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ontribution pour la mesure des richesses créées par les

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1. En effet si l on veut conserver prot ger faire cro tre les choses qui comptent il faut que ces choses soient nomm es enregistr es recens es pour que l on puisse suivre leurs volutions Il faut donc les valuer mener une r flexion collective qui permette d identifier chaque action associative et de d finir pr cis ment sa valeur Ch 4 2 i Mode d emploi pour mesurer la valeur d une action Rep rez le champ d intervention de votre action dans l un des quatre volets ainsi que le ou les grand s objectif s poursuivis Mettez en d bat au sein de l quipe porteuse du projet et selon une formulation aussi pr cise que possible ce qui compte le plus travers l action les objectifs poursuivis ce que l on compte les apports de l association par rapport aux objectifs poursuivis et ce que l on raconte les effets constat s attendus ou induits par l action N omettez pas de transcrire les r ponses en recherchant une formulation collective C est un premier travail de r flexion pour examiner ensemble les richesses produites par l action Reste associer aux effets produits des indicateurs ou indices susceptibles d aider l interpr tation des r sultats ta Th me Domaine Lien social VOLET 1 Lien et coh sion sociaux Ce qui importe pour vivre ensemble Connaissance et compr hension de l autre pour r duire les peurs et mieux accepter les diff rences
2. Temps de partage et convivialit pour lutter contre l individualisme et l isolement changes entre g n rations et cat gories de populations diff rentes Changements constat s Impacts Les apports des associations partir des r ponses partir des r ponses recueillies recueillies Cr ation de liens entre les tres les g n rations L mergence d un par des actions favorisant la rencontre de dialogue entre des personnes diff rentes ou qui s ignorent groupes des personnes Ex point rencontre du Comit Rochotte qui jusqu alors ne se Chaumont parlaient pas Rencontres interg n rationnelles ou avec des personnes en d tresse maladie enfermement La transmission de Ex autour de la lecture avec Au C ur des savoirs d exp riences Mots sur Chaumont entre personnes de Lutte contre l isolement pour favoriser le g n rations diff rentes brassage avec d autres Ex l am nagement des terrasses du donjon de Chaumont par des publics en grande pr carit lanc par La Passerelle le Centre accueil des demandeurs d asile et le Relais accueil chaumontais avec de nombreux partenaires Rendre accessibles culture information et connaissance Ex les rencontres d bats sur des questions vives de soci t anim es par l association Autour de la Terre partir de la diffusion d un film documentaire PZA 21 Th me Domaine Coh sion sociale Ce qui importe pour
3. l international Ex les achats commerce quitable Mutualisation des moyens Ex mutualisation des ressources humaines associatives avec le GEDA Groupement d employeurs pour le d veloppement associatif Changements constat s Impacts partir des r ponses recueillies Baisse du tonnage incin r pour viter terme l incin ration Vingt deux municipalit s engag es sur des vergers de sauvegarde o d sormais les p pini ristes proposent des plants de vari t s locales Am lioration de la prise de conscience des publics sur les questions environnementales et patrimoniales D Autonomie accrue des associations Revitalisation du dynamisme associatif Consolidation des comp tences dans la conduite d associations e Six bonnes raisons pour utiliser cette proposition Cette grille est un canevas qui permet l quipe porteuse d un projet global ou sectoriel d une association de se motiver pour faire le point sur le projet de la structure ses actions et leur utilit afin de pr parer l avenir renforcer la dynamique interne de la structure en favorisant l implication des membres dans une d marche participative communiquer aupr s des partenaires en leur donnant une vue d ensemble et une analyse d taill e de l utilit de la structure tre force de proposition dans l laboration conjointe d actions pour ren gocier les modes de contractualisation mettre en p
4. AUTIlTESOGAalEdESASSOUAtIONST UNIChaNtIERAICo POrtEr ENHAUTE MARNE Contribution pour la mesure des richesses cr es par les associations haut marnaises Sommaire Les richesses cr es par les actions associatives dans la vie locale e Quelques d finitions utiles e La marchandisation des services e La fragilisation des associations et de leurs f d rations e La remise en cause de la participation aux politiques de d veloppement local e L volution des relations associations pouvoirs publics e Faire reconna tre les sp cificit s du projet et de l action associatifs e L valuation peut mieux faire 4 6 7 10 10 11 12 13 14 15 e Des valeurs intangibles e avec des pratiques en perp tuelle volution e Pour que l humain soit au c ur des pr occupations des humains e en ne laissant pas l conomie aux seuls conomistes e Les relations pouvoirs publics locaux associations quelques principes e M thode quelques questions valuatives dans les territoires haut marnais e Les quatre volets de la proposition e Six bonnes raisons pour utiliser cette proposition Et maintenant Les associations contributrices et leur localisation 17 17 17 18 19 20 22 24 25 37 38 40 Les cr es par les actions associatives dans la vie sociale locale Au quotidien de nombreuses associations haut marnaises agissent dans des domaines d intervention multiples ducati
