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Rapport de Stage Développement de méthodes scientifiques et

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1. le 4 p val 0 355 le 5 p val 0 557 le 6 p val 0 0 321 Fig 2 Comparaison entre les plongeurs Le nombre total de tortues observ es par plon geurs varie entre 4 et 124 individus tableau 2 Le taux d observation g n ral toutes sessions com prises varie entre 0 02 0 03 et 0 19 0 13 Ces taux sont calcul s en fonction des sessions r alis s par chacun des plongeurs toutes les confondues Notons que le total des tortues observ es ta bleau 2 correspond au double du total obtenu dans le tableau 1 puisque chaque individu obser v est attribu deux plongeurs diff rents moins les observations des plongeurs ayant r alis s moins de cinq sessions On constate que les plongeurs ayant le taux d observation le plus lev sont Louis Maatoa 0 20 0 27 Trevor Orth 0 19 0 13 et Rai meho Buillard 0 16 0 25 Tortues observ es observ es Total Taux d observation Taux d observation iles Seep savor oom ens 000203 tes AE iea s A 0353041 039303 oos Ile 0 11 0 07 0 16 0 14 0 14 0 11 Dies 9 o afonso 0163014 omeo es aff 0072008 0033004 _ 0053007 To AE 8 S 7 EE Tableau 1 Observations de tortues marines dans les les chantillonn es novembre et d cembre 2010 janvier et f vrier 2011 taux d observation g n ral toutes sessions com prises varie entre 0 et 0 16 0 15 Les taux d observations g n rales des observa
2. fig 1 font l objet de suivis trois p riodes de l ann e novembre janvier avril Ces les ont t choisies pour des raisons historiques anciennes plaques tournantes du commerce de tortues site de pontes r put etc et logistiques e g faciles d acc s Cette s lection r unit des les hautes comme des atolls des les plus ou moins habit es pr sentant un plan de gestion de l espace maritime ou non Diff rentes caract ristiques ont donc t prises en compte Le suivi des populations en mer est r alis en appliquant la technique du manta tow Deux plongeurs en snorkelling sont tract s pendant une session de 44 minutes en moyenne par un bateau une vitesse constante et basse 3 n uds fig 2 Les sessions sont divis es en transects de 4 minutes Un observateur sur le bateau est responsable de la gestion du chronometre et de la prise des coordonn es GPS a la fin de chaque transect et a chaque observation ainsi que de l observation de tortues en surface Tupai Manuae saae T P Maupiti g Tahaa Maupihaa Bora Bora E 4 Huahine Mehetia Figure 1 Localisation des les tudi es dans l archipel de la soci t PF Trois d entre elles sont des les sous le vent les trois autre sont des les du vent Cette m thode permet de recenser les individus en parcourant de vastes zones rapidement et avec un appui technique minimal English et al 1994 Kenyon 2006 Elle permet galement l
3. Image sattelite Google Earth Figure 3 Carte repr sentant la distribution d Eretmochelys imbricata Moorea novembre 2010 Chaque polygone repr sente une surface de 300 m prospect e 30m x 1km 5 D veloppement d un protocole participatif au suivi des pontes destin au grand publique L association Te mana o te moana souhaiterait initier un programme visant la diffusion des connaissances concernant les tortues marines et la collecte d informations relatives leur observation e g nidification en Polyn sie L Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise Fig 4 devrait d s lors permettre un meilleur change des renseignements entre ses membres d sireux de participer la conservation des tortues marines et les acteurs locaux Ainsi une vaste zone de collecte des informations offrira une vue globale de la situation des tortues marines dans cette r gion du pacifique et permettra d agrandir la base de donn es locale en Polyn sie fran aise Une connaissance plus approfondie des lieux et des caract ristiques de pontes femelles reproductrices traces nids environnement imm diat etc fournira des outils directement applicables a la conservation de l esp ce L identification des sites majeurs de pontes devrait galement tre possible permettant des lors la mise en place d action de protection DES TO P P R can TU 40 gt KS Il m a donc t demand de r diger un programme SZALON A reprenant
4. observateur Les plongeurs d terminent l esp ce la taille la profondeur laquelle elle a t obser v e initialement et d autres caract ristiques g n rales signes distinctifs sexe etc Les donn es recueillies sont transmises l observateur en sur face avant la reprise de l chantillonnage Lorsque les conditions sont optimales la tortue est captu r e mains nues par un plongeur en apn e pour tre bagu e nageoire ant rieure photographi e plastron dossi re vue lat rale mesur e CCL et pr lev e nageoire post rieure voir Annexe 1 La dur e moyenne d une session est de 44 mi nutes ensuite un changement de poste s op re entre les plongeurs et les observateurs Les ses sions sont divis es en transect de 4 minutes L observateur est responsable de la gestion du chronometre et de la prise des coordonn es GPS a la fin de chaque transect et a chaque observation Il est galement charg de scruter les alentours pour d tecter la pr sence ventuelle de tortues en surface et de relever leur esp ce leur taille et les observations g n rales l aide de jumelles Le pilote doit maintenir une vitesse constante et diriger son embarcation selon les indications des plongeurs Il participe galement a l observation en surface de tortues et peut acces soirement aider l observateur dans l estimation de la taille et la d termination de l esp ce Pr cisons que le p
5. Annexe2 r sultats des tests de Mann Whitney Plongeurs p valeur Cazimire 0 641 Louis 0 947 Magali 1 Matthieu 0 365 Raimeho 0 562 Vetea 0 804 Tableau Al r sultats des tests de Mann Withney r alis entre les deux p riodes pour chacun des plon geurs Observateurs p valeur Louis 1 Magali 1 Matthieu 0 800 Raimeho 0 462 Pilotes Auguste 0 100 Cazimire 0 048 Vetea 1 Tableau A2 r sultats des tests de Mann Withney r alis entre les deux p riodes pour chacun des obser vateurs Annexe 3 programme d entrainement La formation du personnel s effectue en deux parties D une part une formation th orique afin que le personnel prenne connaissance des diff rentes informations relatives aux suivis en mer D autre part une formation pratique r alis e en mer afin d acqu rir les capacit s n cessaires et de mettre en application les connaissances relatives la formation th orique I re partie Formation th orique Le responsable de la formation forme le personnel l aide d un power point pr sentant les informa tions li es L association meneuse du projet Les esp ces de tortues marines pr sentes en Polyn sie fran aise ainsi que les menaces an thropiques quelles subissent La pr sentation du projet tapes les visit es etc La m thodologie li e la technique du Manta tow Les caract ristiques morphologiques permet tant d identifier les esp ces ai
6. Australie Les tortues imbriqu es Eret mochelys imbricata passeraient elles aussi la plus part de la journ e a de faible profondeur dans leur zone de nourrissage aux les vierges britan niques Witt ef al 2010 Le comportement de ces esp ces en Polyn sie fran aise zone de repro duction pour C mydas et de nourrissage pour E imbricata n est cependant pas connu De plus il est probable que le comportement adopt par Che lonia mydas dans sa zone de reproduction soit diff rent de celui que cette esp ce adopte dans sa zone de nourrissage La profondeur moyenne laquelle nous avons observ les individus est de 10 75 6 9 m cela correspond une profondeur plus importante que celles relev es par Hazel ef al 2009 et Witt et al 2010 Il faut donc appor ter une attention particuli re aux fonds marins lors des suivis Notons que la participation de deux plongeurs diminue le risque de ne pas observer les individus Pour une reconnaissance optimale des indivi dus il est pr f rable de ne pas appliquer la tech nique de manta tow des esp ces de petites tailles English et al 1994 Apr s avoir quitt le nid les tortues juv niles passent quelques ann es en pleine mer C est ce qu on appelle the lost years Elles r appara tront le long des c tes de leurs zones de nourrissages o elles resteront plu sieurs ann es avant d entamer leur migration de retour vers les zones de reproduction Spoti
7. Biology and Ecology 371 84 92 Kenyon J C R E Brainard R K Hoeke F A Parrish and C B Wilkinson 2006 Towed Diver Surveys a method for mesoscale spatial assessment of benthic reef habitat a case study at Midway atoll in the Hawaiian archipelago Coastal Management 34 339 349 Gaspar C M Petit N Leclerc M J Buscot X Hoenner 2008 Rapport final relatif au suivi des sites de ponte de tortues sur l atoll de Tetiaroa Association Te mana o te moana Moorea Polyn sie francaise 103 pp Lutz P L and J A Musick 1997 The Biology of Sea Turtles CRC Marine Science Series United States of America 432 p Miller I R and G De ath 1996 Effects of training on observer performance in assessing benthic cover by means of the Manta tow technique Marine freshwater ressources 47 19 26 Miller I R M Jonker and G Coleman 2009 Crown of thorns starfish and coral surveys using the manta tow and SCUBA search techniques Long term Monitoring of the Great Barrier Reef Standard Operation Procedure Number 9 Edition 3 Roos D D Pelletier S Ciccione M Taquet and G Hughes 2005 Aerial and snorkelling census techniques for estimating green turtle abundance on foraging areas A pilot study in Mayotte Island Indian Ocean Aquat Living Resour 18 193 198 Richards B L I D Williams M O Nadon and B J Zgliczynski 2011 A Towed diver survey method for mesoscale fishery independent assessment of large bodied reef fis
