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Dossier « psychiatrie - École du Val-de-Grâce

1. m decine et arm es 2009 37 2 101 aussi des militaires issus de l immigration ou d autres encore C est aussi pour beaucoup un accroissement important des contraintes li es au service avec parfois un retentissement fort sur la vie personnelle Ces changements ont eu aussi leurs traductions dans l volution des statuts des militaires modifications des instructions sur l aptitude au service modifications des directives concernant les mesures de protection des militaires avec la r forme toute r cente des cong s li s l tat de sant Mais au del de tous ces changements les arm es restent toujours une foule organis e pour reprendre ici une perspective freudienne Les mouvements libidinaux qui l animent trouvent une dynamique propre qui n est pas la somme de celle de chacun de ses membres Changements et continuit se trouvent aussi au c ur m me de cette dynamique au plan individuel comme dans une perspective plus collective Notre regard s en est trouv aussi d plac d une perspective collective sur l hygi ne mentale vers celle qui rel ve plus de la psychologie clinique comme le souligne le changement r cent de l intitul de la chaire de psychiatrie et de psychologie clinique appliqu es aux arm es Ce qui ne change pas non plus est la caract ristique qui sans nul doute distingue le groupe des arm es de tous les autres groupes constitu s celle du rapport la viol
2. titre du livre et point ville de l diteur puis deux points maison d dition et virgule ann e d dition et deux points num ros de la premi re page et de la derni re abr g e au plus petit chiffre explicite s par s par un trait d union et point final propos d une th se ville suivie de deux points et de l universit puis d un point virgule ann e de la th se et nombre de pages et point final COMIT DE LECTURE Les articles sont soumis anonymement pour approbation la lecture de deux lecteurs membres du comit ou de deux lecteurs choisis pour leur comp tence en la mati re Le comit de lecture se r serve le droit de demander un compl ment de bibliographie Les textes publi s ou non ne sont pas retourn s l auteur l exception des illustrations CORRECTION DES PREUVES Les auteurs re oivent avant publication les preuves d imprimerie sous forme papier ou fichier PDF via Internet ou Lotus qu ils devront v rifier dans les d lais indiqu s dans la lettre d accompagnement et conform ment aux observations pr cis es Le retour dans les huit jours est imp ratif Pass ce d lai le texte sera publi tel quel sous la responsabilit de son auteur OBLIGATIONS L GALES Les manuscrits originaux ne doivent avoir fait l objet d aucune publication ant rieure ni tre en cours de publication dans une autre revue Les opinions exprim es dans les articles ou reprodu
3. M decine Arm es Revue du Service de sant des arm es Dossiers Psychiatrie Armes l talit r duite TOME 37 N 2 Avril 2009 ISSN 0300 4937 h M DECINE ET ARMEES Revue du Service de sant des arm es T 37 n 2 Avril 2009 Direction centrale du Service de sant des arm es M decine et Arm es 1 Place Alphonse Laveran 75230 Paris Cedex 05 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION MGI J MARIONNET REDACTEUR EN CHEF MG F FLOCARD T l 01 40 51 47 01 R DACTEURS EN CHEF ADJOINTS MCS J D CAVALLO SECRETARIAT DE REDACTION Mme M SCHERZI T l 01 4051 47 44 Fax 01 4051 5176 Email medarmees hiavdg org TRADUCTION MC M AUDET LAPOINTE COMIT DE R DACTION MCS B BAUDUCEAU CDC A BENMAN SOUR MCSA X BIGARD PC P BURNAT MCS J D CAVALLO MCS S FAUCOM PRET MG R JOSSE VEGI J C KERVELLA MCS J M ROUSSEAU VECS PH ULMER MGS D VALLET COMITE SCIENTIFIQUE MGI J L ANDRE MGI D B QUET MGI P BINDER MG P BONNET MGT DEBORD MGI F EULRY MG T JEANDEL MGIG LAURENT MGIG MARTET MG J L MOREL MGI M MORILLON MG J L PERRET PGIC RENAUDEAU GBC TILLOY MGI J E TOUZE MGI M VERGOS CONSEILLERS HONORAIRES MGI PH ALLARD MGI M BAZOT MG B BRISOU MCS A CHAGNON MG L COURT MGI J P DALY MGA J DE SAINT JULIEN MGI CL GIUDICELLI MGI J GUELAIN MGI J KERMAREC MGI CH LAVERDANT MGI P LEFEBVR
4. Pour les syst mes de transmission portables ou mobiles PR4G mobiles la caract risation doit tre r alis e la conception afin d viter la surexposition du porteur ou du conducteur du v hicule Les applications de brouillage destin es la neutralisation d engins explosifs improvis s EEI sont g n ralement des syst mes mont s sur v hicule VAB P4 Ils peuvent servir brouiller la r ception du signal destin d clencher l explosion au passage du v hicule cible par exemple par envoi d un signal GSM Techniquement du fait de la vari t potentielle de la menace traiter en type et en fr quence le brouilleur op rationnel doit couvrir la gamme la plus large possible de fr quences HF VHF GSM avec une puissance suffisante pour tre efficace distance de engin Dans ces conditions les niveaux permissibles d exposition peuvent tre d pass s pour les servants comme pour les v hicules proches ce qui impose non seulement un zonage a la conception mais aussi des contraintes op rationnelles VAB devant circuler tapes ferm es en zone chaude La solution repose sur une doctrine d emploi pr cise et sur des modifications techniques du materiel antennes VI LES HYPERFREQUENCES 1GHZ 300GHZ A RADARS ET GUERRE ELECTRONIQUE Les hyperfr quences sont commun ment appel es micro ondes alors que la longueur d onde est au plus court millim trique un four domestique
5. la fa on de pouvoir les bloquer des fins de contr le de l individu L commencent se poser aussi des questions relatives l thique du chercheur biologiste ou m decin qui a parfois du mal savoir si ses travaux vont servir tablir les crit res d utilisation de l arme ce qui ne correspond pas sa mission ou bien s il se cantonne la caract risa tion des effets biologiques voire sanitaire et la recherche de moyens d y rem dier de la meilleure fa on possible S agit il de recherche et d veloppement ou de recherche biom dicale La limite est troite entre les deux d autant plus qu il s agit souvent de recherches sur les effets des faibles doses qui sont d une complexit sans fin qu il s agisse d agents physiques chimiques ou biologiques Ill CONCLUSION L mergence des ALR et du concept d armes l talit r duite corr l e aux besoins de maintien de la paix et la volont actuelle de faire dispara tre la violence t moigne d une volution de notre culture On notera au passage que l appellation d arme non l tale tend persister dans le langage courant Tr s sch matiquement cet tat d esprit est coh rent avec l volution des soci t s occidentales depuis le xm si cle accompagn e de la mont e en puissance de la reconnaissance des droits humains et des valeurs de la d mocratie qui permettent de consid rer naturellement l autre comme un semb
6. Le troisi me et dernier aspect de l l ment temporel que nous aborderons est celui de sa dimension intime interne propre au sujet et particuli rement au marin L encore deux modalit s compl mentaires se pr sentent pour tudier la notion de temporalit 6 l une s adresse la conscience du sujet tandis qu une autre coute s int resserajustementace qui chappeacette conscience A APPROCHE PHENOMENOLOGIQUE La premi re est ph nom nologique issue de la pens e de Husserl puis de Heidegger reprise dans l approche clinique par Minkowski Binswanger Tellenbach L coulement du temps et sa structuration peuvent se pr senter la conscience de individu de fa on fort diff rente d un moment l autre dans des fluctuations allant du normal au pathologique Ainsi certains moments peuvent para tre trop courts lorsque leur sont associ es des motions de plaisir d int r t de joie ou de fiert alors que d autres sembleront toujours trop longs jusqu n en plus finir pour peu que leur soient associ es des motions d ennui de souffrance de tristesse Dans la trace mn sique d une exp rience le sentiment de dur e peut tre aussi important que la nature de l v nement et des motions qui l accompagnent t moignant ainsi d un d calage I caillet entre le temps v cu par le sujet et le souvenir qu il en conserve Lintensit l gendaire des plaisirs recherch
7. UMT 2GHz 61 Vim Figure 4 chantillonnage de mesures ext rieures en milli mes des valeurs limites de densit de puissance autoris es donn es ANFR 2004 Abr viations et valeurs limites des syst mes par bande Il en est de m me pour les syst mes d identification par radiofr quences RFID de 125 kHz 5 8 MHz aux applications d j tr s r pandues allant de la t l d tection identification d animaux etc aux transactions de la vie courante cartes bancaires titres de transport en commun etc et la tra abilit des produits et des marchandises Quatre bandes de fr quences correspondant des applications sp cifiques sont principalement utilis es par les dispositifs RFID elles vont de fr quences basses 125 kHz aux hyperfr quences 5 8 GHz Dans la majorit des cas seuls les interrogateurs poss dent un metteur radiofr quence Les tiquettes alors dites passives utilisent l nergie lectromagn tique transmise par l interrogateur pour r mettre l information contenue dans leur puce En l tat actuel des connais sances l existence d un risque sanitaire li l exposition des champs lectromagn tiques RFID ne peut tre tablie Rapport AFSSET 2008 sous r serve de poursuivre l valuation de l exposition professionnelle Comme les milieux industriels le domaine militaire occupe largement cette bande de fr quences et l utilisation extensive qui e
8. ce moment que quelque chose d un contrat peut tre mis en place entre le m decin d unit et le patient acceptation de soins et d embl e acceptation de suivi du maintien de l abstinence en cas de retour du patient en unit III UNE PRISE EN CHARGE MULTI DISCIPLINAIRE La session d marre par l tablissement d un contrat par lequel le patient s engage participer au programme d activit pluridisciplinaire durant trois semaines L abstinence est pos e comme principe de maintien dans le programme th rapeutique L objectif du s jour est l acquisition de moyens personnels et d outils concou rant la ma trise des conduites toxiques Aces fins plusieurs acteurs vont intervenir La prise en charge m dicale proprement dite permet la fois de mettre en place le traitement d accompagnement du sevrage physique et d valuer les cons quences soma tiques de l alcoolod pendance en s appuyant sur l avis de nos confr res ORL et gastro ent rologues Depuis peu une consultation de tabacologie est galement propos e avec un r el succ s quant aux r sultats imm diats Une part importante est accord e l information des patients sur l alcoolod pendance Un m decin explique les cons quences physiques de l intoxication alcoolique sur l appareil digestif et sur l appareil neurologique Des films sont utilis s comme support dans l laboration de strat gies personnelles pour le
9. incapaciter les personnes et ou les mat riels en minimisant les risques les l sions perma nentes et les atteintes la propri t et l environnement 1 Dans le domaine de l utilisation anti personnels ces moyens se situent entre deux positions extr mes qui consistent soit ne rien faire qu avertir soit utiliser des moyens potentiellement mortels doctrine shout ou shoot am ricaine Comme les balles en caoutchouc les tasers les lacrymog nes ou les projectiles sacs de f ves PADS offre une possibilit d intervention efficace pour un risque limit sp cialement dans les domaines d incapacition d un individu isol de contr le de foule d interdiction ou d vacuation de zone 2 J C DEBOUZY m decin en chef professeur agr g du Val de Gr ce D CROUZIER docteur lieutenant Y CHANCERELLE pharmacien chef des services Correspondance J C DEBOUZY CRSSA unit de biophysique cellulaire et mol culaire 24 Avenue des maquis du Gr sivaudan BP 87 38 702 La Tronche Cedex m decine et arm es 2009 37 2 J C DEBOUZY D CROUZIER Y CHANCERELLE ABSTRACT ELECTROMAGNETIC NON LETHAL WEAPON ACTIVE DENIAL SYSTEMS WHAT BIOLOGICAL EFFECTS The active denial system ADS is a non lethal directed energy weapon developed in USA designed for counter personnel uses It consists of a millimeter wave beam inducing an intense heating sensation on the skin up to 1 km dista
10. mis par les quipements ou installations relevant du minist re de la D fense champs lectromagn tiques populations et environnements militaires 169 EH H U O D Association des amis du Mus e du Service de sant du Val de Gr ce PRIX D HISTOIRE DE LA M DECINE AUX ARM ES PRIX 2009 1 Un prix du meilleur travail portant sur l histoire du Service de sant d un montant de 800 sera d cern en 2009 2 Il est ouvert tous civils et militaires membres du conseil d administration de l Association exclus 3 Il r compensera un travail consacr l histoire du Service de sant des arm es dans toutes ses composantes personnels m decine pharmacie art v t rinaire administration logistique etc 4 Le concours reste exclusivement r serv aux travaux crits th ses m moires romans essais etc publi s au cours des ann es 2008 et 2009 5 La lettre de demande de participation et les travaux en quatre exemplaires devront tre adress s avant le 15 d cembre 2009 M le MGI 2s Bazot Pr sident de l Association des Amis du mus e du Service de sant du Val de Gr ce Prix d histoire de la M decine aux arm es 1 place Alphonse Laveran 75005 Paris Palmar s des ann es pr c dentes 1996 R gis Maucolot pour sa th se de doctorat en pharmacie Les pharmaciens dans la guerre des gaz 1914 1918 1997 Jean Fran ois Lemaire pour son ouvrage Coste Premier m decin des ar
11. un usage collectif contr le de foule Il convient d tre tout particuli rement prudent sur le risque auditif encouru par le manipulateur et par les sujets cibles Une tude des performances acoustiques de ces armes doit tre entreprise avant de proposer des limites d utilisation chez l homme Concernant les infrasons L Institut national de recherche et de s curit INRS 20 propose l utilisation d une pond ration sp cifique dite G dans l estimation du risque auditif Les recommandations varient selon le pays consid r et concernent l aussi le monde du travail Ainsi l INRS propose une valeur limite d exposition de 102 dB G pour 8 heures et 145 dB pour un infrason impulsionnel Mais pour Hee et al 27 Une exposition 120 dB est supportable durant plusieurs dizaines de minutes chez l homme en bonne sant Quant aux ultrasons les valeurs limites propos es d pendent de leur fr quence 20 mais il n y a pas de r el consensus entre les diff rents organismes l origine de ces recommandations L encore ces valeurs sont bien en dessous de celles qui assureraient l efficacit d une arme acoustique La meilleure protection contre les effets des armes acoustiques consiste en l loignement par rapport la source sonore Il s agit d ailleurs de l effet recherch La divergence sph rique du son est l origine d une Fr n Douleur aa Ruptur 5 SA
12. une lectrisation par un courant alternatif ou continu Ces ondes semblables un potentiel d action nerveux se propagent tr s facilement au sein de l axone des neurones et d clenchent la lib ration de l ac tylcholine stock e dans les v sicules au niveau de la jonction neuromusculaire En outre ces impulsions peuvent remonter les fibres sensitives et induire une vive douleur Les messages normaux du syst me nerveux central se trouvent totalement masqu s par les impulsions lectriques du Taser Les sp cificit s techniques de l impulsion lectrique du Taser X 26 sont pr sent es dans le tableau I Tableau I Sp cificit des propri t s lectriques du Taser X 26 Sp cificit Taser X 26 Tension circuit ouvert 15000 V Courant 2 mA Fr quence d impulsion 19 pusles par seconde Temps par pulse 100 ps Energie delivr e par pulse 0 07 J d crouzier C COMPARAISON AUX AUTRES SYST MES LECTRIQUES Le tableau II montre les diff rences existant entre les d charges d livr es par les pistolets Taser et d autres syst mes lectriques utilis s depuis de nombreuses ann es Par rapport aux matraques lectriques les pistolets Taser sont les syst mes qui d veloppent la plus faible nergie instantan e et ceci de mani re tr s significative au moins 10 fois plus faible Ce tableau souligne galement la n cessit d utiliser des nergies tr s larg
13. 2 45GHz correspond une longueur d onde de 12 cm Les risques dans les bandes proches ou sup rieures 1 GHz sont presque sp cifiquement militaires Par rapport aux fr quences inf rieures ces syst mes sont pratiquement toujours impulsionnels et non en mission champs lectromagn tiques populations et environnements militaires continue CW de forte puissance cr te MFP ou HPM pour high power microwave ou non Pour les MFP il faut alors consid rer outre la puissance moyenne a laquelle on peut attribuer un d bit d absorption sp cifique moyen DAS en W kg mais aussi la puissance cr te en W et l nergie d pos e Absorption sp cifique AS en j kg d pos e durant l impulsion fig 5 En termes de protection chaque site dispose a la suite de campagnes de mesures d un zonage d limitant les zones d acc s restreint ou interdit fig 6 extraite de l instruction 302143 cit e pr c demment Les syst mes radar et a fortiori les moyens de guerre lectronique posent un r el probl me de protection m me en consid rant la seule protection contre un effet thermique les incidents de surexposition ne sont pas rares notamment avec les syst mes d illumination de cible de poursuite ou m me de faisceaux hertziens la prise en compte de l aspect impulsionnel repose sur une moyenne temporelle le produit de la puissance cr te par la dur e d impulsion est compar une puissance moyen
14. 400 kHz 900 MHz GSM 900 MHz RFID Industrie m tallurgique fusion collage s chage Applications m dicale diathermie st rilisation IRM Communications PR4G antennes fouets embarqu es HF Brouilleurs op rationnels HF VHF bande L Syst mes ultra wide band de guerre lectronique UWB Communications satellites Entre 1 et 300 GHz Hyperfr quences dont bandes L 5 6 X Ku 1 15GHz Wi Fi 2 4 GHz Four micro ondes 2 45 GHz T l communication sans fil UMTS 1 9 GHz 2 2 GHz GSM 1 800 MHz DECT 1 9GHz RFID 5 8GHz p ages autoroutiers Radars applications m t o La majorit des radars surtout bandes S X et Ku Communication ultra rapide D tection de petits objets Syst mes de contr le des foules ADS BF basse fr quence EBF extr mement basses fr quences UHF ultrahautes fr quences RFID syst mes d identification par radiofr quences ADS active denial system G SM global mobile communication standard europ en DECT digital enhanced cordless telephone t l phone sans fil num rique am lior UMTS Universal Mobile Telecommunications System Wi Fi Wireless Fidelity 162 j c debouzy tant directement li e au champ la tendance actuelle est d autoriser des champs plus lev s 3 Des interac tions peuvent exister entre les champs magn tiques et les appareils lectroniques notamment les dispositifs m dicaux implantables actifs
15. Nous apprenons que ce jeune soldat s est engag la fois par id al et par d sceuvrement dans un bataillon de chasseur alpin Il aime la montagne et pensait que a bougerait plus Apres ses classes il a t affect en compagnie de combat Sila premi re p riode de formation correspondant la p riode probatoire s est bien d roul e il se retrouve maintenant faire des TIG et dit souffrir de l autorita risme de ses chefs Il a bien exprim le d sir de partir mais chaque fois on lui a oppos de bonnes raisons pour repousser la demande de r siliation Jusqu au jour o il n est pas rentr de sa permission Apr s quelques injonctions de son unit il s est rendu aupr s de son m decin de famille qui l a mis en cong maladie il y a de cela presque cinq mois Il lui faut maintenant r gulariser sa situation dit il L examen ne fait appara tre aucune pathologie mentale proprement parler nous sommes ici dans le contexte d une pathologie r actionnelle dans le cadre de relations conflictuelles chez un jeune engag qui ne supporte plus la contrainte laquelle il pensait pouvoir se soumettre C NE LE DITES PERSONNE Mais notre activit ne se limite pas des questions m dico militaires Ainsi un jeune engag fut adress pour un trauma b nin du membre sup rieur Le trouvant un peu trange l interne nous appelle afin d avoir notre avis Effectivement cet engag depuis
16. R SUM Une intervention sp cialis e est aujourd hui fr quemment souhait e sur les terrains d op ration d s lors que survient une situation critique port e traumatique Elle ne peut relever d un simple automatisme ni se r sumer une action ponctuelle et sans lendemain Le m decin d unit sur le terrain comme au retour est celui sans lequel toute initiative est vou e n tre qu un geste de circonstance l ou les enjeux d passent largement l imm diat apr s coup de l v nement Pour assurer sa mission de soutien sanitaire des militaires dans toutes ses dimensions il doit pouvoir b n ficier de l aide permanente des sp cialistes de psychiatrie des h pitaux des arm es Mots cl s Intervention pr coce Op ration militaire Soutien psychologique L INTRODUCTION Les situations d engagement arm ont mis en vidence les cons quences qu elles peuvent avoir sur le psychisme des hommes qui s y trouvent impliqu s et les s quelles qu elles laissent parfois Le d veloppement du concept de soutien psychologique des forces a permis de familiariser les militaires avec la pr sence d un psychiatre sur le terrain 1 Il est venu souligner l importance du fait psychique en situation op rationnelle et la n cessit d une action m dicale attentive vis vis des manifestations psychopatholo giques qui s y expriment Une intervention sp cialis e ponctuelle est d sor
17. and a group approach Verbal exchanges between patients appear wholly efficient as they allow during this share of mutual experiments the mobilization of individual psychical structures The medical team has to remain vigilant towards the group illusion phenomenon which works as a fantasy of power and control on the alcoholic behaviour Then each patient needs some help to re appropriate from the sharing of a common experience exchange the singularity of his own pathological behaviour Organizing straightaway the continuity of care is also essential as well as establishing a privileged link with the doctor in charge in order to aim the abstinence preservation Keywords Alcoholism Continuity of care Groupal unconscious Multiple subject therapeutic program Individual psychotherapy M decine et Arm es 2009 37 2 127 130 Dans notre institution ces enjeux de sant se d doublent sp cifiquement dans les domaines cruciaux de la s curit et de l aptitude op rationnelle Face une demande forte la fois institutionnelle et de nos partenaires du service public le service de psychiatrie de h6pital d instruction des arm es Legouest a mis en place depuis trois ans une prise en charge originale des patients alcoolod pendants en organisant des sessions de sevrage par groupe de six patients militaires ou civils Notre r flexion initiale nous a amen s a concevoir cette prise en charge de mani re globale dans une
18. aucun d c s n a pu tre directement corr l son usage Sonutilisation n est cependant pas sans danger et pr sente des risques bien identifi s Le principal concerne les traumatismes li s aux chutes secondaires la t tanie induite par son utilisation ce risque ne devant pas faire consid rer le Taser comme une arme a l emploi sans cons quence Son utilisation ne doit par tre banalis e au risque d exposer un nombre de plus en plus important de personnes et ainsi multiplier les accidents Le principe de pr caution s imposant il est indispensable de se tenir aux restrictions d usage formul es par l instruction du 9 janvier 2006 18 Il faut cependant toujours garder l esprit que la dangerosit av r e des pistolets Taser est inf rieure en terme de risque sanitaire blessure et mortalit aux syst mes de type armes cin tiques utilisation de projectile non p n trant qui sont eux m me tr s largement moins dangereux que les armes feu 6 Vilke GM Sloane CM Bouton KD Levine SD Neuman TS Castillo EM et al Cardiovascular and metabolic effects of Taser on human subjects Acad Emerg Med 2004 14 104 5 7 Valentino D Walter R Dennis A Margeta B Nagy K Winners J et al Taser discharges capture cardio rhythm in swine model Acad Emerg Med 2007 14 104 8 Pippin J J Taser Research in Pigs Not Helpful Journal of the American College of Cardiology 2007 49 731 2 9 Guill
19. but it now takes another dimension with the advent of professional army In this paper we first define adaptation s disorder and then we explain the change of perspective led by the professionalization We illustrate our purpose with two clinical cases Keywords Adaptation s disorders Medical military practice M decine et Arm es 2009 37 2 133 135 que l on r agit A quel moment le trouble devient il sympt me et sympt me de quoi Pour la quatri me dition r vis e du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux DSM IV TR 2 le trouble de adaptation peut tre retenu devant une souffrance marqu e et une alt ration durable du fonctionnement relationnel en lien avec un stress environnemental il peut tre associ une sympto matologie thymique anxieuse et ou comportementale Les sympt mes surviennent dans les trois mois suivant l apparition du ou des facteurs de stress et ne durent pas plus de 6 mois apr s la disparition de ces facteurs Dans la 10e dition de la Classification internationale des maladies CIM 10 les troubles de l adaptation sont d crits comme des tats de d tresse et de perturbation motionnelle entravant le fonctionnement et les performances sociales survenant au cours d une p riode d adaptation un changement existentiel important ou un v nement stressant Le trouble d bute habi tuellement dans le mois qui suit la survenue d un v ne
20. e qu en situation exceptionnelle ils ont droit au m me titre que tout citoyen une attention sp cifique qui passe par une intervention m dico psychologique formalis e dont ils ignorent par ailleurs la r elle fonction D sormais l action militaire est m diatis e au m me titre que toute autre activit et les responsables se trouvent interrog s des dispositions qu ils prennent pour faire face redoutant de se voir reprocher ce que l opinion publique consid re comme indispensable en de telles circonstances Les situations de crise le sont par l effet d stabilisateur qu un v nement exceptionnel vient avoir sur les personnes qui le vivent La possibilit pour chacun de retrouver un quilibre d pend largement des rep res qu il va pouvoir retrouver dans l preuve Le militaire n est pas sans interlocuteur et sans secours lorsqu il se trouve en difficult Il n est donc pas indispensable de copier des dispositifs qui trouvent ailleurs leur justification mais pas n cessairement l De plus ils pourraient laisser penser que le retentissement psychologique d un v nement n est plus du ressort du m decin Il n est pas n cessaire de complexifier inutilement un dispositif et le rendre finalement inop rant garantir la sant des personnes comme le maintien de la capacit op rationnelle de l unit Ce qui impose au m decin de prendre toute sa part de soignant et d expert Pour ce
21. es s inscrivent dans les grands changements du monde Traditionnellement le milieu militaire tend vers l effacement du singulier L uniforme identifie le militaire et recouvre le sujet Mais paradoxalement la professionnalisation de l arm e a introduit un d placement du pour tous massifi du V HORNE REINOSO commandant Correspondance V HORNE REINOSO service de psychiatrie HIA du Val de Grace 74 boulevard de Port Royal 75230 Paris Cedex 05 m decine et arm es 2009 37 2 V HORNE REINOSO ABSTRACT THE SUBJECT S INDIVIDUALITY BEYOND STANDARDIZATION OF THE COMPLAINT In a modern world that standardizes complaints and behaviors thus increasingly depriving human beings of their subjectivity the aim of psychologists in their clinical work within the military is to create a transferential area that enhances the development of subjective speech This enables the patient to go beyond his her complaint and to attain the logical thread underlying his her personal issues in order to highlight or invent the items that could provide the necessary support The case of a female sergeant repatriated for medical emergency shows us how some complaints or behaviors are a means to present some highly personal issues in a socially acceptable way Going beyond the appearances leads us to understand the status and the subjective value given by the patient to his her symptom and hence to work out a way of dealin
22. expertise deux semaines apr s le d but de son engagement dans un RIMa Ne respectant pas les consignes acceptant mal les conseils et les remarques des cadres de contact il alterne des moments de repli sur soi et des p riodes o il appara t surexcit Il agresse verbalement ses camarades qui il certifie qu il deviendra officier d ici trois ans et qu alors illes punira Il vient de menacer l un de ses coll gues avec un couteau En entretien il ne critique pas mais demande tre affect ailleurs car le groupe est nul Il pr cise g thomas plus tard avoir t trait plusieurs ann es pour un trouble d ficitaire de l attention avec hyperactivit et que ses deux parents sont pris en charge pour un trouble bipolaire maladie dont il souffre vraisemblablement lui m me l issue d une courte hospitalisation permet tant d initier un traitement au long cours il est adress au secteur dont il d pend et est d clar inapte la poursuite de son engagement Dans ce premier exemple les troubles des conduites focalisent l attention de l institution La rencontre avec le psychiatre la mise distance temporaire du milieu que permet une courte hospitalisation r v le la gravit de la d compensation sous jacente Lattitude consistera au del de l expertise privil gier une orientation vers les soins 2 Nous rencontrons Melle H en pneumologie Il s agit d une jeune engag e de l arm e
23. il prouve lors de la minutieuse pr paration des missions Ce temps de travail collectif implique l anticipation tendue des al as qui pourraient survenir et entraver la r alisation des objectifs Au cours d une op ration ext rieure il est int gr dans le cadre d une force multinationale une unit combattante d un autre pays Dans un contexte de menace constante d invisibilit de l ennemi et d une mission comportant de tr s nombreux d placements il est confront la menace constante de routes min es Les proc dures des arm es fran aises dans ces circonstances imposent des v rifications aussi syst matiques que possible des voies de circulation des ouvrages d art selon des modalit s qui font l objet d un apprentissage minutieux La complexit du terrain qui emp che la syst matisation de ces v rifications mais aussi la pratique en la mati re de cet autre pays tr s loign e de ce qui s apprend et se transmet dans l arm e fran aise impose le passage en force des v hicules sans v rification pr alable m me dans les zones fortement suspectes Se retrouvant sans aucune marge d initiative il vit cette mission dans un sentiment d impuissance totale Il voque a propos de ses coll gues trangers une culture du fatalisme ce sont ses mots qui le d concerte au regard de ces frayages de conduite qui lui ont t inculqu s au cours de son instruction et qu il porte co
24. ments ne peuvent donc tre obtenus que par deux voies le collationnement de toutes les donn es relatives aux incidents et accidents survenants lorsque l arme est utilis e avec une analyse approfondie du contexte de l environnement et des cons quences humaines Pour exemple le pistolet Taser est typiquement une ALR et pourtant Amnesty International a recens 130 d c s y chancerelle cons cutifs son utilisation aux USA et au Canada entre juin 2001 et mars 2005 4 Concernant le syst me Am ricain ADS d crit comme une arme propre puisque le rayonnement non ionisant de 100GHz ne p n tre que sur 0 4 mm certains cobayes volontaires ont t br l s au cours d un test en raison d une erreur de puissance 7 la poursuite d une recherche m dicale de haut niveau centr e sur la mise en vidence d ventuels effets biologiques la base de l tablissement de normes mais galement sur des recherches visant la d monstration contraire absence d effets mesurables dans les conditions normales d utilisation Cette mise en vidence d une absence d effets n a de validit que tant que l on ne d montre pas le contraire et peut tre tr s frustrante sur le plan intellectuel mais pourra s av rer fondamentale dans des affaires de contentieux La connaissance des effets potentiels permettra galement de pr voir une organisation adapt e des secours et de d finir des contre mes
25. militaire Par leur action ils renforcent le lien arm es nation et entretiennent l esprit de d fense Au del de cette d finition l gislative la r serve citoyenne est avant tout un lien pr cieux avec le milieu professionnel de la sant et actrice dans la politique de m moire et d histoire du service Il convient en particulier d insister sur l aide pr cieuse apport e dans le domaine du recrutement et de la connaissance du service et de ses missions par nos correspondants en facult et aupr s des instituts de formation de soins infirmiers Enfin les associations constituent elles aussi des relais essentiels lieux de rencontre d id es et d actions L action compl mentaire des deux composantes conforte au quotidien la pr sence de nos cons urs et confr res nos c t s Il convient donc de louer leur totale disponibilit en d pit de leur activit professionnelle et de leurs obligations familiales Il nous reste cependant ensemble assurer l avenir de la r serve et pour cela deux d fis sont affronter celui du recrutement d abord pour pr parer la rel ve et celui de la fid lisation ensuite qui passera entre autre par une reconnaissance quitable des services rendus Ainsi le choix d associer en 2009 la JNR la comm moration du 8 mai rev t il un caract re hautement symbolique et confirme la place de la r serve au sein des arm es et de la Nation Au soir de cette journ e le ras
26. penetrating ocular injury Am J Ophthalmol 2005 139 713 5 Winslow JE Bozeman WP Fortner MC Alson RL Thoracic Compression Fractures as a Result of Shock From a Conducted Energy Weapon A Case Report Annals of Emergency Medicine In Press Corrected Proof Direction g n rale de la Police nationale ministere de l Int rieure et de Am nagement du territoire Instruction d emploi relative l utilisation des pistolets impulsions lectrique Du 9 janvier 2006 Consultable sur http www cnds fr ra_pdf ra_2006 CNDS _rapport_2006 pdf 180 d crouzier Dossier armes a l talit r duite LES ARMES ACOUSTIQUES Principes effets et tol rances physiologiques I SENDOWSKI P NAZ X HOLY X BUTIGIEG L ABAAMRANE F RAFFIN R SUM Avec l apparition de nouvelles technologies le concept d arme acoustique en tant qu arme l talit r duite est nouveau d actualit De telles armes auraient d j t utilis es par les am ricains pour le contr le des foules Elles permettraient d mettre un son de fr quence d termin e 4 tr s forte intensit avec une tr s bonne directivit Les performances de ces armes ne sont pas exactement connues et m ritent d tre pr cis es Si les effets physiologiques recherch s sont d ordre extra auditif stress vertige naus es c phal es le risque majeur est avant tout auditif et l on peut craindre l apparition de surdit o
27. porter de l arm e ou de la soci t Ainsi le harc lement le probl me des femmes dans l arm e ou le non respect des proc dures viennent comme des jokers pour donner une signification l o certains v cus trouvent du fait de sa structure un vide de la signification qui devient inqui tant La question de la f minit est forclose pour cette jeune femme qui n a pas trouv dans sa m re les appuis identificatoires pour se faire une version de ce qu est tre une femme Lattitude du p re qui la fois l emmenait avec lui quand il allait voir ses ma tresses et la faisait s habiller en lolita mais qui se f chait avec ses amis quand ils la regardaient avec des yeux d hommes ne lui permet pas non plus de se situer Elle fait l homme et rentre dans l arm e mais tre une blonde aux yeux bleus la poursuit et fait point d appel du regard de l autre provoquant sa plainte Une grande partie du travail accompli avec elle a consist d ployer cette question afin de lui permettre de trouver un appui pour se construire une mani re d tre femme qui l aide se soutenir et ne la mette pas en danger Elle a pu retourner au travail et a trouv dans son sup rieur direct un adjudant chef f minin un petit appui identificatoire qui l a aid e trouver une fa on de faire Elle a pris le r le de celle qui se pr occupe d expliquer et d enseigner aux nouvelles arriv es dans la compag
28. r f rents dans une r flexion personnelle C est cette condition nous semble t il que les changes verbaux des patients dans le cadre du groupe vont devenir op rants L vocation du parcours particulier de chacun face al alcool avec ses checs et sa culpabilit peut alors trouver dans l cho de l exp rience d autrui une nouvelle d finition et un d but de r solution L quipe peut ensuite s appuyer sur cette nergie constructive pour elle m me renforcer les liens th rapeutiques Il est remarquable qu au dela de l hospitalisation dans certains groupes les solidarit s nou es continuent fonctionner quelque temps dans un syst me d entraide tayant les plus fragiles Ceci est d autant plus int ressant qu l approche de la sortie peuvent r appara trent pour certains des angoisses de s paration ou d abandon sources de rechutes pr coces C DU GROUPE LINDIVIDU Le th me propos changement et continuit dans la psychiatrie et l arm e d aujourd hui nous a amen s a nous interroger sur les deux sous groupes en pr sence dans chaque session les militaires d une part population jeune d engag s volontaires et personnels de carri re d ge moyen et les civils d autre part La prise en charge propos e distingue t elle ou au contraire rassemble t elle ces deux sous groupes Souvent le patient alcoolod pendant militaire dit boire par ennui cas des plus je
29. t observ s principalement des blessures cons cutives aux chutes provoqu es qui imposent selon le principe de pr caution certaines restrictions d emploi de l arme Mots cl s Arme non l tale lectrisation Onde T Taser L INTRODUCTION R cemment mis en service en France le pistolet Taser est une arme l talit r duite ALR d existence d j ancienne Le principe de fonctionnement fut envisag d s les ann es 1930 au travers d un comics am ricain dont le h ros Tomas A Swift utilisait un pistolet lectrique pouvant paralyser ses agresseurs distance De cette poque le pistolet Taser garde son nom qui est l acronyme de Tomas A Swift Electric Rifle Dans sa forme actuelle ce pistolet fut mis au point en 1976 par Jack Cover au profit de la NASA Utilis par les forces de l ordre cette arme compl te parfaitement la panoplie mise disposition en se situant entre la simple interpellation verbale et l usage d une arme a feu D CROUZIER lieutenant J C DEBOUZY m decin en chef professeur agr g du Val de Gr ce Y CHANCERELLE pharmacien chef des services praticien confirm Correspondance D CROUZIER unit de biophysique cellulaire et mol culaire CRSSA 24 Avenue des maquis du Gr sivaudan BP 87 38702 La Tronche Cedex m decine et arm es 2009 37 2 D CROUZIER J C DEBOUZY Y CHANCERELLE ABSTRACT ELECTRIC NON LETHAL WEAPON BIOLOGICAL
30. Cette derni re consiste exploiter les missions radio lectriques et les syst mes lectroniques comme moyen de neutraliser l adversaire Cela concerne un large gamme de fr quence et il s agit j c debouzy donc de toutes les op rations qui visent acqu rir la ma trise du spectre lectromagn tique Le signal est mis sous forme d impulsions micro ondes tr s courtes de l ordre de 0 1 ns sur un spectre de fr quences tr s large de plusieurs GHZ permettant th oriquement une puissance moyenne d mission de quelques uW soit 1 000 fois moins que celle des r seaux Wi Fi Cependant du fait de la bri vet des impulsions m me d aussi faibles puissances vont de pair avec des champs instantan s tr s importants pouvant atteindre des MV m en sortie d metteur Les cons quences biologiques d exposition de tels syst mes sont pour l heure peu connues l exception d effets intracellulaires observ s par l quipe de Norfolk r cemment 18 E SYST MES HF VHF UHF TRANSMISSIONS ET BROUILLAGES D une fa on g n rale les syst mes d mission dans ces bandes de fr quences sont destin s soit aux communi cations soit la protection lectronique Pour les syst mes de communication les installations fixes antennes fouets de b timents ou au sol peuvent tre s curis es par balisage de zones acc s restreint ou interdit conform ment l instruction 302143 SGA DFP PER5
31. Des mesures restreignant les vacuations sanitaires ont t alors mises en places le unit watch qui peut tre traduit par l expression plac sous la surveillance de son unit 11 Cette mise en observation est confi e au commandement Ses principes sont tr s stricts une surveillance de tous les instants y compris lors de la toilette des repas et la nuit Le soldat surveill prend son repos c t de celui qui le surveille Tous les objets caract re potentiellement dangereux sont mis hors de sa port e Il doit toujours porter sa tenue r glementaire de travail ou de sport Il est maintenu dans son groupe mais exclu de toute manipulation d arme et d exercice de tir Ces soldats conservent une activit au sein de leur unit S ils sont surveill s ils sont d une certaine mani re aussi montr s Pour chacun un plan de suivi est labor associant une r ducation dont l injonction parler un aum nier ou un psychoth rapeute Dans plus de 90 des cas les soldats ont ensuite repris normalement leur service dans un d lai moyen de deux semaines Aussi m me tr s controvers ce principe de placement sous la surveillance de son unit a t institutionnalis Plus contest mais jamais discut dans le contexte OTAN est le principe de la participation des psychiatres et des psychologues aux interrogatoires des d tenus Malgr des prises de position tr s hostiles au sein de la puissante A
32. EFFECTS OF TASER STUNGUN Taser stun gun is a non lethal weapon specially designed to control dangerous and non cooperative people This was achieved by using electric discharges at high voltage 15000 V and low intensity 2 mA current Widely used this device is charged with being responsible to induce over 150 fatalities Studies dealing with the different alleged risks of Taser on cardiac rhythm respiratory system pacemaker functions and simultaneous use of drug have been performed No causal link was evidenced between death and the use of a Taser stungun Most fatalities were related to drug abuses or psychiatric seizures such as delirium However some no specific risks mainly injuries caused by fall have been mentioned leading to limit the use of this weapon Keywords Electric discharges Non lethal weapon Taser T wave M decine et Arm es 2009 37 2 175 180 Largement m diatis ce syst me se trouve au c ur d une importante pol mique Arme pr sent e comme non l tale par d finition qui n induit ni la mort ni de l sion irr versible pour l individu le pistolet Taser est soup onn par certaines ligues Amnesty International d avoir provoqu au moins 150 d c s au cours de son utilisation En France le pistolet Taser a t test titre exp rimental en 2005 par la Brigade anti criminalit lyonnaise D s sont arriv e sur le territoire cette arme fut class e arme de 4
33. Elles s accompagnent d un comportement r v lateur d un stress agressivit angoisse peur ou fuite Ces r actions existent pour les infrasons Landstr em 14 a ainsi expos des sujets normo entendants et des sujets sourds des infrasons 6 Hz 115 dB il observe des modifications cardiovasculaires uniquement chez les normo entendants Ces r actions v g tatives aux infrasons sont donc bien m di es par l audition 2 Effets vestibulaires directs Les effets sur la fonction vestibulaire s observent lors d une exposition sonore de forte intensit gt 130 dB Ils se manifestent par des troubles de l quilibre et l apparition d un nystagmus Les basses fr quences tout particuli rement peuvent initier un tat naus eux ressemblant au mal des transports 3 Effets m caniques Les effets m caniques dus l exposition aux sons de basses fr quences et aux infrasons sont exacerb s par l entr e en r sonance des diff rents segments corporels Pour une vibration sonore la fr quence de r sonance du thorax se situe autour de 50 Hz celle de l abdomen vers 6 Hz Les m canor cepteurs et baror cepteurs de la peau des yeux et des diff rents organes peuvent tre stimul s dans ces conditions sous le seuil de l audition Il en r sulte un ensemble de sensations subjectives allant de la g ne respiratoire la sensation d touffement tab IT 15 La voix peut se trouver modul e fort
34. Les organes comportant des volumes gazeux enclos sont les cibles privil gi es du blast avec par ordre croissant de seuil l sionnel le tympan le poumon le larynx et les intestins fig 4 La gravit des l sions d pend de l amplitude de la variation de pression mais aussi du front de mont e ainsi que de la dur e de cette surpression Le blast est aggrav en milieu clos Figure 4 L sions intestinales provoqu es par un blast 4 Effets thermiques Des effets thermiques peuvent tre observ s au cours d une exposition aux ultrasons De nombreuses tudes ont t r alis es depuis les ann es quarante Un r chauffement important des tissus jusqu la cavitation du sang entra nant la mort a t observ sur des souris expos es des niveaux de pression acoustique de l ordre de 145 160 dB la fr quence de 20 kHz et pour des expositions de quelques minutes 20 Ces niveaux provoqueraient une l vation de la temp rature rapide et nocive chez l homme pour lequel le seuil l tal est suppos tre gal environ 180 dB Labsorption dans l air des ondes ultrasonores est tr s importante ce qui r duit la port e potentielle de ces g n rateurs et rend illusoire son utilisation en tant que syst me d arme i sendowski 5 Performances cognitives et impact compor temental L activit c r brale est affect e par des expositions sonores de fortes intensit s Les sons audibles diminuent les
35. Lui s est cr des documents la nuit en le cachant son pouse Par copier coller informatique il tait devenu chuteur op rationnel d cor de la valeur militaire Dans le r giment il appartenait 1 Blond G Histoire de la L gion trang re Paris Ed Librairie Acad mique Perrin 2008 621 p 2 Messager J P La L gion trang re 175 ans d histoire Paris Ed R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES d sormais au cercle ferm des chuteurs participait leur repas Ext nu au moment de la consultation nous comprenons qu il ne l a pas fait dans un moment d excitation maniaque Son commandant d unit s est aper u de la supercherie en juxtaposant jour frisant plusieurs documents Marianne tampon officiel et signature venaient se superposer Trait sur un mode disciplinaire il est rest une semaine sans bureau d ambulant dans le r giment avant d tre r affect la compagnie d instruction des cadres o il manipulait des armes Nous voyons bien dans toutes ces courtes observations qu au del des apparentes ruptures et des sp cificit s L gion il est toujours mis en jeu quelque chose de l histoire du sujet dans sa continuit V CONCLUSION Le mouvement de r appropriation des symboles et du cadre l gion dans l identit subjective du l gionnaire semble caract riser l adaptation favorable de cet tranger servant la France Il convient galement de ne pas s arc bouter sur des sp cifici
