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Rapport d`activité 2013 - Fondation Officielle de la Jeunesse

1. FA Pioa 22 53 f par 69 8 ROVER ruren 18 ih ob mar m prib far riari i ue el 48 84 OPEN Li 2558 1054 PE mha de de CPE 1554 LCR Mo BHT 58 FOR Gi r 1 V 8 mars mon Le 81 iraid 5 6 85363 455 495 sabre raabe me pi a 184 4 riremi 2 d s qe 5 dure Phen i CE ET SEC CT CCR 70 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 COMPTES 2013 COMPTES 3 Audit de la fiduciaire 88 88 0 5 69 87 1 34 2 L Faute 89998 8 1 caen 2221 48 que de 898 88 48 828905 93 pont
2. Origine des entr es SPMi 8 OMP 1 Taux d occupation 68 94 Dur e moyenne des s jours 16 mois Nombre de personnes ayant s journ 24 Grand Saconnex Genthod Versoix Malgr les adaptations de l institution la reconnaissance f d rale n a pas pu tre obtenue La qualification et la taille de l institution ont du tre revue pour s approcher des crit res mot risque renvoie un terme li au danger encouru en mer Le parrall le ducatif Nous pouvons alors faire un pa rall le entre cette notion de na vigation et une notion ducative qui est celle de l exp rience En effet comme je l ai soulign plus haut l enfant pour pouvoir tes ter et en tirer un b n fice va devoir se lancer et oser va prendre un risque et s aventurer sur un terrain qui lui est inconnu Et c est dans cette prise de risque que se situe l acte ducatif Aller de l avant en osant quitte re venir au port de temps autre pour recharger les batteries et faire le point Ce voyage va per mettre l enfant et aux adultes qui l entourent de s autoriser tenter autre chose au fur et mesure que la base se construit avec ce qui fonctionne Cette prise de risque va se nour rir du b n fice tir des pr c dents voyages y a une id e sous jacente cette aventure qui est de regarder vers l avant ensemble avec des sensibilit s qui peuvent tre heureusement diff rentes Tout cela bien
3. lapri 1 erie 86 62988 155 82 6 6 1626 8 436 5556 565 eraya de im house shrin r de apia de epin mi Audits La fiduciaire Duchosal Berney a effectu l audit des comptes 2013 et a garanti de leur bonne tenue Les comptes 2013 approuv s par le Bureau ont t pr sent s la CA dans sa s ance pl ni re du 10 avril 2014 Lors de la derni re Commission administrative les comptes 2013 ont t approuv s avec un d ficit de 724 275 27 Conform ment l article 728a alin a 1 chiffre 3 du code des obligations l organe de r vision atteste qu il existe un syst me de contr le interne relatif l tablissement des comptes an nuels Le SCI est mis en place en conformit avec les recomman dations de l organe de r vision et de l inspection cantonale des finances Tous les commentaires d taill s et annexes explicatives figurent dans le rapport de l or gane de r vision des comptes annuels arr t s au 31 d cembre 2013 RAPPORT D ACTIVIT 2013 COMPTES 2013 71 RESSOURCES PROFESSIONNELLES La pr vention et la formation Au travers d une politique des ressources humaines bas e sur des valeurs humanistes Corinne Rossat responsable des ressources humaines depuis octobre 2013 souhaite continuer le travail entrepris et expose ici les sujets les plus marquants Le groupe
4. Collaboration de proximit une d marche essentielle et durable Au fil des ans des liens r guliers avec le directeur des r sidences ont permis de renforcer cette volont commune de collaborer et de d velopper un travail de proximit Mes coll gues et moi pouvons t moigner de sa dispo nibilit de ses comp tences dans l expertise tant sociale qu ducative Cette qualit est appr ci e et n cessaire pour valuer chaque situation que nous lui pr sentons En effet si certains l ves et apprentis ont juste besoin d un lieu conve nable au sens pratique d autres jeunes souffrent au quotidien d un environnement personnel et familial incompatible avec un cursus de formation En cela nous pouvons reconna tre et ap pr cier que les r sidences de la FOJ assurent aussi un encadre ment ducatif de mani re souple et coh rente Poursuivre les efforts ensemble Avec le sentiment de se r p ter il faut continuer relever qui de droit le manque chronique de logement pour des jeunes qui s investissent dans des fili res certifiantes Quoi qu il en soit il importe que tous les partenaires sociaux poursuivent leur enga gement sans rel che afin de rappeler que de disposer d un toit dans notre cit n est en rien un privil ge mais un droit l mentaire Mes coll gues et moi tenons exprimer toute notre reconnaissance la direction et aux collaborateurs des 3 r si dences Gr ce l ens
5. beaucoup r fl chir mon positionnement La question des attitudes et postures professionnelles se pose chaque intervenant ducatif ceci en raison de l branlement et du sentiment d impuissance qu ils ont g n r en moi Au fil des supervisions et des r flexions avec mes coll gues j ai pris conscience que je pouvais tre acteur d un changement dans ma posture personnelle et professionnelle afin d tre plus en harmonie avec moi m me J ai donc consciemment pris de la distance face ces comporte ments en relativisant leur inten tionnalit en les inscrivant parfois dans le re gistre des pulsions J ai galement r fl chi mon impli cation motionnelle et mes r sonnances et me suis essay modifier peu peu mes actes p dagogiques Au fur et mesure je me suis rendu compte que mon implica 6 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLA RIGAUD Foyer d accueil moyen long terme pour enfants de 2 18 ans Nombre d entr es 10 Origine des entr es SPMi 8 UMUS 2 Taux d occupation 98 15 Dur e moyenne des s jours 16 mois Nombre de personnes ayant s journ 19 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier La Villa Rigaud y compris deux studios est devenue le troisi me groupe du Chalet Savigny D s lors la tranche d ge des enfants accueillis est de 2 18 ans tion relationnelle avait bien plus d impact que ce que je ne pen sa
6. curit la pauvret exclusion peuvent enrayer la parentalit allant jusqu inhiber l estime de soi et la capacit de penser Du rant une situation de crise il y a une priorit la survie qui re l gue la parentalit l arri re plan Lorsque les parents ne par viennent pas l assurer eux m mes le Code civil suisse pr voit que l Etat prenne des mesures de protection de l enfant Ces mesures font intervenir la FOJ qui doit notamment assurer l accueil d enfants et d adolescents tout sp cialement de ceux qui pour des raisons d ordre ducatif ne peuvent tre lev s dans leur fa mille D s la fin du 19 si cle la protection de l enfance est une pr occupation des philanthropes puis de l Etat Depuis lors les mod les ducatifs ont volu pour tenir compte la fois des besoins d une soci t en mouve ment et des d couvertes p dago giques et psychologiques amenant une professionnalisation de l ducation On a pass peu peu d une repr sentation simplifica trice fond e sur des id ologies normatives d bouchant sur la d nonciation de parents indignes et d enfants vicieux r duquer prise en compte plus plexe de la r alit Celle ci envi sage la parentalit dans diff rentes formes d organisation souvent plus soucieuses de l affectif que du normatif une parentalit as sujettie un environnement so cio conomique tout puissant et prescr
7. du projet p dagogique en lui m me l int r t se trouve dans la possibilit d adapter d agrandir les terrains d exp rimentation qui sont propos s aux jeunes accueillis et leurs familles Les perspectives pour 2014 restent donc dans cette lign e et seront illustr es en autre par la demande du passage de Toucan la mixit Carlos sa maman et Fr d rique Charri re ducatrice FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE TOUCAN UNE MAMAN S EXPRIME La reconnaissance du travail accompli Aliance Nengou a bien voulu r pondre aux questions de Sylvaine Doussot ducatrice sur son exp rience v cue au travers du soutien la parentalit apport son domicile Elle est tr s reconnaissante pour les conseils prodigu s et l appui apport et cette maman est maintenant plus rassur e Est ce que l intervention de l AEMO a r pondu vos besoins et en quoi Plus qu mes besoins J tais au fond du trou j avais des id es noires des id es d abandon l arriv e de l AEMO m a donn une renaissance votre pr sence m a donn un sentiment de s curit d existence avec vous je sens que je suis en s cu rit je ne suis pas d laiss e La fr quence et le nombre d heures de l intervention tait elle adapt e vos besoins J en aimerai plus de votre pr sence du soutien Je sais que si j ai un souci la premi re per sonne qui pense c est vous Vous tes la pour les
8. Le jeune est libre d appeler les ducateurs ou de leur rendre visite galement au foyer encourager se prendre en charge en tant que futur ou d j jeune adulte On pourrait dire aussi les amener se passer de nous plus ou moins br ve ch ance En cela l apparte ment de suite des Pontets repr sente un pas suppl mentaire que l on pourrait qualifier de naturel vers l autonomie En effet un jeune qui int gre l ap partement peut ex p rimenter son ind pendance au quotidien et tous les niveaux organi sation personnelle cole travail hy gi ne de vie t ches administra tives gestion financi re L du cateur n a aucune pr sence permanente sur place mais y passe r guli rement de mani re informelle ou de mani re plus formelle l occasion d un ren dez vous programm Le jeune est libre d appeler les duca teurs ou de leur rendre visite 28 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES PONTETS a CE 1 Les Pontets Fondation Officielle de la Jeunesse Foyer mixte pour adolescents de 15 18 ans Nombre d entr es 8 Origine des entr es TPAE Taux SPMI d occupation 83 14 Dur e moyenne des s jours 12 mois Nombre de personnes ayant s journ 15 Lancy l appartement de phase de progression 3 t en partie modifi avec ces nouvelles orientations Les notions de socialisation et d autonomie o
9. Unit d valuation et d orientation ducative pour 9 jeunes de 13 18 ans Nombre d entr es 22 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 49 54 Dur e moyenne des s jours 98 jours Nombre de personnes ayant s journ 29 Onex Les demandes d observation ont t nulles durant plusieurs mois La Calanque a ouvert temporairement quatre places une mission d accueil d urgence permettant ainsi une adaptation aux besoins des jeunes et de leur famille T es tu senti entendu et respect dans tes choix et tes besoins Parfois oui parfois non Que peux tu nous dire de la vie en collectivit dans le foyer En quoi les comporte ments les actes la posture des ducateurs peuvent ils agir sur la dynamique de la cohabitation Chaque ducateur a une mani re de faire diff rente y en 8 qui nous comprennent et qui ar rivent mieux nous expliquer les choses et d autres qui sont trop attach s la r gle et du coup on a juste trop envie de foutre le bronx Observes tu des b n fices aujourd hui de ton s jour la Calanque Si oui lesquels Si non pour quelles raisons Avec le temps ce que j ai retenu c est juste les bons moments pass s avec les jeunes ou avec les ducateurs J ai eu certains comportements dont je ne suis pas tr s fier aujourd hui mais que je ne pouvais pas com prendre avant Mais je remercie quand m me la Calanque carils m ont quand m me
10. des besoins des enfants et de leurs parents Nous sommes au c ur de la complexit de l humain L Office de l Enfance et de la Jeunesse par sa Directrice g n rale Ma dame Francine Teylouni a remis en juillet 2013 aux autorit s can tonales le rapport sur la r forme de l duca tion sp cialis e apr s 7 ans de travail Ce rapport tr s int res sant redonnait trois axes de d veloppement L action pr ventive pr coce le soutien la parentalit et la protection de l enfance Les professionnels de la 0 se reconna ssent pleinement dans ces trois axes et nous pouvons confirmer que la FOJ continuera 4 apporter sa contribution active pour r aliser ces r formes Je tiens remercier tous les col laboratrices et les collaborateurs de la qui donnent sens ces deux mots Professionnalisme et C ur 1130 6556 galement mes chaleureux remerciements la direction g n rale de l Office de l Enfance et de la Jeunesse ain si qu tous les membres de la Commission administrative de la FOJ pour leur collaboration Tout cela est arriv et rien de cela ne doit jamais plus se pro duire Car ce sont des blessures qui ne cicatrisent jamais com pl tement Des blessures qui restent Propos de Madame 18 Conseill re F d rale Simonetta Sommaruga en avril 2013 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MESSAGE DE OLIVIER BAUD 9 LA EN BREF Sa mission ses activit s ses par
11. prin cesse et sauveteuse de pauvres personnes s questr es par l in f me ascenseur Je tiens pr ciser que je ne vivrais pas toutes ces vies sans les r sidants J ap 14 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE VOLTAIRE rt Le Voltaire Fondation Officielle de la Jeunesse R sidence mixte 16 25 ans pour apprentis tudiants non universitaires et jeunes travailleurs faible revenu Nombre d entr es 21 Origine des entr es SPMi 3 Priv 14 Conseillers sociaux Taux d occupation 96 31 Dur e moyenne des s jours 32 mois et demi e Nombre de personnes ayant s journ 72 Ville de Gen ve Une veilleuse a t mandat e pour l am nagement des espaces communs Les r sidants ont galement pu exprimer leurs avis prends conna tre des per sonnes tr s diff rentes tant par leurs parcours de vie que par leurs ges ou leurs cultures est tr s enrichissant de partager avec eux des moments difficiles comme des moments de joie Une n cessit pour les jeunes en formation J ai beaucoup de respect et d ad miration pour ces jeunes adultes qui parviennent se redresser et avancer dans la vie Je pense qu une infrastructure comme la r sidence Le Voltaire est une main tendue qui leur permet de se reposer sur quelque chose de solide le temps de leurs tudes Je reste convaincue de l utilit et de la n cessit de telles struc tures sp cialement
12. relationnelle pour les enfants qui ont des accompagnements ducatifs longs plus de souplesse un travail en r seau et la proximit des lieux d habitation des enfants et de leurs familles 12 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 PRATIQUE Ville de Gen ve 101 places Lancy 86 places Onex 64 places Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier 85 places Grand Saconnex Versoix Genthod 30 places Institutions 88 67 532 enfants et adolescents accueillis 208 adultes accueillis 29 adolescents aux Ateliers de la FOJ 177 personnes dans les r sidences 96 31 Le Voltaire 98 29 Village Suisse 98 83 Pont Rouge ont permis 287 enfants d en b n ficier repr sentant 160 situations g r es 101 Ville de Gen ve neue 86 1 Onex 85 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier 1525 accueils et 1946 changes 30 Grand Saconnex Versoix Genthod T MOIGNAGE DE CAMILLE FISCHER VEILLEUSE La diversit du r le de veilleuse la residence Avec beaucoup d humour et de d rision Camille Fischer veilleuse pr sente ici les t ches d volues son r le Une r sidence pour les jeunes tenue par des jeunes tudiants sous la direction de Pascal Chanton o souffle un esprit de convivialit Durant les ann es de formation ou dans les moments parfois difficiles les r sidants savent trouver l oreille attentive des veilleurs Pour pr tendre ce poste il faut pratiquer r guli rement le quick
13. sont tr s peu pr sentes et qui ne passent pas toutes les nuits au foyer Ce fut le cas pour de nombreuses si tuations cette an n e Le constat est clair et nous 8 oblig repenser la fa on de consid rer les jeunes ainsi que la collaboration avec leur famille Le soutien la parentalit Malgr leurs difficult s les pa rents ont l autorit parentale et nous avons uvr pour qu ils restent les principaux acteurs et les premiers inform s pour tout ce qui touche l ducation la scolarit la sant et les projets de leur fille Concr tement cela signifie entendre leurs de L quipe a davantage travaill sur les comp tences de chacun ici et maintenant pour se projeter dans un avenir possible mandes pour imaginer avec eux la prise en charge la mieux adap t e leur r alit les impliquer et demander leur pr sence l ensemble des r unions entre tiens et bilans traitant de ces as pects Cette ouverture de nouvelles formes de collabo rations nous 8 amen prendre conscience que l attention et la consid ration port es aux familles sont primor diales et ce d s la premi re ren contre Pour ce faire il nous a fallu porter un regard nouveau sur leurs r alit s nous d faire de nos pr jug s et nos peurs afin de prendre en compte les relations singuli res entre chaque fille et ses parents Plus que sur la s paration l quipe a davantage travaill sur la diff