8. Ce r sultat concorde avec les conclusions de Miller et De ath 1996 sur l effet de la formation la pratique du manta tow Les diff rences observ es entre plongeurs observateurs toutes les confondues sont donc dues la variabilit inter les plut t qu un biais d l exp rience des personnes impliqu es dans les suivis Des diff rences significatives entre les diff rentes conditions m t orologiques et les vitesses de l embarcation ont t observ es Toutefois des corr lations plus ou moins importantes de ces conditions et de ces vitesses avec les diff rentes les ont chaque fois t constat es via les ACP La variabilit inter iles semble donc intervenir dans les diff rences entre les taux d observations observ es pour le vent la couverture nuageuse l amplitude des vagues le cycle lunaire et la vitesse de l embarcation Aucun effet n tant attribuable aux plongeurs observateurs ayant particip aux suivis ni aux horaires de d but de session et les diff rences significatives observ es au sein de chaque cat gorie de conditions m t orologique et de vitesse de l embarcation pouvant tre attribu es la variabilit inter les nous concluons que la technique du manta tow est une m thode adapt e aux suivis des tortues marines dans certaines conditions 4 2 D veloppement d un mod le cartographique pour l illustration des densit s de tortues marines Les donn es obtenues au cours du double
9. Fiche de suivi n 1 Nom et coordonn es des observateurs 2 2 Date d observation u ccc ccc eee 3 Nom de l ile et du MONI _ _ 2 00000000 4 Type d observation Traces seules Traces Nid Traces Nid trace cloaque Nid seul Informations relatives au terrain si plusieurs nids par trace crire dans les ur e nl 2 2 D DUS DUS OU Vegetation environnante Debris V g taux d Arbustes lt 2m a Arbres gt 2m A Ensoleillement moyen journalier du nid A l ombre Expose Tr s Expose Difficile Informations relatives aux traces et nid a Type de trace schema a b Largeur de la trace cm 20 LL IL ILES Tenian A A EE Dms D D L T L Fraicheur de la trace F cente Partiellement Effac e Effacee gt Date estim e de la trace mid gt f 00s Coordonn es GPS au niveau du defer M 0 ee ee ee ee cee eee si nid detecte point GPS du nid sinon prendre point GPS au sommet de la trace TTT t Informations compl mentaires pr dation possible autres Contacts Association Te mana o te moana Clinique des Tortues de Moorea Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise BP 1374 Papetoai 98729 MOOREA Tel 689 56 40 11 Vini 689 71 53 44 e mail temanaotemoana mail pf www temanaotemoana pf Direction de l environnement de Polyn sie fran aise Quartier de la Mission Colline de PUITIAORO BP 4562 98713 PAPEETE TAHITI Tel 689 47
10. comparable celle de l Europe et le manque d informations locales ne permet pas d estimer l tat de sant des populations dans cette r gion du monde Un premier relev d informations g n rales sur leur pr sence en mer et leur nidification travers la Polyn sie fran aise est donc essentiel Ces deux programmes combin s permettront d largir nos connaissances sur les diff rentes tapes du cycle de vie des tortues marines reproduction nourrissage etc dans le milieu marin et terrestre Ces outils sont compl mentaires le programme de recherche rel ve des param tres li s a l cologie des tortues marines dans cette partie du globe et l Observatoire renseigne leur pr sence a travers la Polyn sie De plus l Observatoire des tortues marines permettra l identification de sites importants pour la reproduction de C mydas et le nourrissage d E imbricata Associ es aux informations issues du double programme de recherche ces donn es permettront une gestion plus efficace de ces zones d importances 7 Conclusion L association Te mana o te moana montre une d termination certaine d enrichir nos connaissances sur l cologie et la pr sence des tortues marines dans un but de protection de ces esp ces menac es d extinction La mise en place de programmes de recherche et la volont de faire participer les tliens a l Observatoire associ es a une sensibilisation des insulaires sont peut tre la clef d un plan de conservation indi
11. des nageoires de devant moyenne les tortues vertes ne se reproduisent que tous les 2 4 ans en Les tortues vertes reviennent pondre dans le secteur o elles sont n es voir sur la m me plage Les tortues vertes pondent entre 3 et 5 fois par saison avec 12 15 jours entre chaque ponte Les tortues vertes pondent une centaine d ufs en moyenne par nid Si le nid n est pas d rang pendant la p riode d incubation entre la ponte et l closion des ufs 90 des ufs devraient clore En Polyn sie fran aise la saison des pontes des tortues vertes s tale entre fin septembre et d but avril Les femelles creusent leurs nids l extr mit sup rieure des plages a la limite ou dans la v g tation 3 A qui s adresse ce guide Ce guide s adresse a toute personne physique ou morale d sireuse de consacrer une partie de son temps libre a l tude des tortues marines et r pondant aux crit res list s plus bas L Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise existe pour servir de contact privil gi et fournir de plus amples renseignements aux personnes int ress es Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise BP 1374 Papetoai 98729 MOOREA Tel 56 40 11 71 53 44 Suivre les pontes de tortues marines requiert certains crit res Etre disponible au moins 2 demi journ es par mois Pouvoir acc der facilement des plages o sont observ es des pontes Avoir un
12. les p valeur obtenue suite un test de Mann Withney seulement deux observa teurs aucune tortue n a t observ e diff rentes cat gories horaires de d but de session Kruskal Wallis p val 0 471 Fig 6 Influence des conditions m t orolo giques Le vent Il existe une diff rence signifi 2 5 2 7 2 9 3 4 cative entre les taux d observations n uds n uds n uds n uds n uds correspondants aux quatre cat go ries de vents observ s au cours des Figure 5 Taux d observation g n ral des diff rentes vitesses de l embarcation Une seule session ayant t r alis 4 n uds il n y a pas d cart type pour cette cat go Bier vee a p val ie 0 004 Fig 7 8h48 8h59 9h 9h59 10h 10h59 11h 11h59 12h 12h59 13h 13h59 14h 14h59 15h 15h32 Figure 6 Taux d observation g n ral des diff rentes cat gories d heures auxquelles les sessions ont d but Des corr lations existent entre les cat gories de vents et les les AFC Fl et F2 repr sentent 81 98 de l inertie totale L le 3 est corr l e la cat gorie de vent 4 les les 4 et 5 sont corr l es aux cat gories de vent cat gorie 1 cat gorie 2 cat gorie3 cat gorie 4 1 et 3 et les les 1 2 et 6 sont corr lt 5 n uds 6 10 11416 gt 17 n uds l es a la cat gorie de vent 2 Ainsi la n uds n uds variabilit inter le peut avoir une Figure 7 Taux d observation g n r
13. que plongeur et ou observa teur ont suivi une formation pr alable et ne sont donc plus consid r es comme inexp riment es En comparant les r sultats obtenus toutes les confondues on constate toutefois une variation importante entre les taux d observation des diff rents plongeurs et entre ceux des diff rents obser vateurs Cependant lorsqu on s affranchit de la variabilit inter les et que l on compare les taux d observation des plongeurs ou des observateurs au sein d une m me le aucune diff rence signifi cative n est r v l e Tabl 4 Cela nous indique donc que les diff rences relev es au niveau des taux d observation sont expliqu es en majeure partie par les diff rences entre les qu il n y a donc pas de diff rence significative entre per sonnes exp riment es et moins exp riment es Ce r sultat correspond ceux obtenus par Miller et De ath 1996 lorsqu ils test rent l effet de l entrainement sur les plongeurs pratiquant le manta tow Les diff rences observ es entre plon geurs et entre observateurs toutes les confon dues sont donc dues la variabilit inter les et ne proviennent pas d un biais d l exp rience des personnes ayant r alis s les suivis Certaines personnes ont particip aux deux p riodes novembre d cembre et janvier f vrier de suivis en mer Les comparaisons des taux d observation entre ces deux p riodes pour ch
14. s sur la protection des cosyst mes marins Leur but est de sensibiliser les jeunes g n rations au respect de leur environnement en leur inculquant la voie d une d marche co responsable J ai galement apport mon aide la Clinique des tortues soins nourrissages changements d eau des juv niles etc et eu l opportunit d assister a plusieurs autopsies et de pratiquer sous la surveillance du v t rinaire de l association celle d une tortue imbriqu e d c d e suite la perforation d un poumon par un harpon de p che Afin d valuer les m thodes de suivi pratiqu es sur le terrain j ai t amen e contribuer aux campagnes d chantillonnage des deuxi mes et troisi mes p riodes r alis es Maiao Tetiaroa et Moorea Les suivis terrer et en mer m ont permis d appr hender les contraintes li es l organisation des campagnes de terrain et de d couvrir des m thodes de suivi sp cifiques L valuation de la m thode du manta tow et le d veloppement d un mod le cartographique m ont permis d acqu rir de nouvelles connaissances dans diff rents domaines tel que les analyses statistiques ou l utilisation de logiciels de cartographie et de retouche d images L aide de mon maitre de stage Matthieu Petit a t pr cieuse pour progresser pas pas dans l apprentissage de ces outils De plus la r alisation de mon m moire a permis de me perfectionner dans la r daction de rapports scientifiques La
