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L`hygiène de l`environnement hospitalier.

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1. Pipette Pasteur Lame et lamelle Tube essai Portoirs Tube sec tube vis Etuve r gl e 37 Autoclave Distributeur des disques d antibiotiques Milieux utilis s Eau physiologique st rile Milieu d enrichissement B G T Milieux d identification Galerie biochimique classique voir tableau n 05 JI Methodologie du travail Les chantillons sont pr lever partir de diff rents sites de L environnement 1 Sol 2 Mur 4 Liquide 5 Surface des flacons Malade 1 Drap 2 Lit 4 Tables Soignant 1 Mains 36 3 Air 6 poign es des portes 3 Mains 2 Blouse Chapitre I tude exp rimentale II 1 Pr l vement Pr l vement partir de l air Pour les pr l vements de l air nous avons utilis des boites contenants la G N en les laissant ouvertes en contact avec l air pendant 20min pour permettre la mise en place des germes existants dans le milieu d isolement Pr l vement au niveau des surfaces Les pr l vements sont effectu s comme suit Un couvillon st rile est mouill par l eau physiologique st rile l aide du le quel on frotte les surfaces Pr l vement au niveau des produits liquides Les pr l vements sont r alis s de la facon suivante Agiter le flacon contenant le produit pour homog n iser le liquide Faire introduire l couvillon dans le liq
2. La modification de la cible La diminution de la perm abilit membranaire L excr tion de l antibiotique m canisme d efflux 14 1 L inactivation de l antibiotique C est l un des m canismes le plus souvent en cause on a par exemple e f lactamases Se sont des enzymes inactivent les B lactamines par ouverture du noyau f lactame Il existe une grande vari t et leur classification pose des probl mes On peut les classer suivant les B lactamines qu elles hydrolysent de mani re pr f rentielle par exemple p nicillinases C phalosporinases suivant leur sensibilit divers inhibiteurs e Enzymes inactivants les aminosides On connait 3 classes d enzymes pouvant inactiver les aminosides les ac tyle transf rases les nucl otidyle transf rases et les phospho transf rases Chaque enzyme poss de donc son profil de substrat et va par cons quent donner naissance un profil de r sistance aux aminosides Les g nes codant pour ces enzymes sont le plus souvent plasmidiques 2 La modification de la cible On a par exemple e Modification des PLP La r sistance la m thicilline et l ensemble des p Lactamines chez Staphylococcus aureus est due la pr sence d une PLP ayant une tr s faible affinit pour les B lactamines cette nouvelle PLP est due une acquisition d un g ne chromosomique appel nec A gt l expression ph notypique de la r sistance est variable r sistance h t rog ne
3. des souches de S aureus multi r sistantes 07 3 2 R sistance des Streptocoques En r gle g n rale les Streptocoques sont sensibles aux p nicillines et aux macrolides Ils sont r sistants aux polymyxines et souvent aux quinolones Il existe une r sistance naturelle aux aminosides r sistance de bas niveau qui sont inactifs seuls mais qui deviennent actifs gr ce un effet synergique avec les p nicillines Il 32 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N existe des souches des S pneumoniae pr sentent une sensibilit r duite la p nicilline G cela est li une modification des prot ines liant des p nicillines PLP 07 3 3 La r sistance d Acinetobacter Les souches d Acinetobacter sont souvent multi r sistantes aux antibiotiques et responsables d infections difficiles traiter 09 On trouve cette r sistance souvent sous forme d une multi r sistance aux B lactamines et aux aminoglycosides Elle est d e la production de f lactamases et d enzymes modifiants les aminoglycosides L activit des nouveaux antibiotiques comme les c phalosporines de 3 g n ration et des fluoroquinolones reste partiellement conserv e mais semble n anmoins diminu e au cours de ces derni res ann es Les substances les plus actives restent les carbap n ms Parmi les souches hydrolysant l imip n me la plus importante est A baumanii tandis que les autres esp ces moi
4. 3 cons quences des IN 3 1 Morbidit 3 2 Mortalit 3 3 Impact conomique 4 Epid miologie des IN 4 1 Chaine pid miologique 4 1 1 Agents responsables 4 2 R servoirs des germes 4 3 Transmission 4 4 Sujets r ceptives 5 Facteurs favorisants l IN 6 Pr vention des IN 6 1 Desinfection 6 2 St rilisation 6 3 Asepsie 6 4 Antisepsie 1 Les bact ries retrouv s dans l environnement hospitalier 1 1 Les cocci Gram 1 1 1 Les Staphylocoques 1 1 2 Les Streptocoques 1 1 4 Les Ent rocoques 1 2 Les bacilles Gram 1 2 1 Les Ent robact ries 1 2 2 Pseudomonas 1 2 3 Acinetobacter 2 Le r sistance bact rienne et ces m canismes 3 La r sistance des principaux groupes 3 1 R sistance des Staphylocoques 3 2 R sistance des Streptocoques 3 3 R sistance des Pseudomonas 3 4 R sistance des Acinetabacter 3 5 R sistance des Ent robact ries 4 Strat gies pour la pr vention de la r sistance aux antibiotiques I Objectif de travail I 1 Milieux et mat riel utilis s II M thodologie de travail II 1 Pr l vement IL2 Enrichissement 11 3 Isolement IL A Identification IL 5 Antibiogramme R sultats II Discussion Conclusion g nerale R f rences b bliographiques Annexes Glossaire ADH AFNOR ARN B G T G Glu G S K I A Lact LCR LDC ONPG ORL PYR SARM TDA TIAC UV
5. Leptospirose maladie infectieuse rare provoqu e par une spiral e du genre Leptospira la bact rie est h berg e par des animaux sauvages rongeurs rats ou carnivores et par certains animaux domestiques chiens et excr t e dans leurs urines L homme se contamine par voie transcutan e excoriation de la peau lors de baigne en eau douce rivi res lacs ou plus rarement par contact direct morsure La leptospirose touche certains professionnels maladie des goutiers contamin s par les rats 27 Leuc mie est un cancer du sang caract ris par une prolif ration anormale des globules blancs dans la moelle osseuse Ceux ci se r pandent dans le sang et infiltrent diff rents organes dont ils perturbent le fonctionnement 28 Mastoidites inflammation de la mastoide base de l os temporal il existe 2 formes de mastoide la mastoide chronique prolong e dans le temps et la mastoidite aigu 29 M diastinit e Inflammation aigue ou chronique des tissus du m diastin La m diastin ite aigue a presque toujours d origine infectieuse est la plus souvent une complication des op rations de chirurgie a coeur ouvert dans ce cas l antibioth rapie associ l ablation chirurgicale des tissus infect s permet en g n ral de la gu rir La m diastin ite chronique peut aussi tre due une infection tuberculose histoplasmose une silicose affection pulmonaire chronique caus e par l inhalation de poussi re de silice
6. des microcoques et des staphylocoques coagulase mais d autres esp ces peuvent tre isol es comme les bacilles Gram et les microorganismes ana robies de la flore tellurique tels Clostriduim perfringens ou C tetani sous forme de spores Cette flore de base peut contenir aussi des levures et des champignons e Les microorganismes de l air int rieur hospitalier sont souvent le reflet de la flore commensale humaine des patients et des soignants Les bact ries les plus fr quemment isol es ont une origine cutan e germes a robies comme les Staphylocoques coagulase les Corynebact ries et Bacillus germes ana robies comme Propionibacterium acnes des cocci ana robies La flore d origine humaine comporte galement des bacilles Gram de la flore intestinale des streptocoques et des Corynebacteries de la flore de l oropharynx 06 2 2 L eau en milieu hospitalier L h pital utilise diff rents types d eau eau potable fournie le plus souvent par la ville eau de dialyse eau des piscines de baln ation eau chaude sanitaire et g n re des eaux de condensation de r frig rateur et des eaux de climatisation La flore est diverse et vari e on trouve Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier e Bacilles Gram comme Pseudomonas sp dont P aeruginosa Aeromonas Alcaligenes sp moins souvent on isole des Acinetobacter ou encore Achromobacter on observe parfois des ent robac
7. es sont opportunistes S epidermidis S saprophyticus d antres peuvent tre occasionnellement pathog nes S aureus 10 Pour leur classification l opposition entre lt Staphylocoque dor pathog ne et lt Staphylocoque blanc non pathog ne est historique et insuffisante car elle ne correspond pas la r alit On distingue aujourd hui l L esp ce Staphylococcus aureus Produit une coagulase enzyme capable de coaguler le plasma Elle est tr s souvent responsable d infections pyog nes graves 2 Les esp ces coagulase n gative Habituellement commensales de la peau ou saprophytes Leur pouvoir pathog ne est loin d tre n gligeable S epidermidis est la plus souvent rencontr e 09 e Staphylococcus aureus C est un germe ubiquitaire retrouv dans le sol l air et l eau et un commensal de la peau et des muqueuses de l homme On le trouve l tat normal dans l oropharynx les fosses nasales dans les selles au niveau de p rin e ou des aisselles La transmission est interhumaine s op re g n ralement par contact direct manu portage Elle peut tre aussi indirecte par les v tements La literie ou les aliments Des pid mies de caract re nosocomial peuvent survenir donc S aureus est un agent majeur d infection nosocomiale 03 Les manifestations pathologiques dues S aureus sont tr s nombreuses elles sont suppuratives n crotiques ou ent riques 1 Les suppuration
8. est repr sent e sur la figure n 13 Sur un total de 448 femmes hospitalis es ils ont enregistr 20 cas d infections avec un pourcentage de 4 46 et 21 d hommes infect s sur un total 260 soit un pourcentage de 8 07 95 En effet sur 708 malades infect s 5 79 96 c d 41 malades ont t atteints d IN D apr s l tude statistique des germes responsables d IN on a remarqu que Les Staphylocoques dor s sont les plus fr quents avec un pourcentage de 30 95 E coli et Proteus sont en deuxi me position avec 19 04 pour chacune part En troisi me lieu Enterobacter repr sente 14 2896 Enfin derni rement S epidermidis accompagn e de Citrobacter et Klebsiella dans le m me ordre avec 9 52 4 76 96 2 38 96 On remarque une large diff rence entre ces r sultats et ceux de notre tude concernant le pourcentage des germes et cela est d plusieurs raisons telles que le nombre de pr l vement qui est plus grande dans l tude statistique D apr s ce que on a vu pr c demment on trouve que l esp ce S aureus est l esp ce la pr dominante dans la plupart des sites de travail environnement malade des tudes pr c dentes mise a part la deuxi me tude ou on remarque que cette esp ce occupe la deuxi me classe et ce la revient aux conditions de travail les sites d isolement des germes et l endroit dans lequel le travail est effectu OUARGLA GUELMA TOUGGOURT Cette esp ce est en premi re position devant autres
9. et d pend des conditions de culture e Modification du pr curseur du peptidoglycane Le remplacement de la D Ala terminal par un groupement lactose sur le pr curseur du peptidoglycane entraine une r sistance aux glycopeptides chez les Ent rocoques L affinit 3l Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N des glycopeptides pour la s quence D ALa D lactate est en effet plus faible que pour la s quence habituelle D Ala D Ala e Modification des ribosomes La m thylation d une ad nine au niveau de l ARN ribosomal entraine la r sistance aux Macrolides aux Lincosamides et la Streptogramine B en emp chant leur fixation sur le ribosome La m thylase impliqu e dans ce ph nom ne est cod e par un g ne appel Erythromycine r sistance m thylase dont il existe diff rentes vari t s 3 Diminution de la perm abilit Les porines sont des prot ines formant des pores dans la membrane externe des bact ries Gram et permettent le passage de certaines mol cules hydrophiles Des mutations peuvent entrainer la perte de certaines porines et de ce fait entraver la p n tration de certains antibiotiques Ces mutations peuvent entrainer la r sistance plusieurs familles d antibiotique simultan ment La fosfomycine p n tre dans le cytoplasme des bact ries par l interm diaire du syst me de transport des glyc rophosphates Des mutations au niveau de ce syst me de tra
10. lectrique Le choix de leur emplacement est tr s important l acc s devant en tre ais La disponibilit des lavabos dans la chambre du patient am liore le taux de lavage des mains du personnel tant pour les soins multiples un m me patient qu entre les soins a deux patients diff rents e Distributeurs de produits de lavage Ils doivent tre robustes et d montable actionnables par le pied ou par le coude quipes des r servoirs interchangeables et autoclavables il faut insister sur la n cessit d un nettoyage fr quent de ces appareils e Distributeurs d essuie mains Ils s agit de Distributeur d essuie mains un papier a usage unique place a cot du lavabo facilement nettoyables et rechargeables Le s chage par air chaud doit tre prohib g n rateur d a rosols tout comme l utilisation de serviettes en tissu humides et rapidement souill s e Collecteurs de d chets Il doit tre de volume suffisant et tout contact manuel avec ce r cepteur doit tre prohib e Produits de nettoyage Il s agit de l eau du savon et des produits antiseptiques L eau L eau courante potable du r seau suffit pour le lavage simple et antiseptique le fait que l eau soit filtr e et de bonne qualit bact riologique n cessite de contr le r gulier pour le lavage chirurgicale est discut Le savon On choisie un produit de r f rence neutre sous forme liquide il faut assurer une surveillance r guli re de la qu
11. millions et 1 18 milliards d Euros Certaines tudes valuent le surco t m dical global d un patient infect entre 686 et 1570 Euros d autres donnent une fourchette de prise allant de 10 000 180 000 Francs selon le germe le degr d infection le terrain du malade la dur e de son s jour 06 4 Epid miologie des IN L pid miologie peut tre d finie comme tant l tude des facteurs d terminant la fr quence et la distribution des maladies Larousse Cette d finition s applique toutes les maladies mais pour les maladies infectieuses particuli rement l pid miologie s int resse surtout la chaine pid miologique ou tapes de la contamination d un homme sain par agent pathog ne jusqu la production chez lui d une maladie 07 L pid miologie des IN r pond aux principes de l pid miologie des maladies transmissibles pour qu une infection survienne il est n cessaire qu existe un r servoir et ou une source de micro organisme Un mode de transmission et des conditions favorables ou d veloppement de l infection chez un patient r cepteur h te 04 Parasite Agents pathog nes Bact ries Virus Agent non conventionnel Homme Facteurs R servoir Animal favorisants X Environnement Nul Transmission Directe Indirecte a Homme sain homme fragilis Sujet r ceptif Sch ma n 01 Cha ne pid miologique 07 14 Chapitre II Les infections nosocomial
12. morragiques EHEC Souches ent ro pathog nes EPEC 09 2 Citrobacter Ils sont des bacilles Gram ana robies facultatifs mobiles sont isol s partir de l eau gouts aliments et les f c s de l homme et des animaux Ils sont consid r s comme des h tes normaux du tube digestif ils peuvent survivre facilement dans l eau Les modes de transmission on a transmission f cal orale aliments contamin s contamination inter humaine transmission d une m re son enfant 14 Les principaux caract res biochimiques Glucose Lactose ONPG Indole VP Mobilit Ur e H2s 10 Citrobacter est une bact rie pathog ne opportuniste associ e aux infections nosocomiales elle cause la diarrh e et des infections secondaires chez les sujets immunod prim s et l occasion une septic mie primaire grave C koseri est associ e la m ningite chez les nourrissons g s lt 2 mois C freundii peut tre responsable d infection urinaire d infection de plaies ou encore des septic mies 14 3 Le groupe KES Klebsiella Enterobacter Serratia Elles ont une r action de Voges Proskauer positive que l on pr f re de signer aujourd hui comme groupe des KES 09 3 1 Klebsiella Est un germe tr s r pandu dans la nature l eau le sol la poussi re est un commensale du tube digestif l oropharynx Il peut tre pr sent sur les mains du personnel et sur
13. ou encore une radioth rapie anticanc reuse les m diastin ites n ont de traitement repose alors sur les antibiotiques administr es en service hospitalier de r animation dans les cas aigus 30 Mucoviscidose Maladie h r ditaire caract ris e par une viscosit anormale du mucus que secr tent les glandes pancr atiques et bronchiques 31 N crose Mort d une cellule ou d un tissu organique une n crose se traduit par des alt rations du noyau et du cytoplasme de la cellule suivies ventuellement par des modifications des l ments extracellulaires 32 N onatologie sp cialit m dicale qui a pour objet d tude du foutus et du non veau n avant pendant et apr s la naissance jusqu au 28 eme jour de vie 33 N oplasie Tissu nouvellement form d une tumeur b nin ou mailing Tumeur mailing cancer 34 N phrite maladie inflammatoire d un rein ou des 2 reins toute maladies r nales SYN n phropathie 35 Orthop die Discipline essentiellement chirurgicale qui traite des affections co g nitale ou acquise de l appareil locomoteur et de la colonne vert brale os articulation legament tendons muscle L orthop die connait un d veloppement tr s important d une part en raison de la fr quence accrue des accidents affectant les muscles et les squelettes g n ralisation de la pratique sportive accident de la route etc D autre part de la mise en point de la proth ses de plus en plus sophistiqu
