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1 Haute Campine 2010 – Patrimoine paysager! Avenir à l`Unesco

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1. Quaternaire Pl istoc ne 1 8 0 01 Haute Campine au dessus du niveau de la mer Derni re p riodes glaciaires Holoc ne 0 01 nu poques 2 3 4 et 5 EPOQUE 2 FORMATION DU PAYSAGE DEPUIS LE DEBUT DE LA DERNIERE GLACIATION JUSQU A L ARRIVEE DE L HOMME SEDENTAIRE Au cours des p riodes glaciaires successives les sommets de l Ardenne et de l Eifel taient recouverts de neige et de glace Pendant les p riodes de d gel les rivi res de glace s coulaient le long de leurs flancs Sur leur chemin vers la vall e elles entra naient avec elles des blocs de Roche ainsi que toutes sortes d autres gravats de diff rents ordres de grandeur Au pied de ce qui tait autrefois des montagnes des fleuves glaciaires au flot sauvage L une de ces rivi res tait la Meuse qui formait alors avec le Rhin un tr s large delta Via ce fleuve les gravats de montagne provenant des Ardennes et de l Eifel atterrissaient dans la plaine de la Campine limbourgeoise Au fur et mesure que la Meuse s loignait de la montagne la vitesse de ses flots diminuait Par cons quent sa puissance de dragage de pierres de sable et de limon diminuait galement et son courant devint plus serpentant Les gravats que la rivi re avait elle m me apport entravaient son courant principal ce qui entra na la naissance de nombreux bras lat raux Ann e apr s ann e la rivi re alla la recherche d un autre chemin pour laisser s
2. couler l eau en provenance des sommets montagneux vers la mer Le long des lits des rivi res les gravats emport s s empilaient de plus en plus haut Ce processus datant d il y a quelque 800 000 ans et qui se poursuivit pendant plusieurs dizaines de si cles provoqua au cours du temps une formation de s diments de gravats de pierres en forme d ventail aujourd hui mieux connue sous le nom de c ne de d jection de la Meuse ou de Plateau Campinois Petit petit la Meuse a creus une vall e dans ses propres alluvions ce qui a donn lieu au fleuve actuel l est du Plateau Campinois qui entretemps se situe 60 m tres plus bas qu auparavant Suivant le niveau de la mer les p riodes d rosion et de s dimentation se sont succ d es Suite cette alternance des terrasses se sont cr es Dans les grandes lignes il s agit de la Haute Terrasse ou du Plateau Campinois 100 m de la Moyenne Terrasse de la Basse Terrasse et du lit du fleuve de la Meuse 40 m La transition entre la Haute Terrasse et la Moyenne Terrasse est tr s brusque C est pourquoi on l appelle le flanc abrupt du Plateau Campinois Ce flanc abrupt va du sud au nord sur une longueur de 20 km Le flanc n est pas form d une ligne droite en raison du fait qu il a subi 27 l rosion des eaux de pluies et de fonte des glaces Suite cela s est form e une s rie de vallons successifs La plupart de ces vallons en r alit des petite
3. un syst me industriel Ce bouleversement est pr sent connu sous le nom de R volution Industrielle nous la distinguons en trois phases successives qui ont travers le monde entier mais rarement en m me temps G n ralement lorsqu on parle de R volution Industrielle c est la premi re phase celle des machines vapeur des usines de la fonte et des charbonnages qui est voqu e Les changements se firent jour pour la premi re fois en Angleterre au 18 si cle des machines vapeur actionn es par du charbon rendirent possible l industrie textile la production de fer et les autres processus grande chelle les usines rempla ant peu peu l artisanat Les nouvelles inventions et les machines firent apr s quelque temps leur entr e sur le continent europ en en mettant en premier lieu pied terre en Belgique Les centres conomiques d j existants tels que Verviers et Gand pour le textile Li ge et Charleroi pour le charbon le m tal et le verre virent leur production augmenter de mani re prodigieuse gr ce ces nouvelles applications Les pays voisins et le reste du continent suivirent rapidement apr s quoi les changements conomiques r volutionnaires all rent galement s tendre outre mer Cette reconversion d une soci t rurale en une soci t industrielle prit partout un peu moins d un si cle pour s installer Naturellement la partie agraire restait toujours importante mais dans une bien moi
4. es peine quelques kilom tres en dehors de notre domaine de recherche Les Celtes comptaient des lites qui exer aient le contr le des complexes agraires et sur les colonies de peuplement L acquisition d objets en m tal et des 30 connaissances rituelles trang res fut tr s importante au cours de cette p riode On conna t peu de choses sur la p riode transitoires mais en 150 av J C apparurent les premi res monnaies des Eburons Les Eburons une peuplade celtique se regroup rent en communaut s martiales et guerri res L une de ces communaut s tait dirig e par le c l bre Ambiorix qui pi gea les troupes de Jules C sar non loin de Tongres Peu apr s en 57 av J C d buta n anmoins l poque romaine dans nos r gions La Haute Campine appartenait aux provincia romaines En raison du fait que la r gion se situait juste sur la fronti re avec la Germanie d autres peuplades vinrent constamment s installer dans la r gion Ils se m lang rent avec les Eburons et int gr rent en m me temps les coutumes romaines dans leur vie quotidienne les Gallo Romains taient n s Suite des attaques de plus en plus r guli res et de plus en plus importantes des Germains partir de 170 apr s J C la Haute Campine connut une diminution de sa d mographie mais renvers rent galement les Romains C est le d but du Moyen ge sous le commandement des M rovingiens L conomie tournait toujours majoritairemen
5. et le patrimoine industriel dans le paysage Tous deux nous ont donn s par ment le m me conseil Soyez honn tes dans ce que le paysage est et a offrir expliquez le bien et de mani re compl te de sorte qu il puisse tre correctement interpr t Ne dites pas pourquoi votre paysage est mieux que les autres mais bien ce qui le distingue des autres dossiers En ce qui concerne les infrastructures routi res modernes dans les domaines de Blaenavon du Bassin Minier et de la Haute Campine ne consid rez pas cela comme un probl me mais faites le cadrer dans le contexte pertinent Le paysage n est en effet pas un mus e car il est peupl de gens il s agit d un environnement vivant tel qu il est galement entendu dans le concept paysage culturel volutif 22 CONCLUSION FUTUR UNESCO RECOMMANDATIONS Sur base de l tude de faisabilit effectu e il est clair pour nous que l tablissement d un dossier de nomination fond concernant le paysage culturel de Haute Campine en vue d une introduction aupr s du Patrimoine de l UNESCO a une grande chance de succ s et ce en raison de la valeur universelle exceptionnelle la diff rence avec des sites analogues internationaux bauche d une structure de management exig e par l UNESCO la possibilit d arriver une d limitation g ographique ce que la Haute Campine peut ajouter la Liste du Patrimoine mondial DANSE A NE l
6. la pr servation et la promotion des sites inscrits et peut accorder une assistance d urgence sur des sites se trouvant sur la Liste du patrimoine mondial en P ril Le principal outil de travail pour tout ce qui concerne le Patrimoine mondial est les Orientations autrement dit les Orientations devant guider la mise en uvre de la Convention du Patrimoine mondial Ce mode d emploi d taill tient lieu d aide tout qui est concern et ce depuis le Comit jusqu aux Etats parties qui souhaitent constituer et d poser un dossier Pour figurer sur la Liste du Patrimoine mondial un site doit avoir une valeur universelle exceptionnelle Concr tement ceci signifie que le site doit satisfaire un ou plusieurs des 10 crit res que l UNESCO a formul ce sujet Les 6 premiers crit res ont trait des sites culturels qui peuvent tre apparent s un monument un site ou un groupe de b timents les 4 derniers crit res sont tablis pour des sites naturels qui apparaissent comme une formation particuli re ou comme un site naturel Dans une moindre mesure 25 dossiers sur la Liste compl te comportant environ 900 articles on trouve galement des sites qui marquent des points tant dans les crit res culturels que dans les culturels ils forment ce qu on appelle le Patrimoine mondial mixte Les sites culturels doivent r pondre au moins un des crit res tels que 1 2 repr senter un chef d uvre du g nie c
7. le tilleul orme et le pin sylvestre boisaient le paysage Dans cette for t mixte de feuillus on trouvait ici et l des p turages et des tendues de bruy res De plus en plus le besoin de terres cultivables se fit sentir notamment sous l influence de l levage et de l abattage de bois et on assista une d forestation grande chelle Les surfaces de sol puis es form rent le terreau id al pour la bruy re 29 Sur le sol sablonneux pauvre et peu fertile de la Campine seules pouvaient cro tre quelques plantes capables de supporter les conditions climatologiques souvent extr mes Jusqu alors on ne trouvait des paysages form s d tendues de bruy res d pourvues d arbres que le long des r gions c ti res europ ennes Dans les r gions c ti res le vent marin et l air sal rendaient en effet la croissance d arbres quasi impossible tandis que de petits arbustes tels que la bruy re parvenaient y survivre Mais partir de ce moment l le paysage de landes s tendit l int rieur des terres vers les terrains d t rior s par l homme et se d veloppa en un paysage culturel d Europe occidentale unique Dans le monde entier la culture et l conomie landaise n apparaissent que sur le long des C tes atlantiques de l Europe de l Ouest au sens g n ral De d veloppement de la lande forme un exercice subtil d quilibre et une interaction permanente entre le sol peu fertile et la v g tation qui
8. C la derni re glaciation touche lentement sa fin et on assiste une am lioration du climat Le paysage form de ruisseaux de marais et de bois volua vers une for t de feuillus plus dense et plus mixte de ch nes ormes et des tilleuls avec ici et l des clairi res Chasse p che et r colte de nourriture fruits graines noix pices et champignons taient pr sents en abondance se passaient de mani re confortable Gr ce l abondance de r serves les gens devaient aller de moins en moins loin pour chercher leur nourriture Les ceintures de dunes campinoises formaient les d cors les plus importants des nombreux camps provisoires La population tait organis e en soci t s galitaires bandes familiales avec une alternance de chefs suivant la situation chasse conflits c est le chef de la tribu ayant le plus de connaissances de la situation qui prend l initiative 28 Entre 5 300 av J C et 4 900 av J C est apparu et a disparu un nouveau groupe de population au sud des deux Limbourg Il s agissait de la civilisation ruban e c ramique lin aire un peuple d agriculteurs Ceux ci vivaient parall lement avec les cueilleurs chasseurs vivant plus au nord Il n y avait pas des migrations mais des contacts entre les deux groupes sont tr s probables EPOQUE 3 INFLUENCE DE L HOMME SUR LE PAYSAGE DEPUIS LES PREMIERES COLONIES DE PEUPLEMENT JUSQU AUX ENVIRONS DE 1850 ECONOMIE LANDAISE Aux environs de 4 000
9. S A Charbonnages de Winterslag en 1912 Apr s les forages tests r alis s par les tours de forage dont une r plique r cente se trouve As les chevalements l acc s aux galeries de la mine furent creus s Ce fut un travail de longue haleine par lequel avec la Premi re Guerre mondiale la structure du sous sol vint galement tout g cher L eau pr sente dans le sous sol et les couches instables de sables mouvants firent en sorte que le creusement des chevalements ne pouvait pas se passer de mani re habituelle une technique de cong lation exp rimentale fut imagin e et appliqu e avec succ s Il fallait beaucoup de connaissance et de courant pour r aliser un tel travail de titan C est pourquoi tant la pr sence de firmes sp cialis es que la construction de centrales lectriques furent n cessaires Au cours des ann es 1920 les principaux travaux pr paratoires vinrent leur fin et les mines purent se mettre produire Pour ce faire une grande partie de la population campinoise fut recrut e mais la plupart rest rent fermiers ou continu rent exercer une autre profession en dehors de leurs heures prest es la mine Avec la croissance explosive des mines il apparut tr s rapidement que la main d uvre tait insuffisante Il fallait attirer de la main d uvre d ailleurs venant de pr f rence de pays o ils avaient d j eu l exp rience de l industrie mini re C est ainsi que les premiers mineurs
10. de l Asbeek et l Asbeek lui m me le long du Bezoensbeek du Zutendaalbeek ainsi qu Roelen sont des t moignages vivants de ce syst me Au Moyen ge et au cours des Temps Modernes la Haute Campine fit partie du Comt de Loon tout d abord sous le Saint Empire romain Germanique plus tard sous la Principaut de l Ev que de Li ge Un vassal s tablissait g n ralement sur ses terres y faisait riger une motte castrale comme sur le domaine de Stalen ou un ch teau fort pr levait des imp ts aupr s de la population locale et leur offrait en change la protection tant militaire qu l int rieur des murs du ch teau fort Le Comt de Loon constituait un lieu de passage entre les Pays Bas du Nord et du Sud et entre la France et le Saint Empire romain Germanique et tait travers avec la r gularit d une horloge par toutes sortes d arm es de d serteurs et de pillards Lors des poques mouvement es l o ne r gnait aucun vassal la population devait se prot ger elle m me en fuyant dans des fortifications en terre qu ils avaient eux m mes construits de grandes constructions carr es aux remparts de terre o b tail et population pouvait se r fugier dans des huttes de fortune Huit de ces fortifications ont t 32 identifi es d un point de vue arch ologique dont la moiti est encore visible aujourd hui dans le paysage de Genk de Zutendaal et d As Tandis que la noblesse de province m
11. des landes les artistes l utilisation de la terre le patrimoine mixte et le pass minier parmi lesquels la pr sence de l un des trois derniers tait d terminante Apr s le tri effectu parmi le nombre originel il restait encore 10 dossiers qui firent l objet d un examen plus approfondi sur le plan des ressemblances et des diff rences notamment 18 Paysage minier de Cornwall amp West Devon Royaume Uni Paysage industriel de Blaenavon Royaume Uni Le Mont Perdu France amp Espagne Saint Kilda Royaume Uni land du Sud Su de Vall e du Rhin Allemagne Hortob gy Hongrie Val d Orcia Italie Portovenere Cinque Terre Italie Vall e Madriu Andorre Il est remarquer qu il y a peu de paysages aux caract ristiques industrielles seules les Cornouailles et le Blaenavon en pr sentent Les autres sont th matiques et tr s centr es sur l utilisation rurale pastorale et se situent g n ralement dans une r gion montagneuse ou offrent un regard sur la riche histoire locale telles la Vall e du Rhin et le Val d Orcia Il n y a que deux paysages culturels mixtes le Mont Perdu et Saint Kilda qui en outre ne sont nullement des paysages industriels Des inscriptions sur les crit res 4 et 5 apparaissent souvent Nous ne retrouvons le crit re 8 que sur le Mont Perdu qui se situe dans les Pyr nn es tandis que seul le Val d Orcia r pond au crit re 6 gr ce l acti
