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11èmes journées de Posturologie

1. Avant d envisager l examen clinique postutologique il convient de faire de brefs rappels sur le traitement posturologique qui en d coule Tout d abord le but du traitement est d quilibrer le patient par rapport a l environnement et par rapport lui m me ceci doit avoir pour effet de traiter les troubles fonctionnels posturaux Il faut galement se souvenir que les traitements comprennent de facon quasi syst matique deux parties La premi re que nous appelons d parasitage permet de neutraliser rapidement la ou les dysfonctions nociceptives les dysfonctions les plus courantes se situent au niveau plantaire dentaire oculaire proprioceptif et visc roceptif Le traitement est effectu alors par le praticien comp tent en fonction de la ou des zones nociceptives La seconde partie ou reprogrammation posturale s effectue gr ce des informations de faibles intensit s stimulant quelques mois durant uniquement un organe sensotiel oeil pied ou bouche afin de modifier le sch ma postural du patient Les tests cliniques permettent d examiner le tonus musculaire et ses variations en fonction de diff rentes situations par exemple comparer le patient en position neutre puis en occlusion des yeux ou des dents ou alors la plante des pieds reposant sur une surface dure ou mousse Ceci permet de r v ler les dysfonctions nociceptives qui peuvent tre infra liminaires Priplata A et al 2003 mais si elles sont r p t es Baron 1953 b
2. ou pas localis Enfin l examen clinique nous servira d terminer le traitement postural orienter le patient vers le th rapeute correspondant aux dysfonctions mises en vidence et v rifier les propositions th rapeutiques L examen clinique est la phase capitale de tout traitement postural en effet les th rapeutiques posturales employer seront d termin es en fonction des tactiques posturales cheville hanche du type de dysfonctions syst matis e ou localis e de la localisation des zones nociceptives et de leurs importances L examen clinique permettra galement de v rifier l efficacit des traitements et d en contr ler les r percussions 2A Test des rotateurs mythe ou r alit B Mathurin Blois Le test des rotateurs mis au point par CONSTENTINESCO AUTET en 1984 a subi au cours des ann es de nombreuses modifications tant sur le fond que dans la forme Bien que souvent critiqu il demeure un outil diagnostique tr s employ de par sa rapidit d ex cution et d interpr tation Un groupe d tudiants et d enseignant du Coll ge Ost opathique Fran ais a men une r flexion sur les variables de la mise en oeuvre de ce test II en ressort Deux types de patients class s selon des crit res de relachement de non douleur de compr hension des consignes d int grit articulaire des membres inf rieurs La determination de l asym trie tonique est reproductible d un examinateur l
3. gulation de son quilibre n est plus d montrer La sollicitation prolong e de cette entr e sensorielle par vibration induit des mouvements involontaires de l ensemble du corps qui peuvent perdurer plusieurs minutes voire plusieurs heures apr s l arr t de la stimulation et que l on appelle post effets Sachant qu au niveau segmentaire des posteffets peuvent indiff remment tre obtenus apr s une contraction volontaire ou une vibration nous avons cherch induire des post effets directionnalis s de l ensemble du corps la suite d une contraction isom trique de diff rents muscles cervicaux et en identifier les m canismes Dans une premi re tude nous avons analys chez 14 sujets les effets moteurs diff r s de la contraction isom trique volontaire des groupes spl nii trap ze sup rieur et l vateur de l omoplate l aide d enregistrements posturographiques L hypoth se d une origine proprioceptive de ces post effets a t test e dans une deuxi me tude o une stimulation lectrique de m me dur e que la contraction tait appliqu e au niveau du muscle l vateur Les r sultats montrent qu une r ponse posturale involontaire orient e selon le plan d action du muscle intervient l arr t de la contraction pour les trois muscles test s et qu elle perdure au del de 15 minutes En revanche aucun post effet ne se manifeste apr s une stimulation lectrique de m me dur e Ces r sultats sont interpr
4. quilibre les sujets sains investissent simultan ment et de mani re similaire leurs deux appuis Les mouvements des centres de pression CP plantaires s effectuent en phase et sont synchronis s dans le plan frontal Genthon et Rougier 2003 Ce contr le particulier permet de cr er des mouvements frontaux du CP r sultant r duits induisant une performance posturale de bonne qualit mouvements du centre de gravit CG restreints Les patients h mipl giques se caract risent par un d ficit unilat ral cr ant une asym trie corporelle Mat riel et m thode L enregistrement a t effectu avec un syst me exp rimental double plate forme de force permettant l acquisition des mouvements des CP plantaires le calcul des mouvements du CP r sultant et du CG Les sujets ont t install s debout dans une position standardis e avec un pied sur chaque plate forme Les fonctions d inter corr lations ont t calcul es entre les mouvements des CP plantaires R sultats La corr lation entre les mouvements des CP plantaires gauche et droit des patients est fortement degradee dans le plan frontal les mouvements tant ind pendants Chez certains patients un d calage temporel significatif existe entre les mouvements des CP plantaires les mouvements du CP non par tique tant en avance pat rapport a l appui par tique La performance posturale des patients h mipl giques est r duite Discussion Les patients h mipl giques empl
5. r bro l s s montre que lorsque le CVPI est atteint ces patients pr sentent des troubles de la perception de la verticalit L activation et l inhibition du CVPI dans diff rentes conditions exp rimentales seraient en outre reli es la r solution de conflits visuo vestibulaires A la lumi re de donn es r centes issues de l imagerie c r brale et de la neuropsychologie nous nous attacherons montrer en quoi les aires vestibulaires constituent des aires associatives hautement int gr es concourant aux m canismes de la repr sentation et de la cognition spatiales PERTURBATIONS DE LA REPRESENTATION INTERNE DE L ESPACE APRES LESION VESTIBULAIRE DANS UNE TACHE D INTEGRATION DE TRAJET Liliane Borel Patrick P ruch 2 Jacques Magnan3 Michel Lacourl 1 Laboratoire de Neurobiologie Int grative et Adaptative UMR 6149 Universit de Provence CNRS 52 Facult des Sciences de St J r me case 361 13397 Marseille Cedex 20 2Laboratoire de Neurophysiologie et Neuropsychologie EMI U 9926 Universit de la M diterran e INSERM Facult de M decine Timone 27 Bd Jean Moulin 13385 Marseille Cedex 5 3Service ORL et Chirurgie Cervico Faciale H pital Nord Chemin des Bourelly 13015 Marseille Cedex 20 Le but de cette tude a t de pr ciser la contribution du syst me vestibulaire l laboration et au maintien d une repr sentation interne de l espace Les cons quences de la perte vestibulaire unilat rale sur une t che de
6. CG N anmoins si cette m thode permet la d termination a posteriori des mouvements du CG et par suite de la diff rence CP CG elle demeurait par principe incompatible avec une d termination de ces mouvements en temps r e du fait de l utilisation de transform es de Fourier Le probl me pouvant dor navant tre r solu simplement par le calcul de filtres num riques la possibilit nous est d sormais donn e d estimer ces diff rents mouvements l mentaires et par suite de les donner en r troaction Cette tude pr liminaire a donc pour objectif de comparer les effets posturaux induits chez des individus jeunes en bonne sant par une r troaction des mouvements du CP des mouvements horizontaux du CG CGh et de la diff rence entre la projection verticale du CG et le CP CPCG Une des questions int ressantes concerne l aptitude relative des sujets mieux contr ler les composantes l mentaires CGh ou CP CGJ donn es en r troaction que la trajectoire r sultante du CP Incidence de la nature du mouvement donn en r troaction sur la performance posturale Ili EFFET DU TABAGISME SUR LA POSTURE Richard Sart ne Dans ce travail nous avons tudi les effets 4 court terme et a long terme de la consommation de tabac sur l quilibre postural Le maintien de la posture d un sujet en position orthostatique est li au bon fonctionnement des boucles de r gulation entre les capteurs plantaires articulaires vestibulaires e
7. a les chanteuses professionnelles inhibent l activit des grands droits et utilisent principalement leurs muscles obliques externes et transverses Et b les d butantes diff remment travaillent de fa on intensive avec les grands droits abdominaux La premi re strat gie pr serve l ouverture de la cage thoracique et permet un souffle expiratoire plus long La strat gie des d butantes entra ne la fermeture de la cage et raccourcit le souffle expiratoire Ces diff rences de strat gie sont interpr t es dans le sens classique de Bernstein recherche de l conomie et d la pr cision du mouvement par r duction de ses degr s de libert Ces premiers r sultats appellent des quantifications qui mettront en corr lation les modulations du flux ventilatoire et les modulations des travaux musculaires Quels sont les param tres biom caniques et lectromyographiques modifi s par le contact cutan de la chaussure Marie Emmanuelle Rouchon Dans la litt rature la contribution des aff rents cutan s plantaires au cours de la r gulation posturale ou au cours de la marche tait approch e par l interm diaire de stimulation de nerf ou par anesth sie L objet de cette tude est de tester si une stimulation naturelle en l occurrence le simple contact cutan du pied avec la chaussure modifie les param tres biom caniques et lectromyographiques de l initiation du pas On examinera deux conditions nu pieds et chauss e au cours de
