignes anthropophiles La contagiosit f
117. ez le jeune enfant Elle peut s accompagner de douleur de fi vre et de trouble de l audition Dans ces deux cas maux de gorge et d oreille V rifiez l tat g n ral de l enfant et prenez sa temp rature D s que la fi vre est sup rieure 38 5 C chez l enfant de moins de 6 ans et partir de 6 ans d s qu il se plaint de douleur ou d inconfort administrez un m dicament qui fait tomber la fi vre Parac tamol voir p 55 59 Appelez un m decin si la fi vre ou la douleur persiste Attention N introduisez ni gouttes auriculaires ni ouate dans un conduit auditif Demandez un avis au m decin ou au service m dical le plus proche Appelez l aide m dicale urgente 112 s il survient un coulement de sang apr s un traumatisme Surveillez comme un traumatisme cr nien En cas de douleur intense administrez un antidouleur Parac tamol m me s il s agit d une dentition de lait Pr venez les parents pour pr voir rapidement un examen dentaire 16 CORPS TRANGER Un corps tranger peut tre ing r introduit projet ou s incruster dans un conduit naturel oreille gorge narine dans l il dans une plaie dans une blessure Il peut s agir d une circonstance accidentelle mais aussi d un geste volontaire En r gle g n rale n essayez pas d ter un objet incrust dans une oreille une narine un il une blessure Appelez l aide m dicale urgente 1
118. fier r guli re ment l tat de la trousse et de la r approvisionner si n cessaire avec les l ments de la bo te de soins Chaque groupe disposera d une trousse de soins et l emportera d s qu il s loignera de l endroit central de la structure d accueil CONTENU TYPE DE LA TROUSSE DE SOINS OU DE SECOURS Antiseptique Flapule de s rum physiologique Compresses st riles en emballages individuels Assortiment de sparadrap hypoallerg nique Bandes de gaze lastiques ou bandes velpeau Pince piler Tampons alcoolis s Gants usage unique Couverture de survie Listes des num ros utiles Facultatif en fonction des sorties de la saison et de la m t o Pansements pour les ampoules Thermom tre Cr me solaire QUATRE CAS D ADMINISTRATION DE MEDICAMENTS Le m dicament est livr par les parents avec pres cription m dicale compl te produit mode d ad ministration dosage fr quence et dur e ainsi que la notice d explication Certains parents souhaitent que l enfant pour suive un traitement sans fournir une prescription m dicale Dans ce cas il est important de de 4 ADMINISTRATION DE M DICAMENTS Les m dicaments de plusieurs participants ne peuvent pas tre m lang s Ils sont tiquet s au nom de l enfant et ne sont pas rang s dans la bo te de soins mander un document crit autorisant les enca drants effectuer cette m dication Cette auto risation doit m
119. ges caus s par ses employ s devra souscrire une assurance afin de couvrir cette res ponsabilit civile Il s agit ici d une responsabilit irr fragable Ce qui signifie qu une fois les conditions remplies existence d un lien de subordination faute com mise l occasion de l exercice des fonctions et pendant l exercice de celles ci l employeur ne peut pas s exon rer de sa responsabilit Dans le cas des volontaires qui encadrent des en fants durant les activit s le volontaire est im munis de la responsabilit civile pour toutes fautes l g res pour autant que la faute l g re ne soit pas habituelle C est l organisation per sonne morale qui endossera la responsabilit et qui se chargera de d dommager la victime Selon la loi sauf en cas de dol de faute grave ou de faute l g re pr sentant dans le chef du volontaire un caract re habituel plut t qu accidentel celui ci n est pas sauf s il s agit de dommages qu il s occasionne lui m me civilement responsable des dommages qu il cause dans l exercice d ac tivit s volontaires Loi du 19 juillet 2006 mo difiant la Loi du 3 juillet 2005 relative aux droits des volontaires art 5 Dol faute intentionnelle qui suppose la r union de deux l ments Premi rement celui qui commet l acte doit le faire volontairement Deuxi mement il doit conna tre le caract re fautif de celui ci ainsi que les cons quences qui
120. gestion de la sant comme dans tous les autres domaines les parents sont consid rer comme des partenaires incontournables comme des interlocuteurs part enti re de la structure collective l objectif poursuivi est de cr er une re lation o s changent toutes les informations n cessaires l accueil de cet enfant l il importe donc de cr er un dialogue en vue d une action conjointe autour de l enfant Les parents repr sentent des partenaires res sources Concernant la sant de leur enfant toutes les informations utiles se trouvent g n ralement sur la fiche sant voir exemple page 43 Les informations qui figurent sur cette fiche sont connues uniquement par les encadrants qui auront effectivement l enfant sous leur res ponsabilit Rappelons ici l indispensable devoir de r serve des professionnels envers les familles qui confient des informations priv es voir page 14 Si certaines questions demeurent apr s lecture de la fiche sant de l enfant le responsable de l encadrement prend personnellement contact avec les parents concern s pour en savoir davan tage Sile temps de prise en charge des enfants com porte des p riodes encadr es par des personnes diff rentes exemple temps d cole temps de garderie il convient de r fl chir avec tous les encadrants concern s aux modalit s de trans mission de l information utile donn e par les pa rents Une information importante donn e
121. gulier peut r pondre la question En cas d infiltration ou d humidit ascensionnelle le recours aux pro fessionnels est n cessaire Il est recommand de favoriser un s chage rapide du linge et des sur faces humides Pour emp cher les moisissures de s installer derri re les meubles et les objets il faut viter d adosser ceux ci contre les murs froids et a rer r guli rement les armoires Pour liminer les moisissures Si leur d veloppement n est pas trop tendu inf rieur 1 m vous pouvez nettoyer les surfaces contamin es d abord de fa on approfondie avec un d tergent habituel puis avec de l eau de Javel dilu e 5 fois 1 dose d eau de Javel pour 4 doses d eau Choisissez les pr sentations d eau de Javel non parfum e pr te l emploi soit 12 Le nettoyage doit tre effectu avec une ponge synth tique jusqu disparition compl te des moisissures et il sera suivi d un rin age l eau claire Pensez porter masque et gants et a rer le local pendant le nettoyage Recommencez l op ration si les moisissures r apparaissent et v rifiez l efficacit des travaux effectu s Sila surface colonis e se r v le sup rieure 1 m vous devez faire venir une entreprise sp cialis e dans ce domaine 33 Ce traitement devra tre r alis en l absence des enfants car pendant le nettoyage les spores de moisissures risquent d tre en concentration im portante dan
122. hylactiques doivent tre envisag es Citons les maladies les plus couramment ren contr es en collectivit d enfants et qui doivent tre d clar es en priorit au m decin inspecteur d apr s Les maladies d clarer en priorit au m decin inspecteur de la Communaut fran ai se article paru dans le Flash 3 Sant en Communaut fran aise juin 2009 Intoxications alimentaires collectives lorsqu elles touchent au moins deux personnes durant la m me journ e ou dans une m me institution ou dans une m me famille etc pr sentant une gravit exceptionnelle en termes de nombre de personnes infect es ou de gravit des sympt mes Maladies vitables par la vaccination coqueluche rougeole rub ole cong nitale poliomy lite virus sauvage ou vaccinal dipht rie t tanos Infections bact riennes invasives infections invasives m ningocoques suspectes ou confirm es ex m ningite ou septic mie infections invasives H mophilus influenzae ex m ningite La tuberculose active BK R LE DU M DECIN SCOLAIRE llest de d cider des conduites tenir en cas d urgence sanitaire et en avertir les tablissements et les parents l l ve majeur ou l tudiant communiquer aux parents l l ve majeur ou l tudiant par l interm diaire des directions d coles les modalit s permettant de signaler la survenue d une maladie donnant lieu des dispositions sp
123. i jugera de la n cessit de conseiller une mise au point et pr venez les parents 1 O On consid re qu il y a fi vre lorsque la temp rature prise sous l aisselle est FI VRE sup rieure 37 5 C La fi vre peut tre associ e d autres sympt mes comme la fatigue ou des maux de t te Laissez l enfant en v tements l gers et ne le couvrez pas trop Placez l enfant dans une pi ce non surchauff e l abri du soleil Rafraichissez lui le visage et offrez lui boire sans le forcer Administrez un m dicament qui fait tomber la fi vre Parac tamol d s que la fi vre est sup rieure 38 5 C chez l enfant de moins de 6 ans et partir de 6 ans d s qu il se plaint d inconfort Suivant le contexte cole plaine de jeux s jour pr venez les parents et transmettez l information la personne qui prend en charge l enfant La fi vre n cessite un avis m dical si elle ne c de pas dans l heure qui suit l administration d un m dicament qui fait tomber la fi vre Parac tamol l app tit et ou le comportement de l enfant sont alt r s Quel que soit son ge pr venez les responsables de l enfant et faites im m diatement appel l aide m dicale urgente 112 en cas de fi vre accom pagn e de maux de t te intenses avec refus de la lu mi re malaise vomissements naus e raideur de nuque a troubles de l tat de conscience convul sions
124. iculation maintenir un pansement Paire de ciseaux tissu Epingles de s ret pour fixer les bandes Facultatif mais utile en cas d activit sportive Pansements pour les ampoules Thermom tre digital Parac tamol anti douleur et anti fi vre en sirop pour les moins de 6 ans ou en comprim s Les doses d pendent de l ge de la personne concern e pour le dosage voir chapitre Bosses et bobos Gobelets en plastique Compresse refroidir cold pack pour soulager les h matomes les piq res d insecte les entorses les torticolis Couverture survie isothermique pour prot ger du froid un bless ou un malade Grand foulard ou triangle en tissu pour soutenir une articulation Cr me solaire indice lev 50 3 BO TE DE SOINS ET TROUSSE DE SECOURS Contenu type de la trousse de soins ou de secours 4 ADMINISTRATION DE M DICAMENTS Lampe de poche Liste des num ros d urgence Le r f rentiel sant Effectuer un rangement logique des composantes de la trousse S parer les diff rentes cat gories de composants dans des compartiments bien distincts Hygi ne Soins de plaies et br lures traumatismes et h morragies Ete Contr ler r guli rement le contenu dela trousse de secours pour remplacer imm diatement les produits qui sont p rim s ou utilis s Attention les m dicaments sp cifiques a un participant en cours de traitement sont mis a part afin d viter t
125. iculi re doit tre port e aux bacs sable ext rieurs Pour les enfants le bac sable est une source potentielle de maladies infectieuses et surtout parasitaires larves pr sentes notamment dans les excr ments de chiens ou de chats ou encore certaines vari t s de champignons Par ailleurs les particules fines peuvent tre des irritants oculaires et si elles sont inhal es des irritants respiratoires Les bacs non utilis s doivent tre recouverts en permettant l air de circuler filet de nylon pour viter la souillure par des animaux et des moi sissures Il faut r guli rement a rer le sable avec un r teau et enlever les ventuels corps trangers Il faut retourner le sable au moins une fois par trimestre remplacer ou r g n rer au moins une fois par an la totalit du sable et nettoyer parois et fond lors de l enl vement du sable Il faut demander aux enfants de se laver les mains apr s avoir jou dans le sable S ily a eu contamination par de l urine des selles des vomissements ou des excr ments d animaux il faut imm diatement nettoyer le bac sable le d sinfecter eau de Javel dilu e r pandue sur le sable puis arroser avec de l eau pour imbiber retourner le sable et attendre 24h En cas de probl me infectieux chez un ou des en fants li la fr quentation du bac sable des examens parasitologiques et bact riologiques peuvent tre r alis s partir d un pr l
126. ier pourra ventuellement recommander l administration pr coce du vaccin RRO dans les 72 heures suivant l apparition du premier cas aux l ves dont l historique vaccinal serait incomplet ou inexistant N OUBLIEZ PAS Informez le personnel enseignant que la vacci nation est vivement recommand e et que le vaccin contre la rougeole est combin a celui contre la rub ole ainsi qu au vaccin contre les oreillons RRO 12 LA RUB OLE La rub ole est une infection virale b nigne qui passe souvent inapercue L enfant n a que peu ou pas de fi vre parfois pas d ruption Quand il y a ruption les boutons sur le visage et le corps sont tr s fins et plut t roses Les ganglions de la nuque sont gonfl s Cette infection se voit surtout la fin de l hiver et au printemps L enfant infect peut transmettre la maladie une semaine avant le d but de l ruption et jusqu une semaine apr s sa disparition Il existe un vaccin contre la rub ole combin aux vaccins contre la rougeole et les oreillons II est actuellement recommand aux enfants l ge de 12 mois Une deuxi me dose est recommand e vers 11 12 ans 13 LA SCARLATINE Le streptocoque b ta h molytique de type A est principalement responsable d angine La scarlatine est une maladie ruptive contagieuse de l enfant de plus de 3 ans Elle est due la toxine de certains streptocoques de type A Les sympt mes de la maladie sont u
127. iliser une compresse st rile avec un anti septique Apr s l activit un nettoyage secondaire de la plaie dans de meilleures conditions peut s av rer utile Attention choisissez un antiseptique incolore ou qui s limine facilement l eau courante pour permettre de surveiller r guli rement la plaie Certains antiseptiques masquent la couleur de la plaie et de la peau Est consid r e comme plaie grave n ces sitant une aide m dicale urgente une blessure saignant abondamment une blessure situ e au niveau d une mu queuse il bouche nez r gion g nitale ou du visage une blessure pr sentant un grand risque de surinfection fortement souill e ou due une morsure d animal m une plaie profonde une plaie tendue avec lambeaux de peau des plaies mul tiples une plaie avec enfoncement d un corps tranger une plaie avec risque de l sion sous ja cente os muscle Insistez pour que les parents v rifient l tat de la vaccination de leur enfant contre le t tanos Maintenez les objets pointus et tranchants hors de port e des jeunes enfants Apprenez aux enfants l utilisation des objets comportant un risque Surveillez les jeux dangereux avec des objets d tourn s de leur utilisation classique Surveillez l tat du mat riel de jeu et du mat riel scolaire Arr t royal du 28 mars 2001 qui r glemente l exploitation et la s curit des quipements d aires de
128. in de mieux se pr parer aux dispositions m dicales qui pourraient tre prises Si un encadrant ou un membre du per sonnel est malade il faut lui conseiller de consulter un m decin et d informer la structure d accueil si la maladie est infec tieuse Les pages suivantes pr sentent des l ments descriptifs des maladies et de leurs cons quences Vous y trouverez galement quelques explications concernant les mesures g n rales d hygi ne renforcer en fonction de la maladie et de son mode de transmission 15 Certains aspects plus sp cifiques au milieu sco laire sont galement d velopp s ils concernent les mesures prendre par une direction d cole face chacune des maladies d crites Pour plus de pr cisions concernant le milieu sco laire vous trouverez les mesures particuli res prendre dans l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de pr vention des maladies transmissibles dans le milieu scolaire et tudiant voir p 71 Ces mesures concernent la commu nication vers le m decin scolaire et les mesures g n rales d hygi ne renforcer en fonction de la maladie et de son mode de transmission Description des maladies infectieuses reprises dans l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 201 relatif aux mesures de pr vention des maladies transmis sibles dans le milieu scolaire et tudiant
129. in inspecteur peut alors imm diatement assurer le suivi Par courriel surveillance sante cfwb be Via un formulaire papier qui reprend la nature de la maladie l identit la profession l ge le sexe et les coordonn es du malade Ce formulaire doit tre envoy dans les 24 heures qui suivent la constatation du cas la D LE R LE DU M DECIN TRA TANT LA D CLARATION OBLIGATOIRE DE CERTAINES MALADIES TRANSMISSIBLES JE CROIS AVoiR UN CAS SUSPECT E MESURES SP CIFIQUES L COLE Direction de la Surveillance de la Sant de la F d ration Wallonie Bruxelles Par fax au 02 600 04 90 Pour la R gion de Bruxelles Capitale en dehors du milieu scolaire les d clarations sont faire au pr s de l Inspection d Hygi ne de la Commission Communautaire Commune au 02 502 60 o1ou par GSM 0478 77 77 08 QUE D CLARER Les maladies d clarer sur base du texte de loi de 1971 sont nombreuses Les actions engendr es par l alerte sont diff rentes selon les maladies Certaines sont plus essentielles d clarer que d autres Les actions mettre en uvre en cas d pid mie de gale ou de SARS ne sont videm ment pas les m mes D s lors afin de faciliter la t che des d clarants la Direction de la Surveillance de la Sant de la F d ration Wallonie Bruxelles propose une liste des maladies qu il convient de d clarer en priorit Lorsque le m decin d clare une de ces maladies il doi
130. ins antibio tiques familiers sont devenus partiellement in m om B L HYGI NE EN COLLECTIVIT efficaces notamment du fait d une mauvaise uti lisation Par ailleurs des mesures d hygi ne l mentaires comme le lavage des mains peuvent tr s effi cacement emp cher la transmission d agents pathog nes L HYGI NE EN CAS DE MALADIE La conduite tenir dans ce domaine comprend d une part les mesures pr ventives habituelles d hygi ne g n rale mesures d crites dans le chapitre Techniques d hygi ne et d autre part un certain nombre d actions particuli res telles que la vaccination par exemple afin de pou voir minimiser le risque de d veloppement d une pid mie ou endiguer celle ci lorsqu elle survient L action varie selon le mode de transmission et le germe en cause elle est habituellement ponctuelle et limit e dans le temps Mais elle doit tre l occasion de contr ler le respect des mesures d hygi ne g n rale qui sont indispen sables dans une collectivit MESURES G N RALES D HYGI NE RENFORCER EN CAS DE MALADIES TRANSMISSIBLES extrait de l Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 2011 re latif aux mesures de pr vention des maladies trans missibles dans le milieu scolaire et tudiant Entretien r gulier des locaux au savon et l eau Entretien quotidien des sanitaires et des cuisines Dans les sanitaires mise