14. t de population et aux interactions quotidiennes qui en d coulent les personnes h ber g es ont l opportunit de ques tionner leur situation conjugale et familiale dans un cadre s cu ris entour es par une quipe de professionnels Un travail so cio ducatif est effectu avec chaque personne h berg e ax sur l approfondissement des d clencheurs de la crise qui 8 n cessit l h bergement l va luation psychosociale juridique et conomique de la situation ainsi qu apr s le passage au Per tuis Ainsi l issue du s jour la personne devrait tre m me de Le Pertuis instaure l augmentation de lits d urgence l ouverture d une ligne t l phonique violences domestiques h bergement d urgence L accueil simultan d auteurs et de victimes de violences domestiques est la particularit du Pertuis prendre des d cisions adapt es Sa situation conjugale et fami liale La deuxi me d cision porte sur l ouverture de la ligne t l pho nique appel e violences domes tiques h bergement d urgence 022 792 00 11 Elle est atteignable 24h 24 365 jours an Port e par l adage une demande d h ber gement est gale une r ponse positive l quipe ducative du Pertuis a pour mission de r pondre favorablement toute demande d h bergement en ur gence que ce soit au sein du Pertuis ou s il est complet dans un autre lieu avec l appui de l Unit mobile d urgences so ci
15. unions C est tr s important d tre pr sent partout et d tre au courant de tout ce qu ils font comme par exemple qu ils ont vol au magasin Je suis tr s content l int rieur de moi Maintenant je suis tellement le vrai papa les enfants m coutent et c est vraiment super n y a pas d ducation sans travail il faut tre gentil et des fois s v re S il y a du respect on respecte les autres Les enfants nous disent c est gr ce vous que nous sommes au foyer c est vrai c est notre probl me Mainte nant on voit la fin du tunnel peut tre on va s en sortir En tant qu assistantes sociales que pensez vous de cette nouvelle formule Madame Basteynz faut garder une certaine sou plesse en agissant au cas par cas Je trouverais bien que l enfant soit pr sent en fin de la syn th se La pr sence des parents toutes les synth ses est valuer en fonction des situations Je pense qu il est important de r server un moment de r flexion entre professionnels puis dans un deuxi me temps de faire par ticiper les parents Tha s White Carrillo ducatrice et les jeunes filles Madame Dubois Cela d pend des situations du fonctionnement familial Cela d coule des relations entre les parents de leur probl matique familiale Dans certaines situa tions l volution peut tre tr s mouvante particuli re conflic tuelle il faut en tenir compte Dans le cas de s paration par exe
16. vi demment dans un cadre qui sera bienveillant pour les voyageurs Une nouvelle demande de reconnaissance t envoy e Berne et une visite de l institution par l OFJ est pr vue en juin La r organisation de l institution en deux groupes de huit enfants sera effective la fin du premier trimestre mais il faudra encore quelques mois pour qu une stabilit se r installe dans l esprit des enfants Les professionnels de Pierre Grise ont eu maintes occasions ces derni res ann es de d montrer leurs capacit s d intervenir aupr s des enfants et des familles m me dans des situations tr s changeantes FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MAISON DE PIERRE GRISE 66 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 ORGANIGRAMME AU 31 D CEMBRE 2013 La FOJ un coup d il m m COMMISSION ADMINISTRATIVE CA Bureau de la CA Fran oise Joliat Pr sidente Marilou Thorel Vice pr sidente Guy Girod Secr taire Membres de la CA Fran oise Arbex Michel Beux Daniela Bertossa Kelly Clamy Boccard Thierry Derobert Madeleine Mirabaud Yves Richard Franco Saccone Joachim Schwitzguebel Jean Marie Voumard Les Ateliers de C dric Bernard directeur Marco Mora RP Le Toucan La Calanque Sandro Reginelli directeur S bastien Roux RP DIRECTION ET ADMINISTRATION Olivier Baud Secr taire g n ral Val rie Milleret Assistante de direction charg e de la
17. Ana s com La s paration avec men ait entrer dans ma s ur nous a l adolescence et ce mais il faut avancer et permis d avoir plus passage lui permis prendre son autono mie Je pense que Charlotte a peut tre pu se lib rer de l instinct un peu maternel de sa grande s ur Comment les filles ont elles r agi cette s paration Ana s vivait sa vie et ne se faisait pas de souci pour Charlotte car elle connaissait l endroit Char lotte de son c t tait un peu triste mais s en est vite remise car elle est devenue le chef tant donn qu elle tait la plus g e du groupe d amis chacune de continuer gran dir Elle s est p e et a commenc d velopper son autonomie car elle a d se prendre en main qui est une bonne chose Avez vous per u une volution dans leur relation Non je n ai rien remarqu Elles sont toujours tr s complices Ana s comment as tu v cu ta s paration avec Charlotte Je me suis sentie plus libre et mieux mais triste moiti d avoir quitt ma s ur et les Chouettes 115 sont moins stricts 22 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA SPIRALE l accueil d enfants de 11 16 ans foyer mixte e Nombre d entr es amp Origine des entr es SPMi Taux d occupation 100 92 Dur e moyenne des s jours 2 ans et 20 jours Nombre de personnes ayant s journ 14 Lancy Nous avons renforc l implication
18. FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE TOUCAN FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE L accueil de 8 jeunes g s de 13 18 ans Nombre d entr es 8 Origine des entr es SPMi TPAE Tmin Taux d occupation 96 15 Dur e moyenne des s jours 325 jours Nombre de personnes ayant s journ 15 Onex La nouveaut et l innovation sont source de remises en question importantes au sein m me de l quipe de Toucan elles touchent aussi bien les valeurs institutionnelles que les pratiques ducatives temps qu il fallait Si je n tais pas venu au Toucan a aurait t pire C tait bien Les Les ducateurs si d avoir un comportement cor rect Au Toucan j ai appris dire quand a n allait pas et ducateurs taient iontaid aujourd hui je le fais sympas et cela m a g rer ma plus plut t que de le bien aid frustration garder pour moi J aide En quoi le placement t a aid Cela m a aid changer de com portement Les ducateurs m ont appris g rer ma frustration rires Quels effets ressens tu dans ton quotidien Eh bien d j de pouvoir tre tous les jours chez moi J essaie aus aussi plus souvent faire manger J aide plus ma maman J aide pour le m nage et je fais ma chambre bon pas tout le temps mais avant je ne la faisais jamais rires Au Tou can elle tait toujours rang e et propre Je me souviens des net toyages du jeudi Au del
19. Mais apr s j ai imagin que a allait tre le lieu qui m aiderait r soudre mes probl mes Comment expliquerais tu ce qu est le foyer La Calanque aujourd hui un jeune qui ne le connait pas et qui doit y venir Je lui dirais que a va l aider comprendre certaines choses mais que a peut aussi tre dif ficile pour lui Quels faits marquants positifs et n gatifs retiens tu de ton s jour Les moments de repas et de sports m ont marqu po sitivement Par contre les mo ments o j avais l impression de ne pas tre compris ont t v cus n gativement Certaines r gles m ont fait du bien comme le respect des heures de rentr e Qu est ce qui a t aidant pour toi et qu est ce qui a t source de difficult s durant ce s jour Ce qui m a aid c est d tre en groupe et voir que d autres jeunes avaient aussi leurs pro bl mes je me sentais moins seul Ce qui tait difficile c est quand je ne comprenais pas le sens de ce qu on me demandait Comment as tu v cu le cadre ducatif de la Calanque r gles horaires etc Certaines r gles m ont fait du bien comme le respect des heures de rentr e ou celui des heures de repas J avais l im pression d tre en famille D autres r gles taient plus com pliqu es respec ter car j avais l impression qu on voulait me commander 54 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA CALANQUE FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE
20. Nombre d accueils 1525 Nombre d changes 1946 Origine SPMi TPI Dur e moyenne des suivis 1 ann e et 7 mois Nombre de nouvelles situations 60 Ville de Gen ve Favoriser les volutions des situations vers l autonomie tout en garantissant la s curit Adapter nos prestations au plus proche des besoins des familles et les communiquer clairement au r seau 6 mois est sur 2013 en moyenne de 3 mois et descendu un mois sur les deux derniers mois de 2013 Cette r duction significa tive du temps d at tente est due en partie l antenne Ormeaux mais ga lement au travail fait par les curateurs et juges pour que soit introduit la progression et faire que les situations voluent de l int rieur vers l ext rieur du tr s encadr au peu voire pas encadr La notion d une prise de risque responsable est centrale dans toutes ces volutions tout en garantissant la s curit des en La notion d une prise de risque responsable est centrale dans toutes ces volutions fants b n ficiant de ces presta tions Cet exercice est complexe pour chacun des acteurs d aller vers la progression avec l exi gence de s curit au regard de ses res ponsabilit s mu tuelles La prestation en milieu ferm dans cette perspec tive est actuelle ment questionn e avec tous nos partenaires Je dois ici particuli rement sa luer la r activit l implication et l efficacit
21. afin de replacer le b n ficiaire de prestations et l ducateur au centre de ce nou veau syst me d information Gr ce l engagement des civi listes aides informatique les techniciens du service ont pu tre lib r s de certaines t ches de support pour consacrer le temps et l nergie n cessaires la r alisation de ce projet d en vergure dont la mise en produc tion a t fix e au d but 2014 En parall le une importante par tie du parc in formatique 8 t renouvel apr s plus de 10 ans de loyaux services pour les mat riels les plus vieux La bonne gestion du budget reste donc une pr occupation majeure dans un contexte o les volu tions technologiques imposent parfois des changements tr s rapides qu il s agit de ma triser galement sur le long terme Dans cette optique de nom breux changes avec les sp cia listes d autres institutions et entreprises ont permis de main tenir un niveau de service lev avec un syst me d information r solument moderne et capable d voluer moindre co t La disponibilit des collabora teurs du service leurs comp tences et leur volont dans l action au cours de cet exercice ont rendu concr te la strat gie d but e il y a plusieurs ann es avec un r sultat positif qu il s agit de consolider et de faire fructifier au profit de nos pres tations FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 SYST ME D INFORMATION 73 REMERCIEMENTS Nous ex
22. au centre des interventions tel est le reflet de cette ann e 2013 accompagner dans la direction qu ils ont choisie Enrichie par ces nouvelles pers pectives l quipe et les jeunes sont davantage acteurs de leur propre cheminement Cette pos ture ducative comprend des risques puisqu elle laisse plus de place l incertitude et ou la confrontation de nos valeurs personnelles et professionnelles Le risque est de pouvoir affirmer que nous ne savons pas l avance ce qui sera produit par l intervention Avec tous nos partenaires nous continuerons communiquer afin de diminuer les incompr hensions en explicitant notre d marche de prise en charge orient e vers les pistes propo s es par les clients eux m mes dans un positionnement nou veau par rapport aux sch mas traditionnels des travailleurs so ciaux En 2014 nous pouvons dire sans trop prendre de risque que nous continuerons questionner le sens de notre action et que nous poursuivrons notre chemin travers ces intentions 2014 s inscrit sous le signe du changement avec l ouverture de deux places suppl mentaires les travaux et la r organisation interne que cela implique Sous le signe de la stabilit galement par la r flexion continue sur la place des enfants et de leur famille dans le projet ducatif et le maintien d une collaboration saine et confiante avec les partenaires du r seau FOJ RAPPORT D ACTIVIT 20
23. bauche d un outils d valuation de nos prestations et travers diverses pr sentations de l AEMO Quelles id es vous faisiez vous de l intervention de l AEMO Je pensais que c tait une per sonne qui allait me contr ler avec une feuille et un bic pour noter Mme N par si Mme N par l elle a pas fait son m nage ni sa vaisselle mais ce n est pas a Qu est ce qui pourrait tre am lior dans la collaboration avec l AEMO Si on pouvait ajouter des ren contres tout me convient vous le faites avec amour et respect et je suis tr s satisfaite Diriez vous que l AEMO a modifi votre relation avec le Service de protection des mineurs a change avant j tais tr s an goiss e lorsque j allais au SPMi maintenant je me sent rassur e confiante J ai quelqu un qui soutient et j avance Gr ce vous je vis et je vous souhaite longue vie bonheur et sant Finaliser et offrir aux familles un outils d valuation de la prestation AEMO Travailler sur comment mieux asseoir la position des ducateurs AEMO lors de la tripartite Continuer nos d marches de communication aupr s de nos partenaires services et institutions Accueillir et encadrer une stagiaire de troisi me ann e de la Haute cole de travail social FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 AEMO LA PAROLE VIRGINIE 17 ANS ET DEMI Brin de conversation sur la fin du placement Une tranche de vie pass e au foyer du Grand
24. bergeaient nos l ves Heu reusement il merge quelques r sultats positifs avec l ouverture de nouveaux lieux dont le der nier en date est la r sidence Pont Rouge en t 2012 Or il faut constater que ces avanc es tr s appr ci es n ont pas permis 26 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 PONT ROUGE FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE R sidence mixte 18 25 ans pour apprentis tudiants non universitaires et jeunes travailleurs faible revenu Nombre d entr es 6 Origine des entr es SPMi 1 Orif 1 Priv amp Taux d occupation 98 84 Dur e moyenne des s jours 10 mois Nombre de personnes ayant s journ 50 Ville de Gen ve Les travaux afin d am liorer l acoustique des lieux communs ont t r alis s et financ s en partie par le propri taire Le propri taire ayant renonc continuer les d marches aupr s de l Office du logement aucune subvention ne pourra diminuer le loyer demand aux r sidants Les r sidants pourront faire des d marches pour obtenir une subvention personnalis e sous certaines conditions de compenser enti rement la suppression d anciens lieux af fect s nos jeunes Dans la me sure de nos pr rogatives nous soutenons ces nouvelles ouver tures qui r pondent des vraies priorit s Nos partenariats se pratiquent avec des associations et des fondations priv es ou de droit public dont la FOJ repr sente un exemple dynamique
25. change faut tre capable de porter les lunettes de secr taire pour prendre les messages en caisser les loyers g rer les 800 cl s fournir les cartes les sive ou g rer les photocopies Le r le de veilleuse est tr s vari Il faut galement porter le casque de r parateur de machine laver ou de photocopieuse la cas quette de facteur ou la salopette d lectricien pour changer les fusibles d un tage plong dans le noir De plus ce poste exige une m moire interne minimum de 900 Giga afin de re tenir les recomman dations de derni re minute les noms et pr noms des r sidants pr c dents actuels et futurs l emplacement des cl s ou les proc dures Ce n est pas tout il Je reste convaincue de l utilit et de la n cessit de telles structures faut avoir une t te chapeau afin de porter dignement la toque et endosser le r le de cui sinier p tissier pizzaiolo ra cleur de raclette m me si a n est pas toujours r ussi J ai galement d prendre du poids et me laisser pousser la barbe afin de pouvoir entrer dans le costume de P re No l La cr a tion du calendrier de l Avent m a chaque ann e fait vivre des aventures tr s p rilleuses commencer par mon voyage en tra neau de fonction afin de col lecter des cadeaux aux quatre coins du P le Nord Enfin j ai occasion nellement t d co ratrice d int rieur organisatrice d v nements jardini re enseignante
26. communication Piccolo Sybille Gallandat Crevoiserat directrice Martine Miquel RP Le Pertuis Sybille Gallandat Crevoiserat directrice Martine Miquel RP Ressources humaines Corinne Rossat Responsable P LE CH NE BOUGERIES COLLONGE BELLERIVE VEYRIER Finances comptabilit informatique applications m tiers Michel Jaffaux Responsable Syst me d information s curit et b timents Diego Carrillo Responsable P LE GRAND SACONNEX GENTHOD VERSOIX FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 ORGANIGRAMME 67 COMPTES 3 Compte de profits et pertes au 31 d cembre 2013 PRODUITS D EXPLOITATION PENSIONS PRESTATIONS ACTION DUCATIVE EN MILIEU OUVERT AEMO amp PRISES EN CHARGES PRESTATIONS ACTION PR VENTIVE EN MILIEU FAMILIAL APMF SERVICE PLACEUR DES AUTRES CANTONS LOYERS ET LOCATIONS DIVERSES SUBVENTIONS F D RALES OFFICE F D RAL DE LA JUSTICE OFI D ME DE L ALCOOL SUBVENTIONS CANTONALES D PARTEMENT DE L INSTRUCTION PUBLIQUE DIP D PARTEMENT DE LA S CURIT DS SUBVENTIONS NON MON TAIRES SUBVENTIONS COMMUNE DE VEYRIER SUBVENTIONS ASSOCIATION LA POMMI RE TOTAL DES PRODUITS D EXPLOITATION CHARGES D EXPLOITATION FRAIS DE PERSONNEL CHARGES DE FONCTIONNEMENT CHARGES NON MON TAIRES AMORTISSEMENTS AMORTISSEMENTS EXTRAORDINAIRES SORTIE ET CESSIONS PERTE SUR D BITEURS DISSOLUTION R SERVES ET PROVISIONS DISSOLUTION ATTRIBUTION NETTE DE LA PROVISION POUR RETRAITES ANT