8. d finition des notions de friction et d adh rence on pr sentera le concept de Capacit Posturo Cin tique CPC qui constitue en quelque soi te la toile de fond de l expos En se fondant sur deux exemples particuliers la locomotion marche et course et la production d un effort on montrera les effets de l adh rence sur les patrons biom caniques et la performance On argumentera partir de ces donn es sur la conception des produits et notamment celle de chaussures La respiration perturbe t elle davantage la posture chez les sujets lombalgiques Alain Hamaoui Laboratoire de Physiologie du Mouvement INSERM U 483 Universit Paris Sud Orsay France alain hamaoui wannadoo ft Article de r f rence Does respiration perturb body balance more in chronic low back pain subjects than in healthy subjects A Hamaoui M C Do L Poupard S Bouisset Clinical Biomechanics 17 2002 548 550 En posture debout l homme est soumis des forces destabilisatrices d origine endog ne telles que les mouvements p ristaltiques les battements cardiaques et les cycles respiratoires Pour que l quilibre postural soit maintenu ces forces doivent tre compens es par des mouvements contre perturbateurs Gurfinkel et al 1971 ont montr que la compensation de la respiration impliquait la mobilit du rachis et des hanches puis Kantor et al 2001 et Hodges et al 2002 ont mis en vidence l implication plus sp cifique
9. de la mobilit du rachis lombaire Chez le sujet lombalgique il a fr quemment t montr une diminution de la mobilit du rachis lombaire Mayer et al 1984 qui pourrait ainsi affecter la compensation de la perturbation respiratoire Ce manque de compensation devrait se traduire par une plus grande composante respiratoire dans les d placements du centre de pressions pouvant tre l origine de l augmentation des oscillations posturales d j d montr es chez le lombalgique Byl et Sinnot 1988 Le but de cette tude a t de d terminer si la respiration perturbe davantage la posture chez les sujets lombalgiques cet effet il a t effectu une tude de param tres posturographiques et respiratoires chez un groupe de 10 sujets lombalgiques comparativement un groupe contr le de 10 sujets sains Les r sultats ont montr que les d placements du CP sont augment s chez les lombalgiques principalement selon l axe ant ro post rieur o la perturbation respiratoire est la plus importante Par ailleurs les d placements du CP ont t davantage augment s chez le groupe lombalgique lors de la majoration de la perturbation respiratoire respiration fr quence rapide Ainsi la respiration para t davantage perturber la posture chez les sujets lombalgiques Des travaux compl mentaires devront d terminer dans quelle mesure la perte de mobilit rachidienne est impliqu e dans ce ph nom ne Etude compar e des st
10. deux situations exp rimentales initiation de la marche normale et initiation du pas provoqu e par une chute avant Au total 12 sujets ont particip a l exp rimentation Dans l initiation de la marche normale le port de chaussure ne modifie pas les parametres cin matiques de la progression longueur du pas vitesse et dates de d collement et de poser du pied pendulaire en revanche le freinage de la chute du centre de gravit au cours de la phase pendulaire est moindre Dans la condition nu pieds l activit EMG du Soleus du pied d appui cesse pratiquement au m me moment que le poser du pied pendulaire Dans la condition chauss e l activit EMG du Soleus du pied d appui perdure au dela du pied pendulaire Lorsque le sujet initie la marche avec le pied du membre d appui nu et le pied du membre oscillant chauss les r sultats sont identiques a ceux de la condition pieds nus dans l initiation de la marche normale et inversement Dans l initiation du pas provoqu e par une chute avant l ex cution du pas est automatique et deux fois plus rapide que dans l initiation de la marche normale Le port de chaussure entraine une augmentation de la longueur du pas mais la vitesse et les dates de d collement et de poser du pied pendulaire ne changent pas Le freinage de la chute pendant la phase pendulaire est plus important dans la condition pieds chauss s Dans les m mes conditions exp rimentales l activit EMG du Soleus du p
11. feedback assur par un canal sensoriel autre que visuel peut am liorer le contr le de la station debout non perturb e Une dizaine d adultes volontaires en bonne sant sont plac s sur une plate forme de force dynamom trique sur laquelle ils doivent se tenir debout en restant le plus stable possible Deux conditions avec feedback visuel et tactile et une condition sans feedback sont propos es selon un ordre al atoire Les calculs de la plate forme de force permettent de retransmettre un feedback visuel en temps r el sur un cran d ordinateur plac devant les sujets Le feedback tactile est lui transmis en temps r el galement l aide d une interface homme machine d velopp e r cemment le Tongue Display Unit IDU Il s agit d un dispositif de suppl ance sensorielle qui transforme une information visuelle en une information tactile sur la langue D une fa on g n rale les deux feedback compar s la condition de r f rence yeux ouverts montrent une modification sensible des strat gies d quilibration qn ANALYSE FREQUENTIELLE DE LA STATION DEBOUT UNIPODALE Cyril Burdet Patrice Rougier Laboratoire de Mod lisation des Activit s Sportives UFR CISM Universit de Savoie Domaine Scientifique de Savoie Technolac 73376 Le Bourget du lac cedex France Tel 33 4 79 75 81 15 Fax 33 4 79 75 81 48 E mail cyril burdet univ savoie fr Introduction Se tenir debout sur un ap
12. le changement de l organisation spatiale on assiste a une am lioration significative de l organisation temporelle avec une diminution de la dur e absolue et relative de l appui bipodal de la dur e relative du ramener du c t appareill surcorrection et une augmentation de la dur e relative du balancement Le pourcentage de temps d appui reste comparable quelque soit le c t Nos anc tres n ont jamais t ni arboricoles ni quadrup des Ils se tenaient d j debout Yvette DELOISON Bien que le mode de locomotion n ait pas t inaugur par l homme puisqu un l zard tait d j bipede d s l re primaire le type humain de bip die lui est propre En cons quence l analyse anatomique des os des pieds des premiers hominid s permet de d terminer leur mode de locomotion et donc leur attitude corporelle L tude des australopith ques et particuli rement celle d un squelette complet d couvert Sterkfontein en Afrique du Sud compar s l homme et aux grands singes chimpanz s gorilles orangs outants m a permis d aboutir une nouvelle hypoth se sur l origine de cette bip die humaine Il en d coule que l homme n a jamais eu d anc tre ni arboricole ni quadrup de Ses lointains a eux ainsi que ceux des australopith ques et des grands singes taient d j bip des Aspects cliniques de la proprioception Philippe Thoumie Le terme de proprioception renvoie a la perception du sens de position des segments de
13. membre a partir d aff rences musculaires articulaires et cutan es En pratique clinique ce sens peut tre valu au niveau conscient ou inconscient Au niveau conscient peuvent tre valu s les sens de position ou le sens de d placement des segments de membre Au niveau inconscient le clinicien doit appr cier l int gration de la proprioception dans une activit privil gi e la pr hension au membre sup rieur l quilibre la marche ou toute autre activit en charge au membre inf rieur Les m thodes d valuation ne sont pas universelles suivant que l on s int resse aux alt rations fines de la proprioception telles celles observ es au cours des affections de l appareil locomoteur ou aux alt rations grossieres d origine neurologique La mise en Evidence d une diminution de la proprioception apres l sion de l appareil locomoteur se heurte en particulier a la difficult d estimer pr cis ment le sens de position articulaire Les tests cliniques pourront tre compl t s par des valuations instrumentales dont le choix sera galement d pendant du degr d atteinte recherch Pertinence de l analyse stabilom trique dans le traitement de la lombalgie non sp cifique Jean Luc SAFIN MK Toutes les tudes s accordent a dire que l ge le sexe des patients les anomalies anatomiques les troubles statiques ne peuvent tre consid r s comme des crit res de classification valid s d une lombalgie commune qui a
14. navigation spatiale ont t valu es dans des situations exp rimentales permettant de dissocier les effets lies 1 l information sensorielle disponible visuelle vestibulaire proprioceptive 2 au niveau de repr sentation spatiale reproduction de trajet production de trajet inverse ou de trajet nouveau raccourci et 3 au sens du d placement c t intact versus l s Les cons quences de la perte vestibulaire sur les performances spatiales ont t abord es par l tude comparative de 7 patients vestibulo d ficients unilat raux avant neurotomie vestibulaire unilat rale curative NVU et pendant le d cours de la compensation 1 semaine et 1 mois ainsi que 7 sujets t moins examin s a des intervalles de temps similaires Les patients pr sentent des d ficits de navigation spatiale caract ris s par une d gradation de leur capacit a estimer leur d placement en direction et en distance qui persiste 1 mois apres NVU La representation spatiale est perturb e quelles que soient les informations sensorielles disponibles Toutefois les erreurs maximales apparaissent dans les conditions exp rimentales o seules les informations vestibulaires et ou visuelles sont disponibles et pour les preuves les plus complexes trajet inverse et raccourci Enfin la perte vestibulaire unilat rale produit une asym trie de la performance spatiale au stade pr coce apr s NVU L ensemble de ces r sultats t moigne d une perturbation de
15. nous invite comparer l approche scientifique pr conis e en recherche l approche clinique dans un contexte d une th rapie fonctionnelle Dans un effort de comprendre les r sultats cliniques et de d velopper des approches th rapeutiques les th rapeutes empreints d empirisme se sont tourn s vers la recherche exp rimentale Forts d un v cu clinique camp dans une vision holistique de la personne et de la sant les th rapeutes ont d r duire la port e de leur questionnement afin de respecter la validit interne n cessaire la v rification scientifique d une question tout en sacrifiant la validit externe n cessaire au d veloppement de th rapeutiques efficaces Ce conflit m thodologique et le d veloppement de nouvelles technologies expliquent en grande partie le passage que l on conna t d une approche biom canique une neurosensorielle Enfin des r sultats d montreront comment ces deux approches sont compl mentaires et en fait la biom canique n a d int r t que si elle conduit comprendre l expression d une int gration neurosensorielle POST EFFETS POSTURAUX APRES CONTRACTION VOLONTAIRE ISOMETRIQUE DE LA MUSCULATURE CERVICALE Laboratoire de Neurobiologie Humaine U M R 6149 CNRS Universit de Provence Centre de St J r me Av Escadrille Normandie Niemen 13397 Marseille Cedex 13 L influence des messages proprioceptifs issus des muscles de la r gion cervicale dans l orientation du corps et la r