5. Valeur ce qui donne un sens l action ce qui nous pousse nous impliquer ex la justice l galit des droits la solidarit Finalit le but de l action avec notre association La question de la finalit d une d marche se pose en deux temps Pour aller o et Par quels moyens La finalit repr sente ainsi l tat id al vers lequel on tend Objectifs globaux ou strat giques il s agit des grandes ambitions que l on vise atteindre travers l action men e pour mieux vivre ensemble dans le territoire ex le m lange des cultures une utilisation respectueuse des ressources locales une meilleure application des droits sociaux Objectif op rationnel le but concr tement d fini du projet que l on m ne un nonc explicite pr cis qui structure les diff rentes actions que l on met en uvre ex r duire les situations d isolement social susciter l veil artistique faire vivre un r seau d acteurs am liorer l information Effets ce sont les r sultats en termes de changements que l on peut recenser du fait de l action men e la question Qu est ce que cette action a chang pour vous permet de d finir les eftets On peut distinguer effets attendus et effets constat s mais non pr vus 5 Fer p Crit re c est un caract re une propri t que l on choisit et qui permet de formuler un jugement d appr ciation c est un angle de vue pour observ
6. but 2009 les associations parties prenantes ont t interrog es individuellement et collectivement sur les sp cificit s de leurs apports et la mani re de les recenser pour rendre compte Un temps public le 24 novembre 2009 au conseil g n ral a largi le champ d investigation vingt cinq autres associations Lors de la seconde phase d but 2010 a t labor e une proposition de grille d valuation de l utilit sociale des associations haut marnaises Quarante trois associations ont collabor son contenu suite l appel contribution Utilit sociale des associations un chantier colporter en Haute Marne P ZA e L valuation peut mieux faire L approche de l valuation tant au sein des associations que du c t des pouvoirs publics reste largement insatisfaisante Globalement nous ma trisons la culture du r sultat en quantifiant usagers activit s co ts et ressources En revanche notre culture de la mesure des effets et impacts de nos actions demeure insuffisante En effet une valuation aboutie permet d interroger et de r ajuster le projet d association pour une meilleure communication Il s agit bien pour les initiateurs du projet et ses partenaires de se mettre d accord sur des finalit s et des modalit s d valuation travers un questionnement simple et pertinent Pr Valeurs pratiques et principes des associations engag es e Des valeurs intangibles L
7. la population port s par les associations n chappent pas cette logique Cependant les sp cificit s associatives travers l action collective produisent d autres richesses que la simple satisfaction de besoins sociaux vivre ensemble pour faire soci t Que serait la vie sociale en Haute Marne sans les associations On compte 6 000 associations r pertori es en Haute Marne dont environ 4 000 estim es en activit Quatre vingt six d entre elles sont agr es Jeunesse et ducation populaire et 460 disposent de l agr ment Sport Il s est cr 1 74 associations en 2007 2008 et 181 en 2008 2009 preuve du dynamisme associatif Tous secteurs confondus fin 2008 on comptait 4 133 emplois associatifs soit 8 1 des emplois priv s La densit d emplois dans les associations haut marnaises s l ve 200 emplois salari s pour 10 000 habitants contre 220 en Champagne Ardenne l estimation du b n volat en Haute Marne oscille entre 35 000 et 37 800 b n voles dont 13 000 14 700 b n voles r guliers Source Insee Flash Champagne Ardenne n 95 novembre 2008 e La fragilisation des associations et de leurs f d r Les associations qui d veloppent des missions d int r t g n ral n cessitant des financements et les f d rations qui rassemblent une partie d entre elles se trouvent dans une position financi re d licate du fait de deux facteurs qui se conjuguent le
8. pour d boucher sur une convention consensuelle qui prend appui sur le choix d un certain nombre de crit res et d indicateurs On peut pour illustrer cette notion voquer le terme de richesses soci tales par opposition aux richesses mon taires et marchandes e Quelques d finitions utiles Afin de pouvoir d battre collectivement de l utilit sociale et de l valuation il est indispensable de s accorder sur les termes que l on utilise Voici donc quelques rep res valuer estimer la valeur d un objet ou d une donn e Ici nous concevons l valuation comme une d marche partag e visant conna tre et comprendre plus finement les dimensions de l action ou du projet Ce qui permet de mieux en 1 Travaux men s par le Conseil national de la vie associative CNVA en 1996 rapport Lipietz en 2001 rapport Gadrey en 2003 Bernard Eme Comment peut on d finir la notion d utilit sociale in Alternatives conomiques hors s rie n 11 septembre 2003 AT 2 Patrick Viveret Reconsid rer la richesse ditions de l Aube La Tour d Aigues 2003 5 rendre compte et communiquer son sujet de renforcer des appuis mais aussi d am liorer ou de r ajuster notre action Il s agit de ce point de vue d un v ritable outil de conduite d un projet collectif Auto valuation d marche d valuation dans laquelle le porteur de l action est sujet tout en associant les diff rentes parties prenantes
