Quels risques pour la santé ?
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1. WWW costic com wWww airh asso fr Anne Tissot Pierre Barles Pr conisations pour am liorer les performances des installations 32 pages 2007 guide t l chargeable sur www cetiat fr ecologik 082. bains Les immeubles de bureaux d j sensibles au risque de surchauffe en raison du nombre d quipements et du taux d occupation humaine peuvent devenir encore plus inconfortables par le renforcement de l isolation Les temp ratures lev es augmentent la sensation H habilitation thermique La r habilitation thermique du parc immobilier existant est un nouveau march Une r novation performante exige une vision globale un d cloisonnement des approches professionnelles et un travail en r seau Ce n est qu ce prix que seront vit s de nombreux d sordres dans le b ti et des cons quences sanitaires pour les occupants Une premi re journ e de r flexion sur le sujet a t organis e Nantes en janvier 2009 par le d air sec et les sympt mes tr s divers li s au dess chement des muqueuses rhinopharyng es desconjonctivesoculaires et de la peau Les lentilles de contact sont par exemple moins bien support es La canicule de 2003 a m diatis le manque de confort thermique dans certains b timents Le recours des moyens actifs comme la climatisation antinomique avec les conomies d nergie a t presque syst matique Aussi la limitation des surchauffes est elle actuellement recherch e par des moyens passifs Les protections solaires deviennent vitales L inertie du b ti la chasse aux apports de chaleur la surventilation nocturne doivent tenter d assurer le confort tout au long de l ann e La qu
3. alit de l air int rieur ne peut tre sacrifi e Le renforcement de l isolation et de l tanch it l air des b timents impose galement un apport suffisant d air ext rieur indispensable aux besoins humains en oxyg ne et au fonctionnement des appareils combustion pour liminer ecologik 08 l exc s d humidit et vacuer tout type de polluants Dans un b timent passif les fen tres servent clairer voir mais pas a rer D une mani re g n rale le simple respect des exigences thermiques ne suffit donc pas r soudre les probl mes de ventilation rencontr s dans les op rations de r habilitation Par d finition plus les flux d air sont limit s plus on conomise l nergie mais cela peut donner lieu des erreurs parfois dramatiques Aussi la r habilitation thermique ne doit elle pas se passer d un diagnostic pr alable du mode de ventilation du b timent Par exemple la condamnation des entr es d air en fa ade par l isolation ext rieure et la pose de menuiseries parfaitement tanches entra nent des d bits d air insuffisants qui peuvent avoir de graves cons quences sanitaires Dans les immeubles ventil s naturellement les travaux de ventilation doivent donc tre int gralement r alis s avant les travaux d isolation Am liorer la ventilation un imp ratif La ventilation double flux avec r cup ration de chaleur sur l air extrait constitue la solution actuell
4. ecologik 08 Quels risques pour la P le G nie civil ouest La diminution de la consommation d nergie en particulier dans le logement collectif implique de tr s hauts niveaux d isolation de l enveloppe des fen tres triple vitrage une parfaite tanch it l air mais galement des quipements de chauffage de production d eau chaude sanitaire de ventilation d clairage d informatique et d lectrom nager moins nergivores Des param tres aussi essentiels que le confort thermique d t la qualit de l air int rieur l environnement acoustique ne doivent naturellement pas tre oubli s Un risque possible d inconfort en t Pour r duire les consommations d nergie en hiver l isolation des b timents est renforc e les d perditions sont diminu es et le chauffage est rendu quasiment inutile Cependant tout apport de chaleur interne ou solaire augmente le risque de surchauffe en t Plusieurs tudes r alis es par le Comit scientifique et technique des industries climatiques Costic et diverses publications internationales attirent l attention sur ce probl me Plus une maison individuelle est isol e plus le nombre d heures estivales pendant lesquelles la temp rature est sup rieure 28 C augmente Il peut tre en outre constat un manque d homog ne it selon les pi ces avec une temp rature trop lev e dans les chambres et les pi ces de s jour et trop basse dans les salles de