16. sultats univari s significatifs entre la lat ralit manuelle et chacun des param tres standards droits et gauches les yeux ouverts et les yeux ferm s 4 Conclusion La lat ralit manuelle seule est troitement liee avec les parametres Vitesse Longueur LFS et VFY Nous remarquons enfin que les param tres du c t droit sont plus troitement en relation que ceux du c t gauche et les yeux ouverts davantage encore que les yeux ferm s Chez l enfant les param tres standards sont aussi r v lateurs Aucun autre param tre stabilom trique ni m me le pied pilier ou le pied moteur qui repr sente une autre forme de la Lat ralit n est li avec la lat ralit manuelle L APPORT DU CHAUSSON DE GYMNASTIQUE MODIFIE T IL LA STATIQUE ETUDE SUR QUINZE GYMNASTES PHILIPPE DANTEC Service de M decine du Sport H pital ST JACQUES 85 rue de St Jacques 44200 Nantes La gymnastique est sport d quilibre par d finition La recherche d une position stable lors d une r ception de saut ou de figure sollicite des aff rences exocentr es visuelles et gocentr es vestibules et podales Le choix pr f rentiel de l appui pied nu est souvent motiv par une impression de perte de sensation avec le chaussant pourtant protecteur de la sole plantaire Une tude sur plate forme stabilographique a compar les deux conditions plantaires Quinze gymnastes de niveau interr gional ont t recrut es Les mesures so
17. t aussi bien r duqu e en tirement de la vchaine post rieure M zi res ou en cyphose Williams avant de l tre en lordose Mac Kenzie Le m canisme physiopathologique de la lombalgie commune demeure inconnu bien qu elle repr sente six des vingt millions de consultations annuelles de m decine g n rale Peut tre faudrait il chercher dans la symbolique populaire celle de la vert bre d plac e ou du tour de reins de la faiblesse de reins des chinois du coup de la sorci re des Allemands ou des Italiens une lecture pourquoi pas plus appropri e de cette pathologie L Homme poss de en effet un corps en interaction permanente avec l environnement Pour construire et mobiliser une posture qui doit beaucoup au tonus des muscles antigravitaires spinaux il doit construire une repr sentation du corps et de son environnement qui n est rien d autre que sa propre r alit vue a travers la v rit relative de ses r f rentiels posturaux Si percevoir c est d cider Berthoz le je suis bloqu appara t alors l image d une perte de la flexibilit des choix et illustre une discongruence neurosensorielle subite ou install e qui interdit l actualisation en temps r el des cartes corticales somesth siques Cette hypothese semblant corrobor e par l orientation actuelle du traitement qui privil gie une poursuite des activit s de mouvement riches de sensorimotricit aux d pends de l alitement Back Book Bi
18. t s comme la cons quence d une modification temporaire de la r f rence posturale L hypoth se d une activation long terme de structures centrales par l augmentation du flux aff rent proprioceptif qui accompagne uniquement la contraction isom trique volontaire est discut e Mots clefs Post effets moteurs posture humaine proprioception musculaire contraction volontaire et involontaire stimulation lectrique Asym tries posturales verticalit et lat ralit s Jo l Lemaire Jean P Boucher 2 La conqu te de la verticalit d termine la posture bip de caract ristique de l esp ce et sa ma trise est la meilleure r ponse de l Homme debout au monde pesant qui l crase Or l observation journali re de cette posture impose une remarque vidente la perte de la verticalit et les asym tries trop importantes de la posture qui l accompagnent sont li es aux sympt mes de nos patients et repr sentent des signes caract ristiques du Syndrome de D ficience Posturale La mesure sur plate forme de stabilom trie dans un contexte normalis Normes 85 nous permet de connaitre au millim tre pres la pr cision du Syst me Postural d Aplomb qui contr le la posture dans l espace Cette pr cision se refl te t elle en mesurant la verticale spontan e Nous avons recrut et tudi 34 sujets dont la posture a t mesur e sur plate forme de stabilometrie QFP Medicapeuts puis sur podometre Pel 38 Medicapteurs et par analys
19. une volution simultan e de la douleur provoqu e de la mise en charge de la zone concern e pour des raisons m caniques mais aussi proprioceptives l exclusion ou au contraire l utilisation de la surface plantaire ont des r percussions sur la r gulation posturale Que peut t on d crire Cette tude prospective est bas e sur des observations exp rimentales reproductibles Ila LE PORT D ORTHESES PLANTAIRES MODIFIE LES STRATEGIES DE CONTROLE POSTURAL SUR LES SUJETS SOUFFRANT DE LOMBALGIES Loetitia Berger Sabine Pasquier Patrick Peyratout Patrice Rougier Laboratoire de mod lisation des activit s sportives Campus scientifique 73376 Le Boutget du lac Cedex e orth siste podologue 73 000 Chamb ry INTRODUCTION L objectif de la pr sente tude est de mettre en vidence les effets imm diats du port d orth ses plantaires sur le contr le postural de sujets souffrant de lombalgies METHODES 12 sujets adultes g s de 43 8 10 6 ans se sont port s volontaires pour participer cette tude Apr s un examen podal une paire de semelles est fabriqu e sur mesure La performance posturale a t valu e par la mesure des d placements du CP en condition yeux ferm s l aide d une plate forme de force dans deux conditions exp rimentales avec ou sans les semelles sous les pieds nus Par une relation biom canique les trajectoires du CP ont ensuite t d compos es en deux mouvements l mentair
20. une premi re tape publi e dans un travail ant rieur c phalgia 1969 nous avions mis en vidence l existence d un couple musculo ligamentaire algog ne lat ralis du c t symptomatique constitu d un groupe de fibres tendues du trap ze situ derri re l arrondi de l paule et d un de leurs points d insertion tr s sensible la pression digitale situ sur l apophyse pineuse de C2 Ce couple latent dans les h micranies migraineuses HM deviendrait patent dans les c phal es cervicog niques CC de Sjaastad et les n vralgies occipitales lat ralis es NOL non l sionelles Ayant remarqu la constance des postures lat ralis es couramment utilis es nous avons entrepris de tester la convergence de site entre le c t d appui pr f rentiel podal ou fessier avec celui de la main dominante et celui de l h micr nie dans une population de 300 patients 169 HM avec ou sans aura 75 cc 32 no _ 12 algies orofaciales essentielles AOF 10 algies vasculaires de la face AVF compar s a 25 sujets t moins Le niveau de vigilance et de stress furent not s avec l chelle e Hamilton La tension compar e des muscles axiaux est observ e au test des pouces montants Les r sultats d montrent la fr quence des appuis podaux et fessiers lat ralis du m me c t c t pilier 68p 100 chez les sujets t moins ce c t correspondant celui des sympt mes HM 87 p 100 _ CC 93p 100 NO 94 p 100 AOF 92
21. vis e 1 et 3 Des modulations anticipatrices et ballistiques 31 de la double commande squeletto motrice fusimotrice de base porteraient le CdeM alternativement au dela ou en deca de l inclinaison vis e Au total l quilibre postural sagittal sera une r alisation dynamique lastique passive ajust e par des interventions centrales actives Ces interventions rendront compte du caract re pseudop riodique des excursions du CdeM et du CdeP R f 1 Hugon et Ouaknine Bruxelles 8 me r union A P E 2002 2 Winter et al 1998 JNeurophysiol p 1211 3 Loram et Lakie JPhysiol 2002 p 1041 4 Fitzpatrick et al JPIzysiol 1992 n 533 5 Hulliger Rev Physiol Biochem Pharmac 1984 vol 101 6 Loranz et al JPhysiol 2001 p879 et 2002 p MMH 7 Schieppati et al Electronceph Clin Neurophysiol 1994 93 286 9 8 Gatev et al 1999 J Physiol 514 915 928 LA POSTURE DE L HEMIPLEGIQUE UN CONTROLE INDEPENDANT DES MOUVEMENTS DES CENTRES DE PRESSION PLANTAIRES N Genthonl P Rougierl J Froger2 J P lissier2 D P rennou2 1 Laboratoire de mod lisation des activit s sportives Universit de Savoie Domaine universitaire de Savoie Technolac 73376 Le Bourget du Lac cedex France Tel 33 4 79 75 81 15 Fax 33 479 75 81 48 e mail nicolas genthon Quniv savoie fr 2 Unit de r ducation neurologique CHU Montpellier Nimes Centre H lio Marin 30240 Le Grau du Roi Introduction Pour maintenir leur
22. 15 17 avenue Ledru Rollin F 75012 Paris 0143436072 HDS 7 impasse des ortini res F 37260 Artannes su Indre 02 47 73 22 13 Holiste laboratoires le port F71110 Ataix 0385252927 et d veloppement Cinier B 622 zi des eaux blanches F 34200 S te 04 67 48 81 40 Podiser zi ghislenghien B7822 Meslin l v que 32 685 72 172 5a rue des Gaulois Satel 6 rue du limousin F 31700 Blagnac 05 34605265 Soci t M di capteurs les espaces de Balma F 31138 Balma cedex 05 62 57 15 71 18 av Charles de Gaulle Soderel m dical 10 rue du c teau zi ouest F 54180 Heillecourt 03 83 55 66 60 Synapsys technopole Chateau Gombert F 13013 Marseille 04 91 11 7575 rue Paul Langevin Techno concept cours Aristide Briand F 04280 Cereste 04 92 790 856
23. E DEUX DISPOSITIFS ORTHETIQUES DE CHEVILLE Ph GILLARDEAU O DUBOURG D T NGUYEN H TEYSSEDRE Diff rentes constatations permettent de souligner l inefficacit amp relative des releveurs statiques du pied commun ment prescrits dans les instabilit s cheville pied les maladies neuromusculaires d inobservance du port les effets contraires rencontr s et le besoin exprim de mobilit voire d activit s sportives La fr quence du steppage et de l instabilit d appui associ s a la morbidit des douleurs et des crampes m caniques distales dans la maladie de Charcot Marie Tooth CMT rend n cessaire u n dispositif de soutien et de contr le Le dispositif tudi comprend une coque thermoform e avec tige articul e par une rotule sur u n v rin fix sur une embrase L tude prospective compare les bilans locom triques de deux s ries compos es des m mes patients appareill s successivement d un releveur statique standard et du nouveau dispositif de facon bilat rale Les r sultats mettent en vidence une am lioration significative de la vitesse de marche 1 11 m h obtenu par gain de longueur de l enjamb e et de la cadence La comparaison de la longueur du pas du c t appareill ne montre pas de diff rence contrairement au c t non appareill ce qui permet d voquer le r le de stabilisation a la phase d appui sur la longueur du pas oppos Aucune modification de l asym trie des pas n est not e Outre
