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Synthèse Sciences Forensiques IA

1. Ce qui est difficile dans la d tection de faux est que souvent le public ne fait pas attention ne conna t que peu les protections Et surtout le niveau de culture est variable Protections mises en place R sistance du papier e au double pli r siste gr ce aux fibres de coton e la d chirure e tenue du papier sensation e qualit des imprimantes Qualit s propres aux papiers sp ciaux e mati re premi re chiffon e inclusions dans la masse d autres mati res comme des fils m talliques e filigranes Qualit s propres aux plastiques sp ciaux certains pays font leurs billets sur du plastique e mati res premi res pas faciles trouver e inclusion dans la masse diff rentes densit s fen tres multicouches e filigranes chimiques Impression e recto verso e multicolores couleurs cass es pastels syst mes d impressions uniques e imprimantes viennent toutes de Suisse et ont beaucoup de s curit e On combien les impressions de fond en offset et les guilloches e es impressions de fon sont des dessins peu intenses g om triques initiales e es guilloches sont des entrelacs de dessins positifs ou n gatifs Contenu de l impression e e motif principal au recto un portait un animal etc et au verso une sc ne all gorique un paysage une oeuvre 47 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o e ily a aussi des plages s curitai
2. Identit judiciaire 26 Cantons Canton 1 PCN trace 1 infraction Canton 2 C RF D PCN trace 2 gt infraction o S rie Canton m PCN tracen infraction C5 R sultats PCN Personne gt Identit personne Validation des r sultats par un laboratoire accr dit PCN trace 1 PCN trace 2 PCN trace n Police f d rale services AFIS Identification avec reconnaissance vocale La r volution des technologies de communication ont amen s la d mocratisation de la t l phonie mobile qui est outil logistique efficace et un moyen de facilitation du crime Dans l analyse criminelle on analyse des donn es li es au trafic t l phonique ainsi que la reconnaissance de locuteurs autrement dit identification vocale Ce qu on peut dire actuellement est que l empreinte vocale n existe pas et que cette technique n est pas valid e scientifiquement et ne fonctionne pas bien On peut donc dire que ce qui a t dit plus d importance que la personne qui l a dit Similarit s des ondes dans les mots et pas dans les empreintes vocales des gens Cependant il semblerait que le syst me ASPIC donne des r sultats prometteurs Et l on souhaiterait cr er une base de donn es lorsqu un syst me op rationnel sera pr t Documents critures et signatures L analyse ici se fait en comparaison d critures ce qui a pour but d identifier une personne un auteur Pour les documents manuscrits on an
3. Les adjonctions Les examens macroscopiques permettent de d tecter certaines choses sur les faux images latentes l arrangement des codes superposition d images Par analogie on va faire la m me chose pour les papiers d identit il y a beaucoup de s curit s mais au lieu d avoir des contrefa ons il y a beaucoup de vols de documents en blanc pour y ajouter des l ments par apr s Ou alors il y a vol de documents non blancs et changement par apr s ce qui revient une falsification Il y a une grande proportion de falsification Remplacement de la photographie Modification de renseignements individuels Mais tous ces l ments tendent dispara tre avec les nouveaux documents Pour la carte Suisse par exemple Impression Laser Taille d une carte de cr dit Faite en polycarbonate Sans adresse ni couleur de cheveux 5 langues 4CH anglais Elle contient 3 niveaux de s curit e Visible image ombr e structure de la Suisse ki ngramme 48g Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o e de contr le fluorescence UV e laboratoires secret Dans les nouveaux documents dit biom triques il y a une v rification de l appartenance des propri t s propres l individu Sauf que cela engendre d autres probl mes comme l unicit des donn es les lectures distance le copiage Comment travaille le faussaire Il a des m thod
4. E 2 inflammation n on Etat initial D FH gaz oxyg ne D TD i D Etat final LT produits Hgs nergie ae La source de chaleur est g n ralement ext rieure au milieu combustible comburant Il y a des exceptions dans les cas d auto inflammation qui peuvent tre de nature biologique chimique ou physique La d termination de la source de chaleur est au c ur du processus d tablissement de la cause de l incendie Pour bruler tout combustible doit se trouver l tat gazeux Gaz dans les conditions ambiantes Vapeurs d gag es par un liquide Produits form s par la transformation physique ou la d composition thermique d un solide pyrolyse Etablissement de la cause du sinistre Les syst mes d allumage produisent l nergie d activation Ils comprennent principalement L chauffement apport de la chaleur sans flamme ni tincelle Ll tincelle m canique ou lectrique arc L incandescence combustion couvante sans flammes laflamme Il y a deux types de classification des causes une l gale utilis e des fins de statistiques judiciaires et une thermodynamique qui est utiles des fins d investigation Classification thermodynamique 32 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o foudre cause naturelle auto chauffement flamme param tre technique tincelle fortuite interve
5. Les personnes qui habitent les lieux ou qui les connaissent bien Les premiers intervenants forces de l ordre Le d clenchement de syst mes d alarmes ou d installations lectriques 30 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Ces diff rentes sources doivent tre r colt es confront es et valu es La protection des lieux et des intervenants Il faut s assurer de la protection des lieux et la pr servation des traces pr sentes Mais aussi assurer la s curit des personnes murs toits qui peuvent s crouler les gaz toxiques inflammables Les recherches ne peuvent d marrer qu apr s l limination des dangers et avec un mat riel de protection appropri Il est important que l investigateur assiste la s curisation des lieux ou se renseigne pour conna tre les modifications de l tat des lieux La fixation de l tat des lieux Il est tr s compliquer de gel le site du l environnement particulier On doit utiliser une d marche syst matique et partir du g n ral au particulier photographies g n rales et de moyenne distance de l ensemble des lieux et sous plusieurs angles Voir l ampleur des destructions les relations des traces laiss es par le feu dans leur contexte Photographies de d tail le foyer les sources de chaleur les traces d couvertes L enregistrement photographique est compl t par la prise de notes et la r alisa
6. EC Obtention de millions de copie copies de zone cible 30 cycles de PCR ES 16 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o On peut faire des analyse partir d une seule cellule le probl me est que l on perd norm ment de cellules par jours alors on trouverait le profil de tout le monde si on cherchait n importe quel endroit C est l o la pertinence des traces est importante Quels sont les traces analysables Traces traditionnelles sang sperme Traces de salives m gots timbres et cheveux Traces de contact v tements poign es Les chances de succ s de l analyse ne sont bien s r pas identiques pour tous les types de traces Mais ces chances de succ s sont non n gligeables m me pour le dernier type de trace Il faut penser traces biologiques dans n importe quel type de situation Mais sans oublier les autres type de traces et les tests de pertinence Les difficult s La provenance de la trace incertaine Les m langes qui ont eu lieu Les contaminations interpr tation peut tre d licate Quelle est la s lectivit des analyses d ADN but d identification Chances qu un individu pris au hasard poss de les m mes caract ristiques que l ADN qu on a Analyse 1 marqueur g n tique 1 chance sur 20 Analyse de 2 marqueurs g n tiques 1 400 Analyse de 3 marqueurs g n tiques 1 8 000 Analyse de 4 m
7. Syst matique ne pas n gliger une trace viter de r p ter des op rations fastidieuses ainsi qu une bonne attention aux d marches l gales Scientifique utiliser les moyens ad quats L gale suivre la proc dure Confusion des traces SS Kind The Scientific Investigation of Crime 1987 pertinence d codage Les traces Comment d tecter la trace pertinente de celle qui ne l est pas Il est plus ais lorsqu on a des renseignements qui indiquent un modus operandi mode op ratoire Il faut aussi d finir et se baser sur des hypoth ses du crime Voir ce qui n est pas sa place Aller voir les voies d acc s voies de fuite et le lieu de commission Se baser sur l exp rience qu on a pu acqu rir Les buts de l investigation Au tout d but on fait les premi res constatations ensuite on empreinte des d marches r flexives d attention et pr cises On part du g n ral au particulier les choix que l on fait doivent d couler des questions que l on se pose Une des choses les plus importantes lorsqu on arrive sur une sc ne de crime est la sauvegarde des traces et la fixation de l tat des lieux Pour se faire on fait 8 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o une sorte de gel du site on prend des mesures que l on pourra conserver et finalement on prend de la documentation photos croquis Le but de l investigation sont la rech
8. tape la plus exigeante Il est vraiment important de se d placer sur les lieux La pertinence de la trace La trace collect e est elle pertinente incompl te imparfaite pas repr sentative Asym trie dans le temps Mais approche situationnelle aide comprendre l v nement unit de temps de lieu et d action gt Aide la recherche de traces Le r le du chercheur et des sciences forensiques Le double r le du scientifique dans le processus traditionnel Evaluateur value la trace gt Crime Investigateur gt traces Prouver e indices e jugement Trouver R soudre Enqu te Structuration crime chercher Identifier Kolot 18 iSS 4 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Processus judiciaire traditionnel Recherche taentification 1 turation ocalisation et Siruc de la preuve Les infractions Pr sentat on des preuves arrestation des suspects Manque t il quelque chose le contenu d information d une trace est il seulement utile pour r soudre le cas Pourquoi beaucoup d enqu tes chouent elles EGGER il y a un ph nom ne dans tous beaucoup de cas on a de l information qui donne une vision coh rente d une situation qu on ne voit pas Ou a posteriori Le r le des sciences forensiques Crimes de masses et crimes graves trafics blanchiment d argent vol d identit contrefa
9. Les fibres animales Elles sont compos es d un cortex cellules en forme de fuseau et de cuticule d cailles o on peut aller voir le dessin et le degr de superposition Elles ont aussi un canal m dullaire o on peut regarder la structure continu discontinu fragment e et qui nous donne des indices m dullaires La forme de la racine nous permet de faire une analyse ADN on s int ressera aussi la section transversale 53 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o cailles Cuticle aai canal m dullaire Le dessin des cailles peut tre tr s vari couronne simple p tale en diamant tout comme le canal m dullaire simple r seau large chelle unis ri e Si on trouve une racine cheveux poils on va faire une analyse ADN nucl aire qui va nous donner l ensemble de l information g n tique En absence de racine on va faire une analyse mitochondrial qui nous donnera l information sur la lign e maternelle Les fibres v g tales Elles contiennent de la cellulose et la lignine qui est la paroi cellulaire des plantes Elles peuvent tre diff renci es par leurs tiges et leurs feuilles Ainsi que par leurs fruits et leurs graines Elles ont des propri t s lorsqu elles ont t pr par es par l tre humain blanchies merceris es absorbantes L analyse des fibres se fait sur les textiles mais aussi sur les papiers Les fibres min rales
10. criture on voit peu d encre au d but des lettres nous donne l orientation des traits Pour les stylos bille on va regarder Les d p ts Les foulages Les stries Le bronzing Les amas d encre La largeur constante donc la pression Par exemple on pourra dire que les amas d encres sur les lettres sont dus aux d p ts autour du stylo Les d fauts de bille trouv s dans une criture permettent de dater le document car les billes les d fauts de billes changent avec le temps Pour les stylos bille flottante on sait que l encre est fluide et non grasse Elle est compos e de solvants organiques et de colorants Le foulage est faible et les traits sont uniformes stries Pour les stylos qui ont une encre aqueuse ou non grasse on sait qu elle est compos e d eau et ou de xyl ne et de colorants acides Ici aussi le foulage est faible mais la bande est large et on peut d terminer l tat de la pointe Pour les gels pens on sait que l encre est constitu e d eau 70 environ et de pigments Le foulage est faible il y a des d p ts d encre c est uniforme il y a des sillons et des particules d aluminium De plus il y a du bronzing c est dire que les bords du trait sont brillants Les examens optiques nous permette de qualifier une encore comme tant plus ou moins luminescente qu une autre ou de classer les encres selon leur luminescence Ceci est tr s utile lorsqu on doit diff rencier deux encres diff ren
11. r est dynamique 9 Conclusion et questions r ponses Lophoscopie Est ce que vous pourriez r expliquer les diff rentes glandes que pr sente le corps humain gt Physiologie anatomie gt 2 types de glandes sudoripares de transpiration gt Eccrines sur toute la surface de la peau gt Appocrine localis es aisselles aine etc mais pas sur surfaces pabpillaires gt 1 type de glandes de protection grasses lipidiques associ es aux poils zones grasses gt Pas sur les surfaces papillaires Qu est ce que la ligne compt e ou ligne de Galton gt Ligne imaginaire gt Utilis e pour compter le nombre de cr tes papillaires entre 2 points sp cifiques du dessin digital centre et delta des fin de classification premier niveau de l valuation d une trace Qu est ce que la Poroscopie gt Les pores sont les ouvertures par lesquelles les glandes s cr tent leur liquide Ces pores se r partissent sur les cr tes papillaires et varient en formes positions relatives etc peuvent donc compl ter l analyse de la qualit d une trace et l estimation de la parfaite concordance entre traces partielles et empreintes On a vu qu diff rentes p riodes il y fallait un certain nombre de points de concordance De nos jours est ce que les points de concordance sont encore utilis s et limit s par un nombre gt Ils sont toujours utilis s donn e quantitative int ressante pond r e par la qualit r
