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1. L int r t patrimonial des zones humides est r v l en 1971 par la Convention internationale dite de Ramsar Le r le et l int r t des zones humides sont aujourd hui d montr s par de nombreux travaux de recherche tudes et retours d exp riences n anmoins plus de la moiti d entre elles ont disparu au cours de ces quarante derni res ann es Les liens entre la protection des zones humides et la mise en uvre de la DCE sont indirects mais bien r els dans la mesure o la notion de bon tat cologique des eaux est d finie comme l expression 214 de la qualit du fonctionnement des cosyst mes aquatiques associ s aux eaux de surface Les zones humides l interface des activit s humaines et de la rivi re sont donc prendre en compte en raison des services qu elles rendent la soci t La connaissance de ces espaces fonctionnels constitue un enjeu majeur pour la gestion quilibr e de la ressource en eau l chelle des bassins versants et plusieurs EPTB ont d j r alis des atlas cartographiques sur ce th me Sa ne Vilaine Dordogne Ces documents permettent aujourd hui d envisager un porter connaissance aupr s des lus locaux En effet les documents d urbanisme ont un potentiel int ressant pour prot ger efficacement les zones humides puisqu ils conditionnent l occupation du sol du territoire communal Cependant une analyse de la prise en compte des zones humides dans les d
2. Song S P UOTEUIPIOO NE2 p sMO s p u n nu sonbnenbe nam s p uons 3 39 uod oyenb aauenb mea us oznoss i et p uons 3 uonepuour nbsu np uons s s Sesn s p uons 3 Tomm ourownned s pi os syrodsuexr san s p uons os s ZesIeq 90918 snJjJrip uonn od app yyenb suonepuour syam zez ru suossrod sogen Anp np onbnsrno UONESHOEA soSerIEq 21801099 ema suossrod suonepuour s 8zn sopioqe SIWY L STEUUOTES UISSEQ np JUAWISEUQUE mod speuoneu 21 l5os un p UONEIIS SUONEPUOUT s 20003 U0H29107d SUOHUPUOUT s 20003 UON22107d s 8vesn 2HU9 SHYUOD S P UONNIOS2I EPS SS CE Ge RES DA U9 S992HNOSS97 S P 2918UI UONSIF SIN9JUPUOJ s uu u I zy 000 9 0 80q49 D 0244071140 ZL SPUDIDS ap 24q 0NT 861 ANNOUVI zy 000 Z UOUUIALIJUL p 24040 LL SPUDDS Ip 24q 0NT s661 SNOQAV zz OGZ FL UOUUIALIJUL p 941011443 LL 7 SIUV VS 20 24Q40N 9261 HONVANG zy QOS HZ UOYUIAANUL P 04040 61 SIUDJVS Ip O1QUON 1661 INDOAAOA zy QOG OL UOUUIALIJUL p 941049 9 SOUD PS Ip 24G40N 1461 ALNAAVHO a Ld Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau 206 SNJ S P uontsI potuu WICH 3 SOd uonvroqe x mdde JUUNIST UONEAOUUT p 19 29194991 EI p UONEJNUNS sanbruouosa SIWAN S P SUOHEPUOUT XNE STE UTC op ooon p rs dE APRES 2STO QOU9r8 Uoer Se p UOn9JOId ap onbe ip uoua p
3. merger ces programmes de travaux en accompagnant la collectivit d partementale ou communale dans ses d marches et en tant vigilant sur les programmations financi res afin qu elles restent en ad quation avec les priorit s tablies en d but de contrat La pratique des loisirs aquatiques et si besoin la mise en place de traitements compl mentaires d abattement de la bact riologie sont syst matiquement voqu es lors des travaux de r novation ou de construction des syst mes d assainissement sur les secteurs identifi s par l animation sur les loisirs aquatiques Pour suivre le r sultat de ces actions des bilans de qualit sont ainsi labor s chaque ann e partir des donn es collect es par l EPTB Dordogne des donn es issues du R seau National de Bassin RNB et des R seaux Compl mentaires D partementaux RCD Ainsi le bilan final sur la qualit du contrat de rivi re C re diffus d but 2007 a permis de mettre en vidence la grande vuln rabilit du bassin aux lessivages des sols lors des pisodes pluvieux se traduisant par des taux de mati res en suspension d azote et de phosphore lev s ainsi qu une contamination toxique r currente mise en vidence par l analyse des invert br s la suite de ces bilans le logiciel PEGASE le mod le num rique de l Agence de l eau a t utilis pour simuler les diff rents sc narios d assainissement de la vall e de l Authre propos s par
4. eau potable ou d am nagement de rivi res tiennent leur mandat du transfert de comp tence des communes Les D partements sont des partenaires techniques et financiers majeurs dans tous les programmes d eau potable d assainissement et de restauration des cours d eau Ce sont des collectivit s engag es dans la programmation et la p r quation financi re en grande partie du fait de leur proximit historique avec les services pr fectoraux et aussi du fait de la repr sentation majeure du monde rural travers leurs assembl es On notera Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau ainsi la place importante toujours donn e par les Agences de l Eau aux contractualisations avec les Conseils g n raux Venues plus tardivement dans le paysage institutionnel les R gions sont devenues des partenaires financiers importants Leurs comp tences tr s larges en mati re d am nagement du territoire mais aussi leurs besoins de positionnement identitaire les am nent souvent accompagner les porteurs de projets locaux de valorisation de l espace comme la restauration d esp ces migratrices ou la restauration de cours d eau Ce sont galement les territoires de r f rence pour la d clinaison des politiques europ ennes et de la contractualisation avec l tat des contrats de plan aujourd hui contrats de projets les conseils r gionaux prennent donc une part active la n gociation des politiques structure
5. ils ont des besoins diff rents en mati re d organisation de la gestion int gr e Le Portugal et les Pays Bas sont bien plus petits que la France et peuvent donc s orienter vers un seul niveau r gional de gestion alors que la France ou l Allemagne peuvent imaginer le syst me d centralis mais deux tapes voire davantage L heure est donc aux exp riences multiples 5 CONCLUSIONS Dans un grand nombre de r gions qui manquent d eau une crise de l eau semble in vitable mais il y en a d autres qui pourraient s accommoder du probl me condition de formuler des politiques et des strat gies appropri es et de les mettre rapidement en oeuvre C est l objectif principal d velopp par les lus membres des EP T B Une difficult fait n anmoins obstacle une pratique r nov e en ce domaine La g ographie institutionnelle celle des politiques publiques et la g ographie de l eau celle du territoire ne se recoupent pas Les EPTB ont t cr s par les collectivit s territoriales pour r pondre cette situation Le bassin versant est de l avis unanime la bonne chelle de travail Cette chelle en privil giant une approche territoriale et transversale de la gestion de l eau permet d inscrire les fleuves et les rivi res dans les politiques d am nagement du territoire Cette approche apr s avoir convaincu les techniciens doit maintenant impr gner les politiques au del des limites
6. tat Missions Interservices de l Eau MISE Chambres d agricultures gestionnaires de barrages etc Le SDAGE identifie les EPTB comme ma tres d ouvrage de l animation et de la m diation Les PGE sont d j mis en place sur Adour la Garonne la Charente et la Dordogne La force des EPTB est de pouvoir apporter des solutions constructives dans des contextes conflictuels Sur l Isle Dronne sur laquelle un plan de gestion d tiage PGE est valid la situation est la suivante les pr l vements bien sup rieurs la ressource disponible participent un d ficit chronique qui atteint 11 3 millions de m en ann e s che moyenne fr quence de retour de cinq ans dont les cons quences sont de fr quentes restrictions d usage prises en p riode de crise et la d gradation des milieux aquatiques Il a ainsi t observ s plus de 450 km de lin aire de rivi re sec en 2006 On peut estimer que la moiti des cours d eau du bassin soit 1 000 km de lin aire sont r guli rement mis en situation critique Le PGE vise e d finir la ressource disponible ne pas d passer pour pr venir les situations de crise r glementer les autorisations pour les ramener au niveau de la ressource disponible l horizon 2010 accompagner l volution des pratiques par des actions de sensibilisation et la promotion de mesures concr tes r pondant ces changements changement de cultures conomies d eau sub
7. Am nagement de la Meuse et de ses Afluents EPAMA s articule autour du d ploiement de l outil OSIRIS destin la pr vision des crues et son couplage au mod le hydraulique MOISE Sur la Charente dans le cadre du Programme d Actions de Pr vention des Inondations lanc depuis 2004 trois sites ont t retenus pour r aliser des zones de ralentissement dynamique galement d velopp es sur la Meuse Les d marches s accompagnent de concertation et sensibilisation au niveau des bassins versants Plusieurs projets locaux sont en cours comme les coupures de m andres au niveau de l agglom ration de Saintes probl me li la pr sence d un site Natura 2000 et le lt d sensablement gt de l estuaire dont la capacit hydraulique a t r duite de 40 en 50 ans probl mes li s la pr sence d enjeux d eau potable et de marais Actuellement le Syndicat Mixte pour l Am nagement et la Gestion Equilibr e SMAGE des Gardons travaille sur le surstockage avec la conception d un barrage de 200 m de long sur 14 m de hauteur la gestion de l alerte pour les petits affluents hors couverture SPC mont e rapide des eaux de plusieurs m tres en quelques heures gr ce un mod le pluie d bit et un r seau de pluviographes rapatri sur les communes et le Service de Pr vision des Crues SPC ainsi que l exploitation des images radar une exposition itin rante Sur la Seine la comp tence tradition