24. Histoire de la stabilom trie Pierre Marie GAGEY Institut de Posturologie Paris Les d couvertes et les erreurs de nos maitres a penser sont comme des marchepieds de notre histoire elles nous servent a nous hisser plus haut Alors que les d couvertes de nos maitres sont en g n ral abondamment comment es leurs erreurs par contre sont souvent pass es sous silence Il est pourtant aussi important de conna tre ces erreurs au minimum pour ne pas les r p ter qu il est utile de comprendre les raisons de leur succ s pour les imiter En taisant ses vidences Descartes a prot g sa tranquillit mais est ce la meilleure fa on de faire avancer l histoire Borelli a dessin ce qui lui a permis d chapper aux pi ges du discours dans lesquels s est emp tr Charles Bell en suivant la pens e la mode de son temps Claude Bernard s est fait pi g par le rationalisme de son poque au point de tenir des propos pour le moins ambigu s sur les rapports entre le r el et la raison dont Henri Poincar a soulign l erreur Jean Bernard Baron force de ne pas savoir dire a fini par penser qu il ne fallait pas dire Et pourtant il a trouv des choses tellement nouvelles qu il faut tout prix les dire Ces erreurs de nos maitres a penser ne les ont pas emp ch malgr tout de faire avancer la connaissance ce qui est finalement assez r confortant MALADIES NEUROMUSCULAIRES ESSAI COMPARATIF LOCOMETRIQUE ENTR
25. aintien de l quilibre Les sujets sont enregistr s avant de fumer leur cigarette TO une minute apr s avoir fum T1 et 15 minutes apr s T2 On observe une nette augmentation des variables de posture amplitude et vitesse entre TO et Tl p 0 001 et une diminition de ces m mes variables entre T1 et T2 p 0 001 Ces r sultats confirment l effet rapide activateur de la nicotine sur le motoneurone a et l effet relaxant secondaire par retro contr le de l activit a par le circuit de Renshaw Par ailleurs on observe un effet sujet tr s important entre les jeunes fumeurs et les fumeurs plus ag s Les variations de ces m mes param tres sont trois fois plus importantes chez les sujets jeunes p 0 001 Dans ce second protocole nous avons mesur en parrall le la fr quence cardiaque FC dans les trois conditions TO T1 T2 On observe que FCI est plus lev e que FCo ce qui confirme les r sultats d j connus mais avec une diff rence inter groupes importante Les sujets jeunes montrent une sensibilit trois fois plus importante Ce r sultat concernant la forte sensibilit des jeunes et la tol rance des sujets plus ag s est discut a la lumi re des r sultats obtenus par une mesure compl mentaire de la tension art rielle p riph rique pour quelques sujets des deux groupes Examen clinique posturologique Philippe Villeneuve Alfredo Marino Jo l Lemaire Sylvie Villeneuve Parpay et Pierre Marie Gagey
26. autre La constatation d un quilibre tonique sugg re les limites de fiabilit du test La version oculaire perturbe les r sultats La rotation axiale des membres sup rieurs est sans effet L quilibre postural de l examinateur influence les r sultats Cet expos compte tenu du faible nombre de cas n est qu une bauche d un travail scientifique qu il serait bon de mener afin de valider ce test pour le plus grand b n fice des cliniciens qui l utilisent Ir Vieillissement des fonctions somesth siques plasticit des repr sentations corticales li e l exp rience individuelle et capacit s de discrimination tactilo kinest sique C Xerri J O Coq Y Zennou Azogui et A H Clugery Neurobiologie Int grative et Adaptative Universit de Provence UMR CNRS 6149 Marseille Le processus de s nescence s accompagne de modifications physiologiques biochimiques structurales et m taboliques qui affectent de mani re non lin aire et non uniforme les diff rentes r gions du cerveau ainsi que les fonctions qu elles sous tendent S agissant des fonctions omesth siques on admet g n ralement que le vieillissement affecte plus particuli rement les m canor cepteurs et les voies p riph riques Cependant les effets du vieillissement sur les processus d int gration centrale des informations somesth siques et sur les capacit s de discrimination tactile sont encore mal connus Remodelage des cartes s
27. cientifique 73376 Le Boutget du lac Cedex INTRODUCTION L objectif est de d terminer si l cartement des pieds en posture rig e modifie les m canismes du contr le postural M THODES 10 sujets adultes sains volontaires ont particip cette tude La performance posturale a t valu e par la mesure des d placements du centre des pressions CP en condition yeux ferm s l aide d une plate forme de force dans trois conditions exp rimentales une condition de r f rence REF pieds s par s de 3 cm une position cart EC pieds s par s de 9cm et une position pieds joints PJ Le CP a ensuite t analys par une mod lisation en mouvement Brownien fractionnaire mBf qui permet d appr hender la nature des m canismes du contr le postural et les limites spatio temporelles dans lesquelles ces m canismes op rent R SULTATS Les variogrammes correspondant la distance parcourue lt Dx2 gt par le CP pendant des intervalles de temps Dt r v le deux portions successives caract risant deux m canismes de contr le distincts Les limites spatio temporelles de ces variogrammes sont modifi es par la position des pieds Selon la direction m dio lat rale ML l intervalle de temps n cessaire la mise en place d un nouveau m canismq de contr le est plus court pour les conditions PJ et EC comparativement a la condition REF p lt 0 05 Cependant selon cette m me direction les lt Dx2 gt parcourues par le s
28. e a t v rifi e imm diatement sur les 20 sujets OV en agissant sur les diff rents niveaux normalisant habituellement les HV 1 niveau sur 8 a montr pour 1 sujet une HV transitoire puis contr l e J14 on a constat 80 d OV intervalle de confiance IC 95 62 5 97 6 chaque HV apparue ayant une explication clinique Les 40 patients HV ont t randomis s en deux groupes gaux traitement proprioceptif adapt plus traitement standard et lt traitement standard puis r valu s J 14 apr s 3 s ances Les r sultats montrent une normalisation significative des h t rophories du premier groupe avec 75 d OV 1C95 56 93 versus 0 0 s accompagnant d une diminution franche de la douleur IC95 3 8 5 5 10 versus 0 5 1 10 ceci mettrait en vidence centaines entr es sensorielles ou sensitives perturb es En cas d chec ou de correction avec un plan de morsure l hypoth se d une entr e visuelle perturb e ou d un trouble de l occlusion dentaire est avanc e Hasseur kin sith rapeute Dijon Chirurgien dentiste Autun Stastiticien MCU PH CHU de Dijon R le de la vision selon la t che posturale chez des gymnastes de haut niveau Asseman F Caron 0 et Cr mieux J Laboratoire Ergonomie Sport et Performance Universit de Toulon et du Var UFR STAPS _ Av de l Universit BP 132 83957 La Garde cedex France Tel 33 4 9414 2617 Fax 33 4 9414 2278 E mail Address assemanC
29. e de Planas AFM_P Ces donn es sont compl t es par l tude des mesures d arcades et la position des arcades dans l espace par v l utilisation du Gnathostat La therapeutique fera appel a des meulages d quilibration et le plus souvent a de simples et confortables appareils amovibles de port imp rativement continu sauf repas action par pr sence ce sont de v ritables tuteurs fonctionnels aucune force n est exerc e autre que physiologique Les constituants en sont des pistes de rodages des stabilisateurs permettant une totale libert des mouvements dentaires contrairement aux goutti res des v rins d un pas sp cifique Cet outil th rapeutique permet l am lioration de la mastication et souvent de la fonction respiratoire nasale La forme comportant un Ascenseur lingual est indiqu e en cas de dysfonction linguale Cette approche a la port e des th rapeutes de dentisterie permet d obtenir un meilleur quilibre occlusal mais aussi facial chez l enfant en croissance d autant plus facilement qu il est jeune et de d compenser chez l adulte un d s quilibre primaire ou bien secondair Effets posturaux induits par un feedback tactile lingual C Olin A Fouilleul P Rougier E Sampaio Laboratoire Brigitte Frybourg CNAM Paris Laboratoire de Mod lisation des Activit s Sportives Universit de Savoie Le Bourget du Lac L objectif de cette tude est d tablir dans quelle mesure l utilisation d un
30. e vid o Biotonix afin d tudier les questions suivantes Stabilom tre et podometre produisentils les m mes mesures et ce dans des conditions contextuelles diff rentes Ces technologies peuvent elles tre utilis es comme marqueurs cin tiques et cin matiques de la verticalit et du contr le de la posture A l occasion de cette tude nous avons aussi essay de d terminer des relations qui devraient exist es entre certains principes organisateurs de la posture debout en tudiant en particulier certaines conduites motrices la r partition de l appui au sol et la stabilisation de la t te dans l espace 1 POSTURA St Lambert Qu bec Canada z UQAM Montr al Qu bec Canada EFFETS DE L ELECTROSTIMULATION COMBINEE A LA CONTRACTION MUSCULAIRE VOLONTAIRE SUR LES CAPACITES POSTURALES DE SUJETS AGES Th Paillard 3 C Lafont 2 R Montoya 3 Ph Dupui 3 1 D partement STAPS Tarbes Universit de Pau et des Pays de l Adour 2 Unit d Evaluation de l Equilibre et de la Marche Service de M decine Interne et de G rontologie CHU Purpan Toulouse France 3 Laboratoire de Physiologie Facult de M decine CHU Rangueil Toulouse France Introduction L objectif tait de comparer les effets de 3 m thodes de renforcement musculaire sur les capaciti s posturo cin tiques de sujets g s Mat riels et M thodes Trente deux femmes g es de 62 75 ans ont t randomis es en 3 groupes Chaque groupe a r alis un p
31. en qu il ne fasse aucun doute que le lombalgique doit donner un sens a sa souffrance pour lib rer son soma il ne semble pas malgr son abondance et une qualit sans cesse croissante que l imagerie actuelle en livrant sans mode d emploi les habituels processus structurels au syst me limbique de notre lombalgique l y aide autant qu il y parait Puisque sch ma corporel et proprioception semblent perturb s chez le lombalgique l analyse stabilom trique par la lecture t te aux pieds d un conflit sensoriel d compens est elle a m me de donner une meilleure vision de cette douloureuse r alit avant d orienter vers des traitements privil giant une approche neurosensorielle de la lombalgie commune ETUDE ET VALIDATION DU TEST CLINIQUE D ANTEPULSION PASSIVE OBJECTIVATION INSTRUMENTALE Val rie LEBLANC Sylvie Villeneuve Philippe Villeneuve Philippe Thoumie Dans le cadre de mon avant projet de ma trise en kinantropologie dans le service du Professeur Jean Boucher a l UQAM je me suis int ress e avec Philippe Villeneuve au test d ant pulsion passive afin de le renforcer gr ce a des mesures instrumentales Ce test valid depuis 2001 Villeneuve S et al s est r v l tre reproductible et discriminatif et pourrait tre pr dictif de la chute chez les personnes g es Llobjectif de ce m moire est de renforcer la validit de ce test clinique et d en pr ciser ses limites grace l utilisation de mesures instrumen
