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Enquête québécoise sur le tabac, l`alcool, la drogue et le jeu chez

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1. Facteur associ Seuil observ Rapport de cotes IC 95 Montant d argent hebdomadaire lt 0 001 10 et moins 1 00 115 30 1 77 1 49 2 09 31 50 2 02 1 51 2 68 51 et plus 2 56 2 04 3 23 Auto valuation de la performance scolaire lt 0 001 Au dessus de la moyenne de la classe 1 00 Dans la moyenne de la classe 1 25 1 05 1 48 Sous la moyenne de la classe 1 62 1 32 1 99 Situation familiale Gar ons 1 secondaire 0 332 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 43 0 69 2 95 2e secondaire lt 0 001 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 2 35 1 65 3 35 8 secondaire 0 557 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 14 0 73 1 79 4 secondaire 0 034 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 56 1 03 2 36 5 secondaire 0 197 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 0 81 0 59 1 12 Filles 1 secondaire 0 004 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 2 59 1 37 4 91 2e secondaire lt 0 001 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 4 26 2 85 6 35 8 secondaire lt 0 001 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 2 07 1 34 3 20 4 secondaire lt 0 001 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 2 83 1 97 4 06
2. 205 Tableau A2 R partition des l ves du secondaire selon l ge et le niveau scolaire Qu bec 2013 205 Tableau A3 R partition des l ves du secondaire selon la situation familiale et le sexe Qu bec 2013 206 Tableau A4 R partition des l ves du secondaire selon le montant d argent hebdomadaire le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 206 Tableau A5 R partition des l ves du secondaire ayant un emploi selon le sexe le niveau scolaire et le montant d argent hebdomadaire Qu bec 2013 207 Liste des tableaux et des figures Tableau A6 R partition des l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 Tableau A7 R partition des l ves du secondaire selon l indice du milieu socio conomique de l cole le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 LISTE DES FIGURES 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES Figure 1 1 Stratification des coles pour chaque niveau scolaire de la 1 la 4 secondaire 2 USAGE DU TABAC Figure 2 1 volution de l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 Figure 2 2 volution de l ge d initiation la cigarette chez les l ves de 12 ans et plus de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 1998 2013 Figure 2 3
3. 159 Tableau 5 6 volution de la participation des jeux de hasard et d argent selon la forme de jeu l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 160 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 17 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 5 7 Participation diff rentes formes de parties de poker au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 5 8 Participation des jeux priv s et des jeux tatis sau cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 5 9 Participation des jeux priv s et des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 5 10 volution de la participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 Tableau 5 11 volution de la participation des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2018 2 ua de ss RE os Tableau 5 12 Participation des jeux sur Internet ou en ligne au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 20184 LULU GUN ARR e
4. la 6 secondaire ou de la 7 la 12 ann e montre aussi un d clin de la consommation de cannabis Smith et autres 2014 Selon cette enqu te l usage du cannabis vie a diminu passant de 37 en 2003 30 en 2008 et 26 en 2013 une proportion dans le m me ordre de grandeur que celle constat e dans l TADJES 2013 25 vie malgr la pr sence des jeunes de 6 secondaire Des diminutions dans la consommation vie entre 2008 et 2013 pour d autres types de drogues incluant les m dicaments pris sans prescription ont galement t constat es Concernant la consommation de m dicaments la pr valence vie tait de 11 en 2013 soit plus lev e que celle observ e dans l TADJES 2 6 au cours des 12 derniers mois Les p riodes de r f rence diff rentes peuvent expliquer en partie du moins l cart not entre ces deux r sultats Enfin citons l enqu te Monitoring the Future 2013 qui est men e depuis 1975 L dition de 2013 a t r alis e aupr s d un chantillon de 41 700 l ves de 2 4 et 6 secondaire ou 8 10 et 12 ann e dans 889 coles aux tats Unis Johnston et autres 2014 partir de 1997 on assiste une baisse du taux annuel d usage de drogues illicites aux tats Unis chez les l ves du secondaire Par contre depuis quelques ann es ce taux conna t une l g re hausse significative particuli rement chez les l ves de 2 secondair
5. D autre part plus le montant d argent hebdomadaire dont dispose un jeune du secondaire pour ses d penses personnelles est important plus il est susceptible d tre un polyconsommateur de substances psychoactives En effet la proportion des polyconsommateurs est plus le v e chez les l ves qui disposent d un montant d argent hebdomadaire de 31 et plus 37 comparativement ceux qui ont entre 11 et 30 26 et 10 et moins 13 On observe galement que les jeunes vivant en famille monoparentale ou reconstitu e sont plus enclins consommer la fois alcool et drogue que ceux de famille biparentale ou en garde partag e 30 c 20 Toutefois les l ves qui sont dans une situation familiale autres 48 sont les plus nombreux en proportion tre des polyconsommateurs de substances psychoactives Enfin la polyconsommation de substances psychoactives est li e l auto valuation de la performance scolaire Ainsi davantage d l ves toutes proportions gard es sont des polyconsommateurs parmi ceux qui valuent leur performance scolaire comme tant sous la moyenne comparativement ceux qui sont dans la moyenne ou au dessus 29 c 28 c 19 respectivement 190 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 6 4 Polyconsommation de substances psychoactives alcool et drogue au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tota
6. e Total a Pour un sexe donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 jeunes du secondaire de 13 ans et plus avaient particip des jeux de hasard et d argent pour la premi re fois avant l ge de 13 ans donn es non illustr es Pr valence de la participation des jeux selon les facteurs sociod mographiques En 2013 la pr valence de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois a t analys e selon d autres facteurs que le sexe et le niveau scolaire savoir la situation familiale le fait d occuper un emploi le montant d argent disponible par semaine l auto valuation de la performance scolaire et l indicateur du milieu socio conomique de l cole IMSEY Les r sultats de l enqu te montrent que les l ves vivant dans une famille biparentale ou en garde partag e 24 participent en moins grande proportion des jeux que ceux qui vivent dans une famille monoparentale ou reconstitu e 29 galement les l ves qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur sont
7. 5 1 2 Mesure de la participation des jeux tatis s ou priv s Les formes de jeux de hasard et d argent document es dans la pr sente dition l instar des ditions pr c dentes peuvent tre regroup es en deux cat gories les jeux tatis s et les jeux priv s voir encadr 5 1 Les jeux tatis s sont g r s par l tat lui m me ou font l objet d un encadrement au moyen de permis et d organismes de contr le il s agit des loteries des bingos des jeux Kinzo des appareils de loterie vid o ainsi que des jeux de casino et des jeux en ligne offerts par Loto Qu bec Il est interdit de laisser les personnes mineures participer ces formes de jeux 1 Voir l approche utilis e dans l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Pica et autres 2012 laquelle s inspire des travaux de Blais et collaborateurs 2009 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 151 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Toutes les autres formes de jeux sont consid r es comme des jeux priv s les jeux d habilet s les jeux de d s les paris sportifs priv s les paris sur Internet les jeux de cartes et le poker l exception des variantes offertes dans les casinos et les Ludoplex gt L organisation de ces jeux et la participation ceux ci comportent des balises tablies par le Code criminel canadien Rappe lons que ces jeux priv
8. Par ailleurs un examen du traitement de la non r ponse partielle a t fait pour la construction des indicateurs issus de multiples items Par exemple l indicateur global de consommation de drogues au cours des 12 derniers mois est bas sur la fr quence de consommation de diff rents types de drogues 9 items Or certains l ves peuvent avoir laiss quelques items sans r ponse Dans ce cas la d cision de laisser ou non l indicateur global manquant est bas e sur la proportion d l ves avec non r ponse partielle pour lesquels la consommation peut tre d duite sans erreur 18 Notons qu un rapport de cotes peut tre interpr t quantitativement comme un risque relatif seulement lorsque la pr valence est faible pour toutes les combinaisons des variables explicatives ce qui n est pas le cas pour les indicateurs tudi s dans ce rapport Par cons quent seul le sens des relations observ es est interpr t INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 31 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Finalement les quelques donn es manquantes concer nant le niveau scolaire l ge et le sexe de l l ve ont fait l objet d une imputation l ensemble des niveaux scolaires manquants a t imput le niveau de la classe correspondante Les l ves n ayant pas d clar d ge se sont vu imputer l ge moyen de leur classe Et le sexe des rares l ves ne
9. trois comportements a galement chut de fa on r guli re passant de 20 en 2002 15 en 2008 puis 11 en 2018 Conclusion g n rale FACTEURS ASSOCI S Dans cette dition de l ETADJES les relations observ es entre la consommation de tabac d alcool et de drogues et les variables sociod mographiques ou conomiques ont t analys es en utilisant une approche de r gression logistique qui permet de prendre en compte simultan ment l ensemble des facteurs l tude Les analyses r v lent que le niveau scolaire est un fac teur associ aux produits du tabac comparativement aux l ves de la 1 secondaire ceux de la 3 4 et 5 secondaire ont une plus grande probabilit de faire partie du groupe des consommateurs des produits du tabac Quant la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois ou la consommation excessive d alcool parmi ceux ayant bu au cours de la m me p riode la propension figurer dans chacun de ces groupes aug mente en g n ral selon le niveau scolaire En ce qui concerne le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose les r sultats des analyses de r gression logistique d montrent que chez les l ves du secondaire le fait de disposer de 11 ou plus par semaine argent provenant d un emploi o d une autre source est associ une probabilit plus lev e d appartenir au groupe des consommateurs de produits du tabac comparativement un l ve
10. 2004 2008 2013 e Proportion des l ves de 13 ans et plus ayant consomm de l alcool avant l ge de 13 ans e Proportion des l ves de 14 ans et plus ayant consomm de l alcool avant l ge de 14 ans a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 de l alcool avant l ge de 13 ans d cro t durant cette p riode passant de 31 en 2004 26 en 2008 puis 23 en 2013 On note le m me profil pour le groupe des 14 ans et plus si pr s de la moiti 49 des jeunes de cet ge ont bu avant l ge de 14 ans en 2004 c est le cas de 45 en 2008 et de 39 en 2013 3 2 5 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante Environ un l ve sur cinq 20 a bu de l alcool m lang avec une boisson nergisante au moins une fois au cours des 12 derniers mois tableau 3 6 Si la consommation de ce type de boisson semble plus lev e chez les filles que chez les gar ons les proportions ne sont pas diff rentes sur le plan statistique 22 et 19 respecti vement elle varie toutefois selon le niveau scolaire Ce type de boisson est plus populaire chez les l
11. 2013 2000 2004 2008 2013 Total 45 6 43 1 40 0 33 7 Sexe Gar ons 47 8 44 1 40 32 34 12 Filles 43 4 42 0 39 8 33 2800 Niveau scolaire 1 secondaire 22 72 22 8 12 92b Feu he 2 secondaire 34 52 34 9 27 2 20 5 8 secondaire 51 326 40 42 89 4 35 5 4 secondaire 54 9 59 5 58 9 47 10 5 secondaire 70 9 70 8 68 3 63 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 08 1 Par consommation excessive on entend le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins une fois au cours des 12 derniers mois Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Tableau 3 11 Consommation excessive d alcool et consommation excessive et r p titive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Consommation Consommation Consommation excessive excessive excessive 5 consommations 8 consommations et r p titive Total 59 7 38 6 LUXE Sexe Gar ons 59 5 42 3 18 0 Filles 59 9 34 6 15 4 Niveau scolaire 1 secondaire 31 12 15 62 8 0 2
12. Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 5 Voir le tableau A2 2 pour l volution de l ge moyen 48 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 Usage du tabac Tableau 2 6 Age d initiation la cigarette selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Proportion des l ves du secondaire de 12 ans et plus ayant fum une cigarette 1 9 2 3 1 5 au complet avant l ge de 12 ans Proportion des l ves du secondaire de 13 ans et plus ayant fum une cigarette 4 5 4 8 4 2 au complet avant l ge de 13 ans Proportion des l ves du secondaire de 14 ans et plus ayant fum une cigarette 8 9 9 0 8 7 au complet avant l ge de 14 ans Proportion des l ves du secondaire de 15 ans et plus ayant fum une cigarette 14 8 14 9 14 6 au complet avant l ge de 15 ans Proportion des l ves du secondaire de 16 ans et plus ayant fum une cigarette 21 1 20 8 21 3 au complet avant l ge de 16 ans Proportion des l ves du secondaire de 17 ans et plus ayant fum une cigarette 30 9 29 5 32 5 au complet avant l ge de 17 ans Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Note Le test global du khi deux entre un groupe d ge donn et la variable sexe est non significatif
13. Tableau A4 3 volution de la consommation de chacun des types de drogues au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau A4 4 volution du type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau A4 5 Type de consommateurs d hallucinog nes selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A4 6 Type de consommateurs d ecstasy selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2018 a e yaa sens e ssh 4 vi Tableau A4 7 Type de consommateurs d amph tamines ou de m tamph tamines selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A4 8 volution du type de consommateurs d amph tamines o de m thamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau A4 9 volution du type de consommateurs d amph tamines o de m thamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau A4 10 Consommation de drogues au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A4 11 Type de consommateurs de cannabis au cours des 12
14. ge de 17 ans Le tableau 8 5 pr sente aussi l ge d initiation selon le sexe pour chacun des groupes d ge Pour les trois groupes les plus jeunes les gar ons sont plus nombreux en pro portion que les filles avoir bu de l alcool par exemple dans le groupe des 13 ans et plus le quart 25 des gar ons ont bu de l alcool avant d avoir atteint l ge de 13 ans comparativement au cinqui me 20 des filles Autrement la proportion des gar ons ayant bu de l alcool ne diff re pas significativement de celle des filles Dans la figure 3 3 il est question de l volution de l ge d initiation l alcool de 2004 2013 pour les l ves de 13 ans et plus et pour ceux de 14 ans et plus La proportion des jeunes de 13 ans et plus qui mentionnent avoir bu 6 Ilimporte de mentionner que la comparaison des statistiques sur l ge d initiation implique une comparaison non seulement de groupes d ge diff rents mais aussi de cohortes diff rentes En effet les l ves de 17 ans et plus ont fait leur entr e au secondaire il y a plusieurs ann es alors que le groupe des 12 ans et plus compte une part d l ves qui viennent d entrer au secondaire tant donn que les comportements de consommation peuvent voluer rapidement dans le temps l interpr tation de ces comparaisons doit tenir compte de ces deux effets potentiels sous jacents 88 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 3 Consommation d alcool Tableau 3 5
15. 100 cigarettes au cours de leur vie et qui ont fum la cigarette tous les jours au cours des 80 derniers jours O les fumeurs occasionnels sont des l ves qui ont fum 100 cigarettes au cours de leur vie et qui n ont pas fum tous les jours au cours des 30 derniers jours O les fumeurs d butants sont des l ves qui ont fum entre 1 et 99 cigarettes au cours de leur vie et qui ont fum au cours des 30 derniers jours O les anciens fumeurs sont des l ves qui ont fum 100 cigarettes au cours de leur vie mais qui n ont pas fum au cours des 30 derniers jours O les anciens exp rimentateurs sont des l ves qui ont fum entre 1 et 99 cigarettes au cours de leur vie mais qui n ont pas fum au cours des 30 derniers jours O les non fumeurs depuis toujours sont des l ves qui n ont jamais fum ou qui ont fum moins d une cigarette compl te au cours de leur vie Lorsque le nombre des r pondants ou le th me trait ne permettent pas de pr senter des r sultats d taill s concernant le statut de fumeur de cigarette la typologie suivante trois cat gories est utilis e O la cat gorie fumeurs actuels regroupe les fumeurs quotidiens et les fumeurs occasionnels de la typologie six cat gories O la cat gorie fumeurs d butants correspond celle du m me nom de la typologie six cat gories O la cat gorie non fumeurs regroupe les cat gories des anciens fumeurs des anciens exp rimentateurs et d
16. 4 Consommation de drogues Tableau A4 3 suite 2000 2004 2008 2013 H ro ne Total i22 1 92 0 9 0 57 iah 1 secondaire 1 7 11 x X 2 secondaire 2 0 ig 1 2 0 9 3 secondaire 0 9 1 47 0 9 0 7 4 secondaire 0 6 1 7 1 0 X 5 secondaire 0 7 1 47 1O 0 7 M dicaments pris sans prescription Total T g z 2 6 1e secondaire r 7 127 2 secondaire ja 29r 3 secondaire l n 2 1 4 secondaire k n 2 8 5 secondaire x m s 4 1 Autres drogues Total z 7 A 2 2 1 secondaire a 5 g x 2 secondaire z S 7 12 8 secondaire a 20 4 secondaire 7 i N 2 9 5 secondaire s m 5 17 Autres drogues ou m dicaments pris sans prescription cat gories combin es Total 238 2 9 220 4 2 abc 1 secondaire 1 2 1 6 0 4 Lo 2 secondaire 3 0 2 3 2 1 3 1 3 secondaire 2 7 8 6 3 0 4 3 4 secondaire 2 6 8 6 2 5 5 0 5 secondaire 2 0 3 97 8 1 8 12b c Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles Donn es non disponibles a b c d Pour un type et un niveau donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 1 En 2013 la consommation des hallucinog nes n inclut pas celle de l ecstasy comme c tait le cas dans les ditions pr c dentes
17. PS4 73 2009F PDF 27 p CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION 2014 Electronic cigarettes Key Findings Intention to smoke cigarettes among never smoking U S middle and high school electronic cigarette users National Youth Tobacco Survey 2011 2013 En ligne htto www cdc gov tobacco youth e cigarettes Consult le 26 septembre 2014 DUB G et autres 2009 Engu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 222 p F D RATION DES ASSOCIATIONS DE PARENTS DE L ENSEIGNEMENT OFFICIEL FAPEO 2008 Comprendre les nouvelles d pend nces Cas par ticulier La cyberd pendance Les analyses de la FAPEO Bruxelles Belgique 20 p FOX H B M A MCMANUS et K N ARNOLD 2010 Significant Multiple Risk Behaviors Among U S High School Students The National Alliance To Advance Adolescent Health Fact Sheet n 8 Washington D C 10 p JOHNSTON L D P O MALLEY R A MIECH J G BACHMAN et J E SCHULENBERG 2014 Monitoring the Future National Survey Results on Drug Use 1975 2013 2013 Overview Key Findings on Adolescent Drug Use Ann Arbor Institute for Social Research The University of Michigan 84 p HAMEL J C DAWSON M MARCOUX MOISAN et B ELLEFSEN 2004 G n ration num rique et nouvelle conomie Agora d bats jeunesse vol 38 p 98 111 INSTITUT DE LA STATIS
18. TADJES 2013 afin d appro fondir les liens entre les diff rents indicateurs de tabac d alcool de drogues et de jeux de hasard et d argent pr sent s dans le rapport et la satisfaction l gard de son apparence les mauvaises habitudes alimentaires ou la s dentarit Comme la pr sente publication en t moigne l TADJES 2013 est une source de donn es fiables sur l volution de l usage du tabac de l alcool et de drogues ainsi que sur la participation aux jeux de hasard et d argent chez les jeunes du secondaire Les r sultats de cette enqu te interpellent les divers acteurs en sant publique et de la communaut scientifique afin d adapter les interventions et d enrichir les connaissances la lumi re des constats actuels R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES AUBIN J C LAVALL E J CAMIRAND N AUDET et autres 2002 Enqu te sociale et de sant aupr s des enfants et des adolescents qu b cois 1999 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 520 p BARNES G M J W WELTE J H HOFFMAN et M C O TIDWELL 2011 The co occurrence of Gambling with Substance Use and Conduct Disorder among Youth in the U S The American Journal on Addictions vol 20 n 2 p 166 173 BEEBY D 2014 Marijuana Sant Canada croule sous les demandes de permis La Presse Canadienne Ottawa 1 r juin En ligne http www lapresse ca actualites sante 201406 01 01 4771803 marijuana sante canada croule so
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20. l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A3 4 Consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Situation familiale Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 17 62 Biparentale ou en garde partag e 54 12 Monoparentale ou reconstitu e 27 02 Monoparentale ou reconstitu e 64 72 Autres 48 42 Autres 79 6 Emploi Emploi Avec emploi 26 92 Avec emploi 71 92 Sans emploi 15 72 Sans emploi 47 0 Montant d argent hebdomadaire Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 12 82 10 et moins 41 22 11 30 22 53b 11 30 62 92 31 50 28 73 31 50 71 6 51 et plus 32 6 51 et plus 81 52 Auto valuation de la performance scolaire Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 17 28 Au dessus de la moyenne de la classe 51 62 Dans la moyenne de la classe 19 7 Dans la moyenne de la classe 57 62 Sous la moyenne de la classe 27 15 Sous la moyenne de la classe 66 1 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 20 1 Niveau lev 58 0 Niveau faible 20 4 Niveau faible 53 0 a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 1 Famille ou foyer d accueil colocation tutorat seul etc Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficie
21. la consom mation de drogues en adoptant l approche utilis e dans l EQSJS 2010 2011 Pica et autres 2012 entre autres qui s inspire des travaux de Blais et autres 2009 Cette approche consid re uniquement la p riode ant rieure l ge au moment de l enqu te chez l ensemble des l ves s lectionn s pour l estimation Ainsi les indicateurs sur l ge d initiation la consommation de drogues ou la consommation r guli re de drogues sont les suivants la proportion des l ves du secondaire de 13 ans et plus ayant consomm de la drogue pour la premi re fois ou ayant consomm de la drogue de fa on r guli re pour la premi re fois avant l ge de 13 ans Malgr les limites nonc es ci dessus l ge moyen d initiation peut tre utilis des fins de comparaison de populations dont la r partition selon l ge est similaire Le lecteur int ress par une comparaison avec les ditions pr c dentes de l enqu te pourra consulter les r sultats quant l ge moyen d initiation la consommation de drogues et l ge moyen au premier pisode de consom mation r guli re de drogues dans les tableaux A4 1 et A4 2 en annexe de ce chapitre 4 1 3 Facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois Afin d identifier les principaux facteurs associ s la consommation de drogues toutes drogues confondues chez les l ves du secondaire que ce soient les fac teurs soc
22. publique Les personnes qui commencent boire t t dans la vie sont risque de d velopper plus tard des probl mes de consommation d alcool U S Department of Health amp Human Services 2006 Par ailleurs la consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante contenant de la caf ine et pouvant att nuer la sensation d bri t est un ph nom ne suivre Brache et autres 2012 Les donn es de l enqu te de 2013 montrent que l ge d initiation la consommation d alcool a diminu chez les l ves de 13 ans et plus depuis 2004 31 des jeunes avaient alors commenc boire de l alcool avant l ge de 13 ans une proportion qui a diminu 23 en 2018 De plus la proportion d l ves du secondaire ayant consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois a baiss de mani re significative depuis 2000 passant de 71 60 en 2008 et 57 en 2013 On retrouve la m me tendance la baisse quant la consommation r guli re d alcool puisque la proportion de jeunes buveurs ayant connu un pisode de consommation r guli re au cours de leur vie est de 13 en 2013 une proportion significativement inf rieure celle observ e en 2004 20 ou 2008 22 De plus la proportion d l ves du secondaire ayant eu au moins un pisode de consomma 196 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC tion excessive d alcool au cours des 12 derniers mois a diminu de fa on significative depui
23. respectivement dans l ETADJES En r sum Les r sultats pr sent s dans ce chapitre sugg rent que les efforts r alis s afin de diminuer l usage de drogues chez les l ves du secondaire du Qu bec continuent de porter des fruits Ces progr s sont aussi observ s ailleurs au Canada Smith et autres 2014 Sant Canada 2014 Boak et autres 2013 et en Angleterre Henderson 2013 Cependant la recrudescence de la consommation de cannabis chez les jeunes am ricains du secondaire Johnston et autres 2014 indique que les habitudes de consommation peuvent parfois changer rapidement Boak et autres 2013 Adlaf et Paglia 2003 Un suivi continu de l usage de drogues de certains types en particulier chez les l ves du secondaire demeure donc pertinent Selon Boak et autres 2013 la surveillance bisannuelle de la consommation de drogues en Ontario a permis de noter des changements sur de courtes p riodes Mention nons par exemple l usage du crack et de la coca ne la fin des ann es 1980 la consommation dans les clubs et bars de l ecstasy de la K tamine et d autres drogues dans les ann es 1990 et plus r cemment l utilisation de m dicaments non prescrits Soulignons galement que la perception du risque associ la consommation de substances psychoactives semble tre l origine des changements observ s concernant cette consommation chez les jeunes C est ce que r v le l enqu te am ricaine Mon
24. risque mais les joueurs pathologiques probables sont plus susceptibles d tre des gar ons que des filles tableau A5 8 Les proportions de joueurs risque et de joueurs patho logiques probables ne varient pas selon le niveau sco laire En ce qui concerne l volution dans le temps peu importe le niveau scolaire examin les proportions de joueurs risque et de joueurs pathologiques probables ne diff rent pas significativement en 2013 de celles des autres ditions de l enqu te donn es non illustr es Aucun des facteurs sociod mographiques tudi s parmi les joueurs n est associ significativement en 2013 aux proportions de joueurs risque et de joueurs patholo giques probables INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 169 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Pr valence des probl mes de jeu selon le type de joueurs La gravit des probl mes de jeu est li e la fr quence de celui ci puisque les joueurs risque et les joueurs pathologiques probables sont plus susceptibles de se retrouver parmi les joueurs habituels que parmi les joueurs occasionnels En effet environ 18 et 17 des joueurs habituels sont consid r s respectivement comme des joueurs risques et pathologiques probables alors que 10 des joueurs occasionnels se retrouvent dans la cat gorie des joueurs risque et dans une moindre proportion dans la cat gorie
25. secondaire de 26 18 4 secondaire de 26 19 II faut tout de m me mentionner que les l ves de 1 et de 5 secondaire affichent une diminution dans la participation ces jeux par rapport aux autres ann es examin es Rappelons que le taux de participation a connu une baisse graduelle pour l ensemble des l ves depuis 2002 tableau 5 11 5 Jeux de hasard et d argent Figure 5 5 volution de la participation des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 50 40 30 20 19 1 18 2 10 2002 2004 2008 2013 e Gar ons o Filles e Total a Pour un sexe donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Tableau 5 11 volution de la participation des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 2002 2004 2008 2013 1 secondaire 88 7 2b 24 62 16 5 14 8 2 secondaire 43 82 32 12 25 22 14 62 8 secondaire 44 82 84 72 25 92 T
26. sexe ou niveau scolaire est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Fr quence de la consommation d ecstasy selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 environ 3 4 des l ves du secondaire ont rapport une faible consommation d ecstasy et une proportion moindre ont eu une consommation lev e tableau 4 13 Les donn es ne permettent pas de d tecter un cart significatif selon le sexe ni selon le niveau scolaire Type de consommateurs d ecstasy selon le sexe et le niveau scolaire L analyse des types de consommateurs d ecstasy r v le que 2 2 des jeunes du secondaire sont des consom mateurs de type exp rimentateur 1 2 sont des consommateurs de type occasionnel et une proportion INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 125 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 moindre sont des consommateurs de types r gulier ou quotidien tableau A4 6 Encore une fois les don n es ne permettent pas de d tecter un cart significatif selon le sexe ni selon le niveau scolaire sauf chez les abstinents Pour le lecteur int ress les donn es sur les types de consommateurs d ecstasy selon le sexe et le niveau scolaire sont pr sent es en annex
27. un tel produit 19 c 2 9 durant cette p riode de r f rence Ce sont 1 8 des l ves n ayant fait usage d aucun produit du tabac au cours des 30 derniers jours qui ont utilis la cigarette lectronique pendant cette p riode comparativement 20 de ceux qui ont consomm au moins un produit du tabac durant cette p riode 54 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 2 4 Accessibilit la cigarette chez les l ves qui sont mineurs Sources d approvisionnement en cigarettes La pr sente section vise documenter l accessibilit aux cigarettes chez les l ves qui sont mineurs Les analyses sont donc limit es aux l ves de 17 ans et moins qui r pondent aux crit res d finissant les fumeurs de cigarette Le tableau 2 12 pr sente les sources d approvisionne ment habituelles en cigarettes telles que document es dans l enqu te On constate que certaines sont davan tage pris es par ces jeunes que d autres Il convient de souligner que ces derniers pouvaient cocher plus d un choix de r ponse En 2013 pr s de 23 des l ves qui sont mineurs et qui fument ont habituellement achet leurs cigarettes eux m mes dans un commerce tableau 2 12 Ils sont 14 avoir achet leurs cigarettes aupr s d un ami ou d une autre personne l cole et 12 aupr s d un ami ou d une autre personne ailleurs qu l cole Une proportion lev e 34 a demand un tiers d acheter des cigarettes Par a
28. volution de la fr quence d exposition la fum e de tabac dans la maison l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 3 CONSOMMATION D ALCOOL Figure 3 1 volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Figure 3 2 volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 207 208 85 19 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Figure 3 3 volution de l ge d initiation la consommation d alcool chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2004 2013 Figure 3 4 volution de la consommation r guli re d alcool selon le sexe l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool dans leur vie Qu bec de 2004 2013 Figure A3 1 volution de l ge moyen d initiation la consommation d alcool l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool Qu bec d 2004 42018 suomi LIN AS SE Figure A3 2 volution de l ge moyen au premier pisode de consommation r guli re d alcool l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool de fa on r guli re Qu bec de 2000 2013 4 CONSOMMATION DE DROGUES Figure
29. 2 4 1 07 Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d Pour un niveau scolaire et une cat gorie donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 5 2 3 2 Pr valence des probl mes de jeu selon leur gravit chez les joueurs seulement Cette derni re section porte sur les proportions de joueurs risque et de joueurs pathologiques probables chez les l ves qui ont jou au moins une des formes de jeux de hasard et d argent examin es dans l enqu te au cours des 12 derniers mois Les r sultats qui suivent concernent donc les joueurs seulement et non l ensemble des l ves du secondaire En 2018 environ 11 des joueurs sont consid r s comme des joueurs risque et 8 8 sont des joueurs pathologiques probables tableau A5 8 Ces proportions n ont pas vari de mani re significative entre 2008 et 2013 tant chez les gar ons que chez les filles donn es non illustr es Pr valence des probl mes de jeu chez les joueurs seulement selon le sexe et le niveau scolaire Il ny a pas de diff rence significative selon le sexe quant la pr valence du jeu
30. 30 37 ANNEXE 3 Consommation d alcool Tableau A3 1 Consommation d alcool au cours des 30 derniers jours selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 30 6 Sexe Gar ons Filles Niveau scolaire 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire a Pour cette variable 30 9 30 2 8 32 18 6 30 8 43 0 56 55 le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 103 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Figure A3 1 volution de l ge moyen d initiation la consommation d alcool l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool Qu bec de 2004 2013 ge 13 0 12 9 12 8 12 78 12 7 ep 12 6 12 5 4 12 4 12 3 12 2 12 1 12 0 12 41 2004 2008 2013 a Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficie
31. Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 60 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Figure 2 3 2 Usage du tabac volution de la fr quence d exposition la fum e de tabac dans la maison l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 80 70 68 4 60 50 40 30 20 19 2ae 10 16 7 0 16 5 15 0 1998 2004 e Chaque jour o presque 0 Une fois par semaine ou moins 2008 2013 e Jamais a b c Pour une fr quence donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 La figure 2 3 pr sente l volution de la fr quence d expo sition la fum e de cigarette des autres dans la maison depu
32. Les donn es portant sur l ensemble de la p riode r v lent que l usage de la coca ne est demeur inchang entre 2000 et 2004 5 respectivement et a diminu par la suite 4 Consommation de drogues Tableau 4 8 volution de la consommation de chacun des types de drogues au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Cannabis Total 40 6 35 55 2728 22195 Gar ons 42 62 35 02 28 42 24 52 Filles 38 42 36 1 25 92b 21 32b Hallucinog nes ou ecstasy cat gories combin es Total 15168 112 T62 52a Gar ons 15 83 1113 7 38 5 23 Filles 15 4 11 32 8 0 5 24 Ecstasy seulement Total 7 602 57 ETA Gar ons 5 4 5 28 9 129 Filles 3 6 6 6 2 4 38 Amph tamines ou m thamph tamines Total TOE 10 32 TOP JO Gar ons 6 9 9 58 6 8 3 28 Filles 7 28 11 0 7 8 4 72b Coca ne Total 524 5 0 3420 2422 Gar ons 5 0 51 3 1 250a Filles 5 42 4 9 3 72 2258 Solvants ou colle Total 2 QE 1 98 De om Gar ons 3 12 2 354 0 6 4e 0 6 4 Filles 2 6 1 5 1 07 0 9 c H ro ne Total 1 28 iag 0 9 osia Gar ons 1 4 ab 1 574 0 7 as 0 625 Filles 1 0 11 1 0 0 4 4 Autres drogues ou m dicaments pris sans prescription cat gories combin es Total 2 58 29 22e 4 22 Gar ons 2 54 2 9 2 8 4 82b lt Filles 2 1 2 9 2 29 3 628 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficie
33. Selon l Ontario Student Drug Use and Health Survey de 2009 men e aupr s de 9 112 l ves de la 7 la 12 ann e en Ontario environ 43 ont particip des jeux de hasard et d argent au cours des 12 der niers mois Cette pr valence est plus lev e que celle obtenue dans la pr sente enqu te mais se rapproche davantage de celle obtenue lors de la pr c dente dition de l ETADJES en 2008 37 Il faut mentionner que les l ves de 12 ann e sont plus g s que ceux de la 5 secondaire au Qu bec ce qui pourrait faire augmenter la pr valence globale en Ontario Tout comme au Qu bec la participation augmente avec le niveau scolaire et est plus lev e chez les gar ons que chez les filles Dans cette enqu te ontarienne selon l chelle utilis e 2 8 des l ves en majorit des gar ons sont consid r s comme des joueurs probl me Ces l ves sont plus 172 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC susceptibles de d clarer des probl mes li s la consom mation de drogues des probl mes de sant mentale et des comportements d linquants Cook et autres 2010 L enqu te la plus r cente ayant fait le portrait des jeux de hasard et d argent au Qu bec 12 000 r pondants en 2012 r v le que pr s de 67 des adultes ont pari ou d pens de l argent pour participer un jeu de hasard o d argent durant une p riode de 12 mois Kairouz et Nadeau 2014 l activit la plus courante ayant
34. Tableau 5 13 Participation diff rents jeux sur Internet ou en ligne au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire ayant jou dans les 12 derniers mois Qu bec 2013 Tableau 5 14 Probl mes de jeu au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 5 15 volution des probl mes de jeu selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 18 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 162 Tableau A5 1 Participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A5 2 Type de joueurs au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 2 4 444 Lau dun gb 8 ee Tableau A5 3 Participation aux diff rentes formes de jeux au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A5 4 Fr quence de participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 4 mu 4 a a a e e Tableau A5 5 Participation des jeux priv s et des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A5 6 Fr quence de participation des jeux tatis s au cours des 12 dernie
35. c dentes de l ETADJES et celle de la comparaison avec d autres enqu tes sont abord es respectivement dans les sections 1 4 et 1 5 Le chapitre se termine par un aper u de la port e et des limites des donn es section 1 6 La m thodologie utilis e pour l dition 2013 de l ETADJES s apparente celle utilis e pour les ditions pr c dentes pour un niveau scolaire donn des coles ont t s lectionn es puis pour chacune des coles une classe a t choisie parmi l ensemble des classes de ce niveau Tous les l ves des classes chantillonn es ont t invit s participer l enqu te Il leur a t propos de remplir un questionnaire durant une p riode de cours Les principales diff rences m thodologiques avec les ditions pr c dentes ont trait la stratification utilis e pour la s lection de l chantillon au nombre de classes s lectionn es et la m thode d estimation de la pr cision 1 1 PLAN D CHANTILLONNAGE 1 1 1 Population vis e et population enqu t e La population vis e par l enqu te est constitu e de tous les l ves de la 1 la 5 ann e du secondaire qui taient inscrits au secteur des jeunes dans les coles qu b coises publiques et priv es l automne 2018 Les jeunes inscrits au sein des tablissements suivants sont exclus de la population vis e O les centres de formation professionnelle O les tablissements hors r seau relevant du gouver ne
36. comparati vement 11 des fumeurs d butants galement les fumeurs quotidiens ou occasionnels sont en proportion plus nombreux que les fumeurs d butants faire acheter des cigarettes par un tiers 54 et 41 c 20 On observe des diff rences importantes entre ces m mes cat gories de fumeurs concernant l obtention gratuite de cigarettes aupr s des parents 26 des fumeurs quotidiens ont recours ce moyen comparativement En 2013 70 des l ves qui sont mineurs et qui fument la cigarette ont utilis une seule source afin d obtenir des cigarettes pr s de 17 ont utilis deux sources tandis que 12 ont eu recours trois sources ou plus tableau 2 13 Les gar ons sont en proportion plus nombreux que les filles n utiliser qu une seule source d approvisionnement 78 c 62 des proportions faibles chez les fumeurs occasionnels et d butants Enfin les fumeurs d butants sont propor tionnellement plus nombreux que les fumeurs quotidiens et occasionnels obtenir gratuitement des cigarettes de leurs amis 65 c 24 et 36 56 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Il est int ressant de noter la relation entre le statut de fumeur de cigarette des l ves qui sont mineurs et le nombre de sources d approvisionnement Les r sultats pr sent s dans le tableau 2 14 montrent que davantage de fumeurs d butants en proportion ont recours une seule source 79 comparativement aux fu
37. d argent tant priv s qu tatis s sont plus lev s parmi les l ves disposant de 11 et plus par semaine que chez ceux qui disposent de 10 et moins Les propor tions de joueurs qui jouent de mani re occasionnelle ou habituelle augmentent galement avec le montant d argent disponible De plus les joueurs risque sont moins nombreux parmi les l ves qui disposent de 10 et moins par semaine comparativement ceux qui ont davantage d argent de poche ou provenant d un emploi Le fait de d tenir un emploi est aussi associ un plus haut taux de participation et une plus grande propor tion de joueurs occasionnels Les l ves qui vivent dans une famille biparentale ou en garde partag e sont moins nombreux toutes proportions gard es participer des jeux de hasard et d argent comparativement ceux vivant dans une famille monoparentale ou reconstitu e Enfin les l ves qui valuent leur performance scolaire comme tant inf rieure la moyenne de la classe sont plus port s participer des jeux priv s que ceux qui valuent leur performance scolaire dans la moyenne o au dessus de la moyenne L auto valuation de la performance scolaire n est toutefois pas associ e la participation des jeux tatis s Comment se comparent les r sultats avec ceux d autres enqu tes notre connaissance il existe peu de donn es r centes sur la participation des jeunes des jeux de hasard et d argent
38. de la drogue au cours de la p riode de r f rence 6 Cumul des comportements O drogue seulement regroupe les l ves qui ont consomm de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de 12 mois sans avoir consomm d alcool au cours de la p riode de r f rence O alcool et drogue regroupe les polyconsommateurs soit les l ves qui ont consomm de l alcool et de la drogue au moins une fois au cours d une p riode de 12 mois Ainsi l indicateur de polyconsommation de SPA alcool et drogue est obtenu apr s le regroupement de cat gories comme suit Oui Alcool et drogue et Non Abs tinent Alcool seulement gt et Drogue seulement 6 2 R SULTATS 6 2 1 Cumul des comportements et combinaisons comportementales Cumul des comportements Les donn es pr sent es au tableau 6 1 montrent qu en 2013 37 des l ves n ont adopt aucun des quatre comportements tudi s au cours des 12 derniers mois Plus du quart 28 des l ves ont eu un seul comporte ment 21 en ont cumul deux 11 en ont adopt trois et environ 4 3 ont cumul les quatre comportements Les r sultats montrent galement que le nombre de comportements examin s varie significativement entre les gar ons et les filles En fait la proportion d l ves qui cumulent trois o quatre comportements est plus importante chez les gar ons que chez les filles trois comportements 12 c 9 quatre comportement
39. ditions de l ETADJES repose sur la m thode de lin arisation de Taylor Cette m thode n cessite de conna tre les param tres du plan d chantillonnage strates et unit s primaires d chantil lonnage qui sont disponibles pour toutes les ditions de l enqu te En pr sence d un r sultat significatif au seuil de 0 05 des tests d galit entre les proportions issues de deux ditions ont t r alis s Pour la comparaison des indicateurs des ditions pr c dentes la m thode de lin arisation a t utilis e et les r sultats sont identiques ceux publi s en 2009 Dub et autres Pour la compa raison d un indicateur de l dition 2013 avec ceux des ditions ant rieures une statistique de Wald bas e sur une transformation logit a t utilis e la variance tant estim e par la m thode des poids d auto amor age pour toute proportion issue de l dition 2013 et par la m thode de lin arisation de Taylor pour les autres proportions 1 5 COMPARABILIT AVEC D AUTRES ENQUETES L ETADJES 2013 a t labor e dans un but de compa raison avec les futures ditions de l enqu te Cependant il est int ressant de comparer les indicateurs de 2013 avec ceux des ditions pr c dentes avec les nuances qui s imposent comme discut dans la section 1 4 Par contre la comparaison avec d autres enqu tes devrait se limiter un examen en termes d ordre de grandeur puisque toute diff rence m thodol
40. est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 6 Voir le tableau A2 3 pour d autres facteurs associ s la consommation de cigarillo ou du petit cigare 50 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Les r sultats pr sent s dans le tableau 2 8 r v lent galement que 8 l ves sur 10 80 ayant fait usage de cigarillos ou de petits cigares au cours d une p riode de 80 jours en ont consomm deux ou moins en moyenne les jours o ils en ont fait l usage 12 ont fum de trois cinq cigarillos ou petits cigares et 9 six cigarillos o plus L enqu te ne permet pas de conclure une diff rence entre les sexes sur ce plan La quantit de cigarillos ou de petits cigares consomm s n est pas significativement associ e au statut de fumeur de ciga rette en 2013 tableau A2 4 tandis qu elle l tait en 2008 2 2 2 Facteurs associ s l usage du tabac Afin d identifier les principaux facteurs associ s l usage du tabac une analyse de r gression logistique a t privil gi e pour le lecteur int ress le tableau A2 contenant des r sultats des analyses bivari es est pr sent en annexe Cette m thode permet de prendre en compte simultan ment plusieurs facteurs associ s l usage du tabac Les variables significatives au s
41. l objet d une mise jour en 2013 soit parce que la liste des produits mentionn s dans le libell n tait plus jour soit parce que l indicateur pr sentait des lacunes Dans le premier cas on peut interpr ter les carts observ s comme tant des carts r els Par exemple au libell de la question Au cours des 12 derniers mois as tu achet des billets de loterie comme le 6 49 le Banco de l dition de 2008 a t ajout le Lotto Max pour l dition 2013 La loterie Lotto Max ayant t lanc e en 2009 il a t d cid de mettre la liste des exemples jour pour s assurer que le r pondant pense l inclure dans les billets de loterie L indicateur de 2013 portant sur l achat de billets de loterie peut donc tre compar avec les indicateurs des ditions pr c dentes Afin de mesurer la consommation sur 12 mois de m dica ments pris sans prescription pour avoir un effet similaire celui d une drogue on demande d abord l l ve s il a consomm de la drogue au cours de sa vie Dans les ditions ant rieures les l ves affirmant n avoir jamais consomm de la drogue taient consid r s comme des non consommateurs de m dicaments sans prescription Dans la pr sente dition il a t d cid de poser galement la question concernant la consommation de m dicaments sans prescription ceux qui avaient affirm au pr alable n avoir jamais consomm de la drogue On veut ainsi s
42. l ves du secondaire 2013 Solvants ou colle et h ro ne Entre 2008 et 2013 la proportion des l ves ayant consomm des solvants ou de la colle et la proportion de ceux ayant consomm de l h ro ne sont rest es les m mes les pr valences tant inf rieures 1 0 pour ces types de drogues pour les deux ann es en question Cependant la consommation de solvants ou de colle a connu une baisse significative depuis 2000 2 9 tout comme la consommation d h ro ne 1 2 Autres drogues ou m dicaments pris sans prescription cat gories combin es Contrairement tous les autres types de drogues on observe une hausse significative entre 2008 2 2 et 2013 4 2 pour la cat gorie des autres drogues ou m di caments pris sans prescription cat gories combin es et cela aussi bien chez les gar ons que chez les filles Pour le lecteur int ress le tableau A4 3 en annexe fournit un portrait de l volution de la consommation de chacune des drogues selon le niveau scolaire On remarque qu en g n ral l usage des diff rents types de drogues a connu une baisse entre les ann es 2000 et 2013 pour chacun des niveaux scolaires bien que les changements ne soient pas toujours significatifs Toutefois entre 2008 et 2013 la consommation des autres drogues o m dicaments sans prescription cat gories combin es a connu une augmentation en particulier chez les l ves de la 4 et de la 5 secondaire 4 2 5
43. la maison 6 7 On peut fumer uniquement dans certaines zones de la maison 12 6 On peut fumer partout chez moi 6 1 Un fr re ou une s ur qui fume la cigarette Fratrie qui fume 14 1 Pas de fratrie qui fume 85 9 Statut de fumeur de cigarette des parents Au moins un des parents fume 26 1 Aucun des parents ne fume 73 9 Permission de fumer des parents Oui 14 6 Non 85 4 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 77 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A2 7 Divers facteurs potentiels d influence selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire Qu bec 2013 Fumeurs Fumeurs actuels d butants Non fumeurs R gles concernant le tabagisme la maison Personne n a le droit de fumer l int rieur de la maison 54 82 72 53 75 6 Seuls certains invit s peuvent fumer dans la maison 6 1 6 5 6 7 On peut fumer uniquement dans certaines zones de la maison 22 4 2 11 8 12 28 On peut fumer partout chez moi 16 773 9 2 5 69 Permission de fumer des parents Oui 73 34 31 1 2 12 0 Non 26 7 68 92 88 02 Nombre d amis qui fument la cigar
44. la participation des l ves au poker dans un Ludoplex a galement diminu entre 2008 et 2013 passant de 0 9 0 5 donn es non illustr es INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 161 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 5 2 2 1 Pr valence de la participation des jeux priv s et des jeux tatis s Pr valence de la participation des jeux priv s et tatis s chez l ensemble des l ves Comme nous l avons mentionn plus haut environ 25 des l ves ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois Dans la section pr c dente une analyse de la participation de ces l ves aux diff rentes formes de jeux a t pr sent e Les deux sections qui suivent abordent pour leur part la pr valence de la participation ces diff rentes formes de jeux en regroupant celles ci en deux grandes cat gories les jeux priv s et les jeux tatis s voir encadr 5 1 cet gard on note que 6 des l ves ont jou des jeux priv s sans avoir jou des jeux tatis s 7 des l ves ont jou des jeux tatis s sans avoir jou des jeux priv s et 11 ont jou des jeux priv s et des jeux tatis s tableau 5 8 Davantage de gar ons que de filles ont particip la fois des jeux priv s et des jeux tatis s en 2013 14 c 9 Il y a aussi davantage de gar on
45. la pr sence des pairs au moment de remplir le questionnaire Il importe finalement de rappeler que la pr sente enqu te vise l ensemble des l ves qu b cois inscrits au sec teur des jeunes dans un tablissement d enseignement secondaire l exception de quelques cas num r s dans la section 1 1 1 Cette enqu te ne permet pas de d crire la population des jeunes qu b cois en g n ral puisque ce ne sont pas tous les groupes d ge qui sont bien repr sent s dans la population du secondaire La majorit des l ves d butent la 1 secondaire l ge de 12 ans prennent en g n ral un an pour compl ter chacune des cinq ann es et terminent leur secondaire 16 ou 17 ans selon leur date de naissance Cependant une part appr ciable des l ves de 12 ans ou de 17 ans n est pas inscrite au secondaire Ainsi la population enqu t e ne couvre pas l ensemble des jeunes de certains groupes d ge Les groupes d ge extr mes de l chantillon des r pondants soit ceux de 12 ans et moins et de 17 ans et plus sont les moins bien repr sent s Cela limite la comparaison des r sultats avec ceux issus d enqu tes portant sur l ensemble de la population qu b coise d un groupe d ge donn Le plan de sondage complexe a t pris en compte tant du c t des estimations ponctuelles que du c t des mesures de pr cision qui les accompagnent et des tests statistiques Par ailleurs en plus des analyses bivar
46. la sant Enqu te de surveillance de l usage du tabac au Canada En ligne http 1www hc sc gc ca hc ps tobac tabac research recherche stat ctums esutc 2012 ann_sum mary sommaire fra php Consult le 14 ao t 2014 SARGENT J D et M DALTON 2001 Does parental disapproval of smoking prevent adolescents from becoming established smokers Pediatrics vol 108 n 6 p 1256 1262 U S DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES USDHHS 2014 The Health Consequences of Smoking 50 Years of Progress A Report of the Surgeon General Executive Summary Atlanta GA U S Department of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Office on Smoking and Health 22 p WADLEY J et S BARNES 2014 Teen smoking conti nues to decline in 2013 Michigan News University of Michigan 5 p En ligne http www monitoringthe future org pressreleases 13cigpr pdf Consult le 14 ao t 2014 WORLD HEALTH ORGANIZATION 2009 Global Health Risks Mortality and burden of disease attributable to selected major risks Geneva 62 p WORLD HEALTH ORGANIZATION 2007 The scienti fic basis of tobacco product regulation Report of a WHO Study Group WHO Technical Report Series n 945 112 p ANNEXE 2 Usage du tabac Tableau A2 1 Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jour
47. n a jamais fum Non il elle a arr t de fumer Oui il elle fume la cigarette et Je ne sais pas permettent d ta blir le statut de fumeur de cigarette de chaque parent Ainsi le statut de fumeur de cigarette des parents est obtenu en combinant les deux statuts Permission de fumer la cigarette des parents De la m me fa on que pour le statut de fumeur des parents la permission de fumer des parents est obte nue en combinant la permission de fumer de chacun des parents Cette permission est d duite partir de la question suivante Est ce que ton p re ta m re est d accord ou serait d accord avec le fait que tu fumes la cigarette Les r ponses cette question sont Non et il elle me d fend ou d fendrait de fumer Non mais il elle accepte ou accepterait Oui il elle est ou serait d accord gt et Je ne sais pas Statut de fumeur de cigarette de la fratrie Le statut de fumeur de cigarette de la fratrie est d ter min partir d une seule question As tu un fr re o une s ur qui fume la cigarette INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 43 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Statut de fumeur de cigarette des amis Quant au nombre d amis qui fument la cigarette il repose sur la question suivante Parmi tes amis gar ons et filles combien fument la cigarette Les cat
48. ont t ajout es et DRG1_3_9 portant sur les autres drogues avec les mentions suivantes entre parenth ses Salvia Spice 2 CB Nexus K tamine GHB etc tant donn les modifications apport es la liste des drogues consomm es DRG1_3_1 DRG1_3_9 la comparabilit avec les ditions ant rieures de l ETADJES a t v rifi e en ce qui concerne l indicateur principal consommation de drogues au cours des 12 derniers mois le lecteur int ress est invit consulter le cha pitre 1 Aspects m thodologiques section 1 4 1 sur la comparabilit des indicateurs Mentionnons galement que lorsque les donn es sont pr sent es par type de drogue des pr cisions quant l impact possible sur les r sultats sont fournies Il est noter que dans cette dition de l ETADUES cer taines questions relatives l impact de la consommation sur divers domaines de la vie permettant la construction de l indice de la consommation probl matique DEP ADO ont t retir es on ne peut donc pas pr senter des r sultats propos de cet indice 4 1 2 Principaux indicateurs Pr valence de la consommation de drogues En 2013 la pr valence de la consommation de drogues toutes drogues confondues est mesur e l aide de la question DRG1_3 portant sur la liste des drogues consomm es au cours des 12 derniers mois et de la question DRG1_7 portant sur le fait d avoir pris des m dicaments non prescrits d
49. ponse est comparable aux taux obtenus lors des ditions pr c dentes de l ETADJES II est galement tr s similaire celui obtenu dans l EQSJS 2010 2011 l enqu te la plus r cente men e par lISQ aupr s des l ves du secondaire Malgr la difficult grandissante d obtenir la participation des coles dans les enqu tes par sondage le taux de r ponse global observ chacune des ditions permet d affirmer que la classe demeure l avenue privil gier pour une enqu te aupr s des l ves du secondaire Cette approche favorise des taux de r ponse individuels lev s au sein des classes participantes l ment jug essentiel pour l obtention d estimations de qualit Il est en effet primordial de s assurer que le fait de participer ou non une enqu te ne rel ve pas directement de l int r t de l l ve pour les th mes tudi s sans quoi la non r ponse pourrait tre caract ris e Afin de pallier une non r ponse l g rement plus lev e que pr vu en 3 secondaire trois classes ont t ajout es l chantillon de ce niveau en cours de collecte De plus les ajustements apport s la pond ration permettent de minimiser les biais potentiels induits par la non r ponse dans les estimations La non r ponse partielle a aussi t examin e les taux sont en g n ral faibles et ceux qui sont plus lev s ont t analys s afin d valuer l impact de cette non r ponse sur l estimation Par ailleurs d
50. pour un niveau donn et l chelle des l ves Puisque la s lection des coles a t faite de fa on ind pendante pour chacun des niveaux scolaires la non r ponse l chelle des coles concerne les coles s lectionn es pour un niveau scolaire donn En fait c est comme s il s agissait de la non r ponse l chelle des classes puisqu il ne peut y avoir qu une seule classe choisie par niveau dans une cole Les 208 classes ou combinaisons de niveau scolaire et d cole s lectionn es pour l dition 2013 205 classes initiales plus 3 classes suppl mentaires font partie de la population enqu t ef Or il s est r v l que lors de la visite dans une cole la classe qui avait particip n tait pas du niveau scolaire pour lequel elle avait t s lectionn e La classe participante a t conserv e dans l chantillon et la classe qui aurait d participer a t consid r e comme non r pondante ce qui porte le nombre de classes chantillonn es 209 Dans la pr sente section tant donn l approche utilis e pour la s lection de l chantillon et le calcul de la pond ration section 1 3 2 nous ferons r f rence aux classes en utilisant les termes combinaisons de niveau scolaire et d cole Parmi les 209 combinaisons de niveau scolaire et d cole chantillonn es 193 ont particip l enqu te La non r ponse observ e l chelle des coles est telle que 93 8 de
51. rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 180 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 Jeux de hasard et d argent Tableau A5 7 Probl mes de jeu selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Joueurs sans Joueurs Joueurs pathologiques probl me risque probables Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 20 2 2 6 0 9 Monoparentale ou reconstitu e 24 8 21 Lo Autres 19 9 x x Emploi Avec emploi 26 57 3 2 1 2 Sans emploi 17 92 2 3 0 7 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 15 3 1 5 abc 0 6 11 30 22 92 3 5 1 17 31 50 25 4 3 7 1 2 51 et plus 33 54 3 7 116 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 20 8 2 4 0 8 Dans la moyenne de la classe 211 3 2 4 OT Sous la moyenne de la classe 22 9 3 9 1 27 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 20 7 2 6 LO Niveau faible 23 5 8 0 0 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre l
52. s sont l gaux quel que soit l ge des participants tant et aussi longtemps que l ensemble des mises est retourn aux participants Par exemple les parties de cartes ou de d s entre amis sont l gales si toutes les mises sont redistribu es aux joueurs Les jeux de hasard et d argent sur Internet de m me que les paris tenus aupr s d un bookmaker preneur aux livres repr sentent des formes ill gales de jeux Chevalier et autres 2003 En plus de s int resser l attrait que chaque jeu peut exercer chez les jeunes il importe d examiner la pr va lence de la participation et la fr quence laquelle les jeunes s adonnent des jeux tatis s qui leur sont en principe inaccessibles et de comparer ces r sultats avec ceux portant sur les jeux priv s c est dire les jeux non g r s par l tat Ainsi deux indicateurs ont t cr s le premier regroupe les activit s priv es et le second regroupe les activit s g r es par l tat Au regard de la fr quence de participation ces deux derniers indicateurs pr sentent les trois m mes modalit s que l indicateur glo bal de participation savoir les non joueurs les joueurs occasionnels et les joueurs habituels section 5 1 3 Les joueurs peuvent tre r partis selon trois modalit s ceux qui ne jouent strictement qu des jeux priv s ceux qui ne jouent strictement qu des jeux tatis s et ceux qui participent des jeux priv s et des jeux
53. t la loterie ordinaire ou instantan e Par ailleurs la pr valence des joueurs risque mod r de d velopper un probl me et celle des joueurs pathologiques probables chez les adultes 1 4 et 0 4 respectivement avoisinent celles que l on retrouve chez les jeunes Toutefois l instrument utilis pour mesurer la gravit des probl mes de jeu n est pas le m me dans la population des adultes et dans celle des jeunes Indice canadien du jeu excessif ICJE vs DSM IV J Les personnes qui s adonnent aux appareils de loterie vid o tout comme les joueurs en ligne sont proportionnellement plus nombreux tre des joueurs risque mod r et des joueurs pathologiques probables leurs d penses reli es au jeu sont sensiblement plus lev es que celles des joueurs en g n ral En outre ces joueurs rapportent plus fr quemment des conduites addictives telles que l usage quotidien de cigarettes la consommation risque d alcool et l usage de cannabis En r sum M me si au Qu bec l offre de jeux de hasard et d argent est tr s pr sente vari e et accessible une baisse de la participation est observ e Bien que ces r sultats soient encourageants il reste que certains l ves ont facilement acc s aux diverses formes de jeux de hasard et d argent De plus malgr son caract re inoffensif pour la plupart le jeu est un ph nom ne qui ne doit pas tre banalis Certains l ves pr sentent des probl mes de jeu et so
54. tant gales par ailleurs en particulier le niveau scolaire la probabilit d appartenir au groupe d l ves ayant consomm de la drogue au cours des 12 derniers mois est plus importante chez ceux qui dis posent d un montant d argent hebdomadaire de 115 30 de 31 50 ou de plus de 50 que chez ceux qui disposent de 10 et moins RC 1 77 RC 2 02 et RC 2 56 respectivement Malgr le fait qu il semble y avoir une gradation des rapports de cotes avec la hausse des montants d argent hebdomadaire des tests suppl mentaires n ont pas pu d montrer un cart significatif entre ces trois cat gories de montant d argent hebdomadaire Quant l auto valuation de la performance scolaire les r sultats r v lent que la probabilit de figurer dans le groupe d l ves ayant consomm de la drogue est sup rieure chez les l ves qui consid rent leur performance comme tant sous la moyenne et dans la moyenne de la classe que chez ceux valuant de fa on plus positive leurs r sultats RC 1 62 et RC 1 25 respectivement tableau 4 15 Des tests suppl mentaires ont permis d observer une gradation significative en ce qui concerne les chances de se retrouver dans le groupe d l ves ayant consomm de la drogue De fait ces chances sont plus lev es chez ceux qui consid rent leur performance scolaire comme tant sous la moyenne que chez ceux qui se disent dans la moyenne Au sujet de
55. valence selon le sexe et le niveau scolaire Dans cette section la pr valence des types de drogues consomm es au cours des 12 derniers mois est pr sent e Dans le tableau 4 6 on constate que le cannabis est la drogue illicite la plus fortement consomm e en 2013 par les l ves du secondaire pr s d un quart d entre eux 23 en ayant pris au cours des 12 derniers mois La proportion est de 3 9 pour les amph tamines ou m thamph tamines de 8 7 pour l ecstasy de 3 8 pour les hallucinog nes de 2 6 pour les m dicaments pris sans prescription de 2 4 pour la coca ne et de 2 2 pour les autres drogues Finalement des proportions minimes d l ves ont fait usage de solvants ou de colle ou encore d h ro ne Lorsqu on consid re la consommation des hallucinog nes ou de l ecstasy cat gories combi n es ce sont environ 5 des l ves du secondaire qui 4 Consommation de drogues ont pris de telles substances au cours des 12 derniers mois alors que pr s de 4 2 des l ves ont consomm d autres drogues ou des m dicaments sans prescription cat gories combin es Des diff rences sont observ es entre les gar ons et les filles pour trois types de drogues Ainsi les gar ons sont plus nombreux en proportion que les filles avoir consomm du cannabis 24 c 21 de m me que d autres drogues ou des m dicaments sans prescription cat gories combin es 4 8 c 8 6 Pour leur part les filles