8. baigner en dessous d un rejet Comment faire survivre un poisson si toute l eau a t pomp e en amont G rer un milieu c est donc adapter les usages la ressource tout en garantissant la p rennit de cette ressource c est anticiper et viter les crises c est transmettre aux g n rations futures un patrimoine fluvial sain Le gestionnaire doit travailler avec chacun des groupes d usagers afin d obtenir de sa part les efforts n cessaires en mati re d conomies d eau et de meilleures utilisations en change de la satisfaction de ses besoins On voit que pour y parvenir il est indispensable d avoir des logiques d action qui int grent tous ces enjeux et qui surpassent les cloisonnements sectoriels qu ils soient g ographiques ou administratifs Les EPTB sont ainsi amen s aborder des th matiques assez diff rentes et surtout les croiser entre elles pour tenter de d gager des logiques globales et lt int gratrices gt ESO EIER S J IAH ST MS sJu uu oAo od SP 9njouquoo uons2S SUOUMES Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau p s J59S1s S P UONNINSUOI9F si uqo p Sat JOSTIOTUA Joen 19 F979dn997 INJIL mod saxetu et 2p ou ngukl SNOS NAPU V JUEYO EG q un p erd us srw s jqenbzew s snyd sat suonov 204 smmayeI3ru suossrod s p UONENIMO Iq UOHEMESOT sju uu ssrini S 13 SUONEPUOUT S 20003 YN P XNEAET oyood uusumo1 np ju
9. e tre un frein la constitution de ces tablissements MARC 2006 Cependant quelques regroupements de Collectivit s furent impuls s par l tat souvent sous la forme d institutions interd partementales tout autant pour r pondre aux objectifs de la loi de 1964 que pour porter des grands dossiers d am nagement local o l hydraulique fluviale conditionnait la r ussite du projet Ces institutions comme celle de la Charente ou de la Vilaine se retrouv rent pour la plupart dans le mouvement cr ant les EP TB 201 Les lois de d centralisation en transf rant de nouvelles comp tences aux Collectivit s territoriales et surtout en leur confiant les moyens de l ex cution de leurs politiques les ont amen es se regrouper pour r pondre des besoins communs pr vention des inondations am nagement hydrauliques pour le soutien des tiages etc La Loi sur l eau de 1992 dont on a pu dire qu elle tait la premi re loi environnementale dans le train des lois de d centralisation confirme le bassin versant comme territoire d action Elle met en avant en cr ant les Sch mas d Am nagement et de Gestion des Eaux SAGE et les SDAGE l id e de l action planifi e l chelle de ces bassins et cherche renforcer le poids des lus dans les d cisions de gestion de ces territoires Pour agir l chelle fonctionnelle des bassins hydrographiques et pour g rer de fa on durable les bassins versants e
10. e des cours d eau NICOLAZO J L et J L REDAUD 2007 Les agences de l eau Quarante ans de politique de l eau ditions Johanet France 165 169 RIBOT C 2006 La reconnaissance tardive des EPTB Hydroplus 166 58 61 RIBOT C 2006 Les sp cificit s de l action territoriale Hydroplus 167 56 59
11. en plus incontournables pour tous les organismes impliqu s dans l am nagement des territoires Ils permettent seuls de valoriser les donn es acquises par les r seaux de mesure Travailler sur la rivi re et ses usages implique de s int resser de nombreux sujets qui s inscrivent tr s variablement dans le temps et dans l espace l chelle de territoires vastes il est n cessaire de disposer d outils de gestion des donn es performants Les difficult s rencontr es pour la mise en place de ces outils sont connues et concernent les imp ratifs suivants Conna tre les donn es disponibles Acqu rir ventuellement les donn es manquantes ou compl mentaires Rendre les donn es disponibles pour la consultation et le calcul organisation de bases de donn es et d outils de consultation agr gation d sagr gation des donn es Traiterlesdonn es statistiques comparaisons mod lisations etc Pr senter les r sultats d tudes et d expertises pour l ensemble des publics concern s Les donn es sont en effet produites par de nombreux r seaux de mesure g r s par de multiples organismes des chelles et des pas de temps variables Mais si l organisation des r seaux de mesure au niveau national et au niveau des bassins permet d acc der plus facilement aux donn es brutes il faut cependant souligner les limites de ces r seaux qui du fait de leur co t de fonctionnement sont de pl
12. es qualit de ce comit au titre des associations nationales des collectivit s territoriales art D 213 4 du Code de l environnement Les EPTB affichent comme ambition leur volont de resserrer le lien entre g ographie et politique de l eau de mettre en place des solidarit s Mais comment peut on analyser cette situation nouvelle l heure o dans tous les pays du monde la gestion int gr e de l eau prend le bassin versant comme mod le de territoire pour une gestion novatrice G Pustelnik 21 2 2008 199 218 2 4 Le cadre d action des EPTB En France la complexit du paysage institutionnel impose une collaboration constante entre toutes les parties prenantes de la gestion des fleuves et des rivi res l tat les collectivit s territoriales les Agences de l Eau et les usagers Les EPTB se pr sentent dans ce contexte comme un acteur ayant un r le d interface Les outils disponibles sont nombreux et rel vent de trois domaines le financier le r glementaire et le contractuel Outils financiers fonds europ ens contrats de projets tat R gions programmes des Agences de l Eau politiques territoriales etc Outils r glementaires directives et r glements europ ens l gislation nationale et code de l environnement SDAGE SAGE etc Outils contractuels plans de gestion des tiages contrats de rivi re de baie contrat d objectif retour aux sources etc En fonctio
13. la communaut d agglom ration d Aurillac et v rifier que le sc nario retenu tait le meilleur pour la qualit des milieux aquatiques Il a galement permis de quantifier les parts respectives des pollutions domestique industrielle et agricole dans la d gradation de la qualit des eaux et d montrer que sur le bassin de la C re 80 des apports en azote dans l eau sont d origine agricole Ces r sultats ont t pr sent s aux acteurs locaux avec la participation de l Agence de l Eau Adour Garonne et de l Institut National de la Recherche Agronomique INRA de Thonon les Bains et 213 lEPTB Dordogne accompagne activement des Programmes d Actions Territoriaux PAT sur la Dronne et la Dordogne moyennes visant r duire les pollutions par les nitrates et les phytosanitaires la suite des observations effectu es sur le Rh ne et pour appr cier la contamination des cours d eau s diments eau poisson pardesmol culestoxiquestelsles PolyChloroBiph nyles PCB les m taux les r sidus m dicamenteux l EPTB Dordogne engage des partenariats avec les organismes de recherche INRA Centre d tudes du Machinisme Agricole du G nie Rural et des Eaux et For ts CEMAGREF Universit Plusieurs EPTB m nent galement des tudes prospectives pour tenter de cerner certains probl mes mergents tels les d veloppements de cyanobact ries dans les plans d eau et rivi res et pouvant impacter la pratique de
14. malgr la proc dure de reconnaissance par 216 Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau l tat du p rim tre d intervention comme reste ambigu le r le des pr fets de bassin qui peinent faire entendre leur message aupr s des services de l tat Ceci complique la tache des EPTB pour la mise en place d une action interd partementale et interr gionale 4 4 Les EPTB face l Europe de l Eau Il existe en mati re de gestion de l eau de fortes diff rences entre les Pays Europ ens Bernard Baraqu AFEP TB 2006 explique lt Si en France le Pr fet reste le grand responsable des arbitrages dans les pays de tradition subsidiaire et 4 fortiori les F d rations ces t ches sont d centralis es Typiquement aux Pays Bas ce sont les douze provinces qui sont charg es de coordonner la politique de l eau en Allemagne ce sont videmment les 16 l nders qui sont en premi res lignes En Angleterre seuls certains comt s conduisent une politique de l eau En Espagne la force des r gions autonomes ne favorise pas une d centralisation dans des communaut s de rivi re et en Italie les autorit s de bassin sont entre les mains des r gions administratives mais elles ne font pas de ma trise d ouvrage C est le Portugal qui pourrait partir de son d coupage en zones hydrographiques et de l organisation se comparer possiblement avec les EP TB Les pays europ ens tant de tailles vari es