131. ion et de protection au travail qui garde toute sa per tinence Il agit compl mentairement celui ci Il ne remplace pas plus des autorit s comme les pompiers ou l AFSCA La promotion de la sant l cole va prendre le point de vue de l l ve tudiant s inqui ter de l infrastructure mais aussi de la mani re d en user Souvent une attention particuli re est port e l acc s l eau au bruit l a ration des locaux mais aussi malheureusement point noir de nom breuses institutions scolaires aux toilettes et leur acc s Pour ce qui concerne les maladies transmissibles c est dire toutes les maladies qui peuvent se propager d une mani re ou d une autre les services sont amen s intervenir pour conseiller des mo dalit s de limitation de la propagation des mala dies Dans certains cas ils imposeront des mesures d hygi ne ou le retrait temporaire d un l ve de l cole Ces mesures sont contraignantes Quelques exemples _ En cas d urgence sanitaire et de survenance de m ningite le service de promotion de la sant l cole informera les familles et proposera une chimio prophylaxie pour les personnes en contact direct avec le malade _ En mati re de p diculose le service de promotion de la sant l cole sera amen conseiller les familles quant aux moyens prendre pour liminer les poux Au besoin si les conseils ne suffisent pas le service pourra
132. ions sur la maladie et les ventuelles mesures prendre Informations sur la maladie et les ventuelles mesures prendre Si pid mie informations sur la maladie et les ventuelles mesures prendre Si pid mie informations sur la maladie et les mesures prendre Informations sur la maladie et les possibilit s de vaccination Informations sur la maladie et les ventuelles mesures a prendre Informations sur la maladie et les modalit s d application des mesures a prendre Informations sur la maladie la vaccination et les ventuelles mesures a prendre Rappel de la recommandation de vaccination Information des l ves parents et du personnel Informations sur la maladie la vaccination et les ventuelles mesures a prendre Informations sur la maladie la vaccination et les ventuelles mesures a prendre Informations pour les femmes enceintes Informations sur la maladie et les ventuelles mesures a prendre Informations sur la maladie et les ventuelles mesures a prendre D sinfection des pieds avant et apr s la baignade Information sur le d pistage Information sur la maladie et les mesures a prendre chez les personnes immunod prim es Mesures sp cifiques d hygi ne en fonction du mode de transmission Transmission respiratoire Transmission respiratoire Maladie cutan e transmission directe Transmission f co orale Transmission f co orale Maladie cutan e transmission dire
133. iques les plus fr quentes Au cours des derni res d cennies l incidence des maladies allergiques chez les enfants a augment et ce dans le monde entier Comme toute maladie chronique l allergie peut engendrer chez l enfant un climat psycho social particulier qui cr e tout le moins un sentiment d inconfort Chez les parents on peut retrouver le d ni ou une banalisation mais aussi de la culpabilit de l anxi t pouvant engendrer une surprotection de leur enfant Il est important que le personnel ducatif com prenne suffisamment le probl me des allergies pour prendre en charge les enfants de mani re ad quate La m connaissance de la probl matique des al lergies par les quipes d encadrement peut en gendrer pour celles ci une anxi t devoir g rer une hypoth tique crise La communication de cette inqui tude pourrait augmenter le stress chez l enfant ainsi que chez ses parents Il est donc indispensable de pr voir un dialogue constructif avec les parents concernant la prise en charge de leur enfant l quipe d encadrement doit ensuite tre associ e ce dialogue pour que toutes les questions li es la prise en charge les ventuelles inqui tudes et peurs puissent tre abord es Une attitude d ouverture courageuse est pri vil gier l acc s aux structures collectives est un droit pour tous les enfants Si la participation d un enfant se voit toutefois refus e pour cause de
134. ira les sympt mes vo quant une m ningite et les incitera consulter sans tarder s ils en rep rent chez leur enfant Elle comprendra galement les coordonn es d une personne de r f rence qui pourra r pondre leurs questions de pr f rence un m decin ou une infirmi re Si l information a propos de la maladie est fon damentale le devoir de discr tion Voir le secret professionnel reste de mise concernant l enfant ou la personne qui a introduit cette maladie dans la collectivit En cas de rumeur non confirm e par la suite une information pr cise peut viter des d marches inutiles ainsi que l encombrement de services d urgences Il est important d informer l ensemble du per sonnel de la collectivit et de lui donner des re commandations pr cises dans ce contexte particulier mesures prendre en cas de fi vre de maux de t te chez un enfant renforcement des mesures d hygi ne 82 Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire car les m ningites dues au m ningocoque constituent une urgence de sant publique Un dispositif d intervention d urgence a t instaur cet effet Ce syst me de communication permanent avec les services PSE et les centres PMS de la F d ration Wallonie Bruxelles permet d agir en dehors des heures d ouverture des services de sant scolaire et des coles D s qu un cas de m ningite m ningocoque est av r le m decin scolaire prescrira une anti
135. issent surtout au printemps et en hiver Actuellement les recommandations de la F d ration Wallonie Bruxelles sont de vacciner les enfants d s l ge de 2 mois puis a 3 4 et 15 mois Un rappel est donn 5 6 ans puis 14 16 ans l administration d une dose unique de dTpa est galement recommand e quels que soient les ant c dents de vaccination compl te ou incompl te contre la coqueluche pour les adultes qui n ont pas re u de rappel de dTpa l ge de 14 16 ans et qui sont en contact avec des nourrissons non ou insuffisamment vaccin s lt 12 mois Il s agit du principe de la vaccination dite familiale ou cocoon savoir futurs ou jeunes parents grands parents et leurs contacts familiaux proches ainsi que le personnel soignant en p diatrie maternit et dans les milieux d accueil de la petite enfance MODE DE TRANSMISSION Tr s contagieuse la coqueluche se transmet de fa on directe par les particules de salive qu expulse le malade l occasion d une quinte de toux Les quintes de toux peuvent persister pendant des mois Chez les tr s jeunes enfants les quintes de toux peuvent provoquer des apn es voir un arr t respiratoire La complication la plus courante chez les enfants est lotite moyenne Mais d autres complications sont possibles la pneumonie l enc phalite les convulsions l apn e et les h morragies de l il 78 Les mesures d hygi ne doivent tre ap
136. itut scientifique de sant pu blique ISP qui les compilera avec les d clarations venant des r seaux de surveillance des labora toires labo vigies et des m decins sentinelles afin de suivre et d analyser l volution globale des germes et des maladies La surveillance des maladies transmissibles et l alerte en cas d pid mie en F d ration Wallonie Bruxelles s inscrivent dans un cadre plus large aux niveaux europ en et international Pour plus d informations sur cet aspect vous pouvez lire le Flash n 3 de Sant en Communaut fran ai se disponible sur wwwsante cfwb be QUI DOIT D CLARER Tout professionnel de la sant qui a connaissance d un cas suspect ou confirm d une des maladies d claration obligatoire c est dire en premier lieu le m decin qui soigne le malade m decin g n raliste m decin PSE le laboratoire qui a d pist ou confirm un cas de maladie transmissible Il n y a pas de probl me si le malade est d clar deux reprises 72 m decin scolaire r f rent s il s agit d une maladie transmissible reprise dans l Arr t ou en cas de doute En fonction de la maladie prendre les mesures pour viter la propagation de la maladie en collaboration avecle m decin soit le m decin qui assure la prise en charge de l enfant dans le cas d activit s telles que les camps de vacances soit le m decin scolaire dans le cas d une cole Deux Arr
137. jeux Un saignement peut tre d une blessure banale ou une plaie grave Il peut parfois tre spontan 2 SAIGNEMENTS V rifiez l tat de conscience et surveillez comme Faites asseoir l enfant et rep rez l endroit pr cis qui saigne Le port de gants est n cessaire ou toute alternative tanche Sauf en pr sence d un corps tranger voir p 60 contr lez le saignement en comprimant la plaie pendant au moins 10 minutes au moyen de pansements st riles pais ou de linges propres n utilisez pas d ouate Faites un pansement compressif Est consid r comme un saignement grave n cessitant un appel l aide m di cale urgente un saignement en jet et ou abondant a unsaignement d une plaie profonde a un saignement persistant au del de 10 minutes un saignement avec amputation em ballez herm tiquement la partie amput e dans un sachet en plastique propre que vous placerez dans de l eau glac e 49 un traumatisme cr nien voir p 53 Installez enfant confortablement sans le coucher Conseillez lui de pencher la t te l g rement vers l avant Comprimez sans discontinuer et durant 5 10 minutes la narine qui saigne puis v rifiez si le saignement s est arr t Il est inutile de lui faire lever un bras de lui incliner la t te vers l arri re de lui introduire un tampon dans les narines Si le saignement persiste ou si l enfant vomit appelez im
138. l s agit d une intervention chirurgicale En cas d urgence les parents tuteurs seront avertis le plus rapidement possible N anmoins s ils ne sont pas joignables et que l urgence le requiert l intervention se fera sans leur accord Ainsi que sa traduction anglaise I hereby agree that during the stay of my child the responsible for the activity or its medical service may take any required measure in order to provide adequate healthcare to my child also grant the local doctor the right to take any urgent and indispensable decision in order to ensure the health of my child even in case of surgery Le cadre d utilisation de ces informations Ces informations seront utilis es pour le suivi journalier de votre enfant et sont r serv es une utilisation interne par les collaborateurs et le cas ch ant par les prestataires de soins consult s Conform ment a la loi sur le traitement des donn es personnelles vous pouvez les consulter et les modifier a tout moment La date et la signature du parent tuteur Concerne tous les participants qui ont moins de 18 ans m me les encadrants remplir et signer par les parents tuteurs faire l galiser par la Commune si vous partez l tranger renvoyer au responsable du groupe Document emporter au lieu d activit AUTORISATION PARENTALE Coordonn es de l animateur ou du coordinateur responsable du groupe compl ter par le respons
139. la manipulation des ufs Conservation au frigo 4 C 1 TECHNIQUES D HYGI NE 2 HYGI NE DE VIE L tat de sant des personnes charg es de la pr paration des repas r pond aux m mes exigences que celui des adultes en contact avec les enfants examen m dical annuel les personnes malades ne peuvent pr parer les repas les r gles d hygi ne individuelle sont particuli rement rigoureuses G rer la sant ce n est pas seulement soigner les petits bobos ou faire appel des sp cialistes en cas d incidents plus importants C est d abord d velopper une attitude qui permette l enfant d tre en sant c est dire d voluer dans un environnement sain et rassurant avec des adultes disponibles l coute soucieux de son bien tre de son panouissement et des condi tions de son d veloppement Avoir le souci de la sant de l enfant c est avant tout tre attentif respecter son rythme de vie et d activit lui offrir des conditions de vie optimales pour qu il puisse rire jouer s amuser d velopper des comportements bientraitants lui permettre de se reposer et dormir dans de bonnes conditions environnement calme literie confortable heures de sommeil suffisantes r veil en douceur possibilit de sieste si n cessaire lui apporter une alimentation de bonne qualit vari e et quilibr e respecter son app tit lui donner acc s des boissons en suffisa
140. la toucher Prot gez la plaie avec une compresse st rile et du sparadrap N utilisez ni ouate ni alcool ni ther N enlevez pas un corps tranger enfonc dans une blessure Faites v rifier l tat de la vaccination anti t tanique Pour une plaie simple il n est pas n cessaire d uti liser un antiseptique certains antiseptiques peu vent provoquer des r actions allergiques mais il est important de surveiller r guli rement l vo lution de la plaie rougeur chaleur douleur gon flement peuvent tre signes d infection Lantiseptique ne doit tre utilis que dans cer taines situations en cas d absence d eau potable pour rincer la plaie si la plaie ou blessure a t en contact avec un milieu risques rouille d chets terre sila victime est diab tique ou immunod ficiente sila plaie ne peut pas tre vue par un m decin dans un d lai de 6 heures En cas d utilisation d un antiseptique utiliser un antiseptique incolore permettant de surveiller l volution de la blessure utiliser toujours le m me antiseptique ne pas superposer des antiseptiques diff rents s assurer qu il n y a pas d ant c dents d allergie un antiseptique 48 Lors d activit s ext rieures il n est pas toujours possible d avoir acc s une source d eau potable Dans ce cas il peut tre utile d avoir une bouteille d eau potable pour rincer sommairement la plaie et d ut
141. lant le 112 ou une personne form e m decin secouriste ou autre La priorit est de demander de l aide tout en assurant une pr sence aupr s de la victime Si n cessaire il est possible de d l guer l appel l aide Dans ce cas il faut deman der confirmation que l appel a bien eu lieu et que l aide va arriver Fondamental mais pas toujours facile il faut tout d abord Garder son calme Parler la victime la r conforter la rassurer Lui assurer du confort c est en g n ral la victime qui sait le mieux trouver la position qui lui convient pour att nuer sa douleur respirer plus facilement par exemple desserrer les v tements mettre un coussin Lui expliquer ce que l on a fait pour l aider qui on a appel o on va la conduire Que faire pour viter le sur accident 1 Veiller tout d abord sa propre s curit Cela signifie qu il ne faut pas se mettre en danger soi m me en intervenant 2 Assurer la s curit de tous vacuer les autres personnes pr sentes le groupe si n cessaire d but d incendie fum es odeurs suspectes produits dangereux 3 Assurer la s curit de la victime la rassurer la couvrir la s curiser Refuser de lui donner boire manger ou fumer Parmi les intervenants s occupant d enfants en collectivit certains ont eu une formation brevet de premiers soins formation para m dicale Mais la plupart du temps ce n es
142. laques rouges 62 Poison 61 Position lat rale de s curit 58 Probl mes et difficult s respiratoires 55 Raideur de nuque 56 R gles douloureuses 49 Saignements 53 60 Saignement d oreille 49 Saignement de nez 56 57 Sang dans les selles 51 Soleil 61 Somnolence 56 Stress motionnel 58 Suffocation 52 Taon 56 Testicule torsion 58 T tanie 52 Tique 62 Toxique 56 Traumatisme de la r gion g nitale 61 Vertiges 57 Vomissements C INTRODUCTION L objectif de ce chapitre est d aborder dif f rentes situations parmi les plus cou rantes qui peuvent survenir lors d activit s r unissant des enfants Les situations peuvent tre le r sultat d une maladie ou d un accident qui survient lors des activit s Elles peuvent aussi tre li es un probl me de sant d j connu an t c dents d asthme d allergie de diab te Il est donc important de prendre connaissance des fiches de sant des enfants dont vous avez la res ponsabilit avant l activit Les diff rentes situations abord es comportent une br ve description et les possibilit s que laissent entrevoir les ventuels sympt mes associ s Les conseils voquent d abord le premier bilan faire l attitude adopter puis la mise en vidence de signes d alarme ou d aggravation n cessitant soit l appel d un m decin soit le recours l aide m dicale urgente 112 Les mesures de suivi ou de pr vention viennent ensuite Ces explic
143. le surveillance Sans v ritable encadrement certains enfants peuvent se sentir durant ces moments livr s a eux m mes ou d sceuvr s Les encadrants pr sents doivent s investir dans ce temps libre en pro posant une attitude de pr sence subtilement en retrait o ils se rendent disponibles a chaque enfant tout en le laissant g rer lui m me ses propres activit s L id e est de sou tenir les projets des enfants en leur facilitant l acc s au mat riel n cessaire par exemple en donnant une feuille et des crayons pour des siner si l enfant le demande d tre disponible pour ceux qui demandent la participation de l adulte ex lire un livre et d tre pr sent au pr s d un enfant isol en bavardant par exemple simplement avec lui Il ne s agit pas ici de parler de jeux qui peuvent pr senter un danger s ils ne sont pas bien enca dr s ou s ils ne sont pas adapt s au public mais bien de jeux dont la pratique est totalement proscrire Par jeux dangereux on comprendra les jeux d exp rimentation vanouissement et les jeux de violence pure un participant devient victime de tout le groupe 27 Ces jeux dangereux sont avant tout consid r s comme des amusements susceptibles de procurer des sensations fortes D apparence anodine leurs cons quences sont d vastatrices voire mor telles La pr vention est incontournable une fois avertis des risques encourus
144. les irritants et polluants du volume de la pi ce durant 15 minutes maxi mum pour viter que la vapeur d eau ne se condense sur les murs refroidis Trois minutes suffisent si l on peut cr er un courant d air effi cace Dans les chambres et les dortoirs la fen tre sera ouverte 15 minutes avant chaque p riode de repos et apr s celle ci Dans la cuisine une hotte vacuation vers l ex t rieur doit fonctionner lors de la pr paration des repas de fa on vacuer l humidit et les gaz de cuisson Il existe des syst mes m caniques de ventilation o des grilles sont plac es aux fen tres et un sys t me d extraction d air permet son renouvelle ment Ce type de syst me doit tre r guli rement en tretenu pour tre op rationnel Les jeunes enfants sont particuli rement risque de coup de chaleur et de d shydratation Par ailleurs les vagues de chaleur sont parfois asso ci es un pic d ozone qui peut induire des ma nifestations telles que difficult s respiratoires irritation des yeux et de la gorge et apparition de maux de t te voir chapitre bosses et bobos Gardez les rideaux tir s ou utilisez les protections ext rieures plus efficaces et fermez les fen tres pendant les heures chaudes a rez le matin t t et en fin de journ e Donnez r guli rement boire de pr f rence de l eau m me si l enfant ne r clame pas Donnez boire davantage en cas de vomissements