56. volution des probl mes de jeu selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 168 6 CUMUL DES COMPORTEMENTS Figure 6 1 volution du nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 186 Figure 6 2 volution de la proportion de polyconsommateurs au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 INTRODUCTION La septi me dition de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie ETADJES 2013 men e aupr s d environ 5 000 jeunes vise principalement comme les ditions ant rieures dresser un portrait statistique de l usage du tabac de la consommation d alcool de la consommation de drogues et de la participation des jeux de hasard et d argent chez les l ves qu b cois de la 1 la 5 ann e du secondaire R alis e la demande du minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS depuis 1998 l enqu te a t r p t e tous les deux ans jusqu en 2008 six premi res ditions Elle s est enrichie de diverses th matiques avec le temps tout en utilisant la m me m thodologie et les m mes indicateurs pour suivre l volution des ph nom nes En 1994 la pr valence tr s lev e de l usage de la ciga rette et l ampleur des cons quences pour la sant ont plac la lutte contre
57. y a cependant une progression de la proportion de consommateurs d alcool avec le niveau scolaire de 23 chez les l ves de la 1 secondaire 83 chez ceux de la 5 secondaire La figure 3 1 trace l volution de 2000 2013 de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois La proportion des l ves ayant consomm de l alcool a diminu de fa on significative chaque ann e consid r e durant la p riode tudi e passant de 71 en 2000 57 en 2018 Cette diminution de la consommation d alcool travers les ann es est constat e chez les gar ons et chez les filles les carts n tant cependant pas toujours significatifs Mentionnons que de 2008 2018 la proportion des filles ayant bu de l alcool au moins une fois a baiss 61 c 56 tandis que la proportion chez les gar ons est demeur e inchang e 58 dans les deux cas Tableau 3 1 Consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 56 8 Sexe Gar ons 57 8 Filles 55 8 Niveau scolaire 1 secondaire 23 4 2 secondaire 44 4 3 secondaire 63 0 4 secondaire 15 3 5 secondaire 83 12 a Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la sta
58. 12 derniers mois l ves du secondaire mod le de r gression logistique Qu bec 2013 Tableau 3 8 Consommation r guli re d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Tableau 3 9 ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 3 10 volution de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau 3 11 Consommation excessive d alcool et consommation excessive et r p titive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 87 88 89 90 91 92 93 94 94 Liste des tableaux et des figures Tableau 3 12 volution de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec A 20004 2019 ei re bu Benne a we 405 Tableau 3 13 volution de la consommation excessive et r p titive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec de 2000 2013 96 Tableau 3 14 Facteurs associ s la consommation excessive d
59. 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement 1 L ordre de pr sentation des types de jeux ne signifie pas qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau 5 14 Probl mes de jeu au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Joueurs pathologiques probables Joueurs sans probl me Joueurs risque Total 21 3 2 7 0 9 Sexe Gar ons 24 82 3 5 1 4 a Filles 18 22 1 973 0 4 a Niveau scolaire 1e secondaire 14 72b 2 2 0 6 2 secondaire 15 904 2 4 1077 8 secondaire 21 92 1 9 b 0 8 4 secondaire 24 2b4 2 9 AA 5 secondaire 31 322cd 4 0 2 107 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habit
60. 17 12 11528 8 1 12h 2 secondaire 12 9 11 6 8 72 15 6 8 secondaire 10 92 11 0 10 4 14 5ab 4 secondaire 8 7 9 7 9 3 11 7 5 secondaire 4 3 5 6 5 0 7 7 ac Occasionnels 1 secondaire 22 7 18 6 15 82 10 0 2 secondaire 89 0 32 9 30 5 23 7 8 secondaire 47 02 41 8 42 3 39 72 4 secondaire 46 4 49 2 48 8 51 4 5 secondaire 47 2 48 1 49 8 51 2 R guliers ou quotidiens 1 secondaire 5 9 2 7 0 3 380 1 3 ab 2 secondaire 13 5 12 6 4 7 62 5 O 4 3 secondaire 20 92 18 72 12 78 8 7 2b 4 secondaire 25 92 23 6 21 4 12 2ab6 5 secondaire 89 52 34 2P 30 82 24 2 b Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d Pour un type donn le m me exposant selon un m me niveau scolaire exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 105 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A3 3 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs
61. 25 4 21 9 20 5 2 o 15 18 4 0 2002 2004 2008 2013 2002 2004 2008 2013 e Gar ons 0 Filles Total x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour un sexe donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 157 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Entre 2008 et 2013 on note une diminution de la proportion des joueurs occasionnels chez les l ves de la 2 la 5 secondaire En effet au cours de cette p riode seule la proportion des joueurs occasionnels chez les l ves de 1 secondaire n a pas chang significativement Par ailleurs on constate une baisse de la proportion des joueurs habituels chez les l ves de 1 2 et 4 secon daire pour la m me p riode tableau 5 4 Pr valence des types de joueurs selon les facteurs sociod mographiques Une relation est observ e entre le type de joueurs et deux caract ristiques socio conomiques tudi es dans l enqu te soit le fait d avoir ou non un emploi r mun r et le montant d argent hebdomadaire dont l l ve dis p
62. 6 en 2008 1 99 en 2013 et celle de type exp rimentateur de 7 5 Chez les filles on constate une l g re baisse pour la proportion de type quotidien de 1 7 en 2008 1 0 en 2013 et une diminution pour celle de type occasionnel de 12 en 2008 9 en 2013 Pour le lecteur int ress l volution des types de consommateurs de cannabis selon le niveau scolaire est pr sent e en annexe tableau A4 4 volution du type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2004 2008 2013 2000 Abstinents Total 59 42 64 52 72 88 TUE Gar ons 57 42 65 14 71 6 75 5 Filles 61 63 63 9 74 12 78 72 Exp rimentateurs Total 6 8 6 4 6 6 5 32bc Gar ons 6 8 6 3 6 9 5 5abe Filles 6 72 6 4 6 4 5 28 Occasionnels Total 14128 14 41 10 92 9 704 Gar ons 13 0 12 594 10 1 10 524 Filles 15 33 16 4 11 6 8 92 R guliers Total 14 82 10 72 7 0 6 4 Gar ons 16 12 11 09 7 79 6 6 Filles 13 52 10 42 6 3 6 2 Quotidiens Total 4 82 4 0 2162p 1 42 Gar ons 6 6 5 1 3 62 1 9 ab Filles 3 0 3 0 0 1 754 1 0 2b Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c d Pour un type et un sexe donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ve
63. 92 87 2 25 13 4 secondaire 55 4 51 0 40 6 28 42 5 secondaire 61 52 56 4 47 52b 36 42 a b Pour un niveau scolaire donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2018 5 Les r sultats pr sent s dans le texte et les tableaux ou figures qui sont suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de varia tion se situe entre 15 et 25 ce qui signifie qu ils doivent tre interpr t s avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 ce qui signifie que l estimation est impr cise par cons quent ces r sultats sont pr sent s seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif 154 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Figure 5 1 5 Jeux de hasard et d argent volution de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 60 50 4 40 30 20 10 2002 2004 e Gar ons 0 Filles 2008 2013
64. G A MCGRADY et S L TYAS 1998 The degree and type of relationship between psychosocial variables and smoking status for students in grade 8 is there a dose response relation ship Preventive Medicine vol 27 n 3 p 337 347 PICA L A TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres 2012 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 258 p POIRIER H et C STICH 2013 La cigarette lectronique tat de situation Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 43 p En ligne http www inspq qc ca pdf publications 1691 CigarElectro EtatSituation pdf Consult le 17 octobre 2014 REHM J et autres 2006 Les co ts de l abus de subs tances au Canada 2002 Points saillants mars 2006 Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 14 p En ligne www ccsa ca Resource 20Library ccsa 011333 2006 pdf Consult le 17 octobre 2014 REID J L D HAMMOND R BURKHALTER V L RYNARD et R AHMED 2013 Tobacco Use in Canada Patterns and Trends 2013 Edition Waterloo Ontario Propel Centre for Population Health Impact University of Waterloo 96 p 72 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC SANT CANADA 2013 Pr occupations li es
65. P Y TREMBLAY 2010 Boissons nergisantes risques li s la consommation et perspectives de sant publique Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 123 p GAGNON H 2009 L usage de substances psychoac tives chez les jeunes qu b cois Portrait pid mio logique Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 61 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 101 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 GAGNON H et L ROCHEFORT 2010 L usage de substances psychoactives chez les jeunes Qu b cois Cons quences et facteurs associ s Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 43 p GOUVERNEMENT DU QU BEC 2006 Unis dans l action Plan d action interminist riel en toxicomanie 2006 2011 Qu bec 80 p GRUNBAUM J A L KANN S KINCHEN et autres 2004 Youth Risk Behavior Surveillance United States 2003 Morbidity and Mortality Weekly Report Surveillance Summaries vol 53 n 2 100 p HENDERSON H L NASS C PAYNE et autres 2013 Smoking drinking and drug use among young people in England in 2012 London Health and Social Care Information Centre 152 p En ligne htto www hscic gov uk pubs sdd12fullreport Consult le 27 ao t 2014 JOHNSTON L D P M O MALLEY R A MIECH J G BACHMAN et J E SCHULENBERG 2014 Monitoring the Future National Survey Results on Dr
66. a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 156 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 Jeux de hasard et d argent Figure 5 2 volution du type de joueurs au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 80 70 60 50 40 30 20 10 0 T T T 2002 2004 2008 2013 e Non joueurs 0 Joueurs occasionnels e Joueurs habituels a b Pour un type donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Figure 5 3 volution des joueurs occasionnels et des joueurs habituels selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 Occasionnels Habituels 50 14 11 90 45 12 L 40 10 35 8 30 6 25 38
67. argent offerts par l tat sont l gaux et leur gestion a t confi e Loto Qu bec loteries casinos ou autres Donc tous les autres jeux de hasard et d argent sont ill gaux par exemple les paris sportifs aupr s d un bookmaker preneur aux livres ou les casinos bingos sur Internet De plus les jeux de l tat s adressent une client le adulte Depuis 2000 une loi interdit la vente de billets de loterie incluant les loteries instantan es et les paris sportifs des personnes de moins de 18 ans Il faut aussi tre majeur pour entrer dans les casinos les salles de bingo et les lieux o les appareils de loterie vid o sont disponibles Par contre les jeunes peuvent s adonner au jeu sans avoir recours aux jeux tatis s Ils vont alors participer des parties de cartes pour de l argent parier sur des v ne ments sportifs ou miser sur des jeux dans lesquels leurs habilet s ou leur adresse sont sollicit es par exemple une partie de billard ou de quilles En fait les jeux dans lesquels aucune tierce personne ne pr l ve une part des mises sont permis Chevalier et autres 2003 Les jeux de hasard et d argent sont pr sents dans la soci t qu b coise Certaines personnes ne s y int ressent pas d autres y participent de temps en temps alors que des personnes se laissent prendre par le jeu Cette derni re cat gorie de personnes am ne les instances consid rer les jeux de hasard et d argent comme une p
68. au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 44 A7 Tableau 2 6 ge d initiation la cigarette selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 8 Fr quence de la consommation et quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire ayant fait usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 Tableau 2 7 Usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 80 derniers jours l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 9 Facteurs associ s l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire mod le de r gression logistique Qu bec 2013 Tableau 2 10 Usage de la cigarette lectronique vie selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et l usage de produits du tabac l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 11 Usage de la cigarette lectronique au cours des 30 derniers jours selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et l usage de produits du tabac l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 12 Principales sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jour
69. aucun doute Oui probablement Non probable ment pas et Non absolument pas Les r ponses Oui sans aucun doute et Oui probablement ont t regroup es afin de d finir l indicateur de la capacit d arr ter de fumer des produits du tabac Il est important de souligner que la capacit d arr ter de fumer porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument et concerne les l ves qui ont fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois 2 Pour les indicateurs de cette section la cigarette lectronique n est pas consid rer puisqu elle ne contient pas de tabac 42 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Envie forte de fumer des produits du tabac La forte envie de fumer des produits du tabac est d finie partir d une seule question M me si tu ne fumes pas quelle fr quence ressens tu une forte envie de fumer Les cat gories de r ponse la question sont Jamais Rarement Parfois et Souvent Les r ponses Parfois et Souvent ont t regroup es afin de d finir l indicateur de l envie forte de fumer des produits du tabac Il est important de noter que la forte envie de fumer porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument Tentative d arr t de fumer des produits du tabac La tentative d arr ter de fumer des produits du tabac est d finie partir d une seule question As tu essay d arr ter de fumer au cours des 12 derni
70. aussi influencer cette consommation d alcool comme les attitudes les croyances et les normes sociales l approbation des amis proches et celle des parents Gagnon et Rochefort 2010 Si consommer de l alcool l ge adulte est consid r comme un comportement normal la proportion lev e de consommation d alcool chez les l ves de la 5 secondaire 83 peut ne pas tre consid r e comme probl matique par les adultes et les jeunes Toutefois la consommation excessive d alcool est moins valoris e et ce cause des effets n fastes qu elle peut entra ner tels un plus grand nombre de com portements compulsifs conduite automobile dangereuse 8 Consommation d alcool d linquance etc et un risque accru de probl mes de sant court et long termes d pression d pendance certains types de cancer etc April et autres 2010 Gagnon et Rochefort 2010 Comment se comparent les r sultats avec ceux d autres enqu tes Des enqu tes similaires portant sur la consommation d alcool chez les jeunes ont t r alis es ailleurs au Canada et aux tats Unis Cependant en raison notamment de diff rences m thodologiques mode de collecte formulation des questions ou ge des jeunes interrog s il faut rester prudent dans les comparaisons avec l ETADJES Cela permet n anmoins de mettre en perspective les r sultats observ s dans l ETADJES Mentionnons tout d abord que la pr valence de la consommat
71. avancement de la sant des populations Propel 2014 Selon l ETJ 55 des l ves qu b cois ont consomm de l alcool en 2012 2013 cette proportion se situe dans le m me ordre de grandeur que celle not e dans l TADJES 2013 57 La proportion observ e chez les jeunes qu b cois est significativement plus lev e que celle constat e l chelle du Canada 41 Par contre lorsqu on consid re la consommation excessive d alcool chez les jeunes buveurs seulement elle est du m me ordre au Qu bec et au Canada 71 et 72 respectivement 100 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC En r sum En somme les r sultats de l ETADJES pr sent s dans ce chapitre sont positifs et encourageants Les programmes de pr vention aupr s des l ves ainsi que d autres facteurs ont sans doute contribu la baisse de la proportion de consommateurs d alcool chez les l ves du secondaire au report de l ge d initiation la consommation d alcool et la diminution de la pr valence de la consommation excessive d alcool Cependant toute action visant retarder l ge d initiation la consommation d alcool et l ge du d but de la consommation r guli re de m me que la consommation excessive d alcool est poursuivre et encourager En effet la consommation d alcool avant l ge adulte comporte de nombreux risques pour la sant Ce chapitre a permis de dresser un portrait d taill de la consommation d alcool
72. avec les ditions ant rieures et avec d autres enqu tes de m me que la port e et les limites des donn es Les cinq chapitres suivants pr sentent les r sultats relatifs l usage du tabac chapitre 2 la consommation d alcool chapitre 3 la consommation de drogues chapitre 4 la participation des jeux de hasard et d argent cha pitre 5 et au cumul des comportements chapitre 6 Chaque chapitre d bute par des faits saillants pr sente une br ve mise en contexte partir de la litt rature puis d crit les indicateurs utilis s Les r sultats sont ensuite pr sent s Les indicateurs principaux sont analys s en fonction du sexe du niveau scolaire et de facteurs qui leur sont associ s soit la situation familiale le fait d occuper ou non un emploi le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose l auto valuation de la performance scolaire et l indice du milieu socio conomique de l cole Les chapitres se terminent par un r sum des principaux constats et une comparaison avec les r sultats d autres enqu tes Une conclusion g n rale fait la synth se des principaux r sultats et pr sente quelques pistes de recherche Enfin les caract ristiques sociod mo graphiques et socio conomiques des jeunes vis s par l enqu te sont pr sent es dans des tableaux en annexe 4 Pr sid conjointement par l ISQ et le MSSS le COP est galement constitu de repr sentants de Qu bec en Forme de l In
73. chapitre La question JEU_1_2 permet de d terminer l ge d initia tion la participation des jeux de hasard et d argent Les ditions pr c dentes de l ETADJES ont rapport des r sultats concernant l ge moyen d initiation la parti cipation des jeux Toutefois il est difficile d interpr ter des statistiques sur l ge d amorce d un comportement lorsque l ge des l ves est variable Si par exemple l ge moyen d initiation la participation des jeux de hasard et d argent est de 13 ans chez les l ves du secondaire qu est ce que a signifie pour les l ves de 12 ans qui font partie de cette population Il devient donc pertinent d tudier l initiation la participation des jeux de hasard et d argent en adoptant l approche qui consid re uniquement la p riode ant rieure l ge au moment de l enqu te Ainsi l indicateur est le suivant la proportion des l ves du secondaire de 13 ans et plus ayant particip des jeux de hasard et d argent pour la premi re fois avant l ge de 13 ans En 2013 une question sur la fr quence de participation au jeu Kinzo JEU1_3_5 a t ajout e Le Kinzo est une nouvelle forme de jeu de Loto Qu bec qui se joue en r seau dans les salles Kinzo de la province Par ailleurs la question sur la participation d autres jeux d argent a t retir e En ce qui concerne les loteries JEUT_3_1 le jeu Lotto Max a t ajout dans la liste des exemples
74. chez les l ves du secondaire au Qu bec en 2013 et de son volution depuis 2000 L enqu te fournit une information utile pour la planification des programmes de pr vention et d intervention dans ce domaine visant pr server et am liorer la sant des jeunes Cette source d information la fois riche et unique peut galement tre utilis e par les intervenants en milieu scolaire et par les chercheurs qui s int ressent aux comportements potentiellement risque chez les jeunes Par ailleurs il importe de disposer de donn es sur une base r guli re afin d analyser l volution de la consommation d alcool cet gard plusieurs r sultats pr sent s dans ce chapitre rendent compte de change ments significatifs survenus l int rieur d une p riode relativement courte la pr c dente dition de l ETADJES ayant eu lieu cinq ans auparavant R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ADLAF E M P B GIN et E SAWKA 2005 Enqu te sur les toxicomanies au Canada ETC Une enqu te nationale sur la consommation d alcool et d autres dro gues par les Canadiens La pr valence de l usage et les m faits Rapport d taill Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 101 p ADLAPF E M et A PAGLIA BOAK 2007 Drug Use Among Ontario Students 1977 2007 Detailed OSDUHS Findings CAMH Research Document Series n 20 Centre for Addiction and Mental Health 256 p APRIL N F LEM TAY
75. cile bas sur la d favorisation du milieu des l ves fr quentant cette derni re IMSE moyen des l ves La d favorisation du milieu d un l ve IMSE de l l ve est elle m me mesur e partir de la sous scolarisation des m res et de l inactivit des parents du milieu de l l ve indicateurs de non r ussite scolaire MELS 2003 La notion de coefficient de variation est d finie la section 1 3 8 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 25 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 sexe et niveau scolaire lors des ditions pr c dentes de l ETADJES Finalement le taux de r ponse attendu chez les l ves des classes r pondantes est de 93 et correspond au taux observ lors des derni res ditions de l TADJES La taille de l chantillon doit donc tre ajust e la hausse pour prendre en consid ration cette non r ponse attendue Par rapport aux ditions pr c dentes de l ETADUES la taille de l chantillon de base a t augment e deux classes par niveau scolaire ont t ajout es pour tenir compte d une l g re baisse de la taille moyenne des classes baisse li e une meilleure proc dure de lis tage des classes mise en place en 2010 l occasion de l EQSIS Ainsi le nombre de classes par niveau a t tabli 38 soit 190 classes pour l ensemble du secondaire En se basant sur les ditions pr c dentes de l enqu te o
76. cole Niveau lev 12 1 Niveau faible 12 8 Perception de son statut de fumeur Fumeur 91 8 Non fumeur 8 8 Permission de fumer des parents Oui 32 6 Non 9 0 Statut de fumeur des parents Au moins un des parents fume 117 82 Aucun des parents ne fume 10 2 Un fr re ou une s ur qui fume la cigarette Fratrie qui fume 26 1 Pas de fratrie qui fume 9 8 Nombre d amis qui fument la cigarette Aucun 1 672 Quelques uns 17 12 La plupart ou tous 58 4 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 1 Cette variable n a pas t consid r e dans le mod le de r gression logistique Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 76 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 Usage du tabac Tableau A2 6 R partition des l ves selon divers facteurs potentiels d influence l ves du secondaire Qu bec 2013 Nombre d amis qui fument la cigarette Aucun 50 2 Quelques uns 42 8 La plupart ou tous 7 0 Perception de son statut de fumeur Fumeur 4 2 Non fumeur 95 8 R gles concernant le tabagisme la maison Personne n a le droit de fumer l int rieur de la maison 74 7 Seuls certains invit s peuvent fumer dans
77. coles de la r gion de Montr al et les autres l ves La poststratification a entra n un rehaussement d environ 8 de la somme totale des poids ce qui indique une possible sous couverture de la base de sondage des classes qui pourrait s expliquer par exemple par certains oublis dans l inventaire des classes dans les coles S il est raisonnable de croire que les l ves des classes manquantes ne sont pas trop diff rents des autres quant leurs comportements consommation de tabac d alcool o de drogues et participation des jeux de hasard et d argent alors l impact de la sous couverture sur les estimations peut tre consid r comme n gligeable Pour leur part les l ves des petites coles des tr s petites classes et des classes allophones o pr sentant des troubles d apprentissage s v res qui font l objet d une exclusion sont trop peu nombreux pour entra ner un biais dans les estimations Finalement la poststratification augmente in vitablement les poids pour tenir compte de l exclusion des l ves qui ne fr quentent plus le secteur des jeunes des coles secondaires qu b coises alors que ce n est pas souhaitable mais l impact est encore une fois jug n gligeable tant donn le peu d l ves en cause 12 Cet nonc ne s applique pas l chantillon des l ves de 5 secondaire dans lequel la fraction d chantillonnage est plus lev e pour la r gion de Montr al en raison de l obje
78. consommation lev e d amph tamines ou de m tham ph tamines au cours des 12 derniers mois et3 4 une consommation faible Les donn es ne permettent pas de d celer une diff rence significative selon le niveau scolaire l exception d une augmentation significative entre la 3 et la 5 secondaire de la proportion des l ves ayant eu une faible consommation 3 2 c 7 ou n ayant pas consomm Tableau 4 14 Fr quence de la consommation d amph tamines ou m tamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucune consommation Faible Elev e Total 96 1 3 4 0 5 Sexe Gar ons 96 82 3 0 0 2 a Filles 95 32 8 8 0 8 2 Niveau scolaire 1 secondaire X xX X 2 secondaire 97 52b xX xX 3 secondaire 96 2 8 2 a Or 4 secondaire 94 52 4 8 0 8 5 secondaire 91 9Pc 7 8 0 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Type d
79. d alcool INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 96 98 101 109 110 111 111 111 113 114 114 115 117 119 122 127 130 133 149 150 151 151 151 152 153 153 154 154 158 167 171 173 Table des mati res 3 2 11 Facteurs associ s la consommation excessive d alcool Conclusion R f rences bibliographiques 4 CONSOMMATION DE DROGUES Introduction 4 1 Aspects m thodologiques 4 1 1 Principales modifications apport es au questionnaire de 2013 4 1 2 Principaux indicateurs 4 1 3 Facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois 4 2 R sultats 4 2 1 Consommation de drogues vie toutes drogues confondues et ge d initiation 4 2 2 Consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois et au cours des 30 derniers jours 4 2 3 Consommation r guli re de drogues et ge lors du premier pisode de consommation r guli re de drogues 4 2 4 Types des drogues consomm es au cours des 12 derniers mois 4 2 5 Fr quence de la consommation et types de consommateurs pour certains types de drogues 4 2 6 Facteurs associ s la consommation de drogues Conclusion R f rences bibliographiques 5 JEUX DE HASARD ET D ARGENT Introduction 5 1 Aspects m thodologiques 5 1 1 Mesure de la participation des jeux de hasard et d argent 5 1 2 Mesure de la participation des jeux tatis s ou priv s 5 1 3 Typologie des joueurs 5 1 4 Mesu
80. dans la cat gorie monoparentale ou reconstitu e ceux vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes sont class s dans la cat gorie autres INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 155 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 5 2 1 1 Participation selon le type de joueurs Pr valence des types de joueurs selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 22 des l ves sont des joueurs occasionnels et 3 2 sont des joueurs habituels Ces derniers selon leur d finition ont jou de fa on habituelle au moins une forme de jeux figurant dans la liste de encadr 5 1 au cours des 12 derniers mois voir section 5 1 8 Les gar ons sont proportionnellement plus nombreux que les filles dans les deux cat gories de joueurs joueurs occasionnels 25 c 18 joueurs habituels 4 3 c 2 1 tableau 5 3 On note une hausse graduelle de la proportion des joueurs occasionnels avec le niveau scolaire en 2013 bien que les carts entre les niveaux ne soient pas toujours significatifs Cette proportion passe de 15 environ en 1 secondaire 32 en 5 secondaire Pour ce qui est de la proportion des joueurs habituels une seule diff rence est observ e soit entre la 5 secondaire 5 et la 1 et 2 secondaire respectivement 2 4 et 2 3 tableau 5 3 Tableau 5 3 La proportion des joueurs occasi
81. de 13 ans une proportion qui a diminu 7 en 2008 et 3 2 en 2018 Si l on s attarde aux types de drogues il est encourageant d observer que l usage de tous les types de drogues l exception des solvants ou de la colle et de l h ro ne a diminu depuis 2008 Les pr valences concernant les solvants ou la colle et l h ro ne sont inf rieures 1 0 et sont rest es du m me ordre depuis la derni re dition Par contre l usage de ces deux types de drogues est significativement plus faible en 2013 qu en 2004 ou 2000 Bien que le cannabis soit toujours la drogue la plus consomm e en 2013 il est de moins en moins populaire aupr s des l ves La proportion de jeunes qui en ont fait usage au cours des 12 derniers mois est pass e de 41 en 2000 27 en 2008 puis 23 en 2018 La consommation d hallucinog nes o d ecstasy cat gories combin es diminue galement de fa on soutenue travers le temps 16 en 2000 8 en 2008 et 5 en 2018 La consommation d amph tamines ou de m tham ph tamines a aussi baiss de fa on significative depuis 2004 de 10 8 9 en 2013 Enfin la consommation de coca ne passe de 5 en 2004 3 4 en 2008 puis 2 4 en 2013 cependant depuis 2008 les baisses ne sont confirm es que chez les filles Des l ments suivre La consommation de drogues de synth se ecstasy amph tamines ou m thamph tamines k tamine ou GHB sera un l ment suivre
82. de cigarette l ves du secondaire ayant fum au moins un produit du tabac Qu bec 20183 Tableau 2 19 Fr quence de l envie forte de fumer selon le sexe le statut de fumeur de cigarette et d autres caract ristiques li es au tabagisme l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 20 Principales m thodes consid r es pour essayer d arr ter de fumer selon le sexe l ves du secondaire ayant fum des produits du tabac au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 14 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 62 63 67 Tableau A2 1 Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A2 2 volution de l ge moyen d initiation la cigarette selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont d j fum une cigarette au complet Qu bec de 1998 2013 Tableau A2 3 Usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A2 4 Quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire ayant fait usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 Tableau A2 5 Usage des produits du tabac au cours des 80 derniers jours selon divers facte
83. de drogues d fini la section 4 1 2 puisque ce dernier se rapporte une p riode de r f rence de 12 mois ge d initiation la consommation de drogues et la consommation r guli re de drogues Deux indicateurs li s la pr cocit de la consommation de drogues sont galement document s l ge d initiation la consommation de drogues qui permet de savoir quel ge l l ve a consomm de la drogue pour la premi re fois DRG1_2 et l ge au premier pisode de consommation r guli re qui permet de savoir quel ge l l ve a consomm de la drogue au moins une fois par semaine pendant au moins un mois pour la premi re fois DRG1_6 II importe de mentionner que les ditions pr c dentes de l ETADJES ont rapport des r sultats concernant l ge moyen d initiation des comportements Par exemple l ge moyen de la premi re consommation de drogues des l ves du secondaire tait calcul partir de la question sur l ge d initiation la drogue DRG1_2 Tou tefois il est malais d interpr ter des statistiques sur l ge d amorce d un comportement lorsque l ge des l ves est variable Si par exemple l ge moyen d initiation la consommation de drogues est de 13 ans chez les l ves du secondaire qu est ce que a signifie pour les 4 Consommation de drogues l ves de 12 ans qui font partie de cette population Il devient donc pertinent d tudier l initiation
84. de fumer des parents le statut de fumeur de cigarettes des parents de la fratrie et des amis La troisi me section des r sultats s attarde la consom mation de la cigarette lectronique La quatri me traite de l accessibilit aux produits du tabac elle aborde notamment le mode habituel d approvisionnement et l achat de cigarettes dans un commerce La cinqui me section des r sultats traite de l exposition la fum e de tabac dans l environnement familial et dans un v hicule automobile Enfin la sixi me section examine les facteurs responsables de la d pendance la cigarette et les efforts d ploy s pour se d faire de cette d pendance Une discussion vient d gager les principaux r sultats et pr sente les progr s depuis la derni re enqu te les aspects n cessitant un suivi les facteurs associ s et des liens avec d autres tudes Un r sum des constats cl t le chapitre 2 Usage du tabac 2 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES 2 1 1 Statut de fumeur et usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours Statut de fumeur de cigarette Une typologie des consommateurs six cat gories d termine le statut de fumeur de cigarette au cours des 80 derniers jours d un l ve Elle est construite en fonction de la quantit de cigarettes fum es au cours de la vie et de la fr quence de consommation au cours des 30 jours pr c dant l enqu te Ainsi O les fumeurs quotidiens sont des l ves qui ont fum
85. de l usage de la cigarette depuis 1998 alors que la pro portion s levait 30 chez les l ves du secondaire Lorsqu on s attarde aux diff rentes cat gories du statut de fumeur de cigarette on note que pr s de 1 8 des l ves sont des fumeurs quotidiens et 1 2 des fumeurs occasionnels en 2013 ce qui correspond une propor tion de fumeurs actuels d environ 2 9 Les fumeurs d butants repr sentent 8 1 de l ensemble des l ves Quant aux non fumeurs qui comptent pour 94 des l ves ils se r partissent comme suit 0 7 sont des anciens fumeurs 7 des anciens exp rimentateurs et 87 sont des non fumeurs depuis toujours tableau 2 3 L analyse de l volution du statut de fumeur de cigarette des l ves du secondaire depuis 1998 tableau 2 4 montre que la proportion de fumeurs actuels et la proportion de fumeurs d butants sont en baisse et cela tant chez les gar ons que chez les filles 4 Voir le tableau A2 1 pour d autres facteurs associ s au statut de fumeur de cigarette 46 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 Usage du tabac Tableau 2 3 Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Fumeurs actuels 2 9 8 3 2 5 Fumeurs quotidiens 1 8 2 0 1 6 Fumeurs occasionnels 1 2 1 4 1 07 Fumeurs d butants 8 1 2 8 3 4 Non fumeurs 94 0 93 9 94 1 Anciens fumeurs O 7 0 6 0 8 Anciens exp rim
86. de la K tamine ou du GHB Les donn es sur la consommation de k tamine ou du GHB sont tir es de la question DRG1_3_9 autres drogues Type de consommateurs de drogues et fr quence de consommation Deux indicateurs soit le type de consommateurs et la fr quence de consommation seront pr sent s pour quatre types de drogues consomm es au cours des 12 derniers mois le cannabis les hallucinog nes les amph tamines ou m thamph tamines et l ecstasy Le type de consommateurs a t construit partir de la fr quence de consommation d clar e par les l ves pour la p riode de r f rence de 12 mois Cet indicateur comporte les cinq cat gories suivantes O Abstinents regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui n ont pas consomm au cours des 12 derniers mois O Exp rimentateurs regroupe les l ves qui ont consomm juste une fois pour essayer au cours de la p riode de r f rence O Occasionnels regroupe les l ves qui ont consomm a moins d une fois par mois l occasion o b environ une fois par mois au cours de la p riode de r f rence O R guliers regroupe les l ves qui ont consomm a la fin de semaine o une ou deux fois par semaine ou b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours au cours de la p riode de r f rence O Quotidiens regroupe les l ves qui ont consomm tous les jours au cours de la p riode de r f rence En regroupant l
87. de la drogue de la drogue de la drogue de la drogue de la drogue avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge de 12 ans de 13 ans de 14 ans de 15 ans de 16 ans de 17 ans Total 0 9 3 2 11 1 21 9 35 7 43 3 Sexe Gar ons 1 3 a 4 03 12 82 24 42 39 02 45 4 Filles 0 5 a 2 4 a 9 82 19 42 32 44 40 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 1 Les r sultats pr sent s dans le texte et les tableaux ou figures et qui sont suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de varia tion se situe entre 15 et 25 ce qui signifie qu ils doivent tre interpr t s avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 ce qui signifie que l estimation est impr cise par cons quent ces r sultats sont pr sent s seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif 2 Ilimporte de mentionner que la comparaison des statistiques sur l ge d initiation implique une comparaison non
88. de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle 4 1 3 9 1 3 a b c d 4 8 60 g7 4 2 4 24 6 22 6 2 52b 21 15 21 0 22 6 X 8 1 abc 2 1 abc 19 2 29 19 1 2 6 19 6 197 a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 55 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 12 Principales sources d approvisionnement selon le sexe et le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 2013 Fumeurs Fumeurs Fumeurs Total Gar ons Filles quotidiens occasionnels d butants Acheter moi m me 22 7 23 8 21 5 36 7 a 831 9 11 4 2i Acheter l cole 13 9 12 97 14 9 16 1 15 5 12 0 Acheter ailleurs qu l cole 11 8 10 9 12 7 13 9 EAT 10 6 Faire acheter par quelqu un 33 7 28 8 38 9 5379 41 1 19 7 ab Mon p re ou ma m re me les donne 8 1 9 8 6 2 25 6 x x Mon fr re ou ma s ur me les donne 5 5 6 5 4 5 9 4 x x Un ami ou une amie me les donne
89. derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 140 Liste des tableaux et des figures Tableau A4 12 Type de consommateurs d hallucinog nes au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 145 Tableau A4 13 Type de consommateurs d amph tamines ou de m tamph tamines au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A4 14 Type de consommateurs d ecstasy au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 147 5 JEUX DE HASARD ET D ARGENT Tableau 5 1 Participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 5 2 volution de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 Tableau 5 3 Type de joueurs au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 156 Tableau 5 4 volution des joueurs occasionnels et des joueurs habituels selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 158 Tableau 5 5 Participation aux diff rentes formes de jeux au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013
90. des coles chantillonn es une liste des classes admissibles l enqu te est cr e et partir de cette liste une classe est s lectionn e La premi re base de sondage ayant permis de faire une s lection al atoire des coles par niveau scolaire est le fichier de d claration des client les scolaires du minist re de l ducation du Loisir et du Sport du Qu bec MELS pour l ann e scolaire 2012 20139 Ce fichier comprend entre autres les coordonn es de chaque tablissement le nombre d l ves inscrits chacun des niveaux le r seau d enseignement et la langue d enseignement La deuxi me base de sondage ayant servi s lection ner les classes est form e de la liste de l ensemble des classes admissibles de chacun des niveaux scolaires pour lesquels une cole avait t choisie Cette liste a t labor e par la personne ressource de la direction de l cole avec laide d un intervieweur de l Institut de la statistique du Qu bec ISQ Un cours de sciences humaines a t sugg r pour la formation des classes Histoire et ducation la citoyennet pour la 1 la 4 secondaire et Monde contemporain pour la 5 secondaire Deux raisons justifient le choix de cette discipline La mati re retenue se devait d tre obligatoire pour donner chaque l ve une probabilit non nulle d tre s lectionn afin que l chantillon soit repr sentatif de l ensemble de la population vis e et
91. drogues Sommaire des r sultats pour 2012 En ligne http www hc sc gc ca hc ps drugs drogues stat 2012 summary sommaire fra php Consult le 3 juillet 2014 SMITH A D STEWART C POON M PELED et E SAEWYC 2014 From Hastings Street to Haida Gwaii Provincial results of the 2013 BC Adolescent Health Survey Vancouver BC McCreary Centre Society 88 p SUDMAN S 2001 Examining substance abuse data collection methodologies Journal of Drug Issues vol 31 n 8 p 695 716 TOWNSEND L A J FLISHER et G KING 2007 A systematic review of the relationship between high school dropout and substance use Clinical Child and Family Psychology Review vol 10 n 4 p 295 317 TURNER C F J T LESSLER et J C GFROERER dir 1992 Survey Measurement of Drug Use Methodological Studies Washington DC Government Printing Office Department of Health and Human Services 413 p VANYUKOV M M R E TARTER G P KIRILLOVA L KIRISCI M D REYNOLDS M J KREEK K P CONWAY et autres 2012 Common liability to addiction and gateway hypothesis Theoretical empirical and evo lutionary perspective Drug and Alcohol Dependence vol 123 Suppl 1 p S3 S17 ANNEXE 4 Consommation de drogues Tableau A4 1 volution de l ge moyen d initiation la consommation de drogues l ves du secondaire ayant d j consomm de la drogue Qu bec de 2004 2013 20
92. du petit cigare aromatis ou non L usage du cigarillo aromatis ou non aussi appel le petit cigare est bas sur la question suivante Au cours des 30 derniers jours as tu fum le cigarillo ou le petit cigare nature ou aromatis m me si c est juste quelques puffs Les choix de r ponse sont Non je n ai pas fum le cigarillo ou le petit cigare Oui tous les jours Oui presque tous les jours Oui quelques jours et Oui un ou deux jours Ainsi les l ves qui r pondent Oui tous les jours Oui presque tous les jours Oui quelques jours et Oui un ou deux jours se classent parmi les consom mateurs de cigarillo ou du petit cigare Fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare aromatis ou non La fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare aromatis o non tient compte de ces quatre cat gories Oui tous les jours Oui presque tous les jours Oui quelques jours et Oui un o deux jours 2 1 5 Quantit moyenne de cigarillos ou de petits cigares consomm s La quantit de cigarillos ou de petits cigares consomm s repose sur le nombre moyen de cigarillos ou de petits cigares qu un l ve a fum durant les jours o il a fum La question sur la quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s est pr c d e de celle portant sur la fr quence de consommation au cours des 30 dernie
93. en milieu scolaire qui ont souvent eu des effets tangibles sur la pr vention de l usage de drogues Centre national de pr vention du crime 2009 ou encore du programme de lutte contre le tabagisme au Qu bec MSSS 2006b La Loi sur le tabac chapitre T 0 01 combin e avec les mesures qui s inscrivent dans le cadre de la lutte contre le tabagisme au Qu bec soutien la cessation de fumer pr vention de l initiation au tabac protection contre la fum e de tabac et l augmentation des prix des produits tabagiques pourraient expliquer en partie la baisse importante de la consommation de cigarettes et de cigarillos o de petits cigares chez les jeunes du secondaire Les messages v hicul s sur les cons quences n gatives de l usage du tabac pourraient aussi avoir jou dans les diminutions observ es cit dans Oredein et Foulds 2011 D autres recherches ont d montr que les effets de pr vention de l usage de tabac d alcool ou de drogues chez les adolescents sont souvent de courte dur e cit s dans Boak et autres 2013 cet effet certains auteurs proposent de mettre l accent sur les croyances et les attitudes par rapport aux risques et dangers sp cifiques par exemple de chacune des drogues Boak et autres 2013 D autres auteurs proposent de cibler l augmenta tion des facteurs de protection participation du jeune l cole le bon soutien social etc tandis que d autres conseillent d agir sur les facteurs de risq
94. ensemble des l ves et selon le sexe On observe que l usage de la plupart des types de dro gues a diminu de fa on graduelle entre 2000 et 2018 et g n ralement aussi bien chez les gar ons que chez les filles Notons que la consommation des autres dro gues o des m dicaments sans prescription cat gories combin es a augment entre 2008 et 2013 Cannabis La consommation de cannabis a connu une baisse significative depuis la pr c dente dition de l TADJES la proportion des l ves ayant consomm cette drogue tant pass e de 27 en 2008 28 en 2013 De fait on assiste une diminution constante depuis 2000 41 Hallucinog nes ou ecstasy cat gories combin es On observe une diminution dans l usage d hallucinog nes ou d ecstasy cat gories combin es entre 2008 et 2013 la pr valence passant de 8 5 Cet usage a baiss de fa on constante depuis l ann e 2000 16 Ecstasy seulement Si la consommation d ecstasy seulement est rest e stable entre 2004 et 2008 6 dans les deux cas elle a connu une baisse significative par la suite pour atteindre 3 7 en 2015 120 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 4 7 Consommation de drogues de synth se au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 4 8 Sexe Gar ons 4 03 Filles 5 62 Niveau scolaire 1 secondaire xX 2 secondaire 2 5 ab 8 second
95. et d argent O 23 des l ves sont des polyconsommateurs de subs tances psychoactives alcool et drogue au cours des 12 derniers mois ind pendamment de leur consommation de produits du tabac et de leur participation aux jeux de hasard et d argent Cette proportion a baiss significa tivement depuis 2000 o elle s levait environ 41 L Enqu te sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES documente de fa on fiable et objective l ampleur et l volution de l usage du tabac depuis 1998 de la consommation d alcool depuis 2000 de la consommation de drogues depuis 2000 et de la participation aux jeux de hasard et d argent gambling depuis 2002 La r alit des l ves est complexe compte tenu de la tendance des jeunes consommer ou exp rimenter plus d un produit l TADJES a l avantage de pouvoir tablir des liens entre les comportements Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 L ETADJES sur la base des analyses men es depuis 2002 sur le cumul des comportements confirme l hypoth se selon laquelle le nombre de comportements adopt s serait associ certains facteurs sociod mographiques tels que le sexe et le niveau scolaire et certains facteurs conomiques comme le montant d argent par semaine dont un l ve dispose pour ses d penses personnelles provenant d un emploi ou d une autre source et
96. figure 5 4 En 2013 plus marquante s est produite entre 2008 et 2013 30 le taux de participation des jeux priv s pour chaque c 18 Lorsqu on examine l volution du taux de par niveau scolaire est moins important que dans les ditions ticipation ces jeux chez les gar ons comme chez les pr c dentes tableau 5 10 Figure 5 4 volution de la participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 50 40 3 40 7 34 1 40 30 20 10 2002 2004 2008 2013 e Gar ons o Filles e Total a b Pour un sexe donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Tableau 5 10 volution de la participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 2002 2004 2008 2013 1e secondaire 24 32 26 1 19 12b 11 42b 2 secondaire 82 82 83 1 29 7 14 42b c 8 secondaire 85 42 837 0 81 18 18 4 b 4 secondaire 33 53 38 1 33 6 20 7 bc
97. grande pour produire des estimations fiables c est dire pour une proportion estim e de 15 et plus selon le niveau scolaire et le sexe de l l ve un coefficient de variation inf rieur 15 Les nombres moyens d l ves par classe consid r s pour d terminer la taille de l chantillon varient de 24 81 d une strate l autre et ont t estim s partir des donn es de l EQSJS 2010 2011 Puisque tous les l ves des classes s lectionn es sont invit s participer l enqu te et sachant par ailleurs qu ils peuvent pr senter une certaine homog n it sur le plan des comporte ments la taille de l chantillon doit tenir compte de la diminution de la pr cision des estimations entra n e par le plan d chantillonnage par rapport celle que l on aurait obtenue avec un chantillon al atoire simple de m me taille Cette perte d efficacit se mesure l aide de l effet de plan ce dernier ayant t valu 1 8 par RMR de Montr al R seau priv a Hors RMR de Montr al IMSE 1 7 RMR de Montr al lt IMSE 8 10 R seau public IMSE 1 7 Hors RMR de Montr al lt IMSE 8 10 Note Un IMSE de 1 7 est associ une cole accueillant principalement des l ves de milieux plus favoris s alors qu un IMSE de 8 10 est associ 7 une cole accueillant des l ves de milieux plus d favoris s L indice de milieu socio conomique d une cole IMSE est un rang d
98. habituel d approvisionnement Commerce exclusivement Commerce et autres strat gies Par les amis exclusivement Achat par un tiers et strat gies multiples Autres strat gies Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence 60 4 79 4 39 6 20 6 13 9 1 87 20 8 3 6 18 3 2 60 9 35 9 4 18 4 lt AAA 9 3 Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du statut de fumeur au seuil de 0 06 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Mode habituel d approvisionnement en cigarettes Afin d tablir le mode habituel d approvisionnement en cigarettes des l ves qui sont mineurs une analyse des principales sources a t r alis e de fa on obtenir des cat gories mutuellement exclusives Cette analyse permet en outre de d terminer quelle proportion d l ves ach te des cigarettes dans un commerce Selon le tableau 2 13 pour environ 11 des l ves qui sont mineurs et qui fument l achat dans un commerce repr sente l unique fa on d obtenir des cigarettes sur une base habituelle Une proportion semblable 12 ach te ses cigarettes dans un commerce mais utilise galement
99. jeune g n ration est plus risque d tre cyberd pendante ce qui pourrait avoir des impacts n gatifs chez les jeunes notamment sur les plans affectif mental et physique incluant la d socialisation la perte d int r t pour l cole les conflits familiaux la diminution de l activit physique la prise de poids l augmentation du stress etc FAPEO 2008 Valleur et Velea 2002 Conclusion g n rale D autres pensent que les jeunes d aujourd hui sont une g n ration intelligente rapide innovatrice ouverte d esprit communicatrice et collaborative dans les relations et qu ils sont en train de transformer le march du travail le marketing et le militantisme Tapscott 2008 Hamel et autres 2004 II semble aussi qu ils tendent avoir des relations plus proches avec leur famille Tapscott 2008 D autres facteurs connus pour jouer un r le protecteur dans la vie des enfants Hanson et Kim 2007 Res nick et autres 1997 sont aussi possiblement li s aux baisses observ es Par exemple les jeunes de nos jours semblent plus surveill s par leurs parents gr ce de nouveaux moyens technologiques en particulier le t l phone cellulaire qui est tr s souvent achet par les parents pour le jeune Lenhart et autres 2010 Est ce que cette surveillance plus prononc e de la part des parents contribue un sentiment de soutien familial plus lev chez les jeunes ou encore un niveau de supervision pa
100. jeunes Bien que l adolescence soit une p riode de la vie durant laquelle les jeunes tentent des exp riences la consomma tion de tabac ou de substances psychoactives de m me que la participation des jeux de hasard et d argent ne seront pas n cessairement des comportements adopt s par les jeunes N anmoins le suivi de ces comportements est important puisqu ils peuvent nuire la sant des jeunes court et long terme Brooks et autres 2012 Fox et autres 2010 The National Academies 2008 Men e aupr s de 4 943 jeunes fr quentant 153 coles secondaires l ETADJES 2013 permet de documenter de mani re fiable et objective l volution de la consommation de tabac d alcool et de drogues et de la participation des jeux de hasard et d argent chez les l ves du secon daire Rappelons que les donn es portent uniquement sur les l ves inscrits l automne 2013 au secteur des jeunes dans les coles publiques et priv es Les r sultats pr sent s dans ce rapport sugg rent claire ment qu au cours des 15 derni res ann es la pr valence de ces comportements a diminu de fa on importante chez les jeunes qu b cois Dans cette conclusion les grands constats tir s de l analyse des donn es pour chacun des th mes sont d abord pr sent s Ils sont suivis d une analyse des facteurs qui y sont associ s tels que certaines caract ristiques sociod mographiques ou conomiques l auto valuation de la per
101. l autre une dimi nution par rapport aux ditions ant rieures est observ e donn es non illustr es En ce qui concerne le niveau scolaire la participation occasionnelle des jeux priv s augmente avec cette variable passant de 10 en 1 secondaire 23 en 5 secondaire en 2018 tandis que les proportions d l ves jouant de mani re habituelle sont trop faibles pour faire des comparaisons sur ce plan tableau A5 4 Pr valence de la participation des jeux priv s selon les facteurs sociod mographiques En 2013 la participation des l ves des jeux priv s au cours des 12 derniers mois est moins lev e chez les l ves vivant dans une famille biparentale ou en garde partag e que chez ceux qui vivent dans une famille monoparentale ou reconstitu e 17 c 20 Elle est aussi moins lev e chez ceux qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur que chez ceux qui en ont un 15 c 22 tableau A5 5 Le montant d argent hebdoma daire disponible est aussi li la participation des jeux priv s les l ves qui disposent de 10 et moins 12 participent significativement moins que ceux qui ont un montant plus important Les l ves qui jouissent d une somme de 51 et plus par semaine 29 sont les plus 164 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC nombreux participer ces jeux Enfin les l ves qui estiment leur performance scolaire inf rieure la moyenne des l ves de leur classe sont
102. l ayant pas d clar a pu tre d duit sur la base de leur r ponse la question sur l apparence corporelle 1 4 VOLUTION DES INDICATEURS ENTRE LES EDITIONS DE L ETADJES Les principaux indicateurs tudi s dans l TADJES 2013 ont t compar s avec les indicateurs correspondants des ditions ant rieures de l enqu te Cette analyse visait examiner l volution des comportements en mati re de consommation de tabac d alcool et de drogues et de participation des jeux de hasard et d argent Les ann es de comparaison retenues sont 2013 2008 2004 et la premi re ann e o l indicateur a t mesur Les indicateurs sur l usage du tabac ont t mesur s depuis 1998 alors que ceux portant sur la consommation d alcool ou de drogues l ont t partir de l ann e 2000 Enfin les indicateurs li s aux jeux de hasard et d argent ont t introduits dans l ETADJES en 2002 Pour plus de d tails sur l volution des indicateurs entre chacune des ditions de 1998 2008 le lecteur est invit consulter le rapport de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Dub et autres 2009 1 4 1 Comparabilit des indicateurs Avant d aller de l avant avec la comparaison temporelle d un indicateur de l ETADJES il importe de v rifier la comparabilit de celui ci En effet les questions partir desquelles sont construits certains indicateurs ont fait
103. l enqu te tout comme dans les pr c dentes de 2002 2008 les jeux de hasard et d argent comprennent l ensemble des jeux et des activit s bas s sur le hasard ou n cessitant certaines habilet s et sur lesquels des paris sont plac s Les loteries figurent dans le groupe des jeux de hasard et d argent tandis que les activit s sportives ou les jeux de billard sont consid r s comme des jeux d habilet s L volution du taux de participation au jeu est analys e partir de quatre ditions de l enqu te soit 2002 2004 2008 et 2015 et l accent est parfois mis sur la compa raison entre les deux derni res ditions 5 1 1 Mesure de la participation des jeux de hasard et d argent Le taux de participation des jeux de hasard et d argent et le type de joueurs sont valu s l aide des questions JEUT_3_1 JEUT_3_12 qui portent sur la participation des l ves dans les 12 derniers mois diverses formes de jeux Les l ves ayant particip au moins une fois l une ou l autre des formes de jeux au cours de cette p riode sont consid r s comme des joueurs Les 5 Jeux de hasard et d argent termes taux de participation et proportion des joueurs sont par cons quent synonymes et d signent la proportion d l ves qui ont jou au moins une fois l une ou l autre des formes de jeux r pertori es au cours de la p riode de r f rence Ils sont utilis s indiff remment dans ce
104. l ensemble des l ves des combinaisons de niveau scolaire et d cole chantillonn es font partie de combinaisons r pondantes ratio pond r du nombre d l ves inscrits par combinaison de niveau scolaire et d cole On observe des taux l g rement plus lev s pour les combinaisons du premier cycle d enseignement 1 et 2 secondaire tableau 1 1 1 Aspects m thodologiques Tableau 1 1 Nombre de classes r pondantes et taux de r ponse pond r l chelle des coles selon le niveau scolaire Qu bec 2013 Nombre Taux de de classes Nombre r ponse chantil de classes pond r Niveau scolaire lonn es r pondantes 1 secondaire 39 38 97 6 2 secondaire 38 36 95 0 3 secondaire 41 36 90 0 4 secondaire 38 35 92 0 5 secondaire 53 48 91 8 Total 209 LEE 93 3 1 Proportion de l ensemble des l ves des combinaisons de niveau scolaire et d cole chantillonn es qui font partie de combinaisons r pondantes Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 1 2 3 Taux de r ponse des l ves Le taux de r ponse pond r l chelle des l ves est le rapport entre le nombre pond r d l ves r pondants et le nombre pond r d l ves inscrits dans les com binaisons de niveau scolaire et d cole r pondantes Au sein des classe
105. l interaction d tect e entre la situation fami liale et le sexe d une part et le niveau scolaire d autre part on constate chez les filles que la probabilit de figurer dans le groupe des consommateurs de drogues est plus lev e chez celles vivant habituellement au sein d une famille monoparentale ou reconstitu e que chez celles vivant au sein d une famille biparentale ou en garde partag e et ce peu importe le niveau scolaire RC 2 59 RC 4 26 RC 2 07 RC 2 83 et RC 1 46 respectivement pour la 1 la 5 secondaire Chez les gar ons un tel cart a t d tect uniquement pour la 2 et la 4 secondaire RC 2 35 et RC 1 56 respec tivement Les rapports de cotes sont plus lev s chez les filles que chez les gar ons ce qui r v le des carts plus prononc s entre ces deux types de familles chez les filles que chez les gar ons Par ailleurs les fluctuations observ es d un niveau scolaire l autre adoptent un mod le similaire chez les deux sexes 12 Les r sultats portant sur la cat gorie autres de la situation familiale ne sont pas pr sent s parce qu ils sont tr s impr cis en raison du petit nombre d l ves concern s 128 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 4 15 Facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire mod le de r gression logistique Qu bec 2013 4 Consommation de drogues
106. la 4 secondaire En 5 secondaire un objectif s est ajout savoir la diffusion de statistiques l chelle de la r gion de Montr al Ainsi un d coupage g ographique prenant en compte la localisation ou non des coles dans la r gion administrative de Montr al a t ajout la stratification Au second degr dans les coles s lectionn es pour un niveau scolaire donn une classe a t choisie al a toirement au sein de la liste des classes admissibles de ce niveau avec une probabilit uniforme Enfin tous les l ves de la classe choisie ont t invit s participer l enqu te Les chantillons tant construits de fa on ind pendante pour chaque niveau scolaire dans certaines coles plusieurs classes mais de niveaux diff rents peuvent tre s lectionn es Figure 1 1 Stratification des coles pour chaque niveau scolaire de la 1 la 4 secondaire coles de langue anglaise coles de la population enqu t e pour un niveau donn coles de langue fran aise 1 Aspects m thodologiques 1 1 4 Taille et r partition de l chantillon La taille de l chantillon des classes est tablie en fonction de la pr cision statistique d sir e tout en tenant compte du nombre moyen d l ves par classe attendu pour une strate donn e ainsi que de l effet du plan de sondage et du taux de r ponse attendus Plus pr cis ment la taille de l chantillon doit tre suffisamment
107. la classe 56 8 16 1 Dans la moyenne de la classe 61 5 17 0 Sous la moyenne de la classe 59 8 17 3 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 58 9 16 1 Niveau faible 62 4 19 2 Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 1 Cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins une fois au cours des 12 derniers mois 2 Cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins cinq fois au cours des 12 derniers mois 8 Famille ou foyer d accueil colocation tutorat seul etc Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 107 CONSOMMATION DE DROGUES LUCILLE A PICA Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec FAITS SAILLANTS Environ le quart 24 des l ves du secondaire ont consomm de la drogue toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon les donn es de l ETADJES 2013 Davantage de gar ons que de filles en proportion ont consomm ces substances 26 c 23 La proportion d l ves ayant consomm de la drogue au cours d
108. la pr sente dition ni les m canismes du d velop pement de la d pendance la cigarette Le d clin constant de l usage de la cigarette depuis 1998 pourrait tre attribu la consommation de produits du tabac autres que la cigarette tels que le cigarillo ou le petit cigare Pour mieux comprendre ce d clin et v rifier cette hypoth se de nouvelles questions ont t ntroduites en 2013 De plus la consommation de la cigarette lectronique tant un ph nom ne mergent et possiblement une alternative l usage du tabac est mesur e pour la premi re fois Ce chapitre pr sente les donn es sur l usage des pro duits du tabac chez les l ves du secondaire recueillies l automne 2013 La section portant sur les aspects m thodologiques d crit les principaux indicateurs utilis s pour mesurer l usage du tabac et la d pendance la cigarette Les six sections suivantes sont consacr es la pr sentation des r sultats et de leur volution dans le temps Un portrait de l usage des produits du tabac chez les l ves du secondaire au cours des 30 derniers jours est d abord dress La section suivante pr sente diff rents facteurs associ s l usage du tabac le fait d occuper un emploi ou non le montant d argent hebdomadaire dont dispose l l ve pour ses d penses personnelles l auto valuation de la performance scolaire l indice du milieu socio conomique de l cole la situation familiale la permission
109. le statut d emploi de l l ve Les analyses montrent galement chacune des ditions de l enqu te une association entre le nombre de comportements et la situation familiale de l l ve Finalement elles mettent en vidence l association entre le cumul des comportements et l valuation que fait l l ve de sa performance scolaire Les donn es portant sur le cumul des comportements d usage du tabac de la consommation d alcool ou de drogues et de la participation aux jeux de hasard et d argent sont d abord analys es selon le nombre de comportements adopt s par les l ves aucun 1 2 8 o 4 puis en d tail en fonction des combinaisons comportementales possibles Ensuite les r sultats de l association entre le cumul des comportements et les facteurs associ s statut d emploi montant d argent hebdomadaire situation familiale auto valuation de la performance scolaire sont pr sent s Enfin une attention particuli re est port e la consommation concomitante d alcool et de drogues selon le sexe le niveau scolaire et certains facteurs associ s 6 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES 6 1 1 Combinaisons comportementales Depuis 2002 l indicateur de combinaisons comporte mentales permet de rendre compte de la fa on dont les l ves du secondaire combinent concr tement les comportements tudi s dans l enqu te savoir l usage du tabac la consommation d alcool la consommation de drogues et la participation au
110. le tabagisme au premier plan des priorit s nationales de sant Un plan de lutte contre le tabagisme bas sur la pr vention la protection des non fumeurs et la cessation a alors t mis en place Cette priorit a t r it r e dans la mise jour en 2008 du Programme national de sant publique visant r duire la proportion de fumeurs chez les jeunes du secondaire 13 et la proportion de fumeurs de 15 ans et plus 16 mais aussi r duire la proportion d adolescents et d adultes qui pr sentent des probl mes de consom mation de drogues et d alcool ainsi que des probl mes de jeux de hasard et d argent Afin de disposer de donn es fiables permettant de docu menter et de suivre les habitudes de consommation du tabac chez les jeunes qu b cois du secondaire le MSSS finan ait en 1998 une premi re enqu te d envergure provinciale sur cette th matique l Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire Lors de l dition 2000 s est ajout l objectif de documenter et de surveiller la consommation d alcool et de drogues alors que la participation des jeux de hasard et d argent a t introduite en 2002 lors de la troisi me dition En 2004 l enqu te est devenue l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES afin de mieux refl ter les objectifs poursuivis Au fil des ditions la mesure de certains ph nom nes