12. s physiquement et chimiquement par le support de l environnement C est ce moment que le type de glande devient important car l eau ne contamine pas les traces de graisse laiss es par les glandes sudoripares eccrines La strat gie pour le recueil de trace d pend de l environnement et de la surface ou se trouve la trace Les traces sont le plus souvent d origine eccrine La surface peut tre lisse ou poreuse et l environnement peut tre favorable ou non mouill ou pas Les conditions de l environnement 13 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o guident le choix des m thodes et la s quence de m thodes Le but est d introduire s lectivit et sensibilit SOURCE Crlandes eccrines chlorures acides anmn s ions m talliques ur e Nat K Ca2 acide urique sulfates acide lactique phosphates sucres ammoniagues cr atinine eau 98 choline CGlandes apocrinmes prot ines hydrates de carbone st rols CG landes s bac es acides gras glyc rides hydrocarbures alcools Comment d tecter Siune trace est visible enregistrement photographique Si elle n est pas visible l objet a t il t soumis des conditions environnementales particuli res La recherche de traces doit se limiter des r sidus non affect s par ces conditions de l environnement Par exemple des techniques cibl es sur les composants organiques de la trace seront utilis e
13. scientifique Criminologie Science humaine qui tudie les causes et les manifestations du ph nom ne criminel comme ph nom ne de soci t ou de personnalit s d viantes La trace L indication de la pr sence d une quantit minime d un constituant dans un compos dans une quantit si minime que l on peut l inf rer mais pas vraiment la mesurer ou tr s peu La trace est un signe apparent pas toujours visible l il nu L avantage c est qu une trace ne ment jamais 2 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Marque D formation lastique 3d Trace dessin 2d trace digitale La trace L objet des sciences forensiques est la trace issue de l action d lictueuse litigieuse Les questions qui y sont relatives sont Source qui o quand Activit comment La trace est l l ment le plus l mentaire de l information Elle r sulte du crime litige Elle constitue un l ment partiel de sa m moire Marque signal ou objet la trace est un vestige parfois latent d une pr sence d une existence ou d une action au lieu de cette derni re Elle peut tre micro ou macroscopique On attribue Paul Kirk le facteur d identification et Edmond Lockard le facteur d change Le facteur de r duction c est de passer de la population de contr le un seul individu Le facteur de r duction change selon le nombre d individus de la population Le p
14. Documenter les traces Ensuite on peut utiliser des banques de donn es pour retrouver quelqu un par exemple Dans les banques de donn es on trouve des personnes connues recherch es et des traces d j utilis es dans d autres cas Analyse g n tique L ADN est un acide d soxyribonucl ique Il tablit notre profil g n tique Premi rement il convient de dire qu il est faux de parler d empreintes g n tiques car les empreintes proviennent normalement des mains Ce terme est d velopp par Jeffreys biochimiste qui travaillait sur le cancer et qui a remarqu que chaque tre humain avait un ADN diff rent Au d part l ADN a t utilis comme moyen de preuve post riori dans une enqu te C tait un l ment d expertise et non d enqu te encore moins d enqu te pr liminaire Le processus tait le suivant 1 Collecte d informations et pr l vement de traces 2 Focalisation des soup ons sur 1 2 suspects 3 Expertise analyse ADN pour v rifier si le suspect est le coupable li tait utilis comme l ment d expertise car il tait tr s cher et il fallait de bonnes traces pour tablir un profil g n tique trace de sang d au moins la taille d une pi ce de 5 L ADN est une mol cule en forme de cha ne dont les maillons sont les nucl otides qui sont au nombre de 4 Ad nine A Guanine G Thymine T et Cytosine C Elle est immens ment longue 3 milliards de nucl otides De quoi porter la totalit de l inf
15. Il faut aussi avoir suffisamment d l ments graphiques Le mat riel de comparaison doit tre stable et non variable et aussi complet que possible mat riel quivalent Mais le nombre est souvent moins important que la qualit repr sentativit contemporan it type mat riel spontan et sans lien avec le cas Il doit bien entendu aussi tre original et authentifi Pour que l examen soit utile il faut Une bonne connaissance du contexte En particulier des raisons conduisant l expertise pourquoi la fait on Les circonstances entourant la confection ou la soumission du document Etant de sant du scripteur bien conna tre le mode de confection all gu Tous les l ments qui servent interpr ter les observations et tayer les conclusions Que va t on analyser dans l criture Ordonnancement et agencement particulier on a certaines habitudes dans nos critures comme lorsqu on crit une date on l crit souvent tous diff remment gestes concourant la mise en page Dimension gestes d expansion dans la feuille Direction gestes d orientation dans l espace externe qui monte qui descend Inclinaison gestes d orientation dans l espace interne Continuit gestes assurant la liaison Pression gestes d appui dans la profondeur du papier Vitesse impression subjective indicative de la rapidit d ex cution Forme gestes formateurs des lettres Analogie la taxinomie les genres
16. MITOTIC O a ee re et a in 49 RE EEE 50 LeS DER Re a a e E A ee tn ti ei a dr 52 EEE a E E EES N A O EOE S A E EE A E 53 9 Conclusion et questionSs r pOnSeS eesssssssssrrrrrrereeeeessssrrrrrrttttrrttrressssssrttttttttttteeensssserrereetrreeee 55 1 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o 1Introduction Lorsqu il y a crime les questions que l on doit se poser sont Qui Quoi O Avec quoi Pourquoi Comment Quand amis nseignement forensique T V D Detection Identification Comparaison em Pl Diarra hiarant 9011 D finitions Science Corpus de connaissance qui est fiable et peut tre expliqu logiquement et rationnellement Forensiques En relation avec l application de connaissances scientifiques des objets de droit investigation de crimes r solutions de conflits judiciaires administratifs r glementaires Sciences forensiques Ensemble de principes scientifiques et des m thodes appliqu es la r solution de questions en mati res criminelles civiles ou r glementaires Elles aident la justice se d terminer en mati re criminelle souvent d terminer l auteur d une infraction et son modus operandi Criminalistique Concerne plus sp cifiquement l application des m thodes techniques destin es mettre en valeur les traces en mati re d investigation criminelle police technique police
17. Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o suisse Le responsable de la proc dure est un magistrat procureur qui instruit avec laide de la police Le but du procureur Le crime a t il eu lieu Qu est il arriv Arrestation D monstration Comment va t il y parvenir Proc dure Auditions t moins victimes Inspection locale Visite domiciliaire S questre Mort suspecte Rapport d expertise Le crime est un v nement ou un cas Pr m dit ou non dans le temps C est toujours un v nement pass Et il sera toujours m l d autres l ments non pertinents Il y a une approche pluridisciplinaire Les r gles sp cifiques l change de Lockard il y un transfert de traces du criminel envers les objets du crime lieux personnes ces traces sont persistantes dans le temps et on doit s interroger sur leurs pertinences car ces traces pouvaient tre l avant le crime ou la sc ne a pu tre contamin e par apr s Ce qui fait que l identification est un processus parfois complexe _ L individualisation gt Expertise Traditionnellement on va comparer une trace avec quelque chose de connu et voir ce qui concorde ou ce qui est discordant Avec les proc dures de recours il faut absolument garder les traces pendant longtemps Ainsi que la tra abilit de la trace Sur le sc nario pass incertain
18. associ es sont d un seul type de glande une des glandes de la transpiration glandes eccrines Crete lt piderime COTON 2 N OCEPLARPE PPFEEMCCRS LATE nert dcAdermme glande sudoripare Il y a trois types de glandes pour la transpiration glandes sudoripares mais une seule laisse du gras glandes eccrines Par exemple une autre s occupe de la transpiration des aisselles mais la composition chimique est diff rente Le dessin est form par des cr tes il nous donne trois niveaux d informations Dessin g n ral qui sert de crit re d identification Points caract ristiques Ce sont des d tails ces points sont utilis s des fins d identification ce sont les minuties et les accidents dans le dessin Bord de cr te et forme des pores pas ou tr s peu utilis DESSINS GENERAUX CLASSIFICATION na A LLLA A eE INK a BOUCLE CARACTERISTICS D IDENTIFICATION Niveau 1 Niveau 2 ARRET DE LIGNE BIFURCATION POINT ou ILOT On peut faire une typologie des diff rences dans le niveau 1 par exemple 11 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les arcs peuvent tre simples ou en tente Les boucles peuvent tre droite gauche ou en double boucle Les verticilles peuvent tre simples poche centrale ou poche lat rale Ilya aussi les verticilles ind termin s qu on ne peut pas classer Les centres et
19. atteintes occasionn es par les enqu tes polici res Les probl mes avec un grand fichier de base de donn es sont Correspondances fortuites plus il y a de gens plus y il y a de chances d avoir des correspondances fortuites La r ponse serait d avoir beaucoup de marqueurs mais il faut dans ce cas faire attention aux profils ADN partiels Baisse de l effort d enqu te Risque r el observ Les policiers se basent sur les r sultats ADN Construction de l accusation sur des traces non pertinentes toutes les traces trouv es sur une sc ne de crime ne proviennent par forc ment de la personne impliqu e dans le d lit 17 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Manipulation de traces quelqu un qui laisserait les m gots de quelqu un d autre sur la sc ne du crime Continuit de la preuve et v rification aujourd hui une trace pr lev e est transmise au laboratoire qui proc de l analyse double Le r sultat est transmis au laboratoire centralisant les donn es qui les introduit dans la base localis e Berne Un hit est annonc par une notification en sens inverse Le responsable du relev de trace annonce le r sultat sans possibilit de contr le L obligation de destructions des chantillons ne permet pas de v rification posteriori ni de nouvelles analyses qui auraient pu tre d sirables en fonction de l volution des connaissances
20. des clats de verre sur les pantalons de l auteur 40 00 20 0900 1 2 Temps M Il faut faire attention certains l ments Comportement transf rabilit des traces comment s est transf r l abondance densit accumulation A9 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o La fr quence La pertinence attention aux transferts secondaires transfert une autre personne Dans ce chapitre nous allons voir comment d tecter ces microtraces comment les documenter les pr lever et les pr server D tection Ces petites traces sont tr s souvent pr sentes Etant peu ou pas visibles leur recherche devra tre syst matique et r alis e le plus rapidement possible apr s la commission du d lit pertes contamination Il faudrait porter des combinaisons blanches pour ne pas contaminer les lieux On fait des recherches sp cifiques Sous les ongles victimes auteurs pr sum s Sur les habits revers et poches Sur les cheveux On fait ensuite un tri et on compare identifie et interpr te Toutes les mati res peuvent tre d tect es de la peinture aux stup fiants Le travail de laboratoire se fait de la mani re suivante 1 Rechercher 2 Observer 3 Identifier 4 Comparer Le verre Le verre est un mat riau durable Il a certaines propri t s vari t s de composition et une typologie flotte tremp feuillet L tude du verre est
21. espace impos et aussi la direction et position par rapport au texte Signature caract ris e par se h Les l ments de Les particularit s l aspect graphique g n ral caract ristiques intimes composition formation des signes lettres forme allure inclinaison liaison etc P Aspect graphique Particularit s intimes 22 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Le probl me est que les signatures ne sont pas un produit constant et conserv durant le temps Les variations naturelles peuvent tre plus ou moins prononc es de m me l volution graphique ge tat de sant On peut donc dire que les diff rences graphiques ne sont pas forc ment des indices de faux Il est difficile de distinguer entre v ritables diff rences graphiques et diff rences dues aux variations naturelles La v rification de signatures n est pas une t che facile car les analogies et divergences graphiques ne sont pas garantes d authenticit et de faux La signature n est pas un produit immuable Dans le cadre de v rifications de signatures telles qu elles sont pratiqu es en mati re commerciale la totalit des d tails graphiques ne peut pas tre cern e ni valu e Les signatures et critures lectroniques ne constituent pas un geste graphique ce sont des documents fabriqu s l aide d une machine Il y a une relation indire
22. le mod le et la copie gt R le des sciences forensiques Il y a beaucoup de lois qui s attaquent aux contrefa ons Les documents souvent contrefaits sont les billets de banques les ch ques actions et les documents d identit passeports ID permis de conduire Ce qui est tr s dangereux dans ces contrefa ons c est qu en faisant des faux billets par exemple la population va perdre confiance en l argent et devenir tr s m fiante Pour se prot ger les institutions ont tent de rendre l imitation 46 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o difficile dans un premier temps et ensuite de rendre les protections accessibles au public et aux organes de contr le Il y a deux types de philosophies concernant le faux monnayage Faire une vari t dans le format les couleurs les th mes diff rences entre les billets 10 20 concernant les CHF et l Euro On n a pas besoin de regarder pour savoir quel billet on a dans la main Uniformit dans tous les billets comme pour les les personnes sont oblig s de v rifier et Me attentifs AL savoir quels billets is o ont t dans SE mains sees AES amas conte te bn m MERS SES M ne 4 1 2 DOLLASESS 7 Sames OF ven B84845478 A PAU E f I WASHINGTON D C Meo 77 A 1 RTS TT TT CL RIT AN y 4 Vi 4 D gt s OF A ME TIC 2 LIMIT 7 LE ALBI L 1 Sn 7 a wo ER 2 111 M F7 S
