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1. qui on redonne la vue en branchant leur cerveau une cam ra vid o dans la premi re moiti du film Une longue sc ne nous montre m me le gourou de cette secte proclamer qu ils seront bient t les ma tres du monde Pourtant ces cr atures dispara tront tout coup de l intrigue et l int r t qui leur fut port sem ble alors superflu Cependant la vision t l scopique de ce duo de met teur en sc ne et de directeur artistique a ses avanta ges Cela se traduit d une part par une exploitation tr s int ressante de plusieurs d tails l instar des stratag mes aussi loufoques les uns que les autres utilis s par une locataire de Delicatessen afin de mettre fin ses jours la collision d un paquebot avec le quai dans la Cit des enfants perdus d rive d une suite de circonstances savamment d crites D autre part le film est rempli de petits instants savoureux qu on ne doit pas tous aux nouvelles technologies mais bien la qualit du jeu des com diens Men tonnons ce fabuleux plan fixe o deux s urs sia moises font la cuisine ensemble et c est peu dire ainsi qu un vol de coffre fort orchestr de mains de ma tre par une bande d orphelins On dit souvent qu il n y a dans un film que quel ques moments de pur cin ma La Cit des enfants perdus se conforme parfaitement cette r gle Et il n y a pas de mal cela Vaut mieux une imagination d brid e et in gale qu une fiction concise et en nuyeus2. Compte rendu Critiques Ouvrages recens s Zigrail la Cit des enfants perdus Kids Species par Andr Lavoie et Bernard Perron Cin Bulles vol 14 n 3 1995 p 54 59 Pour citer ce compte rendu utiliser l adresse suivante http id erudit org iderudit 901ac Note les r gles d criture des r f rences bibliographiques peuvent varier selon les diff rents domaines du savoir Ce document est prot g par la loi sur le droit d auteur L utilisation des services d rudit y compris la reproduction est assujettie sa politique d utilisation que vous pouvez consulter l URI https apropos erudlit org fr usagers politique dutilisation rudit est un consortium interuniversitaire sans but lucratif compos de l Universit de Montr al l Universit Laval et l Universit du Qu bec Montr al Il a pour mission la promotion et la valorisation de la recherche rudit offre des services d dition num rique de documents scientifiques depuis 1998 Pour communiquer avec les responsables d rudit info erudit org Document t l charg le 16 novembre 2015 08 28 Critiques ZIGRAIL d Andr Turpin par Andr Lavoie approche marketing adopt e pour le film d Andr Turpin est presque aussi int ressante que le film lui m me qui vu dans un autre contexte une autre poque aurait sans doute fait un malheur dans les ann es 70 ou pass compl te ment inaper u dans les ann es 80
3. d battre autour de la tasse de caf Certes les motivations d Andr son d sir soudain d assumer sa paternit ses r flexions sur la vie et l amour tout a manque singuli rement de substance Un peu comme pour Eldorado l impro visation montre une fois de plus ses limites Mais si on ne s ennuie presque jamais dans Zigrail c est gr ce la f brilit et au regard audacieux de Turpin il donne parfois dans le faussement exp rimental mais son imagerie n est pas banale et c est en bonne Critiques parue ce qui sauve le film d une id e de base ma foi assez mince Sous son regard l Europe ne de vient pas carte postale et encore moins source d ins piration pour des commentaires politiques song s On peut le regretter mais le silence est parfois pr f rable aux discours ampoul s Zigrail est il finalement le film d une g n ration l annonciateur d une nouvelle nouvelle vague ou le mode d emploi d une cin matographie qui doit sa derni re chemise I est un peu tout cela sans l tre r ellement Apr s ce premier long m trage prometteur Turpin serait il le nouveau Olivier Asselin celui qui nous livrait en 1990 avec la Libert d une statue un film aussi imaginatif et fauch Depuis c est le silence A croire qu il s agit de la v ritable marque de commerce des cin astes de moins de 35 ans W LA CIT DES ENFANTS PERDUS de Jean Pierre Jeunet et Marc Caro par Bernard Perron n 1990