111. le tabagisme de la Direction g n rale de la sant publique Gouvernement du Qu bec 53 p MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2006a Unis dans l action Plan d action interminis t riel en toxicomanie 2006 2011 Gouvernement du Qu bec 80 p OFFICE OF COMMUNICATIONS OFCOM 2012 Children and Parents Media Use and Attitudes Report Office of Communications Research Document Royaume Uni 204 p OREDEIN T et J FOULDS 2011 Causes of the decline in cigarette smoking among African American youths from the 1970s to the 1990s American Journal of Public Health vol 101 n 10 e4 e14 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT 2014 Sant de la m re du nouveau n de l enfant et de l adolescent D veloppement des adolescents 2 p En ligne http www who int maternal child ado lescent topics adolescence dev fr Consult le 5 septembre 2014 PAPINEAU 2010 Enjeux de sant publique reli s l tatisation des jeux d argent sur Internet Institut natio nal de sant publique Gouvernement du Qu bec 9 p PARTENARIAT POUR UN CANADA SANS DROGUE 2014 Le mauvais usage des m dicaments d ordonnance et en vente libre pour se droguer tant chez les adoles cents que chez les adultes est devenue une grande source de pr occupation 7 p En ligne http www canadasansdrogue org drug info prescription drugs Consult le 17 septembre 2014 PARTNERSHIP FOR DRUG F
112. les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 47 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 2 2 1 3 Fr quence de consommation et quantit de cigarettes consomm es au cours des 30 derniers jours Parmi les l ves qui ont fum la cigarette au cours des 80 derniers jours pr s du quart 24 ont fum quo tidiennement environ 13 en ont fait Usage presque tous les jours alors que 63 n ont fum que quelques jours tableau 2 5 Les jours o ces l ves ont fum environ 65 d entre eux ont consomm deux cigarettes ou moins par jour 18 ont fum de trois cinq cigarettes autour de 10 ont fum entre 6 et 10 cigarettes et 7 des l ves ont consomm 11 cigarettes ou plus tableau 2 5 L enqu te ne permet pas de d tecter de diff rence significative entre les gar ons et les filles quant la quantit de cigarettes fum es par jour Tableau 2 5 2 2 1 4 ge d initiation la cigarette Les donn es recueillies par l TADJES en 2013 r v lent que parmi les l ves du secondaire g s de 12 ans et plus environ 1 9 ont fum une cigarette compl te avant d avoir atteint l ge de 12 ans tableau 2 6 Ce sont 4 5 des l ves de 13 ans et plus qui ont fum une cigarette compl te avant d avoir 13 ans la proportion est de 9 chez les 14 ans et plus de 15 chez les 15 ans et plus de 21 c
113. lors de la prochaine dition de l ETADJES Ce type de consommation a t mesur 130 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC pour la premi re fois en 2013 et les donn es r v lent qu environ 4 8 des l ves du secondaire ont fait usage de ces drogues au cours des 12 derniers mois En 5 secondaire la proportion de jeunes ayant consomm des drogues de synth se durant la p riode de r f rence atteint 10 ce qui peut tre inqui tant tant donn la dangerosit de ce type de drogue lorsque l usage est r p t o doses lev es MSSS 2007 Partnership for Drug Free Kids 2014 Un autre l ment qui m rite d tre suivi est la consommation d autres drogues ex Salvia Spice 2 CB Nexus K tamine GHB etc 2 2 et la consommation de m dicaments non prescrits dans le but d avoir un effet similaire celui de la drogue 2 6 Lorsqu on examine ces deux types de consommation de fa on combin e gt la proportion atteint 4 2 en 2013 cette proportion est significativement plus lev e que celle not e en 2008 II est vident que l ajout d une question destin e aux l ves ayant d clar n avoir jamais consomm de drogues DRG1_7 a permis de mieux d pister les consommateurs de m dicaments non prescrits Un tel usage est un ph nom ne de plus en plus pr occupant chez les jeunes Partenariat pour un Canada sans drogue 2014 Les facteurs associ s Toutes choses tant gales par ailleurs les j
114. occasion Selon l TADJES 2013 environ le tiers 34 des l ves du secondaire ont bu cinq consommations d alcool ou plus en une m me occasion au moins une fois au cours des 12 derniers mois tableau 3 10 Les gar ons et les filles ne se distinguent pas entre eux sur ce plan Lorsque l on consid re seulement les l ves ayant bu au cours de la p riode de r f rence ce sont pr s de 60 qui ont eu au moins une consommation excessive d alcool tableau 3 11 Si la popularit de ce comportement ne varie pas selon le sexe elle varie selon le niveau scolaire de 31 chez les buveurs de la 1 secondaire 76 chez ceux de la 5 secondaire L analyse de l volution de la consommation excessive d alcool r v le que celle ci a diminu chez les l ves du secondaire passant de 46 en 2000 48 en 2004 puis 34 en 2013 tableau 8 10 La baisse constat e de 2000 2013 touche les gar ons et les filles et les l ves de la 1 la 4 secondaire Quant aux l ves de la 5 secondaire bien que les donn es sugg rent une diminution de la consommation excessive d alcool cette derni re n est pas significative sur le plan statistique INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 93 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 3 10 Evolution de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000
115. permet d viter aux l ves qui n ont jamais bu de r pondre toutes les questions de cette section du questionnaire Depuis 2000 la pr valence de la consommation d alcool est mesur e l aide d une question portant sur la consommation au cours d une p riode de 12 mois ALC1_3 Une typologie des consommateurs comportant cinq cat gories est utilis e pour analyser la consommation d alcool Cette typologie est construite en fonction de la fr quence de consommation d clar e par les l ves pour la p riode de r f rence de 12 mois Les cat gories sont les suivantes O abstinents regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui n ont pas consomm au cours des 12 derniers mois O exp rimentateurs regroupe les l ves qui ont consomm juste une fois pour essayer au cours de la p riode de r f rence Une consommation d alcool tel qu illustr dans le questionnaire 1 consommation d alcool c est un verre de vin 120 150 mi ou 4 5 onces une petite bi re 341 ml ou 10 onces Ne compte pas la bi re 0 5 comme une consommation d alcool un shooter 30 40 mi ou 1 1 2 onces un verre de boisson forte 30 40 ml ou 1 1 2 onces INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 81 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 O occasionnels regroupe les l ves qui ont consomm a moins d une fois par mois l occasion
116. plus nombreux toutes proportions gard es participer des jeux priv s com parativement ceux qui consid rent leur performance dans la moyenne o au dessus de la moyenne 22 c 18 et 16 5 2 2 3 Pr valence de la participation des jeux tatis s Pr valence de la participation des jeux tatis s selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 environ 19 des l ves ont particip au moins une forme de jeux tatis s au cours des 12 derniers mois Les donn es ne permettent pas de d celer une diff rence significative entre les taux de participation masculin et f minin des jeux tatis s tableau 5 9 La participation des jeux tatis s l instar de la parti cipation des jeux priv s est significativement associ e au niveau scolaire En 2013 la pr valence passe de 14 en 1 secondaire 29 en 5 secondaire bien que les carts entre les niveaux ne soient pas toujours significatifs La pr valence de la participation des jeux tatis s est moindre que celle constat e en 2008 25 Une diminu tion progressive est d ailleurs not e dans la participation des l ves des jeux tatis s depuis 2002 alors que la proportion s levait 44 Cette importante diminution est observ e chez les deux sexes figure 5 5 Entre 2008 et 2013 le taux de participation des jeux tatis s a enregistr une baisse pour la 2 3 et 4 secon daire 2 secondaire de 25 15 3
117. que les r sultats obtenus puissent lui tre inf r s Pour assurer une bonne repr sentativit on devait galement viter les mati res soumises des programmes de performance par exemple les math ma tiques ou l anglais langue seconde Le bloc des sciences humaines r pond ces deux crit res Dans les coles o une autre mati re a d tre consid r e pour constituer la base de sondage on s assurait que tous les l ves du niveau en question taient inscrits un cours de la mati re retenue Afin de minimiser les omissions on a proc d l inven taire des classes au moyen d une interview t l phonique assist e par ordinateur ITAO L num ration des classes tait donc support e par un syst me informatis ce qui n avait pas t le cas dans les ditions pr c dentes de l enqu te en effet le probl me d omission de classes avait t identifi lors de ces ditions Comme dans L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 EQSJS Pica et autres 2012 o ce syst me avait t utilis pour la premi re fois une meilleure couverture de la population a t obtenue dans la pr sente enqu te 1 1 3 M thode de s lection des l ves L chantillon est construit selon un plan d chantillonnage par grappes stratifi deux degr s Statistique Canada 2010 Au premier degr des coles ont t s lectionn es avec une probabilit proportionnelle leu
118. quence de consommation au cours des 12 derniers mois comporte trois cat gories 1 la consommation fr quence lev e qui regroupe les l ves qui ont consomm a la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine b trois fois par semaine ou plus mais pas tous les jours ou c tous les jours 2 la consommation fr quence faible qui regroupe les l ves qui ont consomm a juste une fois pour essayer b moins d une fois par mois l occasion ou c environ une fois par mois 3 aucune consommation qui regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui ne l ont pas fait au cours des 12 derniers mois INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 123 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 volution du type de consommateurs de cannabis selon le sexe et le niveau scolaire Depuis la pr c dente dition de l enqu te la proportion des jeunes du secondaire ayant consomm du can nabis de fa on quotidienne a diminu de 2 6 en 2008 1 4 en 2013 tableau 4 11 Par ailleurs bien qu on observe une baisse dans les proportions des consommateurs de types r gulier et occasionnel les donn es ne permettent pas de d celer des carts significatifs En revanche une diminution est not e chez les exp rimentateurs 7 en 2008 c 5 en 2013 Tableau 4 11 Chez les gar ons la proportion de consommateurs de type quotidien est pass e de 3
119. questions ouvertes par exemple la cat gorie autre de certaines questions ont t reclass es dans les cat gories existantes lorsque pertinent Une attention particuli re a t accord e aux donn es ayant trait au niveau scolaire et au sexe de l l ve en raison de leur importance tant au sujet des ajustements de la pond ration section 1 8 2 que de l analyse pro prement dite L ge de l l ve a galement t examin puisqu il sert d finir la sous population sur laquelle portent certains indicateurs d ge d initiation Quelques donn es concernant le niveau scolaire ont t corrig es sur la base des renseignements fournis par le responsable de l cole en effet certains parcours de formation ne sont offerts qu au deuxi me cycle d enseignement Pour ces trois variables les donn es manquantes ou ayant t invalid es ont fait l objet d une imputation section 1 8 4 11 Le niveau scolaire d clar de quelques l ves a t invalid puisqu il ne correspondait pas avec l ge d clar 28 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 1 3 2 Pond ration Le plan d chantillonnage de l ETADJES vise g n rer un chantillon autorepr sentatif d l ves pour chaque niveau scolaire c est dire un chantillon dans lequel les l ves auraient peu pr s la m me chance d tre s lectionn s Un tel chantillon favorise une bonne pr cision des estimations Or le fait de ne pas dispose
120. reste n anmoins utile parce qu il permet de mettre en perspective les r sultats concernant les l ves qu b cois du secondaire Le Sondage sur la consommation de drogues et la sant des l ves de l Ontario 2013 SCDSEO est une enqu te bisannuelle men e aupr s des l ves de la 1 la 6 secondaire ou de la 7 la 12 ann e depuis 1977 Boak et autres 2013 En 2013 10 272 l ves dans 198 coles ont particip l enqu te Bien que le SCDSEO n ait r v l aucun changement entre 2011 et 2013 dans la consommation de drogues au cours de la derni re ann e des diminutions pour diverses dro gues ont t observ es entre 1999 et 2013 cannabis opio des solvants ou colle mescaline ecstasy coca ne LSD m thamph tamines crack K tamine et h ro ne Quant l usage de m dicaments contre la toux ou le rhume pour s intoxiquer il a augment de 2011 2013 Boak et autres 2013 La pr valence de l usage toutes drogues confondues au cours de la derni re ann e tait de 40 chez les l ves de la 1 la 6 secondaire en 2015 Cette pr valence plus lev e que celle observ e pour l ETADJES 2013 24 peut s expliquer en partie par le fait que les jeunes de 6 secondaire plus g s et qui consomment dans une proportion de 51 sont inclus dans le calcul de la pr valence En fait les pour centages de la consommation de drogues par niveau scolaire sont semblables pour les deux enqu tes L
121. s Institut national de sant publique du Qu bec O Annie Montreuil Direction du d veloppement des individus et des communaut s Institut national de sant publique du Qu bec O Gabriel Ouimet Direction de la recherche et de l valuation minist re de l ducation du Loisir et du Sport O M lanie St Onge Infocentre Institut national de sant publique du Qu bec O Lise M Tremblay Service de la promotion des saines habitudes de vie minist re de la Sant et des Services sociaux Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Nous voulons souligner galement la contribution des lecteurs externes qui gr ce leurs pr cieux commentaires nous ont permis d am liorer la pr sentation des r sultats de ce rapport O Andrea Bilodeau Service de la surveillance de l tat de sant minist re de la Sant et des Services sociaux O Karina C t Service du d veloppement de l adaptation et de l int gration sociale minist re de la Sant et des Services sociaux O Yovan Fillion Service de la promotion des saines habitudes de vie minist re de la Sant et des Services sociaux O Marie Sophie Godin Direction des d pendances et de l itin rance minist re de la Sant et des Services sociaux O Mathieu Langlois Infocentre Institut national de sant publique du Qu bec O Benoit Lasnier Direction du d veloppement des individus et des communaut s
122. sans toutefois pouvoir quantifier pr cis ment l augmentation Mentionnons galement que la prudence est de mise dans l interpr tation des facteurs associ s la consommation d alcool car les liens d crits ne sont pas n cessairement des relations de cause effet INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 83 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 3 2 R SULTATS 8 2 1 Consommation d alcool vie selon le sexe et le niveau scolaire Selon l ETADJES 2013 environ 6 l ves du secondaire sur 10 61 ont consomm de l alcool au cours de leur vie cette proportion excluant ceux qui ont seulement go t cette substance Les gar ons sont plus nombreux en proportion que les filles l avoir fait 63 c 60 La proportion des l ves ayant consomm de l alcool au cours de leur vie augmente avec le niveau scolaire elle passe de 28 en 1 secondaire 50 en 2 secondaire 68 en 3 secondaire 80 en 4 secondaire et 87 en 5 secondaire donn es non illustr es 3 2 2 Pr valence et volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire Les donn es de l enqu te de 2013 r v lent que pr s de 57 des l ves du secondaire ont bu de l alcool au moins une fois au cours des 12 derniers mois tableau 3 1 Les gar ons et les filles ne se distinguent pas significative ment sur ce plan
123. secon daire 66 en 4 secondaire et 59 en 5 secondaire INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 61 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 En ce qui a trait au statut de fumeur de cigarette des l ves on observe que 38 des fumeurs actuels sont expos s chaque jour ou presque comparativement 13 des fumeurs d butants et 7 des non fumeurs En revanche 28 des fumeurs actuels ne sont jamais expos s la fum e de cigarette des autres dans un v hicule comparativement 43 des fumeurs d butants et 70 des non fumeurs Entre 2008 et 2013 la proportion des l ves expos s quotidiennement ou presque la fum e de cigarette des autres dans un v hicule a baiss passant de 18 8 donn es non illustr es Tableau 2 16 2 2 6 D pendance et renoncement aux produits du tabac 2 2 6 1 D pendance aux produits du tabac Perception de la d pendance la cigarette En 2013 environ 19 des l ves qui ont fum la cigarette au cours des 30 derniers jours se consid rent assez ou tr s d pendants Les gar ons et les filles ne se dis tinguent pas significativement sur ce plan tableau 2 17 Les fumeurs quotidiens 71 sont proportionnellement plus nombreux se consid rer assez ou tr s d pendants que les fumeurs occasionnels o d butants tableau 2 18 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans un v h
124. seulement de groupes d ge diff rents mais aussi de cohortes diff rentes En effet les l ves de 17 ans et plus ont fait leur entr e au secondaire il y a plusieurs ann es alors que le groupe des 12 ans et plus compte une part d l ves qui viennent d entrer au secondaire tant donn que les comportements de consommation peuvent voluer rapidement dans le temps l interpr tation de ces comparaisons doit tenir compte de ces deux effets potentiels sous jacents 114 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC La figure 4 1 permet d examiner l volution de l ge d ini tiation la consommation de drogues de 2004 20138 On remarque que la proportion de jeunes de 13 ans et plus ayant consomm de la drogue pour la premi re fois avant l ge de 13 ans a diminu de fa on significative travers les ann es celle ci passe de 14 en 2004 7 en 2008 et 8 2 en 2013 On observe galement qu en 2004 environ 28 des jeunes de 14 ans et plus avaient consomm de la drogue pour une premi re fois avant l ge de 14 ans une proportion qui chute 17 en 2008 et 11 en 2013 4 2 2 Consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois et au cours des 30 derniers jours Pr valence de la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois et au cours des 30 derniers jours La proportion d l ves du secondaire qui ont consomm de la drogue au cours des 12 derniers mois est du m me ordre
125. sexe ces trois facteurs ont t retenus dans les mod les de r gression En effet ces facteurs s taient r v l s significatifs lors d analyses r alis es dans des ditions pr c dentes de l ETADJES De plus m me si l emploi chez l l ve est un facteur associ la consommation excessive d alcool il n a pas t retenu dans les analyses multivari es tant donn la relation existant entre ce facteur et le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose Le montant d argent hebdomadaire a en effet t retenu puisqu il inclut non seulement l argent de poche mais aussi l argent provenant d un emploi INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 97 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 CONCLUSION Des progr s depuis la derni re enqu te Des progr s importants ont t r alis s au Qu bec pour r duire la consommation d alcool chez les l ves du secon daire comme en t moignent les r sultats de l ETADJES 2018 En effet la proportion des l ves ayant consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois a connu une baisse significative durant la p riode l tude passant de 71 en 2000 57 en 2018 Cette diminution de la consommation touche autant les gar ons que les filles et en particulier les l ves de la 1 2 et 3 secondaire Cette baisse de la consommation d alcool se traduit par des changements dans les types de consommateurs Ain
126. sont plus nombreuses toutes proportions gard es avoir consomm des amph tamines ou m thamph tamines 4 7 c 3 2 chez les gar ons Les r sultats quant la pr valence de chacun des types de drogues selon le niveau scolaire sont pr sent s dans le tableau A4 3 en annexe La consommation des diff rentes drogues tend augmenter avec le niveau scolaire les solvants ou la colle et l h ro ne font toutefois exception Tableau 4 6 Types de drogues consomm es au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Cannabis 22 9 24 52 21 32 Hallucinog nes 3 3 8 9 2 8 Hallucinog nes ou ecstasy cat gories combin es 5 2 5 2 5 2 Ecstasy 3 7 8 1 4 3 Amph tamines ou m thamph tamines 3 9 32a 4 72 Coca ne 2 4 25 2 2 Solvants ou colle 0 7 0 6 09 H ro ne 0 5 0 6 0 4 M dicaments pris sans prescription 2 6 2 9 22 Autres drogues 2 2 29 187 Autres drogues ou m dicaments pris sans prescription cat gories combin es 4 2 4 82 8 62 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour un type donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez le
127. tabac au cours des 30 derniers jours selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Ensemble des Cigarillo ou Ensemble des produits produits du tabac Cigarette petit cigare du tabac aromatis s Total 12 2 0 6 6 8 6 Sexe Gar ons 12 6 6 1 7 42 8 7 Filles 11 8 5 9 5 7 8 5 Niveau scolaire 1 secondaire 2 9 1 9 abc 1 672 20 780 2 secondaire 8 0 2 5 37 4 3 2b 5 1 ab amp secondaire 14 62 58 8 0 10 38 4 secondaire 14 0 7 6 7 8 10 0 5 secondaire 23 02 10 3 12 48 16 52 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 3 Les r sultats pr sent s dans le texte et les tableaux ou figures et qui sont suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de varia tion se situe entre 15 et 25 ce qui signifie qu ils doivent tre interpr t s avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 ce qui signifie que l estimation est impr cise p
128. toutes proportions gard es moins nombreux participer des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois que ceux occupant un tel emploi 21 c 31 Le taux de participation est aussi moins lev chez les l ves qui disposent de 10 et moins par semaine 18 en comparaison de ceux qui ont davantage d argent de poche o provenant d un emploi Le m me constat est fait lorsqu on compare les l ves qui gagnent entre 11 et 50 par semaine avec ceux qui disposent de 51 et plus Enfin il ny a pas d cart significatif entre les taux de participation selon l auto valuation de la performance scolaire l inverse est observ dans l dition pr c dente ni selon l IMSE tableau A5 1 6 L indice de milieu socio conomique d une cole IMSE est un rang d cile bas sur la d favorisation du milieu des l ves fr quentant cette derni re IMSE moyen des l ves La d favorisation du milieu d un l ve IMSE de l l ve est elle m me mesur e partir de la sous scolarisation des m res et de l inactivit des parents du milieu de l l ve indicateurs de non r ussite scolaire MELS 2003 7 Conform ment aux ditions pr c dentes de l TADJES les l ves vivant avec leurs deux parents biologiques ou adoptifs ou en garde partag e sont regroup s dans la cat gorie biparentale ou en garde partag e ceux habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint sont class s
129. un nouveau conjoint sont class s dans la cat gorie monoparentale ou reconstitu e ceux vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes sont class s dans la cat gorie autres 2 Pr cisons que l usage du tabac porte sur une p riode de 30 jours alors que les autres comportements mesur s portent sur une p riode de 12 mois Depuis la premi re dition de l enqu te en 1998 l usage des produits du tabac particuli rement la cigarette est circonscrit sur une p riode de 30 jours selon la recommandation d un comit d experts canadiens visant standardiser les indicateurs du tabagisme pour faciliter les comparaisons nationales et internationales Loiselle 1999 Cela peut avoir pour effet de sous estimer la proportion d l ves ayant adopt plus d un comportement au cours d une p riode de 12 mois 184 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC II ne faut pas confondre l indicateur qui porte sur un com portement adopt de mani re exclusive avec un indicateur des chapitres ant rieurs o chaque comportement est mesur sans tenir compte des autres comportements adopt s par l l ve Enfin les donn es pr sent es dans ce chapitre ne per mettent pas de savoir si les comportements ont eu lieu lors d une m me occasion ni de d terminer lequel de ces comportements est le pr curseur des autres Il est noter que les r sultats pr sent s sont bas s sur le fait d
130. 0 31 50 51 et plus Total 44 1 30 9 10 3 14 7 Sexe Gar ons 46 5 28 8 9 4 15 3 Filles 41 6 88 1 111 14 2 Niveau scolaire 1 secondaire 66 42 24 1 bc 5 6 ab 3 8 2 2 secondaire 54 22b 30 82 8 78 6 22 3 secondaire 40 52 35 6 12 1 11 82 4 secondaire 35 0 33 8 12 12 19 1 5 secondaire 21 0 80 4 13 2 35 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du montant d argent hebdomadaire au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 206 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Annexe Tableau A5 R partition des l ves du secondaire ayant un emploi selon le sexe le niveau scolaire et le montant d argent hebdomadaire Qu bec 2013 Total 39 3 Sexe Gar ons 35 63 Filles 43 22 Niveau scolaire 1 secondaire 26 72 2 secondaire 32 7 8 secondaire 36 42 4 secondaire 45 42b 5 secondaire 58 4 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 16 92 115 30 42 22 31 50 65 02 51 et plus 84 72 a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de
131. 0 9 ab x x 11 30 95 93 2 4 a x x 31 50 94 4b 3 6 x x 51 et plus 91 3 4 7 2 8 0 1 0 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classse 96 6 1 9 117 0 4 Dans la moyenne de la classe 96 3 2 0 157 0 2 Sous la moyenne de la classe 96 0 2 9 0 6 057 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 96 5 2 1 11 0 3 Niveau faible 95 8 20s 137 0 4 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour une variable et un type donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 147 JEUX DE HASARD ET D ARGENT H L NE CAMIRAND Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec FAITS SAILLANTS En 2013 un quart des jeunes du secondaire 25 ont particip au moins une forme de jeu de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois Cette proportion montre une diminution constante depuis 2002 51 Les gar ons sont proportionnellement plus nombreux que les filles avoir par
132. 008 et 2013 except les jeux de casino ceux ci sont moins populaires que les autres formes de jeux La participation des jeux tatis s montre une baisse constante depuis 2002 alors que celle ayant trait aux jeux priv s diminue depuis 2004 La proportion chez l ensemble des l ves de joueurs risque de d velopper une d pendance est en baisse depuis 2004 alors que la proportion des joueurs patholo giques probables est moindre en 2013 que dans chacune des ditions pr c dentes de l enqu te Des l ments suivre L offre de jeux tatis s a connu certains changements depuis la derni re enqu te Depuis d cembre 2010 Loto Qu bec par l interm diaire d un site Internet propose des variantes du poker des jeux de table ainsi que diff rents types de black jack et de roulette En outre depuis mars 2012 la loterie Mise O Jeu permet de parier en ligne sur des v nements sportifs et offre son application mobile Cependant ces nouvelles formes de jeux pourraient avoir un impact sur les diff rences qui seront observ es entre l dition 2013 et la prochaine dition Dans un m me ordre d id es la participation des jeux sur Internet ou en ligne mesur e par de nouvelles ques tions dans l ETADJES 2013 pourra tre suivie dans le temps partir de la prochaine dition de l enqu te Pour l instant les r sultats permettent de constater qu environ 6 des l ves participent des jeux en ligne davan
133. 04 2008 2013 13 0 13 4 13 8 a Le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ges moyens au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Tableau A4 2 volution de l ge moyen au premier pisode de consommation r guli re de drogues l ves du secondaire ayant d j consomm de la drogue de fa on r guli re Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 13 32 13 6 13 92 14 2 a Le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ges moyens au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 135 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 3 volution de la consommation de chacun des types de drogues au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 20
134. 1 2 4 Taux de r ponse global Traitement et analyse des donn es 1 3 1 Validation 4 3 2 Pond ration 4 8 8 Estimations pr cision et analyse statistique 4 8 4 Non r ponse partielle volution des indicateurs entre les ditions de l ETADJES 1 4 1 Comparabilit des indicateurs 4 4 2 Tests statistiques de comparaison Comparabilit avec d autres enqu tes Port e et limites des donn es R f rences bibliographiques 2 USAGE DU TABAC Introduction 2 1 Aspects m thodologiques 2 1 1 Statut de fumeur et usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours 2 1 2 Quantit moyenne de cigarettes consomm es 2 1 3 ge d initiation la cigarette 2 1 4 Usage et fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare aromatis ou non 2 1 5 Quantit moyenne de cigarillos ou de petits cigares consomm s Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 10 41 41 41 41 42 42 43 44 44 51 53 54 59 62 68 71 73 19 80 81 81 81 83 84 84 84 86 88 89 90 92 92 93 96 2 1 6 Usage des produits du tabac aromatis s 2 1 7 Usage des produits du tabac aromatis s ou non 2 1 8 Usage de la cigarette lectronique 2 1 9 Accessibilit la cigarette chez les l ves qui sont mineurs 2 1 10 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans l environnement 2 1 11 D pendance et renoncement
135. 13 Cannabis 1 secondaire 2 secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Hallucinog nes ou ecstasy cat gories combin es 15 4 35ra 49 08 c 47 82 60 6 14 9 29 254 36 9 49 94 58 254 7 6 a b 4 3 a b 18 5 13 6 4 28 9 24 9 38 226 32 2P4 46 6 42 84 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Ecstasy seule 4 53 13 7ab 19 2ab 18 3 24 7 ab 3 9 7 82 10 9 17 3 21 0 4 20 50 7 4 11 3ab 13 92 8 17 5 6 6 4 ab 11 5 1 secondaire 2 secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Amph tamines ou m thamph tamines 24 3 6 6 9 10 12 9 3 1 4 3 7 527 8 9 10 1 23 3 8 4 9 ab 7 9 1 secondaire 2 secondaire 3 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Coca ne 3 37 7 47 8 2 Ta 9 23 3 7 7 6 4 11 2 14 822 17 720 2 6 4 5 ac 7 4 10 4 12 822 X 2 544 3 8 a b c 55 8 1 1 secondaire 2 secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire 3 972 7 02 4 8 4 8 6 0 2 07 4 82 4 8 6 5 8 2 0 9 ab sie 3 1 4 4 5 9 MRa 3 4 1 7 xxa b C 4 9 Solvants ou colle 1 secondaire 3 3 1 8 x x 2 secondaire 4 gabc 2 0 1 2 14e 3 secondaire 2 9 1 6 0 8 a 117 4 secondaire 2 2 a 2 4 b 1 0 ab x 5 secondaire 0 6 1 6 0 9 107 136 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC
136. 2 59 528 65 3 65 3 59 9 62 12 48 3 31 128 60 92 58 3 46 5P 60 7 60 4 56 6 72 0 74 2 62 8 80 6 79 8 76 5 a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 1 Par consommation excessive on entend le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins une fois au cours des 12 derniers mois Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 95 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 3 2 10 Consommation excessive et r p titive d alcool Pr valence et volution de la consommation excessive et r p titive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire Rappelons d abord que les r sultats pr sent s dans cette section s appuient sur la mesure de cinq consommations ou plus en une m me occasion et que la consommation excessive et r p titive d alcool est le fait d avoir eu ce comportement cinq fois ou plus au cours de la p riode de r f rence Parmi les jeunes buveurs pr s de 17 ont consomm de l alcool de fa on exce
137. 2 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES ADLAF E M et A PAGLIA 2003 Drug Use Among Ontario Students 1977 2008 Detailed OSDUS Findings CAMH Research Document Series n 13 Centre for Addiction and Mental Health 230 p BEN AMAR M et S POTVIN 2007 Cannabis and psychosis what is the link Journal of Psychoactive Drugs vol 39 n 2 p 131 142 BLAIS M S RAYMOND H MANSEAU et J OTIS 2009 La sexualit des jeunes Qu b cois et Canadiens Regard critique sur le concept d hypersexualisation Globe revue internationale d tudes qu b coises vol 12 n 2 p 23 46 En ligne http id erudlit org 1000705ar Consult le 23 septembre 2014 BOAK A H A HAMILTON E M ADLAF et R E MANN 2013 Drug Use Among Ontario Students 1977 2013 Detailed OSDUS Findings CAMH Research Document Series n 36 Centre for Addiction and Mental Health 331 p BROCHU S M M COUSINEAU C PROVOST P ERIKSON et S FU 2010 Quand drogues et violence se rencontrent chez les jeunes un cocktail explosif Drogues sant et soci t vol 9 n 2 p 159 178 CAZALE L C FOURNIER et G DUB 2009 Consommation d alcool et de drogues dans Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 4 p 91 147 CENTRE POUR L AVA
138. 2013 que la consommation excessive et r p titive ne diff re pas selon le sexe dans les ditions ant rieures ce type de consommation tait plus fr quent chez les gar ons La consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante est mesur e pour la premi re fois dans l dition 2013 de l ETADJES Le cinqui me des l ves qu b cois ont consomm un tel m lange ceux de la 5 secondaire l ayant fait en plus forte proportion 29 titre comparatif la consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante fortement caf in e a t rapport e en 2013 par 16 des l ves en Ontario ceux de la 12 ann e sont davantage concern s par cette consommation 28 c 3 chez ceux de la 7 ann e Boak et autres 2013 Lors de la prochaine dition de l enqu te il sera possible de voir si ce nouveau type de breuvage est toujours populaire aupr s des jeunes Entre temps il serait int ressant de poursuivre l analyse des donn es pour v rifier par exemple si la consommation excessive d alcool est plus r pandue chez les jeunes qui boivent de l alcool m lang avec une boisson nergisante En effet la caf ine contenue dans ce type de breuvage att nuerait la sensation d tat d bri t et favoriserait une consommation d alcool plus lev e Les facteurs associ s Selon la litt rature scientifique plusieurs facteurs sont susceptibles d expliquer la consommation d alcool chez les jeunes Dans u
139. 2_8_13 introduite dans l enqu te de 2008 a t conserv e afin d tudier l volution de ce ph nom ne Il apparaissait pertinent de d terminer l ampleur de cette pratique chez les jeunes Bien que cette question figure la suite des questions servant mesurer la gravit des probl mes de jeu chez les l ves DSM IV J elle ne fait pas partie du calcul des indicateurs suivants les joueurs risque et les joueurs pathologiques probables 2 La cat gorie des joueurs occasionnels regroupe les l ves qui n entrent pas dans les deux autres cat gories qui ont jou une fois pour essayer ou se sont adonn s au moins une forme de jeux de hasard et d argent moins d une fois par mois l occasion ou environ une fois par mois au cours des 12 derniers mois 3 La cat gorie des joueurs habituels regroupe les l ves qui ont jou au moins une forme de jeux de hasard et d argent la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours ou tous les jours au cours des 12 derniers mois 4 Certains sites ont une simple question de contr le et le jeune n a qu cocher qu il a 18 ans et il peut jouer Toutefois d autres sites ont des mesures plus strictes INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 153 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 5 2 R SULTATSS 5 2 1 Participation des jeux de hasard et d arge
140. 3 20 0 8 0 2 42 11 62 53 12 18 4 12 2 7 2 27 42 14 0 6 14 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 66 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC M thodes consid r es pour arr ter de fumer des produits du tabac Les m thodes pour arr ter de fumer des produits du tabac les plus fr quemment rapport es par les l ves qui ont fum au cours des 12 derniers mois sont les suivantes arr ter seul sans aide 77 faire une entente avec un ami 67 utiliser des timbres de nicotine de la gomme la nicotine ou des inhalateurs de nicotine 35 demander conseil un professionnel de la sant 22 recevoir du soutien et de l information par message texte ou utiliser une application pour t l phone intelligent iPod iPad ou tablette 16 tableau 2 20 Tableau 2 20 2 Usage du tabac La m thode visant arr ter seul sans aide a t davan tage consid r e par les gar ons que par les filles 81 c 74 Par contre les filles sont en proportion plus nombreuses avoir consid r les m thodes suivantes faire une entente avec un ami 75 c 59 utiliser des timbres de nicotine de la gomme la nicotine ou des inhalateurs de nicotine 42 c 27 demander conseil un professionnel de la sant 27 c 18 recevoir du soutien et de l info
141. 33 Filles 38 8 28 2 20 3 9 4 8 3 Niveau scolaire 1 secondaire 66 72 21 82b 8 12b X xX 2 secondaire 48 02 28 5 15 52 5 8 ab 21e 8 secondaire 31 0 31 1 20 39 13 02 4 6 4 secondaire 19 72 33 424 28 924 12 5 5 5P 5 secondaire 13 8 25 1 4 32 0 19 52 9 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 donn e impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Figure 6 1 volution du nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 40 36 6 35 30 25 20 15 10 2002 2004 2008 2013 e Aucun Un e Deux o Trois e Quatre a b c d Pour un nombre donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondai
142. 4 1 volution de l ge d initiation la consommation de drogues chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2004 2013 Figure 4 2 volution de la consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Figure 4 3 volution de l ge au premier pisode de consommation r guli re de drogues chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2000 2013 20 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 JEUX DE HASARD ET D ARGENT Figure 5 1 volution de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 Figure 5 2 volution du type de joueurs au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 Figure 5 3 volution des joueurs occasionnels et des joueurs habituels selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 157 Figure 5 4 volution de la participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 163 Figure 5 5 volution de la participation des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 165 Figure 5 6
143. 47 6 41 0 54 8 24 0 2 86 4 P 65 0 28 Autres fa ons 6 2 G 1 6 3 7 0 X X Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b Pour une source d approvisionnement donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du statut de fumeur au seuil de 0 05 Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable sexe est non significatif au seuil de 0 05 Pour la variable Mon p re ou ma m re me les donne la proportion de Fumeurs quotidiens est significativement diff rente de celles des cat gories Fumeurs occasionnelles et Fumeurs d butants au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 La l gislation qu b coise en mati re de tabagisme limitant consid rablement l acc s aux cigarettes des mineurs ceux ci peuvent recourir plus d une strat gie pour obtenir ce produit L analyse des sources d approvisionnement habituelles selon le statut de fumeur de cigarette r v le des diff rences pour quatre d entre elles tableau 2 12 Ainsi 37 des fumeurs quotidiens qui sont mineurs font l achat de cigarettes eux m mes dans un commerce
144. 5 secondaire 0 010 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 46 1 10 1 96 1 Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence Les rapports de cotes pour la comparaison des cat gories de la situation familiale doivent tre interpr t s par sexe et par niveau scolaire tant donn l interaction avec ces variables Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 129 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 CONCLUSION Des progr s depuis la derni re enqu te Les r sultats de l ETADJES 2013 indiquent que la consom mation de drogues chez les l ves du secondaire au cours des 12 derniers mois continue de diminuer g n ralement aussi bien chez les gar ons que chez les filles En effet la proportion de consommateurs de drogues est pass e de 43 en 2000 28 en 2008 puis 24 en 2018 Les donn es sur l ge d initiation chez les l ves de 13 ans et plus viennent renforcer ce constat puisque cet ge devient plus tardif au fil du temps Ainsi en 2004 14 des jeunes du secondaire de 13 ans et plus avaient consomm de la drogue avant d avoir atteint l ge
145. 5 secondaire 38 6 39 6 37 6 26 1 c a b c Pour un niveau scolaire donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 163 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Pr valence de la participation des jeux priv s selon le type de joueurs En 2013 pr s de 16 des l ves ont particip des jeux priv s sur une base occasionnelle davantage de gar ons que de filles 21 c 10 tableau A5 4 Ce taux de participation est inf rieur celui de 2008 26 Tant chez les gar ons que chez les filles cette proportion a diminu entre 2008 et 2013 donn es non illustr es Environ 2 2 des l ves du secondaire ont particip des jeux priv s sur une base habituelle en 2013 il s agit d une baisse comparativement aux ditions pr c dentes de l ETADJES Toutes proportions gard es les gar ons sont plus nombreux participer des jeux priv s sur une base habituelle que les filles 8 4 c 1 0 tableau A5 4 Dans un groupe comme dans
146. 6 3 5 VE 3 3 5 5 Paris sur Internet 2 9 ar 3 0 2 1 3 4 3 Mise 0O Jeu 1 6 x 1 4 1 9 1 6 2 8 Jeux de casino 1 1 x 1 0 0 7 a 1 2 297 Kinzo 0 3 X X xX X X Billets de loterie re us en cadeau 8 2 6 0 2 6 8 T2 9 14 1252069 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c d e Pour une forme de jeu donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les niveaux scolaires au seuil de 0 05 1 L ordre de pr sentation des types de jeux ne signifie pas qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences 2 Cette forme de jeu n entre pas dans la mesure globale de participation des jeux de hasard et d argent Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 177 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A5 4 Fr quence de participation des jeux priv s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels Total 82 1 15 7 2 2 Sexe Gar ons
147. 6 23 9 4 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a Pour un niveau scolaire donn les diff rences significatives entre les ges au seuil de 0 05 ne sont pas pr sent es Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A3 R partition des l ves du secondaire selon la situation familiale et le sexe Qu bec 2013 Biparentale ou en garde Monoparentale partag e ou reconstitu e Autres Total 75 0 23 8 Gar ons 76 7 22 3 1 0 Filles 73 3 25 4 1 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Note Le test global du khi deux entre les variables situation familiale et sexe est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A4 R partition des l ves du secondaire selon le montant d argent hebdomadaire le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 10 et moins 11 3
148. 64 Quotidiens 1077 0 8 O7 x 2 secondaire Abstinents 64 32 70 8 4 81 52 86 44 Exp rimentateurs 7 7406 Se 5 1P 4 8 c Occasionnels 9 22 11 0 lt 6 9 5 3 2c R guliers 14 72 10 62 5 1 3 0 Quotidiens 4 10 2 67 1 4 D 5 3 secondaire Abstinents 51 02 63 15 71412 75 1 Exp rimentateurs 7 48 6 8 8 5 4 92 Occasionnels 1703 15 999 9 526 11 099 R guliers 17 8400 10 53 8 0 7 9 c Quotidiens 6 8 2c 8 8 ab 2 9 c 1 2 8h 4 secondaire Abstinents 52 22P 50 199 61 8 67 89 Exp rimentateurs 6 22 8 1 8 52 9 8 Occasionnels 18 4 19 4 16 6 11 72bc R guliers 16 82 16 6 4 9 62 8 824 Quotidiens 6 5 2P 5 9 cd 3 5 ac 2 3 b4 5 secondaire Abstinents 39 42 41 8 4 53 42 57 209 Exp rimentateurs 7 7 8 5 8 8 6 6 Occasionnels 24 6 25 13 21 1 20 4 R guliers 21 72 15 1 11 5 12 4 Quotidiens 6 6 2 9 5 b Se 3 4 ab Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b c d Pour un niveau et un type donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 138 INSTITUT DE LA STATISTI
149. 75TA 20 9 8 4 Filles 88 62 10 42 1 0 2 Niveau scolaire 1 secondaire 88 62 9 52b 1797 2 secondaire 85 6 4 12 72b 1 8 secondaire 81 62 16 6 1 8 4 secondaire 79 304 18 0 2 6 5 secondaire 73 92b cd 22 8 8 37 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 178 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 Jeux de hasard et d argent Tableau A5 5 Participation des jeux priv s et des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Jeux priv s Jeux tatis s Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 17 1 17 8 Monoparentale ou reconstitu e 20 4 20 9 Autres 20 1 26 7 Emploi Avec emploi 22 1 24 0 Sans emploi 15 22 15 22 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 11 82 13 12 115 30 20 12 20 6 31 50 23 2 22 3 51 et plus 28 82 29 32 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 15 92 17 5 Dans la moyenne de l
150. 76 Anciens exp rimentateurs 13 8 bai Non fumeurs depuis toujours 2 294 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d e f Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Fr quence de la consommation et quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire ayant fait usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare Tous les jours 6 0 7 0 4 6 Presque tous les jours 5 8 1 07 31977 Quelques jours 27 8 27 9 27 7 Un ou deux jours 60 5 57 6 64 4 Quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s 2 ou moins 79 7 76 7 83 8 3 5 11 5 11 5 11 6 6 et plus 87 1187 4 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable sexe
151. E PR VENTION DU CRIME 2009 La pr vention de l abus de drogues en milieu scolaire des programmes prometteurs et efficaces S curit publique Canada Ottawa Ontario Sa Majest la Reine du chef du Canada num ro de catalogue PS4 73 2009F PDF 27 p ELGAR F et W PICKETT 2012 La sant des jeunes Canadiens un accent sur la sant mentale Consommation de drogues et comportements risque Agence de la sant publique du Canada 22 p En ligne http www phac aspc gc ca hp ps dca dea publications hbsc mental mentale risks risques fra php Consult le 28 octobre 2014 MOND A L PICA et G DUB 2005 Liens entre les comportements dans Dub G dir et autres 2005 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 Quoi de neuf depuis 20027 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec p 147 156 6 Cumul des comportements GENDARMERIE ROYALE DU CANADA 2014 Mieux conna tre pour mieux r agir la polyconsommation attention aux m langes En ligne http www rcmp grc gc ca qc pub sens awar poly mix poly mix fra htm Consult le 5 ao t 2014 GUYON L et M LANDRY 1996 L abus de substances psychoactives un probl me parmi d autres Portrait d une population en traitement Psychotropes vol 1 n 2 p 61 79 JACKSON C A M HENDERSON J W FRANKS et S J HAW 2012 An overview of preventi
152. ER et A VALDERRAMA 2013 Interdiction de vendre du tabac de l alcool et de la loterie aux mineurs Analyse de la situation et des crits scientifiques Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 44 p APRIL N C B GIN et R MORIN 2010 La consomma tion d alcool et la sant publique au Qu bec Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 100 p BLAIS M S RAYMOND H MANSEAU et J OTIS 2009 La sexualit des jeunes Qu b cois et Canadiens Regard critique sur le concept d hypersexualisation Globe Revue internationale d tudes qu b coises vol 12 n 2 p 23 46 BOAK A H A HAMILTON E M ADLAF et R E MANN 2013 Drug Use Among Ontario Students 1977 2013 Detailed OSDUHS Findings CAMH Research Document Series n 36 Centre for Addiction and Mental Health 297 p BRACHE K G THOMAS et T STOCKWELL 2012 La consommation de boissons alcoolis es caf in es au Canada pr valence risques et recommandations en mati re de politiques Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 36 p CAZALE L C FOURNIER et G DUB 2009 Consommation d alcool et de drogues dans DUB G et autres Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 4 p 91 147 8 Consommation d alcool CENTERS FOR DISEASE CONTR
153. En effet un indice combinant l usage des hallucinog nes ou celui de l ecstasy a t cr pour cette dition En 2013 la pr valence de la consommation des hallucinog nes seulement est de 3 3 et celle de l ecstasy seulement est de 3 7 2 En 2013 la consommation des amph tamines est devenue les amph tamines ou m thamph tamines et les mentions de peanut meth crystal ice ont t ajout es aux mentions de speed upper etc 3 En 2013 la consommation des m dicaments sans prescription et celle d autres drogues font l objet de deux sous questions Un nouvel indice combinant l usage d autres drogues ou des m dicaments sans prescription a t cr pour cette dition Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 137 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 4 volution du type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 1 secondaire Abstinents 84 72 85 1 92 4 95 72b Exp rimentateurs 5 irab 4 5 c 2 8 2 1 5 b c Occasionnels 4 2 a 5 8 c 2 5 0 TRE R guliers No 8 84 1 278 0 9
154. Fr quence de la consommation et types de consommateurs pour certains types de drogues Dans la pr sente section on s int resse d abord la fr quence de la consommation de quatre types de drogues chez les jeunes du secondaire le cannabis les hallucinog nes l ecstasy et les amph tamines ou m thamph tamines Ces types de drogues ont t retenus cause de leurs plus fortes pr valences dans les ditions Tableau 4 9 Fr quence de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucune consommation Faible Elev e Total 77 1 15 1 r Sexe Gar ons 75 5 15 9 8 5 Filles 78 7 14 1 2 1 Niveau scolaire 1 secondaire 95 72b 8 3 2b 1 088 2 secondaire 86 4 10 1 P 3 5 2b 8 secondaire 75 12 15 9 9 0 4 4 secondaire 67 8 21 1 11 19 5 secondaire 57 22b 27 02 15 82b Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 pr c dentes de l TADJES m me si part l
155. INSTITUT DE LA STATISTIQUE La DU QU BEC Y OU SANT 2008 A Re Enqu te qu b coise sur alcool Aa J le tabac lalcool la drogue i et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 volution des comportements au cours des 15 derni res ann es Qu bec Pour tout renseignement concernant l ISQ et les donn es statistiques dont il dispose s adresser Institut de la statistique du Qu bec 200 chemin Sainte Foy Qu bec Qu bec G1R 5T4 T l phone 418 691 2401 ou T l phone 1 800 463 4090 sans frais d appel au Canada et aux tats Unis Site Web www stat gouv qc ca D p t l gal Biblioth que et Archives Canada Biblioth que et Archives nationales du Qu bec 4 trimestre 2014 ISBN 978 2 550 71865 9 PDF Gouvernement du Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 2014 Toute reproduction autre qu des fins de consultation personnelle est interdite sans l autorisation du gouvernement du Qu bec www stat gouv qc ca droits_auteur htm Novembre 2014 AVANT PROPOS L abus et la d pendance que peuvent engendrer la consommation de tabac d alcool et de drogues de m me que la participation des jeux de hasard et d argent sont des comportements pouvant tre l origine de multiples probl mes sociaux et de sant en particulier chez les jeunes Ils constituent donc des pr occupations majeures en mati re de sant publique D sireux de se doter d un m canisme pe
156. ITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Figure 3 1 8 Consommation d alcool volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 73 71 69 67 65 63 614 59 57 55 2000 2004 2008 2013 e Gar ons 0o Filles Total a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le Figure 3 2 tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 100 T z 90 ny T AOS a EEI 30 PEA EEE D dent nn ee k a a e 83 1 70 78 9 QT s0 gga Be so 50 40 30 20 10 0 2000 2004 2008 2013 e 1 secondaire 0 2 secondaire e 3 secondaire o 4 secondaire 5 secondaire a b c Pour un niveau scolaire donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimati
157. Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 53 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Usage au cours des 30 derniers jours La proportion des l ves ayant utilis la cigarette lectro nique au cours des 30 derniers jours est d environ 4 0 tableau 2 11 Cette proportion ne varie pas selon le sexe cependant en ce qui concerne le niveau scolaire on constate que les l ves de la 1 secondaire affichent une proportion plus faible que ceux des autres niveaux tableau 2 11 En ce qui a trait au statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours les fumeurs actuels 25 et les fumeurs d butants 28 sont nettement plus nombreux toutes proportions gard es avoir utilis la cigarette lectronique que les non fumeurs de cigarette 2 5 pendant cette p riode de r f rence tableau 2 11 Notons galement que 2 1 des non fumeurs de ciga rette depuis toujours ont utilis la cigarette lectronique au cours des 30 derniers jours tableau 2 11 Par ailleurs les l ves qui ont fait usage du cigarillo au cours des 30 derniers jours sont plus nombreux en proportion avoir utilis la cigarette lectronique au cours des 30 derniers jours que ceux qui n ont pas consomm
158. Institut national de sant publique du Qu bec O Annie Montreuil Direction du d veloppement des individus et des communaut s Institut national de sant publique du Qu bec O Sonia Morin Direction des d pendances et de l itin rance minist re de la Sant et des Services sociaux O Gabriel Ouimet Service de la m thodologie des enqu tes et de la r duction de la bureaucratie minist re de l ducation du Loisir et du Sport O lisabeth Papineau Direction du d veloppement des individus et des communaut s Institut national de sant publique du Qu bec O S bastien Tessier Direction du d veloppement des individus et des communaut s Institut national de sant publique du Qu bec l Institut nous tenons exprimer notre reconnaissance envers l quipe de professionnels et de techniciens qui n ont pas m nag leurs efforts pour atteindre les objectifs fix s Nos remerciements chaleureux vont particuli rement Jo lle Poulin Guillaume Rousseau et M lanie Gagnon de la Direction des strat gies et des op rations de collecte Robert Courtemanche membre du comit de lecture et Nathalie Plante membre du COP de la Direction de la m thodologie et de la qualit Nicole Descroisselles Esther Fr ve Anne Marie Roy Gabrielle Tardif et Danielle Laplante de la Direction des communications ainsi qu Issouf Traor membre du COP Lucille A Pica H l ne Camirand Linda Cazale Kate Dupont et Ga ta
159. Jeux d habilet s 7 4 11 22 3 5 Bingo 5 6 5 3 6 0 Paris sportifs priv s 5 6 8 6 29 Jeux de d s 4 9 6 7 3 08 Loteries ordinaires 3 6 3 1 4 1 Appareils de loterie vid o 35 4 02 2 92 Paris sur Internet 2 9 4 42 1 37 Mise 0O Jeu 1 6 2 43 0 6 a Jeux de casino 1 1 0 9 1 2 Kinzo 0 3 0 4 OST Billets de loterie re us en cadeau 8 2 7 5 8 9 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour une forme de jeu donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 1 L ordre de pr sentation des types de jeux ne signifie pas qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences 2 Cette forme de jeu n entre pas dans la mesure globale de participation des jeux de hasard et d argent Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 8 noter qu en raison d un changement de libell les loteries instantan es ne peuvent tre compar es avec les ditions pr c dentes Avant 2013 on demandait au jeune s il avait achet des gratteux alors qu en 2013 on lui demande s il a jou des gratteux Certains pourraient acheter sans jouer et d autres jouer sans les avoir achet
160. LS 4 secondaire 46 8 39 22 25 69 19 382 5 secondaire 53 62 44 7 832 42 28 7 a b Pour un niveau donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 165 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Pr valence de la participation des jeux tatis s selon le type de joueurs Environ 17 des l ves ont particip des jeux tatis s sur une base occasionnelle en 2018 sans qu il n y ait de diff rence significative dans les proportions de gar ons et de filles tableau A5 6 La proportion des l ves ayant particip des jeux tatis s occasionnellement a connu une baisse graduelle depuis 2002 et ce autant chez les filles que chez les gar ons donn es non illustr es En 2013 pr s de 1 5 des l ves du secondaire ont particip des jeux tatis s sur une base habituelle un taux inf rieur celui de 2008 2 6 donn e non illustr e Comme dans le cas de la participation occa sionnelle des jeux tatis s la partic
161. NCEMENT DE LA SANT DES POPULATIONS PROPEL 2014 Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2012 2013 Profil des r sultats du Qu bec Waterloo Ontario Universit de Waterloo 18 p CENTRE QU B COIS DE LUTTE AUX D PENDANCES 2006 Drogues Savoir plus risquer moins Montr al 205 p GAGNON H et L ROCHEFORT 2010 L usage de substances psychoactives chez les jeunes Qu b cois Cons quences et facteurs associ s Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 43 p 4 Consommation de drogues GUYON L et L DESJARDINS 2002 La consom mation d alcool et de drogues gt dans PERRON B et J LOISELLE dir L alcool les drogues le jeu les jeunes sont ils preneurs Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec volume 2 p 85 64 HANSON D 2013 Marijuana and the Gateway Hypothesis Smoke pot shoot smack En ligne http addiction dirkh blogspot ca 2013 04 marijuana and gateway hypothesis htmi Consult le 7 juillet 2014 HENDERSON H 2013 Drug use dans Smoking drinking and drug use among young people in England in 2012 London Health and Social Care Information Centre Lifestyle Statistics chapitre 4 p 145 182 JANOSZ M S PASCAL L BELLEAU I ARCHAMBAULT S PARENT et L S PAGANI 2013 Les l ves du primaire risque de d crocher au secondaire caract ristiq
162. OL AND PREVENTION 2014 Youth Risk Behavior Surveillance United States 2013 Morbidity and Mortality Weekly Report Surveillance Summaries vol 63 n 4 172 p CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION 2004 Questions and Answers about Alcohol Consumption En ligne www cdc gov alcohol index htm Consult le 26 ao t 2014 Centre canadien de lutte contre les toxicomanies 2013 Tendances dans la consommation des jeunes R sum th matique Ottawa Centre canadien de lutte contre les toxicomanies 2 p Centre pour l avancement de la sant des populations PROPEL 2014 Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2012 2013 Profil des r sultats du Qu bec Waterloo Ontario Universit de Waterloo 18 p Centre pour l avancement de la sant des populations PROPEL 2010 Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2008 2009 Profil du tabagisme chez les jeunes de Qu bec Waterloo Ontario Universit de Waterloo 20 p CHEVALIER S et O LEMOINE 2001 Consommation d alcool dans Enqu te sociale et de sant 1998 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec cha pitre 4 p 117 133 DUB G et C FOURNIER 2007 Consommation d alcool et de drogues dans DUB G et autres Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2007 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 4 p 83 128 DUB P A L PLAMONDON et
163. P 2 secondaire 46 52 23 04 6 2 cd 8 secondaire 56 62 37 1 18 62 4 secondaire 62 8 89 6 4 16 704 5 secondaire 76 52 55 22 30 32 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 1 Par consommation excessive et r p titive on entend le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins cinq fois au cours des 12 derniers mois Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 94 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Lorsqu on consid re les buveurs seulement une baisse de la consommation excessive d alcool est observ e de 68 en 2004 60 en 2013 tableau 8 12 Cette diminution touche les gar ons et les filles et les l ves de la 1 2 et 4 secondaire Mentionnons que si la moiti 50 des buveurs de la 1 secondaire ont eu au moins un pisode de consommation excessive d alcool en 2000 c est le cas de 31 en 2013 Pour ce qui est des buveurs de la 3 et 5 secondaire les donn es de l enqu te ne permettent pas de d tecter de changement significatif sur l en
164. QUE DU QU BEC 4 Consommation de drogues Tableau A4 5 Type de consommateurs d hallucinog nes selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 N a pas consomm R guliers ou consomm Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Total 3 3 96 7 2 2 0 9 0 2 Sexe Gar ons 3 9 96 1 2 5 1 3 O1 Filles 2 8 97 2 1 9 0 5 0 8 Niveau scolaire 1 secondaire x X x x x 2 secondaire 2 1778 97 9 Pi x x 8 secondaire 4 2 3 95 8 2 8 x x 4 secondaire 8 6 96 4 De x X 5 secondaire 7 1 92 92 4 5 2 8 0 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A4 6 Type de consommateurs d ecstasy selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 N a pas consomm R guliers ou consomm Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Total 3 7 96 3 2 2 1 2 0 js Sexe Gar ons 8 1 96 9 1 9 1 0 0 27 Filles 4 3 95 7 2 5 1 4 O5 Niveau scolaire 1 seco
165. Qu bec tome 1 chapitre 6 p 149 168 LASNIER B para tre L usage de produits du tabac aromatis s chez les l ves qu b cois 2010 2011 Montr al Institut national de sant publique du Qu bec MINAKER L M R AHMED D HAMMOND et S MANSKE 2014 Flavored Tobacco Use Among Canadian Students in Grades 9 Through 12 Prevalence and Patterns From the 2010 2011 Youth Smoking Survey Preventing Chronic Disease vol 11 9 p En ligne http www cdc gov pcd issues 2014 pdf 14 0094 pdf Consult le 20 octobre 2014 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2008 Programme national de sant publique 2003 2012 mise jour 2008 Qu bec Gouvernement du Qu bec 108 p MONITORING THE FUTURE 2013 Data tables and figures En ligne http monitoringthefuture org Consult le 14 ao t 2014 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT 2014 Inhalateurs lectroniques de nicotine Rapport de l OMS Conf rence des Parties la Convention cadre de l OMS pour la lutte antitabac Moscou octobre 2014 Gen ve Suisse 17 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 71 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 ORGANISATION MONDIALE DE LA SANT 2013 Tabagisme Aide m moire n 339 Juillet 2013 En ligne http www who int mediacentre factsheets fs339 fr Consult le 11 septembre 2014 PEDERSON L L J J KOVAL
166. REE KIDS 2014 Synthetic Drugs Cause Alarming Increase in Medical Emergencies En ligne wwvw drugfree org join together synthetic drugs cause alarming increase in medical emer gencies htmlI Consult le 4 juillet 2014 PICA L A TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres 2012 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 258 p PICA L A I TRAOR H CAMIRAND P LAPRISE F BERN CHE M BERTHELOT N PLANTE et autres 2013 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant mentale et leur adaptation sociale Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 2 141 p PLAMONDON L et P A DUB 2011 Les boissons nergisantes entre menace et banalisation TOPO Qu bec Institut national de sant publique ao t n 2 p 1 9 PRENSKY M 2001 Digital Natives Digital Immigrants On the Horizon MCB University Press vol 9 n 5 6 p RESNICK M D P S BEARMAN R W BLUM K E BAUMAN et autres 1997 Protecting Adolescents from Harm Findings from the National Longitudinal Study on Adolescent Health Journal of the American Medical Association vol 278 n 10 p 823 832 C
167. S American Journal on Addictions vol 20 n 2 p 166 173 BLAIS M S RAYMOND H MANSEAU et J OTIS 2009 La sexualit des jeunes Qu b cois et Canadiens Regard critique sur le concept d hypersexualisation Globe revue internationale d tudes qu b coises vol 12 n 2 p 23 46 En ligne http id erudlit org 1000705ar Consult le 23 septembre 2014 CHEVALIER S A DEGUIRE R RUPTA et J DEREVENSKY 2003 Jeux de hasard et d argent dans PERRON B et J LOISELLE dir Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 Rapport d analyse Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 9 p 175 221 COOK S N TURNER A PAGLIA BOAK et autres 2010 Ontario Youth Gambling Report Data from the 2009 Ontario Student Drug Use and Health Survey Report prepared for the Problem Gambling Institute of Ontario Centre for Addiction and Mental Health 34 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 173 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 DEREVENSKY J 2007 Youth Gambling and Problem Gambling Another High Risk Behavior Montr al McGill University International Centre for Youth Gambling Problems and High Risk Behaviors 14 p DEREVENSKY J et R GUPTA 2000 Prevalence estimates of adolescent gambling A comparison of the SOGS RA DSM IV J and the GA 20 Questions Journal of Ga
168. SANS DROGUE 2014 Le mauvais usage des m dicaments d ordon nance et en vente libre pour se droguer tant chez les adolescents que chez les adultes est devenu une grande source de pr occupation En ligne http www canadasansdrogue org drug info prescription drugs Consult le 17 septembre 2014 PARTNERSHIP FOR DRUG FREE KIDS 2014 Synthetic Drugs Cause Alarming Increase in Medical Emergencies En ligne http www drugfree org join together synthetic drugs cause alarming increase in medical emergencies Consult le 23 septembre 2014 PICA L A TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres 2012 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 258 p PICA L A N PLANTE et TRAOR 2014 D crochage scolaire chez les l ves du secondaire du Qu bec sant physique et mentale et adaptation sociale une analyse des principaux facteurs associ s Zoom sant n 46 septembre 20 p 134 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC RUMBERGER R 2011 Dropping out Why students drop out of high school and what can be done about it Cambridge MA Harvard University Press 400 p SANT CANADA 2014 Enqu te de surveillance cana dienne de la consommation d alcool et de