5. ement propos e pour limiter les d perditions thermiques Si ce dispositif pr sente des avantages nerg tiques il n cessite une attention particuli re du point de vue sanitaire Une bonne conception de l ensemble du r seau doit permettre l installation de conduits rigides plus faciles nettoyer Le dimensionnement des quipements doit tre correct et la puissance du ventilateur suffisante Le contr le de l tanch it des conduits est indispensable La qualit de l air insuffl dans le b timent d pend de l alimentation en air neuf sans recyclage de la maintenance et de l entretien r gulier de l ensemble du r seau de ventilation filtres caissons et gaines Les troubles respiratoires ainsi que les sympt mes du syndrome des b timents malsains sont deux fois plus fr quents dans les b timents o les filtres et les gaines sont encrass s ecologik 08 trois fois plus fr quents lorsque des d bris r siduels de mise en uvre encombrent le r seau Il n est pas acceptable que des filtres dont la finalit est d purer l air le polluent La v rification p riodique des installations de ventilation devrait tre impos e l instar de la d marche de contr le mise en place en Su de Deux normes traitant de l inspection des syst mes de ventilation et de climatisation ont t publi es r cemment NF EN 15239 d ao t 2007 et NF EN 15240 de juillet 2007 Le Groupement hygi ne des r seaux a rauliqu
6. es GHR rassemble plus de soixante entreprises de professionnels de l hygi ne de l air qui v rifient une deux fois par an les bouches les ventilateurs et tous les deux trois ans les conduits Un guide pratique publi par le Centre technique des industries a rauliques et thermiques Cetiat Pr conisations pour am liorer les performances des installations fournit les solutions pour viter les d sordres et les cons quences sanitaires Ne pas n gliger l acoustique Un haut niveau d isolation thermique de l enveloppe apporte aussi un meilleur isolement face aux bruits ext rieurs Il rend n anmoins les bruits int rieurs des immeubles plus audibles ascenseurs chaufferies lectrom nager bruits d impact et bruits a riens des locaux voisins etc Pour viter le m contentement des occupants il est important de faire un audit de l environnement sonore pr alable aux travaux de r habilitation thermique et d envisager ventuellement un traitement simultan Le renforcement de l isolement acoustique entre logements o vis vis des quipements peut se r v ler n cessaire Comme il est pr f rable d un point de vue thermique que les centrales de ventilation double flux et les gaines soient plac es dans le volume chauff une installation mal faite est une source de nuisance sonore qui incite les occupants baisser le niveau de ventilation voire l arr ter Dans les chambres le bruit des bouches d ins
7. ufflation doit tre tr s faiblement perceptible Mal entretenu le syst me de ventilation peut devenir plus bruyant L exposition au bruit quil provienne de l ext rieur ou de l int rieur ne se limite pas un inconfort ou une g ne Elle retentit sur le syst me nerveux v g tatif qui r gule le fonctionnement de tous les organes Ainsi il est constat une augmentation de la fr quence du risque d hypertension art rielle une d structuration des cycles du sommeil une diminution des performances psychomotrices etc Donner le mode d emploi aux occupants Les occupants leur nombre et la pr sence d animaux ont une influence consid rable sur les performances des b timents basse consommation d nergie dans lesquels par exemple l ouverture des fen tres n est pas pr conis e alors qu elle peut tre un r flexe acquis des habitants Les tudes r alis es en Europe du Nord soulignent l importance de l implication des usagers et de la compr hension qu ils ont du fonctionnement du b ti et du contr le des quipements Leur taux de satisfaction mais aussi le succ s de la r habilitation d pendent de leur information suzanne d oux m decin ORL consultante formatrice sant environnement b ti MEDIECO auteur de plusieurs ouvrages dont Le Guide de l habitat sain et professeur associ l Universit d Angers master Strat gies sant dans le b timent Pour en savoir plus www cetiat fr
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