15. vasion ou d agr gation spatiale a grande chelle L analyse des r sultats obtenus par cette technique devra donc tenir compte de cet l ment Conclusion La technique de manta tow est une m thode adapt e aux suivis des tortues marines dans cer taines conditions En effet elle pr sente de nom breux avantages dont le principal est de permettre de parcourir de grandes surfaces en un temps rela tivement court Cet l ment est particuli rement important pour le suivi d esp ces de grandes tailles qui adoptent g n ralement une r partition spatiale a grande chelle et peuvent donc tre localement rare Les analyses r alis es dans le cadre du pro gramme de recherche actuel indiquent l absence de biais du aux plongeurs ou aux observateurs En effet les personnes ayant particip aux suivis qu elles soient exp riment es ou moins exp ri ment es obtiennent des r sultats semblables au cours des suivis r alis s pour une m me le Nous avons galement constat que les personnes ayant particip aux deux p riodes de suivi n am liorent pas significativement leurs taux d observation entre la p riode de novembre d cembre et de jan vier f vrier Cela nous indique donc que l apprentissage de la technique est efficace et as sure les plongeurs ou les observateurs d une ma trise suffisante de la m thode pour participer aux SUIVIS Finalement la plupart des d savantages relev s dans la litt
16. 66 66 Fax 689 41 92 52 e mail direction env environnement gov pf www environnement pf Annexe 2 valuation de la technique de manta tow appliqu e au suivi en mer des tortues ma rines La version disponible ci dessous est une version interm diaire qui sera compl t e par les r sultats obtenus au cours de la troisi me p riode de r colte des donn es avril juin 2011 La technique de manta tow appliqu e au suivi des tortues marines Introduction Dans le cadre du double programme de re cherche sur les tortues de mer dans l archipel de la Soci t Polyn sie francaise men par l association Te mana o te moana la technique de manta tow est utilis e pour effectuer le suivi en mer des tortues marines Au cours de ce pro gramme six les Bora Bora Maiao Maupiti Moorea Tetiaroa et Tupai sont chantillonn es a trois p riode de l ann e novembre janvier avril La technique de manta tow a t utilis e pour la premi re fois en 1969 afin d estimer la densit d Acanthaster plancii peuplant les r cifs coral liens de Micron sie Miller et al 2009 Par la suite de nombreux programmes de surveillance des r cifs coralliens ont eu recourt cette tech nique qui s est av r e tre particuli rement adap t e pour le suivi de l tat de sant des r cifs grande chelle Miller and De ath 1996 English et al 1994 Elle est d ailleurs utilis e et recom mand e po
17. 9 ES No Z To F La 2 2 s Teh z S D a ks T wet Lt SRE SSP FUNDP UCL w Universit catholique de Louvain D veloppement et valuation de m thodes scientifiques et p dagogiques pour l tude des tortues marines en Polyn sie fran aise Lieu de stage Association Te mana o te moana Polyn sie fran aise Ma tre de stage Matthieu Petit Charg de mission en environnement Superviseur acad mique Jean Fran ois Rees Rapport de stage pr sent en vue de l obtention du dipl me de Master en Biologie des Organismes et Ecologie BOE Ann e acad mique 2010 2011 Te mana o te moana Sophie Dinca Avant propos Ce document pr sente les activit s que j ai accompli au cours de mon stage de travail LBOE2260 effectu du 15 f vrier au 15 juin 2011 l association Te mana o te moana en Polyn sie francaise Ce stage m a permis d appr hender le r le d un biologiste dans le milieu associatif de la conservation et d appliquer les connaissances acquises au cours de mon programme universitaire dans la r alit professionnelle En plus du d veloppement de ma th matique de stage j ai r alis diff rentes t ches participant au bon fonctionnement et au d veloppement de l association Dans le domaine ducatif j ai particip ponctuellement diff rents programmes p dagogiques ou manifestations e g Journ e mondiale des Oc ans propos s aux scolaires et orient
18. a r colte d informations telles que l esp ce le sexe d finissable uniquement chez les individus matures la taille etc de l individu observ Roos et al 2005 De plus l acquisition des connaissances n cessaire a la pratique du manta tow est ais e et rapide quelques s ances d entrainement permettent aux plongeurs inexp riment s d am liorer significativement la pr cision de leurs observations et d atteindre un niveau de comp tences suffisant pour la r alisation des suivis Miller amp De ath 1996 Le suivi de sites de pontes sur terre vise quant lui la r colte d information sur la nidification des tortues traces nids etc Delcroix 2010 Le type de substrat les coordonn es GPS la largeur de la trace les pr dateurs potentiels sont quelques uns des param tres relev s Ils permettront d tablir les pr f rences des femelles reproductrices tortues vertes quant aux plages de l Archipel Aux cours de ces suivis des mergentes juv niles sortant du nid ou des femelles reproductrices suivis de nuit peuvent tre observ es Elles fourniront d s lors des informations suppl mentaires Figure 2 Sch ma repr sentant la technique de manta tow M Petit 4 Suivi des populations en mer 4 1 Evaluation de la m thode de manta tow Cette m thode est utilis e depuis de nombreuses ann es pour le suivi de l tat de sant des r cifs coralliens grande chelle Miller and De ath 1996 Engli
19. acun des plongeurs et chacun des observateurs ne r v lent aucune diff rence sigmificative l exception du pilote Cazimire qui pr sente un taux d observation significativement moindre au cours de la p riode janvier f vrier Cela nous indique donc que malgr la pratique du manta tow aucune am lioration n est per ue dans l observation d individus entre ces deux p riodes et ce pour les personnes exp riment es comme pour les moins exp riment es Les plongeurs et les observateurs restent donc constants dans leur capacit obser ver des tortues marines Diff rences li es la vitesse des embarcations Bien que l on pr conise de maintenir une vi tesse constante entre les suivis en manta tow les conditions environnementales tel que le vent et la houle rendent cela compliqu Nous avons toute fois constat que les taux d observation sont plus important pour les vitesses de 2 7 2 9 et 3 n uds Cependant de fortes corr lations entre les vi tesses de l embarcation et les les ont t consta t es En effet les les et les vitesses pr sentant les taux d observations les plus faibles correspondent Les diff rences significatives observ es entre les vitesses peuvent donc tre attribu es la variabili t inter les Effet des conditions environnementales Des diff rences significatives entre les diff rentes conditions m t orologiques ont t obser v es Toutefois des co
20. al des diff rentes cat gories de vent forte influence sur la distribution des observations en foctions des condi tions de vent cat gorie 1 cat gorie 2 cat gorie3 cat gorie4 cat gorie5 cat gorie6 cat gorie 7 cat gorie 8 0 12 5 13 25 26 37 5 38 50 51 62 5 63 75 76 82 5 83 100 Figure 10 Taux d observation g n ral des diff rents jours du cycle lunaire La couverture nuageuse Les taux d observation g n rale des cat gories de couverture nuageuse different significative ment les unes des autres Kruskal Wallis p val 0 001 Fig 8 Des corr lations existent entre les cat gories de couvertures nuageuses et les les AFC FI et F2 repr sentent 86 78 de l inertie totale L le 2 et la cat gorie 2 sont en effet corr l es ainsi que l le 6 et la cat gorie 5 et l le 1 et la cat gorie 4 Ainsi la variabilit inter le peut avoir une forte in fluence sur la distribution des observations en fonctions des conditions de couverture nuageuse La force de la houle Il existe une diff rence significative entre les taux d observations des diff rentes amplitudes des vagues Kruskal Wallis p val 0 007 Fig 9 Des corr lations existent entre les amplitudes de vagues et les diff rentes les AFC FI et F2 repr sentent 54 24 de l inertie totale L fle 3 est corr l e aux amplitudes de 2 8 et 2 7 m l le 4 est corr l e aux amplitudes de 1 8 et 2 1 m
21. concr tisation de mon travail devrait tre je l esp re la publication de l valuation de la m thode de manta tow pour le suivi des tortues marines au sein d une revue scientifique Contenu L REMercl menls eee re E E a 2 2 Presentation du li u de SABRE a de dei AEEA RA 3 3 Pr sentation GU sujet du STAC Co cccsssntcszaviensansdoevasadavaranasenatessavieeasnadennnasdedavacasanabapaedtossarse 4 3 1 Contexte et objectifs du programme de recherche 4 3 2 Protocoles appliqu s lors des suivis cccccccessecceceesecceceesececceesecceseuneccesauneceesagaeses 4 A SUIVI d s populations en MET siscceintvsecvarscusscecdesaceeasenasesaivedsveubvapauecaaaacoebaceseeeadesasendbesatactac 6 4 1 Evaluation de la m thode de mantatow 6 4 2 D veloppement d un mod le cartographique pour l illustration des densit s de OTE SNS sacar ea a D dd ane ee te RRR ARR AUEI 7 5 D veloppement d un protocole participatif au suivi des pontes destin au grand DD OT a teers 8 6 Deux outils diff rents pour une meilleur perception de la situation globale 9 CONSO ee nr 96 en ee E 27650225 nae ee 10 SCD OU ene eee nee ee ne eee ene ee eee 11 D AS 2102071022200227 ea ae D E E 11 Table des figures Figure 1 localisation des les tudi es dans l archipel de la soci t PF 5 Figure 2 sch ma repr sentant la technique de manta tow 6 Figure 3 Carte repr sentant la distribution d Eretmochelys imbricata Mo
22. de C mydas au sein des r serves territoriales de Scilly et Mopelia Balazs et al 1995 La tortue imbriqu e Eretmochelys imbricata plut t commune en Polyn sie fran aise est quant elle consid r e comme en danger critique d extinction par l UICN Le succ s reproductif des tortues marine tant faible un seul uf sur un millier atteindra la maturit et leur reproduction tant tardive 25 30 ans pour les tortues vertes et intermittente tous les 2 4 ans ces organismes pr sentent un cycle de vie long et complexe Spotila 2004 Lutz amp Musick 1997 L insuffisance de donn es locales limitant l initiation de tout plan de conservation efficient Te mana o te moana a souhait d velopper ce programme de recherche faisant intervenir deux composantes que sont le suivi des populations en mer et le suivi des sites de ponte sur terre L obtention d informations essentielles l valuation des stocks de tortues marines en Polyn sie fran aise permettra l acc s une gestion efficace de leurs populations Ce programme devrait permettre entre autre de comparer la distribution des tortues entre trois p riodes de l ann e au sein des diff rentes les o les suivis ont t r alis s et fournira des informations relatives l cologie de ces organismes en Polyn sie fran aise 3 2 Protocoles appliqu s lors des suivis Six les de l Archipel de la Soci t Bora Bora Maiao Maupiti Moorea Tetiaroa et Tupai