9. une organisation de l conomie et de la soci t fond e sur le collectif la solidarit l galit notamment le principe Un homme une voix et le refus du profit financier individuel les associations se retrouvent dans le champ de l conomie sociale et solidaire aux c t s des mutuelles et des coop ratives L conomie sociale et solidaire n a pas vocation se substituer l conomie purement marchande ou celle de service public elle les compl te dans la pluralit des modes de production de consommation d changes et de financements Par sa capacit mixer les ressources marchandes publiques et non mon taires b n volat elle donne sens pour entreprendre autrement dans des formes alternatives au mod le dominant Reconsid rer la richesse une urgence soci tale La n cessit de questionner la notion de richesses face au consum risme effr n du mod le occidental se fait pressante pour quelques raisons majeures les grands d fis menaces sur les ressources environ nement famines migrations de populations imposent de r inscrire un sens dans ce qui se produit et s change la compulsion d accumulation de richesses financi res et d accaparement de pouvoir sont des sympt mes de d pression de nos soci t s notre syst me de mesure des richesses cr e des distorsions quantitatif qualitatif comme notamment l aberration du PIB produit int rieur brut principal indicateur de riches
10. ville des pays des politiques lus sur des territoires publiques d tat Ex le conseil de d veloppement local du Pays de Langres manation de la soci t civile participe aux c t s des lus locaux la mise en uvre de la charte de d veloppement durable du territoire A 33 PZA A ag Th me Domaine Dynami sation du territoire VOLET 4 D veloppement des richesses dans les territoires Ce qui importe pour vivre ensemble Les apports des associations partir des r ponses recueillies L acc s diff rents Projets collectifs qui am liorent le services Des perspectives d avenir pour les jeunes dans le d partement bien tre des habitants Ex l association Mobilit pour le Pays de Langres uvre pour l entraide dans les transports mise disposition de deux roues covoiturage Innovation dans les pratiques collectives partage des regards sur les situations locales Ex l association POINFOR partir d un chantier cole met en synergie lus et entreprises d un territoire pour b tir des parcours d insertion d bouchant sur des solutions moyen terme Changements constat s Impacts partir des r ponses recueillies E Meilleure employabilit des publics handicap s par les co ts des transports Culture de la participation entre lus locaux acteurs conomiques et associatifs Changements constat s Ce qui im
11. vivre ensemble Solidarit concr te envers les personnes en difficult pour qu elles puissent occuper une vraie place dans la soci t Les apports des associations partir des r ponses recueillies Lutte contre les exclusions actions pour contrer l illettrisme Ex le Festival de l crit port par l association initiales aide aux personnes en difficult Ex l accueil d urgence de La Passerelle sur Chaumont lutte contre l chec scolaire Ex les ateliers de soutien scolaire de la MJC de Saint Dizier accompagnement de personnes handicap es Ex accompagnement au d part en vacances des personnes en situation de handicap avec la JPA Changements constat s Impacts partir des r ponses recueillies EE Une meilleure int gration scolaire pour des enfants Une valorisation de la fonction parentale dans l ducation des enfants Une reprise d espoir et de confiance pour des personnes vuln rables Le fait de retrouver un r le social utile pour des personnes marginalis es Des comportements de solidarit renforc s La pr vention de conflits sur des territoires Th me Domaine D veloppe ment culturel et sportif VOLET 2 Dynamisme culturel et ducatif Ce qui importe pour vivre ensemble L existence d expressions et de pratiques culturelles diversifi es Une offre de pratiques sportives adapt es des aspirations
12. arnaises outre ce livret m thodologique un DVD traitant d exemples concrets de l utilit sociale de certaines actions associatives sera disponible au second trimestre 2011 Des rencontres d bats entre associatifs et repr sentants des pouvoirs publics sur les territoires des Pays de Langres Chaumont et nord Haute Marne sur le second trimestre 2011 Des s ances techniques de travail avec des associatifs et des repr sentants de pouvoirs publics pour enrichir notre canevas d valuation de l utilit sociale Un temps fort de restitution des travaux en novembre 2011 Les associations contributrices et leur localisation e Culture Arts vivants 52 territoire d partemental Association Bernard Dimey territoire du Pays de Chaumont Association de sauvegarde du ch teau de Corgebin territoire du Pays de Chaumont Au C ur des Mots territoire d partemental Autour de la Terre territoire du Pays de Langres Compagnie des Hallebardiers territoire du Pays de Langres L Encre des Mots territoire du Pays de Chaumont Noire point e territoire du Pays de Chaumont Oh Is territoire du Pays nord Haute Marne Tinta Mars territoire du Pays de Langres e Jeunesse et ducation populaire Lire et faire lire territoire d partemental ARCAD territoire du Pays de Langres Centre culturel haut marnais d partemental territoire Comit d partemental du sport en milieu rural CDSMR territoire d partemental Clu