32. ers 13 G et 4 F Ainsi l ensemble des param tres standards mais aussi gauche et droite ont pu tre recueillis et compar s Bourgeois et Ouaknine 2001 La lat ralit manuelle a t d finie a partir de l utilisation par les enfants de gestes fins pr cis se coiffer Nous avons pr f r utilis cette variable plut t que celle d finie par la main qui sert a crire sur laquelle la pr gnance d un apprentissage peut tre consid rable les 3 enfants r ellement ambidextre ont t supprim s de cette tude 3 R sultats A partir d une analyse en composante principale nous avons r uni l ensemble de ces facteurs stabilorn triques yeux ouverts et yeux ferm s Surface Longueur LFS VFY Vitesse Romberg X Y Pente Pied moteur standards droit et gauche pour cr er une seule variable Factoriel 1 Il ressort a partir d unes analyse en r gression lin aire que la lat ralit seule peut pr dire ces param tres a p 0 00026 3 2 Sur chaque param tre stabilom trique A partir d une r gression multiple la lat ralit manuelle chez l enfant de 9 ans peut tre pr dite a P 0 004 a partir des parametres que sont la LFS longueur en fonction de la surface la VFY variation en fonction de Y la Longueur du stabilogramme Long la vitesse d excursion de la projection du centre des pressions Vit La corr lation multiple est alors de RZ 21 F 18 153 2 21 N 177 Nous pr senterons lors de notre expos les r
33. es les mouvements horizontaux du centre de gravit CGh variable contr l e par le syst me nerveux central et la diff rence CPCGv qui refl te l activit musculaire globale RESULTATS Selon la direction m dio lat rale ML les amplitudes de CP CGv sont statistiquement diminu es par le port d orth ses p lt 0 05 Cette diminution signifie que les acc l rations communiqu es au CG sont moindres et sugg re une diminution des moyens neuromusculaires mis en jeu qui correspondent aux mouvements de hanches Selon la direction ant ro post rieure AP les amplitudes de CP CGv et CG h sont statistiquement plus lev es p lt 0 05 sugg rant une utilisation plus grande de la strat gie de chevilles lors du port des orth ses CONCLUSION Le port d orth ses plantaires apparait diminuer les mouvements lat raux et par la m me l utilisation de la strat gie de charge d charge des appuis Ceci sugg re une diminution de la mise en jeu des muscles lombaires et expliqueraient le soulagement ressentis par les patients Semelles r alis es en mat riau composite a m moire de diff rentes densit s moul es et ajust es aux galbes de la vo te plantaire Mat riaux et concept r alis es par la soci t SIDAS Z A Le Parvis 38500 VOIRON nn L ECARTEMENT DES PIEDS MODIFIE LES STRAT GIES DE CONTROLE POSTURAL Loetitia Berger Patrice Rougier Laboratoire de mod lisation des activit s sportives Campus s
34. gueur et le LFS d statokin siegrame ainsi que la surface et la r partition D G AV AR des appuis au sol La neutralisation de EIAPI a t r alis e par l interm diaire de mat riaux de chez PODISER le PODITECH de 3mm mousse sur la zone SR et du PODIEVA de 3 mm dur 60 sch en arri re de la zone RZ Proc dure Le sujet tait positionn dans un r f rentiel pieds 30 comportant des encoches lat rales pour le rep rage anatomique et positionnement des stimulations Le passage des l ments N RZ SZ a t d termin par ramdomistion Les enregistrements 51 2s 40Hz ont t r p tes 3 fois Une ANOVA et tests de Newman Keuls ont t r alis s R sultats Les l ments entra nent des variations satbilom triques avec une augmentation de la longueur et une diminution de la surface plus importante pour SZ que pour RZ p lt 005 Au niveau podom trique la surface est augment e par RZ plus que par SZ p lt 01 Les r partissions dte gche et av ar sont d cal es par SZ alors qu elles sont recentr Es par RZ p lt 01 Le LES est augment par SZ p lt 01 Discussion En comparant ces r sultats les l ments entra nent des variations de la surface et de longueur Ils influencent la r gulation de la posture diff remment entre RZ et SZ Cependant RZ aurait tendance normalis plus de param tres alors que SZ influencerait plus la surface du statokin sigramme Ils appara t en conformit avec la li
35. ied d appui pr sente un pattern comparable a celui de l initiation de la marche c est a dire pieds nus l activit EMG cesse au m me moment que le poser du pied pendulaire pieds chauss s elle perdure au dela du poser du pied pendulaire Le fait que les variations de certains parametres biom caniques selon l axe vertical soient diff rentes d une situation exp rimentale a l autre lorsque le sujet est chauss sugg re un comportement qui s adapte en fonction du contexte L allongement de l activit du Soleus du pied d appui au dela du poser du pied pendulaire lorsque le sujet est chauss n est pas d ni au changement de positionnement des segments du corps ni a l augmentation des forces d inertie li e au poids de la chaussure ni a une pr cocit relative du moment du poser du pied pendulaire ni a la pr paration a l ex cution du prochain pas Il est vraisemblablement li au changement des entr es cutan s du pied induit par le contact de la face dorsale et plantaire du pied avec la chaussure Mots cle s lectromyogramme Soleus pied d appui marche pieds nus pieds chauss s contact cutan D une th rapie segmentaire biom canique une th rapie posturale neurosensorielle Jean P Boucher Ph D FACSM et J Lemaire Montr al Comment concilier le r ductionnisme biom canique l holisme neurophysiologique sous jacent au contr le d une th rapeutique fonctionnelle Voici le d fi de cette pr sentation qui
36. ien qu premiere vue elles ne semblent avoir que des effets localis s d un caract re assez b nin elles sont susceptibles de provoquer des r percussions importantes et apparemment sans liaison avec elles du fait de leur loignement Ledos 1956 Pour les mettre en vidence le clinicien devra utiliser une batterie de tests cliniques si possible reproductibles Un examen minutieux r v lera g n ralement un nombre cons quent de perturbations il ne convient pas de toutes les traiter Il faudra examiner le poids respectif de chacune et les comparer pour ne retenir et traiter que les principales Chauffour 1985 2003 Andr Thomas proposait d valuer le tonus en notant la position des rep res osseux de chaque segment examen posturostatique mais galement en testant la r sistance que nos muscles opposent l tirement examen posturocin tique phase pr pond rante de la clinique posturologique Fukuda 1957 nous a en effet appris que le tonus postural s exprime a travers le mouvement Pour les praticiens plus exp riment s il nous semble qu un examen palpatoire sensoriel doit compl ter l investigation En plus de mettre en vidence les dysfonctions posturales l examen clinique permet de classifier le type de patient postural Ceci est fondamental car le traitement sera different si le patient est en tactique de hanche ou de cheville ou encore s il pr sente un v ritable syndrome de d ficience posturale syst matis
37. ignal pendant cet intervalle de temps sont augment es en condition PJ vs REF p lt 0 01 et diminu es en condition EC vs REF p lt 0 01 De plus selon la direction ant ropost rieure les lt Dx2 gt ont galement augment es en condition PJ par rapport a la condition REF p lt 0 05 CONCLUSION L cartement des pieds modifie principalement les mouvements selon la direction ML et par la m me l utilisation de la strat gie de hanche al Chez l enfant des param tres stabilom triques partir des sabots dynamiques de posture de M Ouaknine pr disent a la lat ralit manuelle Bourgeois Pascal L objet de cette pr sentation est d tudier les relations que pr sentent la lat ralit manuelle et les param tres stabilom triques recueillies 4 partir de la plate forme recompos es de M Ouaknine qui permet d tudier les param tres standards mais aussi s par s des deux pieds La lat ralit manuelle peut elle se rep rer partir des param tres d enregistrement de l quilibre Les param tres s par s des pieds droit et gauche nous donnent t il une meilleure indication Chez l adulte la lat ralit manuelle ne semble pas avoir de lien avec aucun des param tres standards Qu en est t il chez l enfant 2 M thode 172 enfants 81 gar ons G et 78 filles F de 8 ans et 11 mois 0 3 ont t syst matiquement enregistr s dans des conditions normalis es sur une plate forme 40 16 155 droitiers 81 G et 78 F et 17 gauch
38. l appr ciation des composantes de direction et de distance des trajets apr s l sion vestibulaire unilat rale Ils soulignent le r le du syst me vestibulaire dans l laboration d une repr sentation correcte de l environnement en particulier pour des t ches n cessitant un niveau de repr sentation spatiale lev EXAMEN DES FONCTIONS ORO FACIALES DANS LE CADRE DE L ORTHODONTIE ET DE L OCCLUSODONTOTIE Maryvonne Fournier Condition de l examen age du patient classe fratrie sport habituel La posture de la langue et ses praxies d glutition et phonation les palatales les sifflantes les chuintantes les fricatives et les labiales en nous int ressant aux appuis musculaires de la langue et des levres plut t qu a ce qui s entend Les l vres leur tonicit en plus ou en moins Les joues le muscle buccinateur sa force et son quilibre La ventilation qui doit tre naso nasale 24 heures sur 24 sans effort au repos et a l effort Les habitudes nocives succion du pouce des doigts ou d un objet quelconque t tage de la langue mordillement d une l vre ou d un objet bruxisme centr ou excentr Posture t te et cou dos et bassin pieds R habilitation neuro occlusal et quilibre fonctionnel Patrick A mpen Meaux Les rapports dentaires peuvent constituer pour vous une entr e posturale comme on peut le d finir partir de tests cliniques utilis s dans l exercice de la de posturologie A l inverse on mont