27. de l quipe du Point Rencontre dans ce qui est je pense une franche r ussite au vue de la r duction drastique de la liste d attente Les volutions plus rapides des situations vers l autonomie mettent en lumi re tout le travail de l ombre des intervenants en dehors des droits de visites entretiens avec les familles t l phones r flexions et r seaux en lien troit avec les curateurs l antenne du Point Rencontre 1 Ormeaux FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 POINT RENCONTRE 21 DES T MOIGNAGES CROIS S EN TOUTE FRANCHISE Ana s et Charlotte nous parlent de leur s paration Blaise Grangier stagiaire a souhait en savoir plus sur le passage de Ana s au foyer La Spirale Les foyers Les Chouettes et la Spirale pr sentent la particularit de la proximit g ographique ce qui permet d accueillir des fratries aux Chouettes et de transf rer les a n s la Spirale d s qu ils ont atteint une certaine maturit Le passage chez les grands devient alors un privil ge En tant que parent comment avez vous v cu le passage d Ana s la Spirale C tait bien pour Ana s qui s est sentie grande et tait tr s contente Pour moi c est une volution positive bien que Charlotte se soit trouv e seule Qu avez vous observ chez Charlotte chez Ana s Charlotte tait d boussol e pen dant quelques jours Mais comme je l ai dit elle est devenue le chef et s est vite adapt e la situation
28. fices sur sa sant physique mais aussi morale sociale et intellec tuelle Cette id e de partir du corporel au mental est nouvelle pour moi stagiaire rempla ante aux Ateliers Nous avons tous 52 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ATELIERS DE LA FOJ Les Ateliers de la FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE L accueil de 12 adolescents g s de 15 18 ans en externat Nombre d entr es 18 Origine des entr es EFP Parents CMP SCAI SPMi Taux d occupation 93 14 Dur e moyenne des s jours 144 jours Nombre de personnes ayant s journ 29 Onex La reconnaissance des aptitudes professionnelles des jeunes d velopp es au sein des Ateliers en collaboration avec l Office pour la formation professionnelle et continue Le d veloppement des prestations des ateliers aux niveaux interne et externe L ouverture et la mise en place de l atelier jardin la maison de retraite du petit saconnex MRPS La mise en place d une politique d entretien des v hicules d une partie des foyers de la FOJ par l atelier m canique L organisation d une journ e de formation la psychocin tique entendu parler des bienfaits du sport sur le mental le sport per met de lib rer des hormones de bien tre et de plaisir et le cer veau est plus apte apprendre et travailler En somme tre actif rend plus productif Pour tant ce lien entre mouvement et apprentissage e
29. financement un peu pass e chacun a retrouss ses manches pour utiliser rapidement et au mieux ces moyens allou s et combien utiles La pourtant grande b tisse du Point Rencontre situ e rue du Liotard tant d j bien remplie de cr neaux de mardi soir mer credi vendredi soir samedi et dimanche l quipe a propos de se d ployer sur un autre lieu au rez de chauss e du b timent administratif du domaine des Ormeaux L quipe des intervenants s est attel e crire le projet de ce que nous avons appel l antenne Ormeaux en faisant le choix tout d abord d ouvrir le samedi cor respondant au plus grand besoin des familles Elle a d fini les modules et opt d orienter en priorit les situations d ordon nance progressive Elle a ensuite quip le lieu pour le rendre le plus accueillant possible L quipe s est agrandie avec l embauche d une intervenante ainsi que l augmentation de taux d activit de trois interve nants la dotation correspondant environ un poste Aujourd hui et ce depuis fin mars cette antenne offre six places d changes six places d accueil le matin une place d accueil accompagn un pour un le midi et six places d ac cueil l apr s midi Si le d lai d attente moyen sur 2012 tait de 20 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 POINT RENCONTRE Point Rencontre FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Lieu destin l exercice du droit de visite
30. l avenir 11 est vident pour l ducateur de faire vivre des camps organis s par le foyer ce sont des moments exceptionnels enri chissants qui mettent en confiance l enfant et l ado lescent favorisant la socialisation et qui ouvrent les portes de l institution ducative D velopper un espace de s curit pour les jeunes et leurs familles en instaurant une lecture positive sans menaces lors des rencontres Renforcer pour chaque situation les r les et t ches entre le foyer et le SPMi D finir l action de l ducateur au quotidien pour la prise en charge des situations complexes R organiser le mod le des r unions de travail en quipe Les journ es d introduction la P dagogie Non Punitive ont t suivies par tous La formation d butera en janvier 2014 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ECUREUILS 49 FOCUS SUR LE TRAVAIL DE LA PHYSIOTH RAPEUTE Le d veloppement psychomoteur des b b s Anne Lise Wuarin physioth rapeute intervient Piccolo pour des soins prodigu s aux b b s certains enfants pr sentent des difficult s du d veloppement psychomoteur D couvrez ici le travail physioth rapeutique et l importance de la transmission des savoir faire l quipe Suite la demande d un p diatre une prise en charge phy sioth rapeutique est mise en place dans le cadre de Piccolo pour les b b s pr sentant des difficult s de d veloppement psychomoteur Ces nourr
31. qu il y a aus si plus d affection que chez les ados je me sens tranquille j ar rive r fl chir plus sur ma vie Avec tous les probl mes qu il y a chez mes parents je n imagine pas rentrer la maison Au jourd hui mon seul objectif est de r int grer le cycle et r ussir mes tudes Et pour a j aimerai rester la Ferme jusqu 16 ans pr nom fictif Les formations acquises et en cours des supervisions mieux cibl es auront pour but de nous aider perfectionner et expliciter notre action ducative en plus troite collaboration avec les parents et plus participative pour les enfants Une nouvelle forme d organisation devrait permettre une plus grande d l gation aux ducateurs pour la r alisation de divers projets novateurs Les enfants FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA FERME 39 LA PAROLE LAURENCE BOURNAY EMPLOY E DE MAISON Une interview en toute simplicit Laurence Bournay employ e de maison a bien voulu r pondre aux questions de Bruno Chevrey directeur Le regard qu elle porte sur les relations et les liens qui se tissent avec les parents les enfants les professionnels et le dialogue constant entre tous permet de pouvoir approcher l intimit de la vie du foyer La Place Quelle image avez vous des foyers en g n ral Avant je pensais des endroits sinistres un peu comme des or phelinats Quand j ai commenc la FOJ j ai t tr s tonn e de voir des
32. r alisation et d impl mentation des plateformes p dagogiques informatis es a bien eu lieu en 2013 Ce projet d envergure r pond pleinement aux besoins des quipes ducatives et des partenaires de la FOJ dont les structures sont r parties sur 15 sites diff rents Diego Carrillo responsable du syst me d information de la s curit et des b timents revient sur la phase de pr paration la suite des grands travaux de l ann e 2012 durant laquelle les infrastructures du r seau le d m nagement du secr tariat g n ral et la t l phonie se sont concr tis s l ann e 2013 aura vu le projet de plateformes p da gogiques informatis es entrer dans les phases concr tes de r alisation et d impl mentation En s appuyant sur l analyse pr liminaire men e aupr s de chaque quipe de chaque cadre dans toutes les institutions le syst me a trouv sa forme finale dans le courant de l automne Conscient que l enjeu du projet d passait question p da gogique pour d border sur les aspects administratifs du sys t me d information une refonte compl te de l intranet institu tionnel a vu le jour en fin d an n e comme socle de base pour La disponibilit des collaborateus du service leurs comp tences et leur volont ont concr tis la strat gie d but e il y a quelques ann es le lancement des plateformes Navigation et pr sentation des pages ont t compl tement re pens es
33. rales r unions des d l gu s commissions de travail accueil des nouveaux locataires et discussions sur les immeubles en cours de construc tion la Cig e on cultive par ticipation et responsabilisation Au d part les logements taient principalement sous un contrat de bail simplifi et all g li au mouvement squat Ce sont des immeubles vou s la d moli Les r sidences son indispensables dans le dispositif tion que le propri taire pr te la coop rative en attendant leur destruction Une mani re pour le propri taire d viter les squat teurs d viter de laisser inutile ment vides des appartements habitables de rentabiliser un Peu son patrimoine avant les travaux tout en pouvant exi ger le d part des oc cupants d s que les travaux doivent avoir lieu Pour p ren niser son action la coop rative est devenue aussi propri taire plut t qu uniquement locataire titre pr caire et g re au jourd hui 450 chambres dont la moiti est propri t de la Cig e Militant dans le domaine du logement des jeunes en formation depuis plusieurs ann es pouvez vous en donner un tat des lieux et des pistes d avenir y a une forte p nurie de loge ment m me si l offre de loge 16 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLAGE SUISSE R sidence mixte 18 25 ans pour apprentis tudiants non universitaires et jeunes travailleurs faible revenu Nombre d entr es
34. 00 30 000 00 0 00 50 000 00 30 000 00 0 00 40 000 00 15 000 00 0 00 0 00 15 000 00 0 00 0 00 0 00 0 00 182 700 00 0 00 0 00 182 700 00 9 000 00 9 000 00 2 250 00 5 000 00 5 000 00 2 500 00 32 875 70 34 702 70 35 702 70 19 304 30 19 304 30 19 305 30 108 414 46 108 414 00 108 414 46 174 594 46 176 421 00 167 171 46 206 873 40 225 000 00 171 309 63 381 467 86 401 421 00 338 481 09 724 275 21 902 410 00 138 655 95 615 633 98 0 00 117 849 06 108 641 29 902 410 00 20 796 89 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 COMPTES 2013 69 5 3 Audit de la fiduciaire Fiabilisation des finances Conform ment la loi sur les indemnit s et les aides finan ci res LIAF le Conseil d Etat de Gen ve par voie du DIP a mis en place des processus de collabo ration dynamique Un contrat de prestations a t sign pour la p riode 2011 2013 qui d finit les interventions et les missions des foyers de la Le contrat de prestations permet de clarifier les relations de partenariat dans un domaine o les organismes publics continuent d assurer un r le essentiel dans les r ponses apporter des besoins sociaux en constante volution Le contrat de prestations fixe le montant et l affectation de l in demnit consentie par l Etat ainsi que le nombre et l ch ance des versements La structure du bilan et du compte de pertes et profits au 31 d cembre 2013 r pond aux recommandations de pr sentati
35. 13 MAISON SOUS BALME 35 CONVERSATION SUR UN M ME TH ME L abaissement de l ge d accueil Vanessa Panella Umiker ducatrice r pond aux questions de sa coll gue M lina Soussan sur les changements op r s par l abaissement de l ge d accueil la Villa Rigaud Regards crois s de deux ducatrices sur l thique professionnelle au travers du lien et de la confiance dans lesquels elles voluent Quels sont les changements au quotidien que vous avez pu observer L accompagnement ducatif est bien plus intensif dans tous les gestes quotidiens alimentation intendance hygi ne corporelle devoirs rendez vous etc L abaissement de l ge des usa gers a occasionn un change ment notable sur le travail avec les familles accompagner les enfants lors de la rupture fami liale afin d en limiter les effets n fastes sur leur d veloppe ment mettre nos comp tences au service de leurs pa rents afin qu ils puissent entamer les changements n ces saires la lev e du placement Cela am ne ques tionner le placement tant dans ses objectifs que dans sa mise en place avec les parents et le ser vice placeur Une augmentation de la dotation nous permet de travailler deux en soir e ce qui Notre thique vise accueillir le jeune et sa famille l o ils en sont favorise les changes sur nos pratiques La collaboration avec les deux autres groupes du foyer s est intensifi e Pouvons nou
36. 16 Origine des entr es Conseiller social 1 Hospice g n ral 3 Priv 11 Taux d occupation 98 29 Dur e moyenne des s jours 25 mois Nombre de personnes ayant s journ 55 Ville de Gen ve l aide au logement de la Ville de Gen ve et la l g re augmentation des loyers ont permis la r sidence d avoir un quilibre budg taire ment pour personnes formation est en l g re crois sance l augmentation du nombre d tudiants est large ment sup rieure L Universit et les Hautes coles sp cialis es rencontrent un fort succ s et la fili re apprentissage est revalo ris e mais les infrastructures n cessaires ont du retard Les pouvoirs publiques ont pris conscience de ce probl me avec la concr tisation des logements de la Cit Universitaire et des b timents de l institut des hautes tudes internationales et du d veloppement Des projets verront le jour Meyrin Ch telaine la Caserne des Vernets et Lancy Il faudra l avenir privil gier les petites structures r parties dans le Canton La ges tion des populations jeunes et estudiantines est plus simple taille humaine Il serait int res sant de d velopper l habitat in terg n rationnel en collaborant avec tous les acteurs du Canton Pouvez vous nous dire quelques mots sur les r sidences pour jeunes g r es par Les r sidences sont indispen sables dans ce dispositif du lo gement pour je
37. 8888 27023 coder a 8 19 11 86 88 8 9 4 DADAR H a E DORE CR 105 584 Or 8 ds 880 2 3 17 geo de parte gran mnt 18 08936 68 rira de r ap de CPE pra de I de 9 cn l 1 11 52 58 541 4525 2 4 LI EE 8 88 14 em Les Bampi 4 15 Mori DESSUS 8 8 53 5 HOUR H EN CERN 3 8 8 LENS o deep Gel O 522 cd 8 1 68 1 18 0 3 6 880 56 889458 pazia 8 1 des capes 18298 25 58 LAT eE 5 22 32 8 2 552 8 55 Luke
38. ERCICES ANT RIEURS DONS ET LEGS RE US TOTAL DES AUTRES R SULTATS RESULTAT INTERMEDIAIRE 2 RESULTAT DES SUBVENTIONS amp FONDS VARIATION FONDS DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS DON TPG ATTRIBUTION DON TPG DON FONDATION HAFEN ATTRIBUTION DON FONDATION HAFEN DON COG RIM R SIDENCE PONT ROUGE ATTRIBUTION DON COG RIM R SIDENCE PONT ROUGE SUBVENTION DE CONSTRUCTION FOYER SOUS BALME ATTRIBUTION SUBVENTION DE CONSTRUCTION FOYER SOUS BALME DISSOLUTION FONDS D INVESTISSEMENTS TPG DISSOLUTION FONDS SUBVENTIONS HAFEN RPR DISSOLUTION FONDS SUBVENTIONS FOYER SOUS BALME DISSOLUTION FONDS SUBVENTIONS PIERRE GRISE DISSOLUTION FONDS SUBVENTIONS D INVESTISSEMENTS VARIATION FONDS DE FINANCEMENT DES IMMOBILISATIONS VARIATION FONDS AFFECT S ATTRIBUTION DISSOLUTION NETTE FONDS AFFECT S VARIATION NETTE DES FONDS RESULTAT DE L EXERCICE AVANT REPARTITION DU RESULTAT PART RESTITUER L ETAT DE GEN VE RESULTAT DE L EXERCICE APRES REPARTITION DU RESULTAT COMPTES 2013 BUDGET 2013 COMPTES 2012 CHF CHF CHF 15 232 15 13 000 00 20 425 40 7343 03 7326 07 7 381 45 40 359 60 47 598 25 47 598 25 9 726 15 820 85 19 768 80 231196 63 43 745 17 14 785 50 552 376 30 450 922 40 525 926 80 2 648 95 0 00 1247 90 25 085 05 0 00 48 129 66 43 666 05 0 00 55 714 47 28 610 50 0 00 66 420 32 559 756 85 650 922 0 543 514 41 1 105 743 13 1 303 831 00 99 835 14 0 00 0 00 45 000 00 0 00 0 00 45 000
39. ET ET GU RY La socialisation au travers des activites exterieures Les activit s et les camps organis s au sein des Ecureuils permettent aux jeunes de pouvoir d couvrir de nouveaux horizons Une ouverture qui leur offre la socialisation voulue Le foyer lieu de vie pour les pla cements de longue dur e repr sente pourl enfantet l adolescent une tension constante au quo tidien Ils portent les difficult s v cues par leurs parents et bien souvent s en sentent respon sables Les liens avec les parents et l entourage familial largi sont indispensables dans le projet de vie du jeune m me lorsque qu il est durablement en rupture de contacts Partager et accompa gner le jeune dans la souffrance v cue due la s paration de son milieu naturel place l du cateur en permanence en situa tion paradoxale Ne pas se substituer aux parents et avoir un r le d accompagnement du catif tr s proche du jeune pour palier au manque de pr sence du parent dans son d veloppe ment tre bienveillant c est recon na tre la souffrance r elle due la s paration lorsqu elle est n cessaire c est aussi permettre au jeune de grandir et construire sa personnalit Le foyer ducatif est un lieu de vie offrant un cadre s curisant avec un accom pagnement r pondant aux be soins d volution globale du jeune Pour son volution personnelle le jeune est en droit de recevoir des espaces de vie diff re
