Louis TRAORE - Portail malien d`information de santé
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1. Group e Signes fonctionnels Picotement Br lure Prurit 379 Traitements propos s Infiltration seule Application locale de corticoide Ex r se Pansement silicone Traitement adjuvant R sultats du traitement Affaissement total R cidive Affaissement partiel Persistance Dur e totale du traitement Nombre de s ance d infiltrations Effets secondaires du traitement Atrophie ADOS es SEEREN Hypochromie Vergetures A ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE SERMENT D HIPPOCRATE En pr sence des ma tres de cette facult de mes chers condisciples devant l effigie d Hippocrate je promets et je jure au nom de l Etre supr me d tre fid le aux lois de l honneur et de la probit dans l exercice de la m decine Je donnerai mes soins gratuits l indigent et n exigerai jamais un salaire au dessus de mon travail je ne participerai aucun partage clandestin d honoraires Admis l int rieur des maisons mes yeux ne verront pas ce qui s y passe ma langue taira les secrets qui me seront confi s et mon tat ne servira pas corrompre les m urs n1 favoriser le crime Je ne permettrai pas que des consid rations de reli2. Ch loide g ante post varicelle propos d un cas Bull Soc Pathol Exot 2003 96 5 401 402 12 Malej M Frika H Bouaouina N et collab Place de la curieth rapie dans le traitement des ch loides 4 propos de 114 cas Cancer Radioth rapie 2000 4 274 278 13 Leclerc J C Traitement des cicatrices hypertrophiques et ch lo de corticoth rapie et compression www cicatrisation info 2006 1 13 Consult le 22 08 2012 14 Sellier S Bouillie MC Joly P Dehesdin D Traitement des cicatrices ch loides par Shaving et Cryochirurgie 2006 133 3 225 229 15 Salles F Thi ry G Lary N Adam 5 Morrand JJ Probl matique pathog nique et th rapeutique des ch loides Med Trop 2009 69 221 227 Ka ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE ANNEXES ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE FICHE SIGNALETIQUE Nom Traor Pr nom Louis Nationalit Malienne Titre de la th se aspects pid miologique et clinique de la ch loide dans le service du CHU GT Ann e universitaire 2012 2013 Ville de soutenance Bamako Pays de soutenance Mali Lieu de d p t Biblioth que de la Facult de M decine et D Odontostomatologie Secteur d int r t Dermatologie R sum Notre travail comportait une tude r trospective sur dossier corrig entre le 19 Jui
3. Dr SIDIBE Luc Dr Lassina DEMBELE Alphonse NIARE Zoumana DOUMBIA Abdramane DOUMBIA pour leur affection leur sympathie et leur amiti Aux personnels du centre de sant et r f rence Major Moussa Diakit de Kati Dr CONARE Toumani M decin chef tout les personnels et stagiaires votre collaboration franche et sans limite m a t d un apport inestimable merci d avoir guid mes premiers pat A mes coll gues au service de Dermatologie de l H G T Abdoulaye Sanogo Korotoumou TRAORE je leur dis bon courage et bonne r ussite A mon Tonton Mr Marcel NIARE et toute sa famille Je ne saurais vous remercier pour tout le soutien et la disponibilit dont vous faites preuve J esp re un jour pouvoir vous le rendre au centuple Que dieu vous b nisse A ma tr s ch re Adja Fatoumata HAIDARA Tu as t et serais toujours pour moi un refuge id al J ai toujours trouv le r confort souhait et la s r nit n cessaire pour mieux affronter les lendemains difficiles ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Par tes sages conseils et ta forte pr sence j ai vit beaucoup d embiches A ma tante Kadia TRAORE Merci pour tout ce que vous avez fait pour moi Que Dieu vous donne longue vie A tous tes ceux elles qui ont contribu a l aboutissement de ce travail ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE
4. Le nombre de s ance d infiltration variait de 4 6 pour 40 des patients Cela peu s expliquer par le fait que la plus part des patients avaient des l sions jeunes et peu sur lev es ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Effets secondaires du traitement Une hypochromie apparue apr s les premi res injections t observ e chez 55 des patients ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE CONCLUSION ET RECOMANDATIONS ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 7 1 Conclusion Notre tude a port sur les aspects pid miologiques et cliniques de la ch loide au CHU GT durant la p riode du 19Juillet 2005 au 31 D cembre 2010 Nous avons proc d une tude prospective et r trospective des sujets atteint de ch loide 60 cas de ch loides ont t recens s Cette tude a montr que 0 63 des patients vu en consultation Dermatologique pr sentaient une ch loide La ch loide touche les deux sexes mais elle est plus fr quente chez les femmes La tranche d ge 21 30ans t la plus touch e La couche socioprofessionnelle la plus affect es a t celle des scolaires La majorit de nos patients consultaient cause du pr judice esth tique Le prurit tait le signe fonctionnel le plus fr quent 73 3 Toute les
5. dominance f minine 8 7 La profession Les l ves et tudiants ont t les plus repr sent s avec 20 Cette fr quence lev e des scolaires s explique par le fait que le milieu hospitalier est majoritairement fr quent par les scolaires Le niveau d instruction Le niveau d instruction sup rieur tait pr dominant 30 Notre tude nous a permis de constater que le niveau d instruction influe sur les pr occupations esth tiques L atteinte des collat raux L atteinte des collat raux n a pas t retrouv e chez 58 3 de nos patients Ces r sultats nous permettent de dire que l atteinte des collat raux n est pas le seul facteur influant dans l apparition des ch lo des D autres tudes r alis es ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Ouagadougou en 2000 Marseille en 2009 Abidjan en 2009 ont montr une fr quence lev e chez les patients ayant une atteinte des collat raux 8 15 4 5 2 2 R sultats paracliniques Le bilan pr th rapeutique Le bilan pr infiltration demand comporte la glyc mie Elle a t effectu e chez 81 7 de nos patients aucun cas d hyperglyc mie n a t retrouv e Nous avons pr f r la glyc mie seule comme bilan d infiltration en raison de la corticoth rapie intral sionnelle Cependant onze patients lont pas effectu 5 2 3 R sultats cliniques Au total n
6. l autre en changeant seulement l embout Standard r cent dermojet polym dical embouts interchangeables Le standard ancien tait tr s solide gr ce un r servoir en plastique tr s pais et incassable mais le r servoir et la collerette terminale n taient pas autoclavables et exigeaient la tr s longue et fastidieuse st rilisation type endoscope Il faut donc l abandonner au profit des deux autres Le standard r cent a un r servoir plus fragile installer parfaitement dans l axe et qui casse parfois sous la pression Mais 11 est autoclavable et collerette m tallique Il faut donc avoir en r serve des r servoirs en grande quantit Le mod le embouts interchangeables peut tre utilis pour plusieurs patients en ne changeant que la partie terminale Comment utiliser le Dermojet le remplir avec une seringue le r servoir contient 4 cm3 ce qui correspond deux ampoules de K nacort retard 80 ou deux ampoules de Depo medrol 80 mg ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE l amorcer en introduisant plusieurs fois de suite le r servoir plein dans le corps du dermojet sinon il fait un bruit sec et n injecte pas l utiliser toujours plein pour avoir une puissance maximum ce qui est bien utile dans les grandes ch loides tr s dures surtout en d but de traitement e bout touchant le patient injection plus pr