36. acte dans une rupture avec une vie ant rieure une dynamique de rachat Parfois la qu te d une seconde famille selon la classique expression vient inscrire une continuit dans l histoire du sujet une continuit dans la rupture Cette rupture quasi constante ne peut tre en elle m me discriminante gage d une mauvaise adaptation ult rieure III LA RENCONTRE AVEC LE MILIEU A L IDENTIT L GION C est le temps de la d couverte de la r alit du milieu pour le jeune engag dans un corps qui cultive la primaut du groupe sur le sujet La L gion propose un identifiant puissant Le cadre est contenant parfois rigide souvent riche de symboles La devise L gio patria nostra signe l effacement de la Nation devant la L gion Le poids des traditions des rites le culte jusqu au mythe de la 123 H EH H nm O EU bataille de Camerone sont autant de symboles propos s aux l gionnaires Camerone on sort la main articul e du Capitaine d Anjou de la crypte pour lui faire emprunter la voie sacr e De m me la symbolique religieuse est aussi pr sente lors du d part d un officier ou d un sous officier Le d sengagement y est naturel cl turant une carri re Une c r monie est organis e pour chaque d part Les cadres se retrouvent l entr e du r giment sur le parvis partagent le vin offert au partant Cette ritualisation des actes d engagement de r engagement de d sengagement est pr s
37. avec le m decin d unit et par la suite une r valuation ult rieure 1 Zumbrunnen R Psychiatrie de liaison M decine et psycho th rapie Paris Masson 1991 2 Cathebras P Rousset H Plainte fonctionnelle ou sympt mes m dicalement inexpliqu s Encycl M d Chir Elsevier Paris R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Si les troubles psychiques sont s v res au point d envi sager une inaptitude prolong e ou d finitive au service le lien avec le m decin d unit sera galement important tablir pour avoir son point de vue de m decin du travail recueillir ventuellement des renseignements suppl mentaires sur les ant c dents et les suivis ant rieurs sur la qualit de l adaptation du patient au milieu militaire Il s agira aussi de l informer du fondement de ces d cisions d inaptitude la restriction pr s que ces changes d informations et de renseignements m dicaux n cessitent l accord du patient Ce dernier peut l gitimement s opposer de tels changes s il consid re que son m decin d unit est avant tout son m decin du travail et non son m decin traitant Il s agira alors pour le psychiatre d expliquer son confr re ce contexte de confidentialit exig e du patient et de s en tenir alors la communication de sa d cision sans d voiler d l ments du diagnostic VI CONCLUSION Dans les ann es venir l un des objectifs majeurs de la psychiatrie
38. champ lectromagn tique magn tique alternatif des diff rences de potentiel locales se d veloppent l int rieur Si cet objet constitue un circuit ferm cas du corps humain elles g n rent des courants induits Les effets av r s imm diats et court terme d une exposition aux champs lectromagn tiques sont les seuls Tableau I Gammes de fr quences du champ lectromagn tique retenus en terme de protection des personnels aussi bien dans le milieu civil que militaire 1 En basse fr quence la r f rence est la stimulation lectrique des muscles ou des nerfs p riph riques Quand la fr quence augmente non seulement la p n tration diminue mais appara t d s 100 kHz une l vation de temp rature des tissus r sultant de l absorption d nergie pendant l exposition L effet thermique est rapidement pr dominant quand la fr quence s accroit entre 100 kHz et 10 MHz et devient ensuite quasiment exclusif Par ailleurs le contact avec des objets conducteurs peut provoquer des chocs et des br lures La r partition par gamme de fr quence qui d termine les effets biologiques et les applications pratiques sera celle suivie dans la suite de cet article tableau I c est dire les champs statiques les basses fr quences les radiofr quences et les hyperfr quences Les champs lectromagn tiques puls s peuvent produire d autres effets comme par exemple la perception acoustique d impulsions
39. d finies et cen est le cas que dans des circonstances limit es saufen ce qui concerne les gendarmes qui constituent aujourd hui une part croissante de la population militaire La dangerosit pouvant accompagner les troubles psychiatriques prend alors une diminution particuli re comme nous le rappelle r guli rement l actualit 3 Nous voquions les urgences comme aboutissement d un parcours Notre seconde vignette montre comment l urgence n est plus celle d un tatmorbide mais plut t la recherche d une solution imm diate une situation v cue comme insupportable Limpression de ne pas trouver de solution ni peut tre d interlocuteurs conduit ce jeune engag aux urgences Les urgences repr sentent ce que l glise pouvait repr senter dans les si cles pr c dents un lieu toujours ouvert o chacun peut tre accueilli sans jugement et recevoir un r confort 1 2 Mais le militaire n est pas un simple travailleur sous contrat c est un engag M me si la valeur symbolique de l engagement tend s att nuer il reste souvent difficile pour un militaire d exprimer une souffrance psychique Celle ci est le plus souvent v cue comme une faiblesse et il est difficile de consulter pour cette raison Ceci est encore plus vrai pour les sous officiers de carri re et les officiers Les urgences constituent alors le dernier endroit pour dire leur refus de continuer dans la voie de l engagement
40. de jouer avec son meilleur copain traverser une route v lo sans regarder son copain fut fauch par un camion Elle entendit le choc le cri le bruit de l ambulance et elle s enfuit Jamais personne n a su qu elle tait la avec lui A la place de la culpabilit un acte s imposa Elle rentra chez elle et se scarifia au del de l uniformisation de la plainte la singularit du sujet pour la premi re fois La scarification vint ainsi la place de l impossible subjectiver pour ce sujet Lors de nos entretiens elle a pu dire que parfois elle avait la furtive impression que son copain vivait en elle Il ne s agit pas ici des cons quences d un traumatisme psychique mais d un v nement qui est venu d voiler l absence d ancrage symbolique de ce sujet L insymboli sable de la mort de l autre s inscrit alors dans la coupure r elle qu elle fait dans son corps Et c est la pr sence de cet autre masculin en elle qui la harc le depuis lors Dans ses plaintes incessantes concernant ses difficult s au r giment revient comme un leitmotiv le probl me de la place des femmes dans l arm e Aller au del de la plainte signifie ici par exemple ne pas donner consistance cet nonc du point de vue sociologique mais retrouver ce qui dans cette plainte fait sympt me pour ce sujet en particulier Ce sujet nous l avons vu pouse les discours tout faits les discours pr t
41. de l identit L gion avec la question de l identit pour le l gionnaire A l engagement tous ou presque vous confirons tre sous anonymat L anonymat n existe plus et quand il existait ilne concernait que 4 des l gionnaires Le cadre actuel est celui de l identit d clar e lerecruteur re oit les papiers d identit et les effets personnels du candidat il lui d livre ou un nom et ou un pr nom mais toujours une nationalit factice Cette identit est d clar e par le recruteur le candidat s en trouve rebaptis La question de l identit du lien la l gion trang re revient tout au long du parcours professionnel autant de points de fragilit Militaires du rang et sous officiers restent toujours sous contrat m me 20 ans de service ils doivent rengager pour une dur e qu ils choisissent eux m mes de 1 9 ans Ils laborent en fonction de leur projet de vie la dur e du lien qui les unit la L gion L interrogation du lien est constante 124 Rengagement YYY Engagement 6 mois 3 ans environ Sans 15 ans Fin de p riode Rectification Fin du 1 Date probatoire situation contrat symbolique de militaire retraite 84 renouvellent leur contrat VI D SENGAGEMENT ET TROUBLES PSYCHIATRIQUES Au cours de l ann e 2006 nous avons re u 4 patients l gionnaires qui seront r form s P 4 11 l gionnaires sont en CLDM mettre en rapport avec 153 d sertions La rigidit du cadre
42. des bases technologiques cin tique biologique acoustique etc fonctionnelles ou juridiques en fonction de leur compatibilit avec les conventions internationales Transversalement une vaste gamme d quipements existants ou venir 1 assez disparates tant par leurs effets leurs usages que par leur niveau de technicit sont regroup s sous l appellation armes l talit r duite ALR Enpratique ces derni res peuvent tre employ es en cas de conflits de forte intensit en compl ment des armements conventionnels pour g rer des foules A PERRIN docteur en biologie ICT DGA Correspondance A PERRIN D partement de radiobiologie Centre de recherches du Service de sant des arm es BP 87 38702 LA TRONCHE Cedex m decine et arm es 2009 37 2 A PERRIN ABSTRACT ETHICAL REFLECTION ON LESS LETHAL WEAPONS AND MILITARY MEDICAL RESEARCH Ten years ago less lethal weapons first called non lethal weapons appeared as a new class of weapon generating the concept of non lethality It offers the possibility of responses while minimising collateral damage and violence during military interventions The aim is to have a wider choice of means of action allowing a graduated deployment of force in between oral or physical threats and lethal weapons Nevertheless those new weapons give rise to many reflections and controversy as non lethality is highly related to the way of use for most of
43. domaines aussi divers que les communications le transport d lectricit les moyens de d tection d identification et de contr le qualit Les applications militaires comportent en outre un volet plus sp cifique repr sent par des syst mes de guerre lectronique de brouillage op rationnel ou de syst mes non l taux lectro magn tiques par exemple Il est impossible de d crire simplement l ensemble de ces syst mes et des possibles effets biologiques qui en r sultent et il est n cessaire de d couper le spectre lectromagn tique non ionisant 0 300GHz en bandes de fr quences l int rieur desquelles les effets sp cifiques devront tre envisag s individuellement Le pr sent article suit cette d marche apr s un rappel g n ral sur les champs lectromagn tiques avant de soulever un certain nombre de questions d actualit plus sp cifiquement militaires Mots cl s Champs lectromagn tiques Effets biologiques Protection des personnels L INTRODUCTION Les champs lectromagn tiques sont une source d interrogations de la population depuis de nombreuses ann es en France comme ailleurs Les inqui tudes d abord focalis es sur les lignes haute tension se sont d plac es vers les antennes relais de la t l phonie mobile 1 les t l phones eux m mes et vers des technologies plus r centes comme le Wi Fi Cet environnement lectromagn tique existe galement en milieu militaire ma
44. en 2005 une cha ne d information am ricaine rapporte que l quipage d un navire de croisi re le Seabourn Spirit a utilis avec succ s un de ces syst mes embarqu En impressionnant les assaillants il est parvenu repousser un acte de piraterie au large de la Somalie 1 De m me les Marines stationn s en Irak ont d j eu recours une arme acoustique en 2004 pour contr ler les foules 2 Un mat riel similaire est l tude en Isra l La technologie des armes sonores est donc en plein essor 181 H EH H nm O O UE II PRINCIPES PHYSIQUES DE BASE ET TECHNOLOGIE DES ARMES ACOUSTIQUES Les signaux acoustiques sont classiquement subdivis s en trois grandes cat gories en fonction de la r ponse fr quentielle de l oreille humaine les ultrasons f gt 20 000 Hz les sons audibles 20 lt f lt 20 000 Hz les infrasons 0 002 lt f lt 20 Hz Ce d coupage un peu sch matique permet surtout une classification rapide des ondes acoustiques Par exemple le caract re audible de certains sons au dessus de 14 18 kHz d pend fortement de l auditeur et de son ge A ces cat gories on peut y ajouter le bruit impulsionnel type explosion qui se caract rise par sa bri vet et son niveau sonore particuli rement lev D un point de vue physique les ondes acoustiques qu elles soient sonores ultrasonores ou infrasonores sont des ondes longitudinales se traduisant par une s rie de
45. est elle pas non l tale si utilis e uniquement a des fins dissuasive Quel que soit le type d arme le mode op ratoire et la formation des utilisateurs est capital d autant plus pour les ALR dont la dangerosit est explicitement corr l e au mode d emploi De plus certaines ALR employ es de fa on abusive bien que pr sentant un risque moindre d entra ner des blessures pourraient terme s av rer statistiquement aussi d l t res qu une arme l tale utilis e tr s rarement Ceci est prendre en compte dans la gestion du risque et s accompagne n cessairement de r flexions d ordre thique Cet article vise offrir quelques l ments de r flexion sur la prise en consid ration des effets sanitaires des armes non l tales La non l talit est g n ralement li e au strict respect des consignes d emploi de l arme elles m mes tablies pour des conditions standard d utilisation Il semble opportun d envisager d ores et d j dans la mesure du possible la prise en charge de pathologies ou blessures qui pourront en d couler ainsi que le d veloppement de th rapeutiques mesures de pr vention ou de protection adapt es 188 II THIQUE ET ARMES L TALIT R DUITE Un certain nombre de probl mes moraux se posent quant l emploi et aux effets des ALR existantes ou en d veloppement L thique autour de la question des ALR est consid rer diff rents niveaux Au t
46. est pas S il est tr s intriqu avec la question du danger il ne doit tre confondu avec celui ci Alors que le danger est une menace le risque est plut t de l ordre d un calcul d une probabilit III DE L EXIGENCE DU RISQUE Z RO DES SOCI T S CONTEMPORAINES AUX CONDUITES RISQUE INDIVIDUELLES La tendance des soci t s humaines est de diminuer les risques inh rents un fonctionnement de plus en plus complexe Cette culture du risque minimum vise r duire la part d impond rable qui les structure en profondeur Il s agit de garantir dans le groupe humain la s curit celle des biens des personnes de l emploi ou d autres encore Face l exigence de la soci t contemporaine du risque z ro y compris pour les activit s haut risque telles la participation des op rations de guerre pr vaut maintenant le principe de pr caution amplifi dans une interpr tation parfois d r elle d un danger omnipr sent 1 Au contraire de l exigence sociale d une annulation du risque le m tier des armes expose le militaire engager son existence se confronter sa propre mort ou celle d autrui Je rajouterai qu il l expose un risque thique tenant aux situations extr mes qu il peut tre amen rencontrer ou encore l usage qu il fera de la force qui lui est confi e L ensemble de ces dispositions colore de fa on sp cifique la question du risque dans no
47. good conditions The civil psychiatrists have their place in the practice in military environment They bring the quality and the variety of their theoretical and practical training The military institution allows them a qualitative improvement in the doctor patient relationship beneficial for the patients and the whole institution Keywords Aptitude Expertise Psychiatry Psychosis M decine et Arm es 2009 37 2 115 117 La formation th orique et l activit professionnelle de ces quatre m decins avant l engagement tait des plus vari es une interne en psychiatrie de Rouen une ancienne chef de clinique des h pitaux de Paris un ancien chef de clinique de l h pital de Nice et un praticien hospitalier de secteur psychiatrique de Metz La rencontre entre le mode d exercice de la psychiatrie en milieu civil et militaire a t l occasion de confronter nos assises th oriques respectives et nos pratiques cliniques et d en soustraire un certain nombre de sp cificit s Nous avons choisi de d velopper deux d entre elles auxquelles nous avons t le plus souvent confront s les sp cificit s dans la prise en charge de la psychose en milieu civil et en milieu militaire le rapport entre la relation th rapeutique et l expertise en milieu militaire 115 DAHHNnNNOD IL LES SPECIFICITES DANS LA PRISE EN CHARGE DE LA PSYCHOSE EN MILIEU CIVIL ET EN MILIEU MILITAIRE La prise en charge de l
48. informer de la situation m dicale et psychique du patient sur le type de relation tablie avec lui avec sa famille Ce temps d change avant la consultation mais aussi apr s la consultation est un temps pr cieux pour tous les intervenants mais aussi pour le patient lui m me Les membres de l quipe peuvent y exprimer des mouve ments affectifs al gard du patient qui ne sont pas toujours des mouvements adapt s soit dans le sens d une trop grande proximit d un trop grand engagement affectif ou au contraire dans le sens de mouvements agressifs la limite de la maltraitance et durejet Donner des soignants cet espace de parole et ce temps de r flexion qui pourra aboutir une rectification de leur position de soignants vis vis du patient peut tre primordial dans le fonctionnement d une quipe mais est malheureusement difficilement quantifiable et valuable en terme de retentissement sur l am lioration de la qualit des soins nous venons donc d voquer ces temps informels de lien et d changes entre le psychiatre ou le psychologue et les quipes soignantes Mais il existe aussi des temps plus codifi s et plus protocolis s de r flexion transversale que l on retrouve d ailleurs parmi les exigences de la Haute Autorit de Sant 3 Se constituent ainsi des groupes de travail multidisciplinaires sur la gestion du risque suicidaire sur les actions mener autour des conduites addictive
49. jacente dont le trouble de l adaptation n est que la partie la plus visible C est bien cette pathologie psychiatrique qui doit tre recherch e tant par le m decin d unit dont le travail au quotidien est fondamental que par le psychiatre hospitalier La prise en charge des troubles suivie dans un second temps d une d cision d aptitude r fl chie participent au traitement du sujet tout en maintenant la coh sion et l quilibre psychologique du groupe sous la direction de M Ferreri Paris Springer Verlag 1990 4 Lott F Borgeat F Caron Le trouble de l adaptation un diagnostic anodin Une tude comparative avec le trouble d pressif majeur Schweizer Archiv fur Neurologie und Psychiatrie 154 3 2003 96 105 le masque des troubles de l adaptation en milieu militaire 137 EH H U Un OU 138 VIENT DE PARA TRE LE SERVICE DE SANT AUX ARM ES PENDANT LA PREMI RE GUERRE MONDIALE Some faves FERRANDES Alain LARCAN Jean Jacques FERRANDIS LE SERVICE DE SANT AUX ARMEES pendant la Premiere Guerre mondiale Par l ampleur de ses combats sa dur e inattendue le conflit de 14 18 a fait peser de nouvelles et redoutables exigences sur le A Service de sant aux arm es Quelques mois vont suffire aux quipes soignantes pour r organiser enti rement moderniser leurs moyens d assistance et de secours aupr s des 3 combattants De cette preuve va na tre l un d
50. l appartement il a son arme la main Seul le commandant de brigade parvient le convain cre de poser son arme et de consulter le m decin chef de la R gion de Gendarmerie Ce dernier l envoie imm diatement au service des urgences de l HIA le plus proche L examen psychiatrique aux urgences permet de pr ciser les coordonn es de la crise Il s agit d un gendarme g de 40 ans mari et p re de deux enfants Il est engag depuis pr s de 20 ans Ce n est pas la 119 4H EH H nm O EU premi re dispute entre le gendarme et son pouse mais cette fois il s est saisi de son arme Il dit ne pas vraiment comprendre ce qui s est pass avoir agit impulsivement sans r elle id e mortif re Le risque suicidaire est cependant bien pr sent et l hospitalisation s impose Le gendarme l accepte et est admis en hospitalisation libre dans le service S il avait refus une hospitalisation la demande d un tiers aurait t n cessaire mais n aurait puse faire dans ces conditions uniquement sur le centre hospitalier sp cialis de secteur B ATTRAPE MOI SI TU PEUX Mais la crise peut tre tout autre Ainsi un jeune homme g de 20 ans se pr sente aux urgences de notre HIA Il est muni d une lettre de son m decin traitant qui le d crit comme d prim et a institu par ailleurs un traitement par un antid presseur Il nous demande de le prendre en charge puisque nous sommes militaires
51. les officiers du corps du SSA DCSSA bureau des affaires communes et condition de vie Fort neuf de Vincennes Cours des Mar chaux 75614 Paris Cedex 12 pour les abonn s payants ECPA service dition 2 8 route du Fort 92205 Ivry sur Seine Cedex NOM PRENOM QUALITE ANCIENNE ADRESSE NOUVELLE ADRESSE 122 Dossier psychiatrie ENGAGEMENT D SENGAGEMENT DANS LA L GION TRANG RE Cet article propose d analyser le croisement de l identit L gion avec la question de l identit pour le l gionnaire Tout au long de son parcours professionnel il interrogera son lien l institution oscillant entre bonne adaptation au milieu et parfois mouvements de d sengagement Mots cl Arm e Engagement L gion trang re L INTRODUCTION La repr sentation collective de la L gion trang re c est l anonymat la seconde chance l aventure le sable chaud 1 La L gion agit comme un aimant elle attire ou repousse Le jeune engag est pris dans ce mouvement La d couverte du milieu lui permettra d apprivoiser la repr sentation collective en se confrontant une r alit Son rapport l institution est rarement neutre aussi la question de l engagement et du d sengagement est omnipr sente sans prendre n cessairement un relief pathologique IL L ENGAGEMENT Quelques chiffres situent le pouvoir de fascination de la L gion 7 000 candidats se pr sentent
52. m me titre que les armes conventionnelles Toutefois cette cat gorie d armes une fois bien diff renci e appara t comme une entit nouvelle adapt e la m diatisation des conflits et l volution socioculturelle des pays d velopp s en mati re de perception du risque de la violence et de la souf france pour soi et pour autrui Ce contexte a conduit l mergence du concept d armes l talit r duite accompagn de la r daction de textes officiels traitant de l usage particulier de ces moyens 3 4 Cette d finition globale permet d introduire une tape suppl mentaire dans le continuum des r actions envisageables face une menace fig 1 Croissance du danger et de la menace Pr sence Fa EJ sique Figure 1 Gradation de la r ponse en fonction de la menace Augmentation de la menace per ue par le militaire et r ponse proportionnelle La gradation des couleurs indiquent le danger ressenti par le militaire d apr s Humair amp Perron 2004 Si ces armes ont des int r ts pratiques vidents pour les forces de l ordre et les combattants ce concept est sujet r flexions et controverse 5 7 En effet la non l talit n est effective que dans des conditions d emploi optimales li es a la fois aux sp cifications techniques et aux facteurs environnementaux temp rature confinement et humains stress caract ristiques physiques D autre part une arme l tale n
53. m thode 1 Il faut d abord diff rencier diff rents types de populations 5 celle des personnes qui ont t directement touch es les impliqu s directs ou celles qui ont t amen es porter assistance et en ont donc t les t moins visuels les secouristes celle des proches ou des responsables qui sans tre des t moins directs sont touch s par la perte de camarades connus d eux celle des militaires qui sans conna tre directement les personnes touch es sont affect s par l v nement souvent par identification Si l ensemble de ces personnes peut pr senter des troubles anxieux d intensit plus ou moins importante et n cessiter des soins m dico psychiatriques seuls les impliqu s directs sont susceptibles de pr senter des troubles psycho traumatiques t moins de l effraction traumatique qu ils ont pu subir Il faut donc qu ils puissent tous b n ficier d une attention particuli re voire d une prise en charge sp cifique lorsque cela s av re n cessaire Celle l va bien au del de l v nement et m me du retour en garnison 6 Ce n est qu individuellement que peut tre appr ci e l importance de l impact traumatique de ses cons quences imm diates et d cid e l orientation des soins Il est noter que ces donn es doivent imp rativement tre rapport es dans le dossier m dical C est un l ment indispensable pour qu ult rieurement
54. maintien de l abstinence et pour am liorer les relations avec l entourage Les di t ti ciens apportent des conseils nutritionnels personnalis s En milieu de session est organis un repas th rapeu tique au cours duquel le groupe exp rimente que les plaisirs de la table et la convivialit peuvent aussi exister sans alcool t de kergunic IV PRINCIPAUX LEVIERS TH RAPEUTIQUES A L APPROCHE CORPORELLE L approche corporelle demeure un levier int ressant et classique Il s agit dans notre pratique d une approche contenante et non intrusive Pratiqu e par une psychomotricienne les mises en situation propres aux techniques corporelles et l exp rience de la relaxation montrent souvent chez ces patients qu il existe un d faut d investissement du corps comme objet de soin ou source de plaisir Des techniques projectives production de dessins permettent l issue de la s ance de relaxation l expression non verbale de l image et du v cu corporel Ce mat riel peut tre repris avec le patient en s ance individuelle ou en r union de synth se Cette approche corporelle se compl te d un travail en ergoth rapie L activit choisie et ses modalit s de r alisation les contenus verbaux et non verbaux sont riches d enseignements Nous avons constat en particulier que les patients taient peu enclins aux activit s projectives mobilisant la cr ativit Leur choix se porte davantage sur des acti
55. nm O EU La notion de risque peut aussi se penser partir de la mise en jeu d un dommage ou d une perte parfois corr l e la perspective d obtenir un gain mat riel ou encore d une autre nature plus subjective Dans son tymologie le mot risque renvoie son origine grecque rhizikon qui d signe le hasard Cela claire la dimension d al atoire contenue dans la d finition du risque et introduit par l l aspect de la contingence Elle est de l ordre de la possibilit d une rencontre comportant le danger et ses cons quences Dans son origine latine resecare elle d signe plut t la coupure Ce versant introduit la probl matique de la perte et en filigrane la question de la mort On voit aussi combien ces deux dimensions sont troitement li es La notion de risque est tr s li e celle de la probabilit et c est pr cis ment cette marge d incertitude petite ou grande qui le caract rise Le risque peut tre anticip calcul ma tris Il peut aussi tre sous estim d ni ou encore pris d lib r ment Il en reste toujours une part de surprise d impr vu d incalculable La notion de risque fonctionne dans la tension entre des termes contradictoires vitement ou attrait de la nouveaut d sir de ma trise ou acceptation de l inconnu Ce qui appara t c est la perspective d un pari engag d un espoir de gain mais aussi d une perte possible Il faut aussi pr ciser ce que le risque n
56. normes de tol rance en rapport avec le monde du travail Lors d une exposition un bruit l audition est susceptible de se d grader d finitivement ou non en fonction de diff rents facteurs que sont la dur e d exposition le niveau sonore une augmentation de 3 dB correspond un doublement de l nergie sonore la fr quence des sons l oreille humaine est plus sensible mais aussi plus vuln rable aux sons dont la fr quence est comprise entre 500 et 5 000 Hz fig 2 mais aussi la puret du son les contraintes seront alors focalis es sur un territoire r duit de la cochl e Les l sions auditives ont une double origine m canique et m tabolique Niveau dB Seuil d audition 10 o l eN RD OS QU T S e CES SOC M LS ED 5 0 D OR os KE 3 Et 20 1 EI 10 10 10 Fr quence Hz Figure 2 Seuil d audition pour coute binaurale en champ libre ISO 226 1 Origine m canique Lorsque le bruit est de type explosif gt 180 dB on peut observer une d chirure tympanique voire une luxation de la chaine ossiculaire Les l sions m caniques s observent aussi au niveau de organe de Corti pour des bruits traumatisants de plus faible intensit 8 Le cisaillement des tissus provoque une d solidarisation des cils des cellules sensorielles et de la membrane tecto riale voire une rupture des ponts inter ciliaires fig 3 les armes acoustiques Photor IMASSA D Figure
57. of this support among nations Are exposed the principle of this support the points on which consensus has been reached and those on which remain divergences Keywords NATO Psychological support M decine et Arm es 2009 37 2 111 114 II LA GUERRE APR S LA GUERRE Ce f t l enseignement des guerres dites coloniales comme la guerre d Alg rie que les am ricains avaient pourtant tudi es de pr s avant de s engager en Irak la phase de rapide victoire des combats classiques ont succ d de grandes difficult s assurer sur le long terme l occupation et la s curisation du terrain conquis Il faut aborder une op ration de conqu te qui se termine comme ouvrant sur une nouvelle guerre et on mesure apr s coup la difficult penser et planifier la phase de stabilisation des op rations cette guerre apr s la guerre o une arm e victorieuse structur e pour le combat classique doit faire face des actions de gu rilla Le premier effort du groupe de travail OTAN a t le recensement des nouveaux facteurs de stress dans ces op rations militaires r centes Un facteur identifi est celui du d calage entre une per sonne volontaire et pr par e une action programm e et l environnement hostile qu elle n avait pas anticip o ses moyens d action sont inad quats C est dans ce contexte que l on rep re l essentiel des maladresses des comportements d viants et les d rapages th
58. par la nature du risque lui m me mais par l engagement d lib r et r p titif dans des situations dangereuses pour soi m me et ventuellement pour autrui Le sujet entretient ici un rapport actif au risque en le recherchant et en s affrontant intentionnellement lui A l extr me la conduite de risque peut impliquer la mise en jeu de sa propre vie Une telle conduite se distingue aussi des actions potentiellement dangereuses ou risqu es impos es par le travail ou accomplies quand les circonstances l exigent situations de combat ou actions de police visant ma triser un forcen par exemple De telles actions peuvent alors t moigner du courage et des capacit s adaptatives d un individu pour qui la recherche du risque n est pas le moteur principal Il se pose n anmoins ici la question du choix par le sujet de ses orientations profession loisirs etc En acceptant par exemple d exercer une profession a risque il rend possible voire probable la confrontation la violence et la mort Le choix d un tel m tier peut tre sous tendu par une motivation pathologique C est le cas par exemple lorsque le principal d terminant de ce choix est la recherche exclusive de situations de mises en danger Certaines cat gories professionnelles attirent plus particuli rement ces candidats au risque les unit s parachutistes certaines unit s de haute montagne le GIGN etc Habituellement on consid re que le
59. perspective somato psychique o interviennent c t de notre 127 DH EH H nm O UE propre action de mani re transversale et coordonn e d autres sp cialit s hospitali res m decine interne m decine digestive oto rhino laryngologie ORL cette approche multidisciplinaire s ajoutent la dimension diachronique et structur e de la dur e du s jour de trois semaines et la dimension groupale o chaque patient se voit invit la rencontre de l autre m me souffrant Le pendant de cette organisation est un n cessaire travail de synth se institutionnel o tous les intervenants sont amen s changer propos de leurs patients Notre action vise plusieurs niveaux de fonctionnement celui d abord de la conduite pathologique proprement dite avec ses cons quences somatiques et ses implica tions sociales professionnelles familiales celui de la dynamique de groupe dans sa dimension d analyse de la conduite pathologique v ritable levier th rapeutique celui de la dimension individuelle psychodynamique la prise en charge trouvanttoute sa coh rence interne dans la relation th rapeutique duelle avec le psychiatre ou le psychologue r f rent Apr s trois ans d existence et au fil du temps un certain nombre de questions se sont naturellement pos es sur la pertinence de notre approche et sur la n cessit d valuer son efficacit II LA PR PARATION DE LA SESSION DE SEV
60. pr s de 5 ans nous confie sous le sceau du secret qu il avait dit son incorporation qu il avait coch la case comme quoi il voulait devenir pilote Depuis on observe on le teste On lit m me dans ses pens es Il accepte l hospitalisation dans notre service et sera finalement apr s un traitement adapt plac l issu de ses droits en cong de longue dur e maladie CLDM III R FLEXIONS Pour relativiser notre propos les militaires ne repr sentent gu re plus que 1 5 de l ensemble des 120 passages dans 1 UPATOU de l h pital o nous exer ons Nous pouvons ainsi tirer certaines r flexions de ces vignettes La rencontre d un militaire dans le cadre de l urgence peut se faire donc selon plusieurs modalit s bien diff rentes D abord elle peut tre tout fait comparable n importe quelle urgence psychiatrique tel que nous sommes amen s les rencontrer dans un service d urgence Il s agit alors de l aboutissement d une situation de crise 2 Le passage aux urgences s inscrit alors comme le derniers recours d un parcours beaucoup plus ancien comme notre premi re vignette l illustre Il n y aurait pas de particularit s cliniques notables ni dans la prise en charge si ce n est celle du port d arme Dans un pays ou la vente d arme n est pas libre le militaire se diff rencie des autres par le fait qu il peut porter une arme dans des conditions bien videmment
61. professionnel tenant compte des sp cificit s de la fonction militaire Les conditions du cong de longue dur e en termes de dur e et de r mun ration varient en fonction de deux crit res principaux le statut du militaire concern de carri re ou servant sous contrat avec prise en consid ration de l anciennet de service dans le deuxi me cas et l imputabilit de l affection au service III LES NOUVEAUT S DE LA PROCEDURE Le nouveau statut g n ral des militaires d crit les modifications concernant l attribution des cong s de la position de non activit elles portent essentiellement sur les modalit s d attribution de ces cong s et sur leur dur e A LA DUR E Les nouvelles dur es des cong s sont inchang es chez les militaires de carri re trois ans avec solde enti re et deux ans demi solde Nous notons cependant une diminution des droits chez les engag s volontaires qui se trouvent donc tenus de prendre plus rapidement en consid ration les cons quences du d roulement de leurs indisponibilit s En effet pour les engag s volontaires de plus de trois ans de service les droits cong s ont t r duits de moiti par rapport l ancien statut soit un an solde enti re et deux ans solde r duite Bien que r duits ils laissent une place au soin avec une possibilit non n gligeable de reprise du service Pour les plus jeunes d entre eux engag s depuis moins de trois
62. puissent tre interrog es d ventuelles s quelles Ce sont aussi des l ments importants lorsqu il s agit d tudier les droits du sujet r paration 2 Il faut donc tre capable d appr cier la r elle nature des troubles pr sent s C est l que le m decin de terrain peut tre en difficult et ceci pour diff rentes raisons d abord par le fait m me qu il fasse partie du groupe Le retentissement motionnel de l v nement ne permet pas toujours d avoir imm diatement le recul n cessaire une juste appr ciation de la symptomatologie ensuite par la nature m me des troubles pr sent s S exprimant essentiellement dans le registre de manifes tations anxieuses qui peuvent prendre des formes diverses il n est pas toujours ais surtout dans l imm diat apr s coup de l v nement de fixer les limites du normal et du pathologique Il n est galement pas ais d en pr voir l volution comme les capacit s du sujet retrouver un quilibre compatible avec la poursuite de la mission Les crit res fix s par les classifications internationales sont utiles pour se rep rer etsuivre l volution h boisseaux Les conditions d environnement les diff rentes pressions qui peuvent s exercer sur le m decin rendent n cessaire la possibilit d un change technique avec un confr re Cela peut se faire avec le commandant du dispositif sant Cela doit pouvo
63. r p tition l identique d un diagnostic de d pression lors des renouvellements et tout au long du CLD vient inscrire tant l inertie potentielle de la prise en charge que l effet d occultation li la valeur universalisante et l impr cision du terme Le risque d une p rennisation du cong sous couvert d une cat gorisation m dicale existe Une question se pose alors en termes de d fi comment cr er les conditions d une rencontre qui aurait des effets sur la trajectoire du patient Doit on en esp rer un effet de rectification subjective Le lien avec le patient peut il tre restaur ou reconstruit dans des circonstances ou le nouage avec institution semble tr s rel ch D autres patients notamment inscrits dans le registre de la psychose peuvent venir incarner ou redoubler un laisser tomber radical dans le d roulement fig et la mise en s rie de p riodes de CLD Cette r p tition constitue icia la fois une indication clinique et un obstacle la prise en charge C LISSUE Evoquer la reprise du service parait vident cette pers pective tant contingente de la mise en place des soins N anmoins spontan ment c est la dimension d inertie dans le d roulement et le renouvellement des CLD qui 150 frappe En effet les reprises de service ne sont envisag es que chez moins de 20 des patients et la dur e moyenne des cong s reste assez prolong e St
64. rale soul ve peu d inqui tudes radiot l diffusion t l commandes HF syst mes mobiles DECT des pompiers et services d urgence except pour les t l phones portables et leurs antennes relais section V C qui soul vent une vraie pol mique M me si la contribution des bandes FM est largement majoritaires fig 3 4 les niveaux n exc dent pas quelques milli mes des niveaux des recommandations 9 exposition moyenne 2 1 000 de sa valeur limite en termes de densit de puissance et dans une proportion moindre les services HF GSM 900 et 1 800 avec une exposition moyenne comprise entre 0 1 et0 2 1 000 Associ au g opositionnement des metteurs les campagnes de mesures sont galement un moyen de communication efficace vis vis du public l exemple du site Internet www cartoradio fr Figure 3 Station relais t l phonie mobile syst me d mission HF V hicule de l Avant Blind quip de brouilleurs op rationnels j c debouzy 1 1000 HF PMR FM Balises PMR HF Haute f quence PMR Radiot l phone priv FM Modulationde fr querve 100MHHz 28V fm DAB Radiodiffusion mm rique BLR Boucle locale de raccordement d usager TY GSM 900 Radars GSM 1800 Radars DAB DECT BLRFH FH Faisceau hertzien TV 600MEH z 34V jm GSM 900 Radiot l phome bande 900 MHz 41 V m GSM 1 800 Radiot l phonie bande 1 800 MHz 58V jm DE CT T l phone sans fil d int rieur
65. rog ne Il n y a aucune donn e concernant des individus affaiblis des femmes des enfants ou lorsque la d charge serait appliqu e sur d autres parties sensibles du corps Cet exemple illustre qu il n est pas possible de construire un protocole de recherche sur un chantillon humain repr sentatif pour des raisons thiques et pratiques videntes Tous les cas de figure d utilisation des ALR n ont pas et ne pourront pas tre test s Cette restriction n est du reste pas propre ces nouvelles technologies mais touche la plupart des nouveaut s susceptibles 189 4 EH H Un OU d interagir avec le vivant Il restera toujours des questions sans r ponse et la vigilance doit rester de mise pour tenter de minimiser le risque au maximum Des exp rimentations biologiques in vivo sur mod les animaux ou in vitro permettent d examiner plus en d tail les effets av r s ou les effets suppos s voire inattendus de ces armes En laboratoire les exp riences ne peuvent pas toujours tre r alis es avec l arme elle m me mais en utilisent seulement le principe de fonctionnement tel qu un rayonnement micro onde ou laser pour reconstituer les conditions d exposition d un humain l chelle d un rat par exemple Ce genre d tudes demande donc une collaboration troite et accrue entre les personnels de terrain les m decins et les chercheurs pour l tablissement de protocoles exp rimentaux parfaiteme
66. s de surveiller la consommation des stup fiants comme dans l US Navy Il y a donc des diff rences dans l esprit m me dans lequel est pens le soutien psychologique Les pays anglo saxons se focalisent sur la r sistance et l endurance au stress Les buts du soutien psychologique incluent l am lioration des performances cognitives du p clervoy combattant Cela se construit comme un v ritable travail de conditionnement valu sous l angle de la rentabilit Les psychologues impliqu s raisonnent plus en termes de psychologie du travail centr e sur l efficacit de l ensemble qu en termes de psychologie clinique centr e sur la pathologie individuelle Cela se rep re par exemple dans les objectifs du d briefing psychologique o dans l optique anglo saxonne il vise redonner au groupe son efficacit op rationnelle le plus vite possible alors que dans la doctrine fran aise la d marche de soin est centr e le sujet et c est par le sujet que le groupe est ensuite abord Dans les initiatives int ressantes on peut d tailler l ensemble du dispositifmis en place aux Etats Unis pour prendre en charge et assister le militaire qui revient d un d ploiement de longue dur e il b n ficie d abord d un court stage de d compression cinq jours sur une base en zone Europe ou en zone M diterran e Il lui est rappel les difficult s qu il peut rencontrer lors de son retour au domicile et le
67. se produire Par contre il voque longuement sa trajectoire militaire Entr dans l arm e pour sortir d une vie qu il jugeait terne il s est orient vers le d minage sp cialit qui l a passionn d embl e Il voque la peur qui le saisit physiquement quand il d samorce un explosif mais aussi le m lange de tension et d excitation que ce travail suscite en lui Il insiste sur la dimension de f de montleau haute technicit qui att nue consid rablement son angoisse D autres points surgissent la satisfaction d uvrer pour le bien collectif en liminant une source de danger pour autrui la gratification narcissique que lui apporte le sentiment d appartenir une lite technique et aussi le plaisir detravailler dans ces quipes de petite taille o le sentiment d appartenance tr s marqu induit une sensation de s curit affective Une deuxi me observation illustre dans une circons tance port e psychotraumatique l infl chissement d une trajectoire et la modification du rapport au risque d un jeune sergent chef des forces sp ciales Celui ci voque son investissement pour l arm e tout un id al de vie sa participation de tr s nombreuses missions op rationnelles dont certaines tr s d licates et dangereuses son go t pour les actions extr mes mais la condition que le risque soit ma tris autant qu il est possible Il souligne notamment la satisfaction qu
68. stations de base Aucun m canisme autre que thermique n a a ce jour t 166 lucid Les niveaux de puissance mis par les stations de bases sont trop bas pour entra ner des effets sur la sant Les tudes concernant les missions li es au t l phone portable n indiquent pas d effet sanitaire mais il convient de rester vigilant quant la possibilit d effets long terme pour lesquels il n y a pas suffisamment de recul en particulier chez les enfants Les premiers r sultats de tude pid miologique europ enne INTERPHONE actuellement en cours qui regroupe des donn es issues de 13 pays dont la France n apporte pas pour le moment d argument d cisif pour les tumeurs de la t te gliome m ningiome c r bral neurinome du nerf acoustique ou tumeur de la parotide 13 14 Certains r sultats sont l g rement positifs tandis que d autres sont l g rement n gatifs pour des usages au del de 10 ans ce qui entra ne des questions sur l appr ciation des biais et des incertitudes la synth se des r sultats de l ensemble des tudes est attendue en 2009 Il est courant d entendre parler d hypersensibilit lectromagn tique Certaines personnes d crivent l existence d un certain nombre de sympt mes mal d finis anxi t maux de t te tendances d pressives fatigue r duction de la libido lorsqu elles sont expos es des champs lectromagn tiques dans l environn
69. stimulateurs cardiaques 4 5 Il est recommand que les lieux o la densit du flux magn tique d passe 0 5 mT soient indiqu s par une signalisation appropri e Des champs statiques sous forme de masses immerg es taient utilis s pour la d magn tisation au sein de la Marine nationale des b timents de combat de conception ancienne passages sur les boucles magn tiques l heure actuelle la conception du b timent il est pr vu de faire circuler des courants continus dans la coque afin de rendre ces passages inutiles fig 1 B EFFETS BIOLOGIQUES A priori rien ne prouve l existence d effets d l t res en dessous de 2 T en mode aigu ou 0 2 T en exposition chronique Les niveaux de protection reposent sur des perturbations r versibles comme des anomalies de P lectror tinogramme ou de l lectrocardiogramme 1 5 2 T ou des manifestations fonctionnelles elles aussi r versibles vertiges lors de mouvements rapides magn to phosph nes go ts m talliques malaises 4T Les m canismes impliqu s dans ces effets r sultent des forces exerc es sur des charges ou des particules polarisables en mouvement induisant des courants locaux des troubles de polarisation membranaire ou des perturbations conformationnelles de m talloprot ines ou d organites centres m talliques magn tosomes IV LES CHAMPS BASSES FR QUENCES A SOURCES Les champs basses fr quences BF sont ceux d
70. t tanie avec un temps de l ordre de 5 secondes est trop courte pour entra ner un risque d asphyxie chez l individu normal Une tude a montr l absence d effets sur la respiration apr s l emploi d un Taser les param tres respiratoires tel que la fr quence et le volume respiratoire la pression partielle en CO et en O restant inchang es apr s l exposition et ceci pour des stimulation de 15 secondes 11 178 E TASER ET STUP FIANT La proportion importante de personnes sous l emprise de stup fiants relev e parmi les victimes potentielles du Taser a conduit s interroger sur une ventuelle augmentation de la sensibilit individuelle l lectrisa tion apr s l absorption de drogues et plus sp cifiquement apr s l absorption de coca ne connue pour sa capacit a induire des arythmies Contrairement aux effets attendus une tude montr une baisse du risque de survenue de fibrillations ventriculaires suite a l usage de coca ne avant lectrisation au Taser 12 Il semblerait d apr s les cas rapport s que les d c s observ s ne soient pas li s au Taser mais une surconsommation de drogue F D C S OBSERVES ET USAGE DU TASER Si peu de donn es physiologiques permettent d envisager existence d un risque mortel sp cifique lors de l utilisation d un Taser il est n cessaire d lucider la provenance des 150 d c s voqu s apr s l usage
71. tr s pr s aux modalit s d emploi de ces armes et leurs r percussions sur les personnes Un quilibre doit tre trouv pour que leur mise au point et leur d ploiement co ncide avec le respect des droits de l homme ce qui semble indispensable pour un concept ayant vocation pargner des vies humaines 1 B R FLEXIONS SUR LA RECHERCHE BIOMEDICALE RELATIVE AUX EFFETS BIOLOGIQUES DES ALR Suivant les recommandations de l OTAN en 2004 13 r it r es en ao t 2006 14 les pays sont encourag s collecter des donn es fiables et en nombre suffisant A terme la cr ation d une base de donn es internationale est souhait e concernant les effets des ALR actuellement insuffisamment d finis contrairement ceux des armes l tales Pour ces derni res qui peut le plus peut le moins si l on peut dire et l impact sur l homme n est pas difficile extrapoler il est g n ralement radical pour les conditions normales d utilisation Par contre l opacit quant aux cons quences de l emploi m me normal des ALR sur la sant provient d une part du manque de recul mais galement du fait que leurs effets sont fortement susceptibles d tre li s aux variations individuelles ge taille tat de sant proth ses etc et aux interf rences avec d autres facteurs environnementaux effets indirects Ces lacunes sont li es aux difficult s pratiques rencontr es pour fixer le seuil d innocui