23. de participer aux activit s de conservation mises en place par l association et de me sentir r ellement utile quant la protection de l environnement marin Le partage de mes connaissances menant une sensibilisation des visiteurs de la clinique ou des enfants participant des programmes ducatifs a galement t gratifiant En effet il me semble que seules l ducation et l information des personnes vivant dans les milieux menac s peuvent mener une prise de conscience essentielle la protection de ces milieux 10 8 Bibliographie Balazs G H Siu P Landret J P 1995 Ecological aspects of green turtles nesting at Scilly atoll in French Polynesia Proceedings of the twelfth annual workshop on sea turtle biology and conservation 7 10 Delcroix E 2010 Protocole de suivi des pontes de Tortues Marines en Guadeloupe R seau tortues marines guadeloupe FWI Eckert K L K A Bjorndal F A Abreu Grobois and M Donnelly 1999 Research and management Techniques for the conservation of Sea Turtles IUCN SSC Marine Turtle Specialist Group Publication No 4 English S C Wilkinson and V Baker 1994 Survey manual for tropical marine resource ASEAN Australia Marine Science Project Living Coastal Resources Australian Institute of Marine Science Townsville 12 33 Hazel J I R Lawler M Hamann 2009 Diving at the shallow end Green turtle behaviour in near shore foraging habitat Journal of Experimental Marine
24. e bonne forme physique Poss der un GPS un m tre ruban et un carnet de notes 4 Comment se pr parer pour r aliser un suivi Les conditions de suivi peuvent tre difficiles pr sence de beachrock r verb ration et chaleur importante fortes concentrations de moustiques pr parez vous bien La pr paration du mat riel est une tape importante Voici une liste du mat riel conseill emmener dans votre sac dos Bonnes chaussures de marche Pour la protection solaire tee shirts manches longues ou lycra chapeau ou casquette lunettes de soleil cr me solaire Produit anti moustique Mat riel de prise de notes carnet crayon taille crayon gomme GPS et piles de rechange M tre ruban Deux types de suivis peuvent tre r alis s des suivis diurnes pendant la journ e et des pendant la nuit Il est conseill d accomplir les suivis sur des plages faciles d acc s o l observation des traces est simple et o vous pouvez vous rendre r guli rement Une distance continue de 2 km de plage minimum est recommand e pour les suivis Cette distance doit tre parcourue 2 fois par ine si p e au minimum 2 fois par mois Plusieurs plages peuvent tre surveill es au cours de la m me saison de ponte Si aucune trace n a t observ e ou que le suivi a d tre interrompu il est galement important de signaler ces informations En effet m me l absence d inf
25. e pr l vement de peau Seules les tortues identifi es par bagages peu vent faire l objet d un pr l vement de peau Apr s avoir d sinfect la zone de pr l vement situ e l extr mit d une des nageoires post rieures un chantillon de peau est maintenu l aide d une pince piler d sinfect e L chantillon de peau de la taille d un ongle est coup l aide d une lame de scalpel st rile et est plac d un un flacon contenant de l alcool 90 Les flacons doivent tre plac s au r frig rateur dans les d lais les plus courts possible et doivent tre num rot s et list s afin de pouvoir associer l chantillon de peau l individu dont il provient Delcroix 2010 Le bagage Cette manipulation est r alis e l aide d une pince et d une bague en m tal Chacune des bagues est num rot e Il est essentiel de relev ce num ro et de l associer l individu bagu en pr cisant sur quelle nageoire ant rieure elle a t plac droite ou gauche Lors de la mise en place de la bague le num ro doit tre plac vers le haut afin d en faciliter la lecture Elle doit tre posi tionn e entre la premi re caille et l paule ou entre la premi re et la deuxi me caille de la na geoire La bague doit tre enfonc e le plus pos sible maximum mm entre le bout de la bague et la nageoire afin de ne pas g ner l individu Del croix 2010
26. edure Number 9 Edition 3 Richards B L ID Williams M O Nadon and B J Zgliczynski 2011 A Towed diver survey method for mesoscale fishery independent as sessment of large bodied reef fishes Bulletin of marine science 87 55 74 Roos D D Pelletier S Ciccione M Taquet and G Hughes 2005 Aerial and snorkelling census techniques for estimating green turtle abundance on foraging areas A pilot study in Mayotte Is land Indian Ocean Aguat Living Resour 18 193 198 Spotila J R 2004 Sea turtles a complete guide to their biology behavior and conservation The Johns Hopkins university press and oakwood arts Baltimore 22 23 Witt M J A McGowan J M Blumenthal A C Bro derick S Gore D Wheatley J White B J Godley 2010 Inferring vertical and horizontal movements of juvenile marine turtles from time depth recorders Aquatic biology 8 169 177 Annexes Annexe I Protocole appliquer lors de la capture d un individu L individu captur est amen au bateau La longueur courbe de la carapace est alors mesur e l aide d un metre ruban souple partir de la jonc tion entre la peau du cou et la carapace jusqu l extr mit de la derni re caille marginale Trois photos de l individu vue du plastron vue de la dossi re vue lat rale sont prises afin de faciliter son identification Si la tortue est bless e des gros plans des blessures sont galement r alis s L
27. et l le 2 est corr l e aux amplitudes de 2 1 et 1 9 m Ain si la variabilit inter le peut avoir une influence sur la distribution des observations en fonction de l amplitude des vagues Le cycle lunaire Des diff rences significatives entre les taux d observations des jours du cycle lunaire existent Kruskal Wallis p val 0 000 Fig 10 Des corr lations existent entre les jours lu naires et les diff rentes les AFC F1 et F2 repr sentent 46 72 Ainsi la variabilit inter ile peut avoir une influence sur la distribution des observa tions en fonction du cycle lunaire Discussion Afin de d terminer si le manta tow est une technique fiable pour le suivi des tortues marines il est essentiel de d terminer les biais qui pour raient lui tre li s Entrainement et variation au sein des plongeurs et des observateurs L apprentissage de la technique est la premi re contrainte li e au manta tow En effet un person nel inexp riment ne montre pas une pr cision suffisante pour participer au suivi Miller and De ath 1996 Toutefois comme pr cis pr c demment l entrainement est rapide et efficace II faut cependant s assurer que le personnel soit a l aise dans le milieu marin et qu il soit habitu a en faire l observation Cela lui permettra de se concentrer sur le suivi Miller ef al 2009 Ri chards ef al 2011 Toutes les personnes ayant particip aux suivis que ce soit en tant
28. fin du livret Vos r sultats seront alors int gr s la base de donn es de l Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise et feront l objet de rapports d taill s Les ufs du nid ont il clos La p riode d incubation des ceufs chez les tortues vertes dure entre 49 et 72 jours en fonction de la plage de la p riode de l ann e et des conditions climatiques Cela permet d estimer la p riode laquelle les b b s vont sortir du nid Vous pouvez surveiller les nids que vous aurez trouv durant les suivis pr c dents dans l espoir d observer des mergentes Lorsque les ceufs ont clos il se forme la plupart du temps une sorte de cuvette de la taille d une coupelle de tasse a caf a la surface du nid En sortant du nid les mergentes ont lib r de la place dans le nid et le sable s est effondr sur lui m me Que faire si je vois des mergentes A a Wes G7 Si celles ci semblent vigoureuses ne les TW a t w a lt M P gt d ac 1 h A A P at lt B M lt gt d rangez pas et laissez regagner le lagon en toute tranquillit Vous pouvez cependant les accompagner pour limiter la pr dation par les oiseaux et les crabes Si celles ci sont faibles et semblent incapables de se d brouiller seules appelez alors la Direction de l Environnement de Polyn sie fran aise ou la Clinique des tortues de Moorea Les suivis de nuit Ob
29. hes Bulletin of marine science 87 55 74 Spotila J R 2004 Sea turtles a complete guide to their biology behavior and conservation The Johns Hopkins university press and oakwood arts Baltimore 227 p 9 Annexes Annexe 1 Protocole de suivi des sites de pontes Ce document a t r alis en collaboration avec Matthieu Petit 11 Protocole de suivi des pontes de tortues marines 44 2 IRE NN AG FN CAN GS 4 hd Gy ni O NS Juin 2011 Auteurs DINCQ Sophie association Te mana o te moana PETIT Matthieu association Te mana o te moana BP 1374 Papetoai 98 729 MOOREA 689 56 40 11 689 71 53 44 temanaotemoana mail pf www temanaotemoana org Remerciements La r alisation de ce guide a t rendue possible gr ce au soutien pr cieux de la Fondation pour la Nature et l Homme et la Fondation Annenberg FONDATION POUR La L w NAGURE ENBERG CHounoarion amp LHOMME Mode d emploi Ce guide a pour vocation de rendre le suivi de pontes de tortues marines accessible tous l d taille le principe et les objectifs du suivi ainsi que les diff rentes tapes de la m thode suivre Les tortues marines sont des animaux prot g s en Polyn sie fran aise Les auteurs rappellent ainsi que selon la d lib ration n 90 83 AT sont interdits le transport la d tention la collecte des ufs la taxidermie la capture terre ou en mer la commercialisation et l importation ou l e