12. diff rentes p riodes tandis que le point de vue th matique des l application des crit res de l UNESCO est abord dans la seconde annexe Si vous souhaitez en savoir plus concernant les sujets trait s vous retrouverez toutes les informations dans la bibliographie Des renseignements plus sp cifiques au sujet des diverses valeurs patrimoniales de la Haute Campine ainsi qu un certain nombre de documents d tude ou les traductions du pr sent rapport final se retrouvent sur le site internet du projet www erfgoedhogekempen be INTRODUCTION DESCRIPTION DE LA MISSION En octobre 2009 le Bureau du Projet Nationaal Park Hoge Kempen Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Paysage r gional de Campine et du Pays Mosan asbl a donn le coup d envoi d une tude de faisabilit tal e sur une p riode de 12 mois sur demande de l Agentschap Ruimte en Erfgoed Agence Espace et Patrimoine Autorit s flamandes et de la Ville de Genk Cette mission avait pour objet de v rifier de mani re tay e et approfondie si le Parc National de Haute Campine ainsi que les sites miniers avoisinants pourraient entrer en consid ration pour une reconnaissance en tant que Patrimoine mondial de l UNESCO C est pourquoi les r sultats de cette tude ont t r v l s de plusieurs mani res L tude de faisabilit doit formuler une r ponse aux grandes questions suivantes Le sujet de l tude satisfait il aux crit res et aux di
13. http www erfgoed net beschermingen Geoloketten Vlaanderen http www agiv be gis diensten geo vlaanderen Inventaris Onroerend Erfgoed http inventaris vioe be Belgisch Molenbestand http www molenechos org Centrale Archeologische Inventaris http cai erfgoed net Databank Ondergrond Vlaanderen http dov vlaanderen be Project Recollecting Landscapes http www recollectinglandscapes be Project Heathland http www english nature org uk heathlands Geoloket Landschapsatlas http geo vlaanderen agiv be geo vlaanderen landschapsatlas Onderzoeksbalans Onroerend Erfgoed Vlaanderen http www onderzoeksbalans be Historiek grindwinning Limburg http www grind limburg be Bassin Minier Candidat au Patrimoine Mondial http www bmu fr Blaenavon World Heritage Site http www world heritage blaenavon org uk European Route of Industrial Heritage http www erih ne 49 Colofon Ala demande et avec le soutien financier de Ruimte en Erfgoed Stad Genk Editeur responsable Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Paysage R gional de Campine et du Pays Mosan asbl Ignace Schops Winterslagstraat 87 B 3600 Genk T 32 0 89 32 28 10 F 32 0 89 32 28 19 E info rlkm be www rlkm be Texte et r daction Klara Hermans Johan Van Den Bosch Illustrations R alisation Graphisme Via Via Dep t D 2010 8362 9 Niets uit deze opgave mag worden verveelvoudigd en of openbaar gemaakt worden zonder vooraf
14. id e du pass g ologique de la Campine limbourgeoise Dans les carri res mur g ologique d As et de la source du Kikbeek on peut voir en effet les diff rentes couches s dimentaires telles les feuilles d un livre pos es les unes sur les autres Pour qui comprend le langage g ologique elles repr sentent un tr sor d informations sur le paysage et le climat qui a r gn au cours des p riodes g ologiques successives P riode Ere Millions Ev nements g ologiques et paysagers en Haute Campine d ann es D vonien 416 359 climat tropical chaud et humide avec des palmiers et des plages Carbonif re 359 299 blanches d p t de gravier de sable d argile et de calcaire tourbi res mar cageuses avec des foug res pieds de loups des foug res graines et des pr les g antes 26 s dimentation de sable d argile et de couches de tourbe s tant transform e suite la pression des couches de terre plus r centes en gr s en schiste et en HOUILLE Permien 299 251 La Haute Campine se trouve g n ralement sous le niveau de la mer Trias 251 199 s dimentation de d p ts proches de la c te sable ou de roches feng 199 145 marines calcaire doux ou craie Cr tac 145 65 Tertiaire Pal oc ne 65 56 baisse du niveau de la mer par laquelle l actuel bassin de la Mer du Eoc ne 56 34 Nord s est form Oligoc ne 34 23 Mioc ne 23 5 3 Plioc ne 5 3 1 8
15. l ment patrimonial est tr s repr sentatif cotation 3 s il t moigne clairement de la pr sence visible d une partie de l histoire pertinente dans le paysage donnant ainsi la preuve de son existence une re sp cifique d un th me ou d une volution et ou d un v nement dans le temps Il n est pas qualifi de repr sentatif cotation 1 s il ne poss de que peu de caract re sp cifique de son pass tel qu indiqu ci dessus e Compl tude 1 2 3 L objet patrimonial est tr s complet cotation 3 s il comporte presque toutes les parties qui sont cens es se trouver l int rieur et proximit de cet objet Faire partie d un ensemble tel que par exemple un site minier comprenant une glise la villa du directeur le chevalement ou un paysage de landes avec des arbustes comme les gen vriers diverses esp ces de bruy res des sables mouvants peut permettre d atteindre un degr sup rieur de compl tude de chaque partie constitutive Il doit tre qualifi de non complet cotation 1 s il ne concerne que des fragments de ce qui devrait tre un plus grand ensemble Exemple 2 2 2 6 Etat de propri t suivant les informations actuelles Exemple communal Destination du point de vue de l am nagement suivant l actuel am nagement du territoire 12 Exemple domaine bois territoire valeur paysag re Remarques explications compl mentaires concernant la vale
16. lan de nostalgie pour le pass attira un si cle plus tard des gens venus de l Europe enti re la recherche d un meilleur avenir En moins de cent ans le paysage avait attir deux flux sociaux presque oppos s le paysage passa d un environnement intellectuel un environnement de vie et de coutumes La Haute Campine constitue un excellent chantillon de l enchev trement entre l homme la mentalit la nature l conomie et la modification du paysage Suite au d veloppement des quatre sites miniers de Haute Campine il s av ra rapidement que l on allait devoir faire face un manque de main d uvre Les concessions mini res taient si grandes et la population locale si rare que les travailleurs locaux re urent rapidement la compagnie de mineurs exp riment s que les soci t s mini res avaient t chercher ailleurs en Europe Des nationalit s diff rentes vinrent s tablir en vagues successives entre 1920 et 1970 sur les terres de bruy res en volution Autrichiens Slov nes Polonais Tch coslovaques Allemands Ukrainiens Grecs Espagnols Italiens Marocains Turcs La r gion mini re limbourgeoise et par l m me la Haute Campine devint l environnement de vie d une mini Europe Les trangers qui vivaient tous ensemble dans les cit s jardins construites par le si ge miniers y amen rent leurs familles leur langue leur religion et leurs habitudes alimentaires Tous ces l ments se m lan
17. plateau le sol sablonneux tait le plus pauvre il tait form grande d une tendue quasi ininterrompue o les fermiers faisaient pa tre leurs troupeaux de moutons En outre le paysage a t marqu jusqu ce jour par d autres interventions humaines vis e conomique Le bois le principal mat riau de construction et de chauffage tait abattu suivant des techniques particuli res selon que l on souhaitait obtenir soit des b ches paisses et rigides ou au contraire des branches fines et souples suivant le but d utilisation Dans la Lande de Malines et sur le sablon d Opglabbeeek l on peut retrouver de magnifiques exemples de souches un tronc abattu de mani re ce qu il continue se ramifier jusqu devenir ce qui appara t aujourd hui comme un cercle d arbres Les talus bois s taient constitu s de haies vives plant es et taill es sur des remparts de terre am nag s cet effet dans le but de production de bois et de cl turer la propri t Le terme Houwen laguer abattre coups de hache se retrouve encore aujourd hui dans des noms de lieux comme par exemple De Houw Opoeteren et se r f re un bois de h tres situ s sur des lieux sur lev s et qui taient r guli rement taill s La tourbe des marais fut au cours des si cles enlev e par les brasseurs les fermiers et les particuliers qui s en servaient titre de combustible Plus tard ces marais eurent souvent encore une a
18. r volution industrielle peintres paysagistes e exploitation mini re urbanisation d veloppement socio d mographique acc l r th me e conomique rural industriel e social mentalit 13 e religieux e _politigue militaire e culturel e naturel e scientifique e autre type e mod le architectural d implantation e utilisation fonci re e g ologique abiotique e biodiversit biotique e arch ologique e immat riel e esth tique e autre description statut de protection 2 e monument prot g e vue villageoise prot g e e paysage prot g e zone Directive oiseaux e zone Directive habitat e r serve naturelle agr e e r serve naturelle flamande e Parc National de Haute Campine e monument arch ologique prot g e patrimoine arch ologique connu pour sa valeur BEWAER zone e autre tat de conservation 2 e tr s mauvais e plut t mauvais e plut t bon e tr s bon perspectives de d veloppement 2 e favorable pour les raisons suivantes e d favorable pour les raisons suivantes e pas d application qualification e raret 1 2 3 e repr sentativit 1 2 3 e volledigheid 1 2 3 tat de propri t 2 e priv e communal e provincial e r gional e pas d application destination sur le plan de l am nagement du territoire 2 remarques 14 sources code dans d autres banques de donn es personnes de contact g
19. ressort d j clairement de nos visites de terrain sur les autres sites ainsi que du trajet d enqu te d j effectu Nous avons pu voir comment un processus de nomination r sulte en la collaboration entre les autorit s les administrateurs gr ce au d veloppement d une structure de management la sensibilisation l implication et le soutien des acteurs locaux et de la population locale gr ce un programme v nementiel l image d un territoire tr s coh rent et l panouissement d un tourisme durable s accompagnant d une croissance conomique dans les secteurs annexes gr ce la promotion 25 la collaboration entre les diff rents acteurs avec du respect pour l opinion de chacun au sein du panel d experts l int r t et l espoir suscit aupr s des politiciens concern s du fonctionnement local du patrimoine et de la population par la communication ANNEXE 1 EPOQUES A certains endroits de la Haute Campine Klaverberg Eisden As Mechelse Heide Pietersheim l on peut contempler des milliers d ann es d histoire d un seul coup d oeil C est pourquoi dans notre approche nous n avons pas opt pour la division chronologique classique pr histoire poque romaine Moyen ge etc mais pour des p riodes typiques de l histoire de la Haute Campine Cette id e nous est venue lorsque nous avons constat que des fragments de chaque p riode de l histoire du paysage
20. s furent cr s et des recherches pouss es r alis es concernant le ph nom ne de la silicose Dans le m me temps la demande de charbon belge subissait une lente diminution Le charbon tait souvent moins cher l tranger et de plus la p trochimie avec le p trole comme combustible gagnait de plus en plus en int r t Des rumeurs de fermeture des charbonnages se firent de plus en plus fortes Celles ci furent la base de dures ann es de d sordre social et m me de combats parmi les mineurs En d pit des deux morts qui tomb rent au cours des manifestations la premi re mine limbourgeoise Zwartberg ferma en 1966 suivie par Waterschei Winterslag et Eisden en 1987 Cette activit conomique limbourgeoise sur laquelle toute une partie de la Belgique avait tourn pendant plus d un demi si cle eut un impact s v re sur l aspect du paysage de la Haute Campine Ce qui est le plus frappant c est naturellement les b timents industriels et plus particuli rement les l ments en hauteur tels que les chevalements les tours de forage et de refroidissement qui recr rent l horizon de la r gion Tout aussi remarquables taient les crassiers miniers ou terrils situ s proximit de chaque si ge minier Le schiste carbonif re st rile s accumulait de plus en plus haut ce qui donna lieu par cons quent l apparition pour la premi re fois de v ritables collines dans le paysage plat du plateau Pour r aliser la masse de
21. se d veloppe sous l influence de l homme et l homme qui travaille la nature de mani re douce et qui n en prend que ce dont il a besoin sans l puiser Des fragments de lande sont encore omnipr sents en Haute Campine m me sur un terrain b tir laiss en friche dans un quartier r sidentiel Les plus beaux et les plus grands domaines de bruy res sont admirer sur la Mechelse Heide Neerharerheide dans la Vall e du Ziepbeek et le Heiderbos o se trouve en outre des vestiges impressionnants de baies de gen vriers Entretemps suite l influence en provenance du Moyen Orient un autre type d ensevelissement fit son entr e les d funts furent incin r s et leurs cendres enterr es seules ou dans des pots dans de grandes tendues de champs d urnes Pendant ce temps les tumulus centraux faisaient toujours fonction de point d ancrage au sein des soci t s nomades Aux environs de 800 av J C on constate au vu des tr s nombreux cimeti res datant de cette poque un ge d or au niveau de la population Ensuite au d but de l Age du Fer un autre ph nom ne typique pour la r gion se produisit Les Celtic fields taient des syst mes d assolement pluriannuel des sols au sein desquels les colonies de peuplement continuaient voyager Le premier ph nom ne se voit encore parfois l oeil nu mais est encore mieux visible via des mod les num riques de mesure d altim trie dans le paysage actuel La pr se
22. travail dans les mines outre la population limbourgeoise locale on fit galement appel de la main d uvre trang re Des ouvriers en provenance des quatre coins de l Europe et m me de bien au del d ferl rent sur ces terres sauvages A proximit des mines les exploitants de celles ci construisirent de nouveaux quartiers faits d habitations pouvant accueillir ces travailleurs trangers ce sont les cit s jardins ou cit s Les trangers y amen rent leur propre famille leur langue leur religion et leurs habitudes alimentaires Tous ces l ments se m lang rent c est ainsi que le Kompelduits tait un dialecte propre la r gion d Eisden ou existaient les uns c t des autres formant ainsi une sorte de m lange international lequel est toujours pr sent et vivant l heure actuelle dans le paysage Campinois boulangerie polonaises mosqu es et glises orthodoxes potagers italiens clubs de sport et associations de loisirs avec leurs propres locaux restaurants grecs turc et italiens etc Un r seau tendu de voies de tram de chemin de fer et de voies d eau notamment la Voie du Charbon et le Port charbonnier du Canal Albert qui sont encore bien connus ce jour reliait entre eux les si ges miniers de entre autres Eisden Zwartberg Winterslag et Waterschei ainsi qu avec le reste du monde Trois l ments firent en sorte que le d veloppement des charbonnages de Haute Campine tai
23. Haute Campine 2010 Patrimoine paysager Avenir l Unesco Rapport n 2010 1 Haute Campine 2010 Patrimoine paysager Avenir l Unesco TABLE DES MATIERES COMMENT LIRE CE RAPPORT Le pr sent rapport final constitue la suite de l tude de faisabilit d une nomination en vue d une reconnaissance du Nationaal Park Hoge Kempen Parc National de Haute Campine et des sites miniers avoisinants par le Patrimoine mondial de l UNESCO Il s entend comme la suite pratique d une part de la m thodologie d une telle tude et d autre part de l histoire de la Haute Campine et est destin un large public d int ress s L introduction trac les grandes lignes du cadre de la mission du domaine d investigation et du Patrimoine mondial de l UNESCO La premi re partie passe en revue la mani re dont l information concernant les valeurs patrimoniales internes pr sentes dans le Plateau Campinois a t collect e travaill e et rendue publique La seconde partie d crit comment la liste des points noirs a t dress e et comment le Plateau Campinois a t compar des domaines similaires sur la Liste du Patrimoine mondial En conclusion on trouvera une liste des recommandations en vue d un avenir au sein de l UNESCO pour la Haute Campine Deux annexes d taill es concernant l histoire de la Haute Campine accompagnent le rapport Le point de vue chronologique est trait dans l annexe comprenant les