15. mane de la part d un groupement existant qui r pond aux caract ristiques d un EPTB par son statut et son objet la consultation du pr fet est limit e pour les r gions et les d partements ceux qui n adh rent pas ce groupement La g ographie de l eau a t consacr e au moment de la d limitation du territoire des agences de l eau et des comit s de bassin district et du territoire des EPTB bassin Avec la derni re loi sur l eau de 2006 les EPTB se voient proposer des implications fortes dans la mise en place des SAGE et la formulation d avis sur les projets les plus importants en mati re de gestion des eaux Aujourd hui au nombre de 24 ils couvrent les trois quarts du territoire m tropolitain et sont f d r s depuis 1997 au sein d une association nationale l Association Fran aise des EPTB AFEPTB Pr sid e par un lu elle a pour but de promouvoir et de favoriser l am nagement int gr et le d veloppement durable des bassins hydrographiques d assurer les changes d informations entre les lus responsables EP TB d ouvrir le dialogue avec tous les acteurs int ress s au pr sent et lavenir des EPTB en particulier en France et en Europe et d tre l interpr te des EP TB aupr s des pouvoirs publics L Association Fran aise des EPTB a t reconnue tr s officiellement par le d cret n 2007 833 du 11 mai 2007 relatif au comit national de l eau L AFEPTB est d sormais membre
16. rence pour ce fleuve Avec le protocole Charente sign la m me poque en plein moment du d bat de la loi de 1992 ces documents de concertation locale volontaire ont pr figur les SAGE Plusieurs EPTB sont devenus naturellement les porteurs des d marches SAGE ou quivalentes comme les Plans de Gestion des tiages PGE cf infra On citera les EPTB de la S vre Nantaise la S vre Niortaise la Vilaine la Vienne et la Dordogne La pr paration d un SAGE et surtout l animation de la Commission Locale de l Eau CLE sont l occasion de concilier les usages et pour les usagers de se conna tre les uns les autres C est aussi le moment pour les Collectivit s de r fl chir la mission confi e l EPTB La d marche participative sous jacente est parfois complexe lente mais toujours riche et permet une approche int grative appropri e par l ensemble des parties prenantes On peut cependant s interroger sur l volution r cente de ces d marches apr s la loi de 2006 et au vu des projets de SDAGE qui semble gommer une large part de la dynamique de construction du haut vers le bas 3 2 La lutte contre les inondations Les crues sont des ph nom nes naturels qui entrent dans la vie normale d un cours d eau Elles contribuent sa bonne sant en remodelant le fond du lit et les berges en rechargeant les nappes et en alimentant les bras morts Les difficult s apparaissent d s lors que les crues
17. s 20002 MNI S qtJod nvo uononpord eg p uons s 0007 ani N IIIF 9P SJEHUOS SUONEPUOUI s p uonu A21Jd s llmou Stee urA l1rod stet np prumu uoz Ki EIN uI NUI 19 UONEINEISF Samte1topd suopoy SUOHEPUOUT s p uons 3 SMAJEI IU suossrod SJUESSTUEAUD XNEJ989A UOns 3 IJAH p SIUIPUAS u nnos I VS AHENISS s prtunu s uoz 19 STEI s p UONS28 qvod nes uonr raeu Bereq 3 suon Z 395pnq SUONEPUOU 32 Sono uonn od EI 2HU09 INNI 2819 S P u n nu smoqur nu suossrod Quowanoss p saysedes s p u nurun AUOWIISEAUD 9HUO9 20001 SOIJAN 19 prumu uoz SEO SOOT OS soddeu ap uonesyopow s TOvS SapiOOE SIWY sonbmnerp y suowrogeuoure SUONEPUOUT SO 20002 INI S NI S INUOI u0n92907d JUESI9A UISSE np 9 o3 XNEAEH 39 s pn1o SIN9JUPUOJ s uu u r zY QOG OL 0800042 p 2 440442 f DDT Ip 044 0NT 1961 ANIVTIA zy 0 9 0810449 pP 941041443 T OZ SZUPJPS 3p 24q 0NT 6861 XIMAOGIA zy TIL F OYUNLU p 94204044 coruuosios TI OL mme ap 244 G0N 2861 HSIVIMOIN AUHAAS a Ld G Pustelnik 21 2 2008 199 218 L engagement des EP TB dans les d marches contractuelles a constitu pour certains d entre eux un v ritable acte fondateur et un bouleversement des approches pour les territoires concern s On citera l exemple connu de la Charte Vall e Dordogne pr par e par EP TB Dordogne qui reste le document de r f
18. usoddo A9p JUESIOA UISSEQ 21 INS 29MMOSS9I EI IP 29F89JUI UONS28 S98En9 s p uons s SorreHord suopoy S L d T t10110100sSD qouss aqi fo siaquau q1 fo suorss m urpu fo uonpru s 4d 2119q1u s Ld s p sre uex4 uonerossv J p s szqur ur sju us ssr qe1 4 s p suorssrur sopedpund s p anbnou4s uoneussorq nbr8o o2 MLA 2107 pu urourqed np spresoanes QUOUDUUOIAUD J Y SIIEJOIS S P uonestqrsuos HOVS suonzpuour s 2HU09 NNI smMwPISTU suosstod s p VOREN 20100 L T INYISIJ zmod KNBAVN 19 IPN ouo9d ussuno1 np juouroddopoaop uisuno l nbruuouo2o2 13u uuoddo A p 000 EEN YMY J IP ILA v P DIEMNEUNUUOT 39391UI P SHIS SI GROEN EP MORE mod 3ezano p aset HOVS np uoneroqe q mod 2 erAno p osrareu pernp onbrueup nes U9 oznoss 1 EI 9P Good SISEIIE s p S91091S1d SJUOUWISEUQUUE 1 SMIPISTU suossrod nom lt xnz s p ayrenb SJUENOP S19499P SUONEPUOUT SmMPISTU suossrod een SapiOOE SIWY 2atfEA LJ p r08es4vd 39 rm 20tommt0gd 21 INLA V 20100 stame sorqmmbo s p 199ds97 97 suep quvsJoA ursseq np onbrmerp y uons 3 gt J sor pum s oomosid s ss uor s s p auowoddopoA9p 91 J SHOAtJ 19 ASAJ EL p xnt s p lr enb et z AjJos 1d SEELEN 19 29U919009 EI J2NSSE U9 SHAND9TOD S P uon u FONDU Mod s urzurop S99 SUEP JOSUO P 19 VONEWIOJUL P UONEUUE p UOHEUTPI0O 9P US 2 07 un Jounsse SJISIO s p 39 uusino1 np yu uroddo A o
19. 1o o7d oeren oxrdse red Iny aout EI IP 288rn9 JAqavaTuwersord s qenDseuu snjd sat suonov SUONEPUOUT s p uonu A2J1d Sen S29NOSS9F S P 29F89IUI uons 3 ot np SEA 2p nbnsuno quouoddopasp P uouoSeuotue HOVS ng mdde sanbrnerp y S9StJAnO s p uoneyojdx e SUONEPUOUI XNE AYTIQUIQUIMA EI p UOHINPAI SUOHUPUOUT s p UONU2A9Id urourned np opresoanes 19 ep VONLINYISIF JUST s nenoud suopoy 101 np u n nu SJOINJLU xn r rtu suonzgpuour opeusreq genb ss ens uonvSraeu Suusunol urouurned np uonesrropeA AUOWQUUOAUS SUOTHELUIOFUI s uuop syorouooz nvo u 99HNOSS9I EI 2P uons 3 19 SUONEPUOUT s p uonu A231d onbrnerp y S3819q S P sa8esn SJ IMJVU Spam SUOHEPUOUT oi ta IOA EI p nbnsuno1 juouoddors49p J yu us Svu uuz uons 3 u n onu ouSHnO SUOHEPUOUI S P uonu oA21d sonbynoney s59noss97 s pruunu SOUOZ 9USUJSUUOHIAU sopioqe SIWY SUONEPUOUIT Sa INUOI u0n9907d 10T np JLA v 2p onbrnezpAy uowoSeuour SHOT EI 2p onbrmerp y suowsSeuoue SUONEPUOUT s 20003 uonoo1loxd onbnsrmoj juouroddopasp DOUE 19 ALP TEE np uons S JWS sim epuoj SWJ L MY Z ZL 0800409 D 241049 SUD DS Ip 24410NT t861 ANAVN zy QOF LL HOUUOAMIIUL p 2041071440 7 0 ap 24q 0NT 0861 LOT zy 09 9 7 0100491 D 0410140 DC SPUDIDS A0 24q0NT 861 TAIOT BEER 9 2up
20. 8 ABSTRACT The good management of water and earth with their associated resources leads the way to effective economic social and ecological well being in the long term It is essential therefore that the public authorities should give serious consideration to water management One of the main difficulties in this field arises from the institutional geography there is no immediate relationship between the geography of public policy and that of the water basin In 2003 Frances individual water basin organizations known as the EPTBs were recognized as having operational responsibility for water management under the environmental code The EPTBS specific actions can be summarized under three headings adapting projects to meet the different needs of each territory planning ability and ensuring that governance i e organisation and operation is effected democratically Key words Water basin management water waterways governance Revue des Sciences de l Eau 21 2 2008 199 218 200 1 INTRODUCTION Il est impossible de comprendre le fonctionnement d un fleuve sans s int resser son bassin versant ensemble de la superficie aliment e par tous les cours d eau et nappes souterraines qui se d versent dans un m me lieu D amont en aval l eau coule s infiltre ressurgit s vapore rode transporte D aval en amont les poissons migrateurs remontent pour se reproduire Leau forme un syst me comple
21. I eruqa www erudit org Article Les tablissements publics territoriaux de bassin pivots de l action territoriale pour une gestion quilibr e de l eau et des milieux aquatiques l chelle des bassins versants premiers retours d exp rience gt Guy Pustelnik Revue des sciences de l eau Journal of Water Science vol 21 n 2 2008 p 199 218 Pour citer cet article utiliser l information suivante URI http id erudit org iderudit 018466ar DOI 10 7202 018466ar Note les r gles d criture des r f rences bibliographiques peuvent varier selon les diff rents domaines du savoir Ce document est prot g par la loi sur le droit d auteur L utilisation des services d rudit y compris la reproduction est assujettie sa politique d utilisation que vous pouvez consulter l URI https apropos erudit org fr usagers politique dutilisation rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos de l Universit de Montr al l Universit Laval et l Universit du Qu bec Montr al Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche rudit offre des services d dition num rique de documents scientifiques depuis 1998 Pour communiquer avec les responsables d rudit info erudit org Document t l charg le 16 novembre 2015 08 33 RSE LES TABLISSEMENTS PUBLICS TERRITORIAUX DE BASSIN PIVOTS DE L ACTION TERRITORIALE POUR UNE GESTION QUILIBR E DE L EAU ET DES
22. MILIEUX AQUATIQUES L CHELLE DES BASSINS VERSANTS PREMIERS RETOURS D EXP RIENCE Frances EPTBs a successful system for even handed water management GUY PUSTELNIK D l gu g n ral de l Association fran aise des EPTB BP 12 24250 Castelnaud la Chapelle France Re u le 7 janvier 2008 accept le 13 f vrier 2008 Issu du colloque lt 20 anniversaire de la Revue des Sciences de l Eau R SUM G rer l eau la terre et les ressources associ es c est pr parer le bien tre conomique et social et cologique sur le long terme La r flexion sur la gestion de l eau par les pouvoirs publics est donc une question essentielle Une difficult fait obstacle une pratique en ce domaine la g ographie institutionnelle celle de politiques publiques et la g ographie de l eau celle du territoire hydrographique ne se recoupent pas En 2003 le code de l environnement reconnaissait les tablissements Publics Territoriaux de Bassin EPTB en tant qu acteurs op rationnels de la gestion de l eau La sp cificit des actions des EP TB se r sume triplement par l adaptation aux territoires par leur capacit de planification et par leurs fonctions d mocratiques Mots cl s Bassin versant gestion eau fleuves et rivi res gouvernance Auteur pour correspondance T l phone 05 53 29 17 65 T l copieur 05 53 28 29 60 2 pustelnik free fr Courriel ISSN 1718 859