30. hique permettant d illustrer les densit s d observations et b de participer l initiation de l Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise en cr ant un protocole de suivi des sites de pontes destin au grand public disponible en annexe 1 3 1 Contexte et objectifs du programme de recherche Depuis des milliers d ann es l Homme exerce une pr dation importante sur les tortues marines dont la quasi totalit des esp ces est inscrite sur la liste des esp ces en danger ou en danger critique d extinction de l UICN Union International pour la conservation de la nature Ces ch loniens sont prot g s par diff rentes conventions internationales convention de Washington convention de Bonn etc et par des lois locales en Polyn sie francaise depuis 1971 Eckert et al 1999 Gaspar et al 2008 Une diminution globale du nombre de pontes des tortues vertes Chelonia mydas seule esp ce se reproduisant en Polyn sie due au braconnage intensif et la destruction ou la d t rioration de leur habitat et des sites de ponte est g n ralement accept e en Polyn sie et au niveau mondial Balazs et al 1995 Hazel et al 2009 Cependant on dispose de peu d informations sur les effectifs des tortues marines leur succ s reproducteur et les facteurs influencant leur mortalit selon Gaspar et al 2008 Une des rares tudes r alis es dans les ann es 70 puis 90 conclut toutefois a une chute tr s importante des stocks
31. i s es afin de d terminer si les diff rentes condi tions m t orologiques les horaires de d but de session ou la vitesse de l embarcation sont corr l es aux les Pr cisons qu au cours des chantillonnages de novembre et janvier 12 plongeurs 15 observa teurs en surface et 4 pilotes ont particip s aux suivis en mer Seules les personnes ayant r alis cinq sessions au minimum par type d activit sont prises en compte dans les tests statistiques soit 7 plongeurs 9 observateurs et 3 pilotes Notons galement que les tests sont r alis s sans distinguer les esp ces de tortues entre elles Le logiciel utilis pour r aliser les diff rents tests statistique est XLSTAT version 2011 1 05 R sultats Comparaison entre les iles Une diff rence significative existe entre les taux d observation des diff rentes iles test de Kruskal Wallis p val lt 0 0001 L ile 4 pr sente en effet un taux d observation nettement plus im portant que les les 2 3 et 6 Tabl 1 Un test de Mann Whitney a t r alis pour chacune des six iles afin de d terminer si une diff rence significative existe entre les taux d observations des p riodes de novembre d cembre et janvier f vrier Aucune des p valeurs n tant inf rieure a 0 05 Il n y a pas de difference significatives entre les deux p riodes pour chacune des les le 1 p val 0 686 le 2 p val 0 739 le 3 p val 0 752
32. ieurs nids par trace Il ne faut alors noter qu un seul num ro Je retrace le parcours de la tortue Afin de comprendre le chemin parcouru par la tortue il faut observer la trace et d terminer quelle partie correspond la mont e ou la descente de la tortue Si un nid a t creus il faut localiser l emplacement avec pr cision On peut alors d terminer la nature de la trace trace seule trace nid nid seul Je prends des photos Avant de commencer je prends en photo le num ro de la trace afin de ne pas m langer les photos des diff rentes traces entre elles Puis je prends en photo la trace montante et descendante le ou les nids Enfin je prends galement les photos des alentours lagon plage v g tation pr dateurs Je prends les coordonn es GPS Selon que la tortue soit simplement mont e sur la plage ou qu elle ait creus un nid les coordonn es GPS de la trace seront prises diff remment S il s agit d une trace seule elles sont prises au point le plus haut de la trace Si une zone du sol a t creus e on l identifie alors comme un nid Ce sont les coordonn es GPS de ce nid qui sont prises m me s il ne correspond pas au point le plus lev de la trace Si il y a plusieurs nids sur une m me trace on prendra les coordonn es GPS sur le nid le plus proche de la trace descendante Sommet GPS Place du nid GPS Place du nid GPS Niveau de la mer Kuea da lan Ni
33. la 2004 A leur arriv e dans leur zone de nourris sage la taille des juv niles est d j importante En effet une tortue verte d un an d passe les 25 cm de longueur courbe de carapace Les individus pr sents en Polyn sie fran aise ne sont d s lors plus consid r s comme des individus de petite taille De plus la taille minimale des individus que nous avons observ s est de 35cm de longueur courbe de carapace et seuls 31 individus sur 185 font moins de 50 cm Dans ces conditions la m thode de manta tow peut donc tre appliqu e aux SUIVIS Suite aux mauvaises conditions atmosph riques les suivis r alis s pour l le 4 durant la p riode de janvier f vrier ont t interrompu Une premi re partie de l le a donc t chantillonn e entre le 07 02 11 et le 11 02 11 et le suivi de la seconde partie la c te nord a t r alis le 19 02 11 De telles ruptures dans le suivi de vraient tre vit es afin de limiter les comptages multiples En effet le manta tow tant une des nombreuses m thodes pour r aliser un transect il ne d roge pas a ses biais classiques e g comp tages multiples Il est donc important de rappeler que comme toutes techniques de suivi visuelles le manta tow ne fournit que des mesures relatives et non pas absolues Selon Richards et al 2011 cela est donc particuli rement vrai pour les es p ces de grandes tailles qui plus mobile ont da vantage de possibilit s d
34. les protocoles appliquer lors des suivis de site de 4 1G lt ponte Ce document tant destin aux r sidents fliens de tout age et niveau d tudes il a t r dig afin d tre abordable pour tous Il permettra a toute personne d sireuse de s impliquer dans ces suivis de poss der les informations essentielles la bonne r alisation de ceux ci j Figure 4 Logo de l Observatoire 6 Deux outils diff rents pour une meilleur perception de la situation globale Deux programmes visant la r colte d information sur les tortues marines ont donc t abord s au cours de ce stage le double programme de recherche sur les tortues marines de l Archipel de la Soci t et l Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise La formation les connaissances n cessaires et l encadrement des personnes y participant varient le premier tant r alis dans le cadre d un programme scientifique l autre tant destin au grand public De plus l chelle g ographique de ces deux types de programmes diff re En effet le double programme de recherche ne s tend qu un archipel pour des raisons financi res et logistiques Le co t lev d un tel programme et le temps n cessaire la r colte des donn es limitent les d placements L observatoire devrait quant lui concerner une large zone g ographique o des donn es r gionales seront obtenues pour la premi re fois La Polyn sie fran aise s tend sur une surface
35. nsi qu un test de discrimination r alis l aide de photos de chacune des esp ces 2 me partie Formation pratique 2 3 jours Cette partie est r alis e en deux tapes 1 Un test de reconnaissance est r alis dans une zone o la visibilit est bonne Les plongeurs en surface doivent d finir la nature la taille et la profondeur d un objet d pos au fond de l eau les marges d erreurs sont de 5 cm pour la taille et de 2 m pour la profondeur 2 Une stimulation de session durant laquelle les plongeurs passent par des sites de plong e ha bituellement fr quent s par les tortues durant au moins 30 min par plongeur pour les fami liariser avec l utilisation des signes et la prise de donn es notamment en pr sence de tortues L observateur en surface quant lui se familia rise avec la prise de donn es et l utilisation du GPS Ces tapes sont r alis es plusieurs fois afin que le personnel inexp riment atteigne un degr de pr cisions des observations proche du personnel exp riment Au cours de cette formation le par tage des connaissances entre le personnel exp ri ment et l inexp riment est encourag afin de faciliter l apprentissage
36. nt afin de sensibiliser le grand public e La recherche en partenariat avec des centres de recherche ou des universit s Te mana o te moana participe plusieurs projets de recherche sur l cosyst me insulaire ainsi que sur la faune et la flore de Polyn sie L association a galement organis en octobre 2010 le 1 French Polynesian Symposium and Workshop on Sea Turtle dans le cadre de l actuel double programme de recherche sur les tortues marines de l Archipel de la Soci t Elle effectue de plus le suivi d esp ces marines pr sentes en Polyn sie fran aise tortues poissons c tac s coraux Te mana o te moana est une association agr e par le code de l Environnement Article L621 1 dans le cadre territorial arr t n 947 DRCL est membre de l UICN cat gorie B c Organisations nationales non gouvernementales et est reconnue d int r t g n ral depuis septembre 2008 par le gouvernement polyn sien arr t n 1324 CM L association compte plus de 200 partenaires travers le monde plus de 400 membres bienfaiteurs et 40 b n voles actifs Te mana o te moana a galement accueilli plus de 23 stagiaires depuis 2005 3 Pr sentation du sujet du stage Les objectifs principaux de ce stage taient a de contribuer au double programme de recherche sur les tortues marines de l Archipel de la Soci t principalement en valuant la technique utilis e lors des suivis en mer et en d veloppant un mod le cartograp