24. William Turner qui un jour de pluie lors d un voyage train mit la t te la fen tre pendant des heures afin de ressentir lui m me le fonctionnement des forces de la nature Sur le continent se d veloppait au sein du genre de l art pictural paysagiste un certain nombre d coles r gionales Certaines attiraient litt ralement des l ves tandis que d autres constituaient plut t des rassemblements d artistes de m me opinion En Belgique les coles les plus r put es taient celles de Tervuren Kalmthout Dendermonde Knokke Heist et Genk Dans une Europe d industrialisant toute vitesse l attirance pour les panoramas encore vierges tait grande parmi les jeunes artistes et il n en tait pas autrement en Flandre Les jeunes artistes quitt rent rapidement les acad mies les salons et les m c nes de Bruxelles pour partir la recherche d un environnement inspirateur et encore intact Etant donn les possibilit s de d placement et les infrastructures routi res encore limit es dans ces ann es le choix tait rapidement limit Genk un village d agriculteur situ en bordure du plateau Campinois dans la vall e du Stiemerbeek et du Dorpsbeek tait entour de grandes tendues de champs de bruy res de for ts de conif res de mar cages et d tangs Le centre pittoresque comprenait outre une glise un moulin vent et un moulin eau et les typiques fermes longues fa ades ainsi que les infrastructu
25. a dynamique positive du processus de nomination 1 Valeur universelle exceptionnelle Le site de Haute Campine un paysage culturel volutif en tant que site mixte correspond avec ses points forts combin s aux trois crit res postul s par les Orientations de l UNESCO Il s agit de deux crit res naturels et d un crit re culturel lesquels ont une forte influence les uns sur les autres notamment Crit re 4 Les biens culturels constituent un exemple exceptionnel d un type de construction d ensemble technologique ou paysager repr sentant une phase importante dans l histoire humaine La Haute Campine constitue un exemple unique et repr sentatif d une phase importante de l histoire de l Occident notamment la transformation radicale d un syst me rural en un syst me conomique industriel Dans le paysage actuel de la Haute Campine les deux syst mes cit s jardins dans des tendues de bruy re etc sont visiblement pr sents se c toyant et se confrontant dans une d licate mosa que Crit re 6 Les biens culturels sont mat riellement ou immat riellement li s des v nements ou des traditions vivantes avec un mode de pens e et des croyances une uvre artistique ou litt raire d une valeur exceptionnelle ou universelle Le paysage culturel de Haute Campine est im mat riellement li l art pictural paysager de l Europe occidentale du 19 si cle en tant que sujet et qu environneme
26. accepter par les habitants des th mes tels que culturel et durable Bassin Minier Nord Pas de Calais D partements Nord et Pas de Calais France Concertation avec Marie Patou charg e de mission Bassin Minier Candidat au Patrimoine Mondial et Catherine Bertram directrice d tudes programmation partenariat Mission Bassin Minier Paysage culturel d velopp de mani re organique et volutive Se porte candidate pour une reconnaissance via les crit res 2 4 et 6 donc en tant que Patrimoine mondial culturel Le paysage minier du 19 et du 20 si cle avec des cha nes de sites miniers b timents principaux salle des machines cit s ouvri res terrils patrimoine social grande chelle Diverses petites zones centrales diss min es entour es par des zones tampons Le dossier de nomination a t introduit d but 2010 aupr s du Comit de l UNESCO qui d cidera l ann e prochaine au sujet d une reconnaissance 21 Efforts rassembler tout le monde dans un territoire s tendant sur 120 kilom tres derri re la m me id e tude fond e afin de ressortir parmi une multitude de dossiers miniers Tant Blaenavon que le Bassin Minier consacrent vraiment beaucoup d attention l implication des acteurs locaux et de la population locale au moyen d un programme tendu d activit s et d v nements et de la cr ation de liens culturels entre art musique th tre photographie
27. av J C au N olithique homme est enfin devenu s dentaire Au sud du Limbourg est apparue comme ailleurs la culture de Michelsberg Au nord les hommes pouvaient au niveau de leur mode de vie tre compar s au Groupe de Hazendonk Leur plus grand d nominateur commun tait la fabrication et l utilisation d objets en poterie et de haches en silex ces derni res tant utilis es pour le d frichement forestier Les arbres et arbustes taient abattus pour tre utilis s comme bois de chauffe ou comme mat riau de construction d habitations ou de fermes primitives Ceci signifie qu partir de la venue de l homme s dentaire dans ces r gions tout comme dans le reste du monde la morphologie du paysage a chang plus rapidement que jamais auparavant Cela signifie galement qu partir de ce moment l on parle plut t de paysage culturel que de paysage naturel le paysage avec sa faune et sa flore a t et est toujours d termin e par l intervention humaine plus que par les processus naturels A partir de 3 500 av J C apparurent les trois cultures successives des vases entonnoirs Les peuples issus de cette culture taient avant tout des agriculteurs Ils utilisaient la charrue et la charrette Mais ils commercialisaient galement le silex lor et l argent Le commerce et les possessions avaient pour cons quence le statut Le leadership variable ad hoc a fait place au leadership par une seule personne le grand
28. certains plus anciens que les autres sont encore visibles dans le paysage actuel Si nous regardons chaque p riode comme une couche physique transparente pos e l une sur l autre nous arrivons au paysage actuel sur lequel plus tard une nouvelle autre page du temps sera tourn e D une couche inf rieure certains l ments peuvent percer jusqu la surface Lorsque nous feuilletons en arri re nous lisons l histoire de la Haute Campine au cours de cette poque voil qui est unique que cela soit encore possible pour un territoire d Europe occidentale si dens ment peupl EPOQUE 1 PREHISTOIRE GEOLOGIQUE L eau le vent et la glace ravagent en permanence l corce terrestre Les rochers se fendent et clatent en cailloux les cailloux sont r duits en sable Le mat riau qui s rode ou s envole d un endroit rosion se d pose un autre endroit s dimentation Le sable et les cailloux sont ensuite nouveau compress s et refoul s De cette fusion naissent de nouvelles montagnes apr s quoi le cycle de l rosion et de la s dimentation se r p te nouveau Et il en va ainsi depuis des millions d ann es En Haute Campine ce cycle g ologique est bien visible Nulle part ailleurs en Flandre on ne peut mieux admirer ces processus infinis Des travaux de d blaiement r cents du plateau en vue de exploitation du gravier et du sable quartzeux se trouvant en dessous nous offrent une chance unique de nous faire une
29. chef Les personnes ayant un certain statut taient apr s leur mort enterr es dans des tumuli dans lesquels taient d pos s des cadeaux pr cieux Au d but de l Age du Bronze Moyen en 1 800 av J C le b tail allait jouer un r le important De plus en plus de gens allaient s adonner l levage Finalement l exploitation d levage allait s tendre au point que l on allait construire des habitations tables Il s agissait d un type d habitation dans laquelle une partie tait destin e au logement de la famille largie et l autre destin e la stabulation du b tail Ce concept d habitation a continu d exister travers l histoire et a donn en Campine les fermes typiques longue fa ade qui sont encore d usage jusqu au 20 si cle Le passage un syst me d habitations tables fut significatif d un certain nombre d volutions importantes Il d montrait l existence d un syst me conomique stable le lien entre l homme et le b tail ainsi que l existence du prestige et du pouvoir Les implantations d habitations tables se d placent au cours du temps l int rieur des limites d une superficie limit e avec un ou plusieurs tumulus comme point d ancrage Ce syst me a t appel le syst me des fermes nomades En 1 500 av J C savoir la p riode au cours de laquelle on vit appara tre via l importation les premiers outils m talliques le ch ne le noisetier l aulne
30. de la collecte d informations End ans le terme de l enqu te de faisabilit nous n avons pu b n ficier que de quelques mois afin de rep rer et de collecter gt approche nous nous sommes limit s aux plus grandes lignes et avons approfondi ce qui tait n cessaire en vue de r pondre la demande d enqu te Une quantit norme d information est disponible mais celle ci est vraiment tr s dispers e et fragment e gt approche nous avons eu besoin d une part de personnes qui avaient une une id e de ce qui tait disponible au sein de leur propre sp cialit et d autre part d un syst me qui pourrait nous permettre d aller plus loin dans la collecte de renseignements au cours des prochaines ann es L information collect e provient entre autres de la litt rature g n rale de la litt rature sp cialis e et de r sum s d articles d inventaires de liste et autres banques de donn es de visites de terrain d un panel d experts et d autres collaborateurs des Orientations de l UNESCO ainsi que de mat riel cartographique et photographique Nous avons demand la collaboration d experts de chacune des sp cialit s Les membres du dit panel d experts ont particip de diff rentes mani res dans leur sp cialit nous avons pu faire appel des consultants de niveau sup rieur des scientifiques professionnels volontaires et personnages cl s Ils ont tous fait preuve d autant d enthousiasme chacu
31. des tangs poissons moyen geux sur un flanc abrupt cr au cours de l poque glaciaire Un peu plus loin se trouve une cit mini re d o mergent des clochers d glise des minarets de mosqu e et des chevalements de charbonnages le long de terrils recouverts de v g tation et de lacs form s par l exploitation des carri res de graviers avec vue sur l ensemble du Plateau Campinois Une voie de chemin de fer destin au transport du charbon et des mineurs m ne travers une vall e s che depuis la vall e de la Meuse jusqu au m me plateau traversant avec un bruit de ferraille une for t de feuillus o chevreuils et buses d limitent leur territoire Un complexe de dunes de sables mouvants moyen geux avec des souches de ch nes rouvres centenaires entour es de bruy re s tend l ombre de deux terrils ainsi qu une plantation de pins sylvestres datant du 18 ou du 19 si cle destin s servir de bois de construction et d tanconnage pour les anciennes industries belges Une fortification datant des Temps Modernes un ch teau fort moyen geux situ sur le passage entre la Vall e de la Meuse et la Campine avec chacune leur propre sol et v g tation des concentrations inattendues de gen vriers une grande tendue de lande avec des crat res munitions et un bunker datant de la Premi re Guerre mondiale de petites chapelles et des glises en pierre naturelle et en pav s mosans des cit s jardins en briques de Wint
32. des de processus cologiques et biologiques en cours dans l volution et le d veloppement des cosyst mes et communaut s de plantes et d animaux terrestres aquatiques c tiers et marins 10 contenir les habitats naturels les plus importants et les plus importants Une cat gorie quelque peu particuli re du Patrimoine mondial est constitu e par les paysages culturels qui soient repr sentatifs de l interaction humaine avec l environnement Ils sont soit cr s par l homme par exemple les paysages de jardins soit associatifs un paysage g n ralement naturel auquel est li e une histoire humaine exceptionnelle tel que l le de Robben laquelle est symbolique de l histoire moderne de l Afrique du Sud avec Nelson Mandela soit d velopp s de mani re organique devenus ce qu ils sont travers les si cles g n ralement des paysages naturels avec des caract ristiques physiques particuli res o et avec lequel l habitant local a v cu et qu il a d s lors influenc comme par exemple les p turages d t dans les Alpes Au sein de cette derni re cat gorie de paysages culturels d velopp s de mani re organique on distingue deux types de paysages les paysages reliques aujourd hui abandonn s et souvent gel s dans le temps et les paysages volutifs toujours habit s et utilis s et donc dans lequel le processus volutif paysager continue Les paysages culturels ne satisfont g n ral
33. e gen vriers et de bruy re pourpre cendr e d esp ces aquatiques en raison du microclimat la m thode de travail lisible visuellement du fermier non m canis Ven Onder De Berg Fagne Sous la Colline avec son Carex Limosa esth tisation et intellectualisation du paysage d couvrir dans les peintures la cit d Eisden en qualit d exemple complet de mod le de cit jardin d couverte de la m thode de cong lation et l Institut pour l Hygi ne mini re volution de la population vers un rassemblement de diff rentes cultures sur quelques d cennies relief de c ne de d jection de rivi re Points faibles et menaces Dans les deux num rations on retrouve peu pr s les m mes l ments cit s qui font eux m mes r f rence les uns aux autres C est pourquoi nous les reprenons ensemble Ces listes 16 taient plus courtes que celle des points forts et les points cit s sont surtout la cons quence de choix de politiques faits au cours des ann es 1960 70 Quelques exemples le morcellement paysager et politique changement climatique d faut d enregistrement de la connaissance orale de nombreux points forts particuliers sont internationaux et ne sont probablement pas uniques Chances Cette liste est plus courte que celle des points forts mais comporte malgr tout quelques tendances importantes qui ensemble sont assez semblables pour chacune des sp cialit s et font r f rence un changement pos
34. e la France la Wallonie et le Limbourg n erlandais une partie du bassin houiller passait galement sous le Limbourg belge Cette th orie ne re ut pas un accueil tr s favorable mais Andr Dumont parvint rassembler lui m me les fonds pour un forage d essai Lanaken Celui ci se solda par un chec mais en 1901 il r ussit enfin As l poque de l industrie du charbon avait commenc Des groupes financiers et industriels se montr rent imm diatement int ress s faire des forages tests et commencer l exploitation dans la r gion Tout ceci fut r gl par les concessions ou les autorisations d exploiter d livr es par le gouvernement et par la constitution de soci t s mini res On en compta sept pour tout le Limbourg dont quatre sur ou proximit imm diate du Plateau Campinois La production de charbon qui ne devait durer que 90 ans ne changea pas seulement de mani re d finitive l aspect du paysage mais eut aussi des r percussions sur la vie de par exemple les fabricants de balais et les bergers dans les petites communaut s villageoises A l horizon se dessinaient les premi res tours de forages et les premiers ascenseurs chevalements de la mine l exploitation mini re tait en place depuis beaucoup plus longtemps en Wallonie ce qui impliquait de grands besoins en bois d tan onnage destin aux galeries mini res Afin de notamment satisfaire ces besoins on planta sur les terres de bruy res des