13. artemental d ducation la structures associatives sant qui d veloppe les comp tences relatives pour mieux rendre la pr vention des risques sanitaires compte des r sultats et D marches qualit des impacts Ex Utilit sociale des associations un chantier colporter en Haute Marne E pe FL Th me pour Domaine Richesse TT respectueux UNE de la nature Une qualit am liorant la TANT D velopper He connaissance et coop ration entre associations MAN Ce qui importe vivre ensemble Un cadre de vie patrimoniale qualit de la vie Les apports des associations partir des r ponses recueillies Formation des m diateurs environnementaux Ex l Association des guides composteurs de Haute Marne a form 20 guides composteurs pour assurer le service apr s vente du Syndicat d limination des d chets m nagers Sauvegarde de vari t s arboricoles end miques Ex sauvegarde des vari t s locales par l Association des croqueurs de pommes de Haute Marne Actions de restauration du patrimoine naturel et culturel Ex de l Association de sauvegarde du ch teau de Corgebin Nature Haute Marne les exemples ne manquent pas Mise en r seau d acteurs et de comp tences et compl mentarit entre intervenants du social formatif culturel Ex la Semaine de la Fraternit men e par plusieurs associations Chaumont largissement des actions
14. b L o Lagrange territoire du Pays nord Haute Marne claireuses et claireurs de France territoire du Pays nord Haute Marne Familles rurales de Dancevoir territoire du Pays nord Haute Marne F d ration d partementale des foyers ruraux territoire d partemental Francas territoire d partemental La Montagne territoire du Pays de Langres Les Grillons territoire du Pays de Langres Ligue de l enseignement de Haute Marne territoire d partemental Maison d animation et de formation de Courcelles territoire du Pays de Langres Maison des jeunes et de la culture de Chaumont territoire du Pays de Chaumont Maison des jeunes et de la culture de Saint Dizier territoire du Pays nord Haute Marne Centre la que d ducation et de loisirs territoire du Pays nord Haute Marne N A e Environnement Association des croqueurs de pommes de Haute Marne territoire d partemental Jardiniers de France territoire d partemental Natur ailes territoire du Pays de Langres Tournesols territoire d partemental Association des guides composteurs de Haute Marne territoire d partemental e Insertion sociale et professionnelle Ateliers du Viaduc territoire du Pays de Chaumont Brigades vertes de Lecey territoire du Pays de Langres POINFOR territoire d partemental R gie rurale du Plateau territoire du Pays de Langres e D veloppement local Association du Pays de Langres e Social solidarit s A
15. d sengagement financier partiel ou total de l tat dans le cadre de sa r forme de moder nisation r vision g n rale des politiques publiques loi organique des lois de finances LOLF la r forme en cours d examen des collectivit s territoriales avec le projet de remise en cause de la clause de comp tence g n rale risquant de r duire leurs initiatives en faveur de la vie associative EAS wo Le feu aux poudres Octobre 2008 le gouvernement g le 25 du montant de ses conventions avec les associations annule la ligne budg taire animation rurale du minist re de l Agriculture fait peser une incertitude sur les postes FONJEP non renouvellement suppression Les associations les f d rations sont aux abois R unies au sein de la Jeunesse au Plein Air JPA elles interpellent fortement les parlementaires du d partement pour tenter d amoindrir les effets de ces d cisions brutales et non concert es et d cident d entamer un travail collectif au long cours pour se faire reconna tre pour ce qu elles sont et ce qu elles font Fonds de coop ration de la jeunesse et de l ducation populaire e La remise en cause de la participation aux politiques de d veloppement local L exp rience montre qu un projet de d veloppement d un territoire partag et port par sa population est tr s productif Les formes de participation sont diverses de la simple concertation la co laboration d
16. diff rentes Les apports des associations partir des r ponses recueillies Offrir une diversit sur les plans culturel et sportif permettant l apprentissage et la d couverte de disciplines pour des jeunes et des adultes Ex ateliers d apprentissage musical de Noire point e Chateauvillain l acc s au spectacle vivant sous toutes ses formes Ex diffusion du spectacle vivant en milieu rural avec Tinta Mars en Pays de Langres la mobilisation d artistes du territoire et d ailleurs Ex le compagnonnage artistique de l association Oh ls sur Joinville la mise en place de pratiques artistiques amateurs Ex l l accompagnement des pratiques artistiques amateurs avec la F d ration des foyers ruraux la mise en valeur du patrimoine mat riel lieux et immat riel m moire et transmission Changements constat s Impacts partir des r ponses recueillies veil de la curiotsit r flexion sur le sens des activit s approfondissement de la pratique men e transmission d autres mergence de comp tences nouvelles li e l volution des demandes plus de sollicitations dans le multim dia l infographie Sensibilisation des expressions ou des pratiques nouvelles Plus grande ouverture la nouveaut Ex l Estival de la Compagnie des Hallebardiers Capacit cr er de Langres et les Histoires en chemin des Foyers ruraux n