23. ach res et la question se pose aujourd hui savoir l impact de ces projets de d veloppement sur des cours d eau d j fragilis s par des pr l vements excessifs et galement de la coh rence de cette orientation de l Europe avec les objectifs de la DCE Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau 3 4 La reconqu te de la qualit de l eau Selon un rapport de l Institut Fran ais de l Environnement IFEN de 2004 leau est la seconde pr occupation environnementale des Fran ais et environ une personne sur deux estime que la qualit des eaux superficielles ou souterraines s est d grad e durant les dix derni res ann es Si l on consid re l volution de la teneur moyenne en nitrates des cours d eau fran ais on observe une nette d gradation de la qualit depuis les ann es 70 et une relative stagnation depuis les ann es 2000 Le phosphore total impliquant galement l agriculture et les pesticides doivent tout autant nous alarmer Malgr les nombreuses actions de d pollution engag es ces derni res ann es la situation se d grade donc sur la majorit des grands bassins versants Et pourtant le maintien de la qualit de l eau ou sa restauration dans les zones d grad es est un enjeu conomique majeur pour la conservation des cosyst mes et le maintien des activit s dont les plus exigeantes sont l approvisionnement en eau potable l approvisionnement en eau de certaines indu
24. administratives des d partements et des r gions qui ne correspondent pas forc ment aux bassins versants Les rivi res ne doivent plus tre des fronti res mais plut t des liens de coop ration L objet m me des EPTB c est de donner corps au bassin versant en f d rant les actions locales dans la globalit du bassin du fleuve ou de la rivi re Alexandre Brun AFEPTB 2006 souligne cependant les limites de l action publique engag e par les EPTB Selon lui si le d veloppement de la gestion de l eau accro t l int r t des lus vis vis de ce nouveau territoire se pose la question des effets n gatifs de la multiplication des territoires de l action publique Le territoire couvert par le bassin versant n a en effet pas de l gitimit lective et provoque la perplexit des habitants perdus dans la jungle des appellations et des concepts gt Il rel ve enfin les risques de contradiction et d incompatibilit entre certaines politiques territoriales et conclut son analyse en constatant que les politiques dites de proximit peuvent aboutir loigner les gens ordinaires de certains probl mes au lieu de les inciter les r soudre eux m mes gt Une nouvelle gouvernance se dessine cependant pour organiser prolonger et mettre en uvre la d centralisation en mati re de politique des fleuves et des rivi res Il faut collectivement clarifier le pilotage de cette politique cot des comp tences classiqu
25. anci res adapt es Ainsi les diff rentes missions d inspection sur nos fleuves et rivi res reconnaissent toute l utilit des EPTB dans cette approche globale que l on ne nomme pas encore am nagement du territoire Les derniers pisodes de crues ont mis en vidence l utilit publique de ces outils r activit travail de terrain souplesse capacit f d rer le travail de chacun etc On doit cependant constater que dans le cas d inondation ou de crises li es au manque d eau une fois la crise pass e la p rennit des moyens manque souvent Que va t il advenir des engagements dans les contrats de projets qui ont d j annonc des r ductions et des gels budg taires Quels arbitrages seront amen s faire les d partements et particuli rement les moins riches face la pression budg taire qui les touche par ailleurs action sociale transfert des routes et des tablissements d enseignement et qu adviendra t il in fine des politiques de l eau et du respect de la DCE 217 L ensemble de ces r flexions revient immanquablement dessiner les contours de ce que pourrait tre un projet global pour les fleuves et les rivi res de France Un projet dans lequel l tat doit s impliquer parce qu il est la crois e des politiques nerg tiques agricoles de gestion des risqueset de d veloppement harmonieux des territoires Ce projet est d autant plus indispensable que se profile le transfert de nombre
26. ans un large contexte Dans un contexte qui volue au gr de la demande sociale les personnels des EPTB savent se placer dans une optique orient e vers la demande et pratiquer en ing nierie une gestion de l eau qui tienne compte des besoins et de la fa on de les satisfaire 215 4 2 Les moyens financiers Dans leurs r les et leurs actions les EPTB montent en puissance alors que le financement de leurs activit s devient de plus en plus difficile mobiliser au sein des collectivit s membres En effet celles ci voient leurs comp tences s alourdir avec les diff rentes vagues de d centralisation et elles tendent recentrer leurs moyens financiers sur leurs propres comp tences obligatoires L adh sion un EPTB ne fait pas partie de ces comp tences obligatoires non plus que la participation la plupart des actions men es Par ailleurs on observe dans les programmes des Agences de l Eau le poids croissant des imp ratifs nationaux cf respect DCE notamment et ce au d triment des besoins locaux On peut galement regretter l absence de coordination interr gionale par exemple dans les contrats de projets aggrav e encore par des politiques locales tr s disparates en mati re d investissement sur l environnement en g n ral et leau en particulier Si les EPTB valorisent aujourd hui une certaine autonomie acquise travers les contributions de leurs membres il faut reconna tre qu ils ne sont pas
27. cadre de ces diagnostics des liens ont t cr s avec la mission des soci t s d assurances pour la connaissance et la pr vention des risques Des tudes de protection des lieux habit s ont t r alis es et donnent parfois des r sultats co ts d g ts qui remettent en cause la n cessit des am nagements Une discussion se d veloppe sur la fiabilit de ces tudes co ts d g ts vit s Pour d velopper la sensibilisation et aborder les aspects techniques lEPTB Sa ne a con u et mis en place le Salon PREVIRISQ conduit en 2005 et qui sera r dit en 2008 sur la Loire avant un retour sur la Sa ne Ces quelquesexemples montrentquel EPTBestl institution id ale pour mettre en place une connaissance globale volutive du risque d inondation planifier et r aliser les travaux d enjeu et d envergure intercommunale voire interd partementale Il montre que la connaissance hydraulique du fonctionnement des cours d eau par un EPTB peut tre utilis e pour de nombreuses finalit s Affiner la connaissance et homog n iser les donn es et les hypoth ses prendre en compte dans les projets e laborer des diagnostics hydrauliques diff rentes chelles Construire des strat gies coh rentes hi rarchis es planifi es et proposer des am nagements et des ouvrages de gestion globale tels que des ouvrages de ralentissement dynamique e Animer une concertation efficace e D velopper la c
28. certation et de la recherche de solutions durables peuvent contribuer rendre ces d penses acceptables pour le citoyen qui demeure au bout du compte le seul payeur Les EPTB sont des espaces d laboration et de mise en oeuvre de la d cision politique grande chelle Les mots cl s de la gestion durable par les EPTB sont le bassin versant comme chelle de travail la solidarit des territoires car souvent les ressources sont en amont et les besoins en aval la subsidiarit entre les partenaires pour adapter l chelle d intervention aux questions pos es la coordination des actions car la compl mentarit et l absence d antagonisme sont des l ments qui garantiront une gestion quilibr e L analyse du lien entre EP TB et am nagement du territoire a mis en vidence quelques points forts Lh t rog n it des EPTB n offre pas la m me visibilit de l incidence de leur action en mati re d am nagement du territoire bien que chacun y contribue La gestion globale de l eau l chelle du bassin se heurte la s paration des usages des textes et des administrations qualit de l eau quipement et transport cologie industrie tourisme etc Les conventions de gestion et de financement l chelle du bassin sont de bons outils mais encore tr s lourds obtenir Enfin la reconnaissance des EP T B dans la loi doit l vidence aller de pair avec des ressources fin