145. llergiques En dessous de 6 ans l ecz ma est la manifestation allergique la plus fr quente L ecz ma se manifeste au niveau de la peau quand une personne allergique entre en contact avec un allerg ne Il existe deux fa ons de rencontrer un allerg ne par ingestion lait de vache ufs m dicaments par contact ext rieur nickel parfums Lecz ma se manifeste par des plaques rouges s ches qui d mangent chatouillent Il se ren contre plus fr quemment au niveau des plis des Il s agit d un coulement nasal en dehors d un rhume accompagn d ternuements d irritation et de congestion nasale et parfois oculaire Les allerg nes les plus connus pollens grami n es pollution acariens L asthme se manifeste par une toux et ou un sifflement et ou des difficult s respiratoires et ou une oppression respiratoire Ces sympt mes apparaissent plus volontiers la nuit ou apr s une exposition un allerg ne Lasthme provoqu par l exercice physique asthme d effort entra ne le m me type de sympt mes Demandez lui d utiliser son inhalateur puff Si n cessaire en cas d oubli utilisez la rigueur l inhalateur contenant la m me substance la m me dose d un autre enfant Cette m me d marche est entreprendre en cas de r novation de b timent dans le choix des mat riaux ll existe trois fa ons de rencontrer un allerg ne par ingestion lait de vache
146. m decin traitant ou le parent Les m dicaments ainsi apport s seront id alement pr par s par les parents dans un semainier avec le nom le jour et l heure Les instructions pr cises d administration accompagneront les m dicaments Les m dicaments de plusieurs participants ne peuvent pas tre m lang s Ils sont tiquet s au nom de l enfant et ne sont pas rang s dans la boite de soins Une personne s assurera de la prise des m dicaments et le consignera dans le carnet de soins En cas de quantit insuffisante du produit en cours de traitement l organisateur prend contact avec le m decin traitant pour obtenir une prescription Dans l id al les parents auront pr vu une ordonnance suppl mentaire pour faire face cette situation Si le m decin traitant n est pas joignable un suivi sera assur par un m decin local 41 Certains m dicaments repris dans le contenu type de la bo te de soins peuvent s av rer utiles dans certaines situations Cependant en rappel des principes voqu s plus haut le recours de sa propreinitiative aux m dicaments doit tre en r gle g n rale vit Exemple de r action Bon je peux quand m me donner une Aspirine ou une pastille pour la gorge a n a jamais tu personne Le recours aux m dicaments autres que ceux lis t s ci dessus n est pas autoris et ce pour plusieurs raisons Lencadrant n est pas form poser un diagnostic Il risque
147. m diatement un m de cin ou l aide m dicale urgente 112 3 BR LURES Une br lure est une plaie particuli re qu il faut toujours rincer au plus vite Diff rentes causes peuvent provoquer une br lure une flamme la chaleur le soleil diff rents produits chimiques un liquide br lant l lectricit Dans tous les cas de br lures a Faites couler de l eau courante si possible ti de ou temp r e sur la partie br l e pendant 15 20 minutes ou jusqu au sou lagement de la douleur 30 minutes s il s agit d un produit chimique l aide d un robinet d une douche d un tuyau d ar rosage cooling Retirez sous eau les v tements et bijoux s ils ne collent pas la peau a Asseyez ou allongez la victime sans inter rompre le cooling Si la br lure pr sente l un ou l autre crit re de gravit il s agit d une br lure grave et il faut demander un avis m dical se rendre au plus vite aupr s d un service m dical d urgence ou faire appel l aide m dicale urgente 112 Selon la gravit de la situa tion soit vous continuez le cooling en attendant l arriv e des secours a soit apr s le cooling vous mettez un pansement humide sur la br lure et vous l emballez avant d emmener la vic time aupr s du m decin ou du service d urgence En cas d lectrocution coupez l alimentation lectrique avant d administrer les premiers soins Faites v
148. me immunitaire Chaque microbe est identifiable par un l ment caract ristique de sa membrane l antig ne D s le premier contact les lymphocytes T sont capables d identifier les antig nes des microbes et de mettre en m moire le signalement des antig nes rencontr s Ce si gnalement est indispensable pour cr er une arme sp cifique contre eux les anticorps fabriqu s par les lymphocytes B D s qu ils rencontrent les envahisseurs les lymphocytes T donnent imm diatement leur signalement aux lymphocytes B Ceux ci synth tisent des anticorps sp cifiques 69 qui permettent le plus souvent de les liminer et de fournir une r serve dont le mod le est de toute fa on gard en m moire Lors d un contact ult rieur ces anticorps viendront se fixer sur les antig nes et mettront en route un pro cessus de destruction de l envahisseur C est pour quoi en souvenir des diff rentes rencontres avec le syst me immunitaire de petites quantit s d anticorps propres chaque microbe rencontr continuent circuler dans le sang Ces anticorps sp cifiques sont la preuve qu il y a eu une r action du syst me immunitaire et que la personne est immunis e Des modalit s de d fense de notre corps d cou lent deux grands moyens de protection contre les maladies infectieuses d une part viter les contacts avec les agents infectieux et d autre part pr parer le syst me immunitaire se d fendre cont
149. mmun ment admis qu une seule per sonne ne peut assumer la surveillance pour plus de 15 non nageurs ou pour plus de 25 nageurs Le responsable de la s curit et ou de l ordre in t rieur de la piscine ma tre nageur doit tre au toris refuser l acc s au bassin au cas o l occupation tol r e serait d pass e Les encadrants accompagnant les enfants la piscine peuvent tre d clar s civilement respon sables par d faut de surveillance En effet les accompagnateurs ne doivent pas se contenter de surveiller les enfants pendant les trajets aller retour Ils doivent galement exercer leur surveillance lors du passage des enfants dans les vestiaires au bord de la piscine Ils doivent tre en mesure d avertir les ma tres nageurs d s la survenance d un accident l encadrant ne peut donc quitter les installations notamment pour se rendre a la caf t ria Pour pr venir les accidents li s a un point d eau il faut assurer une surveillance active de l enfant 4 LA S CURIT DE BASE 5 RELATIONS AVEC LES PARENTS Si un enfant est atteint d une maladie longue ou s il a t victime d un accident pensez prendre de ses nouvelles ET COMMENT SE PORTE NoTRE PETIT TH O BIEN IL PART A L INSTANT EN VOYAGE DE NOCES En outre les pi ces d eau piscines mobiles et pa taugeoires devront faire l objet de moyens de protection ad quats les rendant inaccessibles Dans la
150. n frein au d veloppement per sonnel Une mani re de travailler la pr vention est d ta blir un plan de pr vention ou une analyse des risques et de la gestion de ces risques En bref il s agit d identifier tous les dangers potentiels pour trouver les moyens de les pr venir et tenter d vi ter un maximum les accidents Deux services publics proposent des plans d ana lyse et de pr vention des risques Service public f d ral Economie PM E Classes Moyennes et Energie Analyse des risques amp Gestion des risques Organisation de divertissements actifs http mineco fgov be Service public f d ral Emploi Travail et Concertation sociale Strat gie Sobane de gestion des risques professionnels 15 Guide de concertation D paris Centres r cr atifs et sportifs Guide de concertation D paris Enseignement www sobane be l quipement des aires de jeux doit tre conforme aux r gles l mentaires de s curit et entretenu r guli rement ce propos m fiez vous des agr s sportifs mobiles tels les goals de football ou les panneaux de basket ils doivent obliga toirement tre fix s au sol sans quoi le risque d accidents graves est important Les textes l gaux relatifs la s curit sur les aires de jeux peuvent tre consult s sur le site du Minist re des Affaires conomiques http mineco be Dans la pratique des sports le manque d chauf fement de pr p
151. nante Rincez la plaie sous un robinet d eau froide ou toute autre source d eau potable et surveillez son volution Soulagez la douleur en appliquant du froid cold pack ou gla ons envelopp s dans un gant de toilette l endroit de la piq re Contr lez l absence d une allergie signal e sur la fiche de l enfant Demandez un avis m dical s il n est pas possible de retirer le dard Certaines piq res peuvent tre graves et justifient une prise en charge m dicale imm diate 112 piq re dans la bouche gonflement croissant de l endroit de la piq re apparition de difficult s respiratoires et ou d une sensation de malaise exprim e par l enfant ant c dent d allergie sur piq re Placez les d chets m nagers de pr f rence dans des poubelles herm tiques hors de port e des enfants Faites appel aux pompiers pour vacuer les nids et essaims Pr conisez activement l usage de cannettes avec chalumeaux pailles en excursion Identifiez les enfants pour lesquels il existe un risque allergique important 52 Rincez tout d abord la morsure l eau vitez de mettre un antiseptique avant de montrer la plaie au m decin Toute morsure est consid r e comme grave et doit tre montr e un m decin Pr venez le responsable pour qu il puisse mettre en uvre les mesures g n rales pour pr venir la transmission de la maladie voir chapitre maladies infectieuses
152. nce et veiller ce qu il boive suffisamment l aider se prot ger du soleil chapeau cr me solaire etc d velopper la pr vention pour viter les accidents sur la route dans les activit s comme dans les moments de temps libres LA BIENTRAITANCE La bientraitance est une disposition favorable et g n reuse l gard des autres Dans le cadre de l accueil des enfants et des jeunes une at titude bientraitante se traduira par une atten tion renforc e a veiller au bien tre de chacun Il s agira de d velopper sa pr venance sa ca pacit a aller au devant des besoins d autrui 25 DENREES ALIMENTAIRES A RISQUE Les aliments les plus a risque d un point de vue bact riologique sont les aliments d origine ani male Il est donc tr s important de les cuire suf fisamment 80 C pendant au moins 10 minutes pour r duire le risque La consommation d ali ments crus d origine animale dans les collectivit s d enfants est donc d conseill e Les autres ali ments consomm s crus fruits l gumes pr sen tent galement un risque et n cessitent un nettoyage pr alable minutieux On pensera veiller ce que chaque enfant soit accept par le groupe avec ses diff rences mettre en place un encadrement et un lieu d accueil qui permettent chacun de se sentir en s curit affective cr er un environnement favorable au d veloppement de l estime de soi viter les stigmatisatio
153. nch it protection de la chaleur acc s aux compteurs de gaz et d lectricit acc s aux robinets d arr t des bonbonnes ou de la gazini re clairage de secours lampe de poche L INDISPENSABLE FAIRE r aliser un sch ma d vacuation afficher d finir les responsabilit s de chacun en cas d incendie r aliser des exercices d vacuation avec les enfants notamment sous forme de jeux disposer d une liste des enfants et de leur occupation des locaux crire le num ro de t l phone des pompiers bien en vue Pour tout type de d placement les r gles l mentaires de s curit et de prudence doivent tre respect es Cela doit constituer une pr oc cupation constante des encadrants particuli 16 rement lors de sorties promenades excursions piscine baignades visites la ferme au cours desquelles l encadrement sera renforc et la sur veillance intensifi e QUELQUES R GLES L MENTAIRES DE S CURIT SUR LA ROUTE Bien valuer les comp tences des enfants Les enfants de moins de 8 9 ans parexemple ne sont pas capables de r agir comme il faut dans toutes les situations de trafic C est ce qui ressort des tudes r alis es en la mati re Choisir soigneusement et reconnaitre le chemin emprunt Litin raire sera tabli en fonction des dangers potentiels Le chemin le plus court n est pas tou jours le plus s r Rien de plus chouette qu un trajet dans les boi
154. ndez lui d expirer de souffler fortement par le nez En cas d essai infructueux pr venez les parents afin de pr voir une consultation rapide chez un m decin ORL Ne cherchez pas enlever le corps tranger cela risquerait de l enfoncer plus profond ment V rifiez l absence de saignement en faisant pencher l oreille atteinte vers le bas En cas de douleur administrez un antidouleur par la bouche Parac tamol Pr venez les parents afin de pr voir une consultation rapide chez un m decin ORL Une charde est un corps tranger de tr s petite taille d origine diverse bois m tal qui a p n tr dans l paisseur de la peau Apr s toute extraction ou tentative l aide d une pince piler d sinfect e au pr alable surveillez la plaie rougeur gonflement Faites v rifier l tat de la vaccination anti t tanique Stabilisez l objet au moyen de compresses les fixer si n cessaire en veillant ne pas appuyer ni bouger le corps tranger Posez un bandage d licatement sans appuyer en entourant l ensemble plaie et corps tranger Appelez l aide m dicale urgente 112 ou rendez vous au plus vite aupr s d un service m dical d urgence 17 CONFUSION SOMNOLENCE VERTIGES ET MALAISE Les signes d appel sont Un enfant qui s endort qui dort de mani re prolong e qui a des difficult s se maintenir veill et ou qui est incapable de maintenir son at
155. ne appel e l intervenant qui a pour profession ou pour mission m me titre b n vole ou temporaire de contribuer l accueil l animation et l encadrement des en fants compte tenu de sa mission et de sa capacit agir est tenu d apporter aide et pro tection l enfant victime de maltraitance ou celui chez qui sont suspect s de tels mauvais traitements A cette fin tout intervenant confront une situation de maltraitance ou risques peut interpeller l une des instances ou services sp cifiques suivants aux fins de se faire accompagner orienter ou relayer dans la prise en charge le centre psycho m dico social le service de promotion de la sant l cole l quipe SOS Enfants le conseiller de l aide la jeunesse ou tout autre intervenant com p tent sp cialis Venir en aide n implique pas automatiquement une d nonciation d autres formes d aides sont possibles Les encadrants sont tenus une obli gation de moyens et non une obligation de r sultats Il faut mettre en uvre une s rie d actions telles que propositions d aide contacts avec d autres organismes sans pour autant garantir que l int r t et la s curit des enfants sont n cessairement assur s 2 LA RESPONSABILIT DES ENCADRANTS Le num ro 103 accessible gratuitement 24 heures sur 24 Ces moyens sont appr cier en fonction du contexte et du degr de conn
156. ne fi vre lev e de petits boutons rouges tr s fins et tr s serr s rendant la peau rugueuse au toucher et une forte angine L enfant est tr s abattu Sa langue est d papill e et a une couleur de framboise MODE DE TRANSMISSION La maladie est provoqu e par un virus diss min par des gouttelettes a roport es ou par un contact troit La maladie ne pr sente pas de dangeren soi pour l enfant qui en est atteint Le danger de la rub ole r side dans la contamination d une femme enceinte non immunis e Son enfant pourrait tre atteint de malformations cong nitales Il n y a pas de mesures d hygi ne sp cifiques recommander seule la vaccination peut tre propos e L COLE Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire La vaccination par le vaccin trivalent RRO rougeole MODE DE TRANSMISSION La transmission du streptocoque a lieu lors de contacts directs de personne personne en par ticulier lors de la dispersion des gouttelettes de salive manant de l oro rhinopharynx bouche nez pharynx lors de la toux de l ternuement des baisers du partage imm diat de vaisselle fra chement souill e Une infection streptocoque b ta h molytique de type A pas ou mal soign e peut occasionnel lement entra ner des complications r nales ar ticulaires et cardiaques graves 86 rub ole oreillons sera recommand e aux l ves dont l historique vaccinal est incomplet ou in
157. nisez son transfert vers une consultation m dicale proche vitez de transporter un malade ou une victime dans votre v hicule personnel Si la situation vous para t grave et ou est difficilement contr lable appelez l aide m me si la d marche risque d tre jug e inutile a posteriori Informez les parents ou le responsable de l enfant Cependant dans l extr me urgence il sera pr f rable d attendre que la victime soit prise en charge par le corps m dical pour pouvoir donner des informations claires et pr cises aux parents ce qui s est pass la prise en charge qui est faite le nom et l adresse de l h pital si l enfant est transf r en urgence ou hospitalis Il est conseill d encoder dans le r pertoire de votre GSM personnel les lettres I C E In Case of Emergency et d y associer le num ro de t l phone de la personne que vous voulez que l on joigne en cas de probl me Ce num ro permet l quipe de secours de pr venir la personne de votre choix en cas d accident Il est possible de noter trois num ros par ordre de pr f rence ICE 1 ICE 2 ICE 3 li s l activit surveillance quipement consignes aux enfants etc Ayez toujours acc s une trousse de premiers soins Prenez connaissance et disposez toujours des fiches d identification et ou fiches sant des enfants Pr voyez la liste des contacts et num ros B FAIRE FACE AUX BOSSES ET BOBOS LES
158. ns filles garcons diff rences sociales Pour aller plus loin a Accueillir des enfants de 3 12 ans Viser la qualit Un r f rentiel psychop dagogique pour des milieux d accueil de qualit sous la coordination de P Camus et L Marchal ONE disponible aupr s de l ONE direction Accueil Temps libre m Egal e avec mes l ves c est tout fait mon genre Petite litt rature l usage des profs qui se soucient des filles et des gar ons Universit des femmes La valisette bientraitance outil p dagogique Resonance Asbl ex ICC disponible via le site www resonanceasbl be Lalimentation propos e aux enfants doit tre vari e et quilibr e L quilibre alimentaire ne s obtient pas en un seul repas ni en un seul jour Ilse construit au fil des jours en fonction de l ap p tit de l enfant et de la vari t des aliments qui lui sont pr sent s Quelques grands principes pour une alimenta tion quilibr e Faire du repas un moment de plaisir et de d tente Accorder du temps aux repas et de l importance au petit d jeuner et au go ter 2 HYGI NE DE VIE Respecter l app tit de l enfant gt Acc s l eau 9 Pour l alimentation des moins de 6 ans voir la brochure Milieux d accueil Chouette on passe table Guide pratique pour l alimentation des enfants dans les milieux d accueil ONE disponible l ONE direction g n rale de l accueil