4. Plut t que de tenter la chance de se ranger Andr recule d un pas laisse son fr re en plan et ses amis sans explications Kim Sonia Vigneault sa copine du moment lui apprend via Istanbul qu elle est enceinte La nouvelle a sur lui l effet d un lectro choc mais pas question de tra ner son spleen dans les bars branch s du boule vard Saint Laurent Andr ira la rejoindre entrepre nant une travers e chaotique dans une Europe grise morcel e presque d vast e un peu l image de ce voyageur sans bagages Est ce le moment pour lui de vieillir une fois pour toutes et d accepter ses obligations de p re alors que Kim ne tient pas particuli rement garder le fruit de leur amour Tout le film est profond ment mar qu par cette peur presque n vrotique de d laisser son innocence et son insouciance pour rejoindre les rangs des adultes responsables Et cette n vrose im pr gne petit petit l esth tique du film o les acc l r s l absence de son et autres images hors foyer viennent souligner parfois tr s gros traits les d chirements int rieurs d un jeune homme qui ne sait pas encore s il veut devenir adulte Ce road movie qui n vite pas compl tement les pannes et les passages vide apporte quand m me un ton et une sensibilit qui fait parfois d faut aux cin astes d ici souvent influenc s par l esth tisme t l visuel et donc publicitaire o persiste le syndrome du probl me
5. Au printemps 1995 on salue Andr Turpin comme le jeune r ali sateur dynamique qui n attend pas apr s les gros sous de l tat et de l industrie pour saisir une cam ra Il en profite ainsi pour bousculer au passage les habi tudes poussi reuses des techniciens syndiqu s mur mur et des gestionnaires du cin ma qui veulent toujours tout sc nariser Plut t que de tourner sur le Plateau Mont Royal ou Outremont l quipe r duite du cin aste partait en cavale avec un sc nario ouvert traversait des pays ravag s par la guerre et la mis re la Roumanie l ex Yougoslavie ou tout simplement impr gn s d une pauvret persistante la Turquie la Gr ce Bref l Europe film e sur les chapeaux de roues et qui ne se donne pas des airs de coproductions bon chic bon genre Et bonne nou velle la libert semble maintenant avoir un prix Turpin l a obtenue pour environ 400 000 Le saut dans le vide d Andr Andr Charlebois La naissance de Zigrail et tout le discours celui du cin aste comme celui de son distributeur qui a entour sa mise au monde r v lent non seulement de nouvelles fa ons de produire des films ici mais encore un nouveau rapport avec le fric et les m thodes de travail dans un contexte de r cession chro nique C est v ritablement l mergence de nou velles valeurs et elles poussent sur un terrain fer tile une poque morose qui s enfonce dans les cri ses de toutes sortes Cet
6. Delicatessen nous entra nait au beau milieu d un faubourg lugubre dans un immeu ble en ruine o habitaient des gens bizarro des Jeunet et Caro orchestraient quelques sc nes remarquables comme celle o chacun des voisins accorde le rythme de son activit de plus en plus rapide celui des autres ou encore ce concert final de violoncelle et de scie musicale sur le toit En fait lorsqu on songe D licatessen c est plut t l atmo sph re singuli re de ce premier long m trage tourn sous un clairage artificiel et dans des d cors de studio qui nous vient l esprit et non le r cit de ces habi tants cannibales qui passaient des annonces dans le journal pour trouver leur prochain repas Jeunet et Caro affichaient d j leur couleur Ce tandem nous pr cipite avant toute chose dans un univers insolite et l nous raconte une histoire Cons quemment la Cit des enfants perdus pro longe cette approche cr ative Il faudrait plut t dire qu il la reprend puisque le projet date du d but des ann es 80 Trop co teux l poque ce deuxi me film a b n fici de moyens imposants fort du suc c s de Delicatessen Le film raconte les manigan ces d un homme qui incapable de r ver vole les enfants pour s approprier leur imaginaire Ses ac tions seront toutefois contrecarr es par une gamine CINE3ULLES 99 J5 mm n et b 85 min 1995 fict Qu bec R al et image Andr Turpin Sc n Andr Turpin Sy