39. logie Int grative et Adaptative UMR 6149 Universit de Provence CNRS Case 361 52 Facult des Sciences de Saint J r me 13397 Marseille Cedex 20 Les tudes r alis es chez l Homme en imagerie c r brale fonctionnelle IRMf et TEP ont d crit les projections des afferences vestibulaires sur de nombreuses aires corticales dites vestibulaires Il est remarquable qu il ne semble pas exister de cortex vestibulaire primaire proprement parler contrairement ce qui est d crit pour les autres modalit s sensorielles Chacune des aires impliqu es est en effet d crite comme un lieu de convergence multisensorielle o aboutissent des aff rences vestibulaires proprioceptives et visuelles Les stimulations directes des r cepteurs vestibulaires stimulations galvaniques et caloriques ou la sollicitation indirecte des voies vestibulaires stimulations optocin tiques r alis es chez l Homme montrent que les aires cotticales vestibulaires s organisent en un r seau largement distribu int ressant les r gions temporo pari tales insulaires et frontales Pour 1 essentiel elles recouvrent l aire 2v l extr mit de la scissure intrapari tale l aire 3aV au niveau du sillon central l aire 7 dans le lobule pari tal inf rieur et le cortex vestibulaire pari to insulaire CVPD Plus particuli rement le CVPI jouerait un r le central dans la repr sentation de l espace et des d placements du corps En effet l tude de patients c
40. ns regroup les feuilles de recueil clinique puis compar nos r sultats cliniques et instrumentaux Nous avons constat que les r sultats instrumentaux et cliniques sur supports immobiles et durs plateau entier demi plateau r sines sont troitement comparables 95 83 alors que sur supports mobiles et mous mousse et plateau de Bessou les deux r sultats sont peu comparables 47 92 ce qui laisserait pr sager des strat gies d quilibration mixtes ou des limitations d interpr tation instrumentale Contrainte m caniques externes exerc es sur le corps et conception du produit Simon Bouisset Professeur m rite lt Quand il ex cute un mouvement l homme comme l animal d ailleurs est soumis ces lois imp rieuses que sont les lois de la M canique ou lois de Newton Les forces qui sont prises en consid ration sont les forces dites ext rieures Par exemple lorsque le corps est consid r dans son ensemble les forces ext rieures sont la gravit et les r actions d velopp es l interface entre le corps et son environnement physique Celles ci peuvent tre vari es r action du sol dans le cas le plus simple ou assise et repose pieds d un si ge etc Ce type d interface se caract rise par des propri t s m caniques de rigidit et de friction Le pr sent expos est centr sur les effets de l adh rence dont on se propose de pr senter les principaux effets sur la posture et le mouvement Apr s une
41. nt r alis es sur une plate forme normalis e de stabilographie statique QFP syst mes avec une fr quence de mesure de 5Hz et une dur e de 51 2 s Les mesures tudi es surface longueur du fil LFS x moyen y moyen seront compar es suivant la r f rence visuelle yo versus yf et suivant la condition plantaire chauss e ou nu pieds par utilisation d un test T de Student et jug s significatifs pour P lt 0 05 Les r sultats coh rents avec la Litt rature montrent le poids de l entr e visuelle dans ce sport avec une augmentation significative de la longueur du parcours et du LFS a la fermeture oculaire avec et sans chaussons La comparaison entre les deux situations plantaires ne r v lent pas de diff rence les yeux ouverts Les yeux ferm s une ant riorisation significative est not e avec les chaussons ainsi qu une diminution du LFS La pratique gymnique avec chaussons a t souvent l objet de critique car suspect e de diminuer les informations plantaires Au vu des r sultats Le chausson protecteur des structures ext roceptives n a donc posturalement pas a souffrir de ces comparaisons avec le m me pied nu qui lui est souvent mal prot g des agressions du sol R le probable d une asym trie posturale habituelle dans la gen se des hemicr nies et des algies faciales non l sionnelles Boguet J Biannic G Leclerc D PayennevilleG Guillem P Bohu P A Clinique Saint Hilaire 76000 Rouen Dans
42. oient une strat gie de contr le de l quilibre investissant ind pendamment leurs deux appuis Certains patients utilisent une strat gie investissant prioritairement le membre non par tique l appui par tique ne faisant que suivre les mouvements du premier Cette strat gie permet de limiter la d gradation de la performance posturale EVALUATION DES HETEROPHORIES VERTICALES EN VISION DE LOIN SUR DES SUJETS ARTHRALGIQUES ET OU RACHIALGIQUES DITS CHRONIQUES ET INCIDENCE DE LEUR NORMALISATION PAR TRAITEMENT PROPRIOCEPTIF ADAPTE E MATHERON P BARLAUD P d ATHIS Une tude ant rieure a montr que des h t rophories verticales HV en vision de loin pouvaient tre chez 90 des patients normalis es c est dire ramen es l orthophorie verticale OV par une r ducation proprioceptive adapt e ou des soins dentaires appropri s Elle a permis d observer mais non d valuer une diminution des sympt mes voqu s en g n ral par ces patients et des douleurs en particulier L tude pr sente a valu les phories verticales en vision de loin qualitativement OV ou HV l aide de la baguette de Maddox avec une reproductibilit intra et inter op rateur de 100 chez 20 volontaires valu s 2 fois pat 2 praticiens et la douleur avec une chelle visuelle analogique gradu e de 0 a 10 L valuation a port sur 60 sujets 20 OV et 40 HV avec rachialgies ou et arthralgies chroniques La stabilit de l orthophori
43. omesth siques au cours du vieillissement Les tudes sur le vieillissement montrent des diff rences interindividuelles notables au cours de la s nescence Ces diff rences sont d termin es par des facteurs g n tiques mais elles sont galement li es au r gime nutritionnel au stress ainsi qu aux activit s intellectuelles et physiques des individus L exploration du fonctionnement c r bral chez l animal et chez l homme montre que les repr sentations sensorielles des aires primaires du n ocortex comme les cartes somatotopiques sont dot es d une capacit de r organisation troitement d pendante de l exp rience sensorimotrice Ces repr sentations constituent des empreintes idiosyncrasiques qui t moignent de l exp rience des individus Leur mall abilit qui atteste d une plasticit des propri t s d int gration sensorielle des aires corticales reste remarquable chez l adulte Nous nous sommes int ress s l influence de l exp rience sensorimotrice sur le remodelage de ces repr sentations somesth siques au cours du vieillissement Cette tude a t conduite au moyen d une technique de cartographie lectrophysiologique chez des rats lev s en environnement enrichi ou appauvri en stimuli sensoriels Nos r sultats montrent que les propri t s d organisation spatiale des cartes somatotopiques topologie r solution et d excitabilit neuronale aux entr es sensotielles cutan es ou proprioceptives sont troitement d
44. p 100_ AVF 100 p 100 Le c t de la main dominante n est pas d terminant lorsqu il est oppos au c t pilier La douleur lat ralis cervicale spontan e ou provoqu e est corr l e au c t de l appui la tension axiale ipsi lat rale et au niveau de vigilance La convergence de lat ralit entre les appuis posturaux et les h micranies observ es est tr s significative laisse sous entendre une implication de la musculature posturale axiale dominante cervicale ainsi qu une sensibilit particuli re des voies cervico trij min es ipsilat rales Cet ensemble de donn es m rite d amples d veloppements Apport de l analyse spectrale sur la d termination des adaptations cardiaques et posturales lors d un stress orthostatique Aur lien Pichon amp Marc Janin Laboratoire d Analyse de la Performance Motrice Humaine Facult des Sciences du Sport UPRES EA 2253 4 all e Jean Monnet 86000 POITIERS France Introduction Lors d un stress orthostatique diff rents parametres physique et physiologique sont sollicit s pour effectuer l ensemble des r gulations et afin de conserver la posture debout Les oscillations posturales rendent compte de cette adaptation de m me que l analyse spectrale de la variabilit de la fr quence cardiaque VFC permet une identification des diff rents mode de r gulations du syst me nerveux autonome En effet l implication des diff rents syst mes de r gulation de la postures peu
45. pendantes de la nature des activit s comportementales et de leur volution au cours du vieillissement La carte de la patte anterieure pr sente une g ographie et une r solution spatiale diff rentes selon que le r pertoire comportemental de l animal favorise des activit s d exploration de l environnement physique et social larges zones corticales cutan es petits champs r cepteurs ou de maintien postural zones cutan s r duites champs r cepteurs larges expansion des zones de representation proprioceptive Les modifications des cartes somesth siques li es au vieillissement ne se produisent pas selon un d roulement lin aire Elles se manifestent pr cocement 7 S me mois et tendent se stabiliser ult rieurement Elles semblent corr l es une r duction de la motilit et de l activit exploratoire plut t qu un processus d g n ratif COMPARAISON ENTRE DIFFERENTS ELEMENTS DE NEUTRALISATION DE L EPINE IRRITATIVE D APPUI PLANTAIRE JANIN MARC Podologue 7 rue de tr guel 86000 POITIERS Introduction Le syst me postural d aplomb a diff rentes entr es vestibulaire visuelle proprioceptive et podale En tant que podologue nous intervenons dans la correction des diff rentes dysfonctions du syst me postural par l interm diaire de l entr e plantaire au travers de la mise en place d ortheses Ces derni res corrigent les d formations et les pathologies podales L objectif tant de redonner une fonctionnali
46. pour objectif a long terme de conserver la posture rig e L accroissements des signaux permet l identification d invariants et de r f rentiel sur lesquels la r gulation posturale va s tablir pour conserver de facon efficiente la posture debout Cette r action d alerte face au stress met en jeu l activation du SNS et des capteurs posturaux Au niveau de la VFC on identifie une activation du SNS afin de favoriser les ajustement cardiovasculaires n cessaires a la position debout Ces r sultats confirment l hypoth se selon laquelle un patron oscillateur commun l ensemble des syst mes montre une pr pond rance des oscillations en LF lors du retrait vagal et de l activation sympathique Erreur Source du renvoi introuvable Cette s lection a la source des messages pertinents de r gulation centrale et sensorielle pour une r ponse similaire est retrouv e au travers de l analyse spectrale des deux signaux Conclusion L analyse spectrale de la VFC et de la stabilom trie r v le que le mode de r gulation est identique et met en jeux de syst mes de r gulation de basse fr quence de fa on ajuster au mieux la r ponse de l organisme au stress orthostatique n4 Avec la participation des laboratoires Ab services 55 bd de la cayolle F13009 Marseille 04 91 72 33 13 Biogesta 350 tue arthur brunet F 59220 Denain 03 27 44 02 38 Dune Sa rue des vosges F 90150 Faussemagne 06 13 51 40 42 ZI de la Glaci re Erie Lomain Bottier