35. e sont les stuifkuilvennen comme l unique Ven Onder De Berg et le Rouwmortelven Ils sont n s en m me temps que les complexes de sables mouvants de la derni re glaciation 45 BIBLIOGRAPHIE LITERATURE ALLEMEERSCH L GEUSENS J STEVENS J RASKIN L Heide in Limburg Provincie Limburg Provinciaal Natuurcentrum Rekem 1988 BERTEN R Natuur en flora in Limburg 1990 Bos en heide in Limburg Persoonlijke visie van een bosbouwer met 30 jaar ervaring in Limburg Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Afdeling Ruimtelijke Ordening en Landschappen 1985 Bovenaards en ondergronds Het leven van Sint Barbara Tentoonstellingscatalogus Stad Genk Genk 2007 Breekbaar verleden Glasnegatieven uit de Limburgse mijnstreek 1905 1950 Openbaar Kunstbezit Vlaanderen 2010 BRIJS S Villa Keetje Tippel 2001 BRUYNINCKX H CUPPENS H Inventaris van de landschappen Deel V Provincie Limburg 1964 BURNY J Bijdrage tot de historische ecologie van de Limburgse Kempen 1910 1950 Tweehonderd gesprekken samengevat Natuurhistorisch genootschap Limburg 1999 CLAASSEN A De motte van Stalen te Genk Waterschei Opglabbeek 1971 CREEMERS G De bewoningsgeschiedenis van Noord Limburg van de eerste bewoners tot de Merovingers Archeologie binnen het masterplan Noord Limburg 2010 Culturele en toeristische herwaardering van het mijnpatrimonium Provincie Limburg Limburgs Universitair Centrum SEIN Die
36. ement qu aux crit res culturels cependant certains r pondent aux crit res des deux cat gories et peuvent donc faire partie du Patrimoine mondial mixte 1 re PARTIE VALEURS PATRIMONIALES EN HAUTE CAMPINE CONTROLE DU POINT DE VUE DU CONTENU 1 1 COLLECTE DE RENSEIGNEMENTS En premier lieu on a examin si la Haute Campine disposait de qualit s intrins ques suffisantes Ceci repr sentait un d fi norme tant donn que le terme patrimoine peut constituer un concept tr s large Nous avons choisi d utiliser la d finition de patrimoine comme le fait l UNESCO savoir comme un concept int gr au sens anglo saxon du terme o sont pris en consid ration tant les l ments culturels que naturels en tant que patrimoine et histoire Qu est ce que le patrimoine D apr s le dictionnaire le terme patrimoine provient du latin patrimonium qui signifie h ritage du p re Mais il y a plus il y a aussi ce que nous voulons u i i ri u i riels ili transmettre nos enfants Il peut s agir de biens tant mat riels qu immat riels mobiliers qu immobiliers ou encore des ensembles Ce qui veut dire qu en ce qui concerne la Haute Campine nous avons tenu compte des valeurs tant g ologiques de biodiversit paysag res historico cologiques arch ologiques architecturales industrielles que culturelles Celles ci ainsi qu un certain nombre de particularit s ont d termin l approche
37. erslag de gigantesques quartzites d eau douce dans un village d allure moyen geuse ou s agissait il de Pierres du Diables et ce trou donnait il acc s au monde des petits hommes d Alver Non en Haute Campine la R volution Industrielle sous forme d industrie charbonni re du 20 si cle n a pas eu la possibilit de s approprier le paysage dans sa totalit ni d effacer les traces des anciennes coutumes rurales Ici la phase de transition d un paysage rural vers un paysage industriel est rest e comme gel e dans le temps telles les aiguilles d une horloge arr t e midi moins cinq Elle a presque r ussi mais s est arr t e juste temps Ceci est d l exploitation tr s tardive en comparaison avec le reste de l Europe et de la Belgique du paysage Campinois et de la toute aussi tardive d couverte de la houille La plus grande raison est justement cette industrie du charbon qui entre son succ s et son d clin ne fut active dans la r gion que durant 90 ans avec de longues ann es de retard dues aux deux Guerres mondiales et l exploitation d un sous sol instable L av nement et le d clin rapides de l industrie d couverte du charbon en 1901 exploitation partir de 1917 39 fermeture du dernier charbonnage de Haute Campine en 1988 la grande superficie des domaines munis d un permis d exploitation les quatre domaines dits de concession de Winterslag Waterschei Zwa
38. es Exemple monument prot g paysage prot g Parc National de Haute Campine Etat de conservation il s agit de l tat physique dans lequel l l ment se trouve actuellement Exemple tr s bon Perspectives de d veloppement en fonction de l tat de conservation sait on au sujet de l ment patrimonial si celui ci est passible de subir des d veloppements l avenir Le d veloppement de ce point constitue galement une grande contribution aux exigences du Comit de l UNESCO Exemple favorable en raison de la promotion dans le cadre de son statut de porte d acc s au Parc National de Haute Campine Qualification essayer de d terminer trois crit res de la valeur des l ments patrimoniaux tant donn que ceux ci ne seront jamais complets pour un secteur d tude on a recherch les plus grands d nominateurs communs par crit re on peut octroyer des points dont la somme est effectu e par la suite afin de former un jugement de valeur objectif e Raret 1 2 3 L l ment patrimonial est tr s rare cotation 3 lorsqu il est si peu commun pour ce type d l ments dans le monde que la perte de cet l ment hypoth que la conservation permanente de ce type d l ments patrimoniaux au niveau mondial Il sera qualifi de pas rare cotation 1 s il existe une multiplicit d l ments comparables de qualit comparable et de valeur intrins que e Repr sentativit 1 2 3 L
39. es informations via les sources mat rielles et les autres banques de donn es Exemple La forteresse de marne ocre jaune provenant du Pietersberg situ proximit a t construite vers 1150 par les seigneurs de Pietersheim Au cours des 50 premi res ann es de son habitation elle a rempli la fonction de forteresse polygonale entour e d eau ou motte castrale Dans une deuxi me phase le ch teau fort a t agrandi avec pour r sultat un ensemble robuste comprenant notamment trois foss s circulaires et de trois portes En 1378 le b timent a t enti rement d mantel suite des conflits opposant des milices de Tongres et de Li ge D s 1400 les ruines du castel ont t transform es et agrandies par l influente famille aristocratique en un ch teau r sidentiel En 1576 le ch teau a t militairement renforc l aide de casemates et d un arsenal A la fin du 16 me si cle on assiste un lent et irr versible d labrement du b timent En 1971 la commune de Lanaken rach te le site et des fouilles arch ologiques et des travaux de restauration sont entrepris 11 Actuellement les ruines de la forteresse fait partie du r seau de portes d acc s au Parc National de Haute Campine Statut de protection Ceci indique l actuel statut de protection de l l ment patrimonial dans les dossiers de nomination l UNESCO accorde beaucoup d importance au fait d obtenir une id e claire des protections pr sent
40. est le Canal Albert D un point de vue g ologique le territoire est constitu du Plateau Campinois un c ne de d jection de gravier form l poque glaci re apr s quoi les bords du plateau ont t tr s nettement d finis par la d coupe de la Meuse dans son propre gravier avec pour cons quence la naissance l est du flanc abrupt du Plateau Campinois Du point de vue paysager la Haute Campine se caract rise par un sol typique sablonneux pauvre o la nature est relativement bien pr serv e on y trouve des for ts de conif res des tourbi res et des bruy res D autres caract ristiques paysag res remarquables sont les vestiges lev s de l poque mini re les tours d extraction du charbon et les terrils Le paysage est travers par quelques longs ruisseaux et leurs vall es et comporte des zones d infiltration naturelles tr s riches du c t du flanc abrupt Est du Plateau Campinois Un certain nombre de centres villageois et urbanis s sont entrecoup s par des hameaux et des cit s jardins cit s mini res parpill s travers le territoire de m me que des anciennes carri res de pierres et de sable qui se transforment actuellement en r serves naturelles PATRIMOINE MONDIAL DE L UNESCO Les Etats parties de l UNESCO la petite s ur p dagogique scientifique et culturelle des Nations Unies ont ratifi en 1972 la Convention du Patrimoine mondial Cette convention est n e de la prise de co
41. eviennent visibles ainsi que la localisation sur la carte des photos r cente et de qualit avec des renvois vers des fiches qui sont en rapport avec la fiche consult e exemple la fiche Eglise Sainte Barbe Eisden est reli la fiche Cit jardin Eisden et avec la fiche Site minier Eisden Le but recherch est que la banque de donn es soit compl t e en permanence l avenir vu que le d lai de cette tude de faisabilit a t trop court pour rassembler toutes les informations patrimoniales concernant la Haute Campine L introduction elle m me est effectu e par un collaborateur du Bureau du Projet Parc National de Haute Campine mais il va de soi que toute information fournie par tout un chacun est toujours la bienvenue 15 PARTIE 2 HAUTE CAMPINE VALEUR DANS LE MONDE CONTROLE EXTERNE 2 1 ANALYSE DES POINTS NOIRS En deuxi me lieu les points noirs et d fis ventuels et potentiels ont t catalogu s et analys s Il peut s agir ici de d veloppements d am nagements mais aussi de gestion et de mentalit qui contrastent ou non avec la continuit de la valeur patrimoniale intrins que de la Haute Campine L appr ciation des menaces mais aussi des chances permet d estimer les tendances futures de la zone d tude et ainsi ventuellement de pr voir les mesures de rem diation Il est important d valuer cela d j ce stade afin que la faisabilit de la Haute Campine en tant que Pa
42. g rent ainsi le Kompelduits constituait un langage propre la r gion d Eisden ou existaient les uns c t des autres pour former une sorte de mix international qui est encore pr sent ce jour La face visible de cette r cente histoire r gionale est surtout immat rielle ou se passe l int rieur des maisons de la population multiculturelle On retrouve cependant dans le paysage Campinois un certain nombre de traces de la pr sence europ enne des boulangeries polonaises des mosqu es et des glises orthodoxes des potagers italiens des clubs sportifs et des associations de loisirs avec leurs propres locaux et les restaurants grecs turcs et italiens sont omnipr sents CRITERE 8 Les biens naturels pr sentent des qualit s g ologiques g omorphologiques ou physiologiques particuli res En Europe la Haute Campine constitue en mati re d int grit et d tendue l exemple le mieux conserv d un c ne de d jections de rivi re form au cours de la derni re glaciation Tous les l ments repr sentatifs galets s diments de graviers profils de sol glaciaire vall es s ches sables mouvants bordure escarp e donnant une vision convaincante de la formation de l Europe occidentale au cours de la derni re glaciation 42 Au cours de l poque Tertiaire le climat tait relativement variable Tout d abord des calottes glaciaires se form rent Ensuite les variations climatiques se firent plu
43. gaande schriftelijke toestemming van het Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Cette tude de faisabilit a pu tre r alis e gr ce l aide et l expertise de Catherine Bertram Leon Bocken Linda Bogaert Jo l Burny Guido Creemers Roland Dreesen Luc Dullers Piet Geleyns Bart Geyskens Jos Gorissen Jos Gyselinck Jef Habex Xavier Huygen Jos Janssen Jan Kohlbacher Kathleen Monard Anniek Nagels Marie Patou Gareth Philips Kristof Reulens John Rodger Steven Rogers Katrien Schaerlaeckens Guido Schalenbourg Jan Stevens Arjan Van Der Star Bert Van Doorslaer Marijn Van Gils Suzanne Van Haeverbeeck Dani l Van Uytven Elke Wesemael l quipe du Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw et tous ceux qui y ont apport leur petite pierre 50
44. imique sonna le glas de l agriculture telle qu elle avait exist pendant des si cles auparavant et qui tait totalement tributaire de la production de lisier par le b tail de p ture Les troupeaux de moutons et de bovins itin rants disparurent de la lande Il n tait donc plus n cessaire d sormais de faire br ler p riodiquement de mani re contr l e la bruy re afin de la conserver jeune tendre et mangeable pour le b tail D sormais la bruy re n tait plus non plus coup e car les fermiers n avaient plus besoin de la liti re pour leurs tables Les autorit s se mirent chafauder les premiers plans en vue de l exploitation agricole grande chelle de la Campine limbourgeoise de la reboiser de conif res pour les besoins de l industrie naissante ainsi que l o il tait difficile d am nager des p turages Les nouveaux riches g n ralement des industriels li geois voyaient ici la possibilit d acqu rir des tendues de domaines et d y riger leurs confortables r sidences secondaires En t moignent les d sormais tomb s en ruine ch teaux Masy et Luciebos situ s juste en dehors du terrain de fouilles Houthalen et le Ch teau de Litzberg Lanklaar Ces domaines comptaient de magnifiques bois de h tres des all es de ch taigniers et des collections d arbres exotiques Par ailleurs les g ologues de Louvain Guillaume Lambert en Andr Dumont se doutaient que tout comme dans le Nord d
45. int de d part des artistes En partant de Genk l on pouvait d apr s la direction du vent suivie ce jour l aboutir avec une pleine charrette tir e par un ne dans un type de paysage chaque fois changeant En se dirigeant vers l Est l on trouvait de grandes tendues de bruy res et de sombres for ts de conif res l Ouest de nombreux tangs et 33 mar cages au nord les dunes de sable mouvants et au sud des petits villages plus pittoresques encore Genk disposait en outre des commodit s n cessaires pour accueillir les voyageurs L H tel la Cloche tait ouvert aux touristes et lorsqu Emile Van Doren s tablit d finitivement Genk auberge de son pouse s agrandit pour devenir l H tel des Artistes De plus le village b n ficia en 1874 d une gare ferroviaire Les paysages campinois n taient pas seulement visit s par les peintres mais aussi par les crivains tels que Neel Keetje Tippel Doff les po tes les photographes et les scientifiques ne pensez qu Jean Massart qui tous d montr rent un int r t la fois intellectuel et artistique pour la r gion son calme ses panoramas sa faune et sa flore et sa population leurs yeux de fermiers rustiques A cette poque la Haute Campine n tait pas encore tr s peupl e on comptait sur la superficie de l actuelle province du Limbourg une population fermi re de quelques 10 000 personnes L invention de l engrais ch
46. ise par Napol on que se posa la n cessit de d limiter de mani re formelle les limites entre les communes et d enregistrer des titres de propri t Dans la lande o peu de points de r f rence pour la d limitation des terrains taient disponibles l on opta pour des lignes rectilignes se rassemblant en un m me point Le plus connu tait le Vierlandsherenpunt mais le Windelsteen constitue galement un l ment d identification de fronti re l gendaire Dans la plupart des cas les communes taient propri taires des terres de bruy res EPOQUE 4 TOURNANT DISPARITION ACCELEREE DE LA LANDE SOUS L INFLUENCE DE AMENAGEMENT DU TERRITOIRE DE L INFRASTRUCTURE ROUTIERE ET DE LA REVOLUTION INDUSTRIELLE PEINTRES PAYSAGISTES Au cours des 150 derni res ann es le paysage de la Haute Campine a plus chang suite intervention de l homme qu au cours des milliers d ann es pr c dentes Au d but du 19 si cle se cr rent en Flandre un certain nombre de nouveaux groupements de peintres paysagistes Les jeunes peintres de d tach rent de leur formation artistique acad mique classique et partirent travers la nature pour donner une image sur toile plus r aliste et plus tard plut t impressionniste de ce paysage sauvage Sont surtout connues les coles de Tervuren de Kalmthout et l cole de peinture de Genk En Haute Campine Genk qui tait l poque un petit village constituait le point de ralliement et le po