29. concourent ralentir ou contrarient les activit s humaines Des travaux ont t entrepris et des am nagements r alis s sans b n ficier d une vision globale du risque et sans int grer l information sur l volution du climat limitant l efficacit des politiques d am nagement Des projets nont pu voir le jour leur porteur tant la longue d courag par le trop grand nombre de parties prenantes non f d r es la bonne chelle Seule une strat gie coh rente de pr vention et de r duction de la vuln rabilit r fl chie l chelle du bassin peut garantir l efficacit tout en r duisant les d penses Pour cela les EPTB sont ma tres d ouvrages d tudes et de r alisations dans le domaine de la pr vention Ils participent la mise en place des Programmes d Actions de Pr vention des Inondations PAPI Ils participent galement l alerte service dont la responsabilit finale est assur e par l tat Sur ce th me des inondations qui constitue l un des piliers de leur activit les actions des EPTB sont nombreuses et diversifi es Territoire Rh ne dans le cadre du Plan Rh ne participe la 209 pose de rep res de crues la communication etla sensibilisation la culture du risque ainsi qu l adaptation de guides sur la vuln rabilit des exploitations agricoles en collaboration avec les Chambres D partementales d Agriculture e La d marche de l tablissement Public d
30. ement d finies m me si en r alit elles sont bien impr cises il faut int grer de nouveaux lieux de concertation et de d cision tels que les commissions locales de l eau des SAGE Tout est affaire de subsidiarit et de souplesse mais passe obligatoirement par l association du public la prise de d cision Les EPTB assurent une fonction d mocratique qui contribue l mergence de cette nouvelle gouvernance de l eau par les synergies qu ils cr ent et en animant les CLE Des financements la hauteur de cette politique ambitieuse sont un facteur clef de succ s La mise en uvre de la directive cadre europ enne sur l eau aura des cons quences financi res lourdes elle nous impose de cesser de raisonner sur la seule r f rence du prix de l eau au robinet Avant de penser recettes nouvelles il faut rationaliser les d penses en raisonnant mieux les investissements en se posant la question de l utilit finale des projets en recherchant des territoires d action coh rents et la bonne chelle etc Il faut aussi organiser la lisibilit et la stabilit des recettes Le d bat sur la mise en place de redevances montre que celles ci sont acceptables lorsque la plus value est G Pustelnik 21 2 2008 199 218 vidente car li e l usage elles le sont moins lorsqu il s agit du milieu naturel de sa pr servation et de son usage collectif Les EPTB en travaillant dans le sens de la coordination de la con
31. es ont 203 galement t am nag s par un nombre important d ouvrages de protection contre les crues des lev es de la Loire aux digues de l Is re du Rh ne de l Aude de l Oise etc L histoire de l occupation humaine permet de dresser une liste incompl te des usages fr quemment rencontr s Alimentation en eau potable Alimentation en eau pour l industrie Aquaculture Baignade Extraction de granulats Irrigation Transport et navigation de commerce e Navigation de plaisance P che amateur aux engins P che de loisir la ligne P che professionnelle Production hydro lectrique Rejets agricoles Rejets industriels Rejets urbains Sports d eau vive cano kayak Tourisme paysages etc Ainsi un milieu aquatique peut tre consid r soit comme une ressource une richesse que l on exploite soit comme un patrimoine qu il faut g rer pr server et valoriser L action publique sur les rivi res m lange en permanence les deux approches et tente de concilier de nombreux usages et des int r ts parfois oppos s En additionnant sur un m me cours d eau les exigences en quantit et en qualit de chaque usage on peut tr s facilement arriver des demandes en quantit qui d passent la disponibilit de la ressource des perturbations de la qualit qui ne permettent plus certains usages de se d velopper comment se
32. gpy ap 94QU0N 002 TAASI zy TES 080449 D 2410140 LE S2UD PS Ip 24q1 0NT 0661 HONVA LA ATII MY 006 UOUUIALAUL p 341041443 SOUD DS Ip 24q10NT L007 AANOUID LA 207 G Pustelnik 21 2 2008 199 218 U9H9HU9 UONEINEISOI NUOD IdVd HOVS ISTEJUEN 27A9S EI P S1 323S 001 SA San s p sonbruouo39 01n0os xnafus SMO U9 JIJA 9P SJHUO9 6 SUOREpUOUT np AIQUIOUTNA EI 9P UOHINPAI ATAUPUOUT JLA p 3enuoo P DUOLS suons 3 s p ued IIN g UU NA gt IIA IOA ANOIA SUEY np OD PMY SIOJ3d ISTO 2P Son SOJIO7 s p 1yu ouu ssnu u1 p 3o oid SIOL SUEP SHE QUES T nsuo r p afd jo ozd STHISO SUOHUPUOUT S p UONS28 ol UOZnOTA p sono s p onbruvuip juouossquoer p 9uoz s jqenbzew s snyd sat suonov sonbnenbe xn rrtu SUONEPUOUI 9879 SUONEPUOUT ae nO SUOHUPUOUT s 20002 UOH29107d SUOHEPUOUT Sal 20003 IANI mt Inod sjuouaSeuatue D S8z1Ano p 2STRIEUU 19 UONEUTPIOO s pni1 SoeHord suopoy HOVS nbnsuno1 uonesrropeA suonepuour sonbnenbe ena JUIWDUUOIAUS SUONEPUOUT SIBEN sanbnenbe nam appuuorssazord uonewz0 7 000 VAILLV N HHSIAIPOI4 19 Sa1091s1d SIUIWIIBEUQUUE SUONEPUOUT SO 2HUO2 INNI SIRAN p SIEHUO9 P TVS SPINU xn r rtuu NID DWSNOJ s nbr o o o suowSeuaur s Ig eIy auop sonbrnerp y suonsouuosox nga p smos s p anbr801029 01p y uontmusor sonbnenbe xn rru s
33. ionnel l attention des acteurs locaux pour engager l action sur les zones humides identifi es et qualifi es Pour la r alisation de ce guide des comp tences multiples ont pu tre mobilis es par l EPTB Pierre Dulude Canard Illimit Qu bec Bernard Cl ment Universit de Rennes Laurence Hubert Moy Laboratoire COSTEL 3 6 Le d veloppement des observatoires Les donn es qui permettent de d crire les milieux et leurs usages peuvent devenir les outils d une bonne gestion de l eau et des rivi res Par la connaissance les riverains et les usagers vivront mieux avec les ph nom nes naturels et accepteront Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau mieux les n cessaires compromis qu exige la conciliation des diff rents usages Les lus et les gestionnaires pourront s appuyer sur une information pertinente et partag e pour clairer et argumenter leurs d cisions Il y a donc un v ritable enjeu social politique et technique favoriser toutes les d marches facilitant la mobilisation des donn es brutes et permettant de valoriser les expertises Des outils de traitement des donn es adapt s l chelle d intervention sont mis en place par plusieurs EPTB soit directement comme sur la Dordogne la Charente ou la Vilaine soit par l interm diaire de structures relais comme sur Adour Ces outils repr sentent souvent des investissements importants et durables mais ils apparaissent de plus
34. la hauteur pour satisfaire compl tement les moyens d action Ceci am ne logiquement poser la question de l implication du politique dans la gestion des cours d eau 4 3 Les moyens politiques Les EPTB sont mis en place par et pour les collectivit s territoriales et ils sont g r s par des lus mais les statuts et les mandats sont variables et m riteraient d tre mieux pr cis s et mieux valoris s Le r le des EPTB semble encore flou pour nombre d lus et de techniciens ext rieurs la question de leur positionnement par rapport aux agences de l eau est r currente Cela est sans doute d l impr cision des comp tences entre les diff rentes collectivit s en mati re d am nagement du territoire de d veloppement conomique et d environnement Si l appellation d EPTB commence tre connue et reconnue dans les instances sp cialis es corps d inspection Direction de l eau Directions R gionale de l ENvironnement DIREN agence de l eau etc curieusement cela ne semble pas encore v ritablement le cas dans nombre de collectivit s membres et dans leurs instances de repr sentation nationale La question de la ma trise politique est peut tre une des explications La perception de ce domaine de comp tence comme budg tivore est peut tre une autre explication dans les deux cas une clarification est n cessaire Se pose galement le probl me des relations avec l tat qui restent ambigu s
35. le L 213 12 du Code de l environnement compl t par la loi de f vrier 2005 sur les territoires ruraux consacre ces structures en pr cisant que lt pour faciliter l chelle d un bassin ou d un sous bassin hydrographique la pr vention des inondations et la gestion quilibr e de la ressource en eau les collectivit s territoriales int ress es et leurs groupements peuvent s associer au sein d un tablissement public territorial de bassin Diff rents textes pr cisent peu peu la notion d EPTB et d finissent leurs domaines d intervention et leurs missions faciliter la pr vention des inondations la gestion quilibr e de la ressource la pr servation et la gestion des zones humides art L 213 10 du code de l environnement Au del des simples d finitions administratives la diversit des activit s des EPTB peut se r sumer triplement Par l adaptation aux territoires les EPTB sont une solution institutionnelle l quation complexe des bassins versants en cela ils sont un outil d hoc pr cieux Par leur expertise pluridisciplinaire et leur fonction de programmation les EPTB disposent d une capacit croiser les enjeux hydrauliques et environnementaux qui leur permet d approcher le probl me de la gestion des cours d eau dans ses diff rentes dimensions Par la fonction d mocratique qu ils assurent en organisant le travail commun d chelons institutionnels diff rents e