169. STIQUE DU QU BEC 5 2 2 4 Participation des jeux de hasard et d argent sur Internet ou en ligne Pr s de 6 des jeunes ont particip des jeux sur Internet en 2013 Les gar ons sont proportionnellement plus nombreux que les filles l avoir fait au moins une fois au cours des 12 derniers mois 9 c 40 Il n y a pas de diff rence statistiquement significative selon le niveau scolaire quant la participation ce type de jeux de hasard et d argent tableau 5 12 Les jeux sur Internet qui semblent les plus populaires aupr s des l ves ayant jou des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois sont le poker avec du vrai argent Cash Game les paris sportifs les appareils de loterie vid o ou les machines sous et les jeux de table pour de l argent tableau 5 13 Tableau 5 12 Participation des jeux sur Internet ou en ligne au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 6 4 Sexe Gar ons 8 6 Filles 4 0 Niveau scolaire 1 secondaire 5 1 2e secondaire 7 2 8 secondaire 5 5 4 secondaire 6 2 5 secondaire 8 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alco
170. TATISTIQUE DU QU BEC 191 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Par ailleurs il est int ressant de noter que les donn es provenant du Sondage sur la consommation de drogues et la sant des l ves du secondaire de l Ontario 2013 SCDESEO une enqu te biannuelle men e aupr s de 10 272 l ves de la 7 la 12 ann e ont r v l que 27 des jeunes de la 9 la 12 ann e consommaient de l alcool seulement et 7 ont combin l alcool le cannabis et d autres drogues au cours de la derni re ann e Boak et autres 2013 Bien que les donn es ne puissent tre compar es sur le plan statistique il est int ressant de souligner qu au Qu bec la consommation d alcool seulement est de 22 et la combinaison d alcool et de drogues est d environ 8 chez les l ves de la 1 la 5 secondaire En r sum Ces r sultats peuvent indiquer notamment que l inter vention aupr s des jeunes porte ses fruits Les mesures de pr vention doivent correspondre une bonne compr hension du contexte dans lequel les com portements tudi s sont adopt s ainsi que des facteurs 192 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC qui contribuent les maintenir Le contexte entourant l initiation certains comportements masque peut tre des difficult s sous jacentes I est donc souhaitable que pour pr venir le tabagisme les probl mes li s la consommation d al
171. TIQUE DU QU BEC 201 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 HANSON T L et J O KIM 2007 Measuring resi lience and youth development the psychometric properties of the Healthy Kids Survey Issues amp Answers Report REL 2007 N 034 Washington DC U S Department of Education Institute of Education Sciences National Center for Education Evaluation and Regional Assistance Regional Educational Laboratory West En ligne http www ies ed gov ncee edlabs regions west pdf REL 2007034 pdf Consult le 17 septembre 2014 KANN L S KINCHEN S L SHANKLIN et autres 2014 Youth Risk Behavior Surveillance United States 2013 Morbitity and Mortality Weekly Report vol 63 n 4 p 1 168 LAPRISE P H GAGNON P LECLERC et L CAZALE 2012 Consommation d alcool et de drogues dans L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie tome 1 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec p 169 207 LAVENTURE M K BOISVERT et T BESNARD 2010 Programmes de pr vention universelle et cibl e de la toxicomanie l adolescence recension des facteurs pr dictifs de l efficacit Drogues sant et soci t vol 9 n 1 p 154 LENHART A R LING S CAMPBELL et K PURCELL 2010 Teens and Mobile Phones
172. a t ajout e comme la consommation du PCP et du LSD en 2002 celle de l ecstasy en 2004 et la participation des parties de poker pour de l argent en 2006 Dans la pr sente dition quelques questions ont t ajout es pour mesurer de nouveaux ph nom nes comme l usage de la cigarette lectronique ou des produits du tabac aromatis s En contrepartie des questions ont t retir es car elles taient jug es moins utiles ou parce que l information se retrouvait dans l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 EQSJS particuli rement dans les sections portant sur l usage du tabac et la consommation de drogues Par ailleurs pour r pondre des besoins exprim s par Qu bec en Forme nouveau partenaire dans le projet trois th matiques ont t ajout es dans la pr sente dition soit l activit physique les habitudes alimentaires et l apparence corporelle Une nouvelle orientation a donc t donn e au contenu de l enqu te en consid rant la possibilit 1 Pour simplifier le texte et puisque les autres habitudes de vie ne sont pas trait es dans ce rapport nous r f rons l enqu te tout au long du rapport comme tant l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2008 Programme national de sant publique 2003 2012 En ligne www msss gouv qc ca 3 Les quest
173. a classe 18 0 19 0 Sous la moyenne de la classe 21 83 20 2 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 17 3 18 4 Niveau faible 20 1 19 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 179 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A5 6 Fr quence de participation des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels Total 81 3 17 2 1 5 Sexe Gar ons 80 9 17 4 Ie Filles 81 8 16 9 1 4 Niveau scolaire 1 secondaire 85 72 13 12 12r 2 secondaire 85 4 18 5 EP Li 8 secondaire 82 3 15 3 24ra 4 secondaire 80 72 18 32 0 9 5 secondaire 71 3388 26 820 1 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff
174. a proportion d l ves qui n ont aucun des quatre comportements est quant elle plus lev e chez les l ves vivant habituellement dans une famille biparentale ou en garde partag e que parmi ceux vivant en famille monoparentale o reconstitu e 39 c 29 Cumul des comportements selon l auto valuation de la performance scolaire En 2013 les l ves qui combinent plus d un comportement sont plus enclins que les autres situer leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe qu au dessus de la moyenne deux comportements 23 c 19 trois comportements 13 c 9 quatre comportements 6 c 8 9 tableau 6 8 D autre part la proportion Figure 6 2 6 Cumul des comportements d l ves qui n adoptent aucun des comportements est plus lev e chez les l ves qui situent leur performance scolaire au dessus de la moyenne de leur classe que parmi ceux qui la situent sous la moyenne 41 c 29 6 2 3 Polyconsommation de substances psychoactives SPA et facteurs associ s Depuis l dition de 2000 l ETADJES documente la poly consommation de substances psychoactives c est dire la consommation d alcool et de drogues toutes drogues confondues au moins une fois au cours des 12 derniers mois Ainsi les r sultats de 2013 montrent que pr s du quart des l ves 23 sont des polyconsommateurs tableau 6 4 La proportion de polyconsommation de SPA ne diff re pas significativement entre les gar on
175. a signifierait pour les l ves de moins de 14 ans Aussi est il recommand d avoir recours ce type de statistique uniquement lorsqu on compare des groupes dont la r partition selon l ge au moment de l enqu te est similaire une telle analyse est possible pour deux ditions de l TADJES Dans l dition 2013 en ce qui concerne l amorce d un comportement seule la p riode ant rieure l ge au moment de l enqu te est consid r e pour tous les l ves pris en compte Par exemple l indicateur de la proportion d l ves de 13 ans et plus ayant amorc un comportement avant l ge de 13 ans exclut de son d nominateur tous les l ves n ayant pas atteint l ge de 13 ans 1 3 4 Non r ponse partielle La non r ponse partielle est un ph nom ne que l on rencontre dans toute enqu te Elle survient lorsque le r pondant ne comprend pas une question ou l interpr te mal refuse de r pondre une question ou n arrive pas se souvenir des renseignements demand s L impact est important lorsqu un groupe de personnes poss 1 Aspects m thodologiques dant certaines caract ristiques communes refusent de fournir une r ponse une question donn e et lorsque ces caract ristiques sont li es directement aux th mes mesur s dans l enqu te Ce ph nom ne se mesure l aide du taux de non r ponse partielle qui est d fini comme le rapport entre le nombre de personnes ne fournissant pas de r ponse u
176. age sont utilis s pour l estimation de la variance des proportions issues de l dition 2013 lorsque compar es deux deux avec les proportions des ditions ant rieures 23 La transformation logit est habituellement utilis e titre de transformation normalisatrice dans la construction d intervalles de confiance afin d am liorer les taux de couverture de ceux ci en particulier pour de petites proportions Korn et Graubard 1999 Cette transformation a t utilis e ici dans le contexte de tests statistiques 24 Les poids d auto amor age de l dition 2013 ont t valid s afin de s assurer que l ordre de grandeur des estimations de pr cision obtenues tait comparable celui des estimations de pr cision obtenues partir de la m thode de lin arisation de Taylor INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 33 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 1 6 PORT E ET LIMITES DES DONN ES Tout a t mis en place afin d optimiser la qualit de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 D abord l enqu te a eu recours un chantillon de taille consi d rable soit au moins 38 classes par niveau scolaire La participation l enqu te a par ailleurs t tr s bonne avec pr s de 5 000 l ves r pondants soit un taux de r ponse global de 89 84 ou plus pour tous les niveaux Ce taux de r
177. aire 4 6 4 secondaire 124 5 secondaire 10 4bc Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 1 La consommation des drogues de synth se au cours des 12 derniers mois comprend l usage de l ecstasy des amph tamines ou m thamph tamines de la k tamine ou du GHB Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Amph tamines ou m thamph tamines Au sujet de la consommation des amph tamines ou m thamph tamines on remarque galement une dimi nution significative entre 2008 7 et 2013 3 9 Quant l volution de l usage de ces drogues travers le temps une hausse est constat e entre 2000 7 et 2004 10 suivie d une baisse constante par la suite Coca ne La consommation de coca ne quant elle a subi une l g re baisse significative de 3 4 en 2008 2 4 en 2013 Le recul de l usage de cette drogue a t d tect particuli rement chez les filles les donn es ne permet tant pas de d celer une diff rence significative chez les gar ons
178. aire et du plan d analyse Nos sinc res remerciements s adressent Julie Soucy du Service de la surveillance de l tat de sant du MSSS qui a assur la copr sidence du comit ainsi qu aux personnes suivantes qui ont si g un moment o un autre au comit O Andrea Bilodeau Service de la surveillance de l tat de sant minist re de la Sant et des Services sociaux O Eve Marie Castonguay Direction de la recherche et de l valuation minist re de l ducation du Loisir et du Sport O R mi Coderre Direction de l valuation Qu bec en Forme O Marie Collet Direction de l valuation Qu bec en Forme O Martin Cossette Direction des d pendances et de l itin rance minist re de la Sant et des Services sociaux O Annick Des Cormiers Infocentre Institut national de sant publique du Qu bec O Guillaume Dolley Service de la surveillance de l tat de sant minist re de la Sant et des Services sociaux O Yovan Fillion Service de la promotion des saines habitudes de vie minist re de la Sant et des Services sociaux O Suzanne Gingras Infocentre Institut national de sant publique du Qu bec O Monique Godin Service de la surveillance de l tat de sant minist re de la Sant et des Services sociaux O Anne Marie Lacasse Direction de la recherche et de l valuation minist re de l ducation du Loisir et du Sport O Benoit Lasnier Direction du d veloppement des individus et des communaut
179. alcool au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois mod le de r gression logistique Qu bec 2013 97 Tableau A3 1 Consommation d alcool au cours des 30 derniers jours selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 20183 103 Tableau A3 2 volution du type de consommateurs d alcool selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 105 Tableau A3 3 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2018 4 pus timeinnie sex 106 Tableau A3 4 Consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2018 106 Tableau A3 5 Consommation excessive d alcool et consommation excessive et r p titive d alcool selon divers facteurs l ves du secondaire ayant bu de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 107 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 15 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 4 CONSOMMATION DE DROGUES Tableau 4 1 Age d initiation la consommation de drogues selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 2 Consommation de drogues toutes d
180. ans le but d avoir un effet pos e uniquement aux l ves ayant r pondu non la question DRG1_1 consommation de drogues vie INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 111 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Pour les ditions 2000 2004 et 2008 de l ETADJES la pr valence de la consommation de drogues toutes dro gues confondues a t mesur e partir de la question DRG1_3 seulement La pr valence de la consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 80 derniers jours est quant elle mesur e partir de la question DRG1_4 Il importe de souligner que l ajout en 2013 de la ques tion DRG1_7 augmente l g rement la pr valence de la consommation de drogues toutes drogues confondues ce qui indique que certains consommateurs de m dica ments sans prescription ne se consid rent pas comme des consommateurs de drogues En pr sence d un cart non significatif entre la proportion de 2008 et celle de 2013 l ancien indice partir de la question DRG1_3 seulement tait construit pour 2013 afin de v rifier si l cart tait significatif ou non comparativement cet indice de 2008 La pr valence de chacun des diff rents types de drogues consomm es au cours des 12 derniers mois cannabis coca ne solvant ou colle hallucinog nes ecstasy h ro ne amph tamines ou m thamph tamines m di caments pris sans prescr
181. ar cons quent ces r sultats sont pr sent s seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif 44 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC La pr valence de la consommation des produits du tabac ne varie pas significativement selon le sexe Toutefois la proportion d l ves qui font usage des produits du tabac augmente entre la 1 et la 5 secondaire 23 tableau 2 1 Cigarette Plus sp cifiquement 6 des l ves ont fum la ciga rette en 2013 soit une diminution de pr s de 9 par rapport 2008 figure 2 1 La proportion est faible en 1 secondaire mais elle passe 10 en 5 secondaire tableau 2 1 Cependant on ne peut d tecter d cart significatif entre les filles et les gar ons Cela dit mentionnons qu environ 26 des l ves du secondaire ont d j essay de fumer la cigarette au cours de leur vie ne serait ce que pour prendre quelques bouf f es donn e non illustr e Cette proportion repr sente une forte baisse depuis 2008 41 Figure 2 1 2 Usage du tabac Cigarillo ou petit cigare En 2013 pr s de 7 des l ves ont consomm le ciga rillo ou le petit cigare encore une baisse importante par rapport 2008 18 figure 2 1 L g rement plus de gar ons que de filles en proportion ont fait usage du cigarillo ou du petit cigare 7 c 6 tableau 2 1 La proportion des l ves ayant consomm le cigarillo ou le petit cigare augmente significativement avec le
182. arette Peu ou pas du tout d pendant 29 3 85 52 Assez ou tr s d pendant 70 72 14 5 Capable d arr ter de fumer Oui 68 3 x Non 31 7 Tenter d arr ter de fumer au cours des 12 derniers mois Oui 59 14 56 3 33 82 Non 40 9 43 7 66 22 Recommencer fumer depuis la derni re tentative d arr t Oui X 81 1 62 0 Non x 18 9 xx 38 0 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du statut de fumeur de cigarette au seuil de 0 05 1 l ves du secondaire ayant fum la cigarette au cours des 30 derniers jours 2 l ves du secondaire ayant fum des produits du tabac au cours des 12 derniers mois 3 l ves du secondaire ayant fum des produits du tabac au cours des 12 derniers mois 4 l ves du secondaire ayant essay d arr ter de fumer des produits du tabac au cours des 12 derniers mois Note Pour la variable Capable d arr ter de fumer la proportion de Fumeurs quotidiens est significativement diff rente de celles des cat gories lt Fumeurs occasionnelles et Fumeurs d butants au seuil de 0 05 Pour la variable Recommencer fumer depuis la derni re tentative la proportion de Fumeurs quotidiens est significativement diff ren
183. assurer d inclure les l ves qui ont consomm de tels m dicaments au cours des 12 derniers mois mais qui ne les consid rent pas comme des drogues Si cet ajout a un impact sur l indicateur il ne peut qu augmenter la pr valence de ce dernier Il importe de tenir compte de cet impact dans l interpr tation des carts Notons que si un cart significatif la baisse est observ entre les ditions ant rieures et l dition 2013 on peut conclure une baisse mais dont l ordre de grandeur peut tre affect par la mise jour de l indicateur Dans le cas contraire lorsque le seuil observ d un test statistique n est que l g rement sup rieur au seuil fix une comparaison sur la base de l ancien indicateur peut tre envisag e pour une meilleure interpr tation du r sultat obtenu 1 4 2 Tests statistiques de comparaison Ainsi que mentionn dans la section 1 3 3 les mesures de pr cision et les tests statistiques de l ETADJES 2013 reposent sur la m thode de r chantillonnage des poids d auto amor age tandis que la m thode de lin arisation de Taylor a t utilis e lors des ditions pr c dentes 19 Pour chacune des trois variables moins de 1 des donn es ont t corrig es ou imput es 20 Le changement apport vise obtenir une meilleure estimation de la pr cision 32 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Le test global de comparaison de la r partition des indicateurs entre les diff rentes
184. at de l l ve qui est le plus fortement associ l usage du tabac En effet par rapport un l ve n ayant aucun ami qui fume la cigarette celui dont la plupart de ses amis ou tous ses amis fument a consid rablement plus de chances de se classer parmi les l ves faisant usage du tabac RC 88 81 La propension appartenir au groupe des l ves faisant usage des produits du tabac est aussi significativement plus lev e pour un l ve dont quelques amis seulement fument la cigarette par rapport un l ve qui ne compte aucun ami avec ce comportement RC 6 99 2 2 3 Usage de la cigarette lectronique Usage vie Nouveau ph nom ne tudi en 2013 dans l ETADJES l usage vie de la cigarette lectronique concerne environ 28 des l ves du secondaire tableau 2 10 Les gar ons sont en proportion plus nombreux avoir exp riment ce type de cigarette que les filles 33 c 23 Les l ves de 3 37 4 32 et 5 secondaire 36 sont proportionnellement plus nombreux que ceux de la 1 12 ou de la 2 secondaire 23 avoir essay la cigarette lectronique Par ailleurs l usage de la cigarette lectronique varie selon le statut de fumeur de cigarette tableau 2 10 En effet on remarque que 72 des fumeurs d butants et 82 des fumeurs actuels ont d j utilis la cigarette lectronique comparativement moins du quart des non fumeurs de cigarette 24 Il faut noter que parmi l
185. atif significatif avec la cat gorie de r f rence M me si l emploi chez l l ve est un facteur potentiellement associ l usage des produits du tabac il n a pas t retenu dans les analyses multivari es tant donn la relation existant entre ce facteur et le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose En effet le montant d argent hebdomadaire a t retenu puisqu il inclut non seulement l argent de poche mais aussi l argent provenant d un emploi 9 Conform ment aux ditions pr c dentes de l ETADJES les l ves vivant avec leurs deux parents biologiques ou adoptifs ou en garde partag e sont regroup s dans la cat gorie biparentale ou en garde partag e ceux habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint sont class s dans la cat gorie monoparentale ou reconstitu e ceux vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes sont class s dans la cat gorie autres 10 Voir les tableaux A2 6 et A2 7 pour la r partition des l ves selon divers facteurs potentiels d influence et selon le statut de fumeur de cigarette INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 51 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 9 Facteurs associ s l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire mod le de r gression logis
186. au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Figure 2 2 volution de l ge d initiation la cigarette chez les l ves de 12 ans et plus de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 1998 2013 50 45 40 35 30 25 20 15 10 5 o 45 2 1998 2004 2008 2013 e Proportion des l ves de 12 ans et plus ayant fum une cigarette au complet avant l ge de 12 ans 0 Proportion des l ves de 13 ans et plus ayant fum une cigarette au complet avant l ge de 13 ans Proportion des l ves de 14 ans et plus ayant fum une cigarette au complet avant l ge de 14 ans a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 49 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 2 2 1 5 Co
187. aux produits du tabac 2 1 12 Sources potentielles d influence de l usage de la cigarette 2 2 R sultats 2 2 1 Portrait d ensemble de l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours 2 2 2 Facteurs associ s l usage du tabac 2 2 3 Usage de la cigarette lectronique 2 2 4 Accessibilit la cigarette chez les l ves qui sont mineurs 2 2 5 Exposition la fum e de cigarette dans l environnement 2 2 6 D pendance et renoncement aux produits du tabac Conclusion R f rences bibliographiques Annexe 3 CONSOMMATION D ALCOOL Introduction 3 1 3 2 Aspects m thodologiques 8 1 1 Principales modifications apport es au questionnaire de 2013 8 1 2 Principaux indicateurs 3 1 3 Facteurs associ s la consommation d alcool R sultats 8 2 1 Consommation d alcool vie selon le sexe et le niveau scolaire 8 2 2 Pr valence et volution de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire 8 2 3 Typologie des consommateurs d alcool 3 2 4 ge d initiation la consommation d alcool chez les l ves 8 2 5 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante 3 2 6 Facteurs associ s la consommation d alcool 8 2 7 Consommation r guli re d alcool et volution de la consommation r guli re d alcool 3 2 8 ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool 8 2 9 Consommation excessive d alcool 3 2 10 Consommation excessive et r p titive
188. avoir eu au moins une fois ledit comportement au cours de la p riode de r f rence en question 6 1 3 Polyconsommateur de substances psychoactives La consommation de substances psychoactives SPA telles que l alcool et la drogue est un d terminant du d veloppement de probl mes associ s la surconsom mation Guyon et Landry 1996 Depuis 2000 l analyse de la polyconsommation de substances psychoactives constitue dans l ETADJES un pr lude l tude des pro bl mes comportementaux chez les l ves du secondaire Jusqu en 2008 cet indicateur tait analys dans le cha pitre Alcool et drogues En 2013 nous l analyserons comme un cumul de comportements La polyconsommation est mesur e partir de la consom mation concomitante d alcool et de drogues au cours d une p riode de douze mois sans gard l usage de produits du tabac ou la participation aux jeux de hasard et d argent En combinant l indicateur de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois et celui de la consommation de drogues durant la m me p riode on obtient un indicateur de la consommation de SPA comprenant les quatre cat gories mutuellement exclusives suivantes O abstinent regroupe les l ves qui n ont pas consomm d alcool et de drogues au cours d une p riode de 12 mois O alcool seulement regroupe les l ves qui ont consomm de l alcool au moins une fois au cours d une p riode de 12 mois sans avoir consomm
189. bac cette proportion a diminu de 33 en 1998 22 en 2008 puis 12 en 2013 L ge d initiation la cigarette a recul chez les l ves de 13 ans et plus depuis 1998 31 des jeunes avaient alors fum une premi re cigarette au complet avant l ge de 13 ans une Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 proportion qui a diminu 4 5 en 2013 Au cours de la derni re ann e 39 des l ves ayant fum au moins un produit du tabac ont tent d arr ter de fumer et parmi ceux ci 49 n ont pas recommenc fumer depuis la derni re tentative d arr t L exposition chaque jour ou presque la fum e de cigarette des autres dans leur domicile a suivi la m me tendance que la consomma tion de tabac et a baiss depuis 1998 passant de 400 24 en 2008 puis 17 en 2013 Concernant la cigarette lectronique ph nom ne mergent mesur pour la premi re fois dans l enqu te 4 0 des l ves du secondaire en ont fait usage au cours des 30 derniers jours et 28 d entre eux l ont d j essay e ne serait ce que pour quelques bouff es au cours de leur vie Consommation d alcool La consommation d alcool fr quente r guli re ou exces sive est associ e une multitude de probl mes sociaux et de sant physique et mentale U S Department of Health amp Human Services 2006 Aubin et autres 2002 et consti tue un enjeu majeur en sant
190. c 2013 Pr occupation avec le jeu et son financement 18 4 Besoin de miser de plus en plus d argent pour atteindre l tat d excitation souhait 8 8 Irritabilit ou agitation lors des tentatives de diminution o d arr t du jeu 4 8 Jouer pour fuir les probl mes 4 2 Jouer pour r cup rer ses pertes 12 8 Mentir propos de ses activit s de jeu 3 97 Comportements ill gaux pour financer le jeu 5 7 Difficult s relationnelles et scolaires 2 9 Difficult s financi res O 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 CUMUL DES COMPORTEMENTS ISSOUF TRAOR Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec FAITS SAILLANTS O Parmi les comportements adopt s au cours des 12 derniers mois par les jeunes du secondaire l usage des produits du tabac la consommation d alcool la consommation de drogues et les jeux de hasard et d argent 28 en ont un seul 21 en cumulent deux 11 trois et 4 3 quatre O Pr s de 4 l ves du secondaire sur 10 37 n ont adopt aucun des quatre comportements cette proportion a significativement augment au fil des ans pa
191. chez les adolescents et les adolescentes la DEP ADO con ue par des chercheurs du RISQ RISQ 2005 grille de laquelle s inspira it l TADJES Dans cette version de la grille la consommation excessive d alcool en une m me occasion est fix e huit consommations chez les gar ons et cinq consommations chez les filles D autres enqu tes tablissent aussi une diff rence selon le sexe l gard de la consommation excessive d alcool par exemple Johnston et autres 2007 Adlaf et Paglia Boak 2007 Adlaf et autres 2005 Centers for Disease Control and Prevention 2004 National Institute of Alcohol Abuse and Alcoholism 2004 Il est pertinent de mentionner que puisque l on ne prend pas en consi d ration l ge le poids de la personne ni l intervalle de temps pris pour consommer les quantit s d alcool ta blies comme param tre la mesure de la consommation excessive d alcool ne peut tre consid r e comme une mesure objective de l intoxication La consommation excessive et r p titive d alcool quant elle se d finit depuis l dition de 2000 de l ETADJES par le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion cinq fois ou plus au cours des 12 derniers mois ALC1_4_1 Cette mesure utilis e dans plusieurs enqu tes au Qu bec par exemple Laprise et autres 2012 Morissette et autres 2002 Chevalier et Lemoine 2001 illustre la notion d habitude dans la consommation excessive d al
192. consomm des cigarillos o petits cigares aromatis s donn es non illustr es Tableau 2 2 Usage des produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Cigarette au menthol 2 4 Cigarillo ou petit cigare aromatis 3 6 Cigare aromatis 4 0 Tabac aromatis dans une pipe eau 3 3 aussi appel e narguil shisha hookah Autres produits du tabac aromatis s 0 4 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Autres produits du tabac non aromatis s Une faible proportion des l ves du secondaire 0 4 d clare avoir consomm des produits du tabac non aromatis s autres que la cigarette le cigarillo ou le petit cigare tels que le cigare non aromatis le tabac chiquer et le tabac pipe donn e non illustr e 2 2 1 2 Usage et statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours La proportion des l ves ayant fait usage de la ciga rette au cours des 30 derniers jours a connu une baisse significative comparativement 2008 15 c 6 La figure 2 1 permet d appr cier l volution de l usage de la cigarette depuis la premi re dition de l enqu te en 1998 Ainsi on constate une diminution graduelle et importante
193. cool 2 Recherche et intervention sur les substances psychoactives Qu bec La grille a t con ue par M Landry J Tremblay L Guyon N Brunelle J Bergeron et M Germain En ligne https oraprant uqtruquebec ca pls public gscw031 owa no site 3472 amp owa no fiche 1 amp owa apercu N amp owa imprimable N amp owa bottin Consult le 25 ao t 2014 82 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ge d initiation la consommation d alcool et ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool Deux indicateurs li s la pr cocit de la consommation d alcool sont document s dans l ETADJES Le premier indicateur soit l ge d initiation la consommation d alcool permet de savoir quel ge l l ve a bu de l alcool pour la premi re fois ALC1_2 Le deuxi me soit l ge au premier pisode de consommation r guli re permet de savoir quel ge l l ve a bu de l alcool au moins une fois par semaine pendant au moins un mois la premi re fois ALC1_7 Dans les deux cas les analyses concernent les l ves ayant consomm de l alcool au cours de leur vie en excluant ceux qui ont seulement go t cette substance Il est utile de mentionner que les ditions pr c dentes de l ETADIJES ont rapport des r sultats concernant l ge moyen d initiation ces comportements Par exemple l ge moyen d initiation la consommation d alcool des l ves du secondaire tait calcul pour l ense
194. cool et de drogues et la la partici pation aux jeux de hasard et d argent l on adopte une approche globale qui met l accent sur des domaines multiples de facteurs de risque et de facteurs protecteurs Jackson et autres 2012 mond et autres 2005 et qui fait galement appel des partenariats au sein de la communaut et au personnel sp cialement form et engag pour travailler avec les jeunes Centre national de pr vention du crime 2009 De plus il semble primordial d intervenir t t dans la vie des jeunes particuli rement quand ils sont en 5 et 6 ann e du primaire pour que ces interventions aient davantage d impact ult rieurement Jackson et autres 2012 Enfin l un des l ments cl s de la pr vention contre le cumul des comportements li s l alcool la drogue le tabac ou les jeux de hasard et d argent est le suivi r gu lier de la pr valence de ces comportements L ETADJES permet de combler ce besoin d information R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES BOAK A H A HAMILTON E M ADLAF et R E MANN 2013 Drug use among Ontario students 1977 2013 Detailed OSDUHS Findings CAMH Research Document Series n 36 Centre for Addiction and Mental Health 331 p BROOKS F M J MAGNUSSON N SPENCER et A MORGAN 2012 Adolescent multiple risk behaviour an asset approach to the role of family school and community Journal of Public Health vol 34 n Si p i48 i56 CENTRE NATIONAL D
195. cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 11 volution du type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau 4 12 Fr quence de la consommation d hallucinog nes au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 13 Fr quence de la consommation d ecstasy au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2018 4 4 n mon mous Tableau 4 14 Fr quence de la consommation d amph tamines ou m tamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 15 Facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire mod le de r gression logistique Qu bec 2013 s rear 6e 4 a e D e aa Tableau A4 1 volution de l ge moyen d initiation la consommation de drogues l ves du secondaire ayant d j consomm de la drogue Qu bec de 2004 2013 Tableau A4 2 volution de l ge moyen au premier pisode de consommation r guli re de drogues l ves du secondaire ayant d j consomm de la drogue de fa on r guli re Qu bec de 2000 2013 123 135
196. ctif de diffusion cette chelle 13 cette tape de la pond ration le niveau scolaire est celui pour lequel l cole de l l ve a t choisie 14 La non r ponse est plus importante au sein des coles anglophones surtout au deuxi me cycle d enseignement 15 Le niveau scolaire d clar par l l ve diff re dans certains cas de celui pour lequel son cole a t s lectionn e Cela se produit par exemple dans les classes multiniveaux INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 29 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 1 3 3 Estimations pr cision et analyse statistique Toutes les estimations pr sent es dans ce rapport ont t pond r es ce qui permet d inf rer ad quatement les r sultats la population vis e par l enqu te Les estima tions bas es sur un chantillon comportent n anmoins un certain degr d erreur li au fait que l enqu te n est pas men e aupr s de l ensemble de la population vis e L ampleur de cette erreur d chantillonnage est en partie attribuable au nombre de r pondants La pr cision des estimations repose donc sur le nombre de r pondants partir duquel elles sont tablies Dans une enqu te comme celle ci il est important de mettre en vidence la qualit des estimations produites Contrairement aux ditions pr c dentes de l ETADJES dans l enqu te de 2013 les mesures de pr cision et les t
197. d autres strat gies telles que l achat aupr s d un ami o d une autre personne l cole 58 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Quant aux modes d approvisionnement n impliquant pas l achat dans un commerce 40 des l ves qui sont mineurs se procurent des cigarettes exclusivement aupr s de leurs amis 27 les font acheter par un tiers et utilisent des strat gies multiples ex fratrie parents amis etc alors que 10 en obtiennent par le biais de strat gies autres que celles propos es dans le question naire Le mode habituel d approvisionnement ne varie pas significativement selon le sexe ni selon le niveau scolaire Le tableau 2 14 qui pr sente le mode habituel d appro visionnement en cigarettes selon le statut de fumeur des l ves qui sont mineurs permet de d tecter certaines diff rences significatives Ainsi environ 14 des fumeurs actuels ont obtenu leurs cigarettes exclusivement en les achetant eux m mes dans un commerce tandis que 21 des fumeurs actuels ont achet leurs cigarettes dans un commerce tout en utilisant d autres strat gies Par ailleurs c est davantage chez les fumeurs d butants que les amis sont l unique pourvoyeur de cigarettes 61 c 18 chez les fumeurs actuels Finalement plus de fumeurs actuels que de fumeurs d butants 36 c 18 se font acheter leurs cigarettes par un tiers tout en utilisant des strat gies multiples Achat de cigarettes dans un commerce Rappe
198. d argent hebdomadaire dont disposent les jeunes du secondaire est un facteur associ la consommation des produits du tabac Les l ves qui ont leur disposition 11 ou plus par semaine ont plus de chances de se classer parmi les consommateurs des produits du tabac D autre part les l ves de 3 4 et 5 secondaire ont une plus grande propension faire partie du groupe des consommateurs Ces r sultats concernant le niveau scolaire mettent une fois de plus en vidence les chan gements comportementaux caract risant les adolescents vers l ge de 14 ou 15 ans soit autour de la 3 ann e du secondaire Ils soulignent galement l importance du montant d argent dont un jeune dispose et du niveau scolaire et donc de l ge de l l ve dans la sensibilisation portant sur le tabagisme La probabilit de figurer parmi les consommateurs des produits du tabac est plus importante chez les l ves qui vivent dans une famille monoparentale chez ceux qui ont des fr res ou s urs qui fument la cigarette ou chez ceux dont au moins un parent est d accord avec le fait que le jeune fume Selon certaines tudes am ricaines les parents qui manifestent ouvertement leur d sappro bation face au tabagisme Sargent et autres 2011 de m me que la pr sence de r gles et de cons quences la maison Henrickson et autres 1998 sont des facteurs sociaux pouvant pr venir l initiation au tabagisme chez les jeunes D apr s Pederson e
199. d hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 257 p PUGH P et P WEBLEY 2000 Adolescent participa tion in the U K National Lottery games Journal of adolescence vol 23 n 1 p 1 11 SHAFFER H et M M HALL 1996 Estimating the prevalence of adolescent gambling disorders a quan titative synthesis and guide toward standard gambling nomenclature Journal of Gambling Studies vol 12 ne 2 p 193 214 WILLIAMS R J B L WEST et R I SIMPSON 2012 Prevention of Problem Gambling A Comprehensive Review of the Evidence and Identified Best Practices Report prepared for the Ontario Problem Gambling Research Centre and the Ontario Ministry of Health and Long Term Care En ligne httos www uleth ca dspace bitstream handle 10133 3121 2012 PRE VENTION OPGRC pdf sequence 3 Consult le 11 ao t 2014 WYNNE H J G J SMITH et D F JACOBS 1996 Adolescent gambling and problem gambling in Alberta Edmonton Alberta Alcohol and Drug Abuse Commission ANNEXE 5 Jeux de hasard et d argent Tableau A5 1 Participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 24 0 Monoparentale ou reconstitu e 28 9 Autres 29 8 Emploi Avec emploi 31 1 Sans emploi 21 37 Montan
200. dans 148 coles publiques et priv es travers le pays Selon cette enqu te les proportions des fumeurs actuels les jeunes qui ont fum au moins un jour au cours des 80 derniers jours pour la 3 la 4 et la 5 secondaire sont d environ 10 13 et 21 respectivement Les pr valences pour les fumeurs actuels et d butants dans l ETADJES 2013 sont de 6 8 et 10 respectivement pour la amp 4 et 5 secondaire ce qui semble moins lev Toujours selon l YRBSS 2013 la proportion des l ves qui ont fum une cigarette au complet avant l ge de 13 ans est d environ 10 en 3 secondaire et de 11 en 5 secondaire Dans l ETADJES 2013 on observe des proportions de 6 et de 10 respectivement INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 69 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 En r sum En 1998 ann e de la premi re dition de l ETADJES la proportion des l ves ayant fait usage de la cigarette tait de 30 et celle du cigarillo s tablissait 14 En 2013 ces proportions se situent 6 et 7 respecti vement Les r sultats de l ETADJES 2013 montrent que la lutte contre le tabagisme continue de porter ses fruits Rappelons que les recommandations du MSSS avaient comme principal objectif de r duire la proportion des fumeurs de cigarettes chez les l ves du secondaire 13 pour 2012 cible ayant t reconduite jusqu en 2015 On peut penser qu
201. dation New York NY p 20 En ligne www TobaccoAtlas org Consult le 17 octobre 2014 FRIEDEN T R H W JAFFE J CONO C L RICHARDS et M F IADEMARCO 2014 Youth Risk Behavior Surveillance United States 2013 Morbidity and Mortality Weekly Report Surveillance Summaries vol 63 n 4 172 p GU RIN D et autres 2006 La fum e de tabac secon daire Effets sur la sant et politiques de contr le de l usage du tabac dans les lieux publics Montr al Institut national de sant publique du Qu bec 95 p 2 Usage du tabac Henrickson L et C Jackson 1998 Anti Smoking Socialization Relationship to Parent and Child Smoking Status Health Communication vol 10 n 1 p 87 101 INSTITUT NATIONAL DE SANT PUBLIQUE DU QU BEC INSPQ 2004 La pr vention du tabagisme chez les jeunes Qu bec Gouvernement du Qu bec 173 p JOHNSTON L D P O MALLEY R A MIECH J G BACHMAN et J E SCHULENBERG 2014 Monitoring the Future National Survey Results on Drug Use 1975 2013 2013 Overview Key Findings on Adolescent Drug Use Ann Arbor Institute for Social Research The University of Michigan 84 p LAPRISE P L M TREMBLAY et L CAZALE 2012 Usage de la cigarette dans L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la sta tistique du
202. de l alcool de fa on excessive que ceux qui se consi d rent au dessus de la moyenne RC 1 30 et RC 1 32 respectivement Facteurs associ s la consommation excessive d alcool au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois mod le de r gression logistique Qu bec 2013 Seuil observ Rapport de cotes IC 95 Sexe 0 5413 Filles 1 00 Gar ons 1 07 0 87 1 32 Niveau scolaire lt 0 00001 1 secondaire 1 00 2e secondaire 1 80 1 20 2 71 8 secondaire 2 62 1 76 3 91 4 secondaire 8 35 2 26 4 98 5 secondaire 5 68 3 82 8 44 Auto valuation de la performance scolaire 0 0122 Au dessus de la moyenne de la classe 1 00 Dans la moyenne de la classe 1 30 1 10 1 55 Sous la moyenne de la classe 1 32 1 04 1 68 Montant d argent hebdomadaire lt 0 00001 10 et moins 1 00 115 30 1 75 1 41 2 16 31 50 2 03 1 47 2 81 51 et plus 2 56 1 88 3 50 1 Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 0 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 11 Bien que les analyses bivari es ne soient pas significatives au seuil de 0 05 pour l auto valuation de la performance scolaire la situation familiale et le
203. des joueurs pathologiques probables donn es non illustr es 170 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Cons quences de la participation des jeux de hasard et d argent Parmi les crit res diagnostiques utilis s chez les joueurs uniquement soit 25 des l ves les trois crit res suivants sont ceux les plus fr quemment rapport s 18 des joueurs taient pr occup s avec le jeu et son financement 13 ont jou pour tenter de recouvrer leurs pertes et 9 ont senti le besoin de miser de plus en plus d argent pour retrouver le m me niveau d excitation tableau A5 9 Les estimations ne permettent pas de d terminer s il y a des diff rences entre les sexes Enfin l emprunt d argent un pr teur ou un pr teur sur gages a t rapport par une proportion moindre de joueurs l ves qui ont particip des jeux de hasard et d argent dans les 12 derniers mois que la proportion not e en 2008 3 5 donn es non illustr es CONCLUSION Des progr s depuis la derni re enqu te Les r sultats de l ETADJES 2013 indiquent clairement que la participation des jeux de hasard et d argent continue de diminuer tant chez les gar ons que chez les filles et chaque niveau scolaire Entre 2002 et 2013 le taux de participation parmi l ensemble des l ves a chut passant de 51 25 La participation aux diverses formes de jeux mesur es dans l enqu te consid r es s par ment a diminu entre 2
204. des membres de la famille et celui des amis R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES BOAK A H A HAMILTON E M ADLAF et R E MANN 2013 Drug Use Among Ontario Students 1977 2013 Detailed OSDUS Findings CAMH Research Document Series n 36 Centre for Addiction and Mental Health 331 p BORDELEAU M et G DUB 2009 Usage du tabac dans Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 3 p 41 91 CARPENTER C G WAYNE J PAULY H KOH et G CONNOLLY 2005 New cigarette brands with flavors appeal to youth Tobacco marketing strategies Health Affairs vol 24 n 6 p 1601 1610 CENTERS FOR DISEASE CONTROL AND PREVENTION 2014 Electronic Cigarettes Key Findings Intentions to smoke cigarettes among never smoking U S middle and high school electronic cigarette users National Youth Tobacco Survey 2011 2013 En ligne htto www cdc gov tobacco youth e cigarettes Consult le 26 septembre 2014 DELNEVO C D GIOVENCO B AMBROSE C COREY et K CONWAY 2014 Preference for flavoured cigar brands among youth young adults and adults in the USA Tobacco Control pr publication doi 10 1136 tobaccocontrol 2013 051408 ERIKSEN M J MACKAY et H ROSS 2012 Atlas du tabac Quatri me dition deuxi me impression American Cancer Society Atlanta GA World Lung Foun
205. des probl mes de d pendance MSSS minist re de la Sant et des Services sociaux 2006 ou encore des liens avec la criminalit Brochu et autres 2010 Certaines drogues comme le cannabis ou les amph tamines ont comme effet potentiel d augmenter le risque de probl mes psychologiques Gagnon et Rochefort 2010 Centre qu b cois de lutte aux d pendances 2006 La consommation de cannabis peut galement provoquer chez un individu d j pr dis 110 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC pos la psychose o des sympt mes de psychose bien que le lien causal ne soit pas clair Ben Amar et Potvin 2007 La recherche d montre aussi que l usage fr quent de cannabis dans la jeunesse peut tre li plus tard des probl mes respiratoires o neurologiques ou encore de d pression r sultats cit s dans Boak et autres 2013 Quant aux drogues de synth se qui existent depuis plusieurs dizaines d ann es elles sont d finies comme tant toute substance qui provient de mol cules chimiques synth tis es en laboratoire par opposition aux substances qui proviennent de la nature comme le cannabis la coca ne et l h ro ne qui sont des d riv s des plantes MSSS 2007 Aujourd hui quand on parle des drogues de synth se on pense aux substances comme l ecstasy le GHB la k tamine ou les amph tamines ou m thamph tamines m me s il en existe d autres L usage r p t ou doses lev es de ces drogues peu
206. dies les plus meurtri res tant responsable d une importante proportion de cas r pertori s de cancer du poumon et de maladies respiratoires chroniques World Health Organization 2009 Depuis d j plusieurs ann es les liens entre l usage du tabac et le d veloppement de plusieurs types de cancers de maladies respiratoires et de maladies cardiovasculaires ainsi que des probl mes de d veloppement du f tus sont connus et d montr s scientifiquement U S Department of Health and Human Services USDHHS 2014 Gu rin et autres 2006 Le tabagisme tue pr s de 6 millions de personnes par ann e dans le monde dont plus de 600 000 involontai rement expos es la fum e OMS 2013 Au Qu bec il serait responsable de la mort de 10 400 personnes par ann e Rehm et autres 2006 Les fumeurs de cigarette pr sentent un plus grand risque de d velopper une maladie cardiovasculaire un cancer du poumon o d autres maladies respiratoires USDHHS 2014 L usage du tabac est associ de nombreuses maladies et la liste de ces maladies continue de s allonger des tudes r centes r v lent des liens entre l usage du tabac et certaines maladies telles que le diab te mellite l arthrite rhumato de les maladies oculaires et le cancer colorectal USDHHS 2014 f Chez les non fumeurs l exposition la fum e secondaire de cigarette comporte des risques pour leur sant La dangerosit de cette exposition d passe c
207. e 1 secondaire 4 5 ab 2 secondaire 7 2 8 secondaire 11 43 4 secondaire 12 70 5 secondaire 25 62b0 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence signi ficative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 10 Rappelons que cet indicateur n a pu tre calcul pour l dition de 2000 puisque la question permettant de savoir si un jeune avait d j consomm de l alcool au cours de sa vie n avait pas t pos e 92 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 3 9 3 Consommation d alcool ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Proportion des l ves de 12 ans et plus ayant eu un tel pisode avant Proportion des l ves de 13 ans et plus ayant eu un tel pisode avant Proportion des l ves de 14 ans et plus ayant eu un tel pisode avant Proportion des l ves de 15 ans et plus ayant eu un tel pisode avant Proportion des l ves de 16 ans et plus ayant eu un tel pisode a
208. e I semble que cette hausse soit attribuable une augmentation bien que non significative de la consommation de cannabis Comment nos r sultats se comparent ils avec les r sultats 13 Il est noter que dans l Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2012 2013 ETJ les questions sur l usage des drogues ont t pos es uniquement aux jeunes de la 1 la 5 secondaire INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 131 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 observ s aux tats Unis Ant rieurement tant pour la consommation de drogues toutes drogues confondues que pour celle du cannabis le Qu bec pr sentait des pr valences chez les l ves de 2 et de 4 secondaire qui semblaient plus lev es que celles des jeunes des m mes niveaux aux tats Unis r sultats des ann es 2000 2004 et 2008 Toutefois la situation semble avoir chang puisque les donn es de 2013 laissent croire un rapprochement des pr valences Plus sp cifiquement en 2013 la pr valence de la consommation de drogues tait d environ 15 chez les l ves am ricains de 2 secondaire et de 32 chez ceux de 4 secondaire Dans l TADJES 2013 ces proportions sont de 15 et de 33 respectivement Quant au cannabis pr s de 13 des l ves am ricains de 2 secondaire et 80 de ceux de 4 secondaire en ont consomm au cours des 12 derniers mois Ces chiffres sont de 14 et de 32
209. e Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 73 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A2 2 volution de l ge moyen d initiation la cigarette selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont d j fum une cigarette au complet Qu bec de 1998 2013 1998 2004 2008 2013 ge moyen Total 12 1 12 32 12 72 13 32 Sexe Gar ons 12 0 12 82 12 6 13 12 Filles 12 12 12 3 12 8 13 4 Niveau scolaire 1 secondaire 10 9 11 0 11 1 11 1 2 secondaire 11 4 11 83 12 0 12 52 8 secondaire 12 02 12335 12 72 12 95 4 secondaire 12 62 12 79 18 02 13 82 5 secondaire 12 8 18 12 13 6 14 12 a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 74 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau A2 3 Usage du cigarillo ou du petit cigare au c
210. e SCDSEO rel ve des proportions de 25 de 86 et de 43 respectivement pour la 3 4 et 5 secondaire et l ETADJES observe des proportions de 27 de 33 et de 44 respectivement L Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2012 2013 ETJ de l Universit de Waterloo a t men e aupr s des l ves de la 6 ann e du primaire et de ceux de la 1 la 5 secondaire au Canada et au Qu bec 41 coles travers la province Centre pour l avancement de la sant des populations Propel 2014 Selon l ETJ 2012 2013 4 Consommation de drogues 22 des l ves qu b cois de la 1 la 5 secondaire taient des consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois un pourcentage l g rement plus lev que celui l chelle du Canada 19 Cette proportion est du m me ordre que celle de l ETADJES 2013 23 Un autre r sultat plut t pr occupant de l ETJ 2012 2013 est la proportion de jeunes ayant consomm des m di caments sans prescription soit 5 au Qu bec et 5 au Canada Dans l ETADJES 2013 cette proportion est moindre soit 2 6 Toutefois il importe de mentionner que la question pos e dans l ETJ 2012 2013 comprenait cinq sous questions d taillant les diff rents types de m dicaments non prescrits L approche privil gi e dans l ETJ peut expliquer la plus forte pr valence observ e Mentionnons que l Adolescent Health Survey 2013 men e en Colombie Britannique aupr s de 30 000 l ves de la 1
211. e tableau A4 6 4 2 5 4 Amph tamines ou m thamph tamines La fr quence de la consommation d amph tamines ou de m thamph tamines de m me que les types de consommateurs sont pr sent s dans cette section Tableau 4 13 Fr quence de la consommation d ecstasy au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucune consommation Faible Elev e Total 96 3 3 4 0 3 Sexe Gar ons 96 9 2 9 0 2 Filles 95 7 3 8 057 Niveau scolaire 1 secondaire xX x X 2 secondaire 97 7 X X 3 secondaire 96 2 32n 0 7 4 secondaire 95 1 xX xX 5 secondaire 92 1 7 4 05 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles Note Le test global du khi deux entre la variable tudi e et les variables sexe ou niveau scolaire est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 126 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Fr quence de la consommation d amph tamines ou de m thamph tamines selon le sexe et le niveau scolaire Dans le tableau 4 14 les donn es de 2013 montrent qu environ 0 5 des l ves du secondaire ont eu une
212. e cannabis dont la pr valence est de 23 en 2013 ils pr sentent des proportions gales ou inf rieures 5 en 2018 On s attarde par la suite aux types de consommateurs pour ces quatre drogues Cependant l tude des types de consommateurs selon le sexe et le niveau scolaire est pr sent e seulement pour le cannabis puisque les r sultats concernant cette drogue permettent une analyse plus pouss e L volution au fil des ann es des types de consommateurs est galement pr sent e pour cette drogue les donn es sont fournies pour l ensemble des l ves et selon le sexe pour le lecteur int ress les r sultats volutifs selon le niveau scolaire peuvent tre consult s dans le tableau A4 4 en annexe 6 Lorsqu on ne tient pas compte de la question additionnelle DRG1_7 la pr valence de la consommation d autres drogues ou m dica ments pris sans prescription cat gories combin es est estim e 3 5 en 2013 cette pr valence est significativement plus lev e que celle de 2 2 not e en 2008 7 Notons que l analyse de l volution par niveau scolaire implique une taille d chantillon plus petite et entra ne donc une puissance statistique r duite Ainsi l analyse par niveau ne permet pas en g n ral de confirmer des carts aussi petits que ceux d tect s parmi l ensemble des l ves 122 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 2 5 1 Cannabis Fr quence de la consommation de cannabis selon le sexe et
213. e cet objectif est largement atteint en 2013 avec une proportion de 6 Par ailleurs au moment de d terminer les cibles du programme national de sant publique en 2008 le ph nom ne de la consommation des autres produits du tabac dont les cigarillos tait marginal et n a donc pas t consid r Par contre la proportion des l ves 12 qui consomment des produits du tabac tous les 70 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC produits confondus et mesur s en 2013 est proche de l objectif qui avait t fix par le MSSS M me si ces r sultats sont int ressants les efforts consacr s au suivi du ph nom ne doivent se poursuivre En effet des produits comme les produits du tabac aromatis s ou la cigarette lectronique font leur apparition dans l univers des jeunes Ces nouveaux produits soul vent de plus en plus d interrogations quant leur probable effet de d pendance Les donn es recueillies dans l ETADJES 2013 fournissent un appui important aux d cideurs et aux intervenants engag s dans la lutte contre le tabagisme chez les adolescents Ainsi pour tre en mesure d laborer des programmes de lutte efficaces il est essentiel de conti nuer mesurer le comportement des l ves en ce qui concerne leurs habitudes tabagiques et de poursuivre l analyse des facteurs associ s qui sont notamment le montant d argent hebdomadaire la situation familiale la permission de fumer des parents le statut de fumeur
214. e conseil d tablissement scolaire l exige et enfin les l ves Un consentement sp cifiant le caract re volontaire de la participation l enqu te est demand chacun de ces groupes La collecte dans les coles s est d roul e du 4 novembre au 19 d cembre 2018 Les donn es ont t recueillies l aide d un questionnaire anonyme en format papier autoadministr distribu aux l ves en d but de p riode d un cours de sciences humaines ou de la mati re rete nue Un intervieweur form par l Institut se pr sentait en classe pour expliquer les objectifs de l enqu te et distribuer le questionnaire l ensemble des l ves La participation tait libre et volontaire L enseignant tait convi demeurer en classe pour maintenir la discipline sans toutefois pouvoir circuler parmi les l ves Ces mesures visaient minimiser l influence de ce dernier sur les r ponses de l l ve de m me qu garantir leur confidentialit Le temps requis pour r pondre au ques tionnaire avait t valu environ 20 minutes Une fois les questionnaires remplis l intervieweur les ins rait dans une enveloppe qu il scellait devant les l ves 1 2 2 Taux de r ponse des coles Dans la pr sente enqu te trois taux de r ponse ont t calcul s celui des coles celui des l ves et le taux de r ponse combin des coles et des l ves global De la non r ponse est observ e l chelle des coles
215. e consommateurs d amph tamines ou de m thamph tamines selon le sexe et le niveau scolaire Concernant les types de consommateurs d amph tamines o de m thamph tamines on observe que 0 5 des l ves sont des consommateurs de types r gulier ou quotidien au cours des 12 derniers mois 1 1 sont des consommateurs de type occasionnel et 2 3 des consommateurs de type exp rimentateur tableau A4 7 Les donn es ne permettent pas de d tecter un cart significatif selon le sexe ni selon le niveau scolaire sauf chez les abstinents Pour le lecteur int ress les donn es sur les types de consommateurs d amph tamines ou de m thamph ta mines selon le sexe et le niveau scolaire sont pr sent es en annexe tableau A4 7 volution du type de consommateurs d amph tamines ou de m thamph tamines selon le sexe et le niveau Scolaire Entre 2008 et 2013 une baisse significative est constat e chez les l ves ayant consomm des amph tamines ou m thamph tamines de fa on r guli re ou quoti dienne de 1 5 0 5 chez ceux l ayant fait de fa on occasionnelle de 2 6 1 1 et chez ceux de type exp rimentateur de 3 1 2 3 tableau A4 8 en annexe Pour les consommateurs r guliers o quotidiens ou occasionnels on remarque des diminutions selon le sexe durant cette p riode Pour le lecteur int ress l volution des types de consom mateurs d amph tamines
216. e deux cat gories d une variable de croisement est indiqu par une m me lettre ajout e en exposant aux proportions estim es Les facteurs potentiellement associ s aux indicateurs principaux usage de tabac consommation d alcool et de drogues ont fait l objet d une analyse multivari e afin d tudier l importance de chacun une fois les autres facteurs pris en compte En plus du niveau scolaire et du sexe de l l ve la situation familiale le montant d argent hebdomadaire l auto valuation de la perfor mance scolaire et l indice de milieu socio conomique de l cole ont t consid r s comme des variables explicatives dans les mod les de r gression logistique lorsqu une relation bivari e significative tait observ e avec la variable d pendante Les interactions potentielles des diff rentes variables explicatives avec le sexe d une part et le niveau scolaire d autre part ont galement t examin es 16 Les proportions sont arrondies l unit pr s lorsqu elles sont rapport es dans le texte et une d cimale pr s dans les tableaux et figures l exception des proportions inf rieures 5 pour lesquelles une d cimale a t conserv e dans le texte En raison de l arrondissement la somme des proportions de certains tableaux ou figures peut tre inf rieure ou sup rieure 100 17 Aucune analyse multivari e n a t effectu e pour les indicateurs de jeux de hasard et d argent puisque p
217. e du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Les proportions des l ves qui participent aux diverses formes de jeux ne varient pas toutes significativement en fonction du niveau scolaire En effet aucune variation n est d tect e pour les loteries ordinaires le bingo le Kinzo les appareils de loterie vid o les paris sur Internet et la loterie Mise O Jeu Toutefois on note que la participa tion aux formes de jeux suivantes varie selon le niveau scolaire les jeux de cartes les loteries instantan es les jeux de d s les paris sportifs priv s les jeux d habilet s et les jeux dans les casinos Ce sont les l ves de la 5 secondaire qui participent en plus grande proportion certains jeux comparativement aux l ves des autres niveaux scolaires les jeux de cartes les loteries instan tan es et les jeux d habilet s tableau A5 3 Participation des parties de poker Nous constatons qu environ 8 5 des l ves ont jou au poker sur Internet 11 ont pari de l argent lors de parties de poker entre amis et 1 8 ont pris part des parties de poker organis es par d autres personnes que des amis et ce au moins une fois au cours des 12 derniers mois tableau 5 7 La participation des l ves au poker dans un Ludoplex ou un casino s tablit
218. e et le niveau scolaire En proportion les gar ons comptent davantage d exp rimentateurs et de consommateurs r guliers ou quotidiens que les filles 14 c 11 et 11 c 9 respectivement tableau 8 2 II n y a pas de diff rence selon le sexe pour les autres types de consommateurs d alcool ni pour les diff rentes fr quences de consommation Type de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 R guliers o Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Total 43 2 12 5 34 5 9 9 Sexe Gar ons 42 2 13 6 33 4 10 8 Filles 44 2 11 22 35 6 8 92 Niveau scolaire 1 secondaire 76 6 12 1 10 0 1 3 2 secondaire 55 62 15 6 23 72 5 0 8 secondaire 37 0 14 5 39 7 amp b 8 72 4 secondaire 24 72 11 7b 51 42 12 22 5 secondaire 16 92 7 728b 6 51 2P 24 22 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 4 Enraison de la faible pr valence des consommateurs qu
219. e la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 76 0 21 1 2 9 Dans la moyenne de la classe 75 0 21 5 8 5 Sous la moyenne de la classe 71 7 25 0 9 27 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 75 5 21 6 2 9 Niveau faible 72 4 23 3 4 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 176 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau A5 3 Participation aux diff rentes formes de jeux Qu bec 2013 5 Jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire re 2 3 4 5 Total secondaire secondaire secondaire secondaire secondaire Jeux de cartes 14 9 8 53 11 299 16 128 17 64 22 28b c d Loteries instantan es 14 5 10 9 10 6 14 19 15 1 23 0 Jeux d habilet s 7 4 4 92 6 2 7 82 7 5 11 12bc Bingo 5 6 4 4 4 9 6 3 6 0 6 8 Paris sportifs priv s 5 6 3 970 5 2 6 3 657 TOS Jeux de d s 4 9 180e 3 3 de 5 5 6 9 b4 1 9 Loteries ordinaires 3 6 2 6 3 4 3 9 8 1 4 7 Appareils de loterie vid o 3 9 2
220. e p riode L enqu te ne r v le pas d cart significatif entre les gar ons 41 et les filles 38 tableau 2 17 La proportion des l ves qui ont tent d arr ter de fumer des produits du tabac varie selon le statut de fumeur de cigarette tableau 2 18 Ainsi on observe que les fumeurs quotidiens 59 et occasionnels 56 sont proportionnellement plus nombreux que les fumeurs d butants 34 avoir fait une telle tentative au cours des 12 derniers mois Nombre de tentatives d arr t Au cours des 12 derniers mois pr s de la moiti 49 des l ves ayant essay d arr ter de fumer des produits du tabac ont fait une seule tentative 25 d entre eux ont fait deux tentatives et 26 trois tentatives ou plus tableau 2 17 Aucune diff rence significative n a t constat e selon le sexe ni selon le statut de fumeur de cigarette Dur e de l arr t En 2013 parmi les l ves qui ont effectu une ou plusieurs tentatives pour arr ter de fumer des produits du tabac au cours des 12 derniers mois plus de la moiti 56 ont d clar avoir cess de fumer durant plus de 1 mois 19 pendant une p riode de 1 semaine 1 mois 19 entre 1 et 7 jours et 6 durant moins de 24 heures tableau 2 17 Aucun cart significatif n a t d cel selon le sexe ni selon le statut de fumeur de cigarette Fait de recommencer fumer depuis la derni re tentative d arr t Environ la moiti 51 de
221. e scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 40 72 28 2 18 6 8 72 3 92 Dans la moyenne de la classe 86 22 27 4 21 5 10 9 4 0 Sous la moyenne de la classe 28 7 29 0 22 72 13 54 6 12 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 36 1 28 7 20 8 10 1 4 3 Niveau faible 38 3 25 4 19 8 11 9 4 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 donn e impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 4 188 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Ce montant comprend l argent de poche de l l ve l argent provenant d un emploi ou d une autre source Cumul des comportements selon la situation familiale Sur le plan de la situation familiale on observe en 2013 que la proportion d l ves qui adoptent deux trois ou quatre comportements est plus lev e chez les l ves vivant habituellement en famille monoparentale o recons titu e que chez ceux vivant en famille biparentale ou en garde partag e deux comportements 24 c 20 trois comportements 15 c 9 quatre comportements 6 c 8 6 tableau 6 3 L
222. ec les jeux de hasard et d argent Parmi ces risques certains sont plus imm diats comme le fait que le jeu soit souvent associ d autres comportements tels que la consommation de tabac d alcool et de drogues Williams et autres 2012 Au m me titre que les march s se d veloppent autour des produits du tabac de l alcool voire de la marijuana pour des fins m dicales les jeux de hasard et d argent autant priv s qu tatis s se d veloppent grandement sur Internet Une question pr sente dans l ETADJES depuis 2002 d montre que la pr valence des paris sur Internet a diminu depuis 2008 mais la proportion en 2013 ne diff re pas statistiquement de celle de 2002 contrairement aux autres formes de jeux de hasard et d argent Dans l dition 2013 la participation aux jeux en ligne a t mesur e avec plus de d tails avec l ajout de neuf nouvelles questions Cette forme de jeu sera suivre puisque l offre de jeux priv s en ligne est attrayante pour les jeunes De plus certains sites sont accessibles aux mineurs bien que ce soit ill gal Papineau 2010 Les jeunes d aujourd hui tant souvent branch s sur Internet voil un contexte qui favorise le jeu en ligne davantage que les loteries plus traditionnelles Aux pistes d analyses d j mentionn es s ajoute la per tinence d analyser les donn es sur les habitudes de vie apparence corporelle habitudes alimentaires activit physique recueillies dans l