7. e W KIDS de Larry Clark par Andr Lavoie i Kids apportait des solutions toutes faites et se concluait par une morale bien pensante le film aurait sans doute fait une flamboyante carri re en salles soutenu par son distributeur et avec la b n diction des patrons qui tiennent bien en main les cordons de la bourse Mais ce premier long m trage de Larry Clark un photographe et de Harmony Korine un sc nariste de 19 ans qui voulait parler de ses amis ne donne pas dans la dentelle et ne propose aucune lumi re au bout du tunnel Pire on y voit des adolescents d aujourd hui qui fument baisent boivent volent et ce sans l ombre d un remords Alors que Jennie Cloe Sevigny apprend qu elle est s ropositive et conclut rapide ment que le virus lui a t transmis par Telly Leo Fitzpatrick le seul amant de sa vie et un tr s jeune X Critiques expert en d pucelage elle pr f re se taire alors que celui ci continue d infecter ses nombreuses parte naires toutes plus na ves les unes que les autres Comme campagne de pr vention on a d j vu mieux Voil autant d situations limites film es av c un r alisme d sar onnant qui ont conduit les propri taires de Miramax la tr s hypocritement pudique Walt Disney refuser de soutenir la distribution de Kids et ainsi loigner les adolescents de ce film miroir Miramax ne reculant devant rien surtout la b tise a fond la maison Excalibu
8. elphia de Jonathan Demme Pourtant avant 1994 il avait d j contamin bon nombre de sc naristes hollywoodiens et on pouvait m me d couvrir les premiers sympt mes dans Fatal Attraction o l on voit ce qu il co te lorsque l envie nous prend de tromper son conjoint Est ce que les discours se sont v ritablement raffin s depuis Il faut constater que les mises en garde et autres pr jug s bien entretenus continuent de s vir Pour ajouter cette liste d j trop longue d uvres message voici Species le dernier de ces films superbement r actionnaires qui sous ses airs de science fiction et de gore camoufle une b te encore plus horrible que celle qui sommeille dans le corps du mannequin Natasha Henstridge le sexe Car ce croisement r alis par des scientifiques sans scru pules entre un monstre venu de l au del et cette blonde glaciale pr nomm e Sil s me la terreur Los Angeles ville d cadente s il en est une Elle veut d abord survivre se reproduire ensuite et jette donc son d volu sur des hommes dans des bars ou ailleurs qui ont le malheur de lui faire un peu trop de l il Les pr liminaires sont bien s r exp di s prompte ment de ses Casanova elle n en fait litt ralement qu une bouch e Afin qu elle ne fasse pas plus de g chis qu elle n en a d j fait des experts se voient confier la mission Critiques d licate d exterminer cette erreur de la science Le quintette a de
9. ins de 17 minutes de truquage qui ont n cessit plus de 5000 heures de calculs 5000 gigaoctets manipul s ainsi que 40 000 images num ris es Du Jamais vu Et le r sultat est convaincant Cette fois ci le spectateur est entra n dans une cit portuaire aussi belle obscure et myst rieuse que Venise la nuit Et les nombreuses prises de vues a rennes accentuent l ab me des canaux et des all es labyrinthiques Parmi les possibilit s offertes par les ordinateurs on a pu cr er des puces dompt es qui dans des vues semblables celles d un microscope atterrissent sur la t te de leur victime et les piquent afin de leur transmettre un s rum sp cial Il fut ga lement permis Dominique Pinon qui ne s tait pas laiss d vorer dans Delicatessen d interpr ter lui seul six fils identiques les clones souvent r unis dans un m me plan Et les images qui se voulaient oniriques ont t d form es autant que possible On le sait Jeunet et Caro sont venus au cin ma par l animation le clip la pub et la bande dessin e Leurs films reposent donc largement sur l accumulation d anecdotes visuelles et cela s effectue souvent au d triment de l ensemble du r cit Ainsi comme ce fut le cas pour les trogolos les membres d une orga nisation souterraine qui se prom nent avec des lampes CINESULLES 56 de mineurs sur la t te de Delicatessen Jeunet et Caro donnent beaucoup de place aux cyclopes des aveugles