72. variations de pression compression et d pression qui se propage dans l air ambiant partir de la source En champ libre la propagation est multidirectionnelle l inverse des ultrasons les infrasons ne sont que peu absorb s par les mat riaux et se propagent sur de longues distances Les technologies des armes non l tales utilisant l acous tique peuvent tre d clin es en trois cat gories 3 les g n rateurs acoustiques les engins acoustiques optiques et les g n rateurs de tourbillon tab I Nous parlerons essentiellement des g n rateurs acoustiques dont la technologie est plus sp cifique Tableau I Technologies acoustiques non l tales d apr s Lewer et Davison 2005 Technologie Vecteur Acoustique engins aveuglants tourdissants Grenade optique sons audibles 20 20 000 Hz _ G n rateurs a ti infrasons lt 20 Hz acoustiques fixes ERCLEMENES ou portables ultrasons gt 20000 Hz production d un tourbillon d air G n rateurs tr s haute vitesse Dispositif 4 g n rateur de tourbillons peut tre associ des de tourbillon substances chimiques Les g n rateurs acoustiques dans le domaine audible tels que les m gaphones ou les haut parleurs de forte puissance existent depuis longtemps mais leurs performances les ont cantonn s au r le de diffuseurs de messages de mise en garde ou d alertes Des progr s techniques r cents dans le domaine de
73. 1 sur 7 sera retenu La s lection s effectue selon les modalit s classiques plus rarement pour des raisons de s curit exclusion des crimes de sang En 2006 1 057 l gionnaires se sont donc engag s sur un effectif global de 7 130 personnels militaires du rang sous officiers et officiers Les motivations l engagement sont vari es F PAUL m decin principal praticien confirm S PEREZ m decin en chef praticien certifi Correspondance F PAUL HIA Laveran Service de psychiatrie BP 60 149 13384 MARSEILLECedex 13 m decine et arm es 2009 37 2 F PAUL S PEREZ ABSTRACT COMMITMENT OR NOT IN THE FOREIGN LEGION This paper intends to analyze how the general question of identity in the Foreign Legion and the question of identity for each legionnaire interact All the way through his career the legionnaire has to put his link to the institution to the test going back and forth well adapted times and adjustment disorders Keyword Army Commitment Foreign legion M decine et Arm es 2009 37 2 123 125 Seul le pouvoir d attrait de la repr sentation collective rend rarement compte de l engagement Une rencontre fascinante avec un ancien l gionnaire des raisons mat rielles la qu te de la nationalit fran aise une d ception sentimentale parfois le surendettement ou la perspective d une comparution au tribunal sont autant de raisons avanc es Le point commun est le passage l
74. 15 Alves pereira B Noise induced extra aural pathology A review and commentary Aviat Space Environ Med 1999 70 3 A7 A21 16 Vinokur R Acoustic noise as a non lethal weapon Sound vibrat 2004 38 19 23 17 Gavreau V Infrasound Sci J 1968 4 33 7 18 Noppen M Verbanck S Harvey J Music a new cause of primary spontaneous pneumothorax Thorax 2004 59 722 4 19 Cudennec YF Saissy JM Poncet JL Rondet P Almanza L Rouvin B Ondes de souffle blast a rien et liquidien JEUR 1996 9 77 87 20 Chatillon J Limites d exposition aux infrasons et aux ultrasons Hygi ne et s curit du travail cahier de notes documentaires R f rences INRS ND 2250 203 06 2006 203 67 77 21 Moller H Physiological and psychological effects of infrasound on humans J Low Freq Noise Vibrat 1984 3 1 17 22 Jauchem JR Cook MC High intensity acoustics for military non lethal applications a lack of useful systems Mil Med 2007 172 2 182 9 23 Harris CS Johnson DL Effects of Infrasound on cognitive performance Aviat Space Environ Med 1978 49 582 6 24 Oohashi T Kawai N Nishina E Honda M Yagi R Nakamura S Morimoto M et al The role of biological system other than auditory air conduction in the emergence of the hypersonic effect Brain res 2006 16 1073 1074 339 47 25 Hee G Barbara JJ Gros P Valeurs limites d exposition aux agents physiques en ambiance de travail Notes Documentaires N 148 Ref INRS ND
75. 1886 148 92 1992 297 318 186 i sendowski Dossier armes a l talit r duite CONCEPT D ARMES L TALIT R DUITE ET RECHERCHE M DICALE MILITAIRE R flexions thiques R SUM Les armes l talit r duite tout d abord appel es armes non l tales sont apparues en tant que cat gorie d armes part enti re il y a une dizaine d ann es Leur finalit est de r duire la violence et les effets collat raux par un emploi gradu de la force en r ponse une menace entre l avertissement ou l interposition physique et l utilisation de moyens disproportionn s typiquement l taux Le fort engouement qu elles ont suscit et les perspectives d emploi qu elles laissent entrevoir en ont fait un v ritable concept en fran ais on parle de concept d armes l talit r duite en anglais de concept of non lethality Cependant ces nouvelles armes suscitent r flexions et controverses car la r duction de l talit tient essentiellement aux conditions d emploi Les effets biologiques et sanitaires qu elles sont susceptibles d engendrer ne sont pas totalement lucid s et ou difficiles ma triser dans de nombreux cas en particulier en ce qui concerne les armes nergie dirig e et celles utilisant des compos s incapacitants Mots cl s Arme l talit r duite Arme non l tale Ethique L INTRODUCTION La cat gorisation des armes peut tre effectu e sur
76. 2009 37 2 ABSTRACT ACOUSTIC WEAPONS PRINCIPLE PHYSIO LOGICAL EFFECTS AND TOLERANCE Because of the development of new technologies using acoustic devices as non lethal weapons is a topical concept Such weapons might have been used already by American police or marines to control riots These devices could produce a very high intensity sound at specific frequencies with a precise directivity In fact the acoustic performances of such devices are not well known and should be investigated The expected physiological effects are rather extra aural effects stress dizziness nausea headache but the major risk could be hearing loss and tinnitus A pluridisciplinary group has been constituted to evaluate the possible use and risk in human of such a weapon Keywords Acoustic weapon Acoustic trauma Non lethal weapon M decine et Arm es 2009 37 2 181 186 mettre un message dissuasif de par le contenu du message mais aussi mettre un signal acoustique dissuasif par la g ne qu il cr e voire par les troubles physiologiques qu il g n re De par les effets et les port es envisageables ces syst mes apparaissent tr s compl mentaires d autres ALR tels que les flash balls et le TASER dont la presse a d j fait cho et r pondent potentiellement un besoin op rationnel De mani re g n rale la plupart des syst mes acoustiques sont encore au stade des tudes ou des d monstrations N anmoins
77. 3 Effets d un bruit traumatisant sur les cils des cellules sensorielles auditives a t moin b et c observations faites respectivement 3 heures et 14 jours apr s l exposition sonore 2 Origine m tabolique Les effets purement m caniques s accompagnent d une cascade d v nements m taboliques diminution du d bit sanguin cochl aire lib ration de radicaux libres excitotoxicit glutamatergique ce qui aboutit a la disparition des cellules sensorielles par n crose ou apoptose 9 Les cellules cili es auditives ne se r g n rent pas 3 Cons quences fonctionnelles D un point de vue fonctionnel une surexposition au bruit se traduit par une l vation des seuils auditifs Si l atteinte est mod r e cette l vation est temporaire il s agit alors de fatigue auditive Lors d atteintes plus s v res l l vation des seuils est permanente et caract rise un traumatisme sonore vrai Les fr quences les plus touch es d pendent des caract ristiques du bruit traumatisant G n ralement la perte est plus accentu e sur 4 kHz Cette hypoacousie s accompagne le plus souvent d autres sympt mes tels des acouph nes et une otalgie mais d autres manifestations ont t rapport es sensation d oreille cotonneuse hyperacousie diplacousie vertiges c phal es troubles visuels asth nie anxi t 10 11 Si les effets d une surexposition sonore sur l audition sont bien r els le ri
78. 34 12 Leventhall G What is infrasound review Progress in Biophysics and molecular biology 2007 93 130 7 13 Babish W Health aspects of extra aural noise research Noise amp Health 2004 6 22 69 81 14 Landstr m U Occupational aspects of infrasound and whole body IS BR R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES qu arme l talit r duite Les premiers prototypes mis au point sont encore en phase d valuation tactique et de nombreuses donn es en particulier fr quentielles restent encore pr ciser Quoiqu il en soit en tenant compte des connaissances physiologiques actuelles ces armes devraient produire un son d une intensit comprise entre 120 et 160 dB pour tre efficaces sans traumatisme majeur Les performances exactes de m me que les sc narios d emploi ainsi que la mise en place de contre mesures m dicales restent encore d terminer Un groupe de travail regroupant le Centre technique de la s curit int rieure Police nationale CTSI le Direction g n rale de la Gendarmerie nationale DGGN la Section technique de l arm e de Terre STAT le Service de sant des arm es SSA la D l gation g n rale pour l armement DGA et l Institut franco allemand de recherches de Saint Louis ISL a t r cemment constitu I permet de jeter les bases d une approche technique pluridisciplinaire de l usage possible des armes acoustiques vibrations Arh Hig Rada Toksikol 1983 34 287 93
79. CERELLE Champs lectromagn tiques populations et environnements militaires J C DeBouzy D CROUZIER Y CHANCERELLE A PERRIN Les armes l talit r duite en bande millim trique Quels effets biologiques J C DeBouzy D CROUZIER Y CHANCERELLE Les armes l talit r duite lectriques Effets biologiques du pistolet Taser D CRoUzIER J C DEBOUZY Y CHANCERELLE Les armes acoustiques Principes effets et tol rances physiques SENDOWSKI P Naz X HOLY X BUTIGIEG L ABAAMRANE Concept d armes a l talit r duite et recherche m dicale militaire R flexions thiques A PERRIN 97 98 1 de couverture Une des applications pratiques des ondes lectromagn tiques moyen de d tection et de surveillance radar embarqu de l arm e de Terre 4 de couverture avec l aimable autorisation de la soci t Martineau CONTENTS Pages PSYCHIATRY FILE 105 111 115 119 123 127 131 135 139 143 147 153 e Various faces of the risk in the army F DE MontLeau G SOUTHWELL MELE S MINVIELLE V Horne D CouLor e Psychological support in modern military operations practical diversities among NATO countries P CLERVOY V VAUTIER e New psychiatrists in the French army D DASCALESCU C GUILLAUME C CARNIO F BOUISSOU e Psychiatric emergencies in a military instruction hospital Y ANDRUETAN J D NICOLAS T BRUGE ANSEL A EON e Co
80. E PGI LECARPENTIER VEGI R LUIGI VG CL MILHAUD MGI J MINE MCS CL MOLINIE MCS J L PAILLER MGI P QUEGUINER MGI J M VEILLARD MG J VIRET MGIR WEY DITION D l gu l information et la communication de la D fense DICoD BP 33 00450 Arm es T l 01 44 42 30 11 ABONNEMENT 5 NUM ROS PAR AN ECPAD Service abonnements 2 8 route du Fort 94205 IVRY SUR SEINE Cedex T l 01 49 60 52 44 Fax 01 49 60 52 68 Tarif des abonnements 1 an e M tropole 86 50 DOM TOM par avion 59 70 e Etranger par avion 70 00 e Militaires et 25 ans M tropole 25 00 e Militaires et 25 ans DOM TOM 48 00 Prix du num ro 7 50 Les ch ques sont a libeller l ordre de l agent comptable de ECPAD IMPRIMEUR ET ROUTAGE P le graphique de Tulle BP 290 19007 Tulle Cedex T l 05 55 93 61 00 Commission paritaire N 0306 B 05721 D p t l gal d cembre 2008 ISSN 0300 4937 COUVERTURE Ghislaine PLOUGASTEL gplougastel graphisme com Pages 99 100 SOMMAIRE e Journ e nationale du r serviste P BONNET e Recommandations aux auteurs DOSSIER PSYCHIATRIE 101 105 111 115 119 123 127 131 135 139 143 147 153 e Editorial D VALLET Les diff rents visages du risque en milieu militaire F DE MONTLEAU G SOUTHWELL E MELE S MINVIELLE V HORNE D CouLoT Le soutien psychologique des
81. ECG monitoring of human subjects Acad Emerg Med 2007 14 104 3 Ho JD Miner JR Lakireddy DR Bultman LL Heegaard WG Cardiovascular and physiologic effects of conducted electrical weapon discharge in resting adults Acad Emerg Med 2006 13 589 95 Epub 2006 mar 21 4 Jauchem JR Sherry JH Fines DA Cook CC Acidosis lactate electrolytes muscles enzymes and other factors in the blood of Sus scrofa following repeated Taser exposures Forensic Fci Int 2006 161 20 30 5 Sloane CM Vilke GM Chan TC Levine SD Dunfor J Serum troponon I measurment of subjects exposed to the Taser X 26 Acad Emerg Med 2007 14 103 4 les armes a l talit r duite lectriques REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES des conducteurs de v hicules en mouvement mais galement le tir au niveau du visage du cou et des parties g nitales De m me elle limite son emploi sur les femmes enceintes les personnes cardiaques ou impr gn es de liquides inflammables IV CONCLUSION En conclusion le Taser appara t comme une arme tr s efficace et bien adapt e pour le contr le et l appr hension de personnes potentiellement dangereuses et cela sans mettre leur vie en p ril L ensemble des donn es et des tudes confirme le caract re non l tal de l arme quant aux caract ristiques m me de son fonctionnement effet lectrique sur le syst me cardio respiratoire principalement Malgr l existence d une pol mique largement m diatis e
82. Enfin la rencontre d un militaire aux urgences peut tre l aboutissement de l volution d une pathologie psychiatrique beaucoup plus lourde et jusqu pr sent pass inaper ue 3 Malgr les difficult s de recrutement parfois rencontr es les militaires sont des sujets s lectionn s ne pr sentant a priori pas de trouble psychiatrique lors de l engagement Cette s lection a cependant ses limites Elle est r alis e au cours d entretiens de courtes dur es et seuls les sujets pr sentant une pathologie psychiatrique av r e et volutive incompatible avec l engagement sont d clar s inaptes De ce fait les troubles psychiatriques sont souvent constat s tardivement lorsque survient l urgence Il s agit d une r v lation pour l institution mais aussi pour le patient Dans la majorit des cas c est la premi re rencontre avec un psychiatre et la premi re v ritable prise en charge 4 y andruetan IV CONCLUSION Les urgences au sein d un HIA concernent en fait peu de militaires en activit Notre exercice au sein d un UPATOU est donc passager et s articule autour de la question de la crise et de ses cons quences de la question strictement m dico militaire et enfin de la d couverte d une pathologie jusqu alors ignor e 1 Conf rence de consensus La crise suicidaire reconna tre et prendre en charge 2000 HAS 2 Brousse G Durand Roger J Jalenques I Urgences et cris
83. L gion l ouverture des possibles la fragilit de l identit du l gionnaire la difficult subjectiver les symboles propos s peuvent favoriser r v ler infiltrer un trouble psychiatrique Reprenons ces quatre points 1 La rigidit du cadre L gion Ce l gionnaire arrive au terme de ses cinq ans de service il va quitter la l gion avec une certaine appr hension Lequel vais je redevenir dit il Il multiplie les actes de d sengagement les sanctions disciplinaires ses rapports avec la hi rarchie se conflictualisent Il est plac aux arr ts Son enfermement g n re un raptus anxieux il casse le n on de la cellule effectue un passage l acte auto agressif par phl botomie 2 L ouverture des possibles Monsieur V a commis des actes r pr hensibles lorsqu il tait soldat de la mafia estonienne Il s engage pr cipitamment quittant ses attaches A six ans de service il rengage pour une dur e d un an envisageant un retour au pays Il a toujours t reconnu comme bon l gionnaire Il a d velopp une n vrose traumatique apr s trois ans de service nourrie d une sc ne de crime dont il a t t moin Il a lutt contre celle ci en r p tant des conduites d alcoolisation massives I lui reste sept mois de service lorsqu il est hospitalis une premi re fois pour prise en charge de ce trouble des conduites de manifestations anxieuses majeures H sitant renter au pays compte tenu de
84. Le lien avec le sp cialiste permet cette sensibilisation mais aussi des conseils pour faire face aux difficult s rencontr es VI CONCLUSION Pour faire face aux difficult s psychiques rencontr es par les militaires qui traversent des situations critiques le m decin d unit a un r le essentiel Aucune intervention ext rieure ne saurait tre envisag e sans coordination une place essentielle dont il ne peut se d charger sur des dispositifs d intervention dont 1 Briole G Lebigot F Lafont B Psychiatrie militaire en situation op rationnelle Collection scientifique de la revue M decine et Arm es et de la Soci t fran aise de m decine des arm es ADDIM Paris 1998 2 Lafont B Le psychiatre en op ration principes et r alit Psychiatrie et OPEX In Le m decin d unit en op ration aspects psychologiques Paris Val de Gr ce Ed de l cole d application du Service de sant des arm es 1996 3 Boisseaux H Bruge Ansel Th Modalit s actuelles de l appel au psychiatre l exemple de l op ration Licorne Quatri mes rencontres du Service de sant en op ration ESSA Lyon 10 mars 2004 4 Clervoy P Vallet D De Montleau F Boisseaux H Le psychiatre et les troupes en op rations Revue scientifique et technique de la D fense 2002 4 25 8 5 Boisseaux H Colas Benayoun MD Deux psychiatres militaires en C te d Ivoire Op ration Licorne Novembre D cembre 2004 Revue fr
85. NOMENOLOGY IN SAILOR S JOB The authors propose some reflections about special perception of time by Navy people Using a pheno menological and psychoanalytical point of view they approach successively the physical historical and subjective dimensions of time the way they are perceived by sailors in their environment and the way the authors meet them in their clinical practice Keywords Temporality Time Sailor Sea M decine et Arm es 2009 37 2 131 134 milieu maritime la Marine nationale et au marin puis comment leurs interactions peuvent venir s exprimer dans notre pratique clinique Il LA MER ESPACE PHYSIQUE DE LA PERCEPTION DU TEMPS Notons tout d abord que la question du temps est tr s relative l espace et au mouvement Aristote d finissait ainsi le temps comme le nombre du mouvement selon l avant et l apr s 3 C est donc par le biais du mouvement que nous pouvons percevoir et concevoir un temps propre au milieu maritime D embl e deux impressions oppos es nous viennent a esprit celle globale d immuabilit de l oc an dans son ensemble et celle d un perp tuel changement de ses horizons Penser les oc ans ou les mers c est se repr senter des formes et des contours qui se sont dessin s sur des mill naires depuis la disparition de la T thys jusqu notre cartogra phie actuelle Et pourtant dans le m me temps nous pensons cette surface agit e et toujo
86. P 87 38702 La Tronche Cedex m decine et arm es 2009 37 2 Y CHANCERELLE ABSTRACT IMPORTANCE OF OPERATIONAL RESEARCH ON NON LETHAL TECHNOLOGIES Non lethal weapons NLW constitute an alternative to requirement to lethal weapons in a more frequent context of intervention in new forms of conflict with implication of civilian populations and a full presence of media These types of guns are designed to incapacitate or repel but can induce long term medical consequences that are actually not clearly identified It is so essential for the medical service to evaluate potential effects and long term impact concerning NLW actually in potential use by medical researches on these technologies Ethical aspects of massive use of NLW on non fighting population might also be evaluated Keywords Non lethal weapons Medical research M decine et Arm es 2009 37 2 157 159 minimisant les pertes et les dommages non d sir s pour les biens et l environnement On attend d elles qu elles facilitent la capacit des utilisateurs accomplir leur mission en limitant l escalade de la violence et l utilisa tion de la force l tale mais aussi qu elles augmentent la protection des forces en incapacitant provisoirement l adversaire avec trois points pr venir d courager retarder son action Dans le cadre de l OTAN et pour le minist re de la D fense les ALR sont sp cifiquement con ues et d velopp es pour rep
87. RAGE Le moment du sevrage constitue une tape dans un parcours de soins propre chaque patient Sa pr paration en amont de la session m rite une attention toute particuli re Actuellement la moiti des patients sont adress s par les m decins d unit Les patients civils quant eux sont principalement envoy s par les diff rentes structures du r seau d alcoologie de Moselle ou par leur m decin traitant Classiquement l admission dans le programme th rapeutique est d termin e par un ou plusieurs entretiens pr alables o sont valu s la fois la conduite toxique et la motivation du sujet Am liorer le recrutement passe par un n cessaire travail partir de la demande du patient Il faut un temps de maturation parfois long pour que la personne alcoolod pendante passe comme le souligne l alcoologue Kiritz Topor 1 d une tape sans alcool une tape hors alcool Dans le sans alcool c est l entourage familial professionnel ou m dical qui porte la demande du patient Dansle hors alcool le sujets approprie cette demande Ces entretiens de pr paration permettent ainsi d initier une alliance th rapeutique et ils sont aussi l occasion de pr ciser au patient le d roulement de la session Une plaquette informative cr e par les diff rents acteurs du service de psychiatrie leur est remise Nous obtenons les meilleurs r sultats en terme de dur e d abstinence e
88. RE A SECTION 1 Article a Paragraphe alin a sous alin a les puces peuvent tre utilis es sans renvois de bas de page Les figures graphiques illustrations et photographies sont en nombre limit sont num rot es en chiffres arabes sont appel es pr cis ment dans le texte plac es entre parenth ses par ordre d apparition les photos sont fournies en trois exemplaires idem pour les radiographies respectent l anonymat des patients et peuvent tre remplac es par des fichiers num riques sous format JPEG les diapositives sont accompagn es d un tirage papier au verso des figures l orientation est indiqu e les l gendes sont dactylographi es sur une feuille part expliquant les unit s utilis es pour les graphiques Les tableaux sont en nombre limit sont num rot s en chiffres romains sont fournis sur une seule page avec leur titre et leur num ro sont pr cis ment appel s dans le texte plac s entre parenth ses par ordre d apparition doivent se suffirent eux m me sans que l on doive se r f rer au texte Les remerciements sont plac es en fin de texte Les r f rences bibliographiques sont num rot es en chiffres arabes plac s entre parenth ses dans le texte les tableaux et les figures dans l ordre d apparition les chiffres sont s par s par des virgules mais au del de deux chiffr
89. VEncE on Sp Pertes auditives DOTE Effet vestibulaire Tractus respiratoire Hz auditive tympan Infrasons 1 20 o Aucunes si lt 170 dB gt 170 dB Aucunes si lt 170 dB rien si lt 170 dB x 150 dB 150 dB Sons graves 20 250 1 min Aucunes si lt 150 dB 160 dB naus as Sensations Intol rables 0 4 s 150 dB 7 min 135 dB 140 dB 140 dB Fourmillement buccal meee 2508k 25 secondes 1h 120 dB 160 8 l gers vertiges 160 dB R chauffement surtout 1 4 kHz DR 520 gt 20k 1 min Aucunes si lt 156 dB AucimessieisdaB MARS Pena buccal et ultrasons 160 dB R chauffement Brui 145 dB 150 dB 160 dB 185 dB 160 dB eee eS eae impulsionnel 210 dB mort les armes acoustiques 185 EH H Un O D diminution des niveaux de 6 dB par doublement de la distance en champ libre cela il faut ajouter l att nuation par absorption qui d pend de la fr quence du son Elle est particuli rement lev e pour les ultrasons facilement absorb s par les mat riaux l inverse des infrasons Les protections auditives sont donc inefficaces pour des sons inf rieurs 50 Hz Dans la gamme audible l att nuation qu ils apportent ne d passera pas 40 dB cas d une double protection bouchons casque Ils n emp cheront pas de plus la transmission osseuse trans cr nienne du son qui forte intensit n est plus n gligeable V CONCLUSION Vintention d utiliser l acoustique comme arme de diss
90. a psychose en milieu civil a beaucoup volu ces derni res ann es Elle est particuli rement vari e selon les Ecoles et le lieu d exercice que ce soit les services hospitalo universitaires les services de secteur les services d urgence psychiatrique les services m dico judiciaires unit s des malades difficiles ou services de psychiatrie attach s aux prisons ou les cabinets priv s La clinique de la psychose en milieu civil est d finie quasi exclusivement travers les classifications internationales CIM et DSM La place de la psychiatrie biologique et des neurosciences est devenue de plus en plus importante alors que la place de la psychopa thologie est anecdotique En revanche la notion de dangerosit potentielle du patient psychotique pr occupe grandement tous les intervenants soignants ou non soignants La pr occupation autour des cons quences m dico judiciaires des troubles psychotiques est devenue omnipr sente sous forme d innombrables demandes d expertise civile ou p nale ou de nombreuses hospitalisations sans consentement 1 La r insertion sociale et professionnelle des patients psychotiques est devenue un objectif incontournable En d autres termes les psychiatres civils sont amen s valuer aptitude du patient psychotique vivre et travailler librement ou sous surveillance dans la soci t civile Cette t che peut tre rendue particuli rement difficile dans la
91. adars au dessus de 1 GHz et en modes impulsionnels du fait de l importance de leurs applications tant civiles navigation a rienne m t orologie que militaires op rationnelles ANL Ces recherches se justifient par la mise au point de nouveaux moyens et de l volution des circonstances op rationnelles entra nant la multiplication et la diversification des sources d missions employ es Elles sont men es essentiellement dans les institutions civiles pour les expositions du public et directement par le service de sant CRSSA IRBA soutenu par la DGA pour des 1 Borraz O et coll Controverses et mobilisations autour des antennes relais de t l phonie mobile Centre de sociologie des organisations CNRS FNSP 2004 2 James CL Zhangwei W Hearing of microwaves pulses by humans and animals Effects mechanisms and thresholds Health phys 2007 92 6 621 8 3 Directive de la communaut europ enne N 2004 40 CE la transposition en droit fran ais est repouss e 2012 4 Irnich W Batz L Assessment of threshold levels for static magnetic fields affecting implanted pacemakers Berlin Federal Office of Health 1989 Report n Fo1 1040 523 EI15 5 Barbaro V et coll Evaluation of static magnetic field levels interfering with pacemakers Physica Medica 1991 7 73 6 6 Repacholi MH et coll Interaction of static and extremely low frequency electric and magnetic fields with living systems health effects and re
92. aines situations cliniques notamment psycho traumatiques ne susciteront probablement pas d h sitation mais d autres comme par exemple le d clenchement d un trouble psychotique se r v leront peut tre plus d licates pr senter avec les donn es imm diatement disponibles l entretien Cet avis est fondamental pour les plus jeunes engag s car il semble pour eux le seul moyen de mettre en place un CLD et un cadre de soins de mani re durable et r aliste Son argumentation se doit d tre particuli rement explicite au risque de venir entraver le d roulement du cong En effet les dossiers des militaires en CLD sont tous re us dans le cours du cong par la CRPMI Celle ci par son expertise confirmera ou infirmera l avis initialement propos quant au rattachement du fait ou l occasion du service avec les cons quences ventuelles sur les droits cong s IV LES ENJEUX POUR LA PRATIQUE Les textes r glementaires d finissent que les militaires pr sentant des troubles mentaux et du comportement d volution prolong e peuvent b n ficier de cong s de non activit au m me titre que les personnels atteints d affections canc reuses ou de d ficits immunitaires graves et acquis Les motifs psychiatriques sont de loin les plus fr quents puisqu ils repr sentent 80 des cong s de longue dur e pour maladie 3 5 Cette consta tation proc de du fait que les troubles psychiatriques en d pit d
93. alisation capacit hospitali res dates d ouverture et de fermeture notes et focus historiques description des marques postales connues indice de raret int ressera la veille du 90e anniversaire de l Armistice de 1918 ou l approche du Centenaire de la Grande Guerre pr s de 3000 communes et touchera un large public de passionn s rudits locaux responsables municipaux en charge de la pr paration des manifestations du Centenaire collectionneurs marcophiles et cartophiles g n alogistes responsables et professionnels de la conservation des archives hospitali res monde associatif combattant etc tous en qu te d outils de r f rences d indices de raret ou de classement ISBN 9 782846 731027 Pages 300 Illustrations 600 Prix 36 YSEC Editions BP 405 27404 Louvier Cedex 156 Dossier armes l talit r duite INTERET DE LA RECHERCHE OPERATIONNELLE SUR LE CONCEPT DES TECHNOLOGIES NON LETALES RESUME Les armes l talit r duite ALR constituent une alternative l utilisation de la force l tale dans un contexte de plus en plus fr quent d intervention d unit s en situation d op rations d interposition avec l implication d une population civile et une couverture m diatique totale Ces armes restent cependant vuln rantes ou peuvent avoir des effets sur la sant encore mal connus Il est donc essentiel pour le Service de sant des arm es SSA d valuer
94. ance Y ANDRUETAN service de psychiatrie HIA Sainte Anne BP 20545 83041 Toulon Cedex 9 m decine et arm es 2009 37 2 Y ANDRUETAN J D NICOLAS T BRUGE ANSEL A ON ABSTRACT PSYCHIATRIC EMERGENCIES IN A MILITARY INSTRUCTION HOSPITAL The practice of psychiatry in a E R of a Military Hospital is not so different from the practice of a civilian psychiatrist It s about de question of crisis desertion and the discovery of an unknown psychiatric disease when we are in front of military people soldier NWO officer there s the most difference between the two practices Keywords Crisis Emergency Military Weapon M decine et Arm es 2009 37 2 119 121 h pitaux d instructions des arm es HIA sont un lieu de rencontre entre un sujet qui souffre et un m decin C est travers trois vignettes cliniques qui illustrent bien les particularit s de notre exercice dans le cadre des urgences d un HIA que nous aborderons les particularit s de l exercice de la psychiatrie en urgence au profit des militaires IL OBSERVATIONS A CARME FATALE Un gendarme nous est adress par l interm diaire de l UPATOU de l h pital de rattachement de la R gion de Gendarmerie par son m decin d unit La nuit pr c dente ses voisins et coll gues sont r veill s par des cris de dispute Les appels l aide de l pouse les am nent intervenir Ils la trouvent sur le pallier Son mari est dans
95. ancet 2003 362 9393 1346 Attacks NCoT The 9 11 commission report Final report of the National Commission on Terrorist Attacks upon the United States 2004 5 7 Davison N The contemporary developement of non lethal weapons Bradford non lethal weapon research project BNLWRP Dpt of peace study University of Bradford report 2007 Occasional paper n 3 1 53 OTAN Non lethal weapons and future peace enforcement operations Les armes non l tales dans les op rations d imposition de la paix RTO technical report 2004 TR SAS 040 OTAN The human effects of non lethal technologies Research and technology organisation RTO human factors and medicine panel 2006 RTO TR HFM 073 Moreno JD Medical ethics and non lethal weapons Am J Bioeth 2004 4 4 1 2 T91 4 EH H U Un OU VIENT DE PARA TRE LA M DECINE MILITAIRE LA MEDECINE MILITAIRE LE SERVICE DE SANT DES ARM ES Sous la direction d Eric DEROO Pr face de Max GALLO 1708 2008 trois si cles d une pop e unique et peu connue celle du Service de sant des arm es fran ais partir d une abondante iconographie souvent in dite cet album restitue les grandes dates les figures embl matiques et les avanc es scientifiques qui permettent la m decine militaire fran aises de se pr senter aujourd hui comme l une despratiques les plus modernes et les plus novatrices H riti re d une longue tradition de m decine exerc e au plus p
96. ancophone du Stress et du Trauma 2005 5 4 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES l action ne serait que ponctuelle ou en tout cas d connect e de l action qu il doit poursuivre L enjeu de la prise en charge de personnes pr sentant un traumatisme psychique est l engagement dans un dispositif de soin C est de son efficacit que les cons quences individuelles et institutionnelles vont pouvoir tre g r es A la diff rence de ce qui peut tre le cas en milieu civil le m decin d unit est donc celui qui est le mieux en position d assurer le suivi et la coordination de soins qui vont bien au del d une prise en charge au moment critique Son efficacit est fonction de son op rationnalit et donc de son organisation 6 Boisseaux H Psychiatres et OPEX tre pr sent au del de lurgence M decine et Arm es 2005 33 1 61 5 7 Lafont B Le m decin d unit en situation op rationnelle prise en charge des difficult s psychologiques Psychiatrie et OPEX In Le m decin d unit en op ration aspects psychologiques Paris Val de Gr ce Ed de l cole d application du Service de sant des arm es 1996 8 Vallet D Colas MD Rondier J P Boisseaux H Actualit de la prise en charge des troubles psychotraumatiques Livre de l cole du Val de Gr ce Paris La documentation fran aise 2007 137 234 9 Favre JD Vallet D Renaudeau C Boisseaux H Maitrot R de Montleau F Debord T South
97. ans le statut est encore moins protecteur L attribution d un CLD se r duirait une p riode d un an de cong sans solde Cette situation 148 ne para t pas r aliste ni compatible avec la poursuite des soins En fonction de la pathologie la d cision d une r forme pour inaptitude devra tre envisag e en lieu et place du CLD B LE LIEN AVEC LE SERVICE L tablissement d un avis sur le lien de l affection avec le service est galement un des l ments de nouveaut des dispositions statutaires Cette donn e appara t tr s sensible par l ouverture de droits cong s plus importants Mais elle nourrit galement de nombreuses incompr hensions et contestations avec les services d administration des personnels militaires En effet l tablissement d un lien entre la survenue de l affection du fait ou l occasion du service ouvre droit pour toutes les cat gories de personnels qu ils soient de carri re ou engag une dur e maximale pour les cong s soit huit ans Cette qualification autrefois envisag e dans le registre de l imputabilit par l expertise de la Commission de r forme des pensions militaires CRPMD se positionne aujourd hui d s l ouverture du cong Le psychiatre doit alors donner son avis sur le lien entre l affection et le service lien entendre dans un rapport de causalit psychopathologique et non de simple temporalit avec le service actif Cert
98. antage au theme de cette journ e est le temps comme dimension historique Nous proposons d en relever trois points d ancrage Le premier ancrage concerne le lien la nation et son poque Nos soci t s occidentales contemporaines sont volontiers dites de consommation c est dire que l on offre au sujet la possibilit de satisfaire ses d sirs sans trop avoir les diff rer et ce d autant que les produits de consommation ne sont pas con us pour durer Une autre caract ristique de notre soci t moderne est la notion de temps r el Cette notion initialement li e au traitement informatique des donn es avec les possibilit s de r actions et de d cisions instantan es s appliquent maintenant de nombreux autres domaines du fait des moyens de communication Ces deux constatations nous am nent souligner simplement la pr valence de l instant et sa labilit comme une donn e prendre en compte dans les relations interpersonnelles avec les jeunes marins mais aussi comme un facteur d volution au d pend de certaines traditions Le deuxi me ancrage est celui du lien quis instaure avec la Marine Lui aussi a connu quelques vicissitudes au cours du temps de la lointaine poque o la Royale des uns tait la Gal re des autres l poque pas si lointaine de la dur e l gale o le temps tait inscrit dans la loi Le recrutement actuel par un contrat fait appel au choix avec tout ce qui peut s
99. ar le patient au titre de l volution prolong e de sa pathologie Il est possible d imaginer une configuration id ale dans laquelle le patient pourrait se soutenir de la mise en place du cong pour mener bien ses soins tout en gardant la reprise de travail en perspective dans un rapport tayant au milieu professionnel Nous nous trouvons a contrario fr quemment dans une situation o la notion de mise distance appara t centrale Il peut s agir du souhait de mettre distance le milieu professionnel en se soutenant de rationalisations ou d une perspective imaginaire quant la dimension r actionnelle de la symptomatologie du sujet par rapport une causalit d sign e dans l institution Les patients sensitifs ou pr sentant une symptomatologie d lirante pers cutive illustrent particuli rement cette perspective clinique mais nous pouvons galement retrouver ce cas de figure dans les tats de stress post traumatiques ou dans des organisations n vrotiques o pr dominerait la dimension phobique D une autre mani re la mise distance peut tre adress e de l institution au patient et devenir ainsi une v ritable mise l cart le sujet tant alors d sign comme l ment dysfonctionnant Le sujet ainsi d sign se pr sente alors dans une situation d impasse impasse se d pla ant du contexte professionnel vers le CLD Cette d signation bien videment
100. art pour des missions op rationnelles haut niveau de danger Devant ces mouvements individuels l organisation et les valeurs du groupe militaire la mission la personne du chef les relations hi rarchiques la coh sion du groupe viennent structurer de mani re formelle ce qui serait susceptible d ouvrir sur une d sorganisation individuelle ou collective Le rapport au risque se trouve influenc par de multiples facteurs objectivit du risque encouru mais aussi subjectivation de celui ci travers les al as de l histoire familiale personnelle ou professionnelle structuration de la personnalit du sujet qualit de son insertion dans le groupe d appartenance etc Si l on consid re la dimension objectivable du risque certains militaires apparaissent particuli rement expos s de par la dangerosit de leur sp cialit Une intervention r alis e aupr s de d mineurs d une quipe Neutralisation enl vement et destruction d explosifs NEDEX illustre la complexit du rapport de chaque sujet au risque Je suis amen rencontrer individuellement et collectivement ce petit groupe au d cours d un v nement dramatique la mort de deux d entre eux suite l explosion de la bombe qu ils manipulaient Un adjudant chef de cette cellule a d s curiser apr s l explosion la zone jonch e de munitions et de d bris de corps Au cours de l entretien il parle peu de l v nement qui vient de
101. atistiquement il appara t que la prolongation du cong au del du 24 mois semble diminuer la probabilit d une reprise du service actif Nous nous devons d insister sur la difficult intrins que constituant la reprise du service actif Plusieurs donn es cliniques peuvent tre envisag es et en premier lieu ce qui a t voqu concernant la relation d sign e par le patient entre l existence de ses troubles et le milieu dans lequel il volue L valuation de la perception du sujet quant son implication dans sa situation est capitale car en d pit d une am lioration clinique notable la reprise peut ne pas s av rer des plus pertinentes si l adapta tion ou la conflictualit avec le milieu professionnel risquent de s av rer probl matique Cette difficult peut tre envisag e la faveur de strat gies d vitement de pens e du patient ou encore d un d ni ou d une m con naissance patente de ses propres troubles Avec les dispositions actuelles pour les cong s la r duction de la dur e du cong peut tre consid r e comme un facteur limitant dans cette perspective d laboration subjective Les engag s volontaires concern s pourraient ainsi se retrouver confront s plus rapidement que souhaitable leur milieu professionnel et grever leurs chances de reprise dans de bonnes conditions C estici la qualit de la reprise qui doit tre questionn e Cette remarque peut ens
102. atrique 153 H EH H nm O EU masqu trouble anxieux trouble d pressif conversion hyst rique trouble hypocondriaque 2 sans parler des l sions somatiques auto induites maladies factices ou pathomimies Il peut aussi s agir de patients pr sentant des troubles psychiques finalement symptomatiques d une pathologie somatique ou iatrog ne B GESTION DES URGENCES Outre la gestion des urgences ou des pathologies psychiatriques chroniques classiques le psychiatre ou le psychologue peut tre appel intervenir aupr s d quipes soignantes en situation de souffrance psychique d urgence subjective C LES DEMANDES DE PRESCRIPTION Autre situation fr quente en psychiatrie les demandes de prescription ou de r valuation de prescription de traitements psychotropes pour des patients agit s ou d prim s charge du psychiatre de parfaire l valuation clinique et diagnostique autour de ces termes parfois inappropri s D LAPTITUDE Mais la question du diagnostic va parfois tre li e notamment en ce qui concerne les patients militaires celle de l aptitude lorsque les troubles rep r s sont susceptibles d entra ner des cons quences sur celle ci Nous reviendrons plus en d tail sur cette question ult rieurement On saisit d j ici toute la n cessit d un travail en lien troit avec nos coll gues somaticiens et les quipes soignantes des services m dico chirurg
103. biologique associ e aux neurosciences est la r gle tandis que l approche psychopathologique est privil gi e en milieu militaire Les patients pris en charge dans les HIA sont plus jeunes et pr s lectionn s l engagement par rapport l h t rog n it de la population civile Apr s un diagnostic le plus affin possible le suivi des patients militaires doit permettre d valuer l aptitude au service et une r insertion ventuelle afin de prendre les d cisions les plus adapt es au patient et l institution d aider le patient accepter les soins pour poursuivre son engagement ou la quitter dans de bonnes conditions Les psychiatres civils ont leur place dans l exercice en milieu militaire Ils apportent la qualit et la diversit de leur formation th orique et pratique L institution militaire leur permet une am lioration qualitative dans la relation m decin patient b n fique pour les patients et l ensemble de l institution Mots cl Aptitude Expertise Psychiatre Psychose L INTRODUCTION Depuis quelques ann es plus pr cis ment depuis 2003 la Direction centrale du Service de sant des arm es DCSSA propose aux m decins psychiatres de formation civile de s engager et d exercer leurs activit s professionnelles dans les services de psychiatrie des diff rents H pitaux d instruction des arm es HIA de France Jusqu a ce jour quatre psychiatres se sont engag s sous cont
104. cat gorie Apr s sa mise en place une nette diminution du nombre de blessures aussi bien du cot des forces de l ordre que des personnes interpell es a pu tre observ e Ce succ s a facilit la g n ralisation de l emploi de ce pistolet le ministre de l Int rieur ayant pass un appel d offre dans le but d quiper l ensemble des forces de l ordre police gendarmerie puis maintenant police municipale Aujourd hui plus de 3 000 pistolets sont la dotation 175 H EH H nm O EU Apr s avoir identifi le principe de fonctionnement de ce syst me ses sp cificit s en repla ant ses caract ristiques par rapport aux autres syst mes lectriques matraque cl ture lectriques les risques biologiques all gu s sont expos s et valu s IL PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT A BUT RECHERCHE PRINCIPE DE FONC TIONNEMENT Lemploi du Taser a pour objectif la neutralisation a distance d un individu en vitant le contact direct L effet est obtenu par paralysie cons cutive a une t tanie de l ensemble des muscles squelettiques mais aussi par une douleur importante conduisant a la d sorientation du sujet Ces effets sont r versibles et ne durent que de quelques secondes a quelques minutes Utilisable directement au contact comme une matraque lectrique il peut galement tre utilis a distance diminuant ainsi grandement les risques de blessure Cet usage est rendu possible par l jecti
105. chologique des forces a t en grande partie renouvel 1 souligner d embl e dans les travaux de l OTAN que ce soient les enqu tes pid miologiques comme les dispositifs mis en place les nouveaut s sont essentiellement am ricaines et anglo saxonnes Des rencontres successives entre les diff rents acteurs de chaque pays il se d gage des vari t s d appr ciation et de m thode Il y a bien un accord sur le constat et les objectifs du soutien psychologique Sur le plan de son application on reconna t des diff rences de culture entre chaque nation Par contre sur l esprit m me du soutien psychologique comme sur certaines fonctions d volues ses acteurs existent des diff rences importantes incluant des positions thiques oppos es P CLERVOY m decin en chef professeur agr g V VAUTIER m decin principal praticien confirm Correspondance P CLERVOY service de psychiatrie HIA Sainte Anne boulevard Sainte Anne BP 20545 83041 Toulon Cedex 9 m decine et arm es 2009 37 2 P CLERVOY V VAUTIER ABSTRACT PSYCHOLOGICAL SUPPORT IN MODERN MILI TARY OPERATIONS PRACTICAL DIVERSITIES AMONG NATO COUNTRIES For each NATO members or partners for peace countries psychological support among military remains the fact of isolated practices However the multiplication of international deployment during the last fifteen years brings to light the necessity of regular meetings of the actors
106. cit prouv e et de application des m thodes simples et utilisables par tous et pour tous s tendent et s imposent comme une pens e unique Si cette perspective de l va luation est pertinente dans beaucoup de domaines elle s accommode mal des pratiques qui mettent au premier plan la prise en compte du mal tre toujours singulier du sujet II LE ROLE DU PSYCHOLOGUE CLINICIEN Les psychologues cliniciens des arm es ont leur r le jouer dans ce contexte et une position tenir La place du psychologue clinicien loin d tre celle d un valuateur qui effectuerait des examens compl mentaires et argumenterait des diagnostics ou encore celle d un r ducateur qui se pr occuperait de la r adaptation du soldat doit tre celle plus inconfortable et en creux de celui qui sait g n rer cet espace transf rentiel propre l mergence d une parole diff rente de celle de l anecdote Ils agit de faire merger derri re la plainte ce qui signe la position subjective du sujet et donne la logique de sa probl matique C est ainsi que nous pourrons cerner son exp rience comprendre ce sur quoi il a pu s appuyer dans sa vie et ce qui l a fait vaciller un moment donn C est partir de ces l ments que nous serons en mesure d aider le sujet trouver les moyens de reprendre le fil de son existence Le psychiatre est consubstantiel la psychiatrie Les infirmiers sont indispensables a
