Dénoncer les supercheries - Parti Socialiste
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1. Novembre 2013 LES NOUVEAUX RYTHMES EN 6 POINTS FORTS UNE R FORME UNE R FORME POUR SE SENTIR MIEUX POUR MIEUX APPRENDRE A L ECOLE gt Les coliers fran ais subissaient des journ es de classe plus longues 6h que la plupart des l ves dans le monde RYTHMES SCOLAIRES DS L INT R T DE L ENFANT AVANT TOUT Mensuel d information de la F d ration du Parti Socialiste des C tes d Armor gt Avec 4 journ es et demie de classe la r forme permet de programmer les apprentissages aux moments o l enfant est le plus apte se concentrer gt On apprend mieux lire et crire le mercredi matin que le vendredi apr s 16h gt Le nombre d heures d enseignement reste le m me 24h par semaine gt Avec une semaine de seulement 4 jours les l ves fran ais n avaient que 144 journ es de classe par an contre 187 en moyenne dans l OCDE gt Nos r sultats scolaires sont en chute libre en partie cause de ces anciens rythmes ME Lee Ce qui fatigue les l ves Avoir des journ es trop longues se coucher et se lever des heures diff rentes gt Avec la r forme les enfants ont moins d heures de cours dans la journ e 45 minutes de moins en moyenne Donc des journ es moins fatigantes gt Cette nouvelle organisation est recommand e par l acad mie de m decine l inspection g n rale de l ducation et les chronobiologistes gt Le retour une se2. ment avec la crise Le d veloppement de l ESS est une des r ponses au probl me du ch mage 66 des d loca Le d veloppement lisations et de l ESS est de l ancrage une des r ponses dans la vie au probl me des territoi du ch mage res Ce mod des d loca le conomi lisations que qui exclut et de l ancrage la sp culation dans la vie et la lucrativi des territoires 99 t tout prix leur permet d explorer des voies d avenir de l activit conomique coh sion sociale lutte contre la d serti fication rurale satisfaction des besoins sociaux nouveaux d ve loppement du lien interg n ra tionnel prise en charge des diff rents ges de la vie La puissance publique doit jouer ainsi un r le d impulsion pour autant l tat ne se substitue pas aux acteurs pri v s mais les oriente et les incite agir et d velopper leur activit conomique L ESS n est pas seulement une r ponse la crise parce qu elle permet de cr er des activit s et des emplois pour satisfaire des besoins sociaux n s de la crise Elle est une solution la crise parce qu elle d montre que l on peut combiner performance co nomique innovation et utilit sociale Donc l heure de cette crise sans pr c dent il est difficile de penser que nous pouvons conti villes agriculture une multitude d alternatives concr tes r ussies et r pliquables qui constituent d ores et d
3. suivant ainsi de nombreuses comme c tait le cas avant 2008 permet aux l ves l de se sentir davantage chez eux l cole U N E REFO RM E D MA TRIS E gt Les communes ont eu le choix mettre en place la r forme d s la rentr e 2013 ou partir de 2014 UNE R FORME JUSTE gt La semaine de quatre jours accentuait les in galit s sociales et culturelles gt 4 000 communes ont choisi la rentr e 2013 et la r forme b n ficie d j 1 3 million d enfants gt Des comit s locaux et nationaux suivent de tr s pr s les conditions de mise en uvre qualit i ai T s curit coute gt Trop d enfants souvent des milieux d favoris s taient livr s eux m mes le mercredi matin Seuls 20 des enfants b n ficiaient d activit s ducatives ou sportives toujours payantes gt Dans la majorit des cas les enfants et les parents sont satisfaits des activit s Paris 70 des parents estiment que leurs enfants sont satisfaits FCPE gt D sormais tous les enfants seront en classe le mercredi matin et non pas devant la t l vision gt Avec la r forme les communes peuvent mettre en place des activit s nouvelles et accessibles tous la plupart du temps gratuites ou quasi gratuites gt L o des difficult s sont rencontr es il sera possible d ajuster dans la concertation pour trouver les meilleures solutions CG La France pe