47. pui est une tache complexe consid r e par la litt rature comme la plus difficile qui puisse tre propos e a un patient A ce titre elle est classiquement utilis e par les cliniciens comme test d quilibre Le but de cette tude tait d une part de voir si une ventuelle corr lation pouvait tre identifi e entre le comportement postural des sujets plac s sur un et deux pieds et d autre part mod liser l quilibre monopodal Mat riels et m thodes 21 sujets ont r alis 5 essais de 32 secondes sur une plate forme de force dans trois conditions bip die unip die pied gauche et unip die pied droit Pour chacune des conditions nous avons extrait le spectre fr quentiel du signal du centre des pressions CP l aide d une transform e rapide de Fourrier Enfin nous avons calcul l amplitude moyenne et la fr quence m diane d oscillation du CP R sultats Aucune cort lation lin aire n apparait entre nos deux conditions sugg rant que le contr le de l quilibre sur un ou deux appuis rel ve de deux m canismes diff rents De la m me mani re aucun param tre ne permet de diff rentier le comportement des sujets plac s sur leur pied fort ou leur pied faible De larges differences sont au contraire not es entre l quilibre postural en unip die et en bip die En particulier les mouvements du CP sont beaucoup plus amples et oscillent avec une plus grande fr quence Discussion Les particularit s de l unip die sont di
48. quence Fig 1 Il se produit galement une augmentation significative des indices de la modulation sympathique de la FC LF u n Fig 1 et rapport LH HF et une diminution significative des indices de la modulation parasympathique HF u n 100 LF FC 40 LF Stabilom trie 90 d 70 20 10 r 50 Allong Debout Figure Evolution des bandes de basses fr quences LF enregistr es au cours d un test orthostatique et estim par analyse spectrale des signaux stabilom triques LF lt 0 5 Hz mm_ et cardiaques LF u n p lt 0 05 valeur allong Discussion Le stress du passage de la position en d cubitus a la position orthostatique entra ne une adaptation posturale et du syst me de r gulation centrale Cette adaptation concerne l ensemble des entr es r gulatrices de la posture et les modifications de la balance SNS SNP au niveau cardiaque L analyse spectrale par FFF montre une diff rence significative dans la bande des LF entre le pr s et post test quelque soit le signal tudi L amplification des signaux dans cette bande LF stabilom trie sugg re un recrutement plus important des informations sensorielles issues des syst mes r gulateurs oculo vestibulaire plantaire en corr lation avec le syst me de r gulation centrale par lactivit du SNS Son activit renforc e d cale le spectre fr quentiel des basses fr quences au niveau posturographique Cette augmentation d activation a
49. rat gies respiratoires de chanteurs lyriques professionnels et de d butants Aur lie Lassalle Marie Noelle Grini Beno t Amy de la Bret que Antoine Giovanni Maurice Ouaknine UPRES EA 2668 La Timone Marseille L apprentissage du chant lyrique repose principalement sur la ma trise sensori motrice des diff rents tages de l appareil vocal la soufflerie les poumons le vibrateur les cordes vocales et les r sonateurs cavit pharyngo buccale Cette tude concerne le travail respiratoire qui gouverne la soufflerie Lorsque la production sonore est intense la modulation respiratoire est multi d termin e Les chanteurs font face a cette complexit par des moyens qui diff rent selon la strat gie mise en oeuvre et qui se stabilise avec l entra nement Nous avons tudi l activit ventilatoire lors d une mission vocale chant e chez 7 chanteuses professionnelles et 6 chanteuses d butantes tous sujets sans ant c dents vocaux Nous avons quantifi l activit EMG des muscles abdominaux grands droits obliques externes et transverses d tect e par lectrodes de surface Nous avons galement tudi les mouvements corr l s de la cage thoracique l aide de ceintures capteurs de pression dispos s au niveau de la zone suspubienne de la zone ombilico pigastrique et de la zone sub thoracique Les chanteuses ex cutaient d abord des vocalises sur i puis un air extrait d un vaccai Nous avons observ que
50. rera que la mise en place d un appareillage d orthodontie bien quilibr peut r v ler un d s quilibre morphologique masqu par l adaptation fonctionnelle Pour nous en orthodontie le diagnostic au del de la bouche se fera id alement avec une analyse c phalom trique architecturale et structurale car la morphogen se est conditionn e non seulement par l tat du cr ne vo te et base et l influence directe de toutes les pi ces osseuses les unes sur les autres mais aussi par l influence des tissus Exemple d analyse morpho fonctionnelle Les 2 Articulations temporo mandibulaires ATM fonctionnent en synergie mais pas souvent en parall le lors des mouvements de lat ralit mandibulaire d un cot il y a rotation du condyle de ce c t travaillant et avanc e du condyle du c t oppos non travaillant on dira balan ant Ainsi on peut repr senter les divers niveaux de modifications anatomiques cons cutifs l existence d une dysmorphose anatomique ou fonctionnelle Gola Delaire parlent de cascade dysmorpho fonctionnelle notion qui tient compte de l addition des troubles anatomiques et fonctionnels indissociables Au niveau de la bouche Pedro Planas a parfaitement d fini un diagnostic occlusal et une th rapeutique la rehabilitation neuro occlusale RNO Signes cliniques rechercher au dela de l Occlusion statique la notion fondamenale est l occlusion dynamique et l angle fonctionnel masticatoir
51. rogramme d activit comportant 4 s ances hebdomadaires pendant 6 semaines Le premier groupe ME montait et descendait 300 marches d escalier par s ance n 11 Le second ES r alisait des s ances d lectrostimulation au niveau des quadriceps n 11 Le troisi me ME ES combinait les 2 activit s simultan ment n 10 L quilibre statique Plate forme de force Dynatronic Dyn 50 et l quilibre dynamique Plate forme mobile bascule ataxiam tre ont t valu s avant et apr s la r alisation de chaque programme R sultats L quilibre dynamique ant ro post rieur a progress diminution de la longueur du pivot de la plate forme mobile p lt 0 05 et les mouvements de la t te ont diminu ataxiagramme dans le plan lat ral p lt 0 05 pour les 3 groupes Par ailleurs la r duction de la contribution des informations visuelles dans l quilibration est plus importante chez ME que chez ES et ME ES p lt 0 05 L quilibre statique n a t modifi chez aucun groupe Discussion La diminution des mouvements du pivot et la r duction des mouvements de la t te traduisent des modifications de la strategie d quilibration a l issue des programmes pour les 3 groupes L tude des informations visuelles signifierait que l exercice naturel am liorerait davantage la proprioception dans l quilibration que la technique combin e Dans cette technique l lectrostimulation interf rerait probablement dans l int gration de
52. s aff rences neurophysiologiques au cours des activit s posturo cin tiques EQUILIBRATION EN STATION DEBOUT HUMAINE COMPOSANTES PASSIVES ET COMPOSANTES ACTIVES Maurice Hugon Maurice Ouaknine UPRES EA 2668 La Timone Marseille e ouaknine Quniv aix fr Tel 33 4 91 38 66 21 Rappels ou nouveaut s a Les excursions du Centre de Pression au sol encadrent les d placements de la projection verticale du Centre de Masse elles d terminent le placement moyen des Centres 1 7 b L quilibration du S ob it la relation AG G Ia G moment gravitaire CdeM chevill s du CdeM en Nm AG moment anti gravitaire tricipital total pour les deux triceps 1 moment d inerte du CdeM son acc l ration Le moment antigravitaire total AGt est la somme i du moment AGp passif d au conjonctif lastique tir par l inclinaison posturale ii du moment actif AGa de contraction tricipitale dispos e en parall le avec le pr c dent 61 d Cette complexit est analys e a l aide du pendule invers quivalent PIE qui n implique que la musculature et la sensorialit des jambes 3 41 Il sera rappel i quelles conditions de raideur un PIE m canique purement lastique est en quilibre o stable Perturb par un apport ou retrait d nergie bref le pendule oscille autour de o de facon sinusoidale a bilan nerg tique nul fonctionnement passif ii que les excursions du CdeM humain ne son
53. scut es au regard des r sultats obtenus En particulier les m canismes r flexes semblent particuli rement impliqu s dans le contr le de l quilibre monopodal INCIDENCE DE LA NATURE DU MOUVEMENT DONNE EN RETROACTION SUR LA PERFORMANCE POSTURALE Patrice Rougier Laboratoire de Mod lisation des Activit s Sportives UFR CISM Universit de Savoie Domaine Scientifique de Savoie Technolac 73376 Le Bourget du lac cedex France Tel 33 4 79 75 88 08 Fax 33 4 79 75 81 48 E mail patrice rougier univ savoie ft Des tudes pr c dentes ont soulign l int r t de la technique du feedback visuel dans le domaine de la r ducation des troubles de l quilibre Jusqu a pr sent toutes ces tudes ont en commun de s tre bas es sur le signal temporel issu d une plate forme de force sur laquelle reposait les sujets les d placements du centre des pressions CP D un point de vue syst mique Winter et al 1996 ont bien montr dans ces processus de maintien de l quilibre que ces d placements de CP ne repr sentaient en fait que la variable contr lante la variable de contr le tant elle constitu e par les d placements du centre de gravit CG On sait depuis les travaux de Breni re 1996 que ces derniers peuvent tre estim s sur la base d une relation biom canique pr cisant pour une morphologie donn e le rapport d amplitude en fonction de la fr quence entre les d placements du CP et ceux du
54. t d int gration sensorielle ce capteur Sur l ensemble des pathologies qui influencent le syst me postural d aplomb une attire particuli rement notre attention l pine irritative d appui plantaire inconsciente EIAPI Villeneuve Parpay Jongit amp Villeneuve 1995 Elle se d finie par la variation au test posturodynamique entre le sol dur et le sol mousse Lepork amp Villeneuve 1996 La correction par des l ments de neutralisation a t tudi e en dynamique chez les marcheurs Janin 2002 rapportant une am lioration lors de la mise en place d une correction en arri re de cette EIAPI D autre tudes rapportent les modifications s induites soit par des stimulations soit par des neutralisations plantaires comme la mousse de lastabilom ttrique Gagey amp Weber 1999 Le Normand amp Percevault 2000 Rouchon amp Janin 2003 Rousselet Poupart Janin amp Sart ne 2003 Weber amp Gagey 1998 Weber Nouhet Baudin Villeneuve parpay Villeneneuve 1998 et de podom trie Janin 2003 Lepork 2000 Objectif nous avons r alis une tude prospective sur l effet de la neutralisation de EIAPI par l interm diaire de la posturographie coupl e la podom trie Mat riels et m thodes Ainsi 10 sujets 6 femmes et 4 hommes ont t s lectionn s porteurs d EIPAI Lepork amp Villeuneuve 1996 Villeneuve Parpay et al 1995 Le couplage de chez MEDICAPTEUR a t retenu pour enregistrer la surface la lon