23. les deltas d finissent des crit res de classification suppl mentaires Avant d avoir des ordinateurs qui le faisaient pour nous on tra ait une ligne imaginaire dans l empreinte d un delta jusqu au centre appel e ligne de Galton o l on comptait les points d intersections entre la ligne et les cr tes Ensuite on mettait un nombre de points suffisant pour pouvoir dire que c tait la m me personne ce nombre de points diff rait selon les pays crit re subjectif Un autre crit re utilis est la diversit des points dans le dessin et les minuties I y en a deux fondamentales les arr ts de cr te et les bifurcations on Arr t de cr te 37 58 Bifurcation 13 22 D Ilot 13 15 Lac 1 2 4 5 Double bifurcation 0 5 9 3 Bifurcations oppos es Pont Crochet Arr t et bifurcation oppos s NN pmen 0 4 14 1 7 4 9 03 5 3 On parle aussi de relations branches feuilles lorsqu une cr te se s pare en deux L individualit du dessin papillaire s exprime jusque dans la configuration des bords de cr tes et de la forme des pores La possibilit d identifier des traces digitales sur la base des pores a t propos e par Locard au d but du 20 me ns Dessin g n ral Aspects qualitatifs Aspects quantitatifs Donn es Probabilit d une Classements inexistantes configuration d cadactylaires Individualit papillaire 12 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Scie
24. on attentat terroriste Point commun sont r p titifs organis Patterned dont parti d un ensemble Ils sont tous affect s par les circonstances Les th ories situationnelles des criminologues Il y a plein de mani res de pouvoir utiliser les traces Et il y a norm ment de liens possibles entre les traces Et il faut se souvenir que tout peut tre une trace Traces Empreintes digitales Traces de semelle Armes feu E Pi ADN Liens entre cas Personne Identification des Personne rariniisictr lt Les traces permettent de d terminer plein de choses chaussures La base de donn es de l ADN a permis de faire des bases de donn es d autres traces On s est donc loigner de la vision traditionnelle pour un cas sp cifique mais on peut imaginer que les traces sont des donn es qui permettent de se combiner d autres donn es L av nement de l ADN a permis un changement de perspective Changer l analyse du profil S ajoute donc le r le de renseignement pour le scientifique qui va s interroger sur quel est le ph nom ne criminel Cadre formel d investigation On recherche les traces dans le cadre dans une enqu te Tout d abord on doit savoir qu il y a un crime ou alors une plainte ce moment on aura une d finition cambriolage elle se retrouve dans le code p nal Ce qui nous donne quelques l ments du d lit Il y aussi un code de proc dure p nale 5
25. pas pos e il y a toutes les chances que la mauvaise r ponse soir donn e ind pendamment des moyens techniques mis en uvre Le changement des hypoth ses peut changer une information peut la rendre tr s utile avec beaucoup de valeur ou tout peut tre possible aussi Tout d pend de l hypoth se La bonne question d rive de la d finition du crime lui m me c est dire d une question d ordre l gale Et d une situation Le crime d finit finalement la pertinence du moyen de preuve Traditionnellement pas appel s sur les lieux ou rarement A posteriori Identifier contributions scientifiques importantes D monstration pour les tribunaux validit de l investigation Kirk d ficience grave en base th orique et principes en contraste avec le grand choix de m thodes techniques efficaces On contr le assez bien les moyens mais peu la d monstration Est on meilleur qu il y a 50 ans Malgr tous les succ s dont on entend parler dans les cas graves Probablement pas tant que le renseignement n est pas int gr Valeur additionnelle de la trace Respect des droits de l homme gt Pas violent Protection de la sph re priv e Seule la trace est questionn e La capacit d exon ration innocenter Elev e Rapide El gante innocence Project Relations avec les s ries t l s Il y a diverses techniques appliqu es sur les lieux mais lorsqu il y a utilisation des bases de donn es les raccou
26. se subdivisent en esp ces qui d finissent des qualit s particuli res de chaque genre Pour analyser on va partir du g n ral au particulier jusqu aux formes 21 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o sp cifiques de chaque lettre A savoir que les chiffres sont toujours compr hensibles m me lors de simplifications extr mes d criture On va lorsqu on arrive au plus particulier regarder certaines particularit s Direction du trait Formes et position de la ponctuation des accents Continuit dans la combinaison des lettres Proportions idiotismes Quels sont les indices de faux nconstance lrr gularit s Modification en cours de textes l ment d une criture non naturelle Retouches reprises corrections visant non pas am liorer la lisibilit mais corriger un geste graphique est un indice d imitation La comparaison et la phase expertale Expertise valeur respective des concordances et discordances Appr ciation personnelle exp riences donn es de recherche Attention beaucoup de Charlatans dans ce domaine Les signatures La signature est geste graphique qui se d compose en mouvements graphiques lisibles ou non lisibles et peut tre complexe ou non complexe On peut regarder dans une signature les proportions entre les lettres les diverses parties de la signature adaptation l espace utilisation d un
27. souvent utile dans les cas de d lit de fuite d accident d attaque de cambriolage Ce qu on peut tudier dans le verre ce sont les fractures Impacts objets lents contondants ou rapides on va chercher la direction et la s quence Assemblage reconstituer le verre avant impact Donn es physico chimiques type de verre est il fr quent d en rencontrer entrer dans une base de donn es Verres tremp s Verre flott Lors de fractures dans le verre il y a des lignes concho dales et il y en a diff rentes cat gories comme les d chirures en peigne Elles nous servent entre autres savoir si deux verres proviennent de la m me source Si elles sont en miroir on peut affirmer que oui 50 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Lignes concho dales Hackle marks d chirure en peigne On sait que lorsqu il y a une fracture dans le verre celui ci va se briser plusieurs endroits par la suite La premi re fracture qui intervient est la fracture primaire ou radiale A t celles qui viennent ensuite sont les fractures secondaires ou concentriques B Les fractures secondaires sont tourn es vers l int rieur alors que la primaire vers l ext rieure Il y a des particules de verre qui vont en arri re et pas seulement en avant ce qui fait que celui qui est du cot de l impact se retrouve aves des traces sur lui En fonction des lignes concho dal
28. te la machine et tous ses accessoires le mode d emploi et le carnet de service Interpole dispose d une base de donn e qui permet de classer les lettres On identifie les machines gr ce aux d fauts que comportent les lettres 43 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o ansmission de industriel le plus courant 16s magazines en le retrouve aussi dans un certain nombre de documents de s curit pas de creux sur le papier j 5j Pi gravure par exemple 44 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o les machines qui font a ont des traits d iimpressions qui ont une tr s bonne d finition et les photocopieurs n arrivent pas reproduire cette d fintion Toutes les imprimantes qui font ces traits sont repertori es Interpole les ancres sont aussi contr l es et r f renci es Taille douce L impression au pochoir s appelle la s rigraphie elle est industrielle affiches emballages C est un r seau de mailles les traits sont pointill s Quels sont les possibilit s d expertise On va d abord d terminer quelle machine est l origine de l impression et ensuite faire une liste de machines potentielles gr ce l analyse des caract ristiques d impression et de l encre On va ensuite faire une comparaison entre le texte de question avec des pi c
29. un autre support Traces biologiques peau postillons Les examens g n raux permettent de hi rarchiser la collecte de donn es de pr server des traces mat rielles prioritaires et d orienter les enqu tes Ecriture et signatures L criture c est l art de repr senter la parole ou la pens e par des signes conventionnels Pendant longtemps le seul moyen de transmettre et conserver sa pens e Mais la m canisation provoque un changement de perspective La signature est une inscription qu une personne fait de son nom sous une forme particuli re et constante pour affirmer l exactitude la sinc rit d un crit ou en assumer la responsabilit Elle permet l attribution d une signature une personne identification Elle permet aussi la v rification 19 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o de l authenticit d une signature D pendamment de la culture la signature doit tre lisible ou non ici oui mais par exemple au Japon non Ces deux aspects Visent identifier une personne un auteur Ainsi qu une mise en vidence de l authenticit ou non d un document contest e Falsification principalement de documents ou d guisement de documents il n y a pas forc ment la volont de tromper e Contrefa on on cherche reproduire quelque chose qui ressemble son mod le imitation d criture et d guisement Beaucoup de contrefa ons sans m me v
30. Les diff rents stup fiants La plante de cannabis Il y a trois vari t s de plantes utilis es comme psychotrope Cannabis SATIVA Cannabis SATIVA INDICA Cannabis SINSEMILLA L avantage de ces plantes est leur capacit d adaptation extraordinaire C est une plante dio que certains pieds sont femelles d autres m les Le THC tetrahydrocannabinol se trouve dans la r sine et ce qui influence la qualit de la r sine sont la chaleur et le type de lumi re Les d riv s La marijuana herbe c est a forme la plus courante Il s agit en fait des sommit s florif res ou fructif res de la plante de cannabis dont la r sine n a pas t extraite Le teneur en THC est compris entre 1 et 5 Le haschisch Il est constitu uniquement des parties les plus riches en THC du chanvre les parties florales et peut contenir jusqu 9 de THC Il existe deux principales m thodes de fabrication la premi re consiste tamiser les grappes de fleurs de la plante femelle et presser le tout La deuxi me la m thode asiatique consiste frotter entre 24 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o ses mains les parties r sineuses de la plante La r sine colle la peau et une boule peut tre form e Les professionnels arrivent produire environ 10 12 g par heure l huile de haschisch elle est produite partir de r sidus de haschisch de feuille et de branches ell
31. Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Synth se Sciences Forensiques IA Sommaire LNU OOCL RAR 2 DEON 2 ES ER a nb 3 Le r le du chercheur et des sciences forensiques ss 4 Cadre OrmMeld Ines ER de 5 2 CAD E E a E E A E E A A E 8 ES CR CR E S 8 La fixation de PE hinana RADAS S 9 3lden hcaion de De SO Ne a do de ee 9 HAVA aO e D 10 Lanthropomerie CRIE de ee 10 La LOPO CONE E E E 11 Anaye e E UE EE A E E 15 Identification avec reconnaissance Vocale nintendo 18 Documents critures LSIBNALUPES 22 EE E ESE 18 AUTES TICO E E E E E 23 AMESA i E nn E EEE E NE NEE 23 CO OO CO Ee EEE EAE EE 23 Politique Suisseen mati re de ATOBU 2 aa ne tien a Ea een a sie aiina 24 LESC PARCS STE ns E de a 24 Re cherche de stup fiants en ARR ranana e ae de 27 R le des sciences forensiques dans l analyse des produits stup fiants 28 5 incendies CD OR a 29 COR D net Re eo de ed 29 Investigation technique et scientifique iii senesssscnesssssennsses 30 Notions de thermodynamique is snnssssensscscnensesenesessennnses 31 Etablissement de la cause du sinistre issus 32 L incendie intentionnel intervention humaine d lib r e 33 6 Identification d objets et documents sisi 34 Les traces classiques et latentes 5 nesclesencsosctendineeseselesse a eeseonsresstesemeciurs 34 ESS RS ee a 36 Les ampoules et les lampes inserer sense 38 PIDOCUMENMS SUSPECTS a ee beat 0e D a en ei en 39 Expertise materielle de ne 39 SR 46 D
32. a forme et son chemisage quoi elle ressemble Son poids On va aussi regarder si on trouve une balle si on trouve des marques de champs tenon les traces faites par la balle dans l environnement le nombre l orientation la largeur l angle distance dans le canon pour faire un tour Ensuite comme pour la plupart des traces on va regarder des tables r pertoires des banque de donn es tout a dans le but de faire une individualisation de l arme 37 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Canons ray s traces DRIVING EDGE S ALNG EDGE ARIAL ENCRAVINCE i VIN DG TRAILINCG EDGE H N S f 4 N F En pr sence d une douille tui on va regarder le type de cartouche courte longue La forme gorge ou non Quel tait le type de percussion Le calibre nominal pour arriver au calibre r el ce qui tait l inverse avec la balle Les indications sur le culot Les traces que l on peut relever sont du percuteur o sont elles sur la douille Du logement du percuteur L extracteur arme semi auto L jecteur sur le culot La position relative de l extracteur jecteur La t te de culasse les l vres du magasin On va faire des comparaisons entre les douilles parfois avec des microscopes ou faire des images en 3d gr ce des lasers Ce qu on va faire ensuite c est d terminer la distance d
33. aient enclench s Ce qu on peut valuer c est l tat au moment d un choc ou d une fracture Un filament allum peut d terminer une responsabilit dans un accident a nous permet aussi de v rifier les t moignages discordants On peut d s lors faire des inf rences Pour les nouvelles lampes d charge il n y a actuellement pas de m thode Pour ce qui est des clairages LED il y a un projet en cours dans lequel on va chercher des stigmates lorsque les lampes se cassent 7 Documents suspects Avant de poursuivre rappelons qu on avait vu qu il y avait des g n ralit s dans l criture et signatures des personnes On avait aussi vu qu un document est une combinaison d un support et d une information inscrite sur celui ci compr hensible directement ou indirectement Les probl mes que peuvent causer les documents sont les suivants mode de fabrication Vrai authentique ou faux et dans ce cas l y a t il contrefa on reproduction et faux entier ou falsification modification avec intention de tromper S il est authentique qu elle est sa source et son contenu La datation des documents est souvent demand e est elle relative ou absolu Quelles sont les mat riaux qui la composent et quel est son contenu Il y a deux types d expertises L expertise mat rielle examens techniques scientifiques qui fait appel des moyens techniques et expertise criminalistique classique L expertise en compa