14. quemment impliqu es dans les I N P stuartii est l esp ce la plus r sistante du groupe Elle est r sistante l ampicilline et aux c phalosporines l exception des c phalosporines de 3 g n ration cette souche pr sente une r sistance la gentamicine et la tobramycine mais reste sensible l amikacine 07 Les Proteus et les Providencia sont parmi les germes les plus r sistants aux antibiotiques et certaines souches sont devenues r sistantes tous Le traitement doit tre guid par l antibiogramme 09 4 Strat gie pour la pr vention de la r sistance aux antibiotiques Plusieurs strat gies ont t propos es pour am liorer l usage des antibiotiques et pr venir l mergence des BMR Parmi celles ci on peut citer e Le respect des r gles d hygi ne et en particulier le lavage des mains avec des solutions hydro alcooliques qui doivent tre r guli rement valu es e Lebonusage des antibiotiques qui doit tre r guli rement enseigner Les antibiotiques doivent tre r serv s aux infections bact riennes prouv es m me si l antibioth rapie empirique peut faire appel une antibioth rapie large la r alisation des pr l vements microbiologiques avec r alisation d antibiogramme doit permettre d adapter le traitement et d utiliser secondairement les antibiotiques au spectre plus troit L optimisation du mode d administration des antibiotiques r pond des crit res pharmacocin tique
15. rant on a trouv s Citrobacter ils ont trouv s E coli de m me que la troisi me position 58 Chapitre II R sultat et discussion Concernant le soignant le germe le pr dominant dans les deux tudes est S epidermidis Donc on observe une petite diff rence et cela est d la diff rence de l endroit de travail Une deuxi me tude sous le th me de surveillance des germes en cause des IN au service de chirurgie de l h pital de TOUGGOURT pr sent par MADANI Hatem et CHAHED Zineb qui ont trouv Au niveau de l environnement 1 Les Staphylocoques blancs en premi re position avec un pourcentage de 44 44 2 En deuxi me classe vient E coli Pseudomonas S aureus avec 11 11 96 Au niveau de literie du malade 1 E coli en premier lieu avec 100 de l ensemble des sites 2 S aureus vient apr s avec 75 3 Les Staphylocoques blancs avec 50 Par comparaison avec la deuxi me tude on note une large diff rence concernant la position et le pourcentage des germes au niveau de l environnement et le malade et cela revient aux conditions et les sites de travail Pour bien situer notre travail une troisi me tude d apr s laquelle nous avons jug utile d aborder le probl me par une troisi me tude cette tude est faite en 1999 dans un h pital Alg rien L analyse des donn es r cup r es sur des malades hospitalis s relatifs l ann e 1999 et qui ont contract une IN cet h pital
16. riens Poussent sur milieux ordinaires Poussent en a robiose et en ana robiose R duisent le nitrate en nitrite Ont une r action d oxydase n gative Utilisent le glucose par voie fermentative Hs poss dent au niveau de leur paroi un lipo polysaccharide qui pose sur sa partie polysaccharidique des antig nes appel s O Les flagelles portent des sp cificit s immunologiques appel es H Certaines esp ces poss dent aussi des antig nes capsulaires de nature polysaccharidique antig ne K Tous ces antig nes sont des structures tr s variables Ils servent d finir des s rovars ou s rotypes l int rieur d une esp ce Cette d finition permet d exclure de la famille des Ent robact riaceae d autres bacilles G par exemple les Pseudomonas 09 Les Ent robact ries sont pour la plupart des bact ries qui colonisent l intestin en dehors du tube digestif elles peuvent tre transitoirement pr sentent sur diff rentes parties du v tement cutan o muqueuse Dans les pays faible niveau d hygi ne les eaux consomm es par la population peuvent tre contamin es par des bact ries d origine f cale Certains bact ries de la famille rencontr s en pathologie humaine E coli des bact ries des genres Salmonella Shigella et Yersinia Les autre bact ries de la famille des Ent robact ries se comportent g n ralement comme des bact ries opportunistes souvent impliqu es dans les infections noso
17. sultat et discussion Tableau n 09 l untibiogramme des germes isol s de l environnement Germes P Ctx C Cs Ox Cn Gm Te Amp K Na S aureus R S S R S R R RI R R O Proteus R R R S S R R R R R R gt D E Pseudomonas S R R S R R R R RI R R E coli S RIR R R R R R RI R S Serratia R R R R R R S R RI S R gt S aureus R I S R R S R R R R I B S pidermidis R s s R R s S S R R R O gt Proteus S RI R R S R R R R S I Pseudomonas R R R S R R I R R S R Enterobacter R R R R R R R R R S S Germe R sistance Sensibilit S aureus 7 4 Proteus 9 3 Pseudomonas 9 3 E coli 10 2 Serratia 9 3 49 Chapitre II R sultat et discussion Figure n 07 Sensibilit des bact ries aux antibiotiques l environnement Antibiotiques i E 10 1 E S aureus Proteus Pseudomonas E coli Serratia Germes DR sistance E Sensibit 50 Chapitre II R sultat et discussion Tableau n 10 l antibiogramme des germes isol s du Malade Germes P Ctx C Cs Ox Cn Gm Te Amp K Na S aureus R R S I R S R R RI RI R 2 S saprophyticus S R R R R S SI R RI R R E Enterobacter R S R R R S R R R S
18. 02 R capitulatif de la transmission de l infection 03 R capitulatif de la m thodologie de travail 04 R paration des germes isol s partir de l environnement 05 R paration des germes isol s partir de malade 06 R paration des germes isol s partir de soignant 07 Sensibilit s des bact ries aux antibiotiques l environnement 08 Sensibilit s des bact ries aux antibiotiques le malade 09 Sensibilit des bact ries aux antibiotiques le soignant 10 R partition de l ensemble de germes 11 R paration de l ensemble des germes isol s tude n 01 12 R paration l ensemble des germes isol s tude n 02 13 R partition des germes responsables tude n 03 R sum Le travail pr sent consiste valuer le niveau d hygi ne atteint dans le service des urgences au niveau de l h pital M Boudiaf par l isolement des bact ries partir de plusieurs sites de l environnement le malade le soignant La pr sence des bact ries en grand nombre va permettre leur transmission directe ou indirecte au malade ce qui engendre l apparition des IN L tat d hygi ne suivi l h pital est assez bon g n ralement mais elle s appauvrit la correcte m thodologie de la pratiquer en plus du manque de formation pour les personnels hospitalier le manque de moyens d hygi ne et le non respect des normes de s curit par ces personnels agents de m nage aides saignants m decins ce qui favorise l appa
19. R Klebsiella R S R S R s SR R R R 2 Proteus S RI R R S S R R R S S Citrobacter R S R I R R S R SI RI R Serratia R RI R R S R SI R R S R A S aureus R R S R R S R R R R R o E S saprophyitcus R S R R R R S S R I R S pidermidis S R R R I S SI R SI RI R 2 E coli S R R S R R I R S S S z Pseudomonas S RI R R S R S R RI R R Proteus S R R R R R SI R R S R Germes R sistance Sensibilit S aureus 8 3 S saprophyticus 8 4 Enterobacter 8 4 Klebsiella 7 5 Proteus y 5 Citrobacter 7 4 Serratia 9 3 5 52 Chapitre II R sultat et discussion Chapitre II R sultat et discussion Figure n 08 Sensibilit des bact ries aux antibiotiques malade Antiblotiques S aureus Enterobacter Proteus Serratia Germes D R sistance B Sensibilt 53 Chapitre II R sultat et discussion Tableau n 11 l antibiogramme des germes isol s du soignant Germes P Ctx C Cs Ox Cn Gm Te Amp K Na S pidermidis R R S R R I R S S R R 4 EE Providencia R S R R R s S R R R R ER Y Serratia R R S R S S R R R I R E S aureus R RIR S R S R S R I R gt 2 g S pidermidis R S S R R R R S R S S 5 Germes R sistance Sensibilit S epidermidis 8 3 Providencia
20. Shigella provoquent des ulc rations de la muqueuse intestinale et une r action inflammatoire En cons quence les selles sont sanglantes avec des leucocytes des glaires et des fausses membranes Les localisations extra digestives sont peu fr quentes citons les infections urinaires bact ri mies des arthrites des m ningites 09 1 2 2 Pseudomonas Le genre Pseudomonas comprend des bacilles Gram habituellement fins rectilignes ou plus rarement incurv s Mobiles gr ce une ciliature polaire Cultivant bien sur milieux ordinaires A robies stricts oxydase Poss dant un m tabolisme glucidique de type oxydatif G latinase Nitrate r ductase L cithinase Les bact ries du genre Pseudomonas sont essentiellement saprophytes ou commensales certaines esp ces peuvent acqu rir un pouvoir pathog ne g n ralement favoris par un terrain d bilit tel Ps aeruginosa 10 e Ps aeruginosa On la trouve dans l environnement hospitalier o elle peut contaminer le mat riel m dical sondes trocarts cath ters ou chirurgical instruments mat riels de proth se les solutions antiseptiques les solutions injectables des produits m dicamenteux ou cosm tiques 09 Leurs transmissions peuvent se faire partir des sources environnementales soit directement par l interm diaire du mat riel elles peuvent aussi tre interhumaine partir d un sujet colonis 14 Ps aerug
21. VP Listes des abr viations Argenine D hydrolase Organisation Fran aise de Normalit Acide Ribo Nucleique Bouillon Glucos Tamponn e Infection Nosocomiale Gram Glucose G lose au Sang Klingler Hajna Lactose Liquide C phalo Rachidien Lysine D carboxylase Ortho Nitro Ph nylb Galactopyranoside Oto rhino laryngologie Pyrolidomyl arylamidase Staphylococcus aureus R sistants la M thiciline Tryptophane D saminase Toxi Infection Alimentaire Ultra Violet Vouges Proskaur Liste des tableaux Tableau Titre Page 01 Bact ries nosocomiales 02 Parasites nosocomiales 03 Milieux et mat riels utilis s dans notre travail 04 Technique de pr l vement 05 Les principaux caract res utilis s dans l identification des germes isol s 06 R sultats d identification des diff rents germes isol s partir de l environnement 07 R sultat d identification des diff rents germes isol s partir du Malade 08 R sultats d identification des diff rents germes isol s partir de soignants 09 L antibiogramme des germes isol s partir de l environnement 10 L antibiogramme des germes isol s partir du malade 11 L antibiogramme des germes isol s partir du soignant Liste des figures et sch mas Sch ma Titre Page 01 Chaine pid miologique
22. Vibrion chol rique parasites amibes oxyures larves de t nia Salive Bacille de Koch Pneumocoques Le linge constitue donc un important r servoir d organismes pathog nes ou potentiellement pathog nes opportunistes Le traitement en blanchisserie doit d truire l ensemble de ces germes afin que les textiles ne soient pas l origine d infection crois e ou m me d pid mies dans le cas de certaines maladies tr s contagieuses La manipulation du linge sal doit se faire en prenant de grande pr caution car elle constitue une op ration dangereuse pour le personnel qui peut tre contamin par les germes qu il contient 01 II L hygi ne 1 D finition de l hygi ne 44 Etymologiquement le terme hygi ne vient de grec hygieinon qui signifie sant Voici 4 d finitions d hygi ne e Dictionnaire Robert Ensemble des principes et pratiques tendant pr server am liorer la sant e Dictionnaire littre Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier Partie de la m decine qui traite des r gles suivre pour conserver la sant dans les diff rents ages les diff rentes constitutions les diff rentes professions les diff rentes conditions de vie e Dictionnaire des termes techniques de m decine Science qui apprend conserver am liorer la sant Partie de la m decine qui traite des milieux o l homme est appel vivre et de la mani re
23. alt ration progressive des fonctions h patiques La scl rose g n la circulation sanguine et entraine une hypertension portale l vation de la pression sanguine dans la veine conduisant la circulation intestinale et spl nique vers le foie lors d 1 cirrhose le foie prend un aspect dur et bossel Il peut augmenter cirrhose hypertrophique ou diminues cirrhose atrophique de volume 11 Corticoth rapie d B Cortisone utilis de puis 1965 contre l asthme bronchique Surtout depuis 1978 des formes s centes de cortisone en a rosol B clom thasone Budesonide ont t employ contre l asthme bronchique On peut prescrire des doses importantes en a rosol jusqu 1660 Mg j chez l adulte avec des complications locales candidose buccale pas trop fr quentes et un freinage hypophysosurr nal tol rable Il devient significative seulement a partir des doses de 1660 Mg 12 Creutzfelt Jacob maladie de maladie c r brale transmissible tr s rare voluant vers une d mence puis en 6 18 mois vers la mort La maladie de Creuzfelt Jacob M C J est un enc phalopathie spongiforme d sign e ainsi d apr s l aspect en ponge du tissus c r brale elle est due a une agent infectieux de type particulier le prions il existe 3 formes classiques de la maladie La forme sporadique rare qui touche l adulte de plus de 50 ans La forme familiale transmise g n tiquement La forme iatrog ne qui tait notammen
24. aureus E coli S aureus S epidermidis Proteus E coli Pseudomonas S saprophyticus Enterobacter Serratia 83 33 66 66 66 66 66 66 50 33 33 33 33 16 66 44 Chapitre II R sultat et discussion Figure n 04 R partition des germes isol s partir de l environnement 100 des germes 90 S aureus Proteus Pseudomonas Enterobacter Germes DS aureus o BS pidermidis DProteus BE col MPseudomonas BS saprophy cus Enterobacter Serratia 45 Chapitre II R sultat et discussion Tableau n 07 R sultats d identification des diff rents germes isol s partir du malade Site de EA Femmes Hommes pr l vement Pr l vement 1 Pr l vement 2 Pr l vement 3 Pr l vement 4 6 Mains S aureus S aureus S pidermidis E coli Enterobacter sp S aureus S aureus S aureus S aureus 7 Lit Klebsiella sp Enterobacter sp Pseudomonas Pseudomonas Proteus Citrobacter sp aerugionas aeruginosa S aureus S aureus S saprophyticus E coli 8 Drap Citrobacter sp E coli Serratia sp S aureus S aureus Proteus mirabilis S aureus 9 Table S sprophyticus Proteus mirabilis S aureus Pseudomonas Citrobacter sp Providencia sp aerugionasa S aureus Citrobacter S saprophyticus E coli Pseudomonas 100 75 50 50 50 Proteu
25. boites et les tubes X correspond au site de pr l vement P correspond au pr l vement n correspond au nombre de pr l vement Exemple 1 P 1 correspond au sol P correspond au pr l vement 1 correspond au 1 pr l vement 38 Chapitre I tude exp rimentale 11 2 Enrichissement Introduire les couvillons pr c dents dans le B G T et les incuber 37C pendant 24 heures II 3 Isolement L isolement est effectu en ensemengant partir de B G T 3 milieux GS Chapman Hektoen par la m thode des stries en utilisant l couvillon Les boites sont ensuite incub es 37 pendant 24 48 h G lose au sang c est milieu non s lectif de couleur marron chocolat sur le quelle les colonies de S aureus sont opaques visqueuses s entourant d un halo claire de l h molyse Concernant des esp ces de genre streptocoque le g lose au sang incub en atmosph re a robie ou enrichie en CO2 on observe autour des colonies une h molyse de type alfa h molyse incompl te abords flous donnant la g lose une couleur verd tre Chapman ce milieu permet l isolement s lective de Staphylococcus sur la base d une tol rance une forte teneur en Na CI 75g 1 et la diff renciation de l esp ce S aureus par la mise en vidence de la d gradation de mannitol virage de l indicateur de pH rouge de ph nol gt et l laboration fr quente d un pigment les d
26. de la trach e et des bronches gr ce un bronchoscope SYN endoscopie bronchique Le bronchoscope soit rigide tube optique muni d un syst me d clairage soit le plus souvent souple fibroscope form de fibres optiques qui transportent la lumi re Permet d observer directement l tat de la muqueuse bronchique 9 Cath ter Tuyau en mati re synth tique de calibrage millim trique et de longueur variable un cath ter peut tre plac dans un vaisseau veine art re ou dans une cavit vessie cavit cardiaque de l organisme On l utilise pour effectuer un diagnostique cardiographie par injection d l produit de contraste Pr l vement sanguine mesure de pression intra vasculaire etc ou un traitement perfusion drainage alimentation en sang d un circuit extracorporel etc Sa pose pratique par fois sous anesth sie locale n cessite une hospitalisation de courte dur e 10 Cirrhose Maladie chronique du foie caract ris e par une r organisation tissulaire et une alt ration cellulaire la cirrhose est une des premi res causes de mortalit dans les pays industrialis s Elle se traduit par une scl rose du tissus h patique par le d veloppement dans le foie d 1 r seau de cicatrices fibreuses et par une r g n ration pathologique des cellules qui forment des nodules de r g n ration lots de cellule viables s par es par de tissu cicatriciel La mauvaise vascularisation de ces nodules aboutit l