47. it de foin pour le fourrage hivernal et d autre part l tendue et l volution de la population La cons quence socio conomique de ce style de vie fut que tant au niveau de la d mographie qu au niveau de l conomie et la richesse de grandes diff rences se firent jour Bien que les gens d ici disposaient de ce dont ils avaient besoin et que se d veloppait une faune et une flore rare et magnifique naissait l image des petits fermiers landais de la terre sauvage et la pauvre Campine Ceci tait probablement d la comparaison que la Haute Campine devait subir avec les territoires limitrophes l Est la riche Vall e Mosane et au Sud la tr s fertile terre de Hesbaye La d nomination de terres sauvages est sans doute attribuer la mani re dont le paysage tait divis afin de pouvoir pratiquer ce genre d agriculture Aujourd hui encore on retrouve encore ais ment cette subdivision d un coup d il sur une carte topographique ou une photo a rienne de la r gion Les communaut s villageoises se situaient g n ralement en bordure du Plateau Campinois et le long des vall es des rivi res Les villages lin aires ou pourvus de petites places taient constitu s de petites fermes entour es de champs petits chelle Dans des hameaux tels que Roelen et De Houw ainsi que le domaine de la ferme de Driepaalhoeve les anciens mod les villageois sont encore 31 bien visibles Au sommet du
48. itif de mentalit l gard du patrimoine et une traduction active de celui ci en vue d infl chir les choix ant rieurs provenant des listes points faibles et menaces Quelques exemples am lioration r cente protection et suivi par entre autres les acteurs principaux et cr ation de liens de collaboration au sein de la r gion implication d une conscience patrimoniale aupr s des organisations et de la population locales du tourisme et de l ducation patrimoniale Le Parc National de Haute Campine qui se trouve au centre du domaine d enqu te conna t en outre une politique active en mati re de lutte contre le d coupage du paysage et de d senclavement l int rieur du p rim tre respectif Les lignes d action ont t fix es dans le Masterplan et elles sont concr tement ex cut es Cette approche par la concertation et la collaboration a un r sultat positif parmi lesquelles les art res de circulation coducs et tunnels au dessus et sous l autoroute E314 transformation partielle des routes r gionales et communales en chemins de liaison pour promeneurs cyclistes et cavaliers et sc narios de d molition et de r am nagement de carri res de sable et de pierres de zones industrielles et de certains b timents 2 2 COMPARAISON INTERNATIONALE Par la suite il s est galement av r n cessaire de faire une tude comparative internationale avec des dossiers analogues de sites de Patrimoine mondial exista
49. laquelle l homme pr historique s adonnait parfois l exploitation de minerai de fer tr s petite chelle et enfin nous arrivons la couche de sable pur datant de la p riode glaciaire Chacune de ces couches a sa propre couleur sp cifique Outre les sables mouvants que nous connaissons suite la p riode pauvre en v g tation o le sable tait amen par le vent il y a galement en Haute Campine des dunes moyen geuses Celles ci sont n es suite la surexploitation du sol comme le p turage extr me l abattage du bois ou la tonte des mottes de bruy res Celle de lOpglabbekerzavel sur le Klaverberg o les premi res dispersions par le vent dateraient de 1150 1250 est un v ritable joyau Les dunes aux reliefs irr guliers sont partiellement recouvertes de bruy re et de souches de taillis de ch nes s culaires et partiellement pauvres en v g tation telles que des mousses et des herbac es l le vent joue toujours un r le actif et visible cannelures dues au vent trous dus au vent Gr ce elles le Klaverberg b n ficie de son propre microclimat o la temp rature peut atteindre des sommets en t Les marais sont des d pressions de la surface en forme de bol qui retiennent les eaux de pluie en raison d un fond imperm able tout comme la couche dure d un sol podzolique et 44 qui n est pas rattach au syst me hydraulique normal en sous sol Les marais les plus typiques de la Haute Campin
50. lement un sujet formidable pour les historiens industriels parce qu il fait partie int grante du pass minier inter national Nous avons opt pour une analyse bidimensionnelle rarement appliqu e du patrimoine paysager r gional Horizontalement diverses disciplines et domaines d tudes on t combin s tandis que verticalement tant des sp cialistes professionnels que des volontaires locaux motiv s ont t impliqu s dans le processus consultatif Pour le traitement des informations manant de toutes ces disciplines nous avons recherch le plus grand d nominateur commun Des indications de temps telles que before present et avant J sus Christ r partitions termes et syst mes de classification propres aux sp cialit s et provenant notamment de l arch ologie de la g ologie de la biologie et de l architecture n ont donc pas pu tre totalement int gr e 1 2 TRAITEMENT ET PUBLICATION DE L INFORMATION La grande quantit de ces donn es tr s diversifi es a t examin e la loupe et enregistr e sur un d lai tr s court et suivant une m thode g n ralement appliqu e En raison des diverses disciplines intervenantes et toutes les valeurs patrimoniales prises en consid ration nous avons nous m mes d velopp une m thode suffisamment englobante et r pondant galement toutes les exigences de l UNESCO Nous avons cr une fiche d introduction pour les l ments du patrimoine lesquelle
51. meenschap Afdeling Monumenten en Landschappen 2001 Operational Guidelines for the Implementation of the World Heritage Convention UNESCO World Heritage Centre Parijs 2008 Over heilige bomen en bossen in Genk Heidebloemke jg 65 nr 2 Genk 2006 Reconversie op zoek naar een tweede adem Provincie Limburg Limburgs Universitair Centrum SEIN Diepenbeek 1998 R serves naturelles sauvegarder en Belgique F d ration Nationale pour la d fense de la nature Brussel 1931 REULENS K GERAERT J SCIOT E LAUWAERT D Genk door schildersogen Leuven 2010 SCHLUSMANS F e a Bouwen door de eeuwen heen in Vlaanderen Provincie Limburg Arrondissement Hasselt 6n2 A Ha Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Afdeling Monumenten en Landschappen Gent 1981 SCHLUSMANS F e a Bouwen door de eeuwen heen in Vlaanderen Provincie Limburg Arrondissement Hasselt 6n1 He Z Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Afdeling Monumenten en Landschappen Gent 1981 SCHLUSMANS F e a Bouwen door de eeuwen heen in Vlaanderen Provincie Limburg Arrondissement Tongeren Kantons Bilzen Maasmechelen 14n3 Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Afdeling Monumenten en Landschappen Turnhout 1996 UNESCO Werelderfgoed De complete gids UNESCO 2009 VAN DE GENACHTE G SMETS W Atlas van de relicten van de traditionele landschappen in de provincie Limburg Eindrapport Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Afdeling Mo
52. milliers d hectares de sapins Il s agissait principalement de pins sylvestres lesquels taient 34 plant s selon un sch ma bien d termin bien droits comme des piquets et perpendiculairement les uns par rapport aux autres dans les all es et les couloirs coupe feux EPOQUE 5 EXPLOITATION MINIERE URBANISATION DEVELOPPEMENT SOCIO DEMOGRAPHIQUE ACCELERE Outre la houille il s est av r que les terres de bruy re contenaient encore d autres richesses naturelles datant d poques g ologiques ant rieures Le gravier contenu dans le sol tait il est vrai d j exploit depuis des si cles petite chelle et pour un usage personnel avec le cheval et la charrette mais d s la deuxi me moiti du 20 si cle des moyens de plus en plus grands furent mis en uvre et des surfaces de plus en plus grandes de la Haute Campine furent d blay es Le sable quartzeux tr s pur se trouvant sous les couches de gravier a aussi t partir de cette poque extrait de mani re industrielle Ces activit s ont ajout au paysage de Haute Campine des l ments qui n existaient pas alors De grands tangs aux allures de lac scandinave firent leur apparition Entre temps l exploitation de la houille continuait inlassablement En Haute Campine s ouvrirent successivement les mines de Zwartberg S A Les Li geois en Campine Waterschei S A Charbonnages Andr Dumont et Eisden S A Charbonnages Limbourg Meuse en 1907 et Winterslag
53. mique comme le paysage est ici en partie gel il donne une image de l aspect qu il a eu autrefois partout en Europe au cours de ce bouleversement Le paysage de la Haute Campine est compos d une mosa que tr s vari de vestiges immobiliers ruraux industriels et g ologiques en opposition aux autres paysages industriels et agraires grande chelle mentionn s plus haut CRITERE 6 Les biens culturels sont de mani re mat rielle ou immat rielle li s aux v nements ou aux traditions vivantes une pens e ou des croyances une uvre artistique ou litt raire d importance exceptionnelle ou universelle Le paysage culturel de la Haute Campine est im mat riellement li l art pictural paysagiste d Europe occidentale au 19 si cle en tant que sujet et qu environnement il est porteur d expressions uniques de soci t s de cultures locales d Europe de l Est et m ridionale suite aux flux de migration organis s et ou initi s au 20 si cle par l industrie mini re Au Royaume Uni en Belgique aux Pays Bas en Allemagne l art pictural se centra sous l influence de jeunes peintres sur la peinture paysag re Une fois leur formation termin e la g n ration montante d artistes se d tach rent des mod les et des sujets classiques et souhait rent aller au dehors et vivre ce qu ils allaient mettre sur la toile Les parrains de ce qu on a appel le 40 pleinairisme furent John Constable et
54. n dans leur sp cialit pr ts participer ce projet interdisciplinaire concernant la r gion o selon leur propre pass ils se sentent chez eux depuis longtemps et pr ts couter les points de vue des uns des autres et s en enrichir Burny Jo l Paysage R gional de Basse Campine asbl Creemers Guido Province du Limbourg Mus e Provincial Gallo Romain Dreesen Roland Province du Limburg groupe de travail LIKONA g ologie Geyskens Bart Autorit s flamandes Agence Espace et Patrimoine Gorissen Jos Autorit s flamandes Agence Nature et For ts Gyselinck Jos Autorit s flamandes Agence Espace et Patrimoine Habex Jef Heemkring Heidebloemke Kohlbacher Jan Fondation Patrimoniale d Eisden Reulens Kristof Ville de Genk service Culture Schaerlaeckens Katrien Cellule patrimoniale Patrimoine minier Stevens Jan Province du Limbourg Centre Nature Provincial Van Der Star Arjan Groupe T Van Doorslaer Bert Province du Limbourg Centre Provincial pour le Patrimoine culturel Van Gils Marijn Autorit s flamandes Institut flamand pour le Patrimoine Immobilier Van Haeverbeeck Suzanne ancienne Commission flamande de l UNESCO De nombreuses valeurs patrimoniales de Haute Campine combinent deux ou plusieurs des disciplines cit es plus haut Par exemple un terril minier est int ressant pour les biologistes en raison de sa faune et de sa flore sp cifique et constitue ga
55. nce des peuplades nomades est clairement reconnaissable la pr sence de certaines concentrations de fragments de poterie Une troisi me tendance datant de cette p riode est le d veloppement d une volution sociale sous l influence de la croissance d mographique Celle ci entra na nouveau un certain nombre d autres ph nom nes dans son sillage lesquels sont typiques de et sont la base de notre soci t actuelle l apparition de la comp tition entre les diff rents groupes le ph nom ne de figures d lite et la constitution de r serves Il est possible que les myst rieux d p ts contenant d innombrables haches douille en bronze et bijoux datant de la culture Plainseau d couverts surtout dans la vall e de la Meuse soient li s cette volution sociale Juste avant l av nement de l apog e de la culture Celtique le syst me des Celtic fields fut abandonn et nouveau envahi par la bruy re Il y avait galement moins de champs fun raires en surface lesquels des poques plus r centes ont t ais ment labour s sans le savoir Ces deux facteurs ont h las cr une lacune dans la connaissance concernant cette courte p riode Peu apr s lors du passage entre le Premier Age du Fer et la fin du Second Age du Fer eut lieu La T ne la phase la plus typique de la culture celtique Nous avons beaucoup appris de la d couverte des tombes de trois riches nobles dans le village campinois de Wijshagen situ
56. ndre mesure En outre les innovations n cessaires telles que l engrais artificiel et les machines agricoles firent galement leur entr e dans ce domaine favorisant la production plus grande chelle et la disparition des anciennes techniques agricoles c tait la R volution Agraire 38 Au d but du 20 si cle la plupart des industries europ ennes tournaient d j depuis plus de deux cents ans A l int rieur et autour de ces centres l industrie r gnante avait donc largement eu le temps de s emparer du paysage et de le transformer Dans d autres r gions loin des anciens centres les gens continuaient vivre de l agriculture dans toutes ses formes possibles Si nous nous penchons sur la carte actuelle de l Europe nous voyons de grandes taches de r gions industrielles s alternant avec de tout aussi grands ensembles de r gions agricoles Au sein de ces r gions tant les nouvelles industries que l agriculture grande chelle ont respectivement r ussi s implanter solidement dans le paysage il reste peu ou pas de traces visibles de comment cela tait avant et peu ou pas d histoire visuelle racontant comment cette R volution Industrielle a mis pied terre dans la r gion Le paysage de la Haute Campine constitue ce propos une exception sur un territoire relativement petit de quelques 30 20 kilom tres se trouve un domaine d infiltration datant de milliers d ann es riche en nature et en eau avec
57. ne garderie pour enfants et un poste de police propre la cit A c t des anciens centres villageois on retrouve encore aujourd hui les cit s de Winterslag Waterschei et Zwartberg mais l exemple le plus complet du concept original de la garden city est sans doute la Cit jardin d Eisden Dans les traces de cette attaque industrielle surprise de nouvelles plantes et de nouvelles esp ces animales trouv rent leur voie jusqu en Haute Campine Les remblais terrils talus le long des voies de chemin de fer et les excavations dans les carri res de sable et de gravier amen rent des pierres et des min raux la surface dont la Campine avait auparavant t priv e Le paysage de Campine devint plus vari Des environnements acides sal s calcaires humides et secs se succ daient d sormais les uns aux autres Les collines ensoleill es contrastaient avec les endroits ombrag s Ces modifications du paysage ont eu pour cons quence que de nombreuses nouvelles esp ces v g tales et animales telles que la marjolaine vivace et le m lilot officinal y trouv rent leur biotope id al L histoire r cente et turbulente de la Campine Limbourgeoise a donc sans le vouloir contribu l apparition de formes de paysages inhabituels comprenant une faune et une flore d une richesse exceptionnelle 37 ANNEXE 2 CRITERES DE L UNESCO APPLIQUES Les trois crit res de la Haute Campine forment un ensemble vicieux indi