37. oint de d part du suivi doit tre facilement identifiable afin de faciliter le g o r f rencement de ce point extr mit nord du par court au niveau de la passe la plus importante du r cif etc Miller et al 2009 Ceci est particuli rement important lorsque des suivis multiples de la zone sont pr vus Il faut galement effectuer le tour de l le dans un m me sens afin de pouvoir r aliser des comparaisons entre les diff rents sui vis English ef al 1994 Analyse des r sultats La recherche d un biais attribu la comp tence des plongeurs et des observateurs a t r alis e en comparant les taux d observation des plongeurs puis des observateurs test de Kruskal Wallis Afin de s affranchir de la variabilit inter les le m me test a t effectu pour comparer les taux d observation au sein des six les visit es Pour tester l am lioration des capacit s d observation du personnel au cours du temps des tests de comparaison tests de Mann whitney entre les trois p riodes de suivis ont t effectu s L utilisation des tests de comparaison Kruskal Wallis ont galement permis de tester effet de la vitesse de l embarcation les cat gories horaires de d but de session ont d marr ainsi que les condi tions m t orologiques qui peuvent pr senter des biais importants la m thode Des Analyses fac torielles des correspondances AFC ont t r al
38. on but principal est de participer la protection de l environnement marin au travers de trois domaines d action que sont e La conservation l association g re la Clinique des tortues situ e au sein de l h tel InterContinental Moorea Resort amp Spa Elle a accueilli 120 tortues marines de plus de 6 mois dont 62 ont t rel ch es dans leur milieu naturel avec succes et 5 sont toujours pr sentes Elle a egalement recueilli 150 juv niles de moins de 6 mois provenant de diff rentes les dont l atoll de Tetiaroa sur lequel l association effectue des suivis de site de ponte L association cr e des jardins de coraux suivant les principes de la restauration corallienne afin de permettre la colonisation par les poissons de zones dont la faune et la flore taient initialement pauvres Des actions ponctuelles comme le ramassage de d chets sur diverses les sont galement r alis es e L ducation plus de 33 000 enfants ont t sensibilis s la protection du milieu marin et de sa biodiversit en moins de sept ans d existence De nombreux supports p dagogiques 2 malles ducatives 2 kits ducatifs 3 livrets p dagogiques en fran ais et en tahitien etc ont t con us cet effet Diff rents programmes p dagogiques portant sur les th mes des tortues des r cifs coralliens ou encore des c tac s sont propos s aux scolaires L association organise et participe galement a des v nements en faveur de l environneme
39. orea novembre OO EN E E E E ENE es 8 Heure 47 Logo de FOBS rVatoOlre spidean E EE 9 1 Remerciements Mauruuru roa a toute l quipe de Te mana o te moana pour m avoir si bien accueilli parmi vous Merci C cile Gaspar pour m avoir donn l opportunit de r aliser ce stage dans un cadre magnifique Matthieu Petit pour m avoir encadr tout au long de celui ci Magali Soria pour ses encouragements et les moments pass s ensemble la Clinique et Vie Jourdan pour son aide dans le domaine ducatif J ai pass quatre mois fantastiques remplis de d couvertes et de moments inoubliables Mauruuru galement au CRIOBE Centre de Recherches Insulaires et OBservatoire de l Environnement et ses nombreux stagiaires pour les bons moments pass s ensemble Merci aussi Thierry Lison de Loma et Yannick Chancerelle pour avoir r pondu mes questions concernant la technique de manta tow et la fa on de traiter les donn es li es celle ci Je repars la t te pleine de souvenirs impr gn s du parfum des fleurs de tipaniers Un grand merci tous ceux qui y ont particip Ce stage b n ficie d une bourse Erasmus cofinanc e par la Communaut fran aise de Belgique via le Fonds d aide la mobilit tudiante FAME 2 Pr sentation du lieu de stage Fond e le 23 septembre 2004 l association Te mana o te moana est une association but non lucratif loi 1901 install e en Polyn sie fran aise sur l le de Moorea S
40. ormation sur les plages suivies est int ressante et doit tre communiqu e Lieu de suivi Plage facilement accessible P riode de suivi SEPTEMBRE A AVRIL saison de ponte Fr quence de suivi 2 fois mois minimum Les quipes de terrain r alisent les suivis en avancant sur la plage et en cherchant les traces d un passage de tortue sable retourn nid etc Il est conseill de faire le suivi deux m me si une personne peut suffire pour ne pas rater les traces En effet la premi re ou l unique personne se d place au niveau de la limite de la v g tation en se concentrant donc sur la partie haute de la plage et la deuxi me marche sur les niveaux bas de la plage proximit de l eau Les traces Comparables aux marques d une roue de tracteur elles font environ 80 cm a 1m20 de large Elles sont plus ou moins visibles en fonction du type de sable des conditions m t orologiques et de la largeur de la plage Ouvrez l il Pour ne pas rater de trace il est conseill de r aliser les suivis plut t en matin e ou durant les premi res heures de l apr s midi Les nids Surfaces de sable r cemment remu es indiquant qu une tortue a creus Les nids ne sont pas forc ment accompagn s de traces puisque celles ci peuvent tre effac es par la pluie le vent ou encore la mar e Il peut donc tre difficile d estimer la date a laquelle le nid a t creus 1 2 a eat
41. programme de recherche permettant la comparaison entre les trois p riodes de suivi au sein des diff rentes les j ai r alis des cartes illustrant la distribution des deux esp ces observ es Chelonia mydas et Eretmochelys imbricata Les 24 cartes ont t con ues l aide des logiciels Google Earth Version 6 0 2 2074 et Adobe Photoshop CS2 version 0 9 Fig 3 Ces cartes ont t pr sent es la CEPF Mid term Evaluation Conference Suva Fidji Juin 2011 et seront int gr es aux restitutions rapports finaux publications pr sentations r alis es dans le cadre du projet Ces repr sentations cartographiques des observations r alis es lors des suivis en manta tow nous permettent de mieux comprendre la localisation des deux esp ces observ es autour des six les visit es et principalement les zones de nourrissage et de nurserie des tortues CEPF Critical Ecosystem Partnership Fund imbriqu es En effet nous avons constat que les tortues vertes sont peu fr quemment observ es 11 observations maximum Moorea le la plus fr quent e au cours d une p riode Les tortues imbriqu es sont plus pr sentes le long des c tes prospect es bien que peu nombreuses Maiao Maupiti et Tupai nouveau les observations sont plus nombreuses sur la pente externe de Moorea 48 en novembre et 55 en janvier 0 observation 1 2 observations 3 4 observations 5 6 observations gt 6 observations Source
42. rature ne semblent pas s appliquer a notre cas d tude puisque nous vitons les zones qui ne sont pas adapt es cette technique e g le lagon et que les suivis sont r alis s lorsque les conditions environnementales sont les meilleurs possibles Bibliographie Delcroix E 2010 Protocole de suivi des pontes de Tortues Marines en Guadeloupe R seau tortues marines guadeloupe FWI English S C Wilkinson and V Baker 1994 Survey manual for tropical marine resource ASEAN Australia Marine Science Project Living Coastal Resources Australian Institute of Ma rine Science Townsville 12 33 Hazel J I R Lawler M Hamann 2009 Diving at the shallow end Green turtle behaviour in near shore foraging habitat Journal of Experimental Marine Biology and Ecology 371 84 92 Kenyon J C R E Brainard R K Hoeke F A Parrish and C B Wilkinson 2006 Towed Diver Sur veys a method for mesoscale spatial assessment of benthic reef habitat a case study at Midway atoll in the Hawaiian archipelago Coastal Man agement 34 339 349 Miller I R and G De ath 1996 Effects of training on observer performance in assessing benthic cover by means of the Manta tow technique Marine freshwater ressources 47 19 26 Miller I R M Jonker and G Coleman 2009 Crown of thorns starfish and coral surveys using the manta tow and SCUBA search techniques Long term Monitoring of the Great Barrier Reef Standard Operation Proc
43. rr lations plus ou moins importantes de ces conditions avec les diff rentes les ont chaque fois t constat es A nouveau la variabilit inter les semble intervenir dans les diff rences entre les taux d observations obser v es pour le vent la couverture nuageuse l amplitude des vagues et le cycle lunaire Les diff rences significatives observ es au sein de chaque cat gorie pourraient donc tre attribu es a la variabilit inter les Autres biais possibles du Manta tow La pr sence de plongeurs dans l environnement de l individu observ peu affec ter son comportement Roos ef al 2005 La technique de manta tow ne devrait donc pas tre appliqu e dans le cadre de recherches comporte mentales Toutefois dans le cadre de nos suivis r alis s afin d obtenir un indice de la taille des stocks le comportement de l individu apr s le passage du plongeur n est pas relev La technique de manta tow ne permet pas pour des raisons techniques d effectuer un suivi dans des zones peu profondes lt 5 m et pr sentant des habitats complexes Richards ef al 2011 Nos suivis se d roulant sur des fonds se trouvant 15m de profondeur en moyenne ces zones peu profondes sont vit s De plus cette technique faisant intervenir la vision du plongeur les suivis ne peuvent tre r a lis s que de jour et avec une visibilit dans l eau suffisante English ef al 1994 Richards et al 2011 Le