27. de les modifier dans le sens le plus favorable son d veloppement e Grand Larousse encyclop dique Partie de la m decine qui tudie les moyens propres conserver la sant en permettant l accompagnement normal des fonctions de l organisme et en harmonisant les rapports entre 1 homme et les milieux dans les quels il vit afin d liminer notamment les influences nocives que peuvent ventuellement comporter ces milieux 03 2 Hygi ne hospitali re Elle concerne la lutte contre les infections en milieu hospitalier l tude de l environnement du malade mais galement l organisation des soins de qualit Elle permet de r duire les risques iatrog nes li s tant au mat riel qu aux locaux ou au personnel qui gravite autour du patient hospitalis Elle est associ e la gestion de tout les risques y compresseur concernant L h mo vigilance la mat rio vigilance ou la pharmacovigilance L hygi ne hospitali re est un des piliers de la qualit en milieu de soin 16 Comme elle peut se d finir comme l ensemble des mesures de protection mettre en oeuvre pour lutter contre les risques et les nuisances aux quels sont expos s les malades le personnel et les visiteurs en milieu hospitalier et en particulier contre le risque infectieux 18 3 Hygi ne de l environnement hospitalier Concerne l ensemble des actions qui visent pr server au malade un lieu d hospitalisation qui de pr t ou de loin ne soit pas danger
28. distinction entre endog ne et exog ne est rendue difficile parce que avec le temps la flore endog ne se modifie pouvant tre colonis e ou remplac par les germes exog nes R servoir endog ne les germes responsables sont port s par le malade lui m me constituant les flores bact riennes il s agit le plus souvent des bact ries R servoir exog ne les germes responsables bact ries virus parasites sont transmis par l environnement le personnel les visiteurs les locaux le mat riels tout ce qui n est pas le malade lui m me 07 4 3 Transmission Elle se fait e Soit de mani re directe d un individu un autre individu les mains tant le plus souvent les premiers responsables c est le manu portage e Soit de mani re indirecte c est dire par un interm diaire un objet un mat riel souill Le manu portage est un facteur d terminant dans la transmission de l IN On peut donc dire que 60 80 des infections intra hospitali res sont manu port es D o l importance primordiale comme nous verrons plus loin du lavage des mains effectu selon une technique correcte Le reste des infections est essentiellement transmis par l a robio contamination c est dire par l air 03 17 Chapitre II Les infections nosocomiales Agents infectieux Bact ries virus champignons parasites levures R servoir Transmission endog ne Transmission exog ne le Le patien
29. e mais on doit les employer apr s un lavage minutieux des mains un rin age et un s chage corrects On peut aussi les utiliser lorsque les mains ne sont pas sales entre deux gestes et pour un m me patient exemple prise de sang manipulation de rampes injection d anticoagulant sous cutan 03 3 1 2 Le port des gants Les gants doivent tre chang s entre deux patients deux activit s Les gants doivent tre port s il y a risque de contact avec du sang ou tout autre produit d origine humaines les muqueuses ou la peau l s e du patient notamment l occasion de soins risque de piq re h moculture pose et d pose de voie veineuse chambres implantables pr l vements sanguins et lors de la manipulation de tubes de pr l vements biologiques linge et mat riel souill s et lors de tout soin lorsque les mains du soignant comportant des l sions 16 3 1 3 Le port de sur blouses lunette masque Il est n cessaire si les soins ou si les manipulations exposent un risque de projection ou d a rosolisation de sang ou tout autre produit d origine humaine aspiration endoscopie actes op ratoires autopsie manipulation de mat riel et linge souill s Le port de masques et de lunettes est imp ratif dans les situations ou il existe un risque d a rosols et de projections de gouttelettes partir de liquides biologiques ou de s cr tions Des tabliers efficaces ou sur blouses doivent tre po
30. et n cessitent de nombreux facteurs de croissance Les bact ries du genre Enterococcus ant rieurement class es comme Sfreptocoque du groupe D sont les plus r sistantes ils sont moins sensibles aux antibiotiques 23 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Les bact ries du genre Lactococcus taient ant rieurement class s comme Streptocoque du groupe N Pour leur classification La premi re classification est bas e sur l aspect de l h molyse Les Streptocoques b ta h molytique lyse compl te des h maties Les Streptocoques alpha h molytique lyse incompl te Les Streptocoques non h molytiques La classification de LANCEFIELD qui est bas e sur des crit res immunologiques la plupart des Streptocoques poss dent dans leur paroi un polysaccharide O dont la composition et les propri t s antig niques variables permettent de d finir des groupes s rologiques cette classification distingue 18 groupes s rologiques de A H et de K T Les Streptocoques d pourvus d antig nes identifi s par leurs caract res culturaux 09 Ils sont responsables de plusieurs infections humaines entre autres e Des infections localis es des angines des affections cutan o muqueuses vari es des ad nites des n phrites des pleur sies purulentes dues des Streptocoques des groupes varies e Des septic mies au premier rang des quelles fig
31. g Bleu de bromothymole 50 g PH 7 5 49 G lose Sang cuit GS Dans le but de simplifier le travail du bact riologie et d obtenir une plus grande r gularit de composition la plupart des fournisseurs proposent sous l appellation de g lose chocolat en raison de son aspect un milieu de base proche de celle de MUELLER HINTON dans la composition en grammes par litre d eau distill e est la suivante Poly peptone emm 15 s Amidotn de TUIS e e m a sue ea aad di Phosphate dipotassique Phosphate mono potassique Chlorure de sodium H moglobine G lose PH 7 2 IL suffit de faire fondre au bain marin bouillant ce milieu pr t l emploi et de couler en biote de p tri 66 Annexes C 59 Milieu Gk Lactose Glucose H2S Peptone or Extrait de viande Extrait de levure Peptone pepsique de viande E EE Saito ECT Cem Lactose eee Rouge de ph nol Chlorure de sodium Sulfate de fer 3 diagnostic pasteur Thiosulfate de sodium zo Acc PH 7 5 69 Citrate de Simmons Citrate de sodium 25 opo ee hab tds Bleu de bromothymole Chlorure de sodium Sulfate de magn sium mn TC Hydrog nophosphate de potassium Dihydroginophosphate d ammonium Re sie DA uu qamta ee NO ENS eee AT MMA YE MS e sa PH 7 1 7 Milieu Mannitol Mobilit Ce milieu est commercialis soit sous forme d s
32. germes puisque c est une bact rie commensale de l homme l oropharynx et qui se transmet l environnement de plus c est une bact rie de plaie et qui r siste la dessiccation 59 Chapitre II R sultat et discussion En ce qui concerne le soignant signiale la pr dominance de S epidermidis dans les tudes pr c dentes et cela est due au faite que cette bact rie est dot e d une forte capacit s adh rer des biomat riaux que le soignant est en contact direct avec eux 09 En deuxi me position vient se classer les ent robact ries E coli Enterobacter Citrobacter Proteus Providencia serratia qui ont comme origine l appareille digestif l homme et qui se peuvent transmettre l environnement De m me on a trouv que Pseudomonas se classe en troisi me position et des fois en parall le en deuxi me classe avec les ent robact ries puisque c est une bact rie qui pr f re dans les milieux liquides et humides Pour tudier et savoir le pouvoir pathog ne pathog nicit des bact ries isol es on a proc der une tude d antibiogramme d apr s la quelle on a trouv que S aureus la plupart d eux sont en plus de leurs r sistance naturelle aux p lactamine P AMP et aminosides GM K elles montrent galement une r sistance aux OX TE NA mais restent sensibles aux C et E E coli pr sente une r sistance aux AMP K CTX TE C CS au niveau de l environnement et une sensibilit nat
33. l r sultat 5 Test ONPG ce test est effectu en introduisant un disque d ONPG dans la suspension m re Lecture e Virage de couleur du milieu au jaune gt r sultat ONPG e Aucun changement de couleur du milieu r sultat 6 Test Catalase test simple r aliser dans le couvercle d une boite de P tri on d pose une goutte d eau plus de la biomasse et on met de l eau oxyg n e Lecture e Apparition des bulles Y R sultat catalase e Pas de bulles 5 R sultat catalase 7 Test Oxydase C est un test aussi simple que le pr c dant sur un papier filtre pos sur une lame de verre on place un pr l vement de biomasse un bout de colonie bact rienne et on met une goutte de r actif pour le test oxydase on r alise ce test pour la confirmation des souches de Pseudomonas Lecture e Apparition de couleur violette R sultat Oxydase 40 Chapitre I tude exp rimentale e Incolore R sultat Oxydase 11 5 L antibiogramme Dans un tube contenant 10 ml d eau physiologique st rile on mulsionne quelque colonies bact riennes ensuite on verse le contenu du tube sur milieu Mueller Hinton l ensemencement se fait par inondation de boite de P tri l exc s de la suspension est rejet les biotes sont ensuite s ch es 15 20 min 37 l tuve Apr s
34. par les 2 caract res suivants Pr sence d un tryptophane d saminase TDA Envahissement constant de la g lose nutritive 10 d agar par les formes mobiles 22 c La morphologie est celle des Ent robact ries mais le polymorphisme est tr s accentu Ces bacilles sont le plus souvent mobiles 10 Le groupe Proteus Providencia est constitu par des bact ries tr s largement r pandues dans la nature o elles jouent le r le d agents de putr faction des d chets d origine animale h tes normaux du tube digestif de l homme et des animaux Les caract res biochimiques en plus des caract res biochimiques communs citons Production de gaz peu abondante lors de la fermentation du glucose Absence de fermentation du lactose ONPG LDC 10 Ils sont avant tous responsables d infections urinaires souvent r cidivantes surtout en g riatrie Comme elles sont responsables de surinfections diverses se substituant au germe initial apr s un traitement antibiotique et peuvent provoquer des infections tr s diverses ent rites otites cystites m ningites 09 10 5 Salmonella Il est classique de distinguer les Salmonella responsables de fi vre typhoide et paratyphoide des autres s rotypes dites Salmonella mineures ou ubiquistes ou non typhoidiques Les caract res qui permettent d identifier une Salmonella sont L absence de fermentation du lactose l absence de b ta galactosidase d ur e et
35. s En utilisant des produits appeller d sinfectants qui sont d finis par l AFNOR d finit le d sinfectant comme un produit capable d limines ou de tuer par action directe les microorganismes ind sirables ou d inactiver les virus lorsqu ils sont port s par des milieux ou des surfaces inertes parmi les d sinfectants 01 03 1 Les oxydants 2 Les chlores 3 Les ald hydes 4 Les alcools 5 Les acides et les bases fortes 6 Les ph nols 7 Les biguanides 8 Les tensioactifs 9 Les huiles essentielles ou encenses balsamique Regles g n rales d emploi des produits d sinfectants e Conna tre la composition du produit et la valeur de son composant actif ou du produit final lui m me Suivre le mode d emploi pour les doses les dilutions et les incompatibilit s Porter des gants protecteurs En cas de projection sur la peau ou les muqueuses faire un ringage abondant l eau Ne jamais m langer les produits sauf cas pr vus pr cis s Entretenir nettoyage st rilisation ventuelle le r cipient destin contenir le d sinfectant dilu e Respecter la dur e limit e de conservation de la dilution d emploi de quelques heures quelques jours qui ne devraient pas d passer une semaine 06 6 2 St rilisation La st rilisation est l op ration appliqu e un produit ou un objet pour le rendre st rile c est dire d barrasser de tous les microorganismes vivants qu elle q
36. s chage et l aide d un distributeur les disques d antibiotiques sont d pos s sur le milieu Les boites sont incub es pendant 24 h 37 Lecture la lecture s effectue en mesurant le diam tre d inhibition autour de chaque disque d antibiotique et la consultation d une chelle talon fournie de l institut Pasteur de Paris 41 Chapitre I tude exp rimentale Pr l vement Det tw Environnement du malade M thode d couvillonnage Enrichissement dans le B G T de24h 48h 37 c Ensemensement G S Test Hektoen Staphylo Coagulase t Chapman Incubation dans l tuve de 24 h 48 h 37 c Aspect des colonies Coloration de Gram Galerie biochimique Sch ma n 04 R capitulatif de la m thodologie de notre travail 42 Chapitre dd d R sultat et discussion Chapitre II R sultat et discussion Chapitre II R sultats et discussion I R sultats d identification Apr s l identification des bact ries isol es au niveau du service des urgence par l utilisation des caract res montr s dans le tableau 05 nous avons eu les r sultats qui sont consign s dans les tableaux 06 07 08 09 10 11 suivis d une pr sentation en histogramme pour chaque tableau Tableau n 05 Les principaux caract res utilis s dans l identification des germes Citrate de Mannitol m Gram KIA Sino
37. soignant on a isol 1 S pidermidis en premier lieu avec 100 dans l ensemble des sites 2 On a Pseudomonas S aureus Enterobacter Serratia Providencia avec 50 dans l ensemble des sites Tandis qu une tude sous le th me de contribution l tude des infections nosocomiales pr sent es par Mlle BOUDJEHEME Leila et Mlle CHEBBAH Halima de l aniversit de BADJI MOKHTAR de ANNABA qui ont trouv En ce qui concerne les malades 1 S aureus occupe la grande portion des germes isol s dans le service car il repr sente 68 18 96 2 E coli se situe apr s avec 31 18 96 3 A cot de ces deux germes S epidermidis et Pseudomonas aeruginosa repr sentent eux aussi un pourcentage non n gligeable de 27 27 et 13 63 4 En derni re position le groupe Klebsiella Enterobacter Serratia KES Repr sente des pourcentages relativement faibles de 9 09 96 4 54 96 et 4 45 96 Pour le personnel soignant 1 S epidermidis occupe la premi re position avec un pourcentage de 66 66 2 Les S aureus Citrobacter freundii et Pseudomonas aeruginosa repr sentent un pourcentage identique gale 33 3396 Apr s la comparaison des deux tudes on remarque que chez le malade S aureus est l esp ce le pr s dominant ou on a trouv que cette esp ce occupe 100 de l ensembles des sites dans notre travail par rapport 68 18 de l tude comparatif concernant la deuxi me position on a trouv s des germes diff rant avec diff
38. vivo apr s administration de ce m dicament aux posologies recommand es La r sistance bact rienne aux antibiotiques se caract rise par son caract re naturel ou acquis son m canisme et son support g n tique 1 R sistance naturelle C est une insensibilit aux antibiotiques existant naturellement chez tous les membres d un genre ou d une esp ce bact rienne Elle fait donc partie du patrimoine g n tique normale du germe 2 R sistance acquise C est l acquisition des nouveaux g nes capables de rendre la bact rie insensible un antibiotique ou un groupe d antibiotiques 30 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Ce nouveau g ne peut tre obtenu par mutation au niveau du chromosome qui est une ph nom ne rare soit par transfert d ADN de plasmides conjugatifs ou de transposons m canisme le plus fr quent 5b En milieu hospitalier o l on utilise de nombreux antibiotiques ces ph nom nes sont bien connus Des bact ries devenues r sistantes peuvent cr er chez le personnel hospitaliers des infections dites hospitali res nosocomiales celles ci sont tr s graves car Elles touchent des individus affaiblis qui r sistent mal l infection Il est difficile de les traiter car les bact ries r sistent g n ralement des nombreux antibiotiques 01 On peut classer les m canismes de r sistances en 4 groupes L inactivation de l antibiotique
39. 40 41 46 49 7 Jacque B raud Le technicien d analyse biologique pp 870 881 883 884 886 891 1150 1157 1161 8 MAUCHAL J L bourdon CL Richard 1982 Les milieux de cultures pp 43 102 9 JEAN Louis FAUCHER JAEN Loup Avril 2002 Bact riologie g n rale et m dicale pp 199 214 239 244 249 252 260 298 306 307 10 C Pilet JL Bourdon b toma n marchal c balbastre Bact riologie m dicale et v t rinaire pp 38 53 55 152 166 167 190 170 171 230 248 11 A EYQUEM J ALOUE L MONTAGNIER Traite de Microbiologie clinique pp 204 205 12 Dr Frangois PEBRET Maladies infectieuses pp 144 13 J C p ch re J Acar M Armengand B Gremier R Moelleringur M Sande F Waldnogel S Zinner Janvier 1991 Les infections 3 ed pp 737 14 Charles Nauciel Masson Pris 2000 Bactriologie m dicale pp 83 86 65 68 125 203 15 ASSAMI HADJER BECHINA ZAHIA OUARGLA 2005 Etude de pr valence sur les Infections Nosocomiales dans quelques services de l h pital M Boudiaf pp 26 16 Alain Raoult F vrier 2004 Hygi ne et soins infirmier pp 57 98 188 200 205 17 CHETTAS et MERABET 2000 D sinfection en milieu hospitalier Ecole param dicale Ouargla pp 10 11 18 Misnistre de la sant Hygi ne hospitalier Acte de s minaire d Alger Novembre 1986 pp 30 33 54 77 75 20 19 LA ROUSSE M DICALE 20 JK POLONVSK Janvier 2000 Dictionnaire de Biologie 21 JEAN Noel Joffini Guy Leyral 2001 M