107. d anomalie risquent th oriquement de voir leur activit perturb e par une stimulation lectrique ext rieure Il a pr c demment t tabli que ces syst mes 9 en tout cas ceux d ancienne g n ration essentiellement les syst mes synchrones pouvaient tre perturb s par les matraques lectriques avec l observation de d r glement des appareils d clenchement anarchique ou au contraire absence de d clenchement dans les situations le n cessitant Ces r sultats sont cependant opposer aux r sultats r cents qui ont mis en vidence l absence de perturbation ou l apparition de perturbations transitoires uniquement dur e de l lectrisation 10 Les pacemakers r cents qui subissent de nombreux tests de compatibilit lectroma gn tique seraient ainsi peu sensibles l effet du Taser Cependant ne pouvant pr dire la r action des anciens mod les et du fait de l tat de sant souvent d grad des porteurs d implants le principe de pr caution s impose telqu ila t d crit dans la note d instruction du minist re de l int rieur en date du 9 janvier 2006 adress a l ensemble des force de l ordre D EFFETS DU TASER SUR LA RESPIRATION Entrainant une t tanie des muscles squelettiques l utilisation de Taser induit galement une t tanie des muscles respiratoires Les risques de d c s suite cette observation apparaissent cependant n gligeables La dur e de la
108. d incapaciter l ennemi sans donner une mauvaise presse et se priver du support de l opinion publique Les ALR doivent avoir comme objectif sp cifique d emp cher une action physique 158 humaine et d annihiler la fonctionnalit psychologique jusqu un point de neutralisation les effets doivent tre autant que possible limit s r versibles et sans s quelles La situation peut galement tre compliqu e par la pr sence d otages qu il faut sauvegarder tout prix ou la n cessit de contr ler de vastes mouvements de population en vitant les pertes civiles 6 Le nouveau contexte de gestion de crise en zone urbaine demande donc aux forces terrestres en op ration OPEX de mener des actions de contr le de foule face des actions de violence impr visibles provenant de non combattants se confronter des situations d imbrication entre les bellig rants et la population civile ou de refuge de la force adverse dans les monuments ou dans les zones dont les d g ts peuvent causer un danger conomique et environnemental convention de La Haye limiter l emploi de la force pour minimiser les pertes chez l adversaire et viter des destructions inutiles afin de faciliter la reconstruction apr s la crise En cons quence pour les unit s engag es la situation n est pas toujours claire et toute action peut avoir un impact sur la cr dibilit de l unit Une op ration militair
109. dans les conditions d exposition des personnels utilisateurs et des cibles d sign es A ce niveau des tudes sont entreprendre pour d passer les rares r sutats empyriques publi s jusqu pr sent R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Directive 3000 3 Policy for non lethal weapons Publication DoD department of defence 7 2003 2 Griffoen Young H Effects of non lethal weapons in humans In Non lethal capabilities facing emerging threats 2003 Ettlingen 3 Limited knowledge of potential adverse effects the long term of physiological effects of the microwaves received by an individual are being studied maximum acceptable dose cumulative effect of successive exposure The absence of definitive results is the main obstacle to the use of radio frequencies Non lethal weapons and future peace enforcement operations NATO RTO Technical report 2004 4 Protocol FWR 2006 0001 H military utility assessment of the ADS in a maritime environment 5 USAF Fact sheet Active Denial system ACTD 4 2005 6 Joint non lethal program media release 2007 106 Service member injured in active denial system exercise Moody air force base Valdosta USA 7 Bellosi A Dubost G Moulinou J Ruelloux M Himdi M IEEE Trans microw Theory Tech 2000 48 11 2 104 10 8 Zhabodov M Sauleau R Vi V Himdi M Le Coq L Thouroude D IEEE Trans microw Theory Tech 2006 54 6 2534 42 9 JC Debouzy D Crouzier V Dabouis R Malab
110. de Terre adress e pour bilan de malaise En effet elle multiplie depuis deux mois les pisodes type de dyspn e et d oppression thoracique Surprise dans un premier temps de rencontrer un psychiatre notre coute va lui permettre de mettre en perspective la symptomatologie actuelle avec les crises expressivo motives et de boulimie qu elle pr sentait tant adolescente Elle peut alors verbaliser sa souffrance actuelle dans l institution Elle prend la 1 Andreassen NC Hoenk PR The predictive value of adjustement disoders a follow up study Am J Psy 1981 139 584 90 2 Mini DSM IV TR Masson Paris 2004 384p 3 Le trouble de l adaptation avec anxi t Compte rendu de symposium REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES d cision d interrompre son contrat avant l issue de la p riode probatoire Dans ce cas il tait important d offrir une coute suffisante sans tre trop intrusif pour permettre la patiente de prendre conscience de son mal tre Elle a pu s approprier la d cision de quitter l institution et d buter un travail de r flexion sur elle m me qui se poursuit encore actuellement IV CONCLUSION Les troubles de l adaptation sont des motifs fr quents mais jamais banals de consultation S ils t moignent de la difficult d un sujet en situation ils doivent tre compris bien au del d une simple dimension r actionnelle car ils renvoient souvent une pathologie psychiatrique sous
111. de cette arme Aucune causalit n a pu tre d montr e entre les d c s et l emploi de l arme Il est cependant apparu comme indiqu pr c demment que les d c s sont corr l s soit une overdose soit sont la cons quence d une bouff e d lirante aigu 13 Dans ce dernier cas les victimes surpassent leurs capacit s physiques ce qui conduit un d s quilibre m tabolique suivi d une acidose pouvant entra ner la mort ce jour aucun d c s n a pu tre imput l emploi du Taser et ce m me dans les cas d usage abusif G LES RISQUES AVERES DU TASER Si une l talit sp cifique li e l emploi de cette arme ne semble pas d montr e son usage n est cependant pas sans cons quence Plusieurs risques ont pu tre identifi s risque li l lectrisation comme dans toute lectrisa tion le principal risque du Taser concerne les blessures associ es la chute Engendrant une perte total du tonus musculaire les chutes incontr l e sont in vitables Il s agit du principal risque de blessure grave suite l utilisation de Taser mais il n est cependant pas d crit dans la litt rature risque li au syst me de fl chettes les fl chettes sont propuls es a grande vitesse par un syst me d azote comprim De par leur forme ces l ments conservent un pouvoir perforant qui s il est sans danger pour des tirs ajust s sur le corps restent potentiell
112. de liaison mais aussi de la psychiatrie tout court qui demeure avant tout une m decine du sujet et de la relation sera de rester avant tout une m decine du lien avec chaque patient que nous accompagnons charge pour chacun d entrenous de veiller attentivement ce que ce lien ne se dissolve pas dans la standardisation et la routine proc durale Psychiatrie 37 405 A 20 1998 1 5 3 D cret N 2005 346 du 14 avril 2005 relatif l va luation des pratiques professionnelles www legifrance gouv fr les principaux enjeux de la psychiatrie de liaison dans un h pital des arm es 155 EH H Un OU VIENT DE PARA TRE il H PITAUX MILITAIRES H PITAUX MILITAIRES EN 1914 1918 DANS LA GUERRE 1914 1918 FRAN OIS OLIER et JEAN LUC QU NEC HDU Tome France Nord Ouest DEPARTEMENTS CONCERNES 14 22 27 28 Ara Th Rave 29 35 36 37 44 49 50 53 61 72 76 79 85 86 REPERTOIRE GENERAL INDICE DE RARETE Fran ois OLIER Jean Luc QUENEC HDU Cette tude in dite en forme de r pertoire d partemental d clin e en cinq volumes pr sentera une somme documentaire et iconographique de premi re importance ainsi qu un essai de catalogue marcophile int ressant les 10000 h pitaux militaires ch teaux h tels coles usines salles des f tes r sidences de particuliers etc mis sur pied lors du premier conflit mondial en France m tropolitaine et Outre mer Ce r pertoire national loc
113. des signaux cellulaires aboutissant des cons quences g n rales diverses impliquant au premier plan les cellules dendritiques de Langherans comme cible et comme point de d part de l information IV CONCLUSION Les armes non l tales et sp cialement celles nergie dirig e constituent une piste majeure pour les syst mes futurs Dans le cadre d op rations ext rieures la doctrine d utilisation d armes non l tales ou l talit r duite ANL a conduit la mise au point et l utilisation de moyens lectromagn tiques de contr le des foules Au vu des perfectionnements r cents en miniaturisation et mobilit de ces moyens l utilisation extensive ou banalis e est tr s probable y compris dans des actions classiques de maintien de l ordre missions de police Les versions technologiques sont en plein d veloppement depuis le fusil ADS destin l utilisation proche jusqu la version multi quip e en syst mes l talit r duite projet sheriff Full Spectrum Effects Platform qui associe sur un v hicule 8x8 la fois l ADS des flash lasers un clairage forte luminance des metteurs de bruit un brouilleur 173 D Hi H Un O O D op rationnel multibande et un syst me de d tection et de ciblage automatique de cibles Des effets fratricides sont possibles de telles puissances de l ordre du GW la source la pr sence de niveaux importants proximi
114. du cong Bien que r gi par des caract res r glementaires et statutaires cet acte comporte une dimension en elle m me prise dans la clinique qui lui conf re toute sa port e th rapeutique Ce travail s int resse aux enjeux concernant la prise en charge des patients mais aussi aux n cessaires particularit s et singularit s des sujets faisant l objet du cong et objectant souvent avec le caract re g n ral de ces dispositions Nous nous proposons travers l tude de l actualit des modifications des textes statutaires de d tailler les implications de ces proc dures dans le d roulement m me de la prise en charge des patients B LAHUTTE m decin principal praticien confirm C GHEORGHIEV m decin principal praticien confirm Correspondance B LAHUTTE service de psychiatrie H pital d instruction des arm es du Val de Gr ce 74 boulevard de Port Royal 75230 Paris Cedex 05 m decine et arm es 2009 37 2 B LAHUTTE C GHEORGHIEV ABSTRACT ACTUALITY OF NEW PAID SICK LEAVES FOR LONG TERM ILLNESS New statutory texts bring perceptible modifications to the field of paid sick leaves for long term illness We have to mark at first practical involvements in procedure They condition the practice of the psychiatrist But especially they particularize and interfere with stages in the progress of the sick leave These clinical stakes invite us to consider the joint between care and psychiat
115. e Cela conduit naturellement vers une prise en charge individuelle Et la l intervenant se trouve d embl e engag par ce qu il met en uvre 9 Il est donc important de pouvoir soutenir une action qu il peut tre n cessaire de poursuivre dans le temps Dans ce domaine l id e d une intervention ponctuelle miracle qui suffirait annuler l impact traumatique n est qu illusion Lorsque l on engage quelqu un ouvrir des questions personnelles surtout s agissant d un militaire en op ration il est n cessaire de manifester une grande prudence Il ne suffit pas de faire parler les gens pour avoir une action th rapeutique Encore faut il permettre au sujet de faire quelque chose de sa propre parole qu il puisse s en soutenir C est par son exp rience clinique du soin en psychiatrie que le sp cialiste dispose de la comp tence n cessaire ce faire Le m decin peut se trouver embarrass de cette parole qu il suscite Cela ne doit pas contribuer ce qu il en ferme la possibilit Dans ce domaine la collaboration avec le psychiatre peut tre constructive V LE MILIEU MILITAIRE COMME MILIEU DE SOINS Les principes de Salmon constituent en situation op rationnelle une strat gie de prise en charge Ils soulignent que la symptomatologie en situation de crise ne pr juge pas de la suite et qu il importe de se donner du temps qu une extraction trop rapide du milieu n est so
116. e a distance optimale sur des personnels valides et entra n s au courant de 1 effet attendu et pouvant interrompre exposition instantan ment lever j c debouzy Tableau I Param tres de sensibilit cutan e en fonction de la fr quence d exposition Fr quence Dur e Localisation Seuil Seuil GHz sec Surface cm2 mW cmz2 mW cm2 Avant bras 2 45 10 107 27 0 050 Dos 2 45 10 377 63 0 050 3 1 Avant bras 59 0 025 Or 3 4 Ayant oras 33 5 0 060 Or Avant bras 10 1 37 21 0 025 35 10 id i aes 8 8 0 078 37 Dos 94 10 37 4 5 0 071 les bras Leur quipement ne comprenait ni objets m talliques ni objets pouvant focaliser le rayonnement lunettes Les r sultats ont finalement valu des expositions donnant un facteur 4 de s curit entre le seuil de sensation intol rable et le seuil r el de br lure 4 Les tudes ont conclu l absence de risque cutan oculaire ou de canc risation tardive sur cicatrices imputables l exposition au rayonnement ADS 5 Cependant m me dans ces conditions des effets adverses ont t relev s br lures persistantes irritations oculaires quoique rares 0 05 des cas 6 Pratiquement les scenarii qui inspirent le plus de craintes sont aussi les plus probables Dans le cadre d operations ext rieures Irak les op rations consistent en du contr le de foules d interdiction de sites ou de neutralisation d ag
117. e antipalustre 1 Certains peuvent ainsi s exposer dans l intimit de leurs rapports sexuels en s affranchissant du risque de contamination infectieuse par les virus de l immuno d ficience humaine ou de certaines h patites par la multiplication de relations non prot g es avec des partenaires successifs Ces situations se retrouvent notamment lors des missions ext rieures l occasion de contacts sexuels avec les prostitu es connues pour leur haut risque de contamination Malgr une ducation sanitaire soutenue relative ce risque et la mise disposition des moyens de protection il persiste ainsi un niveau significatif de MST parmi les troupes en mission ext rieure La n gligence l oubli la lev e des inhibitions sociales et sexuelles que l on peut habituellement observer dans de tels contextes n expliquent pas eux seuls l ampleur de ce ph nom ne L entretien avec de nombreux rapatri s sanitaires rend compte de la dimension ordalique l uvre dans ces prises de risque o il s agirait d interroger son immortalit en s en remettant au hasard au destin ou la chance 2 On retrouve des ph nom nes comparables en ce qui concerne les comportements de non prise de la chimioprophylaxie antipalustre qui peut impliquer un risque significatif d impaludation dont l encore les cons quences peuvent tre graves D ni du risque mais aussi parfois affrontement de celui ci pour interroger le de
118. e des troubles psychiques pendant et surtout apr s une mission Un tiers des militaires de retour d un d ploiement pr sentent des troubles psychiques Peu de surprise sur leur nature une symptomatologie anxio d pressive domin e par les troubles post traumatiques accompagn s de conduites addictives et de conduites suicidaires Les enqu tes pid miologiques soulignent que c est entre le 3 et le 6 mois qui suit le retour que leur incidence est maximum 5 Il y faut donc inventer des actions sp cifiques de surveillance pid miologique et de soins au temps du retour Le taux de suicide au sein des forces positionn es en Irak est aujourd hui pr s du double du taux de la population am ricaine moyenne respectivement 20 100 000 et 11 100 000 en 2003 ce chiffre tait le triple 6 Ce temps du retour est tr s diff rent selon que le d ploie ment a dur 3 mois ou un an ou que les d ploiements se renouvellent apr s une courte p riode de pause Compte tenu des d ploiements de longue dur e les am ricains ont con u des syst mes sp cifiques d assistance au retour V LES ACTEURS ET LES MOYENS DU SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE Il n y a pas d accord sur la composition des quipes charg es du soutien psychologique Chaque pays peut y faire rentrer qui il veut c est ainsi que selon les cas peuvent tre impliqu s des membres du clerg des sociologues des anthropologues m me des officiers de police charg
119. e intensit 16 Cependant il semblerait d apr s la litt rature que les effets des infrasons sur l homme aient t tr s largement exag r s et ce la suite des travaux publi s par Graveau 17 persuad d avoir mis au Tableau II R ponses subjectives aux sons de basse fr quence d apr s Alves pereira 1999 Fmax Hz Intensit dB Dur e R ponse Vibration du thorax Sensation d touffement Vibration du champ visuel 30 118 140 2 min Vibration du thorax et de la cavit nasale sensation d touffement 40 117 138 1 min Interf rence avec le rythme respiratoire pression dans la gorge 25 second 80 102 135 as Vibration du thorax 100 TES timih interf rence respiratoire 184 point une nouvelle arme acoustique Le fait que les infrasons ne soient pas audibles leur donne un c t myst rieux en partie responsable de leur r putation Dans la gamme audible Noppen et al 18 rapportent quatre cas de pneumothorax spontan s chez l homme faisant suite une exposition sonore excessive concert de rock N anmoins la dur e des expositions semble incompatible avec les modalit s d usage d une arme sonore Les bruits impulsionnels de tr s forte intensit type explosion ont t envisag s comme arme acoustique Les d g ts qu ils provoquent sont d ordre m canique blasts et ont fait l objet d un bon nombre d tudes 19
120. e l arm e de Terre et la Gendarmerie M decine et Arm es 2005 33 5 117 21 actualit des nouveaux cong s de longue dur e pour maladie 151 Jv EH H mn OU VIENT DE PARA TRE INDEX PHYTOSANITAIRE ACTA 2009 45 dition Cette 45 dition de l index phytosanitaire ACTA reprend la totalit des substances actives homologu es et commercialis es en France Elle r pertorie 424 substances actives pour environ 2100 sp cialit scommerciales Les substances actives d crites composition chimique toxicit de la mol cule utilisation et conditions d emploi des produits sont r parties en six chapitres insecticides et acaricides fongicides associations herbicides moyens biologiques produits divers n maticides rodenticides molluscicides taupicides L ouvrage propose deux r pertoires alphab tiques des mati res actives et des sp cialit s commerciales les nouveaux produits sont signal s ainsi que les retraits des substances actives suivant l inscription a l annexe de la Directive 91 41 4 CE un point sur l actualit r glementaire la liste compl te des autorisations par culture et par usage liste verte la liste des installations d essais BPL et des organismes d exp rimentation BPE du cahier LMR Limite maximale en r sidus pour toutes les substances actives cit es En compl ment une rubrique d di e aux bonnes pratiques phytosanitair
121. e nous appelons le temps ordinaire celui de la pr paration op rationnelle o l articulation des dimensions du soin et de l expertise donne une perspective particuli re notre pratique Cette actualit s inscrit tr s naturellement dans le contexte de l volution de notre discipline la psychiatrie et du regard qui est port aujourd hui au travers de ces d veloppements r cents sur la clinique Si nous pouvons mesurer tout l int r t de l volution des classifications internationales des maladie mentales des perspectives pid miologiques des avanc es de la psychopharmacologie il nous faut cependant donner encore toute sa valeur une perspective qui m decine et arm es 2009 37 2 103 prend en compte le rapport singulier de chacun au r el pulsionnel et ses am nagements particuliers tel qu il peut en tre rendu compte au travers des grandes structures psychopathologiques Elles gardent encore toute leur pertinence dans notre clinique quotidienne Elles ne peuvent se r soudre dans une d marche qui se voudrait seulement objectivante par la standardisation de l valuation et de la mesure du sympt me d tach de la logique de la subjectivit On en mesure l importance quotidiennement dans notre clinique ne serait ce qu autour des questions d adaptation Cet aspect est fr quemment voqu l occasion des manifestations pathologiques rencontr es chez les militaires Ceux ci
122. e se doit maintenant de prendre en compte les notions suivantes comment limiter le nombre de pertes civiles Comment contr ler des populations en limitant le nombre des bless s Le seuil d engagement des ALR tant plus bas que celui d une arme l tale il offre des options suppl mentaires avec une gradation plus progressive mais galement un risque de banalisation On comprend bien que les ALR visent galement mettre hors de service des mat riels mais il ne peut tre exclu qu il y ait des effets collat raux sur les personnels pr sents sur dans ou autour du mat riel vis III LES CONSEQUENCES POUR LA SANT DE LUTILISATION DES ALR Les armes non l tales restent des armes de guerre La prise en compte des effets sur l homme est importante tous les niveaux de la conception de l arme efficacit associ e la non l talit la s curit humaine lors de l utilisation vis vis de la cible mais aussi de son environnement passants observateurs non impliqu s unit s alli es otages ou vis a vis de l utilisateur lui m me Il est donc essentiel d valuer les effets fratricides ainsi que les blessures potentielles etimpacts long terme sur la sant Iln existe pas de base de donn es sur l impact humain des ALR et une grande partie des donn es existantes est indisponible du fait d int r ts de propri t ou de s curit nationale 6 Apr s mise en service de l arme ces l
123. e sont titre individuel et dans des fonctions identiques comp tence gale au personnel d active Ceci traduit bien la volont de compl te int gration de la r serve voulue par le directeur central Constitu e de personnel sous contrat renouvelable elle tire sa richesse de sa diversit de recrutement Une partie a accompli le service militaire une autre a un pass d ancien militaire et enfin la derni re partie est issue du monde civil Quelle que soit l origine de ces volontaires ils participent tous l accomplissement des missions du service aussi bien sur le territoire national que dans le cadre des op rations ext rieures OPEX Au del de POPEX mission souhait e et v cue comme riche d exp riences technique et humanitaire il existe une participation quotidienne au sein des h pitaux d instruction des arm es HIA comme au sein des unit s des trois arm es et de la gendarmerie ou bien encore dans des structures plus sp cifiques comme l institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale Ces diff rents cadres d emploi ont un d nominateur commun celui des m tiers de la sant Cependant les conditions d exercice dans un cadre nouveau et des milieux sp cifiques imposent naturellement une formation d adaptation sur le plan technique et un apprentissage du milieu et des mat riels La deuxi me composante est constitu e de r servistes citoyens qui ont re u l agr ment de l autorit
124. edex T l 33 0 1 42653995 Internet www Lavoisier fr 126 Dossier psychiatrie PARTICULARIT S DE LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS ALCOOLOD PENDANTS L exp rience des sessions alcool dans le service de psychiatrie de PHIA Legouest Metz T de KERGUNIC G FIDELLE D COULOT S THUILLIER D SELLEM C BARTHELEMY RESUME Le service de psychiatrie de l h pital militaire Legouest organise des sessions de sevrage au profit des patients alcoolod pendants civils et militaires Plusieurs entretiens de pr paration sont n cessaires avant d inclure les patients dans une prise en charge globale pendant trois semaines Le programme d activit multidisciplinaire s appuie sur deux principaux leviers th rapeutiques une approche corporelle et une approche groupale Les changes verbaux entre les patients apparaissent tout a fait op rants car ils permettent une mobilisation des structures psychiques individuelles dans le partage des exp riences mutuelles L quipe soignante doit n anmoins demeurer vigilante face au ph nom ne d illusion groupale qui fonctionne comme un fantasme de toute puissance et de ma trise de la conduite alcoolique Il s agit alors d aider chaque patient partir du partage d une exp rience commune se r approprier la singularit de sa conduite pathologique Il est galement essentiel d organiser d embl e la continuit des soins et de favorise
125. ela d une intervention ponctuelle qui sans lendemain perd tout sens Le m decin des arm es y occupe une place centrale 2 II DES INTERVENTIONS DEVENUES HABITUELLES Dans le cours des ann es 1990 la mise en place d une organisation nationale apte a aider psychologiquement les personnes venant de vivre une situation exception nelle est apparue indispensable C est le dispositif des cellules m dico psychologiques dont le d ploiement est imm diatement annonc d s lors qu un v nement dramatique occupe le devant de l actualit M dicalement il est justifi par l existence de troubles psychopathologiques sp cifiques la survenue d un v nement traumatique M diatiquement il t moigne d une attention affi ch e envers les victimes Il concr tise la compassion que l on attend des responsables et ceci jusqu aux plus hauts chelons de l tat 143 4H EH H nm O EU Socialement c est une occasion offerte de remettre du lien humain dans une soci t stigmatis e pour son individualisme C est en tout cas le signe qu il existe un vide et que l enjeu se situe bien au del de l aspect m dical qui nous int resse d abord La situation est sensiblement diff rente en milieu militaire en raison de la structure qu offre l institution Sa permanence d passe largement le temps de l v nement Pourtant les militaires ainsi que leurs familles n chappent pas l id
126. eler Ces checs peuvent tre envisag s au jour des remarques pr c dentes mais ils soulignent galement la n cessaire pr paration de la reprise par la collaboration entre les diff rents acteurs intervenants th rapeute psychiatre de P HIA m decin d unit ventuels acteurs sociaux de b lahutte Vunit De nombreuses difficult s objectent la mise en place de cette d licate p riode d accompagnement qu est la reprise Au del des r ticences institutionnelles fr quentes les cueils institutionnels sont nombreux absence de d cision quant au lieu de r affectation loignement des th rapeutes rompant la continuit des soins limites dans les possibilit s d am nagement du poste faibles possibilit s de mise en place d inaptitudes partielles etc Pr paration anticipation et collaboration seraient donc les trois maitres mots d une reprise id ale Les nouveaux textes font apparaitre par ailleurs la possibilit d interrompre le cong avant l ch ance des droits autoris s la demande du personnel int ress sous r serve de l avis m dical et de l accord du ministre de la D fense Cette disposition qui aura probablement un retentissement sur la dynamique globale des cong s doit tre consid r e en regard des situations dites de d sengagement Le d sir de quitter l institution doit donc tre envisag la lueur de l attribution par le sujet en souffrance de ses di
127. ement mena ant pour des zones sensibles plusieurs cas d accidents ont t rapport s pour des tirs ayant touch la t te Un cas de perforation de la boite cr nienne 14 fig 3 a t d crit ainsi que deux autres cas de perforations oculaires 15 16 En outre il est possible d observer des fractures secondaires l intense t tanie provoqu e par le syst me Un cas a t rapport 17 mettant en avant une fracture du rachis thoracique associ e une compression m dullaire au cours d un exercice de d monstration d crouzier Figure 3 Scanner montrant une perforation de la boite cr nienne suite l emploi d un Taser Il ne faut enfin pas exclure l existence d un risque indirect pour l utilisateur du Taser dans le cas d un interpellation au cours de laquelle l agresseur est en possession d une arme a feu il existe un risque de coup de feu secondaire la t tanie C est dans le but de limiter ces risques que la note d instruction du 9 janvier 2006 18 a t tablie qui interdit strictement entre autre l emploi du syst me sur 1 Ideker RE Dosdall DJ Can the direct cardiac effects of the electric pulses generated by the TASER X26 cause immediate or delayed sudden cardiac arrest in normal adults Am J Forensic Med Pathol 2007 28 195 201 2 Vilke GM Sloane CM Levine SD Neuman TS Castillo EM Chan TC Does the Taser cause electrical changes in twelve lead
128. ement illustrer les cueils redouter de ces demandes Ils soulignent en effet la dynamique d vitement fr quemment retrouv e vis vis du milieu militaire Ces troubles sont probablement sous valu s dans la clinique au profit de leurs complications ou de leur comorbidit Ils sont tonnamment peu repr sent s en fr quence parmi les CLD IV CONCLUSION En conclusion les nouvelles dispositions du statut g n ral des militaires impliquent des modifications formelles du cadre des cong s de longue dur e pour maladie La difficult maintenir une continuit dans les soins et le risque de d vier le cong de sa port e th rapeutique sont une pr occupation constante pour le praticien De fait ces nouvelles dispositions statutaires nous incitent anticiper leur retentissement sur la prise en charge et sur les droits des patients Elles imposent une modification des pratiques tant pour les m decins hospitaliers que pour les m decins d unit N anmoins les enjeux th rapeutiques et relationnels de ces d cisions nous invitent la plus grande rigueur clinique dans leurs indications et leurs maniements al Aspects volutifs et impact th rapeutique des cong s de longue dur e pour affections psychiatriques M decine et Arm es 1990 18 2 99 104 5 Lahutte B Favre JD De Montleau F Arvers P Cudennec Y tude des cong s de longue dur e pour troubles psychiques chez les personnels militaires d
129. ement public priv ou professionnel antennes relais bornes Wifi par exemple 16 Les donn es scientifiques ne confirment pas existence d un lien causal entre ces signes et l exposition des champs lectromagn tiques Manque d information crainte devant de nouvelles technologies les sympt mes sont g n ralement ceux observ s en cas de stress et ne sont pas sp cifiques Il n y a actuellement pas de support la r duction des valeurs limites actuelles d exposition mais le minist re de la Sant pr conise la mise en uvre d actions individuelles simples permettant de diminuer le niveau moyen d exposition aux champs lectromagn tique RF de chacun 17 utiliser le t l phone mobile avec discernement et mod ration utiliser le t l phone mobile dans de bonnes conditions de r ception viter de t l phoner lors d un d placement utiliser un kit mains libres qui loigne le t l phone mobile de la t te D ULTRA WIDE BANDE UWB Dans le domaine civil les modulations large bande commun ment appel es UWB bas es sur l mission d impulsions synchronis es sont bien adapt es aux liaisons sur courtes distances entre un grand nombre d quipements ou d objets interd pendants Du fait de la faiblesse des niveaux utilis s elles ne posent pas de question sanitaire particuli re Dans le domaine militaire il s agit d une composante de la guerre lectronique
130. ement sup rieures celles d velopp es par le Taser pour observer un effet physiologique sur l organisme cardiaque avec les d fibrillateur ou c r bral avec la sismoth rapie L obtention d un effet l tal requiert un courant de plus forte intensit 7 500 fois sup rieur au Taser tel qu il a t utilis dans les cas d ex cutions au Etats Unis avec la chaise lectrique Dans ce dernier cas la tension plus faible 2000 V entra ne la rupture di lectrique de la peau Le Taser met donc en jeu des nergies beaucoup plus faibles que celles employ es que se soit pour des syst mes de gardiennage ou des syst me m dicaux Cette observation permet de pr sager des effets biologiques d l t res limit s Tableau II Comparaison Taser autre syst me d livrant des impulsion lectriques Syst me Tension Intensit Energie d livr e Taser X26 15000 V 2mA 0 07 J Matraques 450000 950000 V 05 lectriques CEE 10000 V lt 5J lectriques D fibrillateurs 100 500 J DA ce 100 V 70 J sismoth rapie foe 2000 V puis 400 V 15 A lectrique HI EFFETS BIOLOGIQUES A LECTRISATION Par d finition l lectrisation est le passage d un courant lectrique dans le corps Les effets biologiques ressentis d pendront en premier lieu de l intensit du courant employ partir de 0 5 mA le courant commence a tre per u 10 mA appara t une t tanie musc
131. ence Les arm es sont en charge de mettre en uvre la violence lorsqu elle est l gitimement d cid e dans une intention politique Si celle ci doit toujours tre ma tris e conform ment aux lois nationales et internationales en vigueur elle n est pas sans effet sur les hommes ou le groupe qui doit la mettre en uvre Elle s accompagne toujours aussi de l ventualit de la violence subie Lune comme l autre sont marqu es de la question de la mort Point le plus ultime de l engagement dans toute l acceptation de ce terme pour celui qui choisit de servir dans les arm es Il peut le conduire jusqu au sacrifice de sa propre vie Quelle que soit la force des id aux qui soutiennent chaque militaire dans l acceptation de ce risque essentiel cette dimension est toujours pr sente de mani re plus ou moins consciente plus ou moins accept e pour chacun de ses membres Lorsqu elle se pr sente il y a toujours alors un effet de surprise auquel nul ne peut v ritablement se pr parer On en mesure parfois les cons quences sur chacun de ceux qui y sont 1 02 m decine et arm es 2009 37 2 confront s mais aussi plus collectivement au niveau du groupe Les conditions d engagement de nos forces sur les th tres d op ration depuis presque vingt ans ont donn l occasion de mesurer et de donner sa place des perspectives actualis es des probl mes psychiatriques en situation op rationnelle La continu
132. entendre de motivations conscientes et incons cientes Le lien est contract pour une dur e d termin e d une plusieurs ann es d embl e renouvelables avec une latitude se d faire du lien qui nous semble hors de proportion avec leur capacit se projeter dans le temps Le troisi me ancrage est celui qui vient introduire du rythme dans cette partition Ces rythmes ont plusieurs ordres de grandeur celui des ch ances de contrats celui des campagnes ou encore celui de la vie bord avec ses quarts ses tiers et ses bord es Ces rythmes varient 132 galement selon que l on est sous marinier en apparence d connect du temps ext rieur mais dont la dur e des missions est pr vue longtemps l avance ou que l on navigue en surface dans l attente d une possible escale Le tempo c est dire l unit de temps dans l interpr ta tion et l ex cution d un mouvement peut tre variable en fonction des sp cialit s des b timents du contexte g opolitique ou encore de la personnalit du commandant et de sa capacit diriger et harmoniser son ensemble Lent ou rapide r gulier ou non accord ou discordant le tempo est m lodieux pour les uns mais peut aussi se r v ler cacophonique pour d autres qui ne parviendront pas a en trouver la juste mesure fig 1 Figure 1 Charles Lapicque Man uvre au cr puscule 1959 IV LA TEMPORALIT DU MARIN DIMENSION INTIME DU TEMPS VECU
133. ents non ionisant RNI car elles ne poss dent pas l nergie n cessaire au ph no m ne d ionisation i e modification de la couche lectronique des atomes Lorsqu une onde lectromagn tique rencontre un mat riau physique ou biologique les interactions de cette onde avec ce mat riau d pendent de plusieurs facteurs les caract ristiques de l onde lectromagn tique la taille de l objet rencontr son orientation par rapport au champ son environnement et ses caract ristiques physico chimiques permittivit conductivit L intensit du champ auquel est soumis un objet diminue quand sa distance par rapport la source augmente Toute paroi ou structure conductrice de l lectricit situ e entre la source et l objet att nue fortement le champ lectrique mais il n en est pas toujours de m me pour le champ magn tique qui n est sensiblement att nu que par des mat riaux ferromagn tiques La profondeur de p n tration des RNI dans l organisme est inversement proportionnelle la fr quence Les basses fr quences EBF extr mement basses fr quences tr s basses fr quences etc correspondent des longueurs d ondes tr s grandes par rapport aux dimensions du corps humain Elles traversent l organisme plus facilement que les hautes fr quences en particulier les hyperfr quences HF qui ne p n trent que superficiellement dans le corps Lorsqu un objet conducteur est plac dans un
134. ept of therapeutic risk or even the concept of zero dead in war operations Opposite this social requirement for a guarantee of security the profession of arms generates risks which expose to engage one s existence to confront oneself with death The soldier can take part in potentially dangerous actions when the circumstances require it It is a professional risk imposed but also controlled anticipated and limited From this normal risk one should distinguish a pathological risk in the army as in the civil society represented by a whole range of specific individual behaviours listed in the diagnosis category Risk taking behaviours This work describes more particularly some of them met in army and also the models of comprehension currently suggested Keywords Army Addictive behaviour Psychiatry Risk taking behaviours M decine et Arm es 2009 37 2 105 110 majeures celles de la libert de la responsabilit de l thique mais aussi de la violence et de la mort IL LE RISQUE PLURALIT DES APPROCHES Le risque peut se situer dans sa dimension accidentelle et al atoire c est dire comme v nement ind pendant de la volont du sujet et introduisant un danger Mais il peut aussi consister dans le fait de s exposer au danger On voit ici deux perspectives qui se d ploient l une en tant que ph nom ne ext rieur au sujet l autre l impliquant plus directement 105 D EH H
135. erance SENDOWSKI P Naz X HOLY X BUTIGIEG L ABAAMRANE e Ethical reflection on less lethal weapons and military medical research A PERRIN LA JOURN E NATIONALE DU R SERVISTE La journ e nationale du r serviste JNR institu e par la loi est l occasion de mettre l honneur les citoyens qui ont fait le choix de concourir la d fense de la nation en participant des activit s au sein de la r serve Elle est c l br e cette ann e le 8 mai La r forme du service national en 1997 entra ne la suspension de la conscription La r serve dite de masse a v cu Elle ne correspondait plus aux besoins du contexte g ostrat gique Deux ann es s coulent avant que ne paraisse la loi de 1999 portant organisation de la r serve militaire et du service de d fense Ce texte d finit deux composantes compl mentaires la r serve op rationnelle d une part et la r serve citoyenne d autre part Dix ans apr s la parution de la loi le service de sant des arm es dispose d une r serve d emploi compos e de techniciens adapt e une arm e professionnalis e La r serve op rationnelle est le compl ment qui assure au service la capacit d honorer le contrat op rationnel fix par l tat major des arm es EMA Elle lui permet d assimiler ou de r guler les coups et les pics d activit et lui procure les comp tences peu ou pas repr sent es au sein du service Les emplois tenus l
136. erme morale provenant du latin correspond thique d origine grecque et la r partition de sens entre les deux termes fait d bat D apr s Paul Ric ur 8 la morale repr senterait plut t un noyau dur relatif aux principes du permis et du d fendu faisant appel un sentiment d obligation caract re universel Le terme thique se d finirait par rapport cela sous deux aspects l un g n ral l thique en amont des normes qualifi d ant rieur l autre pluriel post rieur en aval des normes correspondant aux thiques m dicale biom dicale juridique militaire etc appliqu es des domaines sp cifiques et des situations concr tes Fondamentalement l usage d une arme est n cessaire ment contraire aux principes de l thique m dicale et difficilement compatible avec le strict respect des droits humanitaires En tenant compte de la r alit la hi rarchisation de l thique d une arme par rapport une autre n est pas fonction du fait qu elle soit l tale ou non mais des souffrances physiques ou psychologiques qu elle g n re Il y actuellement des interrogations d une part quant l usage des ALR d autre part quant aux recherches m dicales qui accompagnent leur mergence Il est alors question d thique militaire d thique m dicale ou bien encore d thique de la recherche A R FLEXIONS SUR L EMPLOI DES ALR Outre la question la fin just
137. erv e avec une attention particuli re 2 La p riode de l engagement est celle de la d couverte et de l amalgame Cette expression renvoie au brassage des nationalit s la dynamique d int gration En dentisterie l amalgame est aussi un m lange d alliage r put pour sa solidit Au d part il faut souligner la valeur normative de l instruction La coh sion le code d honneur du l gionnaire la rusticit y sont promues quelque soit les comp tences ant rieures Tous fussent ils anciens militaires chevronn s doivent devenir simple l gionnaire 3 Ce cadre fort d sillusionne parfois le jeune engag dans un v cu de privation de libert et ou de n gation de ses comp tences L institution offre en contre poids une autre notion l infini des possibles ce qui cr e la l gende S engager 36 ans est possible Rengager jusqu au dernier jour est possible Devenir sous officier quand on est franco phone sans baccalaur at est possible La L gion garde m me dans ses rangs un engag r form deux reprises P 4 Quitter la L gion pour s y rengager ult rieurement est possible Cadre contenant mais riche de symboles d un c t ouverture des possibles de l autre voil l abscisse et l ordonn e de l identit L gion Comment d s lors prendre en compte la singularit du candidat pour une adaptation et non une normalisation B LA QUESTION DE L IDENTIT POUR LE L GIONNAIRE L enjeu est le croisement
138. es closions ou r solutions Annales m dico psychologiques 2007 165 10 729 36 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Lurgence psychiatrique pourrait appara tre comme la fin d un parcours l aboutissement d une crise Mais il nous semble plut t devoir penser cette rencontre entre le psychiatre et un militaire au dela des questions m dico militaires et donc du devenir au sein des arm es Quand bien m me nous n aurions qu a passer quelques temps avec un soldat en rupture avec son r giment cet entretien doit conduire consid rer d abord la souffrance du sujet 3 Humeau M et al Disponibilit des armes feu et risque suicidaire revue de la litt rature Annales m dico psychologiques 2007 165 4 269 75 4 Nuns N Les urgences psychiatriques l h pital g n ral Annales m dico psychologiques 2005 163 7 607 10 les urgences psychiatriques au sein d un h pital d instruction des arm es 121 EH H Un OU INFORMATION CHANGEMENT D ADRESSE OU ABONNEMENT Afin d viter de fausses directions dans l exp dition de la revue M decine et Arm es les lecteurs sont invit s signaler en temps utile leur changement d adresse l un des organismes suivants en fonction de leur qualit l aide du bulletin ci dessous pour les officiers g n raux 25 DCSSA bureau officiers g n raux Fort neuf de Vincennes Cours des Mar chaux 75614 Paris Cedex 12 pour
139. es Lien Psychiatrie de liaison L INTRODUCTION La psychiatrie de liaison telle qu elle est exerc e dans les h pitaux d instruction des arm es est par de nombreux aspects comparable la psychiatrie de liaison en h pital g n ral En effet la cr ation de services d accueil et d urgence a grandement contribu leur ouverture sur la soci t civile avec au del de la clinique la confrontation des situations nouvelles souvent complexes sur le plan m dico social ou psychosocial N anmoins il existe des sp cificit s cette pratique en HIA dont la prise en charge des patients rapatri s sanitaires pour troubles psychiques ou la suite d interventions ou d accidents potentiellement traumatiques c est galement la prise en compte de questions d aptitude pouvant survenir au d cours d une consultation aupr s d un patient militaire S MINVIELLE m decin en chef praticien certifi E MELE m decin en chef praticien certifi Correspondance S MINVIELLE service de psychiatrie HIA B gin 69 avenue de Paris 94 160 Saint Mand m decine et arm es 2009 37 2 S MINVIELLE MELE ABSTRACT THE PRINCIPAL STAKES OF CONSULTATION LIAISON PSYCHIATRY IN A MILITARY HOSPITAL Consultation liaison psychiatry in military hospitals can be compared in several aspects with consultation liaison psychiatry practised in civilian general hospitals One of its specificities and
140. es liste les fabricants et distributeurs de moyens de stockage de produits phytopharmaceutiques fabricants d quipements de protection individuelle distributeurs de pulv risateurs et de buses antid rive proc d s de traitements des effluents phytosanitaires Con u pour les techniciens les prescripteurs les agriculteurs ce livre est l outil indispensable pour le choix et l utilisation des produits phytopharmaceutiques dans le cadre d une agriculture raisonn e ISBN 2 85794 247 8 Format 15 5 x 24 cm Pages 804 Prix 38 7 frais d envoi ditions ACTA 2009 BP 90006 59718 LILLE Cedex 9 Site www acta asso fr 152 Dossier psychiatrie LES PRINCIPAUX ENJEUX DE LA PSYCHIATRIE DE LIAISON DANS UN HOPITAL DES ARMEES RESUME La psychiatrie de liaison telle qu elle est exerc e dans les h pitaux d instruction des arm es est par de nombreux aspects comparable celle exerc e dans les h pitaux g n raux civils Une de ses sp cificit s et de ses enjeux est d avoir 4 prendre en compte des questions d aptitude qui peuvent se d voiler au d cours de consultations classiques aupr s de patients militaires Mais l enjeu principal de ce mode d exercice est l tablissement d un r seau de liens de qualit autour du patient r seau liant les diff rents intervenants m dicaux param dicaux m dico sociaux et familiaux Mots cl s Aptitude H pital des arm
141. es ces technologies innovantes Il se doit aussi de poursuivre l tude des effets des ALR sur la sant et de d velopper au besoin des recherches exp rimentales destin es r pondre aux interrogations pr sentes ou futures de l ensemble des personnels de la d fense des tats majors des praticiens ou de la DCSSA Les r sultats de ces recherches seront galement partie prenante dans la r flexion thique qui doit tre conduite sur l utilisation massive des ALR face une population non combattante mais menagante Il doit enfin mener en permanence une r flexion sous l angle de 1 thique m dicale pour d finir les limites de sa participation a l valuation des effets de telles armes de fa on ne s impliquer clairement que dans les aspects pr vention et traitement des effets et non validation de l arme Mars 2008 5 Humair D Les armes non l tales Analyse de la division de la planification de la d fense Suisse Disponible sur le site www diplomatie gouv fr f IMG pdf 50_726 743 pdf 6 Impacts humains des technologies non l tales Rapport technique du groupe RTO TR HFM 073 Disponible sur le site ftp ftp rta nato int 7 Bricet des Vallons G Le canon a ondes ou la mutation modulable de l armement Technologie et armement N 2 Juillet septembre 2006 8 Autre site web pouvant tre consult www global security org int r t de la recherche op rationnelle sur le concept des techn
142. es meilleurs fl 7 Services de sant des nations engag es Le corps des m decins militaires va tablir des principes d intervention qui restent aujourd hui encore valables C est l histoire de cette adaptation des m thodes et des hommes de la prise en compte d un vaste champ d intervention m dical pid miologique chirurgical psychiatrique radiologique qui vous est propos e dans cet ouvrage travers les souffrances caus es par la guerre les traumatismes sous leurs formes les plus diverses c est aussi le courage et la comp tence du personnel du Service de sant qui sont mis en valeur dans cet ouvrage Les m decins venaient dans la bataille qui ne les pargnait point pour veiller sur la vie des autres Et n gligeant la leur ils pansaient ils op raient la mort furieusement d chain e les mena ant et les frappant sans distinguer lls repr sentaient ce qui restait dans le monde de piti et d humanit aux heures o tout s acharnait r aliser toute la souffrance et toute la destruction Combien noble tait leur mission Justin Godart sous secr taire d tat du Service de sant militaire ISBN 9 782912 347630 Format 21x23 5 cm Pages 600 Prix 49 ditions LBM 15 rue du Colis e 75008 Paris Dossier psychiatrie AU DEL DE L UNIFORMISATION DE LA PLAINTE LA SINGULARIT DU SUJET R SUM Dans le monde contemporain qui standardise les plaintes et les co