223. elle de tous les autres agents contaminants pr sents dans l air domestique Eriksen et autres 2012 Les risques pour la sant qui y sont associ s sont s rieux et scientifique ment d montr s Des liens de causalit ont galement 1 Planification strat gique 2010 2015 MSSS 38 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC t tablis entre l exposition cette fum e secondaire et le cancer les maladies cardiovasculaires o d autres maladies respiratoires USDHHS 2014 Au cours des 15 derni res ann es plusieurs autres pro duits du tabac ont t d velopp s Selon l Organisation mondiale de la sant OMS la commercialisation des produits du tabac aromatis s est tr s pr occupante sur le plan de la sant publique car elle se fait de mani re importante aupr s des jeunes World Health Organization 2007 Chez les jeunes qu b cois les produits du tabac aromatis s sont de plus en plus populaires Minaker et autres 2014 Delnevo et autres 2014 Les additifs aro matis s masquent les propri t s irritantes de la fum e de tabac rendant ainsi les premi res exp riences avec la cigarette plus agr ables et peuvent donner l impression d tre moins nocifs pour la sant que les produits non aromatis s World Health Organization 2007 Carpenter et autres 2005 L introduction sur le march de nouveaux produits du tabac contenant divers ar mes et saveurs pourrait donc remettre en cause les importants gains fa
224. ements a nettement diminu entre 2002 et 2013 21 c 10 donn es non illustr es Les combinaisons comportementales Le tableau 6 2 pr sente la proportion d l ves dans cha cune des combinaisons possibles de comportements Avec une proportion de 22 la consommation exclusive d alcool est de loin le comportement le plus courant chez les l ves du secondaire en 2018 Cette proportion s levait 12 en 2004 puis 17 en 2008 On peut en d duire que cette augmentation est en partie l origine de la proportion croissante d l ves ayant adopt un seul comportement depuis 2004 donn es nonillustr es La participation exclusive aux jeux de hasard et d argent est 6 Cumul des comportements Tableau 6 2 Combinaison des comportements au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucun comportement 36 6 Un comportement Tabac 0 3 Alcool 22 0 Drogue 0 8 Jeu 4 9 Deux comportements Tabac et alcool 1 1 Tabac et drogue x Tabac et jeu x Alcool et drogue 8 4 Alcool et jeu 10 6 Drogue et jeu 0 87 Trois comportements Tabac alcool et drogue 5 5 Tabac alcool et jeu 0 6 Tabac drogue et jeu 0 1 Alcool drogue et jeu 4 3 Quatre comportements 4 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 donn e impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle Source Institut de la stat
225. entateurs 6 7 6 8 6 7 Non fumeurs depuis toujours 86 5 86 4 86 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Note Le test global du khi deux entre les variables Statut de fumeur de cigarettes et sexe est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau 2 4 volution du statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 1998 2004 2008 2013 Fumeurs actuels 19 93 11 12 7 3 2 92 Gar ons 17 3 9 23 6 64 3 33 Filles 22 52 13 22 7 9 2 5 8 Fumeurs d butants 10 52 7 6 7 59 3 12 Gar ons 9 52b 5 64 6 4 2 82 Filles 11 6 9 7 8 6 3 42 Non fumeurs 69 6 81 2 85 3 94 0 Gar ons 73 29 85 22 87 0 93 92 Filles 65 92 77 12 83 52 94 12 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez
226. er ceux associ s la consommation excessive d alcool chez les l ves ayant bu de l alcool au cours des 12 derniers mois Les cinq facteurs associ s consid r s sont le sexe le niveau scolaire le montant d argent hebdomadaire la situation volution de la consommation excessive et r p titive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Total 21 7 24 3 21 9 16 822 Sexe Gar ons 27 19 28 39 24 7 18 0 Filles 16 12 20 42b 19 2 15 4b c Niveau scolaire 1 secondaire 7258 13 3 2bc 6 4 b 3 0 2 secondaire 14 12 17 0 10 7 G 2 ab 8 secondaire 20 0 17 0 14 6 13 6 4 secondaire 24 92 29 8 25 1 16 726 5 secondaire 85 82 39 8 88 6 80 326 Coefficient de variation compris entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 1 Par consommation excessive et r p titive on entend le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins cinq fois au cours des 12 derniers mois Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enq
227. er fr quemment de l alcool consommateurs r guliers ou quotidiens Concernant les drogues les d marches r centes de Sant Canada permettant l expansion de la culture de la marijuana des fins m dicales Beeby 2014 pourraient avoir un impact non souhait savoir modifier chez les jeunes la perception qu ils ont du risque consommer cette drogue Tel que le montre l enqu te am ricaine Monitoring the Future Johnston et autres 2014 une baisse quant au risque per u consommer une drogue dans ce cas ci du cannabis semble tre un indicateur d une augmentation de l usage de cette drogue terme Dans cette optique l ajout dans la prochaine dition de l TADJES d une question sur la perception du risque consommer de la drogue en particulier la marijuana pourrait tre envisag De plus la consommation de m dicaments non prescrits est un ph nom ne mergent chez les jeunes canadiens Partenariat pour un Canada sans drogues 2014 d o l importance de le suivre Quant la participation des jeux de hasard et d argent ce ph nom ne n est pas banaliser bien que le nombre de joueurs ne cesse de diminuer depuis 2002 Les adultes 200 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC aux prises avec des probl mes de jeu ont souvent com menc jouer plus jeunes que les autres Il est alors de mise de poursuivre les efforts de pr vention afin d infor mer les jeunes sur les risques encourus av
228. ers mois Les cat gories de r ponse la question sont Je n ai pas fum de produits du tabac au cours des 12 derniers mois Oui et Non Ce sont les l ves ayant r pondu Oui o Non qui sont consid r s pour l indicateur de la tentative d arr ter de fumer des produits du tabac Il est important de souligner que la tentative d arr ter de fumer porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument Nombre de tentatives d arr ter de fumer des produits du tabac Le nombre de tentatives d arr ter de fumer des produits du tabac est d fini partir d une seule question Combien de fois as tu essay d arr ter de fumer au cours des 12 derniers mois L l ve devait inscrire le nombre de fois qu il a essay d arr ter de fumer Ainsi un indicateur du nombre de tentatives d arr ter de fumer des produits du tabac comportant trois cat gories a t construit Une fois Deux fois et Trois fois ou plus Il est important de noter que le nombre de tentatives d arr ter de fumer porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument et concerne les l ves qui ont fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois Dur e de l arr t de fumer des produits du tabac La dur e de l arr t de fumer des produits du tabac est d finie partir d une seule question La derni re fois que tu as arr t de fumer combien de temps cela a t il dur Certaines cat go
229. es quelle fr quence as tu achet ou essay d acheter des cigarettes dans un commerce d panneur station service etc Cet indicateur est d fini pour les l ves ayant fum au cours des 30 der niers jours et ses cat gories de r ponse sont N a pas achet de cigarettes dans un commerce Moins d une fois par semaine Une fois par semaine et Deux fois par semaine ou plus Fr quence de v rification de l ge et du refus de vendre des cigarettes cause de l ge Les r ponses aux deux questions ci dessous permettent de d terminer quelle fr quence la loi sur l interdiction de la vente de cigarettes aux mineurs est appliqu e Dans les quatre derni res semaines quand tu es all e acheter des cigarettes dans un commerce quelle fr quence O t es tu fait demander ton ge O le vendeur a t il refus de te vendre des cigarettes cause de ton ge Les fr quences pour chacune de ces questions sont Jamais Moins de la moiti du temps Environ la moiti du temps Plus de la moiti du temps et Toujours ou presque 2 1 10 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans l environnement La fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres est d finie partir des questions suivantes quelle fr quence es tu expos e la fum e de cigarette des autres O dans la maison O dans un v hicule autom
230. es l ves qui n ont jamais fum de cigarettes non fumeurs depuis toujours 20 ont d j essay la cigarette lectronique donn e non illustr e Les l ves qui ont fait usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours sont proportionnellement plus nombreux avoir essay la cigarette lectronique au cours de leur vie que ceux qui n ont pas fait un tel usage 74 c 25 tableau 2 10 2 Usage du tabac Tableau 2 10 Usage de la cigarette lectronique vie selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et l usage de produits du tabac l ves du secondaire Qu bec 2013 Total PI Sexe Gar ons 32 8 Filles 22 8 Niveau scolaire 1e secondaire 12 12bc 2 secondaire 23 50 8 secondaire 836 82 4 secondaire 31 9 5 secondaire 36 4 Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours Fumeurs actuels 81 9 Fumeurs d butants 72 5 Non fumeurs 24 22 Consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Oui 73 5 Non 24 5 Consommation de produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours Oui 74 1 Non 23 32 Usage de produits du tabac au cours des 30 derniers jours Oui 73 82 Non A1 a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source
231. es 26 c 28 donn es non illustr es ge d initiation et volution de l ge d initiation chez les jeunes de 13 ans et plus et de 14 ans et plus Quant l ge d initiation 3 2 des jeunes de 13 ans et plus ont consomm de la drogue pour la premi re fois avant l ge de 13 ans tableau 4 1 Cette proportion augmente 11 pour les l ves de 14 ans et plus ayant consomm de la drogue une premi re fois avant l ge de 14 ans et s l ve 43 pour ceux de 17 ans et plus ayant consomm une premi re fois avant l ge de 17 ans Dans toutes les tranches d ge les gar ons sont plus nombreux en proportion que les filles avoir consomm de la drogue Par exemple dans le groupe des 13 ans et plus 4 0 des gar ons ont consomm de la drogue avant l ge de 13 ans comparativement 2 4 des filles Toutefois chez les 17 ans et plus les donn es ne permettent pas de d celer un cart significatif entre les gar ons et les filles Tableau 4 1 ge d initiation la consommation de drogues selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves de 12 ans et de 13 ans et de 14ans et de 15 ans et de 16 ans et de 17 ans et plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant consomm consomm consomm consomm consomm consomm de la drogue
232. es efforts ont t d ploy s pour limiter l impact non n gli geable de la sous couverture de la deuxi me base de sondage soit celle utilis e pour la s lection al atoire des classes Bien que cette pr caution n ait pas enti rement r gl le probl me de sous couverture des classes on peut supposer qu elle a contribu en minimiser l effet sur les estimations 34 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Dans l TADJES 2013 comme dans toute enqu te s appuyant sur le principe de l autod claration il est impossible de garantir l exactitude des r ponses fournies par les r pondants Toutefois tous les l ments suscep tibles d entra ner un biais de sous d claration ont t examin s afin de r duire les risques au minimum Ainsi des pr cautions ont t prises pour assurer la qualit des donn es le questionnaire tait anonyme et rempli durant une p riode de cours un intervieweur professionnel non rattach l cole distribuait et r cup rait les question naires et les enseignants ne pouvaient circuler dans la classe pendant que les l ves remplissaient le ques tionnaire En fait tout a t mis en uvre pour rassurer les l ves favoriser leur concentration et les convaincre de l impossibilit pour leurs parents ou l enseignant de conna tre leurs r ponses ce qui minimise les biais poten tiels de sous d claration Par contre il est plus difficile d viter une surd claration qui serait li e
233. es 12 derniers mois a diminu de fa on signifi cative passant de 43 en 2000 28 en 2008 puis 24 en 2013 La proportion de jeunes de 13 ans et plus ayant consomm de la drogue pour la premi re fois avant l ge de 13 ans a galement baiss de fa on significative depuis 2004 elle est pass e de 14 7 en 2008 puis 3 2 en 2018 Comme d j observ lors des ditions pr c dentes la proportion de consommateurs de drogues toutes dro gues confondues augmente avec le niveau scolaire en 2013 de 5 en 1 secondaire 44 en 5 secondaire Mentionnons cependant que la proportion de consom mateurs chez les l ves de la 5 secondaire a diminu depuis 2000 62 La proportion d l ves ayant connu un pisode de consommation r guli re de drogues au cours de leur vie est de 10 parmi l ensemble des l ves et de 42 parmi ceux ayant d j consomm de la drogue Le cannabis est la drogue illicite la plus souvent consom m e en 2013 par les l ves du secondaire 23 en ont consomm au cours des 12 derniers mois Proportion nellement plus de gar ons que de filles ont pris cette substance 24 c 21 O La consommation de cannabis a toutefois diminu depuis 2000 passant de 41 27 en 2008 puis 23 en 2013 Quatre autres types de drogues ont aussi connu une baisse significative entre 2008 et 2013 les hallucinog nes ou l ecstasy cat gories combin es de 8 5 l ecstasy seu
234. es Services sociaux Qu bec en Forme Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec 1200 avenue McGill College bureau 500 Montr al Qu bec H3B 4J8 T l phone 514 873 4749 ou 1 800 463 4090 sans frais d appel au Canada et aux tats Unis T l copieur 514 864 9919 Site Web www stat gouv qc ca Ce document est disponible seulement en version lectronique Citation sugg r e pour le rapport TRAOR Issouf Lucille A PICA H l ne CAMIRAND Linda CAZALE Mika l BERTHELOT et Nathalie PLANTE 2014 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 volution des com portements au cours des 15 derni res ann es Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 208 p Citation sugg r e pour un chapitre TRAOR Issouf 2014 Usage du tabac dans Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 volution des comportements au cours des 15 derni res ann es Qu bec Institut de la statistique du Qu bec p 37 78 Citation sugg r e pour la source des donn es Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Avertissements En raison de l arrondissement des donn es le total ne correspond pas n cessairement la somme des parties Afin de
235. es de jeux r pertori es dans l enqu te Toutes les formes de jeux pr sentent une baisse entre 2008 et 2013 exception faite des jeux de casino qui montrent un cart non significatif Par ailleurs pour ces formes de jeux recens es dans l enqu te depuis 2002 pour la plupart une baisse de participation est observ e entre la premi re fois o elles ont t mesur es et 2018 Tableau 5 5 5 Jeux de hasard et d argent Pr valence de la participation aux diff rentes formes de jeux selon le sexe et le niveau scolaire La participation aux diverses formes de jeux varie en fonction du sexe des l ves Les gar ons sont plus nombreux toutes proportions gard es que les filles prendre part aux activit s suivantes jeux de cartes 20 c 10 jeux d habilet s 11 c 8 5 paris sportifs priv s 9 c 2 5 jeux de d s 7 c 3 0 jeux sur Internet 4 4 c 1 8 appareils de loterie vid o 4 0 c 2 9 et loterie Mise O Jeu tableau 5 5 Cependant on ne d tecte pas d cart statistiquement significatif entre les filles et les gar ons pour les formes de jeux suivantes les billets de loterie ordinaire les loteries instantan es le bingo le Kinzo et les jeux de casino Participation aux diff rentes formes de jeux au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Jeux de cartes 14 9 20 0 9 62 Loteries instantan es 14 5 14 1 15 0
236. es du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 1 2 4 Taux de r ponse global Le taux de r ponse combin correspond au produit du taux de r ponse des coles et de celui des l ves I s l ve 88 6 et il est sup rieur chez les l ves du premier cycle tableau 1 3 Tableau 1 3 Taux de r ponse global pond r selon le niveau scolaire Qu bec 2013 Niveau scolaire Taux de r ponse pond r 1 secondaire 95 3 2 secondaire 91 1 3 secondaire 84 3 4 secondaire 87 1 5 secondaire 85 5 Total 88 6 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 1 3 TRAITEMENT ET ANALYSE DES DONNEES 1 3 1 Validation Les donn es des questionnaires remplis en format papier ont t saisies telles que vues Afin de s assurer de la qualit de cette saisie une double saisie a t effectu e La coh rence entre les diff rentes r ponses d un r pon dant a ensuite t v rifi e pour tous les r pondants Les donn es incoh rentes d tect es ont t corrig es par d duction lorsque cela tait possible o remplac es par une valeur manquante De plus la codification des r ponses aux questions permettant de distinguer les non r pondants partiels des r pondants qui n taient pas vis s par une question a t v rifi e Enfin les r ponses aux
237. es interdits touchant l achat et la consommation d alcool chez les adolescents l alcool est la substance psychoactive la plus populaire chez les jeunes Johnston et autres 2014 Centre canadien de lutte contre les toxicomanies 2013 Gagnon 2009 Paglia Boak et Adlaf 2007 De plus bien que des tudes r v lent une tendance la baisse quant certaines habitudes de consommation chez les adolescents elles soulignent tout de m me des r sultats pr occupants Johnston et autres 2014 Par ailleurs un nouveau type de consommation c est dire de l alcoo l m lang avec une boisson nergisante ou une boisson alcoolis e caf in e pr m lang e gagne en popularit chez les adolescents et les jeunes adultes Brache et autres 2012 Dub et autres 2010 O Brien et autres 2008 La caf ine contenue dans ce type de boisson att nuerait la sensation d tat d bri t chez les personnes et favoriserait une consommation d alcool plus lev e Enjeu majeur en mati re de sant publique la consom mation d alcool chez les jeunes est associ e plusieurs probl mes de sant et sociaux Henderson et autres 2013 April et autres 2010 Gagnon 2009 Gouvernement du Qu bec 2006 Par exemple les jeunes qui boivent de fa on abusive sont plus susceptibles d adopter cer tains comportements risque comme ne pas utiliser un condom lors de relations sexuelles ce qui peut tre associ la survenue d infectio
238. es non fumeurs depuis toujours de la typologie six cat gories INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 39 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Usage de la cigarette L usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours utilise la typologie deux cat gories les fumeurs actuels et d butants et les non fumeurs La proportion des l ves ayant fait usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours se r f re aux l ves du secondaire qui ont fum la cigarette soit les fumeurs actuels les fumeurs quotidiens o occasionnels et les fumeurs d butants Mentionnons que la cigarette fum e peut tre aromati s e ou non puisque la question pos e ne fait pas de distinction entre les sortes de cigarettes 2 1 2 Quantit moyenne de cigarettes consomm es La quantit de cigarettes consomm es est tablie partir du nombre moyen de cigarettes qu un l ve a fum durant les jours o il a fum La question sur la quantit de cigarettes fum es est pr c d e de celle portant sur la fr quence de consommation au cours des 80 derniers jours Les cat gories de l indicateur de la quantit de ciga rettes consomm es sont 2 cigarettes ou moins par jour 8 5 cigarettes par jour 6 10 cigarettes par jour et 11 cigarettes o plus par jour 2 1 3 ge d initiation la cigarette La question CIG1_3 sur l ge auquel l l ve a fum une cigar
239. es proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 181 Tableau A5 8 Probl mes de jeu selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire ayant jou au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Joueurs sans probl me Joueurs risque Joueurs pathologiques probables Total 85 6 10 7 3 8 Sexe Gar ons 83 22 11 9 4 9 a Filles 89 02 8 9 2172 Niveau scolaire 1 secondaire 83 7 12 7 8 6 2 secondaire 82 4 12 6 5 0 8 secondaire 89 0 Ta 3 37 4 secondaire 85 1 10 1 4 8 5 secondaire 86 2 11 17 DT Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A5 9 Cons quences de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire ayant jou au cours des 12 derniers mois Qu be
240. es types de consommateurs on obtient une typologie de la fr quence de consommation trois cat gories soit O Aucune consommation regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui ne l ont pas fait au cours des 12 derniers mois Cette cat gorie correspond donc aux abstinents de la typologie cinq cat gories O Consommation faible fr quence regroupe les l ves qui au cours des 12 derniers mois ont consomm a juste une fois pour essayer b moins d une fois par mois l occasion ou c environ une fois par mois Cette cat gorie regroupe donc les exp rimentateurs et les consommateurs occasionnels de la typologie cinq cat gories O Consommation fr quence lev e regroupe les l ves qui au cours des 12 derniers mois ont consomm a la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours ou c tous les jours Cette cat gorie regroupe donc les consommateurs r guliers et les consommateurs quotidiens de la typologie cinq cat gories Consommation r guli re de drogues L indicateur portant sur la consommation r guli re de drogues est d fini comme le fait d avoir consomm de la drogue au moins une fois par semaine pendant au moins un mois au cours de sa vie et est tabli partir de la question DRG1_5 Mentionnons qu une consommation r guli re de drogues n quivaut pas n cessairement au type de consommateur r gulier
241. ests statistiques reposent sur une m thode de r chan tilonnage bas e sur une s rie de 2 000 poids d auto amor age bootstrap Rust et autres 1996 Ceux ci permettent de tenir compte non seulement du plan de sondage complexe mais aussi de tous les ajustements de non r ponse et de poststratification apport s la pond ration ce que ne permettait pas la m thode de lin arisation de Taylor utilis e pr c demment En ce sens il s agit d une am lioration de la m thode d estimation de la pr cision pour l dition 2018 Ainsi 2 000 chantillons ont t s lectionn s avec remise partir de l chantillon initial puis toutes les tapes de pond ration ont t appli qu es chacun d eux ce qui a g n r 2 000 pond rations selon la m thode d auto amor age Les estimations et les tests statistiques ont t produits l aide du logiciel SUDAAN Research Triangle Institute 2008 Dans ce rapport la mesure principale utilis e pour valuer la pr cision des estimations est le coefficient de variation CV Ce dernier permet de mesurer la pr cision relative des estimations Il s exprime comme le rapport en pour centage de l erreur type de la proportion estim e sur la proportion estim e elle m me Plus le CV est lev moins l estimation est pr cise et inversement Les estimations pr sent es dans le texte et les tableaux ou figures qui sont suivies d un ast risque indiquent que le CV e
242. et gard on note une plus grande proportion de joueurs risque chez les gar ons que chez les filles 3 5 c 1 8 et une plus grande proportion de joueurs pathologiques probables parmi ces derniers bien que les pr valences du jeu pathologique soient plut t faibles tableau 5 14 En 2013 la proportion des joueurs risque est significa tivement plus lev e chez les l ves de la 5 secondaire 4 0 comparativement aux l ves de 1 2 2 et de 3 secondaire qui pr sentent une proportion moindre Pour les autres niveaux scolaires les carts ne sont pas statistiquement significatifs En ce qui a trait aux proportions d l ves consid r s comme des joueurs pathologiques probables l enqu te ne d c le pas d carts significatifs selon le niveau scolaire 168 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC En ce qui concerne l volution de ces proportions une baisse non continue s observe entre 2002 et 2013 quel que soit le sexe figure 5 6 Quant l volution selon le niveau scolaire les proportions de joueurs pathologiques probables sont plut t faibles et ne permettent pas d obser ver une telle volution En revanche les r sultats portant sur les joueurs risque t moignent d une tendance la baisse pour les l ves de 1 2 et amp secondaire entre 2002 et 2013 tableau 5 15 Proportions des joueurs risque et des joueurs pathologiques probables selon les facteurs sociod mographiques On
243. et en Angleterre Henderson 2013 Selon les donn es des pr c dentes ditions de l ETADUES l usage de drogues chez les l ves qu b cois du secondaire sur une p riode de 12 mois est pass de 43 en 2000 28 en 2008 Cazale et autres 2009 Les r sultats de l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire EQSJS men e par l Institut de la statistique du Qu bec ISQ en 2010 2011 r v lent quant eux que 26 des jeunes du secondaire au Qu bec avaient consomm de la drogue au cours des 12 derniers mois Laprise et autres 2012 Cependant une l g re recrudescence de l utilisation de drogues en particulier le cannabis a t constat e chez les jeunes du secondaire aux tats Unis Johnston et autres 2014 Bien qu au Qu bec l usage de drogues diminue dans le temps l exp rimentation peut comporter des risques et des cons quences n gatives Le contact avec la drogue chez les jeunes est en g n ral une exp rience de courte dur e mais il peut ouvrir la voie l adoption de compor tements risque ou des probl mes d abus Guyon et Desjardins 2002 surtout en pr sence de probl mes de sant mentale impulsivit comportements antisociaux etc Hanson 2013 Vanyukov et autres 2012 Les cons quences n fastes associ es la consommation de drogues sont nombreuses Parmi elles on compte des hospitalisations la suite d une surconsommation intentionnelle ou non de drogues
244. ette lectronique Il convient de souligner que ce ph nom ne tait inconnu en 2008 et est donc nouvellement tudi dans l ETADJES tant donn que ses effets long terme sur la sant Poirier 2013 et sur la consommation de produits du tabac ne sont pas encore bien connus il sera important de suivre l volution de l usage de ce produit mergent De m me la consommation des produits aromatis s du tabac qui est aussi tudi e pour la premi re fois dans l enqu te en 2013 doit faire l objet d un suivi dans le temps Il ressort que 9 des l ves ont consomm au moins un des produits aromatis s du tabac au cours des 30 derniers jours soit 71 de la consommation des produits du tabac alors que l usage des produits du tabac aromatis s ou non repr sente 12 Cela indique bien la popularit des produits aromatis s du tabac chez les l ves qu b cois Les facteurs associ s Les l ves dont la plupart de leurs amis sont des fumeurs de cigarettes ont une plus grande propension consom mer des produits du tabac La pression sociale exerc e par les amis et les pairs ce stade de la vie porte sur la perception des jeunes de ce qui est acceptable ou non dans un groupe Toutefois le sens de cette influence n est toujours pas d termin est ce l influence des amis et des pairs qui fait en sorte que l l ve ne fume pas ou est ce plut t le fait qu un jeune choisit ses amis selon leurs valeurs Le montant
245. ette Aucun x x 53 9 Quelques uns x 72 42 42 12 La plupart ou tous 71 52 x 3 92 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du statut de fumeur au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 78 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC CONSOMMATION D ALCOOL LINDA CAZALE Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec FAITS SAILLANTS O Selon l ETADJES 2013 un peu moins de 6 l ves sur 10 57 ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois les gar ons et les filles ne se diff renciant pas sur ce plan Les donn es montrent une augmentation de la consommation d alcool avec le niveau scolaire de 23 en 1 secondaire 83 en 5 secondaire La proportion des l ves ayant consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois a diminu passant de 71 en 2000 60 en 2008 puis 57 en 2018 Cette baisse touche particuli rement les l ves de la 1 2 et 3 secondaire Les l ves vivant habituellement dans une famille mono parentale o
246. ette au complet pour la premi re fois est pos e aux l ves qui d clarent avoir d j fum une cigarette au complet La r ponse cette question r v le l ge d initiation la cigarette Dans les ditions pr c dentes de l ETADJES de 1998 2008 c est l ge moyen d initiation la cigarette des l ves du secondaire partir d une question sur l ge auquel l l ve a fum une premi re cigarette compl te qui a t diffus pour l ensemble des l ves Bien qu elle soit utile pour faire des comparaisons temporelles cette donn e statistique pose un probl me d ordre m thodologique puisqu elle porte sur des l ves d ge variable Depuis la r alisation de l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 EQSJS une nouvelle m thode de traitement de l ge d initiation la cigarette qui tient compte de l ge r el des l ves a t adopt e Pica et autres 2012 Ainsi nous allons tudier l initia 40 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC tion la cigarette en consid rant uniquement la p riode ant rieure l ge au moment de l enqu te de l ensemble des l ves s lectionn s pour l estimation Par exemple on estimera la proportion des l ves de 13 ans et plus ayant fum une cigarette au complet pour la premi re fois avant l ge de 13 ans 2 1 4 Usage et fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare aromatis ou non Usage du cigarillo ou
247. eu de relations significatives ont t d tect es lors des analyses bivari es 30 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC En pr sence d un lien significatif entre la variable d pen dante et une variable explicative les carts relatifs entre deux cat gories de celle ci peuvent tre interpr t s par le biais du rapport de cotes RC une mesure relative de la force de la relation observ e Un RC significativement sup rieur 1 indique que les l ves de la cat gorie tudi e sont plus susceptibles d appartenir au groupe des consommateurs tabac alcool ou drogues que ceux de la cat gorie utilis e comme r f rence En revanche un RC significativement inf rieur 1 indique la relation contraire 8 Par ailleurs l TADJES comporte des mesures de l ge d initiation la cigarette l alcool et aux drogues de m me qu aux jeux de hasard et d argent Ces mesures sont li es l ge de l l ve au moment de l enqu te Un l ve enqu t l ge de 12 ans ne pourrait pas d clarer un ge d initiation sup rieur 12 ans et ainsi de suite Il est en effet malais d interpr ter des statistiques telles que la proportion d l ves ayant amorc un comportement ou encore l ge moyen d initiation lorsqu elles portent sur des l ves d ge variable Par exemple s il s av rait que l ge moyen d initiation la consommation d alcool est de 14 ans chez les l ves du secondaire qu est ce que
248. euil de 0 05 d apr s les analyses bivari es ont t retenues Les interactions entre les variables l tude et le sexe d une part et le niveau scolaire d autre part ont t v rifi es et aucune interaction pertinente n a t d tect e Les r sultats du mod le final de r gression sont pr sent s dans le tableau 2 9 sous la forme de rapports de cotes RC ajust s Parmi les facteurs examin s les facteurs suivants sont demeur s significativement associ s l usage des pro duits du tabac le niveau scolaire le montant d argent hebdomadaires la situation familiale le statut de fumeur de cigarette de la fratrie la permission des parents de fumer la cigarette et le nombre d amis qui fument la cigarette l exception du sexe seuls les facteurs significativement li s l usage des produits du tabac lorsqu on tient compte des autres facteurs sont pr sent s dans le tableau 2 9 2 Usage du tabac Les caract ristiques individuelles Dans le tableau 2 9 les rapports de cotes indiquent que toutes choses tant gales par ailleurs par rapport aux l ves de 1 secondaire les l ves de 3 secon daire RC 2 31 de 4 secondaire RC 1 66 et de 5 secondaire RC 3 01 ont de mani re significative une plus grande propension faire partie du groupe des consommateurs des produits du tabac Les l ves de 2 secondaire quant eux ne se distinguent pas significativement de la cat gor
249. eunes qui disposent d un montant d argent hebdomadaire de 11 et plus qui consid rent leur performance scolaire comme tant sous la moyenne ou dans la moyenne de la classe o qui vivent au sein de familles monoparentales o reconstitu es pour les filles de tous les niveaux sco laires et les gar ons de 2 et de 4 secondaire ont une plus grande probabilit de figurer dans le groupe des consommateurs de drogues toutes drogues confondues Rappelons que les liens d crits ne sont pas n cessai rement des relations de cause effet Une premi re analyse bivari e des donn es de l EQSJS 2010 2011 a aussi montr que la consommation de drogues durant une p riode de 12 mois tait associ e certaines carac t ristiques du jeune par exemple le fait de vivre dans une situation familiale autre que biparentale o en garde partag e monoparentale reconstitu e ou autre ou le fait d avoir consid r sa performance scolaire comme tant sous la moyenne ou dans la moyenne de la classe Laprise et autres 2012 Comment se comparent les r sultats avec ceux d autres enqu tes Des enqu tes similaires portant sur la consommation de drogues chez les jeunes ont t effectu es ailleurs au Canada et aux tats Unis Cependant les diff rences m thodologiques entre les enqu tes la m thode d chan tillonnage le mode de collecte le type de questionnaire ou les questions elles m mes limitent la comparaison Cet exercice
250. eurs Total 11 12 1o 8 4 12 5 Gar ons 10 22 9 5 8 13 13 62 Filles 12 02 10 7 8 82bc 11 29 Occasionnels Total 39 92 36 6 36 85 34 5 Gar ons 39 2 3b 34 42 84 1 83 4S Filles 40 68 38 8 39 6 35 6 R guliers ou quotidiens Total 20 32 16 8 14 50 9 92b Gar ons 22 42 18 8 16 22 10 82 Filles 18 22 14 72 12 7 8 92 a b c Pour un type et un sexe donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 06 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2006 2008 et 2013 3 2 4 ge d initiation la consommation d alcool chez les l ves Les donn es de l ETADJES 2013 r v lent que pr s de 11 des l ves de 12 ans et plus ont consomm de l alcool avant d avoir atteint l ge de 12 ans tableau 3 5 Chez les 13 ans et plus un peu moins du quart 23 l ont fait avant 13 ans Cette proportion continue de cro tre dans les groupes d ge subs quents Par contre le groupe des 17 ans et plus ne se distingue pas de celui des 16 ans et plusf C est un peu plus des trois quarts 78 des l ves de 17 ans et plus du secondaire qui rapportent avoir consomm de l alcool au moins une fois avant d avoir atteint l
251. faciliter la lecture des r sultats les proportions de 5 et plus sont arrondies l unit dans le texte Signes conventionnels Donn e non disponible Donn e confidentielle Coefficient de variation CV entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation CV sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement X kk Note Le genre masculin a t utilis dans le but d all ger le texte REMERCIEMENTS Un grand merci tous ceux qui ont particip de pr s ou de loin la r alisation de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Soulignons d abord l importante contribution du minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS et de Qu bec en Forme bailleurs de fonds dans ce projet Nous remercions galement les commissions scolaires concern es pour leur appui ainsi que les 153 coles qui nous ont accueillis et qui ont fourni l information permettant de proc der la s lection des classes Nous adressons un merci particulier aux professeurs des classes qui ont collabor et aux 4 948 l ves du secondaire qui ont accept de r pondre notre questionnaire Diverses personnes ont contribu l une ou l autre des tapes de ce projet Mentionnons d abord les membres du Comit d orientation de projet COP pour leur apport pr cieux l laboration du questionn
252. formance scolaire ou autres variables selon le th me Enfin des r flexions et des pistes d analyse sont d gag es VUE D ENSEMBLE Les r sultats pr sent s dans ce rapport permettent de dresser un portrait volutif chez les l ves du secondaire de l usage des produits du tabac de 1998 2018 de la consommation d alcool et de drogues de 2000 2018 ainsi que de la participation des jeux de hasard et d argent de 2002 2018 Usage du tabac et de la cigarette lectronique Les effets n fastes de la consommation de tabac ne sont plus d montrer Les recherches sur plus d un demi si cle ont d montr les cons quences d l t res du tabagisme sur la sant U S Department of Health and Human Services 2014 De plus les produits du tabac aromatis s qui masquent les propri t s irritantes de la fum e de tabac sont un enjeu important dans la lutte contre le tabagisme World Health Association 2007 Carpenter et autres 2005 Par ailleurs la cigarette lectronique est galement de plus en plus populaire et pourrait inciter les jeunes consommer du tabac traditionnel Centers for Disease Control and Prevention CDC 2014 ce sujet les r sultats de l ETADJES 2013 r v lent que la pr valence de l usage de la cigarette au cours des 80 derniers jours a chut de fa on significative depuis 1998 passant de 30 des l ves du secondaire 18 en 2008 et 6 en 2013 Pour l ensemble des produits du ta
253. gare et les autres produits du tabac aromatis s ou non Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 1998 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 45 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Au cours des 30 derniers jours ce sont pr s de 9 des l ves du secondaire qui ont consomm au moins un produit du tabac aromatis tableau 2 1 la proportion tant similaire chez les filles et chez les gar ons Quant au niveau scolaire cette proportion atteint 16 en 5 secondaire tableau 2 1 Au cours de cette m me p riode pr s de 2 4 des jeunes du secondaire ont fum la cigarette aromatis e au menthol 8 6 ont fait usage du cigarillo ou du petit cigare aromatis environ 4 0 ont fait usage du cigare aromatis 3 3 ont consomm du tabac dans une pipe eau et 0 4 ont utilis d autres produits du tabac aromatis s tableau 2 2 Par ailleurs on constate que parmi l ensemble des l ves ayant consomm des produits du tabac 71 ont consomm un produit aromatis La proportion des l ves ayant fait usage de la cigarette au menthol s l ve 26 chez les fumeurs de cigarette Enfin chez les l ves ayant fait usage de cigarillos ou de petits cigares 54 ont
254. ge d initiation la consommation d alcool selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves de 12 ans et de 13 ans et de 14 ans et de 15 ans et de 16 ans et de 17 ans et plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant consomm de consomm de consomm de consomm de consomm de consomm de l alcool avant l alcool avant l alcool avant l alcool avant l alcool avant l alcool avant l ge de 12 ans l ge de 13 ans l ge de 14ans l ge de 15 ans l ge de 16 ans l ge de 17 ans Total 10 7 22 6 39 0 58 6 75 4 78 3 Gar ons 13 3 25 13 41 4 59 1 74 2 77 5 Filles 8 0 20 1 36 52 58 0 76 6 79 3 a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Figure 3 3 volution de l ge d initiation la consommation d alcool chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2004 2013 60 49 4 50 44 5E m 39 0 30 ne 25 7 20 22 6 10 0
255. gories de r ponse sont AUCUN Quelques uns La plupart et Tous R gles concernant le tabagisme la maison Enfin l indicateur sur les r gles concernant le tabagisme la maison est d fini partir d une seule question Quelles sont les r gles concernant le tabagisme chez toi Les choix de r ponse sont les suivants Personne n a le droit de fumer l int rieur de la maison Seuls certains invit s peuvent fumer dans la maison On peut fumer uniquement dans certaines zones de la maison et On peut fumer partout chez moi Pour tre inform des limites des donn es le lecteur est invit consulter le chapitre 1 Aspects m thodolo giques section 1 6 Tableau 2 1 2 2 R SULTATS 2 2 1 Portrait d ensemble de l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours 2 2 1 1 Usage de produits du tabac au cours des 30 derniers jours Ensemble des produits du tabac En 2013 la proportion de jeunes du secondaire ayant consomm des produits du tabac au cours des 30 derniers jours est d environ 12 tableau 2 1 II s agit ici de la consommation de tous les produits du tabac confondus soit la cigarette le cigarillo ou le petit cigare le cigare et les autres produits du tabac aromatis s ou non Cette proportion a diminu de mani re graduelle et importante passant de 33 en 1998 25 en 2004 puis 22 en 2008 figure 2 1 Usage des produits du
256. gue toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois a connu une baisse significative depuis 2000 passant de 48 28 en 2008 puis 24 en 2013 L ge d initiation la consommation de drogues a recul chez les l ves de 13 ans et plus depuis 2004 14 des jeunes avaient alors commenc prendre de la drogue avant l ge de 13 ans une proportion qui a diminu 3 2 en 2018 Par contre contrairement toutes les autres drogues on observe une hausse de la consommation au cours des 12 derniers mois d autres drogues ou de m dicaments pris sans prescription combin entre 2008 2 2 et 2013 4 2 Participation des jeux de hasard et d argent Bien que les jeux de hasard et d argent demeurent une activit ludique pour la majorit des jeunes certains d entre eux y accordent une place importante dans leur vie ce qui peut engendrer des cons quences sociales et de sant Ces derniers sont consid r s comme tant des joueurs risque ou des joueurs pathologiques probables Lorsqu il est probl matique le jeu est souvent associ d autres comportements tabac alcool drogues et des probl mes de sant mentale tels que la d tresse psychologique et l anxi t Williams et autres 2012 Barnes et autres 2011 Ainsi les donn es indiquent que la proportion de jeunes ayant particip des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois est en constante diminution depuis 2002
257. hez les 16 ans et plus et enfin de 31 chez les 17 ans et plus Peu importe le groupe d ge de l l ve l ge d initiation la cigarette ne varie pas selon le sexe L analyse de l volution de l ge d initiation montre que la proportion des l ves de 12 ans et plus qui ont fum leur premi re cigarette au complet avant d avoir 12 ans a diminu constamment depuis 1998 passant de 17 1 9 en 2013 De la m me fa on chez les 13 ans et plus cette proportion est pass e de 31 en 1998 4 5 en 2013 Enfin chez les l ves de 14 ans et plus les pro portions sont respectivement de 45 et 9 figure 2 2 Fr quence de la consommation et quantit de cigarettes fum es au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire ayant fait usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Fr quence de consommation de la cigarette Tous les jours 24 0 26 4 21 6 Presque tous les jours 12 8 13 3 12 27 Quelques jours 63 2 60 2 66 2 Quantit de cigarettes fum es 2 ou moins 65 1 62 8 67 4 8 5 18 1 20 6 15 6 6 10 10 0 8 3 11 8 11 et plus 6 8 8 4 Do Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable sexe est non significatif au seuil de 0 05
258. i du temps tableau 2 13 2 Usage du tabac 2 2 5 Exposition la fum e de cigarette dans l environnement Exposition la fum e de cigarette des autres dans la maison En 2013 environ 17 des l ves du secondaire sont expo s s quotidiennement ou presque la fum e de cigarette des autres personnes dans leur maison tableau 2 15 tandis que 15 le sont une fr quence variant d une fois par semaine ou moins Finalement 68 n y sont jamais expos s Les donn es de l enqu te ne permettent pas de noter de diff rence significative entre les gar ons et les filles sur ce plan ni entre les niveaux scolaires Par ailleurs le statut de fumeur des l ves est associ l exposition la fum e de cigarette Proportionnellement plus de fumeurs actuels 44 que de fumeurs d butants 20 et de non fumeurs 15 sont expos s chaque jour o presque la fum e des autres dans leur maison Inversement les non fumeurs sont plus nombreux 70 toutes proportions gard es habiter dans un foyer o ils ne sont jamais expos s la fum e de cigarette compara tivement aux fumeurs d butants 60 et actuels 39 L exposition la fum e dans la maison est galement associ e aux r gles concernant le tabagisme la mai son En effet la proportion des l ves qui y sont expos s quotidiennement ou presque est plus importante quand il est permis de fumer la cigarette partout l int rieur d
259. i es le pr sent rapport expose le r sultat d analyses multi vari es permettant d tudier le lien entre des variables tout en fixant la valeur prise par une ou plusieurs autres variables Toutefois tant donn le devis transversal de l ETADJES les relations d tect es entre des variables tant par les analyses bivari es que multivari es ne peuvent tre interpr t es comme des relations causales La comparabilit des donn es de l TADJES 2013 avec celles des ditions pr c dentes de l enqu te depuis 1998 a t pr serv e en bonne partie en ayant recours une m thodologie semblable et en mesurant les m mes indicateurs principaux Il faut n anmoins garder l esprit que le questionnaire de l dition 2013 a t revu et aug ment l enqu te ayant t labor e avant tout dans un but de comparaison avec les futures ditions En ce sens la prudence est de mise dans l interpr tation des r sultats de l analyse de l volution des indicateurs de l TADJES En d pit de ces limites on constatera la lecture de ce rapport que l ETADJES rec le une grande richesse d informations permettant d j une mise jour de plusieurs indicateurs des habitudes de vie des l ves du secondaire 1 Aspects m thodologiques R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES DUB G et autres 2009 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2008 Qu bec Institut de
260. icule automobile selon le sexe le niveau scolaire et le statut de fumeur de cigarette l ves du secondaire Qu bec 2013 Chaque jour Une fois par ou presque semaine ou moins Jamais Total 8 1 24 7 67 2 Sexe Gar ons 8 0 24 4 67 6 Filles 8 2 25 0 66 8 Niveau scolaire 1 secondaire 6 3 19 4 74 82 2 secondaire 7 4 22 8 69 8 8 secondaire 9 4 24 1 66 52 4 secondaire 8 4 25 6 66 0 5 secondaire 9 1 82 8 58 5 bc Statut de fumeur Fumeurs actuels 87 7 89 42 28 0 4 Fumeurs d butants 13 0 44 0 42 9 Non fumeurs 6 9 23 42b 69 72 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 62 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 Usage du tabac Tableau 2 17 Perception de la d pendance la cigarette et renoncement aux produits du tabac selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Perception de la d pendance la cigarette Peu ou pas du tout d pendant 81 3 79 6 83 0 Assez ou tr s d pendant 18 7 20 4 17 0 Capable d arr ter de fumer Oui 94 9 94 7 95 1 Non 5 1 5 8 4 9 Tenter d arr ter de fumer au cour
261. ie de r f rence Un l ve qui dispose d un peu plus d argent pour ses d penses personnelles ne serait ce que de 11 ou plus par semaine a plus de chances d appartenir au groupe d l ves ayant consomm des produits du tabac au cours des 30 derniers jours qu un l ve dont le montant d argent hebdomadaire est de 10 ou moins 115 30 RC 1 71 La famille source potentielle d influence Les rapports de cotes sugg rent qu un l ve vivant dans une famille monoparentale est plus enclin consommer des produits du tabac qu un l ve vivant dans une famille biparentale RC 1 35 La propension figurer dans e groupe des consommateurs des produits du tabac est galement plus lev e lorsqu un l ve a des fr res o s urs qui fument la cigarette que lorsqu un l ve a une fratrie qui ne fume pas ce produit RC 1 51 De plus les probabilit s de faire usage du tabac sont plus grandes lorsque au moins un des parents est d accord avec le fait que l adolescent fume la cigarette RC 2 64 Quant au statut de fumeur de cigarette des parents dans un contexte multivari la propension faire partie du groupe des consommateurs des produits du tabac tend tre plus importante chez les l ves dont au moins un des parents fume la cigarette que chez ceux qui n ont aucun parent qui fume la cigarette donn e non illustr e Rappelons qu un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart rel
262. illeurs ils sont 8 avoir obtenu des cigarettes gratuitement de leurs parents alors que pr s de 48 se sont approvisionn s gratuitement aupr s de leurs amis On observe que les filles sont proportionnellement plus nombreuses avoir eu recours ce dernier moyen que les gar ons 55 c 41 Finalement pour 6 des l ves d autres sources que celles mentionn es dans le questionnaire ont t utilis es Tableau 2 11 2 Usage du tabac Usage de la cigarette lectronique au cours des 30 derniers jours selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et l usage de produits du tabac l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 4 0 Sexe Gar ons Filles Niveau scolaire 1 secondaire 2e secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours 3 cat Fumeurs actuels Fumeurs d butants Non fumeurs Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours 6 cat Fumeurs quotidiens Fumeurs occasionnels Fumeurs d butants Anciens fumeurs Anciens exp rimentateurs Non fumeurs depuis toujours Consommation du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Oui Non Consommation de produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours Oui Non Usage de produits du tabac au cours des 30 derniers jours Oui Non Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient
263. imentateurs 4 7 4 9 527 4 7 Occasionnels 37 10 02 54 260 R guliers ou quotidiens 0 9 rab 2 9 ac 2 279 0 9 cd x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b c d Pour un type et un niveau donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 142 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau A4 10 Consommation de drogues au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 21 2 Monoparentale ou reconstitu e 32 02 Autres 50 8 Emploi Avec emploi 82 1 Sans emploi 18 92 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 14 12b 115 30 27 8 31 50 32 0 51 et plus 43 0 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classse 20 72 Dans la moyenne de la classe 24 72 Sous la moyenne de la classe 29 8 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 23 5 Niveau faible 26 4 a b Pour une variable donn e le m me e
264. impact de ces mesures se combine avec diverses autres mesures le soutien la cessation tabagique la pr vention de l initiation au tabac et la protection contre la fum e de tabac Toutes ces mesures s inscrivent dans le cadre de la lutte contre le tabagisme au Qu bec D autres gains m ritent d tre soulign s En 2013 seu lement 1 9 des l ves de 12 ans et plus ont fum leur premi re cigarette au complet avant l ge de 12 ans comparativement 5 d entre eux en 2008 Cela nous fait dire que les jeunes fument de moins en moins lorsqu ils entrent au secondaire Par ailleurs parmi les fumeurs de cigarettes la proportion de ceux qui fument sur une base quotidienne est pass e de 32 en 2008 24 en 2013 Enfin les jeunes seraient de moins en moins expos s la fum e de cigarette des autres dans l environnement familial On constate en effet une diminution significative de la proportion d l ves du secondaire qui y sont expos s quotidiennement ou presque de 24 en 2008 17 en 2013 Quant l exposition chaque jour ou presque dans un v hicule automobile la proportion d l ves concern s est pass e de 13 en 2008 8 en 2013 68 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Des l ments suivre La proportion des l ves ayant utilis la cigarette lectro nique au cours des 30 derniers jours est d environ 4 0 Pr s de 20 des l ves n ayant jamais fum la cigarette ont d j essay la cigar
265. iod mographiques ou socio conomiques la situation familiale le montant d argent hebdomadaire l indice de milieu socio conomique de l cole IMSE ou l auto valuation de la performance scolaire une analyse multivari e permettant de prendre en compte simulta n ment l ensemble des facteurs a t r alis e Ainsi un mod le de r gression logistique a t construit Dans ce mod le les interactions significatives entre les variables l tude et le sexe d une part et le niveau scolaire d autre part ont t ajout es Seules les variables pr sentant un lien significatif au seuil de 0 05 avec la consomma tion de drogues au cours des 12 derniers mois ont t conserv es dans le mod le final Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence La prudence est de mise dans l interpr tation de ces r sultats car les liens observ s ne sont pas n cessai rement des relations de cause effet INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 113 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 4 2 R SULTATS 4 2 1 Consommation de drogues vie toutes drogues confondues et ge d initiation Pr valence vie de la consommation de drogues Un quart 25 des jeunes du secondaire ont consomm de la drogue au cours de leur vie les gar ons en pro portion plus lev e que les fill
266. ion d alcool au cours des 12 derniers mois chez les l ves du secondaire le recours l analyse de r gression logistique a t privil gi pour le lecteur int ress le tableau A3 4 contenant des r sultats des analyses bivari es est pr sent en annexe Cette approche permet d tudier l importance de chacun des facteurs en contr lant pour l effet net des autres facteurs Cependant les liens d crits ne doivent pas tre consi d r s comme des relations de cause effet Parmi les facteurs examin s les facteurs suivants sont demeur s significativement associ s la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois le niveau scolaire la situation familiale le montant d argent hebdomadaire et l auto valuation de la performance scolaire La pr sence d interactions en lien avec la consommation d alcool a galement t v rifi e d une part entre le sexe et les facteurs associ s et d autre part entre le niveau scolaire et ces m mes facteurs Aucune interaction pertinente et significative n a t observ e dans le cadre de ce mod le Le tableau 8 7 pr sente les r sultats du mod le de r gression logistique final l exception du sexe les autres facteurs associ s la consommation d alcool consid r s au d part sont demeur s significativement associ s la consommation d alcool Un rapport de cotes RC sup rieur 1 indique que les l ves de la cat gorie tudi e sont plus susceptib
267. ion d alcool au cours des 12 derniers mois chez les l ves du secondaire s tablit 60 selon l EQSIJS 2010 2011 Laprise et autres 2012 tandis qu elle est de 57 dans l ETADJES La baisse de la consommation d alcool observ e dans l TADJES s inscrit dans une tendance constat e ailleurs au pays Smith et autres 2014 Boak et autres 2013 ainsi qu aux tats Unis et en Angleterre notamment Johnston et autres 2014 Centers for Disease Control and Prevention 2014 Henderson et autres 2013 En Ontario une enqu te bisannuelle est men e depuis 1999 aupr s des l ves de la 7 la 12 ann e Sondage sur la consommation de drogues et la sant des l ves de l Ontario Selon cette enqu te la pr valence de la consommation d alcool au cours d une p riode de 12 mois est pass e de 64 en 2001 50 en 2013 Boak et autres 2013 Selon ces auteurs la consommation d alcool chez les jeunes de l Ontario a atteint un niveau historique en 2013 La pr valence de la consommation d alcool vie a galement connu un d clin Selon les donn es de la BC Adolescent Health Survey cette pr valence chez les l ves de la 7 la 12 ann e de la Colombie Britannique a diminu Smith et autres 2014 passant de 58 en 2003 54 en 2008 puis 45 en 2013 Un report 12 Soulignons que la collecte de donn es en Ontario couvre six niveaux scolaires tandis que celle de l ETADJES en couvre cinq Si les jeunes de la 7 a
268. ions sont tir es de l EQSJS 2010 2011 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 d ajouter des th matiques pour lesquelles une information est requise Notons que l laboration du questionnaire de l TADJES 2013 s est appuy e sur les travaux d un comit d orientation de projet COP L ETADJES s inscrit dans le cadre du Plan minist riel d enqu tes sociales et de sant qui vise soutenir la mise en uvre du Plan national de surveillance de l tat de sant de la population et de ses d terminants PNS Ces derni res ann es un exercice de r flexion sur l enqu te a eu lieu au regard de l volution des besoins du MSSS et de son r seau plus pr cis ment des priorit s inscrites dans le plan de surveillance Cet exercice a consist revoir la p riodicit des cycles de l TADJES ainsi que les indicateurs qu il est n cessaire de mesurer par une enqu te port e provinciale aupr s des jeunes du secondaire Ainsi afin de mieux r pondre aux besoins d information en mati re de surveillance de l tat de sant et de minimiser le fardeau pour le milieu scolaire il a t d cid de mener en alternance l EQSJS enqu te port e r gionale et l ETADJES enqu te port e provinciale ces enqu tes deviennent donc compl mentaires Le suivi des indicateurs de l ETADJES fournit une pr cieuse information pour la prise de d cision quant aux pr
269. ip des jeux de hasard et d argent sur Internet ou en ligne au cours des 12 derniers mois gar ons 9 c filles 4 0 2 7 des jeunes sont consid r s comme des joueurs risque et 0 9 sont des joueurs pathologiques probables Parmi les l ves qui ont particip des jeux de hasard et d argent dans les 12 derniers mois 25 86 ne pr sentent aucun probl me de jeu tandis que pr s de 11 sont consid r s comme des joueurs risque et 8 8 sont des joueurs pathologiques probables Chez les l ves qui ont particip des jeux de hasard et d argent la proportion des joueurs risque et celle des joueurs pathologiques probables sont demeur es sensiblement les m mes entre 2002 et 2015 La participation des jeux de hasard et d argent priv s ou tatis s de m me que le fait d y jouer de mani re occasionnelle o habituelle sont associ s au montant d argent disponible par semaine galement la proportion des joueurs risque est plus lev e chez les l ves qui disposent de plus de 11 par semaine Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 INTRODUCTION Les jeunes qu b cois sont expos s une multitude de jeux de hasard et d argent qui se pr sentent sous plusieurs formes et dans diff rents lieux Par exemple ces jeux sont organis s par des amis des sites priv s o l tat Cependant au Qu bec seuls les jeux de hasard et d
270. ipation habituelle montre des proportions similaires chez les gar ons et les filles tableau A5 6 La proportion de filles qui ont particip des jeux tatis s sur une base habituelle a diminu depuis 2008 2 8 c 1 4 en 2013 une tendance dans le m me sens est observ e chez les gar ons donn es non illustr es Comme dans le cas des jeux priv s la participation occasionnelle des jeux tatis s est significativement associ e au niveau scolaire des l ves Le taux de par ticipation passe de 13 en 1 secondaire 27 en 5 secondaire en 2018 bien que les carts entre les niveaux ne soient pas toujours significatifs tableau A5 6 Pr valence de la participation des jeux tatis s selon les facteurs sociod mographiques La participation des jeux tatis s au cours des 12 der niers mois varie selon le fait d occuper un emploi ou non les l ves qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur participent significativement moins des jeux tatis s que ceux qui en ont un 15 c 24 tableau A5 5 En ce qui a trait au montant d argent hebdomadaire disponible le taux de participation est plus faible chez les l ves qui disposent de 10 et moins 13 en comparaison de ceux qui ont des montants plus lev s Les jeunes du secondaire qui ont 51 et plus par semaine sont proportionnellement plus nombreux participer des jeux tatis s que les autres l ves 29 166 INSTITUT DE LA STATI
271. iption o autres drogues est tir e de la question DRG1_3 Quant la consommation des m dicaments sans prescription elle est tir e de la question DRG1_3_8 et de la question DRG1_7 pour les l ves ayant r pondu non la question DRG1_1 sur la consommation vie Afin d tudier l volution de la consommation des hal lucinog nes ou de l ecstasy r ponses aux questions DRG1_3_4 et DRG1_8_5 un nouvel indice a t cr soit la consommation des hallucinog nes ou de l ecstasy cat gories combin es Toutefois il n est pas possible d tudier l volution de la consommation de ces deux types de drogues s par ment car la mesure de la consommation des hallucinog nes lors des ditions pr c dentes incluait galement l usage de l ecstasy Pour analyser l volution de la consommation des m di caments sans prescription r ponses aux questions DRG1_3_8 et DRG1_7 et de la consommation d autres drogues DRG1_3_9 un nouvel indice a t cr soit la consommation d autres drogues ou de m dicaments sans prescription cat gories combin es 112 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Afin de r pondre un besoin d information concernant un ph nom ne qui semble s accentuer un indice portant sur la pr valence de la consommation de drogues de synth se a t cr Celui ci se base sur la consommation au cours des 12 derniers mois de l ecstasy des amph tamines ou m thamph tamines
272. is 1998 On observe une diminution graduelle de la proportion d l ves qui sont expos s chaque jour ou presque celle ci tant pass e de 40 en 1998 24 en 2008 et 17 en 2013 Inversement la proportion des l ves qui n y sont jamais expos s est pass e de 41 en 1998 60 en 2008 et 68 en 2013 La proportion des l ves expos s la fum e de cigarette des autres dans la maison une fr quence d une fois par semaine ou moins est quant elle rest e stable entre 2008 17 et 2013 15 Notons tout de m me que pour cette fr quence d exposition une tendance la baisse est observ e depuis 1998 19 Exposition la fum e de cigarette des autres dans un v hicule automobile Les r sultats pr sent s au tableau 2 16 montrent qu environ 8 des l ves du secondaire sont expos s quotidien nement ou presque la fum e de cigarette des autres dans un v hicule alors que 25 le sont une fr quence d une fois par semaine ou moins l oppos 67 des l ves ne sont jamais expos s la fum e de cigarette dans un v hicule automobile Les gar ons et les filles ne diff rent pas sur ce plan Cependant l exposition la fum e de cigarette dans un v hicule automobile est associ e au niveau scolaire On constate que les l ves en 1 secondaire sont proportionnellement plus nombreux ne jamais tre expos s la fum e de cigarette dans une voiture que ceux du 2 cycle 74 c 66 en 3
273. istique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 le deuxi me comportement qui touche le plus d l ves 49 Ainsi on constate que l alcool et le jeu consti tuent la combinaison comportementale qui concerne en proportion le plus grand nombre d l ves 11 On observe galement que 8 des l ves combinent l alcool et la drogue et 6 les produits du tabac l alcool et la drogue On constate finalement que des proportions similaires de jeunes du secondaire combinent alcool drogue et jeu 4 3 ou encore tabac alcool drogue et jeu 4 3 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 187 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 6 2 2 Facteurs associ s au cumul des comportements au cours des 12 derniers mois Cumul des comportements selon le statut d emploi Le tableau 6 3 montre que le cumul des comportements est associ au statut d emploi de l l ve En effet la pro portion d l ves qui adoptent plus d un comportement est plus lev e chez ceux qui ont un emploi r mun r que chez ceux qui n en ont pas deux comportements 27 c 17 trois comportements 14 c 8 quatre comportements 6 c 3 0 Par ailleurs la proportion des l ves qui n adoptent aucun comportement est plus importante chez ceux qui n ont pas d emploi r mun r que che
274. it tat des modifications apport es au questionnaire de l ETADJES de 2013 et d crit les principaux indicateurs retenus pour mesurer la consommation d alcool La deuxi me section pr sente les r sultats La pr valence de la consommation d alcool son volution dans le temps et l ge d initiation l alcool sont d abord examin s Viennent ensuite les facteurs associ s la consommation d alcool Puis la consommation probl matique d alcool est abord e ainsi que les facteurs associ s la consommation excessive Mentionnons qu une analyse volutive r alis e partir des donn es de quatre ditions de l TADJES 2000 2004 2008 et 2013 est pr sent e pour quelques indi cateurs En guise de conclusion les progr s observ s des l ments suivre et quelques comparaisons avec d autres enqu tes font l objet d une discussion 1 Une substance psychoactive est une substance naturelle ou synth tique qui peut modifier le fonctionnement psychique du syst me nerveux central en agissant comme un d presseur un stimulant ou un perturbateur Gagnon et Rochefort 2010 80 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 3 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES Les questions ayant trait aux indicateurs pr sent s pro viennent de la section Ton exp rience avec l alcool du questionnaire de l ETADJES 2013 Cette section d bute avec une illustration de ce qu est une consommation d alcool voir encadr 8 1 Pour plus de d tails sur
275. itoring the Future 2013 Johnston et autres 2014 la suite d une diminution de la per ception du risque li l usage du cannabis au milieu des ann es 2000 cet usage a augment Ce ph nom ne de nouveau observ en 2012 et en 2013 a t suivi par une hausse de la proportion des consommateurs de cannabis chez les l ves de 2 et de 4 secondaire Johnston et autres 2014 Depuis la m dicalisation du cannabis et la l galisation r cente de l usage r cr atif de cette drogue chez les adultes dans certains tats am ricains 4 les chercheurs sugg rent de bien surveiller l impact potentiel sur les comportements des jeunes dans les ann es venir Johnston et autres 2014 Par ailleurs des travaux r cents ont permis de constater que l usage et l abus de substances psychoactives que ce soit les drogues ou l alcool sont li s au d crochage scolaire Janosz et autres 2013 Rumberger 2011 Townsend et autres 2007 Une analyse multivari e des donn es de l EQSJS 2010 2011 a montr que chez les l ves de la 1 la 4 secondaire la consommation de drogues ou la consommation d alcool de mani re exces sive combin e l usage de drogues va de pair avec une plus forte probabilit d appartenir au groupe d l ves risque lev de d crochage bien qu on ne puisse pas qualifier cette relation de causale Pica et autres 2014 Les r sultats de l TADJES 2013 r v lent une baisse ind niable de