7. quente chez les sujets peau noire Elles sont multiples et de localisation g n ralement cervico thoracique et quelquefois tr s invalidantes C est au cours de cette forme que la notion familiale est retrouv e 3 7 2 c Les ch lo des apr s br lure Ce sont de larges plaques surmont es de quelques nodules qui sont en g n ral prurigineuses recouvrant toute la zone br l e 3 7 2 d Les ch lo des post zost riennes Ces ch lo des sont cons cutives des pisodes de zona Elles sont g n ralement caract ris es par le prurit et la douleur 3 7 2 e Les formes s m iologiques la forme prurigineuse le prurit est le signe fonctionnel le plus fr quent et le plus constant au cours des ch lo des C est lui qui oblige tr s souvent le malade consulter la forme douloureuse ce sont des ch lo des qui apparaissent sur des cicatrices apr s grattage de l sions prurigineuses ainsi que des cicatrices de l sions provoqu es par des produits chimiques 3 7 2 f Les formes compliqu es ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE La ch loide suppur e est la complication la plus fr quente des ch loides Il s agit de surinfection bact rienne entra nant des abc s intra ch loidiens 3 8 Diagnostic 3 8 1 Diagnostic positif La reconnaissance d une ch lo de est en g n rale vidente cliniquement Il s agit d une prolif ratio
8. 5 1 2Tableau IT R partition des patients en fonction du sexe 22 36 7 38 63 3 60 100 0 Le sexe f minin repr sente 63 3 38 cas ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 1 3Tableau III R partition des patients en fonction de la profession 1 17 1 1 7 2 25 2 9 4 6 7 4 6 7 5 8 3 7 11 7 11 18 3 11 18 3 12 20 60 100 Les scolaires sont 12 soit 20 NB Autres ch meurs n ayant aucune qualification 5 1 4Tableau IV R partition des patients en fonction du niveau d instruction 10 16 7 15 25 17 28 3 18 30 60 100 Les patients ayant un niveau d instruction sup rieur taient 18 soit 30 17 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 1 5Tableau V R partition des patients en fonction de l atteinte des collat raux 1 1 7 3 5 9 15 12 20 35 58 3 60 100 Les patients n ayant pas d ant c dent de ch lo de taient 35 soit 58 3 5 2 R sultats para cliniques 5 3 1 R partition des patients en fonction du bilan pr th rapeutique Le bilan pr th rapeutique effectu tait la glyc mie elle t effectu e chez 81 7 des patients Aucun cas d hyperglyc mie n a t not 5 3 R sultats cliniques 5 3 1Tableau VI R partition des patients en fonction des circonstances d apparition 8 13 3 52 86 7 60 100 0 Les pa
9. DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE HOMMAGE AUX MEMBRES DU JURY ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE A NOTRE MAITRE ET PRESIDENT DU JURY Pr Abdoulaye Ag RHALY Professeur Honoraire la FMOS en M decine Interne Ancien Directeur G n ral de PINRSP Ancien Secr taire G n ral de POCCGE Membre du Comit d Ethique de la FMOS FAPH Chevalier de l ordre international des palmes acad miques du conseil Africain et Malgache pour l enseignement sup rieur Cher Ma tre votre pr sence en tant que pr sident du jury est un tr s grand honneur pour nous malgr vos multiples occupations Votre grande p dagogie transmettre vos connaissances et vos qualit s humaines font de vous un professeur appr ci Recevez ici Cher Ma tre l expression de notre reconnaissance Puisse LE SEIGNEUR vous accorder sant et long vit ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE A NOTRE MAITRE ET JUGE Pr Idrissa Ahmadou CISSE Dipl m en m decine tropicale et parasitaire en endoscopie digestive Maitre de Conf rences en Rhumatologie Ancien Maitre Assistant en Dermatologie V n rologie Chef du service de Rhumatologie du CHU du Point G Secr taire G n ral du ROMY R seau Ouest Africain de la prise en charge des Myopathies Secr taire Principal la FMOS Membre international de la SFR S
10. dermatoses granulomateuses telles que la sarcoidose l pre ou encore les mycoses exotiques 3 9 Traitement de la ch loide Le traitement des cicatrices ch loidiennes est toujours complexe et le r sultat est souvent incertain Il est rarement la hauteur des attentes du malade il est important de pr venir le patient qu une am lioration est possible mais que l on n obtiendra jamais une restitution totale Bien qu il n existe pas une seule m thode de traitement d finitif de nombreuses th rapeutiques sont appliqu es les v tements compressifs silicone les injections de cortico des retards la cryoth rapie l excision chirurgicale laser 3 9 1 Moyens locaux principe d utilisation indication contre indication et effets secondaire 3 9 1 a La Pr ssoth rapie avec les pansements et v tements compressifs Ils sont tr s employ s depuis 30 ans et sont principalement utilis s dans la pr vention des cicatrices hypertrophiques chez les grands br l s La compression doit tre r alis e 12 24 heures par jour pendant un minimum de 9 mois La pression sur le tissu provoque une diminution de la circulation sanguine une diminution de l activit des cellules et une augmentation de la destruction du collag ne Le lobe de l oreille est une bonne indication de ce traitement avec l utilisation de clip de compression L avantage de ces techniques de pression est leur caract re non traumatisant
11. diagnostic diff rentiel avec les cicatrices hypertrophiques qui sont de survenue pr coce environ Imois apr s la l sion initiale l sion limit e bords parall les de r gression spontan e 6 12mois 1 A noter que les l sions dites ch lo diennes acn ch loidienne folliculite ch lo dienne du cuir chevelu ne le sont pas en r alit et peuvent tre excis es sans risque de r cidive 1 Les ch lo des doivent tre distingu es des tumeurs b nignes comme histiocitofibrome cicatrice hypertrophique angiomyofibrome fibrochondrome ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE cylindrome ou malignes comme le dermatofibrosarcome la maladie de Kaposi et les dermatoses hypertrophiques sarco dose l pre 15 Les ch loides sont plus susceptibles d apparaitre sur les bras le dos les oreilles la partie inf rieure des jambes le centre de la poitrine et le cou les r gions pubiennes apr s excision Elles peuvent se former pendant la cicatrisation de la l sion ou prendre plusieurs mois et m me des ann es a se d velopper leur croissance peut continuer ind finiment Les cicatrices ch loidiennes occasionnent habituellement peu de complication Selon leurs dimensions et leurs localisations elles peuvent tre cause de pr judice esth tique et psychologique Les ch loides peuvent nuire a certains mouvements et provoquer un pr judice fonctio
12. r gions du t gument cutan pouvaient tre atteintes avec une fr quence plus lev e pour les r gions de la t te 7 2 Recommandations la population Information ducation communication pour inciter la population consulter le plus vite possible dans les services de sant mis leur disposition aux personnels de sant Avoir le reflexe de r f rence devant certaines affections Eviter les traitements inadapt s pouvant tre facteurs aggravant aux autorit s sanitaires la formation de sp cialistes pour permettre la d centralisation et la prise en charge correct des affections dermatologiques ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE ICONOGRAPHIE ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photol ch lo de de l paule gauche H Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 2 ch loide pr sternale Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 3 Ch loide post traumatique de cheville avec hypochromie centrale Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA H ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABR
13. tu es mon berger Je ne manquerai de rien te louer est un privil ge A MES TRES CHERS PARENTS Marie Bernard Traor et Madame Traor Christine Coulibaly Je vous suis redevable de la chose la plus importante qui soit la vie car c est vous que l Eternel a confi cette lourde tache qui a t de me mettre au monde Vous m avez offert cet panouissement que procure la vie dans une famille quilibr e De plus vous m avez fait don de la seconde chose la plus importante qui soit l ducation Aucun mot ne saura exprimer ce que je ressens aucun pr sent ne pourra vous remercier pour tout ca Je n ai rien vous offrir en retour si ce n est l amour et le respect d un fils reconnaissant envers ses parents ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE REMERCIEMENTS A la direction et tout le personnel du CHU Gabriel Tour pour qualit de Vencadrement que vous offrez tous les tudiants stagiaires th sards et internes A mes fr res et s urs je ne pourrai vous remercier pour tout ce vous avez fait pour moi Que Dieu vous b nisse Aux anciens du service de Dermatologie du CHU Gabriel TOURE les docteurs Boubacar NANACASSE Zana TRAORE Sala SOW Mafing TRAORE Maissata B COULIBALY Ramata FOFANA Abdoulaye CISSE Saidou TOURE pour leur aide leur conseil Je vous suis tr s reconnaissant A mes amis Dr DEMBELE Ibrahim
14. 3 R partition des patients en fonction des effets secondaires Une hypochromie apparue durant le premier mois de traitement a t observ e chez 33 patients soit 55 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE COMMENTAIRES ET DISCUSSION ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE VI COMMENTAIRES ET DISCUSSION 5 1 M thodologie 5 1 1 Cadre d tude L H pital Gabriel Tour est un CHU situ en centre ville de Bamako Il est l un des principaux sites pour le diagnostic et la prise en charge des affections dermatologiques au Mali Il est en r novation avec un nouveau b timent pour les consultations externes un nouveau service d Urgences bien quip tous fonctionnels et un nouveau bloc chirurgical 5 1 2 Lieu d tude Cette tude a t possible d une part gr ce la r ouverture du service de Dermatologie apr s 15 ans de fermeture au sein du CHU Gabriel Tour d autre part l troite collaboration entre les diff rents services du CHU 5 1 3 Type d tude IL s agit d une tude r trospective allant du 19 juillet 2005 au 30 D cembre 2009 et prospective allant du 01 Javier 2010 au 31 D cembre 2010 Elle a concern les patients ayant pr sent la pathologie ch lo dienne 5 1 4 Limites de l tude Nous avons rencontr quelques difficult s au cours
15. ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Minist re de L Enseignement R publique du Mali Sup rieur et de la Recherche Un Peuple Un But DREJES Scientifique z UNIVERSITE DE BAMAKO Facult de M decine et d Odontostomatologie ANNEE UNIVERSITAIRE 2012 2013 0 TITRE SERVICE DE DERMATOLOGIC DU CHU GABRIEL TOURE THESE Pr sent e et soutenue publiquement le 2013 Devant la Facult de M decine et d Odontostomatologie Par Monsieur Traor Louis Pour obtenir le grade de Docteur en M decine Dipl me d Etat JURY Pr sident Professeur Abdoulaye Ag RHALY Membres Professeur Idrissa Ahmadou CISSE Directrice Professeur KONARE Habibatou DIAWARA Co directeur Docteur DEMBELE Bakary Tientigui ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE DEDICACES ET REMERCIEMENTS ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE DEDICACES ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE DEDICACES AU SEIGNEUR TOUT PUISSANT Que sa gr ce soit toujours avec nous travers le Seigneur J sus Christ Seigneur merci d avoir veill sur moi merci de m avoir prot ge merci galement pour toutes ces personnes que tu as mis sur mon chemin Gloire toi Seigneur
16. CO DIRECTEUR DE THESE Dr Bakary Tientigui DEMBELE Chirurgien au CHU Gabriel Tour Maitre assistant la FMOS Charg de cours l Institut National de Formation en Science de la Sant Cher Maitre c est avec beaucoup de patience et de disponibilit s que vous avez dirig ce travail Votre caract re social vos qualit s de rassembleur associ vos talents de chirurgien sont la base de l instauration de ce climat de confiance entre vous et vos l ves Veuillez trouver ici cher Maitre l assurance de notre reconnaissance et de notre profond respect Que le tout puissant veille sur vous ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE SOMMAIRE IMNTRODUCTION 0 7 1 1 IVOBJECTIFS 3 3 3 3 00 2 1 7 10 3 2 2 Objectifs 6 8 68 66 3 HVGEN ERALITE 2 1 4 3 1 Rappel de structure de 2000 636 5 SELDE NDIO Se gt 5 5 OIG U 77 7 7 1 1 5 3 4 Epid mi obo Ste 0 5 3 5 PRYSIOpAtholosie 2 9 5 5 boat en ne se
17. DE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Notre tude nous permis de noter que le prurit tait le signe fonctionnel qui incitait les malades consulter Une tude faite au Mali en 2006 a montr 87 de prurit 10 Les tudes men es respectivement par K Assi et collab F Salles et collab ont montr l importance du prurit dans l volution clinique des l sions ch lo diennes 6 15 Le sch ma th rapeutique Elle d pend des caract ristiques de la l sion chaque patient tait suivi r guli rement durant la p riode d tude Les injections intra l sionnelles taient majoritaires 55 d autres auteurs en France en 2006 ont montr que ces injections restent le pilier du traitement des cicatrices ch lo des ou hypertrophiques 4 Une tude faite Ouagadougou en 2000 montr que les infiltrations sont plus efficaces surtout dans le cas des ch lo des jeunes 8 Le traitement adjuvant Elle n a pas t effectu e chez 86 7 de nos patients Notre tude a constat que la plus part des manifestations fonctionnelles disparaissaient apr s les premi res infiltrations La dur e du traitement La dur e du traitement vari de 1 4 mois pour 43 3 de nos patients Ce temps relativement long s explique d une part par les difficult s th rapeutiques de l affection elle m me et d autre part par le caract re rebelle de certaines l sions Le nombre de s ance d infiltration
18. ERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE I INTRODUCTION Les ch loides sont des tumeurs cutan es purement fibrocytaires qui apparaissent dans deux circonstances post l sionnelle secondaire des plaies op ratoires br lures ou l sions inflammatoires de la r gion cervicale ou thoracique sup rieure surtout mais aussi les membres sup rieurs et inf rieurs les r gions pubiennes spontan e surtout chez les sujets peau noire multiple apparaissant dans la r gion cervico thoracique et quelques fois tr s invalidante repr sentant la maladie ch loidienne 1 La ch loide est une anomalie de la cicatrisation cutan e fr quente sur peau noire Les personnes dont la peau est plus fonc e par exemple celles qui sont originaires d Afrique de l Ouest ou de l Inde du sud les observent plus fr quemment surtout si elles ont entre 10 a 30 ans Les hommes et les femmes ont la m me probabilit d tre atteints 2 Une ch lo de est form e d une masse dure se d veloppant par exemple l emplacement d une cicatrice chirurgicale surface lisse rouge et tendue souvent spontan ment sessile et prurigineuse Elle peut avoir une forme peu bossel e mais elle a surtout en p riph rie des expansions pseudopodiques en patte de crabe d passant largement les limites de l excision chirurgicale ou de la l sion inflammatoire qui l a pr c d e En cas de l sion post op ratoire il est important de faire le