143. es n vros s in N vrose psychose et perversion Paris PUF 1988 10 Ferenczi S Thalassa psychanalyse des origines de la vie sexuelle Paris Payot 1977 11 Winnicot DW De la p diatrie la psychanalyse Paris Payot 1970 12 Goldschmidt GA Quand Freud voit la mer Freud et la langue allemande Paris Editions Buchet Chastel 1990 134 I caillet Dossier psychiatrie LE MASQUE DES TROUBLES DE L ADAPTATION EN MILIEU MILITAIRE R SUM Faire un diagnostic de trouble de l adaptation n est jamais anodin Au del du constat de l influence du milieu sur la symptomatologie il convient de ne pas m conna tre les d terminants individuels qui pr ludent la mise en situation et auxquels elle fait cho Ce diagnostic parfois port avec facilit dans une perspective m dico militaire l poque du service national prend une autre dimension avec l av nement d une arm e de m tier Apr s avoir d fini le trouble de l adaptation en pr cisant les limites du concept nous proposons d clairer le changement de perspective induit par la professionnalisation Nous illustrons notre propos l aide de deux cas cliniques Mots cl s Pratique m dico militaire Trouble de l adaptation I CONNAITRE LE CONCEPT Du latin ad aptare rendre apte relier lanotion d adaptation peut tre d finie en psychiatrie comme l ad quation harmonieuse entre une personne et son environne
144. es populations etamenant en 2008 l auto saisine de l AFSSET Agence fran aise de s curit sanitaire de l environnement et du travail sur le sujet et son int gration aux travaux du comit 19 du Grenelle de l environnement Tlest toutefois actuellement acquis que la grande majorit des expositions r sidentielles habituelles qu elles concernent les enfants ou les adultes dont les femmes enceintes ne comportent pas de risque sanitaire Il en est de m me des expositions professionnelles Quand les expositions r sidentielles d passent une valeur moyenne de 0 4 uT sur 24 heures ce qui est tr s rare en Europe il persiste un questionnement sur le risque pour les enfants Les tudes pid miologiques ne disposent plus en effet ces niveaux d expositions peu fr quents d effectifs suffisants et les r sultats des recherches exp rimentales tant chez l animal que sur des cellules ne permettent pas de retenir une hypoth se d action des champs magn tiques R QUENCES Les fr quences concern es s talent entre 10 kHz et 3 GHz Les radiofr quences RF ont pour principales origines les antennes de radio de t l vision de certains radars et de communications mobiles Ces champs servent transmettre des informations distance par voie hertzienne Ils sont la base des t l communications en g n ral et notamment des syst mes radio lectriques sur toute la plan te L exposition g n
145. es progr s des prises en charge et des traitements peuvent conduire de longues indisponibilit s Nous nous proposons de consid rer les diff rentes temporalit s de la dynamique des CLD afin de saisir les enjeux de ces moments b lahutte A VINDICATION Vindication de la mise en place d un CLD est toujours un moment particulier Selon qu elle survienne comme un temps int gr dans le suivi et le traitement de troubles prolong s ou comme un aboutissement administratif le patient arrivant alors l ch ance de ses droits cong s cette d cision prend une signification particuli re Outil th rapeutique pour certains le moyen d apaiser des relations par trop radicales avec l institution pour d autres parfois fait de reconnaissance d une souffrance d sign e cette signification du CLD proc de de la logique de la structure clinique du patient Elle doit tre identifi e car le risque de figer dans l incompr hension le patient existe si le caract re monolithique des d marches administratives et en particulier leurs aspects les plus actualis s est m connu Un v cu de rejet de spoliation ou d abandon est fr quemment voqu cette occasion Nous devons d terminer ce qui semble cliniquement en jeu pour les sujets se pr sentant au moment de l initiation du CLD Dans ces circonstances la d cision du cong n appara t pas syst matiquement comme une n cessit attendue p
146. es successifs seuls les deux extr mes sont pr sent s s par s par un trait d union les noms des auteurs s par s par une virgule sont mentionn s jusqu six au del le dernier des six est suivi de la mention et al les noms des revues sont conformes aux listes officielles r f renc es LES REFERENCES Les r f rences comportent obligatoirement dans l ordre suivant noms des auteurs en minuscules accentu es premi re lettre en capitale accentu e suivis des initiales des pr noms en majuscules accentu es s par s par une virgule le dernier tant suivi de la mention et al titre int gral dans la langue de publication caract res latins et d un point suivi de propos d un article extrait de revue nom de la revue suivi de l ann e de parution puis d un point virgule tome pouvant tre suivi du num ro entre parenth ses puis deux points num ros de la premi re page et de la derni re abr g e au plus petit chiffre explicite s par s par un trait d union et point final propos d un livre ville de l diteur puis deux points diteur suivi d un point virgule ann e d dition et ventuellement du nombre de pages suivi d un point final propos d un chapitre extrait d un livre titre du chapitre et point puis in suivi du ou des noms et initiales des pr noms du ou des coordinnateurs suivis de ed ou eds et d un point
147. es sur l aptitude pour des personnels am tropes op r s par k ratotomie r fractive dont la sp cialit expose aux rayonnements radars D tecteurs radaristes Le probl me r side souvent dans la mesure et la connaissance du DAS dose r ellement absorb e en W kg Il n est pas facile actuellement d acc der une notion de dose en ce qui concerne ces rayonnements notamment de savoir comment prendre en charge et comment identifier sans dosim tre l existence d une surexposition les sympt mes tant le plus souvent frustres non sp cifiques et r versibles En l absence de s quelle imm diate vidente et de connaissance d finitive sur les effets long terme la prise en compte m dico l gale d une surexposition doit tre mentionn e la fois sous l aspect physique des caract ristiques d exposition et sous l aspect m dical respectivement selon les proc dures de d claration de l Instruction 302143 DEF SGA DFP PERS et de l instruction sant N 2900 DEF DCSSA AST SST MP que poss de chaque unit leurs stations de base et la sant tat des connaissances et recommandations Rapport janvier 2001 13 IARC Interphone Study Results update February 2008 Disponible sur www iarc fr 14 INCA T l phonie mobile et risque de cancer revue bibliographique Juin 2008 Disponible sur www e cancer fr 15 Acad mie nationale de m decine Le risque du t l phone portable Mise au
148. est de son temps Soit Une arm e nous nous en faisons tous une certaine repr sentation li e notre exp rience mais notre temps comment le d finir Saint Augustin s exprimait ainsi au V si cle dans les Confessions Si on ne me le demande pas je crois savoir ce qu est le temps mais si on me le demande je ne le sais plus 1 Bien s r nous pourrions l noncer simplement c est l maintenant demain ou quand on le veut Nous faisons le choix d appuyer notre propos sur les conceptions du philosophe et prix Nobel de litt rature Bertrand Russell Dans cette perspective 2 le monde ext rieur est la cause de nos perceptions intimes et c est avec ces perceptions intimes que se construit le monde du sens commun et de la science Ainsi nous pouvons aborder le temps selon qu il est une donn e physique une donn e commune l humanit et qui fonde l histoire et enfin selon qu il est une donn e intime celle du temps v cu subjectif par nature la temporalit Nous nous proposons d exposer comment ces trois instances temporelles peuvent se conjuguer au L CAILLET m decin principal praticien certifi D PAP TA m decin en chef praticien certifi Correspondance L CAILLET service de psychiatrie HIA Clermont Tonnerre rue du colonel Fonferrier 29200 BREST m decine et arm es 2009 37 2 L CAILLET D PAP TA ABSTRACT WHAT IS TIME FOR SAILORS OUTLINES OF A PHE
149. et pratique a la fois vari e et ouverte Lexercice de la psychiatrie en milieu militaire peut apporter aux psychiatres de formation civile une am lioration qualitative de la relation m decin malade ainsi qu un exercice intellectuel enrichissant a travers l inclusion de aptitude dans la r flexion clinique et th rapeutique Nous ne pouvons que souhaiter la poursuite de ces changes dans un esprit d ouverture et d enrichissement th orique clinique et th rapeutique dont les grands b n ficiaires seront nos patients EMC Elsevier Masson SAS Paris Psychiatrie 37 882 A 10 2006 3 Favre J D Vallet D D ontologie des pratiques m dicales dans les arm es Ed La documentation fran aise 2007 des nouveaux psychiatres dans les arm es 117 EH H U Un OU VIENT DE PARA TRE SANT D CISION MANAGEMENT Sant D cision Management VOLUME 11 N 1 2 2008 M DICAMENT THIQUE ET PAYS EN D VELOPPEMENT M dicament thique et pays en d veloppement Sous la direction de Claude Dussart Claude PETIT Claude Dussart Claude Petit Des experts m decins pharmaciens responsables d organismes de sant conomistes chercheurs tous au contact du terrain apportent leur r flexion sur les grands problemes de sant des pays en d veloppement Ils nous invitent a comprendre les m canismes de sant publique qui concernent dans de nombreuses situations les difficult s que no
150. eur ouvrage L cole imp riale du Service de sant militaire de Strasbourg 1856 1870 Tous ces travaux ont t d pos s la section archives du mus e et la biblioth que centrale du SSA o ils sont la disposition des chercheurs et des lecteurs 170 Dossier armes a l talit r duite LES ARMES L TALIT R DUITE EN BANDE MILLIM TRIQUE Quels effets biologiques R SUM Les syst mes d armes lectromagn tiques millim triques appartiennent la panoplie d armes non l tales nergie dirig e d velopp es aux Etats Unis sous le nom Active Denial Systems ADS Leur mode d action repose sur la sensation de br lure intense provoqu e par l chauffement de l eau cutan e une distance pouvant atteindre 1 km entra nant l vitement de la victime Con us d s 1989 ces moyens sont pass s de l tat th orique celui de syst mes op rationnels employ s sur les th tres ext rieurs Irak Les tudes humaines effectu es aux Etats Unis ont retenu une action exclusivement locale des ondes et la r versibilit imm diate des effets aigus Le doute subsiste quant aux effets g n raux en particulier long terme de l exposition aux rayonnements millim triques des servants de syst mes comme des populations expos es accidentellement Mots cl s ADS Armes non l tales L INTRODUCTION Les armes non l tales peuvent se d finir en tant que moyens destin s
151. fficult s au lieu de l institution L avis du clinicien questionn en substance dans l attente d une ventuelle contre indication peut tre entendu par les instances de gestion des personnels comme un moyen d ent riner la proc dure dans ses aspects les plus formels N anmoins cette t che confronte galement le psychiatre l ventualit d voquer avec ce patient ce qu il en serait de sa responsabilit subjective t che rendue d autant plus d licate que l investissement th rapeutique est moins bon et que le praticien par sa position d expertise peut se trouver assimil l institution rejetante et rejet e 1 Loi N 2005 270 du 24 mars 2005 portant statut g n ral des militaires 2 D cret N 2006 882 du 17 juillet 2006 relatif aux positions statutaires des militaires 3 Favre JD Pilard M Payen A Clement J Schubnel M Cong s de longue dur e pour maladie mentale 4 propose de 100 patients M decine et Arm es 1987 15 3 317 22 4 Vallet D Favre JD Payen A Dubelle P Churlaud A Lebigot F et REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Une interruption du cong peut dans certaines circons tances tre un outil la condition d tre articul e avec la prise en charge des patients tout comme elle peut faire redouter une rupture dans le projet th rapeutique dans une tentative de fuite ou de mise distance des sympt mes Les troubles psychotraumatiques viennent particuli r
152. fonctions intra cellulaires 19 ou la cicatrisation 20 La validit de ces tudes est a consid rer mais il appara t d licat de nier tout effet long terme des syst mes ADS au seul regard des effets cutan s et en l absence de br lure Une voie propos e r side en un possible effet de signal immunologique 20 Parall lement d autres interrogations apparaissent quant aux conditions propres d utilisation de ces armes La doctrine d emploi de ces syst mes suppose des conditions mat rielles et humaines bien ma tris es qui sont souvent loin de la r alit des th tres op rationnels Il est difficile de pr sager des effets du faisceau sur une foule ne pouvant fuir cas d utilisation urbaine au sein de ruelle tout comme de l emploi de celui ci sur une population forc ment h t rog ne exposition d enfants ou de vieillards par exemple Il est noter que m me dans des conditions parfaite ment contr l es test d efficacit du syst me sur des volontaires o les personnes expos es sont en bonne sant des cas d accidents ont t rapport s c t des effets imm diats des tudes doivent tre entreprises sur les effets long terme mais galement sur les effets des expositions semi chroniques faibles doses semblable celle re ue par les utilisateurs et servants de ces armements VII CONCLUSION Les effets biologiques av r s ont permis d tablir les normes de protection e
153. forces en op ration Diversit des approches au sein de l OTAN P CLERVOY V VAUTIER Des nouveaux psychiatres dans les arm es D DASCALESCU C GUILLAUME C CARNIO F BouIssou Les urgences psychiatriques au sein d un h pital d instruction des arm es Quelques r flexions Y ANDRUETAN J D NICOLAS T BRUGE ANSEL A EON Engagement d sengagement dans la L gion trang re F PAUL S PEREZ Particularit s de prise en charge des patients alcoolod pendants L exp rience des sessions alcool dans un service de psychiatrie de l h pital d instruction des arm es Legouest Metz T DE KERGUNIC G FIDELLE D COULOT S THUILLIER D SELLEM C BERTHELEMY Quel temps pour les marins Esquisse d une ph nom nologie du m tier de marin L CAILLET D PAPETA Le masque des troubles de l adaptation en milieu militaire G THOMAS G TOURINEL Au del de l uniformisation de la plainte la singularit du sujet V HORNE REINOSO Intervention psychiatrique en op ration La place du m decind unit H Boisseaux M D Cotas Actualit des nouveaux cong s de longue dur e pour maladie B LAHUTTE C GREORGHIEV Les principaux enjeux de la psychiatrie de liaison dans un h pital des arm es S MINVIELLE MELE DOSSIER ARMES L TALIT R DUITE 157 161 171 175 181 187 e Int r t de la recherche op rationnelle sur le concept des technologies non l tales Y CHAN
154. g with it to aim towards an outcome Keyword Feminization in the armed forces Singularity of the subject Subjectivity of the coplaint World of standardization M decine et Arm es 2009 37 2 139 142 service militaire obligatoire d avant vers un choix singulier de devenir militaire dans l arm e de m tier D s lors les arm es sont amen es porter une plus grande attention au cas par cas de leurs hommes ce dont t moigne la prise en compte accrue du facteur humain Les acteurs de la psychiatrie et de la psychologie clinique des arm es contribuent soutenir cet engagement Leur pr sence et leur place dans les dispositifs sanitaires en op ration montrent qu il y aactuellement une plus grande acceptation et une meilleure compr hension de leur travail L id e d une prise en compte des particularit s des souffrances semble de plus en plus vidente et m me attendue Elle n appara t plus comme un obstacle la coh sion du groupe Bien qu on se heurte encore des r ticences les craintes imaginaires des effets d l t res sur le groupe s estompent Car en effet contrairement ce qu on pourrait penser plus une attention est port e la singularit de chacun plus chacun pourra se sentir appartenant au groupe 139 H EH H Un O UE Cependant maintenir cette orientation dans le contexte actuel reste une t che difficile tant les crit res de l valuation objectivable de l effica
155. hoix des conditions exp rimentales De plus il n y a pas n cessairement une corr lation entre effets biologiques et sanitaires et l extrapolation des r sultats exp rimentaux aux effets sur la sant humaine est toujours hasardeuse Toutefois les r sultats obtenus en laboratoire indiquent les ph nom nes pouvant tre mis en jeu ouvrent des pistes suivre et donnent lieu le cas ch ant des recherches compl mentaires Pour valuer les effets des ALR sur la sant en condition r elle l observation des cas cliniques ne permet pas dans l imm diat d envisager des tudes pid miologiques fiables pour la plupart des ces armes Une tude sur deux ans financ e par l institut national de justice NIJ a d but aux Etats Unis en mai 2006 pour r pertorier et examiner les d c s cons cutifs l usage du Taser ALR la plus r pandue ce jour Lors de sa mise au point une marge de s curit a t appliqu e fond e sur la connaissance des effets physiologiques du courant afin de permettre une utilisation sans risque pour la sant humaine dans les conditions d emploi pr conis es Des tests de validation ont t effectu s avec des volontaires recrut s exclusivement dans l arm e am ricaine donc des hommes en bonne sant sur lesquels le choc lectrique a t appliqu sur la poitrine ou le dos Cependant l chantillon n est pas repr sentatif de la population g n rale qui elle est h t
156. hologique ou psycho sociale ne peut tre engag e sans prise en compte des n cessit s du terrain et des avis de ceux qui y assurent les responsabilit s Les l ments fournis par le m decin d unit sont essentiels Id alement elle devrait donc s inscrire dans la continuit du travail ainsi initi Sur place cette coordination est essentielle pour l efficacit d une intervention dont certains effets peuvent se mesurer rapidement mais dont l enjeu va bien au del du temps de crise Nous ne nous arr terons pas sur l intervention psychosociale dont la cible est le groupe et l objet son fonctionnement L intervention m dico psychologique elle est orient e vers les individus et la sp cificit des troubles qu ils pr sentent 8 Dans l arm e fran aise elle est de ce fait du ressort du service de sant des arm es L aussi la rencontre peut se faire par l entremise du groupe avec le double int r t d viter un face face qui peut tre v cu comme brutalement intrusif par celui qui vient d tre traumatis mais aussi d avoir un aper u de l tat du collectif et du fonctionnement du sujet dans son milieu Le travail qui peut tre fait avec le groupe doit permettre chacun au del du discours commun qui s est intervention psychiatrique en op ration mis en place pour rendre compte de l v nement trauma tique de retrouver ce qui lui est propre dans ce qu il vient de vivr
157. iau C Bachelet A Perrin Biological effects of millimetric waves Are there long term consequences Pathol Biol 2007 55 235 41 10 Pakhomov AG Akyel Y Pakhomova ON Stuck BE Murphy MR Current state and implications of research on biological effects of millimeter waves a review of the literature Bioelectromagnetics 1998 19 393 413 174 j c debouzy Dossier armes a l talit r duite LES ARMES L TALIT R DUITE LECTRIQUES Effets biologiques du pistolet Taser R SUM Le Taser est un pistolet paralysant faisant partie de arsenal des armes l talit r duite Utilis pour appr hender distance des personnes refusant d obtemp rer et potentiellement dangereuses il fonctionne en lectrisant l individu au moyen d un courant de 15000 V et d une intensit de 2 mA Largement diffus ce syst me se trouve au centre d une pol mique et est accus d avoir caus plus de 150 morts Les diff rents risques voqu s de ces techniques pourraient essentiellement concerner le rythme cardiaque la stabilit des pacemakers le syst me respiratoire et avoir de possibles interactions avec les stup fiants sans qu aucun lien direct n ait pu tre mis en vidence entre l usage du pistolet et les d c s voqu s Dans la plupart des cas l abus de stup fiants ou des bouff es d lirantes aigues taient l origine de la mort Certains risques non sp cifiques ont cependant
158. icaux ce qui suppose aussi de notre part d actualiser tr s r guli rement nos connaissances des pathologies somatiques des strat gies th rapeutiques actuelles et de leurs intrications possibles avec le champ psychique Nous rejoignons ici le domaine de la formation m dicale continue et de l am lioration des pratiques profession nelles mais aussi celui de la sensibilisation et de la formation des psychologues cliniciens qui interviennent aussi dans ce domaine Mais notre r flexion se centrera essentiellement sur deux points particuliers qui constituent des enjeux importants dans notre pratique tout d abord la question du lien qui est inscrite au c ur m me du terme psychiatrie de liaison puis celle du d voilement d une question d aptitude derri re la question du soin chez certains patients militaires point d licat qui reste n anmoins une de nos sp cificit s d exercice en h pital militaire IV UN TRAVAIL AUTOUR DU LIEN L enjeu le plus important de cet exercice professionnel se situe probablement dans cette notion de lien et dans la qualit du lien qu il s agira de nouer avec les quipes soignantes qui une poque o la m decine du corps est de plus en plus technique et sp cialis e 154 se trouvent parfois d sarm es face l expression de la souffrance psychique ce liens tablit souvent de fa on informelle lorsque l on arrive dans un service et que l on vient s
159. icaux d unit ne sont avis s qu l approche de l ch ance des droits cong s L enjeu l issue de cette p riode est double D un point de vue th rapeutique la continuit des soins doit tre maintenue et anticip e La mise en place du cong l ventuel d m nagement le changement de th rapeute ou les mesures sociales n cessaires doivent avoir t voqu s ainsi que la perspective d stabilisante de la perte des interlocuteurs civils et militaires habituels Par ailleurs la qualit de la r alisation de la mise en CLD doit permettre au patient ainsi qu l institution de ne pas ressentir de confusion entre la dimension m dico militaire et celle du soin Cette disposition met bien videmment l accent sur l importance des soins mener dans cette p riode ainsi que sur le caract re d terminant de l implication du patient dans son traitement L avis du psychiatre se place comme conclusion de cette p riode ce qui en fait un moment potentiellement conflictuel si le patient objecte cette d cision Cette remarque souligne les situations cliniques parfois d licates pour lesquelles se pose l indication du CLD Ces situations peuvent s av rer tr s sensibles quand le sp cialiste ne rencontre le patient qu au cours d un unique entretien Si l existence d un trouble psychotique pose difficilement question quant cette indication l valuation du sp cialiste peut tre pl
160. idon Voguant l aventure Vasco de Gama ou Colomb taient parrain s par leur Roi paradigme de la figure paternelle comme de nos jours les marins d tat se placent sous l autorit d un commandant qui repr sente le chefsupr me quel temps pour les marins De retour sur la terre ferme le marin peut s en trouver chang au sens o il aura acquis un savoir sur d autres horizons et d autres cultures probablement mais peut tre plus fondamentalement sur lui m me L un de nos anciens le m decin de marine et po te Victor Segalen nous le dit dans Les imm moriaux On fait souvent un voyage au loin de ce qui n tait qu un voyage au fond de soi On peut alors se laisser tenter par l id e que sous jacente cette pulsion conqu rir les mers etoc ans il soit aussi question d une soif de savoir de l ordre de la pulsion pist mophilique qui fait que conna tre c est aussi co na tre na tre avec ceux qui s embarquent pour le m me voyage na tre avec ceux que l on rencontre et qui nous en apprennent sur nous m mes et sur nos propres myst res Ainsi de la r alit au symbolique la mer ne cesse de nous faire passer d une rive l autre fig 2 Figure 2 Raoul Dufy Baigneuses en pleine mer 1925 V DIMENSION CLINIQUE Alors de la vague l me nombreux sont les aspects temporels se percuter et se r percuter sur l approche clinique du sujet dans l ins
161. ient le temps des soins qui poss de aussi sa dur e et ses rythmes propres visant restaurer une nouvelle synchronie C est un temps pour la parole et nous pouvons dire avec Georges Arthur Goldschmidt la langue humaine est comme la mer innombrables sont ses rivages ses les on y fait route l infini au dessus de profondeurs inconnues et invisibles les silences de la mer et le silence de l me sont aujourd hui investis par la parole mais c est cette parole aussi qui contient toutes les profondeurs du silence 12 Ce nouveau cadre temporel peut galement s associer une restriction des possibilit s d aptitude la mer Le r le du th rapeute est de fournir de nouveaux rep res comparables ce que les marins connaissent sous le nom d amers ces accidents du paysage terrestre qui servent naviguer pr s des c tes tout en vitant le naufrage sur les r cifs et par son coute permettre au sujet de renouer les bouts de sa propre histoire fig 3 1 Saint Augustin d Hippone Confessions livre x1 2 Barreau H Temps Encyclopedia Universalis Paris 1992 22 273 80 3 Aristote Physique IV 1014 4 Baudelaire C Les Fleurs du mal Biblioth que de la Pl iade Paris Gallimard 1975 5 Pap ta D Caillet L Etre marin une qu te de soi xIx journ e Fontevraud 5 juin 2004 6 Caillet L Au Sujet de la nature morte une tude de la repr sentation du suicide dans la pein
162. ifie t elle les moyens qui sous tend l thique militaire il est consid r maintenant que les arm es ont un devoir moral dans la mesure o la situation le permet de ma triser la violence en la ramenant son plus bas niveau possible comme cela est rappel notamment dans la doctrine d emploi 2005 4 Th oriquement le concept d armes non l tales s ins re tout fait dans cette logique Si l emploi des ALR peut premi re vue sembler nettement plus acceptable que celui des armes l tales il n en demeure pas moins que leur utilisation vis vis de cibles fortement symboliques femmes enfants leur usage abusif ou pr matur pourrait rapidement ne plus l tre 9 2 Des interrogations sont mises concernant les possibilit s d usage pervers de ces moyens combin s avec des armes conventionnelles ou dans des circonstances particuli res les rendant nettement plus dangereuses ou encore des fins de torture de terrorisme ou de contr le politique En amont la r flexion peut aussi porter sur l opportunit d une action mettant en uvre des moyens non l taux plut t que conventionnels en fonction des priorit s ou de la nature de la mission neutraliser des terroristes ou contr ler des civils par exemple L thique incline trouver les moyens normatifs d encadrer tr s strictement l usage de ces armes pour viter au maximum les abus a perrin et les d rapages Lusage d ALR uti
163. intensive effectu e sous forme de planches 116 de s minaires par les r f rences th oriques riches et vari es litt raires philosophiques ou sociologiques par des r unions cliniques et des discussions informelles Par ailleurs le profil des patients est diff rent en milieu militaire les sujets sont jeunes pr s lectionn s l engagement souvent de sexe masculin On remarque l absence de population en situation de pr carit Il faut souligner galement que les h pitaux militaires ne sont pasr gis par la loi de 1990 concernantles hospitalisations sans consentement donc ne peuvent pas accueillir ce type de patients par d finition agit s ou dangereux Tous ces l ments modifient le type et la qualit de la prise en charge du patient psychotique en milieu militaire r flexion clinique approfondie notamment lors des premiers pisodes psychotiques dans le but de porter le diagnostic le plus appropri suivi rapproch et r gulier qui permet la juste valuation de l aptitude servir et de maintenir souvent l insertion du patient en milieu militaire dans des conditions am nag es prise en charge des troubles du comportement et de l agitation plus rares gr ce la s lection en amont radicalement diff rente la disponibilit et la capacit d coute et de r assurance des quipes soignantes font que la prescription de la contention en cas d agitation ma
164. ions au terme de ses droits cong de maladie soit 180 jours 147 EH H Un OO D pendant une p riode de 12 mois cons cutifs Cette impossibilit est en lien avec un nombre limitatif d affections affections canc reuses d ficit immunitaire grave et acquis et pour ce qui nous int resse les troubles psychiques Le cong de longue maladie en est l alternative indiqu pour les affections graves et invalidantes autres que celles num r es pr c demment Ont ainsi disparu les anciens cong s pour raison de sant et de r forme temporaire dont l ambigu t ne se limitait pas qu au seul champ s mantique Le terme de maladies mentales n appara t plus dans les textes r glementaires r cents pour lui pr f rer une d finition plus pr cise et plus op ratoire en pratique celle de troubles mentaux et du comportement pr sentant une volution prolong e et dont le retentissement professionnel ainsi que le traitement sont incompatibles avec le service Cette d finition permet de clarifier les indications de ce r gime de cong Trois points l explicitent tout d abord la d nomination des troubles mentaux particularis e de son expression ou de sa traduction comportementale souvent plus ais e discerner de prime abord ensuite la dur e prolong e qui exclut ce qui est du domaine de l ph m re et enfin les cons quences qui en d coulent en termes de traitement et de retentissement
165. ions par cycle 167 EH H O D L effet recherch sur les individus est obtenu par la survenue d une sensation de br lure intol rable pour les personnes expos es au rayonnement sans induire th oriquement de d g t pour le tissu cutan La douleur est th oriquement r versible d s la sortie de l individu du faisceau Un tel effet est la cons quence de l absorption quasi totale de l nergie du rayonnement par les premi res couches pith liales de la peau p n tration lt 0 5 mm L nergie est directement d pos e dans la zone des r cepteurs thermiques conduisant l appari tion de la sensation douloureuse sans pour autant poss der l nergie n cessaire pour induire une br lure La douleur appara t en moins de 5 s en moyenne 2 s la temp rature locale tant alors de 55 C Si ce syst me semble bien tabli son utilisation n appara t pas pour autant d nu e de tout risque ce jour les retours d exp riences sont peu nombreux tout comme les travaux scientifiques qui sont inexistants except quelques rapports internes manant de USAMIIRD laboratoire de l arm e am ricaine etuniquement focalis s sur la br lure Les connaissances des risques dans les bandes millim triques et au dessus sont tr s limit es des syst mes proches en fr quence sontemploy s en Russie faible niveau d exposition pour moduler diff rents processus impliquant le syst me immunitaire les
166. ipe d iso nergie ce principe stipule qu une augmentation de 3 dB revient doubler le temps d exposition au bruit La mise en application de ces normes rendrait impossible l usage d une arme acoustique Le risque auditif acceptable propos par le comit bruit d arme 10 se d finit par i l absence de d ficit auditif sup rieur 25 dB imm diatement apr s l exposition et ce quelle que soit la fr quence audiom trique tudi e de 125 8 000 Hz ii Tableau III Valeurs critiques d exposition d apr s Altman J 2001 une r cup ration compl te de ces d ficits au plus tard 16 heures apr s exposition Altmann 11 propose des valeurs critiques pour chaque type de bruit tab IT Ces valeurs reposent sur des donn es obtenues le plus souvent en exp rimentation animale Ainsi une exposition de 7 minutes 135 dB provoque des dommages irr versibles sur les cochl es de cobayes dont la susceptibilit est proche de celle de l homme Altman propose de diminuer par 10 le temps d exposition sonore lorsque l intensit augmente de 5 dB Quoiqu il en soit le risque de provoquer des l sions permanentes de l audition est le risque majeur en cas d utilisation d armes acoustiques fr quences audibles La grande variabilit individuelle dans la susceptibilit au bruit est un l ment important consid rer d autant plus que ces syst mes d armes seront probablement destin s
167. iques Si l entra nement au combat est bien r gl on constate que les m mes militaires auxquels sont ensuite confi es des missions de police sont peu ou pas pr par s la fouille 111 H EH H Un O EU des civils l arrestation des personnes suspect es d tre des terroristes puis la d tention des prisonniers Devant les images de la prison d Abu Ghraib les am ricains furent pouvant s de d couvrir qu ils taient eux aussi concern s par la banalit du mal On peut tre surpris que leurs magistrales le ons de psychologie exp rimentale sur la soumission l autorit 2 et sur les comportements sadiques collectifs dans les lieux de d tention 3 aient t ce point oubli es que nulle vigilance psychologique n ait t mise en place lorsque les militaires am ricains se sont trouv s dans l obligation de se substituer aux personnels de l administration p nitentiaire irakienne Apr s que le scandale eut clat ils ont eu une attitude massivement r paratrice en installant sur place un h pital de campagne qui offrait aux d tenus des soins de tr s haut niveau Reste qu au del de la r paration il faut inventer des formations en amont pour une pr vention de ces conduites particuli rement par une sensibilisation des cadres de contact Al Acad mie militaire de La Haye aux Pays Bas un cours sp cifique est conduit sur les comportements d viants en OPEX inspir des travaux de Band
168. iques et la fr quence des mises en situation op rationnelle qui constituent autant de situations d exception mettent l preuve les capacit s des personnels membres d un groupe organis o l Id al collectif pr vaut sur l int r t individuel Des difficult s peuvent appara tre quand l exp rience personnelle ne coincide pas avec l Id al du groupe 136 S1 la fr quence et la pr sentation des troubles dits de l adaptation semblent identiques il convient de les comprendre et de les prendre en charge diff remment En effet il s agit de d passer les aspects les plus manifestes d un comportement ou d une plainte pour en saisir la place dans le fonctionnement psychique et ce que cela vient r v ler du sujet Plusieurs cueils peuvent se pr senter le trouble n est pas reconnu par l institution la souf france du sujetn est pas entendue c est le cas notamment de ces jeunes engag s qui ont des difficult s pour rompre leur contrat d engagement y compris durant la p riode probatoire et qui consultent en situation de crise apr s avoir accumul les sanctions disciplinaires une plainte mal d finie souvent fonctionnelle douleur rebelle malaise r p tition prend le devant de la sc ne et complique le rep rage du trouble sous jacent le diagnostic est port en exc s lorsque d apparents troubles adaptatifs viennent masquer une pathologie psychiatrique plus grave ju
169. ir se faire avecun psychiatre La mise disposition de moyens de communication performants fait partie des moyens dont le m decin doit disposer C est sans doute un des int r ts a venir de la t l psychiatrie C est dans cet change que peut se d gager l int r t d une intervention sp cialis e 3 Le m decin doit enfin tre capable d avoir des rep res lui permettant d appr cier l impact collectif de v nement 7 Il doit tre m me d apporter un avis argument lorsque se pose au commandement la question du d clenchement d une intervention psychosociale Celle ci est justifi e et m me souhaitable lorsque des difficult s de communication ou un dysfonctionnement du groupe cons cutifs v nement sont susceptibles de nuire son fonctionnement et sa capacit op rationnelle Le m decin poss de des l ments d appr ciation issus de son activit soignante et des confidences qui lui sont faites mais aussi travers la constatation d une augmentation du nombre des consultants des blessures des troubles des conduites En situation de crise le m decin ne peut faire preuve d attentisme Il doit mettre tout en uvre pour avoir des l ments d appr ciation qui permettront d adapter une action qui comme toute activit m dicale lui impose une obligation de moyens La demande d une aide ext rieure en fait partie IV LINTERVENTION EXT RIEURE Une intervention m dico psyc
170. is iln y repr sente qu une partie des expositions c t d expositions professionnelles d une grande diversit en terme de caract ristiques physiques puissance J C DEBOUZY m decin en chef professeur agr g du Val de Gr ce D CROUZIER docteur lieutenant Y CHANCERELLE pharmacien chef des services PERRIN ICT DGA Correspondance J C DEBOUZY CRSSA unit de biophysique cellulaire et mol culaire 24 Avenue des maquis du Gr sivaudan BP 87 38702 La Tronche Cedex France m decine et arm es 2009 37 2 J C DEBOUZY D CROUZIER Y CHANCERELLE A PERRIN ABSTRACT NON IONISING RADIATION IN GENERAL POPULATION AND MILITARY SETTLEMENTS Since more than fifty years non ionising radiations NIR use exhibits dramatic increase both in the basic technologies and in the numerous resulting applications General uses cover extremely various applications including communications power transport detection and quality control and identification Military applications cover wider domains such as electronic warfare operational radio frequency jamming and non lethal weapons for instance As the overall simple characterization of all devices and possible biological effects is not possible on the complete NIR frequency range 0 300GHz the electromagnetic spectrum was separated in frequency bands where specific effects could be identified and specifically studied After a brief recall about NIR propertie
171. it de la pertinence des principes g n raux de prise en charge des troubles psychiatriques en situation op rationnelle auxquels le psychiatre am ricain Salmon a laiss son nom ne peut se concevoir sans les volutions qui les ont marqu s Ceux ci bien au del du seul aspect de la conservation des effectifs visent aussi apporter au combattant l aide qu il est l gitimement en droit d attendre l o il se trouve et au plus pr s de ses besoins psychiques Ceux ci ne peuvent se r duire aux cons quences d un d faut d adaptation fusse t il en relation avec des conditions extr mes ni un d sordre d ordre motionnel qu il serait possible de saisir tout entier dans une dimension neurobiologique Ils ne peuvent non plus se r soudre dans des approches standardis es o l valuation la mesure objective viendraient elles seules garantir de la qualit du soin mettre en uvre La clinique en situation op rationnelle ne peut en effet se r duire une clinique du stress elle comporte un au del qui ne peut se r soudre dans cette seule perspective C est une clinique de la rencontre qui doit toujours laisser place la singularit de l exp rience plus qu la standardisation de la mesure et de l valuation Mais la clinique en situation op rationnelle est loin d tre le seul enjeu de la psychiatrie dans les arm es dans son action au service des forces C est aussi celui du temps qu
172. it c est l inhibition de l acte et de toute d cision qui emp chent le sujet dans une paralysie du d sir soit c est la fuite en avant dans les conduites dites risque mais dans l une ou l autre il s agit toujours de ne rien savoir de la question de la castration Pour l hyst rique il s agit de mettre en jeu le d sir en tant que d sir de l autre Il s ali ne pour ne pas prendre le risque de perdre l amour mais en revanche il est bien souvent pr t tout risquer y compris sa propre vie pour tre ce qui manque l autre se donnant en sacrifice pour tre ce qu il ne peut avoir Cependant pour certains sujets la perte ne convoque pas le manque mais ouvre le gouffre d un vide indicible Risquer peut prendre dans ce cas d autres valeurs et adopter d autres formes Ainsi la conviction d tre immortel peut amener dans la m galomanie affronter des situations de danger avec une m connaissance totale durisque IX EN PRATIQUE Le risque doit tre consid r comme une donn e de la vie Il peut aussi ouvrir un dangerredoutable aussi convient il dans notre milieu de ne pas oublier ses deux visages le risque du c t de l action de l audace dans l accomplissement du devoir Il est alors valoris pour autant qu il respecte un cadre de proc dures et des valeurs de solidarit et d entraide l envers de ce risque l qui est la mise en danger par lui m me du sujet mais aussi le p
173. it un muscle les cellules pacemakers responsables de la contraction rythmique du c ur pr sentent une activit lectrique spontan e qui pourrait tre perturb e par une impulsion lectrique ext rieure Cependant d un point de vue th orique le Taser envoie une onde lectrique se propageant en surface au niveau des muscles p riph riques En raison de la situation profonde de l organe la probabilit que l impulsion Taser puisse interagir avec le rythme cardiaque para t faible En outre les ondes Taser ont une dur e de l ordre de 100 us qui par comparaison au temps de d polarisation moyen complexe QRS de l ordre de 40 ms est trop court pour induire une perturbation Enfin comme indiqu pr c demment l lectrisation montre un effet sur le rythme cardiaque pour des courants sup rieurs 50 mA soit une intensit 25 fois sup rieure a celle g n r e par le pistolet X 26 D un point de vue pratique au cours de l ann e 2007 ce sont plus de 20 tudes articles et communications qui se sont int ress es cette probl matique L ensemble des tudes r alis es chez le volontaire sain n a pu montrer un effet d l t re ou une perturbation du rythme cardiaque chez l homme 1 2 etce m me pour des stimulations de longue dur e d passant les 15 secondes 3 En outre aucun effet n a globalement t mis en vidence que ce soit sur les enzymes cardiaques pouvant signer une rabdomyol
174. iter toute la clinique psychiatrique l affiner et la rendre plus nuanc e de mani re ce que gr ce l encadrement permanent et la grande disponibilit de nos sup rieurs et de nos coll gues d dascalescu nous puissions prendre les d cisions les plus adapt es la fois dans l int r t du patient et de l institution militaire Concr tement un trouble du comportement une alcoolo d pendance une tentative de suicide ou un pisode d lirant n ont pas les m mes cons quences pour la vie personnelle et surtout pour la vie professionnelle du patient selon qu il volue en milieu civil ou militaire Les patients militaires le savent bien et la relation th rapeu tique peut se retrouver fauss e Dans ces conditions c est nous m decins militaires d aider le patient vaincre ces barri res d fensives afin d accepter les soins et soit de poursuivre l activit au sein de l institution soit de la quitter dans de bonnes conditions dans l int r t des deux parties C est la notre v ritable d fi 1 Cordier B Leyrie J Expertises psychiatriques EMC Elsevier Masson SAS Paris Psychiatrie 37 902 A 10 1992 2 Vallet D Boisseaux H de Montleau F Rondier J P Psychiatrie et Arm e REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES IV CONCLUSION Les psychiatres de formation civile peuvent trouver leur place dans exercice de la psychiatrie en milieu militaire grace a leur formation th orique
175. ites dans les analyses n engagent que leurs auteurs notamment pour les m dicaments Les r gles concernant l exercice du droit d expression dans les arm es doivent tre observ es particuli rement lorsqu il s agit d informations nominatives ou prot g es En outre le respect des dispositions de la loi du 11 mars 1957 modifi e relative la propri t litt raire et artistique s impose Toute correspondance doit tre adress e M le r dacteur en chef secr tariat M decine et Arm es 1 place Alphonse Laveran 75230 Paris Cedex 05 T l 01 40 51 47 44 Fax 01 40 51 51 76 Email medarmees hiavdg org 100 m decine et arm es 2009 37 2 DITORIAL Psychiatrie et arm es d aujourd hui Changements et continuit Une arm e est de son temps Les volutions qu elle traverse ne peuvent se concevoir que dans la dynamique du moment o elles s inscrivent Leurs effets se mesurent toujours dans une certaine mesure dans une dimension d apr s coup L actualit de la psychiatrie dans les arm es s inscrit dans cette volution qui articule changements et continuit Cette articulation associe intimement deux mouvements l un repr sente une dimension de rupture l autre celle d un invariant Cela nous conduit aujourd hui en mesurer les perspectives et leurs cons quences sur nos pratiques Le visage des arm es a chang La professionnalisation a repr sent une transfo
176. itue la seule temporalit du soin dans le cours du CLD Se pose donc la question de l investissement par les th rapeutes des patients faisant l objet d un CLD S il para t mat riellement impossible d assurer dans les HIA le suivi th rapeutique de tous les militaires en CLD quelle conduite adopter face ces patients dont la singularit et la symptomatologie les inscrivent dans l inertie mortif re et l immobilisme du renouvellement p riodique du cong Les donn es statistiques les plus r centes concernant les CLD illustrent particuli rement cette qualification malais e des patients dont le CLD est en cours En effet nous notons la place dominante 60 des cas des troubles d pressifs parmi les diagnostics d attribution Ce diagnostic d tat d pressif questionne et cette interrogation est redoubl e par l tude d taill e des situa tions cliniques tant la d signation semble tre impr cise et s tendre au del du champ des troubles thymiques stricto sensu Les comorbidit s et personnalit s patholo giques associ es nous permettent peine de nuancer cette appellation qui nous loigne de la complexit clinique individuelle Rappelons qu en ordres de fr quence sont retrouv s apr s les tats d pressifs les troubles psycho tiques et le registre anxieux L alcoolod pendance et les personnalit s pathologiques sont les entit s les plus fr quemment comorbides De surcro t la
177. jeure soit exceptionnelle et que le traitement par voie orale soit accept sans difficult s La psychose n est pas assimil e automatiquement la dangerosit et la violence Elle est consid r e comme tant un trouble intimement rattach e l essence m me de l tre humain au sens noble du terme gr ce sa complexit et son myst re La souffrance du psychotique et ses tourments ne doivent pas exclure le malade de la communaut des hommes III LE RAPPORT ENTRE LA RELATION THERAPEUTIQUE ET L EXPERTISE EN MILIEU MILITAIRE L exercice de l expertise en milieu militaire et les d cisions qui en d coulent ont t la v ritable difficult dans lapratique quotidiennedes nouveaux psychiatres dans la mesure o nous tions d pourvus de toute connaissance du milieu et nous n avions re u aucune formation sp cifique dans le domaine notre arriv e dans l institution Pour tout dire nous nous sommes retrouv s au d part enti rement d munis la fois du fait de l absence de toute repr sentation des milieux dans lesquels voluaient nos patients et de l intrusion dans la relation de soin de l aspect expertal En m me temps nous avions vite compris que l va luation des aptitudes tait un l ment incontournable dans notre pratique quotidienne d expertise ou de soin et qu il fallait l inclure de mani re constante dans notre r flexion m dicale 2 3 Ainsi il a fallu revis