276. its au cours des derni res ann es en mati re de pr vention de l initiation au tabagisme Lasnier 2014 Par ailleurs la popularit croissante de la cigarette lectronique fait craindre une renormalisation du geste de fumer et une remont e de l usage des produits du tabac chez les jeunes Selon les donn es de la Natio nal Youth Tobacco Survey 2011 2013 parmi les l ves am ricains du secondaire qui n ont jamais fum la ciga rette traditionnelle ceux qui font usage de la cigarette lectronique sont plus nombreux en proportion que les autres avoir l intention d essayer la cigarette traditionnelle CDC 2014 Toutefois on ne dispose pas ce jour de donn es probantes sur les cons quences de la cigarette lectronique sur la sant long terme OMS 2014 ce qui soul ve beaucoup d inqui tudes au Qu bec o ce type de produit accessible aux jeunes a fait une entr e massive et soudaine sur le march Depuis 1998 l TADJES vise documenter et suivre l volution de l usage du tabac et des facteurs qui y sont associ s chez les l ves du secondaire Elle documente en particulier l usage de la cigarette l accessibilit aux produits du tabac la d pendance et le renoncement aux produits du tabac ainsi que l exposition la fum e de tabac dans l environnement Soulignons que l approvi sionnement en cigarettes dans des lieux o la vente de produits du tabac n est pas permise n est pas abord dans
277. ivent les adolescents American Psychiatric Association 1994 Cet instrument comprend 12 questions regroup es en 9 domaines relatifs aux probl mes de jeu 5 Jeux de hasard et d argent crit res diagnostiques 1 la pr occupation concernant le jeu et son financement JEU2_3_1 2 la tol rance besoin de miser de plus en plus d argent pour atteindre l tat d excitation souhait JEU2_3_2 3 le sevrage irritabilit ou agitation lors des tentatives de diminution ou d arr t du jeu JEU2_3_3 4 la fuite des probl mes JEU2_3_4 5 jouer pour se refaire r cup rer ses pertes JEU2_8_5 6 les mensonges propos de ses activit s de jeu JEU2_8_6 7 les comportements ill gaux pour financer le jeu JEU2_3_7 JEU2_3 8 JEU2_8 9 8 les difficult s relationnelles et scolaires JEU2_3_10 JEU2_3_11 et 9 les difficult s financi res JEU2_3_12 En fonction de leurs r ponses aux 12 questions JEU2_3_1 JEU2_3_12 les l ves appartiennent lune de ces cat gories O les joueurs sans probl me de jeu lesquels r pondent un crit re diagnostique ou moins O les joueurs risque de d velopper une d pendance au jeu lesquels r pondent deux ou trois crit res diagnostiques O les joueurs pathologiques probables lesquels r pondent quatre crit res diagnostiques ou plus sur un maxi mum de neuf crit res La question portant sur l emprunt d argent des pr teurs sur gages JEU
278. l 22 7 Sexe Gar ons 23 9 Filles 21 4 Niveau scolaire 1 secondaire 4 2 3 2 secondaire 13 0 3 secondaire 24 6 4 secondaire 82 1 5 secondaire 42 72 Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 19 82 Monoparentale ou reconstitu e 30 4 Autres 48 0 Emploi Avec emploi 31 27 Sans emploi 17 1 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 12 53 11 30 25 7 31 et plus 37 52 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 19 3 Dans la moyenne de la classe 23 0 Sous la moyenne de la classe 28 7 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 22 2 Niveau faible 24 2 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 CONCLUSION Des progr s depuis la derni re enqu te Entre 2008 et 2013 des gains appr ciables ont t observ s concernant le cumul des comportements chez les l ves du secondaire au cours des 12 derniers mois cet effet mentionnons la forte diminution de la proportion des l ves qui ont cumul trois 15 c 11 ou les quatre comportements 9 c 4 8 On constate galement u
279. la consommation de drogues On s inter roge cependant sur la pr sence d autres facteurs non mesur s li s entre autres des transformations sociales qui pourraient soutenir les programmes de pr vention Ce point sera abord dans la conclusion g n rale de ce rapport Il reste que m me si les diminutions dans la consommation de drogues chez les jeunes sont pro metteuses cette consommation est probl matique Les programmes de pr vention ou de sensibilisation dans les coles doivent se poursuivre non seulement pour consolider les gains constat s mais aussi pour pr venir un vent de changement toujours possible comme celui r cemment observ aux tats Unis Johnston et autres 2014 Il serait aussi souhaitable de renforcer les actions destin es aux l ves en difficult scolaire ou encore d aider les familles monoparentales o reconstitu es en particulier mieux prot ger leurs jeunes qui pourraient faire face un probl me de consommation de drogues 14 En effet ce jour deux tats am ricains Colorado et Washington ont l galis l usage r cr atif du cannabis chez les adultes En ligne http www huffingtonpost com 2014 07 08 washington marijuana sales n_5545187 html Consult le 4 ao t 2014 De plus 23 tats et Washington D C ont m dicalis l usage de la marijuana En ligne http medicalmarijuana procon org view resource php resourcelD 000881 Consult le 4 ao t 2014 13
280. la moyenne de la classe 95 4 3 3 x x Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 96 6 2 3 0 8 0 3 Niveau faible 97 0 17 X x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour une variable et un type donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 145 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 13 Type de consommateurs d amph tamines ou de m tamph tamines au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 R guliers ou Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 96 8 1 9 0 9 0 4 Monoparentale ou reconstitu e 94 1 32 1 9 0 8 Autres 87 9 x x x Emploi Avec emploi 94 0 8 6 15077 0 9 a Sans emploi 97 4 1 4 0 8 0 3 4 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 98 42 1 2 ab x X 11 30 95 5 2 6 1 4 O 5 31 50 93 9 e Lr 1 3 51 et pl
281. la statistique du Qu bec 222 p KORN E L et B I GRAUBARD 1999 Analysis of health surveys New York Wiley 408 p MINIST RE DE L DUCATION DU LOISIR ET DU SPORT 2003 La carte de la population scolaire et les indices de d favorisation Bulletin statistique de l ducation n 26 Gouvernement du Qu bec 9 p PICA L A TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres 2012 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 256 p RESEARCH TRIANGLE INSTITUTE 2008 SUDAAN Language Manual Release 10 0 Research Triangle Park NC Research Triangle Institute 883 p RUST K F et J N K RAO 1996 Variance estimation for complex surveys using replication techniques Statistical methods in medical research vol 5 n 3 p 288 310 STATISTIQUE CANADA 2010 M thodes et pratiques d enqu te Ottawa n 12 587 X au catalogue 422 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 35 USAGE DU TABAC ISSOUF TRAOR Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec FAITS SAILLANTS O La pr valence de l usage des produits du tabac ciga rette cigarillo ou petit cigare cigare et autres produits du tabac aromatis s ou non au cours des 30 derniers jours
282. la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Lorsqu il est question du niveau scolaire la pr valence Billets de loterie offerts en cadeau de la participation des parties de poker sur Internet est plus lev e chez les l ves de 5 secondaire que chez ceux des autres niveaux Le taux de participation des parties de poker entre amis passe de 7 en 1 secondaire 16 en 5 secondaire tandis que les deux autres fa ons de jouer au poker ne montrent pas d cart significatif selon cette variable En 2013 environ 8 des l ves ont re u en cadeau des billets de loterie ordinaire ou instantan e Les l ves de 5 secondaire re oivent des billets de loterie en plus grande proportion 12 que ceux des autres niveaux scolaires tableau A5 8 La proportion des l ves qui re oivent des billets de loterie en cadeau a beaucoup diminu depuis 2002 31 en 2002 c 19 en 2008 c 8 en 2013 Ces donn es se retrouvent aux tableaux 5 5 et 5 6 Par contre cette forme de jeu n entre pas dans la mesure globale de participation des jeux de hasard et d argent La participation des jeux de poker sur Internet est pass e de 5 en 2008 3 5 en 2013 Les parties de poker entre amis sont pass es de 21 11 et les parties de poker avec d autres personnes de 3 6 1 8 durant la m me p riode Enfin
283. lcool chez les buveurs elle conna t pour la premi re fois une diminution significative en effet en 2018 17 des buveurs ont eu ce comportement comparativement des proportions allant de 22 24 pour les ann es 2000 2004 et 2008 98 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Un autre r sultat int ressant concerne la pr sence d au moins un pisode de consommation r guli re d alcool chez les jeunes ayant d j bu dans leur vie La proportion des jeunes concern s conna t une baisse significative en 2013 pour se situer 18 comparativement un jeune sur cinq en 2004 et en 2008 Enfin l initiation pr coce la consommation r guli re d alcool montre aussi une diminution Des l ments suivre Les r sultats de l ETADJES 2013 r v lent comme les ditions pr c dentes que l exp rimentation de l alcool est r pandue d s les premi res ann es du secondaire De fait d s la 3 secondaire la majorit des l ves 63 ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois sans compter que pr s d un l ve sur 10 9 de ce niveau appartient la cat gorie de consommation d alcool dite lev e La consommation excessive d alcool reste galement pr occupante en effet 77 des l ves de la 5 secondaire ont eu au moins un pisode de consom mation excessive d alcool et 30 ont consomm de fa on excessive et r p titive au cours des 12 derniers mois D autre part c est la premi re fois en
284. le niveau scolaire Les r sultats de l ETADJES 2013 r v lent que 8 des l ves du secondaire montrent une consommation lev e de cannabis au cours des 12 derniers mois et 15 une consommation faible tableau 4 9 Aucun cart signifi catif n a t constat pour ces fr quences selon le sexe La fr quence de la consommation de cannabis varie toutefois selon le niveau scolaire En effet la proportion des l ves ayant eu une consommation lev e de cannabis augmente avec le niveau scolaire pour atteindre 16 en 5 secondaire Un constat similaire est fait pour les jeunes dont la consommation de cannabis est faible la proportion passant de 3 3 en 1 secondaire 27 en 5 secondaire Tableau 4 10 4 Consommation de drogues Type de consommateurs de cannabis selon le sexe et le niveau scolaire Si l on s attarde la typologie des consommateurs de cannabis tableau 4 10 environ 1 4 des l ves du secondaire sont en 2013 des consommateurs de type quotidien consomment tous les jours 6 des consommateurs de type r gulier consomment au moins une fois par semaine 10 sont des consomma teurs de type occasionnel une fois par mois o moins et 5 des consommateurs de type exp rimentateur ont essay juste une fois Toutes proportions gard es l g rement plus de gar ons 1 9 que de filles 1 0 sont des consommateurs quotidiens On remarque que la prop
285. lement de 6 3 7 les amph tamines ou les m thamph tamines de 7 3 9 et la coca ne de 3 4 2 4 En revanche la consommation d autres drogues ou de m dicaments sans prescription cat gories combin es a connu une hausse significative entre 2008 2 2 et 2013 4 2 En 2013 4 8 des l ves du secondaire ont consomm des drogues de synth se ecstasy amph tamines o m thamph tamines K tamine ou GHB au cours des 12 derniers mois Cet usage est plus important chez les filles 6 que chez les gar ons 4 0 Les l ves du secondaire qui disposent d un montant d argent hebdomadaire de 11 et plus pr sentent un plus grand risque de figurer dans le groupe des consomma teurs de drogues toutes drogues confondues Les jeunes qui se consid rent sous ou dans la moyenne de leur classe ou qui vivent dans des familles monopa rentales ou reconstitu es en particulier les filles mais aussi les gar ons de 2 et de 4 secondaire pr sentent galement un plus grand risque de faire partie du groupe des consommateurs de drogues Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 INTRODUCTION Depuis quelques ann es la consommation de drogues illicites toutes drogues confondues est en baisse chez les jeunes particuli rement au Qu bec au Canada Smith et autres 2014 Sant Canada 2014 Boak et autres 2013 Cazale et autres 2009
286. les questions le lecteur peut consulter le questionnaire sur le site Web de l Institut 3 1 1 Principales modifications apport es au questionnaire de 2013 Le questionnaire de l dition 2013 de l TADJES comprend quelques modifications comparativement aux ditions pr c dentes L une concerne l ajout d une question sur un ph nom ne en mergence soit la consomma tion d alcool m lang avec une boisson nergisante ALC1_8 Cette consommation touche les l ves ayant bu une boisson nergisante par exemple Red Bull Rock Star m lang e de l alcool ou une boisson alcoolis e caf in e pr m lang e par exemple Rev Octane Ce type de consommation d alcool est document pour une p riode de 12 mois Pr cisons galement qu avec le retrait de questions portant sur l impact de la consommation d alcool ou de drogues sur divers domaines de la vie l indice de consommation probl matique d alcool et de drogues DEP ADO n a pas t document dans l dition 2013 de l E TADJES 8 Consommation d alcool 3 1 2 Principaux indicateurs Type de consommateurs d alcool et fr quence de consommation L l ve est d abord interrog sur le fait d avoir o non consomm de l alcool au cours de sa vie il lui est sp cifi de ne pas consid rer les fois o il a seulement go t ALC1_1 Cette question filtre a t ajout e partir de l dition de 2004 pour des raisons thiques entre autres en effet elle
287. les d appartenir au groupe des consommateurs d alcool que ceux de la cat gorie utilis e comme r f rence Les rapports de cotes sugg rent toutes choses tant gales par ailleurs que les l ves de la 2 la 5 secon daire ont plus de chances de figurer dans le groupe des consommateurs d alcool que ceux de la 1 secondaire RC variant entre 2 50 et 11 64 selon le niveau scolaire galement une gradation des rapports de cotes avec le niveau scolaire a t not e c est donc dire que la propension figurer dans le groupe des consommateurs d alcool augmente chaque niveau et qu elle est plus lev e chez les l ves de la 5 secondaire Concernant la situation familiale des jeunes la probabilit d appartenir au groupe des consommateurs d alcool est plus grande chez ceux vivant habituellement dans une famille monoparentale ou reconstitu e que chez ceux vivant dans une famille biparentale au quotidien o en garde partag e RC 1 58 Lorsqu on consid re le montant d argent hebdomadaire les r sultats montrent que la probabilit de faire partie du groupe des consommateurs 8 Conform ment aux ditions pr c dentes de l ETADUES les l ves vivant avec leurs deux parents biologiques ou adoptifs ou en garde partag e sont regroup s dans la cat gorie biparentale ou en garde partag e ceux habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint sont class s dans la cat gorie monoparen
288. les deux cas il s agit d une s lection de classes dans les coles secondaires et d un questionnaire autoadministr l cole Plusieurs indicateurs sont mesur s l aide des m mes questions dans les deux enqu tes Toutefois pour l ETADIJES le contenu est plus cibl la p riode de collecte est plus courte et un questionnaire papier est utilis plut t qu un questionnaire lectronique La collecte de l ETADJES est faite l automne contrairement celle de l EQSJS qui s tend sur toute l ann e scolaire de sorte que les r pondants l ETADJES sont en moyenne plus jeunes au moment de remplir le questionnaire Consid rant les changements non n gligeables qui se produisent dans les comportements d un niveau scolaire l autre cette diff rence dans les p riodes de collecte pourrait avoir un impact important sur la comparaison entre les deux enqu tes Quoi qu il en soit tous les aspects mentionn s sont sources potentielles d carts dans les estimations qui ne seraient pas dus au passage du temps 21 Comme pour l analyse des indicateurs de 2013 il s agit du test du khi deux avec ajustement de Satterthwaite 22 Il ne serait pas possible de faire un test global l aide de la m thode des poids d auto amor age puisque ceux ci n ont pas t cr s lors des ditions pr c dentes de l enqu te Toutefois puisqu ils repr sentent une am lioration par rapport aux ditions ant rieures les poids d auto amor
289. lev Niveau faible Total 77 1 22 9 Sexe Gar ons 77 1 22 9 Filles 77 0 28 0 Niveau scolaire 1 secondaire 75 4 24 6 2 secondaire 75 8 24 2 8 secondaire 78 0 27 0 4 secondaire 83 3 16 7 5 secondaire 78 6 21 4 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable indice du milieu socio conomique de l cole est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 208 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC nt S a0 S z Ne O S AO D G a On C0 SN Red xD o gQ E g SA Q La septi me dition de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire men e l automne 2013 permet de suivre l volution de l usage du tabac de la consommation d alcool et de drogues et de la participation des jeux de hasard et d argent chez les jeunes qu b cois du secondaire Les r sultats pr sent s dans cette publication t moignent des progr s accomplis dans la r duction de ces comportements au cours des 15 derni res ann es La population vis e par l enqu te est compos e de tous les l ves de la 1 la 5 ann e du secondaire inscrits dans les coles publiques et p
290. lles avec un creux en 2008 et une l g re hausse chez les gar ons tableau 8 4 Les donn es concernant l volution des types de consom mateurs selon le niveau scolaire sont pr sent es en annexe voir le tableau A3 2 Mentionnons que durant la p riode examin e une diminution de la part des consommateurs occasionnels est not e chez les jeunes de la 1 et 2 secondaire tandis que les parts sont relativement stables chez les jeunes de la 3 4 et 5 secondaire Une relative stabilit est aussi observ e chez les exp rimentateurs pour la 3 4 et 5 secondaire galement la baisse de la consommation r guli re ou quotidienne d alcool chez les jeunes de la 4 et de la 5 secondaire est particuli rement observ e entre 2008 et 2013 5 La proportion des consommateurs quotidiens d alcool parmi l ensemble des l ves est faible pour les ann es consid r es elle se situe 0 4 en 2000 0 3 en 2004 0 2 en 2008 et 0 1 en 2013 donn es non illustr es INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 87 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 3 4 volution du type de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Abstinents Total 28 74 36 5 40 3 43 2 Gar ons 28 22 37 320 41 6 42 2 Filles 29 22 35 87 38 9 44 22b Exp rimentat
291. lons qu au Qu bec pour un exploitant d un point de vente de tabac il est interdit de vendre un mineur En 2013 pr s de 38 des l ves qui sont mineurs et qui fument des cigarettes disent pourtant en avoir achet ou avoir essay d en acheter eux m mes dans un commerce au cours des quatre derni res semaines tableau 2 13 Cette proportion est en baisse car elle s levait 58 en 2008 donn e non illustr e En ce qui concerne la fr quence de ces tentatives d achat de cigarettes r ussies o non on observe que pr s de 16 des l ves qui sont mineurs et qui fument la cigarette tentent cette exp rience moins d une fois par semaine 11 une fois par semaine et 10 deux fois ou plus par semaine tableau 2 13 Les donn es ne permettent pas de d tecter une diff rence significative selon le sexe ni selon le statut de fumeur Quant aux comportements des commer ants lors de l achat de cigarettes par les l ves qui sont mineurs soit demander l ge du client ou refuser de vendre des cigarettes un mineur l analyse r v le que parmi ces l ves qui ont achet ou essay d acheter des cigarettes au cours des quatre derni res semaines plus de la moiti 57 se sont fait demander leur ge tableau 2 13 En ce qui concerne le refus de la part du commer ant de vendre des cigarettes environ 53 disent n avoir jamais essuy de refus alors que 25 se sont vu refuser l achat de cigarettes moins de la moit
292. lques r flexions et pistes de recherche R f rences bibliographiques ANNEXE CARACT RISTIQUES DE LA POPULATION INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES LISTE DES TABLEAUX 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES Tableau 1 1 Nombre de classes r pondantes et taux de r ponse pond r l chelle des coles selon le niveau scolaire Qu bec 2013 Tableau 1 2 Nombre d l ves r pondants et taux de r ponse pond r des l ves selon le niveau scolaire Qu bec 2013 Tableau 1 3 Taux de r ponse global pond r selon le niveau scolaire Qu bec 2013 2 USAGE DU TABAC Tableau 2 1 Usage des produits du tabac au cours des 80 derniers jours selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 2 Usage des produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 3 Statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 4 volution du statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 Tableau 2 5 Fr quence de la consommation et quantit de cigarettes fum es au cours des 30 derniers jours selon le sexe l ves du secondaire ayant fait usage de la cigarette
293. lte CARDQ 2009 Ces taux sont toutefois remis en question cause des instruments utilis s qui ont entre autres t adapt s de versions pour adultes et de la faible demande de soutien sur ce plan de la part des adolescents Ce chapitre permet de dresser un portrait de la partici pation des jeux de hasard et d argent chez les l ves du secondaire de la fr quence laquelle ces derniers s y adonnent des formes de jeux privil gi es et de la r partition des l ves selon la gravit des probl mes de jeu De plus l volution de ces indicateurs chez les jeunes du secondaire est examin e partir de quatre ditions de l enqu te La premi re section portant sur les aspects m thodologiques pr sente les principaux indicateurs utilis s pour mesurer la participation des jeux Les trois sections suivantes d crivent les r sultats de l enqu te sont abord es la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois la participation aux diff rentes formes de jeux et la gravit des probl mes de jeu Enfin une discussion vient d ga ger les principaux constats du chapitre et propose des l ments de r flexion 5 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES La section du questionnaire autoadministr intitul e Ton exp rience des jeux de hasard et d argent comprend plusieurs questions permettant de mesurer les indicateurs en lien avec le jeu JEUT_1 JEU2_3_13 Dans la pr sente dition de
294. mble des l ves concern s partir de la question sur l ge d initiation l alcool Toutefois il est difficile d interpr ter des statistiques sur l ge d amorce d un comportement lorsque l ge des l ves est variable Si l ge moyen d initiation l alcool est de 13 ans pour l ensemble des l ves du secondaire qu est ce que a signifie pour les l ves de 12 ans qui font partie de cette population Il devient donc pertinent d tudier l initiation l alcool en adoptant l approche utilis e dans l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Pica et autres 2012 qui s inspire des travaux de Blais et colla borateurs 2009 Cette approche consid re uniquement la p riode ant rieure l ge au moment de l enqu te chez l ensemble des l ves s lectionn s pour l estimation Par exemple on estimera la proportion des l ves de 13 ans et plus ayant commenc consommer de l alcool avant l ge de 13 ans Cela dit le lecteur int ress par une comparaison avec les ditions pr c dentes de l enqu te pourra consulter les r sultats quant l ge moyen d ini tiation l alcool et l ge moyen au premier pisode de consommation r guli re d alcool dans les figures A3 1 et A3 2 en annexe de ce chapitre 8 Consommation d alcool 3 1 3 Facteurs associ s la consommation d alcool Afin d identifier des facteurs associ s la consommation d alcool ainsi qu la co
295. mbling Studies vol 16 n 2 3 p 227 251 FAREGH N et J DEREVENSKY 2011 A comparative latent class analysis of endorsement profiles of DSM IV diagnostic criteria for problem gambling among ado lescents from a community and a treatment sample Addiction Research and Theory vol 19 n 4 p 323 333 FISHER S et J BALDING 1996 Under 16s find the lottery a good gamble Education and Health vol 13 n 5 p 65 68 JACOBS D F 2000 Juvenile gambling in North America an analysis of long term trends and future prospects Journal of Gambling Studies vol 16 n 2 3 p 119 152 KAIROUZ S et L NADEAU 2014 Enqu te ENHJEU Qu bec Portrait du jeu au Qu bec Pr valence incidence et trajectoires sur quatre ans Montr al Universit Concordia 64 p MINIST RE DE L DUCATION DU LOISIR ET DU SPORT 2003 La carte de la population scolaire et les indices de d favorisation Bulletin statistique de l ducation n 26 Gouvernement du Qu bec 9 p 174 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC PAPINEAU E 2010 Avis Enjeux de sant publique reli s l tatisation des jeux d argent sur Internet Qu bec Institut national de sant publique du Qu bec 9 p PICA L A TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres 2012 L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujour
296. ment f d ral ou d autres minist res provinciaux O les coles de langue d enseignement autochtone O les coles compos es d au moins 30 d l ves handi cap s ou en difficult d adaptation ou d apprentissage EHDAA ces l ves comptent pour moins de 1 des l ves du secondaire au Qu bec O les coles de la r gion administrative Nord du Qu bec Les r sultats issus de l enqu te portent sp cifiquement sur la population vis e ou un sous groupe de cette popu lation On peut affirmer que la population vis e couvre environ 98 de la population de l ensemble des l ves qu b cois du secondaire inscrits au secteur des jeunes Par ailleurs bien qu ils fassent partie de la population vis e les l ves de certaines classes ont t soustraits de la population enqu t e pour des raisons logistiques les co ts de d placement des intervieweurs lors des visites dans les coles auraient t trop lev s ou le nombre de participants de l enqu te risquait d tre trop faible pour les efforts investis 1 L TADIJES a t r alis e tous les deux ans de 1998 2008 Le rapport de l dition de 2008 Dub et autres 2009 int gre une comparaison temporelle des indicateurs de ces six ditions 2 La r gion sociosanitaire Terres Cries de la Baie James dont le territoire est inclus dans la r gion administrative du Nord du Qu bec a elle m me fait l objet d une enqu te partir d une versi
297. mente avec le niveau scolaire atteignant 21 en 5 secondaire Lorsqu on consid re les l ves ayant d j consomm de la drogue 25 ce sont pr s de 42 qui en ont d j consomm sur une base r guli re au cours de leur vie Les donn es ne permettent pas de d celer une diff rence significative selon le sexe ni selon le niveau scolaire ge au premier pisode de consommation r guli re et volution chez les 13 ans et plus et chez les 14 ans et plus Lorsqu on examine l ge au premier pisode de consom mation r guli re de drogues on constate que 1 0 des l ves de 13 ans et plus ont eu un tel pisode avant l ge de 13 ans tableau 4 5 Cette proportion est de 2 9 pour les l ves de 14 ans et plus ayant eu un premier pisode de consommation r guli re de drogues avant l ge de 14 ans alors qu elle se situe 22 pour les l ves de 17 ans et plus ayant eu un premier pisode de consommation r guli re avant 17 ans Les donn es ne permettent pas de d tecter une diff rence significative selon le sexe pour les diff rentes tranches d ge L analyse de l volution de l ge r v le quant elle que la proportion d l ves de 13 ans et plus dans cette situation a diminu de fa on significative entre 2000 6 et 2013 1 0 figure 4 8 On note galement une baisse chez les l ves de 14 ans et plus de 15 en 2000 2 9 en 2013 4 Consommation de drogues Tableau 4 3 vol
298. messages textes tweets iPod tablette ou autres formes de communications lectroniques ou num riques Selon une tude men e par l autorit r gulatrice des t l communications au Royaume Uni le temps pass en ligne chez les jeunes de 12 15 ans a augment de 13 7 heures par semaine en 2007 17 1 heures en 2012 et le nombre moyen de messages textes est pass de 54 par semaine en 2007 193 en 2012 Office of Communications Ofcom 2012 Les r sultats provenant de l enqu te am ricaine Youth Risk Behavior Surveillance 2013 men e aupr s de 13 583 l ves de la 3 la 6 secondaire vont dans le m me sens En effet si 22 des l ves utilisaient en 2003 leur ordinateur 3 heures ou plus par jour c tait le cas de 41 des l ves en 2013 Kann et autres 2014 Est ce que ce temps croissant pass en ligne pourrait contribuer la diminution observ e de la pr valence des comportements tudi s Est ce que les jeunes sont moins risque aujourd hui parce qu ils participent plus aux r seaux sociaux ou passent plus de temps dans le monde virtuel Ou bien faisons nous face une nouvelle forme de d pendance la cyberd pendance qui vient se substituer partiellement celles qui sont document es dans l ETADJES F d ration des associations de parents de l enseignement officiel FAPEO 2008 Valleur et Velea 2002 La litt rature consult e fait tat de d bats sur ce sujet Selon certains la
299. mettent pas d aller chercher des diff rences plus d taill es entre les gar ons et les filles mais certains auteurs soup onnent que les uns et les autres ne r pondent pas aux m mes crit res parmi ceux servant mesurer la gravit des probl mes de jeu L analyse de sous types de joueurs pathologiques probables et des diff rences selon le sexe pourrait clarifier la relation entre le jeu pathologique probable et d autres comportements probl matiques Faregh et Derevensky 2011 Les facteurs associ s Les gar ons sont plus enclins participer des jeux de hasard et d argent que les filles En ce qui concerne le niveau scolaire les l ves de la 5 secondaire sont les plus nombreux en proportion jouer des jeux priv s et des jeux tatis s 10 Les proportions sont toutefois n gligeables pour les joueurs pathologiques probables l interpr tation des diff rences entre les gar ons et les filles doit donc se faire avec prudence INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 171 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Les r sultats de l enqu te montrent galement que le montant d argent disponible chaque semaine est associ la participation des jeux la fr quence du jeu joueur occasionnel o habituel et au fait d tre un joueur risque de d velopper une d pendance En effet les taux de participation des jeux de hasard et
300. meurs actuels 60 2 Usage du tabac Tableau 2 13 Nombre de sources et mode habituel d approvisionnement fr quence d achat dans un commerce v rification de l ge et refus de vendre selon le sexe l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Nombre de sources d approvisionnement 1 source 70 2 78 3 61 6 2 sources 17 3 11 9 23 1 8 sources et plus 12 4 9 8 15 3 Mode habituel d approvisionnement Commerce exclusivement 10 8 1257 8 9 Commerce et autres strat gies 11 9 11 3 12 6 Par les amis exclusivement 40 3 41 6 38 9 Achat par un tiers et strat gies multiples 26 8 23 0 30 9 Autres strat gies 10 2 11 6 8 7 Achat de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines Oui 37 7 42 2 32 8 Non 62 3 57 8 67 2 Fr quence d achat de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines N a pas achet 62 3 57 8 67 2 Moins d une fois par semaine 15 9 16 2 15 7 Une fois par semaine 11 3 12 1 10 4 Deux fois ou plus par semaine 10 5 13 9 6 8 Se faire demander son ge lors de l achat de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines Jamais 43 2 46 9 38 2 Oui 56 8 53 1 61 8 Se faire demander son ge lors d achat de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines Jamais 43 2 46 9 38 2 Moins de la moiti du temps 30 3 33 3 26 2 Environ la moiti du temps 11 0 9 8 12 6 Plus de la moi
301. n l ve n ayant aucun ami qui fume Enfin les jeunes qui situent leur performance scolaire dans la moyenne ou sous la moyenne de leur classe comparativement ceux qui se situent au dessus de la moyenne sont plus susceptibles de se retrouver dans le groupe des l ves ayant consomm de l alcool ou ayant consomm de l alcool de fa on excessive ou ayant consomm de la drogue La probabilit de faire partie du groupe des consommateurs d alcool ou de drogues est aussi plus lev e chez les l ves qui consid rent leur performance scolaire comme tant sous la moyenne que chez ceux qui se disent dans la moyenne Concernant la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois des tests d asso ciation de nature bivari e ont t effectu s Les analyses montrent que la situation familiale l emploi r mun r le montant d argent hebdomadaire dont l l ve dispose et l auto valuation de la performance scolaire sont associ s la participation des jeux de hasard et d argent Ainsi les l ves qui vivent dans une famille monoparentale o reconstitu e sont plus port s participer des jeux de hasard et d argent que ceux qui vivent dans une famille biparentale o en garde partag e Les jeunes qui occupent un emploi sont plus susceptibles de participer des jeux de hasard et d argent que ceux qui n en ont pas La pr valence de la participation des jeux de hasard et d arge
302. n es ne permettent pas de d tecter un cart signi ficatif selon le sexe ni selon le niveau scolaire sauf chez les abstinents Pour le lecteur int ress les donn es sur les types de consommateurs d hallucinog nes selon le sexe et le niveau scolaire sont pr sent es en annexe tableau A4 5 4 2 5 3 Ecstasy Cette section pr sente les r sultats sur la fr quence de la consommation d ecstasy ainsi que sur les types de consommateurs Tout comme pour les hallucinog nes il n est pas possible d examiner l volution des types de consommateurs pour l ecstasy ces deux drogues ayant t regroup es dans les ditions ant rieures de l ETADJES mais mesur es s par ment en 2013 4 Consommation de drogues Tableau 4 12 Fr quence de la consommation d hallucinog nes au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucune consommation Faible Elev e Total 96 7 31 0 2 Sexe Gar ons 96 1 3 7 Qi Filles 97 2 2 4 0 3 Niveau scolaire 1 secondaire xX X xX 2 secondaire 97 9 X xX 3 secondaire 95 8 X xX 4 secondaire 96 4 x xX 5 secondaire 92 9 6 8 0 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles Note Le test global du khi deux entre la variable tudi e et les variables
303. n pouvait s attendre obtenir environ 37 classes r pondantes pour chaque niveau scolaire la demande de la Direction de sant publique de Montr al 15 classes ont t ajout es en 5 secondaire dans cette r gion de sorte que l chantillon total comptait 205 classes r parties dans 162 coles de la province galement afin de pallier une non r ponse l g rement plus lev e que pr vu en 3 secondaire trois classes ont t ajout es l chantillon de ce niveau en cours de collecte portant la taille de l chantillon total 208 classes r parties dans 165 coles Notons enfin qu en raison de la fermeture d une cole une classe de 1 secondaire s lectionn e initialement a t remplac e par une autre classe de ce niveau s lectionn e au hasard au sein de la m me strate Pour la 1 la 4 secondaire 37 classes r pondantes par niveau correspondent 925 l ves r pondants par niveau et pour la 5 secondaire 52 classes r pon dantes correspondent 1 300 l ves r pondants on a donc suppos que pr s de 5 000 l ves du secondaire r pondraient l enqu te 26 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 1 2 D ROULEMENT ET R SULTATS DE LA COLLECTE DES DONN ES 1 2 1 D roulement de la collecte dans les coles L enqu te en milieu scolaire a la particularit d exiger l approbation de nombreux paliers d cisionnels les commissions scolaires les directions d coles les parents lorsque l
304. n sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle Note Le test global du khi deux entre un groupe d ge et la variable sexe est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Figure 4 3 volution de l ge au premier pisode de consommation r guli re de drogues chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2000 2013 16 15 0 14 12 10 O N A O 2000 2004 2008 2013 Proportion des l ves de 13 ans et plus ayant eu un tel pisode avant l ge de 13 ans e Proportion des l ves de 14 ans et plus ayant eu un tel pisode avant l ge de 14 ans Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 118 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 2 4 Types des drogues consomm es au cours des 12 derniers mois 4 2 4 1 Pr
305. naire en ligne sur le site de l ISQ 4 1 1 Principales modifications apport es au questionnaire de 2013 Le questionnaire de l ETADJES 2013 comprend quelques modifications comparativement aux ditions pr c dentes L l ve est d abord questionn sur le fait d avoir o non consomm de la drogue au cours de sa vie DRG1_1 Comme mentionn pr c demment dans les ditions ant rieures de l ETADJES les l ves ayant r pondu non la question DRG1_1 taient consid r s comme des non consommateurs de drogues Toutefois certains d entre eux auraient pu prendre des m dicaments sans prescription pour avoir un effet similaire celui de la drogue sans se consid rer comme un consommateur de drogues Pour combler cette lacune la question DRG1_7 a t ajout e et pos e uniquement ces l ves Au cours des 12 derniers mois quelle fr quence as tu pris des m dicaments sans prescription pour avoir un effet similaire celui d une drogue ex Valium Librium Dalmane Halcion Ativan Ritalin Dilaudid Cod ine Oxycontin etc Advenant une r ponse affirmative cette question DRG1_7 une autre question leur tait pos e DRG1_7P S ilte pla t pr cise le nom du m di cament ou des m dicaments sans prescription que tu as pris Pour tous les l ves ayant r pondu oui la question DRG1_1 la troisi me question de la section DRG1_3 comportait une liste de neuf types de drogues c
306. ndaire x x x X X 2 secondaire 2 37 97 72 1 6 x x amp secondaire 8 8 b 96 2 2 8 0 9 O7 4 secondaire 4 9 2 95 1 2 9 x X 5 secondaire 7 92 92 1 4 3 8 1 0 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 139 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 7 Type de consommateurs d amph tamines ou de m tamph tamines selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 N a pas consomm R guliers ou consomm Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Total 3 9 96 1 2 3 Ur 0 5 Sexe Gar ons 3 28 96 8 2 0 1 0 0 27 Filles 4 72 95 82 2 5 1 3 0 8 Niveau scolaire 1 secondaire x X x x x 2 secondaire 2 588 97 52b 1 6 x X 3 secondaire 8 8 96 2 2 2 1 0 0 77 4 secondaire 55 94 5 8 0 1 8 0 8 5 secondaire 8 10 91 9P lt 4 7 2 6 0 9 Coefficient de va
307. ne question et le nombre de celles devant y r pondre Ces quantit s sont pond r es afin de refl ter l impact possible de la non r ponse sur l estimation De fa on g n rale on porte une attention particuli re aux questions et aux indices pour lesquels le taux de non r ponse partielle est sup rieur 5 et le nombre d unit s admissibles non n gligeable On proc de dans ces cas une ana lyse comparative des caract ristiques des r pondants et des non r pondants partiels admissibles Lorsqu un r sultat s av re significatif on v rifie s il existe un lien significatif entre la caract ristique ainsi identifi e et la variable d analyse Le cas ch ant il est recommand de tenir compte de cette caract ristique dans l analyse et l interpr tation de cette variable Dans l enqu te de 2013 la majorit des questions et des indices ont un taux de non r ponse partielle inf rieur 5 Une analyse de caract risation de la non r ponse partielle a t effectu e pour les questions ou indices dont le taux d passait cette borne Ceux ci portent prin cipalement sur la permission de fumer la cigarette de la part des parents vivant avec l l ve accord du p re accord de la m re accord d au moins un des parents et sur la fr quence de consommation de malbouffe dans un restaurant ou un casse cro te au cours de la derni re semaine d cole L analyse effectu e permet de conclure un impact potentiel mais n gligeable
308. ne Dub membre du comit de lecture de la Direction des statistiques de sant Nous aimerions galement souligner l excellent travail r alis par les intervieweurs de l ISQ qui malgr les d fis li s leur t che ont su par leur engagement envers la qualit assurer le bon d roulement de la collecte Enfin nous remercions Patricia Caris directrice g n rale adjointe de la Direction g n rale adjointe aux statistiques et l analyse sociales pour son appui ind fectible au projet et Ghyslaine Neill directrice de la Direction des statistiques de sant et membre du comit de lecture pour le soutien pr cieux apport l quipe de projet Mika l Berthelot Copr sident du comit d orientation de projet Institut de la statistique du Qu bec 8 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC TABLE DES MATI RES 13 21 23 23 23 24 24 25 26 26 27 27 28 28 28 29 30 31 32 32 32 33 34 35 3 38 39 39 40 40 40 40 LISTE DES TABLEAUX ET DES FIGURES INTRODUCTION 1 1 1 2 1 3 1 4 1 5 1 6 ASPECTS M THODOLOGIQUES Plan d chantillonnage 1 1 1 Population vis e et population enqu t e 1 1 2 Bases de sondage 1 1 3 M thode de s lection des l ves 1 1 4 Taille et r partition de l chantillon D roulement et r sultats de la collecte des donn es 1 2 1 D roulement de la collecte dans les coles 1 2 2 Taux de r ponse des coles 1 2 3 Taux de r ponse des l ves
309. ne augmentation de la proportion d l ves qui n ont adopt aucun comportement 30 c 37 D autre part nous retiendrons que quel que soit le nombre de comportements cumul s des gains importants ont t enregistr s depuis 2002 En effet entre 2002 et 2013 moins de jeunes cumulent ou adoptent des comporte ments tandis qu ils sont en proportion plus nombreux n adopter aucun comportement Quant la proportion de polyconsommateurs de subs tances psychoactives au cours des 12 derniers mois elle a baiss entre 2008 et 2018 passant de 26 23 alors qu elle s levait 41 en 2000 Des l ments suivre Malgr les gains observ s au niveau des comportements cumul s au fil du temps une attention particuli re doit tre port e aux gar ons car ils sont en proportion plus nombreux que les filles adopter trois ou quatre des comportements Parmi les comportements tudi s la consommation d alcool semble tre le comportement le plus r pandu chez les l ves du secondaire D ailleurs dans le chapitre 3 sur la consommation d alcool il en ressort que pr s de 6 l ves sur 10 ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois en 2018 L usage du tabac tout comme la consommation de drogues est un comportement qui s adopte rarement seul Si des tudes montraient il y a quelques ann es que les fumeurs taient plus suscep tibles d adopter d autres comportements comme une consommation abusi
310. ne de leur classe ceux qui sont dans la moyenne sont plus susceptibles de se retrouver dans le groupe des consommateurs d alcool et que ceux qui se consid rent sous la moyenne le sont encore davantage RC 1 34 c RC 2 01 respectivement Facteurs associ s la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire mod le de r gression logistique Qu bec 2013 Seuil observ Rapport de cotes IC 95 Sexe 0 1098 Filles 1 00 Gar ons 1 15 0 97 1 37 Niveau scolaire lt 0 00001 1 secondaire 1 00 2 secondaire 2 50 1 86 3 38 3 secondaire 4 79 3 46 6 64 4 secondaire 8 57 6 35 11 58 5 secondaire 11 64 8 71 15 55 Auto valuation de la performance scolaire lt 0 00001 Au dessus de la moyenne de la classe 1 00 Dans la moyenne de la classe 1 34 1 14 1 56 Sous la moyenne de la classe 2 01 1 62 2 50 Montant d argent hebdomadaire lt 0 00001 10 et moins 1 00 115 30 1 91 1 64 2 22 31 50 2 53 1 98 8 22 51 et plus 3 13 2 47 3 97 Situation familiale lt 0 00001 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 58 1 32 1 90 Autres 2 15 0 90 5 15 1 Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 0 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence 2 Famille ou foyer d accueil colocation tutorat seul etc Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la d
311. ne recension des crits Gagnon et Rochefort 2010 regroupent ces facteurs en deux cat gories soit les facteurs individuels et ceux li s l environnement c est dire la famille en lien avec l cole et les facteurs contextuels par exemple les lois les normes la situation conomique Les analyses multivari es pr sent es dans ce chapitre concernant la consommation d alcool et la consommation excessive d alcool ont permis d identifier des facteurs assimilables ces cat gories de facteurs Mentionnons la propension figurer dans le groupe des consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois qui augmente graduellement chaque niveau scolaire Cette propension est aussi plus lev e chez les l ves vivant habituellement dans une famille monoparentale ou reconstitu e chez ceux disposant d un montant d argent hebdomadaire de 11 et plus et chez ceux consid rant leurs r sultats scolaires comme tant sous ou dans la moyenne de leur classe C est dire que le cadre familial le montant d argent dont un l ve dispose et sa performance scolaire sont associ s la consommation d alcool Ces facteurs ont galement t identifi s dans un contexte d analyses bivari es entre autres dans la pr c dente dition de l ETADJES Cazale et autres 2009 et dans l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 EQSJS Laprise et autres 2012 Des facteurs non document s dans l ETADJES peuvent
312. niveau scolaire pour atteindre 12 en 5 secondaire Produits du tabac aromatis s L usage des produits du tabac aromatis s est analys pour la premi re fois Les donn es r v lent que 17 des jeunes du secondaire la fois chez les gar ons et chez les filles ont d j essay au moins un produit du tabac aromatis en 2013 donn e non illustr e volution de l usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire Qu bec de 1998 2013 35 30 25 20 15 10 1998 2004 e Cigarette 0 Cigarillo ou petit cigare 2008 2013 e Ensemble des produits du tabac a b Pour un usage donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 En 1998 les produits du tabac consid r s taient Cigarette cigare pipe tabac tabac m cher chiquer et tabac priser en poudre En 2004 compte tenu de la faible proportion des l ves qui ont fum la pipe chiqu ou pris du tabac 2 ou moins les produits du tabac retenus sont la cigarette et le cigare incluant le cigarillo ou le petit cigare En 2008 les produits du tabac sont la cigarette le cigarillo ou le petit cigare et les autres produits du tabac En 2013 les produits du tabac sont la cigarette le cigarillo ou le petit ci
313. nn e en Ontario correspondent ceux de la 1 secondaire au Qu bec ceux de la 12 ann e n ont pas de compa rables du moins au secondaire au Qu bec INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 99 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 dans l ge d initiation l alcool est aussi observ chez les jeunes de cette province 80 d entre eux ont rapport avoir consomm de l alcool avant l ge de 15 ans en 2003 tandis que cette proportion est de 65 en 2013 Depuis 1975 aux tats Unis l enqu te Monitoring the Future examine la consommation de substances psychoactives partir d un chantillon repr sentatif d l ves de la amp 10 et 12 ann e Selon les donn es les plus r centes la consommation d alcool au cours d une p riode de 12 mois chez les jeunes am ricains est la baisse elle est pass e de 59 en 2000 43 en 2013 Johnston et autres 2014 Les donn es des enqu tes rapport es ici permettent d ob server une diminution de la consommation d alcool chez les jeunes Toutefois la proportion de jeunes consommant de l alcool semble plus lev e au Qu bec qu ailleurs au Canada ou aux tats Unis C est ce qu indiquent tout le moins les r sultats de l Enqu te sur le tabagisme chez les jeunes 2012 2013 ETJ men e au Qu bec aupr s des l ves de la 6 ann e du primaire et des cinq niveaux du secondaire Centre pour l
314. ns transmises sexuelle ment et des grossesses non d sir es et consommer d autres substances psychoactives dont le cannabis et le tabac Newbury Birch et autres 2009 Grunbaum et autres 2004 Consommer de l alcool peut aussi affecter la motivation et les performances scolaires des jeunes et de l contribuer au d crochage scolaire Gagnon et Rochefort 2010 Centre pour l avancement de la sant des populations Propel 2010 La recherche r v le aussi que la consommation d alcool en particulier celle qui est r guli re et prolong e peut affecter le d veloppement du cerveau des adolescents Gagnon et Rochefort 2010 Paglia Boak et Adlaf 2007 Vaccarino 2007 Ainsi la consommation d alcool peut alt rer les fonctions sup rieures du cerveau et engendrer davantage de comportements compulsifs chez les jeunes par exemple la conduite automobile dangereuse la d linquance et la violence incluant la violence sexuelle sans oublier le plus grand risque de probl mes long terme comme celui de la d pendance l alcool Gagnon et Rochefort 2010 Dans le prolongement des ditions ant rieures de l TADJES la pr sente enqu te permet de documenter le comportement des l ves du secondaire en mati re de consommation d alcool selon les aspects suivants le type de consommateurs la fr quence de consom mation la consommation r guli re et la consommation excessive La premi re section du chapitre fa
315. nsommation du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Le recul de la consommation du cigarillo ou petit cigare observ entre 2006 et 2008 s est poursuivi de 2008 2018 En effet la proportion des l ves ayant consomm le cigarillo ou le petit cigare est de 7 en 2013 compa rativement 18 en 2008 figure 2 1 L usage du cigarillo varie selon le statut de fumeur de cigarette De fait 52 des fumeurs actuels et 48 des fumeurs d butants ont fum le cigarillo ou le petit cigare comparativement 8 1 des non fumeurs de cigarette tableau 2 7 Quant la fr quence de consommation du cigarillo ou du petit cigare en 2013 une majorit 60 a fum ce produit pendant un ou deux jours seulement durant une p riode de 30 jours alors que 28 en ont fait l usage pendant quelques jours tableau 2 8 La proportion des l ves ayant fum le cigarillo ou le petit cigare de fa on quotidienne est de 6 La fr quence de consommation du cigarillo ne varie pas selon le sexe Tableau 2 8 Tableau 2 7 Usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire Qu bec 2013 Statut de fumeur 3 cat Fumeurs actuels 52 04 Fumeurs d butants 47 8 Non fumeurs ee Statut de fumeur 6 cat Fumeurs quotidiens 51 728 Fumeurs occasionnels 52 54 Fumeurs d butants 47 8 Anciens fumeurs 11 6
316. nsommation excessive d alcool chez les l ves du secondaire au cours des 12 derniers mois une analyse multivari e a t privil gi e Cette m thode permet d appr cier l importance de chacun des facteurs qu ils soient sociod mographiques ou conomiques la situation familiale le montant d argent hebdomadaire l indice du milieu socio conomique de l cole IMSET ou qu il s agisse de l auto valuation de la performance scolaire en prenant en compte tous les autres facteurs de fa on simultan e Deux mod les de r gression logistique l un pour la consommation d alcool l autre pour la consommation excessive d alcool ont t construits Dans l laboration de ces mod les les interactions signi ficatives entre les facteurs l tude et le sexe d une part et le niveau scolaire d autre part ont t test es Seuls les facteurs pr sentant un lien significatif au seuil de 0 05 avec la consommation d alcool ou la consommation excessive d alcool ont t conserv s dans le mod le final Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart relatif avec la cat gorie de r f rence Comme la consommation d alcool n est pas un ph no m ne rare dans la population des l ves du secondaire les rapports de cotes ne peuvent tre interpr t s comme des risques relatifs Ainsi on se limite mentionner que la pr disposition consommer de l alcool est augment e par le facteur pr dictif
317. nt consid r s comme des joueurs risque ou des joueurs pathologiques probables La cat gorisation des joueurs selon le nombre de crit res diagnostiques qu ils endossent doit permettre de mieux intervenir aupr s de ceux qui ont des probl mes de jeu et de pr venir le d veloppement de tels probl mes chez les autres La pr occupation concernant le jeu et son financement le fait de jouer pour r cup rer ses pertes et le besoin de miser de plus en plus d argent pour atteindre l tat d excitation souhait sont les trois crit res diagnostiques les plus fr quents chez les jeunes qui ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent La pr sentation de ces r sultats contribuera sans aucun doute la reconnais sance des probl mes par les jeunes eux m mes ou par les intervenants et ducateurs en milieu scolaire Par ailleurs il serait int ressant de voir si les joueurs en ligne pr sentent une plus grande proportion de joueurs risque et de joueurs pathologiques probables que les joueurs qui ne jouent pas en ligne c est ce que la der ni re enqu te aupr s des adultes a permis de d couvrir Kairouz et Nadeau 2014 Selon la litt rature les probl mes de jeu sont souvent accompagn s d autres probl mes de d pendance comme une d pendance l alcool ou la drogue voire de troubles de sant mentale Barnes et autres 2011 Le chapitre 6 du pr sent rapport porte sur le cumul des comportemen
318. nt en plus grande proportion une envie forte de fumer parfois ou souvent que ceux qui n ont pas de fratrie qui fume 20 c 8 Les jeunes dont la plupart de leurs amis ou tous fument la cigarette sont plus nombreux en proportion avoir une envie forte de fumer parfois ou souvent que ceux dont seulement quelques uns de leurs amis fument ou aucun de leurs amis ne fume 53 c 12 c 24 L envie forte de fumer est galement associ e l exposition la fum e de cigarette des autres dans l environnement familial Les jeunes qui sont expos s chaque jour o presque la fum e de cigarette des autres dans la maison sont proportionnellement plus enclins avoir une forte envie de fumer parfois ou souvent que ceux qui sont expos s une fois par semaine ou moins o jamais 18 c 12 c 7 Il en est de m me des jeunes expos s chaque jour ou presque la fum e de cigarette dans un v hicule ils sont proportionnellement plus nombreux que ceux qui y sont expos s une fois par semaine o moins ou qui n y sont jamais expos s ressentir une forte envie de fumer parfois ou souvent 27 c 14 c 6 Enfin 24 des l ves qui n ont jamais fum de cigarette mais qui ont fait usage de la cigarette lectronique au cours des 30 derniers jours ressentent une forte envie de fumer parfois o souvent donn e non illustr e INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 65 Enqu te qu b coi
319. nt au cours des 12 derniers mois Pr valence de la participation selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 le quart des l ves du secondaire 25 ont particip au moins une forme de jeux de hasard et d argent au moins une occasion dans les 12 derniers mois Les gar ons sont significativement plus nombreux 30 toutes proportions gard es participer au moins une forme de jeux pendant la p riode de r f rence que les filles 21 tableau 5 1 Les r sultats montrent que la proportion des l ves ayant particip au moins une forme de jeux conna t une hausse graduelle selon le niveau scolaire passant d environ 18 en 1 secondaire 36 en 5 secondaire Deux constats ressortent de ces r sultats 1 les l ves en 1 ou 2 secondaire en proportion participent moins des jeux que ceux des niveaux sup rieurs 2 les l ves de 5 secondaire sont les plus nombreux proportionnellement participer au moins une forme de jeux Le taux de participation des l ves a diminu progressi vement passant de 51 en 2002 37 en 2008 puis 25 en 2018 Depuis 2002 le taux de participation des jeux de hasard et d argent a baiss chez les deux sexes figure 5 1 Entre 2008 et 2013 on note une diminution pour chaque niveau scolaire dans le taux de participation des l ves Cette tendance la baisse est d ailleurs pr sente depuis 2002 tableau 5 2 ge d initiation au jeu Pa
320. nt b n ficier d une attention particuli re Comment se comparent les r sultats avec ceux d autres enqu tes Dans une tude men e aupr s de 1 255 l ves g s de 15 ans dans les coles secondaires en Angleterre dont l indicateur du cumul des comportements est bas sur la consommation d alcool et la fr quence des pisodes d bri t ainsi que l usage de la cigarette du cannabis ou encore du port du condom lors de la derni re relation sexuelle il a t d montr que le sentiment de s curit et d appartenance l cole et l implication des parents dans la prise de d cision l gard de leur temps libre taient associ s une r duction de ces comporte ments Brooks et autres 2012 Bien que les donn es de l TADJES 2013 ne puissent pas se comparer ce type d analyse les r sultats montrent n anmoins que les l ves qui grandissent dans des familles biparentales qu ils habitent avec leurs deux parents o qu ils soient en garde partag e ont moins de risque d tre des poly consommateurs d alcool et de drogues ou de cumuler trois ou quatre comportements Ces r sultats vont dans le m me sens que ceux provenant de l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 qui d montre que la pr sence des deux parents soit en famille biparentale ou en garde partag e est g n ralement li e un usage moins important d alcool ou de drogues Laprise et autres 2012 INSTITUT DE LA S
321. nt de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 106 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 06 1 Famille ou foyer d accueil colocation tutorat seul etc Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A3 5 8 Consommation d alcool Consommation excessive d alcool et consommation excessive et r p titive d alcool selon divers facteurs l ves du secondaire ayant bu de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Consommation Consommation excessive excessive et r p titive Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 58 5 16 5 Monoparentale ou reconstitu e 62 2 16 6 Autres 71 1 29 8 Emploi Avec emploi 68 12 22 32 Sans emploi 51 4 11 22 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 45 32 8 72 115 30 61 3 14 28 31 50 66 1 20 12 51 et plus 75 12 31 8 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de
322. nt de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 En l ge moyen au premier pisode de consommation r guli re d alcool l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool de fa on r guli re Qu bec de 2000 2013 ge 15 0 14 8 14 6 14 4 14 2 14 0 13 8 13 6 13 4 18 2 13 0 14 622 2000 2004 2008 2013 a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 104 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 8 Consommation d alcool Tableau A3 2 volution du type de consommateurs d alcool selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Abstinents 1 secondaire 54 42 63 3 73 22 76 6 2 secondaire 34 52 42 92 53 22 55 6 8 secondaire 21 iabe 33 6 34 6 37 0 4 secondaire 19 0 17 43 20 6 24 73 5 secondaire 9 12 12 15 14 43 16 91 Exp rimentateurs 1 secondaire
323. nt de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Donn e non disponible a b c d Pour un type et un sexe donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 1 En 2013 la consommation des hallucinog nes n inclut pas celle de l ecstasy comme c tait le cas dans les ditions pr c dentes En effet un indice combinant l usage des hallucinog nes ou celui de l ecstasy a t cr pour cette dition En 2013 la pr valence de la consommation des hallucinog nes seulement est de 3 3 et celle de l ecstasy seulement est de 3 7 2 En 2013 la consommation des amph tamines est devenue les amph tamines ou m thamph tamines et les mentions de peanut meth crystal ice ont t ajout es aux mentions de speed upper etc 3 En 2013 la consommation des m dicaments sans prescription et celle d autres drogues font l objet de deux sous questions Un nouvel indice combinant l usage d autres drogues ou des m dicaments sans prescription a t cr pour cette dition Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 121 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les
324. nt est galement plus lev e chez les jeunes du secondaire qui disposent d un montant d argent hebdo madaire de 11 et plus par semaine comparativement ceux qui disposent de 10 et moins par semaine De plus les joueurs risque sont proportionnellement plus nombreux chez les l ves qui disposent de 11 et plus par semaine Enfin les l ves qui valuent leur performance scolaire comme tant inf rieure la moyenne de la classe sont plus port s participer des jeux priv s que ceux qui valuent leur performance scolaire au dessus de la moyenne o dans la moyenne Il n est pas surprenant de constater que les r sultats observ s quant aux facteurs associ s aux quatre compor tements tudi s rejoignent ceux de la pr c dente dition de l ETADJES Dub et autres 2009 ou les r sultats sur le tabac l alcool et les drogues de l Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 EQSJS Laprise et autres 2012 198 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC QUELQUES R FLEXIONS ET PISTES DE RECHERCHE La diminution de la pr valence de ces comportements potentiellement risque au cours des 15 derni res ann es peut s expliquer en premier lieu par l impact des programmes ou campagnes de sensibilisation ou de pr vention aupr s des jeunes dans les domaines du tabagisme de l usage d alcool ou de drogues et de la participation aux jeux de hasard et d argent Pensons au succ s des programmes
325. obile Les cat gories de r ponse sont Chaque jour Presque chaque jour Environ une fois par semaine Envi ron une fois par mois Moins d une fois par mois et Jamais partir de ces r ponses deux indicateurs ont t construits Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans la maison Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans un v hicule automobile Les cat gories de ces indicateurs sont Chaque jour o presque chaque jour Une fois par semaine ou moins et Jamais 2 1 11 D pendance et renoncement aux produits du tabac Perception de la d pendance la cigarette La perception de la d pendance la cigarette est d finie partir d une seule question Jusqu quel point penses tu tre d pendant e accro addict de la cigarette Les cat gories de r ponse la question ont t regroup es de la fa on suivante Peu o pas du tout d pendant et Assez ou tr s d pendant I est important de noter que cet indicateur est d fini seulement pour les l ves qui ont fum la cigarette au cours des 30 derniers jours Capacit d arr ter de fumer des produits du tabac La capacit d arr ter de fumer des produits du tabac est d finie partir d une seule question Penses tu que tu serais capable d arr ter de fumer si tu le d sirais Les cat gories de r ponse la question sont Oui sans
326. ogie cinq cat gories Consommation r guli re d alcool La consommation r guli re d alcool est un indicateur document depuis l dition de 2002 Elle est d finie comme suit avoir consomm de l alcool au moins une fois par semaine pendant au moins un mois au cours de sa vie ALC1_6 Il importe de souligner qu une consommation r guli re d alcool n quivaut pas n cessairement au type de consommateur r gulier d alcool puisque ce dernier est d fini par rapport une p riode de r f rence de 12 mois Par exemple un jeune ayant eu un pisode de consommation r guli re d alcool dans sa vie peut avoir modifi ses habitudes l gard de sa consommation Par cons quent il peut pour la p riode de r f rence de 12 mois tre un type de consommateurs autre que celui des consommateurs r guliers Consommation excessive et r p titive d alcool Depuis l enqu te de 2000 la mesure retenue pour d ter miner la consommation excessive d alcool est la suivante le fait d avoir pris cinq consommations ou plus d alcool en une m me occasion au moins une fois au cours d une p riode de 12 mois ALC1_4_1 Depuis l dition de 2008 une question portant sur le fait d avoir pris huit consommations o plus en une m me occasion a t ajout e ALC1_4_ 2 Cet ajout se justifiait par la volont de s arrimer la version 8 1 octobre 2005 de la Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues
327. ogique commande la prudence La prudence est g n ralement de mise lorsque les popu lations vis es par deux enqu tes ne sont pas les m mes ex provinces diff rentes groupes d ge diff rents Toutefois pour des populations similaires tudi es des p riodes diff rentes mais selon une m thodologie 1 Aspects m thodologiques variable il pourrait tre tentant d interpr ter les carts observ s comme des changements dans la population Or il est particuli rement d licat de faire des comparaisons temporelles avec d autres enqu tes notamment pour de courtes p riodes En effet les carts entre deux p riodes rapproch es sont faibles en g n ral de sorte qu il devient hasardeux de consid rer des carts observ s comme des changements r els plut t que des diff rences dans la m thodologie surtout s ils sont petits l oppos si les carts sont importants on pourra croire un impact m thodologique puisqu il est peu probable que de grands carts soient observ s dans la population sur de courtes p riodes De fait plusieurs l ments m thodologiques peuvent avoir un impact sur la comparabilit La base de sondage la population vis e la m thode de collecte la formulation des questions le mode d administration des questions et l univers couvert par l indicateur tudi comptent parmi les plus importants Par exemple l ETADJES pr sente plusieurs similarit s avec l EQSJS 2010 2011 Dans