17. er une r alit ex pour un v hicule la vitesse la propret la technicit Le choix des crit res s op re en prenant appui sur le croisement des objectifs et des effets produits par les actions Indicateurs et indices il s agit d une information que l on choisit d utiliser car elle permet de renseigner un crit re ex pour la vitesse d une voiture le compteur pour sa propret une jauge de pollution On peut distinguer des indicateurs de r alisation ou de r sultats souvent chiffr s mais pas uniquement qui portent sur les aspects et effets concrets directs de l action et des indices d impact qui portent sur des effets plus qualitatifs certains pouvant s exercer moyen terme et rester p riph riques l action elle m me Grands biens et petits riens d nomination donn e par l association MDS la m thode utilis e pour approcher l utilit sociale Les grands biens ce sont les grandes ambitions dans lesquelles s inscrit le projet les petits riens ce sont les actions tr s concr tes et parfois modestes qui sont men es La mise en lien de ces petits riens avec un grand bien permet de rendre plus visible l utilit sociale que l on cr e 3 Mouvement pour un d veloppement solidaire CA A Notre d marche d valuation de l utilit sociale contexte e La marchandisation des services La marchandisation des services grignote toute la vie sociale Les services
18. erspective l utilit sociale de la structure au regard des financements publics re us pour rendre compte la soci t dans son ensemble s engager dans une d marche de l gitimation PZA Et maintenant Il s agit dor navant de partager avec nos partenaires publics notre proposition de mesure de l utilit sociale de nos actions pour faire voluer nos relations en prenant mieux en compte nos sp cificit s L objectif est de construire un pacte de relations partenariales qui nous engage individuellement et collectivement Pour aboutir plusieurs passages oblig s partager et faire vivre ce document aupr s du plus grand nombre d associations haut marnaises poursuivre la rencontre et la connaissance mutuelle entre associations pour favoriser une culture commune de la mesure de l utilit sociale cr er les conditions favorables la concertation associations pouvoirs publics Nous aboutirons si chacune des associations s empare de l outil et contribue faire voluer ses pratiques associatives Il en va de la vie associative pour faire soci t ni T 13 y p Utilit sociale des associations chantier colporter en Haute Marne un Un temps fort le 23 novembre 2010 salle Pierre Niederberger Chaumont pour lancer la construc tion du dialogue entre les associations et les pouvoirs publics La diffusion d outils pour valoriser l utilit sociale des associations haut m
19. es principales valeurs qui fondent les associations engag es dans la d marche se d clinent par les concepts de la cit de justice sociale de d mocratie et d quit donner plus ceux qui ont moins e avec des pratiques en perp tuelle volution Pour mettre en uvre ces valeurs les associations favorisent l engagement de leurs adh rents Elles repr sentent galement un espace de participation de leurs usagers dans la vie locale en suscitant et faisant vivre l expression de citoyens sur la vie publique par l change le d bat la d lib ration avec la pr occupation constante de construire une parole partag e Leurs actions se basent sur des modes actifs d acquisition de savoirs savoir faire et savoir tre Elles revendiquent des approches globales int grant les trois dimensions du d veloppement durable conomique social environnemental e Pour que l humain soit au c ur des pr occupations des humains Par leurs fonctions d veil des consciences et de l esprit critique d aide la compr hension du monde pour se situer partir d v nements et de situations v cues les associations uvrent la transformation sociale par l action l exp rimentation de voies nouvelles face aux probl mes soci taux et l innovation dans les m thodes de r alisation collective Elles d veloppent une action d ducation populaire e en ne laissant pas l conomie aux seuls conomistes Se r clamant d
20. gique pouvant accompagner les associations qui souhaitent clarifier ou pr ciser leur projet associatif ses valeurs ses enjeux redonnant ainsi sens l action collective Nous consid rons en outre ce livret comme un outil de propositions et de dialogue avec nos partenaires institutionnels et financiers pour renouveler nos relations sur la base de la confiance et de la coop ration L valuation est un processus bas sur la participation des diverses parties prenantes afin d enrichir et de poursuivre la dynamique nous esp rons que d autres acteurs associatifs institutionnels lus se joindront notre d marche dans l objectif de faire vivre les valeurs r publicaines qui font soci t E A Qu est ce que l utilit sociale Il s agit d une notion assez r cente qui merge en France dans les ann es quatre vingt autour du d bat sur la fiscalisation des associations Auparavant on parlait plut t d int r t g n ral On situe l utilit sociale comme une contribution positive la vie en soci t apport e par des acteurs associatifs sur des territoires que ce soit sur le plan conomique social culturel environnemental ou d mocratique Des diff rents travaux et tudes concernant l utilit sociale aucune d finition universelle et applicable telle quelle ne semble se d gager Son contenu rel ve donc de la d lib ration entre diff rents acteurs ou composantes de la soci t