40. 8 4 Serratia 8 3 P P nicilline K Kanamycine CN Cefalixine OX Oxacilline E Erythromycine TE T tracycline GM Gentamycine CS Colestine C Chloramph nicol AMP Ampicilline CTX Ceftaxime Na Acide nalidixique R R sistante S Sensible I Interm diaire 54 Chapitre II R sultat et discussion Figure n 09 Sensibilite des bact ries aux antibiotiques le soignant Antibiotigues Germes S pidermidis Providencia Serratia D R sistance E Sensibilit 55 Chapitre II R sultat et discussion Figure n 10 R partition de l ensemble des germes isol s des germes 80 70 604 50 40 30 S aureus Enterobacteries Pseudomonas Germes T S aureus B Enterobacteries Bl Pseudomonas I I I Repr sentation des histogrammes des tudes comparatives A Etude n 01 Figure n 11 R partition de l ensemble des germes isol es de l tude n 01 S aureus S pidermidis Pseudomonas Enterobact ries Germes EI S aureus M S pidermidis E Pseudomonas EJ Enterobact ries 56 Chapitre II R sultat et discussion B Etude n 02 Figure n 12 R partition de l ensemble des germes isol s l tude n 02 des germes Enterobacteries S blanc S aureus Pseudomonas Germes BEnter
41. Ce genre est responsable D infections urinaires Des suppurations diverses Bact ri mies L esp ce E sakazakii responsable de petits pid mies de m ningites n onatal 09 3 3 Serratia Les Serratia sont des bacilles mobiles et prot olytiques et produisent de nombreuses enzymes Deux esp ces sont fr quement rencontr es en bact riologie m dicale S marcescens et S liquefaciens Les Serratia sont des bact ries ubiquitaires qui se trouvent dans le sol l eau et le tube digestif de l homme et des animaux Ce sont parmi les Ent robact ries les plus r sistantes aux agents physiques et chimiques 09 Les principaux caract res biochimiques Lactose ONPG H2S prot olyse intense et rapide c est la seule Ent robact rie hydrohysant facilement la g latine en 24 heures lipase DNase S marcescens se distingue par son caract re VP S iquefaciens fermente l arabinose et produit du gaz en glyc rol 10 Elles sont responsables d infections hospitali res parfois pid miques nfections urinaires nfections respiratoires Sur infections des plaies Septic mies compl quant les infections pr c dentes ou cons cutives l usage des cath ters 09 27 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N 4 Proteus Providencia Au sein de la famille des Ent robact riaceae le groupe Proteus Providencia se distingue essentiellement
42. R publique Alg rienne D mocratique et Populaire Minist re de l Enseignement Sup rieure et de la Recherche Scientifique NA Universit kasdi Merbah Ouargla Facult des Sciences et Sciences de l Ing nieur D partement de Biologie En vue de l Obtention du Dipl me des Etudes Sup rieures en Biologie Option Microbiologie Contr le de l tat g n ral d hygi ne Au niveau de service des urgences de L h pital de Boudiaf Pr sent par BOUAZIZ SABRINA RAMDANE AMEL Composition de jury Pr sidente Mme BOUDJNAH S M A C C Examinateur Mr BENSACI M B M A C C Encadreur Melle MERGOUD L M A Ann e Universitaire 2005 2006 DEDICACE Je d die ce modeste travail Mes chers parents qui m ont entour d amour et d affection et qui m ont aid e moralement durant toute ma vie Mes fr res KHIERT SAMIR et surtout MOFID pour l honneur qu il fait de m encourager m or enter et m soutenir ainsi que sa patience avec moi tout au long de mes tudes Mes s urs HANAN NASSIMA SONIA WAHIBA et BARKAHEM Les enfants ANFAL AHMED WASSIM LOUAI NASHWA LOKMAN MARWANE OUSSAMA JASEM et SIF ALLAH Mes ch res amies HANA ZOLIKHA HADA les filles des chambres 105 101 et surtout CHAHRA et HAKIMA A fous les enseignants qu ont participe dans ma formation ainsi qu a tous les coll ges de la promotion 02 de Microbiologie AMEL DEDICACE Je d die ce modeste t
43. alit et des conditions d utilisation Il faut proscrire les savons solides A la rigueur on peut utiliser un distributeur de savon en paillettes Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier Les produits antiseptiques Le choix se porte pr f rentiellement sur les produits base de polyvidone iod ou de chlorhexidine 06 Mesures pr alables Tout lavage des mains ne se congoit que si les ongles sont coup s courtes et d pourvus de vernis et que les bijoux montre et autres accessoires sont t s 06 Diff rents types de lavage On distingue 3 types de lavage de mains 1 Le lavage simple Il vise par effet m canique r duire d au moins 90 le nombre de germes constituant la flore transitoire C est un lavage qui doit tre r alis apr s soin potentiellement contaminant et qui concerne toutes les cat gories de personnel sans aucune exception personnel m dical infirmier aides soignants agents hospitaliers personnel de nettoyage personnel des cuisines En pratique il est recommand dans toutes les situations suivantes e A la prise du service A la fin du service Apr s tout geste de la vie courante Apr s tre aller aux toilettes apr s s tre mouch apr s s tre coiff Avant et apr s le repas Avant toute pr sentation h teli re Avant et apr s tout soins infirmier non invasif Avant la distribution de m dicaments Apr s manipulation d un mat rie
44. ar fois aussi des visc res tels que la foie Le poumon ou l intestin La cause principale d une gangr ne est une interruption locale de la circulation sanguine Deux types de gangr nes existent la gangr ne s che et la gangr ne humide la quelle se d clar lorsqu une gangr ne s che ou une plaie se compliquent d une surinfections donnant lieu des gangr nes infectieuses dont la plus fr quente est la gangr ne gazeuses 21 Glom rulon phrite Toute maladie r nale caract ris e par une atteinte des glom rules unit s de filtration du rein 22 Gomme production pathologique de nature infectieuse bien d limit ressemblant une tum faction 23 Hydroc phalie Augmentation de la quantit de liquide c r brospinal provoquant une dilatation des cavit s de l enc phale 24 Intertrigo il si ge en g n rale entre les doigts ou les orteils tre traduit par des placards rouges et humides 25 L gionellose maladie des l gionnaires pneumopathie aigue grave due un bacille a gram n gatif Legionella pneumophila La maladie des l gionnaires a t observ e en 1976 chez les membres d un congr s d anciens combattants de l Am rican lguira d o son nom Legionella pneumophila de l environnement aquatique notamment dans l eau de condensations des syst mes de climatisations et dans l eau de distribution urbaine L infection est cons cutive l inhalation de gouttelettes d eau tr s contamin es 26
45. comiales K ebsiella Enterobacter Serrtia Citobacter la plupart de ces bact ries produisent des b ta lactamases et sont r sistantes des nombreux antibiotiques 14 1 E coli Bacille Gram appartenant la famille des Ent robact riaceae C est un h te normal du tube digestif de l homme et des animaux sa pr sence dans l environnement est le t moin d une contamination f cale c est pourquoi on proc de syst matiquement sa d tection dans les eaux d alimentation 09 25 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Les principaux caract res biochimiques Glucose Lactose ONPG Indole VP 9 Ur e H2S 10 E coli est responsable d infections diverses A Infections extra intestinales Infections urinaires la majorit des infections urinaires est due E coli Infections abdominales se sont des chol cystites p ritonites ou salpingites Infections m ning es les m ningites n onatales sont souvent graves Les bact ri mies cons cutives une infection localis e peuvent volues vers un choc septique gravissime 5 a B Infections intestinales Les diarrh es infectieuses E coli peuvent rev tir des formes diff rentes en fonction des facteurs de virulence les m canismes physico pathologiques varient selon les pathovars Souches ent ro toxinog nes ETEC Souches ent r invasives EIEC Souches ent ro h
46. comporter comme une bact rie opportuniste et provoquer des infections chez les sujets porteurs du mat riel tranger cath ter intra vasculaire d rivation ventriculaire proth se ost o articulaire Cette bact rie a en effet la propri t de former des bio films sur du mat riel tranger Les souches acquises en milieu hospitalier sont souvent tr s r sistantes aux antibiotiques 14 Les infections S epidermidis sont des infections urinaires des ost o arthrites on peut observer des septic mies notamment en oncologie et n onatalogie 09 S epidermidis peut tre responsable de p ritonite chez les sujets en dialyse p riton ale prolong e et d endocardites chez les sujets en dialyse p riton ale prolong e et d endocardites chez les sujets pr sentant des l sions cardiaques 14 1 1 2 Les Streptocoques La famille des Streptococaceae regroupe les genres Streptococcus Enterococcus Lactococcus Rassemblant des cocci Gram souvent dispos s en chainettes Les caract res biochimiques sont particuli rement int ressants L absence de catalase cette particularit permet de diff rencier Staphylococus de Streptococcus L tude de la croissance en milieu hostile pour l identification de certaines esp ces l int rieur du genre Streptococcus La fermentation des glucides de nombreux sucres ferment s sans production de gaz Les bact ries du genre Streptococcus sont fragiles sensibles l acidid
47. d des d charges r p t es partir d un foyer septique 49 Sinusites inflammation des sinus ou l ensemble des sinus dans ce dernier cas on parle de pan sinusite L inflammation se d veloppe dans la muqueuse qui tapisse les sinus Elle peut tre aigu ou chronique 48 Spondylodiscite Inflammation simultan e d un disque intervert bral le plus souvent d origine infectieuse par passage des germes dans le sang au cours d une septic mie d une infection dentaire cutan e intestinale 49 Suppuration production et coulement de pus Une suppuration est due l volution spontan e d une infection germes pyog nes qui provoquent une suppuration 50 Trach otomie Intervention chirurgical consistant a pratiqu une ouverture de la face 3 eme 4eme ant rieur de la trach e cervicale entre le et le anneaux cartilagineux et a y plac une canule pour assurer le passage de l air par extension ce terme d signe aussi le r sultat de l intervention Une autre technique permettant de pos une canule respiratoire a t r cemment mise au point moins invasif elle consiste a introduire dans la trach e par voie percutan un instrument courbe et pointue dit corn de rhinoc ros dans le quels la canule est ensuite ins rer Cette m thode peut employer mais applicable si l anatomie de la trach e n est pas alt rer
48. de production d indole ces bact ries sont mobiles produisent de l H2S et ont une lysine d carboxylase mais des exceptions existent pour certaines esp ces Elles sont responsables Des formes extra digestives qu elles sont plus rares chol cystites m ningites ost omy lites spondylodiscites glom rulon phrites atteintes pulmonaires Ces formes surviennent plus volontiers chez des malades immunod prim s 09 6 Shigella Les Shigella sont toujours immobiles caract ris s par leur faible activit m tabolique Le seul r servoir est le tube digestif Elles sont pr sentes dans la mati re f cale des malades ou des porteurs sains convalescents entourage des maladies Les diss minations de la maladie se fait habituellement par des aliments ou de l eau de boisson contamin e par des mati res f cales 09 Les caract res biochimiques la plupart des caract res biochimiques des Shigella sont n gatifs insistons sur l absence quasi g n rale de gaz en milieu sucr et sur l absence de LDC Quelques caract res peuvent tre positifs selon les s rotypes Indole ONPG Mannitol est toujours positif Rouge de m thyle RM 10 Elle est l agent des grandes pid mies historiques de dysenterie bacillaire 28 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Les autres s rotypes provoquent des colites infectieuses chez l adulte et des gastro ent rites chez l enfant Les
49. e La formation continue du personnel Les conditions de r ceptions et de stockage des denr es Le respect et de la chaine du froid La pr paration et la distribution alimentaire 16 O OO OO 3 6 Surveillance de l eau en milieu hospitalier La surveillance de l eau potable et des eaux que en d rivent est n cessaire pour assurer aux malades une pr vention contre les risques qu elles peuvent engendrer Les contr les doivent se faire au niveau e Du contenants r servoirs et canalisations e Du contenu dans sa quantit et sa qualit e Entretien des installations La surveillance simplifi e pour l eau potable concerne Les coliformes et les germes totaux surveillance hebdomadaire Le degr hydrotim trique surveillance journali re La surveillance de l eau st rile pour but de s assurer de l absence de germes dans l eau utilis e pour le lavage des mains rechercher les germes totaux la p riodicit des contr les est fonction de la pollution de l eau potable La surveillance de l eau distill e la surveillance est effectu e en continu pour la r sistivit et la recherche des germes totaux 18 3 7 D chets en milieu hospitalier Comme tout activit humaine le fonctionnement hospitalier est g n rateur de d chets on estime g n ralement la quantit produite 700000 tonnes par an D une autre mani re on peut l exprimer par jour et par lit actif soit 25 litres dans un centre hospitalier de t
50. e S aureus sur ce milieu s entourent d un halo jaune d l attaque de mannitol est de pigmentation jaune dor qui s accentue apr s la sortie de l tuve les autres esp ces de Staphylocoques ont des colonies de petites tailles ros es sans halo jaune Hektoen c est un milieu de couleur vert recommand pour la recherche des bacilles Gram les ent robact ries les staphylocoques ne poussent pas sur ce milieu il peut tre r partir en boites de P tri Mueller Hinton c est g lose standardis e pour la r alisation de l antibiogramme permettant de tester l action des antibiotiques sur les bact ries il peut tre additionn e de sang pour les streptoques coull e en boites de fa on obtenir une paisseur de 4 mm 24 II 4 Identification Apr s l incubation des boites nous avons fait une coloration de Gram des germes isol s apr s la quelle nous avons effectu une galerie biochimique classique partir d une suspension m re pr par e en mulsionnant 2 3 colonies dans 9ml d eau physiologique qui contient les milieux d identification suivants I Test KIA l ensemencement sur ce milieu est effectu partir de la suspension m re sur la pente et par piq re centrale dans le culot Lecture ce milieu permet la lecture de Glucose H2S Gaz R sultat n gatif Aucune variation de la couleur du milieu R sultat positif Virage de bas du milieu au jaune Glu e Virage de hau
51. e cette hygi ne du personnel est l hygi ne des mains et toute hygi ne corporelle une bonne hygi ne des cheveux et une tenue propre sont le reflet de l tat de propret et l image de marque d un h pital 18 3 1 1 Lavage des mains La principale mode de transmission des infections en unit de soins est le manu portage car la main qui soigne r conforte peut aussi transmettre l infection Le lavage des mains est la mesure la plus efficace pour r duire le taux des IN C est dans les services de r animation que le risque de transmission manu port e des IN est le plus lev 06 Le but du lavage des mains est de r duire la flore microbienne des mains afin d interrompre la cha ne de transmission manu port e des microorganismes pathog nes ou potentiellement pathog nes d un malade infect ou colonis un autre patient 06 Mat riels n cessaires Il s agit des lavabos des distributeurs de produits de lavage et des produits de lavage eux m me et des collecteurs de d chets e Lavabos Ils doivent tre en nombre suffisant l id al tant un lavabo par lit ou chambre suffisamment large en mat riau non poreux sans trop plein facilement nettoyables quipes de siphons ais ment d montables permettant la d sinfection par l eau de javel une foie par jour ils doivent tre quipes de robinet actionnables sans le contact des mains coude ou pied l id al tant un distributeur d eau par commande a cellule photo
52. eilles et les bonnes r gles architecturales respect es pour que l h pital soit peut contaminable peu contamin et facilement d contamination Leslocaux doivent tre entretenus et nettoy s r guli rement o Le balayage a sec doit tre proscrit donc il faut un balayage humide avec une eau additionn e d un d sinfectant o Le rythme et les modalit s du nettoyage doivent tre diversifies selon la nature des locaux o Le moment du nettoyage doit tre bien int gr dans l organisation du travail titre d exemple le m nage du matin doit tre fait apr s que toutes les taches salissantes aient t effectu es En fin l entretien m nager des locaux doit tre compl te par une d sinfection p riodique 18 3 3 Hygi ne de mat riel Mat riel de soins le gros mat riel respirateurs machines d h modialyse oxyg nateurs nutripompes appareil de radiologie incubateurs doivent tre nettoyer et d sinfect entre deux utilisation et soumis des contr le bact riologiques Le petit mat riel doit tre de pr f rence jetable si non doit tre nettoy e rinc et d sinfect ou st rilis 18 3 4 Hygi ne du linge et de la literie Il faut assurer de bonnes condition de lavage de transport de stockage et de distribution 18 Il existe un circuit de linge sale et un circuit de linge propre Dans les tablissements de soins le circuit de linge comprend 5 tapes e La collecte du linge souill dans