4. des candidats aux si ges de conseiller commu nautaire doit figurer de ma ni re distincte sur le m me bulletin de vote que la liste des candidats au conseil mu nicipal dont elle est issue Cette seconde liste comportera un nombre de candidats gal au nombre de si ges pour voir augment d un candidat suppl mentaire si ce nombre est inf rieur cinq et de deux dans le cas inverse Les candi dats aux si ges de conseiller communautaire devront figurer dans l ordre de pr sentation dans lequel ils apparaissent sur la liste des candidats au conseil municipal Cette liste est ga lement soumise au principe de parit dans sa composition Dans les communes de moins de 1000 habitants les conseil lers communautaires repr sen tant les communes au sein des organes d lib rants des EPCI sont les membres du conseil municipal d sign s dans l ordre du tableau Il est rappel qu un calendrier de d signation des candidats socialistes a t mis en place La f d ration peut vous com muniquer toutes les pr cisions n cessaires ce sujet Olivier QU RO Secr taire F d ral d l gu la Coordination territoriale secteur 3 contributions de socialistes bretons Malheureusement ce n est qu la marge que les professionnels accept rent les volutions Or aujourd hui tout le monde est pieds et mains li s par la crise de ce mod le Il engage des dizaines de milliers dhommes et de
5. devons une fois de plus consta ter que seule la gauche a cherch r soudre ces crises la charte p renne de 2003 de Glavany et maintenant le Pacte d Avenir La droite se contente de cog rer avec Le MEDEF et La FNSEA Positions actions de la F d ration Nous devons imp rativement soutenir la d marche du Gouvernement pacte d avenir et appeler au dialogue indis pensable eee Jean Yves QU R Secr taire F d rale au dialogue avec le mouvement social
6. gion Ces r unions ont d j d bouch sur des annonces fortes Pacte d avenir pour la Bretagne acc l ration du Contrat de Plan tat R gion 100 M pour la mise 2x2 voies de la RN164 des propositions pour am liorer la comp titivit de l agriculture bre tonne simplification administrative plan pour la m thanisation Et je n oublie pas l cotaxe dont la sus pension tait devenue n cessaire L C Justement sur ce dernier point le Gouvernement a t il pris la bonne d cision C L L cotaxe c est l arbre qui tait derri re la for t et que certains ont pourtant accus de cacher la for t L cotaxe ne devait entrer en application qu au 1er janvier 2014 elle ne peut donc tre la cause des difficult s actuelles de l agroalimen taire et de l agriculture bretonne N anmoins dans le contexte co nomique d aujourd hui il tait plus opportun d en reporter la mise en application le Gouvernement l a tr s bien compris Cest un acte de cou rage d apaisement qui nous permet de travailler sereinement au pacte d avenir Nous verrons ceux qui restent dans une logique de contes tation et ceux qui veulent construire le futur de la Bretagne L C Quel est ton sentiment plus g n ral sur ces manifestations C L Le premier l ment c est le malaise Il existe et ce serait vain de vouloir le nier Chez les salari s qui perdent leur emploi et chez ceu
7. infras tructures et usages du num rique les mobilit s multimodales et la transition cologique et nerg tique 100 M du CPER seront mobilis s pour faire pro gresser la mise 2x2 voies de la RN164 notamment le tron on costarmoricain en accompagnement d un effort simi laire des collectivit s locales et notam ment de la r gion L laboration de ce pacte fera l objet d une large concertation avec les forces vives conomiques sociales et poli tiques et d une n gociation entre l tat et la r gion associant les collectivit s locales Un plan dit 3 breton Agri Agro Agri Eco suivi par le ministre de l agriculture et le ministre d l gu l agroalimen taire sera labor sous la responsabilit du pr fet de r gion avec le Pr sident du Conseil r gional de Bretagne afin de r pondre aux crises que traverse ce sec teur compl tera ce pacte Le plan r gional agricole et agroali mentaire devra galement s inscrire en coh rence avec les autres orientations mises en uvre ou en cours d labo ration en Bretagne fonds europ ens CPER 5 Programme d Action Directive Nitrates PADN sch ma r gional de coh rence cologique sch ma r gional climat air nergie Les consultations et travaux sont en cours tout cela il faut rajouter la r forme de la PAC plut t bien accueilli par les FDSEA de l ouest la loi d avenir en pr paration soutenue par le CNJA Nous
8. num rique ou les services la personne 68 des ser vices d aide domicile sont par exemple port s par des entreprises de l ESS LA LOI EN TROIS POINTS Amplifier Le financement des structures de l ESS Le projet de loi va d finir le p rim tre de l Economie sociale et solidaire pour la premi re fois Il comprendra non seulement les acteurs historiques de L ESS associations coop ratives mutuelles fondations mais aussi les entreprises sociales qui auront fait LESS dans les C tes d Armor l origine d une entreprise de l conomie sociale et solidaire il y a toujours un rassemblement de femmes et d hommes qui mettent leur connaissance et leur savoir faire en commun dans le but de r aliser un projet collectif Les prin cipes et pratiques de cette co nomie manent de cette volont de faire ensemble la gouvernance d mocratique la solidarit le par tage et la distribution des b n fices Avec 2500 tablissements 27 000 salari s et 16 de l emploi c est le poids de l ESS dans notre d partement il est notamment li au nombre de coop ratives 27 des effectifs Les C tes d Armor sont le 5e d partement en termes de poids de ESS dans l conomie SCIC J 66 Toute personne est une richesse pour le territoire 29 Trois p les de d veloppement contribuent d velopper cette co nomie sur le territoire costarmori cain ce sont des regroupements des act