44. s en fonction de la vitesse de l embarcation Kruskal Wallis p val lt 0 0001 E Nov dec j En effet on observe proportionnel E Janv f v lement plus de tortues pour les vitesses correspondant 2 7 2 9 et 3 n uds Fig 5 Ces vitesses correspondent Pascal X 2 7 n uds et Auguste Lee hen 2 9 et 3 n uds Des corr lations existent entre les 9 A Figure 4 Comparaison des taux d observation individuels entre les p riodes vitesses de l embarcation et les iles d chantillonnage La diff rence significative chez Cazimire est symbolis e par AFC F1 et F2 repr sentent 97 05 lt gt de l inertie totale Les les 1 3 et 6 sont fortement corr l es avec la vitesse Comparaison entre plongeurs au sein des les de 2 5 n uds et les les 4 et 5 sont Aucune diff rence significative n existe entre les plon corr l es des vitesses de 2 7 et 2 9 geurs ou entre les observateurs au sein d une m me le tabl n uds Ainsi la variabilit inter le 4 peut avoir une forte influence sur la distribution des observations en fonc tion de la vitesse tet fle2 les ites Nes Nes gm re de d but des SESSIONS Plongeurs 0 424 0 742 0 354 0 930 0 752 0 234 i Il n existe pas de diff rence si Observateurs 0 477 0 188 0 126 ee gnificative entre les taux Tableau 4 p valeurs des tests de Kruskal Wallis sur les taux d observations des six d observation correspondant aux
45. s suivis ont t r alis s de pr f rences lorsque les conditions taient optimales en favo risant une visibilit sup rieure 30m correspon dant deux fois la profondeur moyenne des zones parcourues et des cr neaux horaires strictes entre Oh et 16h ont t tablis afin d avoir une visibilit maximale Il est int ressant de pr ciser qu en Po lyn sie fran aise la visibilit atteint fr quemment les 40m Notons toutefois que la visibilit est g n ralement faible au niveau des passes Miller et al 2009 recommandent d arr ter le suivi au d but de la passe et de le reprendre une fois arriv de l autre c t Ce conseil a t appliqu et ces zones n ont donc pas t prospect es Cette m thode ne peut tre appliqu e au suivi d esp ces cryptiques ou abondantes Miller et al 2009 Richards ef al 2011 En effet le plongeur risquerait de rater ces individus ou d tre d pass par une trop forte densit d organismes Richards et al 2011 English ef al 1994 Les tortues peuvent adopter un comportement cryptique et sont de ce fait difficilement rep rable si elles ne se trouvent pas en pleine eaux ou a proximit du substrat Notons toutefois que selon Hazel et al 2009 les tortues vertes Chelonia mydas pas sent la plus grande partie de leur temps entre 89 et 100 dans les premiers 5 m tres sous la sur face dans la zone de nourrissage situ sur la c te est de l
46. sances n cessaire la pratique du manta tow est ais e et rapide voir annexe 3 et quelques s ances d entrainement permettent aux plongeurs inexp riment s d am liorer significativement la pr cision de leurs observations En effet les informations relev es par des plongeurs ayant des degr s d exp riences diff rents divergent peu apr s ces s ances d entrainement Miller and De ath 1996 Autre avantage de cette technique elle permet la prise d informations telles que l esp ce le sexe d finissable uniquement chez les individus ma tures la taille etc de l individu observ Ces informations ne sont pas relevables lors de suivi a riens ou avec un moyen de transport trop rapide Roos 2005 De plus les plongeurs sont rare ment d pass s par la situation facilitant la r colte des donn es Richards ef al 2011 La technique de manta tow est plus robuste face aux conditions environnementales d favo rables que les suivis par transects lin aires Ri chards et al 2011 En effet l avanc e du plon geur n est pas affect e par les vagues ou le cou rant fort puisqu il est tract par le bateau Cela rend cette m thode moins fatigante pour le plon geur English ef al 1994 Cette technique n a jamais t appliqu e pr c demment dans le cadre de recherches sur les tortues marines Les avantages et inconv nients de cette m thode sont pr sent s ici pour d terminer si elle pe
47. server une ponte de tortue Les tortues vertes pondent pendant la nuit pour viter la d shydratation due aux fortes chaleurs de la journ e Des surveillances de nuit peuvent tre effectu es dans les zones importantes de ponte pour observer des tortues pondant sur la plage Marcher le long de la plage s lectionn e a intervalles de 2h Utiliser une lampe de faible intensit ou encore mieux une lumi re rouge pour d ranger le moins possible les tortues Lorsqu une tortue est rep r e teindre la lumi re pour ne pas d ranger la tortue Essayer de la rep rer en coutant ou en tamisant la lampe l aide de la main Si la tortue ne pond pas encore attendre un peu plus loin qu elle ait commenc pondre avant de s approcher et d entamer la prise de notes on peut alors rallumer la lampe en vitant de la diriger vers la t te de la tortue Noter les signes distinctifs qu ils observent bagues sur les nageoires avant cailles arrach es blessures Si la tortue est bagu e le num ro des bagues et l endroit ou elles se trouvent est alors relev C Prendre des photographies 1 ou 2 par tortue pour limiter le d rangement lorsque la tortue pond ses ufs ou qu elle repart vers l oc an les flashs ne doivent pas tre dirig s vers la t te C Une fois l observation termin e s loigner avec la lumi re teinte afin de laisser la tortue terminer de pondre et reboucher son nid
48. sh et al 1994 Elle est d ailleurs utilis e et recommand e pour cela par le GCRMN r seau global de surveillance des r cifs coralliens Miller et a 2009 Elle a cependant t rarement utilis e pour effectuer un recensement d organismes benthiques de grande taille Richards et al 2011 et jamais encore dans le cadre d un suivi de tortues marines Il m a donc t demand de d terminer si elle pouvait tre consid r e comme un outil fiable et p renne pour l tude des tortues marines en milieu marin Il m a sembl essentiel de rechercher l existence d un biais attribuable la comp tence des plongeurs et des observateurs Des comparaisons des taux d observation rapport entre le nombre de tortues observ es et le nombre de transects r alis s dans une session dans ces deux cat gories de personnel ont t r alis es test de Kruskal Wallis Afin de s affranchir de la variabilit inter iles le m me test a t effectu pour comparer les taux d observation au sein des six les visit es Afin de tester l am lioration des capacit s d observation du personnel au cours du temps des tests de comparaison tests de Mann whitney entre les deux premi res p riodes de suivis ont t effectu s la troisi me p riode n a pu tre termin e avant la fin de ce stage Les param tres pouvant pr senter un biais important la m thode tel que l effet de la vitesse de l embarcation l heure a laquelle les s
49. spensable a la perduration des esp ces de tortues marines en Polyn sie fran aise L valuation de la m thode du manta tow et le d veloppement d un mod le cartographique ont particip au double programme de recherche sur les tortues marines de l Archipel de la Soci t De plus la r alisation d un protocole de suivi des sites de pontes constitue la premi re action concr te du d veloppement de l Observatoire des tortues marines de Polyn sie fran aise Ces deux programmes centr s sur l obtention d informations relatives aux tortues marines repr sentent l espoir d une association entre l aspect scientifique et l aspect social et culturel pour une meilleure connaissance et gestion de ces esp ces embl matiques Ainsi ce stage est une exp rience tres enrichissante durant laquelle j ai d couvert le monde du travail dans le milieu associatif et galement les responsabilit s et t ches qu un biologiste peut avoir au sein d une tel organisation J ai acquis de nouvelles connaissances dans divers domaines biologie des ch loniens outils cartographiques etc et am lior mes comp tences dans d autres e g domaine ducatif L opportunit de r aliser l valuation d une m thode de suivi a renforc mon sens critique La r daction d un protocole destin des personnes n ayant pas de formation scientifique a quant elle am lior mes capacit s de vulgarisation De plus ce stage m a donn l opportunit
50. teurs diff rent significativement Kruskal Wallis p val 0 017 En effet Mauari Tetiaiteroi et Pascal X ont un taux d observation plus important m Janv f v que Magali Soria Anthony Lagant et Vetea Tea hu A nouveau aucune diff rence significative H Nov d c entre les p riodes de novembre d cembre et jan vier f vrier Mann Withney annexe 2 n est r v l e pour les taux d observation individuels des observateurs a l exception de Cazimire Rochette le 1 le 2 le3 le 4 les le6 Figure 2 Comparaison des taux d observation entre les p riodes d chantillonnage novembre et d cembre 2010 qui presente un taux d observation significative janvier et f vrier 2011 pour chacune des les ment plus important pour novembre d cembre Mann Whitney p val 0 048 Les taux Les taux d observation des plongeurs toutes d observation des autres observateurs ne sont pas les et toutes p riodes confondues sont significa significativement diff rents d une p riode tivement diff rents Kruskal Wallis p val l autre Fig 4 0 001 Cazimire Rochette et Vetea Teahu pr sen tent un taux d observation plus faible que Louis Maatao Trevor Orth et Raimeho Buillard Aucune diff rence significative entre la p riode de novembre d cembre et janvier f vrier Mann Withney Annexe 2 n existe pour les taux E Nov d c d observation individuels des plongeurs Trevor aa eeu Or
51. th n a pas effectu de suivi en novembre d cembre Fig 3 Comparaison entre les observateurs Le nombre total d individus vus en surface va rie entre O et 22 par observateurs Tabl 3 Le Figure 3 Comparaison des taux d observation individuels entre les p riodes d chantillonnage Tortues observ es observ es Total Taux d observation on a cade 2 2 4 ooiaom omsom _ am AR Tos s o 51 0224031 ossoa on Magali _ af OT Of 0114005 oson 0124008 Manin 31 ES s 0128021 010807 TETE Raimeho of af af osson 0178023 0164025 Trevor 16 e Tf 098013 092013 vaa of e 3 0052005 0068011 oossoo ma AE EE SE 7 7 7 Tableau 2 Nombres de tortues observ es par plongeurs et leur taux d observation moyen Tortues observ es observ es Taux d observation ER S EE A Re 0 Louis 2 tT 5 0054006 0024004 0034008 Liem GE Ge ce E E 2 E Matthieu 9 7 0044008 0034008 004008 2 27 2 E22 CEE Raimeho 8 6 14 0032005 0024006 0024008 Sais Pe Tamahere of SJ P 0024001 0084018 E ee E90 e 2294 es ECS a AE 2 ES E E D EI re ee 7 ES 2777 CET ACC RE eee TE monea 37 P M T ES Tableau 3 Nombres de tortues observ es en surface par observateur ou par pilote et leur taux d observation Influence de la vitesse des embarcations Les taux d observations sont signi ficativement diff rent