53. ent pr sents sur les muqueuses g nitales et sont plus accessoirement retrouv s dans l oropharynx et sur la peau R sistants des conditions hostiles les nt rocoques peuvent tre trouv s dans l environnement dans la poussi re sur les v g taux et dans l eau 24 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N E faecalis est l esp ce la plus souvent rencontr e chez l homme Avec E faecium elles repr sentent 90 des isolats Les Ent rocoques sont responsables d infections urinaires des bact ri mies et de 10 15 des cas d endocardites bact riennes Les endocardites Ent rocoques sont souvent cons cutives une infection ou une intervention sur les voies urinaires Les Ent rocoques sont fr quemment associ s d autres esp ces bact riennes notamment des ana robies dans les infections pluri microbiennes p ritonites infections des voles biliaires suppuration post chirurgical 09 1 2 Les bacilles Gram n gatifs 1 2 1 Les Ent robact ries Les Ent robact riaceae ou Ent robact ries sont une vaste famille de bact ries qui sont rencontr es tous les jours en bact riologie m dicale La famille des Ent robact riaceae est d finie par des caract res bact riologiques et non par des caract res cologiques Les Ent robact riaceae sont des bacilles Gram n gatif qui S ils sont mobiles sont p ritriches cils dispos s tout autour du corps bact
54. es 4 1 Chaine pid miologique 4 1 1 Agents responsables Tous les agents infectieux peuvent tre concern s le trait commun en est leur caract re opportuniste c est dire leur possibilit de ne devenir pathog ne que chez des sujets fragilis s 07 Les IN sont dues aux bact ries dans 90 des cas 06 A Bact ries Les bact ries sont les responsables les plus fr quentes des IN Toutes tre incrimin e mais l on retrouve plus particuli rement Staphylococcus aureus et non aureus Pseudomonas aeruginosa Acinetobacter et certains Ent robact rie de genre Klebseilla Enterobacter Serratia Ces bact ries sont surtout remarquables dans les IN par ce que sont tr s souvent r sistantes aux antibiotiques Les m canismes de cette antibio r sistance sont tr s nombreux li es la pression de s lection par les antibiotiques De plus les bact ries sont capables d changer entre elles des informations de r sistance plasmide de r sistance En pratique le ph nom ne est d une course de vitesse entre les bact ries et les nouveaux antibiotiques 07 Bact ries Gram positif Bact ries Affections les plus fr quentes Staphylococcus aureus plaies op ratoires Septic mies Endocardites M diastinites S non aureus Septic mie cath ter Endocardites M diastinites Coryn bacteries Infection sur proth se valvulaire Clostriduim Colite membraneu
55. es proth se totales de hanche de genou etc Ses domaines d interventions sont multiples fractures des os des membranes ou de la colonne vert brale luxations articulaires Claquages musculaires tumeurs et infections osseuses ost ites et ost omy lites ou arthrose volu e hanche genou n cessitant un remplacement total ou partiel de l articulation d truite par une proth se Enfin les appareils orthop diques servent soutenir une partie du corps ou la maintenir dans une position d termin e ainsi les corsets vert braux permettent de corriger ou d arr ter l volution d une scoliose ou d une cyphose ou encore de soulager des douleurs lombaires chroniques 36 Ost omylite Maladie infectieuse grave chronique ou aigu des tissus osseux Le microbe responsable est le Staphylocoque dor Se manifeste par des douleurs intenses de l os atteints 37 Otite Inflammation des cavit s de l oreille moyenne de la muqueuse qui les tapisse et du tympan myningite les otites peuvent tre aigu s subaigu s ou chroniques selon leur volution 38 Panaris infection aigu d un doigt de la main ou plus rarement d un orteil 39 P riomyxis inflammation chromique de la peau autour d un ongle un p riomyxis est le plus souvent du une infection par un champignon microscopique 40 P ritonite inflammation du p ritoine membrane s reuse et tapissant les parois de l abdomen et la surface des visc res diges
56. es dues la production d une p nicillinase chromosomique laquelle les c phalosporines sont insensibles La r sistance acquise de nombreux antibiotiques particuli rement aux aminosides est tr s fr quente La multi r sistance habituelle des souches rendent indispensable le r le du laboratoire dans le choix du traitement 09 2 Enterobacter Les Enterobacter sont souvent tr s r sistants aux antibiotiques E cloacae une r sistance naturelle l ampicilline et la c falotine 07 Il est important au cours d une infection par E cloacae de surveiller attentivement l efficacit d un traitement par les nouvelles B lactamines En effet cette esp ce peut devenir r sistante au cours du traitement soit par diminution de la perm abilit de la paroi bact rienne soit par hyper production d une c phalosporinase 09 3 Serratia Les Serratia ont une r sistance naturelle chromosomique la colistine et aux c phalosporines de 1 g n ration Cette r sistance peut s tendre toutes les familles d antibiotiques entrainant une multi r sistance souvent rencontr e en milieu hospitalier 07 La sensibilit aux autres antibiotiques notamment aux aminosides doit tre v rifi e par l antibiogramme 09 4 Groupe Proteus Providencia Les bact ries appartenant ce groupe pr sentent une r sistance chromosomique la colistine et aux poly myxines 34 Chapitre III les bact ries les plus fr
57. et 2001 aux USA sont les suivantes plus de 90 des souches taient sensibles l amikacine et l association pip racilline tazobactam 80 90 des souches taient sensibles au c f pime la ceftazidime l imip neme et au m rop n me 70 80 des souches taient sensibles la ciprofolxacine la gentamicine la l vofloxacine et l association ticarcilline acide clavulanique 5 a Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N 3 5 R sistance des Ent robact ries A E coli Des souches d E coli sont g n ralement sensible aux antibiotiques actifs sur les bact ries Gram aminop nicillines c phalosporine quinolones aminosides trim thoprime sulfam thoxazole 07 Cependant la r sistance aux amino et aux carboxi p nicillines par production de p nicillinase d passe 40 des souches Pour les autres antibiotiques les fr quences sont faibles l exception des sulfamides 50 des t tracyclines 40 et du chloramph nicol 25 Les souches EPEC ent ro pathog ne r sistent souvent de nombreux antibiotiques Des souches multi r sistantes sont isol es lors d pid mies graves et il est possible que la r sistance multiple soit associ e une virulence accrue 09 B Groupe KES 1 Klebsiella Les Klebsiella posent souvent des probl mes d antibioth rapie elles ont une r sistance naturelle l ampicilline et la carbap nicillin
58. eux pour lui L hygi ne de l environnement c est d abord l hygi ne de l environ de personne malade Cet environnement concerne tout ce qui de pr t ou de loin concourt la prise en charge d une malade durant son hospitalisation du holl d acceil au bureau des sorties Cela concerne l unit d hospitalisation mais l unit m dico technique galement consultation exploration fonctionnelle bloc op ratoire les installations assurant l alimentation le traitement de la ligne ou ce lui des d chets etc C est galement l hygi ne de toutes les surfaces sols murs table chariots de transport chaises etc et bien videmment L hygi ne des soins infirmiers cette hygi ne de l environnement concerne galement l eau qui circule tous les niveaux de l hospitalisation eau des salles de bains eau des lavabos de blocs op ratoires circuit d eau chaude eau de piscines de r ducation 16 3 1 Hygi ne des personnels L h pital doit permettre la pratique des soins de propret dans de bonnes conditions Pour le malade d pendant dispos de moyens mat riels facilitant l accomplissement des soins d hygi ne et respecter son intimit Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier Pour le malade il est valide de mettre sa disposition les meilleures conditions mat rielles l hygi ne du personnel qui est une v hicule privil gi e de la contamination est une priorit L l ment fondamental d
59. hydrat e soit sous formule pr te l emploi il contient alors de nitrate que le milieu classique 2g le PH EST PLUS ALCALIN 8 1 8 2 d o une sensibilit moindre sa formule en gramme par litre d eau distill e est la suivante Peptone trypsique de viande saunas ep aeta set 20 CU Uc eT TU TERCER 4 Mannitol m SEO ae Api o EU tesi A MM AM LO e dias 1 Rougedeph nol sA Ml PH 7 6 7 8 89 Ur e Indole recherche de l ur ase de l indole de TDA AU e 2 0 g L tryptophane Etha nole 098 cet ete SR DR M RR eo Rouge de ph nols Dihydrog nophosphate de potassium Hydrog nophosphate de potassium D SF PH 7 9 Disque ONPG Il existe dans le commerce des disques de papier BUVARD impr gn s du r actif qu il suffit de placer dans la suspension microbienne pour mesurer ce caract re biochimique 10 Mueller Hinton g lose 66 Annexes C Infusion de viande de b uf am 300 0 cm Amidon de mais SAG eec dene ettet septa de ed5elllP aym dememek STU BS PH 74 66 Annexes C Annexe n 02 M thodologie de travail en photo Enrichissement Isolement Identification 66 Glossaire Glossaire 19 20 1 Abc s collection de pus constitu e partir d un foyer d infection locale aux d pens des tissus normaux 2 Acide folique Vitamine hydrosoluble du groupe B jouant un r le fonda
60. icrobiologie technique 1 Dictionnaire des techniques pp 193 194 198 199 200 202 206 22 BERCHE GAILLARDJ L SIMONETM 1988 Bact riologie les bact ries des infections humaines ed 62 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES Flammrion PA RIS pp 660 23 PILETC BOURDONJ L TOMA B MARCHAL N BALBSTRE C PERSON J M 1987 Bact riologie m dicale et v t rinaire syst matique bact rienne Nouvelle ed Doin PARIS pp 372 24 SLAMAT Keltoum HINANA Setti OUARGLA 2005 Isolement et identification de Staphylococcus aureus despr l vement g n taux chez la femme pp 31 62 Annexes Annexes C ANNEX n01 08 21 La composition des diff rents milieux utilis s dans l tude exp rimentale I19 BGT Bouillon Glucos Tamponn Se zea suu mu T Extrait de viande ERRORI Chloruredesodium ES osos OUS S o COEM C e eI RARUS Dihydrog no phosphate de potassium Hydrog no phosphate de sodium PH 74 29 CHAPMANE dun m LE Extrait de sodium Mannitol Rouge de ph nol xcci NT PE PH 7 4 39 HEKTOEN g lose gt Peptone prot ose amir nt ee innate dar 12 0 g oec uA 30 g Lactose a 12 0 g lt te e Cora s MP e E E E E A EAR 12 0 g Salicine o MEYE A MM YA M MM NL DE 20 g Citrate de fer 3 et d ammonium S 15 g SEIS DID GIGS a a m sa pa um Gata Qasa uus ue E gr dl 9 0 g sFuchsme acide Y ne tette ah kasqaqa atan maq 0 065
61. imentaires on estime que jusqu 25 de la population est porteuse d Acinetobacter spp au niveau de la flore cutan e plus particuli rement au niveau des aisselles de la r gion inguinale ainsi que dans les espaces interdigitaux des orteils 5 a Acinetobacter baumanii est l esp ce la plus souvent en cause dans les infections chez l homme retrouv e au sein de la flore cutan e commensale de 25 des individus Les principaux caract res biochimiques Ur e Indole TDA LDC HS ils utilisent les glucides rarement Oxydase Nitrate Elle est tr s r pondue dans l environnement hospitalier et peut se d velopper dans les solutions antiseptiques dans les savons liquides et coloniser les appareils m dicaux les mobiliers les sols les souches peuvent tre v hicul s par le personnel La transmission est directe de patient patient ou indirecte partir des supports inertes et essentiellement manu port e par le personnel la transmission partir de l atmosph re est pratiquement nulle en l absence d empoussi rage Les principales infections nosocomiales dues Acinetabacter spp sont les infections des voies respiratoires les bact ri mies et les m ningites secondaires 5a 2 La r sistance bact rienne et ces m canismes La r sistance se d finie par la propri t qui a une souche bact rienne de ne pas voir sa croissance inhib e sous l effet de l antibiotique aux concentrations obtenues in
62. inosa est peu virulente pour les sujets en bonne sant mais tr s pathog ne pour les sujets immunod prim s ou ayant une maladie grave sous jacente h mopathie ou cancer Elle est responsable de nombreuses infections 1 Infection cutan e Folliculites p riomyxis intertrigo pyodermite otites externes sont des cons quences possibles de bains en eau souill e En milieu hospitalier les sur infections des plaies chirurgicales traumatiques ulc reuses 2 Infection iatrog ne Divers infections Ps aeruginosa sont secondaires des soins infirmiers ou des manoeuvres instrumentales otites moyennes ou externes m ningites chez les porteurs de valves 3 Broncho pneumopathies Elles sont fr quents chez les malades atteints de mucoviscidose ou cancer 29 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N 4 Infection oculaire Elles sont cons cutives des interventions ophtalmologiques 5 Infections digestives Se sont des ent rites aigues apr s usage prolong d antiseptiques 09 1 2 3 Acinetobacter Acinetobacter spp est un coccobacille Gram non fermentatif ubiquitaire en diplococcoides Cette morphologie est identique celle des Moraxella mais la r action d oxydase qui est n gative avec Acinetobacter s pare les deux genres Acinetobacter spp est un genre retrouv dans les sols l eau potable les eaux de surface ainsi que dans diverses denr es al
63. l contamin bassin urinal pr l vement draps apr s utilisation de gants e Avant et apr s tout examen m dical 06 2 lavage antiseptique Il permet l limination de la flore transitoire ainsi que la r duction de la flore r sidente Le temps minimal respecter est de 1 minute Ce lavage se diff rencie du lavage hygi nique par l utilisateur d un savon liquide antiseptique et par un rin age abondant en maintenant les paumes dirig es vert le haut Ce type de lavage est pratiqu pr f rentiellement dans le service de r animation de soins intensifs de n onatalogie et dans les services chirurgicaux En pratique il est recommand dans les situations suivantes e Avant le pratique d un soin ou d une technique aseptiques en milieu m dical tels que pose d un cath ter courte d une sonde v sicale ponction lombaire ou de cavit petite chirurgie biopsie suture le port de gants st riles est alors obligatoire e Al entr e et la sortie de la chambre d un malade isol e Apr s tout contact potentiellement contaminant avec un malade infect ou colonis par un microorganisme multi r sistant comme S aureus r sistant a la m ticilline SARM ou Klebsiella pneumoniae productrice de b talactamase spectre tendu BLSE e Pour les soins aux immunod prim s 06 8 Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier 3 Lavage chirurgical Il permet l limination de la flore tra
64. l incin ration un r le capitale jouer De ce faite tous les tablissements hospitaliers doivent tre muni d incin rateur ayant une capacit suffisante et entretenue r guli rement 18 3 6 Hygi ne de l air Le traitement de l air peut se faire par La ventilation c est la mise en mouvement des masses d air sans prendre en consid ration les param tres pr cisant le conditionnement d air La climatisation c est un traitement de l air visant cr er dans un espace trait des conditions d ambiance assurant le confort des occupants de cet espace La climatisation permet d obtenir Un air confortable temp rature agr able absence d odeur degr hygrom trique correct Un air hygi nique d barrass de la poussi re de la plus part des germes en suspension 01 Le conditionnement d air c est un traitement d air permettant de r gler simultan ment les caract ristiques d un local temp rature hygrom trie pression propret Le conditionnement permet d obtenir Un air st rile filtr travers des filtres absolus ou filtres tr s haut efficacit Un air st rile distribu en flux laminaire distribu en courant parall les de mani re viter les turbulences g n ratrices de bio contaminations 01 12 Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier L air peut ainsi trait par des moyens d aseptisation 1 Filtration en pr sence humaine avant d tre dist
65. les objets de l environnement hospitalier 09 Le portage digestif de Klebsiella est plus important chez les malades hospitalis s que dans la population normale sur les mains du personnel et sur les objets de l envenimement 26 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N dans les services hospitaliers Donc la transmission des K ebsiella d un malade l autre est habituellement manuelle 14 Les principaux caract res biochimiques Lact ONPG VP Indol Ur e Klebsiella pr sente une pouvoir glucidolytique intense sont attaqu s le glucose avec gaz lactose saccharose mannitol 10 Elle est responsable d infections opportunistes chez les malades hospitalis s e K pneumoniae responsables des Infections broncho pulmonaires en r animation Infections urinaires Infections g n ralis es septic mies ou bact ri mies Infections m ning s post traumatiques ou post chirurgicales Des pid mies hospitali res dues des souches multi r sistantes peuvent tre observ es 09 3 2 Enterobacter Les esp ces du genre Enterobacter sont g n ralement mobiles Sont des h tes habituels du tube digestif Ce sont des pathog nes opportunistes trouv s dans l environnement hospitalier E cloacae et E aerogenes sont les plus souvent isol s 09 Les principaux caract res biochimiques Gaz en glucose ONPG Indole Ur e 10