9. au SPACE la mi septembre le Premier Ministre annonce sa volont de voir labor un Plan breton pour l agriculture et l agroalimentaire pour fin 2013 et promet des financements importants cette poque quelques respon sables agricoles voquent l co taxe plut t sous forme de report d ailleurs mais attendent surtout des mesures fortes face la situa tion difficile d une partie de la Bretagne Chacun pense aux sala ri s de DOUX licenci s en 2012 la fermeture de Marine Harvest Poullaouen et la probable ferme ture d un abattoir Gad Et puis il y a les difficult s grandissantes du poulet Grand export avec la fin des subventions europ ennes et des incertitudes dans le secteur de la dinde Le 30 septembre Guillaume Garot pr cise lors d une r union r gio nale Quimper les objectifs in vestir plus innover plus exporter plus et former plus le calendrier et la m thode un Plan breton pr par par les bretons Ce Plan devra tre op rationnel constats et orientations ayant t abord s lors des rencontres r gionales de l agroalimentaire lan dernier Ce Plan est pr par conjointe ment par le Pr sident du Conseil r gional et le Pr fet Il associe les professionnels concern s Six groupes de travail transversaux GT se sont d j r unis une fois e Un GT sur l agro cologie appli qu e la Bretagne pour position ner notre agriculture comme de vant
10. es emplois et activit s tant peu d localisables Cet entreprenariat populaire a besoin d accompagne ment et de formation c est l objec tif du DUCA mention ESS s o Ren e MAZ O J Ea Ea Secr taire F d rale H A RS ro SAEN A n et d Industrie R gion Bretagne l unanimit en cat gorie en treprise le jury a choisi de r compenser le travail et les pro jets port s par notre coop rative Une belle r compense que nous avons f t collectivement le 31 octobre dernier J e Andr Calistri Conseiller g n ral Dinan Ouest et soci taire fondateur de la SCIC ENR Pays de Rance Le Combat Tu as particip aux deux r unions exceptionnelles or ganis es par le Premier ministre pour voquer les difficult s cono miques et sociales que traverse la Bretagne et en particulier l agroali mentaire Quel est ton bilan de ces rencontres Claudy Lebreton Effectivement avec mes coll gues costarmoricains et bretons j ai r pondu par deux fois l invitation du Premier ministre qui a souhait r unir les lus de notre r gion pour voquer la crise qui touche actuellement la Bretagne Ces r u nions au caract re exceptionnel ont montr un Gouvernement l coute Cela n est pas si anodin D autres il y a encore quelques mois n auraient pas pris le temps n cessaire pour entendre et comprendre les difficul t s qui touchent notre r
11. eurs de ESS ils ne fonc tionnent pas exclusivement entre eux ils s inscrivent particuli re ment dans des d marches de par tenariat avec les pouvoirs publics et les autres acteurs sociaux cono miques du territoire L ADESS du Pays Tr gor Go lo elle propose aux porteurs de pro jets et aux structures existantes du conseil du soutien au montage des projets industriels ou colla boratifs travers le primo accueil de l orientation vers les parte naires de la mise en r seau de la diffusion d informations l ADESS ESSP Rance du Pays de Dinan La SCIC mod le de d veloppement conomique du socialisme Depuis 2008 le pays de Dinan 22 s est dot e d une SCIC So ci t Coop rative d Int r t Collec tif pour d velopper les nergies renouvelables sur son territoire en particulier la fili re bois ner gie replantation bocag re et fo resti re fili re bois d chiquet bois b che bois granul ani mations N e d une r flexion collective au sein du Conseil de D veloppement du pays de Di nan la coop rative est compo s e aujourd hui d une centaine de soci taires dont 8 salari s temps plein et a particip au Le Combat N 18 Novembre 66 La SCIC agit aujourd hui de fa on quasi autonome financi rement et participe quotidiennement au d veloppement du territoire du pays de Dinan 29 tant de cr ation d emplois chez ses entreprises