52. tuelle des suivis r guliers ou ponctuels sont men s en Polyn sie francaise sur les les de Bora Bora Maiao Maupiti Tupai et Tetiaroa dans l Archipel de la Soci t ainsi que les les de Tikehau et Mataiva dans l Archipel des Tuamotu Il est important d largir la zone de suivi afin d avoir une vue plus globale de la situation des tortues marines dans cette r gion du Pacifique Ce type de suivi ne peut tre r alis par des quipes de scientifiques l chelle de la Polyn sie Il est donc crucial de pouvoir compter sur l appui de b n voles r sidant dans les les et impliqu s dans l tude et la protection des tortues marines conna tre les tortues marines de Polyn sie l ment n cessaire pour mieux les prot ger 2 Quelle esp ce de tortue marine se reproduit en Polyn sie fran aise Cinq esp ces de tortues sur les sept existantes vivent dans les eaux polyn siennes La tortue luth la tortue oliv tre et la tortue caouanne sont rarement observ es Les tortues imbriqu es sont assez fr quentes en Polyn sie elles s y nourrissent En revanche les tortues vertes sont les seules y pondre lt SE FINS 4 a er va eee Ae LD Mo eae Bt N PE A Ne BX k Tortue verte pondant sur l atoll de Tetiaroa Les tortues vertes laissent des traces typiques lors de la mont e sur la plage En effet cette esp ce avance par rebond en laissant des empreintes profondes et sym triques
53. ty re Me gt dey SF 4 Ie z Cr ph NC ae 17 Li Fs UT SR ee 1 ME KE 2 La et T 1 T e ti A EU 5 Me p l tg 7 N L 208 ee wee c lt a T T ST c Ra Tra a ST a e Las oe SAE ICN Ie es E Gm ES e CE lt RR D a Ets TES RME ENT oss E EP Neen le Trace montante Ra FEES re aie Ay 7 4 e Ia RS PT fe pens das OP he ARE LI ange es N xS me fe lt lt oa ER 2 02 ean i at F ws ps Z 3 Dr RA PE ee Deal reads FRITES A 121 ave bo a ESA AA iv 7 r LE AT D gt 704 r Jour LE PE DER AN Pope Tea Wen Ri st lys AF reo Nery tigre Peete Hy ec Et 9K P ee METEN LE A S Sia Paes t 7 4 qe NN Er Le H tat nee aoe IS Pa ire ere SR RACE QAE ER ta HE PRE So PARLES gt RE RIE ue J ru 4 RE Pages CL ST ed Le RER FUN DAS 2 ES PAR 3 Are E Ses ue Spy FRERE ST 4 xc ioe J VA 7 X e E Tete aes ies ST p d Ni Pal ed Orly m 16 N Je ay i gt t et i A S s e 4 Trace descendante 6 1 Que dois je faire lors de la d couverte d une trace ou d un nid Lorsqu une trace ou un nid est d couvert il est important de suivre les tapes pr sent es ci dessous Je donne un numero a cette trace Apr s avoir v rifi que je n avais pas d j vu cette trace lors de mes pr c dents suivis je donne un num ro cette trace par exemple Trace N 16 car c est la 16 me trace de la Saison ATTENTION Il peut y avoir plus
54. uivis ont d but s ainsi que les conditions m t orologiques ont t test s via des tests de comparaison Kruskal Wallis Finalement des Analyses Factorielles des Correspondances AFC ont t r alis es afin de d terminer si les diff rentes conditions m t orologiques les horaires de d but de suivi ou si la vitesse de l embarcation sont corr l es aux les Les diff rents r sultats obtenus sont disponibles en annexe 1 Nous avons constat que les comp tences des observateurs et des plongeurs ne remettent pas en cause la validit des r sultats En effet aucune diff rence significative n a t relev e entre les plongeurs ou entre les observateurs au sein d une m me ile Il n y a donc pas de diff rence significative entre personnes exp riment es et moins exp riment es De plus aucune diff rence significative n a t observ e entre les taux d observation des diff rentes p riodes pour chacun des plongeurs observateurs Cela nous indique donc que malgr la pratique du manta tow aucune am lioration n est per ue dans l observation d individus entre ces deux p riodes et ce pour les personnes exp riment es comme pour les moins exp riment es Les plongeurs et les observateurs pr sentent une capacit constante observer des tortues marines L apprentissage de la technique est donc efficace et assure une ma trise suffisante de la m thode aux plongeurs et aux observateurs pour participer aux suivis
55. ur cela par le GCRMN r seau global de surveillance des r cifs coralliens Toutefois elle a rarement t utilis e pour effectuer le suivi d organismes marins plus mobiles Richards et al sont les premiers avoir employ cette technique afin d valuer les stocks de poissons de grande taille pr sents dans les r cifs du Pacifique Ri chards ef al 2011 L avantage principal du manta tow est qu il permet a de vastes zones d tre examin es rapi dement et avec un quipement minimal English et al 1994 Miller et al 2009 De plus cette m thode exige peu d appui technique la rendant utile pour des endroits isol s Kenyon 2006 Elle permet donc d estimer facilement des abondances relatives qui peuvent se r v ler tre d une grande utilit afin de d terminer la r partition des indivi dus dans l espace et le temps Richards et al 2011 Cette technique s applique bien aux esp ces de grande taille En effet celles ci ont g n ralement une large aire de r partition avec une distribution parse et une faible densit qui les rend relative ment rares Richard ef al 2011 La capacit du manta tow parcourir de vastes espaces en un temps relativement court permet donc de rep rer plus efficacement ces esp ces g n ralement mo biles et d estimer une densit de population plus proche de la r alit que les m thodes classiques English ef al 1994 L acquisition des connais
56. ut tre consid r e comme un outil fiable et p renne pour l tude des tortues marines en milieu marin Mat riel et m thode Pr sentation d taill e de la m thode utilis e La technique de manta tow fait intervenir 4 personnes minimum Deux plongeurs en snorkelling devant r perto rier les individus se trouvant dans leur champ de vision Un observateur ou plus sur le bateau charg de recueillir les coordonn es GPS temps fixe de relever les observations effectu es par les plongeurs et d observer les tortues pr sentes en surface Le pilote conduisant l embarcation selon les directives du protocole et des plongeurs Les plongeurs sont tract s par le bateau une vitesse constante et basse 2 3 n uds suivant un trajet parall le la cr te r cifale F1g 1 English et al 1994 Une distance constante de 2 5 m est maintenue entre les deux plongeurs qui voluent donc en parall le sur des fonds de 15 m de pro fondeur en moyenne Les cordes reliant les manta board au bateau mesurent 19 et 22 m Les plon geurs communiquent r guli rement par signes avec l observateur afin de maintenir de bonnes conditions d chantillonnage vitesse profondeur etc 15m 4 Figure 1 sch ma repr sentant la technique de Manta tow Lorsqu une tortue est rep r e par les plon geurs le bateau est stopp et le chronom tre arr t La position GPS de l individu est relev e par l
57. veau de la mer Je mesure les diff rents param tres de la trace l aide d un m tre ruban on mesure en cm la largeur maximale de la trace De plus la hauteur et la distance du nid ou du sommet de la trace Direction de la trace la mer sont valu es en m La largeur du nid est galement mesur e la o elle est la plus grande Hauteur Distance lame Largeur maximale de la trace cm Je remplis une fiche de suivi Des fiches de suivi sont disponibles a la fin de ce document Imprimez les avant de partir ou recopiez les informations a relever sur votre carnet de notes Je marque le ou les nids Lorsque vous terminez l observation d un nid il faut le marquer en plantant a proximit un piquet de bois num rot pour pouvoir le retrouver par la suite 6 2 Comment tre efficace sur le terrain R alisez un petit calendrier o vous noterez la date de vos passages et de vos d couvertes Mis jour r guli rement il vous permettra d estimer avec pr cision l anciennet des traces lors des suivis Respectez l ordre des tapes afin de ne perdre aucune donn e Rangez pr cieusement ou recopiez vos fiches une fois le suivi termin 6 3 Apr s la mission que faire des donn es r colt es Pour que votre suivi prenne un sens il est indispensable de communiquer ces donn es aux autorit s comp tentes et aux structures scientifiques locales voir coordonn es la
58. xportation de toute partie ou produit provenant des tortues marines Ainsi avant de commencer tout suivi il est fortement conseill de prendre contact avec les autorit s comp tentes la Direction de l Environnement de Polyn sie francaise et ou le Minist re en charge de l Environnement Ce guide ne d crit que les m thodes de suivi r alisables sans d rogation Le creusage des nids la manipulation des mergentes ou le baguage des adultes ne peuvent tre ainsi r alis es sans autorisation pr alable 1 Pourquoi r aliser des suivis de pontes Il existe peu d informations sur le nombre de tortues leur reproduction leur r partition ou leur mortalit en Polyn sie fran aise L tat des stocks de tortues marines est donc mal connu dans la plupart des cas Cependant la taille des populations semble diminuer comme dans d autres r gions du monde Une des rares tudes r alis e dans les ann es 70 puis 90 conclut une chute tr s importante des stocks dans la r serve territoriale de Scilly Bellingshausen et Mopelia consid r par les scientifiques comme le site de ponte de tortues vertes le plus important de Polyn sie fran aise Les suivis de pontes permettent de recueillir de nombreuses donn es sur les traces les nids et de voir si les populations de tortues se portent bien Les r sultats sont de v ritables outils qui pourront tre utilis s pour la conservation des tortues marines l heure ac

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