66. mentale dans la formation des cellules de l organisme SYN vitamine B9 L acide folique en intervenant dans la synth se de l ADN joue un r le capitale dans la production de nouvelles cellules dans l organisme En particulier il est indispensable la formation de globules rouges et des autres cellules du sang par la moelle osseuse 3 Ad nite inflammation d un ganglion lymphatique syn lymphad nite une ad nite est le plus sauvent d origine infectieuse bact rienne germes pyog nes g n rateur de pus ad nite suppur e avec l apparition d ad nophlegmons 4 Anthrax agglom ration de plusieurs furoncles formant de gros nodules inflammatoires pleins de pus Les sujets diab tiques ou en mauvaise condition physiologiques sont plus souvent touch s L anthrax est due une infection aigu de la gaine des poils et de la glande s bac e 5 Aplasie insuffisance ou arr t cong nital de d veloppement d un tissu ou d un organe EX L aplasie d oreille se caract riser par une croissance incompl te de l oreille externe ou moyenne 6 Arthrite toute infection inflammatoires aigu an chronique qui atteint les articulations SYN ost o arthrite 7 Autopsie d B examen d un cadavre de ses tissus de ses liquides biologiques pour confirmation de diagnostique pour l tablissement des causes et des circonstances de la mort ou pour toute autre raison scientifique ou m dico l gale 8 Bronchoscopie Exploration
67. mpte de celles qui d clarent apr s la sortie de l h pital De plus ces infections avoir des cons quences importantes pour l h pital le personnel hospitalier et la population en g n ral 13 3 1 Morbidit Le taux de pr valence annuel nombre totale de cas sur 1 an en France est de 7 des patients hospitalis s ce taux peut atteindre 20 dans les services de r animation Les services les plus touch s sont par ordre d croissant la r animation avec des taux de pr valence moyens de l ordre de 30 la chirurgie avec des taux de 7 9 et les services moindre risque avec des taux de pr valence de 5 7 96 sont les services de p diatrie et de psychiatrie 12 3 2 Mortalit Elle entra ne une mortalit suppl mentaire de 3 11 3 3 S jour Les IN prolongent la dur e de s jour des patients elles sont estim es pour chaque type d IN e Les pneumopathies de 5 10 jours 13 Chapitre II Les infections nosocomiales e Infection du site op ratoire de 8 10 jours e Infection urinaire nosocomiale de 2 4 jours e Bact ri mie 7 14 jours 15 3 4 Impact conomique Il est malais d estimer de facon pr cise les co ts engendr s par les survenues d une IN chez un patient la multitude d tude et de protocoles m dico conomiques diff rents traduit cette difficult Le co t des IN estim par la direction g n rale de la sant en 1993 se situe entre 518
68. n Mobilit Ur e indole ONPG S Bacille H Mannito nm Cnm Glu Lact S I Mobilit Ur e Indole fs E Coli O Eoo Bacille E a n D 1 Gram r Citrobacter Bacille Gram t Enterobacter G Bacille Gram n Klebsiella G Bacille Gram Serratia G Bacille Gram Proteus G Bacille Gram z Providencia Bacille Gram Pseudomonas G Qao n Staphylococcus aureus GE 2n Staphylococcus saprophyticus Coon De pidermidis 43 Chapitre II R sultat et discussion Tableau n 06 R sultats d indentification des diff rents germes isol s partir de l environnement Site de pr l vement Pr l vement 01 Pr l vement 02 Pr l vement 03 Pr l vement 04 route S pidermidis 1 Sol Proteus sp S aureus pia S saprophyticus E coli Pseudomonas sp S aureus S pidermidis WD DRE E E 2 Mur Pseudomonas Proteus sp S aureus sapropuy E coli aeruginosa Pseudomonas sp 3 Poignets Serratia sp T S pidermidis des portes E coli spP xd E coli 4 Surface des Proteus sp S aureus S aureus Proteus sp flacons Pseudomonas sp Pseudomonas sp Pseudomonas sp le Abs de germe Abs de germe Abs de germe Abs de germe S aureus uri X NEA T iorob otaa S pidemidis S aureus S
69. n des IN Au sens tymologique nosocomial vient de grec nosos qui signifie maladie et Komein qui signifie soigner puis de latin nosocomium qui signifie maladie l h pital L IN est donc habituellement d finie par sa survenue au del de 48 heures apr s l admission l h pital ce qui signifie qu elle n est ni en incubation ni pr sente l admission si l infection survient avant 48 heurs mais est directement en rapport avec une proc dure invasive mise en place apr s l admission l infection est aussi consid r e comme nosocomiale Une infection survenant dans les 48 heurs apr s la sortie de l h pital est aussi nosocomiale Ce d lai est tendu 30 jours pour les infections du site op ratoire apr s chirurgie et un an si un mat riel proth tique a t mise en place 4 2 Les principaux types d infection nosocomiale Les IN sont nombreuses et vari es Dont la r partition est la suivante Infections urinaires 40 Infections des plaies 25 Infections respiratoires 15 Infection sur cath ters intraveineux 5 nfection bact rienne et septic mies 5 Autres Infections 10 03 3 Cons quences des infections nosocomiales L IN peut tre grave et par fois mortelle Des tudes men es aux tats Unis sugg rent qu environ 5 des malades hospitalis s souffrants d IN et environ un malade sur 1000 en meurt Les chiffres sous estiment probablement la fr quence des IN car ils ne tiennent pas co
70. nsitoire et une r duction drastique de la flore r sidente de 2 3 log de 10 Il assure ainsi une r duction maximale du risque de contamination des mains avec des plaies ou avec du mat riel Cependant la flore r sidente se reconstitue rapidement apr s ce type de lavage Un lavage de type chirurgical est r alis par les m decins avant la r alisation de geste invasif mise en place d un cath ter veineux central d un drain et bien s r par les chirurgiens Ils utilisent de l eau courante potable Le temps minimal respecter est de 6 minutes voire 10 minutes dans le cadre de la chirurgie hyper propre chirurgie orthop dique mise en place de mat riel tranger chirurgie cardio vasculaire Le port d un masque et d une coiffe ajust e pr c dente le lavage Il est recommand dans toutes tes situations suivantes e Avant toute intervention chirurgical e Pour les actes haut risque infectieux n cessitant une asepsie rigoureuse pose de cath ters centraux de drains explorations h modynamiques trach otomie 06 les solutions hydro alcooliques pour l antisepsie des mains Il existe des solutions antiseptiques hydro alcooliques s chage rapide con ues sp cifiquement pour la d sinfection des mains Ces produits comprennent un ou des agents antiseptique et un ou des protecteurs de la peau Comme tous les antiseptiques ces produits ne lavent pas on ne doit donc pas les appliquer sur une main souill
71. nsport entrainent la r sistance la fosfomycine 4 Excr tion de l antibiotique par un m canisme d efflux Il existe chez les bact ries des syst mes permettant d excr ter certains antibiotiques ces syst mes jouent un r le dans la r sistance naturelle sous l effet de mutations leur niveau d expression peut augmenter et faire apparaitre une r sistance acquise pouvant toucher simultan ment plusieurs familles d antibiotiques par exemple fluoroquinolones et f lactamines le ph nom ne a t d crit surtout chez les bact ries Gram 14 3 La r sistance des principaux groupes 3 1 R sistance des Staphylocoques Les Staphylocoques sont normalement sensibles toutes les B lactamines cependant certaines souches peuvent acqu rir une r sistance la p nicillines G par production de p nicillinase extracellulaire de d terminisme plasmique 09 De 10 50 des souches de S aureus isol es dans les h pitaux fran ais r sistent la m thicilline et l oxacilline ce pourcentage varie selon les services ces souches sont d sign es comme S aureus r sistantes la m thicilline SARM ou encore comme souche M thiR Les souches r sistantes la m thicilline sont habituellement r sistantes de nombreux autres antibiotiques notamment aux aminosides et aux fluoroquinolones La vancomycine et la teicoplanine sont des antibiotiques de recours pour traiter des septic mies et les endocardites dues
72. ntre les IN sur d abord la pr vention de la propagation de ces infections avec tous ce que cela implique par respect des r gles d hygi ne 61 R f rences bibliograp hiques REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 JEAN FIGARELLA Guy Leyral Mich le Terret 2001 Microbiologie g n rale et appliqu e pp 18 30 105 107 121 148 231 259 262 2 F BOULAHBAL 1993 Microbiologie Clinique S1 pp 117 3 Sylvie Giot Herv Gomila Micheline Le Heurt Isabelle Pividori Septembre 2002 Nouveau cahier de l infirmier hygi ne 2 ed pp 9 20 25 73 53 4 Gilles Brucker Novembre 1998 Infections nosocomiales et environnement hospitalier pp 6 12 22 23 24 5 Site Internet a www bacteria cict fr bacdico systematique annexen htm b www sant tropical com c Htt www infermier Revues Dossier Bact ries multir sistantes Soins N 620 Novembre 1997 p5 p30 Dossiers lt infections nosocomiales Revue de l INFIRMIER n 48 Avril 1999 p20 p57 Dossier lt pr vention des IN objectif soins n 38 Fevrier 2000 p25 30 Livres Guide pour la pr vention des IN en r animation Ranis Galaxo 1994 d Etude cour infectieux infection Nosocomiale Php R f rence 100 recommandations pour la surveillance et la pr vention des IN CTIN 1999 6 Lionel Hugard juin 2003 Hygi ne et soins infirmiers 2 ed pp 6 10 11 16 18 21 32 37
73. obacteries E S blanc O S aureus B Pseudomonas C Etude n 03 Figure n 13 Etude n 03 Germe responsable d infection des germes 35 4 30 254 20 S aureus E coli Proteus Enterobacter S pidermidis Citrobacter Klebsiella Germes El S aureus B E coli B Proteus D Enterobacter M S amp pidermidis E Citrobacter D Klebsiella 57 Chapitre II R sultat et discussion II Discussion D apr s les r sultats obtenus apr s l isolement des germes en milieu hospitalier dont le but est de suivre le niveau d hygi ne atteint l h pital au sein du service des urgences on a trouv que Au niveau de l environnement 1 S aureus dor pr sente la majeure partie des germes isol s avec un pourcentage de 83 33 2 S pidermidis Proteus E coli avec un pourcentage de 66 66 3 Pseudomonas occupe la troisi me classe avec 50 96 4 S saprophyticus Enterobacter en quatri me position avec 33 33 5 Derni rement Serratia avec 16 66 95 En ce qui concerne les malades on a constat que 1 S aureus occupe la premi re position de l ensemble des germes isol s avec un pourcentage de 100 2 En deuxi me position vient Citrobacter avec 75 3 Ensuite il y a S saprophiticus E coli Pseudomonas Proteus Enterobacter avec 50 96 occupant la troisi me classe 4 Et enfin en derni re classe on a S pidermidis Providencia Serratia avec 25 96 Chez le
74. oduction Introduction L hygi ne hospitali re est un probl me tr s fr quent qui se pose dans tous les services de l h pital et le mal respect de cette mesure va conduire des maladies ou des d g ts sanitaires dans l h pital se qu on appelle les Infections Nosocomiales Les infections nosocomiales sont des infections acquissent l h pital apr s 48 heures apr s l admission et 30 jours apr s la sortie du patient et peu atteindre jusqu une ann e pour les patients op r s elles touchent 3 5 des malades hospitalis s par an elles sont essentiellement d origine bact riennes leurs fr quences et leurs gravit s croissent avec la s v rit s des pathologies trait s l age du patient et le nombre des actes invasifs A fin d atteindre notre objectif qui consiste a V rifier le niveau d hygi ne atteint dans le service Evaluer le degr de bio contamination et identifier la flore bact rienne sa localisation et sa voie de transmission Montrer la relation entre l environnement et le patient Nous avons propos s une tude th orique recherche bibliographique au pr alable suivie d une tude pratique effectu e dans le service d urgence de l h pital M Boudiaf qui nous a permis d isoler et d identifier les germes pr sents et qui peuvent tre responsables d IN ce qui refl te le niveau d hygi ne dans le service Chapitre I L hygiene de l environn ement hospitalie Og Chapitre I L h
75. ravail a Mes parents pour leurs sacrifices qu ils ont consentis leurs encouragements particuliers c est gr ce leur amour leur soutien et leur confiance que j ai peu pass les moment les plus difficiles Mes chers s urs AMEL FAIROUZ Mes chers fr res NESR EDDINE YOUCEF ABBES Toute ma famille qui n a pas cess de m encourager tout le long de mes fudes Mes amis de ma chambre IOS3 et les chambre IO1 105 ef mon amis HANAA A toute les profs qui ont suive toute la dur de notre tude et la promotion de microbiologie 2006 A fous merci SABRINA BOUAZIZ SOMMAIRE REMMERCIMENTS DEDICACES INTRODUCTION I L environnement hospitalier 1 Les principaux germes rencontr s 2 L impact de l environnement hospitalier sur la sant publique 2 1 L air en milieu hospitalier 2 2 L eau en milieu hospitalier 2 3 L impact des d sinfectants et des solut s 2 4 L impact des appareils m dicaux 2 5 L impact des surfaces et les objets 2 6 L impact du linge II L hygi ne 1 L hygi ne hospitali re 2 L hygi ne de l environnement hospitalier 2 1 Hygi ne des personnels 2 2 Hygi ne des locaux 2 3 Hygi ne du mat riels 2 4 Hygi ne du linge et de la literie 2 5 Hygi ne des denr es alimentaires 2 6 surveillance de l eau en milieu hospitalier 2 7 D chets en milieu hospitalier 2 8 Hygiene de l air 1 D finition de l IN 2 Principaux types d IN
76. ribu l air traverse un filtre ultrafin 99 97 9 ou filtre absolu qui retient tous les micro organismes c est le proc d le plus efficace seul permettant de produire de l air st rile 3 particules sur 10 000 chappent au filtre absolu comme g n ralement 1 particule sur 10 000 porte 1 bact rie donc la teneur en germes de l air ainsi filtr tend pratiquement vers 0 2 D sinfectant hors pr sence humaine Formol dans le locale calfeutr chauff 20 25 C et ayant une hygrom trie contr l e le gaz formald hyde est produit par sublimation de parafomald hyde ou par vaporation d une solution de formole On peut aussi utiliser des a rosols chauds ou froids base de glutarald hyde et de formald hyde 3 D sinfectants autre que le formol ces produits sont mis en a rosols dans le local ferm gr ce des appareils sp cifique Les microgouttelettes de produit 1 micron en moyen reste en suspension pendant 1 2 heures d truisant ainsi les microorganismes de l air et des surfaces 4 Ultraviolets les lampes U V dont les radiations se situent entre 250 et 260 nm d truisent les microorganismes en alt rant leur structure peu p n trant ils n agissent plus au del de 2m les lampes U V ne peuvent d sinfecter l air que dans des petits volumes 01 Chapitre diz Les infections nosocomial es Chapitre II Les infections nosocomiales Chapitre II Les infections nosocomiales 1 D finitio
77. rigines diff rentes humaine la literie le linge etc Les diff rents pr l vement effectu s sur l environnement le malade et le soignant montrent que les principaux germes isol s et qui peuvent tre en cause des infections nosocomiales sont domin s par S aureus avec un pourcentage de 77 77 en deuxi me lieu vient les ent robact ries avec 63 88 96 en suite Pseudomonas avec 50 95 Pour viter toutes d faillance du c t hygi ne et diminuer les risques infectieux dans le milieu hospitalier nous proposons les solutions suivantes Impliquer l administration hospitali re dans la lutte contre l infection et le facteur favorisant Organiser des compagnes r guli res pour sensibiliser les personnels concernant la lutte contre l IN et ces facteurs de risque Organiser des stages de formation pour les agents de m nage Obliger la direction de l h pital d effectuer des pr l vements r guliers pour valuer la qualit de l air ambiant et des eaux Augmenter le chiffre financier destin l hygi ne la d sinfection le r am nagement des services et la r paration des syst mes de traitement de l air ambiant Effectuer des visites r guli res d inspection Ces r sultats ont une r alit dans le service des urgences et de ce faite la minist re de sant les autorit s publiques et l administration hospitali re doivent y pauser s rieusement ceci afin qu elles puissent axer leur programme de lutte co
78. rition des IN Mots cl s Hygi ne r sistance bact rienne environnement hospitalier IN Summary The present work tends to evaluate to estimate the level of hygiene followed in emergency service of M Boudiaf hospital and this by isolating bacteria s to starting from different places in the environnement patience s and train The presence of lot bacteria s permitted her transmitted directly or indirectly to the patience s permit to bring about nosocomical infection IN The state of hygiene following in the hospital is good en general but its impoverish to the correct methodology the lack of formation of the hospitaler personnel s the lack of the maintenance means as well as the no respect the norm of security by this personnel s of hygiene to trainers to doctors Encourage the intervening of IN Key words hygiene hospital environment bacteria s resistance nosocomial infections y y A RL 2 Gr Andi JR d AR d Dot gf R cr 192 eripUpialr yd2f ded Wind Labs ONE LHC y zhj RKG Ur FoLTA4 8 AR d Z h lgi gore Tee ATTU ded oK loi Feb TRES ERN KL DU edd 106 R Ur KEF Ur eAnp An Ao E GES Lot f HEUT to efe GPi GX tjo SR df C5 Hoi HOT f Kyden f LHX L DER 2 20 LH2d2 tf ondoj DE SEXI T Li fija LADA ZE LR LOER HG e Gok tor fobi Bf HUF oL far ei QU DIS yz PETER dl lune P y glial L IS raa SLE i EU eas Partie Th orique Introduct ion Intr