40. Gen ve o le logement devient un luxe Pour conclure j ai eu norm ment de plaisir m investir dans ce travail Les travaux sanitaires dans plus de 14 chambres ont t report s pour des raisons budg taires Concernant ces travaux sanitaires une planification sur 5 ans 3 t mise en place avec le Service du B timent de la Ville de Gen ve Il s agira d am liorer le suivi des jeunes qui sont fragiles psychologiquement ainsi que les d crocheurs Camille Fischer veilleuse accompagn e de r sidantes FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE VOLTAIRE 15 LA PAROLE GUILLAUME PR SIDENT DE LA 160 Interview de Guillaume K ser A sa cr ation la Cig e tait une coop rative immobili re genevoise universitaire et estudiantine Son pr sident Guillaume K ser sociologue explique son r le dans le dispositif du logement pour jeunes et rel ve la particularit du Village Suisse unique en son genre Qu est ce que la Cig e Elle a t cr e 1986 par des tudiants id alistes de l univer sit de Gen ve Le d sir d un habitat de qualit participatif pas cher et festif pour lutter contre l anonymat du logement conventionnel De puis plus de vingt cinq ans la Cig e propose plusieurs centaines de chambres bas prix aux tudiants Chaque habitant est aussi coop rateur et donc collectivement propri taire des logements de la coop rative Assembl es g n
41. ICIP ES DISSOLUTION ATTRIBUTION LA PROVISION POUR VACANCES NON PRISES TOTAL DES CHARGES D EXPLOITATION RESULTAT INTERM DIAIRE 1 68 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 COMPTES 2013 COMPTES 2013 CHF 255 308 25 2 948 921 00 10 631 45 138 231 55 993 088 80 2 850 050 00 10 000 00 29 529 723 00 1 089 700 00 1 676 592 00 15 000 00 125 000 00 39 652 256 05 33 019 601 59 6 189 112 73 1 676 592 00 659 595 25 56 414 60 2 860 18 139 941 55 225 975 90 16 291 50 61 255 559 60 1 612 303 35 BUDGET 2013 CHF 246 924 65 2 766 993 00 0 00 0 00 954 897 55 2 958 476 00 10 000 00 29 529 723 00 1 089 700 00 1 698 790 00 15 000 00 125 000 00 39 395 504 20 32 827 572 35 5 924 182 36 1 698 790 00 631 460 67 24 507 05 0 00 0 00 0 00 41 106 512 43 1 711 008 23 COMPTES 2012 CHF 246 924 65 3 184 627 85 0 00 0 00 753 408 80 2 765 026 00 10 000 00 29 387 800 00 921 700 00 1 698 790 00 15 000 00 125 000 00 39 108 277 30 31 462 972 06 5 955 725 64 1 698 790 00 575 308 22 2 044 60 26 292 05 70 613 95 327 609 30 50 286 57 39 836 851 35 728 56 05 RESULTAT FINANCIER PRODUITS FINANCIERS CHARGES FINANCI RES CHARGES FINANCI RES FOYER SOUS BALME R SULTAT NET DE LA GESTION DES IMMEUBLES DE RAPPORT TOTAL R SULTAT FINANCIER AUTRES RESULTATS PRODUITS HORS EXPLOITATION CHARGES HORS EXPLOITATION PRODUITS EXERCICES ANT RIEURS CHARGES EX
42. Rapport d activit 2013 FONDATION O OFFICIELLE DE LA JEUNESSE SOMMAIRE LES NOUVEAUT S EN 2013 3 MESSAGE DE LA PR SIDENTE DU CONSEIL D TAT 5 MESSAGE DE LA PR SIDENTE DE LA 7 MESSAGE DU SECR TAIRE G N RAL DE LA FOJ 9 LA EN BREF 10 LES P LES G OGRAPHIQUES 12 PR SENTATION DES FOYERS PAR P LE 1 ORGANIGRAMME 67 LES COMPTES 68 LES RESSOURCES PROFESSIONNELLES 72 SYST ME D INFORMATION 73 REMERCIEMENTS 74 lo 1 Version digitale galement disponible sur l App Kiosque 01 distribu e sur l App Store et Google Play 2 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 SOMMAIRE LES NOUVEAUT S EN 3 LE PERTUIS La porte d entr e pour les demandes ODYSS E d h bergements Une extension de Piccolo avec d urgence en cas la cr ation de 8 places pour de violences enfants de 0 10 ans domestiques voir page 56 voir page 50 LA FORMATION Un engagement de la FOJ pour r pondre aux besoins de perfectionnement voir page 72 MESSAGE DE MADAME OUVERTURE D UNE NOUVELLE ANTENNE LA CONSEILL RE D TAT DU POINT RENCONTRE EN CHARGE DU DIP Lieu r serv l exercice La lutte contre du droit de visite le d crochage scolaire voir page 20 voir page 5 5 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES NOUVEAUT S EN 2013 3 4 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 3 MESSAGE DE ANNE EMERY TORRACINTA PRESIDENTE DU CONSEIL D ETAT La lutte contre le d crochage scolaire Consid r e comme un partenaire de l
43. Saconnex a donn la possibilit Virginie de grandir et de pouvoir envisager la fin de placement avec plus de s r nit Ses propos pleins de tendresse nous font comprendre qu il est temps pour elle de passer autre chose m me si la s paration restera un moment difficile Conversation troix voix avec Virginie pensionnaire Gr goire Gaydoux stagiaire et Patricia Cerqueira d Onofrio ducatrice r f rente sur le long placement de Virginie durant six ans qui arrive maintenant son terme Comment imagines tu ton d part C est un grand changement quand m me a fait longtemps que je suis l C est comme chez moi Je vais tre un peu triste Qu est ce qui t as sembl le plus difficile g rer dans la vie de foyer J ai trouv difficile d habiter avec des gens avec qui je n avais pas envie de vivre Qu est ce qui est le plus agr able dans la vie de foyer C est comme chez connais tout je moi connais tout tre les ici je vais tre un peu triste Des fois lorsqu il y a des dis putes avec les parents on est et pas avec eux c est mieux pour moi Car sinon je serais oblig e de rester chez eux et de les sup porter alors que l on s entend pas du tout Les sorties c est bien car cela nous a rapproch s Penses tu qu il y a des choses que tu as apprises en foyer de mani re diff rente qu en famille Non je pense que j aurais appris peut m mes cho
44. a lutte contre le d crochage scolaire la FOJ uvre en faveur de la jeunesse en difficult s La politique de l enfance et de la jeunesse est une mission transversale qui doit prendre en compte les besoins des enfants e multiples facteurs conditionnent la vie des enfants De nombreuses politiques de la famille de l instruction publique du march du travail de la sant de l int gration et de l galit l influencent au quotidien La politique de l enfance et de la jeunesse est une mission trans versale qui doit prendre en compte les besoins des enfants et des jeunes Elle implique ga lement de nombreux acteurs tatiques et para tatiques dont la coordination est d autant plus importante aujourd hui que les mutations toujours plus rapides de la soci t constituent un vrai d fi pour la promotion des mis sions d un Etat moderne et effi cient La Fondation officielle de la jeu nesse F0J assume de multiples t ches d utilit publique aupr s des jeunes du canton les plus fragiles et d favoris s ou qui pour diverses raisons ne peuvent rester temporairement dans leur milieu familial en les accueil lant dans un but de protection et de d veloppement Leur per mettre de r ussir leur scolarit malgr les difficult s rencontr es dans leur vie d enfant ou de jeunes adultes c est aussi l une des missions de la FOJ Ainsi les Ateliers qui accueillent des ado lescents de 15 18 ans lib r
45. aid Thomas est un pr nom fictif L adaptation de l institution aux besoins des jeunes et de leurs familles en proposant un projet individualis construit avec tous les partenaires impliqu s et la collaboration troite avec ces m mes partenaires pour mener bien la mission d valuation et d orientation de La Calanque FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA CALANQUE 55 FOCUS SUR LA MISSION DU PERTUIS La lutte contre les violences domestiques Le Pertuis est une des pi ces du dispositif cantonal de lutte contre les violences conjugales et familiales L h bergement d auteurs pr sum s et de victimes de violence sous le m me toit est une particularit du foyer David Bourgoz d l gu cantonal aux violences domestiques d crit ici le dispositif Le temps de la crise est d termi nant pour qu une situation de violences domestiques se d cante et trouve une issue favo rable Afin d apporter une aide adapt e et d cisive dans ce court laps de temps o les rep res et les habitudes sont boulevers s le canton de Gen ve s est dot d outils destin s aux victimes et aux auteurs de violences Seul le domaine de l h bergement d urgence avait jusqu ici peu connu d volutions structurelles ces derni res ann es Or le temps de l h bergement permet de saisir l opportunit de la crise pour favoriser une transforma tion positive des situations conjugales et ou familiales o les com
46. ales et du Centre LAVI Ce nou veau service devrait soulager efficacement les professionnels en qu te d un lieu d h berge ment d urgence Ces deux nouvelles prestations sont des avanc es majeures dans la mise en place d un dispositif cantonal de lutte contre les vio lences domestiques coordonn et adapt aux besoins des pro tagonistes et des professionnels l initiative du Bureau des Violences Domestiques le Pertuis accueille depuis le 1 janvier 2013 des personnes pr sum es ou av r es auteures de violences domestiques Celles ci sont accueillies au m me titre et conditions que les autres r sidants du Pertuis et selon la mission de l institution Trois places sont r serv es exclusivement pour les accueils des personnes auteures de violences domestiques Cette prestation a pour objectif de r pondre aux mesures d loignement p nales civiles et administratives Sara Dutheil ducatrice FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE PERTUIS 57 LA PAROLE CARLOS ET SA Regards crois s d un parent et d un jeune Une maman et son fils ont accept de t moigner de l exp rience v cue au travers du placement et de relever l importance du travail de L ESAP coute soutien et accompagnement la parentalit Cette aide laquelle ils ont la possibilit d adh rer en continuit d un travail ducatif quotidien aupr s du jeune Le t moignage de Madame Ceves Qu est ce que le placeme
47. as il serait press en suite En fait il n est pas sorti plus rapidement mais par lui m me La Place amn FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Accueillir des enfants de 12 ans foyer mixte Nombre d entr es 7 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 103 32 Dur e moyenne des s jours 183 jours Nombre de personnes ayant s journ 16 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier L ann e d ouverture du foyer fut riche en motions et en exp riences Un travail d explicitation et d adaptation au paysage ducatif genevois a t men Les enfants sont capables de se rendre compte par eux m me si c est bien ou pas Ceci les aide prendre des d cisions tout seul et les amener vers l au tonomie Souvenez vous de choses que vous avez vues La Place et qui vous ont choqu es interrog es ou plues n y a rien qui m a choqu parle de ce qui m a plu Pour une famille dont les 4 enfants n avaient pas tous l ge du foyer il avait t demand la plus g e de changer de foyer pour aller dans le foyer d adolescentes juste en dessous Elle n a jamais Les collaborateurs entretiennent une troite collaboration avec les parents voulu pour pouvoir rester avec ses fr res et s urs a m a vrai ment plu qu il ne l ait pas forc e se s parer Je trouve que c est tr s im portant Lorsque des fratries sont enlev es aux parents au m
48. avec le r seau de professionnels autour du b b Comme pour toute prise en charge je communique avec le p diatre ou consultants Unit de d veloppement guidance qui vont voir le b b afin d changer et informer sur l vo lution du b b Tr s souvent l ducateur et moi m me discu tons avant une consultation L ducateur accompagne le b b afin de clarifier les questions et les progr s du b b FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 PICCOLO 51 FOCUS SUR UNE PRATIQUE DUCATIVE La psychocin tique en lien avec le soutien scolaire L aspect th orique de la psychocin tique est abord ici au travers du t moignage de Shamaila Anwar stagiaire r p titrice Cette pratique est entre autre utilis e dans le cadre du soutien scolaire propos en petit groupe pour l aide individualis en fran ais et en maths Le soutien scolaire aux Ateliers de la se d marque quelque peu des classes ordinaires par le fait qu il se base sur des fonde ments th oriques de la psycho cin tique Cette derni re d signe la science du mouvement hu main appliqu e au d veloppe ment global de la personne Selon le Dr Jean Le Boulch fon dateur de la psychocin tique Une action ducative portant sur la motricit peut entra ner des modifications durables dans l organisation du syst me ner veux et se r percuter sur la conduite totale Gr ce au travail corporel le jeune est amen ressentir les b n
49. cord s pour les formations ex ternes est de 7 jours par colla borateur concern La somme des jours accord s pour les formations internes est de 3 jours et demi par collaborateur concern Le mon tant allou la formation pour 2013 est de CHF184 817 Le mon tant allou la supervision pour 2013 est de 148 665 Cette volont des collaborateurs se perfectionner d montre une grande curiosit et une motiva tion s initier de nouvelles pra tiques 72 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 RESSOURCES PROFESSIONNELLES Les diverses rencontres Les rencontres avec le groupe dia logue et les r unions syndicales se sont poursuivies Une r flexion sur les modifications des cahiers de charges permettront de clari fier le cahier des charges et les r les de directeurs et de respon sables p dagogiques Au travers du groupe de confiance des rencontres syndicales et de la formation la 0 est particuli re ment attach e au soutien des col laborateurs au travers duquel un haut niveau de comp tences est exig dans le souci d une prise en charge et d un accompagnement optimaux des jeunes et de leur famille 296 contrats dur e ind termin e soit 236 postes en quivalence plein temps 22 postes en contrat dur e d termin e en quivalence plein temps 71 stagiaires 58 employ s occasionnels 16 veilleurs SYST ME D INFORMATION Le syst me d information La phase de
50. de confiance dispositif de pr vention du harc lement psychologique et sexuel r serv l ensemble des collaborateurs de la FOJ a t sollicit une seule fois en 2013 Esp rons que cela soit positif et que les collaborateurs de la FOJ qui taient en difficult se sont sentis libres de prendre contact avec ce groupe pour trou ver une solution leur probl me en toute confiden tialit Compos de collaborateurs ayant re u une formation sp ci fique le groupe de confiance est ap puy par deux sp cialistes du 2 observatoire Brigitte Berthouzoz et V ronique Ducret Des situations difficiles Des absences particuli rement significatives ont t relev es dans des quipes qui ont v cu des ten sions li es des situations diffi ciles de jeunes est important que les collaborateurs sachent prendre du recul afin de ne pas n gliger la prise en charge des jeunes Nous sommes conscients Cette volont des collaborateurs se perfectionner d montre une grande curiosit et une motivation s initier de nouvelles pratiques des difficult s que peuvent vivre les ducateurs et saluons leur en gagement et la qualit de leur travail La formation 3 t relev qu en 2013 79 des collaborateurs ont suivi une for mation interne et externe ce qui repr sentent 640 inscriptions Au total ce sont 287 collaborateurs qui ont particip au moins une formation La somme des jours ac
51. de vie destin aux enfants Alors elle a relev le d fi Elle est aujourd hui largement grati fi e par l volution et le t moi gnage de la jeune fille en question Le t moignage de Jessica Avant d tre au foyer La Ferme j ai pass deux courtes p riodes dans des foyers pour ados a s est mal pass Certains jeunes faisaient ce qu ils voulaient FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE l accueil d enfants de 12 ans foyer mixte Nombre d entr es 5 dont 2 PCE Origine des entr es SPMI Taux d occupation 86 24 Dur e moyenne des placements 606 jours Nombre d enfants ayant s journ 20 dont 2 PCE Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier Suite au d m nagement il a fallu plusieurs mois pour retrouver un foyer dot de deux appartements distincts et contenants pour les jeunes parfois des grosses b tises ils rentraient tr s tard la nuit et moi je me laissais entrainer Je sais c est mon probl me je me laisse influencer Vivre avec des enfants a me donne plus de responsa bilit je me sens comme une grande s ur Les enfants me posent des questions ils de mandent que je les aide de jouer avec eux Mais quand j ai besoin ils me laissent aussi tranquille Au d but les plus petits avaient un peu peur de venir vers moi peut tre parce que je suis aussi grande physi quement maintenant a va avec tous A la Ferme je sens