58. nes de sable d nomm es dunes mouvantes tardiglaciaires On en trouve de magnifiques exemples dans ce qu on appelle la ceinture de dunes situ e juste au nord ouest du territoire de recherche mais aussi diss min e sur le plateau Campinois au pied du flanc est du plateau Dans les d pressions en forme de bol d o le sable avait t chass par le vent de petits tangs peu profonds se form rent les marais Ce n est qu environ un si cle plus tard qu il est nouveau question de pr sence humaine en Haute Campine Il s agissait cette fois de l homme moderne ou homo sapiens qui venait en tant que chasseur de rennes la recherche de butin de chasse et de pierres de silex Le Pal olithique tire ainsi sa fin pour entrer dans le M solithique Le paysage tait constitu de for ts ouvertes de pins de bouleaux et de noisetiers Les rennes cervid s li vres lagop des grues canards et oies taient les esp ces les plus typiques et les plus courantes et constituaient il y a 11 700 ans d ici une source de nourriture id ale pour les premiers habitants permanents de la Campine les Federmesserlieden Ils partaient de leurs campements la chasse l aide d arcs et de fl ches Il s agissait galement d un moment charni re de la chronologie g ologique le Pl istoc ne pass c tait le d but de l Holoc ne qui a cours encore ce jour Ces deux p riodes font toujours partie du Quaternaire En 9 600 av J
59. nous sommes chaque fois partis du nombre total de dossiers afin de r duire ceux ci via un premier crit re de s lection notamment se situe t il en Europe Sur la s lection restante nous avons encore appliqu un certain nombre de crit res auxquels les dossiers devaient r pondre en vue d tre finalement repris parmi le futur Patrimoine mondial qui soient les plus proches possibles avec le sujet de la Haute Campine Il s agissait des dossiers qui taient tudi s plus en d tails en mati re de type de Patrimoine mondial de description d histoire de management de protection et de crit res de l UNESCO ou encore de valeur universelle Attention Cette comparaison avec les Listes du Patrimoine mondial tudi es constituent un enregistrement momentan datant du printemps 2010 Werelderfgoedlijst E Rest van de wereld E Europa overig E Europa cultuurlandschap Europa cultuurlandschap gemengd en of landgebruik en of mijngeschiedenis Liste du Patrimoine mondial Reste du monde Europe divers Europe paysage culturel Europe paysage culturel mixte et ou utilisation fonci re et ou pass minier Figure 1 Au total la Liste du Patrimoine Mondial compte 891 sites Apr s une s lection de dossiers europ ens tous les paysages culturels ont t mis part Ceux ci furent examin s selon des barom tres th matiques tels que la formation du paysage glaciaire la v g tation typique
60. nouveau Ces mouvements sont bien visibles dans le sol actuel notamment dans la carri re de la source du Kikbeek et sont appel s des cryoturbations Ensuite nous arrivons au d but de l Holoc ne la p riode g ologique la plus r cente qui date d environ 10 000 ans et qui est toujours en cours l heure actuelle Nos r gions taient alors d j habit es par l homme moderne les chasseurs cueilleurs qui trouvaient leur nourriture dans la for t de feuillus mixtes qui y grandissait alors Au cours de cette p riode on n assista plus des ph nom nes g ologiques extr mes en Haute Campine Cependant de plus petites caract ristiques g ologiques typiques se d velopp rent pendant des si cles Le Podzosol est un d veloppement typique du sol qui se forme sur des sols st riles comme des sables et dans des r gions climat mod r froid Un sol podzolique est form suite un processus s tendant sur des si cles et par lequel des substances min rales et organiques telles que le fer et l humus sont entra n es par les eaux de pluies dans les profondeurs du sol sablonneux perm able lesquelles s y d posent et s agglutinent pour former une couche dure et imperm able Ce d veloppement est bien visible dans une coupe d un tel type de sol au dessus se trouve une couche de terre r cente tr s fine et fertile qui recouvre une paisse couche de sable affouill Ensuite nous trouvons la couche durcie dans
61. nscience de la n cessit de pr server le patrimoine culturel et naturel travers le monde contre la perte ou la d t rioration de celui ci Certaines parties de ce patrimoine sont d une valeur inestimable pour l ensemble de l humanit et sont repr sentatives d un v nement ou du d veloppement de l histoire du monde En signant la Convention chaque pays s engage assurer la bonne conservation l identification la protection et publication La Convention du Patrimoine mondial pr voit deux instruments en vue de la r alisation de ces objectifs Le Comit du Patrimoine Mondial c est une commission de jugement dont les membres sont r lus tous les deux ans et qui est charg e d valuer les sites inscrits en permanence et ventuellement d ajouter des sites la Liste du Patrimoine mondial Le Comit est soutenu par un Secr tariat et est conseill par ICOMOS patrimoine culturel l IUCN patrimoine naturel et l ICCROM conservation et restauration Outre la liste ordinaire il existe galement une Liste indicative il s agit d un inventaire de bien que chaque Etat partie a l intention de prendre en consid ration en vue d un processus de nomination au cours des prochaines ann es Cette Liste indicative n a aucun caract re contraignant et ne garantit nullement les chances de succ s des sujets qui y sont repris Le Fonds du Patrimoine mondial soutient l ex cution pratique de l identification
62. nt de travail il porte en lui l expression unique de la soci t locale et des cultures du l Europe du Sud et de l Est suite aux flux de me migration organis s et ou initi s par l industrie mini re au 20 si cle Crit re 8 Les biens naturels pr sente des qualit s g ologiques g omorphologiques ou physiologiques En Europe la Haute Campine constitue en mati re d int grit et d tendue l exemple le mieux conserv d un c ne de d jections de rivi re form au cours de la derni re glaciation Tous les 23 l ments repr sentatifs galets s diments de graviers profils de sol glaciaire vall es s ches sables mouvants bordure escarp e donnant une vision convaincante de la formation de l Europe occidentale au cours de la derni re glaciation La r ponse de la Haute Campine aux crit res de l UNESCO est d taill e en annexe N h sitez pas la feuilleter 2 Distinction par rapport d autres sites internationaux analogues En r pondant au crit re 4 nous voulons nous focaliser sur la phase de reconversion d une r gion rurale en une soci t industrielle tout comme ce fut le cas partout dans la soci t occidentale et sur la fa on dont cette phase est bien visible et m me typique du paysage de Haute Campine Cette sorte de phase transitoire n est illustr e par aucun autre dossier pertinent du Patrimoine mondial et m me pas sur la Liste Indicative ceux ci traitent surto
63. nts et potentiels Vu que le cap des 1000 dossiers approuv s devient de plus en plus proche il est important de disposer d un sujet original et non pas de pr senter un ni me dossier sur la m me th matique Pour ce faire il fallait d abord estimer de quels dossiers analogues il s agissait et surtout quelle approche ils ont utilis e En outre la comparaison peut galement fournir des informations concernant une approche transnationale de dossiers associ s La Liste d finitive du Patrimoine mondial et la Liste Indicative sur laquelle les Etats parties en toute libert pr senter un dossier ventuellement encore parachever ont t tudi es compl tement du point de vue de la similitude Les dossiers les plus proches ont fait l objet d une analyse plus approfondie et au cours des visites sur le terrain les responsables concern s ont t concert s Il est rapidement ressorti d autres dossiers de la Liste qu en r gle g n rale il existe peine une approche syst matique pour l tablissement de comparaisons internationales dans la plupart des cas cette approche s av re tre un exercice de pens e o les dossiers entrants les plus vidents sont 17 examin s N anmoins nous avons malgr tout opt pour une comparaison plus structur e et objective et ce quasiment de la m me mani re en ce qui concerne la Liste ordinaire qu en ce qui concerne la Liste Indicative Au moyen d un tableau comparatif
64. numenten en Landschappen 1999 VAN DOORSLAER B Kolenputterserfgoed Een bovengrondse toekomst van een ondergronds verleden Provincie Limburg Provinciaal Centrum voor Cultureel Erfgoed Hasselt 2002 VAN DOORSLAER B Zwarte monumenten in een groen Limburg Naar een verdiende toekomst voor het mijnpatrimonium Monumenten amp Landschappen jg 9 nr 4 1999 VAN GILS M DE BIE M Steentijd in de Kempen Prospectie kartering en waardering van het laat paleolithisch en mesolithisch erfgoed VIOE rapport Centrale Archeologische Inventaris II Thematisch inventarisatie en evaluatieonderzoek Brussel 2006 VANHECKE L CHARLIER G VERELST L Landschappen in Vlaanderen vroeger en nu Van groene armoede naar grijze overvloed Meise 1981 48 VAN NYLEN M Mijn natuur in Eisden Tuinwijk Wandelingen door de Tuinwijk en naar de mijnsteenbergen Eindwerk 2002 VAN NYLEN M Beklim de mijnsteenbergen en ontdek verrassend Limburg s d VAN UYTVEN D De geologische geschiedenis van het Nationaal Park Hoge Kempen 2010 VENKEN J Gids voor de Kempen Opglabbeek 1988 VENKEN J Gids voor de Maaskant en Voeren Zonhoven 1991 WAXWEILER E DE LEENER G WODON L Le charbon dans le nord de la Belgique Le point de vue technique juridique conomique et social Instituts Solvay Institut de Sociologie Brussel 1904 INTERNET Patrimoine mondial de l UNESCO http whc unesco org Ruimte en Erfgoed Beschermingen
65. ontrait beaucoup d int r t pour les riches territoires agraires du tout proche Pays Mosan l est et pour la Hesbaye au sud leur int r t pour la Campine et sa r putation de r gion pauvre et d agriculture petite chelle tait plut t limit e Le domaine de Pietersheim situ depuis le 12 si cle sur le bord du plateau et la fois sur le passage entre le Pays de Meuse vers la Campine constitue n anmoins une exception En 1449 le domaine tomba entre les mains d une des plus influentes familles de la noblesse belge la maison de M rode Le ch teau fort original fut agrandi au 15 si cle pour devenir un ensemble robuste comportant 3 canaux circulaires et portes d acc s Le bois de Pietersem devint le d cor de leur vaste terrain de chasse Apr s une histoire mouvement e faites de pillages et si ges il ne reste plus du ch teau que des ruines depuis 1721 Plus d un si cle plus tarde un ch teau de chasse de style n o classique fut construit sur le domaine mais l ancien ch teau fort a entretemps t restaur par des sp cialistes et a t ouvert au public La plus grande partie de la Campine resta n anmoins la propri t commune des communaut s villageoises Des propri t s particuli res de terres de bruy res taient rares Celles ci sont jusqu ce jour situ es dans des lieux dits tels que Dornerheide Mechelse Heide Grote Heide Heiderbos et Neerharerheide Ce n est que sous la domination fran a
66. paysage L attrait de zones encore vierges tait grand les l ments paysagers industriels furent presque syst matiquement ignor s et fustig s dans la litt rature car d autres artistes tels que des po tes et des crivains furent galement inspir s par le mode de vie Campinois D un point de vue scientifique des propositions furent galement faites afin de pr server dans une certaine mesure les l ments paysagers originels Jean Massart biologiste et photographe paysagiste manifesta ici en 1912 avec le slogan Pour la protection de la nature en Belgique et posa ainsi la premi re pierre du mouvement pour la Protection de la nature en Belgique C est ici qu il conviendrait de cr er le parc naturel le plus tendu de la Campine Le site de Genk que la peinture a rendu populaire est r ellement incomparable tant par la grandeur et la vari t de ses paysages que par son int r t biologique et g ologique 41 A la moiti du 20 si cle une sorte de r signation se fit jour concernant les nouveaux l ments paysagers lorsqu on constata que l industrie du charbon tout comme l avaient fait les peintres paysagistes donnait un nouvel lan fusse t il uniquement conomique la r gion Dans le m me temps d autres g n rations et d autres vagues arriv rent massivement vers les tendues de landes Le m me paysage qui avait attir des gens venus d ailleurs en Belgique au 19 si cle dans un
67. penbeek 1998 DE COSTER M HERREMANS J P Natuur in Belgi Heide en vennen Brussel 1998 De eeuw van het zwarte goud Het Belang van Limburg Hasselt 2001 DREESEN M De adelbrieven van Ch teau de Litzberg Lanklaar 1995 DREESEN R DUSAR M DOPERE F Atlas Natuursteen in Limburgse monumenten Geologie beschrijving herkomst en gebruik Provincie Limburg Limburgse Koepel voor Natuurstudie Genk 2001 Een eeuw steenkool in Vlaanderen Mijnpatrimonium scharniernota 2001 Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Departement Leefmilieu en Infrastructuur 2001 Genk Gisteren en vandaag Geschiedenis in een notendop Stad Genk Dienst Cultuur s d 46 GERAERTS J De schilderkunst van Emile Van Doren in de periode 1880 1914 Genk 2006 Geschiedenis op zoek naar waardig vervolg Studie van de mijnnederzettingen in Waterschei Winterslag en Eisden Monumentendossier 3 Koning Boudewijn Stichting Brussel 1991 Groen in Limburg Natuurbescherming en valorisatie van de groene ruimten in Limburg Provincie Limburg Hasselt 1971 GULLENTOPS F WOUTERS L Delfstoffen in Vlaanderen Ministerie van de Vlaamse Gemeenschap Departement EWBL s d HAALAND S Het paarse landschap Heathcult 2004 Heilig Genk Stad Genk Dienst Cultuur Genk 2009 Het verhaal van een villa Emile Van Dorenmuseum Tentoonstellingscatalogus Stad Genk Dienst Cultuur Heemkring Heidebloemke Genk 2009 KEUNEN P Mijn Cit Met de mijnci
68. pertinents pour une tude d taill e le plateau des Hautes Fagnes Belgique les grands sites miniers wallons Belgique les complexes industriels d Ostrava Tchequie les bassins miniers du Nord Pas de Calais France le paysage minier et culturel Allemagne le paysage culturel d Orheiul Vechi Moldavie le paysage naturel et culturel de la r gion du Danube Slovaquie le patrimoine historique minier Espagne le paysage naturel et culturel de Tramuntana Sierra Espagne Il est vident que les sites industriels paysages ou non forment la majorit de cette petite liste Deux dossiers belges s y retrouvent l un le plateau des Hautes Fagnes se rapporte l utilisation fonci re mais aucun plan concret n a t labor en vue d un d p t de demande l autre concerne le dossier des sites miniers wallons Celui ci a d j t examin par le Comit mais n a jusqu l heure actuelle pas encore obtenu de reconnaissance En fait le dossier qui s approche le plus de notre th matique est celui du bassin minier du Nord de la France qui constitue galement un paysage culturel volutif Pour en savoir plus T l chargez l ensemble de la comparaison internationale sch matique sur www erfgoedhogekempen be Apr s l tablissement de la comparaison internationale th orique nous avons effectu des visites de terrain sur ce qui repr sente pour nous les deux sites les plus in