159. nt rites La rougeole Certaines m ningites La rub ole Le sida La varicelle Les verrues Le zona La mononucl ose Les oreillons Les teignes dans le m canisme de multiplication des bac t ries Certaines affections le cancer le sida certains traitements la chimioth rapie les cor ticoides diminuent les capacit s de d fense de l organisme et favorisent les infections Les virus sont des microbes beaucoup plus petits que les bact ries Ils ne peuvent survivre qu l in t rieur d une cellule vivante Ils peuvent tre agres sifs mais la plupart du temps le corps s en d barrasse tout seul Certains sont toutefois plus agressifs et plus dangereux Des m dicaments sp cifiques permettent de lutter efficacement contre certains virus par exemple contre l herp s Les antibiotiques sont par contre inefficaces Les maladies dues aux champignons sont appel es mycoses En g n ral les champignons infectent la peau et les muqueuses buccales g nitales Leur apparition est favoris e par la diminution des d fenses de notre peau par exemple en cas d ecz ma de peau irrit e et moite mais gale pied d athl te La gale Les poux Le ver solitaire Les oxyures Les tiques 68 A LES MALADIES INFECTIEUSES ment lors de la prise d antibiotiques ou lors de certaines maladies comme le diab te Dans quelques cas plus rares de maladie affaiblissante les champignons peuvent env
160. ntes en collectivit et non soumises d claration obligatoire 17 Cytom galovirus p 90 18 Herp s labial p 90 19 Molluscum contagiosum p 91 20 Mononucl ose infectieuse p 91 21 Verrue plantaire et athlete s foot p 92 Annexes Arr t royal du 1 mars 1971 relatif la prophylaxie des maladies transmissibles MB 23 avril 1971 La F d ration Wallonie Bruxelles travaille l laboration d un d cret qui actualisera ce texte Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de pr vention des maladies transmissibles dans le milieu scolaire et tudiant directe d homme homme exemples la grippe la rougeole indirecte sans contact avec un malade exemple le t tanos pour certains microbes la fois directe et indirecte Pour qu un microbe contamine quelqu un il faut qu il passe par une porte d entr e une muqueuse respiratoire le nez la bouche g nitale digestive conjonctivale I ceil la peau la faveur d une blessure d une br lure ou d une piq re d insecte une inoculation directe dans la circulation sanguine par une seringue contamin e une transfusion de sang ou de plasma une morsure l cole et les autres collectivit s d enfants en raison du grand nombre d individus pr sents est un milieu particuli rement favorable la transmission de maladies de personne person ne Elle peu
161. ntiers le cuir chevelu L tat g n ral peut tre alt r Attention l imp tigo ne doit pas tre confondu avec l herp s voir page 90 7 LES MENINGITES A MENINGOCOQUES Les m ningites sont des inflammations des m ninges du cerveau Elles sont dues des virus ou des bact ries Les maux de t te les vomissements et la fi vre en sont les sympt mes principaux D autres tels des troubles de la conscience obnubilation coma sont possibles Une raideur de la nuque emp chant la flexion de la t te en avant une exag ration de la sensibilit et le fait de ne pas supporter la lumi re sont d autres signes fr quents Face ces signes n h sitez pas appeler le 112 Les maux de t te l irritabilit etc se retrouvent bien s r dans d autres maladies comme la grippe Les m ningites virales repr sentent la majeure partie des m ningites De nombreux virus peuvent en tre responsables Avant la vaccination RRO g n ralis e les oreillons en taient la cause la plus fr quente Les m ningites bact riennes ne sont pas des maladies tr s courantes Elles peuvent tre dues diff rents germes Parmi les bact ries responsables des m ningites les m ningocoques sont les plus dangereux Linfection m ningocoques peut tre invasive septic mie et voluer de mani re foudroyante MODE DE TRANSMISSION Les l sions sont contagieuses et les bact ries se transmettent principalement par contact
162. nts aux encadrants La notion de secret professionnel est particuli rement importante dans les rapports avec les fa milles Le secret professionnel est la d fense faite a certaines personnes de divulguer et de r v ler hors des cas ou la loi les y oblige les d cla rations ou des faits constat s dans l exercice de leur profession art 458 du Code p nal Il vise a limiter au maximum la circulation d informa tions par les professionnels entre l espace priv intime et l espace public De nombreux professionnels sont soumis l ar ticle 458 du Code p nal Ex les m decins les in firmiers Certaines cat gories d intervenants les enseignants les animateurs par exemple ne sont pas soumises au secret professionnel mais sont soumises un devoir de r serve ou de confidentialit Ainsi les enseignants pourraient voir leur responsabilit civile mise en cause ou tre interpell s sur le plan disciplinaire Il est im portant si le doute existe que le professionnel s informe de mani re pr cise pour savoir si dans les fonctions qu il exerce il se trouve soumis ou non au secret professionnel tel que vis l article 458 du Code p nal Lorsque les professionnels travaillent en quipe le principe reste celui du respect de la confiden tialit il incombe donc chaque quipe de r fl chir la mani re de remplir ses missions dans le respect des personnes aux processus de d ci sions
163. oix personnels pour autant que ces choix restent praticables et puissent tre pris en compte au sein de la collectivit Pour aller plus loin a le site www mangerbouger be Alcool cigarettes cannabis et drogues en tous genres les questions li es aux assu tudes ali mentent r guli rement les d bats Dans le cadre de l accueil des enfants et des jeunes ces ques tions concernent tant les enfants et jeunes ac cueillis que le personnel d encadrement Sans se lancer dans un sujet vaste et complexe voici quelques recommandations fondamentales l intention des encadrants C est toujours la sant qui prime la drogue la cigarette et l alcool sont nocifs Rappeler la loi les encadrants qui consomment devant ou avec des mineurs peuvent tre poursuivis introduire le d bat aupr s des jeunes et de l quipe d encadrement amener la r flexion aborder le principe de consommation responsable viter les tabous et les interdits susciter le dialogue R fl chir ses propres repr sentations celles du groupe Lors des d bats partir des moments de consommation plut t que des produits Pour aller plus loin www infordrogues be www jeunesetalcool be Il est n cessaire de trouver le bon quilibre entre l apport d nergie et la d pense d nergie Une alimentation saine et la pratique r guli re d une activit physique jouent un r le important pour le bon fonctionnement du corps et pour une meill
164. oser les actes qui seraient demand s a tout parent savoir dans l urgence appeler les secours injecter l adr naline contenue dans l Epipen lorsque celui ci a t pr ventivement prescrit l enfant et amen dans la structure collective par les parents d buter si n cessaire une r animation dans l attente de l arriv e du personnel sp cialis pr venir les parents Pour poser ces actes il est n cessaire que le per sonnel d encadrement ait re u une formation pr alable donn e par des professionnels m de cin Croix Rouge Bien que faire une injection soit consid r comme un acte m dical r serv du personnel form face un enfant allergique qui pr sente un choc anaphylactique m me si les secours sont appel s il est imp ratif d agir sans d lai SUIS ALLERGIQUE AU PROF DE MATH Somatisation Voir Les maladies psychosomatiques l cole volume 7 page 534 96 ACCUEIL DES ENFANTS BESOINS SP CIFIQUES 12 Le r seau DECET Diversity in Early Chilhood Education and Training vise promouvoir la diversit dans l ducation des jeunes enfants en r f rence des valeurs d quit d inclusion et de r ciprocit radicales II travaille partir d un texte fondateur t l chargeable sur le site www decet org en r f rence l article 2 de la convention des droits de l enfant et a d termin les 6 principes explicit s ci contre et
165. our les personnes responsables de la structure collective et de la connaissance par tous les intervenants des donn es qui peuvent avoir un impact vital pour l enfant des dispositions en cas d incidents pouvant survenir dans le milieu d accueil accident incendie indisponibilit d un membre du personnel malaise d un membre du personnel des dispositions prises en cas de d placement sur la route Les Services de Promotion de la Sant l Ecole ont recu diverses missions en vue de pr venir les maladies ou de promouvoir la sant au regard de l cole des l ves tudiants de leur famille de la communaut ducative au sens large Ces missions sont d finies par les d crets du 2 d cembre 2001 et du 16 mai 2002 et pr cis es par arr t s La promotion de la sant l cole est un service universel gratuit et obligatoire Cela consiste en la promotion de la sant en g n ral et d un environnement favorable la sant un suivi m dical pr ventif de la sant des enfants et des jeunes en particulier bilan de sant et vaccination un recueil de donn es m dicales standardis es et la prophylaxie des maladies transmissibles Ou pour reprendre les termes m me du d cret 1 la mise en place de programmes de promotion de la sant et de promotion d un environnement scolaire favorable la sant 2 le suivi m dical des l ves qui comprend 1 CADRE L GISLATIF gt Acc s
166. oute confusion Le nom de l enfant et le nom du m dicament doit appara tre sur le produit sp cifique Ces m dicaments seront remis aux parents apr s les activit s La trousse de soins facilement transportable ne comprendra que le mat riel minimum indispen sable lors d excursions de sorties dans les bois Il arrive qu un enfant ou un jeune soit sous trai tement m dical avant l activit ou qu il souffre d une maladie qui n cessite un traitement r gulier ou ponctuel Dans ce type de situation le parent ou le tuteur a jug le participant autonome dans sa prise de m dicament et l a consign par crit Les m dicaments ne peuvent pas tre partag s avec d autres le participant n est pas jug autonome et l encadrant pourra assurer le suivi du traitement s il en est capable Quelle que soit la situation parents encadrants et participants doivent se sentir l aise et sereins vis vis de cette m dication durant la prise en charge Les informations pr alables et consign es par crit sont indispensables 40 Elle est constitu e des l ments de base n ces saires pour bien r agir aux incidents pouvant in tervenir lors d une balade ou d un jeu ext rieur Elle est contenue dans un sac facilement trans portable un sac banane par exemple En plus de la trousse pensez toujours prendre de l eau potable lors des sorties ext rieures Il est galement important de v ri
167. parents des l ves qui seraient absents depuis 10 jours ou moins au moment de la survenue du cas doi vent imp rativement tre contact s et recevoir galement l information N OUBLIEZ PAS Soyez particuli rement attentifs aux absences d l ves Informez vous aupr s des parents des raisons de l absence 8 LES OREILLONS Les oreillons contrairement ce que leur nom sugg re n ont rien voir avec les oreilles II s agit en fait d une infection des glandes parotides Ces glandes sont situ es sous la m choire et devant le lobe de l oreille et produisent la salive La maladie provoque un gonflement de ces glandes et les rend douloureuses La tum faction se constitue en 2 3 jours et est bien visible si on regarde l enfant par derri re L enfant est f brile et a perdu l app tit La fi vre est lev e Il existe un vaccin contre les oreillons combin aux vaccins contre la rougeole et la rub ole RRO Il est actuellement recommand aux enfants l ge de 12 mois Une deuxi me dose est recommand e vers 11 12 ans 9 LA POLIOMY LITE La poliomy lite est une maladie contagieuse provoqu e par un virus qui s attaque aux centres nerveux notamment la moelle pini re Elle peut entra ner de graves paralysies La maladie est actuellement bien ma tris e dans notre pays gr ce la vaccination Celle ci est d ailleurs obligatoire en Belgique depuis 1956 La vaccination des enfants s effe
168. parition de boutons ou taches color es sur la peau V rifiez si la fiche m dicale de l enfant ne sp cifie pas d allergie La plupart du temps en l absence d autre sympt me il n y a d autre intervention a faire qu une surveillance ni m dicaments donner ni produit appliquer Pr venez les parents Demandez un avis m dical si l ruption est associ e de la fi vre ou si elle persiste ou s aggrave 63 Demandez lui ce qu il a mang et quand est pr vu son prochain repas V rifiez avec lui le moment de sa prochaine injection d insuline Contactez ses parents ou toute autre personne de r f rence voir sa fiche sant Certaines mesures peuvent tre recommand es par le m decin traitant demandez en tre in form et ou consultez au pr alable la fiche sant de l enfant C est particuli rement important lors de certaines activit s sports s jours et activit s ext rieures Faites appel l aide m dicale urgente 112 en cas de Signes pouvant voquer une irritation m ning e voir p 81 gonflement du visage et ou des l vres association de fi vre et d une ruption ne disparaissant pas quand on pousse des SUS C FAIRE FACE L URGENCE Dans une situation d urgence il n est pas toujours simple de r agir de fa on efficace Le minimum indispensable est d avertir et de passer la main quelqu un de comp tent Cela peut se faire en appe
169. pe de la marche en avant a pour but d viter qu un aliment sale emball cru non lav soit en contact avec un aliment propre cuit et pr t tre consomm Dans la cuisine la r partition des diff rentes t ches en circuits bien distincts permet d viter ces contaminations crois es La cuisine est donc id alement divis e en deux parties une zone sale r serv e au d ballage pluchage nettoyage des denr es alimentaires avant cuisson une zone propre destin e toute manipulation des aliments apr s cuisson ou des aliments pr ts tre consomm s Une attention particuli re doit tre port e aux temp ratures de conservation des aliments et au contr le des temp ratures des frigos et cong lateurs Les frigos et cong lateurs disposent d un thermom tre et leur temp rature est relev e tr s r guli rement Les aliments r frig r s sont stock s des tem p ratures comprises entre o C et 4 C La capacit du frigo est adapt e aux besoins de la collectivit Plusieurs frigos sont parfois n cessaires Le mode de rangement est important pour viter les contaminations entre les diff rents aliments Les produits les plus sensibles sont les repas pr par s pudding pur e Ils seront toujours plac s en haut Les produits sales viande crue fruits et legumes non nettoy s ceufs se ront plac s en bas Les aliments congel s ne peuvent pas tre d congel s a
170. pliqu es en fonction du mode de transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 L COLE Pr venez le m decin scolaire En effet lorsqu un cas se d clare dans une classe les autres l ves r ceptifs risquent fort d tre contamin s 2 LA DIPHT RIE La dipht rie appel e autrefois le croup est une affection bact rienne contagieuse Linfection se caract rise par la pr sence de fausses membranes au niveau de la gorge et du larynx Elle appara t apr s la p riode d incubation de 2 7 jours et peut g ner la respiration jusqu provoquer l touffement Des naus es des vomissements des frissons des maux de t te et de la fi vre sont tr s souvent pr sents La vaccination des enfants s effectue d s l ge de 2 mois puis 3 4et15 mois La dipht rie est actuellement en recrudescence dans les r gions europ ennes de l Est Aussi un rappel de vaccination est recommand l ge de 5 6 ans puis 14 16 ans vaccin combin contre la dipht rie le t tanos et la coqueluche dTpa dosage adapt a l adulte puis vie tous les 10 ans vaccin combin contre la dipht rie le t tanos dT 3 LA GALE La gale est une infection cutan e parasitaire contagieuse due un acarien Elle est b nigne et n est pas li e un manque d hygi ne Linfection se caract rise par un l ment le sillon Ce sillon est une galerie que le parasite creuse sous la couche corn e
171. pour l accueil de jour l autre pour l accueil r sidentiel remplir par le jeune l enfant et ses parents et partager avec les organisateurs des centres Les informa tions que ces carnets contiennent aideront cha cun mieux pr parer et organiser l accueil et pour les encadrants conna tre davantage le jeune participant Les carnets de route sont t l chargeables via le site www centres de va cances be Pour des questions d ordre m dical et en accord avec les parents le responsable peut s adresser au m decin traitant pour obtenir si n cessaire des informations compl mentaires Avant l accueil de l enfant il importe que les membres de l quipe aient cherch ensemble les cl s qui les aideront le prendre en charge Qu on ne s y trompe pas Cela ne signifie en rien que le fait d accueillir ou pas soit laiss leur bonne volont mais bien que l on puisse envi sager ensemble les diff rentes facettes qui de vront tre prises en compte et auxquelles des pistes de solution devront tre apport es Linclusion est un droit pour chaque enfant et non une faveur soumise certaines conditions Cependant apr s examen de la demande et de la situation il peut arriver que dans certains cas besoins trop sp cifiques impossibilit d am nagements l accueil ne puisse tre envisag En fonction du bilan effectu via les contacts pr alables d crits plus haut l quipe d en