328. ogiques cette observation est coh rente avec l volution la baisse constat e avec les donn es de l TADJES entre 2008 15 et 2013 6 Depuis quelques ann es on observe une baisse g n rale de l usage de la cigarette chez les jeunes que ce soit au Qu bec Bordeleau 2009 au Canada Boak et autres 2018 Reid et autres 2013 Sant Canada 2013 ou aux tats Unis Frieden et autres 2014 Wadley et Barnes 2014 L enqu te Monitoring the Future 2013 men e depuis 1975 a t r alis e aupr s d un chantillon de 41 700 l ves de 2 4 et 6 secondaire ou amp 10 et 12 ann e dans 389 coles aux tats Unis Depuis les ann es 1996 1997 des d clins importants ont t observ s dans l usage de la cigarette vie et au cours des 30 derniers jours Johnston et autres 2014 Wadley et Barnes 2014 Toujours selon ces enqu tes en 2013 la pr valence de l usage de la cigarette au cours des 80 derniers jours tait d environ 4 5 en 2 secondaire et de 9 en 4 secondaire Dans l TADJES 2013 ces proportions sont du m me ordre de grandeur soit de 5 X en 2 secondaire et de 8 en 4 secondaire La derni re dition de l enqu te Youth Risk Behavior Surveillance System YRBSS men e aux tats Unis a t r alis e en 2013 aupr s des l ves de la 3 la 6 secondaire ou de la 9 la 12 ann e Frieden et autres 2014 Au total 13 588 questionnaires ont t remplis
329. ogrammes bonifier ou mettre en place afin de modifier les habitudes de vie des jeunes et de r duire les comportements risque Les ditions pr c dentes de l enqu te ont montr que la consommation de tabac d alcool et de drogues tendait diminuer chez les jeunes bien qu elle demeurait pr occupante L ETADJES 2013 permet de voir cinq ans apr s la derni re dition si cette tendance se poursuit mais aussi s il y a des ph nom nes mergents l instar des pr c dentes ditions l dition 2013 s inscrit dans l ensemble des activit s de surveillance des d terminants de la sant des jeunes comme leurs habitudes de vie et les probl mes li s leur d velop pement leur adaptation et leur int gration sociale La pr sente publication rend compte des r sultats obte nus l automne 2013 et de l volution des principaux indicateurs au fil des ditions de l enqu te Dans une perspective de continuit avec les rapports des ditions pr c dentes les r sultats concernant les nouvelles th ma tiques soit l activit physique les habitudes alimentaires et l apparence corporelle ne sont pas pr sent s Ces th matiques pourront tre abord es dans des publica tions ult rieures Le rapport comprend six chapitres Le premier traite des aspects m thodologiques de l enqu te en parti culier le plan d chantillonnage les taux de r ponse le traitement et l analyse des donn es la comparaison
330. ol la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau 5 13 Participation diff rents jeux sur Internet ou en ligne au 5 Jeux de hasard et d argent 5 2 3 Gravit des probl mes de jeu au cours des 12 derniers mois cours des 12 derniers mois l ves du secondaire ayant jou dans les 12 derniers mois Qu bec 2013 5 2 3 1 Pr valence des probl mes de jeu selon Total leur gravit chez l ensemble des l ves Cette partie du chapitre examine les cat gories dans lesquelles peuvent se retrouver les l ves selon la gravit Poker avec du vrai argent Cash Game 7 7 de leurs probl mes de jeu savoir les joueurs risque Paris sportifs 7 2 de d velopper une d pendance au jeu ou les joueurs Appareils de loterie vid o ou machines sous 6 2 pathologiques probables voir section 5 1 5 Jeux de table pour de l argent autres que poker comme Baccara 6 0 En 2013 environ les trois quarts des l ves ne participent Poker en tournoi pour de l argent 5 8 pas des jeux de hasard et d argent et 21 sont des Bingo 4 1 joueurs sans probl me de jeu Autrement dit la proportion Mise O Jeu 2 7 des joueurs risque de d velopper une d pendance est Loteries ordinaires 0 8 d environ 2 7 et 0 9 sont des joueurs pathologiques 3 2 probables tableau 5 14 Ces proportions sont moindres qu en 2002 figure 5 6 Autre Coefficient de variation entre
331. on adapt e du questionnaire de l TADJES 2018 Les donn es de cette r gion sociosanitaire ne font pas partie du pr sent rapport puisque celle ci est exclue de la population vis e par l ETADJES 2013 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Ont d abord t exclus les l ves des coles situ es dans des villes de r gions loign es Secteur de Parent ville de La Tuque Natashquan C te Nord du Golfe du Saint Laurent Blanc Sablon Bonne Esp rance Saint Augustin Gros M catina L le d Anticosti et les les de la Madeleine et les l ves des coles comptant moins de 25 l ves par niveau scolaire Ces exclusions repr sentent environ 1 des l ves vis s Ainsi les l ves de 560 coles font partie de la population enqu t e pour l ann e scolaire 2018 2014 Dans un deuxi me temps soit l tape de la s lection des classes les l ves des classes comptant moins de cinq l ves et ceux des classes dont la majorit n tait pas en mesure de remplir le questionnaire ont t exclus de la population enqu t e 1 1 2 Bases de sondage En l absence d une liste exhaustive des classes des coles secondaires qu b coises le plan d chantillonnage de l enqu te requiert deux degr s Pour un niveau scolaire donn des coles sont d abord s lectionn es partir d une premi re base de sondage 1 degr Au second degr pour chacune
332. on of multiple risk behaviour in adolescence and young adulthood Journal of Public Health vol 34 n Si p i31 i40 LOISELLE J 1999 Engu te qu b coise sur le taba gisme chez les l ves du secondaire 1998 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec 105 p MISSION INTERMINIST RIELLE DE LUTTE CONTRE LES DROGUES ET LES CONDUITES ADDICTIVES 2014 Polyconsommation En ligne http www drogues gouv fr comprendre laddiction risques polyconsom mation index html Consult le 5 ao t 2014 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 193 CONCLUSION G N RALE LUCILLE A PICA et MIKA L BERTHELOT Direction des statistiques de sant Institut de la statistique du Qu bec Caract ris e par un rythme de croissance et de chan gements important la p riode de l adolescence est une phase de transition critique le jeune d veloppe son identit ses comp tences et son ind pendance pour sa vie d adulte et fait face galement des pressions qui peuvent l inciter adopter des comportements risque Organisation mondiale de la sant 2014 L usage de tabac d alcool et de drogues est associ la morbidit et la mortalit pendant l adolescence et l ge adulte Boak et autres 2013 La participation des jeux de hasard et d argent est aussi une pr occupation de sant publique car ce type de comportement peut causer des effets n fastes s il prend trop de place dans la vie des
333. onclusion g n rale TAPSCOTT D 2008 Grown Up Digital How the Net Generation is Changing Your World McGraw Hill 1e dition 384 p THE NATIONAL ACADEMIES 2008 Advisors to the Nation on Science Engineering and Medicine Report brief Adolescent Health Services Missing Opportunities Washington D C d cembre 2008 U S DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES 2014 The Health Consequences of Smoking 50 years of Progress A Report of the Surgeon General Executive Summary Atlanta GA U S Department of Health of Health and Human Services Centers for Disease Control and Prevention National Center for Chronic Disease Prevention and Health Promotion Office on Smoking and Health 22 p U S DEPARTMENT OF HEALTH AND HUMAN SERVICES 2006 Alcohol Alert Underage Drinking Rockville MD U S Department of Health of Health and Human Services National Institutes of Health National Institute on Alcohol Abuse and Alcoholism n 67 8 p VALLEUR M et D VELEA 2002 Les addictions sans drogue s Revue toxibase Thema n 6 p 1 15 WILLIAMS R J B L WEST et R I SIMPSON 2012 Prevention of Problem Gambling A Comprehensive Review of the Evidence and Identified Best Practices Report prepared for the Ontario Problem Gambling Research Centre and the Ontario Ministry of Health and Long Term Care 133 p En ligne httos www uleth ca dspace bitstream handle 10133 3121 2012 PREVENTION OPGRC pdf
334. ondaire ayant consomm de la drogue au cours des 12 derniers mois a diminu passant de 28 en 2008 24 en 2013 Si on examine l ensemble de la p riode l usage de la drogue montre une baisse constante depuis l an 2000 43 Cette diminution de la consommation de drogues est constat e aussi bien chez les gar ons que chez les filles bien que les carts ne soient pas toujours significatifs Entre 2008 et 2013 on observe une tendance la baisse Figure 4 2 volution de la consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 50 45 M 42 9 40 41 Qi G 35 30 ss 25 7 25 26 7 en 24 1 O 22 5 20 1 2000 2004 2008 2013 Gar ons Filles e Total a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 chez les gar ons 29 et 26 respectivement et une diminution significative chez les filles 27 et 23 respectivement La baisse de la consommation de drogues est g n
335. onnels enregistre une baisse par rapport 2008 31 Il en est de m me pour la pr valence du jeu habituel qui tait de 6 environ en 2008 Entre 2002 et 2013 une diminution est observ e pour la proportion des joueurs occasionnels de 48 22 et pour celle des joueurs habituels de 8 8 2 figure 5 2 Chez les gar ons la proportion des joueurs occasion nels a diminu depuis 2002 passant de 43 25 en 2013 bien que les carts entre les ann es ne soient pas toujours significatifs Quant la proportion des joueurs habituels chez les gar ons celle ci a nettement diminu depuis 2004 de 12 4 8 en 2013 De 2002 2013 la proportion des l ves de sexe f minin s adonnant des jeux de hasard et d argent sur une base occasionnelle a connu une baisse constante de 44 18 De m me la proportion des joueurs habituels chez les filles est pass e de 6 en 2004 2 1 en 2013 figure 5 3 Type de joueurs au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels Total 74 8 PAR 3 2 Sexe Gar ons 70 3 25 8 4 3 Filles 79 4 18 4 2 1 Niveau scolaire 1 secondaire 82 28 15 42b 2 4 2 2 secondaire 80 34 17 504 2 30 8 secondaire 74 92 21 7 35 4 secondaire 71 64 25 29 8 2 5 secondaire 63 62P c4 31 52b cd 5 02 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence
336. ons pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 85 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 3 2 3 Typologie des consommateurs d alcool Type de consommateurs et fr quence de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire Selon l ETADJES 2013 environ 12 des l ves ont bu de l alcool juste une fois pour essayer exp rimentateurs au cours des 12 derniers mois 35 en ont consomm une fois par mois ou moins consommateurs occasion nels et 10 en ont consomm de mani re fr quente consommateurs r guliers ou quotidiens tableau 3 2 Autrement dit un peu moins de la moiti 47 des l ves du secondaire ont consomm de l alcool une faible Tableau 3 2 fr quence exp rimentateurs et consommateurs occa sionnels tandis qu un l ve sur 10 10 a consomm cette substance une fr quence lev e consommateurs r guliers et consommateurs quotidiens tableau 3 3 Les donn es de l enqu te permettent de d tecter des diff rences significatives pour les types de consommateurs d alcool selon le sex
337. onsomm es au cours des 12 derniers mois incluant les m dicaments pris sans prescription pour avoir un effet sous question DRG1_3_8 D autres modifications ont t apport es au questionnaire La question DRG1_3 DRG1_3_1 DRG1_8_9 portant sur la liste des drogues consomm es au cours des 12 derniers mois a t mise jour pour mieux refl ter l volu tion de la diversit des drogues Plus sp cifiquement la question DRG1_3_3 sur la consommation de solvants ou colle les mentions suivantes ont t ajout es poppers nettoyant nitrite etc la question DRG1_3_4 sur les hallucinog nes la mention de l ecstasy a t enlev e 4 Consommation de drogues et une nouvelle question DRG1_3_5 a t cr e sur la consommation d ecstasy avec les mentions suivantes entre parenth ses E XTC X pilule extase dove love drug etc la question DRG1_3_6 sur l h ro ne smack etc la mention junk a t ajout e Enfin la question DRG1_3_7 sur les amph tamines est devenue les amph tamines ou m thamph tamines et les men tions suivantes ont t ajout es celles d j mentionn es speed uppers etc peanut meth crystal ice De plus les m dicaments pris sans prescription et les autres drogues ont t s par s en deux sous questions DRG1_3_8 portant sur les m dicaments pris sans pres cription laquelle les mentions Dilaudid Cod ine Oxycontin
338. ore accomplir L Institut d sire remercier ses partenaires du MSSS et du r seau de la sant publique pour leur troite collaboration Nous voulons galement remercier les 4 943 l ves du secondaire qui ont accept de participer l enqu te ainsi que les 158 coles qui nous ont si g n reusement ouvert leurs portes Le directeur g n ral St phane Mercier Produire une information statistique pertinente fiable et objective comparable actuelle intelligible et accessible c est l l engagement qualit de l Institut de la statistique du Qu bec Cette publication a t r alis e par Avec la collaboration de Sous la coordination de Avec l assistance technique de Ont assur la r vision linguistique et l dition Enqu te financ e par Pour tout renseignement concernant le contenu de cette publication Issouf Traor Lucille A Pica H l ne Camirand Linda Cazale Mika l Berthelot et Nathalie Plante Institut de la statistique du Qu bec Robert Courtemanche Institut de la statistique du Qu bec Mika l Berthelot Institut de la statistique du Qu bec Issouf Traor au traitement et la validation des donn es Kate Dupont la v rification des chiffres Institut de la statistique du Qu bec Nicole Descroisselles et Esther Fr ve la r vision linguistique Anne Marie Roy et Gabrielle Tardif l dition Institut de la statistique du Qu bec Minist re de la Sant et d
339. ortion des consommateurs de cannabis tend augmenter avec le niveau scolaire quel que soit le type de consommateurs l exception d une baisse significative pour le type exp rimentateur entre la 4 et la 5 secondaire 9 c 7 Type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 N a pas consomm A consomm Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels R guliers Quotidiens Total 22 9 77 1 5 3 9 7 Ca 1 4 Sexe Gar ons 24 5 75 5 5 5 10 5 6 6 1 9 Filles 2136 78 7 5 2 8 9 6 2 1 0 2 Niveau scolaire 1 secondaire 4 3 2b 95 7 2 1 5 2bc 1 7 0 9 ab X 2 secondaire 13 62 86 4 4 8 5 37ab 3 0449 0 5 ab 8 secondaire 24 92 75 1 4 9 11 0 7 9 2 152 4 secondaire 32 2 67 8 9 32b c 11 79 8 8 Agma 5 secondaire 42 82 57 22b 6 6 20 42b 12 48b 8 4 bc Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 08 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 8 Rappelons que la fr
340. ose Ainsi proportionnellement le nombre de joueurs occasionnels est plus faible chez les l ves qui n ont pas d emploi r mun r l ext rieur comparativement ceux qui en ont un 18 c 27 tableau A5 2 La proportion des joueurs occasionnels cro t aussi avec le montant d argent disponible chaque semaine elle passe de 16 chez les l ves qui ont un montant de 10 et moins 34 chez les l ves qui disposent de 51 et plus II en est de m me pour le jeu habituel la proportion des joueurs habituels passe de 2 1 chez les l ves qui disposent de 10 et moins par semaine 5 7 chez les l ves qui ont 51 et plus Enfin aucune variation significative n est observ e lorsque la situation familiale l auto valuation de la performance scolaire et le niveau de l IMSE sont consid r s 5 2 2 Pr valence de la participation aux diff rentes formes de jeux chez l ensemble des l ves au cours des 12 derniers mois Les r sultats de l enqu te montrent que certaines formes de jeux obtiennent davantage que d autres la faveur des l ves En 2013 la participation des jeux de cartes et celle la loterie instantan e gratteux gt sont les deux activit s les plus fr quemment rapport es par les l ves du secondaire 15 dans les deux cas tableau 5 5 Viennent ensuite les paris sur des jeux d habilet s Tableau 5 4 volution des joueurs occasionnels et des joueurs habituels selon le nivea
341. otidiens 0 1 les consommateurs r guliers ou quotidiens ont t regroup s en une seule cat gorie Selon l TADJES 2013 9 7 des l ves ont consomm de l alcool la fin de semaine ou plusieurs fois dans la semaine sans pour autant en consommer tous les jours consommateurs r guliers donn es non illustr es 86 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 3 3 Fr quence de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucune consommation Faible Elev e Total 43 2 47 0 9 9 Sexe Gar ons 42 2 47 1 10 8 Filles 44 2 46 9 8 9 Niveau scolaire 1 secondaire 76 6 22 1 1 87 2 secondaire 55 62 39 42 5 0 3 secondaire 37 02 54 22 8 72 4 secondaire 24 72 63 12 12 22 5 secondaire 16 92 58 9 24 22 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence signi ficative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Rappelons que la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois augmente avec le niveau scolaire Ainsi la propo
342. ou b environ une fois par mois au cours de la p riode de r f rence O r guliers regroupe les l ves qui ont consomm a la fin de semaine ou une ou deux fois par semaine ou b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours au cours de la p riode de r f rence O quotidiens regroupe les l ves qui ont consomm tous les jours au cours de la p riode de r f rence En regroupant les types de consommateurs on obtient une typologie de la fr quence de consommation trois cat gories soit O aucune consommation regroupe les l ves qui n ont jamais consomm ou qui ne lont pas fait au cours d une p riode de 12 mois Cette cat gorie correspond donc aux abstinents de la typologie cinq cat gories O consommation faible fr quence regroupe les l ves qui au cours d une p riode de 12 mois ont consomm a juste une fois pour essayer b moins d une fois par mois l occasion ou c environ une fois par mois Cette cat gorie regroupe donc les exp rimentateurs et les consommateurs occasionnels de la typologie cinq cat gories O consommation fr quence lev e regroupe les l ves qui au cours d une p riode de 12 mois ont consomm a la fin de semaine ou une o deux fois par semaine b trois fois et plus par semaine mais pas tous les jours ou c tous les jours Cette cat gorie regroupe donc les consommateurs r guliers et les consommateurs quotidiens de la typol
343. ou de m thamph tamines selon le niveau scolaire est pr sent e en annexe tableau A4 9 4 Consommation de drogues 4 2 6 Facteurs associ s la consommation de drogues Rappelons que pour identifier les principaux facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois chez les l ves du secondaire une analyse de r gression logistique a t privil gi e pour le lecteur int ress les tableaux A4 10 A4 14 contenant des r sultats des analyses bivari es sont pr sent s en annexe Cette approche permet d tudier l importance de chacun des facteurs en prenant en compte simulta n ment l ensemble des facteurs l tude Cependant les liens d crits ne doivent pas tre consid r s comme des relations de cause effet Parmi les facteurs examin s les facteurs suivants sont demeur s significativement li s la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois le sexe le niveau scolaire la situation familiale le montant d argent hebdomadaire et l auto valuation de la performance scolaire L analyse de r gression logistique r v le deux interactions significatives soit une entre le sexe et la situation familiale et une entre le niveau scolaire et la situation familiale L interpr tation de la relation entre la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois et la situation familiale doit donc tenir compte la fois du sexe et du niveau scolaire de l l ve Les rap
344. ours des 30 derniers jours selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 5 72b Monoparentale ou reconstitu e 8 52 Autres 18 6 Emploi Avec emploi 97 Sans emploi 4 43 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 302b 11 30 7 028 31 50 121 51 et plus 12 8 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 5 7 Dans la moyenne de la classe 6 6 Sous la moyenne de la classe 8 2 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 6 6 Niveau faible 6 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A2 4 2 Usage du tabac Quantit de cigarillos ou de petits cigares fum s selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire ayant fait usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 30 derniers jours Qu bec 2013 Fumeurs actuels Fumeurs d butants Non fumeurs Quantit de cigarillo
345. passant de 51 37 en 2008 puis 25 en 2013 La proportion des l ves de 13 ans et plus ayant particip des jeux de hasard et d argent avant l ge de 13 ans a galement diminu passant de 39 en 2004 26 en 2008 puis 16 en 2013 De plus la proportion des joueurs risque et celle des joueurs pathologiques probables sont moindres qu en 2002 Cumul des comportements Le cumul des comportements est un ph nom ne ne pas n gliger dans la vie des adolescents La recherche scientifique fait abondamment tat du regroupement ou cumul des comportements chez les adolescents entre autres l usage d alcool et de tabac la consommation de drogues tout particuli rement de cannabis d alcool et de tabac cit dans Fox et autres 2010 ou encore la consommation d alcool et la participation aux jeux de hasard et d argent Williams et autres 2012 Bien que l exp rimentation puisse tre consid r e comme normale pendant la p riode de l adolescence le cumul de plusieurs comportements peut poser une menace la sant et au bien tre des jeunes non seulement dans leur jeunesse mais aussi l ge adulte Brooks et autres 2012 Les r sultats de l enqu te de 2013 r v lent que la pro portion d l ves cumulant quatre comportements produits du tabac alcool drogue et jeu a diminu de fa on significative depuis 2002 passant de 14 9 en 2008 puis 4 8 en 2015 La proportion d l ves ayant cumul
346. ports de cotes RC d crivant la relation avec la situation familiale sont en cons quence pr sent s s par ment pour ces deux variables 9 M me si l emploi chez l l ve est un facteur potentiellement associ la consommation de drogues il n a pas t retenu dans les analyses multivari es tant donn la relation existant entre ce facteur et le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose En effet le montant d argent hebdomadaire a t retenu puisqu il inclut non seulement l argent de poche mais aussi l argent provenant d un emploi 10 Conform ment aux ditions pr c dentes de l ETADUES les l ves vivant avec leurs deux parents biologiques ou adoptifs ou en garde partag e sont regroup s dans la cat gorie biparentale ou en garde partag e ceux habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non un nouveau conjoint sont class s dans la cat gorie monoparentale ou reconstitu e ceux vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil ou en appartement avec des amis ou d autres personnes sont class s dans la cat gorie autres 11 Rappelons qu un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 127 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Dans le tableau 4 15 les rapports de cotes indiquent que toutes choses
347. quant elle pr s de 0 5 En 2013 les gar ons jouent davantage au poker que les files que ce soit sur Internet 5 3 c 1 7 avec des amis 15 c 6 ou dans des v nements organis s par d autres personnes 2 5 c 1 1 9 La puissance statistique est limit e pour certaines comparaisons tant donn les petites proportions observ es Ces donn es sont tout de m me pr sent es en annexe tableau A5 3 160 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 Jeux de hasard et d argent Tableau 5 7 Participation diff rentes formes de parties de poker au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Avec d autres Casino Internet Avec des amis personnes que des amis Ludoplex Total 3 5 10 9 1 8 0 5 Sexe Gar ons 5 3 15 13 257a 0 5 Filles 1 47 6 52 1417 0 5 Niveau scolaire 1 secondaire 2 0 2 6 9 x X 2 secondaire 3 3 7 554 1 8 0 6 8 secondaire 8 4 c 11 82 2 2 X 4 secondaire 3 579 12 7 4 1 8 X 5 secondaire 5 82b cd 16 02 2 8 1 1 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de
348. que celle pour la consommation vie soit 24 tableau 4 2 Proportionnellement plus de gar ons 26 que de filles 23 ont consomm de la drogue durant cette p riode de r f rence En ce qui concerne le niveau scolaire l usage de drogues augmente d un niveau l autre de 5 en 1 secondaire 44 en 5 secondaire La consommation de drogues au cours des 30 derniers jours touche un peu plus d un l ve sur 10 12 la proportion tant plus lev e chez les gar ons 14 que chez les filles 11 Si l on consid re seulement les l ves ayant d j consomm de la drogue c est la moiti 52 qui en ont consomm au cours des 30 derniers jours Il n y a pas de diff rence significative selon le sexe cet gard donn es non illustr es 4 Consommation de drogues Figure 4 1 volution de l ge d initiation la consommation de drogues chez les l ves de 13 ans et plus et de 14 ans et plus du secondaire Qu bec de 2004 2013 30 27 9 25 20 15 10 2004 2008 2013 Proportion des l ves de 13 ans et plus ayant consomm de la drogue avant l ge de 13 ans e Proportion des l ves de 14 ans et plus ayant consomm de la drogue avant l ge de 14 ans a Pour un groupe d ge donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 06 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de va
349. que de l cole Niveau lev TT 5 0 9 6 6 4 1 2 Niveau faible 75 0 6 3 10 0 6 4 2 3 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour une variable et un type donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 144 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 Consommation de drogues Tableau A4 12 Type de consommateurs d hallucinog nes au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 R guliers o Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 97 3 1 8 0 8 0 2 Monoparentale ou reconstitu e 95 2 31 127 0 5 Autres x x x x Emploi Avec emploi 94 9 3 2 1 57 0 4 Sans emploi 97 92 15 05 0 2 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 99 0 2P 0 8 2b x x 11 30 96 4 2 5 x X 31 50 94 7 35 x x 51 et plus 92 0 4 7 2 25r 0 8 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classse 97 2 1 6 0 8 0 3 Dans la moyenne de la classe 96 8 21e 0 9 0 2 Sous
350. qui a 10 ou moins par semaine ou au groupe des consommateurs d alcool ou de drogues Des constats similaires sont observ s pour la situation familiale les rapports de cotes de chacun des mod les sugg rent toutes choses tant gales par ailleurs que les l ves vivant dans une famille monoparentale ou reconstitu e ont de plus grandes chances de faire partie du groupe des consommateurs de produits du tabac d alcool ou de drogues par rapport aux l ves vivant dans une famille biparentale ou en garde partag e En ce qui concerne l usage de drogues on remarque une diff rence selon le sexe ce constat est fait pour les filles de tous les niveaux scolaires mais uniquement pour les gar ons de 2 et 4 secondaire Par ailleurs la propension figurer dans le groupe des consommateurs des produits du tabac augmente ga lement lorsqu un l ve a des fr res et s urs qui fument comparativement un l ve dont la fratrie ne fume pas ou lorsqu au moins un des parents vivant avec l enfant donne la permission de fumer l adolescent Concernant le nombre d amis qui fument l l ve dont la plupart ou INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 197 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 tous ses amis fument ou dont seulement quelques uns de ses amis fument a une probabilit plus lev e de se retrouver parmi les l ves faisant usage de tabac par rapport u
351. qui fument ont pu acheter leurs cigarettes eux m mes dans un commerce tandis que 48 d entre eux se sont approvisionn s aupr s d amis L exposition quotidienne ou presque la fum e de cigarette des autres la maison et dans un v hicule automobile touche respectivement 17 environ et 8 des l ves du secondaire Approximativement 19 des l ves qui ont fum la ciga rette au cours des 30 derniers jours se disent assez ou tr s d pendants de la cigarette Pr s de 4 l ves sur 10 39 ayant fum au moins un produit du tabac au cours de la derni re ann e ont tent d arr ter de fumer durant cette p riode et parmi ceux ci 49 n ont pas recommenc fumer depuis leur derni re tentative d arr t Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 INTRODUCTION La lutte contre le tabagisme est l un des enjeux majeurs du Programme national de sant publique 2003 2072 mise jour 2008 MSSS 2008 Les recommandations minist rielles visaient notamment atteindre en 2012 une proportion de fumeurs de cigarettes chez les l ves du secondaire de 13 Soulignons que la mise en uvre du programme a t prolong e jusqu en 2015 Le tabagisme constitue au Qu bec la premi re cause de mortalit vitable et d ann es de vie en bonne sant perdues Rehm et autres 2006 L usage du tabac repr sente un des plus grands facteurs de risque des mala
352. r d une liste exhaustive des classes des coles compo sant la population lors de la planification de l enqu te entra ne in vitablement des probabilit s de s lection variables Par ailleurs la non r ponse observ e l chelle des coles et des l ves peut nuire la repr sentativit des r pondants si les l ves faisant partie de groupes o la non r ponse est plus importante pr sentent des comportements diff rents des autres l ves Afin d inf rer les r sultats la population vis e chaque l ve r pondant doit se voir associer un poids statistique Ce poids est le nombre d l ves qu il repr sente au sein de la population vis e Pour un niveau scolaire donn le calcul du poids d un l ve r pondant prend en compte la probabilit de s lection de son cole et de sa classe en plus de la non r ponse observ e l chelle des coles et des l ves Finalement la pond ration est ajust e aux effectifs scolaires du MELS de l ann e 2018 2014 De fa on plus d taill e pour un niveau scolaire donn le poids initial d un r pondant est d fini par l inverse de la probabilit de s lection de son cole probabilit qui est proportionnelle au nombre d l ves inscrits pour ce niveau Ce poids est par la suite ajust pour tenir compte de la non r ponse observ e l chelle des coles Cet ajustement consiste diviser le poids initial par le ratio du nombre pond r d l ves inscri
353. r taille et de fa on ind pendante pour chaque niveau scolaire La mesure de la taille utilis e pour la s lection est le nombre d l ves inscrits par niveau pour l ann e scolaire 2012 2013 selon le MELS Pour la s lection les coles ont t regroup es 3 Au moment de l laboration du plan d chantillonnage le fichier de d claration des client les scolaires de l ann e 2013 2014 n tait pas disponible 4 La liste qui constitue la deuxi me base de sondage exclut dans la mesure du possible les classes de moins de cinq l ves de m me que celles dont la majorit des l ves ne sont pas en mesure de remplir le questionnaire En effet les l ves de ces classes ne font pas partie de la population enqu t e 5 Les classes au sein desquelles les l ves sont regroup s constituent les grappes soit les unit s d chantillonnage au second degr Tous les l ves des classes grappes s lectionn es al atoirement sont automatiquement s lectionn s pour l enqu te 24 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC en strates tenant compte de la langue d enseignement anglais ou fran ais du r seau d enseignement priv ou public d un d coupage g ographique cole situ e o non dans la r gion m tropolitaine de recensement RMR de 2006 de Montr al et de l indice de milieu socio conomique de l cole IMSEY La figure 1 1 illustre la stratification retenue pour la s lection de l chantillon pour la 1
354. rale ment constat e pour chaque niveau scolaire entre 2000 et 2013 bien que les donn es ne permettent pas toujours de d tecter des carts significatifs entre les ditions de l enqu te Entre 2008 et 2013 on observe des tendances la baisse pour tous les niveaux scolaires tableau 4 3 4 Si l on utilise l ancienne construction de l indice sur la consommation de drogues au cours des 12 derniers mois question DRG1_3 uniquement la diminution de la consommation constat e entre 2008 et 2013 est significative et plus prononc e que celle observ e avec le nouvel indice qui inclut la question DRG1_7 En effet les proportions sont de 29 et 25 respectivement 116 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 2 3 Consommation r guli re de drogues et ge lors du premier pisode de consommation r guli re de drogues Rappelons qu un l ve est consid r avoir connu un pi sode de consommation r guli re de drogues s il a d j consomm de telles substances au moins une fois par semaine pendant au moins un mois au cours de sa vie Pr valence vie selon le sexe et le niveau scolaire Les r sultats de l enqu te r v lent que parmi l ensemble des l ves du secondaire un sur 10 10 a d j eu un pisode de consommation r guli re de drogues au cours de sa vie Il n y a aucun cart significatif entre les gar ons et les filles cet gard tableau 4 4 De plus on constate que la consommation r guli re aug
355. re 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 186 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 5 secondaire pour le cumul de deux comportements 19 pour trois comportements et 10 pour le cumul des quatre comportements La figure 6 1 illustre l volution du cumul des comporte ments de 2002 2015 Entre 2002 et 2013 la proportion d l ves n ayant adopt aucun des comportements tudi s a largement augment passant de 19 37 En contrepartie les proportions d l ves qui cumulent deux trois ou quatre comporte ments ont toutes diminu depuis 2002 de 25 21 pour le cumul de deux comportements de 20 11 pour trois comportements et de 14 4 8 pour les quatre comportements Par ailleurs ces diminutions entre 2002 et 2013 s observent autant chez les gar ons que chez les filles pour le cumul de 1 2 3 ou 4 comportements donn es non illustr es Lorsqu on analyse les donn es selon le niveau scolaire on remarque qu quelques exceptions pr s les baisses constat es entre 2002 et 2013 pour le cumul de 1 2 3 ou 4 comportements s observent chacun des niveaux Par exemple la proportion des l ves de 1 secondaire qui ont cumul deux des quatre comportements est pass e de 21 en 2002 8 1 en 2018 De la m me fa on on observe que la proportion des l ves de la 5 secondaire qui cumulent les quatre comport
356. re de la participation des jeux sur Internet ou en ligne 5 1 5 Mesure de la pr valence des probl mes de jeu selon leur gravit 5 2 R sultats 5 2 1 Participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois 5 2 2 Pr valence de la participation aux diff rentes formes de jeux chez l ensemble des l ves au cours des 12 derniers mois 5 2 3 Gravit des probl mes de jeu au cours des 12 derniers mois Conclusion R f rences bibliographiques INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 11 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 12 183 183 184 184 184 185 185 185 188 189 191 193 195 195 195 196 196 197 197 197 198 201 205 6 CUMUL DES COMPORTEMENTS Introduction 6 1 Aspects m thodologiques 6 1 1 Combinaisons comportementales 6 1 2 Cumul des comportements 6 1 3 Polyconsommateur de substances psychoactives 6 2 R sultats 6 2 1 Cumul des comportements et combinaisons comportementales 6 2 2 Facteurs associ s au cumul des comportements au cours des 12 derniers mois 6 2 3 Polyconsommation de substances psychoactives SPA et facteurs associ s Conclusion Bibliographie CONCLUSION G N RALE Vue d ensemble Usage du tabac et de la cigarette lectronique Consommation d alcool Consommation de drogues Participation des jeux de hasard et d argent Cumul des comportements Facteurs associ s Que
357. reconstitu e ont un plus grand risque de figurer dans le groupe des consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois que ceux vivant dans une famille biparentale ou en garde partag e La propen sion figurer dans ce groupe augmente graduellement avec le niveau scolaire et est donc plus lev e chez les l ves de la 5 secondaire Les jeunes qui consid rent leur performance scolaire comme tant sous ou dans la moyenne de leur classe ou encore ceux qui disposent d un montant d argent hebdomadaire de 11 et plus ont aussi plus de chance de faire partie du groupe des consommateurs d alcool Un peu moins du quart 23 des l ves de 13 ans et plus ont consomm de l alcool avant d avoir atteint l ge de 13 ans Cette proportion est inf rieure celle observ e en 2004 31 et en 2008 26 O En 2013 un l ve sur 5 20 a bu de l alcool m lang avec une boisson nergisante au moins une fois au cours des 12 derniers mois Ce type de breuvage est plus populaire chez les l ves de la 5 secondaire 29 et l est moins chez ceux de la 1 secondaire 10 La consommation r guli re d alcool c est dire le fait d avoir bu de l alcool au moins une fois par semaine pendant au moins un mois est rapport e en 2013 par 13 des l ves ayant bu au cours de leur vie Il s agit d une baisse significative pour ce comportement chez les l ves buveurs par rapport l dition de 2008 20 Environ le tier
358. rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 67 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 CONCLUSION Des progr s depuis la derni re enqu te Entre 2008 et 2013 des gains appr ciables ont t faits en mati re de consommation des produits du tabac chez les jeunes du secondaire Mentionnons la forte diminution de la proportion des l ves qui font usage de la ciga rette du cigarillo ou du petit cigare qui passe de 21 en 2008 9 en 2018 Ce d clin est observable tant pour l usage de la cigarette 15 c 6 que pour l usage du cigarillo o du petit cigare 18 c 7 Rappelons que le 24 juillet 2008 entrait en vigueur le r glement d application de la Loi sur le tabac lequel interdisait de vendre des cigarillos l unit et que le 1 juin 2009 le montant minimal pour l achat de ces produits a t augment 10 De plus en novembre 2012 le prix de la cartouche de cigarettes a connu une augmentation quivalant 2 cents par cigarette Ces augmentations de prix pourraient en partie expliquer la forte baisse de la consommation de cigarettes et de cigarillos o de petits cigares chez les l ves qu b cois En effet l
359. rentale plus lev ce sujet les donn es de l EQSIS 2010 2011 permettent de v rifier ces hypo th ses sur le lien entre le soutien familial scolaire ou des amis ou la supervision parentale et la consommation de cigarettes d alcool o de drogues Pica et autres 2012 2013 Elles permettent galement de v rifier les liens potentiels entre la participation significative des jeunes dans l environnement familial ou scolaire ou encore le sentiment d appartenance l cole et l usage de ciga rettes d alcool ou de drogues Le r le des transformations culturelles o soci tales sur les comportements potentiellement risque chez les jeunes m rite d tre plus approfondi Ces interrogations pourraient se traduire par l ajout de questions dans une prochaine dition de l ETADJES par exemple concer nant le temps pass devant des crans ou en ligne On pourrait aussi penser l offre d activit s dans les coles et les municipalit s comme possible facteur de protec tion pour les jeunes en leur permettant de d velopper plusieurs comp tences personnelles et sociales et en offrant des alternatives la consommation Malgr les gains not s dans ce rapport de l ETADUES l arriv e de nouveaux produits sur le march indique que les activit s de pr vention doivent s ajuster aux change ments dans cet environnement L un de ces produits est la cigarette lectronique qui fait une entr e massive et soudaine s
360. retrouve une proportion plus petite de joueurs risque 1 5 chez les l ves qui disposent d un montant de 10 et moins par semaine en comparaison de ceux qui ont leur disposition de 11 30 3 5 de 31 50 3 7 ou 51 et plus 3 7 tandis qu aucune diff rence significative n est constat e dans les propor tions de joueurs pathologiques Enfin les autres facteurs sociod mographiques tudi s ne se sont pas r v l s associ s significativement la gravit des probl mes de jeu tableau A5 7 Tableau 5 15 volution des probl mes de jeu selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 5 Jeux de hasard et d argent Joueurs sans probl me 1 secondaire 2 secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Joueurs risque 1 secondaire 2 secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Joueurs pathologiques probables 1 secondaire 2e secondaire 8 secondaire 4 secondaire 5 secondaire Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence 2002 2004 2008 2013 32 6 25 8 19 92 14 72 43 7 35 1 28 5 15 9 46 5 39 82 30 4 21 9 49 6 41 72 35 53 24 28 54 7 48 3 40 2 31 32 4 5 ab 5 254 2 5 ac 2 2 b4 5 8 6 6 5 1 2 4 abe 4 4 5 4 4 2 1 9 abe 4 5 6 6 4 0 2 97 4 9 6 2 4 9 4 0 2 7 3 0 2 0 0 6 ab c 2 9 a 2 4 1 8 1 0 a 2 2 1 9 2 5 0 8 1 6 2 9 4 1 2 1 4 DA 2 0
361. riation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 8 Dans l dition 2000 de l ETADJES l ge d initiation la consommation de drogues n a pas t mesur INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 115 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 4 2 Consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 24 1 Sexe Gar ons 25 72 Filles 22 5a Niveau scolaire 1 secondaire 5 5ab 2 secondaire 14 82 3 secondaire 26 6 4 secondaire 33 0 5 secondaire 44 02 a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 volution de la consommation de drogues toutes drogues confondues La figure 4 2 illustre l volution de la consommation de drogues toutes drogues confondues au fil des ann es La proportion d l ves du sec
362. riation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 140 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau A4 8 4 Consommation de drogues volution du type de consommateurs d amph tamines ou de m thamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Abstinents Total 93 0 89 82 92 7 96 1 Gar ons 93 12 90 52 93 2 96 82 Filles 92 8 89 02 92 2P 95 34b Exp rimentateurs Total 93 4 1 JA 2 32 Gar ons 2 9 8 82 2 7 2 0 Filles 3 6 4 42 8 5 2 5 Occasionnels Total 2 7 4 32 2 6 Tue Gar ons 2 8 4 0 2 78 1 0 2 Filles 26 4 7 ab 2 6 1 3 ab R guliers ou quotidiens Total A 1 8 1 5 0 5729 Gar ons 1 27 1 8 b 13 O 2 ab c Filles 1 07 1 9 ab 1 7 0 8 b c Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour un type et
363. ries de r ponse la question ont t regroup es 1 2 jours et 3 7 jours ainsi que Entre 1 et 3 mois et Plus de 3 mois afin de d finir l indicateur de la dur e de l arr t de fumer des 2 Usage du tabac produits du tabac Moins de 24 heures Entre 1 et 7 jours Entre 1 semaine et 1 mois et Plus de 1 mois est important de souligner que cet indicateur porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument et concerne les l ves qui ont fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois Fait de recommencer fumer des produits du tabac depuis la derni re tentative d arr t Le fait de recommencer fumer des produits du tabac est d fini partir d une seule question As tu recommenc fumer depuis la derni re fois o tu as essay d arr ter L l ve devait r pondre par Oui ou Non Cet indicateur porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument et concerne les l ves qui ont fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois 2 1 12 Sources potentielles d influence de l usage de la cigarette Statut de fumeur de cigarette des parents Deux questions pos es pour chacun des parents per mettent de d terminer le statut de fumeur de cigarette des parents Est ce que ton p re ta m re fume la cigarette Les r ponses cette question Je ne vois jamais mon p re ma m re Non il elle
364. rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 117 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 4 5 ge au premier pisode de consommation r guli re de drogues selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion Proportion des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves des l ves de 12 ans et de 13 ans et de 14 ans et de 15 ans et de 16 ans et de 17 ans et plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant plus ayant eu un tel eu un tel eu un tel eu un tel eu un tel eu un tel pisode pisode pisode pisode pisode pisode avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge avant l ge de 12 ans de 13 ans de 14 ans de 15 ans de 16 ans de 17 ans Total 0 2 1 0 2 9 7 9 14 8 22 1 Sexe Gar ons 0 3 1 0 31 8 5 16 7 23 5 Filles x 1 0 2 6 7 2 12 9 20 4 x Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variatio
365. riv es francophones et anglophones du Qu bec Au total 4 943 jeunes r partis dans 153 coles ont particip l enqu te Institut de la statistique Qu bec
366. rmation par message texte ou utiliser une application pour t l phone intelligent iPod iPad ou tablette 21 c 10 Principales m thodes consid r es pour essayer d arr ter de fumer selon le sexe l ves du secondaire ayant fum des produits du tabac au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Participer un Forum sur l abandon du tabac sur Internet 3 8 4 5 3 2 Faire une entente avec un ami o une amie pour arr ter de fumer 66 5 58 5 74 72 Demander conseil un professionnel de la sant m decin dentiste psychologue infirmi re pharmacien etc 22 5 18 02 27 12 Participer une activit ou un programme l cole pour arr ter de fumer 10 1 6 4 a 13 92 Appeler une ligne t l phonique d aide pour arr ter de fumer 7 1 6 6 7 6 Utiliser des produits de remplacement de la nicotine timbres gomme ou inhalateur de nicotine 34 7 27 0 42 52 Arr ter seul e sans aide 77 2 80 72 73 6 Visiter des sites Internet pour arr ter de fumer 11 5 10 3 12 7 Recevoir du soutien et de l information par message texte texto ou utiliser une application pour t l phone intelligent iPod iPad ou tablette 15 6 9 9 21 4 Autre m thode 4 1 8 5 4 8 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a Pour une m thode donn e le m me exposant exprime une diff
367. rmettant de suivre l ampleur et l volution de ces comportements chez les jeunes le minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS a confi l Institut de la statistique du Qu bec le mandat d en faire la surveillance partir de donn es d enqu te Ainsi l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire ETADJES a pour objectif depuis la premi re dition en 1998 de fournir un portrait fiable de l volution de chacun de ces comportements sur lequel les d cideurs et les autres intervenants peuvent s appuyer pour orienter les programmes guider les actions et en v rifier l efficacit Au fil des ditions les th mes et les questions ont t actualis s afin de refl ter les besoins identifi s et de tenir compte notamment des ph nom nes mergents Depuis 15 ans des progr s notables ont t accomplis par les l ves du secondaire quant leurs habitudes de vie Les r sultats de cette septi me dition de l enqu te r alis e l automne 2018 en t moignent L Institut de m me que les membres du comit d orientation de projet consid rent que ces donn es contribuent une meilleure connaissance des sujets trait s et souhaitent qu elles permettent de juger des efforts d ploy s lors de l appli cation des diff rents programmes d intervention destin s la sant et au mieux tre des l ves qu b cois du secondaire tout comme des efforts enc
368. rmi les l ves de 13 ans et plus environ 16 ont t initi s au jeu avant l ge de 13 ans Ce sont davantage les gar ons que les filles qui ont d but avant cet ge 18 c 14 donn es nonillustr es Cependant cette proportion montre une diminution importante depuis 2004 En effet en 2004 et 2008 respectivement 39 et 26 des Tableau 5 1 Participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 25 2 Sexe Gar ons 29 72 Filles 20 62 Niveau scolaire 1e secondaire 17 82 2 secondaire 19 74 3 secondaire 25 1 4 secondaire 28 404 5 secondaire 36 42bcd a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau 5 2 volution de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 2002 2004 2008 2013 1 secondaire 89 0 88 42 24 44 17 8 2 secondaire 52 12 48 5 35 33 19 72 3 secondaire 52 79 46
369. robl matique de sant publique Pour la plupart des jeunes s adonner au jeu constitue une activit ludique mais pour certains les jeux occupent une grande place et peuvent tre associ s des probl mes de sant Le jeu pourrait aussi compromettre les tudes de ces jeunes s il devient chronique En effet la participation des jeux devient li e une pathologie si les jeunes sont pr occup s par le jeu par exemple retournent jouer pour recouvrer leurs pertes mentent leur famille et leurs amis propos de leur comportement de joueur ou jouent en utilisant l argent pour leur d ner ou leur alloca tion DSM IV American Psychiatric Association 1994 150 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Le fait de jouer est associ certains comportements tels que la consommation d alcool et de drogues Des auteurs ont aussi d montr que les joueurs pathologiques probables pr sentaient plus de signes de d tresse d anxi t et de sympt mes d pressifs que les jeunes qui n avaient pas de probl me de jeu Derevensky 2007 Wynne et autres 1996 Il est d s lors important d examiner les facteurs qui pourraient inciter les jeunes jouer pour de l argent et de mieux comprendre qui sont ces jeunes qui jouent Plusieurs recherches ont r v l que les gar ons sont pro portionnellement plus nombreux jouer ou qu ils jouent une fr quence plus lev e que les filles Jacobs 2000 Aussi l argent disponible est as
370. rogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 91 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Consommation probl matique d alcool 3 2 7 Consommation r guli re d alcool et volution de la consommation r guli re d alcool Selon les donn es de l ETADJES 2018 environ 13 des l ves ayant bu de l alcool au cours de leur vie en ont d j consomm de fa on r guli re c est dire au moins une fois par semaine pendant au moins un mois figure 8 4 Les r sultats pr sent s dans la figure 3 4 r v lent galement que la proportion des l ves ayant eu un pisode de consommation r guli re d alcool est moins lev e en 2013 qu en 2004 et 2008 13 c 22 et 20 Cette diminution est observ e tant chez les gar ons que chez les filles En ce qui concerne la consommation r guli re d alcool chez les l ves ayant bu au cours des 12 derniers mois la proportion est de 14 tableau 3 8 Cette Figure 3 4 volution de la consommation r guli re d alcool selon le sexe l ves du secondaire ayant d j bu de l alcool dans leur vie Qu bec de 2004 2013 25 24 4 22 0 20 19 670 15 10 2004 2008 2013 Gar ons o Filles Total a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significa
371. rogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 3 volution de la consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau 4 4 Consommation r guli re de drogues selon le sexe et le niveau scolaire chez l ensemble des l ves du secondaire et chez les l ves ayant d j consomm de la drogue Qu bec 2013 Tableau 4 5 ge au premier pisode de consommation r guli re de drogues selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 6 Types de drogues consomm es au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 7 Consommation de drogues de synth se au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 4 8 volution de la consommation de chacun des types de drogues au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau 4 9 Fr quence de la consommation de cannabis au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 20184 See LISE A sn 16 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 117 117 120 Tableau 4 10 Type de consommateurs de cannabis au
372. rs jours Les cat gories de l indicateur de la quantit de cigarillos ou de petits cigares consomm s sont 2 cigarillos ou petits cigares ou moins par jour 3 5 cigarillos ou petits cigares par jour et 6 cigarillos ou petits cigares o plus par jour 2 1 6 Usage des produits du tabac aromatis s Dans l ETADJES 2013 de nouvelles questions portant sur l usage des produits du tabac aromatis s ou avec saveurs au cours des 30 derniers jours ont t ajout es Ces donn es permettront d isoler la part des produits aromatis s parmi l ensemble des produits du tabac Les produits mentionn s sont les suivants O la cigarette au menthol O le cigarillo ou petit cigare aromatis O le cigare aromatis O le tabac aromatis dans une pipe eau narguil shisha hookah O autres produits du tabac aromatis s Ainsi l usage des produits du tabac aromatis s fait r f rence la consommation d au moins un des produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours 2 1 7 Usage des produits du tabac aromatis s ou non L indicateur de l usage des produits du tabac prend en compte l ensemble des produits du tabac puisque l enqu te permet aux l ves de pr ciser s ils ont utilis d autres produits du tabac que ceux mentionn s ici aromatis s ou non Afin de d finir l indicateur de l usage des produits du tabac aromatis s ou non au cours des 80 derniers jours quatre sous indicateurs sont utilis
373. rs mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2073 44 mu paume fe 4 vu au Tableau A5 7 Probl mes de jeu selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A5 8 Probl mes de jeu selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire ayant jou au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Tableau A5 9 Cons quences de la participation des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire ayant jou au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 175 176 177 178 179 180 181 182 6 CUMUL DES COMPORTEMENTS Tableau 6 1 Nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 186 Tableau 6 2 Combinaison des comportements au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec 2013 187 Tableau 6 3 Nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 188 Tableau 6 4 Polyconsommation de substances psychoactives alcool et drogue au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 190 ANNEXE CARACT RISTIQUES DE LA POPULATION Tableau A1 R partition des l ves du secondaire selon le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013
374. rtion des consommateurs r guliers o quotidiens augmente chaque niveau scolaire pour atteindre 24 en 5 secondaire alors que celle des consommateurs occasionnels passe de 10 en 1 secondaire 51 en 4 et 5 secondaire tableau 3 2 Quant la proportion des exp rimentateurs elle est moins lev e chez les l ves de la 5 secondaire 8 qu aux autres niveaux En contrepartie la proportion des l ves abstinents d cro t entre la 1 et la 5 secondaire passant de 77 17 8 Consommation d alcool volution du type de consommateurs selon le sexe et le niveau scolaire L examen du tableau 3 4 r v le une baisse significa tive de la proportion des consommateurs r guliers o quotidiens depuis 2000 celle ci tant pass e de 20 10 en 2013 Quant aux exp rimentateurs les don n es indiquent une diminution de la proportion en 2008 8 comparativement aux ann es 2000 et 2004 11 et 10 respectivement suivie d une hausse en 2013 12 Finalement la proportion des consommateurs occasionnels est moins lev e en 2013 qu en 2000 35 c 40 Lorsqu on examine l volution des types de consommateurs de 2000 2013 selon le sexe un portrait semblable celui de l ensemble des l ves se dessine les donn es r v lent une diminution de la proportion des consomma teurs occasionnels et des consommateurs r guliers o quotidiens et pour les exp rimentateurs une certaine stabilit chez les fi
375. s O usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours O usage du cigarillo ou du petit cigare au cours des 80 derniers jours O usage des produits du tabac aromatis s au cours des 80 derniers jours O usage des autres produits du tabac non aromatis s au cours des 30 derniers jours Ainsi l usage des produits du tabac au cours des 80 derniers jours se r f re l usage d au moins un des produits du tabac aromatis s ou non au cours des 80 derniers jours 2 Usage du tabac 2 1 8 Usage de la cigarette lectronique Dans l ETADJES 2013 deux questions permettent d obtenir les pr valences de l usage de la cigarette lectronique vie et au cours des 30 derniers jours chez les jeunes du secondaire O CIG3_1 As tu d j utilis une cigarette lectronique ou e cigarette ne serait ce que pour quelques bouff es ou puffs O CIG3_2 Au cours des 30 derniers jours as tu utilis une cigarette lectronique ou e cigarette 2 1 9 Accessibilit la cigarette chez les l ves qui sont mineurs La l gislation qu b coise en mati re de tabagisme limitant consid rablement l acc s aux cigarettes des mineurs ceux ci peuvent avoir recourir plus d une strat gie pour obtenir ce produit Nombre de sources et mode habituel d approvisionnement Dans l TADUES les r ponses la question suivante portant sur le mode habituel d approvisionnement en cigarettes permettent de documenter l acce
376. s au moins une forme de jeux de hasard et d argent moins d une fois par semaine au cours des 12 derniers mois O la cat gorie des joueurs habituels regroupe les l ves qui ont jou au moins une forme de jeux de hasard et d argent une fois ou plus par semaine au cours de la p riode de r f rence 5 1 4 Mesure de la participation des jeux sur Internet ou en ligne En 2013 des questions JEU2_1_1 JEU2_1_9 portant sur la participation divers jeux sur Internet ou en ligne ont t ajout es Ces questions permettent ainsi de mesurer la proportion des l ves du secondaire ayant particip au moins un jeu de hasard et d argent sur Internet ou en ligne au cours des 12 derniers mois Lorsqu on peut avoir acc s des jeux sur Internet la participation des jeux de hasard et d argent peut tre accentu e puisqu il est possible d y jouer en tout temps c est dire la maison ou ailleurs De plus certains sites de jeux de hasard et d argent permettent aux jeunes de moins de 18 ans de participer bien que ces formes de jeux soient ill gales au Qu bec pour une personne mineure Papineau 2010 5 1 5 Mesure de la pr valence des probl mes de jeu selon leur gravit La gravit des probl mes de jeu chez les l ves est mesur e l aide des crit res du DSM IV J un outil de diagnostic utilis aupr s des adolescents Cette version adapt e du questionnaire DSM IV convient davantage aux r alit s que v
377. s l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 20183 49 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 13 Nombre de sources et mode habituel d approvisionnement fr quence d achat dans un commerce v rification de l ge et refus de vendre selon le sexe l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 2013 Tableau 2 14 Nombre de sources et mode habituel d approvisionnement selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 80 derniers jours l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 2013 Tableau 2 15 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans la maison selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et les r gles concernant le tabagisme l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 16 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans un v hicule automobile selon le sexe le niveau scolaire et le statut de fumeur de cigarette l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 17 Perception de la d pendance la cigarette et renoncement aux produits du tabac selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 2 18 Perception de la d pendance la cigarette et renoncement aux produits du tabac selon le statut de fumeur
378. s 24 et les filles 21 Cependant elle augmente de fa on significative entre la 1 et la 5 secondaire passant de 4 43 Par ailleurs on constate que la proportion de polycon sommateurs a connu une diminution importante depuis 2000 alors qu elle s levait 41 figure 6 2 volution de la proportion de polyconsommateurs au cours des 12 derniers mois l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 a3 40 8 40 34 8 35 30 26 4 25 20 22 72 15 10 5 o 2000 2004 2008 2013 a Le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 189 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Facteurs associ s la polyconsommation de SPA Quant aux facteurs associ s la polyconsommation de SPA on constate que les l ves ayant un emploi r mu n r sont proportionnellement plus susceptibles d tre des polyconsommateurs que ceux n ayant pas d emploi 31 c 17 tableau 6 4
379. s 5 c 3 3 Par ailleurs la proportion d l ves qui n adoptent aucun des comportements est plus impor tante chez les filles que chez les gar ons 39 c 85 Comme on peut s y attendre une variation selon le niveau scolaire est galement observ e De la 1 la 5 secondaire la proportion d l ves qui n ont eu aucun comportement diminue fortement passant de 67 14 en 2013 l inverse la proportion d l ves qui combinent deux comportements o plus augmente entre la 1 et la 5 secondaire Elle atteint 32 en 3 Les r sultats pr sent s dans le texte et les tableaux ou figures et qui sont suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de varia tion se situe entre 15 et 25 ce qui signifie qu ils doivent tre interpr t s avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 ce qui signifie que l estimation est impr cise Par cons quent ces r sultats sont pr sent s seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 185 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 6 1 Nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucun Un Deux Trois Quatre Total 36 6 PE 20 6 10 5 4 3 Sexe Gar ons 34 52 27 7 20 9 11 6 5
380. s l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 5 Il est noter que la version de l indicateur sur l usage des autres drogues ou des m dicaments sans prescription cat gories com bin es qui ne tient pas compte de la question additionnelle DRG1_7 sur la consommation des m dicaments adress e aux l ves ayant d clar n avoir jamais consomm de la drogue indique une proportion inf rieure soit 3 5 en 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 119 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Pr valence de la consommation de drogues de synth se incluant l ecstasy au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire Rappelons qu un indice portant sur la pr valence de la consommation de drogues de synth se qui prend en compte la consommation de l ecstasy des amph tamines ou m thamph tamines de la k tamine ou du GHB au cours des 12 derniers mois a t cr En 2013 4 8 des l ves du secondaire ont fait usage de drogues de synth se durant la p riode de r f rence Proportionnellement plus de filles 6 que de gar ons 4 0 en ont consomm tableau 4 7 La consomma tion de ces drogues augmente avec le niveau scolaire atteignant 10 en 5 secondaire 4 2 4 2 volution de l usage des types de drogues Le tableau 4 8 fournit un portrait de l volution de la consommation de chacune des drogues parmi l
381. s l ves qui ont tent de cesser de fumer au cours des 12 derniers mois ont recommenc fumer depuis leur derni re tentative d arr t tableau 2 17 Les donn es ne permettent pas de d celer de diff rence significative entre les gar ons et les filles Une grande majorit des fumeurs quotidiens ont recom menc fumer depuis leur derni re tentative d arr t alors que la proportion est moindre chez les fumeurs d butants 62 Cette proportion est de 81 chezles fumeurs occasionnels tableau 2 18 2 Usage du tabac Envie forte de fumer des produits du tabac Pr s de 10 de l ensemble des jeunes du secondaire ressentent une forte envie de fumer des produits du tabac parfois ou souvent la proportion est plus lev e chez les filles que chez les gar ons 11 c 8 tableau 2 19 Quand on analyse l envie forte de fumer des produits du tabac chez les fumeurs de cigarettes il n est pas surprenant d observer que proportionnellement plus de fumeurs quotidiens 94 que de fumeurs occasionnels 76 ou d butants 36 ressentent une forte envie de fumer parfois o souvent De la m me fa on les r sultats r v lent que les l ves dont au moins un des parents fume la cigarette sont plus port s en proportion avoir une forte envie de fumer parfois o souvent que ceux dont aucun des parents ne fume 15 c 8 galement les jeunes qui ont un fr re o une s ur qui fume la cigarette ressente
382. s 34 des l ves du secondaire ont connu au moins un pisode de consommation excessive d alcool 5 consommations ou plus en une m me occasion durant une p riode de 12 mois Cette proportion est moindre que celle observ e en 2008 40 Chez les buveurs la consommation excessive d alcool a d abord augment entre 2000 et 2004 64 c 68 puis a diminu pour atteindre 60 en 2013 La consommation excessive et r p titive d alcool c est dire le fait d avoir eu au moins cinq pisodes de consommation excessive dans les 12 derniers mois touche 17 des jeunes buveurs en 2013 Cette proportion est moindre que celles observ es pour les autres ann es l tude entre 22 et 24 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 INTRODUCTION Les adolescents qu b cois sont expos s de plusieurs mani res l alcool par exemple la maison lorsque les adultes qu ils c toient en consomment ou en raison des diff rentes strat gies de marketing de ce produit En effet en plus de se retrouver dans la publicit traditionnelle des m dias l alcool est galement pr sent dans des v ne ments sportifs et culturels commandit s la t l vision dans les films ou dans les vid os April et autres 2013 L alcool jouit d un statut particulier dans notre soci t et en consommer est encore associ un rite de passage vers l ge adulte C est ainsi que malgr l
383. s 2000 passant de 46 40 en 2008 puis 34 en 2018 Concernant l alcool m lang avec les boissons nergisantes ou une boisson alcoolis e caf in e pr m lang e ph nom ne mesur pour la premi re fois dans l enqu te un l ve sur cinq 20 en a bu au moins une fois au cours de la derni re ann e Consommation de drogues Les cons quences potentiellement n fastes li es la consommation des drogues sont bien connues Par exemple pensons aux hospitalisations associ es une surconsommation intentionnelle ou non aux probl mes de d pendance potentielle minist re de la Sant et des Services sociaux MSSS 2006a ou encore aux liens possibles avec la criminalit Brochu et autres 2010 De m me la consommation fr quente de cannabis dans la jeunesse peut tre li e plus tard des probl mes respiratoires ou neurologiques ou de d pression cit dans Boak et autres 2013 La consommation r p titive de drogues de synth se quant elle peut provoquer des hallucinations des parano as des convulsions entre autres ou dans des cas extr mes la mort MSSS 2007 Partnership for Drug Free Kids 2014 Enfin l usage de m dicaments non prescrits est un ph nom ne de plus en plus pr occupant chez les jeunes Partenariat pour un Canada sans drogue 2014 la lumi re des r sultats de l enqu te de 2013 on constate l aussi que la proportion d l ves du secon daire ayant consomm de la dro