34. alyse l criture et pour un document sign on analyse la signature Historique L expertise d criture a une longue histoire D j dans la Rome antique un homme a t condamn sur la base de documents avec effacements suspects En 300 un expert en criture tait Constantin En 539 une erreur judiciaire a t commise car des experts ont cru un faux document en inculpant un innocent C est entre le 19 me et le 20 me que naft la graphologie qui dit que l individualit de l criture est un indicateur de caract re et on tente d s lors de juger les hommes 18 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Mesures ___ PCN Trace Analyses PRE identification Laboratoires accr dit s 2e Profil trace Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o sur leurs critures Bien qu erron e cette science a permis l av nement d experts en criture et c est au 20 me qu on commence les comparaisons d critures avec Reiss et Locard Il y a aussi eu des erreurs spectaculaires telles que l affaire Dreyfus et les faux carnets d Hitler Documents C est un domaine des plus complexes Car il y a des d lits et litiges dans beaucoup de domaines tels que l conomie les droits d auteur le droit du travail des accords On retrouve les documents partout et dans la plupart des crimes Un document est une combinaison d un support et d une information inscrite sur celui ci compr hensible directement ou indirectement Par exemple lettre manu
35. aret position Toujours appliqu e dans certains pays Qu est ce que la benzoflavone gt Produit colorant qui fixe et colore l iode Qu est ce que la DFO gt 1 8 Diaza Fluoren 9 One R actif aux acides amin s secr t s par les glandes eccrines On ne doit pas dire que l ADN est une empreinte g n tique Pourquoi gt Une empreinte est une reproduction d un dessin gt Profil g n tique est le r sultat d une analyse repr sent parfois de mani re graphique gt Utiliser le mot empreinte en science Forensique pour l ADN pr te confusion Pourquoi n analyse t on pas certaines parties codantes de l ADN pour d terminer par exemple la couleur de cheveux ou la couleur des yeux gt Question politique et protection sph re priv e 55 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Analyse g n tique quoi sert la PCR pour l analyse g n tique Comment est ce utilis On le fait artificiellement Polymerase Chain Reaction gt M thode de polym risation en cha ne qui permet de d multiplier amplifier des segments d ADN Pourriez vous nous donner un exemple d incendie de nature biologique chimique et physique gt Fermentation gt Phosphore gt Frottement Qu est ce qu une trace gliss e gt Marque de champ marques de lames de couteaux gt Amplifient les d fauts sous forme de stries par rapport traces moul es Comment fonctionne la d tection lectr
36. arqueurs g n tiques 1 160 000 Analyse de 5 marqueurs g n tiques 1 3 200 000 Analyse de 6 marqueurs g n tiques 1 64 millions Analyse de 7 marqueurs g n tiques 1 1 28 Mia Analyse de 8 marqueurs g n tiques 1 25 6 Mia Aujourd hui il est possible d analyser plusieurs marqueurs g n tiques simultan ment en une seule op ration c est le syst me Multiplex Des kits d analyse en multiplex sont disponibles sur le march Ils permettent d analyser plus de 10 marqueurs en une seule op ration Par contre il a fallut s accorder sur les marqueurs analys s dans les diff rents laboratoires pour des questions de comparaison et de banque de donn es Si on utilise les technologies actuelles on peut arriver avoir une chance sur 72 milliards que l on se trompe Aujourd hui des fins de comparaisons et de pr vention du crime on a standardis s les banques de donn es Suisses et europ ennes concernant l ADN qui y est inscrit II y a galement un changement de perspective dans les enqu tes avec l ADN 1 Collecte d informations et pr l vement de traces 2 Analyse d ADN et consultation du fichier gt fourniture de suspects 3 V rification Cons quences positives 1 Augmentation de l efficacit de poursuite p nale 2 Augmentation de la qualit des informations utilis es pour trouver des suspects 3 A noter que paradoxalement la disponibilit d un fichier diminue les atteintes la sph re priv e des gens
37. au Ouverture m nag es Pr sence d un syst me de mise feu L tablissement de l origine et de la cause voire du d veloppement d un incendie se fonde sur une investigation syst matique et compl te des lieux du sinistre et un raisonnement scientifique hypoth tico d ductif reposant sur l observation des traces et de solides connaissances des principes physiques et chimiques science du feu 33 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Si l hypoth se mise au sujet de l allumage d un incendie ou du d clenchement d une explosion ne repose pas sur une donn e physique et ou chimique elle n est qu une sp culation gratuite sans aucun lien avec la r alit 6 Identification d objets et documents L identification d objets comporte diff rentes cat gories Les traces de d placement Traces de chaussures semelle attention pas des traces de pas Traces de v hicules Traces de tra n e Les traces d effraction Traces moul es Traces gliss es Et finalement les armes Les traces classiques et latentes Les traces de pas sont l allongement de la foul e l cartement et angle de marche le poids et la sym trie donc ne pas confondre avec la trace du pied nu ou chauss Les traces de souliers peuvent tre en 3d relief donc moul e ou gliss e ou 2d plate positive ou plate n gative ficelle pour suspendre chape armatur
38. bien d fini il peu s agir de L encollage Les fibres la composition Les cendres Les instruments scripturants Ce sont les l ments qui servent inscrire quelque chose sur le mat riel Il y en a toute une vari t Crayons Plumes r servoir Stylos bille Pinceaux Sprays Machines crire Photocopieurs Imprimantes Fax P riph riques Impression de s curit On va aller regarder la qualit du trait qui au niveau macroscopique va nous donner le type d instrument et comment il a t utilis position de la main par exemple et au niveau microscopique pour savoir quel type de machine a t utilis e On va aussi faire l examen des encres utilis es Micro spectrom trie MSP et chromatographie sur couche mince TLC Pour un crayon on va regarder l usure de la mine base de graphite et d argile ligne perl es s quences de traits et mode de formation de l criture Pour les plumes il s agit d un bec avec deux branches qui s cartent et permettent l coulement de l encre par capillarit On va aller observer dans ces traits 41 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les sillons La r gularit ou non de l arriv e d encre qui distingue la plume r servoir La position de la plume angle et par rapport la ligne d criture Plume sillons du bec Le fait par exemple que dans l
39. cte en la personne et le document On peut cependant faire quelques analogies comme l orthographe la mise en page et les habitudes mode op ratoire Autres traces Traces d oreille Traces de l vres cheiloscopie Traces de morsure Odontostomatologie Les ongles 4 Les stup fiants Introduction Il y a plusieurs classements des drogues plus ou moins compliqu s mais g n ralement on les classe selon leurs effets sur le cerveau Ces classements sont surtout utilis s dans les milieux m dicaux Les stimulants sont les produits qui stimulent le fonctionnement du syst me nerveux tabac coca ne crack m dicaments ecstasy GHB Ces produits favorisent temporairement un tat d veil et d excitation et r duisent la fatigue Ils induisent un sentiment fallacieux d assurance et de contr le de soi L effet est g n ralement suivi d un tat d puisement et de d pression Ils conduisent fr quemment la d pendance psychique et peuvent induire forte doses des cons quences graves telles que parano a d pression importante fatigue g n ralis e Les hallucinog nes ou perturbateurs sont des produits qui perturbent le fonctionnement du syst me nerveux Cannabis produits volatils tels que les colles et solvants k tamine LSD champignons certaines ecstasys Ces produits provoquent une perturbation de la perception de l environnement et de la r alit modification de la perception du temps et d
40. dans la mani re de stocker les munitions dans le pistolet Lorsque c est un rond qui tourne apr s la d tonation c est un revolver lorsque a monte du bas vers le haut c est un pistolet Il y a diff rents syst mes de percussion lorsqu on tire avec une arme feu TT LANNUIL AIRE BROCHE f t CENTRALE CENTRAL EE se AUTOMATIQUE Le syst me de percussion va frapper la balle qui va laisser derri re elle une douille et propulser la balle Voici la composition d une munition l conan a I I el p ea a a i a ER e a a E a a a a E 36 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les calibres nominaux ne sont pas les mesures des calibres par exemple un 32mmm quivaut en r alit un 7 65 mm Voici tous les syst mes possibles d arme feu Obusier char d assaut TCU mitrailleuse etc A m l tat de calibre gt 12 7 mm 1 canon de poing safe action fusil de carabine de chasse chasse mixte Express F Marg cole des sciences criminelles Sur une sc ne de crime il y a deux situations possibles quant aux traces laiss es Soitil y a une pr sence d l ment de munitions Balle projectile ou douilles tuis avec ou non syst me d jection au moment o on tire En pr sence d une balle on va regarder L tat de la balle utilis e ou non enti re ou endommag e On va d terminer le calibre r el de la balle puis le nominal S
41. e Tha C est vendu dans les salons de massage tha landais Le mode de consommation usuel de ces pilules consiste les fumer Comme pour le crack le fait de fumer le produit injecte le principe actif directement au niveau des poumons puis via l aorte directement au cerveau Les effets sont ainsi tr s violents Si on les utilise de mani re chronique le comportement sera similaire celui d un schizophr ne violent et agressif il y aura des hallucinations visuelles et auditives une forte irritabilit une absence de sommeille pouvant atteinte 15 jours des dommages au cerveau au foie aux poumons et au rein et finalement anorexie gt Affaiblissement des gt Constriction de la m choire barri res de gt Grincements de dents communication Sp i gt Acceleration du rythme gt Facilitation de cardiaque l expression des T bl t sentiments E E EAE ES A dela Transpiration abondante conscience de soi gt Hyperthermie a gt Troubles de la coordination des mouvements Effet psychologique gt Anorexie Effet physique Recherche de stup fiants en trace On travaille sur le terrain avec l lon Scan en compl mentarit avec le chien stup L Ion Scan Le processus d analyse 1 2 3 4 5 Faire un blanc avant toute chose pour tre sur du r sultat final Pr l vement de l chantillon Analyse Deuxi me pr l vement Deuxi me analyse 27 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiqu
42. e d monstration de 2 empreintes digitales de personnes diff rentes pr sentant 16 points concordants mais il avait trafiqu les empreintes On essaye d enlever le nombre magique nombre de points pour identifier car il est subjectif C est au magistrat d interpr ter g Une identification est la d termination que 2 zones de traces correspondantes proviennent de la m me personne l exclusion de toute autre Facteur de r duction Qui doit ajuster la taille de la population suspe te ran r gt Individua lisation Le processus d identification par l empreinte digitale souffre des limites personnelles contestables d une estimation contestable de la population suspecte et d un jugement inad quat la pertinence L identification par les empreintes digitales est absolue Une conclusion d identification possible probable vraisemblable est en dehors des limites acceptables de la science de l identification par les empreintes digitales Il y a le saut de confiance soit non coupable soit coupable alors qu il y a un entre deux de possibilit s La d tection des traces Les diff rentes traces digitales Traces moul es mati re mall able mastic de bord de fen tre par exemple Traces visibles positives ou n gatives de la poussi re qui imprime l image en n gative Traces latentes pr sentes mais invisibles d p t de mati re sudoripares qui sont fragiles et influenc
43. e en bois trace en creux Pl tre ou aujourd hui mati res polym riques Les donn es importantes dans ce type de trace sont Type de trace Taille Position Orientation Dessin partiel ou complet Si on tude le d tail de la trace on va voire si elle est moul e ou gliss e Si elle est gliss e on regardera les d fauts et les stries 34 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o M che perceuse Pour les r v ler on a deux moyens la r v lation chimique qui r v le par exemple des traces dans le sang ou le m tal dans la main ou la r v lation physique de mani re optique ou lectrostatique Pistolet lIl mMmIque cal 22 LKR R v lation avec PDT temps O Irme ti durant 1 min 30 R v lation chimique La d tection lectrostatique permettra de d tecter des traces de chaussures par exemple sur un tapis de laine La poussi re va tre attir e comme un aimant sur les traces ce qui va les r v ler Les crit res servant l identification sont les nombres grandeurs formes d fauts La qualit des traces rayures stries micro stries si c est cons cutif et quelle intensit S quence fr quence d utilisation indications temporelles partir de traces Information sur l action orientation poids La position des traces peut parfois nous orienter vers d autres traces de contact On peut faire des relation
44. e est le r sultat d une mac ration puis d une distillation Elle peut atteindre 60 de THC Zone de production La production du cannabis et de ses d riv s dans le monde Pays o la production est destin e EAU Pays exportateurs potentiels de marijuana KRES Pays exportateurs de haschisch la consommation locale et ou au march int rieur I Pays exportateurs de marijuana ____ Absence de donn es Les effets du cannabis Le chanvre fait planer la personne La sensation de bien tre pr c dant une somnolence Les effets hallucinatoires se manifestent partir d une dose de 15mg La perception du temps de l espace et des couleurs est modifi e Le Pavot opiac es La plante Flora Europaea a trois sous esp ces deux cultiv es Somniferum et Songacricu Basil et une sauvage la capsule plus petite Setigum Zone de production Density of opium poppy growing areas gt gt a 2 Uzbekistan Density of opium poppy growing areas D gt o 200 srona C h i maa Yunnan Province 100 200 Mises Turkmenistan Andaman Sea Cambodia 25 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les d riv s du pavot l opium l opium est le suc blanc laiteux et pais latex du pavot Il y a deux mani res de consommer l opium On le mange opiophagie On le fume L opium fumer doit subir une longue pr parati
45. e l espace sensibilit exacerb e aux couleurs et aux sons A long terme ils peuvent modifier durablement la personnalit du consommateur qui ne peut plus composer avec les l ments de la r alit Les d presseurs sont els produits qui ralentissent le fonctionnement du syst me nerveux alcool m dicaments tranquillisants et somnif res opiac s tels que l h ro ne la m thadone la cod ine et la morphine Ces produits entra nent une sensation de d tente et de r ve ainsi qu une perte d inhibition Ils conduisent fr quemment la d pendance physique et peuvent induire forte dose des cons quences graves arr t cardiaque ou respiratoire La loi sur les stup fiants de 1951 consid re comme stup fiants toutes les substances et pr parations ayant des effets de type morphinique coca nique et cannabique et qui engendrent la 23 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o d pendance Sont consid r s comme stup fiants les mati res premi res suivantes opium paille de pavot feuille de coca et le chanvre ainsi que les principes actifs Des substances avec des effets semblables celui vis es ainsi que les pr parations qui contiennent de telles substances sont aussi consid r es comme des stup fiants Politique Suisse en mati re de drogue On utilise le mod le 4 piliers Pr vention viter que les jeunes commencent Th rapie aider les personnes d pendan