21. jeunes de se former et de s orienter vers les m tiers du social et de l animation Changements constat s Ce qui importe Impacts Th me pour Les apports des associations partir des r ponses DOUTE vivre ensemble partir des r ponses recueillies recueillies DATES l ouverture Construction personnelle par des actions qui Ouverture LU d esprit des favorisent l expression vers les autres etui habitants la valorisation l panouissement personnels Ex action autour de la vid o avec des jeunes Enrichissement Les capacit s de de quartier Langres avec l association personnel chacun Les Grillons s exprimer Respect de la parole Offre d une diversit d activit s qui permet et de l opinion de l autre La possibilit de chacun de trouver ce qui lui convient prendre des Ex la p dagogie de la libert conduite par S autoriser donner initiatives des l association Maison de Courcelles avec son point de vue responsabilit s ses accueils de mineurs ses id es Initiatives qui veillent l esprit critique Ex l op ration Demain en France chantiers d expression o les jeunes esquissent leur vision du monde de demain men e par la Ligue de l Enseignement EAN Th me Domaine Expression et implication citoyennes A Ar RE VOLET 3 Vie citoyenne et espace public Ce qui importe pour vivre ensemble l implication dans la vie locale Changements constat s Im
22. omouvoir le dialogue associations pouvoirs publics l chelle locale par le biais d espaces publics de concertation et de co construction de r ponses aux probl mes territoriaux Ces espaces existent conseil de d veloppement instances locales de concertation dans de nombreux domaines commissions th matiques sur le d veloppement social urbain il faut les faire vivre avec un leitmotiv n gocier un horizon partag pour les territoires Le chantier Utilit sociale cadre acteurs tapes Les t tes de r seaux de l ducation populaire regroup es au sein de la Jeunesse au Plein Air et confront es la baisse brutale des aides de l tat en 2008 sont l initiative de la d marche Les vis es sont simples amener chaque association partie prenante d finir son utilit sociale sa valeur ajout e dans ses activit s et projets ainsi que les moyens mettre en uvre pour conduire et valoriser son utilit d finir et partager un langage des r f rences et des outils d valuation de l utilit sociale communs aux associations laborer un cadre formel pour r gir les relations entre les associations et les pouvoirs publics locaux visant s curiser tant soit peu l environnement associatif Une telle d marche non habituelle n cessite du temps et s effectue par tapes premi re tape se doter d une culture commune et partager m thodes et outils sous la houlette d un expert
23. on culture environnement jeunesse social contribuant activement au d veloppement des territoires urbains et ruraux de notre d partement Form en 2009 par les t tes de r seaux associatives issues de l ducation populaire un collectif r unissant plusieurs de ces associations a entrepris une d marche visant valuer et valoriser les apports soci taux qu elles produisent avec et pour les habitants Quel est l impact r el de l action associative Qu apporte t elle aux habitants aux collectivit s aux territoires Comment am liorer nos actions nos modes de fonctionnement et d intervention Comment expliciter nos fondements nos valeurs Comment valuer au del des chiffres Comment en rendre compte aupr s de nos partenaires partir de ces interrogations avec le soutien financier du Dispositif local d accompagnement et l apport m thodologique du Mouvement pour un d veloppement solidaire nous avons souhait prendre le temps de l analyse et de la r flexion pour tenter de r pondre un double enjeu PEAY interroger le monde associatif en tant qu acteur social ducatif producteur de citoyennet participer une d finition partag e de l utilit sociale valid e par les pouvoirs publics et les partenaires institutionnels Ce travail nous a conduit l laboration d un cadre de r f rences dont t moigne ce livret notre ambition est qu il constitue un support p dagogique et m thodolo
24. ouveaux centres d int r t chez le public Ar wo Th me Domaine panouisse ment des enfants des jeunes Ce qui importe pour vivre ensemble Des jeunes et des enfants qui se sentent bien dans leur peau l o ils vivent Les apports des associations partir des r ponses recueillies Prise en compte des aspirations des enfants et des jeunes qui se concr tise par diverses offres d accueils d enfants dans le cadre d activit s de loisirs ducatifs Ex ateliers de loisirs ducatifs de l association La Montagne ou encore du Centre culturel haut marnais l implication active de jeunes dans des projets qui leur sont propos s Ex les chantiers de jeunes b n voles du foyer rural de Rolampont pour la restauration des cadoles ou du Centre d initiation la nature CIN d Auberive pour la cr ation de cabanes d interpr tation du massif forestier des m thodes d ducation actives Ex l acc s l autonomie par l immersion dans la nature avec les claireuses et claireurs de France des actions d ouverture sur le monde Ex la semaine de solidarit internationale du collectif Chaumontais Solidarit internationale Changements constat s Impacts partir des r ponses recueillies e mergence d un r seau dense de structures d accueils de loisirs Renouvellement des pratiques p dagogiques Prise de responsabilit s par des jeunes D sir de
25. pacts Les apports des associations partir des r ponses partir des r ponses recueillies recueillies gt La formation citoyenne par Jeunes et adultes un accompagnement des formations pour capables de prendre des habitants qui s engagent dans la prise des responsabilit s d initiatives de responsabilit s dans la vie associative Ex le r seau Formation des acteurs de la vie et dans l action associative mutualise ses ressources pour offrir publique une formation accessible tous un fonctionnement d mocratique dans les associations Ex l association ARCAD mobilise habitants et d cideurs du canton de Neuilly l v que sur une politique locale en faveur de la jeunesse un r le de m diation interface entre personnes et collectivit s Ex le collectif Chaumont v lo am nagements cyclistes en ville des d bats une r flexion partag e Ex l Universit rurale du Pays de Langres coop ration territoriale avec la vall e de l Aries en Roumanie Th me Domaine D bat public Ce qui importe pour vivre ensemble Des espaces de d bat et de concertation Changements constat s Impacts Les apports des associations partir des r ponses partir des r ponses recueillies recueillies Organisation de d bats publics volution des regards mutuels entre habitants Participation aux instances de concertation sur associations et d cideurs la politique de la