19. IEL TOURE Photo 4 Cicatrice ch loidienne post traumatique du sein Photo Pr KONARE Habibatou DIAWARA H ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 5 Hypochromie apparue d cours d un traitement de ch lo de par injections intral sionnelles de corticoide retard Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 6 ch loide de la face Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA ape ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 7 ch lo de en pastille sur pr l vements pour greffe cutan e Photo Pr KONARE Habibatou DIAWARA H ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Photo 8 ch loide de l ombilic chez un nourrisson de 9 mois Photo du Pr KONARE Habibatou DIAWARA ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE VIII REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES 1 Saurat J H Grosshans E Laugier P Lachepelle J M Ch loides Masson 4 2004 679 2 Pitch P Kombat K Barruet K Tchangai Walla K Cicatrice ch loide g ante Ann Dermatol Venereol 2000 127 333 3 Assi K K ouam K Ecra E Gbery I P Yobou Y P Kanga J M Aspects th rapeutiques des c
20. OGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 3 7 Tableau XII R partition des patients en fonction de la dur e d volution des l sions 18 30 0 15 25 0 12 20 0 15 25 60 100 Une dur e d volution inf rieure un an a t observ e chez 18 patients soit 30 5 3 8 Tableau XIII R partition des patients en fonction du signe fonctionnel 3 5 4 6 7 9 15 44 73 3 60 100 0 Le prurit tait pr sent dans 73 3 des l sions 5 3 9 Tableau XIV R partition des patients en fonction du sch ma th rapeutique 6 10 0 1 ME 14 235 33 55 0 60 100 L infiltration de corticoide retard t effectu e chez 55 des patients 5 3 10 R partition des patients en fonction du traitement adjuvant Le traitement adjuvant n a pas t effectu chez 52 patients soit 86 7 L N NO ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 3 11 R partition des patients en fonction de la dur e du traitement Une dur e de traitement comprise entre 1 4 mois a t effectu e chez 26 patients soit 43 3 Un contr le mensuel tait effectu chez chacun de nos patients pendant toute la dur e de l tude 5 3 12 R partition des patients en fonction du nombre de s ances d infiltration Un nombre de s ances d infiltration compris entre 4 6 a t effectu chez 24 patients soit 40 5 3 1
21. aisse et comporte des cellules corn es qui sont d pourvues de noyaux La couche claire est form e d une seule assise de cellules k ratinocytaires tr s aplaties et d aspect clair en vue microscopique La granuleuse comporte 1 4 assises de cellules tr s aplaties pauvres en mitochondries Ce sont des k ratinocytes noyaux d sint gr s en granules La couche pineuse ou corps muqueux de Malpighi c est la couche la plus paisse Elle comporte 3 10 assises de cellules polygonales les k ratinocytes malpighiens Ces cellules s aplatissent peu peu vers la surface En profondeur elles sont poly driques et pourvues de filaments d attache appel s desmosomes ou pines d union La couche basale ou germinatrice c est la couche la plus profonde de l piderme Elle est form e d une seule assise de cellules cubo des reposant sur une membrane basale Cette couche germinatrice est le si ge d une forte activit mitotique Entre ces cellules basales s intercalent les cellules responsables de la m lanogen se m lanocytes et cellules de Langherans qui repr sentent la sentinelle immuno alrgique 3 1 2 Le derme C est un tissu conjonctif constitu d une substance fondamentale de fibres conjonctives et d l ments cellulaires fibroblastes ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE fibrocytes Il est parcouru par un riche r seau vasc
22. bien tol r par les enfants et les adultes qui ne supporteraient pas les techniques plus agressives La compression continue dur e ind termin e est un des piliers du traitement m dical Une pression de 30 mm de mercure semble suffire La ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE pertinence de ce moyen th rapeutique est d montr e par l absence ou la disparition des ch lo des sous une bretelle de soutien gorge ou sous l lastique du slip ou du collant alors que persistent les bourrelets ch lo diens c t Les Clips pour les percements d oreille le port de clips boucles d oreilles qui pincent utiliser en renfort des infiltrations quand le volume de la ch lo de a diminu ou en pr vention de r cidives V tements compressifs m dicaux command s sur mesure et par deux pour avoir un change lors du lavage Plusieurs firmes proposent ces v tements compressifs sur mesure l essayage est r alis par les professionnels responsables de ces firmes V tements compressifs nom m dicaux que l on trouve dans les magasins de sport soutien gorge de sport slip lastique large bracelet de tennisman coudi re genouill re bandeau type cache oreille 3 9 1 b Le silicone il peut tre utilis sous forme de pansement avec du gel de silicone de plaque en silicone Ils sont principalement utili
23. cicatrisation est un ph nom ne complexe qui peut tre divis en trois phases a phase inflammatoire Elle est li e l inflammation elle met en jeu des v nements cellulaires et mol culaires Elle est caract ris e par l d me un ryth me et un accroissement du flux sanguin De nombreux acteurs y participent les lymphocytes les polynucl aires neutrophiles les macrophages les plaquettes et diverses cytokines A la fin de cette phase les fibroblastes se multiplient elle dure quelques jours b Phase prolif rative Durant cette phase il y a formation d un tissu de granulation avec angiogen se Cette derni re est strictement coordonn e et r gul e par des facteurs de croissance et des cytokines Les fibroblastes stimul s par des cytokines IGF1 EGF TNF alpha TGF delta et PDGF prolif rent et produisent la matrice extracellulaire en fabriquant du collag ne et de l acide hyaluronique Cette phase dure une dizaine de jours c Phase de remodelage Elle d bute avant la fin de la granulation et dure plusieurs semaines a plusieurs mois Les fibroblastes produisent des enzymes les m taloprot ases matricielles ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE MM Ps collagenases g latinases lastases qui r gulent la matrice extracellulaire par la lyse des fibres Leur action inhib e part des inhibiteurs sp cifiques les TIMPs tissus inhibito
24. de ce travail certains malades n ont pas t revu avec le r sultat de l examen para aclinique au cours de l tude prospective pour l tude r trospective certains donn es manquaient dimensions le nombre les ant c dents la dur e d volution les signes fonctionnels 5 2 R sultats Au total nous avons trouv 9481 patients dans le service de Dermatologie du CHU GT du 19 Juillet 2005 au 31 D cembre 2010 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Nous avons recens 60 cas de ch loides soit 0 63 ce qui fait dire que ce n est pas une affection rare A Ouagadougou S S Traor et collab ont trouv 52 patients en quatre ans 8 En Europe il est rapport une pr valence des cas de ch loide entre 6 16 avec une pr dominance chez le sujet m lanoderme 4 5 2 1 R sultats sociod mographiques L age La tranche d ge 21 30 ans tait la plus repr sent e 40 Les adultes jeunes sont les plus expos s aux principaux facteurs de risque classiques des ch loides D autres auteurs 4 Abidjan en 2009 ont d montr que les jeunes de la tranche d ge 15 30 ans sont les plus touch s 6 Le sexe Le sexe ratio H F tait 0 58 en faveur des femmes Cette pr dominance f minine pourrait s expliquer par le caract re inesth tique de la maladie D autres tudes r alis es 4 Ouagadougou en 2000 et a Lom en 2003 ont observ la m me pr