10. lvain Bellemare et Sophie Leblond Son Sylvain Bellemare Maus John Zorn Mont Sophie Leblond Prod Andrew Noble Anne Marie G linas et Salvatore Barrera Les Productions Jeux d Ombres Dist Alliance Vivafilm Inl Andr Charlebois Dorth e Berrvman Arianne Cordeau Sonia Vigneault Armand Turpin Frank Fontaine La Cit des enfants perdus 35 men coul 112 min 1995 fier France R al Jean Pierre Jeunet et Marc Caro Sc n Gilles Adrien Jean Pierre Jeunet et Marc Caro Image Darius Khondji Effets sp Yves Domenjoud Jean Baptiste Bonetto Oliver Gleyze et Jean Christophe Spadaccini Effets sp num riques Pitof et Duboi Images de synth se Pierre Buffin BUF Cie Son Pierre Excoffier et G rard Hardy D cors Jean Rabasse Mus Angelo Badlamenti Moni Herv Schneid Prod Claudie Ossard Dist Alliance Vivajiim Int Ron Perlam Daniel Emilfork Judith Vitet Domi nique Pinon Jean Claude Dreyfus Genevi ve Brunet Odile Mallet Vol 14 n 3 Les clones de Dominique Pinon da Cit des enfants perdus Vol 14 n 3 Critiques fut e et un costaud au grand c ur qui cherche son petit fr re Kkidnapp Un pareil r cit fantaisiste con sent au plus extravagant des traitements Pas ques ton pour Jeunet et Caro de s en priver Tout est en d cor de studio un plateau de 4000 m en effets sp ciaux et en images de synth se On trouve dans ce film pas mo
11. ork par une journ e chaude et humide comme seule la m tropole am ricaine peut en subir o pendant 24 heures nous suivons Telly et sa bande s adonner diverses acti vit s difiant s voler sa m re et l picerie du coin battre un Noir baiser deux filles bref la routine habituelle videmment chez les gars comme chez les filles les conversations tournent souvent autour du m me sujet la baise et ce dans un langage cru direct sans fioritures ni po sie o le slang est roi et parfois incompr hensible Le film n expose pas seulement une suite de situations qui veulent s afficher comme de l authentique cin ma v rit le sc nariste a ficel son r cit autour de la qu te per due de Jennie pour annoncer Telly qu il ferait mieux de voir un m decin et de pr venir par le fait CINESULLES 58 m me sa prochaine victime que ce beau parleur est un danger public La grande force de Kids c est l interpr tation vive et tonnante de toute cette bande de non professionnels qui semblent jouer leur vie sans aucune pudeur m me si la cam ra l paule et les cadrages nerveux ne sont que des artifices pour rendre la fiction documentaire sans qu elle s affiche comme telle Mais si Clark n est pas l pour faire la morale ou apporter des solutions il n en demeur pas moins que malgr son constat lucide pertinent il s aban donn l occasion un voyeurisme et une com plaisance qui n ajo
12. quoi surprendre un anthropologue une biologiste un scientifique un tueur gages et un m dium la suivent pas pas Faut il pr ciser qu ils n ont peu ou pas de vie amoureuse et pour certains une vie sexuelle moribonde ou en panne s che Sil servira ici de catalyseur pour qu ils d couvrent ainsi l amour le tueur et la biologiste ou l extase avant de rendre l me l anthropologue frustr avec Sil Film de science fiction disions nous Species aborde avec une efficacit redoutable une de nos peurs bien contemporaines o l acte sexuel semble empreint plus que jamais d un parfum de terreur d interdit et de mort Toute cette panique est d cupl e puisqu il est suppos ment impossible de se fier qui que ce soit encore moins des incon nus surtout s il s agit d une femme Le film offre ainsi une vision peine n vros e de l amour au temps du sida o l on ne risque plus de rencontrer des caract riels dans les bars place aux monstres de l espace g n r s entre autres par des manipulations g n tiques Sans m me le savoir Roger Donaldson nous a offert la version acidul e mais encore miso gyne de Looking for Mister Goodbar de Richard Brooks et qui date d j de 1977 autant dire un si cle Cette fois ci que l on habite L A ou Montr al les bars louches et les rencontres fortuites semblent plus que jamais proscrites C est bel et bien la ver sion qu il nous manquait afin de trouver une bonne excu