52. des parents dans la vie quotidienne de leur enfant dans les moments d organisation transports rendez vous m dicaux dans des moments de loisirs la Spirale On est plus libres et on peut faire plus de trucs seul La s paration d avec ma s ur nous permis d avoir plus d amis chacune Charlotte comment as tu v cu le passage d Ana s la Spirale Quand ma grande s ur est par tie j ai senti en m me temps de la tristesse et en m me temps de la joie Je me suis sentie tr s abandonn e mais contente parce que je pouvais dire que ma s ur tait chez les grands Quels avantages as tu eu de te retrouver seule aux Chouettes apr s le d part d Ana s C tait du bonheur parce que ma s ur ma quitt e et elle me fai sait tellement chmire que parfois je ne voulais plus la voir Je me suis sentie plus libre de faire ce que je voulais je jouais plus souvent avec mes amis Charlotte en janvier tu as rejoint la Spirale comment as tu v cu ce passage Aux Chouettes on n tait pas oblig s de se d placer pour aller aux courses tout seul et on tait plus surveill Je pr f re la Spi rale parce qu on est plus libre C est beaucoup mieux d tre chez les grands On peut rester dehors plus tard j ai une demi heure de plus dehors Je suis la plus petite et je suis choy e Charlotte Ana s leur papa et Blaise Grangier stagiaire Continuer ce travail de soutien aux comp tences parentales
53. e e Nombre d entr es amp Origine des entr es SPMi UMUS Taux d occupation 83 99 Dur e moyenne des s jours 1127 jours Nombre de personnes ayant s journ 16 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier D velopper un espace de s cu rit pour les jeunes et leurs fa milles en instaurant une lecture positive sans menaces lors des rencontres Renforcer pour chaque situation les r les et t ches entre le foyer et le SPMi D finir l action de l ducateur au quotidien pour la prise en charge des situations com plexes R organiser le mod le des r unions de travail en quipe Les journ es d introduction la P dagogie Non Punitive ont t suivies par tous La formation d butera en 2014 une semaine avec des animaux en montagne que nous allions dormir dans un chalet sans douche et dehors d s que pos sible entre deux averses de neige il y eut d abord un silence autour de la table puis un v ri table toll C est quoi ce camp de fou Au secours je ne me doucherai jamais l eau de pluie Quoi Dormir dehors dans les bois Charge nous de calmer le feu apr s avoir attis les braises Et pourtant nous n avions pas tel lement eu le sentiment de pr senter les choses de fa on si effrayante L aventure commen ait d j Pass es les r actions de peur les questions se sont mises fuser Que proposait on en somme Un retour aux fon damentaux L histoir
54. e une autre C tait un jour d cole Dylan C tait bien J ai fait le fou J ai dans Dylan Lucas et Emerancienne Maret stagiaire 2014 marquera le passage effectif vers la mixit des jeunes accueillis L Escale apr s une ann e 2013 en test Les tables du mardis seront galement un support l ouverture et la connaissance des jeunes de leur environnement au travers d invit s significatifs pour un repas d changes entre les jeunes l quipe ducative et l invit Dans une perspective proche nous allons galement d velopper les tables du vendredi qui am neront les parents des jeunes accueillis pr parer et partager un repas au foyer de L Escale FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 L ESCALE FOCUS SUR L TAPE AVEC L API Une collaboration pour que chacun trouve sa place L quipe de l API accueil de premi re intervention du SPMi a souhait s exprimer avec une note de po sie sur le r le des ducateurs de l Etape leurs partenaires sur le terrain C est une formidable occasion de pouvoir mettre en lumi re la collaboration avec ce service Le t moignage des collabora teurs de l API tout en po sie A l image des acrobates l quipe de l Etape r alise des prises en charges complexes Avec adresse et rapidit les accueils se font sur mesure Pendant que les quili bristes portent des enfants d ge et de besoins tr s diff rents quelques mamans s ajoutent Quand l une d el
55. e de l Homme cach e au fin fond de nos cellules se r veillait elle un peu Une histoire faite de plai sirs et de questions simples mais aussi d efforts et de peurs ancestrales Est ce que le loup viendra nous piquer une ch vre Le feu La protection La nourriture C est quoi l lectri cit La rencontre avec les animaux C est qui le chef Pourquoi il mange en premier et l autre en dernier Comment vais je sa rencontre Je m impose ou je me fais marcher dessus Qui t es toi et qui suis je moi Ensemble on est plus fort non Faire une soupe au feu de bois dans la for t dans un campement fait pour nuit Mazette je vais y passer la nuit dans ce bivouac branlant Et c est qu il fait froid en plus Et puis le soleil dispa d j Je suis zen L aventure atteint son but elle les 8 merveill s avec ce qu il c toie presque chaque jour ou du moins avec ce qui est por t e de leur main et de leur v cu pour toute leur existence C est si simple et si rassurant Thibaud Gampert ducateur La rencontre avec l animal permet l enfant de se recentrer sur lui L organisation de camps en pleine nature sollicite l enfant sur ce qui le pr occupe lui m me dans un environnement qui ne lui est pas familier Cette vasion est propice la d tente et la r assurance FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ECUREUILS 57 MESSAGE DE SERGE ANGST DIRECTEUR DES CUREUILS DOR
56. e la jeu nesse l Office f d ral de la justice sont des partenaires privil gi s Relevons des partenaires impor tants dans le r seau social lar gi tels que le Bureau du d l gu aux violences domestiques le service ducatif itin rant le Service de sant de la jeunesse le R seau d enseignement prio ritaire l Unit d assistance per sonnelle Les HUG la Haute Ecole de Travail Social le centre LAVI l Unit d assistance prioritaire et la FASE qui apportent un appui ind niable aux professionnels de la Le p le de recherche national de l universit de Gen ve a t un partenaire privil gi dans le cadre de l tude IDEMO sur l en qu te men e sur les trajectoires d enfants plac s en institution par les professeurs Michel Oris et Eric Widmer La Fondation est membre de l Association Genevoise des Organismes d Education et de R insertion 860558 dont sa mission est d aider lesdits orga nismes am liorer leurs possi bilit s de travail et de gestion Integras association profession nelle pour l ducation sociale et la p dagogie sp cialis e bas e Zurich est un partenaire impor tant pour la Fondation dans le but de promouvoir l application des standarts Quality4Children en Suisse Romande Olivier Baud en est le vice pr sident FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA FOJ EN BREF PRATIQUE P les g ographiques favorisent la continuit de l action ducative scolaire et
57. elques activit s et stimulations pos sibles pour le b b Transmission l quipe La prise en charge en physioth rapie d un b b est optimale dans la mesure o les personnes qui s occupent de celui ci puissent reprendre des principes de base dans le port l habil lage le changement de couches et dans les stimulations Afin de parer la difficult de trans mettre l information une quipe nombreuse j effectue le plus r guli rement possible et en fonction des besoins individuels de chaque b b un document avec des photos prises lors de mes sessions et qui illustrent le plus ostensiblement possible les activit s et les positionnements Ceci permet d assurer un suivi dans la transmission des infor mations En fonction des besoins de l enfant et des demandes de Le lien et la transmission Le travail entrepris par la physioth rapeute s articule gr ce aux liens 1565 Avec le b b Avec la maman et la famille du b b Avec les professionnels Les informations et recommandations transmises l quipe sur le positionnement et les stimulations sont n cessaires l quipe je donne des conseils et trouve des solutions sur les qui pements et mat riels sp cialis s les mieux adapt s Formation du personnel Suite une demande de Martine Miquel j ai organis 4 stages de formation d une demi journ e sur le th me du d veloppement psychomoteur du b b de 3
58. emble de leurs comp tences ils contri buent aussi promouvoir la r ussite de la formation aupr s de nos l ves et apprentis FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 PONT ROUGE 27 T MOIGNAGE DE L QUIPE DUCATIVE La relation ducative distance l appartement de suite Quitter le foyer 18 ans plus un jour ou 19 ans en cas de contrat jeune majeur est un passage d licat voire une rupture radicale et ce quel que soit le niveau d autonomie acquis par le jeune L quipe ducative met en lumi re ici l appartement de suite et souhaite faire partager l exp rience et ses questionnements d une relation ducative distance Face cette cassure l apparte ment de suite des Pontets est depuis six ans outil compl mentaire pr cieux dans l accom pagnement des jeunes plac s L ann e 2013 8 vu la r novation de l appartement de suite des Pontets situ la Jonction L oc casion de rafra chir les pein tures la salle d eau et les am nagements de sorte que ses deux colocataires s y sentent bien mais aussi qu ils soient incit s respecter et entretenir leur lieu d habitation C est aussi l occa sion pour nous de faire un retour sur les sp cificit s ducatives de cette exp rience remarquable que repr sente la relation du cative distance Etre ducateur en foyer avec des adolescents ou de jeunes adultes c est pour une part importante les accom pagner vers leur autonomie les
59. en impliquant au plus loin les parents dans les moments cl s de la vie de son enfant et des d cisions li s celui ci L objectif principale restant un retour en famille si cela s av re possible Reprendre le mod le d velopp au foyer des chouettes savoir l implication des parents dans les synth ses annuelles D velopper d autres offres permettant de soutenir le travail d autonomie des jeunes plac s Sachant que nous sommes ouverts aux placements jusqu 18 ans lorsque cela s av re n cessaire FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA SPIRALE 700 SUR LA SYNTH SE AVEC LES PARENTS Les parents participent la vie du foyer Suite aux r flexions et l volution de proc dures qui visent conserver ou redonner aux parents une place l gitime aupr s de leurs enfants le foyer Les Chouettes a d cid d int grer les parents aux synth ses des pensionnaires 115 ont bien entendu accepter de parler de cette exp rience Cette nouveaut ram ne le pa rent au centre de la famille en lui permettant de s impliquer de mani re active dans le parcours de son enfant d amener des sujets et de fixer des objectifs en collaborant avec tous les inter venants concern s par la situa tion direction ducateurs assistants sociaux L ensemble des synth ses de 2013 donc pu avoir lieu en pr sence d un ou des deux parents et de l assis tant social L quipe ducative et la direction en retirent
60. ent l quipe de structu le rer ses options du lies catives Je veux mettre ici en lumi re l implica tion forte des du catrices et ducateurs toujours sur le Pont en alerte concern s en mouvement Entre savoir faire et feeling impuissance et franches r ussites clairages Trois situations ont d pass le cadre des 3 mois maximum de placement li es au manque de places pour adolescents Gen ve La collaboration avec les partenaires notamment l UMUS le SPMi et la Brigade des Mineurs est d excellente qualit limpides de nos superviseurs et enlisement dans les situations challenge contre la montre et temps suspendu ou bricolages inventifs la travers e est chaque fois impr vue et enrichie de ces nouvelles rencontres rendue possible par l nergie investie par ces artisans et artistes du quotidien FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 CENTRE LE PONT 19 MESSAGE DE J R ME DELFORTRIE RESPONSABLE P DAGOGIQUE DU POINT RENCONTRE De nouvelles ressources L antenne du Point Rencontre situ e sur le domaine Les a ouvert ses portes en octobre 2013 pour r pondre aux nombreuses demandes en attente Le choix a t fait d opter en priorit sur les situations d ordonnance progressive Les d buts d ann e amenant leurs lots de bonnes nouvelles 2013 fut celle qui vit arriver une enveloppe suppl mentaire pour tordre le cou la liste d attente La joie de la confirmation de ce
61. er les choses et rappelle les objectifs l attitude de toutes les per sonnes qui gravitent autours de mes enfants est positive tout le monde doit tre acteur durant la synth se il ne faut pas de spec tateur L objectif principal qui consiste ce que les enfants re trouvent le milieu familial n est pas oubli Patrick m a pos beaucoup de questions sur ce qui s est dit pendant la synth se Lorsque les deux parents sont pr sents il ne faut pas parler des probl mes personnels S ils ne s entendent vraiment pas vaut mieux viter que les parents soient r unis Pour le parent il est important de pouvoir tre vite inform de ce qui se passe de pouvoir comprendre et si on s est endormi d essayer de bou ger en mettant la main la p te C est bien pour le parent de s impr gner de la chose les ducateurs soul vent tel pro bl me je peux me questionner sur ce que je peux apporter Mon avis est bien suivi Je vois que je suis entendu mes id es sont mises en application Le r sultat se voit faut prendre les choses positivement valori ser le positif plut t que le n ga tif c est ma philosophie Madame et Monsieur Diallo C est int ressant pour nous de participer aux synth ses afin de r fl chir la progression de nos enfants et de savoir comment ils vivent au foyer Si on parle de ce qui ce passe l int rieur de nos enfants c est bien et a m int resse de participer toutes les r
62. filles et vraiment a me donne l envie de vivre d aller de l avant un rep re une assurance depuis que vous tes l je revis 60 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 AEMO Pensez vous que le suivi a t utile pour vous pour votre enfant et en quoi n y a pas de mots pour expli quer cela plus qu utile et que je b nisse l AEMO Si l AEMO n existait pas je ne sais pas ou j en serai avec les fillettes J ai beaucoup de chance de vous avoir Je vois en vous l espoir je sais que je vais y arriver Il faut savoir que si l AEMO est bien c est gr ce vous vous faites votre travail avec amour vous aimez ce que vous faites vous savez parler vous parlez avec le c ur Sans l AEMO il y a longtemps que j aurai tout l ch Je vois en vous l espoir je sais que je vais y arriver Vous me soutenez et je m en sortirai C est un soutien pour que les filles se posent trouvent des rep res se redonne une raison de vivre Et vivent comme les autres enfants Sans leur p re Action Educative en Milieu Ouvert Gen ve Soutien la parentalit au domicile des familles Origine des entr es SPMi Nombre de situations suivies 160 Nombre d enfants pris en charge 287 Dur e moyenne des prises en charge 12 18 mois Grand Saconnex Genthod Versoix L essentiel de nos perspectives a t ax autour de la communication et de la construction de l identit de l AEMO travers l
63. g par tous Le semainier FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLA RIGAUD THIBAUD GAMPERT DUCATEUR Des projets de d couverte de la nature L approche ducative au travers de sorties en nature permet l enfant de se centrer sur lui m me Les ducateurs cherchent des id es qui puissent lui faire vivre des aventures riches en motions Thibaud Gampert ducateur t moigne ici de la r ussite de cette exp rience Durant le camp d automne 2013 les enfants et les ducateurs des Ecureuils Doret sont partis au Sal ve Nous avons voulu mettre en place un projet de camp qui se r alise dans un environne ment connu et peu loign l id e tant de pouvoir nous at tarder davantage sur le contenu Mais nous y avons mis les moyens Non pas financi re ment de loin pas mais en terme d nergie Quels ont t les in gr dients L amour de la nature un espace naturel connu Le Sal ve Une rencontre 4 ch vres un ne et un poney Un chal lenge passer une ou plusieurs nuits dans la for t la fin du mois d octobre 1200 m tres d altitude Des jeux simples des balades avec des animaux faire le feu faire une cabane tirer l arc Lorsque nous avons pr sent le camp aux enfants en leur disant que nous allions vivre 66 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ECUREUILS L Les Ecureuils Fondation Officielle de la Jeunesse l accueil d enfants de 5 15 ans foyer mixt
64. ien Car c tait c t de chez moi et c t de la ville Ici il faut mar cher 15 minutes pour arriver au tram puis faire le trajet en tram pour arriver en ville L Escale FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE l accueil d adolescents de 13 18 ans foyer mixte Nombre d entr es 8 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 90 63 Dur e moyenne des s jours 7 mois Nombre de personnes ayant s journ 18 Lancy Le changement de nom marquant l ouverture du foyer aux filles et l volution du concept p dagogique qui a t travaill en quipe puis l aide d un superviseur Nous avons f ter les 50 ans du foyer et particip de nombreux v nements avec les jeunes D sormais le foyer auparavant exclusivement r serv aux gar ons accueille 4 filles Quels changements remarques tu Lucas C est bien pour le foyer Pourquoi Parce qu il y a cer tains gar ons qui peuvent mieux s entendre avec les filles Cer tains peuvent en profiter Comme moi Pourquoi certains gar ons sont plus amis avec les filles Parce que les filles a accepte plus que les gar ons On peut parler plus ouvertement avec elles Dylan Quand il y avait que des mecs il y avait une bonne am biance Le grand v nement de l ann e 2013 aura t la f te des 50 ans Peux tu nous expliquer comment s est d roul e la journ e Lucas c tait une f te comm