25. ets noirs 15 Les dimensions Les patients dont les dimensions grand axe et petit axe sont comprise entre 0 5 5cm taient majoritaires dans l tude La mesure des dimensions nous a aid dans le choix th rapeutique et l appr ciation de l volution clinique des l sions Au cours de l tude men e Abidjan en 2009 taille fut un crit re clinique d valuation volutive des l sions 4 Les l sions ch lo diennes observ es au cours de notre tude taient hyper pigment es Le nombre et le groupement l sionnel La majeure partie de nos patients avaient 1 Sl sion 91 7 et ces l sions taient isol es dans 68 3 des cas Dans un cas il s agissait d une v ritable tum faction unilat rale de l oreille que le patient tait oblig de cacher dans 15 cas de petits nodules arrondis bien visibles localis es sur la face les oreilles Dans trois cas d un placard hyper pigment dur localis au niveau de la nuque Une infection de plaie traumatique avait t not e dans 33 cas Dur e d volution La dur e d volution tait inferieure une ann e chez 30 des patients Cette dur e s talait de 6mois 15 ans S S Traor et collab ont rapport une dur e variant de 4 15ans Nous avons trouv 8 cas de ch lo des spontan es soit 13 33 Le signe fonctionnel Le prurit tait pr sent chez la plus part de nos patients 73 3 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOI
26. gion de nation de race de parti ou de classe sociale viennent s interposer entre mon devoir et mon patient Je garderai le respect absolu de la vie humaine d s la conception M me sous la menace je n admettrai pas de faire usage de mes connaissances m dicales contre les lois de l humanit Respectueux et reconnaissant envers mes ma tres je rendrai leurs enfants l instruction que j ai re ue de leurs p res Que les hommes m accordent leur estime si je suis fid le mes promesses Que je sois couvert d opprobre et m pris de mes confr res si j y manque Je le jure
27. icatrices ch loidiennes au centre de Dermatologie du centre Hospitalier Universitaire de Treichville Abidjan C I Mali medical 2009 2 1 5 4 Chivot M Pawin H Beylot C Chosidow O Dreno B Faure M Revuz J Groupe Experts Acn Cicatrice d acn pid miologie physiopathologie clinque traitement Ann Dermatol Venereol 2006 133 813 824 5 Bougtab A Hachi H Baroudi C Les cicatrices M decine Maghreb 1996 57 1 2 6 Kouam k Gbery I Kanga J M et collab Acn ch loidienne de la nuque aspects pid miologiques cliniques et th rapeutiques en C te d Ivoire Med Afr noire 2009 56 195 200 7 Piti P Quelle est la r alit des ch loides spontan es Annal de Dermatologie et V n r ologie Mai 2006 5 133 501 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 8 Traor SS Boukoungou G Kirakoya B et collab Les ch loides propos de 52 cas trait s Ouagadougou Annal de Chirurgie 2000 125 8 803 805 9 Ch loide Wikipedia L efficacit mitig e des traitements des ch loides et cicatrices hypertrophiques Fr wikipedia org wiki ch lo de Consult le 22 08 2011 10 Coulibaly H Alhousse ni AM Coulibaly T Ousmane F Sominta K Aspects pidemiocliniques et prise en charge dermatologique des ch lides au service de Dermato venerologie du CNAM Th se Med BKO 62c 133 11 Gathse A Ibara J R Oubengui G
28. llet 2005 au 30 D cembre 2009 et une tude prospective men e entre le 01 Janvier 2010 au 31 D cembre 2010 dans le service de Dermatologie du CHU GT ce travail objectivait de d terminer les caract ristiques sociod mographiques et pid miologiques des malades vus pour cicatrice ch loide et en d crire les aspects cliniques Nous avons collig 60 cas de ch lo de conform ment aux crit res d inclusion Nous concluons que Les ch lo des touchent les deux sexes et pr f rentiellement la jeune femme Les scolaires sont les plus expos s Le prurit tait le signe fonctionnel le plus fr quent motivant souvent la consultation Mots cl ch lo de pid miologie traitement Bamako ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE FICHE D ENQUETE Num ro de fiche Num ro du dossier Identit du malade ra user To PECNOM 32 1 0 SEXE dunes Notion d ant c dent de ch lo de dans la famille P re M re Fr re Soeur Versant paternels Versant maternels Niveau d instruction Primaire Secondaire Sup rieur Non scolaris Circonstances d apparition Spontan e Cicatricielle Examens para cliniques ONE MIE oss ee Donn s cliniques ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Groupement Isol
29. n de tissu dermique dense expansive ferme et dure d passant les limites de la l sion originale sans aucune tendance une r gression spontan e Mais certaines formes atypiques n cessitent la pratique de biopsie Elle ne pose n anmoins habituellement pas de probl me on observe une prolif ration conjonctive situ e dans le derme moyen toujours s par e de l piderme form e de faisceaux de filaments pais et hyalinis s enchev tr s s par s les uns des autres par l d me des fibroblastes et des cellules inflammatoires sans r seau lastique 3 8 2 Diagnostics diff rentiels Le diagnostic diff rentiel se fait avec les pseudo ch lo des lors d incarnation pilaire notamment au niveau de la nuque Mais l inclinaison de poils lors du rasage ou les traumatismes li s au grattage peuvent authentiquement d clencher un processus ch lo dien Parfois il est difficile de trancher notamment sur le visage entre cicatrice hypertrophique ch lo de et processus fibrokystique c est l volution clinique qui le permet La biopsie tant le plus souvent r cus e IL ne faut pas non plus confondre avec les tumeurs b nignes comme 1 histiocytofibrome l angiomyofibrome le fibrochondrome le cylindrome les tumeurs malignes comme le dermatofibrosarcome ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE la maladie de kaposi ni les
30. n os oo 5 dd a a a ee 5 nanan Gia EE 5 IPAM MCN ec ar cond anne 5 FV MIB THODO 7 7 7 7 7 i na em ten 6 a 7 0 7 VI COMMENTAIRES ET DISCUSSION 8 4110 666 9 VIVICONOGRAPHIE 3 3 3 to de on 10 IX REFERENCES 5 1 5110684 6666 11 XIANNEXES 3 7 777 7 12 Fiche d enqu te Fiche signal tique Serment d Hippocrate ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE LISTE DES ABREVIATIONS CHU GT Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Tour CNAM Centre national de lutte contre la maladie Dr Docteur EA Effectif absolu ENT Ecole Nationale d Ing nieur FMOS Facult de M decine et d Odontostomatologie IGF Immunoglobuline F MMPs M taloprot ases matriciels Pourcentage TIMPs Tissus inhibiteur des m taloprot ases matriciels TNF Tumor necrosis factor ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE INTRODUCTION ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE S
31. nnel si elles si gent sur une articulation Il est possible que les ch loides deviennent canc reuses mais c est tr s rare 15 Consid rant la grande fr quence des pratiques rituelles de scarification de tatouage de percing en Afrique et la pr disposition du sujet noir les ch loides constituent un v ritable cauchemar pour les jeunes filles surtout si elles si gent sur les zones d couvertes ou si elles apparaissent apr s une excision La fr quence des ch lo des est diff remment appr ci e selon la litt rature Elles sont fr quentes dans la race noire 3 4 En Cote d ivoire la fr quence a t estim e 3 en milieu rural et 4 5 en milieu urbain 2 Selon la m me tude elle repr sent 1 2 des motifs de consultation Lom En Europe on note une pr valence de cas de cicatrices ch lo diennes comprise entre 6 et 16 avec une nette pr dominance du sujet noir 4 Elle peut atteindre 4 5 14 de la population g n rale 2 Le recensement effectu partir des registres de consultations du CNAM a permis de noter 180 cas de ch lo des sur 22427 consultants 0 8 en 2004 196 cas sur 22015 consultants 0 9 en 2005 Cette pr valence a atteint 1 01 en 2006 au CNAM 9 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Bien que les ch loides mettent rarement le pronostic vital en cause elles posent d normes probl mes de pr judice es