26. porte Impacts Th me pour Les apports des associations partir des r ponses DOUCE vivre ensemble partir des r ponses recueillies recueillies TT De l emploi Apports conomiques pour la vie locale Cr ation d activit s hui durable Ex recyclage des palettes et du papier porteuses d emplois dans une d marche non concurrentielle par Valoriser les Ateliers du Viaduc Chaumont 35 postes Renforcement de durablement les d insertion soit 22 ETP l attractivit des ressources Valorisation des ressources locales territoires gr ce conomiques face par la cr ation d activit s et d emplois l existence d actions au gaspillage Ex cr ation des Vergers de C r s pressoirs fruits conomiques par mutualisation de trois structures une association Une conomie un particulier et une collectivit 24 000 litres cr atrice press s il en faut 100 000 pour assurer un salaire d emplois de Mise en place de circuits courts proximit Ex les paniers en mara chage bio de la R gie r pondant des rurale du Plateau nouveaux besoins Services la personne sociaux Ex les microcr ches associatives TT TN D veloppement Dans la formation professionnelle Am lioration des savoir EIE des comp tences Ex fili re de formation qualifiante des m tiers faire socioprofessionnels et des du b timent sur Langres POINFOR savoir faire Aupr s de collectivit s d institutions Professionnalisation des Ex le Comit d p
27. rtisans du monde territoire des Pays de Chaumont et Pays de Langres Centre social Vert Bois territoire du Pays nord Haute Marne Comit d partemental d ducation la sant territoire d partemental Comit de quartier de la Rochotte territoire du Pays de Chaumont Initiales territoire du Pays de Chaumont La Passerelle territoire du Pays de Chaumont Office des a n s chaumontais et brottais territoire du Pays de Chaumont Relais accueil chaumontais territoire du Pays de Chaumont e Administration Direction de la jeunesse et des sports de la DDCSPP Direction d partementale de la coh sion sociale et de la protection des populations T Re m lt Ouvrage collectif r dig par D Camburet M Moilleron V Claude et F Bader relu par A Tytgat Illustration l onore Conception impression atelier l engrenage 03 25 87 52 28 dit en novembre 2010 1 000 exemplaires
28. se des nations Une catastrophe fera augmenter le PIB quand l existence d activit s et de services b n voles n a aucune incidence sur lui On traite ainsi les associations sur le plan comptable non comme des producteurs de richesses sociales mais comme des ponctionneuses de richesses co nomiques au titre des subventions qu elles re oivent Il s av re donc imp ratif de r inscrire l conomie dans sa dimension humaine en remettant l homme au centre des pr occupations Ce n est pas l affaire d experts un nouveau mod le de d veloppement exige avant toute chose un d bat de soci t un change approfondi sur ce qui compte vraiment pour les citoyens et de nouveaux indicateurs e Les relations pouvoirs publics locaux associations quelques principes Face aux multiples d fis sociaux de plus en plus complexes affronter les r ponses b tir n cessitent la participation des habitants qui vivent les situations Les associations remplissent des missions de terrain d int r t g n ral de mani re volontaire ou affect e par une autorit De ce fait elles ont toute l gitimit pour apporter leur contribution ce qui rel ve du vivre ensemble sur les territoires Leurs ressources humaines leurs expertises et comp tences leurs regroupements de citoyens favorisant l expression collective sont autant d atouts pr cieux pour les biens communs Il en d coule la n cessit d organiser et de pr
29. seconde tape l appropriation sous forme de tests d une action ou d un projet de l association et des outils d valuation par chaque structure troisi me tape une s ance publique de formation pour ouvrir la d marche d autres associations quatri me tape l laboration d une premi re grille commune d valuation de l utilit sociale des associations partir de l appel contribution Utilit sociale des associations un chantier colporter en Haute Marne e M thode quelques questions valuatives Voici un certain de nombre de questions utilisables au sein d une association ou sur un territoire Elles peuvent servir de cl s pour ouvrir des changes de leviers pour d battre propos du projet men et aider ainsi s inscrire dans une d marche d valuation Double question qui peut s adresser aussi bien des b n voles qu des habitants des participants ou des d cideurs Qu est ce qui compte qui a de la valeur pour moi sur le territoire dans le projet de l association et Qu est ce que l on compte comptabilise Variante utile pour aider hi rarchiser les r ponses Qu est ce qui compte le plus M thode pr voir d abord un temps de r flexion personnelle puis une phase o l on consigne ces r flexions et enfin un temps pour confronter les r ponses ces deux questions et observer les ventuels d calages Cette premi re interrogation offre