65. iptif distillant les musts du bonheur Pour prendre cette plexit en compte les institutions ont aussi volu Le regard du 21 si cle est syst mique en globe la protection de l enfant tout en reconnaissant l existence incontournable de la parentalit Le soutien la parentalit dont la n cessit est soulign e par la Conseill re d Etat Anne Emery Torracinta devient ainsi un des piliers constitutifs de l ducation sp cialis e et si le placement est envisag comme un lieu de pro tection pour l enfant il est tout autant une offre de respiration un espace de r flexion sur la crise et un lieu pour restaurer les conditions d un fonctionnement ad quat de la parentalit du quer et s autonomiser s agit plus de condamner mais de consid rer les parents comme des partenaires dignes d tre cout s et soutenus dans la recherche de leurs comp tences perdues pour leur per mettre de se r approprier leurs moyens de g rer leurs difficult s de mani re autonome Tout ce qui vit doit changer impliquant souplesse adaptabilit cr ati vit et croyance dans les res sources de l humain FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MESSAGE DE FRAN OISE JOLIAT 7 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MESSAGE DE OLIVIER BAUD SECR TAIRE G N RAL DE LA Professionnalisme et c ur La reconnaissance des axes ducatifs d crits dans le rapport de l Office de l enfance et de la jeu
66. is jusqu alors J ai senti germer en moi encore plus profond ment les graines de la patience et de l empathie cherchant me questionner sur mes actes du catifs leur sens dans le contexte de vie de l enfant Ce cheminement que je vis comme une transformation int rieure positive m a apport une r elle satisfaction sur le plan per sonnel et professionnel a eu un effet direct dans ma relation cet enfant et ces comporte ments mais galement tous les comportements des enfants ac cueillis au foyer Etre en accord absolu avec des actes ducatifs dans lesquels je trouve la bonne distance me per met de r aliser mon travail dans le confort malgr les difficult s inh rentes au contexte de vie de chaque enfant En modifiant ma posture vers un accompagnement ducatif en core plus bienveillant alliant calme soutien exigence et d termination je peux t moigner des changements qui sont les miens en prenant pleinement conscience de l tendue de la responsabilit individuelle qui est la n tre Faire coexister droits et int r t sup rieur de l enfant avec droits et obligations des parents dans le respect des mandats pos s requiert nos comp tences reconnaitre et mobiliser le potentiel de changement aussi infime soit il de chacun Pour d velopper de nouvelles formes de placements le sens de nos actions ducatives devra tre plus explicit pour tre compris int gr parta
67. issons s par s de leurs parents sont parfois en fin de sevrage de toxiques sortent d une hospita lisation n onatale montrent des signes de retrait ou de repli r 50 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 PICCOLO gulent de fa on inadapt e leurs motions Un ensemble de circonstances qui vont avoir un effet direct sur le tonus postural la motricit la r gulation des transitions veil et sommeil ou la prise de nour riture Je vois ces b b s une deux fois par semaine en session individuelle de 45 60 minutes au foyer Un change d informa tions a lieu avec l ducateur sur Fondation Officielle de la Jeunesse l accueil en urgence de 20 enfants de o 10 ans en deux groupes Nombre d entr es 26 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 91 93 Dur e moyenne des placements 171 jours Nombre d enfants ayant s journ 37 ONEX e Nombre d entr es 29 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 88 24 Dur e moyenne des placements 312 jours Nombre d enfants ayant s journ 33 LANCY Piccolo et l Odyss e tant une seule institution des synergies sont d velopper pour construire une identit commune Le travail de r flexion autour de l int gration des enfants en famille d accueil et le soutien des parents dans ce processus sera poursuivi le v cu de l enfant et les diffi cult s des derniers jours Je montre l ducateur qu
68. les est partag e entre ses responsabilit s et son 32 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 L ETAPE envie de libert le funambule rentre en sc ne et lui tient la main Vacillant d un c t puis de l autre le tandem manque de tomber retrouve une stabilit et rattrape le b b au vol Contor sionnistes les ducateurs se rendent l cole foncent l h pital servent le repas lacent les chaussures re oivent les pa rents et laborent des pistes d intervention avec les interve FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Foyer d accueil d urgence pour mineurs de 5 18 ans accompagn s ou non d un parent Nombre d entr es Origine des entr es SPMi UMUS OMP Taux d occupation 91 88 Dur e moyenne des s jours 39 jours Nombre de personnes ayant s journ 69 Lancy Finaliser les objectifs de d veloppement exig s par l OFJ et la synth se du travail men sur les standards de 04 Poursuivre et d velopper travers nos collaborations des synergies avec le r seau de l urgence permettant la cr ation de ponts facilitateurs pour nos b n ficiaires Tendre vers un taux d occupation de 85 La finalisation des entretiens d admissions selon la notion d aide contrainte La mise en place des nouveaux horaires exig s par 08 nants en protection de l enfant du SPMi Abracadabra avec le num ro du tissu le prestidigitateur fait ap para tre un lit de plus a
69. les propos des ducateurs je dirais que j ai beaucoup aim travailler avec vous chers coll gues rires Communiquer sur la posture ducative Approche centr e sur la solution avec nos partenaires et les autres institutions L quipe va r fl chir aux situations limites et leurs besoins qui n cessitent une adaptation permanente et pointue aux r alit s des jeunes et de leurs familles un travail de r seau coh rent ou chacun assume son terrain de comp tence et de responsabilit Un soutien des instances afin de pouvoir cr er un dispositif adapt un renforcement et tayage des quipes ducatives FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 GRAND SACONNEX 63 LA PAROLE MARC COURDIER DUCATEUR Le voyage au travers de la prise de risque Les comp tences des enfants et de leur famille sont valoris es dans le cadre du concept ducatif de la maison de Pierre Grise En d coule naturellement la notion de prise de risque D couvrons au travers du t moignage de Marc Courdier ducateur l pop e de cette grande aventure Enfants parents et ducateurs en ressortent grandi L orientation qui est donn e au projet p dagogique de la maison de Pierre Grise propose aux en fants et leurs familles de re mettre jour leurs comp tences quelles qu elles soient et de s en saisir pour devenir pleinement acteurs et pouvoir reprendre le contr le des choses Et ce dans un cadre fix par une interaction ent
70. lieux ouverts o les en fants pouvaient inviter des co pains d cole f ter des anniversaires ou tre invit s l ext rieur Comment d cririez vous le foyer id al l id al serait qu il y ait plus de foyers ou que les foyers puissent accueillir les parents et les en fants De mani re plus r aliste j envisagerais qu un espace d accueil soit pr vu dans chaque foyer pour les parents Une grande salle avec des jouets des livres o les parents pourraient passer du temps avec leurs en fants Que les parents aient leurs mots dire sur l ducation de leurs enfants sans tre mis l cart 60 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA PLACE Le foyer La Place pr sente t il des diff rences par rapport cette image La Place les ducateurs entre tiennent une troite collabora tion avec les parents et c est un bon d but pour mon image d un foyer id al Je vois que ce n est pas tout fait pareil dans les autres foyers On demande beaucoup aux enfants ce qu ils veulent Pour exemple un en fant tait dans le bain on lui demandait de sortir car c tait l heure d aller l cole Lui ne voulait pas il tait bien Les ducateurs lui ont expliqu qu il fallait qu il se d p che ou il n aurait pas le temps de d jeu ner qu il serait oblig de partir le ventre vide l cole Ils ont essay par une approche de dis cussion de lui faire comprendre par lui m me que s il ne se d p chait p
71. mois et du b b de 3 mois de 6 9 mois La vue d ensemble l implication dans le soin et la stimulation et la pr vention des troubles du d veloppement Cette formation donne un point de d part commun au sein de l quipe du foyer au niveau du langage utilis pour d crire un b b des pistes de r flexions sur l observation d un b b et sur le pourquoi on a le soin de porter p ex un b b d une certaine fa on de l installer sur un pouf plut t qu au sol Lien avec la maman ou la famille du b b plac En fonction du projet la fin du placement Piccolo je collabore r guli rement avec les parents du b b ceci peut prendre dif f rentes formes la maman as siste aux sessions physio de son b b et j essaie de montrer les comp tences et les difficult s de son b b je peux conseiller sur quelques activit s le change le bain Le parent peut me poser des questions sur ses soucis etc En fin de placement je peux me rendre au domicile des parents ou de la famille d accueil lorsque cela a du sens Pour r pondre aux besoins des enfants la mission de Piccolo a volu Avec l ouverture de L Odyss e la capacit d accueil de l institution a augment pour atteindre 20 places Si la priorit est cibl e sur la tranche d ge 0 5 ans Piccolo peut maintenant recevoir des enfants de 10 ans favorisant l accueil de fratries Anne Lise Wuarin physioth rapeute Lien
72. mple la relation entre le pa rent non gardien et son enfant est galement prendre en consid ration Ce sont des ques tions qui doivent se poser en amont Je pense qu il faut dis cuter au pr alable de certains sujets d licats entre profession nels Tous les sujets ne peuvent pas tre abord s de la m me fa on lorsque les parents sont pr sents FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES CHOUETTES 25 T MOIGNAGE DE LAURENT MICHEL CONSEILLER SOCIAL Aidons les jeunes trouver un logement Laurent Michel conseiller social au Centre de Formation Professionnelle Construction pointe la difficult pour les l ves et apprentis trouver un logement La cr ation de la r sidence Pont Rouge en 2012 a permis de r pondre une partie de la demande et contribue promouvoir la r ussite de la formation aupr s des l ves et apprentis Trouver une chambre voire un studio pour nos apprentis ou l ves rel ve encore et toujours d un v ritable parcours du com battant Jl observe comme tous mes coll gues d ann e en an n e une difficult croissante pour les jeunes en formation de trouver un logement d cent avec un loyer qui soit adapt leurs modestes moyens Depuis pr s de 15 ans nous alertons les dif f rentes instances publiques et priv es afin d encourager des nouvelles r alisations contra rio plusieurs projets ont avort sans oublier la disparition ou la r affectation de structures qui h
73. nesse refl te la pleine volont de d accomplir sa mission dans ce sens C est ce que propose Olivier Baud au travers de ce message 11 avril 2013 Madame la Conseill re F d rale Simonetta Sommaruga donnait ses excuses tous les enfants plac s sous contrainte dans les ann es d apr s guerre Puis Monsieur le Conseiller d Etat Charles Beer lors de l inaugura tion de l tape genevoise de l exposition Enfances Vol es a aussi apport ses excuses ainsi que celles du Conseil d Etat Un moment historique que les anciens enfants plac s ont at tendu longtemps Trop long temps Mais la principale le on que nous pouvons ti rer du pass est d avoir la volont d emp cher la r p tition de souf frances similaires C est pourquoi il est d une importance d cisive nos yeux de porter ces r cits ces v nements et ce v cu la connaissance de tous Le devoir de m moire est strictement n cessaire L analyse du pass doit nous permettre d enrichir notre action ducative d aujourd hui Au quotidien les professionnels de la FOJ se posent la question Les professionnels de FOJ se reconnaissent pleinement dans ces trois axes de l ad quation de leurs actions ducatives Les r f rences aux droits de l enfant par le soutien des standards Quality for child ren les aident au quotidien L thique et la d ontologie pro fessionnelles nous donnent aus si des rep res et surtout l coute
74. nt t repens es et les ressources ducatives renforc es galement au foyer des Pontets Le transfert dans l appartement de suite repr sente un objectif dynamisant pour certains jeunes qui voient ce changement comme une validation de leur volution et donc un renforce ment de leur estime Cette cir constance ducative particuli re si elle souhaite jouer pleinement son r le ne doit pas chercher carter le risque Le jeune dans son processus d mancipation doit pouvoir exp rimenter dans l appartement encore plus qu ailleurs et prendre des risques Tout le travail ducatif de l quipe r side dans la ges tion d licate de ces risques Cela suppose un lien de confiance tr s important entre ducateur et le jeune qui vit dans l appar tement de suite Enfin l appar tement de suite permet aussi deux jeunes d exp rimenter la cohabitation Celle ci s av re g n ralement profitable parti culi rement lorsque deux jeunes sont dans une situation person nelle tr s diff rente l un pou vant alors soutenir l autre ou pour le moins repr senter un rep re une possibilit de com portement alternatif favorisant l mergence de nouvelles com p tences sociales En outre nous nous appuyons beaucoup sur cette cohabitation pour avoir une certaine visibilit de la vie dans l appartement en jouant ici sur les niveaux de comp tence de l un ou l autre a communi quer avec les autres et en parti culie
75. nt vous a apport Cela a fait du bien de se s parer de Carlos un moment pour pou voir mieux l accueillir le week end C tait trop difficile d tre toujours ensemble il fallait se s parer pour pouvoir travailler chacun de son c t pour pou voir vivre nouveau ensemble 8 permis un peu plus de tran quillit la maison et que Carlos se sente mieux la maison Qu est ce qui vous a t utile Tout ce que j ai eu a t tr s utile par exemple de pouvoir le ramener le dimanche soir et de pouvoir parler avec les duca teurs et de pouvoir b n ficier aujourd hui apr s la fin de pla cement de ce suivi Et d ap prendre comment r agir avec Carlos mieux le connaitre Quels sont les effets que vous percevez dans votre quotidien aujourd hui C est plus facile vivre c est plus calme la maison m me s il y a des moments pas faciles Ce qui m aide aujourd hui c est de parler avec vous personne de r f rence de l ESAP On prend le probl me que je rencontre avec Carlos et a me permet de mieux savoir quels chemins prendre avec lui Le t moignage de Carlos Qu est ce que le placement t a apport Le Toucan m a apport beaucoup de choses il m a fait du bien Les ducateurs m ont aid grandir Je suis rest au Toucan deux ans quand m me Deux ans c est tout de m me long quand m me Mais bon je crois qu il me fallait ce temps pour pouvoir changer Cela a pris le 58
76. nts ouverts et pens s pour lui o il peut s autoriser vivre d autres motions et se construire par des exp riences nouvelles Il est aussi indispensable par mo ment qu il puisse sortir du cadre se d couvrir autrement s auto 68 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ECUREUILS L Les Ecureuils Fondation Officielle de la Jeunesse Foyer mixte qui accueille des jeunes g s de 15 18 ans Nombre d entr es 1 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 94 43 Dur e moyenne des s jours 12 mois Nombre de personnes ayant s journ 11 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier riser mettre de c t les pro bl mes familiaux scolaires et les tensions v cus au quotidien Vivre des moments avec les du cateurs et ses camarades en par tageant des activit s et des camps organis s par le foyer Ces moments sont fondateurs ils per mettent au jeune de se projeter de se r jouir de confronter et exp rimenter la confiance en soi Ce sont souvent ses seuls moments de vacances ce nom vient de vacant du latin va care tre libre inoccup ici avoir l esprit libre Ces moments sont pens s et pr par s pour et avec les jeunes ils repr sentent des points de r f rences et d ap puis importants dans le temps avec des personnes connues de d couvertes de lieux et d exp riences v cues Ce sont des moments ritualis s marquant le pass le pr sent et