32. nt a un exc s de synth se du collag ne 20fois sup rieur celle de la cicatrice normale de proteoglycane et d autres composantes de la matrice extracelluaire la pr sence de tension sur la peau la diminution de la destruction de la matrice extracellulaire lors de la phase de remodelage ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE l allongement de la vie des fibroblastes par la diminution de leur mort programm e la production par les cellules de l piderme de signaux qui stimulent les fibroblastes pouvant se multiplier ou produire plus de matrices extracellulaires 3 6 Classification Les ch lo des sont class es en ch lo de post traumatique secondaire des plaies op ratoires des br lures de vaccination ou des l sions inflammatoire des r gions thoraciques sup rieures sont plus propices la survenu de telles l sions ch loide spontan e fr quente chez les sujets peau noire apparait surtout dans les r gions cervicales et thoraciques quelques fois elles sont multiples invalidantes et correspondent la maladie ch lo dienne 3 7 Clinique 3 7 1 Type de description la ch lo de post traumatique cicatricielle Une ch lo de est form e d une masse dure se formant par exemple l emplacement d une cicatrice chirurgicale surface souvent lisse rouge ou brune selon la couleur de la peau tendue souvent spon
33. nt l ouverture officielle eu lieu le 26 mars 2008 4 2 Population cible Elle est constitu e par tous les consultants du CHU Gabriel Tour vus en dermatologie pendant l intervalle du 19 juillet 2005 au 30D cembre 2010 4 3 Type d tude Nous avons men deux types d tudes descriptives une tude r trospective sur les dossiers corrig s entre 19 juillet 2005 et le 30 D cembre 2009 une tude prospective de tous les cas de ch lo des observ s en Dermatologie du premier Janvier 2010 au 30 D cembre 2010 4 4 Echantillonnage 4 4 1 Crit res d inclusion a t inclus tout patient vu en consultation dans le service de Dermatologie pendant la p riode de notre tude pour Tumeur cutan e apparue spontan ment ou sur cicatrice prurigineuse ou non douloureuse ou pas le consentement volontaire libre et clair du patient obtenu Dossier complet 4 4 2 Crit res de non inclusion tout patient ne r pondant pas nos crit res d inclusion 4 5 Recueil des donn es Il a t effectu au cours des consultations dermatologiques Tous les cas sont consign s dans un registre de consultations ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 4 6 Support des donn es Une fiche d enqu te a t utilis e pour chaque patient sur laquelle sont mentionn s l identit du patient ge sexe lieu de r sidence pro
34. oci t Francaise de Rhumatologie Vice Pr sident de la Soci t Ouest Africaine de G riatrie G rontologie SOAGG En acceptant de si ger dans ce jury vous nous avez fait honneur Votre simplicit votre gentillesse et surtout votre facilit de transmettre vos messages resterons pour nous un mod le Recevez travers cette th se l expression de notre profonde gratitude et de notre respect Que LE SEIGNEUR vous prot ge durant toute votre vie ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE A NOTRE MAITRE ET DIRECTRICE DE THESE Pr KONARE Habibatou DIAWARA Maitre de conf rences en Dermatologie Chef de service de la Dermatologie du CHU de Gabriel Tour Nous ne finissons jamais de vous remercier de nous avoir confi ce travail Vous tes toujours rest e disponible et c est le moment de vous rendre un hommage m rit 51 ce travail est une r ussite nous le devons votre comp tence et votre savoir faire J ai pu appr cier cher Ma tre vos dimensions sociales inestimables Qu Allah le tout puissant nous donne force et le courage de suivre VOS pas Veuillez trouver ici cher Maitre l expression de ma grande sympathie et de mon profond respect Que LE SEIGNEUR vous vous donne longue vie plein de sant ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE A NOTRE MAITRE ET
35. ofonde ou ne touchant pas pour une injection plus superficielle lors de la finition ne pas d passer 4 cm3 par patient tant entendu que beaucoup de produit ne p n tre pas ou ressort par les points d injection adjacents ou ricoche le port de lunettes prot ge le soignant Ceci permet de ne pas sur doser le patient e utiliser parfois un anesth sique sur zone tr s douloureuse moiti produit moiti xylocaine 1 ou 34 produit et 1 4 de xylocaine En cas d adjonction de xylocaine il faut imp rativement rincer le Dermojet Valcool 70 pour viter la formation de d p ts brunatres qui finissent par obstruer injecteur L injection doit tre fait jusqu a ce que la cicatrice soit blanche remplie de liquide et strictement intra cicatricielle difficile et demande de l exp rience sinon il risque d y avoir atrophie de l hypoderme autour et en dessous Les effets secondaires des infiltrations de corticoides retards e atrophie autour de la cicatrice si l injection n est pas strictement intra cicatricielle douleurs infection e h matome t langiectasies sur zones inject es et adjacentes pr venir les patients que l apparition de t langiectasie quasi obligatoire au bout d un certain nombre de s ances et que cela est toujours r versible ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE d colorati
36. on de la zone inject e ou adjacente ou le long des veines adjacentes surtout sur peau fonc e Parfois tr s rarement d coloration dure pendant plusieurs mois r sorption tardive passage syst mique n gligeable si la technique est impeccable e vergetures surtout chez les adolescents surtout la racine des membres correspondent priori une mauvaise technique injection extra cicatricielle chec persistance de la cicatrice ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE STRATEGIE THERAPEUTIQUE Corticoth rapie dermique ou injectable in situ Pressoth rapie Massage lan gt 18 mois r N Am lioration incompl te Cicatrice largie Am horation compl te Cicatrice plate isochrome fine Aucune R section cicatricielle am lioration contension N Th rapeutique dermatologique M decine Sciences Flammarion 2001 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE IV METHODOLOGIE 4 1 Cadre d tude 4 1 1 Situation g ographique Notre tude a t r alis e dans le district de Bamako plus pr cis ment au Centre Hospitalier Universitaire CHU Gabriel Tour H pital situ en plein centre ville limit l Est par le quartier M dina courra l Ouest par PENI et le quartier Darsalam au sud par la cit du chemin de fe
37. ous avons recens s 60 cas de ch lo des soit 0 63 au cours de l tude A Ouagadougou 5 5 Traor et collaborateurs ont trouv 52 cas an quatre ans soit 0 4 8 Lom les cicatrices ch lo diennes repr sentaient 1 93 des motifs de consultation en 2000 3 Circonstances d apparition La circonstance d apparition tait post traumatique accident de la circulation acn les perc es d oreille coup et blessure volontaire chez la majorit des patients 86 7 La fr quence lev e des accidents de la circulation des perc es d oreille et les pratiques rituelles de scarification expliquent cette fr quence lev e de ch lo de post traumatique chez nos patients Nous avons trouv 8 cas de ch lo des spontan es Localisations Les patients ayant des l sions ch lo diennes au niveau des oreilles du nuque de la face et du cou taient majoritaires 28 3 Ces l sions sont regroup es en l sions de la t te IL ressort de cette tude que toutes ces localisations sont responsables de pr judice esth tique ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Une tude faite Marseille en 2009 a montr que les ch loides pr dominent dans certaines localisations les r gions du cou les oreilles la nuque la face cause de la grande fr quence des pratiques rituelles de scarification de perc e d oreille de tatouage et la pr disposition des suj
