associations face au defi intercommunal
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1. d finis par les lus eux m mes m me s il existe des comp tences ou des blocs de comp tence obligatoires Ce sont les comp tences attribu es par exemple les lyc es aux r gions les coll ges aux d partements L EPCI est r gi par ce qu on appelle le principe de sp cialit il ne peut inter venir que dans le champ des comp tences qui lui ont t transf r es ou d l gu es principe de sp cialit fonc tionnelle et l int rieur de son p ri m tre g ographique principe de sp cialit territoriale Il ne peut donc 20 Associations mode d emploi Num ro 153 Novembre 2015 ASSOCIATIONS DEMANDANT GUBMENTIONS UN REGROUPEMENT D intervenir ni op rationnellement ni financi rement dans le champ de com p tences que les communes ont conser v es Ce qu explique aux associations Pascal Fortoul le pr sident de l Associa tion des directeurs g n raux des commu naut s de France Les associations ont parfaitement identifi les intercommunalit s comme une source de financement mais elles n ont pas toujours compris la question des comp tences et nous devons leur expliquer que certains projets ne sont pas finan ables tout simplement parce que nous navons pas le droit de les financer De m me la commune ne peut plus inter venir y compris sous forme de subven tion sur une comp tence quelle a trans f r e l intercommunalit Pouvoir d cisionnaire2. qui s occupe de quoi afin de s adresser au bon interlocuteur m me si les lus de leur commune resteront des relais efficaces Projets de territoires Si le risque d accro tre le manque de lisi bilit quant aux missions des diff rents chelons institutionnels le fameux mil lefeuille administratif fran ais existe le but de cette volution n est pas de regrou per pour regrouper D ailleurs la quasi totalit des pays europ ens est confron Christophe Bernard Secr taire g n ral de l AdCF Assembl e des communaut s de France Si en milieu urbain il y a davantage de transferts de comp tences vers les communaut s en milieu rural beaucoup de secteurs resteront de comp tence communale Que peut apporter la dimension intercommunale une association Le transfert de certains dossiers commune Ensuite tout ne va pas partir la communaut La mise disposition d un local municipal restera du domaine communal et il ne faudra pas passer par la communaut pour en b n ficier l chelon intercommunal peut tre une tr s bonne occasion de se poser la question du projet de l association et de son p rim tre le plus judicieux Cest le t e aux m mes r flexions y compris pour ceux qui ont d j fortement r duit le nombre de leurs communes Lenjeu est de mettre en place des communaut s sur des p rim tres qui tiennent compte des bassins de vie et qui puissent porter des proj
3. La tendance tant l agrandissement des communaut s dans certains secteurs par le regroupement de plusieurs d entre elles c est souvent plusieurs dizaines de communes qui sont rassembl es dans un EPCI Il peut s en suivre un sentiment d loignement partag par 59 des Fran ais 1 qui est accentu par deux autres ph nom nes D abord la techni cisation des t ches des lus plus nette encore au niveau intercommunal qui se traduit par le recrutement de techniciens et de charg s de mission aux comp tences parfois tr s pointues et peu accessibles aux citoyens Par ailleurs les conseillers communautaires sont d l gu s par les communes ce sont souvent les maires et pas directement lus par les habitants L lection des d l gu s communautaires au suffrage universel direct par fl chage INTERVIEW Avec les EPCI les associations ne se retrouvent elles pas plus loign es des lus Il faut d abord rappeler que les communaut s sont compos es de communes l y a donc toujours un d l gu du conseil municipal qui peut tre l interlocuteur des associations de sa sur les listes municipales en 2014 les noms de ceux qui iront si ger linter communalit seront clairement indiqu s devrait att nuer cette situation mais nemp chera pas le pouvoir d cisionnaire de s loigner un peu plus du cadre com munal sur les comp tences transf r es Les associations doivent donc conna tre pr cis ment
4. VEN Ph 8 1 SE O tE PORT EE Foot REGS AG bd j d 7 HAL ISLIR j AE NELSON TE IV EN MENT ES EAN TEES Teg 20 12 f 3 f 4 3 j i Les associations face au d fi intercommunal 4 AA Ad Daea ada ER de mers A ha h 4 1 1 Depuis une vingtaine d ann es l intercommunalit se d veloppe et son r le est encore appel se renforcer Selon le champ d activit de votre association l interlocuteur n est plus forc ment le maire mais le pr sident de l EPCI REGROUPEMENT ES es EPCI tablissements publics de coop ration intercommunale sont soit des structures fiscalit propre c est dire disposant du pouvoir de lever l imp t communaut s de com munes communaut s d agglom ration communaut s urbaines et m tropoles soit des structures sans fiscalit propre syndicats intercommunaux vocations unique ou multiples Sivu ou Sivom syn dicats mixtes qui fonctionnent partir d une dotation du budget communal Les premiers ont videmment une autonomie beaucoup plus grande Ce sont eux qui se sont d velopp s ces derni res ann es l objectif tant qu au 1 janvier 2014 tout le territoire soit couvert par des EPCI fiscalit propre On y est presque MMUN ES T gt AL Ti Leg te Principe de sp cialit Chaque communaut d finit ce qui rel ve de l int r t communautaire c est dire les domaines confi s l EPCI Ces domaines sont
5. ets de territoires transversaux Il s agit d un d fi pour les associations qui auront repenser leurs propres ter ritoires d intervention et v rifier si les volutions sociales et pas seulement ins titutionnelles doivent les conduire r o rienter leurs projets M Michel Lulek 1 Sondage de septembre 2013 pour l AdCF consultable sur www adcf org En savoir plus www collectivites locales gouv fr www adgcf fr Certaines associations vont pouvoir mieux coller leur bassin de vie cas par exemple de clubs sportifs qui apr s le transfert d quipements lourds comme une piscine ou certaines actions d animation se sont regroup s pour b tir des projets l chelon intercommunal Ce peut tre aussi le cas dans le secteur de l action sociale et de la petite enfance par exemple En s interrogeant sur les contours de leur action certaines associations vont ainsi pouvoir mieux coller leur bassin de vie Cest vraiment le moment de rechercher si un changement d chelle peut apporter une plus value au projet associatif Associations mode d emploi Num ro 153 Novembre 2015 21
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