77. oins qu elles restent ensemble Pensez vous que la mani re de travailler des ducateurs la Place change votre collaboration avec eux On est un peu oblig de s adap ter moi si j ai quelque chose demander aux enfants j essaie de le faire un peu de la m me fa on que le font les ducateurs Les diff rentes prises de conscience qui ont eu lieu durant l ann e coul e servent de base toutes les r flexions entam es en 2014 et les efforts fournis pour que la Place trouve la sienne dans le dispositif genevois seront soutenus et pr cis Les situations difficiles v cues en 2013 sont peu peu dig r es et l exp rience qui en d coule est et sera mise au service des enfants et de leurs familles Laurence Bournay et Bruno Chevrey FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA PLACE 1 T MOIGNAGE DE L QUIPE DUCATIVE Une d finition du Une r daction commune de l quipe ducative sur la d finition du placement l adaptation du travail ducatif et d accompagnement en fonction des situations permet de d couvrir ici l intense engagement professionnel de chacun La formation continue est un outil mis disposition des ducateurs Pour qui sait en faire bonne usage la formation permet de r pondre des situations parfois complexes Regard de l quipe ducative de la Pommi re sur l ann e 2013 Comment d finir ces placements o les filles de par leur situation personnelle et familiale
78. on de la norme Swiss GAAP RPC ln RI duchasal bemegy Apne de 1 8 Comes TS 22 imiter binari DS DER de CMa dde 6 9 Lagrer le ill Ci 54 ma ja pence 885 phami deria de apla Tepme d aranh pis Heili aTi da in d CE 11 S OMNA POLE 1 a raan 44 11 Satan 4 eanan de eiin built sui BAT 9 585 1989858858 i o ch 8 58 88 de lt de 18 anale comm WOE 188 222835 p 88 ue n 6 SEE dE 54 Common pi 8 de dea de cast nd Benne nl je Je CPS 8088 de 5 59 CRUE 8 be ar
79. portements violents r gnent en maitre Egalement conscient du manque de lits d urgence sp cifiquement d vo lus aux victimes de violences domestiques et des difficult s 56 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LE PERTUIS Z FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Le Pertuis accueille en urgence des adultes seuls ou avec enfant s traversant une p riode de crise dans le cadre de violences conjugales et familiales Nombre d entr es 247 Origine des entr es Priv Hospice g n ral UMUS Police LAVI Solidarit femmes Infor Jeunes Taux d occupation 111 21 Dur e moyenne des s jours 21 jours Nombre de personnes ayant s journ 256 Onex Le Pertuis devient la porte d entr e pour toutes les demandes d h bergement en urgence pour les personnes confront es la violence domestique Une convention est en cours d laboration par le Bureau des violences domestiques visant garantir aux personnes victimes de violences domestiques avec sans enfants un acc s un h bergement d urgence rencontr es par les profession nels pour obtenir un h berge ment en urgence deux d cisions significatives ont t prises ef fectives d s le 1 janvier 2014 La premi re d cision vise l aug mentation de lits d urgence Depuis le d but de l ann e le Pertuis accueille exclusivement des personnes victimes 10 lits et auteures de violences domes tiques 3 lits Gr ce cette mixi
80. primons notre tr s vive reconnaissance aux autorit s com munales particuli rement les communes de Veyrier et du Grand Saconnex cantonales et f d rales qui nous permettent gr ce leurs subventions de r aliser notre mission Nos chaleureux remerciements s adressent galement aux entre prises institutions et particuliers notamment Les Fondations Doret et Gu ry l Association de l institution La Pommi re l Association Jeanne d Arc la Fondation Isabel Hafen la Fondation Yves et Inez Oltramare qui gr ce leur fid le soutien et leurs dons permettent de concr tiser des projets dont les pensionnaires de la Fondation sont directement b n ficiaires Nous remercions vivement Alain Reiser et Angelica Ponce qui ont r alis les photos titre gracieux ainsi que l agence de communi cation Colegram pour leurs conseils Alain Reiser ar photo ch Avec le soutien de la R publique et canton de Gen ve 74 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 REMERCIEMENTS if HE LE 8 tE FONDATION Secr tariat g n ral Rampe Pont Rouge 4 1213 Petit lancy O OFFICIELLE 022 347 02 85 F 022 346 28 87 Sg foj ch www foj ch DE LA JEUNESSE Editeur responsable Olivier Baud Parution juin 2014
81. r avec les adultes 2013 8 aussi un changement notoire au niveau des admis sions Dor navant un jeune qui int gre l appartement de suite doit au pr alable avoir t plac mais pas n cessairement aux foyers des Pontets comme c tait le cas auparavant Cette nouvelle donne pose donc la question de FOJ RAPPORT D ACTIVIT Cette ann e va nous permettre de redessiner les contours de l appartement des Pontets seul vestige de la phase de progression En effet les r flexions de l quipe se portent sur la pertinence des outils propos s afin de permettre ces futurs jeunes adultes de se projeter dans l exercice complexe de la libert l autonomie et la responsabilit Cela n cessite pour chacun une certaine prise de risque l tablissement du lien entre les ducateurs et le jeune qui s ins talle l appartement Apr s avoir pratiqu les liens pr ta blis l quipe exp rimente pr sent les liens tablir dis tance Il est trop t t pour tirer un bilan quel qu il soit 2013 LES PONTETS 29 DEUX ADOLESCENTS S EXPRIMENT Lucas et Dylan prennent la parole Deux jeunes du foyer parlent de leurs ressentis Emerancienne Maret stagiaire face aux changements qui se sont op r s ces derni res ann es au foyer de l Escale Les plus anciens se sont port s volontaires pour partager avec nous leur avis Mixit d m nagement au Grand Lancy changement de nom du lieu sont le
82. ra tion la majorit peut s exercer en fonction des besoins Comment trouver du plaisir dans cette nouvelle configuration C est au travers d un accompa gnement plus intensif renfor ant le lien de jeux de sport en commun de d fis relever d un travail plus assidu avec les fa milles et d une collaboration nouvelle avec les autres foyers ou les services placeurs que cha cun peut trouver satisfaction Une coll gue observe galement que de voir un jeune de 17 ans jouer le r le de grand fr re au pr s d un autre de 12 ans est mouvant Le camp est v cu comme une v ritable opportu nit d introduire l extraordi naire indispensable pour aller la rencontre des individus et de leur permettre de d couvrir leurs ressources et leurs capaci t s ignor es ou parfois touff es par le quotidien Faire coexister droits et int r t sup rieur de l enfant avec droits et obligations des parents dans le respect des mandats pos s requiert nos comp tences reconnaitre et mobiliser le potentiel de changement aussi infime soit il de chacun Pour d velopper de nouvelles formes de placements le sens de nos actions ducatives devra tre plus explicit pour tre compris int gr partag par tous FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLA RIGAUD PAROLE JESSICA Premi re adolescente accueillie La Ferme Jessica a accept de t moigner de son placement la Ferme foyer d enfan
83. ravailler notre concept p dagogique afin de prendre en compte les volutions de notre pratique et de les rendre visibles Continuer se former sur des approches ducatives innovantes Affiner le travail de collaboration avec nos partenaires notamment concernant la pr paration la majorit Vincent Ch telain ducateur FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA POMMI RE 3 T MOIGNAGE DE JEAN MARC SCHNEIDER DUCATEUR Une transformation interieure positive La mise distance face des comportements difficiles d un enfant a permis Jean Marc Schneider de pouvoir g rer cette situation de mani re encore plus bienveillante alliant calme soutien exigence et d termination Les graines de la patience et de l empathie ont germ Educateur depuis 13 ans au Chalet Savigny de nombreuses situa tions m ont permis de progresser sur le plan professionnel et ce cheminement int rieur se pour suit aujourd hui encore Je tenais partager mon exp rience car au del d une situa tion particuli re d un enfant la question des attitudes et pos tures professionnelles se pose chaque intervenant quelle que soit son exp rience J ai t particuli rement touch par un enfant dont les tements tels que des cris et des agressions ver bales et phy siques des crachats et mor sures une opposition massive ou une r sistance passive r p t s au quotidien et pendant des mois m ont amen
84. re les diff rents intervenants que sont les familles les profes sionnels de la maison de Pierre Grise et le r seau mobilis par la situation de l enfant Cette direc tion va en partant de l o il en est permettre l enfant de se remettre gen timent en route en essayant de rep rer ce qui marche dans une situation donn e et qui pourrait devenir une comp tence transf rable divers aspects de sa vie Cette prise de risque va se nourrir du b n fice tir des pr c dents voyages Or pour pouvoir tenter de trouver ce qui marche il va falloir que cet enfant puisse exp rimenter dans un cadre qui sera d fini par les intervenants adultes devra prendre des risques un mot qui fait souvent peur L origine du mot Le terme risque trouverait tout d abord son origine dans le mot latin resecum qui veut dire ce qui coupe Plus tard au moyen ge le mot riscare est traduit en fran ais par le mot risque dans le dictionnaire italien fran ais de V roni 1681 Dans la langue espagnole le terme risco signifie rocher Au moyen ge et par ticuli rement en Ita lie la notion de risque est employ e dans le vocable mar chand pour signifier le risque que courent les marchandises en mer Ce qui est retenir dans cette d finition c est que l origine du 64 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MAISON DE PIERRE GRISE Foyer d accueil mixte pour 16 enfants de 4 14 ans Nombre d entr es
85. renciation des r les pa 62 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA POMMI RE FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Foyer d accueil pour adolescentes de 14 18 ans Nombre d entr es 10 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 92 29 Dur e moyenne des s jours 228 jours Nombre de personnes ayant s journ 1 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier La communication a t plus fluide tant avec les familles que les jeunes dans le respect de leurs choix avec plus de confiance moins de contr le et un certain la pr sence de beaucoup moins de tensions rents jeunes sur les comp tences de chacun ici et maintenant pour se projeter dans un avenir possible Bien videmment ce travail nous a demand de sortir de nos murs pour trouver d autres points d accroche tant avec les parents qu avec les jeunes filles Un travail d quipe C est gr ce au travail en commun avec notre hi rarchie et la confiance qui nous a t accor d e que nous avons pu revisiter le sens de nos pratiques exp ri menter de nouvelles approches faire autrement et parfois m me nous tromper Le fait de b n fi cier de ce cadre de travail a per mis aux jeunes et leur famille d en profiter Les diverses forma tions engag es par les membres de l quipe pour certaines de long dur e ont aussi particip l volution de nos postures et de nos pratiques T
86. rents espaces p dagogiques et quoi de plus parlant qu un foyer d accueil d urgence nomm le Centre le Pont pour les relier Notre premi re exp rience p dagogique d quipe a t d aller ensemble se former sur la tech nique d entretien Approche Cen tr e sur la Solution utile dans nos entretiens avec les jeunes et les familles Inviter parler so lutions construire m me en r ves un futur plus d sirable permet d initier un mouvement positif charg de bonnes ner gies Nous avons tous pu exp rimenter cet outil et valider sa pertinence en particulier quand le probl me envahit tout et ne permet plus au jeune et sa fa mille d imaginer un projet pos sible Nous sommes ensuite partis couter en conf rence Roland Coenen les ducateurs sont des experts du soin voire du th rapeutique avant le lien il n y a rien Guy 051005 pour sa part a partag avec nous sa posture de non savoir aupr s des parents et de sa technique d intervention en bin me co th rapie pour d passer le di lemme int r t de l enfant versus int r t des parents Quid de la p dagogie l preuve du quotidien Dans un contexte d urgence tenir une position ducative prend vite des allures 18 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 CENTRE LE PONT PS Cenftg le Pont i Fondation Officielle de la Jeunesse Te Foyer d urgence mixte pour jeunes de 13 18 ans Nombre d entr e
87. s 101 Origine des entr es UMUS SPMi OMP Taux d occupation 89 78 Dur e moyenne des s jours 33 jours Nombre de personnes ayant s journ 96 Ville de Gen ve Nous avons form un groupe de travail pour mettre en mots notre pratique quotidienne avec les familles Ce groupe est parti en formation sur le travail avec les familles Guy Hardy nous propose de r fl chir et de jouer nos processus d admission de mini exploits ducatifs complis au petit matin comme en pleine nuit entre crises in certitudes et rebondissements des situations Guy Hardy pierre angulaire de longue date de notre approche p dagogique nous rentre dans le cadre pour mieux le consolider Le Pont est un h tel trop accueillant et l urgence est de travailler la sor tie La centaine de situa sjt tions accueillies sur une ann e est extr es mement complexe et com vari e Pour ne citer que quelques exemples probl matiques autour des identit s sexuelles homosexuelles ou transgenres risques des r seaux sociaux ou encore trajectoires migratoires Pour d crypter l incompr hensible Th o Cherbuliez deuxi me cl de vo te de nos supervisions nous apporte son clairage toujours tranchant et aiguis Ainsi l quipe ducative est appel e se mettre jour perp tuelle ment Les colloques d bats mensuels et journ es de r flexion annuelles permett
88. s dans lesquelles nos clients trouvent leurs propres solutions et de les aider regarder en eux Enrichie par ces nouvelles perspectives l quipe et les jeunes sont davantage acteurs de leur propre cheminement m mes pour y d couvrir ce qu ils d sirent vraiment et la mani re d y arriver selon les propos de Steve de Shazer dans son livre intitul Au del des miracles L quipe ducative r fl chit un espace qui favorise l exp rimen tation de l essai de l erreur Cet espace offre aux personnes la libert d agir en fonction de leur lecture de la situation de s ap puyer sur leurs ressources tout en ayant la possi bilit d tre sou tenu l int rieur d un cadre insti tutionnel bien veillant La prise de risque se situe l in t rieur de cet espace En effet en interrogeant les enfants et leurs parents sur la mani re dont ils souhaitent prendre et assu mer leurs d cisions nous nous exposons en fonction de nos moyens et de nos limites les 34 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MAISON SOUS BALME Foyer mixte pour enfants de 4 12 ans Nombre d entr es 8 Origine des entr es SPMi UMUS Taux d occupation 88 08 Dur e moyenne des s jours 19 mois Nombre de personnes ayant s journ 17 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier Questionner les actions professionnelles adapter essayer 56 tromper et corriger en gardant l int r t des enfants
89. s de la scolarit obligatoire s adressent ceux dont le par cours scolaire 3 t mouvemen t Ces structures permettent de donner une chance d acc der une formation professionnelle dans diverses disciplines pra tiques Cette prestation offerte par FOJ dans le cadre du contrat de prestations sign avec la R publique et canton de Ge n ve entre parfaitement dans ma volont de faire de la lutte contre le d crochage scolaire l une de mes priorit s politiques Celle ci s inscrit galement dans le cadre de la nouvelle Constitu tion genevoise qui instaure l obligation de formation jusqu 18 ans et qui est en ad quation avec l objectif de la Conf rence des directeurs de l instruction publique CDIP de faire en sorte que 95 des jeunes poss dent un dipl me du niveau secon daire 11 La met en uvre la politique de l ducation sp cia lis e d finie par les autorit s politiques du canton en colla borant avec les services officiels communaux cantonaux et f d raux l Office de l enfance et de la jeunesse publi en juillet 2013 un rapport sur la r forme de l ducation sp cialis e dans lequel notamment des alterna tives aux placements par la cr a tion de structures plus flexibles sont pr conis es Dans ce cadre le maintien du mineur dans son milieu familial et social doit tre une priorit raison pour laquelle la p rennisation et le d velop pement de l Action Ed
90. s sujets qui les pr occupent aujourd hui La parole Lucas Je m appelle Lucas J ai 13 ans suis br silien J habite en Suisse depuis 7 ann es Ma passion c est jouer avec mes amis rigo ler nager J adore lire des gros livres J adore avoir du temps pour faire du sport course d en durance natation J aime bien dessiner La parole Dylan Je m appelle Dylan J ai 16 ans Ma passion c est la musique parce que Il y a certains Lucas c est mieux parce que l ancien foyer tait perdu n y avait personne autour Ici il y a d autres foyers c t On peut s amuser avec d autres per sonnes et faire connaissance avec d autres jeunes Ici il y a plus de lumi re Dans l autre il y avait de la lumi re seulement dans les chambres et dans le salon Ici il y a plus d espace que l bas L bas c tait vieux Dylan j aime bien Parce qu on est en a me fait r fl chir gar ons qui peuvent tour s de gens Dans J aime bien tre avec les filles Parce que je pr f re tre avec les filles que les gar ons m entends mieux avec les filles J aime bien marcher En 2012 le foyer a d m nag Il vient s installer sur le site de Gilly Apr s 2 ans que penses tu de ce nouveau lieu 30 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 L ESCALE mieux s entendre avec les filles l ancien foyer on tait entour de per sonnes y avait que des gar ons J aime bien le lieu mais je pr f re l anc