12. femmes de nombreuses familles bretonnes dans ce tourment Et trop de salari s sont aujourd hui confront s 66 l incertitude de leur avenir professionnel TA Tout ce secteur d activit serait en crise ce n est qu apparent Il Or aujourd hui faut le montrer et le d montrer l emploi se consolide mieux il se tout le monde d veloppe quand les responsables conomiques de ces fili res est pieds ont fait les bons choix quand ils ont conduit avec discernement et mains li s et dynamisme leur entreprise ce qui n est surtout pas le cas de par la crise toutes celles qui font aujourd hui l actualit de ce mod le 99 Se rajoute ces grandes difficult s conomiques et sociales une pol mique politicienne naus abonde La tentative de r cup ra tion du mouvement social par la droite extr me ou classique n est qu une habitude irresponsable et le signe de son incapacit assumer ses responsa bilit s des d cades au pouvoir Ces lus de Droite qui manifestent Quimper avec un bonnet rouge sont irresponsables et entretiennent le climat d l t re et dangereux pour la R publique Ces lus et responsables conomiques sont coupables de n avoir pris aucune mesure de r orientation du mod le breton en dix ann es de pouvoirs ils sont coupables de n avoir pas mis en uvre un syst me d cotaxe adapt e la Bretagne ils sont coupables de n offrir aucune autre proposition que le lib ralisme d
13. g tique valorisation et la cr ation d em plois non d localisables En juin 2013 La SCIC a d pos un dossier aux Troph es Breton D velopper les coop ratives d acti vit et d emploi CAE contribuera galement lutter contre le ch mage Ces soci t s coop ratives permettent des porteurs de projet d entreprise de cr er leur activit en tant qu entrepre neurs salari s tout en b n ficiant d un accompagnement adapt Aujourd hui les 92 CAE accueillent 5000 entrepre neurs salari s Avec le projet de loi lob jectif est de cr er 60 d emplois nou veaux dans Les CAE chaque ann e Cr er de l emploi dans les territoires Les emplois dans le secteur de l ESS seront cr s au plus pr s des besoins des populations Le projet de loi va multiplier les P les territoriaux de coop ration conomique PTCE Ces P les sont des structures rassemblant des entreprises de l ESS et des entre prises commerciales et le cas ch ant des collectivit s locales des centres de recherche ou des organismes de formation Dans le cadre d un P le ces acteurs mettent en uvre une strat gie de mutualisation de locaux de ser vices de comp tences Ils contribuent ainsi redynamiser le territoire dans lequel ils sont implant s en y cr ant de l activit et des emplois non d lo calisables Au total le projet de loi permettra de d velopper l ESS pour cr er de l activit conomi
14. gal au nombre de si ges de conseillers munici paux de La commune La liste qui remporte l lection au premier ou au second tour se voit attribuer la moiti des si ges 1 au scrutin majoritaire et les si ges restants sont attri bu s la proportionnelle Les listes n ayant pas obtenu 5 des voix ne sont pas admises la r partition des si ges En cas de second tour seules peuvent se pr senter les listes ayant obtenu au moins 10 des suf Cyan 100 4 100 TO HRRMOG 3 055 231 Mensuel d information de la F d ration du Parti socialiste des C tes d Armor frages exprim s au 1er tour Dans les communes de moins de 1000 habitants les r gles sont quasi inchang es Seule nouveaut la n cessit de d clarer pr alablement sa can didature en pr fecture Deuxi me changement d im portance l volution des r gles de repr sentation au sein des intercommunalit s Ainsi en 2014 dans les com munes de 1000 habitants et plus sera instaur e l lection directe des d l gu s com munautaires par fl chage dans le cadre des lections mu nicipales Ainsi les conseillers communautaires repr sentant les communes de plus de 1000 habitants seront lus en m me temps que les conseillers muni cipaux et figureront sur la liste des candidats au conseil muni cipal les 23 et 30 mars 2014 Elles se d rouleront avec de nouvelles r gles du jeu R sum des principales volutions La liste