46. e tir bout touchant bout portant distance tudes des obstacles qui nous donnes des informations indirectes Pour ce faire on peut analyser la poudre car elle n est pas sur la m me surface selon les distances bout touchant par exemple il n y en aurait pas On peut aussi regarder la d formation occasionn e par la balle lorsqu elle a atteint sa cible qui n est pas la m me selon les distances Une autre trace laiss e par les armes feu son les r sidus de tir sur les mains du tireur de la poudre Le probl me maintenant est que les nouvelles munitions sont sans m taux lourds et les r sidus qui sont diff rents sont plus difficiles analyser Les ampoules et les lampes On les trouve dans tous les v hicules automobiles avions voitures cyclomoteurs Mais l analyse de ces traces ne fonctionne qu avec un clairage classique On d abord se concentrer sur l tat au moment d un incident Lorsqu il y a un impact les filaments fondent en surface Il y a dans les lampes usag es lors de l impact une perle de fusion C est du au fait qu une partie du m tal s vapore et une autre qui chauffe va cr er cette perle Alors que si on a un choc froid on a une d formation ou des ruptures tr s nettes On peut dire qu chaud il y a une oxydation de l aire on 38 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o peut donc tirer la conclusion que les feux de croisement ou d autres t
47. erche le pr l vement et l exploitation d indices la reconstitution des faits et l interpr tation des indices dans un deuxi me temps Le raisonnement adopter est de faire une hi rarchie des propositions On sait qu il y a une source transfert Locard Une activit il y a donc une unit de lieu de temps et d action raisonnement D marche pr liminaires La premi re chose faire sur une sc ne de crime est l assistance aux bless s viter les risques et une interdiction d acc s si besoin est L interdiction d acc s ne concerne pas le m decin l giste qui va constater le s d c s lev e des corps et d terminer la causes les circonstances et donner des indications sur le temps combien de temps s est coul entre la d couvert et la commission du crime Les d marches pr liminaires sont de telles sortes qu il y a des int r ts contradictoires viter que des personnes entrent dans la sc ne du crime alors qu on doit laisser le m decin et les experts y aller Dans les d marches pr liminaires il faut aussi choisir un endroit pour le poste de commandement l ext rieur de la sc ne avec lequel on puisse communiquer Il faut aussi isoler et couter les t moins Faire un chemin balis pour les intervenants ainsi que boucler le p rim tre ruban pour la protection et la sauvegarde de la sc ne Lorsqu on se trouve sur une sc ne de crime il ne faut pas prendre des pense b tes mais penser car les variations s
48. es IA Tiago Louren o 1 Blanc S Analyse de confirmation 3 analyse Que d tecte la machine Des stup fiants H ro ne Coca ne Amph tamine M tamph tamines THC LSD Ecstasy Des explosifs RDC cyclonite hexognen SEMTEX TNT Nitrate d ammonium Protocole d intervention de l IPS Intervention est demand e par la brigade des stup fiants On rel ve les informations sur le cas Si possible intervention avec la brigade canine car ils sont compl mentaires la machine Le chien d signe les endroits contamin s et l Ion scan qualifie ce que le chien a d tect Dans plus de 95 des cas il y confirmation Recherche sur les lieux Et analyse des billets de banque R le des sciences forensiques dans l analyse des produits stup fiants Initialement le r le tait le suivant Analyse qualitative identifie le produit stup fiant Analyse quantitative l ment de qualification du produit cas grave cas simple Mais maintenant et c est important Renseignement obtenus origine fili re d approvisionnement tendue du trafic et organisation du r seau les moyens mis en oeuvre Analyse criminelle Le profilage c est tablir un profil de la drogue pour donner des renseignements pour attraper les fabricants 28 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Analyse au laboratoire caract risation et p
49. es de reproduction Du mat riel des machines Des ressources n cessaires Qualit des faux il faut aviser la population si c est un bon faux Pour faire une expertise mat rielle il faut se concentrer sur Le papier Les impressions Et les couleurs Sans oublier qu ave l volution du temps les choses changent par exemple un certain ton de couleur ne sera pas identique 10 ans plus tard Il faut ensuite comparer ce qui n cessite du mat riel authentique mais qui peut comporter des variations aussi Comme dit plus haut lorsqu il s agit d un faux il faut aviser la population lui dire comment d tecter quel est le billet etc On peut faire une analogie beaucoup de domaines tels que les cartes bancaires ou les produits de luxe On sait qu il y a un nombre restreint de faussaires qui alimente plus de la moiti des faux documents d identit Ce n est qu en faisant des liens entres les faux qu on peut y arriver 8 Microtraces Avant de commencer ce chapitre rappelons une phrase de Locard Les d bris microscopiques qui recouvrent nos habits et notre corps sont les t moins muets assur s et fid les de chacun de nos gestes et de chacune de nos rencontres Il y a donc transfert entre une personne et son environnement et ce transfert a une persistance dans le temps et les activit s que la personne fait Persistance des clats de verre sur les pantalons de l auteur intervalles de confiance 95 I Temps Chp Persistance
50. es en feuilles compactes d paisseur uniforme Fibres obtenues principalement avec des copeaux de bois proc d s chimiques et ou physiques Proc d de blanchiment Et ce qui est ajout charges colles adjuvants L ajout d l ments de s curit filigrane fils de s curit On analyse d ailleurs souvent les papiers pour v rifier des papiers de s curit C est avec des fils de mati re que tout le papier tient ensemble Un examen UV du papier nous montre la variabilit entre les proc d s et les produits utilis s entre les diff rentes productions Il faut aussi voir quelle sorte de papier est utilis e quelle est son utilisation Surfin chiffon Les documents de s curit Emballages m dicaments produits de marque Pourquoi devrait on faire des examens physiques non destructifs Car les documents sont souvent des preuves directes pour des juges Ce qu on va regarder dans un examen physique c est Poids au m tre carr 40 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o La couleur la tonalit avec les UV La transparence structures s il y a des filigranes s ils sont vrais ou faux La normalit les normes en vigueur par exemple A4 Les filigranes ils sont introduits alors que la p te du papier n est pas encore finie ce qui donne des diff rences de densit dans le papier dessins lettres Les filigranes sont signe
51. es ou la machine de r f rence On le fait g n ralement sur la base de caract ristiques groupales marques de rouleaux d entra nement ou d encre parfois en tirant profit de d fauts acquis d faut de buse k i A r gt 4 Rouleaux d entra nement du Buse occluse papier d faut souvent temporaire Taille des gouttes impression couleur R solution Overspray satellites Direction de la t te d impression Pour l analyse et la comparaison on doit se demander si c est le m me instrument qui a produit les deux documents si c est la m me encre Cela reste tr s difficile faire d affirmer de mani re certaine Le protocole lors d une comparaison est le suivant Examen non destructif optiques e l il nu loupe microscope st r o lumi res e lumi res standardis es lampe Macbeth e filtres color s avec lumi res r fl chie Examens chimiques 45 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les faux Comme d j dit il y a une diff rence entre les falsifications et les contrefa ons La falsification est une modification avec intention de tromper alors que la contrefa on est une reproduction de l original Falsification Il y a diff rents types de falsification Par enl vement gommage grattage et lavage chimique Par addition Par substitution Pour faire les analyses on va utiliser des mat riaux optiques spectrom trique
52. es sur la fracture on peu donner l orientation de la force Sens de li ae hia Sens de lairnpi PA A Fracture radiale racture concentirique Il peut y avoir trois cas de figures lorsqu il y a une fracture par un objet rapide Force Force ai ea Ba 2 u z3 Les fractures du deuxi me impact sont arr t es par les fractures radiales du premier ce qui nous laisse deviner la s quence des fractures 51 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Les examens pour le verre Densit Mesure de l indice de r fraction regarder lorsque la lumi re passe dans un domaine plus dense que l air c est ralentit il est donc facile d terminer Ilya aussi les analyses l mentaires co teuses chimiques et on les utilise peu en laboratoires Elles sont peut utiles car la composition d une m me vitre peut changer par endroits donc il n est pas possible de dire que deux bouts diff rents sont d origine diff rente La majorit des examens sont de types comparatifs on va chercher des discordances significatives entre les chantillons et on va tenter d exclure une origine commune en principe Soit ceux ci sont non diff renci s et on va chercher la signification de cette non discrimination Le verre comme tous les mat riaux des microtraces est un produit de consommation de masse donc envisageable que deux clats non diff renci s par une s
53. et les terres Il peut s agir de verre ou d amiante Elles sont insolubles Les fibres fabriqu es Sources biologiques prot ines ou cellulose r g n r es Sources min rales Fibres synth tiques organiques polym ris es comme le nylon Les fibres nous am nent faire des tudes de population pour cibler les groupes qui sont en contact avec ce type de fibres Et des tudes de fibres cibles pour voir si on trouve des fibres communes Il faut faire attention lorsqu on tudie des poils et des cheveux qui peuvent tre des cas particuliers En effet la variation entre deux poils de la m me personne peut tre plus grande que la variation entre deux personnes Les fibres constituent un domaine des plus int ressants mais il est complexe car il y a beaucoup de difficult s d interpr tation Elles n cessitent toutes les qualit s de la formation en sciences forensiques Les terres C est un l ment solide qui supporte les tres vivants et leurs ouvrages et o poussent les v g taux C est aussi la mati re qui forme la couche superficielle de la cro te terrestre Elle peut tre d plac e de mani re accidentelle ou lors d une activit criminelle Certaines terres ont un caract re unique et propre l endroit o elles se trouvent C est un domaine complexe car les terres sont des mat riaux min raux inorganiques amorphes ou cristallins avec des r sidus organiques Ce qui est tr s complexe aussi est le fait que le b
54. gne gt Indice 3 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o La trace devient indice lorsqu elle est exploit e des fins judiciaires Marque ou objet laiss par le criminel sur es lieux de son forfait ou emport par lui ou ses accessoires Constitue une signature mat rielle de sa pr sence et ou de son action Souvent on se demande par rapport la causalit Elle ne nous concerne pas C est le juge qui est concern On parlera plus souvent de LR rapport de vraisemblance Il dit l observation de cette trace est d autant plus probable si l all gation la cause A est vrai que si la cause B est vraie Est ce probable ou non Le fond concerne l interpr tation et c est la court de d cider si l information est pertinente un indice probant Cons quences La trace a une valeur d existence quelle que soit sa qualit le but est de d terminer le contenu de l information Ce qui est immat rielle la logique le raisonnement et les t moignages La d tection et le relev des traces pertinentes sont essentiels bon diagnostique et collection de sp cimen La d tection bas e sur des connaissances priori Sc nario hypoth tique pas le plus probable La connaissance du contexte d explications alternatives voire la n cessit d exclure du sc nario du pire L tape de pr valuation quelles sont les hypoth ses ce qui n est pas sa place C est l
55. ient tous tre faits de la m me mani re Pour identifier les personnes on utilisait aussi la parade d identification qui consiste pr senter la victime plein de personnes qui ont des caract ristiques proches On utilise encore l anthropom trie l heure actuelle L avantage est que les mesures sont pr cises et faciles prendre On utilisait aussi par exemple la forme du nez pour identifier quelqu un Oreille droite 10 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o La Lophoscopie Litt ralement la Lophoscopie signifie l tude du dessin des cr tes C est aujourd hui l tude des empreintes digitales Notre corps a des endroits o il poss de des cr tes Ce sont des dessins digitaux Ils sont individuels immuables universels faciles classer et laissent des d p ts au contact y a une distinction entre les empreintes de contr le et les traces qui elles sont fragiles et difficiles classer Comment se constituent ces cr tes Au moment de la formation des membres chez le f tus la morphogen se on a des surfaces non diff renci es comme des coussinets mais en cours de formation vers le 5 me mois ces pelotes se retirent et laissent appara tre des cr tes associ s ces cr tes il y a des conduits de glandes Sur la cr te il y a un pore Le dessin vient d une structure profonde ce qui signifie que m me si on se coupe la peau le dessin se reforme Les glandes
56. il y a des maths la th orie de Bayes 18 qui est le fondement d une partie de la th orie de la d cision pour prendre une d cision Avec des hypoth ses on tente de savoir la vraisemblabilit de l hypoth se En haut hypoth se en bas autres possibilit s gauche A droite c est l information technique quelle est la possibilit de voir cet indice si H1 est vrai et en dessous avec d autres cas Le r sultat est la probabilit des causes La signification d une concordance analytique entre les caract ristiques d une trace retrouv e sur les lieux d un crime et celles d une source potentielle est de plus en plus tudi e en utilisant ce mod le probabiliste Il nest v ritablement possible de r pondre qu en pr sence d alternatives Responsabilit de l expert de v rifier les questions pos es et que les alternatives peuvent tre test es valablement 6 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Probabilit s a priori Probabilit s a posteriori Rapport de vraisemblance Etant technicien l expert se distingue du t moin En effet le t moin est appel relater ce qu il a vu et entendu sans interpr ter alors que l expert a pour mission d clairer le juge en donnant son appr ciation technique sur certains points pr cis Les moyens de preuve Quelle est la question Quel que soit le g nie de l analyste si la bonne question n est