69. r ateur humain ou t moigner d un change d influences consid rable pendant une p riode donn e ou dans une aire culturelle d termin e sur le d veloppement de l architecture ou de la technologie des arts monumentaux de la planification des villes ou de la cr ation de paysages ou apporter un t moignage unique ou du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou une civilisation vivante ou disparue ou offrir un exemple minent d un type de construction ou d ensemble architectural ou technologique ou de paysage illustrant une ou des p riodes significative s de l histoire humaine ou tre un exemple minent d tablissement humain traditionnel du territoire qui soit repr sentatif d une culture ou de cultures particuli rement quand celles ci sont devenues vuln rables sous l action d une mutation irr versible ou tre mat riellement ou immat riellement associ des v nements ou des traditions vivantes des id es des croyances ou des uvres artistiques et litt raires ayant une signification universelle exceptionnelle Les sites naturels doivent r pondre au moins un des crit res tels que 7 repr senter des ph nom nes naturels ou des aires d une beaut naturelle et d une importance esth tique exceptionnelles pr senter des qualit s g ologiques g omorphologiques ou physiographiques ayant une grande signification tre des exemples minemment repr sentatifs des grands sta
70. rants 2 statut de la fiche e d marr e propos pour approbation e approuv derni re mise jour 1 Attention ces poques sont galement le r sultat de choix arbitraires en r alit sans date de d but et de fin claire dont certaines sont encore plus ou moins en cours 2 Les statut de protection statut de conservation perspectives de d veloppement tat de propri t destination sur le plan de l am nagement du territoire et g rants constituent des enregistrements momentan s en lan 2010 Toutes les fiches remplies forment une banque de donn es online qui peut tre consult e sur le site www erfgoedhogekempen be En outre chaque l ment patrimonial est indiqu sur une carte panoramique de la Haute Campine de sorte qu ils sont d une part cartographiquement visibles et que d autre part les concentrations ou ensembles de ces l ments apparaissent clairement La banque de donn es est constitu e de telle mani re que les utilisateurs peuvent en cochant rechercher le type d l ment patrimonial l endroit o celui ci se trouve dans quelle zone de quelle poque il date etc La recherche peut galement s effectuer de mani re terminologique Les r sultats apparaissent ensuite sur une liste et sont en m me temps filtr s sur la carte panoramique Sur la liste de r sultats vous pouvez ensuite cliquer sur la fiche de l l ment patrimonial que vous voulez examiner Toutes les informations introduites d
71. rce Vogezen Au cours d une p riode glaciaire tr s froide le Cromerien cette montagne se transforma en glacier suite quoi la Meuse d veloppa un volume gigantesque Eau boue gravats et cailloux d valaient la rivi re sauvage et tortueuse avec de nombreuses zones peu profondes sur l est du Limbourg Une tr s longue et tr s large quantit de gravier y fut d pos e actuellement connue sous le nom de Zutendaalgrind Au cours de la p riode interglaciaire suivante apparut l effritement qui fut l origine du caract ristique Bodem van As lequel est encore visible dans la carri re locale Le plateau Campinois prenait forme peu peu Suite la sur l vation permanente du pays notamment suite la tectonique des plaques sous l corce terrestre la Meuse d coupa en diff rentes phases le tas de gravier d pos ant rieurement et c est ainsi que le flanc abrupt du c t est fut form Le flanc nord est du plateau fut quant lui form par de nouveaux affaissements de terrains le long de la faille de Feldbiss breuk Le flanc sud ouest apparut suite l rosion des sables incis s par les ruisseaux du Bassin du Demer Le processus de d limitation du plateau Campinois constitue un bel exemple d une inversion de relief rarement constat e Au cours des p riodes glaci res suivantes apparurent de nombreuses grandes et petites vall es s ches lesquelles venaient inciser de mani re transversale le flanc ab
72. rectives de la Convention de 1972 sur le Patrimoine mondial de l UNESCO Le domaine d tude dispose t il de suffisamment de qualit s sur le plan du contenu et d une valeur patrimoniale g n rale suffisante Existe t il des points noirs dans le domaine et comment le sujet se situe t il vis vis d autres sites analogues du Patrimoine Mondial SITUATION DU DOMAINE D ETUDE Le domaine d tude est form du Parc National de Haute Campine avec les sites miniers avoisinants A des fins de facilit s et vu qu il s agit en l occurrence d une entit paysag re nous emploierons le terme Haute Campine pour d finir le domaine d tude Du point de vue g ographique le domaine d tude se situe l est de la province du Limbourg belge Il comprend int gralement ou partiellement les communes d As de Dilsen Stokkem Genk Lanaken Maaseik Maasmechelen Opglabbeek et Zutendaal couvrant une superficie totale d environ 50 000 hectares Le centre du domaine est constitu du Parc National de Haute Campine Celui ci est entour d autres domaines bois s de landes et de domaines naturels de centres villageois de ruisseaux et des sites miniers de Winterslag Waterschei Zwartberg et Eisden Nous avons trac une fronti re arbitraire avec la route nationale N78 situ e au sud est laquelle traverse la Zuid Willemsvaart concr tement la limite avec la Vall e de la Meuse au nord ouest la vall e du Bosbeek et au sud ou
73. res n cessaires afin de recevoir le monde ext rieur Une gare ferroviaire ainsi que deux possibilit s d h bergement taient mises disposition L H tel de la Cloche et l H tel des Artistes Le paysage tait id al pour la nouvelle vague d artistes il leur offrait un sujet l inspiration ainsi que les commodit s n cessaires En 1847 fut r alis e la premi re peinture de l Ecole de Genk Avec le recul il s av ra que Genk allait accueillir cinq g n rations de peintre paysagistes A l poque de la premi re vague de peintres qui la suite et en compagnie des nombreux g ologues botaniste et autres biologistes et scientifiques venus tudier la r gion tant le village que le paysage taient encore absolument intacts Petit petit Genk acquit la r putation de village d artistes ce qui entra na la venue de grands noms tels que Emile Van Doren Armand Maclot Joseph Coosemans Willy Minders Jan Habex Dans l entre temps le petit village fermier de Genk avait pris une tournure plus touristique de plus en plus d h tels et de caf s ouvrirent leurs portes et la bourgeoisie tant bruxelloise que li geoise venait passer l t dans des villas am nag es en style cottage le long des Etangs moulins Quasi simultan ment un gisement de houille fut d couvert dans le sous sol limbourgeois et tr s rapidement les tours de forages les chevalements les crassiers et les centrales lectriques firent partie int grante du
74. rtberg et Eisden avaient tout comme les trois autres si ges miniers situ s plus l ouest une superficie de 4 5 kilom tres carr s et l autarcie des si ges miniers suite au fait que la Haute Campine avec ses petits centres villageois faiblement peupl s ne pouvait fournir suffisamment de nourriture de logement de main d oeuvre de sources d nergie et de transport les soci t s mini res se virent dans l obligation de tout organiser elles m mes sur les terres de bruy res peu fertiles furent construits c t des villages existants des bureaux miniers des centrales nerg tiques des coles des villas et des cit s jardin comprenant quelques 2 000 habitations magasins glises et casinos gr ce cela les anciens centres villageois furent en grande partie laiss s intacts les compagnies mini res cr rent leurs propres plateformes de forage autarciques dans le paysage faible densit d mographique ont fait en sorte que le paysage industriel n a pas pu tre totalement effac du territoire de la Haute Campine mais qu il n a pas eu le temps non plus de s y consolider L ancien paysage pr historique et moyen geux en combinaison avec des l ments plus r cents se retrouve m me en surface de nombreux d endroits de la Haute Campine C est justement gr ce cela qu il donne une excellente id e de la phase transitoire occidentale d une soci t rurale vers une soci t cono
75. rupt du plateau ainsi que les petites vall es s ches lat rales des ruisseaux amenant les eaux suite l action du sol gel en permanence eaux de d gel d valant et d placement de couches de terre Plus tard des routes et des voies de chemin de fer furent am nag es dans ces vall es s ches en raison du fait que la diff rence d altitude n y est pas aussi brusque que celle du flanc abrupt lui m me 43 Pendant la p riode la plus froide de l une de ces p riodes glaciaires tr s peu de v g tation arrivait se frayer un chemin travers le vent Le nord de la Belgique et la partie limitrophe des Pays Bas fut recouverte d un manteau de sable et de poussi re amen s en grandes quantit s par le vent Cette couche de sable olien pouvant atteindre plusieurs m tres d paisseur adoucit les traits abrupts g omorphologiques de la Haute Campine Loin de la ceinture de dunes situ e au nord ouest nous retrouvons dispers s dans le paysage des complexes de sables mouvants sur le Plateau Campinois lui m me ainsi qu au pied de celui ci Ceux ci ont t form s au cours de la plus r cente glaciation savoir entre 14 500 et 11 500 ans d ici Au cours des diff rentes glaciations les p riodes les plus froides o il gelait tr s fort se sont succ d es avec des p riodes plus temp r es et ont eu aussi une influence sur le fonctionnement du sol les zones de gravier et de sable s tendaient puis se r tr cissaient
76. s furent galement v rifi es par les membres du panel d experts au niveau de leur utilit pour 10 chacune des sp cialit s Ces fiches ont t trait es dans une banque de donn es sur un site internet voir plus loin Les l ments suivants de la valeur patrimoniale sont enregistr s sur la fiche Valeur patrimoniale avec un nom reconnaissable Exemple Ch teau fort de Pietersheim Code un code interne unique par fiche afin d viter toute confusion de nom Exemple LAOO1 Communes dont le territoire ou une partie de celui ci entre dans la d limitation du territoire d tude Exemple Lanaken Epoque non pas la division chronologique classique mais cinq p riodes typiques de l histoire de la Haute Campine consid r es comme des couches successives dans le paysages dont des fragments sont visibles Exemple influence humaine sur le paysage depuis les premi res colonies de peuplement jusqu aux environs de 1850 conomie de lande Les epoques sont labor s en annexe Th me le th me de l l ment patrimonial indique dans quelle sph re d influence de la vie sociale ou naturelle cet l ment est n et ou a t r alis Exemple politique militaire Type le type indique de quelle nature l l ment patrimonial est lui m me Exemple mod le architectural de peuplement Description description g n rale relativement br ve de l l ment du patrimoine on peut trouver de plus ampl
77. s fortes et on assista un refroidissement g n ral Ceci combin avec quelques autres facteurs entra na la baisse du niveau de la mer La ligne c ti re du bassin de la Mer du Nord peine form se retira g n ralement de plus en plus Au cours du Quaternaire la Campine se situe au dessus du niveau de la mer Le Quaternaire savoir l actuelle p riode g ologique est subdivis en p riodes plus courtes et plus typ es le Pl istoc ne partir d il y a 1 800 000 ans d ici et l Holoc ne partir de 10 000 ans d ici La Meuse et le Rhin taient autrefois de puissants fleuves et leur cours tait diff rent de leur cours actuel Au cours du Pl istoc ne primaire et moyen la Meuse s coulait en provenance des Ardennes lorsque suite la formation d une montagne elle se dirigea vers l actuel Aix la Chapelle pour se jeter dans le Rhin La c te de la Mer du Nord d alors se trouvait au Nord Limbourg et l o le Rhin se jetait dans la mer le d bit se ralentit ce qui eut pour effet que les d jections entra n es se d posaient formant des s diments les Sables de Bocholt Plus tard la Meuse s coula plut t vers le nord suite un affaissement de terrain et parcourut l est du Limbourg ce qui forma les d p ts de graviers dans les sables de Winterslag Le Rhin descendait galement par ici amenant les sables de Lommel La Meuse tait aliment e par la rivi re de Moezel laquelle prenait sa sou
78. s vall es fossiles sont actuellement ass ch es et sont d s lors appel es vall es s ches Plus tard elles ont souvent constitu une base pour y installer des routes afin d viter des diff rences d altitude trop brusques Dans une partie de ces vallons les eaux souterraines sortantes infiltration se sont n anmoins rassembl es donnant ainsi naissance des ruisseaux L Asbeek Lanaken le Zijpbeek Neerharen et le Kikbeek Opgrimbie en sont des exemples typiques A cette poque c est dire il y a environ 250 000 ans les hommes du Neandertal taient pr sents dans le Limbourg actuel Ils r sidaient ici dans des camps temporaires le temps d exp ditions de chasse la recherche de mammouths de rennes de chevaux et de rhinoc ros laineux Il y a 60 000 ans commen a la derni re p riode glaciaire C tait la p riode durant laquelle le Plateau Campinois tout comme le reste de la Campine suite des vents du nord persistants fut enfoui sous une couche de sable gros grains Cette paisse couche de sables mouvants oliens forme le sous sol typique de la Haute Campine mais aussi de la Campine Anversoise et de la partie limitrophe situ e aux Pays Bas Vers le d but de la derni re glaciation il y a 40 000 ans il faisait tellement froid dans ces r gions qu il n y avait plus aucune trace d habitat humain Il y a 14 000 ans d ici la couche de sable fut localement d plac e par le vent formant des du
79. ssociablement li La formation g ologique du sous sol une couche de houille en profondeur une couche de sable et de gravier peu fertile la surface Sur ce sol sablonneux se d veloppa gr ce l intervention de l homme une v g tation de bruy re sur laquelle fut bas e l agriculture pendant des si cles et qui fut dans une phase plus tardive le sujet d un mouvement artistique et scientifique Gr ce la pr sence de charbon se d veloppa cet endroit toute une industrie qui fournit localement l emploi des gens venus des quatre coins de l Europe Ces deux ph nom nes conomiques bas s sur ce sous sol avec leurs cons quences sociales et architecturales ont dessin l un et l autre le paysage actuel de la Haute Campine CRITERE 4 Les biens culturels constituent un exemple exceptionnel d un type de construction d ensemble technologique ou de paysage repr sentant une phase importante de l histoire humaine La Haute Campine constitue un exemple unique et repr sentatif d une phase importante de l histoire de l Occident savoir la transformation radicale d un syst me conomique rural en un syst me industriel Dans le paysage actuel de la Haute Campine les deux syst mes cit s jardins dans des tendues de landes etc se confrontent et se joignent en une d licate mosa que clairement visible Au cours du 19 si cle le syst me conomique du monde occidental pass d un syst me agraire
80. structifs pour notre tude de faisabilit Blaenavon Industrial Landscape Sud du Pays de Galles Royaume Uni Concertation avec John Rodger project manager Blaenavon World Heritage Site Steven Rodgers partnership officer Forgotten Landscapes et Gareth Philips Torfaen County D veloppement organique paysage culturel volutif 20 Valeur universelle exceptionnelle pour les crit res 3 et 4 donc Patrimoine culturel mondial Paysage minier du 19 si cle avec des traces claires d exploitation mini re ciel ouvert d extraction de minerai de fer et d habitations ouvri res relativement de petite chelle Une seule zone centrale entour e par une zone tampon A t repris en 2000 sur la Liste du Patrimoine Mondial comme l un des premiers dans la mentalit qu un paysage endommag par l industrie est galement repr sentatif pour l histoire humaine et peut donc faire partie du Patrimoine mondial Avec la reconnaissance on a voulu en premier lieu investir dans la conservation des monuments les plus importants et remettre la population locale nouveau en contact avec leur propre patrimoine Efforts expliquer et interpr ter le paysage de mani re fond e vu qu il ne s agit pas d un Patrimoine mondial vident l instar d un monument tel que Stonehenge r parer la fracture existant entre la communaut locale et son pass propre par l apport de connaissances et d information faire