15. ique part enti re qui agit sur le march avec les principes suivants Processus de d cision d mocratique une per sonne une voix et non une action une voix le patrimoine est collectif et impartageable les exc dents sont utilis s pour d velopper l activit ils ne sont pas utilis s pour r mun rer les actionnaires elle est explicitement au service de la collectivit int r t g n ral et utilit sociale autonomie de gestion ancrage territorial Une politique de soutien l Economie sociale et solidaire Le projet de loi Economie sociale et solidaire contribue la bataille gouvernementale pour l emploi en d veloppant un secteur fort potentiel L Economie sociale et solidaire ESS compte d j 2 4 millions de salari s soit 1 emploi priv sur 8 dans 200000 structures associations coop ratives 66 L Economie Sociale et Solidaire une r ponse au pouvoir d achat de chacun un mieux vivre ensemble 99 mutuelles fondations et entreprises so ciales Ces dix derni res ann es le sec teur a cr 23 d emplois nouveaux contre 7 pour l conomie tradition nelle Et d ici 2020 ce sont 600000 emplois qui seront renouveler en raison des d parts la retraite ESS r pond des besoins sociaux dans des secteurs qui connaissent aujourd hui une forte croissance comme le recy clage la transition nerg tique l cono mie collaborative et
16. j l amorce d une transformation profonde de la soci t Parmi elles celles de l conomie sociale et solidaire occupent une place particuli re Des Associa tions pour le Maintien de l Agricul ture Paysanne AMAP aux coo p ratives de travail des finances thiques aux entreprises d inser tion des cr ches associatives aux entreprises de commerce qui table elles changent le monde au quotidien en apportant des r ponses efficaces aux besoins fondamentaux de tous Ces initiatives pionni res d une conomie humaine sont encore isol es m connues elles ouvrent des voies nouvelles en insufflant plus quit dans les fili res locales et internationales elles doivent maintenant converger pour r g n rer un syst me en grande difficult Il y a un autre monde et il est dans celui ci disait Paul Eluard 00 07 Q Ren e MAZ O Secr taire F d rale Directrice de publication du Combat Le Combat N 18 Novembre Projet de LOI conomie Sociale et Solidaire 2013 L conomie sociale et solidaire d signe une mani re d entre prendre qui place l tre Humain et non Le profit au centre de l conomie Issue du mouvement coop ratif et mutualiste du d but du XIX PESS est une conomie de proximit soucieuse de ses co ts sociaux et environnementaux Les principes de l Economie sociale et solidaire l conomie sociale et solidaire est un secteur conom
17. maine de 4 jours et demi de classe Entreprendre autrement Depuis mai 2012 le Pr sident de la R publique a inscrit l emploi au rang de la priorit nationale Beno t Hamon ministre d l gu l conomie Sociale et Solidaire et la consommation dans son projet de loi place le secteur de L ESS dans cette priorit et lui assigne trois objectifs D noncer les supercheries R tablir la v rit La Bretagne si souvent consid r e comme un territoire d innovation sociale de temp rance politique et de d veloppement conomique fait aujourd hui l actualit nationale voire m me eu rop enne Les raisons principales ne sont pas in connues Une conomique une autre politique Depuis le d but des ann es 1960 notre mod le conomique s est d velopp sur un objec tif d autosuffisance alimentaire Ce mod le a d sign rapidement la Bretagne comme l une des r gions europ ennes essentielles pour lali mentation de tout le continent europ en Mais quand d s la fin des ann es 1980 d autres ont jou la carte de la valeur ajout e notre mod le n a pas su choisir les nouvelles orientations strat giques agricoles et agroalimentaires Les socialistes ont tr s t t mis en garde les citoyens de Bretagne contre les inconv nients d un tel mod le Au d but des ann es 2000 n est ce pas Lionel Jospin Premier Ministre qui proposa de r orienter l agriculture et l agroalimentaire
18. ns les SCOP en cinq ans La cr ation de la SCOP d amor age servira cet objectif La SCOP d amor age sera un statut transi toire gr ce auquel durant une p riode de sept ans les salari s pourront mon ter progressivement en puissance au capital de leur entreprise s adresse aux cr ateurs d activit potentiels dont l entreprise pour rait recouvrir la forme juridique d une association ou d une coop rative Les porteurs de projets sont majoritairement dans un contexte de recherche d emploi et plut t dans la dynamique de cr er leur emploi Rich ESS le R seau Interactif des Champs de l Economie Sociale et Solidaire du Pays de Saint Brieuc cr en d cembre 2010 rassemble une quarantaine de structures de l ESS mais aussi des particuliers qui partagent les m mes valeurs et souhaitent soutenir la d marche Aux c t s des acteurs publics no tamment des lus Rich ESS veut l chelle de l ensemble du Pays de Saint Brieuc cr er les conditions de la p rennisation et du d veloppe ment des structures de l ESS L as strat giques de cette en treprise sont innovantes trans parentes collectives et surtout d int r t collectif Cet int r t col lectif se manifeste chaque jour dans nos activit s par la gestion et la production de bois d origine local g r durablement qui parti cipe directement la protection de l environnement replantation notre autonomie ner