57. iotope est dynamique et d pend du climat de la saison Pour les tudier bien il faut des connaissances en g ologie min ralogie et biologie des micro organismes animale v g tale Elles sont comme avec les fibres de difficiles bases d interpr tation et des fois il est compliqu de d terminer si des similarit s sont plus importantes que des diff rences La terre est compos e de mati res min rales boue sables graviers et de silicates et feldspaths Mais aussi de mati res organiques faible quantit r sidus d excr tion d composition micro organismes de polluants et pesticides Les examens on va s int resser aux caract ristiques physiques et chimiques g n rales Et on laisse le reste aux sp cialistes des sols g ologie et bio g ologie 54 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Lors des examens il nous fait des chantillons de la terre indiciale qu on met dans des verres apr s s chages I nous en faut plusieurs de 10 15 g chacun On va aller voir Etat g n ral d bris tris agglom rats d faits Le PH On va comparer les couleurs gr ce des tables et une machine Faire de la granulom trie taille comptage forme et bir fringence Ces m thodes nous permettent une bonne discrimination des terres Mais comme pour les verres il y a des probl mes d interpr tation il est compliqu d interpr t car l l volution du milieu consid
58. l eau et du bicarbonate de sodium que l on porte bullition Sel hydrochlor Utilisation de la coca ne Le chlorhydrate de coca ne est habituellement sniff par prise nasale moins fr quemment par voie intraveineuse La coca ne est galement fum e On ajoute de l ammoniaque concentr une solution d eau et de coca ne hydrochlor e On extrait la base libre avec solvant immiscible On r cup re alors la phase th r e que l on laisse vaporer sec Les dangers de la coca ne Tremblements tressaillements musculaires pouvant aller jusqu des hallucinations et du d lire La d t rioration des cloisons nasales lors de sniffage L auto administration d une dose sup rieure celle que peut tol rer l organisme peut entra ner la mort par blocage du centre respiratoire ou par d faillance cardiaque Les utilisateurs de coca ne peuvent long terme pr senter des sympt mes plus graves de schizophr nie ou de parano a 26 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Amph tamines et produits d riv s XTC Les amph tamines et l ecstasy peuvent avoir des logos et des couleurs diff rentes Des impressions en relief et en creux Ce qui permet de trouver des fabricants La substance active la plus trouv e dans l ecstasy est le MDMA Mais il y a d autres substances actives Les m tamph tamines commun ment appel speed ice crystal ou amph tamin
59. la nature destructrice de l v nement une partie des traces ont t alt r es par l v nement et les diff rents intervenants situation paradoxale de la sc ne de crime Ce qui cr e une typologie d interventions difficile Ce qui change dans la probl matique et la finalit de l investigation Il n y a pas de causalit infraction investigation l un des r les de l investigation est de d terminer si l v nement peut tre li une infraction On exploite diff rentes formes d indices traces mat rielles t moignages chronologies pour reconstruire le d roulement de l v nement Les questions qui se posent font essentiellement r f rence au d part de l incendie explosion origine et cause Mais parfois le d veloppement prend aussi une importance particuli re La complexit de l investigation implique que cette derni re ne peut pas tre un exercice solitaire et met en sc ne diff rents collaborateurs Investigateurs techniques scientifiques Enqu teurs Sp cialistes gens de m tier Autres investigateurs incendie Experts Les cons quences d un incendie sont parfois difficiles expliquer L ampleur des dommages mat riels et humains qu il engendre s explique par le fait qu un incendie est Opaque Asphyxiant toxique Chaud Rapide La comparaison ne pr sente qu une importance limit e dans le domaine de l investigation d un incendie ou d une explosion et le
60. nces forensiques IA Tiago Louren o L identification gr ce la Lophoscopie Locard a donn e une r gle concernant l identification gr ce la Lophoscopie la r gle tripartite trois parties S il y a plus de 12 points concordants l empreinte est nette dans ce cas l la certitude de l identit est indiscutable pour tous La France et d autres pays on adopt s ce standard pour l identification S il y a 8 12 points la certitude est fonction de la nettet de l empreinte de la raret de son type de la pr sence des pores de la parfaite et vidente identit de largeurs des cr tes et des sillons papillaires de la direction des lignes et de la valeur angulaire des bifurcations La Suisse et l Allemagne ont adopt ce standard Lorsqu on a tr s peu de points l empreinte ne fournit plus de certitude mais seulement une pr somption proportionnelle au nombre de points et la nettet Aucune justification scientifique mais des consid rations pratiques La valeur d un grand nombre de traces dactyloscopiques est ignor e occult e pourtant cette trace en tant qu indice doit suivre le m me processus d interpr tation que n importe quel autre indice En 1958 Steinwender g n ralise la pens e de Locard en indiquant que le chiffre de 8 12 n est en aucun cas un dogme intangible Si le dessin g n ral n est pas visible le nombre de minuties n cessaires l identification doit tre augment Bertillon pr sente un
61. nt Cela met en vidence le fait que les donn es g n tiques analys es pour l identification des personnes peuvent difficilement tre qualifi es de donn es sensibles Elles ne peuvent pas int resser votre assureur employeur ou m decin A noter que notre ADN b gaie beaucoup On trouve des s quences r p titives plusieurs milliers d endroits dans notre ADN Vu que le nombre de r p titions est chaque fois tr s variables d un individu l autre on a donc l disposition une palette ph nom nale d l ments pouvant servir l identification A quoi ressemble un r sultat d analyse ADN Chacun des caract res g n tiques r p titifs marqueurs g n tiques peut tre analys en exploitant les diff rences de taille entre les variantes Exemple des codes barres Cas de viol agression t W q 2 3 5 G T trace m lange victime agresseur VW wictime No de suspects Gr ce la PCR polymerase chain reaction ces analyses sont d une extraordinaire sensibilit La PCR proc de par cycles de copiage dont chacun permet de multiplier par deux le nombre de copies d une zone de l ADN qui nous int resse Ce sont des ciseaux chimiques qui coupent et multiplient la s quence dans l ADN que l on souhaite ADN de l chantillon X EN Paire d amorces RUE e _ q gt pa a Nr panu a S quence d int r t cs ler cycle de PCR RE ADN mod le T e ________ j RE
62. ntion humaine d lib r e chauffement ind termin e cause ind termin e La d termination de la cause consiste donc identifier la nature du syst me d allumage chauffement tincelle incandescence ou flamme ouverte et valuer le m canisme qui a conduit son apparition L incendie intentionnel intervention humaine d lib r e Il y a trois cat gories de personnes qui peuvent caus s des incendies les incendiaires les pyromanes les enfants Dans l investigation les l ments d terminants pour d montrer le caract re intentionnel d un incendie peuvent tre Des arguments r v l s par l enqu te Des l ments fournis par l investigation technique scientifique Des l ments fournis par l analyse de r sidus Dans l investigation technique et scientifique on peut faire les constats suivants La pr sence insolite d un liquide inflammable acc l rant est souvent consid r e comme le crit re principal d une d marche visant tablir le caract re d lib r d un incendie L tude thermodynamique reposant sur une investigation syst matique et scientifique des lieux fournit d autres indices Les indices fournis par l investigation lors d un incendie criminel sont les suivants pr sence de foyers multiples et ind pendants Absence de source de chaleur Accumulation de combustible emploi d un acc l rant Disposition particuli re d un mat ri
63. olont de tromper sont consid rer comme des crimes imprimer un billet de banque Il faut faire attention ne pas confondre l identification de personnes gr ce l criture avec la graphologie qui tente de d terminer la personnalit de personnes sur des critures Un expert en criture n est pas un graphologue L id e que l on puisse identifier quelqu un gr ce son criture se base sur deux postulats 1 L esp ce humaine pr sente une relative uniformit mais chaque tre se distingue des autres par ses habitudes et son comportement qui prennent leur source dans une combinaison unique de caract ristiques et mentales Chaque mani re d crire est unique 2 Cette diversit s exprime au travers de l criture expression complexe de ces interactions Il en r sulte que l criture de chacun se diff rencie de celle des autres individus d une population au sein d une m me culture a fortiori d une population g n rale L criture de chacun est ainsi unique et individuelle Ces postulats sont galement exprim s par des auteurs graphologues Les postulats de l individualit graphique sont admis et g n ralement accept s bien que jamais d montr s L criture est un processus d acquisition influenc par les capacit s physiques et l entra nement il peut y avoir parent par l influence des mod les culturels mais diversit accidentelles en cours d apprentissage puis dans le d veloppement de l habilet individuelle
64. on chauffage mac ration aqueuse concentration du mac r battage oxydation et fermentation sont les principales tapes de cette subtile op ration Les d riv s de l opium l h ro ne L h ro ne est une drogue dure Elle se pr sente sous forme d une poudre de couleur blanch tre brun tre L h ro ne est coup e dilu e avec d autres substances Les plus utilis es sont la caf ine le parac tamol et la proca ne Le mode d administration de l h ro ne se compose de trois proc d s savoir la voie intraveineuse la fum e et le sniff Les dangers de l h ro ne La d pendance psychique et physique s installe tr s rapidement Risque d overdose SIDA h patite B infection veineuse D ch ance physique et psychique La coca ne La plante le coca er est un arbuste cultiv Les fleurs sont blanches jaun tres Le fruit est une petite drupe rouge Il y a trois vari t s rattach es deux esp ces Erythroxylum coca et Erythroxylum novogranatense sont cultiv es pour la production de feuilles riches en coca ne Zone de production SA List RE ou Uzbekistan LIensity oF opium poppy Br rowing arcas Kyrgyzstan Ce AT Low o gt Rte e Cie o t90 200 mivoreratmrm A aji kis t a n F A lay rs Peer 5 15 TOO saien 4 D L Turkmenistan Drt A nA na r PIET an epe CES 2o A e _ 2R Les diff rentes formes de la coca ne Base libre on dissout la coca ne dans
65. ont infinies La fixation de l tat des lieux Une fixation des lieux se fait d s l arriv e et n cessite une valuation logique au pr alable Le mieux c est d tre au minimum deux personnes La documentation Les notes sont la m moire de celui qui intervient Prendre des notes qui servent d terminer une chronologie des v nements savoir la source conna tre les dispositifs qui taient sur place enregistrements l clairage la visibilit et l odeur Les notes nous servent d crire pr cis ment la sc ne de crime signes d activit tels que les m gots l tat des portes fen tres quel t l phone tait l les ordinateurs La photographie Photographies g n rales prendre ainsi que de l environnement Ensuite passer aux sp cifiques telle que la sc ne du crime et finalement arriver des photographies des d tails On arrive maintenant reconstituer par synth se l univers de la sc ne de crime en 3d Ne pas oublier de calibrer c est dire d avoir une indication m trique pour la grandeur des objets des la photo Le croquis Il sert pouvoir prendre des mesures savoir la position des choses et ne concerne que les l ments importants c est dire qu il est s lectif omission des d tails superflus l inverse de la photographie Cela peut tre aussi des cartes g ographiques des relev s cadastraux des plans d architectes mais ce sont souvent des esquisses r alis es in situ o on utili
66. ormation g n tique d un individu TZ gt PS Cytosine Cu lt s EE Base AT Pasir T A C G G cC Nitrogeous Base Thymine NS I On peut voir que face A se trouve toujours T et face G on trouvera toujours C Ils sont toujours attach s par des sucres armature de phosphate d soxyribose Guanine Sugar Phosphate Backbone 15 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o L ADN est parfaitement comparable un texte qui est lui aussi porteur d information Le texte a toutefois une petite particularit seules certaines parties ont un sens Il est note que le texte de l ADN est extr mement similaire entre deux individus Les parties qui ont un sens s appellent les g nes Grosso modo le reste ne sert biologiquement rien on l appelle l ADN non codant Qu analyse t on dans l ADN Dans les analyses d ADN but d identification c est justement dans l ADN non codant qu on exploite des l ments int ressants ce sont des l ments r p titifs C est comme si l ADN b gayait A l exception du sexe que l on va d terminer dans la partie codante am log nine Le nombre de r p titions varie consid rablement d un individu l autre Avec la transmission h r ditaire on a une information de la m re et celle du p re ce qui permet la recherche de paternit Le fait qu on analyse des parties de l ADN non codant est un point importa
67. ostatique de traces de chaussures sur le tapis de laine gt Plaque m tallis e charg e lectro statiquement gt Poussi re et d p ts en surface sont attir s comme cheveux et peigne Pouvez vous r expliquer les syst mes de percussion pour les revolvers annulaire broche centrale centrale automatique gt Le syst me de percussion est ind pendant du type d arme donc pas li au revolver gt La distinction concerne principalement la position l endroit o la percussion choc qui provoque l explosion s effectue au centre sur le bord ou l aide d un marteau interm diaire Que se passe t il quand le filament de l ampoule est chaud et qu il y a un choc gt S il n y a pas rupture d formation importante gt S il y a rupture d formation fusion torsion gt Souvent associ e rupture du filament rupture de l ampoule verre et oxydation rapide du filament chaud et parfois fonte de verre au contact Qu est ce que trace signal gt tat ou fonction qui peut tre enregistr e gt Signal sonore voix sons gt ondes 56 Universit de Lausanne ESC Automne 2011