384. s des 12 derniers mois Oui 39 4 40 6 38 2 Non 60 6 59 4 61 8 Nombre de tentatives pour arr ter de fumer Une fois 49 0 52 9 44 7 Deux fois 24 7 21 6 28 0 Trois fois et plus 26 3 25 4 27 2 Dur e de la derni re tentative pour arr ter de fumer Moins de 24 heures 5 6 6 3 4 9 Entre 1 et 7 jours 18 7 14 4 23 4 De 1 semaine 1 mois 19 3 22 1 15 7 Plus de 1 mois 56 3 56 7 56 0 Recommencer fumer depuis la derni re tentative d arr t Oui 51 2 47 0 55 9 Non 48 8 53 0 44 1 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable sexe est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 63 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 18 Perception de la d pendance la cigarette et renoncement aux produits du tabac selon le statut de fumeur de cigarette l ves du secondaire ayant fum au moins un produit du tabac Qu bec 2013 Fumeurs Fumeurs Fumeurs quotidiens occasionnels d butants Perception de la d pendance la cig
385. s du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 124 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 2 5 2 Hallucinog nes En ce qui concerne la consommation d hallucinog nes seuls la fr quence de la consommation et les types de consommateurs en 2013 peuvent tre rapport s En effet il est impossible d analyser l volution de la fr quence de la consommation o des types de consommateurs d hallucinog nes puisque dans les ditions pr c dentes de l ETADUES la consommation d hallucinog nes incluait l ecstasy en 2013 la mesure de ces deux types de drogues est faite s par ment Fr quence de la consommation d hallucinog nes selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 environ 8 1 des jeunes du secondaire ont rapport une consommation faible d hallucinog nes au cours des 12 derniers mois et une proportion moindre ont eu une consommation lev e tableau 4 12 Aucun cart significatif n a t observ entre les gar ons et les filles ni selon le niveau scolaire Type de consommateurs d hallucinog nes selon le sexe et le niveau scolaire Environ 2 2 des l ves sont des consommateurs d hallucinog nes de type exp rimentateur 0 9 sont des consommateurs de type occasionnel et une proportion moindre sont des consommateurs de types r gulier ou quotidien tableau A4 5 en annexe Les don
386. s eux m mes INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 159 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 5 6 volution de la participation des jeux de hasard et d argent selon la forme de jeu l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 2002 2004 2008 2013 Jeux de cartes 21 0 23 2 22 3 14 92 Jeux d habilet s 17 78 19 5 15 62 FAR Bingo 14 02 13 2 11 029 5 62 Paris sportifs priv s 12 62 13 9 11 5 5 78 Jeux de d s sa 13 32 8 72 4 92 Loteries ordinaires 14 28 9 83 8 4 3 6 Appareils de loterie vid o 8 12 FA 5 02 3 59 Paris sur Internet 3 720 4 7 4 984 2 94 Mise O Jeu 5 4 3 89 2 9 1 63 Jeux de casino 2 28b 2 DFE 1 5 1 16 Billets de loterie re us en cadeau 30 58 29 9 19 22 8 28 Non disponible Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c d Pour une forme de jeu donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 1 L ordre de pr sentation des types de jeux ne signifie pas qu il y a une diff rence statistiquement significative entre les pr valences 2 En 2002 les jeux de d s taient class s dans la cat gorie autres jeux Cette cat gorie n est donc pas exactement la m me qu en 2002 3 Cette forme de jeu n entre pas dans la mesure globale de participation des jeux de hasard et d argent Sources Institut de la statistiqu
387. s ou de petits cigares fum s au cours des 30 derniers jours 2 ou moins 56 1 92 1 86 4 3 5 21 4 x 9 7 6 et plus 22 6 X SO Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle Note Le test global du khi deux entre la variable tudi e et la variable statut de fumeur est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 75 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A2 5 Usage des produits du tabac au cours des 30 derniers jours selon divers facteurs potentiels d influence l ves du secondaire Qu bec 2013 Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 10 32 Monoparentale ou reconstitu e 17 43 Autres 28 6 Emploi Avec emploi 16 4 Sans emploi 9 4 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 5 gab 11 30 13 920 831 50 19 8 51 et plus 23 0 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 10 7 Dans la moyenne de la classe 12 2P Sous la moyenne de la classe 15 52 Indicateur du milieu socio conomique de l
388. s que de filles qui ont jou exclusivement des jeux priv s 10 c 2 8 mais une proportion plus grande de filles que de gar ons ont jou exclusivement des jeux tatis s 9 c 5 5 2 2 2 Pr valence de la participation des jeux priv s Pr valence de la participation des jeux priv s selon le sexe et le niveau scolaire En 2013 parmi l ensemble des l ves du secondaire environ 18 ont particip au moins une forme de jeux priv s au cours des 12 derniers mois Les gar ons sont plus nombreux que les filles toutes proportions gard es jouer des jeux priv s 24 c 11 tableau 5 9 La participation des l ves des jeux priv s est signifi cativement associ e au niveau scolaire En effet le taux de participation passe de 11 en 1 secondaire 26 en 5 secondaire 162 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Tableau 5 8 Participation des jeux priv s et des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles A jou aux deux types de jeux 11 4 13 72 9 0 Jeux priv s seulement 6 4 10 42 2 32 Jeux tatis s seulement 7 2 5 3 9 23 N a pas jou 75 0 70 6 79 52 a Pour un type de jeu donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la s
389. s selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Fumeurs actuels Fumeurs d butants Non fumeurs Situation familiale Biparentale ou en garde partag e Monoparentale ou reconstitu e Autres Emploi Avec emploi Sans emploi Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 115 30 31 50 51 et plus Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe Dans la moyenne de la classe Sous la moyenne de la classe Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev Niveau faible Statut de fumeur des parents Au moins un des parents fume Aucun des parents ne fume Un fr re ou une s ur qui fume la cigarette Fratrie qui fume Pas de fratrie qui fume Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement 1 9 5 4 16 4 a 4 3 2 0 1 4 ab 2 9 4 5 6 8 1 9729 517 4 49 2 7 3 6 9 1 1 8 10 12 1 8 2 3 5 4 5 4 3 5 2 8 1 9 2b c 3 82 4 4 b 4 3 c 3 1 2 9 3 6 3 2 2 8 3 6 2 9 7 0 2 2 4 95 8 89 1 78 22 92 2 95 2 96 72 93 32 91 10 88 93 95 0 93 9 92 0 94 1 93 6 90 7 95 33 82 8 95 8 a b c Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Sourc
390. s visit es 4 943 l ves ont r pondu au questionnaire soit un taux de r ponse pond r de 95 0 La presque totalit de la non r ponse est expli qu e par l absent isme Le taux de r ponse des l ves varie de 93 1 97 6 d un niveau scolaire l autre et est l g rement plus lev chez les l ves du premier cycle tableau 1 2 8 Ce nombre exclut la classe de 1 secondaire de l cole ayant ferm ses portes qui a fait l objet d un remplacement avant le d but de la p riode de collecte 9 Celles ci sont r parties dans 153 coles participantes 10 On fait ici r f rence tous les l ves inscrits dans ces combinaisons que ces l ves fassent partie ou non de classes s lectionn es pour l enqu te INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 27 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 1 2 Nombre d l ves r pondants et taux de r ponse pond r des l ves selon le niveau scolaire Qu bec 2013 Nombre d l ves Taux de inscrits des Nombre r ponse classes d l ves pond r Niveau scolaire r pondantes r pondants 1e secondaire 977 953 97 6 2 secondaire 960 918 95 9 3 secondaire 975 913 93 7 4 secondaire 956 906 94 7 5 secondaire 1 354 1 253 93 1 Total 5 222 4 943 95 0 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l v
391. se situe 12 en 2013 alors qu elle s levait 83 en 1998 puis 22 en 2008 En 2013 environ 6 des l ves ont fait l usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours une proportion qui a nettement baiss depuis 2008 15 et 7 ont fait l usage du cigarillo ou du petit cigare une proportion qui a galement baiss depuis 2008 18 Pr s de 9 des l ves ont consomm des produits du tabac aromatis s au cours des 30 derniers jours tels que le cigare aromatis ou la cigarette au menthol ces produits repr sentent 71 de la consommation des produits du tabac La proportion d l ves de 13 ans et plus ayant fum une cigarette au complet avant l ge de 13 ans a significati vement diminu travers les ann es passant de 31 en 1998 4 5 en 2013 Parmi les l ves qui ont fum la cigarette au cours des 80 derniers jours les deux tiers 65 ont consomm en moyenne deux cigarettes o moins par jour les jours o ils ont fum Cette proportion est de 8 l ves sur 10 80 pour le cigarillo ou le petit cigare Concernant la cigarette lectronique environ 28 des l ves l ont d j essay e ne serait ce que pour prendre quelques bouff es au cours de leur vie toutefois 4 0 des l ves en ont fait usage au cours des 30 derniers jours Environ 20 des l ves n ayant jamais fum la cigarette ont essay la cigarette lectronique En 2013 pr s de 23 des l ves qui sont mineurs et
392. se sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 19 Fr quence de l envie forte de fumer selon le sexe le statut de fumeur de cigarette et d autres caract ristiques li es au tabagisme l ves du secondaire Qu bec 2013 Jamais ou rarement Parfois ou souvent Total Sexe Gar ons Filles Statut de fumeur de cigarette Fumeurs quotidiens Fumeurs occasionnels Fumeurs d butants Statut de fumeur de cigarette des parents Au moins un des parents fume Aucun des parents ne fume Un fr re ou une s ur qui fume la cigarette Fratrie qui fume Pas de fratrie qui fume Nombre d amis qui fument la cigarette Aucun Quelques uns La plupart ou tous Fr quence d exposition la fum e de tabac dans l environnement familial Chaque jour ou presque Une fois semaine ou moins Jamais Fr quence d exposition la fum e de tabac dans un v hicule automobile Chaque jour ou presque Une fois semaine ou moins Jamais Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement p p a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 90 2 91 53 88 7 5 6 a 23 8 2 63 62 85 3 92 0 80 02 92 03 97 6 88 4 46 9 81 6 87 8 92 82 72 6 86 0 93 93 9 8 8 52 11 32 94 42 76 2 36 4 14 7 8 0
393. semble de la p riode quant ce type de consommation Tableau 3 12 3 Consommation d alcool Pr valence de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire 8 consommations ou plus en une m me occasion Environ un l ve du secondaire sur cinq 22 a bu huit consommations d alcool ou plus au moins une fois au cours des 12 derniers mois Les gar ons sont plus nombreux en proportion que les filles tre dans cette situation 24 c 19 donn es non illustr es Parmi les buveurs pr s de 39 ont consomm cette quantit d alcool au moins une fois au cours de la p riode de r f rence tableau 3 11 Les gar ons sont proportion nellement plus nombreux que les filles l avoir fait 42 c 35 La proportion augmente aussi avec le niveau scolaire si pr s de 16 des l ves buveurs de la 1 secondaire ont consomm cette quantit d alcool au cours des 12 derniers mois c est un peu plus du tiers 37 chez ceux de la 3 secondaire et un peu plus de la moiti 55 chez ceux de la 5 secondaire volution de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 Sexe Gar ons 66 62 Filles 61 5 Niveau scolaire 1 secondaire 5013 2 secondaire 52 64 3 secondaire 65 0 4 secondaire 67 8 5 secondaire 78 0 70 3 69
394. sequence 3 Consult le 1 r ao t 2014 WORLD HEALTH ORGANIZATION 2007 The scienti fic basis of tobacco product regulation Report of a WHO Study Group WHO Technical Report Series n 945 112 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 203 ANNEXE CARACT RISTIQUES DE LA POPULATION Tableau A1 R partition des l ves du secondaire selon le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 Total Gar ons Filles Total 50 9 49 1 1 secondaire 21 2 21 82 20 6 2 secondaire 20 2 20 5 19 92 8 secondaire 21 4 21 8 20 9 4 secondaire 19 1 18 82 19 42 5 secondaire 18 2 17 12 19 22 a Pour un niveau scolaire donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les sexes au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A2 R partition des l ves du secondaire selon l ge et le niveau scolaire Qu bec 2013 11 ans 18 ans ou moins 12 ans 13 ans 14 ans 15 ans 16 ans 17 ans ou plus 0 2 15 5 20 0 19 0 1 secondaire 0 8 71 2 24 6 x X xX x x 2 secondaire X xX 67 3 27 0 8 1 xX xX xX 3 secondaire x X X 63 2 28 7 6 6 X x 4 secondaire x X X X 67 8 25 8 5 0 4 1 5 secondaire xX X xX X xX 69
395. si la proportion des consommateurs r guliers ou quotidiens a diminu passant de 20 en 2000 10 en 2013 Quant la proportion des consommateurs occasionnels en 2013 elle est significativement inf rieure celle observ e en 2000 35 c 40 L analyse de la pr cocit de la consommation d alcool vient corroborer ces r sultats De fait la proportion des jeunes de 13 ans et plus ayant bu de l alcool avant d avoir atteint l ge de 13 ans est pass e de 31 en 2004 23 en 2013 Comme la consommation d alcool un jeune ge fait partie des comportements pouvant nuire la sant le recul observ chez les jeunes peut tre consid r comme b n fique Paglia Boak et Adlaf 2007 La consommation excessive d alcool pour la p riode 2000 2013 a galement diminu chez les l ves du secondaire Par exemple le tiers 34 des jeunes ont consomm de l alcool de mani re excessive au moins une fois au cours des 12 derniers mois en 2013 une proportion inf rieure celles observ es dans les ditions pr c dentes de l ETADJES Lorsqu on consid re les buveurs seulement ce sont 60 qui ont eu au moins un pisode de consommation excessive d alcool en 2013 comparativement aux deux tiers environ en 2004 et en 2008 Il s agit d un revirement de situation tant donn que la consommation excessive d alcool avait augment chez les buveurs entre 2000 et 2004 En ce qui concerne la consommation excessive et r p titive d a
396. soci la participation des jeux de hasard et d argent plus les jeunes ont de l argent leur disposition plus ils ont tendance jouer Pugh et Webley 2000 Fisher et Balding 1996 Malgr l offre et la grande publicit entourant les jeux de hasard et d argent au Qu bec les proportions de joueurs risque et de joueurs pathologiques probables chez les l ves du secondaire n ont cess de diminuer depuis que le ph nom ne est mesur dans l TADJES 2002 Le ph nom ne du jeu m rite tout de m me d tre suivi pour plusieurs raisons les adultes aux prises avec des probl mes de jeu ont souvent commenc jouer un ge plus jeune que les autres le jeu est souvent associ d autres comportements risque et des probl mes de sant mentale et le fait pour les jeunes de participer des jeux de hasard et d argent aurait tendance accompagner la consommation de tabac d alcool et de drogues Williams et autres 2012 Par ailleurs bien que jouer pour de l argent ne soit pas une activit l gale avant l ge de 18 ans exception faite des situations mentionn es pr c demment certains jeunes se d brouillent pour pouvoir jouer et le jeu deviendrait plus rapidement probl matique chez les adolescents que chez les adultes Jacobs 2000 Shaffer et Hall 1996 Les recherches r v lent en effet une pr valence des probl mes de jeu pathologique sup rieure chez les adolescents que dans la population adu
397. ssant de 19 en 2002 25 en 2004 et 30 en 2008 O Plus de filles que de gar ons en proportion n ont adopt aucun de ces comportements 89 c 85 O La proportion de jeunes qui consomment exclusivement de l alcool est de 22 en 2013 tandis que la proportion de ceux qui participent seulement aux jeux de hasard et INTRODUCTION Il est bien connu que la plupart des jeunes font l exp rience du tabac de l alcool des drogues o d autres comportements tels que la participation des jeux de hasard et d argent et ce de fa on occasionnelle ou de courte dur e pendant l adolescence ce qui fait partie d un processus de maturation Toutefois il y a des jeunes pour lesquels ces comportements vont se cumuler et persister pendant la jeunesse et plus tard dans la vie Ce cumul de comportements peut engendrer une panoplie de cons quences n gatives dans leur vie telles que les probl mes de sant physique de troubles cognitifs sociaux o affectifs o de difficult s scolaires entre autres cit dans Elgar et Pickett 2012 d argent est de 4 9 et celle pour ceux qui consomment uniquement du tabac ou uniquement de la drogue est inf rieure 1 dans les deux cas O La consommation d alcool et la participation aux jeux de hasard et d argent repr sentent pour 11 des jeunes du secondaire les deux seuls comportements adopt s et pour 4 8 d entre eux on retrouve la combinaison alcool drogue et jeux de hasard
398. ssibilit aux cigarettes chez les l ves qui sont mineurs Comment te procures tu tes cigarettes habituellement O achat par toi m me dans un commerce O achat par toi m me aupr s d un ami ou de quelqu un d autre l cole O achat par toi m me aupr s d un ami ou de quelqu un d autre ailleurs qu l cole O fais acheter par quelqu un O re ois de ton p re o de ta m re O re ois de ton fr re o de ta s ur O re ois d un ami ou d une amie O t en procures autrement partir de ces r ponses un indicateur du nombre de sources diff rentes d approvisionnement a t construit Les cat gories de cet indicateur sont Une source Deux sources et Trois sources et plus partir de ces m mes r ponses un indicateur portant sur le mode habituel d approvisionnement dont les cat gories sont les suivantes a t construit Commerce exclusivement INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 41 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Commerce et autres strat gies Par les amis exclu sivement Achat par un tiers et strat gies multiples et Autres strat gies Fr quence d achat des cigarettes dans un commerce La fr quence d achat des cigarettes dans un commerce au cours des quatre derni res semaines est obtenue partir de la question suivante Au cours des quatre derni res semain
399. ssive et r p titive au cours des 12 derniers mois tableau 8 11 Les don n es ne permettent pas de d tecter de diff rence selon le sexe Toutefois la proportion d l ves buveurs ayant consomm de mani re excessive et r p titive cro t avec le niveau scolaire une premi re hausse est observ e entre la 2 et la 3 secondaire et une deuxi me en 5 secondaire 6 c 14 c 30 L analyse de l volution de la consommation excessive et r p titive d alcool indique une baisse chez les buveurs en 2013 comparativement l ann e 2008 17 c 22 alors Tableau 3 13 que les proportions de 2000 et de 2004 ne se distinguent pas de celle de 2008 tableau 3 13 Les r sultats chez les gar ons vont dans le m me sens Chez les filles les donn es montrent plut t une augmentation entre 2000 et 2004 16 c 20 puis une diminution en 2013 15 en fait les filles retrouvent leur niveau de l ann e 2000 Lorsqu on examine la consommation excessive r p titive d alcool selon le niveau scolaire chez les buveurs une baisse est constat e pour la 2 4 et 5 secondaire entre 2008 et 2013 Quant aux buveurs de la 3 secondaire aucun changement significatif n a pu tre observ sur la p riode de 2000 2015 3 2 11 Facteurs associ s la consommation excessive d alcool Le m me type de d marche que celui ayant servi identifier les facteurs associ s la consommation d alcool a t utilis pour d termin
400. st sup rieur 15 mais inf rieur ou gal 25 ce qui signifie qu elles doivent tre interpr t es avec prudence Les estimations suivies de deux ast risques indiquent que le CV est sup rieur 25 ce qui signifie qu elles sont impr cises par cons quent ces estimations sont pr sent es seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif Les estimations dont le CV est inf rieur ou gal 15 ne sont suivies d aucun ast risque parce qu elles sont suffisamment pr cises Lorsque toutes les estimations pr sent es dans un tableau ou une figure ont un CV inf rieur ou gal 15 il en est fait mention Des analyses bivari es ont t r alis es afin de comparer les l ves de diff rents sous groupes principalement les l ves des diff rents niveaux scolaires de m me que les gar ons et les filles Ces comparaisons ont t faites l aide du test du khi deux avec ajustement de Satterthwaite En pr sence d un r sultat significatif des tests d galit entre deux proportions ont t r alis s Les diff rences qui sont mentionn es dans le rapport sont significatives un seuil de 0 05 Par contre des r sultats non significatifs peuvent tre signal s s ils offrent un int r t particulier ou s ils font exception dans une s rie de r sultats significatifs et ils sont habituellement pr sent s sous forme de tendance Dans les tableaux et figures un cart significatif entr
401. stitut national de sant publique du Qu bec INSPQ et du minist re de l ducation du Loisir et du Sport MELS 5 Le Plan national de surveillance est compos du Plan commun de surveillance et du Plan minist riel de surveillance multith matique 22 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ASPECTS M THODOLOGIQUES NATHALIE PLANTE ET ROBERT COURTEMANCHE Direction de la m thodologie et de la qualit Institut de la statistique du Qu bec Ce chapitre pr sente la m thodologie de l Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 ETADJES Il comprend six sections La premi re section 1 1 comporte une descrip tion du plan d chantillonnage des d tails concernant la population vis e les bases de sondage employ es la m thode de s lection de l chantillon ainsi que la taille et la r partition de l chantillon s lectionn y sont pr sent s La section 1 2 donne quelques d tails sur la collecte des donn es et les taux de r ponse obtenus La section 1 3 quant elle porte sur le traitement et l analyse des donn es le processus de validation des donn es la m thode de pond ration utilis e afin que les r sultats puissent tre inf r s la population vis e de m me que des renseignements relatifs aux estimations produites aux analyses statistiques effectu es et la non r ponse partielle La probl matique de la comparaison avec les ditions pr
402. t d argent hebdomadaire 10 et moins 17 6 115 30 27 92 31 50 30 5 51 et plus 39 22 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classe 24 0 Dans la moyenne de la classe 25 0 Sous la moyenne de la classe 28 3 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 24 5 Niveau faible 27 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 175 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A5 2 Type de joueurs au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Non joueurs Joueurs occasionnels Joueurs habituels Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 76 0 21 1 2 8 Monoparentale ou reconstitu e 71 1 24 5 4 3 Autres 70 2 21 4 8 4 Emploi Avec emploi 68 9 te 3 9 Sans emploi 78 72 18 52 2 8 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 82 42 15 52b 2 1 39 115 30 72 12 24 22 3 72 31 50 69 5 27 0 357 51 et plus 60 82 83 52 5 7 Auto valuation d
403. t engen drer des hallucinations des convulsions des probl mes de respiration des pisodes de parano a extr me ou dans des cas lourds la mort MSSS 2007 Partnership for Drug Free Kids 2014 Ce chapitre pr sente des donn es sur la pr valence la fr quence ainsi que l volution de la consommation de drogues chez les Qu b cois inscrits au secteur des jeunes dans les coles secondaires l automne 2013 La premi re section concerne les aspects m thodolo giques elle fait tat des principaux indicateurs utilis s La deuxi me section d crit les r sultats de l enqu te Il y est question de la consommation de drogues en g n ral et de certains types de la fr quence de consommation et des types de consommateurs pour quatre types de drogues cannabis hallucinog nes amph tamines ou m thamph tamines ecstasy et des facteurs associ s la consommation de drogues au cours des 12 der niers mois En guise de conclusion sont pr sent s les principaux r sultats les progr s observ s depuis la derni re enqu te des l ments suivre les facteurs associ s une comparaison avec d autres tudes et un tat de la situation 4 1 ASPECTS M THODOLOGIQUES Huit questions DRG1_1 DRG1_7P et DRG2_1 pro venant de la section du questionnaire Ton exp rience avec la drogue ont servi documenter la consommation de drogues chez les l ves du secondaire Le lecteur est invit consulter le question
404. t ses coll gues 1998 l influence des parents serait un facteur de protection D ailleurs bon nombre d tudes montrent qu un parent qui fume est un mod le de comportement pour son enfant et facilite l acc s de ce dernier aux produits du tabac INSPQ 2004 ce sujet en 2013 environ 8 des l ves du secondaire qui consommaient la cigarette s approvisionnaient gratuitement aupr s de leurs parents En ce qui concerne le statut de fumeur des parents en pr sence des autres facteurs la propension faire partie du groupe des consommateurs des produits du tabac tend tre plus importante chez les l ves dont au moins un des deux parents fume la cigarette que chez ceux qui n ont aucun parent qui fume la cigarette Notons que le sexe de l l ve ne ressort pas comme tant li de mani re significative l usage du tabac une fois l ensemble des facteurs pr dictifs pris en compte Nous retiendrons que depuis 1998 au Qu bec l cart entre les filles et les gar ons s amenuise et tend dis para tre Bordeleau 2009 du moins en ce qui a trait la consommation de cigarettes 2 Usage du tabac Comment se comparent les r sultats avec ceux d autres enqu tes Dans l EQSJS 2010 2011 la pr valence de l usage de la cigarette au cours des 30 derniers jours a t tablie 11 Laprise et autres 2012 Bien que l EQSJS ne soit pas directement comparable l ETADJES en raison de diff rences m thodol
405. tage 5 Jeux de hasard et d argent les gar ons que les filles Toutefois aucune diff rence n a t not e selon le niveau scolaire Pourtant les l ves de la 5 secondaire sont plus nombreux participer la plupart des jeux de hasard et d argent Y aurait il donc des proportions similaires de jeunes l ves et d l ves plus g s qui prennent part aux jeux en ligne Dans un contexte o Internet semble omnipr sent et o les sites de jeux sont attrayants pour les plus jeunes il est plausible que le jeu en ligne soit privil gi Il convient de souligner que l acc s des jeux sur Internet peut faire en sorte d accentuer la participation des jeux de hasard et d argent m me si ces derniers sont en prin cipe r serv s aux adultes Certains sites en plus d tre accessibles aux mineurs comportent plusieurs l ments de dangerosit tels que l offre de plusieurs jeux en un seul lieu et l anonymat qui fait en sorte que le jeune ne sera pas d couvert par son entourage Cette forme de jeu est galement suivre parce qu elle pourrait pr senter des risques suppl mentaires pour les personnes vuln rables le jeu virtuel favorise notamment une perte de contact avec le monde r el Papineau 2010 Les gar ons sont plus susceptibles que les filles de deve nir des joueurs risque ou des joueurs pathologiques probables Les faibles pr valences de joueurs risque et de joueurs pathologiques probables ne per
406. tale ou reconstitu e ceux vivant avec un tuteur l gal en foyer d accueil o en appartement avec des amis ou d autres personnes sont class s dans la cat gorie autres 9 M me si l emploi chez l l ve est un facteur associ la consommation d alcool il n a pas t retenu dans les analyses multivari es tant donn une corr lation lev e avec un autre facteur soit le montant d argent hebdomadaire dont le jeune dispose En effet le montant d argent hebdomadaire a t retenu puisqu il inclut non seulement l argent de poche mais aussi l argent provenant d un emploi 90 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC d alcool est plus importante chez ceux qui disposent de 11 et plus de 31 50 gt ou de 51 et plus RC 1 91 RC 2 53 et RC 3 13 respectivement Des tests suppl mentaires ont permis d observer une gradation significative concernant les chances de se retrouver dans le groupe d l ves ayant consomm de l alcool Par rapport aux jeunes qui disposent de 11 80 ces chances sont plus lev es chez ceux qui disposent de 31 50 ou de 51 et plus Toutefois il n y a pas de diff rence significative entre ces deux derni res cat gories Tableau 8 7 8 Consommation d alcool Quant l auto valuation de la performance scolaire les donn es r v lent une gradation des rapports de cotes selon ce facteur c est dire que relativement aux jeunes s estimant au dessus de la moyen
407. tatis s 5 1 3 Typologie des joueurs Le type de joueur tablit d abord si un jeune a jou dans les 12 derniers mois et le cas ch ant quelle fr quence il a particip au moins une des formes de jeux r pertori es dans l enqu te Une typologie des joueurs trois cat gories est utilis e pour analyser la participation globale chez les l ves du secondaire et la participation en fonction de la cat gorie de jeux priv s ou tatis s La typologie des joueurs est la suivante O la cat gorie des non joueurs regroupe les l ves qui n ont jou aucune forme de jeux de hasard et d argent au cours de la p riode de r f rence Nomenclature des jeux priv s et des jeux tatis s Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Paris sur Internet Jeux de cartes Paris sportifs priv s Jeux d habilet s Jeux de d s Jeux priv s Loteries ordinaires telles que 6 499 Loteries instantan es gratteux Mise O Jeu Jeux tatis s Bingo Kinzo Appareils de loterie vid o Jeux de casino 1 l exception du Kinzo l ensemble des jeux tatis s peuvent tre pratiqu s dans des endroits publics casinos bars d panneurs etc et sur le site de jeux de Loto Qu bec Espacejeux 152 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC O la cat gorie des joueurs occasionnels regroupe les l ves qui ont jou une fois pour essayer o se sont adonn
408. tatistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau 5 9 Participation des jeux priv s et des jeux tatis s au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Jeux priv s Jeux tatis s Total TA 18 7 Sexe Gar ons 24 32 19 1 Filles 11 42 18 2 Niveau scolaire 1 secondaire 11 42b 14 32 2 secondaire 14 494 14 6 8 secondaire 18 42 17 78 4 secondaire 20 704 19 32 5 secondaire 26 1224 28 7 2h a b c d Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 1 Au moins une forme de jeux priv s peu importe la participation aux jeux tatis s 2 Au moins une forme de jeux tatis s peu importe la participation aux jeux priv s Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 5 Jeux de hasard et d argent La pr valence de la participation des jeux priv s est filles celui ci est plus faible en 2013 comparativement moindre que celles obtenues depuis 2002 la baisse la aux autres ann es consid r es
409. te de celle de Fumeurs d butants au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Capacit d arr ter de fumer des produits du tabac En examinant la capacit d arr ter de fumer tout produit du tabac chez les fumeurs de cigarettes il n est pas surprenant de constater tant donn les r sultats sur la d pendance la cigarette que toutes proportions gard es les fumeurs quotidiens sont moins nombreux penser qu ils seraient capables d arr ter de fumer 68 que les fumeurs occasionnels o d butants tableau 2 18 Rappelons que la capacit d arr ter de fumer porte sur l ensemble des produits du tabac qui se fument et concerne les l ves qui ont fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois En 2013 la quasi totalit 95 des l ves ayant fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois pensent qu ils seraient capables d arr ter de fumer L enqu te ne d c le aucune diff rence entre les gar ons tles filles tableau 2 17 o 64 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 2 2 6 2 Renoncement aux produits du tabac Pr valence des tentatives d arr t En 2013 pr s de 89 des l ves du secondaire ayant fum au moins un produit du tabac au cours des 12 derniers mois ont tent de cesser de fumer durant cett
410. ti du temps ou toujours 15 6 10 0 23 0 Se faire refuser la vente de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines Jamais 53 1 56 4 48 8 Oui 46 9 43 6 51 2 Se faire refuser la vente de cigarettes dans un commerce au cours des 4 derni res semaines Jamais 53 1 56 4 48 8 Moins de la moiti du temps 25 0 29 2 19 6 Environ la moiti du temps 8 6 x 9 4 Plus de la moiti du temps ou toujours 13 4 x 22 1 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions du sexe au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 57 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 14 Nombre de sources et mode habituel d approvisionnement selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire qui sont mineurs et fumeurs de cigarette Qu bec 2013 Fumeurs actuels Fumeurs d butants Nombre de sources d approvisionnement 1 source 2 sources et plus Mode
411. ticip des jeux de hasard et d argent 30 c 21 Les l ves de 5 secondaire 36 sont plus nombreux en proportion que ceux des autres niveaux scolaires avoir particip des jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois La proportion des l ves de 13 ans et plus ayant par ticip des jeux de hasard et d argent avant l ge de 13 ans a nettement diminu passant de 26 en 2008 16 en 2013 Environ 22 des l ves ont particip occasionnellement moins d une fois par semaine une forme de jeux de hasard et d argent au cours des 12 derniers mois alors que 3 2 des l ves ont jou de fa on habituelle au moins une fois par semaine Les gar ons sont plus enclins jouer de fa on occasionnelle et de fa on habituelle que les filles joueurs occasionnels gar ons 25 c filles 18 joueurs habituels gar ons 4 3 c filles 2 1 La participation des jeux de cartes pour de l argent et celle la loterie instantan e gratteux sont les deux activit s les plus souvent rapport es par les l ves du secondaire 15 respectivement autant chez les gar ons que chez les filles La proportion des l ves qui participent des parties de poker pour de l argent a diminu depuis 2008 La par ticipation des parties de poker entre amis est pass e de 21 en 2008 11 en 2013 et le poker sur Internet de 5 en 2008 3 5 en 2013 6 des jeunes du secondaire ont partic
412. tique Qu bec 2013 Facteur associ Seuil observ Rapport de cotes IC 95 Sexe 0 0764 Filles 1 00 Gar ons 1 23 0 98 1 54 Niveau scolaire 0 0038 1 secondaire 1 00 2e secondaire 1 66 0 85 3 25 8 secondaire 2 31 1 15 4 63 4 secondaire 1 97 1 04 3 73 5 secondaire 3 01 1 61 5 61 Situation familiale 0 0193 Biparentale ou en garde partag e 1 00 Monoparentale ou reconstitu e 1 35 1 05 1 73 Montant d argent hebdomadaire lt 0 00001 10 et moins 1 00 115 30 1 71 1 28 2 28 31 50 2 42 1 64 3 56 51 et plus 1 79 1 25 2 55 Permission de fumer des parents lt 0 00001 Non 1 00 Oui 2 64 2 02 3 45 Un fr re ou une soeur qui fume 0 0073 Pas de fratrie qui fume 1 00 Fratrie qui fume 1 51 1 12 2 03 Nombre d amis qui fument lt 0 00001 Aucun 1 00 Quelques uns 6 99 4 07 12 00 La plupart ou tous 38 81 2134 70 58 1 Un rapport de cotes significativement diff rent de 1 indique un cart relatif significatif avec la cat gorie de r f rence Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 52 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC Les pairs source potentielle d influence De tous les facteurs figurant dans le mod le final de r gression c est sans contredit le nombre d amis qui fument la cigarette dans l entourage imm di
413. tistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 La figure 3 2 illustre l volution de la consommation d alcool au cours de la p riode de r f rence de 12 mois selon le niveau scolaire Chez les l ves de la 1 de la 2 et de la 5 secondaire une baisse significative de la consom mation d alcool est observ e entre 2000 et 2008 alors que les proportions en question demeurent inchang es de 2008 2013 Quant aux l ves de la 3 secondaire la proportion d entre eux ayant bu de l alcool a diminu entre 2000 et 2004 79 c 66 aucun changement significatif n est survenu par la suite Enfin bien que les donn es sugg rent une diminution de la consommation d alcool au cours de la p riode examin e chez les l ves de la 4 secondaire celle ci n est pas significative sur le plan statistique 3 Les r sultats pr sent s dans le texte et les tableaux ou figures et qui sont suivis d un ast risque indiquent que le coefficient de variation se situe entre 15 et 25 cela signifie qu ils doivent tre interpr t s avec prudence Les r sultats suivis de deux ast risques indiquent que le coefficient de variation est sup rieur 25 ce qui signifie que l estimation est impr cise par cons quent ces r sultats sont pr sent s seulement dans les tableaux et figures et ce titre indicatif 84 INST
414. tive entre les ann es au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 consommation r guli re d alcool n est pas associ e au sexe mais elle varie selon le niveau scolaire Ainsi d un niveau l autre ce comportement attire de plus en plus de jeunes buveurs ceux de la 5 secondaire affichant une proportion de 26 3 2 8 ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool Les r sultats du tableau 3 9 montrent que plus les l ves avancent en ge plus ils sont nombreux en proportion avoir eu un pisode de consommation r guli re d alcool Chez les l ves de 13 ans et plus en 2018 pr s de 0 6 ont d j bu de l alcool au moins une fois par semaine pendant au moins un mois au cours de leur vie Cette proportion augmente chaque groupe d ge de telle sorte qu un peu moins d un l ve sur cinq 18 de 17 ans et plus a eu un premier pisode de consommation r guli re d alcool avant d avoir atteint l ge de 17 ans Tableau 3 8 Consommation r guli re d alcool selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire qui ont consomm de l alcool au cours des 12 derniers mois Qu bec 2013 Total 14 2 Sexe Gar ons 15 3 Filles 13 1 Niveau scolair
415. ts des coles r pon dantes sur le nombre pond r d l ves inscrits des coles chantillonn es ce ratio tant calcul s par ment au sein des classes de non r ponse d finies en fonction du niveau scolaire et de la langue d enseignement En second lieu le poids est divis par la probabilit de s lection de la classe du r pondant au sein des classes admissibles de ce niveau toutes les classes consid r es 1 Aspects m thodologiques avaient la m me chance d tre choisies Le poids en r sultant est ajust pour prendre en consid ration la non r ponse observ e l chelle des l ves tout en tenant compte du niveau scolaire du r seau d enseignement et de la fr quentation o non d une cole de la r gion de Montr al Pour ce faire le poids est divis par le ratio du nombre pond r d l ves r pondants sur le nombre pond r d l ves inscrits des classes r pondantes au sein des classes de non r ponse d finies en fonction des caract ristiques li es la non r ponse L ajustement final apport au poids la poststratification permet d ajuster la pond ration afin de s assurer que la somme des poids des r pondants concorde avec la taille de la population vis e de l ann e scolaire en cours selon le niveau d clar par l l ve f et le sexe Pour les l ves de 5 secondaire la somme des poids par sexe est aussi ajust e aux effectifs scolaires s par ment pour les l ves des
416. ts et illustre d ailleurs que l alcool et le jeu constituent la combinaison la plus fr quente chez les l ves Pour certains jeunes le jeu pathologique pourrait mener divers probl mes concomitants susceptibles de n cessiter le recours des services de sant Il est alors l gitime d entretenir des inqui tudes face la participation des jeunes des jeux de hasard et d argent m me si l activit demeure ludique et sans cons quences pour la majorit d entre eux Les r sultats de l ETADJES montrent l importance d infor mer les jeunes particuli rement les gar ons quant aux risques associ s la participation pr coce des jeux de hasard et d argent afin de maintenir la tendance la baisse de la participation des l ves du secondaire ces activit s et de la pr valence des joueurs risque et des joueurs pathologiques probables 5 Jeux de hasard et d argent R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES AMERICAN PSYCHIATRIC ASSOCIATION 1994 DSM IV Diagnostic and statistical manual 4 Ed Washington DC 856p ASSOCIATION DES CENTRES DE R ADAPTATION EN D PENDANCE DU QU BEC ACRDQ 2009 Les services en jeu pathologique dans les centres de r adaptation en d pendance Guide de bonnes pra tiques et offre de services de base Montr al 90 p BARNES G M J W WELTE J H HOFFMAN et M O TIDWELL 2011 The co occurrence of Gambling with Substance Use and Conduct Disorder among Youth in the U
417. u domicile 77 que lorsqu il y a certaines restrictions certaines zones 60 certains invit s 7 et inter diction totale 5 On constate que m me en pr sence d une interdiction totale de fumer dans la maison 5 des l ves sont expos s la fum e des autres l int rieur de la maison INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 59 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 2 15 Fr quence d exposition la fum e de cigarette des autres dans la maison selon le sexe le niveau scolaire le statut de fumeur de cigarette et les r gles concernant le tabagisme l ves du secondaire Qu bec 2013 Chaque jour Une fois par ou presque semaine o moins Jamais Total 16 6 15 0 68 4 Sexe Gar ons 16 8 14 5 68 7 Filles 16 5 15 5 68 0 Niveau scolaire 1 secondaire 13 8 14 3 72 0 2 secondaire 16 5 14 4 69 2 8 secondaire 19 5 15 3 65 1 4 secondaire 16 2 15 7 68 1 5 secondaire 17 1 15 4 67 5 Statut de fumeur Fumeurs actuels 44 32 16 5 39 22 Fumeurs d butants 19 63 20 8 59 63 Non fumeurs 15 5 14 7 69 82 R gles concernant le tabagisme la maison Personne n a le droit de fumer l int rieur de la maison 5 2 12 6 82 22 Seuls certains invit s peuvent fumer dans la maison FAD 86 02 56 5 On peut fumer uniquement dans certaines zones de la maison 60 42 20 52 19 12 On peut fumer partout chez moi 77 02 9 7 b 13 3 a
418. u te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 96 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC familiale et l auto valuation de la performance scolaire pour le lecteur int ress le tableau A3 5 contenant des r sultats des analyses bivari es est pr sent en annexe Le tableau 3 14 pr sente les r sultats du mod le de r gression logistique final Parmi les facteurs consid r s au d part trois sont demeur s significativement associ s la consommation excessive d alcool Toutes choses tant gales par ailleurs les rapports de cotes sugg rent une plus grande propension figurer dans le groupe des l ves ayant eu une consommation excessive d alcool mesure que le niveau scolaire augmente RC variant entre 1 80 et 5 68 de la 2 la 5 secondaire En ce qui a trait au montant d argent Tableau 3 14 8 Consommation d alcool hebdomadaire les l ves ayant 11 et plus leur dis position sont davantage susceptibles de faire partie du groupe ayant consomm de l alcool de fa on excessive que ceux dont le montant est de 10 et moins RC variant entre 1 75 et 2 56 L examen de l auto valuation de la performance scolaire r v le quant lui que les jeunes qui consid rent leur performance comme tant dans la moyenne ou sous la moyenne de leur classe ont plus de chances de se retrouver dans le groupe des l ves ayant consomm
419. u scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 2002 2004 2008 2013 Joueurs occasionnels 1 secondaire 91 180 26 02 18 52 15 4 2 secondaire 43 43 35 13 29 32 17 58 3 secondaire 44 8 38 63 32 24 21 7 4 secondaire 48 4 39 32 35 0 25 22b 5 secondaire 52 82 46 0 41 2 31 52 Joueurs habituels 1 secondaire 7 92 7 4 5 9 2 4 ab c 2 secondaire 8 72 8 4 6 0 2 3 a 3 secondaire 7 8 8 8 5 0 G 5 06 4 secondaire 7 0 11 62 5 7 3 2 ab 5 secondaire 9 22 10 4 c G 2 ac 5 0 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c Pour un niveau scolaire donn le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 158 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC ex billard basketball etc 7 les paris sportifs priv s et le bingo 6 respectivement les jeux de d s 4 9 l achat de billets de loterie ordinaire 3 6 les jeux sur des appareils de loterie vid o 3 5 les paris sur Internet 2 9 la loterie Mise O Jeu 1 6 les jeux de casino 1 1 et le Kinzo dans une moindre proportion Le tableau 5 6 illustre l volution du taux de participation des l ves aux diverses form
420. udes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 167 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Figure 5 6 volution des probl mes de jeu selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2002 2013 50 40 30 20 3 24 3 6 2 8 4 4 abe Le Gas 75 60 23e 250 20 a 5 0 41 3 5ab a 14 0 9 a c 4 82 gt 9 2 7 1 4 1 0 04 abe re a A R ET PRES i ik 33 a U R NR a eE 2002 2004 2008 2013 2002 2004 2008 2013 2002 2004 2008 2013 Joueurs sans probl me e Gar ons Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Joueurs risque 0 Filles Joueurs pathologiques probables e Total Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement a b c Pour un sexe et une cat gorie donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2002 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Pr valence des probl mes de jeu selon le sexe et le niveau scolaire Les proportions de joueurs risque et de joueurs patholo giques probables varient selon le sexe des l ves c
421. ue vuln rabili t s personnelles ou familiales perception n gative des comp tences personnelles etc ou encore de mettre l accent la fois sur les deux Laventure et autres 2010 De plus selon diff rents auteurs il semble que les programmes qui largissent leur champ d intervention d autres syst mes parents famille pairs cole ou com munaut s av reraient plus efficaces et les programmes unimodaux ciblant uniquement le jeune le parent ou les pairs seraient davantage inefficaces cit s dans Laventure et autres 2010 Outre ces programmes d autres facteurs li s aux transformations culturelles ou soci tales v cues par les jeunes ont aussi possiblement contribu cette baisse continue de l usage de cigarettes d alcool de drogues et de participation aux jeux de hasard et d argent L un de ces changements concerne une transformation importante dans la culture sociale des jeunes c est dire l arriv e du num rique Contrairement ce qu ont v cu leurs parents et leurs a n s les jeunes n s au d but des ann es 1990 fin des ann es 1990 ou d but 2000 pour l chantillon de l ETADJES 2013 passent beaucoup de temps dans le monde virtuel Qu ils soient appel s natifs du num rique digital natives Prensky 2001 ou g n ration Net Mesch 2009 les jeunes font partie d une g n ration adepte des nouvelles technolo gies Internet t l phone intelligent
422. ues 12 ans et pr dicteurs 7 ans tude longitudinale du d veloppement des enfants du Qu bec LDEQ 1998 2010 De la naissance 12 ans Institut de la statistique du Qu bec vol 7 fascicule 2 24 p JOHNSTON L D P O MALLEY R A MIECH J G BACHMAN et J E SCHULENBERG 2014 Monitoring the Future National Survey Results on Drug Use 1975 2013 2013 Overview Key Findings on Adolescent Drug Use Ann Arbor Institute for Social Research The University of Michigan 84 p LAPRISE P H GAGNON P LECLERC et L CAZALE 2012 Consommation d alcool et de drogues dans L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 p 169 207 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2007 Les jeunes et les drogues de synth se brochure r alis e par le Service de toxicomanie du minist re de la Sant et des Services sociaux en collaboration avec GRIP Montr al Qu bec Gouvernement du Qu bec 23 p INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 133 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 MINIST RE DE LA SANT ET DES SERVICES SOCIAUX 2006 Unis dans l action Plan d action interminist riel en toxicomanie 2006 2011 Qu bec Gouvernement du Qu bec 80 p PARTENARIAT POUR UN CANADA
423. ug Use 1975 2013 2013 Overview Key Findings on Adolescent Drug Use Ann Arbor Institute for Social Research The University of Michigan 84 p JOHNSTON L D P M O MALLEY J G BACHMAN et J E SCHULENBERG 2007 Monitoring the Future National Results on Adolescent Drug Use Overview of Key Findings 2006 Bethesda MD National Institute on Drug Abuse 71 p LAPRISE P H GAGNON P LECLERC et L CAZALE 2012 Consommation d alcool et de drogues dans L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 p 169 207 MORISSETTE P N DEDOBBELEER et M ROJAS VIGER 2002 Consommation de substances psychoac tives dans Enqu te sociale et de sant aupr s des enfants et des adolescents qu b cois 1999 Qu bec Institut de la statistique du Qu bec chapitre 9 p 211 229 102 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC NATIONAL INSTITUTE OF ALCOHOL ABUSE AND ALCOHOLISM 2004 NIAAA Council approves definition of bringe drinking NIAAA Newsletter winter n 3 4 p NEWBURY BIRCH D J WALKER L AVERY et autres 2009 Impact of Alcohol Consumption on Young People A Systematic Review of Published Reviews Nottingham Newcastle University Department for Children Schools and Families 67 p O BRIEN M C T P MCCOY S D RHODES et a
424. un sexe donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 141 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 9 volution du type de consommateurs d amph tamines ou de m thamph tamines au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 1 secondaire Abstinents 96 7 96 3 97 4 X Exp rimentateurs 1 9 1 8 MrS X Occasionnels 0 7 1 4 0 9 x R guliers ou quotidiens 0 7 x X x 2 secondaire Abstinents 92 62 92 464 95 5 2 97 54 Exp rimentateurs 2 8 4 3 2 5 1 672 Occasionnels 2 6 2 70 0 9 ab x R guliers ou quotidiens 21074 1 2 OS x 3 secondaire Abstinents 91 8 88 8 92 6 96 22bc Exp rimentateurs 3 77 4 0 3 07 2 27 Occasionnels 3 57 3 9 ET 1 0 F0 R guliers ou quotidiens 0 9 a 3 2 ab AA 0 7 b 4 secondaire Abstinents 92 22 85 22 89 6 94 5 Exp rimentateurs 8 6 6 4 ab c 37 3 0 Occasionnels 8 2 6 52 8 9 1 8 R guliers o quotidiens 0 9 a 1 9 2 9 ab 0 8 b 5 secondaire Abstinents 90 8 82 32 87 22 91 9P Exp r
425. ur le march qu b cois MSSS 2012 Bien que lles fabricants all guent que ces nouveaux INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 199 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 produits ne contiennent pas de nicotine et qu ils ne font que produire une vapeur inoffensive la composition chimique des produits utilis s et leurs effets sur la sant demeurent inconnus MSSS 2012 De plus la crainte que la cigarette lectronique vienne banaliser l acte de fumer ce qui par la suite pourrait inciter les jeunes consommer des produits traditionnels du tabac demeure CDC 2014 L alcool m lang avec une boisson nergisante ou une boisson alcoolis e caf in e pr m lang e est un autre produit r cent sur le march Ce type de boisson est potentiellement dangereux puisque la caf ine conte nue diminuerait la perception d bri t chez les jeunes encourageant ainsi une consommation d alcool plus lev e Plamondon et Dub 2011 MacDonald et autres 2010 Il appara t donc souhaitable d approfondir nos connaissances sur les jeunes qui consomment ce type de boisson Par exemple la consommation excessive et r p titive d alcool est elle plus r pandue chez les jeunes qui boivent de l alcool avec une boisson nergisante Ont ils v cu un pisode de consommation r guli re d alcool davantage que les autres Sont ils relativement plus nombreux consomm
426. urs potentiels d influence l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau A2 6 R partition des l ves selon divers facteurs potentiels d influence l ves du secondaire Qu bec 2018 sus van Lau ex a Tableau A2 7 Divers facteurs potentiels d influence selon le statut de fumeur de cigarette au cours des 30 derniers jours l ves du secondaire Qu bec 2013 3 CONSOMMATION D ALCOOL Tableau 3 1 Consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 3 2 Type de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 19 76 86 Tableau 3 3 Fr quence de la consommation d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 3 4 volution du type de consommateurs d alcool au cours des 12 derniers mois selon le sexe l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 Tableau 3 5 ge d initiation la consommation d alcool selon l ge et le sexe l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 3 6 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Tableau 3 7 Facteurs associ s la consommation d alcool au cours des
427. us 91 8 4 3 2 6 197 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classse 96 82 1 6 2 1 0 0 6 Dans la moyenne de la classe 96 5 2 0 1 0 0 4 Sous la moyenne de la classe 93 7 2 4 1 2 1 6 0 6 Indicateur du milieu socio conomique de l cole Niveau lev 95 9 2 4 1 2 0 5 Niveau faible 96 6 1 9 1 0 0 5 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn es confidentielles a b Pour une variable et un type donn s le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 146 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 4 Consommation de drogues Tableau A4 14 Type de consommateurs d ecstasy au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 R guliers ou Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels quotidiens Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 97 1 1 8 0 9 037 Monoparentale ou reconstitu e 94 5 gl x X Autres 87 4 x X x Emploi Avec emploi 94 4 3 23 1 87 0 6 Sans emploi 97 72 1 4 a x x Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 98 8
428. us les demandes de permis php Consult le 5 septembre 2014 BOAK A H A HAMILTON E M ADLAF et R E MANN 2013 Drug Use Among Ontario Students 1977 2013 Detailed OSDUS Findings CAMH Research Document Series n 36 Centre for Addiction and Mental Health 331 p BRACHE K G THOMAS et T STOCKWELL 2012 La consommation de boissons alcoolis es caf in es au Canada pr valence risques et recommandations en mati re de politiques Ottawa Centre canadien de lutte contre l alcoolisme et les toxicomanies 36 p BROOKS F M J MAGNUSSON N SPENCER et A MORGAN 2012 Adolescent multiple risk behavior an asset approach to the role of family school and community Journal of Public Health vol 34 n S4 p i48 i56 BROCHU S M M COUSINEAU C PROVOST P ERIKSON et S FU 2010 Quand drogues et violence se rencontrent chez les jeunes un cocktail explosif Drogues sant et soci t vol 9 n 2 p 159 178 CARPENTER C G WAYNE J PAULY H KOH et G CONNOLLY 2005 New cigarette brands with flavors appeal to youth Tobacco marketing strategies Health Affairs vol 24 n 6 p 1601 1610 Conclusion g n rale CENTRE NATIONAL DE PR VENTION DU CRIME 2009 La pr vention de l abus de drogues en milieu scolaire des programmes prometteurs et efficaces S curit publique Canada Ottawa Ontario Sa Majest la reine du chef du Canada num ro de catalogue
429. ution de la consommation de drogues toutes drogues confondues au cours des 12 derniers mois selon le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec de 2000 2013 2000 2004 2008 2013 1 secondaire 18 62 16 04 8 3 2c 5 5b4d 2 secondaire 39 12 29 94b 18 82 14 8 3 secondaire 50 8 37 7 29 8c 26 6 4 secondaire 49 82 50 44 38 72 33 0P4 5 secondaire 61 722 59 304 47 30 44 0b4d Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence a b c d Pour un niveau scolaire le m me exposant exprime une diff rence significative entre les ann es au seuil de 0 05 Sources Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabagisme chez les l ves du secondaire 2000 et Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2004 2008 et 2013 Tableau 4 4 Consommation r guli re de drogues selon le sexe et le niveau scolaire chez l ensemble des l ves du secondaire et chez les l ves ayant d j consomm de la drogue Qu bec 2013 l ves ayant Ensemble d j consomm des l ves de la drogue Total 10 4 42 2 Sexe Gar ons 11 2 42 5 Filles 9 5 41 8 Niveau scolaire 1 secondaire 1 8 ab 38 8 2 secondaire 5 7 2 39 6 8 secondaire 10 9 40 7 4 secondaire 13 9 40 3 5 secondaire 21 1 45 9 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence Coefficient de variation sup
430. utres 2008 Caffeinated Cocktails Energy Drink Consumption High risk Drinking and Alcohol related Consequences among College Students The Society for Academic Emergency Medicine vol 15 n 5 p 453 460 PAGLIA BOAK A et E M ADLAF 2007 Substance use and harm in the general youth population dans Substance Abuse in Canada Youth in Focus Ottawa Canadian Centre on Substance Abuse p 4 13 PICA L A I TRAOR F BERN CHE P LAPRISE L CAZALE H CAMIRAND M BERTHELOT N PLANTE et autres L Enqu te qu b coise sur la sant des jeunes du secondaire 2010 2011 Le visage des jeunes d aujourd hui leur sant physique et leurs habitudes de vie Qu bec Institut de la statistique du Qu bec tome 1 258 p RECHERCHE ET INTERVENTION SUR LES SUBSTANCES PSYCHOACTIVES QU BEC RISQ 2005 DEP ADO Grille de d pistage de consommation probl matique d alcool et de drogues chez les adolescents et les adolescentes version 3 1 octobre 2005 Notes explicatives et mode d emploi Montr al Universit de Montr al 17 p SMITH A D STEWART C POON M PELED et E SAEWYC 2014 From Hastings Street to Haida Gwaii Provincial results of the 2013 BC Adolescent Health Survey Vancouver BC McCreary Centre Society 88 p VACCARINO F 2007 Drug abuse addiction and youth a neuroscience perspective dans Substance Abuse in Canada Youth in Focus Ottawa Canadian Centre on Substance Abuse p
431. vant Proportion des l ves de 17 ans et plus ayant eu un tel pisode avant l ge de 12 ans l ge de 13 ans l ge de 14ans l ge de 5 ans l ge de 16 ans l ge de 17 ans Total 0 2 0 6 Gar ons 0 3 0 6 Filles x 0 6 Coefficient de variation entre 15 et 25 interpr ter avec prudence 1 7 3 6 11 0 18 5 2 0 3 8 12 1 18 1 1 3 3 4 9 8 18 9 Coefficient de variation sup rieur 25 estimation impr cise fournie titre indicatif seulement x Donn e confidentielle Note Le test global du khi deux entre les variables tudi es et la variable sexe est non significatif au seuil de 0 05 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 L ge au premier pisode de consommation r guli re d alcool est un ph nom ne en volution Par exemple la proportion des jeunes de 14 ans et plus qui mentionnent avoir bu de l alcool avant l ge de 14 ans a diminu passant de 4 7 en 2004 3 1 en 2008 et 1 7 en 2013 Une situation semblable s observe chez les jeunes de 13 ans et plus 2 5 en 2004 c 1 7 en 2008 c 0 6 en 2013 donn es non illustr es 3 2 9 Consommation excessive d alcool Pr valence et volution de la consommation excessive d alcool selon le sexe et le niveau scolaire 5 consommations ou plus en une m me
432. variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 Tableau A6 R partition des l ves du secondaire selon l auto valuation de la performance scolaire le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 Au dessus de la Dans la moyenne Sous la moyenne moyenne de la classe de la classe de la classe Total 36 3 45 4 18 3 Sexe Gar ons 31 0 45 9 23 12 Filles 41 7 44 9 13 4 Niveau scolaire 1 secondaire 37 5 44 5 18 0 2 secondaire 36 4 46 0 17 5 3 secondaire 34 1 46 2 19 7 4 secondaire 37 0 45 4 17 7 5 secondaire 36 6 44 9 18 5 a Pour une variable donn e le m me exposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 207 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A7 R partition des l ves du secondaire selon l indice du milieu socio conomique de l cole le sexe et le niveau scolaire Qu bec 2013 Niveau
433. ve d alcool CCLAT 2006 et que par cons quent il fallait axer les interventions sur l usage du tabac il para t clair partir des donn es de l ETADJES 2013 que c est davantage sur la consommation d alcool qu il serait important d agir sans toutefois n gliger le suivi des autres comportements particuli rement la combinai son avec la participation aux jeux de hasard et d argent 6 Cumul des comportements Par ailleurs la polyconsommation est souvent associ e la recherche de sensations ou encore au d sir d att nuer les effets de certains produits consomm s Toutefois le m lange de diff rentes substances est une pratique dangereuse qui peut amplifier les risques pour la sant ex surdose et avoir des effets impossibles pr dire Gendarmerie royale du Canada 2014 Mission inter minist rielle de la lutte contre les drogues et les conduites addictives 2014 Ainsi le suivi de la polyconsommation chez les jeunes demeure important Les facteurs associ s Les r sultats confirment les liens entre le montant d argent hebdomadaire dont dispose le jeune le statut d emploi la situation familiale l auto valuation de la performance scolaire et le cumul des comportements Ainsi les l ves qui ont un montant d argent hebdomadaire relativement lev soit 31 et plus qui vivent dans une famille monoparentale ou reconstitu e ou qui valuent leur performance scolaire sous la moyenne de leur classe devraie
434. ves de la 5 secondaire 29 et l est moins chez ceux de la 1 secondaire 10 Les l ves de la 2 3 et 4 secondaire affichent des proportions du m me ordre 21 ou 22 et ne se distinguent donc pas entre eux sur ce plan 7 Le lecteur int ress peut consulter en annexe le tableau A3 3 o des r sultats d analyses bivari es avec d autres variables sont pr sent s INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 89 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau 3 6 Consommation d alcool m lang avec une boisson nergisante au cours des 12 derniers mois selon le sexe et le niveau scolaire l ves du secondaire Qu bec 2013 Total 20 2 Sexe Gar ons 18 9 Filles 21 5 Niveau scolaire 1 secondaire 9 7 abc 2 secondaire 20 7 3 secondaire 22 0 4 secondaire 21 2 5 secondaire 28 7 bc a b c Pour cette variable le m me exposant exprime une diff rence signi ficative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 3 2 6 Facteurs associ s la consommation d alcool Rappelons que pour identifier les facteurs associ s la consommat
435. x jeux de hasard et d argent L indicateur de la combinaison comportemen tale comprend 16 cat gories Aucun comportement Tabac seulement Alcool seulement Drogue seu lement Jeu seulement Tabac et alcool Tabac et drogue Tabac et jeu Alcool et drogue Alcool et jeu Drogue et jeu Tabac alcool et drogue Tabac alcool et jeu Tabac drogue et jeu Alcool drogue et jeu et Tabac alcool drogue et jeu Les cat gories de l indicateur sont mutuellement exclusives et repr sentent toutes les combinaisons possibles des quatre comportements 6 1 2 Cumul des comportements Cet indicateur porte sur le cumul des comportements tudi s au cours des 12 derniers mois Par exemple un l ve qui a consomm de l alcool et de la drogue sans avoir consomm de produits du tabac ni jou des jeux de hasard et d argent se classera dans la cat gorie des l ves qui cumulent deux comportements au cours des 12 derniers mois Ainsi les cat gories de l indicateur repr sentent le nombre de comportements adopt s par les l ves soit Aucun 1 2 8 ou 4 comportements 1 Conform ment aux ditions pr c dentes de l ETADUES les l ves vivant avec leurs deux parents biologiques ou adoptifs ou en garde partag e sont regroup s dans la cat gorie biparentale ou en garde partag e ceux habitant avec un seul parent que ce dernier ait ou non
436. xposant exprime une diff rence significative entre les proportions d une m me colonne au seuil de 0 05 Note Toutes les estimations pr sent es ont un coefficient de variation inf rieur 15 Source Institut de la statistique du Qu bec Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire incluant d autres habitudes de vie 2013 4 Consommation de drogues INSTITUT DE LA STATISTIQUE DU QU BEC 143 Enqu te qu b coise sur le tabac l alcool la drogue et le jeu chez les l ves du secondaire 2013 Tableau A4 11 Type de consommateurs de cannabis au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Abstinents Exp rimentateurs Occasionnels R guliers Quotidiens Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 79 93 5 2 8 6 5 43 0 9 3 Monoparentale ou reconstitu e 69 72 5 4 13 0 8 8 gde Autres 50 82 9 5 11 57 x x Emploi Avec emploi 69 1 7 22 12 8 gS 2e Sans emploi 82 4 4 22 1e 5 0 0 87 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 87 02 4 12 5 42b x x 11 30 73 92 5 92 11 1 7 72 1 4 a 31 50 69 7 6 6 42 18 8 7 2 9 51 et plus 58 32 728 18 72 11 78 4 0 Auto valuation de la performance scolaire Au dessus de la moyenne de la classse 80 52 5 1 8 8 4 42b 1 2 a Dans la moyenne de la classe 76 4 5 3 10 2 7 02 1 2 b Sous la moyenne de la classe 71 9 6 1 10 5 9 0 2 574 Indicateur du milieu socio conomi
437. z les l ves qui en ont un 45 c 28 Cumul des comportements selon le montant d argent hebdomadaire En 2018 on constate que plus le montant d argent heb domadaire dont dispose le jeune est lev plus il est susceptible de cumuler les comportements tableau 6 3 Par exemple la proportion des l ves qui cumulent deux comportements est plus lev e chez ceux qui disposent de 31 ou plus par semaine que chez les jeunes du secondaire qui ont entre 11 et 30 ou 10 et moins 31 c 22 c 14 respectivement En ce qui concerne la proportion des l ves qui n adoptent aucun des comportements elle passe de plus d un l ve sur 2 52 chez ceux qui ont 10 et moins pr s d un l ve sur 3 31 chez ceux qui re oivent de 11 30 et enfin 17 chez les l ves disposant de 31 et plus par semaine Tableau 6 3 Nombre de comportements adopt s au cours des 12 derniers mois selon divers facteurs l ves du secondaire Qu bec 2013 Aucun Un Deux Trois Quatre Situation familiale Biparentale ou en garde partag e 89 22 28 5 19 72 9 02 3 6 Monoparentale ou reconstitu e 29 2 26 4 23 5 14 5 6 4 Autres 18 57 27 2 23 9 26 3 9 1 Emploi Avec emploi 23 42 29 1 26 8 14 52 6 22 Sans emploi 45 2 27 3 16 6 8 0 3 0 Montant d argent hebdomadaire 10 et moins 51 72 26 9 13 92 G 1 1 84 115 30 80 5 30 0 22 28 12 28 5 12 31 et plus 16 9 27 1 30 6 16 6 8 8 Auto valuation de la performanc

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