19. nt durable respec tant nos quilibres sociaux et colo giques et compl tement en phase avec son temps et les valeurs de jus tice et solidarit que nous portons En tant qu lu socialiste je porte depuis plusieurs ann es une vision politique sur la situation de crise bien videmment mais galement sur le cap pour l avenir que j ai fix travers de grandes priorit s la rura lit le num rique la jeunesse lem ploi la transition nerg tique Dans cette p riode il faut bien s r trouver des r ponses face l urgence mais il faut aussi construire lavenir Nous avons de vrais atouts qu il ne faut pas oublier au contraire pour crire un nouveau mod le de d velop pement durable pour la Bretagne Pour faire d une crise forte r elle un temps de sursaut collectif secteur de la dinde alors que la consommation diminue tous les ans depuis 10 ans et donc de la gestion pr visionnelle des emplois En toile de fond sont pos es les probl matiques du dialogue social intra et inter en treprises de la Responsabilit Soci tale des Entreprises RSE ou de l accompagnement des mutations conomiques Des choix strat giques doivent tre faits Ainsi va t on continuer importer autant de poulets alors que rien n interdit de les lever et les abattre en Bretagne Comment faire voluer la r glementation sur les levages tout en gardant un niveau d exigences sur l environ nement C
20. omment accompagner financi rement les PME de l agroa limentaire se moderniser Autant de questions et bien d autres pour lesquelles le Plan Agri Agro doit d finir une volont et des r ponses Michel Morin Vice pr sident du Conseil r gional charg de l agriculture et de l agroalimentaire Mensuel d information de la F d ration du Parti socialiste des C tes d Armor Le pacte d avenir de la Bretagne La Bretagne est de vant un challenge ex ceptionnel un pacte d avenir pour la R gion Annonc par le Premier ministre le pacte d avenir se doit de r pondre aux situations d ur gence sociale et territoriale Le Premier Ministre s est engag ce que l tat aux c t s de la r gion des collectivit s locales et des acteurs conomiques aide la Bretagne surmonter ses difficult s actuelles et pr parer son avenir cono mique et social Le pacte d avenir Bretagne sera finalis d ici la fin de l ann e et reposera sur trois piliers les premi res actions d ur gence 15 millions le Plan Bretagne pour l agro alimentaire que le pr fet et le pr sident du Conseil R gional en cours d laboration et l acc l ration du Contrat de Plan entre l tat et la R gion la r gion demande 300 M Ce contrat de Plan portera sur 5 axes essentiels l enseignement sup rieur la recherche et l innovation les fili res d avenir et l usine du futur les
21. on des maires de France de 100 150 euros par an et par enfant RE A o barti socialiste fr retenir 30 novembre 2013 14 h La F d ration Municipales formation modes de scrutin et au budget municipal candidats colistiers secr taires de section mandataires lections municipales lections communautaires 2014 Mode d emploi Les prochaines lections municipales auront lieu aux nouveaux 2 a financiers et directeurs de campagne 14 d cembre 2013 10h la F d ration BREIS Sant Sant et acc s aux soins Formation candidats et colistiers Nombreux intervenants de toute la Bretagne sur inscription 50 places disponibles S inscrire par mail ps22 permanent wanadoo f Mensuel d information de la F d ration des C tes d Armor du Parti socialiste N CPPAP en cours F D RATION DES C TES D ARMOR DU PARTI SOCIALISTE 26 rue du Mar chal Foch BP 4406 22044 Saint Brieuc cedex 2 WWW ps22 fr DIRECTRICE DE LA PUBLICATION Ren e Maz o R DACTEUR EN CHEF Cyrille Thiriot CR ATION EX CUTION R ALISATION IMPRESSION Imprimerie Jacq Changement le plus notable La loi du 17 mai 2013 a abaiss de 3500 1000 habitants le seuil d application du scru tin de Liste paritaire Dans ces communes aucun panachage ne sera possible et la liste compos e alternativement de personnes de chaque sexe doit comporter un nombre de candidats