36. le d lai moyen entre l atteinte d un d bit de crise et l affichage de l arr t pr fectoral de restriction des pr l vements est de neuf jours de mieux conna tre le fonctionnement des bassins soumis de fortes pressions de pr l vements LEPTB Dordogne a quip de mat riel de mesure cinq sous bassins versants qui restaient peu connus en 2007 Dronne En mati re de r sultats sur le bassin Isle pr c demment voqu la coordination interd partementale s est concr tis e par la prise d arr t s cadre communs d finissant les niveaux de gestion de crise le niveau des pr l vements autoris s a t r duit m me si globalement les objectifs du PGE ne sont pas encore atteints bien que certains d partements respectent les objectifs du PGE Gironde Charente Maritime les r ductions d autorisation comprises par le monde agricole qui reconna t la gravit de la situation ont d j incit quelques agriculteurs r duire leurs surfaces irrigu es mais cela reste encore exceptionnel et l effort de r duction doit se poursuivre Les plans de gestion d tiages peuvent naturellement constituer les volets ressource des SAGE qui pourraient merger Cela permettrait de renforcer la port e des objectifs de ressource disponible d finis par sous bassin par les PGE qui s imposeraient au niveau des autorisations d livr es par l tat Mais l Europe encourage une remise en culture des j
37. lles europ ennes et nationales Pour ce qui est de l tat et de ses tablissements publics les m mes organisations spatiales se retrouvent Le pivot de l action r galienne est la conduite de la police de l eau au sens large Ce sont g n ralement les administrations d concentr es qui assurent ces missions Cependant une tendance la r gionalisation se dessine d j effective en mati re d environnement par les Directions R gionales de PENvironnement DIREN et en mati re d industrie et donc d tablissements class s par les Directions R gionales de l Industrie de la Recherche et de l Environnement DRIRE l chelon central c est au sein du Minist re de l cologie mais galement dans un cadre interminist riel impliquant de nombreux minist res l Agriculture l quipement l Industrie l Int rieur et la liste n est pas close que se d battent les grandes politiques de l eau Elles peuvent tre d origine nationale ou concourir la transposition des Directives et r glements europ ens Ces Directives dont la Directive Cadre sur l Eau constituent un exemple embl matique et consacrent le r le essentiel de l Europe dans la d finition des grandes politiques de l Eau Ces derni res ann es ont vu la cr ation d Agence sp cialis es de l tat comme l Office National de l Eau et des Milieux Aquatiques ONEMA mais surtout le transfert de nombreuses interventions financi res de l tat
38. n des mesures pour la mise en uvre de la DCE Ces r flexions sont conduites dans le cadre de l animation d un SAGE comme sur la Vilaine o elles sont ensuite mises en application dans des politiques contractuelles de bassins versants sur les affluents LEP TB Vilaine intervient G Pustelnik 21 2 2008 199 218 alors dans le soutien la coordination et l change de savoir entre les structures intercommunales de base L EPTB Dordogne est galement engag dans des proc dures contractualis es avec l Agence de l eau En fonction des th mes ou des territoires trait s il se positionne plusieurs niveaux dans ce sch ma complexe afin d apporter une vision de bassin versant et si possible prospective Les actions entreprises dans le domaine de la lutte contre les pollutions domestiques le sont de mani re territoriale aux chelles des sous bassins o sont mis en uvre des contrats de rivi re C re C ou Haute Dordogne et Dordogne Atlantique Elles se d veloppent galement l chelle du bassin versant de mani re th matique pour favoriser par exemple l usage loisir aquatique partir d un diagnostic sur l puration et la qualit des eaux d un bassin versant le travail de PEPTB consiste tablir avec l ensemble des partenaires un programme de travaux prioritaires d am lioration de l assainissement domestique qu il soit collectif ou non collectif Le r le de PEP TB consiste avant tout faire
39. n des probl mes r gler sur leur bassin les EPTB choisissent con oivent et mettent en uvre les outils les mieux adapt s la nature et l chelle des enjeux et ce partir des concertations organis es avec tous les partenaires concern s Ils formalisent ensuite les accords pass s entre les usagers les pouvoirs publics et l EPTB et s engagent dans la mise en uvre des actions relevant de leur mandat propre Tableau 1 Il n y a pas eu ce jour de r el bilan sur l efficacit de ces institutions qui sont des acteurs somme toute r cents apparaissant dans un contexte institutionnel complexe Nous allons tenter dans la suite de cette analyse de fournir quelques l ments en d crivant leurs activit s travers le triple filtre de l adaptation au territoire de la capacit de planification et de la fonction d mocratique Ces exemples r partis dans une dizaine de familles d actions ne sont pas exhaustifs 3 MISSIONS DES EPTB TABLEAU D 3 1 Un objectif prioritaire concilier les usages Les fleuves et rivi res sont depuis le Moyen ge des espaces am nag s essentiellement pour la navigation et pour l amen e d eau potable et agricole Ces 50 derni res ann es ont connu au moins trois acc l rations majeures le d veloppement de l hydro lectricit le bouleversement du paysage rural par l agriculture irrigu e ou non et le d veloppement des pr l vements par l industrie Les fleuves et rivi r
40. n renfor ant la capacit institutionnelle les d partements et les r gions structurent leur organisation et renforcent leur implication au sein d tablissements publics Loire Seine Garonne Dordogne Lot Adour etc Figure 1 Ils ont le statut de syndicat mixte ou d institution interd partementale Ils sont toujours pr sid s par un lu et AUTHIE BRESLE ILLE ET RANCE VILAINE Document r alis par l EPTB Dordogne janvier 2008 P rim tre reconnu par arr t prefectoral Figure 1 R partition des sur le territoire national PONTS ere das EPTS des membres siwasnquno SAONE DOUBS ol BESANCON Distribution of Etablissements Territoriaux de Bassin in France 202 g r s par un conseil d administration galement compos d lus repr sentant les collectivit s membres Ils sont dot s de l autonomie budg taire th orique tr s relative dans la pratique 2 3 La reconnaissance des EPTB Regroup s de fa on informelle depuis les ann es 90 les institutions ententes et syndicats mixtes qui op raient l chelle des bassins fluviaux ont cherch mettre en avant leur capacit r pondre aux besoins d action et de coordination La d nomination d EPTB est apparue pour la premi re fois en octobre 1997 MARC 2005 Les EPTB ont t reconnus officiellement en 2003 comme acteurs de la politique de l eau l chelle des bassins et sous bassins L artic
41. nelle de l EPTB est la gestion des barrages Grands Lacs de Seine mais elle oriente aujourd hui son approche inondation sur la r duction de vuln rabilit dans le cadre du Plan Seine En r gion parisienne deux millions de personnes vivent en zone inondable et 170 000 entreprises sont concern es Sur la Vilaine la lutte contre les inondations est au c ur des missions fondatrices Aujourd hui apr s avoir entrepris une mod lisation globale du bassin l action de lInstitution s articule autour de plusieurs axes la mise en place d am nagements hydrauliques grands travaux structurants et ralentissement dynamique par petits ouvrages cr teurs la r duction de la vuln rabilit avec des diagnostics d entreprises l accompagnement des communes dans la r alisation de leur Plan Communal de Sauvegarde PCS L EPTB Vilaine participe un programme europ en interreg sur le th me des solutions innovantes en mati re d inondation dans le contexte des volutions climatiques 210 e LEPTB Sa ne Doubs parmi ses actions les plus importantes travaille la r duction de la vuln rabilit sur six d partements et trois r gions Il r alise au nord de Chalon la restauration du champ d expansion des crues sur plusieurs casiers agricoles avec une remise en eau d un casier de 1 500 ha pour 11 millions d euros environ LEP TB est galement engag dans une analyse globale qui croise al as et vuln rabilit Dans le
42. ocuments d urbanisme effectu e sur le territoire de la Dordogne Atlantique a montr que seulement 10 des Plans Locaux d Urbanisme PLU prenaient en compte les zones humides dans le zonage et les prescriptions ce qui semble tre une tendance v rifi e au niveau national Le SAGE Vilaine a le premier introduit l obligation de la prise en compte des zones humides dans les documents d urbanisme l EPTB impulse suit et synth tise ces inventaires Aujourd hui pr s de deux tiers des 550 communes du bassin ont r alis ces inventaires et les ont inscrits dans leur PLU Les EPTB d veloppent de nombreuses actions pour garantir l chelle du bassin versant la p rennit des cosyst mes fluviaux et pour restaurer les milieux d grad s Ils d veloppent des strat gies de r gulation des esp ces ind sirables dans le respect de l environnement S vre Niortaise Vilaine etc Ils participent aux inventaires des zones cologiquement sensibles Dordogne Sa ne Doubs etc Ils participent la restauration d esp ces Adour Vilaine Loire Ils interviennent sur la protection des berges et des ripisylves Un travail de qualification des fonctions des zones humides de la Dordogne dans l objectif de r aliser un bilan fonctionnel int gr a t engag sur un territoire exp rimental dans le cadre d une collaboration avec l universit de Rennes Ce travail doit aboutir l laboration d un mode d emploi plus op rat