91. s garder des l ments des m thodes que nous utilisions lorsque nous tions un foyer de progression Le travail sur le lien la confiance ainsi que la transparence dans laquelle nous travaillons sont cruciaux dans notre mission Notre thique vise accueillir le jeune et sa famille l o ils en sont en les aidant rep rer ce qu ils souhaitent changer dans leur vie en se r appropriant le pouvoir qui leur re vient s agit de sor tir de nos murs afin d aller la rencontre de leur univers et sys t me familial c est l aussi que notre cr ativit peut s exprimer coupl e des accompagnements vari s en foyer ou en studio l urgence d acquisition d auto 36 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLA RIGAUD N Chalet Savigny N FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Sous groupe du Chalet Savigny pour l accueil d adolescents de 12 18 ans foyer mixte Deux studios pour jeunes de 15 18 ans Nombre d entr es 5 Origine des entr es SPMi Dur e moyenne des s jours 13 mois Nombre de personnes ayant s journ 12 Taux d occupation 92 80 Ch ne Bougeries Collonge Bellerive Veyrier La Villa Rigaud y compris deux studios est devenue le troisi me groupe du Chalet Savigny D s lors la tranche d ge des enfants accueillis est de 2 18 ans nomie tant moins pr sente les jeunes peuvent exp rimenter avec un filet de s curit L ex pertise acquise dans la pr pa
92. ses mais plus vite comme ma gestion Si j avais t chez moi a m aurait soul et j aurais dit Je le fais une autre fois Penses tu que la vie en foyer t a emp ch de faire les choses que tu aurais voulu faire Je ne sais pas je r fl chis Je ne connais pas tr s bien mes pa rents Peut tre d tre en foyer 62 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 GRAND SACONNEX L accueil de pr adolescents de 12 16 ans foyer mixte Nombre d entr es 5 Origine des entr es SPMi Taux d occupation 91 84 Dur e moyenne des s jours 7 mois Nombre de personnes ayant s journ 3 Grand Saconnex Genthod Versoix L explication du mod le ducatif novateur a permis dans notre collaboration de r seau de gommer les clivages et les id es re ues entre les mod les fondamentaux et les exp rimentaux cela m en emp ch enfin je n en sais rien Quel est le moment important durant ces 6 ans J ai grandi As tu appris des choses utiles pour ta vie future J ai appris que l on travaille pour soi faire la lessive c est impor tant Lorsque je t ai demand m apprendre faire les factures Mais galement lorsque je t ai demand de rester calme avec certains jeunes il faut rester calme Peux tu me donner un exemple de quelquechose qui ne te sera plus utile d s que tu quitteras le foyer Je ne sais pas Toi tu ne me se ras plus utile Quel est le mot de la fin Pour reprendre
93. st rarement mis en avant dans les coles or dinaires Oser appliquer cette recette l cole aux Ateliers est une belle prise de risque car bien qu on soit convaincu de l importance de la psychocin tique il n est pas ais d ouvrir les jeunes ou m me les adultes des ap proches diff rentes de celles qu ils ont connues jusqu ici Concr tement la journ e com mence avec cinq minutes de mouvements afin de se r veiller en douceur C est l occasion d tre attentif son corps aux mouvements qui soulagent aux postures ad quates pour le dos etc Pendant la classe il n est pas rare de faire bouger les jeunes exercices de calcul mental avec une balle jeux de questions r ponses de bout etc ou d utiliser un ballon de gym pour viter les rel che ments et la fatigue et les aider maintenir leur corps actif est important aussi d tre attentif aux r sultats de cette approche sur le public concern et de don ner une place aux r actions et remarques ventuelles bien que les jeunes ne s int ressent pas autant aux notions th o riques de la psychocin tique nous avons pu relever que le fait de pouvoir bouger en classe les aidait norm ment Certains jeunes ont remarqu d eux m mes les bienfaits psy chiques du mouvement phy sique Une stagiaire venue observer l cole durant le mois de mars a aussi relev ce point cela les aide canaliser leur nergie et pouvoir se recentrer ens
94. tenaires La Fondation officielle de la jeunesse r pond aux besoins d accueil de soutien et d accompagnement ducatifs d enfants d adolescents et de jeunes adultes qui pour des raisons d ordre ducatif et de protection ne peuvent rester temporairement dans leur milieu familial Les situations v cues sont complexes du point de vue personnel social et familial Le projet g n ral se d cline au moyen d institutions de me sures ducatives ambulatoires et de programmes adapt s selon les ges et besoins particuliers des mineurs et de leurs familles sur d l gation des services pla ceurs et des demandes des jeunes majeurs Les actions de la FOJ s inscrivent dans le cadre d un service public r pondant aux exigences fix es dans la loi qui d finit la mission de la FOJ J 6 15 Les valeurs humanistes fondent l ensemble des actions de la FOJ dans le but de reconna tre la personne parent enfant adolescent jeune adulte dans le respect la dignit et dans ses comp tences propres La FOJ la volont d offrir un soutien la parentalit en pr vention de mesures ducatives et d accompagnement plus in tenses De m me elle offre un cadre sp cifique aux enfants s par s de leurs parents Point Rencontre un appui ducatif domicile AEMO Actions duca tives en milieu ouvert et un soutien pr professionnel au sein des Ateliers de la FO La FOJ g re galement 3 r si dences pour jeunes tra
95. ts Elle a trouv sa place ses rep res et parle de ses projets d avenir La cohabitation avec les plus jeunes lui semble agr able et s curisante Elle se sent comme une grande s ur Claudia Grob directrice et Roberto Bottinelli respon sable p dagogique du foyer La Ferme s expriment sur l accueil de l adolescente L quipe ducative a relev le d fi En effet Jessica est la premi re adolescente accueillie La Ferme La pers pective d un largissement de l accueil des enfants au del de 12 ans tait d j dans l air Ceci avant tout pour garantir aux en fants d j plac s une stabilit s curisante dans un moment de grands changements au niveau personnel et scolaire Ce changement 3 t avalis e par les autorit s de surveillance et l entr e en vigueur pr vue pour le 1 janvier 2014 L tape suivante sera le transfert de ces adolescents y compris les gar ons au foyer la Pommi re situ sur le m me domaine 38 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA FERME Puis la vie 3 fait que dans une situation particuli rement com plexe et de p nurie de places disponibles la plateforme des placements 3 orient d s l t une jeune adoles Mon objectif est de cente vers la Ferme pouvoir r int grer le cycle Dans ce contexte l quipe ducative n a eu le temps ni de r fl chir aux cons quences ni aux besoins d adaptations n cessaires l accueil optimal de la jeune fille dans ce lieu
96. u foyer ou chez les voisins Pourquoi ont ils mis le stagiaire dans le canon Ah oui de la th orie la pratique c est le grand saut Monsieur Loyal chapeau bas vos artistes sont fabuleux L Etape on aime et c est pour cela que l on vient de nom breuses repr sentations David Crisafulli responsable p dagogique soul ve ici l importance de la communication entre les services afin de pouvoir pr ciser les r les de chacun Je tiens remercier mais aussi retourner au nom de l quipe de l Etape et en mon nom ce magnifique t moignage ceux qui nous l ont adress Mais bien au del de ces remerciements r ciproques je pense que ce qui doit tre retenu ce sont les pre miers r sultats d une collabora L Accueil de premi re intervention du Service de protection des mineurs g re en urgence les situations de mani re pouvoir en amont proposer une solution qui r ponde ad quatement cette urgence cet effet les collaborateurs de l API travaillent en troite collaboration avec L Etape tion constructive d un travail de confiance mutuelle entre deux instances qui portent leurs fruits directement pour nos b n fi ciaires communs En effet j ai la pr tention de croire que c est en acceptant de reconnaitre le r le pr cis les limites propres mais aussi les forces de chacun sans en avoir peur et en communiquant que nous arriverons am liorer en core un peu plus l aide q
97. ucative en Milieu Ouvert AEMO est vive ment recommand e La FOJ en collaboration troite avec l AGAPE y travaillent pour viter autant que possible l clatement fami lial Permettez moi de conclure en remerciant ici chaleureusement l ensemble des collaboratrices et collaborateurs de FOJ qui uvrent au quotidien en faveur des enfants des jeunes et de leur famille FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MESSAGE DE ANNE EMERY TORRACINTA 5 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 MESSAGE DE FRAN OISE JOLIAT PR SIDENTE DE LA COMMISSION ADMINISTRATIVE DE LA FOJ Le soutien la parentalit tre parent est un m tier construire la naissance de ses enfants sans offre de formation ni mode d emploi sur mesure tre enfant est de passer de la d pendance l autonomie physique et psychique d velopper ses potentiels en interaction avec ses parents Le soutien la parentalit est un l ment important du travail ducatif a parentalit est la relation qui se tisse entre parents et enfants faite d ajustements r ciproques au travers des quels les parents font l enfant mais l enfant fait tout autant les parents s agit d ajuster l envi ronnement aux possibilit s ac tuelles de l enfant et de confronter progressivement ce dernier aux contraintes de la r alit en l aidant d velopper les comp tences n cessaires pour s y adapter Certaines conditions difficiles tel le ch mage la pr carit l ins
98. ue nous nous devons d apporter aux fa milles que nous suivons C est donc nourri d une pleine satisfaction de cette collabora tion naissante construite avec l API que j esp re continuer laborer un partenariat riche et bienveillant Une jeune et Coralie Schwok ducatrice FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 L ETAPE 33 T MOIGNAGE DE ELISE MORTON DUCATRICE La prise de risque en ducation Rendre aux clients le pouvoir sur leur vie et les amener appr hender leurs propres solutions c est prendre le risque de laisser place l exp rimentation et de ne plus n cessairement contr ler ce qui va se passer C est ce que propose de vous faire d couvrir Elise Morton ducatrice au travers de ce t moignage L quipe du foyer Sous Balme accompagne les enfants et leurs familles aussi bien dans les r alit s de leur vie quotidienne que dans les d marches concer nant leur situation personnelle Sur les bases du cheminement entam en 2012 savoir inter roger le sens et questionner les r flexes professionnels sur la place et les int r ts des enfants et de leurs familles au sein du foyer nous avons t attentifs en 2013 favoriser l auto d termination des enfants et de leurs parents Une atten tion particuli re a t port e sur le soin la rela tion et la communication entre les diff rents partenaires Nous partons du pr requis que notre r le est de cr er les condition
99. uite sur l activit intellec tuelle l humain dispose de deux modes d expression 1 Le langage 2 Le mouvement La science de synth se qui re groupe l ensemble des corps th oriques issus des sciences biologiques et humaines relatifs au langage s appelle la linguis tique Parall lement la science de syn th se qui regroupe l ensemble des corps th oriques issus des sciences biologiques et hu maines relatifs au mouvement humain s appelle la psychoci n tique Shamaila Anwar stagiaire r p titrice La psychocin tique science du mouvement humain appliqu e au d veloppement de la personne est une science de l ducation l humain dispose de deux modes d expression le langage et le mouvement La psychocin tique est donc au mouvement humain ce que la linguistique est au langage FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES ATELIERS DE LA 53 LA PAROLE UN JEUNE DE CALANQUE Interview de Thomas en toute sinc rit Un pensionnaire de 17 ans qui a s journ trois mois la Calanque a accept de r pondre aux questions de Kamel Seghier ducateur s est livr avec beaucoup de sinc rit cette interview Son t moignage touchant met en lumi re les difficult s rencontr es par les jeunes mais galement leur extraordinaire chance de pouvoir se surpasser en acceptant le cadre ducatif Comment imaginais tu le foyer avant ton arriv e Au d but c tait tr s difficile
100. un bilan positif et demandent l avis aux parents et des assistants so ciaux En tant que parent que pensez vous de la nouvelle formule des synth ses avec votre pr sence Feuba La synth se a t glo balement positive il est impor tant de continuer Elle permet de 24 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LES CHOUETTES FONDATION OFFICIELLE DE LA JEUNESSE Foyer mixte pour enfants de 4 12 ans e Nombre d entr es amp Origine des entr es SPMi Taux d occupation 99 23 Dur e moyenne des s jours 313 jours Nombre de personnes ayant s journ 3 LANCY 2014 sera plac sur le signe du renforcement des outils d velopp s en 2013 savoir les synth ses impliquant les parents et les moments conviviaux r unissant parents enfants ducateurs dans le foyer Nous allons par ailleurs r fl chir l implication directe des enfants dans les synth ses annuelles Nous avons mis en en place des synth ses annuelles avec les parents le repr sentant du service placeur et l quipe ducative Les parents sont invit s la table du mercredi afin de partager un moment convivial avec leurs enfants conna tre l opinion de chacun ducateurs direction assistant social et de rectifier ce qui n a pas pu tre abord pendant l ann e est important que tous les ducateurs soient pr sents La synth se donne de la compl mentarit dans les id es une orientation pour chang
101. unes en formation Elles r pondent tota lement un r el besoin Sans oublier qu elles sont les seules accueillir des jeunes en forma tion de type apprentissage d laiss s par une grande partie des autres structures La prise en charge sociale de ces jeunes est galement une sp cificit de ces r sidences Elles ne se contentent Le besoin de logement reste d actualit 2097 demandes ont t comptabilis es en 2013 pour les trois r sidences La recherche et le d veloppement d autres structures demeurent une priorit pas uniquement d assurer le lo gement elles contribuent large ment l insertion des jeunes dans le march du travail et vers l autonomie FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 VILLAGE SUISSE 17 MESSAGE DE J R ME DELFORTRIE RESPONSABLE P DAGOGIQUE DU CENTRE LE PONT La supervision et la formation Les ducateurs sont sur le pont C est l expression utilis e par le responsable p dagogique J r me Delfortrie qui pr sente une quipe ducative aux multiples ressources voluant dans un foyer d urgence o tout va tr s vite Responsable p dagogique de puis un an et demi je saisis ici l occasion de mettre en perspec tive cette fonction nouvelle pour moi l occasion de ce rapport d activit 2013 sous l angle p dagogique Le p dagogue dans la Gr ce antique les personnes dans diff rents lieux Il s agit justement pour moi d un voyage entre diff
102. vailleurs faible revenu apprentis et tudiants non universitaires 10 FOJ RAPPORT D ACTIVIT 2013 LA FOJ EN BREF Les prestations g n rales L assurance de la s curit physique et psychique des enfants adolescents adultes et un soutien aux parents Le maintien et le d veloppe ment des liens avec le r seau naturel de l enfant et de l adolescent Le d veloppement de l en fant adolescent e et le ren forcement de son autonomie et de son ind pendance L laboration et l adaptation en continu du concept p da gogique avec le b n ficiaire sa famille et les services placeurs La gestion des demandes d admission l accompagnement ducatif sp cialis de l enfant de l adolescent en lien avec sa famille en milieu r sidentiel ou en ambulatoire La participation aux s ances des r seaux d intervention et selon les besoins d autres r seaux L apport de comp tences sp cifiques l analyse de situa tions demand es par le r seau La gestion et l appui ducatif lors de la sortie du b n fi ciaire de la structure duca tive r sidentielle par des interventions ambulatoires Partenariat Une troite collaboration interins titutionnelles est indispensable pour offrir des prises en charge dans les meilleures conditions possibles des enfants et adoles cents confi s Le d partement de l instruction publique le d parte ment de la s curit les services de l Office de l enfance et d

Rapport d`activité 2013 - Fondation Officielle de la Jeunesse

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