30. t du compte changer transformer valuer l apport des associations dans les territoires haut marnais Notre proposition pour valuer l apport des associations dans les territoires haut marnais est tr s certainement perfectible et ne demande qu voluer elle synth tise le travail des quarante trois associations qui un moment ou un autre ont particip notre appel contribution Nous avons con u cette proposition comme une base de travail am liorer enrichir et compl ter dans les mois venir Elle repr sente aussi un outil pour d battre au sein des associations de l utilit sociale de leur projet global ou d une action sp cifique Elle offre en outre le fruit de notre r flexion collective dans le but de sensibiliser les pouvoirs publics sur nos sp cificit s Elle constitue enfin un document d tape pour aller vers un pacte de relations partenariales entre associations et pouvoirs publics appel voluer en prenant notamment en compte les attentes de nos partenaires publics e Les quatre volets de la proposition Notre proposition d valuation se d roule en quatre volets Avant d utiliser cette grille d valuation il convient de dresser un v ritable inventaire de tout ce qui a de l importance au sein de l association de tout ce qui compte il faut en quelque sorte compter ce qui compte car lorsque l on ne compte pas c est que l on oublie ce qui compte
31. un projet local Les associations agissent dans la sph re publique et font entendre une voix l gitim e sur bien des aspects de la vie locale apportant ainsi leur contribution au d veloppement de nos territoires l est donc extr mement alarmant que des d marches participatives qui ont fait leurs preuves depuis une vingtaine d ann es puissent tre remises en cause travers la fin annonc e des pays et de leur conseil de d veloppement pA Mieux conna tre son territoire pour mieux le valoriser Les associations du Pays de Langres ont largement contribu la connaissance la pr servation et la valorisation du patrimoine local dans le cadre du projet d encyclop die vivante du Pays de Langres soutenu par le programme europ en Leader Liaison entre les acteurs du d veloppement de l conomie rurale Balades cont es et gourmandes cr ation d outils p dagogiques sur les milieux naturels chantier de jeunes Franco Roumains animation du patrimoine en saison touristique autant d actions qui permettent aux habitants de se r approprier leur patrimoine pour mieux le transmettre aux visiteurs d aujourd hui et aux g n rations futures Portail du Pays de Langres www encyclopedievivante com e L volution des relations associations pouvoirs Les financements en provenance de la force publique prennent des formes tr s variables et expriment des logiques tr s diff rentes La puissance publique tat collecti
32. un bon support de sensibilisation qui permet de prendre conscience des d calages dans les perceptions et repr sentations de qualifier ce que l on vit d marche qui contrebalance avec bonheur la tendance tout quantifier de d finir ce qui a de l importance pour tre et agir ensemble Apr s la question Qu est ce qui compte et l examen des r ponses qu elle a suscit es voici une question compl mentaire poser au sein d une association De quoi rend on compte dans nos documents de bilans Il s agit de lister ce qui est mis en valeur dans les documents crits afin de rep rer les manques ou insuffisances par rapport ce qui compte et de cerner ce qu il convient de mieux restituer l avenir MA oOo M Question int ressante poser dans un CA des administrateurs ou des adh rents Si l association ou l action disparaissait quelle serait la perte la plus importante localement La mise en commun des r ponses aide situer et formuler la sp cificit de l action de l association et de ce fait nourrir l argumentaire pour valoriser l action en interne comme vis vis des usagers et des partenaires Question permettant d identifier les effets produits par l action men e Tr s concr tement quoi ce que l on fait est il utile Qu est ce que cela change et pour qui Question sur les grands objectifs les grandes ambitions travers notre action que cherche t on au bou
33. vit s territoriales peut en effet soutenir l association parce qu elle estime que son projet est socialement utile et qu elle souhaite par exemple tablir avec elle une relation de partenariat l aider ou l encourager innover exp rimenter de nouvelles actions Mais la collectivit publique peut aussi passer des commandes aux associations ou leur d l guer des missions de service public avec une mise en concurrence On observe de fa on insidieuse une tendance r guli re la transformation des subventions publiques en proc dures d appels d offres provoquant ainsi des concurrences avec le secteur marchand mais galement entre associations gA e Faire reconna tre les sp cificit s du projet et de l action associatifs Les associations ne peuvent se contenter d exister uniquement comme prestataires de services publics ou petites mains de la r paration sociale Ce qui pose la question de la reconnaissance tant par nos concitoyens que par les institutions D s lors comment rendre compte de la fonction civique de la fa on dont les associations contribuent diversement tisser le lien social fabriquer du vivre ensemble en deux mots faire soci t Le collectif associatif r uni sous l gide de la JPA d cide en 2009 de conduire une d marche sur trois ans visant valoriser les apports des associations pour le vivre ensemble en Haute Marne Lors de la premi re phase d

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