43. ours d eau sont plus sensibles aux pollutions du fait d une moindre dilution En r gle g n rale le niveau de consommation d eau douce d un pays exprime son niveau de d veloppement conomique L augmentation de la consommation d eau par l agriculture l industrie et les municipalit s met parfois rude preuve les ressources en eau douce et dans certaines r gions la demande d eau d passe d j ce que peut offrir la nature Il ne s agit donc pas de se demander de combien d eau avons nous besoin et o la trouve t on gt mais plut t lt quel est le volume d eau disponible et quelle est la meilleure fa on d en tirer partie Sur le bassin Dordogne par exemple la r partition des consommations entre usages est la suivante Irrigation 62 Mm AED 24 Mm Industrie 4 7 Mm Ces tr s fortes consommations sont en particulier le r sultat de l augmentation exceptionnelle de l irrigation encourag e par les politiques agricoles europ ennes PAC et nationales Elle a quintupl e en vingt ans Le contexte est assez semblable d un bassin l autre et sur de nombreux cours d eau du bassin les pr l vements sont sup rieurs la ressource disponible Les autorisations de pr l vements d livr es par l tat d passent les volumes consomm s qui sont eux m mes sup rieurs la ressource disponible Figure 2 Les probl mes d eau nationaux sont souvent imputables aux a
44. p p U12029 nbnod sun noanowosd Da U9 2o1noss z g ap 2sqi mb uons 3 et g ronqrnuos SUONEPUOUT s p UONS98 uonn od et anuo anny SON Sat 20003 UOH2901d nv u 29MOSS9T EI IP UONEUOTUBNE J9 UONS28 SIN9JEPUOF SIWY I zy SYL 000401 D 0440740 07204 Ip 044 0NT 661 T IS TAIq zy COS L 0000407 p 2414071140 SOUD DS Ip 2440NT 661 AHLAV zY 006 91 HOHUIAMAUL p 24042 ZI S2UP PS ap 244 0NT 8 61 xnoav 8007 1o1auref ua s 15 os5 s uuoGq amp Ld4 T 21921 I ne qeIA 205 G Pustelnik 21 2 2008 199 218 ouuoxo ued S2319q S P P M np u n znu p MP NP vWJY S oanemuenb uons 3 orararr p WUO JOVS VORLO dSI SOBUIANO S P UONS28 g JOULISISSE s n 9p sazodor son s p uonedpaue ued sayroa sodmbo uopo mid DUC 0007 EIDEN aout 9HOJAI9SQO oovjd ua aen GuSopioQ MA 9HEU P 3J uruuo Uone U09 S29SND9 S P 19JJ ap UON NpJI San p uonnos uonrdnnur Isuo nvo u 29MOSS9I EI p pI0q p ngaqe s 8ven s p uuouaredoproqur uons 3 pus d s jqenbzew s snyd sat suonov s vn s p uons os uonepuour nbsu np uons s s n3rp srm s sonbrmerpAy so erano s p uons s suq p s p uons 3 nea J 2P 214 np uons2 Sate1topd suopoy urouurnud UENOE S19499p soprwny s uoz s98194 S P 39 A NP u n nu sosesfed pernp anbrueu p smoyersru suossrod sosen
45. p aenbuossz IIIN p uononus nbs np Ttous ui 39 uonusa9rd onbe Ap juowuossquaer uongpuour UOREUTAQUI UISSEq 9 ms ajqump juouoddopsa9p op 1alond quawouuoxaus uonepuour SapiOOE s ur ur SOIOTATF S P UONESTIOTEA SUONEPUOUT s INUOI INJ S98un9 s p uannos SUONEPUOUI S3 2HUO9 2001 99F89JUI UONSIS 19 JUAWISEUQUUE JUOUIQUUOIAUD p UONEAIISIId SUOREPUOUI Sat 2HU09 U0n2901d SUONEPUOUI S INUOID uon29 07d SIN9JUPUOJ s uu u I MY HGE Z 0810049 D 941041443 T PL muer 3p 2490 N 5861 ASIVLNVN HWAHS zy 000 EE UOYUIAAUL pP 942040443 GZL SAUPIDS 3p 2440N 6961 ANIAS zy 000 QE 0810040781 p 0244071440 T ZH SALIDIDS 2p 24 40 NT 1661 SANOA ANOYS zy 000 06 0800427 p 241041443 T 9 SDIDS Ip 2400 NT 2861 ANOHA zy TIR 9 0800401 p 0241071140 T LL mum Ip 21440 NT 8961 ANSIV ASIO zy SSL L 0800407 D 941041443 T 6 SPUP DS Ip 24q 0NT 9661 ASNAN amp Ld4 Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau 208 UOPoyY op SEILU SPULIS s INS 000Z LIEN ILUS AY ojquiod nv u UOHEJUOUNE p 1uno2s 19 uone n92J JUESIOA utsseq P UOHEUIPIOO s 7 4 sodmbo SOd San p sarodor SITEJO9S uontsI IqISU S suonepuour Sat 2HU09 9Jnj euoneu lord 1ofo d UrA JIOd emt 21 SUP sa1u9894 SUONLIJJOId s p srnrmuu arenas SIUOLIOSEAUS SIP sr Satdpnbeurart snyd sat suonov suonuvpuouti
46. s loisirs aquatiques ou l alimentation en eau potable L tude sur le suivi de la prolif ration des cyanobact ries sur la retenue de Bortles Orgues bassin versant de la Dordogne est men e en partenariat avec le Museum National d Histoire Naturelle l INRA de Thonon les Bains et le bureau d tudes SCE 3 5 La pr servation des milieux aquatiques Face des co ts de r paration tr s lev s la bonne gestion des bassins fluviaux se solde par de multiples b n fices La maintenance de l cosyst me a une grande valeur conomique Une bonne qualit d eau est source de diversit d usages et de s curit collective C est un l ment de base pour les projets de d veloppement On a ainsi pu calculer qu une inondation sur la Seine lors d une crue trentenale co te 1 1 milliard d EUS source site EPTB Grands lacs de Seine alors que selon les estimations de la fondation Canard Illimit une plaine inondation intacte avec ses p cheries sa faune ses lieux de loisirs et les effets de ma trise naturelle des inondations vaut pr s de 4 900 EU lhectare Une autre estimation place la valeur d un hectare de terres humides 15 000 EU Mais il est plus difficile d valuer ce que rapporte la possibilit de se baigner en toute s curit de p cher un saumon d admirer un paysage fluvial pr serv ou ce que permet d conomiser de ne pas avoir traiter de fa on massive une eau brute sans polluants
47. stitution des pr l vements cr ation de ressource meilleure gestion des ressources stock es et organisation collective des usagers coordonner la gestion de crise entre les d partements mettre en place des ma trises d ouvrage pour le soutien des tiages C est l un des objectifs prioritaire de l EPTB Garonne qui assure la gestion des masses d eau n goci es avec EDF Pour aboutir aux objectifs d quilibre entre pression et ressource il est n cessaire 212 que l ensemble des usagers soit sensibilis en particulier le monde agricole de favoriser la cr ation de ressource sur les sous bassins les plus d ficitaires que l action des PGE soit lisible EPIDOR a ainsi r alis un outil de collecte des donn es et de partage de l information qui permette de clarifier les donn es de bases autorisations pr l vements par sous bassin et donc de lever les blocages li s aux incertitudes sur les donn es que les lois int grent les pr occupations li es aux tiages L AFPTB sest beaucoup impliqu e pour que la notion de ressource disponible soit int gr e dans la r daction du d cret d application de l article 21 de la Loi sur l Eau et les Milieux Aquatiques LEMA qui n voquait que les modalit s d organisation du partage de suivre avec attention les crises pour pouvoir recenser les dysfonctionnements et proposer d ventuelles corrections ainsi l heure actuelle
48. stries et la pratique de la baignade et des loisirs aquatiques Il est donc n cessaire de comprendre et d identifier les sources de pollutions pour ensuite les ma triser La DCE demande d identifier quelles sont les activit s dont l importance rel ve des enjeux socio conomiques locaux r gionaux voire nationaux et de les valuer sur le plan conomique par exemple en mati re de chiffres d affaire d emplois d occupation du sol etc Mais la difficult est r elle car l appr ciation du co t induit diff re logiquement selon l chelle de l analyse Elle sera plus importante une chelle locale qu une chelle de bassin voire nationale ou europ enne Nul doute non plus que la part de la d cision politique ne sera pas neutre De nombreux partenaires travaillent diff rentes chelles territoriales et chacun avec ses propres objectifs la lutte contre les pollutions qu elles soient d origine domestique industrielle ou agricole M me sil ne sagit pas encore d un objectif g n ralis plusieurs EPTB sont impliqu s dans l laboration de strat gies de d pollution en collaboration avec les d partements membres les agences de l eau et l tat Ils participent la coordination des politiques d partementales afin d adapter les strat gies en fonction des usages dans le cadre de sch ma d organisation Ils participent pour certains d entre eux aux tudes r flexions et la d finitio
49. t en assurant la participation des citoyens la gestion des fleuves et des rivi res Les EPTB agissent principalement en tant que ma tres d ouvrage dans les trois domaines suivants e Hydraulique gestion des tiages protection et pr vention des inondations production d eau potable entretien de la voie navigable Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau Environnement action en faveur des poissons migrateurs entretien des berges observatoires de bassin qualit de l eau inventaire et gestion des milieux aquatiques e D veloppement local action en faveur des patrimoines naturel et culturel d veloppement touristique Sur ces bases et en fonction du crit re de coh rence hydrographique chaque tablissement peut demander une reconnaissance de son mandat et de son p rim tre d intervention par l tat conform ment une circulaire qui en d finit pr cis ment les modalit s Larticle R 213 49 du Code de l environnement pr voit que lt le pr fet coordonnateur de bassin d limite par arr t le p rim tre d intervention de l EPTB dans un d lai de six mois compter du jour de la r ception de la demande apr s avis des conseils r gionaux et g n raux int ress s du comit de bassin ainsi que s il y a lieu de la commission locale de l eau gt La circulaire du 9 janvier 2006 portant reconnaissance officielle des EPTB pr cise que lorsque la demande de reconnaissance