172. poursuites l gard du ou des auteurs des maltraitances Dans ces deux derniers cas la machine judiciaire est mise en route Un proc s verbal est dress et est transmis au Procureur du Roi Il faut savoir qu en F d ration Wallonie Bruxelles les autorit s judiciaires ne prendront jamais sauf extr me urgence de disposition pour pro t ger l enfant sans s tre d abord assur es qu une intervention n goci e consentie via le Service de l Aide la Jeunesse n est pas possible pour aider l enfant et sa famille Dans la mesure o la maltraitance r sulte la plu part du temps de souffrances familiales les au torit s judiciaires n interviennent donc qu en dernier recours pour prendre des mesures de protection l gard des enfants victimes Par l interm diaire de la police qui dresse un proc s verbal de la d claration du signaleur et le transmet au Procureur du Roi ou en crivant directement au Procureur du Roi L auteur de la lettre sera entendu afin de confirmer ses dires dans un proc s verbal qu il signera Pour en savoir plus __ Laide aux enfants victimes de maltraitances Guide l usage des intervenants aupr s des enfants et des adolescents Coordination de l aide aux victimes de maltraitances disponible sur le site www yapaka be 3 CADRE THIQUE 6 D veloppement repris du R f rentiel psychop dagogique Accueillir les enfants de trois douze ans viser la quali
173. r f rence commune tous les intervenants concern s par l accueil en collectivit des enfants de 3 18 ans Y sont abord es les principales questions de sant qui se posent au quotidien dans le milieu scolaire et accueil temps libre ATL Vous pouvez faire part de vos remarques suggestions par crit aupr s du Service communautaire de promotion de la sant asbl Question Sant Ces l ments permettront d am liorer cette brochure lors d une prochaine dition Cette brochure est galement t l chargeable en tout ou par chapitre via le site www momesensante be DITION 2012 Editeur responsable Patrick Trefois rue du Viaduc 72 1050 Bruxelles D p t l gal D 2011 3543 Question Sant asbl au nom du partenariat Graphisme Muriel Logist Avec le soutien de la F d ration Wallonie Bruxelles
174. r la chauss e a contresens de la circulation des conducteurs un feu rouge l avant droit et un feu blanc ou jaune l arri re droit Le port d accessoires fluo r fl chissants est vi vement recommand Les couleurs fluo rendent plus visibles pendant la journ e Les l ments r fl chissants quant eux agissent dans l obs curit en renvoyant la lumi re des phares et ren dent ainsi visible de loin Faire monter ou descendre les enfants par les portes du c t du trottoir Apprendre aux enfants toujours attacher leur ceinture En n oubliant pas de montrer l exemple Comment obliger les enfants s attacher si les animateurs ne le font pas Emprunter bus tram train et m tro avec les en fants Les transports en commun sont un moyen de transport s r et repr sentent souvent une aven ture attrayante pour les enfants Il faut cependant veiller prendre les pr cautions n cessaires et sp cifiques ce type de transport comme viter la bousculade sur le quai ou veiller ce que les enfants s asseyent effectivement si on prend le train ou le bus Signaler l avant et la fin du peloton Pour de longues balades veiller ce que les ani mateurs en t te et en queue de peloton portent des v tements fluorescents ou du moins color s rouge orange jaune pour mieux se faire re marquer dans le trafic Des v tements clairs avec des bandes r fl chissantes sont l id al Respecter les r gles e
175. re reste lev e la toux et les coulements persistent L enfant est tr s fatigu La fi vre dispara t lorsque l ruption s efface La convalescence s tend sur une dizaine de jours l enfant restant fatigu La rougeole peut donner de graves complications neurologiques Il existe un vaccin contre la rougeole combin aux vaccins contre la rub ole et les oreillons RRO Il est actuellement recommand aux enfants l ge de 12 mois Une deuxi me dose est recommand e vers 11 12 ans l Organisation Mondiale de la Sant vise l limination de la rougeole de la zone europ enne La Belgique doit atteindre dans ce contexte une couverture vaccinale pour les deux doses de RRO de plus de 95 MODE DE TRANSMISSION a La rougeole se transmet principalement par projection de gouttelettes partir du nez de la gorge et de la bouche d une personne se trouvant la phase initiale de la maladie ou au d but de l ruption a La contamination est parfois indirecte en raison de la persistance du virus dans l air ou sur une surface contamin e Les complications de la rougeole sont le plus souvent des otites Il arrive toutefois que la ma ladie se complique d une pneumonie ou plus rarement d une enc phalite 1 cas sur 1000 Il n y a pas de mesures d hygi ne sp cifiques recommander seule la vaccination peut tre propos e 85 L COLE Pr venez IMM DIATEMENT le m decin scolaire Ce dern
176. re toute agression La vaccination permet de fabriquer anticipati vement des anticorps Ces armes sp cifiques sont cr es partir de l injection dans le corps d une quantit contr l e d antig nes rendus inoffensifs ou non virulents Vacciner c est donc agir pour viter l apparition de maladies infec tieuses pr sentant parfois des complications graves Actuellement le programme de vacci nation de la F d ration Wallonie Bruxelles pr conise de se prot ger contre 13 maladies au cours de l enfance et l adolescence Il s agit de la poliomy lite de la dipht rie du t tanos de la coqueluche des infections invasives pneu mocoques et a h mophilus de type b des in fections m ningocoque C et rotavirus de l h patite B de la rougeole de la rub ole des oreillons et du papillomavirus humain La vaccination est une protection la fois indivi duelle et collective gr ce cette protection la transmission de certaines maladies comme la rougeole par exemple peut tre interrompue voire totalement supprim e Voici le calendrier vaccinal de la F d ration Wallonie Bruxelles tel que propos en 2011 Pour plus d informations vous pouvez consulter le site wwwsante cfwb be ccinatio aut fran aise Calendrier Recommand p arla je n 201 Nourrissons Enfants et adolescents 8 semaines 12 semaines 16 semaines Te 12 mois al O mois 11 12 ans 13 14 an
177. robl mes de sommeil incontinence nocturne probl mes psychiques ou physiques portidellumettes outa p pareil audi PR Re eoeeT LL Si votre enfant prend des m dicaments est il autonome dans la prise de ces m dicaments Nous rappelons que les m dicaments ne peuvent pas tre partag s entre les participants OUI NON Si non merci de fournir un certificat m dical dat et sign sp cifiant le nom du m dicament la dose et la dur e du traitement Selon les cas le parent signataire prend conscience que la structure d accueil ne dispose pas de personnel infirmier pour l administration de m di cament Remarque importante concernant l usage de m dicaments Les animateurs disposent d une bo te de premiers soins Dans le cas de situations ponctuelles ou dans l attente de l arriv e du m decin ils peuvent administrer les m dicaments cit s ci dessous et ce bon escient Du parac tamol du d sinfectant une pommade anti inflammatoire une pommade r paratrice en cas de br lure solaire et calmante en cas de piq re d insectes La mention suivante Je marque mon accord pour que la prise en charge ou les traitements estim s n cessaires soient entrepris durant le s jour de mon enfant par les responsables de l accueil ou par le service m dical qui y est associ autorise le m decin local prendre les d cisions qu il juge urgentes et indispensables pour assurer l tat de sant de l enfant m me s i
178. rouvez Evitez de surcharger les services d urgence hospitaliers Evitez de transporter une victime dans votre v hicule personnel Si c est la seule solution possible en plus du conducteur pr voyez un accompa gnateur qui reste aux c t s de la victime en cas de besoin il pourra lui apporter une aide et un r confort tout en restant attentif tout change ment de son tat AUTRE SERVICE D URGENCE SP CIALIS En cas de suspicion d intoxication le Centre Antipoisons 070 245 245 65 Ils agit d un centre d information et de pr vention agr par le Minist re de la Sant publique Il dis pose d une banque de donn es informatis e qui reprend tous les produits publics et industriels Il offre les conseils d une quipe m dicale sp cialis e 24h 24 et gratuitement Il ne remplace pas l appel au 112 Pr voyez que les num ros d appel d urgence et d avis m dical soient clairement identifi s et mis disposition de tous les intervenants quels que soient l activit le lieu et le moment o celle ci se d roule dans la trousse de secours dans le lieu identifi comme infirmerie aupr s du responsable de l activit et ou de l institution sur le t l phone fixe en m moire sur le GSM des intervenants Si quelqu un parmi les adultes pr sents a des comp tences en mati re de premiers secours brevet de secourisme formation d infirmier il pourra assurer au mieux les premiers soins
179. rra tre puni si les circonstances dans lesquelles il a t invit intervenir pouvaient lui faire croire au manque de s rieux de l appel L MENTS CONSTITUTIFS DE L INFRACTION un p ril grave actuel r el la loi exclut donc le danger ventuel imaginaire ou pr sum _ le p ril doit s appr cier au moment ou il se r v le l auteur 12 Il faut que assistance soit possible c est dire que le secours envisag ne mette pas en danger l intervenant ou des tiers En ce qui concerne l aide le juge tient compte des comp tences de l auteur de l infraction Laide peut tre directe ou indirecte Ex d aide indirecte pr venir quelqu un Mais se limiter pr venir peut quelquefois ne pas suffire Intervenir seul alors que s imposait l intervention d un tiers est galement une faute S il y a suspicion d une situation de maltraitance que celle ci soit ext rieure la structure collective ou au sein de celle ci encadrant compte tenu de sa mission et de sa capacit agir est tenu d apporter aide et protection l enfant victime de maltraitance Cette aide consiste pr venir la maltraitance ou y mettre fin Le 12 mai 2004 le Parlement de la F d ration Wallonie Bruxelles a adopt un d cret relatif l aide aux enfants victimes de maltra itances Dans le titre 1 de ce d cret sont sp cifi s les de voirs des intervenants et notamment Toute person
180. rtout ceux allergiques aux cacahu tes fruits secs coque ou fruits de mer la garderont Chez ces derniers un contact avec I allerg ne pourra provoquer une r action anaphylactique s v re Lattitude la plus ad quate consistera donc a viter tout contact avec l allerg ne en cause De m me il faut que les parents soient conscients que le risque z ro n existe pas on ne peut de La personne atteinte de conjonctivite allergique se pr sente avec des yeux rouges irrit s et un larmoiement bilat ral La conjonctivite allergique est souvent associ e une rhinite allergique Elle est essentiellement due aux pollens Lurticaire se pr sente comme des plaques rouges en relief qui chatouillent Il s agit ici d une r action allergique g n ralis e le plus souvent d installation rapide Elle peut voluer vers une r action anaphylactique s v re voir plus loin Les allerg nes les plus connus crustac s m dicaments L anaphylaxie est une r action allergique potentiellement mortelle r sultant d une lib ration massive de m diateurs de inflammation d clench e par une r action allergique Lanaphylaxie reste cependant exceptionnelle Elle peut tre caus e par n importe quel allerg ne le plus souvent par des aliments et des insectes qu pes plus rarement chez l enfant par le latex ou des m dicaments Les sympt mes sont rapides et s v res et apparaissent souvent tr s vite apr
181. s 15 16 ans je je ot tw je je Joj ____ e e Je Jo of s S ORONO O ee ee m e m oj m jej m o m e w Ce calendrier est susceptible d tre modifi au fil des ans Votre m decin pourra ventuellement l adapter votre enfant n h sitez pas discuter vaccinations avec lui FAIRE FACE AUX MALADIES INFECTIEUSES Recommand tous et gratuit Recommand tous rembours mais pas gratuit M Rattrapage si pas encore effectu cet ge Vaccin combin une seule injection Recommand aux jeunes filles et gratuit 3 doses hygi ne et ses r gles conservent une place prioritaire dans la pr vention des maladies in fectieuses Pour bien comprendre l action mener au sein des collectivit s il faut savoir que la pr vention des maladies infectieuses rev t trois grands aspects _ l hygi ne g n rale avec ses principes l mentaires appliquer en toute circonstance pour plus d informations consulter le chapitre Techniques d hygi ne _ en cas de maladie des mesures sp cifiques hygi ne renforc e et viction pour r duire le risque d pid mie _ les vaccinations qui assurent l enfant ou l adulte qui s en occupe une protection efficace contre un certain nombre de maladies Les mesures pr conis es ne trouveront toutefois leur pleine efficacit que moyennant une colla boration troite entre tous les intervenants En ce sens les par
182. s s la bo te de soins les trousses de soins ou de secours le carnet de soins et les fiches de sant individuelles tant donn qu avant d entamer les soins le lavage des mains est indispensable ce lieu est choisi proximit d un vier Un acc s facile au t l phone est galement souhaitable compl ter une fiche de sant La structure d accueil met en place une strat gie pour tre en possession avant le d marrage des activit s des fiches compl t es Dans bien des cas la plainte d un enfant est la traduction d un mal tre passager qui pourra tre r solu par un change et une prise en compte de ses maux petits ou grands De mani re g n rale n administrez pas de m dicament hors prescription m dicale explicite Un mauvais choix ou un m dicament trop vite donn peuvent masquer les sympt mes et avoir des cons quences plus ou moins graves En cas d accident et d urgence il est primordial d assurer avant tout la s curit du groupe et d appeler des secours Le carnet de soins est un cahier o sont r per tori s l ensemble des soins donn s chaque enfant ainsi que le jour et l heure du soin Il constitue un outil essentiel pour pouvoir com muniquer avec les parents et au sein de l quipe d encadrement propos de l tat de l enfant et ou propos d un ventuel accident Il doit tre rigoureusement tenu jour Il permettra de suivre l volution des incidents de
183. s activit s physiques intenses Pour les enfants pr sentant une affection respiratoire il est pr f rable de rester l int rieur o les concen trations sont plus basses Ces renseignements et les pr visions m t o rologiques sont disponibles sur les sites www health fgov be et www irceline be Pour en savoir plus WWw palou be contenant plus souvent des m taux lourds nocifs pour la sant Le rev tement de sol doit tre lisse et facilement lavable PVC linol um soit non coll et clipsable soit coll avec une colle EC1 parquet vitrifi ou verni rev tement en stratifi carrelage Le tapis plain et autres tapis ou carpettes sont vivement d conseill s Lameublement privil gier le bois naturel ou le m tal Si ce n est pas possible choisir du bois agglom r faible taux d mission de formal d hyde panneaux de classe E1 ou appliquer du vernis tanche solvant aqueux Eviter l utilisation de colles riches en COV penser plut t clouer ou visser Les modules et jouets outre l aspect s curit physique produit gal privil gier celui qui men tionne convient aux enfants de moins de trois ans caril respecte des normes plus s v res du point de vue toxicit absence de certains phta lates Les mati res plastiques souvent riches en COV mettent des odeurs apr s d ballage si possible les laisser a rer quelques semaines minimum 15 jours avant leur introd
184. s apr s avoir appel de l aide sp cialis e dans l attente de l arriv e de cette aide et sur base de protocoles d intervention crits et appris Le comportement adopter devra donc tre d termin par l intervenant en fonction des cir constances en prenant les pr cautions ad quates tel un bon p re de famille Il s agira donc toujours de solliciter l aide sp cia lis e et dans l attente de l arriv e de cette aide d valuer les risques encourus selon que l on ad ministre ou non le m dicament Pour tout type d accueil pensez toujours infor mer au pr alable les parents si le personnel n a pas de qualification en soins infirmiers Trois l ments sont n cessaires un dommage une faute ou n gligence un lien de cause effet entre la faute et le dommage Par faute on n entend pas seulement l acte inten tionnel anim par le d sir de nuire mais galement la n gligence imprudence ou l inattention La jurisprudence se r f re souvent au compor tement que l homme normalement prudent et diligent doit adopter il s agit du crit re du bon p re de famille La faute s appr cie galement en fonction des circonstances de fait ex fait de pr voir des activit s dangereuses fait de ne pas pr voir un encadrement suffisant La R C peut tre personnelle en ce sens que c est celui qui a caus le dommage qui doit le r parer personnellement Toutefois une as
185. s au centre les activit s risques d foulement libre ou activit libre organis e le mat riel manier avec pr caution mat riel sportif ballon et petit mat riel de bureau des encadrants form s brevet s et exp riment s une infrastructure de qualit 4 LA SECURITE DE BASE ANTI FEU 20x120 CM crire le num ro de t l phone des pompiers bien en vue POUR ALLER DE LA GRAND PLACE MANNEKEN PIS LA S CURIT AVANT ToUT LES ENFANTS DE TT TT Le chemin le plus court n est pas toujours le plus s r Les principales causes d incendie sont les jeux d enfants avec le feu les courts circuits lectriques l imprudence des fumeurs la surchauffe des ap pareils de chauffage ou de cuisson les installations lectriques et de chauffage mal r gl es mal en tretenues voire bricol es En mati re de pr vention des risques d incendie il est indispensable d analyser concr tement les sources de risque et les moyens de les pr venir L INDISPENSABLE V RIFIER situation des sorties de secours dans tout le b timent et pour chaque local occup par les enfants et les jeunes signalisation accessibilit et d gagement des sorties de secours pr sence de d tecteurs de fum e allum s pr sence d extincteur s et capacit les utiliser conformit de l installation de chauffage et d lectricit conformit de l installation de bonbonnes de gaz ta
186. s d appoint fonctionnant 24 heures sur 24 chauffage p trole lampant surtout quand la ventilation est insuffisante 2 LUTTE CONTRE LES POLLUANTS De mani re g n rale recommandez aux enfants de ne pas ing rer de fruits ni de champignons au cours des promenades et activit s ext rieures Actuellement dans notre pays l intoxication au plomb chez l enfant lt 6 ans est le plus souvent cons cutive l inhalation et l ingestion de pous si res charg es de plomb cailles de vieilles pein tures poussi res lib r es lors de travaux de r novation ou par l humidit proximit de cer taines industries ou l absorption d eau charg e en plomb anciennes tuyauteries Les sources de plomb doivent tre recherch es surtout dans les habitations construites avant les ann es 50 et non encore r nov es Des travaux de r novation doivent tre r alis s lorsque les peintures sont caill es et ou s il y a des tuyau teries en plomb Pour viter une contamination par le plomb il convient de s assurer que les enfants aient le moins possible acc s des peintures caill es particuli rement au niveau des fen tres et des radiateurs nettoyer r guli rement les carrelages et les sols l eau ne pas utiliser de balai ni d aspirateur m me pr alablement car les poussi res se dispersent avec le plomb qu elles peuvent contenir et laver les jouets r guli rement a rer r guli remen