178. l avant bras tab I II EFFETS BIOLOGIQUES A EFFET THERMIQUE RECHERCH En terme d exposition plus que la puissance c est l nergie d pos e c est dire la dur e de l exposition de la cible qui va d terminer l effet obtenu 750 m tres la sensation de br lure est en moyenne obtenue en 3 secondes et devient intol rable apr s 5 secondes Cette sensation comparable au toucher d une ampoule incandescence ou une radiance d incendie induit des r ponses involontaires d vitement et de fuite rendant l individu incapable de mener ou de continuer une action potentiellement militaire La peau est alors chauff e 55 C Dans le principe comme l paisseur de p n tration dans la peau est de l ordre de 0 4 mm l effet est consid r comme purement superficiel local et r versible imm diatement la fin de l exposition Au niveau des utilisateurs d clar s en pratique les Etats Unis depuis d but 2006 l effet est consid r comme strictement local et sans s quelles dans les conditions normales d emploi c est dire parun personnel form et entra n dans des conditions o l vitement et la fuite sont possibles et une distance suffisante pour que la puissance plusieurs GW ne puisse pas occasionner des l sions imm diatement irr versibles conditions en pratique irr alistes 3 En effet les essais effectu s sur volontaires ont t en champ libr
179. la il est indispensable que le m decin ait les moyens de solliciter les avis techniques dont il peut avoir besoin Ce qui veut dire que l intervention d l ments ext rieurs li e aux circonstances ne peut se concevoir de fa on syst ma tique sans discussion ni participation active du m decin pr sent sur place et directement concern 3 III L APPR CIATION DE LA SITUATION MEDICO PSYCHIATRIQUE Lorsque survient un v nement exceptionnel potentiellement traumatique g n ralement lorsque survient la mort de membres du groupe se pose donc au commandement mais aussi aux m decins la question de l opportunit d une demande d intervention sp cialis e Dans le domaine psychiatrique il apparait n cessaire d viter les a priori ou les automatismes d connect s des besoins qu impose r ellement la situation Il est donc n cessaire d en discuter l opportunit le but recherch et la nature des moyens mobiliser pour ce faire Le m decin doit tre en mesure dans sa position de conseiller du commandement d apporter des 144 l ments aussi pr cis que possible propres son domaine d expertise Il doit tre capable d appr cier l impact m dico psychologique de l v nement sur les personnels dont il a la responsabilit sanitaire 4 Cela n est pas ais surtout quand il doit par ailleurs faire face des urgences somatiques Il lui est donc indispensable de proc der avec
180. lable Apr s la seconde guerre mondiale vers le milieu du xx si cle cette volution a pris une inflexion nouvelle dont on per oit les r percussions autant dans la d finition idyllique de la sant par l OMS comme un tat de bien tre complet physique mental et social et pas seulement une absence de maladie ou d infirmit que dans les crises multiples qui arrivent maturation Au cours des dix derni res ann es le processus a t exacerb d un point de vue g opolitique par la fin de la guerre froide entra nant la disparition de l opposition des blocs est ouest ainsi que par l essor des progr s technologiques Ces nouveaux moyens suscitent des questionnements et donnent parfois lieu pol mique N anmoins beaucoup d espoirs ont t plac s dans cette nouvelle fa on d endiguer la violence tout en minimisant la souffrance dans la perspective d un ordre id al mais aussi pour g rer plus ais ment la m diatisation des conflits et le poids croissant des opinions publiques en la mati re Les ALR tiendront elles leurs promesses Les d bats thiques sont l pour y contribuer Remerciements je remercie le MGI G rard Martet Directeur du CRSSA le PCS Yves Chancerelle le PCS Jean Claude Debouzy et le MC Alain Queyroy fondateur de la Cellule de R flexion sur le Savoir Agir pour nos discussions enrichissantes sur le sujet a perrin R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES Lewer N Davison N To
181. lectrique qui a t longtemps le facteur limitant est maintenant assur e gr ce aux possibilit s de d couplage du moteur diesel de la conduite du v hicule etsonutilisation pour charger les accumulateurs Lithium ion Quand l metteur est mis en service l antenne se d ploie etse dresse au dessus du v hicule Une antenne parabolique est bien adapt e dans la mesure o on peut obtenir une bonne focalisation longue distance L op rateur utilise un ordinateur de bord et les donn es en azimut distance de l antenne sont command es par joys tick Le guidage du faisceau est fait l aide d une cam ra vid o coupl e l antenne ou l aide d image thermiques utilisation de nuit Le mod le d j op rationnel est mont sur un v hicule type 4x4 Hummer fig 1 Du fait de la tr s bonne propagation atmosph rique cette fr quence la port e obtenue est de l ordre de 750 m Un mod le portable individuel est en d veloppement pour une utilisation en combat rapproch Figure 1 Humer quip du dispositif ADS source technovelgy com Si le faisceau est arr t par un blindage de m tal ou un mur il peut par contre franchir une vitre et traverser les v tements B LE CHOIX DE LA FR QUENCE DE 94 GHZ Dans la recherche d une stimulation douloureuse moindre effet d l t re le choix de la fr quence a t un facteur d terminant En effet elle d termine la fois la 172 pr
182. les effets potentiels et impacts long terme sur la sant des ALR actuellement en d veloppement en menant des recherches caract re strictement m dical sur ces technologies L thique relative l utilisation massive des ALR sur une population non combattante doit galement faire l objet d une valuation Mots cl s Armes l talit r duite Recherche m dicale I D FINITION DES ARMES L TALIT R DUITE Le concept d arme non l tale est apparu en premier lieu aux Etats Unis puis dans les autres pays d velopp s 1 Ce concept r sulte du souci en particulier en Occident d viter ce qui peut entra ner la mort Il a ensuite volu vers la notion d armes l talit r duite moins quivoque La cat gorie des armes l talit r duite ALR comprend une vaste panoplie de technologies d armement qui ont une s rie d effets diff rents mais un objectif commun neutraliser ou repousser des agresseurs avec une probabilit la plus faible possible de mort ou de blessure permanente Le d partement de la d fense des Etats Unis les d finit comme des armes discriminatoires express ment con ues et utilis es pour neutraliser la capacit d hommes ou de mat riels tout en Y CHANCERELLE pharmacien chef des services praticien certifi Correspondance Y CHANCERELLE D partement de radiobiologie et radiopathologie du CRSSA 24 avenue des maquis du Gr sivaudan B
183. lisant des gaz incapacitants est en contradiction avec les conventions sur les armes chimiques selon les d finitions retenues entra nant des difficult s de classement Se pose alors la question de modifier le droit international ou pas au risque d an antir les efforts r alis s pour bannir la guerre chimique La difficult de la ma trise du dosage de ces compos s t tristement illustr e lors de la prise d otages du th tre de Moscou fin 2002 o 120 des 800 otages sont morts suite l utilisation d un d riv du fentanyl vraisemblablement du carfentanyl 10 Le scepticisme ne peut qu tre de mise quand il appara t ironie du sort que des ALR ont t employ es pour ma triser les passagers et le personnel de bord lors de l attaque du World Trade Center le 11 septembre 2001 11 Par ailleurs de nombreuses inqui tudes sont mises l encontre des armes dont les principes d action mettent en uvre des rayonnements nergie dirig e micro ondes de forte puissance ondes millim triques lasers et des ph nom nes acoustiques pour lesquels les effets sanitaires sont assez mal identifi s Les besoins op rationnels semblent souvent prioritaires sur une valuation approfondie des technologies employ es et les divergences de vue sont profondes 12 Les orga nisations humanitaires comme le Comit international de la Croix Rouge CICR Human Right Watch Amnesty International s int ressent de
184. llient son d faut d identit Ces sujets sont souvent et en apparence des militaires hyperadapt s Mais cette hyperadaptation souvent rigide peut parfois face la n cessit d appliquer les r gles ou les consignes en tenant compte de contextes multiples et complexes se transformer en manque de souplesse et finalement en difficult d adaptation Aussi lorsque ces sujets rencontrent une faille ou un accroc dans leur vie leur difficult peut se manifester justement par des troubles des conduites marquant une rupture dans la logique qui les soutenait jusqu alors Avec la professionnalisation un des grands change ments de ces derniers temps dans l arm e est celui de sa f minisation La pr sence de femmes de mani re de plus en plus importante dans un monde plut t masculin et o les valeurs viriles sont mises en avant n est pas sans poser des probl mes et des questions L id e que la pr sence f minine est un l ment perturbateur est r currente L homme et la femme ne sont pas pareils Ils sont certainement gaux mais absolument pas semblables L uniforme n efface pas la diff rence C est un domaine d licat o les clich s sont nombreux et o chacun a du mal se d faire de ses propres pr jug s Il est alors facile de cataloguer et d enfermer les probl matiques singuli res dans des mod les tout fait qui permettent de nommer ce qui semble embarrassant ou nigmatique comp
185. m es de Napol on 1998 Jean Luc Suberchicot pour sa th se de doctorat d histoire Le Service de sant de la Marine sous l ancien r gime 1999 Paul Doury pour son ouvrage Henry Foley ap tre du Sahara et de ta m decine 2000 Prix non d cern 2001 Jacques Aulong pour son ouvrage De sang de boue et d or H pital de Lanessan Tonkin 1953 1954 Karine Ferret pour sa th se de doctorat en m decine Contribution l histoire de la chirurgie maxillo faciale son essor en 1914 1918 propos des collections du mus e du SSA du Val de Gr ce 2002 Fran ois Stupp pour son ouvrage Santard promo 48 Beno t L ger pour sa th se de doctorat en m decine v t rinaire Contribution l tude des tenues des v t rinaires militaires dans l Arm e fran aise au cours du xxe si cle 2003 Jacques Marchioni pour son ouvrage Place Monsieur Larrey chirurgien de la garde imp riale 2004 Jean Thuri s Ernest Hantz Jacques Aulong pour leur ouvrage Merci Toubib Dien Bien PHU trois m decins racontent 2005 Henri Ducoulombier pour son ouvrage Un chirurgien de la Grande Arm e Le baron Pierre Fran ois Percy 2006 Pierre Jean Linon pour son ouvrage Les officiers d administration du Service de sant dans la guerre d Alg rie 2007 Pierre Sardet pour son ouvrage Naturalistes et explorateurs du Service de sant de la Marine au xx si cle 2008 Jean Marie Le Minor G rard Laurent Gilbert Vicente Jean Yves Pabst Bertrand Ludes pour l
186. mais possible lorsque survient un v nement exceptionnel sans ajouter la dramatisation de la situation L int r t port aujourd hui la question du traumatisme psychique a conduit ce que s impose partout la n cessit d une action pr coce et la formalisation de ses modalit s H BOISSEAUX m decin en chef M D COLAS m decin principal Correspondance H BOISSEAUX service de psychiatrie HIA du Val de Gr ce 74 boulevard de Port Royal 75230 Paris Cedex 05 m decine et arm es 2009 37 2 H BOISSEAUX M D COLAS ABSTRACT PSYCHIATRIC INTERVENTIOJN IN MILTARY OPERATIONS THE PLACE OF THE UNIT DOCTOR A specialized intervention is today desired on the fields of operation when a special event in traumatic range happens She cannot be the result of a simple automatism nor come down to a punctual action with nothing after The unit doctor on the field as well as back home is the one without whom any initiative is bound to be nothing but an act for the nonce whereas the stakes go way beyond the moment of event To fulfill his mission of medical support to the soldiers in all its dimensions he must be able to rely on the permanent collaboration of the army hospitals psychiatrists Keyword Early intervention Military operation Psychological support M decine et Arm es 2009 37 2 143 146 Les militaires disposent d un soutien sanitaire capable de faire face a ce type de risque bien au d
187. mener vers un service de soins appropri 7 Un site internet vocation p dagogique propose quatre s quences vid o illustrant les difficult s de r int gration du militaire dans son environnement social civil et plus particuli rement sa famille 8 Ce site sera bient t traduit en fran ais par nos homologues canadiens et donc pourra tre utilis au sein des forces lors des s ances d information La stigmatisation des troubles psychiques est un frein majeur dans la prise en charge des militaires apr s leur retour d OPEX Plus de la moiti des militaires pr sentant des troubles psychologiques n acc dent pas des soins appropri s parce qu ils ont une perception n gative de la nature des troubles et parce qu ils craignent de leur le soutien psychologique des forces en op ration environnement un jugement n gatif sur eux 9 Pour d stigmatiser les troubles psychiques il est crucial d obtenir l engagement direct du commandement 10 Un exemple remarquable fut donn lors du symposium de Bruxelles par le t moignage simple et direct de l officier g n ral conseiller militaire du secr taire g n ral de l ONU qui fit part de son exp rience en Somalie et en Bosnie 11 VI DES POSITIONS PLUS DISCUTABLES Pour certaines forces arm es les id es suicidaires sont consid r es comme conduites de simulation En 2003 ily a eu une inflation des tentatives de suicide au sein du contingent am ricain en Irak
188. ment gr ce un tat d quilibre entre les motions internes a la fois conscientes et inconscientes du sujet et les contraintes externes dont il est l objet Les troubles de l adaptation recouvrent l ensemble des manifestations pathologiques qui interviennent dans cette rencontre Le diagnostic m me de trouble de l adaptation ne fait pas l unanimit 1 Il pose la question de la causalit pouvant tre lu dans des champs conceptuels dif f rents du comment faire face une approche plus compr hensive qui tient compte de l histoire du sujet et de la tension suscit e par la confrontation entre sa r alit psychique et la r alit externe Qu est ce que la r alit d un v nement ext rieur et est ce cet v nement G THOMAS m decin principal praticien confirm G TOURINEL m decin chef praticien certifi Correspondance G THOMAS service de psychiatrie HIA Robert Picqu 351 route de Toulouse CS 80002 33 882 Villenave d Ornon Cedex m decine et arm es 2009 37 2 G THOMAS G TOURINEL ABSTRACT THE MASK OF ADAPTATION S DISORDER IN THE ARMY To make the diagnosis of adaptation s disorders is never insignificant Beyond the report of the influence of milieu on the symptomatology it is necessary not to misread the individual determiners which are prelude to this meeting and that it echoes This diagnosis was sometimes easily made at the time of service militaire
189. ment stressant et ne persiste gu re au del de six mois La CIM 10 insiste par ailleurs sur la pr disposition et la vuln rabilit individuelle pr cisant toutefois que le trouble ne serait pas advenu en l absence du facteur de stress en cause 135 4H EH H nm O EU Le trouble de l adaptation repr sente suivant les tudes 5 30 des motifs de consultation en psychiatrie 3 Certains auteurs ont retrouv une fr quence de 20 de troubles de l adaptation dans une consultation tout venant en m decine g n rale 3 Nous avons repris dans un travail r cent 100 dossiers de patients adress s pour d cision m dico militaire dans le service de psychiatrie de l H pital Robert Picqu Le trouble de l adaptation est retenu par le psychiatre examinateur comme diagnostic principal dans 36 des cas Le taux de comorbidit est variable selon les tudes Certains auteurs 4 retrouvent une comorbidit de 30 pour les troubles d pression anxi t tats psychotiques et jusqu 70 pour les troubles de la personnalit A l tude de l volution certains auteurs retrouvent jusqu 20 de passages l acte suicidaire 4 Les r hospitalisations 5 ans sont estim es 30 4 II LE TROUBLE DE D ADAPTATION EN MILIEU MILITAIRE CHANGEMENT ET CONTINUITE En milieu militaire le trouble de l adaptation r sulte de l interaction entre un sujet l institution militaire et une situatio
190. mesure o elle est souvent conditionn e par les moyens mat riels mis la disposition du service public Ces moyens sont r partis de mani re in gale et restent parfois insuffisants Cette grande vari t de situations auxquelles les psychiatres civils sont confront s et qu ils sont amen s r soudre est souvent une source de richesse en termes d exp rience clinique et de types de prise en charge propos es Elle oblige les psychiatres s adapter se remettre en question et trouver des solutions nouvelles en permanence Un v ritable d fi En milieu militaire la psychose repose sur un socle th orique et th rapeutique unitaire et coh rent d sans doute au fait que la formation des psychiatres est assur e par la m me Ecole depuis plusieurs ann es La psychose est d finie avant tout travers des crit res psychopathologiques notamment les m canismes de d fense psychiques mis en place Par cons quent la notion de structure psychique psychotique ou n vrotique tr s contest e dans le monde anglo saxon est primordiale La prise en charge psychoth rapique des patients psychotiques est syst matique La difficult pour les nouveaux psychiatres a t d assimiler rapidement ces notions dans la mesure o elles manquaient et manquent toujours dans les cursus civils Cet effort a t largement facilit par la grande qualit des changes entre confr res par la formation continue
191. met des nations membres de l OTAN de se d lier des conventions 1 Ritchie EC Owen M Military Issues Psychiatr Clin N Am 2004 27 459 71 2 Milgram S Obedience to authority an experiment view Harper amp Row ed NY 1974 3 Zimbardo Ph Pathology of imprisonment Society 1972 9 4 8 4 Bandura A Moral disengagement in the perpetration of inhumanities Personality and social psychology review 1999 3 193 209 5 US Army Center for Health Promotion and Preventive Medicine Albuquerque USA du 8 au 11 ao t 2006 6 Mental Health Advisory Team MHAT III Operation Iraqi Freedom 04 06 Office of the Surgeon Multinational Force Iraq and Office of the Surgeon General United States Army Medical Command Report 29 may 2006 7 Castro C Battlemind training Post Deployment Health Re Assesment Reconstruction phase of deployment cycle support 8 www battlemindtraining org Walter Reed Army Institute REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES internationales et de d finir selon leur int r t particulier ce que doit tre le soutien psychologique VIII POUR CONCLURE De ce panorama sur les particularit s du soutien psychologique des forces d autres nations il faut retenir qu il permet de porter un regard sur ce qui se fait ailleurs et permet en miroir d valuer ce que l on fait Il est toujours tr s int ressant de partager les exp riences et de confronter les pratiques L objectif est moins de chercher un consensus
192. micro ondes hyper fr quences L absorption de l onde au niveau du liquide c phalo rachidien cr e une onde acoustique qui se propage l int rieur de la bo te cr nienne selon un ph nom ne dit thermo lastique et provoque l audition d un son d crit comme un bourdonnement un cliqu tement un sifflement ou un cr pitement selon les caract ristiques du champ puls 2 Ill CHAMPS STATIQUES A SOURCES L application civile la plus commune est l imagerie m dicale par r sonance magn tique IRM Jusqu a pr sent les champs les plus lev s taient limit s 2 Teslas 1 T 10000 Gauss champ terrestre 70 uT environ Dans l IRM la densit du flux magn tique est de l ordre de 0 15 2T et la dur e d exposition g n ralement inf rieure une demi heure La sensibilit des examens Fr quence De quelques Hz environ 10 kHz Champs statiques Basses fr quences EBF BF Exemples d applications Electricit statique IRM engins de levage lectromagn tiques Lignes de distribution et transport d lectricit Appareils lectrom nagers plaques a induction culinaires crans vid o RFID Applications militaires typiques Boucles de d magn tisation de navires Distribution et transport d lectricit 50 Hz 400 Hz Entre 10 kHz et 1 GHz environ Radiofr quences HF VHF UHF 3 kHz 1GHz environ Radiodiffusion T l vision appareils de communication sans fil
193. mme une seconde peau Il doit effectuer une mission d escorte alors que la situation locale est extr mement explosive Son convoi se d place au cours de la nuit sur un axe consid r comme min Il se retrouve en t te de ce convoi dans un v hicule l ger non blind Le sentiment de malaise qu il prouvait au cours de la pr paration de cette mission se transforme en un tat de tension anxieuse extr me avec le sentiment d une menace vitale constante Il a la certitude au cours de ce trajet de plusieurs heures que sa mort est imminente j avais la conviction que chaque minute qui commengait tait celle de ma mort De retour au camp indemne il y apprend le d c s suite explosion de mine d un camarade du m me groupe celui qui habituellement tait son bin me employ une mission similaire sur une autre route les diff rents visages du risque en milieu militaire ainsi que la blessure grave d un autre Ce jour l nous dira t il il a eu le sentiment de toucher une limite une limite interne Il t moigne du bouleversement des valeurs telles qu elles taient jusque l tablies pour lui une vie professionnelle dense expos e au danger l interd pendance au sein du groupe de combat avec en contre point une vie familiale et affective alt r e car subordonn e aux exigences de la vie militaire Il voque la relation son pouse et leurs trois enfants et l importance insoup onn e qu ils pre
194. mmitment or notin the foreing legion F PAUL S PEREZ e Features of the treatment of alcoholic patients The experience of the alcohol session in the psychiatric department of the military hospital Legouest in Metz T DE KERGUNIC G FIDELLE D COULOT S THUILLIER D SELLEM C BERTHELEMY e Whatis time for sailors Outlines of a phenomenology in sailors job L CAILLET D PAPETA e The mask of adaptation s discorder in the army G THomas G TOURINEL e The subject s individuality beyond standardization of the complaint V HORNE REINOSO e Psychiatric intervention in military operation The place of the unit doctor H Boisseaux M D Colas e Actuality of new paid sick leaves for long term illness B LAHUTTE C GREORGHIEV e The principal stakes of consultation liaison psychiatry in a military hospital S MINVIELLE M LE NON LETHAL WEAPON FILE 157 161 171 175 181 187 e Importance of operational research on non lethal technologies Y CHANCERELLE e Nonionising radiation in general population and military settlements J C DeBouzy D CROUZIER Y CHANCERELLE A PERRIN e Electromagnetic non lethal weapon active denial systems what biological effects J C DeBouzy D CROUZIER Y CHANCERELLE e Electric nonlethal weapon Biological effects of Taser stungun D CROUZIER J C DEBOUZY Y CHANCERELLE e Acoustic weapons principle physiological effects and tol
195. n cessaire etlong temps de r am nagement des relations familiales l accueil r gimentaire est particuli rement soign la fois faste et solennel fortement mobilisateur au plan motionnel Les personnels b n ficient de deux mois de repos mais ne sont pas pour autant perdus de vue et leur r adaptation est r guli rement valu e Les forces am ricaines ont con u le premier maillon du dispositif de soutien psychologique d un soldat sur son camarade famili rement buddy le pote Ce camarade est celui qui conna t le mieux son bin me et il est celui qui peut le plus t t d tecter ses ventuelles difficult s psychologiques D s la p riode de pr paration ils re oivent une information sur les troubles des conduites particuli rement sur la d pendance l alcool et les tats pr suicidaires Cette information est ensuite p riodiquement r p t e notamment lors de la phase de pr paration au retour Chacun est form d tecter ces probl mes chez son bin me afin d tre son premier soutien et celui qui saura l adresser au sp cialiste susceptible de lui fournir le soin ad quat Au retour les membres de ce bin me sont invit s rester en contact par t l phone et r guli rement se rendre visite en famille Si l un per oit que l autre d rive rompt le contact perd pied dans son retour la vie civile il se d place pour valuer le d sarroi de son camarade et lui proposer de l a
196. n donn e au sein de cette institution A l poque du Service national un des enjeux de l expertise psychiatrique tait de d pister au sein d une population importante et h t rog ne un trouble psychopathologique susceptible de d compenser en situation Dans ce contexte les manifestations d impulsivit d intol rance la frustration de d pendance affective et leur cort ge de sympt mes associ s anxi t d pression troubles des conduites venaient grossir le rang d un autre concept tout aussi contest celui de l immaturit psycho affective L association des deux signait l inadaptation au milieu militaire et motivait la d cision de r forme Ce diagnostic de facilit corr l v nement occultant d ventuelles difficult s ant rieures allait souvent dans le sens des demandes de l appel et de l institution Il apaisait une tension et amendait une symptomatologie souvent bruyante dans le soulagement d une d cision qui ne disait rien du sujet Il n en tait pas moins porteur de sens comme le montre la fr quence avec laquelle nous rencontrons en expertise d anciens appel s d sireux de voir modifier leur sigle P d marche souvent faite dans une perspective de r engagement et ou de r paration devant une r forme v cue d valorisante dans l apr s coup Depuis la disparition du Service national et la profes sionnalisation des arm es les conditions d emploi plus techn
197. n est faite suscite des interrogations en termes de protection des personnels champs lectromagn tiques populations et environnements militaires mat riels de communication HF antennes fouets port es ou fixes sur les b timents de combat PR4G et le cas particulier les brouilleurs op rationnels section V E mat riels de guerre lectronique Ultra Wide Band UWB section VD B EFFETS BIOLOGIQUES Selon la plage de fr quence les effets pr dominants sont diff rents En dessous de 100 kHz les courants induits dans le corps peuvent tre suffisants pour exciter les tissus excitables nerfs ou muscles Il s agit de courants induits ou de courants de contact Au dessus de 1 MHz l chauffement pr domine Les champs radiofr quences sont connus pour provoquer un chauffement des tissus par transfert d une partie de leur nergie la mati re au del d une certaine puissance effet thermique Les effets thermiques sont dus la transformation en nergie calorifique de l nergie apport e par le rayonnement incident et absorb e par l or ganisme Ob issant essentiellement la loi de Joule cette transformation d pend de nombreux facteurs li s tels 165 H H Un O O D les param tres du rayonnement puissance longueur d onde r flexion le sujet lui m me et son quipement vestimentaire orientation position surface expos e les conditions ext rieures de
198. n vigueur 21 aussi bien au niveau europ en que dans le milieu militaire fran ais en appliquant des marges de s curit par rapport aux effets de stimulation des tissus excitables basses fr quences puis thermiques hautes fr quences ou par courant de contact d objets m talliques charg s Du fait de la Figure 6 Exemples de zonage sur base a rienne les cercles repr sentent des zones interdites zones rouges repr sent es en noir et les zones acc s limit zones jaunes repr sent es en gris 168 j c debouzy diversit croissante des possibilit s d expositions aux champs lectromagn tiques avec la mise au point de nouveaux syst mes des questionnements subsistent ou s amplifient et il convient de mettre tout en uvre pour pr venir les effets d l t res autant que faire se peut Pour ce qui est des expositions plus sp cifiquement militaires d ventuels effets d l t res des syst mes impulsionnels ne sont pas d montr s sp cialement pour des niveaux d exposition correspondant aux instructions de protection ou de surveillance m dicale des personnels 22 23 qui int grent des coefficients de s curit par rapport aux effets biologiques observables La mise en vidence d ventuelles cons quences biologiques surtout diff r es d expositions des puissances sup rieures fait encore l objet de recherches sp cialement dans le domaine des hyperfr quences toutes bandes r
199. nce thus resulting in repelling the adverse individual Although the human studies performed in USA concluded to an exclusive and completely reversible local and short term effect general long term effects cannot be completely refuted especially for system servants and general population accidentally exposed Keywords ADS Non lethal weapons M decine et Arm es 2009 37 2 171 174 Le potentiel des ondes millim triques comme arme non l tale a t voqu d s 1989 mais il a fallu attendre 1997 pour la mise au point d un d monstrateur fixe par la soci t Raytheon USA et 2002 pour un syst me mobile lectriquement autonome Les exemplaires op rationnels mont s sur v hicule ont t livr s en 2006 en th tres ext rieurs A l heure actuelle des versions modulaires destin es des applications navale et a ro port e sont en cours de d veloppement IL PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT A LE SYST ME L objectif est d obtenir une sensation de br lure intense sans cr er de l sion irr versible pour provoquer vite ment et fuite Cet effet est obtenu par irradiation l aide d un champ lectromagn tique non ionisant en onde continue op rant 94 GHz Le faisceau focalis est produit par un gyrotron tube lectronique haute puissance puis r duite une vitesse 171 H EH H un O O UE proche de celle de la lumi re par un champ magn tique supra conducteur L alimentation
200. nduites d subjectivant de plus en plus les tres humains il s agit pour les psychologues cliniciens des arm es dans leur travail clinique de g n rer un espace transf rentiel propre l mergence d une parole singuli re Celle ci doit permettre au sujet en d passant la plainte de retrouver les fils logiques de sa probl matique afin d y trouver les l ments n cessaires l invention ou au rep rage de ce qui pourrait constituer pour lui des points d appuis Le cas d un sergent f minin rapatri sanitaire nous permettra d illustrer la fa on dont certaines plaintes ou certaines conduites ne sont que l habillage sous un mode socialement reconnu de probl matiques minemment singuli res C est dans cet au del de l apparence qu il sera possible de saisir la place et la valeur subjective que ce sympt me prend pour le sujet lui permettant par cette lucidation de se forger une mani re de s en servir pour se frayer une issue Mots cl s F minisation des arm es Monde d uniformisation Singularit du sujet Valeur subjective de la plainte L INTRODUCTION Dans le monde contemporain qui massifie les besoins catalogue les souffrances et standardise les plaintes d subjectivant de plus en plus les tres humains il n est pas vident de maintenir une orientation qui prenne en compte le singulier de chacun Les profondes mutations introduites par la profession nalisation des arm
201. ne en CW L volution technologique am ne disposer l heure actuelle de modes sp cifiques d mission codages de phase vasions de fr quences compressions d impulsions et de niveaux d mission instantan s extr mement lev s typiquement 1 MV m sur quelques uns pour un UWB dont les possibles effets biologiques sp cifiques sont compl tement inconnus Cette constatation est d autant plus marqu e que la fr quence augmente les limites tablies au dessus de 40GHz bandes VW n tant que des extrapolations partir des fr quences plus basses Ce dernier point est sp cialement vrai pour les dispositifs de contr les des foules qui sont abord s dans la section suivante B ARMES L TALIT R DUITE DE TYPE ADS ADS ANL Mise au point d velopp s et employ s pour et par PUS Army ces syst mes sont connus sous le nom de Active Denial System ADS Actuellement d ploy s en Irak ils sont employ s comme moyen de contr le et de dispersion des foules Leur technologie repose sur l mission d un rayonnement lectromagn tique en mode continu 95 GHz En raison de la tr s faible absorption de cette fr quence par l atmosph re la port e de ces mat riels est proche du kilom tre Pc 1000 Pm Ec 32 Em CW PW Figure 5 Syst mes impulsionnels pour un cas typique de 1000 impulsions cycle Pm puissance moyenne en CW Pc puissance cr te Ec nergie cr te Ni nombre d impuls
202. nie comment cela fonctionne l organisation les r gles et les consignes mais aussi comment se tenir par rapport aux hommes Cela la soutient V CONCLUSION Le cas de cette jeune femme nous montre que malgr les difficult s majeures qu elle a rencontr es dans sa vie et condition de passer par le travail d lucidation de ce qui reste d chiffrer au del de la plainte elle a pu trouver une fa on de se soutenir et de reprendre sa place dans l institution militaire En retour loin d avoir un sujet adapt en surface l institution militaire retrouve quelqu un qui a su se 141 EH H Un OU m nager une solution pr caire mais efficace pour nombre cette clinique du sujet nous donne des se soutenir et travailler outils pr cis riches et qui n effacent pas les subtilit s Ni ne rien vouloir savoir de l adaptation de surface et les nuances de chacun nous permettant d aider le ni exclusion de tout ceux dont les points de fragilit ne sujet inventer lui m me sa propre fa on de faire avec leur permettraient pas de faire comme le plus grand ses difficult s R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 Briole G Neutralit active In Psychiatrie militaire de la revue M decine et Arm es Addim Paris en situation op rationnelle Collection scientifique 1998 23 34 142 v horne reinoso Dossier psychiatrie INTERVENTION PSYCHIATRIQUE EN OP RATION La place du m decin d unit
203. niveau de l lectroenc phalogramme et peu d effets sur les param tres cliniques et physiologiques formule sanguine lectrocardiogramme rythme cardiaque tension art rielle temp rature corporelle magn tophosph nes 15 mT c phal es 60 mT etc ont t constat s 6 Il faut des niveaux de l ordre de 0 5 1 A m soit 500mT pour provoquer des extra systoles ou une fibrillation Si certains effets sur la m latonine une hormone associ e au rythme biologique ont pu tre mis en vidence chez des animaux de laboratoire ils n ont pas t confirm s chez l homme Il n a pas t mis en vidence de lien de cause effet entre l exposition professionnelle aux champs EBF etle cancer chez l adulte Figure 1 Des champs statiques sont employ s en IRM et pour la d magn tisation de b timents anciens Aviso escorteur DDL champs lectromagn tiques populations et environnements militaires 163 H Hi H Un OO E En 1979 une tude pid miologique 7 a montr une association entre des cas de leuc mie infantile et des conditions particuli res d exposition ce qui a conduit le Centre international de recherche sur le cancer CIRC classer les EBF comme possiblement canc rog nes pour l homme 8 cat gorie 2B Peu de travaux r cents ont t produits jusqu aux mouvements d opinion li s l installations de lignes THT transpyr n enne traduisant les pr occupations d
204. nnent d sormais ses yeux Il s interroge aussi sur les implications professionnelles qui r sulteront de cette prise de conscience r cente et de son corollaire terme le d part de l institution Rajoutons que bien que rapatri sanitaire il sera sanctionn lors de l arriv e son unit pour ce retour anticip V DE LA VALORISATION DE L H RO SME UNE CULTURE DU RISQUE MA TRIS UNE VOLUTION L volution des id es de la doctrine militaire et l insertion du soldat dans la soci t civile laissent moins de place aux valeurs traditionnelles de courage de bravoure et de vaillance Soumis moins de charges h ro ques aujourd hui le combattant moderne est rapproch d un technicien se soutenant des innovations technologiques Cette volution qui touche jusqu au fantassin sur le terrain est amen e s acc l rer dans les prochaines ann es L arriv e en force de lectronique sur le champ de bataille am ne un progr s dans les possibilit s de communication et d information mais aussi une complexification de la perception du terrain Le combattant n en est pas pour autant pargn par le danger ou l angoisse Calculer se renseigner contr ler le champ de bataille visent l action la moins risqu e possible Le z ro mort devient l id al de l action coercitive et plus grave car totalement d r elle la norme dans nos opinions publiques Ainsi ce qui pourrait ap
205. non sans rapport avec les d terminants psychopathologiques en jeu vient malheureusement nommer un nouveau statut du sujet qui ob re tant son devenir dans l institution que la dynamique probable du cong Des tableaux cliniques divers peuvent tre rencontr s aboutissement processuel de d marches proc duri res qu rulentes fl chissement d pressif avec exacerbation de traits d une personnalit pathologique dans une rigidification conflictuelle effondrement actualit des nouveaux cong s de longue dur e pour maladie de la tol rance paradoxale de l institution vis vis d un patient alcoolod pendant Aujourd hui l initiation du CLD est formalis e au terme des 180 jours d arr t maladie et non plus l initiative du clinicien auchoix dumomentle plus propice dans la prise en charge Cette nouveaut n apparait pas pr judiciable pour les patients mais elle souligne lan cessit d un suivi attentif des indisponibilit s pour raison m dicale des personnels par les m decins d unit En effet dans cette perspective cette p riode de 180 jours doit tre tout sp cialement investie en vue du rep rage des patients pour viter qu elle ne confine a un simple d lai administratif celui de l attente d un changement de position m dico administratif Bien videmment la situation peut tre complexe lorsque par exemple les patients sont suivis en milieu civil et que les services m d
206. ns de t l phonie mobile et les implantations initialement anarchiques des stations de base l inqui tude populaire s est manifest e quant d ventuels effets d l t res de cette technologie Entretenue par les m dias et divers groupes de pression cette inqui tude demeure malgr le contr le strict des implantations effectu par l Agence national des fr quences ANFR et un nombre tr s lev de publications et de rapports sur le sujet En particulier le theme a fait l objet de deux saisines de l AFSSET 2001 2005 puis nouveau en septembre 2008 avec un champ d tude tendu cette fois l ensemble des radio fr quences et aux aspects soci taux L effet thermique est le mieux connu des effets biologiques des ondes radiofr quences mais doit tre distingu de la sensation d chauffement de I oreille lors de l utilisation prolong e du t l phone portable qui n a rien voir avec les ondes mais qui plus est li e l chauffement des batteries et la pression sur l oreille exerc e par l appareil A l heure actuelle aucun effet sanitaire av r d une exposition des champs lectromagn tiques de faible intensit dans le domaine des radiofr quences n a pu tre d montr OMS 2006 11 rapports AFSSET 2001 2005 12 Les tudes coordonn es par AFSSET entre 2001 et 2005 arrivent la m me conclusion concernant le cas particulier du t l phone mobile et des
207. nt ma tris s simulant les conditions r elles rencontr es sur le th tre d op ration Quelques tudes in vivo ou in vitro isol es ne permettent g n ralement pas de d finir strictement les seuils d utilisation ne pas d passer chez l humain Ceux ci sont tablis par extrapolation avec une marge de s curit partir des conditions minimales connues pour provoquer un effet physiologique ou cognitif av r et l ensemble des connaissances scientifiques est exploit Cela ne dispense pas de d velopper et de poursuivre une activit de recherche biom dicale fondamentale et clinique importante pour tre en mesure de conna tre le plus finement possible quels sont les effets biologiques physiologiques ou m caniques induits par l usage de ces armes dans diff rentes conditions Ceci permet de proposer des th rapeutiques adapt es de d tecter des conditions d emploi risque et de chercher les moyens de s en pr munir y compris par une proposition de modification des normes ou bien encore de faire face aux inqui tudes g n r es par les ALR Sila preuve du risque z ro ne peut tre apport e par des exp riences en laboratoire de telles tudes offrent d autres perspectives beaucoup plus r alistes en mati re d anticipation et de pr vention du risque Ces recherches sont d autant plus importantes et urgentes que la plupart des preuves exp rimentales concernant les effets de ces armes rarement de nat
208. ofondeur expos e et le parcours libre du faisceau Ainsi la p n tration d pend directement de la longueur d onde par comparaison la fr quence de 2 45 GHz celle des fours micro ondes commerciaux a une p n tration de l ordre de 10 cm distance sur laquelle s effectue le d p t d nergie Dans cette gamme les tissus plus profonds sont chauff s et la sensation de br lure n intervient qu avec un retard afterglow de plusieurs secondes Inversement la douleur persiste quelques secondes apr s l arr t de exposition Ce retard est li a la perception douloureuse provenant de l int rieur des tissus Il n y a donc ni effet ni r versibilit imm diate Comme le montre le tableau I le seuil de sensibilit s abaisse quand la fr quence augmente la fr quence de 94GHz est celle pour laquelle le seuil de perception est le plus bas 4 5 MW cm ce qui diminue d autant le temps de r ponse a la stimulation thermique De plus la p n tration de l onde a 94GHz qui est de l ordre 0 4 mm permet d atteindre directement les r cepteurs sensoriels sans th oriquement induire d l vation thermique des tissus profonds L association seuil peu lev faible p n tration permet alors d utiliser des dur es d exposition plus courtes pour effet recherch douleur vitement d autant que les zones cibles sont plus sensibles seuils plus lev s pour le dos peu sensible et plus faibles pour
209. oir parl Il y avait de l injustice celui qui l avait harcel e n tait pas du tout inqui t alors qu elle tait jug e critiqu e et trait e comme une emmerdeuse On pourrait bien s arr ter cette ph nom nologie et classer ses troubles des conduites et de l adaptation parmi tant d autres du m me genre On pourrait aussi tre tent de comprendre ses difficult s par le biais de la probl matique du harc lement et du traumatisme qu il a provoqu Cependant on ne ferait qu enfermer le sujet en lui donnant encore une signification toute faite sans saisir ce qui tait en jeu Pour que quelque chose ait une incidence sur le sujet il faut poursuivre au del de cette ph nom nologie et au del de la plainte manifeste Il ne s agissait pas pour nous de chercher savoir le degr de r alit de l v nement Au del de l nonc de son r cit il tait primordial de saisir la place et la valeur que prenait pour elle ce dont elle temoignait Pendant son s jour a l h pital nos entretiens lui ont permis de formuler l engrenage dans lequel elle tait prise depuis un an retrouvant peu peu les coordonn es logiques de ce qui apparaissait comme la trame signi fiante de son histoire Elle a pu ainsi lier ces v nements un incident rest secret et informul mais qui avait contribu d terminer sa position etses choix Vers l ge de 10 ans alors qu elle tait en train
210. ologies non l tales 159 EH H Un OU VIENT DE PARA TRE PLANTES RISQUES Dietrich Frohne Hans J rgen Pf nder Robert Anton Plantes risques Un ouvrage destin aux pharmaciens par Robert ANTON m decins toxicologues et biologistes Dietrich FROHNE Hans J rgen PFANDER Traduit et adapt de l allemand Les intoxications par les plantes constituent une part non n gligeable des appels vers les centres anti poisons Chez l enfant ce type d empoisonnement occupe la troisi me place apr s les substances is RE m dicamenteuses et les produits chimiques domestiques l heure o le principe de pr caution est consid r comme fondamental il tait n cessaire de mettre la disposition des praticiens de la sant une r f rence illustr e en langue fran aise qui soit la plus compl te possible sur les plantes susceptibles d tre l origine d empoisonnement Des donn es scientifiques rigoureuses et actuelles Cette encyclop die aborde dans une premi re partie des don n es fondamentales sur le sujet tiologie et fr quence des intoxications manifestations diverses des ph nom nes de toxicit La deuxi me partie la plus importante regroupe l ensemble des monographies de plantes risques Chaque monographie comprend pour chacune des esp ces consid r es sa description et son identification botaniques son aire de distribution les principaux constituant
211. omarch S Debouzy J C Etude in vitro des interferences induites sur differents modeles de stimulateurs cardiaques par un electriseur d autodefense bodyguard II version 150000 V Rapport interne 171 CRSSA BP DRNI 1995 10 Lakkireddy D Khasnis A Antenacci J Ryshcon K Chung MK Wallick D et al Do the electrical stun guns Taser X26 R affect the funcionnal integrity of implantable pacemakers and defibrillators Europace 2007 9 551 6 11 Ho JD Dawes DM Bultman LL Thacker JL Skinner LD Bahr JM et al Respiratory effect of prolonged electrical weapon application on human volunteers Acad Emerg Med 2007 14 197 201 179 EH H U Un OO D 12 13 14 15 Lakkireddy D Wallick D Ryschon K Chung MK Butany J Martin D et al Effects of Cocaine Intoxication on the Threshold for Stun Gun Induction of Ventricular Fibrillation Journal of the American College of Cardiology 2006 48 805 11 Kroll MW Panescu D Ho JD Efimov IR Calkins H Tchou P Potential errors in autopsy reports of custodial death temporally associated with electronic control devices a cardiovascular perspective American academy of forensic science annual conference 2007 Rehman TU Yonas H Marinaro J Intracranial penetration of a TASER dart Am J Emerg Med 2007 25 733 e3 4 Chen SL Richard CK Murthy RC Lauer AK Perforating ocular 16 17 injury by Taser Clin Experiment Ophthalmol 2006 34 378 80 Ng W Chehade M Taser
212. on de deux lectrodes en forme de fl chettes propuls es par une cartouche d azote sous pression Les fl chettes peuvent parcourir une distance maximale de l ordre 10 m une vitesse de 50 m s Que ce soit au contact ou distance la neutralisation est obtenue par le m me mode d action sur l organisme l lectrisation par un courant de haute tension et de faible amp rage ce courant pouvant traverser plusieurs paisseurs de v tements B CARACT RISTIQUE ET SP CIFICIT DU TASER La figure 1 repr sente le Taser X 26 mod le quivalent celui utilis par les forces de l ordre fran aises Comme tous les syst mes de protection de personnes matraques ou de lieux cl tures le pistolet Taser emploie un courant haute tension 15 000 V circuit ouvert et de faible amp rage 2 mA Cependant la Figure 1 Taser X 26 176 diff rence des syst mes pr c demment nomm s le Taser n utilise pas un courant continu ou alternatif mais des impulsions lectriques nomm es onde T fig 2 Les caract ristiques de forme des ondes T rendent les impulsions beaucoup plus efficaces permettant d obtenir une t tanie pour un courant cinq JAMMING THE NERVOUS SYSTEM Nerve Impulse TASER Impulse Figure 2 Comparaison entre l onde T cellule nerveuse mise par le pistolet Taser et un potentiel d action source soci t Taser fois plus faible 2 mA contre 10 mA que lors d
213. ont la fr quence est comprise entre quelques Hz et environ 10 kHz Les extr mement basses fr quences concernent les champs dont la fr quence est inf rieure 300 Hz Le courant lectrique domestique fr quence 50 Hz ELF et de nombreux appareils utilis s quotidiennement mettent des champs BF fig 2 Les sources d exposi tion aux champs basse fr quence sont nombreuses et n ont pas de sp cificit militaire qu elles soient ext rieures lignes haute tension transformateurs c bles souterrains voies ferr es clairage public ou int rieures essentiellement domestiques comme les installations lectriques aliment es par le secteur ainsi que tous les appareils lectriques les syst mes d clairage et appareils lectrom nagers d passent rarement 100 uT sauf les rasoirs et s che cheveux qui au contact peuvent atteindre 1mT Par comparaison les valeurs maximales mesur es au sol sous une ligne a 400 kV ne d passent pas 100 uT B EFFETS BIOLOGIQUES Les courants lectriques peuvent stimuler des cellules excitables dans des tissus tels que les nerfs et les muscles Il existe peu d indices montrant que exposition aux champs lectromagn tiques EBF rencontr s dans les habitations ou l environnement puisse avoir un effet sur la physiologie et le comportement chez l homme Chez des volontaires expos s pendant plusieurs heures des champs EBF atteignant 5 mT seulement quelques effets au