38. r me pour le reste du corps les plus puissants propionate de clob tasol Dermoval cr me dipropionate de betam thasone Diprol ne pommade Mode d emploi en massage appuy sans d border autour de la l sion essuyer et laver apres ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE sous pansement occlusif Tegaderm ou Opsite cela augmente l activit du produit 3 9 2 Moyens g n raux Corticoth rapie intral sionnelle Dipropionate de betam thasone Diprost ne injectable Kenacort retard Triamcinolone ac tonide Depo m drol Methylpredonisolone moins efficace utiliser en cas d allergie au K nacort retard et au Diprost ne L efficacit des ampoules de 40 mg ou de 80 mg est identique les ampoules de 40 mg contiennent 1 cm3 et l ampoule de 80mg 2 cm3 Les indications des infiltrations de cortico des retards cicatrices hypertrophiques longues dispara tre ou en zone visible d collet visage cicatrices ch lo des en infiltration seule ou apr s chirurgie de r duction Le rythme des injections si l injection est faite apr s chirurgie d ex r se le plus recommandable est souvent l ex r se intra cicatricielle la premi re s ance d infiltration sera faite juste apr s l ablation des fils On espacera ensuite en surveillant de tr s pr s la r apparition du prurit Les infiltrations doivent
39. r et enfin au nord par la base militaire Le CHU est organis en sept 07 d partements comprenant vingt six 26 services Les d partements sont les suivants Le d partement de M decine Le d partement de Chirurgie Le d partement d Anesth sie R animation et M decine d Urgence Le d partement de Gyn cologie Le d partement des services M dico Techniques Le d partement de P diatrie Le d partement d Imagerie M dicale Le service de Maintenance et le service Social sont plac s en staff avec la direction 4 1 2 Local Le service de Dermatologie est situ au premier tage entre les services de VORL et de la Chirurgie Le CHU comprend les anciens b timents un nouveau b timent dont ouverture officielle a eu lieu le 10 f vrier 2007 Ce b timent se compose de un sous sol r serv pour le parking rez de chauss e ot nous avons le bureau des entr es les box de consultations de traumatologie et de m decine gastro ent rologie cardiologie diab tologie le premier tage est r serv aux consultations de p diatrie ORL dermatologie gyn cologie chirurgie ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Au deuxi me tage se trouvent les bureaux des m decins dont celui du dermatologue Le troisi me tage et le reste sont r serv s l administration R cemment un service d urgence chirurgicale a t construit do
40. r of MM Ps Le relief de cicatrice s aplanit et une r cup ration partielle de l lasticit est observ e En cas de trop forte activit des MM Ps la cicatrice risque d tre atrophique si leur activit est trop faible la cicatrice peut tre hypertrophique d o la n cessit d un quilibre Les ch lo des et cicatrices hypertrophiques peuvent tre d crites comme des vari t s de la cicatrisation d une plaie Quand cicatrice m rit sa r sistance s am liore et elle devient riche en fibres collag nes pendant une p riode A ce stade la cicatrice est douloureuse boursoufl e et augmente de volume mais ne d passe pas les limites de la blessure originale C est en ce moment qu on parle de cicatrice hypertrophique Elle a tendance s affaisser en quelques mois pour redevenir plate et indolore Quand un d s quilibre se produit entre les processus anabolique et catabolique le collag ne est produit plus qu il n est d grad et la cicatrice augmente de facon anarchique dans toutes les directions c est la ch loide La formation d une ch loide provient probablement d une r ponse exag r e a un traumatisme et une mauvaise communication entre les k ratinocytes et les fibroblastes chez les personnes pr dispos es Les facteurs impliqu s sont une s cr tion anormale par les fibroblastes de m diateurs pro inflammatoires avec une r ponse anormale a d autres signaux inflammatoires conduisa
41. s s en pr vention de la formation de cicatrice ch loidienne et doivent tre appliqu s d s la 2 semaine apr s le traumatisme cutan et pendant les 3 mois qui suivent 12 24 heures par jour Ils peuvent tre prescrits aussi pour le traitement des cicatrices ch lo diennes d j form es o ils am liorent leur aspect Le m canisme d action est peu connu hydratation augmentation de la temp rature locale favorisant la destruction du collag ne modification de la polarisation de la peau ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 3 9 1 c Corticoth rapie locale Indications Sur les cicatrices hypertrophiques qui d mangent En renfort des infiltrations de corticoides retard pour atrophier les cicatrices ch loides et pour calmer le prurit car celui ci est source d excoriations qui majorent les cicatrices ch loidiennes Contre indication le diab te Infection herp tique Infection bact rienne Candidose Effets ind sirables e vergetures surtout chez les adolescents particuli rement aux racines des membres passage syst mique qui est n gligeable si la technique est respect e vasoconstriction p ri l sionnelle temporaire d pigmentation temporaire acn dermite p ri orale pilosit Il faut choisir le Grade en fonction de zone traiter pour le visage faible type D sonide Locatop c
42. s plus touch s 4 Les sites de pr dilection sont lobe de l oreille partie sup rieure du dos r gion thoracique sup rieure 10 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE Cliniquement les ch loides touchent pr f rentiellement les zones cutan es soumises d importantes tensions lors des mouvements du corps les paules la face ant rieure du thorax la r gion sus pubienne les lobes des oreilles contrairement le scalp et la face ant rieure des avant bras sont rarement touch s On ne sait pas pr cis ment comment ces tensions favoriseraient la croissance des ch lo des ni le fait qu elles constitueraient un facteur inducteur et qu elles seraient capables de favoriser l expression de certains g nes la synth se des prot ines et la prolif ration cellulaire 11 3 5 Physiopathologie La peau est un organe qui participe la protection du corps et la r gulation des changes avec l ext rieur Toute effraction cutan e entra ne une cascade de r actions biologiques dont le but est de r tablir au plus vite et au mieux ces fonctions La r paration des tissus endommag s par un tissu conjonctif non sp cifique et un tissu pith lial propre la peau aboutit la cicatrice 6 En effet 1l existe trois types de cicatrices la cicatrice atrophique la cicatrice hypertrophique et ch lo de la macule ryth mateuse et pigmen
43. t e La cicatrisation est un ph nom ne complexe qui met en jeu diff rents types cellulaires et compos s prot iques capables d interactions On d crit sch matiquement trois phases durant la cicatrisation Une r ponse imm diate une phase prolif rative une phase de contraction et de remodelage Le processus de la cicatrisation est caract ris par un quilibre entre la synth se et l hydrolyse du collag ne Pendant la phase de prolif ration le taux d apport en collag ne d passe celui de sa lyse puis apport et lyse s quilibrent au cours de la phase de maturation A cette tape le collag ne structural de la cicatrice ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE form e est r organis par l action conjointe de la lyse et de la synth se aboutissant une cicatrice mature Dans le cas des ch lo des et cicatrices hypertrophiques le point d quilibre g n ralement atteint 3 4 semaines apr s la blessure n est jamais atteint L apport du collag ne reste sup rieur sa lyse pour une p riode ind finie provoquant une boursouflure au niveau de la cicatrice La ch lo de poursuivra ind finiment sa croissance la fois en s paississant et en s tendant Au contraire une cicatrice hypertrophique ne se d veloppe jamais au del de la blessure originale elle se stabilise et se r sorbe spontan ment 6 12 mois apr s la blessure 7 La