50. tte information est destin e Ce syst me est ainsi cal au plus juste sur les pr occupations du bassin et permet l EPTB de d livrer en continu une information riche et pertinente Cette information est pratiquement toujours pr sent e par des sp cialistes charg s de missions th matiques animateurs de programmes territoriaux qui peuvent lanimer aupr s des acteurs des territoires lus techniciens rivi res usagers etc et ainsi permettre aux concertations de s engager dans de bonnes conditions Les EPTB porteurs de SAGE int grent cette fonction d observatoire dans les outils n cessaires l animation de la CLE S vre Nantaise S vre Niortaise Vilaine Adour Vienne etc 4 LES MOYENS ET LES LIMITES DE L ACTION DES EPTB 4 1 Les moyens humains et techniques Les EPTB regroupentobligatoirement des m tiers diversifi s et au sein des EP T B plus de 400 cadres sup rieurs sont charg s de la gestion de l eau Ils poss dent des comp tences multiples et sont capables de mettre en uvre des approches diversifi es Parmi les m tiers recens s on liste de fa on non exhaustive des animateurs hydrologues hydrauliciens cologistes juristes chimistes g omaticiens g ographes informaticiens administratifs ing nieurs sp cialis s dans le traitement et la distribution d eau biologistes etc Tous les cadres des EPTB ont re u une formation qui leur enseigne comment envisager les ressources en eau d
51. ttributions d eau plut t qu une p nurie absolue En l absence de politiques qui relient l approvisionnement en eau douce aux utilisations concurrentes qu en font les divers secteurs il se produit souvent des p nuries locales et r gionales et la concurrence devient de plus en plus dure En d autres termes nous devons mieux g rer la demande d eau Quel que soit l usage que l on fasse de l eau douce pour l agriculture G Pustelnik 21 2 2008 199 218 211 Autoris Consomme 17 Volumes en millions m Disponible 2006 Figure 2 Irrigation bassin versant Isle Dronne comparaison entre volumes autoris s volumes consomm s et volumes disponibles ann e 2006 Irrigation Isle Dronne water basin comparison between authorized volumes deducted volumes and available volumes year 2006 l industrie ou les services municipaux il existe des possibilit s consid rables d conomies et d am lioration de la gestion quilibrer les besoins sectoriels en fonction du bien qu en retire l ensemble de la soci t et aussi en tenant compte des besoins de l cosyst me Tel est l objectif des EPTB qui sont tr s souvent au centre des d bats publics sur le partage de l eau Le SDAGE Adour Garonne a con u un nouvel outil les PGE ou plan de gestion des tiages Ce sont des d marches contractuelles entre les acteurs concern s Agence de l eau
52. ulture du risque sur un bassin versant sensibiliser les acteurs et la population et donner des cartes d inondation pour une gamme de crues aux op rateurs de la s curit civile Enfin fournir des l ments de r f rence pour la gestion cologique et la connaissance du fonctionnement s dimentaire et de la g omorphologie des cours d eau Les travaux engag s depuis de nombreuses ann es par les EPTB devancent en fait la mise en place de la nouvelle directive europ enne sur les inondations celle ci pr voit en effet la mise jour des connaissances l chelle du bassin versant la mise W 27 en place de plans de gestion du risque inondations l chelle Les EPTB pour une gestion quilibr e des cours d eau du bassin versant l laboration de sc narios de risque la prise en compte et le d veloppement de la capacit d adaptation aux changements climatiques et enfin le d veloppement d une culture du risque pour apprendre vivre avec l al a 3 3 La gestion des tiages L tiage est la p riode de plus basses eaux dans les rivi res L tiage naturel est bien v cu par les milieux qui sont lt habitu s gt ces conditions En revanche l tiage aggrav par des pr l vements trop importants entra ne des situations de crise sur la ressource avec des cons quences graves sur les milieux et des conflits d usage Il faut galement souligner qu en situation d tiage s v re les c
53. us en plus rationalis s Ils sont en g n ral largement insuffisants en quantit maillage de stations et en qualit param tres suivis pour une bonne gestion l chelle des bassin hydrographiques et des sous bassins On peut supposer que les moyens financiers ne seront pas plus abondants dans les prochaines ann es pour les r seaux de mesure Il appara t donc essentiel de favoriser la meilleure synergie entre les producteurs et les utilisateurs de donn es mais galement de valoriser les donn es produites lors des G Pustelnik 21 2 2008 199 218 tudes ou d tenues par les gens du terrain Cette ambition est d autant plus importante que des r seaux de mesure sont quasiment inexistants sur certains sujets milieux dont l tat des lieux initial et le suivi seront demand s dans les prochaines ann es bon tat cologique exig par la DCE Les syst mes d informations en g n ral appuy s sur des SIG sont capables d aller collecter selon les besoins les donn es brutes n cessaires la pr sentation des probl mes et leur analyse Cette donn e est agr g e la bonne chelle qui est rarement celle laquelle cette donn e a t cr e Apr s traitement des donn es l information est pr sent e sous une forme cartes tableaux graphiques textes et sur des supports vari s atlas diaporamas rapports notes affiches pages web etc et adapt s au public et au contexte auxquels ce
54. ux cours d eau du domaine public fluvial vers les collectivit s Seule une grande loi sur les fleuves et les rivi res l instar des lois montagne et littoral permettrait de r pondre cette ambition et d apporter la reconnaissance juridique n cessaire chaque EPTB pour un bon fonctionnement dans son p rim tre d intervention C est en tout cas le souhait constant de lassociation fran aise des EP T B REMERCIEMENTS Je remercie particuli rement Jean Pierre Arrondeau Alexandre Brun Pierre Dulude Astrid Gadet et Roland Thi leke pour leurs contributions aux r flexions et la relecture de ce document 6 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES AFEPTB 2006 Actes du colloque Le r le des acteurs publics dans la gestion des fleuves et rivi res Mont Saint Michel 6 et 7 avril 2006 BOUE R E VANDEWEEGHE et C MIQUEU 2000 La r forme de la politique de l eau Avis du CES COLLECTIF 2007 Le Guide de l eau 2007 2008 100 p KELLER E 2006 2007 La France au milieu du gu Rapport S nat n 352 IFEN Institut Fran ais de l Environnement 2006 L conomie de l environnement en 2004 L environnement en France dition 2006 les synth ses de l IFEN 500 p LAUNAY J 2003 Moderniser la gestion de l eau Rapport d information de l Assembl e Nationale France n 1170 MARC P 2006 Les cours et le droit ditions Johanet France 292p 218 Les EPTB pour une gestion quilibr
55. vers le budget des Agences de l Eau Celles ci deviennent au del de leur fonction de mutualisation des d penses et de l application du principe pollueur ou consommateur payeur les v ritables outils de la politique d cid e l chelon central Il reste cependant aux Comit s de Bassins quelque latitude dans la mise en uvre pratique l chelle de leur District hydrographique de la DCE travers les plans de gestion et les Sch mas Directeurs d Am nagement et de Gestion des Eaux SDAGE 2 2 La naissance des EPTB Le concept d am nagement du territoire th me structurant de r flexion des politiques publiques fran aises depuis l apr s G Pustelnik 21 2 2008 199 218 guerre ne pouvait pas se croiser avec la gestion globale des bassins hydrographiques ne serait ce qu en constatant le mouvement croissant de concentration de la population le long des fleuves et rivi res La Loi sur l eau du 16 d cembre 1964 avait imagin un dispositif coh rent reposant sur trois grands types d acteurs les comit s de bassin les agences financi res de bassin et des tablissements publics d tat Ces derniers taient pr vus pour se porter ma tre d uvre d op rations l chelle du bassin versant ou d un sous bassin ce que l Agence de Bassin ne pouvait faire Aucun des ces tablissements publics de l tat n a t cr Trop lourde et trop compliqu e la proc dure instaur e s est r v l
56. xe et interactif dont d pendent les quilibres naturels du cours d eau de la ressource et surtout les usages C est l chelle des bassins versants que la gestion op rationnelle peut le mieux s imaginer tout en se souvenant que la complexit de ce territoire condamne l chec toute approche institutionnelle trop uniforme ou trop rigide Les cours d eau outrepassent les d coupages administratifs et une approche interd partementale interr gionale voire internationale est souvent incontournable en mati re de gestion de ces territoires de projets Pour le Rhin ou la Garonne des coop rations transfrontali res se sont d j engag es pr figurant ainsi le district hydrographique international pr vu dans la directive cadre sur l eau DCE 2000 60 CE mais aussi depuis peu dans la lt Directive inondation gt 2007 60 CE 2 LES EPTB UNE STUCTURE NOUVELLE POUR ADAPTER LE CADRE INSTITUTIONNEL FRAN AIS LA GESTION DE L EAU ET DES BASSINS VERSANTS 2 1 Les fondements institutionnels Apr s les lois de d centralisation de 1982 les Communes en particulier les grandes villes et les D partements furent les premi res collectivit s s investir fortement tant techniquement que financi rement dans la gestion de l eau Les Communes sont les seules collectivit s poss der des comp tences claires en mati re de d pollution d alimentation en eau potable et de gestion des risques La plupart des syndicats d

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