22. que et des sociation intervient principalement autour de deux axes th matiques l innovation sociale et l ducation au sens large de la sensibilisation la formation Rich ESS a ainsi contribu la mise en place du Dipl me Universitaire de Cr ateur d Activit DUCA mention ESS qui est une premi re au niveau national et qui repr sente une belle opportunit pour promouvoir les valeurs de l ESS Toute personne est une ri chesse pour le territoire c est sur ce constat que le DUCA mention ESS a t cr au sein de l IUT de Saint Brieuc en partenariat troit avec la Coop rative d Activit s et d Emploi des C tes d Armor Avant Premi res La formation permet tout porteur de projet d envisager le d velop pement d une activit autour de du D veloppement Durable Ce concours vise valoriser les ini tiatives et actions durables inno vantes en Bretagne Ces troph es bretons sont organis s depuis 8 ans par l tat l ADEME et la R gion Bretagne et sont gale ment soutenus par 9 partenaires l Acad mie de Rennes la CRESS le Cr dit Mutuel de Bretagne Bretagne D veloppement Innova tion Armor Lux la SNCF Aiguillon Construction l association Bru ded et la Chambre de Commerce emplois Il t moignera du fait que le mod le conomique de ESS permet d allier performance conomique et utilit sociale COMMENT 314 millions d euros pour soutenir l emploi dans les a
23. soci taires Gr ce accompagnement du Conseil G n ral des C tes d Armor de la R gion Bretagne et de l Europe programme Leader la SCIC agit aujourd hui de fa on quasi auto nome financi rement et participe quotidiennement au d velop pement du territoire du pays de Dinan Avec ses 4 cat gories d associ s salari s agriculteurs collectivi t s professionnels et son Comi t d thique et d Orientation la gouvernance et les orientations le choix de s appliquer elles m mes les principes fondateurs du secteur et qui se seront d clar es comme telles Cette clarification du champ de l Eco nomie sociale et solidaire permettra aux financeurs publics et priv s de mieux identifier les structures de l ESS d orienter vers elles des outils de finan cement adapt s et ainsi d amplifier les investissements dans ce secteur Le projet de loi va galement redon ner du pouvoir aux salari s Les chefs d entreprise souhaitant c der leurs soci t s devront d sormais en informer leurs salari s deux mois en amont Les salari s pourront ainsi s organiser afin de s ils le souhaitent reprendre leur entreprise eux m mes Cette mesure permettra non seulement aux salari s de sauvegarder leur emploi mais aussi aux chefs d entreprise de transmettre leur bien Donner du pouvoir d agir aux salari s Le projet de loi vise par ailleurs d velopper le mod le coop ratif pour cr er 40000 emplois da
24. sso ciations 70 des associations ne paieront plus la taxe sur les salaires Cette mesure d di e aux associations non soumises l Imp t sur les Soci t s IS aura un impact tr s fort pour les pe tites structures Pour rappel seules 13 des associations sont soumises IS Pour permettre aux acteurs associa tifs de cr er encore davantage d em plois et de contribuer pleinement la croissance du pays une mesure sp cifique en faveur des associations non soumises l imp t sur les soci t s IS a t adopt e une baisse du montant de leur taxe sur les salaires Le gouvemement a en effet d cid de faire passer l abattement sur la taxe sur les Salaires TS de 6000 20000 euros Cette mesure repr sente un ef fort de 314 millions d euros au budget de l tat Les associations en b n fi cieront compter du 1 janvier 2014 Michel POIRATON D l gu F d ral aux Solidarit s Sociales et la La cit cinq cycles les valeurs le march du territoire les produits services l organisation et les moyens Les sept modules du contenu de for mation apportent les comp tences op rationnelles attendues d un entrepreneur en activit La troi si me promotion d butera le 6 jan vier 2014 La cr ation d activit l entrepre nariat populaire bas sur des initia tives individuelles repr sente une richesse territoriale la fois pour les individus et pour le territoire l
25. tre productive mais aussi respectant les co syst mes eUn GT B timents d levage qui labore des propositions de construction de nouveaux b ti ments poulets de chair porche rie stabulation tant une partie de ceux qui existent sont vieux Il s agit d augmenter la producti vit notamment avec des condi tions d levage am lior es des nergies nouvelles mises en uvre et les technologies de l information et de la communica tion pr sentes e Un GT charg de d gager des actions pour valoriser les produc tions bretonnes favoriser le dia logue amont et aval en incluant la grande distribution et encoura ger l export e Deux GT sp cifiques l agroa limentaire breton particuli rement sur la recherche et l in novation mais aussi sur le fi nancement des entreprises en mati re d innovation ou d inves tissements g n rant de la valeur ajout e e Un GT qui traite des anticipations conomiques dans les IAA ne pouvait on pas craindre pour le INTERVIEW une responsabilit dans la p riode de n gociation qui s ouvre Nous devons faire en sorte que chacun services de l tat collectivit s repr sentants des salari s chefs d entreprises coop ratives prenne toute sa part dans la r flexion qui s engage Pour cela il faut retrou ver ce qui a fait la force et l esprit de notre histoire la volont commune de porter un projet conomique de d veloppeme