81. t s naar de 21 eeuw Stebo vzw Hasselt 2010 KOHLBACHER J Op zoek naar steenkool De boringen in het Maasland 1900 1910 vzw Stichting Erfgoed Eisden e a 2001 Landschapsbeheersplan Pietersheim Bundel 1 situering en analyse Aeolus bvba 2006 LIKONA Jaarboek 2005 Nationaal Park Hoge Kempen Provincie Limburg Limburgse Koepel voor Natuurstudie Genk 2005 Maasvallei grensverleggend Rapportnummer 2007 1 Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Genk 2007 Masterplan Nationaal Park Hoge Kempen Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Genk 2001 MEUL V JAMINE W Van Waterstaatskerk tot mijncit Een historiek van het bouwen in Limburg door drie generaties provinciale bouwmeesters Jamin 1832 1921 Provincie Limburg Provinciaal Centrum voor Cultureel Erfgoed 1999 Mijnerfgoed in Limburg Putten uit een eeuw steenkool Openbaar Kunstbezit Vlaanderen Gent 2002 Mijn natuur of natuur op hoog niveau Rapportnummer 2003 1 Verslagboek Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Genk 2003 MINTEN L RASKIN L SOETE A VAN DOORSLAER B VERHEES F Een eeuw steenkool in Limburg Tielt 1992 Nationaal Park Hoge Kempen in het spoor van de natuur Regionaal Landschap Kempen en Maasland vzw Genk 2007 47 NELISSEN N Hart voor architectuur in Europa Nijmegen 2006 Nieuwe impulsen voor de landschapszorg De landschapsatlas baken voor een verruimd beleid Ministerie van de Vlaamse Ge
82. t autour de la v g tation de la lande et tait aux mains des rares petites communaut s villageoises qui s y taient tablies Des troupeaux de vaches et de moutons paissaient sur les terres de bruy re Ensuite les villageois br laient la bruy re r guli rement afin qu elle reste jeune et tendre et donc mangeable par les animaux Les vaches et les moutons leur fournissaient leur lait leur viande et leur laine mais avant tout c est le fumier produit par les moutons qui leur tait indispensable Les moutons taient rassembl s dans ce qu on appelait des potstallen tables liti res profondes Dans ce type d table tait creus un grand puits en fait une sorte de sol rabaiss au fond duquel les animaux se tenaient Leurs excr ments taient recouverts de tontes de bruy re Lorsque plus tard les moutons taient rassembl s dans l table ceux ci pi tinaient le tout apr s quoi le cycle recommen ait Petit petit le sol se sur levait Au printemps l table tait vid e et les fermiers disposaient d engrais naturel Cela leur permettait de cultiver la terre proximit de leurs petites implantations Dans les vall es de rivi res du Plateau de Campine plus fertiles l herbe pr sente tait galement utilis e pour le p turage L quilibre tait d licat entre d une part la superficie disponible de bruy re de p ture le nombre de moutons la surface fertilis e disponible pour la culture la quant
83. t diff rent que ceux pr sents dans le reste de l Europe occidentale et m me diff rents que les r gions mini res du m me bassin Sud Pays de Galles Nord de la France Limbourg n erlandais la Ruhr allemande sa grande chelle sa vitesse et l absence relative d industries lourdes li es au charbon le charbon extrait servait essentiellement pour l exportation 36 La conception des cit s jardins est bas e sur les id es socialistes de phalanst re ou cit ouvri re un entrepreneur a pourvu des logements sains pour ses ouvriers Il est vident que l int r t personnel y tait galement pour quelque chose en pr voyant des logements proximit de l usine les ouvriers taient d une certaine mani re li s leur emploi Les cit s jardins telles que nous les connaissons en Haute Campine sont des r alisations directes du concept l g rement plus volu de la garden city d Ebenezer Howard datant du d but du 20 si cle Ici aussi on pourvoyait au logement des travailleurs mais d une mani re agr able En ce qui concerne la Haute Campine cela signifiait maisons de style cottage avec des villas pour le personnel plus haut plac des rues tortueuses bord es d arbres un jardin avant et arri re et ventuellement un petit bois proximit des maisons des petites places des petits coins et des haies une place centrale avec une glise des coles un casino mais aussi des magasins u
84. te du Patrimoine mondial atteindra bient t la limite des 1000 dossiers Dans ses Guidelines Orientations il est dit clairement que l on cherche de plus en plus obtenir une variation au sein des sujets et un quilibre entre le patrimoine naturel culturel et mixte et que l on souhaite viter la r p tition des sujets L Etat partie Belgique poss de jusqu pr sent 10 biens approuv s par le Patrimoine mondial qui tous sont de nature culturo monumentale Ce qui s est pass au cours de tous ces si cles dans un territoire dens ment peupl de l Europe de l Ouest en dehors des villes autrement dit l histoire paysag re et sa signification dans un cadre international constitue un vide sur la Liste qui peut encore tre combl Il ressort de la comparaison internationale que tant sur la Liste d finitive que sur la Liste indicative du Patrimoine mondial en ce qui concerne la th matique en question on ne trouve que des dossiers purement miniers ou purement ruraux pastoraux Il n existe pas encore de dossier traitant de la transition entre les deux th mes Et c est pr cis ment le cas du paysage de Haute Campine 6 La dynamique positive du processus de nomination L obtention d un statut de Patrimoine mondial est un processus qui s tend sur plusieurs ann es depuis la mise sur pied l introduction valuation jusqu l approbation du dossier Le fait que ces ann es ne constituent pas une perte de temps
85. trangers vinrent entre autres d Italie d Autriche de Pologne et de Hongrie Au cours des ann es 1930 et 1940 la crise conomique ainsi que la deuxi me Guerre mondiale frein rent la production des charbonnages Une partie des mineurs retourn rent dans leur pays d origine les Allemands qui avaient pris le contr le des mines engag rent beaucoup d hommes belges inexp riment s ainsi que des prisonniers de guerre russes La situation resta inchang e apr s la guerre Il y avait toujours un manque de main d uvre afin d augmenter la production Le Ministre du Charbon de l poque Achille Van Acker voulut s attaquer ce probl me sur plusieurs fronts en m me temps en premier lieu des mineurs venant de camps de r fugi s allemands furent recrut s 35 Ensuite il y eut le d ploiement du plan de la bataille du charbon les mineurs et leur niveau de vie s am lior rent sensiblement il leur fut promis notamment des augmentations salariales des cong s pay s une pension attrayante et le titre de premiers citoyens de la nation En outre la Belgique se tourne nouveau vers l tranger afin de trouver des ouvriers exp riment s des trait s furent conclus avec l Italie la Gr ce l Espagne le Maroc et la Turquie concernant change de mineurs contre du charbon La Belgique tait cette poque pionni re sur le plan des soins de sant pour mineurs pour la premi re fois des d partements hospitaliers sp cialis
86. trimoine mondial soit estim e de mani re r aliste l UNESCO tient d ailleurs fortement compte des ventuelles menaces et de la mani re dont celles ci sont devraient tre abord es ainsi que de la structure de management du territoire d limit Vous pouvez t l charger l analyse complet de www erfgoedhogekempen be C est pourquoi en collaboration avec le panel d experts une analyse approfondie et objective analyse SWOT de la Haute Campine a t mise sur pied chaque fois partir du point de vue de chaque discipline On a dress l inventaire des points forts des points faibles des menaces et des chances de la biodiversit amp du paysage de l cologie historique de l arch ologie de l histoire mini re de l art amp la culture et de la g ologie sur un grand tableau comparatif Il en est ressorti les grandes lignes suivantes Points forts Pour chaque discipline une liste d taill e des points forts et uniques a t labor e Parmi ces points il n y en avait aucun qui bien qu ils illustrent la valeur patrimoniale int grale du territoire poss de lui seul soi un poids suffisant pour satisfaire un crit re de l UNESCO Mais en additionnant la plupart des points num r s nous pouvons arriver des r ponses qui y satisfassent et de cette mani re d montrer la valeur universelle exceptionnelle de la Haute Campine Quelques exemples populations exceptionnelles de ch nes rouvres autochtones d
87. ur autant qu il soit certain qu aucun d veloppement mena ant n aura lieu dans le futur Ensuite il y a deux possibilit s soit une grande zone centrale avec une zone tampon attenante soit le bien patrimonial est diss min et forme diff rentes zones centrales avec chacune leur propre zone tampon Cette derni re possibilit s applique plus la Haute Campine et a aussi t utilis e notamment dans des dossiers concernant les sites miniers de Cornouailles et du Nord Pas de Calais 24 En ce qui concerne la Haute Campine il y a d j le p rim tre du Parc National une zone centrale ventuelle au sujet duquel il existe un consensus avec tous les int ress s comme il est stipul dans le Masterplan et dont les Autorit s flamandes ont pris acte En outre les quatre sites miniers et leur cit s jardins historiques pertinentes sont bien connus et faciles d limiter zones centrales potentielles Les premiers sch mas indicatifs concernant les zones tampons d montrent que la d limitation de celles ci n est pas mission impossible Une zone tampon peut de plus servir de liaison entre les zones centrales divergentes Bien que les Orientations de l UNESCO pr voit des interventions paysag res modernes dans le concept volutif les zones de points noirs peuvent tre vit s au moyen d une d limitation g ographique tr s pr cise 5 Qu est ce que la Haute Campine peut ajouter la Liste du Patrimoine mondial La Lis
88. ur patrimoniale qui n apparaissent nulle part ailleurs sur la fiche Sources utilis es en vue de remplir cette fiche Exemple rapport de fouille des ruines de la forteresse ARON Archeologisch Projectbureau carte de promenade Pietersheim Parc National de Haute Campine Code utilis dans d autres banques de donn es renvoi vers la m me valeur patrimoniale reprise dans des banques de donn es sp cialis es galement source Exemple Agence Espace et Patrimoine OL000005 Inventaire Patrimoine architectural 895 Personnes de contact g rants Exemple Accueil des visiteurs du Ch teau de Pietersheim 32 0 89 71 21 20 Commune de Lanaken www lanaken be toerisme Statut de la fiche indication interne afin de savoir si une fiche est compl te ou non Exemple propos pour approbation Derni re mise jour datation automatique Exemple 10 08 2010 VALEUR PATRIMONIALE code communes e As e Dilsen Stokkem e Genk e Lanaken e Maaseik e Maasmechelen e Opglabbeek e Zutendaal Epoque 1 e origines g ologiques e formation du paysage depuis le d but des plus r centes p riodes glaciaires jusqu l av nement de l homme s dentaire e influence humaine sur le paysage depuis les premi res colonies de peuplement jusqu aux environs de 1850 conomie landaise e tournant disparition acc l r e de la lande par l influence de l am nagement du territoire de l infrastructure routi re et de la
89. ut d une phase d exploitation mini re ou d une phase rurale Suite la vitesse non consolidante par laquelle l av nement et la fin de l exploitation mini re en Haute Campine a eu lieu les anciens l ments paysagers sont rest s pr sents sur le territoire 3 Structure de management requise par l UNESCO L UNESCO pose comme condition pour l approbation d un dossier que le bien propos dispose de son propre syst me de management pour veiller la protection et la conservation de la valeur universelle dudit bien Concr tement ceci sous entend un lien de collaboration entre les autorit s locales r gionales et f d rales concern es les propri taires g rants et autres personnes int ress s Ce type de collaboration existe depuis 2006 dans le cadre du Parc National de Haute Campine et fonctionne avec succ s avec le Bureau du Projet en tant que point d information central et pratique Il s agirait d un nouveau d part facile de continuer utiliser ce syst me existant 4 D limitation g ographique des zones centrales et des zones tampon Pour l UNESCO un site faisant partie du Patrimoine mondial doit tre constitu d une zone centrale et d une zone tampon La zone centrale est l l ment ou l ensemble d l ments qui forment votre site du Patrimoine mondial La zone tampon entoure celle ci et prot ge la zone centrale des menaces imm diates Celle ci peut tre une zone neutre sans valeur patrimoniale po
90. utre fonction comme tangs carpes ou bassin de natation mais le Ven Onder de Berg est rest relativement intact et constitue un exemple international unique de sables mouvants entour de tourbi res ne laissant la place qu de rares esp ces v g tales Suite l av nement du christianisme en Haute Campine un lent processus qui fit son entr e d s le 5 si cle sous le r gne des M rovingiens et qui fut son apog e sous les Carolingiens savoir l occupation ici et l sur les bords du Plateau Campinois par des communaut s monacales et par des abbayes telles qu Averbode Munsterbilzen Hocht Thorn et Herkenrode Dans ces domaines nous pouvons encore retrouver un syst me d conomie hydraulique fait par la main de l homme Les ruisseaux taient d riv s pour actionner les moulins eau pour irriguer les prairies de fauche et les champs mais surtout en vue d am nager des tangs poissons L levage de poissons rapportait en effet trois fois plus que la culture des grains C est pourquoi surtout partir du 13 si cle les ordres eccl siastiques encourag rent leurs m tayers se sp cialiser dans la pisciculture Ce type d interventions hydrauliques fut appliqu dans toute l Europe de l ouest Vogezen Veluwe France par la diffusion des connaissances venant surtout des ordres b n dictins Les Gaarvijvers Aspermansvijver Juffrouwenvijver Sluisvijver Zonnevijver ainsi que les tangs situ s le long
91. vit de l cole de peinture de Sienna Indicatieve Werelderfgoedlijst E Rest van de wereld B Europa overig Europa Cultuurlandschap en of gemergd en of landgebruik en of mijngeschiedenis Liste Indicative du Patrimoine mondial Reste du monde Europe divers Europe paysage culturel mixte et ou utilisation fonci re et ou pass minier Plus difficile fut la t che de filtrer la Liste Indicative avec ses 1502 articles la recherche de dossiers pertinents Ceci est d au fait que certains dossiers y figurent depuis maintes et maintes ann es et ont donc peut tre d j subi des modifications du point de vue du contenu enti rement annul s 19 introduits pour ou dans l attente d une reconnaissance sur la Liste du Patrimoine Mondial En outre les inscriptions ne mentionnent souvent pas dans quelle cat gorie du Patrimoine mondial ou sous quels crit res de valeur universelle on devrait tablir le dossier Certaines indications sont accompagn es d une longue description d autres seulement de quelques phrases La comparaison internationale avec des dossiers d j approuv s est cependant g n ralement clairement indiqu e Nous avons utilis en gros les m mes barom tres que pour la comparaison avec la Liste du Patrimoine mondial bien que la s lection finale f t par la force des choses quelque peu plus subjective en raison du degr de difficult Finalement seuls restaient 9 dossiers

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