44. tan ment sessile ou prurigineuse Elle peut avoir une forme un peu bossel e mais elle a surtout des expansions pseudopodiques en pattes de crabe d passant largement les limites de l incision chirurgicale ou de la l sion inflammatoire qui l a pr c d e En cas de l sion postop ratoire 1l est important de faire le diagnostic diff rentiel avec les cicatrices hypertrophiques Celles ci sont d apparition pr coce limit e bords parall les r gressent spontan ment entre 12 18 mois 15 1 3 7 2 Formes cliniques 3 7 2 a Selon la topographie Les ch lo des peuvent appara tre sur toutes les parties du t gument cutan 8 Les localisations les plus fr quentes sont ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE la nuque comme c est le cas de l acn ch lo dienne de la nuque c est une l sion inflammatoire chronique cons cutive un d sordre de cicatrisation elle peut tre isol e ou confluante entra nant un v ritable placard le lobule de l oreille une simple perc e d oreille peut engendrer des ch loides g antes la r gion m dio thoracique c est la localisation la plus fr quente des ch loides 3 7 2 b Les ch loides spontan es Ch loides spontan es ou primaires c est dire qu aucune l sion pr existante n a t objectiv e cette forme qui repr sente la maladie ch lo dienne est fr
45. th tique psychologique fonctionnel de prise en charge Toutes ces raisons ont motiv ce travail ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE OBJECTIFS ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE II OBJECTIFS A Objectif g n ral tudier les aspects pid miologiques et cliniques de la ch loide dans le service de Dermatologie du Centre Hospitalier Universitaire Gabriel Tour B Objectifs sp cifiques 1 D crire le profil sociod mographique de la ch loide 2 D crire les diff rents aspects cliniques de la ch loide 3 Formuler des recommandations pour une meilleure prise en charge de la ch lo de au Mali ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE GENERALITES ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE HI GENERALITES 3 1 Rappel de la structure de la peau La peau est constitu e de l ext rieur vers l int rieur par 3 couches distinctes L piderme Le derme L hypoderme 3 1 1 L piderme L piderme est un pith lium malpighien pluristratifi compos de 5 couches de cellules appel es k ratinocytes Il comporte de l ext rieur vers l int rieur La couche corn e est la couche la plus externe Elle est plus ou moins p
46. tients pr sentant des ch lo diennes post l sionnelles taient 52 soit 86 7 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 3 2 Tableau XII R partition des localisation des l sions 60 patients en fonction de la 1 7 8 3 135 15 16 7 16 7 28 3 100 Les ch loides localis es au niveau de la t te taient 17 soit 28 3 Les l sions ch lo diennes observ es taient hyperpigment es 5 3 3 Tableau VIII R partition des patients en fonction de la mesure selon le grand axe des l sions 45 3 11 1 60 Les patients ayant la mesure de leur grand axe comprise entre 0 5 5cm taient 45 soit 75 75 5 18 3 100 ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE 5 3 4 Tableau IX R partition des patents en fonction de la mesure selon le petit axe des l sions 49 81 7 11 18 3 60 100 Les patents ayant la mesure de leur petit axe comprise entre 0 5 5cm taient 49 soit 81 3 5 3 5 Tableau X R partition des patients en fonction du nombre de l sions 55 917 5 8 3 60 100 0 Les patients ayant 1 5 l sions ch lo diennes taient 55 soit 91 7 5 3 6 Tableau XI R partition des patients en fonction du mode de groupement l sionnel 19 ST 41 68 3 60 100 0 Les l sions ch loidiennes taient isol es dans 68 3 ASPECTS EPIDEMIOL
47. tres poursuivies jusqu am lioration compl te Pour le dipropionate de b tam thasone diprost ne les injections sont espac es de 45 jours et 15 jours pour la triamcinolone ac tonide L injection peut tre faite la seringue avec une aiguille fine les seringues avec un embout vissant sont les plus adapt es tant donn e la puissance qu il faut d velopper pour injecter dans ces cicatrices dures L indication de l injection la seringue est repr sent e par les ch lo des tr s petites ou peu paisses o le dermojet ferait des d g ts produit sortant en partie de la cicatrice ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE L injection doit toujours tre tr s superficielle tangentielle avec le biseau de l aiguille juste enfoui et tourn vers l ext rieur Ainsi liquides blancs cela permet de contr ler exactement ce que l on fait La plupart du temps les injections doivent tre faites avec un Dermojet qui est une seringue aire comprim e sans aiguille Le jet particuli rement rapide et sous forte pression p n tre la peau selon le constructeur entre 4 et 6 mm de profondeur Le choix existe entre le standard ancien le standard r cent qui doit tre st rilis chaque fois comme le pr c dent e le dermojet polym dical embouts interchangeables qui autorise selon le constructeur de passer d un patient
48. ulaire et nerveux Par ailleurs il abrite les annexes pidermiques follicules pilo s bac s glandes sudorales 3 1 3 L hypoderme ou couche adipeuse C est un tissu conjonctif constitu de cellules graisseuses appel es adipocytes Les adipocytes sont rassembl s en lobules et en lobes graisseux s par s par des trav es conjonctivo vasculaires et nerveuses 3 2 D finition Les ch lo des sont des tumeurs b nignes intradermiques correspondant une r action inappropri e du tissu conjonctif un traumatisme chez les personnes pr dispos es 8 3 3 Historique L histoire des ch lo des est intimement li e celle du folklore Africain Des descriptions pr cises de ces l sions sont mentionn es dans ses proverbes et dans sa m decine traditionnelle On retrouve des premi res r f rences aux ch lo des au dix huiti me si cle dans les crits des Yorouba un tribut Nig rien La premi re description date de 1790 Retz y supposa qu il s agissait d une herniation du tissu conjonctif sous cutan En 1817 le m decin Jean Louis Alibert lui donna la d nomination actuelle des ch lo des ou keloid du Grec ch l pince de crabe en raison de sa forme 2 7 3 4 Epid miologie Les ch lo des constituent un des motifs de consultations fr quentes en Afrique noir 8 9 7 En Europe on note une pr valence de 6 a 16 avec une pr dominance du sujet noir Les jeunes de la tranche d ge comprise entre 15 a 30 ans sont le
49. venance profession les donn es cliniques nombre localisation signes fonctionnels le groupement l sionnel les circonstances d apparition la taille des l sions les r sultats des examens compl mentaires glyc mie jeun ant c dent de ch lo de dans la famille le traitement propos et les r sultats du traitement 4 7 Aspect thique consentement clair libre et volontaire du patient ou parent obtenu et ou assentiment de l enfant anonymat et confidentialit des donn es recueillies secret m dical conserv accord du CHU diffusion des r sultats de l tude 4 8 Traitement et analyse des donn es Les donn es ont t s saisies sur MICROSOFT WORD et EXCEL Les traitements ont t r alis s sur SPSS ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE RESULTATS ASPECTS EPIDEMIOLOGIQUE ET CLINIQUE DE LA CHELOIDE DANS LE SERVICE DE DERMATOLOGIE DU CHU GABRIEL TOURE V RESULTATS Nous avons eu les r sultats suivants du 19 Juillet 2005 au 30 D cembre 2010 ont t vus en consultation Dermatologique 9481 patients parmi lesquels 60 patients ont pr sent pathologie ch lo dienne soit 0 63 5 1 R sultats sociod mographiques 5 1 1Tableau I R partition des patients en fonction de l ge 5 8 3 13 PAN ed 24 40 6 10 3 5 9 15 60 100 Les patients g s de 21 30 ans taient au nombre de 24 soit 40
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