187. s di rectives du fabricant doses pr conis es couvrir les aliments le mat riel de cuisine les jouets a rer un maximum apr s utilisation ne pas r occuper les lieux trop rapidement se laver les mains apr s utilisation et stocker les produits hors de port e des enfants sous cl dans leur emballage d origine Dans le cas d infestation d l ments transpor tables comme des matelas des couvertures il est pr f rable si vous n avez pas de solution al ternative d effectuer le traitement l ext rieur le plus longtemps possible avant leur utilisation et de les laisser a rer un maximum avant de les r introduire dans les locaux Pour en savoir plus WWwW espace environnement be et www sante habitat be a Biocides et pesticides pas sans risques SPF Sant publique S curit de la chaine alimentaire et Environnement Bruxelles 2007 T l chargeable sur le portail belgium be gt home gt publications gt environnement Les parfums et d sodorisants sprays sont ga lement tr s irritants et peuvent provoquer des maux de t te voire des migraines ainsi que des allergies ORL respiratoires et cutan es Leur emploi est proscrit dans les lieux de vie des en fants N oublions pas que le renouvellement d air est le meilleur rem de contre les odeurs d sa gr ables Il s agit essentiellement des produits d entretien d tachants d graissants cires de bricolage colles peintures
188. s l air int rieur Voir aussi www oasis allergies org Il est interdit de fumer l int rieur de locaux pouvant accueillir des enfants Les fen tres ou vertes ne permettent pas d liminer tous les produits toxiques contenus dans la fum e de tabac Ces produits restent pr sents dans l air durant de nombreuses heures 48 heures pour une cigarette fum e Si vous fumez l ext rieur ne le faites jamais en pr sence des enfants Les pesticides sont des produits chimiques vendus sous diff rents conditionnements solution poudre diffuseurs shampooing anti poux colliers pour animaux domestiques Ils sont destin s lutter contre les organismes vivants ind sirables insecticides anti acariens fongicides herbi cides Ils nous contaminent par voie cutan e respiratoire mais aussi alimentaire Ils peuvent tre pr sents dans les locaux de mani re plus in sidieuse comme les produits anti acariens qui impr gnent matelas et housses les produits d en tretien du bois qui contiennent des fongicides llesttouta fait d conseill d employer des pesticides en pr sence d enfants ou de femmes enceintes que ce soit l int rieur ou l ext rieur de la structure Leur emploi et leur pr sence dans les lieux de vie doit galement tre banni puisque le probl me n est pas seulement li au moment de leur emploi mais au fait que ces produits se r pandent facilement car ils sont volatils et persistent au
189. s le dos et 5 compressions abdominales tant que la victime est consciente et que l obstruction persiste La pr sence d un corps tranger dans les voies respiratoires peut entra ner des difficult s respi ratoires voire un arr t complet de la respiration Chez l adulte cela survient le plus souvent lors d un repas personne avalant de travers mais chez l enfant cela peut arriver aussi en inhalant un objet petit jouet ou un bonbon Si la victime peut encore parler tousser ou respirer encouragez la tousser et v rifiez qu elle parvient se d gager et retrouver une respiration normale Si la victime ne peut soudainement ni parler ni tousser ni respirer et porte parfois ses mains son cou il faut pratiquer une man uvre visant liminer le corps tranger l emp chant de respirer Il s agit de forcer l air sortir des poumons par une pression sur le diaphragme Veillez dans le m me temps ce que quelqu un se charge d appeller les secours 58 15 MAUX DE GORGE D OREILLES DE DENTS Un mal de gorge fait suite le plus souvent une banale infection virale avec de la fi vre souvent associ e un nez encombr et une douleur d oreille parfois associ e une conjonctivite il rouge La douleur au niveau de l oreille peut tre due une infection un traumatisme la pr sence d un corps tranger Linfection aigu au niveau de l oreille est tr s fr quente ch
190. s ou dans les champs plut t que le long d une route fr quent e Montrer l exemple suivre en tant que respon sable d un groupe tre visible Une partie de la responsabilit relative la s curit des enfants sur la route appartient aux usagers motoris s ceux ci doivent tre particuli rement attentifs aux abords d une cole ou d un endroit fr quent par beaucoup d enfants Il est impor tant d aider ces usagers la prudence en signalant correctement l endroit o vous vous trouvez par ticuli rement s il n est pas habituel que des en fants y jouent Le port de gilet fluorescent contribue tre vu Il faut rappeler aux enfants que voir et tre vu sont deux choses diff rentes Ce n est pas parce qu un enfant voit une voiture que le conducteur l a vu aussi Prot ger le groupe Il est n cessaire de veiller ce qu il y ait suffisam ment d animateurs pour encadrer le groupe Les animateurs sont consid r s comme guides au sens du code de la route Celui ci offre deux possibilit s de circulation aux groupes de pi tons conduits par un guide Il faut donc choisir la formule qui offrira la plus grande s curit au groupe Soit marcher l cart de la circulation quand c est possible trottoirs zones indiqu es par les panneaux ad quats accotements praticables ou piste si rien d autre n existe Dans tous les cas si le groupe est inf rieur 6 personnes c est cette r gle q
191. s r glementaires g n rales et sp cifiques en mati re de condi tions d agr ment ou d autorisation qui lui sont applicables Ces normes seront contr l es par un fonction naire de l AFSCA qui d livrera l autorisation l hygi ne des denr es alimentaires commence d s l achat ou la r ception et va jusqu la consom mation et la gestion des restes Tant la conser vation que la pr paration et la distribution des aliments n cessitent une vigilance et une orga nisation r fl chie et minutieuse Les grands principes de l hygi ne alimentaire sont le principe de la marche en avant la conservation des aliments temp rature ad quate l hygi ne g n rale et individuelle les pr cautions particuli res pour certains aliments 1 TECHNIQUES D HYGI NE Une zone sale r serv e au d ballage pluchage nettoyage des denr es alimentaires avant cuisson Une zone propre destin e toute manipulation des aliments apr s cuisson ou des aliments pr ts tre consomm s Aliments crus d origine animale uf Ex mousse au chocolat uf dans la pur e Produits laitiers au la t cru Viande crue Ex filet am ricain carpaccio Viandes volailles poissons Viande hach e et produits d riv s jambon tranch Pr paration base d ufs cuits omelettes g teaux cr pes Pour plus d informations consulter le site internet de lAFSCA www afsca be Le princi
192. s s tendent la vo te plantaire Elles sont souvent mac r es et pr sentent une desquamation perte de peau morte p riph rique elles peuvent avoir un aspect v siculeux Des pouss es aigu s avec v sicules et bulles sont fr quentes en p riode de chaleur MODE DE TRANSMISSION a l apparition de verrues est favoris e par la fr quentation des terrains de sport et des piscines a Le pied d athl te est favoris par la transpiration des pieds la fr quentation des terrains de sport et des piscines Dans le cas du pied d athl te les ongles des orteils infect s s paississent et prennent un aspect d form 92 Veillez ce que les enfants prennent une douche et se d sinfectent les pieds avant de plonger dans la piscine et en sortant de celle ci Veillez ce que les enfants ne conservent pas leurs chaussures de sport apr s une preuve sportive L id al serait d ailleurs qu ils puissent se doucher apr s les activit s de gymnastique ou de sport Veillez une d sinfection r guli re et ad quate des salles de gymnastique et des douches voir chapitre sur les techniques d hygi ne LES ALLERGIES ON vous A AUSSI Mis LA PORTE RN J QJ lt gt a Les animaux domestiques sont proscrire l int rieur des b timents ainsi que les plantes d int rieur En Europe les allergies affectent plus d un enfant sur cinq Elles sont aujourd hui les affections chron
193. sation 11 MAL AU VENTRE Le mal au ventre est tr s fr quent surtout chez le jeune enfant Accompagn de fi vre entre 3 et 6 ans il est le plus souvent en relation avec une infection virale b nigne qui n emp che que rarement une participation normale aux activit s Il peut aussi tre le t moin d une situation de stress d un traumatisme ou d un trouble digestif de gravit variable constipation ou autre plus grave m me si plus rare comme une crise d appendicite Dans ces cas la fi vre est souvent absente ou peu importante dans un premier temps Couchez l enfant et v rifiez l absence de fi vre Tranquillisez le pr tez lui attention et valuez r guli rement son tat Interrogez le sur sa douleur moment d apparition intensit constance Demandez lui s il a re u un coup et ce qu il a mang Sauf en cas de fi vre voir p 55 ne donnez pas de m dicaments ni antidouleur ni laxatif Siles maux de ventre sont fr quents et r p t s informez le m decin responsable m decin sco laire ou autre m decin de r f rence qui jugera de la n cessit de conseiller une mise au point et pr venez les parents Le mal au ventre rev t un caract re alar mant et impose une aide m dicale urgente 112 lorsque ilexiste une possibilit d intoxication voir p 62 ou une fi vre importante la douleur persiste au del de 2 h sa lo calisation est pr cise et ou son intensit
194. ser la situation Il faut galement veiller ce que le message soit bien compris et viter de se lancer dans des explica tions compliqu es et mal maitris es Exception faite des cas o une d cision doit tre prise par le corps m dical par les intervenants pr sents pr s de l enfant ou dans le cas d une urgence vitale la communication aux parents se fait lorsque l enfant a t pris en charge par le corps m dical La relation avec les autres personnes pr sentes r confort et explication aux autres enfants a l quipe pr sente aux parents des autres enfants En fonction de la gravit de la situation des struc tures peuvent vous soutenir au sein de votre association ou institution au sein de services ex ternes par exemple le Service d Appui Policier aux Victimes si l accident a eu lieu sur la voie pu blique 66 En cas d accident qui aurait un impact m diatique le ma tre mot est de ne rien dire sans consignes pr alables des responsables de l organisme Il en va de la bonne gestion de l incident Toute personne y compris un enfant a droit au secret m dical Aucune information m dicale la concernant ne peut tre donn e un tiers Pour un enfant seuls ses parents ou son tuteur l gal doivent tre mis au courant POUR EN SAVOIR PLUS ET OU ACQUERIR DES COMP TENCES EN MATI RE DE PREMIERS SECOURS Pour pouvoir agir de fa on plus ad quate des formations sont accessibles toute p
195. ses fr quemment rencontr es en collecti vit s d enfants respecter strictement les normes d hygi ne des mains particuli rement le lavage des mains apr s chaque changement de langes Dans ce contexte en cas de grossesse une consultation aupr s du m decin traitant doit tre recommand e l tudiante l animatrice ou l enseignante en contact avec des enfants de moins de 6 ans sera cart e le temps de sa grossesse Il arrive que l herp s simplex soit responsable d une enc phalite principalement chez les enfants Si possible veillez ce que les l sions soient couvertes 19 LE MOLLUSCUM CONTAGIOSUM Le molluscum contagiosum est une affection virale b nigne qui atteint le plus souvent les enfants au niveau du tronc de la face et des r gions anog nitales Il se pr sente sous la forme de petites l sions h misph riques de couleur blanc nacr ou rose dont la taille varie d une t te d pingle un petit pois Son centre est souvent creus d une petite d pression Lorsqu on le presse il peut en sortir une mati re blanc crayeux M me trait es ces l sions peuvent persister La gu rison est spontan e mais dans des d lais tr s variables 20 LA MONONUCL OSE INFECTIEUSE La mononucl ose est une maladie infectieuse relativement fr quente parfois b nigne mais souvent tr s affaiblissante La forme classique associe de fa on variable une angine tr s rouge ou faus
196. ses membranes une inflammation souvent douloureuse des ganglions lymphatiques occipitaux et cervicaux une fi vre d importance variable une sensation de fatigue intense Les autres sympt mes moins constants de l affection sont une ruption fugace une conjonctivite des taches sur le voile du palais une augmentation du volume de la rate ou une inflammation du foie h patite MODE DE TRANSMISSION La contagiosit est variable mais est importante lorsque le molluscum contagiosum saigne La transmission est directe Si la l sion saigne la prot ger comme une autre blessure Ne pas emp cher l enfant de participer des ac tivit s ni d aller la piscine MODE DE TRANSMISSION La transmission se fait essentiellement par la salive d o son autre nom de maladie du baiser C est aussi la raison pour laquelle elle touche de pr f rence les jeunes adultes de 17 25 ans La contagiosit est faible Aucune mesure ne doit tre prise dans la communaut scolaire Les complications sont rares et le malade se r tablit habituellement en moins de 4 semaines 91 Le virus d Epstein Barr responsable de la maladie peut toutefois provoquer une atteinte du foie l h patite survient alors dans un contexte de fatigue avec forte angine et de tr s nombreux ganglions dans le cou La fatigue peut persister plusieurs mois apr s la maladie ce qui explique le conseil d viter au malade tout
197. sit Si ces actes n taient partir du moment o les parents confient leurs enfants des tiers ces derniers deviennent responsables de la s curit et du bien tre des enfants Si un accident survient la responsabilit civile de l encadrant peut tre engag e sous diff rents angles le principe de la responsabilit objective pr vue par les articles 1382 et 1383 du Code civil voir ci dessous la responsabilit civile envisag e par l article 1384 du Code civil voir ci dessous Dans tous les cas la premi re question sera de d terminer s il s agit d un accident impr visible ou si une faute a t commise par le ou les en cadrants Dans l hypoth se o une faute a t commise et que cette faute a caus un dommage la ou les personne concern e sera consid r e comme responsable et devra r parer le dommage subi par un tiers et peut m me faire l objet de pour suites p nales DOMMAGE CAUS UN TIERS ARTICLES 1382 ET 1383 CODE CIVIL La R C oblige celui qui a caus un dommage un tiers le r parer le plus souvent par une somme d argent pas pos s l enfant pourrait encourir un grave danger si la structure d accueil s abstenait D autres actes comme injecter de l adr naline un enfant allergique connu en cas de choc ana phylactique rel vent de l aide personne en danger Ces actes interviennent uniquement lors de circonstances impr visibles et toujour
198. sol ou faible hauteur peuvent tre contamin s par les mati res f cales d animaux infect s renards chiens m res myrtilles fraises des bois framboises De mani re g n rale recom mandez aux enfants de ne pas ing rer de fruits ni de champignons au cours des promenades et ac tivit s ext rieures Un attention particuli re doit tre port e aux bacs sable qui peuvent devenir une source d in fections surtout parasitaires larves pr sentes dans les excr ments de chats ou de chiens cer taines vari t s de champignons Par ailleurs les particules fines peuvent tre des irritants ocu laires et des irritants respiratoires Pour les conseils d entretien des bacs sable voir page 21 Les d chets attirent les nuisibles rongeurs four mis gu pes D s lors ils seront tri s et stock s hors des lieux de vie dans des poubelles her m tiques garnies de sacs poubelles r sistants 2 LUTTE CONTRE LES POLLUANTS Ces poubelles seront vid es et nettoy es r gu li rement Renseignez vous aupr s du propri taire ou de la Commune sur les possibilit s d vacuation des sacs poubelles Il tait une fois ma chambre mon univers ma sant Guide d accompagnement pour les professionnels de la sant Ceres dition 2004 Eco conso asbl www ecoconso be adresse rue Nanon 98 5000 Namur T l 081730 730 mail info ecoconso be 36 F d ration Inter Environnement
199. stic de la p diculose repose sur la pr sence de poux vivants Les lentes viables moins d 1 cm du cuir chevelu sont difficiles reconna tre et ne constituent pas un bon crit re diagnostique Seules les personnes chez lesquelles des poux ont effectivement t trouv s doivent tre trait es 11 LA ROUGEOLE La rougeole est la plus commune des maladies infectieuses sp cifiques de l enfant C est une affection virale tr s contagieuse Elle demeure l une des plus grandes causes de mortalit infantile dans le tiers monde Elle est en effet tr s grave chez les enfants mal nourris et immunod prim s Au d but l enfant perd l app tit tousse pr sente de la fi vre un coulement nasal une conjonctivite et un malaise g n ral Il est tr s grognon pleure pour un rien Le premier signe sp cifique de la maladie le signe de K plik est la pr sence d un semis de petites taches blanches grosses comme une t te d pingle la face interne des joues Trois ou quatre jours plus tard le signe de K plik dispara t pour tre remplac par l ruption typique de l affection Il s agit de maculo papules en relief de quelques millim tres de diam tre qui confluent en larges plages mais laissent toujours entre elles des intervalles de peau saine L ruption d bute sur le visage derri re les oreilles et s tend progressivement pour couvrir tout le corps Au cours de cette phase ruptive la fi v