214. opathologie in Le serment volume 2 Th ories et Devenir liens quelle pr vention Paris Masson 2002 Paris Editions du CNRS 1991 401 7 INFORMATION La r daction de M decine et Arm es a le plaisir d informer ses lecteurs que la revue est d sormais en ligne sur le site WWW ECOLE VALDEGRACE SANTE DEFENSE GOUV FR Pour tous compl ments d information la r daction se tient a votre disposition au 01 40 51 47 44 medarmees hiavdg org adresse lotus au nom de Martine Scherzi 110 Dossier psychiatrie LE SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE DES FORCES EN OP RATION Diversit des approches au sein de l OTAN R SUM Le soutien psychologique des forces reste encore le fait de pratiques isol es au sein de chaque nation membre ou partenaire de l OTAN La multiplication des engagements multinationaux depuis une quinzaine d ann e a fait surgir l int r t de rencontres r guli res entre les acteurs institutionnels de ce soutien au sein des diff rents pays Sont expos s les l ments de ce soutien les points sur lesquels s est tabli un consensus ainsi que ceux sur lesquels persiste une divergence dans les approches Mots cl s OTAN Soutien psychologique L INTRODUCTION La guerre du Golfe d abord les op rations sur le th tre de l Ex Yougoslavie ensuite l intervention en Afghanistan et surtout maintenant la guerre en Irak ont apport une exp rience partir de laquelle le soutien psy
215. our la reprendre leur propre compte Tout se passe comme si la sc ne du bistrot se rejouait o chacun noie dans l alcool pris en commun sa singularit et m me son Surmoi aid par l effet d sinhibiteur propre la substance elle m me Ici il s agit d viter de reproduire un tel sch ma pour uvrer vers l organisation d un groupe constructif o pour prendre sens chacun doit se reconna tre comme un individu diff rent de l autre qui n imite pas l autre particularit s de la prise en charge des patients alcoolod pendants m me si une souffrance commune les r unit Ainsi chaque individu va progressivement retrouver ses propres bases narcissiques et ce qui pourrait tre une s curit int rieure ayant fait si longtemps d faut sans avoir recours cette fausse s curit que peut donner un groupe o chacun serait finalement le semblable de l autre L quipe doit rester vigilante par rapport ce ph nom ne galement connu sous le nom de pens e groupale ou pens e moutonni re ou encore effet Janis qui tend se constituer lorsqu un groupe recherche une sorte de consensus de pens e ou d action pour viter tout ce qui pourrait tre source de conflit ou de remise en question personnelle Il devient donc indispensable qu au fil des trois semaines chacun s inscrive progressivement lors des entretiens individuels avec le psychiatre et avec le psychologue
216. ousser ou mettre hors de combat l adversaire avec une faible probabilit de conduire une issue fatale ou d infliger des atteintes corporelles non r versibles ou pour perturber des quipements et mettre hors d tat le mat riel avec un minimum de dommages non intentionnels ou d incidences sur l environnement 2 3 Tab I L OTAN consid re les ALR comme un compl ment aux armes classiques devant permettre ses forces d atteindre leurs objectifs d am liorer la protection des troupes et de repousser des personnes tout en limitant l escalade 157 H EH H nm O EU Tableau I Quelques cat gories d ALR 4 Type Utilisation Les lacrymog nes sont utilis s par les forces de l ordre depuis plus de 40 ans et les effets adverses sont bien connus Grenades sternutatoires et lacrymog nes Grenades assourdissantes et flash bang Utilis es notamment lors de prises d otages Munitions a billes caoutchouc ou t te ponge quipent les forces de maintient de l ordre flashball Batons en caoutchouc ou en bois caoutchouc Largement utilis en Irlande du Nord par l Arm e Anglaise depuis 1973 Equipent un grand nombre de forces de police ou de gendarmerie Pistolets lectriques type Taser 650 basse fr quence aux USA Equipe les unit s en Irak depuis 2004 et utilis galement par les Isra liens LRAD long range acoustic device MAD magnetic ac
217. oustic device l tude aux USA ADS active denial Micro ondes de contention de foules system d velopp par les USA Armes bio lectromagn tiques Radiofr quences et neurotransmetteurs fait l objet de recherches par certaines arm es Incapacitants lasers 2000 lasers d blouissement en Irak Incapacitants chimiques par voie transcutan e utilis lors de la prise d otage du th atre de Moscou Contr le pharmacologique Il existe aussi des mousses collantes des super adh sifs une bombe puante Dans l avenir les produits issus des nanotechnologies pourraient tre utilis s des fins militaires ou terroristes et constituer des sources d ALR II CONTEXTE D UTILISATION Dans un contexte d intervention d unit s en situation d op rations d interposition ou de maintien de la paix la doctrine d emploi des unit s a consid rablement volu et est pass e d un contexte dans lequel l objectif tait de dominer tout prix avec un co t humain possible celui d une obligation de composer dans un environnement o il n y a plus ni ami ni ennemi clairement identifi avec une population civile pr sente sur le th tre d op ration et capable de prendre parti contre l unit engag e et une couverture absolue des v nements par les m dias qui rendent compte en direct des v nements 5 Dans ce contexte le souci des autorit s peut aussi tre
218. para tre comme l exposition inutile le dommage non justifi la faute contre l thique tombent ils dans le domaine de la r gle commune du droit et se qualifient en termes d erreur ou de faute Pourtant il existe indubitablement une valorisation du risque dans l institution militaire Des groupes dont la caract ristique est de risquer plus que d autres dans leur emploi sontregard s avec admiration A ce titre le risque pris et partag a pour eux une vertu pour la coh sion du groupe Nous parlons ici d unit s sp cialis es comme par exemple le Groupe d intervention de la Gendarmerie nationale GIGN les unit s commandos les chuteurs op rationnels les pilotes d a ronefs Mais anticipation l entra nement la technicit viennent l par leur vertu protectrice faire contrepoint permettant de repousser les limites du risque pris sans tomber dans l imprudence Lune des sp cificit s de l tat de militaire est d accepter la prise de risque sur ordre Ceci fait peser sur le commandement une charge importante celle de conna tre la limite de comp tence de ses hommes leur point de rupture et d en tenir compte 107 EH H Un OU VI LES CONDUITES DE RISQUE L mergence de la cat gorie diagnostique conduites de risque d velopp e notamment par Jean Ad s 2 est r cente La prise pathologique de risque n y est pas d finie par le caract re objectif du risque encouru ni
219. performances cognitives 21 la concentration est rendue difficile les temps de r actions sont augment s Les infrasons pourraient conduire une sensation de fatigue et de la somnolence Des sentiments de tristesse et de peur ont t d crits mais souvent ces l ments ne reposent pas sur des donn es scientifiques objectives 22 Pour Harris et Johnson 23 les effets des ultrasons sur les performances cognitives ne sont pas significatifs chez l homme pour des intensit s compatibles avec la technologie actuelle Sur le plan fonctionnel quelques rares tudes ont d montr une influence des ultrasons sur l activit c r brale 24 l association d ultrasons un son audible provoquerait une augmentation de l onde alpha de l EEG et du d bit sanguin c r bral mais ces effets restent mod r s IV LIMITES DE TOL RANCES AUX SONS ET PROTECTION Les normes de tol rances aux bruits audibles telles qu elles ont t d finies par le l gislateur Directive europ enne 2003 10 CE entr e en application en f vrier 2006 ne pourraient pas globalement s appliquer l usage des armes acoustiques Elles concernent le monde du travail et ne sont valables que pour une exposition journali re et non pour une exposition ponctuelle La l gislation fixe en effet une valeur limite d exposition de 87 dB A durant 8 heures ce qui correspond une exposition 120 dB A durant 14 secondes si l on applique le princ
220. plan et la mise en page ont t compl tement revus pour permettre une meilleure lecture L ouvrage est divis en trois parties la premi re tudie les principales m thodes d examen lectrophysiologique des nerfs et des muscles en analysant les r gles de r alisation pratique de chacune d elles et les diff rentes significations techniques ou pathologiques des anomalies mises en vidence la deuxi me d taille les strat gies de diagnostic diff rentiel qui permettent de construire des syndromes lectrophysiologiques distinctifs dans les diverses formes d atteintes des nerfs et des muscles la troisi me aborde les questions d interpr tation en vue de la r daction du compte rendu Elle d bouche sur une tude de la place de l examen lectrophysiologique dans le diagnostic des neuropathies et des myopathies Novateur et r solument pratique cet ouvrage est un outil de travail indispensable pour les cliniciens chercheurs et tudiants de nombreuses disciplines lectrophysiologie neurologie m decine interne rhumatologie r adaptation fonctionnelle chirurgie des nerfs L auteur Emmanuel FOURNIER est ma tre de conf rences des Universit s praticien hospitalier en lectromyographie dans le d partement de neurophysiologie clinique du groupe hospitalier Piti Salp tri re ISBN 978 2 7430 1089 8 Format 21 x 27 cm Pages 878 Prix 160 EM Inter Lavoisier 14 rue de Provigny 94236 Cachan C
221. point Communiqu adopt le 17 juin 2008 16 Service public f d ral Sant publique s curit de la cha ne alimentaire et environnement Les champs lectromagn tiques et la sant Votre guide dans un paysage lectromagn tique Mai 2008 Disponible sur www health fgov be 17 Minist re de la Sant et des solidarit s T l phone mobile Sant et s curit Direction g n rale de la sant Mars 2007 18 Zhabodov M Etude des effets des ondes millim triques au niveau cellulaire cas des membranes artificielles et de l expression g n tique Th se de doctorat de l Universit de Rennes I 30 novembre 2006 19 Korolev A Kozar A Morosov V Sheveleva E Sysoev N estimation and the interaction mechanismes of the multiplayer skin tissues with EMR 2003 Proceed NLW Symposium Ettlingen Germany 20 Schoenbach KH Nuccitelli R Beebe SJ Extreme voltage could be a surprisingly sensitive tool in the treatment of cancer IEEE Spectrum 2006 6 3 28 30 21 Miro L Risques li s aux champs lectromagn tiques EMC Toxicologie Pathologie professionnelle 2001 133 16 512 C 22 Instruction N 2900 DEF DCSSA AST SST MP relative la surveillance m dicale des personnels du ministere de la D fense expos s aux champs lectromagn tiques de 0 300GHz 12 octobre 2005 23 Instruction N 302143 DEF SGA DFP PERS dition 2 relative a la protection des personnes contre les effets des champs lectromagn tiques
222. psychiatrie HIA du Val de Grace 104 m decine et arm es 2009 37 2 Dossier psychiatrie LES DIFF RENTS VISAGES DU RISQUE EN MILIEU MILITAIRE F DE MONTLEAU G SOUTHWELL MELE S MINVIELLE V HORNE D COULOT RESUME L volution du monde contemporain donne la question du risque une grande acuit On peut dire que l on vit dans une soci t du risque Il ne s agit pas l d voquer une soci t du danger mais de prendre la mesure des effets d une valuation toujours plus grande des risques d une volont de les ma triser toujours plus dans un contexte de repr sentations collectives profond ment remani es ici le principe de pr caution l l abandon de la notion d al a th rapeutique ou encore le concept du z ro mort dans les op rations de guerre Au contraire de cette exigence sociale d une garantie de s curit le m tier des armes constitue un m tier risque exposant engager son existence se confronter sa propre mort ou celle d autrui Le militaire peut ainsi tre amen participer des actions potentiellement dangereuses quand les circonstances l exigent Il s agit l d un risque professionnel impos mais aussi contr l anticip et limit De ce risque normal il convient de distinguer un risque pathologique l uvre dans l arm e comme dans la soci t civile travers toute une gamme de comportements individuels
223. que de soutenir dans chaque action une r flexion sur notre conduite en situation of Research 9 Hoge CW amp al Combat duty in Iraq and Afghanistan mental health problems and barriers to care N Engl J Med 2004 351 13 22 10 Britt TW The stigma of mental health problems in the military Military Medicine 2007 172 2 157 61 11 Cammaert P Stress and psychological support in modern military operations a military leader s perspective Conference In HFM 134 symposium on Human dimensions in military operations Military leaders strategies for addressing stress and psychological support Bruxelles 24 avril 2006 12 Hill JV Suicidal and homicidal soldiers in deployment environments Military Medicine 2006 171 228 32 13 Keram EA Will medical ethics be a casualty of the war on terror J Am Acad Psychiatry Law 2006 34 1 6 8 14 OTAN A leader s guide to psychological support across the deployment cycle NATO task group HFM081 RTG 19 janvier 2007 114 p clervoy Dossier psychiatrie DES NOUVEAUX PSYCHIATRES DANS LES ARM ES R SUM Depuis 2003 des psychiatres civils sont engag s sous contrat dans des HIA Leurs formations et leurs modes d exercice les ont conduit extraire des sp cificit s en particulier dans la prise en charge de la psychose et l influence de l expertise dans la relation th rapeutique en milieu militaire En milieu civil la place de la psychiatrie
224. r que certaines conduites risque pr sentent des l ments communs aux addictions existence d une initiation l origine de ce comportement r p tition d pendance sous la forme d une contrainte interne et d une impossibilit remettre en cause le comportement pathologique utilisation de la conduite comme solution tout probl me recours l agir au pr judice de l laboration psychique et production de sensations corporelles au d triment des motions D LA LUTTE CONTRE LA D PRESSION La prise de risque peut aussi se traduire comme une lutte du sujet contre des affects d pressifs des sujets introvertis inhib s ind cis en proie l ennui et fr quemment d prim s peuvent utiliser le risque pour se valoriser sur le plan narcissique en tant que moyen de se stimuler de d passer ses limites et de s affirmer vis vis des autres les diff rents visages du risque en milieu militaire VIII L APPROCHE PSYCHANALYTIQUE DU RISQUE NOUS AMENE A CONSIDERER QUE LE RISQUE EST AU FOND LIE AU RAPPORT DU SUJET AVEC LA PULSION DE MORT Dans la strat gie obsessionnelle la fonction de la maitrise renvoie ce risque intrins que d tre vivant Mais face sa question fondamentale suis je mort ou vif l exploit lui donne l occasion de risquer un peu pour tromper la mort et s prouver ne serait ce qu un moment comme vivant Dans la probl matique phobique c est la fuite qui pr domine So
225. r s des combattants toujours d actualit sur les th tres d op rations ext rieures l action du service et de son personnel est r solument tourn e vers le futur L histoire de la m decine militaire et ses activit s contemporaines offrent une galerie de portraits livrent des t moignages r v lent des faits et des innovations qui entra nent le lecteur des champs de bataille de Louis xiv aux op rations internationales du xXI si cle ISBN 978 2 11 097534 8 Format 19x26cm Pages 232 Prix 25 Commander cet ouvrage ECPAD P le commercial d partement ventes 2 8 route du Fort 94205 Ivry sur Seine Cedex Ch que libell l ordre de l agent comptable de PECPAD ou sur www ecpad fr Contact 01 4960 5988 et 01 49605951 192 a perrin Revue du Service de sant des arm es ou TOME 37 N 2 Avril 2009 SGA SMG Impressions ISSN 0300 4937
226. r un lien troit avec le m decin traitant dans une perspective de maintien de l abstinence Mots cl s Alcoolod pendance Continuit des soins Inconscient groupal Programme th rapeutique multidisciplinaire Travail psychodynamique individuel I INTRODUCTION PRINCIPES G N RAUX DE LA SESSION DE SEVRAGE Lalcoolod pendance nul ne l ignore est un probl me de sant publique particuli rement pr occupant T de KERGUNIC m decin principal praticien confirm G FIDELLE m decin en chef psychiatre professeur agr g du Val de Gr ce D COULOT m decin chef des services psychiatre praticien certifi S THUILLIER lieutenant psychologue clinicien D SELLEM capitaine psychologue clinicien C BARTH L MY interne des h pitaux Correspondance T De KERGUNIC service de psychiatrie HIA Legouest 27 avenue de Planti res BP 90001 077 Metz Cedex 03 m decine et arm es 2009 37 2 ABSTRACT FEATURES OF THE TREATMENT OF ALCOHOLIC PATIENTS THE EXPERIENCE OF THE ALCOHOL SESSIONS IN THE PSYCHIATRIC DEPARTMENT OF THE MILITARY HOSPITAL LEGOUEST IN METZ The psychiatric department of military hospital Legouest sets up weaning sessions for both civilian and military alcoholic patients Before being integrated in a three weeks global treatment session patients must pass several interviews The multidisciplinary activity program is based on two therapeutic levers a physical approach
227. rat dont la dur e est variable potentiellement renouvelable jusqu 15 ans maximum Ils exercent dans les HIA Val de Gr ce Percy B gin et Legouest D DASCALESCU m decin en chef C GUILLAUME m decin des arm es C CARNIO m decin en chef F BOUISSOU m decin principal Correspondance D DASCALESCU service de psychiatrie BP 406 92141 CLAMART Cedex m decine et arm es 2009 37 2 D DASCALESCU C GUILLAUME C CARNIO F BOUISSOU ABSTRACT NEW PSYCHIATRISTS IN THE FRENCH ARMY Since 2003 some civil psychiatrists have been engaged under contract in HIA armed forces hospitals Their training and their practice pattern led them to extract specificities in particular in the care of the psychosis and the influence of the expertise in the therapeutic relation in military environment In civil environment the place of the biological psychiatry associated with the neurosciences is the rule whereas the psychological approach is privileged in military environment The patients taken care of in the HIA are younger and preset in the commitment with regard to the heterogeneousness of the civil population After the most possibly refined diagnosis the follow up of the military patients must permit to estimate the capacity to serve and eventually reintegrate so as to make the decisions the most adapted to the patient and to the institution to help the patient to accept the care to pursue his commitment or leave it in
228. recouvrait au Moyen ge un rite judiciaire qui en appelait au jugement de Dieu pour d terminer sans qu une quivoque soit possible l innocence ou la culpabilit d une personne A partir du passage d une preuve dangereuse ordalie permettait de la condamner mort en cas d chec ou au contraire de l pargner triomphalement si elle sortait indemne de l preuve impos e Aujourd hui la conduite ordalique se d finit partir de comportements r p titifs de prise de risques vitaux Si la destruction de soi n est pas recherch e d embl e par l individu concern l interrogation sur son tre et sur sa destin e est en cause Mais une conduite ordalique isol e est insuffisante fonder le sujet car son effet subjectif se dissout rapidement Elle n cessite d tre reconduite selon un processus de r p tition qui risque d aboutir des cons quences dramatiques pour son auteur Les pratiquants de conduites sexuelles risque que nous venons d voquer certains militaires ayant sans utilit op rationnelle des comportements d allure h ro que dangereux pour eux m mes comme pour leur groupe d appartenance les adeptes de la conduite dangereuse automobile ou bien encore ceux de la roulette russe ont ainsi besoin de v rifier de fa on r p t e qu ils sont en quelque sorte garantis par la chance C LE MOD LE DE ADDICTION En suivant le mod le de l addiction on peut constate
229. rendre Le cas d une jeune femme pour qui ces probl matiques se sont trouv es nou es dans les cordonn es d terminant ses difficult s me permettra d illustrer mes propos IV UN CAS UNE BLONDE AUX YEUX BLEUS Rapatri e sanitaire de Bangui ce mar chal des logis f minin g e de 22 ans arrive dans le service de psychiatrie du Val de Gr ce apr s avoir pass quatre jours l infirmerie du d tachement D couverte par sa coll gue de chambre alors qu elle se scarifiait les jambes et les bras elle banalise son geste mais se sent soulag e quand on la met l abri d elle m me et que l on d cide son rapatriement La d couverte de ces scarifications est venue signer l vidence d un malaise qui pourtant s exprimait d j depuis un certain temps C est en effet par des troubles des conduites que son insupportable se manifestait Elle buvait beaucoup tra nait de mani re un peu d cal e avec les l gionnaires et avait gifl l adjudant de la pr v t pourtant son ami Je faisais lemec dira t elle plus tard Mais surtout elle se r voltait contre le commandant du d tachement qui selon elle ne respectant pas les proc dures et les consignes donnait son travail aux autres et lui disait qu elle ne servait rien Elle le ressentait comme une humiliation Les choses avaient bascul suite a une altercation avec le commandant apr s que celui ci ait demand des renseignements s
230. resseurs isol s snipers ou dissimul s dans une population civile boucliers humains Malgr le possible contr le informatique du tir l utilisation se fait forc ment sur une population h t rog ne possibilit de fuite limit e possiblement distance inf rieure la port e la puissance re ue augmente avec l inverse du carr de la distance et probablement porteuse d objets en verre ou m talliques B EFFETS POSSIBLES NE RELEVANT PAS D UN MECANISME THERMIQUE c t des effets strictement thermiques un certain nombre d tudes r centes se sontint ress es l existence d effets non directement thermiques croissance tumorale in vitro 7 modifications du transport ionique transmembranaire et des propri t s de membrane expression des prot ines de choc thermique 8 Les r sultats positifs concernant les possibles cons quences d l t res long terme qui proviennent les armes l talit r duite en bande millim trique principalement d tudes russes sont souvent entach s d empirisme et donnent rarement des informations dosim triques s rieuses 9 L utilisation clinique des bandes millim triques faible niveau d exposition est d ailleurs largement r pandue dans les pays de l ex Union Sovi tique Communaut des Etats Ind pendants dans des pathologies ou l inflammation ou des d sordres immunitaires sont au premier plan 10 De telles hypoth ses font intervenir
231. ric conditions as well as being strict when managing those leaves Keywords Paid sick leaves Psychiatry M decine et Arm es 2009 37 2 147 151 II LE CADRE R GLEMENTAIRE Les textes r glementaires d finissent que les militaires pr sentant des troubles mentaux et du comportement d volution prolong e peuvent b n ficier de cong s de non activit Les mesures statutaires permettent une protection s curisante dans une position prenant en compte l int r t du patient ainsi que les exigences de l institution L actualit des cong s de longue dur e s inscrit pleinement dans une articulation entre changements et continuit Les changements sont dans la forme marqu e par l volution r cente du cadre r glementaire d fini par la loi du 24 mars 2005 portant statut g n ral des militaires 1 et le d cret du 17 juillet 2006 relatif aux positions statutaires des militaires 2 La continuit est situer dans le fond par l affirmation de la d marche de soins qui anime la prescription de ces cong s v ritable temps th rapeutique compl mentaire des autres approches du soin Le cong de longue dur e fait partie des cong s de la position de non activit au m me titre que le cong parental le cong pour convenance personnelle de reconversion ou encore de disponibilit Il s en distingue fondamentalement par sa mise en place du fait d une impossibilit pour le militaire d exercer ses fonct
232. ril qu il fait porter son groupe et aux objectifs de la mission X CONCLUSION Pour conclure ce p ril nous fait mettre l accent sur trois points la difficult du rep rage de ces conduites risque et l action et la place essentielle du m decin d unit au contact quotidien des hommes et de leurs activit s le retentissement sur l aptitude la mise en danger inconsid r e de soi ou du groupe du fait de ces conduites pathologiques impliquant une inaptitude certains types d activit ou de fonction voire au service l importance au cours de l entra nement de la valorisation des valeurs de solidarit et d entraide car les identifications collectives installent des fonctions de protection notamment sur ces conduites individuelles risque 109 EH H Un OU R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 Beck U La Soci t du risque Sur la voie d une autre modernit 4 Zuckerman M A biological theory of sensation seeking Paris Flammarion 2001 In Zuckerman M ed Biological bases of sensation 2 Ad s J Lejoyeux M Conduites de risque Encycl Med Chir ed seeking impulsivity and anxiety Hillsdale NJ Erlbaum 1983 Psychiatrie 37 117 A 70 Paris Elsevier 2004 1 10 37 76 3 Perez Diaz C Le choix du risque In Venisse JL Bailly D 5 Charles Nicolas A L ordalie aujourd hui en psychologie et en Reynaud M eds Conduites addictive conduites risques quels psych
233. rmation majeure qui a profond ment marqu ses structures et leurs organisations Mais elle a repr sent aussi un changement pour ceux qui y servent D une obligation pour tous elle est devenue celle de l engagement de chacun Changement radical de perspective qui pourtant laisse intacte dans une continuit la dimension de la responsabilit subjective de chacun dans son rapport l institution autrefois face l obligation du service national aujourd hui devant celle de l engagement Le s engager reste toujours marqu des particularit s de chacun l o le milieu militaire vise une certaine uniformisation du singulier dans le collectif Les changements que connaissent nos arm es s inscrivent dans la logique de l volution du contexte international Ils ont conditionn les nouveaux contextes d engagement des forces Ils s inscrivent aussi dans l volution de la soci t o elle puise sa ressource Une arm e professionnelle reste comme une arm e de conscription le reflet de la soci t contemporaine riche de toutes ses diversit s Elle est ainsi marqu e de l volution des mentalit s du mode de vie Les conditions d une arm e professionnelle donnent une dimension particuli re au lien contractuel qui unit chacun de ses membres l institution Ces diff rentes volutions se per oivent de nombreux niveaux On pourrait citer ainsi la part croissante des femmes dans les arm es celle
234. rvenir lorsqu une configuration familiale tr s patholo gique aura t d voil e au d cours de l hospitalisation s minvielle d un de ses membres et qu un travail en r seau devra tre organis Ceci nous am ne citer enfin les liens qui sont tablir avec les intervenants m dico sociaux ext rieurs l h pital amen s participer aux soins et l accompa gnement des patients ou de leur famille m decin g n raliste bien videmment mais aussi centres m dico psychologiques et services sociaux de secteur PMI services de l Aide sociale al enfance V LES QUESTIONS D APTITUDE Le psychiatre des arm es peut parfois se retrouver tenu de prendre des d cisions d expertise alors qu il tait initialement venu pour une consultation de psychiatrie de liaison en position de soignant C est le cas lorsque au cours d une hospitalisation d un patient militaire dans un service de m decine ou de chirurgie viennent se d voiler des troubles s v res de l adaptation ou des troubles psychiatriques jusque la stabilis s ou bien non d tect s Au del des questions de soins ou d organisation de suites de soins vont alors se poser le probl me des restrictions temporaires d aptitude au port d armes au service la mer au d part en op rations ext rieures ou en mission l tranger De telles d cisions vont n cessiter une prise de contact t l phonique ou par courrier
235. s se cr ent aussi des groupes de paroles autour de l accompagnement des patients atteints de maladies chroniques invalidantes douloureuses ou l accompagnement des patients en fin de vie la question du lien va se poser de fa on tout aussi primordiale entre le psy et le patient patient qui n est pas initialement venu l h pital pour une valuation ou un entretien psychiatrique Ceci sous entend que ce lien ne va pas toujours de soi et demande au psychiatre une implication particuli re et une grande disponibilit pour offrir au patient l espace de temps n cessaire ce premier contact souvent d fensif Il faut insister sur l importance ce moment l pour le th rapeute de se replacer chaque rencontre dans une approche globale et personnalis e ceci pour retrouver la singularit de l histoire de chaque sujet en souffrance et l aider remettre en perspective ce moment physiquement et psychiquement douloureux dans sa trajectoire de vie Un enjeu important tr s court terme de ce mode d exercice de la psychiatrie sera de rester une m decine du sujet et de la relation bien au del de toutes les proc dures formelles trop standardis es et aseptis es il faut voquer enfin les liens tablis avec l entourage proche des patients m me si tr s souvent ces contacts restent ponctuels dans des temps volutifs parti culi rement prouvants Beaucoup plus rarement il s agira d inte
236. s en escale n est elle pas la hauteur de la monotonie ou des angoisses connues sur des longues p riodes de mer L importance que peut prendre dans le discours des marins le souvenir de br ves escales jusqu occulter parfois celui des travers es est une illustration de cette lasticit subjective de la temporalit o pour faire durer le plaisir la routine se contracte B APPROCHE PSYCHODYNAMIQUE La temporalit des marins peut galement tre abord e sous l angle psychodynamique L approche psychoth rapique nous ouvre des fen tres sur l inconscient c est dire sur un monde hors du temps Zeitlos pour reprendre le terme de Freud Disons que la logique du temps psychique est diff rente elle est indissolublement li e l infantile qui porte en lui des d terminations inconscientes permettant de concevoir que notre pass nous attend dans l avenir 7 La mer m a toujours fait r ver m me avant de la connaitre Je n ai jamais compris cette passion que j ai toujours eue pour la mer nous dit l crivain de Marine et cin aste Pierre Schoendoerffer 8 Il a conscience cependant de l influence des romans de son enfance avec Stevenson ou Conrad mais nous pensons aussi pouvoir y reconna tre celle d un autre roman inconscient celui l le roman familial nonc par Freud en 1909 Les fantasmes par lesquels le sujet modifie imaginairement ses liens avec ses parents dans le b
237. s quences de la question strictement m dico militaire de l engag en rupture avec l institution et la r v lation aux urgences d une pathologie psychiatrique chronique Mots cl s Arme Crise Militaire Rupture Urgence L INTRODUCTION Le fonctionnement des urgences a connu une volution radicale au cours des 20 30 derni res ann es qui a n cessairement fait voluer l exercice de m decin g n raliste 1 L urgence occupe une place privil gi e dans le syst me de soins au sein de la soci t occidentale du xxr si cle L activit des services d urgence s est nettement d velopp e les m decins urgentistes font la Une des media et sont devenus m me des h ros de s ries t l vis es L urgence psychiatrique nous confronte elle aux limites du normal et du pathologique du social et du psychiatrique voire du somatique et du psychique 2 Dans les h pitaux des arm es intervient une autre dimension celle de l institution militaire avec ses r glements ses proc dures et ses habitudes Comme l indique leur d nomination de service d accueil des urgences aussi appel unit de proximit Unit de proximit d accueil de traitement et d orientation des urgences UPATOU les services des urgences des Y ANDRUETAN m decin principal J D NICOLAS m decin en chef praticien confirm T BRUGE ANSEL m decin en chef A EON interne des h pitaux des arm es Correspond
238. s this approach was used with a special interest for some questions arising in the military surroundings Keywords Electromagnetic fields biological effects personnel protection M decine et Arm es 2009 37 2 161 169 fr quence type de modulation Il s agit des syst mes de communications des radars des syst mes de guerre lectronique ou d armes a l talit restreinte II RAPPEL QU EST CE QU UN CHAMP ELECTROMAGNETIQUE Un champ lectrique est produit par une diff rence de potentiel lectrique ddp ou voltage entre deux points plus la ddp est lev e plus le champ qui en r sulte est intense Ce champ lectrique exprim en V m survient m me s il n y a pas de circulation de courant par exemple dans un circuit ouvert A l inverse l existence d un champ magn tique exprim en A m est directement li e au passage du courant circuit ferm plus l intensit du courant est lev e plus le champ magn tique est important Un champ lectromagn tique r sulte du couplage entre un champ lectrique et un champ magn tique Les varia tions du champ lectromagn tique se propagent dans l espace sous forme d ondes dites lectromagn tiques 161 H EH H nm O EU en transf rant de l nergie cet espace c est ce qu on appelle le rayonnement lectromagn tique Dans la gamme de fr quences consid r e 0 300 GHz ces ondes sont appel es rayonnem
239. s auteurs pr c d des initiales du pr nom des auteurs suivis du grade et du titre principal le nom l adresse et les coordonn es t l phoniques de t l copie ou E mail de l auteur destinataire des correspondances des preuves corriger La deuxi me page est r alis e selon les r gles avec le titre en fran ais en lettres capitales accentu es le titre en anglais le r sum en fran ais de 15 lignes maximum sans abr viation ni r f rence suivi de quatre cinq mots cl s r pertori s class s par ordre alphab tique et s par s par un point le r sum en anglais suivi des mots cl s r pertori s class s par ordre alphab tique et s par s par un point Le texte d bute la troisi me page est concis pr cis et les v nements pass s sont crits au pass compos les abr viations sont en nombre limit et exclues du titre et des r sum s et sont explicites lors du premier emploi le terme entier est pr c d de l abr viation mise entre parenth ses lors de la premi re apparition dans le texte la terminologie est respect e symbole unit nombre crit en chiffres sauf ceux inf rieurs dix sept lorsqu ils commencent une phrase ou lors d num rations fr quentes dans le texte m dicaments La pr sentation est au carr texte justifi sans retrait ni interligne ni gras dans le texte ni mot soulign et selon le plan I CHAPIT
240. s chimiques connus et leurs formules d velopp es les sympt mes d intoxication observ s tant chez l homme que chez l animal des l ments de th rapeutique et de diagnoses microscopique et chimique Des illustrations de qualit pour une identification exacte Le texte s appuie sur des photographies en cou leurs de plantes enti res et d organes caract ris tiques Des sch mas et des clich s d observations au microscope des feuilles et des fruits permettent d affiner l identification Un ouvrage sp cialement con u pour vous Pharmaciens d officine et hospitaliers toxicologues m decins v t rinaires biologistes Chercheurs des laboratoires pharmaceutiques agroalimentaires et cosm tiques Enseignants et tudiants en disciplines pharmaceutiques m dicales v t rinaires scientifiques botanique biologie chimie pharmacologie toxicologie maitrises masters troisi mes cycles ISBN 978 2 7430 0907 1 Format 24x 27 cm Pages 512 Prix 295 ditions Tec et Doc EM Inter Lavoisier all e de la Croix Boss e 94234 Cachan cedex T l 014546 1500 Fax 01 474067 99 mail contact eminter fr 160 Dossier armes a l talit r duite CHAMPS LECTROMAGN TIQUES POPULATIONS ET ENVIRONNEMENTS MILITAIRES R SUM Les rayonnements non ionisants se rapportent des technologies en plein essor depuis plus d un demi si cle Dans le grand public celles ci recouvrent des
241. s conduites de risque recouvrent deux r alit s cliniques d une part les confrontations volontaires au danger d autre part les conduites potentiellement risqu es mais sans que le danger soit per u comme tel 3 Dans le premier cas plusieurs conditions doivent tre r unies pour qu une conduite devienne risque la relation de fascination d un sujet pour le risque la non ma trise technique de celui ci l escalade dans un processus de majoration du risque Nombre de conduites h ro ques ou certains jeux pathologiques comme celui de la roulette russe rarement pratiqu aujourd hui illustrent cette probl matique Certaines conduites risques peuvent tre repr sent es de mani re plus particuli re par la mise en p ril de l tat de bonne sant ainsi dans la monotonie de la vie de certains grands camps une pratique excessive et dangereuse de l exercice sportif ou certains modes de consommation de boissons alcoolis es ont pu conduire des accidents dramatiques comme pour ce jeune engag qui participait une concours de consommation d alcool fort d c d dans le froid deux pas de son bungalow Dans la deuxi me occurrence il y a m connaissance par le sujet du risque 108 Nous insisterons dans cette deuxi me cat gorie sur deux conduites risque fr quemment rencontr es parmi les militaires les rapports sexuels non prot g s et la non prise de la chimioprophylaxi
242. s risques h sitant se rengager pour s ouvrir un espace de temps pour les longs soins psychiatriques venir La multiplicit des possibles l angoisse 3 La subjectivation des symboles Monsieur G caporal dix ans de service pr sente une premi re bouff e d lirante aigu sur le th tre d op ration en Yougoslavie Il bascule dans la maladie un jour de f paul cumul de symboles Solennellement lors d une c r monie il recevait en OPEX le jour de Camerone ses grades de caporal chef si symbolique pour un militaire durang Dans les suites de la remise des galons il pr sente un tat d lirant riche dans ses themes comme dans ses m canismes 4 La fragilisation de l identit C est le cas de ce sous officier qui pr sente des manifestations d pressives avec id ation suicidaire Il nous relate le mois qu il vient de traverser Il a servi quatre ans dans un r giment parachutiste de la r gion toulousaine il est sous officier engag dans la L gion depuis cinq ans Il nous explique son attachement l arm e son p re tait un caporal chef embl matique du 3 RPIMa ayant servi pendant 22 ans Sa proc dure de rectification a pris un relief particulier Normalement elle permet au l gionnaire de retrouver son identit d origine de r cup rer son anciennet pour la retraite ses d corations s il a servi dans l arm e fran aise ult rieurement Le l gionnaire doit fournir des documents officiels
243. s transducteurs et de l lectronique associ e ont permis le d veloppement d une nouvelle g n ration plus performante bas e sur le principe des antennes acoustiques param triques Ces syst mes ont entre autres 182 une tr s bonne directivit dans le domaine des hautes fr quences quelques kilohertz une port e adapt e au besoin de 100 1 000 m suivant les mat riels avec une tr s bonne intelligibilit de la parole un bon compromis entre l encombrementet la puissance acoustique mise la capacit d mettre soit des messages audio soit des sons g nants pr enregistr s Ces metteurs acoustiques sont constitu s d un grand nombre de cellules individuelles plusieurs dizaines plusieurs milliers suivant les mod les Les progr s tech niques r cents ont permis de ma triser la r ponse de chacune de ces cellules pour qu elles soient en phase de mani re rendre maximal le niveau acoustique global mis ainsi que la directivit Le syst me le plus m diatis est le Long range acoustic device LRAD 4 d velopp par American Technology Corporation fig 1 mais plusieurs autres syst mes tels que ceux des soci t s EORD 5 ou MAD 6 reposent sur la m me approche Figure 1 Photographie du LRAD Long Range Acoustic Device Cr dit ATC Corp Ces syst mes ont t con us de mani re optimiser leurs performances dans la gamme de fr quences o l oreille h
244. search needs Bioelectromagnetics 1999 20 133 60 7 Wertheimer N et coll Electrical wiring configurations and childhood cancer Am J Epidemiol 1979 109 273 84 8 IARC Working Group on the Evaluation of Carcinogenic Risks to Humans Non ionizing radiation Part 1 static and extremely low frequency ELF electric and magnetic fields IARC Monogr Eval Carcinog Risks Hum 2002 80 1 395 9 Rapport AFSSET 2005 T l phonie mobile et sant 10 Vignal R Crouzier D Dabouis V Debouzy JC Effects of mobile phones and radar RF on the eye Pathol Biol sous presse 2008 11 Organisation mondiale de la Sant Champs lectromagn tiques et sant publique t l phones mobiles Aide m moire 2006 mai 304 12 Agence frangaise de s curit sanitaire environnementale Afsse Aran JM Azoulay A Buser P Couturier F Debouzy JC Lagroye I Terre M Vecchia P Veyret B Hours M Dixsaut G T l phonie mobile et sant Rapport f vrier 2005 Aran JM et coll T l phonie mobile et sant Rapport mars 2003 Rapport DGS Zmirou D et coll Les t l phones mobiles REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES questions plus sp cifiques du domaine militaire A titre d exemple comment d terminer aptitude OPEX pour des personnels porteurs d implants m talliques et appel s servir dans des unit s dot es de v hicules brouilleurs op rationnels risque de br lure ou de courants dues aux pi ces m talliques Ou valuer les cons quenc
245. semblement pour la c r monie de ravivage de la flamme ne distinguera qu une seule et unique population unie par l id al de servir et de perp tuer le devoir de m moire M decin g n ral Patrick BONNET Inspecteur technique des r serves du Service de sant des arm es m decine et arm es 2009 37 2 99 RECOMMANDATIONS AUX AUTEURS G N RALIT S L article propos pour parution dans M decine et Arm es relate un travail original et sp cifique la m decine dans les arm es fait m dical chirurgical pharmaceutique v t rinaire historique m dico administratif pid miologique PR SENTATION DU MANUSCRIT Le manuscrit est fourni maximum 32 000 caract res soit sur papier en trois exemplaires soit sur support num rique adress par voie postale soit adress par E mail Internet Intranet Lotus soit sous forme multiple Le manuscrit est r dig en langue fran aise sauf exception apr s accord de la r daction en double interlignage en Times new roman corps 12 recto seulement marge gauche pagin La premi re page comporte le titre pr cis et concis sans abr viation en lettres capitales accentu es le nom du ou des auteurs en lettres capitales accentu es pr c d des initiales du pr nom en lettres capitales accentu es avec trait d union pour les pr noms compos s s par s par un point le nom du ou de
246. sont en effet fr quemment confront s aux changements dont les cons quences sont souvent mises en avant dans une perspective trop souvent limit e a la conjoncture alors qu ils rendent souvent compte d une perspective beaucoup plus globale du fonctionnement du sujet Ceux ci ne peuvent jamais se r duire la seule dimension adaptative et renvoient toujours aux particularit s de l histoire de chacun Notre clinique nous am ne d ailleurs rencontrer des patients dont l adaptation au milieu militaire en apparence harmonieuse et parfois depuis longtemps am ne en souligner la dimension pathologique longtemps masqu e par le seul caract re structurant que peut repr senter pour certains le milieu militaire Les textes de ce num ro sp cial de M decine et Arm es consacr la psychiatrie rendent compte de ces volutions Ils ont t discut s lors d une journ e de formation continue le 11 mai 2007 Il faut mesurer combien cette dynamique volutive du changement implique une grande continuit de la formation Elle nous concerne tous Si tous les changements rendent n cessaire la dimension continue de la formation c est aussi parce qu ils rendent n cessaire l laboration d un savoir qui n est pas tabli d avance et qui est toujours actualiser Monsieur le m decin chef des services D VALLET Titulaire de la chaire de psychiatrie et de psychologie clinique appliqu es aux arm es Chef du service de
247. sp cifiques recens e dans la cat gorie diagnostique conduites de risque Ce travail d crit plus particuli rement certaines d entre elles fr quemment rencontr es dans notre milieu ainsi que les mod les de compr hension qui sont utilis s Mots cl s Arm e Conduites addictives Conduites de risque Psychiatrie L INTRODUCTION Le risque n est pas proprement parler un concept philosophique Il se trouve arrim au comportement de l homme articul la jonction de plusieurs questions F DE MONTLEAU m decin en chef professeur agr g du Val de Gr ce G SOUTHWELL docteur Centre m dico psychologique de Koumak E MELE m decin en chef sp cialiste des HA S MINVIELLE m decin en chef sp cialiste des HA V HORNE commandant psychologue clinicien D COULOT m decin chef des services sp cialiste des HA Correspondance F DE MONTLEAU HIA Percy 101 av Henri Barbusse 92 141 CLAMART m decine et arm es 2009 37 2 ABSTRACT VARIOUS FACES OF THE RISK IN THE ARMY The evolution of the contemporary world gives to the question of risk a great acuity One can say that we live in a society of risk Here is not the place to evoke a society of danger but we wish to measure the impacts of an evaluation increasingly larger of the risks a will to control them always more in a context of deeply altered collective representations here the precaution principle there the abandonment of the conc
248. squ alors non d cel e ou non r v l e qui se d voile travers des sympt mes susceptibles d entra ner la mise l cart par le groupe de celui qui en est porteur Dans d autres cas c est le sujet qui comme aveugle sa propre histoire projette sur une situation ses conflits internes Ilappartientaum decind unit toutcommeaupsychiatre de se d gager dans un premier temps des enjeux institutionnels pour se laisser guider par la clinique L tablissement d une relation permet au sujet de verbaliser ses motions et au m decin d valuer pr cis ment les troubles La mise en place de soins adapt s et la mise distance temporaire du milieu donnent le temps n cessaire au rep rage psychopa thologique et peuvent permettre la mise en place d un travail d laboration Ce temps donn sert galement du c t de l institution permettant parfois de renouer un dialogue dans une ambiance d passionn e Ce processus d analyse et de compr hension se compl te d une recherche d information La connaissance des personnels de la culture propre chaque unit l articulation des actions de chacun dans une relation de compl mentarit commandement officier environnement humain m decin d unit psychiatre hospitalier permettent de saisir tous les enjeux puis de prendre distance une ventuelle d cision d aptitude MI ILLUSTRATIONS CLINIQUES 1 Le Marsouin D est adress en consultation d
249. sque auditif encouru par l exposition aux infrasons ou aux ultrasons sont moins bien connus L exposition des infrasons de plus de 140 dB peut provoquer des douleurs auditives avec r traction tympanique voire l apparition d une fatigue auditive si l exposition est prolong e 12 Quant aux ultrasons ils peuvent induire une fatigue auditive sur des fr quences audibles dans les aigus 11 B LES EFFETS EXTRA AUDITIFS 1 Effets m di s par l audition Les effets extra auditifs m di s par l audition reposent sur l existence de connexions centrales entre les noyaux auditifs sp cifiques et d autres noyaux non sp cifiques Ainsi apr s le premier relais commun toutes les voies auditives noyaux cochl aires des fibres rejoignent la voie r ticulaire ascendante commune toutes les modalit s sensorielles Apr s plusieurs relais formation r ticul e thalamus non sp cifique cette voie aboutit au cortex polysensoriel Elle est reli e aux centres des 183 4H H H Un O O D motivations et de l veil ainsi qu aux centres de la vie v g tative De fa on sch matique exposition un bruit de forte intensit d clenche une r action de stress non sp cifique avec lib ration d adr naline de noradr naline et de cortisol 13 Les r actions v g tatives imm diates qui s en suivent sont classiques tachycardie hypertension vasoconstriction acc l ra tion du rythme respiratoire