68. poth ses g n r es Donc des causes vers les effets Ensuite il y a une proc dure d limination les hypoth ses qui ne sont pas en accord avec les traces retrouv es la chronologie tablie et le raisonnement scientifique sont cart es Les hypoth ses qui demeurent doivent tre explicit es et valu es les unes par rapport aux autres C est un exercice d honn tet et d humilit Notions de thermodynamique La combustion Les incendies et explosions sont dus des combustions L incendie est une combustion rapide avec flammes alors que l explosion est une combustion tr s rapide avec d flagration et d tonation C est un ensemble de r actions chimiques qui fournissent de la chaleur de la lumi re et des oxydes Combustible Comburant oxydes A Elle n cessite la pr sence simultan e de 3 l ments r unis sous la forme du triangle du feu 31 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o te Teea T ns Re re Re Al Al nergie d activation source de chaleur La vie quotidienne offre de nombreux exemples de pr sence simultan e de combustible et de comburant sans que ces derniers br lent La r action de combustion n est g n ralement pas spontan e Elle requiert une nergie d activation qui amorce et entretient la r action L nergie d activation Sch ma enthalpique H activation Etat instablel 2 z H activ
69. quence d examen proviennent de sources diff rentes A l exception de l examen de l assemblage Les param tres que l on va prendre en conte Etudes de transfert Etudes de persistance Etude de pr sence sur population personnes prises au hasard sur auteurs E D a La AUTEUR bris de vitre l Lo eaS ud T iO gt VARIABLES AUTEUR PERSISTA NCE NOMBRE COMPLICE LB LS oD D D VARIABLES Les peintures C est un l ment de trace fr quemment rencontr dans les laboratoires de la police scientifique Elle peut provenir de v hicules ou de domestiques outils Les traces d outils sont tr s fr quentes dans environ 1 3 des cambriolages on en trouve D finition une peinture est un mat riau fluide qui appliqu sur un subjectile a la propri t de former apr s s chage un rev tement solide et adh rent Cet enrobage donne au support des qualit s particuli res de protection et de pr sentation Avant la peinture servait prot ger Elle est compos e de pigments et ou de mati res de charge du v hicule comprenant le liant ou r sine les solvants et autres adjuvants Il y a beaucoup de r les de la peinture ainsi que beaucoup de couches La peinture en criminalistique 52 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o On va tout d abord faire un chantillonnage localisation elle est souvent li e d autres traces on va faire des photos des chantillon
70. qui permet d introduire des caract res qui plaisent ou diminuent la complexit d un mouvement graphique Le fait qu une personne n crit jamais deux fois de mani re rigoureusement identique s appelle l intravariabilit et le fait qu il n y ait pas deux personnes qui ont la m me criture s appelle l intervariabilit La vitesse l assurance l habilet introduisent des caract ristiques graphiques propres une personne Souvent automatismes inconscients et involontaires adopt s et stabilis s C est tr s difficile modifier Pour les documents on fait deux types d analyse Expertise mat rielle comprenant des examens techniques scientifiques et une expertise criminalistique classique Expertise en comparaison d critures qui se passe en deux phases e Phase rigoureusement scientifique dans sa m thodologie e Phase expertale Le processus de l expertise se passe en plusieurs temps C est l ACE V Analyse Comparaison Evaluation V rification 20 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Analyse l analyse consiste syst matiquement mettre en exergue les caract ristiques du document et l utilisation de la langue la structure du document et le type d criture S il y a plusieurs documents chaque document est analys et la coh rence des documents est test e Comparaison la comparaison consiste syst matique documenter les l ments obser
71. raison d criture criture et signatures qui se d roule en deux phases une phase rigoureusement scientifique et une phase expertale que l on a d j vu Une premi re approche pr liminaire aux expertises est tout de m me n cessaire Qui demande une vue globale du cas document quels sont les questions pos es son sujet par le magistrat peut on r pondre ces questions et ensuite on va reformuler en cons quence nos hypoth ses de travail afin de traiter le document Expertise mat rielle Lors de l expertise mat rielle on va regarder la qualit du document L tat est il entier est ce l original une photocopie n est pas la m me chose La typologie quel est le type du document e support mat riel e contenu ch que lettre e histoire circonstances et la continuit du document Ainsi que la quantit des documents quelques fois le document est un papier des fois c est 15 classeurs D s le moment o on a un grand nombre de documents il nous faut un tri La priorit est de prot ger les autres traces lorsqu on va faire des examens Il faut pour cela se demander qui a d j manipuler les traces et ensuite voir les traces digitales de foulage et biologiques On va ensuite comparer ce qui est comparable La derni re recommandation est de commencer par les examens non destructifs on va partir du g n ral au particulier Quels sont les examens non destructifs Enregistrement photographique ou num
72. rcis sont saisissant il suffit d entre quelque chose dans l ordinateur pour tout trouver s agit souvent de cas uniques isol s et il n y a aucune analyse criminelle De plus les traces collect es sur les lieux des crimes sont toujours pertinentes et de bonne qualit En ce qui concerne les profileurs ils sont tr s peu et il n y a pas assez de preuve de leur efficacit 7 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o 2 Champ d investigation On parle de champ d investigation et non de sc ne de crime car on n est jamais sur qu il y a eu un crime Le champ d investigation englobe Le lieu de l infraction endroits g ographiques lieu de commission et lieu r alisation il faut savoir que les deux ne sont pas n cessairement li s Ainsi que les accessoires utilis s pour la commission Le chef d accusation crimes et d lits accidents incendies et explosions ainsi que les catastrophes La sc ne de crime Il faut faire une valuation initiale o il s agit de d terminer Siil est question du des d lits en question Les questions qui d coulent de la sc ne Satisfaire les besoins en termes d investigation par cons quent v rifier les hypoth ses pertinentes et alternatives l est aussi tr s important de faire une pr servation des lieux et des traces lorsqu on est les premiers arriv s sur la sc ne L approche avoir dans une sc ne de crime
73. recours aux lois de la physique et de la chimie est indispensable Investigation technique et scientifique Le but de l investigation est la reconstruction de l v nement Pour ce faire il faut appliquer une m thode de recherche sur le site pour localiser le foyer originel d un sinistre Utiliser une d marche scientifique pour d terminer a cause de l incendie explosion Si n cessaire expliquer la propagation du feu de son point d origine jusqu son extension finale D marche g n rale adopt e lors de l investigation R colte des premiers t moignages et tablissement de la chronologie des v nements Protection des lieux et pr servation des traces Fixation de l tat des lieux et de l ampleur des dommages D termination de l origine du sinistre sur la base des traces et des indices pr sents D termination de la cause sur la base d un raisonnement scientifique chimie physique Explication du d veloppement du sinistre ou de la propagation de ses effluents La chronologie Elle permet d orienter les recherches quant l origine du sinistre de comprendre la dynamique du feu et d valuer la pertinence des diff rentes hypoth ses d origine et de cause retenues C est un l ment essentiel du travail des enqu teurs qui doit tre r colt de mani re syst matique compl te et m ticuleuse Pour tablir une chronologie on dispose de plusieurs sources Personnes qui voient les premi res flammes
74. res o on fait des micro impressions variables optiques e ony met aussi des caract ristiques administratives pour pouvoir retracer le billet nom de la banque montant signatures Les proc d s utilis s pour l impression e typographie pour les num ros et les donn es administratives e plat pour les impressions de fon et les guilloches e ajour s pour les s curit s et les encres iridescentes e taille douce pour les s curit s les maillons et les variations optiques Il y a deux types de protections les actives et les passives Les protections actives Intrins ques visibles e r sistance la d t rioration e facteurs d identification e facteurs d authentification Intrins ques semi visibles et invisibles qui servent aux organes de contr le Il n y que les instituts d mission qui les connaissent c est le code lectromagn tique la composition Seul des analyses physico chimiques permettent de savoir Les protections passives C est une combinaison de technologies de qualit et de complexit Extrins ques invisibles marqueur de la machine pour conna tre la source du billet Ceci indique les producteurs et permet par l analyse de celles ci de savoir e les substrats e les toners et encres e de les comparer dans une base de donn es o il n y a que 70 mod les Quels sont les bases de protection La r solution visuelle optique et spectrale Les couleurs Le contraste La 3d
75. rincipe de Lockard Nul ne peut agir avec l intensit que suppose l action criminelle sans laisser des marques multiples de son passage tant t le malfaiteur a laiss sur les lieux des marques de son activit tant t par une action inverse il a emport sur son corps ou sur ses v tements les indices de son s jour ou de son geste Les significations peuvent para tre videntes Les cons quences des traces c est qu elles existent elles sont mat rielles On tenter de les d tecter de les mesurer et de les comparer Il y a un temps asym trique un mod le cherche d crire le cas Les donn es sont incertaines les raisonnements sont approximatifs et r visables Cons quences Activit courante ou inhabituelle sur un lieu L information de la source qui ou quoi Activit comment que s est il pass Difficult s Pertinence on n y tait pas On a des traces qui racontent d autres histories que celles qu on veut savoir _ Repr sentativit incertitude car souvent sp cimen unique Circonstances unit de lieu de temps ou d action gt probabilit La trace aucune signification une valeur d existence si elle est d tect e comme source d information pertinente elle est un signe On lui donne une signification une importance Le contenu d information mesur le poids de l information constitue l indice L indice a un contenu mesur il a d j un poids Trace gt Si
76. rique Electrostatic Detenction Apparatus ESDA Examens optiques Macroscopie et microscopie 39 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o ESDA Cette machine va analyser les foulages c est dire la pression exerc e sur le document plusieurs feuille en dessous et les foulages tr s anciens C est une technique non destructive rapide et simple Elle peut d tecter des foulages tr s anciens jusqu 70 ans Ceci permet de r soudre des questions diverses ordre d impression variation de pression l int rieur d un document traits sous jacents But Recherche de foulage vide d air qui fait que la feuille est plaqu e e plateau de bronze perm able e document plaqu sur plateau pompe a vide e recouvert film polyester 5 um e charg e lectrostatiquement lectrode sous HT 6 8 KV COrona e application d un toner e d tection e pr l vement feuille adh sive transparente Attention Ne pas crire sur e documentation un document se trouvant au dessus de vos pi ces Les conditions pour faire l analyse sont 65 d humidit et une temp rature d environ 20 degr s Etude des mat riaux On va tudier les mat riaux suivants papiers instruments scripturants machines de bureau imprimantes papiers valeurs billets de banque Le papier Le papier est un produit de fabrication variable Fibres cellulose comprim
77. rofilage NN Police Renseignement Comparaison cas par cas Autorit de contr le gardes fronti re organisation internationales Niveau politique m thode de fabrication priorit pr curseurs n cessaires politique d action origine g ographique Sant publique Syst me d alarme connaissance du march Apr s analyse et profilage il s agira de faire des recoupements avec d autres prises pour tirer des relations rien qu avec les impuret s on peut dire que deux chantillons proviennent du m me endroit apr s une chromatographie par exemple degree 3 degree 2 degree 2 degree 1 Seizure 1 Seizure 2 Seizure 3 Seizure 4 Seizure 5 PO f x gt gt gt ra gt gt ki hora 5 Incendies et explosions Contexte Le lieu d un incendie ou d une explosion est un cas particulier d investigation de sc ne de crime La m me d marche doit tre appliqu e que pour toute autre sc ne de crime pr servation protection Enregistrement de l tat des lieux Recherche de traces Documentation et pr servation des traces Mais l environnement de travail et la finalit d investigations diff rent l g rement Sp cificit relatives l environnement de travail Il est sale et rebutant l est potentiellement dangereux 29 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Et profond ment modifi peu habituel Du
78. s de qualit ils marquent souvent l origine et la date On les obtient par pression sur la feuille humide contre un rouleau filigraneur Les diff rentes densit s de la masse de papier certains endroits conduisent des degr s d opacit diff rents II n y a pas de diff rences d paisseur de papier mais une diff rence de densit de fibres Comment produit on de faux filigranes Par pression la molette donc la main sur papier humide Amincir le papier avec un grattoir papier meri travers un chablon Impression des parties opaques encre blanche ou en sandwich Par m thode chimique rend le papier localement plus transparent huile corps gras On peut d tecter ces faux filigranes de diff rentes mani res lumi re frisante dirig e un angle ou par ultraviolets un faux filigrane ne doit pas tre diff rent du reste du papier quand on le passe sous UV Examen microscopique de surface Examens optiques sous diff rents clairages D tection des couches multiples de papier Comparaison avec les r f rences Les examens physiques sur les documents comprennent aussi l tude des impressions lignes quadrillage et les tranches laiss es par les outils dans le papier sert voir avec quoi le papier a t coup par exemple Les examens chimiques Ils se font uniquement sur autorisation et ils ne sont pas recommand s car ils sont destructifs de plus on les fait dans un but