13. r pour d tourner les censeurs Mais sortir un tel film pendant les vacances estivales alors que l Am rique n a d yeux que pour Batman et Robin a rel ve l aussi d un combat quelque peu perdu d avance Les teen movies les Am ricains en sont pass s maf tres et une longue tradition pr c de Kids Mais les films qui osent afficher cet hyperr alisme o les parents n ont jamais t aussi absents et impuissants et o la sexualit des adolescents est cr ment expo s g on les compte peine sur les doigts d une main CINESULLES 2 Kids 35 mm coul 91 min 1995 fict tats Unis R al Larry Clark Sc n Harmony Korine Image Eric Alan Edwards Mus Louis Barlow Moni Christopher Tellefson Prod Cary Woods Miramax Filma Dist Alliance Vivafilm Int Leo Fitzpatrick Sarah Henderson Justin Pierce Chiloe Sevigny Karika Peguero Harold Hunter Rosario Dawson Kids Vol 14 n 3 Anthony Guidera et le manne quin Natasha Henstridge dans Species Photo Melinda Sue Gordon Vol 14 n 3 Critiques Nathalie Wood et James Dean peuvent aller se rha biller les adolescents de notre poque ceux de Kids du moins n ont gu re la fureur de vivre et ne sem blent pas destin s r p ter ad nauseam les guerres de clans et les amours orageuses la Rom o et Juliette Ils nagent plut t en plein apocalypse et dan sent sur des tombes Clark nous conduit au c ur de New Y
14. se pour rester chez soi W Solution des mots crois s de la page 33 D PCRE QE OISE se QUE GAHA DHE CEHOAHE AE mio E a e a D EIN 2 Tja DE ajajoon v T o S oja SONO SV ofo afval CI LT OT 6 8 L 9 S Ft I CINESULLES 59 Species 15 mmn coul d 108 min 1995 j fict f tats Unis R al Roger Donaldson Sc n Dennis Feldman Image Andrzej Bartkowiak Mus Christopher Young Prod et dist MGM Int Ben Kingsley Michael Madsen Alfred Molina Forest Whitaker Marg Helgenberger Natasha Hensiridge Vol 14 n 3
15. te nouvelle mani re de voir les choses am ne les cin astes red couvrir les joies du direct celles des tournages cam ra l paule voulant sans doute refaire un nouveau tout prendre Mais que l esth tique fauch e devienne la norme et soit consid r e comme un des beaux arts afin de dire voyez les miracles que l on peut faire avec des budgets de mis re il n y a qu un pas que le cin ma qu b cois ST A s appr te franchir et ce dangereusement Le succ s T 4 pe st CRE Fo Po RSR s l E x ORS r cent d Eldorado pouvait tre interpr t comme OO MA E OOA y le triomphe de l imagination face au mercanti lisme Cette fausse puret camoufle l id e largement Zigrail Photo Salvatore V Barrera vo 4 3 CINESULLES 24 r pandue au Qu bec et de plus en plus Hol lywood qu il faut freiner l ardeur des techniciens et des vedettes et que des cachets la baisse et des privil ges moins g n reux seraient plus d cents et donc des solutions meilleures pour une saine co nomie Bien s r le film de Turpin n est pas un expos cono mique sur la gestion de la d croissance il a plut t des allures de saut en bungee Personne ne se frois sera de la comparaison puisqu Andr Andr Charlebois le h ros de Zigrail s appr te se lancer en affaires avec son fr re pour donner des sensations fortes aux gens qui veulent se jeter dans l vide sans risques
16. utent rien au propos La charge est particuli rement forte mais parfois trop c est trop fallait il en plus que Jennie soit viol e par Casper Justin Pierce le meilleur ami de Telly pour que l on comprenne qu ils ont tous plus ou moins un pi d dans la tombe C est sans doute l dessus que la droite am ricaine a choisi de se braquer oubliant que derri re l arrogance et la violence de ces adolescents se cache un d sespoir que Larry Clark a eu le m rite et surtout le culot de fil mer sans mi vrerie W SPECIES de Roger Donaldson par Andr Lavoie armi ses nombreux talents Hollywood pos s de une tr s grande facilit traiter d un sujet sans en avoir l air s approprier un genre le fantastique par exemple pour nous ramener inexorablement au politique Plut t que d aborder de front le choc de la crise du p trole on nous offre en guise de solution Earthquake Airport ou The Towering Inferno Pour puiser dans des exem ples plus r cents on gratigne au passage les te nants du f minisme et de la discrimination positive Disclosure ou encore pour demeurer dans le genre fantastique on ose traiter de la vie apr s la mort alors qu en fait pour acc der au paradis on nous sugg re de s abstenir de faire des coups pendables Flatliners Comme quoi la d magogie n toufte personne en Californie Beaucoup croyaient que le th me du sida avait fait son entr e Hollywood gr ce Philad
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