79. rt s en cas de risque D claboussures par du sang liquides biologiques s cr tions excr tions et en cas de souillure visible Ils doivent tre chang s une fois par jour 16 Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier 3 2 Hygi ne des locaux Les locaux hospitaliers sont class s selon le risque infectieux en 4 zones e Zones risque minime zone administrative couloirs bureaux e Zones risque moyen long s jour maternit psychiatrie e Zones risque s v re chambre ou se trouvent les malades immuno d prim s atteints d un cancer ou d une cirrhose e Zones tr s haut risque chambre de malades qui ont du fait de leur maladie peu de d fenses immunitaires c est le cas des services des grands br l s de greffes le bloc op ratoire la n onatologie 01 L hygi ne des locaux action anti microbienne r alis e avec un d sinfectant et qui touche y l air ambiant les surfaces et l eau la literie Elle est constitu e de la d sinfection du sol et de plafond la d sinfection des murs surtout de chambre du malade est salle d op ration La d sinfection des cuvettes des toilettes et des baignoires Les produits utilis peuvent tre d sinfectant liquide qui sont tr s servent associer a des d tergent des sprays utilis s par pulv risations d rig e vers les surfaces vertical ainsi que les rayon UV 17 Les locaux doivent tre largement a res clair s et ensol
80. rvention chirurgicale lourde ou mis Sous traitement particulier Chimioth rapie corticoth rapie radioth rapie immunosuppression Les patients les moins expos s sont ceux dont la maladie et ou le traitement n ont aucune incidence sur le syst me immunitaire 07 5 Facteurs favorisants les IN e Concentration importante des germes en milieu hospitalier e Gravite des pathologies motivant l hospitalisation en r animation pathologies diverses d faillances multi visc rales poly traumatismes plaies op ratoires e Importance des proc dures Invasives diagnostiques ou th rapeutiques On consid re que 45 des infections surviennent chez les patients porteurs de dispositifs invasifs ou subissant un acte invasif e Augmentation du nombre de patient immunod prim plus sensible l infection e Age le risque d infection nosocomiale augment e avec l ge e Augmentation du nombre de personnel qui gravite autour des malades transmission crois es 19 Chapitre II Les infections nosocomiales e D faut d application des r gles d hygi ne et d asepsie manque de formation probl me de mat riel conceptions architecturales des services 5c 6 Pr vention 6 I D sinfection C est une op ration au r sultat momentan permettant d liminer ou de tuer les microorganismes et ou d inactiver les virus ind sirables port s par les milieux inertes contamin s en fonction des objectifs fix
81. s 5d C X no infection Ce mode de transmission est un peu part dans ce cas les agents pathog nes sont transmis par des personnes venants de l ext rieur et pr sentant eux m me une pathologie infectieuse d clar e ou en incubation Ce mode de transmission n est cependant pas n gliger car il peut tre d vastateur pour les patients particuli rement fragiles Ainsi les professionnels de sant sont de plus encourag s se faire vacciner contre la grippe 5d D Exo infection Ce mode de transmission est dire soit un dysfonctionnement technique d un mat riel filtre air autoclave destin la protection des patients qui ne remplissent plus son office les laisser en contact des germes qui ne devraient en principe pas faire l objet d une infection en vu des mesures prises pour les pr venir aspergillose L gionelle soit une erreur commise dans des proc dures de traitement du mat riel m dico chirurgical 5d 4 4 Sujet r ceptif Le sujet atteint peut tre e Le personnel soignant qui ne pr sente aucune caract ristique particuli re et est en principe en bonne sant et surveill e Le patient hospitalis leur r ceptivit d pend de leur tat immunitaire de la qualit de leurs moyens de d fense et l on peut distinguer Les patients le plus expos s souffrants d une immuno d pression Cancer sida br lures tendues malades greff s ayant subi une inte
82. s Enterobacter S epidermidis Providencia Serratia 50 50 25 25 25 46 Chapitre II R sultat et discussion Figure n 05 R partition des germes isol s partir de tous les sites du malade 0 h des germes S aureus S saprophyticus Pseudomonas Enterobacter Providencia Germes DSaureus MCirobacler MSsaprophytcus HEoE BPseudomonas EProteus DEnterobacter MS pdemidis D Providencia O Serratia 47 Chapitre II R sultat et discussion Tableau n 08 R sultats d indentification des diff rents germes isol s partir du soignant Site de TIS Femmes Hommes pr l vement Pr l vement 1 Pr l vement 2 Pr l vement 3 Pr l vement 4 a S pidermidis 10 Mains S pidermidis fs i Tue TA i P S pidermidis S pidermidis Pseudomonas aerugionas 11 Blouse z 2 TEN S aureus S aureus Providencia sp S pidermidis Enterobacter sp Figure n 06 R partition des germes isol s partir du soignant 100 des germes S pidermidis Pseudomonas S aureus Enterobacter Providencia Serratia Games BS pidermidis Pseudomonas S aureus E Enterobacter Providencia O Serratia S epidermidis Pseudomonas S aureus Enterobacter Providencia Serratia 100 50 50 50 50 50 48 Chapitre II R
83. s et pharmacodynamiques e La surveillance de l cologie des services risque doit s accompagner d une information l ensemble des personnels e L utilisation de logiciel d aide la prescription semble galement une mesure int ressante Plusieurs autres mesures semblent galement pouvoir limiter l mergence des BMR bien que les donn es issues de la litt rature soient contradictoires restriction de l usage de certains antibiotiques rotation des antibiotiques ou utilisation des associations d antibiotiques 5 b Partie pratique Chapitre I Etude exp riment ale Chapitre I Etude exp rimentale Chapitre I tude exp rimentale Le travail a t effectu dans le service des urgences de l h pital de M Boudiaf durant presque un mois de 25 mai jusqu a 22 juin avec un pr l vement par semaine de 9 h du matin jusqu 11 30 I L objectif de travail notre travail vise rechercher les micro organismes et plus pr cis ment les bact ries qui se trouvent dans le milieu hospitalier afin localisation et sa voie de transmission De v rifier le niveau d hygi ne atteint dans ce service D valuer le degr de bio contamination d identifier la flore bact rienne sa Montrer la relation entre l environnement et le patient I I Tableau n 03 Milieux et mat riel utilis s dans notre travail Mat riels utilis s Ecouvillons st riles Boites P tri Anse de platine Microscope
84. s impliqu es dans les infections nosocomiales auraient plut t tendance rester sensibles aux antibiotiques il est donc imp ratif d identifier soigneusement les souches nosocomiales et de tester leur sensibilit aux antibiotiques pour pouvoir appliquer un traitement cibl et pour pouvoir effectuer des tudes pid miologiques 5 a 3 4 R sistance de Pseudomonas aeruginosa Ps aeruginosa est naturellement r sistant de nombreux antibiotiques notamment les p nicillines du groupe A les c phalosporines de 1 de 2 et parfois 3 g n ration les ph nicoles les t tracyclines et le cotrimoxazole 14 Les souches ont d velopp une r sistance acquise qui r sulte d une imperm abilit de la membrane externe d un ph nom ne d efflux d une alt ration des sites d action ou de la production d enzymes d gradant les B lactamines et les aminosides Parmi les antibiotiques pouvant tre actifs on peut retenir la ticarcilline associ ou non l acide clavulanique la pip racilline associ ou non au tazobactam la ceftazidime le c f pime laztr onam l mip n me le m rop n me l amikacine la tobramycine l is parmicine La cipofloxacine la fosfomycine la colistine la ciprofloxacine et la fosfomycine doivent tre utilis es en association avec d autres classes d antibiotiques pour viter la s lection de mutants r sistants Les r sultats obtenus avec les souches hospitali res isol es entre 1998
85. s localis es on peut distinguer Les infections cutan es furoncles abc s panaris anthrax Les infections ORL diverses sinusites otites mastoidites 22 Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Les infections des s reuses arthrites pleur sie p ritonite Les infections osseuses ost omy lites spondylodiscite infection sur proth se Les infections visc rales abc s du poumon abc s du cerveau 2 Les septic mies et les endocardites L incidence des endocardites S aureus s est accrue avec les proth ses valvulaires intracardiaques signalons la gravit des endocardites du c ur droit chez les h roinomanes Les septic mies sont caract ris es par la fr quence des m tastases 3 Les manifestations digestives Les toxi infections alimentaires surviennent deux six heures apr s l ingestion d un aliment contamin contenant l ent rotoxine Staphylocoque thermostables Ils sont caract ris s par des vomissements 4 Le syndr me du choc toxique Ce syndrome associ une fi vre emption scarlatiniforme les hypotensions et des atteintes c r brales r nales h patiques et musculaires 09 Staphylococcus epidermidis C est une commensale de la peau et des muqueuses il peut contaminer des pr l vements superficiels et m me des pr l vements obtenus par ponction transcutan e comme les h mocultures S pidermidis peut se
86. se gangr ne Bact ries Gram n gatif Bact ries Affections les plus fr quentes Ent robact ries Infections urinaires Septic mies Plaies op ratoires Pneumopathies Salmonelles Gastroent rites Pseudomonas Septic mies Pneumopathies nfection urinaire Acinetobacter Septic mies Pneumopathies Infection urinaire Legionella Pneumopathies Tableau n 01 Bact ries nosocomiales 15 Chapitre II Les infections nosocomiales B Virus Les virus peuvent galement tre responsable d infection hospitali re e virus des h patites notamment h patites B et C virus de VIH virus de l herpe virus de la grippe virus des gastroent rites infantiles rota virus virus des fi vres h morragiques virus E bola 07 C Parasites Les parasites concern s sont le plus souvent les agents mycosiques e Levures Candida albicans e Aspergillus D autre sont beaucoup plus rare ou surviennent dans des conditions exceptionnelles 07 Affections les plus fr quentes Parasites Pneumocystis carinii Pneumopathies Toxoplasma gondii Toxoplasmose c r brale Giardia intestinalis diarrh es Cryptosporodium diarrh es Microspordium diarrh es Myc tes Cryptococcus neoformans m ningites Candida albicans Pneumopathies septic mies Aspergillus Pneumopa
87. si r s sols surfaces peuvent conserver plusieurs jours ou plusieurs semaines durant des microorganismes Gram comme S aureus Streptococcus ou Enterococcus Certains germes Gram peuvent persister huit jours tel Acinetobacter que l on peut isoler au niveau des matelas des dosserets de lit des tablettes des t l phones des cafeti res des rebords de fen tre des clairages et des blouses Psendomonas aerugionsa r siste mal la dessiccation un jour en virant et Stenotrophomonas maltophilia encore moins ils sont tr s rarement retrouv s directement sur les surfaces 06 2 6 L impact de linge Le linge hospitalier est souill par 1 les flores commensales ne sont pas dangereuses pour des sujets normaux mais elles peuvent tre opportuniste c est dire provoquer des infections chez des sujets immunod prim s 2 Les flores pathog nes peuvent se trouver dans les diff rentes salissures que peut porter le linge hospitalier les principales souillures et les microorganismes ou virus qu elles peuvent contenir sont e sang virus de SIDA virus de l h patite B germes responsable d infection diverse le pus Staphylocoque dor e Pseudomonas aeruginosa Streptocogues h molytiques A etc urine germes responsables d infection urinaire Ent robact ries Staphylocoques Ent rocoques Pseudomonas ys Les mati res f cales Salmonelles Shigelles autres ent robact rie
88. ste d entr e L rysip le du visage tr s aigu et douloureux forme un placard rouge chaud gonfl entour d un bourrelet et s tendant tr s rapidement 17 Fibroscopie Technique d endoscopie permettant d examiner l oesophage l estomac le colon l intestin gr le les bronches la vessie l oropharynx les voies biliaires et les vaisseaux Cette technique fond sur la conduction des images par des fibres de verre est de plus en plus souvent remplac e dans ses indications par la vid o endoscopie dans laquelle l observation des organes se fait par l interm diaire d une micro cam ra install e sur un endoscope Le d roulement de l examen est identique quelque soit l appareillage utilis 18 Folliculite inflammation des follicules pilos bac s follicules formation automatique en forme de sac et qui entoure un organe et ou s cr te ou excr te une substance Folliculites bact rienne dues au Staphylocques dor elle se traduisent par la formation de petites pustules centr s autour d un poile sur la barbe les bras les cuisses 19 Furoncle Infection aigue d un follicule pilos bac Un furoncle est une folliculite due une infection par Staphylocoque dor Le furoncle se caract rise tout d abord par une petite levure centr e autour d un poil douloureuse chaude recouverte d une peau rouge 20 Gangr ne Affection caract ris e par la mort des tissus touchant essentiellement les membres mais p
89. t ries e Des bacilles Gram Staphylocoque coagulase Bacillus sp et Clostridium sp e Des bact ries particuli res Legionella sp Mycotobacteries atypiques A propos des legionelles rappelons qu il s agit d un germe ubiquitaire dont le r servoir est hydrique et que la transmission se fait par a rosol et inhalation sans transmission interhumaine on les trouve au niveau des robinets des pommes de douches des tours de refroidissement d air conditionn des bains bouillonnants de thalassoth rapie des eaux thermales et des quipements a rosols La recherche et la pr vention des infections Legionella est devenue donc obligatoire et impose la mise jour des plans des r seaux d eau hospitali re Attention Des bact ries a robies strictes comme Burkerhoderia cepacia et P aeruginosa peuvent se multiplier dans l eau distill e 06 2 3 L impact de l environnement sur les d sinfectants et les solut s diverses On connait bien la possibilit de contamination des produits d sinfectants et on a d crit des infections extensives dont l origine tait des flacons souill s de chlorhexidine ou d ammonium quaternaire Le caract re psychrophile de certains microorganismes comme Pseudomonas fluorescens a m me permis des contaminations de produits biologiques ou des d rives du sang 06 2 4 L impact sur les appareils m dicaux L actualit a mis en avant les transmissions d infection par les fibroscopes v ri
90. t de milieu au jaune 9Lact e Noircissement du milieu avec d gagement d odeur H2S e Production de gaz en bas du milieu avec fragmentation du milieu y Gaz 39 Chapitre I tude exp rimentale 2 Test Citrate de Simmons l ensemencement sur ce milieu est r alis en effectuant un strie longitudinal Lecture e Milieu verd tre sans virage de couleur R sultat e Virage de couleur de milieu en bleu avec une pousse cot de strie p r sultat 3 Test Mannitol Mobilit L ensemencement se fait par piq re centrale partir de la suspension m re Lecture e Aucun changement gt 7 r sultat e L apparition d un trouble autour de la piq re r sultat Mobilit en cas de suspect on proc de une observation microscopique e Virage de couleur du milieu au jaune r sultat mannitol 4 Test Ur e Indole TDA l ensemencement se fait l aide d une pipette pasteur introduite dans la solution Lecture e Virage de couleur de milieu en rose r sultat Ur ase e Lorsqu on ajoute le r actif de Kovacs s il y a une apparition d un anneau rouge v r sultat positif indole e Lorsqu on ajoute le r actif de TDA s il y a virage de couleur de milieu en marron chocolat r sultat TDA e Aucun changement du milieu
91. t li e des implants de tissus infect s ou a des injections d hormone de croissance d origine humaine aujourd hui remplac e par l hormone de croissance synth tique 13 Dr panocytose Maladie h r ditaire du sang caract rise par une mutation de l h moglobine se traduit par une grave an mie chroniques 14 Endocardite lendocardite infectieuse est une inflammation de l endocardite et des valvules cardiaques est due a une infection bact rienne Le passage des germes dans la circulation sanguine est spontan soit provoqu par des manceuvres intestinales L encadre tunique interne du coure tapissant l int rieure de myocarde et limitant les cavit s cardiaque L encadre donne naissance aux valvules cardiaques compos s de plusieurs valves 15 Endoscopie Exploration visuelle d une cavit par l interm diaire d un tube optique munie d un syst me d clairage appel endoscope De nombreux organes peuvent b n ficies d une tude endoscopique l oesophage l estomac le rectum la trach e les bronches etc L endoscopie terme g n rique recouvre ces diff rentes explorations qui poss dent chacune une d signation plus pr cise On distingue 2 types d endoscopes l endosco rigide l endosco souple 16 Erysip le Maladie infectieuse aigu caract rise par une inflammation de la peau L rysip le est due a une bact rie le Streptocoque provenant d une infection cutan e ou rhinopharyng e appelle po