26. ut se rassembler autour DAS de son cole Elle le doit ses enfants a C est la condition de son redressement communes 50 euros par l ve ou 90 euros pour les et cest la cl de son avenir dd communes les plus d favoris es pour organiser Vincent Peillon ministre de l ducation nationale Mettre fin la semaine de 4 jours Tout le monde le demande depuis longtemps enseignants m decins parents Le minist re de l ducation a organis une large concertation sur la question des rythmes scolaires dans le cadre de la concertation sur la refondation gt Les CAF versent un compl ment de 50 euros de l cole par enfant de fa on p renne Soutenir le renouveau entrepre nuer comme nariat en modernisant les statuts avant Ce qui des entreprises ESS et en d ve est r aliste loppant leur financement donner c est de vou du pouvoir d agir aux citoyens et loir r inven aux salari s pour contribuer au ter innover maintien de l activit conomique Politique dans les territoires et lutter contre conomie les destructions de l emploi revi ducation taliser les territoires ruraux et temps de vie les activit s p riscolaires Tous les acteurs de l ducation sont associ s chacune des tapes de la r forme enseignants parents directeurs d cole lus associations d ducation populaire gt L aide de l tat associ e celle de la CAF couvre le co t estim par l Associati
27. vastateur qu ils soient au pouvoir ou dans l opposition Pour sortir de cette crise socio conomique de l industrie agroalimentaire bretonne nous devons d noncer sans r pit les mensonges politiques de certains lus r gionaux et d partementaux de droite et peut tre plus encore ceux d un parti autoproclam de gauche bretonne autocentr sur Carhaix et ses environs Ceux l justifient par l Ecotaxe les difficult s de l agroalimentaire bretonne alors m me que ce dispositif de taxation n a encore pr lev aucun euro dans les poches des contribuables Nous avons galement d noncer l attitude de certains responsables du mouvement social qui haranguent leurs camarades salari s jusqu la haine contre les ministres concern s par ces sujets et qui sont pr ts d truire les biens publics Nous n acceptons pas ces mensonges ces ultimatums ces injures ces violences d o qu ils viennent Et nous soutenons enti rement Jean Marc Ayrault Premier Ministre qui a annonc qu il viendra lui m me signer en Bretagne le Pacte d Avenir pour la Bretagne avec celles et ceux qui s engagent vraiment pour la Bretagne Les Socialistes comme d ailleurs la grande majorit des Bretons sont fiers de la Bretagne Ils sauront s engager fortement pour l avenir des Bretons et de la Bretagne Vincent LE MEAUX 1 Secr taire f d ral les quartiers o les besoins so ciaux ont consid rablement aug
28. x dont l emploi est menac Un malaise dans le monde agricole o une partie des agriculteurs n arrive pas vivre Situation conomique et sociale en Bretagne Entretien avec Claudy Lebreton pr sident du Conseil g n ral correctement de son travail Il faut tre l coute de ces familles Mais dans ces manifestations j ai aussi vu le comportement de certains lus chefs d entreprises et responsables syndicaux qui tentent de r cup rer cette d tresse par un discours populiste en d calage total avec les pr occupations des salari s et en se d faussant parfois de leurs propres responsabilit s Ils voquent le trop plein de taxes et de d marches admi nistratives quand les salari s eux parlent avec raison de sauvegarde de l emploi et de l outil industriel Cette strat gie c est celle de la division Ce n est pas la Bretagne L C les semaines venir vont tre d terminantes Comment en tant qu lu socialiste comptes tu prendre part aux discussions sur l avenir conomique de la Bretagne C L Dans cette p riode tourmen t e tre socialiste c est tout d abord tre pr sent l coute et donner du sens aux choix faits comme aux d cisions qui doivent tre prises Ce travail nous devons le faire col lectivement avec des mots simples et justes En tant que Pr sident du Conseil g n ral j ai avec d autres Un Plan Agri Agro en pr paration D s son discours
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