55. t tre mis en vidence par la d composition des excursions du centre de pressions Erreur Source du renvoi introuvable L analyse spectrale des d viations du centre de pression r vele la pr dominance d une entr e r gulatrice pr f rentielle du systeme postural d aplomb Erreur Source du renvoi introuvable Par ailleurs l analyse spectrale de la VFC permet de quantifier les oscillations de basse LF et de haute fr quence HF et d estimer ainsi les modifications de la balance sympathique parasympathique au repos ou au cours d un stress orthostatique Erreur Source du renvoi introuvable Erreur Source du renvoi introuvable Objectifs Au cours de cette tude nous avons cherch comparer l effet d un stress orthostatique sur les adaptations cardiovasculaires et posturales et a identifier les ventuels modes de r gulation analogues Nous avons donc tudi les fluctuations induites par un stress orthostatique simultan ment sur la VFC et sur les modifications du statokin sigramme en utilisant une analyse spectrale par transform rapide de Fourier FFT M thodologie Neuf jeunes sujets de reference 2344 ans sans pathologies cardiovasculaire ou articulaires ont accept de participer cette tude 4 femmes La posturographie orthostatique de repos t d termin e pour chaque sujet sur une plate forme MEDICAPTEUR avec un r f rentiel pied 30 et durant une p riode de 3 minutes Puis une phase de d cubi
56. t la commande motrice Une diminition d efficacit de ces boucles va se traduire par une instabilit de l quilibre postural Nous avons mesur les d placements du point d application de la r sultante des forces de r action du sol sur les pieds appel centre de pression CP les fluctuations du CP assurant le maintien en quilibre du sujet debout L amplitude et la vitesse de ces d placements sont des indicateurs de l fficience des boucles de r gulation Nous avons r alis deux protocoles exp rimentaux les sujets tant enregistr s sur une plate forme de forces pendant 120 secondes Le premier protocole tudie les effets long terme chelle de l ann e de la consommation de tabac et le second les effets a court terme chelle de la minute Le protocole 1 ponte sur un groupe homog ne de 20 sujets 10 F et 10 NF sans aucun ant c dent m dical age 22 1 2 ann es tabac 1 5 0 5 pA On observe une augmentation significative p 0 01 de l amplitude 5 5 0 7 mm pour les NF a 8 0 7 pour les F et galement de la vitesse 8 5 0 3 mm sec pour les NF a 12 2 0 6 mm sec pour les F Ces augmentations montrent une plus grande instabilit posturale chez les sujets fumeurs Le protocole 2 porte sur 12 sujets fumeurs 6 jeunes ge 21 5 1 ann e tabac 1 4 1 pA et 6 plus ges age 52 5 ann es tabac 25 5 pA Ce protocole tudie l effet de fumer une cigarette apr s un arr t de 2 heures sur le m
57. t pas sinusoidales il s agit d une quilibration active non purement lastique 2 pour nuances iii que AGt ne vaut que 90 de G 3 et ne peut emp cher une chute AV passive du CdeM sauf si AGa cr e un moment additionnel tel que re AG gt G La chute AV est alors frein e puis transform e en redressement Si le redressement d passe o une d activation induisant l estime AG lt G entrainera une chute AV de correction Si cette correction est elle m me excessive une r activation tricipitale freinera la chute et amorcera un nouveau rel vement Ces modulations sont de l ordre de 10 de AGa commande tonique de base qui vise o en compl ment AGt elles sont centralement programm es anticipatrices et donc ballistiques n anmoins dosables 3 6 mais 8 L quilibre dynamique moyen o r sulte des suites de sur activations sous activations de AGa Les contractions tricipitales sont d termin es en co activation flexible par les commandes squeletto motrices responsables de la force de contraction du muscle et les commandes fusiinotrices qui fixent la longueur de fonctionnement et l excitabilit des fuseaux lieu romusculaires 5 Les travaux sur PIE ont montr que les informations issues des jambes et pieds suffisent pour d terminer la longueur d initiation de la contraction tricipitale antigravitaire ensuite pour organiser avec servo assistance le d veloppement tonique n cessaire pour r aliser l inclinaison
58. tales Dans le laboratoire du Professeur Philippe Thoumie nous avons volontairement limit notre s lection des sujets sains de 25 55 ans pour produire chez eux de fa on pr dictive la strat gie de hanche ou de cheville l aide de deux plateaux superpos s et dissociables plateau entier demi plateau Notre tude pr liminaire concerne 8 sujets comprenant 5 hommes et 3 femmes Leur taille moyenne est de Im74 12cm nous avons effectu plusieurs enregistrements sur des supports plantaires diff rents r sine de deux paisseurs 1 2 mm et 4 8 mm sous les avant pieds une mousse de 10 cm et le plateau dynamique de Bessou En arri re du sujet nous avons accroch les fils de deux ataxiom tres mesurant dans le plan sagittal le d placement de son bassin et de sa t te Le test d ant pulsion passive tant ex cut par un seul examinateur expert et ind pendant Si chacune des courbes repr sentant les d placements du bassin et de la t te montrent une avanc e des deux ataxiom tres alors on peut conclure que le sujet est en strat gie de cheville Lors de la manoeuvre d ant pulsion passive la t te et le bassin avancent Par contre lorsque les deux courbes sont de sens contraire la courbe de la t te avance et celle du bassin recule alors on peut conclure que le sujet est en strat gie de hanche Nous pouvons donc objectiver et discriminer instrumentalement les deux strat gies d quilibration Ensuite nous avo
59. tt rature que RZ possede un impacte posturologique et podom trique qui permettrait de le retenir en premi re intention clinique mais il est souhaitable de compl ter l analyse du sujet par l tude des diff rents tests cliniques pour obtenir le meilleur choix th rapeutique qQ Existe t il une influence de la nociception podale sur la posture Etude prospective sur les patients porteurs de durillons JY Cornu R Pellaton C Blum Nous avons une pathologie courante qui g n re des douleurs l appui connue sous le terme g n rique de durillons m me si ce terme recouvre des situations physiopathologiques tr s diff rentes Les patients qui en souffrent trouvent chez le p dicure podologe une premi re r ponse sous forme de cure et d excision du ou des durillon s La zone concern e est g n ralement int gr e par le patient comme une zone exclure partiellement ou totalement de l appui objectif d ailleurs recherch par la semelle corrective ou palliative que le podologue sera souvent amen a r aliser La question qui reste pos e est la suivante si pour une estimation donn e de la douleur d appui avec durillon test monopodal avec mesure simultan e de la douleur par EVA le sujet adopte une conformation telle que caract ris e en podom trie sur son pied que devient la douleur dans les m mes conditions d appui et que devient l utilisation de l appui plantaire apr s cure Autrement dit parall lement assiste t on
60. tus de 10 minutes a t conduite permettant l acquisition d une s rie d intervalles RR de repos Le statokin sigramme tait galement mesur e lors du retour la position vertical du sujet test orthostatique Les enregistrements de la s rie d intervalles RR et de la posturographie taient simultan s pendant une p riode de 3 minutes Les intervalles RR taient enregistr s en continu du POLAR Vantage NV Finlande et analys s HRV Analysis Software 1 1 for Windows par transform rapide FFT et court terme STFT de Fourier pour d terminer les composantes de LF 0 045 0 15 Hz et de HF 0 15 0 4 Hz Erreur Source du renvoi introuvable Les bandes de fr quence ont t exprim s en unit normalis u n La plate forme de posturographie tait calibr e sur une fr quence d enregistrement de 40Hz Les oscillations stato dynamiques taient galement analys es par FFT et d compos s en bandes de fr quences La bande comprise entre O et 0 5 Hz bande de basse fr quence LF correspond au syst me vestibulo oculaire et cutan plantaire celle comprise entre 0 5 et 2Hz repr sente la r gulation centrale et la bande audessus de 2 Hz identifie la proprioception et les r flexes musculaires Erreur Source du renvoi introuvable R sultats Apres le test orthostatique nous avons observ une augmentation significative de la bande de LF pour les enregistrements stabilom triques mais aucune variation des autres bandes de fr
61. univ tln fr Le r le de la vision sur la stabilit posturale a t tudi dans des t ches de difficult et de sp cificit diff rentes Treize gymnastes de haut niveau devaient rester le plus stable possible yeux ouverts et yeux ferm s dans trois postures Bip dale facile et non sp cifique Unip dale difficile et sp cifique et sur les mains en appui tendu renvers ou ATR tr s difficile et tres sp cifique Les variations de position du centre de pression ont permis d estimer la performance surface du CP et le contr le postural vitesse du CP dans chaque condition La stabilit des sujets varie significativement entre yeux ouverts et yeux ferm s uniquement en posture unip dale Aucune telation de classement entre les performances en condition visuelle a l autre dans cette posture unip dale n est observ e Ainsi non seulement la difficult et la sp cificit de la posture ne permettent pas de pr d finir le r le de la vision dans la stabilit posturale chez ces athl tes de haut niveau mais aussi il existe une grande variabilit quant l influence de ces informations L influence de la vision est un ph nom ne complexe qui ne peut tre expliqu uniquement par la difficult et ou la sp cificit de la posture et qui doit tenir compte en plus de la variabilit individuelle ZONES CORTICALES IMPLIQUEES DANS LA PERCEPTION DE LA VERTICALITE Christophe LOPEZ Liliane BOREL et Michel LACOUR Laboratoire de Neurobio

11èmes journées de Posturologie

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