92. t personnel l environnement Transmission Directe par simple contact Ou indirecte mat riel contamin Sch ma n 02 R capitulatif de la transmission de l infection 05 4 3 1 Mode de transmission A Auto infection Le malade s infecte avec ses propres germes les portes d entr e sont les l sions des muqueuses les l sions cutan es Les germes seront ceux de la peau des muqueuses du tractus digestif etc Ce m canisme est favoris par diff rents facteurs la diss mination des germes du patient dans son environnement lit par l utilisation de traitement pouvant alt rer limmunocomp tence corticoides immunosuppresseurs par l administration de traitement s lectionnant certaines bact ries antibioth rapie spectre troit 5d B H t ro infection 18 Chapitre II Les infections nosocomiales Dans ce cas le germe responsable de l IN provient d un autre malade la transmission tant le plus souvent manu port e par le personnel soignant intervenant au pr s de plusieurs patients diss minant ainsi les germes d une personne l autre Ces infections sont dites crois es C est le mode de contamination le plus fr quemment retrouv lors d pid mie Cependant certains germes comme celui de la tuberculose sont transmis par voie a rienne Il peut en outre arriver plus rarement que les germes soient transmis par contact direct entre deux patient
93. tables vecteurs de la flore endog ne d un patient un autre Par cette technique des bacilles Gram ent robact rie Pseudomanas ou des cocci Gram Enterococcus Staphylococcus ont t responsables d infections crois es En endoscopie gastro intestinale les principaux pathog nes craindre sont les Salmonelles ou les Pseudomonas en bronchoscopie se surajoutent les mycobact ries d o l importance de mettre des protocoles valides pour d sinfecter ces appareils En r animation les risques de pneumopathies li es la ventilation m canique continue sont connus infections Pseudomonas aeruginosa strenophomonas maltophilia Acinetobacter baumanii et n cessitent une lutte pr cise et continue Le petit mat riel est galement surveiller et dans certains cas le patient hospitalis doit b n ficier d une attribution personnelle 06 2 5 L impact des surfaces et des objets Les surfaces les plus manipul es sont en r gle g n rale les plus contamin es poign es de porte t l phones claviers informatiques La terre est un r servoir important de microorganismes par exemple Clostridium tetani responsable du t tanos et les ana robies sporul s persistent longtemps sur les objets souill s de terre mais les infections en milieu m dical y sont rarement li es Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier En revanche les milieux secs et empous
94. tat momentan permettant au niveau des tissus vivants dans la limit de leur tol rance d liminer ou tuer les microorganismes et ou d inactiver les virus en fonction des objectifs d finis Le r sultat de cette op ration est limit aux microorganismes pr sents au moment de l op ration 01 e Antiseptique Produit ou proc d utilis pour l antisepsie dans des conditions d finies 01 Substances antibact riennes non sp cifiques agissant globalement et rapidement sur les bact ries les virus les champignons et les spores elles s appliquent en milieu vivant ils ont une activit la fois bact ricide fongicide virucide sporicide parmi les antiseptiques 03 1 Les ammoniums quaternaires 2 Les chlorhexidines Les compos s ph noliques Les carbanilides Les alcools Les oxydants Les acides Les driv s m talliques Les colorants 0 Les antiseptiques divers ococo 19Uun 1 Propri t s des antiseptiques Ils doivent r pondre aux propri t s suivantes D velopper une activit antimicrobienne Pouvoir venir au contact des microorganismes d truire Respecter les supports sur les quels ils sont appliqu s Ftre sans risque pour le personnel soignant et pour l environnement Ils peuvent contenir des adjuvants agents nettoyants parfums colorants protecteurs de l activit microbienne agents de viscosit protecteurs cutan es les normes AFNOR garan
95. thies Tableau n 02 Parasites nosocomiales 07 D Agents transmissibles non conventionnelles C est en pratique le prion de la maladie de Greutzfeld Jacob 07 4 2 R servoir de germe Il s agit de l homme ou de son environnement L homme Il est soit le patient malade soit le patient colonis sans signes de maladie ou porteur asymptomatique mais le personnel et les visiteurs peuvent galement tre en cause Les sites propices a jouer ce r le de r servoir sont la peau mains poignets p rin e plaies cutan es les muqueuses rhinopharynx les cheveux et les secr tions pathologiques A c t des germes pathog nes la flore commensale ou saprophytico commensale n est redout e qu en cas d inoculation massive Malgr la diversit et le nombre des bact ries pr sent es chez l tre humain il r gne un calme apparent dans une ambiance par la 16 Chapitre II Les infections nosocomiales comp tition alimentaire et les rapports de toxicit production de m tabolites entre espaces voisins L environnement Il joue un r le de g te pid miologique par le biais des surfaces poign es robinets t l phones des objets mat riel m dico chirurgical des zones humides siphon des lavabos et douches vases de fleurs et parfois paradoxalement des d sinfectants 06 Il est d usage de distinguer les r servoirs endog ne et exog ne Mais cette
96. tifs qu il contient 41 Pleur sie pathologie de la pl vre membrane entourant les pou mous se caract risant par une inflammation aigu ou chronique 42 Proth se dispositif implant dans l organisme pour suppl e un organe manquant ou pour restaurer une fonction compromise 43 Pyodermite maladie cutan e purulente Ce sont en g n rale des infections Streptocoque ou Staphylocoque ils peuvent tre contagieuse par contact direct au par l interm diaire des mains souilles 44 Salpingite inflammation d une trompe ut rine ou des deux Les germes responsables tant ceux de maladies sexuellement transmissible Cette inflammation se manifeste par des douleurs pelviennes une fi vre plus ou moins lev e 45 Scarlatine Maladie infectieuse contagieuse aujourd hui rare due la diffusion dans l organisme des toxines secr t es par les Sfreptocoque du groupe A La scarlatine touche presque exclusivement les enfants Elle se transmet par inhalation de gouttelettes de salive mises par un sujet infect par le Streptocoque du groupe A La toxi infection se d veloppe partir d un foyer pharyngo amygdalien angine 46 Septic mie Etat infectieux g n ralis due la diss mination d un germe pathog ne c est a dire pouvant provoquer une maladie dans tout l organisme par l interm diaire du sang Contrairement une bact ri mie pr sence passag re de bact rie dans le sang Une septic mie correspon
97. tissent la qualit des antiseptiques 06 21 Chapitre III Les bact ries les plus fr quemmen t impliqu es dans les IN Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N Chapitre III les bact ries les plus fr quemment impliqu es dans les I N 1 Les bact ries rencontr es dans l environnement hospitalier Les bact ries sont les responsables les plus fr quents des infections Nosocomiales 07 Elles peuvent tre des bact ries pathog nes comme Sfaphylococus aureus mais on trouve plus souvent les bact ries opportunistes des Ent robact ries Staphylococcus epidermidis Pseudomonas aeruginosa Acinetobacter Ent rocoques 14 Ces bact ries sont surtout remarquables dans les infections nosocomiales par ce que sont tr s souvent r sistantes aux antibiotiques les m canismes de cette anti bio r sistance sont tr s nombreux li s la pression de s lection qui existe en milieu hospitalier 07 1 1 Les cocci Gram positifs 1 1 1 Les Staphylocoques Le genre Staphylococcus appartient la famille des Micrococaceae qui regroupe des esp ces bact riennes constitu es des cellules arrondies cocci G immobiles dispos es en amas la fa on d une grappe de raisin 09 Les principaux caract res biochimiques Catalase a robies facultatifs dont faisant fermenter les glucides Arginine dihydrolases ADH La plupart des esp ces rencontr
98. tous les secteurs de soins au niveau des plateaux techniques ou dans les unit s logistiques Le transport de tout le linge vers les services de blanchisserie de l tablissement Le traitement du linge ramass Le retour du linge vers les unit s de soins ou les services Le stockage du linge propre 16 10 Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier 3 5 Hygi ne des denr es alimentaires Quelque soit le type de distribution du repas sur plateau individuel ou chariot chauffant Les conditions d hygi ne doivent tre rigoureuse Les r cipients doivent tre couverts Nettoyer apr s chaque utilisation Le chariot de transport doit tre nettoy et d sinfecter La distribution des repas sera fait rapidement apr s l arriv e de chariot La prise des repas peut tre collective dans une salle manger propre Le personnel doit faire un lavage soign des mains presser renouveler les eaux de boisson La propret de la tenue de personnel doit tre respect e l heure de la distribution des repas Pour les services haut risque infectieux le repas se fera dans la chambre du malade 17 Les assiettes verres et couverts seront laisser sur place apr s lavage et la sortie du malade Ils seront d sinfect et mise dans des armoires sp ciales 18 La pr vention des toxi infections d origine alimentaire repose sur o Lamanipulation des aliments La tenue des acteurs de la chaine alimentair
99. ue soit leur nature qui pourraient tre pr sents L ensemble des proc d s mis en uvre pour but la destruction de tous les microorganismes Le r sultat obtenu ou tat de st rilit est durable si le mat riel est conserv st rile la diff rence de la d sinfection et de la d contamination mais c est l tat ph m re li aux conditions de conservation La production d un objet st rile est le r sultat d une d marche globale qui concerne les tapes avant pendant et apr s la st rilisation Elle doit s inscrire dans un syst me qualit li une obligation de r sultat La st rilisation prend place dans la lutte pour la pr vention des IN 06 Il existe plusieurs modes de st rilisation e La vapeur d eau autoclave 20 Chapitre II Les infections nosocomiales e Le gaz oxyde d thyl ne e La chaleur s che poupinel 03 6 3 Asepsie Est l ensemble des mesures propres a emp ch tout apport exog ne des microorganismes 01 C est une m thode pr ventive qui r alise l absence de germe en surface et en profondeur par la st rilisation 03 6 4 Antisepsie Op ration qui consiste d truire par divers produits physiques ou chimiques les germes d j pr sents Cette op ration n aboutit pas dans tout les cas la st rilit 1l s agit donc d une simple d contamination au cours de laquelle disparaissent la majorit non la totalit des contaminants 02 Op ration au r sul
100. uide Pr l vement partir du malade et du soignant Le pr l vement se fait comme suit A l aide d un couvillon mouill avec l eau physiologique st rile frotter les sites choisis Mains Drap Lit Blouse Table 37 Chapitre I tude exp rimentale Tableau n 04 Technique de pr l vement Site de pr l vement Pr l vement seu Technique de d enrichissement pr l vement Environnement Frotter l g rement et rapidement avec l couvillon st rile 1 Sol 1 P 1 P 1 P 1 P4 B G T mouill pr alablement avec l eau physiologie st rile 2 Mur 2 P 2 P 2 P 2 P4 B G T 3 Poignes des portes 3 P 3 P 3 P 3 P4 B G T J Deade AP 4P AP AfP B G T flacons Introduire l couvillon 5 Liquide 5 Pi 5 P2 S P 5 P4 B G T le dans le liquide Boite p tri G N 6 Air 6 P 6 P2 6 P 6 P4 B G T G vetle pendant 20 mik Malade Homme Femme Frotter l g rement et rapidement avec l couvillon st rile 6 Mains 6 P 6 P 6 P 6 P4 B G T mouill pr alablement avec l eau physiologie st rile 7 Lit 7 P1 7 P 7 P3 7 P4 B G T 8 Drap 8 P 8 P gt 8 P4 8 P4 B G T 9 Table 9 P 9 P 9 P 9 P B G T Jl Soignant Homme Femme B G T 10 Mains 10 P 10 P 10 P 10 P4 B G T 11 Blouse 11 P 11 P 11 P3 11 P4 B G T On a choisi le symbole suivant X Pn pour coder les couvillons les
101. urelle aux P AMP K GM NA pour le malade Le groupe KES pr sente une r sistance naturelle aux B lactamines et aux aminosides Proteus et Providencia en plus de leur r sistance naturelle aux colistine et aux polymixine elles ont d velopp une r sistance au CTX C CS GM TE AMP E Serratia r siste la majorit des antibiotiques Pseudomonas pr sente une r sistance naturelle aux B lactamines AMP mais aussi au OX K CN CTX et TE et une sensibilit naturelle au P en plus de E CS GM 10 22 Cette tude d antibiogramme on conclue que la majorit des bact ries isol es du milieu hospitalier repr sente une r sistance la majorit des antibiotiques et que cette r sistance est assez similaire d une bact ries a une autre et elle est ind pendante de pourcentage des germes isol es on a par exemple la bact rie Serratia Providencia qui se trouvent en faible pourcentage 25 mais elles montrent une r sistance vis vis la plus part des antibiotiques ce qui explique le danger des bact ries des sur la sant publique IN malgr leur raret 60 Conclusion g n rale Conclusion g n rale Notre travail t port sur la suivie du niveau d hygi ne atteint au niveau du service des urgences de l h pital M BOUDIAF Notre tude nous a permis de connaitre les germes les pr dominants dans ce service qui se trouvent au niveau de Malade soignant et l environnement et qui ont des o
102. urent les endocardites il faut distinguer leur propos Les endocardites aigu s Streptocoque A B C D Les endocardites chroniques dues classiquement des Streptocoques non groupables Mitis ou Sanguis ou plus rarement des Streptocoques des groupes D et H Des maladies particuli res certains Sfreptocoques A scarlatine rysip le rhumatisme articulaire aigu glom rulon phrite post angineuse chor e aigu de l enfant 10 1 1 3 Les Enterocoques Le genre Enterococcus rassemble des esp ces constitu es de cocci ovo des G dispos s par paires ou en cha nettes a ro ana robies facultatifs m tabolisme fermentatif Ils se distinguent du genre Streptococcus dont ils ont t s par s sur la base de diff rents caract res Croissance 10c et 45c Croissance en pr sence de 6 5 de NaCl et pH 9 6 Hydrolyse de l esculine en pr sence de 40 de bile Production de pyrolidonyl arylamidase PYR La pr sence habituelle de l antig ne D de la classification de LANCEFIELD n est pas sp cifique et n est pas indispensable pour identifier un Enterococcus A cette d finition ph notypique s ajoutent des crit res g notypiques bas s essentiellement sur les r sultats du s quen age des g nes codant pour les ARHr A c t de l esp ce type Enterococcus faecalis on reconna t une vingtaine d autres esp ces Les Enterocoques sont des bact ries intestinales ils sont galem
103. ygi ne de l environnement hospitalier Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier I L environnement hospitalier I D finition de l environnement hospitalier L environnement hospitalier est constitu de l ensemble des l ments liquides solides et gazeux qui sont susceptibles d entrer en contact avec le patient les visiteurs et le personnel d une structure d hospitalisation Sc 1 1 Principaux germes pouvant tre trouv s dans l environnement e Les saprophytes qui vivent naturellement dans le milieu ext rieur comme Pseudomonas Acinetobacter Legionella Bacillus e Les commensaux de l tre humain qui sont des Parasites facultatifs et appartiennent la flore cutan e digestive ou respiratoire par exemple E coli Enterococcus Staphylococcus ils peuvent d ailleurs servir d indicateurs de contamination dans l environnement e Les pathog nes spontan s pour l tre humain tels Salmonella Yersinia Listeria 06 2 L impact de l environnement hospitalier sur la sant publique 2 1 L air en milieu hospitalier Dans les conditions habituelles de fonctionnement de l h pital l air est plus un transporteur qu une source v ritable de germes On distingue deux groupes e Les microorganismes de l air ext rieur flore saprophyte ext rieur rarement pathog nes qui varient en quantit et en qualit en fonction du lieu et des conditions atmosph riques On trouve en majorit des Bacillus
104. ype g n rale et jusqu 45 litres dans un h pital recevons des malades a pathologie aigu 06 Chapitre I L hygi ne de l environnement hospitalier Nous distinguons essentiellement trois types de d chet e Les d chets voierie e Les d chets mangers Alimentaires d chets domestiques e les d chets septiques d chets biologiques tubulures pansements M thode de traitement et d limination des d chets e Les d chets ordinaires sont liminer avec les d chets municipaux par le soin des A P C e Des d chets anatomiques et infectieux doivent subir une incin ration e Les d chets chimiques non dangereux sont liminer avec les d chets ordinaires e Les d chets chimiques dangereux doivent b n ficiers des collectes sp ciale et de traitement appropries les charges pour d chets dangereux le recyclage et enfin d incin ration e Les d chets pharmaceutiques non utilis s doivent tre retourn s la pharmacie de l h pital qui d cideras s il faut les incin rer ou les retourner aux fabriquant Les d chets m dicamenteux cytotoxiques g notoxiques sont incin r s e Les r cipients sous pression sont liminer dans les d charges ou recyclage e Les d chets radioactives solides doivent tre stock s pendant leur p riode de d croissance puis liminer avec les autres d chets Nous voyons au terme de cet inventaire des diff rentes m thodes de traitement des d chets hospitaliers que

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