200. surance en R C permet de couvrir cette responsabilit DOMMAGE CAUS PAR UN TIERS DONT ON EST RESPONSABLE ARTICLE 1384 CODE CIVIL La R C peut aussi r sulter du fait d autrui en ce sens qu une personne physique ou morale est rendue responsable des dommages qu une autre personne a caus s Exemples _ Les parents sont responsables des dommages caus s par leurs enfants mineurs 2 LA RESPONSABILIT DES ENCADRANTS 3 Source Le r gime de responsabilit civile des animateurs Conf d ration des Organisations de Jeunesse Ind pendantes et Pluralistes Catherine Merolla Conseill re juridique janvier 2008 disponible sur www coj be Linstituteur est responsable des dommages caus s par ses l ves _ Lorsqu un enfant est confi un organisateur il sort de la surveillance de ses parents Celle ci ne peut donc pas tre mise en d faut Lencadrant aura donc r pondre des actes dommageables pos s par l enfant durant la p riode o il en avait la garde Par contre un d faut d ducation pourra toujours tre invoqu l encontre des parents Les parents ne seront exon r s de leur responsabilit que dans la mesure o ils prouvent qu ils n ont pas mal duqu leur enfant _ L employeur est responsable des dommages caus s par son personnel pour autant que cette faute soit commise pendant l exercice de la fonction l employeur qui peut tre civilement responsable des domma
201. t Camus P Marchal L sous la coor ONE Bruxelles 2007 livret Il la rencontre des familles t l chargeable sur le site www centres de vacances be 7 LACEPP Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels est une association francaise qui f d re un r seau de nombreux milieux d accueil d sireux d impliquer les parents et de jouer un r le dans le d veloppement local Depuis 1986 elle m ne une recherche action pour favoriser une prise en compte de la diversit socio culturelle des familles qui ont recours aux lieux d accueil Les principes repris sont extraits de l ouvrage Alchimie recueil de rep res thiques pour l implication des parents et l ouverture tous 2001 Pour que sa mission sociale culturelle ou duca tive ne soit pas compromise il est dans l int r t de l enfant et des parents que le professionnel leur inspire la s curit Cette s curit induit que les interlocuteurs ont la possibilit de se confier en toute libert Ce sentiment de confiance peut conduire les enfants ou les parents donner des informations concernant leur sant ou leur vie priv e Une fois connues ces informations ne peuvent tre partag es et divulgu es d lib r ment Une d marche d ouverture aux parents qui se concr tiserait par des pratiques jug es intrusives d une part manquerait son but et d autre part risquerait de nuire la confiance accord e par les pare
202. t galement tre le lieu propice une intervention lorsqu il y a plusieurs cas de maladie pour viter la transmission de celle ci d autres A LES MALADIES INFECTIEUSES La coqueluche La dipht rie Le t tanos La fi vre typho de Certaines gastro ent rites Limp tigo Certaines m ningites La tuberculose Les infections streptocoques b ta h molytique du groupe A y compris la scarlatine milieux On comprend ainsi l importance des me sures pr ventives mettre en uvre pour lutter contre l extension des maladies infectieuses en collectivit LES AGENTS INFECTIEUX Le terme microbes recouvre les bact ries les virus certains champignons et certains parasites La rencontre d un de ces agents infectieux avec une personne r ceptive peut causer l apparition d une maladie infectieuse Les signes de la maladie infec tieuse sa gravit son traitement varient selon le microbe en cause et l tat de sant du r cepteur Les bact ries sont des cellules vivantes Certaines sont utiles l organisme celles du tube digestif par exemple qui aident la digestion d autres sont pathog nes le bacille de Koch responsable de la tuberculose Lorsqu une bact rie agresse l organisme les d fenses naturelles luttent contre l infection Parfois le recours un antibiotique est n cessaire Les antibiotiques interviennent Les h patites Le Le molluscum La poliomy lite Certaines gastro e
203. t victime d un accident pensez prendre de ses nouvelles Pour aller plus loin _ R f rentiel psychop dagogique Accueillir les enfants de trois douze ans viser la qualit Camus P Marchal L sous la coor ONE Bruxelles 2007 livret Il Ala rencontre des familles t l chargeable sur le site www centres de vacances be L HYGI NE 1 TECHNIQUES D HYGI NE r hygi ne est un ensemble de principes et de pratiques ayant pour but de pr server et d am liorer la sant L application des r gles d hygi ne a une place es sentielle dans la pr vention des maladies trans missibles en collectivit pour lutter contre les sources de contamination et r duire les voies de transmission Une formation ad quate du per sonnel et un rappel r gulier de la bonne pratique des r gles d hygi ne sont n cessaires Les mesures d hygi ne portent sur l hygi ne des locaux des quipements l hygi ne individuelle et l hygi ne alimentaire Une application rigoureuse de ces mesures per met de s opposer la propagation des agents in fectieux Elles doivent s appliquer au quotidien et tre intensifi es en cas d infection d clar e LE SAVIEZ VOUS 9 LEE EEP LUS Le die 19 Il s agit de l hygi ne des sols et surfaces tapis de sol chaises tables COMMENT BIEN NETTOYER D FINITIONS Nettoyage r gulier des sols et de toutes les sur faces lavables si possible sans
204. t demandez un avis m dical et pr venez les parents Surtout avec de jeunes enfants une sortie par temps chaud et ensoleill impose chapeau cas quette tee shirt cran solaire et eau volont Veillez ce que les enfants ne soient pas habill s trop chaudement ou ne fassent des exercices physiques intenses dans un endroit surchauff Attention galement ne pas laisser des enfants dans des voitures ou cars surchauff s ou station n s en plein soleil r gion atteinte ou en pla ant la zone gel e au contact du corps du sauveteur entre les mains sous les aisselles ne jamais frotter ou frapper la partie gel e risque d aggravation des l sions ne jamais r chauffer une l sion cutan e avec un liquide chaud encourager les mouvements volontaires de la partie atteinte Prenez sa temp rature et consultez un m decin sila temp rature est inf rieure a 35 C sil enfant pr sente un malaise g n ral si une extr mit a t atteinte si des changements de coloration ou bulles apparaissent 6 MORSURES 7 PIOURES ET PARASITES AU NIVEAU DE LA PEAU La peau peut tre le si ge de l sions dues a agression directe d un animal domestique ou de compagnie Les l sions occasionn es par les animaux chien chat cobaye hamster sont g n ralement des plaies qui doivent d embl e tre consid r es comme infect es Retirez doucement le dard en veillant ne pas craser la glande atte
205. t pour chasser l humidit demander aux enfants de se laver les mains avant chaque repas faire couler l eau du robinet quelques instants avant consommation si les canalisations sont susceptibles d tre en plomb remplir un seau d eau le matin avant d utiliser l eau comme boisson laver soigneusement les l gumes et les fruits ne pas employer pour l alimentation de la vaisselle usage d coratif non express ment pr vue pour un usage alimentaire Outre les probl mes d j mentionn s li s la pr sence de plomb dans les tuyaux d adduction d eau alimentaire l eau peut tre contamin e par des micro organismes Assurez vous que l eau que vous employez pour la cuisine etcomme boisson soit de l eau potable robinets ext rieurs puits sources Si un adoucisseur est branch sur l eau froide il est d conseill de la boire Consommez l eau rapidement ou placez la au r frig rateur pendant maximum 24 heures En l absence de r frig rateur conservez l eau dans un endroit frais ou si possible en immer geant le r cipient herm tiquement ferm dans un cours d eau Tout r cipient destin conserver de l eau doit tre soigneusement nettoy et rinc si n cessaire avec de l eau bouillante jer 35 ricanes bidons Le cas ch ant avant leur r emploi les r cipients d aspect douteux peuvent tre st rilis s apr s un nettoyage correct avec un proc d de st
206. t s r gissent la question de la gestion des maladies infectieuses LArr t royal du 1 mars 1971 relatif la prophylaxie des maladies transmissibles MB 23 avril 1971 La F d ration Wallonie Bruxelles travaille l laboration d un d cret qui actualisera ce texte L Arr t du Gouvernement de la F d ration Wallonie Bruxelles du 14 juillet 2011 relatif aux mesures de pr vention des maladies transmissibles dans le milieu scolaire et tudiant COMMENT ET QUI D CLARER La d claration des maladies transmissibles la Direction de la Surveillance de la Sant de la F d ration Wallonie Bruxelles anciennement Communaut fran aise se fait de diff rentes mani res Imm diatement par t l phone 070 24 60 46 lorsque la maladie prend d embl e une forme pid mique lorsqu en raison des circonstances le malade constitue un danger exceptionnel pour l entourage En dehors de ces circonstances d urgence sanitaire d autres modalit s sont propos es Via www sant cfwb be onglet d claration obligatoire des maladies transmissibles via le logiciel en ligne celui ci permet de d clarer rapidement et de mani re s curis e les maladies transmissibles d claration obligatoire chaque d claration de maladie encod e n cessitant une action imm diate comme la m ningite m ningocoques par exemple le logiciel envoie automatiquement un SMS au m decin inspecteur de garde Le m dec
207. t fournir un certain nombre d informations nature de la maladie et divers renseignements concernant le patient Si la d claration s effectue via le logiciel de d claration en ligne chaque m decin peut disposer d un acc s s curis et a la possibilit de consulter et de modifier ses don n es si n cessaire Dans les collectivit s d enfants la d claration des maladies doit se faire soit parce qu il y a des interventions urgentes prendre soit parce l cole il existe des mesures sp cifiques et r glementaires pour la prise en charge des maladies infectieuses Les r les de la direction d cole par exemple sont cadr s voir page 74 En outre il existe des services sp cialis s pour la promotion de la sant l cole les services PSE et les CPMS voir description des missions page 13 Chaque service ou centre charg de la promotion de la sant l cole doit communiquer l tablisse ment scolaire les coordonn es du m decin sco laire r f rent Pour r pondre aux situations d urgence sanitaire le service de m decine scolaire service PSE ou CPMS organise un dis positif d intervention disponible 24 heures sur 24 Il en communique les mo dalit s aux tablissements scolaires dont il a la tutelle 73 qu elles font l objet d une pr vention vaccinale et qu il est important de d celer les quelques rares cas qui surviendraient soit enfin parce que des mesures socio prop
208. t pas le cas Voici quelques l ments de base qui vous gui deront Ceux ci seront importants communi quer lorsque vous contacterez les secours Questionner la victime l appeler par son pr nom Faire du bruit en tapant par exemple dans les mains si elle ne r pond pas imm diatement La stimuler l g rement S assurer de sa respiration Appr cier ses r actions et ses mouvements lui demander si elle peut bouger doucement sans douleur Rep rer les l sions ventuelles Demander si elle a mal Lui faire pr ciser les circonstances de l accident ce qu elle ressent ses ant c dents probl mes de sant connus allergies la prise d ventuels traitements m dicaments En fonction de la situation le responsable appel lera le 112 un m decin et ou des services sp cia lis s En cas de doute il ne faut pas h siter appeler m me si l appel risque d tre jug inutile a posteriori Si vous tes ind cis mieux vaut consi d rer la situation la plus grave et appeler SIGNES ALARMANTS Fi vre Frissons Sueurs Douleurs Naus es Vomissements Diarrh e Somnolence Vertiges Confusion Perte de connaissance momentan e Convulsions Troubles du langage Sensation de paralysie Perte de force D tresse respiratoire Toux prolong e et intense Douleur thoracique irradiante Sensation de palpitations P leur cyanose Membre froid In Guide des premiers secours Croix Rouge de B
209. t s adapter au groupe 17 Il faut d abord et avant tout veiller respecter le code de la route et notamment viter de rouler plusieurs de front l itin raire sera tabli en fonction de l ge et de l endurance des participants il faudra viter les routes grande circulation et les d placements de nuit veiller au bon tat des bicyclettes circuler en groupes r duits avec 50 m d intervalle dont le premier et le dernier sont des membres de l en cadrement Le site de l Institut belge pour la s curit routi re IBSR propose plusieurs brochures int ressantes ce propos dont En s curit pied ou v lo seul ou en groupe Surfez sur leur site pour vous les procurer wwwiibsr be Les accidents dans les piscines et points d eau ont souvent une issue fatale Renforcer sa vigi lance est indispensable pour ce type d activit L ouverture au public d une piscine communale ou de toute autre piscine priv e est notam ment conditionn e par la pr sence d un per sonnel responsable de la s curit des baigneurs en possession d un dipl me de sauveteur Il n est pas indispensable que les encadrants qui accompagnent en poss dent un N anmoins les encadrants doivent s assurer a chaque s ance que le ou les sauveteurs de la piscine fr quent e soient effectivement pr sents tre en nombre suffisant et assurer leur devoir de surveillance normale de bon p re de famille Il est co
210. taches brunes ou rouges violac es persis tantes la pression Ces signes voquent entre autres le dia gnostic d une m ningite constituant une urgence vitale En cas de m ningite confirm e par le m decin certaines mesures de protection pour l entourage et les enfants en contact avec le malade doivent parfois tre prises voir chapitre Faire face aux maladies infec tieuses 55 Une augmentation de la temp rature corporelle peut tre caus e par un exc s de v tements des exercices physiques intenses ou un environne ment trop chaud insolation voir coup de cha leur p 51 Le parac tamol est un produit utilis pourses propri t s antidouleur et anti fi vre Il consti tue le m dicament de 1 choix chez l enfant l acide ac tylsalicylique Aspirine n est pas recommand chez l enfant de moins de 5 ans Doses usuelles recommand es de parac ta mol 15 mg par kilo de poids et par prise dose ventuellement r p ter toutes les 6 heures Atitre indicatif par prise et maximum 4 prises par jour 3 6 ans 200 300 mg 6 9 ans 250 400 mg 9 12 ans 350 500 mg 12 16 ans 450 600 mg gt 16 ans 500 600 mg Le parac tamol doit tre donn de pr f rence par la bouche sirop comprim et non sous forme de suppositoire La fiche de sant de l enfant doit tre consult e avant de donner un m dicament afin de v rifier l absence de contre indication son utili
211. tention Un enfant qui parle avec difficult et ou tient des propos incoh rents Un enfant qui ne sait pas o il est Un enfant qui pr sente un comportement anormal et ou des mouvements anormaux Un tat de fatigue prononc peut rapidement et avec un peu de bon sens tre cart Allongez l enfant et v rifiez son tat de conscience Si l enfant est inconscient appelez l aide sans quitter la victime puis assurez vous de sa respiration Si l enfant ne respire pas normalement appelez imm diatement le 112 puis commencez des man uvres de r animation Si l enfant respire normalement placez le en position lat rale de s curit Si l enfant est conscient v rifiez s il n a pas de fi vre parlez lui en le rassurant et en cherchant comprendre ce qui s est pass Restez c t de l enfant jusqu l arriv e de secours ou d une reprise d un tat normal L apparition de vertiges brutaux justifie une consultation m dicale en urgence m me si la situation se r tablit Tout malaise inexpliqu m me de courte dur e justifie une consultation m dicale en urgence Chute ou coup sur la t te voir page 53 Convulsions et pilepsie pr sence de mouvements anormaux au niveau du visage et des 4 membres voir page 62 61 M ningite pr sence de fi vre associ e voir page 81 Ingestion ou inhalation d un produit toxique voir page 62 Diab te et hypoglyc mie voir ci
212. tes Les poux de la t te sont tr s prolifiques adorent la chaleur et sont tr s pr venants pour leur prog niture puisqu ils collent litt ralement leurs ufs sur les cheveux Les lentes se d couvrent en regardant les cheveux proximit du cuir chevelu Les poux sont mobiles et se remarquent en cartant les cheveux dans les zones chaudes et humides du cr ne au niveau de la nuque des tempes et sous la frange L enfant atteint de p diculose de la t te se gratte la t te et la nuque MODE DE TRANSMISSION a Les poux se reproduisant extr mement vite une femelle pond 100 300 ufs en 6 semaines l infection est tr s contagieuse a La transmission des poux est favoris e par les changes de peignes de brosses et de bonnets Les poux ne sautent pas Le prurit entra ne des l sions de grattage qui peuvent se surinfecter Les traitements pr ventifs ne servent rien et peuvent entra ner des l sions allergiques du cuir chevelu et des signes de toxicit L COLE Informez les parents des l ves et les membres du personnel Il n existe aucun moyen de pr venir l apparition des poux Par contre le traitement de la p diculose se fait en famille Au moindre cas tous les membres de la famille doivent tre contr l s En cas de p diculose chronique le service de m decine scolaire prendra les contacts n cessaires pour la mise en uvre du traitement et d un plan concert d actions duc
213. tes propres et a une possibilit de se laver et s essuyer les mains Les toilettes doivent tre nettoy es r guli rement d sinfection dela planche ou du rebord 1x jour linge javellis En cas de selles liquides ne pas jeter de l eau de Javel dans les toilettes passer seulement un linge javellis sur la planche ou le rebord En usage courant un d tartrant base d acide ac tique vinaigre est suffisant pour l entretien de la cuvette du WC Les coussins langer ventuels cole maternelle doivent tre d sinfect s quotidiennement l aide d un d riv d ammonium quaternaire Un papier de table protecteur est id alement pos sur le coussin a chaque change Dans l ventualit de petits pots individuels un nettoyage correct dans un vier sp cifique suffit En cas de souillure par des liquides corporels il faut d sinfecter l aide de d riv s d ammonium quaternaire La d sinfection des toilettes sera quotidienne apr s nettoyage ou directe apr s des selles li quides 21 LES THERMOM TRES Favoriser l usage de thermom tres auriculaires embout jetable En cas de thermom tre lectronique l utiliser en axillaire puis le d sinfecter apr s usage Passer tout le thermom tre dans de l alcool isopropylique 70 C en frottant avec un linge propre puis laisser s cher Se laver les mains apr s avoir pris la temp rature BACS SABLE EXT RIEURS Une attention part