79. s de r f rence multiples dans un papier pli des examens comparatifs pour identifier la peinture assemblage surface et tranche couleur et ton aspect nombre mais aussi des analyses chimiques organiques et min rales faire des interpr tations indice de source indice d activit et finalement entrer ceci dans un banque de donn es s il s agit d un v hicule Les fibres Les fibres sont un indice courant dans tout contact on les retrouves dans de nombreux cas agression accidents viols lieux objets animaux Une fibre est un l ment de mati re naturel ou manufactur qui constitue la composante de base des toffes ou d autres structures textiles Les fibres sont des indices de source et d activit lors d un transfert Elles sont persistantes mais posent le probl me de l interpr tation ce n est pas parce qu on d couvre tel type de fibre chez quelqu un que c est un criminel Elles peuvent tre perdues naturellement par arrachage coupure transfert ou transfert crois Elles ont des qualit s propres et des qualit s acquises coloration degr de torsade nombre de fibres par fils Elles peuvent aussi tre m lang es d autres fibres d ailleurs les fibres manufactur es sont des assemblages Pour les identifier il y a diff rentes m thodes Macro et microscopie M thodes physiques M thodes chimiques FIBRES TEXTILES source biologique source min rale 1009 synth tiques
80. s entre les traces en les entrants dans des bases de donn es Ce qui permet de faire des liens avec d autres affaires Si on fait cette mise en relation trace trace on obtient de bons r sultats Exemple avec traces de soulier 8e6 FFE D l EEEE TA SEL t QE an ne gt A Vers 282 Autres motifs urg E Ir D eg SES je gt 00 Eca ES Chn 4 35 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Si ensuite on met en relation personne trace on peut proc der des arrestations Le travail d analyse s effectue selon deux axes le temps et l espace Les sources classiques de traces sont Chaussures pneus roues outils stylos armes feu armes blanches Les armes feu Ce qu on peut tirer de la balistique Int rieure dans l arme percussion mise feu propulsion Ext rieure trajectoire comportement en vol Terminale effets sur la cible Les traces d arme feu nous permettent d identifier les armes et les munitions Les r sidus de tir nous renseignent sur la main du tireur et la distance du tir Le son parfois peut nous renseigner Il y a diff rent types d armes feu Les armes de poing revolvers pistolets Les armes longues canon lisses chasse pompe et canons ray s carabines armes de guerre automatiques ou qui tirent en rafales La diff rence entre un revolver et un pistolet se trouve
81. s et chromatographies on peut voir si les caract ristiques spectrom triques des deux ancres sont diff rentes caviardage Les croisements de traits Ilya les croisements homog nes crayon crayon plume plume stylo stylo Et les croissements h t rog nes stylo plume crayon stylo Il faut savoir qu avec les feux il y a beaucoup de difficult s d interpr tation Tout d abord il faut s interroger sur l ordre de la s quence donc en cas de litige qu est ce qui pr c de quoi Pour ce faire il faut regarder le mode de formation des lettres Une des questions importantes aussi est la question de la datation est qui est souvent impossible r pondre C est souvent en se basant sur l avanc e des technologies nouvelles encres stylos moyen d impression qu on peut dire qu un document n a pas pu tre fait telle date les carnets d Hitler Les contrefa ons Ce sont des imitations visant tromper souvent des documents de valeur On va aller regarder le mat riel utilis ainsi que les m thodes D finition Activit de fabrication d un produit qui ressemble un autre visant tromper concurrencer ou r sultat de cette activit Le terme de piraterie entr dans l usage en r f rence la flibuste fait partie du probl me g n ral de la contrefa on La contrefa on cr e une ressemblance objective entre deux produits Seul un examen attentif souvent effectu s par des experts permet de distinguer
82. s sur un objet qui a subi des intemp ries Il faut choisir la meilleure technique si la trace est invisible Choisir la meilleur trace selon La mati re de la surface sur laquelle des traces sont recherch es Le choix des techniques utilisables sur ce type de surface Les possibilit s d utiliser les techniques en s quence Une seule technique utilis e tort peut ruiner toute possibilit de d tection Il y a diff rents types de d tection Physique optique avec de la lumi re et des miroirs et saupoudrage normal et humide Pour les surfaces humides on utilise la poudre en suspension SPR Physicochimique r action chimique entre deux objets qui r v lent l empreinte vapeurs de colle cyanoacrylate Rhodamine 6G Monom re monom re le polym re qui va r v ler l empreinte Il y aussi les vapeurs d iode mais ne durent pas tr s longtemps c est pr lever avec une plaque d argent polie On utilise aussi l indanedione qui prend pour cibles les acides amin s et qui donne un produit hautement luminescent Ainsi que la ninhydrine et la m thode DFO qui colorent l empreinte s che J mouill e 14 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o s che mouill e Pour d tecter des traces il y a des conditions Documenter les conditions de d tection environnement Pr server ce qu on peut Pr lever les traces
83. scrite billet de banque D s le moment o il y a un support il y a des donn es mat rielles qu on doit v rifier Qualit de la pr servation Donn es mat rielles Examens pr liminaires du document En fonction du document on doit se poser la question de Du d lit all gu mauvais document source mat rielle Litige mauvaise personne source personnelle Donc pour les hypoth ses de travail on doit se demande quel type de sources on a et quels types d actions litiges il y a eu C est une proc dure syst matique On doit faire des s quences d examens il faut se questionner sur le nombre et le genre de documents s ils sont anonymes s ils sont contest s s ils sont complets et coh rents Ainsi que sur le mat riel de comparaison On doit aussi faire des examens pr liminaires essentiels La hi rarchie dans l analyse est la suivante Le document Son contenu Ses circonstances intrins que ou extrins que Les questions que l on doit se poser sont les suivantes Tra abilit a vient d o int grit on a enlev des choses Authentique et original peut tre authentique mais pas original Mat riel de comparaison Puis passer l analyse Le document est aussi un support de traces Empreintes digitales identification de personnes Foulages c est une cons quence secondaire de l utilisation de documents c est la pression occasionn e par l criture sur
84. se des l gendes abr viations et orientations sp cifiques Lorsqu on va rechercher et pr lever des indices on va faire des observations au pr alable qui comprennent des clairages grossissements des d tection et des rep res et marquages 3 Identification de personne Les traces peuvent tre de diff rents types Nous allons nous int resser plus particuli rement dans ce chapitre aux traces de sources qui comprennent Celles qui servent identifier les personnes 9 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Celle retrouv es sur les lieux qui nous servent aussi identifier des objets de commission Ainsi que les traces transf r es sur les lieux Nous allons voir les traces servant l identification de personnes Individualisation Pour identifier quelqu un nous devons nous int resser des caract ristiques qui en nombre et en qualit sont propres un individu et lui seul Le but ici est d individualiser On se base sur le principe de Kirk qui est la base de la science de l individualisation on regarde la population d int r t et ensuite la s lectivit et la sp cificit des individus ou des groupes dans cette population On part de la population en g n rale pour individualiser le plus possible du g n ral au particulier Le concept qui pr tendait qu une identit relevait d une seule et m me personne n est plus valide car une personne peut a
85. tes d crocher on leur donne de la m thadone ou de l h ro ne depuis 99 R duction des risques int gration sociale et sant diminuer les s quelles pour permettre de reprendre une vie normale Contr le et R pression e Trafic et criminalit conomique e Limiter l offre e Punir ceux qui exploitent la d pendance d autrui e Prot ger la population des cons quences du ph nom ne Dans la loi il est dit que L auteur de l infraction est puni d une peine privative de libert d un an au moins ette sanction pouvant tre cumul e avec une peine P CUMAITE a80 s 1l sait ou ne peut ignorer que l infraction peut directement ou indirectement mettre en danger la sant de nombreuses personnes b s 1l agit comme membre d une bande form e pour se livrer de mani re sys t matique au trafic 1lhc1ite de stup fiants C s il se livre au trafic par m tier et r alise amsi un chiffe d affaires ou un gam important d si par m tier 1l propose c de ou permet de toute autre mam re des tiers d avoir acc s des stup fiants les leux de formation principalement r SETV S aux mineurs ou dans leur p rim tre imm diat Les stup fiants rapportent norm ment d argent l ONU estime les b n fices plus de 400 milliards par an Ce qui repr sente environ 2 du PIB mondial De plus ceci n est qu une estimation les chiffres r els restent plus importants car il y a une valeur ajout e chaque transition de la drogue
86. tes dans un m me document La micro spectrophotom trie mesure localement l absorption d une encre dans le domaine du visible c est examen est non destructif les longueurs d ondes nous donnent la couleur de l encre La chromatographie sur couche mince nous permet de voir la variabilit pour des encres diff rentes 42 Universit de Lausanne ESC Automne 2011 Synth se Sciences forensiques IA Tiago Louren o Encres de diff rents stylos bille de couleur bleue Les machines pour reproduire un document on utilise souvent des machines Il y a diff rents types de proc d s de reproduction de texte ou d image C est une cl analytique en fonction du type de caract re et de mati re colorante Il y a diff rents types de fontes programmes On utilise le m me proc d par analogie aux t l phones portables et au mat riel informatique mati re colorante projection d ancre crire sur un papier syst me classique le plus simple l imprimerie plomb color qui d posait les lettres mais on observe un r sultat syst mes d impression en creux Es machine crire plus ancien syst me Les machines crire c est un proc d d impression par pression de formes en relief soit de la typographie C est comme les traces d outils La typologie principale comprends les machines m caniques barres porte caract res et les machines lectriques boule marguerite Il faut saisir lors d une enqu
87. tion de croquis Localisation de l origine du sinistre L origine du sinistre est l emplacement o le ph nom ne de combustion a pris naissance Sa localisation se fonde sur la confrontation et l valuation de plusieurs formes d indices les traces mat rielles relev es sur les lieux techniciens et les informations circonstancielles et chronologiques enqu teurs La seule investigation des lieux ne permet pas toujours de situer l origine du sinistre D termination de la cause du sinistre Elle consiste trouver et d montrer l l ment extraordinaire qui a t d terminant pour l allumage du sinistre Il y a l nergie d activation qui constitue le param tre essentiel qui est g n ralement recherch lors de l investigation D o s est elle d gag e gt foyer originel et pourquoi s est elle d gag e gt cause du sinistre Il y a toujours une source de chaleur chauffement tincelle flamme Pour d terminer la cause du sinistre il y a une d marche bien pr cise La recherche et l examen de toutes les sources potentielles de chaleur pr sentes au niveau de l origine du sinistre Une analyse de toutes les traces et autres indices en appliquant un raisonnement scientifique it ratif 1 Par un raisonnement analytique abductif tenant compte de la combinaison des diff rences traces indices des effets vers la cause 2 Par un processus d ductif de validation fond sur un raisonnement physico chimique partir des hy
88. v s en analyse sur deux signatures critures pour savoir si elles sont sinc res falsifi es ou contrefaites ou non La comparaison permet d observer des concordances et des discordances entre criture signature de question et de comparaison ainsi que d illustrer ces l ments et d en mesurer l tendue et de documenter les variations internes Les buts sont de d terminer l intravariabilit d une criture des crits d une personne et l intervariabilit entre scripteurs et population cible Evaluation l valuation permet d estimer la coh rence du document de question et des documents de comparaison d valuer l intravariabilit et l intervariabilit Elle permet aussi d authentifier une criture signature d identifier une criture d identifier ou exclure l auteur d un texte manuscrit et parfois d identifier l auteur d un faux ainsi que la mani re dont il a produit le faux Elle est aussi utile pour dater une criture signature et de se prononcer sur la qualit d un faux Verification la v rification demande ce que les examens analyses et comparaisons soient r p t s par un 2 me expert Qui devrait aboutir une valuation ind pendante Ce processus est lourd et co teux et est utiliser de mani re mesur e Pour un bon examen le mat riel d tude doit tre original mais ce n est pas toujours possible les juges ce qui fait que la preuve en souffre et que dans toutes les reproductions le faux ne peut tre exclu
89. voir plusieurs identit un titre pour une carte de cr dit un r le comme enseignant ou directeur ainsi qu un pseudonyme et une identit peut appartenir plusieurs personnes carte de cr dit pour compagnies compte partag sur ordinateur C est l identifiant qui fait l identit L identifiant est le caract re ou l information qui caract rise un sujet dans une communaut C est le crit re s lectif Identification de personnes Il y a diff rentes fa ons d identifier des personnes Anthropom trie criminelle Lophoscopie ADN Voix Ecritures Autres L anthropom trie criminelle Cette m thode consiste utiliser des m thodes biom triques c est dire de faire des mesures sur le corps Cette technique remonte Bertillon d o le nom Bertillonnage m thode de classification sur la base de mensuration sur le corps humain Au 19 me les r cidivistes taient marqu s au fer rouge jusqu en 1852 car les registres se perdaient et les signalements taient non syst matiques Pour faire de l anthropom trie criminelle il faut attendre que les personnes aient au moins 20 ans car c est cette p riode qu il y a une fixit de l ossature Comme il y avait une diversit extr me dans les mensurations Bertillon faisait des codes uniques permettant d identifier et de classer les r cidivistes Un de ces objectifs tait de standardis la classification il a commenc par les photos et les dessins qui deva

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