250. ssociation am ricaine de psychologie 13 la d cision a t tranch e sous la forme d un ordre formel Cette participation est consid r e maintenant comme obligatoire VII UN CONSENSUS PARTIEL Au terme de ce d veloppement sur la diversit des approches des pays de OTAN on peut donc constater un effort d harmonisation et des questions thiques en suspens L effort d harmonisation se concr tise par l laboration de documents qui d finissent un standard de travail comme ce manuel de soutien psychologique l usage des commandants d unit achev il y a quelques mois 14 Ce document malheureusement laisse totalement en suspens des questions cruciales au regard des OPEX modernes Par exemple rien n y est dit d une action d information et d encadrement de l usage des appareils photos 113 EH H Un OU On constate aujourd hui la circulation sur Internet de beaucoup d images ou de courts films irr guli rement mis en ligne Photos de cadavres civils photos de bless s y compris ceux trait s dans nos GMC Photos de prisonniers maltrait s ou photos de mises en sc nes macabres autour des charniers Il y a l toute une action ducative d finir puis d velopper Enfin rien n est dit des personnels charg s du soutien psychologique et de leurs devoirs et droits au regard des conventions internationales On sait que la d signation de d tenus du champ de bataille per
251. stakes is to take aptitude questions into consideration aptitude questions which can arise during standard consultations But the principal stake of this kind of practise must be to set up a network of links around the patient this network will connect the different medical social or family partners Keywords Aptitude Consultation liaison psychiatry Link Military hospital M decine et Arm es 2009 37 2 153 155 IL DEFINITION Pour Zumbrunnen la psychiatrie de consultation liaison peut tre d finie comme la partie de la psychiatrie qui s occupe de troubles psychiatriques se manifestant chez les patients des autres disciplines m dicales 1 Cette activit constitue une illustration exemplaire des mutations subies par la discipline psychiatrique mais aussi par les autres sp cialit s m dicales depuis plusieurs ann es On ne peut m conna tre aujourd hui la n cessit d une approche int gr e et d un travail en r seau largi mais toujours centr sur le patient Les acteurs de ce r seau sont d origines et de formations les plus diverses ce qui ne simplifie pas toujours la communication entre eux II ACTIVITES DU PSYCHIATRE DE LIAISON A ETABLISSEMENT D UN DIAGNOSTIC POSITIF Le psychiatre peut tre sollicit pour l tablissement d un diagnostic positif ou diff rentiel chez un patient pr sentant des troubles ou des plaintes somatiques susceptibles d exprimer un trouble psychi
252. stin mettent en p ril la vie m me du sujet et compromettent l accomplissement de la mission VII MOD LES DE COMPR HENSION DES CONDUITES DE RISQUE Actuellement plusieurs conceptions psychopatholo giques pr valent pour rendre compte de la prise de risque pathologique c est dire de la recherche du risque pour le risque Nous insisterons plus particuli rement sur le ph nom ne de la recherche de sensations sur l ordalie 4 sur la dimension addictive et la fonction de lutte contre la d pression A LA RECHERCHE DE SENSATIONS Selon la conception de Zuckerman c est par besoin de fortes stimulations que certains sujets s exposeraient a des preuves ou a des situations dangereuses La recherche de sensations serait li e au besoin de maintenir ou d atteindre un certain niveau d activit c r brale qui serait trop faible chez certains sujets Un niveau optimum de stimulation serait alors obtenu par la multiplication d exp riences dangereuses Cette approche qui tente de rechercher au niveau biologique les raisons de la vuln rabilit de certains individus a l engagement dans des conduites de risque repr sente f de montleau une vision lin aire et causaliste de cette probl matique Cette approche insatisfaisante sur le plan strictement scientifique ne peut suffire rendre compte de la complexit psychopathologique et neurobiologique de ces conduites B LA FONCTION ORDALIQUE Vordalie
253. t de ces moyens dont la finalit premi re est pr cis ment de neutraliser un adversaire avec une faible probabilit de l sions concept d armes l talit r duite et recherche m dicale militaire irr versibles ou d issue fatale S il est possible de prouver scientifiquement un effet il est impossible de prouver un non effet sauf consid rer des cas particuliers et les conclusions d tudes sont valables dans la limite des conditions exp rimentales Mais il s agit ici de caract riser l arme trouver ses limites d emploi v rifier sa conformit vis vis de sa finalit La recherche m dicale n est en principe pas concern e par cet aspect des choses qui participe mettre au point l arme En corollaire appara t un malaise dans le monde de la recherche biom dicale associ e cette cat gorie d armes Chercheurs et m decins entrent en jeu pour analyser les effets des armes existantes sur la sant et autant que faire se peut trouver les moyens pour s en pr munir d velopper ou am liorer les moyens de soigner les blessures et l sions pouvant tre cons cutives leur emploi Un questionnement autour dur le de la recherche biom dicale vis vis des ALR appara t aussi outre Atlantique 10 15 Pour les ALR l valuation des r percussions est particuli rement d licate car il s agit essentiellement d effets combin s Il y a d entr e une difficult majeure dans le c
254. t du v hicule metteur est vidente du fait des in vitables lobes lat raux dans lesquels vont probablement voluer en situation op rationnelle d autres moyens ou des combattants On imagine difficilement un tel metteur voluer de fa on isol e de m me le respect d une zone d exclusion ne peut tre garanti Plus largement des technologies proches sont utilis es dans la m me gamme de fr quence il s agit de syst mes radars embarqu s destin s la d tections d objets de taille r duite voluant grande vitesse dans des milieux chaotiques nuages orages d bris la navigation aux observations m t orologiques et aux transferts rapides d informations Il para t donc important ce niveau d valuer de la r versibili des effets court terme des dispositifs lectromagn tiques en bande W millim trique dans la perspective de propositions ventuelles de mesures protection des personnels En effet la doctrine d emploi pr voit des conditions optimales d utili sation permettant de supposer l absence d effets irr versibles court terme ce quin est pas le cas des situations op rationnelles r elles p n tration en milieu urbain foules mobiles courte distance r flexions par les structures environnantes Les cons quences biologiques ventuellement d l t res long terme n ont pour l heure pas fait l objet d investigations scientifiques rigoureuses
255. t s qui s effacent souvent devant la clinique ordinaire de conflits psychiques sans fronti re Epa 2007 239 p 3 Debay Y La L gion trang re tradition et action Paris Ed Histoire et Collection 2008 128 p engagement d sengagement dans la l gion trang re 125 EH H Un OU VIENT DE PARA TRE D EXAMEN ei ELECTROMYOGRAPHIQUE Examen lectromyographique S miologie lectrophysiologique mi Sr des nerfs et des muscles 2 dition Emmanuel FOURNIER Les manuels m dicaux s attachent habituellement une s miologie empirique d crivant les anomalies r v l es par une technique d observation dans une pathologie D passant cette logique peu compatible avec la pratique m dicale Examen lectromyographique tudie de fa on syst matique Lavoisier comment les conditions techniques d observation interagissent avec les m canismes physiopatho logiques dans l individualisation des sympt mes et des maladies neuromusculaires Dix ans apr s la premi re parution voici la nouvelle dition enti rement refondue du livre de r f rence dans le domaine Pr s de 2000 images directement issues d examens de patients ont t introduites afin de mieux r pondre aux questions pos es par la pratique quotidienne Le texte a t modifi en cons quence et des chapitres nouveaux ont t ajout s pour suivre l volution des techniques la lumi re des donn es r centes de la physiopathologie Le
256. t de qualit de vie retrouv e pour les patients ayant t vus plusieurs fois avant l inscription la session et pour ceux qui ont d but un sevrage physique 128 dans les jours parfois les semaines pr c dant l hospitali sation Pour le militaire le r le coordonn du m decin d unit et du sp cialiste hospitalier reste fondamental Notre posi tionnementaupr s desm decinsd unit a t relativement simple Une lettre d information pr sentant la session de sevrage comme un outil th rapeutique et pr cisant les modalit s pratiques leur a t adress e par l interm diaire de la Direction R gionale A charge du m decin d unit de poser d s lors l indication de la prise en charge et de prendre rendez vous aupr s du service Dans ce type de recrutement le contexte de soins est habituellement fortement institutionnalis probl mes disciplinaires menace de sanction intervention plus ou moins directe du Commandement Il nous a paru op rant de ne pas disqualifier ce type de demande le pari tant que les effets du cadre th rapeutique permettent de d passer ces situations initiales peu favorables En effet si du c t du sujet la minimisation ou le d ni est souvent l oeuvre ce stade de l volution la possibilit d une prise en charge sp cifique en h pital militaire peut permettre une inscrip tion dans le domaine du soin avec l assurance d une continuit C est
257. temps important dans la continuit des soins mais elle est beaucoup moins facile tayer Elle se pr pare souvent avant la session elle m me et doit se maintenir longtemps apr s la sortie de l h pital C est pourquoi au cours de la derni re semaine de la session lorsque se posent non sans une certaine angoisse pour les patients les questions de leur sortie et de leur devenir le Centre de cure ambulatoire en alcoologie CCAA et deux mouvements d entraide viennent se pr senter afin d exposer l ventail des possibilit s de prise en charge au dehors Une s ance d information est conjointement propos e aux familles L exp rience montre que ces derni res viennent encore en trop petit nombre Les 1 Kiritz Topor P Comment aider les alcooliques et ceux qui les entourent Paris ditions m dicales sp cialis es 1998 R F RENCES BIBLIOGRAPHIQUES militaires voquent souvent le pr texte de l loignement g ographique de la famille Ce point doit tre nettement renforc si nous d sirons optimiser la prise en charge du patient Une r union dite de suivi est organis e dans le mois qui suit la session Le groupe se retrouve et effectue le bilan du maintien de l abstinence depuis la sortie de l h pital Nous constatons que les militaires viennent avec une tr s grande r gularit cette rencontre La post session constitue un temps privil gi pour organiser la suite de la prise en charge individ
258. them Biological and sanitary effects are not clearly elucidated in most of the cases particularly regarding directed energy and chemical weapons Keywords Ethic Less lethal weapons Non lethal weapon NLW Sub lethal weapons M decine et Arm es 2009 37 2 187 191 neutraliser des individus ou des quipements et peuvent tre int gr es dans une strat gie globale A l int rieur du territoire MISINT elles trouvent leur usage dans les op rations de basse intensit comme le maintien de l ordre par la police ou la gendarmerie la protection de points sensibles Elles repr sentent un moyen suppl mentaire dans la panoplie du combattant ou des forces de l ordre pour laborer une r ponse strat gique proportionn e 2 Cette capacit d emploi en toutes circonstances participe dans une certaine mesure de la g n ralisation et l homog n isation des interventions militaires en OPEX et en MISINT Par ailleurs l usage des ALR n est pas uniquement militaire puisque le march civil de la d fense propose des gaz poivr s ou des syst mes d lectrochocs en vente libre sur Internet ou sur catalogue Leur finalit est de minimiser la violence en faisant preuve de force sans pour autant risquer de tuer 187 H EH H nm O UE ou blesser gravement Elles sont compl mentaires des armes l tales qu elles n ont pas vocation remplacer et soumises aux contraintes juridiques des conflits arm s en vigueur au
259. thermor gulation hygrom trie vent les modalit s d exposition fr quence mode impulsionnel mobilit des a riens Jusqu 4 W kg l exposition aux RF durant 20 30 minutes bande L entra ne une l vation de 0 1 0 5 C de la temp rature ce qui n occasionne pas de troubles importants de la pression art rielle ou de la respiration Cette chaleur est g n ralement vacu e par les processus normaux de thermor gulation du corps A des puissances sup rieures une douleur peut tre per ue Son seuil de perception d pend de la fr quence de la surface expos e et de la localisation de l impact sur le corps Chez l homme il est proche de 100 Wm 3 GHz mais une densit de puissance de 10 kW m est n cessaire pour obtenir une v ritable br lure Selon la partie expos e il existe des fen tres de fr quence o l absorption est maximale et o l on observe des effets associ s Ainsi les effets suivants ont t d crits apparition d une r sonance dimensionnelle sur l indi vidu 70 MHz cette fr quence li e la longueur d onde est celle o les ondes sont le plus absorb es irritations oculaires opacit s cristalliniennes 2 GHZ 100 W cm et perturbations de perception visuelle 3 GHz 5 10 Wm en raison de la dissipation plus difficile de la chaleur au niveau du globe oculaire 10 C CAS DE LA T L PHONIE MOBILE Avec le d veloppement consid rable des moye
260. titution du marin dans la Marine du temps de la r flexion aux remous en profondeur et l angoisse de l engloutissement du rythme la tyrannie de l instant ou de la dur e du doux bercement d une musique imaginaire au rugissement des flots et au pas du Bagad Il faut quand m me souligner que les rencontres harmonieuses entre ces diff rentes coordonn es 133 H Hi H U Un O E temporelles et maritimes de nature physique institution nelle et subjective sont heureusement les plus fr quentes puisque tous les marins ne viennent pas s chouer ou s amarrer dans nos bureaux Il existe cependant bien des moments dans la vie d un marin o il y a cart entre ses d sirs et la r alit que lui offre la Marine mais ces moments de crise travers es parfois houleuses sont aussi des moments d ouverture maturants On pourrait ainsi paraphraser Winnicot 11 1a mer doit tre suffisamment bonne c est dire ni trop ni trop peu Enfin il se peut qu un d saccord plus profond se radicalise entre ces diff rentes instances jusqu a en devenir insoutenable Vient alors le temps de la rencontre avec le m decin qui peut tre imagin e comme un abri un refuge ou au contraire comme une nouvelle exposition au danger celui d tre malade celui de perdre sa libert de naviguer Apr s l tape de la d couverte et du rep rage clinique laissant merger les interrogations les lots de doutes ou de certitudes v
261. tre milieu m me si l institution militaire cherche limiter et ma triser comme les autres institutions tatiques les risques individuels et collectifs inh rents ses missions 106 En abordant la question du point de vue de la psychopa thologie individuelle nous retrouvons color e par le contexte militaire toute la gamme des comportements qui se trouve infiltr e par cette probl matique du risque Risques pris sans enjeux v ritables mais aussi conduites risques qui engagent le sujet de mani re pathologique dans sa sant ses relations sociales son existence physique et qui portent une menace sur son groupe et la mission qui lui est assign e IV LES RISQUES DU M TIER DES ARMES Le militaire donc fait un m tier risque risque d tre confront l innommable de la violence des hommes au premier chef de laquelle sa propre violence risque d tre confront a des dilemmes thiques insolubles risque d tre bless risque de mourir Cette question du risque ne manque pas de s actualiser dans l intimit du sujet de mani re toute th orique dans exaltation d une vie aventureuse rapport e par tant de jeunes engag s qui nous voquent leur go t du risque au moment de l engagement ou bien autre exemple a travers l inqui tude sourde de ce pilote d h licopt re exp riment qui nous confie faire des adieux qu il pense d finitifs son pouse avant le d p
262. ture occidentale de l Antiquit nos jours M moire de DES en psychiatrie Brest REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Figure 3 Albert Marquet Plage 4 F camp VI CONCLUSION Enconclusion entre continuit et changement la Marine est elle r ellement affect e par l volution g n rale des Arm es lors de ces derni res ann es Son Etat major est encore pour quelque temps rue Royale ancrage historique s il en est mais qui ne peut pourtant rester tranger l acc l ration du temps du monde qui l environne Pour ses quipages l attente du retour au port permet de supporter le temps de la navigation qui reste toutefois rythm par la possibilit de liaisons t l phoniques ou internet avec les familles mais o planent toujours les risques et dangers des missions op rationnelles Pour les jeunes marins c est souvent l articulation entre le temps du sujet et le temps de l institution qui est pathog ne Mais l chelle d un l ment naturel dont la grandeur et les propri t s ne cessent de ballotter le sujet tel un f tus et au regard des traditions s culaires de la Marine le marin d exp rience ne reste t il pas toujours un peu plus que les autres hors du temps Universit de Bretagne occidentale 2006 7 Fourment Aptekman MC Zemmour N Enfance psychogen se et infantile Psychologie Clinique 2004 2 18 23 40 8 Cols bleus N 2720 6 novembre 2004 9 Freud S Le roman familial d
263. u bon fonctionnement d un service de psychiatrie Le psychologue touten appartenant l quipe soignante n est ni m decin ni infirmier ni param dical Il ne fait pas groupe il est la fois partie prenante de l quipe soignante participant la prise en charge des soins et dans le m me temps il garde une distance par rapport au projet commun Il soutient son travail d un discours ext rieur au discours m dical Bien entendu le psychiatre aussi a son propre paradoxe et son travail ne peut non plus se soutenir que du discours m dical Comme l a avanc Guy Briole dans son article Neutralit active ila une place d extimit qui est parfois aussi difficile tenir qu essentielle son thique 1 III HABILLAGE SOCIAL DE PROBL MA TIQUES SUBJECTIVES Si comme nous l avons dit le milieu militaire a logiquement un effet d effacement des particularit s qui contribue au bon fonctionnement de cet univers organis et r gl certains sujets cherchent justement en s engageant cette armature solide de l institution militaire pour se soutenir dans la vie En effet lorsque le sujetne poss de pas les identifications symboliques n cessaires pour faire face aux exigences de la vie le milieu militaire peut venir suppl er cette 140 carence en lui offrant une fa on d tre des r gles respecter des proc dures suivre et une identification imaginaire qui pa
264. u d acouph nes dans la population cible Un groupe de travail pluridisciplinaire s est constitu afin de pr ciser les modalit s d emploi chez l homme de ce type d arme Mots cl s Arme acoustique Arme l talit r duite Arme non l tale Traumatisme sonore L INTRODUCTION Le concept d Arme l talit r duite ALR est apparu dans les ann es 2004 2005 au sein du minist re de la D fense dans le but de doter les militaires d quipements qui viendraient en compl ment de l armement classique et dont les effets seraient temporaires r versibles graduels et contr l s de mani re proportionnelle la menace LOTAN d finit les ALR comme des syst mes d armes explicitement con us et principalement employ s de mani re frapper d incapacit des personnels et des mat riels tout en minimisant les morts les blessures permanentes et les dommages involontaires aux biens et l environnement Dans ce cadre de nouvelles technologies acoustiques ont vu le jour Ces technologies visent non seulement communiquer et I SENDOWSKI v t rinaire en chef P NAZ ing nieur X HOLY ing nieur X BUTIGIEG technicien param dical civil L ABAAMRANE volontaire du Service de sant des arm es F RAFFIN technicien param dical civil Correspondance I SENDOWSKI D partement de radiobiologie Centre de recherche du Service de sant des arm es BP 87 38702 La Tronche Cedex m decine et arm es
265. uasion ou d incapacitation n est pas r cente mais le d veloppement de nouvelles technologies permet maintenant la mise au point d metteurs acoustiques tr s directifs potentiellement int ressants en tant 1 Blenford A Cruise lines turn to sonic weapon BBC News 24 8 nov 2005 http news bbe co uk 1 hi world africa 4418748 stm 2 Arkin W The pentagon s secret scream sonic devices that inflict pain or even permanent deafness are being deployed Los Angeles Times 6 mars 2004 3 Lewer N Davison N Tour d horizon des technologies non l tales Forum du d sarmement La science la technologie et les conventions sur les armes chimiques et biologiques 2005 1 41 58 Long Range Acoustic Device http www atcsd com Electro Optics Research amp Development http www eord co il Magnetic Acoustic Devices http www getmad us Daniel E Noise and hearing loss a review J Sch Health 2007 77 5 225 31 8 Dancer A Le traumatisme acoustique M decine et Sciences 1991 4 7 357 67 9 Le Prell C Yamashita D Minami S Yamasoba T Miller J Mechanisms of noise induced hearing loss indicate multiple methods of prevention Hear Res 2007 226 22 43 10 Comit consultatif de Sant des arm es ouvrage Collectif Les effets des bruits d arme en milieu militaire Paris Service de sant des arm es 1999 276p 11 Altmann J Acoustic weapons A prospective assessment Sci Glob Secur 2001 9 165 2
266. uelle psychodynamique chez les sujets pr ts cette d marche th rapeutique au sein du service ou dans une autre structure proximit de leur lieu de r sidence VI CONCLUSION Nous regrettons pour des raisons g ographiques et aussi organisationnelles de ne pouvoir suivre au long cours chaque participant m me si nous nous y effor ons pour bon nombre d entre eux Nous restons cependant particuli rement vigilants sur le devenir des militaires d autant que souvent la question des soins se m le troitement la question de l aptitude servir Une coop ration troite entre m decins d unit et sp cialistes hospitaliers demeure primordiale tant en amont qu en aval dela session pourune n cessaire continuit des soins 2 Anzieu D Le groupe et l inconscient L imaginaire groupal Paris Edition Dunod 1999 130 t de kergunic Dossier psychiatrie QUEL TEMPS POUR LES MARINS Esquisse d une ph nom nologie du m tier de marin R SUM Les auteurs proposent une r flexion sur la perception du temps dans l univers maritime S appuyant sur une approche ph nom nologique et psychodynamique ils abordent successivement le temps dans ses dimensions physique historique et subjective telles que peut les percevoir le marin dans son environnement et telles qu ils les rencontrent dans leur pratique Mots cl s Marin Mer Temporalit Temps L INTRODUCTION Une arm e
267. uite tre redoubl e par la dimen sion de conflictualit dans la clinique De nombreuses dimensions cliniques sont par l concern es nouveau une am lioration clinique peut parfois tre constat e sans pour autant que la reprise n apparaisse comme une ventualit souhaitable Le conflit pr sent par le patient comme cause de ses souffrances l instar de la dimen sion r actionnelle au milieu se trouve tre souvent la traduction de ses propres troubles psychiques et donc en tre davantage la cons quence La d cision du psychiatre reste d licate et le choix probabiliste de repousser la reprise est aussi d licat justifier qu pr senter au patient Aux yeux de l institution dans de possibles contre attitudes le CLD peut galement tre envisag comme une mesure d aptitude voire de r torsion Ce peut tre le cas lorsqu un patient d lirant s est trouv en prise directe avec les aspects les plus rigides du syst me apr s avoir pris tour tour les places du pers cut puis du pers cuteur Ce cas de figure devrait soulever beaucoup de r serves qui augureraient d une reprise des plus probl matiques C est donc davantage en termes de tentative ou d essai que la reprise doit tre consid r e plut t qu en une d ci sion m dico militaire cat gorique et manich enne La fr quence de l chec des tentatives de reprise 40 dans l ann e est l pour nous le rapp
268. ulaire Les effets d l t res sont observables pour des courants de les armes l talit r duite lectriques 20 mA intensit pour laquelle les muscles respiratoire sont lectris s et t tanis s Cet effet est r versible pour une dur e inf rieure 3 minutes et au del pr sente un risque d asphyxie Au dessus de 50 80 mA les effets atteignent le muscle cardiaque g n rant des arythmies et de possible de fibrillations ventriculaires Au del de 2 A une perturbation compl te de la conduction nerveuse peut tre observ e accompagn e d un risque de survenue de crises pileptiformes Le risque mortel d lectrocution appara t donc pour des intensit s au moins sup rieures 20 mA Si l intensit est le principal facteur de risque des lectrisations les hautes tensions ne sont pas sans cons quences pour des hautes tension sup rieures 1 000 V le risque de formation d arcs lectriques est r el et peut entra ner des br lures Enfin le trajet du courant dans le corps est un l ment influen ant la gravit d une lectrisation Pour un m me risque de fibrillation il faut une intensit de 80 mA pour un trajet main gauche vers les pieds contre 200 mA dans un trajet main droite main gauche B EFFET DU TASER SUR LE RYTHME CARDIAQUE Les principales craintes voqu es sur le Taser portent sur un effet d l t re potentiel concernant le rythme cardiaque Outre le fait que le c ur so
269. umaine est la plus sensible 1 5 kHz et d y associer un g n rateur de bruits g nants en termes de contenu fr quentiel et de modulation Cette description peut laisser penser que ces syst mes sont complexes ce qui est en partie vrai N anmoins pour application envisag e ALR les exigences sont moins importantes que pour des systemes audio haute fid lit qui eux exigent que les sonorit s exactes soient bien retranscrites Si les principes g n raux de fonctionnement de ces syst mes commencent tre connus ils demandent tre caract ris s plus pr cis ment dans le domaine acoustique aussi bien en terme de performance que de s curit En effet les niveaux sonores annonc s pour ces syst mes sont importants de l ordre de 146 dB voire plus 1 m tre sur le devant de l metteur En revanche le contenu spectral la modulation et la dur e d mission ne sont pas pr cis s i sendowski ce qui ne permet pas directement d estimer les performances et les risques ventuels Les effets physiologiques et les risques encourus par l usage de telles armes restent donc hypoth tiques IHI RISQUES ENCOURUS LORS DE L UTILISATION D ARMES ACOUSTIQUES A LES RISQUES AUDITIFS Les effets auditifs d une sur exposition une onde sonore de la gamme audible sont bien connus 7 Ils ont fait l objet de nombreuses tudes tant dans le domaine de la physiopathologie que dans l tablissement des
270. unes par d ception face une inad quation entre ce qu il esp rait pour sa carri re militaire et la r alit du terrain ou parce qu il se dit entra n par les autres Et pourtant dans la session il va c toyer d autres patients alcoolod pendants qui affirment aussi boire par ennui par d ception ou par entra nement En ce sens loin d tre dissemblables militaires et civils se reconnaissent dans un m me mode de souffrance Peu peu le militaire va sortir de ce discours quelque peu st r otyp o l arm e serait souvent en grande partie la responsable de sa d pendance pour se r approprier la particularit de sa conduite pathologique La mise en place du sevrage etl exploration de la conduite pathologique dans ces diff rentes dimensions visent une abstinence d cid e du hors alcool Mais cette 129 EH H Un OU prise en charge constitue surtout l occasion pour le patient d entamer une r flexion sur la singularit de sa conduite de la situer dans son parcours biographique et d amorcer ainsi un travail personnel psychodynamique au cours d entretiens r guliers avec le psychiatre ou le psychologue r f rent V LA CONTINUIT DES SOINS Mais nous savons bien que l abstinence ne pourra persister au long cours que si des renforcements sont maintenus En dehors du milieu protecteur de l h pital d autres supports doivent s installer Ainsi la post session est un
271. upe devoir sortir de leur s pulture tous les cadavres r cemment enterr s car il leur tait demand d identifier formellement si ce n tait pas la d pouille du chef d Al Qaeda Oussama Ben Laden qui aurait t l clandestinement enterr C est aussi le cas du militaire am ricain Falloujah oblig de poursuivre des combattants retranch s dans un lieu de culte 112 en dehors de toute action de combat et de danger la confrontation l horreur et l insoutenable est un facteur potentiellement traumatog ne Il est aujourd hui admis qu une assistance psychologique doit pouvoir tre propos e un groupe qui a subi des pertes importantes comme ceux qui ont travaill sur des charniers toujours en dehors des situations de combat la confrontation la d tresse des r fugi s est un facteur de d stabilisation que ce soient des personnes rapatri es elles m mes psychologiquement traumatis es ou que ce soient les populations r fugi es enfin pour compl ter les nouveaux facteurs de souffrance psychologique on peut aussi ajouter la dimension d ennui lors des d ploiements prolong s centr s sur le sentiment d l t re de l inutilit de l action conduite sur place quand ce n est pas un sentiment d impuissance face la barbarie comme ce fut le cas pour les Casques Bleus en Bosnie IV UN CO T PSYCHOLOGIQUE LEV ET DIFF R On s accorde sur la forte incidenc
272. ur d horizon des technologies non l tales Forum du d sarmement 2005 La science la technologie et les conventions sur les armes chimiques et biologiques 41 58 Humair D Perron C Les armes non l tales http www diplomatie gouv fr fr IMG pdf 50 726 743 pdf 2003 Concept d emploi des armes l talit r duite N 098 DEF EMA EMP 1 NP du 27 janvier 2005 PIA n 03 100 Doctrine d emploi des armes non l tales N 397 DEF EMAT BCSF CTC du 13 mai 2004 Royal B Weiszberg G R flexions sur les armes non l tales ou a l talit r duite D fense nationale et s curit collective 2007 10 139 47 Bricet des Vallons G H L arme non l tale dans la doctrine et l action terrestres D fense nationale et s curit collective 2006 86 96 Lewer N Feakin T Perspectives and implications for the proliferation of non lethal weapons in the context of contemporary conflict security interests and arms control Med Confl Surviv 2001 17 3 272 85 Ricoeur P De la morale l thique et aux thiques Dictionnaire d thique et de philosophie morale sous la direction de M Canto concept d armes l talit r duite et recherche m dicale militaire 10 11 12 13 14 15 Sperber 2004 4 d 580 5 Wright S The role of sub lethal weapons in human rights abuse Med Confl Surviv 2001 17 3 221 33 Coupland RM Incapacitating chemical weapons a year after the Moscow theatre siege L
273. ur elle mettant en lumi re une v horne reinoso affaire de harc lement sexuel dont elle avait t victime et dont les chos et les cons quences ne finissaient pas de la tarauder Le sentiment d avoir t trahie et d tre expos e aux regards et au jugement de tous est venu alors alimenter les id es d injustice qu elle ressentait depuis la survenue de cet v nement et qu elle esp rait pouvoir oublier un peu en partant en OPEX avec une autre compagnie que la sienne La m me histoire recommengait les ragots et les rumeurs Elle sentait qu on la jugeait et qu on se moquait d elle Sa conclusion tait toujours lam me c est parce que je suis une femme que tout cela m arrive C est parce que je suis une blonde aux yeux bleus C est un an avant ce s jour que l pisode du harc lement avait eu lieu Elle avait t pouss e avoir des relations sexuelles dans un contexte difficile pr ciser mais dans lequel elle n avait dit elle rien pu ma triser Apr s une p riode de silence o elle s tait tue sur cet v nement et avait cach les harc lements t l phoniques qui continuaient par peur elle finit par tout raconter son ami Celui ci furieux frappa celui qui l avait harcel e et l affaire clata au sein du r giment Elle a alors port plainte Mais par la suite elle pensait qu on lui en voulait pour a qu on le lui reprochait lui faisant payer le fait d av
274. ura sur le concept de d sengagement moral 4 Les futurs officiers sont sensibilis s a rep rer les comportements de groupe qui insidieusement glissent vers la d shumanisation de la repr sentation de l ennemi l gitiment les repr sailles et au final justifient des actes hors des lois de la guerre III LES CONTRAINTES PSYCHOGENES DES NOUVEAUX ENGAGEMENTS OPERATIONNELS Le militaire est pr par faire face un adversaire identifiable et arm Il lui est tr s difficile de se rep rer en milieu urbain dans les op rations de police et de maintien de l ordre M me si dans ces occurrences il n y a pas de combat de haute intensit les contraintes psychologiques sont tr s fortes pas de front pas d arri re pas de r pit pas de sanctuaire tout moment et de partout peut surgir une menace sous la forme d une voiture pi g e d une personne en arme dissimul e dans la foule d un attentat suicide Comment faire face une foule hostile Comment ne pas r pondre aux provocations et ne pas cr er l incident suppl mentaire qui fait basculer une situation instable dans le chaos A Pristina Abidjan comme Bagdad les militaires n ont pas ou bien peu t pr par s la gestion de telles situations l irruption de l action militaire en des lieux sacr s un sous officier canadien nous indiquait la difficult dans laquelle il s tait trouv en Afghanistan avec son gro
275. ure scientifique sont essentiellement fournies par les fabricants eux m mes et non par des tudes ind pendantes Elles visent mettre en vidence les effets biologiques pouvant tre engendr s par ces armes au travers de relations dose effets pour confirmer l ad quation des normes d emploi ou pour tester certains effets indirects ou cumul s susceptibles d tre rencontr s sur le terrain Finalement parall le mentaux pr occupations d ordre sanitaire les recherches sont souvent faites pour ou sous couvert de v rifier la fiabilit des normes donc dans le souci de respect du droit et pour faire face des probl mes de contentieux La finalit des recherches est donc diff rente selon que les effets tudi s sont induits par l usage de l arme dans diverses conditions conformes aux crit res d emploi ou s ils manent de situations hors norme particuli res souvent accidentelles Dans tous les cas il s av re n cessaire de tester les conditions extr mes d utilisation de l ALR jusqu obtenir l apparition d effets 190 biologiques pour caract riser le mod le biologique utilis puis cerner le plus pr cis ment possible les risques encourus dans des conditions donn es au travers des effets biologiques observ s Or un principe de recherche et de mise au point de nouvelles ALR consiste notamment partir de la connaissance de m canismes mol culaires et physiologiques pour remonter
276. ures m dicales pour limiter l impact sanitaire Les effets sur l homme et leur environnement ainsi que les effets psychologiques sur les cibles et les servants doivent galement faire l objet d tudes approfondies Enfin il ne doit pas tre perdu de vue qu il est toujours possible de moduler et de graduer la puissance d une arme telle que l ADS au del de effet seuil non l tal pour en faire une arme mortelle 1 Assembl e parlementaire de l OTAN session annuelle 2001 Commitee reports rapport sp cial sur les technologies naissantes et leur impact sur le contr le des armements et la non prolif ration Disponible sur le site www nato pa int 2 NATO NLW policy 27 septembre 1999 Disponible sur le site www nato int docu pr 1999 p991013html 3 Doctrine d emploi des armes non l tales Note N 397 DEF EMAT BCSF CTC du 13 mai 2004 4 Davidson N Lewer N Bradford non lethal weapons project BNLWRP Research report N 8 Universit de Bradford REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES IV CONCLUSION INTERET D UNE RECHER CHE BIOMEDICALE OPERATIONNELLE Les ALR peuvent de toute vidence avoir des appli cations utiles dans le domaine des op rations militaires et de police sous r serve d une utilisation avec des r gles d engagement strictement d finies De par sa mission le service de Sant se doit donc de mettre en uvre au minimum une veille scientifique sur les effets humains potentiels de tout
277. urs changeante au gr de la force des courants sous marins et de la violence des vents Si l observateur sensible ne manque pas non plus de rep rer les innombrables variations de couleur et de luminosit de la mer c est bien aussi parce qu elle s offre comme une extraordinaire surface de r flexion un 131 D EH H un O UE formidable et immense miroir Baudelaire nous le livre ainsi dans les Fleurs du mal 4 Homme libre toujours tu ch riras lamer La mer est ton miroir tu contemples ton me Dans le d roulement infini de sa lame Et ton esprit n est pas un gouffre moins amer Pour les navigateurs ce milieu et sa surface sont avant tout portants pour des voyages dont les dur es n ont cess d voluer depuis la force naturelle et al atoire des vents jusqu la ma trise de la propulsion atomique Il demeure cependant une donn e in luctable qui est celle de la dispa rition en mer menace toujours pr sente r guli rement actualis e par la disparition de marins ou le naufrage de b timents le philosophe Anacharsis l exprimait d j sa fa on il y a trois sortes d hommes les vivants les morts et ceux qui sont en mer 5 Si bien que quelle que soit sa dur e un voyage en mer laisse toujours percevoir au marin le temps de sa propre fin avec la caducit de tout projet II LA MARINE DANS SA DIMENSION HISTORIQUE Le deuxi me aspect que nous annoncions qui r pond peut tre dav
278. us probl matique en particulier dans les situations o viennent se discuter et se m ler des l ments d pressifs des difficult s d adaptation et les troubles de la personnalit Dans ces circonstances c est fr quemment la dimension conflictuelle avec l institution qui est au premier plan B LE V CU LE SUIVI LA PRISE EN CHARGE Le suivi et le renouvellement des cong s sont troitement et paradoxalement corr l s En effet les patients en CLD sont fr quemment suivis et trait s en milieu civil plusieurs titres choix personnel mais aussi loignement g ographique faible nombre et regroupement des praticiens militaires De ce fait les deux dimensions du soin et du suivi peuvent se trouver disjointes Le renouvellement g n ralement semestriel des CLD est donc le moment lectif o se pose la question de l valua tion clinique celle de la prise en charge th rapeutique 149 EH H mn OU mais galement la perspective du d roulement du cong travers le v cu du patient nouveau la pertinence et l efficience d un entretien unique avec un patient venant parfois d assez loin sont questionner et poin tent la difficult de cette t che Il s agit d une situation d licate en particulier quand les patients ont interrompu leur suivi ou sont en errance dans les soins La situation peut atteindre son paroxysme quand la rencontre semes trielle avec le psychiatre const
279. us rencontrons dans nos pays d velopp s Un point est particuli rement approfondi le m dicament Il est la source de tous les espoirs mais aussi de beaucoup de maux Faut il revenir aux m dicaments traditionnels Ce travail porte aussi sur le fondement de l action l thique L thique doit aider prendre de bonnes d cisions notamment dans l urgence quand le temps est compt Pour les acteurs de l action humanitaire de l action sociale de la sant publique de la gouvernance d un pays et de mani re plus g n rale pour tous ceux qui veulent comprendre notre poque et agir de mani re clair e il y a des principes d couvrir dans cet ouvrage hermes Lavoisier ISBN 978 2 7462 2075 1 Format 16x24 cm Pages 276 Prix 130 LAVOISIER Collection hermes Science 14 rue de Provigny 94236 Cachan Cedex Contact presse Ana Ars ars lavoisier fr T l 0147406763 118 Dossier psychiatrie LES URGENCES PSYCHIATRIQUES AU SEIN D UN H PITAL D INSTRUCTION DES ARMEES Quelques r flexions R SUM L exercice d un psychiatre des arm es au sein d un service d urgence d un h pital d instruction des arm es ressemble en tout point celui de n importe quel psychiatre d un h pital g n ral N anmoins lorsqu il a affaire des militaires apparaissent alors un certain nombre de particularit s que nous d velopperons autour de la question de la crise et de ses con
280. ut de se d gager de leur toute puissance 9 Il n est point besoin de beaucoup chercher pour trouver des images de figures maternelle et paternelle dans la vie du marin jusqu aux repr sentations de la sc ne primitive Sur un plan purement s mantique nous disposons d j de deux termes l un masculin et l autre f minin LV Oc an nom provenant de la mythologie grecque o Ok anos est le dieu de la mer La mer est souvent associ e au liquide amniotique l un des plus grands des plus constants des symboles maternels selon Marie Bonaparte 5 Ferenczi va m me beaucoup plus loin dans une perspec tive phylog n tique remontant aux sources des esp ces et du vivant Il crit dans Thalassa Nous avons souvent interpr t d une mani re par ailleurs habituelle en psychanalyse le fait d tre sauv de l eau ou de flotter dans l eau comme une repr sentation de la naissance ouducoit Tomber l eau iciencorelesymbole le plus ancien signifie le retour dans le sein de la m re tandis que d tre sauv de l eau met l accent sur l pisode de la naissance ou de l arriv e sur la terre ferme 10 Unerade ne se pr sente t elle pas d abord tous les marins comme un bras de mer relativement s r pour apprendre se risquer sur l eau En la quittant ces marins passent souvent un cap ou un goulet avant de s avancer en eau profonde pour aller d fier Neptune ou Pos
281. uvent pas favorable la r solution des troubles Pour le m decin l identification d un trouble post traumatique tat de stress aigu pose la question de la possible poursuite de la mission Pour le sujet l effraction traumatique est un v nement bouleversant L indicible et l incommunicabilit de cette rencontre conduisent l isolement La mise l cart d un groupe dont il partage ce v cu commun et l illusion d une compr hension implicite sont redout es La prise en charge du traumatisme psychique n est pas une question de technique qu il suffirait de mettre en ceuvre pour liminer la possible survenue d un syndrome de r p tition L volution et le pronostic de cette pathologie sont en grande partie li s a la possibilit du sujet de s engager dans des soins psychiatriques L action qui va pouvoir tre men e dans ce sens d s ce moment critique est essentielle dans ce qu elle va permettre de lier la Il est donc n cessaire de pouvoir prendre ce temps pour peu que les conditions op rationnelles le permettent Cela sous entend de soutenir une attention particuli re au sujet Il n est pas toujours possible qu un sp cialiste puisse soutenir sur place ce suivi Il est donc important que le m decin d unit puisse en assurer la poursuite 10 Ce travail qui sort de toute syst matisation classique est 145 EH H Un OU essentiel pour esp rer une volution positive
282. vit s plus structur es per ues comme davantage rassurantes telles la menuiserie ou la vannerie B L APPROCHE GROUPALE Le groupe repr sente un levier plus original mais qui n cessite une grande vigilance de la part des soignants La mise en place du cadre th rapeutique et la temporalit structur e du s jour participent une dynamique groupale au service d une mobilisation des structures psychiques individuelles dans le partage des exp riences mutuelles En effet en r f rence la th orie des petits groupes 2 il est habituel de voir s installer rapidement des mouvements relationnels et affectifs importants du niveau de l inconscient groupal qu il importe de savoir analyser et ma triser par l quipe de soins Parmi ces mouvements l illusion groupale fonctionne comme un fantasme de toute puissance et de ma trise de la conduite alcoolique Des ph nom nes de clivage sont galement parfois l uvre dans l affirmation de l unit du groupe face aux autres patients du service et l quipe soignante Ainsi les soignants doivent tre vigilants par rapport ce qui se joue au d but de la session pour le groupe qui tout comme un seul homme va r fl chir et exposer des id es en commun Le pi ge serait de laisser un roman commun s installer sans autre d marche De m me il semble que certains patients adh rent de fa on un peu artificielle la probl matique des autres patients p
283. wel G Clervoy P Armero C Fidelle G D ontologie des pratiques m dicales dans les arm es La documentation fran aise Paris 2007 10 Vallet D Boisseaux H de Montleau F Rondier P Psychiatrie et arm e Encyclop die M dico Chirurgicale Elsevier Masson Paris Psychiatrie 37 882 A 10 2006 146 h boisseaux Dossier psychiatrie ACTUALIT DES NOUVEAUX CONG S DE LONGUE DUR E POUR MALADIE R SUM Les nouveaux textes r glementaires apportent des modifications sensibles dans le domaine des cong s de longue dur e pour maladie Il s agit d en rep rer tout d abord les implications pratiques en mati re de proc dure Celles ci conditionnent la pratique du psychiatre Mais surtout elles particularisent et interf rent avec certaines tapes du d roulement du cong Ces enjeux cliniques nous invitent consid rer l articulation entre soin et aptitudes tout comme une grande rigueur clinique dans le maniement de ces cong s Mots cl s Cong s de longue dur e Psychiatrie L INTRODUCTION L attribution d un cong de longue dur e pour maladie CLD est une d marche classique de la pratique du psychiatre dans les arm es Elle doit tre consid r e dans une perspective d passant le simple automatisme m dico administratif car le psychiatre est dans un positionnement tr s particulier associant la fois le th rapeute et l expert charg d estimer techniquement Vindication
284. yse ou plus globalement sur d autres param tres du m tabolisme tel que l acidose la concentration de lactate 4 6 Cependant certaine tudes r alis es sur un mod le porc ont pu mettre en vidence des perturbations Valentino et al 7 ont LA D Hi H U Un OO D observ un risque de fibrillation ventriculaire mais galement d arr t cardiaque Ces r sultats doivent tre temp r s au regard du travail de Pippin et al 8 qui ont montr que le mod le porc appara t comme un mod le peu adapt ce type d tude en raison de ses diff rences anatomiques et lectrophysiologiques mais galement en raison de l usage d anesth sique et de l application de chocs lectriques r p tes chez le m me animal au cours des exp rimentations Ces tudes relatent galement une augmentation de la tension art rielle ainsi qu une augmentation de la fr quence cardiaque Ces effets ne peuvent pas tre attribu s seulement l lectrisation mais plus vraisemblablement l augmentation du stress g n r secondairement du fait de la douleur provoqu e C EFFET DU TASER SUR LES STIMU LATEURS CARDIAQUES Avec plus de 40 000 implantations de stimulateurs cardiaques par an en France existence d un risque de perturbations des ces dispositifs par l utilisation d un Taser n est pas n gliger Les stimulateurs qui d tectent l activit lectrique du coeur pour lui suppl er en cas

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