214. tion obligatoire 3 Le m decin scolaire en collaboration avec l in firmi re prend les mesures individuelles ou col lectives d ordre prophylactique ou pr ventif Il les transmet la direction qui veille leur appli cation 4 Exceptionnellement une mesure de fermeture d cole peut tre prise en accord avec les services comp tents des Ministres charg s de l Enseignement et de la Sant Cette mesure est prise par les m decins inspecteurs de la F d ration Wallonie Bruxelles Conseiller au membre du personnel une consultation chez son m decin traitant Pr venir les parents de l enfant et le renvoyer son domicile en le faisant raccompagner conseiller de prendre l avis du m decin traitant Si l tat de l enfant est alarmant appeler pour une visite imm diate un m decin ou le 112 Le chapitre Faire face aux bosses et bobos vise donner une s rie de conseils pratiques pour r pondre au mieux certains accidents suscep tibles de se produire dans toute communaut de jeunes de 3 18 ans S informer si le malade est atteint d une maladie infectieuse Dans l affirmative ou dans le doute Consulter les pages suivantes pour plus d informations Pr venir le m decin scolaire Lui transmettre les informations recueillies Il prendra les mesures individuelles ou collectives d ordre prophylactique ou pr ventif Appliquer les mesures prescrites par le m decin scolaire
215. tir un environnement physique sain est essentiel court et long terme pour la sant des enfants Et tout particuli rement au sein de leurs milieux de vie o les polluants peuvent se concentrer et tre responsables de l apparition de sympt mes tels que maux de t te difficult s de concentration troubles du sommeil irritabilit troubles digestifs difficult s respiratoires fatigue Les relations entre l en vironnement et la sant interpellent de plus en plus en raison de l augmentation importante de certaines maladies telles que les manifesta tions allergiques comme l asthme dont la fr D une mani re g n rale la temp rature id ale de l air int rieur se situe entre 18 et 20 dans les pi ces de vie l humidit relative doit se situer id alement entre 40 et 60 En dessous de 40 il fait trop sec pour les voies respiratoires Au del de 70 le risque de d veloppement de moisis sures et d acariens augmente De plus la moiteur de l air ambiant entra ne une sensation de froid obligeant surchauffer les locaux l emploi d hu midificateurs lectriques est d conseill Les simples humidificateurs pr s du chauffage sont pr f rables mais ils doivent tre lav s tr s r gu li rement voire trait s l eau de Javel efficace contre les moisissures On peut parfois observer des d veloppements de moisissures sur des murs et plafonds Dans certains cas ces d veloppements r sultent d
216. ts et au sein de l quipe est tr s important pour se transmettre les rep res comment communiquer avec l enfant Nous allons changer ensemble sur ce qu on a compris de l enfant sur ce qu il nous montre L anticipation anticiper mettre en place des rituels donner des rep res aux enfants est fondamental C est d autant plus important quand il s agit d un enfant ayant une d ficience Cela augmente l autonomie et le confort de l enfant permet une meilleure observation et ouvre le chemin pour la relation vers un change interactif o chacun des partenaires est valoris Une bonne organisation laisser moins de place l impr vu et pr parer davantage les activit s Une infrastructure adapt e adapter l existant en fonction des besoins des enfants pr venir les dangers am nager les espaces en fonction du handicap exemple la malvoyance DES MOYENS DE COMMUNICATION ALTERNATIFS LE S SAME LE PHOTO LANGAGE Tout au long de la prise en charge des enfants il est important de laisser la possibilit chacun d exprimer son ressenti ses craintes et d avoir la possibilit d en discuter Des temps de pa roles de debriefing en quipe et avec les en fants permettent de donner place l expression de chacun D autre part les initiatives de solidarit d entraide et de partage qui surgissent sont mettre en vi dence et renforcer ll est essentiel comme pour
217. ts physiques r p t s partage de mouchoirs du m me lit participation a des activit s sportives de groupe proximit physique font partie d une classe d l ves de 81 l enseignement maternel ou sp cialis dans laquelle un cas est d clar La m ningite bact rienne peut tre tr s grave et n cessite une antibioth rapie d urgence contrairement aux m ningites virales dont le pronostic est bon dans l ensemble La gravit des m ningites m ningocoques diff re aussi selon l ge du malade La prudence est sp cialement de rigueur dans l enseignement maternel Linfection m ningocoques peut tre invasive septic mie et voluer de mani re foudroyante m me sans signes de m ningite Il faut appliquer les mesures d hygi ne applicables en cas de maladie transmission respiratoire voir r capitulatif p 71 La priorit est d assurer en urgence une prise en charge ad quate de l enfant et d avertir ses parents Ensuite le responsable devra se ren seigner jusqu obtenir confirmation du dia gnostic et prendre conseil aupr s du m decin en charge de l enfant quant la n cessit d in 7 LES MENINGITES A MENINGOCOQUES former les autres parents et d instaurer ou non un traitement prophylactique chez les contacts a haut risque notion a d terminer avec le m decin Si le m decin pr conise l administration d une antibioprophylaxie celle ci doit tre insta
218. u il faut appliquer Soit parce que la taille du groupe l impose d cider de marcher sur la chauss e la route Cela est possible pour les groupes conduits par des animateurs m me quand il y a des trottoirs am nagements pour pi tons et accotements praticables Dans ce cas la mission de guide est de faire circuler le groupe de mani re ce qu il soit le plus 4 LA S CURIT DE BASE PERDU LE MIEN M SIEUR C EST UI D Mon PAPA Le port d un gilet fluorescent contribue tre vu visible possible pour les conducteurs qui arrivent En r gle g n rale il est conseill de marcher gauche en file indienne et le plus pr s possible du bord de la chauss e Mais il peut tre pr f rable de se positionner du c t droit de la chauss e afin d augmenter la visibilit du groupe dans un virage par exemple Du c t droit les pi tons peuvent marcher c te c te Signaler le groupe Dans l obscurit ou lorsque la visibilit est mau vaise moins de 200 m les groupes conduits par un guide et qui marchent sur la chauss e doivent tre clair s l clairage est plac en fonction du sens de circulation du groupe Si le groupe circule droite sur la chauss e dans le sens de la circulation des conduc teurs un feu blanc ou jaune l avant gauche une lampe de poche parexemple et un feu rouge l arri re gauche un phare de v lo par exemple Si le groupe circule a gauche su
219. u sec l abri de la chaleur et hors d acc s des enfants de pr f rence dans le local pr vu l ex cution des soins Elle sera en permanence disponible dans ce lieu qu el le ne quittera pas Le r le de la bo te de soins n est videmment pas de se substituer au m decin et au pharmacien CONTENU TYPE DE LA BO TE DE SOINS Cette liste est donn e titre indicatif afin de donner des rep res aux organisateurs Le contenu doit videmment tre adapt en fonction du pu blic accueilli des circonstances et lieux particu liers Ce contenu m dical sera utilement compl t par un mode d emploi de la bo te de soins et une liste des num ros de t l phone utiles Concernant les m dicaments seuls ceux repris dans la liste ci dessous pourront tre administr s un participant en dehors d une prescription m dicale ou d une autorisation parentale A priori toute administration libre de m dicaments est interdite N anmoins en connaissance des be soins du terrain certains m dicaments cit s ci dessous et dans les documents fiche sant avec autorisation parentale documents sign s par les parents pourront tre donn s si la situation le requiert pour le bon d roulement des activit s et le bien tre de l enfant ou du jeune Gants usage unique pour les mains utiliser chaque manipulation Flacon d alcool 70 pour d sinfecter le petit mat riel ciseaux pince char
220. uction dans les lieux de vie des enfants Les textiles tentures coussins choisir des tex tiles lavables 60 pour liminer les acariens laver au minimum 4 6 fois par an 2 LUTTE CONTRE LES POLLUANTS llest souhaitable d viter l exposition a des taux lev s d allerg nes tels que les acariens et les moisissures On pourrait ainsi viter ou en tout cas retarder les manifestations allergiques chez les enfants pr dispos s La surface des murs ne doit pas comporter de taches ou moisissures Les plinthes doivent tre nettoy es L usage d un chiffon humide pour entretenir meubles et sol contribue ne pas disperser la poussi re Les matelas et les couvertures devraient tre en mati re synth tique Il faut viter la laine et les plumes de m me que la literie impr gn e de produits anti acariens voir tiquetage Dans le cas d une ancienne literie l usage de ces produits est aussi bannir car ils sont potentiellement toxiques et totalement inefficaces puisqu ils n enl vent pas les excr ments allergisants De mani re g n rale la literie devra tre propre en bon tat et remplac e r guli rement Les lits de camp et les matelas pneumatiques posent moins de probl mes ce niveau Pour pr venir le d veloppement de moisissures il s agit avant tout de ma triser le probl me d hu midit Si l humidit est li e des ph nom nes de condensation un renouvellement d air r
221. ule v sicule Les v sicules contiennent un liquide clair transparent qui se trouble en 24 ou 48 heures Une cro telle appara t s tend puis tombe au 5 7 jour en laissant une cicatrice rouge puis blanche Les cicatrices s att nuent en quelques mois parfois sur 10u 2 ans L ruption dure au total 10 12 jours La fi vre est souvent mod r e partir de la peau les virus gagnent ensuite les ganglions rachidiens o ils persistent l tat silencieux Plusieurs ann es plus tard l occasion d un stress quelconque fatigue infection bact rienne ils peuvent se r veiller devenir virulents et entra ner un zona MODE DE TRANSMISSION La contamination est directe et a rienne par les gouttelettes de salive du malade et par ses l sions v siculeuses car le virus est pr sent dans les v sicules et non dans les cro tes a La maladie est extr mement contagieuse partir de la veille de l ruption jusqu au septi me jour a Limmunit acquise est absolue c est a dire qu un enfant ne pr sente pas deux fois la varicelle Les complications locales sont fr quentes La surinfection par le staphylocoque ou le streptocoque est favoris e par le prurit En effet l ruption d mange l enfant qui se gratte avec des ongles sales Le risque de cicatrices ind l biles est alors beaucoup plus important l infection peut s tendre et causer notamment un abc s un rysip le inflammation d
222. ur il n est pas facile d entrer en relation l coute attentive des parents dans les premiers contacts est primordiale Chaque parent a ses propres questions ses soucis et ses points d at tention m me s il ne les exprime pas explicite ment Chaque inscription doit faire l objet d un contact pr alable avec les parents si possible via une rencontre ou un entretien Une fois inform e propos de la demande l qui pe d encadrement se r unira pour un temps de discussion et d valuation Demander aux parents de remplir une fiche de renseignements m dicaux et sociaux plus com pl te que celle utilis e habituellement permettra de conna tre les habitudes de l enfant ses diffi cult s r elles ses besoins sp cifiques et les activit s qu il peut entreprendre ses centres d int r t ses comp tences De cette fa on l accueil et les ac tivit s pourront tre adapt s Il importe cependant de se centrer sur les informations utiles pour don ner des soins adapt s cet enfant pas d intrusion dans l histoire priv e et l intimit LAPECH Association de PErsonnes Concern es par le Handicap a d velopp un outil tr s utile pour l accueil d enfants en situation de handi cap dans les activit s de loisirs R cr ation ouverte Guide pratique pour l int gration des enfants en situation de handicap dans les acti vit s de loisirs Cet outil propose deux mod les de carnet de route un
223. ur e rapidement dans un d lai de 24 48 heures et consiste en g n ral en une dose unique de ci proxine antibiotique Le responsable informera au plus vite les parents des enfants ainsi que les encadrants qui taient pr sents aux activit s dans les 10 jours pr c dant l apparition de la maladie et qui ont t en contact rapproch avec le malade afin qu ils puissent prendre rapidement les dispositions ad quates Un certificat m dical attestant de la prise du m dicament leur sera demand Si des parents re fusent de consulter et ou d administrer le traitement leur enfant celui ci sera vinc pour une p riode de dix jours En cas de s jour en internat un m decin peut assurer le traitement prophylactique des enfants et membres du personnel pour autant que les parents aient t inform s et aient marqu leur accord En cas de refus il leur sera demand de venir rechercher leur enfant Si le diagnostic de m ningite bact rienne est confirm les parents des autres enfants accueillis ne faisant pas partie des contacts haut risque seront inform s sans tarder si possible via un document adapt l objectif est d augmenter la vigilance des parents et la rapidit du diagnostic de leur m decin afin d instaurer sans tarder le traitement ad quat avec viction de l enfant Cette d marche permet de limiter les risques in dividuels et la propagation d un enfant l autre Cette information d cr
224. ureusement rencontrer un probl me de poux C est une probl matique d licate car elle cr e parfois des stigmatisations de certains enfants et de leur famille Dans la plupart des cas une fois le traitement entam les enfants ne sont plus contagieux On peut tr s bien imaginer d informer les parents du probl me a la fin de la journ e de r aliser le traitement le soir et d accueillir enfant le len demain pour participer aux activit s l exclusion automatique des enfants pr sentant des poux pour une p riode d termin e n a donc pas tou jours de sens Il s agira plut t de construire un dialogue construc tif avec les parents pour que la prise en charge et le traitement de l enfant soient efficaces et non stigmatisants Peignage des cheveux mouill s avec peigne poux Traitement local avec un p diculicide shampoing base de Pyrethrino des lotion base de Malathion r p ter apr s 8 jours viction de 24 heures si p diculose massive Retour apr s traitement D pistage soigneux et r guliers loupe peigne fin Nettoyage des peignes brosses Lavage du linge bonnet vestes oreillers 50 La p diculose est surtout g nante en raison des d mangeaisons qu elle provoque et de la contagiosit importante mais elle n est pas dangereuse en soi Le d pistage et l application correcte du traitement sont tr s importants pour augmenter les chances d radication Le diagno
225. v s Pour bien faire l enfant devrait profiter d une douche rapide pour se nettoyer convenablement De toute fa on il faut faire le n cessaire pour rester discret et pour viter que l enfant souffre de moqueries Il est interdit de fumer en pr sence des enfants et dans tous les locaux appel s tre occup s par des enfants En dehors des mesures g n rales d hygi ne qui viennent d tre d crites il existe des mesure d hy gi ne sp cifiques ou particuli res Ainsi en cas de maladie infectieuse reconnue dans la collectivit et pouvant provoquer une pid mie il est n cessaire d intensifier momen tan ment les mesures d hygi ne en fonction du mode de transmission voir aussi chapitre Faire face aux maladies infectieuses La pr paration des repas en collectivit d enfants ne s improvise pas En cas de n gligence ou de pratiques inadapt es les aliments peuvent pr senter un danger pour la sant des enfants Les autorisations et contr les sont de la comp tence de l Agence F d rale pour la S curit de la Cha ne Alimentaire AFSCA Les cuisines de col lectivit s doivent introduire une demande aupr s de l AFSCA afin d obtenir l autorisation de fabri quer ou de manipuler des repas Pour obtenir cette autorisation l tablissement doit satisfaire d une part aux normes relatives l hygi ne g n rale des denr es alimentaires et d autre part aux disposition
226. vit se d roulent la plupart du temps sans accroc ni accident Enfants comme responsables des activit s qu ils soient profes sionnels ou b n voles se quittent riches d ex p riences positives de jeu et d apprentissage Le d roulement sans p pin est en g n ral la r gle l incident ou l accident tant plut t l exception Cela n emp che que comme intervenant res ponsable aupr s d enfants en collectivit il est indispensable de se pr parer une telle ven tualit pour en assurer la meilleure prise en charge possible Voici donc quelques pistes essentielles pour vous aider g rer des bobos aux situations d urgence plus lourdes On entend par responsable toute personne qui r pond des actes des individus dont il a la charge II s agit g n ralement d un parent d un grand parent d un tuteur l gal d une personne qui confie l enfant mais galement d un salari ou d un b n vole dans le cadre des activit s d finies par son institution Premi re attention fondamentale rassurez et coutez l enfant tout en restant calme et attentif a la s curit de chacun Pr voyez que les num ros d avis m dical et d appel d urgence ainsi que les num ros de t l phone des responsables de l organisme soient clairement identifi s et mis la disposition de tous les intervenants quelle que soit l activit le lieu et le moment o celle ci se d roule Ces num ros peuvent se
227. z le doigt sous un jet d eau froide pendant une dizaine de minutes Demandez un avis m dical pour tout doigt coinc ou cras quand un ongle et ou une phalange ont t atteints Surtout ne touchez pas la racine dentaire tenez toujours la dent par la couronne partie visible de la dent surtout ne nettoyez pas la racine Si c est possible replacez la dent dans son alv ole m me pas fond En cas d chec conservez la dent dans du s rum physiologique dans du lait ou de la salive de l enfant Allez en urgence aupr s d un service de garde dentaire Pour les dents de lait pas de panique En cas de perte d une dent ne tentez jamais de la replacer dans l alv ole Essayez de r cup rer le ou les morceaux met tez les dans du s rum physiologique du lait ou de la salive de l enfant et allez rapidement chez le dentiste il pourra dans certains cas recoller les morceaux de dents plut t que de devoir la reconstituer enti rement avec des produits en r sine Et pour une dent de lait cass e En fonction de la situation le dentiste refera la dent ou non Pr venez les risques de chutes et de chocs anti d rapants clairage ad quat surveillance accrue des jeux dangereux quipements de protection obligatoires lors de sports a risque 9 MAL DE T TE Le mal de t te est un sympt me tr s fr quent Sans fi vre il accompagne souvent de la fatigue une tension motionnelle des probl mes

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